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@@ -16,3 +16,62 @@ chez les femmes,chez les personnes âgées de plus de 60 ans, dans les familles
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"Les apports moyens d'iode varient, en Europe occidentale, de 50 à 100 microgramme par jour en moyenne. On parle de surcharge au-delà de 500 microgramme par jour. Les causes de surcharges iodées sont dominées par les apports iatrogènes, et en particulier l'amiodarone. Le captage de l'iodurepar les cellules thyroïdiennes est un processus actif, consommateur d'énergie, effectué contre un gradient électrochimique par un transporteur membranaire situé au pôle latérobasal des thyréocytes (du côté des capillaires) appelé NIS (Natrium Iodine Transporter) ou ""symporteur de l'iodure"". NIS a été cloné et ses propriétés physiologiques et physiopathologiques sont en grande partie connues [1]. La clairance de l'iodure, de l'ordre de 35mL.mn-1, est dite ""adaptative"": elle s'adapte à la concentration de l'iodure plasmatique et donc aux apports alimentaires d'iode. L'activité du symporteur de l'iodure est régulée par la TSH mais aussi par l'iodure intrathyroïdien avec diminution d'activité et accélération du turnover(ce qui entraîne une diminution du nombre de molécules de NIS) en cas de surcharge iodée.",data/test/google_voice_1_line_121_test.wav
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"L'organification de l'iodes'effectue au pôle apical des thyréocytes: l'iodure est oxydé et incorporé à la thyroglobuline (Tg), ce qui conduit à des résidus mono- et diiodotyrosyls MITet DIT. L'organification de l'iode fait intervenir la pendrine et la thyroperoxydase. La pendrine permet le transport apical de l'iodure vers la colloïde et sa ""présentation"" à la thyroperoxydase roperoxydase permet l'oxydation de l'iodure nécessaire à l'organification. L'activité de la thyroperoxydase est bloquée par une forte concentration intrathyroïdienne en iodure. Le mécanisme est une diminution de la production d'H2O2, substrat de la peroxydase.",data/test/google_voice_1_line_122_test.wav
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"L'élimination urinaire de l'iodure a une clairance non adaptative (stable quelle que soit la concentration de l'iodure plasmatique) de 35 à 50 mL.mn-1. En situation d'équilibre, la quantité d'iode mesurée dans les urines recueillies pendant 24heures est la meilleure estimation de l'ingestion quotidienne d'iode. Il existe trois points principaux de contrôle du métabolisme de l'iode:– l'entrée d'I-dans les thyréocytes,– l'activité du système enzymatique d'oxydo-réduction (thyroperoxydase),– l'internalisation des molécules de Tg à partir de la lumière des follicules. Le captage de l'I-est dépendant du niveau d'expression du NIS qui est régulé par la TSH au niveau transcriptionnel. Le fonctionnement du système d'oxydo-réduction est dépendant de l'approvisionnement en H2O2. La production de H2O2par le système Thox/Duox est régulée par le Ca2+intracellulaire. La TSH contrôle l'internalisation de la Tg, mais les molécules cibles de l'action de la TSH ne sont pas identifiées.",data/test/google_voice_1_line_123_test.wav
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"Les apports moyens d'iode varient, en Europe occidentale, de 50 à 100 microgramme par jour en moyenne. On parle de surcharge au-delà de 500 microgramme par jour. Les causes de surcharges iodées sont dominées par les apports iatrogènes, et en particulier l'amiodarone. Le captage de l'iodurepar les cellules thyroïdiennes est un processus actif, consommateur d'énergie, effectué contre un gradient électrochimique par un transporteur membranaire situé au pôle latérobasal des thyréocytes (du côté des capillaires) appelé NIS (Natrium Iodine Transporter) ou ""symporteur de l'iodure"". NIS a été cloné et ses propriétés physiologiques et physiopathologiques sont en grande partie connues [1]. La clairance de l'iodure, de l'ordre de 35mL.mn-1, est dite ""adaptative"": elle s'adapte à la concentration de l'iodure plasmatique et donc aux apports alimentaires d'iode. L'activité du symporteur de l'iodure est régulée par la TSH mais aussi par l'iodure intrathyroïdien avec diminution d'activité et accélération du turnover(ce qui entraîne une diminution du nombre de molécules de NIS) en cas de surcharge iodée.",data/test/google_voice_1_line_121_test.wav
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"L'organification de l'iodes'effectue au pôle apical des thyréocytes: l'iodure est oxydé et incorporé à la thyroglobuline (Tg), ce qui conduit à des résidus mono- et diiodotyrosyls MITet DIT. L'organification de l'iode fait intervenir la pendrine et la thyroperoxydase. La pendrine permet le transport apical de l'iodure vers la colloïde et sa ""présentation"" à la thyroperoxydase roperoxydase permet l'oxydation de l'iodure nécessaire à l'organification. L'activité de la thyroperoxydase est bloquée par une forte concentration intrathyroïdienne en iodure. Le mécanisme est une diminution de la production d'H2O2, substrat de la peroxydase.",data/test/google_voice_1_line_122_test.wav
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"L'élimination urinaire de l'iodure a une clairance non adaptative (stable quelle que soit la concentration de l'iodure plasmatique) de 35 à 50 mL.mn-1. En situation d'équilibre, la quantité d'iode mesurée dans les urines recueillies pendant 24heures est la meilleure estimation de l'ingestion quotidienne d'iode. Il existe trois points principaux de contrôle du métabolisme de l'iode:– l'entrée d'I-dans les thyréocytes,– l'activité du système enzymatique d'oxydo-réduction (thyroperoxydase),– l'internalisation des molécules de Tg à partir de la lumière des follicules. Le captage de l'I-est dépendant du niveau d'expression du NIS qui est régulé par la TSH au niveau transcriptionnel. Le fonctionnement du système d'oxydo-réduction est dépendant de l'approvisionnement en H2O2. La production de H2O2par le système Thox/Duox est régulée par le Ca2+intracellulaire. La TSH contrôle l'internalisation de la Tg, mais les molécules cibles de l'action de la TSH ne sont pas identifiées.",data/test/google_voice_1_line_123_test.wav
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"La formule biologique normale d'un sujet sous amiodarone dans les 3 premiers mois est: T4 libre élevée, T3 libre basse ou normale basse, TSH modérément élevée. Une simple élévation de la T4 libre n'est pas synonyme d'hyperthyroïdie. La TSH se normalise secondairement et, après 3 mois de prise d'amiodarone, la TSH doit être normale. Chez un sujet âgé traité par amiodarone, tout amaigrissement ou altération de l'état général, toute décompensation d'une pathologie chronique sous-jacente (cardiaque, neurologique) doit faire pratiquer un dosage de la TSH afin de rechercher une hyperthyroïdie. L'examen clef pour faire la différence entre hyperthyroïdie induite par l'amiodarone sur corps thyroïde sain (type II) et hyperthyroïdie révélant une pathologie thyroïdienne sousjacente (type I) est la scintigraphie thyroïdienne à l'iode 123. L'interruption, au moins temporaire, du traitement par amiodarone est quasi indispensable en cas d'hyperthyroïdie.",data/test/google_voice_1_line_124_test.wav
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"L'évolution se fait vers la guérison une fois la surcharge iodée éliminée avec retour à l'état antérieur. Mais il est nécessaire de traiter la pathologie sousjacente, car sinon l'hyperthyroïdie récidive. La durée d'évolution est de plusieurs mois. Dans les types I, on distingue: Adénome toxique: la clinique est celle de l'adénome toxique. Il n'y a pas d'anticorps antithyroïdiens. Ala scintigraphie, on voit le nodule chaud et on ne voit plus le reste de la thyroïde (caractère extinctif du nodule), mais le contraste est faible.Goitre multihétéronodulaire toxique:la clinique est sans particularité. Il n'y a pas d'anticorps antithyroïdiens. La scintigraphie montre une fixation faible avec quelques zones où le captage est conservé en regard de certains nodules. Le contraste est faible Maladie de Basedow:le diagnostic est clinique. Un goitre et dans 15 à 20% des cas une exophtalmie sont présents en plus des signes habituels d'hyperthyroïdie. Biologiquement, des anticorps anti-thyroïdiens, et en particulier, des anticorps anti-récepteur de la TSH sont présents dans le sérum. Ala scintigraphie, l'aspect habituel est celui d'une",data/test/google_voice_1_line_125_test.wav
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"Une hyperthyroïdie peut précéder l'introduction de l'amiodarone (type I) et avoir conduit, par la constatation d'une fibrillation auriculaire, à sa prescription. Cette situation justifie le contrôle systématique de la normalité de la TSH avant la mise sous amiodarone. Mais le plus souvent, l'hyperthyroïdie survient pendant le traitement par l'amiodarone, voire jusqu'à 6 à 9 mois après l'arrêt de l'amiodarone. Ross et al.soulignent que les 1000 premiers jours sous amiodarone représentent la période pendant laquelle le risque de développer une dysthyroïdie est le plus élevé . L'estimation du risque reste cependant impossible. Dans une série prospective randomisée de 612 hommes mis sous amiodarone, sotalol ou placebo pour fibrillation auriculaire, une hyperthyroïdie s'est développée chez 5,3% des patients sous amiodarone versus2,4% dans le groupe contrôle (p =0,07) [12].",data/test/google_voice_1_line_126_test.wav
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"Type II:survient chez l'homme dans les 2/3 des cas environ. On note l'apparition d'une hyperthyroïdie chez un sujet sans antécédent de pathologie thyroïdienne, au cours ou au décours d'un traitement par l'amiodarone. Il n'y a pas d'ophtalmopathie, la thyroïde est de taille normale ou modérément augmentée, sa consistance est ferme. Il s'agit d'une hyperthyroïdie par libération brutale de stocks accrus d'hormones thyroïdiennes, avec parfois phénomènes de nécrose et de thyroïdite associés. Biologiquement, la TSH est effondrée, la T4 libre est augmentée ainsi que la T3 libre. Il n'y a pas d'anticorps anti-thyroïdiens. La scintigraphie thyroïdienne à l'iode est blanche.",data/test/google_voice_1_line_127_test.wav
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"Vascularisation faible ou absente et corps thyroïde échographiquement normal en cas de type II,– hypervascularisation réalisant l'aspect de ""thyroid inferno"" en cas de maladie de Basedow associée,– goitre multinodulaire avec riche vascularisation des nodules en cas de goitre nodulaire toxique. Les anticorps antirécepteurs de la TSH (TRAK) spécifiques de la maladie de Basedow sont à doser surtout si le corps thyroïde ne présente pas de nodule. La scintigraphie thyroïdienne à l'iode 123 faite chez un patient sous amiodarone est essentielle.",data/test/google_voice_1_line_128_test.wav
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"En fait, cette efficacité est inconstante. Dans les formes graves (cardiothyréose, fraction d'éjection basse, troubles du rythme sévères, franche élévation de la T3 libre), la corticothérapie est le traitement le plus efficace à raison de 0,5 à 1mg/kg/j [13, 14]. Mais parfois, la sévérité de l'insuffisance cardiaque ne permet pas de l'utiliser du fait de ses effets secondaires. Des données récentes ont remis en cause le fait que la prednisone raccourcisse la durée d'évolution . Dans cette étude rétrospective (32% des patients sous prednisone), outre l'absence de différence entre les 2groupes concernant le délai de normalisation de la T4 libre, les auteurs rapportent que les patients sous prednisone ont une mortalité et une morbidité plus élevées que ceux sans prednisone. Anoter que sur le peu de patients bénéficiant d'un dosage de T3 libre, cette différence sur le délai de normalisation de la T3l n'est pas observée. Les patients ayant une fraction d'éjection (FE) ventriculaire gauche basse (< 50%) ont un moins bon pronostic que ceux ayant une FE >50%. Néanmoins, dans cette étude rétrospective, la différence type I/type II n'a pu être faite .",data/test/google_voice_1_line_129_test.wav
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"Le lithium est peu utilisé en raison de sa toxicité et de la difficulté de son maniement chez un sujet souvent âgé, dont l'état cardiaque et rénal est précaire. Dans les cas d'hyperthyroïdie modérée bien tolérée et en l'absence de pathologie cardiaque, la simple surveillance est possible, éventuellement complétée par la prescription de bêtabloquants. La mesure de l'iodurie ou de l'iodémie, qui n'est pas utile au diagnostic, permet d'apprécier l'importance de la saturation et d'évaluer la durée probable de l'hyperthyroïdie. Il est fréquent que l'hyperthyroïdie régresse spontanément avant l'élimination complète de la surcharge iodée.",data/test/google_voice_1_line_130_test.wav
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"La gravité de l'hyperthyroïdie de type II est très variable. Elle dépend du terrain, de l'existence d'une cardiopathie sousjacente, de l'importance clinique de la thyréotoxicose et du taux de T3 libre. Dans une forme peu sévère, bien tolérée sur cœur sain, le traitement peut être la surveillance associée à la prescription de beta-bloquants à titre symptomatique si le taux de T3 libre le permet. Pour les formes plus sévères, les antithyroïdiens de synthèse type néomercazole sont inefficaces sur l'évolution de la thyroïdite iodo-induite. Le PTU à la posologie de 600mg/j est théoriquement plus efficace de par son action périphérique sur la désiodation de la T4 en T3. ",data/test/google_voice_1_line_131_test.wav
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"L'étude récente de Yiu et al. rapporte que la survenue d'une thyrotoxicose induite par l'amiodarone est associée à une augmentation relative du risque de 2,7 de faire un événement grave (critère combiné de morbi-mortalité) [16]. Une FE <45% est également un facteur de mauvais pronostic . En réalité, la longue durée prévisible de cette corticothérapie conduit souvent à tester l'efficacité du propyl-thio-uracyl (PTU) ou Proracyl et/ou du perchlorate avant d'introduire les corticoïdes.",data/test/google_voice_1_line_132_test.wav
