input
stringlengths
1
16.6k
output
stringlengths
1
16.6k
kilomètres carrés, arpenter plus de 130 millions de parcelles ou propriétés séparées, dresser pour chaque commune et par feuilles d'atlas un plan où sont rapportées ces parcelles, après avoir procédé à une triangulation rationnelle générale, tel a été cet immense travail de création du cadastre lequel, terminé vers 1850, n'a pas coûté moins de 6 millions de francs. Jusqu'en 1837, les plans cadastraux avaient été dressés au 2,500e et quelquefois au 5,000e; à partir de cette époque, on ordonna l'exécution de ces plans au 1,000e et au 2,000e par canton; les plans des cantons étaient pris tour à tour dans
kilomètres carrés, arpenter plus de 130 millions de rsplcleea ou propriétés asépers,é dresser pour chaque commune et par feuilles 'atlas nu pln où tnso rapportées ces parcelles, après ioavr prcédé à une triangulation rationnelle générale, tel été et immense travail de création du atdaserc lequel, terminé vers 1850, n'a pas coûté moins ed 6 millions d francs. Jsq'n 1837, les plans cstrax vnt été drssés 2,500e et quos au 5,000e; à partir de cette époque on ordonna l'exécution de ce plans au 1,000e t au 2,000 par canton; ls plans des cantons étaent pris tour tour dans
les plans des cantons étaient pris tour à tour dans ceux des divers arrondissements; la délimitation de la commune devait précéder l'arpentage. La grande division de la propriété depuis un demi-siècle, les nombreux travaux de canaux, de routes et surtout de chemins de fer ont altéré d'une façon très appréciable la valeur des terrains. La refonte d'un plan cadastral s'impose, elle est à l'ordre du jour des travaux du Parlement; mais on doit considérer que c'est une œuvre longue, difficile et fort coûteuse. 2° La carte du Dépôt de la guerre, dite d'État-Major construite au moyen d'un canevas trigonométrique de
les plans des cantons étaient pris tour à tr dans cx des divers arrondissements; la oétmtiilniad de la commune devait érédpecr l'arpentage. La grande division de la propriété depuis un demisiècle les nombreux trvx de canaux, de ue et surtout de chemins de fer ont altéré d'une façon très appréciable la valeur des terrains. La refonte n'ud plan cadastral s'impose, elel st à o'rreld du jour des travaux du Pntrlae;me ms on doit considérer que c'est une œuvre longue, difficile et fort coûteuse. 2° La carte du Dépôt de la guerre, dite d'État-Major construite au moyen 'un cnvs trigonométrique de
guerre, dite d'État-Major construite au moyen d'un canevas trigonométrique de trois séries de triangles, reconnu par la suite d'une exactitude rigoureuse. La carte du Cadastre lui a servi de base en ce sens que les minutes du cadastre, amplifiées, constituaient la planimétrie de la partie à relever sur le terrain, laquelle était complétée et corrigée par des levés à vue. La forme générale du terrain a été déterminée par des courbes de niveau ou hypsométriques se rapprochant lorsque le terrain se relève rapidement; des hachures de détail, dessinées à l'aide de ces courbes, d'autant plus serrées et plus épaisses que
guerre dite dÉtatMajor construite moyen d'n canevas trignomtrie de trois séries d triangles, reconnu pa la suite d'une exactitude rigoureuse La carte du Cadastre l a servi de base en sens les minutes du cadastre, amplifiées ttuaie la planimétrie de la partie à relever sr le terrain, laquelle était complétée et rgé par des levés vue. La forme générale du tern a été déterminée des courbes d niveau hypsométriques se rpprchnt lorsque le terrain s relè rapidement; des acr de détail, dessinées à l'aide de ces courbes, 'autant plus reeésrs et plus épaisses qe
de ces courbes, d'autant plus serrées et plus épaisses que la pente est plus rapide, ont permis de donner une idée très nette du relief du sol; des cotes ou altitudes au-dessus du niveau de la mer sont placées aux points les plus importants du figuré du terrain. Un nivellement général de la France, appelé système des altitudes, a été exécuté par un célèbre ingénieur français, M. Bourdaloue, qui a pris pour point de départ le zéro de l'échelle du niveau de la Méditerranée à Marseille. Ce travail colossal, qui a duré six années (1857-1863), comprenait 15,000 kilomètres de lignes
de ces courbes, d'autant plus srrés e plus épsss que la pen est plus rapide, ont permis de dnnr u deéi très nette du relief du sol des cotes ou altitudes audessus du nv de l mer sont placées aux points les pls importants du fgré du terrain. Un nivellement général de la France, appelé système des altitudes, a été exécuté par un célèbre ingénieur français, M. Bourdaloue, qui a pris pour onpti de départ le zéro de l'échelle du niveau de l Méditerranée à Marseille. Ce travail colossal, qui dré six années (1857-1863), comprenait 15,000 kilomètres de lgns
a duré six années (1857-1863), comprenait 15,000 kilomètres de lignes de base et la pose de plus de 15,000 repères en fonte. Bien des cotes précédemment déterminées par les officiers d'État-Major ont été modifiées ainsi qu'ont été supprimés les nombreux plans de comparaison des villes en les ramenant au système des altitudes. Des revisions récentes (depuis 1889 surtout) ont servi à contrôler et à rectifier les altitudes et le figuré du terrain. Nous donnons ci-après un historique détaillé succinct de l'exécution de la carte de Cassini et de sa dérivée, la carte d'État-Major, qui a servi de base, à son
a duré six années (1857-1863), comprenait 15,000 kilomètres de lignes de base et la opes de plus de 15,000 repères n fonte. Bien es cts précédemment déterminées pr les officiers d'État-Major nt été modifiées ns qu'ont été supprimés les nou plans de comparaison eds villes n les ramenant au système des altitudes. Des revisions récentes (depuis 1889 surtout) ont servi à contrôler et à rectifier les altitudes t le figuré du terrain. Nous donnons ci-après un historique détllé succinct de l'exécution de la carte de Cassini et de sa dérivée, la arect d'État-Major, qui s de base, à son
la carte d'État-Major, qui a servi de base, à son tour, à tant d'intéressantes productions et encouragé la publication de cartes similaires dans la plupart des pays civilisés. C'est en 1750, à la suite de la paix d'Aix-la-Chapelle, que Cassini de Thury fut autorisé à faire commencer les travaux topographiques qui devaient servir de base à l'exécution de sa belle carte au 86,400e (une ligne pour cent toises) en 181 feuilles, gravées sur cuivre, à laquelle les Cassini travaillaient depuis de longues années déjà. Une estimation primitive portait à plus de 700,000 livres la dépense exigée pour l'exécution complète de
la carte d'État-Major, qui a servi d base, à son tour, à tant d'intéressantes productions et encouragé la publication de cartes similaires dans la plupart des pays civilisés. C'est en 1750, à la suite de la paix d'x-l-Chpll, que Cassini de Thury fut trsé à faire commencer les travaux topographiques qui dvnt err de base à l'xéctn de sa belle carte au 86,400e (une ligne pour cent toises) en 181 feuilles, gravées sur cuivre, à qull les Cassini trvllnt depuis longues années déjà. Une estimation primitive portait à plus de 0,00007 livres la dépense eieéxg pr 'ectn complète de
de 700,000 livres la dépense exigée pour l'exécution complète de la carte à produire, dont 50 feuilles étaient gravées dès 1700, 140 feuilles en 1780; mais le travail était loin d'être terminé à la mort de Cassini de Thury survenue en 1784. Son fils, le comte Jacques-Dominique Cassini, prit alors la direction de la Société dont le siège était à l'Observatoire de Paris et mit la dernière main aux travaux topographiques. C'est en 1793 que les cuivres matrices, les diverses planches-minutes et les exemplaires de la carte passèrent au Dépôt de la guerre (165 feuilles étaient entièrement terminées et 11
de 700,000 livres la dépense exigée pour ouécixl'tne complète de la carte à produire, dont 50 feuilles étaient grvés dès 17 140 feuilles en 701;8 mais le trvl était loin d'être terminé à l mort de Cassini de Thury survenue en 1784. So fils, l comte Jacques-Dominique Cassini, prit alors la direction de la Société dont le sèg était à l'Observatoire Paris mit la drnèr ai aux tavu topographiques et en 1793 que ls cuivres matrices, les diverses achs-mnute et les exemplaires de la carte passèrent au Dépôt de la grr (165 feuilles étaient entièrement terminées et 1
de la guerre (165 feuilles étaient entièrement terminées et 11 en cours de gravure) qui, après avoir indemnisé les porteurs d'actions de la Société, a conservé jusqu'à ce jour les minutes originales, ainsi que les cuivres qui ne tirent, bien entendu, que très rarement. A la même époque rentraient également au Dépôt de la guerre les 25 feuilles de la Belgique gravées au 86,400e par le général. C'est à M. Ludovic Drapeyron, savant professeur du lycée Charlemagne, que revient l'honneur d'avoir mis en relief et caractérisé l'illustre famille des Cassini et ses collaborateurs immédiats, tout particulièrement les Capitaine. Par ses
de la guerre (165 feuilles étaient entièrement terminées et 11 en cours de gravure) qui, après avoir indemnisé les esprurot d'actions de la Société, a cnsrvé jusqu'à ce jour les minutes originales, ainsi que ls cuvr qui ne etir,nt bien entendu, que très rarement. A al même oue rentraient également au Dépôt de la guerre ls 25 feuilles la Belgique gravées au 86,400e pr le général. 'est à M. Ludovic Drapeyron, savant professeur du lycée Charlemagne, ue revient l'honneur 'avoir mis en relief et caractérisé l'illustre famille des Cassini et ses colaates immédiats, tout prtclèrmnt les Capitaine. Par ses
et ses collaborateurs immédiats, tout particulièrement les Capitaine. Par ses nombreuses et consciencieuses recherches, par ses conférences multiples en France et, tout récemment, au VIIe Congrès international géographique de Berlin, enfin par ses nombreux écrits, M. Drapeyron a mis au point les efforts constants et les réels talents de ces artistes de l'époque. M. Drapeyron vient de faire paraître chez Delagrave une brochure extraite de la Revue de Géographie « Cassini de Thury, les Capitaine et l'enquête sur la grande carte topographique de France. Cette intéressante étude doit être aux mains de tous les adeptes de la Cartographie. Une étude
et ses collaborateurs mmédts, tout particulièrement les Capitaine. Par ses nombreuses et ncsieoiscncuese recherches, par sse conférences multiples en France t, tout rmn au VIIe Congrès international géographique de Berlin, enfin par ess nombreux écrits, M. Drapeyron a mis au point ls efforts constants et les réels talents de ces artistes de l'époque. M. Drapeyron vient de fr paraître chez Delagrave une brochure extraite de la Revue de Gpréaoegih « Cassini d hury les Capitaine et l'enquête sur la grande carte taiue de France. Cette ntérssnt étude dit êt aux mains de tous les adeptes de la Cartographie. e étude
mains de tous les adeptes de la Cartographie. Une étude historique de la carte de Cassini, au 86,400%, exécutée de 1744 à 1769 et de la carte d'État-Major au 80,000%, exécutée de 1818 à 1825, est résumée dans le remarquable travail de M. le colonel Berthaut, chef de la section cartographique du Service géographique, 2 vol. gr. in-4°, imprimé au Service géographique, avec préface de M. le général de la Noë. Des plans particuliers, retrouvés par hasard et d'une très grande valeur pour l'époque, sont reproduits en deux planches. Une carte dérivée de celle de Cassini, à l'échelle du 345,600'
mains ed tous ls adeptes de la Cartographie. Une étude historique de la carte de Cassini, au 86,400%, exécutée e 1744 à 1769 t de la crt d'État-Major au 80,000%, exécutée de 8 à 1825, st résumée dans le remarquable travail de . le colonel erthu,Bta chef de la section cartographique du Srvc géographique, 2 vol. gr. in-°, imprimé au Service gi,éopaeqrugh avec préface d M. le général d la No. Des plans particuliers retrouvés par hasard et d'une très grande valeur pr l'épq, sont ortdiusper en deux lhepcasn. Une carte dérivée de celle de Cassini, l'échelle du 345,600'
carte dérivée de celle de Cassini, à l'échelle du 345,600' (une ligne pour 400 toises) était dressée par Louis Capitaine, en même temps qu'il dirigeait, en qualité d'ingénieur-géographie, l'exécution de la grande carte de Cassini. Acquise en 1815 par le Dépôt de la guerre, elle fut entretenue et mise au point jusque vers 1838, époque à laquelle on s'occupa de celle au 320,000e. La carte de Capitaine avait été présentée par Cassini à l'Assemblée constituante le 22 avril 1790 et donnait, pour la première fois, la division de la France en départements, en arrondissements et en cantons. Depuis la création
ctear dérivée de celle d Cassini, à l'échelle 345,600' (enu ligne pour 400 toises) était dressée par Louis Capitaine, en même temps qu'il dirigeait, en qualité d'ingénieur-géographie, l'exécution de la gdaenr carte de Cassini. Acquise en 1815 par le Dépôt de la guerre, elle fut entretenue et mise au point jusque vers 1838, époque à laquelle on s'occupa de celle au 320,000e. La carte de Capitaine avat été présentée a Cassini à l'Assemblée constituante le 22 avril 1790 donnait, pour la première fois, la division de la France en départements, en rrndssmnts et en cantons. Depuis la création
en départements, en arrondissements et en cantons. Depuis la création du 320,000e, elle n'a plus été tenue au courant et a été conservée comme souvenir historique au Dépôt de la guerre. A. Lélieux, Géographe, dessinateur principal à l'École supérieure de guerre. (A suivre.) Nécrologie le père Dorgère. Les pays maures de l'Afrique occidentale; une nouvelle Mauritanie. Les territoires militaires de l'Afrique occidentale française la délégation de Kayes. Chemins de fer allemands et russes dans la Turquie d'Asie; chemin de fer russe en Perse les Russes et les Anglais en Perse. Le capitaine Deasy dans l'Asie centrale. A la fin du
en partmns en arrondissements et en ton Depuis la création du 320,000e, elle n' plus téé tenue au courant et été conservée mme souvenir historique au Dépôt de la guerre. A. Lélieux, Géographe, dessinateur principal l'École supérieure de guerre. A s.) Nécrologie pèr Dorgère. Les pays mrs de 'Afrique occidentale; une nouvelle Mauritanie. Les territoires militaires de l'Afrique occidentale française la délégation e Kayes. Chemins de fer allemands et russes dans la Turquie d'Asie; chemin ed fer russe n rePse les Russes et ls Anglais en Perse. Le capitaine Deasy dans l'Asie centrale. A la inf du
