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"La découverte d’un ou de plusieurs nodules dans la glande thyroïde par la palpation ou sur un examen d’imagerie. Parfois, la présence d’un ou de plusieurs ganglions dans le cou ou une modification de la voix feront suspecter une tumeur de la thyroïde. ",data/validation/google_voice_1_line_0_validation.wav
"Le dosage sanguin de calcitonine: un taux élevé de calcitonine oriente fortement vers le diagnostic de cancer médullaire de la thyroïde. Il existe cependant d’autres causes, rares, qui peuvent entraîner une élévation en général modérée du taux de calcitonine. Le dosage sanguin d’ACE (Antigène CarcinEmbryonnaire) : un taux élevé d’ACE est parfois associé au carcinome médullaire de la thyroïde. Néanmoins, l’ACE peut être normal en cas de cancer médullaire et être élevé également dans d’autres cancers. ",data/validation/google_voice_1_line_1_validation.wav
"La mesure de la TSH est indispensable pour orienter vers le caractère fonctionnel/sécrétant ou non du nodule. Le taux de thyroglobuline (TG) peut être élevé dans différentes pathologies thyroïdiennes bénignes. La mesure de TG n’est donc pas recommandée dans le bilan des nodules thyroïdiens. La thyrocalcitonine (TCT) est un excellent marqueur tumoral du CMT. La mesure systématique de la TCT permet de détecter précocement les patients ayant CMT, et peut être d’améliorer leur survie. Cependant, la spécificité de la TCT n’est pas absolue (augmentation modérée possible de la TCT dans certains cas d’adénomes Référentiel Régional Thyroïde – Version N°1 - Novembre 2009 - 7 vésiculaires bénins, de thyroïdite chronique auto-immune, d’autres tumeurs endocrines que le CMT). ",data/validation/google_voice_1_line_2_validation.wav
"Par ailleurs, la question coût/efficacité n’est pas résolue, vu la fréquence des nodules et la rareté des CMT. On peut réserver la mesure de la TCT à des nodules à risque de CMT (antécédents familiaux de cancer thyroïdien, nodule du 1/3 moyen ou Supérieur, nodule sensible) ou aux nodules susceptibles d’être opérés",data/validation/google_voice_1_line_3_validation.wav
"La mesure des Anti TPet Anti TG est utile dans les thyroïdes/goitres nodulaires ou pseudo-nodulaires avec une TSH limite haute, suspects de thyroïdite chronique autoimmune. ",data/validation/google_voice_1_line_4_validation.wav
"L‘échographie est l’examen d’imagerie anatomique de référence pour le bilan des nodules thyroïdiens L’échographie permet initialement de confirmer une suspicion clinique de nodule, de mesurer et caractériser le(s) nodule(s) en orientant ou non vers des éléments suspects de malignité. Si besoin, l’échographie constitue une aide à la cytoponction. Ensuite, l‘échographie permet d’évaluer périodiquement la taille de(s) nodule(s). ",data/validation/google_voice_1_line_5_validation.wav
"Certains éléments sont suspects de cancer : le caractère hypoéchogène, les contours mal limités, la présence de microcalcifications, l’hypervascularisation centrale et la présence d’adénopathies. Pour les nodules hypervascularisés pouvant aussi correspondre à des nodules (pré)toxiques, le risque de cancer n’est réel que pour les nodules hypofixants à la scintigraphie. Aucun de ces éléments n’est sensible ou spécifique de façon absolue. Une augmentation de taille de(s) nodule(s) est également suspecte",data/validation/google_voice_1_line_6_validation.wav
"La scintigraphie est l’examen d’imagerie fonctionnelle de référence pour le bilan des nodules thyroïdiens. Elle permet d’évaluer la fixation du traceur (Tc99m ou Iode 123) sur le(s) nodule(s) et sur le parenchyme adjacent. ",data/validation/google_voice_1_line_7_validation.wav
"Résultats : on distingue les nodules hypofixants (froids) et hyperfixants (chauds). - Les nodules hypofixants captent moins le traceur que le parenchyme thyroïdien normal. Cette hypofixation peut être modérée à franche (encoche nette), - Les nodules hyperfixants captent plus le traceur que le parenchyme thyroïdien normal qui peut être partiellement (nodule prétoxique) ou totalement éteint (nodule toxique). La TSH est variable, souvent basse (<0,1 µU/ml) ou normale basse (entre 0,1 et 1 µU/ml), mais parfois strictement normale (> 1 µU/ml). ",data/validation/google_voice_1_line_8_validation.wav
"La cytoponction est l’examen permettant le mieux d’orienter vers le caractère bénin ou malin des nodules. Elle nécessite un opérateur et un cytologiste entraînés ayant du recul par rapport à leur pratique. ",data/validation/google_voice_1_line_9_validation.wav
"CytIndéterminée : Décision de surveillance ou de chirurgie basée sur des éléments cliniques, échographiques, scintigraphiques et sur l’évolutivité des nodules dans le temps. Soulignons la possibilité de cytologies faussement suspectes dans les thyroïdites chroniques autoimmunes et dans les nodules chauds, Cytnon significative : Contrôle Ech+/- Cytoponction +/scintigraphie à 6-12 mois. Discuter Chirurgie si progression volumétrique, et/ou si éléments cytologiques ou scintigraphiques suspects. Figure 2 ",data/validation/google_voice_1_line_10_validation.wav
