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32
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"ACHÉRY (dom Luc d')"
] | ACHÉRY (dom Luc d'), savant Bénédictin de la congrégation de St-Maur, né à St-Quentin en 1609, mort à Paris en 1685, rechercha avec le plus grand soin les pièces inédites qui pouvaient intéresser l'histoire ecclésiastique, et en publia un grand nombre. La plus importante de ses publications est Veterum aliquot scriptorum qui in Galliæ bibliothecis, maximæ Benedictinorum, latuerant, Spicilegium, 13 vol. in-4, Paris, 1653-1677 ; réimprimés en 1723, 3 vol. in-fol., précieux recueil qui contient une foule de diplômes, de chartes d'actes de conciles, etc. | [
"Q1334546"
] |
[
"ACHEUX"
] | ACHEUX, ch.-l. de c. (Somme), à 19 kil. S. E. de Doulens ; 803 hab. | [
"Q27987"
] |
[
"ACHILLAS"
] | ACHILLAS, ministre et général de Ptolémée-Denys, roi d'Égypte, conseilla à ce prince de faire périr Pompée, et fit lui-même exécuter ce meurtre par l'eunuque Pothin. Il n'en fut pas moins mis à mort par César (48 av. J.-C.), qui l'avait battu et pris dans la guerre d'Alexandrie. | [
"Q656021"
] |
[
"ACHILLE"
] | ACHILLE, fils de Thétis et de Pélée, roi de la Phthiotide, le plus brave des héros qui se signalèrent au siège de Troie. A sa naissance, Thétis le plongea dans le Styx, ce qui le rendit invulnérable dans toutes les parties du corps, excepté au talon par où elle le tenait. Il fut élevé par le centaure Chiron, qui lui donna l'éducation la plus mâle, et l'instruisit dans les sciences de son temps, et par Phoenix, qui le forma à l'éloquence et à la guerre. Lorsque les Grecs se préparaient au siège de Troie, Thétis, sachant qu'il y devait périr, l'envoya, déguisé en femme, sous le nom de Pyrrha, à la cour de Lycomède, dans l'île de Scyros ; mais Ulysse découvrit le lieu de sa retraite ; et l'ayant amené par une ruse habile à révéler son sexe et à trahir son ardeur martiale, il le conduisit au siège de Troie. Achille ne tarda pas à s'y distinguer par les plus grands exploits ; mais Agamemnon lui ayant ravi Briséis, jeune captive qu'il chérissait, le héros, irrité de cet affront, se retira dans sa tente et ne voulut plus combattre, laissant les Grecs exposés aux coups des Troyens. Cependant, à la nouvelle de la mort de Patrocle, son ami, tué par Hector, il reprit les armes pour le venger. Il tua Hector, et, dans sa fureur, traîna trois fois son corps autour des murs de Troie, attaché par les pieds à son char. Dans la 10e année de la guerre, Achille allait, pendant une trêve, épouser Polyxène, fille de Priam, quand Paris le blessa mortellement d'un coup de flèche au talon. Homère le fait expirer sur le champ de bataille (Odyssée, ch. xxiv, v. 36). Pendant son séjour à la cour de Lycomède, Achille avait épousé secrètement Déidamie, fille du roi, et en avait eu un fils Pyrrhus ou Neoptolème. On racontait des merveilles des armes d'Achille : on disait que sa lance avait le pouvoir de guérir les blessures qu'elle avait faites (V. TÉLÈPHE), ce qui pourrait signifier que le héros savait guérir les blessures aussi bien qu'il savait les faire : il avait en effet appris du centaure Chiron l'art de guérir. La colère d'Achille après l'enlèvement de Briséis et ses funestes effets sont le sujet de l’Iliade. En outre Achille est le héros de l’Achilléide de Stace, imitée dans l’Achille à Scyros de Luce de Lancival. Il est le principal personnage de l’Iphigénie de Racine. | [
"Q41746"
] |
[
"ACHILLE (île d’)",
"LEUCÉ"
] | ACHILLE (île d’), Achillis insula. V. LEUCÉ. | [
"Q155868"
] |
[
"ACHILLÉE"
] | ACHILLÉE, gouverneur d’Égypte, se révolta sous Dioclétien, en 291, usurpa la pourpre dans Alexandrie, fut pris et mis à mort dans cette ville même, en 296. - Un autre Achillée, parent de Zénobie, se fit proclamer empereur en Syrie, sous Aurélien, mais fut bientôt obligé à se soumettre. | [
"Q579522"
] |
[
"ACHILLES TATIUS"
] | ACHILLES TATIUS, écrivain grec d’Alexandrie, au IIIe siècle, embrassa le christianisme sur la fin de sa vie et devint évêque. Outre divers traités scientifiques (sur la sphère, la tactique, etc.), il a composé, les Amours de Clitophon et de Leucippe, un des meilleurs romans que nous ait laissés l’antiquité. Cet ouvrage été publié avec trad. latine par Fr. Jacobs, Leipsick, 1821, réimprimé en 1856 dans les Erotici scriptores de la coll. gr. lat. Didot, et trad. plusieurs fois en français, notamment par Clément, de Dijon, 1800, et par M. Zévort, Paris, 1857. | [
"Q221951"
] |
[
"ACHILLES STATIUS",
"ESTAÇO"
] | ACHILLES STATIUS, savant portugais. V. ESTAÇO. | [
"Q4673751"
] |
[
"ACHILLINI (Alexandre)"
] | ACHILLINI (Alexandre), philosophe et anatomiste, né à Bologne en 1463, mort en 1512, enseigna à Bologne et à Padoue avec tant d’éclat qu’on le surnomma le second Aristote. Il suivait les opinions d’Averrhoès. On a de lui un traité De universalibus, Bologne, 1501, in-fol., et des ouvrages estimés de médecine et d’anatomie, entre autres Anatomicæ annotationes, Bologne, 1520. Il est un des premiers qui aient disséqué des corps humains. - Son frère, Jean-Philothée Achillini (1466-1538), et un de ses descendants, Claude Achillini (1574-1640), se distinguèrent comme poètes. Ce dernier, imitateur de Marini, était fort goûté en France. | [
"Q949162"
] |
[
"ACHMET I"
] | ACHMET I, sultan ottoman, fils de Mahomet III, monta sur le trône en 1603, à 15 ans, et mourut en 1617, à 29. Il soumit l’Anatolie et obtint quelques avantages sur l’empereur Rodolphe II, auquel il accorda la paix ; mais il combattit sans succès Abbas, sophi de Perse. | [