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"La chirurgie en semi-urgence est réservée aux formes graves, avec complications cardiaques, altération de l'état général, pour lesquels l'aggravation malgré une thérapeutique médicamenteuse maximale fait craindre une évolution fatale. Des données récentes insistent sur l'intérêt d'une indication de thyroïdectomie relativement précoce chez les sujets fragiles afin de leur éviter les complications de la corticothérapie. La plasmaphérèse (si elle est bien tolérée sur le plan volémique) permet en 1 ou 2 séances de normaliser ou presque le taux d'hormones libres et de pratiquer une anesthésie générale dans de meilleures conditions de sécurité. Le traitement par le radio-iode est impossible en cas de scintigraphie blanche et nécessite de fortes activités dans les autres cas en raison de l'effet de dilution isotopique, ce qui impose une hospitalisation de quelques jours.",data/test/google_voice_1_line_133_test.wav
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"Heureusement, ces hyperthyroïdies guérissent spontanément, souvent avant l'élimination complète de la surcharge iodée. La gravité des hyperthyroïdies de type II est essentiellement liée au terrain, à l'existence d'une cardiopathie sousjacente, à l'importance clinique de la thyréotoxicose et au taux de T3 libre",data/test/google_voice_1_line_134_test.wav
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"La surveillance est rarement suffisante, en raison de l'existence d'une pathologie thyroïdienne sous-jacente qui évolue souvent pour son propre compte. Les antithyroïdiens peuvent être utilisés en favorisant le propyl-thio-uracyl (PTU) à forte dose pour son action inhibitrice sur la conversion périphérique de T4 en T3. Le carbimazole est efficace si la scintigraphie montre suffisamment de zones bien contrastées. Ce délai de quelques mois de traitement médical peut permettre de récupérer un captage de l'iode 131 suffisant pour permettre un traitement par le radio-iode. L'échographie documentera le goitre sous-jacent et l'existence de nodules. L'âge, le volume du goitre, la taille des nodules, le terrain seront des arguments essentiels pour discuter de l'intérêt d'un traitement chirurgical qui aura l'avantage de guérir simultanément l'hyperthyroïdie et la pathologie thyroïdienne sous-jacente.",data/test/google_voice_1_line_135_test.wav
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"Dans l'enquête européenne auprès d'endocrinologues confrontés à la décision de l'arrêt de l'amiodarone, 10 à 20% d'entre eux considèrent qu'il n'est pas nécessaire d'arrêter l'amiodarone, surtout si le corps thyroïde est normal. La consigne est cependant de revoir avec le cardiologue l'indication de l'amiodarone et de l'arrêter si possible. Une étude sur 13 patients hyperthyroïdiens traités par amiodarone rapporte que pour les 10 d'entre eux pour lesquels l'amiodarone n'a pas été interrompue, le retour à l'euthyroïdie a été observé (dont 8 sous corticothérapie). Il n'y a pas de différence dans la durée de la thyrotoxicose entre le groupe ayant poursuivi l'amiodarone et le groupe l'ayant arrêté . Cette attitude peut être discutée en cas de troubles du rythme ventriculaire graves mettant en jeu le pronostic vital si des procédures d'ablation des troubles du rythme ventriculaire sont impossibles ou ont échoué.",data/test/google_voice_1_line_136_test.wav
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"Lorsque l'hyperthyroïdie est survenue dans le cadre d'une pathologie thyroïdienne préexistante (type I), la récidive en cas de réintroduction de l'amiodarone est quasi certaine. Si l'indication de ce traitement est formelle, on discutera une thyroïdectomie préventive ou un traitement par l'iode 131 dès que la fixation thyroïdienne le permet, c'est-à-dire dès l'élimination de la surcharge iodée, avant de réintroduire l'amiodarone. Si l'hyperthyroïdie est survenue sur corps thyroïde sain, la récidive de l'hyperthyroïdie, inconstante, est néanmoins possible et imprévisible. Une série (non publiée) rapporte sur un suivi d'environ 40 mois un taux de récidive de 30% lors de la réintroduction de l'amiodarone chez des patients ayant fait un épisode antérieur d'hyperthyroïdie sous amiodarone. Une surveillance très stricte est donc nécessaire si la réintroSuivi de la TSH et amiodarone duction de l'amiodarone paraît indispensable. Là encore, une thyroïdectomie chirurgicale ou isotopique peut être discutée. Son indication dépend de la gravité des troubles du rythme et/ou de la cardiopathie sous-jacente et de la gravité de l'épisode initial d'hyperthyroïdie.",data/test/google_voice_1_line_137_test.wav
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"Cette hypothyroïdie peut s'installer rapidement et entraîner des formes sévères. Elle s'accompagne le plus souvent d'une atrophie thyroïdienne. Elle peut être résolutive ou évoluer plus rarement vers l'hyperthyroïdie. Les TBAb ne semblent pas avoir d'impact sur la présence d'une orbitopathie mais ils peuvent être observés chez un patient en euthyroïdie malgré des anticorps anti-RTSH positifs. Enfin, les TBAb passent la barrière placentaire et peuvent être responsables d'hypothyroïdie néonatale transitoire, mais pouvant néanmoins altérer le pronostic cognitif des enfants.",data/test/google_voice_1_line_138_test.wav
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"Une mesure de la TSH et de la T4 libre avant la mise sous amiodarone est indispensable, y compris en situation d'urgence. Par la suite, une surveillance semestrielle de la TSH paraît raisonnable. Les dosages de T4 libre et de T3 libre ne s'imposent qu'en cas d'anomalie de la TSH ou de suspicion clinique d'hyperthyroïdie ou d'hypothyroïdie. La formule biologique normale du patient traité par amiodarone est la suivante: T4 libre élevée, T3 libre basse ou normale basse, TSH normale ou modérément élevée en début de traitement. Tout écart de cette formule impose de prendre l'avis d'un endocrinologue, de s'interroger sur le caractère indispensable ou non du traitement par amiodarone, et de prendre l'avis du cardiologue qui a prescrit ce traitement. L'interruption, au moins temporaire, du traitement par amiodarone est quasi indispensable en cas d'hyperthyroïdie. Néanmoins, certains troubles du rythme graves obligent au maintien de ce médicament. En revanche, en cas d'hypothyroïdie, l'amiodarone peut être poursuivie.",data/test/google_voice_1_line_139_test.wav
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"Si la TSH est modérément élevée (< 10mUI/L) et que cette élévation se situe dans les 3 premiers mois de traitement, ce profil hormonal peut être considéré comme physiologique (cf. tableau I). En revanche, passé 3 mois, il faut considérer que cette élévation est pathologique. La prévalence des hypothyroïdies sous amiodarone varie de 4 à 22%. Les hypothyroïdies induites par l'iode surviennent par non échappement à l'effet Wolff-Chaikoff. Elles guérissent spontanément après élimination de la surcharge iodée, sauf si une autre cause d'hypothyroïdie est associée. La survenue de ces hypothyroïdies est précoce, se constituant dans les 10 premiers mois de traitement. Chez l'adulte, ces hypothyroïdies surviennent plus fréquemment dans les cas de thyroïdite auto-immune asymptomatique préexistante, de thyroïdite du post-partum, d'antécédent d'hyperthyroïdie traitée par le radio-iode (mais dans ces cas la prévalence des auto-anticorps anti-TG ou anti-TPO est élevée) ou de thyroïdite subaiguë.",data/test/google_voice_1_line_140_test.wav
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"Les anticorps anti-récepteur de la TSH sont classiquement responsables de la maladie de Basedow car leur activité est stimulante dans la majorité des cas. Ils peuvent aussi avoir une activité bloquante et sont alors appelés TBAb (thyroid blocking antibodies). La prévalence des TBAb dans les maladies auto-immunes thyroïdiennes est loin d'être négligeable, puisqu'elle est estimée entre 5 et 10 %. La publication de nombreux cas cliniques ou séries de patients a permis d'illustrer leurs conséquences cliniques et ainsi les différentes situations qui doivent amener à évoquer leur présence. Dans la maladie de Basedow, un switch entre les anticorps stimulants et bloquants peut être observé, responsable de fluctuations entre hyperthyroïdie et hypothyroïdie. Les TBAb peuvent être aussi responsables d'hypothyroïdie chez un patient sans antécédents de maladie de Basedow. ",data/test/google_voice_1_line_141_test.wav
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"En cas d'hypothyroïdie induite par l'iode, une recherche d'anticorps antithyroïdiens permet de ne pas méconnaître une thyroïdite chronique auto-immune associée qui, après guérison de l'hypothyroïdie ""aiguë” liée à la surcharge iodée, pourrait évoluer vers une hypothyroïdie chronique. Si la surcharge iodée est due à l'amiodarone, il n'est pas nécessaire de l'interrompre, mais il faut donner un traitement hormonal substitutif avec les précautions d'usage",data/test/google_voice_1_line_142_test.wav
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"Les maladies thyroïdiennes auto-immunes sont des situations fréquentes. Les deux principales, la thyroïdite d'Hashimoto et la maladie de Basedow, associent un goitre et conduisent respectivement à une hypothyroïdie et une hyperthyroïdie. Les autres thyroïdites chroniques auto-immunes, même si elles peuvent s'accompagner d'une phase transitoire d'hyperthyroïdie, conduisent à une hypothyroïdie et se distinguent entre elles selon le contexte et le volume thyroïdien. Elles comprennent la thyroïdite lymphocytaire chronique de l'enfant et de l'adolescent, la thyroïdite atrophique, la thyroïdite silencieuse, la thyroïdite du post-partum ainsi que d'autres formes de thyroïdites auto-immunes comme les thyroïdites iatrogènes. Le dosage des marqueurs d'auto-immunité antithyroïdienne permet de confirmer l'origine auto-immune de la maladie. Les anticorps anti-thyroperoxydase (antiTPO) et/ou les anticorps anti-thyroglobuline (anti-Tg) sont observés dans la quasi-totalité des thyroïdites associées à une euthyroïdie ou une hypothyroïdie et les anticorps anti-récepteur de la TSH (anti-RTSH) sont observés pour la quasi-totalité des maladies de Basedow.",data/test/google_voice_1_line_143_test.wav
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"Le récepteur de la TSH (RTSH) constitue l'interface indispensable entre le thyréocyte et la TSH, hormone hypophysaire régulant la fonction, la prolifération et la différenciation des cellules thyroïdiennes (2, 3). Il fait partie de la superfamille des récepteurs couplés à la protéine G. Il se compose d'un domaine extracellulaire, d'un domaine charnière, d'un domaine transmembranaire et d'un domaine intracellulaire. Il est exprimé sur la face basale des thyréocytes. L'activation de RTSH par la TSH conduit à l'activation de deux voies (3, 4) :- la voie de l'AMP cyclique (AMPc) via la protéine Gsα. Cette voie est impliquée dans la prolifération et la différenciation des thyréocytes, la production des hormones thyroïdiennes par la régulation du transport de l'iode et l'internalisation de la thyroglobuline.- la voie des inositols phosphates via la protéine Gq. Cette voie est aussi importante pour la synthèse des hormones thyroïdiennes, notamment via la production du peroxyde d'hydro gène nécessaire à l'organification de la thyroglobuline et au couplage des iodotyrosines en iodothyronines. ",data/test/google_voice_1_line_144_test.wav
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"les anticorps anti-RTSH stimulants (thyroid stimulating antibodies ou TSAb) : ils activent le récepteur à la TSH, stimulant l'activité et la prolifération des thyréocytes conduisant à l'hyperthyroïdie et au goitre observé dans la maladie de Basedow. Ces anticorps sont habituellement oligoclonaux et appartiennent surtout à la sous-classe des IgG1. Ils reconnaissent essentiellement des épitopes conformationnels du domaine extracellulaire, vers l'extrémité N-terminale",data/test/google_voice_1_line_145_test.wav
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"Les anticorps anti-RTSH sont observés chez 1 à 2 % de la population générale, dans près de 99 % des cas de maladie de Basedow et dans 6 à 60 % des thyroïdites auto-immunes (1, 6). Il y a près de 40 ans, on découvrait l'existence d'anticorps bloquant en plus des anticorps stimulant le RTSH chez des patients atteints de maladie de Basedow (7). C'est en 2010 qu'a été apportée la preuve qu'un même patient pouvait produire des anticorps anti-RTSH à la fois bloquants et stimulants grâce à leur clonage et leur caractérisation moléculaire à partir des lymphocytes du patient (8). Sous le nom d'anticorps anti-RTSH sont regroupés tous les anticorps qui sont dirigés contre le RTSH sans préjuger de leur action mais il peut être en fait distingué ",data/test/google_voice_1_line_146_test.wav
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"À noter que, dans cette étude, la prévalence des TBAb était supérieure chez les patients avec thyroïdite auto-immune par rapport aux patients atteints de maladie de Basedow. Cette observation suggère que les situations cliniques où les TBAb sont responsables d'emblée d'hypothyroïdie pourraient être plus fréquentes que les situations où l'hypothyroïdie est secondaire à une hyperthyroïdie dans le cadre d'une maladie de Basedow.",data/test/google_voice_1_line_147_test.wav
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"Les TBAb peuvent être responsable d'hypothyroïdie chez des patients n'ayant pas d'antécédents de maladie de Basedow ou d'hyperthyroïdie. Leur prévalence chez les patients atteints de thyroïdite auto-immune semble aussi non négligeable et serait située entre 5 et 45 % (26, 30-35). Là encore, la différence de prévalence d'une étude à l'autre peut s'expliquer, en partie, par des techniques de mesure des TBAb différentes et certains patients peuvent aussi avoir des TBAb avec des TBII négatifs (26,33). Dans une étude récente de large ampleur avec 722 patients présentant une thyroïdite auto-immune, la prévalence des TBAb était estimée à 9,3 % . ",data/test/google_voice_1_line_148_test.wav
