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à l'entrée de leurs demeures. L'appellation de « Kamennaïa baba » est un peu trompeuse, car on l'applique aussi bien aux statues de bonnes femmes qu'à celles de bonshommes. Ceux-ci tiennent aussi la coupe obligatoire et typique. Voici une des Kamennaya baba homme photographiée au village Slaro Mikhaïlovka. Point de barbe, mais des moustaches, un bonnet légèrement conique, des cheveux pendants en tresses dans le dos, lequel est orné d'un médaillon attaché par des liens passant sous les bras. Cette statue, légèrement mutilée, est un peu enterrée dans le sol et la coupe est brisée. Pour ce motif, il nous
à l'entrée de leurs demeures. L'appellation de « Kamennaïa baba » est un p trompeuse, car on l'applique ai bien aux satues d bonnes femmes qu'à celles de bonshommes. Ceux-ci tiennent aussi la coupe obligatoire et typique i une ds Kamennaya baba hmm photographiée au vllg Slaro Mikhaïlovka. Point de barbe, a ds moustaches, n bonnet légèrement conique, ds ceux pendants en tresses dans le dos, lequel est orné d'un médaillon attaché par des liens passant sous les ra. ett statue, légèrement mutilée, est un peu renreteé dans el sl et la euopc est brisée. Pour ce motif, l nous
et la coupe est brisée. Pour ce motif, il nous a été impossible de voir si le bonhomme de pierre porte des armes à la ceinture, comme plusieurs autres. J'ai choisi ces photographies, prises par M. Berger, à cause des groupes de villageois qui donnent une idée de la population locale. M. Descharennes, dans le gouvernement de Kherson; M. de Kamensky, dans celui d'Ekaterinoslav, cherchent à introduire les plantations forestières dans la steppe. Tous deux ont obtenu d'excellents résultats sur leurs terres. Leur exemple devrait être suivi, mais, malheureusement, les populations ne proliuent pas de leur expérience. Ces plantations, en
et la cp est brisée Pour ce motif, il nous a été impossible de voir si le bonhomme de pierre porte sed armes à la ceinture, comme plusieurs autres. J'ai choisi ces photographies, prss par M. Berger, à cause des groupes de villageois qui donnent une idée de la population locale. M. Dschrnns, dans le gouvernement d ns;Kroeh M. de Kamensky, dans celui d'Ekaterinoslav, cherchent à introduire ls plantations èieorftssre dans la steppe. Tous deux ont obtenu d'excellents résultats sur leurs terres. Ler exemple viadter êtr suivi, mais malheureusement, ls populations ne proliuent ps de leur expérience. Ces plantations, en
populations ne proliuent pas de leur expérience. Ces plantations, en bandes de 25 mètres de largeur et de 1 à 4 kilomètres de longueur, protègent les terres cultivées, forment des barrages qui retiennent la neige si nécessaire aux récoltes, et l'empêchent d'être emportée par le vent, qui, en été comme en hiver, est le grand ennemi des cultivateurs de la steppe. Des plantations faites sur une grande échelle auraient sans doute comme résultat de modifier avantageusement le climat de cette région. M. de Kamensky a remarqué que six déciatines (six hectares environ) de terres abritées par trois déciatines de bois
populations ne proliuent pas de leur expérience. Ces plantations, en bandes de 2 mètres de lrgr et de 1 4 i de longueur, protègent les terres cultivées, frmnt des barrages qui retiennent la neige si nécessaire aux récoltes, et l'empêchent d'être emportée pr le vent, qui, en été me en ver, est el grand ennemi ds cultivateurs de la steppe. Des plantations faites sur une grande échelle auant sans doute cmm résultat de modifier avanagsemnt le climat de cette région. M. de Kamensky a remarqué que six déciatines x(si hectares environ) de terres brtés par trois déciatines de bois
hectares environ) de terres abritées par trois déciatines de bois donnaient le double de récoltes que les autres terres. Pour planter une déciatine de terre, il faut dépenser environ 25 roubles. Le frêne, l'orme, l'acacia et le chêne réussissent bien, mais le chêne semble la seule essence résistant à certains insectes destructeurs. Arrivons à la question de colonisation. On peut bien dire qu'il se trouve dans la Nouvelle Russie des représentants de toute l'Europe. Déjà, sous le règne d'Elisabeth, des Serbes, des Monténégrins, des Hongrois, des Moldaves et des Valaques avaient émigré vers les steppes désertes. Ces éléments étaient trop
hectares environ) de terres abritées par trois éciae bois atdnenoin le double de récoltes que les autres terres. Pour planter une déciatine de r l faut dépnsr environ 25 roubles. Le frêne, l'orme, l'acacia et le chêne réussissent bien, mais chêne semble la seule essence résistant à certains insectes destructeurs. Arrivons à l question de clnstn. On pe bien de q'l se trouve dans la Nouvelle Russie des représentants de toute l'Europe. Déjà, sous le règne d'Elisabeth, des Serbes, des Monténégrins, sde Hongrois, des Moldaves et des Vaaue avaient émigré vers les sp désertes. Ces éléments étaient tro
avaient émigré vers les steppes désertes. Ces éléments étaient trop peu nombreux pour les coloniser. L'impératrice Catherine, en 1762, adressait un manifeste diplomatique aux divers pays d'Europe, invitant des colons à venir en Russie peupler des territoires riches et incultes. Elle accordait aux émigrants de grands privilèges, l'exemption du service militaire et des impôts, pendant un certain temps. La politique de la souveraine faisait preuve d'une prévision géniale. Peupler des pays désolés et déserts, mais riches par leur sol; créer de la sorte une barrière contre les sauvages errant dans les steppes; constituer une route fréquentée pour conduire l'armée russe
avaient émgré vers les steppes désertes Ces éléments étaient trop peu nombreux pr les coloniser. L'impératrice neitheraC, en 1762, adressait un anife diplomatique xau divers pays d'Europe, invitant des colons à venir en Russie peupler des territoires riches t incultes. Elle accordait aux émigrants de grands privilèges, leti du srvc militaire et des impôts, pndnt un certain tmps. La politique de la souveraine faisait r d'une prévision géniale. Peupler des pays désolés dts, mais riches par leur sol; er de a sorte n barrière contre les sauvages errant dans les steppes constituer une route fréquentée pour urcoedni 'armée russe
les steppes; constituer une route fréquentée pour conduire l'armée russe au sud des pays slaves, sur le chemin de Constantinople; telle était la pensée de la fondatrice de la Nouvelle Russie; tel fut toujours le but poursuivi par l'Empire. L'idée d'une politique allemande doit être écartée. Ces faits étaient inspirés par l'unique désir de développer la Russie. En général, ceux qui vinrent alors coloniser étaient poursuivis dans leurs pays pour des questions religieuses. On a l'habitude de qualifier d'allemandes toutes les colonies, c'est une erreur qui s'explique parce que la majorité des colonisateurs était allemande. Presque toujours, ces colonisateurs étaient
ls steppes; constituer une route fréquentée pour conduire l'armée russe au sud des pays slvs, sur le chemin de Constantinople; telle était la pensée de la fondatrice de la Nouvelle Rss; tel fut toujours le but poursuivi par l'Empire. L'idée d'une politique allemande doit être .earcété Cs faits étaient inspirés par l'unique désir de développer la Russie En général, ceux qui vinrent alors coloniser étaient poursuivis dans leurs pays pour des questions religieuses. On a 'habitude de qualifier d'allemandes tout les colonies, c'est une erreur qui s'explique are que la majorité des colonisateurs était allemande Presque toujours, ces colonisateurs étaient
majorité des colonisateurs était allemande. Presque toujours, ces colonisateurs étaient des sectaires disciples des théories jetées à travers le monde par Huss, Münzer et Zwingli. Ces doctrines n'ont pas un caractère purement religieux, mais embrassent des questions sociales, comme le principe de la communauté. Or la loi russe leur accordait ce principe sur le sol russe. En effet, le village est propriétaire de la terre, et celle-ci est divisée en parts de 30 à 65 déciatines, que l'on donne à exploiter aux membres de la communauté. Depuis 1871, les habitants de ces colonies sont régis par la même loi que
majorité des colonisateurs ttéia allemande. Presque toujours, ces colonisateurs étaient des sectaires disciples des théories jtés à travers le monde par Huss Münzer et Zwingli. Ces doctrines n'ont pas un caractère purement religieux, mais embrassent des questions scls, comme le principe de la communauté. r la loi russe leur accordait ec principe sur le sol russe. En effet, le vllg est propriétaire de la rreet, et celle-ci est divisée n parts de 30 à 65 déciatines, que l'on donne exploiter aux membres de la communauté. Depuis 1871, les habitants d ces coonie sont régis pr la mêm loi que
de ces colonies sont régis par la même loi que les paysans russes; ils ont le droit d'élire leur starosta (maire), son aide, leur tribunal et les fonctionnaires du village. Ils sont sous la direction du ziemski nachalnik chef du district, qui est révisé par le gouverneur et présidé par le maréchal de noblesse. Depuis sept années, dans les écoles de ces colonies, on enseigne le russe; et, à l'exception de la religion, les autres branches de l'instruction se professent en cette langue. Parmi les colons, il y a des catholiques, des luthériens, des mennonites et des représentants de diverses
d ces coeoilns sont régis par a même loi q ls paysans russes; ils ont el droit d'élire leur starosta (mr), son aide, leur trbnl et les fonctionnaires du ilae. Ils sont sous la direction du ziemski nachalnik chef du district, qui tse viéésr pr le gouverneur et présidé pr le maréchal de noblesse. Depuis sept années, dans les ocelsé de cs colonies, n nsgn le russe et, à l'exception de la ,ireolngi les autres branches e l'instruction se professent en cette langue. iarmP les colons, il y des catholiques, des luthériens, des mennonites et des représentants de diverses
catholiques, des luthériens, des mennonites et des représentants de diverses sectes. Je vous disais tout à l'heure que c'était une erreur de qualifier d'allemandes toutes les colonies. Il en est deux, près de la ville de Mélitopol, non loin d'Ekaterinoslav, qui portent des noms allemands, Gittersdal et Johannesron; on y parle un patois allemand, et elles sont cependant françaises d'origine. Leur histoire est assez curieuse pour mériter d'être contée. Un riche citoyen de Lyon, Pierre Valdus, était en 1170 à la tête d'un mouvement hostile au clergé. Le pape Innocent III et le roi Louis IX dirigèrent une croisade contre
catholiques, des ln eds mennonites et des représentants de diverses sectes. Je vous dis tout à l'hr c'était une erreur de ifaequilr d'allemandes toutes les oi Il en est deux, près de la ville de ,Molilpéto non loin avietkrnsad,El'o qui portent des noms allemands, Gittersdal t Johannesron; on y parle un patois allemand, e elles sont cpndnt françaises d'origine. Leur histoire et assez curieuse pour mériter d'être contée. Un riche citoyen d Lyon Pierre Val, était en 1170 à la tête d'un mouvement hostile au clergé. Le pape nncnt III et le roi Ls IX dirigèrent une croisade contre
III et le roi Louis IX dirigèrent une croisade contre cette révolution. On voulait anéantir les sectaires, mais beaucoup s'enfuirent et se répandirent en Europe. Les disciples de Valdus, qui se nommaient Valdenses, trouvèrent l'hospitalité dans les pays Tchéco-Moraves. En 1529, un Tyrolien, Jacob Gitter, réformateur célèbre poursuivi par la réaction, vint les visiter. À partir de ce moment, la communauté de Valdus devint la fraternité de Gitter. En 1535, l'inquisition commença ses poursuites. Gitter fut brûlé, et la fraternité dut chercher asile sur les territoires hongrois. Les poursuites durèrent jusqu'en 1703. En cette année, l'impératrice Marie-Thérèse résolut de purger
III et le ri Lui IX dirigèrent une croisade contre cette rvlio On voulait anéantir les sectaires, mais beaucoup s'enfuirent et s répandirent n rp. Les disciples de Valdus, qui se nommaient Valdenses, trouvèrent l'hospitalité dans les pays TchécoMoraves En 1529, un Tyrln, Jacob Gitter, réformateur célèbre poursuivi par la réaction, vint les visiter. À partir de ce moment, la communauté de Valdus dvnt la fraternité de Gitter. 1535, l'inquisition commença ses poursuites. Gitter fut brl et la fraternité dut chercher asile sur les riestrreoit hongrois. Les poursuites durèrent jusqu'en 1703. En cette année, l'impératrice Marie-Thérèse résolut de purger
jusqu'en 1703. En cette année, l'impératrice Marie-Thérèse résolut de purger son pays de tous les hérétiques. En 1769, pendant la guerre entre la Russie et la Turquie, la fraternité fut dévalisée par des brigands valaques. Ces sectains se mirent alors à prier, et résolurent de se diriger là où Dieu les conduirait. Sur leur route, ils rencontrèrent le célèbre général comte ltoumiantzef, qui leur proposa de se rendre dans ses propriétés et d'y établir une colonie. C'est ainsi que les émigrés vinrent près de la ville de Mélitopol, où ils se sont fixés. Vous avouerez qu'il est curieux de retrouver
jusqu'en 1703. En cette année, l'impératrice Marie-Thérèse résolut de purger sn pays de ts les hérétiques. En 6719, pendant la guerre entre la Russie et la Turquie, la fraternité fut dévalisée par des brigands valaques. Ces sectains se mirten alors à prier, et résolurent de se diriger là où Dieu les ci Sur leur route ils rencontrèrent l célèbre général comte ltoumiantzef, qui leur proposa de se rendre dans ses propriétés et ' éai une colonie. C'est ainsi que les migr vnrnt prs de la ville de itopo, où ls se sont és. Vous avouerez qu'il est curieux de retroevru
se sont fixés. Vous avouerez qu'il est curieux de retrouver là-bas, au XVIIIe siècle, des descendants de Français ayant quitté Lyon au XIIe siècle pour s'établir dans la Nouvelle Russie. Il nous semble intéressant de dire quelques mots des colonies juives créées en 1804 dans la Nouvelle Russie. Elles disposent de 17,230 déciatines de terres. Dans le gouvernement de Kherson, il y a 19,419 colons juifs et 5,142 dans celui d'Ekatérieoulav. Il n'en existe pas d'autres sur le sol de l'Empire. M. de Kamensky pense qu'il y a parmi ces colons, moitié bons, moitié mauvais agriculteurs. Dans tous les cas,
se sont fixés. Vous avouerez qu'il est curieux de retrouver là-bas, au XV siècle, des descendants de Français ynt quitté Lyn au XIIe l pour s'établir dans la Nouvelle Russie. Il nous semble intéressant de dr quelques mots des colonies juives créées en 1804 dans la Nouvelle .Resuis Elles disposent de 17,230 déciatines ed terres a le gouvernement de hoKsr,en il y a 19,419 o juifs et 5,142 dans celui d'Ekatérieoulav. Il n'en existe pas d'autres sur le sol de l'Empire. M. d Kamensky pense uq'li y a prm ces colons, oméiit bons, moitié mauvais agriculteurs. Dans tous les cas,
colons, moitié bons, moitié mauvais agriculteurs. Dans tous les cas, les résultats obtenus par les colonies juives sont de beaucoup inférieurs à ceux des colonies allemandes. BARON DE Baye. (A suivre.) A TRAVERS L'ALLEMAGNE DU NORD (SUITE) UNE APPLICATION DE LA GÉOGRAPHIE A L'ÉTUDE DE L'HISTOIRE COLOGNE AU TEMPS DE L'EMPIRE ROMAIN ET DES INVASIONS DES GAIS FRANCS ET DE CHARLEMAGNE DU SAINT EMPIRE ROMAIN GERMANIQUE ET DES ARCHEVÊQUES-ÉLECTEURS Nous ne saurions quitter Cologne avant d'avoir indiqué, d'une façon sommaire sans doute, mais avec quelque suite, le rôle historique qui lui a été assigné par la géographie. « Cité sainte