"La situation initiale la plus fréquente est celle d’un nodule thyroïdien isolé ou dominant, ayant déjà fait l’objet d’un bilan concluant à l’intérêt raisonnable d’une exérèse pour diagnostic et traitement. Le geste chirurgical de base consiste alors en une lobectomie thyroïdienne menée sous analyse extemporanée (Figure 1). Dans la situation présente, nous déconseillons les gestes partiels sur un lobe type nodulectomie (énucléation) ou exérèse polaire supérieure ou inférieure, qui exposent à des reprises sur site dans des conditions difficiles. ",data/validation/google_voice_1_line_11_validation.wav
"L’attitude vis-à-vis du nerf récurrent peut être fonction de la pratique de chacun, néanmoins le repérage et la poursuite systématique de ce dernier nous semblent la technique la plus sûre surtout dans les thyroïdes nodulaires. La préservation au mieux des sites parathyroïdiens fait partie intégrante de la technique ; nous insistons sur la conservation des sites parathyroïdiens supérieurs dans les thyroïdes suspectes de cancer, les sites inférieurs étant beaucoup plus menacés par les éventuels curages. ",data/validation/google_voice_1_line_12_validation.wav
"En cas de nodule isolé strictement isthmique, le geste initial peut se limiter à une isthmectomie large en évitant soigneusement toute dissection de la face postérieure des lobes. Le geste de base peut enfin consister d’emblée en une thyroïdectomie totale si des nodules associés controlatéraux le justifient par leur taille, leur aspect ou leur évolution (situation assez fréquente). ",data/validation/google_voice_1_line_13_validation.wav
"le (ou les) nodule est négatif sans réserve ; le geste chirurgical en reste là en attendant l’analyse définitive. - le nodule est douteux, suspect, mais sans certitude avant l’analyse définitive ; il est alors conseillé, pour éviter une reprise délicate, la pratique du curage récurrentiel homolatéral (bilatéral, donc du compartiment central, si le geste glandulaire est une thyroïdectomie totale d’emblée pour nodules bilatéraux). Une analyse extemporanée peut être demandée sur un ganglion douteux du curage permettant parfois de confirmer un diagnostic de cancer non évident sur la thyroïde elle-même. - le nodule est positif (carcinome papillaire, papillaire d’architecture vésiculaire, oncocytaire, vésiculaire plus ou moins différencié …) ; la thyroïdectomie totale sera complétée et l’on poursuivra le geste par la pratique des curages (selon protocole). ",data/validation/google_voice_1_line_14_validation.wav
"Dans quelques cas de diagnostic extemporané difficile (vésiculaires, papillaires d’architecture vésiculaire…), le cancer n’est affirmé que lors de l’examen anatomo-pathologique définitif (après inclusion en paraffine) alors que la chirurgie a été limitée à une lobectomie +/- curage récurrentiel. Se pose alors la question de la totalisation de la thyroïdectomie (risque de foyers controlatéraux, pratique de la dose ablative d’I131) et de la reprise des curages. ",data/validation/google_voice_1_line_15_validation.wav
"Le lobe controlatéral est homogène et il s’agit d’un cancer papillaire unifocal inférieur à 10mm de grand axe ou d’un cancer vésiculaire encapsulé, la chirurgie peut en rester à ce stade sous couvert de la surveillance carcinologique (lobe controlatéral, adénopathies, marqueurs…) - Le lobe controlatéral est nodulaire et/ou le cancer papillaire est supérieur à 20mm ou multifocal et/ou le cancer vésiculaire est invasif, alors la thyroïdectomie doit être complétée et la reprise des curages (selon protocole) discutée en RCP en fonction des facteurs de pronostic et des risques de morbidité. - Dans les situations intermédiaires (lobe controlatéral homogène, cancer papillaire de 10 à 20mm), les deux attitudes peuvent être proposées et discutées avec le patient. ",data/validation/google_voice_1_line_16_validation.wav
"Chez un patient N0 clinique et échographique, le geste ganglionnaire minimal et premier consiste en la pratique d’un curage du secteur VI appelé compartiment central et comprenant la chaîne récurrentielle droite située en avant et en dehors du récurrent depuis la loge jusqu’au tronc artériel brachio-céphalique, la chaîne récurrentielle gauche depuis la loge jusque sous le niveau de la clavicule (tronc veineux innominé), le groupe pré-trachéal situé entre l’isthme thyroïdien et le tronc artériel brachiocéphalique, le groupe pré-laryngé situé entre l’isthme et l’os hyoïde (avec le lobe pyramidal). En l’absence d’adénopathie macroscopique d’allure néoplasique dans ces curages, le geste chirurgical en reste là. (Une analyse histologique extemporanée peut être demandée sur un ganglion douteux). ",data/validation/google_voice_1_line_17_validation.wav
"Chez un patient N1 ou si une adénopathie néoplasique a été découverte lors du curage du compartiment central (éventuellement confirmée par analyse extemporanée), il est recommandé de pratiquer un geste ganglionnaire latéral : - Tumeur unilatérale et adénopathie(s) strictement homolatérale(s), le geste ganglionnaire sera homolatéral emportant les secteurs IIa, III, IV (le secteur IIb rétrospinal ne sera réalisé qu’en présence d’adénopathies suspectes haut situées), - Tumeur bilatérale ou médiane (ou adénopathies néoplasiques bilatérales), le geste ganglionnaire sera bilatéral emportant les secteurs IIa, III, IV (même remarque pour le IIb). ",data/validation/google_voice_1_line_18_validation.wav
