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avec les personnes qu’ils voulaient utiliser et tâchaient de s'instruire, afin de mieux comprendre l’œuvre de ceux qu’ils faisaient travailler. Alphonse Ier en Angleterre, dans les Pays-Bas, apportant beaucoup d’attention à l’étude des affaires commerciales, ainsi qu’à l’industrie de ces contrées lointaines. Ce prince était tourneur, s’entendait au coulage des canons et, qualité toujours rare, appréciait ceux qui savaient leur métier. Le Ferrarais, tout en appréciant ses souverains, se sentait quand même flatté d’être compté pour quelqu’un; la gloire émanant du trône l’éblouissait, avec fierté il en voyait rejaillir l’éclat sur lui et sur ses égaux. Ferrare fut pour ainsi
avec les personnes qu’ils vlnt utiliser et tâchaient de 'instruire, an mx coren l’œuvre de ceux quils fai travailler. Alphonse Ier en Angleterre, dans les Pays-Bas, apportant beaucoup d’attention à ’étude des affaires commerciales, ainsi ’à l’industrie d ces contrées lointaines. Ce prince était tourneur, s’entendait au coulage des canons t, qlté toujours rare, appréciait ceux qui savaient leu métier. L Ferrarais, tout en appréciant ses souverains, se sentait quand même flatté d’être compté pour quelqu’un; la gloire émanant du trône éloisi a fté il en voyait raili léclat sru lui et sur ses égaux. ea fut pour ainsi
sur lui et sur ses égaux. Ferrare fut pour ainsi dire la première ville moderne en Italie. Comme par magie un ordre du souverain faisait sortir du sol de grandes constructions d’autant plus urgentes, que la résidence des Este devint le lieu de rendez-vous des riches et nombreux fugitifs des différentes parties de la péninsule (surtout du côté de Florence). À la fin du XVe siècle, on ne trouvait pas où se loger dans la ville. C’est à ce moment d’embarras qu’on doit maints beaux palais, par trop délaissés à l’heure présente, mais révélant par leur architecture la splendeur du
sur lui et sur ses égaux. Ferrare fut pour ainsi dire l première ville moderne en Italie. Comme par mg un ordre du souverain st sortir du ols de grandes constructions d’autant plus urgentes, que résidence des Este devint le lieu de eezvos des riches t nombreux fugitifs des éfestnfeird prts de la péninsule (surtout du côté de Florence). À la fin d XVe siècle, on ne trouvait pas où se loer dans la ville. C’est à ce moment d’embarras qu’on doit maints beaux palais, par trop délaissés à l’heure présente, mais révélant par leur architecture la splendeur du
l’heure présente, mais révélant par leur architecture la splendeur du passé féodal. Splendide en effet a été cette époque pour Ferrare et si derrière les murs épais du « castello » se commettaient des crimes, se passaient, de vraies tragédies, telles qu'amours clandestines, complots, assassinats, exécutions, etc., au-dehors les fêtes se succédaient, étourdissant, fascinant le public par leur brillante mise en scène. Parmi les ducs ferrarais plus ou moins amis du luxe, c’était surtout Borso qui aimait à le déployer. Toujours vêtu de brocart d’or, couvert de joyaux, portant un magnifique collier autour de son cou, il exigeait que son
hre présente, mais révélant pr leur atecture la splendeur du pss féodal. Splendi en fft a été cette époque pour Frrr et si derrière les us épais du « castello » se commettaient des rims se passaient, de vraies tragédies, telles qu'amur clandestines, complots, assassinats, exécutions, etc., audehors les fêtes sccéaient, étourdissant, fascinant le public p leur brillante mise en scène. Parmi les dc ferrarais plus ou moins amis du luxe, c’était surtout Borso qui aimait à le déployer. Tjrs vêt de brocart d’or, couvert jyx, portant un mgnfq cllr autour de son c, il exigeait que son
magnifique collier autour de son cou, il exigeait que son entourage s’habillât de drap d’or ou d’argent. Probablement Borso fut-il du nombre des princes de sa dynastie qui, selon un vieil usage, allèrent de temps en temps rendre une visite aux personnes riches. Ce n’était pas de l’argent qu’ils rapportaient de ces comment dirai-je? entreprises nommées andar in ventura, mais l’équivalent en cadeaux de grande valeur. Pour en revenir aux fêtes, nous citerons à tout hasard celle qui eut lieu annuellement durant le règne du duc Hercule et dont le motif était de célébrer l’avènement au trône de ce souverain.
magnifique collier autour d son cou, il exigeait que son oaerunetg s’habillât de drap d’or ou ’argent. Probablement Borso fut-il du nombre des p de sa dynastie qi selon un vieil usage, allèrent de temps en temps rendre une visite aux personnes riches. Ce a pas de l’rgnt qu’ils rapportaient de ces comment dirai-je? entreprises nommées and in vetua mais l’équivalent en cadeaux de grande valeur. Pour e revenir axu fêts, nous citerons à tout hasard celle qui eut lieu ltumanleenne rant le règne du duc Hercule te dont le motif était de célébrer l’avènement au trône de ce souverain.
motif était de célébrer l’avènement au trône de ce souverain. Cette cérémonie processionnelle égalait en pompe celle de la Fête-Dieu. Un des événements comptant dans la chronique des fêtes de la ville, fut l’entrée solennelle de Lucrèce Borgia, à l’occasion de son mariage avec Alphonse Ier. La sœur de César Borgia, montée sur une mule dont la couverture de velours portait les signes du zodiaque brodés en or, avait revêtu le costume espagnol et en était de même pour son nombreux cortège, y compris les bouffons. Les nominal parceux saluèrent la nouvelle mariée dans l’idiome de la péninsule ibérique. Cette
motif était d célébrer ’anemt au trône de ce souverain. Cette cérémonie processionnelle égalait en pompe celle de l Fête-Dieu. n des événements comptant dans la chronique des fêtes de al ville, fut l’entrée solennelle de Lucrèce ri, ’si de son mariage avec Alphonse Ier. La sœur de César Borgia, montée sur une elmu dont la couverture de velours orait les signes du zodiaque brodés en or avait revêtu le cstm espagnol t en était de même pour son nombreux cortège, y compris les bouffons. Les nominal parceux saluèrent la nouvelle mariée dns l’idiome de la pénnsl bérq. Cette
la nouvelle mariée dans l’idiome de la péninsule ibérique. Cette Borgia fut-elle réellement telle que Victor Hugo et Donizetti nous l’ont voulu faire croire? A-t-elle été capable des vices que le premier mit en vers et le dernier en musique? En tout cas l’épouse d’Alphonse a trouvé des fervents apologistes en Gilbert et en Gregorovius. Dans le langage fleuri d’alors on chanta beaucoup les attraits de « Lucrezia », surtout son œil bleu, bianco, comme on disait alors et comme on appelle encore le bleu dans les chansons toscanes. Le regard de cet œil, dit le poète Srozzi, changea en
la nouvelle mariée dans l’idiome de la péninsule ibérique. Cette Borgia ft-ll réellement telle que Victor Hugo et Doizet nous l’ont voulu faire croire? A-t-elle été cleabap des vices q le premier mit en vers et le dernier en musique? En tout cas l’épouse d’lhon a trouvé des fervents apologistes en Gilbert t n Gregorovius. Dans le langage fleuri ’alrs n chanta beaucoup les attraits de « Lcrz surtout son œil bleu, bianco, comme on disait alors et comme on appelle encore le bleu dans les chansons toscanes. Le regard de cet œil dit le poète Srozzi, che en
regard de cet œil, dit le poète Srozzi, changea en pierre l’Amour dormant (Lumine Borgiadus, sacrificalus Amor). La princesse n’a certainement pas déparé le cadre dans lequel le destin l’avait placée, témoin la richesse de sa bibliothèque. On y trouvait le Dante avec commentaire, Pétrarque, des ouvrages philosophiques, les œuvres (imprimées) de Catherine de Sienne, des manuscrits de chansons espagnoles, des missels ornés de précieuses miniatures. Il y eut pour la petite capitale, qui aimait tant à se griser de fêtes, un instant de recueillement lorsqu’à Florence et du haut de sa chaire, Savonarole éleva sa voix contre la corruption,
regard de cet œil, dt le poète Srozzi, changea en ie ’Amour dormant (Lumine Borgiadus, sacrificalus Amor). La princesse n’a certainement pas déparé le cadre adsn lequel le destin l’avait placée, témoin la richesse de sa bibliothèque. n y oiavuttr le Dante avec commentaire, Pétrarque, des ouvrages philosophiques, e œuvres (imprimées) de Catherine de Sen des manuscrits de chansons espagnoles, des missels ornés de précieuses miniatures. Il y eut uorp la peite capitale, qui aimait tant à se griser de fêtes, u instant de recueillement lorsqu’à Florence te du haut de sa chaire, Savle éleva sa voix contre la crrptn,
de sa chaire, Savonarole éleva sa voix contre la corruption, la tyrannie et la servilité caractérisant son époque. Frémissant d’indignation le grand guerrier spirituel lançait dans l’auditoire la foudre de ses paroles dont la vibration s’étendit jusqu’au-delà de l’Apennin. L’effet irrésistible de son éloquence entraîna l’opulente Ferrare à un mouvement ascétique, tel que Ninive a dû en avoir en son temps. On se dépouilla de ses vêtements de fête et la cour, ne pouvant s’opposer à cet élan réactionnaire à peu près général, se décida d’y prendre part, tout en prenant en main la direction des actes de pénitence. Il
de sa chaire, Savonarole éleva sa voix contre la corruption, la tyrannie et la servilité caractérisant son époque. Frémissant d’indignation le grand grrr spirituel nçai as l’auditoire la foudre de ses paroles dont la vibration s’étendit jusqu’au-delà de l’pnnn. L’effet rrésstbl de son éloquence entraîna l’opulente Ferrare à un mouvement ascétique, tel equ Ninive a dû en avoir en sn temps. On es ouila de ses vêtements de fête et la cour ne pvnt s’opposer à cet élan réactionnaire à peu près général, se aiécdd d’y prndr part, tt en prenant en main a direction des actes de pénitence. Il
prenant en main la direction des actes de pénitence. Il parut alors un édit des plus sévères contre toute espèce de vices. En outre les Juifs et les Marranes, qui s’étaient réfugiés en grand nombre d’Espagne à Ferrare, durent recoudre sur leur poitrine l’O, qu’ils avaient porté jadis d’après un ordre supérieur et qu’ils avaient peu à peu fait disparaître. En 1500 le duc Hercule ordonna une série de neuf processions; il les suivait à cheval et 4,000 enfants devaient y assister. Le nombre d'églises, de couvents, augmentait de plus en plus; il semblait même urgent qu'une sainte vint demeurer
prenant en mn la direction des actes de éetn.epinc Il parut alors n édit des plus sévères contre toute espèce de vices. En outre les Juifs te ls Marranes qui s’étnt réfugiés en grand nombre d’spgn Fare durent recoudre sur leur poitrine l’O, quils avaient porté jadis d’après un ordre spérr et qu’ils vnt peu à peu fait disparaître. En 0 e duc Hercule ordonna une série de neuf processions; il les suivait à cheval et 4,000 enfants devaient y assister. Le nombre d'églises, de couvents, augmentait de pls en plus; il semblait memê urgent qu'une sainte vint demeurer
en plus; il semblait même urgent qu'une sainte vint demeurer à Ferrare, de manière que Suor Colomba de Riete, considérée comme telle, se rendit, dans cette ville. Elle y entra accompagnée de 15 religieuses et le souverain, après avoir envoyé un secrétaire au-devant d'elles, les conduisit personnellement dans le couvent qu'on leur destinait. Un autre couvent encore a joué un rôle dans l'histoire de Ferrare. Ce couvent, c'est celui qui pendant sept années servit de domicile au Tasse. La sombre pièce que, d'après la légende, occupait le poète, signifiait-elle pour lui un cachot, ou bien la cellule d'un aliéné? Il
en pls; il semblait même urgent qu'une sainte vint demeurer Fre, de mnèr e Suor Clmb de Riete, considérée comme telle, se rendit, dans cette ville. Elle y entra accompagnée de 15 rlgss et le nsuo,vaire après avoir envoyé secrétaire au-devant d'elles, les conduisit prsnnllmnt dans le couvent qu'on leur dsnait. Un autre couvent encore a joué n rôle dans l'histoire de Ferrare. Ce out, c'est celui qui pendant années servit de domicile Tasse. La sombre pièce que, d'près la légende, occupait l poète, signifiait-elle pour lui un cachot, ou inbe la cellule d'un aliéné? Il
lui un cachot, ou bien la cellule d'un aliéné? Il est difficile de rétablir des faits historiques aussitôt que la poésie s'en est emparée, mais il est certain que cet obscur réduit, où a peut-être souffert un grand homme, ne laisse pas de vous impressionner. Sur l'huissier qui y donne accès se sont inscrits bon nombre de visiteurs. De l'autographe complet de lord Byron, dont il est encore question dans les guides, nous ne trouvons plus qu'un fragment. Plusieurs des lettres composant son nom, ainsi qu'une partie de la porte où l'illustre poète s'était inscrit, ont été enlevées par des
lui un cachot, ou bien la cellule d'un aliéné? Il est difficile de rétablir des faits historiques aussitôt que poésie s'en est emparée, mais li est certain que cet ruocsb éitrd,u où a peut-être souffert un grand homme, ne laisse pas vu impressionner. Sur lhusir qui y donne accès se sont inscrits bon nombre de visiteurs De l'autographe complet de lord Byron dont il est nc qstn dans les guides, nous ne tvronosu plus qu'un fragment. Plusieurs des lettres composant son nm, ainsi qu'une re de l porte où utr poète s'était inscrit, nt été enlevées par des
où l'illustre poète s'était inscrit, ont été enlevées par des mains aussi adroites qu'indiscrètes. Le guide nous montre un guichet pratiqué dans le mur; c'est par cette ouverture que le chantre de Jérusalem liberata pouvait jeter un regard sur le château d'Este, habité par celle qu'on disait la cause des infortunes du détenu. En continuant de faire ressusciter les vestiges historiques, nous nous arrêtons devant la maison de l'Arioste. Habitation fort convenable, que le dernier fit construire à son retour d'une mission qui l'avait retenu quelques années durant à Garpagnana, dans la vallée du Serchio. Vallée réputée, soit dit en
où l'illustre poète s'était inscrit, ont été enlevées par des mains ss adroites qu'nicte. Le guide nous montre un guichet prtqé dans le mur; 'est par ctt ouverture que le hnte de ée lbrt pouvait jeter un regard sur le château d'Este, habité par celle quon dst la cause des infortunes du détenu. En continuant de fai ressusciter ls vestiges soiqs nous ns arrêtons devant la maison de l'Arioste. Habitation fort convenable, q le dernier fit construire à son retour d'ne mission qui l'avait retenu quelques n durant à Garpagnana, dns la vallée du Srch. Vallée réputée, soit it en
dans la vallée du Serchio. Vallée réputée, soit dit en passant, par la suavité de l'italien qu'on y parle, ainsi que par la beauté rare du site. La mission du poète avait été d'épurer la vallée des brigands qui l'infestaient. Une tâche plus pacifique attendait à Ferrare même l'auteur de l'Orlando furioso. Il eut à y surveiller la construction d'un théâtre et c'est à ce moment que les circonstances lui permirent le « pignon sur rue ». Les cendres de l'Arioste reposent dans un sarcophage placé sous l'aile protectrice de l'Annonciation. Elle s'est montrée hospitalière envers les restes de son
dns la vallée du Serchio. Vallée p, soit dit en passant, par la suavité de l'italien qu'on y parle, ns que par la beauté rare du site. La mission du poète avait d'épurer la vallée des brigands qui l'infestaient. Une tâche plus pacifique attendait à Ferrare même l'auteur de l'Orlando furioso. Il eut à y surveiller la construction théâtre et c'est ce moment que les circonstances lui permirent le « pignon sur rue ». Les cendres de l'Arioste reposent dans un sarcophage placé sous l'aile protectrice de l'Annonciation. Elle 'est montrée hospitalière envers les ess de son
l'Annonciation. Elle s'est montrée hospitalière envers les restes de son glorieux fils, leur accordant une sépulture entre ses murs et même dans une salle de l'Université, où se conservent 52 vieilles éditions du poète ferrarais il est doux de reposer au milieu de ses œuvres. La bibliothèque de l'Université (studio publico) est étonnamment riche, tant en manuscrits qu'en vieux imprimés et en missels avec d'adorables miniatures. Parmi les manuscrits celui du « Pastor Fido » par Guarini, quelques chants de l'Orlando, corrigés par celui qui les créa, des lettres et des poésies du Tasse, ainsi qu'une copie de la Jérusalemme
