Question
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| Réponse
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|---|---|
Comment Arianespace gère-t-elle ses contrats avec les clients? | Avec un système de gestion axé sur le projet, basé sur un point de contact unique (le Directeur de Programme) pour toutes les activités de service de lancement. |
Qu'est-ce que le CSG? | Le Centre Spatial Guyanais, le port spatial européen situé en Guyane française. |
Qui gère le CSG? | L'agence spatiale française (CNES) pour le compte de l'Agence spatiale européenne. |
Quels sont les principaux éléments constitutifs du lanceur Ariane 6? | Un étage principal cryogénique (LLPM), un module de propulsion liquide supérieur (ULPM), deux ou quatre propulseurs à propergol solide (ESR), une coiffe de charge utile et des adaptateurs/dispensateurs. |
Quels sont les deux configurations d'Ariane 6? | Ariane 62 avec deux propulseurs à propergol solide et Ariane 64 avec quatre propulseurs. |
Quelles sont les principales installations du CSG? | Les installations de lancement séparées pour Ariane 5, Ariane 6, Soyouz et Vega, avec un complexe commun de préparation des charges utiles (EPCU) et des services de soutien au lancement. |
Quelle est l'organisation d'Arianespace en matière de service de lancement? | Basée sur un échange continu d'informations entre un responsable de l'interface de l'engin spatial (client) et le Directeur de Programme (Arianespace). |
Quels types d'informations sont nécessaires pour une évaluation préliminaire des performances d'Ariane 6? | Les données de performance de référence du véhicule, la précision typique, les capacités d'orientation d'attitude et la durée de la mission. |
Comment sont exprimées les performances d'Ariane 6? | En termes de masse de charge utile, incluant la masse séparée de l'engin spatial, la structure porteuse de lancement double (le cas échéant) et l'adaptateur ou le distributeur. |
Qu'est-ce qu'une orbite de transfert géostationnaire (GTO)? | Une orbite où les satellites de communication sont souvent lancés, tirant parti de la faible latitude du CSG pour minimiser la consommation de propergol. |
Comment Ariane 6 peut-il s'adapter aux missions avec des satellites plus légers? | En injectant le satellite sur une orbite avec une apogée plus élevée ou une inclinaison plus faible, ce qui réduit l'incrément de vitesse requis pour atteindre l'orbite GEO. |
Quelles sont les précisions d'injection typiques pour les orbites GTO et SSO? | Pour GTO, l'écart-type sur l'altitude d'apogée est de 80 km et sur l'altitude de périgée de 1,3 km ; pour SSO, l'écart-type sur le demi-grand axe est de 2,5 km. |
Comment la durée de mission est-elle déterminée? | Elle dépend du profil de mission sélectionné, des paramètres orbitaux spécifiés, de la précision d'injection et des conditions de visibilité des stations au sol lors de la séparation de l'engin spatial. |
Quels sont les types de fenêtres de lancement? | Une période de trois mois consécutifs qui permettra le lancement d'un engin spatial avec des possibilités quotidiennes de fenêtre de lancement. |
Comment l'orientation de l'engin spatial est-elle contrôlée lors de la phase d'ascension? | Le système de contrôle d'attitude du lanceur peut orienter le composite supérieur selon n'importe quelle attitude désirée pour chaque engin spatial et effectuer les séparations dans différents modes. |
Quels sont les modes de séparation possibles pour les engins spatiaux? | Stabilisation sur 3 axes, rotation longitudinale, et rotation transversale. |
Quelle est la vitesse relative minimale entre deux corps séparés? | 0,5 m/s. |
Quelles sont les principales sources de charges statiques et dynamiques sur l'engin spatial pendant le vol? | D'origine aérodynamique (vent, rafales) ou dues aux systèmes de propulsion (accélération longitudinale, transitoires de poussée). |
Qu'est-ce que le QSL (Quasi-Static Loads)? | Les charges quasi-statiques, c'est la combinaison la plus sévère des accélérations dynamiques et statiques que l'engin spatial peut rencontrer à tout instant de la mission. |
Quels sont les facteurs à considérer pour les charges linéaires locales? | Les discontinuités géométriques et les différences de rigidité locale du lanceur et la transmission non uniforme de la poussée du lanceur à l'interface engin spatial/adaptateur. |
Quel est l'environnement de vibration sinusoïdale maximal pour l'engin spatial? | 1.0 g longitudinalement et 0.8 g latéralement dans les bandes de fréquences spécifiées. |
Comment est décrit l'environnement acoustique à l'intérieur de la coiffe? | Un spectre de bruit moyen dans l'espace, avec un niveau global de pression sonore (OASPL) de 139,5 dB. |