"En pratique, le curage cellulo-ganglionnaire conservateur emporte les éléments anatomiques contenus entre : - En AV et en DEH, la face profonde du Sterno-cleido-mastoïdien - En DDS, la gaine carotidienne et la branche descendante du XII - En AR, le plan des scalènes avec le nerf phrénique et les branches du plexus cervical Les secteurs sont délimités de haut en bas par : - IIa : du ventre postérieur du digastrique à l’os hyoïde (en AV du N. spinal) - III : de l’os hyoïde au bord inférieur du cricoïde - IV : du cricoïde jusqu’au creux sus-claviculaire sous le pédicule cervical transverse ",data/validation/google_voice_1_line_19_validation.wav
"La prise en charge post-chirurgicale doit tenir compte du risque évolutif de la maladie (risque de récidive locorégionale ou à distance), et donc des facteurs pronostiques. Certains sont liés au patient (>60 ans), à l’histologie (Variants papillaires à cellules hautes ou sclérosant diffus, variants vésiculaires oncocytaire ou insulaire), à la tumeur (>4cm, envahissement extra-thyroïdien ou ganglionnaire macroscopique, métastases à distance) et au traitement effectué (par ex, protocole chirurgical insuffisant). Ces facteurs pronostiques apparaissent dans la classification pTNM 2002 résumée ci-dessous. ",data/validation/google_voice_1_line_20_validation.wav
"L’iode 131 est un émetteur et γ (période physique de 8 jours) qui détruit de façon retardée les cellules thyroïdiennes, normales ou cancéreuses, dans lesquelles il se concentre, et qui permet, quelques jours après son administration, la réalisation de la scintigraphie du corps entier. La dose ablative d’iode ne peut être envisagée qu’après thyroïdectomie totale. ",data/validation/google_voice_1_line_21_validation.wav
"Modes de préparation du patient La TSH stimulant la captation de l’iode par les cellules thyroidiennes, son taux doit être augmenté (>30 MU/L) au moment de l’administration d’iode 131. Ceci est obtenu soit après arrêt des hormones thyroïdiennes (stimulation par la TSH endogène), soit après administration par voie IM de TSH recombinante (Thyrogen®) (stimulation par la TSH exogène). L’autorisation de mise sur le marché du Thyrogen® est cependant limitée aux patients à faible risque. ",data/validation/google_voice_1_line_22_validation.wav
"Hospitalisation 2-4 j en chambre radioprotégée (chambre seule, murs et sols plombés, toilettes reliées à des cuves de décroissance) dans un service de Médecine Nucléaire agréé L1A - Dosage de T4l, TSH, Thyroglobuline et AC anti-thyroglobuline immédiatement avant l’administration d’iode 131.",data/validation/google_voice_1_line_23_validation.wav
"Dosage de T4l, TSH, Thyroglobuline et AC anti-thyroglobuline immédiatement avant l’administration d’iode 131. Préparation : si stimulation par la TSH endogène : arrêt des hormones thyroïdiennes 12 j pour la LT3, 4-5 semaines pour la LT4 si stimulation par la TSH exogène (Thyrogen®, 1 inj IM 0,9 mg la veille)",data/validation/google_voice_1_line_24_validation.wav
"Précautions pour épargner les tissus non thyroïdiens ? Hydratation 2 l d’eau/j, sialogogue (ex: vitamine C), lavement intestinaux (Normacol®) - Effets secondaires ? parfois gêne cervicale douloureuse, nausées, rarement troubles du goût - Scintigraphie post-thérapeutique corps entier couplée à un SPECT/CT couthorax entre J2 et J6",data/validation/google_voice_1_line_25_validation.wav
"Risque gonadique ? Chez l’homme, insuffisance gonadique primitive et troubles transitoires de la spermatogénèse, Chez la femme, troubles des règles transitoires. Possiblement, avancement de l’age de la ménopause, - Risque génétique? Pas de risque démontré pour la descendance des patientes et des patients ayant reçu de l’iode 131 - Second cancer ? Pas de risque sauf peut-être pour des activités très élevées (>600-800 mCi), et donc des doses répétées.",data/validation/google_voice_1_line_26_validation.wav
"Un bilan clinique et biologique est effectué (T4l, TSH, Tg et AC anti-Tg). Le but est de vérifier que la posologie de la LT4 est adaptée et que le taux de Tg est nul, sans anticorps. Dans la grande majorité des cas, le bilan est normal avec un taux de Tg nul, sans anticorps. On prévoit un dosage de Tg sous Thyrogen® à 9 mois associé à une échographie cervicale. Rarement, le taux de Tg est dosable (>1ng/ml). Un bilan d’imagerie est nécessaire (Echographie, Scanner cervico-thoracique, TEP scan). De même, discuter l’administration d’une 2ème activité thérapeutique d’iode 131 (100 mCi sous défreinage) suivie d’un balayage scintigraphique du corps entier. Des métastases à distance peuvent Un bilan clinique et biologique est effectué (T4l, TSH, Tg et AC anti-Tg). Le but est de vérifier que la posologie de la LT4 est adaptée et que le taux de Tg est nul, sans anticorps. Dans la grande majorité des cas, le bilan est normal avec un taux de Tg nul, sans anticorps. On prévoit un dosage de Tg sous Thyrogen® à 9 mois associé à une échographie cervicale. Rarement, le taux de Tg est dosable (>1ng/ml). Un bilan d’imagerie est nécessaire (Echographie, Scanner cervico-thoracique, TEP scan). De même, discuter l’administration d’une 2ème activité thérapeutique d’iode 131 (100 mCi sous défreinage) suivie d’un balayage scintigraphique du corps entier. Des métastases à distance peuvent a",data/validation/google_voice_1_line_27_validation.wav