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"Cependant, les thyroïdites auto-immunes se définissaient seulement par l'association d'anticorps anti-TPO, anti-Tg et d'un aspect hypoéchogène à Paris, 19-20 novembre 2021 23 Anticorps anti-récepteur de la TSH bloquants : quand y penser ? l'échographie, sans prendre en compte la fonction thyroïdienne (46 % des patients étaient euthyroïdiens ou hyperthyroïdiens) ce qui peut sous-estimer la prévalence. ",data/test/google_voice_1_line_149_test.wav
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"La prévalence des TBAb est plus élevée chez les patients présentant une thyroïdite atrophique que chez les patients présentant une maladie de Hashimoto (31, 33-35). Cependant, un volume thyroïdien normal ou augmenté peut être observé chez les patients (30-35) et il n'y a pas de corrélation entre les niveaux de TBAb et le volume thyroïdien (34). À l'échographie, des signes de thyroïdite sont généralement décrits. La prévalence des TBAb semble s'élever avec la profondeur de l'hypothyroïdie. La prévalence est faible chez les patients présentant une hypothyroïdie infraclinique par rapport à ceux ayant une hypothyroïdie avérée (34, 35). Peu d'informations cliniques sont disponibles dans les séries évaluant la prévalence des TBAb mais plusieurs cas cliniques ou de courtes séries de patients (36-38) suggèrent que l'hypothyroïdie pourrait être plus souvent sévère et d'installation rapide.",data/test/google_voice_1_line_150_test.wav
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"L'installation rapide de l'hypothyroïdie pourrait être expliquée par le blocage de la fonction thyroïdienne par les TBAb alors que dans les hypothyroïdies lymphocytaires on assiste à une destruction progressive de la thyroïde amenant à l'hypothyroïdie (38). Un facteur contribuant à la profondeur de l'hypothyroïdie est le pourcentage d'inhibition des TBAb qui dans certaines études, mais pas toutes, est corrélé à la TSH ",data/test/google_voice_1_line_151_test.wav
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"Des progrès importants ont été accomplis, tant dans les techniques de diagnostic, beaucoup plus sensibles et plus précises qu'auparavant, que dans les techniques thérapeutiques. Il en est de même pour le suivi après le traitement initial. Le traitement implique l'ablation de la thyroïde par une intervention chirurgicale, parfois complétée par l'administration d'iode 131. Cette ablation impose par la suite de prendre tous les jours un médicament qui remplace la production naturelle des hormones thyroïdiennes. Le taux de guérison dépasse 90 % et les récidives sont peu fréquentes.",data/test/google_voice_1_line_152_test.wav
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"L'incidence du cancer de la thyroïde augmente régulièrement depuis le début des années 80. Alors que l'on compte chaque année, en France, environ 40 000 cancers du sein et à peu près autant de cancers de la prostate, le nombre de cancers de la thyroïde est en augmentation : environ 10 000 par an. Mais cette augmentation est liée à la découverte de micro-cancers d'excellent pronostic, par le dépistage notamment par l'échographie. Ces micro-cancers représentent actuellement plus de la moitié des cancers de la thyroïde, et pourtant s'ils n'avaient pas été diagnostiqués, la plupart n'évolueraient pas en cancer clinique. ",data/test/google_voice_1_line_153_test.wav
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"L'hypothalamus, enfin, est la région du cerveau, proche de l'hypophyse, qui commande le fonctionnement de cette glande. Dans un organisme en bonne santé, ces trois organes, thyroïde, hypophyse et hypothalamus, fonctionnent harmonieusement pour que la production hormonale de la thyroïde soit parfaitement adaptée.",data/test/google_voice_1_line_154_test.wav
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"LA PALPATION DU COU C'est le premier examen, le plus simple, le plus direct. Le médecin va pouvoir, en appliquant les doigts de ses deux mains sur la base de votre cou, apprécier les caractéristiques de la thyroïde et déceler un goitre ou la présence de nodules. L'ANALYSE DU SANG La prise de sang permet d'effectuer le dosage des hormones thyroïdiennes (T3 et T4) et de la TSH, afin de déceler d'éventuelles anomalies dans la production de ces hormones. On dose parfois aussi d'autres substances, comme la calcitonine, hormone secrétée par les cellules de la thyroïde qui sont à l'origine du cancer médullaire . ",data/test/google_voice_1_line_155_test.wav
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"Cet examen permet de rechercher un nodule chaud qui fixe l'isotope radioactif et qui est bénin. Ces nodules chauds sont hyperfonctionnels, c'est-à-dire qu'ils fabriquent trop d'hormones thyroïdiennes et sont donc responsables d'une hyperthyroïdie dont la première manifestation biologique est la diminution du taux de TSH. Par contre, les nodules froids sont les plus fréquents et cet examen scintigraphique n'apporte alors aucune donnée en faveur d'un nodule bénin ou d'un cancer. La scintigraphie n'est donc pratiquée qu'en cas de suspicion de nodule hyperfonctionnel, suggéré par la baisse du taux sanguin de la TSH. L'examen est indolore et ne provoque ni allergie ni malaise",data/test/google_voice_1_line_156_test.wav
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"LA SCINTIGRAPHIE THYROÏDIENNE Cet examen consiste à injecter par voie intraveineuse un produit radioactif (isotope du technétium ou de l'iode), qui se fixe préférentiellement dans la thyroïde. Le patient est ensuite allongé sur le dos et un instrument de détection (gamma-caméra), placé au-dessus du cou, détecte les rayonnements émis par le produit radioactif. Le cancer de la thyroïde L'EXAMEN DE LA THYROÏDE Scintigraphie thyroïdienne normale Scintigraphie montrant (à gauche de l'image) un nodule froid 8 Sur l'image obtenue, on peut distinguer les nodules dits chauds ou froids, selon qu'ils fixent ou non l'isotope radioactif. ",data/test/google_voice_1_line_157_test.wav
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"Le dosage de la thyroglobuline n'est pratiqué qu'après le traitement chirurgical initial d'un cancer différencié de la thyroïde. L'ÉCHOGRAPHIE L'échographie cervicale est un examen du cou qui utilise des ultrasons pour obtenir des informations de première importance sur les nodules présents dans a thyroïde : nombre, dimensions, contenu solide ou liquide, et différentes autres caractéristiques qui permettent d'évaluer le risque de cancer pour chaque nodule (c'est la classification TI-RADS) et donc l'intérêt d'une cytoponction de ce nodule. L'échographie permet également d'examiner les chaînes ganglionnaires du cou. Les résultats sont notés sur un schéma. Cet examen, indolore et sans danger, ne nécessite pas de produit radioactif et peut être répété.",data/test/google_voice_1_line_158_test.wav
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"la présence à la partie inférieure du cou d'une "" boule "" qui est mobile pendant la déglutition mais ne provoque aucune gêne et paraît banale de plus en plus souvent par la découverte fortuite d'un nodule de petite dimension lors d'un examen d'imagerie médicale pratiqué pour d'autres motifs (échographie cervicale, examen Doppler) parfois, par la présence d'un ganglion dans le cou, par l'augmentation de volume d'un goitre connu ou encore par la modification de la voix qui devient rauque. Il n'y a le plus souvent aucune altération de l'état général. ",data/test/google_voice_1_line_159_test.wav
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"La plupart des cancers de la thyroïde se manifestent sous forme de nodules, mais plus de 95 % des nodules thyroïdiens sont bénins. Il faut donc bien distinguer les nodules, qui sont fréquents, et les cancers, beaucoup plus rares. Parmi les cancers, plus de 90 % sont des cancers différenciés parmi lesquels on distingue deux formes, le cancer papillaire et le cancer folliculaire, qui peuvent être traités de façon très efficace. C'est le diagnostic et le traitement de ces cancers différenciés qui seront d'abord évoqués. On reviendra plus loin sur le traitement des autres formes plus rares de cancers thyroïdiens. LA DÉCOUVERTE D'UN NODULE C'est la détection d'un nodule qui conduit presque toujours à un examen plus approfondi de la thyroïde pour rechercher s'il s'agit ou non d'un cancer. Un nodule peut être découvert de diverses façons.",data/test/google_voice_1_line_160_test.wav
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"indéterminé : le risque de cancer est de 20 % environ . malin : le risque de cancer est élevé, supérieur à 95 %. La terminologie de Bethesda permet de classé le résultat de l'analyse cytologique en fonction du risque de cancer. Environ 5% à 20 % des cytologies ne permettent pas de conclure sur la nature du nodule, car la quantité de cellules prélevées est insuffisante pour un diagnostic, ce qui conduit à répéter la ponction et en cas de nouvel échec à considérer, par prudence, l'exérèse chirurgicale du nodule. La même attitude est préconisée en cas de cytologie indéterminée. Il faut noter que l'on fait aujourd'hui moins souvent appel à la scintigraphie thyroïdienne car cet examen apporte peu d'informations complémentaires, sauf dans deux cas : si le taux de TSH est bas, une scintigraphie est effectuée, car le nodule peut être "" chaud "" ; les nodules chauds sont presque toujours bénins, mais ils peuvent provoquer une hyperthyroïdie et justifient donc un traitement . en cas de goitre multinodulaire, la scintigraphie précise quels nodules sont chauds et quels nodules sont froids et peut ainsi guider les autres explorations (cytoponction). ",data/test/google_voice_1_line_161_test.wav
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"LES COMPLICATIONS ÉVENTUELLES Les risques de complications sont d'abord ceux qui sont liés à toute intervention chirurgicale (infection, hémorragie). S'y ajoutent des complications spécifiques dues à la présence, derrière chaque lobe de la thyroïde, du nerf récurrent et des glandes parathyroïdes. Le nerf récurrent est le nerf moteur de la corde vocale. L'intervention peut parfois entraîner une paralysie inflammatoire, liée au traumatisme de la dissection et la voix peut devenir rauque et faible pendant quelques semaines. Les atteintes définitives sont rares. Les glandes parathyroïdes, qui contrôlent le métabolisme du calcium, sont également exposées. En cas de perturbation de leur fonctionnement, il peut devenir nécessaire de prendre du calcium et des analogues de la vitamine D (traitement le plus souvent limité à quelques mois). Du point de vue esthétique, la cicatrisation se fait en général dans de bonnes conditions. L'aspect définitif est obtenu le plus souvent au bout d'environ 6 mois.",data/test/google_voice_1_line_162_test.wav
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"De même, chez une patiente présentant une hypothyroïdie auto-immune envisageant un projet de grossesse pourrait aussi se poser la question d'évoquer la présence de TBAb. Cependant, la faible incidence des hypothyroïdies congénitales liées à des TBAb ne justifie pas un dépistage systématique d'autant que l'activité des anticorps anti-RTSH varie au cours de la grossesse avec une activité plus importante des TBAb au dernier trimestre. L'identification de signes échographiques d'hypothyroïdie fœtale doit en revanche amener à les rechercher chez une patiente présentant un antécédent de maladie de Basedow ou d'hypothyroïdie.",data/test/google_voice_1_line_163_test.wav
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"Chez un patient présentant une maladie de Basedow avec un passage inexpliqué �� l'hypothyroïdie. Les difficultés d'ajustement thérapeutique, après avoir éliminé une mauvaise observance, peuvent aussi amener à évoquer la présence de TBAb même si cela a été moins souvent décrit chez un patient présentant une hypothyroïdie, l'absence d'anticorps anti-TPO et antithyroglobuline et l'absence d'autres causes (alimentaire ou médicamenteuse notamment) doit amener à rechercher des TBAb. La profondeur de l'hypothyroïdie et la rapidité d'installation sont probablement d'autres éléments qui doivent amener à se questionner sur leur présence. Enfin devant l'évolution d'une hypothyroïdie auto-immune vers la guérison spontanée ou, bien sûr, vers un passage en hyperthyroïdie.",data/test/google_voice_1_line_164_test.wav
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"la recherche des TBAb paraît justifiée mais ils pourront s'être négativés dans l'orbitopathie basedowienne, la prévalence des TBAb ne semble pas être accrue et ces anticorps ne semblent pas jouer de rôle physiopathologique particulier. Cependant, l'absence d'hyperthyroïdie chez un patient présentant une orbitopathie avec TBII positifs justifie la recherche de TBAb en cas de projet de grossesse chez une patiente présentant une maladie de Basedow traitée ou guérie, et chez qui persistent des anticorps anti-récepteur de la TSH, peut se poser la question d'évaluer la fonctionnalité des anticorps. ",data/test/google_voice_1_line_165_test.wav
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"Après l'ablation de la thyroïde, il faut faire face à une situation nouvelle où l'organisme n'est plus alimenté de façon naturelle en hormones thyroïdiennes. Les hormones thyroïdiennes sont au nombre de deux, la thyroxine (T4) et la tri-iodothyronine (T3). Il suffit en général de prendre la T4, car celle-ci est normalement transformée par l'organisme en T3. La thyroxine agit très progressivement et sa durée d'action est suffisamment longue pour qu'on puisse se contenter d'une seule prise quotidienne, le matin, à jeun avec un verre d'eau, au moins 20 minutes avant le petit déjeuner. En effet, l'absorption de la thyroxine par le tube digestif est diminuée d'un tiers par la présence d'aliments. Le médicament le plus couramment prescrit se présente sous forme de comprimés permettant de choisir le dosage nécessaire, de 25 à 200 microgrammes, par palier de 25 microgrammes. La dose dépend essentiellement de l'âge et du poids du patient. Il faut parfois quelques tâtonnements avant de trouver le bon dosage mais, une fois ajusté, il peut rester fixe pendant des années.",data/test/google_voice_1_line_166_test.wav