"Q114749"
] |
[
"ACHMET II"
] | ACHMET II, fils du sultan Ibrahim et frère de Soliman III, fut tiré du sérail à 46 ans, par le vizir Kiuperli, pour être placé sur le trône, et régna 4 ans (1691-1695). Son règne fut très-malheureux : il perdit la bataille de Salankémen contre les Impériaux (1691), et se laissa enlever par les Vénitiens la capitale de l’île de Chio. | [
"Q199660"
] |
[
"ACHMET III"
] | ACHMET III, fils de Mahomet IV, succéda en 1 703 à Mustapha II, son frère, qui venait d’être déposé par les janissaires. Il donna un asile à Charles XII, après la défaite de Pultawa, battit Pierre le Grand sur le Pruth (1711), et conquit la Morée sur les Vénitiens ; mais il fut vaincu par les Impériaux à Péterwaradin, 1716, perdit Belgrade, et fut forcé de signer en 1718 avec l’Empire la paix de Passarowitz. Il fut déposé par les janissaires en 1730, et mourut, six ans après, dans sa prison, à 74 ans. | [
"Q199482"
] |
[
"ACHMET-GHIÉDICK",
"V. ce nom"
] | ACHMET-GHIÉDICK ou ACOMAT. V. ce nom. | [
"Q539183"
] |
[
"ACHMOUNEIN"
] | ACHMOUNEIN, Hermopolis magna, v. de Haute-Égypte, à 23 kil. de Minyeh ; 5 000 hab. Ruines magnifiques. | [
"Q732908"
] |
[
"ACHOUR"
] | ACHOUR, vge de Nubie, sur le Nil, rive dr., au-dessous de Chandy. C’est près de là qu’était la fameuse Méroé. Belles ruines, découvertes en 1821. | [
"Q5780"
] |
[
"ACHRAF"
] | ACHRAF, v. de Perse (Mazenderan), à 2 kil. de la mer Caspienne et à 200 kil. N. E. de Téhéran. ; 12 ou 15 000 hab. Ville très-déchue. Restes d’un magnifique palais d’Abbas le Grand, qui voulut y établir sa résidence et les chantiers de sa marine. | [
"Q814594"
] |
[
"ACIDALIE"
] | ACIDALIE, fontaine de Béotie, près d’Orchomène, était consacrée à Vénus et aux Grâces. | [
"Q13574822"
] |
[
"ACIDALIUS (Valens)"
] | ACIDALIUS (Valens), commentateur, né en 1567, à Wittstock (Brandebourg), mort en 1595, à 28 ans, donna une édit. de Vell. Paterculus, 1590 ; des Commentaires sur Quinte-Curce, 1594, et préparait d’autres travaux lorsqu’il fut enlevé aux lettres. On imprima après sa mort ses Notes sur Plaute, 1595, sur les Panégyriques anciens, 1607. Il a aussi laissé des poésies latines, mais elles sont fort médiocres. | [
"Q66909"
] |
[
"ACILIUS"
] | ACILIUS, famille plébéienne de Rome, dont les membres les plus connus, sont : A. GLABRIO, consul en 191 av. J.-C., avec P. Scipion Nasica : il remporta sur Antiochus, roi de Syrie, la bataille des Thermopyles, et soumit l’Étolie ; et M. A. GLABRIO, consul en 70 av. J.-C., qui porta une loi de repetundis pecuniis contre les concussionnaires. | [
"Q341438"
] |
[
"ACININCUM"
] | ACININCUM, v. de Basse-Pannonie, située près de la v. actuelle de Salankémen. | [
"Q4677883"
] |
[
"ACINCUM",
"Bude"
] | ACINCUM, v. de Basse-Pannonie, est auj. Bude. | [
"Q193478"
] |
[
"ACI-REALE"
] | ACI-REALE, Acis, v. de Sicile, à 17 kil. N. E. de Catane, à l’embouchure de l’Aci, est bâtie sur des masses de basalte ; 15 000 hab : Évêché. Port, prison d’État. Air malsain. Source minérale. C’est près d’Acis que la Fable place l’antre de Polyphème et la grotte de Galatée. | [
"Q19319"
] |
[
"ACIRIS"
] | ACIRIS, auj. l’Agri, petite riv. de l’Italie ancienne, coule sur les limites de l’Apulie et du Brutium et tombe dans le golfe de Tarente. | [
"Q396520"
] |
[
"ACIS",
"V. ce nom"
] | ACIS, berger de Sicile, fils de Faune, fut aimé de la nymphe Galatée. V. ce nom. | [
"Q15628788"
] |
[
"ACIS",
"V. ACI REALE"
] | ACIS, v. et riv. de Sicile. V. ACI REALE. | [
"Q19319"
] |
[
"ACOLHUACANS"
] | ACOLHUACANS, peuple qui domina au Mexique avant les Aztèques, notamment à Tezcuco. | [
"Q342034"
] |
[
"ACOMAT"
] | ACOMAT (corruption d’Achmet), surnommé Ghiédik, c’est-à-dire Brèche-dent, grand-vizir de Mahomet II, et l’un des plus grands guerriers de l’empire ottoman, enleva la Crimée aux Génois, fit une descente dans la Pouille, et repoussa les Persans. Il rendit également les plus grands services à Bajazet, fils de Mahomet ; mais, ayant blâmé un traité honteux conclu avec les chevaliers de Rhodes, il excita la colère de ce prince, qui le fit lâchement étrangler (1482). - Un autre Acomat était d’abord chrétien sous le nom d’Étienne et avait pour père un prince d’Esclavonie. Désespéré de se voir enlever sa fiancée par son propre père, il se retira en Turquie, s’y fit musulman, quitta son nom, devint gendre et grand-vizir de Bajazet II. Il accompagna ce prince en Morée contre les Vénitiens, mais il fit obtenir la paix à ceux-ci et se montra toujours favorable aux Chrétiens. C’est lui qui fit permettre par le sultan à Jean Lascaris de fouiller les bibliothèques de la Grèce. Il mourut vers 1515. | [
"Q539183"
] |
[
"ACONCAGUA"
] | ACONCAGUA, prov. du Chili, entre les Andes à l’E., les prov. de Coquimbo au N. et à l’O., de Santiago au S., eut longtemps pour capit. Aconcagua. v. située à 145 kil. N. E. de Santiago, qui a été, depuis remplacée par San-Felipe-el-Réal. On trouve dans cette prov. un pic volcanique qui a 7 300 m de haut, et des mines de cuivre et d’argent. - Riv. de cette prov., sort des Andes et tombe dans le Grand Océan à 30 kil. O. de Quillota. | [
"Q721611"
] |
[
"AÇORES"