"Son objectif est de vérifier que le reliquat post-opératoire a bien été détruit par l’iode 131 et qu’il n’existe pas d’élément en faveur de tissu tumoral résiduel. Ce bilan est réalisé sous stimulation par le THYROGEN® et comprend des dosages de Tg stimulée, une échographie cervicale, et si les AC anti-Tg sont positifs, une scintigraphie après dose traceuse d’iode 131 (5 mCi). Dans la grande majorité des cas, le bilan est normal avec un taux de Tg stimulé restant indétectable, sans AC anti-Tg, et une échographie normale. On prévoit une surveillance annuelle clinique et biologique (T4l, TSH, Tg et AC anti-Tg ). ",data/validation/google_voice_1_line_28_validation.wav
"Le traitement par l’hormone thyroïdienne a un double objectif : - approvisionner les besoins de l’organisme en hormone thyroïdienne - obtenir, dans le cas du cancer thyroïdien différencié, un freinage du tissu thyroïdien résiduel après chirurgie et administration d'iode 131. L’impact favorable de l’hormonothérapie thyroïdienne à doses suppressives (de la TSH) pour prévenir les événements cliniques indésirables majeurs a été confirmé dans une récente méta-analyse. Il n'existe pas d'évidence que le traitement hormonal à dose freinatrice soit nécessaire pour les cancers de bon pronostic en rémission, et dans ce cas l'hormonothérapie sera prescrite à dose substitutive et non freinatrice. ",data/validation/google_voice_1_line_29_validation.wav
"La lévothyroxine (LT4) constitue le traitement de choix, de par son action douce, sa demi-vie longue (6 à 8 jours) qui assure avec une prise unique quotidienne une stabilité des concentrations de T4 (et par là de TSH). La triiodothyronine (LT3) a une indication limitée à la phase de sevrage hormonal qui précède un contrôle et/ou un traitement radio-isotopique. ",data/validation/google_voice_1_line_30_validation.wav
"L'adaptation se fonde sur le taux de TSH mesuré six semaines à deux mois après l'initiation de la posologie. La mesure du taux de T4 libre est moins informative que celle de TSH, et sa détermination n'a d'intérêt que s'il existe un doute sur la qualité de l'observance thérapeutique (en cas de prise irrégulière de LT4 avec rattrapage, on observe une discordance entre le taux élevé de TSH et normal de T4 libre). L'élévation du taux de T3 signe le surdosage thérapeutique. L’adaptation des posologies de LT4 s’effectue par paliers de 12,5 à 25 µg de LT4. Lorsque la posologie substitutive ou freinatrice de LT4 est déterminée, une surveillance de TSH tous les 6-12 mois est suffisante. Pour les patients non guéris, la mesure tous les 3-6 mois du taux de thyroglobuline circulante sous traitement freinateur est un indice fiable de l’évolutivité de la maladie résiduelle. ",data/validation/google_voice_1_line_31_validation.wav
"Elle s'apprécie par les données de l'interrogatoire, et l'examen clinique. Les risques cardiaques et osseux sont prouvés pour les traitements freinateurs prolongés ou inadaptés et chez les sujets âgés. Ces risques cardiaques et osseux peuvent être prévenus respectivement par l'utilisation de bêtabloqueurs et de diphosphonates. La surveillance de la minéralisation osseuse par DEXA est recommandée chez la femme ménopausée sous traitement freinateur. Une surveillance cardio-vasculaire est nécessaire chez les sujets fragiles ou âgés. ",data/validation/google_voice_1_line_32_validation.wav
"Après l’exérèse chirurgicale du cancer et devant une analyse histologique extemporanée rassurante, le traitement par LT4 sera instauré d’emblée à la dose de 2 µg/kg/jour. L’indication d’un traitement radio-isotopique complémentaire dépendra de l’histologie définitive. En cas d’analyse extemporanée orientant d’emblée vers un cancer, le traitement par LT3 sera initialement instauré dans l’optique d’un traitement complémentaire radioisotopique. Au décours du traitement initial isotopique et/ou chirurgical, le traitement freinateur par LT4 sera instauré à une posologie de 2-2,5 µg/kg/jour, adaptée au-delà de six semaines à deux mois sur le taux de TSH : ",data/validation/google_voice_1_line_33_validation.wav
"pour les microcarcinomes de rencontre, la TSH doit être freinée d’emblée entre 0,3 et 2 mU/l. - pour les cancers de bon pronostic (T1 et T2, N0-Nx, M0, épithéliomas papillaires ou vésiculaires bien différenciés) et après bilan sous Thyrogen® normal à 9 mois : la TSH doit être maintenue à une valeur proche de la limite inférieure de la normale (entre 0,1 et 0,5 mU/l). Après un délai de 5-10 ans sans récidive, la TSH pourra être maintenue entre 0,3 et 2 mU/l. - pour les cancers de moins bon pronostic (T3 et T4, extension ganglionnaire (tout T, N1), métastase à distance (tout T, tout N, M1), d’histologie défavorable (épithéliomas à cellules hautes, sclérosants diffus, oncocytaires, insulaires, vésiculaires peu différenciés) : la TSH doit être maintenue à une valeur inférieure ou égale à 0,1 mU/l tant que persiste du tissu tumoral résiduel. Lorsque la rémission est obtenue, la TSH pourra être maintenue entre 0,1 et 0,5 mU/l pendant 5 à 10 ans. En cas de non-guérison, la TSH devra être maintenue en dessous de 0,1 mU/L au long cours. ",data/validation/google_voice_1_line_34_validation.wav
"Il s’agit d’un marqueur sensible et spécifique dont le taux reflète la masse de tissu thyroïdien, la différenciation du tissu tumoral, et le degré de stimulation des récepteurs de la TSH. La Tg est produite à la fois par les cellules thyroïdiennes normales et cancéreuses et sa production est sous contrôle de la TSH. La TSH sérique doit toujours être mesurée lors du dosage de la Tg. La Tg sérique doit être mesurée avec une méthode de dosage immunométrique (IMA) utilisant un traceur radioactif, enzymatique ou luminescent, standardisée sur le standard européen de référence (CRM 457) et de sensibilité fonctionnelle < 1 ng/ml (ou µg/L). ",data/validation/google_voice_1_line_35_validation.wav