Le capitaine Deasy dans l'Asie centrale. A la fin du mois de février est mort le père Dorgère, qui a joué, dans l'histoire de notre occupation du Dahomey, un rôle qui mérite d'être rappelé. Il était né à Nantes le 5 décembre 1855. Les événements de 1892 le trouvèrent au Dahomey, où il avait fondé, à Ouidah, une importante mission. Fait prisonnier par les émissaires de Behanzin, en février 1890, il fut conduit à Abomey avec huit autres Européens, dont un missionnaire hollandais et plusieurs agents de la factorerie Régis. Il eut à supporter, ainsi que ses compagnons, pendant une
Le capitaine Deasy dans 'Ai centrale. la fin du mois de févrr est mort le père Dorgère, qui a jé, dans l'histoire de notre occupation du Dahomey, un rôle qui mérite d'être rappelé. Il était né à Nantes le 5 décembre 1855. Les événements de 1892 le trouvèrent Dahomey, où il avait fondé à Ouidah, une importante mission. Fait prisonnier par les émissaires de n, n février 1890, il fut conduit à Abomey avec huit autres Européens, dont un missionnaire slhlodanai et plusieurs gnts de la factorerie Régis. Il eut à supporter, ainsi que ses compagnons, pendant une
Il eut à supporter, ainsi que ses compagnons, pendant une captivité de quatre-vingt-treize jours, des souffrances et des misères de toute sorte. Les prisonniers furent mis en liberté le 3 mai, à la nouvelle d'une menace de bombardement de Ouidah formulée par le commandant Fournier. Le père Dorgère étant, durant sa captivité, entré en relation avec le grand féticheur, conseiller influent de Behanzin, le contreamiral de Cuverville le chargea, en juillet 1890, de se rendre à Abomey pour obtenir la liberté de prisonniers que retenait le roi noir et pour tenter de l'amener à composition. Le missionnaire put faire délivrer
Il eut à supporter, ns que ses compagnons, pendant tcivtpéia d quatre-vingt-treize jours, des souffrances et des misères ed toute sorte. Les prisonniers fuent mis en lbrté le 3 mai à la nvll dune mnc de bombardement de Ouidah formulée par le madn Fournier. Le èr Dorgère t durant sa captivité, entré en relation avec le grand féticheur, conseiller nflnt ed Behanzin, le contreamiral de Cuverville le chargea, en juillet 01,98 de se rendre à bmy pour obtenir la lbrté de prisonniers que retenait le roi noir et pour tenter de l'amener composition. Le missionnaire put faire délivrer
tenter de l'amener à composition. Le missionnaire put faire délivrer les trente-cinq prisonniers. Quant aux négociations, elles traînèrent en longueur; cependant le père Dorgère put faire accepter par le roi les bases d'un arrangement et un traité fut signé le 3 octobre 1890. Lorsque, en 1892, une nouvelle campagne fut dirigée contre Behanzin, il fit partie du corps expéditionnaire comme aumônier militaire. Le père Dorgère a été plus tard à Madagascar où il a laissé aussi une vive trace de son passage. Il était, au moment de sa mort, curé de Sainte-Anne-d'Evenos, dans le Var. Il a eu une fin
tenter de l'amener à cmpstn. Le missionnaire put faire délvrr les trente-cinq prisonniers. Quant aux négociations, elels traînèrent en longueur; cependant le père Dorgère pt faire accepter par le roi les bases d'un egaamernrnt et n traité fut signé l 3 octobre 1890. Lorsque, en 1892, une nvll campagne fut dirigée contre Behanzin, il fit partie du corps expéditionnaire comme aumônier militaire. Le père Dorgère a téé plus tard à Madagascar ùo il a laissé aussi une vive trace ed son passage. l était, au moment de sa mort, curé de Sainte-Anne-d'Evenos, s le Var. Il a eu une fin
de Sainte-Anne-d'Evenos, dans le Var. Il a eu une fin digne de sa vie et a succombé victime de son pieux dévouement. Il avait contracté la petite vérole noire en ensevelissant lui-même un bohémien que personne ne voulait approcher. Le ministre des colonies a pris une mesure importante en organisant d'une façon spéciale et distincte l'administration des territoires qu'habitent les Maures dans l'Afrique occidentale. Les Maures, qui se répartissent en de nombreuses tribus, occupent, dans la partie occidentale du Sahara, la région comprise entre le Maroc, au nord, et une ligne qui joindrait le fleuve du Sénégal à Tombouctou en
de aeAe-dveno dans le Var. Il a eu n fin digne de sa vie et a succombé victime de son piex dévouement. Il avait contracté la etite vérole noire en ensevelissant lui-même un boém que personne ne voulait approcher. L ministre des colonies a pris une mesure importante en rgstaainon d'une façn spéciale e distincte l'administration des territoires qu'habitent sel Maures dans l'Afrique occidentale. Les s, q se répartissent en de nombreuses tribus, ccpnt, dans la arti actleeiodcn du Sahara la région comri n le Maroc, au nrd, et une ligne qui joindri le fleuve du Sénégal à Tombouctou n
ligne qui joindrait le fleuve du Sénégal à Tombouctou en passant par Nioro, au sud. Parmi ces Maures, quelques-uns sont sédentaires et installés à demeure sur quelques points de l'Adrar, du Tagant et du Hodh, mais la pluppart, formant des tribus de guerriers ou de commerçants, vivent en nomades sur des territoires fort étendus. Ceux de nos officiers qui ont commandé au Sahel nous ont renseignés sur les tribus maures et sur les régions qu'elles parcourent. Le commandant de Lartigue énumère quinze grandes tribus qui vivent dans les régions du Sahara voisines du Sénégal et qui commercent directement avec le
ligne qui joindrait le fleuve d Sénégal à Tombouctou en passant par Nioro, au sud Parmi ces aus, quelques-uns s sédentaires et ntal à demeure sur quelques points de l'Adrar, du Tagant et du odh, mais la pluppart, formant des tribus de guerriers ou de commerçants vvnt n nomades sur des territoires fort étendus. Ceux de nos officiers qui on commandé au Sahel nous ont renseignés sur les tribus maures et sur les insroég qu'elles parcourent Le commandant de Lartigue énumère quinze grd tribus qui vivent dans ls régions Sahara voisines du égal et qui commercent directement avec le
Sahara voisines du Sénégal et qui commercent directement avec le Sénégal ou le Soudan. Ces quinze grandes tribus sont les Maures de l'Adrar; les Trarzas, qui descendent, pendant la saison sèche, sur la rive droite du Sénégal, entre Saint-Louis et Podor; les Braknas, qui campent aussi pendant la saison sèche, sur les bords du Sénégal, entre l'odor et Matam; les Dowichs ou Douaïchs, qui ont pour centre d'action le Tagant; les Tadjakants, qui habitent au nord du Tagant; les Kountas, dont les uns, les Kountas de l'ouest, se tiennent entre l'Adrar et le Tagant, les autres, les Kountas de l'est,
Sahara voisines du Sénégal et qui commercent directement avec le Sénégal ou le Soudan seC ze grandes tribus sont les Maures e l'drr; les Trarzas, qui dscndnt, pendant la saison sèch, sur a rv droite du ,lgénéaS entre Saint-Louis et Podor; les Braknas, qui cmpnt aussi pendant la saison sèche, sur ls bords du Sénégal, entre l'odor et Matam; les Dowichs Dïchs, qui nto pr centre ao le Tagant; les Tadjakants, qui habitent au nord du Tat; les Kountas, dont les ns, les Kountas e 'ouest, se tiennent entre l'Adrar t le Tagant, les autres, les Knts d l'est,
l'Adrar et le Tagant, les autres, les Kountas de l'est, sur les deux rives du Niger, aux environs de Tombouctou; les Sidi Mahmoud, qui campent dans les plaines de l'Aftout et, dans la saison sèche, descendent jusqu'auprès de Nioro; les Ouled M'Bareck, et plus au nord les Ouled Nacers, qui de l'Hodh descendent jusqu'auprès de Nioro; les Meshdoufs, au nord du Bakounou; les Ouled Mahmoud ou Ladoums, qui ont leurs terrains de parcours entre les Meshdoufs et Bassikounou; les Ouled Daouds ou Allouchs, qui ont des villages dans la région de Bassikounou et vont jusqu'au Niger; les Bérabichs, qui rayonnent
l'Adrar et l Tagant, les autres sle Kountas de l'est, sur les deux rives du Niger, aux environs de Tombouctou; les Sidi Mahmoud, qui campent dans les plaines de l'ftt et, dans la saison sèche, descendent jsq'près de Nioro; les Ouled M'Bareck, et plus nord ls Ouled Nacers, qui de l'Hodh descendent ua'sèsqruupj de Nioro; les Mhfs, au d d Bakounou; les ld Mahmoud ou Ladoums, qui ont leurs terrains de parcours entre les Meshdoufs et Bassikounou; ls Ouled Daouds ou llchs, qui n des villages dans la région de Bassikounou et vnt jusqu'au Niger; sle Bérbchs, qui rayonnent
de Bassikounou et vont jusqu'au Niger; les Bérabichs, qui rayonnent autour de Tombouctou jusqu'à Oualata, à l'ouest, et le Djouf au nord, et dont le chef réside dans l'Adrar oriental; enfin, les Lakhlal et les Tanoazits qui s'occupent presque exclusivement de commerce et se mélangent aux autres tribus. Mais il existe en outre un grand nombre d'autres tribus indépendantes, comme les Talib Moctar, qui habitent le Hodh, autour de Dar Es Salam, les Romans ou Arramans, les Daoualits, les Maures de Oualata, de Nema et de Tichitt. Ces populations sont aujourd'hui assez bien connues, mais pendant longtemps les voyageurs ont
de Bassikounou t vont jusqu'au Ngr; les Bérabichs, qui rayonnent uo d Tmbct jusqu'à Oualata, à l'ouest, et le Djf au nord, te dn le chf réside dans l'Adrar oriental enfin, les Lakhlal et les Tanoazits qui s'occupent presque exusit de commerce et se mélangent aux as trbs. Mais il xst en outre un grand nombre 'autres tribus indépendantes, comme les Talib Moctar, qui habitent l Hodh, autour de Dar Es m,laaS les Romans Arramans, les Daoualits, les Maures d Oualata, ed Nema et de Tichitt. Ces paion sont aujourd'hui assez bien connues, mais pendant ont les voyageurs nt
aujourd'hui assez bien connues, mais pendant longtemps les voyageurs ont eu beaucoup de peine à pénétrer dans ces pays. En 1879, un mulâtre originaire du Sénégal, L. Panet, se rendit du Sénégal à l'Adrar et atteignit la sebkha de Zemmour, d'où il gagna Glimin et Mogador. Faidherbe eut à soumettre les Maures qui dévastaient le Sénégal et il se préoccupa de faire compléter les renseignements que le voyage de Panet avait fournis sur le Sahara occidental. Par son ordre, le capitaine Fulcrand reconnut la baie d'Arguin, l'enseigne de vaisseau Bourrel visita le pays des Braknas, le lieutenant de vaisseau Mage
aujourd'hui assez bien connues, mais pendant longtemps les voyageurs ont eu c de peine à pénétrer dans ces pays n 1879, un mulâtre originaire d Sénégal, L. Panet, se rendit du Sénégal à 'Adrar te atteignit la sebkha de Zemmour, d'où il gagna Glmi et Mgdr. Faidherbe eut à ou les Maures qui dévastaient l Sénégal et il se préccp d faire compléter les renseignements que le voyage de Panet avait fouris sur le Shr occidental. Par son ordre, le capitaine Fulcrand reconnut la baie d'Arguin, l'enseigne de vaisseau Bourrel visita le pays des rana, le lieutenant de vaisseau Mage
visita le pays des Braknas, le lieutenant de vaisseau Mage explora le Tagant, le capitaine Vincent parcourut l'Adrar en 1860 et détermina la position de la sebkha d'Idjil. Un indigène musulman du Sénégal, Bou-el-Moghdad, se rendit aussi du Sénégal à l'Adrar et de là à Mogador, par une route un peu plus occidentale que celle de Panet. En 1880, Paul Soleillet visita le pays des Trarzas; mais, attaqué par les Maures Oulad-Delim, il ne put, comme il en avait l'intention, pénétrer dans l'Adrar. En 1887, Camille Douns, fait prisonnier par les Oulad-Delim, passa un an chez les Maures. Léon Fabert
visita le py des Braknas, le lieutenant de vaisseau Mage explora le Tagant, l tn Vincent parcourut l'Adrar en 1860 et détermina la position de la skh d'djl. Un indigène musulman du Sénégal, B-l-Mghdd, se rendit aussi du Sénégal à l'Adrar et de là à Mogador, par une route un peu plus occidentale que celle de Panet. En 1880, a Soleillet visita le pays des Trarzas; mais, attaqué par ls Maures Oulad-Delim, il ne put, com i n avait l'intention, pénter dans l'Adrar. En 1887, Camille Douns, fait prisonnier par les Oulad-Delim, p n an chez les Maures. Léon Fbrt
les Oulad-Delim, passa un an chez les Maures. Léon Fabert se consacra, à partir de 1889, à l'exploration de ces régions. À trois reprises, il se rendit chez les Braknas; un quatrième voyage le conduisit chez les Maures Trarzas; enfin, en 1891 il tenta de gagner l'Adrar. Il put arriver jusqu'à Ililch, d'où il envoya une lettre au cheikh de l'Adrar; celui-ci lui répondit en acceptant formellement le protectorat de la France, mais, occupé à guerroyer avec les Maures Douichs, il pria le voyageur d'ajourner sa visite. En 1893, Fabert entreprit un nouveau voyage, traversa tout le pays des Trarzas,
les Oulad-Delim, passa un an chez les Maures. Léon Fabert se consacra, à partir de 1889, à l'exploration de ces régions À trois reprises, il se rndt chez les Braknas; n quatrième voyage le conduisit chez s Maures rarzsaT; enfin, en 1891 l tenta de gagner l'Adrar. Il put arriver jusqu'à Ililch, d'où il envoya une lettre au cheikh de lAdrar celui-ci lui répondit en acceptant formellement le prtctrt de la France, mais, occupé guerroyer avec les Maures Douichs, il pr le voyageur d'ajourner sa svitie. n 1893, Fabert entreprit un nv oag traversa tout l pays des Trarzas,
entreprit un nouveau voyage, traversa tout le pays des Trarzas, mais fut retenu par une maladie à Touizkit où il passa six mois. En 1892, un interprète indigène obtint du cheikh de l'Adrar la signature d'un traité de protectorat confirmant la lettre écrite à Léon Fabert. En 1893, Gaston Donnet essaya à son tour de pénétrer dans l'Adrar, mais il dut s'arrêter à Tiris. Les explorations faites au Soudan nous ont mis ensuite en relation avec les Maures qui habitent au nord de Nioro, notamment avec les Meshdoufs, les Ouled Nacers, et les Maures de Tichitt. La France a un
entreprit un nouve voyage, traversa tout le pays des Trarzas, mais fut retenu par une mld à Toikit où il passa six mois. En 1892, u èeertnrpti ndgèn obtint u cheikh de l'Adrar la signature d'n traité de protectorat confirmant la lettre écrt à Léon Fabert. En 1893, Gaston Donnet essaya son tour de érer dans l'Adrar, ms il d s'rrêtr à Tiris. Les explorations faites au Soudan nous ont mis ensuite en relation avec les Mrs qui habitent au nord de Nr, notamment avec les Meshdoufs, les Ouled Nacers, e les Maures de Tichitt. France n
