text title label "Bonjour docteur, je suis circonspecte. Ma petite Camomille, 3 ans, est une magnifique petite fille mais, si elle a de nombreux traits physiques de son père, force est de constater qu’elle ne me ressemble en rien. Cela m’amène à me demander si c’est bien ma fille, ou si elle est le fruit d’une union adultère entre mon époux et une autre ! Plus le temps passe et plus je trouve d’ailleurs qu’elle ressemble à Jessica, la collègue Belgo-Bulgaro-Bolivo-Burundaise de mon mari. Que faire? Bleuette K. , Seine Saint-Denis Chère Bleuette, si cela peut vous rassurer, vous pouvez demander des analyses génétiques pour prouver la filiation de votre fille. Ou, plus simplement, je vous conseille de lire : Abeilles et petites graines: la conception expliquée aux enfants. Éditions Jannot Lapin. Cela devrait répondre à toutes vos questions sur la conception d’un enfant. Lexomilement vôtre, Docteur Kopate Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction Posted On 16 mar 2013 , By La rédaction Posted On 13 mar 2013 , By La rédaction" Courrier des lecteurs 7 : Est-ce bien ma fille ? Les Réponses du Dr Kopate 1 "Sydney : C’est une de ces maladies génétiques rares dont les médias parlent peu. Heureusement, pour ceux qui en souffrent, ses effets disparaissent progressivement avec l’adolescence. C’est dans la banlieue proche de Sydney, en Australie, qu’un cas récent vient d’être mis en avant par les medias locaux pour inciter la population à faire des dons lors du Téléthon local. L’adipem crura morbo (Maladie des grosses jambes) ne touche en effet qu’un enfant sur 300 000. En France, le dernier cas recensé remonte aux années 1870. Une maladie spectaculaire Indétectable in utéro, la maladie des grosses jambes ne montre ses premiers symptomes que quelques semaines après la naissance. On constate dans un premier temps que l’enfant porteur explose les courbes de croissance traditionnelles. Et puis, très rapidement, la croissance se fixe sur une seule partie du corps : les jambes. On constate alors une croissance des jambes 200 fois plus rapides que la normale. En 2 mois, l’enfant se voit alors pourvu de deux jambes d’adultes définitives sur un corps de bébé qui, lui, grandira à un rythme normal. Aucun traitement connu n’existe pour freiner ou stopper les effets de cette maladie. Seule solution, attendre que l’enfant entre dans l’adolescence. En effet, plus l’enfant grandira et moins la différence de taille entre ses jambes et le reste de son corps ne sera visible. En attendant, bon courage aux parents dont on imagine le casse tête pour l’habillage et l’achat de vêtements. La rédaction. Posted On 15 avr 2014 , By La rédaction Posted On 14 mar 2014 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction Posted On 04 avr 2013 , By La rédaction" Santé. La très spectaculaire maladie des grosses jambes 1 "La 4eme directive relative aux permis de conduire P2-A (poussettes doubles) et P2-B (poussettes triples et autres) vient d’être adoptée. Après une période d’adaptation de 3 mois, les personnes détentrices de poussettes multiples devront être en mesure de présenter leur permis aux représentants des forces de l’ordre qui le leur demanderaient. Ce nouveau permis permettra de s’assurer que les personnes qui contrôlent ces engins, pas toujours très maniables, ne mettent pas la sécurité des autres piétons en danger. Ouvertures en masse de « poussette-écoles » dans les grandes villes. Des « poussettes-écoles » ont d’ores et déjà ouvert un peu partout sur le territoire, le marché s’annonçant particulièrement porteur. Paul Pape, 37 ans, directeur d’une « poussette-école », s’explique : « Ici, on a de plus en plus de parents de jumeaux, et je ne vous parle même pas des assistantes maternelles. On a déjà un agenda surchargé et, à raison de 30h de conduite minimum imposées, j’ai bien peur que tout le monde ne puisse être en possession du fameux sésame quand la directive sera effective« . On comprend bien qu’à 45€ en moyenne l’heure de conduite (moins cher tout de même que pour le permis B), cette nouvelle directive va faire mal aux budgets des familles nombreuses, déjà bien mis à mal par la crise. De parents de multiples mécontents Marcel Maigre, père de triplés, s’indigne  « C’est n’importe quoi, ma poussette-école est complète jusqu’en Aout ! Je fais quoi, moi, si je me fais contrôler ? On avait vraiment pas besoin de ça !  » En effet, en cas de contrôle, si le conducteur n’est pas en mesure de présenter son permis P2-A ou P2-B, la poussette sera immédiatement réquisitionnée et placé en fourrière. Un amende de 270€ sera égalementdemandée pour récupérer le véhicule. Là encore Marcel Maigre s’emballe  : «  Et je fais quoi avec mes trois bébés ? Je les mets sur ma tête ?  » Des manifestations sont d’ores et déjà prévues pour contester ce permis mais il semblerait qu’il soit déjà trop tard. La rédaction Photo Credit: Nicole Pang (琳琳豬) & Chloe Pang (QQ豬) via Compfight cc" Un permis obligatoire pour les poussettes multiples 1 "Bonjour docteur. Notre petite Élise est ce qu’on appelle communément : une surdouée. Elle parlait déjà 4 langues à 3ans et demi (Français; Anglais; Polonais; Klingon) et maintenant qu’elle a 10 ans, elle aide les professeurs à corriger les copies de ses petits camarades. Nous avons bien essayé de la freiner en la laissant des heures devant NRJ12, mais rien n’y fait. Elle y voit même un grand intérêt relatif à l’étude de la psychologie des candidats des Anges de la télérealité, et extrapole des hypothèses sur les raisons qui les ont conduit à avoir des comportements aussi alarmants. Je ne pourrais pas vous en dire plus car nous ne comprenons pas tout ce qu’elle dit et c’est là notre problème. Son papa et moi avons de plus en plus de mal à dialoguer avec elle sans avoir un dictionnaire à proximité. Merci de votre aide. Mme Inès Peret – Thionville Cher madame, Je comprends que l’intelligence de votre fille vous gêne  puisqu’elle vous ramène à votre propre médiocrité. Malheureusement, la lobotomie est interdite en France. Je peux toutefois vous communiquer en privé les adresses de quelques confrères Russes qui pratiquent cette intervention à merveille. Lexomilement vôtre, Docteur Kopate Posted On 10 août 2014 , By La rédaction Posted On 04 juil 2014 , By La rédaction Posted On 28 avr 2014 , By La rédaction Posted On 18 avr 2014 , By La rédaction" Courrier des lecteurs 5 : Les Réponses du Docteur Kopate, Psychologue 1 "Il a vendu plus que JK Rowling et son Harry Potter. Il est connu dans le monde entier et chacun de ses ouvrage, à chaque fois bestseller, est sans cesse réédité. Tous les critiques s’accordent pour dire de lui qu’il est l’auteur le plus efficace dans son genre. Celui dont tout le monde parle. Nous sommes heureux de recevoir aujourd’hui dans Darons Magazine l’illustre écrivain Manuel Demontage pour une interview exclusive. Darons: Bonjour Manuel. Merci d’avoir accepté notre invitation. Je sais que vous êtes très pris ces derniers temps par l’écriture simultanée de vos nouveaux ouvrages. Première question : Comment faites-vous pour trouver le temps de tout faire ? Manuel Demontage: Bonjour. Merci à vous de m’avoir invité. Effectivement, j’aimerais que les journée comportent approximativement le triple d’heures mais ce n’est malheureusement pas le cas [rire idiot]. La clef pour trouver du temps, c’est l’organisation. Je dors également très peu. J’ai perdu la notice du sommeil dès mes premiers succès. [rire chelou] D: On ose à peine faire le compte de vos bestsellers tant ils sont nombreux. Avez-vous eu la curiosité de le faire ? MD: Ecoutez, depuis que j’écris, j’en suis approximativement à 43 millions. Et je ne parle pas en nombre d’exemplaires vendus, bien entendu. Là, ce sont 43 millions d’oeuvres uniques, hors adaptations dans d’autres langues. Ca commence à faire beaucoup, je l’admets. D: Parmi vos œuvres les plus connues, et ce, malgré leur complexité, il y a Le Palais de Princesse chez Playmobil ainsi que la Death Star publié chez Lego. Vous aimez particulièrement écrire pour les enfants, j’ai l’impression. MD: Oui, c’est vrai. J’aime particulièrement ce lectorat et l’échange entre parents et enfants que peuvent engendrer mes oeuvres. Bien souvent, la lecture se fait en famille et génère toute une palette d’émotions allant du découragement profond à l’exaspération ultime. C’est merveilleux. D: Évoquons également cette collection particulière qui vous est chère et dont tout le monde a lu au moins un ouvrage. Je parle bien évidemment de toutes vos oeuvres éditées chez Ikea. D’ailleurs, à titre personnel, je tiens à dire que je ne me lasse pas de lire Etagère Billy et toute la série Ektorp. MD: Ah oui ? Merci. Effectivement, grâce aux collections écrites pour Ikea, j’ai considérablement amélioré mon écriture. Ils m’ont permis de cultiver l’art du suspens et du rebondissements. Vous noterez qu’il est très difficile de deviner la fin de l’oeuvre avant d’avoir atteint la toute dernière page. D: Effectivement ! [rires gras] Enfin, je ne résiste pas à vous demander un petit scoop en exclusivité pour Darons Magazine. Pouvez-vous nous dire sur quelle collection vous travaillez actuellement ? MD: Ah ah. Vous voulez tout savoir, n’est-ce-pas ? Allez, je vais vous révéler un petit scoop. Je suis en pleine rédaction du prochain Faktum pour Ikea, justement. Je peux vous dire que les lecteurs seront tenus en allen jusqu’à la clef finale. D: Merci de nous avoir accordé un peu de votre temps précieux, Manuel. MD: Merci à vous. La rédaction Photo Credit: A Tribute to *PHOTORICO* via Compfight cc Posted On 28 août 2014 , By La rédaction" Interview exclusive de l’écrivain Manuel Demontage 1 "Montélimar – C’est en toute discrétion que s’est ouvert ce week-end, au cœur de la contrée du nougat, un hôtel qui n’a pas fini de faire parler de lui : le No Kid Hôtel. Pour s’y rendre, il faut emprunter une petite route étroite et sinueuse en bordure d’un ravin, ne laissant aucune chance aux monospaces familiaux. Notre envoyé spécial a enfourché sa moto et a frappé à la porte de l’établissement afin d’en savoir plus. Un hôtel à contre-courant Contrairement à la tendance actuelle qui veut faire des hébergements des lieux attractifs pour les familles avec enfants, le No Kid Hôtel cherche quant à lui à attirer une clientèle fatiguée des piailleries incessantes et des levers matinaux. La bâtisse, tout en étages, est conçue « pour éloigner les morveux et les chiards », comme le précise son directeur général, M. Bobon, et « nous avons apporté un soin tout particulier à la décoration en préservant les coins acérés d’origine et les puits profonds du parc. Bien entendu, rien n’est protégé ce qui rend l’ensemble extrêmement dangereux ». Succès commercial malgré un concept qui divise Evidemment, dès l’annonce de cette ouverture, les réactions des parents consommateurs ont été immédiates. « Honteux, méchant et vraiment contre-productif », commente un parent interrogé par nos confrères de France Bleu Drôme-Ardèche, « comment comptent-ils attirer les touristes avec un tel accueil ? » Ce à quoi M.Bobon rétorque simplement que des clients ont déjà réservé jusqu’en 2015, attirés par le calme du lieu et les pièges à loups disposés sous les fenêtres des clients VIP. « Les gens en ont marre des hôtels bruyants dans lesquels on entend des bébés brailler jusqu’à pas d’heure, des mioches qui courent dans les couloirs et qui volent les petits pains du buffet. Ils veulent un hôtel où aucun enfant ne puisse survivre ». Pari réussi si on en croit les mines réjouies des clients rencontrés sur place. Sabine Klein, venue d’Alsace pour l’occasion, témoigne « C’est extraordinaire, on peut parler sans se faire couper la parole, la piscine est calme et ne sent pas l’urine, et j’ai même entendu dire que pour la belle saison, un toboggan gonflable réservé aux adultes allait être mis en place. Je pense que nous reviendrons pour en profiter ». Devant le succès de son initiative, le directeur Michel Bobon songe à ouvrir un second hôtel en bord de mer ainsi qu’à lancer un label « No Kid » qui récompenserait les établissements les plus orientés sans-enfants. « Il faut féliciter ceux qui font l’effort et qui sortent du lot, pas de chaises hautes, pas de lit parapluie et aucun chauffe-biberon en prêt, ça se dit, ça se signale et ça se récompense ! »  précise Michel Bobon. Si comme ces clients vous souhaitez réserver une chambre au calme, dépêchez-vous et n’oubliez pas de ne pas emmener vos enfants ! La rédaction Photo Credit: Habub3 via Compfight cc Posted On 19 nov 2013 , By La rédaction Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction" Le No Kid Hôtel : un hôtel garanti sans enfants 1 "Paris – Alors que le projet de loi sur l’égalité hommes femmes a été adopté en première lecture au mois de janvier à l’assemblée nationale, un groupe de vingt députés s’apprête à déposer un amendement supplémentaire concernant les tenues portées dans les piscines municipales et lieux publics. Pourquoi les hommes seraient-ils autorisés à exposer plus de peau ? « Dans les piscines municipales, les hommes et les femmes ne sont pas égaux ni soumis aux mêmes contraintes. Les femmes sont obligées de porter des maillots de bain qui recouvrent leur postérieur ainsi que leur poitrine tandis que les hommes jouissent d’une liberté totale d’exposition de cette dernière partie de leur corps. Nous jugeons qu’il y a là un cas flagrant d’inégalité auquel il est urgent de mettre fin » estime Brigitte Oilpet, députée PS de Saône-et-Loire, à l’origine de cet amendement avant d’ajouter « pourquoi les hommes seraient-ils autorisés à exposer plus de peau ? » En effet, outre l’interdiction de certains établissements limitant le port du maillot de bain « moule-bite » et excluant les shorts larges, les hommes ont toujours bénéficié d’une réelle liberté de profiter des piscines en restant « seins nus » tandis que les femmes n’y sont pas autorisées. Une loi qui n’est pas appliquée Pourtant, la loi actuelle explique déjà qu’il est formellement interdit de se montrer nu en public. L’article 222-32 du code pénal punit même d’un an d’emprisonnement et de 1.200 euros d’amende le fait de se promener torse nu ou seins nus. Brigitte Oilpet observe au quotidien l’inégalité qui frappe les femmes au quotidien « force est de constater que la tolérance ne s’applique qu’aux hommes. Ainsi, nous demandons à ce qu’une nouvelle loi oblige les hommes à porter des maillots de bain une pièce, voire même deux pièces pour les plus coquets, qui couvriront leur poitrine velue. Nous avons bon espoir que cet amendement soit adopté en deuxième lecture de la loi sur l’inégalité hommes femmes ». Des industriels français très réactifs Et Brigitte Oilpet n’est pas la seule à y croire fortement. La marque française Armor Lux, emblème du Made in France si cher à Arnaud Montebourg semble croire , elle aussi, que cet amendement sera adopté. Grâce à une indiscrétion de la part du service marketing de la marque, les premières photo d’un modèle qui sera destiné aux hommes dès que la loi imposera l’égalité ont fuité sur les réseaux sociaux. Bien entendu, le modèle est rouge, clin d’oeil aux fameux bonnets chers au coeur des bretons. La rédaction Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction Posted On 06 avr 2013 , By La rédaction Posted On 17 mar 2013 , By La rédaction" Loi sur l’égalité Hommes-Femmes : Les hommes bientôt contraints de porter des maillots pour femmes 1 "Paris – Après des mois passés dans les méandres de l’administration, la Fédération de Driving Poussette a enfin une existence officielle. Désormais, tout le monde pourra pratiquer la course de poussettes dans un cadre légal. La présidente de la fédération, Jessica Pahoutais, nous en dit un peu plus sur la genèse de cette activité: « J’étais en retard avec mon bébé, et je voulais attraper mon bus. Alors que j’allais commencer à courir, j’ai remarqué à côté de moi une jeune femme avec une poussette qui semblait être dans le même cas. Sans un mot, nous nous sommes lancées un regard de défi avant de nous élancer, slalomant à toute allure entre les différents éléments du mobilier urbain, bancs, réverbères, poubelles et autres personnes âgées. Pour la petite histoire j’ai gagné, après l’abandon de mon adversaire sur crevaison, et j’ai pu monter dans le bus sous les ovations des passagers. L’idée était née. » Dans ces démarches auprès du ministère de la jeunesse et des sports, Jessica a pu compter sur le soutien de l’ex ministre Roselyne Bachelot, pour qui ce sport: « permet aux femmes de retrouver la forme après la naissance de leur enfant. Et f*** les coincés du gouvernement ! ». Car oui, il s’agit bien d’un sport. Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à regarder d’un peu plus près les poussettes customisées qu’utilisent les pratiquantes et pratiquants. Jessica nous fait le détail: « J’ai monté des suspensions hydrauliques et les mêmes roulements à bille que ceux présents dans les rollers de Taig Khris, j’ai ajouté un spoiler à l’avant pour une meilleures pénétration dans l’air, ainsi qu’un carbu de 15. Ce dernier élément n’a aucune utilité car nos véhicules ne sont pas motorisés, mais ça donne un côté plus sportif et ça impressionne les adversaires. J’ai aussi accroché à une poignée une peluche Hello Kitty, c’est mon côté girly ». Poussettes de course typiques Les enfants aussi sont « préparés » pour optimiser les performances. Tels des jockeys ils ne doivent pas être trop lourds, mais pas trop légers non plus, au risque de perdre en adhérence et en tenue de route. Côté sécurité les règles sont très strictes, chaque bébé devant porter un casque et des chaussettes. La poussette doit aussi être dotée d’un extincteur. Les courses s’effectuent sur circuits fermés, entourés de bottes de pailles en plastique. Jessica compte désormais exporter ce sport à l’étranger et, qui sait, réaliser son rêve en rendant la discipline olympique. Pour plus de renseignements, vous pouvez la contacter par mail : jessica.fdp.carbude15@wanadoo.fr La rédaction" Le Gouvernement donne son feu vert à la FDP 1 "Saint-Quentin – Après la récente naissance d’une petite fille prénommée Khaleesi, prénom inspiré de la série culte Game of Thrones, à Thonon-les-Bains, c’est au tour d’un nouveau-né Picard de faire parler de lui et du choix de prénom pour le moins audacieux réalisé par ses parents. Nicolas Prévost et sa jeune épouse Coraline sont en salle de travail à la maternité du centre hospitalier de Saint-Quentin (Aisne) quand, alors que le travail n’est pas encore suffisamment avancé, ils passent le temps en surfant sur facebook et tombent sur un article évoquant la naissance de la petite Khaleesi en Haute-Savoie. Sans même prêter la moindre attention aux commentaires plus que mitigées des internautes et n’écoutant que leur cœur et leur passion commune pour la série Game of Thrones, les deux jeunes futurs parents n’ont même pas eu besoin de se concerter pour voir naitre la même idée dans leurs esprits. « J’ai r’gardé Cora. Cora m’a r’gardé. J’ai vu dans ses yeux qu’on réfléchissait à la même idée. J’y ai dit Banco direc’ ! » nous relate, encore ému, Nicolas. Quelques poussées plus tard, Coraline donnait naissance à un beau petit Picard de 41cm et de 3kg840 prénommé John-Snau, en parfaite santé. « On y avait choisi un prénom plus classique au départ, Anakin, parce qu’on est fan de Star Treck, mais quand on a vu que c’était possible de donner un prénom de Game of Thrones, on a préféré l’appeler John-Snau » précise la jeune et heureuse maman. Notons toutefois la francisation légère du prénom souhaitée par les heureux parents qui craignaient que l’agent d’état civil de la ville de Saint-Quentin ne leur refuse l’orthographe exacte du fils bâtard de lord Eddard Stark, John Snow. Souhaitons au petit John-Snau, ainsi qu’à ses parents, une vie heureuse et plus longue que celles vécues par les véritables héros de la saga. La rédaction Photo DR Posted On 18 août 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction Posted On 16 mar 2013 , By La rédaction" Naissance d’un petit John-Snau en Picardie 1 "Berlin- Toujours en pointe lorsqu’il s’agit de prendre des mesures visant à améliorer l’économie du pays, nos voisins Allemands sont partis du constat que cela passait aussi par un fort taux de natalité. Ils ont donc décidé d’agir pour encourager les couples à avoir des enfants en lançant l’opération Ein kind/Ein kätzchen (un enfant/un chaton). Dans la pratique, chaque couple qui s’inscrira au programme et qui aura un bébé en 2015 se verra offrir un chaton inscrit au LOOF. Cette idée vient du sociologue Viktor Tüninjah : « les gens adorent les chatons, ils trouvent cela très mignons et moins contraignant qu’un enfant. Leur permettre d’obtenir une sympathique petite boule de poils sans débourser un Euro est une véritable aubaine ». Birgitt et Karl Lagourfled, tout juste inscrits, confirment : « Nous ne voulions pas de bébé, ça crie, ça pleure et ce n’est pas propre contrairement à un chaton. Le problème du chat c’est que c’est assez cher et que nous ne pouvons pas nous le permettre avec nos salaires à 4,56€ de l’heure. Et puis cette proposition est arrivée et nous nous sommes dit que cela valait la peine d’avoir en enfant si cela s’accompagnait de la venue d’un petit minou. J’espère même avoir des jumeaux, voire des triplés synonymes de plusieurs chatons ! » Si la réelle efficacité de la mesure reste à démontrer sur le plan économique général, les actions de Whiskas et Sheba bondissaient de 45% hier, en clôture de la bourse de Francfort. La rédaction" La mesure singulière de l’Allemagne pour relancer la natalité 1 "Cork : Pratique courante en chine et très en vogue aux Etats-Unis, la placentophagie semble séduire, chaque année, de  plus en plus de femmes également dans nos contrées européennes. La placentophagie, qu’est-ce-que c’est ? Comme son nom l’indique, la placentophagie concerne le fait de consommer le placenta juste après la naissance de bébé. Partant du principe que tous les mammifères le font -y compris les herbivores- de plus en plus de sages-femmes informent les futures mères sur les formidables bénéfices qu’il y a à consommer son placenta, organe bourré d’hormones et de vitamines. Plusieurs sociétés privées proposent même de déshydrater votre placenta pour le réduire en poudre et en garnir des gélules à ingérer quotidiennement. Placenta sauce Irlandaise En Irlande, Katleen Mindlet est l’une de ces sages-femmes qui portent haut l’étendard de la placentophagie. Elle a déjà convaincu bon nombre de mères de s’adonner à cette pratique mais, constatant qu’un trop grand nombre de femmes  étaient un peu rebutées à l’idée de le consommer cru quelques minutes après l’expulsion, Katleen a eu la formidable idée d’utiliser un autre de ses dons pour le mettre au service de sa cause : l’art de cuisiner. Deuxième excellente idée, Katleen a demandé au jeune chef britannique Jamie Oliver de lui apporter son brin de folie créative pour quelques unes des recettes. C’est ainsi que, après plusieurs mois à expérimenter des recettes grâce aux dons généreux de certaines de ses patientes, Katleen Mindlet a édité le tout premier livre de recettes de cuisine à base de placenta : My Placenta Recipes ! Dans cet ouvrage, bientôt traduit en Italien, Allemand et Français, vous trouverez d’alléchantes photos de plats dont on ne soupçonnerait pas que l’ingrédient principal est issu du corps humain. Parmi les recettes les plus appréciées figurent celle du Burger de Placenta au cheddar et oignons frais,  celle des Boulettes aux épices, semoule et pois chiches, celle du Bortsch revisité à l’Irlandaise ou encore, pour les plus courageuses, celle du Tartare de Placenta  et son nuage de colostrum (cf photo de couverture). Et comme le dit Katleen en quatrième de couverture : Vous y trouverez de quoi vous régaler tout en refaisant le plein de vitamines après votre accouchement ! Vous laisserez-vous tenter ? Bon appétit ! La rédaction Photo : Ed.FoodBook" Un livre de recettes pour cuisiner son placenta 1 "Nicolas Yohays est ce qu’on appelle un Apple Fanboy de longue date. En effet, graphiste de formation, son histoire d’amour avec la marque à la pomme commença en 1998 quand Nicolas fit l’acquisition de son premier Mac. Au fil du temps, aucun nouveau produit Apple n’a échappé au panier de Nicolas. Et cet amour pour la marque créée par Steeve Jobs l’a même conduit à la naissance d’un amour plus concret puisqu’il a permis à Nicolas, en 2009, de rencontrer la femme de sa vie, Sabrine, vendeuse à l’Apple store du carrousel du Louvre. De cet amour avec Sabrine sont nés trois beaux enfants en cinq ans. Et ces enfants portent des prénoms pour le moins singuliers puisque Nicolas et Sabrine ont souhaité rendre hommage à leur passion commune en choisissant des prénoms qui évoquent les produits phares de la marque.  Ainsi, en 2010, leur première fille fût prénommée Anne-Fone, non sans quelques difficultés. « J’ai dû me battre avec l’employée de mairie en charge de l’état civil car, au départ, elle pensait que le prénom de notre fille était inadapté [rires]. J’ai bien vu qu’elle avait un Blackberry sur son bureau mais cela ne m’a pas empêché de négocier pendant des heures pour, finalement, transformer notre premier choix de Iphone en Anne-Fone. De toute façon, ça nous dérange pas trop car, à la prononciation, ça sonne presque pareil » nous confie Nicolas. Deux ans plus tard, c’est un petit garçon qui vint ajouter une touche de bonheur dans cette famille. Une fois encore, il aura fallu négocier pour que le prénom soit accepté mais Nicolas et Sabrine purent prénommer leur garçon Marc-Boukpro. Enfin, le 25 mai dernier, un troisième petit bonheur montra le bout de sa frimousse. Une jolie petit fille prénommée Anne-Pade. Et quand on leur demande si un petit quatrième est programmé, Nicolas et Sabrine répondent en choeur  « ouh lala, pour le moment, aucune mise à jour de notre application Procréation n’est annoncée mais, si un autre enfant devait arriver, nous avons déjà quelques prénoms en réserve [rires]« Les jeunes parents n’ont pas souhaité nous révéler ces fameux prénoms mais, à la rédaction de Darons, les paris sont ouverts pour une petite Anne-Paude ou un petit Marc-Intoche. Tellement mignon, n’est-ce-pas ? La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction Posted On 16 mar 2013 , By La rédaction" Fans d’Apple, il prénomment leurs enfants avec des noms de produits 1 "Londres : La nouvelle vient de tomber. Kate et William ont enfin trouvé la nounou idéale pour veiller sur le jeune George. Kate et William, couple princier glamour et heureux parents du Prince George, cherchaient depuis plusieurs semaines la nounou idéale pour veiller sur le futur roi d’Angleterre. Eh bien ça y est ! Buckingham vient d’annoncer que la perle rare venait d’être trouvée. Il s’agit de Nanny McPhee, une nourrice redoutablement efficace et bien connue pour avoir su faire face aux enfants les plus difficiles tout au Long de sa carrière. D’après une source proche de la cour, c’est Kate qui aurait insisté pour que l’heureuse élue soit Nanny McPhee. En effet, toujours selon cette même source, William lui préférait une nounou aux charmes moins discrets, Fran Fine, également réputée pour son expertise dans le domaine de la garde d’enfants. Fran Fine Lundi dernier, seules deux finalistes pouvaient encore prétendre à la garde du jeune George : Nanny McPhee et Mrs. Doubtfire. Malheureusement, comme vous le savez, la pauvre Mrs. Doubtfire est décédée avant-hier d’une descente d’organes fulgurante, réduisant ainsi considérablement ses chances de devenir la nounou princière. La rédaction de Darons souhaite à Nanny McPhee réussite et bonheur dans cette nouvelle mission. La rédaction" Kate Middleton et William : Une nouvelle nounou pour Baby George 1 "Genève – C’est un nouveau scandale qui secoue le paysage politique français. Après les révélations et rumeurs concernant des comptes bancaires à l’étranger de Jérôme Cahuzac, Jean Marie Le pen ou encore Laurent Fabius, c’est au tour de Jean Marc Basso, le chef de cabinet du Ministère des Eaux Usées, de voir ses comptes secrets révélés. D’après le quotidien Libèrement, il serait en effet propriétaire d’un compte en Suisse, à la BNS (Banque Nationale de Sperme) de Genève. Un compte ouvert en 1997 D’après les informations révélées par la BNS, le compte aurait été ouvert en 1997 et serait régulièrement alimenté. Laurianne Marinon, directrice de clientèle étrangère, dévoile « Depuis l’ouverture, il n’y a pas un mois où Monsieur Basso n’est pas venu déposer un peu de liquide sur son compte. Il est toujours aimable et ne repart jamais sans une bonne poignée de main à tout le personnel. » Des allégations réfutées pas l’intéressé Immédiatement après la publication de l’article le mettant en cause, le porte-parole de Jean Marc Basso a publié un communiqué de presse pour nier fermement les accusations portées à son encontre. Indigné, il n’exclut pas de porter plainte pour diffamation et harcèlement contre le journal. Rappelons que ce n’est pas la première fois que Monsieur Basso se retrouve au cœur d’un scandale puisqu’il avait été soupçonné, l’année dernière, d’être le père du bébé d’une ancienne membre du gouvernement, avant d’être blanchi par l’intéressée. De lourdes sanctions encourues Une enquête a été ouverte par le Parquet de Paris pour savoir si Jean Marc Basso est bien propriétaire d’un compte à la Banque Nationale du Sperme de Genève. Si les faits sont avérés, il sera mis en examen pour fuite de capitaux et blanchiment de liquide et risque jusqu’à neuf mois de prison ferme et 100 000 (é)* d’amende. La rédaction *éprouvettes Photo Credit: losy via Compfight cc" Comptes en Suisse : Un nouveau ministre sur la sellette 1 "Paris – C’est officiel, la technique permettant aux futurs parents de choisir les caractéristiques physiques de leur bébé a été validée par le CSRE (Collège Scientifique pour la Recherche Embryonnaire) et, dans la foulée, la loi permettant d’y avoir recours a été votée à l’Assemblée Nationale. Une technique indolore et rapide Les parents qui souhaitent choisir l’apparence physique de leurs enfants peuvent désormais le faire, simplement en faisant part de leur désir à leur gynécologue habituel entre le premier et le quatrième mois de grossesse. Celui-ci leur fera alors remplir une fiche concernant les attributs physiques souhaités : couleur des yeux, texture des cheveux, forme du nez, taille ou encore couleur de la peau peuvent ainsi être choisis, parmi d’autres critères. Le médecin transmettra ensuite ces informations au laboratoire qui créera un sirop que la future mère devra avaler pendant sept jours consécutifs. Notons que ce traitement n’est pas pris en charge par la Sécurité Sociale. Des opposants furieux, des partisans heureux L’annonce de cette révolution avait partagé la France en deux dès le départ. Aujourd’hui les deux camps s’affrontent plus que jamais. D’un côté, les partisans se félicitent de cette avancée scientifique majeure qui permettra aux parents d’avoir le bébé de leurs rêves : « Nombre de parents sont déçus en découvrant le visage de leur enfant lors de l’accouchement. Et je ne parle pas de ceux qui sont tout bonnement abandonnés car ne correspondant pas aux critères définis. Il est probable que d’ici dix ans le nombre d’abandons aura fortement diminué » affirme Laurette Marloin, présidente de l’association Touche pas à mon beau bébé. De l’autre côté, les opposants ne peuvent croire que leurs actions massives n’ont servi à rien. « Nous nous battons depuis des années et nous regrettons de n’avoir pas été entendus. Cette avancée est dangereuse, nous allons nous retrouver dans une société formatée ou les laids n’auront pas de place », déplore Jean Langlet, fondateur de Bébés laids, bébés beaux, bébés tous égaux. La loi entrera en vigueur dès le 1er juillet prochain. Selon nos sources, les chercheurs seraient actuellement en train de travailler sur un médicament permettant aux parents de doter leurs enfants de capacités sans avoir à travailler. Affaire à suivre… La rédaction Photo Credit: BRITICO via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 14 mar 2014 , By La rédaction Posted On 06 mar 2014 , By La rédaction" On peut désormais choisir le physique de son futur enfant 1 "Béthune : Marine Louvreur, jeune maman de 22 ans, se souviendra longtemps de ses dernières courses au magasin Auchan de Béthune (62). En ce jeudi matin, Marine se rend dans son supermarché habituel pour refaire le plein de courses avant le week-end. Elle est accompagnée de son fils cadet, Timéo (16 mois) qu’elle a installé dans le siège du caddie réservé à cet effet. Matt Pokora, un chanteur au pouvoir hypnotique Petit plaisir de fin de courses, Marine prend, comme à son habitude, quelques minutes pour flâner dans le rayon culture de son magasin à l’affût de la moindre nouveauté concernant Matt Pokora, son chanteur préféré. Précisons que Marine est présidente du fan club Béthunois du chanteur. C’est en découvrant la toute nouvelle plv (publicité sur lieu de vente) grandeur nature de son idole en costume de Robin des bois que Marine a perdu pied. « Je venais de sortir Timéo du caddy. Il était dans mes bras quand j’ai vu Matt en  Robin des bois. Je l’ai posé par terre juste le temps de prendre une photo avec mon portable ».  La suite, ce sont les caméras de sécurité du magasin qui la racontent car Marine n’a plus aucun souvenir de ce qui s’est passé. D’après la vidéo, Marine est restée plantée, totalement immobile, devant son idole  en carton sur une durée de 22 longues minutes. Pendant ce temps, le petit Timéo en a profité pour effectuer une petite promenade à quatre pattes dans les allées du supermarché. C’est Lionel, un client venu faire le plein de charbon de bois pour sa merguez party, qui a repéré le petit Timéo jouant au milieu des tondeuses à gazon dans le rayon Jardinage. « J’ai d’abord cru que c’était un nain d’jardin mais comme il avait pas d’chapeau et qu’il bougeait, j’ai compris que c’était un p’tiot et je l’ai ramené à l’accueil ». C’est un appel de la caisse centrale diffusé dans les haut-parleurs du magasin pour signaler qu’un petit garçon avait été retrouvé près des tondeuses qui sortit Marine de son hypnotique posture. « J’ai rien compris. Timéo, il était plus là. En plus, ma photo de Matt était complètement floue. J’ai couru à la caisse centrale » préçise Marine. Mise en place de mesures de sécurité Suite à cet incident dont la fin aurait pu être tragique, Marc Frémont, le directeur du supermarché Auchan Béthunois, a pris la décision d’interdire l’accès au rayon culturel à toute personne fan de Matt Pokora accompagnée d’enfant en bas âge. Et quand on lui demande pourquoi ne pas avoir tout simplement supprimé la plv du chanteur tatoué, monsieur Frémont répond « Oh bâh non ! C’est Matt Pokoro quand même ! Hein biloute ? » Gageons que les mesures soient suffisantes pour qu’un tel incident n’arrive plus jamais dans ce magasin. La rédaction Photo Credit: ˙ Claudio Lara via Compfight cc Posted On 05 mar 2013 , By La rédaction" Une fan de Matt Pokora met son fils en danger 1 "Champigny-sur-Marne : Ginette Moricet fait partie de ceux qui trouvent que la fête des grands-mères est une ânerie commerciale. De ce fait, espérant convaincre ses petits enfants de ne plus venir lui rendre visite pour lui fêter, elle a mis au point tout un véritable stratagème. Rappelons que la fête des Grands-mères a vue le jour sous l’impulsion de la marque de café Grand-Mère en 1987. Au fil des années, elle est devenue un rendez-vous ancré dans les habitudes des français, chaque premier dimanche de Mars. C’est dans son petit pavillon de Champigny-sur-Marne que nous reçoit Ginette Moricet, 82 ans, retraitée de la fonction publique territoriale. Elle est l’heureuse Mamie de 5 petits enfants âgés de 2 à 7 ans. Mais Ginette n’est pas du genre à leur préparer des confitures l’été et des gâteaux au yaourt l’hiver. Elle, ce qu’elle veut, c’est « qu’on lui foute la paix ». Toute l’année. Et encore plus en ce jour de Fête des Grands-mères. « Non mais ça va bien les conneries, ho ! Toute l’année, c’est à peine si mes petits enfants se souviennent de moi en dehors de Noël et de leur anniversaire. Alors, hors de question qu’ils viennent m’emmerder pour me piquer du flouze un jour supplémentaire dans l’année » nous confie Ginette, très remontée. L’année dernière, Ginette avait joué la stratégie dite « de la sourde oreille » en ne répondant plus au téléphone ni aux gens qui sonnaient à sa porte. Elle avait même commencé une quinzaine de jours avant la date. Mais cette stratégie lui a coûté une porte, défoncée par les pompiers que ses enfants avaient envoyés chez elle, la croyant morte. Cette année, Ginette a changé son fusil d’épaule. Elle nous explique sa nouvelle stratégie. « Je vais les recevoir pour le goûter. Et ils ne vont pas être déçus de ce que je vais leur préparer : une tarte aux abats crus. C’est infâme. J’y mets du foie, du coeur et des petits morceaux de poumons d’agneau. J’vais même y mettre un ou deux glaviots. En boisson, y’aura du Viandox, et pi c’est tout. J’ai aussi prévu de ne plus me laver le dentier un mois à l’avance. M’est avis qu’ils vont bien aimer que Mamie leur parle tout prêt du visage en leur faisant un baiser. » On estime à 17% la proportion des mamies  qui refusent de fêter la fête des Grands-mères. Souhaitons à Ginette que sa nouvelle stratégie fonctionne. Et souhaitons également aux Grands-mères qui le souhaitent une très bonne fête des Grands-mères. La rédaction Photo Credit: Eric Parks via Compfight cc" Fête des Grands-Mères : Ginette, une mamie qui dit Non 1 "Parfois, les gens  jugent les parents un peu rapidement et les classent dans la catégorie « Parents indignes » alors qu’ils sont simplement des parents comme les autres. Chez Darons, nous avons décidé de rétablir les vérités grâce à notre Top 10 des choses pouvant vous faire passer pour un parent indigne (alors qu’en fait, non, vous êtes parfait). - Oublier d’aller le chercher à l’école: c’est pas de votre faute si l’excellente émission de Stéphane Bern est diffusée à cet horaire. Et puis, à cet âge là, les enfants n’ont pas la notion du temps donc il n’y a pas de mal. - Céder à son caprice au supermarché: vous allez passer pour faible et votre enfant pour un mal élevé alors que vous voulez juste éviter que tout le monde vous regarde et vous prenne pour un tortionnaire sans cœur. - Ne pas céder à son caprice au supermarché: tout le monde va vous regarder et vous prendre pour un tortionnaire sans cœur alors que vous vouliez juste éviter de paraître faible avec un enfant mal élevé - Mal l’habiller: certes le pull rouge avec le pantalon vert c’est pas terrible, mais c’est une manière d’apprendre à votre enfant que le plus important n’est pas l’apparence mais sa personnalité…et aussi que le matin vous n’avez pas 6 plombes à perdre pour l’habiller! - Ne pas aller aux réunions parents/professeurs: et le carnet de liaison ça sert à quoi?! - Le laisser regarder tout ce qu’il veut à la télé: de toute façon rien de ce sur quoi il pourra tomber ne sera aussi violent que de voir Mme Pirollin, sa maîtresse, en short pour le cours d’EPS - Lui annoncer juste avant Noël que le Père Noël n’existe pas: au moins il saura à cause de qui il n’aura pas tous les cadeaux qu’il y a sur sa liste… à moins qu’il fasse la vaisselle, passe l’aspirateur, lave la voiture… - Oublier de mettre son goûter dans son cartable: ça évitera qu’il se le fasse voler par un balèze de CM2. Vous lui rendez service à votre enfant! - Se moquer de lui s’il tombe: s’il y a bien quelqu’un en droit de le faire, c’est vous! Après tout, c’est vous qui l’avez aidé à faire ses premiers pas alors s’il n’y arrive toujours pas, ce n’est sûrement pas de votre faute! - L’inscrire à la chorale: non là, vraiment, vous êtes un parent indigne! La rédaction Photo Credit: laurensmith700 via Compfight cc" TOP 10 des choses pouvant vous faire passer pour un parent indigne (à tort) 1 "Alors que la coupe du monde de foot vient de débuter, difficile pour les passionnés de concilier vie de famille et visionnage des matchs. Une société marseillaise du nom de Bébé-Foot a donc conçu un body comprenant tout le nécessaire du parfait supporter. De quoi garder toujours un œil sur la télé et un autre sur bébé. Concrètement, le dos du vêtement comporte un compartiment isotherme dans lequel vous pourrez ranger votre canette de bière qui restera bien fraîche (à consommer avec modération). Sur un bras vous aurez une pochette hermétique destinée à accueillir vos chips qui conserveront ainsi tout leur croquant. Sur l’autre bras, une poche  fera un parfait emplacement de rangement pour la télécommande. Enfin, sous les fesses de bébé, les concepteurs ont placé une sonnette de vélo de type trompette qui couinera à chaque mouvement de votre enfant, ce qui ne manquera pas de l’amuser. Car, oui, ce body respecte parfaitement votre bébé! C’était là la condition sine qua non pour que Bébé-Foot mette son produit sur le marché, comme nous le confirme son président-fondateur-trésorier-délégué CFDT-gérant de la buvette Michel Platini. « Déjà je tiens à préciser que je n’ai aucun lien de parenté avec l’autre Michel Platini, c’est pas parce qu’on a le même prénom qu’on est de la même famille! Après, bien sûr que mon body il n’est pas dangereux pour les petiots, je l’ai testé sur mon fils. Il a eu un peu de mal à rentrer dedans parce qu’il a 21 ans mais sinon tout est parfait. On a regardé le match ensemble, il s’est amusé tout du long à faire klaxonner la trompette. J’ai même été obligé de lui mettre une torgnole pour qu’il arrête. C’est vous dire si ça amuse les gosses! ». Le body est disponible par correspondance pour la somme de 49,95€. Il est vendu vide (sans boisson, chips ni bébé) Bébé-Foot 12 rue Basile Boli 13000 Marseille La rédaction Posted On 10 avr 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 18 nov 2013 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction" Coupe du Monde : De quoi concilier Bébé et Football 1 "Martois-en-Champagne – C’est toute une commune qui est sous le choc après l’arrestation de Mylène Tyssandier. Personne ne se doutait du drame qui se jouait derrière les murs de la jolie maison aux volets verts. Et pourtant. Durant trois semaines, cette assistante maternelle de 34 ans a fait vivre l’enfer aux enfants qu’elle gardait en les obligeant à écouter les chansons de la chanteuse Zaz. Jusqu’à ce que l’un d’entre eux ose enfin parler. Elle risque 3 ans de prison ferme et l’interdiction d’exercer son métier. Des parents sous le choc C’est la mère de Baptiste, un des enfants que Mylène gardait depuis deux ans qui a saisi la justice après que son fils lui ait révélé les maltraitances. « Je voyais bien que quelque chose n’allait pas. Mon fils ne voulait plus manger et passait son temps à jouer avec des cailloux, seul dans sa chambre. Quand j’ai commencé à lui poser des questions, il s’est mis à trembler et à pleurer. Et puis il m’a avoué l’impensable. Je n’en reviens toujours pas, il va lui falloir des années pour s’en remettre. » Les parents des deux autres enfants sont encore trop choqués pour s’exprimer mais nous ont fait savoir qu’ils avaient fait appel à des professionnels pour aider les petites victimes à se reconstruire après ce drame. Des semaines de violences L’horreur a commencé le 13 mai 2013, jour de la sortie du nouvel album de Zaz, Recto Verso. Chaque jour, Mylène écoute le disque complet au minimum deux fois, en présence des enfants. Un comportement qu’elle ne s’explique pas : « J’ai essayé de résister, je savais que c’était mal mais c’était plus fort que moi. Il fallait que je le fasse. J’ai commencé tout doucement et puis vous savez ce que c’est, peu à peu j’ai augmenté le volume. J’ose à peine le dire, mais il m’est même arrivé de chanter en plus. Si vous saviez comme je m’en veux d’avoir détruit la vie de ces petits… » Le verdict sera rendu le 5 septembre prochain. D’ici-là, Mylène reste en détention provisoire pour éviter de nouvelles victimes. Souhaitons beaucoup de courage aux enfants pour oublier un jour ce qu’ils ont vécu. La rédaction Photo Credit: Tariq’s Fantasy World via Compfight cc" La nounou fait écouter Zaz aux enfants, elle risque 3 ans de prison 1 "Guadalajara – La grossesse a son lot d’inconvénients parmi lesquels la rétention d’eau, les sautes d’humeur et le stockage excessif des graisses mais il permet également quelques belles choses, outre la gestation de 9 mois et cette magie de la reproduction. Parmi les points positifs d’une grossesse, nous retrouvons assez bien classé l’augmentation du tour de poitrine chez la femme enceinte (source Ipsos 2009). Pourtant, ce volume est bien trop souvent éphémère. Felipe Lapeña, éminent chercheur à l’université de Guadalajara au Mexique, va certainement révolutionner la vie des femmes. Une révolution due à l’observation de la nature C’est alors qu’il prodiguait des soins à une femelle Orang Outan blessée aux clavicules et contrainte de garder ses membres supérieurs levés qu’il constata les faits. Cette femelle venait de mettre bas deux magnifiques bébés quelques jours avant son accident et fût contrainte de garder les bras levés en extension durant 3 semaines. Malgré un sevrage forcé, les mamelles de l’Orang Outan n’ont jamais diminué de volume. Fort de cette constatation, le professeur Lapeña réitère alors l’expérience sur divers sujets de recherches pour en arriver à une conclusion étonnante : en gardant les bras levés minimum 3 heures quotidiennes pendant une période post partum allant de 4 à 6 semaines, les femelles garderaient les bénéfices hormonales de l’augmentation mammaire. Des tests sont actuellement en cours sur une centaine de volontaires dans diverses universités et les résultats sont très attendus. Une source brésilienne parle d’un véritable chaos dans le pays depuis l’annonce de cette découverte. On évoque même un danger planant sur la vie du professeur Lapeña suite à cette annonce officielle. La rédaction Photo Credit: Jean-Paul J via Compfight cc Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 10 avr 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 10 avr 2013 , By La rédaction" Garder sa poitrine de grossesse à vie : bientôt possible. 1 "Paris – Des traces de véritable pomme de terre ont été retrouvées dans un paquet de purée Mousline au fromage, mercredi 21 novembre dernier. C’est une jeune mère de famille de trois enfants qui a immédiatement alerté l’Agence Française de Veille Sanitaire après que son fils aîné, âgé de 6 ans,  lui eût fait remarquer que la purée avait le même goût que celle de Mamie. Saluons la réactivité de la marque qui a aussitôt effectué des analyses sur les produits portant le même numéro de lot de fabrication afin de pouvoir rassurer, au plus vite, les consommateurs. Voici le communiqué de gestion de crise rédigé par Didier Kartoffel, président directeur général de la marque, et largement envoyés à tous les médias. La sécurité de nos clients, parmi lesquels figurent de nombreux enfants, est une priorité chez Mousline. Nous devions réagir très rapidement. L’analyse effectuée sur plusieurs exemplaire issus du même lot de fabrication a, en effet, prouvé la présence de véritable pomme de terre. Mais, heureusement, dans des proportions  négligeables qui ne mettent pas en péril la santé du consommateur. Nous sommes attentifs à la qualité de chaque ingrédient qui compose nos purées. La sciure de bois arrive directement de scieries du Jura sélectionnées rigoureusement. Le plâtre est produit de manière écologique en Belgique et les copeaux de savons de Marseille son certifiés AFNOR. Les arômes de pomme de terre sont tous réalisés en interne dans notre laboratoire de Pontoise. Une enquête est actuellement en cours dans notre usine  de production pour comprendre comment une pomme de terre a pu être intégrée lors du process de fabrication. Aucune thèse n’est écartée. Y compris celle du sabotage en interne. Néanmoins, rassurons nos clients. Il n’y a absolument aucun risque pour la santé. Des propos qui se veulent rassurants mais qui ne livrent encore aucune réponse sur le pourquoi du comment. La rédaction Posted On 03 sept 2014 , By La rédaction Posted On 15 avr 2014 , By La rédaction" Alerte Sanitaire : Des traces de Pomme de Terre dans la Purée Mousline 1 "Copenhague : Que les futurs parents  fans de vampires et zombies se réjouissent ! Une maternité d’un genre très spécial est sur le point d’ouvrir ses portes au Danemark pour leur permettre de concilier leur passion et naissance de leur enfant ! C’est le docteur Loritz Dagfinn qui, en sortant d’une soirée à thème organisée à l’occasion de la sortie DVD de la saison 1 de The Walking Dead, s’est dit qu’il fallait absolument créer un service qui répondrait à l’attente des nombreux fans du genre et qui lui permettrait de travailler de manière plus agréable en intégrant à son travail sa passion depuis toujours. De très nombreuses candidatures Après avoir convaincu quelques mécènes dont les studios Danois Det skræmmer spécialisés dans les effets spéciaux pour la télévision et le cinéma, le docteur Loritz Dagfinn a lancer une campagne de recrutement particulière en diffusant une annonce via l’ensemble des médias médicaux internationaux. « Je ne m’attendais pas à un tel retour. J’ai reçu des candidatures du monde entier. Bien plus que le nombre de postes disponibles ! » précise Loritz Dadfinn. « Bien entendu, le critère de recrutement numéro un concernait les réelles compétences médicales et les diplômes d’état mais il était important de marquer la différence en se présentant aux entretiens dans la peau des personnages. Jamais les rues de Copenhague n’avaient vu une telle concentration de zombies en blouse« . Pour une naissance inoubliable Après une longue préparation de décoration des lieux tout en respectant scrupuleusement les règles d’hygiènes et de sécurité sanitaire en vigueur, la Zombier Maternity s’est vue délivrer une autorisation à exercer par le ministère de la santé Danois. « Il ne nous reste plus que quelques touches finales de peinture et nous devrions pouvoir tenir le délai que nous nous étions fixé pour une ouverture des portes le jour de la Saint Hørsholm » (saint patron Danois des lémures). Les premiers « bébés zombies » devraient donc voir le jour dans cette maternité très spéciale dès le vendredi 19 avril 2013. Futurs parents amateurs de zombies, n’attendez plus pour effectuer les formalités de réservation ! La rédaction Photo Credit: MK~ via Compfight cc Photo Credit: odin’s_raven via Compfight cc Photo Credit: Jeremy Snell via Compfight cc Photo Credit: [AndreasS] via Compfight cc Photo Credit: LA ♦ NADA via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 19 nov 2013 , By La rédaction Posted On 28 mar 2013 , By La rédaction Posted On 16 mar 2013 , By La rédaction" Nouveau : Une maternité pour les Fans de Zombies 1 "Mountain-View : Google vient d’annoncer l’ajout prochain d’une nouvelle langue à son traducteur en ligne Google Translate. Une fonction qui devrait ravir les parents du monde entier. En effet, quel parent n’a jamais rêvé de pouvoir comprendre le « charabia » prononcé par son bébé avant que celui-ci ne développe un langage courant ? Aucun, bien entendu. Tous les parents sont confrontés à la même incompréhension frustrante. Il est vrai que, au fil du temps, ils développent une sorte de traducteur personnel vague et intuitif mais tout ceci demeure dans le domaine du très approximatif. Tout ceci ne sera bientôt que du passé car, grâce à Google Translate, tous les parents pourront choisir, dans quelques jours, la langue qui leur est inconnue parmi les 82 proposées : le « Baby language » « Nous avons travaillé en collaboration avec de nombreux linguistes, sociologues et pédiatres aux quatre coins du globe. Ce fût un travail de longue haleine mais nous sommes arrivés à atteindre une fiabilité proche des 93% » nous confie, heureux, Steven Lilspoke, le chef de projet Google Translate à la maison mère de Moutain-View. Nous avons eu la chance de pouvoir tester la version beta à la rédaction. Fabrice, notre maquettiste, a ainsi pu traduire ce que lui disait son fils Anakin, âgé de 6 mois. Le résultat est bluffant. Jugez plutôt. Google prévoit un lancement officiel de cette nouvelle fonction pour le 1er juillet. Le temps de peaufiner les dernier réglages grâce aux 6000 parents volontaires à travers le monde. La rédaction Posted On 06 mar 2014 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction Posted On 04 avr 2013 , By La rédaction" Google ajoutera bientôt le langage Bébé à son Google Translate 1 "Nahouacq (Pyrénées-Atlantiques): Ce serait un euphémisme de dire que la réforme des rythmes scolaires s’est faite difficilement. C’est d’autant plus le cas pour les petites communes ne disposant pas toujours des moyens nécessaires à sa mise en place. Les habitants du village de Nahouacq (Pyrénées atlantiques) ont donc décidé de retrousser leurs manches et de donner un peu de leur temps pour s’occuper des enfants à tour de rôle . Dans les faits, chaque semaine un adulte prend en charge les petits pour une demi-journée en leur faisant découvrir leur passion ou passe-temps. Ainsi, après un atelier botanique organisé par Marie-Agnes Castel au cours duquel les enfants ont pu tondre et tailler les haies des 1350 hectares de sa propriété, cette semaine, les petits écoliers ont eu rendez-vous avec Philippe Lapaille, le taxidermiste de Nahouacq. Même si, de prime abord,  cette activité peut sembler inadaptée au jeune public, Philippe Lapaille précise: « la taxidermie est un véritable art qui nécessite de la patience et de la minutie. Des qualités dont les enfants auront besoin, quoi qu’ils fassent plus tard, par exemple taxidermiste ». Et ce sont des enfants enjoués que nous avons vus arriver, la plupart avouant cependant ne pas savoir en quoi consistait exactement l’atelier du jour. Nous avons rencontré la petite Chocolatine, 8ans, qui n’était pas venue seule pour l’occasion: « Je suis trop contente. Pour une fois on nous a dit qu’on pouvait venir avec notre animal, alors j’ai pris Prince mon hamster. C’est mon meilleur ami et je lui dis tous mes secrets. Je pense qu’on va bien s’amuser ». Prince, le petit Hamster. Avant/Après Après un rapide passage de Philippe dans une pièce adjacente pour endormir les animaux selon une méthode qu’il préfère garder secrète, il a rendu leur petit compagnon aux enfants qui se sont installés par groupes de 3 ou 4. Et ce sont des élèves attentifs et très impliqués qui se sont mis au travail, bien conscients de la grande responsabilité qui leur incombait. Après quelques heures de dur labeur, nous avons retrouvé Chocolatine et Prince: « C’était trop trop bien mais un peu difficile. Prince a été très sage mais il est tout fatigué, il ne veut même plus tourner dans sa roue sauf si je l’aide en la lançant très fort. Il faut qu’il se repose. J’ai demandé à Philippe si je pourrai revenir avec Chipie le caniche de Papy et Mamie. Il a dit oui. Je suis trop contente, ça va leur faire une belle surprise ! » Ce sont donc des enfants enchantés par cette nouvelle initiation que nous avons rencontrés. Au programme de la semaine prochaine, une activité légèrement  plus physique sera organisée gracieusement par l’entreprise Raclot & fils, spécialistes en vidange de fosses septiques. Bravo à ce village qui a su appliquer la réforme avec intelligence. La rédaction Photo Credit: atelier PRO via Compfight cc Posted On 15 mai 2014 , By La rédaction" Réforme des rythmes scolaires: la mobilisation d’un village 1 "Emeryville, Californie - Notre belle capitale semble décidément fortement inspirer Pixar puisque, à l’instar de Ratatouille sorti en 1997, Paris sera le cadre du nouveau film d’animation des studios américains. Dans la droite lignée de Cars et Planes, nous découvrirons, pour les fêtes de fin d’année, Vélib et ferons la connaissance de Léo, jeune Vélib avec une roue atrophiée, enlevé par des touristes Australiens. Nous suivrons le périple de son père pour le retrouver, épaulé dans sa quête par Dona, une Vélib souffrant de problèmes de mémoires. Au programme, une folle course poursuite sur les quais de Seine, dans les paysages somptueux de Paris plage, ainsi qu’une incursion dans le Pigalle nocturne que Pixar nous promet « étonnante » sans pour autant vouloir nous en dire plus. Document de travail des Studios Pixar® Gageons que ce dessin animé, au budget record de 250 millions de dollars, saura à nouveau séduire petits et grands, et que de nombreux Vélib radio-commandés seront attendus aux pieds du sapin. La rédaction Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 03 mai 2014 , By La rédaction Posted On 20 avr 2014 , By La rédaction" Tout savoir sur le prochain film d’animation PIXAR 1 "Los Angeles – On ne parle plus que de cela dans les quartiers chics de Beverly Hills, Venice Beach et Pacific Palisades. Les stars hollywoodiennes du cinéma, de la mode et de la télévision ne veulent plus entendre parler d’une autre méthode d’éducation pour leurs chères têtes blondes. Une méthode venue du froid Cette formule magique pour éduquer les enfants qui plait tant aux stars est la méthode Inuite. Importée des contrées froides jusqu’au cœur de la jet set américaine par le couple le plus glamour d’Hollywood, Angelina Jolie et Brad Pitt, la méthode Inuite est avant tout celle de la nounou du couple, Makoktok Eska, gouvernante d’origine Inuite dont la solide  expérience de plus de 20 ans lui a permis de se forger une impressionnante renommée. Si l’on doutait encore de l’influence du couple Pitt/Jolie pour ce qui touche à la vie familiale, un bref coup d’œil aux chiffres de vente du récent livre de Makoktok Eska Droit comme un bâton d’Esquimau  suffit à comprendre que nous avons affaire à un phénomène sur le point de dépasser les frontières américaines. Les spécificités éducatives Inuites Ce peuple autochtone des terres glacées d’Amérique du nord a toujours eu à cœur d’inculquer une éducation juste et ferme mais également joyeuse à leurs enfants. Justesse, fermeté et joie sont d’ailleurs considérés comme les trois axes majeurs et structurants de l’éducation Inuite. Quand un jeune Inuit fait preuve de désobéissance, ses parents réagiront toujours selon cet ordre précis. Ce qui peut donner, par exemple, ce genre de remontrance « Je vois que tu as volé un bonbon à la sardine. TU SERAS PRIVE D’ESQUIMAU ! Allez, viens, on va se rouler dans la neige !!! Youhou !!! » Voilà exactement ce qui séduit tant nos chères stars Hollywoodiennes. Les trois phases. Victoria Beckham, conquise à son tour par la méthode Inuite, a d’ailleurs expliqué sur le plateau du célèbre Late show de David Letterman ce qui lui plaisait tant : « Pour mes enfants Harper, Brooklyn, Romeo James et Cruz, la méthode fonctionne à merveille. Ils s’y sont faits très rapidement car, intuitivement, j’avais déjà un peu ces principes d’éducation. Je constatais, j’hurlais comme une dingue et je leur proposais une récompense immédiatement après. Mes enfants sont extrêmement bien équilibrés et éduqués. Aucune nurse ne s’est jamais plainte de quoi que ce soit ». Les témoignages de stars sur les plateaux télé ne cessent de se renouveler. Christina Aguilera, Sandra Bullock, Katie Holmes, Beyoncé … toutes ne tarissent pas d’éloges sur cette méthode révolutionnaire. En France, nos peoples semblent également s’y mettre doucement. Des témoins ont récemment rapporté sur Twitter avoir vu Sheryfa Luna et  Jenifer « se comporter de manière très Inuite avec leurs enfants ». Et vous ? Vous laisserez-vous tenter par le livre de Makoktok Eska et par l’éducation Inuite ? La rédaction Droit comme un bâton d’Esquimau, Makoktok Eska, Ed.Bipolaires, avril 2013 Photo Credit: Walz of Winnipeg via Compfight cc Posted On 28 août 2014 , By La rédaction Posted On 03 avr 2013 , By La rédaction Posted On 31 mar 2013 , By La rédaction Posted On 14 mar 2013 , By La rédaction" People : La méthode éducative qui séduit tout Hollywood 1 "St-Paul-sur-Rien (Vaucluse) : On a tous en tête le célèbre message de prévention visant à lutter contre l’obésité « Mangez-Bougez » avec autant d’interprétation de celui-ci qu’il y a  de calories dans un Big Mac. Un établissement scolaire de province a décidé de suivre ces prérogatives de manière pour le moins surprenante. Mangez/Bougez : L’initiative surprenante et controversée d’une école S’il n’est pas rare de trouver désormais des potagers dans les écoles primaires, les parents d’élèves de l’école Karine Ferri de Saint-Paul-sur-Rien (Vaucluse) ont été particulièrement surpris en recevant un courrier atypique émanant du directeur de l’établissement. « Madame, monsieur, soucieux du bien être et de la bonne santé des enfants, j’ai décidé d’appliquer le principe ‘Mangez, bougez’ à la lettre. Ainsi, les élèves devront dès la rentrée prochaine subvenir à leurs besoins alimentaires en chassant et pêchant leur nourriture. De quoi concilier alimentation saine et sport. La cour est en train d’être aménagée dans ce sens. Je répondrai à toutes vos questions lors d’une réunion le Lundi 28 Juillet à 18h37, salle Frédéric Nihous. Je compte sur votre présence. M. Sanglier, directeur d’établissement » Soucieux d’être au plus près de l’information, y compris pendant les vacances, nous avons dépêché un de nos journaliste à cette réunion afin d’en apprendre un peu plus sur ce projet aussi ambitieux que déroutant. Sur place, peu de parents étaient présents mais ceux qui l’étaient se sont montrés sceptiques voire inquiets. Monsieur Sanglier les a rapidement rassurés en appuyant sur le caractère pédagogique de son projet qui, de plus, inclut « une partie travail manuel importante car les enfants devront fabriquer eux mêmes leurs armes ». Mais rien de dangereux dans tout cela puisqu’il ne s’agira que d’arcs et de flèches ainsi que quelques cannes à pêche. Aucune arme à feu dans cette démarche 100% écologique. Dans un premier temps, afin de faciliter la prise de gibier, les lapins chassés resteront enfermés dans leur clapier. Du moins le temps qui sera nécessaire aux élèves pour apprendre à manier leurs armes. Les poules seront, quant à elles, étourdies auparavant pas une faible dose de somnifères totalement bio, bien entendu. Une piscine gonflable sera remplie de truites, saumons, piranhas pour la partie pêche. La préparation des aliments restera toutefois confiée aux cuisiniers de l’école car « il serait irresponsable de laisser les enfants approcher des couteaux ou des feux de la gazinière ». Aux parents qui trouvaient cela cruel envers les animaux, monsieur Sanglier a fait valoir que « les steaks hachés du Mardi étaient des animaux bien vivants avant de finir dans les assiettes et qu’il n’était en aucun cas question de faire tuer un bœuf aux enfants (essentiellement pour des questions de logistique difficilement gérables pour un si petit établissement)« . Beaucoup d’arguments donc pour rassurer et convaincre les récalcitrants sur le bien fondé de cette initiative. De plus, Monsieur Sanglier nous a assuré qu’il avait reçu le soutien de diverses personnalités: Moundir de Koh Lanta, le Dalaï Lama et Sharon Stone. Nous avons tenté de prendre contact avec Benoit Hamon, ministre de l’éducation nationale, pour avoir son avis, mais il a refusé de répondre à nos questions au prétexte que « notre carte de presse était de toute évidence falsifiée ». Une attitude assez décevante qui révèle, sans aucun doute, un manque de connaissance du sujet de sa part. La rédaction Photo Credit: LizMarie_AK via Compfight cc" Mangez/Bougez : L’initiative surprenante et controversée d’une école 1 "Walnut Grove – Coup de tonnerre dans le petit monde de la télévision ! Après les révélations concernant Horst Tappert, l’acteur qui incarnait sur le petit écran l’inspecteur Derrick et dont le passé de SS vient de refaire surface, c’est au tour de la série La petite maison dans la Prairie de faire la Une de nos journaux. Un secret bien gardé Qui aurait pu deviner que cette célébrissime série qui fait encore les beaux jours de nombreuses chaines de télévision  -dont M6 qui, cette année, célèbre la 73ème rediffusion-  cachait un horrible secret ? On a tous en mémoire le générique culte de la série La petite maison dans la prairie avec Madame Ingalls qui se recoiffe, la petite Carrie qui tombe dans les herbes hautes et Monsieur Ingalls qui mène sa carriole en bon père de famille. Mais les images sont parfois trompeuses. Le tabloïd anglais The Sun vient de révéler que la jeunesse du comédien Michael Landon est bien moins glamour que son personnage de Charles Ingalls dans la série. En effet, d’après ce tabloïd et les images diffusées, Michael Landon fût  un membre important de la célèbre troupe de gladiateurs romains dirigée par Emilius Retrovirus, responsable du massacre de milliers de gaulois sous le règne de l’empereur Auguste Zirconium. On reconnait d’ailleurs parfaitement le comédien sur une photographie d’époque le montrant assoiffé de sang et sur le point d’écourter la vie d’un Gaulois dont des témoins rapportent qu’il « a été débité comme une bûche ». Michael Landon, ce bon Charles Ingalls, ne quittera ce groupe de gladiateurs qu’après 8 longues années passées à découper du gaulois à la hache et au couteau. Dès lors, on comprend mieux pourquoi, dans chaque épisode de La Petite maison dans la prairie, Charles Ingalls passait la moitié de son temps à couper rageusement des stères et des stères de bois. Une révélation lourde de conséquences pour la télévision Contacté par nos soins, la direction du groupe M6 n’a pas souhaité s’exprimer sur les suites données à cette découverte. Mais on peut avancer, sans trop de risque, l’idée selon laquelle la diffusion de La Petite maison dans la prairie sera très prochainement stoppée sur les chaines du groupe, tout comme la déprogrammation de l’inspecteur Derrick vient d’être décidée par France3 et la chaîne allemande ZDF. Les pertes pour le groupe M6 sont estimées à plusieurs millions d’euros. La rédaction Photo : © ED FRIENDLY PRODUCTIONS / NBC. ALL RIGHTS RESERVED" Après Derrick, ancien SS, le scandale Charles Ingalls 1 "Jessicafletchershire (Angleterre) - C’est une histoire digne d’un mauvais scénario de série B mais elle est malheureusement bien réelle. Deux bébés qui n’avaient absolument rien en commun ont été échangés à la maternité. 8 Août 2014, dans le petit comté du Jessicafletchershire (Nord Est de l’Angleterre), clinique privée St William Lawson. Mme Wherize et Mme Brian viennent d’accoucher. Toutes à leur bonheur, elles ne se doutent pas encore qu’elles vont vivre une expérience qui va les horrifier et les désemparer. Les 2 accouchements se déroulent à merveille, à 10 minutes d’intervalle mais, le lendemain, les choses vont prendre une tournure dramatique. Les 2 bébés vont être échangés par la jeune Kelly, 13 ans, infirmière à mi temps et fille du directeur de l’établissement. Une erreur difficilement compréhensible puisque Mme Wherize a accouché d’une fille alors que Mme Brian a accouché d’un garçon. Interrogé sur ce point, le directeur Bobby Jr Campbell se défend : « Nous pensions que le petit des Brian, enfin la petite des Brian, souffrait d’un syndrome de Changement de sexe post natal. Vous savez, les escargots peuvent être à la fois mâle et femelle, il est donc tout à fait concevable que ce genre de mutation touche un jour les humains. Et puis nous venions d’avoir un cas similaire, quoi qu’ inversé, avec la petite des Wherize, enfin le petit. J’avais déjà prévenu les médias et un journaliste du Sun était en route pour m’interviewer. Ça aurait été l’occasion de porter le nœud papillon que mon fils Bobby Jr Jr m’a offert pour mes 56 ans…non, notez 46 ans plutôt. C’est vraiment dommage que tout ceci ne soit qu’une toute petite erreur de Kelly. Mais à son âge il faut l’excuser. » (Traduction fournie par Bing, notre stagiaire bilingue) Ce sont les 2 familles qui ont immédiatement constaté l’erreur et ont tenté d’alerter un personnel médical assez récalcitrant à reconnaître ses torts. Mme Wherize s’est trouvée horrifiée et désemparée devant la situation : « J’ai tout de suite vu que ce n’était la mon bébé puisque j’ai accouché d’une fille et qu’on me ramenait un garçon! Il a fallu que je menace d’appeler mon avocat pour que les choses rentrent dans l’ordre. Je me sentais à la fois horrifiée et désemparée » Mme Brian a, elle aussi, vécu l’enfer, à la fois désemparée et horrifiée : « J’ai tout de suite vu que ce n’était la mon bébé puisque j’ai accouché d’un garçon et qu’on me ramenait une fille! Il a fallu que je menace d’appeler mon avocat pour que les choses rentrent dans l’ordre. Je me sentais à la fois désemparée et horrifiée » Aujourd’hui tout est rentré dans l’ordre. Les 2 familles sont retournées chez elles et sont même devenues amies. Quant à Bobby Jr Campbell, il est actuellement en train d’essayer de vendre le scénario de cette histoire à Steven Spielberg. A l’heure où nous rédigeons cet article, nous ne savons pas si ce dernier a donné suite. La rédaction Photo Credit: Diyanski via Compfight cc Posted On 20 avr 2014 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction Posted On 13 mar 2013 , By La rédaction" Nouvelle affaire de Bébés échangés à la naissance 1 "S’il est une friandise qui a su traverser les époques, c’est bien l’œuf Kinder, rendu en grande partie célèbre par le jouet surprise qui est à l’intérieur. Mais qui se cache derrière ces petites merveilles de technologie? Pour la première fois au monde, nous avons pu rencontrer ceux et celles qui œuvrent pour confectionner ces jouets. C’est dans le sud de l’Allemagne, perdus au milieu de la foret Bavaroise, que se cachent les laboratoires de création et confection. Pas moins de 56 personnes bardés d’impressionnants diplômes  y travaillent. On compte un quinzaine d’ingénieurs (en mécanique, physique, astronomie…), 23 titulaires de maîtrises en différents métiers scientifiques, 12 spécialistes en art, le reste de l’équipe étant constitué des experts en miniaturisation. Toute les idées qui naissent ici sont d’abord réalisées grandeur nature ! C’est ainsi plusieurs mois de travail qui sont nécessaires à la fabrication du petit avion à propulsion elasticale que votre enfant retrouvera dans son œuf. La phase d’essais durera 2 mois puis, enfin, la miniaturisation prendra entre 3 et 4 mois. Pendant tout ce temps, les artistes travaillent sur la décoration de l’appareil qui se présentera sous forme d’autocollants. Au total, il faudra donc près d’un an pour que ce jouet sorte des usines. Bien sûr, c’est là le genre d’objet qui prend le plus de temps à créer. Comptez tout de même 5 mois pour un navire pirate -qui, d’après les tests, est capable de voguer pendant au minimum 498 milles marins- et 3 mois pour un jeu de golf en carton sans intérêt. Pour les « séries spéciales », consacrées à des personnages de dessins animés ou BD par exemple, le travail est bien entendu plus simple. Nous avons d’ailleurs pu obtenir en exclusivité le thème de la prochaine série : les animaux. Mais, attention, il s’agira là de vrais animaux vivants ! On annonce déjà qu’il y aura des hamsters et des poissons rouges. Le seul problème, pour l’instant, est de trouver un moyen pour que les enfants découvrent un petit compagnon en vie à l’ouverture de l’œuf. La rédaction Photo Credit: black.zack00 Csaba Kovacs via Compfight cc" Dans le secret des jouets Kinder 1 "Paris – Alors que se multiplient sur la toile les vidéos de Harlem Shake, une étude médicale tire le signal d’alarme pour informer des risques encourus par les participants si ces derniers souhaitent un jour donner naissance à des enfants. C’est l’éminent professeur Jean-Etienne Rougery qui, le premier, s’est penché sur les effets possibles des Harlem Shake sur la fonction reproductive des hommes et des femmes s’adonnant à cette pratique récréative. Une pratique que l’on croyait née sur Youtube Un Harlem Shake est une vidéo présentant un groupe de personnes dont une seule, dans un premier temps, danse frénétiquement coiffé d’un casque de moto tandis que le reste des participants reste impassible. Dans un second temps, l’ensemble des participants dans également de manière absurde en se secouant fortement. Mais, ce que les jeunes amis à l’origine de la première vidéo de Harlem Shake ne savaient pas, c’est que cette danse absurde puisait ses origines dans des rites tribaux pratiqués sur les terres reculées de Papouasie centrale. En effet, les papous avaient très tôt remarqué les effets d’une danse épileptico-absurde pratiquée à chaque retour de chasse quand celle-ci avait été fructueuse. Un proverbe papou dit d’ailleurs à ce sujet : Pto-kolèoq ani pekté, nulk ta pkanié touc touc  que l’on peut traduire par Si trop secoué, y’a plus bébé. Une bombe sanitaire à retardement Le professeur Jean-Etienne Rougery, auteur d’une  étude commandée par le ministère de la santé sur les effets du Harlem Shake, explique en détail ce que les papous avaient découvert sans le savoir  « En se secouant de la sorte sur une durée de plusieurs dizaines de secondes, les hommes se déclenchent  involontairement un BBO -Bollocks Burn Out-  tandis que les femmes amorcent le processus bien connu de l’Ovarian Upside Down qui, si le Harlem Shake est pratiqué 3 fois de suite, peut conduire à une auto-stérilisation irréversible». Trois fois successives seulement. Quand on sait que la plupart des Harlem Shake nécessitent plusieurs prises, cette information fait froid dans le dos. D’après les estimations du professeur Rougery, 43% des participants aux récents Harlem Shake devraient rencontrer de sérieux troubles du système reproductif dans les prochaines années. « A terme, c’est une véritable catastrophe démographique qui nous pend au nez. Il faut absolument que les pouvoirs publics interdisent sans attendre toute pratique du Harlem Shake ! » Il faut néanmoins pondérer ces informations en tenant compte d’une autre étude, menée cette fois-ci par une équipe du Massachusetts General Hospital, dont les conclusions imputent au caractère ridicule du Harlem Shake le fait que les hommes et les femmes connaissent une baisse de libido prolongée. Attendons donc de voir comment réagira le ministère de la santé avant de ranger dans nos placards nos costumes de lapins roses. La rédaction Photo credit :  YouTube, TheSunnyCoastSkate Posted On 02 mar 2013 , By La rédaction" La pratique du Harlem Shake rendrait stérile 1 "Stockholm – Depuis quelques mois,  les chambres de la maternité « Somnat Sunvik » de Stockholm, en Suède, sont peuplées non seulement de jeunes mamans mais également de papas convalescents. En effet, cette maternité très avant-gardiste propose aux papas désirant partager « à fond » l’expérience de l’accouchement de bénéficier, eux aussi, d’une épisiotomie. Une incision pour mieux comprendre et partager Le docteur Ygwie Von Larsen explique : « les jeunes pères, en partageant la convalescence de la maman, s’imprègnent beaucoup plus de leur nouveau rôle et nous avons constaté que les mamans sont moins fatiguées depuis que cette technique a été mise au point.  Après l’opération, on propose ainsi aux couples de partager la même chambre, ce qui leur permet de s’occuper de leur bébé en étant un peu plus égaux devant la douleur et la fatigue ». Cette pratique touche à présent 74,46% des naissances de la maternité. Un jeune papa, Goran Malsmann, témoigne : « C’est formidable ! Bien sûr, la douleur n’est pas très agréable mais je ne me suis jamais senti aussi proche de ma femme. » Il nous confiera un peu plus tard que, la prochaine fois, il demandera une péridurale, solution que la maternité compte proposer très bientôt aux papas. Espérons que cette nouvelle technique franchisse les frontières de la Suède et arrive bientôt dans nos maternités françaises. La rédaction Photo Credit: TGKW via Compfight cc Posted On 10 juil 2013 , By La rédaction Posted On 18 avr 2013 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction Posted On 13 mar 2013 , By La rédaction" Accouchements : Des pères Suédois volontaires pour partager la douleur 1 "San Antonio – C’est une histoire pour le moins insolite que viennent de relayer nos confrères du Dallas Morning News. La famille Hillfow, famille américaine traditionnelle et pour le moins ordinaire, vient de découvrir qu’elle était victime d’un plagiat incroyable depuis quelques semaines. Au départ, Aaron Hillfow a refusé de croire ce qu’il voyait quand, en surfant tranquillement sur Facebook, il découvre des photos à la fois surprenantes et néanmoins familières. Sur ces clichés, la famille Bouvier de Pornic, en France, 2 enfants, dans des activités du quotidien et dans un décor absolument identique en tous points à celui dans lequel vivent Aaron Hillfow et sa famille. Plus intriguant encore, il réalise après quelques secondes que ces photos sont des copies quasiment parfaites de photographies précédemment publiées par Aaron lui-même sur son propre profil Facebook. Des copies à l’identique Quand Aaron boit un bon jus d’orange en famille, le matin, avant de partir au travail, Thierry Bouvier, en France, reproduit la scène à l’identique dès le lendemain et poste la photo sur sa page personnelle. Quand Aaron joue au Monopoly avec sa femme et ses enfants, la famille Bouvier en fait de même dès le lendemain et le montre à ses amis Facebook. Et c’est le cas pour toutes les photographies publiées par Aaron Hillfow. Y compris quand il se contente de manger une simple salade en famille. A ce degré de mimétisme et avec un tel souci du détail, le hasard n’est pas possible. Aaron Hillfow comprend alors que quelqu’un est littéralement en train de plagier sa vie sur Facebook et décide de s’amuser de la situation en testant si le plagieur est capable de le plagier jusqu’au bout. Le soir même, Aaron Hillfow se met en scène, avec son épouse, dans la posture équivoque de celui qui s’apprête à recevoir de nombreux objets insolites dans le postérieur. Le lendemain, aucune photo n’est publiée par son plagieur. Sur le mur Facebook de Thierry Bouvier, seul un message laconique s’affiche en capitales : ALORS LA, C’EST NON ! FAUT ARRETER LES CONNERIES POLE EMPLOI ! Intrigué par ce message, Aaron décida d’envoyer un message privé à Thierry Bouvier en lui demandant des explications. L’incroyable malentendu Quelques minutes plus tard, la réponse arrive enfin. Thierry Bouvier explique que sa conseillère Pôle Emploi, Martine Anselme, lui a demandé avec insistance de faire « tout comme Hillfow pour retrouver du travail ». N’ayant pas bien compris les consignes de sa conseillère, Thierry s’était rendu sur Google pour effectuer une recherche et était tombé sur le profil Facebook d’Aaron Hillfow. Sur les conseils de sa femme, il se résigna à respecter à la lettre la consigne de sa conseillère et à calquer son mode de vie avec exactitude sur celui de la famille Hillfow, allant même jusqu’à redécorer entièrement son pavillon Mikit à l’américaine. Mais, quand il fût question de s’introduire des objets insolites dans les fondations, Thierry Bouvier a jugé qu’il était temps de faire une croix sur tout espoir de retrouver du travail. Après enquête, il semblerait qu’une autre famille française soit également victime de la même erreur de compréhension. En effet, la famille N’Guyen de Châtenay-Malabry affiche, depuis peu, une série de photos similaires sur leur profil Facebook. Monsieur N’Guyen ayant franchi l’étape des fondations avec brio, par pudeur, la rédaction a pris la décision de ne pas diffuser les clichés les plus récents. La rédaction" Sa vie entièrement plagiée sur Facebook 1 "Bonjour Docteur. Nous sommes inquiets pour notre petit Timéo. Son comportement est assez étrange, voire dérangeant. Il est vrai que c’est un enfant précoce puisque dès ses 1 mois il savait parfaitement se déplacer à 4 pattes, et qu’il commençait à vouloir parler (même si cela était assez inaudible). Mais le problème est que maintenant il stagne, plus aucun progrès en 8 mois. Il semble comprendre ce qu’on lui dit et arrive même à faire certaines choses qu’on lui demande mais c’est assez limité. De plus il a tendance à se précipiter sur nos invités quand ils arrivent en poussant des petits cris étranges et effrayant. Il est certes très souple, puisqu’il peut se gratter les oreilles avec les pieds, mais avouez que c’est un comportement assez inapproprié ( et je ne vous parle pas de sa façon très particulière de faire sa toilette intime). Notre fils souffre-t-il d’une forme méconnue d’autisme? Est-il tout simplement con? Merci d’avance pour votre aide docteur. Mme Édit, de Nantes Cher madame Édit, il me semble assez évident que votre fils est un chien et, vu la photo que vous m’avez fournie, je dirais même que c’est un bouledogue Français. Toutes mes félicitations à vous et à votre mari, et beaucoup de bonheur. Lexomilement vôtre, Docteur Kopate Vous pouvez adresser vos questions de parents au Docteur Kopate directement sur notre page Facebook. Il y répondra ultérieurement ici-même. Posted On 10 août 2014 , By La rédaction Posted On 04 juil 2014 , By La rédaction Posted On 28 mai 2014 , By La rédaction Posted On 18 avr 2014 , By La rédaction" Courrier des lecteurs : Les Réponses du Psy, le docteur Kopate 1 "Austin – Vendredi dernier, Melany Pitt donnait naissance à un petit Jakob de 14,600kg dans la ville d’Austin au Texas, pulvérisant ainsi le récent record du plus gros bébé jamais vu jusqu’ici détenu par une maman Coréenne avec 8,300kg. Quand elle est arrivée à la maternité du Saint David South Austin Medical Center, Melany Pitt était loin d’imaginer qu’elle allait battre un record. « J’avais rendez-vous depuis plusieurs jours pour une intervention par césarienne car nous nous attendions à ce que je donne naissance à des triplés et que mon précédent accouchement avait posé problème». Non pas trois enfants mais un seul gros bébé Melany Pitt et son mari Joshua font partie de la communauté Amish installée dans la banlieue sud d’Austin.  Dans cette communauté prônant un retour aux valeurs du passé en se passant autant que possible de toute modernité, on ne fait appel à la médecine moderne qu’en cas d’extrême nécessité. Déjà mère de 6 enfants, Melany Pitt s’était inquiétée de voir son ventre prendre un tel volume au 6ème mois de grossesse mais pensait qu’il abritait une grossesse multiple. Grossesse multiple qui lui fût d’ailleurs confirmée par le médecin de la communauté, lui précisant même qu’elle donnerait naissance à des triplés. « Bien sûr, j’avais pris beaucoup plus de poids que lors de mes 6 précédentes grossesses mais je mettais ça sur le compte de l’ouverture du récent Amish Burger King  et de ses Giant Amish Cheese Burgers dont je suis particulièrement friande », confesse Melany. Ce n’est qu’une fois la césarienne bien avancée que l’équipe médicale a pris conscience de la taille hors norme du bébé. Le gynécologue qui a pratiqué la césarienne n’en revient toujours pas. « En 15 ans d’exercice, je n’avais encore jamais vu ça. Le bébé que je sortais du ventre de cette jeune mère ressemblait à un enfant de 12 mois ! Il m’a fallu quelques secondes pour réaliser ». Une fois le choc passé, toute l’équipe s’est affairée autour de ce beau bébé pour lui donner les premiers soins. La balance habituellement utilisée n’étant pas du tout adaptée à un tel poids, ce n’est qu’une heure plus tard, grâce à un pèse-personne classique, que le verdict des 14,600kg du « petit » Jakob  est tombé. Des causes multiples Les médecins du  Saint David South Austin Medical Center ont cherché à comprendre comment un tel poids de naissance était possible. Au-delà du diabète gestationnel dont Melany ignorait souffrir et des facteurs génétiques du côté paternel – Joshua Pitt pesait lui-même 6,200kg à la naissance- une analyse en laboratoire du contenu des Giant Amish Cheese Burgers a permis de mettre à jour qu’un seul de ces burgers contient l’équivalent en calories de 32 Big Macs vendus chez le concurrent Mc Donald. Sachant que Melany consommait quotidiennement 4 à 6 menus Giant Amish Cheese Burgers, avec une grande Amish frite et un grand Amish Cola, son apport quotidien en calories était bien trop élevé. Néanmoins, la mère et l’enfant se portent à merveille. Melany a promis de lever le pied sur les burgers et Joshua, bien que cela soit contraire aux coutumes Amish, a décidé de prendre rendez-vous en urgence pour une vasectomie. La rédaction Photo Credit: iwantBDphotography via Compfight cc Posted On 05 sept 2014 , By La rédaction Posted On 18 août 2014 , By La rédaction Posted On 10 juin 2014 , By La rédaction Posted On 18 nov 2013 , By La rédaction" Le plus gros bébé du monde est Texan 1 "La rumeur courrait depuis plusieurs jours. On attendait du nouveau ministre de l’éducation nationale, Benoit Hamon, qu’il annonce un assouplissement de la réforme des rythmes scolaires, lancée non sans difficulté il y a un an par son prédécesseur, et c’est chose faite. Mais, depuis son ministère, Benoit Hamon n’oublie pas les lycéens. En effet dans les prochains jours sera annoncé l’ajout d’une épreuve au baccalauréat. Celle-ci sera optionnelle et permettra donc aux candidats d’obtenir des points supplémentaires sans risque d’en perdre. L’épreuve, commune à l’ensemble des filières -scientifique, littéraire et même techniques- s’ajoutera à la longue liste des langues étrangères proposées aux élèves de Terminal et s’intitulera « Langage SMS ». « Il s’agira d’une épreuve écrite, d’une heure » explique Robert Lepetit, inspecteur d’Académie du Loir et Chère, ayant participé au groupe de réflexion sur la mise en place de cette nouvelle option avant de poursuivre « Nous demanderons aux élèves de traduire un texte de vieux français – environ 1990 NDLR – en langage SMS, ou texto si vous préférez. Il reste à définir les détails de la grille de correction. Nous ne savons pas encore si nous accorderons des points aux utilisateurs de hashtag et si nous pouvons envisager un résumé de texte en style Tweet. » Le sujet fait donc encore débat au sein même du groupe de travail. Qu’en est-il des réactions à l’extérieur alors que le contenu définitif de cette réforme n’est pas encore connu ? « Heureusement que je suis pas mort, je me serais retourné dans ma tombe ! » s’exclame Bernard Pivot qui n’a pas manqué, comme à son habitude, de réagir sur le réseau social twitter à sa manière : « eh benou j’la kiffe tro ta reforme » Tandis que les partisans de cette proposition louent le mérite du nouveau ministre de vouloir suivre la tendance des jeunes qui, ne l’oublions jamais, constitueront l’élite de demain, à l’inverse, les détracteurs crient au scandale, accusant le gouvernement de vouloir taire les résultats catastrophiques de nos élèves en terme d’orthographe et d’expression écrite. « Au lieu de les aider, ils entérinent le niveau déplorable de nos enfants et les encouragent même à ne produire aucun effort puisqu’il s’agit bel et bien là de leur accorder, facilement, des points supplémentaires pour le Baccalauréat » s’insurge France Larousse, enseignante dans un lycée parisien du 18ème arrondissement. Encore une réforme issue du ministère de l’éducation nationale qui ne laisse pas indifférent. La rédaction Posted On 05 sept 2014 , By La rédaction Posted On 10 août 2014 , By La rédaction Posted On 15 mai 2014 , By La rédaction" Réformes scolaires : Le langage SMS au programme du Bac 1 "Paris – C’est aujourd’hui que s’ouvre à Paris le très médiatique procès Mamanpapote, l’affaire qui fît trembler toute la blogosphère parentale en Juin dernier. Les réseaux sociaux et les forums de blogueuses ne parlent plus que de cela depuis quelques jours. Certaines se remémorent le choc ressenti lorsque l’affaire a été révélée, d’autres se livrent à quelques pronostics concernant la peine à laquelle pourrait être condamné Fabrice Lebrun, plus connu sous le pseudonyme Maman Papote. Retour sur les faits Maman Papote est l’heureuse maman de 3 enfants. Passionnée par la puériculture en général et les enfants en particulier, elle décide d’ouvrir un blog au ton décalé sur son quotidien de maman. Très rapidement, réussissant à nouer des liens avec le milieu de la blogosphère et mettant à profit un certain don pour le référencement, Maman Papote se fait une renommée fulgurante et se positionne comme un blog très influent dans son domaine. Elle enchaine les tests de produits avec maestria et se plaint régulièrement sur les réseaux sociaux des trop nombreuses sollicitations que lui font les agences de RP. Maman Papote est très heureuse. Dès le mois de Décembre 2012, les premiers signaux d’alarme ont été tirés par un petit groupe de blogueuses mamans qui avaient profité d’une opération Toy’s pour échanger autour du buffet de cupcakes sur la célèbre mais mystérieuse Maman Papote. Elles s’étonnaient notamment de ne jamais avoir croisé cette blogueuse influente dans aucun des events incontournables comme l’après-midi Pampours, le goûter Kindor Béno ou encore la journée des InfluentMoms. Saisie par le parquet, c’est la Brigade de Surveillance des Blogs qui fût en charge, dès le mois de Janvier, d’enquêter sur la mystérieuse digital mum. Mise sur écoute téléphonique, filtrage des mails entrants et sortants, technique de l’appât par Goodies, tous les moyens ont été mis en œuvre. Le faux pas qui mène à l’incroyable découverte Alors que les enquêteurs avaient amassé une quantité d’indices non négligeable sur une possible arnaque à l’identité dans le but de bénéficier d’avantages financiers ou en nature, c’est lors d’un event considéré comme le Saint Graal de la blogosphère parentale – le séjour tous frais payés à l’étranger dans un Club Bed – que Maman Papote fît l’erreur de trop. Mamankipete témoigne  « C’était la première fois qu’on voyait Maman Papote à un event. On était toutes très impressionnées. Elle était vêtue d’une jupe très courte et d’un chemisier. Quand elle s’est assise, j’ai cru que j’étais victime d’hallucinations. Une roupette dépassait de sa culotte. J’ai immédiatement pris une photo et l’ai postée sur Instagram et Facebook ». Pour les hommes de la BSB, il était temps d’intervenir. Une mécanique bien huilée Dès son arrestation, Fabrice Lebrun avouera toute la supercherie. Il avait décidé de créer le personnage de blogueuse Maman Papote pour deux raisons : la gloire et les cadeaux. Pour cela, il lui aura suffi de quelques clics pour créer et designer le blog, quelques autres clics pour acheter des photos de bébés et d’enfants afin de se fabriquer une identité visuelle de famille et d’infiltrer la sphère des blogueuses déjà en place en commentant leurs billets et en échangeant sur les groupes privés Facebook. A cela s’est ajouté une maitrise particulière dans l’art du référencement qui a incité les marques à s’intéresser à cette nouvelle maman blogueuse fort sympathique. Contactées par notre rédaction, les marques victimes de cette arnaque n’ont pas souhaité s’exprimer sur ce dossier mais se sont toutes constituées partie civile aux côtés du portail AlloCoton. D’après une source proche de l’enquête, le préjudice s’élèverait à plusieurs milliers de goodies. Sans parler du préjudice moral qui laissera des traces indélébiles chez les véritables blogueuses mamans privées, par sa faute, de nombreuses invitations, avantages en nature et places au classement ebaizzing. Le verdict est attendu, au plus tard, pour Mardi prochain. La rédaction Photo Credit: Todd Mecklem via Compfight cc Posted On 22 mar 2013 , By La rédaction" Faits divers : La Maman blogueuse était un Homme 1 "Bagnolet- A en croire les derniers rebondissements, la guerre entre Taxis et  VTC (Voiture de Tourisme avec Chauffeur) n’est pas terminée. En effet, Oui Oui, le chauffeur de taxi le plus célèbre du monde vient d’être dénoncé à la police par un collectif de VTC prêts à tout pour répliquer aux attaques régulières dont ils font l’objet. C’est un appel à l’AFP en provenance du commissariat de Bagnolet qui a créé la stupéfaction. Le commissaire Madrange en personne annonçait avoir interpellé Oui Oui, le célèbre chauffeur de taxi, pour défaut de permis de conduire, exercice illégal de l’activité professionnelle de taxi et port prohibé de couvre-chef à clochette ridicule. « Nous avons reçu un coup de fil anonyme vers 14h57. La personne disait détenir la preuve comme quoi le sus nommé Oui Oui était en position de commettre de multiples infractions eu égard à la législation française actuellement en vigueur et ce, depuis un temps certain » nous précise le commissaire Madrange avant d’ajouter « immédiatement presto, j’ai jugé préférable d’opérer à l’interpellation en règle du présumé coupable afin d’assurer au plus vite une protection adéquate de la population civile. C’est ainsi que j’ai envoyu deux escadrons du GIPN au domicile du sus nommé Monsieur Oui Oui vers 6h02 du matin ». Jouissant  d’un casier judiciaire vierge, Oui Oui n’avait jusqu’ici jamais éveillé le moindre soupçon. Mais il n’aura pas fallu longtemps avant que celui-ci ne passe aux aveux durant la garde à vue. Oui, oui, il n’avait jamais passé le moindre examen de permis de conduire. Oui, oui, il n’avait pas, non plus, acheté de licence de Taxi officielle et exerçait son métier en toute illégalité depuis une trentaine d’années. Non, non, il n’était pas au courant de la loi interdisant le port de couvre-chef à clochette ridicule. Sur ce dernier point, le commissaire Madrange affirme « croire en la bonne foi de son client ». De son côté, le collectif des VTC à l’origine du « gros coup dur » contre l’ensemble de la corporation des chauffeurs de taxi a célébré cette victoire en rédigeant un communiqué lapidaire dans lequel il conclue en affirmant « avoir en ligne de mire un certain Samy Naceri, chauffeur de taxi Marseillais bien connu, qui conduirait un véhicule Peugeot blanc assez peu réglementaire ». Affaire à suivre, donc. La rédaction" Oui Oui, le célèbre chauffeur de Taxi, interpellé par la police 1 "Paris – On connaissait le maternage proximal : cododo, allaitement long et autre portage en écharpe étaient en train de s’imposer dans la plupart des foyers français. C’était sans compter sur la résistance des féministes qui ont inventé un nouveau mode d’éducation qui est en passe de détrôner le premier : le maternage d’éloignement. Privilégier l’autonomie de bébé Le principe est simple : l’autonomie de bébé est la priorité, et ce dès son plus jeune âge. La méthode s’inscrit en opposition directe avec le maternage proximal et renie donc tout ce qui en fait ses bases. Sophie Girard, l’une des fondatrices du maternage d’éloignement et membre de la FFF (Fédération Française de Féminisme) donne quelques exemples : « Nous sommes contre l’allaitement, qui soumet la femme et la rend esclave. Le bébé doit apprendre à se débrouiller seul,  à l’instar des insectes qui doivent trouver leur nourriture seuls dès leur plus jeune âge. Comme nous ne sommes quand même pas des barbares, nous laissons un biberon de lait à proximité du bébé. S’il a vraiment faim, il saura le porter à sa bouche. » Des propos qui font bondir de nombreuses mères et associations qui voient là un terrible recul en matière de condition humaine. Mais Sophie ne s’arrête pas là : « Hors de question de porter nos bébés. On les a déjà portés pendant 9 mois, ils ne seront jamais autonomes si on les garde aux bras. Dès leur premier jour, nous les laissons en totale autonomie dans leur lit, dans un parc ou par terre. » Des résultats indiscutables Si l’on peut, dans un premier temps, émettre quelques bémols quant à ce mode d’éducation, les résultats probants les balaient vite. En effet, les études montrent, sans le moindre doute, que les bébés élevés au maternage d’éloignement se développent bien plus rapidement que les autres et apprennent plus vite à être autonomes. L’avenir dira s’ils seront des adultes heureux. La rédaction Photo Credit: {AndreaRenee} via Compfight cc Posted On 14 mar 2013 , By La rédaction Posted On 11 mar 2013 , By La rédaction" Le maternage d’éloignement, la nouvelle méthode d’éducation en vogue 1 "Biron – C’est à la petite maternité Nicole Croisille d’Anglards-de-Salers, dans le Cantal, que s’est joué la semaine dernière, un drame dont l’issue aurait pu être tragique. Le 20 mars, Murielle Martinet, 32 ans, donne naissance à la petite Violaine, après quelques heures harassantes de travail en salle d’accouchement. La naissance se passe plutôt bien, la petite ne présente aucun signe suspect et on renvoie rapidement la petite famille en chambre afin de faire connaissance. Les deux premiers jours se passent normalement, la jeune mère prenant tout doucement ses marques et peinant malgré tout à se reposer en raison des nombreuses visites de sa famille. C’est vrai que nous avons vu du monde » témoigne Murielle   « mais en même temps, c’est compréhensible, ma fille est la première petite fille d’une série de garçons, ma sœur a 4 garçons et mon frère en a trois. C’est vous dire si tout le monde était content ! » Les journées défilent donc entre les différents examens de naissance et les déballages de cadeaux. Le conjoint de Murielle, Laurent Martinet raconte   »nous étions débordés de papier cadeau et de bolduc, de poupées et de petits ensemble roses. La chambre était petite et les visiteurs étaient parfois nombreux, je pense que l’échange a dû avoir lieu pendant un de ces moments-là ». Tout à son déballage de cadeaux, la jeune mère n’a en effet pas pris conscience qu’on échangeait son bébé pendant son troisième jour à la maternité. Le ravisseur a probablement profité de l’affluence dans la chambre 432 pour subtiliser la petite Violaine et la remplacer par un poupon Reborn, un de ces fameux poupons imitant parfaitement les nourrissons. « Nous n’avons vu aucune différence »  confirme Nanou Crêpin, la grand-mère maternelle, « même pyjama, même couleur de cheveux et même attitude. La voleuse avait prévu son coup à l’avance, nous n’avons rien vu du tout ». La troisième journée se termine donc sans que l’alerte ne soit donnée. Murielle Martinet baigne sa fille et constate que cette dernière continue de dormir. Elle tente de la nourrir mais la petite Violaine ne semble pas avoir faim. « Je ne me suis pas inquiétée » se lamente Murielle.  »Je me suis dit qu’elle était très fatiguée par ces trop nombreuses visites ». Le soir, mère et fille se couchent paisiblement et, au petit matin, Muriel retrouve avec émotion sa fille qui a, selon elle, fait sa première nuit. Ravie, elle envoie des sms à toute sa famille pour leur annoncer avec joie que sa petite dernière est parfaite ! C’est alors que tout s’enchaîne. Alertée par ce signe suspect d’une première nuit en maternité,  la sœur de Murielle, également maman, se précipite à la maternité. Elle trouve sa sœur un peu affolée car sa fille n’a pas eu de selles et dort toujours.   »Je sentais que quelque chose ne tournait pas rond » avoue la sœur  « mais je ne voulais pas affoler Murielle, déjà fragilisée ». Une visite en chambre du pédiatre confirme la terrible intuition : La petite Violaine a été volée et échangée par un poupon parfaitement imité. Dans la minute, l’alerte enlèvement est déclenchée. « Nous avons perdu du temps » s’exclame Josiane Martinet, la grand-mère paternelle « Murielle aurait pu se rendre compte de la supercherie plus tôt !! » Pendant quelques heures, la ville toute entière vit au rythme de la petite famille, s’inquiétant et suspectant son voisin. C’est d’ailleurs grâce à une observation attentive de sa voisine que Jean-Patrick Aubert, 46 ans, persuadé d’avoir trouvé la coupable du rapt, alertera les autorités. Après une opération musclée pour déloger la voleuse d’enfant, la police confirmera avoir récupéré la petite Violaine au milieu d’une centaine de poupées reborn. Le commandant-chef Rabure revient sur le déroulé de l’opération « Ce qui nous a aidé, ce sont les pleurs. Un de mes officiers a agité un biberon devant les poupées et une seule a réagi. Nous nous sommes dit logiquement que ça devait être un vrai bébé. Et effectivement, il s’agissait bien de la petite Violaine, affamée ». Après quasiment 24h d’angoisse, c’est une famille soulagée qui récupère sa petite fille. La coupable, quant à elle, n’a pas souhaité s’exprimer sur son geste, se contentant de réclamer un poupon en cellule. « Nous penchons pour un cas de psychose Corollienne »  s’avance Jean Bernardin, le psychiatre nommé d’office,   »avec une nécessité pour la patiente d’obtenir un poupon qui s’exprime. Elle a donc tout simplement subtilisé ce qui lui semblait être un poupon plus évolué. Elle n’a aucune conscience d’avoir mal agi ». Aujourd’hui, toute la famille coule des jours tranquilles dans le petit village de Biron et tente d’oublier cette histoire qui s’est heureusement bien terminée. Gageons cependant que la petite Violaine n’aura pas de poupée pour son premier anniversaire ! La rédaction Photo Credit: nevil zaveri via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 18 août 2014 , By La rédaction Posted On 10 juil 2013 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction" Bébés échangés : les parents n’y ont vu que du feu ! 1 "Bonjour monsieur le docteur. Notre fils Brouceli y va rentré en 3ème avec 2 ans davances. Je sais pas si je doit y faire faire un cahié de vacance. Il a pas de probleme, il est 1er de sa classe avec 18 de moyenne mais je me dit que sa sera mieu comme meme. Et puis comme y dis tout jour mon epou « Faut qui va bien a l’ecole et qui travaille bien pour reprendre la faire familiale (on a une boutique qui vendont des chaussettes alunité pour les gens qui z’en perds une au lavage, si vous voulais venir docteur on est avenu Char le de gaule dans le 2X), et sa fera fermé sa grande bouche au voisin avec son fils qu’il ait en Math Supp j’sais pas quoi, moi je prefere Matt Kopora » Et on rigole. Merci de votre aide monsieur le docteur. Violettine C. ; Paris 2X Chère Violettine, il est évident qu’une remise à niveau est nécessaire voire indispensable. Je vous conseille donc, ainsi qu’à votre mari, de commencer par le niveau CP. En cas de problème, votre fils pourra vous aider. Quant à votre sympathique invitation dans votre boutique, je vous remercie mais je ne porte que des collants. Lexomilement vôtre, Docteur Kopate Posted On 05 sept 2014 , By La rédaction Posted On 04 juil 2014 , By La rédaction Posted On 28 mai 2014 , By La rédaction Posted On 15 mai 2014 , By La rédaction" Courrier des lecteurs 6 : Cahiers de Vacances. Les Réponses du Dr Kopate 1 "St-Quentin – On se souvient tous de ce tube des années 90 Emmène-moi , vendu à plus d’un million d’exemplaires et qui permit au chanteur Allan Théo de recevoir un disque d’or en France et même un disque de platine au Québec. Par contre, ce qu’on sait moins, c’est que le chanteur a récemment décidé d’abandonner sa carrière dans la musique pour une reconversion plus qu’étonnante. Une carrière musicale au point mort Après avoir vendu plus d’un million d’exemplaire de son album Emmène-moi, Allan Théo a souhaité orienter son style musical vers des contrées plus audacieuses. Malheureusement, le public d’Emmène-moi n’a pas suivi l’artiste dans ses choix et son deuxième album Orchestral Bip-Bip Mignon, un album de reprises des plus grands tubes de Crazy Frog et de René la Taupe réarrangés façon Grand Orchestre Symphonique, n’a séduit qu’une poignée de fans dans les milieux très undergrounds. La paternité, muse de l’entreprenariat Le 26 mai 2012, Sophie, la jeune épouse d’Allan Théo, met au monde une petite fille prénommée Jaïnhaa. Allan devient donc père pour la première fois et ne sait pas encore que cette naissance va bouleverser sa vie professionnelle. C’est en voyant Sophie allaiter sa petite fille qu’Allan eût cet éclair de génie qui caractérise les plus grandes idées en matière d’innovations. « J’ai simplement observé ma femme quand elle donnait le sein à ma fille et j’ai remarqué que le sein qui n’était pas utilisé était, de fait, complètement exposé aux agressions extérieures aussi bien visuelles que physiques. Du coup, j’ai décidé de réfléchir à une solution ». S’inspirant d’une technique ancestrale Ninja, il ne fallut que quelques heures à Allan pour mettre au point le milky boobs protecting, une technique qui consiste à se positionner derrière la mère allaitante et à lui ternir fermement le sein exposé tout en adoptant le regard dit « du déglingos ». Si la technique est parfaitement exécutée, la sécurité du sein est assurée à 100% Ne pouvant que constater l’efficacité de sa méthode et la forte demande dans ce domaine, Allan décida aussitôt de se lancer dans la création d’une société de protection rapprochée spécialisée dans les seins de mères allaitantes. Le 2 janvier, après avoir pris de précieux conseils à la chambre de commerce de St-Quentin, Allan Théo créait la société ATMBB Allan Théo Milky Boobs Bodyguards . Pour en faire la promotion, toute la petite famille s’est même prêtée au jeu en posant dans une photo qui sera reprise partout dans la presse. « C’est mon deuxième bébé », précise fièrement Allan. « Pour le moment, je suis seul à assurer les missions de milky boobs protection mais je songe à embaucher et former rapidement le plus de milky-boobs-bodyguards possible ». Il semblerait, en effet, que la demande dans ce domaine soit forte. La rédaction de Darons souhaite donc à Allan Théo une réussite dans ses nouvelles orientations professionnelles à la hauteur du succès que connut son tube planétaire. La rédaction Photo sophiefitness.canalblog.com Posted On 23 sept 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 18 avr 2013 , By La rédaction Posted On 17 mar 2013 , By La rédaction" L’étonnante reconversion du chanteur Allan Théo 1 "Saint-Moulin la rivière, Puy de Drome. Mercredi après midi, jour des enfants et moment privilégié entre Pierre-Patrick D. et sa petite Sidoniline de 5 ans qui font leurs courses au Super U. Le rayon jouets est d’autant plus attirant que Noël approche et que les étagères regorgent déjà de produits. En bon papa poule, Pierre-Patrick ne peut résister quand sa fille l’attire dans cette véritable caverne d’Ali baba. Et il lui est également impossible de répondre non quand Sidoniline lui dit qu’elle veut la jolie petite cuisine rose avec le four et tous les ustensiles. Mais, à peine le précieux cadeau posé dans le chariot, Pierre-Patrick est pris à partie par une cliente qui l’invective, lui reprochant le choix qu’il vient de faire : « Elle m’a dit que je devrais avoir honte d’offrir ça à ma fille. Que j’étais un père indigne, macho. J’ai eu beau essayer de lui expliquer que c’est ce que Sidoniline voulait, impossible de lui faire entendre raison! En plus c’est moi qui fait à manger à la maison, ma femme sait juste faire cuire du beurre ! » Rapidement un attroupement se forme, et Pierre-Patrick commence à craindre pour sa sécurité après qu’on lui ait violemment lancé dessus: une laitue, un DVD de Titoff, un DVD de Titof, une prothèse de hanche et un chihuahua avec un pull à col roulé. Les vigiles parviennent tant bien que mal à ramener le calme après avoir fait reposer de force à Pierre-Patrick l’objet du délit. Mais les regards hostiles ne quitteront pas le père de famille pendant toute la durée de ses courses. La caissière oubliera même sciemment de passer sa carte fidélité, le privant ainsi de 12 points ! Une mésaventure difficile à comprendre pour lui et surtout pour sa fille : « Sidoniline était en pleurs » explique-t-il « elle n’a rien compris de ce qui se passait. Au final je lui ai acheté un tracteur radio commandé pour la consoler et pour éviter les problèmes, mais elle n’en veut pas et je crois qu’elle me déteste. Je vais donc lui acheter la petite cuisine qu’elle veut mais par internet. C’est beaucoup moins risqué ». Espérons que ce genre de mésaventure ne se multipliera pas à l’approche des fêtes de fin d’année. La rédaction" Jouets genrés. Altercation au Supermarché 1 "Palaiseau – Pour la première fois en France, une enfant de 7 ans a souhaité porter plainte contre ses propres parents pour délaissement parental suite à addiction aux réseaux sociaux et à leurs smartphones. C’est une petite jeune fille blonde qui s’est présentée seule, samedi matin, au poste de police de de la ville de Palaiseau, dans l’Essonne. Pas du tout impressionnée par les lieux, la petite Lilou V. s’est exprimée tout à fait sereinement à l’agent de police de permanence à l’accueil en lui indiquant qu’elle souhaitait déposer une plainte contre ses parents. Dès lors, l’officier de permanence prévînt immédiatement ses collègues de la BMP (Brigade de Protection des Mineurs) afin que la jeune fille soit immédiatement entendue. Mais les policiers se sont rapidement rendu compte qu’ils allaient avoir affaire à un cas, jusqu’ici, totalement inédit. « La petite Lilou ne semblait pas choquée ou traumatisée. Nous lui avons confié une feuille blanche et des crayons de couleurs en lui faisant croire qu’elle devait patienter un peu. Le but de cette manœuvre était de lui épargner une formulation difficile, par des mots, de ce qui l’amenait jusqu’à nous » nous précise le commandant Potignon. Après cinq minutes, la fillette avait terminé un dessin pour le moins éloquent. Sur celui-ci, un smartphone, entouré d’un grand cœur, tenu par un homme et une femme adulte. Au second plan, une petite fille en larmes. La jeune Lilou a ensuite expliqué aux enquêteurs que ses parents passaient tout leur temps libre rivés sur leurs smartphones. D’après elle, sa mère avait atteint le niveau 278 de Candy Crush Saga -un jeu réputé pour son côté addictif- tandis que son père passait ses journées à regarder des vidéos de lolcat ou de Serge le Lama sur Youtube. Elle a également précisé que ses parents ne prenaient même plus le temps de lui préparer à manger ou de gérer le quotidien. Lilou se nourrissait donc uniquement de chips et de Yop à la fraise depuis maintenant 3 mois et devait nettoyer elle-même ses vêtements pour ne pas devoir porter des vêtements sales à l’école. Immédiatement, une voiture de police a été envoyée sur place pour interpeller les parents et procéder aux constations d’usage. Sur place, les policiers ont découvert les parents de Lilou, smartphones en main, entourés de déchets d’emballages. Il aura fallu pas moins de 10 minutes pour réussir à renouer le contact avec eux et les convaincre de lâcher leurs téléphones. En attendant le passage des parents devant le juge aux affaires familiales d’Evry,  la jeune Lilou a été placée dans une famille d’accueil en prenant soin que cette dernière ne possède aucune connexion internet ni appareil mobile récent. La rédaction Photo Credit: laurenlemon via Compfight cc" A 7 ans, elle porte plainte contre ses parents addicts aux Smartphones 1 "Paris : Le premier Ministre, Jean-Marc Ayrault a annoncé la mise en place de la circulation alternée dès lundi dans la capitale et la petite couronne en réaction à la pollution aux particules fines qui sévit depuis plusieurs jours à Paris. Une mesure rare La circulation alternée n’avait pas été appliquée en France depuis 14 ans. C’est donc une mesure exceptionnelle que Jean-Marc Ayrault a annoncé à la presse ce vendredi. Mais, du fait du caractère inhabituel de cette mesure , la plupart des français ignore réellement quelles sont exactement les modalités du dispositif. Concrètement, Lundi matin, pourrez-vous prendre votre véhicule ? Il a été décidé de commencer cette alternance en autorisant uniquement les Véhicules « Pères » à circuler. Il vous faudra donc renoncer à votre véhicule si vous êtes une femme ou un homme nullipare. Par ailleurs, ne seront autorisés à circuler que les véhicules familiaux de type monospaces, break et SUV intégrant AU MINIMUM un siège enfant ou rehausseur ainsi qu’un minimum de 150gr de miettes de nourriture à l’intérieur de l’habitacle. Inutile de mettre un siège auto ou rehausseur dans votre coupé sport, les forces de l’ordre ont été spécialement briefées pour détecter les tentatives de fraude. Toutes les brigades ont été abonnées aux magazines parentaux ainsi qu’à AutoPlus. Bien entendu, les véhicules deux roues sont également concernés par cette interdiction. Si la mesure exceptionnelle de circulation alternée est prolongée mardi, il sera alors temps d’autoriser les Véhicules « Pas Pères », c’est à dire tous ceux cités précédemment dans les interdictions. Espérons que le retour à la normale envisagé par Air Parif pour mardi se confirmera car, à en croire les réactions sur les réseaux sociaux, cette mesure d’urgence est loin de faire l’unanimité chez les Franciliens. La rédaction Photo Credit: Saf’ via Compfight cc" Pollution : Ce qu’il faut savoir sur la circulation alternée 1 "Paris – Un nouveau dépôt de brevet  va faire grand bruit dans le domaine de la puériculture.Jeudi dernier, une très grande marque d’alimentation pour bébés a obtenu l’autorisation de commercialiser  un nouveau produit issu de plusieurs dizaines d’ années de recherche. Cette nouveauté risque de changer à jamais le paysage agro-alimentaire industriel pour bébés. En effet, depuis 1998, cette société travaille en secret sur une nouvelle race de vache génétiquement modifiée. Sylvain Labitude, généticien, s’explique : « Nous avons rencontré beaucoup d’échecs au fils des ans, mais maintenant je peux confirmer que notre travail a porté ses fruits. Les vaches issues de nos clonages récents fournissent un lait dont l’analyse prouve que nous sommes en présence de lait 100% humain. Il n’y a strictement aucune différence entre le lait des mamans qui allaitent et celui de nos vaches ». La création de ces vaches a nécessité un clonage issu d’ADN bovin mélangé avec de l’ADN humain. Cette technique, qui utilise une technologie dernier cri, n’est utilisable que depuis peu. « C’est l’isolation du gène responsable de la synthèse du lait chez l’homme qui a été le plus compliqué. Une fois que nous l’avons identifié, tout a été très vite » Évidemment, toutes les lois sur les laits artificiels ne s’appliquent pas à ce nouveau lait puisqu’il est identique au lait humain. La marque a donc le droit de communiquer dessus, de faire de la publicité et d’inciter les mères à l’utiliser. Des partenariats ont même déjà été signés avec les plus grandes maternités Parisiennes. Le directeur de projet Eric Cleanad a déclaré : « Nous avons beaucoup dépensé dans ce projet, mais nous attendons beaucoup du retour sur investissement. Nous nous donnerons les moyens de nous imposer sur ce nouveau marché ». Quand à savoir si ce nouveau lait est sûr, Eric nous répond : « Bien entendu ! Mon fils en boit depuis maintenant 3 mois et il se porte à merveille ! » Nous voilà rassurés. La rédaction Photo Credit: Lionoche via Compfight cc Posted On 17 mai 2013 , By La rédaction Posted On 18 avr 2013 , By La rédaction Posted On 17 mar 2013 , By La rédaction" Une vache génétiquement modifiée produit du lait maternel 1 "Sainte Murène en Brie- Nous sommes samedi après-midi sur le parking bondé d’un hypermarché de Sainte Murène en Brie (Loire Atlantique). Michel et Michèle Michelet, sympathique couple de retraités, regagnent leur voiture. C’est alors qu’ils remarquent dans la Fuego RS garée à côté d’eux, un enfant assoupi à l’intérieur. Leur sang ne fait qu’un tour et ils essaient en vain d’ouvrir les portières vraisemblablement fermées de l’intérieur. Michel se précipite alors à l’accueil du magasin pour chercher de l’aide. Un appel micro est lancé mais reste sans réponse. Les vigiles sortent alors sur le parking et établissent un périmètre de sécurité autour du véhicule pour garder les curieux à distance en attendant l’arrivée de la police et des pompiers. Les vitres de la voiture sont fermées et on commence à craindre pour la santé de l’enfant toujours endormi mais, le parking étant équipé de caméras de vidéo surveillance, personne n’ose tenter d’en briser une. 10 minutes plus tard, les sirènes se font entendre. Les pompiers préparent le matériel nécessaire à la réanimation pendant que les policiers cassent une vitre, épaulés par un technicien Carglass. Le bruit réveille enfin l’enfant qui pousse un hurlement de terreur en voyant tout cet attroupement. Après vérifications, Mathieu, 19 ans, avait conduit sa mère faire les courses mais avait préféré l’attendre tranquillement dans sa voiture. D’après les médecins sur place il est en parfaite santé Placée en garde à vue, la mère sera prochainement traduite devant le juge aux affaires familiales. La rédaction Photo Credit: allybeag via Compfight cc Posted On 04 juil 2014 , By La rédaction Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 20 avr 2014 , By La rédaction Posted On 31 mar 2014 , By La rédaction" Une nouvelle affaire d’enfant laissé dans une voiture 1 "Comme chaque année pour fêter l’arrivée du mois de Juin, le petit village de Saint Martin sur Fion, dans le Loiret, organise son traditionnel défilé de majorettes. La petite troupe est composée de 4 fillettes, de 8 à 12 ans, dirigées de main de maître par Lionel De Pigeon, retraité de la légion. Depuis la création de la troupe, rien n’était jamais venu perturber son harmonie mais, cette année, tout ne s’est pas passé comme prévu. En effet, quelques instants seulement après le début de l’exhibition sur un air de Keen´V, la petite Léa a trébuché, et s’est effondrée sur Mathilde qui s’apprêtait à lancer son bâton. Lequel bâton a été violemment projeté sur le maire, monsieur Le Père qui a son tour s’est affalé lourdement sur le sol. Le curé du village, le père Le Maire, titulaire de son brevet de secouriste à immédiatement mis le maire en position latérale de sécurité dorsale. Ce dernier a alors commencé à délirer et répétait en boucle : « Prévenez Noëlle, ma mère » Pendant ce temps, sous les ordres de Lionel, Léa effectuait 50 pompes pour réparer sa bourde. Au final, plus de peur que de mal pour le maire qui a été transporté à l’hôpital et souffre simplement d’un double traumatisme crânien ainsi que d’une fracture de la colonne vertébrale. Le plus triste étant, bien entendu, que le préfet a décidé d’interdire tous les défilés de majorettes dans le département suite à ce petit incident. La rédaction Photo: Jonnie g5 via Compfight cc" Accident grave de majorettes à Saint Martin sur Fion 1 "Il y a quelques années, nous découvrions sur nos écrans de télévision de charmants bambins souriants dans le générique des Enfants de la télé. Le temps a passé, ils ont grandi, et c’est avec une certaine pointe de nostalgie que nous les avons retrouvés. Deux d’entre eux ont accepté de revenir sur cette époque et de nous parler de leur vie actuelle. Ce sont donc Émile et Marcel-Philippe qui nous ont reçus à la maison de retraite des Bleuets bleus où ils résident désormais. Ce qui étonne de prime abord, c’est bien sûr l’âge des deux hommes car l’émission date de 1994 et Émile et Marcel-Philippe ont aujourd’hui respectivement 82 et 82 ans. L’explication nous est fournie par Émile: « Les lois pour faire travailler les enfants, et à plus forte raison les bébés, sont très strictes. Il était donc plus simple d’engager des comédiens adultes et de les grimer. Tout le monde avait au minimum une cinquantaine d’années dans le casting. La plus âgée avait même 65ans, mais quelle sacrée actrice!! Les téléspectateurs n’y ont vu que du feu, la preuve ! » Elle nous a malheureusement quitté l’an dernier. Sur les souvenirs qu’ils gardent du tournage, les comparses sont peu prolixes. « C’était un travail comme un autre mais qui a permis de faire naître une belle amitié qui ne s’est jamais démentie ». Et quand on les interroge pour savoir s’ils regrettent cette époque, c’est cette fois Marcel-Philippe qui prend la parole : « Vous savez, rien n’a vraiment changé. En ce temps là on trottinait maladroitement en couches, c’est la même chose aujourd’hui à part qu’on n’est plus filmés ». La rédaction Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 déc 2013 , By La rédaction Posted On 30 nov 2013 , By La rédaction Posted On 15 mar 2013 , By La rédaction" Les bébés du générique des enfants de la télé : Que sont-ils devenus ? 1 "Paris – Le débat faisait rage depuis des années, la loi sur l’interdiction de la fessée a été adoptée mercredi dernier à l’Assemblée Nationale, à 353 voix contre 352. La nouvelle a été accueillie sous les applaudissements des associations de défense des enfants qui s’étaient réunies devant le Palais Bourbon en attendant l’issue du vote. Les châtiments corporels interdits Si, auparavant, les parents adeptes des châtiments corporels ne risquaient pas grand-chose, la loi Pampankuku interdit désormais ce mode d’éducation : fessées, coups, pincements sont considérés comme des crimes et passibles de condamnations au pénal. Mais la loi va plus loin en interdisant également les punitions et les actes d’humiliation. Finis le coin, l’enfermement, la privation, l’éducation du futur sera basée sur la récompense et le dialogue. Les parents pourront être mis en examen en cas de flagrant délit ou de dénonciation argumentée, preuves à l’appui. Des peines identiques au crime Les parents contrevenants s’exposent à des peines identiques au crime commis. Un père qui aura donné des coups de ceinture à son enfant recevra lui-même des coups de ceinture. Une mère qui aura mis son enfant au coin pendant cinq minutes se verra elle-même mise au coin. Les sanctions seront applicables immédiatement à l’énoncé du jugement et seront administrées en public, par l’enfant victime. Nul doute qu’avec cette loi, la France devrait rapidement devenir un pays sans violence. La rédaction Photo Credit: mo gun via Compfight cc Posted On 11 avr 2014 , By La rédaction Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Justice : une fessée pour une fessée 1 "En cette journée de Fête des Grands-Mères, Darons Magazine à souhaité mettre à l’honneur un trio de mamies peu ordinaires. Ne leur parlez pas tricot, point de croix ni mots croisés. Ces mamies là n’ont pas les mêmes loisirs que les grands-mères traditionnelles. Giselle, Edmée et Bernadette sont trois gameuses qui préfèrent passer leur temps libre à jouer sur leur console. Au départ, rien ne les prédisposait à adopter ce loisir insolite mais, pour chacune d’elle, c’est en observant leurs petits-enfants passer des heures à jouer que l’envie d’essayer est née. Edmée revient sur ses débuts avec un brin d’émotion dans la voix. « Moi, j’ai commencé à jouer avec  GTA III sur PS2. C’était chanmé, putain. J’ai tout de suite kiffé piquer des caisses et niquer les keufs dans les rues de Liberty City. » Pour Bernadette, c’est sur XBOX qu’elle fît ses premières armes en jouant à Halo en coop’ avec son petit-fils Lucas. « Dans Halo, ma couille, les guns sont trop mortels, tavu. » Tandis que Giselle, la doyenne du groupe, ne jure que par une licence : Call of Duty. D’ailleurs, c’est Giselle qui, il y a 2 ans, a convaincu ses amies de se mettre à Call of avec l’envie cachée de créer une team de vioques pour jouer en mode multijoueurs. « Les meufs ont tout de suite trouvé le jeu trop stylé. J’ai pas eu besoin de les forcer beaucoup pour qu’on monte notre team : les SFG pour Stana-Frags-Girls. Le nom vient du fait qu’on a toutes un Stana pour monter nos escaliers. Frags, ça veut dire élimination d’un adversaire, tavu. Et Girls, j’te fais pas un dessin, cousin. » [rires] Dans le milieu des Gamers, les SFG ont réussi à se faire une petite réputation. Surtout depuis que Giselle a publié sur sa chaîne Youtube un gameplay dans lequel on la voit réaliser 47 frags d’affilé sans mourir une seule fois. L’objectif de nos mamies Gameuses est double : continuer à se faire plaisir en jouant toute la journée à Call of Duty et atteindre le niveau nécessaire pour éventuellement prendre part au Call of Duty Championship 2015, tournoi mondial organisé chaque année à Los Angeles. Souhaitons à Giselle, Bernadette et Edmée d’atteindre cet objectif et de continuer à frager comme des oufs pendant encore de longues années. La rédaction Photo Credit: Talaveroncio via Compfight cc" Portrait : Les Mamies Gameuses fans de Call of Duty 1 "Saint-Flour-sur-Bouvieuse : La petite maternité de Saint-Flour-sur-Bouvieuse n’est pas peu fière de ce nouveau record inscrit au Guinness book. En effet, c’est dans cette charmante bourgade de la Drôme que le record du plus jeune bébé du monde vient d’être officiellement validé. Toute la presse se fait régulièrement l’écho des nouveaux doyens de l’humanité mais quand il est question d’aborder le record inverse, celui du plus jeune représentant de l’humanité, il n’y a plus personne. C’est en partant de ce constat que la rédaction de Darons s’est lancé l’objectif de trouver le plus jeune bébé de l’humanité en appelant consciencieusement chaque hôpital et clinique privée. Et nos efforts ont fini par payer car, après une longue enquête de 27 minutes, Solange Pulitzer, journaliste d’investigation de notre branche investigation, a mis la main sur le bébé le plus jeune de l’humanité dans la maternité de Saint-Flour-sur-Bouvieuse (Drôme). Le bébé se prénomme Zlatan, comme le célèbre joueur du PSG. Il n’est âgé que d’une petite seconde, comme le confirme par téléphone, Chloé Pizio, sage-femme à la maternité de Saint Flour : « Ah oui alors ! On peut pas faire plus jeune bébé. J’ai répondu au téléphone de votre journaliste alors que l’gamin avait encore les orteils à l’intérieur. Il n’a pas plus d’une seconde ! ». Depuis cette validation, le bureau du Guinness book ne cesse de recevoir des appels en provenance d’autres maternités qui revendiquent le titre mais c’est bien le jeune Zlatan qui, jusqu’à preuve du contraire, est le plus jeune bébé de l’humanité. La rédaction Photo: Nanagyei via Compfight cc Posted On 05 sept 2014 , By La rédaction Posted On 18 nov 2013 , By La rédaction Posted On 10 avr 2013 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction" Le plus jeune bébé de l’humanité est Français ! 1 "Gulli, la célèbre chaîne pour enfants, souhaite surfer sur le succès de l’émission culte de TF1 en proposant sa déclinaison de Koh Lanta pour les petits de 2 à 4 ans. Comme le révèlent nos confrères de Télé 7 jours, le tournage aura lieu sur l’île de Gousigouzi, dans l’archipel du Vanuatu. Bien sûr, il a fallu apporter quelques modifications au programme pour s’adapter à l’âge des participants. Les 2 équipes, les Couchsäl et les Géfépopo, auront  à leur disposition, dès le début du jeu, un couteau et un harpon. De quoi permettre aux bambins de chasser et pêcher plus facilement. Ils auront également une boîte d’allumettes et une veilleuse pour ceux qui ont peur du noir. Du côté des épreuves, on retrouvera les classiques : le parcours du combattant dans la forêt avec franchissement d’obstacles (certains culminants à 40cm !) et la course d’orientation avec, pour seule aide, une boussole et le manuel de survie en milieu hostile écrit par Moundir. Seule la dégustation d’insectes a été abandonnée car jugée trop facile pour des enfants. Elle sera remplacée par une dégustation de légumes verts. Le gagnant de chaque épreuve recevra le « Doudou d’immunité » qui l’empêchera d’être éliminé lors du conseil. Tout cela pour arriver finalement à  la fameuse et redoutée épreuve des poteaux, qui, d’après les tests réalisés, devrait durer entre 5 et 30 secondes. Douchka À la présentation on retrouvera l’amie des enfants de plus de 40 ans, Douchka, qui voit là « une formidable opportunité de finir de payer le crédit de ma Clio campus ». Le casting est ouvert. Alors, si vous voulez savoir si votre enfant à l’envergure d’un ou d’une aventurière, n’hésitez plus et contactez Gulli ! La rédaction Posted On 09 mai 2014 , By La rédaction Posted On 03 mai 2014 , By La rédaction Posted On 20 avr 2014 , By La rédaction Posted On 31 mar 2014 , By La rédaction" Un Koh Lanta pour enfants sur Gulli 1 "Marseille – C’est un vent de panique qui souffle au Mistral. Après plusieurs mois d’enquête et des années de doutes, l’affaire a éclaté. Les scénaristes de la série française la plus regardée à travers le monde étaient âgés de cinq à huit ans. LA RUMEUR A L’ORIGINE DE L’ENQUETE Depuis son lancement en 2004, la série Plus belle la vie, qui raconte l’histoire des habitants d’un quartier de Marseille, déchaîne les passions. Si ses fans ne se comptent plus, ses détracteurs non plus. Le jeu des acteurs et les scénarios ont toujours fait l’objet de railleries sur les réseaux sociaux ou dans les soirées branchées, les rumeurs les plus incongrues ont couru. Alors lorsque celle de scénaristes mineurs a commencé à se répandre, personne ne l’a prise au sérieux. Personne, sauf Amélie Paris, directrice de l’Inspection Générale des Séries Françaises (IGSF), qui a vu là une explication logique à certaines scènes incohérentes. « J’ai immédiatement compris qu’il ne s’agissait pas d’une simple rumeur, mais de la réalité. Je ne sais pas comment je n’ai pas réalisé avant. C’était tellement évident… Et je ne dis pas ça parce que je m’appelle Paris et que ça se passe à Marseille, je ne suis pas raciste, j’ai des amis marseillais », confie-t-elle à nos journalistes. UNE ENQUETE LONGUE ET FASTIDIEUSE Des écoutes téléphoniques, des agents infiltrés (Rolland serait une taupe), des heures sans sommeil, l’IGSF n’a pas lésiné sur les moyens pour démanteler le réseau d’enfants qui travaillait dans l’ombre depuis des années. Des relevés dans la salle de réunion avait révélé des traces de fraises Tagada et de Pom’pote, renforçant les certitudes des enquêteurs. Mais le flagrant délit était nécessaire. C’est mercredi après-midi qu’il a été possible. Une brigade de quinze policiers armés de consoles Storio, de Tortues Ninja et de poupées Monster High, pour amadouer les contrevenants, a encerclé le bâtiment et procédé à la descente. Quatre enfants (deux garçons, deux filles) âgés de cinq à huit ans se sont rendus sans opposer de résistance. DES ENFANTS SOULAGES D’après les premiers éléments, les enfants écrivaient les scénarios depuis un an. Le producteur confie : « Au départ, on avait de vrais scénaristes, mais à force de lire que c’était digne d’un enfant, on s’est dit que ce serait une idée. On ne regrette pas, leurs histoires sont fabuleuses et les audiences n’ont jamais été aussi bonnes. Qui, à part des enfants, aurait pu imaginer le retour de l’ex de Bauer pour enlever son bébé et tuer sa femme parce qu’elle avait perdu son enfant ? Hein, qui ? » Les enfants n’ont souffert d’aucune maltraitance. Au contraire, ils ont bénéficié de beaucoup d’avantages et étaient entourés de petites attentions. Théo, l’un d’entre eux, a accepté de témoigner pour Darons : « Je suis triste que c’est fini. On s’amusait bien, c’était rigolo de raconter des histoires comme ça. Mais c’est pas grave, je vais aller voir si Hollywood Girls veut bien de moi. » La rédaction Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 déc 2013 , By La rédaction Posted On 15 mar 2013 , By La rédaction" Les scénaristes de Plus belle la vie étaient en fait des enfants 1 "Rombières – C’est une drôle d’initiative qui a pris naissance la semaine dernière dans la petite commune de Rombières (Poitou). Inspirée par le badge Londonien « Baby on board » porté par Kate Middleton pour avoir une place assise dans le métro, Vanessa Galone, 28 ans, a créé elle aussi son petit badge de grossesse. Une idée qui naît dans le bus « J’en avais un peu marre de rester debout pendant le trajet en bus qui me mène de chez moi » – Vanessa habite le petit village de Carouilles-les-sec à 20 kilomètres de Rombières (la rédaction) – « et de devoir réclamer une place aux gens en montrant mon ventre qui n’était pas si gros. Dans notre commune, il n’y a presque que des vieux donc ils se croivent tout permis ». Hé oui, le souci de Vanessa est qu’elle est très ronde et que personne n’a vraiment remarqué sa grossesse. A elle les couloirs du bus et autres strapontins, la barre en métal et les ruades à chaque arrêt. « Lorsqu’on arrive au Carrouf’ (Centre Commercial Carrefour), c’est pire que tout, les gens se jettent du bus avec leur cabas vides et d’autres montent avec des sachets qui débordent. Et moi ? Je suis au milieu et je tente de faire barrage pour qu’on ne me choque pas le ventre », se confie Vanessa, encore tremblante après un trajet. Pour éviter d’avoir à se justifier à chaque fois qu’elle prend une place assise en poussant une personne âgée, Vanessa a donc décidé de se créer un petit badge qu’elle porte sur le revers de sa veste tous les jours. « Sur le premier, j’avais juste écrit « Bébé arrive » et les gens ne comprenaient pas, c’était trop soft. Les mamies ne se poussaient pas et j’étais encore debout. De plus, j’avais écrit le truc trop petit donc tout le monde se penchait sur moi pour lire. C’était assez désagréable car les gens ne sentaient pas toujours très bon ». Un changement de ton efficace Ne restant pas sur cet échec, Vanessa réitère l’opération avec un badge un peu plus gros (40 cm de diamètre) et des slogans un peu plus dissuasifs allant de « Je ne suis pas grosse mais enceinte » à « dégage MORUE » en passant par « vire de là sale vioque, je suis en cloque ». « Au moins les gens comprennent et ne me font plus aucune remarque. Je suis dans mon siège et j’en profite. Certaines femmes enceintes m’en ont demandé et c’est comme ça que j’ai commencé à commercialiser mes badges. Pour le moment, ils ne se vendent que sur Internet par le biais de ma page Facebook (Vanessa Galone) et au bureau de tabac de Rombières, mais j’ai pour objectif de monter à Paris les proposer à des actrices enceintes, ou en parler dans des émissions pour me faire connaître ». Si vous souhaitez commander un badge pour soutenir Vanessa, c’est donc sur la page Facebook de Vanessa Galone qu’il faut se rendre. En attendant, toute la rédaction de Darons lui souhaite un franc succès commercial ! La rédaction Photo Credit: superlocal via Compfight cc" Un badge pour changer la vie des femmes enceintes 1 "Tout le monde se souvient de ce célèbre tube signé Jean-Jacques Goldman dans lequel le chanteur évoquait une jeune femme, nouvellement maman, qui déclarait avoir fait un bébé toute seule. 27 ans plus tard, c’est une femme d’âge mûr qui nous reçoit pour soulager sa conscience. Le bébé de la chanson n’est plus tout à fait un bébé, d’ailleurs, puisque c’est une jeune femme de 27 ans qui accompagne sa mère, Céline Langerais, celle-là même qui prétendait avoir fait un bébé toute seule dans la chanson de Jean-Jacques Goldman. Dans un livre confession intitulé J’ai pô vraiment fait l’bébé toute seule, aux éditions J’ai Lu, Céline Langerais explique qu’elle avait rencontré Jean-Jacques Goldman lors d’une soirée Karaoké au bar du Balto, à Saint Quentin, dans l’Aisne. La jeune femme, alors représentante pour les marques de confiseries chocolatées Raider et Yes, avait attiré l’attention du chanteur en enchaînant les verres de Pacific. « Il était carrément hypnotisé par ma descente. Y croyait que j’buvais du Ricard, le con », raconte, encore amusée, Céline Langerais. Mais ce n’est qu’à partir du lendemain que la fameuse chanson puise réellement ses origines. « J’étais en train de jeter des miettes de vieux Yes aux pigeons, sur mon balcon de la citée Salvador Allende de Laon, quand le Jean-Jacques est arrivé dans sa R5 rouge. C’est le patron du Balto qui lui avait donné mon adresse. Tiens, d’ailleurs, c’est à cause que je jetais de miettes qu’il a écrit la chanson du vieux pain pour attirer les moineaux … bref … Comme j’ai bien vu qu’y voulait me draguer et plus si infinité, je l’ai laissé visité mon intérieur ». L’histoire d’amour entre les deux tourtereaux fût aussi fugace que passionnée et, 9 mois plus tard, lorsque que Jean-Jacques revint dans le secteur pour un concert à la salle culturelle de Saint-Quentin, quelle ne fût pas sa surprise en croisant la belle Céline accompagnée d’un nourrisson de quelques jours. Bien entendu, Jean-Jacques demanda à Céline si l’enfant était de lui. C’est alors que la jeune femme entra dans une explication pour le moins originale. « J’y ai dit que j’avais fait le bébé toute seule. Que j’étais passé à la banque du sperme pour un retrait que le père de la gamine était inconnu. Je voulais pas y mettre un môme sur le dos, le pauvre. Y commençait tout juste à avoir du succès. Bah vous savez quoi ? Il en a fait une chanson, ce couillon. Cette-là, je l’ai pô vu venir. » Et quand on lui demande pourquoi parler presque 30 ans plus tard, Céline explique que « c’est pour la gamine. Elle vient tout juste d’avoir son Bac après 8 tentatives. J’y avais promis que j’y dirai qui c’est son père si qu’elle avait son Bac. J’ai voulu tenir parole » avant d’ajouter « mais le Jean-Jacques  se souvient même plus de moi alors j’ai décidé de faire un bouquin pour alerter le pignon public et j’envisage même de demander à la justice un texte de paternité ». A ce jour, malgré de nombreuses tentatives pour joindre  Jean-Jacques Goldman, ce dernier n’a pas souhaité nous répondre et nie en bloque, par l’intermédiaire de son avocat, avoir chanté à St-Quentin dans ces années là. Par contre, il admet ne plus savoir si les miettes lancées sur le balcon étaient bien des miettes de pain ou des miettes de Yes. Alors, qui ment dans cette histoire ? Le mystère reste entier … La rédaction" La jeune femme de la chanson « Elle a fait un bébé toute seule » avoue avoir menti 1 "Pékin : Une firme chinoise spécialisée dans le matériel de puériculture envisage de lancer sur le marché européen un accessoire qui devrait ravir tous les pères modernes et faire grincer les dents des associations de mères maternantes. Avec ses 18 millions de naissances annuelles, la chine représente un marché gigantesque pour les industriels spécialisés dans la puériculture. Malgré ce chiffre impressionnant, la société Beijing Babycare ne vise pas le marché local avec sa dernière création. En effet, partant du constat que de plus en plus d’hommes occidentaux souhaitent s’investir dans une paternité moderne et active et constatant également que l’allaitement maternel revenait en force dans nos modes de vie, les ingénieurs de Beijing Babycare ont décidé de mettre au point le premier dispositif d’allaitement maternel destiné aux pères : Le Milky Man. Un ingénieux système Le principe du Milky Man est simple. L’appareil est constitué d’une pompe manuelle reliée à un réservoir en plastique certifié sans Bisphénol et sans composant toxique ainsi qu’une d’une partie « prothèses » qui s’installe sur le torse du papa comme un simple soutien-gorge. A l’extrémité de chaque prothèse, une tétine physiologique très semblable à la forme du mamelon lors des tétés réduit les risques de coliques et de hoquets du nourrisson. Après avoir pompé manuellement pour atteindre le seuil de 3,6 bars, le jeune papa peut débuter la séance de tété comme le ferait une maman allaitante, en toute sérénité. Le tout est garanti sans crevasses. Ce Milky Man annonce-t-il la fin d’un monopole de l’allaitement naturel jusqu’ici réservé aux jeunes mamans ? A en croire les premiers chiffres de vente aux Etats-Unis et l’engouement qu’il suscite auprès des pères américains, il semblerait bien que la réponse soit : Oui. L’Europe est-elle prête ? Réponse le 20 Septembre, date de lancement officiel et jour inaugural du salon Baby de Genève 2013. La rédaction Photo Credit: Marianne AC via Compfight cc Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 17 mai 2013 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction Posted On 17 mar 2013 , By La rédaction" Allaitement : Milky Man, la fin du monopole des mères ? 1 "St Julien sur le Perse – Les parents du petit Léo, 4 ans, n’étaient pas peu fiers de présenter à la presse le livre de leur enfant en ce Lundi matin. En effet, le petit prodige a rédigé tout seul -les parents l’ont juré sur la tête du chat- son autobiographie ! Les époux Carhina, Thibaut et Margaux, ont expliqué qu’ils avaient été totalement époustouflés de voir leur fils, élève en maternelle, écrire son prénom sans faute, alors qu’il est pourtant assez compliqué. Ils ont alors décidé d’exploiter ce talent précoce en proposant à Léo d’essayer d’aller un peu plus loin dans la voix littéraire. L’idée de l’autobiographie est venue assez naturellement puisque, à son âge, il aurait été difficile de demander à Léo de rédiger un roman policier ou une saga dans l’esprit de 50 nuances de Grey. Les parents le jurent, ils ont laissé leur fils totalement libre dans la rédaction de son œuvre, quitte à prendre le risque de retrouver des anecdotes embarrassantes les concernant dans l’ouvrage. Nous avons pu lire ce livre, sobrement intitulé : Léo 4 ans. Force est de constater que, tout au long des 1 page du livre, le lecteur n’a pas le temps de s’ennuyer. Le style est simple mais efficace, sans descriptions interminables à la Camus, ni démonstrations scientifiques ardues dignes des Bogdanoff. Comme dans toute autobiographie qui se respecte, on apprend beaucoup sur la vie de l’auteur, notamment qu’il s’appelle Léo et qu’il a 4 ans, comme dans cet extrait: « Léo 4 ans » En réalité, le livre entier se résume à cette phrase, nous laissant assez perplexes quant à savoir s’il s’agit là de l’œuvre d’un génie ou bien d’une gigantesque arnaque remarquablement ficelée par des parents peu recommandables. Vous pourrez juger par vous même en achetant: Léo 4 ans, par Léo Carhina, éditions Plomb, 19,95€. La rédaction Photo Credit: woodleywonderworks via Compfight cc" Il écrit son autobiographie à 4 ans ! 1 "Paris – C’est une révélation qui va très certainement bouleverser le monde de la pâtisserie télévisuelle. La célèbre blogueuse Mercotte, comparse de Cyril Lignac dans l’émission Le Meilleur Pâtissier sur M6, servirait des gâteaux Savane à ses petits enfants pour le goûter. C’est par un appel à la rédaction de Darons  à 21h30, en pleine diffusion de la première demi-finale de l’émission Le meilleur pâtissier, que nous avons appris la nouvelle. A l’autre bout du fil, le petit Corentin Mercorelli, 8 ans, petit-fils de Jacqueline Mercorelli alias Mercotte, qui nous annonce d’une voix tremblante que sa grand-mère n’est pas la pâtissière d’excellence qui fanfaronne entre deux glaçage et trois pâtes feuilletées chaque semaine sur M6. « Mémé Jacquotte nous garde le Mercredi. Elle nous a jamais fait un seul des gâteaux que nous voyons à la télé. Elle nous sert du Savane de Brossard. Parfois, on a même droit à du Davane de chez Lidl ». Le petit Corentin ajoute dans un dernier sanglot que, un jour, Mémé Jacquotte a cédé à leurs suppliques en leur cuisinant un simple gâteau au yaourt mais que ce dernier était immangeable car Mercotte y avait laissé les coquilles d’œuf,  le sachet en papier du sucre vanillé et le pot en plastique du yaourt. Contactés par nos soins, Kitchen Factory Production et M6 n’ont pas souhaité commenter cette retentissante révélation. De son côté, Mercotte a annoncé sur son compte twitter, dans une ultime tentative de tromper son monde, qu’elle s’expliquerait très prochainement  dans un communiqué officiel mais qu’elle devait d’abord surveiller la cuisson de sa dacquoise au praliné. La rédaction Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 mai 2014 , By La rédaction Posted On 30 nov 2013 , By La rédaction Posted On 15 mar 2013 , By La rédaction" Mercotte : L’incroyable révélation de son petit fils 1 "Ce n’est pas toujours facile de faire avaler à son bout de chou ses petits pots. Et pourtant, il est très important, dès son plus jeune âge, de lui donner une nourriture saine et équilibrée. Partant de ce constat, les laboratoires Écossais Mac Baby, proposent un tout nouveau produit destiné à simplifier l’alimentation des petits: le Supp’ O’Miam. Comme son nom le laisse supposer, le Supp’O'Miam est un suppositoire contenant tous les éléments nutritifs et les vitamines nécessaires à la bonne forme et à la croissance des enfants. Commercialisé depuis 7 mois en Écosse, le produit est à l’heure actuelle en phase de test en France. Kimberley Touphe a pu l’essayer avec sa petite Mélody-Bloue. « C’est trop génial. J’avais beaucoup de mal à faire manger ses petits pots à Melody-Bloue, même en faisant l’avion ou le train. C’est peut-être à cause que je suis mauvaise imitatrice remarquez. Quoi que non, je fais super bien Céline Dion ♫ Nire, phare, ouéréveure iouhareuhh ♪ Vous voyez, je mens pas ! » précise Kimberley avant d’ajouter : « Ah oui, les supp’O'Miam, pardon. Oui donc c’est très facile. Dès que ma fille a faim, hop…enfin je vous fais pas un dessin. Tout le monde sait comment qu’on met un suppositoire! (rires) En 2 secondes c’est plié, un suppo et au lit ! En plus, pas de renvoi sur le T-shirt tout propre qui sort de la machine. C’est vraiment un gain de temps et un soucis en moins jusqu’à ce qu’elle sache se servir du micro ondes. » Du côté des professionnels, on reste dubitatif et on attend de voir si les enfants nourris de la sorte ne présentent pas de carence, de retard de croissance ou de difficultés pour revenir à un mode d’alimentation classique. De leur côté, les fabricants de bavoirs voient d’un très mauvais œil l’arrivée de ce produit. Egalement disponible, une version Petits légumes/Cabillaud La rédaction Posted On 18 août 2014 , By La rédaction Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 03 mai 2014 , By La rédaction Posted On 31 mar 2014 , By La rédaction" Des suppositoires aux légumes pour les enfants 1 "Malaisie : La chaine d’information Américaine CNN annonçait hier soir qu’un satellite chinois avait probablement retrouvé la trace du Boeing 777 de la Malaysia Airlines disparu des écrans radar depuis maintenant six jours. Malheureusement, nous avons eu confirmation ce matin même qu’il ne s’agissait pas de l’avion recherché mais d’un banc de chaussettes orphelines en fuite. Des satellites chinois très actifs dans les recherches Dès mardi, la Chine a annoncé avoir détourné de leur utilisation classique (météo, surveillance de l’environnement, cartographie …) une poignée de ses satellites afin de participer aux recherches du Boeing de la Malaysia Airlines dont on ignore ce qu’il est advenu. Alors, quand un de ses satellites a repéré une forme de taille importante pouvant correspondre dans le sud de la mer de Chine, la communauté internationale dans son ensemble a retenu son souffle et les médias du monde entier ont diffusé cette image. Malheureusement, après quelques minutes d’espoir, l’opérateur en charge du zoom a progressivement pu dévoiler la véritable nature de cette masse mystérieuse en mer de Chine. Une énigme résolue mais une autre persiste « En poussant les réglages du zoom au maximum, on  s’est rendu compte qu’il s’agissait en réalité d’un banc de chaussettes orphelines en fuite vers l’Asie » indique dans son communiqué le porte parole du gouvernement chinois. D’après les premières estimations, le banc serait constitué de plus de 20 000 chaussettes orphelines empilées à la manière d’un iceberg, avec un dixième du volume uniquement visible en surface. Un avion de recherche dépêché sur place à confirmé la découverte. Aussitôt, le gouvernement Chinois a fait savoir sa satisfaction d’avoir pu dénouer cette énigme qui perdurait depuis des dizaines d’années et qui rendait dingues 99% des familles partout dans le monde. Quelques scientifiques avaient bien évoqué cette théorie selon laquelle les chaussettes fuyaient secrètement vers leur pays d’origine (plus de 96% des chaussettes sont fabriquées en Asie) mais, jusqu’à présent, personne n’avait encore pu l’étayer avec des preuves concrètes. Les chaussettes devraient être rapidement capturées pour, dans un premier temps être triées et répertoriées puis, dans un second temps, rendues aux propriétaires qui en feront la demande. Pékin indique que les recherches de ses satellites concernant le Boeing de la Malaysian Airlines ont immédiatement repris après cette merveilleuse découverte. La rédaction." Boeing disparu : le satellite chinois avait détecté un banc de chaussettes orphelines 1 "Nice – C’est un véritable tour de force qu’a réalisé Magalie Boulon. Cette mère de famille nombreuse de 2 enfants a  réussi à couvrir le livre de la petite Charlottine en moins de 45 minutes ! 43 minutes 57 précisément. Quelque peu sceptiques à propos de cette prouesse, 8 journalistes de Darons sont partis à la rencontre de Magalie pour constater et authentifier les faits. C’est dans une petite maison de la banlieue Lilloise (à Nice), que nous avons été accueillis autour d’un café et de crevettes. Magalie nous a alors expliqué qu’elle travaillait depuis des années sur une méthode simple et efficace pour couvrir les livres de ses enfants après s’être arrachée les cheveux (au sens propre, elle porte encore une perruque style mulet en poils de bouquetin des Andes) sur ceux de son fils Maximilionel. Nous avons alors pu assister à une démonstration impressionnante. Après 10 minutes de concentration et un placement méticuleux de ses outils de travail sur la table du salon, Magalie nous a indiqué qu’elle était prête. Au bout de 12 minutes 28, les découpes étaient effectuées. A 19 minutes 14, les premiers morceaux de scotch commençaient déjà à être mis en place. A 27 minutes 45, Magalie entamait le périlleux passage de la reliure du livre. C’est finalement en établissant un nouveau record de 43 minutes 43 secondes que le livre d’Histoire-Géo de Charlottine a été couvert ! Un travail remarquable qui a cependant laissé notre recordwoman marquée par l’effort et essoufflée. En exclusivité pour Darons, elle a accepté de nous dévoiler sa méthode. « Vous aurez besoin : de ciseaux, de scotch, d’une boussole, d’un fil à plomb, de margarine 60% de matière grasse et d’une anguille. N’oubliez pas non plus de prévoir de quoi vous hydrater pendant toute la durée de l’effort ainsi qu’une serviette pour vous éponger le front et ainsi éviter d’endommager le livre avec votre sueur ». Et parce que Magalie est une fidèle lectrice, elle nous a donné son petit truc en plus : « couvrir les livres en écoutant l’album des Marins d’Iroise« , ce qui ,d’après elle, procure toute la force et la concentration nécessaire à l’exercice. Pour plus de précisions sur la marche à suivre, nous aurions dû mettre ici un lien vers le tutoriel vidéo de Magalie si la personne chargée d’apporter la caméra ne l’avait pas oubliée sur le babyfoot de la rédaction. Mais, croyez nous sur parole, c’est très facile. La rédaction Posted On 10 août 2014 , By La rédaction Posted On 10 juin 2014 , By La rédaction Posted On 15 mai 2014 , By La rédaction Posted On 29 avr 2014 , By La rédaction" Elle couvre un livre d’école en moins de 45 minutes ! 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Washington – C’est lors de la conférence de presse spéciale bilan médical mensuel que le président des Etats Unis, Barack Obama, a annoncé au journalistes présents la terrible nouvelle de sa maladie. L’Amérique toute entière est sous le choc. Nul n’imaginait que Barack Obama, président dynamique et visiblement en pleine forme, souffrait en réalité d’une maladie quasiment incurable. On doit le diagnostic de cette maladie au docteur  Joshua Tchoum, nouvellement recruté par le staff médical de la Maison Blanche, un médecin réputé pour être particulièrement doué dans la recherche concernant les maladies rares. Le président Obama souffre d’une « Grenouillite pulmonaire ainsi que de multiples fractures des cheveux et d’une double otite de la jambe gauche ». Le docteur Tchoum soupçonne également le président d’avoir un rhume des fesses mais des analyses complémentaires sont nécessaires pour confirmer ce dernier point. Tout espoir de guérison n’est pas perdu. Le plus difficile à traiter sera la grenouillite pulmonaire. Pour le moment, aucun traitement pharmaceutique n’a encore prouvé son efficacité. Le docteur Joshua Tchoum envisage donc de procéder à une intervention chirurgicale lourde impliquant la participation du docteur Doudou, du professeur Teddy Bear et des infirmières spécialisées Barbie et Draculaura. « Ou sinon, faut manger beaucoup de bonbons qui piquent » précise par ailleurs le docteur Tchoum. Toute la rédaction de Darons souhaite un prompt rétablissement au président Obama. La rédaction Posted On 03 sept 2014 , By La rédaction Posted On 06 mar 2014 , By La rédaction Posted On 28 nov 2013 , By La rédaction" Barack Obama. La terrible maladie qui bouleverse l’Amérique 1 "Bikini Bottom  – Le héros du célèbre dessin-animé éponyme, Bob l’éponge, a succombé à ses blessures au Sinaï Hospital de Bikini Bottom, à 8 heures ce matin (heure locale). C’est son meilleur ami Patrick, effondré, qui a appris la sombre nouvelle aux milliers de journalistes et fans qui attendaient des nouvelles devant l’hôpital depuis la veille. « J’ai la douleur de vous apprendre que, malgré une lutte acharnée et une équipe médicale très professionnelle, Bob nous a quittés. » Une fin tragique C’est dimanche en fin de soirée que le drame s’est produit. D’après les premiers témoignages recueillis par les enquêteurs, Bob était en train de se balader dans les rues de Bikini Bottom en compagnie de son escargot de compagnie Gary quand il a été attaqué par une éponge qui, selon portrait-robot diffusé dans les médias, ressemble fortement à Spontex. L’agresseur aurait assommé Bob avant de le jeter dans une voiture et de démarrer en trombe, sous les yeux de Gary : « J’ai bien tenté de m’interposer, mais ils avaient disparu depuis deux heures quand j’ai atteint le lieu où était garé la voiture, à trois mètres de là. » Quelques heures plus tard, Bob était jeté devant le Sinaï Hospital, brûlé au 7ème degré sur toute la surface. D’après les premières constatations médicales, Bob aurait été utilisé pour nettoyer une plaque vitrocéramique chaude, ce qui, on le sait, crée des lésions irréversibles chez les éponges. Malgré les efforts des médecins, il n’y a pas survécu. Des rumeurs affirmant que Spontex aurait été jaloux après avoir vu dans la presse people un cliché de Bob en compagnie de son hérisson, mais l’enquête est en cours et nous en saurons plus bientôt. Des stars sous le choc Face à ce drame, de nombreuses personnalités ont tenu à présenter leurs condoléances sur les réseaux sociaux. Sur Twitter, Dora l’exploratrice a écrit « RIP Bob, my friend », tandis que Flash McQueen affirmait « C’était le meilleur pour nettoyer ma carrosserie, il me manquera #BobLEponge ». Sur Facebook, la Petite Sirène, Nemo et Shrek ont présenté leurs condoléances aux proches de Bob et ont appelé les fans à respecter une journée sans vaisselle, par respect pour sa mémoire. Bob l’éponge, décédé à l’âge de 14 ans, restera dans les mémoires de tous comme l’éponge la plus célèbre du monde. La rédaction Photo Credit: ••» السبورتيه «•• via Compfight cc Posted On 28 août 2014 , By La rédaction Posted On 11 mar 2013 , By La rédaction" Décès de Bob, la célèbre éponge 1 "Roubaix - Faire garder ses enfants par des chimpanzés ? Pourquoi pas. Une agence s’est même spécialisé dans ce créneau. L’idée vient de la société Monkiki, qui propose un mode de garde alternatif pour le moins surprenant. Vous pourrez, en effet, désormais confier vos enfants à des nounous chimpanzés. Très proches des humains, ces singes remplaceraient à merveille les nounous traditionnelles d’après Liane Fossé, la directrice de Monkiki : « Chez tous les animaux, l’instinct maternel est inné et, de plus, les chimpanzés ont des comportements et des modes de vie très semblables aux nôtres ». Le service proposé est comparable à celui d’une agence d’assistantes maternelles classique, à la différence prêt que c’est Miss Cheetah, Mademoiselle Gorillette (2 des nounous de Monkiki) ou une autre de leurs collègues poilues qui viendra chez vous. Et si vous vous inquiétez pour votre enfant, Liane se veut  immédiatement rassurante : « Nos nourrices passent des tests très stricts, nous refusons beaucoup de candidatures. Et je vous assure que cette méthode ne provoque aucun retard dans le développement de l’enfant. Concernant le langage, par exemple, bien souvent les gens ont recourt à des ados qui parlent le kikoulol pour du babysitting ! Ce n’est pas un service à rendre à votre enfant que de l’exposer ainsi à dialecte plus qu’approximatif rappelant vaguement notre langue ! » Les clients de l’agence semblent satisfaits, même si un couple qui a préféré gardé l’anonymat, nous a confié qu’il est assez déroutant, la première fois, de retrouver son enfant accroché au lustre du salon par les pieds. La rédaction" Des Chimpanzés pour faire garder ses enfants 1 "Paris : En  France, la qualité du sperme ne cesse de diminuer. C’est une étude réalisée par les chercheurs de l’ Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et de l’InVS (Institut de veille sanitaire) qui le révèle dans une publication de la revue Reproduction, le 24 février dernier. Les chercheurs se sont penchés sur le cas d’une centaine d’hommes, dans différentes régions de France, en analysant leur spermogramme ainsi qu’en se basant sur différents critères variés tels que l’apparence, la consistance et, bien entendu, le goût. Souhaitant comprendre comment une telle baisse de qualité était possible, la rédaction de Darons a demandé à Cyril Lignac, le chef préféré des français, de nous livrer son analyse sur la question. « Le problème avec le sperme Français, c’est qu’on ne fait plus suffisammaing d’effort pour le réinventer. On mise sur sa réputation. Les gens, ce qu’ils veulent, c’est quelque chose de surprenaing, de gourmaing. Il faut transmettre. Savoir donner du plaisir et de l’émotion. Il faut sublimer le sperme français et lui redonner ses lettres de noblesse, quoi. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’il faut plus de croquaing mais il manque ce petit plus qui fait que le sperme français pourrait de nouveau être servi dans les plus grandes maisons ». Merci à Cyril Lignac pour cette analyse fine et espérons que le sperme français retrouve rapidement le niveau qui a fait de lui une référence mondiale en matière de gastronomie. La rédaction Photo Credit: kaibara87 via Compfight cc edith_bernez via Compfight cc" Baisse de la qualité du sperme Français. L’avis de Cyril Lignac 1 "Valons – C’est une histoire qui risque de faire grand bruit que révèlent ce matin nos confrères de Nord-Ouest. En effet, dans la nuit de lundi à mardi, Lucas, un bébé de 3 mois, a été placé en garde à vue pour tapage nocturne. Des pleurs incessants C’est aux alentours de deux heures du matin que les voisins, excédés par plusieurs nuits consécutives de pleurs incessantes, ont appelé la police. « Nous habitons l’appartement juste en-dessous de celui de Lucas et ses parents et nous devons supporter ses cris à longueur de journée et de nuit. On a bien essayé de demander à ses parents de le faire taire, mais ils nous ont répondu qu’ils n’y pouvaient rien. Alors on n’avait pas d’autre choix que d’appeler la police », déclare Monsieur Borchu. Une fois sur place, les agents constatent l’infraction : la nuisance sonore s’élevait à 540 décibels, bien au-delà de la limite autorisée durant la nuit. Devant la résistance des parents, qui ont plaidé leur impuissance face à des coliques, toute la famille a été mise en garde à vue, y compris le petit Lucas et leur chien pépette. 48 heures de garde-à-vue Mis en examen pour « Nuisances sonores ayant entraîné une incapacité de travail de 10 jours », les parents de Lucas risquent 2 ans de prison ferme et 100 000 euros d’amende. Saisi en référé, le juge des affaires familiales de Valons a désigné Lucas comme étant le responsable principal. Sa garde à vue a donc été prolongée de 48 heures et il risque 5 ans de prison ferme et 250 000 euros d’amende. Des voix s’indignent Face à cette situation qui n’avait jamais été vue en France, de nombreuses personnes se sont indignées et une marche de soutien à Lucas et ses parents a été organisée hier dans la Rue Principale de Valons, réunissant 5000 personnes selon les organisateurs, 500 selon les autorités. Rendez-vous le 25 avril prochain pour connaître le verdict. La rédaction Photo Credit: Kit4na via Compfight cc Posted On 14 mar 2014 , By La rédaction Posted On 06 mar 2014 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction Posted On 22 mar 2013 , By La rédaction" Un bébé de 3 mois en garde à vue pour tapage nocturne 1 "Sérigny – Coup de filet à Sérigny. L’arnaque aux tableaux a fait de nombreuses victimes. Les villageois se disent choqués et trahis. Une arnaque bien ficelée La Ceruse, confrère local de cette petite bourgade de l’Orne, rapporte que les victimes de l’arnaque aux tableaux ne porteront pourtant pas plainte contre Mireille Ginger, jeune maman de 41 ans. Pourtant on apprend que cette femme a déjà arnaqué plus de 72 personnes dans son entourage. Certainement le double en Angleterre où sa cousine,  Sophie Cassopi, tenait une  galerie d’art dans le centre Londonnien. Jean et Caroline Glandot racontent : « De passage pour le week end sur Londres, nous sommes rentrés dans la magnifique galerie Cassopi, toute proche de Lexington Square. Nous avons tout de suite été émus et profondément touchés par les peintures qui y étaient exposées et avons donc très rapidement réservé 3 de ses tableaux qui devaient nous être envoyés à Paris dès notre retour. Nous sommes très choqués d’apprendre que nous nous sommes fait arnaqués, les œuvres acryliques étaient d’une qualité incroyable et les représentations naïves fort à propos. » Un préjudice estimé à plusieurs centaines de milliers d’euros A cette heure, une cellule de crise a été mise en place pour les victimes qui, comme Jean Glandot, ont beaucoup de mal à se défaire des toiles factices et vit désormais reclus dans son salon entouré de ses tableaux. Les dessins du petit Louis, 3 ans et demi, étaient exposés à la galerie Cassopi et vendus plusieurs milliers d’euros sous une identité  factice : Sven Gøvn, Letton de 59 ans, ancien prisonnier de guerre et génie autodidacte. La supercherie aura duré près de 2 ans avant d’être découverte par Sven Gøvn lui même, de passage à Londres alors qu’il emmenait sa petite fille visiter le musée Harry Potter pour son anniversaire. Plutôt amusé par l’affaire, Sven ne souhaite pas porter plainte non plus. Mireille, 41 ans, originaire de Jouy-en-Josas , n’a à ce jour voulu faire aucune déclaration concernant ce geste désespéré. Sa complice et cousine de Londres a pris congé de sa galerie d’art en attendant que l’affaire se tasse. Le Porte Parole de la gendarmerie de Serigny rapporte que les forces spéciales mettent tout en œuvre pour retrouver les victimes. Le montant de l’arnaque s’élèverait à plus de 640 000 euros. La rédaction Photo Credit: dimitra_milaiou via Compfight cc Posted On 22 nov 2013 , By La rédaction Posted On 04 avr 2013 , By La rédaction" Les dessins de son fils de 3 ans revendus plusieurs milliers d’euros 1 "Paris : Les médecins sont unanimes : Le syndrome de Thia est,  depuis quelques années, de plus en plus diagnostiqué chez les jeunes mamans. La croissance exponentielle des cas déclarés a  amené le docteur Sobre à se spécialiser dans cette pathologie. Il nous explique : « Au début, je pensais à de simples pertes de mémoire comme il peut en arriver chez les gens un peu stressés et surchargés mais j’ai vite dû me rendre à l’évidence : nous étions en présence d’une véritable épidémie et nommer la maladie (syndrôme de Thia) nous permet,  d’une part, de faire des recherches et, d’autre part, de prendre les patients en charge. » Mais comment savoir si on est atteint par ce syndrome ou simplement un peu fatigué ? Johanna témoigne de sa propre expérience : « Je pense que ça a commencé quand j’ai confondu pour la première fois Barbapapa et Barbamama. Il faut dire que le coup du papa rose, c’est pas évident. Mais j’ai vraiment paniqué quand je me suis rendue compte que je perdais mes connaissances en Star Wars : Chez nous on est ultra fans de Star Wars pourtant ! On a vu l’épisode 1, l’épisode 2, l’épisode 3 … je ne sais même plus combien il y a d’épisodes ! » (ndlr : elle éclate en sanglots) Le Docteur Sobre nous explique l’origine du nom de la maladie, « le syndrome Thia » : « C’est tout bête en fait : la première patiente que j’ai étudiée mélangeait toutes ses connaissances sur sa série TV préférée « Les mystérieuses cités d’or ». Elle racontait qu’il s’agissait de l’histoire de la petite Thia qui habite en Amérique du sud avec ses amis. Le nom de syndrome de Thia est venu naturellement. » Dans 97% des cas, on explique l’apparition de ce syndrome de Thia par le fait de vouloir paraître cool alors qu’on sait à peine orthographier le mot Geek. Le Docteur Sobre conseille de rester vigilent et de consulter immédiatement si vous constatez des incohérences dans vos propos geeks ou ceux de vos proches. La rédaction. Photo Credit: Liz Henry via Compfight cc" Syndrome de Thia : Ces anciennes Geeks qui oublient tout de leur culture passée. 