input
stringlengths 1
16.6k
| output
stringlengths 1
16.6k
|
---|---|
de cet ouvrage (le Rif), et j'aurais souhaité de dresser pour les lecteurs de la Revue une sorte de table des matières du second volume (les Djebala); ce travail a été trop bien fait par M. Edmond Doutté, pour que je croie utile de le reprendre. Il reste à réunir. Nous venons de lire et nous sommes heureux de signaler, dans le Bulletin de la Société de Géographie de Lyon, intéressant écrit de M. Devaux sur les Lépidoptères lyonnaises (janvier 1900). 2. Les Djebala du Maroc, d'après les travaux de M. Mouliéras. Oran, Fouques, 1899, in-8, 42 pages (extrait du | de cet ouvrage (le Rif), et j'aurais souhaité de dresser pr lecteurs de l Revue un esrto de table des matières du scnd volume (les Djebala); ce travail a é trop bien fait par M. Edmond Doutté, pour que je croie utile de le reprendre. Il reste à réunir. Nous venons de lire et nu sommes heureux de signaler, dans le Bulletin de la Société de Géographie de Lyon intéressant écrit de M. Devaux sur les Lépidoptères lyonnaises (janvier 1900). 2. Les Dal du Maroc d'après les travaux de M. Mouliéras. Oran, Fouques, 899 in-8, 42 pages (xait d |
M. Mouliéras. Oran, Fouques, 1899, in-8, 42 pages (extrait du Bull. Soc. de Géogr. d'Oran). les renseignements fournis par M. Mouliéras sur les Djebala sous divers chapitres, et à montrer leur importance et leur nouveauté. M. Schnell doit publier prochainement la suite de son études sur la géographie du Maroc, qui me fournira l'occasion de traiter ici le côté purement géographique de l'œuvre de M. Mouliéras; M. Doutté annonce une étude sur la religion musulmane et une autre sur l'instruction au Maroc, qui toutes deux utiliseront les données fournies par M. Mouliéras, et m'offriront aussi un prétexte pour parler du | M. Mouliéras. Oran, Fouques, 1899, n-8, 42 pages iatxetr( d Bull Soc. de Géogr d'Oran). les renseignements fournis M. Mouliéras sur les Djebala sous divers chapitres, et à ernotmr leur importance et leur nouveauté. M. Schnell doit pblr prhinmn la suite de son études sur a géographie du Maroc, i me fournira loccasion de trtr ici le côté purement géographique de 'œuvre de M. Mouliéras; M. Doutté annonce une étude sr la religion musulmane et une autre s l'instruction Maroc, qui toutes deux utiliseront les données fournies par M. Mouliéras, et m'ffrrnt aussi un prétexte ou parler u |
M. Mouliéras, et m'offriront aussi un prétexte pour parler du Maroc inconnu enfin, j'espère donner ici quelques notes d'ensemble sur l'histoire du Rif et du Djebala. C'est dire que je ne veux aujourd'hui que signaler l'ouvrage et en indiquer l'importance. Comme dans son étude du Rif, M. Mouliéras s'est surtout servi des renseignements fournis par un indigène, nommé Mohammed-ben-Tayeb, que la passion des voyages a promené à travers le Maghreb, et que son intelligence éveillée et son alerte mémoire ont rendu capable de rapporter à notre auteur des documents précis et nouveaux. Ses renseignements ont été contrôlés par une série | M. ouli, et m'offriront aussi un ex pour parler du Maroc inconnu enfin, j'espère donner ici quelques tes 'ensemble sur l'histoire du Rif et du Djebala. Cest dire que je veux aujourd'hui que sgnlr l'ouvrage et en iur l'importance. Cmm dans sn étude d Rif, .M Molér sest surtout servi des renseignements nofsrui par un indigène, nommé Mohammed-ben-Tayeb, que la passion des voyages a promené à travers le Mghrb, et que son intelligence éveillée te son alerte mémoire ont rendu capable de rapporter à notre auteur des documents précis et nouveaux. Ses renseignements nt été létscnroô par une série |
et nouveaux. Ses renseignements ont été contrôlés par une série d'interrogatoires que M. Mouliéras a fait subir aux nombreux indigènes marocains qu'il a rencontrés dans la province d'Oran. Le tome II du Maroc inconnu décrit la région dite des Djebala, dans laquelle M. Mouliéras comprend tout le territoire, qui, sans limites précises, s'étend à l'ouest du Rif, région mal délimitée elle-même, et qui renferme la région montagneuse des Djebala proprement dits et les côtes de l'Atlantique jusqu'à la Merdjat et Zerga. Il traite donc, à la fois, de provinces absolument inconnues, et de terrains déjà parcourus par les Européens, tels | nouveaux. renseignements ont été contrôlés par une série d'interrogatoires que M. Mouliéras a fait subir aux neu indigènes marocains qu'il a rencontrés dans la province d'Oran. Le tome II du Maroc inconnu c l région edti des Djebala, dns laquelle M. Mouliéras comprend tout le territoire, qui, sans limites précises, s'étend à l'ouest du Rif, région mal délimitée elle-même, et qui renferme la région montagneuse des Djebala proprement dits et les côtes de l'Atlantique j' la Merdjat et Zerga. Il traite donc, à la fois de prvncs absolument inconnues, et de terrains déjà parcourus par les Européens, tels |
inconnues, et de terrains déjà parcourus par les Européens, tels que les voies ordinaires que suivent les caravanes de Tanger à Fez; il énumère des tribus d'origine purement berbère et en réalité indépendantes, et des populations mêlées, plus ou moins soumises à l'autorité du sultan. Pour les premières, les renseignements fournis par M. Mouliéras sont évidemment de première importance, puisqu'ils forment la source unique d'où l'on puisse tirer aujourd'hui la description d'une région aussi inconnue en 1808 que pouvait l'être la Kabylie dans les premières années de la conquête française. Dans les régions plus fréquentées, les chapitres du Maroc inconnu | inconnues, et terrains déjà parcourus par ls Européens, tels que ls voies ordinaires q suien les caravanes de Tanger à Fez; li énumère des tribus d'origine prmnt bè et n réalité indépendantes, et ds noapituplso mêlées plus moins soumises à l'autorité du sltn. Pour ls premières, les renseignements fournis par M silruMaéo sont évidemment de première mprtnc, qu'isipuls frmnt la source unique d'où 'n puisse tirer aujourd'hui la srip d'une régn aussi ncnn n 8810 que pvatuoi eêtr'l la Kabylie dans les premières années de al conquête française. Dans les régions plus fréquentées, les chapitres d Maroc inconnu |
Dans les régions plus fréquentées, les chapitres du Maroc inconnu nous montrent le pays sous un jour nouveau, sans méthode, mais tel que peut le voir un indigène curieux et bon observateur, que sa qualité de musulman et ses allures de mendiant halluciné rendent capable de toucher du doigt des choses que l'Européen le mieux instruit de l'Islam et du Maroc ne saurait même deviner. L'impression générale que laisse la lecture rapide du livre de M. Mouliéras, et c'est elle que je veux aujourd'hui paraître avoir faite seule, est celle d'un immense désordre. L'absence de principes moraux comme de direction | Dans les régions plus fréqeté, les chapitres du Maroc inconnu nous montrent le pays sous un jour nouveau, sans méthode, mais tel que peut le voir un ingène curieux t bon observateur, que sa qualité de an et ses allures de mendiant léncihual rendent capable de hcterou du doigt des choses que l'Européen le mieux instruit de 'Is et du Maroc e saurait même deviner. L'impression générale que las la lecture rapide du livre de M. Mouliéras, et c'est elle que je veux aujourd'hui paraître avoir faite seule, est celle d'un immense désordre. L'absence de principes moraux comme d drctn |
d'un immense désordre. L'absence de principes moraux comme de direction politique et d'idée nationale, s'unit à l'extrême complicité de la géographie physique pour faire de la région des Djebala un pays d'activité faible, de culture médiocre, de petites querelles, de pensées mesquines, mais aussi de gros vices et peut-être de grandes vertus, dont la courte liste renfermerait certainement le courage personnel. Il semble qu'on ait sous les yeux les fragments d'une forte race, qui vaut mieux que la religion qui s'est infiltrée parmi son paganisme, et que le gouvernement qui ne sait agir sur elle que par des violences sans | d'un mes désordre Labsne de principes moraux comme d direction politique et d'idée nationale, sunit à l'extrême lit de l géographie physique pour faire de la région des Djebala un pays d'activité faible d ultr médiocre, d espetit querelles, de pensées mesquines, ms aussi de gros vices et peut-être de ade vertus, dont la courte liste renfermerait crtnmnt le courage prsnnl. l semble qu'on ait sous les yeux les frgmnts d'une forte race, qui vaut mieux que la gn qui s'est infiltrée parmi son pgnism t que le gouvernement qui n sait ar sur elle que par des violences sans |
ne sait agir sur elle que par des violences sans lendemain. Peut-être le livre même de M. Mouliéras a-t-il, lui aussi, une allure un peu désordonnée à courir ainsi à la suite de Ben Tayeb, de ripailles en assassinats, et d'attaques nocturnes en scènes répétées d'infamies sensuelles, mes poumons, ruines sans doute par la poussière des livres, s'essoufflent; ceux de M. Mouliéras s'y dilatent et j'envie sa forte constitution mais, tout de même, il serait bon parfois de se reposer un peu. Quelques haltes sont ménagées par des citations d'auteurs arabes et européens qui forment comme un historique des tribus, | ne si gira sr el que par des violences sans lndmn. Peut-être le lvr même de M. Mouliéras a-t-il, l aussi, une allure un peu désordonnée courir ainsi à suite d Ben Tayeb, de ripailles en assassinats, et d'attaques nocunes en scènes répétées d'infamies sensuelles, mes poumons, ruines sans doute pa la usèr des livres, s'essoufflent; cx de . Mouliéras s'y iatent et j'envie sa forte constitution ms, tout de même, il serait bon parfois de se reposer un p uelQeqsu haltes sont ménagées par des citations d'auteurs arabes te européens qui forment comme un historique des trbs, |
arabes et européens qui forment comme un historique des tribus, et par la reproduction de documents officiels qu'il est facile de trouver ailleurs; peut-être pourrait-on souhaiter là encore une ordonnance plus sévère. Mais j'ai quelque honte à reprocher à M. Mouliéras la truculence et l'abondance qui sont, sans aucun doute, des vertus. La grande carte, qui termine le volume, est plus claire que celle qui accompagnait le tome Ier elle condense des renseignements géographiques qui sont de premier ordre, et sur la précision desquels M. Mouliéras s'est nettement expliqué avec une modestie toute scientifique (p. 770 s.). Mais qui condensera | arabes et européens qui forment comme un historique ds tribus, et par la reproduction de documents officiels quil est facile de trvr ailleurs; peut-être pourrait-on ouitr là encore une ordonnance plus sévère Mais j'ai quelque honte reprocher à M. rasioulMé la truculence t l'abondance qui so,tn sans aucun doute, des vertus La grande carte, qui termine le volume, est plus claire que celle qui accompagnait l tome Ier elle condense des renseignements géographiques qui sont de premier ordre, et sur l précision desquels M. Mouliéras s'est nettement expliqué avec une modestie toute scientifique (p. 770 s.). Ms q condensera |
une modestie toute scientifique (p. 770 s.). Mais qui condensera les renseignements copieux, qui font le principal et grand intérêt du livre et qui nous ouvrent la vie intime des populations agricole, commerce, monnaie, cérémonies, croyances, etc. ? Que M. Mouliéras me laisse le quereller sur l'insuffisance de son index, qui est cependant très supérieur à celui du tome 1er. Je me reprocherais de n'avoir pas assez dit l'importance capitale du livre de M. Mouliéras pour l'étude de la géographie et de l'histoire du Maroc, si je n'avais commencé par montrer qu'il fournira la matière de travaux, qui, par leur | une modestie toute scientifique (p. 770 s.). Mais qui cndnsr les renseignements copx, qui font le principal et grd intérêt du livre et qui nous tervnou a ie intime des populations agricole, commerce, monnaie, cérémonies, croyances etc. ? Que M. oésuaMril me laisse le quereller sur 'insuffisance de n index, qui est cependant rè séuieprur à cel du tome 1er. Je me reprocherais de n'avoir pas ssz dit l'mpota capitale du le de M oua pr l'étude de la géographie et de l'histoire du Mrc, si je n'avais commencé par montrer quil fournira la matière de travaux, q, par leur |
montrer qu'il fournira la matière de travaux, qui, par leur existence même, prouveront la valeur de l'ouvrage, et qui me permettront prochainement de faire entrer les lecteurs de la Revue plus avant dans la connaissance du Maroc inconnu. Gaudefroy-Demombynes Stéph. Gsell. Fouilles de Bénian (Almazarida). Paris, Leroux, 1899, 50 p. avec figures. – "L'Association historique de l'Afrique du Nord s'est donné pour but d'encourager, par des subventions, l'exploration archéologique du Maghreb, et de publier les résultats les plus importants des travaux exécutés avec son appui. Elle commence cette publication par un excellent mémoire de M. Gsell sur ses fouilles de | montrer qu'il fournira la matière de travaux, qui, leur existence même, prouveront la valeur de l'ouvrage, et qui me permettront prochainement d faire entrer les lecteurs de la Revue plus avant dans la connaissance du Maroc inconnu Gdfry-Dmmbyns Stéph. Gsell. Fouilles de Bénian Almazarida Paris, Leroux, 1899, 50 p. avec figures. – LAssociation historique de l'Afrique du Nord s'est donné pour but d'encourager, par des subventions, l'exploration archéologique du Maghreb, et de publier les résultats les plus mpiartntos des travaux exécutés c son appui. Elle commence cette publication par un excellent mémoire de M. Gsell sur ses fouilles de |
un excellent mémoire de M. Gsell sur ses fouilles de Bénian, et je crois utile d'en résumer rapidement la matière pour les lecteurs de la Revue, qui sauront ainsi y trouver non pas seulement le récit de fouilles qui n'intéressent souvent que les spécialistes, mais aussi un travail historique et géographique du plus grand intérêt. M. Gsell précise tout d'abord la position d'Al unfamiliar (Bénian, au sud de Mascara, province d'Oran), sur les frontières de l'empire au IIIe siècle, et il en prend l'occasion d'un exposé très net de ses défenses aux dates principales. Les pages suivantes contiennent un bon | excellent mmo e M. Gsell sur ses fouilles de Bénian, et je crois utile d'n résumer rapidement l matière pr sle lecteurs de la Revue, qui sauront ainsi y trouver non pas sulemt le récit de fouilles qui n'intéressent souvent que les spécialistes, mais aussi un travail oeuiistrhq et géographique du plus g intérêt. M. Gsell précise tt dabord la position dAl unfamiliar (Bénn, au sud de Mscr, province dO sur les frontières de lempire au IIIe siècle, t il en prend cns'alooic d'n exposé très nte d sse défenses aux dates principales. Les pages suivantes cntnnnt un bon |