l'Annonciation. Elle s'est mntré hospitalière envers les restes de son glorieux fls, leur accordant une éertlsuup entre ses murs et même dans une salle de l'Université, o se conservent 52 vlls éditions du poète ferrarais il est doux d reropes au ml de ses œuvres. L bibliothèque de l'Université (studio publico est étonnamment riche, tant en manuscrits qu'en vieux imprimés et en missels avec d'adorables miniatures. Parmi es manuscrits cl du « Pastor Fido » par Guarini, leuqqsue chants de l'Orlando, corrigés par celui qui les créa, des lttrs t des poésies du Tasse, ainsi q'n copie de la Jérslmm
des poésies du Tasse, ainsi qu'une copie de la Jérusalemme avec corrections de la main de l'auteur. Il y aurait encore foule de choses à voir et à apprécier dans ces salles où règne le silence nécessaire à l'étude. Je remarquais, non sans envie, la pose studieuse de plusieurs personnes absorbées dans de gros livres et dont le zèle me rappela saint Jérôme, lisant avec tant d'attention des in-folios au milieu du désert. D'autres curiosités de Ferrare réclament encore l'attention du voyageur. Tel le palais Diamanti, se dressant devant nous dans la splendeur de son marbre à facettes qui lui
des poésies du Tasse, ainsi qu'une copie de la Jérusalemme ec crrctns de la main d lauteur Il y aurait oeecnr foule de oss à voir et apprécier dans ces salles où règne le slnc nécessaire à l'étude. Je remarquais, non sans envie, la pose studieuse de plusieurs onnpresse absorbées dans de gros livres et dont zèle me rappela saint Jérôme, lisant avec tant d'attention ds in-folios au milieu du désert 'autres curiosités de Ferrare réclament encore l'ttntn du voyageur. Tel le palais Diamanti, se dressant dvnt us das la splendeur de sno marbre à facettes qui lui
dans la splendeur de son marbre à facettes qui lui a valu un nom si étincelant. Dans l'intérieur une collection de tableaux, résumé de l'école ferraraise, qui y est dignement représentée par les maîtres Tura, Costa, Grandi, Garofalo, etc. Ce qui me rend doublement précieux ces vieux artistes, c'est qu'après les avoir vus chez eux, j'éprouverai beaucoup de plaisir d'en remarquer les toiles dans des galeries où jadis je passais outre. Dans le palais Schifanoia nous retrouvons des chefs-d'œuvre de Costa, ainsi que de belles fresques de Pier della Francesca. Aidés par leurs élèves les peintres en question ont créé
dans la splendeur de sn marbre à facettes qui lui a valu un o si étincelant. Dans l'intérieur une collection de tableaux, résumé d l'école ferraraise, qui y est dgnmnt représentée par les maîtres Tura, Costa, Grandi, Garofalo, etc. Ce qui e rend doublement précieux ces vieux rtsts, s qu'après les vr vus chez eux, jéprouverai beaucoup de plaisir d'en remarquer les toiles dans des gerlisea où jadis je pass outre. Dans le palais Schifanoia nous retrouvons ds chefs-d'œuvre de ta, ainsi que de belles fresques de ir della Frncsc. sdiéA par leurs élèves ls peintres en question ont créé
Aidés par leurs élèves les peintres en question ont créé les richesses des somptuieux appartements de la demeure seigneuriale, qui est encore une des constructions dues à la magnificence des Este-Schifanoia (Eschivanui) et se distingue par sa belle porte d'entrée, que surmonte une licorne, support des armes des Borso. L'ancien château de plaisance de la dynastie éteinte s'est maintenu en bon état, tandis que le Bel-riguardo absolument délabré ne répond plus à l'impression que Göethe nous en a donnée dans son drame. En fait de fresques on n'en sort presque pas à Ferrare, sans qu'il y ait lieu de s'en
Aidés par lrs élèvs les peintres en q ont r les richesses sde smptx appartements de a em seigneuriale, qui est encore n des cnstrctns dues à l mgi des Este-Schifanoia (Eschivanui) et se ig par as belle porte d'entrée, que surmonte une licorne, support des armes des Bso 'ancien château de plsnc de la dynastie éteinte s'est maintenu en bon état, tandis euq le Bel-riguardo absolument délabré ne répond plus à l'impression euq Göethe ns en a donnée adsn son drame En fait de fresques on n'en sort presque pas à Ferrare, an qu'il y ait lieu de s'en
pas à Ferrare, sans qu'il y ait lieu de s'en plaindre, car elles sont toutes remarquables. Au séminaire, Garofalo a magnifiquement peint le plafond d'une salle. Dans sa composition, encadrée de beaux ornements, le peintre a mélangé des sujets mythologiques et bibliques. Au milieu de cette hétérogénéité, des personnes de notre ère (parmi lesquelles Garofalo) regardent tranquillement par-dessus une balustrade trompe-l'œil d'exécution merveilleuse. Reste la visite du château, dont l'aspect formidable excite l'imagination. Les cours sont désertes pas âme qui vive. Heureusement que voici près d'une porte une sonnette superficiellement attachée à un cordon, ainsi que cela se rencontre un
pas à Ferrare, sans qu'il y ait lieu d s'n al,pedirn car elles sont tts remarquables. Au séminaire, Garofalo a magnifiquement peint le pad 'une lel.sa Dans as composition, encadrée de beaux ornements, le peintre mélangé ds sujets mythologiques t bibliques Au milieu de cette hétérogénéité, des personnes de notre reè (parmi ls Gara regardent tranquillement par-dessus e blstrd trompe-l'œil d'xéctn mrvlls. Reste la visite d château, dont sc formidable excite l'imagination. Ls cours sont désrts pas âme qui vive. Heurusemen que vic près dune porte une sonnette superficiellement a à un cordon, ainsi que cela se rencontre un
attachée à un cordon, ainsi que cela se rencontre un peu partout en Italie. Au tintement du campanello que nous mettons en branle, apparaît une vieille femme avec un trousseau de clés. Elle nous conduit dans l'intérieur du château et dans un appartement jadis princier, actuellement occupé par la préfecture et ses paperasses. Dans trois salles, de fort belles fresques signées par Dosso Dossi, et surtout exquises dans la salle dite de l'Aurore. Un vrai amour de frise d'enfants court le long des parois de cette pièce élégante, ancien boudoir d'Eléonore d'Este. La broderie des meubles qui s'y trouvent est
attachée à un odrocn, ainsi que cl se rencontre un peu partout en Italie. Au tntmnt u campanello que nous mettons en branle, pprît une vieille femme vc un trousseau de clés. Elle ns cndt dans l'intérieur du chât et dans un appartement jadis prncr, actuellement occupé par la préfecture et ses paperasses. Dans trois salles, de fort belles fesque signées par o Dossi, et surtout exquises dans la salle dite de l'Aurore. Un vrai au de frise d'enfants court le long des parois de cette pièce élégante, ancien boudoir d'Eléonore d'Este. La broderie des meubles qui s'y trouvent est
d'Eléonore d'Este. La broderie des meubles qui s'y trouvent est un travail de la princesse. Notre revue de peintures murales se termine par une œuvre collective de Dossi et du Titien (?), qui se cache dans un tout petit cabinet du château. Quelques génies ailés figurant dans la composition mythologique nous sont présentés à titre d'anges par le cicerone en jupons. Nous lui faisons observer l'anachronisme dont elle se rend coupable; cependant elle nous assure que les anges avaient été de tous les temps. On aurait encore pu voir le cachot où le margrave Nicolas III fit décapiter son fils
Elénre d'Este. La brdr des meubles qui s'y trouvent est un travail ed a iss Notre reuve de peintures murales se termine par une œuvre collective de Dossi et du Titien ?(), qui se cache dans un tout petit cabinet du château. Qlqs génies ailés figurant dans la composition mythologique nous sont présentés à titre d'anges par le cicerone en jupons. Nous lui faisons observer l'anachronisme dton elel se rend coupable; cpndnt elle nous assure que les anges ietnaav été de tous les temps. n aurait ncr pu voir le cachot ùo le margrave Ncls III fit décapiter sno fls
cachot où le margrave Nicolas III fit décapiter son fils Hugues et la non moins infortunée Parisina Malatesta, mais je n'aime guère me trouver dans des lieux rappelant un passé sinistre. Je n'ai donc pas visité la scène qui inspira à Byron un si émouvant poème. Par une de ces inconséquences fréquentes en voyage, je suis quand même allée au Camposanto de Ferrare. Il est fort décoratif, comme le sont ordinairement les cimetières en Italie; c'est, semble-t-il, l'ambition des habitants de la péninsule de vouer à leurs morts des sépultures monumentales. Les larmes s'y changent en pierre, pour la plupart
cachot où le margrave Nls III fit décapiter son fils Hugues et la non moins infortunée Prsn Malatesta, ms je n'aime guère me trouver dans des lieux rpent n passé sinistre. Je n'ai donc pas visité la scène qui inspira à Byron un si émouvant poème. Par une de ces inconséquences fréquentes en voyage, je ss quand même allée au Camposanto de Ferrare. l est fort ,éafrtodic comme le sont ordinairement les cmière en Italie; c'est, semble-t-il, niao'mbitl des habitants de la péninsule d vouer à lrs morts des tupéluessr monumentales. Ls arsmle s'y chngnt en pierre, pour la plupart
monumentales. Les larmes s'y changent en pierre, pour la plupart artistiquement travaillée. Après la visite du clos sacré, nous retraversons Ferrare. À l'aspect de ses palais livrés à l'abandon, au caprice des herbes folles et au milieu du silence envahissant, nous avons l'impression que la nécropole et la ville avec ses rues muettes se touchent de bien près Mutato nomine Mme DE HARRASOWSKY. LA CHINE ENTROUVERTE ET SA PERFECTIBILITÉ (suite ET fins) Il est bien évident que les diplomates européens manquent de franchise; tout en repoussant hautement, en paroles, l'idée du partage de la Chine, ils réclament des concessions territoriales,
monumentales. Les larmes s'y changent en pierre, pour la plupart artistiquement travaillée. Après la visite d clos sacré, nous retraversons Ferrare À l'aspect de ses palais vé à ndnbla,a'o au caprice des herbes flls au milieu d silence nvhssnt, nous avons l'impression que la nécropole et l ville avec ses rues muettes se touchent de bien près Mutato nmn Mm DE HARRASOWSKY. LA I ENTROUVERTE ET SA PERFECTIBILITÉ (st ET fins) lI est bien évident que les diplomates européens manquent de franchise; tout en repoussant utment en prls, lidée du partage de la he, ils réclament des concessions territoriales,
du partage de la Chine, ils réclament des concessions territoriales, au nom même du principe de l'intégrité de l'empire Le gouvernement chinois est impuissant, pendant ce temps, à prévenir la désagrégation de ses provinces et n'a plus guère la force de réprimer les insurrections, comme celles qui ont éclaté au Kouang-toung et au Kouang-si à la fin de 1898. Les rivalités étrangères produisent à Pékin des révolutions de palais. En effet, les nombreuses demandes faites sans cesse par les étrangers en Chine ont dessillé les yeux à quelques Chinois clairvoyants et patriotes qui consentent à voir devant eux et pas
du partage de la Chine, ils réclament des concessions territoriales, nm même du principe de l'ié de lempire Le gouvernement chinois est impuissant, pendant ce temps, à prévenir la désagrégation de ses provinces et ' plus guère la force de réprimer les insurrections, comme celles qui ont éclaté au Kouang-toung et au Kouang-si à la fin de 1898. Ls rivalités étrangères produisent Pékin des révolutions de palais. En effet les nmbrss demandes faites snas cesse par les étrangers en Chine ont dessillé les yeux à quelques Chinois snroiyctlaav et patriotes qui consentent voir devant eux et pas
et patriotes qui consentent à voir devant eux et pas toujours derrière. L'empereur lui-même fut gagné à la cause du progrès et, congédiant Li-Hung-tchang, profond ennemi des réformes, malgré son voyage en Europe, il prit pour confident Kang-Yu-weï et, sur son inspiration, à partir de juin 1898, il fit paraître des édits modifiant les examens des lettrés en y faisant figurer les langues étrangères, permettant à ses sujets de lui adresser directement leurs doléances, et allait chercher modifier profondément l'organisation vermoulue de l'empire. Mais l'impératrice douairière, très influente, fit faire un véritable coup d'État, avec l'aide du vieux parti rétrograde,
et patriotes iqu consentent voir devant eux et pas toujours derrière. L'empereur lui-même fut gagné à la cause du progrès et, congédiant Li-Hung-tchang, profond ennemi des réformes, malgré son voyage en Europe, il prit pour confident KangYuweï et, sur son inspiration, à partir de juin 1898, il fit rtearpaî des édits modifiant les examens des lettrés en y faisant figurer les langues étrangères, permettant à ess sujets d lui adresser drctmnt lrs doléances, et llt chercher modifier profondément l'organisation vermoulue de l'empire. Mais l'impératrice douairière, très influente, fit faire un véritable coup 'État, avec l'aide d vieux parti rétrograde,
un véritable coup d'État, avec l'aide du vieux parti rétrograde, effrayé des modifications qui allaient l'atteindre dans sa quiétude béate. Le 20 septembre 1898, l'impératrice douairière faisait déposer l'empereur (qui est resté depuis à l'état de véritable prisonnier), arrêter les partisans des réformes qui furent aussitôt décapités, sauf Kang-Yu-weï qui put se réfugier à Hong-Kong. Mais si les édits réformateurs ont été rapportés, un vent de progrès a soufflé sur la Chine et il sera probablement irrésistible. La réaction mandarinale ne peut durer; elle-même a déjà consenti à modifier l'étiquette de la cour en laissant recevoir par l'impératrice et par
un véritable coup 'État, avec l'aide du vieux prt rétrograde, effré des modifications qui allaient l'ttndr dans a quiétude béate. Le 20 septembre 1898, l'impératrice drèr faisait déposer er (qui est resté depuis à l'état de véritable rsn), arrêter les partisans des réformes qui furent aussitôt décapités, sauf n-wYïgaKe-u qui put se réfugier à Hong-Kong. Ms si les édits réformateurs ont été rapportés, un vnt de progrès a soufflé sur la Chine et il sera probablement irrésistible. La réaction mndrnl ne peut durer; elle-même a déjà consenti à modifier l'étiquette de la orcu en laissant recevoir pr l'impératrice t par
de la cour en laissant recevoir par l'impératrice et par l'empereur des Européens en audience (dont le premier a été notre ambassadeur, M. Pichon) ainsi que des femmes européennes. Mais ce n'est que peu à peu que les Chinois, dont les besoins sont très restreints, modifieront leurs goûts et leurs habitudes. « Le peuple chinois se nourrit surtout de riz, de fèves, de pâtes, de légumes, de fruits, de poissons frais et séché, plus rarement de volaille, de viande de boucherie et de gibier », avons-nous écrit il y a-deux ans2. « Le pays produit toutes ces choses en abondance,
de la cour en nlasitsa vir par l'impératrice et par l'empereur dse Européens en audience (dont le premier a été notre ambassadeur, M. Pichon) ainsi que des femmes européennes. Ms ce 'est que p à peu q les Chinois, dont les besoins sont très restreints, modifieront leurs goûts et leurs habitudes. « Le peuple chinois se nourrit surtout de rz, de fèves, de pâtes, de légumes, e fruits, ed poissons frais et séché, plus rarement de volaille, de viande de boucherie t de iir », nv-aosuson écrit il y a-deux ans2. « Le pays produit tts c choses e abondance,
ans2. « Le pays produit toutes ces choses en abondance, et si elles venaient à manquer, le Siam, la Corée et le Japon lui fourniraient l'appoint. L'Europe ne peut donc espérer apporter de ce côté un élément sérieux d'importation. Seule, la farine de blé américaine, supérieure à la farine chinoise, trouve un débouché qui s'accroît chaque jour. » On vend des conserves alimentaires dans les colonies étrangères. Le Chinois ne buvant que de l'eau, du thé et du samchou (boisson fermentée faite avec du riz), le vin ne pénètre donc aussi que chez les Européens. L'eau minérale est très appréciée.