1 "On parle beaucoup, ces derniers temps, des applications destinées à suivre son enfant avec un système de GPS et cela pose nombre de questions éthiques. L’invention de la firme américaine « Watch out babe ! » , devrait rapidement susciter de nouvelles interrogations. La société propose en effet un système beaucoup plus poussé dans la surveillance de son enfant, puisqu’il permettra non seulement de savoir où il est, mais aussi de voir et entendre ce qu’il fait, et surtout de prendre son contrôle à distance. Grâce à une électrode implantée dans la moelle épinière, vous pourrez agir sur les mouvements de l’enfant. Cette technologie s’appuie sur les recherches faites pour les personnes handicapées et utilise des outils d’habitude réservés au FBI (micro-caméra, micro). Le PDG de l’entreprise, William Pear, se défend de vouloir créer de véritables petits robots: « Notre but est avant tout de protéger les enfants. A quoi sert de savoir où ils sont si on ne peut rien faire pour leur venir en aide ? C’est simplement du bon sens ! » Le système est, à l’heure actuelle, au stade d’essai sur un petit garçon de 6 ans, appelé Link. Ses parents se déclarent ravis et rassurés depuis qu’il est équipé, et la « prise en main » semble avoir été assez simple surtout pour son père, hardcore gamer. « C’est un réel soulagement de pouvoir faire en sorte que Link soit protégé en permanence. Et on comprend vite comment utiliser le produit. On dispose d’une espèce de joypad pour activer les différentes parties du corps de Link, et on voit et on entend sur l’écran de notre ordi comme lui. Comme dans un FPS (First Person Shooter (Jeu de tir à la première personne (un jeu où on tire sur tout ce qui bouge en voyant ce que voit le personnage( c’est bon là? C’est clair)))) en fait. Au début j’avoue que Link est rentré dans quelques murs, le temps de bien apprendre à le manier, mais maintenant il n’y a plus ce genre de problème. Je conseille toutefois aux futurs utilisateurs débutants le port du casque » nous déclare le père de Link. « Avec un peu d’entraînement on peut facilement réaliser des choses amusantes. J’arrive, par exemple, à actionner Link de manière à ce qu’il imite la poule !! C’est hilarant, mais il n’aime pas trop ça, surtout quand je lui fais faire dans la rue, alors j’ai arrêté. Et puis sa maman trouve ça un peu humiliant, elle est parfois un peu coincée. Mais vous pouvez toujours trouver les vidéos sur ma page Facebook. On a aussi eu un petit problème à la cantine. Pour parfaire ma précision, je faisais lancer à Link son flan sur ses petits camarades. J’ai dû arrêter après la plainte de parents parce que leur enfant avait partiellement perdu la vue, temporairement je vous rassure, seulement 3 semaines. Les gens manquent parfois cruellement d’humour » ajoute le père du jeune garçon. Très enthousiaste, le père de Link conclue : « En conclusion je suis vraiment très satisfait de ce système, même si pour le moment il est un peu limité à cause du jeune âge de Link. Quand je le fais courir dans la rue pour rentrer, la vitesse est assez faible et je ne peux le faire sauter que par dessus les chihuahuas et les yorkshires. J’ai essayé une fois avec un Colley mais ça s’est terminé par une chute aussi spectaculaire que drôle (à retrouver sur ma page Facebook également), mais le chien n’a rien eu heureusement. Au fur et à mesure qu’il grandira, Link va accroître son expérience, de quoi développer ses skills et pouvoir le faire gagner en vitesse et agilité. Ça présage de bons moments, j’attends les upgrades avec impatience ! Aucune date n’est pour l’instant annoncée pour la commercialisation de ce système. On sait juste qu’il faudra payer un abonnement mensuel pour pouvoir l’utiliser mais, là encore, le coût reste inconnu ». Interrogé par notre journaliste d’investigation, William Pear tient à préciser, pour conclure, qu’il ne fait pas tout cela pour s’enrichir mais seulement dans le but de protéger les enfants d’adultes malveillants. La rédaction Photo Credit: BrittneyBush via Compfight cc Posted On 17 mai 2013 , By La rédaction" Un nouveau système pour surveiller ses enfants 1 "Marseille – En entendant le verdict du juge de la cour d’assises de Marseille, ce vendredi matin, Marie Fournier n’a pas réagi. Cette jeune femme de 27 ans, au doux visage encadré de boucles blondes, ne se doutait sans doute pas de ce qu’elle encourait lorsqu’elle a décidé de commettre l’irréparable, dix mois plus tôt. Une multirécidiviste très connue des services de police Il faut dire qu’elle n’en était pas à son coup d’essai. Régulièrement, pendant 5 ans, Marie Fournier a trompé de nombreuses personnes qui lui faisaient confiance.  L’enquête, menée par la police criminelle de Marseille, a en effet révélé que l’accusée avait pris pour habitude de glisser un faux ventre sous ses vêtements avant d’aller faire les courses, se faisant passer pour une femme enceinte. Ainsi, elle était prioritaire aux caisses et ne faisait pas la queue, se jouant de tous les autres clients. Jusqu’au jour où Augustin, vigile à Cora, a remarqué son manège. Des victimes brisées Le nombre des victimes de Marie Fournier est estimé à 450, clients et caissières confondues, mais beaucoup n’auraient pas osé porté plainte, par peur des représailles. Maître Noja, avocat de l’une d’entre elles, pense que justice a enfin été rendue : « C’est le verdict que nous espérions. Ma cliente, ainsi que toutes les autres victimes, vont enfin pouvoir commencer à se reconstruire et peut-être  un jour parviendront-elles à retrouver foi en la nature humaine. C’est une grande victoire. » Un drame dans l’enfance qui pourrait expliquer ses actes La famille de l’accusée, quant à elle, est outrée par ce verdict qu’elle juge excessif « Si encore elle avait volé des chewing-gums, se plaint son frère, nous comprendrions la sévérité du juge, mais elle n’a jamais voulu faire de mal à qui que ce soit ! » Gislaine, sa mère, ne comprend pas comment Marie a pu en arriver là : « Elle a eu une enfance heureuse jusqu’à ses huit ans, mais je me souviens d’un évènement qui pourrait peut-être expliquer qu’elle ait basculé dans la criminalité. Elle devait avoir sept ou huit ans et nous faisions la queue pour acheter des glaces, à Walibi. Une femme enceinte a demandé si elle pouvait passer devant nous et a pris la dernière glace vanille-fraise. Celle que Marie voulait. Depuis ce jour, elle a changé … » Gageons que désormais, les criminelles des caisses prioritaires réfléchiront à deux fois avant d’agir. La rédaction Photo Credit: NguyenDai via Compfight cc Posted On 18 avr 2013 , By La rédaction" Prison à perpétuité pour avoir fraudé aux caisses prioritaires 1 "Poitiers – Rodrigo Leonetti est un homme heureux. Cet ingénieux inventeur Poitevin vient de franchir un cap important dans sa carrière d’inventeur. En effet, suite logique au prix qui lui fût décerné lors du dernier concours Lépine, la commercialisation de son invention phare, la couche lavable jetable, est sur le point d’être lancée. Le prélude d’une belle aventure En permanence tiraillé entre une conscience écologique et le souhait de se simplifier la vie, Rodrigo revient pour nous sur la naissance de son invention. « Je venais de devenir père quand, avec ma femme, nous nous sommes posé la question d’utiliser des couches lavables ou des couches jetables. Personnellement, j’étais très tenté par l’aspect pratique de la couche jetable mais j’étais également perturbé par ma conscience écologique. J’ai donc décidé de chercher une solution qui permettrait de regrouper tous les bons aspects de la couche lavable et de la couche jetable ». Il faut savoir qu’en France, chaque année, les ménages français jettent dans leurs poubelles un volume de couches souillées équivalent à 42 stades de France. Ce volume de déchets non recyclables pèse lourd écologiquement mais également financièrement car on estime le coût pour éliminer ces déchets à environ 2% de notre produit intérieur brut. A contrario, la couche lavable fabriquée sans produit pétrochimique et constituée de ouate de cellulose, présente l’avantage de ne produire quasiment aucun déchet. On estime que 20 couches lavables permettent de remplacer 5000 couches jetables. Inconvénient : il faut les laver. « J’étais dans mon petit atelier d’inventeur. Face à moi, une couche jetable et une couche lavable. Et, alors que j’allais jeter l’éponge, l’idée est apparue comme une évidence. J’utiliserai les matériaux écologiques de la couche lavable mais les gens pourront la jeter quand même ! » S’en est suivi le long processus de mise au point de la couche lavable jetable avec de multiples prototypes plus ou moins réussis. Camille, la femme de Rodrigo témoigne :   »Les premiers prototypes n’étaient pas très au point. On les jetait mais on avait quand même mauvaise conscience. J’ai souvent dit à Rodrigo de laisser tomber. Heureusement, il ne m’a pas écouté ». Persévérer sans jamais se décourager Mais Rodrigo n’est pas de ceux qui abandonnent aux premières déconvenues. Il n’a eu de cesse de perfectionner son produit jusqu’au jour où, un mardi, il présenta à Camille sa plus belle réussite d’inventeur. « J’ai mis la couche à notre fils. Il a fait ses besoins dedans. J’ai jeté la couche à la poubelle et je n’ai ressenti aucun problème de conscience écologique. C’était formidable ! » se souvient, émue, Camille Leonetti. Ensuite, le processus fût très rapide. Rodrigo déposa son brevet, participa et remporta le Grand Prix du Concours Lépine International de Paris 2013 et rencontra, dans la foulée, l’industriel Joseph Grottier, prêt à produire ses couches pour le plus grand bonheur des parents du monde entier. La commercialisation tant attendue est annoncée pour la mi-avril dans les réseaux traditionnels de distribution ainsi que dans les parapharmacies. Avant de nous quitter, Rodrigo nous a confié ne pas vouloir s’arrêter en si bon chemin et être sur le point de présenter sa nouvelle invention « à conscience écologique » : Les toilettes mi-sèches. Des toilettes au fonctionnement révolutionnaire qui mêleront chasse d’eau traditionnelle et sciure de bois. De quoi passer sereinement et écologiquement des couches à l’apprentissage de la propreté. La rédaction Photo Credit: manganite via Compfight cc Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 10 avr 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction" Innovation : Les couches lavables jetables ! 1 "Paris – Véritable phénomène de société, Nabilla, héroïne de l’emblématique émission Les anges de la téléréalité était sans doute loin de se rendre compte de l’impact qu’aurait son désormais célèbre « Non mais allo » sur la société française. En effet, non contente de faire la Une de nombre de magazines internationaux, la jeune femme semble être devenue source d’inspiration pour des parents en quête d’un prénom pour leur enfant. Une petite fille sur trois Selon une étude Insee menée auprès des services d’état civil français, 7 200 petites filles nées durant le mois de mars 2013 ont pour premier prénom Nabilla, soit près d’une naissance féminine sur trois. A noter que, pour la moitié d’entre elles, le deuxième prénom est Billa, en référence au tube du chanteur Sofiane « Je suis dingue de toi Nabilla-Billa ». « Il s’agit d’une grande première, ce phénomène n’avait jamais été relevé par le passé, même si un pic de Loana avait été constaté au début des années 2000 », explique Jason Dage, responsable  d’études à l’Insee. Les petits garçons ne sont pas en reste Mais le tsunami Nabilla ne s’arrête pas là, puisque les parents de petits garçons ont décidé de ne pas passer à côté de la mode. C’est ainsi que 2458 petit Nabillo ont vu le jour le mois dernier. Le jeune père de l’un d’entre eux nous explique son choix : « Non mais allo quoi ? T’es un parent et t’as pas d’enfant qui s’appelle Nabilla ? Allo ? ». Une économie non négligeable Les maternités ont décidé de tirer parti de ce phénomène en commandant des bracelets de naissance pré-imprimés : Nabilla pour les roses, Nabillo pour les bleus. Ce gain de temps a permis à la plupart d’entre elles de supprimer le poste de préposé aux prénoms sur les bracelets et d’économiser ainsi sur un budget personnel déjà très serré. Certaines maternités encourageraient même les parents à choisir ces prénoms pour leurs enfants en offrant  un deuxième croissant au petit-déjeuner à ceux qui font ce choix. Mais ce ne sont pas les seuls à se frotter les mains. Les fabricants de vêtements brodés au prénom de bébé, les directeurs d’école, les créateurs de gourmettes et bien d’autres encore songent déjà aux bénéfices que va leur apporter cette automatisation des prénoms. Nabilla, l’économie française lui dit merci. La rédaction Photo Credit: Rawan Mohammad .. via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction" Nabilla, un prénom qui explose 1 "Boulogne – C’est une émission de télé-réalité d’un nouveau genre que les téléspectateurs de NT1 vont pouvoir découvrir dès ce soir, à 19h50, puis tous les vendredis soir pendant 9 semaines. En effet, Tous à la crèche, une émission produite par TFLSP, est une aventure humaine, sportive, mais, et c’est nouveau, teintée d’une émotion incomparable. En effet Tous à la crèche met en scène des femmes « comme les autres », mais qui portent au fond d’elle une blessure… intense et pour certaines encore fraîche. Un atout pour gagner ? Jasmine, candidate présente lors de la conférence de lancement, raconte   »quand la production m’a proposé de participer à l’émission j’étais encore terriblement meurtrie. (…) la place tant espérée m’avait échappé 2 semaines à peine avant leur appel.(…) J’étais chaude bouillante. Je crois que c’est ce qui a plu à la Directrice de Casting ». Dès ce soir, 20 candidates vont en effet tenter l’impossible : Décrocher une place en crèche. La production n’a pas lésiné sur les moyens mis à leur disposition puisque « tout est permis ». C’est ce qu’indique en effet le communiqué délivré récemment à la presse. Personne ne peut le confirmer puisque, à cette heure, nul n’a encore pu visionner l’émission ! Seuls quelques extraits ont été divulgués via les réseaux sociaux Nous avons pu ainsi apercevoir Elsa, la trentaine, en train de baiser les pieds de ce qui semble être la Directrice de crèche. Une autre vidéo montre une candidate précédant un livreur de fleurs et un serveur semblant porter un plateau de macarons. Il semblerait également qu’une tente ait été plantée devant le bureau d’un maire. De quoi occuper nos soirées télé du vendredi ! La rédaction Photo Credit: Mareen Fischinger via Compfight cc Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 déc 2013 , By La rédaction Posted On 30 nov 2013 , By La rédaction" Télévision : Tous à la crèche ! 1 "Michigan – Dans la série « des innovations  qui simplifient la vie des parents », l’objet utile du jour nous vient directement des States et plus précisément de la petite bourgade de Beacon Hills où réside Nelly Bright. Cette petite bonne femme, maman de trois enfants, est l’épouse du fameux Ronald Bright, ingénieur reconnu aux Etats Unis pour ses travaux sur la géolocalisation des personnes, notamment des enfants, lors de parcours survie-nature très fréquents chez les scouts américains. Une affaire de couple D’ailleurs l’invention de Nelly, c’est Ronald qui l’a mise au point techniquement grâce à son équipe. « Nelly était très sûre d’elle, raconte son époux, elle savait exactement ce qu’elle voulait et cela ne nous a pas pris plus de trois semaines à fabriquer. Nous sommes maintenant les premiers fabricants au monde du « Where is my stroller ? »* *trad : où est ma poussette Le « Where is my stroller » est un outil assez simple puisqu’il s’agit à première vue d’un simple boîtier qui pourrait ressembler à nos anciens baladeurs à cassettes audio. « Ce boîtier, se fixe sur la poussette et a de multiples fonctions qui vont aider le parent dans ses déplacements quotidiens : GPS, horloge, indicateur de température, et j’en passe ! » explique Nelly. C’est lors d’une sortie dans la ville d’Aston que Nelly a eu l’idée de créer son boîtier. La raison ? Elle l’explique en riant : « j’étais complètement perdue et j’ai erré trois heures dans le parking sous terrain du Mall avec ma poussette. Impossible de retrouver ma voiture après mon shopping. J’ai demandé mon chemin aux autochtones, j’ai pleuré mais rien n’y faisait, j’étais perdue ». Elle décide, la fois suivante, d’enregistrer la position satellite de sa Cherokee afin de la retrouver plus rapidement. C’est donc lestée de son GPS qu’elle a fait ses courses. « C’était peu pratique et la sécurité du Mall m’a arrêtée, persuadée que j’étais une terroriste » avoue t-elle. En rentrant chez elle ce soir-là, elle explique son idée à Ronald et, ensemble, ils conçoivent un module GPS pour poussette. Nelly nous explique : « Le boîtier est donc fixé au guidon de la poussette et peut vous diriger dans n’importe quelle ville. Des hauts –parleurs diffusent à voix haute le chemin piéton le plus adapté aux poussettes puisque le GPS enregistre les hauts trottoirs, les portes étroites ainsi que les crottes de chien ». Une innovation à la fois pratique et ludique Tracy, une voisine de Nelly, utilisatrice du WIMS (Where is my stroller ) s’exclame :   »C’est très pratique,  on peut même demander à ce que le GPS nous indique le prochain Burger King. C’est un gain de temps phénoménal. Et si on nous vole la poussette, le système de géolocalisation nous permet de la retrouver rapidement ». Sur la version 2 du module, sortie récemment, on retrouve différentes voix plus ou moins agressives pour exhorter les passants à se pousser. « Personnellement, je préfère la voix « Rocky » qui hurle aux passants de dégager. Ça peut paraître un peu excessif mais on gagne un temps fou et ils déguerpissent sans demander leur reste … » avoue Tracy. Nelly, quant à elle, utilise plutôt la voix de Barbie qui chante quelques comptines à son fils entre deux indications d’itinéraires. « C’est vrai que c’est un peu déstabilisant d’entendre « Meunier tu dors, A DROITE, ton moulin ton moulin, ATTENTION A LA CROTTE, va trop vite… » mais on s’y fait ! »,  rit Nelly. Franc succès pour ce boîtier WIMS dont la version 2, sortie en février 2013 se vend déjà en supermarché et dont les brevets viennent d’être rachetés par le marché Chinois. On attend la version 3 pour 2014, version qui devrait également repérer les personnes âgées, véritables obstacles pour les parents pressés. La rédaction Photo Credit: Ed Yourdon via Compfight cc Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 10 avr 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 28 mar 2013 , By La rédaction" Innovation : Une poussette qui vous guide 1 "Londres – Alors que la naissance du Royal Baby est attendue avec ferveur non seulement par le peuple britannique mais également dans le monde entier, la rédaction de Darons a souhaité en savoir plus sur le protocole de naissance d’un bébé de princesse. Kate Middleton est sur le point de donner naissance au futur roi du Royaume-Uni à l’hôpital St Marty de Londres. Pour l’accompagner dans ce moment particulier, le Dr Marcus Flanaghan, ancien gynécologue de la reine Elizabeth II, sera assisté par le Dr Alan Horswell, actuel chirurgien et gynécologue de la reine. Le docteur Alan Flanaghan a accepté de nous en dire un petit peu plus sur le protocole officiel prévu pour ce genre de naissance. Docteur Flanaghan, pouvez-vous nous dire si tout est d’ores et déjà prêt pour cette royale naissance ? Oui. La salle de travail est prête à accueillir la Duchesse de Cambridge. Nous avons repeint la salle en rose bonbon, disposé des pétales de fleurs tout autour de la table de travail et toutes nos sagefemmes ont été remplacées par des petits animaux charmants qui travaillent en sifflotant. Je ne suis pas autorisé à vous révéler tout le déroulement de l’accouchement mais je peux vous dire que nous avons prévu une attaque de méchant qui interviendra à l’exacte moitié du déroulement officiel. Bien entendu, les méchants seront vaincus par le valeureux Prince William épaulé par son ami, un raton-laveur très drôle et intelligent bien qu’un peu maladroit. La princesse a-t-elle choisi d’avoir recours à la péridurale ? Les princesses n’ont pas besoin de péridurale. De la même manière qu’elles ne défèquent ni ne proutent, elles ne ressentent aucune douleur liée aux contractions ni ne perdent de substances visqueuses au moment de l’accouchement. Et si, néanmoins, nous devions soulager la princesse d’une quelconque douleur –ce qui est improbable, rappelons-le– nous utiliserions du concentré de licorne à paillettes. Le Prince William a-t-il prévu de couper le cordon ombilical ? Non. Là encore, le protocole est très strict. Le cordon ombilical ne peut être coupé que par marraine la bonne fée, Priscillia Bubbletown. Enfin, une question qui nous est posé par une lectrice, Marine Gamelin : Kate Middleton aura-t-elle une valisette pleine de goodies dans sa chambre ? Bien entendu. Nous avons prévu la valisette classique destinée aux princesses qui viennent accoucher dans notre maternité. Elle est composée de quelques échantillons de couches en soie, de tétines Dior et de crème anti-hémorroïdaire Préparation H. Oui, les princesses n’échappent pas aux hémorroïdes. Merci aux Dr Flanaghan pour ces révélations exclusives qui nous permettent de mieux visualiser comment se déroulera cet accouchement hors-normes. Information complémentaire : D’après nos confrères du Bilboquet Magazine, l’accouchement sera retransmis en direct à la télévision sur toutes les chaines nationales. Un très beau spectacle en perspective. La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction Posted On 13 mar 2013 , By La rédaction Posted On 12 mar 2013 , By La rédaction" Royal Baby : Infos exclusives concernant l’accouchement de Kate Middleton 1 "Marne-la-Vallée – Après Discoveryland, Frontierland, Fantasyland et Adventureland, Disneyland Paris est sur le point d’inaugurer en grandes pompes et d’ouvrir au public son tout nouveau land entièrement dédié à une toute nouvelle thématique qui plait énormément aux grands enfants : les Zombies. Avant le rachat de LucasFilm l’année dernière et tous les projets de développement de la licence Star Wars qui en découlent -cf le Star Wars Land prévu à Disneyworld- Disney avait déjà décidé de profiter de l’engouement pour les Zombies et de créer un nouveau land qui leur serait entièrement dédié dans l’aile ouest de son parc Européen, Disneyland Paris. Après deux ans de travaux en totale discrétion pour ne pas perturber l’année du 20ème anniversaire du parc, les imagineers (les professionnels en charge du développement) ont dévoilé ce matin même devant la presse les premières images du tout nouveau land et son concept. Parc à l’abandon = grands frissons L’idée de base est d’immerger le visiteur dans l’univers d’un parc d’attraction, Dreamland, qui ressemble étrangement à une mauvaise copie de Disneyland, plusieurs années après que celui-ci fût totalement abandonné et livré aux mains décharnées d’une bande de Zombies dévoreurs de chair fraiche. On y retrouve le principe d’une grande rue centrale (Main Street) à laquelle plusieurs attractions et manèges sont raccordés. Ces manèges, que l’on pourrait croire rouillés et dangereux sont en réalité parfaitement sécurisés et utilisable par les visiteurs et ….. les ZOMBIES ! Car c’est exactement cela que les visiteurs réclament. De grands moments de frayeurs liés à l’attaque impromptue de nos amis Zombies. Nul doute que cette attente sera comblée car les Zombies seront à la fois interprétés par des Cast Members parfaitement grimés et par toute une armée d’animatronics de dernière génération qui interagiront avec les visiteurs. Parmi les interactions, il se dit que les têtes de ces Zombies exploseront lorsque le visiteur armé d’un fusil infrarouge réussira le headshot parfait. L’ouverture de cette partie du parc est prévue pour le 07 janvier 2014, immédiatement après la fin de la saison de Noël. L’accès à ce nouveau land sera exclusivement réservé aux adultes et aux enfants de plus de 12 ans. Alors ? Aurez-vous le courage d’affronter les Zombies ? Rien n’est moins sûr … La rédaction Photos credit : kylemerriman.com Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction Posted On 28 mar 2013 , By La rédaction" Disneyland Paris : Un nouveau Land spécial Zombies pour grands frissons 1 "Souhaitant couper court aux rumeurs selon lesquelles les nuggets vendus dans ses restaurants seraient conçus de façon peu ragoutante, la chaîne de fastfood Mac Donald’s a décidé de jouer la transparence en invitant quelques journalistes dans les coulisses de son seul et unique fournisseur de nuggets. La rédaction de Darons était sur place. La visite commence par un discours énergique et incisif de Jean-Noël Pilons, PDG France de Mac Donald’s. Il revient dans un premier temps sur la campagne hostile lancée sur les réseaux par Jamie Oliver, jeune chef britannique, entré en croisade contre la malbouffe et ses dérives il y a quelques années. « Monsieur Oliver n’est pas honnête quand, dans sa vidéo montrant comment réaliser des nuggets de poulet, il fait croire que tous les nuggets sont faits de la même manière, avec des carcasses de poulets morts et des déchets.  Je veux bien croire que nos concurrents aient recours à des sous-traitants peu scrupuleux  mais, chez Mac Do, nous sommes intransigeants sur la qualité de nos produits et très vigilants sur la manière dont travaillent nos fournisseurs » précise Jean-Noël Pilons avant de nos inviter à commencer la visite des locaux de son unique fournisseur de nuggets, Natural Nuggets&Chicken Food  Ltd, basé à Bourg-en-Bresse dans l’Ain. La visite commence par les extérieurs. Des champs à perte de vue dans lesquels s’ébattent librement des quantités incroyables de nuggets en pleine liberté. « Les nuggets sont élevés en plein air jusqu’à atteindre la maturité nécessaire avant l’abattage. Environ 2 ans. Ils prennent du poids moins rapidement que les nuggets  en batterie mais nous misons sur une qualité de viande incomparable » nous indique Roland Solilèce avec une passion pour son métier très communicative. Ensuite, nous avons visité le bâtiment de transformation. Tout y est fait pour limiter au maximum que les nuggets soient stressés avant de passer l’arme à gauche. Moquette épaisse dans le couloir, petite musique de flûte de pan bolivienne, les nuggets vont de leur plein gré et dans une bonne humeur apparente jusqu’à la salle d’abattage. Pour les tuer, des haut-parleurs diffusent  Mon vieux de  Daniel Guichard. « On s’est rendu compte que cette chanson était la manière la plus sensible, indolore et rapide pour  que nos nuggets finissent leur belle vie » nous explique, ému, Jean-Noël Pilons avant d’ajouter, en Off « pas comme ces saloupiots de chez Quick qui achèvent leurs nuggets avec du Christophe Maé» Ne reste plus qu’à emballer les nuggets transformés (le mot « mort » est banni du vocabulaire employé ici) dans des cartons avant de congeler le tout dans un tunnel réfrigéré à -70°c. La visite se termine par une petite dégustation  qui confirme, s’il en était encore besoin, que rien ne vaut une méthode d’élevage à l’ancienne pour obtenir des produits de qualité. Nul doute que cette opération de transparence de la part de Mac Donald France arrive au bon moment, en ces temps où les plus folles révélations sont faites en matière d’alimentation et où se multiplient les scandales concernant  la viande bovine et chevaline. La rédaction. Photos, Sylvain Manchon pour Darons." Mac Donald’s : Opération transparence sur la fabrication des Nuggets 1 "Paris – Si on savait déjà que le Conseil National de la Sécurité Routière envisageait d’abaisser l’âge minimum pour la conduite accompagnée à 15ans, on ignore cependant que ceci n’est que la première étape d’un plus ambitieux projet. En effet, il s’agirait, à terme, de permettre aux enfants, dès leurs 6 ans, de s’initier à la conduite sous le contrôle d’un parent. Des sièges rehausseurs sont déjà à l’étude pour permettre aux bambins d’accéder aux pédales, grâce à un système d’échasses développées par la NASA, greffées au produit. D’après Christophe Autaqué, spécialiste petite enfance chez Autoplus (et vendeur d’épluche légumes sur les marchés), cette mesure devrait entraîner une forte diminution du nombre d’accidents de la route, bien qu’il ne sache pas exactement pourquoi. Des oppositions se font toutefois déjà entendre du côté des constructeurs automobile qui rechignent à équiper leurs véhicules de klaxon qui font Pouet-Pouet pour plaire à leurs futurs clients. La rédaction Photo Credit: radioflyer007 Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction Posted On 06 avr 2013 , By La rédaction Posted On 17 mar 2013 , By La rédaction" Vers une nouvelle diminution de l’âge pour la conduite accompagnée ? 1 "Pempers, la célèbre marque de couches culottes, s’apprête à lancer sur le marché européen une nouvelle gamme de couches assurant une tranquillité aux parents pour 48h ! Des parents très demandeurs mais une innovation controversée Ces couches ne sont pas encore disponibles sur le marché et les campagnes de communication pas encore lancées que leur commercialisation divise clairement les consommateurs. D’un côté, il y a les parents heureux à l’idée de pouvoir bénéficier d’une avancée technologique leur assurant 48h de tranquillité et, de l’autre côté, il y a ceux qui crient au scandale, doutant fortement du discours officiel médical formulé par la marque Pempers, et parlant même de « maltraitance des enfants qui resteraient avec la même couche pendant 48 heures ». Sur ce point, Günther Ytem-Phayssier, le PDG France pour la marque Pempers, se veut rassurant: « L’efficacité longue durée est assurée sans inconfort pour la peau. Nos produits ont été testés sur des porcelets pendant plus de deux ans et aucun n’a développé de rougeurs ou démangeaisons. Tout cela est dû à des principes actifs secrets développés dans nos laboratoires internes associés à des produits naturels tels que la sphaigne du Chili et de l’éponge de mer d’Islande » avant de préciser tout de même que « bien entendu, en cas de popo, la durée de protection assurée par la couche Mega Dry est fortement réduite ». Effectivement, il est utile de préciser que les couches Mega Dry 48h atteignent leur limite à partir du moment ou l’enfant y dépose autre chose que du pipi. Néanmoins, des parents y voient une utilité certaine. C’est le cas de Perrine, 27 ans, qui nous explique quel intérêt elle aurait à les utiliser. « J’adore le principe ! Ma fille ne faisant caca qu’un jour sur trois, ces couches me permettraient de faire pas mal d’économies en réduisant considérablement le nombre de couches utilisées par jour. En plus, il faut bien admettre que c’est pas très passionnant de changer des couches. Je préfère largement jouer à Candy Crush ! ah ah ah ». Mais plusieurs associations ne voient pas cette innovation du même oeil. En effet, une douzaine d’entre elles se sont regroupées pour attaquer en justice la marque Pempers, l’accusant de pousser les familles à la maltraitance. « Imaginez votre enfant mariner dans son urine pendant 48h ! C’est une hérésie ! » nous dit Fabien Fessnet, porte-parole du mouvement « Une couche, une heure » par téléphone. Malgré tout, la mise sur le marché des couches n’étant pas réglementée au même titre que celle des médicaments, rien ne devrait empêcher la marque allemande de lancer, comme prévu, sa nouvelle gamme Mega Dry 48h dès le mois de juin prochain. La rédaction Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction Posted On 28 mar 2013 , By La rédaction" Les couches 48h : Innovation ou maltraitance ? 1 "Paris – La Haute Autorité de Surveillance des Internets vient de diffuser un message à l’attention de l’ensemble des internautes français, les mettant en garde contre un risque élevé de chaos global à l’occasion des fêtes de Noël. Comme chaque année, vous serez nombreux à commenter l’ouverture de vos cadeaux et à poster de d’innombrables photos sur les différents réseaux sociaux. En effet, avec plus de 26 millions d’utilisateurs actifs sur Facebook, 5 millions sur Twitter ou encore 2,5 millions sur Instagram (chiffres pour 2013), les internautes français n’auront jamais été aussi nombreux et c’est bien ce qui fait peur à la HASI, Haute Autorité de Surveillance des Internets, qui tire le signal d’alarme pour nous épargner une catastrophe sans précédent. Une pénurie sans précédent Thierry Nioubie, Ingénieur en chef en charge du Pôle Voyelles, nous explique le danger qui nous guette et les moyens d’éviter au maximum les risques d’une panne nationale.  « Chaque année, on remarque une surutilisation des i sur les internets français aux périodes de fêtes et très spécifiquement à Noël. En effet, les internautes français, ou plutôt françaises devrais-je dire car ce sont très majoritairement des femmes, utilisent de manière irraisonnée les i pour illustrer leurs photos de cadeaux ou pour exprimer leur joie à l’ouverture de ces derniers.  L’année dernière, c’est 80% du stock annuel de i qui a été consommé en moins de 24h. On pense très sérieusement qu’une pénurie de i est possible dès la mi matinée du 25 décembre ». Rappelons que le stock national de i n’est renouvelé que le 1er janvier de chaque nouvelle année. Nous risquons donc d’être totalement privés de i pendant une semaine complète, entraînant de ce fait une réaction en cascade qui pourrait plonger notre pays dans le chaos total puisque 23% des mots de la langue française comportent un i. Rappelons également que toutes les personnes utilisant un i dans leur nom d’utilisateur ou dans leurs mots de passe ne pourraient plus avoir accès à leurs différents comptes. Enfin,  inutile de préciser que les emails et discussions sur les chats, forums ou réseaux sociaux deviendraient rapidement incompréhensibles. Plutôt prévenir que guérir Certains experts préconisent l’utilisation provisoire du y pour remplacer le i mais cela ne reviendrait qu’à déplacer le problème et les membres de l’Académie Française s’y opposent fermement.  De son côté, Thierry Nioubie préfère prévenir que guérir en proposant une autre solution. « Pour éviter la pénurie, nous conseillons très fortement aux internautes français de rester sobres dans leur utilisation des i et de remplacer leur « hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!! »  par un simple et néanmoins tout aussi expressif « oh joie ! » ». Chez Darons magazine, nous imaginons également très mal comment passer une semaine complète sans i même si l’exercice d’écriture pourrait nous amuser. Nous serons donc très vigilants durant ces prochains jours et vous invitons à en faire de même (même si on vous offre un iPad). La rédaction Photo Credit: muxu via Compfight cc" Noël 2013 : Une pénurie catastrophique en vue 1 "Vous êtes nombreux à nous écrire pour nous féliciter de la qualité de notre travail et de notre intégrité journalistique et beaucoup se demandent quelles sont nos méthodes d’enquête  ou comment rejoindre l’équipe. Nous avons donc décidé de vous éclairer sur ces quelques points. Tout d’abord, voici le déroulement d’une journée type à la rédaction de Darons. 9h30 – Arrivée dans les bureaux. Petit déjeuner. Un planning détaille clairement qui doit amener les croissants et préparer le café. 10h00 – Lecture de la presse du jour: l’Équipe, Bécasse passion, mots fléchés 3000… 10h45 – Nous continuons nos investigations sur le terrain auprès de notre réseau : Bar PMU le canasson; Café Le petit troquet; Bar Chez Paulo… 11h50 – Retour au bureau pour une mise en commun de nos informations 12h00 – Pause repas 14h30 – Retour au bureau pour définir la ligne éditoriale du magazine 15h00 – Pause détente. Chacun s’adonne à son passe temps : taxidermie, réalisation de dessus de lampe en crochet; patinage artistique dans la patinoire aménagée dans nos locaux (merci de continuer à acheter le magazine pour nous permettre de réaliser notre 5eme piste de bowling) 16h30 – Rédaction des articles avec ou sans enquête préalable, selon que nous ayons pu, ou pas, joindre téléphoniquement les différents protagonistes des affaires traitées 17h00 – Fin d’un belle journée de travail Comme vous le voyez, le journalisme est plus qu’un métier, c’est un sacerdoce. Si vous souhaitez, malgré tout, rejoindre notre équipe, sachez que les places étant limitées, vous devrez compter sur le décès ou la mise en examen pour fraude ou escroquerie de l’un d’entre nous. Ensuite vous devrez passer des tests. L’aisance rédactionnelle étant primordiale, vous serez amenés à résoudre des exercices tirés du Passeport Français niveau 4ème. Nous exigeons aussi une solide culture générale ou, à défaut, des facilités à la navigation sur Wikipedia. Enfin, une grande partie de notre travail s’effectuant sur le terrain, vous devrez passer une épreuve physique de résistance à différents éléments: pastis, whisky, génépi, Magik Paulo (cocktail réalisé par Paulo, dont la recette est tenue secrète, mais qui s’explique sans doute en partie par le fait qu’il ait été plusieurs fois surpris en train de siphonner le réservoir des véhicules de ses clients). Pour postuler, merci d’adresser votre demande sur notre formulaire de contact. Nous espérons avoir pu répondre à vos interrogations et combler votre curiosité ! La rédaction Photo Credit: Bill on Capitol Hill via Compfight cc" La rentrée chez Darons 1 "Dijon – Léa, 7 ans, a été sauvagement attaquée par une télécommande, mardi dernier, alors qu’elle regardait tranquillement la télévision. « C’était une télécommande douce et calme qui ne nous avait jamais posé de souci. En moins d’une minute, tout a basculé. C’est devenu l’enfer » Tels ont été les premiers mots prononcés par Ludivine, la jeune mère de famille, après le drame qui a touché sa fille Léa. Il était près de dix-neuf heures. Léa regardait alors tranquillement le Juste Prix dans le canapé en croûte de cuir familial, sous le regard de sa grand-mère. Nénette, une petite télécommande de télévision croisée lecteur DVD, était posée à quelques dizaines de centimètres seulement sur la table basse du salon. Il a suffi que Léa fasse un mouvement brusque pour rattraper sa poupée Barbie sur le point de tomber sur le sol pour que Nénette devienne dingue. « Elle s’est jetée sur la gamine comme une bête féroce. J’ai même pas eu l’temps de dire Frank Michael ! » témoigne la grand-mère encore sous le choc. C’est cette dernière qui, dans un geste reflex, s’est saisie de ses aiguilles à tricoter pour embrocher Nénette et lui faire lâcher prise. Transportée aux urgences du CHU de Dijon, la jeune Léa s’en sortira avec une douzaine de points de suture seulement. D’après les experts, la jeune télécommande aurait agi ainsi par crainte que la petite ne zappe sur NRJ12. « C’est une réaction assez fréquente chez les télécommandes qui ont été sevrées trop jeunes ». A l’heure qu’il est, la famille n’a pas encore pris sa décision sur une éventuelle euthanasie de la télécommande. Le père de famille aurait déclaré « On aime bien la gamine mais c’est comme même difficile de s’en débarrasser. Comment qu’on frait pour zapper nous après ? » En effet, c’est une décision lourde qui mérite réflexion. La rédaction Photo Spider.Dog" Une fillette sauvagement mordue par une télécommande 1 "Bonjour Docteur, Mon mari et moi sommes désemparés. Cela fait plusieurs mois que notre fils de 11 ans est fan de Kev Adams. Il se passe les spectacles en boucle, regarde toutes les vidéos sur internet et rigole sans raison. Nous n’osons plus recevoir d’amis à la maison. La dernière fois, au milieu du repas, il a sorti une réplique du dernier spectacle de son idole. Je revois encore le regard désapprobateur de nos invités qui semblait vouloir dire que nous étions de mauvais parents. Nous vivons depuis dans la crainte permanente de voir débarquer la DDASS. Sa dernière lubie est de vouloir se faire la même coupe de cheveux de Kev! Vous imaginez? Je ne pourrais plus sortir dans la rue avec lui! Marie-Marie M. , Puy-de-Dôme Chère Marie-Marie, Votre fils est victime d’une épidémie de grande ampleur que personne n’arrive à expliquer. Je reçois énormément d’enfants souffrants des mêmes symptômes à mon cabinet. Rassurez vous, dans 98% des cas, cela cesse assez rapidement, avec la maturité (seul le cas de « l’humoriste » lui même semble malheureusement incurable). Toutefois, si cela persiste, je vous invite à envoyer votre fils dans un groupe de parole, à l’image des alcooliques anonymes. Là, il pourra parler sans être jugé, et partager son expérience avec d’autres personnes dans le même cas et avec d’autres s’en étant sorties. Un atelier se trouve dans votre région ( Les fans anonymes – 12 rue Soda – 63000 Clermont-Ferrand), et il est dirigé par une ex fan d’Anne Roumanoff qui a traversé 8 ans d’enfer qui l’ont coupée peu à peu de sa famille et de ses amis. Pour ce qui concerne la coupe de cheveux, je ne saurais trop vous conseiller d’agir préventivement en lui rasant le crâne ou en achetant des bonnets. Bon courage Marie-Marie. Lexomilement vôtre, Docteur Kopate Vous pouvez adresser vos questions de parents au Docteur Kopate directement sur notre page Facebook. Il y répondra ultérieurement ici-même. Posted On 10 août 2014 , By La rédaction Posted On 04 juil 2014 , By La rédaction Posted On 28 mai 2014 , By La rédaction Posted On 28 avr 2014 , By La rédaction" Courrier des lecteurs : Les Réponses du Psy, le docteur Kopate 1 "Harry’s,  la célèbre marque de pain de mie industriel, s’apprête à lancer sur le marché une nouvelle gamme qui devrait ravir les mamans.  Après le succès de ses pains de mie sans croûte, l’enseigne mise gros sur le lancement de celle des pains de mie sans mie. La genèse Alors que beaucoup criaient à l’hérésie commerciale lorsque la marque Harry’s a lancé son pain de mie sans croûte en 2011, le 100% Mie, ce produit a rapidement su trouver son public auprès de jeunes enfants dont le palais délicat reprochait le manque de moelleux des croûtes. Six mois plus tard, souhaitant surfer sur ce succès,  Harry’s lançait les version au seigle, complet, brioché et 7 céréales.  Mais la marque n’était pas pleinement satisfaite car, plus les ventes de ses pains de mie sans croûte augmentaient, plus son stock de croûtes en faisaient autant. La situation pouvait sembler inextricable mais c’était sans compter sur l’idée de génie de Thierry Lebread qui, lors d’une réunion Recherche & Développement lança l’idée du pain de mie sans mie afin d’écouler les croûtes du pain de mie sans croûte. La ménagère en point de mire L’idée pourrait paraître saugrenue de prime abord mais, grâce à l’aide du très médiatique nutritionniste Jean-Michel Cohen et d’une grande agence de communication, Harry’s à décidé de cibler précisément les futurs clients de ce pain de mie sans mie : les fameuses ménagères de moins de 50 ans qui souhaitent faire attention à leur ligne. L’idée est simple, en ne gardant que la croûte du pain de mie, Harry’s fait passer l’apport calorique d’un sandwich jambon emmental  de 437 kcal à 149 kcal. Comment an arrive-t-on à un tel résultat ? En réduisant le nombre de calories apportées par la mie de pain, bien entendu, mais également, et surtout, en réduisant considérablement  la surface de beurrage ! La question qui subsiste est la suivante : Comment  n’y avait-on pas pensé plus tôt ? La rédaction Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 20 avr 2014 , By La rédaction Posted On 10 avr 2014 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction" Innovation : Le Pain de Mie sans Mie 1 "Bien sûr, à sa naissance, votre bébé est le plus beau et le plus formidable du monde. Mais, le temps passant, et retrouvant peu à peu votre objectivité, il peut arriver que vous constatiez que votre enfant n’est pas aussi magnifique que vous le pensiez. Heureusement, pour ce genre de situation gênante, il existe une assurance à souscrire avant l’arrivée de bébé: Baby Fail. Son créateur, Henry Paulin, nous en dit un peu plus : « Ce n’est pas facile pour des parents d’être confrontés chaque jour à un enfant qui ne répond par à leurs attentes. Mon assurance fonctionne sur le même principe que celles s’exerçant en cas de vice caché. Nous proposons aux parents de reprendre leur enfant s’il ne correspond pas à ce qu’ils voulaient » Sous couvert d’anonymat, 2 couples ayant eu recours aux services de Baby Fail nous expliquent leur choix. - Marie-Sophie et Herbert T. , 26 rue du lapin chauve 73290 La Motte-Servolex, 3ème étage, appartement 5B : « Notre fils, enfin notre ex fils, était con comme ses pieds. Pardon du terme mais c’est le cas. Et il ne présentait aucune prédisposition pour le football. Qu’aurions nous pu faire de lui?! » - Samantha et Dylan Tatanne* : « Mon mari et moi sommes brun, et notre petite est blonde. Je vous passe les commentaires des amis du genre « C’est la fille du facteur? ». Au début c’est drôle, mais à force ça use, d’autant plus que le facteur est roux, le pauvre homme. Pendant un certain temps nous l’avons teinte en brune mais, et c’est le plus important, blonde ou brune elle restait laide. Elle gâchait littéralement les photos prises avec nous. Nous avons donc préféré faire marcher l’assurance avant de trop nous attacher ». Baby Fail s’occupe absolument de toute la procédure et fournit également aux parents des scénarios clef en main pour justifier la disparition de l’enfant, car comme le déplore Henry Paulin : « Les mentalités ont du mal à évoluer dans ce domaine, et les parents n’assument généralement pas la situation. Nous proposons donc plusieurs explications plausibles à donner à l’entourage: retraite monastique au Tibet, enrôlement dans les baby GI, participation à un boys band/girls band très connu en Russie, enlèvement extra terrestre… il y a en tout 24 possibilités toutes prêtes avec leurs preuves. Quant à savoir ce qu’il advient des enfants, il n’y a aucun soucis à se faire. Ils peuvent soit être préparés à participer à des émissions de télé réalité (émission d’enfermement pour les limités intellectuellement, et émission de relooking pour ceux souffrant d’une déficience en bellitude); soit être adoptés par des stars américaines toujours en recherche d’une bonne action; soit enfin partir pour la Chine. Nos voisins Chinois ont l’esprit bien plus ouvert que nous concernant les enfants, ils savent parfaitement tirer profit de leurs compétences. Imaginez un peu la joie et le soulagement des ex parents en sachant qu’ils reverront bientôt leur petit à la télé ou dans les bras d’une vedette, ou encore qu’ils porteront des chaussures confectionnées par les petites mains de leur progéniture! » Il est impossible d’obtenir les chiffres du nombre de personnes ayant contractées un telle assurance, mais Henry Paulin nous affirme que « c’est un marché en pleine expansion ». Pour plus de renseignements: Baby_Fail@Iles-Caimans.com *Penser à supprimer le nom de famille avant publication La rédaction Photo Credit: Gonzalo Merat via Compfight cc" Une assurance contre les bébés décevants 1 "Cher docteur, notre petit dernier, John-Kevin ne fait toujours pas ses nuits alors qu’il a 45 mois. Nous ne savons plus quoi faire et notre médecin refuse que nous lui donnions des somnifères. Quant à lui mettre de l’alcool dans son biberon, nous avons un doute sur les doses. Que faire? Jessyka Chère madame, Votre fils tente sans doute de vous faire payer le choix de son prénom. Il n’y a donc aucune solution à votre problème sans avoir recours à une modification d’ état civil. Dans ces conditions, je ne saurais trop vous conseiller de le confier quelques nuits par semaine (5 ou 6) à ses grands parents qui seront ravis de voir le petit fils que vous rechignez à leur amener sous des prétextes fallacieux. Attention, cette solution ne s’applique pas si les grands parents sont aussi vos voisins. Dans ce cas, envisagez le capitonnage de la chambre. Lexomilement vôtre, Docteur Kopate Cher docteur Kopate, Ma fille Belinda a les yeux bleus. Et, le lundi au soleil, c’est une chose qu’elle ne verra jamais car il fait rouge, il fait bleu, il fait du soleil au fond des yeux quand on vit dans la vie comme des amoureux. Si j’avais un marteau, je cognerais le jour, je cognerais la nuit, j’y mettrais tout mon coeur, pour lui fabriquer une pergola sur la terrasse mais on m’a plutôt conseillé de lui acheter des lunettes de soleil. Qu’en pensez-vous ? Claudette Chère Madame, Le soleil, ça s’en va et ça revient. C’est fait de tout petits riens. Quand votre fille veut sortir, il faut lui dire : viens à la maison, y’a le printemps qui chante. Les pommiers sont en fleur, ils berceront ton coeur. Ensuite, vous devez la rassurer en lui disant : écoute, maman est prêt de toi, j’ai fait cuire des chouquettes, elles sont toutes belles, belles, belles, comme le jour. Rhaaaaa, j’ai plus d’appêtit qu’un barracuda, BA-RRA-CU-DAaaaa Et comme tout ça ne servira à rien, allez lui acheter des lunettes de soleil. Lexomilement vôtre, Docteur Kopate Vous pouvez adresser vos questions de parents au Docteur Kopate directement sur notre page Facebook. Il y répondra ultérieurement ici-même. Posted On 10 août 2014 , By La rédaction Posted On 04 juil 2014 , By La rédaction Posted On 28 mai 2014 , By La rédaction Posted On 28 avr 2014 , By La rédaction" Courrier des lecteurs : Les Réponses du Docteur Kopate, Psychologue 1 "Québec – Des chercheurs canadiens ont mis au point une pilule dédiée à soulager le sentiment de culpabilité … chez les parents. La culpabilité est un sentiment que beaucoup de personnes connaissent. L’enfant déjà le ressent quand il regarde la télévision sans l’autorisation de ses parents ou encore quand il jette les papiers de bonbons derrière le canapé pour ne laisser aucune trace de son méfait Adulte, il aura encore bien des raisons de ressentir de la culpabilité : mensonges volontaires au travail pour cacher de la procrastination avancée,  oubli du cadeau d’anniversaire pour son ou sa compagne, abonnement onéreux à la salle de sports pour ensuite abandonner au bout de trois séances, ingurgitation d’aliments gras avant l’été, bâclage du brossage des dents, … Les exemples ne manquent pas et notre société de perfection ne fait que renforcer cette tendance. Un constat : la parentalité accentue le sentiment de culpabilité John Neckerman et Helen Fielder, chercheurs canadien à la McGill University Faculty of Medicine (Montréal) ont néanmoins pu observer durant de longues années que les parents étaient hautement touchés et vivaient très mal ce sentiment alors qu’ils s’en accommodaient assez bien avant l’arrivée du premier enfant. Amis dans la vie et parents chacun de leur côté c’est autour d’une pinte de bière, après une journée éprouvante, (ils avaient perdu six rats à cause d’un virus inconnu NDLR) que John Neckerman et Helen Fielder ont réalisé   »que la culpabilité [leur] bouffait la vie » . Une prise de conscience « Moi, je travaille 10 heures pas jour, je ne peux pas ralentir sous peine de voir fléchir ma carrière. Avec mon mari, nous culpabilisons beaucoup de laisser notre fils à la garderie 11 heures par jour. Et je culpabilise aussi à cause de mon travail, je ne peux pas assister aux réunions du soir car mon mari est souvent en déplacement. Mes parents me reprochent de ne pas consacrer assez de temps à mon petit garçon », déplore Helen. Sentiment partagé par son collègue :   « j’ai les mêmes horaires qu’Helen mais en plus j’assiste aux réunions car ma femme est au foyer et s’occupe des enfants, ce serait mal vu si je n’y étais pas. Sauf que ma femme me reproche souvent de gérer seule nos quatre enfants et mes garçons voudraient que j’aille les voir plus souvent à leur compétition de natation ». Las et épuisés par ce sentiment « oppressant », les deux collègues chimistes ont mis au point la pilule « Serenitum » délivrée sur ordonnance depuis mars 2013 et dont les actifs de la composition « naturelle à 88 % » ont été tenus secrets. Des symptômes nombreux et bien identifiés Les parents rongés par la culpabilité peuvent se la faire prescrire par leur médecin de famille (plus apte à apprécier le changement chez son patient entre sa précédente vie sans enfant et sa vie avec enfant) s’ils ont présenté un ou plusieurs de ses symptômes : - mal être suite au dépôt de l’enfant chez la nourrice ou à l’école alors qu’il est fiévreux. - mal être suite à une semaine de repas complètement déséquilibrés. - mal être suite à une sortie au restaurant/cinéma sans les enfants. - mal être suite à une semaine de vacances sans enfant. - mal être suite à un besoin vital de silence alors que l’enfant prononce ses premiers mots. - mal être suite à la découverte d’un dessin que le parent juge horrible alors que l’enfant l’a réalisé  avec cœur et attention. - mal être suite à l’inscription de l’enfant au centre de loisirs le mercredi alors que le parent ne travaille pas ce jour là. -mal être de laisser la couche à l’enfant même s’il présente des signes encourageants de propreté. -mal être de mettre l’enfant devant la télé pour avoir 20 minutes (ou plus) de tranquillité. La liste des symptômes est non exhaustive et les chercheurs en découvraient encore des dizaines chaque jour pendant leur étude. Après des tests cliniques sur leur propre personne, John Neckerman et Helen Fielder ont décidé de breveter la pilule « Serenitum » puisque les résultats étaient concluants : Helen avait demandé à ses parents   « de se garder leurs leçons d’éducation pour eux et de plutôt l’aider en gardant leur petit-fils »  et John a quant à lui, osé dire la vérité à ses enfants qui   »sont de piètres nageurs, mieux vaudrait-il arrêter là le massacre ». Voilà ce que l’on pourrait qualifier d’avancée spectaculaire dans le monde de la parentalité. De notre envoyée spéciale à Montréal Photo Credit: Squirrelly Mae via Compfight cc Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 10 avr 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction" Parentalité sans culpabilité : la pilule miracle ? 1 "Londres – C’est une nouvelle qui va enchanter tous les futurs parents. Une étude britannique, menée par le très sérieux London Survey College auprès de 5000 familles entre 2006 et 2010, affirme que le nombre de rapports sexuels pendant la grossesse aurait une incidence sur le QI du bébé à naître : plus les rapports sont nombreux, plus le QI est élevé. Des chiffres éloquents Les résultats de l’étude sont sans appel et mettent d’accord les chercheurs du monde entier. Sur 5000 couples observés, la répartition est la suivante : 1000 couples n’ont eu aucun rapport pendant la grossesse, le QI moyen de leurs enfants est de 103, le plus faible étant de 75, le plus élevé de 120 ; 1000 couples ont eu un rapport par trimestre, le QI moyen de leurs enfants est de 108, le plus faible étant de 80, le plus élevé de 130 ; 1000 couples ont eu un rapport par mois, le QI moyen de leurs enfants est de 115, le plus faible étant de 88, le plus élevé de 140 ; 1000 couples ont eu un rapport par semaine, le QI moyen de leurs enfants est de 121, le plus faible étant de 100, le plus élevé étant de 155 1000 couples ont eu un rapport par jour, le QI moyen de leurs enfants est de  136, le plus faible étant de 120, le plus élevé étant de 185 Edward Cortfield, directeur de l’étude, est formel : « Ces résultats sont incontestables et je me demande comment le lien entre le sexe pendant la grossesse et l’intelligence du bébé n’a pas été fait avant ! » Les positions ont un impact indéniable Mais ce n’est pas tout. Si l’on en croit le rapport de 423 pages, les positions sexuelles pratiquées ont aussi leur importance. Il ressort en effet que le missionnaire a un impact bien moins important que la levrette, qui elle-même augmente le QI moins significativement que la brouette japonaise. Ainsi, il faudrait 3 missionnaires de 10 minutes chacun pour obtenir le même accroissement d’intelligence qu’une seule brouette japonaise de 5 minutes. La raison résiderait dans l’angle d’éjaculation qui permettrait d’atteindre plus rapidement la cible selon la position choisie. Une campagne incitative Les médias et le gouvernement britanniques ont pris très au sérieux ce phénomène et une vaste campagne informative a été lancée, afin d’inciter les parents à multiplier les coïts pendant la grossesse, et de faire de l’Angleterre un pays où le QI élevé est monnaie courante. Ainsi, les couples qui pourront justifier de plus de 3 rapports mensuels pendant 9 mois se verront offrir les séances de rééducation du périnée par la Reine Elisabeth II. Nul doute que les futurs parents vont s’appliquer à vérifier les résultats de cette enquête, pour faire avancer la science. La rédaction Photo Credit: NEW|photography (Formerly: Nikki Loux Photography) via Compfight cc" Faire l’amour pendant la grossesse est bon pour le QI de bébé 1 "Semaine de 4 ou 5 jours, on a du mal à s’y retrouver. Et ce n’est pas la proposition de Jean Ramepahune, professeur et délégué CFDT à l’école Jean Luc Lahaye de Fleury Merogis, qui va nous aider à y voir plus clair. En effet, Jean propose une semaine de 2 jours seulement ( de préférence le mardi et le mercredi parce que le lundi c’est dur moralement et le vendredi ça roule pas mal). « Les enfants sont crevés, alors ça ne sert à rien de les faire travailler plus. Et de toute façon quand on voit le niveau déplorable des élèves Français, on se dit que c’est pas avec quelques heures en plus ou en moins que ça va changer grand chose! ». Quand on objecte à Jean que certains pourraient prendre cela comme un moyen pour les enseignants de moins travailler, il s’emporte: « Et voilà ! C’est toujours pareil, on veut faire passer les profs pour des fainéants! Vous ne vous rendez pas compte de tout le boulot à la maison pour préparer les cours et corriger les copies ! » Et quand on lui fait remarquer qu’il dirige une classe de maternelle et qu’il n’est donc pas très concerné par la correction des copies, il ajoute : « Mais je suis solidaire des collègues moi ! Dépassé le chacun pour soi ! Quand je pense à toi je pense à moi ! » Jean Ramepahune souhaiterait obtenir une entrevue avec Benoit Hamon pour lui exposer son projet le plus rapidement possible, de façon à pouvoir profiter pleinement de sa maison de campagne à Compiegne dès la rentrée prochaine, mais avant tout, précise-t-il « pour le bien être des enfants ». La rédaction Posted On 21 nov 2014 , By La rédaction Posted On 05 sept 2014 , By La rédaction Posted On 10 août 2014 , By La rédaction Posted On 29 avr 2014 , By La rédaction" Vers une nouvelle réforme des rythmes scolaires ? 1 "Depuis plus de 10 ans, elle est la star de nos enfants et, pourtant, on en sait assez peu sur elle. En exclusivité, Darons Magazine a pu  recueillir l’interview d’une artiste dont la discrétion et le coût exorbitant des droits à l’image  nous poussent à conserver l’anonymat. Rencontre avec celle que nous appellerons donc D… Darons: Bonjour D…, merci de nous accorder cette interview. Pour commencer, pourriez vous nous expliquer comment vous êtes devenue la comédienne internationalement connue qu’on ne citera pas. C’est un hasard. Je faisais mes courses chez Shopi (Auchan, Leader Price – Obligation CSA- NDLR), j’achetais des Pépitos double choc (Savane, Kinder délice – Obligation CSA- NDLR). Qui aurait alors pu se douter qu’un jour j’aurais des gâteaux à ma propre effigie, et que Pépito était un sombre c@#!&rd ?! Enfin bref, un homme s’est approché de moi en me disant qu’il préparait une série et qu’il voudrait que je le suive. J’ai donc prévenu la police et, en garde à vue, on a découvert qu’il disait vrai. J’ai signé le contrat et ça a démarré comme ça. Darons: Vous avez voyagé à travers le monde, quel pays vous a laissé le meilleur souvenir? En réalité je n’ai pas quitté la Plaine Saint Denis. Tout est tourné sur fond bleu. Darons: C’est une sacré révélation que vous nous faites là ! Vous avez encore quelque chose de top secret à avouer à nos lecteurs? C’est mon véritable sac à dos que je porte dans la série. Darons: Oui, incroyable en effet. Je dirais même Incredible ! [Rires] Darons: Puisque nous en sommes aux confidences, vous nous parliez de Pépito en début d’interview, avec lequel la presse people vous a prêté une liaison. Qu’en est-il exactement? Well, I have saw that, and… Darons: Pardon mais je crois qu’on dit I have seen. Saw c’est une série de films d’horreur. Au temps pour moi. J’ai du mal avec les verbes irréguliers si je n’ai pas mon prompteur. Darons: Vous voulez dire que vous ne parlez pas réellement Anglais ?! Well, I must confess that the cat is on the table. Darons: Ah oui, quand même. Bon, passons à vos collègues de travail. Un singe et un renard. Vous voyez vous en dehors des tournages ? Répondez en Français ça arrangera tout le monde et on a plus de chances de comprendre. Non, nous nous voyons assez peu. Nous avons chacun nos vies et nos occupations en dehors des plateaux. B…, le singe, est disque jockey dans une boite gay de la capitale. Ça aide de pouvoir se servir de ses mains et de ses pieds pour mixer. C…, le renard, arrondit ses fins de mois comme gigolo auprès de couguars à Saint-Tropez. Quand je dis Couguars je parle, bien entendu, de l’animal. Quant à moi j’ai une passion pour la peinture. Darons: La peinture ? Quel style pratiquez vous? Et où peut-on voir vos œuvres ? J’ai un style que je qualifierais, en toute modestie, de Damidotien. Vous pouvez voir ma dernière réalisation dans ma chambre J’ai réalisé un magnifique dégradé qui va du taupe au saumon sur les murs. Darons: Parlons maintenant de l’avenir. Pensez vous incarner encore longtemps ce personnage ? Non, je pense qu’il faut savoir évoluer pour ne pas rester enfermée dans un rôle. Vous savez, on a tendance à enfermer les artistes dans des cases. Darons: Dans ce cas, quels sont vos projets ? Je pense que pour tout artiste, le rêve ultime est de participer à Danse avec les stars. Cela implique bien sûr que je tombe dans l’oubli pendant quelques années. Darons: Eh bien, nous vous souhaitons donc une fin de carrière rapide. Et merci beaucoup de nous avoir reçu. Merci à vous La rédaction Posted On 05 mai 2014 , By La rédaction Posted On 03 avr 2013 , By La rédaction Posted On 11 mar 2013 , By La rédaction" Interview Confession de la célèbre comédienne D. 1 "Forbach – Choisir le prénom de son futur enfant n’est pas une chose facile. Ce couple de jeunes lorrains a trouvé une solution pour le moins originale. Voilà une histoire touchante comme seule la Lorraine peut nous en conter. Jonathan Renaud est, depuis son plus jeune âge, grand amateur de sodas, et plus particulièrement du célèbre Coca-Cola. D’après nos confrères du Républicain Lorrain qui lui avait consacré un article à l’occasion de la fête de la Tourte aux grenouilles pour laquelle Jonathan Renaud tenait la buvette, il serait même « le fan lorrain numéro un du célèbre cola ». Quand Cynthia, sa conjointe, lui a annoncée qu’elle était enceinte, ce fut le plus beau jour de sa vie. « C’était le plus beau jour de ma vie » nous a-t-il confié par téléphone. Très vite ils ont su que Cynthia attendait une fille, et le jeune couple n’a pas attendu pour se mettre en quête du prénom parfait. « Très vite, on a su que Cynthia attendait une fille alors on n’a pas attendu pour se mettre en quête du prénom parfait » nous confirme Jonathan. Mais tous les livres, tous les sites internet avec thèmes astraux et célébrités n’ont fait que les frustrer dans leurs choix. « On aimait bien Zoé, mais on avait peur que Renault nous fasse un procès, et on cherchait quelque chose d’unique, qui nous ressemble. C’est au supermarché qu’une idée a fait pschitt dans ma tête » Jonathan, le plus grand fan lorrain de Coca Cola, venait de découvrir que la marque affichait des prénoms sur ses bouteilles. Du coup, Jonathan décida d’acheter 18 bouteilles pour faire un tirage au sort avec sa femme Cynthia. « Du coup, j’ai acheté 18 bouteilles pour faire un tirage au sort avec Cynthia … Et notre fille s’appellera donc Zéro ». La naissance de la petite Zéro Renault est prévue pour le 1er Novembre, jour de la Toussaint. La rédaction de Darons souhaite à la petite Zéro et ses parents une très jolie rencontre. La rédaction Photo Credit: trollpowersaab via Compfight cc" Il choisit le prénom de sa fille grâce aux bouteilles de Coca 1 "A chaque époque, sa nouvelle mode. Après les billes, Pogs, Tamagotchis et autres Pokémon, c’est à nouveau les Etats-Unis qui nous envoient la nouvelle tendance. Il aura fallu plus d’un an pour que cela arrive jusqu’à notre continent, mais l’engouement a été immédiat. Ce nouveau produit qui fait fureur chez les enfants, c’est : LA POMME DE TERRE ! Les possibilités de jeux sont infinies: concours de lancer, de jonglage, de précision, de pétanque/patate… Tout le monde y trouve sont compte et les échanges vont bon train: « Je t’échange 2 Duchesse contre une Belle de Fontenay », « Oh la chance !!! Il a une Roseval ! » Les publicitaires ont bien compris l’importance du phénomène, et les marques se lancent dans la danse en proposant leur propre pomme de terre. Et, le moins que l’on puisse dire, c’est que ces patates se vendent comme des petits pains sur internet ! TF1 n’est pas en reste et, de la même façon que la chaîne avait proposé une série de pin’s parlants il y a quelques années, elle a cette fois ci crée une collection de pommes de terre à l’effigie de ses animateurs stars. Le modèle Jean-Pierre Foucault se trouvait à 488€ sur Ebay ce matin. Reste à savoir si cette nouvelle folie résistera à l’épreuve du temps ou si elle ne sera qu’un feu de paille comme tant d’autres. En attendant ne vous trompez pas, pour faire plaisir, offrez des patates. La rédaction" LE NOUVEAU JEU A LA MODE DANS LES COURS D’ECOLES 1 "Strasbourg – Caroline Revert est une jeune maman heureuse. Elle vient de mettre au monde sa petite Juliette d’une manière peu commune. En effet, Caroline est l’une des premières mamans françaises à expérimenter l’accouchement tête en bas ou Upside Down Birth comme on le dénomme à Glasgow, berceau de cette nouvelle méthode d’accouchement naturel. Une première très réussie « Malgré quelques soucis de circulation sanguine vers la fin, l’accouchement s’est déroulé sans aucun problème et nous pensons proposer cette méthode à toutes les futures mamans réticentes à la péridurale et à la surmédicalisation lorsque  nous les recevrons en consultations prénatales » souligne Joël Cordalin, chef de l’unité pédiatrique du CHU de Strasbourg. En effet, grâce à l’accouchement tête en bas, l’injection de produits anesthésiants n’est plus nécessaire car l’afflux de sang au cerveau de la jeune maman lui procure quasiment les mêmes effets qu’une péridurale classique sans néanmoins la priver de toute sensation. Inspiration naturelle C’est une véritable avancée médicale que nous devons à Douglas Cochrane, éminent gynécologue Ecossais,  et à son sens de l’observation lorsque celui-ci fût en présence d’un groupe de chauves-souris qui avaient colonisés le grenier de sa maison de campagne, dans les Highlands. Lorsque les femelles chauves-souris ont mis bas, Douglas Cochrane s’est rendu compte qu’elle n’émettait aucun cri de douleur et ne semblait absolument pas souffrir. Deux semaines plus tard, il réussissait à convaincre Ailein Mackenzy de donner naissance à son fils selon sa toute nouvelle méthode. Nul doute que l’accouchement Tête en bas saura séduire un nombre important de mamans françaises toujours plus demandeuses de donner la vie de manière naturelle. La rédaction Photo Credit: Felipe Salum via Compfight cc Posted On 10 juil 2013 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction Posted On 13 mar 2013 , By La rédaction" Accouchements : Nouvelle méthode naturelle révolutionaire 1 "Paris – A chaque rentrée, les mêmes problèmes reviennent inlassablement. Parmi les plus immuables, celui des cartables trop lourds pour les frêles épaules de nos écoliers risque de devenir de l’histoire ancienne. Depuis des décennies, on entend la même rengaine et rien ne change. Les cartables de nos enfants sont bien trop lourds et ce surpoids n’est pas sans conséquence sur leur santé. Pendant un temps, on a bien cru que les cartables à roulettes seraient la solution idéale mais c’était sans compter sur les récentes études menées par l’Institut National de Surveillance Sanitaire qui mirent à jour le fait que ces cartables à roulettes obligeaient les enfants à adopter une position non naturelle qui pouvait entraîner une torsion de leur colonne vertébrale. L’état se mobilise Dès la rentrée 2013, le Ministère de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur a demandé la formation d’une commission parlementaire composée d’élus et d’experts de la société civile. Cette commission avait un an pour rédiger son rapport et proposer plusieurs solutions à cette problématique des cartables trop lourds. Une seule de ces propositions a été retenue par le Ministère de l’éducation et devrait être expérimentée dès cette année dans quelques établissements « pilotes » de l’académie de Créteil. Interrogé sur le sujet, Michel Copidoube, recteur de l’académie de Créteil,a bien voulu nous en dire plus. « J’ai moi-même participé aux réunions de travail de la commission. Nous avons étudié chaque solution autant d’un point de vu financier que médical et c’est l’idée proposée par l’un de nos experts issu de la société civile que nous avons jugée la meilleure. Chaque matin, des anabolisants seront distribués gratuitement aux élèves des cycles 2 et 3 ( des CP aux CM2) sous forme de Milk-Shake énergétique ou directement en injections intramusculaires pour les enfants qui ne craignent pas les piqûres ». Cet expert de la société civile n’est autre que le comédien Jean-Claude Van Damme, bien connu pour ses rôles de héros bodybuildés. D’après Michel Copidoube, c’est une intervention de Jean-Claude Van Damme lors de la réunion du 18 Mars qui fût décisive. « Moi, je crois qu’il faut voir le problème autrement. Le problème, c’est pas le poids du cartable, tu vois. Le problème, c’est le manque de muscle des p’tits enfants. Si les p’tits enfants ont plus de muscles, les cartables seront moins heavy, tu vois » aurait dit l’acteur à ses collègues de travail, stupéfaits de ne pas avoir pensé avant à cette solution pourtant si évidente. Dès la semaine prochaine, les écoles « pilotes » recevront les stéroïdes anabolisants pour commencer la phase d’expérimentation   avant la mise en place du processus à l’ensemble des écoliers dès la rentrée 2015. Le marronnier journalistique des cartables trop lourds sera donc bientôt de l’histoire ancienne. La rédaction Posted On 15 avr 2014 , By La rédaction Posted On 28 nov 2013 , By La rédaction" Cartables trop lourds. Des anabolisants seront donnés aux écoliers 1 "Reykjavik – Une étude sociologique menée par l’observatoire national Islandais de sociologie remet en cause la thèse des antimodernistes selon laquelle la télévision aurait des effets néfastes sur le développement de nos enfants. Bien au contraire. « Les enfants élevés sans télévision développeraient des troubles du comportement à l’âge adulte ». Voici la conclusion sans appel de cette étude menée par l’Observatoire national Islandais de sociologie à Reykjavik. Depuis maintenant 30 ans, le professeur Arnberg Kjölur observe un échantillon représentatif de la diversité Islandaise composé de 234 familles. La moitié de ces familles s’est engagée à ne jamais exposer leurs enfants à la télévision ou à toute autre source de programme audio-visuel (ordinateurs, streaming, DVD …) tandis que l’autre moitié, à contrario, s’est engagée à laisser leurs enfants découvrir la télévision dès leur plus jeune âge. « Les familles ont été sélectionnées selon leurs convictions intimes. Nous n’avons forcé personne explique le professeur Kjölur lors de la conférence de presse. Il ajoute nous souhaitions découvrir si, comme le prétendent les antimodernistes, la télévision pouvait avoir un impact plus ou moins important sur l’intelligence, la sociabilité et le développement général de l’enfant. Je dois admettre que les résultats nous ont tous un peu surpris ». En effet, selon cette étude, 64% des enfants issus du groupe « sans télévision » ont développé des troubles du comportement. Des troubles obsessionnels compulsifs à la petite délinquance, les effets sont notables dès les premières années. Anetta Bergþór, mère de jumeaux faisant partie de ce groupe témoigne « J’ai rapidement constaté que quelque chose n’allait pas dans le comportement de Flóvent. A 18 mois, il passait son temps à regarder les fjords par la fenêtre. Rien d’autre ne l’intéressait. Et quand son frère jumeau Gullveig s’est  mis à éventrer toutes ses peluches avec les dents, j’ai compris que quelque chose clochait ». A l’opposé, Ragnar Sæsól, père d’un garçon de 14 ans faisant partie du groupe « avec télévision », témoigne « Mon fils va bien. Son développement est tout à fait normal. Bien sûr, on en fera pas un prix Nobel mais on a espoir qu’il participe au prochain Big Brother sur SkjárEinn » (chaine de télévision privée) Des troubles plus fréquents à l’adolescence En effet, alors que les enfants du groupe « avec télévision » évoluent selon les standards Islandais, sans développer ni plus ni moins de troubles que la moyenne, plus les enfants du groupe « sans télévision » avancent en âge et plus les troubles sont fréquents. 27%  des filles âgées entre 12 et 18 ans n’ont jamais réussi à apprendre le langage SMS.  43% des jeunes adolescents ont développé une passion pour le chant lyrique traditionnel Islandais et 51% des enfants de ce groupe, sans distinction de sexe, prendraient plaisir à se laver quotidiennement. Enfin, le professeur Arnberg Kjölur conclue son intervention en dévoilant ce chiffre qui fait froid dans le dos : 34% des enfants n’ayant jamais connu la télévision de 0 à 18 ans ont développé une forme de dépression sévère une fois  devenus, à leur tour, parents de jeunes enfants. Voilà de quoi semer le trouble dans les foyers français qui, jusqu’ici, pensaient rendre service à leurs enfants en les privant de la télévision. La rédaction Photo Credit: Kaptain Kobold via Compfight cc Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 déc 2013 , By La rédaction Posted On 30 nov 2013 , By La rédaction" Télévision : est-elle si néfaste pour nos enfants ? 1 "Si vous avez prévu de faire du shopping à Dubaï et que vos enfants sont moches, prenez bien garde à ne pas aller au célèbre centre commercial Delra City Centre car vous risqueriez d’être invités à rejoindre le parking avant même d’avoir pu pousser la porte d’un seul magasin. Impensable ? Malheureusement, non. C’est une mésaventure qui est arrivée à Pauline Dubreuil et sa petite famille la semaine dernière. En vacance pour une quinzaine de jours à Dubaï, Pauline avait prévu de consacrer une journée entière au shopping dans ce centre commercial de renommée mondiale. En arrivant sur place avec son mari Ludovic et Shanna, leur petite fille de 2 ans, le vigile à l’entrée du centre commercial leur a barré la route en pointant successivement du doigt la petite Shanna ainsi qu’un panneau sur le mur extérieur du centre commercial. « J’ai pas compris tout de suite pourquoi le vigile nous arrêtait. J’ai d’abord cru que Ludovic avait oublié d’éteindre sa clope ou qu’il était venu avec une trompette. Ensuite, je me suis demandé si le monsieur n’avait pas pris Shanna pour un Carlin, vous savez, ces chiens avec des gros yeux globuleux. Ça nous arrive tout le temps. Mais non, c’était pour une autre raison » nous relate Pauline par téléphone, entre deux sanglots. En effet, un dernier symbole figurait sur le panneau d’interdiction. Ce symbole, constitué d’une tête d’enfant et d’une inscription en arabe traduite en anglais : Ugly Children, ne laissait plus de place au doute. C’était bien la laideur de la pauvre enfant qui était au centre du problème. Une législation unique au monde Comment peut-on interdire aux enfant jugés trop moches l’accès à certains lieux emblématiques? De notre point de vue occidental, l’information sonne comme un mauvais poisson d’avril mais c’est sans compter sur cette incroyable reconversion entamée par Dubaï il y a une vingtaine d’année dans le but de faire de ce pays une destination de rêve pour touristes. Le moindre grain de sable qui pourrait ternir l’image de l’émirat doit être éliminé. Les enfants moches font partie de ces grains de sables qui dérangent. Interrogé sur cette incroyable interdiction, le ministre en charge de l’image extérieur de Dubaï, le Scheik Mohammed al Fass Deupaih se contente d’un communiqué laconique : « Ne pouvant prendre le risque de ternir notre image à l’extérieur par des clichés photographiques ou des vidéos sur lesquels figureraient des enfants non conformes à l’esthétisme établi, certains lieux emblématiques de Dubaï sont interdits aux familles ne remplissant pas tous les critères. Nous conseillons aux familles concernées de prendre leur vacances en France, dans le Nord-Pas-de-Calais. Il y a de très beaux centres commerciaux là bas également. » Pensez donc, en cas de voyage à Dubaï, à ne pas emmener vos enfants si ces derniers sont moches. Ce serait dommage de gâcher un voyage si beau en s’interdisant la plupart des lieux touristiques. La rédaction Posted On 06 avr 2013 , By La rédaction" Les Enfants moches, interdits de tourisme à Dubaï 1 "Hong-Kong : C’est un incroyable record que relataient, ce matin, nos confrères vietnamiens du Thông tin buổi Sáng (Informations Matin). Le record jusqu’ici détenu par Ulya Margusheva qui devint mère à l’âge de 79 ans, vient d’être battu par Nàdīng Fúlǎng Suǒ, jeune et heureuse maman d’une petite Lěi Yǎ à l’âge de 82 ans ! C’est à Hong-Kong que Nàdīng Fúlǎng Suǒ, riche héritière chinoise, a pu avoir recours à une fécondation in vitro afin de vivre une dernière fois les joies de la maternité. « Pour que la clinique accepte de me faire cette fécondation in vitro, j’ai dû mentir un peu sur mon âge. J’ai prétendu avoir 58 ans, âge limite légale pour traiter les femmes célibataires à Hong-Kong, et j’ai également déboursé environ 900 000 dollars HKD (soit 88 713,00€) » témoigne Nàdīng dans cet article. Les grossesses tardives de moins en moins rares en Asie « Chaque année, on dénombre environ 1500 femmes âgées de plus de 55 ans qui ont recours à la fécondation in vitro dans les maternités de Hong-Kong », précise Liu Chio-liang, le médecin qui s’est occupé de notre heureuse maman. « Mais madame Fúlǎng Suǒ nous avait bien caché son âge ! Ce n’est qu’à la naissance qu’elle a avoué avoir 82 ans ». Des mesures médicales particulières Bien que madame Fúlǎng Suǒ jouisse d’une santé exceptionnelle pour son âge grâce à sa pratique quotidienne du Kung-fu et à une hygiène alimentaire excluant tout excès, une grossesse tardive est toujours beaucoup plus compliquée pour la maman. De nombreuses analyses, échographies et rendez-vous obstétriques auront permis de mener cette grossesse quasiment à terme sans aucun problème ni pour la mère ni pour le bébé. « Pour la naissance, comme nous ne voulions pas prendre le risque de déboiter la prothèse de la hanche de madame Fúlǎng Suǒ, il était décidé par avance que nous ferions naître le bébé par césarienne le 10 décembre », nous confie par téléphone le professeur  Piú Sian. « Tout s’est très bien passé malgré quelques détails qui auraient dû me mettre la puce à l’oreille. Je n’avais encore jamais vu un placenta aussi sec. On aurait dit de la viande des grisons ! [rires] » Presque quatre mois plus tard, la jeune maman et sa jolie petite fille se portent à merveille. Nàdīng Fúlǎng Suǒ s’amuse beaucoup en disant à ses amis que sa fille fêtera ses 18 printemps  le jour où elle-même deviendra centenaire. C’est tout le mal que la rédaction de Darons peut leur souhaiter ! La rédaction Photo Credit: studio_juan via Compfight cc Posted On 05 sept 2014 , By La rédaction Posted On 10 juin 2014 , By La rédaction Posted On 18 nov 2013 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction" Maman à l’âge de 82 ans 1 "La Garenne-Colombes - C’est avec les larmes aux bords des yeux et une voix tremblante que Jean-Luc Lapain, admirateur de la 1ère heure de Chantal Goya et président de son fan club, a fait une révélation détonante aux journalistes présents à sa conférence de presse  . Après une enquête minutieuse dans l’univers de son idole -à l’origine, pour écrire sa biographie- Jean-Luc a levé un lièvre qui va bouleverser plusieurs générations de fans et mettre un sérieux coup de frein à la carrière de la chanteuse. La supercherie mise à nue est à peine croyable mais pourtant malheureusement belle est bien réelle : « il y a quelqu’un dans le chat botté ! » Photos à l’appui, Jean-Luc a pu prouver qu’il y a en fait un être humain à l’intérieur du félin évoluant sur scène avec Chantal Goya, et ce, « vraisemblablement depuis le début de leur duo ! » De sérieux doutes se portent désormais sur Pandi Panda, mais le choc engendré par cette sombre découverte, a contraint Jean-Luc Lapain à suspendre ses investigations pour prendre un peu de repos et de Lexomyl. Affaire à suivre… La rédaction" Chantal Goya : Les terribles révélations ! 1 "Paris – La nouvelle vient de tomber. Suite aux remontrances de Noël Le Graët, président de la FFF, Didier Deschamps, sélectionneur de l’équipe de France de Football, s’est vu contraint de prendre une décision inédite pour conserver un infime espoir de partir au Brésil disputer le Mondial 2014. L’ultime chance Après avoir perdu le match de barrage aller 2-0 contre l’équipe nationale Ukrainienne vendredi dernier, c’est un Didier Deschamps acculé qui s’est vu contraint d’abattre sa dernière carte en vue du match retour de demain. Cette dernière carte, peu de professionnels du football ou de journalistes sportifs l’avaient envisagée. Et pourtant, en ce Lundi matin, veille du match de la dernière chance, Didier Deschamps a annoncé avoir décidé de remplacer l’ensemble des joueurs de l’équipe actuelle par une équipe plus offensive, aguerrie et motivée que jamais : l’ équipe des Poussins du Sevran Football Club, actuels leaders du championnat. « Nous serons tous Sevranais » Brahim Boussaboun, ancien président du Sevran FC, nous l’a confirmé par téléphone. C’est bien l’équipe des Poussins qui portera fièrement les couleurs de la France pour ce match de barrage retour. « Au début, j’ai cru à un mauvais canular téléphonique de Gérald Dahan. Mais quand Didier Deschamps m’a rappelé, en larmes, pour m’expliquer qu’il ne voyait plus d’autre option, j’ai compris que nous devions accepter. Mardi, nous serons tous Sevranais ». Dès 14h, aujourd’hui, l’équipe des Poussins du Sevran FC rejoindra Clairefontaine pour un premier entraînement à huis clos. Et, même si la feuille de match ne sera communiquée que quelques minutes avant le coup d’envoi, nous sommes prêts à parier que le petit Lucas Fréget endossera le brassard de Capitaine face à l’Ukraine. Allez les bleus ! La rédaction Photo Credit: woodleywonderworks via Compfight cc Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction" Mondial 2014 : L’incroyable coup de poker de Didier Deschamps 1 "Brignoles-le-Lac : Le club de pêche de Brignoles-le-Lac tire de nouveau un signal d’alarme, par la voix de son président Jean-Francis Fiche pour que les Français rompent immédiatement avec cette vieille habitude qui consiste à jeter aux toilettes leurs poissons rouges fraîchement décédés. A en croire le communiqué envoyé par plusieurs fédérations régionales de pêche un peu partout dans l’hexagone, c »est une véritable  catastrophe sanitaire qui nous guette si nous n’agissons pas très vite. Des cas de plus en plus fréquents de poissons rouges mutants pêchés dans les lacs, rivières et autres plans d’eau sont rapportés. De nombreuses photos circulent d’ailleurs sur les réseaux sociaux malgré la volonté des autorités de ne pas ébruiter les choses afin d’éviter de créer la panique dans les foyers. Car, effectivement, le risque de panique en cette période estivale où les baignades sont plus qu’appréciées est bien réel. Les premiers signaux d’alarme Le tout premier cas de poisson rouge mutant géant fût recensé à Brignoles-le-lac même en Mai 2009. Jean-Francis Fiche évoque cette pêche surprenante avec une émotion toujours intacte. « C’est mon cousin Michel qui a pêché l’engin vers l’heure du milieu d’après-midi. Au début, on a cru qu’on avait eu la main leste sur le digestif et l’apéro mais quand on a ramené le monstre sur la berge, on a compris que c’était bien réel ».  Aussitôt alertés par les deux pêcheurs, les  spécialistes halieutiques ont d’abord cru à une espèce de poisson importée depuis l’hémisphère sud  et relâché dans la nature par un aquariophile amateur mais, quand les cas se sont multipliés, une minutieuse enquête ainsi que des analyses plus poussées ont démontré qu’il s’agissait bien d’une mutation génétique inconnue du Carassius auratus, nom scientifique donné aux poissons rouges si chers à nos enfants. C’est à la suite d’un article dans Pêche Hebdo en 2012 que les cas de pêche similaire ont été mis à jour un peu partout en France. Les témoignages furent si nombreux qu’une nouvelle enquête plus poussée fût ordonnée par les autorités publiques en Septembre 2013. Et, depuis, le phénomène prend encore de l’ampleur. « On vient d’en pêcher trois énormes pas plus tard qu’hier ! On a peur qu’ils attaquent les gamins qui se baignent dans le lac » confirme Jean-Francis Fiche, joint par téléphone en début de semaine. (cf photo) D’où viennent ces poissons mutants ? Aujourd’hui, l’hypothèse la plus crédible -bien que toujours non officielle- fait froid dans le dos. Marie-Camille Verdeuvase, en charge de ce dossier au cabinet du secrétaire d’état au Ministère de la Pêche, de l’Agroalimentaire  et des Cabanes en bois,  a bien voulu interrompre ses vacances au Touquet pour nous en dire plus tout en nous demandant d’attendre une annonce officielle pour partager l’information. « Nous sommes remontés jusqu’à la source et, visiblement, c’est la merde. Je veux dire par là que, tout le problème vient des wc et de cette vieille habitude qu’ont les français de jeter aux toilettes leurs poissons rouges morts. On a découvert qu’une petite partie de ces poissons, quand ils étaient associés à certains produits chimiques utilisés pour récurer les sanitaires ainsi que certains médicaments périmés également jetés aux wc, dans certaines conditions de températures, revenaient à la vie en ayant subi quelques modifications dans leurs gênes. C’est fou mais c’est l’hypothèse la plus probable et plusieurs expériences en laboratoire intégrant toutes ces conditions ont abouti au même résultat. Ce bon vieux Bubule, gagné à la kermesse de l’école en juin et mort 30 jours plus tard, avec un peu de Canard WC et quelques grammes de Viagra peut devenir ce monstre énorme et dangereux pour l’homme. » Bien entendu, avec de telles révélations et face au danger réel que représentent ces mutations en cette période d’été, la rédaction de Darons a choisi de ne pas attendre le feu vert du cabinet pour vous en faire part. En attendant qu’une solution radicale soit trouvée pour éradiquer ces poissons mutants, les pouvoirs publiques ont d’ores et déjà incité les clubs de pêches à intensifier les prises et promettent de récompenser les courageux pêcheurs à chaque nouvelle capture de poisson rouge mutant par un exemplaire dédicacé du dernier album de Zaz ainsi que d’un bon d’achat de 3 euros chez Mondial Pêche. En attendant, nous ne pouvons que vous conseiller de redoubler de vigilance en vous baignant et de ne plus jeter vos poissons rouges morts dans les wc. La rédaction" DANGER. Ne jetez plus vos poissons rouges dans les WC 1 "Lyon – Ce week-end se déroulaient les 43èmes Championnats du monde d’apnée en piscine à balles, organisés, pour la première fois, dans l’aire de jeu du restaurant Mac Donald de Lyon Bellecour. En lice pour conquérir le titre tant convoité, les cinq français qui nous représentaient n’ont pas démérité et le jeune Léo Chandelier en a même profité pour pulvériser l’ancien record de France, jusqu’ici détenu par Kevin Gontier-Pichard depuis Octobre 2009, en réalisant une performance de 1 heure et 47 minutes. Mais, malgré une organisation millimétrée, il semblerait que nos français aient été déstabilisés par quelques problèmes dont une hygiène douteuse des balles ainsi que par l’organisation en parallèle de deux goûters d’anniversaire particulièrement bruyants. C’est le seul athlète Japonais, Akiyoshi Mutsuko, qui, à la grande surprise de tous, a brillamment remporté le titre mondial en réussissant une apnée sous balles d’une durée de 2 heures et 23 minutes. Une performance saluée unanimement par l’ensemble de la communauté apnéiste à balles mondiale. La rédaction Photo Credit: Toyokazu via Compfight cc Posted On 05 sept 2014 , By La rédaction Posted On 10 juin 2014 , By La rédaction Posted On 10 avr 2013 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction" Mondiaux d’Apnée en Piscine à Balles : Les Français à la peine 1 "Bonjour docteur, Nous partons bientôt en vacances en famille à la Roche sur Frodon, sur la côte Atlantique. Le trajet en voiture va durer approximativement 9h54, et je sais que ça va etre long pour notre petite Sidoniline (6ans). Je redoute dejà les « C’est quand qu’on arriiiiiive??!! », « C’est encore loin??!! », « Pipiiiiiiiii », « Je m’ennuieuhhhhhhh!!! », « Pourquoi on n’a pas pris le train ou l’avion? Ma copine Marie-Myrtille elle part en train! », « Je veux le DVD de… [passage coupé par la redaction pour cause de non intérêt profond] Nathalienne Z. , Surchënbrukenstein (Alsace) Chère Nathalienne, Oui, oui, j’ai bien compris votre problème chère Nathalienne. Le plus simple serait d’administrer une forte dose de somnifères à votre fille, mais l’ordre des médecins m’interdit de vous conseiller ceci. Il faut donc trouver un moyen de l’occuper pour rendre le voyage supportable par tous. Vous connaissez sans doute déjà les jeux consistants à deviner les couleurs des voitures que l’on croisera, le baccalauréat, le recensement d’animaux écrasés sur le bord de la route…tout ceci permet d’obtenir un peu de répit, mais c’est souvent de courte durée. Aussi, je vous propose de faire de votre fille un membre actif du voyage, en la mettant au volant. Bien entendu, compte tenu de son age, il serait inconscient de la laisser conduire seule, donc prenez la sur vos genoux (si c’est vous qui conduisez bien entendu). Ne manquez pas de lui rappeler régulièrement qu’elle doit rester concentrée sur la route, la sécurité avant tout. Ainsi dotée d’une telle mission, il y a fort à parier que la fin de voyage se déroule dans le calme, et si la petite veut arriver plus vite, vous n’aurez qu’à lui dire d’accélérer. Bonne route Nathalienne et bonnes vacances ! Lexomilement vôtre, Docteur Kopate Posted On 10 août 2014 , By La rédaction Posted On 28 mai 2014 , By La rédaction Posted On 03 mai 2014 , By La rédaction Posted On 28 avr 2014 , By La rédaction" Courrier des lecteurs 6 : Les Réponses du Docteur Kopate, Psychologue 1 "Rombières – C’est une drôle d’initiative qui a pris naissance la semaine dernière dans la petite commune de Rombières (Poitou). Inspirée par le badge Londonien « Baby on board » porté par Kate Middleton pour avoir une place assise dans le métro, Vanessa Galone, 28 ans, a créé elle aussi son petit badge de grossesse. Une idée qui naît dans le bus « J’en avais un peu marre de rester debout pendant le trajet en bus qui me mène de chez moi » – Vanessa habite le petit village de Carouilles-les-sec à 20 kilomètres de Rombières (la rédaction) – « et de devoir réclamer une place aux gens en montrant mon ventre qui n’était pas si gros. Dans notre commune, il n’y a presque que des vieux donc ils se croivent tout permis ». Hé oui, le souci de Vanessa est qu’elle est très ronde et que personne n’a vraiment remarqué sa grossesse. A elle les couloirs du bus et autres strapontins, la barre en métal et les ruades à chaque arrêt. « Lorsqu’on arrive au Carrouf’ (Centre Commercial Carrefour), c’est pire que tout, les gens se jettent du bus avec leur cabas vides et d’autres montent avec des sachets qui débordent. Et moi ? Je suis au milieu et je tente de faire barrage pour qu’on ne me choque pas le ventre », se confie Vanessa, encore tremblante après un trajet. Pour éviter d’avoir à se justifier à chaque fois qu’elle prend une place assise en poussant une personne âgée, Vanessa a donc décidé de se créer un petit badge qu’elle porte sur le revers de sa veste tous les jours. « Sur le premier, j’avais juste écrit « Bébé arrive » et les gens ne comprenaient pas, c’était trop soft. Les mamies ne se poussaient pas et j’étais encore debout. De plus, j’avais écrit le truc trop petit donc tout le monde se penchait sur moi pour lire. C’était assez désagréable car les gens ne sentaient pas toujours très bon ». Un changement de ton efficace Ne restant pas sur cet échec, Vanessa réitère l’opération avec un badge un peu plus gros (40 cm de diamètre) et des slogans un peu plus dissuasifs allant de « Je ne suis pas grosse mais enceinte » à « dégage MORUE » en passant par « vire de là sale vioque, je suis en cloque ». « Au moins les gens comprennent et ne me font plus aucune remarque. Je suis dans mon siège et j’en profite. Certaines femmes enceintes m’en ont demandé et c’est comme ça que j’ai commencé à commercialiser mes badges. Pour le moment, ils ne se vendent que sur Internet par le biais de ma page Facebook (Vanessa Galone) et au bureau de tabac de Rombières, mais j’ai pour objectif de monter à Paris les proposer à des actrices enceintes, ou en parler dans des émissions pour me faire connaître ». Si vous souhaitez commander un badge pour soutenir Vanessa, c’est donc sur la page Facebook de Vanessa Galone qu’il faut se rendre. En attendant, toute la rédaction de Darons lui souhaite un franc succès commercial ! La rédaction Photo Credit: superlocal via Compfight cc" Un badge pour changer la vie des femmes enceintes 1 "Rombières – C’est une drôle d’initiative qui a pris naissance la semaine dernière dans la petite commune de Rombières (Poitou). Inspirée par le badge Londonien « Baby on board » porté par Kate Middleton pour avoir une place assise dans le métro, Vanessa Galone, 28 ans, a créé elle aussi son petit badge de grossesse. Une idée qui naît dans le bus « J’en avais un peu marre de rester debout pendant le trajet en bus qui me mène de chez moi » – Vanessa habite le petit village de Carouilles-les-sec à 20 kilomètres de Rombières (la rédaction) – « et de devoir réclamer une place aux gens en montrant mon ventre qui n’était pas si gros. Dans notre commune, il n’y a presque que des vieux donc ils se croivent tout permis ». Hé oui, le souci de Vanessa est qu’elle est très ronde et que personne n’a vraiment remarqué sa grossesse. A elle les couloirs du bus et autres strapontins, la barre en métal et les ruades à chaque arrêt. « Lorsqu’on arrive au Carrouf’ (Centre Commercial Carrefour), c’est pire que tout, les gens se jettent du bus avec leur cabas vides et d’autres montent avec des sachets qui débordent. Et moi ? Je suis au milieu et je tente de faire barrage pour qu’on ne me choque pas le ventre », se confie Vanessa, encore tremblante après un trajet. Pour éviter d’avoir à se justifier à chaque fois qu’elle prend une place assise en poussant une personne âgée, Vanessa a donc décidé de se créer un petit badge qu’elle porte sur le revers de sa veste tous les jours. « Sur le premier, j’avais juste écrit « Bébé arrive » et les gens ne comprenaient pas, c’était trop soft. Les mamies ne se poussaient pas et j’étais encore debout. De plus, j’avais écrit le truc trop petit donc tout le monde se penchait sur moi pour lire. C’était assez désagréable car les gens ne sentaient pas toujours très bon ». Un changement de ton efficace Ne restant pas sur cet échec, Vanessa réitère l’opération avec un badge un peu plus gros (40 cm de diamètre) et des slogans un peu plus dissuasifs allant de « Je ne suis pas grosse mais enceinte » à « dégage MORUE » en passant par « vire de là sale vioque, je suis en cloque ». « Au moins les gens comprennent et ne me font plus aucune remarque. Je suis dans mon siège et j’en profite. Certaines femmes enceintes m’en ont demandé et c’est comme ça que j’ai commencé à commercialiser mes badges. Pour le moment, ils ne se vendent que sur Internet par le biais de ma page Facebook (Vanessa Galone) et au bureau de tabac de Rombières, mais j’ai pour objectif de monter à Paris les proposer à des actrices enceintes, ou en parler dans des émissions pour me faire connaître ». Si vous souhaitez commander un badge pour soutenir Vanessa, c’est donc sur la page Facebook de Vanessa Galone qu’il faut se rendre. En attendant, toute la rédaction de Darons lui souhaite un franc succès commercial ! La rédaction Photo Credit: superlocal via Compfight cc" Un badge pour changer la vie des femmes enceintes 1 "Rombières – C’est une drôle d’initiative qui a pris naissance la semaine dernière dans la petite commune de Rombières (Poitou). Inspirée par le badge Londonien « Baby on board » porté par Kate Middleton pour avoir une place assise dans le métro, Vanessa Galone, 28 ans, a créé elle aussi son petit badge de grossesse. Une idée qui naît dans le bus « J’en avais un peu marre de rester debout pendant le trajet en bus qui me mène de chez moi » – Vanessa habite le petit village de Carouilles-les-sec à 20 kilomètres de Rombières (la rédaction) – « et de devoir réclamer une place aux gens en montrant mon ventre qui n’était pas si gros. Dans notre commune, il n’y a presque que des vieux donc ils se croivent tout permis ». Hé oui, le souci de Vanessa est qu’elle est très ronde et que personne n’a vraiment remarqué sa grossesse. A elle les couloirs du bus et autres strapontins, la barre en métal et les ruades à chaque arrêt. « Lorsqu’on arrive au Carrouf’ (Centre Commercial Carrefour), c’est pire que tout, les gens se jettent du bus avec leur cabas vides et d’autres montent avec des sachets qui débordent. Et moi ? Je suis au milieu et je tente de faire barrage pour qu’on ne me choque pas le ventre », se confie Vanessa, encore tremblante après un trajet. Pour éviter d’avoir à se justifier à chaque fois qu’elle prend une place assise en poussant une personne âgée, Vanessa a donc décidé de se créer un petit badge qu’elle porte sur le revers de sa veste tous les jours. « Sur le premier, j’avais juste écrit « Bébé arrive » et les gens ne comprenaient pas, c’était trop soft. Les mamies ne se poussaient pas et j’étais encore debout. De plus, j’avais écrit le truc trop petit donc tout le monde se penchait sur moi pour lire. C’était assez désagréable car les gens ne sentaient pas toujours très bon ». Un changement de ton efficace Ne restant pas sur cet échec, Vanessa réitère l’opération avec un badge un peu plus gros (40 cm de diamètre) et des slogans un peu plus dissuasifs allant de « Je ne suis pas grosse mais enceinte » à « dégage MORUE » en passant par « vire de là sale vioque, je suis en cloque ». « Au moins les gens comprennent et ne me font plus aucune remarque. Je suis dans mon siège et j’en profite. Certaines femmes enceintes m’en ont demandé et c’est comme ça que j’ai commencé à commercialiser mes badges. Pour le moment, ils ne se vendent que sur Internet par le biais de ma page Facebook (Vanessa Galone) et au bureau de tabac de Rombières, mais j’ai pour objectif de monter à Paris les proposer à des actrices enceintes, ou en parler dans des émissions pour me faire connaître ». Si vous souhaitez commander un badge pour soutenir Vanessa, c’est donc sur la page Facebook de Vanessa Galone qu’il faut se rendre. En attendant, toute la rédaction de Darons lui souhaite un franc succès commercial ! La rédaction Photo Credit: superlocal via Compfight cc" Un badge pour changer la vie des femmes enceintes 1 "Rombières – C’est une drôle d’initiative qui a pris naissance la semaine dernière dans la petite commune de Rombières (Poitou). Inspirée par le badge Londonien « Baby on board » porté par Kate Middleton pour avoir une place assise dans le métro, Vanessa Galone, 28 ans, a créé elle aussi son petit badge de grossesse. Une idée qui naît dans le bus « J’en avais un peu marre de rester debout pendant le trajet en bus qui me mène de chez moi » – Vanessa habite le petit village de Carouilles-les-sec à 20 kilomètres de Rombières (la rédaction) – « et de devoir réclamer une place aux gens en montrant mon ventre qui n’était pas si gros. Dans notre commune, il n’y a presque que des vieux donc ils se croivent tout permis ». Hé oui, le souci de Vanessa est qu’elle est très ronde et que personne n’a vraiment remarqué sa grossesse. A elle les couloirs du bus et autres strapontins, la barre en métal et les ruades à chaque arrêt. « Lorsqu’on arrive au Carrouf’ (Centre Commercial Carrefour), c’est pire que tout, les gens se jettent du bus avec leur cabas vides et d’autres montent avec des sachets qui débordent. Et moi ? Je suis au milieu et je tente de faire barrage pour qu’on ne me choque pas le ventre », se confie Vanessa, encore tremblante après un trajet. Pour éviter d’avoir à se justifier à chaque fois qu’elle prend une place assise en poussant une personne âgée, Vanessa a donc décidé de se créer un petit badge qu’elle porte sur le revers de sa veste tous les jours. « Sur le premier, j’avais juste écrit « Bébé arrive » et les gens ne comprenaient pas, c’était trop soft. Les mamies ne se poussaient pas et j’étais encore debout. De plus, j’avais écrit le truc trop petit donc tout le monde se penchait sur moi pour lire. C’était assez désagréable car les gens ne sentaient pas toujours très bon ». Un changement de ton efficace Ne restant pas sur cet échec, Vanessa réitère l’opération avec un badge un peu plus gros (40 cm de diamètre) et des slogans un peu plus dissuasifs allant de « Je ne suis pas grosse mais enceinte » à « dégage MORUE » en passant par « vire de là sale vioque, je suis en cloque ». « Au moins les gens comprennent et ne me font plus aucune remarque. Je suis dans mon siège et j’en profite. Certaines femmes enceintes m’en ont demandé et c’est comme ça que j’ai commencé à commercialiser mes badges. Pour le moment, ils ne se vendent que sur Internet par le biais de ma page Facebook (Vanessa Galone) et au bureau de tabac de Rombières, mais j’ai pour objectif de monter à Paris les proposer à des actrices enceintes, ou en parler dans des émissions pour me faire connaître ». Si vous souhaitez commander un badge pour soutenir Vanessa, c’est donc sur la page Facebook de Vanessa Galone qu’il faut se rendre. En attendant, toute la rédaction de Darons lui souhaite un franc succès commercial ! La rédaction Photo Credit: superlocal via Compfight cc" Un badge pour changer la vie des femmes enceintes 1 "Si vous avez prévu de faire du shopping à Dubaï et que vos enfants sont moches, prenez bien garde à ne pas aller au célèbre centre commercial Delra City Centre car vous risqueriez d’être invités à rejoindre le parking avant même d’avoir pu pousser la porte d’un seul magasin. Impensable ? Malheureusement, non. C’est une mésaventure qui est arrivée à Pauline Dubreuil et sa petite famille la semaine dernière. En vacance pour une quinzaine de jours à Dubaï, Pauline avait prévu de consacrer une journée entière au shopping dans ce centre commercial de renommée mondiale. En arrivant sur place avec son mari Ludovic et Shanna, leur petite fille de 2 ans, le vigile à l’entrée du centre commercial leur a barré la route en pointant successivement du doigt la petite Shanna ainsi qu’un panneau sur le mur extérieur du centre commercial. « J’ai pas compris tout de suite pourquoi le vigile nous arrêtait. J’ai d’abord cru que Ludovic avait oublié d’éteindre sa clope ou qu’il était venu avec une trompette. Ensuite, je me suis demandé si le monsieur n’avait pas pris Shanna pour un Carlin, vous savez, ces chiens avec des gros yeux globuleux. Ça nous arrive tout le temps. Mais non, c’était pour une autre raison » nous relate Pauline par téléphone, entre deux sanglots. En effet, un dernier symbole figurait sur le panneau d’interdiction. Ce symbole, constitué d’une tête d’enfant et d’une inscription en arabe traduite en anglais : Ugly Children, ne laissait plus de place au doute. C’était bien la laideur de la pauvre enfant qui était au centre du problème. Une législation unique au monde Comment peut-on interdire aux enfant jugés trop moches l’accès à certains lieux emblématiques? De notre point de vue occidental, l’information sonne comme un mauvais poisson d’avril mais c’est sans compter sur cette incroyable reconversion entamée par Dubaï il y a une vingtaine d’année dans le but de faire de ce pays une destination de rêve pour touristes. Le moindre grain de sable qui pourrait ternir l’image de l’émirat doit être éliminé. Les enfants moches font partie de ces grains de sables qui dérangent. Interrogé sur cette incroyable interdiction, le ministre en charge de l’image extérieur de Dubaï, le Scheik Mohammed al Fass Deupaih se contente d’un communiqué laconique : « Ne pouvant prendre le risque de ternir notre image à l’extérieur par des clichés photographiques ou des vidéos sur lesquels figureraient des enfants non conformes à l’esthétisme établi, certains lieux emblématiques de Dubaï sont interdits aux familles ne remplissant pas tous les critères. Nous conseillons aux familles concernées de prendre leur vacances en France, dans le Nord-Pas-de-Calais. Il y a de très beaux centres commerciaux là bas également. » Pensez donc, en cas de voyage à Dubaï, à ne pas emmener vos enfants si ces derniers sont moches. Ce serait dommage de gâcher un voyage si beau en s’interdisant la plupart des lieux touristiques. La rédaction Posted On 06 avr 2013 , By La rédaction" Les Enfants moches, interdits de tourisme à Dubaï 1 "Si vous avez prévu de faire du shopping à Dubaï et que vos enfants sont moches, prenez bien garde à ne pas aller au célèbre centre commercial Delra City Centre car vous risqueriez d’être invités à rejoindre le parking avant même d’avoir pu pousser la porte d’un seul magasin. Impensable ? Malheureusement, non. C’est une mésaventure qui est arrivée à Pauline Dubreuil et sa petite famille la semaine dernière. En vacance pour une quinzaine de jours à Dubaï, Pauline avait prévu de consacrer une journée entière au shopping dans ce centre commercial de renommée mondiale. En arrivant sur place avec son mari Ludovic et Shanna, leur petite fille de 2 ans, le vigile à l’entrée du centre commercial leur a barré la route en pointant successivement du doigt la petite Shanna ainsi qu’un panneau sur le mur extérieur du centre commercial. « J’ai pas compris tout de suite pourquoi le vigile nous arrêtait. J’ai d’abord cru que Ludovic avait oublié d’éteindre sa clope ou qu’il était venu avec une trompette. Ensuite, je me suis demandé si le monsieur n’avait pas pris Shanna pour un Carlin, vous savez, ces chiens avec des gros yeux globuleux. Ça nous arrive tout le temps. Mais non, c’était pour une autre raison » nous relate Pauline par téléphone, entre deux sanglots. En effet, un dernier symbole figurait sur le panneau d’interdiction. Ce symbole, constitué d’une tête d’enfant et d’une inscription en arabe traduite en anglais : Ugly Children, ne laissait plus de place au doute. C’était bien la laideur de la pauvre enfant qui était au centre du problème. Une législation unique au monde Comment peut-on interdire aux enfant jugés trop moches l’accès à certains lieux emblématiques? De notre point de vue occidental, l’information sonne comme un mauvais poisson d’avril mais c’est sans compter sur cette incroyable reconversion entamée par Dubaï il y a une vingtaine d’année dans le but de faire de ce pays une destination de rêve pour touristes. Le moindre grain de sable qui pourrait ternir l’image de l’émirat doit être éliminé. Les enfants moches font partie de ces grains de sables qui dérangent. Interrogé sur cette incroyable interdiction, le ministre en charge de l’image extérieur de Dubaï, le Scheik Mohammed al Fass Deupaih se contente d’un communiqué laconique : « Ne pouvant prendre le risque de ternir notre image à l’extérieur par des clichés photographiques ou des vidéos sur lesquels figureraient des enfants non conformes à l’esthétisme établi, certains lieux emblématiques de Dubaï sont interdits aux familles ne remplissant pas tous les critères. Nous conseillons aux familles concernées de prendre leur vacances en France, dans le Nord-Pas-de-Calais. Il y a de très beaux centres commerciaux là bas également. » Pensez donc, en cas de voyage à Dubaï, à ne pas emmener vos enfants si ces derniers sont moches. Ce serait dommage de gâcher un voyage si beau en s’interdisant la plupart des lieux touristiques. La rédaction Posted On 06 avr 2013 , By La rédaction" Les Enfants moches, interdits de tourisme à Dubaï 1 "Si vous avez prévu de faire du shopping à Dubaï et que vos enfants sont moches, prenez bien garde à ne pas aller au célèbre centre commercial Delra City Centre car vous risqueriez d’être invités à rejoindre le parking avant même d’avoir pu pousser la porte d’un seul magasin. Impensable ? Malheureusement, non. C’est une mésaventure qui est arrivée à Pauline Dubreuil et sa petite famille la semaine dernière. En vacance pour une quinzaine de jours à Dubaï, Pauline avait prévu de consacrer une journée entière au shopping dans ce centre commercial de renommée mondiale. En arrivant sur place avec son mari Ludovic et Shanna, leur petite fille de 2 ans, le vigile à l’entrée du centre commercial leur a barré la route en pointant successivement du doigt la petite Shanna ainsi qu’un panneau sur le mur extérieur du centre commercial. « J’ai pas compris tout de suite pourquoi le vigile nous arrêtait. J’ai d’abord cru que Ludovic avait oublié d’éteindre sa clope ou qu’il était venu avec une trompette. Ensuite, je me suis demandé si le monsieur n’avait pas pris Shanna pour un Carlin, vous savez, ces chiens avec des gros yeux globuleux. Ça nous arrive tout le temps. Mais non, c’était pour une autre raison » nous relate Pauline par téléphone, entre deux sanglots. En effet, un dernier symbole figurait sur le panneau d’interdiction. Ce symbole, constitué d’une tête d’enfant et d’une inscription en arabe traduite en anglais : Ugly Children, ne laissait plus de place au doute. C’était bien la laideur de la pauvre enfant qui était au centre du problème. Une législation unique au monde Comment peut-on interdire aux enfant jugés trop moches l’accès à certains lieux emblématiques? De notre point de vue occidental, l’information sonne comme un mauvais poisson d’avril mais c’est sans compter sur cette incroyable reconversion entamée par Dubaï il y a une vingtaine d’année dans le but de faire de ce pays une destination de rêve pour touristes. Le moindre grain de sable qui pourrait ternir l’image de l’émirat doit être éliminé. Les enfants moches font partie de ces grains de sables qui dérangent. Interrogé sur cette incroyable interdiction, le ministre en charge de l’image extérieur de Dubaï, le Scheik Mohammed al Fass Deupaih se contente d’un communiqué laconique : « Ne pouvant prendre le risque de ternir notre image à l’extérieur par des clichés photographiques ou des vidéos sur lesquels figureraient des enfants non conformes à l’esthétisme établi, certains lieux emblématiques de Dubaï sont interdits aux familles ne remplissant pas tous les critères. Nous conseillons aux familles concernées de prendre leur vacances en France, dans le Nord-Pas-de-Calais. Il y a de très beaux centres commerciaux là bas également. » Pensez donc, en cas de voyage à Dubaï, à ne pas emmener vos enfants si ces derniers sont moches. Ce serait dommage de gâcher un voyage si beau en s’interdisant la plupart des lieux touristiques. La rédaction Posted On 06 avr 2013 , By La rédaction" Les Enfants moches, interdits de tourisme à Dubaï 1 "Paris – C’est une révélation qui va très certainement bouleverser le monde de la pâtisserie télévisuelle. La célèbre blogueuse Mercotte, comparse de Cyril Lignac dans l’émission Le Meilleur Pâtissier sur M6, servirait des gâteaux Savane à ses petits enfants pour le goûter. C’est par un appel à la rédaction de Darons  à 21h30, en pleine diffusion de la première demi-finale de l’émission Le meilleur pâtissier, que nous avons appris la nouvelle. A l’autre bout du fil, le petit Corentin Mercorelli, 8 ans, petit-fils de Jacqueline Mercorelli alias Mercotte, qui nous annonce d’une voix tremblante que sa grand-mère n’est pas la pâtissière d’excellence qui fanfaronne entre deux glaçage et trois pâtes feuilletées chaque semaine sur M6. « Mémé Jacquotte nous garde le Mercredi. Elle nous a jamais fait un seul des gâteaux que nous voyons à la télé. Elle nous sert du Savane de Brossard. Parfois, on a même droit à du Davane de chez Lidl ». Le petit Corentin ajoute dans un dernier sanglot que, un jour, Mémé Jacquotte a cédé à leurs suppliques en leur cuisinant un simple gâteau au yaourt mais que ce dernier était immangeable car Mercotte y avait laissé les coquilles d’œuf,  le sachet en papier du sucre vanillé et le pot en plastique du yaourt. Contactés par nos soins, Kitchen Factory Production et M6 n’ont pas souhaité commenter cette retentissante révélation. De son côté, Mercotte a annoncé sur son compte twitter, dans une ultime tentative de tromper son monde, qu’elle s’expliquerait très prochainement  dans un communiqué officiel mais qu’elle devait d’abord surveiller la cuisson de sa dacquoise au praliné. La rédaction Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 mai 2014 , By La rédaction Posted On 30 nov 2013 , By La rédaction Posted On 15 mar 2013 , By La rédaction" Mercotte : L’incroyable révélation de son petit fils 1 "Paris – C’est une révélation qui va très certainement bouleverser le monde de la pâtisserie télévisuelle. La célèbre blogueuse Mercotte, comparse de Cyril Lignac dans l’émission Le Meilleur Pâtissier sur M6, servirait des gâteaux Savane à ses petits enfants pour le goûter. C’est par un appel à la rédaction de Darons  à 21h30, en pleine diffusion de la première demi-finale de l’émission Le meilleur pâtissier, que nous avons appris la nouvelle. A l’autre bout du fil, le petit Corentin Mercorelli, 8 ans, petit-fils de Jacqueline Mercorelli alias Mercotte, qui nous annonce d’une voix tremblante que sa grand-mère n’est pas la pâtissière d’excellence qui fanfaronne entre deux glaçage et trois pâtes feuilletées chaque semaine sur M6. « Mémé Jacquotte nous garde le Mercredi. Elle nous a jamais fait un seul des gâteaux que nous voyons à la télé. Elle nous sert du Savane de Brossard. Parfois, on a même droit à du Davane de chez Lidl ». Le petit Corentin ajoute dans un dernier sanglot que, un jour, Mémé Jacquotte a cédé à leurs suppliques en leur cuisinant un simple gâteau au yaourt mais que ce dernier était immangeable car Mercotte y avait laissé les coquilles d’œuf,  le sachet en papier du sucre vanillé et le pot en plastique du yaourt. Contactés par nos soins, Kitchen Factory Production et M6 n’ont pas souhaité commenter cette retentissante révélation. De son côté, Mercotte a annoncé sur son compte twitter, dans une ultime tentative de tromper son monde, qu’elle s’expliquerait très prochainement  dans un communiqué officiel mais qu’elle devait d’abord surveiller la cuisson de sa dacquoise au praliné. La rédaction Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 mai 2014 , By La rédaction Posted On 30 nov 2013 , By La rédaction Posted On 15 mar 2013 , By La rédaction" Mercotte : L’incroyable révélation de son petit fils 1 "Paris – C’est une révélation qui va très certainement bouleverser le monde de la pâtisserie télévisuelle. La célèbre blogueuse Mercotte, comparse de Cyril Lignac dans l’émission Le Meilleur Pâtissier sur M6, servirait des gâteaux Savane à ses petits enfants pour le goûter. C’est par un appel à la rédaction de Darons  à 21h30, en pleine diffusion de la première demi-finale de l’émission Le meilleur pâtissier, que nous avons appris la nouvelle. A l’autre bout du fil, le petit Corentin Mercorelli, 8 ans, petit-fils de Jacqueline Mercorelli alias Mercotte, qui nous annonce d’une voix tremblante que sa grand-mère n’est pas la pâtissière d’excellence qui fanfaronne entre deux glaçage et trois pâtes feuilletées chaque semaine sur M6. « Mémé Jacquotte nous garde le Mercredi. Elle nous a jamais fait un seul des gâteaux que nous voyons à la télé. Elle nous sert du Savane de Brossard. Parfois, on a même droit à du Davane de chez Lidl ». Le petit Corentin ajoute dans un dernier sanglot que, un jour, Mémé Jacquotte a cédé à leurs suppliques en leur cuisinant un simple gâteau au yaourt mais que ce dernier était immangeable car Mercotte y avait laissé les coquilles d’œuf,  le sachet en papier du sucre vanillé et le pot en plastique du yaourt. Contactés par nos soins, Kitchen Factory Production et M6 n’ont pas souhaité commenter cette retentissante révélation. De son côté, Mercotte a annoncé sur son compte twitter, dans une ultime tentative de tromper son monde, qu’elle s’expliquerait très prochainement  dans un communiqué officiel mais qu’elle devait d’abord surveiller la cuisson de sa dacquoise au praliné. La rédaction Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 mai 2014 , By La rédaction Posted On 30 nov 2013 , By La rédaction Posted On 15 mar 2013 , By La rédaction" Mercotte : L’incroyable révélation de son petit fils 1 "Paris – C’est une révélation qui va très certainement bouleverser le monde de la pâtisserie télévisuelle. La célèbre blogueuse Mercotte, comparse de Cyril Lignac dans l’émission Le Meilleur Pâtissier sur M6, servirait des gâteaux Savane à ses petits enfants pour le goûter. C’est par un appel à la rédaction de Darons  à 21h30, en pleine diffusion de la première demi-finale de l’émission Le meilleur pâtissier, que nous avons appris la nouvelle. A l’autre bout du fil, le petit Corentin Mercorelli, 8 ans, petit-fils de Jacqueline Mercorelli alias Mercotte, qui nous annonce d’une voix tremblante que sa grand-mère n’est pas la pâtissière d’excellence qui fanfaronne entre deux glaçage et trois pâtes feuilletées chaque semaine sur M6. « Mémé Jacquotte nous garde le Mercredi. Elle nous a jamais fait un seul des gâteaux que nous voyons à la télé. Elle nous sert du Savane de Brossard. Parfois, on a même droit à du Davane de chez Lidl ». Le petit Corentin ajoute dans un dernier sanglot que, un jour, Mémé Jacquotte a cédé à leurs suppliques en leur cuisinant un simple gâteau au yaourt mais que ce dernier était immangeable car Mercotte y avait laissé les coquilles d’œuf,  le sachet en papier du sucre vanillé et le pot en plastique du yaourt. Contactés par nos soins, Kitchen Factory Production et M6 n’ont pas souhaité commenter cette retentissante révélation. De son côté, Mercotte a annoncé sur son compte twitter, dans une ultime tentative de tromper son monde, qu’elle s’expliquerait très prochainement  dans un communiqué officiel mais qu’elle devait d’abord surveiller la cuisson de sa dacquoise au praliné. La rédaction Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 mai 2014 , By La rédaction Posted On 30 nov 2013 , By La rédaction Posted On 15 mar 2013 , By La rédaction" Mercotte : L’incroyable révélation de son petit fils 1 "Paris – C’est une révélation qui va très certainement bouleverser le monde de la pâtisserie télévisuelle. La célèbre blogueuse Mercotte, comparse de Cyril Lignac dans l’émission Le Meilleur Pâtissier sur M6, servirait des gâteaux Savane à ses petits enfants pour le goûter. C’est par un appel à la rédaction de Darons  à 21h30, en pleine diffusion de la première demi-finale de l’émission Le meilleur pâtissier, que nous avons appris la nouvelle. A l’autre bout du fil, le petit Corentin Mercorelli, 8 ans, petit-fils de Jacqueline Mercorelli alias Mercotte, qui nous annonce d’une voix tremblante que sa grand-mère n’est pas la pâtissière d’excellence qui fanfaronne entre deux glaçage et trois pâtes feuilletées chaque semaine sur M6. « Mémé Jacquotte nous garde le Mercredi. Elle nous a jamais fait un seul des gâteaux que nous voyons à la télé. Elle nous sert du Savane de Brossard. Parfois, on a même droit à du Davane de chez Lidl ». Le petit Corentin ajoute dans un dernier sanglot que, un jour, Mémé Jacquotte a cédé à leurs suppliques en leur cuisinant un simple gâteau au yaourt mais que ce dernier était immangeable car Mercotte y avait laissé les coquilles d’œuf,  le sachet en papier du sucre vanillé et le pot en plastique du yaourt. Contactés par nos soins, Kitchen Factory Production et M6 n’ont pas souhaité commenter cette retentissante révélation. De son côté, Mercotte a annoncé sur son compte twitter, dans une ultime tentative de tromper son monde, qu’elle s’expliquerait très prochainement  dans un communiqué officiel mais qu’elle devait d’abord surveiller la cuisson de sa dacquoise au praliné. La rédaction Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 mai 2014 , By La rédaction Posted On 30 nov 2013 , By La rédaction Posted On 15 mar 2013 , By La rédaction" Mercotte : L’incroyable révélation de son petit fils 1 "Copenhague : Que les futurs parents  fans de vampires et zombies se réjouissent ! Une maternité d’un genre très spécial est sur le point d’ouvrir ses portes au Danemark pour leur permettre de concilier leur passion et naissance de leur enfant ! C’est le docteur Loritz Dagfinn qui, en sortant d’une soirée à thème organisée à l’occasion de la sortie DVD de la saison 1 de The Walking Dead, s’est dit qu’il fallait absolument créer un service qui répondrait à l’attente des nombreux fans du genre et qui lui permettrait de travailler de manière plus agréable en intégrant à son travail sa passion depuis toujours. De très nombreuses candidatures Après avoir convaincu quelques mécènes dont les studios Danois Det skræmmer spécialisés dans les effets spéciaux pour la télévision et le cinéma, le docteur Loritz Dagfinn a lancer une campagne de recrutement particulière en diffusant une annonce via l’ensemble des médias médicaux internationaux. « Je ne m’attendais pas à un tel retour. J’ai reçu des candidatures du monde entier. Bien plus que le nombre de postes disponibles ! » précise Loritz Dadfinn. « Bien entendu, le critère de recrutement numéro un concernait les réelles compétences médicales et les diplômes d’état mais il était important de marquer la différence en se présentant aux entretiens dans la peau des personnages. Jamais les rues de Copenhague n’avaient vu une telle concentration de zombies en blouse« . Pour une naissance inoubliable Après une longue préparation de décoration des lieux tout en respectant scrupuleusement les règles d’hygiènes et de sécurité sanitaire en vigueur, la Zombier Maternity s’est vue délivrer une autorisation à exercer par le ministère de la santé Danois. « Il ne nous reste plus que quelques touches finales de peinture et nous devrions pouvoir tenir le délai que nous nous étions fixé pour une ouverture des portes le jour de la Saint Hørsholm » (saint patron Danois des lémures). Les premiers « bébés zombies » devraient donc voir le jour dans cette maternité très spéciale dès le vendredi 19 avril 2013. Futurs parents amateurs de zombies, n’attendez plus pour effectuer les formalités de réservation ! La rédaction Photo Credit: MK~ via Compfight cc Photo Credit: odin’s_raven via Compfight cc Photo Credit: Jeremy Snell via Compfight cc Photo Credit: [AndreasS] via Compfight cc Photo Credit: LA ♦ NADA via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 19 nov 2013 , By La rédaction Posted On 28 mar 2013 , By La rédaction Posted On 16 mar 2013 , By La rédaction" Nouveau : Une maternité pour les Fans de Zombies 1 "Copenhague : Que les futurs parents  fans de vampires et zombies se réjouissent ! Une maternité d’un genre très spécial est sur le point d’ouvrir ses portes au Danemark pour leur permettre de concilier leur passion et naissance de leur enfant ! C’est le docteur Loritz Dagfinn qui, en sortant d’une soirée à thème organisée à l’occasion de la sortie DVD de la saison 1 de The Walking Dead, s’est dit qu’il fallait absolument créer un service qui répondrait à l’attente des nombreux fans du genre et qui lui permettrait de travailler de manière plus agréable en intégrant à son travail sa passion depuis toujours. De très nombreuses candidatures Après avoir convaincu quelques mécènes dont les studios Danois Det skræmmer spécialisés dans les effets spéciaux pour la télévision et le cinéma, le docteur Loritz Dagfinn a lancer une campagne de recrutement particulière en diffusant une annonce via l’ensemble des médias médicaux internationaux. « Je ne m’attendais pas à un tel retour. J’ai reçu des candidatures du monde entier. Bien plus que le nombre de postes disponibles ! » précise Loritz Dadfinn. « Bien entendu, le critère de recrutement numéro un concernait les réelles compétences médicales et les diplômes d’état mais il était important de marquer la différence en se présentant aux entretiens dans la peau des personnages. Jamais les rues de Copenhague n’avaient vu une telle concentration de zombies en blouse« . Pour une naissance inoubliable Après une longue préparation de décoration des lieux tout en respectant scrupuleusement les règles d’hygiènes et de sécurité sanitaire en vigueur, la Zombier Maternity s’est vue délivrer une autorisation à exercer par le ministère de la santé Danois. « Il ne nous reste plus que quelques touches finales de peinture et nous devrions pouvoir tenir le délai que nous nous étions fixé pour une ouverture des portes le jour de la Saint Hørsholm » (saint patron Danois des lémures). Les premiers « bébés zombies » devraient donc voir le jour dans cette maternité très spéciale dès le vendredi 19 avril 2013. Futurs parents amateurs de zombies, n’attendez plus pour effectuer les formalités de réservation ! La rédaction Photo Credit: MK~ via Compfight cc Photo Credit: odin’s_raven via Compfight cc Photo Credit: Jeremy Snell via Compfight cc Photo Credit: [AndreasS] via Compfight cc Photo Credit: LA ♦ NADA via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 19 nov 2013 , By La rédaction Posted On 28 mar 2013 , By La rédaction Posted On 16 mar 2013 , By La rédaction" Nouveau : Une maternité pour les Fans de Zombies 1 "Copenhague : Que les futurs parents  fans de vampires et zombies se réjouissent ! Une maternité d’un genre très spécial est sur le point d’ouvrir ses portes au Danemark pour leur permettre de concilier leur passion et naissance de leur enfant ! C’est le docteur Loritz Dagfinn qui, en sortant d’une soirée à thème organisée à l’occasion de la sortie DVD de la saison 1 de The Walking Dead, s’est dit qu’il fallait absolument créer un service qui répondrait à l’attente des nombreux fans du genre et qui lui permettrait de travailler de manière plus agréable en intégrant à son travail sa passion depuis toujours. De très nombreuses candidatures Après avoir convaincu quelques mécènes dont les studios Danois Det skræmmer spécialisés dans les effets spéciaux pour la télévision et le cinéma, le docteur Loritz Dagfinn a lancer une campagne de recrutement particulière en diffusant une annonce via l’ensemble des médias médicaux internationaux. « Je ne m’attendais pas à un tel retour. J’ai reçu des candidatures du monde entier. Bien plus que le nombre de postes disponibles ! » précise Loritz Dadfinn. « Bien entendu, le critère de recrutement numéro un concernait les réelles compétences médicales et les diplômes d’état mais il était important de marquer la différence en se présentant aux entretiens dans la peau des personnages. Jamais les rues de Copenhague n’avaient vu une telle concentration de zombies en blouse« . Pour une naissance inoubliable Après une longue préparation de décoration des lieux tout en respectant scrupuleusement les règles d’hygiènes et de sécurité sanitaire en vigueur, la Zombier Maternity s’est vue délivrer une autorisation à exercer par le ministère de la santé Danois. « Il ne nous reste plus que quelques touches finales de peinture et nous devrions pouvoir tenir le délai que nous nous étions fixé pour une ouverture des portes le jour de la Saint Hørsholm » (saint patron Danois des lémures). Les premiers « bébés zombies » devraient donc voir le jour dans cette maternité très spéciale dès le vendredi 19 avril 2013. Futurs parents amateurs de zombies, n’attendez plus pour effectuer les formalités de réservation ! La rédaction Photo Credit: MK~ via Compfight cc Photo Credit: odin’s_raven via Compfight cc Photo Credit: Jeremy Snell via Compfight cc Photo Credit: [AndreasS] via Compfight cc Photo Credit: LA ♦ NADA via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 19 nov 2013 , By La rédaction Posted On 28 mar 2013 , By La rédaction Posted On 16 mar 2013 , By La rédaction" Nouveau : Une maternité pour les Fans de Zombies 1 "Paris – La nouvelle vient de tomber. Suite aux remontrances de Noël Le Graët, président de la FFF, Didier Deschamps, sélectionneur de l’équipe de France de Football, s’est vu contraint de prendre une décision inédite pour conserver un infime espoir de partir au Brésil disputer le Mondial 2014. L’ultime chance Après avoir perdu le match de barrage aller 2-0 contre l’équipe nationale Ukrainienne vendredi dernier, c’est un Didier Deschamps acculé qui s’est vu contraint d’abattre sa dernière carte en vue du match retour de demain. Cette dernière carte, peu de professionnels du football ou de journalistes sportifs l’avaient envisagée. Et pourtant, en ce Lundi matin, veille du match de la dernière chance, Didier Deschamps a annoncé avoir décidé de remplacer l’ensemble des joueurs de l’équipe actuelle par une équipe plus offensive, aguerrie et motivée que jamais : l’ équipe des Poussins du Sevran Football Club, actuels leaders du championnat. « Nous serons tous Sevranais » Brahim Boussaboun, ancien président du Sevran FC, nous l’a confirmé par téléphone. C’est bien l’équipe des Poussins qui portera fièrement les couleurs de la France pour ce match de barrage retour. « Au début, j’ai cru à un mauvais canular téléphonique de Gérald Dahan. Mais quand Didier Deschamps m’a rappelé, en larmes, pour m’expliquer qu’il ne voyait plus d’autre option, j’ai compris que nous devions accepter. Mardi, nous serons tous Sevranais ». Dès 14h, aujourd’hui, l’équipe des Poussins du Sevran FC rejoindra Clairefontaine pour un premier entraînement à huis clos. Et, même si la feuille de match ne sera communiquée que quelques minutes avant le coup d’envoi, nous sommes prêts à parier que le petit Lucas Fréget endossera le brassard de Capitaine face à l’Ukraine. Allez les bleus ! La rédaction Photo Credit: woodleywonderworks via Compfight cc Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction" Mondial 2014 : L’incroyable coup de poker de Didier Deschamps 1 "Paris – A chaque rentrée, les mêmes problèmes reviennent inlassablement. Parmi les plus immuables, celui des cartables trop lourds pour les frêles épaules de nos écoliers risque de devenir de l’histoire ancienne. Depuis des décennies, on entend la même rengaine et rien ne change. Les cartables de nos enfants sont bien trop lourds et ce surpoids n’est pas sans conséquence sur leur santé. Pendant un temps, on a bien cru que les cartables à roulettes seraient la solution idéale mais c’était sans compter sur les récentes études menées par l’Institut National de Surveillance Sanitaire qui mirent à jour le fait que ces cartables à roulettes obligeaient les enfants à adopter une position non naturelle qui pouvait entraîner une torsion de leur colonne vertébrale. L’état se mobilise Dès la rentrée 2013, le Ministère de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur a demandé la formation d’une commission parlementaire composée d’élus et d’experts de la société civile. Cette commission avait un an pour rédiger son rapport et proposer plusieurs solutions à cette problématique des cartables trop lourds. Une seule de ces propositions a été retenue par le Ministère de l’éducation et devrait être expérimentée dès cette année dans quelques établissements « pilotes » de l’académie de Créteil. Interrogé sur le sujet, Michel Copidoube, recteur de l’académie de Créteil,a bien voulu nous en dire plus. « J’ai moi-même participé aux réunions de travail de la commission. Nous avons étudié chaque solution autant d’un point de vu financier que médical et c’est l’idée proposée par l’un de nos experts issu de la société civile que nous avons jugée la meilleure. Chaque matin, des anabolisants seront distribués gratuitement aux élèves des cycles 2 et 3 ( des CP aux CM2) sous forme de Milk-Shake énergétique ou directement en injections intramusculaires pour les enfants qui ne craignent pas les piqûres ». Cet expert de la société civile n’est autre que le comédien Jean-Claude Van Damme, bien connu pour ses rôles de héros bodybuildés. D’après Michel Copidoube, c’est une intervention de Jean-Claude Van Damme lors de la réunion du 18 Mars qui fût décisive. « Moi, je crois qu’il faut voir le problème autrement. Le problème, c’est pas le poids du cartable, tu vois. Le problème, c’est le manque de muscle des p’tits enfants. Si les p’tits enfants ont plus de muscles, les cartables seront moins heavy, tu vois » aurait dit l’acteur à ses collègues de travail, stupéfaits de ne pas avoir pensé avant à cette solution pourtant si évidente. Dès la semaine prochaine, les écoles « pilotes » recevront les stéroïdes anabolisants pour commencer la phase d’expérimentation   avant la mise en place du processus à l’ensemble des écoliers dès la rentrée 2015. Le marronnier journalistique des cartables trop lourds sera donc bientôt de l’histoire ancienne. La rédaction Posted On 15 avr 2014 , By La rédaction Posted On 28 nov 2013 , By La rédaction" Cartables trop lourds. Des anabolisants seront donnés aux écoliers 1 "Paris – Le débat faisait rage depuis des années, la loi sur l’interdiction de la fessée a été adoptée mercredi dernier à l’Assemblée Nationale, à 353 voix contre 352. La nouvelle a été accueillie sous les applaudissements des associations de défense des enfants qui s’étaient réunies devant le Palais Bourbon en attendant l’issue du vote. Les châtiments corporels interdits Si, auparavant, les parents adeptes des châtiments corporels ne risquaient pas grand-chose, la loi Pampankuku interdit désormais ce mode d’éducation : fessées, coups, pincements sont considérés comme des crimes et passibles de condamnations au pénal. Mais la loi va plus loin en interdisant également les punitions et les actes d’humiliation. Finis le coin, l’enfermement, la privation, l’éducation du futur sera basée sur la récompense et le dialogue. Les parents pourront être mis en examen en cas de flagrant délit ou de dénonciation argumentée, preuves à l’appui. Des peines identiques au crime Les parents contrevenants s’exposent à des peines identiques au crime commis. Un père qui aura donné des coups de ceinture à son enfant recevra lui-même des coups de ceinture. Une mère qui aura mis son enfant au coin pendant cinq minutes se verra elle-même mise au coin. Les sanctions seront applicables immédiatement à l’énoncé du jugement et seront administrées en public, par l’enfant victime. Nul doute qu’avec cette loi, la France devrait rapidement devenir un pays sans violence. La rédaction Photo Credit: mo gun via Compfight cc Posted On 11 avr 2014 , By La rédaction Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Justice : une fessée pour une fessée 1 "Paris – Le débat faisait rage depuis des années, la loi sur l’interdiction de la fessée a été adoptée mercredi dernier à l’Assemblée Nationale, à 353 voix contre 352. La nouvelle a été accueillie sous les applaudissements des associations de défense des enfants qui s’étaient réunies devant le Palais Bourbon en attendant l’issue du vote. Les châtiments corporels interdits Si, auparavant, les parents adeptes des châtiments corporels ne risquaient pas grand-chose, la loi Pampankuku interdit désormais ce mode d’éducation : fessées, coups, pincements sont considérés comme des crimes et passibles de condamnations au pénal. Mais la loi va plus loin en interdisant également les punitions et les actes d’humiliation. Finis le coin, l’enfermement, la privation, l’éducation du futur sera basée sur la récompense et le dialogue. Les parents pourront être mis en examen en cas de flagrant délit ou de dénonciation argumentée, preuves à l’appui. Des peines identiques au crime Les parents contrevenants s’exposent à des peines identiques au crime commis. Un père qui aura donné des coups de ceinture à son enfant recevra lui-même des coups de ceinture. Une mère qui aura mis son enfant au coin pendant cinq minutes se verra elle-même mise au coin. Les sanctions seront applicables immédiatement à l’énoncé du jugement et seront administrées en public, par l’enfant victime. Nul doute qu’avec cette loi, la France devrait rapidement devenir un pays sans violence. La rédaction Photo Credit: mo gun via Compfight cc Posted On 11 avr 2014 , By La rédaction Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Justice : une fessée pour une fessée 1 "Paris – Le débat faisait rage depuis des années, la loi sur l’interdiction de la fessée a été adoptée mercredi dernier à l’Assemblée Nationale, à 353 voix contre 352. La nouvelle a été accueillie sous les applaudissements des associations de défense des enfants qui s’étaient réunies devant le Palais Bourbon en attendant l’issue du vote. Les châtiments corporels interdits Si, auparavant, les parents adeptes des châtiments corporels ne risquaient pas grand-chose, la loi Pampankuku interdit désormais ce mode d’éducation : fessées, coups, pincements sont considérés comme des crimes et passibles de condamnations au pénal. Mais la loi va plus loin en interdisant également les punitions et les actes d’humiliation. Finis le coin, l’enfermement, la privation, l’éducation du futur sera basée sur la récompense et le dialogue. Les parents pourront être mis en examen en cas de flagrant délit ou de dénonciation argumentée, preuves à l’appui. Des peines identiques au crime Les parents contrevenants s’exposent à des peines identiques au crime commis. Un père qui aura donné des coups de ceinture à son enfant recevra lui-même des coups de ceinture. Une mère qui aura mis son enfant au coin pendant cinq minutes se verra elle-même mise au coin. Les sanctions seront applicables immédiatement à l’énoncé du jugement et seront administrées en public, par l’enfant victime. Nul doute qu’avec cette loi, la France devrait rapidement devenir un pays sans violence. La rédaction Photo Credit: mo gun via Compfight cc Posted On 11 avr 2014 , By La rédaction Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Justice : une fessée pour une fessée 1 "Paris – Le débat faisait rage depuis des années, la loi sur l’interdiction de la fessée a été adoptée mercredi dernier à l’Assemblée Nationale, à 353 voix contre 352. La nouvelle a été accueillie sous les applaudissements des associations de défense des enfants qui s’étaient réunies devant le Palais Bourbon en attendant l’issue du vote. Les châtiments corporels interdits Si, auparavant, les parents adeptes des châtiments corporels ne risquaient pas grand-chose, la loi Pampankuku interdit désormais ce mode d’éducation : fessées, coups, pincements sont considérés comme des crimes et passibles de condamnations au pénal. Mais la loi va plus loin en interdisant également les punitions et les actes d’humiliation. Finis le coin, l’enfermement, la privation, l’éducation du futur sera basée sur la récompense et le dialogue. Les parents pourront être mis en examen en cas de flagrant délit ou de dénonciation argumentée, preuves à l’appui. Des peines identiques au crime Les parents contrevenants s’exposent à des peines identiques au crime commis. Un père qui aura donné des coups de ceinture à son enfant recevra lui-même des coups de ceinture. Une mère qui aura mis son enfant au coin pendant cinq minutes se verra elle-même mise au coin. Les sanctions seront applicables immédiatement à l’énoncé du jugement et seront administrées en public, par l’enfant victime. Nul doute qu’avec cette loi, la France devrait rapidement devenir un pays sans violence. La rédaction Photo Credit: mo gun via Compfight cc Posted On 11 avr 2014 , By La rédaction Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Justice : une fessée pour une fessée 1 "Paris – Le débat faisait rage depuis des années, la loi sur l’interdiction de la fessée a été adoptée mercredi dernier à l’Assemblée Nationale, à 353 voix contre 352. La nouvelle a été accueillie sous les applaudissements des associations de défense des enfants qui s’étaient réunies devant le Palais Bourbon en attendant l’issue du vote. Les châtiments corporels interdits Si, auparavant, les parents adeptes des châtiments corporels ne risquaient pas grand-chose, la loi Pampankuku interdit désormais ce mode d’éducation : fessées, coups, pincements sont considérés comme des crimes et passibles de condamnations au pénal. Mais la loi va plus loin en interdisant également les punitions et les actes d’humiliation. Finis le coin, l’enfermement, la privation, l’éducation du futur sera basée sur la récompense et le dialogue. Les parents pourront être mis en examen en cas de flagrant délit ou de dénonciation argumentée, preuves à l’appui. Des peines identiques au crime Les parents contrevenants s’exposent à des peines identiques au crime commis. Un père qui aura donné des coups de ceinture à son enfant recevra lui-même des coups de ceinture. Une mère qui aura mis son enfant au coin pendant cinq minutes se verra elle-même mise au coin. Les sanctions seront applicables immédiatement à l’énoncé du jugement et seront administrées en public, par l’enfant victime. Nul doute qu’avec cette loi, la France devrait rapidement devenir un pays sans violence. La rédaction Photo Credit: mo gun via Compfight cc Posted On 11 avr 2014 , By La rédaction Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Justice : une fessée pour une fessée 1 "Paris – Le débat faisait rage depuis des années, la loi sur l’interdiction de la fessée a été adoptée mercredi dernier à l’Assemblée Nationale, à 353 voix contre 352. La nouvelle a été accueillie sous les applaudissements des associations de défense des enfants qui s’étaient réunies devant le Palais Bourbon en attendant l’issue du vote. Les châtiments corporels interdits Si, auparavant, les parents adeptes des châtiments corporels ne risquaient pas grand-chose, la loi Pampankuku interdit désormais ce mode d’éducation : fessées, coups, pincements sont considérés comme des crimes et passibles de condamnations au pénal. Mais la loi va plus loin en interdisant également les punitions et les actes d’humiliation. Finis le coin, l’enfermement, la privation, l’éducation du futur sera basée sur la récompense et le dialogue. Les parents pourront être mis en examen en cas de flagrant délit ou de dénonciation argumentée, preuves à l’appui. Des peines identiques au crime Les parents contrevenants s’exposent à des peines identiques au crime commis. Un père qui aura donné des coups de ceinture à son enfant recevra lui-même des coups de ceinture. Une mère qui aura mis son enfant au coin pendant cinq minutes se verra elle-même mise au coin. Les sanctions seront applicables immédiatement à l’énoncé du jugement et seront administrées en public, par l’enfant victime. Nul doute qu’avec cette loi, la France devrait rapidement devenir un pays sans violence. La rédaction Photo Credit: mo gun via Compfight cc Posted On 11 avr 2014 , By La rédaction Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Justice : une fessée pour une fessée 1 "Paris – Le débat faisait rage depuis des années, la loi sur l’interdiction de la fessée a été adoptée mercredi dernier à l’Assemblée Nationale, à 353 voix contre 352. La nouvelle a été accueillie sous les applaudissements des associations de défense des enfants qui s’étaient réunies devant le Palais Bourbon en attendant l’issue du vote. Les châtiments corporels interdits Si, auparavant, les parents adeptes des châtiments corporels ne risquaient pas grand-chose, la loi Pampankuku interdit désormais ce mode d’éducation : fessées, coups, pincements sont considérés comme des crimes et passibles de condamnations au pénal. Mais la loi va plus loin en interdisant également les punitions et les actes d’humiliation. Finis le coin, l’enfermement, la privation, l’éducation du futur sera basée sur la récompense et le dialogue. Les parents pourront être mis en examen en cas de flagrant délit ou de dénonciation argumentée, preuves à l’appui. Des peines identiques au crime Les parents contrevenants s’exposent à des peines identiques au crime commis. Un père qui aura donné des coups de ceinture à son enfant recevra lui-même des coups de ceinture. Une mère qui aura mis son enfant au coin pendant cinq minutes se verra elle-même mise au coin. Les sanctions seront applicables immédiatement à l’énoncé du jugement et seront administrées en public, par l’enfant victime. Nul doute qu’avec cette loi, la France devrait rapidement devenir un pays sans violence. La rédaction Photo Credit: mo gun via Compfight cc Posted On 11 avr 2014 , By La rédaction Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Justice : une fessée pour une fessée 1 "Paris – Le débat faisait rage depuis des années, la loi sur l’interdiction de la fessée a été adoptée mercredi dernier à l’Assemblée Nationale, à 353 voix contre 352. La nouvelle a été accueillie sous les applaudissements des associations de défense des enfants qui s’étaient réunies devant le Palais Bourbon en attendant l’issue du vote. Les châtiments corporels interdits Si, auparavant, les parents adeptes des châtiments corporels ne risquaient pas grand-chose, la loi Pampankuku interdit désormais ce mode d’éducation : fessées, coups, pincements sont considérés comme des crimes et passibles de condamnations au pénal. Mais la loi va plus loin en interdisant également les punitions et les actes d’humiliation. Finis le coin, l’enfermement, la privation, l’éducation du futur sera basée sur la récompense et le dialogue. Les parents pourront être mis en examen en cas de flagrant délit ou de dénonciation argumentée, preuves à l’appui. Des peines identiques au crime Les parents contrevenants s’exposent à des peines identiques au crime commis. Un père qui aura donné des coups de ceinture à son enfant recevra lui-même des coups de ceinture. Une mère qui aura mis son enfant au coin pendant cinq minutes se verra elle-même mise au coin. Les sanctions seront applicables immédiatement à l’énoncé du jugement et seront administrées en public, par l’enfant victime. Nul doute qu’avec cette loi, la France devrait rapidement devenir un pays sans violence. La rédaction Photo Credit: mo gun via Compfight cc Posted On 11 avr 2014 , By La rédaction Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Justice : une fessée pour une fessée 1 "Paris – Le débat faisait rage depuis des années, la loi sur l’interdiction de la fessée a été adoptée mercredi dernier à l’Assemblée Nationale, à 353 voix contre 352. La nouvelle a été accueillie sous les applaudissements des associations de défense des enfants qui s’étaient réunies devant le Palais Bourbon en attendant l’issue du vote. Les châtiments corporels interdits Si, auparavant, les parents adeptes des châtiments corporels ne risquaient pas grand-chose, la loi Pampankuku interdit désormais ce mode d’éducation : fessées, coups, pincements sont considérés comme des crimes et passibles de condamnations au pénal. Mais la loi va plus loin en interdisant également les punitions et les actes d’humiliation. Finis le coin, l’enfermement, la privation, l’éducation du futur sera basée sur la récompense et le dialogue. Les parents pourront être mis en examen en cas de flagrant délit ou de dénonciation argumentée, preuves à l’appui. Des peines identiques au crime Les parents contrevenants s’exposent à des peines identiques au crime commis. Un père qui aura donné des coups de ceinture à son enfant recevra lui-même des coups de ceinture. Une mère qui aura mis son enfant au coin pendant cinq minutes se verra elle-même mise au coin. Les sanctions seront applicables immédiatement à l’énoncé du jugement et seront administrées en public, par l’enfant victime. Nul doute qu’avec cette loi, la France devrait rapidement devenir un pays sans violence. La rédaction Photo Credit: mo gun via Compfight cc Posted On 11 avr 2014 , By La rédaction Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Justice : une fessée pour une fessée 1 "Paris – Le débat faisait rage depuis des années, la loi sur l’interdiction de la fessée a été adoptée mercredi dernier à l’Assemblée Nationale, à 353 voix contre 352. La nouvelle a été accueillie sous les applaudissements des associations de défense des enfants qui s’étaient réunies devant le Palais Bourbon en attendant l’issue du vote. Les châtiments corporels interdits Si, auparavant, les parents adeptes des châtiments corporels ne risquaient pas grand-chose, la loi Pampankuku interdit désormais ce mode d’éducation : fessées, coups, pincements sont considérés comme des crimes et passibles de condamnations au pénal. Mais la loi va plus loin en interdisant également les punitions et les actes d’humiliation. Finis le coin, l’enfermement, la privation, l’éducation du futur sera basée sur la récompense et le dialogue. Les parents pourront être mis en examen en cas de flagrant délit ou de dénonciation argumentée, preuves à l’appui. Des peines identiques au crime Les parents contrevenants s’exposent à des peines identiques au crime commis. Un père qui aura donné des coups de ceinture à son enfant recevra lui-même des coups de ceinture. Une mère qui aura mis son enfant au coin pendant cinq minutes se verra elle-même mise au coin. Les sanctions seront applicables immédiatement à l’énoncé du jugement et seront administrées en public, par l’enfant victime. Nul doute qu’avec cette loi, la France devrait rapidement devenir un pays sans violence. La rédaction Photo Credit: mo gun via Compfight cc Posted On 11 avr 2014 , By La rédaction Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Justice : une fessée pour une fessée 1 "Paris – Le débat faisait rage depuis des années, la loi sur l’interdiction de la fessée a été adoptée mercredi dernier à l’Assemblée Nationale, à 353 voix contre 352. La nouvelle a été accueillie sous les applaudissements des associations de défense des enfants qui s’étaient réunies devant le Palais Bourbon en attendant l’issue du vote. Les châtiments corporels interdits Si, auparavant, les parents adeptes des châtiments corporels ne risquaient pas grand-chose, la loi Pampankuku interdit désormais ce mode d’éducation : fessées, coups, pincements sont considérés comme des crimes et passibles de condamnations au pénal. Mais la loi va plus loin en interdisant également les punitions et les actes d’humiliation. Finis le coin, l’enfermement, la privation, l’éducation du futur sera basée sur la récompense et le dialogue. Les parents pourront être mis en examen en cas de flagrant délit ou de dénonciation argumentée, preuves à l’appui. Des peines identiques au crime Les parents contrevenants s’exposent à des peines identiques au crime commis. Un père qui aura donné des coups de ceinture à son enfant recevra lui-même des coups de ceinture. Une mère qui aura mis son enfant au coin pendant cinq minutes se verra elle-même mise au coin. Les sanctions seront applicables immédiatement à l’énoncé du jugement et seront administrées en public, par l’enfant victime. Nul doute qu’avec cette loi, la France devrait rapidement devenir un pays sans violence. La rédaction Photo Credit: mo gun via Compfight cc Posted On 11 avr 2014 , By La rédaction Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Justice : une fessée pour une fessée 1 "Biron – C’est à la petite maternité Nicole Croisille d’Anglards-de-Salers, dans le Cantal, que s’est joué la semaine dernière, un drame dont l’issue aurait pu être tragique. Le 20 mars, Murielle Martinet, 32 ans, donne naissance à la petite Violaine, après quelques heures harassantes de travail en salle d’accouchement. La naissance se passe plutôt bien, la petite ne présente aucun signe suspect et on renvoie rapidement la petite famille en chambre afin de faire connaissance. Les deux premiers jours se passent normalement, la jeune mère prenant tout doucement ses marques et peinant malgré tout à se reposer en raison des nombreuses visites de sa famille. C’est vrai que nous avons vu du monde » témoigne Murielle   « mais en même temps, c’est compréhensible, ma fille est la première petite fille d’une série de garçons, ma sœur a 4 garçons et mon frère en a trois. C’est vous dire si tout le monde était content ! » Les journées défilent donc entre les différents examens de naissance et les déballages de cadeaux. Le conjoint de Murielle, Laurent Martinet raconte   »nous étions débordés de papier cadeau et de bolduc, de poupées et de petits ensemble roses. La chambre était petite et les visiteurs étaient parfois nombreux, je pense que l’échange a dû avoir lieu pendant un de ces moments-là ». Tout à son déballage de cadeaux, la jeune mère n’a en effet pas pris conscience qu’on échangeait son bébé pendant son troisième jour à la maternité. Le ravisseur a probablement profité de l’affluence dans la chambre 432 pour subtiliser la petite Violaine et la remplacer par un poupon Reborn, un de ces fameux poupons imitant parfaitement les nourrissons. « Nous n’avons vu aucune différence »  confirme Nanou Crêpin, la grand-mère maternelle, « même pyjama, même couleur de cheveux et même attitude. La voleuse avait prévu son coup à l’avance, nous n’avons rien vu du tout ». La troisième journée se termine donc sans que l’alerte ne soit donnée. Murielle Martinet baigne sa fille et constate que cette dernière continue de dormir. Elle tente de la nourrir mais la petite Violaine ne semble pas avoir faim. « Je ne me suis pas inquiétée » se lamente Murielle.  »Je me suis dit qu’elle était très fatiguée par ces trop nombreuses visites ». Le soir, mère et fille se couchent paisiblement et, au petit matin, Muriel retrouve avec émotion sa fille qui a, selon elle, fait sa première nuit. Ravie, elle envoie des sms à toute sa famille pour leur annoncer avec joie que sa petite dernière est parfaite ! C’est alors que tout s’enchaîne. Alertée par ce signe suspect d’une première nuit en maternité,  la sœur de Murielle, également maman, se précipite à la maternité. Elle trouve sa sœur un peu affolée car sa fille n’a pas eu de selles et dort toujours.   »Je sentais que quelque chose ne tournait pas rond » avoue la sœur  « mais je ne voulais pas affoler Murielle, déjà fragilisée ». Une visite en chambre du pédiatre confirme la terrible intuition : La petite Violaine a été volée et échangée par un poupon parfaitement imité. Dans la minute, l’alerte enlèvement est déclenchée. « Nous avons perdu du temps » s’exclame Josiane Martinet, la grand-mère paternelle « Murielle aurait pu se rendre compte de la supercherie plus tôt !! » Pendant quelques heures, la ville toute entière vit au rythme de la petite famille, s’inquiétant et suspectant son voisin. C’est d’ailleurs grâce à une observation attentive de sa voisine que Jean-Patrick Aubert, 46 ans, persuadé d’avoir trouvé la coupable du rapt, alertera les autorités. Après une opération musclée pour déloger la voleuse d’enfant, la police confirmera avoir récupéré la petite Violaine au milieu d’une centaine de poupées reborn. Le commandant-chef Rabure revient sur le déroulé de l’opération « Ce qui nous a aidé, ce sont les pleurs. Un de mes officiers a agité un biberon devant les poupées et une seule a réagi. Nous nous sommes dit logiquement que ça devait être un vrai bébé. Et effectivement, il s’agissait bien de la petite Violaine, affamée ». Après quasiment 24h d’angoisse, c’est une famille soulagée qui récupère sa petite fille. La coupable, quant à elle, n’a pas souhaité s’exprimer sur son geste, se contentant de réclamer un poupon en cellule. « Nous penchons pour un cas de psychose Corollienne »  s’avance Jean Bernardin, le psychiatre nommé d’office,   »avec une nécessité pour la patiente d’obtenir un poupon qui s’exprime. Elle a donc tout simplement subtilisé ce qui lui semblait être un poupon plus évolué. Elle n’a aucune conscience d’avoir mal agi ». Aujourd’hui, toute la famille coule des jours tranquilles dans le petit village de Biron et tente d’oublier cette histoire qui s’est heureusement bien terminée. Gageons cependant que la petite Violaine n’aura pas de poupée pour son premier anniversaire ! La rédaction Photo Credit: nevil zaveri via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 18 août 2014 , By La rédaction Posted On 10 juil 2013 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction" Bébés échangés : les parents n’y ont vu que du feu ! 1 "Biron – C’est à la petite maternité Nicole Croisille d’Anglards-de-Salers, dans le Cantal, que s’est joué la semaine dernière, un drame dont l’issue aurait pu être tragique. Le 20 mars, Murielle Martinet, 32 ans, donne naissance à la petite Violaine, après quelques heures harassantes de travail en salle d’accouchement. La naissance se passe plutôt bien, la petite ne présente aucun signe suspect et on renvoie rapidement la petite famille en chambre afin de faire connaissance. Les deux premiers jours se passent normalement, la jeune mère prenant tout doucement ses marques et peinant malgré tout à se reposer en raison des nombreuses visites de sa famille. C’est vrai que nous avons vu du monde » témoigne Murielle   « mais en même temps, c’est compréhensible, ma fille est la première petite fille d’une série de garçons, ma sœur a 4 garçons et mon frère en a trois. C’est vous dire si tout le monde était content ! » Les journées défilent donc entre les différents examens de naissance et les déballages de cadeaux. Le conjoint de Murielle, Laurent Martinet raconte   »nous étions débordés de papier cadeau et de bolduc, de poupées et de petits ensemble roses. La chambre était petite et les visiteurs étaient parfois nombreux, je pense que l’échange a dû avoir lieu pendant un de ces moments-là ». Tout à son déballage de cadeaux, la jeune mère n’a en effet pas pris conscience qu’on échangeait son bébé pendant son troisième jour à la maternité. Le ravisseur a probablement profité de l’affluence dans la chambre 432 pour subtiliser la petite Violaine et la remplacer par un poupon Reborn, un de ces fameux poupons imitant parfaitement les nourrissons. « Nous n’avons vu aucune différence »  confirme Nanou Crêpin, la grand-mère maternelle, « même pyjama, même couleur de cheveux et même attitude. La voleuse avait prévu son coup à l’avance, nous n’avons rien vu du tout ». La troisième journée se termine donc sans que l’alerte ne soit donnée. Murielle Martinet baigne sa fille et constate que cette dernière continue de dormir. Elle tente de la nourrir mais la petite Violaine ne semble pas avoir faim. « Je ne me suis pas inquiétée » se lamente Murielle.  »Je me suis dit qu’elle était très fatiguée par ces trop nombreuses visites ». Le soir, mère et fille se couchent paisiblement et, au petit matin, Muriel retrouve avec émotion sa fille qui a, selon elle, fait sa première nuit. Ravie, elle envoie des sms à toute sa famille pour leur annoncer avec joie que sa petite dernière est parfaite ! C’est alors que tout s’enchaîne. Alertée par ce signe suspect d’une première nuit en maternité,  la sœur de Murielle, également maman, se précipite à la maternité. Elle trouve sa sœur un peu affolée car sa fille n’a pas eu de selles et dort toujours.   »Je sentais que quelque chose ne tournait pas rond » avoue la sœur  « mais je ne voulais pas affoler Murielle, déjà fragilisée ». Une visite en chambre du pédiatre confirme la terrible intuition : La petite Violaine a été volée et échangée par un poupon parfaitement imité. Dans la minute, l’alerte enlèvement est déclenchée. « Nous avons perdu du temps » s’exclame Josiane Martinet, la grand-mère paternelle « Murielle aurait pu se rendre compte de la supercherie plus tôt !! » Pendant quelques heures, la ville toute entière vit au rythme de la petite famille, s’inquiétant et suspectant son voisin. C’est d’ailleurs grâce à une observation attentive de sa voisine que Jean-Patrick Aubert, 46 ans, persuadé d’avoir trouvé la coupable du rapt, alertera les autorités. Après une opération musclée pour déloger la voleuse d’enfant, la police confirmera avoir récupéré la petite Violaine au milieu d’une centaine de poupées reborn. Le commandant-chef Rabure revient sur le déroulé de l’opération « Ce qui nous a aidé, ce sont les pleurs. Un de mes officiers a agité un biberon devant les poupées et une seule a réagi. Nous nous sommes dit logiquement que ça devait être un vrai bébé. Et effectivement, il s’agissait bien de la petite Violaine, affamée ». Après quasiment 24h d’angoisse, c’est une famille soulagée qui récupère sa petite fille. La coupable, quant à elle, n’a pas souhaité s’exprimer sur son geste, se contentant de réclamer un poupon en cellule. « Nous penchons pour un cas de psychose Corollienne »  s’avance Jean Bernardin, le psychiatre nommé d’office,   »avec une nécessité pour la patiente d’obtenir un poupon qui s’exprime. Elle a donc tout simplement subtilisé ce qui lui semblait être un poupon plus évolué. Elle n’a aucune conscience d’avoir mal agi ». Aujourd’hui, toute la famille coule des jours tranquilles dans le petit village de Biron et tente d’oublier cette histoire qui s’est heureusement bien terminée. Gageons cependant que la petite Violaine n’aura pas de poupée pour son premier anniversaire ! La rédaction Photo Credit: nevil zaveri via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 18 août 2014 , By La rédaction Posted On 10 juil 2013 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction" Bébés échangés : les parents n’y ont vu que du feu ! 1 "Biron – C’est à la petite maternité Nicole Croisille d’Anglards-de-Salers, dans le Cantal, que s’est joué la semaine dernière, un drame dont l’issue aurait pu être tragique. Le 20 mars, Murielle Martinet, 32 ans, donne naissance à la petite Violaine, après quelques heures harassantes de travail en salle d’accouchement. La naissance se passe plutôt bien, la petite ne présente aucun signe suspect et on renvoie rapidement la petite famille en chambre afin de faire connaissance. Les deux premiers jours se passent normalement, la jeune mère prenant tout doucement ses marques et peinant malgré tout à se reposer en raison des nombreuses visites de sa famille. C’est vrai que nous avons vu du monde » témoigne Murielle   « mais en même temps, c’est compréhensible, ma fille est la première petite fille d’une série de garçons, ma sœur a 4 garçons et mon frère en a trois. C’est vous dire si tout le monde était content ! » Les journées défilent donc entre les différents examens de naissance et les déballages de cadeaux. Le conjoint de Murielle, Laurent Martinet raconte   »nous étions débordés de papier cadeau et de bolduc, de poupées et de petits ensemble roses. La chambre était petite et les visiteurs étaient parfois nombreux, je pense que l’échange a dû avoir lieu pendant un de ces moments-là ». Tout à son déballage de cadeaux, la jeune mère n’a en effet pas pris conscience qu’on échangeait son bébé pendant son troisième jour à la maternité. Le ravisseur a probablement profité de l’affluence dans la chambre 432 pour subtiliser la petite Violaine et la remplacer par un poupon Reborn, un de ces fameux poupons imitant parfaitement les nourrissons. « Nous n’avons vu aucune différence »  confirme Nanou Crêpin, la grand-mère maternelle, « même pyjama, même couleur de cheveux et même attitude. La voleuse avait prévu son coup à l’avance, nous n’avons rien vu du tout ». La troisième journée se termine donc sans que l’alerte ne soit donnée. Murielle Martinet baigne sa fille et constate que cette dernière continue de dormir. Elle tente de la nourrir mais la petite Violaine ne semble pas avoir faim. « Je ne me suis pas inquiétée » se lamente Murielle.  »Je me suis dit qu’elle était très fatiguée par ces trop nombreuses visites ». Le soir, mère et fille se couchent paisiblement et, au petit matin, Muriel retrouve avec émotion sa fille qui a, selon elle, fait sa première nuit. Ravie, elle envoie des sms à toute sa famille pour leur annoncer avec joie que sa petite dernière est parfaite ! C’est alors que tout s’enchaîne. Alertée par ce signe suspect d’une première nuit en maternité,  la sœur de Murielle, également maman, se précipite à la maternité. Elle trouve sa sœur un peu affolée car sa fille n’a pas eu de selles et dort toujours.   »Je sentais que quelque chose ne tournait pas rond » avoue la sœur  « mais je ne voulais pas affoler Murielle, déjà fragilisée ». Une visite en chambre du pédiatre confirme la terrible intuition : La petite Violaine a été volée et échangée par un poupon parfaitement imité. Dans la minute, l’alerte enlèvement est déclenchée. « Nous avons perdu du temps » s’exclame Josiane Martinet, la grand-mère paternelle « Murielle aurait pu se rendre compte de la supercherie plus tôt !! » Pendant quelques heures, la ville toute entière vit au rythme de la petite famille, s’inquiétant et suspectant son voisin. C’est d’ailleurs grâce à une observation attentive de sa voisine que Jean-Patrick Aubert, 46 ans, persuadé d’avoir trouvé la coupable du rapt, alertera les autorités. Après une opération musclée pour déloger la voleuse d’enfant, la police confirmera avoir récupéré la petite Violaine au milieu d’une centaine de poupées reborn. Le commandant-chef Rabure revient sur le déroulé de l’opération « Ce qui nous a aidé, ce sont les pleurs. Un de mes officiers a agité un biberon devant les poupées et une seule a réagi. Nous nous sommes dit logiquement que ça devait être un vrai bébé. Et effectivement, il s’agissait bien de la petite Violaine, affamée ». Après quasiment 24h d’angoisse, c’est une famille soulagée qui récupère sa petite fille. La coupable, quant à elle, n’a pas souhaité s’exprimer sur son geste, se contentant de réclamer un poupon en cellule. « Nous penchons pour un cas de psychose Corollienne »  s’avance Jean Bernardin, le psychiatre nommé d’office,   »avec une nécessité pour la patiente d’obtenir un poupon qui s’exprime. Elle a donc tout simplement subtilisé ce qui lui semblait être un poupon plus évolué. Elle n’a aucune conscience d’avoir mal agi ». Aujourd’hui, toute la famille coule des jours tranquilles dans le petit village de Biron et tente d’oublier cette histoire qui s’est heureusement bien terminée. Gageons cependant que la petite Violaine n’aura pas de poupée pour son premier anniversaire ! La rédaction Photo Credit: nevil zaveri via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 18 août 2014 , By La rédaction Posted On 10 juil 2013 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction" Bébés échangés : les parents n’y ont vu que du feu ! 1 "Biron – C’est à la petite maternité Nicole Croisille d’Anglards-de-Salers, dans le Cantal, que s’est joué la semaine dernière, un drame dont l’issue aurait pu être tragique. Le 20 mars, Murielle Martinet, 32 ans, donne naissance à la petite Violaine, après quelques heures harassantes de travail en salle d’accouchement. La naissance se passe plutôt bien, la petite ne présente aucun signe suspect et on renvoie rapidement la petite famille en chambre afin de faire connaissance. Les deux premiers jours se passent normalement, la jeune mère prenant tout doucement ses marques et peinant malgré tout à se reposer en raison des nombreuses visites de sa famille. C’est vrai que nous avons vu du monde » témoigne Murielle   « mais en même temps, c’est compréhensible, ma fille est la première petite fille d’une série de garçons, ma sœur a 4 garçons et mon frère en a trois. C’est vous dire si tout le monde était content ! » Les journées défilent donc entre les différents examens de naissance et les déballages de cadeaux. Le conjoint de Murielle, Laurent Martinet raconte   »nous étions débordés de papier cadeau et de bolduc, de poupées et de petits ensemble roses. La chambre était petite et les visiteurs étaient parfois nombreux, je pense que l’échange a dû avoir lieu pendant un de ces moments-là ». Tout à son déballage de cadeaux, la jeune mère n’a en effet pas pris conscience qu’on échangeait son bébé pendant son troisième jour à la maternité. Le ravisseur a probablement profité de l’affluence dans la chambre 432 pour subtiliser la petite Violaine et la remplacer par un poupon Reborn, un de ces fameux poupons imitant parfaitement les nourrissons. « Nous n’avons vu aucune différence »  confirme Nanou Crêpin, la grand-mère maternelle, « même pyjama, même couleur de cheveux et même attitude. La voleuse avait prévu son coup à l’avance, nous n’avons rien vu du tout ». La troisième journée se termine donc sans que l’alerte ne soit donnée. Murielle Martinet baigne sa fille et constate que cette dernière continue de dormir. Elle tente de la nourrir mais la petite Violaine ne semble pas avoir faim. « Je ne me suis pas inquiétée » se lamente Murielle.  »Je me suis dit qu’elle était très fatiguée par ces trop nombreuses visites ». Le soir, mère et fille se couchent paisiblement et, au petit matin, Muriel retrouve avec émotion sa fille qui a, selon elle, fait sa première nuit. Ravie, elle envoie des sms à toute sa famille pour leur annoncer avec joie que sa petite dernière est parfaite ! C’est alors que tout s’enchaîne. Alertée par ce signe suspect d’une première nuit en maternité,  la sœur de Murielle, également maman, se précipite à la maternité. Elle trouve sa sœur un peu affolée car sa fille n’a pas eu de selles et dort toujours.   »Je sentais que quelque chose ne tournait pas rond » avoue la sœur  « mais je ne voulais pas affoler Murielle, déjà fragilisée ». Une visite en chambre du pédiatre confirme la terrible intuition : La petite Violaine a été volée et échangée par un poupon parfaitement imité. Dans la minute, l’alerte enlèvement est déclenchée. « Nous avons perdu du temps » s’exclame Josiane Martinet, la grand-mère paternelle « Murielle aurait pu se rendre compte de la supercherie plus tôt !! » Pendant quelques heures, la ville toute entière vit au rythme de la petite famille, s’inquiétant et suspectant son voisin. C’est d’ailleurs grâce à une observation attentive de sa voisine que Jean-Patrick Aubert, 46 ans, persuadé d’avoir trouvé la coupable du rapt, alertera les autorités. Après une opération musclée pour déloger la voleuse d’enfant, la police confirmera avoir récupéré la petite Violaine au milieu d’une centaine de poupées reborn. Le commandant-chef Rabure revient sur le déroulé de l’opération « Ce qui nous a aidé, ce sont les pleurs. Un de mes officiers a agité un biberon devant les poupées et une seule a réagi. Nous nous sommes dit logiquement que ça devait être un vrai bébé. Et effectivement, il s’agissait bien de la petite Violaine, affamée ». Après quasiment 24h d’angoisse, c’est une famille soulagée qui récupère sa petite fille. La coupable, quant à elle, n’a pas souhaité s’exprimer sur son geste, se contentant de réclamer un poupon en cellule. « Nous penchons pour un cas de psychose Corollienne »  s’avance Jean Bernardin, le psychiatre nommé d’office,   »avec une nécessité pour la patiente d’obtenir un poupon qui s’exprime. Elle a donc tout simplement subtilisé ce qui lui semblait être un poupon plus évolué. Elle n’a aucune conscience d’avoir mal agi ». Aujourd’hui, toute la famille coule des jours tranquilles dans le petit village de Biron et tente d’oublier cette histoire qui s’est heureusement bien terminée. Gageons cependant que la petite Violaine n’aura pas de poupée pour son premier anniversaire ! La rédaction Photo Credit: nevil zaveri via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 18 août 2014 , By La rédaction Posted On 10 juil 2013 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction" Bébés échangés : les parents n’y ont vu que du feu ! 1 "Biron – C’est à la petite maternité Nicole Croisille d’Anglards-de-Salers, dans le Cantal, que s’est joué la semaine dernière, un drame dont l’issue aurait pu être tragique. Le 20 mars, Murielle Martinet, 32 ans, donne naissance à la petite Violaine, après quelques heures harassantes de travail en salle d’accouchement. La naissance se passe plutôt bien, la petite ne présente aucun signe suspect et on renvoie rapidement la petite famille en chambre afin de faire connaissance. Les deux premiers jours se passent normalement, la jeune mère prenant tout doucement ses marques et peinant malgré tout à se reposer en raison des nombreuses visites de sa famille. C’est vrai que nous avons vu du monde » témoigne Murielle   « mais en même temps, c’est compréhensible, ma fille est la première petite fille d’une série de garçons, ma sœur a 4 garçons et mon frère en a trois. C’est vous dire si tout le monde était content ! » Les journées défilent donc entre les différents examens de naissance et les déballages de cadeaux. Le conjoint de Murielle, Laurent Martinet raconte   »nous étions débordés de papier cadeau et de bolduc, de poupées et de petits ensemble roses. La chambre était petite et les visiteurs étaient parfois nombreux, je pense que l’échange a dû avoir lieu pendant un de ces moments-là ». Tout à son déballage de cadeaux, la jeune mère n’a en effet pas pris conscience qu’on échangeait son bébé pendant son troisième jour à la maternité. Le ravisseur a probablement profité de l’affluence dans la chambre 432 pour subtiliser la petite Violaine et la remplacer par un poupon Reborn, un de ces fameux poupons imitant parfaitement les nourrissons. « Nous n’avons vu aucune différence »  confirme Nanou Crêpin, la grand-mère maternelle, « même pyjama, même couleur de cheveux et même attitude. La voleuse avait prévu son coup à l’avance, nous n’avons rien vu du tout ». La troisième journée se termine donc sans que l’alerte ne soit donnée. Murielle Martinet baigne sa fille et constate que cette dernière continue de dormir. Elle tente de la nourrir mais la petite Violaine ne semble pas avoir faim. « Je ne me suis pas inquiétée » se lamente Murielle.  »Je me suis dit qu’elle était très fatiguée par ces trop nombreuses visites ». Le soir, mère et fille se couchent paisiblement et, au petit matin, Muriel retrouve avec émotion sa fille qui a, selon elle, fait sa première nuit. Ravie, elle envoie des sms à toute sa famille pour leur annoncer avec joie que sa petite dernière est parfaite ! C’est alors que tout s’enchaîne. Alertée par ce signe suspect d’une première nuit en maternité,  la sœur de Murielle, également maman, se précipite à la maternité. Elle trouve sa sœur un peu affolée car sa fille n’a pas eu de selles et dort toujours.   »Je sentais que quelque chose ne tournait pas rond » avoue la sœur  « mais je ne voulais pas affoler Murielle, déjà fragilisée ». Une visite en chambre du pédiatre confirme la terrible intuition : La petite Violaine a été volée et échangée par un poupon parfaitement imité. Dans la minute, l’alerte enlèvement est déclenchée. « Nous avons perdu du temps » s’exclame Josiane Martinet, la grand-mère paternelle « Murielle aurait pu se rendre compte de la supercherie plus tôt !! » Pendant quelques heures, la ville toute entière vit au rythme de la petite famille, s’inquiétant et suspectant son voisin. C’est d’ailleurs grâce à une observation attentive de sa voisine que Jean-Patrick Aubert, 46 ans, persuadé d’avoir trouvé la coupable du rapt, alertera les autorités. Après une opération musclée pour déloger la voleuse d’enfant, la police confirmera avoir récupéré la petite Violaine au milieu d’une centaine de poupées reborn. Le commandant-chef Rabure revient sur le déroulé de l’opération « Ce qui nous a aidé, ce sont les pleurs. Un de mes officiers a agité un biberon devant les poupées et une seule a réagi. Nous nous sommes dit logiquement que ça devait être un vrai bébé. Et effectivement, il s’agissait bien de la petite Violaine, affamée ». Après quasiment 24h d’angoisse, c’est une famille soulagée qui récupère sa petite fille. La coupable, quant à elle, n’a pas souhaité s’exprimer sur son geste, se contentant de réclamer un poupon en cellule. « Nous penchons pour un cas de psychose Corollienne »  s’avance Jean Bernardin, le psychiatre nommé d’office,   »avec une nécessité pour la patiente d’obtenir un poupon qui s’exprime. Elle a donc tout simplement subtilisé ce qui lui semblait être un poupon plus évolué. Elle n’a aucune conscience d’avoir mal agi ». Aujourd’hui, toute la famille coule des jours tranquilles dans le petit village de Biron et tente d’oublier cette histoire qui s’est heureusement bien terminée. Gageons cependant que la petite Violaine n’aura pas de poupée pour son premier anniversaire ! La rédaction Photo Credit: nevil zaveri via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 18 août 2014 , By La rédaction Posted On 10 juil 2013 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction" Bébés échangés : les parents n’y ont vu que du feu ! 1 "Biron – C’est à la petite maternité Nicole Croisille d’Anglards-de-Salers, dans le Cantal, que s’est joué la semaine dernière, un drame dont l’issue aurait pu être tragique. Le 20 mars, Murielle Martinet, 32 ans, donne naissance à la petite Violaine, après quelques heures harassantes de travail en salle d’accouchement. La naissance se passe plutôt bien, la petite ne présente aucun signe suspect et on renvoie rapidement la petite famille en chambre afin de faire connaissance. Les deux premiers jours se passent normalement, la jeune mère prenant tout doucement ses marques et peinant malgré tout à se reposer en raison des nombreuses visites de sa famille. C’est vrai que nous avons vu du monde » témoigne Murielle   « mais en même temps, c’est compréhensible, ma fille est la première petite fille d’une série de garçons, ma sœur a 4 garçons et mon frère en a trois. C’est vous dire si tout le monde était content ! » Les journées défilent donc entre les différents examens de naissance et les déballages de cadeaux. Le conjoint de Murielle, Laurent Martinet raconte   »nous étions débordés de papier cadeau et de bolduc, de poupées et de petits ensemble roses. La chambre était petite et les visiteurs étaient parfois nombreux, je pense que l’échange a dû avoir lieu pendant un de ces moments-là ». Tout à son déballage de cadeaux, la jeune mère n’a en effet pas pris conscience qu’on échangeait son bébé pendant son troisième jour à la maternité. Le ravisseur a probablement profité de l’affluence dans la chambre 432 pour subtiliser la petite Violaine et la remplacer par un poupon Reborn, un de ces fameux poupons imitant parfaitement les nourrissons. « Nous n’avons vu aucune différence »  confirme Nanou Crêpin, la grand-mère maternelle, « même pyjama, même couleur de cheveux et même attitude. La voleuse avait prévu son coup à l’avance, nous n’avons rien vu du tout ». La troisième journée se termine donc sans que l’alerte ne soit donnée. Murielle Martinet baigne sa fille et constate que cette dernière continue de dormir. Elle tente de la nourrir mais la petite Violaine ne semble pas avoir faim. « Je ne me suis pas inquiétée » se lamente Murielle.  »Je me suis dit qu’elle était très fatiguée par ces trop nombreuses visites ». Le soir, mère et fille se couchent paisiblement et, au petit matin, Muriel retrouve avec émotion sa fille qui a, selon elle, fait sa première nuit. Ravie, elle envoie des sms à toute sa famille pour leur annoncer avec joie que sa petite dernière est parfaite ! C’est alors que tout s’enchaîne. Alertée par ce signe suspect d’une première nuit en maternité,  la sœur de Murielle, également maman, se précipite à la maternité. Elle trouve sa sœur un peu affolée car sa fille n’a pas eu de selles et dort toujours.   »Je sentais que quelque chose ne tournait pas rond » avoue la sœur  « mais je ne voulais pas affoler Murielle, déjà fragilisée ». Une visite en chambre du pédiatre confirme la terrible intuition : La petite Violaine a été volée et échangée par un poupon parfaitement imité. Dans la minute, l’alerte enlèvement est déclenchée. « Nous avons perdu du temps » s’exclame Josiane Martinet, la grand-mère paternelle « Murielle aurait pu se rendre compte de la supercherie plus tôt !! » Pendant quelques heures, la ville toute entière vit au rythme de la petite famille, s’inquiétant et suspectant son voisin. C’est d’ailleurs grâce à une observation attentive de sa voisine que Jean-Patrick Aubert, 46 ans, persuadé d’avoir trouvé la coupable du rapt, alertera les autorités. Après une opération musclée pour déloger la voleuse d’enfant, la police confirmera avoir récupéré la petite Violaine au milieu d’une centaine de poupées reborn. Le commandant-chef Rabure revient sur le déroulé de l’opération « Ce qui nous a aidé, ce sont les pleurs. Un de mes officiers a agité un biberon devant les poupées et une seule a réagi. Nous nous sommes dit logiquement que ça devait être un vrai bébé. Et effectivement, il s’agissait bien de la petite Violaine, affamée ». Après quasiment 24h d’angoisse, c’est une famille soulagée qui récupère sa petite fille. La coupable, quant à elle, n’a pas souhaité s’exprimer sur son geste, se contentant de réclamer un poupon en cellule. « Nous penchons pour un cas de psychose Corollienne »  s’avance Jean Bernardin, le psychiatre nommé d’office,   »avec une nécessité pour la patiente d’obtenir un poupon qui s’exprime. Elle a donc tout simplement subtilisé ce qui lui semblait être un poupon plus évolué. Elle n’a aucune conscience d’avoir mal agi ». Aujourd’hui, toute la famille coule des jours tranquilles dans le petit village de Biron et tente d’oublier cette histoire qui s’est heureusement bien terminée. Gageons cependant que la petite Violaine n’aura pas de poupée pour son premier anniversaire ! La rédaction Photo Credit: nevil zaveri via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 18 août 2014 , By La rédaction Posted On 10 juil 2013 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction" Bébés échangés : les parents n’y ont vu que du feu ! 1 "Biron – C’est à la petite maternité Nicole Croisille d’Anglards-de-Salers, dans le Cantal, que s’est joué la semaine dernière, un drame dont l’issue aurait pu être tragique. Le 20 mars, Murielle Martinet, 32 ans, donne naissance à la petite Violaine, après quelques heures harassantes de travail en salle d’accouchement. La naissance se passe plutôt bien, la petite ne présente aucun signe suspect et on renvoie rapidement la petite famille en chambre afin de faire connaissance. Les deux premiers jours se passent normalement, la jeune mère prenant tout doucement ses marques et peinant malgré tout à se reposer en raison des nombreuses visites de sa famille. C’est vrai que nous avons vu du monde » témoigne Murielle   « mais en même temps, c’est compréhensible, ma fille est la première petite fille d’une série de garçons, ma sœur a 4 garçons et mon frère en a trois. C’est vous dire si tout le monde était content ! » Les journées défilent donc entre les différents examens de naissance et les déballages de cadeaux. Le conjoint de Murielle, Laurent Martinet raconte   »nous étions débordés de papier cadeau et de bolduc, de poupées et de petits ensemble roses. La chambre était petite et les visiteurs étaient parfois nombreux, je pense que l’échange a dû avoir lieu pendant un de ces moments-là ». Tout à son déballage de cadeaux, la jeune mère n’a en effet pas pris conscience qu’on échangeait son bébé pendant son troisième jour à la maternité. Le ravisseur a probablement profité de l’affluence dans la chambre 432 pour subtiliser la petite Violaine et la remplacer par un poupon Reborn, un de ces fameux poupons imitant parfaitement les nourrissons. « Nous n’avons vu aucune différence »  confirme Nanou Crêpin, la grand-mère maternelle, « même pyjama, même couleur de cheveux et même attitude. La voleuse avait prévu son coup à l’avance, nous n’avons rien vu du tout ». La troisième journée se termine donc sans que l’alerte ne soit donnée. Murielle Martinet baigne sa fille et constate que cette dernière continue de dormir. Elle tente de la nourrir mais la petite Violaine ne semble pas avoir faim. « Je ne me suis pas inquiétée » se lamente Murielle.  »Je me suis dit qu’elle était très fatiguée par ces trop nombreuses visites ». Le soir, mère et fille se couchent paisiblement et, au petit matin, Muriel retrouve avec émotion sa fille qui a, selon elle, fait sa première nuit. Ravie, elle envoie des sms à toute sa famille pour leur annoncer avec joie que sa petite dernière est parfaite ! C’est alors que tout s’enchaîne. Alertée par ce signe suspect d’une première nuit en maternité,  la sœur de Murielle, également maman, se précipite à la maternité. Elle trouve sa sœur un peu affolée car sa fille n’a pas eu de selles et dort toujours.   »Je sentais que quelque chose ne tournait pas rond » avoue la sœur  « mais je ne voulais pas affoler Murielle, déjà fragilisée ». Une visite en chambre du pédiatre confirme la terrible intuition : La petite Violaine a été volée et échangée par un poupon parfaitement imité. Dans la minute, l’alerte enlèvement est déclenchée. « Nous avons perdu du temps » s’exclame Josiane Martinet, la grand-mère paternelle « Murielle aurait pu se rendre compte de la supercherie plus tôt !! » Pendant quelques heures, la ville toute entière vit au rythme de la petite famille, s’inquiétant et suspectant son voisin. C’est d’ailleurs grâce à une observation attentive de sa voisine que Jean-Patrick Aubert, 46 ans, persuadé d’avoir trouvé la coupable du rapt, alertera les autorités. Après une opération musclée pour déloger la voleuse d’enfant, la police confirmera avoir récupéré la petite Violaine au milieu d’une centaine de poupées reborn. Le commandant-chef Rabure revient sur le déroulé de l’opération « Ce qui nous a aidé, ce sont les pleurs. Un de mes officiers a agité un biberon devant les poupées et une seule a réagi. Nous nous sommes dit logiquement que ça devait être un vrai bébé. Et effectivement, il s’agissait bien de la petite Violaine, affamée ». Après quasiment 24h d’angoisse, c’est une famille soulagée qui récupère sa petite fille. La coupable, quant à elle, n’a pas souhaité s’exprimer sur son geste, se contentant de réclamer un poupon en cellule. « Nous penchons pour un cas de psychose Corollienne »  s’avance Jean Bernardin, le psychiatre nommé d’office,   »avec une nécessité pour la patiente d’obtenir un poupon qui s’exprime. Elle a donc tout simplement subtilisé ce qui lui semblait être un poupon plus évolué. Elle n’a aucune conscience d’avoir mal agi ». Aujourd’hui, toute la famille coule des jours tranquilles dans le petit village de Biron et tente d’oublier cette histoire qui s’est heureusement bien terminée. Gageons cependant que la petite Violaine n’aura pas de poupée pour son premier anniversaire ! La rédaction Photo Credit: nevil zaveri via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 18 août 2014 , By La rédaction Posted On 10 juil 2013 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction" Bébés échangés : les parents n’y ont vu que du feu ! 1 "Biron – C’est à la petite maternité Nicole Croisille d’Anglards-de-Salers, dans le Cantal, que s’est joué la semaine dernière, un drame dont l’issue aurait pu être tragique. Le 20 mars, Murielle Martinet, 32 ans, donne naissance à la petite Violaine, après quelques heures harassantes de travail en salle d’accouchement. La naissance se passe plutôt bien, la petite ne présente aucun signe suspect et on renvoie rapidement la petite famille en chambre afin de faire connaissance. Les deux premiers jours se passent normalement, la jeune mère prenant tout doucement ses marques et peinant malgré tout à se reposer en raison des nombreuses visites de sa famille. C’est vrai que nous avons vu du monde » témoigne Murielle   « mais en même temps, c’est compréhensible, ma fille est la première petite fille d’une série de garçons, ma sœur a 4 garçons et mon frère en a trois. C’est vous dire si tout le monde était content ! » Les journées défilent donc entre les différents examens de naissance et les déballages de cadeaux. Le conjoint de Murielle, Laurent Martinet raconte   »nous étions débordés de papier cadeau et de bolduc, de poupées et de petits ensemble roses. La chambre était petite et les visiteurs étaient parfois nombreux, je pense que l’échange a dû avoir lieu pendant un de ces moments-là ». Tout à son déballage de cadeaux, la jeune mère n’a en effet pas pris conscience qu’on échangeait son bébé pendant son troisième jour à la maternité. Le ravisseur a probablement profité de l’affluence dans la chambre 432 pour subtiliser la petite Violaine et la remplacer par un poupon Reborn, un de ces fameux poupons imitant parfaitement les nourrissons. « Nous n’avons vu aucune différence »  confirme Nanou Crêpin, la grand-mère maternelle, « même pyjama, même couleur de cheveux et même attitude. La voleuse avait prévu son coup à l’avance, nous n’avons rien vu du tout ». La troisième journée se termine donc sans que l’alerte ne soit donnée. Murielle Martinet baigne sa fille et constate que cette dernière continue de dormir. Elle tente de la nourrir mais la petite Violaine ne semble pas avoir faim. « Je ne me suis pas inquiétée » se lamente Murielle.  »Je me suis dit qu’elle était très fatiguée par ces trop nombreuses visites ». Le soir, mère et fille se couchent paisiblement et, au petit matin, Muriel retrouve avec émotion sa fille qui a, selon elle, fait sa première nuit. Ravie, elle envoie des sms à toute sa famille pour leur annoncer avec joie que sa petite dernière est parfaite ! C’est alors que tout s’enchaîne. Alertée par ce signe suspect d’une première nuit en maternité,  la sœur de Murielle, également maman, se précipite à la maternité. Elle trouve sa sœur un peu affolée car sa fille n’a pas eu de selles et dort toujours.   »Je sentais que quelque chose ne tournait pas rond » avoue la sœur  « mais je ne voulais pas affoler Murielle, déjà fragilisée ». Une visite en chambre du pédiatre confirme la terrible intuition : La petite Violaine a été volée et échangée par un poupon parfaitement imité. Dans la minute, l’alerte enlèvement est déclenchée. « Nous avons perdu du temps » s’exclame Josiane Martinet, la grand-mère paternelle « Murielle aurait pu se rendre compte de la supercherie plus tôt !! » Pendant quelques heures, la ville toute entière vit au rythme de la petite famille, s’inquiétant et suspectant son voisin. C’est d’ailleurs grâce à une observation attentive de sa voisine que Jean-Patrick Aubert, 46 ans, persuadé d’avoir trouvé la coupable du rapt, alertera les autorités. Après une opération musclée pour déloger la voleuse d’enfant, la police confirmera avoir récupéré la petite Violaine au milieu d’une centaine de poupées reborn. Le commandant-chef Rabure revient sur le déroulé de l’opération « Ce qui nous a aidé, ce sont les pleurs. Un de mes officiers a agité un biberon devant les poupées et une seule a réagi. Nous nous sommes dit logiquement que ça devait être un vrai bébé. Et effectivement, il s’agissait bien de la petite Violaine, affamée ». Après quasiment 24h d’angoisse, c’est une famille soulagée qui récupère sa petite fille. La coupable, quant à elle, n’a pas souhaité s’exprimer sur son geste, se contentant de réclamer un poupon en cellule. « Nous penchons pour un cas de psychose Corollienne »  s’avance Jean Bernardin, le psychiatre nommé d’office,   »avec une nécessité pour la patiente d’obtenir un poupon qui s’exprime. Elle a donc tout simplement subtilisé ce qui lui semblait être un poupon plus évolué. Elle n’a aucune conscience d’avoir mal agi ». Aujourd’hui, toute la famille coule des jours tranquilles dans le petit village de Biron et tente d’oublier cette histoire qui s’est heureusement bien terminée. Gageons cependant que la petite Violaine n’aura pas de poupée pour son premier anniversaire ! La rédaction Photo Credit: nevil zaveri via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 18 août 2014 , By La rédaction Posted On 10 juil 2013 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction" Bébés échangés : les parents n’y ont vu que du feu ! 1 "Biron – C’est à la petite maternité Nicole Croisille d’Anglards-de-Salers, dans le Cantal, que s’est joué la semaine dernière, un drame dont l’issue aurait pu être tragique. Le 20 mars, Murielle Martinet, 32 ans, donne naissance à la petite Violaine, après quelques heures harassantes de travail en salle d’accouchement. La naissance se passe plutôt bien, la petite ne présente aucun signe suspect et on renvoie rapidement la petite famille en chambre afin de faire connaissance. Les deux premiers jours se passent normalement, la jeune mère prenant tout doucement ses marques et peinant malgré tout à se reposer en raison des nombreuses visites de sa famille. C’est vrai que nous avons vu du monde » témoigne Murielle   « mais en même temps, c’est compréhensible, ma fille est la première petite fille d’une série de garçons, ma sœur a 4 garçons et mon frère en a trois. C’est vous dire si tout le monde était content ! » Les journées défilent donc entre les différents examens de naissance et les déballages de cadeaux. Le conjoint de Murielle, Laurent Martinet raconte   »nous étions débordés de papier cadeau et de bolduc, de poupées et de petits ensemble roses. La chambre était petite et les visiteurs étaient parfois nombreux, je pense que l’échange a dû avoir lieu pendant un de ces moments-là ». Tout à son déballage de cadeaux, la jeune mère n’a en effet pas pris conscience qu’on échangeait son bébé pendant son troisième jour à la maternité. Le ravisseur a probablement profité de l’affluence dans la chambre 432 pour subtiliser la petite Violaine et la remplacer par un poupon Reborn, un de ces fameux poupons imitant parfaitement les nourrissons. « Nous n’avons vu aucune différence »  confirme Nanou Crêpin, la grand-mère maternelle, « même pyjama, même couleur de cheveux et même attitude. La voleuse avait prévu son coup à l’avance, nous n’avons rien vu du tout ». La troisième journée se termine donc sans que l’alerte ne soit donnée. Murielle Martinet baigne sa fille et constate que cette dernière continue de dormir. Elle tente de la nourrir mais la petite Violaine ne semble pas avoir faim. « Je ne me suis pas inquiétée » se lamente Murielle.  »Je me suis dit qu’elle était très fatiguée par ces trop nombreuses visites ». Le soir, mère et fille se couchent paisiblement et, au petit matin, Muriel retrouve avec émotion sa fille qui a, selon elle, fait sa première nuit. Ravie, elle envoie des sms à toute sa famille pour leur annoncer avec joie que sa petite dernière est parfaite ! C’est alors que tout s’enchaîne. Alertée par ce signe suspect d’une première nuit en maternité,  la sœur de Murielle, également maman, se précipite à la maternité. Elle trouve sa sœur un peu affolée car sa fille n’a pas eu de selles et dort toujours.   »Je sentais que quelque chose ne tournait pas rond » avoue la sœur  « mais je ne voulais pas affoler Murielle, déjà fragilisée ». Une visite en chambre du pédiatre confirme la terrible intuition : La petite Violaine a été volée et échangée par un poupon parfaitement imité. Dans la minute, l’alerte enlèvement est déclenchée. « Nous avons perdu du temps » s’exclame Josiane Martinet, la grand-mère paternelle « Murielle aurait pu se rendre compte de la supercherie plus tôt !! » Pendant quelques heures, la ville toute entière vit au rythme de la petite famille, s’inquiétant et suspectant son voisin. C’est d’ailleurs grâce à une observation attentive de sa voisine que Jean-Patrick Aubert, 46 ans, persuadé d’avoir trouvé la coupable du rapt, alertera les autorités. Après une opération musclée pour déloger la voleuse d’enfant, la police confirmera avoir récupéré la petite Violaine au milieu d’une centaine de poupées reborn. Le commandant-chef Rabure revient sur le déroulé de l’opération « Ce qui nous a aidé, ce sont les pleurs. Un de mes officiers a agité un biberon devant les poupées et une seule a réagi. Nous nous sommes dit logiquement que ça devait être un vrai bébé. Et effectivement, il s’agissait bien de la petite Violaine, affamée ». Après quasiment 24h d’angoisse, c’est une famille soulagée qui récupère sa petite fille. La coupable, quant à elle, n’a pas souhaité s’exprimer sur son geste, se contentant de réclamer un poupon en cellule. « Nous penchons pour un cas de psychose Corollienne »  s’avance Jean Bernardin, le psychiatre nommé d’office,   »avec une nécessité pour la patiente d’obtenir un poupon qui s’exprime. Elle a donc tout simplement subtilisé ce qui lui semblait être un poupon plus évolué. Elle n’a aucune conscience d’avoir mal agi ». Aujourd’hui, toute la famille coule des jours tranquilles dans le petit village de Biron et tente d’oublier cette histoire qui s’est heureusement bien terminée. Gageons cependant que la petite Violaine n’aura pas de poupée pour son premier anniversaire ! La rédaction Photo Credit: nevil zaveri via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 18 août 2014 , By La rédaction Posted On 10 juil 2013 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction" Bébés échangés : les parents n’y ont vu que du feu ! 1 "Londres – C’est une nouvelle qui va enchanter tous les futurs parents. Une étude britannique, menée par le très sérieux London Survey College auprès de 5000 familles entre 2006 et 2010, affirme que le nombre de rapports sexuels pendant la grossesse aurait une incidence sur le QI du bébé à naître : plus les rapports sont nombreux, plus le QI est élevé. Des chiffres éloquents Les résultats de l’étude sont sans appel et mettent d’accord les chercheurs du monde entier. Sur 5000 couples observés, la répartition est la suivante : 1000 couples n’ont eu aucun rapport pendant la grossesse, le QI moyen de leurs enfants est de 103, le plus faible étant de 75, le plus élevé de 120 ; 1000 couples ont eu un rapport par trimestre, le QI moyen de leurs enfants est de 108, le plus faible étant de 80, le plus élevé de 130 ; 1000 couples ont eu un rapport par mois, le QI moyen de leurs enfants est de 115, le plus faible étant de 88, le plus élevé de 140 ; 1000 couples ont eu un rapport par semaine, le QI moyen de leurs enfants est de 121, le plus faible étant de 100, le plus élevé étant de 155 1000 couples ont eu un rapport par jour, le QI moyen de leurs enfants est de  136, le plus faible étant de 120, le plus élevé étant de 185 Edward Cortfield, directeur de l’étude, est formel : « Ces résultats sont incontestables et je me demande comment le lien entre le sexe pendant la grossesse et l’intelligence du bébé n’a pas été fait avant ! » Les positions ont un impact indéniable Mais ce n’est pas tout. Si l’on en croit le rapport de 423 pages, les positions sexuelles pratiquées ont aussi leur importance. Il ressort en effet que le missionnaire a un impact bien moins important que la levrette, qui elle-même augmente le QI moins significativement que la brouette japonaise. Ainsi, il faudrait 3 missionnaires de 10 minutes chacun pour obtenir le même accroissement d’intelligence qu’une seule brouette japonaise de 5 minutes. La raison résiderait dans l’angle d’éjaculation qui permettrait d’atteindre plus rapidement la cible selon la position choisie. Une campagne incitative Les médias et le gouvernement britanniques ont pris très au sérieux ce phénomène et une vaste campagne informative a été lancée, afin d’inciter les parents à multiplier les coïts pendant la grossesse, et de faire de l’Angleterre un pays où le QI élevé est monnaie courante. Ainsi, les couples qui pourront justifier de plus de 3 rapports mensuels pendant 9 mois se verront offrir les séances de rééducation du périnée par la Reine Elisabeth II. Nul doute que les futurs parents vont s’appliquer à vérifier les résultats de cette enquête, pour faire avancer la science. La rédaction Photo Credit: NEW|photography (Formerly: Nikki Loux Photography) via Compfight cc" Faire l’amour pendant la grossesse est bon pour le QI de bébé 1 "Londres – C’est une nouvelle qui va enchanter tous les futurs parents. Une étude britannique, menée par le très sérieux London Survey College auprès de 5000 familles entre 2006 et 2010, affirme que le nombre de rapports sexuels pendant la grossesse aurait une incidence sur le QI du bébé à naître : plus les rapports sont nombreux, plus le QI est élevé. Des chiffres éloquents Les résultats de l’étude sont sans appel et mettent d’accord les chercheurs du monde entier. Sur 5000 couples observés, la répartition est la suivante : 1000 couples n’ont eu aucun rapport pendant la grossesse, le QI moyen de leurs enfants est de 103, le plus faible étant de 75, le plus élevé de 120 ; 1000 couples ont eu un rapport par trimestre, le QI moyen de leurs enfants est de 108, le plus faible étant de 80, le plus élevé de 130 ; 1000 couples ont eu un rapport par mois, le QI moyen de leurs enfants est de 115, le plus faible étant de 88, le plus élevé de 140 ; 1000 couples ont eu un rapport par semaine, le QI moyen de leurs enfants est de 121, le plus faible étant de 100, le plus élevé étant de 155 1000 couples ont eu un rapport par jour, le QI moyen de leurs enfants est de  136, le plus faible étant de 120, le plus élevé étant de 185 Edward Cortfield, directeur de l’étude, est formel : « Ces résultats sont incontestables et je me demande comment le lien entre le sexe pendant la grossesse et l’intelligence du bébé n’a pas été fait avant ! » Les positions ont un impact indéniable Mais ce n’est pas tout. Si l’on en croit le rapport de 423 pages, les positions sexuelles pratiquées ont aussi leur importance. Il ressort en effet que le missionnaire a un impact bien moins important que la levrette, qui elle-même augmente le QI moins significativement que la brouette japonaise. Ainsi, il faudrait 3 missionnaires de 10 minutes chacun pour obtenir le même accroissement d’intelligence qu’une seule brouette japonaise de 5 minutes. La raison résiderait dans l’angle d’éjaculation qui permettrait d’atteindre plus rapidement la cible selon la position choisie. Une campagne incitative Les médias et le gouvernement britanniques ont pris très au sérieux ce phénomène et une vaste campagne informative a été lancée, afin d’inciter les parents à multiplier les coïts pendant la grossesse, et de faire de l’Angleterre un pays où le QI élevé est monnaie courante. Ainsi, les couples qui pourront justifier de plus de 3 rapports mensuels pendant 9 mois se verront offrir les séances de rééducation du périnée par la Reine Elisabeth II. Nul doute que les futurs parents vont s’appliquer à vérifier les résultats de cette enquête, pour faire avancer la science. La rédaction Photo Credit: NEW|photography (Formerly: Nikki Loux Photography) via Compfight cc" Faire l’amour pendant la grossesse est bon pour le QI de bébé 1 "Londres – C’est une nouvelle qui va enchanter tous les futurs parents. Une étude britannique, menée par le très sérieux London Survey College auprès de 5000 familles entre 2006 et 2010, affirme que le nombre de rapports sexuels pendant la grossesse aurait une incidence sur le QI du bébé à naître : plus les rapports sont nombreux, plus le QI est élevé. Des chiffres éloquents Les résultats de l’étude sont sans appel et mettent d’accord les chercheurs du monde entier. Sur 5000 couples observés, la répartition est la suivante : 1000 couples n’ont eu aucun rapport pendant la grossesse, le QI moyen de leurs enfants est de 103, le plus faible étant de 75, le plus élevé de 120 ; 1000 couples ont eu un rapport par trimestre, le QI moyen de leurs enfants est de 108, le plus faible étant de 80, le plus élevé de 130 ; 1000 couples ont eu un rapport par mois, le QI moyen de leurs enfants est de 115, le plus faible étant de 88, le plus élevé de 140 ; 1000 couples ont eu un rapport par semaine, le QI moyen de leurs enfants est de 121, le plus faible étant de 100, le plus élevé étant de 155 1000 couples ont eu un rapport par jour, le QI moyen de leurs enfants est de  136, le plus faible étant de 120, le plus élevé étant de 185 Edward Cortfield, directeur de l’étude, est formel : « Ces résultats sont incontestables et je me demande comment le lien entre le sexe pendant la grossesse et l’intelligence du bébé n’a pas été fait avant ! » Les positions ont un impact indéniable Mais ce n’est pas tout. Si l’on en croit le rapport de 423 pages, les positions sexuelles pratiquées ont aussi leur importance. Il ressort en effet que le missionnaire a un impact bien moins important que la levrette, qui elle-même augmente le QI moins significativement que la brouette japonaise. Ainsi, il faudrait 3 missionnaires de 10 minutes chacun pour obtenir le même accroissement d’intelligence qu’une seule brouette japonaise de 5 minutes. La raison résiderait dans l’angle d’éjaculation qui permettrait d’atteindre plus rapidement la cible selon la position choisie. Une campagne incitative Les médias et le gouvernement britanniques ont pris très au sérieux ce phénomène et une vaste campagne informative a été lancée, afin d’inciter les parents à multiplier les coïts pendant la grossesse, et de faire de l’Angleterre un pays où le QI élevé est monnaie courante. Ainsi, les couples qui pourront justifier de plus de 3 rapports mensuels pendant 9 mois se verront offrir les séances de rééducation du périnée par la Reine Elisabeth II. Nul doute que les futurs parents vont s’appliquer à vérifier les résultats de cette enquête, pour faire avancer la science. La rédaction Photo Credit: NEW|photography (Formerly: Nikki Loux Photography) via Compfight cc" Faire l’amour pendant la grossesse est bon pour le QI de bébé 1 "Londres – C’est une nouvelle qui va enchanter tous les futurs parents. Une étude britannique, menée par le très sérieux London Survey College auprès de 5000 familles entre 2006 et 2010, affirme que le nombre de rapports sexuels pendant la grossesse aurait une incidence sur le QI du bébé à naître : plus les rapports sont nombreux, plus le QI est élevé. Des chiffres éloquents Les résultats de l’étude sont sans appel et mettent d’accord les chercheurs du monde entier. Sur 5000 couples observés, la répartition est la suivante : 1000 couples n’ont eu aucun rapport pendant la grossesse, le QI moyen de leurs enfants est de 103, le plus faible étant de 75, le plus élevé de 120 ; 1000 couples ont eu un rapport par trimestre, le QI moyen de leurs enfants est de 108, le plus faible étant de 80, le plus élevé de 130 ; 1000 couples ont eu un rapport par mois, le QI moyen de leurs enfants est de 115, le plus faible étant de 88, le plus élevé de 140 ; 1000 couples ont eu un rapport par semaine, le QI moyen de leurs enfants est de 121, le plus faible étant de 100, le plus élevé étant de 155 1000 couples ont eu un rapport par jour, le QI moyen de leurs enfants est de  136, le plus faible étant de 120, le plus élevé étant de 185 Edward Cortfield, directeur de l’étude, est formel : « Ces résultats sont incontestables et je me demande comment le lien entre le sexe pendant la grossesse et l’intelligence du bébé n’a pas été fait avant ! » Les positions ont un impact indéniable Mais ce n’est pas tout. Si l’on en croit le rapport de 423 pages, les positions sexuelles pratiquées ont aussi leur importance. Il ressort en effet que le missionnaire a un impact bien moins important que la levrette, qui elle-même augmente le QI moins significativement que la brouette japonaise. Ainsi, il faudrait 3 missionnaires de 10 minutes chacun pour obtenir le même accroissement d’intelligence qu’une seule brouette japonaise de 5 minutes. La raison résiderait dans l’angle d’éjaculation qui permettrait d’atteindre plus rapidement la cible selon la position choisie. Une campagne incitative Les médias et le gouvernement britanniques ont pris très au sérieux ce phénomène et une vaste campagne informative a été lancée, afin d’inciter les parents à multiplier les coïts pendant la grossesse, et de faire de l’Angleterre un pays où le QI élevé est monnaie courante. Ainsi, les couples qui pourront justifier de plus de 3 rapports mensuels pendant 9 mois se verront offrir les séances de rééducation du périnée par la Reine Elisabeth II. Nul doute que les futurs parents vont s’appliquer à vérifier les résultats de cette enquête, pour faire avancer la science. La rédaction Photo Credit: NEW|photography (Formerly: Nikki Loux Photography) via Compfight cc" Faire l’amour pendant la grossesse est bon pour le QI de bébé 1 "Comme chaque année pour fêter l’arrivée du mois de Juin, le petit village de Saint Martin sur Fion, dans le Loiret, organise son traditionnel défilé de majorettes. La petite troupe est composée de 4 fillettes, de 8 à 12 ans, dirigées de main de maître par Lionel De Pigeon, retraité de la légion. Depuis la création de la troupe, rien n’était jamais venu perturber son harmonie mais, cette année, tout ne s’est pas passé comme prévu. En effet, quelques instants seulement après le début de l’exhibition sur un air de Keen´V, la petite Léa a trébuché, et s’est effondrée sur Mathilde qui s’apprêtait à lancer son bâton. Lequel bâton a été violemment projeté sur le maire, monsieur Le Père qui a son tour s’est affalé lourdement sur le sol. Le curé du village, le père Le Maire, titulaire de son brevet de secouriste à immédiatement mis le maire en position latérale de sécurité dorsale. Ce dernier a alors commencé à délirer et répétait en boucle : « Prévenez Noëlle, ma mère » Pendant ce temps, sous les ordres de Lionel, Léa effectuait 50 pompes pour réparer sa bourde. Au final, plus de peur que de mal pour le maire qui a été transporté à l’hôpital et souffre simplement d’un double traumatisme crânien ainsi que d’une fracture de la colonne vertébrale. Le plus triste étant, bien entendu, que le préfet a décidé d’interdire tous les défilés de majorettes dans le département suite à ce petit incident. La rédaction Photo: Jonnie g5 via Compfight cc" Accident grave de majorettes à Saint Martin sur Fion 1 "Comme chaque année pour fêter l’arrivée du mois de Juin, le petit village de Saint Martin sur Fion, dans le Loiret, organise son traditionnel défilé de majorettes. La petite troupe est composée de 4 fillettes, de 8 à 12 ans, dirigées de main de maître par Lionel De Pigeon, retraité de la légion. Depuis la création de la troupe, rien n’était jamais venu perturber son harmonie mais, cette année, tout ne s’est pas passé comme prévu. En effet, quelques instants seulement après le début de l’exhibition sur un air de Keen´V, la petite Léa a trébuché, et s’est effondrée sur Mathilde qui s’apprêtait à lancer son bâton. Lequel bâton a été violemment projeté sur le maire, monsieur Le Père qui a son tour s’est affalé lourdement sur le sol. Le curé du village, le père Le Maire, titulaire de son brevet de secouriste à immédiatement mis le maire en position latérale de sécurité dorsale. Ce dernier a alors commencé à délirer et répétait en boucle : « Prévenez Noëlle, ma mère » Pendant ce temps, sous les ordres de Lionel, Léa effectuait 50 pompes pour réparer sa bourde. Au final, plus de peur que de mal pour le maire qui a été transporté à l’hôpital et souffre simplement d’un double traumatisme crânien ainsi que d’une fracture de la colonne vertébrale. Le plus triste étant, bien entendu, que le préfet a décidé d’interdire tous les défilés de majorettes dans le département suite à ce petit incident. La rédaction Photo: Jonnie g5 via Compfight cc" Accident grave de majorettes à Saint Martin sur Fion 1 "Comme chaque année pour fêter l’arrivée du mois de Juin, le petit village de Saint Martin sur Fion, dans le Loiret, organise son traditionnel défilé de majorettes. La petite troupe est composée de 4 fillettes, de 8 à 12 ans, dirigées de main de maître par Lionel De Pigeon, retraité de la légion. Depuis la création de la troupe, rien n’était jamais venu perturber son harmonie mais, cette année, tout ne s’est pas passé comme prévu. En effet, quelques instants seulement après le début de l’exhibition sur un air de Keen´V, la petite Léa a trébuché, et s’est effondrée sur Mathilde qui s’apprêtait à lancer son bâton. Lequel bâton a été violemment projeté sur le maire, monsieur Le Père qui a son tour s’est affalé lourdement sur le sol. Le curé du village, le père Le Maire, titulaire de son brevet de secouriste à immédiatement mis le maire en position latérale de sécurité dorsale. Ce dernier a alors commencé à délirer et répétait en boucle : « Prévenez Noëlle, ma mère » Pendant ce temps, sous les ordres de Lionel, Léa effectuait 50 pompes pour réparer sa bourde. Au final, plus de peur que de mal pour le maire qui a été transporté à l’hôpital et souffre simplement d’un double traumatisme crânien ainsi que d’une fracture de la colonne vertébrale. Le plus triste étant, bien entendu, que le préfet a décidé d’interdire tous les défilés de majorettes dans le département suite à ce petit incident. La rédaction Photo: Jonnie g5 via Compfight cc" Accident grave de majorettes à Saint Martin sur Fion 1 "Comme chaque année pour fêter l’arrivée du mois de Juin, le petit village de Saint Martin sur Fion, dans le Loiret, organise son traditionnel défilé de majorettes. La petite troupe est composée de 4 fillettes, de 8 à 12 ans, dirigées de main de maître par Lionel De Pigeon, retraité de la légion. Depuis la création de la troupe, rien n’était jamais venu perturber son harmonie mais, cette année, tout ne s’est pas passé comme prévu. En effet, quelques instants seulement après le début de l’exhibition sur un air de Keen´V, la petite Léa a trébuché, et s’est effondrée sur Mathilde qui s’apprêtait à lancer son bâton. Lequel bâton a été violemment projeté sur le maire, monsieur Le Père qui a son tour s’est affalé lourdement sur le sol. Le curé du village, le père Le Maire, titulaire de son brevet de secouriste à immédiatement mis le maire en position latérale de sécurité dorsale. Ce dernier a alors commencé à délirer et répétait en boucle : « Prévenez Noëlle, ma mère » Pendant ce temps, sous les ordres de Lionel, Léa effectuait 50 pompes pour réparer sa bourde. Au final, plus de peur que de mal pour le maire qui a été transporté à l’hôpital et souffre simplement d’un double traumatisme crânien ainsi que d’une fracture de la colonne vertébrale. Le plus triste étant, bien entendu, que le préfet a décidé d’interdire tous les défilés de majorettes dans le département suite à ce petit incident. La rédaction Photo: Jonnie g5 via Compfight cc" Accident grave de majorettes à Saint Martin sur Fion 1 "Comme chaque année pour fêter l’arrivée du mois de Juin, le petit village de Saint Martin sur Fion, dans le Loiret, organise son traditionnel défilé de majorettes. La petite troupe est composée de 4 fillettes, de 8 à 12 ans, dirigées de main de maître par Lionel De Pigeon, retraité de la légion. Depuis la création de la troupe, rien n’était jamais venu perturber son harmonie mais, cette année, tout ne s’est pas passé comme prévu. En effet, quelques instants seulement après le début de l’exhibition sur un air de Keen´V, la petite Léa a trébuché, et s’est effondrée sur Mathilde qui s’apprêtait à lancer son bâton. Lequel bâton a été violemment projeté sur le maire, monsieur Le Père qui a son tour s’est affalé lourdement sur le sol. Le curé du village, le père Le Maire, titulaire de son brevet de secouriste à immédiatement mis le maire en position latérale de sécurité dorsale. Ce dernier a alors commencé à délirer et répétait en boucle : « Prévenez Noëlle, ma mère » Pendant ce temps, sous les ordres de Lionel, Léa effectuait 50 pompes pour réparer sa bourde. Au final, plus de peur que de mal pour le maire qui a été transporté à l’hôpital et souffre simplement d’un double traumatisme crânien ainsi que d’une fracture de la colonne vertébrale. Le plus triste étant, bien entendu, que le préfet a décidé d’interdire tous les défilés de majorettes dans le département suite à ce petit incident. La rédaction Photo: Jonnie g5 via Compfight cc" Accident grave de majorettes à Saint Martin sur Fion 1 "La 4eme directive relative aux permis de conduire P2-A (poussettes doubles) et P2-B (poussettes triples et autres) vient d’être adoptée. Après une période d’adaptation de 3 mois, les personnes détentrices de poussettes multiples devront être en mesure de présenter leur permis aux représentants des forces de l’ordre qui le leur demanderaient. Ce nouveau permis permettra de s’assurer que les personnes qui contrôlent ces engins, pas toujours très maniables, ne mettent pas la sécurité des autres piétons en danger. Ouvertures en masse de « poussette-écoles » dans les grandes villes. Des « poussettes-écoles » ont d’ores et déjà ouvert un peu partout sur le territoire, le marché s’annonçant particulièrement porteur. Paul Pape, 37 ans, directeur d’une « poussette-école », s’explique : « Ici, on a de plus en plus de parents de jumeaux, et je ne vous parle même pas des assistantes maternelles. On a déjà un agenda surchargé et, à raison de 30h de conduite minimum imposées, j’ai bien peur que tout le monde ne puisse être en possession du fameux sésame quand la directive sera effective« . On comprend bien qu’à 45€ en moyenne l’heure de conduite (moins cher tout de même que pour le permis B), cette nouvelle directive va faire mal aux budgets des familles nombreuses, déjà bien mis à mal par la crise. De parents de multiples mécontents Marcel Maigre, père de triplés, s’indigne  « C’est n’importe quoi, ma poussette-école est complète jusqu’en Aout ! Je fais quoi, moi, si je me fais contrôler ? On avait vraiment pas besoin de ça !  » En effet, en cas de contrôle, si le conducteur n’est pas en mesure de présenter son permis P2-A ou P2-B, la poussette sera immédiatement réquisitionnée et placé en fourrière. Un amende de 270€ sera égalementdemandée pour récupérer le véhicule. Là encore Marcel Maigre s’emballe  : «  Et je fais quoi avec mes trois bébés ? Je les mets sur ma tête ?  » Des manifestations sont d’ores et déjà prévues pour contester ce permis mais il semblerait qu’il soit déjà trop tard. La rédaction Photo Credit: Nicole Pang (琳琳豬) & Chloe Pang (QQ豬) via Compfight cc" Un permis obligatoire pour les poussettes multiples 1 "La 4eme directive relative aux permis de conduire P2-A (poussettes doubles) et P2-B (poussettes triples et autres) vient d’être adoptée. Après une période d’adaptation de 3 mois, les personnes détentrices de poussettes multiples devront être en mesure de présenter leur permis aux représentants des forces de l’ordre qui le leur demanderaient. Ce nouveau permis permettra de s’assurer que les personnes qui contrôlent ces engins, pas toujours très maniables, ne mettent pas la sécurité des autres piétons en danger. Ouvertures en masse de « poussette-écoles » dans les grandes villes. Des « poussettes-écoles » ont d’ores et déjà ouvert un peu partout sur le territoire, le marché s’annonçant particulièrement porteur. Paul Pape, 37 ans, directeur d’une « poussette-école », s’explique : « Ici, on a de plus en plus de parents de jumeaux, et je ne vous parle même pas des assistantes maternelles. On a déjà un agenda surchargé et, à raison de 30h de conduite minimum imposées, j’ai bien peur que tout le monde ne puisse être en possession du fameux sésame quand la directive sera effective« . On comprend bien qu’à 45€ en moyenne l’heure de conduite (moins cher tout de même que pour le permis B), cette nouvelle directive va faire mal aux budgets des familles nombreuses, déjà bien mis à mal par la crise. De parents de multiples mécontents Marcel Maigre, père de triplés, s’indigne  « C’est n’importe quoi, ma poussette-école est complète jusqu’en Aout ! Je fais quoi, moi, si je me fais contrôler ? On avait vraiment pas besoin de ça !  » En effet, en cas de contrôle, si le conducteur n’est pas en mesure de présenter son permis P2-A ou P2-B, la poussette sera immédiatement réquisitionnée et placé en fourrière. Un amende de 270€ sera égalementdemandée pour récupérer le véhicule. Là encore Marcel Maigre s’emballe  : «  Et je fais quoi avec mes trois bébés ? Je les mets sur ma tête ?  » Des manifestations sont d’ores et déjà prévues pour contester ce permis mais il semblerait qu’il soit déjà trop tard. La rédaction Photo Credit: Nicole Pang (琳琳豬) & Chloe Pang (QQ豬) via Compfight cc" Un permis obligatoire pour les poussettes multiples 1 "La 4eme directive relative aux permis de conduire P2-A (poussettes doubles) et P2-B (poussettes triples et autres) vient d’être adoptée. Après une période d’adaptation de 3 mois, les personnes détentrices de poussettes multiples devront être en mesure de présenter leur permis aux représentants des forces de l’ordre qui le leur demanderaient. Ce nouveau permis permettra de s’assurer que les personnes qui contrôlent ces engins, pas toujours très maniables, ne mettent pas la sécurité des autres piétons en danger. Ouvertures en masse de « poussette-écoles » dans les grandes villes. Des « poussettes-écoles » ont d’ores et déjà ouvert un peu partout sur le territoire, le marché s’annonçant particulièrement porteur. Paul Pape, 37 ans, directeur d’une « poussette-école », s’explique : « Ici, on a de plus en plus de parents de jumeaux, et je ne vous parle même pas des assistantes maternelles. On a déjà un agenda surchargé et, à raison de 30h de conduite minimum imposées, j’ai bien peur que tout le monde ne puisse être en possession du fameux sésame quand la directive sera effective« . On comprend bien qu’à 45€ en moyenne l’heure de conduite (moins cher tout de même que pour le permis B), cette nouvelle directive va faire mal aux budgets des familles nombreuses, déjà bien mis à mal par la crise. De parents de multiples mécontents Marcel Maigre, père de triplés, s’indigne  « C’est n’importe quoi, ma poussette-école est complète jusqu’en Aout ! Je fais quoi, moi, si je me fais contrôler ? On avait vraiment pas besoin de ça !  » En effet, en cas de contrôle, si le conducteur n’est pas en mesure de présenter son permis P2-A ou P2-B, la poussette sera immédiatement réquisitionnée et placé en fourrière. Un amende de 270€ sera égalementdemandée pour récupérer le véhicule. Là encore Marcel Maigre s’emballe  : «  Et je fais quoi avec mes trois bébés ? Je les mets sur ma tête ?  » Des manifestations sont d’ores et déjà prévues pour contester ce permis mais il semblerait qu’il soit déjà trop tard. La rédaction Photo Credit: Nicole Pang (琳琳豬) & Chloe Pang (QQ豬) via Compfight cc" Un permis obligatoire pour les poussettes multiples 1 "La 4eme directive relative aux permis de conduire P2-A (poussettes doubles) et P2-B (poussettes triples et autres) vient d’être adoptée. Après une période d’adaptation de 3 mois, les personnes détentrices de poussettes multiples devront être en mesure de présenter leur permis aux représentants des forces de l’ordre qui le leur demanderaient. Ce nouveau permis permettra de s’assurer que les personnes qui contrôlent ces engins, pas toujours très maniables, ne mettent pas la sécurité des autres piétons en danger. Ouvertures en masse de « poussette-écoles » dans les grandes villes. Des « poussettes-écoles » ont d’ores et déjà ouvert un peu partout sur le territoire, le marché s’annonçant particulièrement porteur. Paul Pape, 37 ans, directeur d’une « poussette-école », s’explique : « Ici, on a de plus en plus de parents de jumeaux, et je ne vous parle même pas des assistantes maternelles. On a déjà un agenda surchargé et, à raison de 30h de conduite minimum imposées, j’ai bien peur que tout le monde ne puisse être en possession du fameux sésame quand la directive sera effective« . On comprend bien qu’à 45€ en moyenne l’heure de conduite (moins cher tout de même que pour le permis B), cette nouvelle directive va faire mal aux budgets des familles nombreuses, déjà bien mis à mal par la crise. De parents de multiples mécontents Marcel Maigre, père de triplés, s’indigne  « C’est n’importe quoi, ma poussette-école est complète jusqu’en Aout ! Je fais quoi, moi, si je me fais contrôler ? On avait vraiment pas besoin de ça !  » En effet, en cas de contrôle, si le conducteur n’est pas en mesure de présenter son permis P2-A ou P2-B, la poussette sera immédiatement réquisitionnée et placé en fourrière. Un amende de 270€ sera égalementdemandée pour récupérer le véhicule. Là encore Marcel Maigre s’emballe  : «  Et je fais quoi avec mes trois bébés ? Je les mets sur ma tête ?  » Des manifestations sont d’ores et déjà prévues pour contester ce permis mais il semblerait qu’il soit déjà trop tard. La rédaction Photo Credit: Nicole Pang (琳琳豬) & Chloe Pang (QQ豬) via Compfight cc" Un permis obligatoire pour les poussettes multiples 1 "A chaque époque, sa nouvelle mode. Après les billes, Pogs, Tamagotchis et autres Pokémon, c’est à nouveau les Etats-Unis qui nous envoient la nouvelle tendance. Il aura fallu plus d’un an pour que cela arrive jusqu’à notre continent, mais l’engouement a été immédiat. Ce nouveau produit qui fait fureur chez les enfants, c’est : LA POMME DE TERRE ! Les possibilités de jeux sont infinies: concours de lancer, de jonglage, de précision, de pétanque/patate… Tout le monde y trouve sont compte et les échanges vont bon train: « Je t’échange 2 Duchesse contre une Belle de Fontenay », « Oh la chance !!! Il a une Roseval ! » Les publicitaires ont bien compris l’importance du phénomène, et les marques se lancent dans la danse en proposant leur propre pomme de terre. Et, le moins que l’on puisse dire, c’est que ces patates se vendent comme des petits pains sur internet ! TF1 n’est pas en reste et, de la même façon que la chaîne avait proposé une série de pin’s parlants il y a quelques années, elle a cette fois ci crée une collection de pommes de terre à l’effigie de ses animateurs stars. Le modèle Jean-Pierre Foucault se trouvait à 488€ sur Ebay ce matin. Reste à savoir si cette nouvelle folie résistera à l’épreuve du temps ou si elle ne sera qu’un feu de paille comme tant d’autres. En attendant ne vous trompez pas, pour faire plaisir, offrez des patates. La rédaction" LE NOUVEAU JEU A LA MODE DANS LES COURS D’ECOLES 1 "Il a vendu plus que JK Rowling et son Harry Potter. Il est connu dans le monde entier et chacun de ses ouvrage, à chaque fois bestseller, est sans cesse réédité. Tous les critiques s’accordent pour dire de lui qu’il est l’auteur le plus efficace dans son genre. Celui dont tout le monde parle. Nous sommes heureux de recevoir aujourd’hui dans Darons Magazine l’illustre écrivain Manuel Demontage pour une interview exclusive. Darons: Bonjour Manuel. Merci d’avoir accepté notre invitation. Je sais que vous êtes très pris ces derniers temps par l’écriture simultanée de vos nouveaux ouvrages. Première question : Comment faites-vous pour trouver le temps de tout faire ? Manuel Demontage: Bonjour. Merci à vous de m’avoir invité. Effectivement, j’aimerais que les journée comportent approximativement le triple d’heures mais ce n’est malheureusement pas le cas [rire idiot]. La clef pour trouver du temps, c’est l’organisation. Je dors également très peu. J’ai perdu la notice du sommeil dès mes premiers succès. [rire chelou] D: On ose à peine faire le compte de vos bestsellers tant ils sont nombreux. Avez-vous eu la curiosité de le faire ? MD: Ecoutez, depuis que j’écris, j’en suis approximativement à 43 millions. Et je ne parle pas en nombre d’exemplaires vendus, bien entendu. Là, ce sont 43 millions d’oeuvres uniques, hors adaptations dans d’autres langues. Ca commence à faire beaucoup, je l’admets. D: Parmi vos œuvres les plus connues, et ce, malgré leur complexité, il y a Le Palais de Princesse chez Playmobil ainsi que la Death Star publié chez Lego. Vous aimez particulièrement écrire pour les enfants, j’ai l’impression. MD: Oui, c’est vrai. J’aime particulièrement ce lectorat et l’échange entre parents et enfants que peuvent engendrer mes oeuvres. Bien souvent, la lecture se fait en famille et génère toute une palette d’émotions allant du découragement profond à l’exaspération ultime. C’est merveilleux. D: Évoquons également cette collection particulière qui vous est chère et dont tout le monde a lu au moins un ouvrage. Je parle bien évidemment de toutes vos oeuvres éditées chez Ikea. D’ailleurs, à titre personnel, je tiens à dire que je ne me lasse pas de lire Etagère Billy et toute la série Ektorp. MD: Ah oui ? Merci. Effectivement, grâce aux collections écrites pour Ikea, j’ai considérablement amélioré mon écriture. Ils m’ont permis de cultiver l’art du suspens et du rebondissements. Vous noterez qu’il est très difficile de deviner la fin de l’oeuvre avant d’avoir atteint la toute dernière page. D: Effectivement ! [rires gras] Enfin, je ne résiste pas à vous demander un petit scoop en exclusivité pour Darons Magazine. Pouvez-vous nous dire sur quelle collection vous travaillez actuellement ? MD: Ah ah. Vous voulez tout savoir, n’est-ce-pas ? Allez, je vais vous révéler un petit scoop. Je suis en pleine rédaction du prochain Faktum pour Ikea, justement. Je peux vous dire que les lecteurs seront tenus en allen jusqu’à la clef finale. D: Merci de nous avoir accordé un peu de votre temps précieux, Manuel. MD: Merci à vous. La rédaction Photo Credit: A Tribute to *PHOTORICO* via Compfight cc Posted On 28 août 2014 , By La rédaction" Interview exclusive de l’écrivain Manuel Demontage 1 "Il a vendu plus que JK Rowling et son Harry Potter. Il est connu dans le monde entier et chacun de ses ouvrage, à chaque fois bestseller, est sans cesse réédité. Tous les critiques s’accordent pour dire de lui qu’il est l’auteur le plus efficace dans son genre. Celui dont tout le monde parle. Nous sommes heureux de recevoir aujourd’hui dans Darons Magazine l’illustre écrivain Manuel Demontage pour une interview exclusive. Darons: Bonjour Manuel. Merci d’avoir accepté notre invitation. Je sais que vous êtes très pris ces derniers temps par l’écriture simultanée de vos nouveaux ouvrages. Première question : Comment faites-vous pour trouver le temps de tout faire ? Manuel Demontage: Bonjour. Merci à vous de m’avoir invité. Effectivement, j’aimerais que les journée comportent approximativement le triple d’heures mais ce n’est malheureusement pas le cas [rire idiot]. La clef pour trouver du temps, c’est l’organisation. Je dors également très peu. J’ai perdu la notice du sommeil dès mes premiers succès. [rire chelou] D: On ose à peine faire le compte de vos bestsellers tant ils sont nombreux. Avez-vous eu la curiosité de le faire ? MD: Ecoutez, depuis que j’écris, j’en suis approximativement à 43 millions. Et je ne parle pas en nombre d’exemplaires vendus, bien entendu. Là, ce sont 43 millions d’oeuvres uniques, hors adaptations dans d’autres langues. Ca commence à faire beaucoup, je l’admets. D: Parmi vos œuvres les plus connues, et ce, malgré leur complexité, il y a Le Palais de Princesse chez Playmobil ainsi que la Death Star publié chez Lego. Vous aimez particulièrement écrire pour les enfants, j’ai l’impression. MD: Oui, c’est vrai. J’aime particulièrement ce lectorat et l’échange entre parents et enfants que peuvent engendrer mes oeuvres. Bien souvent, la lecture se fait en famille et génère toute une palette d’émotions allant du découragement profond à l’exaspération ultime. C’est merveilleux. D: Évoquons également cette collection particulière qui vous est chère et dont tout le monde a lu au moins un ouvrage. Je parle bien évidemment de toutes vos oeuvres éditées chez Ikea. D’ailleurs, à titre personnel, je tiens à dire que je ne me lasse pas de lire Etagère Billy et toute la série Ektorp. MD: Ah oui ? Merci. Effectivement, grâce aux collections écrites pour Ikea, j’ai considérablement amélioré mon écriture. Ils m’ont permis de cultiver l’art du suspens et du rebondissements. Vous noterez qu’il est très difficile de deviner la fin de l’oeuvre avant d’avoir atteint la toute dernière page. D: Effectivement ! [rires gras] Enfin, je ne résiste pas à vous demander un petit scoop en exclusivité pour Darons Magazine. Pouvez-vous nous dire sur quelle collection vous travaillez actuellement ? MD: Ah ah. Vous voulez tout savoir, n’est-ce-pas ? Allez, je vais vous révéler un petit scoop. Je suis en pleine rédaction du prochain Faktum pour Ikea, justement. Je peux vous dire que les lecteurs seront tenus en allen jusqu’à la clef finale. D: Merci de nous avoir accordé un peu de votre temps précieux, Manuel. MD: Merci à vous. La rédaction Photo Credit: A Tribute to *PHOTORICO* via Compfight cc Posted On 28 août 2014 , By La rédaction" Interview exclusive de l’écrivain Manuel Demontage 1 "Saint-Quentin – Après la récente naissance d’une petite fille prénommée Khaleesi, prénom inspiré de la série culte Game of Thrones, à Thonon-les-Bains, c’est au tour d’un nouveau-né Picard de faire parler de lui et du choix de prénom pour le moins audacieux réalisé par ses parents. Nicolas Prévost et sa jeune épouse Coraline sont en salle de travail à la maternité du centre hospitalier de Saint-Quentin (Aisne) quand, alors que le travail n’est pas encore suffisamment avancé, ils passent le temps en surfant sur facebook et tombent sur un article évoquant la naissance de la petite Khaleesi en Haute-Savoie. Sans même prêter la moindre attention aux commentaires plus que mitigées des internautes et n’écoutant que leur cœur et leur passion commune pour la série Game of Thrones, les deux jeunes futurs parents n’ont même pas eu besoin de se concerter pour voir naitre la même idée dans leurs esprits. « J’ai r’gardé Cora. Cora m’a r’gardé. J’ai vu dans ses yeux qu’on réfléchissait à la même idée. J’y ai dit Banco direc’ ! » nous relate, encore ému, Nicolas. Quelques poussées plus tard, Coraline donnait naissance à un beau petit Picard de 41cm et de 3kg840 prénommé John-Snau, en parfaite santé. « On y avait choisi un prénom plus classique au départ, Anakin, parce qu’on est fan de Star Treck, mais quand on a vu que c’était possible de donner un prénom de Game of Thrones, on a préféré l’appeler John-Snau » précise la jeune et heureuse maman. Notons toutefois la francisation légère du prénom souhaitée par les heureux parents qui craignaient que l’agent d’état civil de la ville de Saint-Quentin ne leur refuse l’orthographe exacte du fils bâtard de lord Eddard Stark, John Snow. Souhaitons au petit John-Snau, ainsi qu’à ses parents, une vie heureuse et plus longue que celles vécues par les véritables héros de la saga. La rédaction Photo DR Posted On 18 août 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction Posted On 16 mar 2013 , By La rédaction" Naissance d’un petit John-Snau en Picardie 1 "Saint-Quentin – Après la récente naissance d’une petite fille prénommée Khaleesi, prénom inspiré de la série culte Game of Thrones, à Thonon-les-Bains, c’est au tour d’un nouveau-né Picard de faire parler de lui et du choix de prénom pour le moins audacieux réalisé par ses parents. Nicolas Prévost et sa jeune épouse Coraline sont en salle de travail à la maternité du centre hospitalier de Saint-Quentin (Aisne) quand, alors que le travail n’est pas encore suffisamment avancé, ils passent le temps en surfant sur facebook et tombent sur un article évoquant la naissance de la petite Khaleesi en Haute-Savoie. Sans même prêter la moindre attention aux commentaires plus que mitigées des internautes et n’écoutant que leur cœur et leur passion commune pour la série Game of Thrones, les deux jeunes futurs parents n’ont même pas eu besoin de se concerter pour voir naitre la même idée dans leurs esprits. « J’ai r’gardé Cora. Cora m’a r’gardé. J’ai vu dans ses yeux qu’on réfléchissait à la même idée. J’y ai dit Banco direc’ ! » nous relate, encore ému, Nicolas. Quelques poussées plus tard, Coraline donnait naissance à un beau petit Picard de 41cm et de 3kg840 prénommé John-Snau, en parfaite santé. « On y avait choisi un prénom plus classique au départ, Anakin, parce qu’on est fan de Star Treck, mais quand on a vu que c’était possible de donner un prénom de Game of Thrones, on a préféré l’appeler John-Snau » précise la jeune et heureuse maman. Notons toutefois la francisation légère du prénom souhaitée par les heureux parents qui craignaient que l’agent d’état civil de la ville de Saint-Quentin ne leur refuse l’orthographe exacte du fils bâtard de lord Eddard Stark, John Snow. Souhaitons au petit John-Snau, ainsi qu’à ses parents, une vie heureuse et plus longue que celles vécues par les véritables héros de la saga. La rédaction Photo DR Posted On 18 août 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction Posted On 16 mar 2013 , By La rédaction" Naissance d’un petit John-Snau en Picardie 1 "Saint-Quentin – Après la récente naissance d’une petite fille prénommée Khaleesi, prénom inspiré de la série culte Game of Thrones, à Thonon-les-Bains, c’est au tour d’un nouveau-né Picard de faire parler de lui et du choix de prénom pour le moins audacieux réalisé par ses parents. Nicolas Prévost et sa jeune épouse Coraline sont en salle de travail à la maternité du centre hospitalier de Saint-Quentin (Aisne) quand, alors que le travail n’est pas encore suffisamment avancé, ils passent le temps en surfant sur facebook et tombent sur un article évoquant la naissance de la petite Khaleesi en Haute-Savoie. Sans même prêter la moindre attention aux commentaires plus que mitigées des internautes et n’écoutant que leur cœur et leur passion commune pour la série Game of Thrones, les deux jeunes futurs parents n’ont même pas eu besoin de se concerter pour voir naitre la même idée dans leurs esprits. « J’ai r’gardé Cora. Cora m’a r’gardé. J’ai vu dans ses yeux qu’on réfléchissait à la même idée. J’y ai dit Banco direc’ ! » nous relate, encore ému, Nicolas. Quelques poussées plus tard, Coraline donnait naissance à un beau petit Picard de 41cm et de 3kg840 prénommé John-Snau, en parfaite santé. « On y avait choisi un prénom plus classique au départ, Anakin, parce qu’on est fan de Star Treck, mais quand on a vu que c’était possible de donner un prénom de Game of Thrones, on a préféré l’appeler John-Snau » précise la jeune et heureuse maman. Notons toutefois la francisation légère du prénom souhaitée par les heureux parents qui craignaient que l’agent d’état civil de la ville de Saint-Quentin ne leur refuse l’orthographe exacte du fils bâtard de lord Eddard Stark, John Snow. Souhaitons au petit John-Snau, ainsi qu’à ses parents, une vie heureuse et plus longue que celles vécues par les véritables héros de la saga. La rédaction Photo DR Posted On 18 août 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction Posted On 16 mar 2013 , By La rédaction" Naissance d’un petit John-Snau en Picardie 1 "Saint-Quentin – Après la récente naissance d’une petite fille prénommée Khaleesi, prénom inspiré de la série culte Game of Thrones, à Thonon-les-Bains, c’est au tour d’un nouveau-né Picard de faire parler de lui et du choix de prénom pour le moins audacieux réalisé par ses parents. Nicolas Prévost et sa jeune épouse Coraline sont en salle de travail à la maternité du centre hospitalier de Saint-Quentin (Aisne) quand, alors que le travail n’est pas encore suffisamment avancé, ils passent le temps en surfant sur facebook et tombent sur un article évoquant la naissance de la petite Khaleesi en Haute-Savoie. Sans même prêter la moindre attention aux commentaires plus que mitigées des internautes et n’écoutant que leur cœur et leur passion commune pour la série Game of Thrones, les deux jeunes futurs parents n’ont même pas eu besoin de se concerter pour voir naitre la même idée dans leurs esprits. « J’ai r’gardé Cora. Cora m’a r’gardé. J’ai vu dans ses yeux qu’on réfléchissait à la même idée. J’y ai dit Banco direc’ ! » nous relate, encore ému, Nicolas. Quelques poussées plus tard, Coraline donnait naissance à un beau petit Picard de 41cm et de 3kg840 prénommé John-Snau, en parfaite santé. « On y avait choisi un prénom plus classique au départ, Anakin, parce qu’on est fan de Star Treck, mais quand on a vu que c’était possible de donner un prénom de Game of Thrones, on a préféré l’appeler John-Snau » précise la jeune et heureuse maman. Notons toutefois la francisation légère du prénom souhaitée par les heureux parents qui craignaient que l’agent d’état civil de la ville de Saint-Quentin ne leur refuse l’orthographe exacte du fils bâtard de lord Eddard Stark, John Snow. Souhaitons au petit John-Snau, ainsi qu’à ses parents, une vie heureuse et plus longue que celles vécues par les véritables héros de la saga. La rédaction Photo DR Posted On 18 août 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction Posted On 16 mar 2013 , By La rédaction" Naissance d’un petit John-Snau en Picardie 1 "Saint-Quentin – Après la récente naissance d’une petite fille prénommée Khaleesi, prénom inspiré de la série culte Game of Thrones, à Thonon-les-Bains, c’est au tour d’un nouveau-né Picard de faire parler de lui et du choix de prénom pour le moins audacieux réalisé par ses parents. Nicolas Prévost et sa jeune épouse Coraline sont en salle de travail à la maternité du centre hospitalier de Saint-Quentin (Aisne) quand, alors que le travail n’est pas encore suffisamment avancé, ils passent le temps en surfant sur facebook et tombent sur un article évoquant la naissance de la petite Khaleesi en Haute-Savoie. Sans même prêter la moindre attention aux commentaires plus que mitigées des internautes et n’écoutant que leur cœur et leur passion commune pour la série Game of Thrones, les deux jeunes futurs parents n’ont même pas eu besoin de se concerter pour voir naitre la même idée dans leurs esprits. « J’ai r’gardé Cora. Cora m’a r’gardé. J’ai vu dans ses yeux qu’on réfléchissait à la même idée. J’y ai dit Banco direc’ ! » nous relate, encore ému, Nicolas. Quelques poussées plus tard, Coraline donnait naissance à un beau petit Picard de 41cm et de 3kg840 prénommé John-Snau, en parfaite santé. « On y avait choisi un prénom plus classique au départ, Anakin, parce qu’on est fan de Star Treck, mais quand on a vu que c’était possible de donner un prénom de Game of Thrones, on a préféré l’appeler John-Snau » précise la jeune et heureuse maman. Notons toutefois la francisation légère du prénom souhaitée par les heureux parents qui craignaient que l’agent d’état civil de la ville de Saint-Quentin ne leur refuse l’orthographe exacte du fils bâtard de lord Eddard Stark, John Snow. Souhaitons au petit John-Snau, ainsi qu’à ses parents, une vie heureuse et plus longue que celles vécues par les véritables héros de la saga. La rédaction Photo DR Posted On 18 août 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction Posted On 16 mar 2013 , By La rédaction" Naissance d’un petit John-Snau en Picardie 1 "Saint-Quentin – Après la récente naissance d’une petite fille prénommée Khaleesi, prénom inspiré de la série culte Game of Thrones, à Thonon-les-Bains, c’est au tour d’un nouveau-né Picard de faire parler de lui et du choix de prénom pour le moins audacieux réalisé par ses parents. Nicolas Prévost et sa jeune épouse Coraline sont en salle de travail à la maternité du centre hospitalier de Saint-Quentin (Aisne) quand, alors que le travail n’est pas encore suffisamment avancé, ils passent le temps en surfant sur facebook et tombent sur un article évoquant la naissance de la petite Khaleesi en Haute-Savoie. Sans même prêter la moindre attention aux commentaires plus que mitigées des internautes et n’écoutant que leur cœur et leur passion commune pour la série Game of Thrones, les deux jeunes futurs parents n’ont même pas eu besoin de se concerter pour voir naitre la même idée dans leurs esprits. « J’ai r’gardé Cora. Cora m’a r’gardé. J’ai vu dans ses yeux qu’on réfléchissait à la même idée. J’y ai dit Banco direc’ ! » nous relate, encore ému, Nicolas. Quelques poussées plus tard, Coraline donnait naissance à un beau petit Picard de 41cm et de 3kg840 prénommé John-Snau, en parfaite santé. « On y avait choisi un prénom plus classique au départ, Anakin, parce qu’on est fan de Star Treck, mais quand on a vu que c’était possible de donner un prénom de Game of Thrones, on a préféré l’appeler John-Snau » précise la jeune et heureuse maman. Notons toutefois la francisation légère du prénom souhaitée par les heureux parents qui craignaient que l’agent d’état civil de la ville de Saint-Quentin ne leur refuse l’orthographe exacte du fils bâtard de lord Eddard Stark, John Snow. Souhaitons au petit John-Snau, ainsi qu’à ses parents, une vie heureuse et plus longue que celles vécues par les véritables héros de la saga. La rédaction Photo DR Posted On 18 août 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction Posted On 16 mar 2013 , By La rédaction" Naissance d’un petit John-Snau en Picardie 1 "Saint-Quentin – Après la récente naissance d’une petite fille prénommée Khaleesi, prénom inspiré de la série culte Game of Thrones, à Thonon-les-Bains, c’est au tour d’un nouveau-né Picard de faire parler de lui et du choix de prénom pour le moins audacieux réalisé par ses parents. Nicolas Prévost et sa jeune épouse Coraline sont en salle de travail à la maternité du centre hospitalier de Saint-Quentin (Aisne) quand, alors que le travail n’est pas encore suffisamment avancé, ils passent le temps en surfant sur facebook et tombent sur un article évoquant la naissance de la petite Khaleesi en Haute-Savoie. Sans même prêter la moindre attention aux commentaires plus que mitigées des internautes et n’écoutant que leur cœur et leur passion commune pour la série Game of Thrones, les deux jeunes futurs parents n’ont même pas eu besoin de se concerter pour voir naitre la même idée dans leurs esprits. « J’ai r’gardé Cora. Cora m’a r’gardé. J’ai vu dans ses yeux qu’on réfléchissait à la même idée. J’y ai dit Banco direc’ ! » nous relate, encore ému, Nicolas. Quelques poussées plus tard, Coraline donnait naissance à un beau petit Picard de 41cm et de 3kg840 prénommé John-Snau, en parfaite santé. « On y avait choisi un prénom plus classique au départ, Anakin, parce qu’on est fan de Star Treck, mais quand on a vu que c’était possible de donner un prénom de Game of Thrones, on a préféré l’appeler John-Snau » précise la jeune et heureuse maman. Notons toutefois la francisation légère du prénom souhaitée par les heureux parents qui craignaient que l’agent d’état civil de la ville de Saint-Quentin ne leur refuse l’orthographe exacte du fils bâtard de lord Eddard Stark, John Snow. Souhaitons au petit John-Snau, ainsi qu’à ses parents, une vie heureuse et plus longue que celles vécues par les véritables héros de la saga. La rédaction Photo DR Posted On 18 août 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction Posted On 16 mar 2013 , By La rédaction" Naissance d’un petit John-Snau en Picardie 1 "Saint-Quentin – Après la récente naissance d’une petite fille prénommée Khaleesi, prénom inspiré de la série culte Game of Thrones, à Thonon-les-Bains, c’est au tour d’un nouveau-né Picard de faire parler de lui et du choix de prénom pour le moins audacieux réalisé par ses parents. Nicolas Prévost et sa jeune épouse Coraline sont en salle de travail à la maternité du centre hospitalier de Saint-Quentin (Aisne) quand, alors que le travail n’est pas encore suffisamment avancé, ils passent le temps en surfant sur facebook et tombent sur un article évoquant la naissance de la petite Khaleesi en Haute-Savoie. Sans même prêter la moindre attention aux commentaires plus que mitigées des internautes et n’écoutant que leur cœur et leur passion commune pour la série Game of Thrones, les deux jeunes futurs parents n’ont même pas eu besoin de se concerter pour voir naitre la même idée dans leurs esprits. « J’ai r’gardé Cora. Cora m’a r’gardé. J’ai vu dans ses yeux qu’on réfléchissait à la même idée. J’y ai dit Banco direc’ ! » nous relate, encore ému, Nicolas. Quelques poussées plus tard, Coraline donnait naissance à un beau petit Picard de 41cm et de 3kg840 prénommé John-Snau, en parfaite santé. « On y avait choisi un prénom plus classique au départ, Anakin, parce qu’on est fan de Star Treck, mais quand on a vu que c’était possible de donner un prénom de Game of Thrones, on a préféré l’appeler John-Snau » précise la jeune et heureuse maman. Notons toutefois la francisation légère du prénom souhaitée par les heureux parents qui craignaient que l’agent d’état civil de la ville de Saint-Quentin ne leur refuse l’orthographe exacte du fils bâtard de lord Eddard Stark, John Snow. Souhaitons au petit John-Snau, ainsi qu’à ses parents, une vie heureuse et plus longue que celles vécues par les véritables héros de la saga. La rédaction Photo DR Posted On 18 août 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction Posted On 16 mar 2013 , By La rédaction" Naissance d’un petit John-Snau en Picardie 1 "Bonjour docteur, Nous partons bientôt en vacances en famille à la Roche sur Frodon, sur la côte Atlantique. Le trajet en voiture va durer approximativement 9h54, et je sais que ça va etre long pour notre petite Sidoniline (6ans). Je redoute dejà les « C’est quand qu’on arriiiiiive??!! », « C’est encore loin??!! », « Pipiiiiiiiii », « Je m’ennuieuhhhhhhh!!! », « Pourquoi on n’a pas pris le train ou l’avion? Ma copine Marie-Myrtille elle part en train! », « Je veux le DVD de… [passage coupé par la redaction pour cause de non intérêt profond] Nathalienne Z. , Surchënbrukenstein (Alsace) Chère Nathalienne, Oui, oui, j’ai bien compris votre problème chère Nathalienne. Le plus simple serait d’administrer une forte dose de somnifères à votre fille, mais l’ordre des médecins m’interdit de vous conseiller ceci. Il faut donc trouver un moyen de l’occuper pour rendre le voyage supportable par tous. Vous connaissez sans doute déjà les jeux consistants à deviner les couleurs des voitures que l’on croisera, le baccalauréat, le recensement d’animaux écrasés sur le bord de la route…tout ceci permet d’obtenir un peu de répit, mais c’est souvent de courte durée. Aussi, je vous propose de faire de votre fille un membre actif du voyage, en la mettant au volant. Bien entendu, compte tenu de son age, il serait inconscient de la laisser conduire seule, donc prenez la sur vos genoux (si c’est vous qui conduisez bien entendu). Ne manquez pas de lui rappeler régulièrement qu’elle doit rester concentrée sur la route, la sécurité avant tout. Ainsi dotée d’une telle mission, il y a fort à parier que la fin de voyage se déroule dans le calme, et si la petite veut arriver plus vite, vous n’aurez qu’à lui dire d’accélérer. Bonne route Nathalienne et bonnes vacances ! Lexomilement vôtre, Docteur Kopate Posted On 10 août 2014 , By La rédaction Posted On 28 mai 2014 , By La rédaction Posted On 03 mai 2014 , By La rédaction Posted On 28 avr 2014 , By La rédaction" Courrier des lecteurs 6 : Les Réponses du Docteur Kopate, Psychologue 1 "Bonjour docteur, Nous partons bientôt en vacances en famille à la Roche sur Frodon, sur la côte Atlantique. Le trajet en voiture va durer approximativement 9h54, et je sais que ça va etre long pour notre petite Sidoniline (6ans). Je redoute dejà les « C’est quand qu’on arriiiiiive??!! », « C’est encore loin??!! », « Pipiiiiiiiii », « Je m’ennuieuhhhhhhh!!! », « Pourquoi on n’a pas pris le train ou l’avion? Ma copine Marie-Myrtille elle part en train! », « Je veux le DVD de… [passage coupé par la redaction pour cause de non intérêt profond] Nathalienne Z. , Surchënbrukenstein (Alsace) Chère Nathalienne, Oui, oui, j’ai bien compris votre problème chère Nathalienne. Le plus simple serait d’administrer une forte dose de somnifères à votre fille, mais l’ordre des médecins m’interdit de vous conseiller ceci. Il faut donc trouver un moyen de l’occuper pour rendre le voyage supportable par tous. Vous connaissez sans doute déjà les jeux consistants à deviner les couleurs des voitures que l’on croisera, le baccalauréat, le recensement d’animaux écrasés sur le bord de la route…tout ceci permet d’obtenir un peu de répit, mais c’est souvent de courte durée. Aussi, je vous propose de faire de votre fille un membre actif du voyage, en la mettant au volant. Bien entendu, compte tenu de son age, il serait inconscient de la laisser conduire seule, donc prenez la sur vos genoux (si c’est vous qui conduisez bien entendu). Ne manquez pas de lui rappeler régulièrement qu’elle doit rester concentrée sur la route, la sécurité avant tout. Ainsi dotée d’une telle mission, il y a fort à parier que la fin de voyage se déroule dans le calme, et si la petite veut arriver plus vite, vous n’aurez qu’à lui dire d’accélérer. Bonne route Nathalienne et bonnes vacances ! Lexomilement vôtre, Docteur Kopate Posted On 10 août 2014 , By La rédaction Posted On 28 mai 2014 , By La rédaction Posted On 03 mai 2014 , By La rédaction Posted On 28 avr 2014 , By La rédaction" Courrier des lecteurs 6 : Les Réponses du Docteur Kopate, Psychologue 1 "Berlin- Toujours en pointe lorsqu’il s’agit de prendre des mesures visant à améliorer l’économie du pays, nos voisins Allemands sont partis du constat que cela passait aussi par un fort taux de natalité. Ils ont donc décidé d’agir pour encourager les couples à avoir des enfants en lançant l’opération Ein kind/Ein kätzchen (un enfant/un chaton). Dans la pratique, chaque couple qui s’inscrira au programme et qui aura un bébé en 2015 se verra offrir un chaton inscrit au LOOF. Cette idée vient du sociologue Viktor Tüninjah : « les gens adorent les chatons, ils trouvent cela très mignons et moins contraignant qu’un enfant. Leur permettre d’obtenir une sympathique petite boule de poils sans débourser un Euro est une véritable aubaine ». Birgitt et Karl Lagourfled, tout juste inscrits, confirment : « Nous ne voulions pas de bébé, ça crie, ça pleure et ce n’est pas propre contrairement à un chaton. Le problème du chat c’est que c’est assez cher et que nous ne pouvons pas nous le permettre avec nos salaires à 4,56€ de l’heure. Et puis cette proposition est arrivée et nous nous sommes dit que cela valait la peine d’avoir en enfant si cela s’accompagnait de la venue d’un petit minou. J’espère même avoir des jumeaux, voire des triplés synonymes de plusieurs chatons ! » Si la réelle efficacité de la mesure reste à démontrer sur le plan économique général, les actions de Whiskas et Sheba bondissaient de 45% hier, en clôture de la bourse de Francfort. La rédaction" La mesure singulière de l’Allemagne pour relancer la natalité 1 "Cork : Pratique courante en chine et très en vogue aux Etats-Unis, la placentophagie semble séduire, chaque année, de  plus en plus de femmes également dans nos contrées européennes. La placentophagie, qu’est-ce-que c’est ? Comme son nom l’indique, la placentophagie concerne le fait de consommer le placenta juste après la naissance de bébé. Partant du principe que tous les mammifères le font -y compris les herbivores- de plus en plus de sages-femmes informent les futures mères sur les formidables bénéfices qu’il y a à consommer son placenta, organe bourré d’hormones et de vitamines. Plusieurs sociétés privées proposent même de déshydrater votre placenta pour le réduire en poudre et en garnir des gélules à ingérer quotidiennement. Placenta sauce Irlandaise En Irlande, Katleen Mindlet est l’une de ces sages-femmes qui portent haut l’étendard de la placentophagie. Elle a déjà convaincu bon nombre de mères de s’adonner à cette pratique mais, constatant qu’un trop grand nombre de femmes  étaient un peu rebutées à l’idée de le consommer cru quelques minutes après l’expulsion, Katleen a eu la formidable idée d’utiliser un autre de ses dons pour le mettre au service de sa cause : l’art de cuisiner. Deuxième excellente idée, Katleen a demandé au jeune chef britannique Jamie Oliver de lui apporter son brin de folie créative pour quelques unes des recettes. C’est ainsi que, après plusieurs mois à expérimenter des recettes grâce aux dons généreux de certaines de ses patientes, Katleen Mindlet a édité le tout premier livre de recettes de cuisine à base de placenta : My Placenta Recipes ! Dans cet ouvrage, bientôt traduit en Italien, Allemand et Français, vous trouverez d’alléchantes photos de plats dont on ne soupçonnerait pas que l’ingrédient principal est issu du corps humain. Parmi les recettes les plus appréciées figurent celle du Burger de Placenta au cheddar et oignons frais,  celle des Boulettes aux épices, semoule et pois chiches, celle du Bortsch revisité à l’Irlandaise ou encore, pour les plus courageuses, celle du Tartare de Placenta  et son nuage de colostrum (cf photo de couverture). Et comme le dit Katleen en quatrième de couverture : Vous y trouverez de quoi vous régaler tout en refaisant le plein de vitamines après votre accouchement ! Vous laisserez-vous tenter ? Bon appétit ! La rédaction Photo : Ed.FoodBook" Un livre de recettes pour cuisiner son placenta 1 "Cork : Pratique courante en chine et très en vogue aux Etats-Unis, la placentophagie semble séduire, chaque année, de  plus en plus de femmes également dans nos contrées européennes. La placentophagie, qu’est-ce-que c’est ? Comme son nom l’indique, la placentophagie concerne le fait de consommer le placenta juste après la naissance de bébé. Partant du principe que tous les mammifères le font -y compris les herbivores- de plus en plus de sages-femmes informent les futures mères sur les formidables bénéfices qu’il y a à consommer son placenta, organe bourré d’hormones et de vitamines. Plusieurs sociétés privées proposent même de déshydrater votre placenta pour le réduire en poudre et en garnir des gélules à ingérer quotidiennement. Placenta sauce Irlandaise En Irlande, Katleen Mindlet est l’une de ces sages-femmes qui portent haut l’étendard de la placentophagie. Elle a déjà convaincu bon nombre de mères de s’adonner à cette pratique mais, constatant qu’un trop grand nombre de femmes  étaient un peu rebutées à l’idée de le consommer cru quelques minutes après l’expulsion, Katleen a eu la formidable idée d’utiliser un autre de ses dons pour le mettre au service de sa cause : l’art de cuisiner. Deuxième excellente idée, Katleen a demandé au jeune chef britannique Jamie Oliver de lui apporter son brin de folie créative pour quelques unes des recettes. C’est ainsi que, après plusieurs mois à expérimenter des recettes grâce aux dons généreux de certaines de ses patientes, Katleen Mindlet a édité le tout premier livre de recettes de cuisine à base de placenta : My Placenta Recipes ! Dans cet ouvrage, bientôt traduit en Italien, Allemand et Français, vous trouverez d’alléchantes photos de plats dont on ne soupçonnerait pas que l’ingrédient principal est issu du corps humain. Parmi les recettes les plus appréciées figurent celle du Burger de Placenta au cheddar et oignons frais,  celle des Boulettes aux épices, semoule et pois chiches, celle du Bortsch revisité à l’Irlandaise ou encore, pour les plus courageuses, celle du Tartare de Placenta  et son nuage de colostrum (cf photo de couverture). Et comme le dit Katleen en quatrième de couverture : Vous y trouverez de quoi vous régaler tout en refaisant le plein de vitamines après votre accouchement ! Vous laisserez-vous tenter ? Bon appétit ! La rédaction Photo : Ed.FoodBook" Un livre de recettes pour cuisiner son placenta 1 "Bien sûr, à sa naissance, votre bébé est le plus beau et le plus formidable du monde. Mais, le temps passant, et retrouvant peu à peu votre objectivité, il peut arriver que vous constatiez que votre enfant n’est pas aussi magnifique que vous le pensiez. Heureusement, pour ce genre de situation gênante, il existe une assurance à souscrire avant l’arrivée de bébé: Baby Fail. Son créateur, Henry Paulin, nous en dit un peu plus : « Ce n’est pas facile pour des parents d’être confrontés chaque jour à un enfant qui ne répond par à leurs attentes. Mon assurance fonctionne sur le même principe que celles s’exerçant en cas de vice caché. Nous proposons aux parents de reprendre leur enfant s’il ne correspond pas à ce qu’ils voulaient » Sous couvert d’anonymat, 2 couples ayant eu recours aux services de Baby Fail nous expliquent leur choix. - Marie-Sophie et Herbert T. , 26 rue du lapin chauve 73290 La Motte-Servolex, 3ème étage, appartement 5B : « Notre fils, enfin notre ex fils, était con comme ses pieds. Pardon du terme mais c’est le cas. Et il ne présentait aucune prédisposition pour le football. Qu’aurions nous pu faire de lui?! » - Samantha et Dylan Tatanne* : « Mon mari et moi sommes brun, et notre petite est blonde. Je vous passe les commentaires des amis du genre « C’est la fille du facteur? ». Au début c’est drôle, mais à force ça use, d’autant plus que le facteur est roux, le pauvre homme. Pendant un certain temps nous l’avons teinte en brune mais, et c’est le plus important, blonde ou brune elle restait laide. Elle gâchait littéralement les photos prises avec nous. Nous avons donc préféré faire marcher l’assurance avant de trop nous attacher ». Baby Fail s’occupe absolument de toute la procédure et fournit également aux parents des scénarios clef en main pour justifier la disparition de l’enfant, car comme le déplore Henry Paulin : « Les mentalités ont du mal à évoluer dans ce domaine, et les parents n’assument généralement pas la situation. Nous proposons donc plusieurs explications plausibles à donner à l’entourage: retraite monastique au Tibet, enrôlement dans les baby GI, participation à un boys band/girls band très connu en Russie, enlèvement extra terrestre… il y a en tout 24 possibilités toutes prêtes avec leurs preuves. Quant à savoir ce qu’il advient des enfants, il n’y a aucun soucis à se faire. Ils peuvent soit être préparés à participer à des émissions de télé réalité (émission d’enfermement pour les limités intellectuellement, et émission de relooking pour ceux souffrant d’une déficience en bellitude); soit être adoptés par des stars américaines toujours en recherche d’une bonne action; soit enfin partir pour la Chine. Nos voisins Chinois ont l’esprit bien plus ouvert que nous concernant les enfants, ils savent parfaitement tirer profit de leurs compétences. Imaginez un peu la joie et le soulagement des ex parents en sachant qu’ils reverront bientôt leur petit à la télé ou dans les bras d’une vedette, ou encore qu’ils porteront des chaussures confectionnées par les petites mains de leur progéniture! » Il est impossible d’obtenir les chiffres du nombre de personnes ayant contractées un telle assurance, mais Henry Paulin nous affirme que « c’est un marché en pleine expansion ». Pour plus de renseignements: Baby_Fail@Iles-Caimans.com *Penser à supprimer le nom de famille avant publication La rédaction Photo Credit: Gonzalo Merat via Compfight cc" Une assurance contre les bébés décevants 1 "La rumeur courrait depuis plusieurs jours. On attendait du nouveau ministre de l’éducation nationale, Benoit Hamon, qu’il annonce un assouplissement de la réforme des rythmes scolaires, lancée non sans difficulté il y a un an par son prédécesseur, et c’est chose faite. Mais, depuis son ministère, Benoit Hamon n’oublie pas les lycéens. En effet dans les prochains jours sera annoncé l’ajout d’une épreuve au baccalauréat. Celle-ci sera optionnelle et permettra donc aux candidats d’obtenir des points supplémentaires sans risque d’en perdre. L’épreuve, commune à l’ensemble des filières -scientifique, littéraire et même techniques- s’ajoutera à la longue liste des langues étrangères proposées aux élèves de Terminal et s’intitulera « Langage SMS ». « Il s’agira d’une épreuve écrite, d’une heure » explique Robert Lepetit, inspecteur d’Académie du Loir et Chère, ayant participé au groupe de réflexion sur la mise en place de cette nouvelle option avant de poursuivre « Nous demanderons aux élèves de traduire un texte de vieux français – environ 1990 NDLR – en langage SMS, ou texto si vous préférez. Il reste à définir les détails de la grille de correction. Nous ne savons pas encore si nous accorderons des points aux utilisateurs de hashtag et si nous pouvons envisager un résumé de texte en style Tweet. » Le sujet fait donc encore débat au sein même du groupe de travail. Qu’en est-il des réactions à l’extérieur alors que le contenu définitif de cette réforme n’est pas encore connu ? « Heureusement que je suis pas mort, je me serais retourné dans ma tombe ! » s’exclame Bernard Pivot qui n’a pas manqué, comme à son habitude, de réagir sur le réseau social twitter à sa manière : « eh benou j’la kiffe tro ta reforme » Tandis que les partisans de cette proposition louent le mérite du nouveau ministre de vouloir suivre la tendance des jeunes qui, ne l’oublions jamais, constitueront l’élite de demain, à l’inverse, les détracteurs crient au scandale, accusant le gouvernement de vouloir taire les résultats catastrophiques de nos élèves en terme d’orthographe et d’expression écrite. « Au lieu de les aider, ils entérinent le niveau déplorable de nos enfants et les encouragent même à ne produire aucun effort puisqu’il s’agit bel et bien là de leur accorder, facilement, des points supplémentaires pour le Baccalauréat » s’insurge France Larousse, enseignante dans un lycée parisien du 18ème arrondissement. Encore une réforme issue du ministère de l’éducation nationale qui ne laisse pas indifférent. La rédaction Posted On 05 sept 2014 , By La rédaction Posted On 10 août 2014 , By La rédaction Posted On 15 mai 2014 , By La rédaction" Réformes scolaires : Le langage SMS au programme du Bac 1 "La rumeur courrait depuis plusieurs jours. On attendait du nouveau ministre de l’éducation nationale, Benoit Hamon, qu’il annonce un assouplissement de la réforme des rythmes scolaires, lancée non sans difficulté il y a un an par son prédécesseur, et c’est chose faite. Mais, depuis son ministère, Benoit Hamon n’oublie pas les lycéens. En effet dans les prochains jours sera annoncé l’ajout d’une épreuve au baccalauréat. Celle-ci sera optionnelle et permettra donc aux candidats d’obtenir des points supplémentaires sans risque d’en perdre. L’épreuve, commune à l’ensemble des filières -scientifique, littéraire et même techniques- s’ajoutera à la longue liste des langues étrangères proposées aux élèves de Terminal et s’intitulera « Langage SMS ». « Il s’agira d’une épreuve écrite, d’une heure » explique Robert Lepetit, inspecteur d’Académie du Loir et Chère, ayant participé au groupe de réflexion sur la mise en place de cette nouvelle option avant de poursuivre « Nous demanderons aux élèves de traduire un texte de vieux français – environ 1990 NDLR – en langage SMS, ou texto si vous préférez. Il reste à définir les détails de la grille de correction. Nous ne savons pas encore si nous accorderons des points aux utilisateurs de hashtag et si nous pouvons envisager un résumé de texte en style Tweet. » Le sujet fait donc encore débat au sein même du groupe de travail. Qu’en est-il des réactions à l’extérieur alors que le contenu définitif de cette réforme n’est pas encore connu ? « Heureusement que je suis pas mort, je me serais retourné dans ma tombe ! » s’exclame Bernard Pivot qui n’a pas manqué, comme à son habitude, de réagir sur le réseau social twitter à sa manière : « eh benou j’la kiffe tro ta reforme » Tandis que les partisans de cette proposition louent le mérite du nouveau ministre de vouloir suivre la tendance des jeunes qui, ne l’oublions jamais, constitueront l’élite de demain, à l’inverse, les détracteurs crient au scandale, accusant le gouvernement de vouloir taire les résultats catastrophiques de nos élèves en terme d’orthographe et d’expression écrite. « Au lieu de les aider, ils entérinent le niveau déplorable de nos enfants et les encouragent même à ne produire aucun effort puisqu’il s’agit bel et bien là de leur accorder, facilement, des points supplémentaires pour le Baccalauréat » s’insurge France Larousse, enseignante dans un lycée parisien du 18ème arrondissement. Encore une réforme issue du ministère de l’éducation nationale qui ne laisse pas indifférent. La rédaction Posted On 05 sept 2014 , By La rédaction Posted On 10 août 2014 , By La rédaction Posted On 15 mai 2014 , By La rédaction" Réformes scolaires : Le langage SMS au programme du Bac 1 "Boulogne – C’est une émission de télé-réalité d’un nouveau genre que les téléspectateurs de NT1 vont pouvoir découvrir dès ce soir, à 19h50, puis tous les vendredis soir pendant 9 semaines. En effet, Tous à la crèche, une émission produite par TFLSP, est une aventure humaine, sportive, mais, et c’est nouveau, teintée d’une émotion incomparable. En effet Tous à la crèche met en scène des femmes « comme les autres », mais qui portent au fond d’elle une blessure… intense et pour certaines encore fraîche. Un atout pour gagner ? Jasmine, candidate présente lors de la conférence de lancement, raconte   »quand la production m’a proposé de participer à l’émission j’étais encore terriblement meurtrie. (…) la place tant espérée m’avait échappé 2 semaines à peine avant leur appel.(…) J’étais chaude bouillante. Je crois que c’est ce qui a plu à la Directrice de Casting ». Dès ce soir, 20 candidates vont en effet tenter l’impossible : Décrocher une place en crèche. La production n’a pas lésiné sur les moyens mis à leur disposition puisque « tout est permis ». C’est ce qu’indique en effet le communiqué délivré récemment à la presse. Personne ne peut le confirmer puisque, à cette heure, nul n’a encore pu visionner l’émission ! Seuls quelques extraits ont été divulgués via les réseaux sociaux Nous avons pu ainsi apercevoir Elsa, la trentaine, en train de baiser les pieds de ce qui semble être la Directrice de crèche. Une autre vidéo montre une candidate précédant un livreur de fleurs et un serveur semblant porter un plateau de macarons. Il semblerait également qu’une tente ait été plantée devant le bureau d’un maire. De quoi occuper nos soirées télé du vendredi ! La rédaction Photo Credit: Mareen Fischinger via Compfight cc Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 déc 2013 , By La rédaction Posted On 30 nov 2013 , By La rédaction" Télévision : Tous à la crèche ! 1 "Boulogne – C’est une émission de télé-réalité d’un nouveau genre que les téléspectateurs de NT1 vont pouvoir découvrir dès ce soir, à 19h50, puis tous les vendredis soir pendant 9 semaines. En effet, Tous à la crèche, une émission produite par TFLSP, est une aventure humaine, sportive, mais, et c’est nouveau, teintée d’une émotion incomparable. En effet Tous à la crèche met en scène des femmes « comme les autres », mais qui portent au fond d’elle une blessure… intense et pour certaines encore fraîche. Un atout pour gagner ? Jasmine, candidate présente lors de la conférence de lancement, raconte   »quand la production m’a proposé de participer à l’émission j’étais encore terriblement meurtrie. (…) la place tant espérée m’avait échappé 2 semaines à peine avant leur appel.(…) J’étais chaude bouillante. Je crois que c’est ce qui a plu à la Directrice de Casting ». Dès ce soir, 20 candidates vont en effet tenter l’impossible : Décrocher une place en crèche. La production n’a pas lésiné sur les moyens mis à leur disposition puisque « tout est permis ». C’est ce qu’indique en effet le communiqué délivré récemment à la presse. Personne ne peut le confirmer puisque, à cette heure, nul n’a encore pu visionner l’émission ! Seuls quelques extraits ont été divulgués via les réseaux sociaux Nous avons pu ainsi apercevoir Elsa, la trentaine, en train de baiser les pieds de ce qui semble être la Directrice de crèche. Une autre vidéo montre une candidate précédant un livreur de fleurs et un serveur semblant porter un plateau de macarons. Il semblerait également qu’une tente ait été plantée devant le bureau d’un maire. De quoi occuper nos soirées télé du vendredi ! La rédaction Photo Credit: Mareen Fischinger via Compfight cc Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 déc 2013 , By La rédaction Posted On 30 nov 2013 , By La rédaction" Télévision : Tous à la crèche ! 1 "Boulogne – C’est une émission de télé-réalité d’un nouveau genre que les téléspectateurs de NT1 vont pouvoir découvrir dès ce soir, à 19h50, puis tous les vendredis soir pendant 9 semaines. En effet, Tous à la crèche, une émission produite par TFLSP, est une aventure humaine, sportive, mais, et c’est nouveau, teintée d’une émotion incomparable. En effet Tous à la crèche met en scène des femmes « comme les autres », mais qui portent au fond d’elle une blessure… intense et pour certaines encore fraîche. Un atout pour gagner ? Jasmine, candidate présente lors de la conférence de lancement, raconte   »quand la production m’a proposé de participer à l’émission j’étais encore terriblement meurtrie. (…) la place tant espérée m’avait échappé 2 semaines à peine avant leur appel.(…) J’étais chaude bouillante. Je crois que c’est ce qui a plu à la Directrice de Casting ». Dès ce soir, 20 candidates vont en effet tenter l’impossible : Décrocher une place en crèche. La production n’a pas lésiné sur les moyens mis à leur disposition puisque « tout est permis ». C’est ce qu’indique en effet le communiqué délivré récemment à la presse. Personne ne peut le confirmer puisque, à cette heure, nul n’a encore pu visionner l’émission ! Seuls quelques extraits ont été divulgués via les réseaux sociaux Nous avons pu ainsi apercevoir Elsa, la trentaine, en train de baiser les pieds de ce qui semble être la Directrice de crèche. Une autre vidéo montre une candidate précédant un livreur de fleurs et un serveur semblant porter un plateau de macarons. Il semblerait également qu’une tente ait été plantée devant le bureau d’un maire. De quoi occuper nos soirées télé du vendredi ! La rédaction Photo Credit: Mareen Fischinger via Compfight cc Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 déc 2013 , By La rédaction Posted On 30 nov 2013 , By La rédaction" Télévision : Tous à la crèche ! 1 "Boulogne – C’est une émission de télé-réalité d’un nouveau genre que les téléspectateurs de NT1 vont pouvoir découvrir dès ce soir, à 19h50, puis tous les vendredis soir pendant 9 semaines. En effet, Tous à la crèche, une émission produite par TFLSP, est une aventure humaine, sportive, mais, et c’est nouveau, teintée d’une émotion incomparable. En effet Tous à la crèche met en scène des femmes « comme les autres », mais qui portent au fond d’elle une blessure… intense et pour certaines encore fraîche. Un atout pour gagner ? Jasmine, candidate présente lors de la conférence de lancement, raconte   »quand la production m’a proposé de participer à l’émission j’étais encore terriblement meurtrie. (…) la place tant espérée m’avait échappé 2 semaines à peine avant leur appel.(…) J’étais chaude bouillante. Je crois que c’est ce qui a plu à la Directrice de Casting ». Dès ce soir, 20 candidates vont en effet tenter l’impossible : Décrocher une place en crèche. La production n’a pas lésiné sur les moyens mis à leur disposition puisque « tout est permis ». C’est ce qu’indique en effet le communiqué délivré récemment à la presse. Personne ne peut le confirmer puisque, à cette heure, nul n’a encore pu visionner l’émission ! Seuls quelques extraits ont été divulgués via les réseaux sociaux Nous avons pu ainsi apercevoir Elsa, la trentaine, en train de baiser les pieds de ce qui semble être la Directrice de crèche. Une autre vidéo montre une candidate précédant un livreur de fleurs et un serveur semblant porter un plateau de macarons. Il semblerait également qu’une tente ait été plantée devant le bureau d’un maire. De quoi occuper nos soirées télé du vendredi ! La rédaction Photo Credit: Mareen Fischinger via Compfight cc Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 déc 2013 , By La rédaction Posted On 30 nov 2013 , By La rédaction" Télévision : Tous à la crèche ! 1 "Boulogne – C’est une émission de télé-réalité d’un nouveau genre que les téléspectateurs de NT1 vont pouvoir découvrir dès ce soir, à 19h50, puis tous les vendredis soir pendant 9 semaines. En effet, Tous à la crèche, une émission produite par TFLSP, est une aventure humaine, sportive, mais, et c’est nouveau, teintée d’une émotion incomparable. En effet Tous à la crèche met en scène des femmes « comme les autres », mais qui portent au fond d’elle une blessure… intense et pour certaines encore fraîche. Un atout pour gagner ? Jasmine, candidate présente lors de la conférence de lancement, raconte   »quand la production m’a proposé de participer à l’émission j’étais encore terriblement meurtrie. (…) la place tant espérée m’avait échappé 2 semaines à peine avant leur appel.(…) J’étais chaude bouillante. Je crois que c’est ce qui a plu à la Directrice de Casting ». Dès ce soir, 20 candidates vont en effet tenter l’impossible : Décrocher une place en crèche. La production n’a pas lésiné sur les moyens mis à leur disposition puisque « tout est permis ». C’est ce qu’indique en effet le communiqué délivré récemment à la presse. Personne ne peut le confirmer puisque, à cette heure, nul n’a encore pu visionner l’émission ! Seuls quelques extraits ont été divulgués via les réseaux sociaux Nous avons pu ainsi apercevoir Elsa, la trentaine, en train de baiser les pieds de ce qui semble être la Directrice de crèche. Une autre vidéo montre une candidate précédant un livreur de fleurs et un serveur semblant porter un plateau de macarons. Il semblerait également qu’une tente ait été plantée devant le bureau d’un maire. De quoi occuper nos soirées télé du vendredi ! La rédaction Photo Credit: Mareen Fischinger via Compfight cc Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 déc 2013 , By La rédaction Posted On 30 nov 2013 , By La rédaction" Télévision : Tous à la crèche ! 1 "Bonjour monsieur le docteur. Notre fils Brouceli y va rentré en 3ème avec 2 ans davances. Je sais pas si je doit y faire faire un cahié de vacance. Il a pas de probleme, il est 1er de sa classe avec 18 de moyenne mais je me dit que sa sera mieu comme meme. Et puis comme y dis tout jour mon epou « Faut qui va bien a l’ecole et qui travaille bien pour reprendre la faire familiale (on a une boutique qui vendont des chaussettes alunité pour les gens qui z’en perds une au lavage, si vous voulais venir docteur on est avenu Char le de gaule dans le 2X), et sa fera fermé sa grande bouche au voisin avec son fils qu’il ait en Math Supp j’sais pas quoi, moi je prefere Matt Kopora » Et on rigole. Merci de votre aide monsieur le docteur. Violettine C. ; Paris 2X Chère Violettine, il est évident qu’une remise à niveau est nécessaire voire indispensable. Je vous conseille donc, ainsi qu’à votre mari, de commencer par le niveau CP. En cas de problème, votre fils pourra vous aider. Quant à votre sympathique invitation dans votre boutique, je vous remercie mais je ne porte que des collants. Lexomilement vôtre, Docteur Kopate Posted On 05 sept 2014 , By La rédaction Posted On 04 juil 2014 , By La rédaction Posted On 28 mai 2014 , By La rédaction Posted On 15 mai 2014 , By La rédaction" Courrier des lecteurs 6 : Cahiers de Vacances. Les Réponses du Dr Kopate 1 "San Antonio – C’est une histoire pour le moins insolite que viennent de relayer nos confrères du Dallas Morning News. La famille Hillfow, famille américaine traditionnelle et pour le moins ordinaire, vient de découvrir qu’elle était victime d’un plagiat incroyable depuis quelques semaines. Au départ, Aaron Hillfow a refusé de croire ce qu’il voyait quand, en surfant tranquillement sur Facebook, il découvre des photos à la fois surprenantes et néanmoins familières. Sur ces clichés, la famille Bouvier de Pornic, en France, 2 enfants, dans des activités du quotidien et dans un décor absolument identique en tous points à celui dans lequel vivent Aaron Hillfow et sa famille. Plus intriguant encore, il réalise après quelques secondes que ces photos sont des copies quasiment parfaites de photographies précédemment publiées par Aaron lui-même sur son propre profil Facebook. Des copies à l’identique Quand Aaron boit un bon jus d’orange en famille, le matin, avant de partir au travail, Thierry Bouvier, en France, reproduit la scène à l’identique dès le lendemain et poste la photo sur sa page personnelle. Quand Aaron joue au Monopoly avec sa femme et ses enfants, la famille Bouvier en fait de même dès le lendemain et le montre à ses amis Facebook. Et c’est le cas pour toutes les photographies publiées par Aaron Hillfow. Y compris quand il se contente de manger une simple salade en famille. A ce degré de mimétisme et avec un tel souci du détail, le hasard n’est pas possible. Aaron Hillfow comprend alors que quelqu’un est littéralement en train de plagier sa vie sur Facebook et décide de s’amuser de la situation en testant si le plagieur est capable de le plagier jusqu’au bout. Le soir même, Aaron Hillfow se met en scène, avec son épouse, dans la posture équivoque de celui qui s’apprête à recevoir de nombreux objets insolites dans le postérieur. Le lendemain, aucune photo n’est publiée par son plagieur. Sur le mur Facebook de Thierry Bouvier, seul un message laconique s’affiche en capitales : ALORS LA, C’EST NON ! FAUT ARRETER LES CONNERIES POLE EMPLOI ! Intrigué par ce message, Aaron décida d’envoyer un message privé à Thierry Bouvier en lui demandant des explications. L’incroyable malentendu Quelques minutes plus tard, la réponse arrive enfin. Thierry Bouvier explique que sa conseillère Pôle Emploi, Martine Anselme, lui a demandé avec insistance de faire « tout comme Hillfow pour retrouver du travail ». N’ayant pas bien compris les consignes de sa conseillère, Thierry s’était rendu sur Google pour effectuer une recherche et était tombé sur le profil Facebook d’Aaron Hillfow. Sur les conseils de sa femme, il se résigna à respecter à la lettre la consigne de sa conseillère et à calquer son mode de vie avec exactitude sur celui de la famille Hillfow, allant même jusqu’à redécorer entièrement son pavillon Mikit à l’américaine. Mais, quand il fût question de s’introduire des objets insolites dans les fondations, Thierry Bouvier a jugé qu’il était temps de faire une croix sur tout espoir de retrouver du travail. Après enquête, il semblerait qu’une autre famille française soit également victime de la même erreur de compréhension. En effet, la famille N’Guyen de Châtenay-Malabry affiche, depuis peu, une série de photos similaires sur leur profil Facebook. Monsieur N’Guyen ayant franchi l’étape des fondations avec brio, par pudeur, la rédaction a pris la décision de ne pas diffuser les clichés les plus récents. La rédaction" Sa vie entièrement plagiée sur Facebook 1 "San Antonio – C’est une histoire pour le moins insolite que viennent de relayer nos confrères du Dallas Morning News. La famille Hillfow, famille américaine traditionnelle et pour le moins ordinaire, vient de découvrir qu’elle était victime d’un plagiat incroyable depuis quelques semaines. Au départ, Aaron Hillfow a refusé de croire ce qu’il voyait quand, en surfant tranquillement sur Facebook, il découvre des photos à la fois surprenantes et néanmoins familières. Sur ces clichés, la famille Bouvier de Pornic, en France, 2 enfants, dans des activités du quotidien et dans un décor absolument identique en tous points à celui dans lequel vivent Aaron Hillfow et sa famille. Plus intriguant encore, il réalise après quelques secondes que ces photos sont des copies quasiment parfaites de photographies précédemment publiées par Aaron lui-même sur son propre profil Facebook. Des copies à l’identique Quand Aaron boit un bon jus d’orange en famille, le matin, avant de partir au travail, Thierry Bouvier, en France, reproduit la scène à l’identique dès le lendemain et poste la photo sur sa page personnelle. Quand Aaron joue au Monopoly avec sa femme et ses enfants, la famille Bouvier en fait de même dès le lendemain et le montre à ses amis Facebook. Et c’est le cas pour toutes les photographies publiées par Aaron Hillfow. Y compris quand il se contente de manger une simple salade en famille. A ce degré de mimétisme et avec un tel souci du détail, le hasard n’est pas possible. Aaron Hillfow comprend alors que quelqu’un est littéralement en train de plagier sa vie sur Facebook et décide de s’amuser de la situation en testant si le plagieur est capable de le plagier jusqu’au bout. Le soir même, Aaron Hillfow se met en scène, avec son épouse, dans la posture équivoque de celui qui s’apprête à recevoir de nombreux objets insolites dans le postérieur. Le lendemain, aucune photo n’est publiée par son plagieur. Sur le mur Facebook de Thierry Bouvier, seul un message laconique s’affiche en capitales : ALORS LA, C’EST NON ! FAUT ARRETER LES CONNERIES POLE EMPLOI ! Intrigué par ce message, Aaron décida d’envoyer un message privé à Thierry Bouvier en lui demandant des explications. L’incroyable malentendu Quelques minutes plus tard, la réponse arrive enfin. Thierry Bouvier explique que sa conseillère Pôle Emploi, Martine Anselme, lui a demandé avec insistance de faire « tout comme Hillfow pour retrouver du travail ». N’ayant pas bien compris les consignes de sa conseillère, Thierry s’était rendu sur Google pour effectuer une recherche et était tombé sur le profil Facebook d’Aaron Hillfow. Sur les conseils de sa femme, il se résigna à respecter à la lettre la consigne de sa conseillère et à calquer son mode de vie avec exactitude sur celui de la famille Hillfow, allant même jusqu’à redécorer entièrement son pavillon Mikit à l’américaine. Mais, quand il fût question de s’introduire des objets insolites dans les fondations, Thierry Bouvier a jugé qu’il était temps de faire une croix sur tout espoir de retrouver du travail. Après enquête, il semblerait qu’une autre famille française soit également victime de la même erreur de compréhension. En effet, la famille N’Guyen de Châtenay-Malabry affiche, depuis peu, une série de photos similaires sur leur profil Facebook. Monsieur N’Guyen ayant franchi l’étape des fondations avec brio, par pudeur, la rédaction a pris la décision de ne pas diffuser les clichés les plus récents. La rédaction" Sa vie entièrement plagiée sur Facebook 1 "San Antonio – C’est une histoire pour le moins insolite que viennent de relayer nos confrères du Dallas Morning News. La famille Hillfow, famille américaine traditionnelle et pour le moins ordinaire, vient de découvrir qu’elle était victime d’un plagiat incroyable depuis quelques semaines. Au départ, Aaron Hillfow a refusé de croire ce qu’il voyait quand, en surfant tranquillement sur Facebook, il découvre des photos à la fois surprenantes et néanmoins familières. Sur ces clichés, la famille Bouvier de Pornic, en France, 2 enfants, dans des activités du quotidien et dans un décor absolument identique en tous points à celui dans lequel vivent Aaron Hillfow et sa famille. Plus intriguant encore, il réalise après quelques secondes que ces photos sont des copies quasiment parfaites de photographies précédemment publiées par Aaron lui-même sur son propre profil Facebook. Des copies à l’identique Quand Aaron boit un bon jus d’orange en famille, le matin, avant de partir au travail, Thierry Bouvier, en France, reproduit la scène à l’identique dès le lendemain et poste la photo sur sa page personnelle. Quand Aaron joue au Monopoly avec sa femme et ses enfants, la famille Bouvier en fait de même dès le lendemain et le montre à ses amis Facebook. Et c’est le cas pour toutes les photographies publiées par Aaron Hillfow. Y compris quand il se contente de manger une simple salade en famille. A ce degré de mimétisme et avec un tel souci du détail, le hasard n’est pas possible. Aaron Hillfow comprend alors que quelqu’un est littéralement en train de plagier sa vie sur Facebook et décide de s’amuser de la situation en testant si le plagieur est capable de le plagier jusqu’au bout. Le soir même, Aaron Hillfow se met en scène, avec son épouse, dans la posture équivoque de celui qui s’apprête à recevoir de nombreux objets insolites dans le postérieur. Le lendemain, aucune photo n’est publiée par son plagieur. Sur le mur Facebook de Thierry Bouvier, seul un message laconique s’affiche en capitales : ALORS LA, C’EST NON ! FAUT ARRETER LES CONNERIES POLE EMPLOI ! Intrigué par ce message, Aaron décida d’envoyer un message privé à Thierry Bouvier en lui demandant des explications. L’incroyable malentendu Quelques minutes plus tard, la réponse arrive enfin. Thierry Bouvier explique que sa conseillère Pôle Emploi, Martine Anselme, lui a demandé avec insistance de faire « tout comme Hillfow pour retrouver du travail ». N’ayant pas bien compris les consignes de sa conseillère, Thierry s’était rendu sur Google pour effectuer une recherche et était tombé sur le profil Facebook d’Aaron Hillfow. Sur les conseils de sa femme, il se résigna à respecter à la lettre la consigne de sa conseillère et à calquer son mode de vie avec exactitude sur celui de la famille Hillfow, allant même jusqu’à redécorer entièrement son pavillon Mikit à l’américaine. Mais, quand il fût question de s’introduire des objets insolites dans les fondations, Thierry Bouvier a jugé qu’il était temps de faire une croix sur tout espoir de retrouver du travail. Après enquête, il semblerait qu’une autre famille française soit également victime de la même erreur de compréhension. En effet, la famille N’Guyen de Châtenay-Malabry affiche, depuis peu, une série de photos similaires sur leur profil Facebook. Monsieur N’Guyen ayant franchi l’étape des fondations avec brio, par pudeur, la rédaction a pris la décision de ne pas diffuser les clichés les plus récents. La rédaction" Sa vie entièrement plagiée sur Facebook 1 "San Antonio – C’est une histoire pour le moins insolite que viennent de relayer nos confrères du Dallas Morning News. La famille Hillfow, famille américaine traditionnelle et pour le moins ordinaire, vient de découvrir qu’elle était victime d’un plagiat incroyable depuis quelques semaines. Au départ, Aaron Hillfow a refusé de croire ce qu’il voyait quand, en surfant tranquillement sur Facebook, il découvre des photos à la fois surprenantes et néanmoins familières. Sur ces clichés, la famille Bouvier de Pornic, en France, 2 enfants, dans des activités du quotidien et dans un décor absolument identique en tous points à celui dans lequel vivent Aaron Hillfow et sa famille. Plus intriguant encore, il réalise après quelques secondes que ces photos sont des copies quasiment parfaites de photographies précédemment publiées par Aaron lui-même sur son propre profil Facebook. Des copies à l’identique Quand Aaron boit un bon jus d’orange en famille, le matin, avant de partir au travail, Thierry Bouvier, en France, reproduit la scène à l’identique dès le lendemain et poste la photo sur sa page personnelle. Quand Aaron joue au Monopoly avec sa femme et ses enfants, la famille Bouvier en fait de même dès le lendemain et le montre à ses amis Facebook. Et c’est le cas pour toutes les photographies publiées par Aaron Hillfow. Y compris quand il se contente de manger une simple salade en famille. A ce degré de mimétisme et avec un tel souci du détail, le hasard n’est pas possible. Aaron Hillfow comprend alors que quelqu’un est littéralement en train de plagier sa vie sur Facebook et décide de s’amuser de la situation en testant si le plagieur est capable de le plagier jusqu’au bout. Le soir même, Aaron Hillfow se met en scène, avec son épouse, dans la posture équivoque de celui qui s’apprête à recevoir de nombreux objets insolites dans le postérieur. Le lendemain, aucune photo n’est publiée par son plagieur. Sur le mur Facebook de Thierry Bouvier, seul un message laconique s’affiche en capitales : ALORS LA, C’EST NON ! FAUT ARRETER LES CONNERIES POLE EMPLOI ! Intrigué par ce message, Aaron décida d’envoyer un message privé à Thierry Bouvier en lui demandant des explications. L’incroyable malentendu Quelques minutes plus tard, la réponse arrive enfin. Thierry Bouvier explique que sa conseillère Pôle Emploi, Martine Anselme, lui a demandé avec insistance de faire « tout comme Hillfow pour retrouver du travail ». N’ayant pas bien compris les consignes de sa conseillère, Thierry s’était rendu sur Google pour effectuer une recherche et était tombé sur le profil Facebook d’Aaron Hillfow. Sur les conseils de sa femme, il se résigna à respecter à la lettre la consigne de sa conseillère et à calquer son mode de vie avec exactitude sur celui de la famille Hillfow, allant même jusqu’à redécorer entièrement son pavillon Mikit à l’américaine. Mais, quand il fût question de s’introduire des objets insolites dans les fondations, Thierry Bouvier a jugé qu’il était temps de faire une croix sur tout espoir de retrouver du travail. Après enquête, il semblerait qu’une autre famille française soit également victime de la même erreur de compréhension. En effet, la famille N’Guyen de Châtenay-Malabry affiche, depuis peu, une série de photos similaires sur leur profil Facebook. Monsieur N’Guyen ayant franchi l’étape des fondations avec brio, par pudeur, la rédaction a pris la décision de ne pas diffuser les clichés les plus récents. La rédaction" Sa vie entièrement plagiée sur Facebook 1 "Paris – C’est officiel, la technique permettant aux futurs parents de choisir les caractéristiques physiques de leur bébé a été validée par le CSRE (Collège Scientifique pour la Recherche Embryonnaire) et, dans la foulée, la loi permettant d’y avoir recours a été votée à l’Assemblée Nationale. Une technique indolore et rapide Les parents qui souhaitent choisir l’apparence physique de leurs enfants peuvent désormais le faire, simplement en faisant part de leur désir à leur gynécologue habituel entre le premier et le quatrième mois de grossesse. Celui-ci leur fera alors remplir une fiche concernant les attributs physiques souhaités : couleur des yeux, texture des cheveux, forme du nez, taille ou encore couleur de la peau peuvent ainsi être choisis, parmi d’autres critères. Le médecin transmettra ensuite ces informations au laboratoire qui créera un sirop que la future mère devra avaler pendant sept jours consécutifs. Notons que ce traitement n’est pas pris en charge par la Sécurité Sociale. Des opposants furieux, des partisans heureux L’annonce de cette révolution avait partagé la France en deux dès le départ. Aujourd’hui les deux camps s’affrontent plus que jamais. D’un côté, les partisans se félicitent de cette avancée scientifique majeure qui permettra aux parents d’avoir le bébé de leurs rêves : « Nombre de parents sont déçus en découvrant le visage de leur enfant lors de l’accouchement. Et je ne parle pas de ceux qui sont tout bonnement abandonnés car ne correspondant pas aux critères définis. Il est probable que d’ici dix ans le nombre d’abandons aura fortement diminué » affirme Laurette Marloin, présidente de l’association Touche pas à mon beau bébé. De l’autre côté, les opposants ne peuvent croire que leurs actions massives n’ont servi à rien. « Nous nous battons depuis des années et nous regrettons de n’avoir pas été entendus. Cette avancée est dangereuse, nous allons nous retrouver dans une société formatée ou les laids n’auront pas de place », déplore Jean Langlet, fondateur de Bébés laids, bébés beaux, bébés tous égaux. La loi entrera en vigueur dès le 1er juillet prochain. Selon nos sources, les chercheurs seraient actuellement en train de travailler sur un médicament permettant aux parents de doter leurs enfants de capacités sans avoir à travailler. Affaire à suivre… La rédaction Photo Credit: BRITICO via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 14 mar 2014 , By La rédaction Posted On 06 mar 2014 , By La rédaction" On peut désormais choisir le physique de son futur enfant 1 "Paris – C’est officiel, la technique permettant aux futurs parents de choisir les caractéristiques physiques de leur bébé a été validée par le CSRE (Collège Scientifique pour la Recherche Embryonnaire) et, dans la foulée, la loi permettant d’y avoir recours a été votée à l’Assemblée Nationale. Une technique indolore et rapide Les parents qui souhaitent choisir l’apparence physique de leurs enfants peuvent désormais le faire, simplement en faisant part de leur désir à leur gynécologue habituel entre le premier et le quatrième mois de grossesse. Celui-ci leur fera alors remplir une fiche concernant les attributs physiques souhaités : couleur des yeux, texture des cheveux, forme du nez, taille ou encore couleur de la peau peuvent ainsi être choisis, parmi d’autres critères. Le médecin transmettra ensuite ces informations au laboratoire qui créera un sirop que la future mère devra avaler pendant sept jours consécutifs. Notons que ce traitement n’est pas pris en charge par la Sécurité Sociale. Des opposants furieux, des partisans heureux L’annonce de cette révolution avait partagé la France en deux dès le départ. Aujourd’hui les deux camps s’affrontent plus que jamais. D’un côté, les partisans se félicitent de cette avancée scientifique majeure qui permettra aux parents d’avoir le bébé de leurs rêves : « Nombre de parents sont déçus en découvrant le visage de leur enfant lors de l’accouchement. Et je ne parle pas de ceux qui sont tout bonnement abandonnés car ne correspondant pas aux critères définis. Il est probable que d’ici dix ans le nombre d’abandons aura fortement diminué » affirme Laurette Marloin, présidente de l’association Touche pas à mon beau bébé. De l’autre côté, les opposants ne peuvent croire que leurs actions massives n’ont servi à rien. « Nous nous battons depuis des années et nous regrettons de n’avoir pas été entendus. Cette avancée est dangereuse, nous allons nous retrouver dans une société formatée ou les laids n’auront pas de place », déplore Jean Langlet, fondateur de Bébés laids, bébés beaux, bébés tous égaux. La loi entrera en vigueur dès le 1er juillet prochain. Selon nos sources, les chercheurs seraient actuellement en train de travailler sur un médicament permettant aux parents de doter leurs enfants de capacités sans avoir à travailler. Affaire à suivre… La rédaction Photo Credit: BRITICO via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 14 mar 2014 , By La rédaction Posted On 06 mar 2014 , By La rédaction" On peut désormais choisir le physique de son futur enfant 1 "Paris – C’est officiel, la technique permettant aux futurs parents de choisir les caractéristiques physiques de leur bébé a été validée par le CSRE (Collège Scientifique pour la Recherche Embryonnaire) et, dans la foulée, la loi permettant d’y avoir recours a été votée à l’Assemblée Nationale. Une technique indolore et rapide Les parents qui souhaitent choisir l’apparence physique de leurs enfants peuvent désormais le faire, simplement en faisant part de leur désir à leur gynécologue habituel entre le premier et le quatrième mois de grossesse. Celui-ci leur fera alors remplir une fiche concernant les attributs physiques souhaités : couleur des yeux, texture des cheveux, forme du nez, taille ou encore couleur de la peau peuvent ainsi être choisis, parmi d’autres critères. Le médecin transmettra ensuite ces informations au laboratoire qui créera un sirop que la future mère devra avaler pendant sept jours consécutifs. Notons que ce traitement n’est pas pris en charge par la Sécurité Sociale. Des opposants furieux, des partisans heureux L’annonce de cette révolution avait partagé la France en deux dès le départ. Aujourd’hui les deux camps s’affrontent plus que jamais. D’un côté, les partisans se félicitent de cette avancée scientifique majeure qui permettra aux parents d’avoir le bébé de leurs rêves : « Nombre de parents sont déçus en découvrant le visage de leur enfant lors de l’accouchement. Et je ne parle pas de ceux qui sont tout bonnement abandonnés car ne correspondant pas aux critères définis. Il est probable que d’ici dix ans le nombre d’abandons aura fortement diminué » affirme Laurette Marloin, présidente de l’association Touche pas à mon beau bébé. De l’autre côté, les opposants ne peuvent croire que leurs actions massives n’ont servi à rien. « Nous nous battons depuis des années et nous regrettons de n’avoir pas été entendus. Cette avancée est dangereuse, nous allons nous retrouver dans une société formatée ou les laids n’auront pas de place », déplore Jean Langlet, fondateur de Bébés laids, bébés beaux, bébés tous égaux. La loi entrera en vigueur dès le 1er juillet prochain. Selon nos sources, les chercheurs seraient actuellement en train de travailler sur un médicament permettant aux parents de doter leurs enfants de capacités sans avoir à travailler. Affaire à suivre… La rédaction Photo Credit: BRITICO via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 14 mar 2014 , By La rédaction Posted On 06 mar 2014 , By La rédaction" On peut désormais choisir le physique de son futur enfant 1 "Souhaitant couper court aux rumeurs selon lesquelles les nuggets vendus dans ses restaurants seraient conçus de façon peu ragoutante, la chaîne de fastfood Mac Donald’s a décidé de jouer la transparence en invitant quelques journalistes dans les coulisses de son seul et unique fournisseur de nuggets. La rédaction de Darons était sur place. La visite commence par un discours énergique et incisif de Jean-Noël Pilons, PDG France de Mac Donald’s. Il revient dans un premier temps sur la campagne hostile lancée sur les réseaux par Jamie Oliver, jeune chef britannique, entré en croisade contre la malbouffe et ses dérives il y a quelques années. « Monsieur Oliver n’est pas honnête quand, dans sa vidéo montrant comment réaliser des nuggets de poulet, il fait croire que tous les nuggets sont faits de la même manière, avec des carcasses de poulets morts et des déchets.  Je veux bien croire que nos concurrents aient recours à des sous-traitants peu scrupuleux  mais, chez Mac Do, nous sommes intransigeants sur la qualité de nos produits et très vigilants sur la manière dont travaillent nos fournisseurs » précise Jean-Noël Pilons avant de nos inviter à commencer la visite des locaux de son unique fournisseur de nuggets, Natural Nuggets&Chicken Food  Ltd, basé à Bourg-en-Bresse dans l’Ain. La visite commence par les extérieurs. Des champs à perte de vue dans lesquels s’ébattent librement des quantités incroyables de nuggets en pleine liberté. « Les nuggets sont élevés en plein air jusqu’à atteindre la maturité nécessaire avant l’abattage. Environ 2 ans. Ils prennent du poids moins rapidement que les nuggets  en batterie mais nous misons sur une qualité de viande incomparable » nous indique Roland Solilèce avec une passion pour son métier très communicative. Ensuite, nous avons visité le bâtiment de transformation. Tout y est fait pour limiter au maximum que les nuggets soient stressés avant de passer l’arme à gauche. Moquette épaisse dans le couloir, petite musique de flûte de pan bolivienne, les nuggets vont de leur plein gré et dans une bonne humeur apparente jusqu’à la salle d’abattage. Pour les tuer, des haut-parleurs diffusent  Mon vieux de  Daniel Guichard. « On s’est rendu compte que cette chanson était la manière la plus sensible, indolore et rapide pour  que nos nuggets finissent leur belle vie » nous explique, ému, Jean-Noël Pilons avant d’ajouter, en Off « pas comme ces saloupiots de chez Quick qui achèvent leurs nuggets avec du Christophe Maé» Ne reste plus qu’à emballer les nuggets transformés (le mot « mort » est banni du vocabulaire employé ici) dans des cartons avant de congeler le tout dans un tunnel réfrigéré à -70°c. La visite se termine par une petite dégustation  qui confirme, s’il en était encore besoin, que rien ne vaut une méthode d’élevage à l’ancienne pour obtenir des produits de qualité. Nul doute que cette opération de transparence de la part de Mac Donald France arrive au bon moment, en ces temps où les plus folles révélations sont faites en matière d’alimentation et où se multiplient les scandales concernant  la viande bovine et chevaline. La rédaction. Photos, Sylvain Manchon pour Darons." Mac Donald’s : Opération transparence sur la fabrication des Nuggets 1 "La Garenne-Colombes - C’est avec les larmes aux bords des yeux et une voix tremblante que Jean-Luc Lapain, admirateur de la 1ère heure de Chantal Goya et président de son fan club, a fait une révélation détonante aux journalistes présents à sa conférence de presse  . Après une enquête minutieuse dans l’univers de son idole -à l’origine, pour écrire sa biographie- Jean-Luc a levé un lièvre qui va bouleverser plusieurs générations de fans et mettre un sérieux coup de frein à la carrière de la chanteuse. La supercherie mise à nue est à peine croyable mais pourtant malheureusement belle est bien réelle : « il y a quelqu’un dans le chat botté ! » Photos à l’appui, Jean-Luc a pu prouver qu’il y a en fait un être humain à l’intérieur du félin évoluant sur scène avec Chantal Goya, et ce, « vraisemblablement depuis le début de leur duo ! » De sérieux doutes se portent désormais sur Pandi Panda, mais le choc engendré par cette sombre découverte, a contraint Jean-Luc Lapain à suspendre ses investigations pour prendre un peu de repos et de Lexomyl. Affaire à suivre… La rédaction" Chantal Goya : Les terribles révélations ! 1 "Il y a quelques années, nous découvrions sur nos écrans de télévision de charmants bambins souriants dans le générique des Enfants de la télé. Le temps a passé, ils ont grandi, et c’est avec une certaine pointe de nostalgie que nous les avons retrouvés. Deux d’entre eux ont accepté de revenir sur cette époque et de nous parler de leur vie actuelle. Ce sont donc Émile et Marcel-Philippe qui nous ont reçus à la maison de retraite des Bleuets bleus où ils résident désormais. Ce qui étonne de prime abord, c’est bien sûr l’âge des deux hommes car l’émission date de 1994 et Émile et Marcel-Philippe ont aujourd’hui respectivement 82 et 82 ans. L’explication nous est fournie par Émile: « Les lois pour faire travailler les enfants, et à plus forte raison les bébés, sont très strictes. Il était donc plus simple d’engager des comédiens adultes et de les grimer. Tout le monde avait au minimum une cinquantaine d’années dans le casting. La plus âgée avait même 65ans, mais quelle sacrée actrice!! Les téléspectateurs n’y ont vu que du feu, la preuve ! » Elle nous a malheureusement quitté l’an dernier. Sur les souvenirs qu’ils gardent du tournage, les comparses sont peu prolixes. « C’était un travail comme un autre mais qui a permis de faire naître une belle amitié qui ne s’est jamais démentie ». Et quand on les interroge pour savoir s’ils regrettent cette époque, c’est cette fois Marcel-Philippe qui prend la parole : « Vous savez, rien n’a vraiment changé. En ce temps là on trottinait maladroitement en couches, c’est la même chose aujourd’hui à part qu’on n’est plus filmés ». La rédaction Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 déc 2013 , By La rédaction Posted On 30 nov 2013 , By La rédaction Posted On 15 mar 2013 , By La rédaction" Les bébés du générique des enfants de la télé : Que sont-ils devenus ? 1 "Il y a quelques années, nous découvrions sur nos écrans de télévision de charmants bambins souriants dans le générique des Enfants de la télé. Le temps a passé, ils ont grandi, et c’est avec une certaine pointe de nostalgie que nous les avons retrouvés. Deux d’entre eux ont accepté de revenir sur cette époque et de nous parler de leur vie actuelle. Ce sont donc Émile et Marcel-Philippe qui nous ont reçus à la maison de retraite des Bleuets bleus où ils résident désormais. Ce qui étonne de prime abord, c’est bien sûr l’âge des deux hommes car l’émission date de 1994 et Émile et Marcel-Philippe ont aujourd’hui respectivement 82 et 82 ans. L’explication nous est fournie par Émile: « Les lois pour faire travailler les enfants, et à plus forte raison les bébés, sont très strictes. Il était donc plus simple d’engager des comédiens adultes et de les grimer. Tout le monde avait au minimum une cinquantaine d’années dans le casting. La plus âgée avait même 65ans, mais quelle sacrée actrice!! Les téléspectateurs n’y ont vu que du feu, la preuve ! » Elle nous a malheureusement quitté l’an dernier. Sur les souvenirs qu’ils gardent du tournage, les comparses sont peu prolixes. « C’était un travail comme un autre mais qui a permis de faire naître une belle amitié qui ne s’est jamais démentie ». Et quand on les interroge pour savoir s’ils regrettent cette époque, c’est cette fois Marcel-Philippe qui prend la parole : « Vous savez, rien n’a vraiment changé. En ce temps là on trottinait maladroitement en couches, c’est la même chose aujourd’hui à part qu’on n’est plus filmés ». La rédaction Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 déc 2013 , By La rédaction Posted On 30 nov 2013 , By La rédaction Posted On 15 mar 2013 , By La rédaction" Les bébés du générique des enfants de la télé : Que sont-ils devenus ? 1 "Lyon – Ce week-end se déroulaient les 43èmes Championnats du monde d’apnée en piscine à balles, organisés, pour la première fois, dans l’aire de jeu du restaurant Mac Donald de Lyon Bellecour. En lice pour conquérir le titre tant convoité, les cinq français qui nous représentaient n’ont pas démérité et le jeune Léo Chandelier en a même profité pour pulvériser l’ancien record de France, jusqu’ici détenu par Kevin Gontier-Pichard depuis Octobre 2009, en réalisant une performance de 1 heure et 47 minutes. Mais, malgré une organisation millimétrée, il semblerait que nos français aient été déstabilisés par quelques problèmes dont une hygiène douteuse des balles ainsi que par l’organisation en parallèle de deux goûters d’anniversaire particulièrement bruyants. C’est le seul athlète Japonais, Akiyoshi Mutsuko, qui, à la grande surprise de tous, a brillamment remporté le titre mondial en réussissant une apnée sous balles d’une durée de 2 heures et 23 minutes. Une performance saluée unanimement par l’ensemble de la communauté apnéiste à balles mondiale. La rédaction Photo Credit: Toyokazu via Compfight cc Posted On 05 sept 2014 , By La rédaction Posted On 10 juin 2014 , By La rédaction Posted On 10 avr 2013 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction" Mondiaux d’Apnée en Piscine à Balles : Les Français à la peine 1 "Nicolas Yohays est ce qu’on appelle un Apple Fanboy de longue date. En effet, graphiste de formation, son histoire d’amour avec la marque à la pomme commença en 1998 quand Nicolas fit l’acquisition de son premier Mac. Au fil du temps, aucun nouveau produit Apple n’a échappé au panier de Nicolas. Et cet amour pour la marque créée par Steeve Jobs l’a même conduit à la naissance d’un amour plus concret puisqu’il a permis à Nicolas, en 2009, de rencontrer la femme de sa vie, Sabrine, vendeuse à l’Apple store du carrousel du Louvre. De cet amour avec Sabrine sont nés trois beaux enfants en cinq ans. Et ces enfants portent des prénoms pour le moins singuliers puisque Nicolas et Sabrine ont souhaité rendre hommage à leur passion commune en choisissant des prénoms qui évoquent les produits phares de la marque.  Ainsi, en 2010, leur première fille fût prénommée Anne-Fone, non sans quelques difficultés. « J’ai dû me battre avec l’employée de mairie en charge de l’état civil car, au départ, elle pensait que le prénom de notre fille était inadapté [rires]. J’ai bien vu qu’elle avait un Blackberry sur son bureau mais cela ne m’a pas empêché de négocier pendant des heures pour, finalement, transformer notre premier choix de Iphone en Anne-Fone. De toute façon, ça nous dérange pas trop car, à la prononciation, ça sonne presque pareil » nous confie Nicolas. Deux ans plus tard, c’est un petit garçon qui vint ajouter une touche de bonheur dans cette famille. Une fois encore, il aura fallu négocier pour que le prénom soit accepté mais Nicolas et Sabrine purent prénommer leur garçon Marc-Boukpro. Enfin, le 25 mai dernier, un troisième petit bonheur montra le bout de sa frimousse. Une jolie petit fille prénommée Anne-Pade. Et quand on leur demande si un petit quatrième est programmé, Nicolas et Sabrine répondent en choeur  « ouh lala, pour le moment, aucune mise à jour de notre application Procréation n’est annoncée mais, si un autre enfant devait arriver, nous avons déjà quelques prénoms en réserve [rires]« Les jeunes parents n’ont pas souhaité nous révéler ces fameux prénoms mais, à la rédaction de Darons, les paris sont ouverts pour une petite Anne-Paude ou un petit Marc-Intoche. Tellement mignon, n’est-ce-pas ? La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction Posted On 16 mar 2013 , By La rédaction" Fans d’Apple, il prénomment leurs enfants avec des noms de produits 1 "Nicolas Yohays est ce qu’on appelle un Apple Fanboy de longue date. En effet, graphiste de formation, son histoire d’amour avec la marque à la pomme commença en 1998 quand Nicolas fit l’acquisition de son premier Mac. Au fil du temps, aucun nouveau produit Apple n’a échappé au panier de Nicolas. Et cet amour pour la marque créée par Steeve Jobs l’a même conduit à la naissance d’un amour plus concret puisqu’il a permis à Nicolas, en 2009, de rencontrer la femme de sa vie, Sabrine, vendeuse à l’Apple store du carrousel du Louvre. De cet amour avec Sabrine sont nés trois beaux enfants en cinq ans. Et ces enfants portent des prénoms pour le moins singuliers puisque Nicolas et Sabrine ont souhaité rendre hommage à leur passion commune en choisissant des prénoms qui évoquent les produits phares de la marque.  