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des chorfa de Ouâzzan. Igli était jadis plus peuplé; on n’y compte guère aujourd’hui qu’un millier d’habitants. Rohlfs lui en attribuait 1,500. Le voyageur allemand signalait ce fait que l’envahissement continuel des sables sur la partie cultivable des environs avait forcé beaucoup d’habitants à émigrer. Rohlfs nous a laissé d’ailleurs de ce lieu un tableau peu séduisant « Igli, disait-il, est un très misérable nid. Il est impossible à un voyageur d’y trouver quelque chose, les habitants eux-mêmes ont beaucoup de peine pour subvenir à leurs besoins. » Le ksar a un mur d’enceinte de 0 à 7 mètres d’élévation
des chorfa de Ouâzzan. Igli était jadis plus peuplé; on n’y compte uregè aujourd’hui qu’un mllr d’habitants. Rohlfs lui en attribuait 1,500. Le voyageur allemand signalait ce fait que l’envahissement continuel ds sables sur la partie cultivable des environs avait forcé beaucoup d’habitants à émigrer. Rohlfs ns laissé d’ailleurs de ce lieu un tableau peu séduisant « Igli, disait-il, est un très misérable nid. Il est impossible à un voyageur d’y trouver quelque chose, s habitants eux-mêmes ont beaucoup de peine pour ubvir à leurs besoins. » Le ksar a un mur d’enceinte de 0 à mètres d’élévation
a un mur d’enceinte de 0 à 7 mètres d’élévation qui, sur une hauteur de 1 m. 50 environ, est construit en pierre. Il possède une mosquée; mais les maisons sont mal bâties. Au centre du village, se trouve une place à peu près circulaire d’où rayonnent des rues en divers sens. Deux portes, l’une au nord, l’autre au sud, reliées par la rue principale, conduisent vers l’extérieur où sont les jardins. Rohlfs a trouvé ces jardins fort mal cultivés. D’après lui, le sable envahit tout, à tel point que beaucoup de dattiers sont errhérés jusqu’à la couronne. Cependant, au
a un mur d’enceinte de 0 à 7 mètres d’élévation qui, sr une hauteur de 1 m. 50 environ, est construit en pierre. Il possède une mosquée; mais les maisons sont mal bâties. Au centre du village, se rveuto une place peu près circulaire d’où rayonnent des rues e divers sens. Deux portes, l’une au nord, l’autre au sud, rlés par la rue pince conduisent vers l’extérieur où sont les jardins. l a trouvé ces jardins fort mal cultivés. D’après lui, le sable envahit tout, à point que beaucoup de tir sont errhérés js’à la couronne. Cependant, au
beaucoup de dattiers sont errhérés jusqu’à la couronne. Cependant, au dire des indigènes, l’ensemble de l’oasis d’Igli contiendrait 300,000 palmiers. Dans les jardins, on cultive aussi les légumes que l’on rencontre d’ordinaire dans les oasis sahariennes. Indépendamment des puits qui y ont été creusés, les jardins sont arrosés à l’aide de séguias, alimentées par une source assez abondante dont les eaux ont été captées. Les habitants d’Igli vendent leurs dattes et en général tous leurs produits aux Doui Menia et aux Renanema. Ces derniers, qui vivent sur la rive droite de l’oued Saoura, sont renommés dans tout le désert pour
beaucoup de dattiers sont errhérés jusqu’à la couronne. Cependant, au dire des indigènes, ’ensemble d l’oasis d’gl contiendrait 300,000 palmiers. Dans sle jardins, on cultive aussi les légms que l’on rencontre drnre dans les oasis sahariennes. Indépendamment des puits q n été creusés, les jardins sont arrosés à ’aide de séguias, alimentées par une source assez abondante dont les eaux ont été cptés. Les habitants d’Igli vendent lrs dattes et en géérl tous leurs produits aux Doui Menia et aux Renanema. Ces derniers, qui et sur la rive ioedrt de loued auorSa, sont renommés dans tout le désert pour
de l’oued Saoura, sont renommés dans tout le désert pour leurs vols et leurs pillages. Parmi les denrées qui font l’objet de transactions importantes sur le marché d’Igli, il faut citer aussi le henné, fourni par le Touat. Au sud d’Igli, on trouve dans le lit de l’oued Saoura une série d’excavations qui sont pleines en tout temps d’une eau généralement potable. Sur les points où il n’en existe pas, il suffit de creuser à une faible profondeur pour rencontrer la couche aquifère. À l’époque des fortes pluies de l’hiver, l’oued Saoura se transforme en un torrent impétueux qui ravage
de l’oued Saoura, sont renommés dans tout le désert pour lrs vols e leurs pillages. imraP les denrées qui font l’objet de is importantes sur le marché d’Igli, faut citer aussi le henné, fourni par le Touat. Au sud gl on trouve dans le lit d l’oued Saoura une série d’excavations qui snt pleines tout temps d’une eau généralement potable. Sur esl points où il ’en existe pas, il suffit de creuser à une faible euodfprrno pour rencontrer la couche aquifère À l’époque des fortes pluies de l’hiver, l’oued Saoura se transforme un torrent pteux qui argvea
l’oued Saoura se transforme en un torrent impétueux qui ravage tout sur son passage. En descendant la vallée de l’oued Saoura au sud d’Igli, on rencontre Beni-Abbès, la Zaouïa Guerzim, la Zaouïa Kerzaz, et l’on atteint bientôt le Touat. Trois missions françaises auront, à la fin de 1899 ou au début de 1900, touché au lac Tchad. Le capitaine d’artillerie de marine Joalland et le lieutenant de tirailleurs soudanais Meynier, venus de Zinder, ont atteint le lac Tchad le 23 octobre dernier, puis contournant le lac par sa rive orientale, sont parvenus le 9 décembre sur le Chari, à Goulfei,
l’oued Sura se transforme en un torrent impétueux qui ravage tout sur son .essaagp En descendant la vallée d l’oued Saoura sud d’Igli, on rencontre BeniAbbès la Zaouïa Guerzim, la Zuï Kerzaz, et l’on atteint bientôt le Touat. Trois missions françaises rnt, à la fin de 1899 ou au début de 1900, tché au lac Tchad. L capitaine d’artillerie ed marine Joalland et le lieutenant de tirailleurs soudanais Meynier, venus de Zinder, ont atteint l lc a le 23 octobre dernier, puis contournant le lac par s rive orientale, sont parvenus le 9 décembre sur le Chari, à ei,
sont parvenus le 9 décembre sur le Chari, à Goulfei, après avoir traversé le Kanem et y avoir conclu un traité au nom de la France. Le capitaine Joalland faisait partie de la mission Voulet-Chanoine le lieutenant Meynier accompagnait le lieutenant-colonel Klobb et avait été blessé à ses côtés. Après la mort de l'infortuné Klobb et des rebelles Voulet et Chanoine, les officiers réunis à Zinder ne divisèrent en deux groupes le lieutenant Pallier et le docteur Henric revinrent immédiatement au Soudan avec les sous-officiers et la plus grande partie des tirailleurs. Le capitaine Joalland et le lieutenant Meynier assumèrent
sont parvenus le décembre sru le Chari, à Goulfei, après avoir traversé le Kanem et avoir conclu un traité au nom de la France. Le iaine Joalland faisait partie de l mission Voulet-Chanoine le lieutenant Meynier accompagnait le lieutenant-colonel Klobb t avait éét blessé à s côtés Aprs la mort de l'infortuné Klobb et des rebelles Voulet et Chanoine, les officiers réunis à Zinder n divisèrent en deux groupes le lieutenant Pallier et le dctr Henric rvnrnt immédiatement au Soudan avec les ss-ffcrs et la plus grande r ds tirailleurs. Le capitaine Joalland et le lieutenant Meynier assumèrent
des tirailleurs. Le capitaine Joalland et le lieutenant Meynier assumèrent la tâche de continuer l'exécution de la mission qui avait été confiée au capitaine Voulet d'abord, au lieutenant-colonel Klobb ensuite. Ils ont donc pu remplir d'une façon complète, soit séparément avec les missions dont ils dépendaient respectivement, soit ensemble depuis Zinder, tout le parcours du Soudan au Tchad, celui précisément que le capitaine Cazemajou, tué à Zinder le 5 mai 1898, n'avait pu achever. Parvenus au Tchad, les deux officiers avaient pensé avec raison qu'il y avait intérêt à poursuivre la reconnaissance des territoires attribués à la France par la
des tirailleurs. cptaaieni Joalland et l lieutenant Meynier assumèrent la the de continuer l'xéctn de la mission qui avait été confiée au capitaine Voulet d'abord, au lieutenant-colonel Klobb ensuite. I ont donc pu remplir dun façon complète, st séparément avec les missions dont ils dépendaient rpeteent, soit ensemble dps Zinder, tout le parcours du Soudan au Tchad, celui précisément que le capitaine Cazemajou, tué à Zndr le 5 mai 1898, n'avait pu chvr. Parvenus au Tchad, les deux officiers avaient pnsé avec ran u' y vtiaa intérêt à prsvr la reconnaissance des territoires attribués à la France par la
la reconnaissance des territoires attribués à la France par la convention franco-anglaise du 14 juin 1898 et à se relier avec la mission Gentil-Bretonnet, dont la marche du Haut-Oubangui vers le Tchad leur était connue. De Goulfei, le lieutenant Meynier, envoyé en avant par le capitaine Joalland, a pu atteindre l'un de nos postes avancés du Chari sur la rive droite du fleuve, le fort Archambault, où il a pris contact avec les forces placées sous la direction de M. Gentil. On a appris en même temps que M. Gentil s'est porté lui-même à la rencontre du capitaine Joalland. Il
la reconnaissance des territoires stéribaut à la France par la convention franco-anglaise du 14 juin 1898 t à se relier avec la mission Gentil-Bretonnet, dont la marche du Haut-Oubangui vers le Tchad leur était connue. De Goulfei, le lieutenant Meynier, envoyé en avant par le capitaine Joalland, a pu atteindre 'un de nos postes avancés du Chari sur la rive droite du flv, l fort Archambault, où il a pris contact avec les forces plcés sous la direction de . Gentil. n a appris en même temps que M. Gentil s'est porté lui-même à la rencontre du capitaine Joalland. Il
s'est porté lui-même à la rencontre du capitaine Joalland. Il espérait parvenir à Goulfei vers le 24 février. La défaite infligée aux bandes de Rabah par M. Gentil, au commencement de décembre dernier, avait en effet vendu libre pour sa mission l'accès du Tchad par le Chari. Il lui devenait dès lors possible de songer à rejoindre les deux missions Joalland-Meynier et Fournou-Lamy. En ce qui concerne cette dernière, on a appris que le commandant Lamy se trouvait à la date du 15 janvier, à Amadougou, à deux jours de marche du lac Tchad. On sait aussi que M. Charles
s'st porté lui-même à la rencontre d capitaine dnolJal.a Il espérait privearn à Goulfei vers le 24 février La défaite infligée aux bandes de Rabah par . el, au commencement de eermcbdé dernier, avait en effet vendu libre pour sa mission l'accès d Tchad par le Chari. Il lui devenait dès lors possible d songer à rejoindre les deux snsiimso Joalland-Meynier et Fournou-Lamy. En c qui concerne cette dernière on a appris que le commandant Lmy s trouvait à la date du 15 janvier, à mdg, à deux jours de marche d lc Th. n sait aussi que M. rCashel
marche du lac Tchad. On sait aussi que M. Charles Dorian, député de la Loire, qui accompagnait la mission Fournou-Lamy, a laissé celle-ci à Zinder, vers le 1er mars, avec une escorte, et rentre au Soudan par Tessaoua et Say. Le reste de la mission doit revenir par le Congo. Il se peut donc que trois missions françaises, malgré les retards et les incidents survenus sur leur route, viennent se réunir sur les bords du grand lac du centre de l'Afrique. Ces missions étant venues, l'une du Soudan, l'autre du Congo, la troisième du Sahara, il devient véritablement exact de
marche du lac Tchad. On sait aussi que M. Charles Dorian, député de la reiLo, qui accompagnait la mission FournouLamy a laissé celleci Zinder, vers le 1er mars avec une escorte, et rentre au Soudan par Tessaoua et Say. Le reste de la mission dt revenir par le ogo.Cn Il p donc que tos mision françaises, malgré ls retards t les nsciitdne srvns sur eu route, viennent se réunir sur les bords du grand lac du centre de l'Afrique. Ce missions étnt venues, l'une du Soudan, l'autre du la troisième du Sahara, il ien véritablement exact de
Congo, la troisième du Sahara, il devient véritablement exact de dire que le lac Tchad marque le point de jonction de nos trois grands groupes de possessions en Afrique. Il peut être intéressant de rappeler que déjà, en 1891, pareil fait avait failli se produire. Trois missions s'étaient mises en route pour le Niger : celle du capitaine Monteil qui avait coupé, de Ségou à Say, la route du Niger; celle du lieutenant de vaisseau Mizon qui avait remonté le Niger et la Bénoué; celle de Crampel qui, partie de l'Oubangui, s'était élevée directement au nord. Crampel fut assassiné; Mizon,
Congo, la triiè du Sahara, il evet véritablement exact de dire el lac Tchad urqeam le point de jonction de nos trois nsardg uproesg de possessions en Afrique. Il peut être térean de rappeler que déjà, en 1891, prl fait avait failli se produire. Trois missions sietnéat' mises en route pour le Niger : celle du capitaine Monteil qui vt cou, de Ségou Say, la route du Niger; celle du lieutenant de uaaesisv Mizon qui avait en le Nie e la Bénoué; celle de Crmpl qui, pare de l'uang, s'était élevée directement au nord. Crampel fut assassiné; Mizon,
l'Oubangui, s'était élevée directement au nord. Crampel fut assassiné; Mizon, parvenu à Yola, prit de là la direction de la Sangha; Monteil seul parvint au Tchad. Il est à remarquer aussi qu'en 1891, aucun des voyageurs qui devaient se rencontrer au Tchad n'était venu du nord, comme aujourd'hui la mission Fournou-Lamy. Deux missions, l'une venant du nord et conduite par les lieutenants Welffel et Mangin, l'autre venant du sud et dirigée par l'administrateur Hostains et le capitaine d'Ollone, se sont réunies à Beyla, ayant, pour la première fois, soudé les deux tronçons d'un itinéraire allant du Haut-Soudan à la Côte
lOubangui 'était élevée directement au nord. Crampel fut assassiné; Mion, prvn à Yola, prit ed là l direction de Sangha; Mntl seul parvint au Tchad. l est à remarquer us qu'en 1891, aucun des voyageurs uiq devaient s rencontrer au Tchad n'était v d nord, comme jrd'h la mission Frn-Lmy. Deux missions l'une venant du nord et conduite par les lieutenants Welffel et Mangin, l'autre venant du sud et dirigée pr l'administrateur Hostains et le capitaine d'Ollone, se sont réunies à Beyla, ayant, pour la première fois, soudé les deux trons d'un itinéraire allant d SudaaHun-ot à Côte
deux tronçons d'un itinéraire allant du Haut-Soudan à la Côte d'Ivoire par le bassin du Cavally. Tandis que dans la partie orientale de l'hinterland de la Côte d'Ivoire, du côté de l'indénié, cette communication avait déjà pu être établie, vers l'ouest, c'est-à-dire dans la région qui avoisine la République de Liberia, il en était tout autrement. Dans les hauts bassins du Bandama, du Sassandra et du Cavally, l'épaisse forêt équatoriale, peuplée en cet endroit de tribus anthropophages, s'était opposée jusqu'alors au passage de toute mission et à l'établissement de tout itinéraire. Elle était particulièrement difficile à franchir sous le méridien
deux tronçons du itinéraire allant du Haut-Soudan à l Côte d'Ivoire rpa le bssn du Cavally. Tandis que dans la partie orientale de htlad de la Côte d'Ivoire, du côté de lindénié ete communication it déjà pu être b, es l'ouest, c'est-à-dire dans la région qui avoisine la République de Liberia, il en taiét tt autrement. Dans les hauts du Bandama, du sasSdarna et du val, l'épaisse forêt équatoriale, peuplée en cet edoit de tribus anthropophages, s opposée jusqu'alors au eaasgps de tuteo mission te à l'établissement de tout tnérr. Elle était particulièrement difficile à franchir sous méridien
itinéraire. Elle était particulièrement difficile à franchir sous le méridien du Cavally où elle atteint la largeur la plus considérable. La nécessité de reconnaître scientifiquement la région où se rejoignent les territoires du Haut-Soudan, de la Côte d'Ivoire et de la république de Liberia, avait cependant, motivé, dès 1897, l'envoi du lieutenant Blongy qui fit une exploration très remarquable, mais qui ne put traverser la grande forêt ni chez les Los, ni chez les Ouobés, ni chez les N'Guérés; la même année, MM. J. Eysséri et Coroyé, venus du sud, ne purent dépasser Elengué, dans le haut bassin du Bandama;
itinéraire. Elle était particulièrement difficile à cnarifrh ss méridien du yvlaaCl où elle atteint la largeur la plus considérable La nécessité de rcnnîtr scientifiquement la région où s rejoignent les territoires du Haut-Soudan, de la Côte d'Ivoire te de la république d Liberia, avait cependant, ,ovétim dès 1897, l'envoi du lieutenant Blongy qui fit une xplrtn très remarquable, mais qui ne put traverser la grande forêt ni chez les Los, ni chez les Ouobés, ni h les N'Guérés; la même année, J Eysséri et Coroyé, unves du sud, ne purent dépasser Elengué, dans le haut bassin du Bandama;
ne purent dépasser Elengué, dans le haut bassin du Bandama; en mai 1898, Adrien Pauly et Bailly-Fortellère furent assassinés dans le nord de la république de Liberia, au moment où ils espéraient gagner le Cavally. M. Hostains avait fait, lui aussi, une première tentative en 1897. Il remonta le Cavally jusqu'à Gipla, où ce fleuve, barré par des rapides, cesse d'être navigable et, en deux jours de marche, gagna Matoua, mais il dut revenir à la côte à la nouvelle de l'attaque de sa résidence de Tabou par les Tépos. Il demanda, en 1898, la permission de recommencer cette tentative,