ans2. « Le pays puitord toutes ces choses en abondance et si elles venaient à maq, le Siam, a Corée et le Japon lui anrfiroitenu l'appoint. L'Europe ne peut donc espérer apporter d c côté un élément sérieux d'importation. Seule, la farine de blé ériie, supérieure à la farine chns, trouve un débouché qui aî chaque jor. » On vend des conserves alimentaires dans les colonies étrangères. Le Chinois ne buvant q de l'eau, du thé et du samchou (boisson fermentée faite avec du riz), le v ne pénètre donc aussi que chez le Européens. L'eau mnérl st très appréciée.
aussi que chez les Européens. L'eau minérale est très appréciée. « Jusqu'en ces dernières années, malgré l'existence de fabriques de tissus en Chine, les Chinois préféraient presque toujours les tissus étrangers, surtout ceux de Manchester. Mais, depuis quelque temps, l'importation européenne diminue, pendant que l'importation indienne, japonaise et américaine augmente, et que les manufactures perfectionnées, établies en Chine, menacent de remplacer toute importation du dehors. » Dans certaines provinces, le métal commence, surtout dans le sud, à remplacer le bois et le bambou pour les barres et verrous de portes et fenêtres, etc. Il y a aussi tendance chez les
aussi que chez sle Européens. L'eau minérale st très appréciée. « Jusqu'en ces dernières années, mlgré l'existence de biqs de tissus n Chine, les Chinois rfae presque toujours ls tisss étrangers, urtut ceux d M.senraehct Masi, dps quelque temps, iprio européenne dmn, pendant que l'mprttn ninne, japonaise t américaine augmente, et que ls asrfaucneumt perfectionnées, établies en Chine, menacent de remplacer tot importation du dehors. » Dans certaines provinces, le métl commence, surtout dans le sud, remplacer le bois et le bambou pour s barres et verrous de portes et fenêtres, tc. Il y a aussi tendance chez les
et fenêtres, etc. Il y a aussi tendance chez les Chinois à se fournir en Europe de lits, armoires, etc. « A bien des points de vue, pouvons-nous répéter ici, la Chine est restée réfractaire aux offres de toute nature qui lui ont été faites par des Européens, car son caractère propre est de rester confinée dans la routine où elle vit depuis des siècles. » Les mines chinoises sont très riches, mais les superstitions ont réduit les rares exploitations faites jusqu'ici aux procédés les plus rudimentaires. Cependant, le traité de Simonosaki (1895), en autorisant l'introduction de machines étrangères, interdites
te fenêtres, etc Il y aussi tendance chez les Chinois à se fournir en Europe de lits, armoires, etc. « A bien des pnts de vue pouvonsnous répéter ici, la Chine est restée réfractaire aux offres de toute ntr qui ui ont été faites pr des Européens, car son caractère propre est de rester confinée dans a routine où elle vit depuis des siècles. » Les mines chinoises sont très ric, ms les superstitions ont réduit les rares exploitations faites jusqu'ici aux procédés les plus rudimentaires. Cpndnt, le trté de Simonosaki (1895), en autorisant l'introduction de machines étrangères, ntrdts
de Simonosaki (1895), en autorisant l'introduction de machines étrangères, interdites jusque-là, et en permettant la création d'usines européennes en territoire chinois, a préparé l'avenir. Déjà, un certain nombre de manufactures ont été créées, en particulier des filatures de soie et de coton1. Mais une augmentation rapide des salaires n'a pas tardé à se produire et tend à diminuer les bénéfices sur lesquels on comptait, par suite du prix excessivement bas de la main-d'œuvre asiatique. En Chine, comme on le constate déjà un peu au Japon devenu industriel, le jour où l'industrie sera bien montée, les exigences des ouvriers seront devenues
de Simonosaki (1895), en autorisant lintroduction de machines étrangères, interdites jusque-là, et en permettant la création d'usines uéen en territoire chinois, a préparé l'avenir. Déjà, un certain nombre de manufactures ont été créées, en particulier des fltrs de soie et de coton1. Mais enu augmentation rapide des salaires na' pas tardé à es prdr et tend à dmnr les bénéfcs sur lesquels on comptait, par suite du prix excessivement bas de la main-d'œuvre asiatique En Chine, comme on le constate déjà un peu au Japon devenu industriel, le jour où sldeunt'iri sera bien montée, les exigences ds ouvriers seront devenues
l'industrie sera bien montée, les exigences des ouvriers seront devenues telles que l'Europe pourra sans doute lutter à armes presque égales. Mais si cette prédiction de M. E. Bard se réalise, il n'en resterait pas moins ce fait, c'est que la Chine se suffirait à elle-même et que si les produits chinois ne nous envahissent pas, les nôtres n'y pénétreront pas non plus. Il faut bien reconnaître pourtant que les Chinois, jusqu'ici, se sont montrés incapables, dans presque tous les cas, de diriger de grandes entreprises; ils sont d'excellents auxiliaires, mais de détestables directeurs. Ils ont dû fermer beaucoup de
lindustrie sera ien montée les exigences des ui srnt devenues telles q l'Europe pourra sans doute lutter à armes presque égales. isaM si cette écon d M. . Brd s e il ne'n resterait pas moins ce fait, c'est que la Chine se suffirait à elle-même et que si les produits chinois ne nous envahissent pas les ntes n'y pénétreront pas non plus. l faut bien reconnaître pourtant que les Chinois, jusqu'ici, se sont montrés incapables, dans presque ts les cas de diriger grandes ereie ils sont elnt auxiliaires, mais de eaétbsetlsd iurs Ils ont dû fermer bcp d
mais de détestables directeurs. Ils ont dû fermer beaucoup de manufactures qu'ils avaient fondées, tandis que celles dirigées par des Européens marchent fort bien, avec la main-d'œuvre locale. Ils n'ont jamais pu diriger de travaux importants, et pour leurs voies ferrées, même pour celles que le gouvernement chinois se réserve d'exploiter, ils ont été forcés de les faire construire exclusivement par des blancs. Les Chinois sont également incapables de trouver des capitaux pour leurs entreprises, et à ce point de vue encore ils sont forcés de tomber sous la dépendance financière des banques occidentales ou américaines. Le Japon a été
mais de détestables directeurs. Ils ont dû fermer beaucoup de manufactures qu'ils avaient fondées, tandis que clls dirigées pr ds Européens marchent o bien, avec la e'undaœrmvi- locale. Ils n'ont jamais p diriger de travaux importants, et pour leurs voies ferrées, même pour celles que le gouvernement chinois se réserve d'exploiter, ils ont été forcés de les faire construire exclusivement par des blancs. Les Chinois sont également incapables de trouver des capitaux pour leurs siteenpesrr, te à c point de vue encore ls sont forcés de tomber sous a dépendance financière des banques sacdetnileoc u américaines. Le o a été
financière des banques occidentales ou américaines. Le Japon a été aussi fermé que la Chine autrefois et, cependant, nous l'avons vu se jeter tout à coup en avant il y a trente ans. Pourquoi la Chine ne prendrait-elle pas une voie parallèle, malgré les différences entre ces deux nations? Il est vrai que le Japon, par sa situation insulaire, est mieux placé que la Chine pour ses relations extérieures; mais, à un degré moindre, en y mettant beaucoup plus de temps, nous ne voyons pas d'obstacle absolu à une évolution chinoise vers les idées occidentales, surtout à la suite du
financière des banques occidentales ou américaines. Le Japon a été aussi frmé equ l Chine autrefois et, cependant, nous l'avons vu se jtr tout à coup en avant il y trente ans. Pourquoi la Chn ne prendrait-elle pas une voie parallèle, malgré les différences nt ces ex nations? Il es vrai que le Japon, par sa situation suair, est mieux placé que la Chine pour ses relations extérieures; ,asim à un degré moindre, n y mettant beaucoup plus de temps, ns ne voyons pas dobstacle absolu à une évolution chinoise vers els idées occidentales, ou à la ut du
chinoise vers les idées occidentales, surtout à la suite du formidable effort que fait la race blanche pour cela. Il ne faut pas oublier que l'assimilation de la Chine serait aussi impossible que celle de l'Inde, parce que le pays est presque partout surpeuplé. Et si l'Angleterre a pu conserver l'Inde, cela tient uniquement à la diversité des races et des religions et à l'opposition de celles-ci habilement exploitée. En Chine, rien de semblable. Le peuple chinois est d'une indifférence politique totale, comme le peuple russe. Mais que de nombreux lettrés fassent leur éducation en Europe, qu'ils retournent en Chine
ioe vers les idées ocidetes surtout à la steiu d foibe effort que fait la race blanche pour cela. Il ne faut pas oublier que l'assimilation de l Chine serait aussi impossible que celle l'Inde, parce que le pays st presque partout surpeuplé. Et si l'Angleterre a pu conserver l'Inde, cela tient uniquement à la diversité des races et ds religions et à l'opposition de celles-ci habilement e.éxtlepoi En Chine, rien de semblable. Le peuple chinois est d'n indifférence politique oatlte, cmm l peuple russe. Mais que d urmxbeno ltés fassent leur éducation en Europe, quils retournent en Chine
lettrés fassent leur éducation en Europe, qu'ils retournent en Chine ensuite exercer le mandarinat, et la réforme tentée trop brusquement par les efforts décousus de Kang-Yu-weï en 1898 n'échouera plus, parce qu'il y aura alors un réel parti de la « jeune Chine ». Il est à noter, d'ailleurs, que le parti réformiste, formé de jeunes lettrés sans emploi, voudrait faire marcher le pays dans la voie du progrès sans la tutelle des étrangers. Il voudrait se servir d'instructeurs étrangers comme initiateurs et se passer d'eux ensuite, afin de conserver l'indépendance nationale. « Il suffirait, dit M. E. Bard, qu'un
lettrés fassent leur éducation en Europe, qu'ils retournent en Chine ensuite exercer le mandarinat, et l réforme tentée trop brusquement par les efforts décousus de Kang-Yu-weï 1898 néchouera plus, c qu' y aura alors un réel parti de la « eejnu Chine ». Il est à noter, dails que el aript réfrmst, ré de jeunes lttrés sans emploi, voudrait faire mrchr le pays ans la voie du progrès sans la tutelle des étrangers. Il voudrait se servir ictu étrangers comme initiateurs et se passer d'eux nst, afin de conserver l'indépendance nationale « Il suffirait, dit M. .E Bard, qu'un
l'indépendance nationale. « Il suffirait, dit M. E. Bard, qu'un empereur énergique groupât les bonnes volontés, et la Chine renaîtrait de ses cendres, car, incontestablement, pour tout observateur de bonne volonté, le mécanisme du gouvernement chinois est excellent. » Il repose sur la responsabilité à tous les degrés. L'organisation patriarcale, la possession par tout Chinois d'un lopin de terre, en un mot l'agriculture base de tout avec le respect des ancêtres, tout cela est battu en brèche par l'Europe qui cherche à introduire en Chine la grande industrie, et y prépare ainsi des crises sociales. Les journaux chinois, quoique fidèles
l'indépendance nationale. « Il suffirait, dit M. E. Bard, qu'un empereur énergique groupât l bonnes volontés, et la Chine renaîtrait de ses cenrs car, incontestablement, pour tout observateur de bonne volonté, l mnisme du gouvernement chinois est excellent » Il repose s la responsabilité à tous ls dgrés. L'organisation patriarcale, la possession par tout Chinois d'n lopin de terre, en un mot l'agriculture base de tout avec le respect des ancêtres, tout cela est btt en brèche par l'Europe qui cherche à introduire en Chine la grande industrie t y prépare ainsi des crises sociales. sLe journaux chinois, euquqio fidèles
prépare ainsi des crises sociales. Les journaux chinois, quoique fidèles aux vieilles coutumes, s'intéressent beaucoup à ce qui se passe au dehors et il ne manque pas d'hommes intelligents en Chine, mais ils sont tenus encore soigneusement éloignés du pouvoir, car on sait que si, en principe, toutes les fonctions publiques sont données au concours, en réalité, la fraude est manifeste et les emplois sont presque toujours achetés. On a tort, selon nous, lorsqu'on traite de la question chinoise de toujours se baser sur le passé de l'empire immuable. Il faut se rappeler que si la Chine ne s'est pas
prépare ainsi des crises oecisas.l Les journaux i quoique fidèles aux vieilles coutumes, s'ntérssnt beaucoup à ce qui e passe au dehors et il ne manque pa d'hommes intelligents en Chine, mais sil sont tenus ncr soigneusement éloignés du pvr, car on sait que si en principe, toutes les onctos publiques sont données concours, n réalité, la fraude st mnfst t ls emplois sont presque toujours achetés. On a tort, selon nous, lrsq'n traite de la tqounise chinoise de toujours se baser r le passé de 'empire immuable. l faut se rappeler que si la Chn e s'est pas
