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Le retour se fait par le même chemin, avec une variante cependant au dernier km. Nous n’avons guère vu plus d’animaux : un couple de paons (peut-être un des mâles du matin qui avait retrouvé sa moitié…) et des coatis au bord du sentier, plus préoccupés par la recherche d’insectes, de fruits ou de petits animaux que par notre présence : leur queue annelée, dressée à la verticale, est un signe de concentration, prière de ne pas déranger !
Revenus à notre hébergement, on a pu constater sur une carte que les sentiers ouverts au public ne couvrent qu’une moitié de la Réserve : pas folles, les bêbêtes se réfugient dans l’autre…
+ Nicolas mourut en 1975 et Karen en 1994 ; ils sont enterrés dans leur ferme de Montezuma. Une très belle stèle leur rend hommage à l’entrée de la Réserve.
Les Ticos sont encore très attachés à l’époque où le pays était presque uniquement agricole ; ainsi, ils se souviennent des années 50-60 comme d’un « âge d’or » : ils en avaient fini avec leurs luttes intestines en supprimant l’armée ; tout le pays unissait ses efforts pour avoir un meilleur système éducatif, mettre au point sa Sécurité sociale et créer ses premiers Parcs Nationaux. Aujourd’hui, ils ont l’impression que la vie est plus difficile et vont visiter avec nostalgie les lieux qui témoignent de ce passé pas si lointain.
Généralement, les touristes ne vont pas visiter ces lieux typiquement « ticos » ; les agences de tourisme pensent que cela ne va pas les intéresser… et pourtant, s’il existe des lieux où l’on ressent bien les valeurs auxquelles sont attachés les Costaricains (simplicité de l’accueil, goût pour le travail, joie communicative), le « trapiche » en fait partie.
+ Le lieu est ouvert tous les jours ; il comporte un bar-restaurant, une piscine, des sentiers pour se promener, deux petits lacs, des aires de pique-nique et de camping.
+ Autrefois, pour aider les bébés à mettre leurs premières dents, on leur pelait un morceau de canne à sucre pour qu’ils le mastiquent. Bien qu’étant sur le versant couchant de la vie, j’ai fait la même expérience et ai trouvé cela délicieux…
+ SAVEZ-VOUS que la canne à sucre peut pousser jusqu’à deux fois par an au même endroit ? ainsi, vous pouvez voir dans la campagne costaricaine des champs où elle commence juste à pousser, d’autres où elle est en fleurs, d’autres enfin où elle vient d’être coupée…
Cet article n’est pas définitif : il contient beaucoup d’informations pratiques, qui m’ont été communiquées par des guides ou des agences, mais j’ai fini par me rendre compte qu’il me faudrait un temps fou pour toutes les vérifier… C’est pour cela que je me résous à le publier tel quel en espérant que personne ne m’en voudra si tel numéro de téléphone ou tel prix n’est pas exactement à jour.
Je compte d’ailleurs sur mes visiteurs et les « utilisateurs » des guides et agences présentés pour me signaler oubli, erreur ou imprécision et, pourquoi pas ? me faire un court « compte-rendu après essai » des personnes en question. Ainsi, le document s’améliorerait peu à peu et les futurs voyageurs en bénéficieraient.
Dans le site officiel du Costa Rica : www.visitcostarica.com, il existe bien une liste d’environ 1200 noms de guides travaillant au CR dont une soixantaine de francophones (actualisée le 28 Février 2014) ; elle précise leur numéro de carnet (preuve qu’ils sont bien accrédités), leur spécialité, leurs numéros de téléphone et la (les) langue(s) parlée(s) ; mais elle ne précise pas leur zone géographique de travail… dommage quand on sait que, depuis le 1er Février 2014, les autorités demandent à ce que les touristes emploient les services d’un guide local pour parcourir le Corcovado ! J’ai donc écrit en français à tous les guides qui disaient parler cette langue : il y a quelques surprises…
Je vous contacte parce que j'ai vu sur la liste des guides accrédités par l'ICT que vous parliez français.