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"L'équilibre hormonal s'établit lentement, et la TSH est dosée 2 à 3 mois environ après le début du traitement par thyroxine ou après chaque modification de dose. Lorsque l'équilibre hormonal est obtenu, un contrôle ",data/test/google_voice_1_line_167_test.wav
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"Puisqu'il s'agit de rétablir un équilibre hormonal satisfaisant, on doit le contrôler par le dosage dans le sang de la TSH car l'hypophyse, qui secrète cette hormone, continue à fonctionner comme si la glande thyroïde était encore en place, et le dosage de la TSH reflète l'équilibre hormonal. On distingue alors deux situations : si l'on estime qu'il persiste un risque de récidive de la maladie, il faut maintenir la TSH à un niveau très bas, car la TSH a pour vocation de développer l'activité et la croissance des tissus thyroïdiens, ce qu'il faut éviter ; ceci implique donc des doses plus élevées de T4 pour réduire l'activité de l'hypophyse (il s'agit d'un traitement "" frénateur "") . s'il n'y a pas de risque particulier, on peut, après s'être assuré de la guérison, utiliser des doses de T4 plus faibles pour maintenir le taux de TSH à un niveau considéré comme normal (il s'agit d'une traitement "" substitutif "").",data/test/google_voice_1_line_168_test.wav
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"détruire les cellules cancéreuses restantes, qui peuvent se trouver au niveau du cou ou dans d'autres parties du corps ; on diminue ainsi le risque de récidive . permettre de pratiquer 2 à 5 jours plus tard un examen scintigraphique du corps entier de haute sensibilité, pour contrôler l'absence de foyer tumoral résiduel. Ce traitement n'est pas effectué lorsque le risque de récidive est faible après chirurgie complète.",data/test/google_voice_1_line_169_test.wav
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"Il est exceptionnel d'avoir besoin de recourir à l'atropine. Les infections ne devraient pas survenir quand on respecte les précautions d'asepsie qui s'imposent comme pour tout acte vulnérant On décrit des paralysies récurrentielles transitoires, exceptionnellement un œdème thyroïdien aigu transitoire, anodin ou un ensemencement de cellules tumorales (décrit surtout avec l'utilisation d'aiguilles de 22-23G et lors de technique par aspiration) . Les patients dont la coagulation est modifiée (par pathologie ou par traitement) doivent bénéficier d'un calcul bénéfice-risque et d'une concertation entre le médecin prescripteur et le médecin ponctionneur ",data/test/google_voice_1_line_170_test.wav
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"Les complications sont rares avec des aiguilles ultrafines de 27G et encore moins fréquentes sous échoguidage. Une douleur/un inconfort peut être rapportée, mais sans conduire à l'arrêt de la procédure (51). Les hématomes dans la loge thyroïdienne ou à son contact surviennent dans moins de 1 % des cas. Ils sont sans gravité et régressent au moins partiellement après compression directe pendant quelques minutes. Seuls les hématomes bilatéraux ont une potentielle gravité (compression trachéale pouvant conduire à une intervention en urgence). Le malaise vagal est plus fréquent, survenant surtout chez des sujets prédisposés qui craignent sa survenue qu'ils ont déjà expérimentée au décours des prises de sang par exemple. Il cède le plus souvent après surélévation des membres inférieures et repos en décubitus.",data/test/google_voice_1_line_171_test.wav
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"À noter que la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) des endocrinologues comporte également un indicateur relatif aux patients diagnostiqués pour une maladie de Basedow sans recourir à la scintigraphie thyroïdienne (dosage positif des anticorps anti-récepteurs de la TSH). Fin 2018, cet indicateur s'établissait à 50 % des patients (pour un objectif cible de 67 %)",data/test/google_voice_1_line_172_test.wav
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"Des thyroïdectomies réalisées sans cytoponction préalable dans deux tiers des cas, parfois compliquées et ayant conduit à une supplémentation en hormones thyroïdiennes chez plus de la moitié des patients opérés pour un nodule qui s'est finalement avéré bénin. ",data/test/google_voice_1_line_173_test.wav
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"Une échographie thyroïdienne systématique n'est pas recommandée en cas d'hypothyroïdie clinique ou subclinique. Cependant, elle doit être envisagée chez des patients ayant des anticorps anti-TPO négatifs pour identifier ceux atteints de thyroïdite auto-immune (grade A). Une échographie thyroïdienne peut également être envisagée pour des patients avec une hypothyroïdie fruste pour aider à l'évaluation du risque d'évolution vers une hypothyroïdie avérée (grade A). Il est également recommandé que l'échographie thyroïdienne soit réalisée pour les patients atteints d'hypothyroïdie avec une palpation thyroïdienne anormale (grade D). ",data/test/google_voice_1_line_174_test.wav
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"Une autre étude observationnelle plus récente réalisée à partir des bases de données de l'assurance maladie (échantillon généraliste des bénéficiaires) a analysé le parcours préopératoire de patients adultes ayant eu entre 2012 et 2015 une première chirurgie d'un nodule thyroïdien (nodule unique ou goitre multinodulaire, exclusion chirurgie pour hyperthyroïdie, autre goitre ou résection des 7 Site Ameli, consulté le 16/7/2020. Exploration des pathologies thyroïdiennes chez l'adulte : pertinence et critères de qualité de l'échographie, pertinence de la cytoponction échoguidée septembre 2021 31 parathyroïdes). Parmi les 1 080 patients inclus dans l'étude, 45,1 % avaient un goitre multinodulaire, 31,1 % un nodule bénin, et 23,8 % un cancer de la thyroïde. Dans l'année précédant la chirurgie, 83,9 % des patients ont eu une échographie, 47,4 % une consultation avec un endocrinologue et 37,4 % seulement une cytoponction",data/test/google_voice_1_line_175_test.wav
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"17 % des patients opérés avaient un cancer thyroïdien, 20 % un nodule bénin, 38 % un goitre ou des nodules multiples, 25 % un diagnostic autre (hyperthyroïdie, cancer de la tête et du cou) la proportion de thyroïdectomies pour nodule bénin était élevée : pour quatre cancers opérés, cinq nodules bénins étaient opérés, soit un ratio de 0,8, et il existait d'importantes disparités régionales ; − dans l'année précédant la chirurgie, 82 % des patients ont eu une échographie thyroïdienne, 21 % une scintigraphie thyroïdienne, 34 % seulement une cytoponction à l'aiguille fine l'année suivante, un remboursement d'hormones thyroïdiennes a été retrouvé chez 58 % des patients opérés pour un nodule bénin, dont 97 % de ceux ayant eu une thyroïdectomie totale et 44 % de ceux ayant eu une thyroïdectomie partielle enfin, 100 patients ont été réopérés pour un hématome compressif et 63 sont décédés au cours du premier mois, dont la moitié avait été opérée d'un cancer. Les taux moyens de lésions du nerf laryngé et d'hypocalcémie après chirurgie ont été estimés à 1,5 et 3,4 %. ",data/test/google_voice_1_line_176_test.wav
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"L'ADMINISTRATION POST-OPÉRATOIRE DE L'IODE 131 L'iode 131 est un isotope radioactif qui émet des rayonnements en se désintégrant. À l'intérieur de l'organisme, il se comporte de la même façon que l'iode stable qui se trouve dans la nature et se fixe dans les tissus thyroïdiens normaux et du cancer. Les rayonnements émis permettent à la fois de localiser les tissus thyroïdiens et d'agir localement pour les détruire. Ainsi, l'administration d'iode 131 après chirurgie de la thyroïde a trois objectifs : détruire les tissus thyroïdiens normaux qui peuvent subsister après la ",data/test/google_voice_1_line_177_test.wav
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"Complication hémorragique extériorisée : elle peut nécessiter une ré-intervention pour stopper l'hémorragie Hématome post-opératoire : Il faut souligner la gravité particulière d'un hématome comprimant la trachée pouvant gêner la respiration. Il nécessitera en urgence une nouvelle intervention pour évacuer l'hématome. Douleurs cervicales : habituellement transitoires En cas de thyroïdectomie totale, on peut observer des crampes, des fourmillements dans les mains ou les pieds, liés à un dysfonctionnement des glandes parathyroïdes, par chute du taux de calcium dans le sang. Ces troubles sont habituellement transitoires et nécessitent un traitement médical. ",data/test/google_voice_1_line_178_test.wav
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"L'ablation totale ou quasi-totale de la glande thyroïde impose un traitement substitutif à vie pour compenser l'absence de sécrétion hormonale. En cas d'ablation partielle de la glande thyroïde, il convient de contrôler la sécrétion thyroïdienne par un bilan biologique réalisé à distance de l'intervention (en fonction des résultats, une hormonothérapie pourra être prescrite). La cicatrice peut présenter des adhérences ou devenir épaisse (chéloïde). Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. ",data/test/google_voice_1_line_179_test.wav
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"Troubles de la voix : ils peuvent être immédiat ou se manifester secondairement. Habituellement ces troubles sont transitoires. Ces troubles sont dû à la chirurgie au voisinage du nerf récurent. En cas d'altération vocale marquée, un examen laryngoscopique peut être demandé à la recherche de la paralysie d'une corde vocale. - Troubles de la respiration (en cas de thyroïdectomie totale) : ils peuvent être graves et nécessiter une assistance ventilatoire, voire une trachéotomie ou un geste chirurgical laryngé. - Trouble du nerf : en cas d'atteinte des nerfs récurrents, une dyspnée ou des troubles de la déglutition peuvent coexister avec des troubles de la voix. Les paralysies du nerf bilatéral sont exceptionnelles (1/10 000). Occasionnellement, lorsqu'il y a un cancer, le nerf récurrent est détruit, envahi par le cancer. Dans ces cas, la perte du nerf est inévitable si on veut enlever complètement la tumeur. Au total les risques existent, mais ils sont très faibles et les complications définitives ne se rencontrent que chez moins de 2% des patients opérés. Même lorsqu'elles ne récupèrent pas ces complications sont toujours soignables, parfois au prix d'un traitement à vie (calcium et vitamine D pour les hypocalcémies) ou d'une rééducation de la voix. ",data/test/google_voice_1_line_180_test.wav
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"En règle générale, si vous avez été opéré d'un nodule, vous n'aurez besoin d'aucun traitement après l'intervention et ceci même si on vous a retiré la moitié de la glande thyroïde. Le reste suffit largement pour mener une vie absolument normale et l'intervention n'aura donc aucune conséquence, sauf bénéfique, sur votre état général. Si vous avez bénéficié d'une thyroïdectomie bilatérale, un traitement par les hormones thyroïdiennes vous sera prescrit à vie. Quand et comment prendre les hormones thyroïdiennes ? L'essentiel est de prendre l'hormone thyroïdienne une fois par jour régulièrement. Si vous avez oublié de prendre votre comprimé, ce n'est pas grave. Comment surveiller le traitement ? Par une consultation médicale à intervalles réguliers fixés par le médecin. Par des dosages hormonaux périodiques de T4 et surtout de TSH. ",data/test/google_voice_1_line_181_test.wav
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"Les complications sont rares avec des aiguilles ultrafines de 27G et encore moins fréquentes sous échoguidage. Une douleur/un inconfort peut être rapportée, mais sans conduire à l'arrêt de la procédure (51). Les hématomes dans la loge thyroïdienne ou à son contact surviennent dans moins de 1 % des cas (52). Ils sont sans gravité et régressent au moins partiellement après compression directe pendant quelques minutes. Seuls les hématomes bilatéraux ont une potentielle gravité (compression trachéale pouvant conduire à une intervention en urgence). Le malaise vagal est plus fréquent, survenant surtout chez des sujets prédisposés qui craignent sa survenue qu'ils ont déjà expérimentée au décours des prises de sang par exemple. Il cède le plus souvent après surélévation des membres inférieures et repos en décubitus. Il est exceptionnel d'avoir besoin de recourir à l'atropine. Les infections ne devraient pas survenir quand on respecte les précautions d'asepsie qui s'imposent comme pour tout acte vulnérant (53). On décrit des paralysies récurrentielles transitoires, exceptionnellement un œdème thyroïdien aigu transitoire, anodin (51) ou un ensemencement de cellules tumorales (décrit surtout avec l'utilisation d'aiguilles de 22-23G et lors de technique par aspiration) ",data/test/google_voice_1_line_182_test.wav
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CHANGED
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"Régulation métabolique : La thyroxine joue un rôle essentiel dans la régulation du métabolisme basal, c'est-à-dire la quantité d'énergie que le corps dépense au repos. Une production accrue de thyroxine augmente le taux métabolique, tandis qu'une diminution entraîne une réduction du métabolisme.",data/train/google_voice_1_line_0_train.wav
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"Développement et croissance : Chez les jeunes, la thyroxine est essentielle pour la croissance normale et le développement, en particulier pour le développement neurologique.",data/train/google_voice_1_line_1_train.wav