] | AÇORES, Accipitrum insulæ, îles de l’Atlantique, à 1300 kil. des côtes du Portugal, par 38° 38’lat. N. 29° 32’long. O., appartiennent au Portugal et forment un gouv. qui a pour capit. Angra. Elles sont au nombre de 9 : Santa-Maria, San-Miguel, Terceira, Graciosa, San-Jorge, Pico, Fayal, Flores, Corvo ; 250 000 hab. Très-fertiles en céréales, fruits ; vins fameux. Phénomènes volcaniques fréquents, - notamment un terrible tremblement de terre en 1591 ; volcan sous-marin de San-Miguel ; fontaines bouillantes. — Inconnues aux anciens, ces îles furent découvertes par les Portugais : la première en 1432, la dernière vers 1446. Leur nom vient du portugais açor, milan, à cause du grand nombre de milans qu’on y trouva en abordant. | [
"Q25263"
] |
[
"ACOSTA (Joseph)"
] | ACOSTA (Joseph), Jésuite espagnol né vers 1539, à Medina del Campo, devint provincial de son ordre au Pérou, et mourut en Espagne l’an 1600, recteur de Salamanque. On a de lui une Histoire naturelle et morale des Indes, en espagnol, Séville, 1590, trad. en français, par Rigault Cauxois, dès 1598 ; De la nature du Nouveau-Monde, 1589, en lat., et divers ouvrages théologiques. | [
"Q555476"
] |
[
"ACOSTA (Urgel)"
] | ACOSTA (Urgel), Portugais né à la fin du XVe siècle à Oporto, d’une famille juive, convertie au Catholicisme, fut d’abord catholique zélé, puis embrassa le Judaïsme, se réfugia en Hollande pour échapper aux poursuites, tomba enfin dans l’incrédulité, eut par suite de violents démêlés avec les Juifs et les Catholiques d’Amsterdam, et mit fin à ses jours, dans un violent accès de désespoir, en 1640, ou selon d’autres, en 1647. Peu avant de mourir, il avait composé une histoire de sa propre vie sous le titre d’Exemplar vitæ humanæ, publiée par Limborch, Amsterdam, 1687. | [
"Q347893"
] |
[
"ACQUAPENDENTE"
] | ACQUAPENDENTE, Acula v. de l’État romain, à 22 kil. O. d’Orviéto ; 8000 hab. Évêché. La ville est bâtie en lave. Patrie de Jérôme Fabrice. | [
"Q159474"
] |
[
"ACQUAVIVA"
] | ACQUAVIVA, famille illustre du roy. de Naples, dont les membres les plus connus sont André-Mathieu d’Acquaviva, duc d’Atri, prince de Téramo, né vers 1456, mort à Naples en 1528, qui protégea les savants et cultiva lui-même les lettres avec succès ; — Bélisaire d’Acquaviva, son frère, auteur d’un traité De Venatione et Aucupio, Bâle, 1518 ; — Claude d’Acquaviva, général des Jésuites, né en 1542, mort en 1615, qui fit dresser l’ordonnance dite Ratio studiorum, Rome 1586, par laquelle il régla les études dans son ordre. Il défendit aux Jésuites toute discussion sur la question du tyrannicide. | [
"Q342422"
] |
[
"ACQUI"
] | ACQUI, Aquæ Statiellæ, v. des États sardes, de l’intendance d’Acqui, sur la Bormida, à 25 kil. S. O. d’Alexandrie. Évêché, eaux thermales, 8000 hab. Les Français y battirent les Autrichiens et les Piémontais en 1794. | [
"Q17244"
] |
[
"ACRAGAS",
"Agrigente"
] | ACRAGAS, nom grec d’Agrigente. | [
"Q13678"
] |
[
"ACRE ou SAINT-JEAN D’ACRE"
] | ACRE ou SAINT-JEAN D’ACRE, Acco puis Ptolémaïs, v. de Syrie, ch.-l. du pachalik d’Acre, sur la mer, au pied du m. Carmel, à 120 kil. N. O. de Jérusalem ; environ 20 000 hab. Port célèbre jadis, auj. comblé (les navires mouillent à Calfa). Fortifications anciennes, auxquelles l’on a ajouté des ouvrages modernes qui rendent la place très-forte. Ruines de monuments antiques ; quelques beaux édifices modernes, surtout le bain public. — Cette ville soutint plusieurs siéger mémorables pendant les Croisades : les Chrétiens la prirent en 1014, la perdirent peu après, mais la reprirent en 1191 et lui donnèrent le nom de St-Jean d’Acre ; les Sarrasins la leur enlevèrent en 1291. Elle appartient aux Turcs depuis le XVe siècle. Au XVIIIe siècle, Dhaher, puis Djezzar, s’y rendirent quelque temps indépendants. Elle fut inutilement assiégée par Bonaparte en 1799. Enlevée en 1832 au sultan par le pacha d’Égypte, elle fut bombardée en 1840 par les Anglais, qui la rendirent au sultan. — Le pachalik est entre ceux de Tripoli au N., de Damas à l’E. et au S. Épaisses forêts ; pays fertile. | [
"Q28197137"
] |
[
"ACRISIUS",
"V. PERSÉE"
] | ACRISIUS, roi d’Argos, arrière-petit fils de Danaüs, devint père de Danaé et fut tué par son petit-fils Persée, qui ne le connaissait pas. V. PERSÉE. | [
"Q208017"
] |
[
"ACROCÉRAUNIENS (MONTS)"
] | ACROCÉRAUNIENS (MONTS), auj. monts Della Chimera ou Khimarioli, chaîne de montagnes de l’Épire, au N. O., près des côtes, ainsi nommée parce que ses sommets fort élevés étaient souvent frappés de la foudre (leur nom est formé des mots grecs acron, cime, et ceraunios, exposé à la foudre). | [
"Q1054699"
] |
[
"ACROCORINTHE"
] | ACROCORINTHE, (du grec acros, haut), citadelle de Corinthe, bâtie sur un pic qui domine la ville. | [
"Q420810"
] |
[
"ACRON"
] | ACRON, roi des Céniniens, fit la guerre à Rome naissante ( 748 av. J,-C.). Romulus le battit, le tua de sa propre main et remporta ainsi sur lui les premières dépouilles opimes. | [
"Q16160516"
] |
[
"ACRON (Hélénius)"
] | ACRON (Hélénius), scoliaste latin de la fin du IVe siècle, a laissé un Commentaire sur Horace, publié à Milan en 1474, et à Leipsick 1859, par Hauthol, et reproduit dans plusieurs éd. d’Horace. On lui attribue aussi un Commentaire sur des Adelphes de Térence, dont des fragments ont été conservés par Charisius, et un Commentaire sur la Perse, publié sous le nom de Cornutus. | [
"Q1244718"
] |
[
"ACROPOLE"
] | ACROPOLE (du grec acros, haut, et polis, ville), se disait chez les Grecs des citadelles placées ordinairement au sommet d’une ville, notamment de la citadelle d’Athènes : c’est dans celle-ci que se trouvaient les Propylées et le Parthénon. | [