Ainsi, en 2010, leur première fille fût prénommée Anne-Fone, non sans quelques difficultés. « J’ai dû me battre avec l’employée de mairie en charge de l’état civil car, au départ, elle pensait que le prénom de notre fille était inadapté [rires]. J’ai bien vu qu’elle avait un Blackberry sur son bureau mais cela ne m’a pas empêché de négocier pendant des heures pour, finalement, transformer notre premier choix de Iphone en Anne-Fone. De toute façon, ça nous dérange pas trop car, à la prononciation, ça sonne presque pareil » nous confie Nicolas. Deux ans plus tard, c’est un petit garçon qui vint ajouter une touche de bonheur dans cette famille. Une fois encore, il aura fallu négocier pour que le prénom soit accepté mais Nicolas et Sabrine purent prénommer leur garçon Marc-Boukpro. Enfin, le 25 mai dernier, un troisième petit bonheur montra le bout de sa frimousse. Une jolie petit fille prénommée Anne-Pade. Et quand on leur demande si un petit quatrième est programmé, Nicolas et Sabrine répondent en choeur  « ouh lala, pour le moment, aucune mise à jour de notre application Procréation n’est annoncée mais, si un autre enfant devait arriver, nous avons déjà quelques prénoms en réserve [rires]« Les jeunes parents n’ont pas souhaité nous révéler ces fameux prénoms mais, à la rédaction de Darons, les paris sont ouverts pour une petite Anne-Paude ou un petit Marc-Intoche. Tellement mignon, n’est-ce-pas ? La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction Posted On 16 mar 2013 , By La rédaction" Fans d’Apple, il prénomment leurs enfants avec des noms de produits 1 "Paris – Alors que se multiplient sur la toile les vidéos de Harlem Shake, une étude médicale tire le signal d’alarme pour informer des risques encourus par les participants si ces derniers souhaitent un jour donner naissance à des enfants. C’est l’éminent professeur Jean-Etienne Rougery qui, le premier, s’est penché sur les effets possibles des Harlem Shake sur la fonction reproductive des hommes et des femmes s’adonnant à cette pratique récréative. Une pratique que l’on croyait née sur Youtube Un Harlem Shake est une vidéo présentant un groupe de personnes dont une seule, dans un premier temps, danse frénétiquement coiffé d’un casque de moto tandis que le reste des participants reste impassible. Dans un second temps, l’ensemble des participants dans également de manière absurde en se secouant fortement. Mais, ce que les jeunes amis à l’origine de la première vidéo de Harlem Shake ne savaient pas, c’est que cette danse absurde puisait ses origines dans des rites tribaux pratiqués sur les terres reculées de Papouasie centrale. En effet, les papous avaient très tôt remarqué les effets d’une danse épileptico-absurde pratiquée à chaque retour de chasse quand celle-ci avait été fructueuse. Un proverbe papou dit d’ailleurs à ce sujet : Pto-kolèoq ani pekté, nulk ta pkanié touc touc  que l’on peut traduire par Si trop secoué, y’a plus bébé. Une bombe sanitaire à retardement Le professeur Jean-Etienne Rougery, auteur d’une  étude commandée par le ministère de la santé sur les effets du Harlem Shake, explique en détail ce que les papous avaient découvert sans le savoir  « En se secouant de la sorte sur une durée de plusieurs dizaines de secondes, les hommes se déclenchent  involontairement un BBO -Bollocks Burn Out-  tandis que les femmes amorcent le processus bien connu de l’Ovarian Upside Down qui, si le Harlem Shake est pratiqué 3 fois de suite, peut conduire à une auto-stérilisation irréversible». Trois fois successives seulement. Quand on sait que la plupart des Harlem Shake nécessitent plusieurs prises, cette information fait froid dans le dos. D’après les estimations du professeur Rougery, 43% des participants aux récents Harlem Shake devraient rencontrer de sérieux troubles du système reproductif dans les prochaines années. « A terme, c’est une véritable catastrophe démographique qui nous pend au nez. Il faut absolument que les pouvoirs publics interdisent sans attendre toute pratique du Harlem Shake ! » Il faut néanmoins pondérer ces informations en tenant compte d’une autre étude, menée cette fois-ci par une équipe du Massachusetts General Hospital, dont les conclusions imputent au caractère ridicule du Harlem Shake le fait que les hommes et les femmes connaissent une baisse de libido prolongée. Attendons donc de voir comment réagira le ministère de la santé avant de ranger dans nos placards nos costumes de lapins roses. La rédaction Photo credit :  YouTube, TheSunnyCoastSkate Posted On 02 mar 2013 , By La rédaction" La pratique du Harlem Shake rendrait stérile 1 "Paris – Alors que se multiplient sur la toile les vidéos de Harlem Shake, une étude médicale tire le signal d’alarme pour informer des risques encourus par les participants si ces derniers souhaitent un jour donner naissance à des enfants. C’est l’éminent professeur Jean-Etienne Rougery qui, le premier, s’est penché sur les effets possibles des Harlem Shake sur la fonction reproductive des hommes et des femmes s’adonnant à cette pratique récréative. Une pratique que l’on croyait née sur Youtube Un Harlem Shake est une vidéo présentant un groupe de personnes dont une seule, dans un premier temps, danse frénétiquement coiffé d’un casque de moto tandis que le reste des participants reste impassible. Dans un second temps, l’ensemble des participants dans également de manière absurde en se secouant fortement. Mais, ce que les jeunes amis à l’origine de la première vidéo de Harlem Shake ne savaient pas, c’est que cette danse absurde puisait ses origines dans des rites tribaux pratiqués sur les terres reculées de Papouasie centrale. En effet, les papous avaient très tôt remarqué les effets d’une danse épileptico-absurde pratiquée à chaque retour de chasse quand celle-ci avait été fructueuse. Un proverbe papou dit d’ailleurs à ce sujet : Pto-kolèoq ani pekté, nulk ta pkanié touc touc  que l’on peut traduire par Si trop secoué, y’a plus bébé. Une bombe sanitaire à retardement Le professeur Jean-Etienne Rougery, auteur d’une  étude commandée par le ministère de la santé sur les effets du Harlem Shake, explique en détail ce que les papous avaient découvert sans le savoir  « En se secouant de la sorte sur une durée de plusieurs dizaines de secondes, les hommes se déclenchent  involontairement un BBO -Bollocks Burn Out-  tandis que les femmes amorcent le processus bien connu de l’Ovarian Upside Down qui, si le Harlem Shake est pratiqué 3 fois de suite, peut conduire à une auto-stérilisation irréversible». Trois fois successives seulement. Quand on sait que la plupart des Harlem Shake nécessitent plusieurs prises, cette information fait froid dans le dos. D’après les estimations du professeur Rougery, 43% des participants aux récents Harlem Shake devraient rencontrer de sérieux troubles du système reproductif dans les prochaines années. « A terme, c’est une véritable catastrophe démographique qui nous pend au nez. Il faut absolument que les pouvoirs publics interdisent sans attendre toute pratique du Harlem Shake ! » Il faut néanmoins pondérer ces informations en tenant compte d’une autre étude, menée cette fois-ci par une équipe du Massachusetts General Hospital, dont les conclusions imputent au caractère ridicule du Harlem Shake le fait que les hommes et les femmes connaissent une baisse de libido prolongée. Attendons donc de voir comment réagira le ministère de la santé avant de ranger dans nos placards nos costumes de lapins roses. La rédaction Photo credit :  YouTube, TheSunnyCoastSkate Posted On 02 mar 2013 , By La rédaction" La pratique du Harlem Shake rendrait stérile 1 "Paris – Alors que se multiplient sur la toile les vidéos de Harlem Shake, une étude médicale tire le signal d’alarme pour informer des risques encourus par les participants si ces derniers souhaitent un jour donner naissance à des enfants. C’est l’éminent professeur Jean-Etienne Rougery qui, le premier, s’est penché sur les effets possibles des Harlem Shake sur la fonction reproductive des hommes et des femmes s’adonnant à cette pratique récréative. Une pratique que l’on croyait née sur Youtube Un Harlem Shake est une vidéo présentant un groupe de personnes dont une seule, dans un premier temps, danse frénétiquement coiffé d’un casque de moto tandis que le reste des participants reste impassible. Dans un second temps, l’ensemble des participants dans également de manière absurde en se secouant fortement. Mais, ce que les jeunes amis à l’origine de la première vidéo de Harlem Shake ne savaient pas, c’est que cette danse absurde puisait ses origines dans des rites tribaux pratiqués sur les terres reculées de Papouasie centrale. En effet, les papous avaient très tôt remarqué les effets d’une danse épileptico-absurde pratiquée à chaque retour de chasse quand celle-ci avait été fructueuse. Un proverbe papou dit d’ailleurs à ce sujet : Pto-kolèoq ani pekté, nulk ta pkanié touc touc  que l’on peut traduire par Si trop secoué, y’a plus bébé. Une bombe sanitaire à retardement Le professeur Jean-Etienne Rougery, auteur d’une  étude commandée par le ministère de la santé sur les effets du Harlem Shake, explique en détail ce que les papous avaient découvert sans le savoir  « En se secouant de la sorte sur une durée de plusieurs dizaines de secondes, les hommes se déclenchent  involontairement un BBO -Bollocks Burn Out-  tandis que les femmes amorcent le processus bien connu de l’Ovarian Upside Down qui, si le Harlem Shake est pratiqué 3 fois de suite, peut conduire à une auto-stérilisation irréversible». Trois fois successives seulement. Quand on sait que la plupart des Harlem Shake nécessitent plusieurs prises, cette information fait froid dans le dos. D’après les estimations du professeur Rougery, 43% des participants aux récents Harlem Shake devraient rencontrer de sérieux troubles du système reproductif dans les prochaines années. « A terme, c’est une véritable catastrophe démographique qui nous pend au nez. Il faut absolument que les pouvoirs publics interdisent sans attendre toute pratique du Harlem Shake ! » Il faut néanmoins pondérer ces informations en tenant compte d’une autre étude, menée cette fois-ci par une équipe du Massachusetts General Hospital, dont les conclusions imputent au caractère ridicule du Harlem Shake le fait que les hommes et les femmes connaissent une baisse de libido prolongée. Attendons donc de voir comment réagira le ministère de la santé avant de ranger dans nos placards nos costumes de lapins roses. La rédaction Photo credit :  YouTube, TheSunnyCoastSkate Posted On 02 mar 2013 , By La rédaction" La pratique du Harlem Shake rendrait stérile 1 "Strasbourg – Caroline Revert est une jeune maman heureuse. Elle vient de mettre au monde sa petite Juliette d’une manière peu commune. En effet, Caroline est l’une des premières mamans françaises à expérimenter l’accouchement tête en bas ou Upside Down Birth comme on le dénomme à Glasgow, berceau de cette nouvelle méthode d’accouchement naturel. Une première très réussie « Malgré quelques soucis de circulation sanguine vers la fin, l’accouchement s’est déroulé sans aucun problème et nous pensons proposer cette méthode à toutes les futures mamans réticentes à la péridurale et à la surmédicalisation lorsque  nous les recevrons en consultations prénatales » souligne Joël Cordalin, chef de l’unité pédiatrique du CHU de Strasbourg. En effet, grâce à l’accouchement tête en bas, l’injection de produits anesthésiants n’est plus nécessaire car l’afflux de sang au cerveau de la jeune maman lui procure quasiment les mêmes effets qu’une péridurale classique sans néanmoins la priver de toute sensation. Inspiration naturelle C’est une véritable avancée médicale que nous devons à Douglas Cochrane, éminent gynécologue Ecossais,  et à son sens de l’observation lorsque celui-ci fût en présence d’un groupe de chauves-souris qui avaient colonisés le grenier de sa maison de campagne, dans les Highlands. Lorsque les femelles chauves-souris ont mis bas, Douglas Cochrane s’est rendu compte qu’elle n’émettait aucun cri de douleur et ne semblait absolument pas souffrir. Deux semaines plus tard, il réussissait à convaincre Ailein Mackenzy de donner naissance à son fils selon sa toute nouvelle méthode. Nul doute que l’accouchement Tête en bas saura séduire un nombre important de mamans françaises toujours plus demandeuses de donner la vie de manière naturelle. La rédaction Photo Credit: Felipe Salum via Compfight cc Posted On 10 juil 2013 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction Posted On 13 mar 2013 , By La rédaction" Accouchements : Nouvelle méthode naturelle révolutionaire 1 "Strasbourg – Caroline Revert est une jeune maman heureuse. Elle vient de mettre au monde sa petite Juliette d’une manière peu commune. En effet, Caroline est l’une des premières mamans françaises à expérimenter l’accouchement tête en bas ou Upside Down Birth comme on le dénomme à Glasgow, berceau de cette nouvelle méthode d’accouchement naturel. Une première très réussie « Malgré quelques soucis de circulation sanguine vers la fin, l’accouchement s’est déroulé sans aucun problème et nous pensons proposer cette méthode à toutes les futures mamans réticentes à la péridurale et à la surmédicalisation lorsque  nous les recevrons en consultations prénatales » souligne Joël Cordalin, chef de l’unité pédiatrique du CHU de Strasbourg. En effet, grâce à l’accouchement tête en bas, l’injection de produits anesthésiants n’est plus nécessaire car l’afflux de sang au cerveau de la jeune maman lui procure quasiment les mêmes effets qu’une péridurale classique sans néanmoins la priver de toute sensation. Inspiration naturelle C’est une véritable avancée médicale que nous devons à Douglas Cochrane, éminent gynécologue Ecossais,  et à son sens de l’observation lorsque celui-ci fût en présence d’un groupe de chauves-souris qui avaient colonisés le grenier de sa maison de campagne, dans les Highlands. Lorsque les femelles chauves-souris ont mis bas, Douglas Cochrane s’est rendu compte qu’elle n’émettait aucun cri de douleur et ne semblait absolument pas souffrir. Deux semaines plus tard, il réussissait à convaincre Ailein Mackenzy de donner naissance à son fils selon sa toute nouvelle méthode. Nul doute que l’accouchement Tête en bas saura séduire un nombre important de mamans françaises toujours plus demandeuses de donner la vie de manière naturelle. La rédaction Photo Credit: Felipe Salum via Compfight cc Posted On 10 juil 2013 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction Posted On 13 mar 2013 , By La rédaction" Accouchements : Nouvelle méthode naturelle révolutionaire 1 "Paris – Véritable phénomène de société, Nabilla, héroïne de l’emblématique émission Les anges de la téléréalité était sans doute loin de se rendre compte de l’impact qu’aurait son désormais célèbre « Non mais allo » sur la société française. En effet, non contente de faire la Une de nombre de magazines internationaux, la jeune femme semble être devenue source d’inspiration pour des parents en quête d’un prénom pour leur enfant. Une petite fille sur trois Selon une étude Insee menée auprès des services d’état civil français, 7 200 petites filles nées durant le mois de mars 2013 ont pour premier prénom Nabilla, soit près d’une naissance féminine sur trois. A noter que, pour la moitié d’entre elles, le deuxième prénom est Billa, en référence au tube du chanteur Sofiane « Je suis dingue de toi Nabilla-Billa ». « Il s’agit d’une grande première, ce phénomène n’avait jamais été relevé par le passé, même si un pic de Loana avait été constaté au début des années 2000 », explique Jason Dage, responsable  d’études à l’Insee. Les petits garçons ne sont pas en reste Mais le tsunami Nabilla ne s’arrête pas là, puisque les parents de petits garçons ont décidé de ne pas passer à côté de la mode. C’est ainsi que 2458 petit Nabillo ont vu le jour le mois dernier. Le jeune père de l’un d’entre eux nous explique son choix : « Non mais allo quoi ? T’es un parent et t’as pas d’enfant qui s’appelle Nabilla ? Allo ? ». Une économie non négligeable Les maternités ont décidé de tirer parti de ce phénomène en commandant des bracelets de naissance pré-imprimés : Nabilla pour les roses, Nabillo pour les bleus. Ce gain de temps a permis à la plupart d’entre elles de supprimer le poste de préposé aux prénoms sur les bracelets et d’économiser ainsi sur un budget personnel déjà très serré. Certaines maternités encourageraient même les parents à choisir ces prénoms pour leurs enfants en offrant  un deuxième croissant au petit-déjeuner à ceux qui font ce choix. Mais ce ne sont pas les seuls à se frotter les mains. Les fabricants de vêtements brodés au prénom de bébé, les directeurs d’école, les créateurs de gourmettes et bien d’autres encore songent déjà aux bénéfices que va leur apporter cette automatisation des prénoms. Nabilla, l’économie française lui dit merci. La rédaction Photo Credit: Rawan Mohammad .. via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction" Nabilla, un prénom qui explose 1 "Paris – Véritable phénomène de société, Nabilla, héroïne de l’emblématique émission Les anges de la téléréalité était sans doute loin de se rendre compte de l’impact qu’aurait son désormais célèbre « Non mais allo » sur la société française. En effet, non contente de faire la Une de nombre de magazines internationaux, la jeune femme semble être devenue source d’inspiration pour des parents en quête d’un prénom pour leur enfant. Une petite fille sur trois Selon une étude Insee menée auprès des services d’état civil français, 7 200 petites filles nées durant le mois de mars 2013 ont pour premier prénom Nabilla, soit près d’une naissance féminine sur trois. A noter que, pour la moitié d’entre elles, le deuxième prénom est Billa, en référence au tube du chanteur Sofiane « Je suis dingue de toi Nabilla-Billa ». « Il s’agit d’une grande première, ce phénomène n’avait jamais été relevé par le passé, même si un pic de Loana avait été constaté au début des années 2000 », explique Jason Dage, responsable  d’études à l’Insee. Les petits garçons ne sont pas en reste Mais le tsunami Nabilla ne s’arrête pas là, puisque les parents de petits garçons ont décidé de ne pas passer à côté de la mode. C’est ainsi que 2458 petit Nabillo ont vu le jour le mois dernier. Le jeune père de l’un d’entre eux nous explique son choix : « Non mais allo quoi ? T’es un parent et t’as pas d’enfant qui s’appelle Nabilla ? Allo ? ». Une économie non négligeable Les maternités ont décidé de tirer parti de ce phénomène en commandant des bracelets de naissance pré-imprimés : Nabilla pour les roses, Nabillo pour les bleus. Ce gain de temps a permis à la plupart d’entre elles de supprimer le poste de préposé aux prénoms sur les bracelets et d’économiser ainsi sur un budget personnel déjà très serré. Certaines maternités encourageraient même les parents à choisir ces prénoms pour leurs enfants en offrant  un deuxième croissant au petit-déjeuner à ceux qui font ce choix. Mais ce ne sont pas les seuls à se frotter les mains. Les fabricants de vêtements brodés au prénom de bébé, les directeurs d’école, les créateurs de gourmettes et bien d’autres encore songent déjà aux bénéfices que va leur apporter cette automatisation des prénoms. Nabilla, l’économie française lui dit merci. La rédaction Photo Credit: Rawan Mohammad .. via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction" Nabilla, un prénom qui explose 1 "Paris – Véritable phénomène de société, Nabilla, héroïne de l’emblématique émission Les anges de la téléréalité était sans doute loin de se rendre compte de l’impact qu’aurait son désormais célèbre « Non mais allo » sur la société française. En effet, non contente de faire la Une de nombre de magazines internationaux, la jeune femme semble être devenue source d’inspiration pour des parents en quête d’un prénom pour leur enfant. Une petite fille sur trois Selon une étude Insee menée auprès des services d’état civil français, 7 200 petites filles nées durant le mois de mars 2013 ont pour premier prénom Nabilla, soit près d’une naissance féminine sur trois. A noter que, pour la moitié d’entre elles, le deuxième prénom est Billa, en référence au tube du chanteur Sofiane « Je suis dingue de toi Nabilla-Billa ». « Il s’agit d’une grande première, ce phénomène n’avait jamais été relevé par le passé, même si un pic de Loana avait été constaté au début des années 2000 », explique Jason Dage, responsable  d’études à l’Insee. Les petits garçons ne sont pas en reste Mais le tsunami Nabilla ne s’arrête pas là, puisque les parents de petits garçons ont décidé de ne pas passer à côté de la mode. C’est ainsi que 2458 petit Nabillo ont vu le jour le mois dernier. Le jeune père de l’un d’entre eux nous explique son choix : « Non mais allo quoi ? T’es un parent et t’as pas d’enfant qui s’appelle Nabilla ? Allo ? ». Une économie non négligeable Les maternités ont décidé de tirer parti de ce phénomène en commandant des bracelets de naissance pré-imprimés : Nabilla pour les roses, Nabillo pour les bleus. Ce gain de temps a permis à la plupart d’entre elles de supprimer le poste de préposé aux prénoms sur les bracelets et d’économiser ainsi sur un budget personnel déjà très serré. Certaines maternités encourageraient même les parents à choisir ces prénoms pour leurs enfants en offrant  un deuxième croissant au petit-déjeuner à ceux qui font ce choix. Mais ce ne sont pas les seuls à se frotter les mains. Les fabricants de vêtements brodés au prénom de bébé, les directeurs d’école, les créateurs de gourmettes et bien d’autres encore songent déjà aux bénéfices que va leur apporter cette automatisation des prénoms. Nabilla, l’économie française lui dit merci. La rédaction Photo Credit: Rawan Mohammad .. via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction" Nabilla, un prénom qui explose 1 "Paris – Véritable phénomène de société, Nabilla, héroïne de l’emblématique émission Les anges de la téléréalité était sans doute loin de se rendre compte de l’impact qu’aurait son désormais célèbre « Non mais allo » sur la société française. En effet, non contente de faire la Une de nombre de magazines internationaux, la jeune femme semble être devenue source d’inspiration pour des parents en quête d’un prénom pour leur enfant. Une petite fille sur trois Selon une étude Insee menée auprès des services d’état civil français, 7 200 petites filles nées durant le mois de mars 2013 ont pour premier prénom Nabilla, soit près d’une naissance féminine sur trois. A noter que, pour la moitié d’entre elles, le deuxième prénom est Billa, en référence au tube du chanteur Sofiane « Je suis dingue de toi Nabilla-Billa ». « Il s’agit d’une grande première, ce phénomène n’avait jamais été relevé par le passé, même si un pic de Loana avait été constaté au début des années 2000 », explique Jason Dage, responsable  d’études à l’Insee. Les petits garçons ne sont pas en reste Mais le tsunami Nabilla ne s’arrête pas là, puisque les parents de petits garçons ont décidé de ne pas passer à côté de la mode. C’est ainsi que 2458 petit Nabillo ont vu le jour le mois dernier. Le jeune père de l’un d’entre eux nous explique son choix : « Non mais allo quoi ? T’es un parent et t’as pas d’enfant qui s’appelle Nabilla ? Allo ? ». Une économie non négligeable Les maternités ont décidé de tirer parti de ce phénomène en commandant des bracelets de naissance pré-imprimés : Nabilla pour les roses, Nabillo pour les bleus. Ce gain de temps a permis à la plupart d’entre elles de supprimer le poste de préposé aux prénoms sur les bracelets et d’économiser ainsi sur un budget personnel déjà très serré. Certaines maternités encourageraient même les parents à choisir ces prénoms pour leurs enfants en offrant  un deuxième croissant au petit-déjeuner à ceux qui font ce choix. Mais ce ne sont pas les seuls à se frotter les mains. Les fabricants de vêtements brodés au prénom de bébé, les directeurs d’école, les créateurs de gourmettes et bien d’autres encore songent déjà aux bénéfices que va leur apporter cette automatisation des prénoms. Nabilla, l’économie française lui dit merci. La rédaction Photo Credit: Rawan Mohammad .. via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction" Nabilla, un prénom qui explose 1 "Paris – Véritable phénomène de société, Nabilla, héroïne de l’emblématique émission Les anges de la téléréalité était sans doute loin de se rendre compte de l’impact qu’aurait son désormais célèbre « Non mais allo » sur la société française. En effet, non contente de faire la Une de nombre de magazines internationaux, la jeune femme semble être devenue source d’inspiration pour des parents en quête d’un prénom pour leur enfant. Une petite fille sur trois Selon une étude Insee menée auprès des services d’état civil français, 7 200 petites filles nées durant le mois de mars 2013 ont pour premier prénom Nabilla, soit près d’une naissance féminine sur trois. A noter que, pour la moitié d’entre elles, le deuxième prénom est Billa, en référence au tube du chanteur Sofiane « Je suis dingue de toi Nabilla-Billa ». « Il s’agit d’une grande première, ce phénomène n’avait jamais été relevé par le passé, même si un pic de Loana avait été constaté au début des années 2000 », explique Jason Dage, responsable  d’études à l’Insee. Les petits garçons ne sont pas en reste Mais le tsunami Nabilla ne s’arrête pas là, puisque les parents de petits garçons ont décidé de ne pas passer à côté de la mode. C’est ainsi que 2458 petit Nabillo ont vu le jour le mois dernier. Le jeune père de l’un d’entre eux nous explique son choix : « Non mais allo quoi ? T’es un parent et t’as pas d’enfant qui s’appelle Nabilla ? Allo ? ». Une économie non négligeable Les maternités ont décidé de tirer parti de ce phénomène en commandant des bracelets de naissance pré-imprimés : Nabilla pour les roses, Nabillo pour les bleus. Ce gain de temps a permis à la plupart d’entre elles de supprimer le poste de préposé aux prénoms sur les bracelets et d’économiser ainsi sur un budget personnel déjà très serré. Certaines maternités encourageraient même les parents à choisir ces prénoms pour leurs enfants en offrant  un deuxième croissant au petit-déjeuner à ceux qui font ce choix. Mais ce ne sont pas les seuls à se frotter les mains. Les fabricants de vêtements brodés au prénom de bébé, les directeurs d’école, les créateurs de gourmettes et bien d’autres encore songent déjà aux bénéfices que va leur apporter cette automatisation des prénoms. Nabilla, l’économie française lui dit merci. La rédaction Photo Credit: Rawan Mohammad .. via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction" Nabilla, un prénom qui explose 1 "Paris – Véritable phénomène de société, Nabilla, héroïne de l’emblématique émission Les anges de la téléréalité était sans doute loin de se rendre compte de l’impact qu’aurait son désormais célèbre « Non mais allo » sur la société française. En effet, non contente de faire la Une de nombre de magazines internationaux, la jeune femme semble être devenue source d’inspiration pour des parents en quête d’un prénom pour leur enfant. Une petite fille sur trois Selon une étude Insee menée auprès des services d’état civil français, 7 200 petites filles nées durant le mois de mars 2013 ont pour premier prénom Nabilla, soit près d’une naissance féminine sur trois. A noter que, pour la moitié d’entre elles, le deuxième prénom est Billa, en référence au tube du chanteur Sofiane « Je suis dingue de toi Nabilla-Billa ». « Il s’agit d’une grande première, ce phénomène n’avait jamais été relevé par le passé, même si un pic de Loana avait été constaté au début des années 2000 », explique Jason Dage, responsable  d’études à l’Insee. Les petits garçons ne sont pas en reste Mais le tsunami Nabilla ne s’arrête pas là, puisque les parents de petits garçons ont décidé de ne pas passer à côté de la mode. C’est ainsi que 2458 petit Nabillo ont vu le jour le mois dernier. Le jeune père de l’un d’entre eux nous explique son choix : « Non mais allo quoi ? T’es un parent et t’as pas d’enfant qui s’appelle Nabilla ? Allo ? ». Une économie non négligeable Les maternités ont décidé de tirer parti de ce phénomène en commandant des bracelets de naissance pré-imprimés : Nabilla pour les roses, Nabillo pour les bleus. Ce gain de temps a permis à la plupart d’entre elles de supprimer le poste de préposé aux prénoms sur les bracelets et d’économiser ainsi sur un budget personnel déjà très serré. Certaines maternités encourageraient même les parents à choisir ces prénoms pour leurs enfants en offrant  un deuxième croissant au petit-déjeuner à ceux qui font ce choix. Mais ce ne sont pas les seuls à se frotter les mains. Les fabricants de vêtements brodés au prénom de bébé, les directeurs d’école, les créateurs de gourmettes et bien d’autres encore songent déjà aux bénéfices que va leur apporter cette automatisation des prénoms. Nabilla, l’économie française lui dit merci. La rédaction Photo Credit: Rawan Mohammad .. via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction" Nabilla, un prénom qui explose 1 "Paris – Véritable phénomène de société, Nabilla, héroïne de l’emblématique émission Les anges de la téléréalité était sans doute loin de se rendre compte de l’impact qu’aurait son désormais célèbre « Non mais allo » sur la société française. En effet, non contente de faire la Une de nombre de magazines internationaux, la jeune femme semble être devenue source d’inspiration pour des parents en quête d’un prénom pour leur enfant. Une petite fille sur trois Selon une étude Insee menée auprès des services d’état civil français, 7 200 petites filles nées durant le mois de mars 2013 ont pour premier prénom Nabilla, soit près d’une naissance féminine sur trois. A noter que, pour la moitié d’entre elles, le deuxième prénom est Billa, en référence au tube du chanteur Sofiane « Je suis dingue de toi Nabilla-Billa ». « Il s’agit d’une grande première, ce phénomène n’avait jamais été relevé par le passé, même si un pic de Loana avait été constaté au début des années 2000 », explique Jason Dage, responsable  d’études à l’Insee. Les petits garçons ne sont pas en reste Mais le tsunami Nabilla ne s’arrête pas là, puisque les parents de petits garçons ont décidé de ne pas passer à côté de la mode. C’est ainsi que 2458 petit Nabillo ont vu le jour le mois dernier. Le jeune père de l’un d’entre eux nous explique son choix : « Non mais allo quoi ? T’es un parent et t’as pas d’enfant qui s’appelle Nabilla ? Allo ? ». Une économie non négligeable Les maternités ont décidé de tirer parti de ce phénomène en commandant des bracelets de naissance pré-imprimés : Nabilla pour les roses, Nabillo pour les bleus. Ce gain de temps a permis à la plupart d’entre elles de supprimer le poste de préposé aux prénoms sur les bracelets et d’économiser ainsi sur un budget personnel déjà très serré. Certaines maternités encourageraient même les parents à choisir ces prénoms pour leurs enfants en offrant  un deuxième croissant au petit-déjeuner à ceux qui font ce choix. Mais ce ne sont pas les seuls à se frotter les mains. Les fabricants de vêtements brodés au prénom de bébé, les directeurs d’école, les créateurs de gourmettes et bien d’autres encore songent déjà aux bénéfices que va leur apporter cette automatisation des prénoms. Nabilla, l’économie française lui dit merci. La rédaction Photo Credit: Rawan Mohammad .. via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction" Nabilla, un prénom qui explose 1 "Paris – Véritable phénomène de société, Nabilla, héroïne de l’emblématique émission Les anges de la téléréalité était sans doute loin de se rendre compte de l’impact qu’aurait son désormais célèbre « Non mais allo » sur la société française. En effet, non contente de faire la Une de nombre de magazines internationaux, la jeune femme semble être devenue source d’inspiration pour des parents en quête d’un prénom pour leur enfant. Une petite fille sur trois Selon une étude Insee menée auprès des services d’état civil français, 7 200 petites filles nées durant le mois de mars 2013 ont pour premier prénom Nabilla, soit près d’une naissance féminine sur trois. A noter que, pour la moitié d’entre elles, le deuxième prénom est Billa, en référence au tube du chanteur Sofiane « Je suis dingue de toi Nabilla-Billa ». « Il s’agit d’une grande première, ce phénomène n’avait jamais été relevé par le passé, même si un pic de Loana avait été constaté au début des années 2000 », explique Jason Dage, responsable  d’études à l’Insee. Les petits garçons ne sont pas en reste Mais le tsunami Nabilla ne s’arrête pas là, puisque les parents de petits garçons ont décidé de ne pas passer à côté de la mode. C’est ainsi que 2458 petit Nabillo ont vu le jour le mois dernier. Le jeune père de l’un d’entre eux nous explique son choix : « Non mais allo quoi ? T’es un parent et t’as pas d’enfant qui s’appelle Nabilla ? Allo ? ». Une économie non négligeable Les maternités ont décidé de tirer parti de ce phénomène en commandant des bracelets de naissance pré-imprimés : Nabilla pour les roses, Nabillo pour les bleus. Ce gain de temps a permis à la plupart d’entre elles de supprimer le poste de préposé aux prénoms sur les bracelets et d’économiser ainsi sur un budget personnel déjà très serré. Certaines maternités encourageraient même les parents à choisir ces prénoms pour leurs enfants en offrant  un deuxième croissant au petit-déjeuner à ceux qui font ce choix. Mais ce ne sont pas les seuls à se frotter les mains. Les fabricants de vêtements brodés au prénom de bébé, les directeurs d’école, les créateurs de gourmettes et bien d’autres encore songent déjà aux bénéfices que va leur apporter cette automatisation des prénoms. Nabilla, l’économie française lui dit merci. La rédaction Photo Credit: Rawan Mohammad .. via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction" Nabilla, un prénom qui explose 1 "Paris – Véritable phénomène de société, Nabilla, héroïne de l’emblématique émission Les anges de la téléréalité était sans doute loin de se rendre compte de l’impact qu’aurait son désormais célèbre « Non mais allo » sur la société française. En effet, non contente de faire la Une de nombre de magazines internationaux, la jeune femme semble être devenue source d’inspiration pour des parents en quête d’un prénom pour leur enfant. Une petite fille sur trois Selon une étude Insee menée auprès des services d’état civil français, 7 200 petites filles nées durant le mois de mars 2013 ont pour premier prénom Nabilla, soit près d’une naissance féminine sur trois. A noter que, pour la moitié d’entre elles, le deuxième prénom est Billa, en référence au tube du chanteur Sofiane « Je suis dingue de toi Nabilla-Billa ». « Il s’agit d’une grande première, ce phénomène n’avait jamais été relevé par le passé, même si un pic de Loana avait été constaté au début des années 2000 », explique Jason Dage, responsable  d’études à l’Insee. Les petits garçons ne sont pas en reste Mais le tsunami Nabilla ne s’arrête pas là, puisque les parents de petits garçons ont décidé de ne pas passer à côté de la mode. C’est ainsi que 2458 petit Nabillo ont vu le jour le mois dernier. Le jeune père de l’un d’entre eux nous explique son choix : « Non mais allo quoi ? T’es un parent et t’as pas d’enfant qui s’appelle Nabilla ? Allo ? ». Une économie non négligeable Les maternités ont décidé de tirer parti de ce phénomène en commandant des bracelets de naissance pré-imprimés : Nabilla pour les roses, Nabillo pour les bleus. Ce gain de temps a permis à la plupart d’entre elles de supprimer le poste de préposé aux prénoms sur les bracelets et d’économiser ainsi sur un budget personnel déjà très serré. Certaines maternités encourageraient même les parents à choisir ces prénoms pour leurs enfants en offrant  un deuxième croissant au petit-déjeuner à ceux qui font ce choix. Mais ce ne sont pas les seuls à se frotter les mains. Les fabricants de vêtements brodés au prénom de bébé, les directeurs d’école, les créateurs de gourmettes et bien d’autres encore songent déjà aux bénéfices que va leur apporter cette automatisation des prénoms. Nabilla, l’économie française lui dit merci. La rédaction Photo Credit: Rawan Mohammad .. via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction" Nabilla, un prénom qui explose 1 "Paris – Véritable phénomène de société, Nabilla, héroïne de l’emblématique émission Les anges de la téléréalité était sans doute loin de se rendre compte de l’impact qu’aurait son désormais célèbre « Non mais allo » sur la société française. En effet, non contente de faire la Une de nombre de magazines internationaux, la jeune femme semble être devenue source d’inspiration pour des parents en quête d’un prénom pour leur enfant. Une petite fille sur trois Selon une étude Insee menée auprès des services d’état civil français, 7 200 petites filles nées durant le mois de mars 2013 ont pour premier prénom Nabilla, soit près d’une naissance féminine sur trois. A noter que, pour la moitié d’entre elles, le deuxième prénom est Billa, en référence au tube du chanteur Sofiane « Je suis dingue de toi Nabilla-Billa ». « Il s’agit d’une grande première, ce phénomène n’avait jamais été relevé par le passé, même si un pic de Loana avait été constaté au début des années 2000 », explique Jason Dage, responsable  d’études à l’Insee. Les petits garçons ne sont pas en reste Mais le tsunami Nabilla ne s’arrête pas là, puisque les parents de petits garçons ont décidé de ne pas passer à côté de la mode. C’est ainsi que 2458 petit Nabillo ont vu le jour le mois dernier. Le jeune père de l’un d’entre eux nous explique son choix : « Non mais allo quoi ? T’es un parent et t’as pas d’enfant qui s’appelle Nabilla ? Allo ? ». Une économie non négligeable Les maternités ont décidé de tirer parti de ce phénomène en commandant des bracelets de naissance pré-imprimés : Nabilla pour les roses, Nabillo pour les bleus. Ce gain de temps a permis à la plupart d’entre elles de supprimer le poste de préposé aux prénoms sur les bracelets et d’économiser ainsi sur un budget personnel déjà très serré. Certaines maternités encourageraient même les parents à choisir ces prénoms pour leurs enfants en offrant  un deuxième croissant au petit-déjeuner à ceux qui font ce choix. Mais ce ne sont pas les seuls à se frotter les mains. Les fabricants de vêtements brodés au prénom de bébé, les directeurs d’école, les créateurs de gourmettes et bien d’autres encore songent déjà aux bénéfices que va leur apporter cette automatisation des prénoms. Nabilla, l’économie française lui dit merci. La rédaction Photo Credit: Rawan Mohammad .. via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction" Nabilla, un prénom qui explose 1 "Paris – Véritable phénomène de société, Nabilla, héroïne de l’emblématique émission Les anges de la téléréalité était sans doute loin de se rendre compte de l’impact qu’aurait son désormais célèbre « Non mais allo » sur la société française. En effet, non contente de faire la Une de nombre de magazines internationaux, la jeune femme semble être devenue source d’inspiration pour des parents en quête d’un prénom pour leur enfant. Une petite fille sur trois Selon une étude Insee menée auprès des services d’état civil français, 7 200 petites filles nées durant le mois de mars 2013 ont pour premier prénom Nabilla, soit près d’une naissance féminine sur trois. A noter que, pour la moitié d’entre elles, le deuxième prénom est Billa, en référence au tube du chanteur Sofiane « Je suis dingue de toi Nabilla-Billa ». « Il s’agit d’une grande première, ce phénomène n’avait jamais été relevé par le passé, même si un pic de Loana avait été constaté au début des années 2000 », explique Jason Dage, responsable  d’études à l’Insee. Les petits garçons ne sont pas en reste Mais le tsunami Nabilla ne s’arrête pas là, puisque les parents de petits garçons ont décidé de ne pas passer à côté de la mode. C’est ainsi que 2458 petit Nabillo ont vu le jour le mois dernier. Le jeune père de l’un d’entre eux nous explique son choix : « Non mais allo quoi ? T’es un parent et t’as pas d’enfant qui s’appelle Nabilla ? Allo ? ». Une économie non négligeable Les maternités ont décidé de tirer parti de ce phénomène en commandant des bracelets de naissance pré-imprimés : Nabilla pour les roses, Nabillo pour les bleus. Ce gain de temps a permis à la plupart d’entre elles de supprimer le poste de préposé aux prénoms sur les bracelets et d’économiser ainsi sur un budget personnel déjà très serré. Certaines maternités encourageraient même les parents à choisir ces prénoms pour leurs enfants en offrant  un deuxième croissant au petit-déjeuner à ceux qui font ce choix. Mais ce ne sont pas les seuls à se frotter les mains. Les fabricants de vêtements brodés au prénom de bébé, les directeurs d’école, les créateurs de gourmettes et bien d’autres encore songent déjà aux bénéfices que va leur apporter cette automatisation des prénoms. Nabilla, l’économie française lui dit merci. La rédaction Photo Credit: Rawan Mohammad .. via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction" Nabilla, un prénom qui explose 1 "Paris – Véritable phénomène de société, Nabilla, héroïne de l’emblématique émission Les anges de la téléréalité était sans doute loin de se rendre compte de l’impact qu’aurait son désormais célèbre « Non mais allo » sur la société française. En effet, non contente de faire la Une de nombre de magazines internationaux, la jeune femme semble être devenue source d’inspiration pour des parents en quête d’un prénom pour leur enfant. Une petite fille sur trois Selon une étude Insee menée auprès des services d’état civil français, 7 200 petites filles nées durant le mois de mars 2013 ont pour premier prénom Nabilla, soit près d’une naissance féminine sur trois. A noter que, pour la moitié d’entre elles, le deuxième prénom est Billa, en référence au tube du chanteur Sofiane « Je suis dingue de toi Nabilla-Billa ». « Il s’agit d’une grande première, ce phénomène n’avait jamais été relevé par le passé, même si un pic de Loana avait été constaté au début des années 2000 », explique Jason Dage, responsable  d’études à l’Insee. Les petits garçons ne sont pas en reste Mais le tsunami Nabilla ne s’arrête pas là, puisque les parents de petits garçons ont décidé de ne pas passer à côté de la mode. C’est ainsi que 2458 petit Nabillo ont vu le jour le mois dernier. Le jeune père de l’un d’entre eux nous explique son choix : « Non mais allo quoi ? T’es un parent et t’as pas d’enfant qui s’appelle Nabilla ? Allo ? ». Une économie non négligeable Les maternités ont décidé de tirer parti de ce phénomène en commandant des bracelets de naissance pré-imprimés : Nabilla pour les roses, Nabillo pour les bleus. Ce gain de temps a permis à la plupart d’entre elles de supprimer le poste de préposé aux prénoms sur les bracelets et d’économiser ainsi sur un budget personnel déjà très serré. Certaines maternités encourageraient même les parents à choisir ces prénoms pour leurs enfants en offrant  un deuxième croissant au petit-déjeuner à ceux qui font ce choix. Mais ce ne sont pas les seuls à se frotter les mains. Les fabricants de vêtements brodés au prénom de bébé, les directeurs d’école, les créateurs de gourmettes et bien d’autres encore songent déjà aux bénéfices que va leur apporter cette automatisation des prénoms. Nabilla, l’économie française lui dit merci. La rédaction Photo Credit: Rawan Mohammad .. via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction" Nabilla, un prénom qui explose 1 "Paris – Véritable phénomène de société, Nabilla, héroïne de l’emblématique émission Les anges de la téléréalité était sans doute loin de se rendre compte de l’impact qu’aurait son désormais célèbre « Non mais allo » sur la société française. En effet, non contente de faire la Une de nombre de magazines internationaux, la jeune femme semble être devenue source d’inspiration pour des parents en quête d’un prénom pour leur enfant. Une petite fille sur trois Selon une étude Insee menée auprès des services d’état civil français, 7 200 petites filles nées durant le mois de mars 2013 ont pour premier prénom Nabilla, soit près d’une naissance féminine sur trois. A noter que, pour la moitié d’entre elles, le deuxième prénom est Billa, en référence au tube du chanteur Sofiane « Je suis dingue de toi Nabilla-Billa ». « Il s’agit d’une grande première, ce phénomène n’avait jamais été relevé par le passé, même si un pic de Loana avait été constaté au début des années 2000 », explique Jason Dage, responsable  d’études à l’Insee. Les petits garçons ne sont pas en reste Mais le tsunami Nabilla ne s’arrête pas là, puisque les parents de petits garçons ont décidé de ne pas passer à côté de la mode. C’est ainsi que 2458 petit Nabillo ont vu le jour le mois dernier. Le jeune père de l’un d’entre eux nous explique son choix : « Non mais allo quoi ? T’es un parent et t’as pas d’enfant qui s’appelle Nabilla ? Allo ? ». Une économie non négligeable Les maternités ont décidé de tirer parti de ce phénomène en commandant des bracelets de naissance pré-imprimés : Nabilla pour les roses, Nabillo pour les bleus. Ce gain de temps a permis à la plupart d’entre elles de supprimer le poste de préposé aux prénoms sur les bracelets et d’économiser ainsi sur un budget personnel déjà très serré. Certaines maternités encourageraient même les parents à choisir ces prénoms pour leurs enfants en offrant  un deuxième croissant au petit-déjeuner à ceux qui font ce choix. Mais ce ne sont pas les seuls à se frotter les mains. Les fabricants de vêtements brodés au prénom de bébé, les directeurs d’école, les créateurs de gourmettes et bien d’autres encore songent déjà aux bénéfices que va leur apporter cette automatisation des prénoms. Nabilla, l’économie française lui dit merci. La rédaction Photo Credit: Rawan Mohammad .. via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction" Nabilla, un prénom qui explose 1 "Paris – Véritable phénomène de société, Nabilla, héroïne de l’emblématique émission Les anges de la téléréalité était sans doute loin de se rendre compte de l’impact qu’aurait son désormais célèbre « Non mais allo » sur la société française. En effet, non contente de faire la Une de nombre de magazines internationaux, la jeune femme semble être devenue source d’inspiration pour des parents en quête d’un prénom pour leur enfant. Une petite fille sur trois Selon une étude Insee menée auprès des services d’état civil français, 7 200 petites filles nées durant le mois de mars 2013 ont pour premier prénom Nabilla, soit près d’une naissance féminine sur trois. A noter que, pour la moitié d’entre elles, le deuxième prénom est Billa, en référence au tube du chanteur Sofiane « Je suis dingue de toi Nabilla-Billa ». « Il s’agit d’une grande première, ce phénomène n’avait jamais été relevé par le passé, même si un pic de Loana avait été constaté au début des années 2000 », explique Jason Dage, responsable  d’études à l’Insee. Les petits garçons ne sont pas en reste Mais le tsunami Nabilla ne s’arrête pas là, puisque les parents de petits garçons ont décidé de ne pas passer à côté de la mode. C’est ainsi que 2458 petit Nabillo ont vu le jour le mois dernier. Le jeune père de l’un d’entre eux nous explique son choix : « Non mais allo quoi ? T’es un parent et t’as pas d’enfant qui s’appelle Nabilla ? Allo ? ». Une économie non négligeable Les maternités ont décidé de tirer parti de ce phénomène en commandant des bracelets de naissance pré-imprimés : Nabilla pour les roses, Nabillo pour les bleus. Ce gain de temps a permis à la plupart d’entre elles de supprimer le poste de préposé aux prénoms sur les bracelets et d’économiser ainsi sur un budget personnel déjà très serré. Certaines maternités encourageraient même les parents à choisir ces prénoms pour leurs enfants en offrant  un deuxième croissant au petit-déjeuner à ceux qui font ce choix. Mais ce ne sont pas les seuls à se frotter les mains. Les fabricants de vêtements brodés au prénom de bébé, les directeurs d’école, les créateurs de gourmettes et bien d’autres encore songent déjà aux bénéfices que va leur apporter cette automatisation des prénoms. Nabilla, l’économie française lui dit merci. La rédaction Photo Credit: Rawan Mohammad .. via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction" Nabilla, un prénom qui explose 1 "Paris – Véritable phénomène de société, Nabilla, héroïne de l’emblématique émission Les anges de la téléréalité était sans doute loin de se rendre compte de l’impact qu’aurait son désormais célèbre « Non mais allo » sur la société française. En effet, non contente de faire la Une de nombre de magazines internationaux, la jeune femme semble être devenue source d’inspiration pour des parents en quête d’un prénom pour leur enfant. Une petite fille sur trois Selon une étude Insee menée auprès des services d’état civil français, 7 200 petites filles nées durant le mois de mars 2013 ont pour premier prénom Nabilla, soit près d’une naissance féminine sur trois. A noter que, pour la moitié d’entre elles, le deuxième prénom est Billa, en référence au tube du chanteur Sofiane « Je suis dingue de toi Nabilla-Billa ». « Il s’agit d’une grande première, ce phénomène n’avait jamais été relevé par le passé, même si un pic de Loana avait été constaté au début des années 2000 », explique Jason Dage, responsable  d’études à l’Insee. Les petits garçons ne sont pas en reste Mais le tsunami Nabilla ne s’arrête pas là, puisque les parents de petits garçons ont décidé de ne pas passer à côté de la mode. C’est ainsi que 2458 petit Nabillo ont vu le jour le mois dernier. Le jeune père de l’un d’entre eux nous explique son choix : « Non mais allo quoi ? T’es un parent et t’as pas d’enfant qui s’appelle Nabilla ? Allo ? ». Une économie non négligeable Les maternités ont décidé de tirer parti de ce phénomène en commandant des bracelets de naissance pré-imprimés : Nabilla pour les roses, Nabillo pour les bleus. Ce gain de temps a permis à la plupart d’entre elles de supprimer le poste de préposé aux prénoms sur les bracelets et d’économiser ainsi sur un budget personnel déjà très serré. Certaines maternités encourageraient même les parents à choisir ces prénoms pour leurs enfants en offrant  un deuxième croissant au petit-déjeuner à ceux qui font ce choix. Mais ce ne sont pas les seuls à se frotter les mains. Les fabricants de vêtements brodés au prénom de bébé, les directeurs d’école, les créateurs de gourmettes et bien d’autres encore songent déjà aux bénéfices que va leur apporter cette automatisation des prénoms. Nabilla, l’économie française lui dit merci. La rédaction Photo Credit: Rawan Mohammad .. via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction" Nabilla, un prénom qui explose 1 "Paris – Véritable phénomène de société, Nabilla, héroïne de l’emblématique émission Les anges de la téléréalité était sans doute loin de se rendre compte de l’impact qu’aurait son désormais célèbre « Non mais allo » sur la société française. En effet, non contente de faire la Une de nombre de magazines internationaux, la jeune femme semble être devenue source d’inspiration pour des parents en quête d’un prénom pour leur enfant. Une petite fille sur trois Selon une étude Insee menée auprès des services d’état civil français, 7 200 petites filles nées durant le mois de mars 2013 ont pour premier prénom Nabilla, soit près d’une naissance féminine sur trois. A noter que, pour la moitié d’entre elles, le deuxième prénom est Billa, en référence au tube du chanteur Sofiane « Je suis dingue de toi Nabilla-Billa ». « Il s’agit d’une grande première, ce phénomène n’avait jamais été relevé par le passé, même si un pic de Loana avait été constaté au début des années 2000 », explique Jason Dage, responsable  d’études à l’Insee. Les petits garçons ne sont pas en reste Mais le tsunami Nabilla ne s’arrête pas là, puisque les parents de petits garçons ont décidé de ne pas passer à côté de la mode. C’est ainsi que 2458 petit Nabillo ont vu le jour le mois dernier. Le jeune père de l’un d’entre eux nous explique son choix : « Non mais allo quoi ? T’es un parent et t’as pas d’enfant qui s’appelle Nabilla ? Allo ? ». Une économie non négligeable Les maternités ont décidé de tirer parti de ce phénomène en commandant des bracelets de naissance pré-imprimés : Nabilla pour les roses, Nabillo pour les bleus. Ce gain de temps a permis à la plupart d’entre elles de supprimer le poste de préposé aux prénoms sur les bracelets et d’économiser ainsi sur un budget personnel déjà très serré. Certaines maternités encourageraient même les parents à choisir ces prénoms pour leurs enfants en offrant  un deuxième croissant au petit-déjeuner à ceux qui font ce choix. Mais ce ne sont pas les seuls à se frotter les mains. Les fabricants de vêtements brodés au prénom de bébé, les directeurs d’école, les créateurs de gourmettes et bien d’autres encore songent déjà aux bénéfices que va leur apporter cette automatisation des prénoms. Nabilla, l’économie française lui dit merci. La rédaction Photo Credit: Rawan Mohammad .. via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction" Nabilla, un prénom qui explose 1 "Paris – Véritable phénomène de société, Nabilla, héroïne de l’emblématique émission Les anges de la téléréalité était sans doute loin de se rendre compte de l’impact qu’aurait son désormais célèbre « Non mais allo » sur la société française. En effet, non contente de faire la Une de nombre de magazines internationaux, la jeune femme semble être devenue source d’inspiration pour des parents en quête d’un prénom pour leur enfant. Une petite fille sur trois Selon une étude Insee menée auprès des services d’état civil français, 7 200 petites filles nées durant le mois de mars 2013 ont pour premier prénom Nabilla, soit près d’une naissance féminine sur trois. A noter que, pour la moitié d’entre elles, le deuxième prénom est Billa, en référence au tube du chanteur Sofiane « Je suis dingue de toi Nabilla-Billa ». « Il s’agit d’une grande première, ce phénomène n’avait jamais été relevé par le passé, même si un pic de Loana avait été constaté au début des années 2000 », explique Jason Dage, responsable  d’études à l’Insee. Les petits garçons ne sont pas en reste Mais le tsunami Nabilla ne s’arrête pas là, puisque les parents de petits garçons ont décidé de ne pas passer à côté de la mode. C’est ainsi que 2458 petit Nabillo ont vu le jour le mois dernier. Le jeune père de l’un d’entre eux nous explique son choix : « Non mais allo quoi ? T’es un parent et t’as pas d’enfant qui s’appelle Nabilla ? Allo ? ». Une économie non négligeable Les maternités ont décidé de tirer parti de ce phénomène en commandant des bracelets de naissance pré-imprimés : Nabilla pour les roses, Nabillo pour les bleus. Ce gain de temps a permis à la plupart d’entre elles de supprimer le poste de préposé aux prénoms sur les bracelets et d’économiser ainsi sur un budget personnel déjà très serré. Certaines maternités encourageraient même les parents à choisir ces prénoms pour leurs enfants en offrant  un deuxième croissant au petit-déjeuner à ceux qui font ce choix. Mais ce ne sont pas les seuls à se frotter les mains. Les fabricants de vêtements brodés au prénom de bébé, les directeurs d’école, les créateurs de gourmettes et bien d’autres encore songent déjà aux bénéfices que va leur apporter cette automatisation des prénoms. Nabilla, l’économie française lui dit merci. La rédaction Photo Credit: Rawan Mohammad .. via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction" Nabilla, un prénom qui explose 1 "Paris – Véritable phénomène de société, Nabilla, héroïne de l’emblématique émission Les anges de la téléréalité était sans doute loin de se rendre compte de l’impact qu’aurait son désormais célèbre « Non mais allo » sur la société française. En effet, non contente de faire la Une de nombre de magazines internationaux, la jeune femme semble être devenue source d’inspiration pour des parents en quête d’un prénom pour leur enfant. Une petite fille sur trois Selon une étude Insee menée auprès des services d’état civil français, 7 200 petites filles nées durant le mois de mars 2013 ont pour premier prénom Nabilla, soit près d’une naissance féminine sur trois. A noter que, pour la moitié d’entre elles, le deuxième prénom est Billa, en référence au tube du chanteur Sofiane « Je suis dingue de toi Nabilla-Billa ». « Il s’agit d’une grande première, ce phénomène n’avait jamais été relevé par le passé, même si un pic de Loana avait été constaté au début des années 2000 », explique Jason Dage, responsable  d’études à l’Insee. Les petits garçons ne sont pas en reste Mais le tsunami Nabilla ne s’arrête pas là, puisque les parents de petits garçons ont décidé de ne pas passer à côté de la mode. C’est ainsi que 2458 petit Nabillo ont vu le jour le mois dernier. Le jeune père de l’un d’entre eux nous explique son choix : « Non mais allo quoi ? T’es un parent et t’as pas d’enfant qui s’appelle Nabilla ? Allo ? ». Une économie non négligeable Les maternités ont décidé de tirer parti de ce phénomène en commandant des bracelets de naissance pré-imprimés : Nabilla pour les roses, Nabillo pour les bleus. Ce gain de temps a permis à la plupart d’entre elles de supprimer le poste de préposé aux prénoms sur les bracelets et d’économiser ainsi sur un budget personnel déjà très serré. Certaines maternités encourageraient même les parents à choisir ces prénoms pour leurs enfants en offrant  un deuxième croissant au petit-déjeuner à ceux qui font ce choix. Mais ce ne sont pas les seuls à se frotter les mains. Les fabricants de vêtements brodés au prénom de bébé, les directeurs d’école, les créateurs de gourmettes et bien d’autres encore songent déjà aux bénéfices que va leur apporter cette automatisation des prénoms. Nabilla, l’économie française lui dit merci. La rédaction Photo Credit: Rawan Mohammad .. via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction" Nabilla, un prénom qui explose 1 "Paris – Véritable phénomène de société, Nabilla, héroïne de l’emblématique émission Les anges de la téléréalité était sans doute loin de se rendre compte de l’impact qu’aurait son désormais célèbre « Non mais allo » sur la société française. En effet, non contente de faire la Une de nombre de magazines internationaux, la jeune femme semble être devenue source d’inspiration pour des parents en quête d’un prénom pour leur enfant. Une petite fille sur trois Selon une étude Insee menée auprès des services d’état civil français, 7 200 petites filles nées durant le mois de mars 2013 ont pour premier prénom Nabilla, soit près d’une naissance féminine sur trois. A noter que, pour la moitié d’entre elles, le deuxième prénom est Billa, en référence au tube du chanteur Sofiane « Je suis dingue de toi Nabilla-Billa ». « Il s’agit d’une grande première, ce phénomène n’avait jamais été relevé par le passé, même si un pic de Loana avait été constaté au début des années 2000 », explique Jason Dage, responsable  d’études à l’Insee. Les petits garçons ne sont pas en reste Mais le tsunami Nabilla ne s’arrête pas là, puisque les parents de petits garçons ont décidé de ne pas passer à côté de la mode. C’est ainsi que 2458 petit Nabillo ont vu le jour le mois dernier. Le jeune père de l’un d’entre eux nous explique son choix : « Non mais allo quoi ? T’es un parent et t’as pas d’enfant qui s’appelle Nabilla ? Allo ? ». Une économie non négligeable Les maternités ont décidé de tirer parti de ce phénomène en commandant des bracelets de naissance pré-imprimés : Nabilla pour les roses, Nabillo pour les bleus. Ce gain de temps a permis à la plupart d’entre elles de supprimer le poste de préposé aux prénoms sur les bracelets et d’économiser ainsi sur un budget personnel déjà très serré. Certaines maternités encourageraient même les parents à choisir ces prénoms pour leurs enfants en offrant  un deuxième croissant au petit-déjeuner à ceux qui font ce choix. Mais ce ne sont pas les seuls à se frotter les mains. Les fabricants de vêtements brodés au prénom de bébé, les directeurs d’école, les créateurs de gourmettes et bien d’autres encore songent déjà aux bénéfices que va leur apporter cette automatisation des prénoms. Nabilla, l’économie française lui dit merci. La rédaction Photo Credit: Rawan Mohammad .. via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction" Nabilla, un prénom qui explose 1 "Paris – Véritable phénomène de société, Nabilla, héroïne de l’emblématique émission Les anges de la téléréalité était sans doute loin de se rendre compte de l’impact qu’aurait son désormais célèbre « Non mais allo » sur la société française. En effet, non contente de faire la Une de nombre de magazines internationaux, la jeune femme semble être devenue source d’inspiration pour des parents en quête d’un prénom pour leur enfant. Une petite fille sur trois Selon une étude Insee menée auprès des services d’état civil français, 7 200 petites filles nées durant le mois de mars 2013 ont pour premier prénom Nabilla, soit près d’une naissance féminine sur trois. A noter que, pour la moitié d’entre elles, le deuxième prénom est Billa, en référence au tube du chanteur Sofiane « Je suis dingue de toi Nabilla-Billa ». « Il s’agit d’une grande première, ce phénomène n’avait jamais été relevé par le passé, même si un pic de Loana avait été constaté au début des années 2000 », explique Jason Dage, responsable  d’études à l’Insee. Les petits garçons ne sont pas en reste Mais le tsunami Nabilla ne s’arrête pas là, puisque les parents de petits garçons ont décidé de ne pas passer à côté de la mode. C’est ainsi que 2458 petit Nabillo ont vu le jour le mois dernier. Le jeune père de l’un d’entre eux nous explique son choix : « Non mais allo quoi ? T’es un parent et t’as pas d’enfant qui s’appelle Nabilla ? Allo ? ». Une économie non négligeable Les maternités ont décidé de tirer parti de ce phénomène en commandant des bracelets de naissance pré-imprimés : Nabilla pour les roses, Nabillo pour les bleus. 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La rédaction Photo Credit: Rawan Mohammad .. via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction" Nabilla, un prénom qui explose 1 "Paris – Véritable phénomène de société, Nabilla, héroïne de l’emblématique émission Les anges de la téléréalité était sans doute loin de se rendre compte de l’impact qu’aurait son désormais célèbre « Non mais allo » sur la société française. En effet, non contente de faire la Une de nombre de magazines internationaux, la jeune femme semble être devenue source d’inspiration pour des parents en quête d’un prénom pour leur enfant. Une petite fille sur trois Selon une étude Insee menée auprès des services d’état civil français, 7 200 petites filles nées durant le mois de mars 2013 ont pour premier prénom Nabilla, soit près d’une naissance féminine sur trois. A noter que, pour la moitié d’entre elles, le deuxième prénom est Billa, en référence au tube du chanteur Sofiane « Je suis dingue de toi Nabilla-Billa ». « Il s’agit d’une grande première, ce phénomène n’avait jamais été relevé par le passé, même si un pic de Loana avait été constaté au début des années 2000 », explique Jason Dage, responsable  d’études à l’Insee. Les petits garçons ne sont pas en reste Mais le tsunami Nabilla ne s’arrête pas là, puisque les parents de petits garçons ont décidé de ne pas passer à côté de la mode. C’est ainsi que 2458 petit Nabillo ont vu le jour le mois dernier. Le jeune père de l’un d’entre eux nous explique son choix : « Non mais allo quoi ? T’es un parent et t’as pas d’enfant qui s’appelle Nabilla ? Allo ? ». Une économie non négligeable Les maternités ont décidé de tirer parti de ce phénomène en commandant des bracelets de naissance pré-imprimés : Nabilla pour les roses, Nabillo pour les bleus. Ce gain de temps a permis à la plupart d’entre elles de supprimer le poste de préposé aux prénoms sur les bracelets et d’économiser ainsi sur un budget personnel déjà très serré. Certaines maternités encourageraient même les parents à choisir ces prénoms pour leurs enfants en offrant  un deuxième croissant au petit-déjeuner à ceux qui font ce choix. Mais ce ne sont pas les seuls à se frotter les mains. Les fabricants de vêtements brodés au prénom de bébé, les directeurs d’école, les créateurs de gourmettes et bien d’autres encore songent déjà aux bénéfices que va leur apporter cette automatisation des prénoms. Nabilla, l’économie française lui dit merci. La rédaction Photo Credit: Rawan Mohammad .. via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction" Nabilla, un prénom qui explose 1 "Paris – Véritable phénomène de société, Nabilla, héroïne de l’emblématique émission Les anges de la téléréalité était sans doute loin de se rendre compte de l’impact qu’aurait son désormais célèbre « Non mais allo » sur la société française. En effet, non contente de faire la Une de nombre de magazines internationaux, la jeune femme semble être devenue source d’inspiration pour des parents en quête d’un prénom pour leur enfant. Une petite fille sur trois Selon une étude Insee menée auprès des services d’état civil français, 7 200 petites filles nées durant le mois de mars 2013 ont pour premier prénom Nabilla, soit près d’une naissance féminine sur trois. A noter que, pour la moitié d’entre elles, le deuxième prénom est Billa, en référence au tube du chanteur Sofiane « Je suis dingue de toi Nabilla-Billa ». « Il s’agit d’une grande première, ce phénomène n’avait jamais été relevé par le passé, même si un pic de Loana avait été constaté au début des années 2000 », explique Jason Dage, responsable  d’études à l’Insee. Les petits garçons ne sont pas en reste Mais le tsunami Nabilla ne s’arrête pas là, puisque les parents de petits garçons ont décidé de ne pas passer à côté de la mode. C’est ainsi que 2458 petit Nabillo ont vu le jour le mois dernier. Le jeune père de l’un d’entre eux nous explique son choix : « Non mais allo quoi ? T’es un parent et t’as pas d’enfant qui s’appelle Nabilla ? Allo ? ». Une économie non négligeable Les maternités ont décidé de tirer parti de ce phénomène en commandant des bracelets de naissance pré-imprimés : Nabilla pour les roses, Nabillo pour les bleus. Ce gain de temps a permis à la plupart d’entre elles de supprimer le poste de préposé aux prénoms sur les bracelets et d’économiser ainsi sur un budget personnel déjà très serré. Certaines maternités encourageraient même les parents à choisir ces prénoms pour leurs enfants en offrant  un deuxième croissant au petit-déjeuner à ceux qui font ce choix. Mais ce ne sont pas les seuls à se frotter les mains. Les fabricants de vêtements brodés au prénom de bébé, les directeurs d’école, les créateurs de gourmettes et bien d’autres encore songent déjà aux bénéfices que va leur apporter cette automatisation des prénoms. Nabilla, l’économie française lui dit merci. La rédaction Photo Credit: Rawan Mohammad .. via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction" Nabilla, un prénom qui explose 1 "Paris – Véritable phénomène de société, Nabilla, héroïne de l’emblématique émission Les anges de la téléréalité était sans doute loin de se rendre compte de l’impact qu’aurait son désormais célèbre « Non mais allo » sur la société française. En effet, non contente de faire la Une de nombre de magazines internationaux, la jeune femme semble être devenue source d’inspiration pour des parents en quête d’un prénom pour leur enfant. Une petite fille sur trois Selon une étude Insee menée auprès des services d’état civil français, 7 200 petites filles nées durant le mois de mars 2013 ont pour premier prénom Nabilla, soit près d’une naissance féminine sur trois. A noter que, pour la moitié d’entre elles, le deuxième prénom est Billa, en référence au tube du chanteur Sofiane « Je suis dingue de toi Nabilla-Billa ». « Il s’agit d’une grande première, ce phénomène n’avait jamais été relevé par le passé, même si un pic de Loana avait été constaté au début des années 2000 », explique Jason Dage, responsable  d’études à l’Insee. Les petits garçons ne sont pas en reste Mais le tsunami Nabilla ne s’arrête pas là, puisque les parents de petits garçons ont décidé de ne pas passer à côté de la mode. C’est ainsi que 2458 petit Nabillo ont vu le jour le mois dernier. Le jeune père de l’un d’entre eux nous explique son choix : « Non mais allo quoi ? T’es un parent et t’as pas d’enfant qui s’appelle Nabilla ? Allo ? ». Une économie non négligeable Les maternités ont décidé de tirer parti de ce phénomène en commandant des bracelets de naissance pré-imprimés : Nabilla pour les roses, Nabillo pour les bleus. Ce gain de temps a permis à la plupart d’entre elles de supprimer le poste de préposé aux prénoms sur les bracelets et d’économiser ainsi sur un budget personnel déjà très serré. Certaines maternités encourageraient même les parents à choisir ces prénoms pour leurs enfants en offrant  un deuxième croissant au petit-déjeuner à ceux qui font ce choix. Mais ce ne sont pas les seuls à se frotter les mains. Les fabricants de vêtements brodés au prénom de bébé, les directeurs d’école, les créateurs de gourmettes et bien d’autres encore songent déjà aux bénéfices que va leur apporter cette automatisation des prénoms. Nabilla, l’économie française lui dit merci. La rédaction Photo Credit: Rawan Mohammad .. via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction" Nabilla, un prénom qui explose 1 "Paris – Véritable phénomène de société, Nabilla, héroïne de l’emblématique émission Les anges de la téléréalité était sans doute loin de se rendre compte de l’impact qu’aurait son désormais célèbre « Non mais allo » sur la société française. En effet, non contente de faire la Une de nombre de magazines internationaux, la jeune femme semble être devenue source d’inspiration pour des parents en quête d’un prénom pour leur enfant. Une petite fille sur trois Selon une étude Insee menée auprès des services d’état civil français, 7 200 petites filles nées durant le mois de mars 2013 ont pour premier prénom Nabilla, soit près d’une naissance féminine sur trois. A noter que, pour la moitié d’entre elles, le deuxième prénom est Billa, en référence au tube du chanteur Sofiane « Je suis dingue de toi Nabilla-Billa ». « Il s’agit d’une grande première, ce phénomène n’avait jamais été relevé par le passé, même si un pic de Loana avait été constaté au début des années 2000 », explique Jason Dage, responsable  d’études à l’Insee. Les petits garçons ne sont pas en reste Mais le tsunami Nabilla ne s’arrête pas là, puisque les parents de petits garçons ont décidé de ne pas passer à côté de la mode. C’est ainsi que 2458 petit Nabillo ont vu le jour le mois dernier. Le jeune père de l’un d’entre eux nous explique son choix : « Non mais allo quoi ? T’es un parent et t’as pas d’enfant qui s’appelle Nabilla ? Allo ? ». Une économie non négligeable Les maternités ont décidé de tirer parti de ce phénomène en commandant des bracelets de naissance pré-imprimés : Nabilla pour les roses, Nabillo pour les bleus. Ce gain de temps a permis à la plupart d’entre elles de supprimer le poste de préposé aux prénoms sur les bracelets et d’économiser ainsi sur un budget personnel déjà très serré. Certaines maternités encourageraient même les parents à choisir ces prénoms pour leurs enfants en offrant  un deuxième croissant au petit-déjeuner à ceux qui font ce choix. Mais ce ne sont pas les seuls à se frotter les mains. Les fabricants de vêtements brodés au prénom de bébé, les directeurs d’école, les créateurs de gourmettes et bien d’autres encore songent déjà aux bénéfices que va leur apporter cette automatisation des prénoms. Nabilla, l’économie française lui dit merci. La rédaction Photo Credit: Rawan Mohammad .. via Compfight cc Posted On 03 oct 2014 , By La rédaction Posted On 29 mai 2014 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction" Nabilla, un prénom qui explose 1 "Cher docteur, notre petit dernier, John-Kevin ne fait toujours pas ses nuits alors qu’il a 45 mois. Nous ne savons plus quoi faire et notre médecin refuse que nous lui donnions des somnifères. Quant à lui mettre de l’alcool dans son biberon, nous avons un doute sur les doses. Que faire? Jessyka Chère madame, Votre fils tente sans doute de vous faire payer le choix de son prénom. Il n’y a donc aucune solution à votre problème sans avoir recours à une modification d’ état civil. Dans ces conditions, je ne saurais trop vous conseiller de le confier quelques nuits par semaine (5 ou 6) à ses grands parents qui seront ravis de voir le petit fils que vous rechignez à leur amener sous des prétextes fallacieux. Attention, cette solution ne s’applique pas si les grands parents sont aussi vos voisins. Dans ce cas, envisagez le capitonnage de la chambre. Lexomilement vôtre, Docteur Kopate Cher docteur Kopate, Ma fille Belinda a les yeux bleus. Et, le lundi au soleil, c’est une chose qu’elle ne verra jamais car il fait rouge, il fait bleu, il fait du soleil au fond des yeux quand on vit dans la vie comme des amoureux. Si j’avais un marteau, je cognerais le jour, je cognerais la nuit, j’y mettrais tout mon coeur, pour lui fabriquer une pergola sur la terrasse mais on m’a plutôt conseillé de lui acheter des lunettes de soleil. Qu’en pensez-vous ? Claudette Chère Madame, Le soleil, ça s’en va et ça revient. C’est fait de tout petits riens. Quand votre fille veut sortir, il faut lui dire : viens à la maison, y’a le printemps qui chante. Les pommiers sont en fleur, ils berceront ton coeur. Ensuite, vous devez la rassurer en lui disant : écoute, maman est prêt de toi, j’ai fait cuire des chouquettes, elles sont toutes belles, belles, belles, comme le jour. Rhaaaaa, j’ai plus d’appêtit qu’un barracuda, BA-RRA-CU-DAaaaa Et comme tout ça ne servira à rien, allez lui acheter des lunettes de soleil. Lexomilement vôtre, Docteur Kopate Vous pouvez adresser vos questions de parents au Docteur Kopate directement sur notre page Facebook. Il y répondra ultérieurement ici-même. Posted On 10 août 2014 , By La rédaction Posted On 04 juil 2014 , By La rédaction Posted On 28 mai 2014 , By La rédaction Posted On 28 avr 2014 , By La rédaction" Courrier des lecteurs : Les Réponses du Docteur Kopate, Psychologue 1 "Michigan – Dans la série « des innovations  qui simplifient la vie des parents », l’objet utile du jour nous vient directement des States et plus précisément de la petite bourgade de Beacon Hills où réside Nelly Bright. Cette petite bonne femme, maman de trois enfants, est l’épouse du fameux Ronald Bright, ingénieur reconnu aux Etats Unis pour ses travaux sur la géolocalisation des personnes, notamment des enfants, lors de parcours survie-nature très fréquents chez les scouts américains. Une affaire de couple D’ailleurs l’invention de Nelly, c’est Ronald qui l’a mise au point techniquement grâce à son équipe. « Nelly était très sûre d’elle, raconte son époux, elle savait exactement ce qu’elle voulait et cela ne nous a pas pris plus de trois semaines à fabriquer. Nous sommes maintenant les premiers fabricants au monde du « Where is my stroller ? »* *trad : où est ma poussette Le « Where is my stroller » est un outil assez simple puisqu’il s’agit à première vue d’un simple boîtier qui pourrait ressembler à nos anciens baladeurs à cassettes audio. « Ce boîtier, se fixe sur la poussette et a de multiples fonctions qui vont aider le parent dans ses déplacements quotidiens : GPS, horloge, indicateur de température, et j’en passe ! » explique Nelly. C’est lors d’une sortie dans la ville d’Aston que Nelly a eu l’idée de créer son boîtier. La raison ? Elle l’explique en riant : « j’étais complètement perdue et j’ai erré trois heures dans le parking sous terrain du Mall avec ma poussette. Impossible de retrouver ma voiture après mon shopping. J’ai demandé mon chemin aux autochtones, j’ai pleuré mais rien n’y faisait, j’étais perdue ». Elle décide, la fois suivante, d’enregistrer la position satellite de sa Cherokee afin de la retrouver plus rapidement. C’est donc lestée de son GPS qu’elle a fait ses courses. « C’était peu pratique et la sécurité du Mall m’a arrêtée, persuadée que j’étais une terroriste » avoue t-elle. En rentrant chez elle ce soir-là, elle explique son idée à Ronald et, ensemble, ils conçoivent un module GPS pour poussette. Nelly nous explique : « Le boîtier est donc fixé au guidon de la poussette et peut vous diriger dans n’importe quelle ville. Des hauts –parleurs diffusent à voix haute le chemin piéton le plus adapté aux poussettes puisque le GPS enregistre les hauts trottoirs, les portes étroites ainsi que les crottes de chien ». Une innovation à la fois pratique et ludique Tracy, une voisine de Nelly, utilisatrice du WIMS (Where is my stroller ) s’exclame :   »C’est très pratique,  on peut même demander à ce que le GPS nous indique le prochain Burger King. C’est un gain de temps phénoménal. Et si on nous vole la poussette, le système de géolocalisation nous permet de la retrouver rapidement ». Sur la version 2 du module, sortie récemment, on retrouve différentes voix plus ou moins agressives pour exhorter les passants à se pousser. « Personnellement, je préfère la voix « Rocky » qui hurle aux passants de dégager. Ça peut paraître un peu excessif mais on gagne un temps fou et ils déguerpissent sans demander leur reste … » avoue Tracy. Nelly, quant à elle, utilise plutôt la voix de Barbie qui chante quelques comptines à son fils entre deux indications d’itinéraires. « C’est vrai que c’est un peu déstabilisant d’entendre « Meunier tu dors, A DROITE, ton moulin ton moulin, ATTENTION A LA CROTTE, va trop vite… » mais on s’y fait ! »,  rit Nelly. Franc succès pour ce boîtier WIMS dont la version 2, sortie en février 2013 se vend déjà en supermarché et dont les brevets viennent d’être rachetés par le marché Chinois. On attend la version 3 pour 2014, version qui devrait également repérer les personnes âgées, véritables obstacles pour les parents pressés. La rédaction Photo Credit: Ed Yourdon via Compfight cc Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 10 avr 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 28 mar 2013 , By La rédaction" Innovation : Une poussette qui vous guide 1 "Michigan – Dans la série « des innovations  qui simplifient la vie des parents », l’objet utile du jour nous vient directement des States et plus précisément de la petite bourgade de Beacon Hills où réside Nelly Bright. Cette petite bonne femme, maman de trois enfants, est l’épouse du fameux Ronald Bright, ingénieur reconnu aux Etats Unis pour ses travaux sur la géolocalisation des personnes, notamment des enfants, lors de parcours survie-nature très fréquents chez les scouts américains. Une affaire de couple D’ailleurs l’invention de Nelly, c’est Ronald qui l’a mise au point techniquement grâce à son équipe. « Nelly était très sûre d’elle, raconte son époux, elle savait exactement ce qu’elle voulait et cela ne nous a pas pris plus de trois semaines à fabriquer. Nous sommes maintenant les premiers fabricants au monde du « Where is my stroller ? »* *trad : où est ma poussette Le « Where is my stroller » est un outil assez simple puisqu’il s’agit à première vue d’un simple boîtier qui pourrait ressembler à nos anciens baladeurs à cassettes audio. « Ce boîtier, se fixe sur la poussette et a de multiples fonctions qui vont aider le parent dans ses déplacements quotidiens : GPS, horloge, indicateur de température, et j’en passe ! » explique Nelly. C’est lors d’une sortie dans la ville d’Aston que Nelly a eu l’idée de créer son boîtier. La raison ? Elle l’explique en riant : « j’étais complètement perdue et j’ai erré trois heures dans le parking sous terrain du Mall avec ma poussette. Impossible de retrouver ma voiture après mon shopping. J’ai demandé mon chemin aux autochtones, j’ai pleuré mais rien n’y faisait, j’étais perdue ». Elle décide, la fois suivante, d’enregistrer la position satellite de sa Cherokee afin de la retrouver plus rapidement. C’est donc lestée de son GPS qu’elle a fait ses courses. « C’était peu pratique et la sécurité du Mall m’a arrêtée, persuadée que j’étais une terroriste » avoue t-elle. En rentrant chez elle ce soir-là, elle explique son idée à Ronald et, ensemble, ils conçoivent un module GPS pour poussette. Nelly nous explique : « Le boîtier est donc fixé au guidon de la poussette et peut vous diriger dans n’importe quelle ville. Des hauts –parleurs diffusent à voix haute le chemin piéton le plus adapté aux poussettes puisque le GPS enregistre les hauts trottoirs, les portes étroites ainsi que les crottes de chien ». Une innovation à la fois pratique et ludique Tracy, une voisine de Nelly, utilisatrice du WIMS (Where is my stroller ) s’exclame :   »C’est très pratique,  on peut même demander à ce que le GPS nous indique le prochain Burger King. C’est un gain de temps phénoménal. Et si on nous vole la poussette, le système de géolocalisation nous permet de la retrouver rapidement ». Sur la version 2 du module, sortie récemment, on retrouve différentes voix plus ou moins agressives pour exhorter les passants à se pousser. « Personnellement, je préfère la voix « Rocky » qui hurle aux passants de dégager. Ça peut paraître un peu excessif mais on gagne un temps fou et ils déguerpissent sans demander leur reste … » avoue Tracy. Nelly, quant à elle, utilise plutôt la voix de Barbie qui chante quelques comptines à son fils entre deux indications d’itinéraires. « C’est vrai que c’est un peu déstabilisant d’entendre « Meunier tu dors, A DROITE, ton moulin ton moulin, ATTENTION A LA CROTTE, va trop vite… » mais on s’y fait ! »,  rit Nelly. Franc succès pour ce boîtier WIMS dont la version 2, sortie en février 2013 se vend déjà en supermarché et dont les brevets viennent d’être rachetés par le marché Chinois. On attend la version 3 pour 2014, version qui devrait également repérer les personnes âgées, véritables obstacles pour les parents pressés. La rédaction Photo Credit: Ed Yourdon via Compfight cc Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 10 avr 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 28 mar 2013 , By La rédaction" Innovation : Une poussette qui vous guide 1 "Michigan – Dans la série « des innovations  qui simplifient la vie des parents », l’objet utile du jour nous vient directement des States et plus précisément de la petite bourgade de Beacon Hills où réside Nelly Bright. Cette petite bonne femme, maman de trois enfants, est l’épouse du fameux Ronald Bright, ingénieur reconnu aux Etats Unis pour ses travaux sur la géolocalisation des personnes, notamment des enfants, lors de parcours survie-nature très fréquents chez les scouts américains. Une affaire de couple D’ailleurs l’invention de Nelly, c’est Ronald qui l’a mise au point techniquement grâce à son équipe. « Nelly était très sûre d’elle, raconte son époux, elle savait exactement ce qu’elle voulait et cela ne nous a pas pris plus de trois semaines à fabriquer. Nous sommes maintenant les premiers fabricants au monde du « Where is my stroller ? »* *trad : où est ma poussette Le « Where is my stroller » est un outil assez simple puisqu’il s’agit à première vue d’un simple boîtier qui pourrait ressembler à nos anciens baladeurs à cassettes audio. « Ce boîtier, se fixe sur la poussette et a de multiples fonctions qui vont aider le parent dans ses déplacements quotidiens : GPS, horloge, indicateur de température, et j’en passe ! » explique Nelly. C’est lors d’une sortie dans la ville d’Aston que Nelly a eu l’idée de créer son boîtier. La raison ? Elle l’explique en riant : « j’étais complètement perdue et j’ai erré trois heures dans le parking sous terrain du Mall avec ma poussette. Impossible de retrouver ma voiture après mon shopping. J’ai demandé mon chemin aux autochtones, j’ai pleuré mais rien n’y faisait, j’étais perdue ». Elle décide, la fois suivante, d’enregistrer la position satellite de sa Cherokee afin de la retrouver plus rapidement. C’est donc lestée de son GPS qu’elle a fait ses courses. « C’était peu pratique et la sécurité du Mall m’a arrêtée, persuadée que j’étais une terroriste » avoue t-elle. En rentrant chez elle ce soir-là, elle explique son idée à Ronald et, ensemble, ils conçoivent un module GPS pour poussette. Nelly nous explique : « Le boîtier est donc fixé au guidon de la poussette et peut vous diriger dans n’importe quelle ville. Des hauts –parleurs diffusent à voix haute le chemin piéton le plus adapté aux poussettes puisque le GPS enregistre les hauts trottoirs, les portes étroites ainsi que les crottes de chien ». Une innovation à la fois pratique et ludique Tracy, une voisine de Nelly, utilisatrice du WIMS (Where is my stroller ) s’exclame :   »C’est très pratique,  on peut même demander à ce que le GPS nous indique le prochain Burger King. C’est un gain de temps phénoménal. Et si on nous vole la poussette, le système de géolocalisation nous permet de la retrouver rapidement ». Sur la version 2 du module, sortie récemment, on retrouve différentes voix plus ou moins agressives pour exhorter les passants à se pousser. « Personnellement, je préfère la voix « Rocky » qui hurle aux passants de dégager. Ça peut paraître un peu excessif mais on gagne un temps fou et ils déguerpissent sans demander leur reste … » avoue Tracy. Nelly, quant à elle, utilise plutôt la voix de Barbie qui chante quelques comptines à son fils entre deux indications d’itinéraires. « C’est vrai que c’est un peu déstabilisant d’entendre « Meunier tu dors, A DROITE, ton moulin ton moulin, ATTENTION A LA CROTTE, va trop vite… » mais on s’y fait ! »,  rit Nelly. Franc succès pour ce boîtier WIMS dont la version 2, sortie en février 2013 se vend déjà en supermarché et dont les brevets viennent d’être rachetés par le marché Chinois. On attend la version 3 pour 2014, version qui devrait également repérer les personnes âgées, véritables obstacles pour les parents pressés. La rédaction Photo Credit: Ed Yourdon via Compfight cc Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 10 avr 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 28 mar 2013 , By La rédaction" Innovation : Une poussette qui vous guide 1 "Michigan – Dans la série « des innovations  qui simplifient la vie des parents », l’objet utile du jour nous vient directement des States et plus précisément de la petite bourgade de Beacon Hills où réside Nelly Bright. Cette petite bonne femme, maman de trois enfants, est l’épouse du fameux Ronald Bright, ingénieur reconnu aux Etats Unis pour ses travaux sur la géolocalisation des personnes, notamment des enfants, lors de parcours survie-nature très fréquents chez les scouts américains. Une affaire de couple D’ailleurs l’invention de Nelly, c’est Ronald qui l’a mise au point techniquement grâce à son équipe. « Nelly était très sûre d’elle, raconte son époux, elle savait exactement ce qu’elle voulait et cela ne nous a pas pris plus de trois semaines à fabriquer. Nous sommes maintenant les premiers fabricants au monde du « Where is my stroller ? »* *trad : où est ma poussette Le « Where is my stroller » est un outil assez simple puisqu’il s’agit à première vue d’un simple boîtier qui pourrait ressembler à nos anciens baladeurs à cassettes audio. « Ce boîtier, se fixe sur la poussette et a de multiples fonctions qui vont aider le parent dans ses déplacements quotidiens : GPS, horloge, indicateur de température, et j’en passe ! » explique Nelly. C’est lors d’une sortie dans la ville d’Aston que Nelly a eu l’idée de créer son boîtier. La raison ? Elle l’explique en riant : « j’étais complètement perdue et j’ai erré trois heures dans le parking sous terrain du Mall avec ma poussette. Impossible de retrouver ma voiture après mon shopping. J’ai demandé mon chemin aux autochtones, j’ai pleuré mais rien n’y faisait, j’étais perdue ». Elle décide, la fois suivante, d’enregistrer la position satellite de sa Cherokee afin de la retrouver plus rapidement. C’est donc lestée de son GPS qu’elle a fait ses courses. « C’était peu pratique et la sécurité du Mall m’a arrêtée, persuadée que j’étais une terroriste » avoue t-elle. En rentrant chez elle ce soir-là, elle explique son idée à Ronald et, ensemble, ils conçoivent un module GPS pour poussette. Nelly nous explique : « Le boîtier est donc fixé au guidon de la poussette et peut vous diriger dans n’importe quelle ville. Des hauts –parleurs diffusent à voix haute le chemin piéton le plus adapté aux poussettes puisque le GPS enregistre les hauts trottoirs, les portes étroites ainsi que les crottes de chien ». Une innovation à la fois pratique et ludique Tracy, une voisine de Nelly, utilisatrice du WIMS (Where is my stroller ) s’exclame :   »C’est très pratique,  on peut même demander à ce que le GPS nous indique le prochain Burger King. C’est un gain de temps phénoménal. Et si on nous vole la poussette, le système de géolocalisation nous permet de la retrouver rapidement ». Sur la version 2 du module, sortie récemment, on retrouve différentes voix plus ou moins agressives pour exhorter les passants à se pousser. « Personnellement, je préfère la voix « Rocky » qui hurle aux passants de dégager. Ça peut paraître un peu excessif mais on gagne un temps fou et ils déguerpissent sans demander leur reste … » avoue Tracy. Nelly, quant à elle, utilise plutôt la voix de Barbie qui chante quelques comptines à son fils entre deux indications d’itinéraires. « C’est vrai que c’est un peu déstabilisant d’entendre « Meunier tu dors, A DROITE, ton moulin ton moulin, ATTENTION A LA CROTTE, va trop vite… » mais on s’y fait ! »,  rit Nelly. Franc succès pour ce boîtier WIMS dont la version 2, sortie en février 2013 se vend déjà en supermarché et dont les brevets viennent d’être rachetés par le marché Chinois. On attend la version 3 pour 2014, version qui devrait également repérer les personnes âgées, véritables obstacles pour les parents pressés. La rédaction Photo Credit: Ed Yourdon via Compfight cc Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 10 avr 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 28 mar 2013 , By La rédaction" Innovation : Une poussette qui vous guide 1 "Sérigny – Coup de filet à Sérigny. L’arnaque aux tableaux a fait de nombreuses victimes. Les villageois se disent choqués et trahis. Une arnaque bien ficelée La Ceruse, confrère local de cette petite bourgade de l’Orne, rapporte que les victimes de l’arnaque aux tableaux ne porteront pourtant pas plainte contre Mireille Ginger, jeune maman de 41 ans. Pourtant on apprend que cette femme a déjà arnaqué plus de 72 personnes dans son entourage. Certainement le double en Angleterre où sa cousine,  Sophie Cassopi, tenait une  galerie d’art dans le centre Londonnien. Jean et Caroline Glandot racontent : « De passage pour le week end sur Londres, nous sommes rentrés dans la magnifique galerie Cassopi, toute proche de Lexington Square. Nous avons tout de suite été émus et profondément touchés par les peintures qui y étaient exposées et avons donc très rapidement réservé 3 de ses tableaux qui devaient nous être envoyés à Paris dès notre retour. Nous sommes très choqués d’apprendre que nous nous sommes fait arnaqués, les œuvres acryliques étaient d’une qualité incroyable et les représentations naïves fort à propos. » Un préjudice estimé à plusieurs centaines de milliers d’euros A cette heure, une cellule de crise a été mise en place pour les victimes qui, comme Jean Glandot, ont beaucoup de mal à se défaire des toiles factices et vit désormais reclus dans son salon entouré de ses tableaux. Les dessins du petit Louis, 3 ans et demi, étaient exposés à la galerie Cassopi et vendus plusieurs milliers d’euros sous une identité  factice : Sven Gøvn, Letton de 59 ans, ancien prisonnier de guerre et génie autodidacte. La supercherie aura duré près de 2 ans avant d’être découverte par Sven Gøvn lui même, de passage à Londres alors qu’il emmenait sa petite fille visiter le musée Harry Potter pour son anniversaire. Plutôt amusé par l’affaire, Sven ne souhaite pas porter plainte non plus. Mireille, 41 ans, originaire de Jouy-en-Josas , n’a à ce jour voulu faire aucune déclaration concernant ce geste désespéré. Sa complice et cousine de Londres a pris congé de sa galerie d’art en attendant que l’affaire se tasse. Le Porte Parole de la gendarmerie de Serigny rapporte que les forces spéciales mettent tout en œuvre pour retrouver les victimes. Le montant de l’arnaque s’élèverait à plus de 640 000 euros. La rédaction Photo Credit: dimitra_milaiou via Compfight cc Posted On 22 nov 2013 , By La rédaction Posted On 04 avr 2013 , By La rédaction" Les dessins de son fils de 3 ans revendus plusieurs milliers d’euros 1 "Sérigny – Coup de filet à Sérigny. L’arnaque aux tableaux a fait de nombreuses victimes. Les villageois se disent choqués et trahis. Une arnaque bien ficelée La Ceruse, confrère local de cette petite bourgade de l’Orne, rapporte que les victimes de l’arnaque aux tableaux ne porteront pourtant pas plainte contre Mireille Ginger, jeune maman de 41 ans. Pourtant on apprend que cette femme a déjà arnaqué plus de 72 personnes dans son entourage. Certainement le double en Angleterre où sa cousine,  Sophie Cassopi, tenait une  galerie d’art dans le centre Londonnien. Jean et Caroline Glandot racontent : « De passage pour le week end sur Londres, nous sommes rentrés dans la magnifique galerie Cassopi, toute proche de Lexington Square. Nous avons tout de suite été émus et profondément touchés par les peintures qui y étaient exposées et avons donc très rapidement réservé 3 de ses tableaux qui devaient nous être envoyés à Paris dès notre retour. Nous sommes très choqués d’apprendre que nous nous sommes fait arnaqués, les œuvres acryliques étaient d’une qualité incroyable et les représentations naïves fort à propos. » Un préjudice estimé à plusieurs centaines de milliers d’euros A cette heure, une cellule de crise a été mise en place pour les victimes qui, comme Jean Glandot, ont beaucoup de mal à se défaire des toiles factices et vit désormais reclus dans son salon entouré de ses tableaux. Les dessins du petit Louis, 3 ans et demi, étaient exposés à la galerie Cassopi et vendus plusieurs milliers d’euros sous une identité  factice : Sven Gøvn, Letton de 59 ans, ancien prisonnier de guerre et génie autodidacte. La supercherie aura duré près de 2 ans avant d’être découverte par Sven Gøvn lui même, de passage à Londres alors qu’il emmenait sa petite fille visiter le musée Harry Potter pour son anniversaire. Plutôt amusé par l’affaire, Sven ne souhaite pas porter plainte non plus. Mireille, 41 ans, originaire de Jouy-en-Josas , n’a à ce jour voulu faire aucune déclaration concernant ce geste désespéré. Sa complice et cousine de Londres a pris congé de sa galerie d’art en attendant que l’affaire se tasse. Le Porte Parole de la gendarmerie de Serigny rapporte que les forces spéciales mettent tout en œuvre pour retrouver les victimes. Le montant de l’arnaque s’élèverait à plus de 640 000 euros. La rédaction Photo Credit: dimitra_milaiou via Compfight cc Posted On 22 nov 2013 , By La rédaction Posted On 04 avr 2013 , By La rédaction" Les dessins de son fils de 3 ans revendus plusieurs milliers d’euros 1 "Sérigny – Coup de filet à Sérigny. L’arnaque aux tableaux a fait de nombreuses victimes. Les villageois se disent choqués et trahis. Une arnaque bien ficelée La Ceruse, confrère local de cette petite bourgade de l’Orne, rapporte que les victimes de l’arnaque aux tableaux ne porteront pourtant pas plainte contre Mireille Ginger, jeune maman de 41 ans. Pourtant on apprend que cette femme a déjà arnaqué plus de 72 personnes dans son entourage. Certainement le double en Angleterre où sa cousine,  Sophie Cassopi, tenait une  galerie d’art dans le centre Londonnien. Jean et Caroline Glandot racontent : « De passage pour le week end sur Londres, nous sommes rentrés dans la magnifique galerie Cassopi, toute proche de Lexington Square. Nous avons tout de suite été émus et profondément touchés par les peintures qui y étaient exposées et avons donc très rapidement réservé 3 de ses tableaux qui devaient nous être envoyés à Paris dès notre retour. Nous sommes très choqués d’apprendre que nous nous sommes fait arnaqués, les œuvres acryliques étaient d’une qualité incroyable et les représentations naïves fort à propos. » Un préjudice estimé à plusieurs centaines de milliers d’euros A cette heure, une cellule de crise a été mise en place pour les victimes qui, comme Jean Glandot, ont beaucoup de mal à se défaire des toiles factices et vit désormais reclus dans son salon entouré de ses tableaux. Les dessins du petit Louis, 3 ans et demi, étaient exposés à la galerie Cassopi et vendus plusieurs milliers d’euros sous une identité  factice : Sven Gøvn, Letton de 59 ans, ancien prisonnier de guerre et génie autodidacte. La supercherie aura duré près de 2 ans avant d’être découverte par Sven Gøvn lui même, de passage à Londres alors qu’il emmenait sa petite fille visiter le musée Harry Potter pour son anniversaire. Plutôt amusé par l’affaire, Sven ne souhaite pas porter plainte non plus. Mireille, 41 ans, originaire de Jouy-en-Josas , n’a à ce jour voulu faire aucune déclaration concernant ce geste désespéré. Sa complice et cousine de Londres a pris congé de sa galerie d’art en attendant que l’affaire se tasse. Le Porte Parole de la gendarmerie de Serigny rapporte que les forces spéciales mettent tout en œuvre pour retrouver les victimes. Le montant de l’arnaque s’élèverait à plus de 640 000 euros. La rédaction Photo Credit: dimitra_milaiou via Compfight cc Posted On 22 nov 2013 , By La rédaction Posted On 04 avr 2013 , By La rédaction" Les dessins de son fils de 3 ans revendus plusieurs milliers d’euros 1 "Sérigny – Coup de filet à Sérigny. L’arnaque aux tableaux a fait de nombreuses victimes. Les villageois se disent choqués et trahis. Une arnaque bien ficelée La Ceruse, confrère local de cette petite bourgade de l’Orne, rapporte que les victimes de l’arnaque aux tableaux ne porteront pourtant pas plainte contre Mireille Ginger, jeune maman de 41 ans. Pourtant on apprend que cette femme a déjà arnaqué plus de 72 personnes dans son entourage. Certainement le double en Angleterre où sa cousine,  Sophie Cassopi, tenait une  galerie d’art dans le centre Londonnien. Jean et Caroline Glandot racontent : « De passage pour le week end sur Londres, nous sommes rentrés dans la magnifique galerie Cassopi, toute proche de Lexington Square. Nous avons tout de suite été émus et profondément touchés par les peintures qui y étaient exposées et avons donc très rapidement réservé 3 de ses tableaux qui devaient nous être envoyés à Paris dès notre retour. Nous sommes très choqués d’apprendre que nous nous sommes fait arnaqués, les œuvres acryliques étaient d’une qualité incroyable et les représentations naïves fort à propos. » Un préjudice estimé à plusieurs centaines de milliers d’euros A cette heure, une cellule de crise a été mise en place pour les victimes qui, comme Jean Glandot, ont beaucoup de mal à se défaire des toiles factices et vit désormais reclus dans son salon entouré de ses tableaux. Les dessins du petit Louis, 3 ans et demi, étaient exposés à la galerie Cassopi et vendus plusieurs milliers d’euros sous une identité  factice : Sven Gøvn, Letton de 59 ans, ancien prisonnier de guerre et génie autodidacte. La supercherie aura duré près de 2 ans avant d’être découverte par Sven Gøvn lui même, de passage à Londres alors qu’il emmenait sa petite fille visiter le musée Harry Potter pour son anniversaire. Plutôt amusé par l’affaire, Sven ne souhaite pas porter plainte non plus. Mireille, 41 ans, originaire de Jouy-en-Josas , n’a à ce jour voulu faire aucune déclaration concernant ce geste désespéré. Sa complice et cousine de Londres a pris congé de sa galerie d’art en attendant que l’affaire se tasse. Le Porte Parole de la gendarmerie de Serigny rapporte que les forces spéciales mettent tout en œuvre pour retrouver les victimes. Le montant de l’arnaque s’élèverait à plus de 640 000 euros. La rédaction Photo Credit: dimitra_milaiou via Compfight cc Posted On 22 nov 2013 , By La rédaction Posted On 04 avr 2013 , By La rédaction" Les dessins de son fils de 3 ans revendus plusieurs milliers d’euros 1 "Paris : En  France, la qualité du sperme ne cesse de diminuer. C’est une étude réalisée par les chercheurs de l’ Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et de l’InVS (Institut de veille sanitaire) qui le révèle dans une publication de la revue Reproduction, le 24 février dernier. Les chercheurs se sont penchés sur le cas d’une centaine d’hommes, dans différentes régions de France, en analysant leur spermogramme ainsi qu’en se basant sur différents critères variés tels que l’apparence, la consistance et, bien entendu, le goût. Souhaitant comprendre comment une telle baisse de qualité était possible, la rédaction de Darons a demandé à Cyril Lignac, le chef préféré des français, de nous livrer son analyse sur la question. « Le problème avec le sperme Français, c’est qu’on ne fait plus suffisammaing d’effort pour le réinventer. On mise sur sa réputation. Les gens, ce qu’ils veulent, c’est quelque chose de surprenaing, de gourmaing. Il faut transmettre. Savoir donner du plaisir et de l’émotion. Il faut sublimer le sperme français et lui redonner ses lettres de noblesse, quoi. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’il faut plus de croquaing mais il manque ce petit plus qui fait que le sperme français pourrait de nouveau être servi dans les plus grandes maisons ». Merci à Cyril Lignac pour cette analyse fine et espérons que le sperme français retrouve rapidement le niveau qui a fait de lui une référence mondiale en matière de gastronomie. La rédaction Photo Credit: kaibara87 via Compfight cc edith_bernez via Compfight cc" Baisse de la qualité du sperme Français. L’avis de Cyril Lignac 1 "Paris – Si on savait déjà que le Conseil National de la Sécurité Routière envisageait d’abaisser l’âge minimum pour la conduite accompagnée à 15ans, on ignore cependant que ceci n’est que la première étape d’un plus ambitieux projet. En effet, il s’agirait, à terme, de permettre aux enfants, dès leurs 6 ans, de s’initier à la conduite sous le contrôle d’un parent. Des sièges rehausseurs sont déjà à l’étude pour permettre aux bambins d’accéder aux pédales, grâce à un système d’échasses développées par la NASA, greffées au produit. D’après Christophe Autaqué, spécialiste petite enfance chez Autoplus (et vendeur d’épluche légumes sur les marchés), cette mesure devrait entraîner une forte diminution du nombre d’accidents de la route, bien qu’il ne sache pas exactement pourquoi. Des oppositions se font toutefois déjà entendre du côté des constructeurs automobile qui rechignent à équiper leurs véhicules de klaxon qui font Pouet-Pouet pour plaire à leurs futurs clients. La rédaction Photo Credit: radioflyer007 Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction Posted On 06 avr 2013 , By La rédaction Posted On 17 mar 2013 , By La rédaction" Vers une nouvelle diminution de l’âge pour la conduite accompagnée ? 1 "On parle beaucoup, ces derniers temps, des applications destinées à suivre son enfant avec un système de GPS et cela pose nombre de questions éthiques. L’invention de la firme américaine « Watch out babe ! » , devrait rapidement susciter de nouvelles interrogations. La société propose en effet un système beaucoup plus poussé dans la surveillance de son enfant, puisqu’il permettra non seulement de savoir où il est, mais aussi de voir et entendre ce qu’il fait, et surtout de prendre son contrôle à distance. Grâce à une électrode implantée dans la moelle épinière, vous pourrez agir sur les mouvements de l’enfant. Cette technologie s’appuie sur les recherches faites pour les personnes handicapées et utilise des outils d’habitude réservés au FBI (micro-caméra, micro). Le PDG de l’entreprise, William Pear, se défend de vouloir créer de véritables petits robots: « Notre but est avant tout de protéger les enfants. A quoi sert de savoir où ils sont si on ne peut rien faire pour leur venir en aide ? C’est simplement du bon sens ! » Le système est, à l’heure actuelle, au stade d’essai sur un petit garçon de 6 ans, appelé Link. Ses parents se déclarent ravis et rassurés depuis qu’il est équipé, et la « prise en main » semble avoir été assez simple surtout pour son père, hardcore gamer. « C’est un réel soulagement de pouvoir faire en sorte que Link soit protégé en permanence. Et on comprend vite comment utiliser le produit. On dispose d’une espèce de joypad pour activer les différentes parties du corps de Link, et on voit et on entend sur l’écran de notre ordi comme lui. Comme dans un FPS (First Person Shooter (Jeu de tir à la première personne (un jeu où on tire sur tout ce qui bouge en voyant ce que voit le personnage( c’est bon là? C’est clair)))) en fait. Au début j’avoue que Link est rentré dans quelques murs, le temps de bien apprendre à le manier, mais maintenant il n’y a plus ce genre de problème. Je conseille toutefois aux futurs utilisateurs débutants le port du casque » nous déclare le père de Link. « Avec un peu d’entraînement on peut facilement réaliser des choses amusantes. J’arrive, par exemple, à actionner Link de manière à ce qu’il imite la poule !! C’est hilarant, mais il n’aime pas trop ça, surtout quand je lui fais faire dans la rue, alors j’ai arrêté. Et puis sa maman trouve ça un peu humiliant, elle est parfois un peu coincée. Mais vous pouvez toujours trouver les vidéos sur ma page Facebook. On a aussi eu un petit problème à la cantine. Pour parfaire ma précision, je faisais lancer à Link son flan sur ses petits camarades. J’ai dû arrêter après la plainte de parents parce que leur enfant avait partiellement perdu la vue, temporairement je vous rassure, seulement 3 semaines. Les gens manquent parfois cruellement d’humour » ajoute le père du jeune garçon. Très enthousiaste, le père de Link conclue : « En conclusion je suis vraiment très satisfait de ce système, même si pour le moment il est un peu limité à cause du jeune âge de Link. Quand je le fais courir dans la rue pour rentrer, la vitesse est assez faible et je ne peux le faire sauter que par dessus les chihuahuas et les yorkshires. J’ai essayé une fois avec un Colley mais ça s’est terminé par une chute aussi spectaculaire que drôle (à retrouver sur ma page Facebook également), mais le chien n’a rien eu heureusement. Au fur et à mesure qu’il grandira, Link va accroître son expérience, de quoi développer ses skills et pouvoir le faire gagner en vitesse et agilité. Ça présage de bons moments, j’attends les upgrades avec impatience ! Aucune date n’est pour l’instant annoncée pour la commercialisation de ce système. On sait juste qu’il faudra payer un abonnement mensuel pour pouvoir l’utiliser mais, là encore, le coût reste inconnu ». Interrogé par notre journaliste d’investigation, William Pear tient à préciser, pour conclure, qu’il ne fait pas tout cela pour s’enrichir mais seulement dans le but de protéger les enfants d’adultes malveillants. La rédaction Photo Credit: BrittneyBush via Compfight cc Posted On 17 mai 2013 , By La rédaction" Un nouveau système pour surveiller ses enfants 1 "On parle beaucoup, ces derniers temps, des applications destinées à suivre son enfant avec un système de GPS et cela pose nombre de questions éthiques. L’invention de la firme américaine « Watch out babe ! » , devrait rapidement susciter de nouvelles interrogations. La société propose en effet un système beaucoup plus poussé dans la surveillance de son enfant, puisqu’il permettra non seulement de savoir où il est, mais aussi de voir et entendre ce qu’il fait, et surtout de prendre son contrôle à distance. Grâce à une électrode implantée dans la moelle épinière, vous pourrez agir sur les mouvements de l’enfant. Cette technologie s’appuie sur les recherches faites pour les personnes handicapées et utilise des outils d’habitude réservés au FBI (micro-caméra, micro). Le PDG de l’entreprise, William Pear, se défend de vouloir créer de véritables petits robots: « Notre but est avant tout de protéger les enfants. A quoi sert de savoir où ils sont si on ne peut rien faire pour leur venir en aide ? C’est simplement du bon sens ! » Le système est, à l’heure actuelle, au stade d’essai sur un petit garçon de 6 ans, appelé Link. Ses parents se déclarent ravis et rassurés depuis qu’il est équipé, et la « prise en main » semble avoir été assez simple surtout pour son père, hardcore gamer. « C’est un réel soulagement de pouvoir faire en sorte que Link soit protégé en permanence. Et on comprend vite comment utiliser le produit. On dispose d’une espèce de joypad pour activer les différentes parties du corps de Link, et on voit et on entend sur l’écran de notre ordi comme lui. Comme dans un FPS (First Person Shooter (Jeu de tir à la première personne (un jeu où on tire sur tout ce qui bouge en voyant ce que voit le personnage( c’est bon là? C’est clair)))) en fait. Au début j’avoue que Link est rentré dans quelques murs, le temps de bien apprendre à le manier, mais maintenant il n’y a plus ce genre de problème. Je conseille toutefois aux futurs utilisateurs débutants le port du casque » nous déclare le père de Link. « Avec un peu d’entraînement on peut facilement réaliser des choses amusantes. J’arrive, par exemple, à actionner Link de manière à ce qu’il imite la poule !! C’est hilarant, mais il n’aime pas trop ça, surtout quand je lui fais faire dans la rue, alors j’ai arrêté. Et puis sa maman trouve ça un peu humiliant, elle est parfois un peu coincée. Mais vous pouvez toujours trouver les vidéos sur ma page Facebook. On a aussi eu un petit problème à la cantine. Pour parfaire ma précision, je faisais lancer à Link son flan sur ses petits camarades. J’ai dû arrêter après la plainte de parents parce que leur enfant avait partiellement perdu la vue, temporairement je vous rassure, seulement 3 semaines. Les gens manquent parfois cruellement d’humour » ajoute le père du jeune garçon. Très enthousiaste, le père de Link conclue : « En conclusion je suis vraiment très satisfait de ce système, même si pour le moment il est un peu limité à cause du jeune âge de Link. Quand je le fais courir dans la rue pour rentrer, la vitesse est assez faible et je ne peux le faire sauter que par dessus les chihuahuas et les yorkshires. J’ai essayé une fois avec un Colley mais ça s’est terminé par une chute aussi spectaculaire que drôle (à retrouver sur ma page Facebook également), mais le chien n’a rien eu heureusement. Au fur et à mesure qu’il grandira, Link va accroître son expérience, de quoi développer ses skills et pouvoir le faire gagner en vitesse et agilité. Ça présage de bons moments, j’attends les upgrades avec impatience ! Aucune date n’est pour l’instant annoncée pour la commercialisation de ce système. On sait juste qu’il faudra payer un abonnement mensuel pour pouvoir l’utiliser mais, là encore, le coût reste inconnu ». Interrogé par notre journaliste d’investigation, William Pear tient à préciser, pour conclure, qu’il ne fait pas tout cela pour s’enrichir mais seulement dans le but de protéger les enfants d’adultes malveillants. La rédaction Photo Credit: BrittneyBush via Compfight cc Posted On 17 mai 2013 , By La rédaction" Un nouveau système pour surveiller ses enfants 1 "On parle beaucoup, ces derniers temps, des applications destinées à suivre son enfant avec un système de GPS et cela pose nombre de questions éthiques. L’invention de la firme américaine « Watch out babe ! » , devrait rapidement susciter de nouvelles interrogations. La société propose en effet un système beaucoup plus poussé dans la surveillance de son enfant, puisqu’il permettra non seulement de savoir où il est, mais aussi de voir et entendre ce qu’il fait, et surtout de prendre son contrôle à distance. Grâce à une électrode implantée dans la moelle épinière, vous pourrez agir sur les mouvements de l’enfant. Cette technologie s’appuie sur les recherches faites pour les personnes handicapées et utilise des outils d’habitude réservés au FBI (micro-caméra, micro). Le PDG de l’entreprise, William Pear, se défend de vouloir créer de véritables petits robots: « Notre but est avant tout de protéger les enfants. A quoi sert de savoir où ils sont si on ne peut rien faire pour leur venir en aide ? C’est simplement du bon sens ! » Le système est, à l’heure actuelle, au stade d’essai sur un petit garçon de 6 ans, appelé Link. Ses parents se déclarent ravis et rassurés depuis qu’il est équipé, et la « prise en main » semble avoir été assez simple surtout pour son père, hardcore gamer. « C’est un réel soulagement de pouvoir faire en sorte que Link soit protégé en permanence. Et on comprend vite comment utiliser le produit. On dispose d’une espèce de joypad pour activer les différentes parties du corps de Link, et on voit et on entend sur l’écran de notre ordi comme lui. Comme dans un FPS (First Person Shooter (Jeu de tir à la première personne (un jeu où on tire sur tout ce qui bouge en voyant ce que voit le personnage( c’est bon là? C’est clair)))) en fait. Au début j’avoue que Link est rentré dans quelques murs, le temps de bien apprendre à le manier, mais maintenant il n’y a plus ce genre de problème. Je conseille toutefois aux futurs utilisateurs débutants le port du casque » nous déclare le père de Link. « Avec un peu d’entraînement on peut facilement réaliser des choses amusantes. J’arrive, par exemple, à actionner Link de manière à ce qu’il imite la poule !! C’est hilarant, mais il n’aime pas trop ça, surtout quand je lui fais faire dans la rue, alors j’ai arrêté. Et puis sa maman trouve ça un peu humiliant, elle est parfois un peu coincée. Mais vous pouvez toujours trouver les vidéos sur ma page Facebook. On a aussi eu un petit problème à la cantine. Pour parfaire ma précision, je faisais lancer à Link son flan sur ses petits camarades. J’ai dû arrêter après la plainte de parents parce que leur enfant avait partiellement perdu la vue, temporairement je vous rassure, seulement 3 semaines. Les gens manquent parfois cruellement d’humour » ajoute le père du jeune garçon. Très enthousiaste, le père de Link conclue : « En conclusion je suis vraiment très satisfait de ce système, même si pour le moment il est un peu limité à cause du jeune âge de Link. Quand je le fais courir dans la rue pour rentrer, la vitesse est assez faible et je ne peux le faire sauter que par dessus les chihuahuas et les yorkshires. J’ai essayé une fois avec un Colley mais ça s’est terminé par une chute aussi spectaculaire que drôle (à retrouver sur ma page Facebook également), mais le chien n’a rien eu heureusement. Au fur et à mesure qu’il grandira, Link va accroître son expérience, de quoi développer ses skills et pouvoir le faire gagner en vitesse et agilité. Ça présage de bons moments, j’attends les upgrades avec impatience ! Aucune date n’est pour l’instant annoncée pour la commercialisation de ce système. On sait juste qu’il faudra payer un abonnement mensuel pour pouvoir l’utiliser mais, là encore, le coût reste inconnu ». Interrogé par notre journaliste d’investigation, William Pear tient à préciser, pour conclure, qu’il ne fait pas tout cela pour s’enrichir mais seulement dans le but de protéger les enfants d’adultes malveillants. La rédaction Photo Credit: BrittneyBush via Compfight cc Posted On 17 mai 2013 , By La rédaction" Un nouveau système pour surveiller ses enfants 1 "Béthune : Marine Louvreur, jeune maman de 22 ans, se souviendra longtemps de ses dernières courses au magasin Auchan de Béthune (62). En ce jeudi matin, Marine se rend dans son supermarché habituel pour refaire le plein de courses avant le week-end. Elle est accompagnée de son fils cadet, Timéo (16 mois) qu’elle a installé dans le siège du caddie réservé à cet effet. Matt Pokora, un chanteur au pouvoir hypnotique Petit plaisir de fin de courses, Marine prend, comme à son habitude, quelques minutes pour flâner dans le rayon culture de son magasin à l’affût de la moindre nouveauté concernant Matt Pokora, son chanteur préféré. Précisons que Marine est présidente du fan club Béthunois du chanteur. C’est en découvrant la toute nouvelle plv (publicité sur lieu de vente) grandeur nature de son idole en costume de Robin des bois que Marine a perdu pied. « Je venais de sortir Timéo du caddy. Il était dans mes bras quand j’ai vu Matt en  Robin des bois. Je l’ai posé par terre juste le temps de prendre une photo avec mon portable ».  La suite, ce sont les caméras de sécurité du magasin qui la racontent car Marine n’a plus aucun souvenir de ce qui s’est passé. D’après la vidéo, Marine est restée plantée, totalement immobile, devant son idole  en carton sur une durée de 22 longues minutes. Pendant ce temps, le petit Timéo en a profité pour effectuer une petite promenade à quatre pattes dans les allées du supermarché. C’est Lionel, un client venu faire le plein de charbon de bois pour sa merguez party, qui a repéré le petit Timéo jouant au milieu des tondeuses à gazon dans le rayon Jardinage. « J’ai d’abord cru que c’était un nain d’jardin mais comme il avait pas d’chapeau et qu’il bougeait, j’ai compris que c’était un p’tiot et je l’ai ramené à l’accueil ». C’est un appel de la caisse centrale diffusé dans les haut-parleurs du magasin pour signaler qu’un petit garçon avait été retrouvé près des tondeuses qui sortit Marine de son hypnotique posture. « J’ai rien compris. Timéo, il était plus là. En plus, ma photo de Matt était complètement floue. J’ai couru à la caisse centrale » préçise Marine. Mise en place de mesures de sécurité Suite à cet incident dont la fin aurait pu être tragique, Marc Frémont, le directeur du supermarché Auchan Béthunois, a pris la décision d’interdire l’accès au rayon culturel à toute personne fan de Matt Pokora accompagnée d’enfant en bas âge. Et quand on lui demande pourquoi ne pas avoir tout simplement supprimé la plv du chanteur tatoué, monsieur Frémont répond « Oh bâh non ! C’est Matt Pokoro quand même ! Hein biloute ? » Gageons que les mesures soient suffisantes pour qu’un tel incident n’arrive plus jamais dans ce magasin. La rédaction Photo Credit: ˙ Claudio Lara via Compfight cc Posted On 05 mar 2013 , By La rédaction" Une fan de Matt Pokora met son fils en danger 1 "Béthune : Marine Louvreur, jeune maman de 22 ans, se souviendra longtemps de ses dernières courses au magasin Auchan de Béthune (62). En ce jeudi matin, Marine se rend dans son supermarché habituel pour refaire le plein de courses avant le week-end. Elle est accompagnée de son fils cadet, Timéo (16 mois) qu’elle a installé dans le siège du caddie réservé à cet effet. Matt Pokora, un chanteur au pouvoir hypnotique Petit plaisir de fin de courses, Marine prend, comme à son habitude, quelques minutes pour flâner dans le rayon culture de son magasin à l’affût de la moindre nouveauté concernant Matt Pokora, son chanteur préféré. Précisons que Marine est présidente du fan club Béthunois du chanteur. C’est en découvrant la toute nouvelle plv (publicité sur lieu de vente) grandeur nature de son idole en costume de Robin des bois que Marine a perdu pied. « Je venais de sortir Timéo du caddy. Il était dans mes bras quand j’ai vu Matt en  Robin des bois. Je l’ai posé par terre juste le temps de prendre une photo avec mon portable ».  La suite, ce sont les caméras de sécurité du magasin qui la racontent car Marine n’a plus aucun souvenir de ce qui s’est passé. D’après la vidéo, Marine est restée plantée, totalement immobile, devant son idole  en carton sur une durée de 22 longues minutes. Pendant ce temps, le petit Timéo en a profité pour effectuer une petite promenade à quatre pattes dans les allées du supermarché. C’est Lionel, un client venu faire le plein de charbon de bois pour sa merguez party, qui a repéré le petit Timéo jouant au milieu des tondeuses à gazon dans le rayon Jardinage. « J’ai d’abord cru que c’était un nain d’jardin mais comme il avait pas d’chapeau et qu’il bougeait, j’ai compris que c’était un p’tiot et je l’ai ramené à l’accueil ». C’est un appel de la caisse centrale diffusé dans les haut-parleurs du magasin pour signaler qu’un petit garçon avait été retrouvé près des tondeuses qui sortit Marine de son hypnotique posture. « J’ai rien compris. Timéo, il était plus là. En plus, ma photo de Matt était complètement floue. J’ai couru à la caisse centrale » préçise Marine. Mise en place de mesures de sécurité Suite à cet incident dont la fin aurait pu être tragique, Marc Frémont, le directeur du supermarché Auchan Béthunois, a pris la décision d’interdire l’accès au rayon culturel à toute personne fan de Matt Pokora accompagnée d’enfant en bas âge. Et quand on lui demande pourquoi ne pas avoir tout simplement supprimé la plv du chanteur tatoué, monsieur Frémont répond « Oh bâh non ! C’est Matt Pokoro quand même ! Hein biloute ? » Gageons que les mesures soient suffisantes pour qu’un tel incident n’arrive plus jamais dans ce magasin. La rédaction Photo Credit: ˙ Claudio Lara via Compfight cc Posted On 05 mar 2013 , By La rédaction" Une fan de Matt Pokora met son fils en danger 1 "Béthune : Marine Louvreur, jeune maman de 22 ans, se souviendra longtemps de ses dernières courses au magasin Auchan de Béthune (62). En ce jeudi matin, Marine se rend dans son supermarché habituel pour refaire le plein de courses avant le week-end. Elle est accompagnée de son fils cadet, Timéo (16 mois) qu’elle a installé dans le siège du caddie réservé à cet effet. Matt Pokora, un chanteur au pouvoir hypnotique Petit plaisir de fin de courses, Marine prend, comme à son habitude, quelques minutes pour flâner dans le rayon culture de son magasin à l’affût de la moindre nouveauté concernant Matt Pokora, son chanteur préféré. Précisons que Marine est présidente du fan club Béthunois du chanteur. C’est en découvrant la toute nouvelle plv (publicité sur lieu de vente) grandeur nature de son idole en costume de Robin des bois que Marine a perdu pied. « Je venais de sortir Timéo du caddy. Il était dans mes bras quand j’ai vu Matt en  Robin des bois. Je l’ai posé par terre juste le temps de prendre une photo avec mon portable ».  La suite, ce sont les caméras de sécurité du magasin qui la racontent car Marine n’a plus aucun souvenir de ce qui s’est passé. D’après la vidéo, Marine est restée plantée, totalement immobile, devant son idole  en carton sur une durée de 22 longues minutes. Pendant ce temps, le petit Timéo en a profité pour effectuer une petite promenade à quatre pattes dans les allées du supermarché. C’est Lionel, un client venu faire le plein de charbon de bois pour sa merguez party, qui a repéré le petit Timéo jouant au milieu des tondeuses à gazon dans le rayon Jardinage. « J’ai d’abord cru que c’était un nain d’jardin mais comme il avait pas d’chapeau et qu’il bougeait, j’ai compris que c’était un p’tiot et je l’ai ramené à l’accueil ». C’est un appel de la caisse centrale diffusé dans les haut-parleurs du magasin pour signaler qu’un petit garçon avait été retrouvé près des tondeuses qui sortit Marine de son hypnotique posture. « J’ai rien compris. Timéo, il était plus là. En plus, ma photo de Matt était complètement floue. J’ai couru à la caisse centrale » préçise Marine. Mise en place de mesures de sécurité Suite à cet incident dont la fin aurait pu être tragique, Marc Frémont, le directeur du supermarché Auchan Béthunois, a pris la décision d’interdire l’accès au rayon culturel à toute personne fan de Matt Pokora accompagnée d’enfant en bas âge. Et quand on lui demande pourquoi ne pas avoir tout simplement supprimé la plv du chanteur tatoué, monsieur Frémont répond « Oh bâh non ! C’est Matt Pokoro quand même ! Hein biloute ? » Gageons que les mesures soient suffisantes pour qu’un tel incident n’arrive plus jamais dans ce magasin. La rédaction Photo Credit: ˙ Claudio Lara via Compfight cc Posted On 05 mar 2013 , By La rédaction" Une fan de Matt Pokora met son fils en danger 1 "Béthune : Marine Louvreur, jeune maman de 22 ans, se souviendra longtemps de ses dernières courses au magasin Auchan de Béthune (62). En ce jeudi matin, Marine se rend dans son supermarché habituel pour refaire le plein de courses avant le week-end. Elle est accompagnée de son fils cadet, Timéo (16 mois) qu’elle a installé dans le siège du caddie réservé à cet effet. Matt Pokora, un chanteur au pouvoir hypnotique Petit plaisir de fin de courses, Marine prend, comme à son habitude, quelques minutes pour flâner dans le rayon culture de son magasin à l’affût de la moindre nouveauté concernant Matt Pokora, son chanteur préféré. Précisons que Marine est présidente du fan club Béthunois du chanteur. C’est en découvrant la toute nouvelle plv (publicité sur lieu de vente) grandeur nature de son idole en costume de Robin des bois que Marine a perdu pied. « Je venais de sortir Timéo du caddy. Il était dans mes bras quand j’ai vu Matt en  Robin des bois. Je l’ai posé par terre juste le temps de prendre une photo avec mon portable ».  La suite, ce sont les caméras de sécurité du magasin qui la racontent car Marine n’a plus aucun souvenir de ce qui s’est passé. D’après la vidéo, Marine est restée plantée, totalement immobile, devant son idole  en carton sur une durée de 22 longues minutes. Pendant ce temps, le petit Timéo en a profité pour effectuer une petite promenade à quatre pattes dans les allées du supermarché. C’est Lionel, un client venu faire le plein de charbon de bois pour sa merguez party, qui a repéré le petit Timéo jouant au milieu des tondeuses à gazon dans le rayon Jardinage. « J’ai d’abord cru que c’était un nain d’jardin mais comme il avait pas d’chapeau et qu’il bougeait, j’ai compris que c’était un p’tiot et je l’ai ramené à l’accueil ». C’est un appel de la caisse centrale diffusé dans les haut-parleurs du magasin pour signaler qu’un petit garçon avait été retrouvé près des tondeuses qui sortit Marine de son hypnotique posture. « J’ai rien compris. Timéo, il était plus là. En plus, ma photo de Matt était complètement floue. J’ai couru à la caisse centrale » préçise Marine. Mise en place de mesures de sécurité Suite à cet incident dont la fin aurait pu être tragique, Marc Frémont, le directeur du supermarché Auchan Béthunois, a pris la décision d’interdire l’accès au rayon culturel à toute personne fan de Matt Pokora accompagnée d’enfant en bas âge. Et quand on lui demande pourquoi ne pas avoir tout simplement supprimé la plv du chanteur tatoué, monsieur Frémont répond « Oh bâh non ! C’est Matt Pokoro quand même ! Hein biloute ? » Gageons que les mesures soient suffisantes pour qu’un tel incident n’arrive plus jamais dans ce magasin. La rédaction Photo Credit: ˙ Claudio Lara via Compfight cc Posted On 05 mar 2013 , By La rédaction" Une fan de Matt Pokora met son fils en danger 1 "Béthune : Marine Louvreur, jeune maman de 22 ans, se souviendra longtemps de ses dernières courses au magasin Auchan de Béthune (62). En ce jeudi matin, Marine se rend dans son supermarché habituel pour refaire le plein de courses avant le week-end. Elle est accompagnée de son fils cadet, Timéo (16 mois) qu’elle a installé dans le siège du caddie réservé à cet effet. Matt Pokora, un chanteur au pouvoir hypnotique Petit plaisir de fin de courses, Marine prend, comme à son habitude, quelques minutes pour flâner dans le rayon culture de son magasin à l’affût de la moindre nouveauté concernant Matt Pokora, son chanteur préféré. Précisons que Marine est présidente du fan club Béthunois du chanteur. C’est en découvrant la toute nouvelle plv (publicité sur lieu de vente) grandeur nature de son idole en costume de Robin des bois que Marine a perdu pied. « Je venais de sortir Timéo du caddy. Il était dans mes bras quand j’ai vu Matt en  Robin des bois. Je l’ai posé par terre juste le temps de prendre une photo avec mon portable ».  La suite, ce sont les caméras de sécurité du magasin qui la racontent car Marine n’a plus aucun souvenir de ce qui s’est passé. D’après la vidéo, Marine est restée plantée, totalement immobile, devant son idole  en carton sur une durée de 22 longues minutes. Pendant ce temps, le petit Timéo en a profité pour effectuer une petite promenade à quatre pattes dans les allées du supermarché. C’est Lionel, un client venu faire le plein de charbon de bois pour sa merguez party, qui a repéré le petit Timéo jouant au milieu des tondeuses à gazon dans le rayon Jardinage. « J’ai d’abord cru que c’était un nain d’jardin mais comme il avait pas d’chapeau et qu’il bougeait, j’ai compris que c’était un p’tiot et je l’ai ramené à l’accueil ». C’est un appel de la caisse centrale diffusé dans les haut-parleurs du magasin pour signaler qu’un petit garçon avait été retrouvé près des tondeuses qui sortit Marine de son hypnotique posture. « J’ai rien compris. Timéo, il était plus là. En plus, ma photo de Matt était complètement floue. J’ai couru à la caisse centrale » préçise Marine. Mise en place de mesures de sécurité Suite à cet incident dont la fin aurait pu être tragique, Marc Frémont, le directeur du supermarché Auchan Béthunois, a pris la décision d’interdire l’accès au rayon culturel à toute personne fan de Matt Pokora accompagnée d’enfant en bas âge. Et quand on lui demande pourquoi ne pas avoir tout simplement supprimé la plv du chanteur tatoué, monsieur Frémont répond « Oh bâh non ! C’est Matt Pokoro quand même ! Hein biloute ? » Gageons que les mesures soient suffisantes pour qu’un tel incident n’arrive plus jamais dans ce magasin. La rédaction Photo Credit: ˙ Claudio Lara via Compfight cc Posted On 05 mar 2013 , By La rédaction" Une fan de Matt Pokora met son fils en danger 1 "Bonjour docteur. Notre petite Élise est ce qu’on appelle communément : une surdouée. Elle parlait déjà 4 langues à 3ans et demi (Français; Anglais; Polonais; Klingon) et maintenant qu’elle a 10 ans, elle aide les professeurs à corriger les copies de ses petits camarades. Nous avons bien essayé de la freiner en la laissant des heures devant NRJ12, mais rien n’y fait. Elle y voit même un grand intérêt relatif à l’étude de la psychologie des candidats des Anges de la télérealité, et extrapole des hypothèses sur les raisons qui les ont conduit à avoir des comportements aussi alarmants. Je ne pourrais pas vous en dire plus car nous ne comprenons pas tout ce qu’elle dit et c’est là notre problème. Son papa et moi avons de plus en plus de mal à dialoguer avec elle sans avoir un dictionnaire à proximité. Merci de votre aide. Mme Inès Peret – Thionville Cher madame, Je comprends que l’intelligence de votre fille vous gêne  puisqu’elle vous ramène à votre propre médiocrité. Malheureusement, la lobotomie est interdite en France. Je peux toutefois vous communiquer en privé les adresses de quelques confrères Russes qui pratiquent cette intervention à merveille. Lexomilement vôtre, Docteur Kopate Posted On 10 août 2014 , By La rédaction Posted On 04 juil 2014 , By La rédaction Posted On 28 avr 2014 , By La rédaction Posted On 18 avr 2014 , By La rédaction" Courrier des lecteurs 5 : Les Réponses du Docteur Kopate, Psychologue 1 "Paris : Les médecins sont unanimes : Le syndrome de Thia est,  depuis quelques années, de plus en plus diagnostiqué chez les jeunes mamans. La croissance exponentielle des cas déclarés a  amené le docteur Sobre à se spécialiser dans cette pathologie. Il nous explique : « Au début, je pensais à de simples pertes de mémoire comme il peut en arriver chez les gens un peu stressés et surchargés mais j’ai vite dû me rendre à l’évidence : nous étions en présence d’une véritable épidémie et nommer la maladie (syndrôme de Thia) nous permet,  d’une part, de faire des recherches et, d’autre part, de prendre les patients en charge. » Mais comment savoir si on est atteint par ce syndrome ou simplement un peu fatigué ? Johanna témoigne de sa propre expérience : « Je pense que ça a commencé quand j’ai confondu pour la première fois Barbapapa et Barbamama. Il faut dire que le coup du papa rose, c’est pas évident. Mais j’ai vraiment paniqué quand je me suis rendue compte que je perdais mes connaissances en Star Wars : Chez nous on est ultra fans de Star Wars pourtant ! On a vu l’épisode 1, l’épisode 2, l’épisode 3 … je ne sais même plus combien il y a d’épisodes ! » (ndlr : elle éclate en sanglots) Le Docteur Sobre nous explique l’origine du nom de la maladie, « le syndrome Thia » : « C’est tout bête en fait : la première patiente que j’ai étudiée mélangeait toutes ses connaissances sur sa série TV préférée « Les mystérieuses cités d’or ». Elle racontait qu’il s’agissait de l’histoire de la petite Thia qui habite en Amérique du sud avec ses amis. Le nom de syndrome de Thia est venu naturellement. » Dans 97% des cas, on explique l’apparition de ce syndrome de Thia par le fait de vouloir paraître cool alors qu’on sait à peine orthographier le mot Geek. Le Docteur Sobre conseille de rester vigilent et de consulter immédiatement si vous constatez des incohérences dans vos propos geeks ou ceux de vos proches. La rédaction. Photo Credit: Liz Henry via Compfight cc" Syndrome de Thia : Ces anciennes Geeks qui oublient tout de leur culture passée. 1 "Paris : Les médecins sont unanimes : Le syndrome de Thia est,  depuis quelques années, de plus en plus diagnostiqué chez les jeunes mamans. La croissance exponentielle des cas déclarés a  amené le docteur Sobre à se spécialiser dans cette pathologie. Il nous explique : « Au début, je pensais à de simples pertes de mémoire comme il peut en arriver chez les gens un peu stressés et surchargés mais j’ai vite dû me rendre à l’évidence : nous étions en présence d’une véritable épidémie et nommer la maladie (syndrôme de Thia) nous permet,  d’une part, de faire des recherches et, d’autre part, de prendre les patients en charge. » Mais comment savoir si on est atteint par ce syndrome ou simplement un peu fatigué ? Johanna témoigne de sa propre expérience : « Je pense que ça a commencé quand j’ai confondu pour la première fois Barbapapa et Barbamama. Il faut dire que le coup du papa rose, c’est pas évident. Mais j’ai vraiment paniqué quand je me suis rendue compte que je perdais mes connaissances en Star Wars : Chez nous on est ultra fans de Star Wars pourtant ! On a vu l’épisode 1, l’épisode 2, l’épisode 3 … je ne sais même plus combien il y a d’épisodes ! » (ndlr : elle éclate en sanglots) Le Docteur Sobre nous explique l’origine du nom de la maladie, « le syndrome Thia » : « C’est tout bête en fait : la première patiente que j’ai étudiée mélangeait toutes ses connaissances sur sa série TV préférée « Les mystérieuses cités d’or ». Elle racontait qu’il s’agissait de l’histoire de la petite Thia qui habite en Amérique du sud avec ses amis. Le nom de syndrome de Thia est venu naturellement. » Dans 97% des cas, on explique l’apparition de ce syndrome de Thia par le fait de vouloir paraître cool alors qu’on sait à peine orthographier le mot Geek. Le Docteur Sobre conseille de rester vigilent et de consulter immédiatement si vous constatez des incohérences dans vos propos geeks ou ceux de vos proches. La rédaction. Photo Credit: Liz Henry via Compfight cc" Syndrome de Thia : Ces anciennes Geeks qui oublient tout de leur culture passée. 1 "Champigny-sur-Marne : Ginette Moricet fait partie de ceux qui trouvent que la fête des grands-mères est une ânerie commerciale. De ce fait, espérant convaincre ses petits enfants de ne plus venir lui rendre visite pour lui fêter, elle a mis au point tout un véritable stratagème. Rappelons que la fête des Grands-mères a vue le jour sous l’impulsion de la marque de café Grand-Mère en 1987. Au fil des années, elle est devenue un rendez-vous ancré dans les habitudes des français, chaque premier dimanche de Mars. C’est dans son petit pavillon de Champigny-sur-Marne que nous reçoit Ginette Moricet, 82 ans, retraitée de la fonction publique territoriale. Elle est l’heureuse Mamie de 5 petits enfants âgés de 2 à 7 ans. Mais Ginette n’est pas du genre à leur préparer des confitures l’été et des gâteaux au yaourt l’hiver. Elle, ce qu’elle veut, c’est « qu’on lui foute la paix ». Toute l’année. Et encore plus en ce jour de Fête des Grands-mères. « Non mais ça va bien les conneries, ho ! Toute l’année, c’est à peine si mes petits enfants se souviennent de moi en dehors de Noël et de leur anniversaire. Alors, hors de question qu’ils viennent m’emmerder pour me piquer du flouze un jour supplémentaire dans l’année » nous confie Ginette, très remontée. L’année dernière, Ginette avait joué la stratégie dite « de la sourde oreille » en ne répondant plus au téléphone ni aux gens qui sonnaient à sa porte. Elle avait même commencé une quinzaine de jours avant la date. Mais cette stratégie lui a coûté une porte, défoncée par les pompiers que ses enfants avaient envoyés chez elle, la croyant morte. Cette année, Ginette a changé son fusil d’épaule. Elle nous explique sa nouvelle stratégie. « Je vais les recevoir pour le goûter. Et ils ne vont pas être déçus de ce que je vais leur préparer : une tarte aux abats crus. C’est infâme. J’y mets du foie, du coeur et des petits morceaux de poumons d’agneau. J’vais même y mettre un ou deux glaviots. En boisson, y’aura du Viandox, et pi c’est tout. J’ai aussi prévu de ne plus me laver le dentier un mois à l’avance. M’est avis qu’ils vont bien aimer que Mamie leur parle tout prêt du visage en leur faisant un baiser. » On estime à 17% la proportion des mamies  qui refusent de fêter la fête des Grands-mères. Souhaitons à Ginette que sa nouvelle stratégie fonctionne. Et souhaitons également aux Grands-mères qui le souhaitent une très bonne fête des Grands-mères. La rédaction Photo Credit: Eric Parks via Compfight cc" Fête des Grands-Mères : Ginette, une mamie qui dit Non 1 "Champigny-sur-Marne : Ginette Moricet fait partie de ceux qui trouvent que la fête des grands-mères est une ânerie commerciale. De ce fait, espérant convaincre ses petits enfants de ne plus venir lui rendre visite pour lui fêter, elle a mis au point tout un véritable stratagème. Rappelons que la fête des Grands-mères a vue le jour sous l’impulsion de la marque de café Grand-Mère en 1987. Au fil des années, elle est devenue un rendez-vous ancré dans les habitudes des français, chaque premier dimanche de Mars. C’est dans son petit pavillon de Champigny-sur-Marne que nous reçoit Ginette Moricet, 82 ans, retraitée de la fonction publique territoriale. Elle est l’heureuse Mamie de 5 petits enfants âgés de 2 à 7 ans. Mais Ginette n’est pas du genre à leur préparer des confitures l’été et des gâteaux au yaourt l’hiver. Elle, ce qu’elle veut, c’est « qu’on lui foute la paix ». Toute l’année. Et encore plus en ce jour de Fête des Grands-mères. « Non mais ça va bien les conneries, ho ! Toute l’année, c’est à peine si mes petits enfants se souviennent de moi en dehors de Noël et de leur anniversaire. Alors, hors de question qu’ils viennent m’emmerder pour me piquer du flouze un jour supplémentaire dans l’année » nous confie Ginette, très remontée. L’année dernière, Ginette avait joué la stratégie dite « de la sourde oreille » en ne répondant plus au téléphone ni aux gens qui sonnaient à sa porte. Elle avait même commencé une quinzaine de jours avant la date. Mais cette stratégie lui a coûté une porte, défoncée par les pompiers que ses enfants avaient envoyés chez elle, la croyant morte. Cette année, Ginette a changé son fusil d’épaule. Elle nous explique sa nouvelle stratégie. « Je vais les recevoir pour le goûter. Et ils ne vont pas être déçus de ce que je vais leur préparer : une tarte aux abats crus. C’est infâme. J’y mets du foie, du coeur et des petits morceaux de poumons d’agneau. J’vais même y mettre un ou deux glaviots. En boisson, y’aura du Viandox, et pi c’est tout. J’ai aussi prévu de ne plus me laver le dentier un mois à l’avance. M’est avis qu’ils vont bien aimer que Mamie leur parle tout prêt du visage en leur faisant un baiser. » On estime à 17% la proportion des mamies  qui refusent de fêter la fête des Grands-mères. Souhaitons à Ginette que sa nouvelle stratégie fonctionne. Et souhaitons également aux Grands-mères qui le souhaitent une très bonne fête des Grands-mères. La rédaction Photo Credit: Eric Parks via Compfight cc" Fête des Grands-Mères : Ginette, une mamie qui dit Non 1 "Washington – C’est lors de la conférence de presse spéciale bilan médical mensuel que le président des Etats Unis, Barack Obama, a annoncé au journalistes présents la terrible nouvelle de sa maladie. L’Amérique toute entière est sous le choc. Nul n’imaginait que Barack Obama, président dynamique et visiblement en pleine forme, souffrait en réalité d’une maladie quasiment incurable. On doit le diagnostic de cette maladie au docteur  Joshua Tchoum, nouvellement recruté par le staff médical de la Maison Blanche, un médecin réputé pour être particulièrement doué dans la recherche concernant les maladies rares. Le président Obama souffre d’une « Grenouillite pulmonaire ainsi que de multiples fractures des cheveux et d’une double otite de la jambe gauche ». Le docteur Tchoum soupçonne également le président d’avoir un rhume des fesses mais des analyses complémentaires sont nécessaires pour confirmer ce dernier point. Tout espoir de guérison n’est pas perdu. Le plus difficile à traiter sera la grenouillite pulmonaire. Pour le moment, aucun traitement pharmaceutique n’a encore prouvé son efficacité. Le docteur Joshua Tchoum envisage donc de procéder à une intervention chirurgicale lourde impliquant la participation du docteur Doudou, du professeur Teddy Bear et des infirmières spécialisées Barbie et Draculaura. « Ou sinon, faut manger beaucoup de bonbons qui piquent » précise par ailleurs le docteur Tchoum. Toute la rédaction de Darons souhaite un prompt rétablissement au président Obama. La rédaction Posted On 03 sept 2014 , By La rédaction Posted On 06 mar 2014 , By La rédaction Posted On 28 nov 2013 , By La rédaction" Barack Obama. La terrible maladie qui bouleverse l’Amérique 1 "St Julien sur le Perse – Les parents du petit Léo, 4 ans, n’étaient pas peu fiers de présenter à la presse le livre de leur enfant en ce Lundi matin. En effet, le petit prodige a rédigé tout seul -les parents l’ont juré sur la tête du chat- son autobiographie ! Les époux Carhina, Thibaut et Margaux, ont expliqué qu’ils avaient été totalement époustouflés de voir leur fils, élève en maternelle, écrire son prénom sans faute, alors qu’il est pourtant assez compliqué. Ils ont alors décidé d’exploiter ce talent précoce en proposant à Léo d’essayer d’aller un peu plus loin dans la voix littéraire. L’idée de l’autobiographie est venue assez naturellement puisque, à son âge, il aurait été difficile de demander à Léo de rédiger un roman policier ou une saga dans l’esprit de 50 nuances de Grey. Les parents le jurent, ils ont laissé leur fils totalement libre dans la rédaction de son œuvre, quitte à prendre le risque de retrouver des anecdotes embarrassantes les concernant dans l’ouvrage. Nous avons pu lire ce livre, sobrement intitulé : Léo 4 ans. Force est de constater que, tout au long des 1 page du livre, le lecteur n’a pas le temps de s’ennuyer. Le style est simple mais efficace, sans descriptions interminables à la Camus, ni démonstrations scientifiques ardues dignes des Bogdanoff. Comme dans toute autobiographie qui se respecte, on apprend beaucoup sur la vie de l’auteur, notamment qu’il s’appelle Léo et qu’il a 4 ans, comme dans cet extrait: « Léo 4 ans » En réalité, le livre entier se résume à cette phrase, nous laissant assez perplexes quant à savoir s’il s’agit là de l’œuvre d’un génie ou bien d’une gigantesque arnaque remarquablement ficelée par des parents peu recommandables. Vous pourrez juger par vous même en achetant: Léo 4 ans, par Léo Carhina, éditions Plomb, 19,95€. La rédaction Photo Credit: woodleywonderworks via Compfight cc" Il écrit son autobiographie à 4 ans ! 1 "St Julien sur le Perse – Les parents du petit Léo, 4 ans, n’étaient pas peu fiers de présenter à la presse le livre de leur enfant en ce Lundi matin. En effet, le petit prodige a rédigé tout seul -les parents l’ont juré sur la tête du chat- son autobiographie ! Les époux Carhina, Thibaut et Margaux, ont expliqué qu’ils avaient été totalement époustouflés de voir leur fils, élève en maternelle, écrire son prénom sans faute, alors qu’il est pourtant assez compliqué. Ils ont alors décidé d’exploiter ce talent précoce en proposant à Léo d’essayer d’aller un peu plus loin dans la voix littéraire. L’idée de l’autobiographie est venue assez naturellement puisque, à son âge, il aurait été difficile de demander à Léo de rédiger un roman policier ou une saga dans l’esprit de 50 nuances de Grey. Les parents le jurent, ils ont laissé leur fils totalement libre dans la rédaction de son œuvre, quitte à prendre le risque de retrouver des anecdotes embarrassantes les concernant dans l’ouvrage. Nous avons pu lire ce livre, sobrement intitulé : Léo 4 ans. Force est de constater que, tout au long des 1 page du livre, le lecteur n’a pas le temps de s’ennuyer. Le style est simple mais efficace, sans descriptions interminables à la Camus, ni démonstrations scientifiques ardues dignes des Bogdanoff. Comme dans toute autobiographie qui se respecte, on apprend beaucoup sur la vie de l’auteur, notamment qu’il s’appelle Léo et qu’il a 4 ans, comme dans cet extrait: « Léo 4 ans » En réalité, le livre entier se résume à cette phrase, nous laissant assez perplexes quant à savoir s’il s’agit là de l’œuvre d’un génie ou bien d’une gigantesque arnaque remarquablement ficelée par des parents peu recommandables. Vous pourrez juger par vous même en achetant: Léo 4 ans, par Léo Carhina, éditions Plomb, 19,95€. La rédaction Photo Credit: woodleywonderworks via Compfight cc" Il écrit son autobiographie à 4 ans ! 1 "St-Quentin – On se souvient tous de ce tube des années 90 Emmène-moi , vendu à plus d’un million d’exemplaires et qui permit au chanteur Allan Théo de recevoir un disque d’or en France et même un disque de platine au Québec. Par contre, ce qu’on sait moins, c’est que le chanteur a récemment décidé d’abandonner sa carrière dans la musique pour une reconversion plus qu’étonnante. Une carrière musicale au point mort Après avoir vendu plus d’un million d’exemplaire de son album Emmène-moi, Allan Théo a souhaité orienter son style musical vers des contrées plus audacieuses. Malheureusement, le public d’Emmène-moi n’a pas suivi l’artiste dans ses choix et son deuxième album Orchestral Bip-Bip Mignon, un album de reprises des plus grands tubes de Crazy Frog et de René la Taupe réarrangés façon Grand Orchestre Symphonique, n’a séduit qu’une poignée de fans dans les milieux très undergrounds. La paternité, muse de l’entreprenariat Le 26 mai 2012, Sophie, la jeune épouse d’Allan Théo, met au monde une petite fille prénommée Jaïnhaa. Allan devient donc père pour la première fois et ne sait pas encore que cette naissance va bouleverser sa vie professionnelle. C’est en voyant Sophie allaiter sa petite fille qu’Allan eût cet éclair de génie qui caractérise les plus grandes idées en matière d’innovations. « J’ai simplement observé ma femme quand elle donnait le sein à ma fille et j’ai remarqué que le sein qui n’était pas utilisé était, de fait, complètement exposé aux agressions extérieures aussi bien visuelles que physiques. Du coup, j’ai décidé de réfléchir à une solution ». S’inspirant d’une technique ancestrale Ninja, il ne fallut que quelques heures à Allan pour mettre au point le milky boobs protecting, une technique qui consiste à se positionner derrière la mère allaitante et à lui ternir fermement le sein exposé tout en adoptant le regard dit « du déglingos ». Si la technique est parfaitement exécutée, la sécurité du sein est assurée à 100% Ne pouvant que constater l’efficacité de sa méthode et la forte demande dans ce domaine, Allan décida aussitôt de se lancer dans la création d’une société de protection rapprochée spécialisée dans les seins de mères allaitantes. Le 2 janvier, après avoir pris de précieux conseils à la chambre de commerce de St-Quentin, Allan Théo créait la société ATMBB Allan Théo Milky Boobs Bodyguards . Pour en faire la promotion, toute la petite famille s’est même prêtée au jeu en posant dans une photo qui sera reprise partout dans la presse. « C’est mon deuxième bébé », précise fièrement Allan. « Pour le moment, je suis seul à assurer les missions de milky boobs protection mais je songe à embaucher et former rapidement le plus de milky-boobs-bodyguards possible ». Il semblerait, en effet, que la demande dans ce domaine soit forte. La rédaction de Darons souhaite donc à Allan Théo une réussite dans ses nouvelles orientations professionnelles à la hauteur du succès que connut son tube planétaire. La rédaction Photo sophiefitness.canalblog.com Posted On 23 sept 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 18 avr 2013 , By La rédaction Posted On 17 mar 2013 , By La rédaction" L’étonnante reconversion du chanteur Allan Théo 1 "St-Quentin – On se souvient tous de ce tube des années 90 Emmène-moi , vendu à plus d’un million d’exemplaires et qui permit au chanteur Allan Théo de recevoir un disque d’or en France et même un disque de platine au Québec. Par contre, ce qu’on sait moins, c’est que le chanteur a récemment décidé d’abandonner sa carrière dans la musique pour une reconversion plus qu’étonnante. Une carrière musicale au point mort Après avoir vendu plus d’un million d’exemplaire de son album Emmène-moi, Allan Théo a souhaité orienter son style musical vers des contrées plus audacieuses. Malheureusement, le public d’Emmène-moi n’a pas suivi l’artiste dans ses choix et son deuxième album Orchestral Bip-Bip Mignon, un album de reprises des plus grands tubes de Crazy Frog et de René la Taupe réarrangés façon Grand Orchestre Symphonique, n’a séduit qu’une poignée de fans dans les milieux très undergrounds. La paternité, muse de l’entreprenariat Le 26 mai 2012, Sophie, la jeune épouse d’Allan Théo, met au monde une petite fille prénommée Jaïnhaa. Allan devient donc père pour la première fois et ne sait pas encore que cette naissance va bouleverser sa vie professionnelle. C’est en voyant Sophie allaiter sa petite fille qu’Allan eût cet éclair de génie qui caractérise les plus grandes idées en matière d’innovations. « J’ai simplement observé ma femme quand elle donnait le sein à ma fille et j’ai remarqué que le sein qui n’était pas utilisé était, de fait, complètement exposé aux agressions extérieures aussi bien visuelles que physiques. Du coup, j’ai décidé de réfléchir à une solution ». S’inspirant d’une technique ancestrale Ninja, il ne fallut que quelques heures à Allan pour mettre au point le milky boobs protecting, une technique qui consiste à se positionner derrière la mère allaitante et à lui ternir fermement le sein exposé tout en adoptant le regard dit « du déglingos ». Si la technique est parfaitement exécutée, la sécurité du sein est assurée à 100% Ne pouvant que constater l’efficacité de sa méthode et la forte demande dans ce domaine, Allan décida aussitôt de se lancer dans la création d’une société de protection rapprochée spécialisée dans les seins de mères allaitantes. Le 2 janvier, après avoir pris de précieux conseils à la chambre de commerce de St-Quentin, Allan Théo créait la société ATMBB Allan Théo Milky Boobs Bodyguards . Pour en faire la promotion, toute la petite famille s’est même prêtée au jeu en posant dans une photo qui sera reprise partout dans la presse. « C’est mon deuxième bébé », précise fièrement Allan. « Pour le moment, je suis seul à assurer les missions de milky boobs protection mais je songe à embaucher et former rapidement le plus de milky-boobs-bodyguards possible ». Il semblerait, en effet, que la demande dans ce domaine soit forte. La rédaction de Darons souhaite donc à Allan Théo une réussite dans ses nouvelles orientations professionnelles à la hauteur du succès que connut son tube planétaire. La rédaction Photo sophiefitness.canalblog.com Posted On 23 sept 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 18 avr 2013 , By La rédaction Posted On 17 mar 2013 , By La rédaction" L’étonnante reconversion du chanteur Allan Théo 1 "St-Quentin – On se souvient tous de ce tube des années 90 Emmène-moi , vendu à plus d’un million d’exemplaires et qui permit au chanteur Allan Théo de recevoir un disque d’or en France et même un disque de platine au Québec. Par contre, ce qu’on sait moins, c’est que le chanteur a récemment décidé d’abandonner sa carrière dans la musique pour une reconversion plus qu’étonnante. Une carrière musicale au point mort Après avoir vendu plus d’un million d’exemplaire de son album Emmène-moi, Allan Théo a souhaité orienter son style musical vers des contrées plus audacieuses. Malheureusement, le public d’Emmène-moi n’a pas suivi l’artiste dans ses choix et son deuxième album Orchestral Bip-Bip Mignon, un album de reprises des plus grands tubes de Crazy Frog et de René la Taupe réarrangés façon Grand Orchestre Symphonique, n’a séduit qu’une poignée de fans dans les milieux très undergrounds. La paternité, muse de l’entreprenariat Le 26 mai 2012, Sophie, la jeune épouse d’Allan Théo, met au monde une petite fille prénommée Jaïnhaa. Allan devient donc père pour la première fois et ne sait pas encore que cette naissance va bouleverser sa vie professionnelle. C’est en voyant Sophie allaiter sa petite fille qu’Allan eût cet éclair de génie qui caractérise les plus grandes idées en matière d’innovations. « J’ai simplement observé ma femme quand elle donnait le sein à ma fille et j’ai remarqué que le sein qui n’était pas utilisé était, de fait, complètement exposé aux agressions extérieures aussi bien visuelles que physiques. Du coup, j’ai décidé de réfléchir à une solution ». S’inspirant d’une technique ancestrale Ninja, il ne fallut que quelques heures à Allan pour mettre au point le milky boobs protecting, une technique qui consiste à se positionner derrière la mère allaitante et à lui ternir fermement le sein exposé tout en adoptant le regard dit « du déglingos ». Si la technique est parfaitement exécutée, la sécurité du sein est assurée à 100% Ne pouvant que constater l’efficacité de sa méthode et la forte demande dans ce domaine, Allan décida aussitôt de se lancer dans la création d’une société de protection rapprochée spécialisée dans les seins de mères allaitantes. Le 2 janvier, après avoir pris de précieux conseils à la chambre de commerce de St-Quentin, Allan Théo créait la société ATMBB Allan Théo Milky Boobs Bodyguards . Pour en faire la promotion, toute la petite famille s’est même prêtée au jeu en posant dans une photo qui sera reprise partout dans la presse. « C’est mon deuxième bébé », précise fièrement Allan. « Pour le moment, je suis seul à assurer les missions de milky boobs protection mais je songe à embaucher et former rapidement le plus de milky-boobs-bodyguards possible ». Il semblerait, en effet, que la demande dans ce domaine soit forte. La rédaction de Darons souhaite donc à Allan Théo une réussite dans ses nouvelles orientations professionnelles à la hauteur du succès que connut son tube planétaire. La rédaction Photo sophiefitness.canalblog.com Posted On 23 sept 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 18 avr 2013 , By La rédaction Posted On 17 mar 2013 , By La rédaction" L’étonnante reconversion du chanteur Allan Théo 1 "St-Quentin – On se souvient tous de ce tube des années 90 Emmène-moi , vendu à plus d’un million d’exemplaires et qui permit au chanteur Allan Théo de recevoir un disque d’or en France et même un disque de platine au Québec. Par contre, ce qu’on sait moins, c’est que le chanteur a récemment décidé d’abandonner sa carrière dans la musique pour une reconversion plus qu’étonnante. Une carrière musicale au point mort Après avoir vendu plus d’un million d’exemplaire de son album Emmène-moi, Allan Théo a souhaité orienter son style musical vers des contrées plus audacieuses. Malheureusement, le public d’Emmène-moi n’a pas suivi l’artiste dans ses choix et son deuxième album Orchestral Bip-Bip Mignon, un album de reprises des plus grands tubes de Crazy Frog et de René la Taupe réarrangés façon Grand Orchestre Symphonique, n’a séduit qu’une poignée de fans dans les milieux très undergrounds. La paternité, muse de l’entreprenariat Le 26 mai 2012, Sophie, la jeune épouse d’Allan Théo, met au monde une petite fille prénommée Jaïnhaa. Allan devient donc père pour la première fois et ne sait pas encore que cette naissance va bouleverser sa vie professionnelle. C’est en voyant Sophie allaiter sa petite fille qu’Allan eût cet éclair de génie qui caractérise les plus grandes idées en matière d’innovations. « J’ai simplement observé ma femme quand elle donnait le sein à ma fille et j’ai remarqué que le sein qui n’était pas utilisé était, de fait, complètement exposé aux agressions extérieures aussi bien visuelles que physiques. Du coup, j’ai décidé de réfléchir à une solution ». S’inspirant d’une technique ancestrale Ninja, il ne fallut que quelques heures à Allan pour mettre au point le milky boobs protecting, une technique qui consiste à se positionner derrière la mère allaitante et à lui ternir fermement le sein exposé tout en adoptant le regard dit « du déglingos ». Si la technique est parfaitement exécutée, la sécurité du sein est assurée à 100% Ne pouvant que constater l’efficacité de sa méthode et la forte demande dans ce domaine, Allan décida aussitôt de se lancer dans la création d’une société de protection rapprochée spécialisée dans les seins de mères allaitantes. Le 2 janvier, après avoir pris de précieux conseils à la chambre de commerce de St-Quentin, Allan Théo créait la société ATMBB Allan Théo Milky Boobs Bodyguards . Pour en faire la promotion, toute la petite famille s’est même prêtée au jeu en posant dans une photo qui sera reprise partout dans la presse. « C’est mon deuxième bébé », précise fièrement Allan. « Pour le moment, je suis seul à assurer les missions de milky boobs protection mais je songe à embaucher et former rapidement le plus de milky-boobs-bodyguards possible ». Il semblerait, en effet, que la demande dans ce domaine soit forte. La rédaction de Darons souhaite donc à Allan Théo une réussite dans ses nouvelles orientations professionnelles à la hauteur du succès que connut son tube planétaire. La rédaction Photo sophiefitness.canalblog.com Posted On 23 sept 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 18 avr 2013 , By La rédaction Posted On 17 mar 2013 , By La rédaction" L’étonnante reconversion du chanteur Allan Théo 1 "St-Quentin – On se souvient tous de ce tube des années 90 Emmène-moi , vendu à plus d’un million d’exemplaires et qui permit au chanteur Allan Théo de recevoir un disque d’or en France et même un disque de platine au Québec. Par contre, ce qu’on sait moins, c’est que le chanteur a récemment décidé d’abandonner sa carrière dans la musique pour une reconversion plus qu’étonnante. Une carrière musicale au point mort Après avoir vendu plus d’un million d’exemplaire de son album Emmène-moi, Allan Théo a souhaité orienter son style musical vers des contrées plus audacieuses. Malheureusement, le public d’Emmène-moi n’a pas suivi l’artiste dans ses choix et son deuxième album Orchestral Bip-Bip Mignon, un album de reprises des plus grands tubes de Crazy Frog et de René la Taupe réarrangés façon Grand Orchestre Symphonique, n’a séduit qu’une poignée de fans dans les milieux très undergrounds. La paternité, muse de l’entreprenariat Le 26 mai 2012, Sophie, la jeune épouse d’Allan Théo, met au monde une petite fille prénommée Jaïnhaa. Allan devient donc père pour la première fois et ne sait pas encore que cette naissance va bouleverser sa vie professionnelle. C’est en voyant Sophie allaiter sa petite fille qu’Allan eût cet éclair de génie qui caractérise les plus grandes idées en matière d’innovations. « J’ai simplement observé ma femme quand elle donnait le sein à ma fille et j’ai remarqué que le sein qui n’était pas utilisé était, de fait, complètement exposé aux agressions extérieures aussi bien visuelles que physiques. Du coup, j’ai décidé de réfléchir à une solution ». S’inspirant d’une technique ancestrale Ninja, il ne fallut que quelques heures à Allan pour mettre au point le milky boobs protecting, une technique qui consiste à se positionner derrière la mère allaitante et à lui ternir fermement le sein exposé tout en adoptant le regard dit « du déglingos ». Si la technique est parfaitement exécutée, la sécurité du sein est assurée à 100% Ne pouvant que constater l’efficacité de sa méthode et la forte demande dans ce domaine, Allan décida aussitôt de se lancer dans la création d’une société de protection rapprochée spécialisée dans les seins de mères allaitantes. Le 2 janvier, après avoir pris de précieux conseils à la chambre de commerce de St-Quentin, Allan Théo créait la société ATMBB Allan Théo Milky Boobs Bodyguards . Pour en faire la promotion, toute la petite famille s’est même prêtée au jeu en posant dans une photo qui sera reprise partout dans la presse. « C’est mon deuxième bébé », précise fièrement Allan. « Pour le moment, je suis seul à assurer les missions de milky boobs protection mais je songe à embaucher et former rapidement le plus de milky-boobs-bodyguards possible ». Il semblerait, en effet, que la demande dans ce domaine soit forte. La rédaction de Darons souhaite donc à Allan Théo une réussite dans ses nouvelles orientations professionnelles à la hauteur du succès que connut son tube planétaire. La rédaction Photo sophiefitness.canalblog.com Posted On 23 sept 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 18 avr 2013 , By La rédaction Posted On 17 mar 2013 , By La rédaction" L’étonnante reconversion du chanteur Allan Théo 1 "St-Quentin – On se souvient tous de ce tube des années 90 Emmène-moi , vendu à plus d’un million d’exemplaires et qui permit au chanteur Allan Théo de recevoir un disque d’or en France et même un disque de platine au Québec. Par contre, ce qu’on sait moins, c’est que le chanteur a récemment décidé d’abandonner sa carrière dans la musique pour une reconversion plus qu’étonnante. Une carrière musicale au point mort Après avoir vendu plus d’un million d’exemplaire de son album Emmène-moi, Allan Théo a souhaité orienter son style musical vers des contrées plus audacieuses. Malheureusement, le public d’Emmène-moi n’a pas suivi l’artiste dans ses choix et son deuxième album Orchestral Bip-Bip Mignon, un album de reprises des plus grands tubes de Crazy Frog et de René la Taupe réarrangés façon Grand Orchestre Symphonique, n’a séduit qu’une poignée de fans dans les milieux très undergrounds. La paternité, muse de l’entreprenariat Le 26 mai 2012, Sophie, la jeune épouse d’Allan Théo, met au monde une petite fille prénommée Jaïnhaa. Allan devient donc père pour la première fois et ne sait pas encore que cette naissance va bouleverser sa vie professionnelle. C’est en voyant Sophie allaiter sa petite fille qu’Allan eût cet éclair de génie qui caractérise les plus grandes idées en matière d’innovations. « J’ai simplement observé ma femme quand elle donnait le sein à ma fille et j’ai remarqué que le sein qui n’était pas utilisé était, de fait, complètement exposé aux agressions extérieures aussi bien visuelles que physiques. Du coup, j’ai décidé de réfléchir à une solution ». S’inspirant d’une technique ancestrale Ninja, il ne fallut que quelques heures à Allan pour mettre au point le milky boobs protecting, une technique qui consiste à se positionner derrière la mère allaitante et à lui ternir fermement le sein exposé tout en adoptant le regard dit « du déglingos ». Si la technique est parfaitement exécutée, la sécurité du sein est assurée à 100% Ne pouvant que constater l’efficacité de sa méthode et la forte demande dans ce domaine, Allan décida aussitôt de se lancer dans la création d’une société de protection rapprochée spécialisée dans les seins de mères allaitantes. Le 2 janvier, après avoir pris de précieux conseils à la chambre de commerce de St-Quentin, Allan Théo créait la société ATMBB Allan Théo Milky Boobs Bodyguards . Pour en faire la promotion, toute la petite famille s’est même prêtée au jeu en posant dans une photo qui sera reprise partout dans la presse. « C’est mon deuxième bébé », précise fièrement Allan. « Pour le moment, je suis seul à assurer les missions de milky boobs protection mais je songe à embaucher et former rapidement le plus de milky-boobs-bodyguards possible ». Il semblerait, en effet, que la demande dans ce domaine soit forte. La rédaction de Darons souhaite donc à Allan Théo une réussite dans ses nouvelles orientations professionnelles à la hauteur du succès que connut son tube planétaire. La rédaction Photo sophiefitness.canalblog.com Posted On 23 sept 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 18 avr 2013 , By La rédaction Posted On 17 mar 2013 , By La rédaction" L’étonnante reconversion du chanteur Allan Théo 1 "Paris – Un nouveau dépôt de brevet  va faire grand bruit dans le domaine de la puériculture.Jeudi dernier, une très grande marque d’alimentation pour bébés a obtenu l’autorisation de commercialiser  un nouveau produit issu de plusieurs dizaines d’ années de recherche. Cette nouveauté risque de changer à jamais le paysage agro-alimentaire industriel pour bébés. En effet, depuis 1998, cette société travaille en secret sur une nouvelle race de vache génétiquement modifiée. Sylvain Labitude, généticien, s’explique : « Nous avons rencontré beaucoup d’échecs au fils des ans, mais maintenant je peux confirmer que notre travail a porté ses fruits. Les vaches issues de nos clonages récents fournissent un lait dont l’analyse prouve que nous sommes en présence de lait 100% humain. Il n’y a strictement aucune différence entre le lait des mamans qui allaitent et celui de nos vaches ». La création de ces vaches a nécessité un clonage issu d’ADN bovin mélangé avec de l’ADN humain. Cette technique, qui utilise une technologie dernier cri, n’est utilisable que depuis peu. « C’est l’isolation du gène responsable de la synthèse du lait chez l’homme qui a été le plus compliqué. Une fois que nous l’avons identifié, tout a été très vite » Évidemment, toutes les lois sur les laits artificiels ne s’appliquent pas à ce nouveau lait puisqu’il est identique au lait humain. La marque a donc le droit de communiquer dessus, de faire de la publicité et d’inciter les mères à l’utiliser. Des partenariats ont même déjà été signés avec les plus grandes maternités Parisiennes. Le directeur de projet Eric Cleanad a déclaré : « Nous avons beaucoup dépensé dans ce projet, mais nous attendons beaucoup du retour sur investissement. Nous nous donnerons les moyens de nous imposer sur ce nouveau marché ». Quand à savoir si ce nouveau lait est sûr, Eric nous répond : « Bien entendu ! Mon fils en boit depuis maintenant 3 mois et il se porte à merveille ! » Nous voilà rassurés. La rédaction Photo Credit: Lionoche via Compfight cc Posted On 17 mai 2013 , By La rédaction Posted On 18 avr 2013 , By La rédaction Posted On 17 mar 2013 , By La rédaction" Une vache génétiquement modifiée produit du lait maternel 1 "Paris – Un nouveau dépôt de brevet  va faire grand bruit dans le domaine de la puériculture.Jeudi dernier, une très grande marque d’alimentation pour bébés a obtenu l’autorisation de commercialiser  un nouveau produit issu de plusieurs dizaines d’ années de recherche. Cette nouveauté risque de changer à jamais le paysage agro-alimentaire industriel pour bébés. En effet, depuis 1998, cette société travaille en secret sur une nouvelle race de vache génétiquement modifiée. Sylvain Labitude, généticien, s’explique : « Nous avons rencontré beaucoup d’échecs au fils des ans, mais maintenant je peux confirmer que notre travail a porté ses fruits. Les vaches issues de nos clonages récents fournissent un lait dont l’analyse prouve que nous sommes en présence de lait 100% humain. Il n’y a strictement aucune différence entre le lait des mamans qui allaitent et celui de nos vaches ». La création de ces vaches a nécessité un clonage issu d’ADN bovin mélangé avec de l’ADN humain. Cette technique, qui utilise une technologie dernier cri, n’est utilisable que depuis peu. « C’est l’isolation du gène responsable de la synthèse du lait chez l’homme qui a été le plus compliqué. Une fois que nous l’avons identifié, tout a été très vite » Évidemment, toutes les lois sur les laits artificiels ne s’appliquent pas à ce nouveau lait puisqu’il est identique au lait humain. La marque a donc le droit de communiquer dessus, de faire de la publicité et d’inciter les mères à l’utiliser. Des partenariats ont même déjà été signés avec les plus grandes maternités Parisiennes. Le directeur de projet Eric Cleanad a déclaré : « Nous avons beaucoup dépensé dans ce projet, mais nous attendons beaucoup du retour sur investissement. Nous nous donnerons les moyens de nous imposer sur ce nouveau marché ». Quand à savoir si ce nouveau lait est sûr, Eric nous répond : « Bien entendu ! Mon fils en boit depuis maintenant 3 mois et il se porte à merveille ! » Nous voilà rassurés. La rédaction Photo Credit: Lionoche via Compfight cc Posted On 17 mai 2013 , By La rédaction Posted On 18 avr 2013 , By La rédaction Posted On 17 mar 2013 , By La rédaction" Une vache génétiquement modifiée produit du lait maternel 1 "Paris – Un nouveau dépôt de brevet  va faire grand bruit dans le domaine de la puériculture.Jeudi dernier, une très grande marque d’alimentation pour bébés a obtenu l’autorisation de commercialiser  un nouveau produit issu de plusieurs dizaines d’ années de recherche. Cette nouveauté risque de changer à jamais le paysage agro-alimentaire industriel pour bébés. En effet, depuis 1998, cette société travaille en secret sur une nouvelle race de vache génétiquement modifiée. Sylvain Labitude, généticien, s’explique : « Nous avons rencontré beaucoup d’échecs au fils des ans, mais maintenant je peux confirmer que notre travail a porté ses fruits. Les vaches issues de nos clonages récents fournissent un lait dont l’analyse prouve que nous sommes en présence de lait 100% humain. Il n’y a strictement aucune différence entre le lait des mamans qui allaitent et celui de nos vaches ». La création de ces vaches a nécessité un clonage issu d’ADN bovin mélangé avec de l’ADN humain. Cette technique, qui utilise une technologie dernier cri, n’est utilisable que depuis peu. « C’est l’isolation du gène responsable de la synthèse du lait chez l’homme qui a été le plus compliqué. Une fois que nous l’avons identifié, tout a été très vite » Évidemment, toutes les lois sur les laits artificiels ne s’appliquent pas à ce nouveau lait puisqu’il est identique au lait humain. La marque a donc le droit de communiquer dessus, de faire de la publicité et d’inciter les mères à l’utiliser. Des partenariats ont même déjà été signés avec les plus grandes maternités Parisiennes. Le directeur de projet Eric Cleanad a déclaré : « Nous avons beaucoup dépensé dans ce projet, mais nous attendons beaucoup du retour sur investissement. Nous nous donnerons les moyens de nous imposer sur ce nouveau marché ». Quand à savoir si ce nouveau lait est sûr, Eric nous répond : « Bien entendu ! Mon fils en boit depuis maintenant 3 mois et il se porte à merveille ! » Nous voilà rassurés. La rédaction Photo Credit: Lionoche via Compfight cc Posted On 17 mai 2013 , By La rédaction Posted On 18 avr 2013 , By La rédaction Posted On 17 mar 2013 , By La rédaction" Une vache génétiquement modifiée produit du lait maternel 1 "Paris – Un nouveau dépôt de brevet  va faire grand bruit dans le domaine de la puériculture.Jeudi dernier, une très grande marque d’alimentation pour bébés a obtenu l’autorisation de commercialiser  un nouveau produit issu de plusieurs dizaines d’ années de recherche. Cette nouveauté risque de changer à jamais le paysage agro-alimentaire industriel pour bébés. En effet, depuis 1998, cette société travaille en secret sur une nouvelle race de vache génétiquement modifiée. Sylvain Labitude, généticien, s’explique : « Nous avons rencontré beaucoup d’échecs au fils des ans, mais maintenant je peux confirmer que notre travail a porté ses fruits. Les vaches issues de nos clonages récents fournissent un lait dont l’analyse prouve que nous sommes en présence de lait 100% humain. Il n’y a strictement aucune différence entre le lait des mamans qui allaitent et celui de nos vaches ». La création de ces vaches a nécessité un clonage issu d’ADN bovin mélangé avec de l’ADN humain. Cette technique, qui utilise une technologie dernier cri, n’est utilisable que depuis peu. « C’est l’isolation du gène responsable de la synthèse du lait chez l’homme qui a été le plus compliqué. Une fois que nous l’avons identifié, tout a été très vite » Évidemment, toutes les lois sur les laits artificiels ne s’appliquent pas à ce nouveau lait puisqu’il est identique au lait humain. La marque a donc le droit de communiquer dessus, de faire de la publicité et d’inciter les mères à l’utiliser. Des partenariats ont même déjà été signés avec les plus grandes maternités Parisiennes. Le directeur de projet Eric Cleanad a déclaré : « Nous avons beaucoup dépensé dans ce projet, mais nous attendons beaucoup du retour sur investissement. Nous nous donnerons les moyens de nous imposer sur ce nouveau marché ». Quand à savoir si ce nouveau lait est sûr, Eric nous répond : « Bien entendu ! Mon fils en boit depuis maintenant 3 mois et il se porte à merveille ! » Nous voilà rassurés. La rédaction Photo Credit: Lionoche via Compfight cc Posted On 17 mai 2013 , By La rédaction Posted On 18 avr 2013 , By La rédaction Posted On 17 mar 2013 , By La rédaction" Une vache génétiquement modifiée produit du lait maternel 1 "Paris – Un nouveau dépôt de brevet  va faire grand bruit dans le domaine de la puériculture.Jeudi dernier, une très grande marque d’alimentation pour bébés a obtenu l’autorisation de commercialiser  un nouveau produit issu de plusieurs dizaines d’ années de recherche. Cette nouveauté risque de changer à jamais le paysage agro-alimentaire industriel pour bébés. En effet, depuis 1998, cette société travaille en secret sur une nouvelle race de vache génétiquement modifiée. Sylvain Labitude, généticien, s’explique : « Nous avons rencontré beaucoup d’échecs au fils des ans, mais maintenant je peux confirmer que notre travail a porté ses fruits. Les vaches issues de nos clonages récents fournissent un lait dont l’analyse prouve que nous sommes en présence de lait 100% humain. Il n’y a strictement aucune différence entre le lait des mamans qui allaitent et celui de nos vaches ». La création de ces vaches a nécessité un clonage issu d’ADN bovin mélangé avec de l’ADN humain. Cette technique, qui utilise une technologie dernier cri, n’est utilisable que depuis peu. « C’est l’isolation du gène responsable de la synthèse du lait chez l’homme qui a été le plus compliqué. Une fois que nous l’avons identifié, tout a été très vite » Évidemment, toutes les lois sur les laits artificiels ne s’appliquent pas à ce nouveau lait puisqu’il est identique au lait humain. La marque a donc le droit de communiquer dessus, de faire de la publicité et d’inciter les mères à l’utiliser. Des partenariats ont même déjà été signés avec les plus grandes maternités Parisiennes. Le directeur de projet Eric Cleanad a déclaré : « Nous avons beaucoup dépensé dans ce projet, mais nous attendons beaucoup du retour sur investissement. Nous nous donnerons les moyens de nous imposer sur ce nouveau marché ». Quand à savoir si ce nouveau lait est sûr, Eric nous répond : « Bien entendu ! Mon fils en boit depuis maintenant 3 mois et il se porte à merveille ! » Nous voilà rassurés. La rédaction Photo Credit: Lionoche via Compfight cc Posted On 17 mai 2013 , By La rédaction Posted On 18 avr 2013 , By La rédaction Posted On 17 mar 2013 , By La rédaction" Une vache génétiquement modifiée produit du lait maternel 1 "Nice – C’est un véritable tour de force qu’a réalisé Magalie Boulon. Cette mère de famille nombreuse de 2 enfants a  réussi à couvrir le livre de la petite Charlottine en moins de 45 minutes ! 43 minutes 57 précisément. Quelque peu sceptiques à propos de cette prouesse, 8 journalistes de Darons sont partis à la rencontre de Magalie pour constater et authentifier les faits. C’est dans une petite maison de la banlieue Lilloise (à Nice), que nous avons été accueillis autour d’un café et de crevettes. Magalie nous a alors expliqué qu’elle travaillait depuis des années sur une méthode simple et efficace pour couvrir les livres de ses enfants après s’être arrachée les cheveux (au sens propre, elle porte encore une perruque style mulet en poils de bouquetin des Andes) sur ceux de son fils Maximilionel. Nous avons alors pu assister à une démonstration impressionnante. Après 10 minutes de concentration et un placement méticuleux de ses outils de travail sur la table du salon, Magalie nous a indiqué qu’elle était prête. Au bout de 12 minutes 28, les découpes étaient effectuées. A 19 minutes 14, les premiers morceaux de scotch commençaient déjà à être mis en place. A 27 minutes 45, Magalie entamait le périlleux passage de la reliure du livre. C’est finalement en établissant un nouveau record de 43 minutes 43 secondes que le livre d’Histoire-Géo de Charlottine a été couvert ! Un travail remarquable qui a cependant laissé notre recordwoman marquée par l’effort et essoufflée. En exclusivité pour Darons, elle a accepté de nous dévoiler sa méthode. « Vous aurez besoin : de ciseaux, de scotch, d’une boussole, d’un fil à plomb, de margarine 60% de matière grasse et d’une anguille. N’oubliez pas non plus de prévoir de quoi vous hydrater pendant toute la durée de l’effort ainsi qu’une serviette pour vous éponger le front et ainsi éviter d’endommager le livre avec votre sueur ». Et parce que Magalie est une fidèle lectrice, elle nous a donné son petit truc en plus : « couvrir les livres en écoutant l’album des Marins d’Iroise« , ce qui ,d’après elle, procure toute la force et la concentration nécessaire à l’exercice. Pour plus de précisions sur la marche à suivre, nous aurions dû mettre ici un lien vers le tutoriel vidéo de Magalie si la personne chargée d’apporter la caméra ne l’avait pas oubliée sur le babyfoot de la rédaction. Mais, croyez nous sur parole, c’est très facile. La rédaction Posted On 10 août 2014 , By La rédaction Posted On 10 juin 2014 , By La rédaction Posted On 15 mai 2014 , By La rédaction Posted On 29 avr 2014 , By La rédaction" Elle couvre un livre d’école en moins de 45 minutes ! 