"La présence d’AC anti-Tg dans la circulation induit une minoration plus ou moins importante du taux de Tg. La recherche systématique d’interférences par dosage d’AC anti-Tg est donc nécessaire. Les AC anti-Tg diminuent et disparaissent chez les patients en rémission complète, généralement dans les 2-3 ans suivant la dose ablative d’iode 131. En revanche, la persistance ou la réapparition d’AC anti-Tg en regard d’une Tg indétectable est à considérer comme un indicateur de reprise évolutive de la maladie. Pour les dosages de Tg et d’AC anti TG, la variabilité inter technique élevée implique que le suivi d’un patient se fasse dans le même laboratoire (avec les mêmes techniques de dosage",data/validation/google_voice_1_line_36_validation.wav
"Elle peut détecter des ganglions aussi petits que 2-3 mm de diamètre. L’ hyperplasie ganglionnaire bénigne est fréquente. Le ganglion normal est fusiforme, avec parfois un hile central visible. Plusieurs caractéristiques relatives à la forme, la structure, la vascularisation et la taille du ganglion sont suspectes : forme ronde, perte de la vascularisation centrale qui peut devenir anarchique - microcalcifications, - zone kystique, - petit diamètre supérieur à 7 mm. ",data/validation/google_voice_1_line_37_validation.wav
"On utilise des gélules d’iode 131 avec des activités diagnostiques (5 mCi) ou thérapeutique (100 mCi), soit après sevrage en hormones thyroïdiennes, soit après rhTSH avec néanmoins, dans ce dernier cas, une qualité d’images moins bonne. L’acquisition est réalisée 1 à 5 jours après au moyen d’une gammacaméra équipée de collimateurs haute énergie, au mieux équipée d’un scanner de repérage (caméra SPECT/CT). L’examen consiste en un balayage corps entier complété au moins par des clichés statiques centrés sur les foyers suspects, et au mieux par une tomographie couplée au scanner sur une caméra hybride SPECT/CT. Ce type d’acquisitions permet de localiser les foyers scintigraphiques avec précision grâce aux images de fusion avec le scanner ; cette technique est très utile pour détecter et préciser la localisation d’un envahissement ganglionnaire cervical ou médiastinal, pour préciser le caractère pulmonaire ou costal d’un foyer thoracique, et pour préciser la localisation d’une métastase osseuse, et la présence éventuelle d’une extension aux tissus mous. ",data/validation/google_voice_1_line_38_validation.wav
"La scintigraphie après activité thérapeutique d’iode 131 a un intérêt chez les patients présentant un taux de Tg détectable, à plus forte raison augmentant à des dosages successifs. La scintigraphie après activité diagnostique d’iode 131 a un intérêt en cas de persistance d’anticorps anti-thyroglobuline. Les limites de la scintigraphie sont liées au fait que seules 60% environ des lésions métastatiques fixent l’iode 131. ",data/validation/google_voice_1_line_39_validation.wav
"L’examen est réalisé sur une caméra TEP couplée à un scanner X de repérage (MorphTEP ou TEP/TDM). Le traceur utilisé est le 18-FDG, analogue du glucose marqué par un émetteur de positons, le Fluor 18. La fixation du FDG n’est pas spécifique du cancer. Des lésions inflammatoires ou infectieuses, ou dans le cadre de granulomatoses (sarcoïdose par ex.), captent également le FDG. La qualité de la détection dépend également de l’avidité de la tumeur pour le FDG. Les tumeurs agressives ou mal différenciées (qui ne fixent généralement pas l’iode 131) accumulent davantage le FDG que les tumeurs bien différenciées (qui fixent généralement bien l’iode 131). ",data/validation/google_voice_1_line_40_validation.wav
"La TEP-FDG est recommandée après traitement initial (chirurgie suivie d’une dose ablative d’iode 131) lorsqu’il existe une élévation confirmée et significative du taux de Tg et lorsque la scintigraphie après dose traceuse ou thérapeutique d’iode 131 est négative. La TEP FDG peut mettre en évidence des lésions cervicales ou extra cervicales, parfois opérables. Elle présente donc ici un intérêt diagnostique et pronostique. Elle est moins sensible que la tomodensitométrie thoracique pour les métastases pulmonaires de moins de 5 mm. ",data/validation/google_voice_1_line_41_validation.wav
"L’objectif est le dépistage précoce du tissu tumoral résiduel ou des récidives qui restent néanmoins peu fréquentes. Après rechute, la rémission complète est obtenue chez 2/3 des patients N1 et 1/3 des patients M1 et les résultats dépendent de l’étendue de la rechute. Il est nécessaire de disposer de tests sensibles pour permettre un diagnostic précoce, ",data/validation/google_voice_1_line_42_validation.wav
"Si le taux de Tg devient dosable sous LT4, il est nécessaire de le confirmer par un 2ème dosage, des erreurs de laboratoire étant possibles. Si l’anomalie biologique est confirmée, on organise un bilan d’imagerie, principalement Echcervicale, Scanner cervicothoracique, TEP scan. On discute également l’administration d’une nouvelle activité thérapeutique d’iode 131 suivie d’une scintigraphie post-thérapeutique. Nécessité de discuter le dossier en RCP. ",data/validation/google_voice_1_line_43_validation.wav