"Q131668"
] |
[
"ACROPOLITE (George)"
] | ACROPOLITE (George), né à Constantinople en 1220, mort en 1282, fut grand logothète sous les empereurs Théodore Lascaris et Michel Paléologue. Il tenta de réunir les Églises grecque et latine et même abjura le schisme au concile de Lyon en 1264, mais il fut désapprouvé par son maître. Il est auteur d’une Chronique de l’empire grec, qui va depuis la prise de Constantinople par les Latins jusqu’à la reprise de cette ville par Michel Paléologue (1204-1261), et qui fait partie de la Byzantine. | [
"Q60125"
] |
[
"ACTA DIURNA"
] | ACTA DIURNA. On appelait ainsi à Rome un recueil officiel qui contenait le sommaire des événements quotidiens : actes et délibérations du Sénat et du peuple, exécutions capitales, naissances, mariages, divorces, funérailles des personnes illustres, annonce des jeux publics. Ce recueil fut établi vers l’an 131 av. J.-C. J. César en assura la publication. | [
"Q343195"
] |
[
"ACTÉON"
] | ACTÉON, de Thèbes, grand chasseur, fils d’Aristée et d’Autonoé, ayant jeté des yeux indiscrets sur Diane au moment où elle se baignait, fut changé par la déesse en cerf et périt déchiré par ses chiens. | [
"Q208531"
] |
[
"ACTES DES APÔTRES",
"PELTIER",
"CHAMPCENETZ"
] | ACTES DES APÔTRES, livre du Nouveau Testament, écrit en grec par S. Luc, contient l’histoire du Christianisme depuis l’ascension de J.-C., l’an 33, jusqu’à l’arrivée de S. Paul à Rome, 63. — Titre d’un journal royaliste. V. PELTIER, CHAMPCENETZ. | [
"Q40309"
] |
[
"ACTIUM"
] | ACTIUM, Azio, Punta della Civola, v. et cap d’Acarnanie, à l’O. d’Anactorium et à l’entrée du golfe d’Ambracie, est célèbre par la victoire navale qu’Octave y remporta sur Antoine, le 2 septembre de l’an 31 av. J.-C. (723 de Rome), et qui mit fin à la république romaine. En mémoire de cette bataille, Octave bâtit la ville de Nicopolis en face d’Actium releva le temple d’Apollon actiaque et renouvela les Jeux actiaques, en les transférant à Rome : ces jeux, composés d’exercices gymnastiques, de combats équestres et de concerts, se célébraient tous les 5 ans. La victoire d’Actium devint le point de départ d’une ère particulière, dite Ère actiaque. | [
"Q216551"
] |
[
"ACTON (Joseph)"
] | ACTON (Joseph), premier ministre du roi de Naples, était né en 1737, à Besançon, où son père, médecin irlandais, était venu s’établir. Après avoir servi quelque temps dans la marine française, il prit successivement du service en Toscane et à Naples. Dans ce dernier roy., il sut par ses intrigues se concilier la faveur de la reine Caroline, qui le fit ministre de la marine, des finances et enfin premier ministre (1785). Il chercha en toute occasion à nuire aux Français. Après plusieurs vicissitudes, il fut renvoyé du ministère en 1803, sur la demande de la France, et se retira en Sicile, où il mourut en 1808, méprisé et détesté de tous les partis. | [
"Q647505"
] |
[
"ACTUARIUS (Jean)"
] | ACTUARIUS (Jean), médecin grec, qui vivait vers le XIIe ou le XIVe siècle après J.-C., a laissé d’utiles compilations : De actionibus et alectibus spiritus animalis, où il traite de l’hygiène ; Methodus medendi ; De urinis, etc. Ses Œuvres ont été publ. en 1556, à Paris, grec.-lat. Actuarius est le premier qui ait fait usage de la manne, de la casse et du séné, comme purgatifs. — Le nom d’actuarius désignait originairement l’office du secrétaire chargé à Rome, puis à Constantinople, de recueillir les discours des orateurs ; il n’était souvent qu’honorifique. | [
"Q2410364"
] |
[
"ACUNHA",
"Tristan d'Acunha"
] | ACUNHA, noble famille portugaise, dont une branche s’établit en Castille en 1397, a fourni aux deux pays plusieurs hommes célèbres :
Tristan d'Acunha, capitaine portugais, fut envoyé, en 1506, par le roi Emmanuel dans l'Inde, au secours de François d'Almeida ; visita Madagascar, découvrit les îles qui ont gardé son nom ; transporta dans l'Inde en 1508 le vice-roi Albuquerque, et se signala dans cette contrée par son courage. Il fut, en 1514, ambassadeur à Rome. | [
"Q2823802",
"Q81116"
] |
[
"Don Ant. Osorio d'Acunha"
] | Don Ant. Osorio d'Acunha, évêque de Zamora sous Ferdinand le Catholique, entra dans la Sainte-Ligue qui disputait le trône à Charles-Quint et soutenait les droits de Jeanne la Folle, forma un régiment de prêtres et combattit à leur tête avec acharnement. Après la défaite du chef de la ligue, Jean de Padilla (1522), il fut pris et mis à mort par ordre de Charles-Quint. | [
"Q2857509"
] |
[
"Fernand d'Acunha"
] | Fernand d'Acunha, né à Madrid, mort en 1580, se distingua à la cour de Charles-Quint comme militaire et comme poète. Il traduisit avec succès le Chevalier délibéré, d'Olivier de La Marche. | [
"Q1749066"
] |
[
"Christophe d'Acunha"
] | Christophe d'Acunha, missionnaire espagnol de la Société de Jésus, parcourut le Pérou et le Chili, et publia, à son retour, en 1641, une Relation de la découverte de la rivière des Amazones. | [
"Q589581"
] |
[
"Don Rodrigue d'Acunha"
] | Don Rodrigue d'Acunha, archevêque de Lisbonne, fut un des chefs de la conspiration qui arracha le Portugal à l'Espagne et plaça le duc de Bragance sur le trône (1640). Il prêta au nouveau roi serment de fidélité au nom du clergé et fut provisoirement chargé du gouvernement. | [
"Q2878202"
] |
[
"Don Alph. Carillo d'Acunha"