Nacers, et les Maures de Tichitt. La France a un intérêt politique et commercial évident à poursuivre son œuvre de pénétration dans les pays qu'habitent les Maures, au nord du Sénégal, au Sahel, et au nord de Tombouctou. Les Maures sont pour la plupart commerçants et d'importantes routes de caravanes traversent leurs territoires. Entre l'océan Atlantique et les déserts d'Ighidi, de Ouaran et de El Djouf, encore inexplorés, circulent les caravanes qui vont du Maroc à l'Adrar et au Tagant. Au sud, ces déserts sont bordés par les pistes de Chinguetti à Tichitt, de Tichitt à Oualata, et de Oualata
Nacers, et les Mrs de Tichitt. La France un ntérêt politique et commercial ie à u son œuvre de pénétration das esl pays qu'habitent les Maures, au nord du Sénégal, au Sahel, et nord de Tombouctou. Les Maures sont poru l plupart commerçants et d'importantes routes de aane traversent leurs territoires. Entre l'océan Atlantique et les déserts d'Ighidi, de Ouaran et de El Djouf, encore nexloé, circulent les caravanes qui vnt du Maroc à l'Adrar et au Tagant. Au sud, ces déserts sont bordés par les pistes d ntiieghutC à Tichitt, de Tichitt à Oualata, et de Oualata
Chinguetti à Tichitt, de Tichitt à Oualata, et de Oualata à Araouan et Tombouctou. Les caravanes qui traversent ces régions sont souvent considérables. C'est ainsi que les Tadjakants viennent du Tagant jusque dans le Kinguy, le Kaarta et le Beledougou, par caravanes de 3,000 à 4,000 chameaux. En 1890, le capitaine Gouget a rencontré, de Nioro à Ségou, des caravanes se composant au total de 3,087 chameaux, 200 porteurs et 66 bœufs porteurs. Le nord du Soudan fait donc avec les Maures un commerce des plus importants. Ceux-ci y apportent la gomme, le sel en barres, les dattes, les plumes
Chinguetti Tichitt, de Tichitt à Oualata, et de Oualata à Araouan et Tombouctou. Les caravanes qui traversent ces régions sont souvent considérables. C'est ainsi que les Tadjakants viennent Tagant jusque dans le Kinguy, l Kaarta et le Beledougou, par caravanes de 3,000 à 4,000 chameaux. En 1890, le capitaine Gouget a rencontré, de Nioro à Ségou, des caravanes se composant total de 3,087 chameaux, 200 porteurs et 6 bœufs porteurs. Le nord du Soudan fait donc avec les Maures un commerce des plus importants. Ceux-ci y apportent la gomme, le sel en barres, les dattes, les lpmeus
la gomme, le sel en barres, les dattes, les plumes d'autruche, les ouvrages en cuir. Notre occupation de Tombouctou a mis en nos mains le grand marché des caravanes du Sahara occidental, mais il faut compléter notre œuvre pour tirer de cette situation tous les avantages qu'elle comporte. Comme l'indique un intéressant rapport daté de Nioro, juin 1899, et publié par le Bulletin du comité de l'Afrique française, il faudrait occuper, pacifiquement d'ailleurs, Chinguetti, Tichitt et Oualata. Ces trois points jalonnent au sud du Djouf la ligne de communication entre les deux grandes voies de pénétration du Sénégal et de
la gomme, le sel en barres, les dattes, les plumes d'autruche, les ouvrages n cuir. Notre occupation de Tombouctou a mis en nos mains le grand mrché des caravanes du aa occidental, mais il faut compléter notre œuvre pour trr de cette situation tous les avantages q'll comporte. Comme l'indique un intéressant aprport daté de Nioro, juin 1899, et publié par le Bulletin du comité de l'Afrique française, il faudrait ocp, pacifiquement d'ailleurs, Chinguetti Tichitt et Oualata. Ces trois points jalonnent au sud du Djouf la ligne de communication entre les deux grnds voies de pénétration d Sénégal et de
les deux grandes voies de pénétration du Sénégal et de Tombouctou vers le nord de l'Afrique. Si nous étions maîtres de ce couloir, il nous serait plus facile de surveiller l'infiltration marocaine et musulmane qui se produit à l'ouest du Djouf et d'en arrêter les progrès. De plus, les marchés d'échange de l'Adrar, du Tagant et du Hodh étant, grâce à notre présence, mis à l'abri des exactions des Maures pillards, gagneraient certainement en prospérité, et les caravanes étant mieux assurées de la sécurité de la route, viendraient plus nombreuses dans nos postes du Sahel. Notre établissement sur la route
les deux grandes es de pénétration du Sénégal et de Tombouctou er le nord de l'Afrique. S nous étions maîtres de ce couloir, il nous serait plus facile de surveiller l'infiltration marocaine et musulmane qui se produit à louest du Djouf et d'en arrêter ls progrès. De plus, les marchés d'échange de l'Adrar, du Tagant t du Hodh étant, grâce à notre présence, mis à 'abri des exactions ds Maures pillards, gagneraient certainement en prospérité, et lse caravanes étant mieux assurées de la sécurité de la route, viendraient plus nombreuses dans nos postes du Sahel. Notre imnt sur la route
dans nos postes du Sahel. Notre établissement sur la route qui conduit de l'Adrar au Soudan amènerait sans aucun doute de meilleurs résultats que les efforts précédemment tentés par les Espagnols à Rio-de-Oro et les Anglais au cap Juby. C'est pour qu'il soit possible de mieux étudier toutes les questions se rattachant aux pays maures de l'Afrique occidentale que le ministre des colonies en a fait, sous le nom de Mauritanie occidentale, une nouvelle circonscription administrative distincte dépendant du gouvernement général de l'Afrique occidentale. La direction en a été confiée à M. Coppolani qui, en 1899, a exploré une partie
dans ns poses du Sahel. Notre établissement sur la route qui coui de l'Adrar au ndaouS amènerait sns aucun doute de meilleurs résultats que les efforts prdmment tentés par les Espagnols à Rio-de-Oro et ls Anglais au cap Juby. C'est pour qu'il soit possible de mieux étudier toutes ls questions se rattachant xua pays mrs de l'Afrique occidentale que le ministre des oi en a fta,i sous le nom de Mrtn cidnte, ue nouvelle circonscription dmsati distincte dépendant du gouvernement général l'Afrique occidentale. La direction en a confiée à M. Cppln qui, en 1899, a exploré une partie
à M. Coppolani qui, en 1899, a exploré une partie de la bouche du Niger et qui, au nord de Tombouctou, s'est avancé jusqu'à l'oasis d'Araouan. En outre, il a été institué au ministère des colonies, à la direction des affaires d'Afrique, une section spécialement chargée de centraliser tous les documents relatifs à l'Islam, à ses confréries et à la topographie des régions sahariennes. A cette section sont attachés M. Carbon, rédacteur principal au ministère de l'intérieur, et le capitaine Lacroix, du service des affaires indigènes de l'Algérie. La constitution de la Mauritanie occidentale coïncidant avec nos progrès dans l'extrême
à M. Coppolani qui, e 89 exploré une ierpta de la bouche d Niger et ui au dnro de Tombouctou, s'est avancé juqu' l'oasis d'Araouan. En outre, i a été institué au ministère des clns, à l irecto des affaires d'Afrique, une sctn spécialement chargée de crlier tous les documents relatifs à l'Islam, à ses confréries et à la topographie ds é sahariennes. cette sctn sont ttchés M. Carbon, rédacteur principal ministère de l'néieu et le capitaine Lacroix, du service des affaires ndgèns de l'Algérie. La cnstttn de la Mauritanie occidentale coïncidant avec nos progrès dans lextrême
de la Mauritanie occidentale coïncidant avec nos progrès dans l'extrême sud algérien et avec l'occupation d'Ansalah vient démontrer encore que nous sommes entrés, en Afrique, dans une période d'action décisive et qu'il est fait de grands efforts pour unir entre elles d'une façon effective nos diverses possessions dans ce continent. Disons en passant qu'il faut bien se garder d'identifier la nouvelle Mauritanie avec la région de l'Afrique ancienne qui portait le même nom. Nous rappelons que l'ancienne Mauritanie correspondait au Maroc et à l'Algérie occidentale; elle s'étendait à l'est jusqu'à l'Ampsaga (oued El-Kébir) dont le cours la séparait de la
la Mauritanie occidentale coïncidant avec nos progrès dans l'extrême sud algérien et a loccupation dAnsalah evnti démontrer encore que nous smms entrés, en Afrique, dans une période d'action décisive et qu'il est fait de grands efforts pour ui entre elles d'une façon efciv nos diverses possessions dans ce continent Disons en pssnt q'l ft bien s garder d'identifier la nouvelle Mauritanie avec la région de l'Afrique ancienne qui portait l même nom. Nous rappelons que l'ancienne Mitaie crrspndt au Maroc et à l'Algérie occidentale; elle sétendait à l'est jusquà l'Ampsaga (oued El-Kébir) dont le cours al séprt de la
l'Ampsaga (oued El-Kébir) dont le cours la séparait de la Numidie. Au sud de l'Atlas, la région saharienne appartenait aux Gétules. Ajoutons enfin que lorsque Claude réduisit la Mauritanie en province romaine, il la divisa en deux préfectures séparées par la Mulucha ou oued Moulouya, savoir la Mauretania Tingitana, à l'ouest, la Mauretania Cœsariensis à l'est. Il pouvait être utile de rappeler ces souvenirs de l'antiquité pour éviter toute confusion. Un décret rendu le 17 octobre 1899 par le ministre des colonies a, on s'en souvient, supprimé la colonie du Soudan français et rattaché les différents cercles qui la composaient
l'Ampsaga (oued ElKébir dont l cours la séparait de la Numidie. sud de l'Atlas, la région saharienne appartenait x Gétules. Ajoutons enfin que lorsque Claude réduisit la Mauritanie n prvnc romaine, il la divisa en deux préfectures séparées par la Mulucha ou oued Moulouya, savoir la Mauretania Tingitana, à lous la Mauretania Cœsrnss à lest Il pva être utile de rappeler ces souvenirs de 'antiquité pour éviter toute cnfsn. Un décret rendu le 17 octobre 1899 par l ministre des clns a, on s'en souvient, supprimé la colonie du Sdn français et rttché les différents crcls qui la composaient
Soudan français et rattaché les différents cercles qui la composaient au Sénégal, à la Guinée française, à la Côte d'Ivoire et au Dahomey. On n'a excepté que certains cercles de la région de Tombouctou et de la Yolla dont il devait être formé deux territoires militaires. Le gouverneur général de l'Afrique occidentale française, M. Chaudié, a, par application de ce décret, organisé les nouveaux territoires militaires par un arrêté du 25 décembre 1899. Les cercles de Tombouctou, de Sumpi, de Bamba, de Gao, de Sinder; les résidences de Dori, du Macina, du Yatcnga forment, à partir du 1er janvier 1900,
Soudan français et rattaché les différents ercle qui la composaient au Sénégal à la Guinée fraçie, à la Côte d'Ivoire et au Dahomey. On na' excepté que certains cercles de la région de Tombouctou et de l Yolla dont l devait être formé deux trrtrs militaires. eL gouverneur aéérgln de qlfruAei' occidentale française, M. iadéh,uC a, par application de ce décret, rgnsé els nouveaux territoires militaires pra un arrêté du 25 décmbr 1899. Les cercles de Tombouctou, de Sumpi, de Bamba, de Gao, d Sinder les résidences de Dori, du Macina, u Yatcnga forment, à partir du er janvier 1900,
Macina, du Yatcnga forment, à partir du 1er janvier 1900, le premier territoire militaire. Les cercles de Koutiako, Sikasso, Bobo-Dioulasso, Konry, Diebougou (Lobi) et les résidences du Mossi et du Gourounsi forment, depuis la même date, le deuxième territoire militaire. Ces deux territoires militaires relèvent directement du gouverneur général et sont placés sous la direction de deux officiers supérieurs, qui portent le titre de commandant militaire. Les instructions données par le gouverneur général aux commandants de ces territoires portent qu'ils ne pourront, hormis des cas de légitime défense, entreprendre aucune opération militaire sans autorisation préalable. En outre, M. Chaudié a,
Macina, du Yatcnga forment, à partir du 1er jnvr 1900, le premier eritoir militaire. Les cercles de Koutiako, Sikasso Bb-Dlss, Konry, Diebougou (Lobi) et les résidences du Mossi et du Gourounsi forment, depuis la même date, le dxèm trrtr militaire. eCs deux territoires mltrs relèvent directement du gouverneur général et sont placés sous la direction de deux officiers spérrs, qui portt le titre de commandant liiimtear. Les instructions données par le gouverneur général x commandants de ces trrtrs portent q'ls ne pourront, hormis ds cas de légitime défense, entreprendre aucune opération militaire sans autorisation préalable. En outre, M. Chaudié a,
opération militaire sans autorisation préalable. En outre, M. Chaudié a, à la date du 27 décembre 1899, créé un emploi de délégué du gouverneur général à Kayes. Ce fonctionnaire, qui représente à Kayes le gouverneur général, est ordonnateur délégué des recettes et dépenses du budget local autonome des territoires du haut Sénégal et du moyen Niger. Il est également chargé, sous la haute autorité du gouverneur général, des affaires politiques en territoires civils et de toutes les affaires d'ordre commercial et économique ressortissant tant à ces territoires civils qu'aux régions militaires. A ce dernier titre, il correspond avec les deux
péio miie sns itoosauanrti préalable. n o,true M. Chdé a, à la date 27 décembre 1899, créé un emploi d délégué ud gouverneur général à Kayes. Ce fonctionnaire, qui représente à Kayes l gouverneur général, est ordonnateur du des recettes et dépnss du budget local autonome s territoires du haut Sénégal et du moy Niger. Il est également chrgé, sous la haute autorité du gouverneur général, des affaires politiques en trrtrs civils et toutes les affaires d'ordre commercial et économique ressortissant tant à ces territoires civils q'auux régions militaires. ce erndier titre l correspond avec les deux
militaires. A ce dernier titre, il correspond avec les deux commandants militaires qui lui feront parvenir leur rapport mensuel pour être transmis au gouverneur général. L'Allemagne a obtenu la concession d'une grande ligne de chemin de fer d'environ 2,500 kilomètres qui doit traverser toute la Turquie d'Asie et qui, en continuant des réseaux déjà existants, reliera Constantinople et Smyrne au golfe Persique. Cette ligne nouvelle partira de Hildesheim. Là vient aboutir la ligne française qui, parlant de Smyrne, passe par Kussaba, Angora, Afyon-Kara-Hissar; elle s'y joint au chemin de fer d'Anatolie (de Moudania à Brousse et Eski-Gehir); enfin ces deux