Quels sont les événements qui provoquent des chocs notables sur l'engin spatial? | L'éjection de la coiffe, la séparation de l'étage supérieur du lanceur et la séparation de l'engin spatial. |
Quelle est la vitesse de dépressurisation maximale sous la coiffe? | Elle ne dépasse pas 2,5 kPa/s (25 mbar/s) pendant la majeure partie du vol, avec de courtes périodes où elle peut atteindre 4,0 kPa/s (40 mbar/s). |
Quelles sont les conditions thermiques pendant les opérations au sol? | La température est maintenue à 23±2°C ou 21±2°C en option, avec une humidité relative inférieure à 60 %. |
Quelles sont les conditions thermiques pendant le vol? | Un flux aérodynamique maximal de 1 135 W/m2 après l'éjection de la coiffe. |
Quels sont les niveaux de propreté dans les différentes zones? | Entre 100 000 (ISO 8) et 10 000 (ISO 7) selon les installations et les opérations. |
Qu'est-ce que la contamination organique déposée? | Le dépôt organique non volatil maximal sur les surfaces du satellite est inférieur à 4 mg/m2 de l'encapsulation jusqu'à 4 heures après la séparation. |
Quel est l'environnement électromagnétique à considérer? | L'environnement est généré par les radars au sol, le réseau de communication local et les émissions du lanceur. |
Que faut-il vérifier pour s'assurer de la conformité de l'environnement? | Une synthèse de l'enregistrement de l'instrumentation du composite supérieur est fournie. |
Comment l'engin spatial doit-il être conçu? | En conformité avec le Manuel de sécurité des charges utiles. |
Quels sont les critères de dégazage des matériaux de l'engin spatial? | La perte de masse récupérée (RML) doit être ≤ 1 % et la matière volatile condensable collectée (CVCM) ≤ 0,1 %. |
Quelles sont les exigences en matière de fréquence latérale pour l'engin spatial? | La fréquence fondamentale latérale doit être ≥ 6 Hz. |
Quelles sont les exigences en matière de fréquence longitudinale pour l'engin spatial? | La fréquence fondamentale longitudinale doit être ≥ 20 Hz. |
Quelles sont les exigences en matière d'inertie de l'engin spatial? | L'inertie transversale doit être inférieure à 25 000 kg.m² pour les engins spatiaux de moins de 3 tonnes et inférieure à 90 000 kg.m² (45 000 kg.m² pour les engins spatiaux en rotation) pour les engins de masse entre 3 et 9 tonnes. |
Quelle est la valeur maximale de la charge linéaire de crête induite par l'engin spatial? | Elle est autorisée jusqu'à 10 % au-dessus des charges linéaires maximales induites par la charge de dimensionnement. |
Comment faut-il qualifier l'engin spatial vis-à-vis des chocs du lanceur? | Par des tests ou par héritage de tests antérieurs sur des équipements ou plates-formes similaires. |
Quelle est la logique de vérification de la compatibilité de l'engin spatial? | La démonstration que la structure et les équipements de l'engin spatial sont capables de résister aux environnements du lanceur. |
Quels sont les facteurs de sécurité pour les tests de qualification et d'acceptation? | 1,25 pour les tests statiques et les vibrations sinusoïdales, +3 dB pour les tests acoustiques et de choc. |
Quels sont les objectifs des tests de vibration sinusoïdale? | Vérifier la qualification de la structure secondaire de l'engin spatial sous les charges de dimensionnement. |
Comment se déroulent les tests de vibration acoustique? | Les niveaux sont définis dans des bandes d'octave, avec une tolérance pour couvrir la dispersion de l'étalonnage de la chambre acoustique. |
Quelles sont les méthodes pour démontrer que l'engin spatial peut résister au choc de séparation? | Une méthode par test de largage ou une méthode par héritage. |
Quelles sont les interfaces standard fournies par Ariane 6? | Des adaptateurs de charge utile, la coiffe, la structure de lancement double et les équipements électriques de bord et au sol. |
Quels sont les diamètres des adaptateurs standard disponibles? | 937 mm, 1 194 mm, 1 663 mm (TBC) et 1 666 mm. |
Comment les demi-coiffes sont-elles séparées? | Par un système de séparation comprenant un cordon de cisaillement, qui communique une impulsion latérale aux demi-coiffes par effet de piston. |
Qu'est-ce que l'adaptateur du véhicule de lancement (LVA)? | La structure qui assure la transition entre l'ULPM et l'adaptateur de charge utile du passager principal en configuration de lancement simple ou du passager inférieur en configuration de lancement double. |
Quelles sont les capacités de l'adaptateur standard LVA? | 6 500 kg avec une hauteur de CoG de 4,1 m ou 8 000 kg avec une hauteur de CoG de 3,1 m. |