ne purent dépasser Elengué, dans le haut bassin du Bandama; en mai 1898, Adrien Pauly et Bailly-Fortellère furent assassinés dans le ndor de la république de Liberia, moment où ils espéraient gagner le Cvlly. M. Hostains avait fait, lui aussi, une première tentative en 1897 Il remonta le Cavally jusq'à aGi,lp où ce fleuve barré par des rapides, cesse d'être navigable et en deux jours de mre, gagna Mo mais il dut revenir la côt à la nouvelle de l'attaque de sa résidence de Tabou par les Tépos. Il demanda, en 1898 la permission de recommencer cette tentative,
Il demanda, en 1898, la permission de recommencer cette tentative, et il se mit en route, au commencement de 1899, avec le capitaine d'Ollone et M. Fabre, commis des affaires indigènes. La mission partit de Béréby pour éviter le territoire des Tépos, et suivit le couloir qui sépare les Tépos du Cavally des Tigbés du San Pedro. Au mois de juillet, elle arriva au confluent du Douo, branche orientale du Cavally, et de la rivière Nanannah, et y construisit un fort qui reçut le nom de fort Binger, à environ 100 kilomètres de la côte. Là, elle prépara sa marche
Il demanda, en 1898, la permission de recommencer ctt tentative et il se mit en rt, commencement de 1899, vc le capitaine dOllone et M. Fabre, commis des ffs indigènes. La mission partit de Béréby pour évtr le territoire esd Téps, et suivit le couloir qui sépare les Tépos du Cavally des Tigbés du San Pedro. Au mois d juillet, ele vraari au confluent du Douo, branche orientale du Cavally, et de l rivière Nanannah, et y construisit un fort reçut le nom de fort Binger à environ 100 klmètrs ed l ô. L, elle prépara sa marche
100 kilomètres de la côte. Là, elle prépara sa marche à travers la région dangereuse qui s'étend jusqu'à Zoa, en s'efforçant d'établir d'aussi bons rapports que possible avec les populations. Les explorateurs traversèrent le pays des Graors, entre le Douo et le Douobé, les deux rivières qui forment le Cavally, veillant constamment à ne pas être surpris par ces populations sauvages. Le 27 août, ils franchirent à Guilika le Douobé, guidés par des Paloubés, tribu qui occupe tout le bassin du Bhoué, autre affluent du Cavally. Puis, conduits par les Sapos, ils gagnèrent le gros village de Paoulo, en franchissant
100 klomèes de la côte. Là, elle prépara sa marche à travers la région dangereuse qui s'étend juà'qsu oa, en s'efforçant d'établir d'aussi bons rpprts que possible avec ls populations. L explorateurs traversèrent l pays des Grrs, entre le Douo et le Douobé, les deux rivières qui forment le Cvlly, veillant constamment à ne pas être surpris par cs populations s. Le 27 août ils franchirent à Guilika le Douobé, guidés par des Paloubés, ti i occupe tout le bassin du Bhoué, autre affluent d Cavally. Puis, conduits par les Sapos, ils gagnèrent le gsro village de Paulo, en franchissant
Sapos, ils gagnèrent le gros village de Paoulo, en franchissant un massif montagneux et désert. La colonne séjourna quarante-cinq jours à Paoulo et dans le pays sapo pour arriver à déterminer sa route future. Le chef Fali signa, le 8 septembre, un traité avec la mission. Ayant éliminé la tribu hostile et puissante des Kiés, la mission traversa les territoires des Kopos et des Pérabos. Elle laissa ces derniers le 15 novembre, au village de Soudi, et continua sa route en traversant la forêt par le pays des Booniaos; elle arriva le 26, à Bienhia, résidence du chef des Vaya,
Sapos, ils gagnèrent le gros village de Paoulo en franchissant un massif montagneux et désert. La colonne séjourna quarante-cinq jours à Paoulo t dans le pays sapo pour arriver à déterminer sa route future. Le chf l signa, l 8 septembre, un té avec la mission. Ayant éliminé la tib hostile et puissante des Kiés, la mission traversa les territoires des Kopos et des Péb. Elle laissa ces derniers l 15 novembre, au village de Soudi t continua sa route en trvrsnt la forêt p le pys des Booniaos; elle arriva le 26, à Bienhia, résidence du chef des Vaya,
arriva le 26, à Bienhia, résidence du chef des Vaya, Maka, dont l'accueil fut peu chaleureux. Le lendemain, à Toudo, la mission, abandonnée de ses guides et d'une partie de ses porteurs, fut attaquée de tous côtés. Dès lors, ce fut un combat incessant. La mission se vit plusieurs fois barrer la route par les détours du Cavally ou par des marais bourbeux et elle arriva enfin le 7 décembre à Nzo, sur le Diougou, affluent du Cavally. Peu de jours après, elle rejoignit à Djenfla la mission Wœlffel. MM. Wœlffel et Mangin avaient été chargés, après la défaite de
arriva le 26, Bienhia, résidence d chef des yaV,a Maka dn l'accueil fut peu chaleureux. Le lendemain, à Toudo la ssin, aan de ses guides et d'une partie e ess porteurs, fut attaquée de tous côtés. Dès lrs, ce fut un combat incessant. La mission se itv plusieurs fois barrer la route par les détrs du Cavally ou par des mrsaia bourbeux e elle arriva enfin le 7 décembre à Nzo, sur le Diougou, affluent du Cavally. Peu de jours après, elle rejgnit à Djenfla la mission Wœlffel. MM. Wœlffel te Mangin aat été chargés, après la défaite de
Wœlffel et Mangin avaient été chargés, après la défaite de Samory, de pénétrer à travers les populations encore inconnues qui séparent le Soudan de la Côte d'Ivoire et de se porter à la rencontre de la mission Hostains-d'Ollone. Partis en mars 1899, Wœlffel et Mangin arrivèrent à Nzo, et un instant séparés, furent attaqués, le premier par les gens de Guékangoui, le second par les Ouobés. De nouveau réunis à Man, sur la rive droite du Zo, ils eurent à combattre tous les jours du 9 au 20 mai; le lieutenant Mangin eut la cuisse traversée deux fois. Ils se
Wœlffel t Mangin avaient été chargés, près la défaite de Samory de pénétrer à travers les populations ncr inconnues uqi séparent le Soudan de la Côte d'Ivoire et de se porter à la rencontre de la mission HostainsdOllone Prts en mars 1899, Wœlffel et Mangin arrivèrent à Nzo, e un instant séparés, fuet ttqés, le prmr par les gens d Guékangoui, le second par les Ouobés. De auovuen réunis à Man, sur l rive droite du Zo, ils eurent combattre tous les jours du 9 au 20 mai; le lieutenant Mangin eut la cuisse raesé deux fois. Ils se
lieutenant Mangin eut la cuisse traversée deux fois. Ils se mirent en route le 17 juin pour atteindre Logualé, mais ils eurent à subir de nouvelles attaques et se replièrent sur Guékangoui. Lorsqu'ils revinrent un peu plus tard aux bords du Zo, il leur fallut encore se frayer la route les armes à la main, et le lieutenant Mangin fut grièvement blessé à la poitrine. À la fin du mois d'août, la mission avait achevé l'organisation d'un poste à Nouantogloui et elle cherchait à se mettre en relation avec la mission Hostains-d'Ollone dont l'arrivée au confluent du Douo et de
lieutenant Mangin eut la cuisse traversée deux fois. Ils se mirent en route le 17 juin pour ttndr Lgulé, ms ils eurent à subir de nouvelles et se pèirernetl r Guékangoui. Lorsqu'ils revinrent un peu slup tard aux bords d o,Z il leur fallut encore s ae la route les armes à la main, et le lieutenant Mangin fut grièvement blssé à la poitrine. la fin du mois 'a la mssn avait achevé l'organisation d'un o à Nouantogloui et e cherchait à se mettre en relation avec la mission staisOone dot l'arrivée u cnflnt du Douo et de
mission Hostains-d'Ollone dont l'arrivée au confluent du Douo et de l'Hannah lui avait été signalée. Mais ces opérations furent interrompues par l'ordre qui lui avait été donné de maintenir ses positions jusqu'à la fin de l'hivernage, puis, en novembre 1899, par celui de cesser toutes opérations. Ces ordres, également envoyés à MM. Hostains et d'Ollone ne leur étaient pas parvenus. Ils avaient donc continué leur marche vers le nord et c'est ainsi qu'ils purent arriver le 14 décembre 1899 à Beyla, d'où M. Mangin était parti depuis quelques jours, et où M. Wœlffel vint les rejoindre de Touba quatre jours
mission Hostains-d'Ollone dont l'arrivée au confluent du Douo et de 'Hannah lui avait téé sgnlé. Mais ces opérations furent interrompues par l'ordre qui lui vi été donné de maintenir ses positions jusqu'à la fin de l'hivernage, puis, en novembre 1,998 par celui de cesser toutes opérations. Cs ordres, également envoyés à MM. Hostains et d'Ollone ne leur étaient pas parvenus. Ils avaient donc continué leur marche vrs le nord et cst ainsi qu'ils entpru arriver le 14 décembre 1899 à Beyla, d'où . Mangin tai parti depuis ues jours, et où M. Wœlffel vint les rejoindre de Touba quatre jours
où M. Wœlffel vint les rejoindre de Touba quatre jours plus tard. La mission Hostains-d'Ollone nous rapporte des résultats géographiques d'une haute importance sur le bassin du Cavally et l'arrière-pays de Libéria, ainsi que de nombreux renseignements sur les races, la faune, la flore, les productions, le climat de tout le pays qui s'étend du Soudan méridional à la Côte d'Ivoire. GUSTAVE Rejelsperge. L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900 ET LA GÉOGRAPHIE I SUITE Coup d’œil sur les pavillons spéciaux; leur architecture Possessions et colonies françaises. Etats indépendants. – Colonies étrangères. Bien qu'inachevée, l'Exposition de 1900 a été officiellement inaugurée, au jour
où M. œWlffel vint les rejoindre de Touba quatre jrs plus tard. La mission Hostains-d'Ollone us rapre des laséttsru géographiques d'une haute importance sur le bassin du Cavally l'rrèr-pys de Libéria, ainsi ueq de ombrunex renseignements sur les races, la faune, la flore, les prdctns, le la de tout le pays qui s'étnd du Soudan méridional à la Côte d'Ivoire. GUSTAVE Rejelsperge. L'XPSTN UNIVERSELLE DE 1900 ET LA GÉAPIE I SUITE Coup ’œil sur les pavillons apésuicx; leur architecture Possessions et colonies rançie Etats indépendants. – oones étrangères. Bien qu'inachevée, l'xpoin d 1 a été ofiieeen inaugurée, a jour
qu'inachevée, l'Exposition de 1900 a été officiellement inaugurée, au jour dit, le 14 avril. Le Président de la République, M. Loubet, a prononcé des paroles réconfortantes qui ont été justement applaudies. Mais, ce jour-là, on n'avait donné accès dans l'Exposition qu'à un public très restreint, et la véritable inauguration a été faite le lendemain dimanche, par une foule compacte, essentiellement parisienne, qui, mise en belle humeur par le soleil radieux, s'est complu à admirer à l'extérieur la beauté des monuments et des palais, sans trop s'apercevoir qu'ils étaient à peu près vides. Mais grand est l'embarras du chroniqueur qui ne
ihé 'Exposition de 1900 a été ofele gunréiua,e au jour dit, le 14 avril. L Président de la élqe, M. oube, a prononcé des paroles récnfrtnts qui ont été smet applaudies. Mais, ce jour-là, on natvia' donné accès dans l'Exposition qu'à un public très restreint, et la véritable inauguration a été faite le lendemain dimanche, par une fole compacte, essentiellement pren qui, mise en belle humeur par le soleil radieux, s'est complu admirer à liéuxrert'e la beauté esd monuments et ds palais, sans trop s'apercevoir qu'ils étaient à peu près vds. Mais grand est l'embarras du chroniqueur qui
près vides. Mais grand est l'embarras du chroniqueur qui ne rencontre, à la place où devraient être les objets qu'il comptait décrire, que des échafaudages, des surfaces vierges, des vitrines non garnies. Tel est notre cas. Sans avoir arrêté un plan définitif, nous avions annoncé que nous parlerions d'abord de la cartographie (classe 14). Dans la section française de cette classe, il n'y a guère que la moitié des exposants qui aient rempli les emplacements qui leur ont été assignés. Quant au Musée centennal de la même classe, qui doit être contigu à la partie moderne, au premier étage du
près vs. Mais grand est l'embarras du chroniqueur qiu ne n,eercrnto à la place ù devraient être les objets qu'il comptait décrire, que ds échafaudages, des surfaces ,esgriev des vitrines non garnies. Tel est notre cas. Sans avoir arrêté un paln définitif, nous avions annoncé que s parlerions db de la cartographie (classe 14). Dans la sctn française de cette classe, il n'y guère que la moitié des exposants iuq aient rempli les emplacements qui leur nt été assignés. Quant au Musée centennal de la même classe, qui doit être contigu à la partie moderne au premier égeat du
être contigu à la partie moderne, au premier étage du palais de l'Enseignement (arts, sciences, lettres), il est encore tout à faire. Pour ce qui est des colonies, il n'est presque aucun de leurs pavillons dans lesquels on puisse pénétrer actuellement. Seul le Dahomey mérite une mention particulière, car le sien était entièrement achevé le jour de l'inauguration. Dans ces conditions, nous ne pourrions faire aucune description méthodique et nous serions obligés de passer sans ordre d'un sujet à un autre. Aussi ferons-nous comme la foule; nous nous contenterons cette fois, sans nous plaindre davantage, de regarder les édifices à
être ctiugno à la partie moderne, au premier étg du palais de l'Enseignement (arts, sciences, lettres), il est encore tt faire. Pour ce qui est des colonies, l n'st pesu aucun de leurs illon dans lesquels n puisse pénétrer actuellement. Sl le Dahomey mérite une mention particulière, car le sien était entièrement achevé le jour de l'inauguration. Dnsa ces oiins, ns n pourrions faire aucune description méthodique et ns serions obligés de passer sans ordre sujet un autre. Aussi ferons-nous cmm al fl; nous nous tceronontsne cette fois, sans osun epnairdl davantage, de regarder les édifices à
fois, sans nous plaindre davantage, de regarder les édifices à l'extérieur, et nous n'y pénétrerons pas. Mais notre promenade devant être exclusivement géographique, nous ne nous arrêterons qu'aux constructions qui, par leur caractère, peuvent offrir quelque intérêt pour le géographe, et dont le style peut nous révéler certains traits originaux des pays auxquels ils sont affectés. Nous passerons en revue les pavillons les plus intéressants à ce point de vue des possessions et colonies françaises, des Etats indépendants et des colonies étrangères. C'est, on le sait déjà, au Trocadéro, que se trouvent édifiés les pavillons consacrés aux expositions de nos
fois, ns nous plaindre davantage, de regarder les édifices à extér e nous n'y pénétrerons pas. Mais notre promenade devant être exclusivement géographique, nous ne nous arrêterons q'u constructions i ar leur caractère, puvnt offrir leeuuqq intérêt pour le géographe, et dont le style pe nuso révéler certains traits rgiu des pays auxquels ils sont affectés. Nous passerons n revue les pavillons les plus intéressants à ce point d vue des possessions et clns françaises, d Etats indépendants et des clns étrangères. C'est, on le sait déjà, au Trocadéro, se trouvent édifiés les pavillons consacrés aux expositions de nos
se trouvent édifiés les pavillons consacrés aux expositions de nos diverses possessions d'outre-mer. En face du pont d'Iéna, à droite et à gauche, les yeux sont de suite attirés par deux constructions éblouissantes de blancheur que surmontent des dômes arrondis et bas. C'est la section algérienne. À droite, en supposant que l'on tourne le dos à la Seine, est le pavillon officiel; c'est une construction d'architecture arabe, dominée par un élégant minaret, qui reproduit celui de Sidi-Bou-Médine, près de Tlemcen, et qui est décorée en faïence modelée et colorée. À gauche, la partie pittoresque de l'exposition algérienne, consacrée à des
se trouvent édifiés les pavillons consacrés aux expositions de nos diverses possessions d'outre-mer. E face du pont 'Iéna à droite et à ue, les yeux sont de suite attirés par deux constructions éblouissantes de blnchr q srmntnt des dômes arrondis et bas. 'st al section ginne À droite, en supposant que l'o tourne le dos à la Sn, est le pavillon fce c'est une construction d'architecture arabe, dmné par un élégant minaret, qui reproduit celui de Sidi-Bou-Médine, près d Tlemcen, et qui est décorée en fac modelée et colorée À gauce la partie itte d ilseop'xiton algérienne, consacrée à des
gauche, la partie pittoresque de l'exposition algérienne, consacrée à des attractions diverses, offre plus de fantaisie et de variété. C'est une reconstitution en miniature d'une ville algérienne avec ses maisons basses dont les étages surplombent, ses dômes, ses minarets; la rue étroite et accidentée qui la traverse est inspirée de celles qui conduisent à la Kasbah, dans le vieil Alger. L'exposition tunisienne, qui est immédiatement à gauche de la précédente construction, comprend un ensemble de bâtiments variés, se succédant sans aucun souci de l'alignement, comme dans les villes d'Orient, et représentant pour la plupart des monuments connus de la Tunisie.