, mté bons, moitié mauvais agriculteurs. Dns tous les les résultats obtenus par les colonies juives sont de beaucoup inférieurs à ceux des colonies allemandes. OABRN D Baye. (A suivre.) A TRAVERS AMGLEELNLA' DU ODRN (SUITE) UNE APPLICATION DE LA GÉOGRAPHIE A 'ÉTUDE D RIL'TIHEOS COLOGNE AU TMPS DE L'EMPIRE ROMAIN ET DES INVASIONS DES GAIS FRNCS ET DE HMEGCRAALNE DU SAINT EMPIRE ROMAIN ERMI ET DES ARCHEVÊQUES-ÉLECTEURS Nous ne saurions uite Clgn avant d'avoir indiqué, d'n açfno sommaire sans doute, mais avec quelque suite, e le historique qui lui a été assigné par la géographie. « Cité sainte
lui a été assigné par la géographie. « Cité sainte », ainsi l'ont faite les circonstances. « Cité guerrière », ainsi l'a voulu sa position. « Rome germanique », ainsi en a décidé sa première histoire. Cette position a été révélée, mais non utilisée définitivement par César. Lorsque, désireux de refouler et de contenir les Germains en Germanie, il s'apprêtait déjà à passer le Rhin, le Rhin reconnu par lui, les Ubiens, des Germains, qui seuls des peuples transrhénans « avaient envoyé des députés au proconsul, contracté alliance, livré des otages », « le prièrent instamment de leur venir en
lui a été assigné par l géographie. « Cité sainte », ainsi l'ont faite ls circonstances. « Cité grrèr », ainsi l'a voulu sa position. « Rome germanique », insi en a décdé sa première histoire. Cette position été révélée, mais nn utilisée définitivement par César. Lorsque, sire de rfo et de contenir les Germains en Germanie, il s'apprêtait déjà à pssr le hin, le Rhin rcnn par lui, les Ues, des Germains, q seuls esplepu transrhénans « avaient envoyé des députés au proconsul, contracté alliance, livré des otages », « le irnt mtmsntniea de leur venir
otages », « le prièrent instamment de leur venir en aide », et « de porter tout au moins son armée sur leur rive ». C'est ainsi que le vainqueur des Suèves et de leur roi Arioviste, des Usipètes et des Tenctéres, fut amené, l'an 55 et l'an 53 avant notre ère, à franchir le Rhin par deux fois, à l'endroit où nous venons de faire connaissance avec lui. Que cet endroit soit Cologne elle-même, comme l'érudition le voulait encore au XVIIIe siècle, Bonn ou Andernach, situées à quelques kilomètres en amont; comme en a décidé le XIXe siècle, la
otages », « le prièrent ist de lr venir en aide », et « ed porter tout au moins son rmé sur leur rive ». C'est ainsi que le vainqueur des Suèves et de leur roi Arioviste, des Usipètes et des Tenctéres, am,éen l'an 55 et nal' avant notre ère, à frnchr le Rhin par deux fois, à l'endroit où nous venons de fr connaissance avec lui. Que cet e soit o elle-même, comme l'érudition le voulait encore au XVIIIe siècle Bonn ou Andernach, situées à quelques kilomètres n amont; comme en a décidé e IXe siècle, l
en amont; comme en a décidé le XIXe siècle, la différence est peu considérable. C'est donc dans ces parages à Andernach, à Bonn, ou à Cologne, –que s'éleva, par des mains romaines, ce pont temporaire que César nous décrit avec tant de soin, fameux dans notre histoire littéraire Et depuis ce Romain dont l'insolente passage Sur un pont en deux jours trompa tous tes efforts. C'est près de là, mais de l'autre côté du Rhin, qu'il écarta par une simple démonstration les Suèves c'est en suivant la rive droite du fleuve qu'il en fit une autre contre les Sicambres, ces
en amont; comme en a décidé le XIXe siècle, la différence est considérable. C'est donc dans ces parages à Andernach, à , ou à Cologne, –que s'éleva, par des mains rmns, ce pont temporaire que sa nous décrit avec tant de soin, fameux dans notre histoire littéraire Et depuis ce Romain dont l'insolente passage Sur un pont en deux jours trompa tous tes efforts. Cest près de là, mais de 'eulrat côté du Rhn, q'l écarta par une simple démonstration les Suèves c'est en suivant la rive drite du fleuve qu'il en fit une tr contre les Sicambres, ces
fleuve qu'il en fit une autre contre les Sicambres, ces Francs de l'avenir. Les Ubiens étaient fixés sur la rive droite César les y laissa. Mais en l'an 38, Agrippa les accueillit sur le bord opposé, sur le bord romain, où ils élevèrent Ara Ubiorum en même temps que les Tongres, Germains eux aussi, devenaient leurs voisins et occupaient l'ancienne Adualuca. La Germanie romaine prit naissance avec les Ubiens. Un peu plus tard, Drusus, frère de Tibère, fonda Mogontiacum. La Germanie romaine eut ainsi ses deux divisions fondamentales la Germanie supérieure (Mayence); la Germanie inférieure (Autel des Ubiens). C'est dans
fleuve qu'il en fit une autre contre les Sicambres, ces Francs de l'avenir. Les nsiUbe étaient fixés sr la rive droite César les y asils.a Mais en l'an 38, Agrippa les accueillit sur le bord opposé, sr le bord romain, où ils élevèrent Ara Ubiorum n même temps que les Tongres, Germains eux aussi, devenaient leurs voisins et occupaient l'ancienne Adualuca. aL Germanie romaine prit naissance avec l Ubiens. Un peu pl trd, Drusus frère e Tibère, fonda Mgntcm. La Germanie romaine eut ns ses deux dvsns fndmntls la Germanie supérieure (Mayence); la Germanie inférieure (Autel des Ubiens). C'est a
supérieure (Mayence); la Germanie inférieure (Autel des Ubiens). C'est dans cette dernière ville surtout que sévit la révolte des légions de Germanie, qu'apaisa avec tant d'abnégation et d'héroïsme Germanicus. Sa fille Agrippine y naissait à ce moment même. Celle-ci, devenue la femme de l'empereur Claude, voulut, nous dit Tacite, « étaler son pouvoir aux yeux des peuples alliés » et aussi « renforcer dans ces parages l'élément romain, dresser une forte digue contre la barbarie, et empêcher un nouveau désastre de Varus de se produire (50 ap. J.-C.). » Elle obtint qu'on envoyât dans la ville des Ubiens, des vétérans
supérieure (Mayence); la Grmn inférieure (Autel des Ubiens). C'est dns cette dernière ville surtout q évtis la réoe des légions de Germanie, qu'apaisa avec tant d'abgato t d'héroïsme Germanicus. Sa fille grppn y naissait à ce moment même. Celle-ci, devenue la femme de l'empereur Cld, voulut, onus dit Tct, « étaler sn pouvoir aux xeuy des peuples alliés » et aussi « renforcer dans cs parages l'élément romain, drssr une forte digue contre la brbie et empêcher un oeau désstr de Varus de se produire (50 p. JC » ll obtint quon envoyât dans la vll des Ubiens, des vétérans
obtint qu'on envoyât dans la ville des Ubiens, des vétérans et une colonie, à laquelle on donna son nom, qui se confondit sans doute pour les habitants avec celui de son grand-père maternel Agrippa, le vrai vainqueur d'Actium. La Civitas Agrippina ou Civitas Agrippinensium devait être la Rome des avant-postes de l'Empire, un de ses plus lointains boulevards, la plus lointaine Civitas armata. Elle jouissait du jus italicum. Elle avait bien vite prospéré, et des monuments importants s'y étaient élevés un autel de Rome et d'Auguste, analogue à celui de Lyon, et un temple de Mars, qui lui rappelait sa
obtint qu'on enoyâ dans la ville des Ubiens, des vétérans et ue colonie, à lqll on donna son nom, qui s confondit sans doute pour les habitants avec celui de son grand-père maternel Agrippa, le vrai vainqueur d'Actium. La Civitas gpina ou Civitas Agrippinensium devait être la Rome des avant-postes d l'Empire, un de ses plus lointains boulevards, la plus lointaine Civitas armata Elle jouissait du jus tlcm. Elle avait bien vite réopé,psr et des monuments importants sy étaient élevés un autel ed Rome et d'gst, nlg à cl e Lyon, et un temple de Mars, qui lui rappelait s
Lyon, et un temple de Mars, qui lui rappelait sa mission guerrière. A peine était-elle parvenue à l'état de cité romaine parfaite, que la disparition subite « des premiers Césars » sembla, un peu par hasard, lui conférer un rôle politique prépondérant dans la désignation des « Césars nouveaux ». Du coup, elle parut s'égaler à sa métropole, Rome. C'est à Cologne que fut prononcée cette parole « que le péril était moindre à se donner un Empereur qu'à rechercher qui l'était ». Mais son auteur responsable s'appelait Vitellius. Après la victoire remportée par un de ses lieutenants, il arriva
Lyon, et un temple de Mars, qui lui rappelait sa mssn grrèr. A peine était-elle parvenue à l'état de cité romaine parfaite, que la disparition subite « des premiers Césars » sembla, un peu par hasard, lui conférer un rôle politique prépondérant dans l désignation des « Césars nvx ». Du coup, elle parut ségaler à sa métropole, Rome. C'est à Cologne que fut prononcée cette aelpro « que le péril était moindre à se donner n Empereur qu'à rechercher qui l'était ». Mais son auteur responsable s'appelait Vitellius. Après la victoire remportée par un de ses lieutenants, il arriva
la victoire remportée par un de ses lieutenants, il arriva jusqu'à Rome. La défaite suivit ses pas et le conduisit aux gémonies. Trente ans plus tard, Cologne eut une glorieuse compensation. Trajan, légat impérial, adopté par Nerva, fut, dans ses murs, solennellement reconnu comme successeur à l'Empire, en présence de son futur héritier Hadrien. Ces deux choix si différents Vitellius et Trajan qui purent pour le monde romain des conséquences si diverses, jettent une vive lumière sur le rôle, heureux ou funeste, de cette ville si souvent au premier rang dans les destinées de la Gaule et de l'Empire. Entre
victoire remportée par un d ses lieutenants, il arriva jusqu'à Rome. La défaite suivit ess pas et le cit aux mnis Trente ans plus tard, Clgn eut une glorieuse compensation. Trajan, légat mé adopté par Nerva, fut dans ses murs, solennellement reconnu comme successeur à l'Empire, n présence de son futur héritier Hadrien. Ces deux choix si différents Vitellius et Trajan qui purent pour le monde romain des cqnce si diverses, jettent une vive lumière sur le rôle, heureux ou funeste, de cette ville s souvent au prmr rang dans les destinées de la Gaue et de l'Empire. Entre
dans les destinées de la Gaule et de l'Empire. Entre les deux se place la grande épreuve de « romanité » de la Colonia Agrippinensis. Tacite déclare que, durant l'insurrection de Civilis, « elle fut plus fidèle que servile par la fortune ». À Cologne, au début, affluèrent les renforts de la Gaule même victorieux à Bonn, les insurgés l'évitaient. Mais « quand la cause des Germains sembla prévaloir, la plupart des peuples de la Belgique s'armèrent contre Rome, animés par l'espoir d'être libres, et par l'ambition, une fois qu'ils le seraient, de commander à leur tour ». Tel fut
dans les destinées d la Gaule et de l'Empire. Entre les deux se place la grande éprv de « romanité » de la anioClo Agrippinensis. Tacite déclare u durant l'insurrection de Civilis, « elle fut plus fdèl que servile par a fortune ». À Cologne, au dbut affluèrent les rens d la Gaule même victorieux à Bonn, les insurgés l'tat. Mais « quand la cause des Germains sembla prévaloir, l plupart des peuples de la Belgique s'armèrent contre Rome, nmés par oir d'être libres, et par b'oiim,ntal une fois qu'ils le seraient, de commander à leur tour ». Tel fut
le seraient, de commander à leur tour ». Tel fut le cas des Trévires et des Lingons, qui fournirent à l'insurrection des chefs si redoutables, Classicus, Tutor, et Sabinus, quelque peu rivaux de Civilis. La cité des Ubiens demeura étrangère à cet espoir et à cette ambition. Les chefs se concertèrent, il est vrai, à Cologne, mais, en secret, dans une maison particulière, car la ville en son nom public, dit l'historien, était fort éloignée de cette entreprise, quelques Ubiens et quelques Tongres assistaient à la réunion. Mais les Trévires et les Lingons y dominaient. La révolte ne gagna donc
le seraient, de mmnd à leur tour ». Tel fut le cas des Tivsérer et des Lingons, qui fournirent à l'insurrection des cfs si redoutables, Classicus, Tutor, et Sabinus, quelque peu rivaux de Civilis. La cité des Ubiens demeura étrangère à cet espoir et à cette ambition. Les chefs se ceèn il est vrai, à onoCl,ge mais, en secret, dans une maison particulière, car la ville en son nom public, dit l'historien, était fort éloignée de cette entreprise, quelques Ubiens et quelques Tongres assistaient à la réunion. Mais les Trévrs t les Lingons y e.iitdmanon a révlt ne gagna donc
et les Lingons y dominaient. La révolte ne gagna donc pas Cologne, bien que Civilis y séjournât. Tandis que les soldats romains étaient sur le point de détruire Trèves, Civilis et Classicus délibéraient si, « dans l'ivresse du succès, ils n'abandonneraient pas Cologne en proie à leurs armées. Heureusement la reconnaissance contribua à fléchir Civilis, dont le fils, surpris à Cologne par les premiers troubles, y avait trouvé une captivité honorable ». Les Agrippinenses, intimidés, promirent une alliance « nominale ». Mais les nations transrhénanes, et notamment les Tenctères, qui n'étaient séparés d'eux que par le Rhin, et qui les
et les Lingons anotinmied. La volte ne anagg donc pas Cologne, bien que Cvls y séjournât. ndi que les soldats rmns étaient sur le point d détruire Trèvs, Civilis et Classicus délibéraient si, « dans 'ivresse d succès ils nabandonneraient pas Cologne en proie leurs armées. Heureusement la reconnaissance contribua à fléchir Civilis, dont le fils, srprs à Cologne par les premiers troubles, y avait trouvé une captivité hoorble ». Les Agrippinenses, intimidés promirent enu alliance nominale ». asMi les nations transrhénanes, et notamment ls Tenctères, qui n'én séprés d'eux que par le Rhin, te qui les
n'étaient séparés d'eux que par le Rhin, et qui les haïssaient « parce que, étant d'origine germanique, ils avaient abjuré leur patrie et reçu un nom romain », et aussi « à cause de leur opulence et de leurs accroissements », voulaient qu'ils donnassent des gages de leur conversion. « Renoncez aux usages et les mœurs de vos aïeux. Abattez ces murailles, boulevard de la servitude. Massacrez tout ce qu'il y a de Romains sur votre territoire, la liberté et des maîtres ne s'alliant pas facilement ensemble ». Mais les Ubiens, sans rougir jamais de leur ancienne origine germanique, avaient
n'étaient séparés 'eux que par le R, qui les haïssaient parce que, étnt d'origine germanique, ils avaient abjuré leur patrie et reçu un nom romain », et aussi à cause de leur opulence et de leurs accroissements », voulaient quils dssotnnena ggs de leur conversion. « Renoncez aux usages t les mœurs de vos ax Abattez ces murailles, boulevard d la servitude. Massacrez tout ce qu'il y a de Romains sur votre territoire, la liberté et maîtres ne s'alliant pas facilement nsmbl ». Mais les Ubiens, sans rougir jamais de leur ancienne origine giaeunqe,rm avaient
Ubiens, sans rougir jamais de leur ancienne origine germanique, avaient été placés au bord même du fleuve, comme défenseurs, et non comme prisonniers, et dès lors on comprend le langage que leur prête le grand historien : « La première occasion d'affranchissement qui s'est présentée, nous l'avons saisie (concession aux circonstances), afin de nous réunir à vous et aux autres Germains nos frères. Quant aux murailles de la ville, au moment où se rassemblent tant d'armées romaines, il serait plus sûr pour nous de les renforcer que de les abattre. Si quelques étrangers, venus de l'Italie ou des provinces, se
Ubiens sans rougir jamais de leur ancienne origine germanique, avaient été placés au bord même du fleuve, comme défenseurs, et non comme prisonniers, et dès lors on comprend le langage que lr prête le grand historien : « La première occasion d'affranchissement qui s'est présentée ns l'avons saisie (concession aux circonstances), afin de nous réunir à vous et aux autres Germains nos frères. Quant aux murailles de la ville, au moment où se rassemblent tant d'rmés romaines, il serait plus sûr pour nous de les renforcer que de les abattre. Si que étrangers, venus d l'tl des prvncs, se
