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Le plan du gouvernement pour la campagne agricole 2024-2025
/2024/10/18/le-plan-du-gouvernement-pour-la-campagne-agricole-2024-2025
Société
Le site de l'échangeur de Limete, a abrité jeudi 17 octobre la cérémonie du lancement officiel de la campagne agricole 2024-2025. Le vice-premier ministre chargé de l'intérieur, représentant la première ministre, a donné le coup d’envoi. Grégoire Mutshail, ministre de l’agriculture se propose de faire revivre à la RDC les périodes de gloire qu'a connues l'agriculture, interrompues après l'accession du pays à l'indépendance.« Au 30 juin 1960, l’agriculture congolaise était l’une des plus florissantes en Afrique. Elle utilisait directement environ 75% de la  main d’œuvre active sans compter les 10% qui étaient utilisés dans l'agro industrie. Par ailleurs, sa contribution dans la formation du Produit Intérieur Brut (PIB) était évaluée à 30% et sa quote-part dans les exportations à 40% du total de la valeur des exportations nationales. Malheureusement, après l’accession du pays à l’indépendance, les performances de l’Agriculture congolaise n’ont cessé de se dégrader de manière drastique à la suite des nombreux évènements qui ont émaillé la période de l’après indépendance de la RDC», rappelle Grégoire Mutshail.Dans le cadre de cette campagne ainsi lancée, le ministre s'emploie à faciliter l’installation d’au moins soixante mille hectares  (60 000 ha) de cultures sur toute l’étendue de la RDC en raison de deux mille à trois mille hectares par province. Cette vaste vision sera appuyée par les partenariats public-privé (PPP), misant sur les coopératives agricoles, les agropoles, les fondations et entrepreneurs agricoles.Pour réussir cette campagne, Grégoire Mutshail dit avoir commandé, dans le respect scrupuleux de la procédure contractuelle régulière de passation de marché public, cinq millions quatre-vingt-cinq mille (5 085 000) tonnes de semences de différentes variétés et spéculations, déjà réparties dans les 26 provinces ; un million trois cents six milles cinq-cents vingt (1 306 520) pièces de matériels aratoires y compris des houes, arrosoirs, binettes, brouettes, bâches, bottes etc… ; cinquante-huit mille huit cents (58 800) litres de pesticides accompagnés d’appareils de traitement comme les pulvérisateurs et des équipements de protection phytosanitaire dont les imperméables et les masques ; quatre cent tonnes (400) des fertilisants minéraux ; trente-sept millions cinq-cents mille mètre linéaires (37 500 000) de boutures de manioc ; deux millions quatre-vingt-sept mille (2 87 000) kilogrammes de semences améliorées de maïs, riz, légumineuses et maraîchères. Et de renchérir, « dans le cadre de la motorisation agricole, mon Ministère a déjà réceptionné une centaine de tracteurs accompagnés d’accessoires avec des pièces travaillantes sur les mille soixante-deux commandés (1 062) ainsi que quatre-cents motos commandés, septante séchoirs à énergie solaire commandés et mille vélos commandés », a-t-il expliqué en détail.Le ministre a également souligné que certaines provinces ont anticipativement bénéficié de quelques matériels au regard de la nécessité et de l’urgence qui prévalait dans certains bassins de production. Par exemple, la ville de Kinshasa où l’association des maraîchers de Kingabwa et l’association des maraîchers de N’djili CECOMAF ont reçu mille kits de vingt-six pièces de matériels et outils agricoles, ainsi que des intrants agricoles, l’appui au labour et hersage sur cent  hectares pour la production de piments pour l’Association des femmes productrices ; labour et hersage sur cinq cent hectares pour les Coopératives des Fermiers du Plateau des Bateke. Pour la province de l’Equateur, deux milles (2000) sacs d’Engrais NPK et Urée;  deux milles sacs d’Engrais NPK et Urée et cinq cent kilogrammes de Semences pour le Kasaï, huit Motos pour les descentes et contrôle des Inspecteurs dans la Tshopo, pour ne citer que ces provinces.Le ministre de l'agriculture et sécurité alimentaire a rassuré d'organiser le suivi des activités de la campagne agricole à travers les itinérances et les évaluations successives “afin d'aboutir à bon port”. Grégoire Mutshail Mutomb a par ailleurs mentionné que cette campagne s’inscrit au nombre des engagements du deuxième mandat du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, notamment celui d’investir dans l'agriculture pour la diversification de l'économie nationale, alimentée en grande partie par les minerais.Samyr LUKOMBO
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Bagata : deux miliciens Mobondo capturés et plusieurs effets militaires récupérés
/2024/10/18/bagata-deux-miliciens-mobondo-captures-et-plusieurs-effets-militaires-recuperes
Sécurité
L'opération Ngemba (ndlr: la paix), menée par les FARDC dans le Grand Bandundu se poursuit. Dans la province du Kwilu, deux miliciens Mobondo ont été capturés jeudi au secteur Wamba (territoire de Bagata). L'armée annonce avoir récupéré trois armes de fabrication locale, des munitions et d'autres effets militaires. "Le commandant de la 11e région militaire a instruit le commandant de l'unité engagée dans cette opération, de mettre les deux capturés et leurs armes à la disposition de la justice militaire pour qu'ils répondent de leurs actes", a indiqué le capitaine Antony Mualushayi, porte-parole de l'armée dans la région, avant de préciser que “que l'armée est déterminée à en finir avec les miliciens encore actifs dans la région”.    Ces miliciens ont été capturés après une série d'affrontements avec l'armée dans le territoire de Kwamouth voisin, épicentre des atrocités. La nuit du 14 au 15 octobre, au moins quatre miliciens Mobondo ont été tués et une arme AK47 récupérée. Un soldat a été blessé. Jonathan Mesa à Kikwit 
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Caricature : changement de constitution, que pensent les poids lourds de la majorité au pouvoir ?
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Caricature
Le débat sur le changement ou non de la constitution divise les opinions en RDC ces derniers jours. C’est un sujet qui fera couler encre et salive pendant ce deuxième mandat du Président de la République, Félix Tshisekedi. Son parti, l’UDPS, est totalement favorable à cette procédure qu’en plus de le déclarer, il a lancé la campagne de sensibilisation de ses militants sur le bien fondé de cette démarche.Malgré les voix qui s'élèvent pour dénoncer cette ambition «inopportune et inappropriée», Augustin Kabuya, secrétaire général du parti au pouvoir annonce, dans une circulaire, une mobilisation à la conscientisation des militants de son parti sur le bien-fondé de la révision de la constitution. L’opposition ne l’entend pas de cette oreille et plusieurs associations de la société civile non plus.Cependant, dans le camp du pouvoir, les voix qui s’élèvent sont celles qui soutiennent la démarche du changement de la loi fondamentale de 2006. Pas de voix contradictoire jusqu’ici de ceux qui constituent la famille politique du chef de l’Etat qui du reste est également favorable à cette démarche. 
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Budget 2025 : les syndicats des enseignants seront associés aux travaux de la commission ECOFIN de l’Assemblée nationale, promet Vital Kamerhe
/2024/10/18/budget-2025-les-syndicats-des-enseignants-seront-associes-aux-travaux-de-la-commission
Économie
Les délégués des syndicats des enseignants du ministère de l'éducation nationale prendront part aux travaux de la Commission Économie et Finances lors de l'examen du projet de loi des finances de l'exercice 2025 à l'Assemblée nationale. L'annonce a été faite par Vital Kamerhe, président de la chambre basse du parlement,  lors de l'examen du projet de loi portant reddition des comptes de l'exercice 2023 et le projet de loi des finances rectificative pour l'exercice 2024."Je voudrais donc informer les enseignants qui nous suivent que leurs syndicats seront représentés à la Commission Ecofin pour qu'ils voient ce qu'on appelle la contrainte budgétaire. Ils ne sont pas les seuls secteurs de la vie nationale. Il y en a beaucoup, à l'époque, on avait fait venir l'Apukin et les magistrats", dit Vital Kamerhe.Cette annonce faisait suite à sa rencontre avant la plénière avec la ministre d'État de l'Éducation nationale et nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu. "Les enseignants se plaignent sérieusement et il était question que vous et nous, soyons encerclés ici aujourd'hui. C'est très sérieux parce que les enseignants pensent que c'est à la ministre de l'Éducation nationale et nouvelle citoyenneté de changer leurs salaires", a indiqué Kamerhe.La rentrée scolaire pour l’année 2024-2025 a été lancée depuis le 2 septembre dernier. Cependant, dans plusieurs provinces, à Kinshasa y compris, des mouvements de grève persistent malgré la récente signature des accords de Bibwa entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants. Les grévistes estiment que le montant ajouté aux salaires des enseignants à la suite de ces accords est insuffisant. Près d'un mois après, sur instruction de la première ministre Judith Suminwa, la ministre d'État chargée de l'éducation nationale Raïssa Malu avait trouvé un accord avec les syndicalistes réticents du dernier accord de Bibwa et ces derniers avaient appelé à la reprise des cours. Malgré ces appels, dans certains coins du pays, les cours n'ont toujours  pas repris.Clément MUAMBA
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Conflit Mbole-Lengola: plus de 700 élèves déplacés ont retrouvé le chemin de l'école à Kisangani
/2024/10/18/conflit-mbole-lengola-plus-de-700-eleves-deplaces-ont-retrouve-le-chemin-de-lecole
Société
Des élèves déplacés du conflit Mbole-Lengola ont repris, cette année scolaire 2024-2025, le chemin de l'école à Kisangani. Ils ont été accueillis dans les écoles proches des camps des déplacés à Konga-Konga, à la paroisse Sainte Gabriel ou encore à la paroisse Sainte Marthe. « Ils continuent de venir s'inscrire », a signifié Fundi Mulumbi, directeur de l'école primaire Hodari. Bien avant le mouvement de grève des enseignants, il a inscrit 49 élèves. Ce jeudi 17 octobre 2024, alors que les enseignements reprennent progressivement, cinq autres élèves viennent de s'inscrire. Aux écoles primaires Tshololo 1 et 2, c'est le même mouvement. Masudi Bin Kirongozi, directeur de l'EP Tshololo 1 a déjà enregistré 289 élèves. Son collègue de Tshololo 2 en a 217. Des statistiques qui évoluent avec le temps. « Nous sensibilisons les parents ou les familles d'accueil à ne pas les garder à la maison. Nous avons déjà donné l'instruction à tous les gestionnaires de les prendre en charge. Ils ont droit à l'éducation, telle que la Constitution nous l'exige », a dit le directeur de la province éducationnelle Tshopo 1, Alain Muimbi Muimbi. Adaptation réussie Ces élèves ont fui des atrocités entre communautés depuis le mois de mai 2023. Ils sont rentrés dans des écoles grâce aussi à l'UNICEF qui a d'ailleurs construit des installations sanitaires pour les écoles primaires Tshololo 1 et 2. L'année scolaire 2023-2024, environ 600 enfants se présentaient à l'école, à en croire les statistiques du directeur Masudi Bin Kirongozi.«Nous avons fermé les yeux compte tenu de leur situation. Au lieu de demander où sont leurs documents, nous les avons accueillis. Ils se sont très bien défendus. Ils disent, je suis en 4e, je suis en 5e ; vous les envoyez en 5e et ils se défendent », a dit le directeur Masudi. Les conditions d'apprentissage demeurent lamentables, toutefois. Les enfants étudient à même le sol. Les écoles d'accueil présentent un manque criant de pupitres. À Tshololo 1 et 2, à l'EP Hodari et ailleurs, les gestionnaires attendent des bancs. À la province éducationnelle Tshopo 1, des négociations sont en cours avec des partenaires pour mettre en place des espaces temporels afin d'améliorer les conditions d'accueil. Gaston MUKENDI, à Kisangani
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Les chercheurs congolais se réunissent autour de l’Institut Congolais d’Études Avancées (ICEA): « Nous devons préparer nos jeunes docteurs, professeurs et chercheurs à comprendre les dynamiques de l'Est du Congo » (Pr. Isidore Ndaywel)
/2024/10/18/les-chercheurs-congolais-se-reunissent-autour-de-linstitut-congolais-detudes-avancees
Sécurité
Depuis des décennies, l’Est de la République Démocratique du Congo est le théâtre de conflits armés, d’instabilité chronique et de violences extrêmes, en grande partie alimentés par la lutte pour le contrôle des ressources naturelles et des terres. Pour apporter des réponses durables à ces crises récurrentes, l’Institut Congolais d’Études Avancées (ICEA) a été créé avec pour mission d’approfondir la réflexion autour des enjeux sociaux et politiques majeurs du pays. À l’occasion de son tout premier séminaire à Kinshasa, du 17 au 19 octobre 2024, l’ICEA a réuni chercheurs et spécialistes autour du thème : "Conflits armés, pillage des ressources naturelles et violences extrêmes dans l’Est de la RDC".Dans cet entretien, Isidore Ndaywel è Nziem, historien renommé et directeur général de l’ICEA, revient sur les objectifs de l’institut, les causes profondes des conflits à l’Est et les pistes de réflexion pour la paix.ACTUALITE.CD : Qu'est-ce que l'ICEA et quel est son rôle ?Isidore Ndaywel è Nziem : L'ICEA signifie Institut Congolais d'Études Avancées. C'est une initiative récente que nous avons prise en constatant que, malgré nos différents établissements et centres de recherche, ainsi que nos diverses disciplines universitaires, il manquait une structure de réflexion interdisciplinaire. L'idée est d'aller au-delà de la quête des diplômes pour se concentrer sur les grandes questions qui touchent notre société. Sur le plan international, on appelle cela des études avancées, car elles se situent au-delà du niveau doctoral.ACTUALITE.CD : Pour votre premier séminaire, vous avez choisi comme thème les conflits armés à l'Est de la RDC. Que proposez-vous de nouveau dans ce débat ?Isidore Ndaywel è Nziem : Ce que nous apportons de neuf, c'est d'abord une approche historique. Comme l'a souligné le Professeur Gilbert Kabanda, le ministre de la Recherche scientifique, lorsqu'on fait face à une maladie, il faut d'abord comprendre son histoire. C'est la même chose pour les conflits : il faut analyser leurs causes profondes. L'une des principales causes, que nous avons identifiée, est la question de la terre et de la surpopulation. Nous avons une démographie galopante dans des régions où les terres sont insuffisantes. Cela crée des tensions entre les communautés, et sans solution durable, ces tensions risquent de perdurer.Un autre élément essentiel est le cadre légal. Nous vivons dans un monde avec des frontières établies, négociées notamment avec l'Allemagne, l'ancienne puissance coloniale de la région Rwanda-Burundi. Ces frontières doivent être respectées, mais malheureusement, cela ne se fait pas toujours.ACTUALITE.CD : Les armes n'ont pas réussi à mettre fin à la guerre. Quelles sont les propositions de l'ICEA pour y parvenir ?Isidore Ndaywel è Nziem : Nous en sommes au début d'une réflexion collective. Toutefois, nous avons identifié trois grandes questions. La première, comme je l'ai déjà mentionné, est la relation entre la population et la terre. La deuxième question, tout aussi importante, concerne les ressources naturelles. Nous vivons une situation comparable à celle de la fin du 19e siècle, lorsque la RDC fournissait au monde du caoutchouc pour la fabrication des pneus. Aujourd'hui, nous sommes les principaux fournisseurs de matières premières critiques pour l'économie mondiale, comme le coltan. Cela alimente les conflits.J'ai d'ailleurs écrit un article intitulé "Du caoutchouc rouge au coltan rouge" pour illustrer cette continuité historique. À l'époque, la violence extrême, comme les mutilations, servait à garantir l'exploitation des ressources. Aujourd'hui, c'est le même schéma, avec des conflits autour des ressources.ACTUALITE.CD : Quelles sont les attentes à l'issue de ce séminaire, et à qui s'adresseront les résolutions ?Isidore Ndaywel è Nziem : Ce séminaire a pour objectif principal la formation. Nous devons préparer nos jeunes docteurs, professeurs et chercheurs à comprendre les dynamiques de l'Est du Congo. Ils ne doivent pas se limiter à l'actualité immédiate, mais approfondir les fondements des conflits, pour être en mesure de proposer des solutions durables. Même si nous obtenons un cessez-le-feu, les problèmes sous-jacents resteront, et sans réponse à ces questions, nous risquons de voir les mêmes phénomènes se reproduire dans quelques années.ACTUALITE.CD : Pensez-vous qu'une solution diplomatique ou politique est envisageable pour l'Est de la RDC ?Isidore Ndaywel è Nziem : Absolument. Lorsqu'il y a un incendie, il faut d'abord l'éteindre avant de réfléchir à sa cause et à la manière de l'éviter à l'avenir. Il est essentiel de soutenir les efforts actuels du président de la République, du gouvernement et de l'armée pour rétablir une paix, même temporaire. Il est urgent de mettre fin aux massacres et aux souffrances des populations. Toutefois, cette paix ne sera durable que si nous abordons les causes profondes du conflit.
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RDC: le projet de loi des finances 2025 prévoit la prise en charge de 513 députés nationaux, les 13 élus supplémentaires à l'Assemblée nationale vont coûter 1,5 millions USD par an au trésor public (CREFDL)
/2024/10/18/rdc-le-projet-de-loi-des-finances-2025-prevoit-la-prise-en-charge-de-513-deputes
Économie
Le Centre de Recherches en Finances Publiques et Développement Local (CREFDL) a publié ce jeudi une analyse sur les prévisions budgétaires de l'Assemblée nationale et du Sénat pour l'exercice 2025. Rien que pour l’Assemblée nationale d’abord, cette structure de la société civile note des irrégularités concernant notamment, le fonds spécial d’intervention, les dépenses de rémunération des personnels administratifs et politiques, ainsi que des députés nationaux.   L’étude révèle que le budget alloué à la chambre basse du Parlement prévoit le paiement de 513 députés, alors que la loi n’en prévoit que 500. Ce surplus de 13 députés représente une dépense supplémentaire de 1,5 million USD par an, jugée « irrégulière au regard de la loi », estime le CREFDL.Par ailleurs, les effectifs du personnel politique affecté aux cabinets du bureau de l’Assemblée nationale sont considérés comme pléthoriques. Le nombre de 2756 employés, maintenu dans le projet de loi, est bien supérieur aux limites fixées par le Règlement intérieur. Ce surcroît de personnel va entraîner  des dépenses supplémentaires importantes et injustifiées, alerte le CREFDL.« Le Règlement Intérieur de l’Assemblée nationale en ses articles 255-256 fixe le nombre du personnel politique affecté aux cabinets à 58, le personnel d'appoint à 70 et domestique à 80, soit un total de 208. Ceci implique que le paiement de 2.548 personnes supplémentaires est irrégulier », renseigne le document. CREFDL salue par ailleurs la légère baisse globale des crédits alloués à l'Assemblée nationale par rapport à l’exercice 2024, estimée à 9 %. « Un acte que CREFDL salue d’autant plus que cela s’inscrit dans le cadre de son plaidoyer consistant à la réduction du train de vie des institutions ».Toutefois,  CREFDL  s'inquiète de l'opacité qui entoure le fonds spécial d’intervention à la chambre basse du parlement.  Même si le budget alloué à ce fonds pour l’exercice 2025 a connu pour sa part une baisse de 7,70%, « CREFDL note que ces prévisions ne sont ni sincères ni crédibles et soulèvent la question de la redevabilité du gestionnaire ». 681 employés supplémentaires à prendre en charge au SénatAu niveau du Sénat, le CREFDL révèle que le nouveau bureau du Sénat va payer 681 employés supplémentaires, en violation du règlement intérieur de cette institution du pays. « Le règlement intérieur du Sénat fixe à 49 le nombre du personnel politique affectés dans différents cabinets. A cela s’ajoute, 71 agents d’appoint et 80 personnels domestiques, soit un total de 200 », précise le document.Cette structure revient à la problématique liée au fonds spécial d’intervention. Contrairement à l’Assemblée nationale où les crédits alloués à ce fonds ont baissé, ils ont par ailleurs connu une hausse légère de 8 millions USD, par rapport  à 2024. Ce fonds reste par ailleurs non désagrégé, selon le CREFDL, ce qui rend « difficile de retracer les détails des dépenses y afférentes ».Ainsi, le CREFDL appelle le gouvernement à « diligenter un contrôle des effectifs du personnel affecté aux cabinets du bureau des deux chambres du Parlement et de leurs secrétariats généraux ». Les deux chambres du parlement sont quant à elles appelées à « détailler et clarifier les lignes budgétaires appelées « fonds spécial d’intervention » dans le PLF 2025, ainsi que de conformer les effectifs des membres du cabinet en charge de l’Etat à ceux reconnus par le règlement Intérieur. L’Assemblée nationale est appelée particulièrement « d’élaguer l’effectif de 13 députés supplémentaires inscrits dans le PLF 2025 pour se conformer à la constitution et à son règlement intérieur ». Bruno Nsaka
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Judith Suminwa à Rebranding Africa Forum: « le Rwanda a accepté, pour la première fois, de présenter un plan pour le retrait de plus de 4 000 de ses militaires déployés en RDC »
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Sécurité
La Première ministre de la RDC, Judith Suminwa, a annoncé vendredi lors du Rebranding Africa Forum à Bruxelles que le Rwanda a accepté, pour la première fois, de présenter un plan pour le retrait de plus de 4 000 de ses militaires déployés en RDC. Cette déclaration marque une avancée notable dans les tensions qui opposent les deux pays, malgré les affrontements persistants dans l'est de la RDC, a t-elle ajouté.« Nous avons aujourd'hui une stratégie, celle de la montée en puissance de notre armée pour défendre notre territoire, tout en poursuivant un processus diplomatique car nous voulons la paix », a déclaré Mme Suminwa.Elle a précisé que, parallèlement à ce retrait des troupes rwandaises, la RDC poursuit son plan de neutralisation des milices FDLR (Forces Démocratiques de Libération du Rwanda), une tâche que, selon elle, l'armée congolaise mène depuis plusieurs années.« Ce n’est pas moi qui le dis, mais des rapports certifiés de l’ONU : il y a des soldats rwandais en RDC. Et à partir du moment où le Rwanda nous agresse, c’est à lui de retirer ses troupes de notre territoire », a-t-elle ajouté.À Kinshasa, la ministre d'État des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a quant à elle adopté un ton plus mesuré en soulignant que des progrès ont été réalisés dans les discussions avec le Rwanda, mais qu’il est « encore trop tôt pour parler d'un accord ».