1 "Sainte Murène en Brie- Nous sommes samedi après-midi sur le parking bondé d’un hypermarché de Sainte Murène en Brie (Loire Atlantique). Michel et Michèle Michelet, sympathique couple de retraités, regagnent leur voiture. C’est alors qu’ils remarquent dans la Fuego RS garée à côté d’eux, un enfant assoupi à l’intérieur. Leur sang ne fait qu’un tour et ils essaient en vain d’ouvrir les portières vraisemblablement fermées de l’intérieur. Michel se précipite alors à l’accueil du magasin pour chercher de l’aide. Un appel micro est lancé mais reste sans réponse. Les vigiles sortent alors sur le parking et établissent un périmètre de sécurité autour du véhicule pour garder les curieux à distance en attendant l’arrivée de la police et des pompiers. Les vitres de la voiture sont fermées et on commence à craindre pour la santé de l’enfant toujours endormi mais, le parking étant équipé de caméras de vidéo surveillance, personne n’ose tenter d’en briser une. 10 minutes plus tard, les sirènes se font entendre. Les pompiers préparent le matériel nécessaire à la réanimation pendant que les policiers cassent une vitre, épaulés par un technicien Carglass. Le bruit réveille enfin l’enfant qui pousse un hurlement de terreur en voyant tout cet attroupement. Après vérifications, Mathieu, 19 ans, avait conduit sa mère faire les courses mais avait préféré l’attendre tranquillement dans sa voiture. D’après les médecins sur place il est en parfaite santé Placée en garde à vue, la mère sera prochainement traduite devant le juge aux affaires familiales. La rédaction Photo Credit: allybeag via Compfight cc Posted On 04 juil 2014 , By La rédaction Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 20 avr 2014 , By La rédaction Posted On 31 mar 2014 , By La rédaction" Une nouvelle affaire d’enfant laissé dans une voiture 1 "Sainte Murène en Brie- Nous sommes samedi après-midi sur le parking bondé d’un hypermarché de Sainte Murène en Brie (Loire Atlantique). Michel et Michèle Michelet, sympathique couple de retraités, regagnent leur voiture. C’est alors qu’ils remarquent dans la Fuego RS garée à côté d’eux, un enfant assoupi à l’intérieur. Leur sang ne fait qu’un tour et ils essaient en vain d’ouvrir les portières vraisemblablement fermées de l’intérieur. Michel se précipite alors à l’accueil du magasin pour chercher de l’aide. Un appel micro est lancé mais reste sans réponse. Les vigiles sortent alors sur le parking et établissent un périmètre de sécurité autour du véhicule pour garder les curieux à distance en attendant l’arrivée de la police et des pompiers. Les vitres de la voiture sont fermées et on commence à craindre pour la santé de l’enfant toujours endormi mais, le parking étant équipé de caméras de vidéo surveillance, personne n’ose tenter d’en briser une. 10 minutes plus tard, les sirènes se font entendre. Les pompiers préparent le matériel nécessaire à la réanimation pendant que les policiers cassent une vitre, épaulés par un technicien Carglass. Le bruit réveille enfin l’enfant qui pousse un hurlement de terreur en voyant tout cet attroupement. Après vérifications, Mathieu, 19 ans, avait conduit sa mère faire les courses mais avait préféré l’attendre tranquillement dans sa voiture. D’après les médecins sur place il est en parfaite santé Placée en garde à vue, la mère sera prochainement traduite devant le juge aux affaires familiales. La rédaction Photo Credit: allybeag via Compfight cc Posted On 04 juil 2014 , By La rédaction Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 20 avr 2014 , By La rédaction Posted On 31 mar 2014 , By La rédaction" Une nouvelle affaire d’enfant laissé dans une voiture 1 "Sainte Murène en Brie- Nous sommes samedi après-midi sur le parking bondé d’un hypermarché de Sainte Murène en Brie (Loire Atlantique). Michel et Michèle Michelet, sympathique couple de retraités, regagnent leur voiture. C’est alors qu’ils remarquent dans la Fuego RS garée à côté d’eux, un enfant assoupi à l’intérieur. Leur sang ne fait qu’un tour et ils essaient en vain d’ouvrir les portières vraisemblablement fermées de l’intérieur. Michel se précipite alors à l’accueil du magasin pour chercher de l’aide. Un appel micro est lancé mais reste sans réponse. Les vigiles sortent alors sur le parking et établissent un périmètre de sécurité autour du véhicule pour garder les curieux à distance en attendant l’arrivée de la police et des pompiers. Les vitres de la voiture sont fermées et on commence à craindre pour la santé de l’enfant toujours endormi mais, le parking étant équipé de caméras de vidéo surveillance, personne n’ose tenter d’en briser une. 10 minutes plus tard, les sirènes se font entendre. Les pompiers préparent le matériel nécessaire à la réanimation pendant que les policiers cassent une vitre, épaulés par un technicien Carglass. Le bruit réveille enfin l’enfant qui pousse un hurlement de terreur en voyant tout cet attroupement. Après vérifications, Mathieu, 19 ans, avait conduit sa mère faire les courses mais avait préféré l’attendre tranquillement dans sa voiture. D’après les médecins sur place il est en parfaite santé Placée en garde à vue, la mère sera prochainement traduite devant le juge aux affaires familiales. La rédaction Photo Credit: allybeag via Compfight cc Posted On 04 juil 2014 , By La rédaction Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 20 avr 2014 , By La rédaction Posted On 31 mar 2014 , By La rédaction" Une nouvelle affaire d’enfant laissé dans une voiture 1 "Sainte Murène en Brie- Nous sommes samedi après-midi sur le parking bondé d’un hypermarché de Sainte Murène en Brie (Loire Atlantique). Michel et Michèle Michelet, sympathique couple de retraités, regagnent leur voiture. C’est alors qu’ils remarquent dans la Fuego RS garée à côté d’eux, un enfant assoupi à l’intérieur. Leur sang ne fait qu’un tour et ils essaient en vain d’ouvrir les portières vraisemblablement fermées de l’intérieur. Michel se précipite alors à l’accueil du magasin pour chercher de l’aide. Un appel micro est lancé mais reste sans réponse. Les vigiles sortent alors sur le parking et établissent un périmètre de sécurité autour du véhicule pour garder les curieux à distance en attendant l’arrivée de la police et des pompiers. Les vitres de la voiture sont fermées et on commence à craindre pour la santé de l’enfant toujours endormi mais, le parking étant équipé de caméras de vidéo surveillance, personne n’ose tenter d’en briser une. 10 minutes plus tard, les sirènes se font entendre. Les pompiers préparent le matériel nécessaire à la réanimation pendant que les policiers cassent une vitre, épaulés par un technicien Carglass. Le bruit réveille enfin l’enfant qui pousse un hurlement de terreur en voyant tout cet attroupement. Après vérifications, Mathieu, 19 ans, avait conduit sa mère faire les courses mais avait préféré l’attendre tranquillement dans sa voiture. D’après les médecins sur place il est en parfaite santé Placée en garde à vue, la mère sera prochainement traduite devant le juge aux affaires familiales. La rédaction Photo Credit: allybeag via Compfight cc Posted On 04 juil 2014 , By La rédaction Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 20 avr 2014 , By La rédaction Posted On 31 mar 2014 , By La rédaction" Une nouvelle affaire d’enfant laissé dans une voiture 1 "Nahouacq (Pyrénées-Atlantiques): Ce serait un euphémisme de dire que la réforme des rythmes scolaires s’est faite difficilement. C’est d’autant plus le cas pour les petites communes ne disposant pas toujours des moyens nécessaires à sa mise en place. Les habitants du village de Nahouacq (Pyrénées atlantiques) ont donc décidé de retrousser leurs manches et de donner un peu de leur temps pour s’occuper des enfants à tour de rôle . Dans les faits, chaque semaine un adulte prend en charge les petits pour une demi-journée en leur faisant découvrir leur passion ou passe-temps. Ainsi, après un atelier botanique organisé par Marie-Agnes Castel au cours duquel les enfants ont pu tondre et tailler les haies des 1350 hectares de sa propriété, cette semaine, les petits écoliers ont eu rendez-vous avec Philippe Lapaille, le taxidermiste de Nahouacq. Même si, de prime abord,  cette activité peut sembler inadaptée au jeune public, Philippe Lapaille précise: « la taxidermie est un véritable art qui nécessite de la patience et de la minutie. Des qualités dont les enfants auront besoin, quoi qu’ils fassent plus tard, par exemple taxidermiste ». Et ce sont des enfants enjoués que nous avons vus arriver, la plupart avouant cependant ne pas savoir en quoi consistait exactement l’atelier du jour. Nous avons rencontré la petite Chocolatine, 8ans, qui n’était pas venue seule pour l’occasion: « Je suis trop contente. Pour une fois on nous a dit qu’on pouvait venir avec notre animal, alors j’ai pris Prince mon hamster. C’est mon meilleur ami et je lui dis tous mes secrets. Je pense qu’on va bien s’amuser ». Prince, le petit Hamster. Avant/Après Après un rapide passage de Philippe dans une pièce adjacente pour endormir les animaux selon une méthode qu’il préfère garder secrète, il a rendu leur petit compagnon aux enfants qui se sont installés par groupes de 3 ou 4. Et ce sont des élèves attentifs et très impliqués qui se sont mis au travail, bien conscients de la grande responsabilité qui leur incombait. Après quelques heures de dur labeur, nous avons retrouvé Chocolatine et Prince: « C’était trop trop bien mais un peu difficile. Prince a été très sage mais il est tout fatigué, il ne veut même plus tourner dans sa roue sauf si je l’aide en la lançant très fort. Il faut qu’il se repose. J’ai demandé à Philippe si je pourrai revenir avec Chipie le caniche de Papy et Mamie. Il a dit oui. Je suis trop contente, ça va leur faire une belle surprise ! » Ce sont donc des enfants enchantés par cette nouvelle initiation que nous avons rencontrés. Au programme de la semaine prochaine, une activité légèrement  plus physique sera organisée gracieusement par l’entreprise Raclot & fils, spécialistes en vidange de fosses septiques. Bravo à ce village qui a su appliquer la réforme avec intelligence. La rédaction Photo Credit: atelier PRO via Compfight cc Posted On 15 mai 2014 , By La rédaction" Réforme des rythmes scolaires: la mobilisation d’un village 1 "Nahouacq (Pyrénées-Atlantiques): Ce serait un euphémisme de dire que la réforme des rythmes scolaires s’est faite difficilement. C’est d’autant plus le cas pour les petites communes ne disposant pas toujours des moyens nécessaires à sa mise en place. Les habitants du village de Nahouacq (Pyrénées atlantiques) ont donc décidé de retrousser leurs manches et de donner un peu de leur temps pour s’occuper des enfants à tour de rôle . Dans les faits, chaque semaine un adulte prend en charge les petits pour une demi-journée en leur faisant découvrir leur passion ou passe-temps. Ainsi, après un atelier botanique organisé par Marie-Agnes Castel au cours duquel les enfants ont pu tondre et tailler les haies des 1350 hectares de sa propriété, cette semaine, les petits écoliers ont eu rendez-vous avec Philippe Lapaille, le taxidermiste de Nahouacq. Même si, de prime abord,  cette activité peut sembler inadaptée au jeune public, Philippe Lapaille précise: « la taxidermie est un véritable art qui nécessite de la patience et de la minutie. Des qualités dont les enfants auront besoin, quoi qu’ils fassent plus tard, par exemple taxidermiste ». Et ce sont des enfants enjoués que nous avons vus arriver, la plupart avouant cependant ne pas savoir en quoi consistait exactement l’atelier du jour. Nous avons rencontré la petite Chocolatine, 8ans, qui n’était pas venue seule pour l’occasion: « Je suis trop contente. Pour une fois on nous a dit qu’on pouvait venir avec notre animal, alors j’ai pris Prince mon hamster. C’est mon meilleur ami et je lui dis tous mes secrets. Je pense qu’on va bien s’amuser ». Prince, le petit Hamster. Avant/Après Après un rapide passage de Philippe dans une pièce adjacente pour endormir les animaux selon une méthode qu’il préfère garder secrète, il a rendu leur petit compagnon aux enfants qui se sont installés par groupes de 3 ou 4. Et ce sont des élèves attentifs et très impliqués qui se sont mis au travail, bien conscients de la grande responsabilité qui leur incombait. Après quelques heures de dur labeur, nous avons retrouvé Chocolatine et Prince: « C’était trop trop bien mais un peu difficile. Prince a été très sage mais il est tout fatigué, il ne veut même plus tourner dans sa roue sauf si je l’aide en la lançant très fort. Il faut qu’il se repose. J’ai demandé à Philippe si je pourrai revenir avec Chipie le caniche de Papy et Mamie. Il a dit oui. Je suis trop contente, ça va leur faire une belle surprise ! » Ce sont donc des enfants enchantés par cette nouvelle initiation que nous avons rencontrés. Au programme de la semaine prochaine, une activité légèrement  plus physique sera organisée gracieusement par l’entreprise Raclot & fils, spécialistes en vidange de fosses septiques. Bravo à ce village qui a su appliquer la réforme avec intelligence. La rédaction Photo Credit: atelier PRO via Compfight cc Posted On 15 mai 2014 , By La rédaction" Réforme des rythmes scolaires: la mobilisation d’un village 1 "St-Paul-sur-Rien (Vaucluse) : On a tous en tête le célèbre message de prévention visant à lutter contre l’obésité « Mangez-Bougez » avec autant d’interprétation de celui-ci qu’il y a  de calories dans un Big Mac. Un établissement scolaire de province a décidé de suivre ces prérogatives de manière pour le moins surprenante. Mangez/Bougez : L’initiative surprenante et controversée d’une école S’il n’est pas rare de trouver désormais des potagers dans les écoles primaires, les parents d’élèves de l’école Karine Ferri de Saint-Paul-sur-Rien (Vaucluse) ont été particulièrement surpris en recevant un courrier atypique émanant du directeur de l’établissement. « Madame, monsieur, soucieux du bien être et de la bonne santé des enfants, j’ai décidé d’appliquer le principe ‘Mangez, bougez’ à la lettre. Ainsi, les élèves devront dès la rentrée prochaine subvenir à leurs besoins alimentaires en chassant et pêchant leur nourriture. De quoi concilier alimentation saine et sport. La cour est en train d’être aménagée dans ce sens. Je répondrai à toutes vos questions lors d’une réunion le Lundi 28 Juillet à 18h37, salle Frédéric Nihous. Je compte sur votre présence. M. Sanglier, directeur d’établissement » Soucieux d’être au plus près de l’information, y compris pendant les vacances, nous avons dépêché un de nos journaliste à cette réunion afin d’en apprendre un peu plus sur ce projet aussi ambitieux que déroutant. Sur place, peu de parents étaient présents mais ceux qui l’étaient se sont montrés sceptiques voire inquiets. Monsieur Sanglier les a rapidement rassurés en appuyant sur le caractère pédagogique de son projet qui, de plus, inclut « une partie travail manuel importante car les enfants devront fabriquer eux mêmes leurs armes ». Mais rien de dangereux dans tout cela puisqu’il ne s’agira que d’arcs et de flèches ainsi que quelques cannes à pêche. Aucune arme à feu dans cette démarche 100% écologique. Dans un premier temps, afin de faciliter la prise de gibier, les lapins chassés resteront enfermés dans leur clapier. Du moins le temps qui sera nécessaire aux élèves pour apprendre à manier leurs armes. Les poules seront, quant à elles, étourdies auparavant pas une faible dose de somnifères totalement bio, bien entendu. Une piscine gonflable sera remplie de truites, saumons, piranhas pour la partie pêche. La préparation des aliments restera toutefois confiée aux cuisiniers de l’école car « il serait irresponsable de laisser les enfants approcher des couteaux ou des feux de la gazinière ». Aux parents qui trouvaient cela cruel envers les animaux, monsieur Sanglier a fait valoir que « les steaks hachés du Mardi étaient des animaux bien vivants avant de finir dans les assiettes et qu’il n’était en aucun cas question de faire tuer un bœuf aux enfants (essentiellement pour des questions de logistique difficilement gérables pour un si petit établissement)« . Beaucoup d’arguments donc pour rassurer et convaincre les récalcitrants sur le bien fondé de cette initiative. De plus, Monsieur Sanglier nous a assuré qu’il avait reçu le soutien de diverses personnalités: Moundir de Koh Lanta, le Dalaï Lama et Sharon Stone. Nous avons tenté de prendre contact avec Benoit Hamon, ministre de l’éducation nationale, pour avoir son avis, mais il a refusé de répondre à nos questions au prétexte que « notre carte de presse était de toute évidence falsifiée ». Une attitude assez décevante qui révèle, sans aucun doute, un manque de connaissance du sujet de sa part. La rédaction Photo Credit: LizMarie_AK via Compfight cc" Mangez/Bougez : L’initiative surprenante et controversée d’une école 1 "Paris – La Haute Autorité de Surveillance des Internets vient de diffuser un message à l’attention de l’ensemble des internautes français, les mettant en garde contre un risque élevé de chaos global à l’occasion des fêtes de Noël. Comme chaque année, vous serez nombreux à commenter l’ouverture de vos cadeaux et à poster de d’innombrables photos sur les différents réseaux sociaux. En effet, avec plus de 26 millions d’utilisateurs actifs sur Facebook, 5 millions sur Twitter ou encore 2,5 millions sur Instagram (chiffres pour 2013), les internautes français n’auront jamais été aussi nombreux et c’est bien ce qui fait peur à la HASI, Haute Autorité de Surveillance des Internets, qui tire le signal d’alarme pour nous épargner une catastrophe sans précédent. Une pénurie sans précédent Thierry Nioubie, Ingénieur en chef en charge du Pôle Voyelles, nous explique le danger qui nous guette et les moyens d’éviter au maximum les risques d’une panne nationale.  « Chaque année, on remarque une surutilisation des i sur les internets français aux périodes de fêtes et très spécifiquement à Noël. En effet, les internautes français, ou plutôt françaises devrais-je dire car ce sont très majoritairement des femmes, utilisent de manière irraisonnée les i pour illustrer leurs photos de cadeaux ou pour exprimer leur joie à l’ouverture de ces derniers.  L’année dernière, c’est 80% du stock annuel de i qui a été consommé en moins de 24h. On pense très sérieusement qu’une pénurie de i est possible dès la mi matinée du 25 décembre ». Rappelons que le stock national de i n’est renouvelé que le 1er janvier de chaque nouvelle année. Nous risquons donc d’être totalement privés de i pendant une semaine complète, entraînant de ce fait une réaction en cascade qui pourrait plonger notre pays dans le chaos total puisque 23% des mots de la langue française comportent un i. Rappelons également que toutes les personnes utilisant un i dans leur nom d’utilisateur ou dans leurs mots de passe ne pourraient plus avoir accès à leurs différents comptes. Enfin,  inutile de préciser que les emails et discussions sur les chats, forums ou réseaux sociaux deviendraient rapidement incompréhensibles. Plutôt prévenir que guérir Certains experts préconisent l’utilisation provisoire du y pour remplacer le i mais cela ne reviendrait qu’à déplacer le problème et les membres de l’Académie Française s’y opposent fermement.  De son côté, Thierry Nioubie préfère prévenir que guérir en proposant une autre solution. « Pour éviter la pénurie, nous conseillons très fortement aux internautes français de rester sobres dans leur utilisation des i et de remplacer leur « hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!! »  par un simple et néanmoins tout aussi expressif « oh joie ! » ». Chez Darons magazine, nous imaginons également très mal comment passer une semaine complète sans i même si l’exercice d’écriture pourrait nous amuser. Nous serons donc très vigilants durant ces prochains jours et vous invitons à en faire de même (même si on vous offre un iPad). La rédaction Photo Credit: muxu via Compfight cc" Noël 2013 : Une pénurie catastrophique en vue 1 "Sydney : C’est une de ces maladies génétiques rares dont les médias parlent peu. Heureusement, pour ceux qui en souffrent, ses effets disparaissent progressivement avec l’adolescence. C’est dans la banlieue proche de Sydney, en Australie, qu’un cas récent vient d’être mis en avant par les medias locaux pour inciter la population à faire des dons lors du Téléthon local. L’adipem crura morbo (Maladie des grosses jambes) ne touche en effet qu’un enfant sur 300 000. En France, le dernier cas recensé remonte aux années 1870. Une maladie spectaculaire Indétectable in utéro, la maladie des grosses jambes ne montre ses premiers symptomes que quelques semaines après la naissance. On constate dans un premier temps que l’enfant porteur explose les courbes de croissance traditionnelles. Et puis, très rapidement, la croissance se fixe sur une seule partie du corps : les jambes. On constate alors une croissance des jambes 200 fois plus rapides que la normale. En 2 mois, l’enfant se voit alors pourvu de deux jambes d’adultes définitives sur un corps de bébé qui, lui, grandira à un rythme normal. Aucun traitement connu n’existe pour freiner ou stopper les effets de cette maladie. Seule solution, attendre que l’enfant entre dans l’adolescence. En effet, plus l’enfant grandira et moins la différence de taille entre ses jambes et le reste de son corps ne sera visible. En attendant, bon courage aux parents dont on imagine le casse tête pour l’habillage et l’achat de vêtements. La rédaction. Posted On 15 avr 2014 , By La rédaction Posted On 14 mar 2014 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction Posted On 04 avr 2013 , By La rédaction" Santé. La très spectaculaire maladie des grosses jambes 1 "Guadalajara – La grossesse a son lot d’inconvénients parmi lesquels la rétention d’eau, les sautes d’humeur et le stockage excessif des graisses mais il permet également quelques belles choses, outre la gestation de 9 mois et cette magie de la reproduction. Parmi les points positifs d’une grossesse, nous retrouvons assez bien classé l’augmentation du tour de poitrine chez la femme enceinte (source Ipsos 2009). Pourtant, ce volume est bien trop souvent éphémère. Felipe Lapeña, éminent chercheur à l’université de Guadalajara au Mexique, va certainement révolutionner la vie des femmes. Une révolution due à l’observation de la nature C’est alors qu’il prodiguait des soins à une femelle Orang Outan blessée aux clavicules et contrainte de garder ses membres supérieurs levés qu’il constata les faits. Cette femelle venait de mettre bas deux magnifiques bébés quelques jours avant son accident et fût contrainte de garder les bras levés en extension durant 3 semaines. Malgré un sevrage forcé, les mamelles de l’Orang Outan n’ont jamais diminué de volume. Fort de cette constatation, le professeur Lapeña réitère alors l’expérience sur divers sujets de recherches pour en arriver à une conclusion étonnante : en gardant les bras levés minimum 3 heures quotidiennes pendant une période post partum allant de 4 à 6 semaines, les femelles garderaient les bénéfices hormonales de l’augmentation mammaire. Des tests sont actuellement en cours sur une centaine de volontaires dans diverses universités et les résultats sont très attendus. Une source brésilienne parle d’un véritable chaos dans le pays depuis l’annonce de cette découverte. On évoque même un danger planant sur la vie du professeur Lapeña suite à cette annonce officielle. La rédaction Photo Credit: Jean-Paul J via Compfight cc Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 10 avr 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 10 avr 2013 , By La rédaction" Garder sa poitrine de grossesse à vie : bientôt possible. 1 "Guadalajara – La grossesse a son lot d’inconvénients parmi lesquels la rétention d’eau, les sautes d’humeur et le stockage excessif des graisses mais il permet également quelques belles choses, outre la gestation de 9 mois et cette magie de la reproduction. Parmi les points positifs d’une grossesse, nous retrouvons assez bien classé l’augmentation du tour de poitrine chez la femme enceinte (source Ipsos 2009). Pourtant, ce volume est bien trop souvent éphémère. Felipe Lapeña, éminent chercheur à l’université de Guadalajara au Mexique, va certainement révolutionner la vie des femmes. Une révolution due à l’observation de la nature C’est alors qu’il prodiguait des soins à une femelle Orang Outan blessée aux clavicules et contrainte de garder ses membres supérieurs levés qu’il constata les faits. Cette femelle venait de mettre bas deux magnifiques bébés quelques jours avant son accident et fût contrainte de garder les bras levés en extension durant 3 semaines. Malgré un sevrage forcé, les mamelles de l’Orang Outan n’ont jamais diminué de volume. Fort de cette constatation, le professeur Lapeña réitère alors l’expérience sur divers sujets de recherches pour en arriver à une conclusion étonnante : en gardant les bras levés minimum 3 heures quotidiennes pendant une période post partum allant de 4 à 6 semaines, les femelles garderaient les bénéfices hormonales de l’augmentation mammaire. Des tests sont actuellement en cours sur une centaine de volontaires dans diverses universités et les résultats sont très attendus. Une source brésilienne parle d’un véritable chaos dans le pays depuis l’annonce de cette découverte. On évoque même un danger planant sur la vie du professeur Lapeña suite à cette annonce officielle. La rédaction Photo Credit: Jean-Paul J via Compfight cc Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 10 avr 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 10 avr 2013 , By La rédaction" Garder sa poitrine de grossesse à vie : bientôt possible. 1 "Guadalajara – La grossesse a son lot d’inconvénients parmi lesquels la rétention d’eau, les sautes d’humeur et le stockage excessif des graisses mais il permet également quelques belles choses, outre la gestation de 9 mois et cette magie de la reproduction. Parmi les points positifs d’une grossesse, nous retrouvons assez bien classé l’augmentation du tour de poitrine chez la femme enceinte (source Ipsos 2009). Pourtant, ce volume est bien trop souvent éphémère. Felipe Lapeña, éminent chercheur à l’université de Guadalajara au Mexique, va certainement révolutionner la vie des femmes. Une révolution due à l’observation de la nature C’est alors qu’il prodiguait des soins à une femelle Orang Outan blessée aux clavicules et contrainte de garder ses membres supérieurs levés qu’il constata les faits. Cette femelle venait de mettre bas deux magnifiques bébés quelques jours avant son accident et fût contrainte de garder les bras levés en extension durant 3 semaines. Malgré un sevrage forcé, les mamelles de l’Orang Outan n’ont jamais diminué de volume. Fort de cette constatation, le professeur Lapeña réitère alors l’expérience sur divers sujets de recherches pour en arriver à une conclusion étonnante : en gardant les bras levés minimum 3 heures quotidiennes pendant une période post partum allant de 4 à 6 semaines, les femelles garderaient les bénéfices hormonales de l’augmentation mammaire. Des tests sont actuellement en cours sur une centaine de volontaires dans diverses universités et les résultats sont très attendus. Une source brésilienne parle d’un véritable chaos dans le pays depuis l’annonce de cette découverte. On évoque même un danger planant sur la vie du professeur Lapeña suite à cette annonce officielle. La rédaction Photo Credit: Jean-Paul J via Compfight cc Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 10 avr 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 10 avr 2013 , By La rédaction" Garder sa poitrine de grossesse à vie : bientôt possible. 1 "Guadalajara – La grossesse a son lot d’inconvénients parmi lesquels la rétention d’eau, les sautes d’humeur et le stockage excessif des graisses mais il permet également quelques belles choses, outre la gestation de 9 mois et cette magie de la reproduction. Parmi les points positifs d’une grossesse, nous retrouvons assez bien classé l’augmentation du tour de poitrine chez la femme enceinte (source Ipsos 2009). Pourtant, ce volume est bien trop souvent éphémère. Felipe Lapeña, éminent chercheur à l’université de Guadalajara au Mexique, va certainement révolutionner la vie des femmes. Une révolution due à l’observation de la nature C’est alors qu’il prodiguait des soins à une femelle Orang Outan blessée aux clavicules et contrainte de garder ses membres supérieurs levés qu’il constata les faits. Cette femelle venait de mettre bas deux magnifiques bébés quelques jours avant son accident et fût contrainte de garder les bras levés en extension durant 3 semaines. Malgré un sevrage forcé, les mamelles de l’Orang Outan n’ont jamais diminué de volume. Fort de cette constatation, le professeur Lapeña réitère alors l’expérience sur divers sujets de recherches pour en arriver à une conclusion étonnante : en gardant les bras levés minimum 3 heures quotidiennes pendant une période post partum allant de 4 à 6 semaines, les femelles garderaient les bénéfices hormonales de l’augmentation mammaire. Des tests sont actuellement en cours sur une centaine de volontaires dans diverses universités et les résultats sont très attendus. Une source brésilienne parle d’un véritable chaos dans le pays depuis l’annonce de cette découverte. On évoque même un danger planant sur la vie du professeur Lapeña suite à cette annonce officielle. La rédaction Photo Credit: Jean-Paul J via Compfight cc Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 10 avr 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 10 avr 2013 , By La rédaction" Garder sa poitrine de grossesse à vie : bientôt possible. 1 "Guadalajara – La grossesse a son lot d’inconvénients parmi lesquels la rétention d’eau, les sautes d’humeur et le stockage excessif des graisses mais il permet également quelques belles choses, outre la gestation de 9 mois et cette magie de la reproduction. Parmi les points positifs d’une grossesse, nous retrouvons assez bien classé l’augmentation du tour de poitrine chez la femme enceinte (source Ipsos 2009). Pourtant, ce volume est bien trop souvent éphémère. Felipe Lapeña, éminent chercheur à l’université de Guadalajara au Mexique, va certainement révolutionner la vie des femmes. Une révolution due à l’observation de la nature C’est alors qu’il prodiguait des soins à une femelle Orang Outan blessée aux clavicules et contrainte de garder ses membres supérieurs levés qu’il constata les faits. Cette femelle venait de mettre bas deux magnifiques bébés quelques jours avant son accident et fût contrainte de garder les bras levés en extension durant 3 semaines. Malgré un sevrage forcé, les mamelles de l’Orang Outan n’ont jamais diminué de volume. Fort de cette constatation, le professeur Lapeña réitère alors l’expérience sur divers sujets de recherches pour en arriver à une conclusion étonnante : en gardant les bras levés minimum 3 heures quotidiennes pendant une période post partum allant de 4 à 6 semaines, les femelles garderaient les bénéfices hormonales de l’augmentation mammaire. Des tests sont actuellement en cours sur une centaine de volontaires dans diverses universités et les résultats sont très attendus. Une source brésilienne parle d’un véritable chaos dans le pays depuis l’annonce de cette découverte. On évoque même un danger planant sur la vie du professeur Lapeña suite à cette annonce officielle. La rédaction Photo Credit: Jean-Paul J via Compfight cc Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 10 avr 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 10 avr 2013 , By La rédaction" Garder sa poitrine de grossesse à vie : bientôt possible. 1 "Malaisie : La chaine d’information Américaine CNN annonçait hier soir qu’un satellite chinois avait probablement retrouvé la trace du Boeing 777 de la Malaysia Airlines disparu des écrans radar depuis maintenant six jours. Malheureusement, nous avons eu confirmation ce matin même qu’il ne s’agissait pas de l’avion recherché mais d’un banc de chaussettes orphelines en fuite. Des satellites chinois très actifs dans les recherches Dès mardi, la Chine a annoncé avoir détourné de leur utilisation classique (météo, surveillance de l’environnement, cartographie …) une poignée de ses satellites afin de participer aux recherches du Boeing de la Malaysia Airlines dont on ignore ce qu’il est advenu. Alors, quand un de ses satellites a repéré une forme de taille importante pouvant correspondre dans le sud de la mer de Chine, la communauté internationale dans son ensemble a retenu son souffle et les médias du monde entier ont diffusé cette image. Malheureusement, après quelques minutes d’espoir, l’opérateur en charge du zoom a progressivement pu dévoiler la véritable nature de cette masse mystérieuse en mer de Chine. Une énigme résolue mais une autre persiste « En poussant les réglages du zoom au maximum, on  s’est rendu compte qu’il s’agissait en réalité d’un banc de chaussettes orphelines en fuite vers l’Asie » indique dans son communiqué le porte parole du gouvernement chinois. D’après les premières estimations, le banc serait constitué de plus de 20 000 chaussettes orphelines empilées à la manière d’un iceberg, avec un dixième du volume uniquement visible en surface. Un avion de recherche dépêché sur place à confirmé la découverte. Aussitôt, le gouvernement Chinois a fait savoir sa satisfaction d’avoir pu dénouer cette énigme qui perdurait depuis des dizaines d’années et qui rendait dingues 99% des familles partout dans le monde. Quelques scientifiques avaient bien évoqué cette théorie selon laquelle les chaussettes fuyaient secrètement vers leur pays d’origine (plus de 96% des chaussettes sont fabriquées en Asie) mais, jusqu’à présent, personne n’avait encore pu l’étayer avec des preuves concrètes. Les chaussettes devraient être rapidement capturées pour, dans un premier temps être triées et répertoriées puis, dans un second temps, rendues aux propriétaires qui en feront la demande. Pékin indique que les recherches de ses satellites concernant le Boeing de la Malaysian Airlines ont immédiatement repris après cette merveilleuse découverte. La rédaction." Boeing disparu : le satellite chinois avait détecté un banc de chaussettes orphelines 1 "Malaisie : La chaine d’information Américaine CNN annonçait hier soir qu’un satellite chinois avait probablement retrouvé la trace du Boeing 777 de la Malaysia Airlines disparu des écrans radar depuis maintenant six jours. Malheureusement, nous avons eu confirmation ce matin même qu’il ne s’agissait pas de l’avion recherché mais d’un banc de chaussettes orphelines en fuite. Des satellites chinois très actifs dans les recherches Dès mardi, la Chine a annoncé avoir détourné de leur utilisation classique (météo, surveillance de l’environnement, cartographie …) une poignée de ses satellites afin de participer aux recherches du Boeing de la Malaysia Airlines dont on ignore ce qu’il est advenu. Alors, quand un de ses satellites a repéré une forme de taille importante pouvant correspondre dans le sud de la mer de Chine, la communauté internationale dans son ensemble a retenu son souffle et les médias du monde entier ont diffusé cette image. Malheureusement, après quelques minutes d’espoir, l’opérateur en charge du zoom a progressivement pu dévoiler la véritable nature de cette masse mystérieuse en mer de Chine. Une énigme résolue mais une autre persiste « En poussant les réglages du zoom au maximum, on  s’est rendu compte qu’il s’agissait en réalité d’un banc de chaussettes orphelines en fuite vers l’Asie » indique dans son communiqué le porte parole du gouvernement chinois. D’après les premières estimations, le banc serait constitué de plus de 20 000 chaussettes orphelines empilées à la manière d’un iceberg, avec un dixième du volume uniquement visible en surface. Un avion de recherche dépêché sur place à confirmé la découverte. Aussitôt, le gouvernement Chinois a fait savoir sa satisfaction d’avoir pu dénouer cette énigme qui perdurait depuis des dizaines d’années et qui rendait dingues 99% des familles partout dans le monde. Quelques scientifiques avaient bien évoqué cette théorie selon laquelle les chaussettes fuyaient secrètement vers leur pays d’origine (plus de 96% des chaussettes sont fabriquées en Asie) mais, jusqu’à présent, personne n’avait encore pu l’étayer avec des preuves concrètes. Les chaussettes devraient être rapidement capturées pour, dans un premier temps être triées et répertoriées puis, dans un second temps, rendues aux propriétaires qui en feront la demande. Pékin indique que les recherches de ses satellites concernant le Boeing de la Malaysian Airlines ont immédiatement repris après cette merveilleuse découverte. La rédaction." Boeing disparu : le satellite chinois avait détecté un banc de chaussettes orphelines 1 "Poitiers – Rodrigo Leonetti est un homme heureux. Cet ingénieux inventeur Poitevin vient de franchir un cap important dans sa carrière d’inventeur. En effet, suite logique au prix qui lui fût décerné lors du dernier concours Lépine, la commercialisation de son invention phare, la couche lavable jetable, est sur le point d’être lancée. Le prélude d’une belle aventure En permanence tiraillé entre une conscience écologique et le souhait de se simplifier la vie, Rodrigo revient pour nous sur la naissance de son invention. « Je venais de devenir père quand, avec ma femme, nous nous sommes posé la question d’utiliser des couches lavables ou des couches jetables. Personnellement, j’étais très tenté par l’aspect pratique de la couche jetable mais j’étais également perturbé par ma conscience écologique. J’ai donc décidé de chercher une solution qui permettrait de regrouper tous les bons aspects de la couche lavable et de la couche jetable ». Il faut savoir qu’en France, chaque année, les ménages français jettent dans leurs poubelles un volume de couches souillées équivalent à 42 stades de France. Ce volume de déchets non recyclables pèse lourd écologiquement mais également financièrement car on estime le coût pour éliminer ces déchets à environ 2% de notre produit intérieur brut. A contrario, la couche lavable fabriquée sans produit pétrochimique et constituée de ouate de cellulose, présente l’avantage de ne produire quasiment aucun déchet. On estime que 20 couches lavables permettent de remplacer 5000 couches jetables. Inconvénient : il faut les laver. « J’étais dans mon petit atelier d’inventeur. Face à moi, une couche jetable et une couche lavable. Et, alors que j’allais jeter l’éponge, l’idée est apparue comme une évidence. J’utiliserai les matériaux écologiques de la couche lavable mais les gens pourront la jeter quand même ! » S’en est suivi le long processus de mise au point de la couche lavable jetable avec de multiples prototypes plus ou moins réussis. Camille, la femme de Rodrigo témoigne :   »Les premiers prototypes n’étaient pas très au point. On les jetait mais on avait quand même mauvaise conscience. J’ai souvent dit à Rodrigo de laisser tomber. Heureusement, il ne m’a pas écouté ». Persévérer sans jamais se décourager Mais Rodrigo n’est pas de ceux qui abandonnent aux premières déconvenues. Il n’a eu de cesse de perfectionner son produit jusqu’au jour où, un mardi, il présenta à Camille sa plus belle réussite d’inventeur. « J’ai mis la couche à notre fils. Il a fait ses besoins dedans. J’ai jeté la couche à la poubelle et je n’ai ressenti aucun problème de conscience écologique. C’était formidable ! » se souvient, émue, Camille Leonetti. Ensuite, le processus fût très rapide. Rodrigo déposa son brevet, participa et remporta le Grand Prix du Concours Lépine International de Paris 2013 et rencontra, dans la foulée, l’industriel Joseph Grottier, prêt à produire ses couches pour le plus grand bonheur des parents du monde entier. La commercialisation tant attendue est annoncée pour la mi-avril dans les réseaux traditionnels de distribution ainsi que dans les parapharmacies. Avant de nous quitter, Rodrigo nous a confié ne pas vouloir s’arrêter en si bon chemin et être sur le point de présenter sa nouvelle invention « à conscience écologique » : Les toilettes mi-sèches. Des toilettes au fonctionnement révolutionnaire qui mêleront chasse d’eau traditionnelle et sciure de bois. De quoi passer sereinement et écologiquement des couches à l’apprentissage de la propreté. La rédaction Photo Credit: manganite via Compfight cc Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 10 avr 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction" Innovation : Les couches lavables jetables ! 1 "Poitiers – Rodrigo Leonetti est un homme heureux. Cet ingénieux inventeur Poitevin vient de franchir un cap important dans sa carrière d’inventeur. En effet, suite logique au prix qui lui fût décerné lors du dernier concours Lépine, la commercialisation de son invention phare, la couche lavable jetable, est sur le point d’être lancée. Le prélude d’une belle aventure En permanence tiraillé entre une conscience écologique et le souhait de se simplifier la vie, Rodrigo revient pour nous sur la naissance de son invention. « Je venais de devenir père quand, avec ma femme, nous nous sommes posé la question d’utiliser des couches lavables ou des couches jetables. Personnellement, j’étais très tenté par l’aspect pratique de la couche jetable mais j’étais également perturbé par ma conscience écologique. J’ai donc décidé de chercher une solution qui permettrait de regrouper tous les bons aspects de la couche lavable et de la couche jetable ». Il faut savoir qu’en France, chaque année, les ménages français jettent dans leurs poubelles un volume de couches souillées équivalent à 42 stades de France. Ce volume de déchets non recyclables pèse lourd écologiquement mais également financièrement car on estime le coût pour éliminer ces déchets à environ 2% de notre produit intérieur brut. A contrario, la couche lavable fabriquée sans produit pétrochimique et constituée de ouate de cellulose, présente l’avantage de ne produire quasiment aucun déchet. On estime que 20 couches lavables permettent de remplacer 5000 couches jetables. Inconvénient : il faut les laver. « J’étais dans mon petit atelier d’inventeur. Face à moi, une couche jetable et une couche lavable. Et, alors que j’allais jeter l’éponge, l’idée est apparue comme une évidence. J’utiliserai les matériaux écologiques de la couche lavable mais les gens pourront la jeter quand même ! » S’en est suivi le long processus de mise au point de la couche lavable jetable avec de multiples prototypes plus ou moins réussis. Camille, la femme de Rodrigo témoigne :   »Les premiers prototypes n’étaient pas très au point. On les jetait mais on avait quand même mauvaise conscience. J’ai souvent dit à Rodrigo de laisser tomber. Heureusement, il ne m’a pas écouté ». Persévérer sans jamais se décourager Mais Rodrigo n’est pas de ceux qui abandonnent aux premières déconvenues. Il n’a eu de cesse de perfectionner son produit jusqu’au jour où, un mardi, il présenta à Camille sa plus belle réussite d’inventeur. « J’ai mis la couche à notre fils. Il a fait ses besoins dedans. J’ai jeté la couche à la poubelle et je n’ai ressenti aucun problème de conscience écologique. C’était formidable ! » se souvient, émue, Camille Leonetti. Ensuite, le processus fût très rapide. Rodrigo déposa son brevet, participa et remporta le Grand Prix du Concours Lépine International de Paris 2013 et rencontra, dans la foulée, l’industriel Joseph Grottier, prêt à produire ses couches pour le plus grand bonheur des parents du monde entier. La commercialisation tant attendue est annoncée pour la mi-avril dans les réseaux traditionnels de distribution ainsi que dans les parapharmacies. Avant de nous quitter, Rodrigo nous a confié ne pas vouloir s’arrêter en si bon chemin et être sur le point de présenter sa nouvelle invention « à conscience écologique » : Les toilettes mi-sèches. Des toilettes au fonctionnement révolutionnaire qui mêleront chasse d’eau traditionnelle et sciure de bois. De quoi passer sereinement et écologiquement des couches à l’apprentissage de la propreté. La rédaction Photo Credit: manganite via Compfight cc Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 10 avr 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction" Innovation : Les couches lavables jetables ! 1 "Poitiers – Rodrigo Leonetti est un homme heureux. Cet ingénieux inventeur Poitevin vient de franchir un cap important dans sa carrière d’inventeur. En effet, suite logique au prix qui lui fût décerné lors du dernier concours Lépine, la commercialisation de son invention phare, la couche lavable jetable, est sur le point d’être lancée. Le prélude d’une belle aventure En permanence tiraillé entre une conscience écologique et le souhait de se simplifier la vie, Rodrigo revient pour nous sur la naissance de son invention. « Je venais de devenir père quand, avec ma femme, nous nous sommes posé la question d’utiliser des couches lavables ou des couches jetables. Personnellement, j’étais très tenté par l’aspect pratique de la couche jetable mais j’étais également perturbé par ma conscience écologique. J’ai donc décidé de chercher une solution qui permettrait de regrouper tous les bons aspects de la couche lavable et de la couche jetable ». Il faut savoir qu’en France, chaque année, les ménages français jettent dans leurs poubelles un volume de couches souillées équivalent à 42 stades de France. Ce volume de déchets non recyclables pèse lourd écologiquement mais également financièrement car on estime le coût pour éliminer ces déchets à environ 2% de notre produit intérieur brut. A contrario, la couche lavable fabriquée sans produit pétrochimique et constituée de ouate de cellulose, présente l’avantage de ne produire quasiment aucun déchet. On estime que 20 couches lavables permettent de remplacer 5000 couches jetables. Inconvénient : il faut les laver. « J’étais dans mon petit atelier d’inventeur. Face à moi, une couche jetable et une couche lavable. Et, alors que j’allais jeter l’éponge, l’idée est apparue comme une évidence. J’utiliserai les matériaux écologiques de la couche lavable mais les gens pourront la jeter quand même ! » S’en est suivi le long processus de mise au point de la couche lavable jetable avec de multiples prototypes plus ou moins réussis. Camille, la femme de Rodrigo témoigne :   »Les premiers prototypes n’étaient pas très au point. On les jetait mais on avait quand même mauvaise conscience. J’ai souvent dit à Rodrigo de laisser tomber. Heureusement, il ne m’a pas écouté ». Persévérer sans jamais se décourager Mais Rodrigo n’est pas de ceux qui abandonnent aux premières déconvenues. Il n’a eu de cesse de perfectionner son produit jusqu’au jour où, un mardi, il présenta à Camille sa plus belle réussite d’inventeur. « J’ai mis la couche à notre fils. Il a fait ses besoins dedans. J’ai jeté la couche à la poubelle et je n’ai ressenti aucun problème de conscience écologique. C’était formidable ! » se souvient, émue, Camille Leonetti. Ensuite, le processus fût très rapide. Rodrigo déposa son brevet, participa et remporta le Grand Prix du Concours Lépine International de Paris 2013 et rencontra, dans la foulée, l’industriel Joseph Grottier, prêt à produire ses couches pour le plus grand bonheur des parents du monde entier. La commercialisation tant attendue est annoncée pour la mi-avril dans les réseaux traditionnels de distribution ainsi que dans les parapharmacies. Avant de nous quitter, Rodrigo nous a confié ne pas vouloir s’arrêter en si bon chemin et être sur le point de présenter sa nouvelle invention « à conscience écologique » : Les toilettes mi-sèches. Des toilettes au fonctionnement révolutionnaire qui mêleront chasse d’eau traditionnelle et sciure de bois. De quoi passer sereinement et écologiquement des couches à l’apprentissage de la propreté. La rédaction Photo Credit: manganite via Compfight cc Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 10 avr 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction" Innovation : Les couches lavables jetables ! 1 "Bikini Bottom  – Le héros du célèbre dessin-animé éponyme, Bob l’éponge, a succombé à ses blessures au Sinaï Hospital de Bikini Bottom, à 8 heures ce matin (heure locale). C’est son meilleur ami Patrick, effondré, qui a appris la sombre nouvelle aux milliers de journalistes et fans qui attendaient des nouvelles devant l’hôpital depuis la veille. « J’ai la douleur de vous apprendre que, malgré une lutte acharnée et une équipe médicale très professionnelle, Bob nous a quittés. » Une fin tragique C’est dimanche en fin de soirée que le drame s’est produit. D’après les premiers témoignages recueillis par les enquêteurs, Bob était en train de se balader dans les rues de Bikini Bottom en compagnie de son escargot de compagnie Gary quand il a été attaqué par une éponge qui, selon portrait-robot diffusé dans les médias, ressemble fortement à Spontex. L’agresseur aurait assommé Bob avant de le jeter dans une voiture et de démarrer en trombe, sous les yeux de Gary : « J’ai bien tenté de m’interposer, mais ils avaient disparu depuis deux heures quand j’ai atteint le lieu où était garé la voiture, à trois mètres de là. » Quelques heures plus tard, Bob était jeté devant le Sinaï Hospital, brûlé au 7ème degré sur toute la surface. D’après les premières constatations médicales, Bob aurait été utilisé pour nettoyer une plaque vitrocéramique chaude, ce qui, on le sait, crée des lésions irréversibles chez les éponges. Malgré les efforts des médecins, il n’y a pas survécu. Des rumeurs affirmant que Spontex aurait été jaloux après avoir vu dans la presse people un cliché de Bob en compagnie de son hérisson, mais l’enquête est en cours et nous en saurons plus bientôt. Des stars sous le choc Face à ce drame, de nombreuses personnalités ont tenu à présenter leurs condoléances sur les réseaux sociaux. Sur Twitter, Dora l’exploratrice a écrit « RIP Bob, my friend », tandis que Flash McQueen affirmait « C’était le meilleur pour nettoyer ma carrosserie, il me manquera #BobLEponge ». Sur Facebook, la Petite Sirène, Nemo et Shrek ont présenté leurs condoléances aux proches de Bob et ont appelé les fans à respecter une journée sans vaisselle, par respect pour sa mémoire. Bob l’éponge, décédé à l’âge de 14 ans, restera dans les mémoires de tous comme l’éponge la plus célèbre du monde. La rédaction Photo Credit: ••» السبورتيه «•• via Compfight cc Posted On 28 août 2014 , By La rédaction Posted On 11 mar 2013 , By La rédaction" Décès de Bob, la célèbre éponge 1 "Bikini Bottom  – Le héros du célèbre dessin-animé éponyme, Bob l’éponge, a succombé à ses blessures au Sinaï Hospital de Bikini Bottom, à 8 heures ce matin (heure locale). C’est son meilleur ami Patrick, effondré, qui a appris la sombre nouvelle aux milliers de journalistes et fans qui attendaient des nouvelles devant l’hôpital depuis la veille. « J’ai la douleur de vous apprendre que, malgré une lutte acharnée et une équipe médicale très professionnelle, Bob nous a quittés. » Une fin tragique C’est dimanche en fin de soirée que le drame s’est produit. D’après les premiers témoignages recueillis par les enquêteurs, Bob était en train de se balader dans les rues de Bikini Bottom en compagnie de son escargot de compagnie Gary quand il a été attaqué par une éponge qui, selon portrait-robot diffusé dans les médias, ressemble fortement à Spontex. L’agresseur aurait assommé Bob avant de le jeter dans une voiture et de démarrer en trombe, sous les yeux de Gary : « J’ai bien tenté de m’interposer, mais ils avaient disparu depuis deux heures quand j’ai atteint le lieu où était garé la voiture, à trois mètres de là. » Quelques heures plus tard, Bob était jeté devant le Sinaï Hospital, brûlé au 7ème degré sur toute la surface. D’après les premières constatations médicales, Bob aurait été utilisé pour nettoyer une plaque vitrocéramique chaude, ce qui, on le sait, crée des lésions irréversibles chez les éponges. Malgré les efforts des médecins, il n’y a pas survécu. Des rumeurs affirmant que Spontex aurait été jaloux après avoir vu dans la presse people un cliché de Bob en compagnie de son hérisson, mais l’enquête est en cours et nous en saurons plus bientôt. Des stars sous le choc Face à ce drame, de nombreuses personnalités ont tenu à présenter leurs condoléances sur les réseaux sociaux. Sur Twitter, Dora l’exploratrice a écrit « RIP Bob, my friend », tandis que Flash McQueen affirmait « C’était le meilleur pour nettoyer ma carrosserie, il me manquera #BobLEponge ». Sur Facebook, la Petite Sirène, Nemo et Shrek ont présenté leurs condoléances aux proches de Bob et ont appelé les fans à respecter une journée sans vaisselle, par respect pour sa mémoire. Bob l’éponge, décédé à l’âge de 14 ans, restera dans les mémoires de tous comme l’éponge la plus célèbre du monde. La rédaction Photo Credit: ••» السبورتيه «•• via Compfight cc Posted On 28 août 2014 , By La rédaction Posted On 11 mar 2013 , By La rédaction" Décès de Bob, la célèbre éponge 1 "Bikini Bottom  – Le héros du célèbre dessin-animé éponyme, Bob l’éponge, a succombé à ses blessures au Sinaï Hospital de Bikini Bottom, à 8 heures ce matin (heure locale). C’est son meilleur ami Patrick, effondré, qui a appris la sombre nouvelle aux milliers de journalistes et fans qui attendaient des nouvelles devant l’hôpital depuis la veille. « J’ai la douleur de vous apprendre que, malgré une lutte acharnée et une équipe médicale très professionnelle, Bob nous a quittés. » Une fin tragique C’est dimanche en fin de soirée que le drame s’est produit. D’après les premiers témoignages recueillis par les enquêteurs, Bob était en train de se balader dans les rues de Bikini Bottom en compagnie de son escargot de compagnie Gary quand il a été attaqué par une éponge qui, selon portrait-robot diffusé dans les médias, ressemble fortement à Spontex. L’agresseur aurait assommé Bob avant de le jeter dans une voiture et de démarrer en trombe, sous les yeux de Gary : « J’ai bien tenté de m’interposer, mais ils avaient disparu depuis deux heures quand j’ai atteint le lieu où était garé la voiture, à trois mètres de là. » Quelques heures plus tard, Bob était jeté devant le Sinaï Hospital, brûlé au 7ème degré sur toute la surface. D’après les premières constatations médicales, Bob aurait été utilisé pour nettoyer une plaque vitrocéramique chaude, ce qui, on le sait, crée des lésions irréversibles chez les éponges. Malgré les efforts des médecins, il n’y a pas survécu. Des rumeurs affirmant que Spontex aurait été jaloux après avoir vu dans la presse people un cliché de Bob en compagnie de son hérisson, mais l’enquête est en cours et nous en saurons plus bientôt. Des stars sous le choc Face à ce drame, de nombreuses personnalités ont tenu à présenter leurs condoléances sur les réseaux sociaux. Sur Twitter, Dora l’exploratrice a écrit « RIP Bob, my friend », tandis que Flash McQueen affirmait « C’était le meilleur pour nettoyer ma carrosserie, il me manquera #BobLEponge ». Sur Facebook, la Petite Sirène, Nemo et Shrek ont présenté leurs condoléances aux proches de Bob et ont appelé les fans à respecter une journée sans vaisselle, par respect pour sa mémoire. Bob l’éponge, décédé à l’âge de 14 ans, restera dans les mémoires de tous comme l’éponge la plus célèbre du monde. La rédaction Photo Credit: ••» السبورتيه «•• via Compfight cc Posted On 28 août 2014 , By La rédaction Posted On 11 mar 2013 , By La rédaction" Décès de Bob, la célèbre éponge 1 "Brignoles-le-Lac : Le club de pêche de Brignoles-le-Lac tire de nouveau un signal d’alarme, par la voix de son président Jean-Francis Fiche pour que les Français rompent immédiatement avec cette vieille habitude qui consiste à jeter aux toilettes leurs poissons rouges fraîchement décédés. A en croire le communiqué envoyé par plusieurs fédérations régionales de pêche un peu partout dans l’hexagone, c »est une véritable  catastrophe sanitaire qui nous guette si nous n’agissons pas très vite. Des cas de plus en plus fréquents de poissons rouges mutants pêchés dans les lacs, rivières et autres plans d’eau sont rapportés. De nombreuses photos circulent d’ailleurs sur les réseaux sociaux malgré la volonté des autorités de ne pas ébruiter les choses afin d’éviter de créer la panique dans les foyers. Car, effectivement, le risque de panique en cette période estivale où les baignades sont plus qu’appréciées est bien réel. Les premiers signaux d’alarme Le tout premier cas de poisson rouge mutant géant fût recensé à Brignoles-le-lac même en Mai 2009. Jean-Francis Fiche évoque cette pêche surprenante avec une émotion toujours intacte. « C’est mon cousin Michel qui a pêché l’engin vers l’heure du milieu d’après-midi. Au début, on a cru qu’on avait eu la main leste sur le digestif et l’apéro mais quand on a ramené le monstre sur la berge, on a compris que c’était bien réel ».  Aussitôt alertés par les deux pêcheurs, les  spécialistes halieutiques ont d’abord cru à une espèce de poisson importée depuis l’hémisphère sud  et relâché dans la nature par un aquariophile amateur mais, quand les cas se sont multipliés, une minutieuse enquête ainsi que des analyses plus poussées ont démontré qu’il s’agissait bien d’une mutation génétique inconnue du Carassius auratus, nom scientifique donné aux poissons rouges si chers à nos enfants. C’est à la suite d’un article dans Pêche Hebdo en 2012 que les cas de pêche similaire ont été mis à jour un peu partout en France. Les témoignages furent si nombreux qu’une nouvelle enquête plus poussée fût ordonnée par les autorités publiques en Septembre 2013. Et, depuis, le phénomène prend encore de l’ampleur. « On vient d’en pêcher trois énormes pas plus tard qu’hier ! On a peur qu’ils attaquent les gamins qui se baignent dans le lac » confirme Jean-Francis Fiche, joint par téléphone en début de semaine. (cf photo) D’où viennent ces poissons mutants ? Aujourd’hui, l’hypothèse la plus crédible -bien que toujours non officielle- fait froid dans le dos. Marie-Camille Verdeuvase, en charge de ce dossier au cabinet du secrétaire d’état au Ministère de la Pêche, de l’Agroalimentaire  et des Cabanes en bois,  a bien voulu interrompre ses vacances au Touquet pour nous en dire plus tout en nous demandant d’attendre une annonce officielle pour partager l’information. « Nous sommes remontés jusqu’à la source et, visiblement, c’est la merde. Je veux dire par là que, tout le problème vient des wc et de cette vieille habitude qu’ont les français de jeter aux toilettes leurs poissons rouges morts. On a découvert qu’une petite partie de ces poissons, quand ils étaient associés à certains produits chimiques utilisés pour récurer les sanitaires ainsi que certains médicaments périmés également jetés aux wc, dans certaines conditions de températures, revenaient à la vie en ayant subi quelques modifications dans leurs gênes. C’est fou mais c’est l’hypothèse la plus probable et plusieurs expériences en laboratoire intégrant toutes ces conditions ont abouti au même résultat. Ce bon vieux Bubule, gagné à la kermesse de l’école en juin et mort 30 jours plus tard, avec un peu de Canard WC et quelques grammes de Viagra peut devenir ce monstre énorme et dangereux pour l’homme. » Bien entendu, avec de telles révélations et face au danger réel que représentent ces mutations en cette période d’été, la rédaction de Darons a choisi de ne pas attendre le feu vert du cabinet pour vous en faire part. En attendant qu’une solution radicale soit trouvée pour éradiquer ces poissons mutants, les pouvoirs publiques ont d’ores et déjà incité les clubs de pêches à intensifier les prises et promettent de récompenser les courageux pêcheurs à chaque nouvelle capture de poisson rouge mutant par un exemplaire dédicacé du dernier album de Zaz ainsi que d’un bon d’achat de 3 euros chez Mondial Pêche. En attendant, nous ne pouvons que vous conseiller de redoubler de vigilance en vous baignant et de ne plus jeter vos poissons rouges morts dans les wc. La rédaction" DANGER. Ne jetez plus vos poissons rouges dans les WC 1 "Ce n’est pas toujours facile de faire avaler à son bout de chou ses petits pots. Et pourtant, il est très important, dès son plus jeune âge, de lui donner une nourriture saine et équilibrée. Partant de ce constat, les laboratoires Écossais Mac Baby, proposent un tout nouveau produit destiné à simplifier l’alimentation des petits: le Supp’ O’Miam. Comme son nom le laisse supposer, le Supp’O'Miam est un suppositoire contenant tous les éléments nutritifs et les vitamines nécessaires à la bonne forme et à la croissance des enfants. Commercialisé depuis 7 mois en Écosse, le produit est à l’heure actuelle en phase de test en France. Kimberley Touphe a pu l’essayer avec sa petite Mélody-Bloue. « C’est trop génial. J’avais beaucoup de mal à faire manger ses petits pots à Melody-Bloue, même en faisant l’avion ou le train. C’est peut-être à cause que je suis mauvaise imitatrice remarquez. Quoi que non, je fais super bien Céline Dion ♫ Nire, phare, ouéréveure iouhareuhh ♪ Vous voyez, je mens pas ! » précise Kimberley avant d’ajouter : « Ah oui, les supp’O'Miam, pardon. Oui donc c’est très facile. Dès que ma fille a faim, hop…enfin je vous fais pas un dessin. Tout le monde sait comment qu’on met un suppositoire! (rires) En 2 secondes c’est plié, un suppo et au lit ! En plus, pas de renvoi sur le T-shirt tout propre qui sort de la machine. C’est vraiment un gain de temps et un soucis en moins jusqu’à ce qu’elle sache se servir du micro ondes. » Du côté des professionnels, on reste dubitatif et on attend de voir si les enfants nourris de la sorte ne présentent pas de carence, de retard de croissance ou de difficultés pour revenir à un mode d’alimentation classique. De leur côté, les fabricants de bavoirs voient d’un très mauvais œil l’arrivée de ce produit. Egalement disponible, une version Petits légumes/Cabillaud La rédaction Posted On 18 août 2014 , By La rédaction Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 03 mai 2014 , By La rédaction Posted On 31 mar 2014 , By La rédaction" Des suppositoires aux légumes pour les enfants 1 "Ce n’est pas toujours facile de faire avaler à son bout de chou ses petits pots. Et pourtant, il est très important, dès son plus jeune âge, de lui donner une nourriture saine et équilibrée. Partant de ce constat, les laboratoires Écossais Mac Baby, proposent un tout nouveau produit destiné à simplifier l’alimentation des petits: le Supp’ O’Miam. Comme son nom le laisse supposer, le Supp’O'Miam est un suppositoire contenant tous les éléments nutritifs et les vitamines nécessaires à la bonne forme et à la croissance des enfants. Commercialisé depuis 7 mois en Écosse, le produit est à l’heure actuelle en phase de test en France. Kimberley Touphe a pu l’essayer avec sa petite Mélody-Bloue. « C’est trop génial. J’avais beaucoup de mal à faire manger ses petits pots à Melody-Bloue, même en faisant l’avion ou le train. C’est peut-être à cause que je suis mauvaise imitatrice remarquez. Quoi que non, je fais super bien Céline Dion ♫ Nire, phare, ouéréveure iouhareuhh ♪ Vous voyez, je mens pas ! » précise Kimberley avant d’ajouter : « Ah oui, les supp’O'Miam, pardon. Oui donc c’est très facile. Dès que ma fille a faim, hop…enfin je vous fais pas un dessin. Tout le monde sait comment qu’on met un suppositoire! (rires) En 2 secondes c’est plié, un suppo et au lit ! En plus, pas de renvoi sur le T-shirt tout propre qui sort de la machine. C’est vraiment un gain de temps et un soucis en moins jusqu’à ce qu’elle sache se servir du micro ondes. » Du côté des professionnels, on reste dubitatif et on attend de voir si les enfants nourris de la sorte ne présentent pas de carence, de retard de croissance ou de difficultés pour revenir à un mode d’alimentation classique. De leur côté, les fabricants de bavoirs voient d’un très mauvais œil l’arrivée de ce produit. Egalement disponible, une version Petits légumes/Cabillaud La rédaction Posted On 18 août 2014 , By La rédaction Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 03 mai 2014 , By La rédaction Posted On 31 mar 2014 , By La rédaction" Des suppositoires aux légumes pour les enfants 1 "Ce n’est pas toujours facile de faire avaler à son bout de chou ses petits pots. Et pourtant, il est très important, dès son plus jeune âge, de lui donner une nourriture saine et équilibrée. Partant de ce constat, les laboratoires Écossais Mac Baby, proposent un tout nouveau produit destiné à simplifier l’alimentation des petits: le Supp’ O’Miam. Comme son nom le laisse supposer, le Supp’O'Miam est un suppositoire contenant tous les éléments nutritifs et les vitamines nécessaires à la bonne forme et à la croissance des enfants. Commercialisé depuis 7 mois en Écosse, le produit est à l’heure actuelle en phase de test en France. Kimberley Touphe a pu l’essayer avec sa petite Mélody-Bloue. « C’est trop génial. J’avais beaucoup de mal à faire manger ses petits pots à Melody-Bloue, même en faisant l’avion ou le train. C’est peut-être à cause que je suis mauvaise imitatrice remarquez. Quoi que non, je fais super bien Céline Dion ♫ Nire, phare, ouéréveure iouhareuhh ♪ Vous voyez, je mens pas ! » précise Kimberley avant d’ajouter : « Ah oui, les supp’O'Miam, pardon. Oui donc c’est très facile. Dès que ma fille a faim, hop…enfin je vous fais pas un dessin. Tout le monde sait comment qu’on met un suppositoire! (rires) En 2 secondes c’est plié, un suppo et au lit ! En plus, pas de renvoi sur le T-shirt tout propre qui sort de la machine. C’est vraiment un gain de temps et un soucis en moins jusqu’à ce qu’elle sache se servir du micro ondes. » Du côté des professionnels, on reste dubitatif et on attend de voir si les enfants nourris de la sorte ne présentent pas de carence, de retard de croissance ou de difficultés pour revenir à un mode d’alimentation classique. De leur côté, les fabricants de bavoirs voient d’un très mauvais œil l’arrivée de ce produit. Egalement disponible, une version Petits légumes/Cabillaud La rédaction Posted On 18 août 2014 , By La rédaction Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 03 mai 2014 , By La rédaction Posted On 31 mar 2014 , By La rédaction" Des suppositoires aux légumes pour les enfants 1 "Ce n’est pas toujours facile de faire avaler à son bout de chou ses petits pots. Et pourtant, il est très important, dès son plus jeune âge, de lui donner une nourriture saine et équilibrée. Partant de ce constat, les laboratoires Écossais Mac Baby, proposent un tout nouveau produit destiné à simplifier l’alimentation des petits: le Supp’ O’Miam. Comme son nom le laisse supposer, le Supp’O'Miam est un suppositoire contenant tous les éléments nutritifs et les vitamines nécessaires à la bonne forme et à la croissance des enfants. Commercialisé depuis 7 mois en Écosse, le produit est à l’heure actuelle en phase de test en France. Kimberley Touphe a pu l’essayer avec sa petite Mélody-Bloue. « C’est trop génial. J’avais beaucoup de mal à faire manger ses petits pots à Melody-Bloue, même en faisant l’avion ou le train. C’est peut-être à cause que je suis mauvaise imitatrice remarquez. Quoi que non, je fais super bien Céline Dion ♫ Nire, phare, ouéréveure iouhareuhh ♪ Vous voyez, je mens pas ! » précise Kimberley avant d’ajouter : « Ah oui, les supp’O'Miam, pardon. Oui donc c’est très facile. Dès que ma fille a faim, hop…enfin je vous fais pas un dessin. Tout le monde sait comment qu’on met un suppositoire! (rires) En 2 secondes c’est plié, un suppo et au lit ! En plus, pas de renvoi sur le T-shirt tout propre qui sort de la machine. C’est vraiment un gain de temps et un soucis en moins jusqu’à ce qu’elle sache se servir du micro ondes. » Du côté des professionnels, on reste dubitatif et on attend de voir si les enfants nourris de la sorte ne présentent pas de carence, de retard de croissance ou de difficultés pour revenir à un mode d’alimentation classique. De leur côté, les fabricants de bavoirs voient d’un très mauvais œil l’arrivée de ce produit. Egalement disponible, une version Petits légumes/Cabillaud La rédaction Posted On 18 août 2014 , By La rédaction Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 03 mai 2014 , By La rédaction Posted On 31 mar 2014 , By La rédaction" Des suppositoires aux légumes pour les enfants 1 "Emeryville, Californie - Notre belle capitale semble décidément fortement inspirer Pixar puisque, à l’instar de Ratatouille sorti en 1997, Paris sera le cadre du nouveau film d’animation des studios américains. Dans la droite lignée de Cars et Planes, nous découvrirons, pour les fêtes de fin d’année, Vélib et ferons la connaissance de Léo, jeune Vélib avec une roue atrophiée, enlevé par des touristes Australiens. Nous suivrons le périple de son père pour le retrouver, épaulé dans sa quête par Dona, une Vélib souffrant de problèmes de mémoires. Au programme, une folle course poursuite sur les quais de Seine, dans les paysages somptueux de Paris plage, ainsi qu’une incursion dans le Pigalle nocturne que Pixar nous promet « étonnante » sans pour autant vouloir nous en dire plus. Document de travail des Studios Pixar® Gageons que ce dessin animé, au budget record de 250 millions de dollars, saura à nouveau séduire petits et grands, et que de nombreux Vélib radio-commandés seront attendus aux pieds du sapin. La rédaction Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 03 mai 2014 , By La rédaction Posted On 20 avr 2014 , By La rédaction" Tout savoir sur le prochain film d’animation PIXAR 1 "Emeryville, Californie - Notre belle capitale semble décidément fortement inspirer Pixar puisque, à l’instar de Ratatouille sorti en 1997, Paris sera le cadre du nouveau film d’animation des studios américains. Dans la droite lignée de Cars et Planes, nous découvrirons, pour les fêtes de fin d’année, Vélib et ferons la connaissance de Léo, jeune Vélib avec une roue atrophiée, enlevé par des touristes Australiens. Nous suivrons le périple de son père pour le retrouver, épaulé dans sa quête par Dona, une Vélib souffrant de problèmes de mémoires. Au programme, une folle course poursuite sur les quais de Seine, dans les paysages somptueux de Paris plage, ainsi qu’une incursion dans le Pigalle nocturne que Pixar nous promet « étonnante » sans pour autant vouloir nous en dire plus. Document de travail des Studios Pixar® Gageons que ce dessin animé, au budget record de 250 millions de dollars, saura à nouveau séduire petits et grands, et que de nombreux Vélib radio-commandés seront attendus aux pieds du sapin. La rédaction Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 03 mai 2014 , By La rédaction Posted On 20 avr 2014 , By La rédaction" Tout savoir sur le prochain film d’animation PIXAR 1 "Emeryville, Californie - Notre belle capitale semble décidément fortement inspirer Pixar puisque, à l’instar de Ratatouille sorti en 1997, Paris sera le cadre du nouveau film d’animation des studios américains. Dans la droite lignée de Cars et Planes, nous découvrirons, pour les fêtes de fin d’année, Vélib et ferons la connaissance de Léo, jeune Vélib avec une roue atrophiée, enlevé par des touristes Australiens. Nous suivrons le périple de son père pour le retrouver, épaulé dans sa quête par Dona, une Vélib souffrant de problèmes de mémoires. Au programme, une folle course poursuite sur les quais de Seine, dans les paysages somptueux de Paris plage, ainsi qu’une incursion dans le Pigalle nocturne que Pixar nous promet « étonnante » sans pour autant vouloir nous en dire plus. Document de travail des Studios Pixar® Gageons que ce dessin animé, au budget record de 250 millions de dollars, saura à nouveau séduire petits et grands, et que de nombreux Vélib radio-commandés seront attendus aux pieds du sapin. La rédaction Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 03 mai 2014 , By La rédaction Posted On 20 avr 2014 , By La rédaction" Tout savoir sur le prochain film d’animation PIXAR 1 "Jessicafletchershire (Angleterre) - C’est une histoire digne d’un mauvais scénario de série B mais elle est malheureusement bien réelle. Deux bébés qui n’avaient absolument rien en commun ont été échangés à la maternité. 8 Août 2014, dans le petit comté du Jessicafletchershire (Nord Est de l’Angleterre), clinique privée St William Lawson. Mme Wherize et Mme Brian viennent d’accoucher. Toutes à leur bonheur, elles ne se doutent pas encore qu’elles vont vivre une expérience qui va les horrifier et les désemparer. Les 2 accouchements se déroulent à merveille, à 10 minutes d’intervalle mais, le lendemain, les choses vont prendre une tournure dramatique. Les 2 bébés vont être échangés par la jeune Kelly, 13 ans, infirmière à mi temps et fille du directeur de l’établissement. Une erreur difficilement compréhensible puisque Mme Wherize a accouché d’une fille alors que Mme Brian a accouché d’un garçon. Interrogé sur ce point, le directeur Bobby Jr Campbell se défend : « Nous pensions que le petit des Brian, enfin la petite des Brian, souffrait d’un syndrome de Changement de sexe post natal. Vous savez, les escargots peuvent être à la fois mâle et femelle, il est donc tout à fait concevable que ce genre de mutation touche un jour les humains. Et puis nous venions d’avoir un cas similaire, quoi qu’ inversé, avec la petite des Wherize, enfin le petit. J’avais déjà prévenu les médias et un journaliste du Sun était en route pour m’interviewer. Ça aurait été l’occasion de porter le nœud papillon que mon fils Bobby Jr Jr m’a offert pour mes 56 ans…non, notez 46 ans plutôt. C’est vraiment dommage que tout ceci ne soit qu’une toute petite erreur de Kelly. Mais à son âge il faut l’excuser. » (Traduction fournie par Bing, notre stagiaire bilingue) Ce sont les 2 familles qui ont immédiatement constaté l’erreur et ont tenté d’alerter un personnel médical assez récalcitrant à reconnaître ses torts. Mme Wherize s’est trouvée horrifiée et désemparée devant la situation : « J’ai tout de suite vu que ce n’était la mon bébé puisque j’ai accouché d’une fille et qu’on me ramenait un garçon! Il a fallu que je menace d’appeler mon avocat pour que les choses rentrent dans l’ordre. Je me sentais à la fois horrifiée et désemparée » Mme Brian a, elle aussi, vécu l’enfer, à la fois désemparée et horrifiée : « J’ai tout de suite vu que ce n’était la mon bébé puisque j’ai accouché d’un garçon et qu’on me ramenait une fille! Il a fallu que je menace d’appeler mon avocat pour que les choses rentrent dans l’ordre. Je me sentais à la fois désemparée et horrifiée » Aujourd’hui tout est rentré dans l’ordre. Les 2 familles sont retournées chez elles et sont même devenues amies. Quant à Bobby Jr Campbell, il est actuellement en train d’essayer de vendre le scénario de cette histoire à Steven Spielberg. A l’heure où nous rédigeons cet article, nous ne savons pas si ce dernier a donné suite. La rédaction Photo Credit: Diyanski via Compfight cc Posted On 20 avr 2014 , By La rédaction Posted On 27 juin 2013 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction Posted On 13 mar 2013 , By La rédaction" Nouvelle affaire de Bébés échangés à la naissance 1 "Marseille – C’est un vent de panique qui souffle au Mistral. Après plusieurs mois d’enquête et des années de doutes, l’affaire a éclaté. Les scénaristes de la série française la plus regardée à travers le monde étaient âgés de cinq à huit ans. LA RUMEUR A L’ORIGINE DE L’ENQUETE Depuis son lancement en 2004, la série Plus belle la vie, qui raconte l’histoire des habitants d’un quartier de Marseille, déchaîne les passions. Si ses fans ne se comptent plus, ses détracteurs non plus. Le jeu des acteurs et les scénarios ont toujours fait l’objet de railleries sur les réseaux sociaux ou dans les soirées branchées, les rumeurs les plus incongrues ont couru. Alors lorsque celle de scénaristes mineurs a commencé à se répandre, personne ne l’a prise au sérieux. Personne, sauf Amélie Paris, directrice de l’Inspection Générale des Séries Françaises (IGSF), qui a vu là une explication logique à certaines scènes incohérentes. « J’ai immédiatement compris qu’il ne s’agissait pas d’une simple rumeur, mais de la réalité. Je ne sais pas comment je n’ai pas réalisé avant. C’était tellement évident… Et je ne dis pas ça parce que je m’appelle Paris et que ça se passe à Marseille, je ne suis pas raciste, j’ai des amis marseillais », confie-t-elle à nos journalistes. UNE ENQUETE LONGUE ET FASTIDIEUSE Des écoutes téléphoniques, des agents infiltrés (Rolland serait une taupe), des heures sans sommeil, l’IGSF n’a pas lésiné sur les moyens pour démanteler le réseau d’enfants qui travaillait dans l’ombre depuis des années. Des relevés dans la salle de réunion avait révélé des traces de fraises Tagada et de Pom’pote, renforçant les certitudes des enquêteurs. Mais le flagrant délit était nécessaire. C’est mercredi après-midi qu’il a été possible. Une brigade de quinze policiers armés de consoles Storio, de Tortues Ninja et de poupées Monster High, pour amadouer les contrevenants, a encerclé le bâtiment et procédé à la descente. Quatre enfants (deux garçons, deux filles) âgés de cinq à huit ans se sont rendus sans opposer de résistance. DES ENFANTS SOULAGES D’après les premiers éléments, les enfants écrivaient les scénarios depuis un an. Le producteur confie : « Au départ, on avait de vrais scénaristes, mais à force de lire que c’était digne d’un enfant, on s’est dit que ce serait une idée. On ne regrette pas, leurs histoires sont fabuleuses et les audiences n’ont jamais été aussi bonnes. Qui, à part des enfants, aurait pu imaginer le retour de l’ex de Bauer pour enlever son bébé et tuer sa femme parce qu’elle avait perdu son enfant ? Hein, qui ? » Les enfants n’ont souffert d’aucune maltraitance. Au contraire, ils ont bénéficié de beaucoup d’avantages et étaient entourés de petites attentions. Théo, l’un d’entre eux, a accepté de témoigner pour Darons : « Je suis triste que c’est fini. On s’amusait bien, c’était rigolo de raconter des histoires comme ça. Mais c’est pas grave, je vais aller voir si Hollywood Girls veut bien de moi. » La rédaction Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 déc 2013 , By La rédaction Posted On 15 mar 2013 , By La rédaction" Les scénaristes de Plus belle la vie étaient en fait des enfants 1 "Paris – Des traces de véritable pomme de terre ont été retrouvées dans un paquet de purée Mousline au fromage, mercredi 21 novembre dernier. C’est une jeune mère de famille de trois enfants qui a immédiatement alerté l’Agence Française de Veille Sanitaire après que son fils aîné, âgé de 6 ans,  lui eût fait remarquer que la purée avait le même goût que celle de Mamie. Saluons la réactivité de la marque qui a aussitôt effectué des analyses sur les produits portant le même numéro de lot de fabrication afin de pouvoir rassurer, au plus vite, les consommateurs. Voici le communiqué de gestion de crise rédigé par Didier Kartoffel, président directeur général de la marque, et largement envoyés à tous les médias. La sécurité de nos clients, parmi lesquels figurent de nombreux enfants, est une priorité chez Mousline. Nous devions réagir très rapidement. L’analyse effectuée sur plusieurs exemplaire issus du même lot de fabrication a, en effet, prouvé la présence de véritable pomme de terre. Mais, heureusement, dans des proportions  négligeables qui ne mettent pas en péril la santé du consommateur. Nous sommes attentifs à la qualité de chaque ingrédient qui compose nos purées. La sciure de bois arrive directement de scieries du Jura sélectionnées rigoureusement. Le plâtre est produit de manière écologique en Belgique et les copeaux de savons de Marseille son certifiés AFNOR. Les arômes de pomme de terre sont tous réalisés en interne dans notre laboratoire de Pontoise. Une enquête est actuellement en cours dans notre usine  de production pour comprendre comment une pomme de terre a pu être intégrée lors du process de fabrication. Aucune thèse n’est écartée. Y compris celle du sabotage en interne. Néanmoins, rassurons nos clients. Il n’y a absolument aucun risque pour la santé. Des propos qui se veulent rassurants mais qui ne livrent encore aucune réponse sur le pourquoi du comment. La rédaction Posted On 03 sept 2014 , By La rédaction Posted On 15 avr 2014 , By La rédaction" Alerte Sanitaire : Des traces de Pomme de Terre dans la Purée Mousline 1 "Paris – Des traces de véritable pomme de terre ont été retrouvées dans un paquet de purée Mousline au fromage, mercredi 21 novembre dernier. C’est une jeune mère de famille de trois enfants qui a immédiatement alerté l’Agence Française de Veille Sanitaire après que son fils aîné, âgé de 6 ans,  lui eût fait remarquer que la purée avait le même goût que celle de Mamie. Saluons la réactivité de la marque qui a aussitôt effectué des analyses sur les produits portant le même numéro de lot de fabrication afin de pouvoir rassurer, au plus vite, les consommateurs. Voici le communiqué de gestion de crise rédigé par Didier Kartoffel, président directeur général de la marque, et largement envoyés à tous les médias. La sécurité de nos clients, parmi lesquels figurent de nombreux enfants, est une priorité chez Mousline. Nous devions réagir très rapidement. L’analyse effectuée sur plusieurs exemplaire issus du même lot de fabrication a, en effet, prouvé la présence de véritable pomme de terre. Mais, heureusement, dans des proportions  négligeables qui ne mettent pas en péril la santé du consommateur. Nous sommes attentifs à la qualité de chaque ingrédient qui compose nos purées. La sciure de bois arrive directement de scieries du Jura sélectionnées rigoureusement. Le plâtre est produit de manière écologique en Belgique et les copeaux de savons de Marseille son certifiés AFNOR. Les arômes de pomme de terre sont tous réalisés en interne dans notre laboratoire de Pontoise. Une enquête est actuellement en cours dans notre usine  de production pour comprendre comment une pomme de terre a pu être intégrée lors du process de fabrication. Aucune thèse n’est écartée. Y compris celle du sabotage en interne. Néanmoins, rassurons nos clients. Il n’y a absolument aucun risque pour la santé. Des propos qui se veulent rassurants mais qui ne livrent encore aucune réponse sur le pourquoi du comment. La rédaction Posted On 03 sept 2014 , By La rédaction Posted On 15 avr 2014 , By La rédaction" Alerte Sanitaire : Des traces de Pomme de Terre dans la Purée Mousline 1 "Paris – Des traces de véritable pomme de terre ont été retrouvées dans un paquet de purée Mousline au fromage, mercredi 21 novembre dernier. C’est une jeune mère de famille de trois enfants qui a immédiatement alerté l’Agence Française de Veille Sanitaire après que son fils aîné, âgé de 6 ans,  lui eût fait remarquer que la purée avait le même goût que celle de Mamie. Saluons la réactivité de la marque qui a aussitôt effectué des analyses sur les produits portant le même numéro de lot de fabrication afin de pouvoir rassurer, au plus vite, les consommateurs. Voici le communiqué de gestion de crise rédigé par Didier Kartoffel, président directeur général de la marque, et largement envoyés à tous les médias. La sécurité de nos clients, parmi lesquels figurent de nombreux enfants, est une priorité chez Mousline. Nous devions réagir très rapidement. L’analyse effectuée sur plusieurs exemplaire issus du même lot de fabrication a, en effet, prouvé la présence de véritable pomme de terre. Mais, heureusement, dans des proportions  négligeables qui ne mettent pas en péril la santé du consommateur. Nous sommes attentifs à la qualité de chaque ingrédient qui compose nos purées. La sciure de bois arrive directement de scieries du Jura sélectionnées rigoureusement. Le plâtre est produit de manière écologique en Belgique et les copeaux de savons de Marseille son certifiés AFNOR. Les arômes de pomme de terre sont tous réalisés en interne dans notre laboratoire de Pontoise. Une enquête est actuellement en cours dans notre usine  de production pour comprendre comment une pomme de terre a pu être intégrée lors du process de fabrication. Aucune thèse n’est écartée. Y compris celle du sabotage en interne. Néanmoins, rassurons nos clients. Il n’y a absolument aucun risque pour la santé. Des propos qui se veulent rassurants mais qui ne livrent encore aucune réponse sur le pourquoi du comment. La rédaction Posted On 03 sept 2014 , By La rédaction Posted On 15 avr 2014 , By La rédaction" Alerte Sanitaire : Des traces de Pomme de Terre dans la Purée Mousline 1 "Paris – Des traces de véritable pomme de terre ont été retrouvées dans un paquet de purée Mousline au fromage, mercredi 21 novembre dernier. C’est une jeune mère de famille de trois enfants qui a immédiatement alerté l’Agence Française de Veille Sanitaire après que son fils aîné, âgé de 6 ans,  lui eût fait remarquer que la purée avait le même goût que celle de Mamie. Saluons la réactivité de la marque qui a aussitôt effectué des analyses sur les produits portant le même numéro de lot de fabrication afin de pouvoir rassurer, au plus vite, les consommateurs. Voici le communiqué de gestion de crise rédigé par Didier Kartoffel, président directeur général de la marque, et largement envoyés à tous les médias. La sécurité de nos clients, parmi lesquels figurent de nombreux enfants, est une priorité chez Mousline. Nous devions réagir très rapidement. L’analyse effectuée sur plusieurs exemplaire issus du même lot de fabrication a, en effet, prouvé la présence de véritable pomme de terre. Mais, heureusement, dans des proportions  négligeables qui ne mettent pas en péril la santé du consommateur. Nous sommes attentifs à la qualité de chaque ingrédient qui compose nos purées. La sciure de bois arrive directement de scieries du Jura sélectionnées rigoureusement. Le plâtre est produit de manière écologique en Belgique et les copeaux de savons de Marseille son certifiés AFNOR. Les arômes de pomme de terre sont tous réalisés en interne dans notre laboratoire de Pontoise. Une enquête est actuellement en cours dans notre usine  de production pour comprendre comment une pomme de terre a pu être intégrée lors du process de fabrication. Aucune thèse n’est écartée. Y compris celle du sabotage en interne. Néanmoins, rassurons nos clients. Il n’y a absolument aucun risque pour la santé. Des propos qui se veulent rassurants mais qui ne livrent encore aucune réponse sur le pourquoi du comment. La rédaction Posted On 03 sept 2014 , By La rédaction Posted On 15 avr 2014 , By La rédaction" Alerte Sanitaire : Des traces de Pomme de Terre dans la Purée Mousline 1 "Depuis plus de 10 ans, elle est la star de nos enfants et, pourtant, on en sait assez peu sur elle. En exclusivité, Darons Magazine a pu  recueillir l’interview d’une artiste dont la discrétion et le coût exorbitant des droits à l’image  nous poussent à conserver l’anonymat. Rencontre avec celle que nous appellerons donc D… Darons: Bonjour D…, merci de nous accorder cette interview. Pour commencer, pourriez vous nous expliquer comment vous êtes devenue la comédienne internationalement connue qu’on ne citera pas. C’est un hasard. Je faisais mes courses chez Shopi (Auchan, Leader Price – Obligation CSA- NDLR), j’achetais des Pépitos double choc (Savane, Kinder délice – Obligation CSA- NDLR). Qui aurait alors pu se douter qu’un jour j’aurais des gâteaux à ma propre effigie, et que Pépito était un sombre c@#!&rd ?! Enfin bref, un homme s’est approché de moi en me disant qu’il préparait une série et qu’il voudrait que je le suive. J’ai donc prévenu la police et, en garde à vue, on a découvert qu’il disait vrai. J’ai signé le contrat et ça a démarré comme ça. Darons: Vous avez voyagé à travers le monde, quel pays vous a laissé le meilleur souvenir? En réalité je n’ai pas quitté la Plaine Saint Denis. Tout est tourné sur fond bleu. Darons: C’est une sacré révélation que vous nous faites là ! Vous avez encore quelque chose de top secret à avouer à nos lecteurs? C’est mon véritable sac à dos que je porte dans la série. Darons: Oui, incroyable en effet. Je dirais même Incredible ! [Rires] Darons: Puisque nous en sommes aux confidences, vous nous parliez de Pépito en début d’interview, avec lequel la presse people vous a prêté une liaison. Qu’en est-il exactement? Well, I have saw that, and… Darons: Pardon mais je crois qu’on dit I have seen. Saw c’est une série de films d’horreur. Au temps pour moi. J’ai du mal avec les verbes irréguliers si je n’ai pas mon prompteur. Darons: Vous voulez dire que vous ne parlez pas réellement Anglais ?! Well, I must confess that the cat is on the table. Darons: Ah oui, quand même. Bon, passons à vos collègues de travail. Un singe et un renard. Vous voyez vous en dehors des tournages ? Répondez en Français ça arrangera tout le monde et on a plus de chances de comprendre. Non, nous nous voyons assez peu. Nous avons chacun nos vies et nos occupations en dehors des plateaux. B…, le singe, est disque jockey dans une boite gay de la capitale. Ça aide de pouvoir se servir de ses mains et de ses pieds pour mixer. C…, le renard, arrondit ses fins de mois comme gigolo auprès de couguars à Saint-Tropez. Quand je dis Couguars je parle, bien entendu, de l’animal. Quant à moi j’ai une passion pour la peinture. Darons: La peinture ? Quel style pratiquez vous? Et où peut-on voir vos œuvres ? J’ai un style que je qualifierais, en toute modestie, de Damidotien. Vous pouvez voir ma dernière réalisation dans ma chambre J’ai réalisé un magnifique dégradé qui va du taupe au saumon sur les murs. Darons: Parlons maintenant de l’avenir. Pensez vous incarner encore longtemps ce personnage ? Non, je pense qu’il faut savoir évoluer pour ne pas rester enfermée dans un rôle. Vous savez, on a tendance à enfermer les artistes dans des cases. Darons: Dans ce cas, quels sont vos projets ? Je pense que pour tout artiste, le rêve ultime est de participer à Danse avec les stars. Cela implique bien sûr que je tombe dans l’oubli pendant quelques années. Darons: Eh bien, nous vous souhaitons donc une fin de carrière rapide. Et merci beaucoup de nous avoir reçu. Merci à vous La rédaction Posted On 05 mai 2014 , By La rédaction Posted On 03 avr 2013 , By La rédaction Posted On 11 mar 2013 , By La rédaction" Interview Confession de la célèbre comédienne D. 1 "Genève – C’est un nouveau scandale qui secoue le paysage politique français. Après les révélations et rumeurs concernant des comptes bancaires à l’étranger de Jérôme Cahuzac, Jean Marie Le pen ou encore Laurent Fabius, c’est au tour de Jean Marc Basso, le chef de cabinet du Ministère des Eaux Usées, de voir ses comptes secrets révélés. D’après le quotidien Libèrement, il serait en effet propriétaire d’un compte en Suisse, à la BNS (Banque Nationale de Sperme) de Genève. Un compte ouvert en 1997 D’après les informations révélées par la BNS, le compte aurait été ouvert en 1997 et serait régulièrement alimenté. Laurianne Marinon, directrice de clientèle étrangère, dévoile « Depuis l’ouverture, il n’y a pas un mois où Monsieur Basso n’est pas venu déposer un peu de liquide sur son compte. Il est toujours aimable et ne repart jamais sans une bonne poignée de main à tout le personnel. » Des allégations réfutées pas l’intéressé Immédiatement après la publication de l’article le mettant en cause, le porte-parole de Jean Marc Basso a publié un communiqué de presse pour nier fermement les accusations portées à son encontre. Indigné, il n’exclut pas de porter plainte pour diffamation et harcèlement contre le journal. Rappelons que ce n’est pas la première fois que Monsieur Basso se retrouve au cœur d’un scandale puisqu’il avait été soupçonné, l’année dernière, d’être le père du bébé d’une ancienne membre du gouvernement, avant d’être blanchi par l’intéressée. De lourdes sanctions encourues Une enquête a été ouverte par le Parquet de Paris pour savoir si Jean Marc Basso est bien propriétaire d’un compte à la Banque Nationale du Sperme de Genève. Si les faits sont avérés, il sera mis en examen pour fuite de capitaux et blanchiment de liquide et risque jusqu’à neuf mois de prison ferme et 100 000 (é)* d’amende. La rédaction *éprouvettes Photo Credit: losy via Compfight cc" Comptes en Suisse : Un nouveau ministre sur la sellette 1 "Mountain-View : Google vient d’annoncer l’ajout prochain d’une nouvelle langue à son traducteur en ligne Google Translate. Une fonction qui devrait ravir les parents du monde entier. En effet, quel parent n’a jamais rêvé de pouvoir comprendre le « charabia » prononcé par son bébé avant que celui-ci ne développe un langage courant ? Aucun, bien entendu. Tous les parents sont confrontés à la même incompréhension frustrante. Il est vrai que, au fil du temps, ils développent une sorte de traducteur personnel vague et intuitif mais tout ceci demeure dans le domaine du très approximatif. Tout ceci ne sera bientôt que du passé car, grâce à Google Translate, tous les parents pourront choisir, dans quelques jours, la langue qui leur est inconnue parmi les 82 proposées : le « Baby language » « Nous avons travaillé en collaboration avec de nombreux linguistes, sociologues et pédiatres aux quatre coins du globe. Ce fût un travail de longue haleine mais nous sommes arrivés à atteindre une fiabilité proche des 93% » nous confie, heureux, Steven Lilspoke, le chef de projet Google Translate à la maison mère de Moutain-View. Nous avons eu la chance de pouvoir tester la version beta à la rédaction. Fabrice, notre maquettiste, a ainsi pu traduire ce que lui disait son fils Anakin, âgé de 6 mois. Le résultat est bluffant. Jugez plutôt. Google prévoit un lancement officiel de cette nouvelle fonction pour le 1er juillet. Le temps de peaufiner les dernier réglages grâce aux 6000 parents volontaires à travers le monde. La rédaction Posted On 06 mar 2014 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction Posted On 04 avr 2013 , By La rédaction" Google ajoutera bientôt le langage Bébé à son Google Translate 1 "Vous êtes nombreux à nous écrire pour nous féliciter de la qualité de notre travail et de notre intégrité journalistique et beaucoup se demandent quelles sont nos méthodes d’enquête  ou comment rejoindre l’équipe. Nous avons donc décidé de vous éclairer sur ces quelques points. Tout d’abord, voici le déroulement d’une journée type à la rédaction de Darons. 9h30 – Arrivée dans les bureaux. Petit déjeuner. Un planning détaille clairement qui doit amener les croissants et préparer le café. 10h00 – Lecture de la presse du jour: l’Équipe, Bécasse passion, mots fléchés 3000… 10h45 – Nous continuons nos investigations sur le terrain auprès de notre réseau : Bar PMU le canasson; Café Le petit troquet; Bar Chez Paulo… 11h50 – Retour au bureau pour une mise en commun de nos informations 12h00 – Pause repas 14h30 – Retour au bureau pour définir la ligne éditoriale du magazine 15h00 – Pause détente. Chacun s’adonne à son passe temps : taxidermie, réalisation de dessus de lampe en crochet; patinage artistique dans la patinoire aménagée dans nos locaux (merci de continuer à acheter le magazine pour nous permettre de réaliser notre 5eme piste de bowling) 16h30 – Rédaction des articles avec ou sans enquête préalable, selon que nous ayons pu, ou pas, joindre téléphoniquement les différents protagonistes des affaires traitées 17h00 – Fin d’un belle journée de travail Comme vous le voyez, le journalisme est plus qu’un métier, c’est un sacerdoce. Si vous souhaitez, malgré tout, rejoindre notre équipe, sachez que les places étant limitées, vous devrez compter sur le décès ou la mise en examen pour fraude ou escroquerie de l’un d’entre nous. Ensuite vous devrez passer des tests. L’aisance rédactionnelle étant primordiale, vous serez amenés à résoudre des exercices tirés du Passeport Français niveau 4ème. Nous exigeons aussi une solide culture générale ou, à défaut, des facilités à la navigation sur Wikipedia. Enfin, une grande partie de notre travail s’effectuant sur le terrain, vous devrez passer une épreuve physique de résistance à différents éléments: pastis, whisky, génépi, Magik Paulo (cocktail réalisé par Paulo, dont la recette est tenue secrète, mais qui s’explique sans doute en partie par le fait qu’il ait été plusieurs fois surpris en train de siphonner le réservoir des véhicules de ses clients). Pour postuler, merci d’adresser votre demande sur notre formulaire de contact. Nous espérons avoir pu répondre à vos interrogations et combler votre curiosité ! La rédaction Photo Credit: Bill on Capitol Hill via Compfight cc" La rentrée chez Darons 1 "Bonjour docteur, je suis circonspecte. Ma petite Camomille, 3 ans, est une magnifique petite fille mais, si elle a de nombreux traits physiques de son père, force est de constater qu’elle ne me ressemble en rien. Cela m’amène à me demander si c’est bien ma fille, ou si elle est le fruit d’une union adultère entre mon époux et une autre ! Plus le temps passe et plus je trouve d’ailleurs qu’elle ressemble à Jessica, la collègue Belgo-Bulgaro-Bolivo-Burundaise de mon mari. Que faire? Bleuette K. , Seine Saint-Denis Chère Bleuette, si cela peut vous rassurer, vous pouvez demander des analyses génétiques pour prouver la filiation de votre fille. Ou, plus simplement, je vous conseille de lire : Abeilles et petites graines: la conception expliquée aux enfants. Éditions Jannot Lapin. Cela devrait répondre à toutes vos questions sur la conception d’un enfant. Lexomilement vôtre, Docteur Kopate Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction Posted On 16 mar 2013 , By La rédaction Posted On 13 mar 2013 , By La rédaction" Courrier des lecteurs 7 : Est-ce bien ma fille ? Les Réponses du Dr Kopate 1 "Gulli, la célèbre chaîne pour enfants, souhaite surfer sur le succès de l’émission culte de TF1 en proposant sa déclinaison de Koh Lanta pour les petits de 2 à 4 ans. Comme le révèlent nos confrères de Télé 7 jours, le tournage aura lieu sur l’île de Gousigouzi, dans l’archipel du Vanuatu. Bien sûr, il a fallu apporter quelques modifications au programme pour s’adapter à l’âge des participants. Les 2 équipes, les Couchsäl et les Géfépopo, auront  à leur disposition, dès le début du jeu, un couteau et un harpon. De quoi permettre aux bambins de chasser et pêcher plus facilement. Ils auront également une boîte d’allumettes et une veilleuse pour ceux qui ont peur du noir. Du côté des épreuves, on retrouvera les classiques : le parcours du combattant dans la forêt avec franchissement d’obstacles (certains culminants à 40cm !) et la course d’orientation avec, pour seule aide, une boussole et le manuel de survie en milieu hostile écrit par Moundir. Seule la dégustation d’insectes a été abandonnée car jugée trop facile pour des enfants. Elle sera remplacée par une dégustation de légumes verts. Le gagnant de chaque épreuve recevra le « Doudou d’immunité » qui l’empêchera d’être éliminé lors du conseil. Tout cela pour arriver finalement à  la fameuse et redoutée épreuve des poteaux, qui, d’après les tests réalisés, devrait durer entre 5 et 30 secondes. Douchka À la présentation on retrouvera l’amie des enfants de plus de 40 ans, Douchka, qui voit là « une formidable opportunité de finir de payer le crédit de ma Clio campus ». Le casting est ouvert. Alors, si vous voulez savoir si votre enfant à l’envergure d’un ou d’une aventurière, n’hésitez plus et contactez Gulli ! La rédaction Posted On 09 mai 2014 , By La rédaction Posted On 03 mai 2014 , By La rédaction Posted On 20 avr 2014 , By La rédaction Posted On 31 mar 2014 , By La rédaction" Un Koh Lanta pour enfants sur Gulli 1 "Gulli, la célèbre chaîne pour enfants, souhaite surfer sur le succès de l’émission culte de TF1 en proposant sa déclinaison de Koh Lanta pour les petits de 2 à 4 ans. Comme le révèlent nos confrères de Télé 7 jours, le tournage aura lieu sur l’île de Gousigouzi, dans l’archipel du Vanuatu. Bien sûr, il a fallu apporter quelques modifications au programme pour s’adapter à l’âge des participants. Les 2 équipes, les Couchsäl et les Géfépopo, auront  à leur disposition, dès le début du jeu, un couteau et un harpon. De quoi permettre aux bambins de chasser et pêcher plus facilement. Ils auront également une boîte d’allumettes et une veilleuse pour ceux qui ont peur du noir. Du côté des épreuves, on retrouvera les classiques : le parcours du combattant dans la forêt avec franchissement d’obstacles (certains culminants à 40cm !) et la course d’orientation avec, pour seule aide, une boussole et le manuel de survie en milieu hostile écrit par Moundir. Seule la dégustation d’insectes a été abandonnée car jugée trop facile pour des enfants. Elle sera remplacée par une dégustation de légumes verts. Le gagnant de chaque épreuve recevra le « Doudou d’immunité » qui l’empêchera d’être éliminé lors du conseil. Tout cela pour arriver finalement à  la fameuse et redoutée épreuve des poteaux, qui, d’après les tests réalisés, devrait durer entre 5 et 30 secondes. Douchka À la présentation on retrouvera l’amie des enfants de plus de 40 ans, Douchka, qui voit là « une formidable opportunité de finir de payer le crédit de ma Clio campus ». Le casting est ouvert. Alors, si vous voulez savoir si votre enfant à l’envergure d’un ou d’une aventurière, n’hésitez plus et contactez Gulli ! La rédaction Posted On 09 mai 2014 , By La rédaction Posted On 03 mai 2014 , By La rédaction Posted On 20 avr 2014 , By La rédaction Posted On 31 mar 2014 , By La rédaction" Un Koh Lanta pour enfants sur Gulli 1 "Gulli, la célèbre chaîne pour enfants, souhaite surfer sur le succès de l’émission culte de TF1 en proposant sa déclinaison de Koh Lanta pour les petits de 2 à 4 ans. Comme le révèlent nos confrères de Télé 7 jours, le tournage aura lieu sur l’île de Gousigouzi, dans l’archipel du Vanuatu. Bien sûr, il a fallu apporter quelques modifications au programme pour s’adapter à l’âge des participants. Les 2 équipes, les Couchsäl et les Géfépopo, auront  à leur disposition, dès le début du jeu, un couteau et un harpon. De quoi permettre aux bambins de chasser et pêcher plus facilement. Ils auront également une boîte d’allumettes et une veilleuse pour ceux qui ont peur du noir. Du côté des épreuves, on retrouvera les classiques : le parcours du combattant dans la forêt avec franchissement d’obstacles (certains culminants à 40cm !) et la course d’orientation avec, pour seule aide, une boussole et le manuel de survie en milieu hostile écrit par Moundir. Seule la dégustation d’insectes a été abandonnée car jugée trop facile pour des enfants. Elle sera remplacée par une dégustation de légumes verts. Le gagnant de chaque épreuve recevra le « Doudou d’immunité » qui l’empêchera d’être éliminé lors du conseil. Tout cela pour arriver finalement à  la fameuse et redoutée épreuve des poteaux, qui, d’après les tests réalisés, devrait durer entre 5 et 30 secondes. Douchka À la présentation on retrouvera l’amie des enfants de plus de 40 ans, Douchka, qui voit là « une formidable opportunité de finir de payer le crédit de ma Clio campus ». Le casting est ouvert. Alors, si vous voulez savoir si votre enfant à l’envergure d’un ou d’une aventurière, n’hésitez plus et contactez Gulli ! La rédaction Posted On 09 mai 2014 , By La rédaction Posted On 03 mai 2014 , By La rédaction Posted On 20 avr 2014 , By La rédaction Posted On 31 mar 2014 , By La rédaction" Un Koh Lanta pour enfants sur Gulli 1 "Gulli, la célèbre chaîne pour enfants, souhaite surfer sur le succès de l’émission culte de TF1 en proposant sa déclinaison de Koh Lanta pour les petits de 2 à 4 ans. Comme le révèlent nos confrères de Télé 7 jours, le tournage aura lieu sur l’île de Gousigouzi, dans l’archipel du Vanuatu. Bien sûr, il a fallu apporter quelques modifications au programme pour s’adapter à l’âge des participants. Les 2 équipes, les Couchsäl et les Géfépopo, auront  à leur disposition, dès le début du jeu, un couteau et un harpon. De quoi permettre aux bambins de chasser et pêcher plus facilement. Ils auront également une boîte d’allumettes et une veilleuse pour ceux qui ont peur du noir. Du côté des épreuves, on retrouvera les classiques : le parcours du combattant dans la forêt avec franchissement d’obstacles (certains culminants à 40cm !) et la course d’orientation avec, pour seule aide, une boussole et le manuel de survie en milieu hostile écrit par Moundir. Seule la dégustation d’insectes a été abandonnée car jugée trop facile pour des enfants. Elle sera remplacée par une dégustation de légumes verts. Le gagnant de chaque épreuve recevra le « Doudou d’immunité » qui l’empêchera d’être éliminé lors du conseil. Tout cela pour arriver finalement à  la fameuse et redoutée épreuve des poteaux, qui, d’après les tests réalisés, devrait durer entre 5 et 30 secondes. Douchka À la présentation on retrouvera l’amie des enfants de plus de 40 ans, Douchka, qui voit là « une formidable opportunité de finir de payer le crédit de ma Clio campus ». Le casting est ouvert. Alors, si vous voulez savoir si votre enfant à l’envergure d’un ou d’une aventurière, n’hésitez plus et contactez Gulli ! La rédaction Posted On 09 mai 2014 , By La rédaction Posted On 03 mai 2014 , By La rédaction Posted On 20 avr 2014 , By La rédaction Posted On 31 mar 2014 , By La rédaction" Un Koh Lanta pour enfants sur Gulli 1 "Bonjour Docteur. Nous sommes inquiets pour notre petit Timéo. Son comportement est assez étrange, voire dérangeant. Il est vrai que c’est un enfant précoce puisque dès ses 1 mois il savait parfaitement se déplacer à 4 pattes, et qu’il commençait à vouloir parler (même si cela était assez inaudible). Mais le problème est que maintenant il stagne, plus aucun progrès en 8 mois. Il semble comprendre ce qu’on lui dit et arrive même à faire certaines choses qu’on lui demande mais c’est assez limité. De plus il a tendance à se précipiter sur nos invités quand ils arrivent en poussant des petits cris étranges et effrayant. Il est certes très souple, puisqu’il peut se gratter les oreilles avec les pieds, mais avouez que c’est un comportement assez inapproprié ( et je ne vous parle pas de sa façon très particulière de faire sa toilette intime). Notre fils souffre-t-il d’une forme méconnue d’autisme? Est-il tout simplement con? Merci d’avance pour votre aide docteur. Mme Édit, de Nantes Cher madame Édit, il me semble assez évident que votre fils est un chien et, vu la photo que vous m’avez fournie, je dirais même que c’est un bouledogue Français. Toutes mes félicitations à vous et à votre mari, et beaucoup de bonheur. Lexomilement vôtre, Docteur Kopate Vous pouvez adresser vos questions de parents au Docteur Kopate directement sur notre page Facebook. Il y répondra ultérieurement ici-même. Posted On 10 août 2014 , By La rédaction Posted On 04 juil 2014 , By La rédaction Posted On 28 mai 2014 , By La rédaction Posted On 18 avr 2014 , By La rédaction" Courrier des lecteurs : Les Réponses du Psy, le docteur Kopate 1 "Saint-Flour-sur-Bouvieuse : La petite maternité de Saint-Flour-sur-Bouvieuse n’est pas peu fière de ce nouveau record inscrit au Guinness book. En effet, c’est dans cette charmante bourgade de la Drôme que le record du plus jeune bébé du monde vient d’être officiellement validé. Toute la presse se fait régulièrement l’écho des nouveaux doyens de l’humanité mais quand il est question d’aborder le record inverse, celui du plus jeune représentant de l’humanité, il n’y a plus personne. C’est en partant de ce constat que la rédaction de Darons s’est lancé l’objectif de trouver le plus jeune bébé de l’humanité en appelant consciencieusement chaque hôpital et clinique privée. Et nos efforts ont fini par payer car, après une longue enquête de 27 minutes, Solange Pulitzer, journaliste d’investigation de notre branche investigation, a mis la main sur le bébé le plus jeune de l’humanité dans la maternité de Saint-Flour-sur-Bouvieuse (Drôme). Le bébé se prénomme Zlatan, comme le célèbre joueur du PSG. Il n’est âgé que d’une petite seconde, comme le confirme par téléphone, Chloé Pizio, sage-femme à la maternité de Saint Flour : « Ah oui alors ! On peut pas faire plus jeune bébé. J’ai répondu au téléphone de votre journaliste alors que l’gamin avait encore les orteils à l’intérieur. Il n’a pas plus d’une seconde ! ». Depuis cette validation, le bureau du Guinness book ne cesse de recevoir des appels en provenance d’autres maternités qui revendiquent le titre mais c’est bien le jeune Zlatan qui, jusqu’à preuve du contraire, est le plus jeune bébé de l’humanité. La rédaction Photo: Nanagyei via Compfight cc Posted On 05 sept 2014 , By La rédaction Posted On 18 nov 2013 , By La rédaction Posted On 10 avr 2013 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction" Le plus jeune bébé de l’humanité est Français ! 1 "Marne-la-Vallée – Après Discoveryland, Frontierland, Fantasyland et Adventureland, Disneyland Paris est sur le point d’inaugurer en grandes pompes et d’ouvrir au public son tout nouveau land entièrement dédié à une toute nouvelle thématique qui plait énormément aux grands enfants : les Zombies. Avant le rachat de LucasFilm l’année dernière et tous les projets de développement de la licence Star Wars qui en découlent -cf le Star Wars Land prévu à Disneyworld- Disney avait déjà décidé de profiter de l’engouement pour les Zombies et de créer un nouveau land qui leur serait entièrement dédié dans l’aile ouest de son parc Européen, Disneyland Paris. Après deux ans de travaux en totale discrétion pour ne pas perturber l’année du 20ème anniversaire du parc, les imagineers (les professionnels en charge du développement) ont dévoilé ce matin même devant la presse les premières images du tout nouveau land et son concept. Parc à l’abandon = grands frissons L’idée de base est d’immerger le visiteur dans l’univers d’un parc d’attraction, Dreamland, qui ressemble étrangement à une mauvaise copie de Disneyland, plusieurs années après que celui-ci fût totalement abandonné et livré aux mains décharnées d’une bande de Zombies dévoreurs de chair fraiche. On y retrouve le principe d’une grande rue centrale (Main Street) à laquelle plusieurs attractions et manèges sont raccordés. Ces manèges, que l’on pourrait croire rouillés et dangereux sont en réalité parfaitement sécurisés et utilisable par les visiteurs et ….. les ZOMBIES ! Car c’est exactement cela que les visiteurs réclament. De grands moments de frayeurs liés à l’attaque impromptue de nos amis Zombies. Nul doute que cette attente sera comblée car les Zombies seront à la fois interprétés par des Cast Members parfaitement grimés et par toute une armée d’animatronics de dernière génération qui interagiront avec les visiteurs. Parmi les interactions, il se dit que les têtes de ces Zombies exploseront lorsque le visiteur armé d’un fusil infrarouge réussira le headshot parfait. L’ouverture de cette partie du parc est prévue pour le 07 janvier 2014, immédiatement après la fin de la saison de Noël. L’accès à ce nouveau land sera exclusivement réservé aux adultes et aux enfants de plus de 12 ans. Alors ? Aurez-vous le courage d’affronter les Zombies ? Rien n’est moins sûr … La rédaction Photos credit : kylemerriman.com Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction Posted On 28 mar 2013 , By La rédaction" Disneyland Paris : Un nouveau Land spécial Zombies pour grands frissons 1 "Marne-la-Vallée – Après Discoveryland, Frontierland, Fantasyland et Adventureland, Disneyland Paris est sur le point d’inaugurer en grandes pompes et d’ouvrir au public son tout nouveau land entièrement dédié à une toute nouvelle thématique qui plait énormément aux grands enfants : les Zombies. Avant le rachat de LucasFilm l’année dernière et tous les projets de développement de la licence Star Wars qui en découlent -cf le Star Wars Land prévu à Disneyworld- Disney avait déjà décidé de profiter de l’engouement pour les Zombies et de créer un nouveau land qui leur serait entièrement dédié dans l’aile ouest de son parc Européen, Disneyland Paris. Après deux ans de travaux en totale discrétion pour ne pas perturber l’année du 20ème anniversaire du parc, les imagineers (les professionnels en charge du développement) ont dévoilé ce matin même devant la presse les premières images du tout nouveau land et son concept. Parc à l’abandon = grands frissons L’idée de base est d’immerger le visiteur dans l’univers d’un parc d’attraction, Dreamland, qui ressemble étrangement à une mauvaise copie de Disneyland, plusieurs années après que celui-ci fût totalement abandonné et livré aux mains décharnées d’une bande de Zombies dévoreurs de chair fraiche. On y retrouve le principe d’une grande rue centrale (Main Street) à laquelle plusieurs attractions et manèges sont raccordés. Ces manèges, que l’on pourrait croire rouillés et dangereux sont en réalité parfaitement sécurisés et utilisable par les visiteurs et ….. les ZOMBIES ! Car c’est exactement cela que les visiteurs réclament. De grands moments de frayeurs liés à l’attaque impromptue de nos amis Zombies. Nul doute que cette attente sera comblée car les Zombies seront à la fois interprétés par des Cast Members parfaitement grimés et par toute une armée d’animatronics de dernière génération qui interagiront avec les visiteurs. Parmi les interactions, il se dit que les têtes de ces Zombies exploseront lorsque le visiteur armé d’un fusil infrarouge réussira le headshot parfait. L’ouverture de cette partie du parc est prévue pour le 07 janvier 2014, immédiatement après la fin de la saison de Noël. L’accès à ce nouveau land sera exclusivement réservé aux adultes et aux enfants de plus de 12 ans. Alors ? Aurez-vous le courage d’affronter les Zombies ? Rien n’est moins sûr … La rédaction Photos credit : kylemerriman.com Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction Posted On 28 mar 2013 , By La rédaction" Disneyland Paris : Un nouveau Land spécial Zombies pour grands frissons 1 "Stockholm – Depuis quelques mois,  les chambres de la maternité « Somnat Sunvik » de Stockholm, en Suède, sont peuplées non seulement de jeunes mamans mais également de papas convalescents. En effet, cette maternité très avant-gardiste propose aux papas désirant partager « à fond » l’expérience de l’accouchement de bénéficier, eux aussi, d’une épisiotomie. Une incision pour mieux comprendre et partager Le docteur Ygwie Von Larsen explique : « les jeunes pères, en partageant la convalescence de la maman, s’imprègnent beaucoup plus de leur nouveau rôle et nous avons constaté que les mamans sont moins fatiguées depuis que cette technique a été mise au point.  Après l’opération, on propose ainsi aux couples de partager la même chambre, ce qui leur permet de s’occuper de leur bébé en étant un peu plus égaux devant la douleur et la fatigue ». Cette pratique touche à présent 74,46% des naissances de la maternité. Un jeune papa, Goran Malsmann, témoigne : « C’est formidable ! Bien sûr, la douleur n’est pas très agréable mais je ne me suis jamais senti aussi proche de ma femme. » Il nous confiera un peu plus tard que, la prochaine fois, il demandera une péridurale, solution que la maternité compte proposer très bientôt aux papas. Espérons que cette nouvelle technique franchisse les frontières de la Suède et arrive bientôt dans nos maternités françaises. La rédaction Photo Credit: TGKW via Compfight cc Posted On 10 juil 2013 , By La rédaction Posted On 18 avr 2013 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction Posted On 13 mar 2013 , By La rédaction" Accouchements : Des pères Suédois volontaires pour partager la douleur 1 "Stockholm – Depuis quelques mois,  les chambres de la maternité « Somnat Sunvik » de Stockholm, en Suède, sont peuplées non seulement de jeunes mamans mais également de papas convalescents. En effet, cette maternité très avant-gardiste propose aux papas désirant partager « à fond » l’expérience de l’accouchement de bénéficier, eux aussi, d’une épisiotomie. Une incision pour mieux comprendre et partager Le docteur Ygwie Von Larsen explique : « les jeunes pères, en partageant la convalescence de la maman, s’imprègnent beaucoup plus de leur nouveau rôle et nous avons constaté que les mamans sont moins fatiguées depuis que cette technique a été mise au point.  Après l’opération, on propose ainsi aux couples de partager la même chambre, ce qui leur permet de s’occuper de leur bébé en étant un peu plus égaux devant la douleur et la fatigue ». Cette pratique touche à présent 74,46% des naissances de la maternité. Un jeune papa, Goran Malsmann, témoigne : « C’est formidable ! Bien sûr, la douleur n’est pas très agréable mais je ne me suis jamais senti aussi proche de ma femme. » Il nous confiera un peu plus tard que, la prochaine fois, il demandera une péridurale, solution que la maternité compte proposer très bientôt aux papas. Espérons que cette nouvelle technique franchisse les frontières de la Suède et arrive bientôt dans nos maternités françaises. La rédaction Photo Credit: TGKW via Compfight cc Posted On 10 juil 2013 , By La rédaction Posted On 18 avr 2013 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction Posted On 13 mar 2013 , By La rédaction" Accouchements : Des pères Suédois volontaires pour partager la douleur 1 "Stockholm – Depuis quelques mois,  les chambres de la maternité « Somnat Sunvik » de Stockholm, en Suède, sont peuplées non seulement de jeunes mamans mais également de papas convalescents. En effet, cette maternité très avant-gardiste propose aux papas désirant partager « à fond » l’expérience de l’accouchement de bénéficier, eux aussi, d’une épisiotomie. Une incision pour mieux comprendre et partager Le docteur Ygwie Von Larsen explique : « les jeunes pères, en partageant la convalescence de la maman, s’imprègnent beaucoup plus de leur nouveau rôle et nous avons constaté que les mamans sont moins fatiguées depuis que cette technique a été mise au point.  Après l’opération, on propose ainsi aux couples de partager la même chambre, ce qui leur permet de s’occuper de leur bébé en étant un peu plus égaux devant la douleur et la fatigue ». Cette pratique touche à présent 74,46% des naissances de la maternité. Un jeune papa, Goran Malsmann, témoigne : « C’est formidable ! Bien sûr, la douleur n’est pas très agréable mais je ne me suis jamais senti aussi proche de ma femme. » Il nous confiera un peu plus tard que, la prochaine fois, il demandera une péridurale, solution que la maternité compte proposer très bientôt aux papas. Espérons que cette nouvelle technique franchisse les frontières de la Suède et arrive bientôt dans nos maternités françaises. La rédaction Photo Credit: TGKW via Compfight cc Posted On 10 juil 2013 , By La rédaction Posted On 18 avr 2013 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction Posted On 13 mar 2013 , By La rédaction" Accouchements : Des pères Suédois volontaires pour partager la douleur 1 "Stockholm – Depuis quelques mois,  les chambres de la maternité « Somnat Sunvik » de Stockholm, en Suède, sont peuplées non seulement de jeunes mamans mais également de papas convalescents. En effet, cette maternité très avant-gardiste propose aux papas désirant partager « à fond » l’expérience de l’accouchement de bénéficier, eux aussi, d’une épisiotomie. Une incision pour mieux comprendre et partager Le docteur Ygwie Von Larsen explique : « les jeunes pères, en partageant la convalescence de la maman, s’imprègnent beaucoup plus de leur nouveau rôle et nous avons constaté que les mamans sont moins fatiguées depuis que cette technique a été mise au point.  Après l’opération, on propose ainsi aux couples de partager la même chambre, ce qui leur permet de s’occuper de leur bébé en étant un peu plus égaux devant la douleur et la fatigue ». Cette pratique touche à présent 74,46% des naissances de la maternité. Un jeune papa, Goran Malsmann, témoigne : « C’est formidable ! Bien sûr, la douleur n’est pas très agréable mais je ne me suis jamais senti aussi proche de ma femme. » Il nous confiera un peu plus tard que, la prochaine fois, il demandera une péridurale, solution que la maternité compte proposer très bientôt aux papas. Espérons que cette nouvelle technique franchisse les frontières de la Suède et arrive bientôt dans nos maternités françaises. La rédaction Photo Credit: TGKW via Compfight cc Posted On 10 juil 2013 , By La rédaction Posted On 18 avr 2013 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction Posted On 13 mar 2013 , By La rédaction" Accouchements : Des pères Suédois volontaires pour partager la douleur 1 "Palaiseau – Pour la première fois en France, une enfant de 7 ans a souhaité porter plainte contre ses propres parents pour délaissement parental suite à addiction aux réseaux sociaux et à leurs smartphones. C’est une petite jeune fille blonde qui s’est présentée seule, samedi matin, au poste de police de de la ville de Palaiseau, dans l’Essonne. Pas du tout impressionnée par les lieux, la petite Lilou V. s’est exprimée tout à fait sereinement à l’agent de police de permanence à l’accueil en lui indiquant qu’elle souhaitait déposer une plainte contre ses parents. Dès lors, l’officier de permanence prévînt immédiatement ses collègues de la BMP (Brigade de Protection des Mineurs) afin que la jeune fille soit immédiatement entendue. Mais les policiers se sont rapidement rendu compte qu’ils allaient avoir affaire à un cas, jusqu’ici, totalement inédit. « La petite Lilou ne semblait pas choquée ou traumatisée. Nous lui avons confié une feuille blanche et des crayons de couleurs en lui faisant croire qu’elle devait patienter un peu. Le but de cette manœuvre était de lui épargner une formulation difficile, par des mots, de ce qui l’amenait jusqu’à nous » nous précise le commandant Potignon. Après cinq minutes, la fillette avait terminé un dessin pour le moins éloquent. Sur celui-ci, un smartphone, entouré d’un grand cœur, tenu par un homme et une femme adulte. Au second plan, une petite fille en larmes. La jeune Lilou a ensuite expliqué aux enquêteurs que ses parents passaient tout leur temps libre rivés sur leurs smartphones. D’après elle, sa mère avait atteint le niveau 278 de Candy Crush Saga -un jeu réputé pour son côté addictif- tandis que son père passait ses journées à regarder des vidéos de lolcat ou de Serge le Lama sur Youtube. Elle a également précisé que ses parents ne prenaient même plus le temps de lui préparer à manger ou de gérer le quotidien. Lilou se nourrissait donc uniquement de chips et de Yop à la fraise depuis maintenant 3 mois et devait nettoyer elle-même ses vêtements pour ne pas devoir porter des vêtements sales à l’école. Immédiatement, une voiture de police a été envoyée sur place pour interpeller les parents et procéder aux constations d’usage. Sur place, les policiers ont découvert les parents de Lilou, smartphones en main, entourés de déchets d’emballages. Il aura fallu pas moins de 10 minutes pour réussir à renouer le contact avec eux et les convaincre de lâcher leurs téléphones. En attendant le passage des parents devant le juge aux affaires familiales d’Evry,  la jeune Lilou a été placée dans une famille d’accueil en prenant soin que cette dernière ne possède aucune connexion internet ni appareil mobile récent. La rédaction Photo Credit: laurenlemon via Compfight cc" A 7 ans, elle porte plainte contre ses parents addicts aux Smartphones 1 "Palaiseau – Pour la première fois en France, une enfant de 7 ans a souhaité porter plainte contre ses propres parents pour délaissement parental suite à addiction aux réseaux sociaux et à leurs smartphones. C’est une petite jeune fille blonde qui s’est présentée seule, samedi matin, au poste de police de de la ville de Palaiseau, dans l’Essonne. Pas du tout impressionnée par les lieux, la petite Lilou V. s’est exprimée tout à fait sereinement à l’agent de police de permanence à l’accueil en lui indiquant qu’elle souhaitait déposer une plainte contre ses parents. Dès lors, l’officier de permanence prévînt immédiatement ses collègues de la BMP (Brigade de Protection des Mineurs) afin que la jeune fille soit immédiatement entendue. Mais les policiers se sont rapidement rendu compte qu’ils allaient avoir affaire à un cas, jusqu’ici, totalement inédit. « La petite Lilou ne semblait pas choquée ou traumatisée. Nous lui avons confié une feuille blanche et des crayons de couleurs en lui faisant croire qu’elle devait patienter un peu. Le but de cette manœuvre était de lui épargner une formulation difficile, par des mots, de ce qui l’amenait jusqu’à nous » nous précise le commandant Potignon. Après cinq minutes, la fillette avait terminé un dessin pour le moins éloquent. Sur celui-ci, un smartphone, entouré d’un grand cœur, tenu par un homme et une femme adulte. Au second plan, une petite fille en larmes. La jeune Lilou a ensuite expliqué aux enquêteurs que ses parents passaient tout leur temps libre rivés sur leurs smartphones. D’après elle, sa mère avait atteint le niveau 278 de Candy Crush Saga -un jeu réputé pour son côté addictif- tandis que son père passait ses journées à regarder des vidéos de lolcat ou de Serge le Lama sur Youtube. Elle a également précisé que ses parents ne prenaient même plus le temps de lui préparer à manger ou de gérer le quotidien. Lilou se nourrissait donc uniquement de chips et de Yop à la fraise depuis maintenant 3 mois et devait nettoyer elle-même ses vêtements pour ne pas devoir porter des vêtements sales à l’école. Immédiatement, une voiture de police a été envoyée sur place pour interpeller les parents et procéder aux constations d’usage. Sur place, les policiers ont découvert les parents de Lilou, smartphones en main, entourés de déchets d’emballages. Il aura fallu pas moins de 10 minutes pour réussir à renouer le contact avec eux et les convaincre de lâcher leurs téléphones. En attendant le passage des parents devant le juge aux affaires familiales d’Evry,  la jeune Lilou a été placée dans une famille d’accueil en prenant soin que cette dernière ne possède aucune connexion internet ni appareil mobile récent. La rédaction Photo Credit: laurenlemon via Compfight cc" A 7 ans, elle porte plainte contre ses parents addicts aux Smartphones 1 "Palaiseau – Pour la première fois en France, une enfant de 7 ans a souhaité porter plainte contre ses propres parents pour délaissement parental suite à addiction aux réseaux sociaux et à leurs smartphones. C’est une petite jeune fille blonde qui s’est présentée seule, samedi matin, au poste de police de de la ville de Palaiseau, dans l’Essonne. Pas du tout impressionnée par les lieux, la petite Lilou V. s’est exprimée tout à fait sereinement à l’agent de police de permanence à l’accueil en lui indiquant qu’elle souhaitait déposer une plainte contre ses parents. Dès lors, l’officier de permanence prévînt immédiatement ses collègues de la BMP (Brigade de Protection des Mineurs) afin que la jeune fille soit immédiatement entendue. Mais les policiers se sont rapidement rendu compte qu’ils allaient avoir affaire à un cas, jusqu’ici, totalement inédit. « La petite Lilou ne semblait pas choquée ou traumatisée. Nous lui avons confié une feuille blanche et des crayons de couleurs en lui faisant croire qu’elle devait patienter un peu. Le but de cette manœuvre était de lui épargner une formulation difficile, par des mots, de ce qui l’amenait jusqu’à nous » nous précise le commandant Potignon. Après cinq minutes, la fillette avait terminé un dessin pour le moins éloquent. Sur celui-ci, un smartphone, entouré d’un grand cœur, tenu par un homme et une femme adulte. Au second plan, une petite fille en larmes. La jeune Lilou a ensuite expliqué aux enquêteurs que ses parents passaient tout leur temps libre rivés sur leurs smartphones. D’après elle, sa mère avait atteint le niveau 278 de Candy Crush Saga -un jeu réputé pour son côté addictif- tandis que son père passait ses journées à regarder des vidéos de lolcat ou de Serge le Lama sur Youtube. Elle a également précisé que ses parents ne prenaient même plus le temps de lui préparer à manger ou de gérer le quotidien. Lilou se nourrissait donc uniquement de chips et de Yop à la fraise depuis maintenant 3 mois et devait nettoyer elle-même ses vêtements pour ne pas devoir porter des vêtements sales à l’école. Immédiatement, une voiture de police a été envoyée sur place pour interpeller les parents et procéder aux constations d’usage. Sur place, les policiers ont découvert les parents de Lilou, smartphones en main, entourés de déchets d’emballages. Il aura fallu pas moins de 10 minutes pour réussir à renouer le contact avec eux et les convaincre de lâcher leurs téléphones. En attendant le passage des parents devant le juge aux affaires familiales d’Evry,  la jeune Lilou a été placée dans une famille d’accueil en prenant soin que cette dernière ne possède aucune connexion internet ni appareil mobile récent. La rédaction Photo Credit: laurenlemon via Compfight cc" A 7 ans, elle porte plainte contre ses parents addicts aux Smartphones 1 "Palaiseau – Pour la première fois en France, une enfant de 7 ans a souhaité porter plainte contre ses propres parents pour délaissement parental suite à addiction aux réseaux sociaux et à leurs smartphones. C’est une petite jeune fille blonde qui s’est présentée seule, samedi matin, au poste de police de de la ville de Palaiseau, dans l’Essonne. Pas du tout impressionnée par les lieux, la petite Lilou V. s’est exprimée tout à fait sereinement à l’agent de police de permanence à l’accueil en lui indiquant qu’elle souhaitait déposer une plainte contre ses parents. Dès lors, l’officier de permanence prévînt immédiatement ses collègues de la BMP (Brigade de Protection des Mineurs) afin que la jeune fille soit immédiatement entendue. Mais les policiers se sont rapidement rendu compte qu’ils allaient avoir affaire à un cas, jusqu’ici, totalement inédit. « La petite Lilou ne semblait pas choquée ou traumatisée. Nous lui avons confié une feuille blanche et des crayons de couleurs en lui faisant croire qu’elle devait patienter un peu. Le but de cette manœuvre était de lui épargner une formulation difficile, par des mots, de ce qui l’amenait jusqu’à nous » nous précise le commandant Potignon. Après cinq minutes, la fillette avait terminé un dessin pour le moins éloquent. Sur celui-ci, un smartphone, entouré d’un grand cœur, tenu par un homme et une femme adulte. Au second plan, une petite fille en larmes. La jeune Lilou a ensuite expliqué aux enquêteurs que ses parents passaient tout leur temps libre rivés sur leurs smartphones. D’après elle, sa mère avait atteint le niveau 278 de Candy Crush Saga -un jeu réputé pour son côté addictif- tandis que son père passait ses journées à regarder des vidéos de lolcat ou de Serge le Lama sur Youtube. Elle a également précisé que ses parents ne prenaient même plus le temps de lui préparer à manger ou de gérer le quotidien. Lilou se nourrissait donc uniquement de chips et de Yop à la fraise depuis maintenant 3 mois et devait nettoyer elle-même ses vêtements pour ne pas devoir porter des vêtements sales à l’école. Immédiatement, une voiture de police a été envoyée sur place pour interpeller les parents et procéder aux constations d’usage. Sur place, les policiers ont découvert les parents de Lilou, smartphones en main, entourés de déchets d’emballages. Il aura fallu pas moins de 10 minutes pour réussir à renouer le contact avec eux et les convaincre de lâcher leurs téléphones. En attendant le passage des parents devant le juge aux affaires familiales d’Evry,  la jeune Lilou a été placée dans une famille d’accueil en prenant soin que cette dernière ne possède aucune connexion internet ni appareil mobile récent. La rédaction Photo Credit: laurenlemon via Compfight cc" A 7 ans, elle porte plainte contre ses parents addicts aux Smartphones 1 "Martois-en-Champagne – C’est toute une commune qui est sous le choc après l’arrestation de Mylène Tyssandier. Personne ne se doutait du drame qui se jouait derrière les murs de la jolie maison aux volets verts. Et pourtant. Durant trois semaines, cette assistante maternelle de 34 ans a fait vivre l’enfer aux enfants qu’elle gardait en les obligeant à écouter les chansons de la chanteuse Zaz. Jusqu’à ce que l’un d’entre eux ose enfin parler. Elle risque 3 ans de prison ferme et l’interdiction d’exercer son métier. Des parents sous le choc C’est la mère de Baptiste, un des enfants que Mylène gardait depuis deux ans qui a saisi la justice après que son fils lui ait révélé les maltraitances. « Je voyais bien que quelque chose n’allait pas. Mon fils ne voulait plus manger et passait son temps à jouer avec des cailloux, seul dans sa chambre. Quand j’ai commencé à lui poser des questions, il s’est mis à trembler et à pleurer. Et puis il m’a avoué l’impensable. Je n’en reviens toujours pas, il va lui falloir des années pour s’en remettre. » Les parents des deux autres enfants sont encore trop choqués pour s’exprimer mais nous ont fait savoir qu’ils avaient fait appel à des professionnels pour aider les petites victimes à se reconstruire après ce drame. Des semaines de violences L’horreur a commencé le 13 mai 2013, jour de la sortie du nouvel album de Zaz, Recto Verso. Chaque jour, Mylène écoute le disque complet au minimum deux fois, en présence des enfants. Un comportement qu’elle ne s’explique pas : « J’ai essayé de résister, je savais que c’était mal mais c’était plus fort que moi. Il fallait que je le fasse. J’ai commencé tout doucement et puis vous savez ce que c’est, peu à peu j’ai augmenté le volume. J’ose à peine le dire, mais il m’est même arrivé de chanter en plus. Si vous saviez comme je m’en veux d’avoir détruit la vie de ces petits… » Le verdict sera rendu le 5 septembre prochain. D’ici-là, Mylène reste en détention provisoire pour éviter de nouvelles victimes. Souhaitons beaucoup de courage aux enfants pour oublier un jour ce qu’ils ont vécu. La rédaction Photo Credit: Tariq’s Fantasy World via Compfight cc" La nounou fait écouter Zaz aux enfants, elle risque 3 ans de prison 1 "Martois-en-Champagne – C’est toute une commune qui est sous le choc après l’arrestation de Mylène Tyssandier. Personne ne se doutait du drame qui se jouait derrière les murs de la jolie maison aux volets verts. Et pourtant. Durant trois semaines, cette assistante maternelle de 34 ans a fait vivre l’enfer aux enfants qu’elle gardait en les obligeant à écouter les chansons de la chanteuse Zaz. Jusqu’à ce que l’un d’entre eux ose enfin parler. Elle risque 3 ans de prison ferme et l’interdiction d’exercer son métier. Des parents sous le choc C’est la mère de Baptiste, un des enfants que Mylène gardait depuis deux ans qui a saisi la justice après que son fils lui ait révélé les maltraitances. « Je voyais bien que quelque chose n’allait pas. Mon fils ne voulait plus manger et passait son temps à jouer avec des cailloux, seul dans sa chambre. Quand j’ai commencé à lui poser des questions, il s’est mis à trembler et à pleurer. Et puis il m’a avoué l’impensable. Je n’en reviens toujours pas, il va lui falloir des années pour s’en remettre. » Les parents des deux autres enfants sont encore trop choqués pour s’exprimer mais nous ont fait savoir qu’ils avaient fait appel à des professionnels pour aider les petites victimes à se reconstruire après ce drame. Des semaines de violences L’horreur a commencé le 13 mai 2013, jour de la sortie du nouvel album de Zaz, Recto Verso. Chaque jour, Mylène écoute le disque complet au minimum deux fois, en présence des enfants. Un comportement qu’elle ne s’explique pas : « J’ai essayé de résister, je savais que c’était mal mais c’était plus fort que moi. Il fallait que je le fasse. J’ai commencé tout doucement et puis vous savez ce que c’est, peu à peu j’ai augmenté le volume. J’ose à peine le dire, mais il m’est même arrivé de chanter en plus. Si vous saviez comme je m’en veux d’avoir détruit la vie de ces petits… » Le verdict sera rendu le 5 septembre prochain. D’ici-là, Mylène reste en détention provisoire pour éviter de nouvelles victimes. Souhaitons beaucoup de courage aux enfants pour oublier un jour ce qu’ils ont vécu. La rédaction Photo Credit: Tariq’s Fantasy World via Compfight cc" La nounou fait écouter Zaz aux enfants, elle risque 3 ans de prison 1 "Martois-en-Champagne – C’est toute une commune qui est sous le choc après l’arrestation de Mylène Tyssandier. Personne ne se doutait du drame qui se jouait derrière les murs de la jolie maison aux volets verts. Et pourtant. Durant trois semaines, cette assistante maternelle de 34 ans a fait vivre l’enfer aux enfants qu’elle gardait en les obligeant à écouter les chansons de la chanteuse Zaz. Jusqu’à ce que l’un d’entre eux ose enfin parler. Elle risque 3 ans de prison ferme et l’interdiction d’exercer son métier. Des parents sous le choc C’est la mère de Baptiste, un des enfants que Mylène gardait depuis deux ans qui a saisi la justice après que son fils lui ait révélé les maltraitances. « Je voyais bien que quelque chose n’allait pas. Mon fils ne voulait plus manger et passait son temps à jouer avec des cailloux, seul dans sa chambre. Quand j’ai commencé à lui poser des questions, il s’est mis à trembler et à pleurer. Et puis il m’a avoué l’impensable. Je n’en reviens toujours pas, il va lui falloir des années pour s’en remettre. » Les parents des deux autres enfants sont encore trop choqués pour s’exprimer mais nous ont fait savoir qu’ils avaient fait appel à des professionnels pour aider les petites victimes à se reconstruire après ce drame. Des semaines de violences L’horreur a commencé le 13 mai 2013, jour de la sortie du nouvel album de Zaz, Recto Verso. Chaque jour, Mylène écoute le disque complet au minimum deux fois, en présence des enfants. Un comportement qu’elle ne s’explique pas : « J’ai essayé de résister, je savais que c’était mal mais c’était plus fort que moi. Il fallait que je le fasse. J’ai commencé tout doucement et puis vous savez ce que c’est, peu à peu j’ai augmenté le volume. J’ose à peine le dire, mais il m’est même arrivé de chanter en plus. Si vous saviez comme je m’en veux d’avoir détruit la vie de ces petits… » Le verdict sera rendu le 5 septembre prochain. D’ici-là, Mylène reste en détention provisoire pour éviter de nouvelles victimes. Souhaitons beaucoup de courage aux enfants pour oublier un jour ce qu’ils ont vécu. La rédaction Photo Credit: Tariq’s Fantasy World via Compfight cc" La nounou fait écouter Zaz aux enfants, elle risque 3 ans de prison 1 "Martois-en-Champagne – C’est toute une commune qui est sous le choc après l’arrestation de Mylène Tyssandier. Personne ne se doutait du drame qui se jouait derrière les murs de la jolie maison aux volets verts. Et pourtant. Durant trois semaines, cette assistante maternelle de 34 ans a fait vivre l’enfer aux enfants qu’elle gardait en les obligeant à écouter les chansons de la chanteuse Zaz. Jusqu’à ce que l’un d’entre eux ose enfin parler. Elle risque 3 ans de prison ferme et l’interdiction d’exercer son métier. Des parents sous le choc C’est la mère de Baptiste, un des enfants que Mylène gardait depuis deux ans qui a saisi la justice après que son fils lui ait révélé les maltraitances. « Je voyais bien que quelque chose n’allait pas. Mon fils ne voulait plus manger et passait son temps à jouer avec des cailloux, seul dans sa chambre. Quand j’ai commencé à lui poser des questions, il s’est mis à trembler et à pleurer. Et puis il m’a avoué l’impensable. Je n’en reviens toujours pas, il va lui falloir des années pour s’en remettre. » Les parents des deux autres enfants sont encore trop choqués pour s’exprimer mais nous ont fait savoir qu’ils avaient fait appel à des professionnels pour aider les petites victimes à se reconstruire après ce drame. Des semaines de violences L’horreur a commencé le 13 mai 2013, jour de la sortie du nouvel album de Zaz, Recto Verso. Chaque jour, Mylène écoute le disque complet au minimum deux fois, en présence des enfants. Un comportement qu’elle ne s’explique pas : « J’ai essayé de résister, je savais que c’était mal mais c’était plus fort que moi. Il fallait que je le fasse. J’ai commencé tout doucement et puis vous savez ce que c’est, peu à peu j’ai augmenté le volume. J’ose à peine le dire, mais il m’est même arrivé de chanter en plus. Si vous saviez comme je m’en veux d’avoir détruit la vie de ces petits… » Le verdict sera rendu le 5 septembre prochain. D’ici-là, Mylène reste en détention provisoire pour éviter de nouvelles victimes. Souhaitons beaucoup de courage aux enfants pour oublier un jour ce qu’ils ont vécu. La rédaction Photo Credit: Tariq’s Fantasy World via Compfight cc" La nounou fait écouter Zaz aux enfants, elle risque 3 ans de prison 1 "Martois-en-Champagne – C’est toute une commune qui est sous le choc après l’arrestation de Mylène Tyssandier. Personne ne se doutait du drame qui se jouait derrière les murs de la jolie maison aux volets verts. Et pourtant. Durant trois semaines, cette assistante maternelle de 34 ans a fait vivre l’enfer aux enfants qu’elle gardait en les obligeant à écouter les chansons de la chanteuse Zaz. Jusqu’à ce que l’un d’entre eux ose enfin parler. Elle risque 3 ans de prison ferme et l’interdiction d’exercer son métier. Des parents sous le choc C’est la mère de Baptiste, un des enfants que Mylène gardait depuis deux ans qui a saisi la justice après que son fils lui ait révélé les maltraitances. « Je voyais bien que quelque chose n’allait pas. Mon fils ne voulait plus manger et passait son temps à jouer avec des cailloux, seul dans sa chambre. Quand j’ai commencé à lui poser des questions, il s’est mis à trembler et à pleurer. Et puis il m’a avoué l’impensable. Je n’en reviens toujours pas, il va lui falloir des années pour s’en remettre. » Les parents des deux autres enfants sont encore trop choqués pour s’exprimer mais nous ont fait savoir qu’ils avaient fait appel à des professionnels pour aider les petites victimes à se reconstruire après ce drame. Des semaines de violences L’horreur a commencé le 13 mai 2013, jour de la sortie du nouvel album de Zaz, Recto Verso. Chaque jour, Mylène écoute le disque complet au minimum deux fois, en présence des enfants. Un comportement qu’elle ne s’explique pas : « J’ai essayé de résister, je savais que c’était mal mais c’était plus fort que moi. Il fallait que je le fasse. J’ai commencé tout doucement et puis vous savez ce que c’est, peu à peu j’ai augmenté le volume. J’ose à peine le dire, mais il m’est même arrivé de chanter en plus. Si vous saviez comme je m’en veux d’avoir détruit la vie de ces petits… » Le verdict sera rendu le 5 septembre prochain. D’ici-là, Mylène reste en détention provisoire pour éviter de nouvelles victimes. Souhaitons beaucoup de courage aux enfants pour oublier un jour ce qu’ils ont vécu. La rédaction Photo Credit: Tariq’s Fantasy World via Compfight cc" La nounou fait écouter Zaz aux enfants, elle risque 3 ans de prison 1 "Martois-en-Champagne – C’est toute une commune qui est sous le choc après l’arrestation de Mylène Tyssandier. Personne ne se doutait du drame qui se jouait derrière les murs de la jolie maison aux volets verts. Et pourtant. Durant trois semaines, cette assistante maternelle de 34 ans a fait vivre l’enfer aux enfants qu’elle gardait en les obligeant à écouter les chansons de la chanteuse Zaz. Jusqu’à ce que l’un d’entre eux ose enfin parler. Elle risque 3 ans de prison ferme et l’interdiction d’exercer son métier. Des parents sous le choc C’est la mère de Baptiste, un des enfants que Mylène gardait depuis deux ans qui a saisi la justice après que son fils lui ait révélé les maltraitances. « Je voyais bien que quelque chose n’allait pas. Mon fils ne voulait plus manger et passait son temps à jouer avec des cailloux, seul dans sa chambre. Quand j’ai commencé à lui poser des questions, il s’est mis à trembler et à pleurer. Et puis il m’a avoué l’impensable. Je n’en reviens toujours pas, il va lui falloir des années pour s’en remettre. » Les parents des deux autres enfants sont encore trop choqués pour s’exprimer mais nous ont fait savoir qu’ils avaient fait appel à des professionnels pour aider les petites victimes à se reconstruire après ce drame. Des semaines de violences L’horreur a commencé le 13 mai 2013, jour de la sortie du nouvel album de Zaz, Recto Verso. Chaque jour, Mylène écoute le disque complet au minimum deux fois, en présence des enfants. Un comportement qu’elle ne s’explique pas : « J’ai essayé de résister, je savais que c’était mal mais c’était plus fort que moi. Il fallait que je le fasse. J’ai commencé tout doucement et puis vous savez ce que c’est, peu à peu j’ai augmenté le volume. J’ose à peine le dire, mais il m’est même arrivé de chanter en plus. Si vous saviez comme je m’en veux d’avoir détruit la vie de ces petits… » Le verdict sera rendu le 5 septembre prochain. D’ici-là, Mylène reste en détention provisoire pour éviter de nouvelles victimes. Souhaitons beaucoup de courage aux enfants pour oublier un jour ce qu’ils ont vécu. La rédaction Photo Credit: Tariq’s Fantasy World via Compfight cc" La nounou fait écouter Zaz aux enfants, elle risque 3 ans de prison 1 "Martois-en-Champagne – C’est toute une commune qui est sous le choc après l’arrestation de Mylène Tyssandier. Personne ne se doutait du drame qui se jouait derrière les murs de la jolie maison aux volets verts. Et pourtant. Durant trois semaines, cette assistante maternelle de 34 ans a fait vivre l’enfer aux enfants qu’elle gardait en les obligeant à écouter les chansons de la chanteuse Zaz. Jusqu’à ce que l’un d’entre eux ose enfin parler. Elle risque 3 ans de prison ferme et l’interdiction d’exercer son métier. Des parents sous le choc C’est la mère de Baptiste, un des enfants que Mylène gardait depuis deux ans qui a saisi la justice après que son fils lui ait révélé les maltraitances. « Je voyais bien que quelque chose n’allait pas. Mon fils ne voulait plus manger et passait son temps à jouer avec des cailloux, seul dans sa chambre. Quand j’ai commencé à lui poser des questions, il s’est mis à trembler et à pleurer. Et puis il m’a avoué l’impensable. Je n’en reviens toujours pas, il va lui falloir des années pour s’en remettre. » Les parents des deux autres enfants sont encore trop choqués pour s’exprimer mais nous ont fait savoir qu’ils avaient fait appel à des professionnels pour aider les petites victimes à se reconstruire après ce drame. Des semaines de violences L’horreur a commencé le 13 mai 2013, jour de la sortie du nouvel album de Zaz, Recto Verso. Chaque jour, Mylène écoute le disque complet au minimum deux fois, en présence des enfants. Un comportement qu’elle ne s’explique pas : « J’ai essayé de résister, je savais que c’était mal mais c’était plus fort que moi. Il fallait que je le fasse. J’ai commencé tout doucement et puis vous savez ce que c’est, peu à peu j’ai augmenté le volume. J’ose à peine le dire, mais il m’est même arrivé de chanter en plus. Si vous saviez comme je m’en veux d’avoir détruit la vie de ces petits… » Le verdict sera rendu le 5 septembre prochain. D’ici-là, Mylène reste en détention provisoire pour éviter de nouvelles victimes. Souhaitons beaucoup de courage aux enfants pour oublier un jour ce qu’ils ont vécu. La rédaction Photo Credit: Tariq’s Fantasy World via Compfight cc" La nounou fait écouter Zaz aux enfants, elle risque 3 ans de prison 1 "Martois-en-Champagne – C’est toute une commune qui est sous le choc après l’arrestation de Mylène Tyssandier. Personne ne se doutait du drame qui se jouait derrière les murs de la jolie maison aux volets verts. Et pourtant. 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Je n’en reviens toujours pas, il va lui falloir des années pour s’en remettre. » Les parents des deux autres enfants sont encore trop choqués pour s’exprimer mais nous ont fait savoir qu’ils avaient fait appel à des professionnels pour aider les petites victimes à se reconstruire après ce drame. Des semaines de violences L’horreur a commencé le 13 mai 2013, jour de la sortie du nouvel album de Zaz, Recto Verso. Chaque jour, Mylène écoute le disque complet au minimum deux fois, en présence des enfants. Un comportement qu’elle ne s’explique pas : « J’ai essayé de résister, je savais que c’était mal mais c’était plus fort que moi. Il fallait que je le fasse. J’ai commencé tout doucement et puis vous savez ce que c’est, peu à peu j’ai augmenté le volume. J’ose à peine le dire, mais il m’est même arrivé de chanter en plus. Si vous saviez comme je m’en veux d’avoir détruit la vie de ces petits… » Le verdict sera rendu le 5 septembre prochain. D’ici-là, Mylène reste en détention provisoire pour éviter de nouvelles victimes. Souhaitons beaucoup de courage aux enfants pour oublier un jour ce qu’ils ont vécu. La rédaction Photo Credit: Tariq’s Fantasy World via Compfight cc" La nounou fait écouter Zaz aux enfants, elle risque 3 ans de prison 1 "Martois-en-Champagne – C’est toute une commune qui est sous le choc après l’arrestation de Mylène Tyssandier. Personne ne se doutait du drame qui se jouait derrière les murs de la jolie maison aux volets verts. Et pourtant. Durant trois semaines, cette assistante maternelle de 34 ans a fait vivre l’enfer aux enfants qu’elle gardait en les obligeant à écouter les chansons de la chanteuse Zaz. Jusqu’à ce que l’un d’entre eux ose enfin parler. Elle risque 3 ans de prison ferme et l’interdiction d’exercer son métier. Des parents sous le choc C’est la mère de Baptiste, un des enfants que Mylène gardait depuis deux ans qui a saisi la justice après que son fils lui ait révélé les maltraitances. « Je voyais bien que quelque chose n’allait pas. Mon fils ne voulait plus manger et passait son temps à jouer avec des cailloux, seul dans sa chambre. Quand j’ai commencé à lui poser des questions, il s’est mis à trembler et à pleurer. Et puis il m’a avoué l’impensable. Je n’en reviens toujours pas, il va lui falloir des années pour s’en remettre. » Les parents des deux autres enfants sont encore trop choqués pour s’exprimer mais nous ont fait savoir qu’ils avaient fait appel à des professionnels pour aider les petites victimes à se reconstruire après ce drame. Des semaines de violences L’horreur a commencé le 13 mai 2013, jour de la sortie du nouvel album de Zaz, Recto Verso. Chaque jour, Mylène écoute le disque complet au minimum deux fois, en présence des enfants. Un comportement qu’elle ne s’explique pas : « J’ai essayé de résister, je savais que c’était mal mais c’était plus fort que moi. Il fallait que je le fasse. J’ai commencé tout doucement et puis vous savez ce que c’est, peu à peu j’ai augmenté le volume. J’ose à peine le dire, mais il m’est même arrivé de chanter en plus. Si vous saviez comme je m’en veux d’avoir détruit la vie de ces petits… » Le verdict sera rendu le 5 septembre prochain. D’ici-là, Mylène reste en détention provisoire pour éviter de nouvelles victimes. Souhaitons beaucoup de courage aux enfants pour oublier un jour ce qu’ils ont vécu. La rédaction Photo Credit: Tariq’s Fantasy World via Compfight cc" La nounou fait écouter Zaz aux enfants, elle risque 3 ans de prison 1 "Martois-en-Champagne – C’est toute une commune qui est sous le choc après l’arrestation de Mylène Tyssandier. Personne ne se doutait du drame qui se jouait derrière les murs de la jolie maison aux volets verts. Et pourtant. Durant trois semaines, cette assistante maternelle de 34 ans a fait vivre l’enfer aux enfants qu’elle gardait en les obligeant à écouter les chansons de la chanteuse Zaz. Jusqu’à ce que l’un d’entre eux ose enfin parler. Elle risque 3 ans de prison ferme et l’interdiction d’exercer son métier. Des parents sous le choc C’est la mère de Baptiste, un des enfants que Mylène gardait depuis deux ans qui a saisi la justice après que son fils lui ait révélé les maltraitances. « Je voyais bien que quelque chose n’allait pas. Mon fils ne voulait plus manger et passait son temps à jouer avec des cailloux, seul dans sa chambre. Quand j’ai commencé à lui poser des questions, il s’est mis à trembler et à pleurer. Et puis il m’a avoué l’impensable. Je n’en reviens toujours pas, il va lui falloir des années pour s’en remettre. » Les parents des deux autres enfants sont encore trop choqués pour s’exprimer mais nous ont fait savoir qu’ils avaient fait appel à des professionnels pour aider les petites victimes à se reconstruire après ce drame. Des semaines de violences L’horreur a commencé le 13 mai 2013, jour de la sortie du nouvel album de Zaz, Recto Verso. Chaque jour, Mylène écoute le disque complet au minimum deux fois, en présence des enfants. Un comportement qu’elle ne s’explique pas : « J’ai essayé de résister, je savais que c’était mal mais c’était plus fort que moi. Il fallait que je le fasse. J’ai commencé tout doucement et puis vous savez ce que c’est, peu à peu j’ai augmenté le volume. J’ose à peine le dire, mais il m’est même arrivé de chanter en plus. Si vous saviez comme je m’en veux d’avoir détruit la vie de ces petits… » Le verdict sera rendu le 5 septembre prochain. D’ici-là, Mylène reste en détention provisoire pour éviter de nouvelles victimes. Souhaitons beaucoup de courage aux enfants pour oublier un jour ce qu’ils ont vécu. La rédaction Photo Credit: Tariq’s Fantasy World via Compfight cc" La nounou fait écouter Zaz aux enfants, elle risque 3 ans de prison 1 "Martois-en-Champagne – C’est toute une commune qui est sous le choc après l’arrestation de Mylène Tyssandier. Personne ne se doutait du drame qui se jouait derrière les murs de la jolie maison aux volets verts. Et pourtant. Durant trois semaines, cette assistante maternelle de 34 ans a fait vivre l’enfer aux enfants qu’elle gardait en les obligeant à écouter les chansons de la chanteuse Zaz. Jusqu’à ce que l’un d’entre eux ose enfin parler. Elle risque 3 ans de prison ferme et l’interdiction d’exercer son métier. Des parents sous le choc C’est la mère de Baptiste, un des enfants que Mylène gardait depuis deux ans qui a saisi la justice après que son fils lui ait révélé les maltraitances. « Je voyais bien que quelque chose n’allait pas. Mon fils ne voulait plus manger et passait son temps à jouer avec des cailloux, seul dans sa chambre. Quand j’ai commencé à lui poser des questions, il s’est mis à trembler et à pleurer. Et puis il m’a avoué l’impensable. Je n’en reviens toujours pas, il va lui falloir des années pour s’en remettre. » Les parents des deux autres enfants sont encore trop choqués pour s’exprimer mais nous ont fait savoir qu’ils avaient fait appel à des professionnels pour aider les petites victimes à se reconstruire après ce drame. Des semaines de violences L’horreur a commencé le 13 mai 2013, jour de la sortie du nouvel album de Zaz, Recto Verso. Chaque jour, Mylène écoute le disque complet au minimum deux fois, en présence des enfants. 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Je n’en reviens toujours pas, il va lui falloir des années pour s’en remettre. » Les parents des deux autres enfants sont encore trop choqués pour s’exprimer mais nous ont fait savoir qu’ils avaient fait appel à des professionnels pour aider les petites victimes à se reconstruire après ce drame. Des semaines de violences L’horreur a commencé le 13 mai 2013, jour de la sortie du nouvel album de Zaz, Recto Verso. Chaque jour, Mylène écoute le disque complet au minimum deux fois, en présence des enfants. Un comportement qu’elle ne s’explique pas : « J’ai essayé de résister, je savais que c’était mal mais c’était plus fort que moi. Il fallait que je le fasse. J’ai commencé tout doucement et puis vous savez ce que c’est, peu à peu j’ai augmenté le volume. J’ose à peine le dire, mais il m’est même arrivé de chanter en plus. Si vous saviez comme je m’en veux d’avoir détruit la vie de ces petits… » Le verdict sera rendu le 5 septembre prochain. 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Des parents sous le choc C’est la mère de Baptiste, un des enfants que Mylène gardait depuis deux ans qui a saisi la justice après que son fils lui ait révélé les maltraitances. « Je voyais bien que quelque chose n’allait pas. Mon fils ne voulait plus manger et passait son temps à jouer avec des cailloux, seul dans sa chambre. Quand j’ai commencé à lui poser des questions, il s’est mis à trembler et à pleurer. Et puis il m’a avoué l’impensable. Je n’en reviens toujours pas, il va lui falloir des années pour s’en remettre. » Les parents des deux autres enfants sont encore trop choqués pour s’exprimer mais nous ont fait savoir qu’ils avaient fait appel à des professionnels pour aider les petites victimes à se reconstruire après ce drame. Des semaines de violences L’horreur a commencé le 13 mai 2013, jour de la sortie du nouvel album de Zaz, Recto Verso. Chaque jour, Mylène écoute le disque complet au minimum deux fois, en présence des enfants. Un comportement qu’elle ne s’explique pas : « J’ai essayé de résister, je savais que c’était mal mais c’était plus fort que moi. Il fallait que je le fasse. J’ai commencé tout doucement et puis vous savez ce que c’est, peu à peu j’ai augmenté le volume. J’ose à peine le dire, mais il m’est même arrivé de chanter en plus. Si vous saviez comme je m’en veux d’avoir détruit la vie de ces petits… » Le verdict sera rendu le 5 septembre prochain. D’ici-là, Mylène reste en détention provisoire pour éviter de nouvelles victimes. Souhaitons beaucoup de courage aux enfants pour oublier un jour ce qu’ils ont vécu. La rédaction Photo Credit: Tariq’s Fantasy World via Compfight cc" La nounou fait écouter Zaz aux enfants, elle risque 3 ans de prison 1 "Martois-en-Champagne – C’est toute une commune qui est sous le choc après l’arrestation de Mylène Tyssandier. Personne ne se doutait du drame qui se jouait derrière les murs de la jolie maison aux volets verts. Et pourtant. Durant trois semaines, cette assistante maternelle de 34 ans a fait vivre l’enfer aux enfants qu’elle gardait en les obligeant à écouter les chansons de la chanteuse Zaz. Jusqu’à ce que l’un d’entre eux ose enfin parler. Elle risque 3 ans de prison ferme et l’interdiction d’exercer son métier. Des parents sous le choc C’est la mère de Baptiste, un des enfants que Mylène gardait depuis deux ans qui a saisi la justice après que son fils lui ait révélé les maltraitances. « Je voyais bien que quelque chose n’allait pas. Mon fils ne voulait plus manger et passait son temps à jouer avec des cailloux, seul dans sa chambre. Quand j’ai commencé à lui poser des questions, il s’est mis à trembler et à pleurer. Et puis il m’a avoué l’impensable. Je n’en reviens toujours pas, il va lui falloir des années pour s’en remettre. » Les parents des deux autres enfants sont encore trop choqués pour s’exprimer mais nous ont fait savoir qu’ils avaient fait appel à des professionnels pour aider les petites victimes à se reconstruire après ce drame. Des semaines de violences L’horreur a commencé le 13 mai 2013, jour de la sortie du nouvel album de Zaz, Recto Verso. Chaque jour, Mylène écoute le disque complet au minimum deux fois, en présence des enfants. Un comportement qu’elle ne s’explique pas : « J’ai essayé de résister, je savais que c’était mal mais c’était plus fort que moi. Il fallait que je le fasse. J’ai commencé tout doucement et puis vous savez ce que c’est, peu à peu j’ai augmenté le volume. J’ose à peine le dire, mais il m’est même arrivé de chanter en plus. Si vous saviez comme je m’en veux d’avoir détruit la vie de ces petits… » Le verdict sera rendu le 5 septembre prochain. D’ici-là, Mylène reste en détention provisoire pour éviter de nouvelles victimes. Souhaitons beaucoup de courage aux enfants pour oublier un jour ce qu’ils ont vécu. La rédaction Photo Credit: Tariq’s Fantasy World via Compfight cc" La nounou fait écouter Zaz aux enfants, elle risque 3 ans de prison 1 "Martois-en-Champagne – C’est toute une commune qui est sous le choc après l’arrestation de Mylène Tyssandier. Personne ne se doutait du drame qui se jouait derrière les murs de la jolie maison aux volets verts. Et pourtant. Durant trois semaines, cette assistante maternelle de 34 ans a fait vivre l’enfer aux enfants qu’elle gardait en les obligeant à écouter les chansons de la chanteuse Zaz. Jusqu’à ce que l’un d’entre eux ose enfin parler. Elle risque 3 ans de prison ferme et l’interdiction d’exercer son métier. Des parents sous le choc C’est la mère de Baptiste, un des enfants que Mylène gardait depuis deux ans qui a saisi la justice après que son fils lui ait révélé les maltraitances. « Je voyais bien que quelque chose n’allait pas. Mon fils ne voulait plus manger et passait son temps à jouer avec des cailloux, seul dans sa chambre. Quand j’ai commencé à lui poser des questions, il s’est mis à trembler et à pleurer. Et puis il m’a avoué l’impensable. Je n’en reviens toujours pas, il va lui falloir des années pour s’en remettre. » Les parents des deux autres enfants sont encore trop choqués pour s’exprimer mais nous ont fait savoir qu’ils avaient fait appel à des professionnels pour aider les petites victimes à se reconstruire après ce drame. Des semaines de violences L’horreur a commencé le 13 mai 2013, jour de la sortie du nouvel album de Zaz, Recto Verso. Chaque jour, Mylène écoute le disque complet au minimum deux fois, en présence des enfants. Un comportement qu’elle ne s’explique pas : « J’ai essayé de résister, je savais que c’était mal mais c’était plus fort que moi. Il fallait que je le fasse. J’ai commencé tout doucement et puis vous savez ce que c’est, peu à peu j’ai augmenté le volume. J’ose à peine le dire, mais il m’est même arrivé de chanter en plus. Si vous saviez comme je m’en veux d’avoir détruit la vie de ces petits… » Le verdict sera rendu le 5 septembre prochain. D’ici-là, Mylène reste en détention provisoire pour éviter de nouvelles victimes. Souhaitons beaucoup de courage aux enfants pour oublier un jour ce qu’ils ont vécu. La rédaction Photo Credit: Tariq’s Fantasy World via Compfight cc" La nounou fait écouter Zaz aux enfants, elle risque 3 ans de prison 1 "Tout le monde se souvient de ce célèbre tube signé Jean-Jacques Goldman dans lequel le chanteur évoquait une jeune femme, nouvellement maman, qui déclarait avoir fait un bébé toute seule. 27 ans plus tard, c’est une femme d’âge mûr qui nous reçoit pour soulager sa conscience. Le bébé de la chanson n’est plus tout à fait un bébé, d’ailleurs, puisque c’est une jeune femme de 27 ans qui accompagne sa mère, Céline Langerais, celle-là même qui prétendait avoir fait un bébé toute seule dans la chanson de Jean-Jacques Goldman. Dans un livre confession intitulé J’ai pô vraiment fait l’bébé toute seule, aux éditions J’ai Lu, Céline Langerais explique qu’elle avait rencontré Jean-Jacques Goldman lors d’une soirée Karaoké au bar du Balto, à Saint Quentin, dans l’Aisne. La jeune femme, alors représentante pour les marques de confiseries chocolatées Raider et Yes, avait attiré l’attention du chanteur en enchaînant les verres de Pacific. « Il était carrément hypnotisé par ma descente. Y croyait que j’buvais du Ricard, le con », raconte, encore amusée, Céline Langerais. Mais ce n’est qu’à partir du lendemain que la fameuse chanson puise réellement ses origines. « J’étais en train de jeter des miettes de vieux Yes aux pigeons, sur mon balcon de la citée Salvador Allende de Laon, quand le Jean-Jacques est arrivé dans sa R5 rouge. C’est le patron du Balto qui lui avait donné mon adresse. Tiens, d’ailleurs, c’est à cause que je jetais de miettes qu’il a écrit la chanson du vieux pain pour attirer les moineaux … bref … Comme j’ai bien vu qu’y voulait me draguer et plus si infinité, je l’ai laissé visité mon intérieur ». L’histoire d’amour entre les deux tourtereaux fût aussi fugace que passionnée et, 9 mois plus tard, lorsque que Jean-Jacques revint dans le secteur pour un concert à la salle culturelle de Saint-Quentin, quelle ne fût pas sa surprise en croisant la belle Céline accompagnée d’un nourrisson de quelques jours. Bien entendu, Jean-Jacques demanda à Céline si l’enfant était de lui. C’est alors que la jeune femme entra dans une explication pour le moins originale. « J’y ai dit que j’avais fait le bébé toute seule. Que j’étais passé à la banque du sperme pour un retrait que le père de la gamine était inconnu. Je voulais pas y mettre un môme sur le dos, le pauvre. Y commençait tout juste à avoir du succès. Bah vous savez quoi ? Il en a fait une chanson, ce couillon. Cette-là, je l’ai pô vu venir. » Et quand on lui demande pourquoi parler presque 30 ans plus tard, Céline explique que « c’est pour la gamine. Elle vient tout juste d’avoir son Bac après 8 tentatives. J’y avais promis que j’y dirai qui c’est son père si qu’elle avait son Bac. J’ai voulu tenir parole » avant d’ajouter « mais le Jean-Jacques  se souvient même plus de moi alors j’ai décidé de faire un bouquin pour alerter le pignon public et j’envisage même de demander à la justice un texte de paternité ». A ce jour, malgré de nombreuses tentatives pour joindre  Jean-Jacques Goldman, ce dernier n’a pas souhaité nous répondre et nie en bloque, par l’intermédiaire de son avocat, avoir chanté à St-Quentin dans ces années là. Par contre, il admet ne plus savoir si les miettes lancées sur le balcon étaient bien des miettes de pain ou des miettes de Yes. Alors, qui ment dans cette histoire ? Le mystère reste entier … La rédaction" La jeune femme de la chanson « Elle a fait un bébé toute seule » avoue avoir menti 1 "Tout le monde se souvient de ce célèbre tube signé Jean-Jacques Goldman dans lequel le chanteur évoquait une jeune femme, nouvellement maman, qui déclarait avoir fait un bébé toute seule. 27 ans plus tard, c’est une femme d’âge mûr qui nous reçoit pour soulager sa conscience. Le bébé de la chanson n’est plus tout à fait un bébé, d’ailleurs, puisque c’est une jeune femme de 27 ans qui accompagne sa mère, Céline Langerais, celle-là même qui prétendait avoir fait un bébé toute seule dans la chanson de Jean-Jacques Goldman. Dans un livre confession intitulé J’ai pô vraiment fait l’bébé toute seule, aux éditions J’ai Lu, Céline Langerais explique qu’elle avait rencontré Jean-Jacques Goldman lors d’une soirée Karaoké au bar du Balto, à Saint Quentin, dans l’Aisne. La jeune femme, alors représentante pour les marques de confiseries chocolatées Raider et Yes, avait attiré l’attention du chanteur en enchaînant les verres de Pacific. « Il était carrément hypnotisé par ma descente. Y croyait que j’buvais du Ricard, le con », raconte, encore amusée, Céline Langerais. Mais ce n’est qu’à partir du lendemain que la fameuse chanson puise réellement ses origines. « J’étais en train de jeter des miettes de vieux Yes aux pigeons, sur mon balcon de la citée Salvador Allende de Laon, quand le Jean-Jacques est arrivé dans sa R5 rouge. C’est le patron du Balto qui lui avait donné mon adresse. Tiens, d’ailleurs, c’est à cause que je jetais de miettes qu’il a écrit la chanson du vieux pain pour attirer les moineaux … bref … Comme j’ai bien vu qu’y voulait me draguer et plus si infinité, je l’ai laissé visité mon intérieur ». L’histoire d’amour entre les deux tourtereaux fût aussi fugace que passionnée et, 9 mois plus tard, lorsque que Jean-Jacques revint dans le secteur pour un concert à la salle culturelle de Saint-Quentin, quelle ne fût pas sa surprise en croisant la belle Céline accompagnée d’un nourrisson de quelques jours. Bien entendu, Jean-Jacques demanda à Céline si l’enfant était de lui. C’est alors que la jeune femme entra dans une explication pour le moins originale. « J’y ai dit que j’avais fait le bébé toute seule. Que j’étais passé à la banque du sperme pour un retrait que le père de la gamine était inconnu. Je voulais pas y mettre un môme sur le dos, le pauvre. Y commençait tout juste à avoir du succès. Bah vous savez quoi ? Il en a fait une chanson, ce couillon. Cette-là, je l’ai pô vu venir. » Et quand on lui demande pourquoi parler presque 30 ans plus tard, Céline explique que « c’est pour la gamine. Elle vient tout juste d’avoir son Bac après 8 tentatives. J’y avais promis que j’y dirai qui c’est son père si qu’elle avait son Bac. J’ai voulu tenir parole » avant d’ajouter « mais le Jean-Jacques  se souvient même plus de moi alors j’ai décidé de faire un bouquin pour alerter le pignon public et j’envisage même de demander à la justice un texte de paternité ». A ce jour, malgré de nombreuses tentatives pour joindre  Jean-Jacques Goldman, ce dernier n’a pas souhaité nous répondre et nie en bloque, par l’intermédiaire de son avocat, avoir chanté à St-Quentin dans ces années là. Par contre, il admet ne plus savoir si les miettes lancées sur le balcon étaient bien des miettes de pain ou des miettes de Yes. Alors, qui ment dans cette histoire ? Le mystère reste entier … La rédaction" La jeune femme de la chanson « Elle a fait un bébé toute seule » avoue avoir menti 1 "Tout le monde se souvient de ce célèbre tube signé Jean-Jacques Goldman dans lequel le chanteur évoquait une jeune femme, nouvellement maman, qui déclarait avoir fait un bébé toute seule. 