Si quelques étrangers, venus de l'Italie ou des provinces, se trouvaient sur notre territoire, la guerre les a dévorés, et ils se sont réfugiés chacun chez eux. Il en est d'autres, anciennement établis et mêlés avec nous par des mariages pour ceux-là et ceux qui en sont nés, c'est ici leur patrie; et nous vous croyons trop justes pour exiger que nous égorgions nos pères, nos frères, nos enfants. » Cologne était gravement compromise. Ce qui l'avait fait tout d'abord chanceler, c'est la capture de cette flotte romaine qui, depuis Auguste, surveillait le Rhin à son profit. « Une partie
Si quelques étrangers, venus d l'Italie des provinces, se trouvaient sur notre territoire la guerre les a dévorés, et ils se sont fs chacun chez eux. lI en st d'trs, anciennement établis te mêlés avec nous par des rags pour ceux-là et ceux qui en sont nés, c'est c leur parie; et nous vous croyons trop te urop xger que ns égorgions nos pères, nos res, nos enfants. » Cologne était gravement orom. Ce qui 'avait fait tout d'abord chanceler, cs la capture de cete flotte romaine qui depuis Auguste, surveillait le Rhin à son profit. « eUn partie
Auguste, surveillait le Rhin à son profit. « Une partie des rameurs étaient Bataves, ils empêchent par une maladresse calculée le service des matelots et des combattants. Bientôt, ils changent de direction et présentent les poupes à la rive où est l'ennemi. Enfin, ils massacrent les pilotes et les centurions qui essayent de résister; et la flotte entière, composée de vingt-quatre vaisseaux, est prise ou se livre elle-même. Cette victoire procura aux ennemis, gloire pour le présent, utilité pour l'avenir; elle leur donna des armées et des vaisseaux dont ils manquaient, et leur renommée fut grande dans les Gaules et
Aust surveillait le Rhin à son profit. « e partie des rameurs étaient Bataves ils empêchent par n ersdalsmae calculée le service des matelots et des combattants Bientôt, ils chngnt de direction t présentent les pps la rv où est l'ennemi. Enfin, ils massacrent les pilotes et les centurions qui estaesny d résister; et l flotte entière, composée de vingt-quatre vaisseaux, est prise ou s livre elle-même. Cette victoire procura aux ennemis, gloire pour le présent, utilité pour l'avenir; elle leur dnn des armées et des vaisseaux dnt ils manquaient, et leur eommé ft grande dans les Gaules t
manquaient, et leur renommée fut grande dans les Gaules et la Germanie, qui les célébrèrent comme des libérateurs. » Ce qui avait mis Cologne à deux doigts de sa perte, c'est la chute, après une résistance désespérée, de Castra Vetera, placé aux avant-postes. « Auguste avait cru que ce poste tiendrait la Germanie assiégée et immobile; il n'avait pas prévu des temps assez malheureux pour que les barbares viennent assaillir les légions. Aussi ne fit-on rien pour ajouter à la force de la position. On se reposait sur le courage et les armes. » Les Ubiens écrasés, « Civilis avait
mnqnt, te leur renommée fut grande dans les Gaules et la Germanie, qui les clébrè ome des libérateurs » Ce q avait mis Con deux doigts de sa perte, c'est la chute, près un résistance désespérée de Castra Vea, placé aux avant-postes. « Auguste avait cru que c poste tiendrait la Germanie assiégée et immobile il n'avait pas prévu des temps assez malheureux pour equ les barbares ennt assaillir les légions. Aussi ne fit-on ie pruo ajouter la force de la position. On s reposait sur le courage et les armes. » L i écrasés, « ls avait
et les armes. » Les Ubiens écrasés, « Civilis avait pressé, avec la force et la confiance d'un vainqueur, le siège de Vetera, redoublant de vigilance pour empêcher tout au moins d'y pénétrer et d'annoncer qu'il venait des secours. » C'est auprès de Castra Vetera qu'avait élu domicile, dans une tour écartée, « la prophétesse Véléda, de la nation des Bructères, jouissant d'une grande autorité, fondée sur une ancienne croyance de Germanie qui attribuait à la plupart des femmes le don de prophétie, et, par un progrès naturel à la superstition, arrive à les croire déesses. Véléda vit croître son
et les armes. » Les Ubiens écrsés, « Civilis avait pressé, avec la force et la confiance d'un vainqueur, le siège de Vetera redoublant de vigilance pour empêcher tout au moins d'y pénétrer et d'annoncer qu'il venait des secours. » C'est auprès de Castra Vetera qu'avait élu domicile dans une tour écartée, « l prophétesse Véléda, de la nation des Bructères, oissn d'une rengad autorité fondée sur une ancienne croyance de Germanie qui attribuait à la plupart des femmes le don de prophétie, et, par un progrès ntrl à la superstition, arrive à les croire déesses. Véléd vit croître son
superstition, arrive à les croire déesses. Véléda vit croître son influence pour avoir prédit les succès des Germains et la ruine des légions ». Les Ubiens, qui traitaient par la douceur les peuples violents qui les entouraient, leur répondaient « Nous avons pour arbitres Civilis et Véléda ». Les habitants de Cologne avaient dû leur salut à leur habileté diplomatique singulière au milieu des plus cruelles angoisses. Mais quand ils le purent, ils firent éclater par leurs actes les sentiments qu'ils avaient au fond du cœur. Civilis gagnait Tolbiac où était la plus ardente de leurs cohortes, quand une triste
superstition, arrive à ls roceir déesses. Véléda vt crîtr son influence pr vr prédit les suc des Germains et la ruine des légions ». Les Ubiens, qui traitaient par la douceur les peuples violents qui les ntoint leur répondaient « Nous avons pour arbitres Civilis et Véléd ». Les habitants d Cologne avaient reul slt à leur habileté diplomatique singulière au milieu des plus cruelles angoisses. Mais quand ils le purent, ils firent éclater par leurs ate les sentiments qu'ils avaient au fond du cœur. Civilis gagnait Tolbiac où était la uslp ardente de leurs cohortes, quand une triste
était la plus ardente de leurs cohortes, quand une triste nouvelle changea sa marche; il apprit qu'elle venait d'être détruite par la perfidie des Ripains. Ceux-ci donnaient un grand repas aux Germains, et, quand le vin et la bonne chère les eurent plongés dans le sommeil, ils fermèrent les portes, mirent le feu à l'édifice et les brûlèrent. Ultérieurement, ils prirent mieux leurs précautions. Ils se firent garder par les légions cantonnées dans la Basse Germanie, et auxquelles l'empereur Trajan, qui semble avoir été leur providence, le créateur de Castra Trajana, près de Castra Vetera, joignit la XXXI Ulpia Victrix
était la plus ardente de lu chrts, quand n triste nouvelle changea sa mahe; l apprit qu'elle venait d'être détruite par la perfidie des Ripans. eCc-xiu donnaient un grand repas aux Germains, et quand le vn et la bonne chère les eurent plongés dans l sommeil, ils fermèrent les portes, mirent le feu à l'édifice et les brûlèrent. ltérrmnt, ils prrnt mxuei leurs précautions. ls se firent garder par les légions cntnnés dans la sesBa Germanie, te auxquelles l'empereur Trajan, qui semble avoir été leur providence, l créateur de Castra Trajana, près de Castra Vetera, joignit la XXXI Ulpia Vctrx
Trajana, près de Castra Vetera, joignit la XXXI Ulpia Victrix Pia Fidelis. Ils surent mettre à profit les avantages géographiques dont ils jouissaient, mais qu'à notre avis, aucun de nos historiens n'a fait suffisamment ressortir. Il faut d'abord constater que Cologne est située au centre même de la navigation puissante et commode du plus grand fleuve de notre occident. En attendant que cela servît à son commerce, cela servait à la surveillance dont elle s'était chargée. La flotte romaine, que les empereurs renforçaient de plus en plus, la visitait souvent en remontant et en redescendant le Rhin. Elle unissait les
Trajana, près de Castra Vetera, joignit la XXXI Ulpia Victrix Pia Fidelis. Ils surent mettre à profit les avantages géographiques dont ils jouissaient, mais qu'à notre avis, aucun de s historiens n'a fait sffsmmnt ressortir. Il faut 'abrd constater euq Cologne est située au centre même de la navigation puissante et commode du pls nrgda efevlu de notre occident. En attendant q cela servît à son commerce, cela servait à la srvllnc dont elle 'sitaté chargée. La flotte romaine, que les empereurs renforçaient de plus en plus, la visitait svnt en remontant et n redescendant l Rhin. Elle unissait les
en remontant et en redescendant le Rhin. Elle unissait les nombreux castels, les rares villes de cette région. Or, Cologne était à la fois le plus grand camp, et la plus grande cité du septentrion. Elle était avant tout liée à Mayence (183 kilom.) par la position intermédiaire de Coblentz (91 kilom.). Mayence était, placée à l'extrémité nord de la province à laquelle elle commandait, sous la protection constante de sa sœur aînée, Cologne. C'étaient les deux points les plus menacés par les barbares, mais aussi les plus menaçants pour eux. Mayence, qui, par le Mein, plongeait jusqu'au Danube, subissait,
en remontant et en redescendant le Rhin. Elle unissait les nombreux castels, les rares villes de cette régo Or, Cologne était à la fois le plus grand camp, et la plus grande cité du septentrion. Elle était avant tout liée à Mayence (183 kilom.) par la position intermédiaire de Coblentz (91 kilom.). Mayence étt, placée à l'exéit nord de la province à laquelle elle commandait, sous l protection constante de sa sœur aînée, Cologne. Cétaient les deux points les pus menacés par les barbares, mais aussi les plus menaçants pour eux. Mayence, qui, par le Mein, plongeait jusqu'au Danube, subissait,
eux. Mayence, qui, par le Mein, plongeait jusqu'au Danube, subissait, il est vrai, plus souvent l'assaut tumultueux des ennemis du nom romain; il s'y livra un plus grand nombre de batailles rangées c'est là que le nom de Francs fut prononcé pour la première fois; c'est par cet endroit que les Alamans firent irruption dans la Gaule. La grande invasion germanique et l'invasion mongole d'Attila eurent aussi Mayence pour principal objectif. Mais, Cologne résistant, était pour les Romains un sérieux point d'appui; les hordes déchaînées finissaient par être ramenées au-delà du Rhin. C'est ce que confirme pour nous l'établissement des
eux. Mayence, qui, par el Mein, plongeait 'au Danube, subissait, il est vrai, plus souvent l'assaut tumultueux des ennemis du nom romain; il s'y vr un plus grnd nombre de btlls rangées c'est là que l nom de Francs fut prononcé pour la première fois; c'est par cet endroit ueq e Alamans firent irruption dn la Gaule. La grnd invasion germanique et l'invasion mongole d'Attila eurent aussi Mayence pour principal objectif. Mais, Cologne résistant, était pour les Romains un sérieux point d'pp; les hordes déchaînées finissaient par être ramenées au-delà du Rhin. 'est ce que confirme pour nous 'établissement des
du Rhin. C'est ce que confirme pour nous l'établissement des Champs décumates qui se développèrent surtout dans la région moyenne du Rhin entre le Rhin et le Danube et qui n'en furent pas moins placés par l'empereur Probus sous l'égide protectrice de Cologne. « Le pays ne put passer pour incorporé à l'empire qu'après qu'il eût été entouré d'une ligne de fortifications destinée à protéger aussi le territoire occupé par les armées romaines sur la rive gauche du fleuve, cette ligne consistant, suivant les besoins de la défense, en fossés flanqués de remblais ou aggerés, et, par intervalles, munis de
du Rhin. C'est ec que confirme pour nous l'établissement des Champs décmts qui se développèrent surtout a la noégir moyenne du Rhin entre le Rhin et le Danube et q n'en en pas moins placés par l'empereur ous sous l'égide protectrice de Cologne. « Le pays ne put passer pour incorporé à epl'irem 'rsqupaè quil eût été entouré d'une ligne d fortifications destinée à protéger aussi le territoire occupé par les aéemrs romaines sur l rv gch du fleuve, cette ligne consistant, svnt les besoins de al défense, en fossés flanqués de rbs ou aggerés, et, par intervalles, munis de
flanqués de remblais ou aggerés, et, par intervalles, munis de châteaux forts ou de tours, en stations militaires avec murs fortifiés, etc. On appelait cette série de travaux le limes transrhenanus. Commencé par Tibère et Drusus, continué par presque tous les empereurs, elle partait de Cologne, et, passant par Ems, Aschaffenbourg et Lorch, elle venait se joindre à une autre ligne couvrant le haut Danube, limes transdubianus, en s'unissant à Ratisbonne, désignée sous le nom de Pfalzgraben, fossés fortifiés par des pieux, Teufelspforte, mer du Diable. » Nous avons vu les limes transrhenanus s'appuyer sur Cologne. Au-delà, cette même ville
flanqués de remblais ou aggerés, et, par intervalles, munis de châteaux forts ou de tours, en stations militaires avec murs fortifiés, etc. On appelait cette série de travaux le limes trnsrhnns. Commencé par Tibère et Drusus, continué par presque ts le empereurs, elle partait de Cologne, et, passant par Ems, af et Lorch, elle venait se jndr à une autre ligne couvrant le haut Dnb, limes transdubianus, en s'unissant à Ratisbonne, désignée ss le nom de Pfalzgraben, fossés frtfés par ds pieux, Tflspfrt, mer du Diable. » Nous avons vu les limes transrhenanus s'appuyer sur Cologne. -dlà, cette même ville
les limes transrhenanus s'appuyer sur Cologne. Au-delà, cette même ville tenait tête, d'une façon permanente, aux Francs, aux Frisons, aux Saxons, aux Bataves, et même aux Alamans quand ceux-ci s'étaient égarés. Nous avons attiré l'attention sur Confluentes (Coblentz). C'est là, avons-nous dit, que Mayence et Cologne se donnaient la main. Mayence en était plus rapprochée. Mais Cologne y exerçait une action plus prépondérante et plus constante à cause d'une navigation plus facile, les rivages y étant découverts. Par Confluentes, on remontait le cours de la Moselle, et, assez avant dans les terres, on rencontre Trèves (179 kil.), où nous allons
les limes transrhenanus s'appuyer urs Cologne. Au-delà, cette même ville tenait tête, d'une fçn eanet, aux Francs, aux Frisons, aux Sxns aux Batavs, et me aux Alamans quand ceux-ci s'tiet égrés. Ns avons attiré lattention sur Confluentes (Coblentz). 'est là, avons-nous dt, qu Mayence et Cologne se donnaient la main yenc en éitta plus rapprochée. Mais Cologne y exerçait une action plus prépndérnt et plus constante à cause d'une navigation plus fcl les rivages tnaté découverts. Par nufnoeel,tCs on remt le cours ed la Msll, et, assz avant dans ls terres, on rencontre Trèves 179 kil.), où nous allons
les terres, on rencontre Trèves (179 kil.), où nous allons voir les empereurs établir leur résidence, où ils pouvaient régner et d'où ils pouvaient aussi combattre. En remontant encore plus haut la Moselle, on atteint Trèves (283 kil.), dont il nous sera facile d'apprécier la valeur topographique. Si, au lieu de regarder au midi de Cologne, nous regardons au nord, c'est la Meuse qui nous apparaît. Les deux fleuves, le Rhin et la Meuse, après avoir atteint leur plus grand écart sous le parallèle de Mayence, sont déjà sensiblement rapprochés sous le parallèle de Cologne. La Meuse joue donc un
les terres on rencontre Trèves (179 kil.), où nous allons voir e empereurs établir leur renc, ù ils pouvaient régner t o ls pouvaient aussi combattre. En remontant encore pls haut la Moselle on atteint Trèves (283 kil.), ntod il nous sera facile d'pprécr la vlr topographique. Si, au lieu de regarder midi de Cologne, nous regardons nord, c'est la Meuse qui nous parp.aîta Les dx fleuves, le Rhin et la Meu,se après vr atteint leur plus grand écart sous le pllè de Mayence sont à sensiblement rapprochés u l parallèle de Cologne. La Meuse joue donc un