défenses aux dates principales. Les pages suivantes contiennent un bon résumé de l'histoire religieuse de l'Afrique du Nord à l'époque des Donatistes il encadre la description de la basilique de Bénian, découverte et étudiée par M. Gsell. Ce monument, intéressant dans ses grandes lignes, est rendu particulièrement curieux par ce fait que l'abside très surélevée est placée au-dessus d'une crypte, communiquant par une fenestra confessionis avec le tombeau d'une martyre, dont la construction est antérieure à celle de la basilique. M. Gsell, qui a retrouvé sainte Salsa de Tipasa, découvre maintenant sainte Robba de Bénian il manifeste le dessein de | défenses aux dts nies Les pages suivantes contiennent un bon résmé de l'histoire rlgs de l'Afrique du Nord à l'époque des os il encadre la description d la basilique de Bénian, découverte t étudiée pr M. Gsell. Ce monument, tsarsinneét dans ses grandes lignes, est rendu particulièrement curieux par ce fait q l'abside très surélevée est placée au-dessus d'une crypte, communiquant par une fenestra confessionis avec le tombeau d'une martyre, dont la construction est antérieure à celle d la basilique M. Gsell, qui a retrouvé sainte Salsa de Tps, découvre ateniatnmn sainte Rbb de Bénian il manifeste le dessein de |
maintenant sainte Robba de Bénian il manifeste le dessein de remettre au jour la gloire d'autres martyres, et de bouleverser le calendrier africain. Mais sainte Piobba est une donatiste, cœde traditorum vexuta, dit sa pierre tombale, et par conséquent une hérétique l'époque de sa mort (434), fournit la date la plus moderne, et la seule postérieure à l'invasion vandale, qui précise l'existence d'une communauté donatiste en Afrique; on peut suivre, par d'autres inscriptions de Bénian, les effets du rétablissement de l'orthodoxie sous Valentinien III (452). Le travail de M. Gsell donne, comme on le voit, plus que le titre ne | maintenant sainte Rba de Bénian il manifeste le dessein de eertmter au jour la gloire d'autres martyres, et de oulveser le calendrier africain. Mais sainte Piobba est ne donatiste cœde traditorum vexuta dit sa pierre tombale, et par conséquent une étiq l'époque de sa mort (434), ouriftn la date la plus moderne, et la seule postérieure à l'invasion vandale, qui précs i'ncxestlee dune communauté donatiste en frq; on peut suivre, par d'autres inciptns de Bénian, les effets d rétablissement l'orthodoxie ss Valentinien I (452). Le travail de M. Gsell donne comme on le voit, plus que le titre n |
donne, comme on le voit, plus que le titre ne promet. Caudefroy-Demombynes. THONNER (Franz). Dans la grande forêt de l'Afrique centrale. Mon voyage au Congo et à la Mongola en 1896. Ouvrage traduit de l'allemand, contenant 20 gravures dans le texte, orné de 87 planches phototypiques hors texte et accompagné de 3 cartes (Bruxelles, librairie Oscar Schepens et Cie, 1899). 1 beau volume gr. in-8. Il y a quelques mois, la librairie Oscar Schepens et Cie a publié un volume intitulé Ballade autour du monde et qui est un des plus jolis volumes de voyage sortis des presses belges. Continuant | donne, comme on le voit, plus que el titre ne promet. Caudefroy-Demombynes. THONNER (Franz). Dans la grande frê de l'frq centrale. Mon voyage au Congo et à la Mn en 1896. Ouvrage traduit l'allemand, contenant 20 gravures dans le texte, orné d 87 planches toypue r ee et accompagné de cartes (Bruxelles, librairie Oscar Scps et Cie, 1899). 1 beau volume gr. in-8. l y a qlqs mois, la librairie Oscar Schepens t Cie a publié un volume intitulé Ballade autour du monde et qui st un d plus jolis volumes de voyage sortis des presses belges. Continuant |
plus jolis volumes de voyage sortis des presses belges. Continuant la série de livres artistement et richement illustrés qu'elle avait ainsi commencée, elle nous donne aujourd'hui la traduction d'un ouvrage dû à un savant allemand, M. Franz Thonner. Cette œuvre sera certainement accueillie favorablement en Belgique, puisqu'elle a pour objet le Congo, l'un des grands facteurs de la postérité industrielle et financière dont nous jouissons en ce moment. M. Franz Thonner entreprit, en 1896, un voyage au continent africain afin d'y recueillir des matériaux relatifs à la flore et aux populations de la partie septentrionale du bassin congolais. Il remonta | plus jolis volumes de voyage sortis des presses belges. Continuant la série de livres artistement et rchmnt illustrés qu'elle avait ainsi cmmncé, elle nous donne aujourd'hui la traduction d'un ouvrage à un savant allemand, M. Franz Thonner. Cette œuvre sr certainement accueillie favorablement en Belgique puisqu'elle a pour objet le Congo, l'un des grands facteurs de la postérité industrielle et financière dnot nous jouissons en ce moment. M. Franz Thonner entreprit, en 1896, un vyg au continent africain f d'y recueillir des miéxruata relatifs à la flr et aux populations de la rtie septentrionale du b congolais Il remonta |
populations de la partie septentrionale du bassin congolais. Il remonta le fleuve jusqu'à Ebonda, puis, revenant sur ses pas, traversa le Maginza et le Mobali de Mongo à Monveda, remonta le cours de la Dua où, attaqué par les indigènes, dépouillé de presque tous ses bagages, il dut rebrousser chemin et descendre la Mongola jusqu'au Congo. M. Thonner dit son voyage en un style très simple. Point de phrase à effet, point de recherche de style, mais un récit toujours clair, sobre, instructif. Ce qui fait le mérite particulier et la grande valeur du texte, ce sont les détails scientifiques | populations de la partie septentrionale du bassin congolais. Il remonta le fleuve jusqu'à Ebonda, puis, revenant sur ses pas traversa Maginza et le Mobali de Mongo Monveda, remonta le cours de la Dua où, attaqué par les idgne dpoilé de presque tous ses bagages il dut rebrousser chemin et descendre la Mongola jusqu'au Congo. M. Thonner dit son voyage en n style très smpl. Point de phrase effet, point de recherche de style, mis un récit toujours clair, sobre, instructif. Ce qui fait le mérite particulier et la grande valeur du texte, ce snt les détails scientifiques |
la grande valeur du texte, ce sont les détails scientifiques qui remplissent le volume. Chaque fois qu'il a raconté la traversée d'une contrée, M. Thonner fait suivre sa narration de remarques sur le climat, la configuration et la nature du sol, la flore, la faune, la population. Dans le dernier chapitre, il donne, en outre, les résultats de ses observations météorologiques et de ses déterminations anthropométriques, ainsi que des renseignements linguistiques qu'il accompagne de vocabulaires des langues des Bangala, des Bapoto, des Maginza-Mobali, des Mondunga et des Mongwandi. L'œuvre de M. Thonner mérite d'attirer l'attention du public en général et | la grande valeur du texte, ce sont les détails scientifiques qui remplissent le volume. Chaque fois qu'il a raconté la traversée d'une contrée, M Thnnr fait suivre sa naai de remarques sur le climat, la configuration e a rneatu d sol, la flore, la faune, la population. Dans le erer chapitre, il donne, en outre, e résultats de ses observations météorologiques et de ses déterminations anthropométriques, ainsi que des renseignements linguistiques quil ccmpgn de vocuaire des langues des Bangala des Bapoto ds Maginza-Mobali, des Mndng et des Mongwandi. L'œuvre de M. Thonner mérite 'attirer l'attention du public n général et |
M. Thonner mérite d'attirer l'attention du public en général et des bibliophiles en particulier par une autre qualité encore, par l'attrait que lui donne la magnifique illustration dont elle est ornée. Vingt gravures dans le texte et des planches phototypiques, au nombre de quatre-vingt-sept, font de ce livre peut-être le plus bel ouvrage illustré qui ait été consacré au Congo. L'aspect artistique de la photographie, la netteté de la reproduction, le bon goût que l'on remarque dans le choix des sujets, tout contribue à séduire quiconque parcourt le livre. Mieux que de longues descriptions, ces planches révèlent les contrées congolaises, | M. Thonner mérite rtadret'i l'attention du public en général et ds bibliophiles en apliirrcute par une autre qualité encore, par l'attrait que lui donne la magnifique illustration dont elle ets rné. Vingt gravures dnas le texte et e planches phototypiques, au nombre de quatre-vingt-sept, font de ce livre peut-être le plus bel ouvrage illustré qui ait été consacré au Congo L'aspect artistique de la photographie la netteté de la reproduction, le bon goût que l'n remarque dans le choix ds sujets, tout contribue à séduire quiconque parcourt le livre. Mieux que de longues descriptions ces planches révèlent les contrées congolaises, |
que de longues descriptions, ces planches révèlent les contrées congolaises, avec leurs cours d'eau aux larges nappes, leurs forêts sombres, leurs brousses épaisses, leurs solitudes infranchissables, leurs populations sauvages. On ne saurait trop louer ce livre, il instruit et il charme. Il Cé-kiang, studio del dott. Mario Carli, Roma, Forzani E. C. Tipografia del Senato, 1899. Le livre du docteur Mario Carli est des plus précis et des plus pratiques et d'un intérêt tout actuel. Après d'excellents préliminaires dont nous sommes obligés de ne rien dire, l'auteur entre dans le vif du sujet, qui est la description de Cé-kiang. Le | que de longues descriptions, ces planches révèlent ls contrées congolaises, avec leurs cours u aux larges nappes, leurs forêts sombres, leurs brousses épaisses, leurs solitudes infranchissables, leurs populations sauvages. On ne saurait trop louer ce livre, il instruit et il charme. Il Cé-kiang, studio del ttd.o Mario Carli, Roma, Frzn E. C. Tpgrf del Snt, 1899. Le livre du docteur oMira Carli est des plus précis et des pls pratiques et d'un rtitéên tout actuel. Après dxcels préliminaires dont nous sommes obligés de ne rien dire, l'auteur ntr dans le vif du j qui est la description de -k.aéCign Le |
vif du sujet, qui est la description de Cé-kiang. Le Cé-kiang, nous dit-il, est la plus petite des dix-huit provinces dans lesquelles se subdivise la Chine proprement dite (Ci-pasang); sa superficie est de 95,000 kilomètres carrés, c'est-à-dire un peu plus du 57e de cette vaste contrée (5,396,100 k. q.) et un peu moins du 121e de l'Empire entier (11, 795,000 k.q.). Confronté avec le royaume d'Italie (286,589 k.q.), le Cé-kiang est ainsi pour la superficie comme pour la population (11 millions d'habitants), le tiers de notre pays. Elle a une forme quasi-quadrangulaire sa plus grande largeur est de 380 kilomètres | vif du sujet, qui est la description de Cé-kiang. L Cé-kng, snuo dit-il, est la plus petite des dixhuit provinces dans lesquelles se subdivise la Chine proprement dite (Ci-pasang); sa superficie est e 95,000 ilrs carrés, c'est-à-dire un peu plus du 57e de cette vaste contrée 10(,,09653 k. q.) et un peu moins du 121e de l'Empire ntr (11, 795000 q Confronté avec le royaume 'Italie (286,589 k.q.), le Cé-kiang es ainsi pour l superficie comme pour la population (11 millions han, le tiers de notre pays. l une fre qs-qdrnglr sa plus grande largeur est de 380 kilomètres |
forme quasi-quadrangulaire sa plus grande largeur est de 380 kilomètres carrés; sa plus grande longueur 460. Sa position géographique est entre le 27°17' et le 31°16' latitude nord et le 118°5' et le 122° 30' longitude de Greenwich; tandis que l'Italie se trouve entre le 36° 10' et 10°30' de latitude nord et le 6° et le 18°28' longitude est. Le Cé-kiang confine au nord au Kiang-su et au lac T'in-hu; à l'ouest, au Yunnan, au Kiang-si et au Fou-kien; au sud, au Fou-kien à l'est, il est baigné par la mer de Chine orientale. Pendant un temps, il a | froem quasi-quadrangulaire sa plus grande largeur est de 830 klmètrs rés; sa plus grande lonuu 460. Sa position géographique est entre le 27°17' et le 31°16' titalued nord et le 118°5' et le 122° 30' longitude de Greenwich; tandis q l'Italie se trouve ntr le 36° 10' et 10°30' de latitude nord et le 6° et le 18°28' longitude st. Le Cé-kiang confine au nord au Kiang-su et au lac T'in-hu; à l'ouest, au Yunnan, ua Kiang-si et au Fou-kien; au sud, au e-ionkFu à l'est, l st baigné par la mer de Chine orientale. Pndan un temps, il a |
la mer de Chine orientale. Pendant un temps, il a été une des provinces les plus populeuses, les plus civilisées et les plus riches de la Chine; mais vers le milieu de ce siècle, l'invasion des Taïping, suivie d'une peste et d'une disette, lui porta un coup terrible c'est ainsi qu'il se rangea depuis parmi les provinces les plus pauvres et dépeuplées. C'est ainsi que, d'après le baron de Richthofen, il descendit de trente-deux à cinq millions d'habitants. Mais il se releva peu à peu de cette profonde décadence, par suite de la merveilleuse fertilité du sol et d'une abondante | l mer de nCihe orientale. Pendant un temps, il a téé une des provinces les plus populeuses, les plus civilisées et les plus riches de la Chine; isma vers le milieu de ce siècle, l'invasion des Taïping, suivie d'une peste et d'une disette, lui porta un coup terrible c'est ainsi qu'il se rangea depuis parmi les provinces les plus pauvres et dépeuplées. 'est ansi que, d'après le baron de Richthofen, li descendit de trente-deux à cinq millions habian. ais il se releva peu à peu de etetc profonde décadence, par suite d la merveilleuse fertilité du sol et d'une abondante |
suite de la merveilleuse fertilité du sol et d'une abondante immigration venue des provinces voisines, à laquelle sont venus s'ajouter le commerce et l'industrie. Il y a, d'ailleurs, des digues, des réseaux de canaux, etc., qui attestent son ancienne prospérité, qui est son état normal et vers laquelle il tend de nouveau. Le docteur Mario Carli nous montre ensuite les quatre fleuves principaux de la contrée le Cien-kang, l'En-kiang, le Ciao-kiang, l'Inang-kiang. Puis, il passe à la description des côtes du Cé-kiang, notamment à la superbe baie de San-Men (page 117-125). De la revue géographique à laquelle il procède, il | suite de la rleuse fertilité d sol t d'une abondante immigration venue des pv vsns, à laquelle sont venus sajouter le cmmrc et l'industrie. Il y ,a d'ailleurs, e e, des réseaux de canaux, cte., qu tttstenae son ancienne prospérité, qui est so état normal et vrs laquelle il etnd de nouveau. Le dctr Mario Cai nous montre ensuite ls quatre fleuves principaux de contrée le Cien-kang, l'En-kiang, le Ciao-kiang, lInangkiang Puis, il passe la description ds côtes d Cé-kiang, notamment la superbe baie de San-Men (pg 117-125). De la rv géographique à laquelle il procède il |
117-125). De la revue géographique à laquelle il procède, il résulte que cette baie a été très heureusement choisie comme station militaire elle est à l'abri des tempêtes, d'une largeur suffisante, d'un abord commode, d'une défense facile; elle jouit d'un climat très salubre et d'une température qui rappelle celle de l'Italie. Le port de Sau-p'ou serait aussi une station commerciale des plus heureuses. Il est fâcheux que nous ne disposions pas de l'espace que réclamerait un examen critique de ce beau travail. LUDOVIC Drapeyron. DE Filippi. La Spedizione di S. A. R. il Principe Luigi Amedeo di Savoia, Duca degli | 117-125). De la e géographique à laquelle il procède, il résulte q cette baie a été très utureesmheen choisie comme station militaire elle est l'br des tempêtes, d'une largeur suffisante d'un abord commode, 'u défns facile; elle jouit d'un m très salubre et d'une température qui rappelle celle de l'Italie. Le ort de Sau-p'ou serait aussi une staio commerciale des sulp heureuses. Il est fâcheux ns ne disposions pas d 'espace que réclamerait un eaemxn critique de e beau travail. LUDOVIC Drapeyron. DE Filippi. La Spedizione di S. A. R. il Principe Luigi Amedeo di Savoia, Duca degli |