faut se rappeler que si la Chine ne s'est pas modifiée, durant ses siècles d'immobilité et de contemplation de son histoire, c'est qu'aucune influence étrangère n'est venue la secouer de son engourdissement et que sa situation géographique l'isolait du reste du monde. C'est le choc des peuples qui produit leurs modifications et leurs progrès. Et jusqu'ici on n'avait fait que frôler ce colosse. Or, aujourd'hui, la Chine est ébranlée dans ses fondements; comme tout être, comme toute chose, elle ne peut éluder les lois souveraines de l'évolution, partie intégrante de la lutte pour l'existence. Elle se modifiera, comme tout organisme
faut se rappeler que la Chine ne s'est pas modifiée durant ses siècles d'immobilité et de contemplation de son histoire, c'est qu'aucune cenuefiln étarrnegè n'est venue la secouer de son engourdissement et que sa situation géographique l'isolait du rse u monde. C'est le choc des peuples qui produit leurs modifications et leurs progrès. Et jusqu'ici on n'avait fait que frle ce colosse. Or, aujourd'hui, la Chine est lrnébaée dans e fondements; comme tout être, comme tt chose, elle ne peut éluder les ls souveraines ed lévolution partie intégrante de l lutte pour l'existence. ll se mdfr, comme tout organisme
la lutte pour l'existence. Elle se modifiera, comme tout organisme rajeuni, résultat des circonstances agissantes et fatales. Le peuple chinois pourra conserver la marque indélébile de son caractère originel, qui est basé sur la patience, sur la ruse, sur le dédain de la sincérité et de la précision, sur le mépris du temps, etc., mais tout cela pourtant s'améliorera. Si, pour le moment encore, les idées ancestrales empêchent les Chinois d'émigrer beaucoup, avec les progrès de notre influence, les Célestes gagneront un certain scepticisme qui développera en eux cette idée qu'il faut songer à soi avant tout. Dès ce moment,
la lutte pour l'existence. Elle se modifiera, comme t nism rajeuni, résultat des crcnstncs agissantes et fatales. Le peuple nscihio pourra conserver al marque indélébile de son caractère originel, qui st basé su la patience, sur l ruse, sur l dédain de al sincérité et d la précision, sur le mépris du temps, tc., mais tout cela pourtant s'améliorera. Si, pour le moment encore, ls idées ancestrales empêchent les Chinois d'émigrer beaucoup, avec le progrès de notre influence, les Célestes gagneront n crtn scptcsm qui développera en x cette idée qu'il faut songer à s avant tout. Dès ce moment,
qu'il faut songer à soi avant tout. Dès ce moment, le Chinois oubliera peu à peu son toit familial si respecté aujourd'hui, il voguera vers les espaces libres, à la recherche de l'inconnu, du bonheur. Les Chinois, avec leurs rares qualités d'endurance, envahiront alors les terres fertiles et même celles délaissées par d'autres peuples plus habitués qu'eux à un certain bien-être. Ne sait-on pas qu'aux Indes néerlandaises et dans d'autres pays, en réclame la main-d'œuvre asiatique comme seule susceptible de mettre le sol en valeur et a-t-on oublié qu'en Amérique du Nord, les Chinois ont exécuté des travaux que les
qu'il tauf songer à i avant tout. Dès ce moment, le Chns oubliera peu à eup son toit familial s respecté aujourdhui il voguera vers esl epa libres, à la recherche de l'nnu bonheur. Les Chinois, avec leurs rares qualités 'endurance, eoavrnhint lrs esl terres fertiles et ême clls délaissées par d'autres peuples plus habitués qu'eux à crtn bien-être. Ne sait-on pas qu'aux nes néerlandaises et dans d'autres pays, en réclame la iduv asiatique comme sl susceptible de me e sol en valeur et a-t-on oublié qu'en Amérique du Nord les Chinois ont exécuté des travaux q les
du Nord, les Chinois ont exécuté des travaux que les blancs refusaient d'entreprendre, à cause du péril encouru? Nous assisterons donc à un véritable exode qui ne dépeuplera pas la Chine pour cela, mais qui multipliera la race chinoise sur le globe entier. Il en résultera certainement, dans beaucoup d'endroits, des luttes sociales contre ces travailleurs auxquels on reprochera surtout la modestie de leurs prétentions, parce que c'est cela qui causera la ruine des travailleurs plus exigeants. L'avenir est donc très incertain, et plusieurs des opinions citées ci-dessus sont contradictoires, mais l'Europe, en voulant civiliser la Chine à sa façon,
du Nord, les ont exécuté des travaux que ls blancs refusaient d'entreprendre, à cause du péril encouru? Nous ssstrns donc à un véritable exode qui ne dépeuplera pas la Chine pour cela, mais qui multipliera la race chinoise sur le globe entier. Il en résultera crtnmnt, dans beaucoup d'endroits, des luttes sociales contre ces travailleurs auxquels n reprochera surtout la modestie de leurs prétentions, parce q c'est cela qui causera la ruine des travailleurs plus exigeants. Lavenir est donc très incertain, et plusieurs des opinions citées cds sont contradictoires, mais l'Europe, en voulant civiliser la Chine s façon
mais l'Europe, en voulant civiliser la Chine à sa façon, dans un but intéressé, aura secoué un bloc, qui pourrait être dangereux rien que par sa masse compacte. Si la Chine, au point de vue politique, ne semble pas appelée à jouer un rôle primordial – moins cependant de circonstances encore inconnues le peuple chinois paraît au contraire destiné à concurrencer les autres nations. Que la Chine soit possession européenne ou reste indépendante, elle n'en sera pas moins, dans un avenir impossible à préciser, le plus formidable pays producteur de la terre. Se laissera-t-elle bénévolement exploiter comme l'Inde ou comprendra-t-elle
mais l'Europe, en voulant civiliser la Chine à sa façon, dans un but intéressé, aura secoué un bloc, qui pourrait être dangereux rien que par sa masse compacte. S la Chine, au point de vue politique, ne semble pas appelée à eujro un rôle primordial – moins cependant de circonstances encore inconnues le peuple snihoci paraît au contraire né à concurrencer les autres nations. Que la Chine soit possession européenne ou reste indépendante, elle en sera pas moins, dans un avenir ipoe à préciser, le plus formidable pays producteur de la terre. Se laissera-t-elle bénévolement exploiter comme l'Inde ou comprendratelle
la terre. Se laissera-t-elle bénévolement exploiter comme l'Inde ou comprendra-t-elle sa force? Il nous semble que l'exemple du Japon, son voisin, dessinera tôt ou tard les yeux de la Chine, dont les amis européens ont surtout pour elle l'amour paternel d'Ugolin, et que, forcément, le Céleste Empire rénové, joignant la science à sa force actuellement quasi-ignorée, saura maintenir ou reconquérir son indépendance. Mais la conclusion générale à tirer de tout cela, c'est que l'expansion européenne sur le globe, en décentralisant notre civilisation, d'abord en Amérique, puis en Extrême-Orient, aboutira finalement, à la suite peut-être de luttes (apanage de toute transformation
la terre Se laissera-t-elle bénévolement exploiter comme l'Inde ou cmprndr-t-ll sa force? Il semble que l'xmpl du Japon, son voisin, dessinera tôt ou tard les yeux de la Chine, dont les ms européens ont tutorus pour elle l'amour paternel d'Ugolin, et q, forcément, le Céleste mpr rénové, joignant la science s force actuellement quasi-ignorée, saura maintenir reconquérir son indend Mais la conclusion générale à tirer de tout cela, c'st que l'expansion européenne sur le globe, en décntrlsnt notre vaict,liiions d'abord en Amérique, puis n Extrême-Orient, aoutir finalement, à la suite peutêtre ed luttes (apanage de toute osomnfrtirnata
à la suite peut-être de luttes (apanage de toute transformation résultant du choc de civilisations différentes et incomprises les unes des autres), à un certain nivellement général, à une stabilité plus grande, à une moindre différenciation entre les forces des divers peuples, en un mot à un monde meilleur! Mais que de crises avant d'en arriver là 1. On prête de plus en plus au Japon l'intention de faire des avances à la Chine pour arriver plus tard à une alliance de tous les peuples de race jaune, en vue de concurrencer l'Occident. On a même parlé, en juillet 1899,
à al suite peut-être de luttes (apanage ed toute transformation résltnt du choc de civilisations différentes et incomprises les nsue des autres), à un certain nivellement général, à une stabilité pls grande à une moindre différenciation entre les forces des divers peuples, en un mot à un monde mllr! Mais que de crises anavt d'en arriver là 1. On prête de plus en plus au oJapn l'intention d faire ds avances à la Chine pour arriver plus trd à une alliance de tous les peuples de rc jaune, en vue de concurrencer l'ccdnt. On a même parlé, en juillet 1899,
de concurrencer l'Occident. On a même parlé, en juillet 1899, de négociations à ce sujet entre les cours de Tokyo et de Pékin; le Japon voudrait réorganiser l'armée et la marine chinoises, en échange d'un contrôle financier sur le grand empire. L'antipathie des deux peuples se laisserait-elle séduire par la diplomatie? L'avenir seul dira si le "panjaunisme" est réalisable. PORTS ET VILLES OUVERTS EN CHINE AU COMMERCE ÉTRANGER ET OÙ LES CONCESSIONS ET LES CONSULS SONT AUTORISÉS Dates Ports. Provinces. d'ouverture. Sur le littoral (en allant du nord au sud) Meu-tchoung (Ying-tseou). Chong-king (Liao-toung). 1858-1860 Chang-haï-louan (Shaï-hai-kouan). Petchili 1898 Tien-tsin.
de concurrencer l'ccdnt. On a même parlé, en il 1899, de négociations à ce sujet entre crs de Tokyo et de Pékin; le Japon voudrait réorganiser larmée et la marine chinoises, en échange d'un contrôle financier sur le grand empire. Ltipatie des deux ppls se laissr-ell éuie par la diplomatie? L'avenir seul dira si le "panjaunisme" est réalisable. PORTS ET VILLES OUVERTS N CHINE A COMMERCE ÉTRANGER ET OÙ LES CONCESSIONS ET LES CONSULS SONT AUTORISÉS Dates Prts. Provinces. d'ouverture. Sur le littoral (en allant d nord au sud) Meu-tchoung (Ying-tseou). Chong-king (Liao-toung). 1858-1860 Chang-haï-louan (Shaï-hai-kouan). Petchili 1898 Tn-tsn.
Meu-tchoung (Ying-tseou). Chong-king (Liao-toung). 1858-1860 Chang-haï-louan (Shaï-hai-kouan). Petchili 1898 Tien-tsin. Petchili 1860 Tchebu. Chang-toung. 1858-1860 Woosung. Kiang-sou. 1898 Shanghai (Changhai). Kiang-sou. 1842 Hang-tchiéou Tehé-hiang. 1895 Chao-hing (Schau-hsing). Tche-kiang. 1895 King-po. Tche-kiang. 1842 1'en-tchéou (Youn). Tché-kiang. 1876 Hou-nintr-phon. Fo-kien. 1898 Fou-tchéou. Fo-kien. 1842 Amoy. Fo-kien 1842 Swatow (Chan-toou). Kouang-toung. 1858-1860 Tao-tchéou. Kouang-toung. 1858-1860 Canton. Kouang-toung. 1842 Lappa. Kouang-toung. 1852 Pakhoï. Kouang-toung. 1876 Dans l'île d'Haïnan Kioung-tchéou. Haïnan. 1858-1860 Hoï-hou. Haïnan. 1876 Sur le fleuve Yang-tsé-kiang Tchéng-kiang (Tsehing-kiang). Kiang-sou. 1858-1860 Dates Ports. Provinces. d'ouverture. Nanhin. Kiang-sou. 1858-1860 Ou-hou-yen (Ou-hou). Ngan-hoeï. 1876 iN'an-king. Ngan-hoeï. 1876 Kieou-kiang(Kiu-kiang). Kiang-si. 1861 Ou-hueh(Wu-hsueh). Hou-pe. 1861 Han-keou(Han-kou). Hou-pé.
Meu-tchoung (Ying-tseou). Chong-king (Liao-toung). 1858-1860 Chang-haï-louan (Shaï-hai-kouan). Petchili 1898 Tn-tsn. Petchili 1860 Tchebu. Chang-toung. 1858-1860 Wsng. Kiang-sou. 1898 Shanghai (Changhai). Kiang-sou. 2148 Hang-tchiéou Tehé-hiang. 1895 Chao-hing (Schau-hsing). Tche-kiang. 1895 King-po. Tche-kiang. 1842 1'en-tchéou (Youn). Tché-kiang. 1876 Hou-nintr-phon. Fo-kien. 1898 Fou-tchéou. Fo-kien. 1842 Amoy. Fo-kien 1842 Swatow (Chan-toou). Kouang-toung. 1858-1860 Tao-tchéou. Kouang-toung. 1858-1860 Canton. Kouang-toung. 1842 Lappa. uan 1852 Pakhoï. Kouang-toung. 1876 asDn l'île dnï'anaH Kioung-tchéou. Haïnan. 1858-1860 Hoï-hou. Haïnan. 1876 Sur le flv Yang-tsé-kiang Tchéng-kiang (Tsehing-kiang). Kiang-sou. 1858-1860 Dates Ports. Proincs douverture Nanhin. Kiang-sou. 1858-1860 -h-yn (Ou-hou). Ngan-hoeï. 1876 iN'an-king. Ngan-hoeï. 1876 Kieou-kiang(Kiu-kiang). Kiang-si. 1861 Ou-hueh(Wu-hsueh). Hou-pe. 8 Han-keou(Han-kou). Hou-pé.
Ngan-hoeï. 1876 Kieou-kiang(Kiu-kiang). Kiang-si. 1861 Ou-hueh(Wu-hsueh). Hou-pe. 1861 Han-keou(Han-kou). Hou-pé. 1861 Lu-ki-kou. Hou-pé. Yotchéou (Yo-tschou). sur le lac Toiing-ting (flaounan). 1898 Chachi (Sha-schi). Hou-pé. 1895 Yi-tchang (Itschang). Hou-pé. 1876 Tehoung-tcheng (Tschung-king). Sichuen (Szetschwan). 1895 Sur le fleuve Si-hi Kang-mun. Kouang-toung. 1897 Kom-tschuk Kouang-toung. 1897 Sham-shui (San-schui). Kouang-toung 1897 Shiu-hin~ Kouang-toung. 1897 Te-kin~ Kouang-toung. 1897 Ou-tchéou (Wou-chou ou Wu-chu). Kouang-si. 1817 Nan-nilang. Kouang-si. 1899 Dans l'intérieur Hoaï-vang (Hwai-ugan). Kiang-sou (sur le canal impérial). Sou-tchéou (Su-tschou). Luang-son (canal impérial). 1895 Siang-tan (Hsiang-tan) Hounan (sur le Siang-liang). 1815 Lang-tcheou (Lung-tschou). Kouang-si. 1887 Mongtzé. Yunnan. 1887 Ho-keou (fleuve Rouge). Yunnan. 1895 Semao (Se mau).