] | Don Alph. Carillo d'Acunha, archevêque de Tolède, ministre de Henri IV de Castille. Disgracié pour s'être vendu au roi d'Aragon, il s'arma contre son souverain, lui suscita plusieurs compétiteurs, et lui livra, sous les murs de Medina-del-Campo, une bataille dont le succès resta incertain (1467). Il contribua puissamment à faire placer sur le trône Isabelle, sœur de Henri, et devint tout-puissant à l'avénement de cette princesse. Mais bientôt, jaloux du crédit du cardinal Mendoza, il se révolta de nouveau. Il fut enfin forcé de se soumettre en 1478. Isabelle lui fit grâce ; mais il dut rendre ses forteresses. Il se retira dans un monastère, où il mourut en 1482. | [
"Q2733842"
] |
[
"ACUNHA (îles de tristan d')"
] | ACUNHA (îles de tristan d'), groupe de l'océan Atlantique, par 13° 4' long. O., 37° 5' lat. S. La principale, Tristan d'Acunha proprement dite, a 40 kil. de tour, dont env. 100 hectares en culture, offre de bonne eau, et est remarquable par son pic élevé (environ 2400m). Elle est habitée depuis 1816 par quelques Anglais. Ces îles furent découvertes, en 1506, par le Portugais Tristan d'Acunha. | [
"Q220982"
] |
[
"ACUSILAUS"
] | ACUSILAUS, historien grec antérieur à la guerre médique, a écrit une chronologie des rois d'Argos dont il ne reste que quelques fragments, recueillis par Guill. Sturz, Géra, 1798, in-8, et compris dans les Fragmenta histor. græc. de Didot, 1841. | [
"Q423894"
] |
[
"ADAD-REMMON"
] | ADAD-REMMON, v. de Judée, dans la tribu de Manassé, au N. O. de Samarie. Néchao, roi d'Égypte, y vainquit Josias roi de Judée, vers 608 av. J.-C. Sous l'Empire, cette ville prit le nom de Maximianopolis, en l'honneur de l'empereur Maximien. | [
"Q1136877"
] |
[
"ADALBÉRON"
] | ADALBÉRON, archevêque de Reims et grand chancelier de France sous Lothaire, Louis V, Hugues Capet, sacra ce dernier. Il fut l’un des plus savants prélats de son siècle et fit fleurir les écoles de Reims. On trouve plusieurs de ses lettres parmi celles de Gerbert, son successeur. | [
"Q347218"
] |
[
"ADALBÉRON (Ascelin)"
] | ADALBÉRON (Ascelin), évêque de Laon en 977, né en Lorraine, mort en 1030 remit entre les mains de Hugues Capet le duc de Lorraine, Charles, son compétiteur au trône, et l'archevêque de Reims, Arnould. On a de lui un poëme satirique sur l'état du royaume, dédié au roi Robert (dans le Xe vol. des Historiens de France). | [
"Q347198"
] |
[
"le 1er",
"le 2e"
] | ADALBERT, nom de 3 princes qui régnèrent en Toscane sous le titre de ducs, le 1er de 845 à 890, le 2e de 890 à 917, le 3e de 1001 à 1014. | [
"Q347440",
"Q347496"
] |
[
"ADALBERT"
] | ADALBERT, fils de Bérenger II, fut associé au trône d'Italie par son père en 950, et fut chassé de ses États par l'empereur Othon I, en 961. | [
"Q347480"
] |
[
"ADALBERT (S.)"
] | ADALBERT (S.), évêque de Prague, l'apôtre des Prussiens, prêcha la religion en Bohême, en Hongrie et en Prusse, et périt martyr en 997, à 58 ans. On le fête le 29 avril. | [
"Q243427"
] |
[
"ADALBERT"
] | ADALBERT, archevêque de Brême et de Hambourg au XIe siècle, exerça une grande influence sur les souverains de son temps, et fut un instant régent de l'empire pendant la minorité de Henri IV. Il mourut à Goslar en 1072. | [
"Q347852"
] |
[
"ADAM"
] | ADAM, le premier homme, père du genre humain. Dieu le créa le dernier jour de la création, le forma à sa ressemblance, lui donna Eve pour épouse, et les plaça tous deux dans le jardin d’Éden, mais leur désobéissance les en fit chasser. Adam vécut 930 ans et fut père d'Abel, Caïn, Seth. | [
"Q70899"
] |
[
"ADAM DE BRÊME"
] | ADAM DE BRÊME, chanoine à Brême du temps de l'archevêque Adalbert, a écrit, vers 1067, en latin, une Histoire des églises de Hambourg, de Brême, etc., de 788 à 1072, ouvrage précieux pour l'histoire de la propagation du Christianisme, publ. à Helmstaedt, 1678, et une Géographie de la Scandinavie (De situ Daniæ), Leyde, 1629. | [
"Q109244"
] |
[
"ADAM DE LA HALLE"
] | ADAM DE LA HALLE, le Bossu d'Arras, trouvère du XIIIe siècle, né vers 1240 à Arras, suivit à Naples Robert II, comte d'Artois en 1282, et y mourut en 1286. Il composa pour les divertissements de la cour de Naples le Jeu de Robinet de Marion, comédie pastorale avec ariettes qui eut un grand succès. On a de lui le Roi de Sicile, poëme composé à la gloire de Charles d'Anjou, et publié par Buchon (Chroniques nationales), et quelques Jeux, ébauches de comédies, publiés par M. de Monmerqué dans son Théâtre franç. du moyen âge : on y remarque surtout le Jeu du mariage. On compte Adam de La Halle parmi les créateurs du théâtre en France. | [
"Q4214"
] |
[
"ADAM BILLAUT"
] | ADAM BILLAUT, connu sous le nom de maître Adam, menuisier de Nevers, mort dans cette ville en 1662, est célèbre par des poésies qui brillent peu par l'élégance, mais qui sont pleines de verve et d'originalité. Il excellait surtout dans la chanson bachique. Il fut pensionné par le cardinal de Richelieu et par le duc d'Orléans. Adam partagea ses poésies en trois recueils qu'il appela, par allusion à son métier, les Chevilles, le Vilbrequin et le Rabot. Il jouit d'une grande vogue de son vivant, et fut surnommé le Virgile au rabot. M. Tissot a donné ses œuvres choisies, 1800, M. F. Denis ses œuvres compl. 1842, gr. 8°. | [
"Q2823921"
] |
[
"ADAM (Lambert-Sigisbert)"
] | ADAM (Lambert-Sigisbert), sculpteur, né à Nancy, en 1706, mort en 1759, exécuta avec son frère, Nicolas-Sébastien (1705-1778), plusieurs des plus beaux sujets qui ornent nos parcs publics, entre autres, la Seine et la Marne, à St-Cloud, Neptune et Amphitrite, à Versailles. Lambert Adam publia, en 1754, un Recueil de sculptures antiques. | [