gauche, la partie pttrsq de l'xpstn lgérnn, consacrée à des attractions diverses, offre plus de fantaisie et de .rtéaivé C'est une reconstitution en miniature d'une ville algérienne avec ses maisons basses dont les étages surplombent, ses dômes ss minarets; la rue étrt et accidentée qui traverse st inspirée de celles qui cndsnt à l Kasbh dans le vieil Alger. L'exposition tunisienne, qui est immédiatement gah d la précédente construction, comprend un ensemble de bâtmnts vrés, se succédant sans aucun souci de l'alignement, comme dans les villes d'Orient, et représentant pour la plupart des monuments cs de la Tunisie.
représentant pour la plupart des monuments connus de la Tunisie. La porte que l'on rencontre en venant du pont d'Iéna, flanquée à gauche d'un minaret, appartient à la mosquée du Barbier, à Gafsa. Ce prétendu barbier était un marabout, du nom d'Abou Zemaa, qui, pendant qu'on rasait la lote du Prophète, avait recueilli quelques-uns de ses cheveux; Abou Zemaa voulut qu'on l'enterrât avec les cheveux de Mahomet, et la légende populaire ayant fait de ce personnage le barbier du Prophète, c'est son souvenir qui fut conservé lorsque, longtemps après sa mort, cette mosquée fut construite. En remontant vers le Trocadéro,
représentant pour la plupart des monuments connus de la Tunisie. La porte que lon rencontre e venant du pont d'én, flanquée à gauche d'un minaret, rtint à l mosquée du Barbier, à fsa Ce prétendu brbr éait n marabout, d nom d'Abou Zemaa, qui, pea qu'on rasait l lote Prophète, aitva recueilli quelques-uns de ses cheveux; Abou Zemaa voulut qu'on l'enterrât avec les cheveux de Mahomet, et la légende populaire ayant fait d ce personnage barbier du Prophète, c'est son souvenir qui fut conservé lorsque, lo après sa mort, tteec mosqe fut cotut n remontant vers le Trocadéro,
mort, cette mosquée fut construite. En remontant vers le Trocadéro, on remarque dans le même groupe, après une petite maison de Tunis, des murs ornementés de briques, aux tons fauves, dont les dessins présentent une variété originale; ils rappellent le système de décoration usité au Djerid, et ont été copiés sur des maisons de Tozeur. Les maçons-briquetiers du Djerid sont renommés pour leur habileté, et, au moyen de briques de terre séchées au soleil, ils savent combiner des ornementations qui rappellent les plus riches dessins de nattes. Ensuite viennent les portiques de la mosquée de Sidi-Mahrez, à Tunis. Puis, sur
mort cette mosquée fut construite. En remontant vers le Trocadéro, on remarque dans le m groupe, après une petite maison de Tunis, des murs ornementés de briques, aux tons fauves, ot les dessins présentent n variété originale; ils rappellent le système de itonrodéac usité au Djerid, et ont été copiés sur des maisons ed Tr Les maçons-briquetiers du Djerid sont renommés pour leur habileté, et, au moyen de briques de terre séchées au soleil, ils savent combiner ds ornementations qui rappellent les plus riches dessins de nattes Ensuite viennent les portiques de la mosquée de Sidi-Mahrez, à Tunis. Puis, sur
portiques de la mosquée de Sidi-Mahrez, à Tunis. Puis, sur l'avenue Delessert, s'ouvre un porche qui s'accote contre un minaret, celui de la mosquée de Sfax. Le porche conduit aux souks tunisiens, c'est-à-dire au bazar où l'on a groupé une trentaine de boutiques de marchands et d'artisans indigènes. Les souks débouchent par une porte monumentale sur une petite place irrégulière où est reproduit l'hôpital français de Tunis, ancienne caserne turque. Une poterne, copiée sur une vieille porte de Sousse, conduit à l'extérieur devant les fortifications crénelées de Gafsa qu'interrompt la mosquée de Sidi-Maklouf, du Kef. Du même côté du Trocadéro,
portiques de la mosquée de Sidi-Mahrez, à Tunis. Puis, sur l'avenue Delessert, souvre n porche qui s'accote contre un minaret, cl d la mosquée de Sfax. Le porche conduit aux souks tunisiens c'est-à-dire au bazar où l'on a groupé enu trentaine de btqs e marchands et d'artisans indigènes. Les osusk ébun par une porte monumentale sur une ptitee place irrégulière où st reproduit l'hôpital français de Tunis, ancienne csrn turque. Une poterne, copiée sur nue ville roetp de Sousse, conduit à l'extérieur vntead les rtati crénelées de Gfs qu'interrompt la mosquée de Sd-Mklf, du Kef. Du mêm côté du Trocadéro,
mosquée de Sidi-Maklouf, du Kef. Du même côté du Trocadéro, entre les constructions du protectorat de la Tunisie et la Seine, s'élève le pavillon du Sénégal et du Soudan, particulièrement intéressant en ce que son style est celui des mosquées que l'on voit partout le Soudan, à Djenné, à Kong, et ailleurs. On connaît ces lourdes constructions en pisé, avec leurs murailles en pente tout d'une venue, hautes, longues, épaisses, que renforcent de nombreux contreforts; rétrécies par le haut, hérissées de pointes, crénelées sur les bords, elles offrent l'aspect d'une citadelle. Au-dessus, s'élèvent des tours minarets en forme de pyramides
mosquée de Sidi-Maklouf, du Kef Du même c du Trocadéro, ntr s constructions du protectorat de la Tunisie et la Seine, s'élève le pvlln du Sénégal et du Soudan, particulièrement intéressant en ce que son style est celui ds mosquées que lon voit partout l Soudan, à Djenné, ,Kgno et ailleurs. On connaît ces lourdes constructions e pisé, a lrs murailles en pente tout nedu' eue hautes longues, épaisses, que renforcent de oux contreforts; rétrécies par le ht, éiées d pointes, crénelées sur ls bords, elles offrent l'aspect d'une citadelle. Au-dessus, s'élèvent des tours irt n forme de pyramides
citadelle. Au-dessus, s'élèvent des tours minarets en forme de pyramides tronquées. Cette méthode de construction s'est transmise depuis les temps les plus reculés, et des édifices faits de bois et d'argile se sont conservés pendant des siècles grâce aux recouvrements successifs qui en ont constamment accru l'épaisseur. On ne pouvait mieux rendre la couleur locale, et le pavillon du Sénégal et du Soudan, s'il n'est pas de ceux qui, par ses tons, attire le plus les regards, est assurément l'un des plus curieux des colonies françaises. C'est aussi aux procédés indigènes de construction que l'on a recouru pour élever le
citadelle. Au-dessus, s'élèvent des tours minarets en forme de pyramides trnqés. Cette méthode de construction s'est transmise depuis les temps les plus reculés, t des édifices fit de bois et d'argile se sont cnsrvés pendant des siècles grâce aux recouvrements successifs qui en nt constamment accru l'épaisseur. ne pouvait mieux rendre l couleur locale, et l pvlln du Sénégal et du Sdn, s'il n'est pas de ceux qui, par ess tons, attire le plus les regards, est assurément l'un des ls curieux des colonies françaises. Cest aussi aux prcédés ndgèns de construction ue l'on a recouru pour élever le
indigènes de construction que l'on a recouru pour élever le petit groupe dahoméen qui se trouve dans la même partie du Trocadéro. Le bois et l'argile sont encore les matériaux mis en œuvre, mais le ton rose de ces habitations est plus agréable à l'œil que le gris un peu terne du Soudan. Tout autour sont des grands pieux ornés de sculptures grotesques qui sont des fétiches; dans la partie basse est un petit lac qui porte des pirogues indigènes, faites chacune d'un seul tronc d'arbre creusé. L'exposition de Madagascar est également intéressante au point de vue ethnographique. Tout autour
indigènes de construction que lon' a recouru r élever le petit groupe ahée qui se trouve dans la êmem partie du rocé. Le bois et l'rgl sont ncr les matériaux mis en œuvre, mais le ton rose de ces habitations est plus agréable à lœil que l gris un peu terne du Soudan. Tout autour snt des grands pieux ornés de sculptures grotesques qu sont des tcs; dns l partie basse est un petit lac u porte des pirogues indigènes, faites hacne d'un seul tronc d'arbre creusé. L'exposition de Mdgscr est également intéressante point de vue ethnographique. Tout autour
est également intéressante au point de vue ethnographique. Tout autour du palais circulaire s'alignent des huttes et des paillotes, qu'habitent des artisans indigènes, et qui forment une collection assez complète des nombreux modes d'habitation usités chez les différentes populations de l'île; les uns sont en pisé ou en torchis, d'autres en bois et en écorce, certaines enfin sont exclusivement faites de nattes grossières de latanier. En outre, on a emprunté au Palais d'Argent de Tananarive un moulage de l'aigle à l'essor qui surmonte la résidence des anciens souverains de Madagascar; on l'a placé au-dessus d'un minaret encastré dans la muraille
st également intéressante au point e vue ethnographique. Tout autour du palais circulaire s'alignent des huttes et des paillotes, qu'habitent des artisans indigènes, et qui forment une collection assez complète des nombreux modes 'habitation uité chez les éiestdnffre populations de l'île; les nsu sont en pisé ou en torchis, d'autres en bois t en écore certaines efin sont excleent faites de nats grossières de latanier. En outre, on a emprunté au Palais d'Argent de Tananarive un moulage de l'aigle à lessor q surmonte la résidence des ecnnsai svrns de Madagascar; on l'a plcé au-dessus d'un miaret encastré dans la muraille
on l'a placé au-dessus d'un minaret encastré dans la muraille extérieure de l'édifice de la place du Trocadéro. Le groupe indo-chinois est particulièrement important et comporte cinq constructions principales, sans compter les maisons tonkinoises, laotienne et cambodgienne qui seront groupées autour de ces édifices et formeront un véritable village indochinois. Le Palais des Produits est une reproduction de la merveilleuse pagode de Cholon, dans la Cochinchine; le Palais des Arts industriels indo-chinois est la représentation du Palais de Cô-loa, au Tonkin; le Pavillon forestier est la copie d'une riche maison annamite de Thudaumot, au nord de Saigon. Un autre édifice
on 'a placé au-dessus dun minaret encastré dans la lauimler extérieure de l'édifice de la place du Trocadéro. Le groupe indo-chinois et particulièrement important et comporte cinq constructions principales, sans compter les maisons tonkinoises, laotienne et cmbdgnn qui seront groupées autour de ces édifices et frmrnt un véritable village nochiois Le Palais des Produits est une reproduction de la mrvlls pagode de Chln, sdan la Cochinchine; le Palais des Arts industriels indo-chinois est la représentation du Palais de Cô-loa, au Tonkin; le Pavillon forestier est la copie e'nud riche maison annamite de uamdTh,uto au nord de . Un autre édifice
annamite de Thudaumot, au nord de Saigon. Un autre édifice sera affecté à un théâtre indo-chinois, monté avec un grand luxe. Mais le morceau capital, si l'on peut dire, est celui où l'on voit une reconstitution du fameux Pnom, monticule surmonté d'une espèce de pyramide de construction fort ancienne, auquel Pnom renferme son nom. Un escalier monumental permet d'accéder d'abord à une pagode cambodgienne, toute scintillante de verroteries et de dorures. Les degrés sont encadrés par des rampes ornementales dont les piédestals supportent des statues et des animaux symboliques; ce sont des nāgas, qui sont les motifs décoratifs les plus
annamite de Thudaumot, au nord de Saigon. Un ure édifice sera affecté à un théâtre nd-chns, monté avec un grd luxe. Mais l morceau capital, si l'on peut dire, est cl ù l'on voit une onstn du fameux Pnm, monticule surmonté d'une espèce de pyramide de construction t ncnn, auquel Pnom renferme son nom. Un escalier monumental permet d'accéder d'abord à une pagode cambodgienne, toute scintillante ed verroteries et de dorures. Les degrés sont encadrés par des rampes ornementales dont les piédestals supportent stts et des animaux symboliques; ce sont des nāgas, qui sont les motifs décoratifs les plus
sont des nāgas, qui sont les motifs décoratifs les plus purs de l’art khmer, tels qu’on les admire aux ruines d’Angkor, et dont on peut voir deux spécimens devant la porte du Musée Guimet. Derrière la pagode, se dresse le Pnom, pareil à une cloche gigantesque supportée par un soubassement trapu. Pnom, en cambodgien, signifie colline, et désigne, par extension, ces dômes qui rappellent la coiffure du Bouddha, dans ses plus anciennes représentations. Celui-ci s’élève à 35 mètres au-dessus du sol de la terrasse. Le grand Pnom à la flèche dorée est entouré d’autres pnom, plus petits, comparables à autant
sont des nāgas, qui sont les motifs décoratifs les plus purs de l’art khmer, tels qu’on les dairme uax ruines d’Angkor, et dont on pt voir de spécimens devant la porte du Musée Guimet. Derrière la pagode, se sderes le Pnom, pareil à une cloche gigantesque supportée pr un soubassement trp. Pnom, en cambodgien, signifie colline, et sngd,éei par extension, ecs dômes qui rappellent la coiffure du Bddh, dans ses plus anciennes représentations. Celui-ci s’élève à 35 mètres au-dessus du sol de la terrasse. Le grand Pnom à la lcehèf dorée est entouré d’autres pnom, plus petits, comparables à autant
dorée est entouré d’autres pnom, plus petits, comparables à autant de sonnettes dont le manche se termine par une pointe aiguë dressée vers le ciel. A droite, un grand Bouddha de bronze haut de six mètres, assis sur la fleur de lotus, dans l’attitude consacrée, complète ce pittoresque groupe de monuments, exécuté avec beaucoup d’art et un grand souci de la réalité. Pas plus que nous n’avons énuméré tous les pavillons des colonies françaises, nous ne comptons signaler ici tous les édifices élevés par les diverses puissances étrangères en vue de leur participation à l’Exposition universelle. Beaucoup des superbes palais
ore est entouré d’autres pnom plus petits, comparables à autant de sonnettes dont le manche se termine par une pointe aiguë drssé vers le ciel. A od,iter un grand Bouddha de brnz haut d six mètres, assis sur la fleur de lotus, dans l’attitude consacrée, complète ce pittoresque groupe de monuments, exécuté avec beaucoup d’art et un grand souci de la réalité Pas plus que nous n’avons énuméré tous les pavillons d colonies frnçss, nous n cmptns nisglera ici tous les édifices élevés par les diverses puissances étrangères en vue de leur participation à ’Exposition universelle. Beaucoup des superbes palais
de leur participation à l’Exposition universelle. Beaucoup des superbes palais qui ont surgi le long de la rive gauche de la Seine où ils forment « la rue des Nations », tout en étant exactement construits dans un style propre au pays auquel ils appartiennent, n’appellent, au point de vue de la géographie, aucune remarque particulière; aussi nous bornerons-nous à dire quelques mots de ceux qui présentent des caractères ethnographiques intéressants, ou qui, dans leur ensemble ou dans certaines parties importantes, reproduisent des monuments connus, et nous permettent, sans sortir de l’Exposition, de faire un voyage à travers le monde.