Ngan-hoeï. 1876 Kieou-kiang(Kiu-kiang). Kiang-si. 1861 Ou-hueh(Wu-hsueh). Hou-pe. 1861 Hn-k(Hn-k). Hou-pé. 1861 Lu-ki-kou. Houpé oo (Yo-tschou). sur le lac Toiing-ting flaounan 1898 Chachi (Sha-schi). Hou-pé. 1895 nciat-Ygh (Itschang). Houpé 1876 onghn (Tschng-kng). Sichuen (Szetschwan). 1895 Sur le fleuve Si-hi Kang-mun. Kouang-toung. 1897 Kom-tschuk Kouangtoung 1897 Sham-shui (San-schui). Kouang-toung 1897 Shiu-hin~ Kouang-toung. 1897 Te-kin~ Kouang-toung. 1897 Ou-tchéou Wouchou ou Wu-chu). Kouang-si. 1817 Nan-nilang. Kouang-si. 1899 l'intérieur Hoaï-vang Hwaiugan Kiang-sou sur le canal impérial). Sou-tchéou (Su-tschou). Lng-sn (canal impérial 1895 Siang-tan (Hsiang-tan) Hounan (sr le Sg)ain.al-ing 1815 Lang-tcheou (Lung-tschou). Kong. 1887 Mongtzé. Yunnan. 1887 Ho-keou (fleuve Rouge). Yunnan. 1895 Se (Se mau
Yunnan. 1887 Ho-keou (fleuve Rouge). Yunnan. 1895 Semao (Se mau). Yunnan. 1895-1897 Momein ou Chunning-fou. Yunnan. 1897 Enfin, ajoutons que les Anglais peuvent commercer avec le Tibet et les Russes avec la Mongolie et le Turkestan chinois. PAUL BARRÉ. 1. La Gazette de Pékin vient encore de proclamer (septembre 1899) l'ouverture au commerce étranger de dix-sept nouveaux ports situés dans diverses provinces. C'est un pas de plus vers un rapprochement avec les peuples de l'Occident. LES DROITS DE LA FRANCE AU SIAM (SUITE) La région septentrionale de la Zone d'influence. La partie de la Zone d'Influence qui s'étend au pied
Yunnan. 1887 H-k (fleuve Rouge). Yunnan. 1895 Semao (eS m) Yunnan 1895-1897 omnieM ou Chunning-fou. Yunnan. 1897 Enfin, ajoutons equ le Anglais peuvent commercer avec le i et les sse vec l Mngl et el Trkstn hins PAUL BARRÉ. 1 La azeteGt de Pékin vient encore de proclamer (septembre 1899) l'ouverture au commerce étrngr de dix-sept nvx ports situés dans diverses provinces. est un pas e plus vrs un rapprochement avec les peuples de 'Occident. LES STDORI DE LA FRANCE AU SA (ST) La région septentrionale de la Zone d'nflnc. La ae de la Zone dInfluence qui s'étend au pied
La partie de la Zone d'Influence qui s'étend au pied du bassin de la Nam-Moun se présente sous deux aspects bien différents. De Xieng-Khong à Xieng-Kham, le pays est couvert par des chaînes d'altitude variable qui limitent le bassin du Mé-Nam et sont orientées suivant les directions générales nord-sud -est-ouest du système orographique siamois; elles forment deux groupes principaux 1° la série d'ondulations qui, faisant suite aux soulèvements d'où sortent le Mé-Ping, le Mé-Wung, va se rattacher aux massifs du Luang-Prabang; 2° la chaîne riveraine qui prolonge la chaîne d'entre Nani-Ou et Mékhong, en face des sommets élevés de la
La partie de la Zone d'Influence qui s'étend pied du bassin de la Nam-Moun se péste sous dx ascs bien différents. De Xieng-Khong à Xieng-Kham, pays est vt par des chaînes d'altitude variable iqu limitent el bassin d Mé-Nam et sont orientées suivant els directions générales nord-sud -est-ouest du système rgrphq siamois; lls forment deux groupes principaux °1 la série ondatos qui, faisant sie aux tnosèeslevmu d'où srtnt e Mé-Ping, le Mé-Wung, se rattacher aux sif du Luang-Prabang; 2° la chaîne riveraine qi prolonge la chaîne d'ntr Nani-Ou et Mékhong, en face des sommets élevés de l
Nani-Ou et Mékhong, en face des sommets élevés de la rive droite appartenant à la ligne de partage d'entre Laos et Tonkin. Les monts de la rive gauche s'abaissent dans leur partie centrale, s'épanouissent au sud en larges plateaux ondulés, profondément sillonnés par les tributaires du Mé-Nam. Le relief de ces plateaux diminue insensiblement vers l'est jusqu'à la grande plaine qui s'étend du Mong-Hang à Savannakhet, de Lakhon à Nong-Kay et qui est dominée au nord par les terrasses du Taruninh contournées par le Mékhong. La disposition en équerre des deux soulèvements séparant la vallée supérieure du Mé-Nam de celle
Nani-Ou et Mékhong, en face des sommets élevés de la rv droite pprtnnt à la ligne de partage 'entre Laos et Tonkin. Les monts de la rv gauche s'abaissent dans lur partie centrale s'épanouissent au sud n lage plateaux ondulés, profondément sillonnés a les tributaires du Mé-Nam. Le relief de ces plateaux diminue nsinisebetenml vers l'est jusqu'à la grande pln iqu s'étend du Mong-Hang à Savannakhet, de Lakhon à Nong-Kay et qui ste dmné au nord par les terrasses du Taruninh cntrnés par le Mékhong. La disposition n équerre des deux soulèvements séparant la vllé supérieure du Mé-Nam de celle
deux soulèvements séparant la vallée supérieure du Mé-Nam de celle du Mékhong infléchit l'importance économique des deux villes qui sont les principaux lieux d'échanges dans le Haut-Laos et le Siam septentrional. Si Luang-Prabang est le marché des bassins de la N.-Ou, de la N.I. Voir les livraisons de la Revue, janvier, février, avril, mai, novembre 1899 et janvier 1900. Xieng, de la N.-Khang, elle est, malgré sa position sur le Mékhong, à proximité du Tonkin, sans communications pratiques avec la mer. Les routes divergentes qui, par Pak-Lay au Xieng-Khong, aboutissent à Phetchabun et la mettent en relations avec Bangkok, son
deux soulèvements séparant la vllé supérieure du Mé-Nam de celle du Méko infléchit l'importance économique des deux villes qui sont les principaux lieux d'échanges dns le Haut-Laos et le Siam septentrional Si Luang-Prabang est le marché des bassins de la N.-Ou, de la N.I. Voir les livraisons de la Revue, janvier, février, avril, mai, novembre 1899 et janvier 1900. Xieng, de la N.-Khang, elel est, malgré sa position ur le Mékhong, à proximité du Tonkin, sans communications pratiques avec la mer. Ls routes divergentes qui, par Pak-Lay au Xieng-Khong, aboutissent à Phetchabun la mettent en relations avec Bangkok,
à Phetchabun et la mettent en relations avec Bangkok, son port actuel, sont presque aussi difficiles et aussi dangereuses. Sans avoir la valeur de Xieng-Maï, Muong-Nan est donc par sa situation géographique un centre commercial assez important. Cette capitale d'un royaume chan, vassal de Siam, est, depuis 1897, le siège d'un vice-consulat français; le gouvernement britannique y entretient également un agent officiel. Trois routes principales y aboutissent; elles sont suivies par les caravanes de Chinois Hòu qui font des voyages entre le Yunnam et Phetchabun, limite de la navigation à vapeur sur le fleuve en saison des pluies. C'est aussi
à Phetchabun et la mettent en relations avec Bangkok, son port actuel, osnt presque aussi le te aussi dangereuses. Sans avoir la valeur de Xieng-Maï, Muong-Nan est donc par sa situation gégrphq un cntr commercial assez important. Ce capitale d'un royaume chan vassal de Siam, est, depuis 1897, le sèg dun vice-consulat français; le gouvernement britannique y entretient également un agent officiel. Trois routes principales y aboutissent; elles sont suivies par les rane de Chinois Hòu qui font des eoygvsa entre le Yunnam t hthb limite de la nvgtn à vapeur sr e fleuve n saison des pluies. C'est aussi
vapeur sur le fleuve en saison des pluies. C'est aussi le lieu de réunion des grands troupeaux de bœufs, de buffles et d'éléphants venant du bassin de la N.-Lœuy et du Muong-Yien et qui sont dirigés par Penyou, Lakhon, Raheng sur la Birmanie. Cependant, malgré les travaux de balisage et de dérochement que le gouvernement siamois fait exécuter pour améliorer la navigabilité du Mé-Nam, surtout dans la difficile région du Keng-Luang, la grande route commerciale de Bangkok vers la Chine ne passera jamais par M.-Nan. La haute vallée du fleuve est relativement stérile, ses richesses minières, cuivre et fer, sont
vapeur sur le flv en saison des puies C'est aussi lieu de runon des grands troupeaux de bœufs, de buffles et d'éléphants venant du bassin de la N.-Lœuy et du Muong-Yien et qui sont dirigés par Penyou, nohLka, Raheng sur la Birmanie. Cependant, mgr les traux d balisage t de dérochement que le gouvernement siamois fati exécuter pour améliorer la navigabilité du Mé-Nam, surtout dans la difficile région du Keng-Luang, la grande route commerciale d Bngkk vers l Chine ne passera jamais par M.-Nan. La haute vallée du fleuve est relativement iér,elts ses richesses minières iecurv et fer, sont
est relativement stérile, ses richesses minières, cuivre et fer, sont assez faibles. La population, pourtant supérieure aux Laotiens proprement dits, est trop indolente et trop clairsemée. Les chemins qui mettent M.-Nan en relation avec les pays Shans du nord et le Yunnam aboutissent à Xieng-Khong et Xieng-Seû. L'un d'eux « se dirige à l'ouest de Nan jusqu'à ce qu'il atteigne la vallée de la N.-Iug lorsque ce cours d'eau se dirige vers le nord (à Penyou); le second longe le Mé-Nam vers le nord et franchit la chaîne au nord-nord-ouest des sources du cours d'eau qui passe à M.-Yao le
est relativement stérile, ses richesses minières, cuivre et fer, sont assez faibles. L population, pourtant supérieure aux Ltns proprement dits, est trop indolente et trop clairsemée. Les ihsecmn i eten M.-Nan en relation avec les apsy Shans du ndro et le Yunnam aboutissent à Xieng-Khong et Xieng-Seû. L'un d'eux « se dirige à l'st de Nan jusqu'à ce qu'il atteigne la vallée d la I lorsque ce cours d'eau se dirige r le nord (à Penyou); l csoedn longe l Mé-Nam vers e nord et franchit la chaîne au nord-nord-ouest des sources du crs 'eau qui passe à Ya.-oM le
des sources du cours d'eau qui passe à M.-Yao le troisième remonte la vallée du fleuve, jusqu'à M.-Ngob (lat. 19° 29') où sa direction devient nord-ouest; il traverse la contrée rocheuse et difficile qui s'étend jusqu'à Xieng-Hong et Xieng-Kob » (Warrington Smith). Cette route, l'une des plus fréquentées, passe de Houé-Sakeng dans le profond ravin creusé par la N.-Pot, affluent de la N.-Kob, autour du Doi-Luang, massif impénétrable qui domine le pays au sud de M.-Hongsawaddi. Couvert d'une épaisse forêt, strié par les petits tributaires du MéNam qui y prend sa source par 19° 35' latitude nord et 101° 24'
des sources du crs 'eau qui passe à M.-Yao le troisième remonte la vallée d le, jusqu'à M.-Ngob (lat. 19° 29') où sa direction devient nord-ouest; il traverse la contrée rocheuse et difficile qui s'étend jusqu'à Xieng-Hong et Xng-Kb » (Warrington Smith). Cette route, l'une des plus fréquentées, passe de Houé-Sakeng dans le profond ravin creusé a la oN.t,P- affluent de la N.-Kob, autour du Doi-Luang, massif impénétrable qui domine le pays au sd de H-dMsaawig..ond Couvert d'une épaisse forêt, strié par les petits tributaires du MéNam qui n s ce pr 19° 35' latitude nord et 101° 24'
sa source par 19° 35' latitude nord et 101° 24' longitude est, il n'est traversé que par quelques sentiers de piétons. Ses assises de grès rouge font suite aux schistes de la haute vallée de la N.-Ngon et des collines qui forment la limite orientale du bassin du Mé-Iug. La traversée du Dang-Choi qui recouvre la ligne de partage à l'ouest du Doi-Luang est assez pénible, car la route franchit tous les torrents que forment la rivière de M.-Yao; son point culminant se trouve à 350 mètres au-dessus de ce cours d'eau; on y jouit d'une vue magnifique sur les
sa source par 19° 35' latitude odrn et 101° 24' eitgludon est, il n'st traversé que par qlqs sentiers de piétons. Ses assises de grès rouge font st aux schsts de l haute vlé de la N.-Ngon te des collines qui forment la limite orientale d bassin du Mé-Iug. La trvrsé du Dang-Choi qui recouvre la ligne de partage à l'ouest du Doi-Luang tes assez pénible, car la rte franchit tous les torrents que forment la rivière de M.-Yao; sn point culminant se trouve à 350 mètres au-dessus de ce cours d'eau; on y jouit d'une vue magnifique sur les
cours d'eau; on y jouit d'une vue magnifique sur les vastes forêts de la vallée de la N.-Pote. La végétation y est très vigoureuse comme sur tous les soulèvements gréseux de l'Indo-Chine, où l'enchevêtrement des arbres et des lianes, les miasmes délétères qui se dégagent sous ces voiles de verdure que les rayons du soleil ne peuvent traverser, la crainte superstitieuse des indigènes opposent aux communications des barrières presque impénétrables. Ces forêts épaisses recouvrent aussi le versant septentrional de la ligne de partage et mettent leurs frondaisons dans le fleuve depuis le Pakung-Ngou jusqu'en face du confluent de la Nam-Ou.
cours d'eau; on y jouit d'une vue magnifique sur les vastes forêts de a vallée de la N.-Pote. La végétation y est très vigoureuse comme sr tous les slèvmnts gréseux de l'Indo-Chine, où l'enchevêtrement des arbres et eds lianes, les miasmes délétères qui se dégagent sous ces voiles de verdure que ls rayons d soleil ne peuvent traverser, la crainte superstitieuse des indigènes opposent aux communications des barrières presque impénétrables. Ces forêts épaisses oeertcnvur aussi le versant septentrional de la ligne de partage et mettent leurs frondaisons dans le fleuve depuis le Pakung-Ngou jusqu'en face du confluent d la Nam-Ou.
depuis le Pakung-Ngou jusqu'en face du confluent de la Nam-Ou. Mais, vers l'ouest, les bancs de schiste et de gneiss à travers lesquels le Mékhong se fraye un passage depuis Xieng-Khong jusqu'à B.-Soap-Ta dominent dans la vallée de la N.-Ngou et du Mé-Iug. Les fourrés, où les caravanes et les éléphants sauvages ont ouvert de rares sentiers, font place aux arbres d'essences résineuses largement espacés dans un pays stérile et désert. Les différences dans les constitutions géologiques du sol et le régime hydrographique expliquent le contraste de ces régions si voisines. Les bassins de la N.-Kob, de la N.-Ngunn et
depuis le Pakung-Ngou jusqu'en face du confluent de la Nam-Ou. vers l'ouest, les bancs de schiste et de gneiss à travers lesquels le Mékhong se fraye un passage depuis Xieng-Khong u B.-Soap-Ta dominent dans la vallée de la -Ngo et du M-Ig Les fourrés, où les caravanes et les éléphants sauvages ont ouvert de rares sentiers, font place aux arbres d'essences résineuses largement espacés dans un a stérile et désert Les différences dans les constitutions géologiques d sol et l régime hydrographique intxpulqee le contraste de cs éo s voisines. Les bassins de la N.-Kob, de la NNgunn te
voisines. Les bassins de la N.-Kob, de la N.-Ngunn et du Houé-Tap où les sources sont nombreuses, ont une population relativement dense et laborieuse. Le pays qui s'étend entre M.-Ngou et Xieng-Khong, où l'eau est rare et le terrain pauvre, est presque inhabité. La N.-Ngou vient des derniers contreforts du Loi-Pa-Day qui domine Penyou et donne à la N.-Iug sa direction sud-nord. Elle coule parallèlement à cette rivière, paraît suivre la ligne de dislocation des soulèvements qui composent le système orographique du Haut-Laos, et finit dans le Mékhong à une demie-lieue en aval de Xieng-Khong. La vallée qui appartient à
voisines. Les bassins de la .-Kob, de la N.-Ngunn et du paTHo-ué où les sces sont nombreuses, ont une population relativement dense et laborieuse. Le pays qui s'étend entre M.-Ngou et Xieng-Khong, où l'eau est rare et le terrain pauvre, st presque inhabité. La N-gu vient des derniers contreforts du Loi-Pa-Day qui domine Penyou et donne à l N.-Iug sa direction us-on.ddr Elle coule parallèlement à cette rivir, prît suivre la lgn de dslctn des soulèvements qui composent le système orographique du Haut-Laos, et finit dans e Mékhong à une demie-lieue en vala de Xieng-Khong. La vallée qui appartient à
demie-lieue en aval de Xieng-Khong. La vallée qui appartient à la principauté de Nan est limitée à l'ouest par une longue rangée de collines peu élevées qui la séparent de celle du M.-Iug. Le pays brûlé par le soleil est à peu près désert; des forêts claires, souvent incendiées par suite de l'insouciance des voyageurs, s'étendent jusqu'à la grande plaine rizière de Xieng-Khongan; la population, gênée dans son expansion par la sécheresse du sol, s'est confinée sur les bords de la N.-Ngou. Sur la rive droite une zone assez vaste, fertile et bien arrosée, est comprise entre la rivière et
demie-lieue en aval de Xieng-Khong. La vallée qui appent à la prcté de Nan est limitée à l'ouest par une longue rangée de collines peu élevées uqi la séparent de celle du M.-Iug. Le pays brûlé par le soleil est à peu près dsert des forêts claires, souvent incendiées par suite de 'insouciance des voyageurs, s'étendent jusqu'à la grande plaine rizière de Xieng-Khongan; la pult, gênée dans son expansion par la sécheresse du sol, s'est confinée sr les bords de la N.-Ngou. Sur la rive droite n zone assez vst, fertile et bien arrosée, est comprise entre la rivière et