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"Régulation métabolique : La thyroxine joue un rôle essentiel dans la régulation du métabolisme basal, c'est-à-dire la quantité d'énergie que le corps dépense au repos. Une production accrue de thyroxine augmente le taux métabolique, tandis qu'une diminution entraîne une réduction du métabolisme.",data/train/google_voice_1_line_0_train.wav
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"Développement et croissance : Chez les jeunes, la thyroxine est essentielle pour la croissance normale et le développement, en particulier pour le développement neurologique.",data/train/google_voice_1_line_1_train.wav
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"Effets thermogéniques : La thyroxine contribue à la production de chaleur dans le corps, ce qui est particulièrement important pour maintenir la température corporelle.",data/train/google_voice_1_line_2_train.wav
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"Synthèse protéique : La T4 stimule la synthèse protéique, favorisant ainsi la croissance et la maturation des tissus.",data/train/google_voice_1_line_3_train.wav
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"Effets cardiovasculaires : La thyroxine augmente la fréquence cardiaque et la force de contraction, ce qui peut augmenter le débit cardiaque. Elle favorise également la vasodilatation, ce qui réduit la résistance périphérique.",data/train/google_voice_1_line_4_train.wav
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"Système nerveux : La T4 influence la fonction du système nerveux central et périphérique, jouant un rôle dans la régulation de l'humeur et de la cognition.",data/train/google_voice_1_line_5_train.wav
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Cette conversion est assurée par l'action des enzymes déiodinases.,data/train/google_voice_1_line_6_train.wav
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"Mécanisme d'action : Comme toutes les hormones stéroïdiennes, la thyroxine exerce ses effets en se liant à des récepteurs spécifiques situés dans le noyau des cellules cibles. Une fois liée à son récepteur, la T4 (ou T3) régule l'expression de certains gènes, modifiant ainsi l'activité de la cellule.",data/train/google_voice_1_line_7_train.wav
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"Les anomalies de la production ou de l'action de la thyroxine peuvent entraîner diverses pathologies. Une production insuffisante de T4 (et de T3) entraîne une hypothyroïdie, qui se manifeste par une fatigue, une prise de poids, une sensibilité au froid, une peau sèche, et d'autres symptômes. Inversement, une production excessive de ces hormones provoque une hyperthyroïdie, caractérisée par une perte de poids, une intolérance à la chaleur, des palpitations, une nervosité accrue, entre autres symptômes.",data/train/google_voice_1_line_8_train.wav
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"La thyroxine, également connue sous le nom de T4 en raison de ses quatre atomes d'iode, est une des principales hormones produites par la glande thyroïde. La T4 est produite en plus grande quantité que la triiodothyronine (T3), bien que la T3 soit plus active sur le plan métabolique. Une fois produite, la T4 est libérée dans la circulation sanguine et est convertie en T3 (la forme active) dans les cellules cibles de divers tissus de l'organisme.",data/train/google_voice_1_line_9_train.wav
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"Les troubles thyroïdiens sont des conditions qui affectent la glande thyroïde, un organe en forme de papillon situé à la base du cou. Ces troubles peuvent perturber la production normale des hormones thyroïdiennes, ce qui peut avoir des répercussions importantes sur de nombreuses fonctions métaboliques du corps.",data/train/google_voice_1_line_10_train.wav
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Définition : Production excessive d'hormones thyroïdiennes.,data/train/google_voice_1_line_11_train.wav
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"Symptômes : Perte de poids, palpitations, nervosité, transpiration excessive, intolérance à la chaleur, tremblements, augmentation du rythme cardiaque.",data/train/google_voice_1_line_12_train.wav
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"Causes courantes : Maladie de Graves (une maladie auto-immune), nodules thyroïdiens toxiques, thyroïdite.",data/train/google_voice_1_line_13_train.wav
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"Causes courantes : Thyroïdite de Hashimoto (une maladie auto-immune), traitement à l'iode radioactif, chirurgie thyroïdienne, certains médicaments.",data/train/google_voice_1_line_14_train.wav
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Définition : Augmentation de la taille de la glande thyroïde.,data/train/google_voice_1_line_15_train.wav
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"Causes : Carence en iode (surtout dans certaines parties du monde), inflammation, tumeurs, hyperthyroïdie ou hypothyroïdie.",data/train/google_voice_1_line_16_train.wav
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Définition : Excroissances ou lésions de la glande thyroïde.,data/train/google_voice_1_line_17_train.wav
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"Causes : Plusieurs types de nodules peuvent se former, et la plupart d'entre eux sont bénins. Cependant, un faible pourcentage peut être malin (cancer).",data/train/google_voice_1_line_18_train.wav
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Définition : Inflammation de la glande thyroïde.,data/train/google_voice_1_line_19_train.wav
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"Types courants : Thyroïdite de Hashimoto, thyroïdite post-partum, thyroïdite subaiguë.",data/train/google_voice_1_line_20_train.wav
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Définition : Croissance maligne au sein de la glande thyroïde.,data/train/google_voice_1_line_21_train.wav
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"Types courants : Carcinome papillaire, carcinome folliculaire, médullaire et anaplasique.",data/train/google_voice_1_line_22_train.wav
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"Symptômes : Nodule au niveau du cou, douleur à la base du cou, modification de la voix, difficultés respiratoires ou à avaler, toux persistante.",data/train/google_voice_1_line_23_train.wav
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Définition : Condition où les symptômes d'hyperthyroïdie coexistent avec une TSH élevée.,data/train/google_voice_1_line_24_train.wav
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Causes : Généralement due à une résistance des tissus aux hormones thyroïdiennes.,data/train/google_voice_1_line_25_train.wav
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Définition : Exacerbation soudaine et sévère des symptômes d'hyperthyroïdie.,data/train/google_voice_1_line_26_train.wav
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"Symptômes : fièvre, confusion, agitation, jaunisse, nausées, vomissements, rythme cardiaque irrégulier et rapide, hypertension.",data/train/google_voice_1_line_27_train.wav
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Ces troubles peuvent avoir des origines variées et des impacts très différents sur la santé. Il est essentiel de consulter un endocrinologue ou un médecin généraliste pour le diagnostic et le traitement approprié en cas de suspicion de trouble thyroïdien.,data/train/google_voice_1_line_28_train.wav
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"La thyroïde produit 2 hormones qu'elle libère dans le flux sanguin : la triiodothyronine (aussi appelée T3) et la thyroxine (T4). Elles régulent bien des choses dans l'organisme, notamment la température et le poids corporels, la force musculaire, l'appétit, la respiration, la croissance, le système reproducteur ainsi que le fonctionnement de nos principaux organes. Lorsque ces hormones sont en quantité excessive ou insuffisante dans le sang, cela indique un trouble thyroïdien.",data/train/google_voice_1_line_29_train.wav
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"La TSH est elle aussi une hormone (Thyroid Stimulating Hormone). Elle est le principal régulateur de la glande thyroïde et aide à garantir le bon équilibre des hormones thyroïdiennes dans notre sang. En sécrétant la TSH, l'hypophyse antérieure du cerveau régule les niveaux de T3 et T4 dans le sang. Si les taux sont trop faibles, elle libère plus de TSH, ordonnant ainsi à la thyroïde de produire plus d'hormones thyroïdiennes. Une fois le taux devenu suffisant, la production de TSH s'arrête sous l'effet d'un rétro-contrôle effectué par les hormones T3 et T4.
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",data/train/google_voice_1_line_30_train.wav
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CHANGED
@@ -1,3 +1,75 @@
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"La découverte d’un ou de plusieurs nodules dans la glande thyroïde par la palpation ou sur un examen d’imagerie. Parfois, la présence d’un ou de plusieurs ganglions dans le cou ou une modification de la voix feront suspecter une tumeur de la thyroïde. ",data/validation/google_voice_1_line_0_validation.wav
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"Le dosage sanguin de calcitonine: un taux élevé de calcitonine oriente fortement vers le diagnostic de cancer médullaire de la thyroïde. Il existe cependant d’autres causes, rares, qui peuvent entraîner une élévation en général modérée du taux de calcitonine. Le dosage sanguin d’ACE (Antigène CarcinEmbryonnaire) : un taux élevé d’ACE est parfois associé au carcinome médullaire de la thyroïde. Néanmoins, l’ACE peut être normal en cas de cancer médullaire et être élevé également dans d’autres cancers. ",data/validation/google_voice_1_line_1_validation.wav
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"La découverte d’un ou de plusieurs nodules dans la glande thyroïde par la palpation ou sur un examen d’imagerie. Parfois, la présence d’un ou de plusieurs ganglions dans le cou ou une modification de la voix feront suspecter une tumeur de la thyroïde. ",data/validation/google_voice_1_line_0_validation.wav
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"Le dosage sanguin de calcitonine: un taux élevé de calcitonine oriente fortement vers le diagnostic de cancer médullaire de la thyroïde. Il existe cependant d’autres causes, rares, qui peuvent entraîner une élévation en général modérée du taux de calcitonine. Le dosage sanguin d’ACE (Antigène CarcinEmbryonnaire) : un taux élevé d’ACE est parfois associé au carcinome médullaire de la thyroïde. Néanmoins, l’ACE peut être normal en cas de cancer médullaire et être élevé également dans d’autres cancers. ",data/validation/google_voice_1_line_1_validation.wav
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"La mesure de la TSH est indispensable pour orienter vers le caractère fonctionnel/sécrétant ou non du nodule. Le taux de thyroglobuline (TG) peut être élevé dans différentes pathologies thyroïdiennes bénignes. La mesure de TG n’est donc pas recommandée dans le bilan des nodules thyroïdiens. La thyrocalcitonine (TCT) est un excellent marqueur tumoral du CMT. La mesure systématique de la TCT permet de détecter précocement les patients ayant CMT, et peut être d’améliorer leur survie. Cependant, la spécificité de la TCT n’est pas absolue (augmentation modérée possible de la TCT dans certains cas d’adénomes Référentiel Régional Thyroïde – Version N°1 - Novembre 2009 - 7 vésiculaires bénins, de thyroïdite chronique auto-immune, d’autres tumeurs endocrines que le CMT). ",data/validation/google_voice_1_line_2_validation.wav
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"Par ailleurs, la question coût/efficacité n’est pas résolue, vu la fréquence des nodules et la rareté des CMT. On peut réserver la mesure de la TCT à des nodules à risque de CMT (antécédents familiaux de cancer thyroïdien, nodule du 1/3 moyen ou Supérieur, nodule sensible) ou aux nodules susceptibles d’être opérés",data/validation/google_voice_1_line_3_validation.wav
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"La mesure des Anti TPet Anti TG est utile dans les thyroïdes/goitres nodulaires ou pseudo-nodulaires avec une TSH limite haute, suspects de thyroïdite chronique autoimmune. ",data/validation/google_voice_1_line_4_validation.wav
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"L‘échographie est l’examen d’imagerie anatomique de référence pour le bilan des nodules thyroïdiens L’échographie permet initialement de confirmer une suspicion clinique de nodule, de mesurer et caractériser le(s) nodule(s) en orientant ou non vers des éléments suspects de malignité. Si besoin, l’échographie constitue une aide à la cytoponction. Ensuite, l‘échographie permet d’évaluer périodiquement la taille de(s) nodule(s). ",data/validation/google_voice_1_line_5_validation.wav
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"Certains éléments sont suspects de cancer : le caractère hypoéchogène, les contours mal limités, la présence de microcalcifications, l’hypervascularisation centrale et la présence d’adénopathies. Pour les nodules hypervascularisés pouvant aussi correspondre à des nodules (pré)toxiques, le risque de cancer n’est réel que pour les nodules hypofixants à la scintigraphie. Aucun de ces éléments n’est sensible ou spécifique de façon absolue. Une augmentation de taille de(s) nodule(s) est également suspecte",data/validation/google_voice_1_line_6_validation.wav
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"La scintigraphie est l’examen d’imagerie fonctionnelle de référence pour le bilan des nodules thyroïdiens. Elle permet d’évaluer la fixation du traceur (Tc99m ou Iode 123) sur le(s) nodule(s) et sur le parenchyme adjacent. ",data/validation/google_voice_1_line_7_validation.wav
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"Résultats : on distingue les nodules hypofixants (froids) et hyperfixants (chauds). - Les nodules hypofixants captent moins le traceur que le parenchyme thyroïdien normal. Cette hypofixation peut être modérée à franche (encoche nette), - Les nodules hyperfixants captent plus le traceur que le parenchyme thyroïdien normal qui peut être partiellement (nodule prétoxique) ou totalement éteint (nodule toxique). La TSH est variable, souvent basse (<0,1 µU/ml) ou normale basse (entre 0,1 et 1 µU/ml), mais parfois strictement normale (> 1 µU/ml). ",data/validation/google_voice_1_line_8_validation.wav