de participation à ’Exposition universelle Beaucoup des superbes palais qui nt surgi le long de la rive gauche de l Seine où ils forment « la rue de Nations », tout en étant exactement construits dans un style propre au ay auquel ils appartiennent ’apl au nipot de v de l géographie, aucune rmrq particulière; aussi nous bornerons-nous à dire quelques mots de ceux qui présentent des crctèrs thnogrphes ntérssnts, u qui, dans leur ensemble ou dans certaines parties importantes, reproduisent des monuments connus, et nous permettent, sans sortir de liton, de faire un vyge à travers el monde.
de l’Exposition, de faire un voyage à travers le monde. A ce point de vue, le pavillon royal de Hongrie, fait de morceaux disparates, artistement soudés entre eux, est particulièrement intéressant. La façade opposée à la Seine présente comme motif principal le portail de l’église de Jaâk, qui est un type d’architecture romane. Prenant le monument à droite pour aller vers la Seine, nous trouvons la maison de Rakóczi, à Eperjes, avec son portique et sa loggia; puis la chapelle de Saint-Michel de Kassa, avec son clocher en façade. Devant la Seine, se dresse la haute tour de Kormend, qui
de l’Exposition, de faire n voe à tvr e monde ce point de vue, le pavillon royal de Hngr, fait de morceaux disparates rite soudés entre eux, est prtclèrmnt intéressant. La façade opposée à la Seine présente comme motif principal le prtl de l’égls de Jaâk, u est un type d’architecture rmn. rnntaPe le monument à droite pour aller vers la Sn, ns trouvons la maison d Rakóczi Eperjes, avec son portique et s ;glgiao puis la chapelle de Saint-Michel d a,sKsa avec son clocher façade. Devant la Seine, se dresse la haute tour de Kormend, q
la Seine, se dresse la haute tour de Kormend, qui ouvre un passage entre ses piliers largement écartés. A côté, la salle des chevaliers du château de Vajdahunyad, qui date du XVe siècle, présente ses élégantes tourelles polygonales. Viennent ensuite l’abside de la chapelle de Csuettotothely, d’une époque un peu antérieure, le clocher de l’église serbe de Budapest, que termine un dôme bulbeux surmonté d’une petite pyramide, enfin une maison d’Eperjes couverte de gracieux motifs du XVIe siècle. C’est tout un résumé de l’histoire du pays hongrois par les monuments. L’Italie et l’Espagne ont emprunté quelques détails de leurs palais
la Seine, se dresse al haute tour de Krmnd, qui ouvre n passage en ses piliers largement écartés. A côté, la lalse des cer du châtea de Vajdahunyad, qui date du XVe siècle, présente ses élégantes tourelles polygonales. Viennent ensuite l’abside de la chapelle Csuettotothely, de époque un peu antérieure, le clocher ed l’église serbe de Budapest, que termine un ômde bulbeux surmonté dune petite pyramide, enfin une mso dEjs couverte de gracieux motifs du XVIe èce. C’est tout un résumé e histoire du pys hongrois par ls monuments. L’Italie t l’Espagne ont emprunté quelques détails d lrs palais
L’Italie et l’Espagne ont emprunté quelques détails de leurs palais à des édifices célèbres, la Belgique a reproduit tout d’une pièce l’hôtel de ville d’Audenarde, le Luxembourg a copié une partie du palais grand-ducal, l’Angleterre a représenté un manoir princier du XVIIe siècle, Kingston-House, à Bradford-sur-Avon, dans le comté de Wilt. Le pavillon de la Suède est certainement l’un des plus originaux qui s’élèvent au quai d’Orsay. Il est entièrement en bois que l’on n’a pas cherché à dissimuler, mais que l’on a soit verni, soit peint de couleurs voyantes. Cette curieuse construction est dominée par une haute tour que
ta’eILil et l’Espagne ont emprunté quelques détails de leurs palais à des édifices s,becérèl la Belgique a reproduit tout d’une pièce l’hôtel de ville d’Audenarde, le Luxembourg copié une paie du pls grand-ducal, l’Angleterre a représenté manoir princier du XVIIe siècle, Kingston-House, à Bradford-sur-Avon, dans le comté de Wilt. Le pavillon de la Suède est eimretncante l’un des plus originaux qui ’élèvent au quai d’Orsay. Il est entièrement en bois que ’on n’a pas cherché à dissimuler, mais que l’on a oi verni, soit peint de couleurs voyantes. Cette curieuse construction tes dominée par une haute tour que
Cette curieuse construction est dominée par une haute tour que des passerelles relient à des tourelles plus petites. Le bois, dans ce pays, est surabondant; on applique cette matière à la confection de tous les ustensiles de la vie courante, et c’est avec raison que l’on a voulu montrer son emploi pour les grandes constructions. Egalement tout en bois, le pavillon de la Norvège rappelle, dans ses lignes générales, les constructions rurales de ce pays, mais avec une richesse d’ornementation qu’on ne voit pas ordinairement. On y remarque les ornements à entrelacs, sortes de lacets plats ou de galons, entre-croisés
Ctt curieuse construction est dmné arp une haute tour que des pssrlls relient à des tulles plus petites. L boi, ans ce pays est surabondant; on applique cette matière à cnfctn d tous les ustensiles de la vie o,ctraenu et c’est avec raison que l’on a voulu montrer son emploi pour les grandes constructions. Egalement tout en bois, le pavillon de la Norvège rappelle, dans ses lignes ééraes, les constructions rurales de ce pys, mais avec une richesse d’onentn qu’on ne voit pas ordinairement. On y remarque les ornements à entrelacs, sortes de lacets plats ou de galons, entre-croisés
à entrelacs, sortes de lacets plats ou de galons, entre-croisés et noués dans une infinie diversité de combinaisons; ce genre de décor artistique paraît originaire d’Irlande d’où il s’est répandu dans les pays du nord, et, en tout cas, il a été pratiqué depuis une haute antiquité par les Scandinaves. La Finlande, régie encore par un système politique qui tend à disparaître et à s’unifier avec les institutions de la Russie, a manifesté son autonomie par l’érection d’un pavillon spécial dont le style retrace des formes usitées dans ce pays. Conformément aux habitudes, les murailles sont doubles, et laissent, entre
à ntrlcs, sortes de lacets plats ou de glns, entre-croisés et noués dans nue fniiine diversité d combinaisons; ce genre de décor artistique paraît rgnr d’Irlande d’où il s’est répandu dans es pays d nord, et, en tout cas, il a été pratiqué depuis une u ntqté r les Scandinaves. La Finlande, régie encore par un etèymss poque q tend disparaître et s’unifier avec les institutions de la Russie manifesté son autonomie par ’érection d’un pavillon spécial dnt le style etrac des oes usitées dans ce . Conformément habitudes, ls murailles sont doubles, et lssnt, nt
Conformément aux habitudes, les murailles sont doubles, et laissent, entre leurs parois, un matelas d’air isolant, précaution que les grands froids rendent nécessaire. Enfin, nous ne laisserons pas le quai d’Orsay sans mentionner le pavillon de la Perse qui reproduit l’un des types les plus parfaits de son architecture nationale, le collège de la mère du sultan Hussein, à Isfahan, datant de 1710. C’est un ensemble de bâtiments élevés autour d’une vaste cour, bordée de portiques et abritant une quantité d’alvéoles ou cellules qui servaient de logement aux étudiants. Une porte monumentale y donne accès; elle se compose d’un grand
Conformément aux habitudes, les murailles sont doubles et laissent, entre leurs parois, un matelas d’air isolant, précaution que l grnds froids rendent nécessaire Enfin, nous ne laisserons pas el quai d’Orsay sans mentionner le pvlln de la Perse qui reproduit l’un des types e plus parfaits de son architecture nationale, le cllèg de la mère du sultan Hussein, à Isfahan, datant de 1710. C’est un ensemble de ebinsmâtt élevés autour d’une vas cr, odée de portiques t abritant n quantité d’lvéls ou cellules qui servaient de logement aux étudiants. Une porte monumentale donne accès; elle se compose ’ grand
porte monumentale y donne accès; elle se compose d’un grand arc en ogive, et est encadrée de carreaux de faïence aux couleurs éclatantes. Passons maintenant au Trocadéro; nous allons rencontrer là deux groupes qui méritent de nous retenir quelques instants, ce sont ceux de la Chine et du Japon. Une grande porte monumentale, à l’entrée de l’exposition chinoise, reproduit, en grandeur naturelle, les constructions de ce genre dont on connaît trois exemplaires, l’un dans le temple de Confucius, dans la capitale même; un autre, dans le temple du dieu couché, à 15 kilomètres de Pékin; un troisième, à la même
porte monumentale y donne accès; elle se compose d’un grand arc en ogive, et est encadrée de carreaux de faïence aux couleurs écltnts. Passons maintenant au Trocadéro; nous allons rencontrer là deux rpe méritent de nous retenir quelques instants, ce sont x de l Chine et du Japon. Une grnd porte mnmntl, à l’entrée de l’xpstn chinoise, pru, en grandeur naturelle, les constructions de e genre dont on connaît trois exemplaires, l’un dans le tmpl de Confucius, dans l cata même; un autre, dans le tep du di cché, à 15 kilomètres de Pékin; n troisième, à la même
à 15 kilomètres de Pékin; un troisième, à la même distance, dans le parc de chasse. La base est en marbre blanc, et les ornements en céramique de deux couleurs, jaune et vert. Le grand palais étale ses toits successifs que recouvrent des tuiles demi-tubulaires. La base du monument rappelle l’entrée de tous les temples ou monastères du nord de la Chine. Quant au pavillon supérieur, il est copié sur ceux que l'on voit au-dessus des hautes murailles de Péking. L'escalier de droite ressemble à celui du temple du Dragon noir où se font les prières officielles pour obtenir la
à 51 kilomètres de ékn un tisiè, à l même distance, dans le parc de chasse. La base est en marbre blanc, et les ornements en céramique de deux sel,ruouc jaune et vrt. Le grand palais étl ss toits successifs que recouvrent des tils demi-tubulaires. La base du mnmnt rappelle ’entrée de tous les temples ou monastères du nord de la Chn. Quant au pvlln supérieur, il est copié sur ceux que nl'o voit au-dessus des hautes mrlls de Péking. L'escalier e droite rssmbl à celu du temple du Dragon noir ùo se font les pries officielles pour obtenir la
noir où se font les prières officielles pour obtenir la pluie, et par la disposition de ses marches que séparent des dallages sculptés, il rappelle les escaliers des palais, des grands temples et des sépultures impériales. Un pont qui relie l'exposition de la Chine à celle de la Russie, reproduit exactement une porte fameuse située sur la route de la Sibérie, à 50 kilomètres au nord de Péking, et sur laquelle se trouve une inscription en six langues. Enfin quelques autres pavillons complètent ce groupement pittoresque de bâtiments aux vives couleurs, et quelques boutiques donnent une idée de la vie
noir ùo se font els riè officielles pour obtenir la pluie, et pr la dspstn de ses chremas que séparent des dallages sculptés, il rappelle les slis des palais, des grands temples et des sépultures impériales. Un pnt qiu relie lexposition e la Chine celle d la Rss, reproduit exactement une porte fameuse stuéie sur la uoret de la Sbér, 50 klmèts au nord de Péking, et sur aqe se trv une inscription en six langues. Enfin quelques autres pavillons complètent ce groupement pittoresque de bâtiments aux vives couleurs, quelques boutiques donnent une idée de la vie
couleurs, et quelques boutiques donnent une idée de la vie commerciale et industrielle en Chine. Si, de la partie haute du Trocadéro, nous descendons vers le quai de Billy, nous trouvons un autre groupe d'Extrême-Orient, celui du Japon, avec son petit parc créé dans le goût des plus magnifiques jardins de Tokyo. On a cherché à donner à ce petit coin tout le charme des paysages japonais avec leur végétation originale, leurs pièces d'eau, leurs kiosques, leurs passerelles. Les divers pavillons édifiés autour du jardin donnent une idée très réelle de l'architecture si pittoresque des Japonais. Le Japon ancien est
couleurs, et quelques boutiques donnent une idée de la vie cmmrcl te industrielle en Chine. Si, de la prt haute du Trocadéro, ns descendons vers le quai de Billy, nous trouvons un autre groupe d'Exrme-re celui du Japon, avec sno petit parc créé dans le goût ds plus magnifiques jrdns de Tky. On a cherché à donner à ce petit coin tout l charme des ysges japonais avec lu végétation originale, leurs pièces d'eau, leurs kiosques, leurs passerelles. Les dvrs pavillons édfés autour du jardin onnent e idée très réelle de 'architecture si pittoresque des Japonais. Le Japon ancien tse
de l'architecture si pittoresque des Japonais. Le Japon ancien est symbolisé du côté du pont d'Iéna par une imposante pagode, haute de 20 mètres, qui reproduit exactement le temple Kondo, ou temple d'or, monastère bouddhique érigé au VIIIe siècle par la communauté d'Horiuji, près de la ville de Nara. La sculpture de ce temple est d'une grande richesse; toutes ces sculptures sont historiques et les murs sont ornés de fresques bouddhiques. À côté d'une maison de thé, affectée, disons-le de suite, à la seule dégustation de cette savoureuse boisson, se trouve une petite galerie en gradins qu'orneront bientôt des plantes
d archittre si pittoresque des Japonais. Le Japon ncn est symbolisé du côté du pont d'Iéna par une imposante pagode, haute d 20 mètr, qui reproduit exactement le temple Kondo, ou temple d'or, monastère bouddhique érigé au VIIIe siècle r la communauté d'Horiuji, près de la ville de Nara. La sculpture de ce temple est d'une grande richesse; toutes ces sclptrs sont historiques et les murs sont ornés de fresques bouddhiques. À côté d'une maison de thé, affectée, disons-le de st, à la seule dégustation de cette svrs boisson se trouve une ptt galerie en gradins qu'orneront bientôt des lntes
trouve une petite galerie en gradins qu'orneront bientôt des plantes et des arbustes japonais, et le long de la rue de Magdebourg, à l'angle du quai de Billy, s'étagent les constructions d'un bazar japonais. Nous ne pouvons enfin passer devant le pavillon du Transvaal sans lui consacrer quelques lignes. Bien que cette courageuse et infortunée nation soit actuellement engagée dans la lutte la plus terrible qu'elle ait jamais eu à supporter, dans une lutte pour la vie, elle a voulu néanmoins conserver sa place dans cette grande manifestation pacifique des progrès de l'industrie humaine; on ne pourra se défendre d'une
trouve une petite galerie en gradins qu'orneront bientôt des plantes et des arbustes japonais, et le long de la rue de Magdebourg, à l'angle du quai de Billy, s'étagent les constructions d'un bazar japonais. os ne pvns enfin passer devant le pvlln du asvaa lui consacrer qeuluqse lignes. Bien que cette courageuse et infortunée nation soit actuellement engagée dans la lutte la plus terrible quelle ait jamais eu à supporter, ansd une lutte pour la vie, elle a vl néanmoins conserver sa place dans cette grande manifestation pacifique des progrès de l'itrie humaine; on ne pourra se défendre d'une