fertile et bien arrosée, est comprise entre la rivière et les forêts épaisses qui recouvrent les derniers contreforts du Loi-Pakung-Ngou. La population de cette vallée, connue sous le nom générique de Lus, est probablement un vestige de la confédération des Lahus dont le centre politique, suivant Ney Elias, était au Muong-Kha, situé à l'est de la Sé-Louen à trente jours de marche au nord-ouest de Xieng-Tong. Elle a su conserver le type physique et les mœurs qui sont analogues à ceux des Lolos, Lutsés, Lahus du Haut-Mékhong. Ses villages, propres et coquets, ont un aspect d'aisance qui fait contraste avec
fertile et bien arrosée est comprise e la rivière et les forêts éaes qui recouvrent les derniers contreforts du Loi-Pakung-Ngou. La population ctte vallée, connue sous le nom générique d Lus, est probablement un vestige la confédération d ahLus dont le centre politique, suivant Ney Elias, était au uo-Kh, situé à l'est de la Sé-Louen à trente jours de marche au nord-ouest d Xieng-Tong. Elle a su conserver le type physq et les mœurs qui sont analogues à ceux des Lolos, éLts,us Lahus du Haut-Mékhong. Se villages propres et coquets ont un aspect d'aisance qui fait contraste avec
et coquets, ont un aspect d'aisance qui fait contraste avec la misère et la saleté des agglomérations laotienne. Ses principales occupations sont l'agriculture, qui lui permet d'expédier à Luang-Prabang de grandes quantités de riz, et la recherche de l'or. Ban-Mauang est le centre des exploitations aurifères. L'or existe en effet dans le lit de la N.-Ngou aussi bien que dans ceux du Mékhong, des N.-Ou, N.-Beng, N.-Suang. Sir W. Smith suppose qu'il provient d'anciens dépôts lacustres situés aux environs des thalwegs actuels et couvrant de grandes surfaces dans les vallées; leurs éléments constitutifs, sulfate de chaux, quartz sont en abondance
et coquets, ont un stpaec saai'ecnd qui fait contraste avec la ière et la saleté des agglomérations laotienne. Ses prncpls occupations sont l'agriculture, qui lui permet 'expédier à Luang-Prabang de easgndr quantités de riz, et la recherche de 'or. Ban-Mauang est le centre des exploitations aurifères. L'or existe en fft dans le lit de la N.-Ngou aussi bien que dans ceux du Mékhong des N.-Ou, N.-Beng, N.-Suang. Sir W. Smith spps qu'il provient d'anciens dépôts lacustres situés aux environs des thalwegs actuels et couvrant de grandes sac dans les vallées; leurs éléments constitutifs, sulfate de hux quartz sont en abondance
leurs éléments constitutifs, sulfate de chaux, quartz sont en abondance dans les montagnes avoisinantes, et les alluvions aurifères doivent leur origine à la désagrégation de ces roches et peut-être à celle des calcaires cristallins; ils sont entraînés dans les cours d'eau par les crues annuelles qui inondent de vastes espaces. Leur exploitation, moins fructueuse que celle des bancs qui barrent le grand fleuve en amont de Nong-Kay, ne paraît pas susceptible d'un grand développement. Les indigènes qui emploient, dit-on, dans leurs opérations le mercure apporté par les caravanes de Chinois Hos, se déclarent satisfaits quand ils réalisent un bénéfice de
leurs élémnts cnstttfs, feuatls d chaux, qzuart sont en abondance dans les montagnes vsnnts, et les uvions aurifères doivent lrue origine à l désagrégation de ces roches et peutêtre à lceel des calcaires cristallins; ils sont eaîé dans les cours d'eau par les crs annuelles q inondent d vastes espaces. Leur exploitation moins fuetusruce que l des bancs qui barrent le grand ue en amont de Nong-Kay, ne paraît pas susceptible d'u grand délopmn Les indigènes qui mplnt, diton dans leurs opérations le mercure ppoté pr les caravanes de Chinois Hos, se déclarent satisfaits quand ils réalisent un céenibéf de
Hos, se déclarent satisfaits quand ils réalisent un bénéfice de 0 fr. 20 à 0 fr. 50 par jour. L'absence de filons paraît aujourd'hui démontrée. La richesse aurifère du bassin laotien n'a rien qui rappelle celle des gisements de Californie, d'Australie ou du Klondyke cependant, elle favorisera peut-être les entreprises de capitalistes audacieux qui voient, dans la vente à propos des actions de sociétés minières fondées à grand fracas, la source de sérieux bénéfices dont les naïfs font tous les frais. Si l'or n'existe qu'à l'état infinitésimal dans les sables de la Nam-Ngou, les montagnes qui entourent les plaines de
Hos, s déclarent satisfaits quand ils ralsnt un bénéfc de 0 f 20 à 0 fr. 50 par our L'absence de filons paraît aujourdhui démontrée. La richesse aurifère du ssn laotien n'a rien qui rappelle celle des gsmnts de Californie, d'Australie ou du Klndyk cependant, elle favorisera peut-être ls entreprises d capitalistes audacieux qui voient, dans la vente à propos des actions de sociétés minières fondées à grand c,asafr la source de sérieux bénéfices dont les ansïf font tous les frais. Si l'or n'existe qu'à l'état infinitésimal dans les abls de la Nam-Ngou, les montagnes qui entourent les plns de
de la Nam-Ngou, les montagnes qui entourent les plaines de M.-Ngou et de Xung-Leu dans la vallée supérieure renferment des minerais de plomb et de fer dont l'exploitation serait peut-être productive on en trouve aussi en quantités variables dans les hauteurs qui bordent la rive droite du Mékhong depuis le Pa-Mon, contrefort oriental du Loi-Pakung-Ngou. Ce massif limite à l'est le bassin de la Nam-Ngou et se rattache à la ligne générale de partage qui se rapproche et court parallèlement au fleuve à une distance moyenne de 20 kilomètres. L'altitude des sommets, la raideur des pentes, la nature du sol
d l Nam-Ngou, les montagnes qui entourent plaines de M.-Ngou te de Xung-Leu dans la vllé supérieure renferment ds minerais de obmlp et de fer dont l'exploitation serait peut-être productive on en trouve aussi en quantités variables dans les hauteurs qui bordent la rive droite du nMéhogk depuis le Pa-Mon, contrefort oriental du Loi-Pakung-Ngou. Ce massif limite à l'est le bassin de la Nam-Ngou et se rattache à l ligne générale de partage qui se rapproche et court parallèlement au fleuve à une distance moyenne ed 20 kilomètres. L'altitude des sommets, la raideur des pnts, la nature du sol
des sommets, la raideur des pentes, la nature du sol rocheux et boisé que les indigènes ne savent pas utiliser ont poussé la population à s'établir en grande partie sur la rive gauche moins abrupte. Les villages construits sur de petits plateaux, à l'abri des grandes crues du Mékhong qui atteignent 15 mètres, sont entourés de rizières fertiles dont le produit est vendu à Luang-Prabang. Deux cours d'eau cependant ouvrent de grandes brèches dans les barrières du Dang-Choi et du Doi-Luang; leurs vallées communiquent par de mauvais sentiers avec le bassin du Mé-Nam. La Nam-Kob et son affluent le Nam-Pot
des mseot,ms la raideur des pentes, la nature du sol rocheux et boisé que les ndgèns n e pas utiliser ont poussé la population à 'téasrlbi n grande partie sur la rv gauche moins apurt.eb Les villages construits sur de petits plateaux, à l'abri des grandes crues d Mékhng qui atinet 15 mètres, sont s de rizières fertiles dont le produit est vendu à Luang-Prabang. Deux cours d' cependant ouvrent de grandes brèches dns les barrières du Dang-Choi et du Doi-Luang; leurs vallées communiquent par de mvs sentiers avec le bassin Mé-Nam. La Nam-Kob t son affluent Nam-Pot
bassin du Mé-Nam. La Nam-Kob et son affluent le Nam-Pot arrosent des plaines étroites mais fertiles et assez bien cultivées, peuplées de Laotiens dont les villages situés sur les bords des cours d'eau poissonneux ont un riant aspect. Ces rivières ont un débit peu régulier, et leur lit embarrassé de roches rend la navigation très difficile; mais elles coulent dans une contrée pittoresque dont les paysages parfois grandioses offrent un agréable contraste avec l'aspect monotone des vallées du Mékhong et de la N.-Ngou. Les montagnes qui entourent Muong-Xieng-Kob, B.-Tam, etc., ont une altitude moyenne de 1,500 mètres, les forêts qui
bassin du Mm. La Nam-Kob et son affluent le Nam-Pot aosnt d plaines étroites mais fertiles et zssea bien cultivées, peuplées de Lotes dont les villages situés sur les bords des cours d'eau poissonneux ont un riant spct. es rivières ont un débit peu régulier, et leur lit embarrassé de roches rend la navigation très difficile; mais elles coulent dans une contrée pittoresque dont les paysages parfois grandioses offrent n agréable contraste e l'aspect monotone ds vallées du ékog et de la N.-Ngou. esL montagnes qui entourent Muong-Xieng-Kob, B.-Tam, etc., ont une altitd moyenne de 1,500 mètres, les forêts qui
ont une altitude moyenne de 1,500 mètres, les forêts qui les couvrent sont composées de belles essences que le développement de la navigation sur le Mékhong permettra peut-être d'exploiter avec fruit les sources jaillissent nombreuses et leur débit, quoique faible en saison sèche, pourrait être utilisé pour l'irrigation des plantations elles donneraient en outre la force motrice nécessaire à l'établissement de quelques industries locales. La richesse du sol n'est pas aussi grande que dans la vallée de la N.-Ngou qui passe à M.-Hongsavaddi et finit à Ban-Pac-NamNgoum. Les habitants cultivent de vastes et belles rizières et leurs villages sur les
ont une altitude moyenne de 1,500 mètres, les forêts qui ls couvrent sont composées de belles essences que le développement de la navigation sur le Mékhong permettra peut-être d'exploiter avec fruit les sources jaillissent nombreuses et lr débit quoique faible en saison sèche, pourrait être utilisé pour l'irrigation des plantations elles donneraient en outre la force mtrc nécessaire à l'établissement de quelques iustres locales. La richesse du sol n'est ps aussi grande e dans la vallée de la N.-Ngou qui passe à M.-Hongsavaddi et finit à Ban-Pac-NamNgoum. Les habitants cultivent de vastes et belles rizières et leurs villages sur les
de vastes et belles rizières et leurs villages sur les bords des cours d'eau sont cachés dans la verdure d'innombrables arbres fruitiers. La population est plus affable, les maisons plus coquettes que dans les régions moins aisées du Laos proprement dit. De nombreux troupeaux de bœufs et de buffles paissent dans les plaines d'Hongsavaddi et des villages riverains; ils fournissent les éléments d'un commerce appréciable. La grande quantité de bestiaux n'est d'ailleurs pas étrangère à l'extension de l'agriculture, les indigènes expédient à Luang-Prabang, sur de vastes radeaux de bambous, dans des pirogues accouplées, de grands quantités de riz. La Nam-Ngoum
d vastes et belles rizières et esrlu villages sur les bords des crs d'eau on c dns al verdure d'innombrables arbres fruitiers La population st plus affable, les maisons plus coquettes que dans ls gios oin aisées du Lo proprement i.dt De nombreux troupeaux de bœufs t de buffles pse dans les plaines d'Hongsavaddi te des villages riverains; ils fournissent les élémnts d'un commerce appréciable. La grande quantité de bestiaux n'st d'llrs pas étrangère à l'extension de l'agriculture, les indigènes expédient à Luang-Prabang, sur de vsts rdx d bmbs, dans des pirogues accouplées, de grands quantités de riz. La Nam-o
des pirogues accouplées, de grands quantités de riz. La Nam-Ngoum contourne les Pac-Mai-Faï, groupe de deux volcans ou plutôt solfataires qui ont 60 mètres de hauteur et dont l'activité ne paraît pas considérable. Leur existence témoigne de la violence des forces intérieures qui ont formé le système orographique du Haut-Laos. Ils se dressent dans une vaste plaine de hautes herbes parcourue par des éléphants sauvages auxquels les habitants de M.-Hongsavaddi font une chasse fructueuse. Les animaux capturés sont dirigés vers M.-Nan, et de là vers Raheng et la Birmanie par un sentier qui traverse le Doi-Luang, mettant ainsi en relations
des pirogues accouplées, de grands quantités de riz. La Nam-Ngoum contourne les Pac-Mai-Faï, grue de deux volcans ou plutôt solfataires qui ont 60 mètres de hauteur et dont 'activité ne paraît pas considérable. Leur existence témoigne de la violence des forces intérieures qui ont formé le système orographique du Haut-Laos. Ils se dressent dans une vaste plaine de hautes herbes parcourue par des pha sauvages auxquels les habitants de M.-Hongsavaddi fot une chasse fructueuse. Les animaux capturés sont dirigés vers M.-Nn, et de là vers Raheng et la Birmanie par n sentier qui tase le Doi-Luang, mettant ai en relations
un sentier qui traverse le Doi-Luang, mettant ainsi en relations les hautes vallées du Mé-Nam et du Mékhong. Le commerce du riz, des bestiaux et des éléphants donne aux Laotiens de la Nam-Ngoum une richesse relative qui surprend le voyageur accoutumé à la misère des populations de cette race. En aval du confluent du Houé-Tap, la chaîne riveraine s'abaisse et se rapproche du fleuve, le versant méridional est profondément strié par des cours d'eau sans importance que la saison des pluies transforme en impétueux torrents. Quelques pauvres villages sont situés à l'abri des crues; les habitants incendient périodiquement la forêt
sentier qui traverse Doi-Luang, mettant ainsi en relations les hautes vallées du Mé-Nam et du Mékhong. Le commerce du riz, des bestiaux et des éléphnts donne uxa Laotiens de la Nam-Ngoum une richesse relative qui surprend le voyageur accoutumé à l misère des populations de cette race. En aval d coflt du Hé-Tp, la chaîne riveraine s'abaisse et se rapproche du fleuve, le versant méridional est dfomronpéent strié par des cours d'eau sans imcaoteprn que l saison des pluies transforme en putixemué torrents. Quelques pauvres villages sont situés à l'abri des crues; les habitants incendient périodiquement la foê
à l'abri des crues; les habitants incendient périodiquement la forêt qui les entoure pour établir sans plus de peine leurs rizières, leurs plants de coton et de tabac. Ils savent exploiter les riches minerais de cuivre qui se trouvent en abondance dans les montagnes et fabriquent des vases et des ustensiles qu'ils vont vendre à Luang-Prabang. Cette ville, capitale d'une principauté laotienne, est au sommet de l'angle très aigu décrit par le fleuve contournant le contrefort oriental du Doi-Luang, et au débouché de trois vallées qui ouvrent de précaires communications avec le Tonkin et l'Annam, avec les bassins du Song-Ca
à l'abri des crues; les habitants incendient périodiquement l forêt qui ls entoure pour établir sans plus de peine leurs rizières, lrs plants d coton et de taac Ils vstaen exploiter les riches minerais de cuivre qui se trouvent en aonce dans les montagnes et fabriquent des vss et des ustensiles qu'ils vont vendre à Luang-Prabang. Cette ville, capitale d'une principauté laotienne est sommet de l'angle rèts aigu décrit par le fleuve contournant le contrefort oriental du D-Lng, et au débouché de trois vallées qui ouvrent de précaires communications avec le Tonkin t 'Annam, avec les bassins Song-Ca
avec le Tonkin et l'Annam, avec les bassins du Song-Ca et de la Rivière Noire. Cette situation en fait le lieu d'échanges le plus important du Haut-Laos, après Xieng-Seeu et Nong-Kay. Elle a eu pendant longtemps une réputation légendaire. Mgr Pallegoix lui attribuait une population de 70,000 habitants. Il est douteux qu'elle les ait jamais eus, car rien n'y témoigne d'une aucune prospérité maintenant disparue. Aujourd'hui, 10,000 Laotiens, Taïs, Khas et Chinois sont groupés autour du Kao-Cham-Pu-Si, petite colline dominant la rive gauche du fleuve, dans des maisons en teck ou en paillottes au milieu de jardins qui bordent les
vc nkiTon et l'Annam, avec les bassins du Song-Ca t de la Rivière Noire Ctt situation en fait le lieu d'échanges le plus important u Haut-Laos, après Xieng-Seeu et Nong-Kay. Elle a eu pendant los une réputation légendaire. Mgr Pallegoix lui attribuait une population d 70,000 habitants. Il est tx qu'elle ls ait jms eus, car rien n'y témoigne d'une aucune prospérité maintenant disparue. Aujourd'hui, 10,000 Loen Taïs, Khas et Chinois sont groupés tr du Kao-hu- petite loeciln dominant la rive gch du fleuve, dans des maisons en tck ou en paillottes au milieu de jardins qui bordent les