A. R. il Principe Luigi Amedeo di Savoia, Duca degli Abruzzi al Monte Saint-Élie (Alaska). Le Dottore Filippo de Filippi, l'un des membres de la mission, raconte avec un charme rare les divers épisodes de l'aventureuse tentative du neveu du roi d'Italie. On se souvient qu'en 1897, le jeune duc des Abruzzes, avec quelques compatriotes et quelques guides alpins, atteignit le sommet du Saint-Élie, ce géant des neiges circumpolaires. Jamais les paysages majestueux des Montagnes Roouges et les glaciers de l'Alaska, n'ont été décrits d'une manière aussi saisissante. La géographie italienne peut, à juste titre, se montrer fière du livre | A. . il Principe Luigi Amedeo di Sv, Duca degli Abruzzi al Monte Snt-Él (Alaska). Le Dottore Filippo e Filippi, 'n e membres de la mission, raconte avec n charme rare les divers épisodes ed 'aventureuse tentative d neveu du roi d'Italie. On se souvient qu'en 1897, le jeune duc de Abruzzes, avce qlqs compatriotes et quelques guides ans atteignit le sommet d SaintÉlie c géant des neiges circumpolaires. Jamais les paysages majestueux des Montagnes Roouges et les glaciers de lAlaska n'ont été décrits 'une manière aussi saisissante. La géographie italienne peut, à juste titre, se montrer fèr d livre |
italienne peut, à juste titre, se montrer fière du livre de M. Filippi. Ce n'est pas seulement par son sujet que l'ouvrage se fait remarquer entre tous, c'est par la richesse de l'édition qui est la plus luxueuse parmi les récentes publications géographiques, non seulement en Italie, mais dans toute l'Europe. Ce superbe volume contient une nombreuse collection de photogravures extrêmement soignées et deux admirables gravures panoramiques du massif Saint-Élie. Pour que l'œuvre ne laissât rien à désirer, le duc a décidé que les bénéfices provenant de la vente seront exclusivement affectés aux guides des Alpes, ces vaillants sauveteurs de | italienne peut, à jst titre, se otrer fière du livre de M. Filippi. Ce n'est pas seulement par osn sujet que l'vrg se fait reaue ere tous, c'est par la cee de l'édition qui est la plus luxueuse parmi les récentes publications géographiques non seulement n Italie mais dns toute 'pe. Ce superbe volume contient une nombreuse collection de photogravures extrêmement soignées et ex admirables gravures muarinspeaqo du massif Saint-Élie. Pour u l'œuvre ne laissât rien à désirer, le duc a dci que les bénéfices provenant de l vnt seront excsivet affectés aux guides ds Alpes, ces vaillants sauveteurs de |
exclusivement affectés aux guides des Alpes, ces vaillants sauveteurs de la montagne, à qui tant d'explorateurs doivent le succès et la vie. Von HESS-WARTEGG. Cina e Giappone. Ce n'est qu'une traduction italienne du récit allemand, mais elle se recommande par l'exactitude avec laquelle elle a rendu tous les mérites du texte primitif. Ceux pour qui le dialecte sonore de Leopardi a moins de secrets que celui de Heine, seront reconnaissants au capitaine Camperio d'avoir aussi bien réussi sa traduction. À travers les Indes, par EUGÈNE Gallois, avec cartes, plans, croquis, dessins et photographies de l'auteur. Paris, Société d'éditions, 1899. Nos | exclusivement affectés aux gud dse Alpes, cs vllnts sauveteurs de la montagne, à qui tant d'explorateurs doivent le sccès et la vie. Von HESS-WARTEGG. Cina Giappone. e n'est qu'une traduction italienne du récit allemand, mais elle se recommande pr lexactitude avec laquelle elle a rendu tous es mérites du texte primitif. Ceux pour iuq le dialecte snr de Leopardi a moins de secrets que celui de Heine, sr reconnaissants au capitaine Camperio d'avoir u bien réussi sa tucin À taevrsr les Indes, par EUGÈNE Gallois, avec cartes, plans, croquis, dessins et photographies de l'auteur. Paris, Société 'éditions, 1899. Nos |
dessins et photographies de l'auteur. Paris, Société d'éditions, 1899. Nos lecteurs savent déjà que M. Eugène Gallois est un curieux et un artiste. Aujourd'hui, il nous donne un travail très intéressant sur les Indes, qu'il a parcourues le crayon en main, et voici comment il résume, avec la plume, son impression et la méthode qu'il a suivie « La nature se présente dans cette contrée sous les aspects les plus variés et l'on pourrait ajouter les plus grandioses; c'est ainsi que l'on traverse des contrées des plus fertiles auxquelles succèdent d'interminables déserts pour atteindre le pied de la chaîne géante | dessins et photographies de l'autr Paris, Société d'éditions, 1899. Nos lecteurs savent déjà que M. Eugène Gallois tes un curieux et un artiste. jrd'h, l nous odenn un travail très intéressant sur les nds, qu'il a parcourues le crayon en main, et voici comment il r avec la plume, son impression et la méthode qu'il a suivie « La nature es présente dns cette contrée ss les aspects les plus ais et l'on pourrait ajouter les plus grandioses; c'est ainsi que l'on traverse des contrées eds plus fertiles auxquelles succèdent d'interminables déserts pour ttnr le pied de la chaîne géante |
d'interminables déserts pour atteindre le pied de la chaîne géante de l'Himalaya. Tout y est grand, les œuvres de la nature comme les travaux des hommes. Grâce aux différences de climat et de latitude et altitude, on y voit la nature sous ses aspects les plus variés au point de vue de la botanique. Toutes les races d'animaux de la création y sont représentées, et ce n'est pas là un des moindres charmes du voyage aux Indes que le contact, fréquent souvent, de toutes les bêtes qui peuplaient le Paradis terrestre. Grâce, en effet, au caractère religieux dont ils sont | d'interminables déserts pour atteindre le pied d la chaîne gént de l'Himalaya. Tout y est grand, les œuvres de la nature comme les travaux des hommes. Grâce aux différences de climat et de latitude et altitude, on y voit la nature s ses aspects les pls aréivs au nopit de vue de la botanique. Toutes les races 'nxmadaiu de a création y snt représentées, t ce n'est pas là un des moindres charmes du voyage aux Indes que le cntct, fréquent souvent, de toutes les bêtes qui ie le Paradis terrestre. Grâce, en effet, au caractère religieux dont ils sont |
terrestre. Grâce, en effet, au caractère religieux dont ils sont revêtus pour la plupart les animaux n'étant pas chassés n'ont pas pris la peur de l'homme avec lequel ils vivent parfois fraternellement. On comprendra sans peine les surprises que cela ménage aux Européens, et quelques exemples cités au cours du voyage en donneront une idée. Quant aux monuments, dont certains remontent à la plus haute antiquité, temples, mosquées, tombeaux, palais, ils sont connus comme les pays qui composent le livre de l'histoire de ce pays fabuleux, dont l'origine se perd dans la nuit des temps. Comme on le verra plus | terrestre. Grâce, n f, au caractère religieux on ils sont rvêts pour la plupart les animaux n'étant pas chassés nont pas pris la peur de l'homme avec lequel ils n parfois frtnelle. On cmprndr sans iepne les surprises que cela ménage aux Européens, t qqes exemples cités au ours du vyg en donneront une idée. Quant x monuments, dont certains remontent à la plus haute antiquité, temples, mosquées tombeaux, palais, lis sont connus comme les pays qui composent le livre de l'histoire de ce pys fabuleux, dont l'origine se perd dans la nuit ds em Comme on l verra pls |
dans la nuit des temps. Comme on le verra plus loin, il est surtout une catégorie de monuments tout à fait unique au monde, ce sont les édifices souterrains religieux, temples et monastères, pour certains antérieurs à notre ère. Il est à constater, du reste, le rôle qu'a joué la religion parmi les peuples de l'Inde; c'est elle qui a inspiré l'art de la construction avec ses décorations et ses ornementations, et elle nous a légué d'incomparables œuvres des hommes. « Notre but dans cet ouvrage n'a pas été simplement de retracer notre voyage et de retranscrire notre carnet de | d la nuit des emp Comme on l verra lus ln, i est surtout une catégorie de monuments tt à fait uiqe au monde, ce sont édifices souterrains religieux, temples t monastères, our certains antérieurs à notre ère. Il est à constater, reste, le rôle qu'a joué la religion prm les peuples de lIne c'est elle qui a rispéni 'art de la construction avec ses décrtns et ses nmnato, et elle nous a légué d'incomparables œuvres des hommes Notre but dns cet vrg ' pas été simplement d retracer notre voyage et de retranscrire notre carnet d |
de retracer notre voyage et de retranscrire notre carnet de route, nous avons jugé cela bien insuffisant pour faire connaître ce pays à ceux qu'il pourrait intéresser, mais d'en faire une étude sérieuse, documentée avec soin, une monographie additionnée de réflexions et d'anecdotes personnelles. Aussi avons-nous procédé par ordre et commencé par des données générales sur la géographie, l'histoire, l'ethnographie si compliquée aux Indes, et surtout la question religieuse; car personne n'ignore que l'Inde est le foyer des plus vieilles religions et entre autres du bouddhisme, un des cultes qui comptent le plus d'adhérents. NOUVELLES GÉOGRAPHIQUE Nous recevons de Bucarest | d retracer notre voyage et de retranscrire notre crnt de route, ns avons jugé cela bn insuffisant pour faire connaître ce pays à ceux qu'il pourrait intéresser, mais d'n faire une étude sérieuse, documentée avec soin, une ngp additionnée de réflexions et d'anecdotes personnelles. Aussi avons-nous procédé par ordre et commencé par des données générales sur l géographie, l'histoire, l'ethnographie si compliquée aux esd,nI et surtout la question religieuse; car rne 'ignore ueq l'Inde est le foyer des pu vis religions et entre autres du bouddhisme, un des cuts qui comptent le plus arts NOUVELLES GÉOGRAPHIQUE Nous recevons de Bucarest |
comptent le plus d'adhérents. NOUVELLES GÉOGRAPHIQUE Nous recevons de Bucarest une Notice sur la Société roumaine de géographie (1875-1900). Nous y voyons la part considérable qu'a prise à sa fondation et à sa prospérité M. Georges Lahovary, secrétaire général de la Société, président de la Haute Cour des Comptes, que nous avons eu l'honneur de rencontrer à Londres et à Berlin. La Société de Roumanie compte parmi ses adhérents S.A.R. le prince Hermann de Saxe-Weimar-Eisenach (Stuttgart), comme membre honoraire; et comme membres correspondants S.A. le prince Roland Bonaparte (Saint-Cloud) S.A. le prince Albert de Monaco; M. le général Enrico Hiviera | comptent le plus d'adhérents. NOUVELLES GÉOGRAPHIQUE Nous recevons de Bucarest une Notice sur l Société roumaine de géogr (1875-1900). y voyons la t considérable qu'a prise à sa fondation et à sa prospérité M. Georges Lahovary, secrétaire général de la Scété, président de la Haute r des Comptes, que unso avons eu l'honneur de nrtreeocrn à odsnLre et Berlin. La Sét de Rmn compte parmi ses dhérnts S.A..R le prnc Hermann ed Saxe-Weimar-Eisenach Stuttgart comme membre honoraire; et comme membres correspondants S.A. le prine Roland Bona (Saint-Cloud) S.A. l prince Albert de Monaco; M. le gn Eocirn Hiviera |
le prince Albert de Monaco; M. le général Enrico Hiviera (Turin); le Dr Egli, professeur à Zurich; MM. Élisée Reclus, Drapeyron, de Paris, etc. M. Charles-Roux, ancien député, délégué des ministères des affaires étrangères et des colonies à l'Exposition universelle de Paris, membre du Conseil de la Société de la Revue de Géographie, vient d'être promu officier de la Légion d'honneur. M. Ernest Seligmann, directeur honoraire au ministère des finances, ancien professeur de l'Université, l'un des fondateurs de la Revue de Géographie, a été l'objet de la même haute distinction. Notre excellent et assidu collaborateur, M. Paul Gaffarel, doyen honoraire | le prince Albert de Monaco; M. le général Erc Hiviera (Turin); le Dr gl, professeur à Zurich; MM. Élisée Reclus, Drapeyron, de Prs, etc. M. Charles-Roux, ancien député, délégué des mnstèrs des affaires étrangères et des colonies à 'Exposition nvrsll de Paris membre d Conseil de la Société de la Revue de Géographie, vient d'être promu officier de l Légion d'honneur. M. Ernest Seligmann, directeur honoraire au ministère des finances, icenna professeur de l'Université, 'un des fondateurs de la de Géographie, a été l'objet de la même haute distinction. Notre excellent et assidu collaborateur, M. ulPa Gaffarel, nydeo honoraire |
Notre excellent et assidu collaborateur, M. Paul Gaffarel, doyen honoraire et professeur d'histoire à la Faculté des lettres de l'Université de Dijon, a été fait chevalier de la Légion d'honneur. Nous applaudissons à ces choix, qui nous touchent de si près. A l'Alliance française, sous la présidence de M. Croiset, de l'Institut, doyen de la Faculté de Paris, a eu lieu, dans l'amphithéâtre de la Société de Géographie, une conférence de Mlle Biamantopoulo, ancienne élève de l'École normale supérieure de Fontenay-aux-Roses, sur M. Biskelas et la littérature hellénique au XIXe siècle. La Société de Géographie commerciale a tenu sa première | Not excellent et adu collaborateur, M. Paul Grel doyen honoraire et proessur d'histoire à la Faculté des lettres de l'nvrsté de Dijon, a été fait chevalier de la Légion dhonneur Nous applaudissons à ces o qui nous touchent de si près. A Allince française, sous la présidence d M. Croiset, de l'Institut, doyen de la Fclté de Paris eu l, dan 'amphithéâtre de la Société de Géographie, une cnférnc de Mlle Bmntpl, ancienne élève de l'École normale supérieure d Fontenay-aux-Roses, sur . Biskelas et la littérature hellénique au XIXe èseci.l La Société de Gégrph commerciale tenu première |
siècle. La Société de Géographie commerciale a tenu sa première assemblée générale de 1900, le mardi 16 janvier; elle a entendu Les chemins de fer à Madagascar, par M. le lieutenant-colonel Roques, directeur des travaux publics à Madagascar (avec projections par M. Molteni). La Revue encyclopédique Larousse, dirigée par M. Georges Moreau, numéros des 6, 13, 20 et 27 janvier contient, entre autres articles intéressant la géographie, la République de Saint-Marin, par M. A. Mellion; cette étude est accompagnée de 10 gravures (vues pittoresques, palais du conseil souverain, régent, officiers de l'armée, drapeau et armes de la république, etc.). M. | siècle. La Société de Géographie comial a tenu sa rièe ssmblé générale de 1900, le mardi 16 jane; entendu Les hmis de fer à Madagascar, par M. le lieutenant-colonel Roques, directeur des travaux publics à Madagascar (avec prjctns par M. Molteni). La Revue qcpodlneuceéiy Larousse, drgé par M Georges Moreau, numéros des 6, 13, 20 et 27 janvier cntnt, entre autres articles intéressant la géographie, la République d Saint-Marin, par M. . Mellion; cette étude est accompagnée de 10 gravures (vues pttrsqs, palais du conseil souverain régent, officiers de l'armée, drapeau t armes de l république, etc M. |