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Kinshasa: il n'y a pas pénurie de carburant ni problème de distribution, rassurent les pétroliers après échange avec Daniel Mukoko
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Économie
La fermeture de certaines stations services et de longues files d'attente à longueur des journées avant d'être servi à la pompe à Kinshasa étaient au centre d'une séance de travail ce jeudi 17 octobre 2024 entre le VPM, ministre de l'économie nationale Daniel Mukoko Samba et le Groupe Professionnel des Distributeurs des produits pétroliers (GPDPP) conduite par son président, Franck Beausaert, Directeur Général de la Société congolaise des industries de raffinage (SOCIR SA).Cette séance de travail qui intervient près de deux semaines après l'entrée en vigueur de la mesure gouvernementale relative à la baisse du prix de carburant, était une occasion pour les pétroliers de rassurer le gouvernement qu'il n'existe pas de problème de pénurie des produits pétroliers. "Nous avons discuté des problèmes qui concernent notre secteur, le problème d'approvisionnement, le problème du prix mais aussi le problème de manque à gagner qui nous préoccupe profondément. Cette rencontre a permis de nous éclairer et de nous rassurer pour que nous puissions continuer à travailler main dans la main comme nous l'avons toujours fait en vue de l'approvisionnement régulier du pays et il n'y a pas de problème de pénurie comme d'aucuns ont voulu le dire", a rassuré Franck Beausaert, DG de SOCIR SA.Et de poursuivre :"C'est le principe de l'offre et de la demande. Lorsque nous avions une baisse des prix à la pompe, la demande a fortement augmenté et donc aujourd'hui les logisticiens sont en train de travailler de manière à ce que cette situation soit vite résorbée. Je pense qu'il n'y a plus de problèmes, il n'y a jamais eu de problèmes de pénurie, c'est juste un problème de réorganisation, c'est une conséquence positive à la suite de la baisse des prix".De son côté, Baba Diallo, Directeur Général de TotalEnergies RDC et vice-président du GPDPP est revenu sur les raisons à la base de longues files d'attente mais aussi la fermeture de certaines stations services."Les queues que vous avez notées sur les stations services sont liées au fait qu'il y a eu un engouement suite à cette baisse des prix d'une part et d'autre part d'autres stations services ne vendaient pas. Donc il y a eu un report de consommation sur les stations services des membres du GPDPP également il y a eu une complexification au niveau de livraison de la SEP lorsqu'il y a eu beaucoup plus d'afflux, plus d'augmentation de volume, donc plus d'opérations au niveau de la SEP. À ce jour, je pense qu'il y a beaucoup moins de files si non il n'y en a plus", a indiqué le DG de TotalEnergies RDC.Assurances du gouvernement au sujet de manque à gagnerAu cours de la même occasion, Daniel Mukoko Samba a rassuré les pétroliers de la volonté et la  détermination du gouvernement à régler la question relative au manque à gagner."Nous avons reçu des assurances du gouvernement que tout sera réglé dans les meilleurs délais. Donc nous sommes plutôt confiants, nous avons toujours travaillé main dans la main avec le gouvernement, nous pensons que ce n'est pas le moment que les uns ou les autres abandonnent les promesses tenues. Nous aurons des réunions de certification dans les prochains jours, ce n'est qu'à l'issue de ces réunions que nous connaîtrons les chiffres exacts de manque à gagner", a précisé Franck Beausaert.Au sujet de la baisse du prix du carburant, les pétroliers estiment que le gouvernement ne doit pas être attentif seulement aux doléances du consommateur final."Nous pouvons que saluer une telle mesure parce qu'elle permet à ce que la population puisse réaménager son panier des ménages, donc ça nous réjouit mais aussi nous demandons que le gouvernement regarde non seulement le consommateur final mais qu'il regarde aussi les entreprises qui l'accompagnent dans cette mesure", a plaidé le DG de SOCIR SA et président du GPDPP.Le prix du litre de carburant dans la zone Ouest passe de 3 340 à 2 990,49 francs congolais pour l’essence, soit une baisse de 13%. Il en est de même pour le gasoil qui passe de 3 435 à 2 979,73 franc congolais, une réduction de 13% également. Cette réduction du coût de carburants à la pompe fait suite aux arrêtés signés mercredi 2 octobre par le VPM, ministre de l'économie nationale, Daniel Mukoko Samba.Cette baisse s'inscrit également dans la droite ligne des “mesures urgentes" prises par le gouvernement pour lutter contre la vie chère. Ce dossier, présenté lors de la huitième réunion du conseil des ministres par Mukoko Samba, contient une série de mesures quantitatives urgentes envisagées pour contrer la vie chère en RDC et, de ce fait, renforcer le pouvoir d'achat.Clément MUAMBA
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Assemblée nationale: Isaac Jean-Claude Tshilumbayi supervise l’installation de bureaux des commissions permanentes
/2024/10/17/assemblee-nationale-isaac-jean-claude-tshilumbayi-supervise-linstallation-de-bureaux-des
Politique
Mandaté par le Président Vital Kamerhe, Isaac Jean Claude TSHILUMBAYI MUSAWU, 1er  Vice-président de l'Assemblée nationale, a supervisé , ce jeudi 17 octobre, l'installation effective des ses dix commissions permanentes dont les membres  de leurs bureaux respectifs ont été entérinés par la plénière aucours de la longue séance intervenue d'hier Mercredi 16 à 13h jusqu'aujourd'hui jeudi 17 octobre à 4h du matin. Le n•2 de la chambre basse du parlement  s'est personnellement occupé de l'installation de trois bureaux des commissions notamment la commission Économique, financière et contrôle budgétaire(Écofin). Elle est dirigée par le député  Guy MAFUTA KABONGO du Regroupement 2A/TDC, élu de Tshikapa. Cette commission joue un rôle important pendant cette session de septembre , essentiellement budgétaire, en vue de mettre à la disposition du pays via le Gouvernement de la République, des moyens conséquents de sa politique  pour lui permettre de faire face à plusieurs besoins d'État.Conscient de la lourde responsabilité qu’il a dans la direction des travaux au sein de cette commission, Guy Mafuta dit « compter sur la détermination de chaque membre pour l’atteinte des objectifs assignés à cet organe technique de la chambre basse du parlement »Le Professeur Tshilumbayi a ensuite installé le bureau de la commission Politique, Administration et Juridique(PAJ). Celle-ci est chapeauté par le député Andre Mbata qui y fait son cameback. Il a géré cette commission dite de loi avant d’être élu 1er vice-président la législature passée.En mission, le Professeur André Mbata a été représenté à cette cérémonie  par le député Prince Cocola du groupe parlementaire « Trois alliances ». Cette commission a une grande responsabilité face aux impératifs politiques du pays qui est agressé dans sa partie orientale.Enfin, Monsieur TSHILUMBAYI a installé le bureau de la Commission de Droits de l’homme que dirige le député Boris MBUKU LAKA. Habitué de l’exercice, M. Mbuku qui venait d’être président de l’Écofin la législature passée est maintenant à la tête de la seule commission dont la présidence est accordée à l’Opposition parlementaire. Pas présent, il est représenté par Nene KASHINDE AVODJOA, 1er vice-président de la même commission.De son côté, le Rapporteur de l'Assemblée nationale, Jacques NDJOLI ESENG'EKELI a installé les bureau  des commissions Suivi et évaluation, Affaires étrangères mais aussi Défense et Sécurité.Ici le président la commission Défense Rubins MIKINDO MUHIMA a parlé des impératifs sécuritaires qui nécessite un travail acharné pour des résultats escomptés.Le 2è Vice-président Christophe MBOSO s’est quant à lui, occupé des commissions Environnement et ressources naturelles et Aménagement du territoire,Infrastructures et NTIC.Dominique Inamizi, Rapporteure adjointe de l’Assemblée nationale s'est chargée de l'installation des commissions Sociale et culture et l'Égalité de chances, famille et Enfant(ex Genre, famille et enfant).
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Caricature : détention provisoire pour la tiktokeuse Maria Ntumba
/2024/10/17/caricature-detention-provisoire-pour-la-tiktokeuse-maria-ntumba
Caricature
La sphère numérique congolaise a récemment été secouée par un scandale impliquant plusieurs influenceurs, dont Maria Ntumba. Cette dernière s'est retrouvée au cœur d'une polémique suite à la diffusion de contenus jugés choquants et diffamatoires sur les réseaux sociaux. Les propos tenus par ces influenceurs ont outrepassé les limites de la bienséance, suscitant l'indignation de la population et des autorités.Face à l'ampleur de ce phénomène, le ministre de la Justice a donné instruction aux procureurs généraux d'engager des poursuites contre les auteurs de ces actes de dépravation. Maria Ntumba a ainsi été interpellée et placée en détention provisoire pour violation du Code du Numérique, notamment pour avoir diffusé de fausses informations. Son arrestation a été effectuée après plusieurs convocations restées sans réponse.Cette affaire met en lumière les défis posés par l'utilisation des réseaux sociaux en République Démocratique du Congo. Elle soulève des questions importantes sur la responsabilité des influenceurs, la régulation des contenus en ligne et la protection des individus contre la diffamation. L'arrestation de Maria Ntumba marque une volonté des autorités de réprimer les dérives de l'internet et de protéger l'ordre public. 
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Kinshasa : Le marché central bientôt au cœur d'un vaste chantier
/2024/10/17/kinshasa-le-marche-central-bientot-au-coeur-dun-vaste-chantier
Société
Le cœur économique de Kinshasa s'apprête à battre au rythme des travaux. Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, a annoncé, ce mercredi 16 octobre 2024, un vaste chantier de rénovation des voies environnant le marché central. Les avenues Bokasa, Kasa-Vubu, Rwakadingi, Kabinda et Kabambare vont ainsi faire peau neuve, promettant une circulation fluidifiée et un cadre urbain plus moderne.Cette opération d'envergure nécessite toutefois une préparation minutieuse. Afin de minimiser les perturbations pour les commerçants, une commission spéciale a été mise en place. Son objectif ? Identifier des emplacements de relogement temporaires, le temps que durent les travaux. Les autorités municipales des communes de la Gombe, de Kinshasa, de Lingwala et de Barumbu sont activement associées à cette mission délicate.Si la date exacte du début des travaux reste encore à préciser, elle dépendra en grande partie de la fluidité des opérations de relogement. L’enjeu est de taille : assurer une transition en douceur pour les commerçants, tout en ouvrant la voie à une transformation urbaine majeure.Cette annonce marque un tournant pour le marché central, véritable poumon économique de la capitale congolaise. Ce chantier s'inscrit dans une dynamique plus large de modernisation de la ville, visant à améliorer le cadre de vie des Kinois et à renforcer l'attractivité de Kinshasa.Kuzamba Mbuangu 
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Assemblée nationale : Gratien Iracan porte plainte contre le gouverneur militaire d'Ituri pour notamment « diffamation, outrage à un député et propagation de faux bruits »
/2024/10/17/assemblee-nationale-gratien-iracan-porte-plainte-contre-le-gouverneur-militaire-dituri
Politique
Le député national Gratien de Saint-Nicolas Iracan, a saisi, le mardi 15 octobre, l’Auditeur général des Forces Armées de la République démocratique du Congo pour lui informer de la plainte qu’il dépose contre le Général Johnny Luboya Nkashama, Gouverneur militaire de l’Ituri.L’élu de Bunia reproche à cet officier militaire « l’outrage à un député national, la diffamation, la propagation des faux fruits, l’imputation dommageable, la rébellion et l’association des malfaiteurs.« Je lui reproche l’outrage. Le gouverneur c’est quelqu’un qui sème la zizanie. Il ne reconnait pas l’autorité des députés ni de l’Assemblée nationale. Il se prend pour un super militaire avec toutes les décisions. Il faut quand même que la justice le redresse. C’est comme ça que j’ai porté plainte pour outrage, diffamation, association des malfaiteurs parce que nous avons reçu beaucoup d’informations qui démontrent qu’il est associé à de mauvaises personnes pour faire mal à la République », a-t-il déclaré. Et de poursuivre :« Je l’ai aussi assigné pour la rébellion contre les Institutions. Vous avez vu comment il a répliqué à l’Assemblée nationale sur la voix des ondes. L’Assemblée nationale c’est le temple de la démocratie. Un élu du peuple représente toute une Nation, il faut un minimum de respect. Et quand un Président de l’Assemblée nationale parle du haut de la tribune, il faut un minimum de respect »Il rappelle qu'en tant qu'élu, il dispose de l’immunité de poursuite pour tout propos tenu en exercice de ses fonctions de député et surtout dans l’hémicycle.« L’article 107 de la constitution dit clairement un député représente la population et quand il s’exprime dans le cadre de sa mission, il ne peut être poursuivi parce qu’il engage la Nation. Alors quand vous un gouverneur qui fait des fausses accusations pour salir la dignité, la réputation et l’honneur d’un membre de l’Assemblée nationale, il ne faut pas laisser passer ça »Gratien Iracan tient mordicus à ce que cet officier militaire soit sanctionné.« Nous sommes dans un État de droit tel que prôné par le Président de la République et il y a un ministre de la Justice qui cherche à réhabiliter le fonctionnement de la justice, il faut qu’on le sanctionne », conclut-il. Dans une intervention sur la radio Top Congo FM, le Général Johnny Luboya avait cité le député Gratien parmi ceux qui soutiennent les groupes armés en Ituri dont le groupe Zaïre.Dans une des récentes plénière, le député Gratien de Saint-Nicolas Iracan dénonçait l’attitude des autorités  qui avaient pour stratégie d’accuser les députés de faire partie des groupes armés pour empêcher tout débat sérieux sur l’état de siège.Berith Yakitenge
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RDC-Rwanda: « Ce qui est important à retenir, c'est que les deux parties ont fait un progrès important dans la reconnaissance mutuelle des griefs. Mais il est encore trop tôt pour parler d'un accord » (Thérèse Kayikwamba Wagner)
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Sécurité
À l'issue de la cinquième réunion ministérielle entre la RDC et le Rwanda la nuit du 12 au 13 octobre à Luanda, la ministre d'État congolaise, Thérèse Kayikwamba Wagner, a précisé ce jeudi 17 octobre qu'aucun accord n'avait encore été conclu.« Ce qui est important à retenir, c'est que les deux parties ont fait un progrès important dans la reconnaissance mutuelle des griefs. Mais il est encore trop tôt pour parler d'un accord », a déclaré la ministre des Affaires étrangères. Elle a insisté sur le fait que le processus de paix est en cours, mais qu’il reste de nombreux obstacles à surmonter. « Nous avançons par étapes, et nous devons nous assurer que la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC soient respectées », a-t-elle ajouté.Mme Kayikwamba Wagner a souligné l'importance de la progression réalisée dans les discussions : « Nous ne sommes pas encore au niveau de la signature d'un accord, mais nous franchissons des étapes essentielles. Ce sont des petits pas qui nous mèneront vers la signature d'un accord. Pour l'instant, chaque étape du processus est cruciale, et nous avançons pas à pas. »Selon la ministre, le dialogue entre la RDC et le Rwanda doit respecter le droit international et se conformer aux principes de la Charte des Nations Unies. « Nous sommes un État souverain, membre des Nations Unies, et notre droit à l’intégrité territoriale doit être respecté », a-t-elle affirmé, précisant que la RDC ne signerait pas d'accord à la hâte ni en secret.Les ministres ont mandaté la facilitation angolaise pour préparer un « Concept des opérations » (Conops), un document stratégique qui fixera les modalités de mise en œuvre du plan harmonisé convenu. Ce document doit être finalisé d’ici au 26 octobre avec les contributions des deux parties.Pour l'instant, Mme Kayikwamba Wagner a réitéré que, bien que des avancées aient été faites, aucun accord n’était imminent. « Ce sont des petits pas qui nous mèneront vers un accord, mais il est encore trop tôt pour en parler », a-t-elle conclu.Clément Muamba
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Le budget 2024 revu à la hausse : « nous avons la lourde responsabilité d’en assurer un suivi permanent et périodique » (Guy Mafuta, président commission ECOFIN)
/2024/10/17/le-budget-2024-revu-la-hausse-nous-avons-la-lourde-responsabilite-den-assurer-un-suivi
Politique
Au cours de sa plénière du 16 octobre consacrée à l'examen de la loi rectificative de finances exercice 2024, et à la loi de reddition des comptes pour l’exercice 2023, l’Assemblée a entériné les membres de ses différentes commissions permanentes ainsi que les animateurs de leurs bureaux respectifs. A la tête de la commission économique, financière et contrôle budgétaire (ECOFIN) a été placé le député national Guy Mafuta. En ce qui concerne la mise en œuvre du budget revu à la hausse soit 49 847 milliards de francs congolais (environ 17,79 milliards USD), l’élu de Tshikapa dit être conscient de la lourde mission de la commission dont il va désormais présider. Il promet notamment d’assurer  un suivi permanent et périodique. « Le budget ou la loi de finances, c’est la cartographie chiffrée de la vision du gouvernement. Nous, en tant qu’autorité budgétaire, nous avons la lourde responsabilité d’encadrer cela, de donner quitus mais également d’assurer un suivi permanent et périodique pour, non pas jouer le rôle de l'exécutif mais, l’accompagner  », a dit Guy Mafuta à la fin de cette longue plénière. Il est également revenu sur les dépassements budgétaires et un faible taux de décaissement soulevés lors du débat sur la loi sur la reddition des comptes 2023. « En tant qu’autorité budgétaire, il nous reviendra d’éviter d’agir en aval et d'être en mesure de tirer la sonnette d’alarme à temps pour pareille histoire ne se répète pas », explique-t-il. La commission Ecofin est composée de 70 membres. Outre Guy Mafuta, président et membre du regroupement politique 2A/TDC, le bureau est complété par : Patrice Kitebi (A/A-UNC), 1er vice-président ; Jonathan Bialosuka( Bâtissons le Congo), 2e vice-président ; Ida Kitwa (AACRD-Palu),  rapporteur ; Emmanuel Mukundi (Ensemble), rapporteur adjoint. « La loi du budget est une loi et cette dernière doit être respectée. Celui qui viole la loi s’expose à la sanction de la loi. Le message a été clair et nous allons y veiller. C’est une lourde responsabilité mais avec une belle équipe que nous avons (...), nous pensons que le débat et la qualité du travail sera relevé », a conclu Guy Mafuta. La commission ECOFIN est déjà attendue sur une première matière qu’est l’examen approfondi des projets de loi de finances rectificative et reddition des comptes déclarés recevables lors de ladite plénière. L’ECOFIN dispose de 10 jours avant son adoption finale. 