"Une autre étude italienne récente, rétrospective, monocentrique, a confirmé ces résultats. L’étude incluait 966 patients ayant eu une cytoponction bénigne entre 2007 et 2009. Parmi ceux-ci, 677 ont eu une échographie annuelle pendant au moins dix ans (29,9 % de perdus de vue). La taille des nodules est restée stable pour 82,7 % des patients ; seuls 11,1 % ont présenté une croissance nodulaire significative34 alors que 6,2 % des patients ont vu leur nodule diminuer de taille spontanément. La croissance ou la régression nodulaire est survenue dans les cinq premières années pour 85 % des patients. L’analyse de régression logistique multivariée n’a pas retrouvé d’association entre croissance nodulaire significative à dix ans et les caractéristiques de base suivantes (sexe, âge, TSH, traitement par lévothyroxine, nodule unique, diamètre maximal, volume du nodule, structure solide uniquement). ",data/validation/google_voice_1_line_44_validation.wav
"Une étude prospective multicentrique ayant inclus 992 patients consécutifs avec un à quatre nodules asymptomatiques, non suspects à l’échographie ou suspects à l’échographie, mais avec cytologie bénigne, a évalué la croissance nodulaire et la survenue de cancer durant les cinq premières années de suivi (suivi échographique annuel). La taille des nodules est restée stable pour 88,3 % des patients ; seuls 15,4 % des patients ont présenté une croissance nodulaire significative",data/validation/google_voice_1_line_45_validation.wav
"La méta-analyse d’études observationnelles de Singh Ospina et al. a retrouvé de faibles performances diagnostiques du suivi échographique de la croissance des nodules pour détecter un cancer chez des patients avec une cytologie bénigne. Néanmoins, les auteurs concluaient que les nombreux biais (test de référence variable ou absent, absence d’aveugle, définition variable de la croissance nodulaire) et l’hétérogénéité des résultats ne permettaient pas de conclure de manière fiable. La méta-analyse incluait sept études (2 743 patients suivis).",data/validation/google_voice_1_line_46_validation.wav
"Les cellules de l’antéhypophyse (qui secrètent la TSH) sont hypersensibles au rétrocontrôle de hormones thyroïdiennes, à tel point que les taux de TSH sont corrélés à ceux de T4 libre selon une courbe exponentielle. Une réduction de moitié de la T4 libre multiplie par 100 la TSH. Le dosage conjoint est souvent redondant. La TSH est beaucoup plus sensible et donc beaucoup plus informative que la T4 libre.",data/validation/google_voice_1_line_47_validation.wav
"Les signes d’hypothyroïdie sont peu spéciques. Les recommandations américaines proposent un dosage de la TSH une fois tous les 5 ans à partir de 35 ans, et plus fréquemment chez les sujets à risque de dysfonction thyroïdienne. En Belgique, il est préconisé en présence de signes cliniques évocateurs ou de suivi thérapeutique. Le dosage de la TSH est suffisant pour dépister une hypothyroïdie primaire. Si la TSH est élevée, compléter le bilan par les dosages de T4 libre et des Ac anti-TPO. UNE TSH NORMALE NE PERMET PAS D’ELIMINER UNE INSUFFISANCE HYPOPHYSAIRE ou HYPOTHALAMIQUE.",data/validation/google_voice_1_line_48_validation.wav
"Le dépistage de ces pathologies nécessite des dosages simultanés de TSH et de T4 libre. Perturbations (biologie générale), souvent associées à l’hypothyroïdie : Hypercholestérolémie, anémie macroc taire, élévation des CPK. L’hypothyroïdie fruste est dénie par l’association d’une TSH > 4 mUI/l (conrmé par un 2ième dosage à 1 mois d’intervalle), sans anomalie de la T4 libre. SYNDROME DE RESISTANCE PERIPHERIQUE AUX HORMONES THYROÏDIENNES (rare) : Dans ce cas, hypothyroïdie (TSH élevée) coïncidant avec des hormones libres élevées.",data/validation/google_voice_1_line_49_validation.wav
"Signes cliniques plus spéciques. Si TSH basse, compléter par les dosages de T4 libre et T3 libre. Perturbations (biologie générale), souvent associées à l’hyperthyroïdie : Leucopénie (granulopénie), hypocholestérolémie, hyperglycémie, hypercalcémie, hypercalciurie. Il est important de connaître le taux de base des granulocytes avant d’administrer des antithyroïdiens, l’agranulocytose étant l’un des principaux eets indésirables.",data/validation/google_voice_1_line_50_validation.wav
Dénit la profondeur de l’atteinte thyroïdienne a. Si T4 libre normale et TSH perturbée : Dysthyroïdie fruste b. Si T4 libre augmentée ou diminuée : hyper ou hypthyroïdie patente 2. Oriente vers le diagnostic de dysthyroïdie atypique a. Si T4 libre basse et TSH normale ou basse : Hypothyroïdie centrale b. Si T4 libre élevée et TSH élevée Adénome thyréotrope Résistance périphérique aux hormones thyroïdiennes,data/validation/google_voice_1_line_51_validation.wav
"AC stimulants et constituent un marqueur diagnostique et pronostique de la maladie de Basedow. Dans de rares situations, ils ont une activité bloquante responsable d’hypothyroïdie avec hypotrophie de la glande. Intérêt diagnostique dans la maladie de Basedow (Positifs dans 95% cas de maladie de Basedow, dans 10% cas de thyroïdite auto-immune). Utiles pour valeur pronostique en fin de traitement : Si négatifs, 25% de rechutes ; si positifs, 75% de rechutes. Utiles si suivi grossesse et Basedow, ces Ac passent le placenta.",data/validation/google_voice_1_line_52_validation.wav