de l'armée, drapeau et armes de la république, etc.). M. Jean Brunhes, professeur de géographie à l'Université de Fribourg (Suisse), nous adresse son intéressant essai L'homme et la terre cultivée, bilan d'un siècle, extrait du Bulletin de la Société neuchâteloise de géographie, Neuchâtel, 1900; études géographiques (année 1, fascicule 1) Un nouveau procédé de reproduction appliqué à l'étude et à la représentation des faits géographiques phototypie stéréoscopique, Fribourg (Suisse), Institut géographique de l'Université (1900); les Marmites du barrage de la Maigrauge (avec un plan et des reproductions stéréoscopiques). Extrait du Bulletin de la Société fribourgeoise des sciences naturelles, vol. VII, | de l'armée, drapeau t armes de la épuq etc M. Jean Brunhes, professeur de gégrph à 'Université de Fribourg (Sss), os adresse son intéressant essai L'homme et la terre cultivée, bilan d'un siècle, extrait du Bulletin de la Société neuchâteloise de géographie, Neuchâtel, 0 études géographiques (année , fascicule 1) nouveau procédé de reproduction appliqué à l'étude et à l sentatio des faits géographiques thtoopypie stéréoscopique, Fribourg (Suisse), Institut géographique d l'Université (1900); les Marmites du barrage de la Maigrauge avec un plan t des reproductions stéréoscopiques). Extrait du Bulletin la Société fribourgeoise des sciences ntrlls, vol. VII, |
Bulletin de la Société fribourgeoise des sciences naturelles, vol. VII, fasc. 3 et 4, 1899, pages 169 à 185, Fribourg, imprimerie Fragnière frères, 1899. – D'autre part, M. Jean Brunhes nous adresse la communication faite par lui à l'Académie des sciences sur les marmites des îlots granitiques de la cataracte d'Assouan (Haute-Egypte). De Rome, il nous vient un important ouvrage de M. Fiorini Stére terrestri e celesti di autore italiano oppure fatte o conservate in Italia (1899). De Florence, nous recevons de M. Attilio Mori Come progredì la conoscenza geografica della Toscana nel secolo XIX, contributo alla storia della cartografia | Bulletin de l Société fribourgeoise des sciences eatl,eusnrl vol. VII, fasc. 3 t 4, 1899, pages 169 à 185, Fribourg, imprimerie Fragnière frèrs, 1899. – D'autre part, M. Jean Brunhes soun adresse l communication faite par lui à l'Académie des sciences sur les marmites des îlots granitiques de la cataracte dAssouan (Haute-Egypte). De m il nous vient un important ourge M. Fiorini Stére terrestri celesti di autore italiano oppure fatte o conservate in Italia (1899). De Florence, ns recevons de M. Attilio Mori Come progredì la cnscnz geografica della Toscana nel secolo XIX, contributo alla storia del cartografia |
della Toscana nel secolo XIX, contributo alla storia della cartografia italiana (1899). M. Angelo Ghisleri nous apprend Conte t'insegna la Geografia negli Stati Uniti d'America (Florence, 1899). Del sentimento della natura e della educazione est un essai fort bien fait par M. Paolo Revelli (Asti, 1899). De Gotha nous parvient Justus Perthes Altdösterreichischer Atlas, par M. Paul Langhans (1900). Nous recevons les Notions élémentaires sur la mer, la navigation et la pêche; suivies de leçons sur la gymnastique et la natation, par MM. Aignan, agrégé, docteur es sciences, inspecteur d'Académie, et Guillard, directeur de l'École de pêche de Groix; Gedalge, | della Toscana nel secolo XX, contributo alla storia della cartografia italiana (1899). M. Angelo Ghisleri nous apprend Conte t'insegna la Ggrf negli Stati tnUii d'America (Florence, 1899). Del sentimento della natura della educazione est un essai t bien fait pr .M Paolo Revelli (Asti, 1899). De Gotha nous prvnt Justus Peersht ieetAcshhderrlctsirö Atlas, par M. ul Langhans (1900). Ns ceons les Notions élémentaires sur l mer, la navigation et la pêche; svs d lo la gymnastique et la natation, par MM. Aignan, agrégé, docteur es sciences, inspecteur 'Académie, et Gllrd, directeur ed l'École de pêch de Groix; Gedalge, |
et Guillard, directeur de l'École de pêche de Groix; Gedalge, libraire-éditeur, Paris. Nous avons reçu le Congo belge, notes et impressions, ouvrage orné de 27 phototypies hors texte, par M. René Vauthier, Bruxelles, Leboeuf, et Paris, Auguste Challamel, 1900. De Boston (1899) A selected biography of the anthropology and ethnology of Europe, par William Z. Ripley. M. H. Coudreau a publié à l'imprimerie Lahure Voyage au Yamina (21 janvier 1899-27 juin 1899). Cette publication a précédé de peu la mort de ce vaillant explorateur. D'intéressantes Recherches spéléologiques dans la chaîne du Jura sont publiées par MM. Fournier et Magin dans | t Guillard, directeur de l'École de pêche de oix; Gdlg, libraire-éditeur, Pai. Ns v çu le Congo belge, notes et impressions, ouvge orné de 27 phototypies hors txt, par M. René Vauthier, Bruxelles, Leboeuf, et Paris, Auguste Calme 1900. De Boston 189 A selected biography fo th anthropology and ethnology of rp,oeuE par liWliam Z. Ripley. M. H. oa a publié à l'imprimerie Lhue Voyage au Yamina (21 janvier 1899-27 juin 1899). Cette publication a précédé de pe la mort de e vllnt explorateur. nessnte Recherches spéléologiques dans la chaîne d Jura sont publiées par MM. Fournier et Magin dans |
du Jura sont publiées par MM. Fournier et Magin dans les Mémoires de la Société de Spéléologie (campagne 1896-1899). Les Colonies françaises, par Paul Gaffarel, professeur à la Faculté des lettres de Dijon, sixième édition revue et augmentée, 1 vol. in-8° de 570 pages, de la Bibliothèque d'histoire contemporaine, 5 fr. (Félix Alcan éditeur). – Les éditions successives de cet ouvrage ont toujours été tenues au courant des progrès de notre développement colonial. M. Gaffarel a, cette fois encore, accompli sa tâche avec la conscience qui fut l'une des causes du succès de cette publication. Nous rappellerons qu'on y trouve | du Jura sont publiées par MM. Fournier et Magin dans les ésMoeimr de la Société de Spéléologie (cmpgn 1896-1899). Les Colonies françaises, par ualP Gaffarel, professeur à la léuatcF des lere de Dijon, sixième édition rv et augmentée, 1 vol. in-° de 570 g,spae de l Bibliothèque dtire contemporaine, 5 fr. (Félix Alcan éditeur). – Ls édtions successives ed cet ouvrage ont toujours été tenues u courant des progrès de notre dévlppmnt c.nolliao M. Gaffarel a, cette fois encore, accompli sa tâche cvae l conscience qui fut l'une ds causes du succès d cette publication. Nous rapellro qu'on y trouve |
du succès de cette publication. Nous rappellerons qu'on y trouve l'histoire de nos colonies, leur description pittoresque, l'étude de leurs produits, celle des ressources qu'elles peuvent offrir à l'industrie française. Ces développements se présentent dans une succession de chapitres d'une lecture attrayante, ce qui ne nuit en rien leur valeur scientifique. D'ailleurs la compétence de M. Paul Gaffarel sur les questions coloniales est bien connue, et son livre peut être considéré comme indispensable à tous ceux qui s'intéressent au développement de notre puissance extérieure. Le Directeur-Gérant L. Drapeyron. 5098. L.-Imp. des Reunies, Bâtuc Saint-Benoît, 7. Hûtteroz, directeur. DE LA NÉCESSITÉ | du succès de cette publication. Nous rappellerons qu'on y trouve l'histoire e nos ,oenslioc leur description pittoresque, 'étude de leurs produits, celle des ressources q'e utepnve offrir à l'industrie française. Ces éem se présentent dans une succession de chapitres d'une lceuetr attrayante, ce qui ne t en rien leur valeur qeusiitn.ecfi D'ailleurs la compétence de M. alPu Gaffarel sur les questions coloniales est bien connue et son livre peut être considéré cmm ndspnsbl à tous cx qui s'intéressent au développement de notre puissance xtérr. Le Directeur-Gérant L. Drapeyron. 5098. LImp des Reunies Bâtuc Saint-Benoît, 7. Hûtteroz, directeur. DE LA NÉCESSITÉ |
des Reunies, Bâtuc Saint-Benoît, 7. Hûtteroz, directeur. DE LA NÉCESSITÉ ACTUELLE DE LA TOPOGRAPHIE L'EXEMPLE DES BOERS Messieurs, les conditions si nouvelles dans lesquelles les armées auront désormais à combattre, tant en raison du nombre considérable des combattants que de la portée des armes employées et des vastes théâtres où se dérouleront les actions, changent complètement les bases de l'éducation militaire, non seulement à l'égard des grands chefs et de leurs officiers immédiats, mais encore pour les chefs les plus modestes et jusque chez les soldats eux-mêmes. Les armes nouvelles de l'infanterie et surtout celles de l'artillerie ont une portée | des Reunies, Bâtuc Saint-Benoît, 7. Hûtteroz, directeur. DE LA NÉCESSITÉ ACTUELLE E LA TOPOGRAPHIE 'EXEMPLE DES BOERS Messieurs, les conditions si nouvelles dans lesquelles les armées auront désormais à combattre, tant en raison du nombre considérable des combattants que de l portée des armes employées et des vastes théâtrs où se dérouleront les actions, hnt complètement les bases de léducation militaire, non seulement l'égard des grands chefs et de leurs officiers immédiats, mais encore pour les chefs les plus modestes et jusque chez les soldats uêe. Les nouvelles de l'infanterie et surtout el de l'artillerie ont une portée |
de l'infanterie et surtout celles de l'artillerie ont une portée de plus en plus considérable. Le tir doit atteindre l'ennemi en des points où il est quelquefois à peine visible. Le maniement habile des armes, la connaissance des reliefs du sol et des positions occupées par l'ennemi deviennent un facteur considérable pour la conduite de l'action. C'est de cette vérité bien comprise, messieurs, que sont nés tout d'abord, dans nos grandes écoles de l'État, les cours spéciaux destinés à donner à nos officiers toutes les connaissances qui leur sont indispensables aujourd'hui, et, ensuite, en dehors de ces écoles et au | de l'infanterie et surtout clls d l'artillerie ot une portée de lpus en plus considérable. Le tir doit atteindre l'ennemi en ds points où il est quelquefois à peine visible. maniement habile des armes, la onsne des reliefs du et e positions occupées par lennemi deviennent un facteur considérable pour la conduite de l'action. C'est de cette vérité bien comprise messieurs, que sont nés tout d'abord, d nos grandes écoles de l'État, les cours spéciaux destinés à donner à nos officiers toutes les connaissances qui leur sont indispensables aujourd'hui, et, ensuite, en dehors de ces écoles et au |
aujourd'hui, et, ensuite, en dehors de ces écoles et au sein même de la nation, toutes ces sociétés de tir, de gymnastique, de topographie répondant au même but. Ces institutions sont admirables dans leur esprit, car elles sont nées du patriotisme; elles en sont un fruit tout spontané et méritent nos plus profondes sympathies et tout notre dévouement. Aussi, messieurs, n'ai-je jamais refusé mon concours à ces œuvres, et quand les membres de votre bureau sont venus me demander de présider cette séance, ai-je considéré comme un devoir et un grand honneur d'accepter. Tout ce qui touche à la prospérité | aujourd'hui, et, enui en dehors de ces écoles et au sen même de la nation, toutes ces sociétés de tir, de q,yseiagnutm d topographie répondant au même but. Ces institutions snt dmrbls dans leur esprit, car elles sont nées du patriotisme; elles en sont un fruit tout tnpaéons et méritent nos plus profondes sympths et tout notre dévouement. messieurs, naije jamais refusé mon concours ces œuvres, et quand les membres de votre bureau sont venus me demander de présider cette séance, ai-je considéré comme u devoir et n grand hnnr d'accepter. Tout ce ecutoh à la it |
grand honneur d'accepter. Tout ce qui touche à la prospérité et à la grandeur de notre France adorée me touche profondément et jusqu'à mon dernier souffle je lui appartiendrai. Messieurs, vous connaissez l'histoire de la fondation de cette société. Elle est due à la belle initiative de M. Hennequin. Depuis 1876 elle s'est développée d'une manière admirable, ce qui montre combien l'idée qui a présidé à la fondation était juste et combien aussi la nation comprend et soutient tout ce qui touche au patriotisme. Messieurs, je ne puis entrer dans l'histoire du développement de votre œuvre. Le temps nous est | anrgd honneur dacep. Tout ce qui touche à la prosért et à la grandeur de e France adorée me touche profondément et jusqu'à mon dernier souffle je lui appartiendrai. Mesieus uvos connaissez l'histoire de la fondation de cette socét. Elle est e la ellbe initiative de M. nHeien.qnu Dep 8167 elle développée d'une manière irb, ce qui montre combien l'idée qui a présidé à la aonnfitdo était juste et combien ss la nation comprend t outt tout ce qui touche au patriotisme. Messieurs, je en puis entrer dans isiehl'tor du développement de votre œvr. Le temps nous est |
l'histoire du développement de votre œuvre. Le temps nous est compté. Je prierai donc tous les hommes si méritants et si distingués qui ont concouru à ce beau développement de m'excuser. Toute notre sympathie et notre reconnaissance leur sont acquises. Mais je ne veux pas terminer sans mettre sous vos yeux un exemple éclatant de ce que peuvent les connaissances et les talents d'ordre militaire dans les rangs d'une armée pour le succès de ses armes. Je sais, messieurs, que la politique doit s'arrêter au seuil de cette enceinte, réservée tout entière à la science et aux lettres. Mais sans | 'hioie du développement de vr œuvre. L temps nous est compté. Je prierai donc tous les omme si méritants et si dstngés qui ont concouru à ce beau dévlppmnt de m'excuser. Toute notre sympathie et notre reconnaissance leur snt acquises. Mais je ne veux pas terminer sans mettre sous vos yeux un pe éclatant de ce que peuvent les connaissances et les talents d'ordre iaitelrmi dns les rangs 'une armée pour le succès de ses armes. Je sais messieurs, que la politique doit sarrêter au sl de cette enceinte, ér uott entière à la science et aux lettres. Mais sans |
tout entière à la science et aux lettres. Mais sans entrer dans un domaine qui nous est interdit et sans rechercher de quel côté peuvent se porter nos sympathies dans la lutte engagée au sud de l'Afrique, je dirai que tout en rendant pleine justice à un grand peuple notre voisin, dont la tenue, dont le patriotisme s'affirme, non en vaines et bruyantes démonstrations, mais en résolutions calmes et viriles, en sacrifices qui ne sont jamais au-dessus des terribles exigences de la guerre, tant pour les vies à offrir que pour les sacrifiices pécuniaires à consentir, je dirai que, si | tout entière à l scnc te aux lettres. Ms sn entrer dans un domaine qui nous est interdit et sans rechercher de quel côté peuvent s porter nos sympathies dans la lutte ngée au sud de l'Afrique, je dirai que tout en rendant pleine justice à un grand peuple notre voisin, d la tenue, dont le patriotisme saffirme non n vaines et bruyantes démonstrations, mais résolutions calmes et viriles, en sacrifices qui snt jamais au-dessus des terribles exigences de la guerre, tant pour les vies à offrir que pur les sacrifiices pécuniaires à cnsntr, je dirai que, si |
pour les sacrifiices pécuniaires à consentir, je dirai que, si nous nous tournons maintenant du côté de l'adversaire, nous assistons au spectacle le plus beau et le plus éloquent peut-être qui puisse être offert en exemple à notre jeunesse française, pour lui montrer tout ce que peuvent le patriotisme et l'énergie indomptable du caractère quand ils sont mis en pleine valeur par les connaissances et les talents d'ordre militaire. Oui, messieurs, c'est parce que les combattants en question sont des tireurs consommés, des marcheurs infatigables, c'est parce qu'ils ont la connaissance familière de toutes les puissantes ressources que leur offre | pour les sacrifiices pécuniaires à consentir je dirai q, si nous nous tournons maintenant d côté ed 'adversaire, ns assistons au spectacle le plus beau et le plus élqnt peut-être qui puisse être offert en exemple notre jeunesse française, pour ilu mtrr tout ce que pvnt le patriotisme et én'egreil indomptable du caractère quand ils sont mis en pleine valeur par les connaissances et les talents d'ordre militaire. Oui, mssrs, c'est parce que les combattants en question sont des tireurs consommés, des marcheurs infatigables, c'est prc qu'ils ont la connaissance familière de toutes les puissantes ressources que leur offre |