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Reddition des comptes 2023 : les députés dénoncent des dépassements budgétaires et appellent à une meilleure gestion des deniers publics
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Économie
Lors de la plénière de l'Assemblée nationale consacrée à l'examen de la loi rectificative de finances exercice 2024, et à la loi de reddition des comptes pour l’exercice 2023, plusieurs députés ont dénoncé les dépassements budgétaires tant dans les ministères que dans d’autres institutions. Christian Mwando, député d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi a indexé, à titre d’exemple, le ministère des Sports et Loisirs, qui a exécuté son budget à plus de 650%, soit six fois le plafond autorisé. « Cela démontre à suffisance l'incohérence dans les priorités du pouvoir en place », a-t-il dénoncé.Il a également mis en évidence des dépassements considérables sur des lignes budgétaires aussi basiques que les « fournitures et petits matériels ». Sur ce point,  il souligne « un dépassement de 53.458% par le service de contrôle de paie des enseignants avec des paiement atteignant 342milliards contre des prévisions de 639 millions de  francs congolais ». A l’en croire,  27 autres ministères ont été payés à au moins 1000% de leurs crédits accordés sur la ligne.  Au niveau de la majorité au pouvoir, le constat reste le même. Venance Eyanga, membre de l’Union sacrée, coalition au pouvoir, a souligné que 5 institutions et 17  ministères ont dépassé largement leurs crédits budgétaires.Face à cette situation, l’élu de Mont Amba à Kinshasa a proposé de plafonner les dépenses de de fonctionnement des administrations. Selon lui, cette mesure devrait permettre de réduire les risques de dépassements. « Si vous lisez le programme du président pendant la campagne, il avait insisté sur la réduction  du train de vie des institutions », a-t-il indiqué.Au cours de la  même plénière, Christian Mwando avait également regretté que les dépassements budgétaires et les dépenses en mode d’urgence se fassent au détriment des projets de développement, notamment dans le secteur de l’éducation, de l’agriculture et des infrastructures.Bruno Nsaka
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Journée mondiale de l'alimentation: la RDC s'engage à mettre le droit aux aliments au service d'une vie et d'un avenir meilleur
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Société
Comme tous les pays membres des Nations unies, la RDC a célébré, mercredi 16 octobre, la journée mondiale de l'alimentation, notant qu'elle demeure dans une situation alarmante, avec le plus grand nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire dans le monde, selon le rapport de l'analyse du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC). Dans son message de circonstance, le ministre de l'agriculture et sécurité alimentaire, Grégoire Mutshayi, a appelé à l'amélioration de la productivité des systèmes agroalimentaires, qui doivent s'adapter aux innovations pour atténuer les risques des catastrophes naturelles.À l'en croire, le gouvernement congolais dit s'engager à mettre le droit aux aliments au service d’une vie et d’un avenir meilleur au centre de ses politiques et programmes agricoles par la mise en place des cadres stratégiques afin de permettre à la RDC d’exploiter son plein potentiel, d’éradiquer la faim et de garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population congolaise.Face à la faim, ce membre du gouvernement Suminwa estime que l'agriculture doit être la priorité des priorités. Il regrette, cependant, la production agricole insuffisante en RDC, ce, malgré les atouts énormes que regorge le deuxième grand pays d'Afrique.« La RDC est l’un des rares pays africains à posséder un large éventail de potentialités  pour son développement agricole, notamment : 80 millions d’hectares de terres arables dont 4 millions irrigables, une diversité de climats associée à un important réseau hydrographique et à un potentiel halieutique estimé à 700 000 tonnes de poissons par an ainsi que des savanes étendues propices à l’élevage de plus de 40 millions de têtes de gros bétail en dehors de millions des tonnes de viande qu’elle peut produire grâce à l’élevage porcin, caprin, volaille, etc. qui prolifère, en ce jour, sur l’étendue du territoire national. Pourtant, malgré tous ces atouts, le niveau de la production agricole de notre pays demeure encore insuffisant. Ainsi, la revanche du sol sur le sous-sol que prône le président de la République s’articule en priorité autour de l’augmentation de la production agricole. Cela veut clairement dire que désormais l’agriculture doit réellement devenir la priorité des priorités », souhaite-t-il.Eu égard à cette situation, Grégoire Mutshayi invite le gouvernement à intégrer le droit à l’alimentation dans des politiques et des programmes de transformation de systèmes agroalimentaires afin de garantir à tous les Congolais un accès égalitaire à un ensemble adéquat et varié d’aliments nutritifs, sains et à un prix abordable.Pour cette 44ème édition, le thème choisi était : « droit aux aliments   au service d’une vie et d’un avenir meilleurs, ne laisser personne de côté »,  mettant l’accent sur les « aliments » comme clé de voûte du développement car d’eux dépendent  toute croissance aussi bien physique que psychique. Samyr LUKOMBO
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Kinshasa : Daniel Bumba en séance de travail à l’assemblée provinciale à la veille du dépôt de sa première loi des finances
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Politique
Le gouverneur Daniel Bumba Lubaki a été invité ce jeudi à l’assemblée provinciale de Kinshasa (APK). La réunion intervient à la veille du dépôt de la première loi des finances du gouvernement Bumba.Cette invitation entre dans le cadre du renforcement de la collaboration entre l’exécutif provincial et l’assemblée provinciale. Celle-ci est en session budgétaire.« Les rapports entre l’exécutif provincial et l’APK sont au beau fixe. Les deux institutions ont pris l’engagement de privilégier la stabilité des institutions de la ville en travaillant main dans la main pour l’intérêt général des Kinois. », a commenté un député provincial. 
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Assemblée nationale : les membres des commissions permanentes et ceux de leurs bureaux entérinés, les organes de la chambre affichent complet
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Politique
L’Assemblée nationale a entériné, la nuit du mercredi à jeudi 17 octobre, les membres des commissions permanentes ainsi que ceux de leurs bureaux respectifs. En termes de membres des différents bureaux, rien n’a changé. C’est la version adoptée par la récente réunion de la conférence des présidents qui a été entérinée par la plénière. Le bureau de l’Assemblée nationale annonce que des modifications sur l’appartenance de certains pourraient intervenir. S’agissant des animateurs des différents postes des commissions permanentes, André Mbata retrouve la commission PAJ, Guy Mafuta va présider l’Écofin, Rubens Mikindo présidera la commission la Défense et Sécurité, Caroline Bemba à l’Aménagement du territoire, Singoma Mwanza au Suivi et Évaluation et Dorothée Madiya à la Socioculturelle. Voici les députés membres des bureaux de 10 commissions permanentes et leur groupes parlementaires : 1. La commission politique, administrative et juridique (PAJ, 54 membres)Président : André Mbata (UDPS-Tshisekedi)1er vice-président : Prince Cocola (Trois alliances)2e vice-président : Gaspard Ngondankoyi (Dynamique Agissons)Rapporteur : Frédéric Bissimwa (A/A-UNC)Rapporteur adjoint:  Adèle Kayinda (Congo Uni).2. La commission Économique, financière et contrôle budgétaire (Écofin, 70 membres)Président : Guy Mafuta ( 2A/TDC)1er vice-président : Patrice Kitebi (A/A-UNC)2e vice-président : Jonathan Bialosuka( Bâtissons le Congo)Rapporteur :  Ida Kitwa (AACRD-Palu)Rapporteur adjoint : Emmanuel Mukundi (Ensemble)3. La commission Défense et Sécurité (56  membres)Président : Rubens Mikindo(UDPS-Tshisekedi)1er vice-président : Carly Nzazu (A/B50)2e vice-président : Jonas Tsundu (A/A-UNC)Rapporteur: Serge Bahati (AFDC-A)Rapporteur adjoint : Joseph Nkoy (Dynamique Agissons)4. La commission Environnement, tourisme, ressources naturelle et développement durable (52 membres)Président : Adrien Bokele (A/A-UNC)1er vice-président : Patrick Eshimba (AACPG-A)2e vice-président : Jean-Claude Bwanganga (UDPS-Tshisekedi)Rapporteur : Pierre Sumeyi (Bonne gouvernance)Rapporteur adjoint :Willy Mishiki (AE-AUN-AMSC-Palu)5. La commission Relations extérieures (Rebaptisée « Affaires étrangères» 35 membres)Président : Berthold Ulungu (AFDC-A)1er vice-président : Christophe Boulu (AACRD-Palu)2e vice-président : Léonard She Okitundu (Alternative divine)Rapporteur : Émile Mwamba (Trois alliances)Rapporteur adjoint : Jacques Safari (AAAP-Code )6. La commission Suivi et évaluation de l’exécution des lois, des résolutions des recommandations (23 membres)Président : Singoma Mwanza (AAAP-Code)1er vice-président : Augustin Mulumba (Les patriotes)2e vice-président : Thierry Muzazav(AE-AUN-AMSC-Palu)Rapporteur : Yannick Mambu (UDPS-Tshisekedi)Rapporteur adjoint : Marcel Matumpa (AFDC-A)7. La commission Aménagement du territoire, infrastructures et nouvelles technologies de l’information et de la communication (ATI-NTIC, 59 membres)Président : Caroline Bemba (MLC-A)1er vice-président : Dieudonné Nsase (AAAP-Code)2e Patrick Munyomo (AFDC-A)Rapporteur: Tobie Nkongolo (UDPS-Tshisekedi)Rapporteur adjoint: Jean-Claude Draza (AACPG-A)8. La commission sociale et culture (28 membres) Présidente : Dorothée Madiya (Dynamique agissons)1ère vice-présidente : Clémence Sangana (Bonne gouvernance)2e vice-président: Jean-Simon Mfuti (UDPS-T)Rapporteur :Léonard Mota (Les patriotes)Rapporteur adjoint : André Mushongo ( 2A/TDC)9. La commission Droits de l’homme (27 membres)Président : Boris Mbuku (Ensemble)1er vice-président : Nene Kshinde (Alternative divine)2e vice-président : Rapporteur : Éric Kasagila (Bâtissons le Congo)Rapporteur adjoint : Grégoire Banza10. La commission Égalité de chances, famille et enfant (c’est la nouvelle appellation de la commission genre, famille et enfant) 27 membresPrésidente : Percy Nzunzi (UDPS-Tshisekedi)1er vice-président : Joséphine-Pacifique Lokumu (Congo uni)2e vice-présidente : Cathy  Sakombi (MLC-A)Rapporteur : July N’Sele (A/B50-AVK2018)Rapporteur adjoint : …(UDPS)Le Comité de Sage (27 membres)Présidente : Clotilde Kapinga (UDPS-TSHISEKEDI1er vice-président : Déocard Camunani (A/A-UNC)2e vice-président : Thali Dasio (AFDC-A)Rapporteur : Alfred Dibandi (AAA-Code)Rapporteur adjoint : Albert Baliesima (Dynamique agissons)
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RDC: opposé à la révision constitutionnelle, Emery Okundji estime que l'actuelle constitution n'empêche pas de gérer la République selon les règles de l'art
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Politique
Cadre des Forces Novatrices pour l'Union et la Solidarité (FONUS), Emery Okundji Ndjovu a exprimé son " opposition " contre toute tentative de révision ou de changement de constitution telle que voulue par le parti présidentiel Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Tshisekedi). Au cours d'une interview accordée à ACTUALITE.CD jeudi 17 octobre 2024, cet ancien élu national estime que le régime Tshisekedi doit se concentrer sur des questions essentielles notamment la guerre d'agression Rwandaise en vue de recouvrir l'intégrité du territoire national."Je ne soutiens pas l'initiative au jour d'aujourd'hui d'une révision constitutionnelle pour des raisons simples: nous avons la guerre à l'Est de la République Démocratique du Congo et donc nous devons nous mobiliser pour bouter dehors d'abord l'agresseur Rwandais et Ougandais et consorts. Nous devons bouter d'abord nos agresseurs dehors pour que nous puissions parler de la constitution" a-t-il fait savoir au cours d'une interview accordée à ACTUALITE.CD jeudi 17 octobre 2024.L'ancien ministre des PT-NTIC reconnaît les failles de l'actuelle constitution mais il estime que celà ne peut pas empêcher les dirigeants actuels à gouverner le pays selon les règles de " l'art"."Moi, je pense qu'au jour d'aujourd'hui ce n'est pas la constitution qui pose problème dans notre pays,la constitution bien-sure a des failles mais ce ne sont pas des failles qui nous empêchent de gérer la République selon les règles de l'art, ce n'est pas la constitution qui nous empêche aujourd'hui de la respecter s'agissant par exemple des juges de la Cour constitutionnelle qui sont largement au-delà de leurs mandats et donc c'est un problème de volonté politique, un problème d'hommes", a indiqué Emery Okundji Ndjovu.Autre chose selon lui qui ne permet pas la révision ou changement de la constitution, a-t-il rappelé, c'est l'état de siège en vigueur dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu."C'est aussi pour des raisons de legalité, vous savez que l'état de siège a été décrété à l'Est de la République Démocratique du Congo au Nord-Kivu et en Ituri et la constitution du février elle-même prévoit sa manière de la réviser dont les articles 218, 219, 220 et donc à partir du moment où nous avons proclamé l'état de siège dans ces deux provinces de l'Est de la République Démocratique du Congo aucune révision n'est possible sauf si on manifeste une volonté intentionnelle de violer cette constitution", a fait remarquer Emery Okundji Ndjovu.L'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) s'est engagée officiellement sur le chemin de révision de la constitution malgré l'opposition de certaines organisations socio politiques qui jugent cette démarche «inopportune et inappropriée», Augustin Kabuya, secrétaire général du parti au présidentiel a annoncé dans une circulaire, une mobilisation à la conscientisation des militant.es de son parti sur le bien-fondé de la révision de la constitution. Augustin Kabuya précise que la révision de la constitution est une promesse de l'UDPS faite à la population au lendemain du référendum qui avait conduit au vote de l'actuelle constitution.Clément MUAMBA
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Caricature : la position de la Fondation Bill Clinton par rapport à la candidature de la RDC au conseil de droit de l’homme de l’ONU
/2024/10/17/caricature-la-position-de-la-fondation-bill-clinton-par-rapport-la-candidature-de-la-rdc
Caricature
La Fondation Bill Clinton pour la Paix (FBCP) a adopté une posture résolue et critique face à la candidature de la République Démocratique du Congo (RDC) au Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Pour Emmanuel Cole, représentant de cette structure, il est inconcevable que le pays aspire à un tel statut de responsabilité internationale, tant il est entaché par des violations répétées de sa propre Constitution. Les détentions illégales et les mauvais traitements infligés aux détenus soulignent un contexte où les droits fondamentaux sont systématiquement bafoués. Malgré cela, la RDC a été élue, depuis le 9 octobre dernier, membre du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies pour le mandat 2025-2027. Avec 172 voix sur 190, cette élection représente une avancée diplomatique majeure, couronnant les efforts continus du Président Félix Tshisekedi pour instaurer un véritable État de droit. « L’élection d’un pays dans une instance internationale est un baromètre clé de la confiance des partenaires mondiaux. Nous pouvons nous réjouir de ce soutien international à notre pays », a déclaré Tina Salama, porte-parole du Chef de l’État.Il convient de rappeler que cette candidature n'est pas une première pour la RDC. En 2017, sous l’ère du président Joseph Kabila, le pays avait réussi à s’imposer au sein de cette institution onusienne, non sans controverses. Human Rights Watch et de nombreuses ONG avaient sonné l’alarme, dénonçant les violations massives des droits humains et l'absence de coopération du gouvernement avec les mécanismes des Nations Unies. Contre toute attente, la RDC avait remporté l’élection avec 151 voix sur 193, se hissant au rang des nations africaines les mieux soutenues.À présent, la RDC se prépare à briguer un siège au Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2026-2027, un vote étant prévu en juin 2025. Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, avance que ces candidatures sont une opportunité pour le pays de retrouver une place de choix sur la scène internationale. Néanmoins, la FBCP demeure vigilante et mobilisée, continuant de dénoncer la situation des droits humains en RDC, alors même que le pays aspire à une reconnaissance sur le plan mondial. 
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RDC : révision à la hausse du budget 2024 à 17,79 milliards USD
/2024/10/17/rdc-revision-la-hausse-du-budget-2024-1779-milliards-usd
Économie
Le ministre congolais du Budget, Aimé Boji Sangara, a présenté jeudi devant l’Assemblée nationale un projet de loi de finances rectificatif pour l’exercice 2024, fixant le nouveau budget à 49 847 milliards de francs congolais (environ 17,79 milliards USD), soit une augmentation de 21 % par rapport à la loi de finances initiale de 2024.Cette révision vise à adapter les finances publiques aux récentes évolutions politiques et économiques, notamment l’avènement d’un nouveau gouvernement issu des élections de décembre 2023 et les impacts des chocs externes et internes sur l’économie, selon M. Boji.Parmi les ajustements budgétaires notables, 2 386 milliards de francs congolais (environ 851,31 millions USD) ont été alloués aux nouvelles priorités du gouvernement, dont 1 749 milliards de francs congolais (623,79 millions USD) spécifiquement affectés aux infrastructures routières dans le cadre du contrat sino-congolais avec Sicomines.Le ministre a également souligné la pression sur le cadre macroéconomique, citant une dépréciation du franc congolais de 2 518,8 à 2 802,8 francs pour un dollar, ainsi qu’une révision du taux de croissance prévu pour 2024, abaissé à 5,4 % contre une estimation initiale de 6,4 %. L’inflation est, quant à elle, revue à la hausse à 17,5 %, contre une prévision de 10,9 %.Le projet de loi rectificatif prévoit également des soutiens financiers, incluant 500 millions USD de la Banque mondiale et 15 millions d’euros de l’Agence française de développement, destinés à combler les déficits budgétaires et à soutenir les dépenses publiques, notamment dans les domaines de la sécurité, de l'éducation et des infrastructures.Face à la hausse des coûts de la dette publique, qui a augmenté de 78 %, et à la réduction de 280 milliards de francs congolais (99,91 millions USD) des transferts aux provinces, le gouvernement congolais mise sur un renforcement de la discipline budgétaire pour stabiliser l’économie et soutenir les services publics.Le projet est maintenant transmis à la commission économique et financière de l'Assemblée nationale pour examen approfondi, avant son adoption finale.