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"La cytoponction est l’examen permettant le mieux d’orienter vers le caractère bénin ou malin des nodules. Elle nécessite un opérateur et un cytologiste entraînés ayant du recul par rapport à leur pratique. ",data/validation/google_voice_1_line_9_validation.wav
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"CytIndéterminée : Décision de surveillance ou de chirurgie basée sur des éléments cliniques, échographiques, scintigraphiques et sur l’évolutivité des nodules dans le temps. Soulignons la possibilité de cytologies faussement suspectes dans les thyroïdites chroniques autoimmunes et dans les nodules chauds, Cytnon significative : Contrôle Ech+/- Cytoponction +/scintigraphie à 6-12 mois. Discuter Chirurgie si progression volumétrique, et/ou si éléments cytologiques ou scintigraphiques suspects. Figure 2 ",data/validation/google_voice_1_line_10_validation.wav
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"La situation initiale la plus fréquente est celle d’un nodule thyroïdien isolé ou dominant, ayant déjà fait l’objet d’un bilan concluant à l’intérêt raisonnable d’une exérèse pour diagnostic et traitement. Le geste chirurgical de base consiste alors en une lobectomie thyroïdienne menée sous analyse extemporanée (Figure 1). Dans la situation présente, nous déconseillons les gestes partiels sur un lobe type nodulectomie (énucléation) ou exérèse polaire supérieure ou inférieure, qui exposent à des reprises sur site dans des conditions difficiles. ",data/validation/google_voice_1_line_11_validation.wav
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"L’attitude vis-à-vis du nerf récurrent peut être fonction de la pratique de chacun, néanmoins le repérage et la poursuite systématique de ce dernier nous semblent la technique la plus sûre surtout dans les thyroïdes nodulaires. La préservation au mieux des sites parathyroïdiens fait partie intégrante de la technique ; nous insistons sur la conservation des sites parathyroïdiens supérieurs dans les thyroïdes suspectes de cancer, les sites inférieurs étant beaucoup plus menacés par les éventuels curages. ",data/validation/google_voice_1_line_12_validation.wav
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"En cas de nodule isolé strictement isthmique, le geste initial peut se limiter à une isthmectomie large en évitant soigneusement toute dissection de la face postérieure des lobes. Le geste de base peut enfin consister d’emblée en une thyroïdectomie totale si des nodules associés controlatéraux le justifient par leur taille, leur aspect ou leur évolution (situation assez fréquente). ",data/validation/google_voice_1_line_13_validation.wav
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"le (ou les) nodule est négatif sans réserve ; le geste chirurgical en reste là en attendant l’analyse définitive. - le nodule est douteux, suspect, mais sans certitude avant l’analyse définitive ; il est alors conseillé, pour éviter une reprise délicate, la pratique du curage récurrentiel homolatéral (bilatéral, donc du compartiment central, si le geste glandulaire est une thyroïdectomie totale d’emblée pour nodules bilatéraux). Une analyse extemporanée peut être demandée sur un ganglion douteux du curage permettant parfois de confirmer un diagnostic de cancer non évident sur la thyroïde elle-même. - le nodule est positif (carcinome papillaire, papillaire d’architecture vésiculaire, oncocytaire, vésiculaire plus ou moins différencié …) ; la thyroïdectomie totale sera complétée et l’on poursuivra le geste par la pratique des curages (selon protocole). ",data/validation/google_voice_1_line_14_validation.wav
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"Dans quelques cas de diagnostic extemporané difficile (vésiculaires, papillaires d’architecture vésiculaire…), le cancer n’est affirmé que lors de l’examen anatomo-pathologique définitif (après inclusion en paraffine) alors que la chirurgie a été limitée à une lobectomie +/- curage récurrentiel. Se pose alors la question de la totalisation de la thyroïdectomie (risque de foyers controlatéraux, pratique de la dose ablative d’I131) et de la reprise des curages. ",data/validation/google_voice_1_line_15_validation.wav
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"Le lobe controlatéral est homogène et il s’agit d’un cancer papillaire unifocal inférieur à 10mm de grand axe ou d’un cancer vésiculaire encapsulé, la chirurgie peut en rester à ce stade sous couvert de la surveillance carcinologique (lobe controlatéral, adénopathies, marqueurs…) - Le lobe controlatéral est nodulaire et/ou le cancer papillaire est supérieur à 20mm ou multifocal et/ou le cancer vésiculaire est invasif, alors la thyroïdectomie doit être complétée et la reprise des curages (selon protocole) discutée en RCP en fonction des facteurs de pronostic et des risques de morbidité. - Dans les situations intermédiaires (lobe controlatéral homogène, cancer papillaire de 10 à 20mm), les deux attitudes peuvent être proposées et discutées avec le patient. ",data/validation/google_voice_1_line_16_validation.wav
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"Chez un patient N0 clinique et échographique, le geste ganglionnaire minimal et premier consiste en la pratique d’un curage du secteur VI appelé compartiment central et comprenant la chaîne récurrentielle droite situ��e en avant et en dehors du récurrent depuis la loge jusqu’au tronc artériel brachio-céphalique, la chaîne récurrentielle gauche depuis la loge jusque sous le niveau de la clavicule (tronc veineux innominé), le groupe pré-trachéal situé entre l’isthme thyroïdien et le tronc artériel brachiocéphalique, le groupe pré-laryngé situé entre l’isthme et l’os hyoïde (avec le lobe pyramidal). En l’absence d’adénopathie macroscopique d’allure néoplasique dans ces curages, le geste chirurgical en reste là. (Une analyse histologique extemporanée peut être demandée sur un ganglion douteux). ",data/validation/google_voice_1_line_17_validation.wav
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"Chez un patient N1 ou si une adénopathie néoplasique a été découverte lors du curage du compartiment central (éventuellement confirmée par analyse extemporanée), il est recommandé de pratiquer un geste ganglionnaire latéral : - Tumeur unilatérale et adénopathie(s) strictement homolatérale(s), le geste ganglionnaire sera homolatéral emportant les secteurs IIa, III, IV (le secteur IIb rétrospinal ne sera réalisé qu’en présence d’adénopathies suspectes haut situées), - Tumeur bilatérale ou médiane (ou adénopathies néoplasiques bilatérales), le geste ganglionnaire sera bilatéral emportant les secteurs IIa, III, IV (même remarque pour le IIb). ",data/validation/google_voice_1_line_18_validation.wav
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"En pratique, le curage cellulo-ganglionnaire conservateur emporte les éléments anatomiques contenus entre : - En AV et en DEH, la face profonde du Sterno-cleido-mastoïdien - En DDS, la gaine carotidienne et la branche descendante du XII - En AR, le plan des scalènes avec le nerf phrénique et les branches du plexus cervical Les secteurs sont délimités de haut en bas par : - IIa : du ventre postérieur du digastrique à l’os hyoïde (en AV du N. spinal) - III : de l’os hyoïde au bord inférieur du cricoïde - IV : du cricoïde jusqu’au creux sus-claviculaire sous le pédicule cervical transverse ",data/validation/google_voice_1_line_19_validation.wav
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"La prise en charge post-chirurgicale doit tenir compte du risque évolutif de la maladie (risque de récidive locorégionale ou à distance), et donc des facteurs pronostiques. Certains sont liés au patient (>60 ans), à l’histologie (Variants papillaires à cellules hautes ou sclérosant diffus, variants vésiculaires oncocytaire ou insulaire), à la tumeur (>4cm, envahissement extra-thyroïdien ou ganglionnaire macroscopique, métastases à distance) et au traitement effectué (par ex, protocole chirurgical insuffisant). Ces facteurs pronostiques apparaissent dans la classification pTNM 2002 résumée ci-dessous. ",data/validation/google_voice_1_line_20_validation.wav
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"L’iode 131 est un émetteur et γ (période physique de 8 jours) qui détruit de façon retardée les cellules thyroïdiennes, normales ou cancéreuses, dans lesquelles il se concentre, et qui permet, quelques jours après son administration, la réalisation de la scintigraphie du corps entier. La dose ablative d’iode ne peut être envisagée qu’après thyroïdectomie totale. ",data/validation/google_voice_1_line_21_validation.wav
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"Modes de préparation du patient La TSH stimulant la captation de l’iode par les cellules thyroidiennes, son taux doit être augmenté (>30 MU/L) au moment de l’administration d’iode 131. Ceci est obtenu soit après arrêt des hormones thyroïdiennes (stimulation par la TSH endogène), soit après administration par voie IM de TSH recombinante (Thyrogen®) (stimulation par la TSH exogène). L’autorisation de mise sur le marché du Thyrogen® est cependant limitée aux patients à faible risque. ",data/validation/google_voice_1_line_22_validation.wav
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"Hospitalisation 2-4 j en chambre radioprotégée (chambre seule, murs et sols plombés, toilettes reliées à des cuves de décroissance) dans un service de Médecine Nucléaire agréé L1A - Dosage de T4l, TSH, Thyroglobuline et AC anti-thyroglobuline immédiatement avant l’administration d’iode 131.",data/validation/google_voice_1_line_23_validation.wav
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"Dosage de T4l, TSH, Thyroglobuline et AC anti-thyroglobuline immédiatement avant l’administration d’iode 131. Préparation : si stimulation par la TSH endogène : arrêt des hormones thyroïdiennes 12 j pour la LT3, 4-5 semaines pour la LT4 si stimulation par la TSH exogène (Thyrogen®, 1 inj IM 0,9 mg la veille)",data/validation/google_voice_1_line_24_validation.wav
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"Précautions pour épargner les tissus non thyroïdiens ? Hydratation 2 l d’eau/j, sialogogue (ex: vitamine C), lavement intestinaux (Normacol®) - Effets secondaires ? parfois gêne cervicale douloureuse, nausées, rarement troubles du goût - Scintigraphie post-thérapeutique corps entier couplée à un SPECT/CT couthorax entre J2 et J6",data/validation/google_voice_1_line_25_validation.wav
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"Risque gonadique ? Chez l’homme, insuffisance gonadique primitive et troubles transitoires de la spermatogénèse, Chez la femme, troubles des règles transitoires. Possiblement, avancement de l’age de la ménopause, - Risque génétique? Pas de risque démontré pour la descendance des patientes et des patients ayant reçu de l’iode 131 - Second cancer ? Pas de risque sauf peut-être pour des activités très élevées (>600-800 mCi), et donc des doses répétées.",data/validation/google_voice_1_line_26_validation.wav
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"Un bilan clinique et biologique est effectué (T4l, TSH, Tg et AC anti-Tg). Le but est de vérifier que la posologie de la LT4 est adaptée et que le taux de Tg est nul, sans anticorps. Dans la grande majorité des cas, le bilan est normal avec un taux de Tg nul, sans anticorps. On prévoit un dosage de Tg sous Thyrogen® à 9 mois associé à une échographie cervicale. Rarement, le taux de Tg est dosable (>1ng/ml). Un bilan d’imagerie est nécessaire (Echographie, Scanner cervico-thoracique, TEP scan). De même, discuter l’administration d’une 2ème activité thérapeutique d’iode 131 (100 mCi sous défreinage) suivie d’un balayage scintigraphique du corps entier. Des métastases à distance peuvent Un bilan clinique et biologique est effectué (T4l, TSH, Tg et AC anti-Tg). Le but est de vérifier que la posologie de la LT4 est adaptée et que le taux de Tg est nul, sans anticorps. Dans la grande majorité des cas, le bilan est normal avec un taux de Tg nul, sans anticorps. On prévoit un dosage de Tg sous Thyrogen® à 9 mois associé à une échographie cervicale. Rarement, le taux de Tg est dosable (>1ng/ml). Un bilan d’imagerie est nécessaire (Echographie, Scanner cervico-thoracique, TEP scan). De même, discuter l’administration d’une 2ème activité thérapeutique d’iode 131 (100 mCi sous défreinage) suivie d’un balayage scintigraphique du corps entier. Des métastases à distance peuvent a",data/validation/google_voice_1_line_27_validation.wav
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"Son objectif est de vérifier que le reliquat post-opératoire a bien été détruit par l’iode 131 et qu’il n’existe pas d’élément en faveur de tissu tumoral résiduel. Ce bilan est réalisé sous stimulation par le THYROGEN® et comprend des dosages de Tg stimulée, une échographie cervicale, et si les AC anti-Tg sont positifs, une scintigraphie après dose traceuse d’iode 131 (5 mCi). Dans la grande majorité des cas, le bilan est normal avec un taux de Tg stimulé restant indétectable, sans AC anti-Tg, et une échographie normale. On prévoit une surveillance annuelle clinique et biologique (T4l, TSH, Tg et AC anti-Tg ). ",data/validation/google_voice_1_line_28_validation.wav
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"Le traitement par l’hormone thyroïdienne a un double objectif : - approvisionner les besoins de l’organisme en hormone thyroïdienne - obtenir, dans le cas du cancer thyroïdien différencié, un freinage du tissu thyroïdien résiduel après chirurgie et administration d'iode 131. L’impact favorable de l’hormonothérapie thyroïdienne à doses suppressives (de la TSH) pour prévenir les événements cliniques indésirables majeurs a été confirmé dans une récente méta-analyse. Il n'existe pas d'évidence que le traitement hormonal à dose freinatrice soit nécessaire pour les cancers de bon pronostic en rémission, et dans ce cas l'hormonothérapie sera prescrite à dose substitutive et non freinatrice. ",data/validation/google_voice_1_line_29_validation.wav