27 ans plus tard, c’est une femme d’âge mûr qui nous reçoit pour soulager sa conscience. Le bébé de la chanson n’est plus tout à fait un bébé, d’ailleurs, puisque c’est une jeune femme de 27 ans qui accompagne sa mère, Céline Langerais, celle-là même qui prétendait avoir fait un bébé toute seule dans la chanson de Jean-Jacques Goldman. Dans un livre confession intitulé J’ai pô vraiment fait l’bébé toute seule, aux éditions J’ai Lu, Céline Langerais explique qu’elle avait rencontré Jean-Jacques Goldman lors d’une soirée Karaoké au bar du Balto, à Saint Quentin, dans l’Aisne. La jeune femme, alors représentante pour les marques de confiseries chocolatées Raider et Yes, avait attiré l’attention du chanteur en enchaînant les verres de Pacific. « Il était carrément hypnotisé par ma descente. Y croyait que j’buvais du Ricard, le con », raconte, encore amusée, Céline Langerais. Mais ce n’est qu’à partir du lendemain que la fameuse chanson puise réellement ses origines. « J’étais en train de jeter des miettes de vieux Yes aux pigeons, sur mon balcon de la citée Salvador Allende de Laon, quand le Jean-Jacques est arrivé dans sa R5 rouge. C’est le patron du Balto qui lui avait donné mon adresse. Tiens, d’ailleurs, c’est à cause que je jetais de miettes qu’il a écrit la chanson du vieux pain pour attirer les moineaux … bref … Comme j’ai bien vu qu’y voulait me draguer et plus si infinité, je l’ai laissé visité mon intérieur ». L’histoire d’amour entre les deux tourtereaux fût aussi fugace que passionnée et, 9 mois plus tard, lorsque que Jean-Jacques revint dans le secteur pour un concert à la salle culturelle de Saint-Quentin, quelle ne fût pas sa surprise en croisant la belle Céline accompagnée d’un nourrisson de quelques jours. Bien entendu, Jean-Jacques demanda à Céline si l’enfant était de lui. C’est alors que la jeune femme entra dans une explication pour le moins originale. « J’y ai dit que j’avais fait le bébé toute seule. Que j’étais passé à la banque du sperme pour un retrait que le père de la gamine était inconnu. Je voulais pas y mettre un môme sur le dos, le pauvre. Y commençait tout juste à avoir du succès. Bah vous savez quoi ? Il en a fait une chanson, ce couillon. Cette-là, je l’ai pô vu venir. » Et quand on lui demande pourquoi parler presque 30 ans plus tard, Céline explique que « c’est pour la gamine. Elle vient tout juste d’avoir son Bac après 8 tentatives. J’y avais promis que j’y dirai qui c’est son père si qu’elle avait son Bac. J’ai voulu tenir parole » avant d’ajouter « mais le Jean-Jacques  se souvient même plus de moi alors j’ai décidé de faire un bouquin pour alerter le pignon public et j’envisage même de demander à la justice un texte de paternité ». A ce jour, malgré de nombreuses tentatives pour joindre  Jean-Jacques Goldman, ce dernier n’a pas souhaité nous répondre et nie en bloque, par l’intermédiaire de son avocat, avoir chanté à St-Quentin dans ces années là. Par contre, il admet ne plus savoir si les miettes lancées sur le balcon étaient bien des miettes de pain ou des miettes de Yes. Alors, qui ment dans cette histoire ? Le mystère reste entier … La rédaction" La jeune femme de la chanson « Elle a fait un bébé toute seule » avoue avoir menti 1 "Harry’s,  la célèbre marque de pain de mie industriel, s’apprête à lancer sur le marché une nouvelle gamme qui devrait ravir les mamans.  Après le succès de ses pains de mie sans croûte, l’enseigne mise gros sur le lancement de celle des pains de mie sans mie. La genèse Alors que beaucoup criaient à l’hérésie commerciale lorsque la marque Harry’s a lancé son pain de mie sans croûte en 2011, le 100% Mie, ce produit a rapidement su trouver son public auprès de jeunes enfants dont le palais délicat reprochait le manque de moelleux des croûtes. Six mois plus tard, souhaitant surfer sur ce succès,  Harry’s lançait les version au seigle, complet, brioché et 7 céréales.  Mais la marque n’était pas pleinement satisfaite car, plus les ventes de ses pains de mie sans croûte augmentaient, plus son stock de croûtes en faisaient autant. La situation pouvait sembler inextricable mais c’était sans compter sur l’idée de génie de Thierry Lebread qui, lors d’une réunion Recherche & Développement lança l’idée du pain de mie sans mie afin d’écouler les croûtes du pain de mie sans croûte. La ménagère en point de mire L’idée pourrait paraître saugrenue de prime abord mais, grâce à l’aide du très médiatique nutritionniste Jean-Michel Cohen et d’une grande agence de communication, Harry’s à décidé de cibler précisément les futurs clients de ce pain de mie sans mie : les fameuses ménagères de moins de 50 ans qui souhaitent faire attention à leur ligne. L’idée est simple, en ne gardant que la croûte du pain de mie, Harry’s fait passer l’apport calorique d’un sandwich jambon emmental  de 437 kcal à 149 kcal. Comment an arrive-t-on à un tel résultat ? En réduisant le nombre de calories apportées par la mie de pain, bien entendu, mais également, et surtout, en réduisant considérablement  la surface de beurrage ! La question qui subsiste est la suivante : Comment  n’y avait-on pas pensé plus tôt ? La rédaction Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 20 avr 2014 , By La rédaction Posted On 10 avr 2014 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction" Innovation : Le Pain de Mie sans Mie 1 "Londres – Alors que la naissance du Royal Baby est attendue avec ferveur non seulement par le peuple britannique mais également dans le monde entier, la rédaction de Darons a souhaité en savoir plus sur le protocole de naissance d’un bébé de princesse. Kate Middleton est sur le point de donner naissance au futur roi du Royaume-Uni à l’hôpital St Marty de Londres. Pour l’accompagner dans ce moment particulier, le Dr Marcus Flanaghan, ancien gynécologue de la reine Elizabeth II, sera assisté par le Dr Alan Horswell, actuel chirurgien et gynécologue de la reine. Le docteur Alan Flanaghan a accepté de nous en dire un petit peu plus sur le protocole officiel prévu pour ce genre de naissance. Docteur Flanaghan, pouvez-vous nous dire si tout est d’ores et déjà prêt pour cette royale naissance ? Oui. La salle de travail est prête à accueillir la Duchesse de Cambridge. Nous avons repeint la salle en rose bonbon, disposé des pétales de fleurs tout autour de la table de travail et toutes nos sagefemmes ont été remplacées par des petits animaux charmants qui travaillent en sifflotant. Je ne suis pas autorisé à vous révéler tout le déroulement de l’accouchement mais je peux vous dire que nous avons prévu une attaque de méchant qui interviendra à l’exacte moitié du déroulement officiel. Bien entendu, les méchants seront vaincus par le valeureux Prince William épaulé par son ami, un raton-laveur très drôle et intelligent bien qu’un peu maladroit. La princesse a-t-elle choisi d’avoir recours à la péridurale ? Les princesses n’ont pas besoin de péridurale. De la même manière qu’elles ne défèquent ni ne proutent, elles ne ressentent aucune douleur liée aux contractions ni ne perdent de substances visqueuses au moment de l’accouchement. Et si, néanmoins, nous devions soulager la princesse d’une quelconque douleur –ce qui est improbable, rappelons-le– nous utiliserions du concentré de licorne à paillettes. Le Prince William a-t-il prévu de couper le cordon ombilical ? Non. Là encore, le protocole est très strict. Le cordon ombilical ne peut être coupé que par marraine la bonne fée, Priscillia Bubbletown. Enfin, une question qui nous est posé par une lectrice, Marine Gamelin : Kate Middleton aura-t-elle une valisette pleine de goodies dans sa chambre ? Bien entendu. Nous avons prévu la valisette classique destinée aux princesses qui viennent accoucher dans notre maternité. Elle est composée de quelques échantillons de couches en soie, de tétines Dior et de crème anti-hémorroïdaire Préparation H. Oui, les princesses n’échappent pas aux hémorroïdes. Merci aux Dr Flanaghan pour ces révélations exclusives qui nous permettent de mieux visualiser comment se déroulera cet accouchement hors-normes. Information complémentaire : D’après nos confrères du Bilboquet Magazine, l’accouchement sera retransmis en direct à la télévision sur toutes les chaines nationales. Un très beau spectacle en perspective. La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction Posted On 13 mar 2013 , By La rédaction Posted On 12 mar 2013 , By La rédaction" Royal Baby : Infos exclusives concernant l’accouchement de Kate Middleton 1 "Alors que la coupe du monde de foot vient de débuter, difficile pour les passionnés de concilier vie de famille et visionnage des matchs. Une société marseillaise du nom de Bébé-Foot a donc conçu un body comprenant tout le nécessaire du parfait supporter. De quoi garder toujours un œil sur la télé et un autre sur bébé. Concrètement, le dos du vêtement comporte un compartiment isotherme dans lequel vous pourrez ranger votre canette de bière qui restera bien fraîche (à consommer avec modération). Sur un bras vous aurez une pochette hermétique destinée à accueillir vos chips qui conserveront ainsi tout leur croquant. Sur l’autre bras, une poche  fera un parfait emplacement de rangement pour la télécommande. Enfin, sous les fesses de bébé, les concepteurs ont placé une sonnette de vélo de type trompette qui couinera à chaque mouvement de votre enfant, ce qui ne manquera pas de l’amuser. Car, oui, ce body respecte parfaitement votre bébé! C’était là la condition sine qua non pour que Bébé-Foot mette son produit sur le marché, comme nous le confirme son président-fondateur-trésorier-délégué CFDT-gérant de la buvette Michel Platini. « Déjà je tiens à préciser que je n’ai aucun lien de parenté avec l’autre Michel Platini, c’est pas parce qu’on a le même prénom qu’on est de la même famille! Après, bien sûr que mon body il n’est pas dangereux pour les petiots, je l’ai testé sur mon fils. Il a eu un peu de mal à rentrer dedans parce qu’il a 21 ans mais sinon tout est parfait. On a regardé le match ensemble, il s’est amusé tout du long à faire klaxonner la trompette. J’ai même été obligé de lui mettre une torgnole pour qu’il arrête. C’est vous dire si ça amuse les gosses! ». Le body est disponible par correspondance pour la somme de 49,95€. Il est vendu vide (sans boisson, chips ni bébé) Bébé-Foot 12 rue Basile Boli 13000 Marseille La rédaction Posted On 10 avr 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 18 nov 2013 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction" Coupe du Monde : De quoi concilier Bébé et Football 1 "Walnut Grove – Coup de tonnerre dans le petit monde de la télévision ! Après les révélations concernant Horst Tappert, l’acteur qui incarnait sur le petit écran l’inspecteur Derrick et dont le passé de SS vient de refaire surface, c’est au tour de la série La petite maison dans la Prairie de faire la Une de nos journaux. Un secret bien gardé Qui aurait pu deviner que cette célébrissime série qui fait encore les beaux jours de nombreuses chaines de télévision  -dont M6 qui, cette année, célèbre la 73ème rediffusion-  cachait un horrible secret ? On a tous en mémoire le générique culte de la série La petite maison dans la prairie avec Madame Ingalls qui se recoiffe, la petite Carrie qui tombe dans les herbes hautes et Monsieur Ingalls qui mène sa carriole en bon père de famille. Mais les images sont parfois trompeuses. Le tabloïd anglais The Sun vient de révéler que la jeunesse du comédien Michael Landon est bien moins glamour que son personnage de Charles Ingalls dans la série. En effet, d’après ce tabloïd et les images diffusées, Michael Landon fût  un membre important de la célèbre troupe de gladiateurs romains dirigée par Emilius Retrovirus, responsable du massacre de milliers de gaulois sous le règne de l’empereur Auguste Zirconium. On reconnait d’ailleurs parfaitement le comédien sur une photographie d’époque le montrant assoiffé de sang et sur le point d’écourter la vie d’un Gaulois dont des témoins rapportent qu’il « a été débité comme une bûche ». Michael Landon, ce bon Charles Ingalls, ne quittera ce groupe de gladiateurs qu’après 8 longues années passées à découper du gaulois à la hache et au couteau. Dès lors, on comprend mieux pourquoi, dans chaque épisode de La Petite maison dans la prairie, Charles Ingalls passait la moitié de son temps à couper rageusement des stères et des stères de bois. Une révélation lourde de conséquences pour la télévision Contacté par nos soins, la direction du groupe M6 n’a pas souhaité s’exprimer sur les suites données à cette découverte. Mais on peut avancer, sans trop de risque, l’idée selon laquelle la diffusion de La Petite maison dans la prairie sera très prochainement stoppée sur les chaines du groupe, tout comme la déprogrammation de l’inspecteur Derrick vient d’être décidée par France3 et la chaîne allemande ZDF. Les pertes pour le groupe M6 sont estimées à plusieurs millions d’euros. La rédaction Photo : © ED FRIENDLY PRODUCTIONS / NBC. ALL RIGHTS RESERVED" Après Derrick, ancien SS, le scandale Charles Ingalls 1 "Walnut Grove – Coup de tonnerre dans le petit monde de la télévision ! Après les révélations concernant Horst Tappert, l’acteur qui incarnait sur le petit écran l’inspecteur Derrick et dont le passé de SS vient de refaire surface, c’est au tour de la série La petite maison dans la Prairie de faire la Une de nos journaux. Un secret bien gardé Qui aurait pu deviner que cette célébrissime série qui fait encore les beaux jours de nombreuses chaines de télévision  -dont M6 qui, cette année, célèbre la 73ème rediffusion-  cachait un horrible secret ? On a tous en mémoire le générique culte de la série La petite maison dans la prairie avec Madame Ingalls qui se recoiffe, la petite Carrie qui tombe dans les herbes hautes et Monsieur Ingalls qui mène sa carriole en bon père de famille. Mais les images sont parfois trompeuses. Le tabloïd anglais The Sun vient de révéler que la jeunesse du comédien Michael Landon est bien moins glamour que son personnage de Charles Ingalls dans la série. En effet, d’après ce tabloïd et les images diffusées, Michael Landon fût  un membre important de la célèbre troupe de gladiateurs romains dirigée par Emilius Retrovirus, responsable du massacre de milliers de gaulois sous le règne de l’empereur Auguste Zirconium. On reconnait d’ailleurs parfaitement le comédien sur une photographie d’époque le montrant assoiffé de sang et sur le point d’écourter la vie d’un Gaulois dont des témoins rapportent qu’il « a été débité comme une bûche ». Michael Landon, ce bon Charles Ingalls, ne quittera ce groupe de gladiateurs qu’après 8 longues années passées à découper du gaulois à la hache et au couteau. Dès lors, on comprend mieux pourquoi, dans chaque épisode de La Petite maison dans la prairie, Charles Ingalls passait la moitié de son temps à couper rageusement des stères et des stères de bois. Une révélation lourde de conséquences pour la télévision Contacté par nos soins, la direction du groupe M6 n’a pas souhaité s’exprimer sur les suites données à cette découverte. Mais on peut avancer, sans trop de risque, l’idée selon laquelle la diffusion de La Petite maison dans la prairie sera très prochainement stoppée sur les chaines du groupe, tout comme la déprogrammation de l’inspecteur Derrick vient d’être décidée par France3 et la chaîne allemande ZDF. Les pertes pour le groupe M6 sont estimées à plusieurs millions d’euros. La rédaction Photo : © ED FRIENDLY PRODUCTIONS / NBC. ALL RIGHTS RESERVED" Après Derrick, ancien SS, le scandale Charles Ingalls 1 "Walnut Grove – Coup de tonnerre dans le petit monde de la télévision ! Après les révélations concernant Horst Tappert, l’acteur qui incarnait sur le petit écran l’inspecteur Derrick et dont le passé de SS vient de refaire surface, c’est au tour de la série La petite maison dans la Prairie de faire la Une de nos journaux. Un secret bien gardé Qui aurait pu deviner que cette célébrissime série qui fait encore les beaux jours de nombreuses chaines de télévision  -dont M6 qui, cette année, célèbre la 73ème rediffusion-  cachait un horrible secret ? On a tous en mémoire le générique culte de la série La petite maison dans la prairie avec Madame Ingalls qui se recoiffe, la petite Carrie qui tombe dans les herbes hautes et Monsieur Ingalls qui mène sa carriole en bon père de famille. Mais les images sont parfois trompeuses. Le tabloïd anglais The Sun vient de révéler que la jeunesse du comédien Michael Landon est bien moins glamour que son personnage de Charles Ingalls dans la série. En effet, d’après ce tabloïd et les images diffusées, Michael Landon fût  un membre important de la célèbre troupe de gladiateurs romains dirigée par Emilius Retrovirus, responsable du massacre de milliers de gaulois sous le règne de l’empereur Auguste Zirconium. On reconnait d’ailleurs parfaitement le comédien sur une photographie d’époque le montrant assoiffé de sang et sur le point d’écourter la vie d’un Gaulois dont des témoins rapportent qu’il « a été débité comme une bûche ». Michael Landon, ce bon Charles Ingalls, ne quittera ce groupe de gladiateurs qu’après 8 longues années passées à découper du gaulois à la hache et au couteau. Dès lors, on comprend mieux pourquoi, dans chaque épisode de La Petite maison dans la prairie, Charles Ingalls passait la moitié de son temps à couper rageusement des stères et des stères de bois. Une révélation lourde de conséquences pour la télévision Contacté par nos soins, la direction du groupe M6 n’a pas souhaité s’exprimer sur les suites données à cette découverte. Mais on peut avancer, sans trop de risque, l’idée selon laquelle la diffusion de La Petite maison dans la prairie sera très prochainement stoppée sur les chaines du groupe, tout comme la déprogrammation de l’inspecteur Derrick vient d’être décidée par France3 et la chaîne allemande ZDF. Les pertes pour le groupe M6 sont estimées à plusieurs millions d’euros. La rédaction Photo : © ED FRIENDLY PRODUCTIONS / NBC. ALL RIGHTS RESERVED" Après Derrick, ancien SS, le scandale Charles Ingalls 1 "Walnut Grove – Coup de tonnerre dans le petit monde de la télévision ! Après les révélations concernant Horst Tappert, l’acteur qui incarnait sur le petit écran l’inspecteur Derrick et dont le passé de SS vient de refaire surface, c’est au tour de la série La petite maison dans la Prairie de faire la Une de nos journaux. Un secret bien gardé Qui aurait pu deviner que cette célébrissime série qui fait encore les beaux jours de nombreuses chaines de télévision  -dont M6 qui, cette année, célèbre la 73ème rediffusion-  cachait un horrible secret ? On a tous en mémoire le générique culte de la série La petite maison dans la prairie avec Madame Ingalls qui se recoiffe, la petite Carrie qui tombe dans les herbes hautes et Monsieur Ingalls qui mène sa carriole en bon père de famille. Mais les images sont parfois trompeuses. Le tabloïd anglais The Sun vient de révéler que la jeunesse du comédien Michael Landon est bien moins glamour que son personnage de Charles Ingalls dans la série. En effet, d’après ce tabloïd et les images diffusées, Michael Landon fût  un membre important de la célèbre troupe de gladiateurs romains dirigée par Emilius Retrovirus, responsable du massacre de milliers de gaulois sous le règne de l’empereur Auguste Zirconium. On reconnait d’ailleurs parfaitement le comédien sur une photographie d’époque le montrant assoiffé de sang et sur le point d’écourter la vie d’un Gaulois dont des témoins rapportent qu’il « a été débité comme une bûche ». Michael Landon, ce bon Charles Ingalls, ne quittera ce groupe de gladiateurs qu’après 8 longues années passées à découper du gaulois à la hache et au couteau. Dès lors, on comprend mieux pourquoi, dans chaque épisode de La Petite maison dans la prairie, Charles Ingalls passait la moitié de son temps à couper rageusement des stères et des stères de bois. Une révélation lourde de conséquences pour la télévision Contacté par nos soins, la direction du groupe M6 n’a pas souhaité s’exprimer sur les suites données à cette découverte. Mais on peut avancer, sans trop de risque, l’idée selon laquelle la diffusion de La Petite maison dans la prairie sera très prochainement stoppée sur les chaines du groupe, tout comme la déprogrammation de l’inspecteur Derrick vient d’être décidée par France3 et la chaîne allemande ZDF. Les pertes pour le groupe M6 sont estimées à plusieurs millions d’euros. La rédaction Photo : © ED FRIENDLY PRODUCTIONS / NBC. ALL RIGHTS RESERVED" Après Derrick, ancien SS, le scandale Charles Ingalls 1 "Walnut Grove – Coup de tonnerre dans le petit monde de la télévision ! Après les révélations concernant Horst Tappert, l’acteur qui incarnait sur le petit écran l’inspecteur Derrick et dont le passé de SS vient de refaire surface, c’est au tour de la série La petite maison dans la Prairie de faire la Une de nos journaux. Un secret bien gardé Qui aurait pu deviner que cette célébrissime série qui fait encore les beaux jours de nombreuses chaines de télévision  -dont M6 qui, cette année, célèbre la 73ème rediffusion-  cachait un horrible secret ? On a tous en mémoire le générique culte de la série La petite maison dans la prairie avec Madame Ingalls qui se recoiffe, la petite Carrie qui tombe dans les herbes hautes et Monsieur Ingalls qui mène sa carriole en bon père de famille. Mais les images sont parfois trompeuses. Le tabloïd anglais The Sun vient de révéler que la jeunesse du comédien Michael Landon est bien moins glamour que son personnage de Charles Ingalls dans la série. En effet, d’après ce tabloïd et les images diffusées, Michael Landon fût  un membre important de la célèbre troupe de gladiateurs romains dirigée par Emilius Retrovirus, responsable du massacre de milliers de gaulois sous le règne de l’empereur Auguste Zirconium. On reconnait d’ailleurs parfaitement le comédien sur une photographie d’époque le montrant assoiffé de sang et sur le point d’écourter la vie d’un Gaulois dont des témoins rapportent qu’il « a été débité comme une bûche ». Michael Landon, ce bon Charles Ingalls, ne quittera ce groupe de gladiateurs qu’après 8 longues années passées à découper du gaulois à la hache et au couteau. Dès lors, on comprend mieux pourquoi, dans chaque épisode de La Petite maison dans la prairie, Charles Ingalls passait la moitié de son temps à couper rageusement des stères et des stères de bois. Une révélation lourde de conséquences pour la télévision Contacté par nos soins, la direction du groupe M6 n’a pas souhaité s’exprimer sur les suites données à cette découverte. Mais on peut avancer, sans trop de risque, l’idée selon laquelle la diffusion de La Petite maison dans la prairie sera très prochainement stoppée sur les chaines du groupe, tout comme la déprogrammation de l’inspecteur Derrick vient d’être décidée par France3 et la chaîne allemande ZDF. Les pertes pour le groupe M6 sont estimées à plusieurs millions d’euros. La rédaction Photo : © ED FRIENDLY PRODUCTIONS / NBC. ALL RIGHTS RESERVED" Après Derrick, ancien SS, le scandale Charles Ingalls 1 "Walnut Grove – Coup de tonnerre dans le petit monde de la télévision ! Après les révélations concernant Horst Tappert, l’acteur qui incarnait sur le petit écran l’inspecteur Derrick et dont le passé de SS vient de refaire surface, c’est au tour de la série La petite maison dans la Prairie de faire la Une de nos journaux. Un secret bien gardé Qui aurait pu deviner que cette célébrissime série qui fait encore les beaux jours de nombreuses chaines de télévision  -dont M6 qui, cette année, célèbre la 73ème rediffusion-  cachait un horrible secret ? On a tous en mémoire le générique culte de la série La petite maison dans la prairie avec Madame Ingalls qui se recoiffe, la petite Carrie qui tombe dans les herbes hautes et Monsieur Ingalls qui mène sa carriole en bon père de famille. Mais les images sont parfois trompeuses. Le tabloïd anglais The Sun vient de révéler que la jeunesse du comédien Michael Landon est bien moins glamour que son personnage de Charles Ingalls dans la série. En effet, d’après ce tabloïd et les images diffusées, Michael Landon fût  un membre important de la célèbre troupe de gladiateurs romains dirigée par Emilius Retrovirus, responsable du massacre de milliers de gaulois sous le règne de l’empereur Auguste Zirconium. On reconnait d’ailleurs parfaitement le comédien sur une photographie d’époque le montrant assoiffé de sang et sur le point d’écourter la vie d’un Gaulois dont des témoins rapportent qu’il « a été débité comme une bûche ». Michael Landon, ce bon Charles Ingalls, ne quittera ce groupe de gladiateurs qu’après 8 longues années passées à découper du gaulois à la hache et au couteau. Dès lors, on comprend mieux pourquoi, dans chaque épisode de La Petite maison dans la prairie, Charles Ingalls passait la moitié de son temps à couper rageusement des stères et des stères de bois. Une révélation lourde de conséquences pour la télévision Contacté par nos soins, la direction du groupe M6 n’a pas souhaité s’exprimer sur les suites données à cette découverte. Mais on peut avancer, sans trop de risque, l’idée selon laquelle la diffusion de La Petite maison dans la prairie sera très prochainement stoppée sur les chaines du groupe, tout comme la déprogrammation de l’inspecteur Derrick vient d’être décidée par France3 et la chaîne allemande ZDF. Les pertes pour le groupe M6 sont estimées à plusieurs millions d’euros. La rédaction Photo : © ED FRIENDLY PRODUCTIONS / NBC. ALL RIGHTS RESERVED" Après Derrick, ancien SS, le scandale Charles Ingalls 1 "Walnut Grove – Coup de tonnerre dans le petit monde de la télévision ! Après les révélations concernant Horst Tappert, l’acteur qui incarnait sur le petit écran l’inspecteur Derrick et dont le passé de SS vient de refaire surface, c’est au tour de la série La petite maison dans la Prairie de faire la Une de nos journaux. Un secret bien gardé Qui aurait pu deviner que cette célébrissime série qui fait encore les beaux jours de nombreuses chaines de télévision  -dont M6 qui, cette année, célèbre la 73ème rediffusion-  cachait un horrible secret ? On a tous en mémoire le générique culte de la série La petite maison dans la prairie avec Madame Ingalls qui se recoiffe, la petite Carrie qui tombe dans les herbes hautes et Monsieur Ingalls qui mène sa carriole en bon père de famille. Mais les images sont parfois trompeuses. Le tabloïd anglais The Sun vient de révéler que la jeunesse du comédien Michael Landon est bien moins glamour que son personnage de Charles Ingalls dans la série. En effet, d’après ce tabloïd et les images diffusées, Michael Landon fût  un membre important de la célèbre troupe de gladiateurs romains dirigée par Emilius Retrovirus, responsable du massacre de milliers de gaulois sous le règne de l’empereur Auguste Zirconium. On reconnait d’ailleurs parfaitement le comédien sur une photographie d’époque le montrant assoiffé de sang et sur le point d’écourter la vie d’un Gaulois dont des témoins rapportent qu’il « a été débité comme une bûche ». Michael Landon, ce bon Charles Ingalls, ne quittera ce groupe de gladiateurs qu’après 8 longues années passées à découper du gaulois à la hache et au couteau. Dès lors, on comprend mieux pourquoi, dans chaque épisode de La Petite maison dans la prairie, Charles Ingalls passait la moitié de son temps à couper rageusement des stères et des stères de bois. Une révélation lourde de conséquences pour la télévision Contacté par nos soins, la direction du groupe M6 n’a pas souhaité s’exprimer sur les suites données à cette découverte. Mais on peut avancer, sans trop de risque, l’idée selon laquelle la diffusion de La Petite maison dans la prairie sera très prochainement stoppée sur les chaines du groupe, tout comme la déprogrammation de l’inspecteur Derrick vient d’être décidée par France3 et la chaîne allemande ZDF. Les pertes pour le groupe M6 sont estimées à plusieurs millions d’euros. La rédaction Photo : © ED FRIENDLY PRODUCTIONS / NBC. ALL RIGHTS RESERVED" Après Derrick, ancien SS, le scandale Charles Ingalls 1 "Walnut Grove – Coup de tonnerre dans le petit monde de la télévision ! Après les révélations concernant Horst Tappert, l’acteur qui incarnait sur le petit écran l’inspecteur Derrick et dont le passé de SS vient de refaire surface, c’est au tour de la série La petite maison dans la Prairie de faire la Une de nos journaux. Un secret bien gardé Qui aurait pu deviner que cette célébrissime série qui fait encore les beaux jours de nombreuses chaines de télévision  -dont M6 qui, cette année, célèbre la 73ème rediffusion-  cachait un horrible secret ? On a tous en mémoire le générique culte de la série La petite maison dans la prairie avec Madame Ingalls qui se recoiffe, la petite Carrie qui tombe dans les herbes hautes et Monsieur Ingalls qui mène sa carriole en bon père de famille. Mais les images sont parfois trompeuses. Le tabloïd anglais The Sun vient de révéler que la jeunesse du comédien Michael Landon est bien moins glamour que son personnage de Charles Ingalls dans la série. En effet, d’après ce tabloïd et les images diffusées, Michael Landon fût  un membre important de la célèbre troupe de gladiateurs romains dirigée par Emilius Retrovirus, responsable du massacre de milliers de gaulois sous le règne de l’empereur Auguste Zirconium. On reconnait d’ailleurs parfaitement le comédien sur une photographie d’époque le montrant assoiffé de sang et sur le point d’écourter la vie d’un Gaulois dont des témoins rapportent qu’il « a été débité comme une bûche ». Michael Landon, ce bon Charles Ingalls, ne quittera ce groupe de gladiateurs qu’après 8 longues années passées à découper du gaulois à la hache et au couteau. Dès lors, on comprend mieux pourquoi, dans chaque épisode de La Petite maison dans la prairie, Charles Ingalls passait la moitié de son temps à couper rageusement des stères et des stères de bois. Une révélation lourde de conséquences pour la télévision Contacté par nos soins, la direction du groupe M6 n’a pas souhaité s’exprimer sur les suites données à cette découverte. Mais on peut avancer, sans trop de risque, l’idée selon laquelle la diffusion de La Petite maison dans la prairie sera très prochainement stoppée sur les chaines du groupe, tout comme la déprogrammation de l’inspecteur Derrick vient d’être décidée par France3 et la chaîne allemande ZDF. Les pertes pour le groupe M6 sont estimées à plusieurs millions d’euros. La rédaction Photo : © ED FRIENDLY PRODUCTIONS / NBC. ALL RIGHTS RESERVED" Après Derrick, ancien SS, le scandale Charles Ingalls 1 "Walnut Grove – Coup de tonnerre dans le petit monde de la télévision ! Après les révélations concernant Horst Tappert, l’acteur qui incarnait sur le petit écran l’inspecteur Derrick et dont le passé de SS vient de refaire surface, c’est au tour de la série La petite maison dans la Prairie de faire la Une de nos journaux. Un secret bien gardé Qui aurait pu deviner que cette célébrissime série qui fait encore les beaux jours de nombreuses chaines de télévision  -dont M6 qui, cette année, célèbre la 73ème rediffusion-  cachait un horrible secret ? On a tous en mémoire le générique culte de la série La petite maison dans la prairie avec Madame Ingalls qui se recoiffe, la petite Carrie qui tombe dans les herbes hautes et Monsieur Ingalls qui mène sa carriole en bon père de famille. Mais les images sont parfois trompeuses. Le tabloïd anglais The Sun vient de révéler que la jeunesse du comédien Michael Landon est bien moins glamour que son personnage de Charles Ingalls dans la série. En effet, d’après ce tabloïd et les images diffusées, Michael Landon fût  un membre important de la célèbre troupe de gladiateurs romains dirigée par Emilius Retrovirus, responsable du massacre de milliers de gaulois sous le règne de l’empereur Auguste Zirconium. On reconnait d’ailleurs parfaitement le comédien sur une photographie d’époque le montrant assoiffé de sang et sur le point d’écourter la vie d’un Gaulois dont des témoins rapportent qu’il « a été débité comme une bûche ». Michael Landon, ce bon Charles Ingalls, ne quittera ce groupe de gladiateurs qu’après 8 longues années passées à découper du gaulois à la hache et au couteau. Dès lors, on comprend mieux pourquoi, dans chaque épisode de La Petite maison dans la prairie, Charles Ingalls passait la moitié de son temps à couper rageusement des stères et des stères de bois. Une révélation lourde de conséquences pour la télévision Contacté par nos soins, la direction du groupe M6 n’a pas souhaité s’exprimer sur les suites données à cette découverte. Mais on peut avancer, sans trop de risque, l’idée selon laquelle la diffusion de La Petite maison dans la prairie sera très prochainement stoppée sur les chaines du groupe, tout comme la déprogrammation de l’inspecteur Derrick vient d’être décidée par France3 et la chaîne allemande ZDF. Les pertes pour le groupe M6 sont estimées à plusieurs millions d’euros. La rédaction Photo : © ED FRIENDLY PRODUCTIONS / NBC. ALL RIGHTS RESERVED" Après Derrick, ancien SS, le scandale Charles Ingalls 1 "Los Angeles – On ne parle plus que de cela dans les quartiers chics de Beverly Hills, Venice Beach et Pacific Palisades. Les stars hollywoodiennes du cinéma, de la mode et de la télévision ne veulent plus entendre parler d’une autre méthode d’éducation pour leurs chères têtes blondes. Une méthode venue du froid Cette formule magique pour éduquer les enfants qui plait tant aux stars est la méthode Inuite. Importée des contrées froides jusqu’au cœur de la jet set américaine par le couple le plus glamour d’Hollywood, Angelina Jolie et Brad Pitt, la méthode Inuite est avant tout celle de la nounou du couple, Makoktok Eska, gouvernante d’origine Inuite dont la solide  expérience de plus de 20 ans lui a permis de se forger une impressionnante renommée. Si l’on doutait encore de l’influence du couple Pitt/Jolie pour ce qui touche à la vie familiale, un bref coup d’œil aux chiffres de vente du récent livre de Makoktok Eska Droit comme un bâton d’Esquimau  suffit à comprendre que nous avons affaire à un phénomène sur le point de dépasser les frontières américaines. Les spécificités éducatives Inuites Ce peuple autochtone des terres glacées d’Amérique du nord a toujours eu à cœur d’inculquer une éducation juste et ferme mais également joyeuse à leurs enfants. Justesse, fermeté et joie sont d’ailleurs considérés comme les trois axes majeurs et structurants de l’éducation Inuite. Quand un jeune Inuit fait preuve de désobéissance, ses parents réagiront toujours selon cet ordre précis. Ce qui peut donner, par exemple, ce genre de remontrance « Je vois que tu as volé un bonbon à la sardine. TU SERAS PRIVE D’ESQUIMAU ! Allez, viens, on va se rouler dans la neige !!! Youhou !!! » Voilà exactement ce qui séduit tant nos chères stars Hollywoodiennes. Les trois phases. Victoria Beckham, conquise à son tour par la méthode Inuite, a d’ailleurs expliqué sur le plateau du célèbre Late show de David Letterman ce qui lui plaisait tant : « Pour mes enfants Harper, Brooklyn, Romeo James et Cruz, la méthode fonctionne à merveille. Ils s’y sont faits très rapidement car, intuitivement, j’avais déjà un peu ces principes d’éducation. Je constatais, j’hurlais comme une dingue et je leur proposais une récompense immédiatement après. Mes enfants sont extrêmement bien équilibrés et éduqués. Aucune nurse ne s’est jamais plainte de quoi que ce soit ». Les témoignages de stars sur les plateaux télé ne cessent de se renouveler. Christina Aguilera, Sandra Bullock, Katie Holmes, Beyoncé … toutes ne tarissent pas d’éloges sur cette méthode révolutionnaire. En France, nos peoples semblent également s’y mettre doucement. Des témoins ont récemment rapporté sur Twitter avoir vu Sheryfa Luna et  Jenifer « se comporter de manière très Inuite avec leurs enfants ». Et vous ? Vous laisserez-vous tenter par le livre de Makoktok Eska et par l’éducation Inuite ? La rédaction Droit comme un bâton d’Esquimau, Makoktok Eska, Ed.Bipolaires, avril 2013 Photo Credit: Walz of Winnipeg via Compfight cc Posted On 28 août 2014 , By La rédaction Posted On 03 avr 2013 , By La rédaction Posted On 31 mar 2013 , By La rédaction Posted On 14 mar 2013 , By La rédaction" People : La méthode éducative qui séduit tout Hollywood 1 "Los Angeles – On ne parle plus que de cela dans les quartiers chics de Beverly Hills, Venice Beach et Pacific Palisades. Les stars hollywoodiennes du cinéma, de la mode et de la télévision ne veulent plus entendre parler d’une autre méthode d’éducation pour leurs chères têtes blondes. Une méthode venue du froid Cette formule magique pour éduquer les enfants qui plait tant aux stars est la méthode Inuite. Importée des contrées froides jusqu’au cœur de la jet set américaine par le couple le plus glamour d’Hollywood, Angelina Jolie et Brad Pitt, la méthode Inuite est avant tout celle de la nounou du couple, Makoktok Eska, gouvernante d’origine Inuite dont la solide  expérience de plus de 20 ans lui a permis de se forger une impressionnante renommée. Si l’on doutait encore de l’influence du couple Pitt/Jolie pour ce qui touche à la vie familiale, un bref coup d’œil aux chiffres de vente du récent livre de Makoktok Eska Droit comme un bâton d’Esquimau  suffit à comprendre que nous avons affaire à un phénomène sur le point de dépasser les frontières américaines. Les spécificités éducatives Inuites Ce peuple autochtone des terres glacées d’Amérique du nord a toujours eu à cœur d’inculquer une éducation juste et ferme mais également joyeuse à leurs enfants. Justesse, fermeté et joie sont d’ailleurs considérés comme les trois axes majeurs et structurants de l’éducation Inuite. Quand un jeune Inuit fait preuve de désobéissance, ses parents réagiront toujours selon cet ordre précis. Ce qui peut donner, par exemple, ce genre de remontrance « Je vois que tu as volé un bonbon à la sardine. TU SERAS PRIVE D’ESQUIMAU ! Allez, viens, on va se rouler dans la neige !!! Youhou !!! » Voilà exactement ce qui séduit tant nos chères stars Hollywoodiennes. Les trois phases. Victoria Beckham, conquise à son tour par la méthode Inuite, a d’ailleurs expliqué sur le plateau du célèbre Late show de David Letterman ce qui lui plaisait tant : « Pour mes enfants Harper, Brooklyn, Romeo James et Cruz, la méthode fonctionne à merveille. Ils s’y sont faits très rapidement car, intuitivement, j’avais déjà un peu ces principes d’éducation. Je constatais, j’hurlais comme une dingue et je leur proposais une récompense immédiatement après. Mes enfants sont extrêmement bien équilibrés et éduqués. Aucune nurse ne s’est jamais plainte de quoi que ce soit ». Les témoignages de stars sur les plateaux télé ne cessent de se renouveler. Christina Aguilera, Sandra Bullock, Katie Holmes, Beyoncé … toutes ne tarissent pas d’éloges sur cette méthode révolutionnaire. En France, nos peoples semblent également s’y mettre doucement. Des témoins ont récemment rapporté sur Twitter avoir vu Sheryfa Luna et  Jenifer « se comporter de manière très Inuite avec leurs enfants ». Et vous ? Vous laisserez-vous tenter par le livre de Makoktok Eska et par l’éducation Inuite ? La rédaction Droit comme un bâton d’Esquimau, Makoktok Eska, Ed.Bipolaires, avril 2013 Photo Credit: Walz of Winnipeg via Compfight cc Posted On 28 août 2014 , By La rédaction Posted On 03 avr 2013 , By La rédaction Posted On 31 mar 2013 , By La rédaction Posted On 14 mar 2013 , By La rédaction" People : La méthode éducative qui séduit tout Hollywood 1 "Los Angeles – On ne parle plus que de cela dans les quartiers chics de Beverly Hills, Venice Beach et Pacific Palisades. Les stars hollywoodiennes du cinéma, de la mode et de la télévision ne veulent plus entendre parler d’une autre méthode d’éducation pour leurs chères têtes blondes. Une méthode venue du froid Cette formule magique pour éduquer les enfants qui plait tant aux stars est la méthode Inuite. Importée des contrées froides jusqu’au cœur de la jet set américaine par le couple le plus glamour d’Hollywood, Angelina Jolie et Brad Pitt, la méthode Inuite est avant tout celle de la nounou du couple, Makoktok Eska, gouvernante d’origine Inuite dont la solide  expérience de plus de 20 ans lui a permis de se forger une impressionnante renommée. Si l’on doutait encore de l’influence du couple Pitt/Jolie pour ce qui touche à la vie familiale, un bref coup d’œil aux chiffres de vente du récent livre de Makoktok Eska Droit comme un bâton d’Esquimau  suffit à comprendre que nous avons affaire à un phénomène sur le point de dépasser les frontières américaines. Les spécificités éducatives Inuites Ce peuple autochtone des terres glacées d’Amérique du nord a toujours eu à cœur d’inculquer une éducation juste et ferme mais également joyeuse à leurs enfants. Justesse, fermeté et joie sont d’ailleurs considérés comme les trois axes majeurs et structurants de l’éducation Inuite. Quand un jeune Inuit fait preuve de désobéissance, ses parents réagiront toujours selon cet ordre précis. Ce qui peut donner, par exemple, ce genre de remontrance « Je vois que tu as volé un bonbon à la sardine. TU SERAS PRIVE D’ESQUIMAU ! Allez, viens, on va se rouler dans la neige !!! Youhou !!! » Voilà exactement ce qui séduit tant nos chères stars Hollywoodiennes. Les trois phases. Victoria Beckham, conquise à son tour par la méthode Inuite, a d’ailleurs expliqué sur le plateau du célèbre Late show de David Letterman ce qui lui plaisait tant : « Pour mes enfants Harper, Brooklyn, Romeo James et Cruz, la méthode fonctionne à merveille. Ils s’y sont faits très rapidement car, intuitivement, j’avais déjà un peu ces principes d’éducation. Je constatais, j’hurlais comme une dingue et je leur proposais une récompense immédiatement après. Mes enfants sont extrêmement bien équilibrés et éduqués. Aucune nurse ne s’est jamais plainte de quoi que ce soit ». Les témoignages de stars sur les plateaux télé ne cessent de se renouveler. Christina Aguilera, Sandra Bullock, Katie Holmes, Beyoncé … toutes ne tarissent pas d’éloges sur cette méthode révolutionnaire. En France, nos peoples semblent également s’y mettre doucement. Des témoins ont récemment rapporté sur Twitter avoir vu Sheryfa Luna et  Jenifer « se comporter de manière très Inuite avec leurs enfants ». Et vous ? Vous laisserez-vous tenter par le livre de Makoktok Eska et par l’éducation Inuite ? La rédaction Droit comme un bâton d’Esquimau, Makoktok Eska, Ed.Bipolaires, avril 2013 Photo Credit: Walz of Winnipeg via Compfight cc Posted On 28 août 2014 , By La rédaction Posted On 03 avr 2013 , By La rédaction Posted On 31 mar 2013 , By La rédaction Posted On 14 mar 2013 , By La rédaction" People : La méthode éducative qui séduit tout Hollywood 1 "Dijon – Léa, 7 ans, a été sauvagement attaquée par une télécommande, mardi dernier, alors qu’elle regardait tranquillement la télévision. « C’était une télécommande douce et calme qui ne nous avait jamais posé de souci. En moins d’une minute, tout a basculé. C’est devenu l’enfer » Tels ont été les premiers mots prononcés par Ludivine, la jeune mère de famille, après le drame qui a touché sa fille Léa. Il était près de dix-neuf heures. Léa regardait alors tranquillement le Juste Prix dans le canapé en croûte de cuir familial, sous le regard de sa grand-mère. Nénette, une petite télécommande de télévision croisée lecteur DVD, était posée à quelques dizaines de centimètres seulement sur la table basse du salon. Il a suffi que Léa fasse un mouvement brusque pour rattraper sa poupée Barbie sur le point de tomber sur le sol pour que Nénette devienne dingue. « Elle s’est jetée sur la gamine comme une bête féroce. J’ai même pas eu l’temps de dire Frank Michael ! » témoigne la grand-mère encore sous le choc. C’est cette dernière qui, dans un geste reflex, s’est saisie de ses aiguilles à tricoter pour embrocher Nénette et lui faire lâcher prise. Transportée aux urgences du CHU de Dijon, la jeune Léa s’en sortira avec une douzaine de points de suture seulement. D’après les experts, la jeune télécommande aurait agi ainsi par crainte que la petite ne zappe sur NRJ12. « C’est une réaction assez fréquente chez les télécommandes qui ont été sevrées trop jeunes ». A l’heure qu’il est, la famille n’a pas encore pris sa décision sur une éventuelle euthanasie de la télécommande. Le père de famille aurait déclaré « On aime bien la gamine mais c’est comme même difficile de s’en débarrasser. Comment qu’on frait pour zapper nous après ? » En effet, c’est une décision lourde qui mérite réflexion. La rédaction Photo Spider.Dog" Une fillette sauvagement mordue par une télécommande 1 "Pékin : Une firme chinoise spécialisée dans le matériel de puériculture envisage de lancer sur le marché européen un accessoire qui devrait ravir tous les pères modernes et faire grincer les dents des associations de mères maternantes. Avec ses 18 millions de naissances annuelles, la chine représente un marché gigantesque pour les industriels spécialisés dans la puériculture. Malgré ce chiffre impressionnant, la société Beijing Babycare ne vise pas le marché local avec sa dernière création. En effet, partant du constat que de plus en plus d’hommes occidentaux souhaitent s’investir dans une paternité moderne et active et constatant également que l’allaitement maternel revenait en force dans nos modes de vie, les ingénieurs de Beijing Babycare ont décidé de mettre au point le premier dispositif d’allaitement maternel destiné aux pères : Le Milky Man. Un ingénieux système Le principe du Milky Man est simple. L’appareil est constitué d’une pompe manuelle reliée à un réservoir en plastique certifié sans Bisphénol et sans composant toxique ainsi qu’une d’une partie « prothèses » qui s’installe sur le torse du papa comme un simple soutien-gorge. A l’extrémité de chaque prothèse, une tétine physiologique très semblable à la forme du mamelon lors des tétés réduit les risques de coliques et de hoquets du nourrisson. Après avoir pompé manuellement pour atteindre le seuil de 3,6 bars, le jeune papa peut débuter la séance de tété comme le ferait une maman allaitante, en toute sérénité. Le tout est garanti sans crevasses. Ce Milky Man annonce-t-il la fin d’un monopole de l’allaitement naturel jusqu’ici réservé aux jeunes mamans ? A en croire les premiers chiffres de vente aux Etats-Unis et l’engouement qu’il suscite auprès des pères américains, il semblerait bien que la réponse soit : Oui. L’Europe est-elle prête ? Réponse le 20 Septembre, date de lancement officiel et jour inaugural du salon Baby de Genève 2013. La rédaction Photo Credit: Marianne AC via Compfight cc Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 17 mai 2013 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction Posted On 17 mar 2013 , By La rédaction" Allaitement : Milky Man, la fin du monopole des mères ? 1 "Pékin : Une firme chinoise spécialisée dans le matériel de puériculture envisage de lancer sur le marché européen un accessoire qui devrait ravir tous les pères modernes et faire grincer les dents des associations de mères maternantes. Avec ses 18 millions de naissances annuelles, la chine représente un marché gigantesque pour les industriels spécialisés dans la puériculture. Malgré ce chiffre impressionnant, la société Beijing Babycare ne vise pas le marché local avec sa dernière création. En effet, partant du constat que de plus en plus d’hommes occidentaux souhaitent s’investir dans une paternité moderne et active et constatant également que l’allaitement maternel revenait en force dans nos modes de vie, les ingénieurs de Beijing Babycare ont décidé de mettre au point le premier dispositif d’allaitement maternel destiné aux pères : Le Milky Man. Un ingénieux système Le principe du Milky Man est simple. L’appareil est constitué d’une pompe manuelle reliée à un réservoir en plastique certifié sans Bisphénol et sans composant toxique ainsi qu’une d’une partie « prothèses » qui s’installe sur le torse du papa comme un simple soutien-gorge. A l’extrémité de chaque prothèse, une tétine physiologique très semblable à la forme du mamelon lors des tétés réduit les risques de coliques et de hoquets du nourrisson. Après avoir pompé manuellement pour atteindre le seuil de 3,6 bars, le jeune papa peut débuter la séance de tété comme le ferait une maman allaitante, en toute sérénité. Le tout est garanti sans crevasses. Ce Milky Man annonce-t-il la fin d’un monopole de l’allaitement naturel jusqu’ici réservé aux jeunes mamans ? A en croire les premiers chiffres de vente aux Etats-Unis et l’engouement qu’il suscite auprès des pères américains, il semblerait bien que la réponse soit : Oui. L’Europe est-elle prête ? Réponse le 20 Septembre, date de lancement officiel et jour inaugural du salon Baby de Genève 2013. La rédaction Photo Credit: Marianne AC via Compfight cc Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 17 mai 2013 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction Posted On 17 mar 2013 , By La rédaction" Allaitement : Milky Man, la fin du monopole des mères ? 1 "Pékin : Une firme chinoise spécialisée dans le matériel de puériculture envisage de lancer sur le marché européen un accessoire qui devrait ravir tous les pères modernes et faire grincer les dents des associations de mères maternantes. Avec ses 18 millions de naissances annuelles, la chine représente un marché gigantesque pour les industriels spécialisés dans la puériculture. Malgré ce chiffre impressionnant, la société Beijing Babycare ne vise pas le marché local avec sa dernière création. En effet, partant du constat que de plus en plus d’hommes occidentaux souhaitent s’investir dans une paternité moderne et active et constatant également que l’allaitement maternel revenait en force dans nos modes de vie, les ingénieurs de Beijing Babycare ont décidé de mettre au point le premier dispositif d’allaitement maternel destiné aux pères : Le Milky Man. Un ingénieux système Le principe du Milky Man est simple. L’appareil est constitué d’une pompe manuelle reliée à un réservoir en plastique certifié sans Bisphénol et sans composant toxique ainsi qu’une d’une partie « prothèses » qui s’installe sur le torse du papa comme un simple soutien-gorge. A l’extrémité de chaque prothèse, une tétine physiologique très semblable à la forme du mamelon lors des tétés réduit les risques de coliques et de hoquets du nourrisson. Après avoir pompé manuellement pour atteindre le seuil de 3,6 bars, le jeune papa peut débuter la séance de tété comme le ferait une maman allaitante, en toute sérénité. Le tout est garanti sans crevasses. Ce Milky Man annonce-t-il la fin d’un monopole de l’allaitement naturel jusqu’ici réservé aux jeunes mamans ? A en croire les premiers chiffres de vente aux Etats-Unis et l’engouement qu’il suscite auprès des pères américains, il semblerait bien que la réponse soit : Oui. L’Europe est-elle prête ? Réponse le 20 Septembre, date de lancement officiel et jour inaugural du salon Baby de Genève 2013. La rédaction Photo Credit: Marianne AC via Compfight cc Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 17 mai 2013 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction Posted On 17 mar 2013 , By La rédaction" Allaitement : Milky Man, la fin du monopole des mères ? 1 "S’il est une friandise qui a su traverser les époques, c’est bien l’œuf Kinder, rendu en grande partie célèbre par le jouet surprise qui est à l’intérieur. Mais qui se cache derrière ces petites merveilles de technologie? Pour la première fois au monde, nous avons pu rencontrer ceux et celles qui œuvrent pour confectionner ces jouets. C’est dans le sud de l’Allemagne, perdus au milieu de la foret Bavaroise, que se cachent les laboratoires de création et confection. Pas moins de 56 personnes bardés d’impressionnants diplômes  y travaillent. On compte un quinzaine d’ingénieurs (en mécanique, physique, astronomie…), 23 titulaires de maîtrises en différents métiers scientifiques, 12 spécialistes en art, le reste de l’équipe étant constitué des experts en miniaturisation. Toute les idées qui naissent ici sont d’abord réalisées grandeur nature ! C’est ainsi plusieurs mois de travail qui sont nécessaires à la fabrication du petit avion à propulsion elasticale que votre enfant retrouvera dans son œuf. La phase d’essais durera 2 mois puis, enfin, la miniaturisation prendra entre 3 et 4 mois. Pendant tout ce temps, les artistes travaillent sur la décoration de l’appareil qui se présentera sous forme d’autocollants. Au total, il faudra donc près d’un an pour que ce jouet sorte des usines. Bien sûr, c’est là le genre d’objet qui prend le plus de temps à créer. Comptez tout de même 5 mois pour un navire pirate -qui, d’après les tests, est capable de voguer pendant au minimum 498 milles marins- et 3 mois pour un jeu de golf en carton sans intérêt. Pour les « séries spéciales », consacrées à des personnages de dessins animés ou BD par exemple, le travail est bien entendu plus simple. Nous avons d’ailleurs pu obtenir en exclusivité le thème de la prochaine série : les animaux. Mais, attention, il s’agira là de vrais animaux vivants ! On annonce déjà qu’il y aura des hamsters et des poissons rouges. Le seul problème, pour l’instant, est de trouver un moyen pour que les enfants découvrent un petit compagnon en vie à l’ouverture de l’œuf. La rédaction Photo Credit: black.zack00 Csaba Kovacs via Compfight cc" Dans le secret des jouets Kinder 1 "Paris – Alors que le projet de loi sur l’égalité hommes femmes a été adopté en première lecture au mois de janvier à l’assemblée nationale, un groupe de vingt députés s’apprête à déposer un amendement supplémentaire concernant les tenues portées dans les piscines municipales et lieux publics. Pourquoi les hommes seraient-ils autorisés à exposer plus de peau ? « Dans les piscines municipales, les hommes et les femmes ne sont pas égaux ni soumis aux mêmes contraintes. Les femmes sont obligées de porter des maillots de bain qui recouvrent leur postérieur ainsi que leur poitrine tandis que les hommes jouissent d’une liberté totale d’exposition de cette dernière partie de leur corps. Nous jugeons qu’il y a là un cas flagrant d’inégalité auquel il est urgent de mettre fin » estime Brigitte Oilpet, députée PS de Saône-et-Loire, à l’origine de cet amendement avant d’ajouter « pourquoi les hommes seraient-ils autorisés à exposer plus de peau ? » En effet, outre l’interdiction de certains établissements limitant le port du maillot de bain « moule-bite » et excluant les shorts larges, les hommes ont toujours bénéficié d’une réelle liberté de profiter des piscines en restant « seins nus » tandis que les femmes n’y sont pas autorisées. Une loi qui n’est pas appliquée Pourtant, la loi actuelle explique déjà qu’il est formellement interdit de se montrer nu en public. L’article 222-32 du code pénal punit même d’un an d’emprisonnement et de 1.200 euros d’amende le fait de se promener torse nu ou seins nus. Brigitte Oilpet observe au quotidien l’inégalité qui frappe les femmes au quotidien « force est de constater que la tolérance ne s’applique qu’aux hommes. Ainsi, nous demandons à ce qu’une nouvelle loi oblige les hommes à porter des maillots de bain une pièce, voire même deux pièces pour les plus coquets, qui couvriront leur poitrine velue. Nous avons bon espoir que cet amendement soit adopté en deuxième lecture de la loi sur l’inégalité hommes femmes ». Des industriels français très réactifs Et Brigitte Oilpet n’est pas la seule à y croire fortement. La marque française Armor Lux, emblème du Made in France si cher à Arnaud Montebourg semble croire , elle aussi, que cet amendement sera adopté. Grâce à une indiscrétion de la part du service marketing de la marque, les premières photo d’un modèle qui sera destiné aux hommes dès que la loi imposera l’égalité ont fuité sur les réseaux sociaux. Bien entendu, le modèle est rouge, clin d’oeil aux fameux bonnets chers au coeur des bretons. La rédaction Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction Posted On 06 avr 2013 , By La rédaction Posted On 17 mar 2013 , By La rédaction" Loi sur l’égalité Hommes-Femmes : Les hommes bientôt contraints de porter des maillots pour femmes 1 "Paris – Alors que le projet de loi sur l’égalité hommes femmes a été adopté en première lecture au mois de janvier à l’assemblée nationale, un groupe de vingt députés s’apprête à déposer un amendement supplémentaire concernant les tenues portées dans les piscines municipales et lieux publics. Pourquoi les hommes seraient-ils autorisés à exposer plus de peau ? « Dans les piscines municipales, les hommes et les femmes ne sont pas égaux ni soumis aux mêmes contraintes. Les femmes sont obligées de porter des maillots de bain qui recouvrent leur postérieur ainsi que leur poitrine tandis que les hommes jouissent d’une liberté totale d’exposition de cette dernière partie de leur corps. Nous jugeons qu’il y a là un cas flagrant d’inégalité auquel il est urgent de mettre fin » estime Brigitte Oilpet, députée PS de Saône-et-Loire, à l’origine de cet amendement avant d’ajouter « pourquoi les hommes seraient-ils autorisés à exposer plus de peau ? » En effet, outre l’interdiction de certains établissements limitant le port du maillot de bain « moule-bite » et excluant les shorts larges, les hommes ont toujours bénéficié d’une réelle liberté de profiter des piscines en restant « seins nus » tandis que les femmes n’y sont pas autorisées. Une loi qui n’est pas appliquée Pourtant, la loi actuelle explique déjà qu’il est formellement interdit de se montrer nu en public. L’article 222-32 du code pénal punit même d’un an d’emprisonnement et de 1.200 euros d’amende le fait de se promener torse nu ou seins nus. Brigitte Oilpet observe au quotidien l’inégalité qui frappe les femmes au quotidien « force est de constater que la tolérance ne s’applique qu’aux hommes. Ainsi, nous demandons à ce qu’une nouvelle loi oblige les hommes à porter des maillots de bain une pièce, voire même deux pièces pour les plus coquets, qui couvriront leur poitrine velue. Nous avons bon espoir que cet amendement soit adopté en deuxième lecture de la loi sur l’inégalité hommes femmes ». Des industriels français très réactifs Et Brigitte Oilpet n’est pas la seule à y croire fortement. La marque française Armor Lux, emblème du Made in France si cher à Arnaud Montebourg semble croire , elle aussi, que cet amendement sera adopté. Grâce à une indiscrétion de la part du service marketing de la marque, les premières photo d’un modèle qui sera destiné aux hommes dès que la loi imposera l’égalité ont fuité sur les réseaux sociaux. Bien entendu, le modèle est rouge, clin d’oeil aux fameux bonnets chers au coeur des bretons. La rédaction Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction Posted On 06 avr 2013 , By La rédaction Posted On 17 mar 2013 , By La rédaction" Loi sur l’égalité Hommes-Femmes : Les hommes bientôt contraints de porter des maillots pour femmes 1 "Paris – On connaissait le maternage proximal : cododo, allaitement long et autre portage en écharpe étaient en train de s’imposer dans la plupart des foyers français. C’était sans compter sur la résistance des féministes qui ont inventé un nouveau mode d’éducation qui est en passe de détrôner le premier : le maternage d’éloignement. Privilégier l’autonomie de bébé Le principe est simple : l’autonomie de bébé est la priorité, et ce dès son plus jeune âge. La méthode s’inscrit en opposition directe avec le maternage proximal et renie donc tout ce qui en fait ses bases. Sophie Girard, l’une des fondatrices du maternage d’éloignement et membre de la FFF (Fédération Française de Féminisme) donne quelques exemples : « Nous sommes contre l’allaitement, qui soumet la femme et la rend esclave. Le bébé doit apprendre à se débrouiller seul,  à l’instar des insectes qui doivent trouver leur nourriture seuls dès leur plus jeune âge. Comme nous ne sommes quand même pas des barbares, nous laissons un biberon de lait à proximité du bébé. S’il a vraiment faim, il saura le porter à sa bouche. » Des propos qui font bondir de nombreuses mères et associations qui voient là un terrible recul en matière de condition humaine. Mais Sophie ne s’arrête pas là : « Hors de question de porter nos bébés. On les a déjà portés pendant 9 mois, ils ne seront jamais autonomes si on les garde aux bras. Dès leur premier jour, nous les laissons en totale autonomie dans leur lit, dans un parc ou par terre. » Des résultats indiscutables Si l’on peut, dans un premier temps, émettre quelques bémols quant à ce mode d’éducation, les résultats probants les balaient vite. En effet, les études montrent, sans le moindre doute, que les bébés élevés au maternage d’éloignement se développent bien plus rapidement que les autres et apprennent plus vite à être autonomes. L’avenir dira s’ils seront des adultes heureux. La rédaction Photo Credit: {AndreaRenee} via Compfight cc Posted On 14 mar 2013 , By La rédaction Posted On 11 mar 2013 , By La rédaction" Le maternage d’éloignement, la nouvelle méthode d’éducation en vogue 1 "Paris – On connaissait le maternage proximal : cododo, allaitement long et autre portage en écharpe étaient en train de s’imposer dans la plupart des foyers français. C’était sans compter sur la résistance des féministes qui ont inventé un nouveau mode d’éducation qui est en passe de détrôner le premier : le maternage d’éloignement. Privilégier l’autonomie de bébé Le principe est simple : l’autonomie de bébé est la priorité, et ce dès son plus jeune âge. La méthode s’inscrit en opposition directe avec le maternage proximal et renie donc tout ce qui en fait ses bases. Sophie Girard, l’une des fondatrices du maternage d’éloignement et membre de la FFF (Fédération Française de Féminisme) donne quelques exemples : « Nous sommes contre l’allaitement, qui soumet la femme et la rend esclave. Le bébé doit apprendre à se débrouiller seul,  à l’instar des insectes qui doivent trouver leur nourriture seuls dès leur plus jeune âge. Comme nous ne sommes quand même pas des barbares, nous laissons un biberon de lait à proximité du bébé. S’il a vraiment faim, il saura le porter à sa bouche. » Des propos qui font bondir de nombreuses mères et associations qui voient là un terrible recul en matière de condition humaine. Mais Sophie ne s’arrête pas là : « Hors de question de porter nos bébés. On les a déjà portés pendant 9 mois, ils ne seront jamais autonomes si on les garde aux bras. Dès leur premier jour, nous les laissons en totale autonomie dans leur lit, dans un parc ou par terre. » Des résultats indiscutables Si l’on peut, dans un premier temps, émettre quelques bémols quant à ce mode d’éducation, les résultats probants les balaient vite. En effet, les études montrent, sans le moindre doute, que les bébés élevés au maternage d’éloignement se développent bien plus rapidement que les autres et apprennent plus vite à être autonomes. L’avenir dira s’ils seront des adultes heureux. La rédaction Photo Credit: {AndreaRenee} via Compfight cc Posted On 14 mar 2013 , By La rédaction Posted On 11 mar 2013 , By La rédaction" Le maternage d’éloignement, la nouvelle méthode d’éducation en vogue 1 "Paris – On connaissait le maternage proximal : cododo, allaitement long et autre portage en écharpe étaient en train de s’imposer dans la plupart des foyers français. C’était sans compter sur la résistance des féministes qui ont inventé un nouveau mode d’éducation qui est en passe de détrôner le premier : le maternage d’éloignement. Privilégier l’autonomie de bébé Le principe est simple : l’autonomie de bébé est la priorité, et ce dès son plus jeune âge. La méthode s’inscrit en opposition directe avec le maternage proximal et renie donc tout ce qui en fait ses bases. Sophie Girard, l’une des fondatrices du maternage d’éloignement et membre de la FFF (Fédération Française de Féminisme) donne quelques exemples : « Nous sommes contre l’allaitement, qui soumet la femme et la rend esclave. Le bébé doit apprendre à se débrouiller seul,  à l’instar des insectes qui doivent trouver leur nourriture seuls dès leur plus jeune âge. Comme nous ne sommes quand même pas des barbares, nous laissons un biberon de lait à proximité du bébé. S’il a vraiment faim, il saura le porter à sa bouche. » Des propos qui font bondir de nombreuses mères et associations qui voient là un terrible recul en matière de condition humaine. Mais Sophie ne s’arrête pas là : « Hors de question de porter nos bébés. On les a déjà portés pendant 9 mois, ils ne seront jamais autonomes si on les garde aux bras. Dès leur premier jour, nous les laissons en totale autonomie dans leur lit, dans un parc ou par terre. » Des résultats indiscutables Si l’on peut, dans un premier temps, émettre quelques bémols quant à ce mode d’éducation, les résultats probants les balaient vite. En effet, les études montrent, sans le moindre doute, que les bébés élevés au maternage d’éloignement se développent bien plus rapidement que les autres et apprennent plus vite à être autonomes. L’avenir dira s’ils seront des adultes heureux. La rédaction Photo Credit: {AndreaRenee} via Compfight cc Posted On 14 mar 2013 , By La rédaction Posted On 11 mar 2013 , By La rédaction" Le maternage d’éloignement, la nouvelle méthode d’éducation en vogue 1 "Paris – On connaissait le maternage proximal : cododo, allaitement long et autre portage en écharpe étaient en train de s’imposer dans la plupart des foyers français. C’était sans compter sur la résistance des féministes qui ont inventé un nouveau mode d’éducation qui est en passe de détrôner le premier : le maternage d’éloignement. Privilégier l’autonomie de bébé Le principe est simple : l’autonomie de bébé est la priorité, et ce dès son plus jeune âge. La méthode s’inscrit en opposition directe avec le maternage proximal et renie donc tout ce qui en fait ses bases. Sophie Girard, l’une des fondatrices du maternage d’éloignement et membre de la FFF (Fédération Française de Féminisme) donne quelques exemples : « Nous sommes contre l’allaitement, qui soumet la femme et la rend esclave. Le bébé doit apprendre à se débrouiller seul,  à l’instar des insectes qui doivent trouver leur nourriture seuls dès leur plus jeune âge. Comme nous ne sommes quand même pas des barbares, nous laissons un biberon de lait à proximité du bébé. S’il a vraiment faim, il saura le porter à sa bouche. » Des propos qui font bondir de nombreuses mères et associations qui voient là un terrible recul en matière de condition humaine. Mais Sophie ne s’arrête pas là : « Hors de question de porter nos bébés. On les a déjà portés pendant 9 mois, ils ne seront jamais autonomes si on les garde aux bras. Dès leur premier jour, nous les laissons en totale autonomie dans leur lit, dans un parc ou par terre. » Des résultats indiscutables Si l’on peut, dans un premier temps, émettre quelques bémols quant à ce mode d’éducation, les résultats probants les balaient vite. En effet, les études montrent, sans le moindre doute, que les bébés élevés au maternage d’éloignement se développent bien plus rapidement que les autres et apprennent plus vite à être autonomes. L’avenir dira s’ils seront des adultes heureux. La rédaction Photo Credit: {AndreaRenee} via Compfight cc Posted On 14 mar 2013 , By La rédaction Posted On 11 mar 2013 , By La rédaction" Le maternage d’éloignement, la nouvelle méthode d’éducation en vogue 1 "Paris – On connaissait le maternage proximal : cododo, allaitement long et autre portage en écharpe étaient en train de s’imposer dans la plupart des foyers français. C’était sans compter sur la résistance des féministes qui ont inventé un nouveau mode d’éducation qui est en passe de détrôner le premier : le maternage d’éloignement. Privilégier l’autonomie de bébé Le principe est simple : l’autonomie de bébé est la priorité, et ce dès son plus jeune âge. La méthode s’inscrit en opposition directe avec le maternage proximal et renie donc tout ce qui en fait ses bases. Sophie Girard, l’une des fondatrices du maternage d’éloignement et membre de la FFF (Fédération Française de Féminisme) donne quelques exemples : « Nous sommes contre l’allaitement, qui soumet la femme et la rend esclave. Le bébé doit apprendre à se débrouiller seul,  à l’instar des insectes qui doivent trouver leur nourriture seuls dès leur plus jeune âge. Comme nous ne sommes quand même pas des barbares, nous laissons un biberon de lait à proximité du bébé. S’il a vraiment faim, il saura le porter à sa bouche. » Des propos qui font bondir de nombreuses mères et associations qui voient là un terrible recul en matière de condition humaine. Mais Sophie ne s’arrête pas là : « Hors de question de porter nos bébés. On les a déjà portés pendant 9 mois, ils ne seront jamais autonomes si on les garde aux bras. Dès leur premier jour, nous les laissons en totale autonomie dans leur lit, dans un parc ou par terre. » Des résultats indiscutables Si l’on peut, dans un premier temps, émettre quelques bémols quant à ce mode d’éducation, les résultats probants les balaient vite. En effet, les études montrent, sans le moindre doute, que les bébés élevés au maternage d’éloignement se développent bien plus rapidement que les autres et apprennent plus vite à être autonomes. L’avenir dira s’ils seront des adultes heureux. La rédaction Photo Credit: {AndreaRenee} via Compfight cc Posted On 14 mar 2013 , By La rédaction Posted On 11 mar 2013 , By La rédaction" Le maternage d’éloignement, la nouvelle méthode d’éducation en vogue 1 "Paris – On connaissait le maternage proximal : cododo, allaitement long et autre portage en écharpe étaient en train de s’imposer dans la plupart des foyers français. C’était sans compter sur la résistance des féministes qui ont inventé un nouveau mode d’éducation qui est en passe de détrôner le premier : le maternage d’éloignement. Privilégier l’autonomie de bébé Le principe est simple : l’autonomie de bébé est la priorité, et ce dès son plus jeune âge. La méthode s’inscrit en opposition directe avec le maternage proximal et renie donc tout ce qui en fait ses bases. Sophie Girard, l’une des fondatrices du maternage d’éloignement et membre de la FFF (Fédération Française de Féminisme) donne quelques exemples : « Nous sommes contre l’allaitement, qui soumet la femme et la rend esclave. Le bébé doit apprendre à se débrouiller seul,  à l’instar des insectes qui doivent trouver leur nourriture seuls dès leur plus jeune âge. Comme nous ne sommes quand même pas des barbares, nous laissons un biberon de lait à proximité du bébé. S’il a vraiment faim, il saura le porter à sa bouche. » Des propos qui font bondir de nombreuses mères et associations qui voient là un terrible recul en matière de condition humaine. Mais Sophie ne s’arrête pas là : « Hors de question de porter nos bébés. On les a déjà portés pendant 9 mois, ils ne seront jamais autonomes si on les garde aux bras. Dès leur premier jour, nous les laissons en totale autonomie dans leur lit, dans un parc ou par terre. » Des résultats indiscutables Si l’on peut, dans un premier temps, émettre quelques bémols quant à ce mode d’éducation, les résultats probants les balaient vite. En effet, les études montrent, sans le moindre doute, que les bébés élevés au maternage d’éloignement se développent bien plus rapidement que les autres et apprennent plus vite à être autonomes. L’avenir dira s’ils seront des adultes heureux. La rédaction Photo Credit: {AndreaRenee} via Compfight cc Posted On 14 mar 2013 , By La rédaction Posted On 11 mar 2013 , By La rédaction" Le maternage d’éloignement, la nouvelle méthode d’éducation en vogue 1 "Paris – On connaissait le maternage proximal : cododo, allaitement long et autre portage en écharpe étaient en train de s’imposer dans la plupart des foyers français. C’était sans compter sur la résistance des féministes qui ont inventé un nouveau mode d’éducation qui est en passe de détrôner le premier : le maternage d’éloignement. Privilégier l’autonomie de bébé Le principe est simple : l’autonomie de bébé est la priorité, et ce dès son plus jeune âge. La méthode s’inscrit en opposition directe avec le maternage proximal et renie donc tout ce qui en fait ses bases. Sophie Girard, l’une des fondatrices du maternage d’éloignement et membre de la FFF (Fédération Française de Féminisme) donne quelques exemples : « Nous sommes contre l’allaitement, qui soumet la femme et la rend esclave. Le bébé doit apprendre à se débrouiller seul,  à l’instar des insectes qui doivent trouver leur nourriture seuls dès leur plus jeune âge. Comme nous ne sommes quand même pas des barbares, nous laissons un biberon de lait à proximité du bébé. S’il a vraiment faim, il saura le porter à sa bouche. » Des propos qui font bondir de nombreuses mères et associations qui voient là un terrible recul en matière de condition humaine. Mais Sophie ne s’arrête pas là : « Hors de question de porter nos bébés. On les a déjà portés pendant 9 mois, ils ne seront jamais autonomes si on les garde aux bras. Dès leur premier jour, nous les laissons en totale autonomie dans leur lit, dans un parc ou par terre. » Des résultats indiscutables Si l’on peut, dans un premier temps, émettre quelques bémols quant à ce mode d’éducation, les résultats probants les balaient vite. En effet, les études montrent, sans le moindre doute, que les bébés élevés au maternage d’éloignement se développent bien plus rapidement que les autres et apprennent plus vite à être autonomes. L’avenir dira s’ils seront des adultes heureux. La rédaction Photo Credit: {AndreaRenee} via Compfight cc Posted On 14 mar 2013 , By La rédaction Posted On 11 mar 2013 , By La rédaction" Le maternage d’éloignement, la nouvelle méthode d’éducation en vogue 1 "Paris – On connaissait le maternage proximal : cododo, allaitement long et autre portage en écharpe étaient en train de s’imposer dans la plupart des foyers français. C’était sans compter sur la résistance des féministes qui ont inventé un nouveau mode d’éducation qui est en passe de détrôner le premier : le maternage d’éloignement. Privilégier l’autonomie de bébé Le principe est simple : l’autonomie de bébé est la priorité, et ce dès son plus jeune âge. La méthode s’inscrit en opposition directe avec le maternage proximal et renie donc tout ce qui en fait ses bases. Sophie Girard, l’une des fondatrices du maternage d’éloignement et membre de la FFF (Fédération Française de Féminisme) donne quelques exemples : « Nous sommes contre l’allaitement, qui soumet la femme et la rend esclave. Le bébé doit apprendre à se débrouiller seul,  à l’instar des insectes qui doivent trouver leur nourriture seuls dès leur plus jeune âge. Comme nous ne sommes quand même pas des barbares, nous laissons un biberon de lait à proximité du bébé. S’il a vraiment faim, il saura le porter à sa bouche. » Des propos qui font bondir de nombreuses mères et associations qui voient là un terrible recul en matière de condition humaine. Mais Sophie ne s’arrête pas là : « Hors de question de porter nos bébés. On les a déjà portés pendant 9 mois, ils ne seront jamais autonomes si on les garde aux bras. Dès leur premier jour, nous les laissons en totale autonomie dans leur lit, dans un parc ou par terre. » Des résultats indiscutables Si l’on peut, dans un premier temps, émettre quelques bémols quant à ce mode d’éducation, les résultats probants les balaient vite. En effet, les études montrent, sans le moindre doute, que les bébés élevés au maternage d’éloignement se développent bien plus rapidement que les autres et apprennent plus vite à être autonomes. L’avenir dira s’ils seront des adultes heureux. La rédaction Photo Credit: {AndreaRenee} via Compfight cc Posted On 14 mar 2013 , By La rédaction Posted On 11 mar 2013 , By La rédaction" Le maternage d’éloignement, la nouvelle méthode d’éducation en vogue 1 "Paris – On connaissait le maternage proximal : cododo, allaitement long et autre portage en écharpe étaient en train de s’imposer dans la plupart des foyers français. C’était sans compter sur la résistance des féministes qui ont inventé un nouveau mode d’éducation qui est en passe de détrôner le premier : le maternage d’éloignement. Privilégier l’autonomie de bébé Le principe est simple : l’autonomie de bébé est la priorité, et ce dès son plus jeune âge. La méthode s’inscrit en opposition directe avec le maternage proximal et renie donc tout ce qui en fait ses bases. Sophie Girard, l’une des fondatrices du maternage d’éloignement et membre de la FFF (Fédération Française de Féminisme) donne quelques exemples : « Nous sommes contre l’allaitement, qui soumet la femme et la rend esclave. Le bébé doit apprendre à se débrouiller seul,  à l’instar des insectes qui doivent trouver leur nourriture seuls dès leur plus jeune âge. Comme nous ne sommes quand même pas des barbares, nous laissons un biberon de lait à proximité du bébé. S’il a vraiment faim, il saura le porter à sa bouche. » Des propos qui font bondir de nombreuses mères et associations qui voient là un terrible recul en matière de condition humaine. Mais Sophie ne s’arrête pas là : « Hors de question de porter nos bébés. On les a déjà portés pendant 9 mois, ils ne seront jamais autonomes si on les garde aux bras. Dès leur premier jour, nous les laissons en totale autonomie dans leur lit, dans un parc ou par terre. » Des résultats indiscutables Si l’on peut, dans un premier temps, émettre quelques bémols quant à ce mode d’éducation, les résultats probants les balaient vite. En effet, les études montrent, sans le moindre doute, que les bébés élevés au maternage d’éloignement se développent bien plus rapidement que les autres et apprennent plus vite à être autonomes. L’avenir dira s’ils seront des adultes heureux. La rédaction Photo Credit: {AndreaRenee} via Compfight cc Posted On 14 mar 2013 , By La rédaction Posted On 11 mar 2013 , By La rédaction" Le maternage d’éloignement, la nouvelle méthode d’éducation en vogue 1 "Paris – On connaissait le maternage proximal : cododo, allaitement long et autre portage en écharpe étaient en train de s’imposer dans la plupart des foyers français. C’était sans compter sur la résistance des féministes qui ont inventé un nouveau mode d’éducation qui est en passe de détrôner le premier : le maternage d’éloignement. Privilégier l’autonomie de bébé Le principe est simple : l’autonomie de bébé est la priorité, et ce dès son plus jeune âge. La méthode s’inscrit en opposition directe avec le maternage proximal et renie donc tout ce qui en fait ses bases. Sophie Girard, l’une des fondatrices du maternage d’éloignement et membre de la FFF (Fédération Française de Féminisme) donne quelques exemples : « Nous sommes contre l’allaitement, qui soumet la femme et la rend esclave. Le bébé doit apprendre à se débrouiller seul,  à l’instar des insectes qui doivent trouver leur nourriture seuls dès leur plus jeune âge. Comme nous ne sommes quand même pas des barbares, nous laissons un biberon de lait à proximité du bébé. S’il a vraiment faim, il saura le porter à sa bouche. » Des propos qui font bondir de nombreuses mères et associations qui voient là un terrible recul en matière de condition humaine. Mais Sophie ne s’arrête pas là : « Hors de question de porter nos bébés. On les a déjà portés pendant 9 mois, ils ne seront jamais autonomes si on les garde aux bras. Dès leur premier jour, nous les laissons en totale autonomie dans leur lit, dans un parc ou par terre. » Des résultats indiscutables Si l’on peut, dans un premier temps, émettre quelques bémols quant à ce mode d’éducation, les résultats probants les balaient vite. En effet, les études montrent, sans le moindre doute, que les bébés élevés au maternage d’éloignement se développent bien plus rapidement que les autres et apprennent plus vite à être autonomes. L’avenir dira s’ils seront des adultes heureux. La rédaction Photo Credit: {AndreaRenee} via Compfight cc Posted On 14 mar 2013 , By La rédaction Posted On 11 mar 2013 , By La rédaction" Le maternage d’éloignement, la nouvelle méthode d’éducation en vogue 1 "Paris – On connaissait le maternage proximal : cododo, allaitement long et autre portage en écharpe étaient en train de s’imposer dans la plupart des foyers français. C’était sans compter sur la résistance des féministes qui ont inventé un nouveau mode d’éducation qui est en passe de détrôner le premier : le maternage d’éloignement. Privilégier l’autonomie de bébé Le principe est simple : l’autonomie de bébé est la priorité, et ce dès son plus jeune âge. La méthode s’inscrit en opposition directe avec le maternage proximal et renie donc tout ce qui en fait ses bases. Sophie Girard, l’une des fondatrices du maternage d’éloignement et membre de la FFF (Fédération Française de Féminisme) donne quelques exemples : « Nous sommes contre l’allaitement, qui soumet la femme et la rend esclave. Le bébé doit apprendre à se débrouiller seul,  à l’instar des insectes qui doivent trouver leur nourriture seuls dès leur plus jeune âge. Comme nous ne sommes quand même pas des barbares, nous laissons un biberon de lait à proximité du bébé. S’il a vraiment faim, il saura le porter à sa bouche. » Des propos qui font bondir de nombreuses mères et associations qui voient là un terrible recul en matière de condition humaine. Mais Sophie ne s’arrête pas là : « Hors de question de porter nos bébés. On les a déjà portés pendant 9 mois, ils ne seront jamais autonomes si on les garde aux bras. Dès leur premier jour, nous les laissons en totale autonomie dans leur lit, dans un parc ou par terre. » Des résultats indiscutables Si l’on peut, dans un premier temps, émettre quelques bémols quant à ce mode d’éducation, les résultats probants les balaient vite. En effet, les études montrent, sans le moindre doute, que les bébés élevés au maternage d’éloignement se développent bien plus rapidement que les autres et apprennent plus vite à être autonomes. L’avenir dira s’ils seront des adultes heureux. La rédaction Photo Credit: {AndreaRenee} via Compfight cc Posted On 14 mar 2013 , By La rédaction Posted On 11 mar 2013 , By La rédaction" Le maternage d’éloignement, la nouvelle méthode d’éducation en vogue 1 "Paris – On connaissait le maternage proximal : cododo, allaitement long et autre portage en écharpe étaient en train de s’imposer dans la plupart des foyers français. C’était sans compter sur la résistance des féministes qui ont inventé un nouveau mode d’éducation qui est en passe de détrôner le premier : le maternage d’éloignement. Privilégier l’autonomie de bébé Le principe est simple : l’autonomie de bébé est la priorité, et ce dès son plus jeune âge. La méthode s’inscrit en opposition directe avec le maternage proximal et renie donc tout ce qui en fait ses bases. Sophie Girard, l’une des fondatrices du maternage d’éloignement et membre de la FFF (Fédération Française de Féminisme) donne quelques exemples : « Nous sommes contre l’allaitement, qui soumet la femme et la rend esclave. Le bébé doit apprendre à se débrouiller seul,  à l’instar des insectes qui doivent trouver leur nourriture seuls dès leur plus jeune âge. Comme nous ne sommes quand même pas des barbares, nous laissons un biberon de lait à proximité du bébé. S’il a vraiment faim, il saura le porter à sa bouche. » Des propos qui font bondir de nombreuses mères et associations qui voient là un terrible recul en matière de condition humaine. Mais Sophie ne s’arrête pas là : « Hors de question de porter nos bébés. On les a déjà portés pendant 9 mois, ils ne seront jamais autonomes si on les garde aux bras. Dès leur premier jour, nous les laissons en totale autonomie dans leur lit, dans un parc ou par terre. » Des résultats indiscutables Si l’on peut, dans un premier temps, émettre quelques bémols quant à ce mode d’éducation, les résultats probants les balaient vite. En effet, les études montrent, sans le moindre doute, que les bébés élevés au maternage d’éloignement se développent bien plus rapidement que les autres et apprennent plus vite à être autonomes. L’avenir dira s’ils seront des adultes heureux. La rédaction Photo Credit: {AndreaRenee} via Compfight cc Posted On 14 mar 2013 , By La rédaction Posted On 11 mar 2013 , By La rédaction" Le maternage d’éloignement, la nouvelle méthode d’éducation en vogue 1 "Paris – On connaissait le maternage proximal : cododo, allaitement long et autre portage en écharpe étaient en train de s’imposer dans la plupart des foyers français. C’était sans compter sur la résistance des féministes qui ont inventé un nouveau mode d’éducation qui est en passe de détrôner le premier : le maternage d’éloignement. Privilégier l’autonomie de bébé Le principe est simple : l’autonomie de bébé est la priorité, et ce dès son plus jeune âge. La méthode s’inscrit en opposition directe avec le maternage proximal et renie donc tout ce qui en fait ses bases. Sophie Girard, l’une des fondatrices du maternage d’éloignement et membre de la FFF (Fédération Française de Féminisme) donne quelques exemples : « Nous sommes contre l’allaitement, qui soumet la femme et la rend esclave. Le bébé doit apprendre à se débrouiller seul,  à l’instar des insectes qui doivent trouver leur nourriture seuls dès leur plus jeune âge. Comme nous ne sommes quand même pas des barbares, nous laissons un biberon de lait à proximité du bébé. S’il a vraiment faim, il saura le porter à sa bouche. » Des propos qui font bondir de nombreuses mères et associations qui voient là un terrible recul en matière de condition humaine. Mais Sophie ne s’arrête pas là : « Hors de question de porter nos bébés. On les a déjà portés pendant 9 mois, ils ne seront jamais autonomes si on les garde aux bras. Dès leur premier jour, nous les laissons en totale autonomie dans leur lit, dans un parc ou par terre. » Des résultats indiscutables Si l’on peut, dans un premier temps, émettre quelques bémols quant à ce mode d’éducation, les résultats probants les balaient vite. En effet, les études montrent, sans le moindre doute, que les bébés élevés au maternage d’éloignement se développent bien plus rapidement que les autres et apprennent plus vite à être autonomes. L’avenir dira s’ils seront des adultes heureux. La rédaction Photo Credit: {AndreaRenee} via Compfight cc Posted On 14 mar 2013 , By La rédaction Posted On 11 mar 2013 , By La rédaction" Le maternage d’éloignement, la nouvelle méthode d’éducation en vogue 1 "Paris – On connaissait le maternage proximal : cododo, allaitement long et autre portage en écharpe étaient en train de s’imposer dans la plupart des foyers français. C’était sans compter sur la résistance des féministes qui ont inventé un nouveau mode d’éducation qui est en passe de détrôner le premier : le maternage d’éloignement. Privilégier l’autonomie de bébé Le principe est simple : l’autonomie de bébé est la priorité, et ce dès son plus jeune âge. La méthode s’inscrit en opposition directe avec le maternage proximal et renie donc tout ce qui en fait ses bases. Sophie Girard, l’une des fondatrices du maternage d’éloignement et membre de la FFF (Fédération Française de Féminisme) donne quelques exemples : « Nous sommes contre l’allaitement, qui soumet la femme et la rend esclave. Le bébé doit apprendre à se débrouiller seul,  à l’instar des insectes qui doivent trouver leur nourriture seuls dès leur plus jeune âge. Comme nous ne sommes quand même pas des barbares, nous laissons un biberon de lait à proximité du bébé. S’il a vraiment faim, il saura le porter à sa bouche. » Des propos qui font bondir de nombreuses mères et associations qui voient là un terrible recul en matière de condition humaine. Mais Sophie ne s’arrête pas là : « Hors de question de porter nos bébés. On les a déjà portés pendant 9 mois, ils ne seront jamais autonomes si on les garde aux bras. Dès leur premier jour, nous les laissons en totale autonomie dans leur lit, dans un parc ou par terre. » Des résultats indiscutables Si l’on peut, dans un premier temps, émettre quelques bémols quant à ce mode d’éducation, les résultats probants les balaient vite. En effet, les études montrent, sans le moindre doute, que les bébés élevés au maternage d’éloignement se développent bien plus rapidement que les autres et apprennent plus vite à être autonomes. L’avenir dira s’ils seront des adultes heureux. La rédaction Photo Credit: {AndreaRenee} via Compfight cc Posted On 14 mar 2013 , By La rédaction Posted On 11 mar 2013 , By La rédaction" Le maternage d’éloignement, la nouvelle méthode d’éducation en vogue 1 "Paris – On connaissait le maternage proximal : cododo, allaitement long et autre portage en écharpe étaient en train de s’imposer dans la plupart des foyers français. C’était sans compter sur la résistance des féministes qui ont inventé un nouveau mode d’éducation qui est en passe de détrôner le premier : le maternage d’éloignement. Privilégier l’autonomie de bébé Le principe est simple : l’autonomie de bébé est la priorité, et ce dès son plus jeune âge. La méthode s’inscrit en opposition directe avec le maternage proximal et renie donc tout ce qui en fait ses bases. Sophie Girard, l’une des fondatrices du maternage d’éloignement et membre de la FFF (Fédération Française de Féminisme) donne quelques exemples : « Nous sommes contre l’allaitement, qui soumet la femme et la rend esclave. Le bébé doit apprendre à se débrouiller seul,  à l’instar des insectes qui doivent trouver leur nourriture seuls dès leur plus jeune âge. Comme nous ne sommes quand même pas des barbares, nous laissons un biberon de lait à proximité du bébé. S’il a vraiment faim, il saura le porter à sa bouche. » Des propos qui font bondir de nombreuses mères et associations qui voient là un terrible recul en matière de condition humaine. Mais Sophie ne s’arrête pas là : « Hors de question de porter nos bébés. On les a déjà portés pendant 9 mois, ils ne seront jamais autonomes si on les garde aux bras. Dès leur premier jour, nous les laissons en totale autonomie dans leur lit, dans un parc ou par terre. » Des résultats indiscutables Si l’on peut, dans un premier temps, émettre quelques bémols quant à ce mode d’éducation, les résultats probants les balaient vite. En effet, les études montrent, sans le moindre doute, que les bébés élevés au maternage d’éloignement se développent bien plus rapidement que les autres et apprennent plus vite à être autonomes. L’avenir dira s’ils seront des adultes heureux. La rédaction Photo Credit: {AndreaRenee} via Compfight cc Posted On 14 mar 2013 , By La rédaction Posted On 11 mar 2013 , By La rédaction" Le maternage d’éloignement, la nouvelle méthode d’éducation en vogue 1 "Paris – On connaissait le maternage proximal : cododo, allaitement long et autre portage en écharpe étaient en train de s’imposer dans la plupart des foyers français. C’était sans compter sur la résistance des féministes qui ont inventé un nouveau mode d’éducation qui est en passe de détrôner le premier : le maternage d’éloignement. Privilégier l’autonomie de bébé Le principe est simple : l’autonomie de bébé est la priorité, et ce dès son plus jeune âge. La méthode s’inscrit en opposition directe avec le maternage proximal et renie donc tout ce qui en fait ses bases. Sophie Girard, l’une des fondatrices du maternage d’éloignement et membre de la FFF (Fédération Française de Féminisme) donne quelques exemples : « Nous sommes contre l’allaitement, qui soumet la femme et la rend esclave. Le bébé doit apprendre à se débrouiller seul,  à l’instar des insectes qui doivent trouver leur nourriture seuls dès leur plus jeune âge. Comme nous ne sommes quand même pas des barbares, nous laissons un biberon de lait à proximité du bébé. S’il a vraiment faim, il saura le porter à sa bouche. » Des propos qui font bondir de nombreuses mères et associations qui voient là un terrible recul en matière de condition humaine. Mais Sophie ne s’arrête pas là : « Hors de question de porter nos bébés. On les a déjà portés pendant 9 mois, ils ne seront jamais autonomes si on les garde aux bras. Dès leur premier jour, nous les laissons en totale autonomie dans leur lit, dans un parc ou par terre. » Des résultats indiscutables Si l’on peut, dans un premier temps, émettre quelques bémols quant à ce mode d’éducation, les résultats probants les balaient vite. En effet, les études montrent, sans le moindre doute, que les bébés élevés au maternage d’éloignement se développent bien plus rapidement que les autres et apprennent plus vite à être autonomes. L’avenir dira s’ils seront des adultes heureux. La rédaction Photo Credit: {AndreaRenee} via Compfight cc Posted On 14 mar 2013 , By La rédaction Posted On 11 mar 2013 , By La rédaction" Le maternage d’éloignement, la nouvelle méthode d’éducation en vogue 1 "Paris : Le premier Ministre, Jean-Marc Ayrault a annoncé la mise en place de la circulation alternée dès lundi dans la capitale et la petite couronne en réaction à la pollution aux particules fines qui sévit depuis plusieurs jours à Paris. Une mesure rare La circulation alternée n’avait pas été appliquée en France depuis 14 ans. C’est donc une mesure exceptionnelle que Jean-Marc Ayrault a annoncé à la presse ce vendredi. Mais, du fait du caractère inhabituel de cette mesure , la plupart des français ignore réellement quelles sont exactement les modalités du dispositif. Concrètement, Lundi matin, pourrez-vous prendre votre véhicule ? Il a été décidé de commencer cette alternance en autorisant uniquement les Véhicules « Pères » à circuler. Il vous faudra donc renoncer à votre véhicule si vous êtes une femme ou un homme nullipare. Par ailleurs, ne seront autorisés à circuler que les véhicules familiaux de type monospaces, break et SUV intégrant AU MINIMUM un siège enfant ou rehausseur ainsi qu’un minimum de 150gr de miettes de nourriture à l’intérieur de l’habitacle. Inutile de mettre un siège auto ou rehausseur dans votre coupé sport, les forces de l’ordre ont été spécialement briefées pour détecter les tentatives de fraude. Toutes les brigades ont été abonnées aux magazines parentaux ainsi qu’à AutoPlus. Bien entendu, les véhicules deux roues sont également concernés par cette interdiction. Si la mesure exceptionnelle de circulation alternée est prolongée mardi, il sera alors temps d’autoriser les Véhicules « Pas Pères », c’est à dire tous ceux cités précédemment dans les interdictions. Espérons que le retour à la normale envisagé par Air Parif pour mardi se confirmera car, à en croire les réactions sur les réseaux sociaux, cette mesure d’urgence est loin de faire l’unanimité chez les Franciliens. La rédaction Photo Credit: Saf’ via Compfight cc" Pollution : Ce qu’il faut savoir sur la circulation alternée 1 "Parfois, les gens  jugent les parents un peu rapidement et les classent dans la catégorie « Parents indignes » alors qu’ils sont simplement des parents comme les autres. Chez Darons, nous avons décidé de rétablir les vérités grâce à notre Top 10 des choses pouvant vous faire passer pour un parent indigne (alors qu’en fait, non, vous êtes parfait). - Oublier d’aller le chercher à l’école: c’est pas de votre faute si l’excellente émission de Stéphane Bern est diffusée à cet horaire. Et puis, à cet âge là, les enfants n’ont pas la notion du temps donc il n’y a pas de mal. - Céder à son caprice au supermarché: vous allez passer pour faible et votre enfant pour un mal élevé alors que vous voulez juste éviter que tout le monde vous regarde et vous prenne pour un tortionnaire sans cœur. - Ne pas céder à son caprice au supermarché: tout le monde va vous regarder et vous prendre pour un tortionnaire sans cœur alors que vous vouliez juste éviter de paraître faible avec un enfant mal élevé - Mal l’habiller: certes le pull rouge avec le pantalon vert c’est pas terrible, mais c’est une manière d’apprendre à votre enfant que le plus important n’est pas l’apparence mais sa personnalité…et aussi que le matin vous n’avez pas 6 plombes à perdre pour l’habiller! - Ne pas aller aux réunions parents/professeurs: et le carnet de liaison ça sert à quoi?! - Le laisser regarder tout ce qu’il veut à la télé: de toute façon rien de ce sur quoi il pourra tomber ne sera aussi violent que de voir Mme Pirollin, sa maîtresse, en short pour le cours d’EPS - Lui annoncer juste avant Noël que le Père Noël n’existe pas: au moins il saura à cause de qui il n’aura pas tous les cadeaux qu’il y a sur sa liste… à moins qu’il fasse la vaisselle, passe l’aspirateur, lave la voiture… - Oublier de mettre son goûter dans son cartable: ça évitera qu’il se le fasse voler par un balèze de CM2. Vous lui rendez service à votre enfant! - Se moquer de lui s’il tombe: s’il y a bien quelqu’un en droit de le faire, c’est vous! Après tout, c’est vous qui l’avez aidé à faire ses premiers pas alors s’il n’y arrive toujours pas, ce n’est sûrement pas de votre faute! - L’inscrire à la chorale: non là, vraiment, vous êtes un parent indigne! La rédaction Photo Credit: laurensmith700 via Compfight cc" TOP 10 des choses pouvant vous faire passer pour un parent indigne (à tort) 1 "Montélimar – C’est en toute discrétion que s’est ouvert ce week-end, au cœur de la contrée du nougat, un hôtel qui n’a pas fini de faire parler de lui : le No Kid Hôtel. Pour s’y rendre, il faut emprunter une petite route étroite et sinueuse en bordure d’un ravin, ne laissant aucune chance aux monospaces familiaux. Notre envoyé spécial a enfourché sa moto et a frappé à la porte de l’établissement afin d’en savoir plus. Un hôtel à contre-courant Contrairement à la tendance actuelle qui veut faire des hébergements des lieux attractifs pour les familles avec enfants, le No Kid Hôtel cherche quant à lui à attirer une clientèle fatiguée des piailleries incessantes et des levers matinaux. La bâtisse, tout en étages, est conçue « pour éloigner les morveux et les chiards », comme le précise son directeur général, M. Bobon, et « nous avons apporté un soin tout particulier à la décoration en préservant les coins acérés d’origine et les puits profonds du parc. Bien entendu, rien n’est protégé ce qui rend l’ensemble extrêmement dangereux ». Succès commercial malgré un concept qui divise Evidemment, dès l’annonce de cette ouverture, les réactions des parents consommateurs ont été immédiates. « Honteux, méchant et vraiment contre-productif », commente un parent interrogé par nos confrères de France Bleu Drôme-Ardèche, « comment comptent-ils attirer les touristes avec un tel accueil ? » Ce à quoi M.Bobon rétorque simplement que des clients ont déjà réservé jusqu’en 2015, attirés par le calme du lieu et les pièges à loups disposés sous les fenêtres des clients VIP. « Les gens en ont marre des hôtels bruyants dans lesquels on entend des bébés brailler jusqu’à pas d’heure, des mioches qui courent dans les couloirs et qui volent les petits pains du buffet. Ils veulent un hôtel où aucun enfant ne puisse survivre ». Pari réussi si on en croit les mines réjouies des clients rencontrés sur place. Sabine Klein, venue d’Alsace pour l’occasion, témoigne « C’est extraordinaire, on peut parler sans se faire couper la parole, la piscine est calme et ne sent pas l’urine, et j’ai même entendu dire que pour la belle saison, un toboggan gonflable réservé aux adultes allait être mis en place. Je pense que nous reviendrons pour en profiter ». Devant le succès de son initiative, le directeur Michel Bobon songe à ouvrir un second hôtel en bord de mer ainsi qu’à lancer un label « No Kid » qui récompenserait les établissements les plus orientés sans-enfants. « Il faut féliciter ceux qui font l’effort et qui sortent du lot, pas de chaises hautes, pas de lit parapluie et aucun chauffe-biberon en prêt, ça se dit, ça se signale et ça se récompense ! »  précise Michel Bobon. Si comme ces clients vous souhaitez réserver une chambre au calme, dépêchez-vous et n’oubliez pas de ne pas emmener vos enfants ! La rédaction Photo Credit: Habub3 via Compfight cc Posted On 19 nov 2013 , By La rédaction Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction" Le No Kid Hôtel : un hôtel garanti sans enfants 1 "Montélimar – C’est en toute discrétion que s’est ouvert ce week-end, au cœur de la contrée du nougat, un hôtel qui n’a pas fini de faire parler de lui : le No Kid Hôtel. Pour s’y rendre, il faut emprunter une petite route étroite et sinueuse en bordure d’un ravin, ne laissant aucune chance aux monospaces familiaux. Notre envoyé spécial a enfourché sa moto et a frappé à la porte de l’établissement afin d’en savoir plus. Un hôtel à contre-courant Contrairement à la tendance actuelle qui veut faire des hébergements des lieux attractifs pour les familles avec enfants, le No Kid Hôtel cherche quant à lui à attirer une clientèle fatiguée des piailleries incessantes et des levers matinaux. La bâtisse, tout en étages, est conçue « pour éloigner les morveux et les chiards », comme le précise son directeur général, M. Bobon, et « nous avons apporté un soin tout particulier à la décoration en préservant les coins acérés d’origine et les puits profonds du parc. Bien entendu, rien n’est protégé ce qui rend l’ensemble extrêmement dangereux ». Succès commercial malgré un concept qui divise Evidemment, dès l’annonce de cette ouverture, les réactions des parents consommateurs ont été immédiates. « Honteux, méchant et vraiment contre-productif », commente un parent interrogé par nos confrères de France Bleu Drôme-Ardèche, « comment comptent-ils attirer les touristes avec un tel accueil ? » Ce à quoi M.Bobon rétorque simplement que des clients ont déjà réservé jusqu’en 2015, attirés par le calme du lieu et les pièges à loups disposés sous les fenêtres des clients VIP. « Les gens en ont marre des hôtels bruyants dans lesquels on entend des bébés brailler jusqu’à pas d’heure, des mioches qui courent dans les couloirs et qui volent les petits pains du buffet. Ils veulent un hôtel où aucun enfant ne puisse survivre ». Pari réussi si on en croit les mines réjouies des clients rencontrés sur place. Sabine Klein, venue d’Alsace pour l’occasion, témoigne « C’est extraordinaire, on peut parler sans se faire couper la parole, la piscine est calme et ne sent pas l’urine, et j’ai même entendu dire que pour la belle saison, un toboggan gonflable réservé aux adultes allait être mis en place. Je pense que nous reviendrons pour en profiter ». Devant le succès de son initiative, le directeur Michel Bobon songe à ouvrir un second hôtel en bord de mer ainsi qu’à lancer un label « No Kid » qui récompenserait les établissements les plus orientés sans-enfants. « Il faut féliciter ceux qui font l’effort et qui sortent du lot, pas de chaises hautes, pas de lit parapluie et aucun chauffe-biberon en prêt, ça se dit, ça se signale et ça se récompense ! »  précise Michel Bobon. Si comme ces clients vous souhaitez réserver une chambre au calme, dépêchez-vous et n’oubliez pas de ne pas emmener vos enfants ! La rédaction Photo Credit: Habub3 via Compfight cc Posted On 19 nov 2013 , By La rédaction Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction" Le No Kid Hôtel : un hôtel garanti sans enfants 1 "Montélimar – C’est en toute discrétion que s’est ouvert ce week-end, au cœur de la contrée du nougat, un hôtel qui n’a pas fini de faire parler de lui : le No Kid Hôtel. Pour s’y rendre, il faut emprunter une petite route étroite et sinueuse en bordure d’un ravin, ne laissant aucune chance aux monospaces familiaux. Notre envoyé spécial a enfourché sa moto et a frappé à la porte de l’établissement afin d’en savoir plus. Un hôtel à contre-courant Contrairement à la tendance actuelle qui veut faire des hébergements des lieux attractifs pour les familles avec enfants, le No Kid Hôtel cherche quant à lui à attirer une clientèle fatiguée des piailleries incessantes et des levers matinaux. La bâtisse, tout en étages, est conçue « pour éloigner les morveux et les chiards », comme le précise son directeur général, M. Bobon, et « nous avons apporté un soin tout particulier à la décoration en préservant les coins acérés d’origine et les puits profonds du parc. Bien entendu, rien n’est protégé ce qui rend l’ensemble extrêmement dangereux ». Succès commercial malgré un concept qui divise Evidemment, dès l’annonce de cette ouverture, les réactions des parents consommateurs ont été immédiates. « Honteux, méchant et vraiment contre-productif », commente un parent interrogé par nos confrères de France Bleu Drôme-Ardèche, « comment comptent-ils attirer les touristes avec un tel accueil ? » Ce à quoi M.Bobon rétorque simplement que des clients ont déjà réservé jusqu’en 2015, attirés par le calme du lieu et les pièges à loups disposés sous les fenêtres des clients VIP. « Les gens en ont marre des hôtels bruyants dans lesquels on entend des bébés brailler jusqu’à pas d’heure, des mioches qui courent dans les couloirs et qui volent les petits pains du buffet. Ils veulent un hôtel où aucun enfant ne puisse survivre ». Pari réussi si on en croit les mines réjouies des clients rencontrés sur place. Sabine Klein, venue d’Alsace pour l’occasion, témoigne « C’est extraordinaire, on peut parler sans se faire couper la parole, la piscine est calme et ne sent pas l’urine, et j’ai même entendu dire que pour la belle saison, un toboggan gonflable réservé aux adultes allait être mis en place. Je pense que nous reviendrons pour en profiter ». Devant le succès de son initiative, le directeur Michel Bobon songe à ouvrir un second hôtel en bord de mer ainsi qu’à lancer un label « No Kid » qui récompenserait les établissements les plus orientés sans-enfants. « Il faut féliciter ceux qui font l’effort et qui sortent du lot, pas de chaises hautes, pas de lit parapluie et aucun chauffe-biberon en prêt, ça se dit, ça se signale et ça se récompense ! »  précise Michel Bobon. Si comme ces clients vous souhaitez réserver une chambre au calme, dépêchez-vous et n’oubliez pas de ne pas emmener vos enfants ! La rédaction Photo Credit: Habub3 via Compfight cc Posted On 19 nov 2013 , By La rédaction Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction" Le No Kid Hôtel : un hôtel garanti sans enfants 1 "Montélimar – C’est en toute discrétion que s’est ouvert ce week-end, au cœur de la contrée du nougat, un hôtel qui n’a pas fini de faire parler de lui : le No Kid Hôtel. Pour s’y rendre, il faut emprunter une petite route étroite et sinueuse en bordure d’un ravin, ne laissant aucune chance aux monospaces familiaux. Notre envoyé spécial a enfourché sa moto et a frappé à la porte de l’établissement afin d’en savoir plus. Un hôtel à contre-courant Contrairement à la tendance actuelle qui veut faire des hébergements des lieux attractifs pour les familles avec enfants, le No Kid Hôtel cherche quant à lui à attirer une clientèle fatiguée des piailleries incessantes et des levers matinaux. La bâtisse, tout en étages, est conçue « pour éloigner les morveux et les chiards », comme le précise son directeur général, M. Bobon, et « nous avons apporté un soin tout particulier à la décoration en préservant les coins acérés d’origine et les puits profonds du parc. Bien entendu, rien n’est protégé ce qui rend l’ensemble extrêmement dangereux ». Succès commercial malgré un concept qui divise Evidemment, dès l’annonce de cette ouverture, les réactions des parents consommateurs ont été immédiates. « Honteux, méchant et vraiment contre-productif », commente un parent interrogé par nos confrères de France Bleu Drôme-Ardèche, « comment comptent-ils attirer les touristes avec un tel accueil ? » Ce à quoi M.Bobon rétorque simplement que des clients ont déjà réservé jusqu’en 2015, attirés par le calme du lieu et les pièges à loups disposés sous les fenêtres des clients VIP. « Les gens en ont marre des hôtels bruyants dans lesquels on entend des bébés brailler jusqu’à pas d’heure, des mioches qui courent dans les couloirs et qui volent les petits pains du buffet. Ils veulent un hôtel où aucun enfant ne puisse survivre ». Pari réussi si on en croit les mines réjouies des clients rencontrés sur place. Sabine Klein, venue d’Alsace pour l’occasion, témoigne « C’est extraordinaire, on peut parler sans se faire couper la parole, la piscine est calme et ne sent pas l’urine, et j’ai même entendu dire que pour la belle saison, un toboggan gonflable réservé aux adultes allait être mis en place. Je pense que nous reviendrons pour en profiter ». Devant le succès de son initiative, le directeur Michel Bobon songe à ouvrir un second hôtel en bord de mer ainsi qu’à lancer un label « No Kid » qui récompenserait les établissements les plus orientés sans-enfants. « Il faut féliciter ceux qui font l’effort et qui sortent du lot, pas de chaises hautes, pas de lit parapluie et aucun chauffe-biberon en prêt, ça se dit, ça se signale et ça se récompense ! »  précise Michel Bobon. Si comme ces clients vous souhaitez réserver une chambre au calme, dépêchez-vous et n’oubliez pas de ne pas emmener vos enfants ! La rédaction Photo Credit: Habub3 via Compfight cc Posted On 19 nov 2013 , By La rédaction Posted On 05 avr 2013 , By La rédaction" Le No Kid Hôtel : un hôtel garanti sans enfants 1 "Hong-Kong : C’est un incroyable record que relataient, ce matin, nos confrères vietnamiens du Thông tin buổi Sáng (Informations Matin). Le record jusqu’ici détenu par Ulya Margusheva qui devint mère à l’âge de 79 ans, vient d’être battu par Nàdīng Fúlǎng Suǒ, jeune et heureuse maman d’une petite Lěi Yǎ à l’âge de 82 ans ! C’est à Hong-Kong que Nàdīng Fúlǎng Suǒ, riche héritière chinoise, a pu avoir recours à une fécondation in vitro afin de vivre une dernière fois les joies de la maternité. « Pour que la clinique accepte de me faire cette fécondation in vitro, j’ai dû mentir un peu sur mon âge. J’ai prétendu avoir 58 ans, âge limite légale pour traiter les femmes célibataires à Hong-Kong, et j’ai également déboursé environ 900 000 dollars HKD (soit 88 713,00€) » témoigne Nàdīng dans cet article. Les grossesses tardives de moins en moins rares en Asie « Chaque année, on dénombre environ 1500 femmes âgées de plus de 55 ans qui ont recours à la fécondation in vitro dans les maternités de Hong-Kong », précise Liu Chio-liang, le médecin qui s’est occupé de notre heureuse maman. « Mais madame Fúlǎng Suǒ nous avait bien caché son âge ! Ce n’est qu’à la naissance qu’elle a avoué avoir 82 ans ». Des mesures médicales particulières Bien que madame Fúlǎng Suǒ jouisse d’une santé exceptionnelle pour son âge grâce à sa pratique quotidienne du Kung-fu et à une hygiène alimentaire excluant tout excès, une grossesse tardive est toujours beaucoup plus compliquée pour la maman. De nombreuses analyses, échographies et rendez-vous obstétriques auront permis de mener cette grossesse quasiment à terme sans aucun problème ni pour la mère ni pour le bébé. « Pour la naissance, comme nous ne voulions pas prendre le risque de déboiter la prothèse de la hanche de madame Fúlǎng Suǒ, il était décidé par avance que nous ferions naître le bébé par césarienne le 10 décembre », nous confie par téléphone le professeur  Piú Sian. « Tout s’est très bien passé malgré quelques détails qui auraient dû me mettre la puce à l’oreille. Je n’avais encore jamais vu un placenta aussi sec. On aurait dit de la viande des grisons ! [rires] » Presque quatre mois plus tard, la jeune maman et sa jolie petite fille se portent à merveille. Nàdīng Fúlǎng Suǒ s’amuse beaucoup en disant à ses amis que sa fille fêtera ses 18 printemps  le jour où elle-même deviendra centenaire. C’est tout le mal que la rédaction de Darons peut leur souhaiter ! La rédaction Photo Credit: studio_juan via Compfight cc Posted On 05 sept 2014 , By La rédaction Posted On 10 juin 2014 , By La rédaction Posted On 18 nov 2013 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction" Maman à l’âge de 82 ans 1 "Hong-Kong : C’est un incroyable record que relataient, ce matin, nos confrères vietnamiens du Thông tin buổi Sáng (Informations Matin). Le record jusqu’ici détenu par Ulya Margusheva qui devint mère à l’âge de 79 ans, vient d’être battu par Nàdīng Fúlǎng Suǒ, jeune et heureuse maman d’une petite Lěi Yǎ à l’âge de 82 ans ! C’est à Hong-Kong que Nàdīng Fúlǎng Suǒ, riche héritière chinoise, a pu avoir recours à une fécondation in vitro afin de vivre une dernière fois les joies de la maternité. « Pour que la clinique accepte de me faire cette fécondation in vitro, j’ai dû mentir un peu sur mon âge. J’ai prétendu avoir 58 ans, âge limite légale pour traiter les femmes célibataires à Hong-Kong, et j’ai également déboursé environ 900 000 dollars HKD (soit 88 713,00€) » témoigne Nàdīng dans cet article. Les grossesses tardives de moins en moins rares en Asie « Chaque année, on dénombre environ 1500 femmes âgées de plus de 55 ans qui ont recours à la fécondation in vitro dans les maternités de Hong-Kong », précise Liu Chio-liang, le médecin qui s’est occupé de notre heureuse maman. « Mais madame Fúlǎng Suǒ nous avait bien caché son âge ! Ce n’est qu’à la naissance qu’elle a avoué avoir 82 ans ». Des mesures médicales particulières Bien que madame Fúlǎng Suǒ jouisse d’une santé exceptionnelle pour son âge grâce à sa pratique quotidienne du Kung-fu et à une hygiène alimentaire excluant tout excès, une grossesse tardive est toujours beaucoup plus compliquée pour la maman. De nombreuses analyses, échographies et rendez-vous obstétriques auront permis de mener cette grossesse quasiment à terme sans aucun problème ni pour la mère ni pour le bébé. « Pour la naissance, comme nous ne voulions pas prendre le risque de déboiter la prothèse de la hanche de madame Fúlǎng Suǒ, il était décidé par avance que nous ferions naître le bébé par césarienne le 10 décembre », nous confie par téléphone le professeur  Piú Sian. « Tout s’est très bien passé malgré quelques détails qui auraient dû me mettre la puce à l’oreille. Je n’avais encore jamais vu un placenta aussi sec. On aurait dit de la viande des grisons ! [rires] » Presque quatre mois plus tard, la jeune maman et sa jolie petite fille se portent à merveille. Nàdīng Fúlǎng Suǒ s’amuse beaucoup en disant à ses amis que sa fille fêtera ses 18 printemps  le jour où elle-même deviendra centenaire. C’est tout le mal que la rédaction de Darons peut leur souhaiter ! La rédaction Photo Credit: studio_juan via Compfight cc Posted On 05 sept 2014 , By La rédaction Posted On 10 juin 2014 , By La rédaction Posted On 18 nov 2013 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction" Maman à l’âge de 82 ans 1 "Hong-Kong : C’est un incroyable record que relataient, ce matin, nos confrères vietnamiens du Thông tin buổi Sáng (Informations Matin). Le record jusqu’ici détenu par Ulya Margusheva qui devint mère à l’âge de 79 ans, vient d’être battu par Nàdīng Fúlǎng Suǒ, jeune et heureuse maman d’une petite Lěi Yǎ à l’âge de 82 ans ! C’est à Hong-Kong que Nàdīng Fúlǎng Suǒ, riche héritière chinoise, a pu avoir recours à une fécondation in vitro afin de vivre une dernière fois les joies de la maternité. « Pour que la clinique accepte de me faire cette fécondation in vitro, j’ai dû mentir un peu sur mon âge. J’ai prétendu avoir 58 ans, âge limite légale pour traiter les femmes célibataires à Hong-Kong, et j’ai également déboursé environ 900 000 dollars HKD (soit 88 713,00€) » témoigne Nàdīng dans cet article. Les grossesses tardives de moins en moins rares en Asie « Chaque année, on dénombre environ 1500 femmes âgées de plus de 55 ans qui ont recours à la fécondation in vitro dans les maternités de Hong-Kong », précise Liu Chio-liang, le médecin qui s’est occupé de notre heureuse maman. « Mais madame Fúlǎng Suǒ nous avait bien caché son âge ! Ce n’est qu’à la naissance qu’elle a avoué avoir 82 ans ». Des mesures médicales particulières Bien que madame Fúlǎng Suǒ jouisse d’une santé exceptionnelle pour son âge grâce à sa pratique quotidienne du Kung-fu et à une hygiène alimentaire excluant tout excès, une grossesse tardive est toujours beaucoup plus compliquée pour la maman. De nombreuses analyses, échographies et rendez-vous obstétriques auront permis de mener cette grossesse quasiment à terme sans aucun problème ni pour la mère ni pour le bébé. « Pour la naissance, comme nous ne voulions pas prendre le risque de déboiter la prothèse de la hanche de madame Fúlǎng Suǒ, il était décidé par avance que nous ferions naître le bébé par césarienne le 10 décembre », nous confie par téléphone le professeur  Piú Sian. « Tout s’est très bien passé malgré quelques détails qui auraient dû me mettre la puce à l’oreille. Je n’avais encore jamais vu un placenta aussi sec. On aurait dit de la viande des grisons ! [rires] » Presque quatre mois plus tard, la jeune maman et sa jolie petite fille se portent à merveille. Nàdīng Fúlǎng Suǒ s’amuse beaucoup en disant à ses amis que sa fille fêtera ses 18 printemps  le jour où elle-même deviendra centenaire. C’est tout le mal que la rédaction de Darons peut leur souhaiter ! La rédaction Photo Credit: studio_juan via Compfight cc Posted On 05 sept 2014 , By La rédaction Posted On 10 juin 2014 , By La rédaction Posted On 18 nov 2013 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction" Maman à l’âge de 82 ans 1 "Hong-Kong : C’est un incroyable record que relataient, ce matin, nos confrères vietnamiens du Thông tin buổi Sáng (Informations Matin). Le record jusqu’ici détenu par Ulya Margusheva qui devint mère à l’âge de 79 ans, vient d’être battu par Nàdīng Fúlǎng Suǒ, jeune et heureuse maman d’une petite Lěi Yǎ à l’âge de 82 ans ! C’est à Hong-Kong que Nàdīng Fúlǎng Suǒ, riche héritière chinoise, a pu avoir recours à une fécondation in vitro afin de vivre une dernière fois les joies de la maternité. « Pour que la clinique accepte de me faire cette fécondation in vitro, j’ai dû mentir un peu sur mon âge. J’ai prétendu avoir 58 ans, âge limite légale pour traiter les femmes célibataires à Hong-Kong, et j’ai également déboursé environ 900 000 dollars HKD (soit 88 713,00€) » témoigne Nàdīng dans cet article. Les grossesses tardives de moins en moins rares en Asie « Chaque année, on dénombre environ 1500 femmes âgées de plus de 55 ans qui ont recours à la fécondation in vitro dans les maternités de Hong-Kong », précise Liu Chio-liang, le médecin qui s’est occupé de notre heureuse maman. « Mais madame Fúlǎng Suǒ nous avait bien caché son âge ! Ce n’est qu’à la naissance qu’elle a avoué avoir 82 ans ». Des mesures médicales particulières Bien que madame Fúlǎng Suǒ jouisse d’une santé exceptionnelle pour son âge grâce à sa pratique quotidienne du Kung-fu et à une hygiène alimentaire excluant tout excès, une grossesse tardive est toujours beaucoup plus compliquée pour la maman. De nombreuses analyses, échographies et rendez-vous obstétriques auront permis de mener cette grossesse quasiment à terme sans aucun problème ni pour la mère ni pour le bébé. « Pour la naissance, comme nous ne voulions pas prendre le risque de déboiter la prothèse de la hanche de madame Fúlǎng Suǒ, il était décidé par avance que nous ferions naître le bébé par césarienne le 10 décembre », nous confie par téléphone le professeur  Piú Sian. « Tout s’est très bien passé malgré quelques détails qui auraient dû me mettre la puce à l’oreille. Je n’avais encore jamais vu un placenta aussi sec. On aurait dit de la viande des grisons ! [rires] » Presque quatre mois plus tard, la jeune maman et sa jolie petite fille se portent à merveille. Nàdīng Fúlǎng Suǒ s’amuse beaucoup en disant à ses amis que sa fille fêtera ses 18 printemps  le jour où elle-même deviendra centenaire. C’est tout le mal que la rédaction de Darons peut leur souhaiter ! La rédaction Photo Credit: studio_juan via Compfight cc Posted On 05 sept 2014 , By La rédaction Posted On 10 juin 2014 , By La rédaction Posted On 18 nov 2013 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction" Maman à l’âge de 82 ans 1 "Hong-Kong : C’est un incroyable record que relataient, ce matin, nos confrères vietnamiens du Thông tin buổi Sáng (Informations Matin). Le record jusqu’ici détenu par Ulya Margusheva qui devint mère à l’âge de 79 ans, vient d’être battu par Nàdīng Fúlǎng Suǒ, jeune et heureuse maman d’une petite Lěi Yǎ à l’âge de 82 ans ! C’est à Hong-Kong que Nàdīng Fúlǎng Suǒ, riche héritière chinoise, a pu avoir recours à une fécondation in vitro afin de vivre une dernière fois les joies de la maternité. « Pour que la clinique accepte de me faire cette fécondation in vitro, j’ai dû mentir un peu sur mon âge. J’ai prétendu avoir 58 ans, âge limite légale pour traiter les femmes célibataires à Hong-Kong, et j’ai également déboursé environ 900 000 dollars HKD (soit 88 713,00€) » témoigne Nàdīng dans cet article. Les grossesses tardives de moins en moins rares en Asie « Chaque année, on dénombre environ 1500 femmes âgées de plus de 55 ans qui ont recours à la fécondation in vitro dans les maternités de Hong-Kong », précise Liu Chio-liang, le médecin qui s’est occupé de notre heureuse maman. « Mais madame Fúlǎng Suǒ nous avait bien caché son âge ! Ce n’est qu’à la naissance qu’elle a avoué avoir 82 ans ». Des mesures médicales particulières Bien que madame Fúlǎng Suǒ jouisse d’une santé exceptionnelle pour son âge grâce à sa pratique quotidienne du Kung-fu et à une hygiène alimentaire excluant tout excès, une grossesse tardive est toujours beaucoup plus compliquée pour la maman. De nombreuses analyses, échographies et rendez-vous obstétriques auront permis de mener cette grossesse quasiment à terme sans aucun problème ni pour la mère ni pour le bébé. « Pour la naissance, comme nous ne voulions pas prendre le risque de déboiter la prothèse de la hanche de madame Fúlǎng Suǒ, il était décidé par avance que nous ferions naître le bébé par césarienne le 10 décembre », nous confie par téléphone le professeur  Piú Sian. « Tout s’est très bien passé malgré quelques détails qui auraient dû me mettre la puce à l’oreille. Je n’avais encore jamais vu un placenta aussi sec. On aurait dit de la viande des grisons ! [rires] » Presque quatre mois plus tard, la jeune maman et sa jolie petite fille se portent à merveille. Nàdīng Fúlǎng Suǒ s’amuse beaucoup en disant à ses amis que sa fille fêtera ses 18 printemps  le jour où elle-même deviendra centenaire. C’est tout le mal que la rédaction de Darons peut leur souhaiter ! La rédaction Photo Credit: studio_juan via Compfight cc Posted On 05 sept 2014 , By La rédaction Posted On 10 juin 2014 , By La rédaction Posted On 18 nov 2013 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction" Maman à l’âge de 82 ans 1 "Hong-Kong : C’est un incroyable record que relataient, ce matin, nos confrères vietnamiens du Thông tin buổi Sáng (Informations Matin). Le record jusqu’ici détenu par Ulya Margusheva qui devint mère à l’âge de 79 ans, vient d’être battu par Nàdīng Fúlǎng Suǒ, jeune et heureuse maman d’une petite Lěi Yǎ à l’âge de 82 ans ! C’est à Hong-Kong que Nàdīng Fúlǎng Suǒ, riche héritière chinoise, a pu avoir recours à une fécondation in vitro afin de vivre une dernière fois les joies de la maternité. « Pour que la clinique accepte de me faire cette fécondation in vitro, j’ai dû mentir un peu sur mon âge. J’ai prétendu avoir 58 ans, âge limite légale pour traiter les femmes célibataires à Hong-Kong, et j’ai également déboursé environ 900 000 dollars HKD (soit 88 713,00€) » témoigne Nàdīng dans cet article. Les grossesses tardives de moins en moins rares en Asie « Chaque année, on dénombre environ 1500 femmes âgées de plus de 55 ans qui ont recours à la fécondation in vitro dans les maternités de Hong-Kong », précise Liu Chio-liang, le médecin qui s’est occupé de notre heureuse maman. « Mais madame Fúlǎng Suǒ nous avait bien caché son âge ! Ce n’est qu’à la naissance qu’elle a avoué avoir 82 ans ». Des mesures médicales particulières Bien que madame Fúlǎng Suǒ jouisse d’une santé exceptionnelle pour son âge grâce à sa pratique quotidienne du Kung-fu et à une hygiène alimentaire excluant tout excès, une grossesse tardive est toujours beaucoup plus compliquée pour la maman. De nombreuses analyses, échographies et rendez-vous obstétriques auront permis de mener cette grossesse quasiment à terme sans aucun problème ni pour la mère ni pour le bébé. « Pour la naissance, comme nous ne voulions pas prendre le risque de déboiter la prothèse de la hanche de madame Fúlǎng Suǒ, il était décidé par avance que nous ferions naître le bébé par césarienne le 10 décembre », nous confie par téléphone le professeur  Piú Sian. « Tout s’est très bien passé malgré quelques détails qui auraient dû me mettre la puce à l’oreille. Je n’avais encore jamais vu un placenta aussi sec. On aurait dit de la viande des grisons ! [rires] » Presque quatre mois plus tard, la jeune maman et sa jolie petite fille se portent à merveille. Nàdīng Fúlǎng Suǒ s’amuse beaucoup en disant à ses amis que sa fille fêtera ses 18 printemps  le jour où elle-même deviendra centenaire. C’est tout le mal que la rédaction de Darons peut leur souhaiter ! La rédaction Photo Credit: studio_juan via Compfight cc Posted On 05 sept 2014 , By La rédaction Posted On 10 juin 2014 , By La rédaction Posted On 18 nov 2013 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction" Maman à l’âge de 82 ans 1 "Hong-Kong : C’est un incroyable record que relataient, ce matin, nos confrères vietnamiens du Thông tin buổi Sáng (Informations Matin). Le record jusqu’ici détenu par Ulya Margusheva qui devint mère à l’âge de 79 ans, vient d’être battu par Nàdīng Fúlǎng Suǒ, jeune et heureuse maman d’une petite Lěi Yǎ à l’âge de 82 ans ! C’est à Hong-Kong que Nàdīng Fúlǎng Suǒ, riche héritière chinoise, a pu avoir recours à une fécondation in vitro afin de vivre une dernière fois les joies de la maternité. « Pour que la clinique accepte de me faire cette fécondation in vitro, j’ai dû mentir un peu sur mon âge. J’ai prétendu avoir 58 ans, âge limite légale pour traiter les femmes célibataires à Hong-Kong, et j’ai également déboursé environ 900 000 dollars HKD (soit 88 713,00€) » témoigne Nàdīng dans cet article. Les grossesses tardives de moins en moins rares en Asie « Chaque année, on dénombre environ 1500 femmes âgées de plus de 55 ans qui ont recours à la fécondation in vitro dans les maternités de Hong-Kong », précise Liu Chio-liang, le médecin qui s’est occupé de notre heureuse maman. « Mais madame Fúlǎng Suǒ nous avait bien caché son âge ! Ce n’est qu’à la naissance qu’elle a avoué avoir 82 ans ». Des mesures médicales particulières Bien que madame Fúlǎng Suǒ jouisse d’une santé exceptionnelle pour son âge grâce à sa pratique quotidienne du Kung-fu et à une hygiène alimentaire excluant tout excès, une grossesse tardive est toujours beaucoup plus compliquée pour la maman. De nombreuses analyses, échographies et rendez-vous obstétriques auront permis de mener cette grossesse quasiment à terme sans aucun problème ni pour la mère ni pour le bébé. « Pour la naissance, comme nous ne voulions pas prendre le risque de déboiter la prothèse de la hanche de madame Fúlǎng Suǒ, il était décidé par avance que nous ferions naître le bébé par césarienne le 10 décembre », nous confie par téléphone le professeur  Piú Sian. « Tout s’est très bien passé malgré quelques détails qui auraient dû me mettre la puce à l’oreille. Je n’avais encore jamais vu un placenta aussi sec. On aurait dit de la viande des grisons ! [rires] » Presque quatre mois plus tard, la jeune maman et sa jolie petite fille se portent à merveille. Nàdīng Fúlǎng Suǒ s’amuse beaucoup en disant à ses amis que sa fille fêtera ses 18 printemps  le jour où elle-même deviendra centenaire. C’est tout le mal que la rédaction de Darons peut leur souhaiter ! La rédaction Photo Credit: studio_juan via Compfight cc Posted On 05 sept 2014 , By La rédaction Posted On 10 juin 2014 , By La rédaction Posted On 18 nov 2013 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction" Maman à l’âge de 82 ans 1 "Hong-Kong : C’est un incroyable record que relataient, ce matin, nos confrères vietnamiens du Thông tin buổi Sáng (Informations Matin). Le record jusqu’ici détenu par Ulya Margusheva qui devint mère à l’âge de 79 ans, vient d’être battu par Nàdīng Fúlǎng Suǒ, jeune et heureuse maman d’une petite Lěi Yǎ à l’âge de 82 ans ! C’est à Hong-Kong que Nàdīng Fúlǎng Suǒ, riche héritière chinoise, a pu avoir recours à une fécondation in vitro afin de vivre une dernière fois les joies de la maternité. « Pour que la clinique accepte de me faire cette fécondation in vitro, j’ai dû mentir un peu sur mon âge. J’ai prétendu avoir 58 ans, âge limite légale pour traiter les femmes célibataires à Hong-Kong, et j’ai également déboursé environ 900 000 dollars HKD (soit 88 713,00€) » témoigne Nàdīng dans cet article. Les grossesses tardives de moins en moins rares en Asie « Chaque année, on dénombre environ 1500 femmes âgées de plus de 55 ans qui ont recours à la fécondation in vitro dans les maternités de Hong-Kong », précise Liu Chio-liang, le médecin qui s’est occupé de notre heureuse maman. « Mais madame Fúlǎng Suǒ nous avait bien caché son âge ! Ce n’est qu’à la naissance qu’elle a avoué avoir 82 ans ». Des mesures médicales particulières Bien que madame Fúlǎng Suǒ jouisse d’une santé exceptionnelle pour son âge grâce à sa pratique quotidienne du Kung-fu et à une hygiène alimentaire excluant tout excès, une grossesse tardive est toujours beaucoup plus compliquée pour la maman. De nombreuses analyses, échographies et rendez-vous obstétriques auront permis de mener cette grossesse quasiment à terme sans aucun problème ni pour la mère ni pour le bébé. « Pour la naissance, comme nous ne voulions pas prendre le risque de déboiter la prothèse de la hanche de madame Fúlǎng Suǒ, il était décidé par avance que nous ferions naître le bébé par césarienne le 10 décembre », nous confie par téléphone le professeur  Piú Sian. « Tout s’est très bien passé malgré quelques détails qui auraient dû me mettre la puce à l’oreille. Je n’avais encore jamais vu un placenta aussi sec. On aurait dit de la viande des grisons ! [rires] » Presque quatre mois plus tard, la jeune maman et sa jolie petite fille se portent à merveille. Nàdīng Fúlǎng Suǒ s’amuse beaucoup en disant à ses amis que sa fille fêtera ses 18 printemps  le jour où elle-même deviendra centenaire. C’est tout le mal que la rédaction de Darons peut leur souhaiter ! La rédaction Photo Credit: studio_juan via Compfight cc Posted On 05 sept 2014 , By La rédaction Posted On 10 juin 2014 , By La rédaction Posted On 18 nov 2013 , By La rédaction Posted On 02 avr 2013 , By La rédaction" Maman à l’âge de 82 ans 1 "Semaine de 4 ou 5 jours, on a du mal à s’y retrouver. Et ce n’est pas la proposition de Jean Ramepahune, professeur et délégué CFDT à l’école Jean Luc Lahaye de Fleury Merogis, qui va nous aider à y voir plus clair. En effet, Jean propose une semaine de 2 jours seulement ( de préférence le mardi et le mercredi parce que le lundi c’est dur moralement et le vendredi ça roule pas mal). « Les enfants sont crevés, alors ça ne sert à rien de les faire travailler plus. Et de toute façon quand on voit le niveau déplorable des élèves Français, on se dit que c’est pas avec quelques heures en plus ou en moins que ça va changer grand chose! ». Quand on objecte à Jean que certains pourraient prendre cela comme un moyen pour les enseignants de moins travailler, il s’emporte: « Et voilà ! C’est toujours pareil, on veut faire passer les profs pour des fainéants! Vous ne vous rendez pas compte de tout le boulot à la maison pour préparer les cours et corriger les copies ! » Et quand on lui fait remarquer qu’il dirige une classe de maternelle et qu’il n’est donc pas très concerné par la correction des copies, il ajoute : « Mais je suis solidaire des collègues moi ! Dépassé le chacun pour soi ! Quand je pense à toi je pense à moi ! » Jean Ramepahune souhaiterait obtenir une entrevue avec Benoit Hamon pour lui exposer son projet le plus rapidement possible, de façon à pouvoir profiter pleinement de sa maison de campagne à Compiegne dès la rentrée prochaine, mais avant tout, précise-t-il « pour le bien être des enfants ». La rédaction Posted On 21 nov 2014 , By La rédaction Posted On 05 sept 2014 , By La rédaction Posted On 10 août 2014 , By La rédaction Posted On 29 avr 2014 , By La rédaction" Vers une nouvelle réforme des rythmes scolaires ? 1 "Semaine de 4 ou 5 jours, on a du mal à s’y retrouver. Et ce n’est pas la proposition de Jean Ramepahune, professeur et délégué CFDT à l’école Jean Luc Lahaye de Fleury Merogis, qui va nous aider à y voir plus clair. En effet, Jean propose une semaine de 2 jours seulement ( de préférence le mardi et le mercredi parce que le lundi c’est dur moralement et le vendredi ça roule pas mal). « Les enfants sont crevés, alors ça ne sert à rien de les faire travailler plus. Et de toute façon quand on voit le niveau déplorable des élèves Français, on se dit que c’est pas avec quelques heures en plus ou en moins que ça va changer grand chose! ». Quand on objecte à Jean que certains pourraient prendre cela comme un moyen pour les enseignants de moins travailler, il s’emporte: « Et voilà ! C’est toujours pareil, on veut faire passer les profs pour des fainéants! Vous ne vous rendez pas compte de tout le boulot à la maison pour préparer les cours et corriger les copies ! » Et quand on lui fait remarquer qu’il dirige une classe de maternelle et qu’il n’est donc pas très concerné par la correction des copies, il ajoute : « Mais je suis solidaire des collègues moi ! Dépassé le chacun pour soi ! Quand je pense à toi je pense à moi ! » Jean Ramepahune souhaiterait obtenir une entrevue avec Benoit Hamon pour lui exposer son projet le plus rapidement possible, de façon à pouvoir profiter pleinement de sa maison de campagne à Compiegne dès la rentrée prochaine, mais avant tout, précise-t-il « pour le bien être des enfants ». La rédaction Posted On 21 nov 2014 , By La rédaction Posted On 05 sept 2014 , By La rédaction Posted On 10 août 2014 , By La rédaction Posted On 29 avr 2014 , By La rédaction" Vers une nouvelle réforme des rythmes scolaires ? 1 "Forbach – Choisir le prénom de son futur enfant n’est pas une chose facile. Ce couple de jeunes lorrains a trouvé une solution pour le moins originale. Voilà une histoire touchante comme seule la Lorraine peut nous en conter. Jonathan Renaud est, depuis son plus jeune âge, grand amateur de sodas, et plus particulièrement du célèbre Coca-Cola. D’après nos confrères du Républicain Lorrain qui lui avait consacré un article à l’occasion de la fête de la Tourte aux grenouilles pour laquelle Jonathan Renaud tenait la buvette, il serait même « le fan lorrain numéro un du célèbre cola ». Quand Cynthia, sa conjointe, lui a annoncée qu’elle était enceinte, ce fut le plus beau jour de sa vie. « C’était le plus beau jour de ma vie » nous a-t-il confié par téléphone. Très vite ils ont su que Cynthia attendait une fille, et le jeune couple n’a pas attendu pour se mettre en quête du prénom parfait. « Très vite, on a su que Cynthia attendait une fille alors on n’a pas attendu pour se mettre en quête du prénom parfait » nous confirme Jonathan. Mais tous les livres, tous les sites internet avec thèmes astraux et célébrités n’ont fait que les frustrer dans leurs choix. « On aimait bien Zoé, mais on avait peur que Renault nous fasse un procès, et on cherchait quelque chose d’unique, qui nous ressemble. C’est au supermarché qu’une idée a fait pschitt dans ma tête » Jonathan, le plus grand fan lorrain de Coca Cola, venait de découvrir que la marque affichait des prénoms sur ses bouteilles. Du coup, Jonathan décida d’acheter 18 bouteilles pour faire un tirage au sort avec sa femme Cynthia. « Du coup, j’ai acheté 18 bouteilles pour faire un tirage au sort avec Cynthia … Et notre fille s’appellera donc Zéro ». La naissance de la petite Zéro Renault est prévue pour le 1er Novembre, jour de la Toussaint. La rédaction de Darons souhaite à la petite Zéro et ses parents une très jolie rencontre. La rédaction Photo Credit: trollpowersaab via Compfight cc" Il choisit le prénom de sa fille grâce aux bouteilles de Coca 1 "Forbach – Choisir le prénom de son futur enfant n’est pas une chose facile. Ce couple de jeunes lorrains a trouvé une solution pour le moins originale. Voilà une histoire touchante comme seule la Lorraine peut nous en conter. Jonathan Renaud est, depuis son plus jeune âge, grand amateur de sodas, et plus particulièrement du célèbre Coca-Cola. D’après nos confrères du Républicain Lorrain qui lui avait consacré un article à l’occasion de la fête de la Tourte aux grenouilles pour laquelle Jonathan Renaud tenait la buvette, il serait même « le fan lorrain numéro un du célèbre cola ». Quand Cynthia, sa conjointe, lui a annoncée qu’elle était enceinte, ce fut le plus beau jour de sa vie. « C’était le plus beau jour de ma vie » nous a-t-il confié par téléphone. Très vite ils ont su que Cynthia attendait une fille, et le jeune couple n’a pas attendu pour se mettre en quête du prénom parfait. « Très vite, on a su que Cynthia attendait une fille alors on n’a pas attendu pour se mettre en quête du prénom parfait » nous confirme Jonathan. Mais tous les livres, tous les sites internet avec thèmes astraux et célébrités n’ont fait que les frustrer dans leurs choix. « On aimait bien Zoé, mais on avait peur que Renault nous fasse un procès, et on cherchait quelque chose d’unique, qui nous ressemble. C’est au supermarché qu’une idée a fait pschitt dans ma tête » Jonathan, le plus grand fan lorrain de Coca Cola, venait de découvrir que la marque affichait des prénoms sur ses bouteilles. Du coup, Jonathan décida d’acheter 18 bouteilles pour faire un tirage au sort avec sa femme Cynthia. « Du coup, j’ai acheté 18 bouteilles pour faire un tirage au sort avec Cynthia … Et notre fille s’appellera donc Zéro ». La naissance de la petite Zéro Renault est prévue pour le 1er Novembre, jour de la Toussaint. La rédaction de Darons souhaite à la petite Zéro et ses parents une très jolie rencontre. La rédaction Photo Credit: trollpowersaab via Compfight cc" Il choisit le prénom de sa fille grâce aux bouteilles de Coca 1 "Forbach – Choisir le prénom de son futur enfant n’est pas une chose facile. Ce couple de jeunes lorrains a trouvé une solution pour le moins originale. Voilà une histoire touchante comme seule la Lorraine peut nous en conter. Jonathan Renaud est, depuis son plus jeune âge, grand amateur de sodas, et plus particulièrement du célèbre Coca-Cola. D’après nos confrères du Républicain Lorrain qui lui avait consacré un article à l’occasion de la fête de la Tourte aux grenouilles pour laquelle Jonathan Renaud tenait la buvette, il serait même « le fan lorrain numéro un du célèbre cola ». Quand Cynthia, sa conjointe, lui a annoncée qu’elle était enceinte, ce fut le plus beau jour de sa vie. « C’était le plus beau jour de ma vie » nous a-t-il confié par téléphone. Très vite ils ont su que Cynthia attendait une fille, et le jeune couple n’a pas attendu pour se mettre en quête du prénom parfait. « Très vite, on a su que Cynthia attendait une fille alors on n’a pas attendu pour se mettre en quête du prénom parfait » nous confirme Jonathan. Mais tous les livres, tous les sites internet avec thèmes astraux et célébrités n’ont fait que les frustrer dans leurs choix. « On aimait bien Zoé, mais on avait peur que Renault nous fasse un procès, et on cherchait quelque chose d’unique, qui nous ressemble. C’est au supermarché qu’une idée a fait pschitt dans ma tête » Jonathan, le plus grand fan lorrain de Coca Cola, venait de découvrir que la marque affichait des prénoms sur ses bouteilles. Du coup, Jonathan décida d’acheter 18 bouteilles pour faire un tirage au sort avec sa femme Cynthia. « Du coup, j’ai acheté 18 bouteilles pour faire un tirage au sort avec Cynthia … Et notre fille s’appellera donc Zéro ». La naissance de la petite Zéro Renault est prévue pour le 1er Novembre, jour de la Toussaint. La rédaction de Darons souhaite à la petite Zéro et ses parents une très jolie rencontre. La rédaction Photo Credit: trollpowersaab via Compfight cc" Il choisit le prénom de sa fille grâce aux bouteilles de Coca 1 "Forbach – Choisir le prénom de son futur enfant n’est pas une chose facile. Ce couple de jeunes lorrains a trouvé une solution pour le moins originale. Voilà une histoire touchante comme seule la Lorraine peut nous en conter. Jonathan Renaud est, depuis son plus jeune âge, grand amateur de sodas, et plus particulièrement du célèbre Coca-Cola. D’après nos confrères du Républicain Lorrain qui lui avait consacré un article à l’occasion de la fête de la Tourte aux grenouilles pour laquelle Jonathan Renaud tenait la buvette, il serait même « le fan lorrain numéro un du célèbre cola ». Quand Cynthia, sa conjointe, lui a annoncée qu’elle était enceinte, ce fut le plus beau jour de sa vie. « C’était le plus beau jour de ma vie » nous a-t-il confié par téléphone. Très vite ils ont su que Cynthia attendait une fille, et le jeune couple n’a pas attendu pour se mettre en quête du prénom parfait. « Très vite, on a su que Cynthia attendait une fille alors on n’a pas attendu pour se mettre en quête du prénom parfait » nous confirme Jonathan. Mais tous les livres, tous les sites internet avec thèmes astraux et célébrités n’ont fait que les frustrer dans leurs choix. « On aimait bien Zoé, mais on avait peur que Renault nous fasse un procès, et on cherchait quelque chose d’unique, qui nous ressemble. C’est au supermarché qu’une idée a fait pschitt dans ma tête » Jonathan, le plus grand fan lorrain de Coca Cola, venait de découvrir que la marque affichait des prénoms sur ses bouteilles. Du coup, Jonathan décida d’acheter 18 bouteilles pour faire un tirage au sort avec sa femme Cynthia. « Du coup, j’ai acheté 18 bouteilles pour faire un tirage au sort avec Cynthia … Et notre fille s’appellera donc Zéro ». La naissance de la petite Zéro Renault est prévue pour le 1er Novembre, jour de la Toussaint. La rédaction de Darons souhaite à la petite Zéro et ses parents une très jolie rencontre. La rédaction Photo Credit: trollpowersaab via Compfight cc" Il choisit le prénom de sa fille grâce aux bouteilles de Coca 1 "Forbach – Choisir le prénom de son futur enfant n’est pas une chose facile. Ce couple de jeunes lorrains a trouvé une solution pour le moins originale. Voilà une histoire touchante comme seule la Lorraine peut nous en conter. Jonathan Renaud est, depuis son plus jeune âge, grand amateur de sodas, et plus particulièrement du célèbre Coca-Cola. D’après nos confrères du Républicain Lorrain qui lui avait consacré un article à l’occasion de la fête de la Tourte aux grenouilles pour laquelle Jonathan Renaud tenait la buvette, il serait même « le fan lorrain numéro un du célèbre cola ». Quand Cynthia, sa conjointe, lui a annoncée qu’elle était enceinte, ce fut le plus beau jour de sa vie. « C’était le plus beau jour de ma vie » nous a-t-il confié par téléphone. Très vite ils ont su que Cynthia attendait une fille, et le jeune couple n’a pas attendu pour se mettre en quête du prénom parfait. « Très vite, on a su que Cynthia attendait une fille alors on n’a pas attendu pour se mettre en quête du prénom parfait » nous confirme Jonathan. Mais tous les livres, tous les sites internet avec thèmes astraux et célébrités n’ont fait que les frustrer dans leurs choix. « On aimait bien Zoé, mais on avait peur que Renault nous fasse un procès, et on cherchait quelque chose d’unique, qui nous ressemble. C’est au supermarché qu’une idée a fait pschitt dans ma tête » Jonathan, le plus grand fan lorrain de Coca Cola, venait de découvrir que la marque affichait des prénoms sur ses bouteilles. Du coup, Jonathan décida d’acheter 18 bouteilles pour faire un tirage au sort avec sa femme Cynthia. « Du coup, j’ai acheté 18 bouteilles pour faire un tirage au sort avec Cynthia … Et notre fille s’appellera donc Zéro ». La naissance de la petite Zéro Renault est prévue pour le 1er Novembre, jour de la Toussaint. La rédaction de Darons souhaite à la petite Zéro et ses parents une très jolie rencontre. La rédaction Photo Credit: trollpowersaab via Compfight cc" Il choisit le prénom de sa fille grâce aux bouteilles de Coca 1 "Bonjour Docteur, Mon mari et moi sommes désemparés. Cela fait plusieurs mois que notre fils de 11 ans est fan de Kev Adams. Il se passe les spectacles en boucle, regarde toutes les vidéos sur internet et rigole sans raison. Nous n’osons plus recevoir d’amis à la maison. La dernière fois, au milieu du repas, il a sorti une réplique du dernier spectacle de son idole. Je revois encore le regard désapprobateur de nos invités qui semblait vouloir dire que nous étions de mauvais parents. Nous vivons depuis dans la crainte permanente de voir débarquer la DDASS. Sa dernière lubie est de vouloir se faire la même coupe de cheveux de Kev! Vous imaginez? Je ne pourrais plus sortir dans la rue avec lui! Marie-Marie M. , Puy-de-Dôme Chère Marie-Marie, Votre fils est victime d’une épidémie de grande ampleur que personne n’arrive à expliquer. Je reçois énormément d’enfants souffrants des mêmes symptômes à mon cabinet. Rassurez vous, dans 98% des cas, cela cesse assez rapidement, avec la maturité (seul le cas de « l’humoriste » lui même semble malheureusement incurable). Toutefois, si cela persiste, je vous invite à envoyer votre fils dans un groupe de parole, à l’image des alcooliques anonymes. Là, il pourra parler sans être jugé, et partager son expérience avec d’autres personnes dans le même cas et avec d’autres s’en étant sorties. Un atelier se trouve dans votre région ( Les fans anonymes – 12 rue Soda – 63000 Clermont-Ferrand), et il est dirigé par une ex fan d’Anne Roumanoff qui a traversé 8 ans d’enfer qui l’ont coupée peu à peu de sa famille et de ses amis. Pour ce qui concerne la coupe de cheveux, je ne saurais trop vous conseiller d’agir préventivement en lui rasant le crâne ou en achetant des bonnets. Bon courage Marie-Marie. Lexomilement vôtre, Docteur Kopate Vous pouvez adresser vos questions de parents au Docteur Kopate directement sur notre page Facebook. Il y répondra ultérieurement ici-même. Posted On 10 août 2014 , By La rédaction Posted On 04 juil 2014 , By La rédaction Posted On 28 mai 2014 , By La rédaction Posted On 28 avr 2014 , By La rédaction" Courrier des lecteurs : Les Réponses du Psy, le docteur Kopate 1 "Québec – Des chercheurs canadiens ont mis au point une pilule dédiée à soulager le sentiment de culpabilité … chez les parents. La culpabilité est un sentiment que beaucoup de personnes connaissent. L’enfant déjà le ressent quand il regarde la télévision sans l’autorisation de ses parents ou encore quand il jette les papiers de bonbons derrière le canapé pour ne laisser aucune trace de son méfait Adulte, il aura encore bien des raisons de ressentir de la culpabilité : mensonges volontaires au travail pour cacher de la procrastination avancée,  oubli du cadeau d’anniversaire pour son ou sa compagne, abonnement onéreux à la salle de sports pour ensuite abandonner au bout de trois séances, ingurgitation d’aliments gras avant l’été, bâclage du brossage des dents, … Les exemples ne manquent pas et notre société de perfection ne fait que renforcer cette tendance. Un constat : la parentalité accentue le sentiment de culpabilité John Neckerman et Helen Fielder, chercheurs canadien à la McGill University Faculty of Medicine (Montréal) ont néanmoins pu observer durant de longues années que les parents étaient hautement touchés et vivaient très mal ce sentiment alors qu’ils s’en accommodaient assez bien avant l’arrivée du premier enfant. Amis dans la vie et parents chacun de leur côté c’est autour d’une pinte de bière, après une journée éprouvante, (ils avaient perdu six rats à cause d’un virus inconnu NDLR) que John Neckerman et Helen Fielder ont réalisé   »que la culpabilité [leur] bouffait la vie » . Une prise de conscience « Moi, je travaille 10 heures pas jour, je ne peux pas ralentir sous peine de voir fléchir ma carrière. Avec mon mari, nous culpabilisons beaucoup de laisser notre fils à la garderie 11 heures par jour. Et je culpabilise aussi à cause de mon travail, je ne peux pas assister aux réunions du soir car mon mari est souvent en déplacement. Mes parents me reprochent de ne pas consacrer assez de temps à mon petit garçon », déplore Helen. Sentiment partagé par son collègue :   « j’ai les mêmes horaires qu’Helen mais en plus j’assiste aux réunions car ma femme est au foyer et s’occupe des enfants, ce serait mal vu si je n’y étais pas. Sauf que ma femme me reproche souvent de gérer seule nos quatre enfants et mes garçons voudraient que j’aille les voir plus souvent à leur compétition de natation ». Las et épuisés par ce sentiment « oppressant », les deux collègues chimistes ont mis au point la pilule « Serenitum » délivrée sur ordonnance depuis mars 2013 et dont les actifs de la composition « naturelle à 88 % » ont été tenus secrets. Des symptômes nombreux et bien identifiés Les parents rongés par la culpabilité peuvent se la faire prescrire par leur médecin de famille (plus apte à apprécier le changement chez son patient entre sa précédente vie sans enfant et sa vie avec enfant) s’ils ont présenté un ou plusieurs de ses symptômes : - mal être suite au dépôt de l’enfant chez la nourrice ou à l’école alors qu’il est fiévreux. - mal être suite à une semaine de repas complètement déséquilibrés. - mal être suite à une sortie au restaurant/cinéma sans les enfants. - mal être suite à une semaine de vacances sans enfant. - mal être suite à un besoin vital de silence alors que l’enfant prononce ses premiers mots. - mal être suite à la découverte d’un dessin que le parent juge horrible alors que l’enfant l’a réalisé  avec cœur et attention. - mal être suite à l’inscription de l’enfant au centre de loisirs le mercredi alors que le parent ne travaille pas ce jour là. -mal être de laisser la couche à l’enfant même s’il présente des signes encourageants de propreté. -mal être de mettre l’enfant devant la télé pour avoir 20 minutes (ou plus) de tranquillité. La liste des symptômes est non exhaustive et les chercheurs en découvraient encore des dizaines chaque jour pendant leur étude. Après des tests cliniques sur leur propre personne, John Neckerman et Helen Fielder ont décidé de breveter la pilule « Serenitum » puisque les résultats étaient concluants : Helen avait demandé à ses parents   « de se garder leurs leçons d’éducation pour eux et de plutôt l’aider en gardant leur petit-fils »  et John a quant à lui, osé dire la vérité à ses enfants qui   »sont de piètres nageurs, mieux vaudrait-il arrêter là le massacre ». Voilà ce que l’on pourrait qualifier d’avancée spectaculaire dans le monde de la parentalité. De notre envoyée spéciale à Montréal Photo Credit: Squirrelly Mae via Compfight cc Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 10 avr 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction" Parentalité sans culpabilité : la pilule miracle ? 1 "Québec – Des chercheurs canadiens ont mis au point une pilule dédiée à soulager le sentiment de culpabilité … chez les parents. La culpabilité est un sentiment que beaucoup de personnes connaissent. L’enfant déjà le ressent quand il regarde la télévision sans l’autorisation de ses parents ou encore quand il jette les papiers de bonbons derrière le canapé pour ne laisser aucune trace de son méfait Adulte, il aura encore bien des raisons de ressentir de la culpabilité : mensonges volontaires au travail pour cacher de la procrastination avancée,  oubli du cadeau d’anniversaire pour son ou sa compagne, abonnement onéreux à la salle de sports pour ensuite abandonner au bout de trois séances, ingurgitation d’aliments gras avant l’été, bâclage du brossage des dents, … Les exemples ne manquent pas et notre société de perfection ne fait que renforcer cette tendance. Un constat : la parentalité accentue le sentiment de culpabilité John Neckerman et Helen Fielder, chercheurs canadien à la McGill University Faculty of Medicine (Montréal) ont néanmoins pu observer durant de longues années que les parents étaient hautement touchés et vivaient très mal ce sentiment alors qu’ils s’en accommodaient assez bien avant l’arrivée du premier enfant. Amis dans la vie et parents chacun de leur côté c’est autour d’une pinte de bière, après une journée éprouvante, (ils avaient perdu six rats à cause d’un virus inconnu NDLR) que John Neckerman et Helen Fielder ont réalisé   »que la culpabilité [leur] bouffait la vie » . Une prise de conscience « Moi, je travaille 10 heures pas jour, je ne peux pas ralentir sous peine de voir fléchir ma carrière. Avec mon mari, nous culpabilisons beaucoup de laisser notre fils à la garderie 11 heures par jour. Et je culpabilise aussi à cause de mon travail, je ne peux pas assister aux réunions du soir car mon mari est souvent en déplacement. Mes parents me reprochent de ne pas consacrer assez de temps à mon petit garçon », déplore Helen. Sentiment partagé par son collègue :   « j’ai les mêmes horaires qu’Helen mais en plus j’assiste aux réunions car ma femme est au foyer et s’occupe des enfants, ce serait mal vu si je n’y étais pas. Sauf que ma femme me reproche souvent de gérer seule nos quatre enfants et mes garçons voudraient que j’aille les voir plus souvent à leur compétition de natation ». Las et épuisés par ce sentiment « oppressant », les deux collègues chimistes ont mis au point la pilule « Serenitum » délivrée sur ordonnance depuis mars 2013 et dont les actifs de la composition « naturelle à 88 % » ont été tenus secrets. Des symptômes nombreux et bien identifiés Les parents rongés par la culpabilité peuvent se la faire prescrire par leur médecin de famille (plus apte à apprécier le changement chez son patient entre sa précédente vie sans enfant et sa vie avec enfant) s’ils ont présenté un ou plusieurs de ses symptômes : - mal être suite au dépôt de l’enfant chez la nourrice ou à l’école alors qu’il est fiévreux. - mal être suite à une semaine de repas complètement déséquilibrés. - mal être suite à une sortie au restaurant/cinéma sans les enfants. - mal être suite à une semaine de vacances sans enfant. - mal être suite à un besoin vital de silence alors que l’enfant prononce ses premiers mots. - mal être suite à la découverte d’un dessin que le parent juge horrible alors que l’enfant l’a réalisé  avec cœur et attention. - mal être suite à l’inscription de l’enfant au centre de loisirs le mercredi alors que le parent ne travaille pas ce jour là. -mal être de laisser la couche à l’enfant même s’il présente des signes encourageants de propreté. -mal être de mettre l’enfant devant la télé pour avoir 20 minutes (ou plus) de tranquillité. La liste des symptômes est non exhaustive et les chercheurs en découvraient encore des dizaines chaque jour pendant leur étude. Après des tests cliniques sur leur propre personne, John Neckerman et Helen Fielder ont décidé de breveter la pilule « Serenitum » puisque les résultats étaient concluants : Helen avait demandé à ses parents   « de se garder leurs leçons d’éducation pour eux et de plutôt l’aider en gardant leur petit-fils »  et John a quant à lui, osé dire la vérité à ses enfants qui   »sont de piètres nageurs, mieux vaudrait-il arrêter là le massacre ». Voilà ce que l’on pourrait qualifier d’avancée spectaculaire dans le monde de la parentalité. De notre envoyée spéciale à Montréal Photo Credit: Squirrelly Mae via Compfight cc Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 10 avr 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction" Parentalité sans culpabilité : la pilule miracle ? 1 "Québec – Des chercheurs canadiens ont mis au point une pilule dédiée à soulager le sentiment de culpabilité … chez les parents. La culpabilité est un sentiment que beaucoup de personnes connaissent. L’enfant déjà le ressent quand il regarde la télévision sans l’autorisation de ses parents ou encore quand il jette les papiers de bonbons derrière le canapé pour ne laisser aucune trace de son méfait Adulte, il aura encore bien des raisons de ressentir de la culpabilité : mensonges volontaires au travail pour cacher de la procrastination avancée,  oubli du cadeau d’anniversaire pour son ou sa compagne, abonnement onéreux à la salle de sports pour ensuite abandonner au bout de trois séances, ingurgitation d’aliments gras avant l’été, bâclage du brossage des dents, … Les exemples ne manquent pas et notre société de perfection ne fait que renforcer cette tendance. Un constat : la parentalité accentue le sentiment de culpabilité John Neckerman et Helen Fielder, chercheurs canadien à la McGill University Faculty of Medicine (Montréal) ont néanmoins pu observer durant de longues années que les parents étaient hautement touchés et vivaient très mal ce sentiment alors qu’ils s’en accommodaient assez bien avant l’arrivée du premier enfant. Amis dans la vie et parents chacun de leur côté c’est autour d’une pinte de bière, après une journée éprouvante, (ils avaient perdu six rats à cause d’un virus inconnu NDLR) que John Neckerman et Helen Fielder ont réalisé   »que la culpabilité [leur] bouffait la vie » . Une prise de conscience « Moi, je travaille 10 heures pas jour, je ne peux pas ralentir sous peine de voir fléchir ma carrière. Avec mon mari, nous culpabilisons beaucoup de laisser notre fils à la garderie 11 heures par jour. Et je culpabilise aussi à cause de mon travail, je ne peux pas assister aux réunions du soir car mon mari est souvent en déplacement. Mes parents me reprochent de ne pas consacrer assez de temps à mon petit garçon », déplore Helen. Sentiment partagé par son collègue :   « j’ai les mêmes horaires qu’Helen mais en plus j’assiste aux réunions car ma femme est au foyer et s’occupe des enfants, ce serait mal vu si je n’y étais pas. Sauf que ma femme me reproche souvent de gérer seule nos quatre enfants et mes garçons voudraient que j’aille les voir plus souvent à leur compétition de natation ». Las et épuisés par ce sentiment « oppressant », les deux collègues chimistes ont mis au point la pilule « Serenitum » délivrée sur ordonnance depuis mars 2013 et dont les actifs de la composition « naturelle à 88 % » ont été tenus secrets. Des symptômes nombreux et bien identifiés Les parents rongés par la culpabilité peuvent se la faire prescrire par leur médecin de famille (plus apte à apprécier le changement chez son patient entre sa précédente vie sans enfant et sa vie avec enfant) s’ils ont présenté un ou plusieurs de ses symptômes : - mal être suite au dépôt de l’enfant chez la nourrice ou à l’école alors qu’il est fiévreux. - mal être suite à une semaine de repas complètement déséquilibrés. - mal être suite à une sortie au restaurant/cinéma sans les enfants. - mal être suite à une semaine de vacances sans enfant. - mal être suite à un besoin vital de silence alors que l’enfant prononce ses premiers mots. - mal être suite à la découverte d’un dessin que le parent juge horrible alors que l’enfant l’a réalisé  avec cœur et attention. - mal être suite à l’inscription de l’enfant au centre de loisirs le mercredi alors que le parent ne travaille pas ce jour là. -mal être de laisser la couche à l’enfant même s’il présente des signes encourageants de propreté. -mal être de mettre l’enfant devant la télé pour avoir 20 minutes (ou plus) de tranquillité. La liste des symptômes est non exhaustive et les chercheurs en découvraient encore des dizaines chaque jour pendant leur étude. Après des tests cliniques sur leur propre personne, John Neckerman et Helen Fielder ont décidé de breveter la pilule « Serenitum » puisque les résultats étaient concluants : Helen avait demandé à ses parents   « de se garder leurs leçons d’éducation pour eux et de plutôt l’aider en gardant leur petit-fils »  et John a quant à lui, osé dire la vérité à ses enfants qui   »sont de piètres nageurs, mieux vaudrait-il arrêter là le massacre ». Voilà ce que l’on pourrait qualifier d’avancée spectaculaire dans le monde de la parentalité. De notre envoyée spéciale à Montréal Photo Credit: Squirrelly Mae via Compfight cc Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 10 avr 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction" Parentalité sans culpabilité : la pilule miracle ? 1 "Québec – Des chercheurs canadiens ont mis au point une pilule dédiée à soulager le sentiment de culpabilité … chez les parents. La culpabilité est un sentiment que beaucoup de personnes connaissent. L’enfant déjà le ressent quand il regarde la télévision sans l’autorisation de ses parents ou encore quand il jette les papiers de bonbons derrière le canapé pour ne laisser aucune trace de son méfait Adulte, il aura encore bien des raisons de ressentir de la culpabilité : mensonges volontaires au travail pour cacher de la procrastination avancée,  oubli du cadeau d’anniversaire pour son ou sa compagne, abonnement onéreux à la salle de sports pour ensuite abandonner au bout de trois séances, ingurgitation d’aliments gras avant l’été, bâclage du brossage des dents, … Les exemples ne manquent pas et notre société de perfection ne fait que renforcer cette tendance. Un constat : la parentalité accentue le sentiment de culpabilité John Neckerman et Helen Fielder, chercheurs canadien à la McGill University Faculty of Medicine (Montréal) ont néanmoins pu observer durant de longues années que les parents étaient hautement touchés et vivaient très mal ce sentiment alors qu’ils s’en accommodaient assez bien avant l’arrivée du premier enfant. Amis dans la vie et parents chacun de leur côté c’est autour d’une pinte de bière, après une journée éprouvante, (ils avaient perdu six rats à cause d’un virus inconnu NDLR) que John Neckerman et Helen Fielder ont réalisé   »que la culpabilité [leur] bouffait la vie » . Une prise de conscience « Moi, je travaille 10 heures pas jour, je ne peux pas ralentir sous peine de voir fléchir ma carrière. Avec mon mari, nous culpabilisons beaucoup de laisser notre fils à la garderie 11 heures par jour. Et je culpabilise aussi à cause de mon travail, je ne peux pas assister aux réunions du soir car mon mari est souvent en déplacement. Mes parents me reprochent de ne pas consacrer assez de temps à mon petit garçon », déplore Helen. Sentiment partagé par son collègue :   « j’ai les mêmes horaires qu’Helen mais en plus j’assiste aux réunions car ma femme est au foyer et s’occupe des enfants, ce serait mal vu si je n’y étais pas. Sauf que ma femme me reproche souvent de gérer seule nos quatre enfants et mes garçons voudraient que j’aille les voir plus souvent à leur compétition de natation ». Las et épuisés par ce sentiment « oppressant », les deux collègues chimistes ont mis au point la pilule « Serenitum » délivrée sur ordonnance depuis mars 2013 et dont les actifs de la composition « naturelle à 88 % » ont été tenus secrets. Des symptômes nombreux et bien identifiés Les parents rongés par la culpabilité peuvent se la faire prescrire par leur médecin de famille (plus apte à apprécier le changement chez son patient entre sa précédente vie sans enfant et sa vie avec enfant) s’ils ont présenté un ou plusieurs de ses symptômes : - mal être suite au dépôt de l’enfant chez la nourrice ou à l’école alors qu’il est fiévreux. - mal être suite à une semaine de repas complètement déséquilibrés. - mal être suite à une sortie au restaurant/cinéma sans les enfants. - mal être suite à une semaine de vacances sans enfant. - mal être suite à un besoin vital de silence alors que l’enfant prononce ses premiers mots. - mal être suite à la découverte d’un dessin que le parent juge horrible alors que l’enfant l’a réalisé  avec cœur et attention. - mal être suite à l’inscription de l’enfant au centre de loisirs le mercredi alors que le parent ne travaille pas ce jour là. -mal être de laisser la couche à l’enfant même s’il présente des signes encourageants de propreté. -mal être de mettre l’enfant devant la télé pour avoir 20 minutes (ou plus) de tranquillité. La liste des symptômes est non exhaustive et les chercheurs en découvraient encore des dizaines chaque jour pendant leur étude. Après des tests cliniques sur leur propre personne, John Neckerman et Helen Fielder ont décidé de breveter la pilule « Serenitum » puisque les résultats étaient concluants : Helen avait demandé à ses parents   « de se garder leurs leçons d’éducation pour eux et de plutôt l’aider en gardant leur petit-fils »  et John a quant à lui, osé dire la vérité à ses enfants qui   »sont de piètres nageurs, mieux vaudrait-il arrêter là le massacre ». Voilà ce que l’on pourrait qualifier d’avancée spectaculaire dans le monde de la parentalité. De notre envoyée spéciale à Montréal Photo Credit: Squirrelly Mae via Compfight cc Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 10 avr 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction" Parentalité sans culpabilité : la pilule miracle ? 