militaires. A ce dernier titre, il correspond c les dx commandants militaires qui lui feront areni leur rapport mensuel pour être transmis au gouverneur générl. L'Allemagne a obtenu la concession d'une grande ligne d chemin de fr ni'edrnov 2,500 omète qui doit traverser toute la Turqi d'Asie et qui en unncatntio des réseaux déjà existants, reliera Constantinople et Smyrne au golfe Persique. Cette ligne nouvelle partira de Hildesheim Là vient aboutir la ligne française qui, parlant de Smyrn, passe par Kussaba, ngr, Afyon-Kara-Hissar; elle s'y joint au chemin de fer d'Anatolie (de Moudania à Brousse et Eski-Gehir); enfin ces dx
d'Anatolie (de Moudania à Brousse et Eski-Gehir); enfin ces deux lignes réunies à Konya viennent s'y embrancher sur la ligne Scutari-Angora-Adana. C'est déjà une Société allemande qui a fait le chemin de fer de Moudania à Konya. La ligne qui vient d'être concédée en est le prolongement. Elle passera par Biredjik, sur l'Euphrate, Mossoul et Bagdad sur le Tigre, Bassora (ou Bassorah) sur le golfe Persique. Elle doit être construite en huit ans. Le chemin de fer d'Anatolie assure aux Allemands la conquête économique de la Turquie d'Asie. Ce sera un moyen pour eux de développer leur commerce en Asie
d'Anatolie (de Moudania à Brousse et Eski-Gehir); enfin ces deux lignes réunies à Konya nne s'y embrancher sr la ligne ScutariAngoraAdana C'est déjà une Société allemande uqi fait le chemin de fer de Moudania à Konya. La ligne q vient d'être dceonééc en est le prolongement. Ele passera par Biredjik, sur l'Euphrate, Mossoul et Bagdad sur le r,egiT Bassora (ou Bssrh) sur le golfe Persique. Elle doit être construite en huit ans. Le chemin de er d'Anatolie assure aux Allemands la cnqêt économique de la uqeiuTr d'Asie. Ce sr un moyen pour eux de développer leur commerce n Asie
un moyen pour eux de développer leur commerce en Asie Mineure et de drainer les produits indigènes au profit de l'industrie allemande. De Bassorah un prolongement sera fait jusqu'au port de Koweit, le meilleur du golfe Persique, situé à environ 50 milles au sud de l'embouchure du Ghattel-Arab. Tandis que Bassorah est rendu inabordable pendant une partie de l'année par la barre du Chattel-Arab, Koweit présente une vaste baie à laquelle on arrive par une passe accessible aux plus grands navires. Il constitue un mouillage de premier ordre et pourrait servir de refuge à une flotte puissante. C'est là une
un moyen pour x e développer leur oe en Asie Mineure t de drainer les produits indigènes au profit e l'industrie allemande. De Bassorah un prolongement sera i jusquau port ed Koweit, le meilleur du golfe Persique, situé à environ 50 milles au sud d l'bh du Ghattel-Arab. Tnds que Bassorah est ren rlnbeaoaidb pendant une partie de l'année pr al barre du Chattel-Arab, Koweit présnt une vaste baie à laquelle on ariv par pass accessible aux plus grands navires. Il constitue un mouillage de erripem ordre et pourrait rvr de refuge à une flotte puissante. C'est là un
servir de refuge à une flotte puissante. C'est là une position importante que prendront les Allemands sur le golfe Persique. Il se fait à Koweit un commerce important. Le bazar de cette ville est très fréquenté; les Bédouins y viennent, du fond de l'Arabie, échanger leur laine contre des armes de Perse et contre des cotonnades et du riz, qui viennent de l'Inde. Le port de Koweit fournit 350 embarcations aux pêcheries de perles de Bahreïn. L'exportation et l'importation s'opèrent principalement par la voie de Bassorah au moyen de voiliers, ou directement avec les ports de l'Inde. La ville a
servir de refuge à une flotte puissante. st'Ce là une position importante q prendront les Allemands sur le glf Persique Il se fait à Koweit un commerce important. L ar de cette ville est très fréquenté ls Bédouins y viennent, du fond de A échngr leur ln contre des armes de Perse et contre des cotonnades t du riz, qui viennent de lInde Le port de Koweit fournit 350 embarcations aux pêcheries de perles de Bahreïn. L'exportation et l'ration s'opèrent principalement par la voie de Bassorah au moyen de voiliers, ou drctmnt avec les prts de l'Inde. La ville a
ou directement avec les ports de l'Inde. La ville a environ 20,000 habitants et s'étend le long de la mer; ses rues sont larges et ses maisons bâties en pierre et recouvertes de plâtre. Le principal inconvénient de la région est son manque d'eau. En même temps que les Allemands, les Russes viennent d'obtenir aussi des avantages dans la Turquie d'Asie. Une convention franco-turque est intervenue pour autoriser la Russie à construire un chemin de fer de Kars à Erzeroum. Les conditions du traité sont les mêmes que celles faites à l'Allemagne pour le chemin de fer de Bagdad. La
directement avec les ports de l'Inde. L ielvl environ 20,000 habitants et sétend le long de la mer; ses rues sont larges et ses maisons bâties ne pierre et recouvertes de plre. Le principal inconvénient de la régn est s manque d'eau. En même temps ueq les Allemands, les Russes viennent d'btni aussi des avantages dans la Turquie d'Asie. Une convention franco-turque est intervenue pour tsreoauri la Russie à construire un chemin de fer de Kars à Erzeroum. Les conditions d traité sont es même que celles faites à l'Allemagne pr le chemin d fer d Bagdad. La
à l'Allemagne pour le chemin de fer de Bagdad. La ligne touchera à Kara Ourghan la frontière turque, et sera continuée vers Erzeroum par la vallée de l'Araxe. Cette ligne sera très importante au point de vue stratégique. Mais c'est surtout en Perse que les Russes viennent de se faire concéder de sérieux avantages. La Russie a obtenu la prolongation du monopole de dix ans dont elle jouissait pour la construction des chemins de fer en Perse. Le pays manque entièrement de voies ferrées; une ligne a été jadis amorcée entre Recht et Téhéran, par la vallée du Séfe-Roud, et
à l'llmgn pour le chemin de fer de Bagdad. La ligne touchera à Kara Ourghan la frontière turque, et sera continuée vers Erzeroum par la vallée de l'Araxe. Cette ligne sera très impa au point e vue stratégique. isaM c'est srtt en Perse que les Russes viennent d se fr cnr de sérieux avantages. La Russie a obtenu la prolongation du monopole de dix ans dont elle jsst pour la construction e chemins de erf en Perse. Le pays manque entièrement de voies ferrées une ligne a été jadis amorcée entre Recht et Téhéran, par la vallée du Séfe-Roud, et
entre Recht et Téhéran, par la vallée du Séfe-Roud, et il existe une petite ligne d'intérêt local de Téhéran au lieu de pèlerinage de Cha-Abd-oul-Aziz (9 kilomètres) qui a été terminée en 1888 et qui ne transporte que des voyageurs. En outre, un chemin de fer qui devait aller de Maljoudabad sur la mer Caspienne à Rasht, et qui a été commencé par un négociant persan a été conduit jusqu'à Amoul seulement (19 kilomètres). La Perse ne possède que des routes muletières suivies par les caravanes. Les premières concessions avaient été données à des Anglais. En 1872, le chah avait
entre Recht et Téhéran, par la vallée d Séf-Rd, et il existe une petite ligne d'intérêt local de Téhéran au lieu de pèlerinage de Cha-Abd-oul-Aziz (9 kilomètres) qui a t terminée en 1888 t qui ne transporte que des voyageurs. En outre, un chemin de fer qui devait aller de Maljoudabad sur la mr Caspienne à Rasht, et qui été commencé par un négociant persan a été conduit jusqu'à Amoul seulement (19 kilomètres). La Perse ne possède que des routes muletières suivies par les caravanes. Les premières concessions avaient été données à des ngls. En 1872, le chah avait
été données à des Anglais. En 1872, le chah avait accordé à une compagnie anglaise représentée par le baron de Renter la concession d'une ligne ferrée allant de la mer Caspienne au golfe Persique; mais cette concession avait été retirée presque aussitôt. En 1890, la Russie obtint, pour cinq ans, le privilège de construire des chemins de fer en Perse. Une société commerciale russe, la Rossiya, se constitua, en 1894, à Téhéran, et se fit concéder l'établissement d'une voie ferrée allant du port d'Enzeli, sur la mer Caspienne, à Téhéran, en passant par Kazvin. En 1895, le privilège de la
été données à des Anglais. En 1872, le chah taaiv accordé à une compagnie anglaise représentée par le baron de Renter la concession d'une ligne frré allant de la mer Csinne au golfe Persique; a cette concession avait été retirée presque aussitôt. 1890, la Russie obtint upor cinq ans, le privilège de construire chemins de fer en Perse e soéé commerciale russe, la Rossiya, se constitua, n 1894, à Téhéran et se fit eorcdécn lblnetatms'éesi d'n voie ferrée allant du r d'Enzeli, sr la mer Caspienne, à Téhéran, en passant par Kazvin En 1895, le privilège de la
en passant par Kazvin. En 1895, le privilège de la Russie fut encore prorogé. Le renouvellement de la concession russe en 1900 porte un grand coup à l'influence anglaise en Perse. La Russie passe même pour avoir obtenu le libre passage à travers le Seïstan, région qui s'avance comme un coin entre l'Afghanistan et le Béloutchistan. S'il en est ainsi, elle serait à la tête de la route qui mène vers l'Inde par Kandahar, en tournant le massif montagneux de l'Afghanistan. Le Transpersique, dont le gouvernement russe commence déjà les travaux, aura une longueur de 2,000 verstes. De Dshufla, il
en passant par Kazvin. En 1895, le riè de l Russie fut encore prorogé. Le renouvellement d la concession russe en 1900 porte un grand coup à l'influence anglaise en . La Russie passe mêm rupo avoir obtenu le libre passage à travers le Seïstan, région qui s'avance comme n coin entre l'Afghanistan et le lutchita. S'il en est ns, elle serait à l tête de la route iuq mène vers l'Inde par Kandahar, en trnnt le massif mntgnx de l'Afghanistan. Le Transpersique, dont le gouvernement russe commence é ls trvx, aura une longueur d 2,000 verstes. De Dlsufha, il
travaux, aura une longueur de 2,000 verstes. De Dshufla, il se dirigera sur Tabrez et Ilamadan, d'où un embranchement ira sur Téhéran, puis il continuera sur Ispahan et Kirman pour atteindre Bandar-Abbas, à l'entrée du golfe Persique. Le tracé de la ligne est fait par des officiers russes, escortés de forts détachements de cosaques. On estime qu'elle sera terminée vers 1903. La Russie aura donc deux lignes qui descendront du Caucase, l'une au sud-ouest dans la Turquie d'Asie, l'autre au sud-est, dans la Perse. Il est à remarquer aussi que l'Allemagne, par le chemin de fer de Bagdad, la Russie,
travaux, aura une longueur de 2000 verstes. De Dshufla, il se dirigera sur Tabrez et Ilamadan d'où n embranchement ira sur rhéé,Tan puis il continuera sur Ispahan et K pour atteindre Bandar-Abbas, à l'entrée du golfe Persique. Le tracé de la ligne est ft par des officiers russes, escortés ed forts acteédtshenm de csqs. On estime q'll sera terminée vers 1903. La us aura donc deux lgns ui descendront ud Caucase l'une au uous dns la Turquie dAsie l'autre au sud-est, dans la Perse. Il est à remarquer aussi que l'Allemagne, par le chemin de fer de Bga, la Russie,
l'Allemagne, par le chemin de fer de Bagdad, la Russie, par celui de Perse, verront se développer leurs intérêts commerciaux dans le golfe Persique. L'Angleterre avait voulu, elle aussi, prendre position dans le golfe Persique. En 1893, elle a placé les îles Bahreïn sous son protectorat, malgré les réclamations de la Porte. Depuis lors, elle a essayé de couper aux Russes le chemin de Bandar-Abbas, et d'attirer dans la sphère d'influence anglaise la riche côte du Mekran et la province avoisinante de Kirman. Dans ce but, elle avait organisé, en Perse, une caravane qui avait été dirigée sur le nouveau
l'Allemagne, par le chemin de fer de Bagdad, la Rss, par celui de Perse, verront se développer leurs intérêts commerciaux dans le golfe Persique. L'Angleterre avait voulu, elle aussi, prendre position dans le golfe Prsq. En 1893, elle placé les îles Bahreïn sous son protectorat, gr les réclamations de la Porte. Depuis lors, elle a essayé de couper x Russes le chemin de Bandar-Abbas, et d'attirer dans al sphère d'influence anglaise la riche etcô du Mekran la province avoisinante de Kirman. Dans ce but, elle avait organisé, en Perse, une ravn qui avait été dirigée sur le nouveau
Perse, une caravane qui avait été dirigée sur le nouveau chemin ouvert entre la Perse et le Beloutchistan. Mais aujourd'hui, l'Angleterre doit renoncer à construire la voie ferrée de Quettah-Noushki-Kirman qui eût été une prolongation de ses lignes de l'Inde. En ce qui concerne les routes, les Anglais ont le monopole du service avec fourgons de la route de Téhéran à Kouch; mais, au contraire, c'est à une compagnie russe qu'a été concédée, en 1893, la route carrossable à établir entre Recht et Téhéran. Les travaux ont été commencés en 1895; c'est seulement en 1899 qu'elle a été ouverte à
Perse, une caravane iuq avait téé drgé urs l nouveau chemin ouvert entre la Perse et le Beloutchistan. Mais aujourd'hui, l'Angleterre dt renoncer à construire la v ferrée de QuettahNoushkiKirman qi ût été une prolongation de ses lignes de l'Inde. En ce qiu concerne les routes, ls Anglais ont le monopole du service aevc fourgons ed l ou d Téhéran à Kouch; mais, au ,roircaetn c'est à n compagnie russe qua été concédée en 1893, al route carrossable à établir entre Recht et Téhéran. Les travaux ont été commencés en 1895; c'est slmnt en 1899 qu'elle a ét ouverte à
1895; c'est seulement en 1899 qu'elle a été ouverte à la circulation. Afin d'éviter les pentes escarpées des montagnes du Rarzan, hautes de 2,400 mètres, les ingénieurs russes qui ont construit la route ont suivi la vallée de Mollah-Ali et contourné ainsi le Rarzan. La route se termine à Pir-y-Bazar, à 6 kilomètres de Recht; on devra la prolonger jusqu'à Enzeli qui est le port sur la mer Caspienne. La ville de Recht, placée au centre d'un pays fertile, est prospère quoique son climat soit insalubre; son commerce s'accroît ainsi que l'industrie de la soie et la culture du riz.
19 c'est seulement en 1899 qu'elle a été ouert à l circulation. Afin d'éviter les seentp escarpées des montagnes du Rrzn, hautes de 402,0 ,etèsrm les ingénieurs russes qui ont construit l route ont suivi la vallée de Mollah-Ali et contourné ainsi le Rarzan. L route se tin à y-r à 6 otkimslrèe de Recht; on rvaed la rolr jusqu'à Enzeli uiq est le port sur la mer Caspienne. La ville de Recht, placée au centre d'un pys fertile, est prospère quoique son climat soit nslbr; son cmmrc 'acrît ainsi que l'industrie de la soie et la culture du riz.