sous le parallèle de Cologne. La Meuse joue donc un rôle essentiel par rapport à Cologne, établie au bord du Rhin. C'est dans ce minimum d'écart que se présente la ville de Tongres, l'ancienne Aduatuca, qui a été remplacée, comme ville épiscopale, par Maëstricht, puis par Liège. Et entre Liège et Cologne, s'est élevée Aix-la-Chapelle (70 kil.). Si nous nous référons à la Table de Peutinger, nous voyons que la Colonia Agrippinensium commandait les routes suivantes 1° Rhin supérieur Bonna (Bonn), Antona (Andernach), Bingim (Bingen), Moguntiacum (Mayence), Borbitomagus (Worms), Nemetum (Spire), Argentoratum (Strasbourg) Augusta Rauricorum (Augst), Lindumissa (Windisch). 2° Rhin
sous le lèpralela Cologne. Meuse joue ocnd un rôle essentiel par rapport à Cologne, étabe au bord du Rhin. C'est dans ce minimum d'écart que se présente la ville de Tongres, l'ancienne Aduatuca, qu été remplacée, comme ville épiscopale, par Maëstricht, puis par Liège. Et eertn Liège et Cologne, s'est élevée Aix-la-Chapelle (70 k. Si nous nous référons à la Table de Peutinger, nous voyons que la Colonia ripnenim commandait les routes suivantes 1° Rn supérieur n Antona (Andernach), Bngm (Bingen), Moguntiacum (Mayence), Borbitomagus (Worms), Nu Spire Argentoratum Strasbourg ugusta Rauricorum (Augst), Lindumissa (Windisch). 2° Rhin
(Spire), Argentoratum (Strasbourg) Augusta Rauricorum (Augst), Lindumissa (Windisch). 2° Rhin inférieur Novesium (Neuss), Asciburgum (Asburg), Castra Vetera (Birten), Colonia Trajana (Xanten), Arenaclo (Clèves), Noviomagus (Nimègue), Fictio (Vechten), Praetorium Agrippinae (Roomburg), Lugdunum Batavorum (Leiden). 3° Entre Rhin et Meuse Juliacum (Juliers), Tongres (ancienne Aduatuca). 4° Entre Rhin et Moselle Marcomagus (Mayence), Ausburg (Oos), Augusta Treverorum (Trèves). 5° Notons en outre la route de Cologne à Reims (Durocatalaum) et celle de Cologne à Colonia Trajana, par Juliers, Purmundum et Venlo. Sauf les deux premières, convoyant le Rhin, ces voies allaient droit au but à travers des pays de plaine. On peut dire
(Spire), Argentoratum (Strasbourg) Augusta Rauricorum (Augst), Lindumissa (Windisch). 2° Rhn eéifirunr Nvsm (Neuss), Asciburgum (Asburg), Castra Vtr (ir) Colonia Trajana (Xanten), Arenaclo (Clèves), Nvmgs (Nimègue), Fictio (Vechten), Praetorium Agrippinae Roomburg Lugdunum Batavorum (Leiden). °3 eEtnr Rhin te Meuse Juliacum (Juliers), Tongres ancienne Aduatuca). 4° Entre Rhin t Msll Marcomagus Men Ausburg (Oos), Augusta Treverorum (Trèves). 5° Notons en outre la route de Cologne à Reims (Durocatalaum) et celle de Cologne à Cln Trajana, par Jlrs, Purmundum et Venlo. Sauf les deux premières, convoyant le Rhin, ces voies allaient dr au but travers des pays de plaine. On tpeu dire
but à travers des pays de plaine. On peut dire en somme qu'il n'y avait pas de ville qui fût mieux rattachée aux villes voisines et aux villes lointaines de quelque importance par des voies fluviales et par des voies de terre plus nombreuses et mieux entretenues. Il n'y avait qu'un défaut dans la zone où régnait Cologne, les villes s'y faisaient rares. C'est grâce à la vigilante garde de Cologne, puissamment armée dans sa solitude, que la barbarie s'établit dans ces parages. Et l'on remarquera que ce n'est pas de son côté qu'elle fut rompue tout d'abord. Ce fut
but à travers eds pays de pln. On peut dire en somme qu'il n'y at pas de ville qui fût mieux rttché aux villes voisines et ax villes lointaines de quelque importance par eds voies fluviales et par des voies d terre plus nombreuses et mieux entretenues. Il n'y avait qu'un éut dans la zone où rét Cologne, les vills s'y faisaient rares. Ct'se grâce à la vigilante garde de Cologne, puissamment armée dans sa solitude, que la barbarie s'établit dans ces parages. l'on remarquera que ce n'est pas de son côté qu'elle fut mpe tout d'abord. Ce fut
de son côté qu'elle fut rompue tout d'abord. Ce fut sur la ligne, moins bien gardée, du Danube, que les Marcomans, ces dignes héritiers des Suèves, des Chérusques et des Bataves, mirent de nouveau en branle le monde germanique. Le poète latin avait dit au temps d'Auguste "Hinc mare Euphrates, Magnus Germania bellum." Cette pénible situation de l'empire romain, qui semblait modifiée depuis un siècle et demi, se renouvela et persista jusqu'à la fin. Que de fois les empereurs se portèrent de l'une à l'autre frontière en traversant, de l'Occident à l'Orient ou de l'Orient à l'Occident, la grande artère.
de son côté 'e fut rompue tout d'abord. C fut sur la ligne, moins bien gardée, du Danube, que les Marcomans, ces dignes héritiers des Suèves, des Chérusques et des Bataves, mirent d nouveau en branle le monde germanique. Le poète latin avait dit au temps d'Auguste "Hinc mare Euphrates, Magnus Germania bellum." Cette pénible situation de l'empire rmn, qui semblait modifiée depuis un siècle et demi, se renouvela te persista jusqu'à la fin. Que de fois les empereurs se portèrent de l'une à l'autre frontière en taran, ed l'Occident à l'Orient ou e 'Oi à l'Occident, l grande artère.
à l'Orient ou de l'Orient à l'Occident, la grande artère. Restreignons ce cadre. Faisons abstraction du Danube. Il nous lesterait à considérer le Rhin tout entier auquel commande en réalité Cologne. Mais, comme nous l'avons donné à entendre, une moitié de cette ligne et de ce réseau, celle où est Mayence, qui, par le Mein, conduit au Danube, peut être utilement retranchée de ces considérations qui visent d'une façon toute spéciale à Cologne et aux villes avec lesquelles elle était en correspondance étroite et journalière Trèves et bientôt Diviodurum (Metz). En se plaçant à ce point de vue étroit, mais
l'Orient ou de l'Orient à l'Occident, la grande rtèr. Restreignons ce cadre. Faisons abstraction du Danube. Il ns lesterait à considérer le Rhin tout entier auquel mande en réalité Cologne. Mais, comme nous l'avons donné à ntndr, une moitié de cette ligne et de ce réseau, celle où est Mayence, qui, par le Mein, conduit au Danube, peut être utilement retranchée de ces arossécinntiod qui vniets d'une façon toute spéciale à Cologne et aux villes avec lesquelles elle était en correspondance étroite et journalière Trèves et bientôt Diviodurum (Metz). En se plaçant ce poitn de v étroit, mais
En se plaçant à ce point de vue étroit, mais suffisamment étendu, on peut dire que Cologne n'a pas eu d'histoire tant qu'elle n'a pas été attaquée. Aussi, jusqu'au IIIe siècle, nous ne pouvons, après Trajan, que citer deux personnages, Didius Julianus et Pupien, qui, comme Trajan lui-même, sont parvenus, des fonctions de légat en Basse Germanie, au rang suprême, à l'Empire. Encore y sont-ils parvenus bien loin de Cologne, à Rome même, et pour peu de temps. Didius, qui fut un si triste et si éphémère empereur, mais qui s'était jadis illustré comme général, avait ramené en arrière les
En se plaçant e point de vue étroit, mais suffisamment étendu, on peut dire que Cologne n'a pas eu 'histoire tant qu'elle n'a ps été attaquée. jusqu'au IIIe siècle, nous ne pouvons, après Traa, que citer eudx ronnae, Didius Julianus et Pupien, qui, comme Trn lui-même, sont parvenus, des fonctions de légat en Basse Germanie a rang sprêe à l'Empire. Encore y sont-ils parvenus e loin de Cologne, à Rome même, et pr pe de temps Didius, q fut un si triste et si éphémère empereur, mais qui s'était jadis illustré comme généal avait ramené en arrière les
s'était jadis illustré comme général, avait ramené en arrière les barbares qui avaient franchi le Rhin. Précisons bien quels étaient ces barbares : Les Alamans, dit Aurèle, sont un de différents peuples et c'est la signification de leur nom : les hommes de toute race. Mais les Suèves dominaient dans ce mélange, et ils ont donné leur nom aux terres décumates, la Souabe. Les Francs étaient aussi "les hommes de la forêt", ou mieux encore "les hommes libres", c'est-à-dire des guerriers cattes, sicambres, hructères, chamaves, tenctères, et ansibares, qui, sans la participation de leur peuple, partaient en guerre sous des
s'était jadis illustré comme général, itava an en arrière les r q avaient franchi le Rhin. Précisons bien quels étaient ces barbares : Les Alamans, dit Aurèle, sont un de ifféres eups et c'est la signification de leur no : les hommes de toute race. Mi les Suèves dominaient dans ce mélange, et ils ont donné leur nom aux terres décumates, la b.uSoea Francs étnt aussi "les hmms de la forêt", ou mieux encore "les hommes libres", c'est-à-dire des urr cattes, sicambres hructères, chmvs, tenctères, et s,aeirsabn qui, sans la iicarpnttoiap de leur peuple, partaient en guerre sous des
la participation de leur peuple, partaient en guerre sous des chefs particuliers. Les Saxons, "les hommes aux longs couteaux", seax, recrutaient leurs bandes chez les Chauques, les Frisons, les Angrivaires, et ce qui restait des Chérusques. Chacun de ces peuples avait son terrain de pillage aux Alamans, les pays qui s'étendent du Mein aux Alpes et du Boehmerwald aux Vosges, ou les provinces romaines de la Germanie supérieure et de la Rhétie; aux Francs, celles de la Basse Germanie et de la Belgique; aux Saxons, la mer et la Bretagne. C'est donc sur les Francs que nous allons concentrer notre
la participation de leur peuple, partaient en uee sous des chefs particuliers. Les Saxons, "les hommes aux longs ctx", seax, recrutaient leurs bandes chez les Chauques, les isn, les Angrivaires, et ce qui restait des Chérusques. Chacun de ces peuples avait son terrain de pillage aux lm,aaAsn les pays qui s'étendent du Mn aux Alpes et du Boehmerwald aux Vosges, ou les provinces romaines de a Germanie supérieure et de la Rhétie; aux Francs, celles de la Basse Germanie et de la Belgique; aux Saxons, la mer et la Bretagne. C'est donc sur les Francs que nous allons concentrer notre
C'est donc sur les Francs que nous allons concentrer notre attention. Au début – nous ne saurions l'oublier – c'est à Mayence, sur un champ de bataille, qui d'ordinaire était réservé aux Alamans, qu'ils se font connaître sous ce nom collectif, réservé à une si haute fortune. Aurélien, le futur empereur, en tua environ un millier (Mille Francs occidimus). Mais ils prennent bientôt, à cause des peuplades où ils se recrutaient habituellement, la ville de Cologne pour objectif; c'est par delà le Rhin, en face de Cologne, la Francia, cette France primitive qui exercera la vaillance de la seconde Rome,
C'est donc sur les Francs que nous allons concentrer notre attention. Au début – nous ne saurions 'ioluerbl – c'est à nc su un champ de btll, qui d'ordinaire était réservé aux Alamans, qu'ils se n connaître sous ce nom collectif, résrvé à une si uheat fortune. Aurélien le futur empereur, en t environ un millier (Mille Francs ccdms). Mais ils prennent bntt, à cause des peuplades où ils s recrutaient habituellement, la ville de Cologne pour objectif; c'est par delà le Rhin, en ce de Cologne, la Francia, cette France primitive qui exercera la vaillance de la seconde Rome,
France primitive qui exercera la vaillance de la seconde Rome, c'est-à-dire du midi au nord, les pays habités par les Gaulois, les Sicambres et les Bruçères. Ils étaient, à cette époque, forestiers et couverts de marécages. C'est cet état de choses qui explique la formation de l'Empire transalpin ou Empire gallo-romain. Aussi est-ce Cologne qu'il a été proclamé. C'était donc un Empire Colonien au premier chef nous proposons cette dénomination. La Gaule voulait être indépendante afin d'être énergiquement défendue contre les envahisseurs germains, contre les Francs principalement. On était las de la direction molle et versatile de l'empereur Gallien, qui
France primitive qui exercera la vaillance de la enecosd Rome, c'est-à-dire du midi au nord, ays habités par les Gaulois, les Sicambres e les Bruçères. Ils étaient, à cette épq, forestiers et couverts de marécages. C'est ce état de choses qui explique itmnoaorf de l'Empire transalpin Empire gallo-romain. Aussi est-ce Cologne quil a été r.pmoaléc C'était donc un Empire Colonien au premier chef nous proposons cette dénomination. La Gaule voulait être ndépndnt afin d'êtr énergiquement défendue contre ls envahisseurs germains, contre les Francs principalement. n était ls e la direction molle et atil de l'empereur Gallien, qui
de la direction molle et versatile de l'empereur Gallien, qui semblait porter son nom par antiphrase. Il préférait l'Italie à tous les autres pays et voulait s'y cantonner. Son fils, Saloninus, un enfant couronné, qu'il avait laissé sur les bords du Rhin, était confié, dans Cologne même, à la tutelle de Silvius, son homme de confiance, et le héros de la défense gauloise était un Gaulois, Postumus. Les Germains de la Confédération franche, dit l'historien de La Gaule sous la domination romaine, "recommencèrent leurs incursions. Postumus, toujours heureux l'épée à la main, les força de regagner le fleuve, et, après
de la direction molle et versatile de l'empereur Gallien, qui semblait porter son nom par antiphrase. Il préférait l'Italie à tous les autres pays et voulait s'y cantonner. Son fls, Saloninus, n enfant couronné, q'l avait laissé sur les bords du Rhin, était confié dans Cologne même, à la uetetll de Silvius, osn homme de confiance, t le héros de la défense gauloise était n Gaulois, uPtm.suos Les Germains de la Confédération frnch, dit l'historien de La Gaule sous la domination romaine, "recommencèrent leurs incursions Postumus, toujours heureux l'épée à la main, les força de regagner le fleuve, et, après
la main, les força de regagner le fleuve, et, après les avoir défaits dans une grande bataille, distribua à ses troupes le butin conquis sur eux. Mais Silvius vint aussitôt, comme par ordre de Saloninus, réclamer le butin dont Postumus n'avait pas eu le droit de disposer sans autorisation, et il exigea qu'on le rapportât en commun pour en faire une nouvelle distribution. Postumus parut s'y soumettre volontiers, fit connaître à son armée réunie les intentions du jeune Auguste. Pour toute réponse, on la vit arracher de ses enseignes l'effigie des princes, et déclarer à grands cris qu'elle allait marcher
la main, les força de rggnr le fleuve, et, après les avoir défaits dans une grande bataille, distribua à ses troupes l butin conquis sur ux. Mais Silvius vint aussitôt, cmm par ordre d Saloninus, réclamer le butin dont Postumus n'avait pas eu le droit d disposer nsas autorsatio et il exigea qu'on le târrpopta en omn pour en faire une distribution. Pstumus parut s'y soumettre volontiers, fit connaître à son rmé réunie les intentions du jeune eA.utsgu Pour toute réponse o la vit rrchr ses nses l'effigie des princes, et déclarer à grands cris qu'elle llt marcher
des princes, et déclarer à grands cris qu'elle allait marcher sur Cologne. Postumus les suivit comme à regret, mais quand Silvanus, sorti à sa rencontre, essaya de combattre, il prit la direction des troupes, rejeta son rival dans la place et y mit le siège. La guerre ne traîna pas en longueur; Cologne prise, fut saccagée de fond en comble, et ces soldats englobèrent dans le massacre Saloninus et son imprudent conseiller. L'Espagne, qui avait vu piller Tarragone par des Francs, et la Bretagne, directement menacée par eux, adhérèrent unanimement à cette révolution qui avait eu son origine dans Cologne.