1 "Valons – C’est une histoire qui risque de faire grand bruit que révèlent ce matin nos confrères de Nord-Ouest. En effet, dans la nuit de lundi à mardi, Lucas, un bébé de 3 mois, a été placé en garde à vue pour tapage nocturne. Des pleurs incessants C’est aux alentours de deux heures du matin que les voisins, excédés par plusieurs nuits consécutives de pleurs incessantes, ont appelé la police. « Nous habitons l’appartement juste en-dessous de celui de Lucas et ses parents et nous devons supporter ses cris à longueur de journée et de nuit. On a bien essayé de demander à ses parents de le faire taire, mais ils nous ont répondu qu’ils n’y pouvaient rien. Alors on n’avait pas d’autre choix que d’appeler la police », déclare Monsieur Borchu. Une fois sur place, les agents constatent l’infraction : la nuisance sonore s’élevait à 540 décibels, bien au-delà de la limite autorisée durant la nuit. Devant la résistance des parents, qui ont plaidé leur impuissance face à des coliques, toute la famille a été mise en garde à vue, y compris le petit Lucas et leur chien pépette. 48 heures de garde-à-vue Mis en examen pour « Nuisances sonores ayant entraîné une incapacité de travail de 10 jours », les parents de Lucas risquent 2 ans de prison ferme et 100 000 euros d’amende. Saisi en référé, le juge des affaires familiales de Valons a désigné Lucas comme étant le responsable principal. Sa garde à vue a donc été prolongée de 48 heures et il risque 5 ans de prison ferme et 250 000 euros d’amende. Des voix s’indignent Face à cette situation qui n’avait jamais été vue en France, de nombreuses personnes se sont indignées et une marche de soutien à Lucas et ses parents a été organisée hier dans la Rue Principale de Valons, réunissant 5000 personnes selon les organisateurs, 500 selon les autorités. Rendez-vous le 25 avril prochain pour connaître le verdict. La rédaction Photo Credit: Kit4na via Compfight cc Posted On 14 mar 2014 , By La rédaction Posted On 06 mar 2014 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction Posted On 22 mar 2013 , By La rédaction" Un bébé de 3 mois en garde à vue pour tapage nocturne 1 "Roubaix - Faire garder ses enfants par des chimpanzés ? Pourquoi pas. Une agence s’est même spécialisé dans ce créneau. L’idée vient de la société Monkiki, qui propose un mode de garde alternatif pour le moins surprenant. Vous pourrez, en effet, désormais confier vos enfants à des nounous chimpanzés. Très proches des humains, ces singes remplaceraient à merveille les nounous traditionnelles d’après Liane Fossé, la directrice de Monkiki : « Chez tous les animaux, l’instinct maternel est inné et, de plus, les chimpanzés ont des comportements et des modes de vie très semblables aux nôtres ». Le service proposé est comparable à celui d’une agence d’assistantes maternelles classique, à la différence prêt que c’est Miss Cheetah, Mademoiselle Gorillette (2 des nounous de Monkiki) ou une autre de leurs collègues poilues qui viendra chez vous. Et si vous vous inquiétez pour votre enfant, Liane se veut  immédiatement rassurante : « Nos nourrices passent des tests très stricts, nous refusons beaucoup de candidatures. Et je vous assure que cette méthode ne provoque aucun retard dans le développement de l’enfant. Concernant le langage, par exemple, bien souvent les gens ont recourt à des ados qui parlent le kikoulol pour du babysitting ! Ce n’est pas un service à rendre à votre enfant que de l’exposer ainsi à dialecte plus qu’approximatif rappelant vaguement notre langue ! » Les clients de l’agence semblent satisfaits, même si un couple qui a préféré gardé l’anonymat, nous a confié qu’il est assez déroutant, la première fois, de retrouver son enfant accroché au lustre du salon par les pieds. La rédaction" Des Chimpanzés pour faire garder ses enfants 1 "Roubaix - Faire garder ses enfants par des chimpanzés ? Pourquoi pas. Une agence s’est même spécialisé dans ce créneau. L’idée vient de la société Monkiki, qui propose un mode de garde alternatif pour le moins surprenant. Vous pourrez, en effet, désormais confier vos enfants à des nounous chimpanzés. Très proches des humains, ces singes remplaceraient à merveille les nounous traditionnelles d’après Liane Fossé, la directrice de Monkiki : « Chez tous les animaux, l’instinct maternel est inné et, de plus, les chimpanzés ont des comportements et des modes de vie très semblables aux nôtres ». Le service proposé est comparable à celui d’une agence d’assistantes maternelles classique, à la différence prêt que c’est Miss Cheetah, Mademoiselle Gorillette (2 des nounous de Monkiki) ou une autre de leurs collègues poilues qui viendra chez vous. Et si vous vous inquiétez pour votre enfant, Liane se veut  immédiatement rassurante : « Nos nourrices passent des tests très stricts, nous refusons beaucoup de candidatures. Et je vous assure que cette méthode ne provoque aucun retard dans le développement de l’enfant. Concernant le langage, par exemple, bien souvent les gens ont recourt à des ados qui parlent le kikoulol pour du babysitting ! Ce n’est pas un service à rendre à votre enfant que de l’exposer ainsi à dialecte plus qu’approximatif rappelant vaguement notre langue ! » Les clients de l’agence semblent satisfaits, même si un couple qui a préféré gardé l’anonymat, nous a confié qu’il est assez déroutant, la première fois, de retrouver son enfant accroché au lustre du salon par les pieds. La rédaction" Des Chimpanzés pour faire garder ses enfants 1 "Paris – Après des mois passés dans les méandres de l’administration, la Fédération de Driving Poussette a enfin une existence officielle. Désormais, tout le monde pourra pratiquer la course de poussettes dans un cadre légal. La présidente de la fédération, Jessica Pahoutais, nous en dit un peu plus sur la genèse de cette activité: « J’étais en retard avec mon bébé, et je voulais attraper mon bus. Alors que j’allais commencer à courir, j’ai remarqué à côté de moi une jeune femme avec une poussette qui semblait être dans le même cas. Sans un mot, nous nous sommes lancées un regard de défi avant de nous élancer, slalomant à toute allure entre les différents éléments du mobilier urbain, bancs, réverbères, poubelles et autres personnes âgées. Pour la petite histoire j’ai gagné, après l’abandon de mon adversaire sur crevaison, et j’ai pu monter dans le bus sous les ovations des passagers. L’idée était née. » Dans ces démarches auprès du ministère de la jeunesse et des sports, Jessica a pu compter sur le soutien de l’ex ministre Roselyne Bachelot, pour qui ce sport: « permet aux femmes de retrouver la forme après la naissance de leur enfant. Et f*** les coincés du gouvernement ! ». Car oui, il s’agit bien d’un sport. Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à regarder d’un peu plus près les poussettes customisées qu’utilisent les pratiquantes et pratiquants. Jessica nous fait le détail: « J’ai monté des suspensions hydrauliques et les mêmes roulements à bille que ceux présents dans les rollers de Taig Khris, j’ai ajouté un spoiler à l’avant pour une meilleures pénétration dans l’air, ainsi qu’un carbu de 15. Ce dernier élément n’a aucune utilité car nos véhicules ne sont pas motorisés, mais ça donne un côté plus sportif et ça impressionne les adversaires. J’ai aussi accroché à une poignée une peluche Hello Kitty, c’est mon côté girly ». Poussettes de course typiques Les enfants aussi sont « préparés » pour optimiser les performances. Tels des jockeys ils ne doivent pas être trop lourds, mais pas trop légers non plus, au risque de perdre en adhérence et en tenue de route. Côté sécurité les règles sont très strictes, chaque bébé devant porter un casque et des chaussettes. La poussette doit aussi être dotée d’un extincteur. Les courses s’effectuent sur circuits fermés, entourés de bottes de pailles en plastique. Jessica compte désormais exporter ce sport à l’étranger et, qui sait, réaliser son rêve en rendant la discipline olympique. Pour plus de renseignements, vous pouvez la contacter par mail : jessica.fdp.carbude15@wanadoo.fr La rédaction" Le Gouvernement donne son feu vert à la FDP 1 "Paris – Après des mois passés dans les méandres de l’administration, la Fédération de Driving Poussette a enfin une existence officielle. Désormais, tout le monde pourra pratiquer la course de poussettes dans un cadre légal. La présidente de la fédération, Jessica Pahoutais, nous en dit un peu plus sur la genèse de cette activité: « J’étais en retard avec mon bébé, et je voulais attraper mon bus. Alors que j’allais commencer à courir, j’ai remarqué à côté de moi une jeune femme avec une poussette qui semblait être dans le même cas. Sans un mot, nous nous sommes lancées un regard de défi avant de nous élancer, slalomant à toute allure entre les différents éléments du mobilier urbain, bancs, réverbères, poubelles et autres personnes âgées. Pour la petite histoire j’ai gagné, après l’abandon de mon adversaire sur crevaison, et j’ai pu monter dans le bus sous les ovations des passagers. L’idée était née. » Dans ces démarches auprès du ministère de la jeunesse et des sports, Jessica a pu compter sur le soutien de l’ex ministre Roselyne Bachelot, pour qui ce sport: « permet aux femmes de retrouver la forme après la naissance de leur enfant. Et f*** les coincés du gouvernement ! ». Car oui, il s’agit bien d’un sport. Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à regarder d’un peu plus près les poussettes customisées qu’utilisent les pratiquantes et pratiquants. Jessica nous fait le détail: « J’ai monté des suspensions hydrauliques et les mêmes roulements à bille que ceux présents dans les rollers de Taig Khris, j’ai ajouté un spoiler à l’avant pour une meilleures pénétration dans l’air, ainsi qu’un carbu de 15. Ce dernier élément n’a aucune utilité car nos véhicules ne sont pas motorisés, mais ça donne un côté plus sportif et ça impressionne les adversaires. J’ai aussi accroché à une poignée une peluche Hello Kitty, c’est mon côté girly ». Poussettes de course typiques Les enfants aussi sont « préparés » pour optimiser les performances. Tels des jockeys ils ne doivent pas être trop lourds, mais pas trop légers non plus, au risque de perdre en adhérence et en tenue de route. Côté sécurité les règles sont très strictes, chaque bébé devant porter un casque et des chaussettes. La poussette doit aussi être dotée d’un extincteur. Les courses s’effectuent sur circuits fermés, entourés de bottes de pailles en plastique. Jessica compte désormais exporter ce sport à l’étranger et, qui sait, réaliser son rêve en rendant la discipline olympique. Pour plus de renseignements, vous pouvez la contacter par mail : jessica.fdp.carbude15@wanadoo.fr La rédaction" Le Gouvernement donne son feu vert à la FDP 1 "Marseille – En entendant le verdict du juge de la cour d’assises de Marseille, ce vendredi matin, Marie Fournier n’a pas réagi. Cette jeune femme de 27 ans, au doux visage encadré de boucles blondes, ne se doutait sans doute pas de ce qu’elle encourait lorsqu’elle a décidé de commettre l’irréparable, dix mois plus tôt. Une multirécidiviste très connue des services de police Il faut dire qu’elle n’en était pas à son coup d’essai. Régulièrement, pendant 5 ans, Marie Fournier a trompé de nombreuses personnes qui lui faisaient confiance.  L’enquête, menée par la police criminelle de Marseille, a en effet révélé que l’accusée avait pris pour habitude de glisser un faux ventre sous ses vêtements avant d’aller faire les courses, se faisant passer pour une femme enceinte. Ainsi, elle était prioritaire aux caisses et ne faisait pas la queue, se jouant de tous les autres clients. Jusqu’au jour où Augustin, vigile à Cora, a remarqué son manège. Des victimes brisées Le nombre des victimes de Marie Fournier est estimé à 450, clients et caissières confondues, mais beaucoup n’auraient pas osé porté plainte, par peur des représailles. Maître Noja, avocat de l’une d’entre elles, pense que justice a enfin été rendue : « C’est le verdict que nous espérions. Ma cliente, ainsi que toutes les autres victimes, vont enfin pouvoir commencer à se reconstruire et peut-être  un jour parviendront-elles à retrouver foi en la nature humaine. C’est une grande victoire. » Un drame dans l’enfance qui pourrait expliquer ses actes La famille de l’accusée, quant à elle, est outrée par ce verdict qu’elle juge excessif « Si encore elle avait volé des chewing-gums, se plaint son frère, nous comprendrions la sévérité du juge, mais elle n’a jamais voulu faire de mal à qui que ce soit ! » Gislaine, sa mère, ne comprend pas comment Marie a pu en arriver là : « Elle a eu une enfance heureuse jusqu’à ses huit ans, mais je me souviens d’un évènement qui pourrait peut-être expliquer qu’elle ait basculé dans la criminalité. Elle devait avoir sept ou huit ans et nous faisions la queue pour acheter des glaces, à Walibi. Une femme enceinte a demandé si elle pouvait passer devant nous et a pris la dernière glace vanille-fraise. Celle que Marie voulait. Depuis ce jour, elle a changé … » Gageons que désormais, les criminelles des caisses prioritaires réfléchiront à deux fois avant d’agir. La rédaction Photo Credit: NguyenDai via Compfight cc Posted On 18 avr 2013 , By La rédaction" Prison à perpétuité pour avoir fraudé aux caisses prioritaires 1 "Marseille – En entendant le verdict du juge de la cour d’assises de Marseille, ce vendredi matin, Marie Fournier n’a pas réagi. Cette jeune femme de 27 ans, au doux visage encadré de boucles blondes, ne se doutait sans doute pas de ce qu’elle encourait lorsqu’elle a décidé de commettre l’irréparable, dix mois plus tôt. Une multirécidiviste très connue des services de police Il faut dire qu’elle n’en était pas à son coup d’essai. Régulièrement, pendant 5 ans, Marie Fournier a trompé de nombreuses personnes qui lui faisaient confiance.  L’enquête, menée par la police criminelle de Marseille, a en effet révélé que l’accusée avait pris pour habitude de glisser un faux ventre sous ses vêtements avant d’aller faire les courses, se faisant passer pour une femme enceinte. Ainsi, elle était prioritaire aux caisses et ne faisait pas la queue, se jouant de tous les autres clients. Jusqu’au jour où Augustin, vigile à Cora, a remarqué son manège. Des victimes brisées Le nombre des victimes de Marie Fournier est estimé à 450, clients et caissières confondues, mais beaucoup n’auraient pas osé porté plainte, par peur des représailles. Maître Noja, avocat de l’une d’entre elles, pense que justice a enfin été rendue : « C’est le verdict que nous espérions. Ma cliente, ainsi que toutes les autres victimes, vont enfin pouvoir commencer à se reconstruire et peut-être  un jour parviendront-elles à retrouver foi en la nature humaine. C’est une grande victoire. » Un drame dans l’enfance qui pourrait expliquer ses actes La famille de l’accusée, quant à elle, est outrée par ce verdict qu’elle juge excessif « Si encore elle avait volé des chewing-gums, se plaint son frère, nous comprendrions la sévérité du juge, mais elle n’a jamais voulu faire de mal à qui que ce soit ! » Gislaine, sa mère, ne comprend pas comment Marie a pu en arriver là : « Elle a eu une enfance heureuse jusqu’à ses huit ans, mais je me souviens d’un évènement qui pourrait peut-être expliquer qu’elle ait basculé dans la criminalité. Elle devait avoir sept ou huit ans et nous faisions la queue pour acheter des glaces, à Walibi. Une femme enceinte a demandé si elle pouvait passer devant nous et a pris la dernière glace vanille-fraise. Celle que Marie voulait. Depuis ce jour, elle a changé … » Gageons que désormais, les criminelles des caisses prioritaires réfléchiront à deux fois avant d’agir. La rédaction Photo Credit: NguyenDai via Compfight cc Posted On 18 avr 2013 , By La rédaction" Prison à perpétuité pour avoir fraudé aux caisses prioritaires 1 "Marseille – En entendant le verdict du juge de la cour d’assises de Marseille, ce vendredi matin, Marie Fournier n’a pas réagi. Cette jeune femme de 27 ans, au doux visage encadré de boucles blondes, ne se doutait sans doute pas de ce qu’elle encourait lorsqu’elle a décidé de commettre l’irréparable, dix mois plus tôt. Une multirécidiviste très connue des services de police Il faut dire qu’elle n’en était pas à son coup d’essai. Régulièrement, pendant 5 ans, Marie Fournier a trompé de nombreuses personnes qui lui faisaient confiance.  L’enquête, menée par la police criminelle de Marseille, a en effet révélé que l’accusée avait pris pour habitude de glisser un faux ventre sous ses vêtements avant d’aller faire les courses, se faisant passer pour une femme enceinte. Ainsi, elle était prioritaire aux caisses et ne faisait pas la queue, se jouant de tous les autres clients. Jusqu’au jour où Augustin, vigile à Cora, a remarqué son manège. Des victimes brisées Le nombre des victimes de Marie Fournier est estimé à 450, clients et caissières confondues, mais beaucoup n’auraient pas osé porté plainte, par peur des représailles. Maître Noja, avocat de l’une d’entre elles, pense que justice a enfin été rendue : « C’est le verdict que nous espérions. Ma cliente, ainsi que toutes les autres victimes, vont enfin pouvoir commencer à se reconstruire et peut-être  un jour parviendront-elles à retrouver foi en la nature humaine. C’est une grande victoire. » Un drame dans l’enfance qui pourrait expliquer ses actes La famille de l’accusée, quant à elle, est outrée par ce verdict qu’elle juge excessif « Si encore elle avait volé des chewing-gums, se plaint son frère, nous comprendrions la sévérité du juge, mais elle n’a jamais voulu faire de mal à qui que ce soit ! » Gislaine, sa mère, ne comprend pas comment Marie a pu en arriver là : « Elle a eu une enfance heureuse jusqu’à ses huit ans, mais je me souviens d’un évènement qui pourrait peut-être expliquer qu’elle ait basculé dans la criminalité. Elle devait avoir sept ou huit ans et nous faisions la queue pour acheter des glaces, à Walibi. Une femme enceinte a demandé si elle pouvait passer devant nous et a pris la dernière glace vanille-fraise. Celle que Marie voulait. Depuis ce jour, elle a changé … » Gageons que désormais, les criminelles des caisses prioritaires réfléchiront à deux fois avant d’agir. La rédaction Photo Credit: NguyenDai via Compfight cc Posted On 18 avr 2013 , By La rédaction" Prison à perpétuité pour avoir fraudé aux caisses prioritaires 1 "Marseille – En entendant le verdict du juge de la cour d’assises de Marseille, ce vendredi matin, Marie Fournier n’a pas réagi. Cette jeune femme de 27 ans, au doux visage encadré de boucles blondes, ne se doutait sans doute pas de ce qu’elle encourait lorsqu’elle a décidé de commettre l’irréparable, dix mois plus tôt. Une multirécidiviste très connue des services de police Il faut dire qu’elle n’en était pas à son coup d’essai. Régulièrement, pendant 5 ans, Marie Fournier a trompé de nombreuses personnes qui lui faisaient confiance.  L’enquête, menée par la police criminelle de Marseille, a en effet révélé que l’accusée avait pris pour habitude de glisser un faux ventre sous ses vêtements avant d’aller faire les courses, se faisant passer pour une femme enceinte. Ainsi, elle était prioritaire aux caisses et ne faisait pas la queue, se jouant de tous les autres clients. Jusqu’au jour où Augustin, vigile à Cora, a remarqué son manège. Des victimes brisées Le nombre des victimes de Marie Fournier est estimé à 450, clients et caissières confondues, mais beaucoup n’auraient pas osé porté plainte, par peur des représailles. Maître Noja, avocat de l’une d’entre elles, pense que justice a enfin été rendue : « C’est le verdict que nous espérions. Ma cliente, ainsi que toutes les autres victimes, vont enfin pouvoir commencer à se reconstruire et peut-être  un jour parviendront-elles à retrouver foi en la nature humaine. C’est une grande victoire. » Un drame dans l’enfance qui pourrait expliquer ses actes La famille de l’accusée, quant à elle, est outrée par ce verdict qu’elle juge excessif « Si encore elle avait volé des chewing-gums, se plaint son frère, nous comprendrions la sévérité du juge, mais elle n’a jamais voulu faire de mal à qui que ce soit ! » Gislaine, sa mère, ne comprend pas comment Marie a pu en arriver là : « Elle a eu une enfance heureuse jusqu’à ses huit ans, mais je me souviens d’un évènement qui pourrait peut-être expliquer qu’elle ait basculé dans la criminalité. Elle devait avoir sept ou huit ans et nous faisions la queue pour acheter des glaces, à Walibi. Une femme enceinte a demandé si elle pouvait passer devant nous et a pris la dernière glace vanille-fraise. Celle que Marie voulait. Depuis ce jour, elle a changé … » Gageons que désormais, les criminelles des caisses prioritaires réfléchiront à deux fois avant d’agir. La rédaction Photo Credit: NguyenDai via Compfight cc Posted On 18 avr 2013 , By La rédaction" Prison à perpétuité pour avoir fraudé aux caisses prioritaires 1 "Marseille – En entendant le verdict du juge de la cour d’assises de Marseille, ce vendredi matin, Marie Fournier n’a pas réagi. Cette jeune femme de 27 ans, au doux visage encadré de boucles blondes, ne se doutait sans doute pas de ce qu’elle encourait lorsqu’elle a décidé de commettre l’irréparable, dix mois plus tôt. Une multirécidiviste très connue des services de police Il faut dire qu’elle n’en était pas à son coup d’essai. Régulièrement, pendant 5 ans, Marie Fournier a trompé de nombreuses personnes qui lui faisaient confiance.  L’enquête, menée par la police criminelle de Marseille, a en effet révélé que l’accusée avait pris pour habitude de glisser un faux ventre sous ses vêtements avant d’aller faire les courses, se faisant passer pour une femme enceinte. Ainsi, elle était prioritaire aux caisses et ne faisait pas la queue, se jouant de tous les autres clients. Jusqu’au jour où Augustin, vigile à Cora, a remarqué son manège. Des victimes brisées Le nombre des victimes de Marie Fournier est estimé à 450, clients et caissières confondues, mais beaucoup n’auraient pas osé porté plainte, par peur des représailles. Maître Noja, avocat de l’une d’entre elles, pense que justice a enfin été rendue : « C’est le verdict que nous espérions. Ma cliente, ainsi que toutes les autres victimes, vont enfin pouvoir commencer à se reconstruire et peut-être  un jour parviendront-elles à retrouver foi en la nature humaine. C’est une grande victoire. » Un drame dans l’enfance qui pourrait expliquer ses actes La famille de l’accusée, quant à elle, est outrée par ce verdict qu’elle juge excessif « Si encore elle avait volé des chewing-gums, se plaint son frère, nous comprendrions la sévérité du juge, mais elle n’a jamais voulu faire de mal à qui que ce soit ! » Gislaine, sa mère, ne comprend pas comment Marie a pu en arriver là : « Elle a eu une enfance heureuse jusqu’à ses huit ans, mais je me souviens d’un évènement qui pourrait peut-être expliquer qu’elle ait basculé dans la criminalité. Elle devait avoir sept ou huit ans et nous faisions la queue pour acheter des glaces, à Walibi. Une femme enceinte a demandé si elle pouvait passer devant nous et a pris la dernière glace vanille-fraise. Celle que Marie voulait. Depuis ce jour, elle a changé … » Gageons que désormais, les criminelles des caisses prioritaires réfléchiront à deux fois avant d’agir. La rédaction Photo Credit: NguyenDai via Compfight cc Posted On 18 avr 2013 , By La rédaction" Prison à perpétuité pour avoir fraudé aux caisses prioritaires 1 "Marseille – En entendant le verdict du juge de la cour d’assises de Marseille, ce vendredi matin, Marie Fournier n’a pas réagi. Cette jeune femme de 27 ans, au doux visage encadré de boucles blondes, ne se doutait sans doute pas de ce qu’elle encourait lorsqu’elle a décidé de commettre l’irréparable, dix mois plus tôt. Une multirécidiviste très connue des services de police Il faut dire qu’elle n’en était pas à son coup d’essai. Régulièrement, pendant 5 ans, Marie Fournier a trompé de nombreuses personnes qui lui faisaient confiance.  L’enquête, menée par la police criminelle de Marseille, a en effet révélé que l’accusée avait pris pour habitude de glisser un faux ventre sous ses vêtements avant d’aller faire les courses, se faisant passer pour une femme enceinte. Ainsi, elle était prioritaire aux caisses et ne faisait pas la queue, se jouant de tous les autres clients. Jusqu’au jour où Augustin, vigile à Cora, a remarqué son manège. Des victimes brisées Le nombre des victimes de Marie Fournier est estimé à 450, clients et caissières confondues, mais beaucoup n’auraient pas osé porté plainte, par peur des représailles. Maître Noja, avocat de l’une d’entre elles, pense que justice a enfin été rendue : « C’est le verdict que nous espérions. Ma cliente, ainsi que toutes les autres victimes, vont enfin pouvoir commencer à se reconstruire et peut-être  un jour parviendront-elles à retrouver foi en la nature humaine. C’est une grande victoire. » Un drame dans l’enfance qui pourrait expliquer ses actes La famille de l’accusée, quant à elle, est outrée par ce verdict qu’elle juge excessif « Si encore elle avait volé des chewing-gums, se plaint son frère, nous comprendrions la sévérité du juge, mais elle n’a jamais voulu faire de mal à qui que ce soit ! » Gislaine, sa mère, ne comprend pas comment Marie a pu en arriver là : « Elle a eu une enfance heureuse jusqu’à ses huit ans, mais je me souviens d’un évènement qui pourrait peut-être expliquer qu’elle ait basculé dans la criminalité. Elle devait avoir sept ou huit ans et nous faisions la queue pour acheter des glaces, à Walibi. Une femme enceinte a demandé si elle pouvait passer devant nous et a pris la dernière glace vanille-fraise. Celle que Marie voulait. Depuis ce jour, elle a changé … » Gageons que désormais, les criminelles des caisses prioritaires réfléchiront à deux fois avant d’agir. La rédaction Photo Credit: NguyenDai via Compfight cc Posted On 18 avr 2013 , By La rédaction" Prison à perpétuité pour avoir fraudé aux caisses prioritaires 1 "Marseille – En entendant le verdict du juge de la cour d’assises de Marseille, ce vendredi matin, Marie Fournier n’a pas réagi. Cette jeune femme de 27 ans, au doux visage encadré de boucles blondes, ne se doutait sans doute pas de ce qu’elle encourait lorsqu’elle a décidé de commettre l’irréparable, dix mois plus tôt. Une multirécidiviste très connue des services de police Il faut dire qu’elle n’en était pas à son coup d’essai. Régulièrement, pendant 5 ans, Marie Fournier a trompé de nombreuses personnes qui lui faisaient confiance.  L’enquête, menée par la police criminelle de Marseille, a en effet révélé que l’accusée avait pris pour habitude de glisser un faux ventre sous ses vêtements avant d’aller faire les courses, se faisant passer pour une femme enceinte. Ainsi, elle était prioritaire aux caisses et ne faisait pas la queue, se jouant de tous les autres clients. Jusqu’au jour où Augustin, vigile à Cora, a remarqué son manège. Des victimes brisées Le nombre des victimes de Marie Fournier est estimé à 450, clients et caissières confondues, mais beaucoup n’auraient pas osé porté plainte, par peur des représailles. Maître Noja, avocat de l’une d’entre elles, pense que justice a enfin été rendue : « C’est le verdict que nous espérions. Ma cliente, ainsi que toutes les autres victimes, vont enfin pouvoir commencer à se reconstruire et peut-être  un jour parviendront-elles à retrouver foi en la nature humaine. C’est une grande victoire. » Un drame dans l’enfance qui pourrait expliquer ses actes La famille de l’accusée, quant à elle, est outrée par ce verdict qu’elle juge excessif « Si encore elle avait volé des chewing-gums, se plaint son frère, nous comprendrions la sévérité du juge, mais elle n’a jamais voulu faire de mal à qui que ce soit ! » Gislaine, sa mère, ne comprend pas comment Marie a pu en arriver là : « Elle a eu une enfance heureuse jusqu’à ses huit ans, mais je me souviens d’un évènement qui pourrait peut-être expliquer qu’elle ait basculé dans la criminalité. Elle devait avoir sept ou huit ans et nous faisions la queue pour acheter des glaces, à Walibi. Une femme enceinte a demandé si elle pouvait passer devant nous et a pris la dernière glace vanille-fraise. Celle que Marie voulait. Depuis ce jour, elle a changé … » Gageons que désormais, les criminelles des caisses prioritaires réfléchiront à deux fois avant d’agir. La rédaction Photo Credit: NguyenDai via Compfight cc Posted On 18 avr 2013 , By La rédaction" Prison à perpétuité pour avoir fraudé aux caisses prioritaires 1 "En cette journée de Fête des Grands-Mères, Darons Magazine à souhaité mettre à l’honneur un trio de mamies peu ordinaires. Ne leur parlez pas tricot, point de croix ni mots croisés. Ces mamies là n’ont pas les mêmes loisirs que les grands-mères traditionnelles. Giselle, Edmée et Bernadette sont trois gameuses qui préfèrent passer leur temps libre à jouer sur leur console. Au départ, rien ne les prédisposait à adopter ce loisir insolite mais, pour chacune d’elle, c’est en observant leurs petits-enfants passer des heures à jouer que l’envie d’essayer est née. Edmée revient sur ses débuts avec un brin d’émotion dans la voix. « Moi, j’ai commencé à jouer avec  GTA III sur PS2. C’était chanmé, putain. J’ai tout de suite kiffé piquer des caisses et niquer les keufs dans les rues de Liberty City. » Pour Bernadette, c’est sur XBOX qu’elle fît ses premières armes en jouant à Halo en coop’ avec son petit-fils Lucas. « Dans Halo, ma couille, les guns sont trop mortels, tavu. » Tandis que Giselle, la doyenne du groupe, ne jure que par une licence : Call of Duty. D’ailleurs, c’est Giselle qui, il y a 2 ans, a convaincu ses amies de se mettre à Call of avec l’envie cachée de créer une team de vioques pour jouer en mode multijoueurs. « Les meufs ont tout de suite trouvé le jeu trop stylé. J’ai pas eu besoin de les forcer beaucoup pour qu’on monte notre team : les SFG pour Stana-Frags-Girls. Le nom vient du fait qu’on a toutes un Stana pour monter nos escaliers. Frags, ça veut dire élimination d’un adversaire, tavu. Et Girls, j’te fais pas un dessin, cousin. » [rires] Dans le milieu des Gamers, les SFG ont réussi à se faire une petite réputation. Surtout depuis que Giselle a publié sur sa chaîne Youtube un gameplay dans lequel on la voit réaliser 47 frags d’affilé sans mourir une seule fois. L’objectif de nos mamies Gameuses est double : continuer à se faire plaisir en jouant toute la journée à Call of Duty et atteindre le niveau nécessaire pour éventuellement prendre part au Call of Duty Championship 2015, tournoi mondial organisé chaque année à Los Angeles. Souhaitons à Giselle, Bernadette et Edmée d’atteindre cet objectif et de continuer à frager comme des oufs pendant encore de longues années. La rédaction Photo Credit: Talaveroncio via Compfight cc" Portrait : Les Mamies Gameuses fans de Call of Duty 1 "Bagnolet- A en croire les derniers rebondissements, la guerre entre Taxis et  VTC (Voiture de Tourisme avec Chauffeur) n’est pas terminée. En effet, Oui Oui, le chauffeur de taxi le plus célèbre du monde vient d’être dénoncé à la police par un collectif de VTC prêts à tout pour répliquer aux attaques régulières dont ils font l’objet. C’est un appel à l’AFP en provenance du commissariat de Bagnolet qui a créé la stupéfaction. Le commissaire Madrange en personne annonçait avoir interpellé Oui Oui, le célèbre chauffeur de taxi, pour défaut de permis de conduire, exercice illégal de l’activité professionnelle de taxi et port prohibé de couvre-chef à clochette ridicule. « Nous avons reçu un coup de fil anonyme vers 14h57. La personne disait détenir la preuve comme quoi le sus nommé Oui Oui était en position de commettre de multiples infractions eu égard à la législation française actuellement en vigueur et ce, depuis un temps certain » nous précise le commissaire Madrange avant d’ajouter « immédiatement presto, j’ai jugé préférable d’opérer à l’interpellation en règle du présumé coupable afin d’assurer au plus vite une protection adéquate de la population civile. C’est ainsi que j’ai envoyu deux escadrons du GIPN au domicile du sus nommé Monsieur Oui Oui vers 6h02 du matin ». Jouissant  d’un casier judiciaire vierge, Oui Oui n’avait jusqu’ici jamais éveillé le moindre soupçon. Mais il n’aura pas fallu longtemps avant que celui-ci ne passe aux aveux durant la garde à vue. Oui, oui, il n’avait jamais passé le moindre examen de permis de conduire. Oui, oui, il n’avait pas, non plus, acheté de licence de Taxi officielle et exerçait son métier en toute illégalité depuis une trentaine d’années. Non, non, il n’était pas au courant de la loi interdisant le port de couvre-chef à clochette ridicule. Sur ce dernier point, le commissaire Madrange affirme « croire en la bonne foi de son client ». De son côté, le collectif des VTC à l’origine du « gros coup dur » contre l’ensemble de la corporation des chauffeurs de taxi a célébré cette victoire en rédigeant un communiqué lapidaire dans lequel il conclue en affirmant « avoir en ligne de mire un certain Samy Naceri, chauffeur de taxi Marseillais bien connu, qui conduirait un véhicule Peugeot blanc assez peu réglementaire ». Affaire à suivre, donc. La rédaction" Oui Oui, le célèbre chauffeur de Taxi, interpellé par la police 1 "Bagnolet- A en croire les derniers rebondissements, la guerre entre Taxis et  VTC (Voiture de Tourisme avec Chauffeur) n’est pas terminée. En effet, Oui Oui, le chauffeur de taxi le plus célèbre du monde vient d’être dénoncé à la police par un collectif de VTC prêts à tout pour répliquer aux attaques régulières dont ils font l’objet. C’est un appel à l’AFP en provenance du commissariat de Bagnolet qui a créé la stupéfaction. Le commissaire Madrange en personne annonçait avoir interpellé Oui Oui, le célèbre chauffeur de taxi, pour défaut de permis de conduire, exercice illégal de l’activité professionnelle de taxi et port prohibé de couvre-chef à clochette ridicule. « Nous avons reçu un coup de fil anonyme vers 14h57. La personne disait détenir la preuve comme quoi le sus nommé Oui Oui était en position de commettre de multiples infractions eu égard à la législation française actuellement en vigueur et ce, depuis un temps certain » nous précise le commissaire Madrange avant d’ajouter « immédiatement presto, j’ai jugé préférable d’opérer à l’interpellation en règle du présumé coupable afin d’assurer au plus vite une protection adéquate de la population civile. C’est ainsi que j’ai envoyu deux escadrons du GIPN au domicile du sus nommé Monsieur Oui Oui vers 6h02 du matin ». Jouissant  d’un casier judiciaire vierge, Oui Oui n’avait jusqu’ici jamais éveillé le moindre soupçon. Mais il n’aura pas fallu longtemps avant que celui-ci ne passe aux aveux durant la garde à vue. Oui, oui, il n’avait jamais passé le moindre examen de permis de conduire. Oui, oui, il n’avait pas, non plus, acheté de licence de Taxi officielle et exerçait son métier en toute illégalité depuis une trentaine d’années. Non, non, il n’était pas au courant de la loi interdisant le port de couvre-chef à clochette ridicule. Sur ce dernier point, le commissaire Madrange affirme « croire en la bonne foi de son client ». De son côté, le collectif des VTC à l’origine du « gros coup dur » contre l’ensemble de la corporation des chauffeurs de taxi a célébré cette victoire en rédigeant un communiqué lapidaire dans lequel il conclue en affirmant « avoir en ligne de mire un certain Samy Naceri, chauffeur de taxi Marseillais bien connu, qui conduirait un véhicule Peugeot blanc assez peu réglementaire ». Affaire à suivre, donc. La rédaction" Oui Oui, le célèbre chauffeur de Taxi, interpellé par la police 1 "Bagnolet- A en croire les derniers rebondissements, la guerre entre Taxis et  VTC (Voiture de Tourisme avec Chauffeur) n’est pas terminée. En effet, Oui Oui, le chauffeur de taxi le plus célèbre du monde vient d’être dénoncé à la police par un collectif de VTC prêts à tout pour répliquer aux attaques régulières dont ils font l’objet. C’est un appel à l’AFP en provenance du commissariat de Bagnolet qui a créé la stupéfaction. Le commissaire Madrange en personne annonçait avoir interpellé Oui Oui, le célèbre chauffeur de taxi, pour défaut de permis de conduire, exercice illégal de l’activité professionnelle de taxi et port prohibé de couvre-chef à clochette ridicule. « Nous avons reçu un coup de fil anonyme vers 14h57. La personne disait détenir la preuve comme quoi le sus nommé Oui Oui était en position de commettre de multiples infractions eu égard à la législation française actuellement en vigueur et ce, depuis un temps certain » nous précise le commissaire Madrange avant d’ajouter « immédiatement presto, j’ai jugé préférable d’opérer à l’interpellation en règle du présumé coupable afin d’assurer au plus vite une protection adéquate de la population civile. C’est ainsi que j’ai envoyu deux escadrons du GIPN au domicile du sus nommé Monsieur Oui Oui vers 6h02 du matin ». Jouissant  d’un casier judiciaire vierge, Oui Oui n’avait jusqu’ici jamais éveillé le moindre soupçon. Mais il n’aura pas fallu longtemps avant que celui-ci ne passe aux aveux durant la garde à vue. Oui, oui, il n’avait jamais passé le moindre examen de permis de conduire. Oui, oui, il n’avait pas, non plus, acheté de licence de Taxi officielle et exerçait son métier en toute illégalité depuis une trentaine d’années. Non, non, il n’était pas au courant de la loi interdisant le port de couvre-chef à clochette ridicule. Sur ce dernier point, le commissaire Madrange affirme « croire en la bonne foi de son client ». De son côté, le collectif des VTC à l’origine du « gros coup dur » contre l’ensemble de la corporation des chauffeurs de taxi a célébré cette victoire en rédigeant un communiqué lapidaire dans lequel il conclue en affirmant « avoir en ligne de mire un certain Samy Naceri, chauffeur de taxi Marseillais bien connu, qui conduirait un véhicule Peugeot blanc assez peu réglementaire ». Affaire à suivre, donc. La rédaction" Oui Oui, le célèbre chauffeur de Taxi, interpellé par la police 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. 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Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. 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Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. 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Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. 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Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. 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Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. 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Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. 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Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. 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Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. 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Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. 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Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. 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Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. 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Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. 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Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. 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Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. 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Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. 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Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. 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Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. 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Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. 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Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. 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Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. 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Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. 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Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. 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Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. 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Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. 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Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. 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Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. 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Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. 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Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Paris – La nouvelle loi interdisant de nourrir les bébés au biberon dans les lieux publics sera, sans grand suspens, votée Jeudi 04 avril à l’assemblée. Le sénat examinera à son tour le texte le 24 mai prochain. Jamais un texte de loi n’aura été autant débattu à l’assemblée nationale. Il faut dire que les enjeux sont nombreux : d’une part les fabricants de lait industriel ont exercé une forte pression sur l’opinion générale  et, d’autre part, les associations militantes pour l’allaitement ont, elles aussi, lourdement pesé dans  l’issue du débat. Un très beau combat « C’est un très beau combat » a lancé Edouard Boutin à ses homologues députés. « Nous sommes vraiment ravis d’avoir enfin réussi à rédiger ce texte qui est une véritable aide à la décision pour toute les femmes se posant la question de l’alimentation de leurs bébés. De plus, c’est une réelle avancée pour les droits de la femme car c’est un argument de poids auprès de leurs conjoints en faveur de l’allaitement » annonçait ce matin la député Christine Panda. Un ultime effort aura été nécessaire pour rédiger l’article concernant la taxe sur le lait en poudre (sous toutes ses formes) afin de combler le trou de la sécurité sociale. Cette nouvelle taxe, appelée  « Taxe boobs-friendly » aura pour incidence l’augmentation du prix des boites de lait en poudre de 57,8%. Du jamais vu en France. De plus, si le sénat valide cette nouvelle loi, toute personne donnant le biberon dans un lieu public se verra verbalisée d’une amende de troisième classe (45€). Notons enfin qu’un casier judiciaire sera ouvert au bout de la 3eme récidive. La rédaction Photo Credit: m u s a di nessuno. via Compfight cc Posted On 29 mar 2014 , By La rédaction Posted On 24 mar 2014 , By La rédaction Posted On 19 juin 2013 , By La rédaction Posted On 11 juin 2013 , By La rédaction" Interdiction du Biberon dans les lieux publics 1 "Austin – Vendredi dernier, Melany Pitt donnait naissance à un petit Jakob de 14,600kg dans la ville d’Austin au Texas, pulvérisant ainsi le récent record du plus gros bébé jamais vu jusqu’ici détenu par une maman Coréenne avec 8,300kg. Quand elle est arrivée à la maternité du Saint David South Austin Medical Center, Melany Pitt était loin d’imaginer qu’elle allait battre un record. « J’avais rendez-vous depuis plusieurs jours pour une intervention par césarienne car nous nous attendions à ce que je donne naissance à des triplés et que mon précédent accouchement avait posé problème». Non pas trois enfants mais un seul gros bébé Melany Pitt et son mari Joshua font partie de la communauté Amish installée dans la banlieue sud d’Austin.  Dans cette communauté prônant un retour aux valeurs du passé en se passant autant que possible de toute modernité, on ne fait appel à la médecine moderne qu’en cas d’extrême nécessité. Déjà mère de 6 enfants, Melany Pitt s’était inquiétée de voir son ventre prendre un tel volume au 6ème mois de grossesse mais pensait qu’il abritait une grossesse multiple. Grossesse multiple qui lui fût d’ailleurs confirmée par le médecin de la communauté, lui précisant même qu’elle donnerait naissance à des triplés. « Bien sûr, j’avais pris beaucoup plus de poids que lors de mes 6 précédentes grossesses mais je mettais ça sur le compte de l’ouverture du récent Amish Burger King  et de ses Giant Amish Cheese Burgers dont je suis particulièrement friande », confesse Melany. Ce n’est qu’une fois la césarienne bien avancée que l’équipe médicale a pris conscience de la taille hors norme du bébé. Le gynécologue qui a pratiqué la césarienne n’en revient toujours pas. « En 15 ans d’exercice, je n’avais encore jamais vu ça. Le bébé que je sortais du ventre de cette jeune mère ressemblait à un enfant de 12 mois ! Il m’a fallu quelques secondes pour réaliser ». Une fois le choc passé, toute l’équipe s’est affairée autour de ce beau bébé pour lui donner les premiers soins. La balance habituellement utilisée n’étant pas du tout adaptée à un tel poids, ce n’est qu’une heure plus tard, grâce à un pèse-personne classique, que le verdict des 14,600kg du « petit » Jakob  est tombé. Des causes multiples Les médecins du  Saint David South Austin Medical Center ont cherché à comprendre comment un tel poids de naissance était possible. Au-delà du diabète gestationnel dont Melany ignorait souffrir et des facteurs génétiques du côté paternel – Joshua Pitt pesait lui-même 6,200kg à la naissance- une analyse en laboratoire du contenu des Giant Amish Cheese Burgers a permis de mettre à jour qu’un seul de ces burgers contient l’équivalent en calories de 32 Big Macs vendus chez le concurrent Mc Donald. Sachant que Melany consommait quotidiennement 4 à 6 menus Giant Amish Cheese Burgers, avec une grande Amish frite et un grand Amish Cola, son apport quotidien en calories était bien trop élevé. Néanmoins, la mère et l’enfant se portent à merveille. Melany a promis de lever le pied sur les burgers et Joshua, bien que cela soit contraire aux coutumes Amish, a décidé de prendre rendez-vous en urgence pour une vasectomie. La rédaction Photo Credit: iwantBDphotography via Compfight cc Posted On 05 sept 2014 , By La rédaction Posted On 18 août 2014 , By La rédaction Posted On 10 juin 2014 , By La rédaction Posted On 18 nov 2013 , By La rédaction" Le plus gros bébé du monde est Texan 1 "Austin – Vendredi dernier, Melany Pitt donnait naissance à un petit Jakob de 14,600kg dans la ville d’Austin au Texas, pulvérisant ainsi le récent record du plus gros bébé jamais vu jusqu’ici détenu par une maman Coréenne avec 8,300kg. Quand elle est arrivée à la maternité du Saint David South Austin Medical Center, Melany Pitt était loin d’imaginer qu’elle allait battre un record. « J’avais rendez-vous depuis plusieurs jours pour une intervention par césarienne car nous nous attendions à ce que je donne naissance à des triplés et que mon précédent accouchement avait posé problème». Non pas trois enfants mais un seul gros bébé Melany Pitt et son mari Joshua font partie de la communauté Amish installée dans la banlieue sud d’Austin.  Dans cette communauté prônant un retour aux valeurs du passé en se passant autant que possible de toute modernité, on ne fait appel à la médecine moderne qu’en cas d’extrême nécessité. Déjà mère de 6 enfants, Melany Pitt s’était inquiétée de voir son ventre prendre un tel volume au 6ème mois de grossesse mais pensait qu’il abritait une grossesse multiple. Grossesse multiple qui lui fût d’ailleurs confirmée par le médecin de la communauté, lui précisant même qu’elle donnerait naissance à des triplés. « Bien sûr, j’avais pris beaucoup plus de poids que lors de mes 6 précédentes grossesses mais je mettais ça sur le compte de l’ouverture du récent Amish Burger King  et de ses Giant Amish Cheese Burgers dont je suis particulièrement friande », confesse Melany. Ce n’est qu’une fois la césarienne bien avancée que l’équipe médicale a pris conscience de la taille hors norme du bébé. Le gynécologue qui a pratiqué la césarienne n’en revient toujours pas. « En 15 ans d’exercice, je n’avais encore jamais vu ça. Le bébé que je sortais du ventre de cette jeune mère ressemblait à un enfant de 12 mois ! Il m’a fallu quelques secondes pour réaliser ». Une fois le choc passé, toute l’équipe s’est affairée autour de ce beau bébé pour lui donner les premiers soins. La balance habituellement utilisée n’étant pas du tout adaptée à un tel poids, ce n’est qu’une heure plus tard, grâce à un pèse-personne classique, que le verdict des 14,600kg du « petit » Jakob  est tombé. Des causes multiples Les médecins du  Saint David South Austin Medical Center ont cherché à comprendre comment un tel poids de naissance était possible. Au-delà du diabète gestationnel dont Melany ignorait souffrir et des facteurs génétiques du côté paternel – Joshua Pitt pesait lui-même 6,200kg à la naissance- une analyse en laboratoire du contenu des Giant Amish Cheese Burgers a permis de mettre à jour qu’un seul de ces burgers contient l’équivalent en calories de 32 Big Macs vendus chez le concurrent Mc Donald. Sachant que Melany consommait quotidiennement 4 à 6 menus Giant Amish Cheese Burgers, avec une grande Amish frite et un grand Amish Cola, son apport quotidien en calories était bien trop élevé. Néanmoins, la mère et l’enfant se portent à merveille. Melany a promis de lever le pied sur les burgers et Joshua, bien que cela soit contraire aux coutumes Amish, a décidé de prendre rendez-vous en urgence pour une vasectomie. La rédaction Photo Credit: iwantBDphotography via Compfight cc Posted On 05 sept 2014 , By La rédaction Posted On 18 août 2014 , By La rédaction Posted On 10 juin 2014 , By La rédaction Posted On 18 nov 2013 , By La rédaction" Le plus gros bébé du monde est Texan 1 "Austin – Vendredi dernier, Melany Pitt donnait naissance à un petit Jakob de 14,600kg dans la ville d’Austin au Texas, pulvérisant ainsi le récent record du plus gros bébé jamais vu jusqu’ici détenu par une maman Coréenne avec 8,300kg. Quand elle est arrivée à la maternité du Saint David South Austin Medical Center, Melany Pitt était loin d’imaginer qu’elle allait battre un record. « J’avais rendez-vous depuis plusieurs jours pour une intervention par césarienne car nous nous attendions à ce que je donne naissance à des triplés et que mon précédent accouchement avait posé problème». Non pas trois enfants mais un seul gros bébé Melany Pitt et son mari Joshua font partie de la communauté Amish installée dans la banlieue sud d’Austin.  Dans cette communauté prônant un retour aux valeurs du passé en se passant autant que possible de toute modernité, on ne fait appel à la médecine moderne qu’en cas d’extrême nécessité. Déjà mère de 6 enfants, Melany Pitt s’était inquiétée de voir son ventre prendre un tel volume au 6ème mois de grossesse mais pensait qu’il abritait une grossesse multiple. Grossesse multiple qui lui fût d’ailleurs confirmée par le médecin de la communauté, lui précisant même qu’elle donnerait naissance à des triplés. « Bien sûr, j’avais pris beaucoup plus de poids que lors de mes 6 précédentes grossesses mais je mettais ça sur le compte de l’ouverture du récent Amish Burger King  et de ses Giant Amish Cheese Burgers dont je suis particulièrement friande », confesse Melany. Ce n’est qu’une fois la césarienne bien avancée que l’équipe médicale a pris conscience de la taille hors norme du bébé. Le gynécologue qui a pratiqué la césarienne n’en revient toujours pas. « En 15 ans d’exercice, je n’avais encore jamais vu ça. Le bébé que je sortais du ventre de cette jeune mère ressemblait à un enfant de 12 mois ! Il m’a fallu quelques secondes pour réaliser ». Une fois le choc passé, toute l’équipe s’est affairée autour de ce beau bébé pour lui donner les premiers soins. La balance habituellement utilisée n’étant pas du tout adaptée à un tel poids, ce n’est qu’une heure plus tard, grâce à un pèse-personne classique, que le verdict des 14,600kg du « petit » Jakob  est tombé. Des causes multiples Les médecins du  Saint David South Austin Medical Center ont cherché à comprendre comment un tel poids de naissance était possible. Au-delà du diabète gestationnel dont Melany ignorait souffrir et des facteurs génétiques du côté paternel – Joshua Pitt pesait lui-même 6,200kg à la naissance- une analyse en laboratoire du contenu des Giant Amish Cheese Burgers a permis de mettre à jour qu’un seul de ces burgers contient l’équivalent en calories de 32 Big Macs vendus chez le concurrent Mc Donald. Sachant que Melany consommait quotidiennement 4 à 6 menus Giant Amish Cheese Burgers, avec une grande Amish frite et un grand Amish Cola, son apport quotidien en calories était bien trop élevé. Néanmoins, la mère et l’enfant se portent à merveille. Melany a promis de lever le pied sur les burgers et Joshua, bien que cela soit contraire aux coutumes Amish, a décidé de prendre rendez-vous en urgence pour une vasectomie. La rédaction Photo Credit: iwantBDphotography via Compfight cc Posted On 05 sept 2014 , By La rédaction Posted On 18 août 2014 , By La rédaction Posted On 10 juin 2014 , By La rédaction Posted On 18 nov 2013 , By La rédaction" Le plus gros bébé du monde est Texan 1 "Austin – Vendredi dernier, Melany Pitt donnait naissance à un petit Jakob de 14,600kg dans la ville d’Austin au Texas, pulvérisant ainsi le récent record du plus gros bébé jamais vu jusqu’ici détenu par une maman Coréenne avec 8,300kg. Quand elle est arrivée à la maternité du Saint David South Austin Medical Center, Melany Pitt était loin d’imaginer qu’elle allait battre un record. « J’avais rendez-vous depuis plusieurs jours pour une intervention par césarienne car nous nous attendions à ce que je donne naissance à des triplés et que mon précédent accouchement avait posé problème». Non pas trois enfants mais un seul gros bébé Melany Pitt et son mari Joshua font partie de la communauté Amish installée dans la banlieue sud d’Austin.  Dans cette communauté prônant un retour aux valeurs du passé en se passant autant que possible de toute modernité, on ne fait appel à la médecine moderne qu’en cas d’extrême nécessité. Déjà mère de 6 enfants, Melany Pitt s’était inquiétée de voir son ventre prendre un tel volume au 6ème mois de grossesse mais pensait qu’il abritait une grossesse multiple. Grossesse multiple qui lui fût d’ailleurs confirmée par le médecin de la communauté, lui précisant même qu’elle donnerait naissance à des triplés. « Bien sûr, j’avais pris beaucoup plus de poids que lors de mes 6 précédentes grossesses mais je mettais ça sur le compte de l’ouverture du récent Amish Burger King  et de ses Giant Amish Cheese Burgers dont je suis particulièrement friande », confesse Melany. Ce n’est qu’une fois la césarienne bien avancée que l’équipe médicale a pris conscience de la taille hors norme du bébé. Le gynécologue qui a pratiqué la césarienne n’en revient toujours pas. « En 15 ans d’exercice, je n’avais encore jamais vu ça. Le bébé que je sortais du ventre de cette jeune mère ressemblait à un enfant de 12 mois ! Il m’a fallu quelques secondes pour réaliser ». Une fois le choc passé, toute l’équipe s’est affairée autour de ce beau bébé pour lui donner les premiers soins. La balance habituellement utilisée n’étant pas du tout adaptée à un tel poids, ce n’est qu’une heure plus tard, grâce à un pèse-personne classique, que le verdict des 14,600kg du « petit » Jakob  est tombé. Des causes multiples Les médecins du  Saint David South Austin Medical Center ont cherché à comprendre comment un tel poids de naissance était possible. Au-delà du diabète gestationnel dont Melany ignorait souffrir et des facteurs génétiques du côté paternel – Joshua Pitt pesait lui-même 6,200kg à la naissance- une analyse en laboratoire du contenu des Giant Amish Cheese Burgers a permis de mettre à jour qu’un seul de ces burgers contient l’équivalent en calories de 32 Big Macs vendus chez le concurrent Mc Donald. Sachant que Melany consommait quotidiennement 4 à 6 menus Giant Amish Cheese Burgers, avec une grande Amish frite et un grand Amish Cola, son apport quotidien en calories était bien trop élevé. Néanmoins, la mère et l’enfant se portent à merveille. Melany a promis de lever le pied sur les burgers et Joshua, bien que cela soit contraire aux coutumes Amish, a décidé de prendre rendez-vous en urgence pour une vasectomie. La rédaction Photo Credit: iwantBDphotography via Compfight cc Posted On 05 sept 2014 , By La rédaction Posted On 18 août 2014 , By La rédaction Posted On 10 juin 2014 , By La rédaction Posted On 18 nov 2013 , By La rédaction" Le plus gros bébé du monde est Texan 1 "Saint-Moulin la rivière, Puy de Drome. Mercredi après midi, jour des enfants et moment privilégié entre Pierre-Patrick D. et sa petite Sidoniline de 5 ans qui font leurs courses au Super U. Le rayon jouets est d’autant plus attirant que Noël approche et que les étagères regorgent déjà de produits. En bon papa poule, Pierre-Patrick ne peut résister quand sa fille l’attire dans cette véritable caverne d’Ali baba. Et il lui est également impossible de répondre non quand Sidoniline lui dit qu’elle veut la jolie petite cuisine rose avec le four et tous les ustensiles. Mais, à peine le précieux cadeau posé dans le chariot, Pierre-Patrick est pris à partie par une cliente qui l’invective, lui reprochant le choix qu’il vient de faire : « Elle m’a dit que je devrais avoir honte d’offrir ça à ma fille. Que j’étais un père indigne, macho. J’ai eu beau essayer de lui expliquer que c’est ce que Sidoniline voulait, impossible de lui faire entendre raison! En plus c’est moi qui fait à manger à la maison, ma femme sait juste faire cuire du beurre ! » Rapidement un attroupement se forme, et Pierre-Patrick commence à craindre pour sa sécurité après qu’on lui ait violemment lancé dessus: une laitue, un DVD de Titoff, un DVD de Titof, une prothèse de hanche et un chihuahua avec un pull à col roulé. Les vigiles parviennent tant bien que mal à ramener le calme après avoir fait reposer de force à Pierre-Patrick l’objet du délit. Mais les regards hostiles ne quitteront pas le père de famille pendant toute la durée de ses courses. La caissière oubliera même sciemment de passer sa carte fidélité, le privant ainsi de 12 points ! Une mésaventure difficile à comprendre pour lui et surtout pour sa fille : « Sidoniline était en pleurs » explique-t-il « elle n’a rien compris de ce qui se passait. Au final je lui ai acheté un tracteur radio commandé pour la consoler et pour éviter les problèmes, mais elle n’en veut pas et je crois qu’elle me déteste. Je vais donc lui acheter la petite cuisine qu’elle veut mais par internet. C’est beaucoup moins risqué ». Espérons que ce genre de mésaventure ne se multipliera pas à l’approche des fêtes de fin d’année. La rédaction" Jouets genrés. Altercation au Supermarché 1 "Saint-Moulin la rivière, Puy de Drome. Mercredi après midi, jour des enfants et moment privilégié entre Pierre-Patrick D. et sa petite Sidoniline de 5 ans qui font leurs courses au Super U. Le rayon jouets est d’autant plus attirant que Noël approche et que les étagères regorgent déjà de produits. En bon papa poule, Pierre-Patrick ne peut résister quand sa fille l’attire dans cette véritable caverne d’Ali baba. Et il lui est également impossible de répondre non quand Sidoniline lui dit qu’elle veut la jolie petite cuisine rose avec le four et tous les ustensiles. Mais, à peine le précieux cadeau posé dans le chariot, Pierre-Patrick est pris à partie par une cliente qui l’invective, lui reprochant le choix qu’il vient de faire : « Elle m’a dit que je devrais avoir honte d’offrir ça à ma fille. Que j’étais un père indigne, macho. J’ai eu beau essayer de lui expliquer que c’est ce que Sidoniline voulait, impossible de lui faire entendre raison! En plus c’est moi qui fait à manger à la maison, ma femme sait juste faire cuire du beurre ! » Rapidement un attroupement se forme, et Pierre-Patrick commence à craindre pour sa sécurité après qu’on lui ait violemment lancé dessus: une laitue, un DVD de Titoff, un DVD de Titof, une prothèse de hanche et un chihuahua avec un pull à col roulé. Les vigiles parviennent tant bien que mal à ramener le calme après avoir fait reposer de force à Pierre-Patrick l’objet du délit. Mais les regards hostiles ne quitteront pas le père de famille pendant toute la durée de ses courses. La caissière oubliera même sciemment de passer sa carte fidélité, le privant ainsi de 12 points ! Une mésaventure difficile à comprendre pour lui et surtout pour sa fille : « Sidoniline était en pleurs » explique-t-il « elle n’a rien compris de ce qui se passait. Au final je lui ai acheté un tracteur radio commandé pour la consoler et pour éviter les problèmes, mais elle n’en veut pas et je crois qu’elle me déteste. Je vais donc lui acheter la petite cuisine qu’elle veut mais par internet. C’est beaucoup moins risqué ». Espérons que ce genre de mésaventure ne se multipliera pas à l’approche des fêtes de fin d’année. La rédaction" Jouets genrés. Altercation au Supermarché 1 "Saint-Moulin la rivière, Puy de Drome. Mercredi après midi, jour des enfants et moment privilégié entre Pierre-Patrick D. et sa petite Sidoniline de 5 ans qui font leurs courses au Super U. Le rayon jouets est d’autant plus attirant que Noël approche et que les étagères regorgent déjà de produits. En bon papa poule, Pierre-Patrick ne peut résister quand sa fille l’attire dans cette véritable caverne d’Ali baba. Et il lui est également impossible de répondre non quand Sidoniline lui dit qu’elle veut la jolie petite cuisine rose avec le four et tous les ustensiles. Mais, à peine le précieux cadeau posé dans le chariot, Pierre-Patrick est pris à partie par une cliente qui l’invective, lui reprochant le choix qu’il vient de faire : « Elle m’a dit que je devrais avoir honte d’offrir ça à ma fille. Que j’étais un père indigne, macho. J’ai eu beau essayer de lui expliquer que c’est ce que Sidoniline voulait, impossible de lui faire entendre raison! En plus c’est moi qui fait à manger à la maison, ma femme sait juste faire cuire du beurre ! » Rapidement un attroupement se forme, et Pierre-Patrick commence à craindre pour sa sécurité après qu’on lui ait violemment lancé dessus: une laitue, un DVD de Titoff, un DVD de Titof, une prothèse de hanche et un chihuahua avec un pull à col roulé. Les vigiles parviennent tant bien que mal à ramener le calme après avoir fait reposer de force à Pierre-Patrick l’objet du délit. Mais les regards hostiles ne quitteront pas le père de famille pendant toute la durée de ses courses. La caissière oubliera même sciemment de passer sa carte fidélité, le privant ainsi de 12 points ! Une mésaventure difficile à comprendre pour lui et surtout pour sa fille : « Sidoniline était en pleurs » explique-t-il « elle n’a rien compris de ce qui se passait. Au final je lui ai acheté un tracteur radio commandé pour la consoler et pour éviter les problèmes, mais elle n’en veut pas et je crois qu’elle me déteste. Je vais donc lui acheter la petite cuisine qu’elle veut mais par internet. C’est beaucoup moins risqué ». Espérons que ce genre de mésaventure ne se multipliera pas à l’approche des fêtes de fin d’année. La rédaction" Jouets genrés. Altercation au Supermarché 1 "Saint-Moulin la rivière, Puy de Drome. Mercredi après midi, jour des enfants et moment privilégié entre Pierre-Patrick D. et sa petite Sidoniline de 5 ans qui font leurs courses au Super U. Le rayon jouets est d’autant plus attirant que Noël approche et que les étagères regorgent déjà de produits. En bon papa poule, Pierre-Patrick ne peut résister quand sa fille l’attire dans cette véritable caverne d’Ali baba. Et il lui est également impossible de répondre non quand Sidoniline lui dit qu’elle veut la jolie petite cuisine rose avec le four et tous les ustensiles. Mais, à peine le précieux cadeau posé dans le chariot, Pierre-Patrick est pris à partie par une cliente qui l’invective, lui reprochant le choix qu’il vient de faire : « Elle m’a dit que je devrais avoir honte d’offrir ça à ma fille. Que j’étais un père indigne, macho. J’ai eu beau essayer de lui expliquer que c’est ce que Sidoniline voulait, impossible de lui faire entendre raison! En plus c’est moi qui fait à manger à la maison, ma femme sait juste faire cuire du beurre ! » Rapidement un attroupement se forme, et Pierre-Patrick commence à craindre pour sa sécurité après qu’on lui ait violemment lancé dessus: une laitue, un DVD de Titoff, un DVD de Titof, une prothèse de hanche et un chihuahua avec un pull à col roulé. Les vigiles parviennent tant bien que mal à ramener le calme après avoir fait reposer de force à Pierre-Patrick l’objet du délit. Mais les regards hostiles ne quitteront pas le père de famille pendant toute la durée de ses courses. La caissière oubliera même sciemment de passer sa carte fidélité, le privant ainsi de 12 points ! Une mésaventure difficile à comprendre pour lui et surtout pour sa fille : « Sidoniline était en pleurs » explique-t-il « elle n’a rien compris de ce qui se passait. Au final je lui ai acheté un tracteur radio commandé pour la consoler et pour éviter les problèmes, mais elle n’en veut pas et je crois qu’elle me déteste. Je vais donc lui acheter la petite cuisine qu’elle veut mais par internet. C’est beaucoup moins risqué ». Espérons que ce genre de mésaventure ne se multipliera pas à l’approche des fêtes de fin d’année. La rédaction" Jouets genrés. Altercation au Supermarché 1 "Saint-Moulin la rivière, Puy de Drome. Mercredi après midi, jour des enfants et moment privilégié entre Pierre-Patrick D. et sa petite Sidoniline de 5 ans qui font leurs courses au Super U. Le rayon jouets est d’autant plus attirant que Noël approche et que les étagères regorgent déjà de produits. En bon papa poule, Pierre-Patrick ne peut résister quand sa fille l’attire dans cette véritable caverne d’Ali baba. Et il lui est également impossible de répondre non quand Sidoniline lui dit qu’elle veut la jolie petite cuisine rose avec le four et tous les ustensiles. Mais, à peine le précieux cadeau posé dans le chariot, Pierre-Patrick est pris à partie par une cliente qui l’invective, lui reprochant le choix qu’il vient de faire : « Elle m’a dit que je devrais avoir honte d’offrir ça à ma fille. Que j’étais un père indigne, macho. J’ai eu beau essayer de lui expliquer que c’est ce que Sidoniline voulait, impossible de lui faire entendre raison! En plus c’est moi qui fait à manger à la maison, ma femme sait juste faire cuire du beurre ! » Rapidement un attroupement se forme, et Pierre-Patrick commence à craindre pour sa sécurité après qu’on lui ait violemment lancé dessus: une laitue, un DVD de Titoff, un DVD de Titof, une prothèse de hanche et un chihuahua avec un pull à col roulé. Les vigiles parviennent tant bien que mal à ramener le calme après avoir fait reposer de force à Pierre-Patrick l’objet du délit. Mais les regards hostiles ne quitteront pas le père de famille pendant toute la durée de ses courses. La caissière oubliera même sciemment de passer sa carte fidélité, le privant ainsi de 12 points ! Une mésaventure difficile à comprendre pour lui et surtout pour sa fille : « Sidoniline était en pleurs » explique-t-il « elle n’a rien compris de ce qui se passait. Au final je lui ai acheté un tracteur radio commandé pour la consoler et pour éviter les problèmes, mais elle n’en veut pas et je crois qu’elle me déteste. Je vais donc lui acheter la petite cuisine qu’elle veut mais par internet. C’est beaucoup moins risqué ». Espérons que ce genre de mésaventure ne se multipliera pas à l’approche des fêtes de fin d’année. La rédaction" Jouets genrés. Altercation au Supermarché 1 "Paris – C’est aujourd’hui que s’ouvre à Paris le très médiatique procès Mamanpapote, l’affaire qui fît trembler toute la blogosphère parentale en Juin dernier. Les réseaux sociaux et les forums de blogueuses ne parlent plus que de cela depuis quelques jours. Certaines se remémorent le choc ressenti lorsque l’affaire a été révélée, d’autres se livrent à quelques pronostics concernant la peine à laquelle pourrait être condamné Fabrice Lebrun, plus connu sous le pseudonyme Maman Papote. Retour sur les faits Maman Papote est l’heureuse maman de 3 enfants. Passionnée par la puériculture en général et les enfants en particulier, elle décide d’ouvrir un blog au ton décalé sur son quotidien de maman. Très rapidement, réussissant à nouer des liens avec le milieu de la blogosphère et mettant à profit un certain don pour le référencement, Maman Papote se fait une renommée fulgurante et se positionne comme un blog très influent dans son domaine. Elle enchaine les tests de produits avec maestria et se plaint régulièrement sur les réseaux sociaux des trop nombreuses sollicitations que lui font les agences de RP. Maman Papote est très heureuse. Dès le mois de Décembre 2012, les premiers signaux d’alarme ont été tirés par un petit groupe de blogueuses mamans qui avaient profité d’une opération Toy’s pour échanger autour du buffet de cupcakes sur la célèbre mais mystérieuse Maman Papote. Elles s’étonnaient notamment de ne jamais avoir croisé cette blogueuse influente dans aucun des events incontournables comme l’après-midi Pampours, le goûter Kindor Béno ou encore la journée des InfluentMoms. Saisie par le parquet, c’est la Brigade de Surveillance des Blogs qui fût en charge, dès le mois de Janvier, d’enquêter sur la mystérieuse digital mum. Mise sur écoute téléphonique, filtrage des mails entrants et sortants, technique de l’appât par Goodies, tous les moyens ont été mis en œuvre. Le faux pas qui mène à l’incroyable découverte Alors que les enquêteurs avaient amassé une quantité d’indices non négligeable sur une possible arnaque à l’identité dans le but de bénéficier d’avantages financiers ou en nature, c’est lors d’un event considéré comme le Saint Graal de la blogosphère parentale – le séjour tous frais payés à l’étranger dans un Club Bed – que Maman Papote fît l’erreur de trop. Mamankipete témoigne  « C’était la première fois qu’on voyait Maman Papote à un event. On était toutes très impressionnées. Elle était vêtue d’une jupe très courte et d’un chemisier. Quand elle s’est assise, j’ai cru que j’étais victime d’hallucinations. Une roupette dépassait de sa culotte. J’ai immédiatement pris une photo et l’ai postée sur Instagram et Facebook ». Pour les hommes de la BSB, il était temps d’intervenir. Une mécanique bien huilée Dès son arrestation, Fabrice Lebrun avouera toute la supercherie. Il avait décidé de créer le personnage de blogueuse Maman Papote pour deux raisons : la gloire et les cadeaux. Pour cela, il lui aura suffi de quelques clics pour créer et designer le blog, quelques autres clics pour acheter des photos de bébés et d’enfants afin de se fabriquer une identité visuelle de famille et d’infiltrer la sphère des blogueuses déjà en place en commentant leurs billets et en échangeant sur les groupes privés Facebook. A cela s’est ajouté une maitrise particulière dans l’art du référencement qui a incité les marques à s’intéresser à cette nouvelle maman blogueuse fort sympathique. Contactées par notre rédaction, les marques victimes de cette arnaque n’ont pas souhaité s’exprimer sur ce dossier mais se sont toutes constituées partie civile aux côtés du portail AlloCoton. D’après une source proche de l’enquête, le préjudice s’élèverait à plusieurs milliers de goodies. Sans parler du préjudice moral qui laissera des traces indélébiles chez les véritables blogueuses mamans privées, par sa faute, de nombreuses invitations, avantages en nature et places au classement ebaizzing. Le verdict est attendu, au plus tard, pour Mardi prochain. La rédaction Photo Credit: Todd Mecklem via Compfight cc Posted On 22 mar 2013 , By La rédaction" Faits divers : La Maman blogueuse était un Homme 1 "Paris – C’est aujourd’hui que s’ouvre à Paris le très médiatique procès Mamanpapote, l’affaire qui fît trembler toute la blogosphère parentale en Juin dernier. Les réseaux sociaux et les forums de blogueuses ne parlent plus que de cela depuis quelques jours. Certaines se remémorent le choc ressenti lorsque l’affaire a été révélée, d’autres se livrent à quelques pronostics concernant la peine à laquelle pourrait être condamné Fabrice Lebrun, plus connu sous le pseudonyme Maman Papote. Retour sur les faits Maman Papote est l’heureuse maman de 3 enfants. Passionnée par la puériculture en général et les enfants en particulier, elle décide d’ouvrir un blog au ton décalé sur son quotidien de maman. Très rapidement, réussissant à nouer des liens avec le milieu de la blogosphère et mettant à profit un certain don pour le référencement, Maman Papote se fait une renommée fulgurante et se positionne comme un blog très influent dans son domaine. Elle enchaine les tests de produits avec maestria et se plaint régulièrement sur les réseaux sociaux des trop nombreuses sollicitations que lui font les agences de RP. Maman Papote est très heureuse. Dès le mois de Décembre 2012, les premiers signaux d’alarme ont été tirés par un petit groupe de blogueuses mamans qui avaient profité d’une opération Toy’s pour échanger autour du buffet de cupcakes sur la célèbre mais mystérieuse Maman Papote. Elles s’étonnaient notamment de ne jamais avoir croisé cette blogueuse influente dans aucun des events incontournables comme l’après-midi Pampours, le goûter Kindor Béno ou encore la journée des InfluentMoms. Saisie par le parquet, c’est la Brigade de Surveillance des Blogs qui fût en charge, dès le mois de Janvier, d’enquêter sur la mystérieuse digital mum. Mise sur écoute téléphonique, filtrage des mails entrants et sortants, technique de l’appât par Goodies, tous les moyens ont été mis en œuvre. Le faux pas qui mène à l’incroyable découverte Alors que les enquêteurs avaient amassé une quantité d’indices non négligeable sur une possible arnaque à l’identité dans le but de bénéficier d’avantages financiers ou en nature, c’est lors d’un event considéré comme le Saint Graal de la blogosphère parentale – le séjour tous frais payés à l’étranger dans un Club Bed – que Maman Papote fît l’erreur de trop. Mamankipete témoigne  « C’était la première fois qu’on voyait Maman Papote à un event. On était toutes très impressionnées. Elle était vêtue d’une jupe très courte et d’un chemisier. Quand elle s’est assise, j’ai cru que j’étais victime d’hallucinations. Une roupette dépassait de sa culotte. J’ai immédiatement pris une photo et l’ai postée sur Instagram et Facebook ». Pour les hommes de la BSB, il était temps d’intervenir. Une mécanique bien huilée Dès son arrestation, Fabrice Lebrun avouera toute la supercherie. Il avait décidé de créer le personnage de blogueuse Maman Papote pour deux raisons : la gloire et les cadeaux. Pour cela, il lui aura suffi de quelques clics pour créer et designer le blog, quelques autres clics pour acheter des photos de bébés et d’enfants afin de se fabriquer une identité visuelle de famille et d’infiltrer la sphère des blogueuses déjà en place en commentant leurs billets et en échangeant sur les groupes privés Facebook. A cela s’est ajouté une maitrise particulière dans l’art du référencement qui a incité les marques à s’intéresser à cette nouvelle maman blogueuse fort sympathique. Contactées par notre rédaction, les marques victimes de cette arnaque n’ont pas souhaité s’exprimer sur ce dossier mais se sont toutes constituées partie civile aux côtés du portail AlloCoton. D’après une source proche de l’enquête, le préjudice s’élèverait à plusieurs milliers de goodies. Sans parler du préjudice moral qui laissera des traces indélébiles chez les véritables blogueuses mamans privées, par sa faute, de nombreuses invitations, avantages en nature et places au classement ebaizzing. Le verdict est attendu, au plus tard, pour Mardi prochain. La rédaction Photo Credit: Todd Mecklem via Compfight cc Posted On 22 mar 2013 , By La rédaction" Faits divers : La Maman blogueuse était un Homme 1 "Paris – C’est aujourd’hui que s’ouvre à Paris le très médiatique procès Mamanpapote, l’affaire qui fît trembler toute la blogosphère parentale en Juin dernier. Les réseaux sociaux et les forums de blogueuses ne parlent plus que de cela depuis quelques jours. Certaines se remémorent le choc ressenti lorsque l’affaire a été révélée, d’autres se livrent à quelques pronostics concernant la peine à laquelle pourrait être condamné Fabrice Lebrun, plus connu sous le pseudonyme Maman Papote. Retour sur les faits Maman Papote est l’heureuse maman de 3 enfants. Passionnée par la puériculture en général et les enfants en particulier, elle décide d’ouvrir un blog au ton décalé sur son quotidien de maman. Très rapidement, réussissant à nouer des liens avec le milieu de la blogosphère et mettant à profit un certain don pour le référencement, Maman Papote se fait une renommée fulgurante et se positionne comme un blog très influent dans son domaine. Elle enchaine les tests de produits avec maestria et se plaint régulièrement sur les réseaux sociaux des trop nombreuses sollicitations que lui font les agences de RP. Maman Papote est très heureuse. Dès le mois de Décembre 2012, les premiers signaux d’alarme ont été tirés par un petit groupe de blogueuses mamans qui avaient profité d’une opération Toy’s pour échanger autour du buffet de cupcakes sur la célèbre mais mystérieuse Maman Papote. Elles s’étonnaient notamment de ne jamais avoir croisé cette blogueuse influente dans aucun des events incontournables comme l’après-midi Pampours, le goûter Kindor Béno ou encore la journée des InfluentMoms. Saisie par le parquet, c’est la Brigade de Surveillance des Blogs qui fût en charge, dès le mois de Janvier, d’enquêter sur la mystérieuse digital mum. Mise sur écoute téléphonique, filtrage des mails entrants et sortants, technique de l’appât par Goodies, tous les moyens ont été mis en œuvre. Le faux pas qui mène à l’incroyable découverte Alors que les enquêteurs avaient amassé une quantité d’indices non négligeable sur une possible arnaque à l’identité dans le but de bénéficier d’avantages financiers ou en nature, c’est lors d’un event considéré comme le Saint Graal de la blogosphère parentale – le séjour tous frais payés à l’étranger dans un Club Bed – que Maman Papote fît l’erreur de trop. Mamankipete témoigne  « C’était la première fois qu’on voyait Maman Papote à un event. On était toutes très impressionnées. Elle était vêtue d’une jupe très courte et d’un chemisier. Quand elle s’est assise, j’ai cru que j’étais victime d’hallucinations. Une roupette dépassait de sa culotte. J’ai immédiatement pris une photo et l’ai postée sur Instagram et Facebook ». Pour les hommes de la BSB, il était temps d’intervenir. Une mécanique bien huilée Dès son arrestation, Fabrice Lebrun avouera toute la supercherie. Il avait décidé de créer le personnage de blogueuse Maman Papote pour deux raisons : la gloire et les cadeaux. Pour cela, il lui aura suffi de quelques clics pour créer et designer le blog, quelques autres clics pour acheter des photos de bébés et d’enfants afin de se fabriquer une identité visuelle de famille et d’infiltrer la sphère des blogueuses déjà en place en commentant leurs billets et en échangeant sur les groupes privés Facebook. A cela s’est ajouté une maitrise particulière dans l’art du référencement qui a incité les marques à s’intéresser à cette nouvelle maman blogueuse fort sympathique. Contactées par notre rédaction, les marques victimes de cette arnaque n’ont pas souhaité s’exprimer sur ce dossier mais se sont toutes constituées partie civile aux côtés du portail AlloCoton. D’après une source proche de l’enquête, le préjudice s’élèverait à plusieurs milliers de goodies. Sans parler du préjudice moral qui laissera des traces indélébiles chez les véritables blogueuses mamans privées, par sa faute, de nombreuses invitations, avantages en nature et places au classement ebaizzing. Le verdict est attendu, au plus tard, pour Mardi prochain. La rédaction Photo Credit: Todd Mecklem via Compfight cc Posted On 22 mar 2013 , By La rédaction" Faits divers : La Maman blogueuse était un Homme 1 "Paris – C’est aujourd’hui que s’ouvre à Paris le très médiatique procès Mamanpapote, l’affaire qui fît trembler toute la blogosphère parentale en Juin dernier. Les réseaux sociaux et les forums de blogueuses ne parlent plus que de cela depuis quelques jours. Certaines se remémorent le choc ressenti lorsque l’affaire a été révélée, d’autres se livrent à quelques pronostics concernant la peine à laquelle pourrait être condamné Fabrice Lebrun, plus connu sous le pseudonyme Maman Papote. Retour sur les faits Maman Papote est l’heureuse maman de 3 enfants. Passionnée par la puériculture en général et les enfants en particulier, elle décide d’ouvrir un blog au ton décalé sur son quotidien de maman. Très rapidement, réussissant à nouer des liens avec le milieu de la blogosphère et mettant à profit un certain don pour le référencement, Maman Papote se fait une renommée fulgurante et se positionne comme un blog très influent dans son domaine. Elle enchaine les tests de produits avec maestria et se plaint régulièrement sur les réseaux sociaux des trop nombreuses sollicitations que lui font les agences de RP. Maman Papote est très heureuse. Dès le mois de Décembre 2012, les premiers signaux d’alarme ont été tirés par un petit groupe de blogueuses mamans qui avaient profité d’une opération Toy’s pour échanger autour du buffet de cupcakes sur la célèbre mais mystérieuse Maman Papote. Elles s’étonnaient notamment de ne jamais avoir croisé cette blogueuse influente dans aucun des events incontournables comme l’après-midi Pampours, le goûter Kindor Béno ou encore la journée des InfluentMoms. Saisie par le parquet, c’est la Brigade de Surveillance des Blogs qui fût en charge, dès le mois de Janvier, d’enquêter sur la mystérieuse digital mum. Mise sur écoute téléphonique, filtrage des mails entrants et sortants, technique de l’appât par Goodies, tous les moyens ont été mis en œuvre. Le faux pas qui mène à l’incroyable découverte Alors que les enquêteurs avaient amassé une quantité d’indices non négligeable sur une possible arnaque à l’identité dans le but de bénéficier d’avantages financiers ou en nature, c’est lors d’un event considéré comme le Saint Graal de la blogosphère parentale – le séjour tous frais payés à l’étranger dans un Club Bed – que Maman Papote fît l’erreur de trop. Mamankipete témoigne  « C’était la première fois qu’on voyait Maman Papote à un event. On était toutes très impressionnées. Elle était vêtue d’une jupe très courte et d’un chemisier. Quand elle s’est assise, j’ai cru que j’étais victime d’hallucinations. Une roupette dépassait de sa culotte. J’ai immédiatement pris une photo et l’ai postée sur Instagram et Facebook ». Pour les hommes de la BSB, il était temps d’intervenir. Une mécanique bien huilée Dès son arrestation, Fabrice Lebrun avouera toute la supercherie. Il avait décidé de créer le personnage de blogueuse Maman Papote pour deux raisons : la gloire et les cadeaux. Pour cela, il lui aura suffi de quelques clics pour créer et designer le blog, quelques autres clics pour acheter des photos de bébés et d’enfants afin de se fabriquer une identité visuelle de famille et d’infiltrer la sphère des blogueuses déjà en place en commentant leurs billets et en échangeant sur les groupes privés Facebook. A cela s’est ajouté une maitrise particulière dans l’art du référencement qui a incité les marques à s’intéresser à cette nouvelle maman blogueuse fort sympathique. Contactées par notre rédaction, les marques victimes de cette arnaque n’ont pas souhaité s’exprimer sur ce dossier mais se sont toutes constituées partie civile aux côtés du portail AlloCoton. D’après une source proche de l’enquête, le préjudice s’élèverait à plusieurs milliers de goodies. Sans parler du préjudice moral qui laissera des traces indélébiles chez les véritables blogueuses mamans privées, par sa faute, de nombreuses invitations, avantages en nature et places au classement ebaizzing. Le verdict est attendu, au plus tard, pour Mardi prochain. La rédaction Photo Credit: Todd Mecklem via Compfight cc Posted On 22 mar 2013 , By La rédaction" Faits divers : La Maman blogueuse était un Homme 1 "Paris – C’est aujourd’hui que s’ouvre à Paris le très médiatique procès Mamanpapote, l’affaire qui fît trembler toute la blogosphère parentale en Juin dernier. Les réseaux sociaux et les forums de blogueuses ne parlent plus que de cela depuis quelques jours. Certaines se remémorent le choc ressenti lorsque l’affaire a été révélée, d’autres se livrent à quelques pronostics concernant la peine à laquelle pourrait être condamné Fabrice Lebrun, plus connu sous le pseudonyme Maman Papote. Retour sur les faits Maman Papote est l’heureuse maman de 3 enfants. Passionnée par la puériculture en général et les enfants en particulier, elle décide d’ouvrir un blog au ton décalé sur son quotidien de maman. Très rapidement, réussissant à nouer des liens avec le milieu de la blogosphère et mettant à profit un certain don pour le référencement, Maman Papote se fait une renommée fulgurante et se positionne comme un blog très influent dans son domaine. Elle enchaine les tests de produits avec maestria et se plaint régulièrement sur les réseaux sociaux des trop nombreuses sollicitations que lui font les agences de RP. Maman Papote est très heureuse. Dès le mois de Décembre 2012, les premiers signaux d’alarme ont été tirés par un petit groupe de blogueuses mamans qui avaient profité d’une opération Toy’s pour échanger autour du buffet de cupcakes sur la célèbre mais mystérieuse Maman Papote. Elles s’étonnaient notamment de ne jamais avoir croisé cette blogueuse influente dans aucun des events incontournables comme l’après-midi Pampours, le goûter Kindor Béno ou encore la journée des InfluentMoms. Saisie par le parquet, c’est la Brigade de Surveillance des Blogs qui fût en charge, dès le mois de Janvier, d’enquêter sur la mystérieuse digital mum. Mise sur écoute téléphonique, filtrage des mails entrants et sortants, technique de l’appât par Goodies, tous les moyens ont été mis en œuvre. Le faux pas qui mène à l’incroyable découverte Alors que les enquêteurs avaient amassé une quantité d’indices non négligeable sur une possible arnaque à l’identité dans le but de bénéficier d’avantages financiers ou en nature, c’est lors d’un event considéré comme le Saint Graal de la blogosphère parentale – le séjour tous frais payés à l’étranger dans un Club Bed – que Maman Papote fît l’erreur de trop. Mamankipete témoigne  « C’était la première fois qu’on voyait Maman Papote à un event. On était toutes très impressionnées. Elle était vêtue d’une jupe très courte et d’un chemisier. Quand elle s’est assise, j’ai cru que j’étais victime d’hallucinations. Une roupette dépassait de sa culotte. J’ai immédiatement pris une photo et l’ai postée sur Instagram et Facebook ». Pour les hommes de la BSB, il était temps d’intervenir. Une mécanique bien huilée Dès son arrestation, Fabrice Lebrun avouera toute la supercherie. Il avait décidé de créer le personnage de blogueuse Maman Papote pour deux raisons : la gloire et les cadeaux. Pour cela, il lui aura suffi de quelques clics pour créer et designer le blog, quelques autres clics pour acheter des photos de bébés et d’enfants afin de se fabriquer une identité visuelle de famille et d’infiltrer la sphère des blogueuses déjà en place en commentant leurs billets et en échangeant sur les groupes privés Facebook. A cela s’est ajouté une maitrise particulière dans l’art du référencement qui a incité les marques à s’intéresser à cette nouvelle maman blogueuse fort sympathique. Contactées par notre rédaction, les marques victimes de cette arnaque n’ont pas souhaité s’exprimer sur ce dossier mais se sont toutes constituées partie civile aux côtés du portail AlloCoton. D’après une source proche de l’enquête, le préjudice s’élèverait à plusieurs milliers de goodies. Sans parler du préjudice moral qui laissera des traces indélébiles chez les véritables blogueuses mamans privées, par sa faute, de nombreuses invitations, avantages en nature et places au classement ebaizzing. Le verdict est attendu, au plus tard, pour Mardi prochain. La rédaction Photo Credit: Todd Mecklem via Compfight cc Posted On 22 mar 2013 , By La rédaction" Faits divers : La Maman blogueuse était un Homme 1 "Paris – C’est aujourd’hui que s’ouvre à Paris le très médiatique procès Mamanpapote, l’affaire qui fît trembler toute la blogosphère parentale en Juin dernier. Les réseaux sociaux et les forums de blogueuses ne parlent plus que de cela depuis quelques jours. Certaines se remémorent le choc ressenti lorsque l’affaire a été révélée, d’autres se livrent à quelques pronostics concernant la peine à laquelle pourrait être condamné Fabrice Lebrun, plus connu sous le pseudonyme Maman Papote. Retour sur les faits Maman Papote est l’heureuse maman de 3 enfants. Passionnée par la puériculture en général et les enfants en particulier, elle décide d’ouvrir un blog au ton décalé sur son quotidien de maman. Très rapidement, réussissant à nouer des liens avec le milieu de la blogosphère et mettant à profit un certain don pour le référencement, Maman Papote se fait une renommée fulgurante et se positionne comme un blog très influent dans son domaine. Elle enchaine les tests de produits avec maestria et se plaint régulièrement sur les réseaux sociaux des trop nombreuses sollicitations que lui font les agences de RP. Maman Papote est très heureuse. Dès le mois de Décembre 2012, les premiers signaux d’alarme ont été tirés par un petit groupe de blogueuses mamans qui avaient profité d’une opération Toy’s pour échanger autour du buffet de cupcakes sur la célèbre mais mystérieuse Maman Papote. Elles s’étonnaient notamment de ne jamais avoir croisé cette blogueuse influente dans aucun des events incontournables comme l’après-midi Pampours, le goûter Kindor Béno ou encore la journée des InfluentMoms. Saisie par le parquet, c’est la Brigade de Surveillance des Blogs qui fût en charge, dès le mois de Janvier, d’enquêter sur la mystérieuse digital mum. Mise sur écoute téléphonique, filtrage des mails entrants et sortants, technique de l’appât par Goodies, tous les moyens ont été mis en œuvre. Le faux pas qui mène à l’incroyable découverte Alors que les enquêteurs avaient amassé une quantité d’indices non négligeable sur une possible arnaque à l’identité dans le but de bénéficier d’avantages financiers ou en nature, c’est lors d’un event considéré comme le Saint Graal de la blogosphère parentale – le séjour tous frais payés à l’étranger dans un Club Bed – que Maman Papote fît l’erreur de trop. Mamankipete témoigne  « C’était la première fois qu’on voyait Maman Papote à un event. On était toutes très impressionnées. Elle était vêtue d’une jupe très courte et d’un chemisier. Quand elle s’est assise, j’ai cru que j’étais victime d’hallucinations. Une roupette dépassait de sa culotte. J’ai immédiatement pris une photo et l’ai postée sur Instagram et Facebook ». Pour les hommes de la BSB, il était temps d’intervenir. Une mécanique bien huilée Dès son arrestation, Fabrice Lebrun avouera toute la supercherie. Il avait décidé de créer le personnage de blogueuse Maman Papote pour deux raisons : la gloire et les cadeaux. Pour cela, il lui aura suffi de quelques clics pour créer et designer le blog, quelques autres clics pour acheter des photos de bébés et d’enfants afin de se fabriquer une identité visuelle de famille et d’infiltrer la sphère des blogueuses déjà en place en commentant leurs billets et en échangeant sur les groupes privés Facebook. A cela s’est ajouté une maitrise particulière dans l’art du référencement qui a incité les marques à s’intéresser à cette nouvelle maman blogueuse fort sympathique. Contactées par notre rédaction, les marques victimes de cette arnaque n’ont pas souhaité s’exprimer sur ce dossier mais se sont toutes constituées partie civile aux côtés du portail AlloCoton. D’après une source proche de l’enquête, le préjudice s’élèverait à plusieurs milliers de goodies. Sans parler du préjudice moral qui laissera des traces indélébiles chez les véritables blogueuses mamans privées, par sa faute, de nombreuses invitations, avantages en nature et places au classement ebaizzing. Le verdict est attendu, au plus tard, pour Mardi prochain. La rédaction Photo Credit: Todd Mecklem via Compfight cc Posted On 22 mar 2013 , By La rédaction" Faits divers : La Maman blogueuse était un Homme 1 "Pempers, la célèbre marque de couches culottes, s’apprête à lancer sur le marché européen une nouvelle gamme de couches assurant une tranquillité aux parents pour 48h ! Des parents très demandeurs mais une innovation controversée Ces couches ne sont pas encore disponibles sur le marché et les campagnes de communication pas encore lancées que leur commercialisation divise clairement les consommateurs. D’un côté, il y a les parents heureux à l’idée de pouvoir bénéficier d’une avancée technologique leur assurant 48h de tranquillité et, de l’autre côté, il y a ceux qui crient au scandale, doutant fortement du discours officiel médical formulé par la marque Pempers, et parlant même de « maltraitance des enfants qui resteraient avec la même couche pendant 48 heures ». Sur ce point, Günther Ytem-Phayssier, le PDG France pour la marque Pempers, se veut rassurant: « L’efficacité longue durée est assurée sans inconfort pour la peau. Nos produits ont été testés sur des porcelets pendant plus de deux ans et aucun n’a développé de rougeurs ou démangeaisons. Tout cela est dû à des principes actifs secrets développés dans nos laboratoires internes associés à des produits naturels tels que la sphaigne du Chili et de l’éponge de mer d’Islande » avant de préciser tout de même que « bien entendu, en cas de popo, la durée de protection assurée par la couche Mega Dry est fortement réduite ». Effectivement, il est utile de préciser que les couches Mega Dry 48h atteignent leur limite à partir du moment ou l’enfant y dépose autre chose que du pipi. Néanmoins, des parents y voient une utilité certaine. C’est le cas de Perrine, 27 ans, qui nous explique quel intérêt elle aurait à les utiliser. « J’adore le principe ! Ma fille ne faisant caca qu’un jour sur trois, ces couches me permettraient de faire pas mal d’économies en réduisant considérablement le nombre de couches utilisées par jour. En plus, il faut bien admettre que c’est pas très passionnant de changer des couches. Je préfère largement jouer à Candy Crush ! ah ah ah ». Mais plusieurs associations ne voient pas cette innovation du même oeil. En effet, une douzaine d’entre elles se sont regroupées pour attaquer en justice la marque Pempers, l’accusant de pousser les familles à la maltraitance. « Imaginez votre enfant mariner dans son urine pendant 48h ! C’est une hérésie ! » nous dit Fabien Fessnet, porte-parole du mouvement « Une couche, une heure » par téléphone. Malgré tout, la mise sur le marché des couches n’étant pas réglementée au même titre que celle des médicaments, rien ne devrait empêcher la marque allemande de lancer, comme prévu, sa nouvelle gamme Mega Dry 48h dès le mois de juin prochain. La rédaction Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction Posted On 28 mar 2013 , By La rédaction" Les couches 48h : Innovation ou maltraitance ? 1 "Pempers, la célèbre marque de couches culottes, s’apprête à lancer sur le marché européen une nouvelle gamme de couches assurant une tranquillité aux parents pour 48h ! Des parents très demandeurs mais une innovation controversée Ces couches ne sont pas encore disponibles sur le marché et les campagnes de communication pas encore lancées que leur commercialisation divise clairement les consommateurs. D’un côté, il y a les parents heureux à l’idée de pouvoir bénéficier d’une avancée technologique leur assurant 48h de tranquillité et, de l’autre côté, il y a ceux qui crient au scandale, doutant fortement du discours officiel médical formulé par la marque Pempers, et parlant même de « maltraitance des enfants qui resteraient avec la même couche pendant 48 heures ». Sur ce point, Günther Ytem-Phayssier, le PDG France pour la marque Pempers, se veut rassurant: « L’efficacité longue durée est assurée sans inconfort pour la peau. Nos produits ont été testés sur des porcelets pendant plus de deux ans et aucun n’a développé de rougeurs ou démangeaisons. Tout cela est dû à des principes actifs secrets développés dans nos laboratoires internes associés à des produits naturels tels que la sphaigne du Chili et de l’éponge de mer d’Islande » avant de préciser tout de même que « bien entendu, en cas de popo, la durée de protection assurée par la couche Mega Dry est fortement réduite ». Effectivement, il est utile de préciser que les couches Mega Dry 48h atteignent leur limite à partir du moment ou l’enfant y dépose autre chose que du pipi. Néanmoins, des parents y voient une utilité certaine. C’est le cas de Perrine, 27 ans, qui nous explique quel intérêt elle aurait à les utiliser. « J’adore le principe ! Ma fille ne faisant caca qu’un jour sur trois, ces couches me permettraient de faire pas mal d’économies en réduisant considérablement le nombre de couches utilisées par jour. En plus, il faut bien admettre que c’est pas très passionnant de changer des couches. Je préfère largement jouer à Candy Crush ! ah ah ah ». Mais plusieurs associations ne voient pas cette innovation du même oeil. En effet, une douzaine d’entre elles se sont regroupées pour attaquer en justice la marque Pempers, l’accusant de pousser les familles à la maltraitance. « Imaginez votre enfant mariner dans son urine pendant 48h ! C’est une hérésie ! » nous dit Fabien Fessnet, porte-parole du mouvement « Une couche, une heure » par téléphone. Malgré tout, la mise sur le marché des couches n’étant pas réglementée au même titre que celle des médicaments, rien ne devrait empêcher la marque allemande de lancer, comme prévu, sa nouvelle gamme Mega Dry 48h dès le mois de juin prochain. La rédaction Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction Posted On 28 mar 2013 , By La rédaction" Les couches 48h : Innovation ou maltraitance ? 1 "Pempers, la célèbre marque de couches culottes, s’apprête à lancer sur le marché européen une nouvelle gamme de couches assurant une tranquillité aux parents pour 48h ! Des parents très demandeurs mais une innovation controversée Ces couches ne sont pas encore disponibles sur le marché et les campagnes de communication pas encore lancées que leur commercialisation divise clairement les consommateurs. D’un côté, il y a les parents heureux à l’idée de pouvoir bénéficier d’une avancée technologique leur assurant 48h de tranquillité et, de l’autre côté, il y a ceux qui crient au scandale, doutant fortement du discours officiel médical formulé par la marque Pempers, et parlant même de « maltraitance des enfants qui resteraient avec la même couche pendant 48 heures ». Sur ce point, Günther Ytem-Phayssier, le PDG France pour la marque Pempers, se veut rassurant: « L’efficacité longue durée est assurée sans inconfort pour la peau. Nos produits ont été testés sur des porcelets pendant plus de deux ans et aucun n’a développé de rougeurs ou démangeaisons. Tout cela est dû à des principes actifs secrets développés dans nos laboratoires internes associés à des produits naturels tels que la sphaigne du Chili et de l’éponge de mer d’Islande » avant de préciser tout de même que « bien entendu, en cas de popo, la durée de protection assurée par la couche Mega Dry est fortement réduite ». Effectivement, il est utile de préciser que les couches Mega Dry 48h atteignent leur limite à partir du moment ou l’enfant y dépose autre chose que du pipi. Néanmoins, des parents y voient une utilité certaine. C’est le cas de Perrine, 27 ans, qui nous explique quel intérêt elle aurait à les utiliser. « J’adore le principe ! Ma fille ne faisant caca qu’un jour sur trois, ces couches me permettraient de faire pas mal d’économies en réduisant considérablement le nombre de couches utilisées par jour. En plus, il faut bien admettre que c’est pas très passionnant de changer des couches. Je préfère largement jouer à Candy Crush ! ah ah ah ». Mais plusieurs associations ne voient pas cette innovation du même oeil. En effet, une douzaine d’entre elles se sont regroupées pour attaquer en justice la marque Pempers, l’accusant de pousser les familles à la maltraitance. « Imaginez votre enfant mariner dans son urine pendant 48h ! C’est une hérésie ! » nous dit Fabien Fessnet, porte-parole du mouvement « Une couche, une heure » par téléphone. Malgré tout, la mise sur le marché des couches n’étant pas réglementée au même titre que celle des médicaments, rien ne devrait empêcher la marque allemande de lancer, comme prévu, sa nouvelle gamme Mega Dry 48h dès le mois de juin prochain. La rédaction Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction Posted On 28 mar 2013 , By La rédaction" Les couches 48h : Innovation ou maltraitance ? 1 "Pempers, la célèbre marque de couches culottes, s’apprête à lancer sur le marché européen une nouvelle gamme de couches assurant une tranquillité aux parents pour 48h ! Des parents très demandeurs mais une innovation controversée Ces couches ne sont pas encore disponibles sur le marché et les campagnes de communication pas encore lancées que leur commercialisation divise clairement les consommateurs. D’un côté, il y a les parents heureux à l’idée de pouvoir bénéficier d’une avancée technologique leur assurant 48h de tranquillité et, de l’autre côté, il y a ceux qui crient au scandale, doutant fortement du discours officiel médical formulé par la marque Pempers, et parlant même de « maltraitance des enfants qui resteraient avec la même couche pendant 48 heures ». Sur ce point, Günther Ytem-Phayssier, le PDG France pour la marque Pempers, se veut rassurant: « L’efficacité longue durée est assurée sans inconfort pour la peau. Nos produits ont été testés sur des porcelets pendant plus de deux ans et aucun n’a développé de rougeurs ou démangeaisons. Tout cela est dû à des principes actifs secrets développés dans nos laboratoires internes associés à des produits naturels tels que la sphaigne du Chili et de l’éponge de mer d’Islande » avant de préciser tout de même que « bien entendu, en cas de popo, la durée de protection assurée par la couche Mega Dry est fortement réduite ». Effectivement, il est utile de préciser que les couches Mega Dry 48h atteignent leur limite à partir du moment ou l’enfant y dépose autre chose que du pipi. Néanmoins, des parents y voient une utilité certaine. C’est le cas de Perrine, 27 ans, qui nous explique quel intérêt elle aurait à les utiliser. « J’adore le principe ! Ma fille ne faisant caca qu’un jour sur trois, ces couches me permettraient de faire pas mal d’économies en réduisant considérablement le nombre de couches utilisées par jour. En plus, il faut bien admettre que c’est pas très passionnant de changer des couches. Je préfère largement jouer à Candy Crush ! ah ah ah ». Mais plusieurs associations ne voient pas cette innovation du même oeil. En effet, une douzaine d’entre elles se sont regroupées pour attaquer en justice la marque Pempers, l’accusant de pousser les familles à la maltraitance. « Imaginez votre enfant mariner dans son urine pendant 48h ! C’est une hérésie ! » nous dit Fabien Fessnet, porte-parole du mouvement « Une couche, une heure » par téléphone. Malgré tout, la mise sur le marché des couches n’étant pas réglementée au même titre que celle des médicaments, rien ne devrait empêcher la marque allemande de lancer, comme prévu, sa nouvelle gamme Mega Dry 48h dès le mois de juin prochain. La rédaction Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction Posted On 28 mar 2013 , By La rédaction" Les couches 48h : Innovation ou maltraitance ? 1 "Pempers, la célèbre marque de couches culottes, s’apprête à lancer sur le marché européen une nouvelle gamme de couches assurant une tranquillité aux parents pour 48h ! Des parents très demandeurs mais une innovation controversée Ces couches ne sont pas encore disponibles sur le marché et les campagnes de communication pas encore lancées que leur commercialisation divise clairement les consommateurs. D’un côté, il y a les parents heureux à l’idée de pouvoir bénéficier d’une avancée technologique leur assurant 48h de tranquillité et, de l’autre côté, il y a ceux qui crient au scandale, doutant fortement du discours officiel médical formulé par la marque Pempers, et parlant même de « maltraitance des enfants qui resteraient avec la même couche pendant 48 heures ». Sur ce point, Günther Ytem-Phayssier, le PDG France pour la marque Pempers, se veut rassurant: « L’efficacité longue durée est assurée sans inconfort pour la peau. Nos produits ont été testés sur des porcelets pendant plus de deux ans et aucun n’a développé de rougeurs ou démangeaisons. Tout cela est dû à des principes actifs secrets développés dans nos laboratoires internes associés à des produits naturels tels que la sphaigne du Chili et de l’éponge de mer d’Islande » avant de préciser tout de même que « bien entendu, en cas de popo, la durée de protection assurée par la couche Mega Dry est fortement réduite ». Effectivement, il est utile de préciser que les couches Mega Dry 48h atteignent leur limite à partir du moment ou l’enfant y dépose autre chose que du pipi. Néanmoins, des parents y voient une utilité certaine. C’est le cas de Perrine, 27 ans, qui nous explique quel intérêt elle aurait à les utiliser. « J’adore le principe ! Ma fille ne faisant caca qu’un jour sur trois, ces couches me permettraient de faire pas mal d’économies en réduisant considérablement le nombre de couches utilisées par jour. En plus, il faut bien admettre que c’est pas très passionnant de changer des couches. Je préfère largement jouer à Candy Crush ! ah ah ah ». Mais plusieurs associations ne voient pas cette innovation du même oeil. En effet, une douzaine d’entre elles se sont regroupées pour attaquer en justice la marque Pempers, l’accusant de pousser les familles à la maltraitance. « Imaginez votre enfant mariner dans son urine pendant 48h ! C’est une hérésie ! » nous dit Fabien Fessnet, porte-parole du mouvement « Une couche, une heure » par téléphone. Malgré tout, la mise sur le marché des couches n’étant pas réglementée au même titre que celle des médicaments, rien ne devrait empêcher la marque allemande de lancer, comme prévu, sa nouvelle gamme Mega Dry 48h dès le mois de juin prochain. La rédaction Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction Posted On 28 mar 2013 , By La rédaction" Les couches 48h : Innovation ou maltraitance ? 1 "Pempers, la célèbre marque de couches culottes, s’apprête à lancer sur le marché européen une nouvelle gamme de couches assurant une tranquillité aux parents pour 48h ! Des parents très demandeurs mais une innovation controversée Ces couches ne sont pas encore disponibles sur le marché et les campagnes de communication pas encore lancées que leur commercialisation divise clairement les consommateurs. D’un côté, il y a les parents heureux à l’idée de pouvoir bénéficier d’une avancée technologique leur assurant 48h de tranquillité et, de l’autre côté, il y a ceux qui crient au scandale, doutant fortement du discours officiel médical formulé par la marque Pempers, et parlant même de « maltraitance des enfants qui resteraient avec la même couche pendant 48 heures ». Sur ce point, Günther Ytem-Phayssier, le PDG France pour la marque Pempers, se veut rassurant: « L’efficacité longue durée est assurée sans inconfort pour la peau. Nos produits ont été testés sur des porcelets pendant plus de deux ans et aucun n’a développé de rougeurs ou démangeaisons. Tout cela est dû à des principes actifs secrets développés dans nos laboratoires internes associés à des produits naturels tels que la sphaigne du Chili et de l’éponge de mer d’Islande » avant de préciser tout de même que « bien entendu, en cas de popo, la durée de protection assurée par la couche Mega Dry est fortement réduite ». Effectivement, il est utile de préciser que les couches Mega Dry 48h atteignent leur limite à partir du moment ou l’enfant y dépose autre chose que du pipi. Néanmoins, des parents y voient une utilité certaine. C’est le cas de Perrine, 27 ans, qui nous explique quel intérêt elle aurait à les utiliser. « J’adore le principe ! Ma fille ne faisant caca qu’un jour sur trois, ces couches me permettraient de faire pas mal d’économies en réduisant considérablement le nombre de couches utilisées par jour. En plus, il faut bien admettre que c’est pas très passionnant de changer des couches. Je préfère largement jouer à Candy Crush ! ah ah ah ». Mais plusieurs associations ne voient pas cette innovation du même oeil. En effet, une douzaine d’entre elles se sont regroupées pour attaquer en justice la marque Pempers, l’accusant de pousser les familles à la maltraitance. « Imaginez votre enfant mariner dans son urine pendant 48h ! C’est une hérésie ! » nous dit Fabien Fessnet, porte-parole du mouvement « Une couche, une heure » par téléphone. Malgré tout, la mise sur le marché des couches n’étant pas réglementée au même titre que celle des médicaments, rien ne devrait empêcher la marque allemande de lancer, comme prévu, sa nouvelle gamme Mega Dry 48h dès le mois de juin prochain. La rédaction Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction Posted On 28 mar 2013 , By La rédaction" Les couches 48h : Innovation ou maltraitance ? 1 "Pempers, la célèbre marque de couches culottes, s’apprête à lancer sur le marché européen une nouvelle gamme de couches assurant une tranquillité aux parents pour 48h ! Des parents très demandeurs mais une innovation controversée Ces couches ne sont pas encore disponibles sur le marché et les campagnes de communication pas encore lancées que leur commercialisation divise clairement les consommateurs. D’un côté, il y a les parents heureux à l’idée de pouvoir bénéficier d’une avancée technologique leur assurant 48h de tranquillité et, de l’autre côté, il y a ceux qui crient au scandale, doutant fortement du discours officiel médical formulé par la marque Pempers, et parlant même de « maltraitance des enfants qui resteraient avec la même couche pendant 48 heures ». Sur ce point, Günther Ytem-Phayssier, le PDG France pour la marque Pempers, se veut rassurant: « L’efficacité longue durée est assurée sans inconfort pour la peau. Nos produits ont été testés sur des porcelets pendant plus de deux ans et aucun n’a développé de rougeurs ou démangeaisons. Tout cela est dû à des principes actifs secrets développés dans nos laboratoires internes associés à des produits naturels tels que la sphaigne du Chili et de l’éponge de mer d’Islande » avant de préciser tout de même que « bien entendu, en cas de popo, la durée de protection assurée par la couche Mega Dry est fortement réduite ». Effectivement, il est utile de préciser que les couches Mega Dry 48h atteignent leur limite à partir du moment ou l’enfant y dépose autre chose que du pipi. Néanmoins, des parents y voient une utilité certaine. C’est le cas de Perrine, 27 ans, qui nous explique quel intérêt elle aurait à les utiliser. « J’adore le principe ! Ma fille ne faisant caca qu’un jour sur trois, ces couches me permettraient de faire pas mal d’économies en réduisant considérablement le nombre de couches utilisées par jour. En plus, il faut bien admettre que c’est pas très passionnant de changer des couches. Je préfère largement jouer à Candy Crush ! ah ah ah ». Mais plusieurs associations ne voient pas cette innovation du même oeil. En effet, une douzaine d’entre elles se sont regroupées pour attaquer en justice la marque Pempers, l’accusant de pousser les familles à la maltraitance. « Imaginez votre enfant mariner dans son urine pendant 48h ! C’est une hérésie ! » nous dit Fabien Fessnet, porte-parole du mouvement « Une couche, une heure » par téléphone. Malgré tout, la mise sur le marché des couches n’étant pas réglementée au même titre que celle des médicaments, rien ne devrait empêcher la marque allemande de lancer, comme prévu, sa nouvelle gamme Mega Dry 48h dès le mois de juin prochain. La rédaction Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction Posted On 28 mar 2013 , By La rédaction" Les couches 48h : Innovation ou maltraitance ? 1 "Pempers, la célèbre marque de couches culottes, s’apprête à lancer sur le marché européen une nouvelle gamme de couches assurant une tranquillité aux parents pour 48h ! Des parents très demandeurs mais une innovation controversée Ces couches ne sont pas encore disponibles sur le marché et les campagnes de communication pas encore lancées que leur commercialisation divise clairement les consommateurs. D’un côté, il y a les parents heureux à l’idée de pouvoir bénéficier d’une avancée technologique leur assurant 48h de tranquillité et, de l’autre côté, il y a ceux qui crient au scandale, doutant fortement du discours officiel médical formulé par la marque Pempers, et parlant même de « maltraitance des enfants qui resteraient avec la même couche pendant 48 heures ». Sur ce point, Günther Ytem-Phayssier, le PDG France pour la marque Pempers, se veut rassurant: « L’efficacité longue durée est assurée sans inconfort pour la peau. Nos produits ont été testés sur des porcelets pendant plus de deux ans et aucun n’a développé de rougeurs ou démangeaisons. Tout cela est dû à des principes actifs secrets développés dans nos laboratoires internes associés à des produits naturels tels que la sphaigne du Chili et de l’éponge de mer d’Islande » avant de préciser tout de même que « bien entendu, en cas de popo, la durée de protection assurée par la couche Mega Dry est fortement réduite ». Effectivement, il est utile de préciser que les couches Mega Dry 48h atteignent leur limite à partir du moment ou l’enfant y dépose autre chose que du pipi. Néanmoins, des parents y voient une utilité certaine. C’est le cas de Perrine, 27 ans, qui nous explique quel intérêt elle aurait à les utiliser. « J’adore le principe ! Ma fille ne faisant caca qu’un jour sur trois, ces couches me permettraient de faire pas mal d’économies en réduisant considérablement le nombre de couches utilisées par jour. En plus, il faut bien admettre que c’est pas très passionnant de changer des couches. Je préfère largement jouer à Candy Crush ! ah ah ah ». Mais plusieurs associations ne voient pas cette innovation du même oeil. En effet, une douzaine d’entre elles se sont regroupées pour attaquer en justice la marque Pempers, l’accusant de pousser les familles à la maltraitance. « Imaginez votre enfant mariner dans son urine pendant 48h ! C’est une hérésie ! » nous dit Fabien Fessnet, porte-parole du mouvement « Une couche, une heure » par téléphone. Malgré tout, la mise sur le marché des couches n’étant pas réglementée au même titre que celle des médicaments, rien ne devrait empêcher la marque allemande de lancer, comme prévu, sa nouvelle gamme Mega Dry 48h dès le mois de juin prochain. La rédaction Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction Posted On 28 mar 2013 , By La rédaction" Les couches 48h : Innovation ou maltraitance ? 1 "Pempers, la célèbre marque de couches culottes, s’apprête à lancer sur le marché européen une nouvelle gamme de couches assurant une tranquillité aux parents pour 48h ! Des parents très demandeurs mais une innovation controversée Ces couches ne sont pas encore disponibles sur le marché et les campagnes de communication pas encore lancées que leur commercialisation divise clairement les consommateurs. D’un côté, il y a les parents heureux à l’idée de pouvoir bénéficier d’une avancée technologique leur assurant 48h de tranquillité et, de l’autre côté, il y a ceux qui crient au scandale, doutant fortement du discours officiel médical formulé par la marque Pempers, et parlant même de « maltraitance des enfants qui resteraient avec la même couche pendant 48 heures ». Sur ce point, Günther Ytem-Phayssier, le PDG France pour la marque Pempers, se veut rassurant: « L’efficacité longue durée est assurée sans inconfort pour la peau. Nos produits ont été testés sur des porcelets pendant plus de deux ans et aucun n’a développé de rougeurs ou démangeaisons. Tout cela est dû à des principes actifs secrets développés dans nos laboratoires internes associés à des produits naturels tels que la sphaigne du Chili et de l’éponge de mer d’Islande » avant de préciser tout de même que « bien entendu, en cas de popo, la durée de protection assurée par la couche Mega Dry est fortement réduite ». Effectivement, il est utile de préciser que les couches Mega Dry 48h atteignent leur limite à partir du moment ou l’enfant y dépose autre chose que du pipi. Néanmoins, des parents y voient une utilité certaine. C’est le cas de Perrine, 27 ans, qui nous explique quel intérêt elle aurait à les utiliser. « J’adore le principe ! Ma fille ne faisant caca qu’un jour sur trois, ces couches me permettraient de faire pas mal d’économies en réduisant considérablement le nombre de couches utilisées par jour. En plus, il faut bien admettre que c’est pas très passionnant de changer des couches. Je préfère largement jouer à Candy Crush ! ah ah ah ». Mais plusieurs associations ne voient pas cette innovation du même oeil. En effet, une douzaine d’entre elles se sont regroupées pour attaquer en justice la marque Pempers, l’accusant de pousser les familles à la maltraitance. « Imaginez votre enfant mariner dans son urine pendant 48h ! C’est une hérésie ! » nous dit Fabien Fessnet, porte-parole du mouvement « Une couche, une heure » par téléphone. Malgré tout, la mise sur le marché des couches n’étant pas réglementée au même titre que celle des médicaments, rien ne devrait empêcher la marque allemande de lancer, comme prévu, sa nouvelle gamme Mega Dry 48h dès le mois de juin prochain. La rédaction Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction Posted On 28 mar 2013 , By La rédaction" Les couches 48h : Innovation ou maltraitance ? 1 "Pempers, la célèbre marque de couches culottes, s’apprête à lancer sur le marché européen une nouvelle gamme de couches assurant une tranquillité aux parents pour 48h ! Des parents très demandeurs mais une innovation controversée Ces couches ne sont pas encore disponibles sur le marché et les campagnes de communication pas encore lancées que leur commercialisation divise clairement les consommateurs. D’un côté, il y a les parents heureux à l’idée de pouvoir bénéficier d’une avancée technologique leur assurant 48h de tranquillité et, de l’autre côté, il y a ceux qui crient au scandale, doutant fortement du discours officiel médical formulé par la marque Pempers, et parlant même de « maltraitance des enfants qui resteraient avec la même couche pendant 48 heures ». Sur ce point, Günther Ytem-Phayssier, le PDG France pour la marque Pempers, se veut rassurant: « L’efficacité longue durée est assurée sans inconfort pour la peau. Nos produits ont été testés sur des porcelets pendant plus de deux ans et aucun n’a développé de rougeurs ou démangeaisons. Tout cela est dû à des principes actifs secrets développés dans nos laboratoires internes associés à des produits naturels tels que la sphaigne du Chili et de l’éponge de mer d’Islande » avant de préciser tout de même que « bien entendu, en cas de popo, la durée de protection assurée par la couche Mega Dry est fortement réduite ». Effectivement, il est utile de préciser que les couches Mega Dry 48h atteignent leur limite à partir du moment ou l’enfant y dépose autre chose que du pipi. Néanmoins, des parents y voient une utilité certaine. C’est le cas de Perrine, 27 ans, qui nous explique quel intérêt elle aurait à les utiliser. « J’adore le principe ! Ma fille ne faisant caca qu’un jour sur trois, ces couches me permettraient de faire pas mal d’économies en réduisant considérablement le nombre de couches utilisées par jour. En plus, il faut bien admettre que c’est pas très passionnant de changer des couches. Je préfère largement jouer à Candy Crush ! ah ah ah ». Mais plusieurs associations ne voient pas cette innovation du même oeil. En effet, une douzaine d’entre elles se sont regroupées pour attaquer en justice la marque Pempers, l’accusant de pousser les familles à la maltraitance. « Imaginez votre enfant mariner dans son urine pendant 48h ! C’est une hérésie ! » nous dit Fabien Fessnet, porte-parole du mouvement « Une couche, une heure » par téléphone. Malgré tout, la mise sur le marché des couches n’étant pas réglementée au même titre que celle des médicaments, rien ne devrait empêcher la marque allemande de lancer, comme prévu, sa nouvelle gamme Mega Dry 48h dès le mois de juin prochain. La rédaction Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction Posted On 28 mar 2013 , By La rédaction" Les couches 48h : Innovation ou maltraitance ? 1 "Pempers, la célèbre marque de couches culottes, s’apprête à lancer sur le marché européen une nouvelle gamme de couches assurant une tranquillité aux parents pour 48h ! Des parents très demandeurs mais une innovation controversée Ces couches ne sont pas encore disponibles sur le marché et les campagnes de communication pas encore lancées que leur commercialisation divise clairement les consommateurs. D’un côté, il y a les parents heureux à l’idée de pouvoir bénéficier d’une avancée technologique leur assurant 48h de tranquillité et, de l’autre côté, il y a ceux qui crient au scandale, doutant fortement du discours officiel médical formulé par la marque Pempers, et parlant même de « maltraitance des enfants qui resteraient avec la même couche pendant 48 heures ». Sur ce point, Günther Ytem-Phayssier, le PDG France pour la marque Pempers, se veut rassurant: « L’efficacité longue durée est assurée sans inconfort pour la peau. Nos produits ont été testés sur des porcelets pendant plus de deux ans et aucun n’a développé de rougeurs ou démangeaisons. Tout cela est dû à des principes actifs secrets développés dans nos laboratoires internes associés à des produits naturels tels que la sphaigne du Chili et de l’éponge de mer d’Islande » avant de préciser tout de même que « bien entendu, en cas de popo, la durée de protection assurée par la couche Mega Dry est fortement réduite ». Effectivement, il est utile de préciser que les couches Mega Dry 48h atteignent leur limite à partir du moment ou l’enfant y dépose autre chose que du pipi. Néanmoins, des parents y voient une utilité certaine. C’est le cas de Perrine, 27 ans, qui nous explique quel intérêt elle aurait à les utiliser. « J’adore le principe ! Ma fille ne faisant caca qu’un jour sur trois, ces couches me permettraient de faire pas mal d’économies en réduisant considérablement le nombre de couches utilisées par jour. En plus, il faut bien admettre que c’est pas très passionnant de changer des couches. Je préfère largement jouer à Candy Crush ! ah ah ah ». Mais plusieurs associations ne voient pas cette innovation du même oeil. En effet, une douzaine d’entre elles se sont regroupées pour attaquer en justice la marque Pempers, l’accusant de pousser les familles à la maltraitance. « Imaginez votre enfant mariner dans son urine pendant 48h ! C’est une hérésie ! » nous dit Fabien Fessnet, porte-parole du mouvement « Une couche, une heure » par téléphone. Malgré tout, la mise sur le marché des couches n’étant pas réglementée au même titre que celle des médicaments, rien ne devrait empêcher la marque allemande de lancer, comme prévu, sa nouvelle gamme Mega Dry 48h dès le mois de juin prochain. La rédaction Posted On 17 juin 2014 , By La rédaction Posted On 23 fév 2014 , By La rédaction Posted On 01 avr 2013 , By La rédaction Posted On 28 mar 2013 , By La rédaction" Les couches 48h : Innovation ou maltraitance ? 1 "Londres : La nouvelle vient de tomber. Kate et William ont enfin trouvé la nounou idéale pour veiller sur le jeune George. Kate et William, couple princier glamour et heureux parents du Prince George, cherchaient depuis plusieurs semaines la nounou idéale pour veiller sur le futur roi d’Angleterre. Eh bien ça y est ! Buckingham vient d’annoncer que la perle rare venait d’être trouvée. Il s’agit de Nanny McPhee, une nourrice redoutablement efficace et bien connue pour avoir su faire face aux enfants les plus difficiles tout au Long de sa carrière. D’après une source proche de la cour, c’est Kate qui aurait insisté pour que l’heureuse élue soit Nanny McPhee. En effet, toujours selon cette même source, William lui préférait une nounou aux charmes moins discrets, Fran Fine, également réputée pour son expertise dans le domaine de la garde d’enfants. Fran Fine Lundi dernier, seules deux finalistes pouvaient encore prétendre à la garde du jeune George : Nanny McPhee et Mrs. Doubtfire. Malheureusement, comme vous le savez, la pauvre Mrs. Doubtfire est décédée avant-hier d’une descente d’organes fulgurante, réduisant ainsi considérablement ses chances de devenir la nounou princière. La rédaction de Darons souhaite à Nanny McPhee réussite et bonheur dans cette nouvelle mission. La rédaction" Kate Middleton et William : Une nouvelle nounou pour Baby George 1 "Reykjavik – Une étude sociologique menée par l’observatoire national Islandais de sociologie remet en cause la thèse des antimodernistes selon laquelle la télévision aurait des effets néfastes sur le développement de nos enfants. Bien au contraire. « Les enfants élevés sans télévision développeraient des troubles du comportement à l’âge adulte ». Voici la conclusion sans appel de cette étude menée par l’Observatoire national Islandais de sociologie à Reykjavik. Depuis maintenant 30 ans, le professeur Arnberg Kjölur observe un échantillon représentatif de la diversité Islandaise composé de 234 familles. La moitié de ces familles s’est engagée à ne jamais exposer leurs enfants à la télévision ou à toute autre source de programme audio-visuel (ordinateurs, streaming, DVD …) tandis que l’autre moitié, à contrario, s’est engagée à laisser leurs enfants découvrir la télévision dès leur plus jeune âge. « Les familles ont été sélectionnées selon leurs convictions intimes. Nous n’avons forcé personne explique le professeur Kjölur lors de la conférence de presse. Il ajoute nous souhaitions découvrir si, comme le prétendent les antimodernistes, la télévision pouvait avoir un impact plus ou moins important sur l’intelligence, la sociabilité et le développement général de l’enfant. Je dois admettre que les résultats nous ont tous un peu surpris ». En effet, selon cette étude, 64% des enfants issus du groupe « sans télévision » ont développé des troubles du comportement. Des troubles obsessionnels compulsifs à la petite délinquance, les effets sont notables dès les premières années. Anetta Bergþór, mère de jumeaux faisant partie de ce groupe témoigne « J’ai rapidement constaté que quelque chose n’allait pas dans le comportement de Flóvent. A 18 mois, il passait son temps à regarder les fjords par la fenêtre. Rien d’autre ne l’intéressait. Et quand son frère jumeau Gullveig s’est  mis à éventrer toutes ses peluches avec les dents, j’ai compris que quelque chose clochait ». A l’opposé, Ragnar Sæsól, père d’un garçon de 14 ans faisant partie du groupe « avec télévision », témoigne « Mon fils va bien. Son développement est tout à fait normal. Bien sûr, on en fera pas un prix Nobel mais on a espoir qu’il participe au prochain Big Brother sur SkjárEinn » (chaine de télévision privée) Des troubles plus fréquents à l’adolescence En effet, alors que les enfants du groupe « avec télévision » évoluent selon les standards Islandais, sans développer ni plus ni moins de troubles que la moyenne, plus les enfants du groupe « sans télévision » avancent en âge et plus les troubles sont fréquents. 27%  des filles âgées entre 12 et 18 ans n’ont jamais réussi à apprendre le langage SMS.  43% des jeunes adolescents ont développé une passion pour le chant lyrique traditionnel Islandais et 51% des enfants de ce groupe, sans distinction de sexe, prendraient plaisir à se laver quotidiennement. Enfin, le professeur Arnberg Kjölur conclue son intervention en dévoilant ce chiffre qui fait froid dans le dos : 34% des enfants n’ayant jamais connu la télévision de 0 à 18 ans ont développé une forme de dépression sévère une fois  devenus, à leur tour, parents de jeunes enfants. Voilà de quoi semer le trouble dans les foyers français qui, jusqu’ici, pensaient rendre service à leurs enfants en les privant de la télévision. La rédaction Photo Credit: Kaptain Kobold via Compfight cc Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 déc 2013 , By La rédaction Posted On 30 nov 2013 , By La rédaction" Télévision : est-elle si néfaste pour nos enfants ? 1 "Reykjavik – Une étude sociologique menée par l’observatoire national Islandais de sociologie remet en cause la thèse des antimodernistes selon laquelle la télévision aurait des effets néfastes sur le développement de nos enfants. Bien au contraire. « Les enfants élevés sans télévision développeraient des troubles du comportement à l’âge adulte ». Voici la conclusion sans appel de cette étude menée par l’Observatoire national Islandais de sociologie à Reykjavik. Depuis maintenant 30 ans, le professeur Arnberg Kjölur observe un échantillon représentatif de la diversité Islandaise composé de 234 familles. La moitié de ces familles s’est engagée à ne jamais exposer leurs enfants à la télévision ou à toute autre source de programme audio-visuel (ordinateurs, streaming, DVD …) tandis que l’autre moitié, à contrario, s’est engagée à laisser leurs enfants découvrir la télévision dès leur plus jeune âge. « Les familles ont été sélectionnées selon leurs convictions intimes. Nous n’avons forcé personne explique le professeur Kjölur lors de la conférence de presse. Il ajoute nous souhaitions découvrir si, comme le prétendent les antimodernistes, la télévision pouvait avoir un impact plus ou moins important sur l’intelligence, la sociabilité et le développement général de l’enfant. Je dois admettre que les résultats nous ont tous un peu surpris ». En effet, selon cette étude, 64% des enfants issus du groupe « sans télévision » ont développé des troubles du comportement. Des troubles obsessionnels compulsifs à la petite délinquance, les effets sont notables dès les premières années. Anetta Bergþór, mère de jumeaux faisant partie de ce groupe témoigne « J’ai rapidement constaté que quelque chose n’allait pas dans le comportement de Flóvent. A 18 mois, il passait son temps à regarder les fjords par la fenêtre. Rien d’autre ne l’intéressait. Et quand son frère jumeau Gullveig s’est  mis à éventrer toutes ses peluches avec les dents, j’ai compris que quelque chose clochait ». A l’opposé, Ragnar Sæsól, père d’un garçon de 14 ans faisant partie du groupe « avec télévision », témoigne « Mon fils va bien. Son développement est tout à fait normal. Bien sûr, on en fera pas un prix Nobel mais on a espoir qu’il participe au prochain Big Brother sur SkjárEinn » (chaine de télévision privée) Des troubles plus fréquents à l’adolescence En effet, alors que les enfants du groupe « avec télévision » évoluent selon les standards Islandais, sans développer ni plus ni moins de troubles que la moyenne, plus les enfants du groupe « sans télévision » avancent en âge et plus les troubles sont fréquents. 27%  des filles âgées entre 12 et 18 ans n’ont jamais réussi à apprendre le langage SMS.  43% des jeunes adolescents ont développé une passion pour le chant lyrique traditionnel Islandais et 51% des enfants de ce groupe, sans distinction de sexe, prendraient plaisir à se laver quotidiennement. Enfin, le professeur Arnberg Kjölur conclue son intervention en dévoilant ce chiffre qui fait froid dans le dos : 34% des enfants n’ayant jamais connu la télévision de 0 à 18 ans ont développé une forme de dépression sévère une fois  devenus, à leur tour, parents de jeunes enfants. Voilà de quoi semer le trouble dans les foyers français qui, jusqu’ici, pensaient rendre service à leurs enfants en les privant de la télévision. La rédaction Photo Credit: Kaptain Kobold via Compfight cc Posted On 20 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 mai 2014 , By La rédaction Posted On 09 déc 2013 , By La rédaction Posted On 30 nov 2013 , By La rédaction" Télévision : est-elle si néfaste pour nos enfants ? 1 "Interview n°54 CAROLINE DE HAAS : la politique oui, mais hors des partis Par La Rédaction, juin 2016 Militante féministe, cofondatrice d’Osez le féminisme, Caroline de Haas a été à l’initiative de la pétition contre la loi Travail. L’ancienne secrétaire de l’Unef explique pourquoi elle a quitté le PS, sa vision du monde politique et des luttes sociales. Internet est-il le terreau d’une nouvelle forme de révolution dont votre pétition sur la loi Travail (1,3 million de signatures) est le symbole ? Internet offre la possibilité de massifier les mouvements. De ce point de vue, c’est incroyable. Je suis attirée par le côté magique d’Internet mais je ne pense pas que ça va bouleverser les rapports de force. Je suis aussi de la vieille école, je crois que le rapport de force se construit dans la rue, en allant convaincre les gens. Les manifs anti-CPE, il y a dix ans, se sont organisées sans pétition en ligne ! Pourquoi n’avez-vous quitté le PS qu’en 2014 ? Pour des désaccords stratégiques et politiques. Pendant longtemps, avec mes amis de la gauche du PS, on se disait qu’il valait mieux être minoritaire au sein du PS et faire basculer la ligne vers la gauche qu’être majoritaire à l’extérieur et moins peser. De mon point de vue, nous nous sommes trompés… Mais je n’ai pas envie de retourner dans un parti. Je suis devenue un peu allergique à ces réunions sans fin qui débouchent sur pas grand-chose. C’est dur de dire ça pour les copains qui y sont, qui se battent et que j’admire. Vous avez pourtant failli être candidate aux régionales ? J’ai eu Pierre Laurent au téléphone et j’ai vu Emmanuelle Cosse. Je la rencontre en me disant qu’il faut tenter le coup, que je ne peux pas dire non à tout. Mais elle a fini par me convaincre… de refuser ! Elle m’a tenu des propos tellement de droite et décalés par rapport à ma vision de la politique. Sa seule fierté, c’était d’avoir un groupe parlementaire – notez, il n’y en a plus maintenant – qui servait à… pondre des rapports parlementaires ! J’ai cru que j’allais pleurer ! Il y a des gens qui crèvent la dalle, qui sont au chômage, et elle, elle me parle de « ses » rapports. Elle était chef des Verts à ce moment-là et elle n’a que ça à mettre en avant. Au PS, il y a les frondeurs, mais à part Pouria Amirshahi qui est parti, les autres ne votent pas la motion de censure. Sont-ils encore crédibles ? Je ne suis pas complètement rationnelle sur les frondeurs parce que beaucoup sont mes amis. On cherche tous le moyen de construire une alternative, mais personne n’y arrive. Je n’ai pas de leçons à leur donner. Donc, vous ne croyez pas à une recomposition de la gauche par la gauche ? Si elle n’arrive pas par la gauche, je ne sais pas par où elle peut arriver ! J’y crois mais je ne la vois pas. Mélenchon est hors jeu ? Il y a un paradoxe avec lui. Il porte des valeurs, un projet politique dans lesquels je me retrouve à quasiment 100 %. Mais le personnage est mégalomaniaque et paranoïaque. C’est antinomique quand on veut incarner quelque chose de différent, d’apaisé dans la manière de faire de la politique. Pareil pour Taubira. Je serais prête à me dire : « Je me mets en campagne avec elle. » Mais d’après ce que racontent ses collaborateurs et ses collaboratrices, sur la façon dont elle traite ses équipes, c’est hors de question ! Comment peut-on incarner la gauche en maltraitant ses salariés ? Ce n’est pas possible. Deuxième problème avec Mélenchon : s’il veut être président de la République, il doit trouver la force nécessaire pour rassembler la gauche. Or il fait tout le contraire. S’il règle ces deux questions, on discute. Et Montebourg ? D’abord, il est macho. Je sais ! Bon d’accord, si on enlève tous ceux qui maltraitent leur entourage, les machos, les mégalos et les paranos, il ne restera plus grand monde pour faire de la politique… En même temps, merde, quand on veut incarner un des pouvoirs les plus importants, on se doit d’essayer d’être parfait. Comment voyez-vous Nuit debout ? Totale empathie. Tout ce qui permet à des gens qui n’ont jamais milité de renouer du lien avec l’engagement collectif est formidable. À Nuit debout, on rencontre des gens qui découvrent cette joie, cette émotion, ce sentiment de force et de puissance qu’est l’engagement. On n’a pas de pouvoir direct, mais tous ensemble, on se dit qu’on peut trouver la force pour renverser des montagnes. Nuit debout, ça restera ça, ce sentiment de se balader sur la place de la République et de voir des gens avec des pépites dans les yeux. Après, plein de choses me posent question. Je ne suis pas d’accord avec la « zéro personnalisation ». Si je me suis engagée dans le féminisme, c’est grâce à des rencontres. C’est grâce à des personnes qu’à un moment un déclic se fait. Je suis pour la personnalisation, mais je pense qu’elle doit être pensée politiquement et maîtrisée. Après, il faut gérer l’ego. Si vous étiez au pouvoir, quelle serait votre première mesure pour établir l’égalité hommes-femmes ? Impossible de répondre à cette question car tous les combats sont liés. Si vous luttez contre les violences sans lutter pour l’égalité professionnelle, vous ne ferez pas disparaître les violences. Et inversement. Or les violences, intrinsèquement, prennent leurs racines dans le fait que les femmes sont humiliées et méprisées en tant que femmes. Et elles le sont notamment parce qu’elles sont moins valorisées socialement dans le travail. Donc, le fait de les revaloriser professionnellement va faire reculer les violences. Mais si je ne devais choisir qu’un seul axe, je choisirais l’éducation, en faisant exactement la même chose que pour la sécurité routière, mais sur l’égalité fille-garçon. On dépense avec succès 12 millions d’euros par an pour la sécurité routière. Et seulement 2 millions tous les deux ou trois ans pour les campagnes sur les violences faites aux femmes ! Les gamins sont prescriptifs chez les parents. Pour acheter des jouets, comme sur des comportements sociaux. Ce qui a provoqué un changement sur la sécurité routière, ce n’est pas seulement que les enfants ont été éduqués, mais qu’ils l’ont dit à leurs parents. Qu’aurait dû faire Hollande pour les femmes ? Faire une émission de télévision dédiée à ce sujet, pour qu’il devienne une priorité politique. Annoncer une formation obligatoire pour tous les médecins et les magistrats sur les violences contre les femmes, rendre obligatoire à l’école la lutte contre les violences. Si on fait ça, on change la société en dix ans, on divise par deux les violences faites aux femmes comme on l’a fait sur la sécurité routière. C’était possible. Mais il ne l’a pas fait. Je trouve ça hallucinant ! Hollande a quand même dit que l’affaire Baupin est une histoire interne aux Verts, et Valls que c’est une affaire personnelle. Ils sont à la ramasse ? Les violences faites aux femmes, une affaire personnelle ? J’ai l’impression de retourner dans les années 50. Comment êtes-vous arrivée au féminisme ? La personne qui m’a amenée dans le mouvement, c’est Maya Surduts, décédée récemment. Je l’ai rencontrée en 2003 et elle m’a fait prendre conscience du fait que la question de l’égalité femme-homme était, au même titre que la question économique, une grille d’analyse fondamentale de la société. Et qu’elle permettait non seulement de comprendre mais aussi de transformer la société de manière efficace. Ma deuxième bascule a eu lieu deux ou trois ans plus tard, quand j’étais secrétaire générale de l’Unef. Dans mon entourage proche, il y avait une dizaine de femmes, dont deux qui ont témoigné avoir été victimes de viol dans leur enfance. Au début, je me suis dit : « Je les attire », puis je me suis renseignée sur les chiffres. Là, j’ai basculé dans la colère. Sur Cologne, vous n’embrayez pas sur la grille d’analyse « réfugiés, musulmans égale = violeurs ». Ce qui déclenche une polémique… Là encore, le traitement médiatique est très intéressant. Je me rends à une manifestation de soutien aux femmes de Cologne, personne n’en parle. Je fais un tweet pour expliquer que lorsque l’on fait un amalgame entre violences sexuelles et migrants, c’est raciste. Et là, je me prends un tel déferlement de haine que j’ai porté plainte. J’ai eu environ 3 000 tweets et posts Facebook d’insultes, environ 150 appels au viol, et un appel au meurtre : « On sait où t’habites, on va venir te planter. » J’ai pourtant tenu les deux bouts du raisonnement : affirmer que ce qu’il s’est passé à Cologne est très grave et, en même temps, ne pas faire de lien entre migration et viol car ce n’est pas vrai. Certains n’ont retenu qu’une partie de mes propos pour me défoncer la gueule. Quand François Fillon, qui a quand même été Premier ministre pendant cinq ans, au cours desquels les violences contre les femmes n’ont pas baissé, écrit un tweet vingt jours après Cologne qui assène : « Faut-il dire aux sauvages qu’en France on ne viole pas les femmes et qu’on ne les couvre pas de noir ? » Pendant ces vingt jours, il y a eu 4 600 femmes violées en France et pas que par des migrants ! Dans son parti, il y a tout de même un type qui va passer aux assises pour viol, Georges Tron. Je remercie Élisabeth Badinter et François Fillon de nous donner des leçons. Mais on se bat depuis dix ans contre les violences. Nous aurions bien aimé que les Premiers ministres de cette époque ou qu’une milliardaire nous donnent un peu d’argent pour nous aider ! Il y a une utilisation par la droite, par la gauche réac, de la cause des femmes et de l’immigration. Oui. Je veux pouvoir continuer à dire dans l’espace public que les religions, quelles qu’elles soient, ont toujours été contre les droits des femmes. Mais je ne veux pas m’en prendre à ceux qui croient. En revanche, je vais combattre les religions. Est-ce qu’on peut à la fois défendre les personnes victimes de discriminations en raison de leur religion en France, particulièrement les musulmanes et les musulmans et, en même temps, dire que l’islam, comme toutes les autres religions, pose un problème aux droits des femmes ? Le seul moyen que j’ai trouvé pour le dire, c’est de poser la question. Dans les médias, vous vous faites couper à la première phrase. Résultat, un article dans Le Monde : « Caroline de Haas milite pour le voile. » Eh bien, non ! Je pense que dans un pays comme la France, si des femmes veulent porter le voile, elles doivent pouvoir le faire sans être emmerdées. Et en même temps, je revendique le droit de penser que le voile, en temps qu’instrument de différenciation des femmes dans l’espace public, me pose un problème. Avant, féministe, c’était un gros mot, des femmes qui n’aimaient pas les hommes. Ça reste vrai aujourd’hui ? Non, ça a bougé. Est-ce que tout est réglé ? Non, loin de là. Est-ce que ça veut dire qu’il y a des zones dans lesquelles on ne peut pas se dire féministe ? Oui. Par exemple, quand vous êtes à la direction d’une grande entreprise, c’est difficile de se dire féministe. Parce que dans les boîtes du Cac 40, le mot féministe est apparenté à des mouvements de gauche et la gauche n’y est pas majoritaire. Il y a aussi des quartiers où l’emprise du religieux, qu’il s’agisse de la religion catholique, musulmane ou juive, est tellement forte que c’est certainement plus difficile de se dire féministe. C’est quoi un homme adapté au féminisme ? Pourquoi on aurait besoin des hommes ? (rires) On dit souvent que le féminisme s’est construit contre les hommes… À chaque fois qu’on parle de féminisme, la question des hommes arrive dans le débat. Je ne vois pas pourquoi. Il n’y a pas des hommes féministes ou des femmes féministes. Il y a des féministes. Le fait d’avoir un vagin ou un pénis n’a aucun lien avec cette réalité. On vit dans un système où les femmes ont moins de droits, de possibilités d’émancipation, de salaire… C’est ça le problème, pas les hommes. Dans l’affaire Baupin, on n’a pas entendu l’équivalent du « troussage de domestique », expression utilisée lors de l’épisode Strauss-Kahn. C’est un progrès ? Ce n’est pas réglé. De l’Assemblée nationale, je n’ai pas entendu de remarques sexistes mais il paraît que ça a été un déchaînement dans les jours qui ont suivi. Mais ils ne l’ont pas dit publiquement. C’est un progrès que les députés ne tiennent plus de propos misogynes en public. L’étape d’après, c’est qu’ils n’oseront plus le dire devant leurs enfants. Et donc leurs enfants, s’ils n’entendent plus de propos sexistes, ils ne le seront plus. Et en une génération, c’est terminé. Enfin, on peut l’espérer. PARTAGEZ CET ARTICLE" CAROLINE DE HAAS : la politique oui, mais hors des partis 1 "Interview n°56 OLIVIER CAHN : « Quand le peuple se sent trahi, la violence émerge » Par La Rédaction, septembre 2016 Pour ce chercheur, la violence ne sort pas de « nulle part », elle n’est pas que le fait d’une poignée d’autonomes. Elle traduit une exaspération générale. Siné Mensuel – D’où viennent les autonomes ? Combien sont-ils ? Olivier Cahn – D’après le ministère de l’Intérieur, ils sont de 300 à 500 en région parisienne. Depuis quelques années, leur sociologie a un peu évolué par rapport à leur émergence en France, dans les années 70. Les autonomes ont été longtemps un mouvement Sciences Po, des étudiants éduqués, avec une culture politique assez élevée. Ils sont toujours là, mais on trouve aussi des militants qui ont construit leur culture politique au Parc des Princes au virage Auteuil, contre le Kop de Boulogne, contre l’extrême droite. Que signifie cette violence ? La résurgence de la violence autonome est le signe d’un malaise dans la société. Les autonomes sont des militants avec une ambition révolutionnaire. Ils n’interviennent qu’à deux types d’occasions : les sommets internationaux où ils se greffent sur les manifs altermondialistes. C’est une contestation violente de la construction de l’ordre mondial, de la globalisation, de la mondialisation. Mais dans les manifestations « ordinaires », ils n’apparaissent qu’au moment où ils estiment que le niveau d’exaspération des populations est tel que, par leur intervention, ils vont pouvoir provoquer ce basculement violent avec tous les mécanismes de convergence des luttes et d’embrasement d’une situation. La fameuse porosité que dénonce le ministère de l’Intérieur. La logique de ces mouvements dans ces moments-là est de provoquer une réaction violente de l’État qui révélerait son vrai visage. En espérant que les foules se soulèvent pour le « Grand Soir ». Leur intervention est révélatrice de leur perception d’un État social prérévolutionnaire. Au total, ça arrange le gouvernement ? En tout cas, le gouvernement a instrumentalisé allègrement ces violences et a essayé qu’on ne parle plus que de ça. C’est très bien étudié et ça marche ! D’autant plus avec l’information en direct : vous n’avez pas le temps d’analyser la réalité des événements. Malgré tout, les gens ont continué à descendre dans la rue contre la loi El Khomri, donc il n’y a pas eu de désolidarisation. La presse en a-t-elle trop fait ? La presse a été très complaisante avec la communication gouvernementale. Quand on voit, après l’histoire de l’hôpital Necker, comment elle relaie le discours de Manuel Valls venu dire qu’ils cherchaient à tuer…, on peut se poser des questions ! Il n’y a pas eu de désolidarisation parce que les gens voyaient d’un bon œil cette violence ? C’est probable. Le niveau d’exaspération finit par rendre les gens violents. La violence arrive quand les mots, les moyens pacifiques, ne servent plus à rien. La plupart des manifestants qui ont occupé la rue pendant quatre mois ont voté pour le pouvoir en place et se sentent trahis. Quand, dans une démocratie, le peuple se sent trahi, la violence peut émerger. Mais s’il y avait eu une réelle aspiration à la violence, la stratégie des autonomes aurait fonctionné et les foules se seraient embrasées. J’ai le sentiment que les manifestants étaient plutôt raisonnables, plutôt soucieux de ne pas céder à ce qui apparaissait de plus en plus comme une provocation gouvernementale. Après, qu’ils n’aient pas été mécontents qu’un certain nombre d’autonomes incarnent cette contestation radicale de l’État, c’est probable. D’où viennent les autonomes ? Combien sont-ils ? D’après le ministère de l’Intérieur, ils sont de 300 à 500 en région parisienne. Depuis quelques années, leur sociologie a un peu évolué par rapport à leur émergence en France, dans les années 70. Les autonomes ont été longtemps un mouvement Sciences Po, des étudiants éduqués, avec une culture politique assez élevée. Ils sont toujours là, mais on trouve aussi des militants qui ont construit leur culture politique au Parc des Princes au virage Auteuil, contre le Kop de Boulogne, contre l’extrême droite. Mais qui est gagnant dans ces violences, le gouvernement, les autonomes ? Le gouvernement et les autonomes. Les autonomes se considèrent comme gagnants parce que, effectivement, ils montrent ce qu’ils voulaient : la contestation et la réaction violente des forces de l’ordre. Mais le grand gagnant, c’est le gouvernement. Les perdants, ce sont les syndicats, le mouvement social non violent. Enfin, dans les années 80, les syndicats n’hésitaient pas à casser les autonomes… Vous avez quelque chose qui a changé et dont la CGT est parfaitement consciente : si vous allez les dégommer, vous le faites devant 30 caméras. Dans les années 70, vous auriez peut-être eu une photo, et encore, qui circulait… Aujourd’hui vous avez les chaînes d’infos en continu ! Je ne crois pas qu’ils aient envie de provoquer ce genre d’images. Deuxième élément, il y a une sorte de répartition des rôles. La CGT et FO ont bien conscience que la violence les dessert en termes d’image. Mais, après tout, que certains s’en chargent et qu’eux puissent rester ceux qui manifestent pacifiquement les arrange aussi… D’ailleurs, il suffit de voir l’acharnement avec lequel le ministère de l’Intérieur et le Premier ministre ont essayé d’impliquer et de mouiller les syndicats dans la violence pour se dire que, stratégiquement, dans le fond, ce n’était pas idiot de laisser faire sans se mouiller. À la place d’ « autonome », ce gouvernement comme d’autres, comme souvent la presse, utilise le mot « casseur ». Un terme inapproprié ? Il n’est pas inapproprié au sens où il est descriptif. Quand certains se « font » une concession Skoda, ce sont bien des casseurs. Mais la négation du sens est un processus que l’on retrouve aussi avec le terrorisme : il faut absolument dépolitiser la violence. Pour l’État, si vous concédez que la violence est sociale, alors vous reconnaissez que vous êtes dans une confrontation politique. Donc si vous utilisez le terme autonome, vous admettez qu’en face vous avez un adversaire qui conteste, par la violence, ce que vous faites politiquement. Si vous utilisez le terme casseur, ce sont des p’tits cons violents. Donc le terme « casseur » décrédibilise le caractère politique de l’action menée dans les manifestations. Vous affirmez – et vous aurez du mal à convaincre nos lecteurs !