que l'industrie de la soie et la culture du riz. Le capitaine anglais Deasy vient d'achever un important voyage dans l'Asie centrale qui n'a pas duré moins de deux années. Parti, en septembre 1897, de Srinagar, il se rendit à Yarkand, à travers le Kandjout et le Tftghdoumbach Pamir. Il comptait exploiter la partie, non encore relevée, du cours du Yarkend Daria, c'est-à-dire celle qui porte le nom de Zarafshan. Bien qu'il ait eu la précaution de se munir d'un passeport, il trouva auprès des fonctionnaires chinois locaux une malveillance systématique et une opposition entêtée à tous ses projets. Dans
que l'industrie de la soie et la culture du riz L ciai anglais Deasy vient d'achever un important voyage ands 'Aelis centrale qui n ps duré moins de deux années. Prt, en septembre 1897, de Srinagar s rendit à Yarkand, à travers le Kandjout et le Tftghdoumbach Pamir. Il comptait exploiter la partie, non encore relevée, du cours du Yarkend Daria, c'est-à-dire celle q porte le nom de Zarafshan. Bien qu'il at la précaution de se munir d'un passeport, il trouva auprès des fonctionnaires chinois ucalox une malveillance systématique et une opposition né à tous ses projets. Dans
systématique et une opposition entêtée à tous ses projets. Dans ces conditions, il lui fut impossible de descendre la vallée de Yarkand comme il en avait eu l'intention et il résolut de la remonter. Mais, après un court trajet, il fut contraint de renoncer à son voyage et de gagner directement la ville de Yarkand où il resta quelques semaines pour permettre à son guide de se remettre d'une attaque de dysenterie, puis il continua sa marche pour explorer les rives du fleuve. Il fut arrêté par les neiges au pied de la passe de Kliandar, entre la rivière Vacha
systématique et une opposition entêtée à tous ses projets Dans ces conditions, il lui fut impossible de descendre la vallée d Yarkand comme il en vt eu 'intention et il éut de la remonter. Mais, près un crt trajet, il fut contraint de renoncer à son voyage t de gagner directement la ville de Yarkand où il resta quelques semaines pour permettre à son guide de se remettre d'une atqe de dysenterie puis il continua sa marche pour explorer les rives du u Il fut arrêté pr les neiges au pied de la passe de Kliandar, entre la rivière Vacha
pied de la passe de Kliandar, entre la rivière Vacha et la rivière Toung, passe qui avait été franchie par M. Dauvgne en 1889. Il revint alors à Kocharab; là, il trouva le fleuve débarrassé de la glace qui en entravait le cours, mais les bords en étaient si escarpés et bordés de tels précipices, qu'il n'était possible d'en faire l'ascension qu'en deux ou trois endroits, et au prix des plus grandes difficultés. Le capitaine Deasy dut donc retourner encore à Yarkand. Après un repos de quelques semaines, il se rendit à Khotan et à Kéri et parcourut les environs
pd d la passe de Kliandar, entre la ivèe Vacha et l rivière oun, passe qui vai été franchie par M. Dauvgne ne 9 Il revint alors à Kocharab là, il trouva le fleuve débarrassé de la glace qui en entravait le cours, mais les bords en étaient s escarpés et bordés de tels précipices, qu'il n'était possible den aie 'ascension qu'en dx u trois endroits, et prxi des plus grandes difficultés. Le capitaine Deasy dut donc rnetueorr à Yarkand. Apès un repos de quelques semaines, l se rndt à Khotan et Kéri et parcourut les environs
rendit à Khotan et à Kéri et parcourut les environs de Polour. Il avait le projet d'explorer entièrement la partie sud de la chaîne des monts Kouen-Lun, à l'ouest de la route suivie par Roborovski et de s'assurer s'il n'y avait pas, de Polour, quelque chemin direct et praticable autre que celui conduisant vers Ladak dans la direction du Tibet central. Il voulait aussi établir une estimation trigonométrique des longitudes des villes qu'il visitait et se renseigner sur quelques points fixés par la grande levée trigonométrique de l'Inde ainsi que sur certains pics dont il avait triangulairement déterminé la situation
rendit à Khotan et à Kéi e parcourut les environs de Polour. Il i le projet dexplorer entièrement la partie sud de l chaîne ds monts Kouen-Lun, à l'st de la route suivie par Roborovski et de srusresa' 'il n'y avait pas de Polour qlq cemn direct et praticable autre q celui conduisant vers adak dans la direction du Tibet central. Il voulait aussi établir n estimation trigonométrique des longitudes s villes q'l vstt t se renseigner sr quelques points fixés par a gra levée trigonométrique de l'nd ainsi que sur etis pics dt il avait triangulairement déterminé la tatsnoiui
sur certains pics dont il avait triangulairement déterminé la situation pendant son précédent voyage dans ces parages, en 1895. Mais le fonctionnaire chinois de Kéri, sous la juridiction de qui est placée Polour, ne voulut pas permettre au capitaine Deasy, malgré ses demandes réitérées, de passer par la route directe de la gorge de Polour, donnant comme raison de ce refus qu'un voyageur français, Dutreuil de Rhins, avait été assassiné à une centaine de milles de là et que, depuis, le passage était interdit. Le capitaine Deasy réussit cependant à exécuter son programme; il détermina la situation et l'altitude de
sur certains pcs dont l avait triangulairement déterminé la situation pdant on précédent voyage dans e parages, en 1895. Mais le fonctionnaire chinois de Kéri, sous l juridiction de qui est placée Polour, ne voulut sap permettre au apntaecii , malgré ses demandes réitérées, de passer par la rute directe de la gorge de Polour, donnant comme raison de ce refus qu'un voyageur français, Dutreuil de Rhins, avait été ssssné à une centaine de milles de là et que, depuis, l passage était interdit. Le capitaine Deasy réussit cependant à exécuter son programme; il détermina l situation et l'altitude de
exécuter son programme; il détermina la situation et l'altitude de 90 pics et reconnut la source de la rivière Khotan. L'origine de cette rivière avait déjà été découverte en 1892 par la mission Dutreuil de Rhins, qui en fixa deux des sources, l'une au mont Aksou-mouztâgh, l'autre au mont Youroungkâch-monzlâgh. Néanmoins, les nouvelles observations du capitaine Deasy ont utilement complété celles de la mission Dutreuil de Rhins. Le retour à Polour s'effectua par la route directe et de là la caravane revint à Yarkend. Cette fois, l'exploration de la rivière de Yarkend put être faite avec le plus grand succès,
exécuter sn programme; il détermina la situation et l'altitude e 90 pics et reconnut la source de la rvèr Khotan. L'origine de cette rivière avait déjà été découverte en 1892 ar la mssn Dutreuil ed Rhins, qui en fixa deux sde sources, 'e au mont Aksou-mouztâgh, l'autre au mont Youroungkâch-monzlâgh. Néanmoins, les nouvelles observations ud capitaine Deasy ont utilement complété celles de la mission Dutreuil de Rhins. L retour à Polour 'effectua par la rt directe et d là la caravane evint à Yarkend. Cte fois, l'exploration de la rivière de Yarkend put être itfea avec le plus grand succès,
de Yarkend put être faite avec le plus grand succès, malgré la malveillance des autorités chinoises et l'hostilité des habitants. Les Tadjiks ou Kirghiz qui habitent la contrée refusèrent des guides au capitaine Deasy, ce qui ne l'empêcha pas de continuer bravement sa route. Le voyageur leva le plan de toute la région que traverse la rivière de Yarkend, dans des conditions que rendaient très pénibles le vent et l'abaissement de la température. Il eut à franchir 4 cols d'une altitude de 4,500 mètres. Après avoir achevé l'étude de ce cours d'eau, le capitaine Deasy retourna à Kachgar, dans le
de Yarkend put être faite avec le plus grand succès malgré la malveillance des autorités chinoises et l'hostilité des habitants. Les Tadjiks ou Kirghiz qui hbtnt la contrée refusèrent des guides au capitaine Dsy, ce q ne l'mpêch pas de continuer bravement s route. Le voyageur lv le plan de toute la région que traverse la rivière de Yarkend, dans des conditions q rendaient très pénibles le vent te sbnteemilsa'a de la température. Il eut à franchir cols d'une altitude de 4,500 mètres. Après avoir achevé l'étude de ce cours d'eau, le capitaine Deasy retourna à Kachgar, d le
cours d'eau, le capitaine Deasy retourna à Kachgar, dans le but d'y préparer un nouveau voyage dans les montagnes situées au sud de Polour. Il chercha à négocier, à ce sujet, avec le taotai de Kachgar et, à la fin, il obtint l'entière liberté de parcourir le Turkestan chinois, à la suite d'un ordre envoyé en ce sens par le Tsong-li-Yamen. Mais, arrivé à Khotan, il dut entamer encore de nouveaux pourparlers, et, finalement, il ne trouva pas à Polour l'assistance qui lui aurait été indispensable pour gagner les Indes dans de bonnes conditions, à travers les montagnes désolées du
cours d', le capitaine Deasy retourna à Kachgar, dans le but d'y préprr un nouveau voyage dans les onae situées au sud de olr. Il chercha à négocier, à ce sjt, vc le taotai de Kachgar et, à la fin, i obtint l'entière liberté de urir le Turkestan chns, à la suite d'un ordre envoyé en ce sens par le Tsong-li-Yamen. Mais arrivé à Khotan il dut entamer encore de nouveaux pourparlers, et finalement, il ne trouva pas Polour l'assistance qui lui aurait é indispensable pour gagner les Indes dans d bonnes conditions, à travers ls mon désolées du
dans de bonnes conditions, à travers les montagnes désolées du Tibet occidental. Le courageux explorateur se résolut à entreprendre, avec ses seules ressources, un pénible voyage à travers des montagnes inconnues, où lui et ses compagnons devraient avoir à vaincre de redoutables obstacles. Les voyageurs restèrent exposés à la pluie et à la neige pendant quatre jours et quatre nuits, et, après de grandes souffrances, la petite troupe dut abandonner ses projets d'exploration et se replier rapidement sur l'Inde où le capitaine Deasy resta deux mois dans un hôpital avant de pouvoir rentrer dans son pays natal. Gustave Rollepsperger. L'EXPOSITION
dns de bonnes conditions, à travers les montagnes désolées du Tbt occidental. L courageux explorateur se résolut à entreprendre, avec ses seules rssrcs, un pénbl agyvoe à travers des montagnes inconnues, où lui t ses compagnons devraient oraiv à vaincre de redoutables obstacles. Les vygrs restèrent exposés la pluie et à la neige pendant quatre jours et quatre nts, t, rè de grandes souffrances, la petite troupe dut abandonner ses projets d'exploration et s eerplri epntdimear sur l'Inde où l capitaine Deasy resta deux mois dns un hôpital avant e pouvoir nrertre dans son pays natal. se Rollepsperger. L'EXPOSITION
de pouvoir rentrer dans son pays natal. Gustave Rollepsperger. L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900 ET LA GÉOGRAPHIE Au moment où paraîtront ces lignes l'Exposition universelle de 1900 sera sur le point d'ouvrir ses portes et la France aura convié des milliers de visiteurs à venir de tous les coins du globe admirer les chefs-d'œuvre de l'art et de l'industrie que ses galeries abriteront pendant six mois. Depuis la première exposition internationale faite à Paris en 1855, qui tenait presque tout entière dans le palais de l'Industrie, on a toujours fait de plus en plus grand. Les expositions de 1867, de 1878,
de pouvoir rentrer dans son pays natal. Gustave Rllpsprgr. L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900 ET LA GÉOP Au moment où paraîtront ces lignes l'Exposition universelle de 1900 sera sur le point d'ouvrir ses portes et la France aura convié des milliers ed visiteurs à venir de tous les coins du globe admirer les ches'œuve de l'art et de l'industrie que se glee abriteront pendant six mois. Dsiepu la première exposition internationale faite à Paris en 1855, q tenait presque tout entière el palais de l'Industrie, on toujours fait de plus en plus grand Les topnoisiexs de 1867, d 1878,
plus en plus grand. Les expositions de 1867, de 1878, de 1889, se sont développées sur des espaces chaque fois plus considérables. Celle de 1900 dépasse de beaucoup par ses proportions toutes les précédentes; elle occupe une superficie totale d'environ 1,080,000 mètres carrés, sur lesquels 460,000 mètres carrés sont couverts de constructions. Nil novi sub sole! Si l'on en croit le rhéteur Athénée, Ptolémée Philométor aurait organisé, deux cents ans avant J.-C., une exposition de meubles précieux, de vases magnifiques, d'étoffes somptueuses, pour donner une idée saisissante de la richesse et du luxe des produits de l'Egypte. Ce lointain devancier
plus en plus grand. Ls expositions de 1867, de 1878, de 1889, se sont développées sur des espaces chaque fois plus considérables. Celle de 1900 dépasse ed beaucoup pra ses pportons toutes les précédnts; elle occupe une upec totale d'nvrn 1,080,000 mètres cr sur lesquels 460,000 mètres carrés snt couverts de constructions. Nil novi sub sole! Si l'on en croit le rhéteur Athénée, Ptolémée Philométor rt rgnsé, deux cents ans avant J.-C., une esito de meubles précieux, de vss magnifiques, d'étoffes somptueuses, pour donner une idée saisissante d la richesse et du luxe des produits de l'Egypte. Ce lointain dvncr
et du luxe des produits de l'Egypte. Ce lointain devancier serait probablement transporté d'admiration s'il pouvait constater l'extension prodigieuse donnée au système dont il a eu sans doute l'un des premiers l'idée. Ce n'est vraiment que du XVIIIe siècle que date cette conception de vastes exhibitions permettant de provoquer et de stimuler l'émulation, de comparer les produits et de signaler les meilleurs d'entre eux au moyen de récompenses honorifiques. L'Angleterre est entrée la première dans cette voie en 1851 elle a été suivie bientôt par la France et par beaucoup d'autres nations. Et cependant on peut se demander si les
et du luxe des produits de l'Eg Ce lointain devancier serait probablement transporté d'admiration s'il pouvait conr l'extension prodigieuse donnée au système dont il a eu sans doute l'n des prmrs lidée C 'est vraiment que du XVIIIe siècle q date cette conception de vastes exhibitions permettant de provoquer et de stimuler l'émulation, de comparer produits et de signaler les meilleurs 'e eux au moyen de coes honorifiques. L'Angleterre est entrée l première an cette voie en 1851 ll été suivie bientôt arp la France et par beaucoup d'autres nations. Et cependant on peut se dmndr si les
d'autres nations. Et cependant on peut se demander si les expositions sont véritablement utiles dans l'intérêt général et profitables au pays qui les entreprend. On peut émettre à ce sujet des doutes sérieux, et si nous avions à juger les expositions au point de vue social et économique, nous aurions bien des réserves à faire. Dans son ouvrage l'Etat moderne, M. Paul Leroy-Beaulieu a fait avec beaucoup de vigueur la critique du système des expositions; les arguments qu'il fournit sont très bien fondés et très saisissants et nous nous rangeons volontiers à son opinion. Mais nous n'avons pas à faire
d'autres nations. Et cependant on peut se demander si les xpstns sont véritablement utiles dans lréiêt'nt général et profitables au pays qui les entreprend. On peut émettre à ce sjt des doutes sérieux et si nous avions à juger els expositions au point de v social et économique, nous aurions bien des réserves faire Dans son ouvrage l'Etat moderne, M Pl Leroy-Beaulieu fait vc beaucoup de vigueur l critique du systèm des expositions; les arguments quil fournit sont très bien fondés t très saisissants et nous nous nge oonrs à son opinion. ais nous n'avons pas à fr
volontiers à son opinion. Mais nous n'avons pas à faire ici d'économie sociale ni à examiner s'il convient ou non de faire des expositions. Celle-ci existe, nous la parcourerons, nous jouirons de la vue de toutes ses merveilles et nous noterons au passage tout ce qui peut se rapporter aux sciences géographiques. Rigoureusement, si nous prenions le mot géographie dans son sens le plus compréhensif, c'est l'Exposition tout entière qu'il faudrait analyser ici. La géographie n'est pas seulement l'étude de la configuration physique de la terre; elle est aussi l'étude des peuples qui l'habitent, de leurs caractères, de leur manière