"Q1564497"
] |
[
"ADAM (Alexandre)"
] | ADAM (Alexandre), savant écossais, né dans le comté de Murray en 1741, mort en 1809, fut longtemps recteur de la principale école d'Édimbourg. Il est auteur des Principes de grammaire anglaise et latine, souvent réimprimés ; des Antiquités romaines, 1791, in-8 ouvrage estimé, trad. en français par Laubépin, Paris, 1818, 2 vol. in-8 ; d'une petite Biographie classique, 1802, in-8, etc. | [
"Q2366692"
] |
[
"ADAM (Adolphe)"
] | ADAM (Adolphe), compositeur, né à Paris en 1803, mort en 1856, avait pour père un habile pianiste alsacien, Louis Adam (1760-1848), qui devint professeur au Conservatoire de Paris, et à qui l’on doit une excellente méthode de piano. Ad. Adam reçut, avec les leçons de son père, celles de Boieldieu, se fit de bonne heure remarquer par la facilité de ses improvisations et obtint en 1825 le 2e grand prix de l'Institut. Doué d'une merveilleuse fécondité, il composa le plus souvent pour l'Opéra-Comique et en collaboration avec Saint-Georges ou Scribe, un grand nombre de pièces charmantes, entre autres : le Chalet (1814), le Postillon de Lonjumeau (1836), le Fidèle Berger (1837), Gisèle, ballet délicieux (1841), le roi d'Yvetot (1842), le Toréador (1849), Giralda (1850), le Corsaire (1856), ballet, le dernier de ses ouvrages et l'un des meilleurs. Élu en 1844 membre de l'Académie des Beaux-Arts, il fut nommé en 1848 professeur de composition au Conservatoire. Adam avait créé en 1846 le Théâtre lyrique, pour lequel il composa plusieurs jolies pièces (le Bijou perdu, Si j'étais roi, etc.) ; mais les événements de 1848 étant venus interrompre le succès de cette entreprise, il éprouva des pertes ruineuses, et dut, pour les réparer, s'imposer de pénibles sacrifices et des travaux excessifs qui abrégèrent sa vie. Comme compositeur, Adam se distingue par une musique fraîche, gracieuse, correcte et facile. Il possédait au plus haut degré l'entente de la scène lyrique, et excellait dans la disposition des voix. | [
"Q189544"
] |
[
"ADAM (pic d')",
"hamazel"
] | ADAM (pic d'). V. hamazel. | [
"Q60789"
] |
[
"ADAMA"
] | ADAMA, une des v. de la Pentapole de Palestine, fut détruite avec Sodome par le feu du ciel. | [
"Q2605670"
] |
[
"ADAMS (John)"
] | ADAMS (John), 2e président des États-Unis, né en 1735 dans le Massachussets, mort en 1826, exerçait la profession de jurisconsulte quand éclata la révolution américaine. Envoyé au congrès par l'État de Massachussets en 1774, il prit une grande part à la résolution de 1776 qui déclarait l'indépendance. Il vint à Paris avec Franklin pour demander des secours, mais il s'accorda peu avec lui. De retour en Amérique, il contribua puissamment à faire adopter la constitution fédéraliste de 1787, remplit les fonctions de vice-président pendant la présidence de Washington, et fut lui-même nommé président en 1797. A l'expiration de ses fonctions, il se retira des affaires et alla habiter son domaine de Quincy, près de Boston. Professant des opinions fort modérées, il eut pour adversaires les démocrates ardents. — Son fils, John Quincy Adams, né en 1767, mort en 1848. fut président de 1825 à 1829 ; il soutint comme lui le parti fédéraliste et se montra chaud partisan de l'abolition de la traite des nègres. | [
"Q11806"
] |
[
"ADANA"
] | ADANA, Adana, Batnæ, v. de la Turquie d'Asie, ch.-l. de l'eyalet de ce nom, sur la riv. d'Adana (Saros), à 25 kil. de la mer ; environ 20000 hab. Aqueduc. ruines (pont construit sous Justinien), commerce actif. Climat malsain en été : aussi les riches vont-ils dans cette saison habiter la campagne montueuse et boisée des environs. — L'eyalet d'Adana est borné au S. par la Méditerranée, au N. par l'eyalet de Konieh, à l'O. par celui de Selefkeh. La possession de ce district a donné lieu, en 1833, à de violents démêlés entre la Porte et le pacha d'Égypte. | [
"Q38545"
] |
[
"ADANSON (Michel)"
] | ADANSON (Michel), naturaliste, né en 1727, à Aix en Provence, d'une famille d'origine écossaise, mort en 1806, montra de bonne heure une vive passion pour l'histoire naturelle, entreprit dès l'âge de 21 ans de visiter le Sénégal, pays qui n'avait pas encore été exploré, resta 5 ans sous ce climat brûlant et malsain, et en rapporta des richesses immenses en observations de toute espèce. Il se proposait de publier une description complète du pays, mais il n'a pu exécuter qu'une partie de ce grand travail ; elle a paru en 1757, sous ce titre : Histoire naturelle du Sénégal (Coquillages), avec la relation abrégée d'un voyage fait en ce pays pendant les ann. 1749-1753, 1 vol. in-4. Il entra en 1759 à l'Académie des Sciences et fut dans la même année nommé censeur royal. Il publia en 1763 ses Familles des Plantes, 2 vol. in-8, ouvrage où il proposait une nouvelle classification et une nouvelle nomenclature, mais qui n'eut pas tout le succès qu'il méritait. En 1775 il soumit à l'Académie le plan d'une vaste encyclopédie, dans laquelle tous les êtres et tous les faits devaient être classés d'après des principes nouveaux ; il voulait exécuter à lui seul cet immense travail, et déjà il en avait fait une bonne partie, mais, son projet n'ayant pas reçu de grands encouragements, il n'acheva pas l'ouvrage. Ruiné par la Révolution, Adanson obtint à la fin de sa vie une pension du Directoire. Outre les ouvrages que nous venons de citer, il a fourni à l'Académie un grand nombre de savants Mémoires, et a fait pour le Supplément de l'Encyclopédie des articles sur les plantes exotiques. Ce savant combattit les idées de Linnée : il voulait que l'on fondât les classifications, non sur un seul caractère ou sur un petit nombre, mais sur l'ensemble des parties et de leurs rapports, méthode qui depuis a prévalu. Cuvier a prononcé son Éloge à l'Institut en 1807. | [