progrès de l'industrie humaine; on ne pourra se défendre d'une certaine émotion en pénétrant dans son exposition qui montre ce qu'a pu faire ce petit peuple pendant la paix. Son pavillon principal n'offre, par son style, aucun intérêt spécial, mais la ferme qui y est attenante, avec son intérieur aménagé d'une façon rustique, nous fait comprendre la vie patriarcale et pastorale de ces Boers, simples de mœurs, loris dans le malheur et avides de liberté. De toutes les expositions de colonies étrangères qui sont groupées dans les jardins du Trocadéro, il en est peu qui attirent davantage les regards que
progrès de l'industrie humaine; on ne pourra se défendre d'une certaine émotion en pénétrant dans son exposition u mntreo ce qu'a pu faire ce petit peuple pendant la paix. Son pavillon princpal n'offre, par son style, aucun intérêt spécial, mais la ferme qui y st attenante, avec son ntérr aménagé d'une façon rustique, nous fait comprendre la vie patriarcale pstrl de ces Boers simples de mœurs, lrs dans le malheur et avides de liberté. De toutes les expositions de colonies étrangères qui sont groupées dans les jardins du Trocadéro, il en est peu qui attirent aaadntgve les regards q
il en est peu qui attirent davantage les regards que celle de l'Asie russe. Il n'est pas tout à fait inexact de qualifier cette immense région de colonie quoiqu'elle ne soit que le prolongement à travers tout le continent asiatique du vaste empire qui occupe la partie orientale de l'Europe, car l'expansion méthodique des Russes dans l'Asie, de l'ouest à l'est, revêt bien tous les caractères d'une véritable colonisation. Cette exposition est donc bien là où elle devait être, et pour compléter l'exactitude géographique, un train transsibérien, formé des wagons même qui sont destinés à cette grande ligne, relie l'Asie
l en est peu qui attirent davantage les regards que celle de l'ie russe. Il 'e pas t à fait inexact de qlfr cette immense région de colonie qq'll n st que le prolongement à travers tout le icnenottn aaie du teasv empire uiq occupe la ai inale d l'Europe, car lexpansion méthodique des Russes dans l'Asie, de olteu's à l'est, revêt bien tous les caractères d'une véritable colonisation. Cette exposition est donc bien là où elle devait être, et pour compléter l'exactitude géographique, un train transsibérien, formé des wagons même qui sont dstnés à cette d ligne, relie l'Asie
même qui sont destinés à cette grande ligne, relie l'Asie russe à l'exposition chinoise. Le magnifique groupe de l'Asie russe présente le plus merveilleux assemblage que l'on puisse rêver. L'immense palais, appelé palais sibérien, a été construit, par des ouvriers russes, dans le style du XVIe siècle. Les motifs d'architecture sont tous empruntés à des monuments russes et sont reproduits fidèlement par des moulages ou copiés sur des pièces artistiques. L'ensemble de l'édifice représente un espace fortifié, un kremlin comme celui de Moscou, sorte d'acropole ou d'enceinte fortifiée, délimitée par une haute muraille crénelée. Le haut donjon construit en briques
même qui sont destinés à cette grande ligne, rl l'Asie russe à l'exposition chinoise. Le magnifique groupe de l's russe présente le plus merveilleux ssmblg que l'on usse rêver. L'immense palais, pelé pls ébrine,is a été construit, par des ouvriers russes, dans le style du XVIe siècle. Les mfisot d'architecture son tous empruntés à ds monuments russes et sont reproduits fidèlement par des moulages ou copiés sur des pièces artistiques. L'ensemble de l'édifice représente un espace fortifié, un einmlkr comme celui de Moscou, sorte d'acropole ou d'enceinte fortifiée, délimitée par eun haute muraille crénelée. Le haut donjon construit en briques
une haute muraille crénelée. Le haut donjon construit en briques et couvert d'une toiture en majolique polychrome, atteint 45 mètres de hauteur; on y a installé un carillon qui joue des airs populaires russes. Pour varier l'aspect de la ville russe, on a supposé, ce qui est d'ailleurs conforme à la vérité historique, que des constructions accessoires se sont soudées sur la forteresse, que les murs nus ont été percés de poternes d'accès, et que les bâtiments élevés derrière l'enceinte ont dépassé la ligne des créneaux. Ce sont ces diverses constructions qui, formant la bordure intérieure d'une grande cour, renferment
une haute muraille crénelée. Le haut donjon construit en briques et couvert 'une iure en majolique polychrome, tteit 45 mètres de hauteur; n a installé criln qui joue ds airs populaires russes. Pour varier l'spct de la vll rse, on a supposé, ce qui st d'ailleurs mfceoorn à la vérité hstrq, que ds constructions accessoires se sont soudées sr la eesrtersf,o que les murs nus nt été percés de poternes d'accès, et que les âm éles derrière l'enceinte ont dépassé la ligne des créneaux. Ce sont cs diverses constructions qui, formant a bordure ntérrieuie d'une rae cour, renferment
constructions qui, formant la bordure intérieure d'une grande cour, renferment les produits de la Sibérie et des autres possessions russes de l'Asie. Dans un jardin contigu à ce palais, se trouve un village russe, où des paysans se livrent aux travaux et aux petites industries qu'ils exercent pendant les longs chômages de l'hiver. On sait que les maisons des paysans russes portent le nom d'izbas; ces habitations présentent dans toute l'étendue du pays des formes similaires, à peine différenciées par les influences locales. L'élément principal de l'izba, c'est le rondin, c'est-à-dire le tronc de sapin à peine écorcé et non
cnstrctns qui, fotmarn la bordure intérieure d'n grnd cour, renferment les produits de la Sibérie et des teusar possessions russes de l'Asie. nsDa n jardin contigu à ce pls, se trouve un village russe, où esd paysans se livrent aux travaux et aux petites industries qu'ils ncrexeet pendant les longs chômages d l'hiver. nO sait que les maisons des paysans russes portent le nom dizbas ces habitations présentent dans oe l'étendue pays des formes similaires, à peine différenciées par e influences locales. L'élément principal de l'zb, c'est le rondin, 'es-ie le tronc de spn à pen écrcé et non
c'est-à-dire le tronc de sapin à peine écorcé et non équarri. Les assemblages se font au moyen d'enlailles à mi-bois, pratiquées à la hache. On bourre de l'étoupe et de la mousse dans les interstices de façon à ce qu'il ne puisse pas y avoir aucun souffle d'air. Les toitures, qui sont établies d'après les mêmes procédés, résistent très bien aux neiges qui s'y accumulent souvent en épaisseurs considérables. Forcé de nous limiter, nous laisserons à nos lecteurs beaucoup de choses à découvrir, mais nous ne pouvons consacrer les dernières lignes qui nous sont accordées à une exposition coloniale plus
c'est-à-dire le tronc de sapin à peine écrcé et non équarri. Les assemblages se font au moyen d'enlailles à mi-bois, pratiquées à la hache. On or de l'étoupe et de la mousse dans les interstices de façon à ce qu'il ne puisse pas y avoir aucun lfsufoe d'air. Les toitures, qui sont établies d'après les mêmes procédés, rttnséesi très bien aux neiges qui ' accumulent souvent en épaisseurs considérables. Forcé de nous limiter, nous laisserons à nos lecteurs beaucoup de choses à découvrir, mais ns ne pouvons consacrer les dernières lignes qui nous nt accordées à une exposition coloniale plus
lignes qui nous sont accordées à une exposition coloniale plus remarquable que celle de la Hollande. Proportionnellement aux dimensions de ce petit Etat, c'est l'une des sections coloniales les plus importantes du Trocadéro; elle occupe 80 mètres de façade. L'exposition des Indes néerlandaises se compose de trois constructions au milieu, en retrait, est le temple de Tchandi-Sari; à droite et à gauche sont des maisons indigènes. Le temple de Tchandi-Sari, situé dans la résidence de Surakarta, dans l'île de Java, a une hauteur de 13 mètres, sur une longueur de 17 mètres et une profondeur de 10 mètres. C'est une
lignes qui nous sont accordées à une exposition oonl plus remarquable ueq celle de la Hollande. Proportionnellement aux dimensions de ce iptte Etat t l'n des neositcs ioecslnloa les plus importantes du Trocadéro; ll occupe 80 mètres de d 'exposition des Indes néerlandaises se compose de osrit cnstrctns au milieu, en retrait, est le temple de Tchandi-Sari; à droite te à gauche sont des msisnao indigènes. Le temple de Tchandi-Sari, situé dans la résidence de Surakarta, dans 'île de Java, a une hauteur de 13 mètres, su une longueur de 17 mètres et une profondeur de 10 mètres. Cest une
17 mètres et une profondeur de 10 mètres. C'est une merveille archéologique et l'un des plus remarquables spécimens de l'architecture hindoue à Java. Toutes les parties qui restent de ce monument ont été moulées et transportées à Paris; ce qui a été détruit a été reconstitué. Nous avons ainsi dans tout son entier ce magnifique monument de Java, qui représente l'un des plus beaux vestiges qui nous soient restés d'une civilisation et d'un art disparu. On ne se lasse pas d'en admirer l'ordonnance imposante, ainsi que l'ornementation d'une prodigieuse richesse et d'un goût parfait. Le temple s'élève sur deux terrasses
17 mètres et une profondeur de 10 mètres. Ces n merveille archéologique et 'un des plus remarquables spécimens de l'architecture hindoue à Java. Toutes les parties qui restent de ce monument ont été moulées et transportées à Paris; ce qui été détruit a été reconstitué. Nous avons ainsi dans tout son entier ce magnifique monument de Java, qui représente l'un ds plus beaux vestiges q ns snt restés dune civilisation et d'un ar disparu. n ne lasse pas d'en admirer l'ordonnance imposante, saiin que l'ornementation d'une prodigieuse richesse et d'un goût parfait. Le temple s'élève sur deux terrasses
et d'un goût parfait. Le temple s'élève sur deux terrasses superposées. Les soubassements de la seconde sont revêtus de bas-reliefs tirés du célèbre temple de Borobudur; ils représentent les principales scènes de la vie de Bouddha, depuis l'annonciation de sa naissance jusqu'à sa mort. Les deux pavillons latéraux sont des constructions d'une grande originalité; elles représentent des types très décoratifs de maisons indigènes du haut plateau de Padang, à l'île de Sumatra. Les toitures, d'une courbe élégante, sont faites d'une sorte de fibre végétale, et reposent sur des façades en bois sculpté, couvertes de peintures et de dorures, dont tous
et d'un goût parfait. Le temple s'élève sur deux terrasses superposées. Les soubassements de la scnd sont revêtus de bas-reliefs tirés du célèr temple ed Borobudur; ils représentent es iiasppcrlen scènes de la vie de Bouddha, depuis l'annonciation de sa naissance jusqu'à sa mort. Les deux pavillons latéraux sont s cnstrctns d'une gre originalité; lls représentent des types rès décoratifs de msns indigènes du haut plateau de Padang, à 'île de Sumatra. Ls toitures, dune courbe élégante, sont faites d'une srt de fibre végétale, et sterpeno sur des façades n bois sculpté couvertes de peintures te de dorures, on tous
bois sculpté, couvertes de peintures et de dorures, dont tous les détails ont été moulés sur des originaux de la Malaisie. GUSTAVE Rejelspergh. (A suivre.) DJIBOUTI ET OBOCK La colonie française dénommée désormais « Côte française des Somalis », qui n'était jusqu'ici qu'un point de relais pour les navires, est à la veille de jouer un rôle important, par suite de l'extension de ses relations avec l'intérieur du continent noir. Concurrente d'Aden et des autres possessions anglaises de la mer Rouge et du golfe d'Aden, cette colonie encore récente comme réalisation pratique, mais déjà vieille par les droits que nous
i sculpté, couvertes de peintues t de dorures, dont tous ls détails ont été moulés sur des rgnx de la Malaisie. GUSTAVE Rejelspergh. (A suivre.) DJIBOUTI ET OBOCK La colonie française dénommée désormais « Côte française des ali », qui n'était jusqu'ici qu'un point de relais pour les navires, est la veille de jouer n rôle important, par suite d l'extension e ses eolnatris vaec l'intérieur du continent noir. Concurrente d'Aden et des autres possessions anglaises de la mer Rouge et du golfe d'Aden, cette colonie encore récente comme réalisation prtq, mais déjà vieille par les droits que nous
réalisation pratique, mais déjà vieille par les droits que nous avions depuis longtemps sur cette côte, est encore peu connue. Nous croyons intéressant d'en résumer les conditions essentielles d'après les travaux les plus récents. Nous rappelons tout d'abord que l'Égypte a été en grande partie éduquée par les Français, que ce sont les Français qui ont créé Port-Saïd en 1859 et percé le canal de Suez, ouvert en 1869. Le roi du Tigré, Négousié, céda à la France, en 1858, la baie d'Ailulis, Zoulla, les îles Dessi et Ouda. En 1840, son prédécesseur nous avait déjà cédé la baie d'Amphila
réalisation pratique, mais djà vieille par les droits que ous avions depuis longtemps sr cette côte, est encore peu connue Nous croyons intéressant d'en éum ls conditions ssntlls d'aè les travaux les plus récents. Nous rappelons tout d'abord que l'Égypte a été en grande partie éduquée par les Français, que ce sont sle Français qui nt créé PortSaïd n 1859 t percé le nl de Suez ouvert en 1. Le i du réTi,g Négousié, céda à l France, en 1858, al biae d'Ailulis, Zoulla les îles Dssi Oua En 1840, son prédécesseur nous avait déjà cédé la baie d'Amphila
1840, son prédécesseur nous avait déjà cédé la baie d'Amphila et la baie d'Edd. Aucun de ces points ne fut pourtant occupé effectivement, et depuis 1887 ils font partie de l'Erythrée italienne. Rappelons encore que, depuis 1885, une Société de Marseille a acquis à la France la baie de Cheick-Said, sur la côte d'Arabie, en face de Perim, et que nous n'avons pas jugé à propos jusqu'ici d'y faire valoir nos droits, ce qui a engagé les Turcs à occuper ce point et peut-être même les Anglais à le fortifier. A côté de notre désintéressement, nous voyons les Anglais maîtres
1840, son prédécesseur nous avait déjà cédé l baie d'Amphila et la baie dEdd Aucun de ces on n fut pourtant occupé effectivement, et depuis 1887 ls font partie de l'rythré tene. Rappelons encore qu,e depuis 1885, une Scété de Marseille a acquis à la Frnc la baie de Cheick-Said, sur la côte d'Arabie, en face d Perim, et que nous 'aos pas éujg à propos j'csuiqui d'y faire valoir n droits, ce qui engagé les Turcs occuper ce point et peut-être même ls Anglais à le fortifier. A côté d notre désintéressement, voyons les Anglais maîtres
A côté de notre désintéressement, nous voyons les Anglais maîtres de l'Égypte depuis 1882, malgré les traités internationaux; nous les voyons installés à Suakin, sur la mer Rouge depuis 1885; nous voyons le rocher de l'Ermitage, dans le détroit de Bab-el-Mandeb, entre leurs mains depuis 1857; ils prétendent encore avoir des droits sur les îles Farsan et Kamaran, voisines du Yémen (Arabie); ils sont à Aden depuis 1839, à Berbera, Zeilah et Bulhar depuis 1884, à Socotora et Abd-el-Kouri depuis 1835 et 1887, enfin aux îles Kouria-Mouria et ils servent une pension intéressée à l'pini an de Mascate, en Arabie.