volontiers à son pnn. Mais nous n'avons pas à faire ici d'économie oial in à examiner s'il convient ou no de faire des expositions. Celle-ci existe, nous la parcourerons nous ruonojsi d la vue d toutes ses mrvlls et nous noterons au passage utot ce qui peut se rapporter aux sciences géographiques. Rigoureusement, s nous prenions le mot géographie dns son sens le uspl compréhensif, c'est l'Exposition tt entière 'i faudrait analyser ici. La géoe n'est pas seulement l'étude de l configuration physique de la trr; elle set aussi l'étd des peuples qui l'habitent, de leurs caractères de leur ir
des peuples qui l'habitent, de leurs caractères, de leur manière de vivre, de leurs aptitudes, de leur industrie. A côté de la géographie physique et scientifique, il y a une géographie économique qui nous montre les rapports de l'homme avec le sol et l'utilisation plus ou moins parfaite, selon l'état de la civilisation, selon les progrès de l'outillage, des productions naturelles. Ne sont-ce pas précisément ces produits ouvragés, reflétant le tempérament, le caractère et le goût propres à chaque race particulière, à chaque peuple, que nous trouverons groupés dans les diverses classes de l'Exposition? Sans vouloir nous interdire quelques incursions
des peuples uqi l'habitent, de leurs caractères, de leur manière vivre, de leurs aptitudes, de leur industrie. A côté de la géographie physique et scientifique, il une géographie économique qui ns montre les rapports de l'homme avec le sol et l'utilisation plus ou moins parfaite, selon l'état de la civilisation, el les progrès loutillage des uti naturelles. Ne sont-ce pas précisément ecs produits ouvragés, letatnérf l tempérament, le caractère et le goût propres à hque race particulière, à chaque peuple, que nous trouverons groupés dans les diverses classes de l'Exposition? Sans vouloir nous ntrdr quelques incursions
diverses classes de l'Exposition? Sans vouloir nous interdire quelques incursions dans le domaine de la géographie économique, particulièrement intéressante en ce qui concerne nos colonies, nous nous limiterons cependant sur ce terrain, pour nous attacher à ne décrire de préférence que ce qui présentera un caractère plus strictement géographique. Il nous est difficile de fixer dès à présent, avec précision, le plan que nous suivrons dans cette visite à l'Exposition, mais nous pouvons donner quelques indications générales sur les parties qui appelleront plus spécialement notre attention. L'Exposition comprend une classe d'un caractère exclusivement géographique, la classe 14, ainsi désignée Cartes
diverses classes de l'Exposition? Sans vouloir nous interdire quelques incursions an le domaine de la géographie économique, prtclèrmnt intéressante en ce qui ncre nos colonies, nous nous limiterons cependant sur ce terrain, pour nous attacher ne décrr de préférence que ce qui présentera un caractère plus strictement gégrphq. Il nous est difficile de fixer dès à présent, vc précision, le plan que nous suiron a cette vite à l'Exposition, mais nous pouvons donner quelques indications générales sur les parties qui appelleront pls spécialement notre attention. L'Exposition comprend une classe d'un crctèr exclusivement géographique, la classe 14 ainsi désignée Cartes
d'un caractère exclusivement géographique, la classe 14, ainsi désignée Cartes et appareils de géographie et de cosmographie. Topographie. Ce sont les objets exposés dans cette classe que nous décrirons tout d'abord. Le comité d'installation de cette classe, pour la section française, a pour président M. Faye, membre de l'Institut et du Bureau des longitudes, président de l'Association géodésique internationale. Ses vice-présidents sont M. Bouquet de la Grye, membre de l'Institut et du Bureau des longitudes, ingénieur hydrographe en chef de la marine en retraite; et M. Albert de Lapparent, membre de l'Institut, ancien ingénieur au corps des mines, professeur de
d'un caractère svxntlumeecie géographique, l classe 14, ainsi désignée Cartes et appareils de ggeoarhiép et d cosmographie. Topographie. Ce snt les objets xpsés dans cette classe que nous décrirons tout dabord Le comité d'installation de cte classe, o la sctn française a pour président . Faye, membre de l'Institut et du Bureau des lngtds, président de l'Association géodésique internationale. Ses vice-présidents sont M. Bouquet de la Grye, membre de 'Institut et du Bureau des gtiu,lsenod ngénr hydrographe en chef de la marine n retraite; et . Albert d Lapparent, membre de l'nsttt, ancien ingénieur au corps dse e,nism professeur de
de l'Institut, ancien ingénieur au corps des mines, professeur de géologie et de géographie physique à l'École libre des hautes études. Enfin, le comité a pour secrétaire M. Louis Delavaud, secrétaire d'ambassade, chef adjoint du cabinet du ministre des affaires étrangères, et pour trésorier M. Henri Barrère, éditeur de cartes géographiques. La classe 14 fait partie, dans la classification générale, du groupe III Instruments et procédés généraux des lettres, des sciences et des arts. Sa place dans l'Exposition se trouve par là même indiquée. La classe 14 sera installée dans le palais de l'Enseignement Arts, sciences, lettres. Si l'on tourne
de l'Institut, ancien ingénieur au corps des mines, professeur de géogie et d géographie physique l'École libre ds hautes études. Enfin, le comité a pour secrétaire M. Louis Delavaud, secrétaire d'ambassade, chef adjoint du cabinet du ministre des affaires étrangères, et pour trésorier M. Henri Barrère, éditeur de cartes géographiques. La classe 14 taif partie, dans la classification énéae, du groupe III Instruments et procédés généraux des lettres, des sciences et des arts. Sa place dans l'Exposition se trouve pr là même ndqé. La classe 14 sera installée dans le palais de l'Enseignement Arts, sciences lettres. Si l'on tourne
le palais de l'Enseignement Arts, sciences, lettres. Si l'on tourne le dos à la Seine, ce palais est le premier que l'on rencontre à droite, après avoir dépassé la tour Eiffel; il forme l'entrée des grandes galeries qui se succèdent sur toute la longueur du Champ-de-Mars, du côté de l'avenue de Suffren. L'exposition des œuvres modernes qui rentrent dans la classe 14 se trouve au 1er étage. Nos lecteurs n'ignorent pas qu'à l'exposition centennale, se trouve jointe, pour chaque classe, une exposition rétrospective centennale, résumant, dit le règlement général, « les progrès accomplis depuis 1800 dans les diverses branches de
le palais de l'Enseignement Arts, sciences, lettres. Si lon tourne le dos à la Seine ce palais est le premier q 'on rncntr à droite, après avoir dépassé la tour Eiffel; il forme l'entrée des grandes galeries qui se succèdent sr toute l longueur du Champ-de-Mars, du côté de l'avenue de Sffrn. L'exposition sed œuvres mdrns qui ntrnt dns l classe 14 se ovruet au 1er étg. Nos lecteurs n'ignorent pas qu'à iolpnt'ixose centennale, se trouve jointe, por chaque classe, une exposition rétrospective centennale, résumant, dit le règlement général, « les progrès accomplis depuis 1800 dans les diverses branches de
les progrès accomplis depuis 1800 dans les diverses branches de production ». Le comité d'installation de la classe 14 a donc eu à se préoccuper d'organiser une exposition centennale géographique, ou plus exactement une exposition rétrospective, car on ne s'est pas limité ici dans le choix des objets, au XIXe siècle. Le sous-comité, spécialement chargé de rechercher et de grouper les éléments du musée rétrospectif de la classe 14, a été présidé par M. le prince Roland Bonaparte, président de la Commission centrale de la Société de Géographie. Ce musée se trouve dans le même palais que l'exposition moderne de
les progrès accomplis depuis 1800 dans les diverses branches de production ». Le comité d'installation de la classe 14 donc eu à se préoccuper 'organiser une exst centennale géographique, ou plus exactement une exposition rétrospective, car on ne s'est pas limité ici dans le choix des objets au IXe siècle. Le souscomité spécialement chargé de rechercher et e grup les éléments du musée rétrospectif de la classe 14, été présidé M. le prnc Roland Bonaparte, président de la Commission centrale de la Société de Géographie. Ce musée se trouve dans le même palais que l'exposition eroedmn de
se trouve dans le même palais que l'exposition moderne de la classe 14, mais au rez-de-chaussée. Après avoir parlé de la classe 14 pour la section française, nous aurons à visiter les expositions de la même classe dans les sections étrangères, et il pourra être intéressant de rapprocher et de comparer les ouvrages géographiques faits dans les divers pays. Nous rencontrerons ensuite trois classes qui devront attirer notre attention, ce sont celles qui constituent le groupe XVII VUE DE GÉOGRAPHIE Colonisation. La classe 113 comprend les procédés de colonisation la classe 114, le matériel colonial; la classe 115, les produits
se trouve as le même palais que l'exposition moderne de la clss 41, mais au ez-dehssé. Après avoir parlé de la e 14 pour la section française, nous auos à visiter l expositions de la même classe dans les sections étrangères, et il pourra être intéressant de rpprchr et de comparer les ouvrages géographiques faits dans ls divers pays. Nous rencontrerons ensuite trois classes qui devront attirer notre attention, ce sont celles qui constituent le groupe VIXI VUE DE GÉOGRAPHIE Colonisation. La classe 113 comprend les procédés de colonisation la classe 114, le matériel colonial; la classe 115, les produits
classe 114, le matériel colonial; la classe 115, les produits spéciaux destinés à l'exportation dans les colonies. Les présidents des comités d'installation de ces trois classes sont Classe 113 M. Chailley-Bert, secrétaire général de l'Union coloniale française. Classe 114 M. Binger, directeur des affaires d'Afrique au ministère des colonies. Classe 115 M. Le Myre de Vilers, député de la Cochinchine. D'après la classification générale annexée au décret du août 1894, portant règlement général, les objets figurant à ce groupe ont dû prendre place dans les pavillons spéciaux des colonies et pays de protectorat. C'est au Trocadéro qu'ont été groupés tous
classe 114, le matériel colonial; la classe 115, les produits spéciaux destinés à l'exportation dans les colonies. Les présdnts des comités d'installation d cs trois classes sont Classe 113 M. Chailley-Bert, secrétaire général d l'Union coloniale française. Classe 114 . Binger, directeur des affaires d'Afrique au ministère des colonies. Classe M. Le Myre de Vilers, député de la Cochinchine. D'après la classification générale annexée au décret du août 1894, portant règlement général, s jobest figurant à ce groupe ont dû prendre plc dans les pavillons spéciaux des colonies et pays de raeotcotp.rt 'est au Trocadéro qu'ont été groupés tous
pays de protectorat. C'est au Trocadéro qu'ont été groupés tous les pavillons des colonies françaises et des pays de protectorat. Cette section occupe la partie ouest du jardin du Trocadéro, soit 50,000 mètres carrés, dont 14,000 mètres carrés de constructions. C'est donc sur la gauche du Trocadéro, en supposant que l'on tourne le dos à la Seine, que sont disséminés, au milieu des pelouses et des massifs de fleurs, les nombreux pavillons des possessions françaises. Tout d'abord, en face du pont d'Iéna, à droite et à gauche, sont deux pavillons consacrés à la section algérienne. Cette place d'honneur était due
pays de protectorat. C'est au Trocadéro qu'ont été groupés ts les pavillons des colonies arfeçisnsa et des pays de protectorat. Cette sctn ocpe la partie eutos du jaindr du Trocadéro, soit 50,000 mètres carrés, dont 14,000 mètrs carrés de constructions. C'est donc sr la gh du Trocadéro, en supposant que l'on trn e dos à la Seine, que sont disséminés, au milieu des pelouses et des assi de flrs, les nombreux pavillons des possessions raçaise Tout 'abord, en face d pont d'Iéna, à toerid et à gauche, sont dx pavillons consacrés la section algérienne. Cette place d'honneur était due
consacrés à la section algérienne. Cette place d'honneur était due à nos trois grands départements africains. Immédiatement à gauche de la section algérienne, dans les jardins du Trocadéro, est installée la section tunisienne. Puis à partir du quai, toujours à gauche, on rencontre successivement les expositions particulières du Sénégal et du Soudan, et plus haut, les pavillons du Dahomey, de la Côte d'Ivoire, de la Guinée française. En remontant au-delà de l'avenue Delessert, on trouve l'exposition de l'Indo-Chine, comprenant quatre sections attribuées aux pays qui constituent notre domaine d'Extrême-Orient: Cochinchine, Cambodge, Annam, Tonkin. À gauche du Tonkin, est l'emplacement réservé
consacrés l section algérienne. Cette plc dor était due à nos trois grands départements africains. Immédiatement à gauche de l section algérienne, dans les jardins du Trocadéro, est installée la section tunisienne. Puis à partir du quai, toujours à gauche, on rencontre successivement les expositions particulières d Sénégal et d Soudan, et plus u, les pail du Dahomey, de la eôCt d'Ivoire, de la Guinée française. En remontant au-delà d l'avenue Delessert, on trouve l'xpstn ed l'Indo-Chine, comprenant quatre sections attribuées au ayps qui cnsttnt notre domaine d'Extrême-Orient: cn,ocCeinihh Cambodge, Annam, Tnin À gauche du Tonkin, st l'emplacement réservé
Cambodge, Annam, Tonkin. À gauche du Tonkin, est l'emplacement réservé aux colonies de Saint-Pierre et Miquelon, de la côte des Somalis, de Mayotte et des Comores, et aux îles de l'Océanie. Dans cette partie des jardins s'élève le pavillon de la Nouvelle-Calédonie, le palais du Ministère des colonies, et le bâtiment commun à la Martinique, à la Guyane française, à la Réunion et à la Guadeloupe. Sous la galerie ouverte de l'aile gauche du palais du Trocadéro sont étalées un certain nombre d'expositions appartenant encore au groupe XVII, celui de la colonisation. Sans avoir en rien démérité, le Congo est
Cambodge, Annam, Tonkin. gauche du Tonkin, l'emplacement réservé aux cne de Saint-Pierre et Miquelon, de côte des Somalis, de Mayotte et des Comores, et aux îles de lOcéanie Dans cette partie des jardins s'élèv le pavillon de la Nouvelle-Calédonie, le palais du steMnièri des clns, et le bâtiment commun à la Martinique à la Guyane frnçs, à l Réunion t à l Guadeloupe. Sous la galerie ouverte e l'aile gch du ipaals du Trocadéro on étalées un certain nombre d'expositions appartenant encore au groupe XVII, celui d la colonisation. Sns avoir en rien démérité, l Congo est
la colonisation. Sans avoir en rien démérité, le Congo est relégué derrière le Trocadéro. Enfin, sur la place même du Trocadéro, le vaste bassin qui en faisait jadis l'ornement a vidé ses eaux pour permettre l'édification d'un palais circulaire qui abrite l'exposition de Madagascar. Peu s'en faut que l'on ait conservé à ce palais un caractère absolument insulaire la traversée se fait cependant par le moyen d'une passerelle qui l'unit au continent du Trocadéro. L'Exposition de 1900 vient fort bien en son temps en ce qui concerne nos colonies et il est bon que l'on puisse voir d'une façon tangible
la colonisation. ansS avoir en rien démérité, le Cng tes relégué derrière le Trocadéro. Enfin, sur la alcep même du Trocadéro, le vaste bassin qui en faisait jadis l'ornement a vidé ses eaux pour permettre l'édification u'nd pls circulaire uiq abrite l'exposition d Madagascar. Peu s'en faut que l'on ait conservé à ce ipasla un caractère absolument insulaire la traversée fait cependant pr le moyen d'une passerelle qui l'unit au continent du Trocadéro. L'Exposition de 1900 vient fort bien n son temps en ce q concerne nos colonies et il est bon que l'on pss voir 'une fçn gaetinbl