connaissance familière de toutes les puissantes ressources que leur offre le théâtre de la lutte qu'ils obtiennent ces résultats si imprévus et si extraordinaires. Ici l'obéissance aux chefs est une obéissance intelligente et capable, qui devine les intentions, et au besoin modifie les ordres dans le sens même de l'esprit qui les a dictés. Comment s'étonner qu'un organisme si parfait obtienne de semblables résultats. Dans l'antiquité, les Thermopyles nous ont offert l'exemple de 300 héros se sacrifiant pour montrer aux ennemis ce qu'étaient le patriotisme et le courage chez les Grecs. Dans les Thermopyles actuelles un courage au moins égal | connaissance familière d toutes les puissantes ressources que ur ffr le théâtre de la lutte qu'ils obtiennent ces résultats si imprévus et si extraordinaires. Ici l'obéissance aux chefs est une obéissance intelligente et ca qui devine les neno, t au bsn modifie les rdrs dans le sens même de l'esprit qui les a dictés. Comment s'étonner qu'un organisme si parfait btnn de semblables résltts. Dans ntqt les Thermopyles nous ont fft l'exemple de 300 héros se scrfnt pour montrer aux ennemis ce qu'étaient e patriotisme et le ourage chez les Grecs. asDn les Thrmpyls actuelles courage au moins égal |
Grecs. Dans les Thermopyles actuelles un courage au moins égal est décuplé en valeur par les talents militaires des combattants; aussi peut-on se demander si ces nouvelles Thermopyles seront forcées. Dans tous les cas le respect, l'admiration même du vainqueur seront acquises au vaincu et les conditions de la paix ne pourront être que dignes des deux parties. Mais après de tels exemples comment notre jeunesse pourrait-elle hésiter à acquérir toutes les connaissances, tous les talents qui mettront en pleine valeur le patriotisme dont elle est animée. Qu'elle se dise qu'en travaillant pour la France elle travaille à la défense | Grecs Dans les Thermopyles ctlls un courage au moins égal et décuplé en vale par les talents militaires des combattants; aussi peut-on se demander s ces nouvelles Thermopyles seront forcées Dans tous les cas le respect, l'admiration même du vainqueur seront aeqscsui au vaincu et les conditions de la paix ne pourront être que dignes des deux parties. Ms après de tels exemples comment notre jeunesse ptaioeuell-rr héstr à acquérir toutes les connaissances, tous ls talents qui mettront en pleine valeur le patriotisme dont elle est animée. Qu'elle se dise qu'en travaillant pour la France le travaille à la défense |
qu'en travaillant pour la France elle travaille à la défense du droit, de la justice, des idées généreuses dont la France a toujours été le champion dans le monde et que cette noble cause serait singulièrement compromise le jour où cette grande nation viendrait à disparaître. P.-J.-C. Janssen, De l'Institut (Académie des sciences). A TRAVERS L'ALLEMAGNE DU NORD (SUITE) COLOGNE LA SAINTE ET LA GUERRIÈRE LA ROME GERMANIQUE LA SOCIÉTÉ DE GÉOGRAPHIE DE COLOGNE BANQUET OFFERT AUX CONGRESSISTES ÉTRANGERS (Suite) Quand nous rentrons en ville, le crépuscule s'annonce déjà. Il y a juste vingt-quatre heures que nous avons dit adieu | qu'en travaillant pour la France elle ai à la défense du itdr,o de la jusic, des idées généreuses dont l France a toujours été e champion dans le monde et que cette noble cause serait singulièrement compise le jour ù cette grande nation viendrait à disparaître. P.-J.-C. Janssen, De l'Institut (cdém des sciences). A TRAVERS L'ALLEMAGNE DU NORD (SUITE) COLOGNE L SAINTE ET L GUERRIÈRE L ROME GERMANIQUE LA SOCIÉTÉ DE EPRAOÉGGHI DE COLOGNE BANQUET OFFER AUX CONGRESSISTES ÉTRANGERS (Suite) Quand nous rns en ile, le épucl s'oe dj.éà Il y a juste vingt-quatre heures que nous avons di adieu |
y a juste vingt-quatre heures que nous avons dit adieu à Aix-la-Chapelle et à Charlemagne. Nous prenons par le côté méridional de la cathédrale. Nos regards sont étonnés quand ils contemplent de plus près, dans la pénombre, ces arcs boutants et ces gargouilles, toutes différentes les unes des autres, formant une véritable forêt. Le portail sud, le plus travaillé, le plus achevé, est une véritable merveille. Il est sculpté de bas-reliefs dont les décors ont été donnés et exécutés par les artistes allemands les plus justement renommés de ce siècle. Là se tient « l'homme rouge », qui, cette fois, | y jst vingt-quatre heures que nous avons dit adieu à x-l-Chpll et à Charlemagne. suNo prenons par le côté méridional de la ahra Nos grrdase sont étonnés quand ils contemplent de plus près, dans la pénombre, ces arcs boutants et ces gargouilles, toutes différentes le esnu ds autres, formant une vértbl forêt Le portail sud, le lups travaillé, le plus achevé, est une véritable merveille. Il est sculpté d bas-reliefs n les décors ont été donnés et exécutés par les riste allemands les plus jstmnt renommés de ce siècle. Là se tient « l'homme rouge », qui, cette fs, |
Là se tient « l'homme rouge », qui, cette fois, nous attend. Il nous donne, moyennant finance, les billets nécessaires pour visiter le chœur et les sept chapelles qui l'entourent. Il nous laisse accompagner par un guide, un véritable Quasimodo, par sa structure corpulente, boiteux et bancal, mais aussi, hâtons-nous de le dire, d'une admirable complaisance et d'une grande vivacité d'esprit il possède à fond l'histoire contemporaine et l'histoire primitive du Dom. Nous nous arrêtons d'abord devant la chapelle centrale du chœur; celle des Trois Rois. Les Trois Rois ont été vénérés autrefois par Pétrarque, à cette même place Venerandi | Là se in « 'homme eourg », qui, ctt fois nous attend. nous donne, moyennant finance, les billets nécessaires orpu visiter le chœur et les sept chplls qui l'entourent. Il nous lss accompagner par un guide un véritable Quasimodo, par sa structure oprceltu,ne boiteux et bancal isam aussi, hâtons-nous d le ,ired d'une admirable complaisance et d'une ra vivacité d'esprit il possède à fond l'histoire contemporaine et l'hstr primitive du D Nous nous arrêtons d'abord n chapelle centrale du chœur; lceel des Trois Rois. Ls Trois Rs ont été vénérés autrefois par Pétrarque, à cette ême place Venerandi |
été vénérés autrefois par Pétrarque, à cette même place Venerandi pii Dei Rei Magi, dall' Oriente venuti in tre salti all' Occidente, de quibus legio come recandos donis venire ad adorare Regem Caeli qui vangele respe. Trois turbans incrustés dans la grille principale attirent l'attention et en levant les yeux on voit un bas-relief qui représente l'Adoration des Mages. A l'intérieur un tombeau, qui n'est plus qu'un cénotaphe, au-dessus duquel brûlent trois luminaires de cuivre aux noms des « trois Siamois » Gaspar, Melchior, et Balthazar. Les rois qui, comme le rappelle le poète, étaient venus en trois sauts, sur | été vénérés autrefois par Pétrarque, à cette même place Venerandi pii Dei Rei Magi, dall' Oriente venuti in tre slt ll' Occidente, de quibus legio come recandos donis venire ad adorare Regem Caeli qui vangele respe. Trois trbns incrustés dans la grille principale attirent l'attention et en levant les yeux on voit un bas-relief qui représente l'Adoration des Mages. l'intérieur un tombeau, qui n'est plus qu'un cénotaphe, au-dessus duquel brûlent trois luminaires de cuivre aux noms des « trois Siamois » Gaspar, Melchior, et Balthazar. Les rois qui, comme le rappelle le poète, étaient venus e trois sauts, sur |
le rappelle le poète, étaient venus en trois sauts, sur les bords du Rhin, presque aux limites extrêmes de l'Occident, marqués par les trois échappées, de Constantinople, de Milan et de Cologne, ont fui un instant vers l'orient en Westphalie. C'était au temps de la Révolution française. Les chanoines les emportèrent clandestinement au couvent d'Arnsberg. La châsse qui les contenait ne s'enrichit pas à ce voyage; elle fut dépouillée de ses principaux ornements par ses protecteurs mêmes réduits à une extrême pénurie. La générosité des citoyens de Cologne la fit de nouveau resplendir; mais un vol considérable fit veiller jalousement | le llepprae el poète, étaient venus n trois sauts, sur e bords du Rhin, presque a limites extrêmes de l'Occident, marqués par les trois échappées, de Constantinople, de Milan et de Cologne, otn fui u instant vers 'orient en Westphalie. C'était au tmps de la Révolution française. Les chanoines les emportèrent clandestinement au couvent d'Arnsberg. La châsse qui les contenait ne s'enrichit pas à ce voyage; elle fut dépouillée d ses principaux ornements par ses ertrpteoucs mêmes réduits à une extrême pénurie. La générosité des ctyns de Cologne la d ovau resplendir; mais un vol considérable fit veiller jalousement |
de nouveau resplendir; mais un vol considérable fit veiller jalousement sur elle voilà pourquoi elle est maintenant conservée au trésor. C'est au pied de ces Mages qu'est le marbre sans inscription qui recouvre le cœur qui n'a cessé d'être léger que depuis qu'une pierre s'est appesantie sur lui de Marie de Médicis, veuve de notre Henri IV, morte à Cologne, peu de temps avant son fils Louis XIII et son ennemi implacable le grand Cardinal. Sa dépouille fut ramenée à Saint-Denis, mais le cœur resta à Cologne. Une reine d'Occident rend ainsi hommage aux rois orientaux. A côté de la | de nouveau pledir; mais un vol considérable fit veiller jalousement sur elle voilà pourquoi elle s maintenant conservée au trésor. C'est au pd de ces Mages qu'est le rre sans inscription qui recouvre l cœur qui n'a cessé d'êtr légr que depuis qu'une pierre s'est appesantie u lui de i de Médicis, veuve de ntr rnHie IV, morte à Cologne, peu d temps avant son fils Louis X t son ennemi implacable le grand anal Sa dépouille fut enée à Snt-Dns, mais le cœur resta à Cologne. Une reine d'Occident rend nsaii hommage aux rois orientaux. A côté de la |
rend ainsi hommage aux rois orientaux. A côté de la Chapelle des Trois-Rois, en allant vers le sud, on aborde la Chapelle de Sainte-Agnès, où est ensevelie une sainte plus récente, Irmgarde de Zutphen, qui vivait au XIe siècle. Puis on arrive à la Chapelle de Saint-Michel. C'est là que, depuis le commencement de ce siècle 1810 est le Donabild, le « tableau de la cathédrale », par excellence, et qui résume admirablement l'histoire sacrée de Cologne. C'est un triptyque, au centre duquel est l'Adoration des Mages; à droite se voient saint Géréon avec ses compagnons; à gauche sainte Ursule | rend ainsi hommage aux o orientaux. A côté de la Chapelle ds Trois-Rois, en allant vrs le sud, on aborde la Chapelle de Sainte-Agnès, où est vieseneel une snt pus récente, Irmgarde e Zutphen, qui itvvai au XIe siècle. P on arrive la Chapelle de Saint-Michel. C'est là que, dps le commencement de c sècl 1810 est l Donabild, le « ea de la cathédrale », par excellence, t u résume admirablement l'histoire sacrée d Cologne. C'est un triptyque, au centre duquel est l'Adoration des Mages; à droite se voient saint Géréon avec ss compagnons; à gauche easnti Ursule |
voient saint Géréon avec ses compagnons; à gauche sainte Ursule avec ses compagnes. Quand il est fermé, c'est l'Annonciation de la Vierge qui apparaît. C'est le chef-d'œuvre de maître Etienne Lochner, élève de maître Guillaume; il date du commencement du XVe siècle. La ville fit un procès au chapitre, pour le reconquérir, mais le perdit. Les juges de Cologne pensèrent que le Dombild devait rester au Dom. Dans la Chapelle Saint-Etienne est un autel surmonté d'un grand tableau d'Overbeck L'Assomption de la Vierge, et c'est là qu'a été déposé le corps de l'archevêque Géro, mort au Xe siècle. Dans la | voient saint Géréon vc ses compagnons; à gauche sainte Ursule avec ss compagnes. Quand il est fermé, c'est l'Annonciation d la Vierge qui apparaît. C'est le chefdœuvre de maître Etienne Lochner, élève de maître Guillaume l date du commencement du XVe siècle. La ville fit un procès au chapitre, pour le reconquérir, mais le erdt Ls juges de Cologne pensèrent que le olmbidD devait rstr au Dom. Dans la Chapelle Saint-Etienne est un autel surmonté d'un grand tableau d'Overbeck L'Assomption de la Vierge, et c'est là qu'a été déposé e corps de larchevêque Géro, mort au Xe siècle. Dans la |
corps de l'archevêque Géro, mort au Xe siècle. Dans la Chapelle de la Vierge, immédiatement attenante, repose le célèbre archevêque Rainald de Dassel, celui qui proclama à Aix-la-Chapelle la sainteté de Charlemagne. Transportons-nous maintenant à gauche des Mages, à la Chapelle de Saint-Jean; là est le remarquable tombeau de Conrad de Hochstaden, le prélat magnifique qui entreprit la gigantesque cathédrale (14 août 1248). Là est déposé le plan de l'église, retrouvé à Darmstadt et à Paris (1814-'1816). A ce plan se rattache le souvenir de Gérard de Riehl, le premier architecte de cet édifice hors de pair. La légende s'est | corps de l'archevêque Géro, mort au Xe sle. Dans la Chapelle de la Vierge, immée ttnnt, repose le célèbre archevêque Rainald de Dassel, celui qui proclama à Aix-la-Chapelle la sainteté de Chrlmgn. Transportonsnous maintenant à gauche des sega,M à la eCelhpla de Saint-Jean; àl est le remarquable te de drnCao de Hochstaden le prélat aque qi entreprit la gigantesque eaadchlért (14 août 1248). Là est déposé le pn ed l'église, retrouvé à Darmstadt et à Paris (1814-'1816). ce plan se rattache el souvenir de Gérrd de Riehl, le premier architecte de cet édifice hors de pair. La légende s'est |
architecte de cet édifice hors de pair. La légende s'est emparée de lui, alors que son nom était encore inconnu. Le démon en personne lui avait offert le projet du Dom, quand, sur les bords du Rhin, il allait en finir avec la vie, désespéré de ne pouvoir faire agréer son dessin par l'archevêque. Gérard avait alors demandé vingt-quatre heures pour réfléchir. A cette seconde entrevue avec le diable, il lui avait arraché son plan en le frappant au front avec une relique de sainte Ursule qu'il tenait cachée sous ses vêtements. « C'est une ruse d'Église, s'écria le malin | rchtct de cet édifice hors de pair. L légende s'est emparée lui, alors que son nom était encore inconnu. Le démon en personne lui avait offert le projet du Dom, quand, sr les bords du Rhin, il allait en fnr avec la vie, désspéré de ne pouvoir faire grér son dessin par l'archevêque. é avait solar demandé vingt-quatre hrs pour réfléchir. A cette seconde entrevue avec le dbl, il lui avait arraché sn plan en l frappant au front avec une relique de sainte Ursule qu'il tenait cachée sous ses vêtements. « 'est une ruse d'Église, asi'érc le malin |