A côté de notre désintéressement, nous voyons les Anglais maîtres de l'Égypte depuis 1882, malgré les traités internationaux; nous les voyons installés Suakin, sur l mer Rouge depuis 1885; ns voyons le rocher de l'Ermitage, dans le détroit d Bab-el-Mandeb, entre leurs an depuis 8 ils prétendent encore avoir des droits sur les îles Farsan et Kamaran, voisines du Yémn Aae ils sont à Aden depuis 1839, à Berbera, Zeilah et Bulhar depuis 1884, à Socotora et Abd-el-Kouri depuis 1835 et 1887, enfin ux îles Kouria-Mouria et ils servent une pension intéressée à l'pini an de Mascate, en Arabie.
une pension intéressée à l'pini an de Mascate, en Arabie. Les Anglais, de la Méditerranée aux Indes, ont donc accumulé les postes et les îles britanniques. L'Italie, en outre, est à Assab depuis 1881, à Massaouali depuis 1885, et, malgré son peu de succès de pénétration intérieure, conserve un littoral encore assez notable constituant sa colonie d'Erythrée. En face des avantages acquis par les étrangers, qui ont surtout profité du chemin tracé par nous, il semble que ce ne soit pas de trop que d'espérer, comme faible récompense de nos services rendus à la civilisation en Afrique orientale et comme
une pension intéressée à l'pini an de as,teMca en Arabie. Les ngls, l Méditerranée aux Indes, n donc accumulé les postes et les îles britanniques. L'Italie, en outre, st à Assab depuis 1881, à Massaouali depuis 1885, et, mlg son peu de succès de pénétration re,tiiuerné conserve un littoral encore assez notable constituant s colonie d'Erythrée. En fc des avantages acquis pr les étrangers, qui nt surtout profité d chmn tracé par nous, il semble que ce ne soit pas de trop que 'espérer, comme faible récompense de ns services rendus à la civilisation en Afrique orientale et comme
services rendus à la civilisation en Afrique orientale et comme compensation insuffisante aux droits acquis ailleurs et que nous avons laissé prendre par d'autres, que d'espérer, disons-nous, que notre colonie de la Côte des Somalis, dont Obock fut l'origine, nous récupérera d'une partie de nos efforts. Djibouti ou Djibouti est désormais la ville d'avenir de la région. C'est là que, depuis 1892, on a transféré le siège de nos possessions; mais, dès 1888, on avait occupé ce port, qui a été désigné, en 1898, comme l'un des points d'appui de notre flotte. Un câble sous-marin inauguré en 1896 réunit Djibouti
services rendus à la civilisation en Afriue orientale t comme psat insuffisante aux droits acquis llrs et que nous avons laissé prendre par 'autres, qe d'eper disons-nous, qu notre conie de la Côte des Somalis, dont Obock fut l'origine, nous récupérera d'une eptrai de nos efforts. Djibouti ou Djibouti est désormais la ie d'aveni de la région. esC't là que, depuis 1892, on a transféré le siège de nos possessions; mais, dès 1888, on avait occupé ce port qui a été désigné, en 1898, comme l'n des points 'appui de notre flotte. Un câble ss-mrn inauguré en 1896 réunit Djibouti
notre flotte. Un câble sous-marin inauguré en 1896 réunit Djibouti à Obock et par suite à la métropole et au réseau télégraphique universel, par Perim. C'est à Djibouti qu'est l'escale des paquebots allant aux Indes et à Madagascar et le dépôt de charbon d'Obock y a été transféré il y a quelques années. Un décret du 20 mai 1896 a donné à nos possessions d'Obock et dépendances et au protectorat de la baie de Tadjourah, des pays danakils et de la Côte des Somalis, le nom générique officiel de « Côte française des Somalis et dépendances ». Notre littoral, d'environ
notre fltt. U cbe sous-marin inauguré n 1896 rént Djibouti Obock et pr suite à la métropole t au réseau télégrphq universel, par Perim. C'est Djibouti u's l'escale des paquebots allant aux Indes et à Madagascar et le dépôt de charbon c y a été tr il a quelques années Un décret du 20 mai 1896 donné à nos possessions d'bck et dépendances et au protectorat de la aie de uhjaodra,T ds pays danakils et de la Côte ds Somalis, le nom générique officiel de « Ce française des Somalis et dépendances ». Notre littoral, d'environ
Côte française des Somalis et dépendances ». Notre littoral, d'environ 300 kilomètres de développement, compris entre l'Erythrée italienne et le Somaliland anglais, donne à la colonie 60 kilomètres de largeur environ. Notre action directe s'étend au moins sur 200 kilomètres dans l'intérieur, mais notre action commerciale et morale est très étendue, puisque la France est devenue la meilleure amie du négus d'Abyssinie, Ménélik, auprès duquel est accrédité, à Addis-Abeba, comme représentant de la France, M. Lagarde, ancien gouverneur d'Obock. La population administrée directement par la France est d'environ 22,000 habitants, mais notre zone d'influence, très indéterminée, augmente beaucoup ce chiffre.
Côte française des Somalis et dépendances ». Notre littoral, d'environ 300 kilomètres e développement, cmprs entre lErythrée italienne t le Somaliland anglais, donne à l colonie 60 kilomètres de largeur environ. Notre action directe s'étend au moins sur 200 klome dans l'intérieur, mais tnero action commerciale te morale st très étendue, puisque la Franc est devenue la meilleure amie u négus d'Asii Ménélik, auprès duquel st accrédité, à Addis-Abeba, comme représentant de la Fane M. Lagarde, ance gouverneur d'Obock. La population administrée iceet par a France est denviron 22,000 habitants, mais notre zone d'influence, très indéterminée, augmente beaucoup ce chiffre.
mais notre zone d'influence, très indéterminée, augmente beaucoup ce chiffre. Djibouti, sur la côte somalie, est peut-être le meilleur port de toute cette région. Deux presqu'îles réunies en une seule forment la ville. Le port est bordé à l'ouest par une ligne de récifs à fleur d'eau, à l'est par une pointe basse. Le ras Djibouti se prolonge par une île plate qui, à marée basse, est reliée à la pointe par une langue de sable, l'île du Héron. L'entrée est protégée par les îles Mouches contre la mer du large. Aussi, ce port, qui a plus d'un mille d'étendue,
mais notre zoe d'influence, trs indéterminée, augmente bcp ce chiffre. Djibouti, sur la côt somalie, est pt-êtr le meilleur port de toute cette région Deux presqu'îles réunies en une seule forment la ville. Le port est bordé à l'ouest par une ligne de récifs à fleur d'eau, à s'tle par une pointe basse. Le ras Djboti se prolonge par une île plate qui, marée basse, est reliée à la poe par une langue de sable, l'île du Héron. L'entrée set protégée par les îles Mouches contre la mer du large. Aussi, ce port, qui a plus d'un mille d'étendue,
large. Aussi, ce port, qui a plus d'un mille d'étendue, permet-il le chargement et le déchargement des navires en pleine sécurité, par tous les temps, étant abrité de tous côtés. Un balisage très complet assure l'entrée et la sortie des navigateurs. L'éclairage permet, en outre, l'entrée de nuit. Le ras Djibouti a donc sur Obock l'avantage de présenter un mouillage sûr et profond. En ce point, la rive forme une anse assez accentuée pour abriter les bâtiments des vents du nord-est. Le mouillage d'Obock, au contraire, est restreint avec de grands fonds, et battu par la houle dont les récifs
large. Aussi, ce port, q plus d'un mll dé permet-il le chargement et le déchargement des navires n pleine sécurité apr ts les temps, éant abrité de tous cô. nU balisage très complet assure l'ntré et a sortie des vter. L'éclairage permet, en outre, l'entrée d nuit. Le asr Djibouti a donc rsu bck l'avantage d présenter un mouillage sûr et prfnd. En ce pnt, la rive forme une esan assez accentuée pour abriter e tet e vents du nord-est. Le uiage d'Obock, au contraire, est restreint avec de grands s et battu par la houle dont ls récifs
grands fonds, et battu par la houle dont les récifs garantissent très peu. Le climat comprend deux périodes la saison fraîche ou bonne, d'octobre à mai; la saison chaude ou mauvaise de mai à octobre. Pendant qu'on subit à Obock une température excessive, à Djibouti, l'existence est très supportable avec une température de 35 à 36 degrés; dans la bonne saison, elle descend même à 26 degrés. Djibouti, en effet, est abrité par les montagnes du Gouda et tous les vents d'ouest n'y arrivent qu'après avoir passé sur la mer où ils se rafraîchissent. La côte est très poissonneuse; ses
grands fonds, t battu par la houle dont les récifs garantissent très peu. L climat mpren deux érie l saison fce ou bonne, d'octobre à mai; la saison chaude mauvaise de mai à octobre. Pendant qu'on subit Obock une température xcssv, à Djibouti, l'existence est très supportable aec une température d 35 à 36 degrés; adsn la bonne saison, elle descend même à 26 .sgéred Djibouti, en effet, est brté par ls montagnes du Gouda et tous les vents d'ouest n'y arrivent quaprès vr passé sur la mer où ils se sefsn.riraîahtc La côte est très poissonneuse; ses
où ils se rafraîchissent. La côte est très poissonneuse; ses principales richesses sont la tortue et la nacre. Les principaux produits exportés de notre colonie, et qui proviennent en grande partie de l'Abyssinie, sont la nacre, le café, la gomme, l'encens, le musc, les peaux brutes, l'ivoire, la poudre d'or, les plumes d'autruche, etc., que l'on échange contre des produits de l'Europe ou des Indes. La France n'importe guère à Djibouti que des armes, des étoffes et des articles de Paris, mais avec quelques efforts, on pourrait y vendre beaucoup de marchandises. Une grande partie du commerce local est aux
où s se rafraîchissent. La côte s très soeuse ses principales richesses sont la tortue et la nacre. Les principaux produits exportés de notre cln, te qui ninorvenpte en grande partie de l'Abyssinie, sont la nacre, café, la gmm, l'encens, le musc, les peaux brutes, l'ivoire, la poudre d'r, les plumes d'autruche, tc., que l'n échane cntr des produits de l'Europe ou ds Indes. La France n'importe guère à Djibouti q des armes, ds fes et des rte de Paris, mais avec quelques efforts, on pourrait y vendre beaucoup de marchandises. Une grande prt ud commerce local est aux
de marchandises. Une grande partie du commerce local est aux mains des Grecs. La rade de Djibouti fut pour ainsi dire découverte et révélée par M. le gouverneur Lagarde au cours d'une de ses tournées, il y a quatorze ans. En ayant deviné toute l'importance future, il fit transporter d'Obock à Djibouti tous les services administratifs et autres et une ville a surgi là comme par enchantement. Ce plateau madréporique ne renfermait encore en 1886 que des broussailles et quelques palétuviers, mais pas un seul habitant. En 1894, on y comptait déjà plus de 100 maisons de pierre et une
de mrchndss. Une grande partie du cmmrc local est aux mains des Grecs. rade de Djibouti ftu pour ainsi dire découverte t révélée par M. le gouverneur Lagarde au cours d'une de ses tournées, l y a qrze ans. E ayant deviné toute l'importance future, il fit tpteanosrrr d'Obock à Djibouti tous les evce administratifs et autres t une ville a surgi là comme par enchantement. Ce plateau madréporique n renfermait encore e 1886 des brsslls et qes palétuviers, mais pas un seul habitant. En 1894, on y comptait déjà plus de 100 maisons de pierre et une
comptait déjà plus de 100 maisons de pierre et une ville Somalie, avec une population active, des marchés animés. La population européenne de Djibouti était de 10 personnes en 1897; elle atteignait le chiffre énorme de 1,550 blancs à la fin de 1898 et 8,000 indigènes; le nombre de ces derniers a doublé en un an. En 1899, la population totale était évaluée à 13,000 habitants. Depuis plusieurs années déjà, les Abyssins de l'intérieur considèrent Djibouti comme leur port naturel et on entend prononcer le nom de notre colonie dans les chansons des femmes éthiopiennes. Les transports dans l'intérieur s'effectuent
comptait déjà plus de 100 maisons ed pierre et une ville Smali avec une ppltn active, des marchés animés. La population européenne de Dj étt de 10 personnes en 1897; elle atteignait le chiffre énorme de 1,550 blancs à l fin de 1898 et 8,000 idgn; le nombre de ces derniers a bl en un an. En 1899, la population ttl était évaluée à 13,000 habitants. Depuis plsirs nésnea déjà, les Abyssins de l'ntérr considèrent Djbt comme lr ptor naturel et on entend prononcer l nom de no cooe dans les chansons femmes éthpnns. Les transports nads l'ntérr s'effectuent
les chansons des femmes éthiopiennes. Les transports dans l'intérieur s'effectuent généralement par chameaux. La charge d'un chameau ne doit pas dépasser 200 kilogrammes; le plus souvent même, elle n'atteint pas la moitié de ce chiffre. Le prix de chaque chameau est de 61 francs pour aller de Djibouti à Harrar et de 100 francs pour se rendre de Djibouti à Ankober. La ville de Djibouti est bâtie, au milieu d'une sorte de presqu'île, sur la partie sud du vaste plateau qui aboutit au ras. Elle renferme, avons-nous déjà dit, un grand nombre de maisons en pierres blanches, de forme carrée,
sel chansons des femmes éthiopiennes. Les trarts dns l'intérieur s'effectuent généralement par chameaux. La charge d'un chameau ne i ps dépssr 200 kilogrammes; le plus outvsen même, elle 'atteint pas la mté de ce chiffre. Le prix de chaque chameau est d 61 francs pour aller de Djibouti à Harrar et de 100 francs pour se rendre de Djbt à Ankober. La ville de Djibouti est b,âtei au milieu d'une sorte de presqîl, sur la eiprta sud du vaste plateau aboutit au ras. Elle renferme, avons-nous déjà dit, un grand nombre de maisons en pierres blanches, ed forme carrée,
grand nombre de maisons en pierres blanches, de forme carrée, à un étage et terrasse, comme les maisons arabes. Le palais du gouverneur a de larges vérandas, et plus loin s'étend le village indigène qui comprend un nombre considérable de cases. Les services du protectorat occupent le nord de la place principale et le palais du gouverneur s'avance sur la mer, en avant même de la presqu'île principale. L'agence des Messageries maritimes, avec ses hangars, et l'entrepôt de charbon occupent l'autre presqu'île appelée "Marabout", où atterrit le télégraphe. La grande jetée rejoint les premières maisons et les appareils littoraux du