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"La lévothyroxine (LT4) constitue le traitement de choix, de par son action douce, sa demi-vie longue (6 à 8 jours) qui assure avec une prise unique quotidienne une stabilité des concentrations de T4 (et par là de TSH). La triiodothyronine (LT3) a une indication limitée à la phase de sevrage hormonal qui précède un contrôle et/ou un traitement radio-isotopique. ",data/validation/google_voice_1_line_30_validation.wav
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"L'adaptation se fonde sur le taux de TSH mesuré six semaines à deux mois après l'initiation de la posologie. La mesure du taux de T4 libre est moins informative que celle de TSH, et sa détermination n'a d'intérêt que s'il existe un doute sur la qualité de l'observance thérapeutique (en cas de prise irrégulière de LT4 avec rattrapage, on observe une discordance entre le taux élevé de TSH et normal de T4 libre). L'élévation du taux de T3 signe le surdosage thérapeutique. L’adaptation des posologies de LT4 s’effectue par paliers de 12,5 à 25 µg de LT4. Lorsque la posologie substitutive ou freinatrice de LT4 est déterminée, une surveillance de TSH tous les 6-12 mois est suffisante. Pour les patients non guéris, la mesure tous les 3-6 mois du taux de thyroglobuline circulante sous traitement freinateur est un indice fiable de l’évolutivité de la maladie résiduelle. ",data/validation/google_voice_1_line_31_validation.wav
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"Elle s'apprécie par les données de l'interrogatoire, et l'examen clinique. Les risques cardiaques et osseux sont prouvés pour les traitements freinateurs prolongés ou inadaptés et chez les sujets âgés. Ces risques cardiaques et osseux peuvent être prévenus respectivement par l'utilisation de bêtabloqueurs et de diphosphonates. La surveillance de la minéralisation osseuse par DEXA est recommandée chez la femme ménopausée sous traitement freinateur. Une surveillance cardio-vasculaire est nécessaire chez les sujets fragiles ou âgés. ",data/validation/google_voice_1_line_32_validation.wav
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"Après l’exérèse chirurgicale du cancer et devant une analyse histologique extemporanée rassurante, le traitement par LT4 sera instauré d’emblée à la dose de 2 µg/kg/jour. L’indication d’un traitement radio-isotopique complémentaire dépendra de l’histologie définitive. En cas d’analyse extemporanée orientant d’emblée vers un cancer, le traitement par LT3 sera initialement instauré dans l’optique d’un traitement complémentaire radioisotopique. Au décours du traitement initial isotopique et/ou chirurgical, le traitement freinateur par LT4 sera instauré à une posologie de 2-2,5 µg/kg/jour, adaptée au-delà de six semaines à deux mois sur le taux de TSH : ",data/validation/google_voice_1_line_33_validation.wav
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"pour les microcarcinomes de rencontre, la TSH doit être freinée d’emblée entre 0,3 et 2 mU/l. - pour les cancers de bon pronostic (T1 et T2, N0-Nx, M0, épithéliomas papillaires ou vésiculaires bien différenciés) et après bilan sous Thyrogen® normal à 9 mois : la TSH doit être maintenue à une valeur proche de la limite inférieure de la normale (entre 0,1 et 0,5 mU/l). Après un délai de 5-10 ans sans récidive, la TSH pourra être maintenue entre 0,3 et 2 mU/l. - pour les cancers de moins bon pronostic (T3 et T4, extension ganglionnaire (tout T, N1), métastase à distance (tout T, tout N, M1), d’histologie défavorable (épithéliomas à cellules hautes, sclérosants diffus, oncocytaires, insulaires, vésiculaires peu différenciés) : la TSH doit être maintenue à une valeur inférieure ou égale à 0,1 mU/l tant que persiste du tissu tumoral résiduel. Lorsque la rémission est obtenue, la TSH pourra être maintenue entre 0,1 et 0,5 mU/l pendant 5 à 10 ans. En cas de non-guérison, la TSH devra être maintenue en dessous de 0,1 mU/L au long cours. ",data/validation/google_voice_1_line_34_validation.wav
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"Il s’agit d’un marqueur sensible et spécifique dont le taux reflète la masse de tissu thyroïdien, la différenciation du tissu tumoral, et le degré de stimulation des récepteurs de la TSH. La Tg est produite à la fois par les cellules thyroïdiennes normales et cancéreuses et sa production est sous contrôle de la TSH. La TSH sérique doit toujours être mesurée lors du dosage de la Tg. La Tg sérique doit être mesurée avec une méthode de dosage immunométrique (IMA) utilisant un traceur radioactif, enzymatique ou luminescent, standardisée sur le standard européen de référence (CRM 457) et de sensibilité fonctionnelle < 1 ng/ml (ou µg/L). ",data/validation/google_voice_1_line_35_validation.wav
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"La présence d’AC anti-Tg dans la circulation induit une minoration plus ou moins importante du taux de Tg. La recherche systématique d’interférences par dosage d’AC anti-Tg est donc nécessaire. Les AC anti-Tg diminuent et disparaissent chez les patients en rémission complète, généralement dans les 2-3 ans suivant la dose ablative d’iode 131. En revanche, la persistance ou la réapparition d’AC anti-Tg en regard d’une Tg indétectable est à considérer comme un indicateur de reprise évolutive de la maladie. Pour les dosages de Tg et d’AC anti TG, la variabilité inter technique élevée implique que le suivi d’un patient se fasse dans le même laboratoire (avec les mêmes techniques de dosage",data/validation/google_voice_1_line_36_validation.wav
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"Elle peut détecter des ganglions aussi petits que 2-3 mm de diamètre. L’ hyperplasie ganglionnaire bénigne est fréquente. Le ganglion normal est fusiforme, avec parfois un hile central visible. Plusieurs caractéristiques relatives à la forme, la structure, la vascularisation et la taille du ganglion sont suspectes : forme ronde, perte de la vascularisation centrale qui peut devenir anarchique - microcalcifications, - zone kystique, - petit diamètre supérieur à 7 mm. ",data/validation/google_voice_1_line_37_validation.wav
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"On utilise des gélules d’iode 131 avec des activités diagnostiques (5 mCi) ou thérapeutique (100 mCi), soit après sevrage en hormones thyroïdiennes, soit après rhTSH avec néanmoins, dans ce dernier cas, une qualité d’images moins bonne. L’acquisition est réalisée 1 à 5 jours après au moyen d’une gammacaméra équipée de collimateurs haute énergie, au mieux équipée d’un scanner de repérage (caméra SPECT/CT). L’examen consiste en un balayage corps entier complété au moins par des clichés statiques centrés sur les foyers suspects, et au mieux par une tomographie couplée au scanner sur une caméra hybride SPECT/CT. Ce type d’acquisitions permet de localiser les foyers scintigraphiques avec précision grâce aux images de fusion avec le scanner ; cette technique est très utile pour détecter et préciser la localisation d’un envahissement ganglionnaire cervical ou médiastinal, pour préciser le caractère pulmonaire ou costal d’un foyer thoracique, et pour préciser la localisation d’une métastase osseuse, et la présence éventuelle d’une extension aux tissus mous. ",data/validation/google_voice_1_line_38_validation.wav
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"La scintigraphie après activité thérapeutique d’iode 131 a un intérêt chez les patients présentant un taux de Tg détectable, à plus forte raison augmentant à des dosages successifs. La scintigraphie après activité diagnostique d’iode 131 a un intérêt en cas de persistance d’anticorps anti-thyroglobuline. Les limites de la scintigraphie sont liées au fait que seules 60% environ des lésions métastatiques fixent l’iode 131. ",data/validation/google_voice_1_line_39_validation.wav
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"L’examen est réalisé sur une caméra TEP couplée à un scanner X de repérage (MorphTEP ou TEP/TDM). Le traceur utilisé est le 18-FDG, analogue du glucose marqué par un émetteur de positons, le Fluor 18. La fixation du FDG n’est pas spécifique du cancer. Des lésions inflammatoires ou infectieuses, ou dans le cadre de granulomatoses (sarcoïdose par ex.), captent également le FDG. La qualité de la détection dépend également de l’avidité de la tumeur pour le FDG. Les tumeurs agressives ou mal différenciées (qui ne fixent généralement pas l’iode 131) accumulent davantage le FDG que les tumeurs bien différenciées (qui fixent généralement bien l’iode 131). ",data/validation/google_voice_1_line_40_validation.wav
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"La TEP-FDG est recommandée après traitement initial (chirurgie suivie d’une dose ablative d’iode 131) lorsqu’il existe une élévation confirmée et significative du taux de Tg et lorsque la scintigraphie après dose traceuse ou thérapeutique d’iode 131 est négative. La TEP FDG peut mettre en évidence des lésions cervicales ou extra cervicales, parfois opérables. Elle présente donc ici un intérêt diagnostique et pronostique. Elle est moins sensible que la tomodensitométrie thoracique pour les métastases pulmonaires de moins de 5 mm. ",data/validation/google_voice_1_line_41_validation.wav
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"L’objectif est le dépistage précoce du tissu tumoral résiduel ou des récidives qui restent néanmoins peu fréquentes. Après rechute, la rémission complète est obtenue chez 2/3 des patients N1 et 1/3 des patients M1 et les résultats dépendent de l’étendue de la rechute. Il est nécessaire de disposer de tests sensibles pour permettre un diagnostic précoce, ",data/validation/google_voice_1_line_42_validation.wav
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"Si le taux de Tg devient dosable sous LT4, il est nécessaire de le confirmer par un 2ème dosage, des erreurs de laboratoire étant possibles. Si l’anomalie biologique est confirmée, on organise un bilan d’imagerie, principalement Echcervicale, Scanner cervicothoracique, TEP scan. On discute également l’administration d’une nouvelle activité thérapeutique d’iode 131 suivie d’une scintigraphie post-thérapeutique. Nécessité de discuter le dossier en RCP. ",data/validation/google_voice_1_line_43_validation.wav
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"Une autre étude italienne récente, rétrospective, monocentrique, a confirmé ces résultats. L’étude incluait 966 patients ayant eu une cytoponction bénigne entre 2007 et 2009. Parmi ceux-ci, 677 ont eu une échographie annuelle pendant au moins dix ans (29,9 % de perdus de vue). La taille des nodules est restée stable pour 82,7 % des patients ; seuls 11,1 % ont présenté une croissance nodulaire significative34 alors que 6,2 % des patients ont vu leur nodule diminuer de taille spontanément. La croissance ou la régression nodulaire est survenue dans les cinq premières années pour 85 % des patients. L’analyse de régression logistique multivariée n’a pas retrouvé d’association entre croissance nodulaire significative à dix ans et les caractéristiques de base suivantes (sexe, âge, TSH, traitement par lévothyroxine, nodule unique, diamètre maximal, volume du nodule, structure solide uniquement). ",data/validation/google_voice_1_line_44_validation.wav
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"Une étude prospective multicentrique ayant inclus 992 patients consécutifs avec un à quatre nodules asymptomatiques, non suspects à l’échographie ou suspects à l’échographie, mais avec cytologie bénigne, a évalué la croissance nodulaire et la survenue de cancer durant les cinq premières années de suivi (suivi échographique annuel). La taille des nodules est restée stable pour 88,3 % des patients ; seuls 15,4 % des patients ont présenté une croissance nodulaire significative",data/validation/google_voice_1_line_45_validation.wav
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"La méta-analyse d’études observationnelles de Singh Ospina et al. a retrouvé de faibles performances diagnostiques du suivi échographique de la croissance des nodules pour détecter un cancer chez des patients avec une cytologie bénigne. Néanmoins, les auteurs concluaient que les nombreux biais (test de référence variable ou absent, absence d’aveugle, définition variable de la croissance nodulaire) et l’hétérogénéité des résultats ne permettaient pas de conclure de manière fiable. La méta-analyse incluait sept études (2 743 patients suivis).",data/validation/google_voice_1_line_46_validation.wav
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"Les cellules de l’antéhypophyse (qui secrètent la TSH) sont hypersensibles au rétrocontrôle de hormones thyroïdiennes, à tel point que les taux de TSH sont corrélés à ceux de T4 libre selon une courbe exponentielle. Une réduction de moitié de la T4 libre multiplie par 100 la TSH. Le dosage conjoint est souvent redondant. La TSH est beaucoup plus sensible et donc beaucoup plus informative que la T4 libre.",data/validation/google_voice_1_line_47_validation.wav
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"Les signes d’hypothyroïdie sont peu spéciques. Les recommandations américaines proposent un dosage de la TSH une fois tous les 5 ans à partir de 35 ans, et plus fréquemment chez les sujets à risque de dysfonction thyroïdienne. En Belgique, il est préconisé en présence de signes cliniques évocateurs ou de suivi thérapeutique. Le dosage de la TSH est suffisant pour dépister une hypothyroïdie primaire. Si la TSH est élevée, compléter le bilan par les dosages de T4 libre et des Ac anti-TPO. UNE TSH NORMALE NE PERMET PAS D’ELIMINER UNE INSUFFISANCE HYPOPHYSAIRE ou HYPOTHALAMIQUE.",data/validation/google_voice_1_line_48_validation.wav