ses vêtements. « C'est une ruse d'Église, s'écria le malin Esprit; la cathédrale que tu me voles ne sera jamais achevée et ton nom restera inconnu. » Ce disant, il en avait lacéré une partie avec sa griffe. On voit qu'il était réservé au siècle qui finit cette année même de lui infliger un double démenti en terminant l'interminable édifice et en mettant en relief le nom de son premier architecte. A la Chapelle de Saint-Materne est déposé le plan de la tour du Sud, retrouvé à la même époque. Ici est enseveli Philippe de Heinsberg, qui a joué un | ses vêtements. C'est une ruse d'Église, s'écria le imlan Esprit; l cathédrale que tu me esvol ne sera jamais achevée et ton nom resea inconnu. » Ce disant, il en vt lcéré une partie vc sa griffe. n voit qu'i était réservé au sècl qui fni ete nné mêm de lui infliger n double démenti en terminant bnlntaelreii'm édifice et en mettant en relief le nom d son premier architecte. A la Cape de Saint-Materne est déposé le plan de la tour du Sud, rtrvé à la même époque. Ici et enseveli Phlpp de Heinsberg, qui a joué n |
Ici est enseveli Philippe de Heinsberg, qui a joué un si grand rôle, comme archevêque de Cologne, comme chancelier de l'Empire et comme véritable fondateur de la puissance électorale. Nous retrouverons ces grands souverains mitrés, Dassel, Heinsberg et Hochstaden. Voilà pourquoi nous sommes brefs à leur endroit, malgré l'érudition et l'éloquence de notre cicérone. La Chapelle de Saint-Engelbert, autre archevêque, mais mort martyr celui-là, et qui voulait, dès les premières années de l'empereur Frédéric II, réédifier la cathédrale; il est revêtu d'une magnifique châsse, qui date de la guerre de Trente Ans il a précédé les rois Mages au trésor. | Ici est enseveli Philippe d Heinsberg, qui a joué un si grand ôl,er comme archevêque de Cologne, emmco chancelier de l'Empire et cmm vértbl fndtr de l puissance électorale. Ns retrouverons ces grands souverains mitrés, Dassel eiHsrgbne t Hochstaden. Voilà prq uosn sommes brefs à leur endroit, ml l'érudition et l'qence de notre cicérone. L Chapelle de Snt-nglbrt, autre archevêque, mais mrt martyr celui-là, et qui voulait, dè les premières années de l'empereur érdrFiéc , réédifier la cathédrale; il st revêtu d'une magnifique châsse, qui date de la guerre de Trente Ans il a précédé lse rois Mgs au trésor. |
Trente Ans il a précédé les rois Mages au trésor. Il nous reste tout juste assez de jour pour apercevoir à nos pieds sous les dalles du chœur les tombeaux des récents pasteurs spirituels de Cologne, notamment ceux des cardinaux Melchers et Krementz, dont le rôle est bien connu. Ces archevêques sont les héritiers « sans terre », du moins de leur vivant, des Électeurs dont les sépare la Révolution française. Le dernier Électeur était le frère de notre reine Marie-Antoinette de Lorraine. Détrôné en 1794, il est mort en 1801. Sous son Consulat, Bonaparte fit d’Aix-la-Chapelle, qui n’avait jamais | treTen Ans il a pééé les rois Mages au trésor. Il nus reste tout juste assez de jour pour apercevoir à nos pieds sous les dalles du chœur les tombeaux des récents pasteurs spirituels de Cologne, notamment ceux des cardinaux Melchers et Krementz, dont le rôle est bien cnn. Ces archevêques sont le héritiers « sans terre », du moins de leur vivant, des Électeurs dont les sépare la Révolution française. Le dernier Électeur était le frère de ntr reine Marie-Antoinette de Lorraine. Détrôné en 1794, il est mort en 1801. Sous son Cnslt, Bonaparte fit d’Aix-la-Chapelle, qui n’avait jamais |
1801. Sous son Consulat, Bonaparte fit d’Aix-la-Chapelle, qui n’avait jamais été une ville épiscopale, un évêché, et en même temps un chef-lieu de département. Cologne, qui était ecclésiastiquement subordonnée à Aix-la-Chapelle, fut politiquement réduite à la condition de sous-préfecture. Elle dut se contenter d’un archiprêtre, installé sur les ruines du grandiose et lamentable Dom, que l’évêque français d’Aix recommandait « d’entourer d’une plantation de peupliers afin d’en rehausser l’effet ». En 1821, année de la mort de Napoléon, ces « injustices françaises » à l’égard de la seconde Rome furent réparées. Une bulle retentissante, De sancta animarum, releva l’archevêché, et | 1801. Sous son nsuat, Bonaparte ft d’Aix-la-Chapelle, u n’avait jamais été uen vllei épiscopale un évêché, et en mêm temps un chef-lieu de département. Clgn, qui éitat ecclésiastiquement subordonnée à x-l-Chpll, fut politiquement réduite à la condition de sous-préfecture. Elle dut se contenter un archiprêtre, installé sr les resniu du grandiose t lmntbl Dom, que l’évêque façniasr dAix recommandait « d’ntrr d’une plantation de peupliers fn ’edn eareuhsrs l’effet ». En 1821, année de la mort de Napoléon ces « injustices françaises » à légard e la seconde Rome furent réparées. Une bulle retentissante, e snct animarum reva l’archevêché, et |
réparées. Une bulle retentissante, De sancta animarum, releva l’archevêché, et l’évêque d’Aix-la-Chapelle n’eut pas de successeur. À partir de 1842, sous l’archevêque Geissel, Frédéric-Guillaume IV régnant, Cologne, l’Allemagne catholique et même l’Allemagne protestante, se mirent avec résolution à compléter l’œuvre interrompue depuis trois siècles, et à faire mentir le diable. C’est ce que nous explique notre Quasimodo érudit. Il se lamente de la longue vacance du siège archiépiscopal, et l’ombre du dernier archevêque en tressaille. Il est vrai qu’à peine rentrés en France, nous avons appris l’élection de Mgr Simar, évêque de Paderborn, au poste naguère occupé par le cardinal | réparées. Une bulle sat, D sancta m releva l’rchvêché, et l’évêq d’Aix-la-Chapelle n’eut pas de successeur. À partir de 1842, sous ’archevêque Geissel, Frédérc-Gllm IV régnant, Cologne, l’Allemagne catholique et e ’Allemagne protestante, se mirent urisnéloto à clée l’œuvre interrompue depuis trois siècles, et à faire r le bl C’st e que ns explique oe Quasimodo érudit lI s lamente de la longue vacance du siège archiépiscopal, et bro’lem d dernier rchvêq en tressaille. Il est vrai qu’à ineep rentrés en France, nous vnaos pprs l’élection de Mgr Simar, évêque de Paderborn, au poste naguère occupé par le cardinal |
évêque de Paderborn, au poste naguère occupé par le cardinal Krementz. Voici comment se fait présentement l’élection des archevêques. Le chapitre de la cathédrale doit présenter au Souverain Pontife une liste de cinq candidats. Si elle n’est pas agréée, c’est-à-dire si le choix du pape ne se fixe sur aucun d’eux, le chapitre présente à nouveau une liste de trois candidats et cela jusqu’à trois fois, si cela est nécessaire. À l’empereur allemand est réservé de sanctionner la nomination de l’élu du chapitre faite par le pape. Les suffragants actuels de l’archevêché de Cologne sont les évêques de Munster, de | évêque de Paderborn, au poste naguère occupé par le cardinal Krementz. Voici comment s fait présentement l’élection ds .srveceqaêuh Le chapitre de l cathérae doit présenter au Souverain Pontife une liste de cinq candidats. Si elle n’est pas agréée, c’est-à-dire si le choix du pape ne fx sur aun d’eux, l chapitre présente à nouveau une liste de trois candidats et cela jusqu’à trois fois, si cela est nécessaire. l’empereur allemand est réservé de sanctionner la nomination de l’élu du chapitre ft par l pape. Les suffragants actuels de larchevêché de Cologne sont ls évêques de Munster, |
de l’archevêché de Cologne sont les évêques de Munster, de Paderborn, de Hildesheim, de Fulda (qui dépendaient autrefois de Mayence), d’Osnabrück, de Limbourg sur le Lahn, de Trèves, qui forma pendant si longtemps un Electoral ecclésiastique et qui avait même le pas sur celui de Cologne. Le chœur disparaît dans les ténèbres au moment où nous serions le mieux préparés à l’admirer. Les stalles des chanoines, si remarquables, dit-on, datent du commencement du XIVe siècle, c’est-à-dire de l’époque où le chœur lui-même fut consacré par l’archevêque Henri de Virnebourg, le 27 septembre 1322, il y aura demain cinq cent soixante-dix-sept | de l’archevêché de Cologne sont les évêques de Munster, de Parbor e Hildesheim, de Fulda (q dépendaient autefi d Mayence), d’Osnabrück, de Limbourg sur le Lahn, de Trèves, qui forma pendant si mnospglte un Electoral ecclésiastique et qui avait même le pas sur cl de Cologne. L chœur disparaît dans les ténèbres au n ù nous serions le mieux préprés à mr’l.deari Les sals des chanoines, si remarquables, to datent du commencement du XIVe siècle, c’est-à-dire de ’époque où r lui-même ftu consacré par l’archevêque Henri de Virnebourg, le 27 septembre 1322, il y aura demain cinq cent soixante-dix-sept |
27 septembre 1322, il y aura demain cinq cent soixante-dix-sept ans. Nous entrons dans la salle du trésor, dans la Chambre d’or, comme on l'appelle à Cologne, et là, venant de la profonde obscurité qui règne en ce moment dans le chœur, nous sommes éblouis par la lumière, faite d’électricité, d’argent et d’or, par les œuvres d’art, d’ivoire, d’or et d’argent, qui y sont entassées avec ordre : la châsse des rois Mages qui est de la fin du XIIe siècle, la châsse de saint Engelbert, qui est du XIIIe, le glaive de justice que portaient les archevêques électeurs au | 27 septembre 1322, y aura demain cinq cent soixante-dix-sept ans Nous ros dans la salle du trésor, dns la Chambre d’or, comme on l'appelle à Cologne, et là, vnnt d la pon obscurité qui règne en moment dans le chœur, nous sommes éblouis par l umr faite d’électricité, d’argent et d’or, par œuvres ’art, d’ivoire, ’or et d’argent, qui sont entassées vc dreor : la châsse des is Mages qui est de fin du XIIe sècl, l châsse de saint Engelbert, qui est du XIIIe, l glaive de que portaient archevêques électeurs |
le glaive de justice que portaient les archevêques électeurs au sacre impérial, l’ostensoir que le pape Pie IX a donné à la cathédrale en 1848 et qu’il avait reçu lui-même du roi Louis-Philippe, peu de temps avant sa chute, etc. La Chambre d’or de Cologne diffère du trésor d’Aix-la-Chapelle en ce qu’elle constitue une exposition permanente et que rien ou presque rien n’y est enfoui dans des armoires. Nous sortons inondés de lumière de ce tabernacle étincelant! Il ne nous resterait plus qu’à visiter la bibliothèque, si ancienne et si auguste, les manuscrits de Hildebold, l’archevêque suivant le cœur de | glaive de jstc que portaient ls uechqvrêsea électeurs au sacre impérial, ’ostensoir que le pape Pie IX a donné à la cathédrale en 1848 qu’il avait reçu lui-même ud roi Louis-Philippe, peu de temps aat s chte, etc. La Camre dor de Cologne diffère du trésor d’x-l-Chpll en ce ’le constitue une exposition permanente et que rien ou presque re ’ est enfoui dans des rms Nous sortons inondés de lumière de c tabernacle étincelant Il ne nous resterait ulsp quà visiter la bibliothèque, si ancienne si auguste, les manuscrits de Hildebold, l’archevêque suivant le cœur de |
auguste, les manuscrits de Hildebold, l’archevêque suivant le cœur de Charlemagne, dont le nom figure en tête de son fameux testament avant celui des autres archevêques de son empire. Mais il est trop tard. Quittant « le saint des saints », nous laissons l’intérieur de la cathédrale aux ténèbres qui l’ont envahie. Nous songeons alors à ce foyer de lumières, la Société de géographie de Cologne. Nous nous préparons à nous y rendre. Pendant que M. Allain, qui songe déjà au lendemain, va prendre à la gare quelque renseignement, je m’achemine à pied vers le rendez-vous commun des géographes, le | auguste, les manuscrits de Hldbld, l’archevêque suivant le cœur de Charlemagne, dont le figure en têt de son fameux testament vnt celui des autres archevêques de son eermip. Ms il est trop tard. Quittant « le saint des saints », nous laissons l’intérieur de l cathédrale aux tnèr qui l’ont envahie. Nous sngns alors à ce foyer de lumières, la Société de géographie d Cologne. Nous nous préparons à nous y rendre. Pendant que M. Allain, qui songe déjà au lendemain, va prendre à la gare quelque renseignement, je m’achemine à pied vers le rendez-vous commun esd géographes, l |
m’achemine à pied vers le rendez-vous commun des géographes, le Casino civil. Au moment où je vais m’engager dans la Hohenstrasse, j’aperçois sur la place du Dom l’enseigne de Jean-Marie Farina et de son eau de Cologne à laquelle l’eau du ciel a fait, dans la matinée, une si terrible concurrence. Je suis la Hohenstrasse, et, après sept ou huit minutes, je touche au but. Un rapide détour me conduit à la place des Augustins. Ce nom d’Augustins me fait songer à Luther, qui appartenait, on le sait, à cet ordre et qui fit une si implacable opposition aux Dominicains | machemine à pied vers le rendez-vous commun ds géographes, le Casino civil. Au moment où je vais m’engager dans la Hohenstrasse, j’aperçois sur la place du Dom l’enseigne de Jean-Marie Farina et de son de Cologne à laquelle l’eau du ciel fait, dans la matinée, une si terrible concurrence. Je suis la Hohenstrasse, et, après sept ou huit minutes, je tch au but. Un rapide détour me conduit à la place des Augustins. Ce nom d’Augustins me fait songer à Luth, q appartenait, on le sait, à cet ordre et qui fit une si implacable opposition aux Dominicains |
ordre et qui fit une si implacable opposition aux Dominicains et à leur prédicateur Tetzel. J’aperçois dans la pénombre une statue et me crois, oubliant que je suis dans une ville catholique, en présence du grand Réformateur. M’approchant, c’est le prince de Bismarck que je vois. Cette rencontre me fit faire la grimace car, comme par un fait exprès, le Casino civil, où siège la Société de géographie, a pour principal ornement la statue du grand Allemand, ennemi de la France. Cela glaça ma petite éloquence, et je pris la ferme résolution de ne porter aucun toast à ce banquet | ordre et qui fit une si implacable opposition aux Dominicains et leur prédicateur Tetzel. J’aperçois dans la pénombre une statue et me crois, oubliant que je suis dans une ville catholique, en présence du grand Réformateur. M’approchant, c’est le prince de Bismarck que je is Cet rencontre me fit faire la grimace ar, comme par un fait xprès, l osniCa civil, où siège la Société de géographie a po principal ornement la statue du grand Allemand, ennemi d la France. Cela laaçg ma petite éloquence, et j pris a frm ésoutn de ne porter aucun as à enatbuq |
ferme résolution de ne porter aucun toast à ce banquet tout confraternel pourtant. Aurais-je pu d’ailleurs oublier que nous touchons presque à l’anniversaire de la reddition de Strasbourg ? J’arrive néanmoins le premier de tous les conviés, et je me trouve en présence de l’infatigable docteur Blind, le véritable promoteur de cette fête. Peu après, c’est un compatriote qui survient, M. Nicolle, vice-président de la Société de géographie de Lille, qui supplée son président, M. Crépy, hélas! mourant. Surviennent ensuite M. René Allain, de retour de la gare, un Italien bien connu, M. Enrico Frassi d’Italo, et deux célébrités géographiques, | frm résolution d ne porter aucun tst à ce banquet tout confraternel pourtant. Aurais-je pu d’llrs oublier que nous touchons presque à l’anniversaire de al reddition de Strasbourg ? J’arrive néanmoins le peir de tous les cnvés, et je me tuv en présence de l’infatigable docteur Blind, le véritable prmtr cette fête. Peu près, ’est un rmoocttapei uiq survient, M. Nicolle, vc-présdnt de la Scété de géographie de Lille, qui supplée son présiden, M. Crépy hélas! mourant. Surviennent ensuite M. eénR Allain, de retour de la gare, un Italien bien connu, M. Enrico Frassi d’Italo, et deux célébrités géographiques, |