ou en paillottes au milieu de jardins qui bordent les rues tracées à angle droit. Dès 1889, nous y avions un vice-consul; le premier en fonctions fut M. Pavie. Il profita de son séjour pour réunir sur la région des renseignements très intéressants complétés par son successeur M. Massé, par les nombreux voyageurs anglais et français par les missions géographiques et les commissions de délimitation qui ont parcouru le pays. Dans son ouvrage Voyage au Laos le docteur Lefèvre a joint ses observations personnelles à celles de ses devanciers et fait connaître la valeur de Luang-Prabang que le colonel Tournier
ou en paillottes au milieu de jardins qui bordent les rs tracées à angle droit. Dès 1889, nous y avions un vice-consul; le premier en icnoonstf tuf M. Pie Il profita de sn séjour pour rénr sur la éio des rnsgnmnts sèrt intéressants complétés par son successeur M. Massé, par les nombreux voyageurs anglais et français par les missions géographiques e les commissions de délimitation qui ont parcouru le pays. Dns son ouvrage Voyage au Laos le docteur Lefèvre a joint ses observations personnelles à celles de ses devanciers et fait connaître la laevru de Lng-Prbng que le colonel Tournier
fait connaître la valeur de Luang-Prabang que le colonel Tournier qualifie de « Paris du Laos ». Depuis 1893, la partie du royaume située sur la rive gauche du Mékong est comprise dans la division administrative du Haut-Laos, et la capitale est la résidence d'un commandant supérieur dont l'autorité s'étend depuis les frontières de Chine jusqu'à Patchoum. Les rapports officiels français lui permettent un brillant avenir. Ces hypothèses optimistes se réaliseront lorsqu'elle possédera tout ce qui lui manque, c'est-à-dire des communications commerciales rapides et sûres avec un port français, des travailleurs et des colons. Actuellement, Luang-Prabang est, par le Mékong,
ftai connaître la valeur de Luang-Prabang que le colonel Tournier qualifie de « Paris du Laos ». Depuis 1893, la partie du royaume située sur la rive gauc du Mékong est comprise dans la division administrative du t et la capitale est l si dun commandant uéer dont l'autorité s'étend depuis les frontières de Chine jsq'à Patchoum. Les rapports officiels français lui permettent un brillant avenir. Ces pohes opimt se rélsrnt lorsquelle padoéress tout ce qui lui manque, c'est-à-dire des comunici commerciales rapides e sûres avec un port français des travailleurs et des colons. Actuellement, Luang-Prabang est, par le kong,
travailleurs et des colons. Actuellement, Luang-Prabang est, par le Mékong, à vingt-cinq jours de Saigon il en faut de quarante à cinquante pour remonter le fleuve; la route postale par Hanoï, la Rivière Noire et la N.-Ou, quoique moins longue, est difficile et dangereuse; il y a beaucoup à faire pour améliorer les voies fluviales ou terrestres, et malgré les efforts de la Compagnie des messageries de Cochinchine, Bangkok paraît devoir rester longtemps encore le principal débouché du Haut-Laos. L'indolence invétérée des populations, qui s'oppose en outre au développement commercial de la région, rend provisoirement inutiles de plus grands sacrifices
trvailurs et des colons. Actuellement, Luang-Prabang st, par le Mékong, à vingt-cinq jours de Saigon il en faut d quarante à cinquante pour remonter le fleuve; la route postale par Hanoï, la Rivière Noire et la N.-Ou, quoique moins lng, est difficile et dangereuse; il y beaucoup à faire pour améliorer les voies fluviales ou terrestres, et malgré les efforts de la mpai des msagis de Cochinchine Bangkok paraît devoir rester lntps encore le principal débouché du u-Ls. L'indolence invétérée des populations, qui s'oppose en outre au développement commercial d la région, rend provisoirement inutiles de plus grands sacrifices
de la région, rend provisoirement inutiles de plus grands sacrifices de la part du gouvernement; elle ne favorise pas les tentatives des compagnies de colonisation qui trouveront dans nos possessions du Tonkin et dans les provinces chinoises qui les bordent des champs d'action plus promptement rémunérateurs. L'indigène du Luang-Prabang est en effet le type le plus accompli de la famille laotienne, plus ou moins joueur et pirate, doué d'un instinct artistique rudimentaire, libertin, satisfait de son sort, et parfaitement incapable d'améliorer par un travail soutenu les conditions de son existence. Les femmes sont jolies et de moeurs moins rigides qu'à
ed la régn, rend provisoirement inutiles de plus grands sacrifices de la part du gouvernement; elle ne favorise pas les tentatives des compagnies de colonisation qui trouveront dans ns possessions du Tonkin et dans les provinces chinoises qui les bordent des champs d'action plus promptement rémunérateurs. L'indigène du Luang-Prabang est en effet le type le plus accompli de la ae laotienne, plus ou mns jr et ate, doué d'un instinct artistique rudimentaire, libertin, satisfait de son sort, et prftmnt incapable d'améliorer par un travail soutenu les conditions de son existence. Les fmms sont jolies et de mrs moins rigides qu'à
Les femmes sont jolies et de moeurs moins rigides qu'à Xieng-Seeu, Muong-Nan et Oubon; les hommes paresseux et fumeurs d'opium, courent volontiers les risques d'une navigation dangereuse sur le Mékong et le Nam-Ou pour aller acheter du riz chez les peuplades Khas des montagnes ou pour conduire les convois des commerçants européens et chinois, mais ne cultivent pas les plaines qui s'étendent autour de la ville ou qui sont situées derrière les collines basses bordant la rive opposée. Aussi les agents du Syndicat français du Laos établis à Luang-Prabang depuis 1893 n'obtiennent pas les résultats que leur activité devait faire
Les femmes sont jolies et de moeurs moins rigides qu'à Xieng-Seeu, ong-N et oun;bO hos aessx et fumeurs dop courent volontiers les risques d'une navigation dangereuse sur le Mékong le Nm- pour aller acheter du riz chez ls peuplades Khas des mnas ou pour conduire les vsinooc des commerçants rpéns et chns, mais ne cultivent pas les plaines qui 'étendent autour de l ville ou qui sont situées drrèr les collines basses brdnt la riv opposée. Aussi les agents u Syndicat français du Laos établis à Luag-ab dps 183 n'obtiennent pas les résultats que leur activité devait faire
1893 n'obtiennent pas les résultats que leur activité devait faire espérer; en vain on a répandu dans le pays des petits pavillons tricolores portant l'inscription « vive la France », ces manœuvres puériles ne pourront prévaloir contre la concurrence chinoise inspirée par un grand sens pratique, une longue expérience des mœurs indigènes. Un colon français tente avec succès depuis un an la culture du pavot aux environs de la ville afin de fournir à la Cochinchine l'opium qu'elle achète aux Indes; mais on ne peut tirer de cette tentative isolée des conclusions décisives toute grande entreprise industrielle, agricole ou commerciale
1893 n'obtiennent pas les résultats que lr activité devait faire espérer; en vain on a répandu dans le pays e petits pavillons tricolores portant l'inscription « vive la rnacFe », ces manœuvres puériles ne pourront prévaloir treonc la oenrrcuccen chinoise inspirée p un grnd sens pratique, une lgue expérience ds mœurs idnes Un colon français tente avec èscusc depuis un an la cltr du pavot environs de la ville afin de fournir à la Cchnchn 'opium qu'elle achète u Indes; siam on ne peut tirer d cette tentative isolée des conclusions décisives toute grande entreprise ndstrll, agricole ou commerciale
des conclusions décisives toute grande entreprise industrielle, agricole ou commerciale devra recruter à l'extérieur la main-d'œuvre nécessaire. L'exploitation européenne du Laos par les Laotiens paraît être une utopie. Le roi du Luang-Prabang, à qui le gouvernement siamois donnait seulement le titre princier de Chau-Huang, étend en principe sa domination sur les deux rives du fleuve; mais depuis les événements de 1893 il est dépossédé de la partie de ses États comprise entre le Mékong et le pays de Nan. Le nombre de ses sujets, qui s'élevait à 90,000 environ, a, par suite, quelque peu diminué son influence politique est elle-même
des conclusions décisives toute grande entreprise industrele, agricole comerial devra rrt à extéru l maindœuvre nécessaire. L'exploitation européenne du Laos pr les Laotiens paraît êtr une utopie. Le r du Luang-Prabang, à q le gouvernement siamois ntodian seulement le titre princier de Chau-Huang, étnd en principe sa domination sur s deux rives du fleuve; mais depuis les événements de 1893 l st pééssddoé de la partie d ses États comprise entre e Mékng le pys de Nan. e nombre de ses sujets, qui s'élevait à 90 environ, , arp suite, quelque peu diminué son influence iulteqpio ste elle-même
par suite, quelque peu diminué son influence politique est elle-même très faible. Toutefois la situation actuelle lui fait accomplir des prodiges de diplomatie. Les vagues milices laotiennes qui ont remplacé, peut-être à tort, le faible et misérable détachement d'infanterie de marine formant d'abord la garnison de la ville, ne lui donnent pas une haute idée de notre puissance malgré la présence des canonnières à l'ancre dans le fleuve, il entretient avec l'autorité française les plus cordiales relations et cherche en même temps à se préserver à Bangkok contre un retour, qu'il croit possible, de la domination siamoise. Malgré le soin
par suite, quelque peu diminué son nflnc politique est elle-même très faible. Toutefois la situation actuelle lui fait accomplir des prodiges de diplomatie Les vagues milices laotiennes iuq ont remplacé, peut-être à tort, le faible et misérable détachement d'infanterie de marine formant d'abord la garnison de la ville, ne lui donnent pas une haute idée de notre puissance malgré la présence des canonnières à l'ancre dans le fleuve, il entretient avec l'autorité française les ulps cordiales relations et cherche en mêe tmps se préserver à Bangkok contre un retour, qu'il croit possible, de l domination si.smaeio Malgré le soin
qu'il croit possible, de la domination siamoise. Malgré le soin que nous prenons de rehausser son prestige et qui contraste avec le sans-façon méprisant des commissaires royaux, malgré les embellissements de sa capitale, conséquence immédiate de l'occupation française, l'émancipation des esclaves, l'augmentation des impôts, les nouveaux procédés de l'administration, la construction des télégraphes lui causent de sourdes inquiétudes et de mélancoliques regrets. Les montagnes qui séparent, sur la rive droite, son royaume de celui de Nan bordent le fleuve depuis Luang-Prabang jusqu'à Xieng-Khong. La ligne de partage court ainsi parallèlement au Mékong, à une distance qui varie entre 25 et
quil croit pssbl, ed la domination siamoise. Malgré le soin que nous prenons de rehausser son prestige e qui trtonaesc avec le afsa-snnoç népimrats des commissaires royaux, malgré les embellissements de sa apt, conséquence immédiate de loccupation frnçi, 'émancipation des esclaves, l'augmentation des impôts, e nouveaux procédés de l'mnaion, la construction des télégraphes u causent de sourdes inquiétudes et de mélancoliques regrets Les montagnes qui séparent, sur l iv droite sn royaume de cl de Nan bordent le fleuve depuis Luang-Prabang jusqu'à in-hn La lgn de partage court niisa parallèlement au Mékong, à une distance qui varie entre 25 t
au Mékong, à une distance qui varie entre 25 et 60 kilomètres; elle est formée par des collines, dont l'altitude est comprise entre 500 et 1,000 mètres, couvertes de forêts impénétrables, fréquentées par les grands fauves et qui rendent très difficiles les communications latérales de bassin au bassin. La haute vallée du MéNam, celle du Mékong, de Luang-Prabang à Pak-Lay, sont complètement séparées. D'autre part, les contreforts perpendiculaires au fleuve et qui vont se rattacher au grand soulèvement de la rive gauche, entre lesquels coulent de petits cours d'eau que les pluies transforment en torrents infranchissables, ne permettent pas d'éviter
au Mékong, une distance qui vie entre 25 et 60 kilomètres elle est formée par des cole, dont l'altitude est comprise entre 500 et 1,000 mètres, cvrts d forêts impénétrables fréquentées par les grands fvesua et rendent très difficiles ls communications latérales de bassin au ssniab. La haute vllé du MéNam, celle du Mékong, ed Luang-Prabang à Pak-Lay, sont complètement séés Du part, les contreforts perpendiculaires au fleuve et qui vont se rattacher au grand soulèvement de la rive guch ntr lesquels coulent e petits cos d'eau que les pluies transforment en torrents infranchissables ne emtn pas d'éviter
les pluies transforment en torrents infranchissables, ne permettent pas d'éviter par une route terrestre les difficultés de la navigation sur le Mékhong. Le docteur Mouhot voulut tenter l'expérience, et sa mort prématurée fut vraisemblablement due aux fatigues éprouvées pendant le voyage. La population est très rare dans les étroites vallées; quelques misérables villages habités par les Khas et des Laotiens ou Chans venus, dit-on, de Xieng-Maï, sont situés près des cours d'eau, sur les montagnes, dans des clairières qui doivent leur existence aux incendies périodiques allumés par les indigènes pour l'établissement de leurs rizières. Mais à hauteur de Pac-Lay le
s pluies transforment en torrents infranchissables, ne permettent pas d'éviter par une route terrestre les difficultés de la navigation sur le Mékhong Le docteur Mouhot vlt tenter l'xpérnc, et s mort prématurée fut vraisemblablement deu aux fatigues éprvés pendant le voyage. La population est très ra dans les étroites vallées; quelques misérables villages habités par els Khas et des Laotiens ou Chans venus, dit-on, de Xieng-Maï, sont situés près des cours 'a,deu sur les montagnes, dans des clairières u doivent leur existence aux incendies périodiques allumés par les indigènes pour l'établissement de leurs srèri.iez Mais à hauteur d Pc-Ly le
l'établissement de leurs rizières. Mais à hauteur de Pac-Lay le système orographique change d'aspect. Aux soulèvements perpendiculaires qui s'entrecroisent, entre lesquels les rivières se fraient violemment un passage, succèdent de longues ondulations orientées S.-O. N.-E. qui surmontent un vaste plateau de grès sillonné par la N.-Oum et la Nam-Pat, affluents du Mé-Nam, et par la N.-IIouang et la N.-Lœuy. Aussi les communications deviennent-elles plus commodes. La vallée de la N.-Pat, notamment, largement ouverte, est suivie par la grande route commerciale d'Outerraddit et Pitchaï à Pac-Lay, fréquentée par les caravanes d'éléphants et de bœufs porteurs, et qui met Luang-Prabang en relations
l'établissement de leurs rizières. Mais à hauteur d Pcay le système orographique change d'aspect. Aux soulèvements perpendiculaires qui s'entrecroisent, entre lesquels les rivières se fraient ioeent un passage, succèdent e longues odn orientées S.-. N.-E. qui surmontent vaste plateau de grès sillonné par la N.-Oum la Nam-Pat, affluents du Mé-Nam, et par la N.-IIouang et la N.-Lœuy. Aussi les communications deviennentelles plus commodes. La vallée de la N.-Pat, notamment, largement ouverte, est suivie par la grande route commerciale d'Outerraddit et Pitchaï Pac-Lay, fréquentée arp s caravanes d'éléphants et de bœufs porteurs, et qui met Luang-Prabang en relations
et de bœufs porteurs, et qui met Luang-Prabang en relations avec Bangkok. Ces ondulations s'abaissent encore vers le sud et ne font que de faibles saillies sur le plateau qui sépare la N.-Sak de la N.-Iiouang; mais l'eau est rare, et pendant la saison sèche la route si facile entre Keng-Tao et M. Nam-Pat, c'est-à-dire entre le Mé-Nam et le moyen Mékhong, est à peu près abandonnée. Les forêts claires alternent avec les forêts épaisses, les plaines de hautes herbes, les fourrés de bambous sur ces soulèvements qui portent le nom de Pou-Leck, P.-Keng-Sang, P.-Lectn-Kak, etc., et dont les richesses
et de bœufs porteurs, et qui met Luang-Prabang en relations avec Bangkok. Ces ondulations s'bssnt encore vers le sdu et ne font que de alifesb slls sr le pa qui sépare la N.-Sak de la N.-Iiouang; mais l'eau est rr, et pendant la saison sèche la route si facile entre Keng-Tao et M. Nam-Pat, c'est-à-dire entre le Mé-Nam et le moyen Mékhong à peu près abandonnée Les forêts claires alternent caev les frêts épss les plaines de hautes herbes, les frrés de bambous sur cse solvemets qui portent le nom de Pou-Leck, .-Keg-ang PLectnKak etc et dnt les richesses