Qu'est-ce que la structure de lancement double (DLS)? | Une structure porteuse en carbone comprenant un adaptateur conique fixé à l'ULPM, une enveloppe cylindrique entourant l'engin spatial inférieur et une enveloppe conique tronquée supérieure supportant l'engin spatial supérieur. |
Comment sont fixés les connecteurs électriques? | Sur deux supports installés sur l'adaptateur et du côté de l'engin spatial. |
Qu'est-ce qu'un système de séparation à faible choc (LPSS)? | Un système de séparation par bande de serrage avec un écrou pyrotechnique. |
Qu'est-ce qu'un système de séparation de bande de serrage (CBOD)? | Un système de bande de serrage avec un mécanisme d'ouverture par volant d'inertie et un extracteur de broche (dispositif pyrotechnique). |
Quels sont les liens électriques et radioélectriques nécessaires à la communication avec l'engin spatial? | Les liaisons ombilicales, les fonctions électriques du lanceur vers l'engin spatial, et les liaisons RF. |
Quels sont les connecteurs fournis par Arianespace côté engin spatial? | Ceux qui sont compatibles avec les équipements des adaptateurs standard. |
Quelles sont les précautions à prendre en compte pour l'interface électrique entre le lanceur et l'engin spatial? | Le client doit protéger le circuit contre toute surcharge ou surtension induite par ses circuits. |
Quelles sont les contraintes de fonctionnement sur les fils ombilicaux? | Chaque fil ne doit pas transporter un courant supérieur à 7,5 A et la tension est 150 Vdc. |
Que sont les commandes en boucle sèche? | Des commandes qui permettent d'activer ou de désactiver des circuits sur l'engin spatial. |
Quels sont les principaux paramètres des commandes en boucle sèche? | Impédance de 100 ohms, la commande peut être déclenchée simultanément et la précision de la datation est de +/-10 ms. |
Comment le lanceur peut-il fournir une alimentation électrique à l'engin spatial? | Via une source d'alimentation de 28 V avec une puissance nominale ≤ 55 W. |
Quelles sont les options de commandes pyrotechniques offertes par le lanceur? | Un total de 8 commandes pyrotechniques peuvent être partagées entre les charges utiles, chacune pouvant initier 1 ou 2 squibs simultanément. |
Comment sont vérifiées les interfaces électriques? | Des tests de continuité sont effectués sur le lanceur et côté engin spatial avant la campagne de lancement. |
Qu'est-ce que le COTE? | Le matériel de contrôle d'essai de l'engin spatial, pouvant être branché au lanceur via des lignes ombilicales. |
Où se trouve le CSG? | En Guyane française, sur la côte atlantique. |
Quels sont les principaux équipements gérés par le CSG? | Le port maritime et aérien, le complexe de préparation des charges utiles (EPCU), les installations de lancement et le centre de contrôle de mission (MCC ou CDC). |
Quelles sont les conditions climatiques typiques du CSG? | La température ambiante varie entre 18°C et 35°C et l'humidité relative entre 60% et 100%. |
Quelles sont les sources d'alimentation électrique du CSG? | Le réseau public, les générateurs du CSG et les alimentations sans interruption (UPS) pour les équipements critiques. |
Quels sont les types de réseaux de communication disponibles? | Les liaisons point à point V24 et V11, PLANET (réseau Ethernet dédié), fibres optiques et différents systèmes téléphoniques. |
Comment le transport et la manutention sont-ils effectués au CSG? | Par des remorques routières, des chariots et des camions adaptés aux différentes catégories de marchandises. |
Qu'est-ce que le CCU? | Les conteneurs de charge utile, qui assurent le transport avec de faibles charges mécaniques et maintiennent un environnement équivalent à celui des salles blanches. |
Quelles sont les règles pour la planification des opérations? | Les heures de travail normales sont entre 6h00 et 22h00 du lundi au samedi, les opérations hors de ces heures peuvent être organisées sur une base ponctuelle, sauf le dimanche et les jours fériés. |
Quelles sont les mesures de sécurité en vigueur au CSG? | La division sécurité du CSG est responsable de l'application des règles de sécurité du CSG pendant toute la campagne. |
Comment les équipes clientes sont-elles formées pour travailler au CSG? | Des formations générales et spécifiques sont proposées, suivies de certifications personnelles. |
Comment se déroule l'importation des équipements au CSG? | Les satellites et équipements associés sont importés temporairement avec une exemption de droits de douane. |
Quel est l'objectif de la mission d'intégration et de gestion des services de lancement? | Assurer une préparation fluide du lancement et un lancement fiable dans les délais. |