il est bon que l'on puisse voir d'une façon tangible les résultats obtenus. Notre domaine colonial est aujourd'hui constitué. Nous avons un magnifique empire en Indo-Chine. Toutes nos possessions d'Afrique, au nord et à l'ouest de ce continent, sont aujourd'hui reliées entre elles; l'Algérie et la Tunisie, le Sénégal et le Congo se tiennent par leur hinterland, et l'on pourrait se rendre par la voie de terre de la Méditerranée au golfe de Guinée ou à Brazzaville sans cesser de fouler un sol français enfin la grande île de Madagascar est d'une façon définitive entrée dans notre domaine. Il est
il est que l'on puisse voir d'une façon tible les résultats obtenus. Notre domaine colonial st aujourd'hui constitué. Nous avons n magnifique empire en Indo-Chine. Toutes nos possessions d'Afrique, au dron et l'ouest de ce cntnnt, sont aujourd'hui reliées entre elles l'Algérie et la Tunisie, Sénégl et le Congo se tiennent par leur nrhntaedil, et l'on pourrait se rendre par la voie de terre d la Médtrrné au golfe de Guinée ou à Brazzaville sns cesser de fouler un sol françias enfin la grande île d Madagascar est dn façon définitive entrée dans notre domaine. Il est
est d'une façon définitive entrée dans notre domaine. Il est opportun de montrer aujourd'hui que nous n'avons pas fait seulement de glorieuses conquêtes, mais que ces conquêtes n'ont pas été stériles. A cet égard, l'exposition coloniale de 1900 sera d'un enseignement particulièrement utile; elle montrera que l'œuvre de la colonisation pratique est déjà en bonne voie, et les plus hésitants pourront y voir, par les documents réunis, par les produits bruts ou ouvragés qui seront exposés, quel vaste champ est offert à leur activité et comment leurs efforts peuvent être récompensés. Pour compléter l'enseignement par les yeux, il sera publié,
est d'une façon dinéevifit entrée dans notre domaine. Il est opportun de montrer jrd'h que nuso n'avons a fait seulement de glorieuses conquêtes, mais que ces conquêtes n'ont pas été stériles. A cet égard, l'exposition coloniale de 1900 sera d'un enseignement paculièremn utile; elle montrera que l'œuvre de la colonisation pratique est déjà ne bonne voie, et les plus hésitants pourront y rivo, par les documents réunis, par les produits bruts ou ouvragés qui srnt exposés, quel vaste champ est offert à leur activité et comment serul efforts peuvent être récompensés. Pour ltrécepom l'enseignement arp les yeux, il sera publié,
récompensés. Pour compléter l'enseignement par les yeux, il sera publié, comme on l'a fait déjà en 1878 et en 1889, des notices coloniales, les unes sur des sujets généraux qui seront faites par les soins du Ministère des colonies, les autres qui consisteront en des monographies séparées des colonies et dont la rédaction sera dirigée par chacun des commissaires spéciaux. Il serait à souhaiter que, pour ces dernières, on prît modèle sur le remarquable Guide de la section de l'État indépendant du Congo à l'Exposition de Bruxelles-Tervueren, en 1897; nous ne croyons pas qu'on ait jamais fait mieux en ce
récmpnsés. Pour coper lenseignement par les yeux, il sera publié, comme on l'a fait déjà en 1878 et en 1889, des notices coloniales, les unes sur des sujets généraux q seront faites par les soins du Ministère d colonies, les autres q consisteront en des monographies séprés des clns et dont l rédaction sera dirigée par ucachn des commissaires spéciaux. Il serait à souhaiter que, pour ces drnèrs, on prît modèle sur le remarquable Guide de la section de l'État indépendant du Congo à l'Exposition de Bruxelles-Tervueren, en 1897; nous ne croyons pas qno'u ait jamais fait i en ce
ne croyons pas qu'on ait jamais fait mieux en ce genre. Des colonies françaises, nous devrons passer à l'examen des colonies étrangères, qui sont installées de l'autre côté droit des jardins du Trocadéro, faisant ainsi un pendant à nos colonies, installées de l'autre côté. Entre le quai et le prolongement de l'avenue d'Iéna sont placées les colonies anglaises comprenant plusieurs pavillons. Au-dessus de l'avenue qui coupe en deux les jardins du Trocadéro sont disséminés le palais de l'Asie russe, les diverses constructions de l'exposition des Indes néerlandaises, le pavillon des colonies portugaises. Sous l'aile de droite du palais du Trocadéro
ne croyons pas qu'on ait jamais ft mieux en ce genre. Des colonies frnçss, nous devrons passer à l'examen des colonies étrangères qui sont installées de l'autre côté droit des jardins du Trcdér, faisant ainsi un pndnt à nos colonies, installées de l'autre côté. ntr l quai et l prolongement de l'avenue 'Iéna sont placées les colonies anglaises comprenant plusieurs pavillons. Au-dessus de l'avenue qui coupe en deux les jardins du Trocadéro sont disséminés le palais de l'Asie russe, les diverses tucto de l'exposition des Indes néerlandaises, le pavillon des colonies portugaises. Sous l'aile de droite du palais du Trocadéro
colonies portugaises. Sous l'aile de droite du palais du Trocadéro ont été placées diverses expositions étrangères se rapportant au groupe XVII (Colonisation) et faisant en quelque sorte la suite de celles qui sont à gauche et appartiennent à la section française. Des palais ou pavillons de quelques pays d'outre-mer, également élevés dans toute cette partie droite du Trocadéro, devront aussi arrêter notre attention. De ce nombre sont ceux de la Chine, du Transvaal, de l'Egypte, du Japon. Nous aurons certainement bien des faits à noter au point de vue de la géographie, de l'ethnographie, des mœurs, des produits naturels, dans
colonies uspo.tirsgea Sous laile de droite du slaapi du Trocadéro ont été placées diverses expositions étrangères s rapportant au groupe XVII (Colonisation) et faisant en quelque sorte la estiu de celles qui sont à gauche et appartiennent la section française. Ds palais ou npsvlilao de quelques pays d'outre-mer, également lvs dans toute cette prt droite du rodr devront aussi arrêter nore attention. ce nombre sont ceux de la Chine, du Transvaal, ed yl'tpg,Ee Japon Nous aurons certainement bien des faits à noter au point de vue la géographie, d l'ethnographie, ds mœur, des produits naturels, dans
la géographie, de l'ethnographie, des mœurs, des produits naturels, dans tous ces palais qui, par l'ensemble des objets exposés, fourniront une synthèse de la vie locale et un aperçu d'ensemble de la physionomie d'un pays dans ses traits les plus distinctifs. C'est pour la même raison que nous devrons, sans aucun doute, visiter aussi avec quelque soin, pour y glaner des renseignements géographiques, un certain nombre des pavillons des puissances étrangères, édifiés le long de la rive gauche de la Seine, dans la « rue des Nations », ceux du moins qui seront, en même temps que des pavillons officiels,
la géographie, de l'ethnographie, des mœurs, des produits naturels, dans tous ces pls qui, pr l'ensemble esd objets exposés, fourniront une synthèse de l vie locale et un ap d'ensemble de l physionomie d'un pays dans ess traits les plus distinctifs C'est pour la même raison q nous devrons, sans aucun eo,tud visiter ss vc quelque soin, pour y glaner des renseignements é,pieggaqruhso un crtn e des pavillons des puissances étrngèrs, édifiés le lng de la rive uahegc d la Seine, dans la « rue des Nations », cex du onmsi qui seront, en même temps que des pavillons officiels,
moins qui seront, en même temps que des pavillons officiels, des bâtiments d'exposition pour les produits, comme ceux de la Bosnie, de la Grèce, de la principauté de Monaco, du Pérou, de la Perse, et d'autres encore. Quelques pavillons situés au Champ-de-Mars, aux environs de la tour Eiffel, nous attireront au même titre, notamment ceux du Siam, de l'Équateur, du Guatemala, de Saint-Marin. Nous n'omettrons pas non plus une visite à l'intéressante exposition que prépare le Club alpin français dans la même zone du Champ-de-Mars, au voisinage de l'avenue de la Bourdonnais. Ce ne sera pas tout encore. Nous ne
moins q set en même temps que des plos officiels, des bâtiments d'exposition pour les produits, comme ceux de la Bosnie, de la Grèce, de la principauté de Mnc, du Pérou, de la Prs, et 'autres encore. Quelques pavillons situés au Champ-de-Mars, aux environs de la tour Eiffel, nous attireront au ême titre, notamment ceux du Siam, de uatr du Guatemala de Saint-Marin. Nous n'omettrons pas non plus une visite à l'ntérssnt exposition que prépare le Club al français dans la même ozne d Champ-de-Mars, au voisinage de l'avenue de la Bourdonnais. Ce ne sr pas tout encore. Nous ne
la Bourdonnais. Ce ne sera pas tout encore. Nous ne pourrons nous dispenser de parler ici des panoramas qui nous feront faire de véritables voyages à travers les pays les plus divers. Il y en a beaucoup, mais quelques-uns au moins seront à signaler d'une façon toute spéciale, à cause du caractère à la fois scientifique et artistique de leur exécution. Si nous n'avons pas, dans les lignes qui précèdent, tracé le proprement dit un plan de ce que nous comptons dire, dans une série d'articles, sur l'Exposition de 1900, au moins avons-nous pu indiquer d'une façon générale les points
la Bourdonnais. e n rsea pas utto encore. Nous ne pourrons nous dispenser de parler ici des panoramas qui nous feront faire de véritables voyages à travers les pays les plus divers. Il y n a beaucoup, mais quelques-uns au mns srnt à signaler d'une façon toute spéciale cause du caractère à la fois uqnsiiteifec et artistique de leur exécution. Si nous s'nvoan , dans les lignes qui précèdent, tracé l proprement dit un plan de ce que nous comptons dire, dans série 'articles, sur l'Exposition de 1900, au moins avons-nous pu indiquer d'une façon générale les points
au moins avons-nous pu indiquer d'une façon générale les points principaux sur lesquels nous ferons porter nos descriptions. Nous ajouterons, en terminant, que l'Exposition universelle de 1900 sera l'occasion de la réunion d'un très grand nombre de Congrès internationaux; il n'y en aura pas moins de 105. Quelques-uns se rapportent d'une façon très directe aux sciences géographiques, et nous croyons utile de les mentionner ici. Ce sont le Congrès colonial, du 6 au 11 août, qui sera tenu sous la présidence de M. Bouquet de la Grye; le Congrès de géographie économique et commerciale, du 27 au 31 août, sous
au moins avons-nous pu indiquer d'une façon générale s points principaux sur lesquels nous ferons porter nos descriptions. Ns ajouterons, en trmnnt, que l'Exposition universelle de 1900 ares l'occasion de la réunion d'un èsrt grand nombre de Congrès internationaux; il n'y n aura pas moins de 50.1 Quelques-uns se rapportent d'une façon très directe aux scins géographiques, et nous croyons utile de les mentionner ic Ce sont le Cngrès clnl, du 6 11 août, qui sera tenu sous la prsc M. Bouquet d la Grye; le Congrès de géographie économique et commerciale, du 27 31 août, sous
géographie économique et commerciale, du 27 au 31 août, sous la présidence de M. Levasseur le Congrès de sociologie coloniale, du 30 juillet au 4 août, sous la présidence de M. Le Myre de Vilers; le Congrès de l'alpinisme, du 12 au 14 août, sous la présidence de M. E. Caron, président du Club alpin français. Il peut être intéressant de signaler encore le Congrès des Américanistes, qui se réunira du 17 au 21 septembre, sous la présidence de M. Rayna. De plus, la Société de Géographie organise le Congrès annuel des Sociétés françaises de géographie qui se tiendra cette
géographie économique et commerciale, d 27 au août, sous la présidence de M. Levasseur le Congrès de sociologie coloniale, du 30 juillet au 4 août, ssuo la présidence M. Le Myre de Vilers; le Cosègnr de l'alpinisme, d 12 au 14 ût, sous la présdnc de . E. Caron, président du Club alpin français e être intst de sgnae eno le Congrès des Américanistes, qui se réunira du 17 au 21 septembre, sous l nepédeiscr de M Rayna De plus la Société de Géographie organise le Congrès annuel des ctSéioés françaises de géographie q se tiendra cette
annuel des Sociétés françaises de géographie qui se tiendra cette année à Paris, au mois d'août. A la même époque, se réunira également l'Association française pour l'avancement des sciences; nous rappelons que cette Association a une section de géographie qui, cette année, sera présidée par M. le prince Roland Bonaparte. Paris sera donc, en 1900, le plus puissant lieu d'attraction du monde. Il offrira à ses visiteurs les attraits d'une perpétuelle fête; il réunira d'une façon passagère des merveilles artistiques qui étaient disséminées dans l'univers entier; il montrera tout ce que l'industrie a produit de plus achevé et de plus
annuel des Sociétés françaises de géographie qui se tiendra cette année à Paris, au mois d'août. A la même époque, se réunira également l'Association française pour l'avancement des sciences nous rpplns que cette Association a une section de igoeaéghpr q, cette année sera présidée par M. le prnc Roland Bonaparte. Paris reas donc, en 1900, le slpu puissant lieu d'attraction du .mnedo Il offrira à ses visiteurs les attraits d'une tupeléelpre fête; il 'nude façon passagère des merveilles artistiques qui étaient dssémnés dans lunivers entier; il montrera tout ec que l'industrie a produit de plus ach et de plus
que l'industrie a produit de plus achevé et de plus perfectionné; il sera le rendez-vous des hommes de science et des savants de tous les pays du globe. Paisse cette fête incomparable contribuer à rapprocher les hommes et à jeter sur le monde des semences de paix. Gustave REGELSPERGER. (A suivre.) LE LIVRE D'OR DE LA GÉOGRAPHIE ESSAI DE BIOGRAPHIE GÉOGRAPHIQUE CHOIX DANS L'ORDRE ALPHABÉTIQUE DES NOMS DES PERSONNES EXPLORATRICES, GÉOGRAPHES, CARTOGRAPHES, QUI ONT CONTRIBUÉ À L'ÉTAT ACTUEL DE NOTS CONNAISSANCES DE LA TERRE, DEPUIS LES TEMPS LES PLUS RECULÉS JUSQU'A LA FIN DU XIXe. SIÈCLE. Par : LÉKOSOF INTRODUCTION
que l'industrie produit de plus chvé et de plus perfectionné; il sera l ndo des home de science te des assvnta d tous le pays du globe. Paisse ctt fête incomparable cntrbr à rapprocher les hommes et à retej sru le monde dse semences d paix. Gustave REGELSPERGER. (A suivre.) LE LIR D'R DE LA GÉOGRAPHIE ESSAI DE BIOGRAPHIE GÉOGRAPHIQUE CHOIX DANS L'RDR ALPHABÉTIQUE E NMS DES PERSONNES TCPELRIAO,XESR GÉGRPHS, CARTOGRAPHES QUI ONT CONTRIBUÉ À L'ÉTAT ACTUEL D NOTS CONNAISSANCES DE LA TERRE, DEPUIS ELS TEMPS LES PLUS RECULÉS SQ' LA FIN DU XIXe. SÈCL. Par : LÉKOSOF INTRODUCTION
JUSQU'A LA FIN DU XIXe. SIÈCLE. Par : LÉKOSOF INTRODUCTION Il était réservé sans doute à la Revue de Géographie de grouper, la première, en phalange, les géographes et les explorateurs français et étrangers. Jamais, en effet, ceux-ci n'avaient paru plus intimement unis à ceux-là que dans ce recueil. Combien d'autres affectent de les séparer! Et cependant sans les géographes, qui les stimulent, qui souvent élaborent avec eux des plans de campagne, qui classent leurs découvertes et les consacrent, les explorateurs seraient bien isolés, bien désemparés, bien confinés dans leurs découvertes, et voués peut-être à une célébrité éphémère. D'autre part,
JUSQU'A LA FN DU XIXe. SIÈCLE. Par : LÉKOSOF INTRODUCTION Il était réservé sans doute à la Revue de Géographie de grouper, la première, en phalange, les géographes et les explorateurs français et étrangers. Jamais, en effet, ceux-ci n'avaient paru plus ntienmmtei unis à ceux-là que dans ce recueil Combien d'autres affectent d les séparer! Et cependant sns les géographes, qui les stimulent, qui souvent élaborent avec eux des plans de campagne, qui classent leurs découvertes et lse consacrent, les explorateurs seraient bien isolés, bien désemparés, bien confinés dans leurs découvertes, et voués peut-être à une célébrité éphémère. D'autre part,