"Q315861"
] |
[
"ADDA"
] | ADDA, Addua, riv. de Lombardie, sort du mont Umbrail, dans les Alpes rhétiques, coule dans la Valteline, traverse les lacs de Côme et de Lecco, reçoit le Serio, arrose Bormio, Sondrio, Lecco, Lodi, et se joint au Pô, par la rive g., près de Crémone, après un cours de 240 kil. Flaminius défit les Gaulois sur les bords de l'Adda, 223 av. J.-C. ; Théodoric y défit Odoacre en 490. — Sous Napoléon, il y eut, dans le roy. d'Italie, un dép. de l'Adda (ch.-l. Soridrio), au N. de celui du Serio. | [
"Q63109"
] |
[
"ADDUA",
"ADDA"
] | ADDUA, riv. de la Gaule cisalpine ; auj. l'ADDA. | [
"Q63109"
] |
[
"ADEL"
] | ADEL, État de la côte orient. d'Afrique, au S.E. de l'Abyssinie, s'étend depuis le détroit de Bab-el-Mandeb jusqu'au cap Guardafui. Il était puissant aux XVIe et XVIIe siècles, et avait pour capit. Zeïlah ; il est auj. bien déchu. Commerce d'esclaves, d'ivoire, de poudre d'or. Cet état a eu beaucoup de démêlés avec les Portugais. | [
"Q2365048"
] |
[
"ADÉLAÏDE",
"autre Ste Adélaïde"
] | ADÉLAÏDE, reine et impératrice, était fille de Rodolphe II, roi de Bourgogne, qui disputait le trône d’Italie à Hugues, comte de Provence. Elle épousa Lothaire, fils de Hugues (947), qui fut dès lors reconnu roi, et elle devint ainsi le gage de la paix. Après la mort de Lothaire, Bérenger II, qui avait usurpé le trône d'Italie, voulut lui faire épouser son fils Adalbert, et, pour l'y contraindre, il l'enferma dans une tour. Elle fut délivrée par Alberto Azzo, prince de Canossa, puis en 951 offrit sa main à Othon de Saxe, à qui elle apporta des droits sur la couronne d'Italie. Régente pendant la minorité d'Othon III, son petit-fils, elle gouverna avec une grande sagesse (983-93). Elle mourut en 999, en odeur de sainteté. On l'honore le 16 déc. Épouse ou aïeule de trois souverains, cette princesse avait été surnommée la Mère des royaumes. — Une autre Ste Adélaïde, fille de Mengendose, comte de Gueldre, abbesse de Notre-Dame, à Cologne, morte en 1015, est hon. le 5 février. | [
"Q76802",
"Q64196"
] |
[
"une épousa Louis le Bègue",
"2e épousa Hugues Capet",
"3e"
] | Le nom d'Adélaïde a encore été porté par plusieurs princesses françaises, dont une épousa Louis le Bègue, et fut mère de Charles le Simple ; — une 2e épousa Hugues Capet, et fut mère du roi Robert ; — une 3e, qu'on nomme aussi Alix de Savoie, épousa Louis le Gros, et se remaria après la mort de ce prince au connétable Matthieu de Montmorency. | [
"Q254095",
"Q232425",
"Q230561"
] |
[
"fille aînée de Louis XV"
] | 1° La fille aînée de Louis XV, tante de Louis XVI, née en 1732 : elle quitta la France en 1791, pour se soustraire aux événements de la Révolution, se retira d'abord à Rome, puis à Naples, et mourut à Trieste en 1800 ; | [
"Q237832"
] |
[
"fille de Philippe d'Orléans"
] | 2° la fille de Philippe d'Orléans, sœur cadette du roi Louis-Philippe, dont elle fut constamment l'amie dévouée, née en 1777, morte en 1847. Elle fut élevée avec son frère par Mme de Genlis dans des idées philosophiques, n'émigra que quand elle y fut forcée, contribua, sous la Restauration, à rallier autour de son frère les hommes les plus distingués du parti libéral, et, en 1830, à le décider à accepter la couronne. Femme de tête, elle exerçait un grand ascendant sur l'esprit de Louis-Philippe : on la surnommait son Égérie. Elle laissa une grande fortune, qu'elle légua à ses neveux. | [
"Q269995"
] |
[
"ADÉLAÏDE"
] | ADÉLAÏDE. v. d'Australie, capit. de l'Australie méridionale, sur le Torrens, près de son emb. dans le golfe St-Vincent. Évêché anglican. Cette ville, fondée an 1836, a déjà près de 30 000 hab. Riches mines de cuivre aux environs. | [
"Q5112"
] |
[
"ADÉLARD"
] | ADÉLARD, petit-fils de Charles Martel par le comte Bernard, et cousin de Charlemagne, né en 753, m. en 827, fut abbé de Corbie, devint le principal ministre de Pépin, roi d'Italie (796), ainsi que de Bernard son fils, administra sagement, n'en fut pas moins disgracié et exilé par Louis le Débonnaire, et ne rentra en grâce qu'au bout de 7 ans. Il faisait partie de l'Académie palatine fondée par Charlemagne, et a laissé quelques écrits. | [
"Q348198"
] |
[
"ADÉLARD DE BATH"
] | ADÉLARD DE BATH, savant anglais, de l'ordre de St-Benoît, qui vivait au commencement du XIIe siècle, voyagea pour s'instruire en France, en Espagne en Égypte, en Arabie, en Grèce, et traduisit de l’arabe plusieurs ouvrages importants de mathématiques et d'astronomie, entre autres les Éléments d'Euclide, dont on ne connaissait pas encore l’original grec. Il est aussi l'auteur de Questions naturelles, publ. en 1472, in-4. | [
"Q312372"
] |
[
"ADELGISE"
] | ADELGISE fut associé au trône en 759 par Didier son père, roi des Lombards, et épousa une sœur de Charlemagne ; ce qui n’empêcha pas ce prince de l'assiéger dans Vérone, parce qu'il avait pris parti contre lui pour Carloman, et de le dépouiller de ses États, 775. Il mourut à Constantinople vers 788, après avoir vainement tenté de les recouvrer. | [