Je vous remercie d'avance de bien vouloir répondre à toutes mes questions. Salutations.
J’ai ensuite contacté l’ ACOSA SINAC, qui est chargée de la gestion du Parc, à l’adresse suivante : [email protected] et on m’a envoyé la liste des 157 guides autorisés à y travailler (actualisée le 2 Juillet 2014) ; elle comprend leur adresse mail et leur(s) numéro(s) de téléphone, mais pas la (les) langue(s) parlée(s)… Je leur ai donc écrit en espagnol la lettre suivante :
Bonjour, Monsieur (ou Madame) un(e) Tel(le)
J’ai trouvé votre nom dans la liste des guides de l’Institut Costaricien de Tourisme.
Je suis Français ; ma compagne est Tica. Vu que je vis 4 à 5 mois par an au CR, il y a des Français qui me contactent pour les aider quand ils veulent visiter les Parcs. Actuellement, j’ai plusieurs touristes qui ont l’intention de visiter le Corcovado mais avec un guide qui parle français parce qu’ils comprennent mal l’espagnol.
Connaissez-vous un guide francophone qui pourrait les accompagner ? Peut-être, vous-même parlez-vous français ?
Enfin, dans les documents que j’accumule au fil du temps, j’ai retrouvé une liste des guides du Corcovado ; datant de trois ans environ, elle ne comporte aucune mention de date ni d’origine : son seul intérêt est de mentionner le lieu de résidence de chacun.
PRECISIONS SUR LE CONTENU DU DOCUMENT :
Le document que vous allez trouver ci-après est donc une synthèse de ces trois listes existantes :
* Les guides sont classés par ordre alphabétique de leurs noms de famille.
* Si le nom est suivi du sigle ICT et d’un numéro, cela veut dire que le guide est accrédité par l’Institut Costaricien du Tourisme et que son “Carnet” porte le numéro indiqué.
* Les numéros de téléphone commençant par 2 sont des fixes ; tous les autres sont des mobiles.
* J’ai, bien sûr, traduit en français les courriers reçus ; quand la personne m’a écrit directement en français, je le signale.
* Enfin, je mentionne si la réponse provient d’une agence et si la personne m’a écrit de sa propre initiative (généralement prévenue par un(e) guide que j’avais contacté(e).
Il a eu mon mail par une guide (Rosa) que j’avais contactée ; il m’écrit en français :
« J´ai une petite agence réceptive et nous sommes spécialisés dans le marché français, vous pouvez aller voir notre site internet www.lanektours.com. Nous pouvons faire toutes les réservations nécessaire au Parc Corcovado, vous réserver un guide francophone pour ce trajet et tout autre information dont vous aurez besoin sur le Costa Rica. J´aime bien parler avec les clients vive voix pour avoir toutes les détails et connaitre le profil du touriste, est-ce que vous pouvez me passer votre numéro de téléphone portable et moi je vous appelerai. »
“ Je pense que je peux vous aider. Ma formation est en biologie et je travaille comme guide depuis 1990 dans tout le pays. Mon numéro de téléphone : 2520-2000. »
Je n’ai pas de numéro de téléphone. [email protected]
« Maintenant, je ne guide pas. Sinon, ce serait avec plaisir ; j´aime vraiment la zone du Corcovado. Je travaille avec une agence de tourisme http://www.crsuntours.com/ . Si vous voulez, un de mes collègues peut vous faire un devis du voyage pour avoir une idée du prix : à quelle date et une description du service demandé ; c´est important parce que à Sirena normalement c'est difficile de trouvez de l´espace. Sinon vous pouvez écrire directement à Surco Tours : [email protected] ; ce sont des spécialistes . Ou appelez le 506-8603-2387 et demandez Stella. »
“Habituellement, je fais mon travail de guide en espagnol et en anglais. Cependant, j’ai une excellente référence : je connais cette personne depuis plusieurs années ; son nom est Michel ARANDA et vous pouvez le contacter à : [email protected]
Remarque : le prix d’entrée au Parc Corcovado est passé à 15$ depuis le 1er Aout 2014."