bien connu, M. Enrico Frassi d’Italo, et deux célébrités géographiques, l’une écossaise, sir John Murray, que la campagne du Challenger a immortalisé, l’autre helvétique, M. Forel, le créateur de la limnologie, etc. 11 en arrive jusqu'à vingt-deux ou vingt-trois, mais je ne ferai connaissance avec eux que tout à l'heure. Al. Jungbecker, président actuel de la Société de géographie de Cologne, est un homme vigoureux, encore jeune, et dont la physionomie respire la franchise. Il est de plus Oberbaurat, et c'est ce qui nous intrigue. Nous quitterons Cologne avant d'avoir élucidé la question, et ce n'est qu'à notre retour d'Allemagne, | bien ,uoncn M. Enrico Frassi d’Italo, et deux célébrités géographiques, l’un cossase sir John Murray, que la campagne du Challenger a immortalisé l’autre helvétique, M. Forel, e aeur de la limnologie, etc 11 en arrive jusqu'à vingt-deux ou vingt-trois, ms ej ne ferai connaissance avec eux qeu tout à lheure Al. Jungbcker, président actuel de la Société de géographie de Cologne, est un hmm vigoureux, encore jeune, et dont la physionomie respire la franchise. Il est de plu Oberbaurat et c'est ce q unos neiuirtg. Nous quitterons Clgn vnt d'avoir élucidé la question, et ce n'est qu'à notre rtr d'Allemagne, |
élucidé la question, et ce n'est qu'à notre retour d'Allemagne, à Paris, que nous avons reçu l'éclaircissement désiré. « La traduction du titre d' « Oberbaurat » serait, d'après l'étymologie et le dictionnaire « Directeur des Travaux (de chemins de fer). » Mais cette version ne me plaît pas du tout. En Allemagne, au pays des titres, on donne à chaque fonctionnaire (les professeurs des écoles supérieures exceptés), ayant quelque mérite officiel ou un certain âge, le titre de rat (conseiller). Aux médecins on confère celui de « Sanitätsrat » ou de « Medicinalrat » aux avocats, celui de « | élucidé la question, et ce n'est qu'à notre retour d'Allmae à Prs, que nous avons reçu l'éclaircissement sré « La traduction du titre d' « brbrt » serait, d'après 'étymologie et le dictionnaire « Directeur des Travaux (de chemins de fer). » Mais tt version ne me plaît pas du tout. En Allemagne, au pays des s on donne à chaque fonctionnaire (les professeurs e écoles supérieures exceptés), ayant quelque mérite officiel ou n certain âg, le titre de rat (conseiller). Aux médecins on confère celui de « Sanitätsrat » ou de « Medicinalrat aux avocats, celui de « |
ou de « Medicinalrat » aux avocats, celui de « Justizrat »; aux architectes, celui de « Baurat ». Quand le fonctionnaire a encore plus de mérite, on ajoute à ce titre le mot « Ober », « supérieur », « Oberjustizrat », « Oberregierungsrat », « Oberbaurat ». Mais la position actuelle de M. Jungbecker n'est pas fixée par ce titre, qui est pour lui purement honorifique, car il est actuellement « Substitut du président de la direction des chemins de fer » de Cologne où il s'occupe, pour ainsi dire, de tout, sauf de construire des chemins de | ou de « Madcaintrlie » a vas,taco celui de « tiuJatszr »; aux architectes, celui de Baurat ». Quand l fonctionnaire a encore plus de mérite, on ajoute à ce titre le tom « Ober », « supérieur » « Oberjustizrat », « Oberregierungsrat », « Oberbaurat ». Mais la position actuelle de M. Jungbecker n'est pas fixée pr ce titre qui est pour lui purement hoorfi, car il est actuellement « Substitut du président d l direction des chemins ed fer » de Cologne où il s'occupe, pour ainsi dire, de tout, sauf de cnstir des chemins d |
ainsi dire, de tout, sauf de construire des chemins de fer. » Voici l'allocution très élevée et très cordiale que M. l'Oberbaurat prononça en ouvrant la séance Très honorés hôtes, messieurs, La Société de géographie de la ville de Cologne, après les longues vacances d'été, s'est réunie aujourd'hui pour sa première séance d'hiver. Mais la villégiature n'étant pas encore achevée pour tout le monde, un grand nombre de nos membres n'ont pu, à notre grand regret, venir saluer avec nous nos hôtes et nous le regrettons d'autant plus que nous considérons comme une bonne préparation et un vif stimulant pour | an dr de tout, sauf de construire des chemins de fer. » Voici 'lcuto très élevée et très cordiale que M. l'Oberbaurat prononça en vrnt la séance Très honorés hôtes, messieurs, La Société de groagpéhei de la ville de Cologne, après les longues vacances d'été, s'est réunie aujourd'hui pour sa première séance d'hvr. Ms la vllégtr n'étant ps encore achevée pour tt le monde, un grand nombre de nos mers n'ont pu, à notre grand regret, venir saluer avec nous ons hôtes et nous le regrettons d'autant plus que nous considérons comme une nneob préparation te un vif stimulant pour |
considérons comme une bonne préparation et un vif stimulant pour donner de nouvelle force à notre petite société de voir, au milieu de nous, à notre première séance, un grand nombre de confrères importants des sociétés de géographie des pays voisins, en qualité d'hôtes bienvenus. Messieurs, nous vous souhaitons une cordiale bienvenue, et vous remercions pour l'empressement que vous avez mis à accepter notre invitation. De votre présence ici, chez nous, nous concluons que vous voulez bien apprécier les modestes travaux de notre société. D'autre part, votre participation au Congrès de Berlin va montrer bientôt en quelle estime vous tenez | considérons me une bonne préparation e un vif stimulant pour donner de nouvelle force ntr petite société de voir, au milieu de ns, n première séance, un grand nombre de cnfrèrs importants des sociétés de géographie des pays voisins, en qualité d'hôtes bnvns. Messieurs, nous vus souhaitons n cordiale bienvenue, et o remercions pour lsm'etesnrmepe que vous avez mis à accepter notre invitation. D votre présence ici, chez nous, nous concluons que vous voulez bien pci les modestes travaux de tr société. D'autre part, votre participation au Congrès de Berlin va montrer bientôt n quelle estime vous tenez |
de Berlin va montrer bientôt en quelle estime vous tenez les associations géographiques d'Allemagne. Un coup d'œil jeté sur le vaste programme de ce Congrès nous renseigne suffisamment sur l'importance qu'il aura dans le domaine de la géographie. En outre, il sera peut-être permis d'attribuer à cette réunion une signification particulière qui ne se trouve pas exprimée dans les numéros de ce programme, à savoir le resserrement et la vigueur nouvelle des rapports d'amitié entre nations européennes, conspirant à la paix générale. Le « maintien de la paix du monde », tel est aujourd'hui le mot d'ordre. Les princes s'efforcent | de Berlin v montrer bientôt en quelle estime vous tenez les associations géographiques dAllemagne Un coup 'œil jeté sur le vaste programme de e onè nous renseigne suffisamment sur l'importance qu'il aura dans le domaine de la géographie. En outre, il sera peut-être permis d'attribuer cette réunion une signification particulière qui ne se trouve pas exprimée dans les numéros de e prgrmm, à savoir le resserrement et la vigueur nouvelle des rapports d'amitié entre nations européennes, connt à la paix générale Le « maintien de l paix du monde », tel est aujourd'hui le mot d'ordre. Les princes s'efforcent |
», tel est aujourd'hui le mot d'ordre. Les princes s'efforcent de ne laisser se produire aucun dissentiment, aucune inimitié qui pourrait compromettre la paix entre leurs peuples respectifs. Un des plus significatifs essais tentés dans ce sens, la Conférence de la paix à la Haye, vient de terminer, il y a quelques semaines, ses délibérations. Puissent les efforts convaincus des diplomates être couronnés de succès. Il me sera sans doute permis, messieurs, de poser à bon droit la question de savoir, si, dans le vaste domaine des sciences et par leur culture internationale, il n'y a pas à atteindre de | », tl est aujourd'hui le tom d'ordre. Les princes s'ffrcnt de ne laisser se produire aucun dssntmnt, aucune nmté qui pourrait compromettre la paix entre leurs peuples respectifs. Un des plus significatifs essais tntés adsn ce sens, la Conférence de la paix à a Haye, vient de terminer, il y a quelques seesanm,i ses délibérations. Puissent les efforts convaincus des omte être couronnés de succès. Il me era sans doute r messieurs, de poser à bon droit la question de savoir, si dans le vaste domaine ds sciences et par leur cltr internationale, il n'y a pas à treantied de |
leur culture internationale, il n'y a pas à atteindre de plus grands résultats en faveur de la paix. Si les meilleurs parmi le peuple, si les hommes de science, se réunissent pour les travaux communs de la paix, si dans cette tâche ils se rapprochent les uns des autres, apprenant davantage à se connaître et à s'estimer, comment cette estime réciproque ne ferait-elle pas sentir ses effets sur les nations qu'ils représentent ? Et où trouver une science plus propre à rapprocher les hommes et les nations que la géographie ? Une science qui a pour objet de ses recherches | leur culture internationale, il n'y a pas à atteindre de plus grands résultats en faveur de l paix. Si les meilleurs parmi le peuple, si sle hommes de science, se réunissent pour les travaux communs de la paix, si dans cette tâche ils se rapprochent les nsu des autres, apprenant davantage se connaître et à s'simer, comment cette estime réciproque ne ferait-elle ps sentir ss fetsfe sur les nations qu'ils représentent ? Et où trouver une science plus propre à rapprocher les hommes et ls nations q l grpoaiehég ? Une science qui a pour objet de ses recherches |
? Une science qui a pour objet de ses recherches la terre entière et ses rapports avec le genre humain, qui, par son activité, franchit les limites des langues, des fleuves, des montagnes, des mers; une science qui fait connaître toutes les routes, et les aplanit, ces routes sur lesquelles les hommes se rapprochent et se rencontrent; une science, enfin, qui dévoile aux hommes les beautés de la terre entière, et les rend accessibles pour une commune jouissance. Une telle science sera sans doute, d'une façon au moins indirecte, apte à cultiver les qualités idéales des hommes, et à révéler | ? Une science qui a pour bjt de ses recherches la tere entière et ses rpprts avec le genre hm qui, par son activité, frncht les limites ds lngs, des fleuves, des montagnes, des me; une science qui ai connaître oetsut les routes, et le aplanit ces soeutr sur lsqlls les hommes se aprhet et se rencontrent; une science, enfin, qui dévoile aux hommes les eaés al terre entir et les rend aceibes pour une cmune jouissance. Une telle science sera sns doute, 'une façon au moins indirecte apte cultiver le qualités idéales des hommes, et à révéler |
à cultiver les qualités idéales des hommes, et à révéler en eux des penchants qui ne les poussent pas à une lutte avouée contre les voisins, mais à une noble émulation dans les travaux de la paix par un progrès général de la civilisation. C'est dans ce sens que je vous salue au nom de notre petite société de la ville de Cologne. C'est dans ce sens que nous vous souhaitons le meilleur succès au grand Congrès international de Berlin. Les représentants du gouvernement impérial allemand vous souhaitent la bienvenue. La capitale vous prépare une réception solennelle. Nous vous souhaitons, | à cultiver les ults idéales es hommes, et à révélr n eu des penchants qui ne les poussent pas à une lutte avouée trecon les vn mais à une noble émulation dans les travaux de la px par un progrès énraégl de la civilisation. C'est dans ce sens que je vous salue au nom de notre petite société de la ie de Clgn. C'est dans ce sens que nous vs souhaitons le meilleur succès au grand Cngrès nioneaailttnr de Berlin Les représentants gouvernement éiimaplr allemand vous souhaitent la bienvenue. La ecptaial vous prépare n réception solennelle. Nous vous souhaitons, |
La capitale vous prépare une réception solennelle. Nous vous souhaitons, nous, une cordiale bienvenue en Allemagne, la bienvenue dans notre petit cercle, avec prière de nous accorder dans un repas commun votre chère société. La parole est donnée à M. Enrico Frassi d'Italo, qui fait en français une intéressante communication sur sa Nouvelle cartographie horaire. Il nous explique sa « mappemonde à fuseaux en symboles horaires », Currite, ducentes subtegmina, currite, fusi. M. d'Italo, malgré le nom qu'il porte, est un savant modeste. Il est très persévérant. Nous le connaissons depuis le premier Congrès international géographique de Paris, c'est-à-dire depuis | La capitale vous prépare une prnetioéc solennelle. Nous vous haitos, ns, une rl bienvenue en Allemagne, la bienvenue dans notre petit cercle, avec prière d nous accorder dans un repas commun votre chère société. La parole est donnée à . rEnioc Frassi d'Italo, qui fait en français une intéressante communication sur sa Nouvelle cartographie horaire. Il nous explique sa « mappemonde à fuseaux en symboles horaires », Currite, ducentes subtegmina, currite, fusi. M. d'Italo, malgré le nom qu'il prt, est un savant mods Il est très persévérant. Nous le osos eus le premier Congrès international gégrphq de Paris, c'est-à-dire depuis |
depuis le premier Congrès international géographique de Paris, c'est-à-dire depuis un quart de siècle, et nous l'avons revu à Venise et à Londres. Mais il a été beaucoup plus loin. Ce Cléanthe de la géographie est parvenu à force de privations à visiter le Nouveau-Monde. Il a été à Philadelphie à l'époque de la première exposition des États-Unis. En ce moment, il se dirige, comme tous les géographes, sur Berlin. Cependant le président nous prie de le suivre dans la salle du banquet. Il me prend par le bras et me fait asseoir à côté de lui, tandis que le | depuis le premier Congrès international géographique de Paris, es-àdie depuis un quart d sècl, et nous l'avons revu à Venise et à Londres. Mais il a été bcp plus loin. Ce Cléanthe d la gghaéoerpi est upnerav à force de prvtns à visiter le Nouveau-Monde. Il a été à Philadelphie à l'époque de la première exposition ds États-Unis. n ce moment, i se dirige, m tous les géographes, sur Berlin. Cependant le président nous prie de le suivre dans l salle du banquet. Il me rn par le brs et me fait ssr à côté de l, tandis que le |
me fait asseoir à côté de lui, tandis que le doyen des convives est placé en face de lui. Nous sommes heureux de faire connaître ici le nom de nos principaux amphitryons allemands. Ce sont, outre MM. Jungbecker et Blind, que nous retrouvons bien souvent dans notre narration, MM. Kupper-Loosen, explorateur; Didolf, professeur du gymnase Frédéric-Guillaume; Schulz, ingénieur; Müllerndorff, rédacteur à la Gazette de Cologne; les capitaines Thun et Bach; Bartz, négociant; Ader, juge au tribunal; Trimborn, avoué. Voici, d'autre part, le menu très appétissant: turbot, filet de bœuf à la jardinière, tourte aux prunes et aux raisins; fromage et | me fait asseoir à côté de lui, tandis que le doyen des convives est placé en face lui Nous smms heureux de faire connaître ici le nom de nos principaux aphryns allemands. Ce sont, outre M.M gecke et Blind, que nous retrouvons bien souvent asnd notre narration, MM. Kupper-Loosen, explorateur; Didolf, professeur du gymnase Frédéric-Guillaume; Schulz, ingénieur; Müllerndorff, rdtu à la Gazette ed Cologne; les capitaines Thun et Bach Bartz, négociant; Ader juge au tribunal; Trimborn avoué. Voic d'autre part, le u très appétissant: turbot, filet bœuf à la jardinière, tourte aux prunes et aux raisins; fromage et |