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Femme de paix 2024: Thérèse Kulungu primée pour son combat en faveur des victimes de violences sexuelles
/2024/10/17/femme-de-paix-2024-therese-kulungu-primee-pour-son-combat-en-faveur-des-victimes-de
Femme
Activiste des droits humains, engagée en faveur des victimes de violences sexuelles dans l'Est de la RDC, Thérèse Kulungu a été primée « Femme de paix 2024 » le 15 octobre dernier à Lille, en France.À l’occasion, elle a plaidé pour la mise en œuvre d'une justice transitionnelle afin que toutes les victimes obtiennent justice et réparation. "Bien sûr qu'il y a FONAREV (Fonds national de réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits), mais on ne doit pas s'arrêter seulement au FONAREV".Elle a également dénoncé le fait que certains acteurs impliqués dans ces violences continuent à travailler au sein des institutions congolaises. "Ces bourreaux sont soit dans la police, dans l'armée, ils sont députés ou ministres et avec ça ils continuent de traumatiser les victimes", a-t-elle déploré en appelant à une réforme en profondeur des institutions pour écarter les auteurs de crimes et de détournements de fonds.Ce prix récompense chaque année des femmes engagées dans la défense des droits humains, en particulier ceux des femmes, à travers le monde.Nancy Clémence Tshimueneka
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Kwango: Léonnie Kandolo Omoyi célèbre la femme rurale
/2024/10/17/kwango-leonnie-kandolo-omoyi-celebre-la-femme-rurale
Femme
À l'occasion de la Journée internationale de la femme rurale célébrée  chaque année le 15 octobre , la ministre du Genre, Famille et Enfant, Léonnie Kandolo Omoyi, a lancé officiellement la quinzaine de la femme rurale dans la province du Kwango.Sous le thème national "Femme rurale, mère nourricière pour toutes et tous", cette journée offre l’occasion de célébrer et de reconnaître le rôle essentiel des femmes rurales dans l'agriculture et la sécurité alimentaire de la RDC. Le choix porté sur la province du Kwango pour le lancement de cette quinzaine s'explique par son potentiel agricole, que la ministre a décrit comme de "l'or vert".La ministre a rendu hommage à l'engagement des femmes rurales : "chères mamans, votre travail acharné est le pilier de notre société. Vous êtes le cœur battant de nos campagnes, cultivant non seulement la terre, mais aussi l'avenir de notre pays."La ministre a réitéré son engagement à améliorer les conditions de vie des femmes rurales, en leur garantissant l'accès à l'éducation, aux soins de santé, aux ressources agricoles et aux marchés. À titre symbolique, elle a remis des outils de travail aux femmes rurales du Kwango et du Kongo Central.Pendant deux semaines, cette quinzaine permettra de mettre en valeur les réalisations des femmes rurales et de favoriser les échanges sur les défis qu'elles rencontrent.Nancy Clémence Tshimueneka
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Assemblée nationale : le projet de loi de reddition des comptes 2023 déclarés recevable
/2024/10/17/assemblee-nationale-le-projet-de-loi-de-reddition-des-comptes-2023-declares-recevable
Économie
Les députés nationaux ont déclaré recevable, dans la nuit du mercredi à jeudi 17 octobre, le projet de loi de reddition des comptes 2023. Le texte est envoyé à la commission Économique, financière et contrôle budgétaire (ÉCOFIN) pour un examen approfondi.Celle-ci dispose de 10 jours pour rendre le travail. Ce délai court dès ce même jeudi. Le texte a été présenté et défendu par Doudou  Fwamba, ministre des Finances. Les députés ont au cours du débat, dénoncé les détournements, les dépassements, les dettes commerciales. Une enquête doit être menée sur l’exécution d’une grande partie du budget en mode urgence.Christian Mwando a même demandé la sanction, la motion de défiance  contre Aimé Boji, ministre d’État, ministre du Budget pour « incompétence ». Il justifie cette demande par le fait que c’est le ministre du budget qui est le contrôleur du Gouvernement en matière de respect de l’exécution du budget. De ce point de vue, il a failli à  sa mission. Pour que l’Assemblée nationale se fasse respecter par le Gouvernement, il faut des sanctions.Plus de 150 députés sont intervenus au cours du débat qui a duré plus de 10 heures.Berith Yakitenge  
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RDC : le Ministère des Mines réitère son engagement à « éradiquer » le travail des enfants dans l’exploitation artisanale du Cobalt
/2024/10/17/rdc-le-ministere-des-mines-reitere-son-engagement-eradiquer-le-travail-des-enfants-dans
Économie
Le Ministère des Mines de la République Démocratique du Congo, dans un communiqué daté du 14 octobre 2024, exprime son « étonnement » face à l’ajout du cobalt congolais à la liste des produits issus potentiellement du travail des enfants, selon un rapport publié par le Département du Travail des États-Unis d’Amérique.« Cette décision, bien que soulignant des défis persistants dans certaines régions en ce qui concerne l’exploitation artisanale du cobalt représentant à peine 5% de la production nationale, ne reflète pas de manière adéquate les progrès significatifs réalisés par le gouvernement congolais dans ce domaine. De plus, le rapport met uniquement l'accent sur le cobalt, en omettant des ressources tout aussi importantes comme le cuivre, également touchées par des enjeux similaires. Ce choix sélectif donne l'impression d’un parti pris, ne produisant pas de manière équilibrée les efforts constants du secteur minier congolais pour se conformer aux normes internationales. Elle semble ainsi ternir injustement la réputation du secteur minier congolais sur le plan international », peut-on lire dans le communiqué du ministère des Mines.Dans un contexte où le cobalt occupe une place centrale dans la transition énergétique mondiale, le gouvernement congolais, à travers son Ministère des Mines, dit être « conscient du rôle que la République Démocratique du Congo doit jouer pour répondre aux défis de changement climatique ».C’est pourquoi, le ministère des Mines réitère son engagement ferme à « éradiquer le travail des enfants, en particulier dans l’exploitation artisanale du cobalt et du cuivre ». « Ces deux minéraux essentiels, dont l’exploitation responsable est vitale pour l’économie mondiale et nationale, doivent contribuer à l’amélioration des conditions de vie des Congolais. À cet effet, 95% de la production de cobalt en RDC est réalisée conformément aux règles éthiques et sociétales imposées par le gouvernement et les entreprises cotées en bourse. Ce sont les 5% restants, issus de l’exploitation artisanale, qui posent encore certains défis », précise le même communiqué.Dans le soucis de se conformer aux exigences nationales et internationales par toutes les parties prenantes, sous la direction du Ministre Kizito Pakabomba,  le Ministère des Mines dit travailler en partenariat avec les partenaires bilatéraux et multinationaux et organisations internationales sur la mise en place de plusieurs initiatives visant à garantir une exploitation éthique et respectueuse des droits humains et de la protection de l’environnement.Quelques initiatives et actions en cours1. Formalisation de l’exploitation minière artisanalLe Ministère des Mines a travaillé à la création de coopératives encadrant les exploitants miniers artisanaux qui sont appelés à œuvrer au sein des zones d’exploitation artisanale (ZEA) sous l’encadrement du Service d'assistance et d'encadrement des mines artisanales et de petite échelle (SAEMAPE). Ces coopératives ont pour objectif de structurer et de superviser les activités d’extraction, tout en veillant au respect des normes internationales et en excluant toute forme d’exploitation illégale. Cette formalisation constitue un pas décisif vers une meilleure gestion des pratiques minières dans le pays.2. Création de la Commission Interministérielle sur le Travail des Enfants (CISTEMA)Une commission interministérielle, regroupant les différents ministères concernés, a été mise en place pour coordonner les actions de lutte contre le travail des enfants dans les mines artisanales. La CISTEMA, au sein de laquelle le Ministère des Mines joue un rôle clé, vise à centraliser les efforts et à harmoniser les initiatives nationales en matière de protection des enfants dans les zones minières.3. Renforcement des contrôles et suivi dans les zones minièresEn partenariat avec le Ministère du Travail et diverses organisations locales et internationales, des systèmes de surveillance ont été mis en place pour identifier les enfants potentiellement exposés aux conditions de travail dans les mines. Ces efforts visent à éradiquer le travail des enfants à sa source en intervenant directement dans les zones à risque.4. Coopération internationale pour une traçabilité éthiqueLe Ministère des Mines collabore étroitement avec des organismes internationaux, tels que l’Organisation Internationale du Travail (OIT), ainsi qu’avec des entreprises multinationales, pour garantir la traçabilité des minerais extraits en RDC. Ces actions visent à s’assurer que les minerais congolais, essentiels à l’industrie technologique mondiale, respectent les standards éthiques les plus stricts.Les résultats attendusCes efforts, selon le ministère des Mines, ont déjà permis d’identifier et de recenser 16 845 enfants dans les zones minières artisanales, dont 13 587 (garçons et filles) ont été retirés de ces sites et ont bénéficié de la prise en charge scolaire,  sanitaire, psychologique, sanitaire et enregistrement à l'état civil et leurs parents sont dans un processus de reconversion économique à travers des coopératives agricoles.Le Ministère des Mines, dans son communiqué, appelle les acteurs de la chaîne d’approvisionnement mondiale à reconnaître et à soutenir ces efforts. Le développement d’un secteur minier responsable ne peut se faire sans une action coordonnée des parties prenantes, tant nationales qu'internationales.  « Le gouvernement de la RDC reste ouvert à toute forme de collaboration visant à améliorer les conditions de travail dans le secteur minier et à éradiquer définitivement le travail des enfants ».   Il a été aussi rappelé que les actions du ministère des Mines s’inscrivent dans le cadre des Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies, en harmonie avec les engagements internationaux de la RDC. « Ces efforts témoignent d’une volonté nationale de promouvoir un développement économique durable, tout en respectant les droits fondamentaux des populations locales ».En outre, le Ministère des Mines exhorte la communauté internationale à adopter une approche plus juste et équilibrée, en reconnaissant la responsabilité collective dans la lutte contre les pratiques de travail des enfants. Les entreprises étrangères, notamment celles qui bénéficient des ressources minières congolaises, sont invitées à soutenir activement les initiatives locales et à garantir une exploitation minière conforme aux normes éthiques et aux droits humains universels.
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Assemblée nationale:  le projet de loi de finances rectificative 2024 déclaré recevable avec un taux d’accroissement de 8,4% par rapport au budget initial
/2024/10/17/assemblee-nationale-le-projet-de-loi-de-finances-rectificative-2024-declare-recevable
Économie
Les députés ont déclaré recevable, dans la nuit du mercredi à jeudi 17 octobre, le projet de loi de finances rectificative 2024.  Ce budget revu est chiffré à 44.410,1 milliards de FC, équivalent à 15,8 milliards de USD, contre 40.986,0 milliards de FC. Il est envoyé à la commission Écofin pour un examen approfondi. Cette commission dispose de 10 jours à dater de ce jeudi 17 octobre pour rendre le travail.Le ministre d’État en charge du budget a expliqué que la rédaction du projet de loi de finances rectificative 2024 est justifiée par 4 changements majeurs suivants : l'avènement du Gouvernement issu des élections de décembre 2023 qui a eu une incidence significative sur l'équilibre financier du budget du Pouvoir central, par la modification de la taille et de la structure du Gouvernement, ainsi que par les nouvelles priorités introduites dans le Programme d'Actions dudit Gouvernement comme mesures urgentes, en phase avec le Plan National Stratégique de Développement révisé 2024-2028 ; les pressions sur le cadre macroéconomique suite aux chocs externes et internes, notamment liés aux conflits géopolitiques à travers le monde et la situation sécuritaire dans l'Est du pays, entraînant l'intensification des efforts pour la pacification et l'augmentation substantielle du nombre de personnes déplacées et de besoins humanitaires y afférents ; l'issue heureuse des renégociations du contrat sino-congolais initiées par le Chef de l'Etat qui a permis d'engranger des ressources budgétaires additionnelles, réallouées aux projets d'investissement au niveau d’infrastructures ; l'aboutissement des négociations avec la Banque Mondiale pour des appuis budgétaires importants et l'Agence Française de Développement.Les principaux agrégats et indicateurs macroéconomique révisés se présentent comme suit:Berith Yakitenge 
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Caricature : Mutamba en lutte contre les réseaux mafieux dans le système judiciaire
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Caricature
Aux confins du pouvoir judiciaire congolais, une tempête s'est levée. D'un côté, le ministre de la Justice, Constant Mutamba, figure tutélaire d'une réforme ambitieuse visant à éradiquer les tentacules de la corruption et à restaurer l'intégrité du système. De l'autre, les magistrats, gardiens du temple de la justice, s'élèvent contre ce qu'ils perçoivent comme une ingérence excessive dans leurs prérogatives.Mutamba, tel un justicier moderne, brandit l'épée de la réforme contre les réseaux mafieux qui gangrènent le système judiciaire. Il dénonce les pratiques malsaines, les magouilles et les compromissions qui minent la confiance des citoyens en leur justice. Sa croisade, empreinte d'une détermination sans faille, a pour objectif de rendre à la justice sa noblesse d'antan.Les magistrats, quant à eux, se sentent menacés dans leur indépendance. Ils craignent que cette volonté de réforme ne débouche sur une instrumentalisation de la justice au service d'intérêts politiques. Ils dénoncent des méthodes jugées expéditives et des atteintes à la séparation des pouvoirs. 
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2024-10-17T10:05:00+00:00
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RDC : 91,22 % des recettes budgétaires réalisées en 2023, malgré un contexte économique difficile
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Économie
Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-botayi, a présenté mercredi aux députés les chiffres clés de l'exécution de la loi de finances pour l'année 2023. Le taux de réalisation des recettes du pouvoir central a atteint 91,22 %, avec 29 607,09 milliards de francs congolais (environ 13,10 milliards USD), sur une prévision de 30 456,68 milliards de francs (environ 13,49 milliards USD).Le budget général a atteint 87,38 % des prévisions, totalisant 26 474,43 milliards de francs congolais (environ 11,72 milliards USD). De son côté, les comptes spéciaux ont affiché un taux de réalisation de 164,83 %, soit 2 672,43 milliards de francs congolais (approximativement 1,18 milliard USD).Les dépenses du pouvoir central se sont élevées à 31 316,23 milliards de francs congolais (environ 13,86 milliards USD), représentant 96,49 % des prévisions totales de 32 456 milliards de francs (environ 14,37 milliards USD).Le ministre a également rapporté que les recettes pétrolières ont atteint 77,67 % des prévisions, soit 478,01 milliards de francs congolais, tandis que l'inflation de fin de période s’est établie à 33,9 %, avec une moyenne annuelle de 23,33 %. Le taux de change moyen sur l’année a été de 2 259,06 francs congolais pour 1 dollar.Ces données sont révélatrices des efforts du gouvernement pour gérer un contexte économique et sécuritaire complexe, a souligné le ministre, citant notamment la poursuite de l'état de siège dans l’Est et les défis liés à la mise en œuvre de projets tels que la gratuité de l'enseignement primaire. 
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Ituri : déclenchement de la grève sèche des inspecteurs de la province éducationnelle Ituri 3 à Mahagi
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Société
Les inspecteurs de l'enseignement de la province éducationnelle Ituri 3 couvrant le territoire de Mahagi en Ituri, décident d'entrer en grève illimitée jusqu'à ce que leurs revendications soient entendues.Dans leur déclaration du 15 octobre, ils se sont indignés du fait que leurs autorités hiérarchiques ont répondu favorablement à leur collègue de Kinshasa, capitale de la RDC, et non les inspecteurs vivant aux niveaux des provinces qui, pourtant, avaient les mêmes revendications.« Réunis en Assemblée extraordinaire à Ndrele, avons relevé avec indignation le paiement de la prime pour fonction spéciale aux inspecteurs de 5 provinces éducationnelles de Kinshasa et 3 de Kongo central, comme si les autres provinces éducationnelles ne font pas partie intégrante de l'éducation nationale et sont donc délaissés. Nous décidons la poursuite d'une grève sèche appelée école sans inspecteur sur toute l'étendue de la province éducationnelle Ituri 3, jusqu'à obtenir gain de cause », ont-ils déclaré.En outre, le syndicat des inspecteurs en province éducationnelle Ituri 3 les appelle à respecter ce mot d'ordre jusqu'à nouvel ordre, mettant en garde ceux qui tenteront de les "utiliser abusivement" pour des tiers raisons durant toute la période de grève.Pour rappel, la suspension momentanée de la prestation par les inspecteurs intervient dans un contexte où des enseignants de nombreuses écoles primaires publiques ont suspendu leurs prestations en province de l'Ituri, en vue de faire entendre leurs revendications au niveau national celles demandant l'amélioration de leurs conditions de vie.Freddy Upar, à Bunia 
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Révision de la Constitution en RDC : Le Forum citoyen lance sa campagne de défense de la loi fondamentale
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Politique
Alors que le débat sur une éventuelle révision de la Constitution congolaise s'intensifie, la société civile continue de manifester son opposition. Face à la multiplication des affiches appelant à cette révision, le Forum citoyen a décidé de réagir ce mardi 15 octobre en déployant des banderoles devant le Palais du Peuple, siège du Parlement, pour exprimer son refus catégorique de toute modification de la loi fondamentale.« Ne touchez pas à la Constitution ! Ce n'est pas elle qui pousse les gens à détourner l'argent de l'État », peut-on lire sur cette banderole, soulignant l'importance de préserver les acquis démocratiques et de s'attaquer aux vrais problèmes du pays.Le Forum citoyen considère cette campagne en faveur de la révision constitutionnelle comme une manœuvre politique visant à permettre au Président Tshisekedi de briguer un troisième mandat, alors que la fin de son deuxième mandat approche.« Notre pays est confronté à de nombreux défis, notamment sociaux, économiques et sécuritaires, auxquels il faut apporter des solutions concrètes. La révision de la Constitution n'est pas la réponse à ces problèmes. Nous appelons les autorités à se concentrer sur l'amélioration des conditions de vie de la population et à lutter contre la corruption », a déclaré Martin Milolo, coordonnateur du Forum citoyen.L'affichage de ces banderoles s'inscrit dans le cadre de la campagne citoyenne pour protéger la Constitution et pour défendre l'État de droit, lancée par le Forum citoyen en mai dernier. La structure annonce également une série d'actions dans les mois à venir pour défendre cette loi fondamentale.Nancy Clémence Tshimueneka  
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Caricature : et si on s’arrêtait pour dialoguer ?
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Caricature
L’opposant Martin Fayulu, président du parti Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECiDé), plaide pour la tenue d'un dialogue entre la classe politique congolaise sous la médiation des chefs spirituels afin de mettre fin “à la crise” que traverse la RDC actuellement.L'objectif de cette démarche, selon lui, est également de renforcer la cohésion nationale et de soutenir l’intégrité territoriale de la RDC, alors que le pays fait face à une agression du Rwanda sous couvert du groupe rebelle M23.Ce n’est pas la première fois que Martin Fayulu s’affiche sur cette position. En janvier dernier, après les élections, le leader de l’ECiDé a rappelé la nécessité de se mettre autour d'une table pour discuter de la tenue des vraies élections. Pour lui, Félix Tshisekedi ne peut plus continuer à se comporter comme s'il n'existait pas des lois en République Démocratique du Congo. 