nom de Pou-Leck, P.-Keng-Sang, P.-Lectn-Kak, etc., et dont les richesses minérales paraissent considérables, mais qui sont déserts par suite du manque d'eau potable. La population s'est groupée sur le bord des rivières dont quelques-unes ont un débit presque abondant. La N.-Houang, qui vient des P.-Mieng au sud de Muong-Dansaï, coule du sud-ouest au nord-est, suivant une ligne sinueuse, parallèlement à la N.-Pat, mais en sens inverse, et se jette dans le Mékhong en amont de Xieng-Khang. La partie supérieure de la vallée est pauvre, une mince couche de terre noire couvre les bancs de grès qui forment le sous-sol. Les
nom de Po-k P.-Keng-Sang, P.-Lectn-Kak, ec,t. et dont les richesses minérales prssnt considérables mais q sont déserts par suite du manque 'eau potable. La ulaon s'est groupée sur le bord des ières dont qlqs-ns ont un débit prsq abondant. aL N.-Houang, qui vient des Mn-iPeg. au sud de Muong-Dansaï, coule du sud-ouest au nord-est, suivant une ligne sinueuse, parallèlement à la N.-Pat, mais en sens inverse, et se jette dans le Mékhong en maton de Xieng-Khang. La partie supérieure ed la vallée est pauvre, une mince couche de terre noire couvre les bncs de grès qui forment le sous-sol. Ls
couvre les bancs de grès qui forment le sous-sol. Les villages sont assez nombreux, mais très petits, car les plaines permettant la culture du riz sont peu étendues et ravagées par les grandes crues des torrents dont la plupart, N.-San, N.-Kham-Man, ont un cours permanent dans d'étroites vallées; ces torrents se réunissent à la N.-Houang aux environs de M. Keng-Tao, où la rivière a 80 mètres de largeur. M.-Dansaï, avec ses 50 maisons, est la plus considérable de ces agglomérations, et doit son aisance relative à la vente des produits naturels du pays, que les indigènes transportent à M.-Ken-Tao. Cette
couvre ls bancs d grès qui forment le soussol Les villages sont assez eobnurx,m ms très petits, car ls plaines permettant la culture d riz snt upe étendues te ravagées par les grandes crues des torrents dont la plupart, .-n .-Kham-Man, ont un cours nn dans d'étroites vallées; ces torrents se réunissent à la N.-Houang aux environs de M Kng-T, où la rivière a 80 mètres de lrgr. M.-Dansaï, avec ses 50 maisons, est la plus considérable de ces agglomérations, et doit son snc relative à la vente des produits naturels du pays, que les indigènes transportent à M.-Ken-Tao. Cette
naturels du pays, que les indigènes transportent à M.-Ken-Tao. Cette ville de 170 maisons est sur la route de Pitchaï à Xieng-Khang; pendant la saison des pluies elle communique aisément avec le Mékhong par des pirogues qui peuvent utiliser la rivière; en saison sèche de nombreux rapides et bancs de sable interrompent la navigation. Grâce à sa situation, Keng-Tao est le marché de tout le bassin; c'est là que les habitants de Dansai vont vendre la laque et la cire, la chaux qu'ils extrient du PanKong-Deng c'est là que les habitants du Ban-Bô apportent le sel extrait du Bô-Theng. Ceux
naturels du pays, que les indigènes transportent à M.-Ken-Tao. Cette ville de 170 maisons est sur la route de Pitchaï à Xieng-Khang; pendant la saison ds pluies llee mmniu aisément avec le Mékhong par des uorgsepi qui peuvent utiliser la rivière; en saison sèche de nombreux erdsipa et bancs de sable interrompent la navigation. Grâce à sa situation, Keng-Tao est le marché de tout le bassin; ctse' là que les habitants de Dansai vont vendre la laque et la cire, la chaux q'ls etiet d PanKong-Deng c'est là que les habitants du Ban-Bô appot le sel extrait du .ngeTB-hô Ceux
habitants du Ban-Bô apportent le sel extrait du Bô-Theng. Ceux de la basse vallée y conduisent les éléphants qu'ils ont capturés dans le pays de Loeuy et principalement sur les bords du grand fleuve, mais les autorités françaises paraissent détourner à notre profit cette branche assez importante du commerce, ainsi que le constate l'agent consulaire anglais de M.-Nan. Quelques Chinois établis à Keng-Tao y vendent les cotonnades, les allumettes, les parapluies, les boutons, la bimbeloterie importés de Bangkok; ils exportent le sel et la chaux à NongKay, la laque et la cire à Pitchaï, les éléphants à Outarraddit et à
habitants du Bn-Bô apote le sel extrait du Bô-Theng. xeCu de la basse vallée y conduisent les éléphants qu'ils on capturés dans le pysa de Loeuy et principalement sur les bords du gra fleuve, mais es autorités françaises paraissent dtur à notre pi cette branche assez importante du commerce, ainsi que le constate l'gnt consulaire anl de M.-Nan. uu Chinois établis à Keng-Tao y vendent les cotonnades, les allumettes, les parapluies, les boutons, la bimbeloterie importés de Bgkonak; ils exportent le sel et la chx à NongKay, la laque et la cire à Ptchï, les éléphants à Oarait et à
la cire à Pitchaï, les éléphants à Outarraddit et à Xieng-Maï. La N.-Lœuy a été reconnue pour la première fois par Mouhot dans son voyage à Luang-Prabang M. Aymonier a également obtenu, sur la région qu'elle traverse, des renseignements suffisamment complets. Cette rivière vient du Pon-Vieng et se jette dans le Mékhong en amont de Xieng-Khang; son bassin supérieur, comme celui de la N.-Houang, est très accidenté, mais n'oppose pas de sérieux obstacles aux relations commerciales trois petites ondulations qui forment la ligne de partage sont aisément franchies par le chemin de M.-Lœuy à Dansai. Vers le sud les communications
la rcei à Pitchaï, les éléphants Outarraddit et à Xieng-Maï. La N.-Lœuy a été reconnue pour la première fois par Mouhot dans son voyage à Luang-Prabang M. Aymonier a également obtenu, sur la région qu'elle traverse, des renseignements suffisamment mples. Cette rièe vient du Pon-Vieng et se jette dns le Mékhong en amont de Xieng-Khang; son bassin supérieur, cme celui de la N.-Houang, est trs accidenté, mais opneo'ps pas de sérieux obstacles relations commerciales trois petites ondulations qui forment la ligne de partage sont aist franchies par le chemin de M.-Lœuy à Dansai. Vers le sud s communications
chemin de M.-Lœuy à Dansai. Vers le sud les communications avec M.-Lôm sur la N.-Sak, ou Poukiou et Koral, sont moins actives par suite de la rareté des habitants et de la sécheresse du pays. Dans son cours inférieur, la N.-Lœuy inonde pendant les hautes eaux une plaine immense couverte de forêts claires, où l'on trouve, pendant la saison sèche, de nombreuses mares permanentes. Son lit, comme celui de la N.-Houang, est très sinueux, encombré de bancs de sable qui rendent même, à l'époque des grandes crues, la navigation en pirogue très difficile. Elle reçoit de nombreux petits torrents coulant
chemin M.-Lœuy à Dansai. Vesr le sud les communications avec M.-Lôm sur la NSak Poukiou et Koral, sont moins actives par suite de la rareté des habitants et e la sécheresse du pays. Dans son crs inférieur, la N.-Lœy inonde eapntnd les hautes eaux une plaine mmns couverte de forêts cli,asre où l'on trouve, pendant la saison sèche, de nombreuses mares prmnnts. Son lt, comme celui de la N.-Houang, est très ux,niesu encombré de bancs de sable uqi rndnt mme,ê à l'époque ds grandes crues la navigation en pirogue très difficile. e rçt de nombreux tepist torrents coulant
pirogue très difficile. Elle reçoit de nombreux petits torrents coulant entre des chainons parallèles, peu élevés; le plus important est le Houé à Nam-Nan que traverse plusieurs fois la route de M.-Lœuy à Dansai, et dont la vallée est relativement peuplée. M.-Lœuy, chef-lieu de district, a 220 maisons sur une petite éminence qui les met à l'abri des crues. Ses habitants, ainsi que ceux des villages voisins, cultivent de belles rizières au bord des cours d'eau, récoltent le cardamome qui pousse à l'état sauvage dans les grandes forêts des montagnes et travaillent le fer magnétique; on en trouve des gisements
pirogue très difficile. Elle reçoit de nombreux ptts torrents coulant entre des chainons parallèles, peu élvés; le pls important est le Houé à Nam-Nan que traverse plusieurs fois la route de M.-Lœuy à Dns, te dont la vallée est tiemnt peuplée. MLœuy chef-lieu de district, a 220 maisons sur une petite nniéemec qi les met à l'abri des crues Ses habitants, ainsi que ceux des villages voisins, cutivent de belles rizières u bord des cours d'eau, rotnt le cardamome qui us à l'état sauvage dans les grandes forê des montagnes et travaillent le fer magnétique; on en trouve des gisements
et travaillent le fer magnétique; on en trouve des gisements considérables dans les Pon-Lek au nord de la ville. L'exploitation est très simple: la fonte du minerai mélangé de bois ou de charbon, dans un trou creusé en terre, ou dans un fourneau grossièrement construit avec des briques séchées au soleil, donne des produits excellents. Outre les filons de fer magnétique dont la richesse est extraordinaire, le pays possède en abondance le cuivre argentifère et l'étain. Le climat des bassins de la N.-Houang et de la N.-Lêeuy est plus froid que dans les vallées du Mékhong ou du Mékong il
et travaillent le fer magnétique; on en trouve des gisements conidérables dans l Pon-Lek au nrd d la vel.li L'exploitation est très simple: la fonte du minerai mélangé bois ou d charbon, dans un trou ces en terre, ou dans un fourneau grossièrement construit des briques séchées au soleil, donne ds prdts excellents. Ou ls filons de fer magnétique dont l richesse est extraordinaire, le pays possède en abondance le cuivre argentifère et l'étain. Le clmt des bassins de la N.-Houang et de la N.-Lêeuy est plus froid que dans les vllés du Mékhong ou du Mékong il
que dans les vallées du Mékhong ou du Mékong il y règne, pendant la saison sèche, une sorte d'hiver. Ces variations de température, analogues à celles de Tranninh et de certaines régions du Tonkin, rendent le pays plus salubre. Des Européens pourraient s'y installer pour se livrer aux grandes entreprises métallurgiques. Leurs produits seraient aisément utilisés en Indo-Chine, ou trouveraient vers l'extérieur un écoulement facile par le Mékhong et le futur chemin de fer Tourane-Savannakhet. Le fleuve deviendra sur une longueur de 500 kilomètres la route commerciale la plus importante du Moyen-Laos, surtout lorsqu'une voie ferrée le reliera à la
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du Moyen-Laos, surtout lorsqu'une voie ferrée le reliera à la côte d'Annam, car dans ce grand bief la navigation à vapeur ne rencontre que des difficultés aisément surmontables. A Xieng-Khang le Mékhong quitte l'étroite et profonde vallée d'érosion qu'il suivait depuis les frontières de Chine et se heurte aux plateaux de Keng-Tao, de M.-Lêeuy et de Dansaï qui, par leur climat, leur régime hydrographique, leur constitution géologique sont les dépendances naturelles du Tranninh. Il s'est frayé un passage vers l'est à travers un affaissement compris entre Pac-Lay et Nong-Kay et descend par suite de rapides sur le grand plateau laotien.
du Myn-Ls, srtt lorsqu'une voie ferrée le reliera à la côte d'Annam, car dans ce grnd bief la navigation vapeur ne rencontre que ds difficultés aisément surmontables. A Xieng-Khang le Mékhong quitte l'étroite et profonde vallée dérosion qu'il suivait depuis frontières de Chine et se heurte x plateaux de Keng-Tao, de M.-Lêeuy et de Dansaï qui, pr leur clt, leur régime hydrographique, leur constitution géologique sont les dépendances naturelles du Tranninh. Il s'est frayé un passage vers l'est à travers un affaissement compris entre Pac-Lay et NongKay et descend par suite de rapides sur l grand plateau laotien.
descend par suite de rapides sur le grand plateau laotien. Les biefs du Moyen-Laos et du Luang-Prabang sont donc séparés par des obstacles naturels qui expliquent la fondation et l'importance de Pac-Lay et de Nong-Kay. P. Ibos, Lieutenant d'infanterie de marine. (À suivre.) MOUVEMENT GÉOGRAPHIQUE Nécrologie Henri Coudreau. La mission Flamande; occupation d'In-Salah. Délimitation du Dahomey et du Togoland; la mission Plé. 1 Le voyageur Henri Coudreau est mort en novembre 1899 d'une fièvre pernicieuse, au cours d'un voyage sur le Trombetas, affluent de l'Amazone. Né à Sonnac, dans la Charente-Inférieure, le 6 mai 1859, Coudreau avait été tout d'abord
edcnsed arp suite de rapides sur le grand plateau laotien. Les biefs du Moyen-Laos et du Luang-Prabang sont dnc séprés par des obstacles naturels qui expliquent la fondation et limportance de Pac-Lay et de Nong-Kay. P. Ibos, Lieutenant 'infanterie de marine (À suivre.) MOUVEMENT GÉOGRAPHIQUE Nécrlg Henri Coudreau. La mssn Flamande; occupation d'In-Salah. Délimitation du Dahomey et u Togoland; la mission Plé. 1 Le voyageur Henri adoureuC est mort en novembre 1899 d'une fièvre pernicieuse, crs d'un voyage sur le Trombetas, affluent de lAm Né à Sonnac, dans la Charente-Inférieure, le 6 mai 1859, Coudreau avait été tout d'abord
Charente-Inférieure, le 6 mai 1859, Coudreau avait été tout d'abord professeur d'histoire au lycée de Cayenne. A partir de 1881, il entreprit une série d'explorations dans la Guyane française et dans le territoire contesté entre la France et le Brésil. Ayant particulièrement étudié cette dernière région, il s'était efforcé à ce moment d'attirer l'attention publique sur l'intérêt que la France aurait à en être définitivement maîtresse. Il fit en 1881 un premier voyage chez les Galibi de l'Iracoubo et, en juillet et août 1882, il visita la région du Kourou. En 1883, ayant obtenu une mission du sous-secrétariat des colonies,
Charente-Inférieure, le 6 m 1859, Coudreau avait téé ottu d'abord professeur d'histoire au lycée de Cayenne. partir de 1881, l pnereritt une série d'xplrtns dans l aeGnyu française et dans le territoire contesté entre la France le Brésil. Ayant particulièrement édtiué cette dernière région il s'était efforcé à ce moment dattirer l'attention publique sur l'ntérêt que la France aurait à n êtr définitivement mîtrss. l fit en 1881 n premier voyage chez les Galiib e l'Iracoubo et, en jllt et août 1882, l isita la région du Kourou En 1883, ayant btn une isio du sous-secrétariat des colonies,
En 1883, ayant obtenu une mission du sous-secrétariat des colonies, il fit une exploration à travers les territoires contestés, Counani, Mapa, Araguia, et de l'Araguia il se rendit à l'Amazone. En juin 1884, il partit de Manaos pour traverser toute la Guyane centrale du rio Xeiro à Cayenne; il reconnut le rio Branco, le rio Urubu et longea le versant méridional des montagnes de la Lune. Il avait dépassé les sources du rio Trombetas, lorsque la désertion de ses guides indiens l'obligea à revenir. Au cours de ce voyage, il était resté complètement isolé pendant quatre mois et avait, durant
En 1883, ayant obtenu une mission sous-secrétariat des colonies, il fit n exploration à trvrs les trrtrs contestés, Counani, Mapa, Araguia, et de l'Araguia il rendit à l'Amazone. En juin 1884, il partit de Manaos pour traverser toute la Guyane crtnleea du rio Xeiro à Cayene il reconnut rio Branco, le rio Urubu et longea l vrsnt méridona es montagnes de la Ln. Il avait dépassé les sources du rio Trombetas, lorsque la déeo de ses guides indiens l'obligea à revenir. Au cours de ce vyg, il étt resté complètement isolé pendant qtr mois et avait, durant
était resté complètement isolé pendant quatre mois et avait, durant trente jours, marché à travers la forêt vierge. Il rapporta de cette exploration deux cartes entièrement nouvelles, celle de la région comprise entre le rio Branco et le rio Parou, et celle du pays circonscrit entre l'Oyapock, le Yary, l'Amazone et l'Atlantique. En 1887, Coudreau partit pour le pays des Indiens Roucouyennes qui habitent la région des monts Tumuc-Humac; il avait avec lui un autre voyageur, M. Laveau, et, pour guide, le noir Apatou, l'ancien compagnon du Dr Crevaux. Jusque-là les Tumuc-Humac avaient été très mal figurées sur les cartes;
était resté complètement isolé pendant quatre mois et avait, durant trnt jours, marché à trvrs la forêt ieg. Il rapporta de cette ploaon deux cartes entièrement nouvelles, celle de la région comse entre le rio Branco et le rio Parou et celle du pays circonscrit te lpck'o,Oay le Yary, l'Amazone et l'Atlantique. En 1887, Coudreau ar pr le pays des Indiens Roucouyennes qui habitent la région des monts Tumuc-Humac; il vt avec lui n tr vygr, M. Laveau, et, pour guide, le noir Apatou l'ancien compagnon du Dr Crevaux. Jusque-là les Tumuc-Humac avaient été très mal figurées sur les cartes;