"Pendant toute la grossesse, élévation des œstrogènes, d’où élévation de la TBG, d’où élévation des taux d’hormones thyroïdiennes totales de manière à maintenir des taux susants d’hormones libres, d’où augmentation des besoins en iode. Taux de TSH recommandés par l’American Thyroid Association : 1ier trimestre : 0.1 – 2.5 mUI/L. 2ième trimestre : 0.2 – 3 mUI/L. 3ième trimestre : 0.3 – 3 mUI/L.",data/validation/google_voice_1_line_53_validation.wav
"Critères d’Hyperthyroïdie sous Amiodarone : T4 libre élevé : Insusant TSH indétectable : Hyperthyroïdie infra clinique T3 libre élevée : Hyperthyroïdie avérée. Deux mécanismes diérents d’hyperthyroïdie à l’Amiodarone : Sur pathologie thyroïdienne préexistante (nodule, goitre, Basedow latent), l’apport iodé alimente les zones d’autonomie préexistantes Sur thyroïde saine, eet cytotoxique de l’Amiodarone, cytolyse avec relargage des hormones stockées. Evolution possible vers hypothyroïdie persistante. Hypothyroïdie à l’Amiodarone : Ac antiTPsouvent positifs, effet Wol Chaikpersistant.",data/validation/google_voice_1_line_54_validation.wav
" L’Amiodarone est très riche en iode. La dose journalière habituellement administrée correspond à 50-100 fois les besoins journaliers recommandés en iode. L’Amiodarone est une molécule lipophile qui tend à s’accumuler dans tous les tissus graisseux. Ceci contribue à une libération progressive de l’Amiodarone stockée expliquant sa longue demi-vie d’élimination estimée à +/- 50 jours (20 à 100 jours). Conséquence : Persistance de la surcharge iodée allant de plusieurs mois à 1 an après l’arrêt du traitement. Chez tous les patients traités par Amiodarone, dans les premiers jours du traitement,",data/validation/google_voice_1_line_55_validation.wav
"Thyroglobuline (TG) : T3 et T4 stockées sous forme de TG dans les follicules thyroïdiens, la TG est libérée dans le sérum avec les hormones thyroïdiennes, selon les besoins de l’organisme. Elévation du taux de TG en cas de thyroïdite, d’ agression thyroïdienne ou d’hyperthyroïdie. Elévation peu spécique, elle ne peut donc pas être utilisée pour le dépistage des cancers.",data/validation/google_voice_1_line_56_validation.wav
Le meilleur test est la T4 libre. La TSH peut rester bloquée à des valeurs basses malgré le retour en euthyroïdie. La T4 libre doit être maintenue au 2/3 supérieur des valeurs normales.,data/validation/google_voice_1_line_57_validation.wav
"Intérêt essentiel : Surveillance après thyroïdectomie totale. Témoin de la persistance de tissu thyroïdien. Son taux est faussement abaissé en cas de présence d’Ac anti-TG (10% de la population générale, 20% des patients avec cancer thyroïdien). Utile dans certains cas d’hyperthyroïdie. Si taux eondré, suspicion de thyrotoxicose factice.",data/validation/google_voice_1_line_58_validation.wav
"Secrétée par les cellules médullaires de la thyroïde, utile pour le diagnostic et le suivi des cancers médullaires (3% des cancers thyroïdiens). Si hyperplasie (précancéreuse), taux basal normal, mais réponse exagéré au test à la pentagastrine. Elle est dégradée par un facteur plasmatique (congélation rapide aps centrifugation obligatoire). Signication physiologique incertaine : Rôle (faible) sur le métabolisme phosphocalcique. Hormone hypocalcémiante. Diminution de la calcémie postprandiale.",data/validation/google_voice_1_line_59_validation.wav
"Bon reflet de l’iode ingéré. 90% de l’iode ingéré est éliminé dans les urines. Surcharges, souvent d’origine iatrogène, par utilisation de produits de contraste iodés, d’antiseptiques iodées ou de médicaments tels que l’Amiodarone. UNE SURCHARGE IODEE EST AFFIRMEE SI L’IODURIE EST > 400 microgr/24H. Carence, fréquente au niveau mondial, rarissime chez nous, possible si grossesse.",data/validation/google_voice_1_line_60_validation.wav
"Intervalle de confiance TSH Thyréostimuline fT4 Thyroxine libre fT3 Tri-iodothyronine libre Anti-TPAutoanticorps anti-thyroperoxidase Anti-Tg Autoanticorps anti-thyroglobuline Anti TSHr ou TRAK Autoanticorps anti-récepteurs de la TSH MESSAGES-CLÉS : Aucun bilan biologique thyroïdien n’est à réaliser en l’absence de symptômes cliniques ou de facteurs de risques. (Recommandation forte) Chez les patients présentant des symptômes et/ou des facteurs de risques de dysfonctionnement thyroïdien, un dosage de TSH est nécessaire et suffisant, en première intention. (Recommandation forte)  Si la TSH > 4.0 mUI/L, on suspectera une hypothyroïdie  Si la TSH < 0.4 mUI/L, on est en présence d’une hyperthyroïdie ",data/validation/google_voice_1_line_61_validation.wav
"Si plusieurs dosages successifs de la TSH sont élevés, un dosage de la T4 libre (fT4) permet de différencier une hypothyroïdie fruste (TSH élevée mais T4 libre (fT4) normale), d’une hypothyroïdie manifeste (TSH élevée et T4 libre (fT4) basse). (Recommandation forte) Si des signes de thyrotoxicose existent, le dosage de la TSH doit être complété d’emblée par un dosage de la T4 libre (fT4). (Recommandation forte) ",data/validation/google_voice_1_line_62_validation.wav
"Le dosage de la TSH (hormone hypophysaire régulant, par rétrocontrôle, la sécrétion des hormones thyroïdiennes) représente un test sensible qui permet une évaluation précise de la fonction thyroïdienne en première intention. Une valeur de TSH normale exclut une hyper ou une hypothyroïdie. La TSH est très sensible aux variations du taux sérique de T4 libre (fT4). Le taux de TSH varie avant que des anomalies du taux de T4 libre (fT4) ne soient détectables .",data/validation/google_voice_1_line_63_validation.wav