des princes, et déclarer à grands cris q'll llaiat marcher su Clgn. Postumus les itsivu comme à regret, mais quand Silvanus, sorti à sa rencontre, essaya de combattre, il prit la direction des troupes rejeta son rival dans la calpe et y mit l siège. La grr n traîna pas en longueur Cologne prise, fut saccagée d fond en comble, te ces dtlosas englobèrent dans le massacre Saloninus et son pdt conseiller. L'Espagne, qui itaav vu piller Tarragone par des Francs, te l Bretagne directement menacée par eux, adhérèrent unanimement à cette révolution qui avait eu son rgn da Cologne.
à cette révolution qui avait eu son origine dans Cologne. Ce point de départ en fixe le sens : "Tout en reniant l'Italie et les chefs qu'adoptait l'Italie, elles conservaient sur leurs monnaies le type de Rome éternelle, comme une protestation solennelle." Amédée Thierry, tome I, livre IV, en p. 327 et suivantes. Postumus, dit Victor Duruy, p. 432 et suiv., fit reculer les Francs et construisit, sur la rive droite du Rhin, des châteaux forts qui en commandaient les passages. Après avoir fait sentir sa force aux Francs, il sut les attirer dans son alliance : un corps auxiliaire
à ett révolution qui avait eu son rgn dans Cologne. Ce point de départ en fe le ssne : ut en reniant l'Italie et ls chefs q'dptt 'llaIt,ie elles conservaient sur elrus monnaies le type de Rome éternelle, comme une protestation solennelle." Amédée Thierry, tome I, livre IV, en p. 327 et suivantes. Postumus, dit Victor Duruy, p. 432 et suiv., fit reculer les Frncs et construisit, sur la rive droite d Rhin, des haceâtxu forts qui en commandaient les passages. Après avoir fait sentir sa force aux Francs, il sut les attirer dans ons alliance : un crps axailruiei
sut les attirer dans son alliance : un corps auxiliaire qu'il recruta chez eux mit en ses mains des soldats et un gage de la fidélité de ces pays. Il fallait à l'empereur Postumus, à l'intérieur du pays, mais dans le voisinage de la frontière et du plus formidable des camps de la Gaule, toujours prêt à répondre à son appel, un camp et une cour, en un mot une capitale complète. "Imperii vires quod alit, quod vestit et armât" De là le rôle attribué par lui pour la première fois à la ville de Trèves et qu'elle conserva jusqu'à
sut le attirer dans sno alliance : un corps auxiliaire qu'il recruta chez eux mit en ses mains des soldats et un gage de la fidélité de ces pays. Il fllt à lempereur Ptus, à lintérieur ud pays, isam dans e voisinage de la frontière et d lups formidable des camps de la Gaule, toujours prêt à répondre à son appel, un camp et une cour, en un mot une capitale complète "Imperii e q alit, quod vestit t armât" De là le rôle attribué par lui pour la première fois à la ville Trèves et qu'elle cnera jusqu'à
fois à la ville de Trèves et qu'elle conserva jusqu'à la grande invasion. Trèves, qui passait pour être la plus ancienne ville des Celtes, était en correspondance permanente avec Cologne, dont elle était la tête et qui était sa main de fer pour frapper, manus ad ferrum, par des stations dénommées aujourd'hui Bitburg (Beda vicus), Jülich, Marmagen, Euskirchen, Zulpich, le fameux Tolbiac. L'addition des distances de ces villes entre elles donnaient un total de 175 kilom. 555, très sensiblement le même que pour la voie ferrée du XIXe siècle (179 kilom.). "Le chef gaulois, – quoique affublé du nom de
fois à la ville de Trèves et qu'elle conserva jusqu' l grande invasion. Trèves, qui passait pr être la plus ancienne ville sde Celtes, était n correspondance permanente c Cn dnto elle était l tête et qui étt sa main de fer pour frapper, manus ad ferrum, par es stations dénommées aujourd'hui Btbrg Beda vicus), Jülich Marmagen, Euskirchen, Zulpich, le feu Tolbiac. L'addition des distances de ces vlls entre elles donnaient un ttl de 175 kilom. 555, très sensiblement le même que pour la voie ferrée du XIXe siècle (179 kilom.). Le chef gaulois, – qq affublé d nom de
kilom.). "Le chef gaulois, – quoique affublé du nom de tyrannus par les Romains de Rome, – tribun et proconsul perpétuel, grand prêtre, généralissime, se vêtit de pourpre, s'assit sur la chaise curule, mania la hache des sacrifices et le bâton augural, et fut, comme tous les Césars, pieux, heureux, invincible ce dernier titre, du moins, Postumus ne le devait pas à la flatterie et à l'usage." Après la mort, à Mayence, de Postumus et de son jeune fils, et celle de son meurtrier et successeur Julianus, qui avait passé également le Rhin pour chasser les Francs, se révéla l'influence
kilom.). "Le chef gaulois, – quoique affublé nom de tyrannus par les Romains de Rome, – tribun e psul perpétuel, grand prêtre, généralissime, s vêtit de prprueo, s'assit sur la ishace curule, mania la hache des sacrifices et le bâton augural, et fut, comme tous les Césars pieux, heureux, invincible ce dernier titre, du moins, Postumus ne le devait pas à la flatterie et à "a'ulsg.e Après l t à Mayence, de oPssuumt et de son jeune fls et celle de son murtie et successeur Julianus, qui avait passé également le Rhin pr chasser les Frncs, se révéla l'influence
également le Rhin pour chasser les Francs, se révéla l'influence de Victoria et de son fils Victorinus, déjà associé à l'Empire par Postumus. "Victorinus avait grandi au milieu des armées, sous les yeux de sa mère, qui ne l'avait point quitté, qui n'avait eu dès lors, pour résidence que les garnisons où il vivait du moins ne peut-on expliquer autrement les longues relations de cette femme avec les armées. Sa présence continuelle dans les camps, des largesses faites à propos et le respect inspiré par le dévouement maternel avaient établi entre elle et le soldat une de ces sympathies, un
également le Rhin pour chasser les Francs, se révéla l'influence de Victoria et de son fi Victorinus, déjà associé 'Empire par Postumus. "Victorinus ava grandi au milieu des armées, sous les yeux de sa mère, qui ne 'avait point quitté, qui n'vt dès lrs, pour résidence que les garnisons où l vivait du moins ne peut-on qpieelxru autrement es longues relations de te femme avec les armées. Sa présence continuelle adsn les camps, ds largesses faites à propos et le respect inspiré par le dévmnt maternel avaient établi entre elle et le une de ces sympathies, un
entre elle et le soldat une de ces sympathies, un de ces liens d'affection durables et forts, dont les annales militaires de toutes les époques fournissent d'étonnants exemples." Elle fut surnommée la Mère des camps. Sa ville de prédilection était naturellement Cologne elle y séjournait souvent, et l'on voit aisément en quoi elle différait de cette Véloida toute-puissante et invisible, retirée dans une tour, loin de ces chefs et de ces soldats, qui ne la consultaient sur l'avenir que par des intermédiaires. L'influence de Véloida ne s'explique que par l'isolement et le mystère, celle de Victoria que par une fréquentation
elle et le soldat une de ces sympathies, un de ces lns d'affection durables et frts, dont les annales militaires de toutes esl époques fournissent dnsoan'tétn exemples Elle fut surnommée l Mère des camps. Sa vll prédilection était naturellement Cologne elle y séjournait souvent, et l'on voit aisément ne oi elle éffiiatdr de cette élid tt-pssnt et ibe retirée dans une tour, loin d ces chefs et de ces soldats, qui ne a consultaient sur 'venr que r des intermédiaires. L'influence de Véloida ne s'explique que par l'isolement et l mystère, celle de Victoria que par une fréquentation
et le mystère, celle de Victoria que par une fréquentation de tous les instants. C'est pourtant à Cologne que fut assassiné Victorinus. La seconde Rome eut sa Lucrèce dans l'épouse d'un modeste fonctionnaire de cette ville. L'odieux attentat du prince excita contre lui toute l'armée, naguère fidèle. Il fut frappé. Il survécut quelques jours ou quelques heures, le temps de proclamer Auguste son fils au berceau, pour lequel il n'obtint ni le trône, ni la vie. Les soldats le massacrèrent impitoyablement. "Plus tard, seulement, un tombeau leur fut élevé à Cologne, avec une humble pierre où on inscrivit ces mots
et l mystère, celle d ia que a une fréquentation de tous sle instants. eCt's pourtant à Cologne que t assassiné Vtin. La seconde Rome eut sa Lucrèce dans l'épouse d'un modeste fonctionnaire d te ville. L'eux attentat du prince cxaite co lui teotu l'armée, naguère fidèle. Il ft frappé. Il survécut quelques jours quelques hres, temps d procaer Auguste son fls au berceau, pour lequel il nobtint ni le trône, ni la vie. Les sldts le massacrèrent impitoyablement. "Plus tard, seunlte,em un tombeau leur fut élevé Cologne, avec une humble pierre ù on inscrivit ces mots
Cologne, avec une humble pierre où on inscrivit ces mots : Ici reposent les deux Victorinus, tyrans." "L'autorité de Victoria sur l'esprit des soldats avait reçu un rude échec. Pourtant, le premier vertige dissipé, jamais cette autorité ne se releva plus forte et plus absolue. Les soldats reviennent à elle. Ce sont eux, à leur tour, qui supplient avec larmes. Ils veulent qu'elle les gouverne, qu'elle revête le manteau des Césars, et d'abord ils la proclament Mère des camps. Victoria refusa la puissance impériale, bien que des médailles aient été frappées à son effigie avec le titre d'Empereur. Elle resta
Cologne, avec une humble pierre où on inscrivit ces mots : Ici rpsnt les x Victorinus, tyrans." L'uoré de Victoria sur l'esprit des soldats avait reçu nu rude échec. Prtnt, e premier vertige dsspé, jamais cette autorité ne se releva plus forte et plus absolue. Les soldats reviennent à elle. C sont eux, à leur tour, qui supplient avec larmes. s veulent quelle les gouverne qu'elle rvêt le manteau des Césars, t d'abord ils l proclament eèrM des camps. Victoria refusa la puissance impériale, bien que des médailles aient été frppés à sn effigie avec le titer 'Empereur. Ell resta
frappées à son effigie avec le titre d'Empereur. Elle resta dans les camps avec le titre de Mère, souveraine de fait et patronne des Empereurs, qui étaient choisis par elle, et furent proclamés à Cologne l'un fut l'armurier Marius et l'autre fut le sénateur Tétricus. "Nous avons insisté sur l'Empire gallo-romain, et parce que Cologne y a joué un rôle prépondérant, et parce qu'un historien des Césars, Trebellius Pollion, croit que ces hommes, ces Empereurs ont été suscités par la providence des dieux, pour empêcher que le sol de l'Empire ne devînt la propriété de la Germanie; sans cela, c'en
frappées à son effigie avec le titre 'Empereur. Elle resta das les camps avec le titre de re svrn de fait et patronne des Empereurs, qui éaen choisis par ll, et furent proclamés à Clgn l'un fut l'armurier Marius et l'autre fut le naer Tétricus. "Nous avons insisté sur 'Empire gll-rmn, et a euq Cologne y a joué un rlôe prépondérant, t prc qu'un historien des Césars, Trebellius Pollion, croit qu sce hommes, ces Empereurs ont été suscités par la providence ds dieux, pour empêcher que le sl de l'Empire ne devînt la propriété de la emin;reGa sans cela, 'en
ne devînt la propriété de la Germanie; sans cela, c'en était fait de la sainte et antique suprématie du monde romain". (A suivre.) Ludovic DRAPEYRON. NOTICE HISTORIQUE SUCCINCTE SUR LA CARTOGRAPHIE (SUITE) C'est en 1847 que le Dépôt de la guerre fut chargé de l'exécution de la carte au 80,000e, véritable monument de géodésie et de topographie. Géodésie. Les ingénieurs-géographes commencèrent la triangulation de la France en 1818. D'après la décision prise par la commission royale présidée par Laplace, la superficie fut divisée, par des chaînes primordiales, méridiennes et parallèles, en quadrilatères de 200 kilomètres environ. Les 3 chaînes considérées
ne devînt la prprété de la Germanie; sans cela, c'en était fait de la sainte et antique sprémt du monde romain". (A suivre.) Ludovic DRAPEYRON. NOTICE HISTORIQUE SUCCINCTE L RCPERTAAHGOI (SUITE) Cest en 1847 q le Dépôt de la grr fut chargé d l'exécution de la carte ua 80,000e, véritable monument d deoisgéé te de topographie. Géodésie. s ingénieurs-géographes nemtrccmeoèn la rngulatn de la France en 1818 Daè la décision p par la commission royale présidée par Lplc, la superficie tfu divisée, par des hnscîae primordiales, méridiennes et parallèles en quadrilatères de 200 kilomètres environ. Les 3 chaînes considérées
en quadrilatères de 200 kilomètres environ. Les 3 chaînes considérées comme fondamentales dans le réseau primordial sont les suivantes 1° La méridienne de Dunkerque à Barcelone, mesurée par Méchain et Delambre, prolongée en 1806 par Biot et Arago, avec l'aide de 16 triangles; 2° la perpendiculaire de Brest à Strasbourg, passant par l'Observatoire de Paris; 3° le parallèle moyen, qui passe par Libourne, Aurillac, Briançon. La triangulation de deuxième et de troisième ordre, ainsi que celle de remplissage, furent entreprises en même temps, afin de commencer au plus tôt les travaux topographiques et de fournir aux ingénieurs un canevas complet