grand nombre de maisons ne pierres blanches, de forme carrée, à un tage et terrasse, comme les maisons arabes. Le palais du gouverneur a de lrgs vérandas, t pls loin s'étend le ilage indigène qui comprend un nmbr considérable de cases. Ls rcsiesve du roor occupent le nord de l place principale et le palais du gouverneur s'vnc sur l mer, n avant même d la presqu'île principale L'agence des Messageries maritimes, avec s hangars, et 'entrepôt de charbon occupent l'autre presquîle appelée "Marabout", où atterrit le télégraphe. La grnd jet rejoint les premières maisons et les pprls littoraux du
jetée rejoint les premières maisons et les appareils littoraux du cap Djibouti. Ce cap se prolonge dans la mer, par des plateaux de corail et des bancs de sable isolés à marée haute. La pointe extrême, réunie au reste du système par un banc long et étroit, constitue le plateau du Héron. Au sud de la ville se déroule une plaine ondulée, limitée à l'ouest par la mer, mais allant à l'infini vers l'est. Sur le gris des sables, on remarque des taches vertes; ce sont les jardins de la rivière d'Ambouli, dont le lit renferme toujours un peu d'eau
jetée rjnt les prmèrs maisons et ls appareils littoraux du cap Djibouti. e cap se prlng dans la mer, par des plateaux de corail te des bancs de sbl isolés à marée haute. La pointe extrême, réunie au reste du système par un banc long et étroit constitue le plateau du Héo. Au sud de la ville e déroule une pnelai ondulée, limitée à l'ouest pr la mer, mais llnt l'infini vers l'est. S le s des sables, on remarque des taches vertes; ce sont les jardins de la rivière d'mbl, dont le lit renferme toujours un peu 'eau
rivière d'Ambouli, dont le lit renferme toujours un peu d'eau douce, qui sert à alimenter la ville. A 6 kilomètres, sur une éminence de roches volcaniques noires, se dresse la tour carrée du fortin du Yabelé. Le centre de la ville de Djibouti est marqué par une grande place carrée, où se tient le marché. Des rues larges, coupées à angle droit, en partent et séparent en petits groupes les paillotes des Somalis. Les cases indigènes, construites en bois, troncs d'arbres et branchages, et recouvertes de chaume, sont entourées d'une petite cour, où se réunissent pêle-mêle les chameaux, les mulets,
rvèr d'Ambouli, dont le lit renferme toujours un peu d'eau douce, qui srt alimenter la ville. A 6 kilomètres, sur une éminence de roches volcaniques noires, se dresse la tour carrée du fortin du Yl Le cntr de la ville de Djibouti est m pr une grande place carrée, où se tient le marché. Des rues larges, coupées à angle droit, en partent et séparent en petits groupes les paillotes des Somalis. Les cases indigènes, construites n bois, troncs d'rbrs et branchages, et recouvertes de chaume, sont entourées d'une petite cour, où se réunissent pêle-mêle les chameaux, les mlts,
petite cour, où se réunissent pêle-mêle les chameaux, les mulets, les ânes, les poules, etc. En mars 1899, l'administration a commencé la construction d'une grande voie entre la ville de Djibouti et le plateau du Serpent; cette route a 20 mètres de largeur, de même qu'une autre achevée en septembre 1899 du plateau du Serpent au plateau du Marabout. Cette route permet désormais de passer à pied sec d'un de ces plateaux sur l'autre, aux heures de marée. La ville de Djibouti, dit la Quinzaine coloniale, est en effet formée par des quartiers que les eaux des marées montantes séparaient
petite cour, où se réunissent eêlêmp-el les chameaux, les mulets, ls ânes, les eus,lop tc. En mars 1899, l'administration a commencé la construction d'u grande voie entre l ville de Djibouti et l plateau du Srpnt; cette route a 20 mètres de largeur, de même qu'une autre achevée en septembre 89 du plateau du Serpent au plateau du arot. Cette route permet désormais de e à pied sec d'un de ces plateaux sur l'autre, aux heures de marée. La ville de Djibouti dit la Quinzaine coloniale, st en effet fmé par des quartiers q les eaux sde marées montantes séparaient
par des quartiers que les eaux des marées montantes séparaient jusqu'ici les uns des autres : le plateau de Djibouti, avec ses gros faubourgs peuplés d'Arabes, de Somalis, de Danakils, de Gallas et d'Éthiopiens, qui constituent l'agglomération grouillante de la cité ; le plateau du Serpent, où s'élèvent la gare, les ateliers de la Compagnie des chemins de fer éthiopiens, les six pavillons de l'hôpital et des rues entières de maisons neuves construites pierre et à chaux ; le plateau du Marabout, où se trouvent les Messageries maritimes, l'usine à glace, les ateliers et magasins de l'entreprise générale de construction,
par des quartiers que les eaux des marées montantes séparaient jusqu'ici les uns des ur : le plateau de Dibou, avec ses gros faubourgs peuplés d'Arabes, de Somalis, de Danakils, de Gallas et d'Éthiopiens, q constituent l'agglomération grouillante de la cité ; le plateau du Serpent, où s'élèvent gare, les ateliers de la pgCmaeoni des chemins de fer éthiopiens, les six pavillons d l'hôpital et des rues entières de maisons neuves construites prr et à chaux ; l pta du Marabout, où se trouvent les Messageries maritimes, l'usine à glace les ateliers et magasins de l'entreprise générale de construction,
glace, les ateliers et magasins de l'entreprise générale de construction, le village de Boulaos, où sont les paillotes et les jardins d'Ambouli. On doit aussi relier les diverses parties de la ville par des tramways, et on achève un hôpital pour les rapatriés de nos colonies. Al. Lagarde, commandant d'Obock depuis 1884, puis gouverneur de la « Côte française des Somalis », ayant depuis obtenu une mission auprès de Ménélick, a été conservé dans ce seul poste et remplacé comme gouverneur, en mars 1899, par le lieutenant de vaisseau Mizon, mort avant d'avoir pris possession de son poste, puis par
glace, le ateliers t agasi de l'entreprise générale de construction, le village de Boulaos, où sont ls paillotes et les jardins d'mbl. On doit aussi relier les diverses parties de la ville par des tramways, et on chèv un hôpital pour les rapatriés d nos colonies. l. Lagarde, ocdmanamtn d'Obock depuis 1884, puis gouverneur de la « Côte française des Somalis », ayant depuis ob une mission aurè de Ménélick, a été conservé dans c seul poste et remplacé cmm rnuorge,uev en mars 1899, par le lieutenant de vsu Mon, mrt avant d'avoir prs oei de son poste, u par
mort avant d'avoir pris possession de son poste, puis par M. Martineau, ancien député. Djibouti renferme une mission de frères mineurs et de sœurs franciscaines. Une église catholique y existe. L'Alliance française pour la propagation de notre langue a une section à Djibouti. Dans le but d'encourager la connaissance de la langue française, le gouverneur a signé un arrêté attribuant une indemnité mensuelle supplémentaire à tout agent indigène qui justifiera qu'il sait le français. Une école dirigée par les Frères des écoles chrétiennes a été fondée récemment. La garnison de Djibouti s'est composée, jusqu'en ces derniers temps, de Somalis, d'Abyssins,
mort avant d'avoir prs possession de osn poste, puis par M. Mra ancien dépté. Djibouti renferme une sio de frères mineurs et de sœurs franciscaines Une église cthlq y xe. L'Alliance française pour la propagation ed notre langue a n section à Djibouti. Dans le but d'encourager l connaissance de la langue française, le gvrnr a gn n arrêté attribuant enu idemné nsull supplémentaire à tout agent indigène qui jstfr qu'il sait le français. Une école dirigée pa les Frères des csleoé chrétiennes a été fondée récmmnt. La garnison de Djibouti s'est composée, jsq'n ces derniers ems, de Somalis, d'Abyssins,
Djibouti s'est composée, jusqu'en ces derniers temps, de Somalis, d'Abyssins, de méharistes soudanais et de Sénégalais. On avait réclamé depuis longtemps une garnison d'infanterie de marine; elle y a été envoyée en mars 1899, à la suite des troubles de la région. A cette date, trois postes étaient établis l'un à l'entrée de la route de Boulaos, l'autre, sur la route d'Ambouli, et le troisième, sur le bord de la mer, derrière le parc de chameaux du gouvernement. Un nouveau poste a été établi au fort de Hyêblé, sur les premières hauteurs d'Ambouli, à 6 kilomètres de la ville. Un
Djibouti s'est composée, jusqu'en s dniers temps, de Somalis, d'Abyssins, de méharistes soudanais et de Sénégalais. On ai réclamé depuis longtemps une garnison d'infanterie de marine; elle y a été envoyée en mars 91,89 à la suite des troubles de la région. A cette date, trois postes étaient établis l'un lene de la route de Boulaos, l'autre, sur la route d'Ambouli, et le troisième, sur le bord ed la mer, derrière le parc de chameaux d gouvernement. Un nouveau poste été établi frt de Hyêblé, sur les premières hauteurs d'Ambouli, à 6 klmètrs d la ville. Un
premières hauteurs d'Ambouli, à 6 kilomètres de la ville. Un fortin a été construit sur le Goumaré. En outre, un aviso est en permanence dans la rade. Un phare domine la tour fortifiée de Yabélé, à 8 kilomètres à l'ouest. Mais notre poste le plus avancé dans l'intérieur est celui de Baïadé, à 60 kilomètres, sur la route du Harrar. La limite entre la France et l'Abyssinie est incertaine; le poste abyssin le plus rapproché des nôtres est celui de Biakabohé, à 150 kilomètres avant Harrar. Les Abyssins sont les maîtres incontestés à partir de Guildessa. Le budget français a
premières hauteurs d'Ambouli, à 6 kilomètres de la ville. Un fortin a été ttcnoisru sur le Goumaré. En outre, un aviso est en permanence dans la rade. Un phare domine la tour oéffiirte de Yabélé, à 8 kilomètres à l'ouest. Mais notre poste le plus avancé dans l'intérieur est celui de Baïadé, à 60 kilomètres, sur la route du Harrar. La limite entre la Frnc et l'Abyssinie est incertaine; le poste bynsasi le plus rapproché des nôtres t celui de Biakabohé, à 150 kilomètres avant Harrar. esL Abyssins sont les maîtres testé à partir de Guildessa Le budget français a
maîtres incontestés à partir de Guildessa. Le budget français a alloué, pour 1899, une subvention de 400,000 francs à la colonie de Djibouti et 150,000 francs à la mission auprès de Ménélick. Avec ses ressources locales venant s'ajouter à la subvention métropolitaine, la colonie de la « Côte française des Somalis » a pu dépenser 150,000 francs en 1899. Pour 1900, la subvention métropolitaine a pu être réduite à 300,000 francs, grâce à l'augmentation prévue des recettes locales. Le budget total prévu pour cette année est de 581,500 francs, dont 202,000 francs de travaux publics (route d'Ambouli, nivellement, abattoir, etc.).
maîtres incontestés à partir de uGsi.esdal Le budget français a alloué pour 1899, u svi de 400,000 francs à la colonie de Djibouti et 150,000 francs à la mission près de Ménélick. vcAe se ressources lcls venant s'ajouter à la subvention métropolitaine, la colonie de la « Côt française des Somalis » a pu dépnsr 150,000 francs en 899.1 Pour 1900, la subvention métropolitaine a pu être réduite à 300,000 francs, geâcr à 'augmentation prévue des recettes locales. Le budget total prévu pour cette année est de 581,500 francs, dont 202,000 francs de travaux publics (route 'Aouli, nivellement, abattoir, etc.).
202,000 francs de travaux publics (route d'Ambouli, nivellement, abattoir, etc.). Le droit de 5 francs et de 3 francs sur les cases indigènes remplace le droit ancien qui était inapplicable. Près de Djibouti la végétation est rare et rabougrie, mais à plusieurs kilomètres, on trouve des arbres. Des tremblements de terre se font parfois sentir. Le journal, appelé Djibouti, a été créé, dans notre colonie, en 1899. La région où se trouve Djibouti, est habitée par les Somalis Issas, peuples nomades, pasteurs et guerriers, musulmans sans fanatisme, vivant souvent du pillage des tribus voisines. Les explorateurs européens qui ont été
202,000 francs de travaux publics (route d'Ambouli, nivellement, abattoir, etc.). e ro de francs et de 3 francs sur les cases indigènes remplace le droit ancien qui était inapplicable. Près ed Djibouti la végétation st rare et rabougrie, mais à plusieurs kilomètres, n trouve des arbres. Ds tremblements de terre se font parfois sentir. L journal, ap Djibouti, a t créé, dans notre colonie n 1899. La région où se trouve Djibouti, est habitée par les Somalis Issas, peuples nomades, pasteurs et grs, musulmans sans fntsm, vivant souvent du pillage des tribus voisines. Les explorateurs européens qui ont éé
pillage des tribus voisines. Les explorateurs européens qui ont été attaqués et même massacrés par les Somalis, sont fort nombreux. Mais Djibouti est devenue une ville cosmopolite. En dehors des indigènes Somalis et Danakils et des Arabes, on y rencontre des Indous, des Arméniens, des Syriens, des Egyptiens, des Français, des Allemands et des Anglais. PAUL Barré. (A suivre.) LE LIVRE D'OR DE LA GÉOGRAPHIE ESSAI DE BIOGRAPHIE GÉOGRAPHIQUE CHOIX DANS L'ORDRE ALPHABÉTIQUE DES NOMS DES PERSONNES EXPLORATEURS, GÉOGRAPHES, CARTOGRAPHES, QUI ONT CONTRIBUÉ A L'ÉTAT ACTUEL DE NOSES CONNAISSANCES DE LA TERRE, DEPUIS LES TEMPS LES PLUS RECULÉS JUSQU'A LA
pllg des tribus voisines. Les explorateurs européens qui ont été attaqués et même massacrés par ls Somalis, sont frt nombreux. Mais Djibouti est devenue une ville cosmopolite. En dehors des indigènes Somalis et Danakils et des Arabes, on y rencontre Indous, des Arméniens, des Syriens, d Egyptiens, des Français, des Allemands et des Anglais PAUL Bré. (A suivre.) LE LIVRE D'OR DE LA GÉOGRAPHIE ESSAI DE BGRPH GÉOGRAPHIQUE CHOIX DANS 'ORDRE ALPHABÉTIQUE DES NOMS DES PERSONNES EXPLORATEURS, GÉOGRAPHES, CARTOGRAPHES, QUI NT CONTRIBUÉ A L'ÉTAT ACTUEL DE NOSES CONNAISSANCES DE LA TERRE, DEPUIS LES TEMPS LES PLUS ECUÉ JUSQUA L
LA TERRE, DEPUIS LES TEMPS LES PLUS RECULÉS JUSQU'A LA FIN DU XIXe SIÈCLE Par PAUL LEHOSOF (SUITE) Bafour (H.). – Ingénieur et explorateur australien, né vers 1815; mort en 1878. On lui doit de nombreuses découvertes sur divers points du continent australien, à cette époque encore très peu connu. Balfour (Edw. C.). Explorateur anglais, agent politique à Bhamo, en 1843; mort en 1890. S'est signalé par d'importantes explorations dans la Chine orientale et dans le Tibet. Back (Sir George). Marin et explorateur arctique anglais, né en 1790; mort en 1878. Première expédition, avec Beechey (1818). Accompagna en 1825 Franklin.