Les anticorps anti-TPO sont les meilleurs marqueurs de l’autoimmunité anti-thyroïdienne car ils sont toujours corrélés à l’abondance de l’infiltrat lympho-plasmocytaire dans la thyroïde. (,data/validation/google_voice_1_line_64_validation.wav
"Les autoanticorps antithyroglobuline (anti-Tg) sont détectés chez un faible pourcentage de sujets sains et au cours des pathologies auto-immunes thyroïdiennes, associés le plus souvent aux anti-TPO. La recherche d’anti-Tg ne doit pas être réalisée de façon systématique mais chez des malades suspects de thyroïdite auto-immune malgré l'absence d'autoanticorps antithyroperoxydase. (Biomnis 2012) La recherche d’anti-Tg doit obligatoirement accompagner toute demande de dosage de Thyroglobuline (Tg) lors du suivi d’un cancer différencié de la thyroïde. ",data/validation/google_voice_1_line_65_validation.wav
"Les anticorps anti-récepteurs de la TSH sont des auto-anticorps dirigés contre le récepteur thyroïdien de la TSH présent sur les thyréocytes. Leur dosage est inutile dans le diagnostic d’une forme typique de maladie de Basedow, cependant il peut être intéressant dans certaines formes cliniques atypiques. Le dosage a un intérêt pronostique au cours du suivi thérapeutique de cette maladie. Il est en effet corrélé à la probabilité de rechute après traitement. (Biomnis 2014) ",data/validation/google_voice_1_line_66_validation.wav
"Si elle présente des facteurs de risque et/ou des antécédents thyroïdiens personnels ou familiaux (dysthyroïdie, intervention chirurgicale sur la thyroïde, élévation des anticorps antithyroïdiens, maladie auto-immune), un dosage de T4 libre (fT4) et un titrage d’autoanticorps antithyroperoxydase (anti-TPO) doivent être réalisés en 2nd intention. ",data/validation/google_voice_1_line_67_validation.wav
"L’hyperthyroïdie (HT) se définit par un hyperfonctionnement de la glande thyroïde qui se traduit généralement par l’élévation durable des hormones thyroïdiennes libres plasmatiques. Elle est responsable de manifestations cliniques multiples regroupées sous le terme de thyrotoxicose auxquelles peuvent s'associer des troubles variables en fonction de l’étiologie. La prévalence est élevée mais variable selon les pays (0,2 à 1,9% toutes causes confondues). Une prédominance féminine nette est notée (10 femmes/1 homme). ",data/validation/google_voice_1_line_68_validation.wav
"Le diagnostic est basé sur les dosages hormonaux qui permettent de confirmer l’hyperthyroïdie. Les étiologies sont multiples dominées par la maladie de Basedow. Non traitée, l’hyperthyroïdie peut entraîner des complications redoutables qui peuvent être révélatrices de la maladie. ",data/validation/google_voice_1_line_69_validation.wav
"L’hypothyroïdie est la conséquence d’un déficit en hormones thyroïdiennes qui peut être d’origine périphérique ou centrale. La prévalence de l'hypothyroïdie primaire est plus importante surtout chez les femmes et les sujets âgés. Les signes cliniques sont non spécifiques avec une sémiologie pauvre. La confirmation de l’hypothyroïdie est actuellement basée sur des plages de référence statistiquement définies pour la TSH et la thyroxine libre. Les besoins en hormones thyroïdiennes sont en fonction du poids et la profondeur de l'hypothyroïdie. Une attention particulière doit être portée pour les formes compliquées essentiellement chez les patients âgés ayant une insuffisance coronaire. Les indications de dépistage deviennent de plus en plus larges essentiellement chez les femmes enceintes. ",data/validation/google_voice_1_line_70_validation.wav
"Les principales étapes de la biosynthèse des hormones thyroïdiennes sont stimulées par la TSH via son récepteur membranaire, le TSH-R : – synthèse d’une prohormone, la thyroglobuline ; – captation d’iode à partir de la circulation sanguine, par le canal NIS (ou symporteur de l’iode) iodation de la thyroglobuline sur les résidus tyrosyls et couplage de ces résidus tyrosyls au pôle apical de la cellule thyroïdienne par l’enzyme TPO (thyroperoxydase) ; – recaptation et protéolyse de la thyroglobuline ; – libération de tri-iodothyronine (T3) pour 20 %, de thyroxine (T4) pour 80 %, mais aussi de thyroglobuline. ",data/validation/google_voice_1_line_71_validation.wav
"Enfin, il faut noter que les hormones thyroïdiennes stimulent la calorigenèse en augmentant la consommation d’oxygène par les cellules grâce à leur action stimulatrice de la croissance et du développement mitochondrial. Les hormones thyroïdiennes stimulent aussi l’activité et le développement musculaire en agissant sur l’expression de nombreuses protéines et enzymes nécessaires aux différents types de tissus musculaires. ",data/validation/google_voice_1_line_72_validation.wav
"Cela est particulièrement perceptible au niveau du muscle cardiaque. En effet, grâce à leur action directe sur leurs récepteurs nucléaires présents dans les cardiomyocytes, les hormones thyroïdiennes ont un effet chronotrope positif, inotrope positif, dromotrope positif et lusitrope positif. On a ainsi une augmentation du débit cardiaque, facilité par la diminution de la résistance vasculaire périphérique, également induite par les hormones thyroïdiennes. Celles-ci stimulent également le système nerveux, en particulier l’activité du système nerveux central. ",data/validation/google_voice_1_line_73_validation.wav