Je n’ai pas de numéro de téléphone [email protected]
Il est le gérant d’une agence touristique : www.crbirdingexpeditions.com
« Quand voulez vous y allé au Costa Rica ? voulez vous que je prépare le itinéraire, le transport et fait le réservations des Hotels? Mon E-mail du travail est [email protected], ce l'adresse que j' utilise le plus. »
Je n’ai pas de numéro de téléphone [email protected] lieu de résidence ?
Ayant appris qu’il parlait français, je lui ai envoyé la lettre suivante :
Autre chose : votre rémunération dépend-elle du nombre de personnes dans le groupe ? (= prenez-vous plus cher si le groupe est de 6 ou 8 personnes ?).
Je vous remercie d'avance de bien vouloir répondre à toutes mes questions. Salutations."
J'espère que les renseignements fournis aideront les futurs voyageurs francophones qui veulent partir à la découverte du Parc National Corcovado. De mon côté, je vais poursuivre mes recherches de contact avec les guides de la zône et publierai les infos obtenues au fur et à mesure qu'elles me parviendront.
Bien évidemment, j'attends avec impatience vos avis sur les guides et agences que vous aurez testés !
Dans la liste suivante, les guides sont classes par ordre alphabétique de leurs noms de famille.
Si le nom est suivi du sigle ICT et d’un numéro, cela veut dire que le guide est accrédité par l’Institut Costaricien du Tourisme et que son “Carnet” porte le numéro indique.
L’ICT recommande d’employer des guides locaux ; pour cette raison, je mentionne leur lieu de résidence quand je le connais.
Les numéros de téléphone commençant par 2 sont des fixes ; tous les autres sont des mobiles.
Pour les contacter, vous disposez aussi de leur adresse mail.
Quand je les connais, je précise les langues qu’ils parlent et leur spécialité en tant que guide.
J’ai, bien sur, traduit en français les courriers reçus ; quand la personne m’a écrit directement en français, je le signale.
Enfin, je mentionne si la réponse provient d’une agence et si la personne m’a écrit de sa propre initiative (généralement prévenue par un(e) guide que j’avais contacte(e).
”JE VEUX apprendre le français mais, pour le moment, je parle seulement anglais et espagnol.”
“Je parle seulement anglais et espagnol. Parmi tous les guides du Corcovado, il n’y a qu’un Monsieur âgé qui parle un peu français mais je ne le recommande pas parce que ses clients font toujours des réclamations.” (Il fait allusion à Jean-Pierre Schmidt).
“A Drake, je ne connais aucun guide qui parle français, seulement anglais, espagnol et allemand. Je vais voir s’il y en a à Puerto Jimenez… Il y a des groupes qui viennent avec un guide français mais depuis San Jose.”
Je n’ai pas de numéro de téléphone… [email protected] Drake
“Anglais, espagnol. Je comprends un peu le français. “
“Vous pouvez appeler l’agence Osa Wild et leur demander s’ils ont un guide francophone.”
“Je vous invite à visiter ma page Facebook : Osatripsgreen C’est aussi une page pour aider les touristes. Il y a un guide qui s’appelle Jean-Pierre ; c’est le seul qui parle français. »
“Je parle anglais mais je suis en train d’apprendre le français ; j’ai guide des Français pendant beaucoup d’années ; j’ai treize ans d’expérience.”
“Je commence juste à apprendre le français et d’ici un an cela m’enchanterait de pouvoir vous aider. Cependant, un ami belge, qui n’est pas guide mais qui parle parfaitement aussi bien espagnol que français, pourrait m’aider : nous pourrions l’utiliser comme traducteur. »
“Je connais beaucoup de guides qui parlent français mais je ne sais pas s’ils connaissent le Corcovado.”