Qu'est-ce qu'un Accord de Service de Lancement (LSA)? | Le contrat qui définit les engagements entre le fournisseur de services de lancement et le client, incluant un énoncé des travaux (SOW) et une spécification technique. |
Comment est déterminé le calendrier de la mission? | Il est généralement basé sur un calendrier de 24 mois pour les missions non récurrentes. |
Qu'est-ce que le Document de Contrôle d'Interface (DCI)? | Un document qui compile tous les paramètres de mission convenus, qui définit toutes les interfaces entre le système de lancement et l'engin spatial. |
Quand le DCI est-il mis à jour? | Il est mis à jour après l'examen de l'analyse de mission préliminaire (Issue 1) et après l'examen de l'analyse de mission finale (Issue 2). |
Quel est le but de l'analyse de mission? | Concevoir la mission du lanceur et assurer que les objectifs de mission sont atteints et que l'engin spatial et le lanceur sont mutuellement compatibles. |
Quelles sont les deux phases de l'analyse de mission? | L'analyse de mission préliminaire et l'analyse de mission finale. |
Quels types d'analyses sont généralement effectués lors de l'analyse de mission? | Trajectoire, performance et précision d'injection, séparation et évitement des collisions, analyse des charges couplées dynamiques (CLA), compatibilité électromagnétique et RF, analyse thermique. |
Quel est l'objectif de l'analyse de mission préliminaire? | Décrire la conformité entre le lanceur et l'engin spatial, évaluer l'environnement, revoir le plan de test de l'engin spatial, et identifier tout écart par rapport au Manuel Utilisateur. |
Qu'est-ce que le CLA? | L'analyse des charges couplées dynamiques, qui évalue la réponse dynamique de l'engin spatial aux excitations induites par le lanceur. |
Quel est l'objectif de l'analyse de mission finale? | Valider les données pour la génération du programme de vol, et démontrer la conformité de la mission avec les exigences de l'engin spatial. |
Quels sont les rapports de compatibilité de conception à fournir? | Un plan de test de l'environnement et un dossier de test de l'environnement. |
Qu'est-ce que la vérification de compatibilité? | Arianespace soutient le client pour démontrer que la conception de l'engin spatial est capable de résister à l'environnement du lanceur. |
Comment est confirmée la séparation de l'engin spatial? | La confirmation de la séparation est donnée en temps réel au client. |
Quand la campagne de lancement commence-t-elle? | Elle commence avec la livraison de l'engin spatial et de son GSE associé au CSG et se termine avec l'expédition du GSE après le lancement. |
Quelles sont les grandes étapes de la campagne de lancement? | Préparation autonome de l'engin spatial, opérations combinées avec le lanceur, et la phase de compte à rebours. |
Qu'est-ce que le Plan d'Opérations Imbriquées (POI)? | Un plan qui définit toutes les préparations de l'engin spatial, de son arrivée au CSG jusqu'au lancement. |
Qu'est-ce que le Plan d'Opérations Combinées (COP)? | Un plan qui décrit toutes les activités impliquant simultanément l'engin spatial et le lanceur. |
Qu'est-ce que le manuel de compte à rebours? | Il rassemble toutes les informations nécessaires à la préparation du compte à rebours. |
Comment se fait la gestion de la campagne de lancement? | Le client interagit avec le Directeur de Mission, tandis que le Directeur de Programme maintient sa responsabilité pour les activités non opérationnelles. |
Qu'est-ce que le DMS? | Le Directeur de la Mission Satellite, responsable de la préparation de l'engin spatial jusqu'au lancement. |
Quand ont lieu les réunions et les revues de la campagne de lancement? | Aux principales étapes du processus opérationnel, comme la revue de préparation de lancement et les réunions d'opérations combinées. |
Quand a lieu le rendez-vous de la revue d'aptitude au lancement (RAV)? | Après la préparation autonome de l'engin spatial et avant les opérations combinées avec le lanceur. |
Combien de temps doit durer la campagne de l'engin spatial, au maximum avant les opérations combinées? | Elle ne doit pas excéder 15 jours ouvrés. |
Quand les équipements COTE doivent-ils être disponibles pour Arianespace? | Au plus tard 2 jours avant leur utilisation opérationnelle. |
Où est effectué le remplissage en propergol de l'engin spatial? | Dans le HPF. |
Comment sont intégrés les éléments dangereux? | De la même manière que les autres opérations. |
Quelles sont les actions entreprises pour la sûreté du lancement? | Protéger le personnel, les installations et l'environnement pendant la préparation du lancement, le lancement et le vol. |
Subsets and Splits