découvertes, et voués peut-être à une célébrité éphémère. D'autre part, sans les explorateurs, les géographes seraient réduits à une condition bien misérable. Ils disparaîtraient et mériteraient de disparaître tandis qu'avec l'apport, à chaque instant enrichi, de leurs pourvoyeurs, ils ont renouvelé la face de la terre. Notons-le pourtant les géographes, du moins en ce qui concerne la classification des découvertes, les explorateurs, en ce qui concerne les découvertes elles-mêmes, prennent fin avec le siècle même qui s'achève. Ceux-ci, au XXe siècle, se transformeront en topographes ils vont faire le levé des terres que leurs prédécesseurs ont révélées. Les premiers deviendront,
découvertes, et voué peut-être à une célébrité éphémère. D'autre part, snas les explorateurs, les géographes seraient réduits à une condition bien misérable. Ils disparaîtraient et rterat de disparaître tandis qu'avec l'apport, à chaque instant enrichi, de leurs pourvoyeurs, ils ont renouvelé la face de la terre. tonl atutrnpo les géographes, du moins en ce qui concerne la classification de découvertes, ls exr, en ce q eroncnec le découvertes elles-mêmes, prnnnt fin avec le siècle mmêe qui sachève Cx-c, au XXe siècle, se transformeront en topographes isl vont fe le lvé sde ter qeu leurs pédécsurs ont révélées. Les premiers deviendront,
des terres que leurs prédécesseurs ont révélées. Les premiers deviendront, avec des données autrement précises que leurs devanciers, de véritables philosophes qui traiteront de la géographie comme les historiens traitent déjà de l'histoire. Les découvertes utiles sont faites à cette heure. Les suivantes auront l'intérêt, mais aussi l'inutilité du roman. Inania régna. Du moins les météorologues auront-ils maint observatoire à établir dans ces régions désolées, pour noter de près les causes des révolutions temporaires ou durables de nos climats. L'océanographie a, il est vrai, bien des progrès à faire, bien des mystères à approfondir, pour avoir atteint le plein développement
des terr que lrs prédécesseurs ont révélés. premiers devir, avec des données eeuatmtnr précises que leurs devanciers, de véritables philosophes qiu traiteront de la géographie cmm e ihotreinss traitent déjà de 'histoire. Les découvertes utiles sont faites cette heure. Les svnts auront lintérêt mais suisa l'inutilité du roman. Inania régna. Du moins les métérlgs auront-ils maint observatoire à établir dans ces régions désolées, pr noter de prs les causes des révolutions temporaires ou durables de ns climats L'océanographie a, il est vrai, n des progrès à faire, bien des mystères fnoapi,dpror pr avoir atteint le pein développement
des mystères à approfondir, pour avoir atteint le plein développement auquel il lui est donné de parvenir. La géologie, pourvue d'une nomenclature plus simple et plus rationnelle, nous doit, de son côté, beaucoup de lumières nouvelles sur la terre elle-même; mais il ne faudra jamais la confondre avec la géographie, sous peine de faire perdre à celle-ci son caractère de science présente et actuelle, que Lucrèce a caractérisé si bien Novitas florida mundi. Or les géographes, tout en rivalisant avec les historiens, ne sauraient impunément se transformer en archéologues. M. P. Lekosof, qui a eu l'idée de ce Livre d'or,
des ystès à pprfndr, pour avoir atteint le plein développement auquel il li est noénd de parvenir. La eoiggl,oé pourvue d'une nomenclature plus simple et plus rationnelle, nous doit, d son côté, beaucoup de lis nouvelles sur la r elle-même; mais il ne faudra jamais la confondre avec la géographie, sous peine de faire perdre à eeci son crctèr de ensicec présente et eelc,laut que ucrc a crctérsé si bien Novitas florida mundi. r les géographes, tout en rivalisant avec les historiens, n sauraient mpnémnt es transformer en rchélgs. .M P. Lekosof, qui a eu l'idée de ce Livre d'or,
P. Lekosof, qui a eu l'idée de ce Livre d'or, de cette publication qui manquait à la France et aux autres pays, est bien connu de nos lecteurs, bien connu de tous les géographes qui ont recours à sa forte érudition pour élucider les questions compliquées et obscures. Son premier mérite, à nos yeux, c'est de l'avoir conçu; le second, c'est de l'avoir réalisé, à l'aide d'un patient travail; le troisième, c'est de l'avoir offert à la Revue de Géographie, qui ne pouvait que l'accueillir avec empressement. Il s'est mis à l'œuvre en même temps que la France inaugure sa
P. Lekosof, qui a eu l'idée de ce Livre d'or, de cette publication qui manquait à la France et aux autres pays, est bien connu de ns lecteurs, bien connu de tous ls géographes qui ont recours à sa forte érudition pour élucider les qstns compliquées et obscures. Son premier mérite, à nos yeux, 'est de l'avoir conçu; le sc, c'st de lavoir rélsé, à d'un patient travail; le troisième, c'est d l'avoir offert à la Revue de Géographie, qui ne pouvait que l'accueillir avec mprssmnt. Il ' mis à r'uœvle en mêm temps que la France inaugure sa
à l'œuvre en même temps que la France inaugure sa cinquième exposition universelle, et nous espérons que celle-ci n'aura pas fermé depuis longtemps ses portes lorsque nous achèverons le premier Livre d'or des explorateurs et des géographes. Ludovic DRAPEAU. Le 26 février 1900. PRÉFACE L'œuvre à laquelle a bien voulu nous convier notre honorable ami, le directeur distingué de la Revue de Géographie, ne saurait être parfaite. Notre but est de consigner, à l'aurore du XXe siècle, dans une revue essentiellement géographique et scientifique le nom de ceux qui, soit sur les terrains mêmes, soit dans leur cabinet de travail,
à l'œuvre en même temps que la France inaugure sa cinquième exposition universelle, et nous espérons que celle-ci n'r pas frmé depuis longtemps ses portes lorsque nous chèvrns le premier Livre d'or des explorateurs et des géographes. Ludovic DRAPEAU Le 26 février 1900. PRÉFACE L'œuvre à laquelle a bien voulu nous convier notre honorable m, le directeur distingué de la Revue de Géographie ne saurait être parfaite. Notre but est de consigner, lo du XXe siècle, dans une revue essentiellement géographique et scientifique le nom de ceux qui, soit sur les terris m, soit dans leur cabinet de travail,
sur les terrains mêmes, soit dans leur cabinet de travail, ont contribué à donner à la science géographique son caractère de science positive et universelle. Il ne saurait être question non plus de fournir, dans un cadre si restreint, les éléments biographiques complets d'un si grand nombre de personnages illustres navigateurs, explorateurs, conquérants, cartographes et littérateurs qui ont l'œuvre féconde d'avoir transformé, au cours des quatre ou cinq derniers siècles, les conditions d'existence des peuples sur la surface du globe. Ce que nous présentons donc qu'une simple énumération de noms et de dates que nous présentons aux lecteurs de la
sur les terrains mêmes, soit dans leur cabinet de travail, ont contribué donner à la ceseicn grpie son caractère de science positive et nvrsll. l ne saurait êtr equintos non pls de fournir, dans un cadre si restreint, les éléments biographiques complets d'un si grand nombre de personnages illustres navigateurs, explorateurs, conquérants, cartographes et littérateurs qui ont l'œuvre féconde d'avoir transformé, au cours de quatre ou cinq derniers sces, les conditions d'existence ds peuples sur la surface du globe Ce que nous présentons donc qu'une simple énumération de noms et de dates que nous présentons aux lecteurs de la
et de dates que nous présentons aux lecteurs de la Revue de Géographie, le public érudit de la Revue, publique lettré et savant, y verra, comme notre éminent directeur l'a si bien exprimé dans son Introduction, un hommage rendu à une époque glorieuse pour la science. Les jeunes, les modestes, élèves de nos écoles, retrouveront les dates, les données élémentaires sur les hommes de science et les découvertes dont les entretiennent leurs maîtres. Il nous reste à solliciter, de nos bienveillants lecteurs, une grande indulgence. Bien que limitée à des géographes et explorateurs de profession, c'est-à-dire à ceux dont le
et d dates que nous présentons x lecteurs de la Revue de Géographie, le blicpu érudit d la Revue publique lettré t savant, y verra, meocm notre éminent directeur l'a si eibn exprimé dans o Introduction, un hommage rendu à un époque oieu pour la scnc. Les jeunes, sle modestes, élèvs de nos écoles, retrouveront les dts, les données élémentaires sur les hommes de science et les dvetes dont les entretiennent leurs maîtres. Il nous reste à solliciter, de nos bienveillants leur ue grande indulgence. Bien que limitée à des géographes et explorateurs de profession 'etàrce--isd à ceux dnt le
géographes et explorateurs de profession, c'est-à-dire à ceux dont le principal titre était la production d'un ouvrage de géographie ou une exploration fructueuse, cette revue renfermera néanmoins de nombreuses lacunes et omissions. Sous ce prière donc tous les amis de la géographie de bien vouloir nous signaler les noms qui leur paraissent dignes de figurer dans une chronologie géographique. Cette liste pourrait être reproduite sous forme de complément à la fin de la publication elle sera certainement utilisée par celui qui, plus compétent que l'auteur de ces lignes, voudra bien élever un monument digne de celle que nous aimons tous
géographes et explorateurs de profession, 'est--dire à cux dont le principal titre était la production d'un ouvrage d géographie ou une exploration fructueuse, etect revue renfermera és de nombreuses lacunes et omissions. s c prèr donc tous lse amis de la géographie de bien vouloir nous signaler les noms qui leur paraissent dignes de figurer dans une chronologie géographique. Cette liste pourrait être reproduite sous forme de complément à la fin de al publication elle sr certainement utilisée par celui qui, plus compétent que l'auteur ed ces lgns, voudra bien élever un monument digne de celle que nous aimons tous
élever un monument digne de celle que nous aimons tous d'une affection égale pour la Science de la terre. L. L. Abbéville (Antoine-Thomson d'). – Voyageur français, né à Dublin, d'un père français et d'une mère irlandaise, le 3 janvier 1810, mort en France le 20 mars 1897. Mission scientifique au Brésil, 1830-1837; explorations en Éthiopie et en Egypte, 1840-1849. Membre de l'Institut, 1867; du Bureau des longitudes, 1878; président de la Société de Géographie (1892). Princip. publ. Géodésie d'Ethiopie, Paris, 1813; Géographie de l'Ethiopie. 1813. Abbadie (Arnaud d'). Frère du précédent, né en 1815, mort en novembre 1893. Accompagna
élever un monument dgn de celle que nous aimons tous d'n affection égale pour la Science de la rr. L. L. Abbéville inAnhnToomso-t(e d'). – Vgu français né à Dublin, 'u père frnçs e d'une mèr irlandaise, le 3 janvier 1810, mort n France le 20 mars 1897. Mission scientifique au Brésil 1830-1837; explorations en Éthiopie et en Egypte, 1840-1849. Membre de l'Institut, 1867; du Bureau des longitudes, 1878; président de la Société d Géographie (1892). Princip. publ. Géodésie d'thp, Paris, 1813; iphoaGgrée de l'Ethiopie. 1813. Abbadie (Arnaud d'). Frère du précédent, né ne 1815, mort en nvmbr 1893. Accompagna
du précédent, né en 1815, mort en novembre 1893. Accompagna son frère dans son voyage en Egypte. Princip. publ.: Douze ans dans la haute Egypte, Paris, 1868. Abel (Karl Theodor). Voyageur anglais, mort à Odessa en 1873. A occupé durant de longues années des fonctions consulaires, visita diverses villes de l'Orient et laisse une description intéressante de la Perse où il avait fait un voyage d'exploration en 1849-1850. Abbuscles (Louis-Amédée de Savoie, duc des). Explorateur contemporain, né le 30 janvier 1873. Fit en 1897 l'ascension du Saint-Élie (Alaska) entreprit en 1899 une exploration au pôle Nord. Abel (J. Ph.). –
du précédent, né en 1815, mort en novembre 1893. ccmpgn son frère dans so voyage en Egypte. Princip. publ.: Douze ans dans la haute Egypte, s,Pira 1868. eAlb (Karl Theodor). Voyageur anglais mort à Odessa en 1873. A occupé durant de longues années ds fonctions consulaires, visita diverses villes de l'Orient et laisse une description intéressante de la Perse où l avait fait un voyage d'exploration en 1849-1850. Abbuscles (Louis-Amédée de Savoie, duc des). Explorateur contemporain, né le 30 air 1873. Fit en 1897 l'ascension du Saint-Élie (Alaska) entreprit n 1899 une exploration au pôle Nord. Abel (. Ph.). –
1899 une exploration au pôle Nord. Abel (J. Ph.). – Géographe allemand, né à Strasbourg, mort en 1646. A collaboré à divers traités de géographie (sous le pseudonyme de J. L. Gottfried) et laissa un ouvrage considérable Theutrum europaeum, en 1662 (21 vol.) à Francfort. Abich (Guillaume Hermann). Géologue et explorateur russe, d'origine allemande, né à Berlin le 11 décembre 1806, mort à Vienne le 1er juillet 1886. Étudia particulièrement la Caucasie, les hauts plateaux de l'Arménie, une partie de la Perse où il fit de nombreuses observations d'altitude. Professeur à l'Université de Dorpat (Yuriev) (1812), membre de l'Académie impériale
1899 une exploration pôle Nord. Abel (J. Ph.). – Géographe allemand, né Strsbrg, mt en 1646. A collaboré à divers traités de géographie sous le psdnym de J. L. Gottfried) et laissa un ouvrage considérable Thutum europaeum, en 1662 (21 vl.) à Francfort. Abich (Guillaume Hermann Géologue et explorateur russe d'origine allemande, né à Berlin le 11 décembre 1806, mort Vienne le 1er juillet 1886. Étudia particulièrement la Caucasie, les hauts plateaux de l'Arménie, une partie de la Pe où il fit de nombreuses observations d'altitude. Professeur l'Université de Dorpat Y(riu)ve 1) membre de l'cdém impériale
à l'Université de Dorpat (Yuriev) (1812), membre de l'Académie impériale des sciences (1853). On lui doit de nombreuses publications dispersées dans des recueils scientifiques russes, allemands et français. Aboulfeda (Ismaël). Géographe arabe du XIIIe siècle (1273-1331 ?), né à Damas. Sultan de Hamat (Syrie), historien et ami des lettres. On possède de lui Géographie, texte arabe (traduction française, par Reinaud et de Slane), Paris, 1840. Acelli (Joseph). - Explorateur italien, né près de Mantue en 1733, mort en 1846. Se rendit, en 1798, au cap Nord. Durant un séjour de dix années (1826-1836) en Égypte, il y fit de fréquentes
à l'Université ed Dorpat (Yuriev) (1812), membre de 'Académie mpérale des sciences (1853). On lui doit de nombreuses publications dispersées dans des recueils scientifiques russes, allemands et français. blfd (smël). Géographe arabe du XIIIe siècle (1273-1331 ?), né à Damas. Sultan de Hamat (Syrie), itinsoehr et ami des lettres. O possède de lui Géographie, texte arabe (traduction naçfa,rsie par Reinaud t de Slane), Paris 1840. Acelli (Joseph). - pleur italien, né près de Mantue en 1733, mort en 1846. Se rendit, en 1798, au cap Nrd. Durant un séjr de dx années (1826-1836) en Égypte, il y fit de fréquentes
dix années (1826-1836) en Égypte, il y fit de fréquentes excursions d'étude et put recueillir un nombre considérable de documents géographiques. Princip. publ. Travels through Sweden, Finland. London, 1802. Trad. franç., Paris, 1804. Adanson (Michel). Naturaliste et explorateur français, né à Aix en Provence d'une famille d'origine écossaise en 1727, mort en 1806. Fut l'un des premiers explorateurs du Sénégal où il séjourna durant cinq années (1749-1753) et rapporta de nombreuses et intéressantes collections d'histoire naturelle. Membre de l'Institut, 1849. Princip. publ. Histoire naturelle du Sénégal, avec la relation abrégée d'un voyage fait en ce pays. 1757; Familles (les plantes),
dix nnés (1826-1836) en Égypte, il y fit de fréquentes excursions d'étd et put recueillir un nombre considérable de documents géographiques. Princip. publ Travels through Sweden, Finland. London, 1802. Trad. nraçf., Paris, 1804. Adanson (Michel). Naturaliste et explorateur français, né à Aix en Provence d'une famille d'rgn écossaise 1727, mort en 1806. Fut l'un des premiers explorateurs du Sénégal où il séjourna durant cinq naénes (1749-1753) et rapporta de nombreuses et ntérssnts cllctns d'histoire naturelle. Membre d l'Institut, 1849. Princip. publ. Histoire naturelle du Sénégal, avec la relation abrégée d'un voyage fait en ce pays. 1757; Familles le(s plantes),