“Je parle allemand, espagnol et anglais. Si vous voulez, vous pouvez nous écrire a : [email protected] Nous vous donnerons toute l’information dont vous avez besoin pour faire les démarches de réservation avec le Corcovado. »
“Je vais essayer de contacter un guide qui parle français, ensuite je vous avertis. Pour trois jours, je prends 300$ pour un couple. Normalement, les touristes font les réservations, mais s’ils ne le peuvent pas, les guides peuvent le faire avec plaisir. »
“Je n’ai pas beaucoup de contacts avec les guides francophones. Je vais vérifier auprès de nos guides s’ils en connaissent un qui parle français et guide au Corcovado et je vous envoie son adresse. »
“Je peux vous suggérer de contacter, entre autres, Herbert MARTINEZ au 8892-6507.”
“Je ne parle que italien, anglais et espagnol.”
« J’aimerais pouvoir parler français… J’ai un ami guide français qui s’appelle Pascal SAIDI ; il vit au CR depuis de nombreuses années ; vous pouvez le contacter par Facebook. »
“Pour être sincère, j’ai oublie beaucoup de mon français car je guide uniquement en allemand. Cependant, j’ai plusieurs collègues qui travaillent en français :
Remarque : le prix d’entrée au Parc Corcovado est passe à 15$ depuis le 1er Aout 2014.
Ou vous pouvez apporter votre propre nourriture
SVP, envoyer 50% de la somme totale par Western Union en expliquant les services voulus (nourriture, camping ou dortoir, prix d’entrée) pour faire votre réservation en avance.
A la recherche des crocodiles. Pour tout âge . 2 heures ; sorties journalières : $ 20 p/p. a partir de 2 personnes.
« Je fais partie d’une association de guides locaux et vérifierai qui parmi eux parle français ; et le plus rapidement possible je vous en informerai. »
« Laisse-moi t’expliquer les choses suivantes :
2. Bien sur que je connais un collègue qui parle français mais il doit venir de San Jose ; le prix est de $75.00 par persona/par jour.
4.Alimentation : préfères-tu l’apporter et cuisiner ? sinon le cout est de 25$ par personne et par repas.
5. Le “paquet” 3 jours/2 nuits tout inclus, avec moi qui ne parle pas français, serait de 385$ par personne.
6. IMPORTANT : après avoir demande la réservation, il n’y a que 24h pour la payer ; après, elle est annulée.
Je ne connais qu’une personne qui travaille comme guide en français dans la zone, mais nous ne travaillons pas avec lui, et je ne pourrais pas non plus vous le recommander.
Mon français est très limite : je connais les noms des animaux et les expressions de base, mais je ne suis pas capable de guider en français ; c’est quelque chose que j’aimerais faire un jour. »
“Anglais, espagnol ; je me charge de toutes les démarches.”
“Je parle anglais, espagnol. Vous pouvez solliciter la liste des guides enregistres et autorises par le MINAET en appelant le (506) 2735-5036 ou en écrivant un mail a : [email protected] »
“Je sais qu’il y a plusieurs francophones dans la zone mais je n’en connais aucun. Je guide en anglais, espagnol et hollandais.”
“Vous pouvez visiter mon site : www.zompopastrails.com”
“Je suis précisément en train d’apprendre le français, mais ne le parle pas encore assez bien. Mais il me vient une idée : je pourrais venir avec mon professeur, qui est Français et vit ici ; il ferait la traduction. L’autre option serait de venir avec un guide de San Jose qui parle français. »
“Je peux vous accompagner comme guide et vous, vous faites la traduction : qu’en pensez-vous ?”
“Je suis guide naturaliste en espagnol et anglais. Je connais un guide qui parle français ; je peux lui demander ses disponibilités ; je peux me charger des démarches mais il me faut les informations suivantes :
C’est un biologiste marin qui s’occupe aussi de la conservation des espèces. Guide naturaliste.