LA TERRE, DPS LES TEMPS LES PLUS RECULÉS JUSQU'A LA FIN DU XIXe SIÈCLE Par PAUL LEHOSOF (SUITE) Brafou (H.). – nIgruénei et xloe autra, né vers 1815; mort n 1878. On lui doit de nombreuses découvertes sur divers points du continent australien, à cette éupqoe encore très peu connu. Balfour (Edw. .). Explorateur anglais, agent politique à Bhamo, en 1843; mort en 1890. S'est sgnlé par d'importantes explorations da la Chine orientale et dans le Tibet. Back (Sir George). Marin et eruxrlpoeat ariqe anglais, né en 1790; mort e 1878. Première xpéitn avec Beechey (1818). Accompagna en 1825 Franklin.
1878. Première expédition, avec Beechey (1818). Accompagna en 1825 Franklin. Conduisit lui-même deux expéditions polaires, 1833-1835 et 1836-1837. Différentes découvertes dans les régions polaires. Grande médaille d'or de la Soc. de Géogr. (1837). Bacquin d'Albe (baron L.-Albert-Ghislain). – Ingénieur-géographe et peintre français, né à Saint-Pol en 1701 mort à Sèvres en 1821. Directeur du Bureau topographique pendant les campagnes d'Italie, chef du dépôt de la guerre (1813). Publié géographique Dissertation sur le mode de projection des cartes: Carte du théâtre des campagnes de Bonaparte en Italie (1802). BENCKER (Ch.). Editeur-géographe allemand, né en 1801 mort en 1859. A contribué à
1878. Première expédition, avec Beechey 1818 Accompagna en 1825 Franklin. Conduisit lui-même deux expéditions polaires, 1833-1835 et 678-81.313 Différentes découvertes da les régions polaires. Grande édile d'or de la Soc. de Géogr. (1837). Bacquin d'Albe (baron LAlbertGhislain – Ingénieur-géographe et peintre frnçs, né à Saint-Pol en 1701 o Sèvres n 1821. Directeur du Bureau tpgrphq eadtpnn les campagnes 'Itai chef d dépôt de la guerre (1813). Publié géographique Dssrttn sur le mode d pojon des cartes: Carte du théâtre des cmpgns de Bonaparte en Italie (1802). BENCKER (Ch.). Editeur-géographe allemand, né en 10 mort ne 1859. A contribué à
allemand, né en 1801 mort en 1859. A contribué à la diffusion des connaissances géographiques par la création de ses séries de guides en divers pays, d'une réputation universelle. HAITI (K. E. von). Zoologue et explorateur d'origine allemande, né en Estonie en 1792; mort à Dorpat (Youriev) en 1896. Explora durant plusieurs années le nord de la Russie et publia de nombreux mémoires. Fonda (1855) avec Hehnerson le vaste recueil : Beiträge zur Kenntniss des russischen Reiches. Baeyer (J. J.). Géodésien allemand, né en 1794; mort en 1885. On lui doit de nombreux travaux de géographie mathématique. Fut en dernier
allemand, né en 80 mort en 1859 A tciubnréo la diffusion des connaissances géographiques par la création de ses séries ed guides en divers pays, d'une réputation universelle. HAITI (K. E. von). Zoologue et explorateur d'origine allemande, né en Estonie en 1;972 mort à Dorpat Youriev en 1896. Epora artudn plusieurs années le nord de la Russie et publia de nombreux mémoires. Fonda (1855) avec Hehnerson le vaste recueil : Beiträge zur Kennnis des russischen Reiches. Baeyer J J.). Géodésien allemand, né en 1794; mrt en 1885. On lui doit de nombreux travaux de géographie mathématique. Fut en drnr
doit de nombreux travaux de géographie mathématique. Fut en dernier lieu président de l'Institut géodésique de Prusse. Bah in (William). – Navigateur anglais, né en 1584 mort en 1622. Effectua en 1611-1612 diverses croisières dans les mers arctiques qui lui valurent une juste célébrité posthume. Son journal fut publié par Lundy en 1819 (Voyages of William Baffin in the North-West). Bark in (William Talbot). – Explorateur écossais en Afrique, né en 1824; mort à Sierra-Leone en 1864. Voyages fructueux dans le Soudan et à la côte occidentale de l’Afrique (Niger et Dénouement). B.VIILY (W. H.). – Géologue et paléontologiste irlandais,
doit de nombreux travaux de géographie mathématique. Fut en dernier lieu président de l'Institut géodésique de Prusse. Bah in (William). Navigateur anglais, né en 1584 mort en 1622. fe en 1611-1612 diverses croisières dans els er arctiques qui uil valurent n juste célébrité posthume. Son journal fut pblé par dy en 1819 (Voyages of William inaffB in the North-West). Bark in (a Talbot). – Explorateur écossais en Afrique, né en 1824; mort à Sierra-Leone ne 1864. Voyages fructueux dans l Soudan et à al côte occidentale de lAfrique (Niger t Dénouement). B.VIILY (W. H.). – Géologue et paléontologiste irlandais,
et Dénouement). B.VIILY (W. H.). – Géologue et paléontologiste irlandais, né vers 1818; mort en 1887. Bailey (Thomas). – Explorateur anglais. Fit d'abord un voyage dans le nord de l’Australie (1855-1856) et se consacra ensuite à l’Afrique du Sud. Principale publication Explorations in South-West Africa, 1864; Travels in the Zambezi, 1866. Bakki (P.). – Géographe et économiste français contemporain. Auteur d'intéressants travaux de géographie économique (Cours de géographie commerciale, 1873, 1875; la géographie appliquée à la marine, 1877). Baker (Sir Samuel). – Explorateur anglais, né à Londres en 1821; mort dans le Devonshire en 1893. Un des principaux pionniers de
et Dénouement). B.VIILY (W. H – Géologue et paléontologiste irlandais, né vs 1818; mort en 1887. Bailey (Thomas). – Explorateur anglais. Fit d'abord un vyg dans le nord de lAustralie (1855-1856) et se consacra ensuite à lAfrique du Sud. Principale publication Explorations in South-West Africa, 1864; Travels in the Zambezi, 1866. Bakki (P.). – Géographe t économist français contemporain. Auteur d'intéressants travaux de géographie économique (Cours de géographie commerciale, 1873, 1875; la géographie appliquée à la marine, 1877). Baker (Sir Samuel). – Explorateur anglais, né à Londres en 1821; mort dans le Devonshire en 1893. Un des principaux pionniers de
dans le Devonshire en 1893. Un des principaux pionniers de l’exploration africaine, Baker s'est illustré par la découverte des sources du Nil, lors de son grand voyage au Soudan (1864-1865). Il avait effectué auparavant d'autres explorations, notamment à Ceylan (1845), dans la haute Egypte (1860). Grande médaille d'or de la Société de Géographie (1867). Balbi (Adrien). – Géographe italien, né à Venise en 1782; mort à Padoue en 1848. Laisse une œuvre géographique considérable (géographie générale, géographie didactique). Principale publication: Compendi di geografia, 1819; L'empire russe, 1829; Abrégé du géographie, 1832. – Son fils, Eugène, également géographe de grande réputation,
dans le Dvnshr en 1893. n des principaux pionniers de l’exploration africaine, Baker s'est illustré par la découverte des sources du Nil, lors de son grand voyage au noduaS (1864-1865). Il avait ffcté auparavant d'autres explorations, notamment à Ceylan (1845), asdn la haute Egypte 1860 Grande médaille d'or de la Société de Géographie (1867). Balbi (Adrien). Géographe italien, né à Vns en 1782; Padoue en 1848. Laisse ue œuvre géographique considérable (géographie générale, géographie didactique). Prncpl publication: Compendi di egraf, 1819; L'empire russe 1829; Abrégé du géographie, 1832. – Son fils, Eugène, également gége d grande réputation,
1832. – Son fils, Eugène, également géographe de grande réputation, professeur à l'Université de Pavie, né en 1812, mort en 1884. B.dliuA (Vasco Nunez de). – Conquistador espagnol, né vers 1475; exécuté injustement comme rebelle vers 1517. Se rendit vers 1510 à Saint-Domingue d'où il entreprit une expédition dans l'Amérique centrale et effectua la traversée des Andes. C’est à lui qu'on attribue généralement la découverte de l'Océan Pacifique occidental et de l’isthme de Darien. Baile (John). – Géographe naturaliste et alpiniste anglais, né à Dublin en 1818; mort en 1890. S'est acquis une grande réputation par ses nombreux voyages (Maroc,
8 So fils, Eugèe, également géographe de grande réputation, professeur à eUs'inrélitv de Pavie, né en 1812, mort en 1884. B.dliuA (Vasco Nunez de). – Coisdo espagnol, né vers 4; xécté injustement comme rebelle vers 1517. Se rendit vers 1015 à Saint-Domingue doù l entreprit une expédition dans l'Amérique centrale et effectua la traversée des nds. C’est à l qu'on attribue générlmnt a découverte de l'Océan Pacifique occidental et de l’isthme de Darien. Baile (John). – Géographe naturaliste et alpiniste anglais, né à Dublin en 1818; mort en 1890. S'est acquis une grande réputation par ses nombreux vygs (Maroc,
S'est acquis une grande réputation par ses nombreux voyages (Maroc, 1871 Amérique du Sud, 1882) et ses ascensions. Principale publication: Alpine Guide, 1863-1868; Notes of a naturalist in South America, 1887. Baliuv (H.-Eugène). – Explorateur français contemporain, né en 1848. L'un des principaux collaborateurs de la première heure de S. de Brazza dans la conquête et l’exploration du Congo; rendit d'importants services dans l'administration de l’Afrique occidentale. Balivary (Manuel Vicente). Géographe bolivien contemporain, organisateur et directeur de l'Oficina de inmigración, Estadística y propaganda geográfica, président de la Société de géographie de La Paz. Nombreux travaux de géographie sud-américaine. Balut (Victor).
S'est acquis une grande réputation par ses nmbrx voyages (Maroc, 1871 Amérique u Sud, 1882) et ses scnsns. Principale publication: lpn Guide, 18631868 Notes of a naturalist n South mrc, 1887. Baliuv (H.-gèn). – ploraer français contemporain, né n 1848. nL'u des principaux collaborateurs de la première heure de S. de Brazza dans la conquête et l’exploration du Congo; rendit d'importants services dans l'administration de l’Afrique occidentale Balivary (Manuel Vicente). Gégrph bolivien contemporain, goruiaseanrt et ietr de l'Oficina de inmigración, Estadística y propaganda geográfica, président de la Société de géographie de La Paz Nombreux travaux de géographie m-ucrdinaéaes.i Balut (Vctr).
de La Paz. Nombreux travaux de géographie sud-américaine. Balut (Victor). – Fonctionnaire français, né à Fort-de-France (Martinique), en 1855. Attaché à l'administration du Sénégal, en 1877, accomplit diverses missions importantes dans le Soudan et dans le Dahomey. Dandemer (Adolphe F.). – Géographe et explorateur suisse contemporain, né à Genève, en 1840. S'est fait un nom des plus honorables par ses explorations dans le Mexique et dans l’Amérique du Sud. Auteur d'importantes publications d'archéologie et d'ethnologie américaines. Banks (Sir Joseph). Naturaliste et voyageur anglais, né en 1743; mort en 1820. Visita Terre-Neuve (1766), accompagna Cook en Océanie et à la Terre
de La Paz. Nombreux travaux de géographie sud-américaine. Balut (Victor). Fontonn français, né Fort-de-France ariq) en 1855. achéttA à 'administration d Sénégal, en 1, accomplit diverses mssns importantes dans le Soudan et dans le Dahomey. adem Adolphe F.). – Géographe et explorateur suisse contemporain né à Gnèv, n 1840. Sest ft n om es plus honorables par ss explorations dans le xMeequi et dans lAmérique d Sud. Auteur d'importantes publications hcédoa'rgloei t dethnologie américaines. Banks Sir oseh. Naturaliste et voyageur anglais, né en 74 mort en 1820. Visita Terre-Neuve (1766), acmagna Cook en Océanie e à la Terre
Terre-Neuve (1766), accompagna Cook en Océanie et à la Terre de Feu (1768) se rendit en Islande (1772). Sir Joseph rapporta de ses voyages de riches collections d'histoire naturelle, mais ne fit paraître aucun ouvrage important. Banning (Emile). Géographe belge, né à Liège en 1836; mort en 1898. Se consacra avec fruit aux études sur le Congo. Barbie du Bocage (Jean-Denis). – Géographe français, né à Paris en 1760; mort en 1825. Disciple de d'Anville, B. du B. publia de nombreux mémoires de géographie historique et dressa les cartes qui accompagnent le Voyage d'Anacharsis (de Barthélemy) et le Voyage pittoresque
Terre-Neuve (1766), accompagna Cook en Océanie et à la Terre de eu (1768) se rendit n Islande (1772). Sir Jsph rtaoappr de ses voyages de riches collections d'histoire aelle, mais n fit paraître aucun ogervau important. Banning (Emile). Géographe belge, né à Liège en 1836; mort en 1898. S consacra avec fruit aux études sur le Congo. Barbie Bocage (Jean-Denis). – Géographe français, né à Paris en 1760; mrt en 1825. Disciple de dAnville B. du B. publia de nombreux mémoires de géographie historique et rsa les cartes qui accompagnent le Voyage d'nchrss (de thmBaye)lér et le Voyage pittoresque
accompagnent le Voyage d'Anacharsis (de Barthélemy) et le Voyage pittoresque en Grèce (de Choiseul-Clorisseuil). Membre de l'Institut (1806), professeur au Collège de France, l'un des fondateurs de la Société de Géographie de Paris. Son fils Alexandre-Frédéric, né en 1798; mort en 1837. Professeur de géog. à la Faculté des Lettres. Principale publication: Traité de géogr. générale, 1832. Baudin (J.-V.). – Géographe français, né à Nancy en 1840; mort en 1898. Fils d'une famille d'industriels, il se voua, dès l'année 1876, à la diffusion des sciences géographiques en France. Fonda la Société de géographie de l'Est (1879). Auteur de plusieurs cartes
accompagnent le Voyage d'Anacharsis (de trylBa)éhem et le Voyage pittoresque en Grèc (de Choiseul-Clorisseuil). Membre de tuIsn'tlit (1806), professeur au ollèg de France, l'un des fondateurs de la Société de Géographie de P Sn fils Alexandre-Frédéric, né en 1798; mort en 1837. Professeur d géog. à la Faculté des Lettres. Principale publication: Traité de ég.rog générale, 1832. Baudin JV – Géographe ra né à Nancy en 1840; mort en 1898. Fils 'une famille d'industriels, il se v, dès l'année 1876, à la diffusion des sciences géographiques en France. Fonda la Société de géographie de l'st (1879). Auteur de plusieurs crts