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Cancer du sein en RDC : une matinée scientifique au Palais du peuple souligne la nécessité de centres spécialisés
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Santé
Dans le cadre de la campagne mondiale "Octobre rose”, dédiée à la sensibilisation au dépistage du cancer du sein et à la collecte de fonds pour la recherche, la salle des banquets du Palais du peuple a accueilli une matinée scientifique ce 16 octobre. Organisée par l'ONG Wife, dirigée par Christelle Vuanga, députée nationale, cette rencontre a rassemblé des médecins, des survivantes du cancer, des membres du gouvernement, ainsi que des acteurs de la société civile.Les intervenants médecins ont abordé les causes, les méthodes de prévention et les défis rencontrés dans la prise en charge du cancer du sein en RDC. Vincent Wilfried Lokonga, cancérologue et président de la Société congolaise du cancer (SCC), a souligné l'absence d'un registre national du cancer et l'importance de multiplier les centres spécialisés à travers le pays.“Le cancer du sein affecte de plus en plus des femmes congolaises, en particulier à Kinshasa. Beaucoup ignorent leur état, soit par méconnaissance, soit par manque de ressources pour consulter, ou encore en raison d’un manque de médecins qualifiés. Nous sommes encore loin d'une prise en charge adéquate. Il est urgent de créer des centres spécialisés pour la prévention et le traitement, incluant l'oncologie, la radiothérapie et la médecine nucléaire. La sensibilisation est importante, mais sans équipements appropriés, nous ne ferons que recenser des patients qui pourraient mourir. Bien que des progrès aient été réalisés, comme l'achat d'anticancéreux par l'État et des traitements gratuits dans certains centres, cela reste insuffisant. La prise en charge complète du cancer nécessite une approche stratégique et intégrée”, a-t-il déclaré.Deux survivantes du cancer du sein ont partagé leurs expériences. Parmi elles, Carine Nanikian, AG adjointe du stade des Martyrs, a raconté son parcours de lutte contre la maladie. “Mon calvaire a commencé en 2022 lorsque j’ai appris ma maladie. (...) Grâce à un traitement entre avril 2023 et avril 2024, je suis désormais en rémission. J'ai également créé l’Asbl 'Espoir pour Elles', qui soutient les femmes touchées par le cancer du sein ”, a-t-elle affirmé. Elle a aussi plaidé pour un meilleur accès aux soins de qualité pour toutes les patientes, car “certaines femmes manquent des ressources pour bénéficier des soins”.Sur place, Dominique Inamizi, députée nationale, désignée pour remettre un prix de reconnaissance à Mme Nanikian,  s’est également engagée à faire un don de 5 000 $ à l'ONG pour soutenir les femmes atteintes de cette maladie.Les témoignages d'une femme amputée d'un sein et d'un époux ayant perdu sa femme à cause du cancer ont suivi, rappelant l'impact de cette maladie.Porter la question au niveau nationalLe ministre du plan et de l'aménagement du territoire, Guy Loando Mboyo, a été décoré ambassadeur de l'ONG Wife pour la lutte contre le cancer du sein. “ Vous connaissez mon engagement en faveur du bien-être des communautés rurales et particulièrement des femmes. Merci pour cet honneur. Je m'engage à sensibiliser sur cette maladie, en particulier dans les zones rurales. Le combat contre le cancer du sein inclut le dépistage, l’information, la recherche, et le soutien aux patients ”, a-t-il affirmé. Pour Christelle Vuanga, l’objectif de l’événement a été atteint. “Lors de ma campagne électorale de 2018, j'ai rencontré dans chacune de mes bases, au moins une femme touchée par le cancer du sein. Cela m'a poussée à intégrer cette problématique dans mon agenda. Nous avons rassemblé toutes les parties prenantes, y compris des agences de l'ONU et des ONG internationales. Les participants ont compris qu’il vaut mieux prévenir que guérir. Si la mise en place d'équipements comme les machines de radiothérapie coûte au moins 2.500.000 $, cela nécessite une véritable volonté politique de la part du gouvernement ”, a-t-elle conclu.Parmi les participant.es, des femmes membres de la Communauté baptiste du Congo (CBCO) ont exprimé leur satisfaction, affirmant leur volonté de partager ces nouvelles connaissances avec leurs filles, notamment sur l'importance d'une alimentation saine et du dépistage précoce.Prisca Lokale
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Fonctionnement des pharmacies illégales à Kinshasa : le CNOP fustige le comportement des bourgmestres et appelle le gouvernement à se pencher sur la question
/2024/10/16/fonctionnement-des-pharmacies-illegales-kinshasa-le-cnop-fustige-le-comportement-des
Société
Le Conseil  national de l’ordre des pharmaciens (CNOP) de la RDC monte au créneau pour dénoncer le fonctionnement des pharmacies ne remplissant pas des conditions requises pour opérer dans la ville de Kinshasa. Le CNOP pointe du doigt les bourgmestres des communes qui, d’après lui, seraient à la base de cette bavure. Dans une correspondance, le président du CNOP appelle le gouvernement provincial, particulièrement le ministre provincial de l’intérieur à pouvoir instruire les bourgmestres des communes à pouvoir mettre fin à cette fraude. «  S’agissant de l’assainissement du secteur pharmaceutique congolais, l'ordre des pharmaciens congolais de la RDC que nous avons l’insigne honneur de pouvoir présider au niveau national soutient les démarches de l'autorité congolaise de la réglementation pharmaceutique (ACOREP), y compris celles menées par la ville province de Kinshasa à travers son ministre provincial ayant la santé à sa charge pour pouvoir donner une autre image des soins médicaux et pharmaceutiques à Kinshasa. A cet effet, nous invitons le gouvernement de Kinshasa à travers son ministère provincial de l'intérieur de  pouvoir instruire de manière claire, ferme et stricte tous les bourgmestres d’arrêter d'autoriser illégalement le fonctionnement de ces pharmacies au grand risque de notre population. La compétence étant d'attribution, ils s'exposent à des poursuites judiciaires notamment l'exercice de la profession de pharmacien », a déclaré Glory Panzu, président de l’Ordre national des pharmaciens de la RDC. Il fait savoir que ce phénomène a conduit actuellement à avoir plus de 5000 pharmacies à Kinshasa, qu’il qualifie de « boutique de la mort qui fonctionne en toute irrégularité et impunité ». « La commune de Kintambo, par exemple, possède quatre pharmacies autorisées sur 120, qui fonctionnent. Bandalugwa n’a qu'une seule pharmacie autorisée. La commune de Kinshasa a zéro pharmacie autorisée », a ajouté Glory Panzu.  Pour rappel, le ministre provincial de la santé a accordé un moratoire d’un mois aux responsables des établissements pharmaceutiques non viables pour se conformer aux exigences de la loi.  Ce moratoire qui va expirer ce 25 octobre, rappelle la loi numéro 23/006 du 3 mars 2023 modifiant et complétant la loi numéro 18/035 du 13 décembre 2018 fixant les principes fondamentaux relatifs à l'organisation de la santé publique en RDC, spécialement dans son article 14 qui dispose que nul ne peut ouvrir ou faire fonctionner un établissement des services et soins de santé ou pharmaceutiques privées, s'il n'a obtenu dans un délai de 90 jours, une autorisation du ministre ayant la santé publique dans ces attributions. Le gouvernement provincial de la santé promet de procéder à un contrôle rigoureux  sur toute l’étendue de la ville de Kinshasa pour s’enquérir de la viabilité des établissements des soins de santé et pharmaceutiques. Grâce GUKA
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PHC lance le projet « Bonobo » et officialise sa démarche vers une croissance verte et inclusive
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Société
La société Plantations et Huileries du Congo (PHC) a lancé, à travers sa fondation, le projet dénommé « Bonobo », visant à protéger cette espèce à la fois rare et « en danger » d'après l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), laquelle constitue le trésor pour la biodiversité mondiale et un patrimoine inestimable pour les scientifiques qui mènent les études sur la biologie de l'être humain.Dans cette optique, PHC a signé, mercredi 16 octobre à Kinshasa, un protocole d'entente avec le Centre de Recherche en Écologie et Foresterie (CREF), qui a plus de 50 ans d'expérience dans l'étude scientifique du Bonobo et la préservation de la biodiversité dans le bassin du Congo. Le but de ce projet, à en croire la Directrice Générale Monique Gieskes, est d'offrir des alternatives économiques durables aux communautés locales qui vivent à proximité des Bonobos, ce primate dont le patrimoine génétique est identique à celui de l'homme à plus de 95%, qui ne vit qu'en en RDC, entre le fleuve Congo et la rivière du Kasaï.En lieu et place de recourir au braconnage, ces communautés proches de cette espèce rare seront encouragées à adopter des activités génératrices de revenus, lesquelles tiendront compte du respect de l'environnement.« Le projet Bonobo est une étape importante dans notre engagement pour la protection de la biodiversité. Nous croyons fermement que le développement économique ne doit pas se faire au détriment de la biodiversité. En protégeant les Bonobos, nous préservons une ressource essentielle pour la science et les générations futures, tout en construisant un avenir durable pour les communautés partageant leur habitat avec les Bonobos. Avec le projet Bonobo et notre stratégie de croissance verte et inclusive, nous montrons qu'il est possible de concilier progrès économique, bien-être des peuples et conservation de l'environnement », a expliqué Monique Gieskes, DG de PHC.Faisant d'une pierre deux coups, PHC a signé un autre protocole d'entente avec l'organisation Save Tomorrow, représentée par son directeur exécutif Junior Tshiteya. Cette firme, spécialisée  dans la promotion de l'engagement des entreprises congolaises en faveur d'une économie durable, accompagnera PHC dans l'évaluation du bilan carbone et la formulation et la mise en œuvre d'une stratégie de croissance durable dans sa démarche vers une croissance verte et inclusive guidée par l'objectif du zéro émission nette. À travers cette démarche, PHC entend adopter des pratiques innovantes devant permettre l'accroissement de sa productivité et la réduction des vulnérabilités face au changement climatique, afin de renforcer la résilience socio-économique des communautés. D'après l'entreprise, « cette approche répond au double défi de satisfaire les besoins immédiats du développement national tout en préservant les ressources naturelles pour les générations futures. »« En formulant une stratégie de croissance verte, PHC entend définir son empreinte carbone et mettre en place des projets connexes tels que la gestion des effluents des usines et des déchets agricoles, la production des énergies renouvelables, et la reforestation afin de diminuer notre empreinte carbone et contribuer à l'objectif du Zéro Émission Nette, en conformité avec l'Accord de Paris de 2015 », a précisé le Professeur Bokanga Mpoko, Directeur Exécutif de la Fondation PHC.À propos de PHC PHC est un pilier de l’économie nationale et le plus grand employeur privé en RDC, avec plus de 10 000 employés sous contrat direct. Entre 2021 et 2024, l’entreprise a recruté 3 500 nouveaux employés, contribuant ainsi, de manière significative, à la réduction du chômage dans le pays. Depuis que l’actionnaire majoritaire, Kuramo Capital Management, a mis en place un nouveau leadership congolais en 2021, PHC s’est engagée sur une voie de croissance durable, axée sur la prospérité partagée et la responsabilité sociale. Avec une croissance annuelle moyenne de 20 % et des projets ambitieux en développement, PHC est bien placée pour continuer à être un leader dans le secteur de l'huile de palme en Afrique.Par ailleurs, PHC s’engage à améliorer les conditions de vie des communautés locales en investissant dans la santé, l’éducation et les infrastructures. La société dispose d’un vaste réseau de 4 hôpitaux modernes, dotés d’une capacité d’accueil de 460 patients, ainsi que de 3 centres de santé et 18 dispensaires pour les soins de première nécessité. PHC a également construit et équipé 24 écoles primaires, accueillant plus de 7 000 enfants, et installé 71 forages pour fournir de l'eau potable aux communautés environnantes. La production d’huile de palme de PHC est repartie sur ses 3 sites d’opération situés dans le Nord-Est de la RDC notamment à Boteka (Province de l’Equateur), Yaligimba (Province de la Mongala) et Lokutu (Province de la Tshopo).À propos de la Fondation PHCLancée le 05 septembre 2023 à Lokutu, dans la province de la Tshopo, la Fondation PHC a comme vision de créer des communautés rurales prospères et durables. Son objectif principal est d'amplifier et d'étendre les actions de développement social initiées par PHC dans le cadre de sa responsabilité sociétale d'entreprise.La Fondation PHC s'engage à apporter des projets de développement économique et social aux communautés rurales, en mettant l'accent notamment sur l'encadrement et le renforcement des capacités des producteurs agricoles, la production de semences améliorées pour contribuer à l'Agenda de transformation de l'agriculture nationale ATA- RDC), l'autonomisation des jeunes et des femmes à travers l'entreprenariat, la promotion des logements abordables en milieu rural, la protection des espèces en danger, la promotion des énergies renouvelables, l'amélioration du bien-être vital (santé, hygiène, accès à l'eau, bonne nutrition) en milieu rural et l'appui à un enseignement de qualité.Samyr LUKOMBO
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Journée portes ouvertes : une opportunité unique pour découvrir l'ERP Tomate Tom2Portail conforme aux normes SYSCOHADA et SYCEBNL
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Société
COMMUNIQUÉ DE PRESSEKinshasa, RDC – TOMATE a le plaisir d'annoncer l'organisation d'une journée portes ouvertes, prévue pour le 17 octobre 2024 à l'hôtel Béatrice de Kinshasa. Cet événement représente une occasion exceptionnelle pour les projets publics et parapublics, financés par des bailleurs de fonds ou des ministères, de découvrir les dernières avancées technologiques dans le domaine des TIC, tout en explorant les opportunités qu'elles offrent pour la modernisation des processus de gestion.Sous le thème "Automatisation Financière avec Tom²Pro Web et Tom²ÉtatFin : des Solutions Conformes aux Normes SYSCOHADA et SYCEBNL pour une Gestion Financière Simplifiée" et "Digitalisation des Processus des Projets et des Entreprises Publiques avec Tom²Portail : Un Outil Innovant pour Moderniser et Automatiser la Gestion Administrative", cet événement a pour objectif de faire découvrir les technologies de pointe que la solution TOMATE met à la disposition de ses utilisateurs. Les experts techniques de TOMATE, ainsi que des leaders du secteur, partageront leurs connaissances et leurs expériences, tout en démontrant les fonctionnalités clés du logiciel lors de présentations dynamiques.Conférences et Ateliers au ProgrammeLes participants auront l'opportunité d'assister à des conférences et ateliers interactifs animés par des spécialistes renommés des solutions logicielles TIC. Parmi les intervenants figurent Gilles Dugard, qui présentera l’histoire et les activités de TOMATE ainsi que ses cibles principales, et Alain RAOELISON, qui détaillera les fonctionnalités du logiciel. Les experts techniques de TOMATE approfondiront chaque module de la suite logicielle, en expliquant comment ces outils peuvent transformer la gestion des projets et des entreprises publiques.Informations Pratiques* Date : 17 octobre 2024* Lieu : Hôtel Béatrice, Kinshasa* Horaire : 8h30 (accueil), 9h-12h (présentations), 12h-13h (réseautage)Cet événement est destiné aux projets financés par des bailleurs de fonds, et l'inscription est obligatoire. Ne manquez pas cette occasion de participer à une journée enrichissante, remplie de découvertes technologiques et de rencontres inspirantes.À propos de TOMATETOMATE est un leader mondial dans l'édition de logiciels spécialisés en gestion et management de projets. Avec plus de 25 ans d’expérience, TOMATE propose des solutions innovantes et performantes, adaptées aux besoins des structures publiques et parapubliques. Appuyée par un réseau de 50 partenaires agréés, TOMATE est aujourd’hui présente dans 40 pays à travers l’Afrique, avec plus de 2 000 installations. Ses solutions sont principalement utilisées par des unités de gestion de projets financés par des bailleurs multilatéraux tels que la Banque Mondiale, l'Union Européenne, et la Banque Africaine de Développement.Pour plus d’informations, veuillez contacter :Zoly Ramamonjisoa+261 34 49 107 [email protected]
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Conférence annuelle de Glencore en RDC - Kinshasa 2024
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Économie
Communication Conférence annuelle de Glencore en République Démocratique du Congo - Kinshasa 2024Glencore a accueilli d'éminents invités à sa 6ème conférence annuelle le mardi 8 octobre 2024, à Kinshasa, rassemblant un éventail de parties prenantes clés pour des échanges ouverts au public. L'événement a servi de plateforme essentielle pour aborder les enjeux critiques du secteur minier en RDC, tout en mettant en lumière les efforts déployés par les miniers, y compris Glencore, dans les domaines de l'Environnement, le Social et la Gouvernance (ESG), de la traçabilité et de la durabilité.Depuis 2007, Glencore est présent en RDC, où elle produit du cuivre et du cobalt à travers ses opérations Kamoto Copper Company (KCC), détenue conjointement avec la Gécamines (25%) et Mutanda Mining (MUMI), dont l'État congolais détient 5%. En 2023, les opérations de Glencore en RDC ont versé près d'un milliard de dollars de contributions au gouvernement congolais, en taxes, impôts et autres redevances.Comme chaque année, l'événement a rassemblé des intervenants de renom, dont S.E.M Kizito Pakabomba, Ministre des Mines, S.E.M Chasper Sarott, Ambassadeur de Suisse en RDC, Mr Guy Robert Lukama, Président du Conseil d'Administration de la Gécamines, Mme Marie Gabriel Opese, Directrice Générale de la Standard Bank en RDC, Mme Anna Krutikova, Responsable du Développement Durable chez Glencore International et S.E.Mme Joelle Kona, Vice-Présidente de la CNDH. Chacun d'eux a apporté une contribution significative au débat sur la durabilité du secteur minier en RDC, en prononçant des allocutions et en participant à un panel de discussion.Parmi les autres participants notables figuraient l’Honorable Dominique Munongo, Rapporteure Adjointe de la Chambre basse du Parlement, Mme Nicole Bwatshia Ntumba, Chef de Cabinet adjoint du Président de la RDC, ainsi qu’un grand nombre de membres du corps diplomatique. Marie-Chantal Kaninda, Présidente de Glencore en RDC et du Conseil d’Administration de KCC, ainsi que Mark Davis, CEO de Glencore Copper Africa, ont présenté les réalisations de Glencore en RDC pour 2023 et 2024. Ils ont abordé les défis actuels du secteur, examiné la performance des exploitations minières de Glencore en RDC, et mis en avant les activités en cours, illustrant ainsi la conformité aux normes ESG à l'échelle mondiale.Dans son discours, Marie-Chantal Kaninda a affirmé : « En tant qu'importante entreprise de négoce et l'une des plus grandes sociétés minières au monde, Glencore est idéalement positionnée pour comprendre et répondre aux besoins de ses clients à l'échelle mondiale, dont certains s'approvisionnent directement auprès de nos exploitations en RDC. Ces partenariats, ainsi que le rôle clé de la RDC dans la transition énergétique, sont des éléments cruciaux pour le développement durable du pays. »S.E.Mme la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, qui n'a pas pu assister à la conférence en personne, a néanmoins contribué à la discussion via un message vidéo. Dans son intervention, elle a souligné l'importance des pratiques minières responsables pour favoriser un développement durable, apportant des bénéfices à long terme aux communautés environnantes et à la population de la RDC.Page 2Les opérations de Glencore en RDC bénéficient de la certification de la Responsible Minerals Initiative (RMI) et s'engagent activement dans l'élaboration du programme d'assurance The Copper Mark. Ce programme est l'un des principaux cadres d'assurance en matière d'environnement, de responsabilité sociale et de gouvernance (ESG), visant à promouvoir des pratiques responsables tout au long de la chaîne de valeur du cuivre.Mark Davis a salué le renouvellement des permis miniers de KCC, une étape cruciale pour l'avenir de l'une des plus grandes mines de cuivre du pays. Il a déclaré : « En tant que l'une des rares grandes sociétés minières occidentales opérant en RDC, ce renouvellement témoigne des efforts soutenus du gouvernement congolais pour créer un environnement commercial propice aux investisseurs. »« Glencore est bien positionné au niveau mondial pour atteindre son objectif d’approvisionnement responsable en matières premières qui améliorent la vie quotidienne, et je suis convaincu que notre présence en RDC constitue un élément essentiel de notre activité à l’échelle mondiale », a conclu M. Mark.Glencore RDC a saisi cette occasion pour réaffirmer son engagement à collaborer étroitement avec les autorités nationales, les partenaires locaux et internationaux, ainsi qu'avec les communautés environnantes, afin de construire un avenir meilleur et plus durable.Pour de plus amples informations, veuillez contacter :Corporate Affairs GDRC :[email protected] pour les rédactionsGlencore est l’une des plus grandes entreprises diversifiées de matières premières au monde et un important producteur et négociant de plus de 60 produits de base. Grâce à un réseau d’actifs, de clients et de fournisseurs répartis dans le monde entier, nous produisons, traitons, recyclons, achetons, commercialisons et distribuons les produits de base qui permettent la décarbonisation tout en répondant aux besoins énergétiques actuels.Les entreprises de Glencore emploient environ 135 000 personnes, y compris les sous-traitants. Avec une forte présence dans plus de 35 pays et dans des régions détentrices de matières premières établies et émergentes, les activités industrielles de Glencore sont soutenues par son réseau de commercialisation mondial doté de plus de 40 bureaux.Nous sommes présents en République Démocratique du Congo (RDC) depuis 2007, où nous gérons deux exploitations de cuivre et de cobalt industrielles, Kamoto Copper Company SA (KCC) — un partenariat avec la Gécamines — ainsi que Mutanda Mining SARL (MUMI). À ce jour, nous avons investi plus de 8 milliards de dollars US dans le développement de MUMI et KCC. Notre présence en RDC a contribué à l’établissement et à l’expansion d’un secteur extractif robuste, à créer des milliers d’emplois (environ 8700 employés et 7650 contractants), dont plus de 98 % sont congolais, cadres y compris. Les 6 valeurs de Glencore sont : Sécurité, Intégrité, Responsabilité, Ouverture d’esprit, Simplicité, Esprit d’entreprise.L’approvisionnement responsable en métaux et minéraux provenant de la RDC, dans lequel l’industrie minière et le secteur privé jouent un rôle déterminant, participera à la transition énergétique équitable. Ainsi travaillons-nous en partenariat avec le gouvernement congolais sur des projets stratégiques, essentiels pour stimuler les activités économiques au niveau national.Glencore est fier d’être membre des Principes volontaires sur la sécurité et les droits de l’homme et du Conseil international des mines et métaux. Nous participons activement à l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives.Nous reconnaissons notre responsabilité de contribution à l’effort mondial pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris en réduisant les émissions de carbone de notre propre empreinte opérationnelle. Nous pensons qu’il faut adopter une approche globale et nous avons examiné notre engagement à travers le prisme de nos émissions industrielles mondiales. Par rapport au niveau de référence de 2019, nous nous sommes engagés à réduire nos émissions industrielles (Scope 1, 2 et 3) de 15 % d’ici à la fin 2026, de 50 % d’ici à la fin 2035 et notre ambition est d’atteindre l’objectif de zéro émission industrielle nette d’ici à la fin 2050. Pour plus de détails, voir notre rapport 2022 sur le climat sur la page de publication de notre site web à glencore.com/publications.linkedin.com/company/glencoretwitter.com/glencoreinstagram.com/glencoreplcfacebook.com/glencoreyoutube.com/glencorevideosAvisLes sociétés dans lesquelles Glencore plc détient une participation directe ou indirecte sont des entités juridiques séparées et distinctes. Dans ce document, «Glencore», «groupe Glencore» et «Groupe» ne sont utilisés que pour des raisons de commodité lorsqu’il est fait référence à Glencore plc et à ses filiales en général. Ces expressions collectives sont utilisées par souci de clarté uniquement et n’impliquent aucun autre lien entre les sociétés. De même, les termes «nous», «notre» et «nos» sont utilisés pour faire référence collectivement aux membres du Groupe ou à ceux qui travaillent pour lui. Ces expressions sont également utilisées dans des cas où il n’est pas utile d’identifier une ou des sociétés en particulier.   GDRC Communiqué Glencore Co... by Infos Actualite.cd
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RDC : entre atouts en lithium de Manono, la recherche de solutions autour des inondations du Lac Tanganyika et des défis sécuritaires, Christian Kitunga explique ses stratégies
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Politique
La Province du Tanganyika, Sud-Est de la République Démocratique du Congo, est confronté à des défis enormes, lesquels défis sont sécuritaires, des inondations liées des débordements des eaux du Lac Tanganyika et le retour de l'insécurité organisée. Il s'agit là des défis qui préoccupent l'actuel gouverneur du Tanganyika, Christian Kitunga Muteba.Des solutions durables envisagées contre des inondations du Lac TanganyikaDéterminé, Christian Kitunga Muteba, gouverneur du Tanganyika rassure de sa détermination à résoudre cette question des inondations. Le curage régulier de la rivière Lukuga est la solution efficace.‘’Submergé, oui parce que c'est un défi à relever. J'ai été élu en décembre député national et provincial et que cette situation  est arrivée avant moi. J'ai pris mes fonctions en juillet.  Nous avons relié les deux bouts parce que les gens passaient par des pirogues avec une route en terre battue. Nous devons trouver des solutions pour asphalter la route. Au niveau du Lac Tanganyika  c'est un problème de l'exutoire qui est la Lukuga. Quand le lac arrive avec la pression, ça se déverse sur la Lukuga qui est une petite rivière et il y a des inondations”, dit-il dans sa mise au point.Avec plus de 28.000 sinistrés à la suite des inondations, le gouvernement provincial du Tanganyika disponible déjà des lotissements, des mesures sont déjà prises pour cette fin, explique Christian Kitunga Muteba, gouverneur du Tanganyika."Il y a des lotissements déjà prêts, nous sommes en train de voir les mesures d'application. Le narratif est en train de changer, les mesures sont en train d'être prises, nous envisageons une solution durable qui est de curer la rivière Lukuga. La Zambie, la Tanzanie et le Burundi doivent prendre en considération cette exutoire qui est la Lukuga et qui est à la base des inondations. Les discussions vont démarrer et j'en appelle à la résolution de ce problème. Nous avons mené des démarches au niveau du ministère de transport  pour avoir notre drague pour le curage régulier”, a-t-il précisé.La province du Tanganyika fait également face à des problèmes d'insécurité. Depuis plus d'une décennie, les milices Twa et Bantu sont actives et créent régulièrement l'instabilité de cettte région. Pour le gouverneur Kitunga Muteba, actuellement, il s'agit d'une insécurité organisée et que son gouvernement est à pied d'oeuvre pour réduire ces cas dont l'insécurité urbaine."C'est mon premier pilier dans mon programme d'action. Depuis que je suis là, nous avons mis en place des mécanismes qui pourraient réduire ces cas. L'insécurité dans le Tanganyika n'est pas généralisée comme en Ituri.  C'est vrai qu'il y a des poches d'insécurité que nous résolvons. L'insécurité urbaine a été sensiblement réduite avec des patrouilles nocturnes pédestres. Nous avons l'obligation de sécuriser les investisseurs et ce comportement est condamnable. Ces groupes constituent une insécurité organisée qui n'est pas partout au Tanganyika”, a-t-il ajouté.Dans la dynamique de transition énergétique dans le monde, le Tanganyika, selon son gouverneur, est l'une des solutions avec son lithium du territoire de Manono.“Nous sommes une province avec des atouts de développement. Aujourd'hui quand on parle de la transition écologique, le Tanganyika est cité avec le lithium de Manono qui a une concentration de 6% qu'on ne retrouve pas dans le monde”, précise le gouverneur Christian Kitunga Muteba.José Mukendi
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Loi de finances rectificative 2024: Flory Mapamboli dénonce le "deux poids, deux mesures" dans la réduction du train de vie des institutions entre le Parlement et le Gouvernement
/2024/10/16/loi-de-finances-rectificative-2024-flory-mapamboli-denonce-le-deux-poids-deux-mesures
Économie
Le député national Flory Mapamboli dénonce le déséquilibre dans l'exécution de la décision de réduction du train de vie des institutions en RDC. Lors du débat dans le cadre de l'examen de la loi des Finances rectificative ce mercredi 16 octobre 2024 à l'Assemblée nationale, il a révélé que la ligne de crédit du Parlement (Sénat et Assemblée) a été réduite de 17% tandis que celle du Gouvernement a subie une marge de progression de 24%. D'où, le souci pour lui de savoir comment le gouvernement définit ce concept."En ce qui concerne la réduction du train de vie des institutions, le Parlement, dans sa configuration bicamérale a vu ses crédits baisser de plus de 200 milliards CDF, c'est-à-dire, près de 17% de ses crédits initiaux,  alors que, la ligne du Secrétariat au Gouvernement qui reprend entre autres les salaires et les primes des membres du gouvernement,  a augmenté de plus de 24%. J'aimerais savoir comment vous définissez la réduction du train de vie des institutions", a-t-il dit.Flory Mapamboli a proposé que le Gouvernement doit tenir compte, au-delà du principe d'égalité, de la superficie de chaque territoire dans le partage de crédit. Il dit ne pas comprendre comment le territoire de Kasongo-Lunda, son fief électoral, ait le même crédit que les autres territoire plus petits, en terme de superficie."Concernant le crédit alloué aux territoires, il y a un souci. Je pense que c'est le principe d'égalité entre différents territoires de notre pays. Mais il faut tenir compte de la superficie. Kasongo-Lunda 36 600Km2, plus grand que le Rwanda. Kasongo-Lunda c'est plus grand que la province de Kinshasa et la province du Kasaï-Oriental mises ensemble. Kasongo-Lunda c'est 75% du territoire belge. Vous donnez à ces provinces le même niveau de crédit que le territoire de Miabi. Il y a vraiment un problème", a ajouté l'élu de Kasongo Lunda.Lors de sa visite à Kasongo Lunda, le député Flory Mapamboli, cadre de l'UDPS, avait plaidé pour la province du Kwango. Selon lui, cette partie du pays est totalement enclavée, sa population est frappée de malnutrition à cause notamment du manque de semences et du réchauffement climatique. Les enseignants sont payés avec un grand retard et il y a prolifération des écoles parfois certaines avec des faux arrêtés ainsi que le manque cruel des écoles de métiers.