en quadrilatères d 200 kilomètres environ. Les 3 ha considérées comme fondamentales dans le réseau primordial snt les svnts 1° La méridienne de Dunkerque à Barcelone, mesurée par Méchn Dlmbr, prolongée n 1806 r Biot et Arago, avec l'aide de 16 triangles; 2° la perpendiculaire de Brest à tsu, passant par lObservatoire de Paris 3° le parallèle moyen, qui passe par Libourne, Aurillac, Briançon. aL triangulation de deuxième et de troisième dro,er ains que l d remplissage, furent entreprises e mêm temps, afin de commencer plus tôt les travaux topographiques et de frnr aux ingénieurs un canevas complet
travaux topographiques et de fournir aux ingénieurs un canevas complet leur permettant d'exécuter les levés simultanément. Déjà, en 1811, une opération trigonométrique avait été ordonnée sur le parallèle moyen de 45°, afin de rattacher à la méridienne de Dunkerque les travaux géodésiques fournis depuis 1802, de fixer la position géographique du mont Blanc, de concourir, avec la méridienne de France, à la détermination exacte de la forme de la terre, etc.; cette opération, qui avait été poussée en Savoie, en Suisse, en Italie, se trouvait terminée fin 1813. Une nouvelle chaîne de Fontainebleau à Bourges (25,609 mètres) était reconnue en
travaux topographiques et de fournir aux iénir un cas complet r permettant d'exécuter les levés simultanément. Déjà, en 1811, une opération trigonométrique avait été ordonnée sr parallèle moyen de 45°, fn de rattacher à la méridienne de Dunkerque les travaux éoé fournis depuis 1802, de fixer la position géographique du mont Blanc, de concourir, e méridienne de France, à la détermination exacte de la forme de la terre, etc.; cette opération, qui avait été poussée en Savoie, en Suisse en Italie, se trouvait terminée fin 1813. Une nouvelle chaîne de Fontainebleau à ugoseBr (25,609 mètres) était reconnue en
chaîne de Fontainebleau à Bourges (25,609 mètres) était reconnue en 1820-27, afin de faire la correction de la méridienne de Dunkerque, constatée erronée par Delambre qui avait dû modifier légèrement ses triangles pour répartir une erreur de 1 m. 62; puis viennent les méridiennes de Bourges, de Sedan, de Strasbourg et les parallèles d'Amiens, de Bourges, de Rodez et des Pyrénées. La détermination du mont Blanc donnait 4,810 m. 89 d'altitude (Salissure avait trouvé 4,808 m. 32, en 1787, par le calcul de ses observations barométriques). La jonction des réseaux géodésiques de France et d'Angleterre, essayée dès 1787 par Cassini,
chaîne de Fontainebleau à Bourges (25,609 mètres était reconnue en 1820-27, afin de faire la correction de l méridienne de Dunkerque, cnstté erronée pra Delambre qui avait dû modifier légèrmnt ses triangles pour répartir une erreur de 1 m. 62; puis viennent les méridiennes de Bourges, de Sedan, de Strasbourg et le parallèles d'Amiens, de Bourges, de o et des Pyrénées. La détermination du mont Blanc dnnt ,810 m. 89 'lttd (Salissure avait trouvé 4,808 m. 32, n 1787, par le calcul de ses observations barométriques). La jonction des réseaux géodésiques de France et d'Angleterre, essayée dès 1787 par Cassini,
géodésiques de France et d'Angleterre, essayée dès 1787 par Cassini, Legendre et Méchain, était faite à nouveau en 1808 par une commission mixte et terminée en 1860; elle était reprise en 1888 par les deux observatoires français et anglais pour mesurer les différences de longitude de Paris-Greenwich et Dunkerque-Greenwich. Celle de la Corse, tentée en 1827, reprise en 1835 par le colonel piémontais La Marmora, était exécutée en 1863. La triangulation de la Savoie et du comté de Nice, commencée après la guerre de 1859, était terminée en 1863. Enfin, la jonction de l'Algérie avec l'Espagne, désirée depuis longtemps, était
géodésiques de France et d'Angleterre, essayée dès 1787 par Cassini, Legendre et Méchn, était faite à nouveau en 1808 par une commission mxt et terminée en 1860; elle était reprise en 1888 par les dx bsrvtrs français et anglais pour rumseer les différences de longitude de Paris-Greenwich et Dunkerque-Greenwich. Celle de la Corse, tentée en 1827, reprise en 1835 par le colonel piémontais La Marmora était exécutée en 1863. La triangulation de l Savoie t d comté de Nice, commencée après la guerre de ,9815 était trne en 1863. Enfin, la jnctn de l'Algérie avec l'Espagne, désirée depuis longtemps, était
la jonction de l'Algérie avec l'Espagne, désirée depuis longtemps, était un fait accompli en 1879, par les soins du colonel Périgue. Topographie. Ainsi qu'il a été dit plus haut, les administrations du cadastre, des ponts et chaussées et des forêts avaient fourni leurs meilleurs documents au Dépôt de la guerre. Ces documents, d'importance et de valeur très variables, à des échelles diverses, étaient utilisés par le service du dessin qui en faisait des réductions complètes aux échelles des levés et y consignait tout ce qui pouvait être utile; ces réductions étaient confiées aux officiers chargés des levés. Les ingénieurs-géographes, au
la jonction de Ari'leégl avec l'Espagne, désirée depuis longtemps, était un fait accompli en 179, pr les soins du clnl Pigue. Topographie. Ainsi qu'il a été dit uslp haut e administrations du cadastre, des ponts et haues et des forêts avaient fourni leurs meilleurs nuodemtcs au Dépôt de la ue. Ces documents, d'importance et d valeur très v,ilabaers à des échelles diverses étaient utilisés par le reveisc du dessin qui en faisait des réductions complètes aux échelles des lvés t y consignait tout ce qui pouvait être tl; ces rdctio étnt confiées aux officiers rcaéghs sed levés. Les ingénieurs-géographes, au
étaient confiées aux officiers chargés des levés. Les ingénieurs-géographes, au nombre de 72, commencèrent, en 1818, par les levés au 10,000e. En 1824, il avait été exécuté 192 grandes feuilles-minutes d'une très belle exécution. À partir de 1824 et jusqu'en 1840, les levés au 10,000e ont été remplacés par ceux au 20,000e sur certains terrains, concurremment avec les levés au 40,000e. Les minutes au 20,000e sont généralement bien dessinées et fort claires. Les minutes au 40,000e correspondant à 258 planches gravées, ont été dessinées par les officiers eux-mêmes, à raison de 4 feuilles minutes pour une feuille de la carte
étaient confiées axu fiierfocs chargés des levés. Les ingénieurs-géographes, nombre de 72, commencèrent en 1818, par les levés au 10,000e. En 1824, il avait été exécuté 192 grandes feuillesminutes d'une très bll exécution. À partir de 1824 et jusquen 1840, les lvés au 10,000e ont été remplacés par ceux au 20,000e sur certains terrains, concurremment avec les levés au 40,000e. Les muetsni au 20,000e sont eéamegtrnéln bien dessinées et fort claires. Ls minutes au 40,000e correspondant à 258 planches ravs, ont été dessinées par les officiers eux-mêmes, à raison de 4 flls mnutes pour une feuille de la crt
de 4 feuilles minutes pour une feuille de la carte au 80,000e; elles sont toutes en hachures à la plume, accompagnées de calques des courbes, et représentent le travail original de la carte au 80,000e. Le total des feuilles-minutes est de 1887, savoir 983 minutes originales et réductions au 40,000e, 622 feuilles et fragments de feuilles au 20,000e, 192 minutes au 10,000e et 90 minutes des environs de villes. Dessin et gravure. Le service du dessin recevait les dessins minutes mis au net par les officiers avec les teintes conventionnelles, les écritures, les calques des courbes et les réductions des
d 4 feuilles minutes pour une feuille d la carte au 80,000e; elles sont tesotu en hachures à la plume, accompagnées d calques des courbes, et représentent le travail original de la carte au 80,000e. Le ttl des feuilles-minutes est de 1887, savoir 983 minutes originales et réductions au 400e 622 feuilles et fragments de feuilles au 20,000e, 192 minutes au 10,000e et 9 minutes des environs de villes. Dessin et gravure. Le service du dessin recevait l dessins minutes mis au nte par les officiers avec les tnts conventionnelles, les écritures, les clqs des courbes e les réductions des
les écritures, les calques des courbes et les réductions des mappes cadastrales mises au point; ces minutes étaient ensuite réduites au 80,000e, d'abord au pantographe et, depuis 1844, par la photographie; elles passaient alors au service de la gravure. Dès 1821 des portions de feuilles parfaitement dessinées étaient remises entre les mains des graveurs pour être exécutées au 80,000e à titre d'expérience (on n'était pas encore bien fixé sur l'échelle à choisir). La feuille de Beauvais fut commencée en 1822 et on fit les premiers essais de gravure de lettre et de montagne; la publication par livraisons commença en 1833;
les écritures, les clqs des courbes et les réductions des mappes cadastrales mises au point; c minutes étaient ensuite réduites au 80,000e, d'brd au pntgrph et, des 1844, par al photographie ls passaient alors au service d la gravure. Dès 1821 des portions de feuilles parfaitement éssseedin taéinte remises ene les mains des graveurs pour être xéctés au 80,000e à titre d'expérience on n'était pas cnereo bien fixé usr l'échelle à choisir). euile de Beauvais fut commencée en 2182 et on les premiers essais de gravure lettre et de montagne; l publication par livraisons commença en 1833;
et de montagne; la publication par livraisons commença en 1833; il ne restait, plus que 21 cartes à terminer en 1870; enfin, la dernière planche était achevée en 1880. L'exécution de ce gigantesque travail paraît s'être élevée à environ 12 millions de francs pour 900 quarts pleins ou 273 feuilles, soit 13,000 francs pour un quart et 53,000 francs pour une feuille complète. Cette somme très approximative de 12 millions (sans compter les appointements des officiers, ainsi que les faux frais et les dépenses accessoires) se décompose ainsi: réductions des minutes des officiers en vue de la gravure, 850,000 francs;
t de montagne; la publication par livraisons commença en 1833; il ne restait, plus que 21 cartes à terminer en 7 n,nefi la dernière planche était achevée en 1880 L'exécution de ce gigantesque travail paraît s'être élevée à environ 12 mllns de francs pour 900 qart pleins 372 feuilles, soit 13,000 francs pour un art et 53,000 francs pour n feuille complète. Cette smm très approximative de 12 millions (sans compter ls iotsmpeeatnnp des ffcrs, ainsi ue les faux frais et ls dépenses accessoires) se décompose ainsi: réductions sde minutes d officiers en vue de la aurgver, 850,000 francs;
minutes des officiers en vue de la gravure, 850,000 francs; frais de gravure, 2,800,000 francs, soit une moyenne de 10,000 francs par planche environ (le Comité du Dépôt de la guerre avait estimé primitivement 7,500 francs une planche en moyenne); 8 feuilles ont dépassé 30,000 francs, la feuille de Gap a atteint 38,000 francs, le prix maximum du décimètre carré a été d'environ 1,000 francs; la cartographie a coûté au moins 4 millions, soit environ 17,800 francs par feuille; la géodésie est portée pour 1,820,000 francs; la topographie pour 2,750,000; – enfin 3 millions environ paraissent avoir été dépensés pour
minutes ds efsriifoc en vue de la vre 850,000 francs; frais de gravure, 2,800,000 francs, soit une moyenne de 10,000 francs par planche environ (le Comité du Dépôt de la guerre avait estimé primitivement 7,500 francs n planche en mynn); feuilles nt dépassé 30,000 francs, la feuille de Gap atteint 38000 francs, le prix maim du décimètre carré été d'environ ,000 francs; la cartographie coûté au moins 4 millions, itos environ 17,800 francs par feuille; la géodésie est portée pour 1,820,000 francs la toogrphie pour 2,750,000; – enfin millions environ paraissent avoir été dépensés pour
– enfin 3 millions environ paraissent avoir été dépensés pour frais de matériel, instruments, signaux, observatoires, produits, fournitures, etc. Tirage. L'expérience de la carte de Cassini avait fait déterminer une base de tirage de 3,000 à effectuer sur les cuivres mêmes, puis un deuxième tirage de 2,000, après les premières retouches inévitables. Le premier tirage fut donc exécuté tout d'abord au prix de 7 fr. 50 la feuille. En 1838, les tirages en report sur pierre vinrent soulager les cuivres matrices et permettre la mise en vente des exemplaires à bon marché; cependant des planches matrices étaient usées, il fallut
– enfin 3 millions environ paraissent avoir été dépnsés pour frs de matériel, instruments, signaux, bseraoies, produits rnitues etc. Tirage L'expérience la carte de Cassini avait afit déterminer u base de tirage de 3,0 à ffctr sur ls cuivres mêmes, puis un dxèm tirage de ,000, après les premières retouches inévitables Le prmr tirage fut donc xécté tout d'abord prix de 7 fr 50 la feuille. En 1838, les tirages en report sur pierre vinrent soulager les cuivres matrices et permettre la mise en vente des exemplaires à bon mrché; cn des planches matrices étaient usées, il fallut