“Dans mon secteur, il n’y a pas de guide qui parle français ; quelques uns parmi nous connaissons quelques mots mais ce n’est pas suffisant pour guider. Je peux vous aider avec un compagnon traducteur : je guide en anglais ou en espagnol ; il fait la traduction. »
“Je suis guide depuis dix-huit ans ; anglais, espagnol ; je prends cinquante $ par jour et par personne ; cela inclut tente, cuisine, matelas, moustiquaire pour chaque personne.”
J'espere que les renseignements fournis aideront les futurs voyageurs qui veulent partir a la decouverte du Parc National Corcovado. De mon cote, je vais poursuivre mes recherches de contact avec les guides de la zone et publierai les infos obtenues au fur et a mesure qu'elles me parviendront.
Bien evidemment, j'attends avec impatience vos avis sur les guides et agences que vous aurez testes !
Avez-vous déjà écouté "Stairway to heaven" de Led Zeppelin en plein coeur de la jungle ? ...eh bien, moi, oui !
L'occasion s'est présentée quand nous avons rencontré Juan, un grand gaillard péruvien. Agronome de formation, il aidait les paysans sans terres à faire valoir leurs droits : les mafias locales l'ont obligé à fuir pour sauver sa peau. Une fois en sécurité au Costa Rica, il conseilla pendant dix ans les paysans d'Osa : c'est ainsi qu'il rencontra Alfredo, un Tico installé là depuis les années 80.
A cette époque, aucune route asphaltée ne traversait encore la péninsule, seulement quelques pistes en terre transformées en bourbiers à la première pluie. Ceux qui s'y risquaient étaient aventuriers, brigands, chercheurs d'or ou déshérités de tous poils. Le gouvernement décida donc d'attribuer des concessions à tous ceux qui, assez fous, se présenteraient pour habiter les lieux : le droit leur était donné de défricher quelques hectares pour y pratiquer des cultures vivrières en échange de l'obligation de veiller à la protection de 40 ha de forêt autour.
Alfredo n'a pas toujours vécu dans la jungle ; durant sa jeunesse, il fut même batteur dans un groupe de rock. Mais, du plus loin dont il se souvient, il a toujours été attiré par la vie mystérieuse de la forêt. Il n'a réalisé son rêve qu'après avoir brûlé ses vingt ans par tous les bouts.
Le sentier que nous empruntons c'est lui qui l'a tracé dans la forêt à coups de machette : un mètre de large tout au plus, des parties en "escaliers", coupé par deux rios à traverser ; nous mettrons deux heures pour faire les quatre kms qui nous séparent de sa maison.
Que peut-on faire, loin de tout,
Manger ? vous vous en doutez bien, on ne vient pas ici pour goûter à la cuisine la plus raffinée du Costa Rica... Il n'empêche qu'Alfredo s'y entend pour concocter des plats qui "tiennent au corps" en privilégiant les fruits et légumes produits sur place, aromatisés avec les herbes qu'il trouve dans son environnement. Précision intéressante : étant donné qu'Alfredo est obligé d'apporter à dos d'homme tout ce qu'il ne produit pas, si vous-même apportez une partie de ce que vous allez manger, vous aurez droit à une réduction sur votre hébergement.
Au fond de la propriété d'Alfredo coule une rivière. Sur son parcours, celle-ci rencontre avec force des roches volcaniques qu'elle a creusées au cours des siècles. Ainsi sont apparues plusieurs "baignoires" où l'eau tourbillonne. La vitesse du courant fait que l'eau y est "fraîche" et on hésite un peu avant de s'y plonger... Le premier moment de surprise passé, le plaisir procuré par l'eau qui vous masse est délicieux. Et rien de tel pour vous revigorer en fin de journée après avoir longtemps marché en forêt !
Je crois qu'il aime par dessus tout que le jour qui vient soit différent de la veille. Jusqu'à dix heures, il ne prend aucune décision ; il est disponible : si les gardes forestiers de la station Los Planes l'appellent sur sa radio pour lui annoncer que des gens souhaitent venir passer quelques jours chez lui, il se met en route sans tarder pour aller les accueillir ; sinon, il reste pour soigner ses arbres fruitiers, réparer son toit ou... écouter de la musique.