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Journée mondiale de la ménopause : des femmes se confient
/2024/10/16/journee-mondiale-de-la-menopause-des-femmes-se-confient
Femme
À l'occasion de la Journée mondiale de la ménopause, célébrée le 18 octobre de chaque année, le Desk Femme d'Actualité.cd a rencontré des femmes pour discuter des enjeux liés à cette étape de leur vie.Pour Clémentine Balowe, 54 ans, fonctionnaire : la ménopause a été synonyme de changements abrupts. "J'ai commencé à ressentir des bouffées de chaleur et des troubles du sommeil. Mon quotidien est  bouleversé. Je me sens souvent fatiguée et irritable. Au travail, je me sens moins concentrée, moins efficace. Et c'est comme si mon corps me jouait des tours. Les changements d'humeur sont difficiles à gérer pour mon entourage et pour moi-même",confie-t-elle.Martine Kiabu 49 ans, commerçante, abonde dans le même sens: "j'ai l'impression que mon corps me trahit. J'ai l'impression de vieillir plus vite. Ma peau est plus sèche, mes cheveux ont perdu de leur éclat. Les douleurs articulaires sont de plus en plus fréquentes et je me sens moins énergique. Au début, j'avais honte d'en parler à mon entourage. Mais en discutant avec d'autres femmes, j'ai réalisé que je n'étais pas seule", a-t-elle déclaré.Elle souligne également le manque d'informations et de soutien autour de la ménopause. "On en parle peu, c'est comme si c'était une étape honteuse de la vie. Beaucoup de femmes préfèrent souffrir en silence, de peur d'être jugées. Et ce silence peut exacerber les difficultés, rendant l'accès à des informations essentielles sur la santé et le bien-être pendant cette période encore plus compliquée", déplore-t-elle.Bertine Kianza, 55 ans, retraitée se confie à son tour : "La ménopause est une nouvelle étape de la vie, mais elle n'est pas toujours facile à accepter. J'ai l'impression de perdre une partie de ma féminité. Cependant, je suis entourée de ma famille et de mes amies qui me soutiennent beaucoup."De plus, l'absence de ressources médicales adaptées rend la situation plus difficile. "Il est parfois difficile de trouver des professionnels de santé qui comprennent vraiment les enjeux de la ménopause," ajoute Aline Mbo, 60 ans.Pour Cécile Kiafuka, 48 ans, fonctionnaire, la ménopause a eu un impact sur sa vie sexuelle. " Je me sens parfois irritable et déprimée, sans vraiment comprendre pourquoi. En plus, les sécheresses vaginales rendent les relations intimes moins agréables. J'ai l'impression de perdre une partie de ma féminité, de perdre une partie de mon identité. Et c’est difficile d’accepter que cette période de ma vie soit terminée", explique-t-elle.Malgré ces difficultés, certaines femmes ont trouvé des moyens pour y faire face. "J'ai adopté une alimentation équilibrée, je pratique une activité physique régulière et je suis suivie par un médecin", explique Madeleine, 58 ans.Chantal Kassa, 52 ans, a trouvé du réconfort dans les groupes de soutien en ligne. "Échanger avec d'autres femmes qui vivent la même chose m'a beaucoup aidé. Nous trouvons du soutien et des conseils pratiques pour mieux vivre cette période. Ça me permet de relativiser et de me sentir moins seule", confie-t-elle.Pour ces femmes, il est essentiel de promouvoir un dialogue ouvert et de créer des espaces sûrs où elles peuvent partager leurs expériences et trouver du soutien.Les témoignages recueillis mettent en évidence plusieurs défis auxquels sont confrontées les femmes ménopausées :- Le manque d'information sur les changements physiologiques et psychologiques liés à la ménopause.- La ménopause reste un sujet tabou par endroit, ce qui peut conduire à un sentiment d'isolement.- Certaines femmes se sentent stigmatisées en raison des symptômes de la ménopause, tels que les bouffées de chaleur ou les troubles du sommeil.Ces femmes espèrent que cette journée mondiale permettra de sensibiliser davantage la population et les professionnels de santé à cette étape de la vie.Nancy Clémence Tshimueneka
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RDC : Plus de 130 000 enfants en âge scolaire dans les sites des déplacés autour de Goma ne vont pas à l’école
/2024/10/16/rdc-plus-de-130-000-enfants-en-age-scolaire-dans-les-sites-des-deplaces-autour-de-goma
Société
Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA), des milliers d’enfants en âge scolaire se trouvant dans les sites des déplacés de guerre autour de la ville de Goma (Nord-Kivu) ne fréquentent pas l’école. OCHA juge la situation de ces enfants « préoccupante ».« Près de 137 300 enfants en âge scolaire vivant dans les sites autour de Goma n’ont pas accès à l'éducation. Actuellement, seulement 20 000 enfants, soit 15 % des enfants en âge scolaire, ont pu bénéficier d'une éducation formelle en 2023. Les obstacles à l'éducation des enfants déplacés incluent l’incapacité financière des parents à faire face aux charges scolaires, l'absence de programmes alimentaires scolaires, les effectifs pléthoriques des classes, ainsi que les difficultés de prise en charge des enseignants, souvent eux-mêmes déplacés », indique OCHA dans un rapport humanitaire.Ces enfants ont fui avec leurs familles les affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo et les rebelles du M23 dans plusieurs localités et villages des territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi.   Face à cette crise, les autorités locales plaident pour la construction urgente de 2 737 espaces temporaires d'apprentissage (ETA) et la mobilisation des enseignants disponibles dans la région pour l’encadrement des enfants dans des conditions minimales d'apprentissage, note OCHA.La rentrée scolaire est officielle en RDC depuis le 2 septembre dernier. Cependant, plusieurs écoles publiques à travers le pays ne fonctionnent pas jusque-là à cause de la grève des enseignants qui réclament au gouvernement l’amélioration des conditions salariales.  
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Cœur en Or : un gala pour les femmes et filles de l'Est de la RDC
/2024/10/16/coeur-en-or-un-gala-pour-les-femmes-et-filles-de-lest-de-la-rdc
Femme
L’ONG Leadership des femmes de médias a organisé un gala caritatif à Kinshasa autour d'une cause humanitaire urgente : le soutien aux femmes et filles de l'Est de la République.Dénommé "Cœur en Or pour l'Est de la RDC", cet événement visait à collecter des fonds destinés à améliorer les conditions de vie de celles qui souffrent des conséquences d'un conflit armé qui dure depuis plus de trois décennies. Les fonds récoltés seront alloués à des projets dans les domaines de la santé, de l'éducation, du logement et à la distribution de kits d'urgence.Grâce Shako, coordinatrice de l'ONG, a souligné l'importance de ce geste de solidarité : "Chaque don, aussi petit soit-il, permettra de redonner espoir et dignité à ces femmes et filles, et contribuer à leur reconstruction."Pour sensibiliser les participants, un documentaire a été projeté, offrant un témoignage direct des défis auxquels sont confrontées les populations dans l'Est.L’activité a réuni de nombreuses personnalités, des représentants du monde économique et des acteurs de la société civile. Un défilé de mode a également été organisé, pour clôturer cette soirée placée sous le signe de l'engagement.Nancy Clémence Tshimueneka
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RDC: Plusieurs congolais refoulés de l'Angola en détresse à la frontière à Kahemba
/2024/10/16/rdc-plusieurs-congolais-refoules-de-langola-en-detresse-la-frontiere-kahemba
Société
Près de 100 congolais vivent le calvaire à la frontière Shakufwa située entre l'Angola et le territoire de Kahemba, dans la province du Kwango. Ils ont été refoulés de l'Angola depuis trois jours et sont sans abris. D'après l'administrateur du territoire de Kahemba, 91 personnes dont 71 hommes, 10 femmes et 10 enfants (six garçons et quatre filles) passent nuit à la belle étoile. L'administration territoriale a effectué l'identification et est dans l'impossibilité de voler au secours aux refoulés faute de moyens. L'administrateur Jean-Marie Laswe affirme avoir saisi sa hiérarchie pour venir en aide aux refoulés. "Nous avons informé la hiérarchie qui est sur le dossier. Nous les avons identifiés au niveau de la frontière, la hiérarchie cherche à les ramener au chef-lieu de la province. On a du mal à nourrir ces gens-là et même à leur donner des abris", a indiqué à ACTUALITE.CD, Jean-Marie Laswe, administrateur du territoire de Kahemba. L'association Action Plus, une structure de la société civile de Kahemba monte au créneau pour dénoncer le mauvais traitement réservé aux congolais par un pays ami de la RDC. Son coordonnateur Jude  Tshangata appelle à une intervention urgente des autorités congolaises. "Si les angolais voudraient refouler les congolais, ils devraient aviser les services congolais pour préparer leur accueil. Malheureusement, ce n'est pas ce qui se fait. Chaque fois, nous observons le refoulement non contrôlé et le traitement bizarre des femmes et enfants alors que nous avons de bonnes relations avec ce pays voisin", a-t-il déploré. Des sources locales alertent sur un probable refoulement d'un nouveau lot des congolais. Les autorités locales s'activent à poursuivre l'identification afin de coordonner la réponse à apporter à ces refoulés. Les autorités angolaises refoulent les congolais de manière croissante, depuis cinq ans. La plupart des refoulés arrivent par les postes frontaliers de Kamako (Kasaï) et Kahemba (Kwango). Ces mouvements de refoulement ont plusieurs fois fait objet des rencontres entre les autorités de Kinshasa et de Luanda. Mais depuis, ils n’ont jamais cessé. Jonathan Mesa à Kikwit
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Minova : deux personnes tuées par des miliciens "wazalendo"
/2024/10/16/minova-deux-personnes-tuees-par-des-miliciens-wazalendo
Sécurité
Deux jeunes garçons ont été tués la soirée du 14 au 15 octobre à Mitshibwe, dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu. L’un, Trésor Balume a été criblé de balles avant de rendre l'âme. L’autre, selon la société civile locale, du nom de Rodriguez Bashige a été d'abord blessé par balles avant de perdre la vie à l'hôpital de Panzi de Bulenga.“Nous plaidons pour la délocalisation de toutes les positions de Wazalendo se trouvant dans la presqu'île de Bulenga vers le Nord-Kivu ou alors qu'ils soient relocalisés dans d'autres positions situées près de Bweremana”, dit James Musanganya, président du cadre de concertation de la société civile à Minova.L’information est rapportée aussi par le président de la nouvelle dynamique de la société civile de Minova. Il s'agit d'un énième cas d'incident sécuritaire vécu à Minova impliquant des miliciens wazalendo. La société civile appelle à des mesures urgentes pour mettre fin à ces tueries enregistrées dans le territoire de Kalehe en général et à Minova en particulier.Justin Mwamba
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Caricature : peine de mort en RDC, la Belgique n’en revient toujours pas
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Caricature
 LLa RDC a officiellement levé le moratoire sur la peine de mort depuis le mois de mars dernier. Cette décision a fait parler la communauté internationale qui n’a pas partagé cette façon de faire. Plusieurs représentations diplomatiques ont réagi, évoquant le non respect du droit de l’homme quant à l’application de la peine capitale. Mais Kinshasa n’a pas reculé.Cette peine de mort s’applique notamment aux militaires accusés de trahison face à la nation afin de débarrasser l'armée de du pays, des traîtres et d'endiguer la recrudescence d'actes de terrorisme et de banditisme urbain entrainant mort d'homme, avait précisé le gouvernement.Parmi les personnes qui ont déjà écopé de cette peine capitale, figure Jean-Jacques Wondo, expert militaire belgo-congolais. Suffisant pour faire réagir la Belgique qui a exprimé ses vives inquiétudes à ce sujet.  Hadja Lahbib, ministre belge des Affaires étrangères, réagissant au cas Wondo et sa présumée implication présumée dans la tentative de coup d’État manqué du 19 mai dernier en RDC, elle a réaffirmé la position ferme de la Belgique contre la peine de mort.La peine de mort est le châtiment le plus cruel, inhumain et dégradant qui soit, a indiqué Amnesty International qui s’oppose à la peine de mort en toutes circonstances et fait campagne pour l’abolition de ce châtiment dans le monde entier.La condamnation de Jean-Jacques Wondo a été prononcée par le Tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe, qui l’a reconnu comme "concepteur" et "auteur intellectuel" du coup d'État manqué visant la résidence de Vital Kamerhe, président de l'Assemblée nationale. Outre Wondo, 37 autres prévenus ont également été condamnés à la peine de mort pour des accusations d'association de malfaiteurs, d'attentat et de terrorisme. 