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"Le dépistage de ces pathologies nécessite des dosages simultanés de TSH et de T4 libre. Perturbations (biologie générale), souvent associées à l’hypothyroïdie : Hypercholestérolémie, anémie macroc taire, élévation des CPK. L’hypothyroïdie fruste est dénie par l’association d’une TSH > 4 mUI/l (conrmé par un 2ième dosage à 1 mois d’intervalle), sans anomalie de la T4 libre. SYNDROME DE RESISTANCE PERIPHERIQUE AUX HORMONES THYROÏDIENNES (rare) : Dans ce cas, hypothyroïdie (TSH élevée) coïncidant avec des hormones libres élevées.",data/validation/google_voice_1_line_49_validation.wav
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"Signes cliniques plus spéciques. Si TSH basse, compléter par les dosages de T4 libre et T3 libre. Perturbations (biologie générale), souvent associées à l’hyperthyroïdie : Leucopénie (granulopénie), hypocholestérolémie, hyperglycémie, hypercalcémie, hypercalciurie. Il est important de connaître le taux de base des granulocytes avant d’administrer des antithyroïdiens, l’agranulocytose étant l’un des principaux eets indésirables.",data/validation/google_voice_1_line_50_validation.wav
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Dénit la profondeur de l’atteinte thyroïdienne a. Si T4 libre normale et TSH perturbée : Dysthyroïdie fruste b. Si T4 libre augmentée ou diminuée : hyper ou hypthyroïdie patente 2. Oriente vers le diagnostic de dysthyroïdie atypique a. Si T4 libre basse et TSH normale ou basse : Hypothyroïdie centrale b. Si T4 libre élevée et TSH élevée Adénome thyréotrope Résistance périphérique aux hormones thyroïdiennes,data/validation/google_voice_1_line_51_validation.wav
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"AC stimulants et constituent un marqueur diagnostique et pronostique de la maladie de Basedow. Dans de rares situations, ils ont une activité bloquante responsable d’hypothyroïdie avec hypotrophie de la glande. Intérêt diagnostique dans la maladie de Basedow (Positifs dans 95% cas de maladie de Basedow, dans 10% cas de thyroïdite auto-immune). Utiles pour valeur pronostique en fin de traitement : Si négatifs, 25% de rechutes ; si positifs, 75% de rechutes. Utiles si suivi grossesse et Basedow, ces Ac passent le placenta.",data/validation/google_voice_1_line_52_validation.wav
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"Pendant toute la grossesse, élévation des œstrogènes, d’où élévation de la TBG, d’où élévation des taux d’hormones thyroïdiennes totales de manière à maintenir des taux susants d’hormones libres, d’où augmentation des besoins en iode. Taux de TSH recommandés par l’American Thyroid Association : 1ier trimestre : 0.1 – 2.5 mUI/L. 2ième trimestre : 0.2 – 3 mUI/L. 3ième trimestre : 0.3 – 3 mUI/L.",data/validation/google_voice_1_line_53_validation.wav
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"Critères d’Hyperthyroïdie sous Amiodarone : T4 libre élevé : Insusant TSH indétectable : Hyperthyroïdie infra clinique T3 libre élevée : Hyperthyroïdie avérée. Deux mécanismes diérents d’hyperthyroïdie à l’Amiodarone : Sur pathologie thyroïdienne préexistante (nodule, goitre, Basedow latent), l’apport iodé alimente les zones d’autonomie préexistantes Sur thyroïde saine, eet cytotoxique de l’Amiodarone, cytolyse avec relargage des hormones stockées. Evolution possible vers hypothyroïdie persistante. Hypothyroïdie à l’Amiodarone : Ac antiTPsouvent positifs, effet Wol Chaikpersistant.",data/validation/google_voice_1_line_54_validation.wav
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" L’Amiodarone est très riche en iode. La dose journalière habituellement administrée correspond à 50-100 fois les besoins journaliers recommandés en iode. L’Amiodarone est une molécule lipophile qui tend à s’accumuler dans tous les tissus graisseux. Ceci contribue à une libération progressive de l’Amiodarone stockée expliquant sa longue demi-vie d’élimination estimée à +/- 50 jours (20 à 100 jours). Conséquence : Persistance de la surcharge iodée allant de plusieurs mois à 1 an après l’arrêt du traitement. Chez tous les patients traités par Amiodarone, dans les premiers jours du traitement,",data/validation/google_voice_1_line_55_validation.wav
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"Thyroglobuline (TG) : T3 et T4 stockées sous forme de TG dans les follicules thyroïdiens, la TG est libérée dans le sérum avec les hormones thyroïdiennes, selon les besoins de l’organisme. Elévation du taux de TG en cas de thyroïdite, d’ agression thyroïdienne ou d’hyperthyroïdie. Elévation peu spécique, elle ne peut donc pas être utilisée pour le dépistage des cancers.",data/validation/google_voice_1_line_56_validation.wav
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Le meilleur test est la T4 libre. La TSH peut rester bloquée à des valeurs basses malgré le retour en euthyroïdie. La T4 libre doit être maintenue au 2/3 supérieur des valeurs normales.,data/validation/google_voice_1_line_57_validation.wav
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"Intérêt essentiel : Surveillance après thyroïdectomie totale. Témoin de la persistance de tissu thyroïdien. Son taux est faussement abaissé en cas de présence d’Ac anti-TG (10% de la population générale, 20% des patients avec cancer thyroïdien). Utile dans certains cas d’hyperthyroïdie. Si taux eondré, suspicion de thyrotoxicose factice.",data/validation/google_voice_1_line_58_validation.wav
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"Secrétée par les cellules médullaires de la thyroïde, utile pour le diagnostic et le suivi des cancers médullaires (3% des cancers thyroïdiens). Si hyperplasie (précancéreuse), taux basal normal, mais réponse exagéré au test à la pentagastrine. Elle est dégradée par un facteur plasmatique (congélation rapide aps centrifugation obligatoire). Signication physiologique incertaine : Rôle (faible) sur le métabolisme phosphocalcique. Hormone hypocalcémiante. Diminution de la calcémie postprandiale.",data/validation/google_voice_1_line_59_validation.wav
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"Bon reflet de l’iode ingéré. 90% de l’iode ingéré est éliminé dans les urines. Surcharges, souvent d’origine iatrogène, par utilisation de produits de contraste iodés, d’antiseptiques iodées ou de médicaments tels que l’Amiodarone. UNE SURCHARGE IODEE EST AFFIRMEE SI L’IODURIE EST > 400 microgr/24H. Carence, fréquente au niveau mondial, rarissime chez nous, possible si grossesse.",data/validation/google_voice_1_line_60_validation.wav
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"Intervalle de confiance TSH Thyréostimuline fT4 Thyroxine libre fT3 Tri-iodothyronine libre Anti-TPAutoanticorps anti-thyroperoxidase Anti-Tg Autoanticorps anti-thyroglobuline Anti TSHr ou TRAK Autoanticorps anti-récepteurs de la TSH MESSAGES-CLÉS : Aucun bilan biologique thyroïdien n’est à réaliser en l’absence de symptômes cliniques ou de facteurs de risques. (Recommandation forte) Chez les patients présentant des symptômes et/ou des facteurs de risques de dysfonctionnement thyroïdien, un dosage de TSH est nécessaire et suffisant, en première intention. (Recommandation forte) Si la TSH > 4.0 mUI/L, on suspectera une hypothyroïdie Si la TSH < 0.4 mUI/L, on est en présence d’une hyperthyroïdie ",data/validation/google_voice_1_line_61_validation.wav
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"Si plusieurs dosages successifs de la TSH sont élevés, un dosage de la T4 libre (fT4) permet de différencier une hypothyroïdie fruste (TSH élevée mais T4 libre (fT4) normale), d’une hypothyroïdie manifeste (TSH élevée et T4 libre (fT4) basse). (Recommandation forte) Si des signes de thyrotoxicose existent, le dosage de la TSH doit être complété d’emblée par un dosage de la T4 libre (fT4). (Recommandation forte) ",data/validation/google_voice_1_line_62_validation.wav
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"Le dosage de la TSH (hormone hypophysaire régulant, par rétrocontrôle, la sécrétion des hormones thyroïdiennes) représente un test sensible qui permet une évaluation précise de la fonction thyroïdienne en première intention. Une valeur de TSH normale exclut une hyper ou une hypothyroïdie. La TSH est très sensible aux variations du taux sérique de T4 libre (fT4). Le taux de TSH varie avant que des anomalies du taux de T4 libre (fT4) ne soient détectables .",data/validation/google_voice_1_line_63_validation.wav
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Les anticorps anti-TPO sont les meilleurs marqueurs de l’autoimmunité anti-thyroïdienne car ils sont toujours corrélés à l’abondance de l’infiltrat lympho-plasmocytaire dans la thyroïde. (,data/validation/google_voice_1_line_64_validation.wav
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"Les autoanticorps antithyroglobuline (anti-Tg) sont détectés chez un faible pourcentage de sujets sains et au cours des pathologies auto-immunes thyroïdiennes, associés le plus souvent aux anti-TPO. La recherche d’anti-Tg ne doit pas être réalisée de façon systématique mais chez des malades suspects de thyroïdite auto-immune malgré l'absence d'autoanticorps antithyroperoxydase. (Biomnis 2012) La recherche d’anti-Tg doit obligatoirement accompagner toute demande de dosage de Thyroglobuline (Tg) lors du suivi d’un cancer différencié de la thyroïde. ",data/validation/google_voice_1_line_65_validation.wav
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"Les anticorps anti-récepteurs de la TSH sont des auto-anticorps dirigés contre le récepteur thyroïdien de la TSH présent sur les thyréocytes. Leur dosage est inutile dans le diagnostic d’une forme typique de maladie de Basedow, cependant il peut être intéressant dans certaines formes cliniques atypiques. Le dosage a un intérêt pronostique au cours du suivi thérapeutique de cette maladie. Il est en effet corrélé à la probabilité de rechute après traitement. (Biomnis 2014) ",data/validation/google_voice_1_line_66_validation.wav
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"Si elle présente des facteurs de risque et/ou des antécédents thyroïdiens personnels ou familiaux (dysthyroïdie, intervention chirurgicale sur la thyroïde, élévation des anticorps antithyroïdiens, maladie auto-immune), un dosage de T4 libre (fT4) et un titrage d’autoanticorps antithyroperoxydase (anti-TPO) doivent être réalisés en 2nd intention. ",data/validation/google_voice_1_line_67_validation.wav
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"L’hyperthyroïdie (HT) se définit par un hyperfonctionnement de la glande thyroïde qui se traduit généralement par l’élévation durable des hormones thyroïdiennes libres plasmatiques. Elle est responsable de manifestations cliniques multiples regroupées sous le terme de thyrotoxicose auxquelles peuvent s'associer des troubles variables en fonction de l’étiologie. La prévalence est élevée mais variable selon les pays (0,2 à 1,9% toutes causes confondues). Une prédominance féminine nette est notée (10 femmes/1 homme). ",data/validation/google_voice_1_line_68_validation.wav
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"Le diagnostic est basé sur les dosages hormonaux qui permettent de confirmer l’hyperthyroïdie. Les étiologies sont multiples dominées par la maladie de Basedow. Non traitée, l’hyperthyroïdie peut entraîner des complications redoutables qui peuvent être révélatrices de la maladie. ",data/validation/google_voice_1_line_69_validation.wav
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"L’hypothyroïdie est la conséquence d’un déficit en hormones thyroïdiennes qui peut être d’origine périphérique ou centrale. La prévalence de l'hypothyroïdie primaire est plus importante surtout chez les femmes et les sujets âgés. Les signes cliniques sont non spécifiques avec une sémiologie pauvre. La confirmation de l’hypothyroïdie est actuellement basée sur des plages de référence statistiquement définies pour la TSH et la thyroxine libre. Les besoins en hormones thyroïdiennes sont en fonction du poids et la profondeur de l'hypothyroïdie. Une attention particulière doit être portée pour les formes compliquées essentiellement chez les patients âgés ayant une insuffisance coronaire. Les indications de dépistage deviennent de plus en plus larges essentiellement chez les femmes enceintes. ",data/validation/google_voice_1_line_70_validation.wav
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"Les principales étapes de la biosynthèse des hormones thyroïdiennes sont stimulées par la TSH via son récepteur membranaire, le TSH-R : – synthèse d’une prohormone, la thyroglobuline ; – captation d’iode à partir de la circulation sanguine, par le canal NIS (ou symporteur de l’iode) iodation de la thyroglobuline sur les résidus tyrosyls et couplage de ces résidus tyrosyls au pôle apical de la cellule thyroïdienne par l’enzyme TPO (thyroperoxydase) ; – recaptation et protéolyse de la thyroglobuline ; – libération de tri-iodothyronine (T3) pour 20 %, de thyroxine (T4) pour 80 %, mais aussi de thyroglobuline. ",data/validation/google_voice_1_line_71_validation.wav
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"Enfin, il faut noter que les hormones thyroïdiennes stimulent la calorigenèse en augmentant la consommation d’oxygène par les cellules grâce à leur action stimulatrice de la croissance et du développement mitochondrial. Les hormones thyroïdiennes stimulent aussi l’activité et le développement musculaire en agissant sur l’expression de nombreuses protéines et enzymes nécessaires aux différents types de tissus musculaires. ",data/validation/google_voice_1_line_72_validation.wav
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"Cela est particulièrement perceptible au niveau du muscle cardiaque. En effet, grâce à leur action directe sur leurs récepteurs nucléaires présents dans les cardiomyocytes, les hormones thyroïdiennes ont un effet chronotrope positif, inotrope positif, dromotrope positif et lusitrope positif. On a ainsi une augmentation du débit cardiaque, facilité par la diminution de la résistance vasculaire périphérique, également induite par les hormones thyroïdiennes. Celles-ci stimulent également le système nerveux, en particulier l’activité du système nerveux central. ",data/validation/google_voice_1_line_73_validation.wav
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