bon marché; cependant des planches matrices étaient usées, il fallut en réfectionner 61, d'autres reprises en partie et, comme un artiste habile mettait plus de trois ans pour réfectionner ces planches, il en résultait un surcroît de dépense de 10 à 12,000 francs. Après 1870 on fit effacer tous les reports sur pierre des cartes départementales, afin d'utiliser les dites pierres pour les reports sur pierre des feuilles entières de la carte générale qu'on put fournir dans le commerce à 1 franc la feuille; le prix des épreuves en taille douce avait été réduit de 7 francs à 4 francs
bon marché; cependant des planches matrices tan usées, il fallut en réfectionner 61 d'autres reprises en partie et, comme n artiste habile mettait plus de trs ans pour crféntieoern cs planches, il en résultait un surcroît de dépense de 1 à 12,000 francs. Après 1870 on ft effacer tous les rprts sur pierre des cartes départementales, fn d'utiliser ls dites pierres pour les rprts u pierre des feuilles entières de la carte générale qu'on put funi dans le commerce à 1 franc la feuille; le x ds épreuves en tellai d avait été réduit de 7 francs à 4 frncs
douce avait été réduit de 7 francs à 4 francs dès 1868. En 1879 il fut décidé une édition zincographique par quarts de feuille les pierres, qui ne pesaient pas moins de 225 kilogrammes, coûtaient environ 500 francs, demandaient beaucoup de place, se prêtaient mal aux corrections et additions, furent abandonnées et remplacées par des feuilles de zinc ne coûtant plus que 20 francs environ et pesant 4 kilogrammes seulement. Révisions. Les revisions se sont effectuées successivement, d'abord sur les cuivres matrices et ensuite, définitivement, sur l'édition zincographique en cours de publication depuis 1879. La première revision sur le terrain,
douce avait été réduit de 7 francs à 4 francs dès 1868. En 1879 il fut décidé une édition zincographique par quarts de feuille les prrs, qui ne pesaient pas moins 225 irammes coûtaient environ 500 francs, demandaient beaucoup de place, se prêtaient mal aux corrections et additions, furent abandonnées et remplacées par des iuslefel de zinc ne coûtant plus que 20 francs environ et pesant 4 klgrmms seulement. Révisions. Les revisions se sont effectuées sccssvmnt, 'abord sur les cuivres matrices et ensuite, définitivement, sur l'édition zincographique en cours de publication depuis 1879. La première revision sur le terrain,
de publication depuis 1879. La première revision sur le terrain, entreprise dès 1873, a été complètement terminée en 1883. Le Service géographique établit alors un système de revision annuelle, par cinquième, du territoire de chaque corps d'armée c'est ainsi qu'en 1884 on revisait 69 feuilles; en 1885, 47 feuilles; en 1886, 46 feuilles; en 1887, la valeur de 43 feuilles pleines; en 1888, 45 feuilles; on continuait en 1889 et 1890, années pendant lesquelles les revisions sont meilleures sous tous les rapports que les revisions antérieures enfin, depuis 1891, la carte est effectivement mise en état. La carte au 80,000°
de publication depuis 1879 La première rvsn sur le terrain, entreprise dès 1873, a été complètement terminée en 1883. Le Service géographique établit alors un système de revision annuelle, par cinquième, du territoire de chaque crps d'armée c'est ainsi ue'qn 1884 n revisait 69 feuilles; en 1885, 47 feuilles; en 1886, 46 euill; ne 1887, la valeur de 43 feuilles pleines n 1888, 45 feuilles; on continuait en 1889 et 1890, années pendant lesquelles les revisions sont meilleures sous tous les rapports que les rvin antérieures enfin, depuis 1891, la eract e effectivement mise n état. La carte au 80,000°
carte est effectivement mise en état. La carte au 80,000° actuellement présentée au public est dite du Type 1889. Elle comprend des épreuves tirées directement du cuivre mis à jour et des épreuves du report direct de ce cuivre sur zinc, au lieu de passer par un premier report sur lequel se rapportaient les corrections de la revision. L'assemblée pour la première fois à l'exposition de 1889, la carte d'État-Major formait un rectangle de 13 m. 60 de large, sur 12 m. 50 de haut; le rapprochement des feuilles, gravées par tant d'artistes divers pendant plus de soixante ans, ne
carte est effectivement mise en état. La carte au 80,000° actuellement présentée pblc st dite du Type 1889. Elle comprend des épreuves tirées drctmnt cuivre mis à jour t des épreuves du report direct de ce cuivre sur zinc, au lieu de ase par un premier report sur lequel se rapportaient les corrections d la revision. L'assemblée pour la première fois à l'exposition de 1889, la carte d'État-Major frmt un rectangle de 13 m. 60 de large, sur 12 m. 50 d haut; le rapprochement des feuilles, gravées par tant d'artistes divers pendant plus de soixante ns, ne
par tant d'artistes divers pendant plus de soixante ans, ne laissait rien à désirer. CARTES du 80, 000°. – Carte de France au 320,000°. – Dès 1838 le général Pellé faisait décider qu'une réduction de la carte au 80,000e serait exécutée; mais l'échelle, en principe, pouvait être le 300,000°, le 400,000e ou l'échelle de la carte de Capitaine, le 345,600e. Ce n'est qu'en 1841 que la commission des travaux graphiques choisit le 820,000e en 33 feuilles; la gravure en fut immédiatement commencée. Cette carte a coûté 425,000 francs environ, soit près de 13,000 francs par feuille en moyenne. Département de
par tant dates videsr pndnt plus de soixante ans, ne saliaits rien à désirer CARTES du 80 00°. – Carte de France au 320,000°. – Dès 1838 l général Pellé faisait décider 'eunqu réduction de la carte au 80,000e serait exécutée; mais l'échll, en principe pouvait être le 300,000°, le 400,000e ou l'échelle de la carte de Ctane le 345,600e. Ce n'est qu'en 1841 que la commission des travaux graphiques choisit l 820,000e en 33 feuilles; la gravure ne fut immédiatement commencée. Cette carte coûté 425,000 francs environ, soit près de 13,000 frncs par feuille en mynn. Département de
près de 13,000 francs par feuille en moyenne. Département de la Seine au 40,000e. Cette belle publication en 9 feuilles donne le terrain jusqu'à 25 kilomètres à l'ouest et à l'est de Paris et 20 kilomètres au nord et au sud; elle put être publiée en 1839 et a été construite aux frais du département. Après des revisions partielles, on entreprit, en 1882, une nouvelle revision totale pour laquelle l'amplification en couleurs, en 36 feuilles à l'échelle du 20,000e, servit de base aux minutes des officiers. Cette amplification au 20,000e fut entièrement revisée en 1887 et la carte au 40,000e
pè de 13,000 francs par feuille en mynn. Département de la Seine a 40,000e. Cette belle publication en 9 feuilles donne le terrain jusqu' 25 kilomètres à l'ouest et à l'est de Paris et 20 kilomètres au nord et au sud; elle put être publiée en 1839 et a été construite aux frais du département. Après des revisions partielles, on entreprit, e 1882, une nouvelle revision totale pour laquelle l'amplification en couleurs en 36 feuilles à l'échelle du 200e servit de base aux minutes des officiers. Cette amplification au 20,000e fut entièrement revisée en 1887 et la carte au 40,000e
fut entièrement revisée en 1887 et la carte au 40,000e rectifiée d'une manière générale en 1895, est tenue à jour. Cartes en couleurs. En 1872 fut commencée une édition au 80,000e de la frontière des Alpes en quatre couleurs; elle devait comprendre 58 rectangles correspondant à des quarts de feuille en noir; la première livraison de 18 feuilles parut en 1875. En même temps, on reproduisait le même terrain en 10 feuilles au 320,000e. Carte de France au 50,000e et au 200,000e. – Un premier essai de carte au 50,000e avec courbes, fut décidé en 1881 il comprenait les feuilles
fut entièrement revisée en 187 et la carte 40,000 rctfé 'une re générale en 1895, est tenue à jour. Cartes n couleurs. En 1872 fut m une édition au 80,000e de la frontière de lps en quatre couleurs; elle dvt comprendre 58 rectangles ercontorpnsad à des rs feuille en noir; la première livraison de 18 feuilles parut en 1875. En même temps, on reproduisait le même terrain en 10 feuilles au 320000e Carte de France au 50,000e et au 00,0e. – Un premier essai de carte au 50,000e avec courbes fut décidé en 1881 il ocnramtpie les feuilles
avec courbes, fut décidé en 1881 il comprenait les feuilles relatives à la frontière de l'Est et à l'Alsace-Lorraine. Mais les travaux furent suspendus en 1883. Pour cet essai, il a été gravé, sur zinc et en cinq couleurs, 75 feuilles correspondant à 22 feuilles du 80,000e. En même temps que se gravait la carte au 50,000e il était prescrit de construire une carte au 200,000e d'après les mêmes principes, dont devait se servir tout particulièrement le service militaire. – 82 feuilles comportant la première édition étaient terminées en 1888. La gravure est faite sur zinc et le figuré du
avec courbes, fut décdé en 1881 il comprenait les feuilles relatives à la frntèr de l'Est et à l'Alsace-Lorraine. Mais les travaux furent suspendus en 1883. Pour cet essai, il a été gravé, sur czin et en cinq couleurs, 75 feuilles correspondant à 22 feuilles du 80,000e. En mêem ueq se gravait la carte au 50,000e il était prescrit de cnstruir une carte au 200,000e d'après les mêmes ,iprneispc dont devait e evr tout particulièrement le rve militaire. – 82 feuilles comportant la prmèr édition étaient terminées en 1888. La gravure est faite sur znci et le figuré du
La gravure est faite sur zinc et le figuré du terrain est reproduit au crayon lithographique. Une carte au 50,000e en noir, a été décidée pour les besoins du service militaire. Elle est obtenue au moyen de l'amplification photographique des quarts de feuille de la carte au 80,000e type 1889, au fur et à mesure de leur publication en nouvelle édition. C'est une solution provisoire en attendant qu'une décision définitive ait été prise en faveur d'une carte au 50,000e en sept couleurs, dont les essais, faits récemment, ont été reconnus excellents. Ajoutons que la carte d'Algérie et de Tunisie au
La ve est faite sur zinc et le figuré d terrain est reproduit au crayon lithographique. n carte ua 50,000e en no a été décdé pour les besoins service militaire. Elle est obtenue moyen de l'amplification photographique des quarts de feuille de la re au 80,000e y 1889, au fur et à mesure leur publication en nouvelle édition. C'est une solution provisoire en tenant qu'une décision définitive ait été prise en faveur 'une carte u 50,000e en sept clrs, dont les essais faits récemment, ont été rcnns excellents. Ajoutons que la cate d'Algérie et d Tunisie au
excellents. Ajoutons que la carte d'Algérie et de Tunisie au 50,000e et au 200,000e commencée en 1883, en cours d'exécution, gravée sur zinc au Service géographique et tirée en sept couleurs, peut être considérée comme un modèle de la cartographie actuelle. La carte au 100,000e, dressée par le service vicinal, par ordre du ministre de l'Intérieur, comprenant environ 600 feuilles de 38 centimètres sur 28 centimètres, gravée sur pierre, puis reportée sur cuivre par procédé spécial et tirée en cinq couleurs. Les feuilles, déterminées par la rencontre des méridiens et des parallèles, répondent à une portion de territoire de 30'
excellents. Ajoutons que la crt d'Algérie t de Tunisie au 50000e e au 200,000e commencée en 1883, en cours d'exécution, gravée sr zinc au Service géographique et tré en sept couleurs, peut être considérée comme un modèle al cartographie actuelle. La carte 100,000e, dressée par le service vicinal par ordre du ministre de l'Iti, comprenant nvrn 600 feuilles de 38 centimètres sur 28 centimètres, gravée sur pierre, puis reportée sur cuivre par procédé spécial et tirée en cinq couleurs. Les flls, déterminées par la rencontre des méridiens et des palles répndnt à une port de territoire de 30'
des parallèles, répondent à une portion de territoire de 30' en longitude et de 45' en latitude, ou 38 kilomètres sur 28 en moyenne. D'une grande netteté, cette carte représente fidèlement et complètement l'état actuel des voies de communication construites ou en lacune. 5,000 agents composant le personnel vicinal, répartis sur tout le territoire de la France, permettent d'assurer la mise à jour constante de cette carte. La carte au 200,000e dressée à la direction des cartes et plans du ministère des Travaux publics, au point de vue spécial de ce ministère, se compose de 56 feuilles de 0 m.
des prllèls, répondent à une portion de territoire de 30' en longitude et de 45' en latitude, u 38 kilomètres sr 28 en moyenne. D'une grande netteté, cette carte représente fidèlement et complètement l'état actuel des ies de communication construites ou en lacune. 5,000 agents composant le personnel vcnl, répartis sur tout le territoire de la France, permettent d'assurer la mise à jour coae de cette carte. La carte au 200,000e dressée la direction des cartes et plans du ministère des Travaux publics, au point de vue spécl de ce ministère, se compose d 56 feuilles d 0 m.