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Kwamouth : au moins deux miliciens Mobondo et un militaire tués lors des affrontements à Entio
/2024/10/16/kwamouth-au-moins-deux-miliciens-mobondo-et-un-militaire-tues-lors-des-affrontements
Sécurité
Les miliciens Mobondo sont toujours actifs sur le territoire de Kwamouth.  Ce, malgré la signature des nouveaux engagements à Kinshasa pour la cessation des hostilités. Au moins deux d’entre eux ont été tués lors des affrontements avec l'armée au village Entio. Les évènements se sont passés dans la nuit de lundi à mardi. Le président de la société civile de Kwamouth qui livre l'information, précise que les miliciens avaient attaqué une position de l'armée dans la région et un militaire a également perdu la vie lors de ces accrochages. Martin Futa, président de la société civile de Kwamouth, exprime sa désolation suite au non-respect des engagements signés par les miliciens avec le gouvernement.“C'était hier à 3 heures du matin que les miliciens sont venus brusquer les militaires qui étaient en position au village Entio. Selon les informations à notre possession, il y a eu un militaire décédé, et deux miliciens. Ce qui nous étonne, c'est que pendant qu'il y a le processus de paix, de négociation, on apprend subitement que les affrontements continuent, des nouvelles attaques sont signalées. On ne comprend pas cette situation, elle est louche”, a-t-il dit.Dans la région du Grand Bandundu, l'armée mène l'opération “Ngemba” entendez “la paix” pour pacifier les provinces affectées par cette crise sécuritaire. La semaine dernière, au moins dix miliciens Mobondo ont été neutralisés lors des affrontements avec l'armée entre les localités Lweme et Nicolas à Kwamouth. La onzième région militaire avait affirmé avoir récupéré plusieurs effets militaires. Il y a plus d'une semaine, de nouveaux engagements pour restaurer la paix dans la région ont été signés sous les bons offices du ministère de l'intérieur et sécurité à Kinshasa. Les leaders des miliciens Mobondo se sont engagés à la cessation des hostilités. Les parties ont recommandé l'installation des services de sécurité à Kwamouth, la création de nouveaux Ciat et Sous-ciat de la police, l'installation des parquets et des services d'inspection judiciaire du parquet et de l'auditorat ainsi que l'organisation de procès publics à l'encontre des auteurs intellectuels et physiques des atrocités, etc. Jonathan Mesa, à Kikwit 
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2024-10-16T07:05:00+00:00
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Kinshasa : cérémonie de remise des certificats d’Etudes Avancées et Master Professionnel aux nouveaux experts électoraux pour l’Afrique Centrale
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Politique
Organisée par l’École de Formation Électorale en Afrique Centrale (EFEAC) pour l’année 2023-2024, l’activité a eu lieu ce mercredi 16 octobre à Kinshasa. Cette formation des experts électoraux, soutenue par le gouvernement congolais, vise à renforcer les capacités des acteurs électoraux dans la région. Le représentant du Vice-Premier ministre de l'Intérieur a souligné l'importance de cette initiative pour consolider la démocratie et la bonne gouvernance en Afrique centrale.« La formation dispensée par l’AFEAC est un atout majeur pour le renforcement des capacités des pays d’Afrique centrale. La RDC, sous le leadership du président Félix Tshisekedi, a l'ambition de renforcer ses capacités dans le domaine des élections et de se hisser au diapason des pays à forte culture démocratique », a-t-il déclaré avant de souligner que les autorités congolaises se sont engagées à soutenir l'EFEAC en lui fournissant les moyens nécessaires pour devenir un centre d'excellence digne de son nom« De plus, le gouvernement s'efforcera de doter l'EFEAC d'un siège digne d'un centre d'excellence de la CEAC en RDC. Il s'engagera également à soutenir l'EFEAC dans ses démarches pour devenir un centre d'excellence pour l'Union Africaine en matière électorale. Enfin, dans les prochains jours, le gouvernement procédera à la signature d'un protocole de partenariat entre l'EFEAC et le ministère de l'Intérieur dans le domaine électoral. »De son côté, le directeur général de l'EFEAC, le professeur docteur Christoph STUECKELBERGER, a rappelé que l'objectif principal de l'école est de former des experts capables de gérer les processus électoraux de manière professionnelle et transparente. Les cours, dispensés en présentiel et en ligne, couvrent l'ensemble du cycle électoral.« L'objectif principal de l'EFEAC est de contribuer à la consolidation de la démocratie et de la gouvernance en Afrique, en professionnalisant les gestionnaires des organes de gestion électorale et en soutenant la recherche électorale.»Le représentant du président du conseil d'administration de l'EFEAC a quant à lui mis en avant les défis relevés par l'école, notamment l'organisation des cours en parallèle des élections générales de 2023 en RDC. Il a également souligné l'importance d'attirer des étudiants de tous les pays membres de la Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale (CEEAC).« Nous encourageons la direction à veiller à ce que tous les pays membres de la CEEAC puissent envoyer des étudiants suivre leur formation électorale à l'EFEAC. L'année académique qui commencera en novembre 2024, suivie du CAS en avril 2025, doit être décisive pour l'EFEAC, notamment en ce qui concerne le besoin de débloquer le fonds EFEAC prévu par le budget 2024 de la RDC. »Les cours de CAS à l’EFEAC ont une durée de 6 mois, avec 15 cours à dispenser, tandis que le Master Professionnel s'étale sur 18 mois. Ces cours se déroulent en présentiel à Kinshasa, mais également en ligne. Sur le total des enseignants de l'EFEAC, 11 proviennent de la RDC, 3 de Suisse, 1 du Canada et 1 du Cameroun.L'École de Formation Électorale en Afrique Centrale (EFEAC) est un centre d'excellence de la CEEAC et reflète des valeurs cardinales telles que la paix, l'équité, la transparence et la participation. Cette école a pour vocation d'offrir à la communauté des pays d'Afrique centrale, en général, et à la RDC, en particulier, des experts en matière électorale.Nancy Clémence Tshimueneka
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RDC: Doudou Fwamba a présidé la séance de sensibilisation sur la facture normalisée ce mercredi
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Économie
Après le mot d’accueil du Directeur Général de la Direction Générale des Impôts (DGI), prenant la parole, le Ministre a premièrement rendu hommage à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, qui porte la digitalisation comme axe prioritaire de ses engagements.Dans son discours, l'argentier national a souligné que la réforme de la facturation normalisée est devenue une nécessité pour notre Nation. Elle représente un instrument fondamental pour donner à l’Etat des moyens de financer ses politiques publiques dans divers domaines essentiels. Elle marque également un tournant dans la matérialisation de notre administration fiscale et la transparence des opérations économiques dans notre pays.Il a ensuite invité les structures faîtières à assumer pleinement leurs responsabilités en ce moment décisif. Elles doivent œuvrer aux côtés de la DGI pour préparer les entreprises à cette transformation digitale, et il est impératif que la DGI mette en place tous les moyens nécessaires pour renforcer et soutenir ces structures dans cette mission. Il en va de la réussite de cette réforme, mais aussi de l’accompagnement des entreprises dans leur conformité fiscale.Par ailleurs, le Ministre des Finances a souhaité que cette collaboration aille plus loin en instaurant des contrats de partenariat clairs et structurés entre chaque structure faîtière et la DGI. Ces contrats devront être effectifs au plus tard le mois prochain, car il est impératif que nous agissons rapidement pour ancrer cette réforme dans la réalité opérationnelle des entreprises congolaises et prendre en compte leurs préoccupations légitimes. Tout en soulignant l’importance du rôle des entreprises leaders dans cette réforme, a-t-il souligné. Ajoutant qu'elles ont une responsabilité particulière en tant qu’entreprises citoyennes, celle de montrer la voie à leurs sous-traitants, de les entraîner avec elles dans cette dynamique de transparence et de conformité. Une entreprise transparente, qui se conforme aux nouvelles exigences fiscales, ne sera plus en permanence sous les radars de la DGI. C’est dans cet esprit que nous devons avancer vers un environnement économique et fiscal sécurisé, juste et moderne, avec des contrôles fiscaux mieux modernisés.Cette réforme est une opportunité pour le pays d'avoir le pouvoir de transformer le système fiscal, d'en faire un pilier du développement et de la compétitivité au niveau de la région, a conclu le Ministre.Ensemble, nous avons le pouvoir de transformer notre système fiscal, d’en faire un pilier de notre développement et de notre compétitivité, a conclu le Ministre des Finances, Doudou Fwamba.
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Ituri : trois éléments de la milice Maï-Maï rendus aux FARDC à Mambasa
/2024/10/15/ituri-trois-elements-de-la-milice-mai-mai-rendus-aux-fardc-mambasa
Sécurité
 Dans le territoire de Mambasa, situé au sud de la ville de Bunia en province de l'Ituri, trois éléments de la milice Maï-Maï Kabidon se sont rendus aux Forces armées de la RDC. Selon l'armée à travers son porte-parole, la reddition de ces éléments est due aux opérations militaires de traque effectuées dans cette partie de l'Ituri et à des émissions de sensibilisation sur les ondes de la radio des FARDC en Ituri.“Nous saluons le courage et la détermination de ces compatriotes autrefois dans le Maï-Maï.  3 miliciens du Général autoproclamé Kabidon viennent de se rendre avec leurs armes à l'état-major de la 31ème brigade de défense principale. Cela est dû à la pression militaire exercée sur les ADF et les Maï-Maï dans cette zone, mais également au message de sensibilisation lancé par le commandant des opérations, Lieutenant-Général Johnny Luboya, relayé par la radio télévision FARDC Ituri” a-t-il déclaré.Après cette reddition, l'armée continue d'appeler les éléments des forces négatives à se rendre auprès des FARDC pour ne pas subir “le châtiment de la République”, indique le lieutenant Jules Ngongo.Plusieurs jeunes du territoire de Mambasa sont accusés de “faux ADF” par des autorités politico administratives locales. Ils se déguisent, selon ces dernières, à des éléments de ce groupe armé actif dans cette partie pour piller les cacaos en chassant les vrais propriétaires.Des voix s'élèvent désormais pour appeler l'autorité provinciale à suspendre l'exploitation des cacaos dans cette partie de l'Ituri, car elle serait à la base de l'insécurité qui persiste dans ce coin dérangé en grande partie par les rebelles ADF, actifs dans la partie Sud de l'Ituri.Freddy Upar, à Bunia
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Tshikapa : Noella Ayeganagato lance la stratégie « CTS Nexus » pour l'autonomisation des jeunes filles
/2024/10/15/tshikapa-noella-ayeganagato-lance-la-strategie-cts-nexus-pour-lautonomisation-des-jeunes
Femme
En marge de la journée internationale des jeunes filles, la Ministre de la Jeunesse et de l'Eveil Patriotique, Noella Ayeganagato, a lancé officiellement, le 11 octobre à Tshikapa, la stratégie "CTS Nexus", une initiative visant à lutter contre les mariages précoces, les grossesses non désirées et l'abandon scolaire.Réunissant plus de 500 élèves, des autorités, des chefs coutumiers et des partenaires, cet événement a été marqué par une série d'activités : discours inspirants, témoignages émouvants, prestations artistiques.Dans son allocution, la Ministre Ayeganagato a souligné l'importance de cette journée. "Il s'agit de sensibiliser les jeunes filles, leurs familles et l'ensemble de la communauté sur les conséquences dramatiques des mariages précoces, de l'abandon scolaire et des grossesses non désirées. Notre objectif est de promouvoir l'accès à une éducation de qualité et à des services de santé sexuelle et reproductive adaptés, tout en renforçant le plaidoyer en faveur de lois protectrices des droits des filles."Conçue et mise en œuvre par IPAS, la stratégie CTS Nexus vise à impliquer tous les acteurs de la société civile, les institutions et les communautés locales dans la lutte contre ces fléaux. En combinant des actions de sensibilisation, d'éducation et de plaidoyer, elle ambitionne de :- Prévenir les mariages précoces, en renforçant les connaissances des jeunes filles et de leurs familles sur leurs droits et en promouvant des alternatives à ces unions prématurées.- Lutter contre les grossesses non désirées, en facilitant l'accès à la contraception et à des informations fiables sur la santé sexuelle et reproductive.- Réduire l'abandon scolaire, en créant des environnements scolaires plus inclusifs et en offrant un soutien aux jeunes filles pour qu'elles poursuivent leurs études.Les statistiques présentées par IPAS à cette occasion indiquent qu’en RDC, selon les résultats du MICS 2017-2018: 29,1 % des femmes de 20 à 24 ans se sont mariées avant l’âge de 18 ans, avec un taux de 40,1 % en milieu rural. Ce chiffre dépasse les 50 % dans plusieurs provinces, dont Tanganyika (60,4 %) et Kasaï (54,3 %). Ces mariages précoces exposent les jeunes filles à de nombreux risques, notamment pour leur santé et leur éducation.Concernant les statistiques sur les survivants ou victimes de violences sexuelles et basées sur le genre, intégrant l’aspect VIH/SIDA au Kasaï, IPAS a révélé que sur 5 547 cas de violences sexuelles signalés de 2021 au 1er semestre 2024, seulement 4 978 (89 %) ont été vus dans les 72 heures, et 4 713 (84 %) ont bénéficié d'un kit de prophylaxie post-exposition (PEP). De plus, 25 cas de complications (fistules urogénitales post-viol) ont été enregistrés, représentant 0,5 %. Sur les 3 016 cas testés pour le VIH, 60 se sont révélés positifs, soit 2 %.Nancy Clémence Tshimueneka
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Tshopo : les médecins lancent un mouvement de grève
/2024/10/15/tshopo-les-medecins-lancent-un-mouvement-de-greve
Santé
Le bureau exécutif de la Tshopo du Syndicat National des Médecins a décrété, ce 15 octobre 2024, la grève illimitée, conformément aux injonctions du bureau national du SYNAMED. Dès 7h de ce mardi, les médecins se sont absentés dans les hôpitaux publics. Seuls les services minimums, les chefs des départements aux cliniques universitaires de Kisangani, les chefs des bureaux de la division provinciale de la santé, les médecins chefs des zones de santé, les MD et les MCS sont autorisés à prester. Ils assureront l'expédition des affaires courantes, précise le bureau exécutif de la Tshopo. Lire : Les médecins membres du Synamed décrètent une grève dès le mardi 15 octobrePendant cette période, les services des consultations restent fermés. Cependant, le suivi des patients en hospitalisation ou encore les cas d'urgence seront assurés par un personnel déjà déterminé. Des mesures temporaires pourront être durcies dans un avenir proche. Les médecins de la Tshopo se sont fixés rendez-vous le mardi 22 octobre 2024 (une semaine) pour évaluer leur grève. Les médecins des services publics de l’Etat réclament la paie au grade statutaire, la majoration de la prime de risque, l’alignement des jeunes médecins à la prime de risque professionnelle et la mécanisation. En mars 2023, les syndicats des médecins avaient signé un avenant à l'accord avec le Gouvernement de la République. Leur grève a lieu suite au non-respect des engagements pris par le Gouvernement. Gaston MUKENDI, à Kisangani
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2024-10-15T17:04:00+00:00
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Bandundu : l'assemblée générale des enseignants du Kwilu 1 clôturée sans un accord sur la levée ou non de la grève
/2024/10/15/bandundu-lassemblee-generale-des-enseignants-du-kwilu-1-cloturee-sans-un-accord-sur-la
Société
La grève des enseignants n'est ni levée, ni maintenue dans la province éducationnelle Kwilu 1. L'assemblée générale tenue lundi pour tabler sur l'appel au patriotisme lancé par la première Ministre s’est soldée sans un compromis des participants. Alors qu’une frange des grévistes a appelé à la grève passive( se rendre à l'école pour remplir la liste des présences), d’autres étaient pour la continuité de la grève active( arrêts des activités). “L'assemblée est suspendue parce qu'il y a divergence entre tout le monde. Le comité provincial et le comité urbain vont analyser la situation et donner la position à suivre” a déclaré Fitila Mbey, Président de l'intersyndicale des enseignants Kwilu 1,  au sortir de la rencontre.  Faut-il envoyer les enfants à l'école ? A cette question, le Président de l'intersyndicale est resté évasif. “Les parents, je ne sais pas s'ils ont un autre communiqué qu'ils ont reçu. Qu'ils exécutent ce qu'on avait déjà donné”, dit-il. Pendant ce temps, le flou persiste également dans la province éducationnelle Kwilu 2. Les enseignants sont dans l'impossibilité de tenir l'assemblée générale afin de lever l'option. Lundi 14 octobre, lors d'une interview à actualité.cd, le président de l'intersyndicale Benoît Kasiama avait donné un avis défavorable. Le syndicaliste qui qualifiait l'État congolais de mauvaise foi, avait estimé que le pays a tous les moyens pour améliorer les conditions de vie des enseignants. Lire aussi : La grève des enseignants prorogée jusqu’à nouvel ordre dans la province éducationnelle de Kwilu 1Grève à l'EPST : des journées “écoles sans inspecteurs” prolongées dans la province éducationnelle Kwilu 3Jonathan Mesa à Kikwit
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2024-10-15T16:19:00+00:00
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Enlèvement d'enfants en RDC: que prévoit la loi ?
/2024/10/15/enlevement-denfants-en-rdc-que-prevoit-la-loi
Femme
Suite de la condamnation de Julienne Mpemba, juriste belgo-congolaise, à dix ans de prison pour enlèvement d'enfants en RDC et leur adoption illégale en Belgique, le Desk Femme d’Actualite.cd s’est entretenu avec Serge Makonga, spécialiste en droit de la famille et de l’enfant. Il revient sur les droits des parents et les démarches à suivre pour récupérer leurs enfants.Maître, quelles sont les lois congolaises en vigueur concernant le trafic d'enfants ?Serge Makonga : En République Démocratique du Congo, nous avons entre autre le Code pénal et la Loi n° 09/001 de 2009 sur la protection de l'enfant qui criminalisent le trafic d'enfants, prévoyant des peines sévères pour les contrevenants. Le Code pénal congolais impose des sanctions pénales à toute personne impliquée dans ce type d’acte. De plus, la RDC a ratifié plusieurs conventions internationales visant à protéger les droits de l’enfant, notamment la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant. Ces textes définissent clairement les conditions d’adoption, qui doivent être respectées scrupuleusement. Toute adoption irrégulière est passible de sanctions pénales.Comment ces lois sont-elles appliquées ?Serge Makonga : En pratique, bien que des lois existent, leur application est d’un côté, entravée par le manque de ressources et de formation des autorités locales; ainsi que par la situation sécuritaire de l’autre. Cependant, des progrès notables ont été réalisés dans la lutte contre le trafic d’enfants. Les autorités judiciaires et policières sont de plus en plus sensibilisées à ce problème et collaborent avec des organisations internationales pour lutter contre ce fléau.Quelles sont les conventions internationales qui pourraient s'appliquer à cette situation ?Serge Makonga : La RDC est signataire de plusieurs conventions, dont la Convention de La Haye sur la protection des enfants et la lutte contre le trafic international d'enfants, ainsi que la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant. Ces deux peuvent offrir des voies légales pour la restitution de ces  enfants.Quels sont les premières démarches que doivent entreprendre les parents congolais dont les enfants ont été victimes de trafic ?Serge Makonga : Les parents doivent immédiatement signaler le trafic aux autorités congolaises, ainsi qu'aux organisations non gouvernementales (ONG) qui luttent contre le trafic d'enfants. Ils devraient également consulter un avocat spécialisé en droit international.Quelles sont les démarches juridiques à suivre pour récupérer un enfant dans ce contexte ?Serge Makonga : Les parents doivent déposer une plainte formelle auprès des autorités compétentes et entamer une procédure judiciaire pour prouver leur statut parental et revendiquer la garde de leurs enfants.Existe-t-il des procédures spécifiques pour les parents résidant à l'étranger (comme en Belgique) ?Serge Makonga: Les parents vivant à l'étranger doivent contacter leur ambassade ou consulat en Belgique pour obtenir des conseils et un soutien sur les démarches à suivre pour récupérer leurs enfants.Quel est le rôle des autorités congolaises et belges dans la récupération de ces enfants ?Serge Makonga : Les autorités congolaises doivent collaborer avec les autorités belges pour faciliter la restitution des enfants. Cela implique des échanges d'informations et de preuves.Quels types d’assistance juridique et psychologique sont disponibles pour les parents congolais ?Serge Makonga: Des avocats spécialisés et des psychologues sont disponibles via des ONG qui soutiennent les victimes de trafic. Ces professionnels peuvent fournir une aide précieuse aux parents en détresse.Y a-t-il des ressources ou des organisations spécifiques que vous pouvez recommander pour obtenir de l'aide ?Serge Makonga : Je recommande des organisations comme Save the Children, UNICEF, et des ONG locales comme la Ligue des droits de l'Homme. Elles peuvent offrir des ressources et du soutien.Quels conseils donneriez-vous aux parents congolais confrontés à cette situation ?Serge Makonga: Ils ne doivent pas céder à la panique. Au contraire, ils doivent porter plainte auprès des autorités compétentes, rassembler toutes les preuves possibles de la filiation, documenter les circonstances du trafic et agir rapidement en se faisant assister par un avocat spécialisé. Ils doivent également solliciter l’aide des organisations de défense des droits de l’enfant et des réseaux de solidarité.Comment voyez-vous l'évolution future des lois et des protections concernant le trafic d'enfants en RDC et au niveau international ?Serge Makonga: Je suis optimiste quant à l’avenir. La prise de conscience de ce problème s’accroît à tous les niveaux. Les États sont de plus en plus déterminés à lutter contre le trafic d’enfants et à renforcer la coopération internationale. Il faut à ce stade poursuivre les efforts en matière de prévention, de répression et de protection des victimes. En RDC par exemple, des réformes sont en cours pour renforcer la protection des enfants. On doit maintenant développer la coopération judiciaire internationale pour faciliter la recherche et la restitution des enfants victimes de trafic.Propos recueillis par Nancy Clémence Tshimueneka.
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2024-10-15T14:14:00+00:00
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Kinshasa : avec l’appui du Service National, Daniel Bumba lance une offensive contre l'incivisme
/2024/10/15/kinshasa-avec-lappui-du-service-national-daniel-bumba-lance-une-offensive-contre
Société
La capitale congolaise a entamé un nouveau chapitre dans sa quête d'un environnement urbain plus sain et plus sûr. Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, a donné le coup d'envoi ce lundi 14 octobre à une vaste campagne de sensibilisation et de répression contre l'incivisme, notamment l'occupation anarchique de l'espace public.C'est au terrain Tshobo, dans la commune de Matete, que le gouverneur a symboliquement lancé cette opération baptisée "Coup de poing". Le Service national, placé sous le commandement du général major Jean-Pierre Kasongo Kabwik, sera en première ligne pour faire respecter les normes d'hygiène et de sécurité.« Nous ne tolérerons plus l'occupation anarchique des voies publiques, les dépôts sauvages d'ordures et les autres incivilités qui dégradent l'image de notre ville », a martelé le gouverneur Bumba.Si l'éradication des marchés pirates est un objectif prioritaire de cette campagne, le Service national aura également pour mission de veiller au respect du code de la route, de lutter contre l'insalubrité et de garantir la sécurité des biens et des personnes. « Il s'agit de redonner à Kinshasa son lustre d'antan », a insisté le gouverneur.Le général major Kabwik a, pour sa part, assuré que ses hommes seront déployés sur tout le territoire de la ville de Kinshasa pour faire appliquer les décisions du gouverneur.Pour marquer le début de cette nouvelle dynamique, la ville a déjà lancé des opérations de curage des caniveaux et de nettoyage des grandes artères, notamment le boulevard du 30 Juin et l'avenue des Huileries. Ces actions visent à améliorer l'écoulement des eaux et à prévenir les inondations.Cette campagne de sensibilisation et de répression s'inscrit dans une volonté de renforcer l'autorité de l'État et de redonner confiance aux Kinois. Les autorités provinciales espèrent ainsi améliorer le cadre de vie des habitants et attirer les investisseurs.Kuzamba Mbuangu  
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2024-10-15T13:32:00+00:00
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RDC : Le député Patrick Eshiba échange avec les engagés journaliers et inspecteurs du travail sur l’importance de la modification du code du travail et le régime général de la sécurité sociale
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Politique
Déterminé à obtenir une couverture juridique et sociale améliorée pour les engagés journaliers, l’Honorable Patrick Eshiba Kasemuana a lancé une série d’initiatives visant à promouvoir ses deux propositions de loi portant modification du code du travail et la loi sur le régime général de sécurité sociale.Le 13 octobre dernier, des discussions constructives ont eu lieu à l’espace Campus pour Christ, situé à la 14ème rue Limete industrielle, où de nombreux engagés journaliers ont échangé  avec l’élu de la Tshangu. Le lendemain, 14 octobre, c’était au tour des inspecteurs du travail de la ville de Kinshasa de se joindre à cette importante consultation, se réunissant à Silikin Village, dans la commune de la Gombe.Lors de ces rencontres, le Député national Patrick Eshiba Kasemuana a détaillé les principales innovations contenues dans ses propositions, suscitant l’intérêt et l’enthousiasme parmi les participants.Les engagés journaliers et les inspecteurs du travail ont unanimement salué ces réformes majeures, exprimant leur engagement à soutenir ce projet ambitieux qui vise à améliorer les conditions de travail de tous les Congolais en général et des journaliers en particulier.La mobilisation autour de ces initiatives témoigne d’une volonté collective d’assurer un avenir plus prometteur pour les travailleurs congolais. Il est urgent d’assurer une sécurité sociale aux journaliers qui sont exposés à plusieurs accidents professionnels.