"Q354300"
] |
[
"ADÉLIE"
] | ADÉLIE, terre découverte en 1840 par Dumont d'Urville, dans l'océan Antarctique, par 66° 30' lat. S., 140° long E., est couverte de glaces. Diverses observations placent près de là le pôle magnétique austral. | [
"Q184319"
] |
[
"ADELSBERG"
] | ADELSBERG, vge de la Carniole, à 42 kil. S. O. de Laybach ; 1400 hab. Aux env., magnifique grotte à stalactites de 2 kil. de long, offrant 3 voûtes l'une sur l'autre. | [
"Q15901"
] |
[
"ADELUNG (Jean-Christophe)"
] | ADELUNG (Jean-Christophe), savant allemand, né en 1732, en Poméranie, mort en 1806, fut d'abord professeur au gymnase d'Erfurt (1759), se fixa ensuite à Leipsick (1761), et devint en 1787 bibliothécaire de l'électeur de Dresde, fonctions qu'il remplit jusqu'à sa mort. Ses principaux ouvrages sont : 1° Dictionnaire grammatical et critique de la langue allemande (5 vol. in-4 Leips., 1774-86, réimprimé avec corrections et additions en 4 vol., Leips., 1793-1801), ouvrage qui fut pour la langue allemande ce que sont les dictionnaires de l'Académie, de la Crusca et de Johnson pour le français, l'italien et l'anglais ; 2° Glossarium manuale ad scriptores mediæ et infimæ latinitatis (6 vol. in-8, Halle, 1772), abrégé de l'ouvrage de Ducange ; 3° Histoire des folies humaines, Leips., 1785 ; 4° Tableau de toutes les sciences, des arts et métiers, etc. (4 part., Leips., 1778-88), encyclopédie très-substantielle ; 5° Histoire de la civilisation, Leips., 1782-88 ; 6° Histoire de la philosophie, 3 vol. in-8. Leips., 1786 ; 7° La plus ancienne histoire des Teutons, in-8, Leips., 1806 ; 8° Mithridates, ou Tableau universel des langues, avec le Pater en 500 langues, Berlin, 1806, in-8. Il ne put achever ce dernier ouvrage, celui de tous ses travaux qui a le plus contribué à le faire connaître hors de son pays : il n'en a publié que le 1er vol. ; deux autres ont paru depuis par les soins de J.-S. Vater, 1809 et 1817. | [
"Q156413"
] |
[
"ADEN"
] | ADEN, Adenum ou Adena, v. et port d'Arabie (Yemen), sur la côte mérid., près de l'entrée du détroit de Bab-el-Mandeb, à 225 kil. E. S. E. de Moka, dans une petite presqu'île. Jadis importante, elle a été ruinée par la découverte de la route du cap de Bonne-Espérance. Occupée en 1839 par les Anglais, qui y ont formé un établissement et en ont fait un port libre, elle a vu sa population, qui était tombée à 2000 hab., s'élever à 30 000 env. Station des vapeurs allant de Calcutta et de Bombay à Suez. | [
"Q131694"
] |
[
"ADENEZ"
] | ADENEZ, ménestrel du XIIIe siècle, fut attaché à la cour des ducs de Flandre et de Brabant, puis à celle de Philippe le Hardi, roi de France. Il est auteur d'un grand nombre de romans : Guillaume d'Orange au court nez ; l'Enfance d'Ogier le Danois ; Pepin et Berthe au grand pied ; Cléomadès ; tous écrits en vers. Ce dernier, mis en prose par Ph. Camus. a été plusieurs fois imprimé. | [
"Q773970"
] |
[
"ADERBAIDJAN"
] | ADERBAIDJAN, à peu près l’Atrapatène des anciens, prov. de Perse, entre le Ghilan, l'Irak-Adjémi, le Kourdistan et la mer Caspienne, a pour ch.-l. Tauris, et compte env. un million d'hab. Mont. très-élevées, grand lac d'Ourmiah ; fer, cuivre, sel en abondance ; eaux thermales et naphte (d'où son nom, qui veut dire terre de feu). | [
"Q227"
] |
[
"ADERNO"
] | ADERNO, Adranúm, v. de Sicile (Catane), au pied de l'Etna, à 26 kil. N. O. de Catane, sur le Simeto, qui y forme de belles cascades ; 10 000 hab. | [
"Q366574"
] |
[
"ADHÉMAR"
] | ADHÉMAR, moine chroniqueur, né en 988, m. dans un voyage à la Terre-Sainte en 1030, a écrit une Chronique de France depuis l'origine de la monarchie jusqu'en 1029, publiée par le P. Labbe dans la Nouvelle Bibliothèque des manuscrits. | [
"Q4267"
] |
[
"ADHÉMAR DE MONTEIL"
] | ADHÉMAR DE MONTEIL, évêque du Puy-en-Velay, prélat guerrier et orateur éloquent, d'une famille illustre de Provence, fut le premier qui se présenta au concile de Clermont, en 1095, pour demander la croix au pape Urbain II, et partit pour la Terre-Sainte avec Raymond, comte de Toulouse. Le pontife le nomma son légat auprès des Croisés ; il contribua puissamment par son courage et ses pieuses exhortations aux victoires des Chrétiens. Le Tasse le fait figurer dans la Jérusalem délivrée. | [
"Q49967"
] |
[
"ADHERBAL"
] | ADHERBAL, général carthaginois, remporta sur le consul Claudius Pulcher une victoire navale, à Drépane, près des côtes de Sicile. 249 av. J.-C. | [
"Q356605"
] |
[
"ADHERBAL"
] | ADHERBAL, fils de Micipsa et petit-fils de Massinissa, roi de Numidie, fut assiégé dans Cirta, pris et tué par Jugurtha, après avoir vainement imploré le secours des Romains, l'an 112 av. J.-C. | [
"Q356616"
] |
[
"ADIABÈNE"
] | ADIABÈNE, auj. partie du Kourdistan, ana. contrée de l'Asie, en Assyrie, à l'E. du Tigre, était arrosée par l'Adiab (auj. Zab). Après avoir fait partie des empires perse, séleucide, parthe, elle fut soumise par Trajan. | [
"Q149747"
] |
[
"ADIGE"
] | ADIGE, Athesis, riv. de la haute Italie, sort des Alpes rhétiques, traverse le Tyrol et la Vénétie, arrose Trente, Roveredo, Rivoli, Vérone, Legnago ; reçoit l'Eisach, le Lavis, l'Alpon, et se jette dans la mer Adriatique à Porto-Fossone, après un cours d'env. 350 kil. Bien qu'il ne soit pas un affluent du Pô, il s'unit à ce fleuve par diverses branches. – Le roy. d'Italie, après 1805, eut un dép. de l'Adige, ch.-l. Vérone, et un dép. du H.-Adige, ch.-l. Trente. | [
"Q13696"
] |
Subsets and Splits