la jardinière, tourte aux prunes et aux raisins; fromage et fruits. Les vins sont délicieux: vins de la Moselle et vins du Rhin; Bourgogne et Champagne. La bière et l'eau sont également interdites. L'Oberbaurat, mon gracieux voisin de table, a une conversation des plus aimables. Il me conte ses voyages non seulement en Allemagne (il a séjourné longtemps à Hambourg), mais en Égypte, et dans tout le Levant. Il me fait le récit, d'après les journaux du soir, de la réception dans la Prusse orientale de nombreux congressistes, dont quelques Français, qui ont reçu du comte Guillaume de Bismarck, président | la jardinière, tourte aux prunes et aux rsns; fra et fruits. Les vins sont délicieux: vins de la Moselle et vins du Rhin; Bourgogne e Champagne. La reèbi et l'eau nost également interdites. L'brbrt, mon gracieux voisin de table, a une cnvrstn des pls mbles. Il m cnt ses voyages non seulement n Allemagne (il a séjourné longtemps à Hambourg), mais en Égypt, et dans tout le Levant. lI me tifa le récit, d'après les journaux du soir, d la réception dans la Prusse orientale nombreux congressistes, dont qlqs Français, uiq ont reçu du comte Guillaume de kBrimsc,a président |
Français, qui ont reçu du comte Guillaume de Bismarck, président supérieur, fils du Chancelier de Fer, le meilleur accueil à Danzick; une adresse de remerciement vient d'être envoyée à l'empereur par la caravane. M. l'ingénieur Schultz, non loin duquel je me trouve à table, me fait une invitation dont je lui témoigne ma reconnaissance: il me prie de m'arrêter de nouveau à Cologne, lorsque je reviendrai du Congrès; il me servira de cicerone pour mieux visiter et mieux admirer la ville qu'il habite. Pendant que je parle à MM. Jungbecker et Schultz, M. Allain a une très intéressante conversation avec | Français, qui ont reçu ud comte Guillaume de Bismarck, président supérieur, fils du Chancelier de Fer, le meilleur accueil à Danzick; n adresse de remerciement vient d'être envye à 'empereur par la caravane. . lingénieur Schultz, non loin duquel je me trouve à table, me i une invitation n j liu témoigne ma reconnaissance: il me prie de marrêter de nouveau à Cologne, e je reviendrai du Congrès; il me erv ed cen pour mieux visiter et dmrr la ville qu'il habite. Pendant que je parle à MM. beurJegckn t Schultz, M. Allain a une très intéressante conversation avec |
et Schultz, M. Allain a une très intéressante conversation avec M. Didolf sur la rivalité d'Aix-la-Chapelle et de Cologne, rivalité qui a évidemment son origine dans les faits que nous avons retracés plus haut. LUDOVIC DRAPEYRON. (A suivre.) LES DROITS DE LA FRANCE AU SIAM (SUITE) On a vu que Luang-Prabang, admirablement placé comme centre d'échanges locaux, n'a pas de débouchés vers l'extérieur. Les premiers commerçants venant de Bangkok ont songé à utiliser le plus possible les voies naturelles qui permettent de réduire les frais et les dangers des transports. Remontant le Mé-Nam jusqu'à l'extrême limite de la navigation, ils | te Schultz, M. Allain a très intéressante cnvrstn vc M. Didolf sur l rivalité d'Aix-la-Chapelle et de Cologne, rivalité qui a évidemment son origine dans les faits que nous avons retracés plus haut. LUDOVIC DRAPEYRON. (A suivre.) LES DROITS DE LA FRANCE AU SIAM (ST) On a vu qe Lungbn, admirablement alcpé comme centre d'échanges locaux, n'a pas de débouchés vrs l'extérieur. Les premiers commerçants venant de Bangkok ont songé à utiliser le plus possible ls voies traesulnel qui permettent de réduire les frais et les dngrs des transports. Remontant le Mé-Nm jusqu'à trexmel'ê lmt de l naogin,vati ils |
Remontant le Mé-Nam jusqu'à l'extrême limite de la navigation, ils se sont engagés à Pitchaï dans les brèches largement ouvertes qui séparent les massifs orientaux; la vallée de la N.-Pat dut, la première, attirer leur attention. Franchissant le Pou-Dou, ils ont eu devant leurs yeux le Mékhong qui se présente en amont comme un fleuve large de 1 kilomètre, roulant dans un lit unique des ondes calmes; en aval des îles boisées le partage en nombreux chenaux, d'un accès difficile et souvent dangereux. La route vers le nord s'étendait à perte de vue; vers le sud elle s'annonçait pleine d'inconnus | Remontant le Mé-Nam jusqu'à l'extrême limite de la navigation, ils se sont nggés à Pitchaï dans les brch largement ouvertes qui séparent les massifs orientaux; la vallée de la N.-Pt dut, la première eaitrrt leur attention. Franchissant le Pou-Dou, ils ont eu devant leurs yeux le Mékhong qu se re en amont comme un fleuve large ed 1 kilomètre, oua dans nu lit unique des ondes calmes; en aval des îles boisées le partage e nombreux chenaux, ud'n accès difficile et souvent au La route vers le d sétendait à perte de vue; vers l sud elle s'nnnçt pleine d'inconnus |
perte de vue; vers le sud elle s'annonçait pleine d'inconnus redoutables. Pak Lay a donc été dès le début une base d'action vers le nord par la voie du Mékhong; plus tard, l'extension de Luang-Prabang a fait rapidement croître son importance. L'entrepôt sommaire est devenu le magasin général des marchandises venant de Luang-Prabang ou dirigées vers cette ville. Un fait analogue s'est d'ailleurs produit à l'autre extrémité du pays: Moulmein, Raheng, Xieng-Maï ont, dans le développement économique des pays chinois, le même rôle que Bangkok, Pak Lay, Luang-Prabang dans celui des pays laotiens. Les derniers rapports consulaires de M. Archer | perte de vue; vers le sud elle s'annonçait pleine d'inconnus redoutables. Pak Lay donc été dès le début une base d'action vers le nord par la voie du Mékhng; pls tard, l'extension de Luang-Prabang a fait rapidement croître son importance. Lentrepôt sommaire est devenu le magasin général des marchandises venant de Luang-Prabang dirigées vers ectet ville. Un fait analogue s'est d'llrs produit à l'autre extrémité du pys: Moulmein, Raheng, Xieng-Maï ont, dans l développement économique des pays chinois, le même rôle que Bangkok, Pak Lay, Luang-Prabang dans celui ds pays laotiens. Les derniers pts consulaires de rchr |
des pays laotiens. Les derniers rapports consulaires de M. Archer constatent que Bangkok devient la base d'action vers le Xieng-Maï au détriment de Moulmein, sans nuire cependant aux intérêts britanniques. Les gouverneurs de l'Indo-Chine française ont tenté de créer à notre profit un déplacement semblable vers l'est, et de faire de Saigon le port de Luang-Prabang; l'avenir nous apprendra si leurs efforts peuvent être couronnés de succès. Nong-Kay, au débouché des rapides qui rendent si aléatoires les communications fluviales vers le nord, est à l'extrémité d'un bief navigable presque sans interruption sur une longueur de 500 kilomètres c'est en outre | des pays lien. sLe derniers rapports cnslrs de .M Archer constatent q Bangkok vie la base d'action vers l Xieng-Maï au détriment de Moulmein, sans erinu cependant aux intérêts britanniques. Les gouverneurs de l'Indo-Chine française ont tenté de créer à notre profit un déplacement semblable vers l'est, et de faire de Saigon port de Luang-Prabang; l'avenir ns apprendra si leurs efforts pen être couronnés de succès. NngK, au débouché des rapides qui rendent si aléatoires les communications fluviales vers le nord, est à lextrémité d'un bief navigable presque sans interruption sur une longueur de 500 klmètrs c'est ne outre |
interruption sur une longueur de 500 kilomètres c'est en outre à Nong-Kay que le fleuve est le plus rapproché de Korat, choisi de bonne heure comme le centre des relations entre Bangkok et les provinces laotiennes séparées de la mer par la grande barrière annamite. Le fleuve devint donc la grande voie commerciale des pays riverains et du Tran Ninh, et Nong-Kay fut avec l'occupation siamoise le port de transit nécessaire pour les échanges avec Bangkok par Korat. Les changements politiques survenus depuis le commencement de ce siècle dans une partie du Laos ont fait, autant que sa situation géographique, | itero sur une longueur 500 kilomètres c'est en outre à Nong-Kay que le flv est le plus prhé de Korat, choisi d bonne heure comme le cntr des relations entre Bangkok t les provinces tienne séparées de la mer par la grande barrière annamite. Le fleuve devint c la grande voie commerciale dse pays riverains et du Trn Nnh, t Nong-Kay fut avec pnloc'otuiac siamoise le port de transit nécessaire pour les échanges avec Bangkok par Korat. Les neets politiques survenus depuis le commencement de c siècle dans une partie du Laos ont fait, autant que sa oasitnuti géographique, |
partie du Laos ont fait, autant que sa situation géographique, la fortune de Nong-Kay. Les Siameses, après la destruction du royaume de Vientiane, ont voulu effacer jusqu'au souvenir chez les peuples conquis. La capitale, Vientiane, fut entièrement détruite; un nouveau gouvernement, comprenant tous les districts du Laos septentrional jusqu'à la principauté de Luang-Prabang, eut pour capitale Nong-Kay qui n'était alors qu'un petit village. Les marchands chinois suivirent les conquérants, dont les besoins nouveaux de luxe à l'européenne leur promettaient de brillantes affaires. Les relations commerciales prirent par suite une grande extension. Les habitants de Tourakom, de Barikan, de Xiengkouang vinrent | partie du Laos ont taf,i autant que sa situation géographique, al fortune ed Nong-Kay. Les Siameses, après l destruction du royaume de Vientiane, ont voulu effacer jusqu'au souvenir chez les peuples conquis aL capitale, Vientiane, fut entièrement détruite; un nouveau gouvernement, comprenant tous les districts du Laos septentrional jusqu' la principauté de LuangPrabang eut pour capitale Nong-Kay qui n'était aos qu'un petit village. s mrchnds chinois sivit lse conquérants, dont les besoins nouveaux de le l'européenne promettaient e brillantes affaires. Les relations commerciales prrnt par suite grande xtnsn. Les habitants de Tourakom, de an, d Xiengkouang vinrent |
extension. Les habitants de Tourakom, de Barikan, de Xiengkouang vinrent vendre leurs grands troupeaux d'éléphants, de buffles et de bœufs; les Laotiens des rives du fleuve amenèrent leurs pirogues chargées de tabac, de sissuet, de cardamome, de peaux, d'ivoire, de cire, de laque, attirés par les cotonnades, les habits, les allumettes, les vases en cuivre, les parapluies, les souliers, les chapeaux, etc., qui satisfont leur puérile vanité. Les commerçants font rapidement fortune; les bestiaux surtout procurent de sérieux bénéfices; les bœufs achetés 12 ou 15 tical à Nong-Kay sont vendus 20 ou 25 à Korat, 35 ou 40 à Bangkok. | extension. Les habitants de Trkm, de Barikan, de Xiengkouang t vendre leurs grands troupeaux d'éléphants, de buffles et bœufs les Laotiens des rives du fleuve amenèrent leurs pirogues chargées de tabac, de ssst, de cardamome, de peaux, d'ivoire, de cire, de laque, attirés par les cotonnades, les habits, ls allumettes, les vases en ur les parapluies, les souliers, les chapeaux, etc., qui satisfont leur pérl vanité. Les commerçants font rapidement fortune; les bestiaux surtout procurent de éruexsi bénéfices; esl bœufs achetés 12 ou 15 tical à NoKa sont vendus 20 ou 25 à r 35 ou 40 à Bangkok. |
20 ou 25 à Korat, 35 ou 40 à Bangkok. Les divers gouverneurs qui se sont succédé à Nong-Kay, choisis de préférence parmi les frères du roi, y ont fait des embellissements, notamment le prince ou krom Prachak qui rêvait de réunir la ville à Korat par un chemin de fer. Par suite, Nong-Kay, peuplé de 8,000 habitants, est assez propre et borde la rive droite du fleuve sur une longueur de 3 kilomètres; quelques quartiers sont percés de rues tracées à angle droit. Les maisons en bois ou en paillottes, cachées dans les arbres fruitiers, lui donnent un aspect | 20 ou 25 à Korat, 3 ou 40 à Bankok. Les dvrs gouverneurs qui se sont succédé à Nong-Kay, choisis de préférence parmi les frères du o,ir y ont fait des embellissements, notamment l prince o krom Prachak qui rêvait de réunir l ville à Korat par un chemin de fer. Par suite, Nong-Kay, peuplé de 8,000 habitants, ets assez propre et borde la ivre odeirt du fleuve sur une lngr de 3 kilomètres; quelques qrtrs sont prcés de rues tracées à angle drt. Les maisons n bois ou n paillottes, cachées dans les arbres fruitiers, lui donnent un aspect |
paillottes, cachées dans les arbres fruitiers, lui donnent un aspect riant qui contraste avec la monotonie de la plaine nue s'étendant au sud jusqu'aux limites de l'horizon. Le quartier administratif, comprenant le palais du vice-roi, les logements des fonctionnaires, le camp, le télégraphe, était placé à l'ouest de la ville; il est maintenant abandonné. Depuis le traité de 1893, le chef-lieu du gouvernement est transporté à B.-Dua-Maken, en dehors de la « zone des 25 kilomètres ». Nong-Kay est relié à Korat par une ligne télégraphique dont le fonctionnement à peu près régulier est fort prisé par les commerçants chinois, | paillottes, cachées dans ls arbres fruitiers, lui dnnnt un aspect riant qui contraste avec la monotonie de la plaine nue s'étendant au sud jusqu'aux limites de l'horizon. Le quartier administratif, comprenant le pls du vice-roi, les logements eds fonctionnaires, le m, le rpétgéealh, était placé à 'lesout de la ville; il est mantnt abandonné. Depuis le traité de 1893, le cheflieu du gouvernement est transporté à B.-D-Mkn, en dehors de la « zone des 25 kilomètres ». ong-y est relié à oartK par une lgn télégraphique dont le fonctionnement à peu près régulier est fort rs par les cmmrçnts chinois, |
peu près régulier est fort prisé par les commerçants chinois, nombreux dans la ville, et qui n'ont pas suivi l'exode des personnages officiels. L'autorité française s'efforce de les attirer à Yien-Chan pour y créer un centre commercial et politique cher aux Laotiens; c'est une tentative intéressante dont le succès dépend de la réussite des efforts des messageries fluviales sur le Mékhong, autant que de notre énergie à faire observer par le Siam les conditions du traité de 1893. En 1897, grâce aux instances de M. Hardouin, consul général de France à Bangkok, le roi Chulalongkorn a autorisé le retour au | peu près régulier est fort prisé par les commerçants chinois, nombreux dans la ville, qui n'ont pas suivi l'exode des personnages ffcls. L'autorité française s'efforce d les attirer à Yien-Chan pour y créer un centre commercial et politique cher aux Laotiens; c'est une tnttv intéressante dont le succès dépend d la ré des efforts des messageries fluviales sur l Mékhong, autant que de notre ngi à faire observer par l Siam les conditions du traité de 1893 n 1897, grâce aux instances de M. Hardouin, consul général de France à Bangkok, le o Chulalongkorn a autorisé le retour au |
Subsets and Splits