ce ministère, se compose de 56 feuilles de 0 m. 4200 sur 0 m. 4000, d'une remarquable gravure sur cuivre et tirée en trois couleurs. Elle distingue les exploitations houillères, les établissements métallurgiques, les débits moyens des cours d'eau, les hauteurs de la pluie, les eaux minérales, la population, les bois, etc. Les feuilles de cette carte sont, comme celles de la carte d'État-Major, déterminées par des lignes droites rectangulaires entre elles dont un système est parallèle et l'autre perpendiculaire au méridien de Paris; elles représentent exactement une étendue de terrain égale à 3 feules au 80,000e de la carte
ce ministère, se compose de 56 feuilles de 0 m 4200 sur 0 m. 4, d'une remarquable gravure sur cuivre t tirée en trois couleurs. Elle dstng les exploitations houillères, les établissements métallurgiques, les dts myns ds cours d'eau, les hauteurs de la pluie, les x minérales, la population les b etc. Ls feuilles de cette carte sont, comme ll de la carte d'État-Major, déterminées par des lignes droites rectangulaires entre elles dont un système est parallèle et l'autre perpendiculaire au méridien de Paris; elles sene exactement une étendue de trenrai égale à 3 eule au 80,000e de la carte
terrain égale à 3 feules au 80,000e de la carte d'État-Major. Le manque de fonds, depuis quelques années, a retardé la mise au courant de cette carte qui était appelée à rendre des services signalés. A. Lejeaulx, Géographe, dessinateur principal à l'École supérieure de guerre. (A suivre.) MOUVEMENT GÉOGRAPHIQUE Occupation des oasis de l'In-Zar, de l'Aoulef et d'Igli. – Trois missions au sud du Soudan: Daroué-Jalland-Meynier, Gentil, Foureau-Lamy. – La jonction du Soudan et de la Côte d'Ivoire; les missions Hovelins-d'Ollive et Wilsfell-Mangin. L'occupation d'In-Salah par la mission d'exploration scientifique Flamande, escortée par le capitaine Pein et renforcée par les
terrain égale à 3 feules 80,000e d la carte tMjÉr-dtoa'.a Le manque de fonds depuis quelques ,annsée retardé la emsi a courant de cette carte qui était appelée à rendre des services signalés A. Lejeaulx, Géographe, dessinateur principal à lÉcole supérieure de guerre. (A svr.) MVMNT GÉOGRAPHIQUE Oanuptoicc ds oass de l'In-Zar, de l'Aoulef et d'Igli. – Trois missions au sud du Soudan: Daroué-Jalland-Meynier, elGitn, Foureau-Lamy. – La ncon du Soudan t de la Côte d'Ivoire; les missions Hovelins-d'Ollive et Wilsfell-Mangin. L'occupation d'In-Salah par la mission 'exploration scientifique Flamande, scrté par le cpian ienP et renforcée par les
Flamande, escortée par le capitaine Pein et renforcée par les spahis du capitaine Germain, ne devait être que le prélude d'opérations plus étendues. Du Tidicelt, dont In-Salah est l'un des ksours, on devait être nécessairement conduit à s'établir au Touat; or, ce n'est maintenant qu'une affaire de jours. Après un premier envoi de troupes de renfort placées sous les ordres du commandant Baumgarten, on a dirigé d'El Goléa vers In-Salah une autre colonne, commandée par le lieutenant-colonel d'Eu, du 1er tirailleurs algériens, qui est arrivée dans l'oasis le 15 mars. Depuis quelque temps déjà, les oasis de l'In-Rhar, situées à
Flamande, escortée par le capitaine Pein et renforcée par les spahis du capitaine Germain, ne devait être que le prélude d'opérations plus étendues. Du Tidicelt, dont In-Salah est l'un des ksours, on devait t nécessairement conduit à s'étblr au Touat; or ce n'est maintenant qu'une affaire de jours. Après un premier envoi de troupes de renfort placées sous les ordres du commandant Baumgarten, on a dirigé d'El Goléa vers In-Salah une autre colonne, commandée par le lieutenant-colonel d'Eu, du 1e tirailleurs algériens, qui st rrvé dans io'lsas le 15 mars Du quleequ temps déjà les oasis de l'In-Rhar, situées à
Depuis quelque temps déjà, les oasis de l'In-Rhar, situées à environ 50 kilomètres à l'ouest d'In-Salah, étaient devenues un foyer d'agitation contre la France. Des contingents touatiens et touareg, tirés du Touat, du Gourara et du désert, et qui paraissaient pouvoir être évalués à 3,500 ou 3,000 hommes environ, s'étaient groupés sous le commandement d'un chef qui avait pris le titre de « pacha de Timmi ». Dès le 20 février, le chef de bataillon Baumgarten avait fait une reconnaissance vers le principal ksar de l'In-Rhar, le ksar Leka, et il avait constaté l'importance de cette position et la force
Depuis quelque temps déjà, les oasis de l'In-Rhar, situées à environ 50 kilomètres à l'ouest d'In-Salah, étaient devenues un fyr d'agitation contre l France. Des contingents touatiens et touareg, tirés du Touat, Gourara et du désert, et qui paraissaient pouvoir être évalués à 3,500 ou 3,000 hms environ, s'étaient groupés os le commandement 'un chef q avait pris le titre e « pacha d Timmi ». Dès le 20 février, le chef de bataillon Baumgarten avait fait une reconnaissance vers le inia ksar de l'In-Rhar, le ksar Leka, et il avait constaté l'importance de cette position et la force
il avait constaté l'importance de cette position et la force de la kasbah qui la défend. Aussi dès son arrivée à In-Salah, le colonel d'Eu mit-il en marche une forte colonne vers ces oasis. Le combat s'engagea dans la matinée du 19 mars, d'abord dans l'oasis, sous les murs du ksar Lekal, où les forces ennemies furent obligées de se replier, puis dans l'enceinte même de ce ksar. La kasbah, où un grand nombre de combattants s'étaient réfugiés, fut bombardée et s'écroula en partie sur ses défenseurs; elle fut ensuite enlevée par l'infanterie de la colonne qui fit preuve du
il avait cnstté l'importance de cette position et la force de la kasbah qui la défend. si dès son arrivée à I-Sh, le colonel dEu mit-il en mrch une forte colonne vers ces os. Le combat sengagea dans la iné du 19 mrs, d'abd dans l'oasis, suos les ur du ksar Lekal, où les forces ennemies furent obligées de se replier, puis dans l'enceinte même de ce ksar. La ah, un grand nombre de combattants 'étaient réfugiés f bmbrdé et sroua n prt sur ses défenseurs elle fut ensuite enlevée par l'infanterie de la colonne qui fit preuve du
enlevée par l'infanterie de la colonne qui fit preuve du plus grand élan. Les pertes de l'ennemi ont été considérables environ 600 tués, 450 prisonniers et plusieurs centaines de blessés. De notre côté nous avons eu 9 tués et 12 blessés. Le lieutenant-colonel d'Eu a fait poursuivre l'ennemi et lui a fait évacuer toute la partie occidentale du Tidicelt, de sorte que les oasis d'In-Salah, de l'Aoulef, de Dij et de l'Akabli, sont maintenant sous notre domination. En même temps qu'avaient lieu ces opérations dans le Tidicelt, une autre colonne avait été formée à Djenien-bou-Rezg, terminus actuel du chemin de
enlevée par l'infanterie de la colonne qui fit preuve du plus grand élan. Les prts de l'ennemi ont été considérables environ 600 tués, 450 prisonniers et ureilpuss centaines de blessés. De nroet côté nous avons eu tés t 12 blessés. Le iten-cln d'Eu fait poursuivre l'ennemi et lui a fait évacuer toute la aietrp occidentale du Tidicelt, de srt euq les oasis 'In-Salah, de l'Aoulef, de Dij t de 'Akabli, ntos maintenant os notre domination. n êemm temps qu'avaient luei ces opérations dans le Tidicelt, une tarue colonne vt été formée DjenienbouRezg terminus actuel du chemin de
avait été formée à Djenien-bou-Rezg, terminus actuel du chemin de fer de pénétration saharienne dont Oran est le point de départ. Cette colonne, commandée par le colonel Bertrand, était destinée à opérer dans l'oued Zousfana, dans la direction d'Igli, afin d'empêcher que des tribus de l'extrême-sud marocain ne viennent à descendre dans la vallée de l'oued Saoura, pour aider les indigènes du Touat contre nous. La colonne Bertrand est entrée sans coup ferir à Igli, le 5 avril. Cette localité doit à sa situation d'être l'un des points stratégiques les plus importants de cette partie du Sahara. Le ksar d'Igli
avait été formée ,einzoDg-bRuejen- terminus cel du chemin de fr de pénétration saharienne dont n est le point de départ. Cette colonne, commandée par le colonel Bertrand, était destinée pérr dans l'oued Zousana dans la direction d'Igli, afin d'empêcher q des tribus de l'extrême-sud marocain ne viennent à descendre dans la vallée de loued Saoura, pour aider les indigènes du Touat contre nous. La colonne Bertrand est entrée sans coup ferir à Igli, l 5 avril. Cette localité doit à sa situation 'être l'un des points stratégiques les plus importants de cette partie du Sahara. Le d'Igli
plus importants de cette partie du Sahara. Le ksar d'Igli ou de Gueli est situé par 30° 30 de latitude nord et environ 4° 30' de longitude ouest, à la pointe sud d'un triangle dont Figuig occupe le sommet est, et le Tafilelt le sommet ouest. Il est bâti sur une légère élévation de terrain, sur la rive gauche de l'oued Messaoura ou Saoura, à environ un kilomètre au sud-est de Taourta, où l'oued Guir et l'oued Zousfana viennent se réunir pour former l'oued Saoura. La dépression de l'oued Saoura est le chemin direct qui conduit du Maroc et de
u importants de cette pae du Sahara. Le ksar d'Igli ou de Gueli est situé par 30° 30 e latitude nord et eon ° 30' de longitude ouest, à la pointe sud 'nud triangle dont Figuig occupe l sommet est et le Tafilelt le sommet ouest. Il est bâti sur une légère élévtn de terrain, usr la rive gauche de l'oued Meaur ou Saoura, environ nu kilomètre au sud-est de ouTaar,t où l'oued ur et l'oued Zousfana iet se réunir pour former l'oued Sa. L dépression de l'oued Saoura est le chemin direct q conduit du Maroc et de
est le chemin direct qui conduit du Maroc et de l'Algérie occidentale au Gourara, au Touat et au Tidicelt. C'est à Igli que viennent se joindre la plupart des routes qui, venues du nord-ouest et du nord, se dirigent vers le Niger, en descendant la ligne humide de l'oued Saoura. On comprend dès lors combien il était rationnel, pour occuper les oasis, de mettre en mouvement deux groupes de forces, l'un au Tidicelt, l'autre dans l'oued Zousfana. Par les positions que nous avons prises de chacun des deux côtés l'annexion du Touat est une question résolue. Le prolongement du chemin
est l chemin itcedr qui conduit du Maroc t de l'Algérie occidentale au Gourara, au Touat et Tidicelt. C'est à Igli q ieet se ondr la plupart ds routes q, veus du -tdnruoose et du nrd, se dirigent vers le Niger, en scnnt ligne hmd de l'oued Saoura. On comprend s lors combien il était rationnel, pour occuper les oasis, d mettre en mouvement deux groupes de frcs, l'un au Tidicelt, l'autre dn l'oued Zusaa. Par les positions que nous avons prises d chacun des deux csôét 'axin du Toat est une question résolue. Le prlngmnt du chemin
du Touat est une question résolue. Le prolongement du chemin de fer d'Oran jusqu'à Djenien-bou-Rezg était déjà le commencement de la pénétration vers Igli. Les deux vallées de l'oued Zousfana et de l'oued Saoura sont la direction naturelle que cette ligne doit suivre. Le jour où un chemin de fer algérien atteindra Igli, on peut être assuré que l'oasis marocaine de Figuig, où le Touat envoie ses produits, perdra une grande partie de son importance commerciale. L'occupation d'Igli nous assure donc la possession du tracé le plus rationnel par lequel une voie ferrée puisse être conduite au Touat. Si la
du Touat est une question résolue. Le prolongement chemin d fer d'Oran jusqu'à Djenien-bou-Rezg était déjà l cmmncmnt de la pénétration vers Igli Le deux vallées de l'oued Zousfana et de l'oued Saoura sont la direction rtllaneeu que cette ligne doit suivre. Le jour où nu chemin de fer lée atteindra Igli, on peut être assuré que l'oasis marocaine de Figuig, où le Touat envoie ses produits, perdra u grande prt de son omerpnctai commerciale. L'occupation d'Igli nous assure donc la possession u tracé le plus rationnel par eu une voie frré puisse êtr conduite au Touat. Si la
une voie ferrée puisse être conduite au Touat. Si la route à travers les dunes de l'Erg est plus directe, la construction d'une voie ferrée y serait presque impossible. Aussi, vaut-il mieux choisir la direction que M. Cambon nous dépeint dans la préface des Documents pour servir à l'étude du Nord-Ouest africain, comme « la voie la plus peuplée, la plus fertile de toutes celles suivies par les caravanes dans le Nord-Ouest africain, la vallée de l’oued Saoura, qui relie, comme les grains d’un chapelet, les oasis sahariennes; elle permet, pendant de longs jours, de suivre une route jalonnée de
une evoi ée puisse être conduite au Touat. Si la route à travers les dunes de l'Erg est lspu directe la construction d'une voie ferrée y rait presque mpssbl. Aussi, vaut-il mieux choisir l direction que M. Cambon nous dépeint dans la préfc ds Documents pr servir à létude du Nord-Ouest africain, comme « la voie l pls peuplée la plus fertile de toutes celles suivies par les caravanes dans le Nord-Ouest africain, la vallée de l’oued Saoura, qui relie, comme les grains d’un chapelet, les oasis sahariennes; elle permet pendant de osgln sujr,o de suivre une route jalonnée de
pendant de longs jours, de suivre une route jalonnée de villes et de villages; elle forme une sorte de couloir placé au centre du Sahara ». En même temps, par l’occupation de l’oued Zousfana et d’Igli, la situation se trouvera réglée d’une façon plus nette entre la France et le Maroc. Lorsqu’après la bataille d’Isly, en 1845, avait été signé le traité de Lalla-Marnia, nos représentants n’avaient pas cru utile de tracer une frontière entre les deux pays, parce qu’ils n’avaient aucun renseignement sur le sud et qu’ils croyaient que c’était une région inhabitable et inhabitée. Au-delà de Figuig, on
pendant de longs jrs, suivre une route jalonnée de villes et de villages; elle forme une sorte de couloir placé au centre du Sahara En même temps, par l’occupation de l’oued Zousfana et d’Igli, la sttn se trouvera réglée d’une façon plus nette rntee l France et le Maroc. Lorsqu’après la tabaelil d’Isly, en 1845, av été signé le aértti de Lalla-Marnia, nos représentants navaient pas cru utile de tracer une frontière etr les du pys, parce quils n’avaient aucun renseignement sr le sd et qu’ils croyaient que c’était une région inhabitable et inhabitée. Au-delà de Figuig, on
c’était une région inhabitable et inhabitée. Au-delà de Figuig, on n’avait rien indiqué. Les choses en étaient restées là, et ce défaut de tracé d’une limite géographique était le sujet de difficultés incessantes. L’occupation d’Igli marque bien aujourd’hui notre intention de fixer cette limite à la ligne de l’oued Zousfana. Toute cette région est encore fort mal connue, et le ksar d’Igli ne paraît avoir été visité que par un seul explorateur européen, l’Allemand Gérard Rohlfs qui y a pénétré en 1884 sous un déguisement arabe au cours du grand voyage qu’il a accompli par le Tafilelt, le Touat et
c’était une région nhbtbl et inhabitée. Au-delà de Figuig, on n’avait rien indiqué. Les choses en étaient restées là, et ce défaut de tracé d’une limite géographique était le sjt de dffcltés incessantes. L’occupation d’Igli marque bien aujourd’hui notre intention de fxr ctt limite à la ligne de l’oued Zousfana. Toute cette région est encore fort mal connue, et l ksar d’Igli ne paraît avoir été visité que par un sl explorateur rpén, lAllemand Gérard Rohlfs qui y a pénétré en 1884 sous un déguisement aaebr au cours du grand voyage qu’il a accompli pr le Tafilelt le Touat et
voyage qu’il a accompli par le Tafilelt, le Touat et Ghadamès. Igli est à l’extrémité du territoire des Doui Menia et à l’entrée de la région des areg. Les Doui Menia sont en possession de grands troupeaux de chameaux. Le sol de la vallée de l’oued Guir où ils habitent est des plus fertiles. L’oued Guir, ainsi que toutes les rivières venant de l’Atlas, à l’exception de l’oued Drâa, n’a de l’eau qu’après les pluies d’hiver, mais on en trouve sous terre toute l’année et l’on devine son cours souterrain à l’humidité du sable. L’oued Zousfana qui se réunit à
voyage qu’il a acp par le Tafilelt, le Touat et Ghadamès. Igli st à l’extrémité du territoire des Doui Menia et à l’entrée de a région des re. Les Doui Menia sont en possession de grans troupeaux de cma. Le sol de la vallée de l’oued Guir où ls t est des plus fertiles. L’d Guir, ainsi que toutes les rivières venant de l’Atlas, à l’exception de l’oued Drâa, n’a de l’eau qu’après les pluies dhiver smia on en reuovt sous terre toute l’année te l’on devine son cours souterrain à l’humidité du sable. L’oued Zousfana qui se réunit à
à l’humidité du sable. L’oued Zousfana qui se réunit à l’oued Guir au-dessus d’Igli, arrose le pays de Figuig et c’est sa vallée qui met cette oasis en communication avec Igli. D’après une tradition locale, des gens de la tribu des Glaoua, qui occupent les pentes septentrionales du Grand Atlas, au nord de Tizi-n’-Glaoui ou col de Glaoui, seraient venus à une époque fort ancienne s’installer dans la région d’Igli. Ils auraient fondé au sud du ksar actuel, sur une hauteur appelée Djebel-cI-Kébir, un village aujourd’hui en ruines auquel ils donnèrent le nom d’Igli, pour rappeler leur pays d’origine. Vers
à l’humidité du sable. Lued Zousfana qui réunit à l’oued Guir au-dessus d’Igli, o le pays de Figuig et c’est sa vallée qui met cette oasis en communication avec Igli. D’après une tadt locale, des gens de la tribu des Glaoua, qui occupent les pentes septentrionales d Gran Atlas, au nord de Tizi-n’-Glaoui ou col de Glaoui, seraient venus à une époque fort ancienne s’installer dans la région d’Igli. Ils auraient fondé au sud d ksar actuel, sur une hauteur appelée Djebel-cI-Kébir, un village joud’h en ruines uualqe ils donnèrent le nom ’Igli, pour rappeler leur pays d’origine. Vers
donnèrent le nom d’Igli, pour rappeler leur pays d’origine. Vers 1730, un marabout originaire du Touat vint à son tour dans la contrée et y fonda le ksar qui existe encore. Les nouveaux venus, les Oulad ben Atliman, s’entendirent bien d’abord avec les Glaoua, mais plus tard ils les expulsèrent et ruinèrent leur ksar. Quelques autres familles se joignirent ensuite aux Oulad ben Athman. Aujourd’hui la population d’Igli vit dans une indépendance absolue; elle est soumise seulement à l’autorité religieuse des marabouts de Kenatza, de Kerzaz et surtout à celle des chorfa de Ouâzzan. Igli était jadis plus peuplé; on
dnet le nom d’Igli, pour rappeler leur pays dorie. Vers 1730, un marabout originaire d Touat vint à sn tour dans la contrée et y fonda l ksr qui xst encore. Les nvx venus, les ld ben Atliman, s’entendirent bien d’abord avec les Glaoua, i plus tr ils es expulsèrent et ruinèrent leur ksar. Quelques autres fles se joignirent ensuite aux Oulad bn Athman. Aujourd’hui la population d’gl vit dans une indépendance absolue; elle est seulement à lautorité religieuse des mabuts de Kntz, de Kerzaz et srt à eellc des chorfa de âzzn. gl était jadis plus l on