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Plan harmonisé de neutralisation des FDLR et levée des mesures de défense rwandaises: Kinshasa dit avoir "travaillé à débarrasser le Rwanda de tous ses faux prétextes"
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Sécurité
Lors de la cinquième réunion tripartite facilitée par l’Angola samedi 12 octobre 2024, les ministres des Affaires étrangères de la RDC Thérèse Kayikwamba et Olivier Nduhungirehe du Rwanda ont conclu un accord sur le Plan harmonisé de neutralisation des FDLR et la levée des mesures de défense rwandaises, selon le communiqué final de la facilitation angolaise. Interrogé sur ce que plusieurs considèrent comme "avancée risquée" de la part de la RDC qui relativisait la présence des FDLR mais s'engage à les neutraliser, le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya estime que, par cette position, Kinshasa souhaite vider tous les  "faux prétextes" du Rwanda dans le cadre de cette crise."Depuis le début de cette crise, nous avons travaillé à débarrasser le Rwanda de tous ses faux prétextes : la question des réfugiés il y a un accord qui a été trouvé autour du HCR on en a parlé plusieurs fois, la question du discours de haine imaginaire vous vivez dans Kinshasa cette question il n'y en a pas, la question des FDLR c'est des résidus qui ne représentent véritablement pas un problème de sécurité pour le Rwanda si ce n'est un prétexte pour vouloir garder la main sur l'exploitation de nos ressources", a expliqué Patrick Muyaya, devant les médias lundi 14 octobre.Le porte-parole note qu'il y a eu quelques avancées d'autant plus que la RDC a obtenu également la concomitance dans l'exécution des plans sur le retrait des troupes Rwandaises."Aujourd'hui, nous avons avancé, les plans ont été harmonisés, nous nous avons tenu sur la concomitance et la simultanéité, ça a été acté et nous attendons de voir de la médiation un plan qui sera présenté, ce qu'on appelle Conops, un plan opérationnel de l'exécution de ce qui a été convenu qui sera présenté", a indiqué Patrick Muyaya.Selon le communiqué final de la facilitation, les ministres ont également chargé leurs experts de préparer un plan détaillé pour l’application de ces engagements, dont le rapport sera examiné lors de la prochaine réunion ministérielle. Par ailleurs, les participants ont décidé de poursuivre les efforts pour aborder les questions de sécurité en suspens, conformément au projet d'accord de paix proposé par le Facilitateur angolais. La prochaine étape de ce processus sera définie lors d’une future rencontre ministérielle, qui devra permettre un suivi étroit de la mise en œuvre des décisions prises à Luanda.Sur le terrain, c'est toujours le statu quo malgré des affrontements signalés ça et là entre les FARDC, les Wazalendo contre les Rebelles du M23 soutenus par le Rwanda. Ces forces négatives continuent d'occuper une grande partie des territoires de la province du Nord-Kivu dans l'Est de la RDC.Clément MUAMBA
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Haut-Katanga : Un site touristique en pleine construction au côté du Lac Tshombe de Lubumbashi, une initiative et une création de plus de 5.000 emplois en gestation
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Société
Au lendemain d'une alerte portant menace du Lac Tshombe, situé derrière l'hôtel Karavia de Lubumbashi à la suite d'un projet de construction d'un parc aquatique, un site touristique, le responsable de ce site touristique en construction depuis 2019 l'Evêque Léonard Matebwe Lambalamba réfute ces allégations qui nuisent au développement et aux initiatives des particuliers. Pour lui, il a acquis la concession légalement et qu'il n'est pas en train de nuire le Lac Tshombe mais au contraire, le projet d'érection de ce site touristique à Lubumbashi sauve l'eau et va attirer plus de touristes."C'est une concession qui est destinée aux œuvres touristiques, un parc aquatique à Lubumbashi. Nous avons rencontré le maire de la ville de Lubumbashi qui a décidé de nous accompagner. La première chose, c'est qu'il a légalement désaffecté cette partie du Lac Tshombe pour nous permettre d'y eriger un lieu touristique, un parc nautique de type moderne. Les services techniques ont également été sur place et l'autorisation nous a été donné et les travaux ont démarré depuis 2019 sur le site situé derrière l'hôtel Karavia au niveau du Lac Tshombe pour utiliser l'eau avec des bateaux et autres engins récréatifs", dit-il dans sa mise au point du mardi dans la ville de Lubumbashi. Celui-ci explique que des études hydrologiques sur le Lac Tshombe ont été menées et depuis 2019, la mairie a désaffecté ce lieu, des documents acquis légalement."Aujourd'hui, on m'accuse de tuer le lac alors qu'en réalité, nous le sauvons avec tous les travaux qui sont effectués pour ce parc nautique qui doit obliquement utiliser l'eau de ce lac. Dire qu'il va disparaître, c'est oublier ou ne pas savoir qu'il y a eu des spécialistes qui sont descendus sur place pour une étude et le respect des normes", a-t-il ajouté.Selon l'avis contenant  les recommandations des spécialistes, l'auteur de l'eau est stable avec exigence des matériaux appropriés, l'érection également de mur de soutènement, érection des canons pour ne pas gêner les voisins. C'est là le problème, précise t-il, avec les voisins qui sont allés en justice pour nous exiger 3 millions de dollars avec comme cause, nous les empêchons d'avoir une vue du lac.Ce projet de site touristique sur le Lac Tshombe de Lubumbashi, avertit son propriétaire, l'évêque Léonard Matebwe Lambalamba, va créer l'emploi d'au moins 5.000 personnes une fois achevé.
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2024-10-15T11:57:00+00:00
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JIF 2024 : Hope Live sensibilise les filles des militaires à leurs droits
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Femme
Le 14 octobre 2024, à l'Institut Denise Nyakeru Tshesekedi du camp Kokolo, l'ONG Hope Live a organisé une sensibilisation à l'occasion de la Journée internationale de la fille.Sous le thème "La vision des filles pour l'avenir", l'événement a permis aux jeunes filles, notamment les enfants de militaires, de prendre conscience de leurs droits et de leur potentiel. Merry Kapula, coordinatrice de Hope Live, a souligné l'importance d'une vision pour l'avenir : "les filles ont le droit de vivre en sécurité, de recevoir une éducation de qualité et d'être en bonne santé. Elles peuvent changer le monde en tant qu'entrepreneures, dirigeantes ou mères de demain, à condition de bénéficier d'un soutien adéquat."Dorcas Loura, coordinatrice de Binti wa Congo, a rappelé l'importance de l'inclusion et de l'émancipation des filles. S'adressant aux jeunes présentes, elle les a encouragées à devenir des acteurs du changement : "Chères jeunes filles, rendez-vous utiles à la société. Vous avez le pouvoir de transformer votre avenir et celui des autres."Cette journée, célébrée le 11 octobre de chaque année, vise à mettre en lumière les défis auxquels les filles sont confrontées et à promouvoir leurs droits.Hope Live, une organisation dédiée à l'autonomisation des jeunes filles et à l'aide aux orphelins, s'engage à offrir aux jeunes un avenir meilleur. En luttant contre la discrimination et en développant le potentiel des filles, l'ONG veut contribuer à bâtir une société plus juste et équitable.Nancy Clémence Tshimueneka
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Élections législatives à Masimanimba : le conseil de la jeunesse opposé à l'importation de la main-d'œuvre par la CENI
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Politique
À quelques jours du début du nouveau processus électoral à Masimanimba (Kwilu) et Yakoma (Nord-Ubangi), les organisations locales expriment leurs attentes vis-à-vis de la CENI, notamment en ce qui concerne la main-d'œuvre à employer. Le conseil territorial de la jeunesse de Masimanimba s'oppose à toute importation de la main-d'œuvre pour les opérations électorales prévues par la Ceni. Dans une correspondance adressée aux autorités locales, provinciales et au secrétariat exécutif provincial de la CENI,  la structure évoque l’usage d’une main-oeuvre importée comme l'une des causes des actes de "vandalisme et sabotage des machines" suscitant la colère de la population locale s'estimant "écartée" lors des élections de décembre 2023. Le conseil territorial de la jeunesse de Masimanimba qui dit adhérer au processus annoncé par la CENI s’oppose aux "agents temporaires (chefs des centres de vote, techniciens informaticiens  des centres de vote et les membres du centre local de compilation des résultats)" provenant généralement de Kinshasa, Bandundu, Kikwit, etc.  La structure précise que les élections sont, cette fois-ci " territoriales" et sollicite la promotion de la main-d'œuvre locale. Le nouveau calendrier électoral prévoit du 31 octobre au 30 novembre 2024, l'étape d'accréditation des journalistes, témoins et observateurs; du 14 novembre au 13 décembre la période de la campagne électorale et le 15 décembre le jour du scrutin, et enfin le 23 décembre, la date retenue pour la publication des résultats provisoires par la CENI. Jonathan Mesa à Kikwit
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RDC: Partisan de la révision de la constitution, Steve Mbikayi plaide pour un débat y relatif au Parlement au lieu des déclarations dans les salons politiques
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Politique
Lancé par le parti présidentiel Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Tshisekedi), le débat autour de la révision ou changement de la constitution continue de diviser la classe socio-politique congolaise. Face à cette situation, le député national Steve Mbikayi estime que ce débat doit s'inviter au niveau du Parlement congolais. Selon le président du parti travailliste (PT), c'est au sein de cette institution qu'il faudra départager les différentes tendances."Nous sommes les précurseurs de cette idée, ça fait environ 4 ans que nous avions initié une pétition qui avait recueilli plus de 100.000 signatures en vue d'obtenir cette révision mais depuis lors, beaucoup d'eau a coulé sur le pont, les choses ont tellement évolué. Et comme le débat refait surface, nous pensons qu'au lieu de pratiquer la politique de l'autruche, il faut que le débat quitte la télévision, quitte la rue pour s'inviter au parlement, c'est le lieu le plus indiqué pour un tel débat comme ça les gens vont s'affronter entre ceux qui disent oui et ceux qui disent non à cette démarche et puis on va conclure. Il ne faut pas éviter le problème, il faut plutôt l'affronter. Quand on dit révision ou changement de constitution les uns et les autres ont leurs agendas, leurs idées", a dit Steve Mbikayi au cours d'un entretien accordé à ACTUALITE.CD ce lundi 14 octobre 2024.Et de poursuivre :"Nous par exemple à l'époque, on avait demandé la suppression des institutions budgétivores du genre Sénat, CNDH, CSAC et consort et que cet argent soit affecté à la gratuité de l'enseignement. Pendant le débat, on saura les avis des uns et des autres et aujourd'hui nous ne saurons pas nous prononcer sur ce sujet et comme nous sommes parlementaire, nous demandons que le débat s'invite au parlement et c'est à ce niveau que nous aurons à développer nos idées parce que certaines idées que nous avions il y a de cela 4 ans, ont évolué et pendant ce temps nous saurons qui sont pour ou contre".Pour cet élu, nombreux au sein de la famille politique " union sacrée de la nation" se réservent de prendre position face à cette idée qui vient du parti présidentiel, d'où l'importance d’en débattre au parlement."Je sais que beaucoup d'entre nous à l'union sacrée ont peur de ce débat surtout ceux qui sont dans des positions assez mielleuses qui sont contre la révision mais comme la démarche est aujourd'hui menée par le parti présidentiel, les gens se gênent parce que soit ils vont contre le parti présidentiel au risque de perdre leurs avantages, soit ils font semblant d'accepter pour un jour rebondir et dire non. Mais moi je crois qu'il est grand temps que nous puissions en débattre au lieu que le débat s'arrête à la rue", a plaidé l'élu de la circonscription électorale de Mont Amba.En réaction à la sortie du ministre de la communication et médias Patrick Muyaya qui a affirmé sur RFI que la question n'est pas à l'ordre du jour au niveau du gouvernement, Steve Mbikayi Mabuluki juge cela "correcte" d'autant plus de telles initiatives commencent d'abord au niveau de la classe politique."Effectivement, j'ai suivi le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya qui a dit que ce débat de la constitution n'est pas à l'ordre du jour au niveau du gouvernement parce que le gouvernement s'attelle à résoudre les problèmes qui touchent à la vie sociale de la population, ce qui est tout à fait normal parce qu'au gouvernement on ne fait pas le débat politique, au gouvernement on gère les dossiers qui concernent la marche quotidienne du pays. Le débat pareil commence toujours par la classe politique et quand ça prend forme, ça part au parlement et on décide, ça ne peut pas s'inviter au niveau du gouvernement. Nous pensons que Patrick Muyaya a raison de dire ça mais ce n'est pas ce qu'on voit sur le terrain au niveau de la classe politique".L'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) s'est engagée officiellement sur le chemin de révision de la constitution malgré l'opposition de certaines organisations socio politiques qui jugent cette démarche «inopportune et inappropriée», Augustin Kabuya, secrétaire général du parti au présidentiel a annoncé dans une circulaire, une mobilisation à la conscientisation des militant.es de son parti sur le bien-fondé de la révision de la constitution. Augustin Kabuya précise que la révision de la constitution est une promesse de l'UDPS faite à la population au lendemain du référendum qui avait conduit au vote de l'actuelle constitution.Clément MUAMBA
actualite.cd
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2024-10-15T10:00:00+00:00
2024-10-18T11:30:56+00:00
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Caricature - Évasion à Makala : des enquêtes en cours pour trouver "la main noire"
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Caricature
La prison centrale de Makala, à Kinshasa, a connu une tentative d’évasion dans la nuit du 1er au 2 septembre 2024. L’intervention musclée des forces de l’ordre a causé des morts en masse d’une centaine de prisonniers. Ce qui a été décrié par plusieurs ONG. Par ailleurs, des cas de viols, extorsions et plusieurs autres vices ont été enregistrés lors de cet acte.Selon des sources internes au ministère de la justice, il ne s’agissait pas d'une simple tentative d'évasion classique, mais plutôt d'une tentative d'insurrection. Le plan aurait inclus le sabotage d'autres établissements, comme la prison militaire de Ndolo. L'opération aurait été orchestrée de l'extérieur, avec des complicités internes. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, il ne s'agirait pas d'un commando extérieur, mais plutôt d'actes d'infiltration.Les enquêteurs parlent d'achats de conscience, d'argent ayant circulé, et d'armes blanches introduites dans la prison, malgré le fait que l'on sait que presque tout est accessible à Makala. Des anomalies ont été relevées, notamment le fait que certains pavillons n'auraient pas été fermés correctement, contrairement à la procédure habituelle. De plus, il est rapporté que le mur de la prison aurait été pris d'assaut dès 20 heures, sous la pluie, bien avant les deux heures du matin initialement annoncées.Le Parquet général près la Cour de cassation a lancé une recherche active des évadés. Selon une circulaire signée par le procureur général Firmin Mvonde Mambu, plusieurs évadés sont impliqués dans des extorsions, des vols qualifiés et des tentatives de meurtre.Parmi les évadés figurent Moïse Ifombo Engeya, alias Tshululu Kagame, condamné à mort en juillet 2024 pour association de malfaiteurs et à nouveau condamné le 10 octobre pour tentative de meurtre et évasion de détenu. Blaise Kabamba Manzanza, magistrat, est également recherché après avoir été condamné à 36 mois de prison pour tortures corporelles, une affaire devenue virale sur les réseaux sociaux en début d'année.  
actualite.cd
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2024-10-15T09:15:00+00:00
2024-10-18T11:30:59+00:00
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RDC: les MOE Regard citoyen et CENCO/ECC appellent à la tenue des états généraux sur l’organisation des élections
/2024/10/15/rdc-les-moe-regard-citoyen-et-cencoecc-appellent-la-tenue-des-etats-generaux-sur
Politique
Le Projet d’appui à la coalition pour l’observation nationale des élections (PACONEC) a organisé un atelier de partage des recommandations des missions d’observation électorale Regard Citoyen et ECC/CENCO formulées à l’issue des élections du 20 décembre 2023 dans le but de les consolider. Pendant deux jours, soit du 13 au 14 octobre, cet atelier a permis de rapprocher les recommandations relatives aux constatations communes et de discuter celles spécifiques à chacune des deux missions d’observation électorale. Elles s’adressent au président de la République, au Parlement, au gouvernement, à la CENI, aux partis politiques ainsi qu’aux cours et tribunaux, afin d’améliorer les prochaines élections.À l’attention du président de la République, les plateformes recommandent, entre autres, l’exercice effectif et intégral de ses attributions telles que conférées par l’article 69 de la Constitution, ainsi que la tenue des états généraux sur l’organisation des élections en RDC.Concernant le gouvernement, la CENCO/ECC et Regard Citoyen recommandent de planifier dès maintenant le prochain processus électoral, d’accélérer l’octroi de la carte d’identité aux citoyens congolais et d’appliquer la loi sur le financement des partis politiques.À la CENI, les MOE recommandent le respect strict des procédures légales de transmission des résultats, ainsi que des dispositions légales concernant les données ouvertes, afin de permettre à d’autres parties prenantes d’évaluer si les opérations ont été menées avec précision et honnêteté.Aux cours et tribunaux, les deux missions demandent qu’un arrêt de principe soit pris sur la notion d’erreurs matérielles, afin d’éviter à l’avenir les contestations autour de cette question, et d’enquêter sur ces cas en tirant les conséquences nécessaires chaque fois que cela s’avère nécessaire.Les recommandations issues de ces missions d’observation électorale seront mutualisées avec celles d’autres missions citoyennes afin de mener un plaidoyer cohérent et solide en faveur de réformes consensuelles soutenues par l’ensemble de la société civile congolaise pour améliorer le prochain processus électoral.L’activité a connu la participation des responsables des plateformes constituant les MOE CENCO/ECC et Regard Citoyen ainsi que les points focaux et les experts juristes des six plateformes du PACONEC.Nancy Clémence Tshimueneka
actualite.cd
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2024-10-15T09:01:00+00:00
2024-10-18T11:31:00+00:00
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DRC News Corpus : Towards a scalable and efficient system for Congolese news dataset curation

Code source is available on Github: drc-news-corpus


Introduction

The "DRC News Corpus" is a structured and scalable dataset of news articles sourced from major media outlets covering diverse aspects of the Democratic Republic of Congo (DRC). Designed for efficiency, this system enables the automated collection, processing, and organization of news stories spanning politics, economy, society, culture, environment, and international affairs.

Scalability and Use Cases:

This dataset is built to support large-scale text analysis, making it a valuable resource for researchers, journalists, policymakers, and data scientists. It facilitates tasks such as sentiment analysis, trend detection, entity recognition, and language modeling, providing deep insights into the evolving socio-political and economic landscape of the DRC.

To ensure quality and reliability, the dataset prioritizes reputable news sources while maintaining an adaptable framework for continuous expansion. However, users are encouraged to critically assess the content, as journalistic standards and perspectives may vary.

Sources

Source Supported Articles Link Last Crawled
radiookapi.net Yes +100k https://www.radiookapi.net/actualite 2025-02-28
mediacongo.cd Yes +100k https://www.mediacongo.net/ 2025-02-28
beto.cd Yes +30k https://www.beto.cd/ 2025-02-28
actualite.cd Yes +57k https://actualite.cd/ 2025-02-28
7sur7.cd Yes NA https://7sur7.cd NA

Acknowledgment:

The compilation and curation of the "DRC News Corpus" were conducted by Tshabu Ngandu Bernard with the primary objective of facilitating research and analysis related to the Democratic Republic of Congo.

I do not own the content of the articles, and all rights belong to the respective publishers. The dataset is intended for non-commercial research purposes only.

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