–, que la police n’est pas violente… Depuis le début des années 2000, la police est de plus en plus dure, a un maintien de l’ordre de moins en moins négocié, donc de plus en plus violent. Mais, en comparaison avec d’autres démocraties, en Angleterre ou en Italie, non, la police française n’est pas violente et, surtout, on a affaire à de très bons professionnels. Les gendarmes mobiles (GM) ou les CRS sont extrêmement disciplinés. Le maintien de l’ordre en France, depuis le préfet Grimaud en 68, est fondé sur la tenue à distance des manifestants avec l’idée que, si nécessaire, on laisse casser. On appelle ça la gestion patrimoniale du maintien de l’ordre. Pas de morts, le moins possible de confrontations physiques directes avec les manifestants. Voilà la doctrine de base. Mais deux nouveaux éléments me posent problème. D’abord l’intégration des unités mobiles, en général des membres de la Bac, à côté des unités constituées, les CRS et les GM, chargés d’aller procéder à l’interpellation des plus exaltés à l’intérieur du cortège. Et là vous avez des gens qui ont des pratiques contestables, qui procèdent à des interpellations de manière assez brutale. Le deuxième élément est l’introduction en France de ces fameuses armes non létales, les LBD, les flash-balls. Ces armes ont été introduites dans des pays comme les États-Unis, qui utilisaient des armes à feu dans le maintien de l’ordre, avec des morts. Chez eux, remplacer le fusil par un LBD abaissait le niveau de violence, alors que chez nous, ces armes augmentent le niveau de violence. Si on compare le nombre de manifestants blessés par rapport au nombre de policiers, on peut douter de votre discours… Vous avez des deux côtés des débordements isolés. Ce qui n’empêche que, du côté policier comme du côté des manifestants, y compris violents, on a le sentiment quand on a suivi ces mouvements que les débordements ont été extrêmement contenus. En tout cas, le discours que nous a servi le ministère de l’Intérieur comme quoi nous n’avions jamais atteint de tels niveaux de violences, c’est une blague. Mais quand les policiers – si rarement ! –, passent devant un tribunal pour des faits de violence, les magistrats sont d’une extrême indulgence… C’est vrai. Cette indulgence est régulièrement dénoncée par des organisations internationales, gouvernementales et non gouvernementales comme le Comité des droits de l’homme des Nations unies, le Conseil de l’Europe… La police française n’est pas une police violente, il n’y a pas de débordements réguliers, on ne torture pas en garde à vue… À partir de là, ça n’empêche que, sur une administration aussi pléthorique, vous allez avoir, de temps en temps, des débordements et alors là, il y a un problème. Et ce problème se pose au niveau des magistrats. Il est très probablement lié à la nature du parquet en France. Le procureur est à la fois chargé de diriger l’action de la police et éventuellement de poursuivre les policiers. Il est totalement dépendant d’eux pour mener ses enquêtes. Les syndicats de police ont bien compris où il suffisait de mettre la pression. Du coup, sur la violence policière, toute une jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme nous met au même niveau que la Turquie ! C’est complètement paradoxal car le niveau de violence de la police française n’a rien de comparable avec le niveau de violence de la police turque. Mais comme les magistrats ne sanctionnent pas, ou si peu… Vous dites qu’il y a un brouillage de la pensée de gauche vis-à-vis de la police et sur les questions sécuritaires depuis le congrès de Villepinte du PS, en 1997. Ce n’est pas un changement de rapport de la gauche à la police, c’est simplement que la gauche n’a plus d’idéologie en termes sécuritaires. Au colloque de Villepinte, il y avait encore vaguement cette idée d’essayer de développer une pensée de la gauche de gouvernement, dirons-nous, en matière de sécurité mais très vite on voit que rien n’a émergé et qu’en fait, ce qui se passe, c’est ce que la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) appelle le consensus sécuritaire. Vous n’avez plus réellement de différence entre un gouvernement de droite et un gouvernement PS en matière de sécurité. Ils ont les mêmes doctrines, les lois se prolongent, tous adoptent les mêmes raisonnements, les mêmes méthodes. Valls, Hortefeux, Guéant, même combat ? Valls, quand il arrive au ministère de l’Intérieur, reprend la loi qui a été élaborée par Guéant suite à l’affaire Merah et ça devient la loi de décembre 2012 en matière de terrorisme. Le maintien de l’ordre de Cazeneuve ne diffère pas du maintien de l’ordre d’Hortefeux ou de Guéant. Il n’y a absolument aucune différence. Donc on a effectivement une adhésion de la gauche de gouvernement à la pensée sécuritaire de droite. Donc si Marine Le Pen arrive au pouvoir, avec tout ça, elle a déjà tout un arsenal juridique qui est voté… C’est mon sujet d’inquiétude. Ce qui me gêne dans la législation antiterroriste, telle qu’elle a été élaborée, dans le flou, comme on l’a vu avec l’affaire Tarnac, c’est qu’elle ouvre la porte à tous les débordements. Entre l’arrivée de Sarkozy au ministère de l’Intérieur et aujourd’hui, je ne vois pas de rupture. Si un parti autoritaire venait au pouvoir, il pourrait effectivement se débarrasser de ses opposants politiques en les qualifiant, entre autres, de terroristes dès qu’ils utiliseraient la violence. Pour la première fois dans l’histoire de la République, on a mis le droit en état de permettre à un régime autoritaire de se débarrasser de ses opposants sans avoir à changer la loi. En utilisant uniquement les moyens qui ont été votés par les partis républicains. *Maître de conférences en droit pénal à la faculté de droit de l’Université de Cergy-Pontoise, chercheur au Cesdip-CNRS. PARTAGEZ CET ARTICLE" OLIVIER CAHN : « Quand le peuple se sent trahi, la violence émerge » 1 "Interview n°55 PASCAL PICQ : « L’être humain est l’espèce la plus violente envers les femmes » Par La Rédaction, juillet 2016 Pascal Picq, paléo-anthropologue, enseigne au Collège de France. Ce scientifique est convaincu que l’étude de nos lointains ancêtres est très utile pour comprendre les sociétés actuelles et comportements de nos contemporains, mais dresse un portrait de l’humain peu ragoûtant. Bon, alors, nous sommes un peu perdus. L’homme descend-il du singe ? Non, l’homme ne descend pas du singe, il fait partie des singes ou simiens. Il est le représentant actuel d’une branche des simiens qui, dans leurs formes modernes, apparaissent en Afrique il y a environ 30 millions d’années. Elles ont évolué et toutes les espèces vivant sur la planète sont récentes. Même les chimpanzés… Le singe, pour parler des origines de l’homme ou des chimpanzés, ça n’a strictement aucun sens, pas plus que l’animal des philosophes qui n’a aucune définition. L’animal, c’est ce que n’est pas l’homme. Alors un ver de terre ou un chimpanzé, c’est pareil. C’est toute la tradition dualiste de la culture occidentale et qui est caricaturale, particulièrement au pays de Descartes. L’important, ce sont les relations de parenté entre les espèces, en l’occurrence les singes. En fait, nous sommes tous des primates depuis 60 millions d’années, des simiens depuis 30 millions d’années et des hominidés depuis 7 millions d’années. Vous dites qu’encore aujourd’hui, on a une lecture complètement politique et religieuse des données scientifiques. Dans l’interprétation, c’est très clair. Je suis extrêmement irrité qu’on justifie le sexisme par la paléoanthropologie : monsieur Cro-Magnon tapait sur la gueule de madame, donc c’est normal. Le racisme aussi. Dans les reconstitutions classiques de la préhistoire, Cro-Magnon – c’est-à-dire vous et moi il y a 30 000 ans – est blond tandis que Neandertal apparaît massif, le teint mat et le cheveux sombre et crasseux. C’est le mythe aryen transposé au paléolithique. Sauf que c’est l’inverse : les Néandertaliens nous ont refilé les gènes pour la peau claire alors que nous venions d’Afrique et avions la peau sombre. Comme les reconstitutions de notre passé marquent notre présent, cela s’appelle « naturaliser » des idéologies récentes de la discrimination ; ici le racisme. Certains cherchent à justifier par l’évolution de l’homme les trois fléaux qui marquent nos sociétés : le racisme, le spécisme (le rapport de domination aux espèces) et le sexisme. Dans les rapports avec les femmes, nous sommes pires que les singes ? Pas de DSK, pas de Baupin chez eux ? Nous sommes incontestablement l’espèce la plus violente vis-à-vis de nos femelles que nous appelons les femmes. Chez les singes, les viols sont très rares. Dans une société multimâle/multifemelle, les femelles calent leurs cycles et plusieurs se trouvent fécondables en même temps et elles choisissent plusieurs mâles. Du coup, les mâles, qui ne savent pas qui est le géniteur de qui, sont plus tolérants. Le poison des sociétés humaines, c’est la quête de certitude de la paternité. Même si les chimpanzés ne sont pas des tendres, ils sont loin d’être aussi violents. Freud n’imaginait pas la profondeur de la pathologie psychique du mâle humain envers les femmes. Avec les singes nous partageons beaucoup de choses… Dont la politique ! Expliquez-nous cela ! Pas avec les singes, mais avec les chimpanzés et plus avec les chimpanzés qu’avec les bonobos. J’ai écrit L’homme est-il un grand singe politique ? à partir d’une discussion avec des amis qui me disaient que les discours politiques ne pesaient plus rien puisque les promesses n’étaient pas tenues. Que reste-t-il alors ? Le comportement. Donald Trump l’a bien compris. Comme le chimpanzé qui menace, il dit qu’il va taper sur l’autre, sur la gueule de l’Islam, etc. Comme le discours n’inspire plus aucune confiance, n’est plus audible, l’éthologie (la science du comportement animal et humain) prend une place prépondérante. Comment classez-vous ces comportements ? Je suis parti de différentes espèces de singes et j’y ai accroché les personnages politiques sans les nommer. Sarkozy avec un macaque : toujours dans l’agitation, la réaction, l’autoritarisme gestuel… Hollande avec un orang-outang : un placide qui réfléchit beaucoup, intelligent, mais qui agit peu. Ségolène Royal s’en sort bien, elle est en bonobo. Après, je ne sais pas si c’est justifié pour les bonobos ! Mélenchon c’est le babouin, car, dès que ça bouge, il y va. J’ai repris tous les textes classiques d’Aristote à Fukuyama en passant par Machiavel. Là, toutes les figures du prince trouvent leur avatar chez des chimpanzés, car il y a, chez eux comme chez nous, de tout : les bons, les magnanimes, les démocrates, les enfoirés, les tyrans, les fourbes, les lâches… Saviez-vous qui allait gagner la présidentielle en 2012 ? Oui. Il suffisait d’observer leurs comportements ; lors de la dernière élection, Sarkozy n’a pas du tout la posture du dominant calme. Pendant le débat télévisé, il est toujours énervé. Hollande est tout droit. Sarkozy, face à lui, pense qu’il va le bouffer tout de suite. Mais Hollande tient. Au fil du débat, Sarkozy se penche et, là, c’est foutu. Hollande reste droit, il est dans l’attitude de celui qui maîtrise. À un moment, sur la fin, Sarkozy n’y arrive pas et il met sa main sur le bras du journaliste, l’air de dire « Tu as vu comme il m’emmerde ». Chez les chimpanzés, quand un mâle dominant perd le pouvoir, il essaie de s’en remettre à un autre, mais les bananes sont cuites. Si on suit votre raisonnement, qui sera élu à la prochaine présidentielle ? Là, c’est fini pour Hollande… Vous en déduisez que notre système politique est au bout… Quand on change de civilisation, on change de gouvernance. Première révolution industrielle, démocratie élective ou censitaire. Deuxième révolution industrielle, puis les Trente Glorieuses, démocratie universelle. Notre monde est en train de changer, il faudra changer de gouvernance. Sauf que personne ne sait quoi proposer. Ce n’est pas un hasard si des têtes nouvelles arrivent en Italie, en Espagne… Vous parlez même d’une fin de civilisation. J’observe comment se manifestent les grands changements dans l’histoire des sociétés humaines. D’abord, aucune espèce n’évolue seule. Nous coévoluons avec toutes les espèces, comme les prédateurs et les micro-organismes. Puis, une autre coévolution se met en place avec les premiers hommes : il y a interaction entre nos innovations techniques et culturelles et l’expression de nos gènes, et même la sélection de nos gènes. Quand Homo erectus invente la cuisson, ça permet de faire sauter le verrou physiologique de la digestion. Cuire les végétaux détoxifie et libère de l’énergie qui va bénéficier au développement du cerveau. Il y a aussi les inventions de nos agricultures, vues comme des immenses progrès dans l’histoire. Mais, depuis la création des villages, des villes, deux nouvelles caractéristiques affectent notre biologie : la sédentarité et le travail. Depuis Cro-Magnon, nous avons perdu la moitié de notre masse musculaire, de notre masse squelettique, et 200 cm3 de cerveau. Après la Seconde Guerre mondiale, l’éducation, le sport, l’évolution de la médecine nous ont donné un quart de siècle d’espérance de vie en plus. Par contre, les maladies neurodégénératives n’étaient pas prévues. Ces maladies se déclenchent assez tard et, auparavant, l’espérance de vie était de moins de 50 ans. Donc, il n’y a jamais eu de contre-sélection contre les bases biologiques voire génétiques mais pas encore connues, de ces maladies. Aujourd’hui s’ajoute une troisième coévolution avec le développement fulgurant des NBIC (nanotechnologies, biologie naturelle et de synthèse, sciences informatique et cognitive). La médecine et les nouvelles techniques sont déjà entrées dans nos corps, comme le cœur artificiel. On se souvient des premières transplantations cardiaques, ce n’était pas banal mais c’est devenu courant. Ce sera le cas de toutes ces nouvelles technologies. Bref, quand vous avez un changement dans les modes de communication, de nouvelles connaissances, l’usage de nouveaux matériaux, de nouveaux modes de production, le développement d’une classe sociale qui devient dominante, de nouvelles formes d’énergie, de nouvelles formes d’éducation, de gouvernance, et quand tout ça arrive en même temps, on change de civilisation. À la Renaissance, les Occidentaux n’ont pas tout inventé, à part le moulin à vent et à eau. Mais ils ont accompli la synthèse créatrice : la révolution scientifique, une autre façon d’interroger le monde. Descartes et la philosophie moderne, l’émergence de la notion d’État et le livre imprimé, de nouvelles formes de commerce, avec la lettre de change, l’ancêtre du chèque ou du virement. De nouveaux rapports au monde avec les grands voyages. La bourgeoisie commerçante émerge et elle va tout faire basculer en 1789. Par contre, Les Trente glorieuses ne marquent pas un changement de civilisation mais une transformation sociale majeure avec la révolution des télécommunications, l’invention du salariat et des prestations sociales… Donc, les salariés ont raison d’avoir peur pour leur boulot… Le CDI et les carrières deviennent des fossiles vivants. Que se passe-t-il, et pourquoi parler de changement de civilisation ? Avec les nouveaux savoirs et les NBIC se développe un phénomène massif de création de start-up. Les jeunes se lancent partout dans l’entrepreneuriat. Ce monde bouge sans projet prédéfini et c’est pour ça que les politiques paniquent. Contrairement au xixe et à la première moitié du xxe siècle où des fonds importants étaient indispensables pour financer des moyens de production qui nécessitaient des forces de travail – ce qu’a très bien analysé Karl Marx –, aujourd’hui, pour 1 000 euros, vous créez votre business en ligne ; ce qu’on appelle le coût marginal nul. Nos grandes entreprises sont confrontées à un espace digital dans lequel elles doivent essayer d’anticiper l’émergence de jeunes entrepreneurs qui font des choses auxquelles personne n’avait pensé. Et en plus ils le font pour se marrer. Et c’est parfaitement darwinien. C’est le cas de Twitter. Personne n’a imaginé son incidence sur les printemps arabes, sur l’analyse financière et spéculative à la City ou encore l’analyse instantanée des opinions. Donc, ce sont des inventions qui ne coûtent rien et si ça ne marche pas ils s’en foutent, ils démarrent autre chose. Nous sommes dans un monde dont personne ne connaît l’évolution. Au fait : vous vous souvenez d’un monde avant le Smartphone ? À peine quatre ans ! Vous laissez entendre que les femmes pourront mieux s’en sortir que les hommes, pourquoi ? Déjà, le jour où les femmes auront le contrôle sur les techniques de procréation et de reproduction – banques de sperme, PMA/GPA, utérus artificiel… – les mecs auront du souci à se faire. Mais on assiste à l’émergence de nouveaux problèmes sociologiques déjà très marqués en Amérique du Nord. Depuis la révolution industrielle, se sont créés des métiers autour du service et de la conduite des machines ; notamment dans les transports. Ils ont permis l’émergence de classes moyennes parmi les cheminots, les chauffeurs de train, les pilotes d’avion… Et ce sont des métiers qui restent très masculins. Seulement, on arrive à la deuxième génération de jeunes hommes sortis du système scolaire pour exercer des métiers comme leur père. Dans ce milieu que je connais bien pour en être issu, on est fier que les revenus du travail subviennent aux besoins de la famille et que les femmes s’occupent de l’éducation des enfants. Seulement, au cours de ces dernières décennies, ces métiers centrés sur les machines se voient pris par des machines. Or, dans le même temps, les femmes ont, en moyenne, prolongé leurs études et sont plus diplômées. Donc, des hommes qui concevaient leur position sociale basée sur la machine se voient prendre leurs jobs par les machines (robots, Google car, Tesla…). C’est une évolution anthropologique considérable qui frappe déjà des millions de jeunes hommes en Amérique du Nord. Donc, contrairement aux simplismes assénés par un Zemmour, ce ne sont pas les femmes qui prennent les métiers des hommes, mais des métiers d’hommes qui se transforment ou disparaissent. Ce n’est donc pas un hasard si, actuellement, les mouvements sociaux les plus forts se manifestent chez les taxis, les chauffeurs, les cheminots et même les pilotes d’avion. Il y a une dimension anthropologique du rapport de l’homme à l’outil/machine au cœur de ces événements qui échappe aux analyses sociologiques. Je suis convaincu que, pour mieux comprendre les changements actuels, on a vraiment besoin de l’anthropologie évolutionniste. PARTAGEZ CET ARTICLE" PASCAL PICQ : « L’être humain est l’espèce la plus violente envers les femmes » 1 "Coup de boule n°50 La France sent mauvais Par Michel Warschawski, février 2016 Valls critique le président de l’Observatoire de la laïcité parce qu’il a osé avoir pour interlocuteur… des musulmans ; Elisabeth Badinter déclare qu’il ne faut pas avoir peur d’être traité d’islamophobe. Selon Michel Warschawski, correspondant en Israël, la France connaît une terrible régression. Récemment, le Premier ministre Manuel Valls a fortement critiqué le président de l’Observatoire de la laïcité, Jean-Louis Bianco. Bianco est un homme intègre, et loin d’être un gauchiste. Après les attentats du 13 novembre, il avait signé une pétition titrée « Nous sommes unis », publiée dans Libération. Parmi les signataires, le grand rabbin de France Haïm Korsia. Valls ne critique pas le contenu de l’appel mais la présence parmi les signataires de militants musulmans d’obédiences diverses : s’ils ne dérangent pas le grand rabbin de France, ils sont infréquentables pour le Premier ministre. Quand il y a un incendie, que les gens s’unissent pour l’éteindre, doit-on les punir pour cela ? Doit-on refuser qu’une partie de ceux-là aient le droit de l’éteindre alors que le pyromane les visait ? Pourquoi Valls s’en prend-il aux pompiers et à toutes les bonnes volontés ? Cette position s’inscrit dans une terrible régression islamophobe que connaît la France depuis l’affaire du voile, mais encore plus depuis l’attaque contre Charlie Hebdo. Pour preuve, si nécessaire, cette déclaration d’Elizabeth Badinter sur les ondes de France Inter (6 janvier 2016) dont, comme on dit dans ma tradition, la vieillesse fait honte à sa jeunesse : « Il ne faut pas avoir peur de se faire traiter d’islamophobe… À partir du moment où les gens auront compris que c’est une arme contre la laïcité, peut-être qu’ils pourront laisser leurs peurs de côté pour dire les choses. » Comment qualifier ce à quoi nous assistons : une personnalité publique et influente vient proclamer sur les ondes d’une radio nationale qu’il ne faut pas avoir peur de se faire traiter d’islamophobe, dans une période où les actes islamophobes ont augmenté de plus de 200 % ? Si l’on appliquait l’égalité des lois à tous les citoyens, Madame Badinter serait poursuivie en justice pour avoir tenu de tels propos. C’est lors d’une rencontre des Amis du Crif que le Premier ministre s’en est pris à Jean-Louis Bianco pour défendre Madame Badinter et pour dénoncer la signature commune avec des organisations musulmanes : « On ne peut pas signer des appels, a déclaré le Premier ministre sous les applaudissements des membres du Crif, y compris pour condamner le terrorisme, avec des organisations que je considère comme participant du climat que l’on a évoqué tout à l’heure. » Valls crée un nouveau concept politique, le climat et, partant de ce concept, déclare que tout « climatologue » doit être ostracisé, avant d’être – qui sait ? – déchu de sa nationalité et, comme apatride, envoyé a Drancy. Politique fiction ? Procès d’intention ? En aucun cas : il suffit pour se faire une idée de la conception de la démocratie qu’a Manuel Valls d’écouter ses propos sur les appels au BDS (boycott, désinvestissement, sanctions) en France : « Les pouvoirs publics doivent changer d’attitude [vis-à-vis des actions BDS, NDLR]. On voit très bien comment on est passé de la critique d’Israël à l’antisionisme, et de l’antisionisme à l’antisémitisme. » Et alors que le président du Crif, Roger Cukierman, exigeait l’interdiction de manifestations qui appellent au BDS, Valls, loin de lui faire une petite leçon de démocratie et du républicanisme dont il se réclame en permanence, lui répond : « Ce que je peux vous dire, c’est que j’en parlerai, et j’en ai déjà parlé avec le ministre de l’Intérieur. Je pense que les pouvoirs publics doivent changer d’attitude vis-à-vis de ce type de manifestations. Il me semble qu’il s’agit de quelque chose qui participe d’un climat (encore une fois le « climat ») nauséabond, donc je suis plus qu’attentif. Je pense que nous allons prendre des dispositions […] qui doivent montrer que ça suffit, et qu’on ne peut pas tout se permettre dans notre pays. » Quelles dispositions ? Déchéance de nationalité ? Camps d’internement ? La France est – et pour longtemps encore, promet le Premier ministre – dans l’état d’urgence. Tout est donc possible. S’il y a un climat nauséabond en France, c’est dans des propos tels que ceux de Manuel Valls qu’on doit chercher la source. Ou encore dans la distinction que fait Christian Estrosi (au Grand Rendez-vous d’Europe 1) entre la kippa et le voile, la première étant encouragée par le président de la région Paca, le second dénigré. Aux Juifs de France qui se sentent protégés par des politiciens comme Estrosi, je ferais une double mise en garde : d’abord, si la République interdit ou stigmatise aujourd’hui un signe religieux d’une minorité, non catholique, elle permet de faire de même demain avec une autre religion ; Vichy n’est pas si loin pour que les Juifs de France soient si certains d’être immunisés contre un racisme d’État : si on s’en prend aujourd’hui au voile, après-demain, ce sera à la kippa qu’arborent avec démagogie les Estrosi de droite et de gauche. Ensuite, une telle discrimination entre deux communautés, l’une étant valorisée et l’autre dénigrée, ne peut pas ne pas provoquer des réactions anti-juives au sein de la communauté dénigrée. Répétons-le inlassablement : la seule protection des Juifs de France, c’est le combat commun contre le racisme, dans toutes ses expressions. Flirter avec le racisme antimusulman n’est pas seulement immoral, c’est suicidaire. PARTAGEZ CET ARTICLE" La France sent mauvais 1 "Interview n°52 BERNARD LAHIRE – Qui veut la peau des sociologues ? Par La Rédaction, avril 2016 Prof de sociologie à l’École normale supérieure de Lyon, Bernard Lahire s’insurge contre ceux, tant à droite qu’à gauche, qui voudraient démolir la sociologie et sa supposée « culture de l’excuse ». Il se désespère devant les idées de droite qui gagnent à cause de la gauche, refuse de déjeuner avec François Hollande « parce qu’une invitation à déjeuner n’est pas le lieu pour dire quelque chose de sérieux », dézingue Manuel Valls et Philippe Val et milite pour un enseignement des sciences sociales dès l’école primaire. Nous l’avons après la publication de son dernier livre-manifeste : Pour la sociologie. Bernard Lahire, professeur de sociologie à l’École normale supérieure de Lyon, s’insurge dans son dernier livre (1) contre ceux, à droite et à gauche, qui s’en prennent à une prétendue « culture de l’excuse ». Un coup de gueule salutaire contre les coups de menton de Valls, les contre-vérités de Val et de bien d’autres. Valls a affirmé qu’« expliquer, comprendre le djihadisme, c’est déjà vouloir un peu excuser ». Vous lui répondez que c’est rompre avec l’esprit des Lumières. C’est une phrase pour le moins surprenante. À l’école, on demande aux enfants de comprendre, on leur apprend à raisonner, à argumenter, à contester, y compris les pouvoirs, religieux, politiques.… C’est ça l’esprit des Lumières. Dans une démocratie, on éduque les citoyens le plus possible. Et là, d’un coup, vous avez un adulte, responsable politique, qui vous dit d’arrêter d’expliquer. Fin des discussions, on n’explique plus. Bien évidemment, ce n’est pas une réponse aux chercheurs en sciences sociales, il s’adresse aux autres politiques, aux citoyens. Valls a déjà fourni « son » explication : c’est l’esprit, les valeurs, le mode de vie français qui ont été attaqués. Il ne se pose pas la question du « pourquoi » des gens plongent dans le terrorisme. Pourtant, nous devons comprendre comment recrutent ces organisations. Pourquoi certains y trouvent du sens. Si nous refusons d’accomplir ce travail, nous laisserons se reproduire ces drames. À vous lire, de manière plus large, les attaques « contre la culture de l’excuse » sont portées aussi bien par la gauche que par la droite. Comment expliquez-vous que même Jospin aille sur ce terrain dès 1998-1999 ? Il y a eu le tournant sécuritaire du colloque de Villepinte en 1997 où les responsables du PS ont commencé à dire que la gauche avait été trop laxiste, qu’elle avait oublié le principe de réalité et avait trop mis l’accent sur la prévention. Le PS reprend alors le discours de la droite. Et quand vous regardez les occurrences de la culture de l’excuse, c’est non seulement un thème de droite, mais un thème d’extrême droite. Les responsables du FN sont systématiquement tombés sur Christiane Taubira en l’invoquant. Le PS court après un certain virilisme politique en disant « on ne laissera rien passer » et bascule dans la surenchère sécuritaire. Vous citez aussi Obama qui se lance dans un discours où il s’attaque clairement à la culture de l’excuse. La gauche, en France comme aux États-Unis, adopte, quand elle est en responsabilité politique, les mêmes rhétoriques que la droite. Un texte de Ronald Reagan dit « pas d’excuse » et accuse la gauche de la pratiquer. Presque trente ans plus tard, Obama le répète ! Dans son discours adressé aux membres d’une association pour les gens de couleur, il y a deux parties : il leur dit que leurs enfants auront une plus grande probabilité que d’autres de rencontrer des difficultés dans leur quartier. C’est le premier temps de reconnaissance des réalités sociales. Et dans un second temps, il leur dit qu’ils n’ont aucune excuse pour ne pas réussir à l’école. Il reconnaît que certains sont dans des conditions plus difficiles et en même temps il déréalise cette réalité en disant que leur destin est entre leurs mains ! Pourquoi les idées de droite ont-elles gagné ? Parce qu’elles sont plus faciles à entendre. On se centre sur les individus et on oublie tout ce qui les a fabriqués. Leurs structures familiales, leurs expériences scolaires, professionnelles, religieuses… Si on dit que Hitler était fou, on n’explique rien du nazisme ! Si les idées de droite gagnent, c’est à cause de la gauche ? Oui, c’est en partie vrai. Quand vous avez la possibilité de mener une autre politique, que vous ne le faites pas et que vous faites parfois pire – ce qu’on vit actuellement –, tout bascule. En matière sécuritaire, le PS nous assène des choses qu’on aurait associé à l’extrême droite il y a très peu de temps. Cette surenchère, pour qu’on ne puisse pas lui reprocher de ne « rien avoir fait », instaure un climat idéologique très largement déporté à droite. Les sociologues ne doivent-ils pas se remettre en cause ? Ne sont-ils pas allés trop loin ? Non. Un sociologue ne porte pas de jugement. Il essaie de comprendre des comportements, des faits. Ceux qui attaquent la sociologie jouent sur le terme « comprendre ». Quand on dit à quelqu’un : « Je te comprends », il y a une empathie. Évidemment, si on utilise ce sens-là pour les terroristes, alors les sociologues les excuseraient, mais ce n’est absolument pas ça. Comprendre, cela signifie reconstruire les conditions, les histoires complexes, les mécanismes qui conduisent à certains actes. Et, je vous « rassure », les sociologues n’expliquent pas tout par la pauvreté. Si vous êtes sous le feu des critiques, c’est parce que vos travaux peuvent toujours être sujets à interprétation. Nous avons pourtant permis de mieux connaître nos sociétés ! Dans les années 50-60, on disait que les gens réussissaient à l’école parce qu’ils s’en donnaient la peine, d’où la méritocratie. On disait aussi qu’il y avait des talents innés, des « bons » et des « mauvais », des esprits concrets, d’autres abstraits. Ces derniers réussissent leurs études et les autres partent en BEP, CAP ou en apprentissage. Les sociologues se sont donné les moyens statistiques de savoir socialement qui réussit et qui échoue. Et là, on a vu que ce n’était pas du tout distribué au hasard. Depuis quand existe la sociologie ? Au début du xxe siècle, elle voit le jour avec Durkheim, Weber en Allemagne, Marx aussi. On travaille avec des données empiriques, fruits de travaux d’enquête. Nous avons des méthodes éprouvées : entretiens, questionnaires, recherches d’archives ou observations directes. Nous corrigeons nos étudiants quand leurs travaux reposent sur des faits trop pauvres ! Si nous n’étions pas scientifiques, nous pourrions nous contenter d’être séduits et de nous laisser aller à nos inclinations personnelles, un peu à la manière des essayistes. Finkielkraut, Onfray et bien d’autres, qui parlent en permanence de tout et de n’importe quoi. Comme les moulins qui tournent vite parce qu’ils n’ont pas de grain à moudre. Nous, on a du grain empirique à moudre. Alors ça ralentit, car il faut avoir beaucoup d’enquêtes pour arriver à dire quelque chose d’un peu sérieux. L’équivalent de l’expérimentation pour les sciences dures, c’est l’enquête empirique. Il y a tout de même une espèce de défiance vis-à-vis de la sociologie. Je ne crois pas qu’elle soit générale. Ce sont surtout les responsables politiques qui ont cette défiance. Les sciences sociales, comme disait Bourdieu, dérangent. Elles montrent des inégalités là où certains prétendent qu’il n’y en a pas, elles montrent des déterminismes sociaux là où on voudrait voir de la liberté pure. Certains lui opposent la responsabilité individuelle. Il existe une philosophie de la responsabilité. Ses partisans affirment qu’il n’y a pas à chercher des « causes » car la seule explication serait la motivation des gens qui sont libres. Chacun décide de sa vie, de son destin, etc. Si c’était aussi simple, on ne voit pas pourquoi tout le monde ne ferait pas le choix d’être riche, célèbre et bien éduqué ! Lorsque Philippe Val écrit en substance dans son livre que quand on veut on peut, eh bien, il a zéro à sa copie de sociologie ! Ceux qui réussissent leursétudes ont statistiquement beaucoup plus de chances de venir de milieux culturellement dotés. Certains ne veulent pas entendre ça et disent que c’est désespérant. Ce n’est pas une bonne nouvelle mais c’est vrai, il y a des inégalités, des dominations, des exploitations. Vous parlez de Philippe Val qui a commis un livre contre le « sociologisme », c’est symptomatique ! Val incarne une vision très conservatrice. Il défend la philosophie de la responsabilité : nous sommes tous libres, responsables de notre destin, donc les pauvres sont responsables d’être pauvres et les riches d’être riches. Ceux qui n’ont pas réussi sont ceux qui ne s’en sont pas donné la peine. Ce serait un ordre naturel des choses. Beaucoup de gens, y compris des responsables au PS, le pensent. Une vision qui n’est pas socialiste car le socialisme, à l’origine, est très lié aux sciences sociales. Nous pouvons certes élaborer des choix mais ils s’opèrent toujours en fonction de notre histoire, de nos conditions d’existence. Si vous naissez au fin fond du Sahel, il y a peu de chances pour que vous vous retrouviez à Harvard un jour. C’est un peu brutal mais c’est comme ça. Vousnaissez dans telle société, dans tel milieu de cette société et cela limite vos possibilités. Selon que vous êtes un homme ou une femme, vous n’avez pas la même éducation. Nous sommes le produit de ces choses très complexes qui nous déterminent. Il y a des exceptions. La sociologie a travaillé sur les transfuges de classes, ceux qui viennent d’un milieu ouvrier par exemple et qui deviennent de grands intellectuels ou des patrons, qui sont des exceptions. C’est toujours en allant chercher dans le monde social, les circonstances, les rencontres qu’on arrivera à comprendre le pourquoi de ces réussites. Lisez la superbe lettre adressée par Albert Camus à son instituteur lorsqu’il reçoit le prix Nobel. Il aurait arrêté l’école si ce maître n’avait pas convaincu ses parents. Vous reprochez aux hommes politiques de ne pas s’intéresser aux sciences sociales. Il y en a beaucoup qui n’ont pas lu de bouquins de sciences sociales de toute leur carrière, ou alors ils ont très vite oublié. Ce qui est étonnant, c’est que quand on veut développer des politiques de santé, on s’appuie sur des médecins, des biologistes. Quand on veut envoyer un vaisseau dans l’espace, on s’entoure d’ingénieurs. Mais en matière de société, l’idéologie remplace tout. Ils sont persuadés d’avoir raison et ils ne s’appuient pas sur les travaux de ceux qui connaissent beaucoup mieux les situations. C’est un vrai problème. C’est pour cela que Hollande voulait vous rencontrer ? Il voulait réunir des sociologues autour du thème de l’excuse sociologique. J’ai dit non. D’une part, une invitation à déjeuner n’est pas une bonne condition pour dire quelque chose de sérieux. On a des travaux, des résultats de recherches, des choses à exprimer dans un temps qui n’est pas celui d’un repas. Ça me fait penser à des pratiques monarchiques classiques où on donnait des jetons aux gens pour accéder à la table du roi. D’autre part, je refuse en tant que citoyen de parler avec des gens qui mènent une telle politique. Je juge désastreuse leur action migratoire, économique, sociale, sécuritaire… Si les intellectuels qui se disent de gauche refusaient tous d’y aller, le pouvoir se sentirait un peu seul au bout d’un certain temps. Cela pourrait avoir un effet… Que faudrait-il pour que les idées de Bourdieu redeviennent « tendance » ? Si je pouvais répondre, je serais un prophète, le contraire de ce que mon travail me pousse à faire. En temps que citoyen, j’ai un certain nombre de combats personnels : par exemple, enseigner les sciences sociales dès l’école primaire. Je trouve anormal de laisser les enfants dépourvus de connaissances sur le monde social, c’est presque criminel. On considère indispensable de leur apprendre que le monde physique a ses lois, ses régularités, on leur fait faire des expérimentations, on leur fait prendre conscience qu’il y a une logique de la biologie, de la chimie, ça fait partie de l’esprit des Lumières. C’est un savoir sur le monde. Mais en matière de savoir social, on les laisse complètement dépourvus. Il faut le leur enseigner comme l’histoire ou la géographie. Pas sous la forme d’un cours magistral, mais à travers des enquêtes, des entretiens qui leur permettraient de comprendre pourquoi les gens font ce qu’ils font, pourquoi ils pensent ce qu’ils pensent ; ils prendraient conscience de leur société locale, de leur ville, de leur famille, des autres, de leurs différences et pourraient ainsi comprendre pourquoi les autres sont ce qu’ils sont… Ils auraient beaucoup plus de compréhension en matière de différences religieuses, culturelles. Si on ne donne pas aux enfants des instruments pour comprendre leur société, ça fait des gens qui pensent que le monde social tel qu’ils ont appris à le voir dans leur milieu est une chose naturelle. Eh bien non, c’est toujours un produit de l’histoire. (1) Pour la sociologie, éd. La Découverte, 2016. PARTAGEZ CET ARTICLE" BERNARD LAHIRE – Qui veut la peau des sociologues ? 1 "Cartes postales n°65 La face inconnue du Brexit Par Antoine Lopez, juin 2017 Les 27 chefs d’État européens sont d’accord pour faire payer l’addition du Brexit aux Britanniques… mais nul n’est capable de chiffrer aujourd’hui le coût réel du divorce car personne n’en connaît précisément la cascade de conséquences. À l’annonce du désir, à 51,9 %, des Britanniques de sortir de l’Europe, on était plutôt tenté de hausser les épaules en murmurant « bon débarras », tant ce pays a été un fer de lance de la pénétration du libéralisme économique dans l’Union européenne (UE) pendant quarante-quatre ans et un des grands réfractaires à l’euro. Quand on se penche sur le dossier, c’est loin d’être aussi simple que de claquer la porte de chez soi pour aller prendre l’air. En devenant un pays étranger à l’UE, le Royaume-Uni fait suer tout le monde sans pour autant avoir réalisé qu’il se tire aussi une balle dans le pied. En effet, il ne suffit pas de dire « stop, je m’en vais » pour en finir avec l’UE, il faut faire les comptes de ce qui a été engagé en commun financièrement et identifier les rectificatifs juridiques qui s’imposent des deux côtés comme, par exemple, le statut du million de Britanniques travaillant dans l’Union européenne – à commencer par les fonctionnaires européens – et celui des 3 millions d’Européens vivant en Grande-Bretagne. Divorce à l’européenne Côté divorce, l’Europe manque d’expérience : elle s’est construite par vagues successives d’adhésions, de mariages grossissant la tribu sans jamais réfléchir à d’éventuelles modalités de désertion. Le seul et unique repère juridique est l’article 50 du Traité de Lisbonne (signé en 2007, entré en vigueur en 2009) dont le premier alinéa stipule : « Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union. » Après, ça se complique. […] La suite est à lire dans le numéro de juin 2017 de Siné Mensuel PARTAGEZ CET ARTICLE" La face inconnue du Brexit 1 "Cartes postales n°57 Tunisie : TOUT VA MAL, MERCI Par Willis from Tunis, octobre 2016 Corruption, économie en berne, tourisme en chute libre, dette publique qui explose… À Tunis, il n’y a que le terrorisme qui se porte bien. Souvent, quand je voyage hors de Tunisie, les gens que je rencontre me demandent avec espoir : « Alors, comment ça va la Tunisie ? » Vu que j’ai rarement deux heures pour expliquer la situation, je réponds : « Mieux que la Syrie, moins bien que l’Islande. » Youssef Chahed, le jeune chef de gouvernement (41 ans) fraîchement nommé, doit faire face à une situation économique, sociale et sécuritaire qui empire d’année en année depuis 2011. Le dinar tunisien ne cesse de se dévaluer, la dette publique a doublé en cinq ans, la croissance est à 1,5 %, nos 600 000 fonctionnaires engloutissent une grande partie du budget de l’État et représentent 13 % du PIB (on a autant de fonctionnaires qu’en Allemagne mais on est sept fois moins d’habitants), les caisses sociales sont dans le rouge et le chômage atteint 15,6 %. Les secteurs clés de l’économie tunisienne sont agonisants : la production de phosphate a baissé de 60 %, les chiffres du tourisme périclitent et la contrebande qui touche tous les secteurs représente plus de 40 % de l’économie réelle. Je ne suis pas la seule à avoir frisé l’indigestion en égrenant tous ces chiffres : le grand mufti de la République qui est un petit malin a trouvé LA solution : il a émis une fatwa contre les mouvements de protestation sociale. D’après ses sources, « Dieu déteste les chômeurs et l’arrêt du travail […] » Et, cerise rance sur le gâteau fécal de notre quotidien, le terrorisme ne cesse de tuer : le jour-même de la passation de pouvoir du nouveau gouvernement, une attaque djihadiste a fait trois morts parmi les unités de sécurité. La liste des victimes du terrorisme ne fait que s’allonger et ce n’est pas près de s’arrêter : l’ancien chef du gouvernement a affirmé que 18 000 Tunisiens ont été empêchés de rejoindre les zones de conflit de l’État islamique, sans compter le millier de citoyens suspectés d’être des agents infiltrés. Il ne se passe pas une semaine sans qu’on apprenne l’arrestation ou la détection d’une cellule terroriste (Daech ou Aqmi… oui, on ne veut pas faire de jaloux). La Libye est la base de repli des groupes terroristes et à la frontière tuniso-libyenne, la zone tampon militaire et un fossé de 170 km n’empêchent pas les infiltrations des terroristes qui, businessmen avant tout, utilisent les réseaux de contrebande. La Tunisie représente une cible de choix pour Daech car elle est, selon eux, une réussite du Printemps arabe. Ils m’ont l’air bien mal renseignés. PARTAGEZ CET ARTICLE" Tunisie : TOUT VA MAL, MERCI 1 "Cartes postales n°52 La mafia sur le dos des migrants Par Filippo Ortona, avril 2016 En Sicile, mafieux et avocats véreux se gavent sur le dos des migrants. Les centres d’accueil pour réfugiés sont devenus une manne providentielle pour des entrepreneurs peu scrupuleux, un business plus lucratif que celui de la drogue. Reportage. « Ici c’est la brousse, wallah ! Il n’y a rien du tout », lance Mohammed, Malien de 32 ans et demandeur d’asile. Nous sommes à quelques dizaines de mètres de l’entrée du plus grand centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada) d’Europe, celui de Mineo, en Sicile orientale. Le centre, qui héberge aujourd’hui environ 2 000 personnes, est effectivement au milieu de rien, à une cinquantaine de kilomètres de la ville de Catane et à deux heures à pied de Mineo, le village le plus proche. Mohammed pédale doucement sur un vélo d’enfant. Il l’a acheté pour 20 euros dans le centre où s’est développée une économie informelle, avec des bazars, des brocantes, des coiffeurs ou encore des restaurants. Bien qu’illégales, ces activités sont tolérées par les autorités italiennes. Mohammed vit ici depuis cinq mois. En théorie, personne ne devrait séjourner plus de 35 jours dans ce type de structure. Pourtant, certains y sont depuis deux ou trois ans. En décembre 2014, le centre comptait 3 792 résidents pour une capacité maximale de 2 000 places. Les réfugiés s’entassent dans les 404 petites maisons qui constituaient la Résidence des oranges, une ancienne base de l’Otan. Pas facile d’en sortir : un bus par jour pour se rendre en ville, à Catane. En outre, les demandeurs d’asile qui devraient percevoir 2,5 euros par jour ne reçoivent presque jamais l’argent en cash, mais des coupons, des recharges téléphoniques ou bien des cigarettes. Un haut grillage entoure le centre. Le grand portail de fer à l’entrée est surveillé par des patrouilles militaires et de nombreux agents de police. Au fil des années, plusieurs révoltes ont secoué la « brousse ». Ceux qui entrent sont soigneusement fouillés et reniflés par les chiens policiers. L’imposant dispositif de sécurité à l’extérieur du centre tranche avec l’absence criante de contrôle à l’intérieur. Selon un rapport publié en mai 2015 par l’ONG Medici per i diritti umani (Medu, Médecins pour les droits de l’homme), « des homicides, des violences sexuelles, des trafics de drogue, des braquages et de la prostitution » se sont produits et/ou continuent d’avoir lieu dans le centre. contrôlés à l’extérieur livrés à eux-mêmes à l’intérieur À Mineo, les demandeurs d’asile « sont totalement livrés à eux-mêmes », confient sous couvert d’anonymat des intervenants sociaux présents sur le site. « Il y a différents groupes et des cosche(1) qui se forment », dit l’un d’eux. « Certaines femmes sont victimes de trafic, mais nous ne pouvons pas vraiment savoir si les trafiquants sont aussi dans le centre. Personne ne sait car il n’y a aucune attention envers la personne… Nous sommes les seuls Blancs à nous promener dans le Cada. Les autres restent à l’entrée, là où il y a les autres services. » Selon les périodes, entre 200 et 800 employés travaillent au Cada, un employeur très important dans une région comme la Sicile, qui connaît l’un des taux d’emploi parmi les plus bas d’Europe (42,4 % en 2014, Eurostat). Pour chaque migrant hébergé, l’État paie au gérant de la structure – qui fait partie d’un consortium d’entreprises coopératives – environ 35 euros par jour. Une activité extrêmement lucrative. En 2015, l’enquête judiciaire appelée Mafia Capitale démontrait qu’à Rome s’était installée une mafia d’un type nouveau. Les chefs du réseau – Salvatore Buzzi et Massimo Carminati (lire encadré) – avaient bâti leur pouvoir sur un empire d’entreprises coopératives, théoriquement à but non lucratif, qui gagnaient presque systématiquement les appels d’offre publics pour l’accueil des migrants de la mairie de Rome ou de l’État. « Tu sais combien je gagne avec les immigrés ? Le trafic de drogue me rapporte moins d’argent », se réjouissait Buzzi dans une écoute téléphonique publiée dans la presse italienne en 2014. L’enquête a établi le lien entre Rome et la Sicile quand les enquêteurs ont découvert le rôle de Luca Odevaine, ex-bras droit de l’ancien maire de centre gauche de Rome, Walter Veltroni. Membre de la coordination nationale pour l’accueil des réfugiés, Odevaine pilotait les résultats des appels d’offre « avec l’objectif […] d’assigner les flux de migrants aux structures gérées par les entreprises de Salvatore Buzzi […] ». Conseiller spécial du conseil de gestion du Cada de Mineo, Odevaine a été accusé de trucage d’offre publique… Les entreprises et les hommes politiques peu scrupuleux ne sont pas les seuls à faire de l’argent sur le dos des réfugiés. Tout un monde profite du grand marché de l’accueil. À côté de la gare de Catane, un demandeur d’asile arrivé en Italie en 2013 de Guinée-Bissau raconte que la commission a rejeté sa demande. Pour faire appel de la décision, « l’avocat m’a demandé 300 euros ». Selon Riccardo Campochiaro, avocat spécialisé dans les questions liées à l’asile, participant aux activités du centre Astalli de Catane, le relais sicilien de l’ONG catholique Jesuite Refugee Service, « des avocats profitent des appels des décisions de la commission pour le droit d’asile… Il y a un marché. Certains représentent des requérants en série, il leur suffit de changer le nom et le prénom du client, peu importe la qualité de la plaidoirie qui est la même… Le juge va quand même payer leurs dépenses… Tu peux te faire un bon business ». « l’urgence justifie tous les maux, tous les problèmes » Il n’y a pas que les mégastructures comme Mineo qui se prêtent à ce type d’abus, « la situation est encore plus inquiétante dans les centres d’accueil extraordinaires [Cas]», précise Riccardo. Envisagés lors de l’opération Mare Nostrum en 2013 comme des logements d’urgence, ils devaient permettre aux arrivants d’y résider quelques semaines avant d’être orientés vers des centres d’accueil. « La gestion de l’urgence, c’est une argumentation que l’on avance encore aujourd’hui après des années, une panacée à tous les maux, une justification de tous les problèmes », lâche Lucia Borghi qui travaille à l’association Borderline Sicilia et s’occupe de contrôler les conditions de vie dans les centres d’accueil de Sicile orientale. Selon elle, « ces centres sont très rarement contrôlés ». Les centres d’accueil extraordinaires ont poussé comme des champignons. Dans la seule zone de Raguse, il en existe déjà seize. Généralement installés en dehors des villes pour ne pas dire en rase campagne, les Cas ont cette particularité d’être construits loin des yeux des autochtones. À Vittoria, près de Raguse, la Fondazione del Buon Samaritano en gère deux. Le fondateur, le prêtre Beniamino Sacco, s’est fait connaître en dénonçant par le passé les terrifiantes conditions de vie des travailleuses roumaines dans les campagnes environnantes. Ces Cas ne reflètent pourtant pas l’altruisme dont il se pare. L’un d’entre eux, le centre Libeccio, se trouve à une heure de marche du centre-ville de Vittoria, dans une zone industrielle, entre bétonnières et tractopelles… Du linge sèche aux fenêtres du bâtiment dégradé par le manque d’entretien où une vingtaine de personnes s’entassent à quatre ou cinq par chambre sur des lits superposés. Comme l’atmosphère qui s’en dégage, les pièces sont sombres car peu de lumière filtre au travers des vitres noircies. À Libeccio, l’urgence prend son temps. Gabriel(2), demandeur d’asile qui vient de Gambie, vit ici depuis un an. Il raconte que, parfois, un homme blanc les attend à l’extérieur pour les emmener travailler dans les serres aux alentours. Pour 15 ou 20 € par jour. « C’est une conséquence logique du mécanisme de ce type de centres », admet amèrement Lucia Borghi. Dans les Cas, « les migrants sont placés au milieu de rien, ils ne parlent pas un mot d’italien, pendant des mois ils ne voient que les employés des structures. Ils ont besoin de gagner de l’argent, et souvent même, pour ne pas devenir fous, ils vont travailler dans les champs. Ils se font exploiter, parfois on les paie, parfois non ». Une situation difficile à réglementer et qui s’expose aux yeux de tous. « Les travailleurs des centres sont au courant, bien évidemment », dit Lucia. quand médecins sans frontières finit par claquer la porte D’urgence en urgence, nous voilà désormais au hotspot de Pozzallo. C’est au port de la petite ville, sur la pointe sud-est de la Sicile, que l’on procède à de nombreux débarquements de migrants. Ici, comme dans d’autres ports du pays, le gouvernement italien a mis en place un Centre de premiers secours et d’accueil (CPSA), devenu par la suite hotspot. Le but de ces fleurons de la forteresse Europe est d’apporter les premiers soins et d’identifier les arrivants avant de les dispatcher vers d’autres structures ou de les rapatrier. Même ici, où la présence des forces de l’ordre est beaucoup plus importante qu’ailleurs, les infractions se multiplient. En février 2015, l’ONG Médecins sans frontières avait accepté de collaborer avec les autorités italiennes pour y travailler. En novembre 2015, l’ONG a présenté un rapport public à la Commission d’enquête du Parlement italien sur le système d’accueil des migrants. MSF dénonce le surpeuplement prolongé de la structure, son insalubrité, ainsi que l’absence d’un réel suivi juridique, l’enfermement forcé et le maintien des migrants dans les locaux bien au-delà des 72 heures prévues par la loi. L’ONG a claqué la porte en décembre. « C’est une structure qui peut héberger jusqu’à 180 migrants, mais il y a eu des périodes avec 400 ou 500 personnes », se souvient Rita Carravetta, médecin d’origine calabraise, qui a travaillé durant sept mois à Pozzallo au sein de la mission de MSF. L’ONG a aussi critiqué le sort réservé aux sujets les plus vulnérables. « Nous avons vu des mineurs isolés – qui ne peuvent légalement rester dans un centre comme celui de Pozzallo plus de 24 heures – y passer des semaines entières », affirme Rita qui ajoute : « Parfois on ne laissait pas sortir les personnes pendant plusieurs jours, même pas dans la cour. C’est nous qui devions négocier quelques heures de promenade avec les forces de l’ordre. » Dans les prisons, au moins, on se promène une fois par jour. Maintenant qu’il est devenu un hotspot, l’appel d’offre public pour la gestion de l’ancien CPSA de Pozzallo a été renouvelé. Les résultats ne sont pas encore connus. Parmi les six entreprises coopératives participantes, trois d’entre elles ont des antécédents peu rassurants : le chef de la Sol.Co, Mario Monge, et celui de la Domus Caritatis, Tiziano Zuccolo, ont tous deux été accusés de truquage d’offre publique au sein du système Mafia capitale ; Paolo Ragusa, ancien président de la Sol.Coop Calatino, a été accusé de corruption par la magistrature sicilienne dans le cadre des scandales du Cada de Mineo. L’entreprise coopérative Azione Sociale qui fait partie des six est celle qui a géré le CPSA de Pozzallo jusqu’à présent. Le business des réfugiés a un bel avenir. (1) Cosche : mot qui désigne une cellule de type mafieux. (2) Le prénom a été changé. PARTAGEZ CET ARTICLE" La mafia sur le dos des migrants 1 "Cartes postales n°59 Les Sioux déterrent la hache de guerre Par Jean-Jacques Rue, décembre 2016 « Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors le visage pâle réalisera que l’argent ne se mange pas. » Cette citation du chef sioux Sitting Bull (vers 1831-1890) résonne encore dans les oreilles de ses descendants. Ils se battent contre un projet de pipeline gigantesque qui doit traverser leur territoire. Il n’y a pas qu’à Notre-Dame-des-Landes que des femmes et des hommes se lèvent et résistent contre des absurdités technologiques destructrices de l’environnement. S’il y a un peuple dont l’histoire est faite de spoliations et de destructions, mais aussi de résistance souvent désespérée, c’est bien le peuple sioux. Dans l’héritage de Sitting Bull, à l’endroit même où le grand chef indien mourut assassiné par des policiers, à Standing Rock, ses héritiers se révoltent aujourd’hui contre un projet industriel qui traverserait des terres sacrées et menacerait gravement leurs réserves en eau. Mené par Energy Transfer Partners, une société texane, le Dakota Access Pipeline est un projet qui donne le vertige : il conduirait les pétroles de schistes bitumineux de la formation géologique de Bakken (à cheval sur le Canada et le Dakota du Nord) à travers les plaines du Midwest, sur 1 880 km pour un transport estimé de 570 000 barils par jour, le tout pour un investissement de 3,8 milliards de dollars. Gros bémol, ledit pipeline traverse dès le début de son parcours le fleuve frontalier Missouri qui alimente en eau potable les territoires sioux. Impensable que, contrairement aux affirmations des promoteurs du projet, tout risque de fuite soit écarté. L’administration américaine en charge de la surveillance des pipelines, la PHMSA, a recensé pas moins de 3 100 incidents depuis 2010 sur les équipements du pays. Et la moindre microfuite peut anéantir les réserves en eau. Lors d’un précédent incident, un autre oléoduc ayant déversé 11 millions de litres d’eau saline, les autorités environnementales avaient prétendu qu’aucun risque de pollution majeure n’existait. Pourtant, quelque temps plus tard, les poissons atteints de tumeurs se pêchaient par centaines. Un projet illégal De plus, contrairement à la Déclaration des Nations unies sur les peuples autochtones, les Sioux de Standing Rock n’ont pas été consultés, tout cela est donc totalement illégal. Depuis 2014, la nation sioux a combattu juridiquement le projet mais depuis avril dernier, face à l’avancée des travaux, les opposants sont passés à la vitesse supérieure, installant un camp à proximité du chantier. Le Sacred Stoned Spirit Camp (le camp Esprit de la pierre sacrée) le long de la rivière Cannonball ne comptait au départ que quelques centaines d’autochtones, mais ils ont rapidement été rejoints par des milliers d’activistes américains venus d’autres États, et aussi par des représentants d’autres peuples en lutte du monde entier. Cet été, on a pu croiser des Blackfoot venus du Canada voisin mais également des Maoris de Nouvelle-Zélande, des Indiens d’Équateur et même une délégation d’étudiants palestiniens qui savent ce que l’expropriation des terres ancestrales et la spoliation des ressources en eau veulent dire. Violente répression La répression insensée n’a fait que renforcer les soutiens : manifestants pacifiques victimes de gaz au poivre, tirs de flash-ball, morsures de chiens policiers lâchés sur eux, sorties d’autoroutes menant au lieu des luttes tantôt fermées, tantôt filtrées par des contrôles interminables. Mais le point d’orgue a été l’arrestation arbitraire, suivie de menaces juridiques ahurissantes, de journalistes ou de cinéastes couvrant l’événement. En septembre, la célèbre éditorialiste Amy Goodman, et fondatrice de Democracy Now !, a été arrêtée et menacée de prison ferme après des accusations fallacieuses de violation de propriété privée et de destruction de matériel après qu’elle eut filmé les exactions policières. La documentariste primée Deia Schlosberg est, elle, menacée de quarante-cinq ans de prison pour participation à une entreprise criminelle alors qu’elle se contentait de tourner. Que Kelcy Warren, grand patron d’Energy Transfer Partners, promoteur du pipeline, soit un important soutien financier de Trump et des édiles républicains locaux du Dakota ne doit avoir aucun lien avec la répression organisée en toute impunité par le gouverneur Dalrymple ! Un soutien croissant Le retour de bâton a été non seulement une mobilisation grandissante sur le site, mais aussi le retentissement national qui a amené de nombreuses personnalités à se rendre sur place, de Neil Young aux acteurs Mark Ruffalo ou Shailene Woodley, brièvement arrêtée. Même l’idole de Kelcy Warren, le chanteur Jackson Browne, dont le milliardaire texan avait pourtant produit l’album, a désavoué publiquement le pipeline et reversé ses recettes aux protestataires. L’élection de Trump, soutien financier du projet (on estime entre 500 000 dollars et 1 million son investissement) a fait l’effet d’une douche froide aux opposants. Le 15 novembre, les autorités fédérales de l’environnement (les Army Corps of Engineers) ont décidé, au grand dam de l’industrie pétrolière, de surseoir aux travaux avant une nouvelle consultation. Mais le sursis pourrait être de courte durée car Trump a annoncé qu’il voulait retirer aux autorités fédérales le contrôle de l’eau. Bonne nouvelle pour les Sioux, l’appel lancé par plusieurs ONG (dont Oxfam) aux banques à ne plus investir dans ce projet commence à porter ses fruits puisqu’une banque norvégienne dit vouloir reconsidérer son investissement. Mais en France, en dépit de la Cop21, la BNP Paribas, le Crédit agricole, la Société générale et Natixis, ayant chacune investi 120 millions d’euros, ne semblent pas vouloir renoncer ; c’est peut-être aux clients que nous sommes de leur faire changer d’avis ? (1) Et alors que le rude hiver va s’installer sur Standing Rock, vous pouvez aider à maintenir la résistance (https://www.gofundme.com/sacredstonecamp). Ou, si vous voulez faire le voyage en observateur international, contacter CSIA-Nitassinan (01 43 73 05 80) qui soutient depuis toujours en France les peuples autochtones d’Amérique du Nord. PARTAGEZ CET ARTICLE" Les Sioux déterrent la hache de guerre 1 "Cartes postales n°43 Tunisie : Lina, une blogueuse monte aux fronts Par Willis from Tunis, juin 2015 Lina Ben Mhenni, dont le blog était censuré sous le régime de Ben Ali, continue de se battre pour la liberté. Aujourd’hui elle constate le retour en force de l’État policier en Tunisie et n’est guère optimiste pour l’avenir de son pays. Lorsque j’ai rencontré Lina Ben Mhenni pour la première fois, elle m’avait averti au téléphone: « Je ne viendrai pas seule. Je suis sous protection policière. Désolée de t’imposer ça. » Boire une bière avec des encagoulés qui rôdent autour de ma table me donnait la chair de poulet. Avant cette rencontre, je connaissais son investissement dans la lutte pour la liberté depuis l’époque de Ben Ali. Dans son blog, Tunisian Girl, qui était censuré, elle était parmi les premiers à dénoncer le régime, couvrir les événements qui se déroulaient dans le bassin minier et les régions défavorisées en diffusant les vidéos de la brutalité des opérations policières. Son combat lui valut d’ailleurs une nomination au prix Nobel de la Paix en 2011. Sa renommée devenue mondiale, elle l’utilise pour défendre les droits humains et la liberté d’expression: elle est de tous les fronts et milite pour les artistes, activistes, journalistes, blessés de la révolution, victimes de la torture et de la répression. Mais depuis la révolution, l’escorte policière a pris une nouvelle forme : le harcèlement des «eunuques» de Ben Ali s’est mué en protection à cause des menaces de mort, de décapitation et de lapidation dont elle est la cible. Et malgré ça, l’été dernier, à Djerba, elle est victime d’une agression… de flics. Un passage à tabac comme à la belle époque : baffes et coups de pied alors qu’elle était au sol du commissariat où elle allait, en compagnie de son garde du corps, annoncer sa présence comme l’exige le protocole de protection policière. La raison ? Ils n’aiment pas Lina et le lui ont bien fait comprendre. Ils ont même porté plainte contre elle pour outrage, prétendant qu’elle avait agressé dix policiers. Le seul témoin ? Un militant d’Ennahdha qui venait régler de la paperasse un samedi 31 août à 20h30 ! Le procureur a accepté la plainte de Lina, pas celle des keufs. FLICOCRATIE Et nous qui pensions être débarrassés de la flicocratie. Mais d’après Lina, « nous sommes toujours dans un État policier qui a fait profil bas pendant une certaine période et revient en force aujourd’hui. Les anciennes pratiques sont toujours en place : agressions verbales et physiques, torture. Chez nous, les flics ne paient pas leurs vignettes et taxes comme les autres citoyens. Avec la montée du terrorisme, ils pensent qu’ils ont droit à tous les dépassements tout en jouissant d’une certaine impunité. Pire, on essaie de passer une série de lois antiterroristes qui pourraient légaliser tous leurs dépassements et limiter toutes les libertés ». Son regard sur la situation politique actuelle où les objectifs de la révolution ont été mis de côté n’est pas tendre : « Ceux qui sont au pouvoir ne sont pas capables d’améliorer la situation dans ce pays. Ce sont des incompétents. » Malgré les menaces et un avenir difficile où «le sang risque encore de couler», Lina n’a pas peur. Elle garde espoir dans la jeunesse et y puise son énergie. Je trinque donc, la force de cette nana ! Santé Lina ! Santé à toi aussi, le monsieur à l’oreillette qui la protège planqué derrière le palmier ! PARTAGEZ CET ARTICLE" Tunisie : Lina, une blogueuse monte aux fronts 1 "Cartes postales n°73 Être militant écolo, c’est mortel Par Maxime Carsel, mars 2018 Les assassinats de militants écologistes augmentent de façon alarmante dans le monde. Près de 200 l’année dernière, de l’Afrique à l’Amérique du Sud. Sensibilisée, l’Onu se penche  sur cette question. En 2015, Berta Caceres, militante infatigable des droits des peuples indigènes qui s’est battue contre la construction d’un barrage sur le fleuve Gualcarque reçoit le prix Goldman pour l’Environnement. Un an plus tard, en mars 2016, elle est assassinée en pleine nuit, chez elle, au Honduras, par des hommes de l’entreprise hydroélectrique Desarrollos Energéticos (Desa) contre lequel elle luttait. Son ami mexicain, Gustavo Castro, qui travaillait dans la chambre d’à côté, s’en sort miraculeusement. « La logique dominante au Honduras est le déplacement des peuples et l’accaparement des terres. Et plus les gens résistent, plus cette logique s’impose par la violence », explique-t-il. Deux ans plus tard, la situation ne s’est pas améliorée. L’Amérique latine domine le classement des régions du monde les plus dangereuses pour les défenseurs de la nature. En 2017, 50 morts y ont été recensés d’après les chiffres du consortium protectdefenders.eu, Brésil et Colombie en tête. « Cela peut sembler contradictoire, mais je pense que plus il y a de répression et plus il y a de morts, plus il y a de persécutions et plus il y a de criminalisation, plus les gens résistent et se battent davantage », ajoute Gustavo Castro. Touche pas au grisbi Les activistes sont le plus souvent tués dans des conflits liés à l’exploitation des ressources, le braconnage, la déforestation ou la construction de barrages hydroélectriques. Esmond Bradley Martin, lui, avait 76 ans quand il a été assassiné chez lui à Nairobi, au Kenya, le 4 février dernier par des inconnus. Il était l’un des leaders de la lutte contre le braconnage en Afrique et un expert mondialement connu du trafic d’ivoire et de corne de rhinocéros. Il rentrait tout juste d’un voyage d’investigation au Myanmar (ex-Birmanie) et soupçonnait ce pays d’être la plaque tournante du trafic. L’histoire est à peu près toujours la même : les tueurs sont des professionnels engagés par des entreprises ou directement par les forces de l’État des pays concernés sans jamais être inquiétés et ce, malgré la reconnaissance de ces crimes par la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye depuis 2016. Pourtant les chiffres parlent d’eux-mêmes. Entre 2002 et 2013, pas moins de 900 personnes ont été éliminées. Mais, depuis 2014, les assassinats sont deux fois plus nombreux. 2014 : 116 morts ; 2015 : 185 morts ; 2016 : 200 morts (le record) ; 2017 : 197 morts. « Lorsque les communautés locales sont exclues des décisions de développement et subissent des dommages environnementaux, elles se mobilisent souvent pour défendre leurs terres et leurs familles. Les gouvernements ont parfois criminalisé l’opposition et la résistance locale, allant même jusqu’à recourir à des lois antiterroristes », explique Marco Orellana, directeur de la division Environnement et droits humains à Human Rights Watch. Peu médiatisée, cette recrudescence de crimes contre les écologistes révèle que l’empiétement de l’activité humaine sur la nature grandit à vue d’œil et parvient aujourd’hui jusque dans des zones qui étaient restées jusque-là préservées. Un exemple ? Prenez l’Amazonie. Malgré les combats menés depuis des années, la forêt a perdu l’équivalent de la superficie d’un pays comme l’Allemagne depuis trente ans, d’après les chiffres de l’Onu. Forcément, les tronçonneuses vont à un moment ou à un autre anéantir l’espace vital des tribus et le conflit éclate. « Il y a des accords qui sont adoptés entre les États et les privés sans aucune études d’impact. C’est donc la porte ouverte aux harcèlements, aux menaces et aux assassinats », nous indique Hugo Gabbero, responsable adjoint au bureau « Défenseurs des droits de l’homme » à la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH). Afin de comprendre l’ampleur du phénomène, l’Union européenne a financé un projet ambitieux auquel participent des scientifiques et des membres de la société civile « pour cataloguer la prolifération mondiale des conflits environnementaux et les espaces de résistance. La carte interactive décrit dans le détail plus de 900 cas de crimes contre l’environnement ». On y voit plusieurs points en Europe et, notamment, en France à Sivens. Car n’oublions pas que chez nous aussi les activistes risquent leur vie contre l’avancée des bulldozers en pleine nature. Rémi Fraisse en faisait partie. Son cas est similaire à des centaines d’autres recensés au Brésil, en RDC ou au Honduras. Gustavo Castro se souvient d’une des expressions favorites de Berta Caceres : « Ils ont peur de nous parce que nous n’avons pas peur d’eux. » Une phrase reprise par la FIDH et le Réseau SOS Torture dans un rapport en 2014 intitulé wearenotafraid2 dans le cadre de la résolution 26/9 des Nations unies qui crée « le groupe de travail intergouvernemental à composition non limitée sur les sociétés transnationales et autres entreprises et les droits de l’homme » (sic). En d’autres termes, un cadre juridique international est en cours de rédaction pour tenter d’enrayer ces massacres et entrera en vigueur d’ici 2023. En attendant, la résistance se poursuit. Note de l'auteur Au cours de l’enquête menée pour cet article, j’ai échangé avec bon nombres d’acteurs associatifs internationaux dont Human Rights Watch, FIDH ou encore Global Witness. Leurs luttes convergentes et leurs efforts pour briser cette spirale infernale d’assassinats sont exemplaires. Je me suis aperçu néanmoins qu’il n’existait pas en France de structures dont le seul et unique objectif était voué à l’information, la prévention et l’accompagnement des victimes écologistes. Je vous propose de pallier ce manque en créant une association ou un collectif. Tout le monde y est le bienvenu. Écrivez à malawi@lilo.org et retrouvons-nous pour monter à cette aventure. PARTAGEZ CET ARTICLE" Être militant écolo, c’est mortel 1 "Cartes postales n°42 Tunisie : Tous égaux, sauf les homos Par Willis from Tunis, mai 2015 À Tunis, lors du Forum social mondial, a eu lieu la première marche LGBT (Lesbiennes gays bis et transgenres) tunisienne pour réclamer la dépénalisation de l’homosexualité. Un acte politique courageux dans un pays où l’homophobie est banalisée et l’homosexualité considérée comme une maladie virale. « Les citoyens et les citoyennes sont égaux en droits et en devoirs. Ils sont égaux devant la loi sans discrimination aucune. » Il me plaît, moi, cet article de la nouvelle constitution tunisienne postrévolutionnaire. Par contre, quand on lit le code pénal à l’article 230, on se rend compte que certains citoyens sont moins égaux que d’autres : ceux qui pratiquent la sodomie, par exemple, se prennent trois ans de prison. C’est le remake tunisien de La Cage aux folles. Mais lors du Forum social mondial, s’est tenue la première marche LGBT en Tunisie pour la dépénalisation de l’homosexualité. Quand j’ai vu les images de cette marche, j’ai trouvé ça beau. Courageux. « Ici, l’homosexuel vit comme un clandestin, comme un illégal. Beaucoup d’homos fuient leur village –où la notion de vie privée n’existe pas –pour la capitale et son anonymat. » En discutant avec Houcem et K. S., jeunes membres de l’association LGBT non-officielle « Kelmty » (« Ma parole ») née en février 2011, le coming out ne se fait que très rarement. « Chez nous, le coming out, ce n’est pas annoncer: “Papa, Maman, je suis homo” mais plutôt s’exclamer “Oups!”, le flagrant délit, quoi. » Et quand ça arrive, ça ne passe pas. C’est la porte, dans le meilleur des cas. Dans un pays conservateur où la famille « classique » est le seul fondement de la société, il est de mauvais goût de ne pas correspondre au schéma hétéronormatif. Alors il arrive que des gays et des lesbiennes se marient entre eux pour avoir la paix. Le mariage pour tous, oui, mais entre hommes et femmes. L’ex-ministre des Droits de l’homme, membre d’Ennahda, Samir Dilou considère l’homosexualité comme un trouble médical qu’il faut soigner. Le grand gourou des islamistes tunisiens, Rached Ghannouchi, dans son dernier livre, affirme qu’il n’approuve pas l’homosexualité mais que l’islam respecte la vie privée. Or lors d’une interview pour i-Télé, son discours est beaucoup plus radical : « Dans une société régie par l’islam, l’homosexualité est considérée comme un crime. » Son discours est odieux mais il n’est pas étonnant de sa part. Ce qui est gênant, c’est de voir que les partis politiques pseudo-progressistes ne pipent pas mot à ce sujet. Les membres de Kelmty ont essayé de trouver des soutiens auprès d’eux mais se sont cassé les dents. Zéro courage politique. Dans les médias tunisiens, l’homosexualité est assimilée à une perversion, une maladie, un virus, un fléau de l’Occident. Les journalistes participent à la curée en invitant des homophobes notoires. Certains psys et sexologues prodiguent des conseils aux parents pour éviter que leur enfant ne «devienne » homo. Lors d’une émission de radio, dont le thème était « l’homosexualité et les raisons de sa propagation », un religieux affirmait que la seule solution à cette « maladie psychologique » était le meurtre. Pour Houcem et K.S., dépénaliser l’homosexualité est important mais l’essentiel est d’éduquer : non seulement cesser la banalisation de l’homophobie mais aussi aider les homos à mieux s’assumer. En attendant que les mentalités et les institutions changent, c’est sur Internet que ça bouge. Attendez… mais… les réseaux sociaux n’ont-ils pas été un des moteurs de la révolution qui a dégagé un dictateur ? Facebook et site web de Kelmty : https://www.facebook.com/ Kelmty http://kelmty.org/ Webmagazine gay tunisien : http://gaydaymagazine.com/ Facebook et site web de l’association Shams pour la dépénalisation de l’homosexualité. https://www.facebook.com/lgbtrightstunisia http://www.shams-tunisie.com/ PARTAGEZ CET ARTICLE" Tunisie : Tous égaux, sauf les homos 1 "Reportage n°74 Comparutions immédiates : la machine à incarcérer Par Véronique Brocard, avril 2018 Tous les jours, plus d’une dizaine de prévenus sont jugés en comparution immédiate par la 23e chambre du TGI de Paris. Lors de ces procès en forte augmentation depuis le début des années 2000 (31 693 jugements en 2001, 49 220 jugements en 2016), s’exerce une justice expéditive et grande pourvoyeuse de peines de prison, surtout au détriment des plus faibles et des plus miséreux. Récit d’une journée parmi d’autres. Il est 13 h 15. Les six prévenus entrent dans le box des accusés, les gendarmes leur ôtent les menottes. Certains baissent les yeux, d’autres jettent un regard hagard sur la salle. Ils se ressemblent avec leurs barbes, leurs cheveux courts, dans leurs blousons gris, noirs ou marron, leur façon d’être mal à l’aise, de masquer leur inquiétude. Tous manquent de sommeil après leur garde à vue. Chacun a beaucoup à perdre. Les avocats, commis d’office pour la plupart, s’empressent de terminer la lecture des dossiers qu’on leur a remis quelques heures plus tôt. La procureure, qui semble tout juste sortie de l’école, ouvre son Code pénal. L’audience de comparution immédiate devant la 23e chambre du Tribunal de grande instance de Paris va commencer. 13 h 30. Entrent le président et les deux juges assesseurs, deux femmes. Professionnel, lassé, blasé, parfois paternaliste, parfois amusé, souvent agacé, il commence sans tarder. Pour tenir les délais, il doit aller vite, limiter à une demi-heure l’examen d’un dossier. Dossier n°1. Une histoire de course de taxi pas payée qui s’est terminée par des coups. Le chauffeur, blessé au visage, est présent sur le banc des parties civiles. Avant de commencer l’examen des faits, le président, solennel, déclare, ce qu’il fera à chaque prévenu : « Selon certains – l’OIP*, la presse, les associations, il ne précisera pas [NDLR] –, la procédure de comparution immédiate, rapide, brime les droits de la défense. Je vous rappelle donc que vous pouvez être jugé tout de suite ou demander un renvoi pour préparer votre défense. Dans ce cas, le tribunal décidera s’il vous place en détention provisoire ou sous contrôle judiciaire. Que préférez-vous ? » Le jeune homme, pressé d’en finir : « Être jugé tout de suite. » L’histoire est banale, comme presque toutes celles jugées devant cette chambre qui examine surtout des vols de téléphone, des petits trafics de drogue, des conduites en état d’ivresse ou sans permis, des violences conjugales, des outrages à agent… Le jeune Corse était venu à Paris pour le Salon de l’agriculture. Cinq heures du matin et une bouteille de vodka plus tard, lui et ses deux amis décident de rentrer à l’hôtel en taxi. Arrivés à destination, ils constatent qu’ils n’ont pas assez pour payer la course de 19 €. Ils sortent du taxi. Le chauffeur affirme qu’ils voulaient partir sans payer et qu’il a dû les empêcher de fuir et qu’alors il s’est fait taper. « Mais non, on lui avait dit qu’on allait chercher le reste de l’argent dans notre chambre. Il m’a pris à la gorge. J’ai donné un coup de poing pour me dégager », dit le jeune homme de 21 ans. « Qu’est-ce que vous faites dans la vie ? » demande le président. « Rien. » « Il faudrait que vous vous mobilisiez. » La procureure demande « six mois d’emprisonnement pour ces faits d’une particulière gravité (sic) mais avec sursis simple ». Il écopera de cette peine, comme un « premier avertissement ». Affaire suivante. L’homme a 50 ans mais en paraît quinze de plus. Usé par l’usage de cocaïne et de crack, SDF et sans travail, il est accusé de s’être introduit chez un couple de jeunes pour leur soustraire 20 € « sous la menace et la contrainte ». Le président consulte son casier judiciaire : « 27 condamnations ! Vous êtes sorti pendant l’été et on vous revoit déjà… » « Malheureusement », répond l’accusé qui lève les bras, fataliste et navré. Le président : « Pourquoi vous voulez que cela change ? Vous reconnaissez être allé chez des jeunes pour un petit billet et les avoir menacés ? » « Totalement. » « Vous découragez les juridictions qui ne trouvent d’autres solutions que de vous mettre en prison. C’est quoi votre projet ? » « Je veux tout remettre en ordre. À mon âge, c’est regrettable d’en être encore là. » La procureure demande devant « ces faits d’une particulière gravité » (re-sic), deux ans d’emprisonnement dont un an de sursis avec mise à l’épreuve et mandat de dépôt. Il écopera de cinq mois ferme avec mandat de dépôt et de cinq mois de sursis avec mise à l’épreuve pendant deux ans, obligation de soins et de trouver du travail. « Vous allez en prison », précise le président qui craint que le prévenu ne le comprenne pas. Le troisième a l’air complètement dingue. À l’appel de son nom, il se lève et crie : « Je suis là ! » comme si c’était un jeu. Il trace dans l’air des dessins imaginaires, sourit, se fait des tresses avec ses doigts. Il a trois identités, et des dates de naissance variées. Il faisait les poches gare Saint-Lazare. Les policiers l’ont interpellé alors qu’il venait de voler un iPod. Confondu, il ne cesse de répéter : « Je suis désolé. » Cinq mois avec sursis. « Vous sortez ce soir. Si, dans les cinq ans, vous recommencez, ce sursis sera révoqué, compris ? » Rien n’est moins sûr. COUPS ET BLESSURES L’affaire n°4 prend un peu plus de temps. L’homme, la cinquantaine, yeux bruns, regard puissant, ne ressemble pas aux autres prévenus. Il est marié, a une certaine allure, une bonne situation professionnelle. Cet entrepreneur dans le bâtiment est accusé d’avoir cogné sa maîtresse. Et pas qu’un peu. Et pas qu’une fois. « Monsieur, dit le président, vous avez eu trois condamnations pour violences, trois mesures de sursis sur la tête. Cela va durer combien de temps ? » L’homme perd de sa superbe. « Liberté, égalité, fraternité : telle est la devise de la République. Par trois fois la République vous a tendu une main fraternelle pour vous aider à améliorer votre situation. » Les épaules de l’homme s’affaissent. Il a changé de défense pendant sa garde à vue. Il a d’abord dit que sa maîtresse était tombée, puis qu’il s’était défendu parce qu’elle l’avait agressé, puis qu’il ne se souvenait de rien parce qu’il avait bu. La proc ne le rate pas : « Coups de poings, coups de pieds, étranglement. Sa défense est typique de la personne violente, du conjoint violent. Il dit qu’il est un homme intègre, qu’il ne boit pas la semaine mais seulement le week-end et qu’alors il cogne. » Bilan : 18 mois de prison dont 10 ferme avec mandat de dépôt. Son casier a pesé. MENUS LARCINS ET PETITS DEALS Il est 17 heures. Il reste six dossiers à juger. Et c’est reparti avec une nouvelle fournée de prévenus. D’abord, un petit trafic de cocaïne effectué par un jeune au casier judiciaire vierge, des parents aimants présents dans la salle. « Vous triplez votre première année de licence de sport parce que vous êtes bon dans la pratique et pas dans l’anatomie, n’est-ce pas ? Bien. Vous avez vendu 8 grammes de cocaïne pour 200 €. Ah ! Les policiers vous ont interpellé vivement. Vous ne vouliez pas qu’ils fouillent dans votre caleçon. Mais ils ne vous auraient pas mis tout nu devant tout le monde. Ils auraient fait preuve de tact et de mesure. Pourquoi a-t-on retrouvé 750 € et 1 420 € chez vous en liquide ? Vous ne voulez pas utiliser de carte Bleue ? » Et le président de s’énerver : « Mais qu’est-ce que vous êtes en train de nous raconter ? Cela ne tient pas la route votre histoire d’écureuil qui remplit son nid de noisettes. » Le jeune homme de 23 ans, jean bien propre, petites lunettes, cheveux courts, tentera de se justifier. «  Bon enfin… » soupirera le président qui entend les réquisitions du parquet – 10 mois dont 6 ferme – , avant de le condamner à huit mois d’emprisonnement (4 mois aménagés et 4 avec sursis pendant cinq ans). Pas de prison parce qu’il a des garanties de représentation solides, une adresse chez ses parents, tous deux fonctionnaires à la Ville de Paris. Tant mieux pour lui. Ici, plus on est riche, moins on paie. Ou plutôt, c’est la prime aux plus pauvres, aux moins diplômés, aux plus accros, à ceux qui ont le plus de problèmes psychiatriques. L’équation est redoutable : pas d’argent + pas de logement + pas de famille = prison. Un prévenu qui choisit d’être jugé plus tard est renvoyé en prison en attendant une nouvelle audience. Un voleur de téléphone portable qui a refusé que la police prenne ses empreintes ira lui aussi en prison, le temps que le service pénitentiaire établisse ses données biométriques. Une prostituée camerounaise qui, pour exercer son métier dans le bois de Boulogne, conduisait sans permis jure que ce sera la dernière fois. « Tout le monde dit cela la main sur le cœur », soupire le président qui la condamne à 18 mois de sursis et 80 heures de travail d’intérêt général. Il est presque 20 heures. Il y a encore trois affaires à examiner. Celle des deux gamins, tous deux Africains venus en France pour faire leur vie, qui ont vendu du cannabis. « Il faut savoir que les condamnations pour trafic de stupéfiants peuvent se terminer par une interdiction de séjour sur le territoire », précise, pédagogue, le président. Quel trafic ! : 1,2 gramme de cannabis vendu 10 € divisés par deux soit 0,6 gramme et 5 euros chacun qu’ils utiliseront pour acheter deux bières. « Une affaire navrante », souligne leur avocat. L’un des deux dit au président : « Je suis désolé de vous avoir dérangé. Je voudrais que vous me pardonniez. » Résultat : 50 jours d’amende à 5 €, soit 250 €. S’ils ne paient pas, ils feront 50 jours de prison. La dernière affaire concerne un vol de bijoux pour un montant de 2 700 €. Sans papiers, récidiviste, le prévenu a menti sur son identité. « Je trouve ça très bien que les étrangers aiment la France, mais comment pouvez-vous faire des délits dans le pays qui vous accueille ? » interroge le président. Cet homme de 42 ans qui habite dans un squat, la voix pleine d’angoisse, s’explique : « J’ai perdu mon travail, j’ai perdu mon argent, j’ai tout perdu », en se prenant la tête dans les mains. Ses arguments n’attendrissent pas le tribunal qui suit les réquisitions du parquet et le condamne à trois ans d’emprisonnement ferme, la peine la plus lourde de la journée. Il a la tuberculose, ce qui impose aux autres accusés et aux gendarmes le port de masques. Il est 21 h 30. Les deux dossiers restants sont renvoyés pour « délai tardif ». Le président donne congé aux accusés qui dormiront en prison en attendant leur nouvelle comparution par ces quelques mots dont on ignore s’ils sont le comble du paternalisme ou du cynisme : « Voilà. Vous pouvez aller. » Demain, on recommence. Du neuf avec du vieux Diminuer la surpopulation carcérale, favoriser les aménagements de peine comme le bracelet électronique, favoriser la réinsertion des détenus. Telles sont les grandes lignes de la réforme pénitentiaire lancée par… Rachida Dati, alors garde des Sceaux de Sarkozy. C’était en 2008. Le 6 mars 2018, dix ans plus tard, Emmanuel Macron, prestidigitateur qui recycle le vieux en neuf, annonce la même chose. Et tout le monde plonge dans le chaudron élyséen qui touille un brouet réchauffé. Au programme présidentiel : « Lutter contre la surpopulation carcérale, développer les peines alternatives, proposer plus de bracelets électroniques »… Le chef de l’État propose la suppression des peines de prison inférieures ou égales à un mois, l’exécution hors des établissements pénitentiaires grâce à la surveillance électronique pour celles entre un et six mois. L’aménagement ne sera plus automatique pour les peines de plus de six mois et impossible pour celles de plus d’un an. Ces dispositions devront être inscrites dans la réforme de la justice examinée le 11 avril en Conseil des ministres. Soit quatre ans après la loi Taubira, qui crée « la contrainte pénale », une nouvelle peine en milieu ouvert pour désengorger les prisons. Sous les annonces de Macron se cachent en réalité d’autres dispositions bien plus inquiétantes. Syndicats de magistrats et d’avocats sont vent debout contre ce projet de loi pénitentiaire. *OIP : Observatoire international des prisons PARTAGEZ CET ARTICLE" Comparutions immédiates : la machine à incarcérer 1 "Reportage Notre-Dame-Des-Landes : une autre campagne s’invente Par Léa Gasquet, juin 2019 En janvier 2018, le gouvernement a décidé d’abandonner le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Que s’est-il passé depuis sur la Zad, comment y vivent et s’organisent les militants qui ont défendu la zone ? Plus un obstacle n’entrave l’ancienne route des chicanes. Le ruban d’asphalte de la D281 file à travers le bocage verdoyant. Çà et là, lacéré par la griffe d’un géant, le bitume porte encore la trace des barricades enflammées, discret témoignage des derniers instants de lutte des occupants de la zone à défendre. « Nous nous battons contre l’aéroport et son monde. L’aéroport a été abandonné, nous continuerons à nous battre contre son monde », clamaient-ils au cœur de l’hiver 2018. Pour continuer à expérimenter une vie où le collectif et la solidarité ont la part belle, où les savoir-faire s’échangent comme des remèdes au capitalisme, où l’autonomie s’acquiert à la force du poignet, il leur fallait rester. En gage de paix, ils ont cédé la « route des chicanes ». 2 500 gendarmes et leurs blindés s’y sont engouffrés le 9 avril. À l’est de la D281, les cabanes, rasées, n’ont pas repoussé. Pour conserver l’ouest, la majorité des 250 occupants réunis en assemblée se sont résolus à négocier, à rentrer dans le rang… juste assez pour qu’on leur foute la paix. La Zad est morte, vive la Zad ! « Négocier ne signifie pas collaborer » Lucas, 30 ans, est l’un des quinze signataires d’une convention d’occupation temporaire (Cop) avec la préfecture pour son activité de paysan brasseur : « Manger et boire ce que l’on produit, c’est le début de l’autonomie. » En 2011, ce maraîcher de formation s’installe aux Fosses-Noires, un long corps de ferme coiffé d’ardoises grises. Le temps de glaner du matériel et d’apprendre les bases, il entreprend de brasser de la bière pour ses compagnons de lutte. Il cultive le houblon et une partie des céréales. « Les recettes sont toujours différentes, j’expérimente », explique-t-il, enthousiaste. Sa dernière création : « Une bière de chantier à base de sarrasin, simple et honnête, qui ne casse pas la tête. » Peu avant la victoire contre l’aéroport, Lucas parie sur l’avenir. Dès le mois de décembre 2017, il commence la construction d’un hangar en bois pour agrandir sa brasserie, La Bulle noire. Pari gagné. Après la régularisation, il doit désormais obtenir une autorisation de commercialisation. La Zad deviendra-t-elle un label étiquetté sur des bouteilles consignées ? Nicole Klein, la préfète elle-même, glissait l’idée lors d’une visite de courtoisie l’été dernier. « Ça ne me dérange pas de vendre ma bière avec un label si ça peut être une vitrine légale qui nous protège, répond Lucas. Si un jour on m’obligeait à dénoncer les habitants illégaux, là, je partirais. » « Négocier ne signifie pas collaborer. Nous, occupants, on a une responsabilité vis-à-vis de ceux qui ont lutté ici et de ceux qui nous ont soutenus », soutient Greg, 34 ans, verbe affûté, visage en lame de couteau. Il vit avec sa compagne, leurs trois enfants et une dizaine de camarades à Saint-Jean-du-Tertre, une autre ferme occupée. Lui aussi a signé une Cop. « On n’allait pas laisser les gendarmes tout détruire parce que certains sont trop sensibles pour discuter avec la préfète », ironise-t-il, évoquant les violents désaccords entre les partisans du dialogue et les occupants plus radicaux qui ne voulaient rien céder à l’État. Ex-employé dans le BTP en région parisienne, il a appris l’élevage avec les paysans du collectif Copain 44 et gère le troupeau communal : une vingtaine de nantaises, à la robe claire et au museau noir. Cette race rustique, à l’aise les sabots dans la gadoue, a presque disparu. « Au XVIIIe siècle, les paysans sans terre se sont battus ici contre l’embocagement de la lande. L’accès aux communaux était une ressource vitale pour eux », rappelle Greg. « Nous, on se bat pour le préserver, ce bocage, mais aussi pour recréer du commun. On est comme un trait d’union dans l’histoire des luttes paysannes locales. » […] La suite est à lire dans le numéro de juin 2019 de Siné Mensuel PARTAGEZ CET ARTICLE" Notre-Dame-Des-Landes : une autre campagne s’invente 1 "Reportage n°46 Calais, le bidonville d’État Par Marie Cigali, octobre 2015 À Calais, les réfugiés ont été contraints de quitter la ville et relégués dans un camp, à quelques kilomètres de là, loin des regards. Ces indésirables, 3 500 Syriens, Afghans, Soudanais et autres, hommes, femmes et enfants, y vivent dans des conditions épouvantables. Pas étonnant qu’ils prennent d’assaut l’Eurotunnel pour fuir cet endroit indigne de l’humanité. Un tas d’ordures. C’est la première chose que l’on voit. Un tas de bouteilles en plastique, d’emballages, de papiers, de vêtements déchirés, de détritus. Un tas qui grimpe sur le talus, suit ses dénivelés, descend dans le petit ravin. À côté, même monticule, même amas d’immondices. Et au milieu : des tentes, des milliers de tentes. À perte de vue. Des petites, des grandes, posées n’importe comment, les unes près des autres, épousant elles aussi les dénivelés du terrain. On est quelque part en France. La carte signale Calais à sept kilomètres. En réalité, ici, c’est nulle part. Cet endroit n’aurait jamais dû devenir ce qu’il est. Avant, c’était une lande livrée aux marécages et aux dunes qui protègent des embruns de la Manche. Mais, depuis des mois, il est celui de la honte, de l’angoisse, de l’insupportable. Un lieu sans nom, sans adresse, sans statut juridique. Un lieu d’indésirables. Arpenter cet espace provoque de la compassion et du dégoût. Compassion pour ceux qui y vivent. Dégoût pour ceux qui l’ont jugé indispensable à leur politique. C’est un immense bidonville où, dans la boue et la saleté, s’entassent des milliers d’exilés qui demandent un peu d’humanité en accrochant cette banderole : « Refugees are not animals ». C’est en mars que ce cauchemar commence. Il avait débuté bien avant, quand la maire de Calais, Nathalie Bouchard, ancrée à droite (LR) avait déclaré vouloir une « ville propre », c’est-à-dire débarrassée des migrants et, sous-entendu, de leur crasse. Elle les a fait contrôler et renvoyer. Elle a fait détruire leurs abris, leurs squats, leurs campements. Mais ils revenaient toujours. Alors elle a rêvé de les chasser hors de la ville, loin des regards, loin de tous. Et elle est arrivée à ses fins grâce à l’appui de l’État. L’ordre a donc été donné par les autorités préfectorales aux gendarmes et aux CRS de trouver tous les réfugiés qu’ils pouvaient et de les emmener, sur un terrain vague situé à quelques kilomètres de là, en contrebas de l’autoroute aux abords hérissés de deux rangées de barbelés. Ils sont alors 1 500 venus de Syrie, d’Afghanistan, d’Érythrée, d’Éthiopie, du Soudan et d’ailleurs(1). Six mois plus tard, le bidonville a grandi et ne cesse de croître. Fin septembre, ils étaient 3 500 hommes, femmes, adolescents, enfants à y dormir. Chaque jour, en arriveraient des dizaines d’autres, selon les associations qui précisent que ce chiffre est empirique. Des abris en dur sont apparus. Des cahutes à la charpente de branches ont été construites. Deux cent soixante-dix-sept logements en bois ont été apportés par le Secours catholique qui a également distribué des kits d’hygiène. Des bâches vertes et bleues couvrent ces dix-huit hectares. Chacun s’installe où il peut, de plus en plus loin, là où il y a de la place. entreprise de disparition C’est une petite ville qui a poussé et s’étend désormais sur des kilomètres. On y circule à vélo. Les ordures sont comme des mérules, qui rongent tout. Les toilettes chimiques ont débordé depuis longtemps et personne n’ose plus s’en servir. La municipalité ne vient pas les enlever comme elle ne ramasse pas les ordures. C’est sale, plein de boue. L’automne a fait ressortir l’eau du marécage qui forme de grandes flaques. Devant leur tente, certains ont construit des petites digues ou creusé une tranchée pour que l’eau n’entre pas. Mais cette «ville» est celle de la misère, une favela aux couleurs de la République, un township made in France. Et c’est incompréhensible. Et c’est scandaleux. D’un côté, le président de la République assure que la France accueillera au cours des deux prochaines années 24 000 Syriens arrivés en Italie, en Grèce ou en Hongrie. « C’est le devoir de la France, où le droit d’asile fait partie intégrante de son âme, de sa chair », une France « marquée par des générations d’exilés ou de réfugiés qui sont venus au cours des décennies passées faire la France avec nous », a précisé François Hollande. De l’autre, alors que le chef de l’État parle de dignité, de générosité et de grandeur, il abandonne ceux qu’il assure vouloir aider. Ils sont là, les Syriens qu’il veut accueillir. À Calais. Il suffit d’aller les chercher. Rien ne se passe pourtant. Cynisme renforcé par Manuel Valls venu sur place le 31 août pour dire : « Humanité, responsabilité, fermeté, telle est la ligne commune du président de la République et de la chancelière allemande. Humanité car chaque migrant, qu’il soit demandeur d’asile ou non, doit être traité avec dignité et vivre dans des conditions décentes. Responsabilité car il faut s’assurer que le droit d’asile, droit fondamental, soit partout respecté. Fermeté car il est nécessaire de distinguer le droit d’asile et l’immigration irrégulière. » Et le Premier ministre d’ajouter qu’un nouveau campement humanitaire d’une capacité de 1 500 places sera construit début 2016, « car nous ne pouvons pas en France accepter que les gens vivent dans de telles conditions ». Vraiment ? Pendant ce temps-là, dans la new jungle les passeurs sont déjà à l’œuvre ; les hommes, femmes, enfants souffrent de misère et de relégation. Déjà le centre de jour Jules-Ferry, situé au bout du bidonville, est débordé. Cet ancien centre de vacances de la ville de Calais qui offre des douches, des aires de jeux et des prises électriques a été ouvert au début de l’année. La distribution des repas se fait désormais ici. Un par jour et pas pour tout le monde. À côté, dans une construction en préfabriqué et séparée par des grillages, 114 femmes et enfants sont hébergés. Les hommes ne peuvent pas y entrer, cantonnés dans l’espace ouvert de 12 heures à 20 heures. Les journalistes ne peuvent y pénétrer que munis d’une autorisation. Les vigiles y veillent et le contrevenant est directement ramené à l’extérieur : « C’est privé ici ! » Les membres de l’association La Vie active, qui gère le centre, communiquent par talkie-walkie, font plus un boulot de gardiens que de soutien. Ils sont submergés par le nombre, craignent les bagarres et les débordements. À 11 heures, les hommes se massent déjà par centaines devant les grilles du centre. Vers midi, ils n’attendent pas que les portes s’ouvrent. Ils escaladent le mur et se précipitent vers les prises, les douches. Il faut aller vite pour avoir une chance de se laver. Le lendemain, cela recommence. 3 500 réfugiés, bientôt 4 000, 5 000… Difficile à gérer quand personne ne gère. Difficile à contrôler dans cet espace où les conditions sont telles que très vite les bagarres éclatent. La police se tient aux abords avec ses tenues anti-émeute. Parfois, elle arrose l’entrée du camp de gaz lacrymogènes. Parfois, elle détruit des tentes qui débordent de l’espace autorisé. Le bidonville s’organise tant bien que mal. cafés et lieux de culte Un plan a été affiché à l’entrée. En cinq langues, il indique les points d’eau, les douches. Les ordures sont brûlées, laissant une fumée noire et une odeur âcre. Il faut repousser l’arrivée des rats et du choléra. Deux mosquées ont été construites, une église, une dizaine d’épiceries, un restaurant, des cafés, des barbiers, des cours d’alphabétisation. Médecins du monde a bâti un centre de soins. Une grande tente, trois chalets individuels pour les consultations – trois cent cinquante par semaine (gale, blessures, traumatismes physiques et psychiques, sous-nutrition, maladies multiples) –, vingt-cinq bénévoles. Parfois les cafés mettent de la musique. Des maisons ont été décorées, tentatives dérisoires d’égayer ce lieu sinistre où il faut aller chercher l’eau avec des bidons, ramener des fagots de bois. L’arrivée de camions d’eau, de nourriture, de couvertures, de dentifrice et de produits de première nécessité apportés par les associations est toujours délicate. Les réfugiés se mettent en file très serrée, une chaîne de sécurité se forme près des portes pour éviter les pillages. « L’idée est de ne pas améliorer les conditions de vie des réfugiés, afin de les décourager de s’installer à Calais, de les forcer à partir. Les autorités ont peur que le confort crée un appel d’air », explique Philippe Wannesson, qui, depuis six ans, se trouve aux côtés des migrants et tient un blog(2), chronique de leur actualité. « Cette politique, conforme aux termes des multiples accords franco-britanniques, ne date pas d’hier. Ce qui est nouveau, c’est que le gouvernement l’assume. Calais a désormais son township. » Pour dénoncer cette situation, associations, simples citoyens de Calais et exilés ont manifesté du bidonville jusqu’au port, le samedi 19 septembre. Il y avait un évêque et beaucoup d’Anglais venus exprimer leur solidarité. « On s’est réveillés en voyant les photos des migrants en Méditerranée. On a compris que les réfugiés étaient juste en face de nous. On veut faire quelque chose », assure Robin. Depuis, des camions arrivent tous les jours d’Angleterre. Des militants aussi, pour donner des cours d’anglais et d’organisation. « où est notre humanité ? » La télé et la radio anglaises sont là. Trois mille personnes environ, la plus grosse manifestation en faveur des exilés, ont marché derrière les banderoles. « Refugees Welcome », « Freedom for all », « Jungle for animals », « Où est notre humanité ? ». « L’Europe est en guerre contre un ennemi qu’elle s’est inventée ». « Open the border » (Ouvrez la frontière). Le cortège s’est arrêté devant une des portes du port. Les manifestants n’ont pas marché jusqu’au centre de Calais. Les organisateurs de la marche n’ont pas demandé l’autorisation. Comme si une frontière de verre entre réfugiés et la ville était déjà en train de s’ériger. Comme si les migrants et ceux qui les aident commençaient à intégrer leur relégation, la disparition symbolique de leur existence. On ne les voit pas, donc ils n’existent pas. « Ce sont des enfermés de l’intérieur. Ce bidonville se referme sur eux », analyse l’anthropologue Michel Agier, qui étudie depuis de nombreuses années les déplacements et la formation des lieux de l’exil et des camps(3). De sa venue en juin dernier, il a tiré ce constat : « Ce qui se passe aujourd’hui à Calais est bien la mise en place d’un camp de regroupement sous le contrôle de l’État. Les camps de regroupement consistent, dans le dispositif des camps en général, et notamment en Afrique, à réunir des populations plus ou moins nombreuses de déplacés internes ou réfugiés initialement établis près des villages ou dispersés dans les villes, pour les conduire, parfois par camions entiers, et pas toujours avec leur accord, vers des camps. Le camp de regroupement existe aussi pour faciliter les opérations de triage et de contrôle des personnes selon leur statut juridique, leur nationalité, leur âge, sexe, situation familiale, etc. » La manifestation de soutien avait comme un air de répit pour les exilés. Il faisait beau. La police n’était pas hostile. Cela n’a pas duré longtemps. Deux jours plus tard, deux cents Syriens qui avaient refusé de s’installer dans le bidonville sont chassés manu militari de Calais. Un jeune garçon, essayant de passer en Angleterre, est mort électrocuté dans le tunnel sous la Manche. Le deuxième de la semaine, le quatorzième depuis juin. Début octobre, 100 réfugiés ont pris d’assaut le site d’Eurotunnel. Les vols, agressions et bagarres se multiplient dans le bidonville. Des tours de garde s’organisent, la tension monte. La peur aussi. (1) Quelques chiffres qui évoluent sans cesse : 25 % viennent d’Érythrée, d’Éthiopie, de Somalie ; 35 % viennent du Soudan ; 30 % d’Afghanistan, du Pakistan, d’Iran, d’Irak, du Kurdistan, 5 % de Syrie ; les 5 % restants de l’ex-Yougoslavie, d’Égypte, de l’Afrique francophone voire de l’Europe de l’Est (2) http://passeursdhospitalites.wordpress.com/ (3) Ouvrages de Michel Agier : Un monde de camps (sous sa direction, avec la collaboration de Clara Lecadet, La Découverte, 2014). Campement urbain. Du refuge naît le ghetto (Payot & Rivages, 2013), Paris refuge. Habiter les interstices (avec F. Bouillon, C. Girola, S. Kassa et A.-C. Vallet, éditions du Croquant, 2011). Gérer les indésirables. Des camps de réfugiés au gouvernement humanitaire (Flammarion, 2008). A lire aussi : Marie Cigali est retournée dans le bidonville de Calais un mois après PARTAGEZ CET ARTICLE" Calais, le bidonville d’État 1 "Reportage n°71 1968-2018 – De Nanterre la Rouge à Nanterre tout court Par Kate Entringer, janvier 2018 Depuis 2010, les grandes manifestations étudiantes ne prennent plus. Et comme disent Mélenchon et bien d’autres : sans les étudiants, pas de mouvement social. Plongée dans l’université de Nanterre, surnommée Nanterre la rouge en 1968. Le rendez-vous était donné à midi, ce 30 novembre sur la place de la Bastille. Seize organisations lycéennes et étudiantes appelaient à manifester contre le Plan étudiant qui prévoit la sélection à l’entrée de l’université. À 12 h 30, la place est quasi déserte. Une militante communiste vend sa revue, ça fait longtemps qu’elle a quitté les bancs de la fac. Une autre distribue des tracts contre les violences faites aux femmes. Où sont les étudiants ? « Ils sont en route. » Ils ne viendront jamais. « C’est un peu un flop », admet Barth, étudiant en troisième année d’histoire à Nanterre et militant à l’Unef et au NPA. « Finalement, on s’est retrouvés à cinquante à Bastille. On a laissé tomber. En 86, il paraît que c’était autre chose. » En novembre 1986, Alain Devaquet, secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur sous Chirac, annonce son projet de loi éponyme qui ressemble à s’y méprendre au Plan étudiant. Au plus fort de la mobilisation commencée le 17 novembre, 500 000 étudiants déferlent dans les rues de Paris. Le projet sera retiré le 8 décembre après la mort de Malik Oussekine, tabassé par des CRS. En ce mois de décembre, peu de monde dans les couloirs de Paris X et encore moins d’associations occupées à haranguer les foules. Les étudiants sont tout à leurs partiels.  À part un stand à la Bibliothèque universitaire faisant la promotion de « Winter à Go-Go », dernière soirée de l’année qui promet « le plus gros coup de canne de France à coups de whiskey-coca ou autres potions efficaces », nous croisons une table dans le bâtiment de sociologie tenu par un groupe proche de la mouvance anarchiste. Ils proposent boissons et gâteaux à prix libre pour soutenir les agents de propreté de la SNCF en grève et les étudiants arrêtés en manif. Visiblement plus âgé que les autres, Anthony s’arrête pour déposer quelques  prospectus de son association Welcome Refugees Nanterre qui offre des cours de français aux migrants. En jean et baskets, cet ancien étudiant de Paris X est, aujourd’hui, à 36 ans, secrétaire pédagogique à l’université. Lorsqu’il s’est inscrit en 2001, la fac « était en pleine effervescence ». « Il y avait des associations, des tables de militants dans tous les bâtiments, des manifestations sur le campus contre la guerre en Irak ou pour soutenir les Palestiniens au moment de la deuxième Intifada », constate-t-il, regrettant que « même des sujets qui concernent directement les étudiants ne semblent plus faire bouger les foules ». Alors la politique internationale… « La vie étudiante a été complètement étouffée », explique Anthony. En 2008, l’université lance de grands travaux de rénovation. Une Maison des associations voit le jour, grande bâtisse au cœur du campus où sont regroupées toutes les organisations étudiantes. Un avantage en apparence puisque chacune dispose de son propre local. « On ne croise plus les militants par hasard, pour se renseigner, il faut entrer dans le bâtiment », remarque Anthony. La cité U s’est également refait une beauté. Certaines chambres de 9 m2 ont été fusionnées pour créer des studios plus confortables mais aussi plus chers. La sécurité a été renforcée. Les cuisines collectives, haut lieu d’échanges et de politisation des étudiants dans le passé, ont été à leur tour transformées en chambres, équipées de kitchenettes individuelles. « L’atmosphère a complètement changé. Il n’y a plus de lieux pour se retrouver et discuter », estime Maël de l’association des résidents de Nanterre (Arène) qui souligne une perte sèche de 100 logements dans la cité U depuis les travaux alors même que la demande n’a cessé d’augmenter. En dehors du campus, Nanterre est devenue l’une des villes étudiantes les plus chères de France, en troisième position derrière Créteil et Paris. Cette flambée des prix pousse les étudiants à s’installer toujours plus loin. « Aujourd’hui, dès que les cours sont terminés, ils vont direct au RER », constate Jean-Pierre Szurupow, un appariteur. Il s’occupe de la sécurité du campus depuis 1999. « J’en ai vu des mobilisations ! Pour la Loi LRU sur l’autonomie des universités en 2007, les étudiants ont bloqué le bâtiment de droit. C’était chaud, j’ai eu une côte fêlée. À la fin, la présidence a appelé les CRS. Ces dernières années, on n’a plus de blocages de cette ampleur. Même au quotidien. Avant, les gens traînaient dans les couloirs, discutaient. » Les vieilles recettes ne font plus mouche Pause déjeuner. Dans « la barre » de sciences humaines, un petit groupe discute autour des cafés et gâteaux à prix libre. Encapuchonné dans son sweat rouge, Barth nous invite au bureau du NPA, un petit local sans fenêtre coincé entre deux couloirs, où les tracts s’empilent du sol au plafond. « Depuis la LRU, il n’y a eu aucune grosse mobilisation. Les militants de l’époque sont partis et les réflexes se sont perdus. Il faut tout réapprendre », remarque le jeune homme, formé par des camarades aguerris qui lui parlent du temps glorieux des manifestations contre le Contrat première embauche (CPE) en 2006, des assemblées générales à 3 000 et des cortèges garnis dans les rues. Au début des mobilisations contre la Loi travail en 2016, Barth et ses camarades ont bien tenté d’initier le mouvement à Nanterre. « À la première AG, il y avait environ 300 personnes. Au bout d’une heure, la moitié étaient parties. À la fin, on n’était plus que trente. À la deuxième, on a commencé à 100 à peine, et ainsi de suite », raconte une étudiante qui se présente comme proche de la mouvance anarchiste, blasée par cette succession de prises de parole sans dialogues, « simulacre de démocratie » où les plus expérimentés squattent la tribune. « Franchement, c’est chiant », ajoute-t-elle avant de lancer à l’adresse de Barth, amusée : « Je suis en train de vous tailler un costard. » Ce n’est plus dans les vieux pots que l’on mijote les meilleures manifs. À la même période, l’an dernier, d’autres élèves ont occupé le département de philosophie dans le bâtiment L, rebaptisé par provocation « espace Ulrike Meinhof », l’une des membres de la bande à Baader. « Le problème de ces modes d’action, c’est que ce n’est pas accessible à tout le monde. On peut se sentir pas assez “qualifié” pour prendre la parole, avoir peur de participer à une occupation ou d’aller en manif vu le degré de violence des flics », souligne la jeune anar qui a défilé avec le cortège de tête au printemps 2016. « Tant que les pratiques ne se renouvelleront pas, il n’y aura pas de nouveaux militants. » Rachel, 19 ans, en deuxième année d’anthropologie, prend part à la conversation. Bien qu’elle soit depuis plusieurs années bénévole dans une association de lutte contre les inégalités scolaires, l’Afev, elle n’a pas le sentiment d’appartenir au « milieu militant ».  « Certains font flipper. Ils viennent t’alpaguer avec un discours prémâché. Si tu te montres intéressée, ils ne te lâchent plus. C’est quasi religieux », blasphème la jeune femme. Maoïstes « cheulous » et groupuscules néo-staliniens mis à part, les étudiants interrogés ne tarissent pas de critiques envers les organisations traditionnelles, Unef en tête : « absents », « opportunistes », « traîtres ». « On ne les voit que trois fois l’an », compte l’un d’eux : « À la manif des sans-facs, à la rentrée pour faire des adhésions, et au moment des élections. » « Il n’y a pas de travail de terrain, juste des actions coup de poing », déplore une autre. Au mois de décembre, un tract circule proposant de repeindre en jaune le local et les militants de l’Unef. L’ex-premier syndicat étudiant a du plomb dans l’aile. En 2016, il essuie une défaite aux élections du Crous face à la Fage, organisation ouvertement pro-Macron et favorable aux réformes en cours. Barth tente le grand écart entre son parti, le NPA, et l’Unef qu’il ne cherche même plus à défendre. Au sein du groupe Action collective et luttes étudiantes, il représente l’aile gauche, minoritaire sur le papier, majorité visible dans les couloirs de Nanterre. « Qu’a fait l’Unef ces derniers temps ? Pendant tout le début du quinquennat Hollande, ils ont été suivistes. Aucune réaction sur l’état d’urgence. Et finalement l’an dernier, ils ont même accepté la sélection à l’entrée en master contre le droit à la poursuite d’études. Une grosse connerie », déplore-t-il. Léa Filoche, conseillère déléguée chargée des solidarités à la mairie de Paris, a milité à l’Unef de 2001 à 2004. « À l’époque, le contexte était différent. Quand la gauche va mal, les mobilisations sociales vont mal. Actuellement, la gauche est très cartellisée. J’ai milité contre le CPE en 2006, la gauche n’était pas dans cet état. On ne peut pas en vouloir aux organisations syndicales. Aujourd’hui, les jeunes essaient de sauver leur peau. » Libéralisation partout, liberté nulle part Je-m’en-foutistes, les jeunes d’aujourd’hui ? Découragés, plutôt. L’idéologie néo-libérale a fini par s’infiltrer jusque dans les universités, petit à petit, depuis les accords de Bologne en 1999 qui, sous couvert d’harmonisation à l’échelle européenne, participent à la marchandisation de l’enseignement supérieur. L’étudiant est sommé de faire des choix pragmatiques, de privilégier les filières professionnalisantes avec des stages en entreprise, de choisir les cursus sélectifs car ils sont un atout sur le marché de l’emploi. « À force de les répéter, ces idées finissent par entrer dans la tête des élèves », explique Anthony. « Je dois souvent leur rappeler qu’ils viennent à la fac pour apprendre, pas pour se former à un métier. » Sabine Fortino, enseignante chercheuse en sociologie, nous reçoit dans le bureau qu’elle partage avec deux collègues. « Pendant les manifs contre la loi Devaquet en 1986, j’étais en terminale. Je ne suis pas rentrée chez moi pendant trois mois. Et nous avons gagné. On ne m’a jamais demandé si j’avais eu une mention au bac. J’ai voulu aller en master et on ne m’a jamais demandé de lettre de recommandation. Idem pour la thèse. Moi qui suis contre la sélection, je suis forcée de mettre la pression à mes étudiants dès la deuxième année de licence. » « On s’est habitués à la sélection, c’est presque devenu normal », confirme Adélaïde. Étudiante en deuxième année de master en sciences politiques et militante à l’Union des étudiants communistes (UEC), elle dénonce une dégradation des conditions d’études : « On est tous en galère. La moitié des étudiants sont salariés, on nous enlève 5 euros d’APL, certains attendent six mois pour avoir leurs bourses… Dans ces conditions, difficile de s’investir dans les mobilisations, même si on devrait. Nanterre la rouge ? La blague ! » « Je suis vraiment frappé par la manière dont on traite les jeunes aujourd’hui. Et je ne suis pas le seul. » Christophe Voilliot est enseignant en sciences politiques et membre du secrétariat national du Snesup-FSU. « Il y a un sentiment d’inquiétude chez les étudiants. C’est une catastrophe d’un point de vue pédagogique mais aussi pour les mobilisations. » Sabine Fortino refuse de céder au pessimisme ambiant : « Dire que les étudiants ne se mobilisent plus, c’est faux et passéiste. » Elle fait partie des enseignants qui sont allés faire cours en prison l’année dernière à Antonin condamné à cinq ans de détention pour l’affaire de la voiture de police brûlée à Paris. « Quand Antonin a été arrêté, les étudiants ont recueilli des signatures pour que la présidence de l’université se positionne sur le respect de la présomption d’innocence, ce qu’elle a fait. Une autre pétition a permis de sauver la bibliothèque de sociologie, menacée de fermeture à cause de réductions budgétaires. » Pour l’enseignante, les étudiants préfèrent des modes de mobilisation alternatifs. Les étudiants sont également de plus en plus engagés dans le milieu associatif. Selon l’Observatoire de la vie étudiante, alors que l’adhésion à un syndicat est restée stable entre 2000 et 2013, aux alentours de 2,7 %, les adhésions à une association étudiante sont passées de 12 à 26,7 % sur la même période. Le flou des annonces gouvernementales pousse les jeunes à s’engager pour des causes pragmatiques.  « La réforme n’est même pas encore discutée à l’Assemblée qu’on nous demande déjà de mettre en place les prérequis pour la future sélection », explique Christophe Voilliot. Le 11 décembre, le conseil d’administration de Nanterre a timidement contesté la réforme, en déclarant que les objectifs ne pourraient être atteints sans moyens supplémentaires. Pour les enseignants, cette mobilisation est difficile à construire mais elle se met progressivement en place. Et il y aura de quoi faire en janvier. En projet, la fin du système de compensation qui permet d’équilibrer les moyennes entre unités d’enseignement et entre les deux semestres. Rejouer Mai 68 ? Pourquoi pas. Ironie de l’histoire : l’Université, malgré 2 millions d’euros de coupes budgétaires, en a débloqué 90 000 pour les commémorations. PARTAGEZ CET ARTICLE" 1968-2018 – De Nanterre la Rouge à Nanterre tout court 1 "Reportage Plage de bonheur Par Philippe Lespinasse, juillet 2019 Jusque dans les années 1930, l’accès aux bains de mer était plutôt l’apanage de l’aristocratie, qui se trempait tout habillée. L’accès aux plages est libre et gratuit en France, depuis un arrêt du Conseil d’État de 1958. Il n’y a aucune raison de se priver de ce droit, avec ou sans slip. Entre Zrub (zone réservée uniquement à la baignade) et Ziem (zone interdite aux engins à moteur), Siné Mensuel a exploré pour vous quelques plages secrètes qui jouxtent parfois de formidables curiosités culturelles. Plages de l’Aude Du sud de Narbonne à Perpignan, une succession d’étangs forme un paysage lagunaire unique. La plage des Chalets, à Gruissan, entourée de maisons sur pilotis, fut le lieu de tournage du film 37°2 le matin. Derrière Port-la-Nouvelle, on accède par une marche de vingt minutes à la plage de la Vieille Nouvelle, qui change de configuration au gré des marées. Des dunes et un grau qui nous feraient croire à un paysage du nord du Brésil. Il faut faire attention aux sternes qui nichent à même le sol. Toute la zone est splendide. Rien que pour la sensation de traverser les flots, le trajet en train de Narbonne à Port-la-Nouvelle vaut le coup. En 1848, les vignerons de la Clape, effrayés par les vapeurs des locomotives, purent négocier que le train passât le long du littoral. D’où ce mélange très cinématographique de dunes, de marais salants, de lagunes, de villages de pêcheurs et de train qui passe sur l’eau. À Sigean, une cave viticole a été transformée en musée d’art contemporain. Le LAC allie des expos exigeantes à un accueil simple. Quelques cuves sont même transformées en petites pièces plus intimes […] LAC. Lieu d’Art Contemporain. 1 rue de la Berre, Hameau du lac, 11130 Sigean. Plus d’infos : 04 68 48 83 62 ou sur leur site Mémorial du Camp de Rivesaltes. Av. Christian Bourquin, 66600 Salses le Château. Plus d’infos : 04 68 08 39 70. Journée spéciale de l’aube au crépuscule le 19 juillet autour de texte d’E. Hemingway et de la mémoire de la « Retirada ». Lecture par Lydie Salvayre de son livre Pas pleurer sur les massacres des franquistes le 23 août au lever du soleil. À boire : Frappés de plein fouet par la concurrence des vins espagnols, les vignerons du coin se sont convertis au bio et produisent des petits nectars dans un terroir devenu pionnier. – Vin bio et biodynamique du Mas des Caprices à Leucate. 8 rue du Boulodrome, 11370 Leucate. 06 76 99 80 24. – Domaine Sainte Croix. 7 av. des Corbières, 11360 Fraissé-des-Corbières. – Domaine de la Baronne. Chez Jean Lignères, vigneron et médecin. 11700 Fontcouverte. 04 68 43 90 07. Montpellier À une vingtaine de kilomètres de Montpellier, dans un espace protégé que l’ancien président du conseil régional et parrain local Georges Frêche n’a pas défiguré, la plage des Aresquiers est une perle rare. Plage de sable et de galets longue de plusieurs kilomètres entre mer et étang, flamants roses, aigrettes et échasses blanches font oublier que le littoral héraultais est un des plus aménagés de France. Une plage à se garder sous le coude pour les bonnes copines. C’est aussi le prétexte pour aller visiter l’excellent musée d’art brut de Montpellier, ouvert en 2006, à l’initiative de Patrick Michel, dont le père Fernand ne travaillait que le zinc. Son œuvre occupe toute l’ancienne maison. Plus de 2 500 œuvres d’art brut, art singulier, de médiums et surréalistes occupent un bâtiment moderne. Quelques icônes de l’art brut – Aloïse Corbaz, Adolf Wölfli, Madge Gill, August Walla et Gaston Chaissac – sont à voir pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’aller au musée d’art brut de Lausanne. Atelier Musée Fernand Michel. 1 rue Beau séjour, 34090 Montpellier. 04 67 79 62 22. À regarder : l’excellent film d’Yves Jeuland sur Frêche, Le Président, surtout pour le portrait des porteurs de serviettes, cire-pompes et lèche-culs qui entourent le parrain vieillissant et retors. Piemanson et les gratte-plage Au cœur du parc régional de Camargue, Piemanson est une des dernières plages de France où le camping sauvage resta autorisé. Les anciens ont connu les baraques, camions avachis, tentes et campements définitifs qui faisaient de ce littoral une zone franche. Les paillotes et bistrots plus ou moins déclarés où l’on mangeait du steak de flamant rose ouvraient du matin au soir, des milliers de baigneurs, employés des salins, ouvriers du port, salariés des entreprises arlésiennes, s’y mêlaient aux estivants de passage. « Ce qui se joue sur cette plage devient rapidement une sorte d’utopie sociale pratiquée, où tout se passe comme si chacun était l’égal de l’autre, dans un pays de cocagne, sur lequel plane, cependant, l’ombre d’un mythe apocalyptique : la fin de ce précaire phalanstère », écrit Laurence Nicolas à propos de la plage de Beauduc, voisine de celle de Piemanson. […] Le Salin de Giraud se visite. Réservations à l’office de tourisme (mairie annexe). 1 bd Pierre Tournayde. 04 42 86 89 77 ou sur leur site. Domaine de la palissade. Site naturel protégé : http://www.palissade.fr Propriété du Conservatoire du littoral. 36 d, chemin départemental. 13129 Arles. 04 42 86 81 28. Le secteur de l’embouchure du Rhône est l’un des derniers vestiges de la Camargue non protégée par les digues. Biodiversité, faune, flore et habitats typiques du delta du Rhône. À lire : Beauduc, l’utopie des gratte-plages de Laurence Nicolas, éd. Images en Manœuvres. Marseille Marseille et ses plages sont un ensemble balnéo-urbain quasi unique au monde. Descendre de son immeuble, sauter dans un bus ou sur un scooter et gratter le ventre des mérous quelques minutes plus tard confine à la complétude des sensations. Accessible par un chemin de randonnée de quarante-cinq minutes depuis la baie des Singes, la plage de la calanque de Marseilleveyre est restée sauvage. Son eau cristalline et la végétation sont typiques des calanques. Chantée par l’écrivain Jean-Claude Izzo, la plage du Prophète est accessible en bus. Enclave populaire dans le quartier désormais huppé du Roucas-Blanc, les filles d’un côté, les garçons de l’autre, les pêcheurs dans leur coin et les mômes partout […] À écouter : Plage du Prophète de Jean-Claude Izzo. Disque Le Chant du monde. À lire : – Marseille de Jean-Claude Izzo, éd. Hoëbeke. – Le Comte de Monte Cristo d’Alexandre Dumas. Les 2 tomes en Livre de poche. – Corniche Kennedy de Maylis de Kerangal, Folio. À voir : – Mucem. http://www.mucem.org – Expo Jean Dubuffet : Un barbare en Europe jusqu’au 2 septembre. Le solarium de Monaco Les lecteurs de Siné Mensuel se font rares à Monaco. Il n’en demeure pas moins que la digue semi- flottante construite en 2002 pour protéger le port du vent, et surtout pour accueillir les paquebots, est devenue entre-temps un extraordinaire lieu de baignade. Tout au bout du port Hercule, la digue Rainier s’élance vers le large comme une épée. Sur ses flancs un énorme escalier en terrasse et des échelles donnent directement sur la mer. C’est le jardin secret des Monégasques qui y viennent pique-niquer. Ne me faites pas dire que les 160 000 tonnes de béton utilisées pour l’ouvrage sont un apport inestimable à l’écologie et à la biodiversité de la Méditerranée mais l’endroit est sublime, gratuit et, au moins, vous ne vous retrouverez pas avec du sable dans le slip. Plage non surveillée, douches pour tout le monde. À voir : Musée océanographique de Monaco. https://www.oceano.mc Pays basque La plage de Loya est une des plages les plus secrètes du Pays basque. Passer l’entrée du site d’Abbadia, au nord d’Hendaye, et atteindre les agrès des pêcheurs d’Asporotz. Au milieu des genêts, une tyrolienne et des câbles destinés à remonter du bas de la falaise une algue dont l’industrie alimentaire va tirer l’agar-agar. Continuer par le sentier à travers une alternance de bosquets et de landes, prendre toutes les bifurcations à droite jusqu’à celle descendant à la baie de Loya. Attention, le chemin est glissant, parfois interdit pour cause d’éboulements. […] Château-Observatoire Abbadia. Route de la Corniche, 64700 Hendaye. Plus d’infos : 05 59 20 04 51. https://www.chateau-abbadia.fr Conche de Cadet Entre Saint-Georges-de-Didonne et Meschers, cinq petites criques taillées dans la falaise débouchent sur chacune des plages de sable tournées vers l’estuaire de la Gironde. Leur accès est parfois difficile, les escaliers soumis aux tempêtes sont peu entretenus, certaines même sont inaccessibles à marée haute. S’étendre sur la plage de Cadet ou dans la crique de Suzac en lisant Le Petit Bleu de la côte ouest, que Manchette écrivit en 1976 pour illustrer ce que l’on commençait d’appeler le malaise des cadres, procure quelques frissons. Témoin d’un meurtre, l’ingénieur Georges Gerfaul s’enfuit, découvre une liberté médiocre, se baigne au large de Saint-Georges-de-Didonne alors que deux hommes tentent de le noyer. […] Grottes du Régulus, 81 bd de la Falaise, 17132 Meschers sur Gironde. 05 46 02 55 36. http://www.grottesduregulus.com Grottes de Matata, 67 bd de la Falaise, 17132 Meschers sur Gironde. 05 46 02 70 02. https://grottesdematata.com/accueil/ À lire : – Le Petit Bleu de la côte Ouest de Jean-Patrick Manchette, Folio Policier. – Manchette-Tardi l’intégrale, éd. Futuropolis. L’anse Du Guesclin, la mémoire et la mer Entre Cancale et Saint-Malo par la côte, une petite plage fait face à l’île du Guesclin et son fort, accessibles à marée basse. Il faut se débrouiller pour y rester le soir, au soleil couchant, quand la marée commence à ceinturer le fort, ancienne propriété de Léo Ferré, qui y écrivit la plus fascinante et incompréhensible de ses chansons : La Mémoire et la Mer. « La marée, je l’ai dans le cœur/Qui me remonte comme un signe/Je meurs de ma petite sœur, de mon enfance et de mon cygne… » À quelques kilomètres, le mini-musée américain à Hirel, où un routier à la retraite collectionne des maquettes de camions, des avions et des têtes d’Indiens dans une ode kitsch à l’Oncle Sam […] Mini-musée américain de Louis Ame, n° 35, Hirel (la Quesmière, Ile-et-Vilaine). Ouvert tous les jours. Plus d’infos : 02 99 48 82 03 Chemin des rochers sculptés. Rothéneuf. Saint-Malo. Association Les Amis de l’œuvre de l’abbé Fouré. Joëlle Jounau. Plus d’infos : 06 12 35 14 89 ou sur le site de l’office de tourisme. À écouter : Amour Anarchie de Léo Ferré, double album, Barclay. Scriptorial d’Avranches. Place d’Estouteville – 50300 Avranches Exposition de Timur D’Vatz : Un voyage merveilleux, jusqu’au 29 sept 2019. Plus d’infos : 02 33 79 57 00 ou http://www.scriptorial.fr La Manche Entre Calais et Dunkerque, quelques plages de sable sont accessibles après quelques minutes de marche, parfois un peu plus. Située dans la réserve du platier d’Oye, la plage des Escardines est immense et super tranquille. Les joueurs de Scrabble doivent absolument aller se baigner à la plage de Gravelines, située à l’embouchure de l’Aa. Une longue jetée permet de se balader. L’endroit est plein de charme et les cabanes de plage typiques du Nord sont parfois à louer à la journée. La partie centrale est familiale mais, par des petits chemins à travers les dunes, on accède à la plage du Petit Fort Philippe, au nord. Le phare de Gravelines se visite. À regarder : Grande Synthe, la ville où tout se joue, film documentaire de Béatrice Camurat-Jaud. À visiter : – L’été au Puythouck. Animations et verger expérimental dans l’espace naturel protégé du Puythouck. 03 28 21 64 24 – Jardins de plantes médicinales. Visites par l’association Circea. 03 28 27 84 10. PARTAGEZ CET ARTICLE" Plage de bonheur 1 "Reportage n°75 Au CHU d’Angers « Travailler normalement, ce n’est plus normal » Par Thierry Leclère, mai 2018 À Angers, ville abonnée à la tête du classement des villes de France où il fait bon vivre, l’hôpital aussi a bonne réputation. Performant techniquement, même bénéficiaire jusqu’en 2016. Et pourtant…  Comme ailleurs, personnel soignant et médecins craquent et se révoltent contre la bureaucratie. Diagnostic. « Est-ce que c’est normal de laisser des patients une demi-journée dans les couloirs ? Est-ce que c’est normal que je donne à manger à un malade sur un fauteuil, dans un coin, faute de place ? On est obligés de se battre pour bien soigner les gens, c’est triste. On a l’impression que travailler normalement, ce n’est plus normal ! »  La colère de Fanny Doisneau transperce ses yeux vert clair, comme un appel au secours. Aide-soignante au CHU depuis six ans, elle travaille au service de neurochirurgie, l’une des disciplines les plus valorisées dans l’univers hospitalier. Fanny Doisneau n’hésite pas à donner son nom, on la sent investie, touchée, pleine du désir d’alarmer l’extérieur. Il faut que le public sache que l’hôpital, son hôpital, est en danger : « De plan de restructuration en plan de restructuration, ça fait des années qu’on nous demande de faire plus, des années qu’on gratte, gratte… il n’y a plus rien à gratter ! » Cette mère de famille de 38 ans n’est pas une habituée des grèves et des manifs. Elle n’est pas syndiquée : « C’est la première fois que je me mobilise. Les banderoles, les pancartes, c’est pas notre genre. » Pas vraiment le genre du CHU d’Angers, effectivement, un centre hospitalier sans histoire. Bonne réputation et bonne gestion depuis des années. Le CHU a même dégagé quelques centaines de milliers d’euros d’excédent au cours des dernières années. Ce centre hospitalier universitaire de taille moyenne à l’échelle nationale – tout de même le premier employeur du département avec plus de 6 000 agents – n’a pas vraiment la culture du conflit, tout le monde en convient, des syndicats à la direction. […] La suite est à lire dans le numéro de mai 2018 de Siné Mensuel PARTAGEZ CET ARTICLE" Au CHU d’Angers « Travailler normalement, ce n’est plus normal » 1 "Reportage n°64 François Ruffin : le moustique qui réveille les Picards Par Thierry Leclère, mai 2017 François Ruffin présente sa candidature aux législatives à Amiens. On a suivi le réalisateur césarisé de Merci Patron ! et patron de Fakir dans une campagne pas comme les autres C’est l’histoire de deux terrines de pâté, d’une gerbe de baguettes, d’un pack de bières et puis, entre la mousse et les miettes de pain, un beau César du documentaire. À l’heure de l’apéro, le trophée en bronze trône sur la table pliante, comme paille. C’est la troisième mi-temps dans les vestiaires du stade de foot de l’Olympique Eaucourt, charmant village de la Somme. Le César du meilleur documentaire, c’est la mascotte de l’équipe de foot de François Ruffin, l’auteur de Merci Patron ! , le documentaire qu’on ne présente plus, qui a explosé le box office avec plus de 500 000 entrées. À 41ans et un joli passé de trublion à la radio chez Daniel Mermet et dans la presse indépendante (Fakir, son journal satirique créé à Amiens il y a dix-huit ans, a plus que doublé ses ventes depuis le succès du doc), Ruffin est en campagne, candidat aux législatives dans la première circonscription de la Somme. Et «pour mener une campagne populaire», il a décidé d’aller sur le terrain. De foot. Le football, son sport favori, celui qu’il pratique depuis ses premiers crampons de lait et ses premières amours pour le Racing Club de Lens. Dans cette région de Picardie sinistrée par le chômage, minée par le vote Front national (plus de 40 %, dans certains bourgs, au premier tour de la présidentielle), le foot, c’est tout ce qui reste quand on ne croit plus à rien. La suite est à lire dans le numéro de mai 2017 de Siné Mensuel PARTAGEZ CET ARTICLE" François Ruffin : le moustique qui réveille les Picards 1 "Reportage n°81 Les inspecteurs du travail en mission impossible Par Thierry Leclère, décembre 2018 On vous a parlé dans un numéro précédent (n°74) des attaques contre les médecins du travail. Depuis quelques années, les inspecteurs du travail sont aussi la cible (logique) des adorateurs de la dérégulation sauvage. Trop chers, trop nombreux, et surtout trop indépendants : autant de reproches lancés pour discréditer une profession censée protéger tous les travailleurs, en particulier les plus faibles et les plus précaires. Les dernières lois sur le travail, El Khomri 2016, ordonnances 2017, compliquent singulièrement leur tâche. Un inspecteur du travail, dans une métropole de l’est de la France, à qui on vient de parler pendant une heure, en toute liberté : – Tout ça, c’est en off, on est d’accord ? Citer mon nom ? Surtout pas ! Avec ce que je vous ai dit, c’est le blâme, tout de suite. Et le blâme, c’est ce qui pourrait m’arriver de mieux. Surtout si on s’attaque à la ministre du Travail ou à notre direction régionale. Une collègue parisienne, syndiquée, à qui on demande, par précaution, en fin d’interview, si on peut mettre entre guillemets certains de ses propos : – Rien. Pas un mot. Je ne peux pas vous dire mieux : vous ne me citez pas ! Et même pas mon lieu d’affectation. On est dans le collimateur du ministère… Une telle omerta, il y a longtemps qu’on n’avait pas vu ça. Des responsables syndicaux aguerris, protégés par leur mandat, des professionnels avec de la bouteille – fins connaisseurs du code du travail, puisque c’est leur métier – et qui ont peur de parler. On en est là, à l’inspection du travail, corps vénérable, plus que centenaire, défenseur des droits, bouclier des salariés. La Dernière Digue, comme l’appelle joliment le documentariste Richard Bois, auteur, en 2000, d’une plongée dans la profession. Mais ces dernières années, « le blues des inspecteurs du travail », comme titraient régulièrement les news magazines, a viré à la parano. Les « shérifs en 2CV » – c’était leur surnom dans les années post-68 – ne sont pas devenus subitement des trouillards mais tout simplement des fonctionnaires dans l’œil du viseur qui savent qu’au moindre dérapage verbal, à la moindre saillie dans les médias, le couperet va tomber. Fini le temps des grandes gueules à la Gérard Filoche. Le plus célèbre des inspecteurs du travail, retraité actif – et aussi volubile compagnon de route des conf-apéros à Siné Mensuel martelant que si Zola est mort, le monde du travail 2.0 n’est pas une sinécure –, ne reconnaît plus son métier : « Avant, les inspecteurs du travail étaient un peu comme les instits du siècle dernier, des hussards de la République, des hussards de l’État de droit dans l’entreprise. Maintenant que l’accord d’entreprise et les négociations internes priment, l’inspecteur du travail est désarçonné. Quand le contrat se substitue à la loi, il n’y a plus d’État de droit ! » Et Filoche, célèbre pour ses joutes avec les patrons, ses bras de fer avec sa hiérarchie (huit ans de procédure de 2004 à 2012, quatorze procès gagnés), Filoche, qui débarquait tonitruant pour traquer les manquements au droit du travail au siège du Crédit lyonnais ou les contrats précaires à l’Agence France Presse, de reconnaître qu’il ne ferait aujourd’hui plus le poids face aux DRH et à leurs armées de juristes et d’avocats. Face, surtout, à l’air du temps qui voue aux gémonies le code du travail, qui glorifie l’entrepreneur et rêve la France en « start-up nation » : « Tout ce que j’ai fait pendant tant d’années, l’application stricte et exigeante du code du travail, je ne pourrais plus le faire aujourd’hui. Ils me vireraient en me mettant n’importe quel truc sur le dos, du genre… il est pas rentré dans l’entreprise à la bonne heure. » Des exemples de cette pression sur les quelque 2 250 inspecteurs du travail ? Ils sont nombreux. « L’affaire Tefal », la plus fameuse, révélée par le journal L’Humanité, a mis sur le gril, depuis janvier 2013 – et ce n’est toujours pas fini –, l’inspectrice Laura Pfeiffer. Jusqu’au burn-out. Condamnée en première instance, puis en appel, pour « violation du secret professionnel » et « recel de documents confidentiels », Laura Pfeiffer avait communiqué à plusieurs syndicats des courriels échangés par la société Tefal qui pouvaient laisser penser que l’entreprise réclamait sa mutation. Après plus de cinq ans d’un marathon judiciaire éreintant, la Cour de cassation a finalement annulé la condamnation de l’inspectrice. L’affaire va être rejugée. Mais quel acharnement ! On pourrait aussi parler d’Aurianne Cothenet, inspectrice et membre du conseil national du syndicat Sud, mise à pied pendant un mois par le ministère du Travail pour « faute grave ». Elle avait participé à une manif, en marge d’un congrès de directeurs des ressources humaines (DRH) au bois de Boulogne : dans une vidéo de L’Humanité, encore (au fait, où se sont envolées, depuis des années, les pages sociales des autres quotidiens ? Avalées dans les cahiers Économie ?), Aurianne Cothenet expliquait être venue à la « chasse à Muriel Pénicaud » pour l’interroger sur les réductions de postes au sein du ministère(1). Ciblez la ministre, la « DRH de l’entreprise France », et c’est la mise à pied. Avis aux amateurs ! Appelons-la Élise, la petite trentaine, tout juste sortie de l’école des inspecteurs élèves du travail, près de Lyon (dix-huit mois de formation après un concours hypersélectif : vingt-sept reçus sur un millier d’inscrits). Elle est en poste depuis la rentrée. Enjouée, dynamique, motivée par ce « chouette métier qui nous permet de faire des choses très variées » (contrôle de l’application du droit du travail, conseil des salariés et employeurs, conciliation lors de conflits collectifs, etc.), Élise n’en reste pas moins impressionnée par la déprime des anciens inspecteurs qu’elle côtoie depuis peu : « Les collègues les plus anciens, on va vers eux, ce sont des mines d’info, je dirais même qu’on les idolâtre ! Mais ils nous disent qu’ils ne reconnaissent plus leur métier. Ils sont affaiblis. Tous mes collègues de promo font le même constat : les anciens se plaignent de la pression de la hiérarchie, des injonctions à faire du chiffre, à “faire des bâtons” comme on dit, c’est-à-dire à contrôler le maximum d’entreprises pour nourrir les statistiques du ministère, au détriment parfois du fond, du suivi des dossiers les plus complexes. » acharnement judiciaire Quand on veut tuer son chien… Alors, depuis quatre ou cinq ans, l’inspection du travail est la cible d’un tir à vue difficile à interpréter comme une simple envie de réformer ce corps de gardiens du droit des salariés. Pour comprendre, mieux vaut passer cette fois de la lecture de L’Humanité à celle du Figaro (ça paraît manichéen, mais la réalité, en l’occurrence, est manichéenne). 10 février 2016 : s’appuyant sur le rapport annuel de la Cour des comptes de 2016, le journal de droite, tendance Beaumarchais, titre : « Une inspection du travail pléthorique et mal contrôlée ». On lit dans l’article que « le suivi du travail des inspecteurs du travail laisse à désirer », que les recrutements seraient « trop généreux » et que, de plus, « il semblerait que les agents n’en font qu’à leur tête ». En plongeant dans ledit rapport de la Cour des comptes, on apprend que la Direction générale du travail (DGT) veut remettre au pas ce corps rebelle en corrigeant « la dérive provoquée depuis plus de trente ans par une culture antihiérarchique, voir a-hiérarchique au sein du corps ». Alors, comment s’y prend-on pour mettre au pas ces emmerdeurs d’inspecteurs du travail ? On leur cloue le bec – déjà vu –, mais il y a d’autres moyens plus subtils. Comme la pression au travail par le manque d’effectifs. Officiellement, la France comptait 2 251 inspecteurs en 2016. C’est le même nombre, à six agents près, qu’en 2010. Donc, il n’y aurait pas de diminution d’effectifs. La réalité est différente : il n’y a pas autant d’agents sur le terrain que ne le disent les chiffres. Certains sont en formation et des postes restent non pourvus ; en Pays de Loire et en Île-de-France, par exemple, la situation est très tendue et nombre d’inspecteurs se retrouvent avec une charge de travail bien supérieure à la normale. Le ministère se rassure en constatant qu’on reste sous le seuil recommandé par l’Organisation internationale du travail (OIT) d’un agent de contrôle pour 10 000 salariés. Le ministère recommande aux inspecteurs d’être deux jours par semaine sur le terrain à contrôler les entreprises. Élise, notre jeune inspectrice, aimerait bien, mais elle a tellement de travail au bureau, de rendez-vous, de rapports, de notes, de réunions, et surtout toute cette législation du travail, un hydre à mille têtes – loi Rebsamen (2015), loi El Khomri (2016), ordonnances (2017)… plus de 11 000 articles dans le code du travail –, que le meilleur des spécialistes peut être pris en défaut, paralysé par une inflation de textes et de réglementations… Reste l’arme atomique de l’inspecteur, comme la fermeture provisoire d’un chantier parce qu’il ne respecte pas les règles de sécurité ou le PV transmis au procureur qui ouvre la voie à des amendes. En fait d’arme atomique, le PV est devenu aujourd’hui un pétard mouillé. Pourquoi ? Parce que quatre ans après les transmissions au parquet, un tiers seulement des procédures ont donné lieu à des poursuites (chiffre donné dans le fameux rapport de la Cour des comptes de 2016). Encombrement de la justice, disent les uns. Surtout, volonté de ne pas poursuivre les patrons, disent les autres. Résultat, le nombre de procédures pénales engagées a dégringolé de façon spectaculaire : 5 948 en 2007, selon le ministère du Travail. 2 785 en 2015. On est passé, au fil des ans, du PV à la sanction administrative, puis à l’avertissement sans frais, très en cours avec la nouvelle législation sur le « droit à l’erreur » du chef d’entreprise. Comme le rappelle une note de la DGT du 24 septembre 2018 : « L’avertissement est une nouvelle mesure qui permet à la direction régionale du travail de rappeler la règle sans conséquence pécuniaire pour la personne auteur du manquement. » Messieurs les chefs d’entreprise, banco, le ciel est dégagé ! travailleur détaché : l’éternel épouvantail Les inspecteurs du travail, qui – privilège unique – gardent ce droit exceptionnel de débarquer dans une entreprise à toute heure du jour et de la nuit, tiennent à leur indépendance comme à la prunelle de leurs yeux. Mais bien que la convention n° 81 de l’OIT ait gravé dans le marbre « la notion d’indépendance d’action individuelle de l’inspecteur du travail », ces fonctionnaires de catégorie A (entre 1 900 et 3 290 euros brut mensuels, sans les primes) doivent aussi répondre aux injonctions du ministère, qui leur fixe des priorités. Actuellement, Muriel Pénicaud ne jure que par la lutte contre la fraude au travail détaché, déclarée « priorité nationale » avec – suivez le regard de la ministre – les élections européennes en ligne de mire: on se souvient du fameux « plombier polonais » accusé de dumping social et utilisé comme épouvantail lors de la campagne référendaire de 2005. Il y a un an, Emmanuel Macron fixait une autre priorité à l’inspection du travail : la mission de « traquer » les entreprises qui renâclent à embaucher des salariés en raison de leurs origines. Très bien, mais comment ? Avec quels outils ? Comment prouver la discrimination à grande échelle dans une entreprise ?, s’insurgent nombre d’ inspecteurs pour qui de telles injonctions marquent surtout une méconnaissance de leur métier. Dans l’univers du « management bienveillant », très à la mode dans les colloques, on veut faire de l’inspecteur du travail new look, « un médiateur, un arrangeur, un facilitateur », conclut Gérard Filoche. Adieu, la lutte des classes, cet obscur objet du passé. Dans Aux animaux la guerre, nouvelle série, bien réalisée, de France 3, signée Nicolas Mathieu et Alain Tasma, une inspectrice du travail incarnée par Olivia Bonamy recadre sa jeune collègue qui revient du terrain tout feu, tout flamme : « Vous faites votre travail. Vous êtes passionnée. Vous voulez défendre les salariés… C’est bien… En même temps, les patrons ne sont pas systématiquement des salauds. Si on peut éviter de faire fermer les dernières boîtes qui marchent dans le département, c’est pas mal non plus, vous voyez… » Il sonne juste, ce dialogue. Et ce « en même temps », si macronien, qui respire à pleins poumons l’air du temps. L’air du « en même temps ». (1) https://www.humanite.fr/videos/paris-ouverture-de-la-chasse-aux-drh-dans-le-xvie-643653 À voir, le webdoc de l’union syndicale Solidaires qui, associée à Mediapart, brosse le portrait de dix inspecteurs du travail à travers la France : https://solidaires.org/Webdoc-Inspecteurs-du-travail-une-rencontre PARTAGEZ CET ARTICLE" Les inspecteurs du travail en mission impossible 1 "Reportage n°49 Éducs de rue à la rue Par Maud Dugrand, janvier 2016 La France laisse crever la prévention spécialisée. Des départements coupent les vivres aux éducateurs de rue, les derniers à garder le lien avec les jeunes dans les quartiers populaires et dans les campagnes. Les élus préfèrent investir dans des caméras de surveillance et dans la police municipale. Répression contre prévention. « Plus on fait de prévention spécialisée, plus ça empire. » Voilà ce qu’a osé déclarer Patrick Labaune, président du Conseil départemental de la Drôme. À l’image de nombreux élus de la droite « décomplexée », il défend le saccage qui s’accélère dans l’ensemble du secteur social. Des départements réduisent voire suppriment les subventions à la prévention spécialisée et plus particulièrement aux éducateurs de rue. Le Loiret, le Var, les Alpes-Maritimes, les Charentes, le Gard, le Maine-et-Loire, l’Eure-et-Loir, le Bas-Rhin, le Var… et Paris, jusqu’aux attentats du 13 novembre : la liste ne cesse de s’allonger. Des décennies de travail sur le terrain passent en silence à la trappe. Au bénéfice de « ceux qui ne cessent d’augmenter les budgets de la police municipale et de la vidéosurveillance », écrit le sociologue Laurent Mucchielli(1). Le financement de la prévention spécialisée n’étant pas obligatoire au même titre que les autres missions de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), des élus s’en donnent à cœur joie et sabrent dans les budgets. L’attaque de Labaune, ancien maire de Valence, a provoqué la mobilisation des éducateurs du département qui venaient d’apprendre que la moitié de leurs postes allaient disparaître fin décembre. Ils refusent de crever dans l’indifférence générale. Des caméras ou des hommes Romans. Place du marché. Au cœur du quartier de la Monnaie. Le local des éducateurs jouxte la maison citoyenne Noël-Guichard, la médiathèque et la ludothèque. En cinq ans, le commissariat, le bureau de vote et l’annexe de la mairie ont fermé. La Monnaie, 3 000 habitants, est le deuxième quartier prioritaire de Romans. Six éducateurs de rue agissaient sur ce territoire. Depuis fin décembre, ils ne sont plus que quatre. Quatre à tenter de maintenir une présence proche d’une population dont 40 % a moins de 25 ans, 40 % au chômage et dont le revenu moyen est de 6 500 euros par an… Au pouvoir depuis 2014, la municipalité de droite a supprimé 70 % des subventions de la MJC. Depuis un an, les animateurs se démènent pour éponger le déficit, mais il reste 40 000 euros à combler et les élus ne bougent pas. Dans le mêmetemps, le maire a décidé d’installer cent vingt caméras de surveillance en centre-ville, l’effectif des flics municipaux est passé de huit à vingt-six. Loïc Chasson, 33 ans, est le coordinateur des éducs de la Monnaie. Il reçoit dans son bureau Émilie Damence, la nouvelle responsable prévention de la ville de Romans. Ça cause chantiers éducatifs, nouveau local pour les filles… Aujourd’hui, il doit composer avec une équipe réduite sans pour autant lâcher les projets en cours. Leur cœur de cible : les 11-25 ans. Filles et garçons. Des gamins dévalent les escaliers au côté de Valérie Comblez, éducatrice du quartier depuis huit mois. « On va faire les courses pour la raclette de ce soir. » Valérie a débarqué de Villefranche-sur-Mer. « Je me suis fait virer là-bas parce que j’ai hébergé une gamine qui venait de faire une tentative de suicide. » À la Monnaie, elle s’est vite intégrée, les gamins l’adorent. « La prévention spécialisée, c’est magique. Tu as tous les jours des possibilités de créer, les jeunes t’impulsent les idées, ce n’est jamais fermé. » Dernière réussite en date, le Lab’elles, local pour les jeunes femmes. « On avait un vrai souci pour entrer en lien avec les filles, raconte Loïc. On a essayé de comprendre pourquoi. Les garçons sont dehors, les filles se planquent, elles bricolent des stratégies pour être invisibles. » Sur le terrain, un noyau de fortes têtes, « les pétroleuses », réclamaient un local. Depuis octobre, les soirées du mercredi et du vendredi, une cinquantaine de filles investissent le Lab’elles, un appartement de rez-de-chaussée près de la place du marché. Un coin salon, canapé et table basse, une cuisine pour dîner ensemble, des bureaux pour les devoirs du soir. Hakima Bouzine, animatrice à la MJC, 36 ans, est de permanence. « Quand les garçons ne sont pas là, les filles parlent. On parle sexualité, soin de soi, des filles voilées s’expriment, les parents sont en confiance. » Le lendemain, Hakima part à Londres avec un groupe mixte. Pour se financer, les jeunes ont tenu une buvette pendant l’été. « On a failli tout arrêter après les attentats, les parents crevaient de trouille. Après le 13 novembre, plus personne n’osait sortir le soir. » Mais la vie a repris le dessus. La MJC bruisse d’allées et venues. Karim Yacia, animateur, travaille depuis trente ans dans la rue. Il en avait ras le bol d’entendre les discours sur la démission des pères. « On est allés les trouver dans les bistrots, on leur a parlé de leurs gamins, de ce que les pères devaient transmettre. Très vite, on a organisé des activités pères-enfants, tournois de foot, sorties en montagne. Aujourd’hui, une centaine de pères fréquentent la MJC. L’un d’eux m’a dit dernièrement : “C’est la première fois que je partage quelque chose avec mon fils.” » La nuit tombe sur Romans. La MJC va fermer. Il est temps de rejoindre Philippe. Le fameux Philippe dont les mômes n’ont cessé de parler cet après-midi. Au local de la Croisée des chemins, avec des gamins de 10 ans, Philippe Galant, la quarantaine, déplace les fauteuils. Ça court partout, il faut aller vite pour la soirée raclette. Dehors, Loïc et Valérie discutent avec une mère et sa fille collégienne, Fatima. La veille, elle a téléphoné en pleurs à dix heures du soir, « c’est la merde, Valérie, la merde partout… ». Les canalisations pourries de son immeuble refluaient dans les chiottes de l’appartement, « je pleurais de rage, mais Valérie était là », dit Fatima. Chaque soir, les éducs sillonnent le quartier. Philippe est né à la Monnaie. Il ne connaît pas son père, sa mère a élevé huit enfants comme elle a pu. Philippe est devenu flic dans ce quartier, par « opportunité de boulot ». Quinze ans comme gardien de la paix. Il préside le club de volley-ball, sa passion. Il noue des liens avec les gamins, il éteint les débuts d’incendies, tente de les éviter. Puis le vent tourne ! Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, liquide la police de proximité, les flics sont astreints au chiffre, à karcheriser les cités… « Tu vas apprendre ce qu’est le vrai métier de policier », entend Philippe. Il alerte l’ancienne municipalité socialiste sur l’énormité de cette connerie. Et démissionne. Il troque son uniforme pour un jean et la doudoune de l’éduc de rue. D’instinct, il sait s’y prendre. Il ne demande jamais d’où vient cette nouvelle moto, il ne place jamais un gamin en porte à faux. Il impose un respect réciproque. Pas du genre à raconter sa vie, il lâche parfois aux mômes qui se moquent de ses baskets neuves, qu’enfant, il portait les mêmes fringues toute l’année. « Le coiffeur une fois l’an et les légumes qu’on ramassait par terre après le marché. » Ce soir, il serre des paluches à tour de bras, s’enquiert du stage de l’un, du pouce cassé de l’autre : « Comment tu fais pour le boulot, tu es en arrêt maladie ? » Il prévient son monde d’une sortie de ski en janvier. D’une semaine en camping l’été prochain. « Des gamins ne mangent jamais avec leurs parents. Ils sont devant la télé. Le père ne s’assoit pas à table. La mère reste en cuisine. Au camping, on s’installe et on apprend à se connaître. » Boubaker, 35 ans, a toujours connu Philippe. « La nuit tombée, il nous ramenait dans sa 2 CV. » Philippe reçoit des textos le soir : « On va au ciné, tu viens avec nous ? » « Éduc de rue, c’est tout le temps. » Pour certains, Philippe est un peu père de substitution. Cinq jeunes fument leur clope dans un recoin sombre. Philippe cherche un jeune énervé, Plastic. « En ce moment, celui-là est en colère contre les éducs, la MJC, le maire, alors je prends le temps, on discute. » En février, une nuit, Philippe a téléphoné en pleurs à Loïc. Elyès, 15 ans, venait de se planter, il venait tout juste de voler la bagnole. « Un gamin qu’on suivait, il avait de gros soucis de famille. Il venait de commencer la conduite accompagnée, dit Loïc. On a bien senti que ça allait péter, alors, tard le soir, on a ouvert la MJC et la médiathèque. Quand les CRS ont débarqué, ils ont reçu des pierres mais on était là. On est allés trouver les parents, l’imam, ils ont tous appelé au calme. Un livre d’or et une marche pour Elyès nous ont permis de canaliser les tensions. Rien n’a explosé. » « Ils m’ont aidé pour tout, sans jugement » À Bourg-lès-Valence, l’équipe des éducs a implosé sous les pressions de la mairesse, proche du patron de la Drôme, Patrick Labaune. Tout juste élue, elle a demandé la liste des jeunes accompagnés par les éducateurs. Licenciée, Olivia Narbonne prépare son pot de départ. Avec Bertrand Masson, elle suivait 300 jeunes dans cette commune de 20 000 habitants. Des gamins mais leurs parents aussi. Dalila Boukhari, 52 ans, raconte son installation en catastrophe dans le quartier avec ses cinq enfants sous le bras. « Sans les éducateurs, j’étais perdue. En plein milieu de l’année, il fallait trouver un logement, inscrire les gosses à l’école. On a vécu trois ans dans un appartement sans eau, sans électricité, 500 euros de loyer… Sans jugement, les éducateurs m’ont aidée pour tout, sur les démarches administratives, avec les profs… Les enfants venaient faire leurs devoirs au local. Un de mes fils a connu la prison. Bertrand lui a trouvé un stage, il a pu en sortir. Comment on va faire sans eux ? » Ken, 24 ans, revient de loin. Il a connu les internats, un institut thérapeutique éducatif pédagogique. Bertrand, son éduc, ne l’a jamais lâché. « Pour ma première embauche, il m’a accompagné devant le resto. J’étais incapable de passer un coup de fil. Les éducs s’y prennent avec douceur. Avec le temps, ils gagnent notre confiance. Ils ont connu nos parents, nos sœurs, nos frères. Avec eux, j’ai arrêté les conneries. » Certains politiques préfèrent les remplacer par la vidéo : vingt-six caméras de surveillance à Bourg-lès-Valence, l’équivalent de trois postes d’éducs pendant dix ans. Comme l’a affirmé Jean-Marie Delarue, ancien contrôleur général des Lieux de privation de liberté, mi-décembre, sur France Culture : « La sécurité est un ogre jamais rassasié. » (1) Directeur de recherche au CNRS. Il vient de préfacer l’essai de Véronique Le Goaziou : Éduquer dans la rue, Presses de l’EHESP. PARTAGEZ CET ARTICLE" Éducs de rue à la rue 1 "Reportage n°50 À Calais, les fachos se lâchent Par Charlie Duplan, février 2016 « Les Calaisiens en colère », « Pegida France », « Sauvons Calais »… L’extrême droite se donne rendez-vous à Calais : dans cette ville sinistrée par le chômage, elle peut exploiter à fond le désarroi de la population, en attisant la haine de l’autre, la peur et la tentation du repli sur soi. Calais au cœur de l’hiver. Encore plus triste qu’à l’accoutumée. Ses barres d’immeubles du bord de mer, ses troquets, ses hôtels fermés faute de clients tracent les contours d’une ville en perdition. Des femmes, un sac plastique à la main pour tout bagage, des hommes, le pantalon rentré dans les chaussettes pour éviter de se salir dans les allées boueuses du ghetto, errent. Ils attendent un improbable passage en Angleterre. Ils vivent dans la « jungle », le bidonville installé au bord de la rocade, loin du centre. Leur détresse est récupérée par plusieurs groupuscules et collectifs d’extrême droite qui, à travers eux, répandent leurs idées nauséabondes. Dans sa voiture, Sandrine Desert les regarde déambuler, l’œil méfiant. Cet après-midi, elle effectue une ronde dans sa ville. Depuis le mois de juin, la quinquagénaire, ancienne femme de ménage dans un bahut du coin, scrute les faits et gestes de ces voisins jugés indésirables. Avec douze comparses, elle a monté le collectif des Calaisiens en colère. Sur sa page Facebook, les « flash infos », les photos et les vidéos mettant systématiquement en cause les réfugiés de la jungle se comptent par dizaines. Les appels à brûler le camp et les voitures des locaux venus aider les réfugiés accompagnent souvent les publications. Sandrine Desert, pourtant, se défend de toute incitation à la haine. « J’ai créé ce collectif parce que les Calaisiens sont en détresse. On parle toujours des migrants, de leurs conditions de vie, mais jamais de nous. » Elle affirme en public être « de gauche », assure « n’avoir rien contre les migrants ». Mais un tour en voiture dans Calais en sa compagnie convainc définitivement qu’au mieux, c’est un gentil mensonge et, au pire, une tentative éhontée de manipulation. Car, pour Sandrine, chaque migrant est un danger potentiel. Elle décrit sa ville comme un coupe-gorge où le pire est possible…toujours à cause d’« eux », ceux avec les jeans dans les chaussettes. Sandrine dénonce « des agressions de la part des migrants cachées par les journaux ». Selon elle, toutes les nuits, les habitants du bidonville quittent leurs bas-fonds pour commettre des méfaits. Sandrine raconte des centaines d’histoires d’un air atterré, la mine désolée. « Des migrants se sont déshabillés devant une maison et ont fait des obscénités », jure-t-elle. « Ils ont des couteaux, ils pourraient attaquer des Calaisiens. » « Les gens ne sortent plus de chez eux, les filles ne prennent plus le bus parce qu’ils font des trucs avec leur langue et leurs doigts », déclare-t-elle, en allant jusqu’à mimer le geste. Saluts nazis et croix gammées Ces histoires, elle n’en a jamais été le témoin direct. « On me les a racontées », avoue Sandrine. Sans jamais recouper ses sources ou avancer la moindre preuve, elle balance le tout sur sa page Facebook, suivie par 60 000 personnes. Les Calaisiens en colère se fondent dans cette ville du Nord qui a tout de même voté à 49 % pour le FN au deuxième tour des élections régionales. Ils symbolisent une extrême droite revigorée. En 2013, un autre groupuscule, nationaliste et xénophobe, baptisé Sauvons Calais, avait rassemblé les fachos du coin. En septembre 2014, devant la mairie, 250 énergumènes s’étaient réunis sous les fenêtres de l’édile Natacha Bouchart (LR). Parmi eux, des néo-nazis avec des tatouages de croix gammées, des écussons de la division SS française Charlemagne et des slogans « Bougnoules, dehors ». E n plein centre-ville. Le 8 novembre, l’organisation islamophobe Pegida (Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident) défile dans les rues et brûle un Coran. Une centaine de personnes ont répondu à l’appel pour dire « non à l’invasion imposée par notre gouvernement complice de notre destruction », lancé sur Facebook. Entre le mois de juin et septembre 2015, au moins neuf migrants ont été passés à tabac, toujours sur le même mode opératoire. Plusieurs individus, dans une voiture, de nuit, ont enlevé des gens qui « paraissaient migrants » selon les mots du procureur de la République de Boulogne-sur-Mer, Jean-Pierre Valensi. Celui-ci s’est gardé d’évoquer clairement des motivations racistes, une enquête a bien été ouverte mais aucune arrestation ou mise en examen n’a eu lieu. Ces quelques cas, recensés par les bénévoles ou des associations aidant les migrants, ne sont sûrement pas les seuls, selon Camille, juriste de la Plateforme solidarité de service aux migrants (PSM). « Que ce soient des violences de la part de groupes d’extrême droite ou de la part de la police, on est un peu dépassés et on a beaucoup de difficultés à recouper des témoignages. Les migrants n’ont pas le réflexe de porter plainte. Ils ne veulent pas qu’on prenne leurs empreintes et ils se terrent dans leur peur. » Dans ces conditions, difficile d’établir une base de données fiable. « Comme il n’y a pas beaucoup de plaintes déposées, pour les autorités, il ne se passe rien ! » déplore Camille. Claudia, 29 ans, fait partie du réseau No Border regroupant collectifs et individus se battant pour la liberté de circulation, l’abolition des frontières et la régularisation des sans-papiers en Europe. Un soir de décembre, Claudia tombe sur les membres du collectif des Calaisiens en colère à deux pas de la jungle. « Ils étaient une quinzaine armés de bâtons et de couteaux. Un mec a enlevé sa ceinture pour me taper avec. Au dernier moment, un CRS est venu pour lui dire de se calmer. Fachos et flics ont commencé à nous crier dessus. Un CRS m’a dit : “On n’est pas du même monde.” Ils ne faisaient rien pour les empêcher. » Ce genre d’anecdote, les bénévoles en ont à la pelle. Beaucoup, lorsqu’ils ont un véhicule, ont eu des pneus crevés. D’autres reçoivent des menaces par Internet ou par téléphone. Transfuge Aurélie a « changé de camp ». Pendant un mois et demi, elle a appartenu au collectif des Calaisiens en colère. « Un soir, un réfugié s’est déshabillé, s’est mis à genoux en pleurant et a supplié les flics de le tuer. Les Calaisiens en colère se marraient, les flics aussi. Ça a été un déclic. Je me suis dit que je n’étais pas à ma place. » Depuis, Aurélie file des coups de main aux réfugiés. Mais elle se souvient très bien de ses anciens copains. « Pour eux, les migrants ne sont pas des êtres humains. Ce sont des animaux qui méritent à peine de vivre. » En novembre, le collectif commence des rondes autour de la jungle, officiellement pour soutenir les forces de l’ordre. Dans les faits, ces équipées pouvant rassembler jusqu’à 60 personnes ressemblent à des expéditions punitives. Ils ont diffusé sur la Toile une vidéo d’une sortie aux abords de la jungle. On y entend des hurlements : « C’est la guerre ce soir ! » « Attends, je vais chercher mon gun. » Peu surprenant, selon Aurélie. Plus récemment, dans une autre vidéo, on voit un homme lancer des pierres en direction de la jungle alors qu’un CRS, à ses côtés, tire des grenades lacrymogènes dans la même direction. Sandrine Desert assure ne pas connaître la personne en train de caillasser les réfugiés. Mais elle reconnaît, un peu stupidement, avoir elle-même « lancé une boîte de sardines et une bouteille » au cours de l’une de ces balades punitives. À aucun moment ces violences n’ont été empêchées par les CRS. « Quand nous faisions nos rondes, les policiers se sentaient en confiance avec nous », se souvient Aurélie. « Nous parlions boulot et politique. Un soir, on est tombés sur une compagnie entière qui votait FN. Pour eux, les migrants n’avaient rien à foutre là. Et ça allait au-delà de la question des réfugiés, c’était vraiment tous des musulmans. S’il y avait un feu dans la jungle, ils seraient très contents d’en être débarrassés. Ça, je l’ai entendu. » Collusion flics–fachos Selon Philippe Wannesson, qui tient le blog local Passeurs d’hospitalités, où il dénonce souvent la collusion flics-fachos, la montée de la xénophobie à Calais est logique. « Ce discours s’installe par rapport à une violence institutionnelle qui est aussi très importante. L’écart entre leur discours et le discours des autorités n’est pas si grand que ça. » Sandrine Desert, elle, n’a toujours pas adressé la parole à un migrant. « Vous comprenez, je suis malade, je ne suis plus immunisée et avec les maladies qu’ils transportent… » Dans la nuit du 20 janvier, trois Syriens ont été agressés à la barre de fer en plein centre-ville. Une enquête a été ouverte par le procureur de Boulogne-sur-Mer. Pas d’incitation à la haine, vraiment ? PARTAGEZ CET ARTICLE" À Calais, les fachos se lâchent 1 "Reportage n°64 À Marseille, la solidarité contre la pauvreté extrême Par Dominique Sigaud, mai 2017 À deux pas du secteur bobo rénové des Docks, à Marseille, Pyat-Saint-Mauront, le quartier le plus pauvre de France, agglomère des personnes en grande exclusion. Délaissées par la mairie, par l’État, elles survivent grâce à la solidarité organisée par de moins pauvres qu’elles. Quand le soir tombe, les rats sortent par dizaines dans les allées entre les tours d’immeubles ; il y en avait un ce matin, mort, près du dépotoir-parking-aire de jeu où passent les gamins, à quelques mètres du cadavre de pigeon à tête tranchée, atterri on ne sait pas comment devant l’école des petits, très attirés par l’aubaine. Personne ne l’a enlevé. Une benne à ordures est bien passée mais elle s’est contentée de vider les poubelles sans ramasser les détritus éparpillés partout. Bienvenue à la cité Bellevue, rue Félix-Pyat dans le 3e arrondissement de Marseille coincé entre l’autoroute A7 et l’autoroute A55, vue imprenable sur la mer, le port, les docks réaménagés et les nouveaux quartiers portuaires chics quand on monte au 10e étage, comme dans les favelas de Rio, concept marseillais inédit de « bidonville vertical ». Bienvenue dans le quartier le plus pauvre de France, dit Pyat-Saint-Mauront. Martine Vassal, présidente du conseil départemental des Bouches-du-Rhône, l’a même déclaré « le plus pauvre d’Europe » en janvier, mais tout le monde s’accorde à penser que c’est peut-être exagéré : dans l’Europe du Sud ou de l’Est, il doit y avoir pire. Ironie du sort, c’est ici que les Roms roumains fuyant la misère viennent s’entasser dans des bidonvilles. Les chiffres en tout cas le certifient, 55 % de la population de l’arrondissement vit sous le seuil de pauvreté, et jusqu’à 70 % dans certains coins, comme celui de Pyat. Et encore, c’est sans compter tous ceux que les statistiques ne débusqueront jamais. […] La suite est à lire dans le numéro de mai 2017 de Siné Mensuel PARTAGEZ CET ARTICLE" À Marseille, la solidarité contre la pauvreté extrême 1 "Reportage n°58 Sur quoi mise la France insoumise ? Par Thierry Leclère, novembre 2016 Pas forcément fans de Mélenchon, mais fans du changement, ils veulent que la France bouge. Plongée parmi ces nouveaux enragés qui lancent les révoltes, relaient les colères, inventent une nouvelle forme de démocratie. Reportage à Châteauroux. Ne dites pas à Alison, qui soutient la candidature de Jean-Luc Mélenchon, qu’elle est là pour faire la claque au grand chef à plumes, simplement distribuer des tracts, des autocollants, et placarder des affiches dans tout Châteauroux et alentours. Quand ça se présentera, elle prendra son seau de colle, son balai et son paquet de tracts, bien sûr, «mais franchement la personnalité du candidat, c’est pas l’essentiel». Pour défendre les couleurs de la gauche de la gauche à la prochaine présidentielle, elle avait même une petite préférence pour Clémentine Autain, mais elle s’est fait une raison, « le programme passe avant la personne». Salariée dans le secteur social privé, Alison affiche une fraîcheur militante qui irradie ses 26 ans et tranche avec l’air goguenard mais bienveillant des vieux militants de la gauche de la gauche de Châteauroux, autoproclamés «les sages du baobab», qui ne comptent plus le nombre de campagnes électorales qu’ils ont dans les bottes. Enjouée, battante, toujours volontaire pour faire du porte-à-porte ou battre le pavé à Saint-Jean, le quartier populaire de Châteauroux, Alison anime, avec une dizaine de camarades, l’un de ces groupes d’appui de la «France insoumise» chère à «JLM», comme on dit dans les cercles mélenchonistes. Le groupe d’appui #2 de Châteauroux, qui s’est baptisé fièrement «Éduc pop/agit prop» réunit une dizaine d’hommes et de femmes, à raison d’une réunion mensuelle depuis février. Il ressemble un peu à une auberge espagnole, et c’est son charme. Il y a Jean-Baptiste, le jeune sapeur pompier, sérieux, carré et disponible comme un volontaire du feu. Lui vient de la droite, enfin c’est un peu plus compliqué : «J’ai voté Sarkozy en mai 2012 et Eva Joly au premier tour ; avec sa bonne connaissance juridique, elle me paraissait compétente. Comment j’aurais pu voter Hollande? Confier la France à quelqu’un qui avait mis la Corrèze dans le déficit, non merci !» Chez les Insoumis de Châteauroux, il y a aussi Djamal, le jeune enseignant, Marianne, l’étudiante, Corinne, la cégétiste rigolote «insoumise par nature et par naissance », avec ses saillies qui font toujours mouche en réunion. Il y a encore Sophie, la sémillante documentaliste aux cheveux blancs qui a fait campagne pour le Front de gauche en 2012 mais qui est bien contente de ne pas être encartée car «choisir entre le PC ou le Parti de gauche, ce serait comme me demander de choisir entre mon père et ma mère» ! Au total, une dizaine de militants, jeunes ou moins jeunes, novices ou plus expérimentés, et un seul affilié au Parti de gauche à Châteauroux #2, les Insoumis ont réussi leur pari d’élargir le cercle et de fédérer les électrons libres de la gauche qui ne se reconnaissent pas, ou plus, dans les partis existants. Le mouvement des Insoumis, version Châteauroux, c’est un peu la continuation de «Nuit debout» par d’autres moyens : comment rénover cette démocratie qui bat de l’aile, sortir des traités européens et, avoue sans gêne Alison, se dire en même temps «qu’on n’a pas réponse à tout qu’on est là aussi pour apprendre»? Châteauroux, sa base militaire qui a roulé son drapeau en 2012, ses industries qui ferment depuis des années. Son blues et cette image de préfecture ingrate du centre de la France, peu souriante, qui colle à la peau comme le sparadrap du capitaine Haddock dans L’Affaire Tournesol. Ici, la crise, le chômage, le vieillissement de la population, on sait ce que c’est. Pas besoin de plonger dans les études des sociologues ni les journaux, il suffit de sortir dans la rue. Un dimanche d’automne au Poinçonnet, petite commune tranquille à l’abri de la forêt domaniale de Châteauroux. C’est jour de marché dans cette zone résidentielle à forte imprégnation socialiste. Mais allez donc distribuer des tracts, montrer la bobine d’un candidat, discuter politique dans la France désabusée, écoeurée, de 2016 ! Café, jus de fruits et gâteaux posés sur la table, et surtout une corde, des pinces à linge et quelques feuilles de papier : chez les Insoumis, on appelle ça le «porteur de paroles», une technique de débat de rue qui a prouvé son efficacité. Vous inscrivez une question : «Et si demain on changeait les règles du jeu, par quoi commenceriez-vous ?» ou «Racontez-nous la dernière injustice que vous avez rencontrée sur votre lieu de travail.» Vous amorcez la pompe en écrivant quelques réflexions et les passants s’en emparent là où ils auraient jeté furieusement un tract sur le trottoir ou regardé de travers les militants. Par honnêteté, les Insoumis ont tout de même posé le dernier livre de Mélenchon sur la table, «pour ne pas tromper les gens et faire savoir qui on est». En quelques dimanches, la moisson du «porteur de parole» est éclairante : un salarié raconte comment son entreprise lui a mis la pression au téléphone pendant un arrêt de travail; un chef de service se plaint que sa direction l’oblige à fliquer ses salariés… Rien de très nouveau –on dirait La Misère du monde de Pierre Bourdieu quand la France découvrait la fracture sociale, en 1993– mais ce pas-très-nouveau ramène la politique à sa juste place, à hauteur d’homme et de femme. «C’est ce côté humain que je viens chercher», dit Jean-Baptiste le pompier. «Au début, j’étais méfiant. Si ce groupe n’avait rassemblé que des gens du Parti de gauche, je n’y serais pas venu. J’aime pas les militants professionnels qui roulent trop souvent pour leur pomme, qui ont envie de voir leur photo dans le journal local…» LA GAUCHE DOIT REVENIR SUR LE TERRAIN Vu le climat actuel d’extrême méfiance vis-à-vis de la politique, «on ne peut plus se présenter en disant: “Votez pour nous” et point barre», constate Jean-Baptiste. «La première question à poser, c’est tout simplement: “Est-ce que vous votez ?” Si j’ai incité quelqu’un à s’inscrire sur les listes électorales, j’ai déjà gagné ma matinée !» Et puis il y a le Front national qui, dans le département de l’Indre, séduit maintenant à chaque scrutin national un électeur sur quatre. Jean-Baptiste pense qu’il ne faut pas les culpabiliser, «encore moins les traiter de cons mais plutôt comprendre leur situation personnelle, souvent leur détresse et voir pourquoi ils en sont arrivés là». Discuter avec les gens «pas pour les convaincre forcément, ce serait prétentieux, mais avec l’objectif de les déplacer un petit peu dans leur point de vue et se laisser la possibilité que son propre point de vue soit un peu déplacé aussi», comme dit le tuto vidéo de JLM2017, petit manuel du militant insoumis qui conseille le «50/50», c’est-à-dire «s’interdire de parler plus que son interlocuteur» ! Après le vomitif débat sur la déchéance de nationalité, après des semaines et des semaines de défilés contre la loi El Khomri, de Nuits debout devant la mairie de Châteauroux, place de la République, cette gauche de terrain, souvent main dans la main avec les communistes locaux, a la gueule de bois. Mais elle sent bien que le rendez-vous de la présidentielle arrive comme une flèche incendiaire. Que faire ? Comment faire ? Alison, Sophie, Djamal, Corinne et les autres naviguent à vue avec une seule certitude, une bien fragile mais inoxydable boussole : la gauche doit revenir dans les cages d’escalier et sur tous les terrains qu’elle a désertés depuis tant d’années. Dans les cités de Saint-Jean, Alison s’est entendu dire par des jeunes: «On n’a plus que la mosquée vers qui se retourner et l’imam pour nous faire la morale.» Un électrochoc pour cette fille de communiste : «Comment reprendre contact avec ces jeunes ? Avec l’ensemble des abstentionnistes ? Je n’abandonne pas Facebook et les réseaux sociaux mais rien ne remplace le contact direct. Aujourd’hui, je me trouve plus utile sur un marché que deux heures devant mon ordi.» La maison des associations de Châteauroux, un samedi après-midi. Une salle sans âme et, sous les néons, une quinzaine d’Insoumis de différents groupes d’appui de l’Indre. Ils se rassemblent pour la première fois. À côté de militants aguerris comme Lionel, Dominique ou Aymeric, élu municipal d’opposition et secrétaire départemental du Parti de gauche, l’assemblée reflète bien la diversité des Insoumis. Suzanne, 58 ans : «Ça va vous faire sourire mais j’aime bien les politiques à l’ancienne comme Raymond Barre ou Philippe Seguin… Pourquoi j’ai longtemps voté à droite alors que je défends les valeurs humaines et que je suis, au fond, plutôt centriste? Parce que j’aimais pas les gens de gauche!» La salle rigole tandis que Guillaume, 37 ans, piaffe pour prendre la parole. Devant lui, une pile de tracts appelant à la VIe République: «C’est peut être une obsession chez moi, mais sortir de la monarchie présidentielle dans laquelle nous sommes englués est le préalable à tout. Le combat prioritaire, y en a pas d’autres.» À l’autre bout de la salle, on grince des dents: «Ah oui? Et les cinq millions de chômeurs, tu t’en fous ?» «J’AI PAS ENVIE DE FAIRE DU RACOLAGE» L’horloge tourne, le débat se recentre sur les tâches les plus urgentes. Les fameux «sages du baobab», baptisés aussi «les historiques» (les «préhistoriques», glousse une Insoumise), sortent de leur réserve: «Va falloir faire la tournée des maires pour recueillir les parrainages pour la candidature de Mélenchon.» Carte électorale en main, Dominique, enseignant en lycée technique, a répertorié les trente et une communes où le Front de gauche a fait plus de 14% aux dernières consultations. Des volontaires pour faire la tournée des mairies ? Alison soupire: «Pas envie de faire du racolage. Aller vendre comme un VRP notre candidat, je le sens pas… Mais bon, faut le faire. Que ceux qui s’y sentent à l’aise y aillent. On est complémentaires.» Chez les anciens, on parle déjà tractage. Et ces paquets d’affiches qu’il faut récupérer en région parisienne… Djamal, le jeune enseignant, a du mal avec ce militantisme à la papa qu’il juge un peu dépassé: «À quoi ça sert tout ça ? On va coller, ils vont décoller, on va repasser derrière et arracher à notre tour leurs affiches. Je vois pas l’utilité, à part se faire plaisir…» L’assemblée est divisée: «Quand des milliers de personnes passent à un rond-point et voient les affiches du FN placardées partout, lance Dominique, tu crois pas que ça finit par imprimer dans les cerveaux ?» «Je me sens pas bien. J’ai envie de partir de cette réunion», clame tout d’un coup Myriam, une habitante d’Argenton-sur-Creuse qui met les pieds dans le plat, saisit l’assemblée par ses accents de vérité, et raconte le chômage, les factures d’électricité, les impôts locaux et la vie pas facile –sans permis de conduire, en plus–, à trente kilomètres d’ici. «Vous me faites rigoler avec vos affiches, vos mails, alors que je n’ai même pas Internet. Vous vous rendez pas compte avec votre jargon, vos ordinateurs…Tous les gens qu’on veut aider, ils sont pas comme ça! Certains sont tellement déconnectés de la politique –comme j’ai pu l’être moi aussi– qu’ils connaissent même pas le nom de Mélenchon!» Un ange passe. Philippe, l’ingénieur, tente la synthèse, il a sur lui le dernier livre de Christophe Guilluy, Le Crépuscule de la France d’en haut : «On est ici en zone rurale, loin des grands centres urbains. On représente cette France-là, la France périphérique…» Après quatre heures de réunion, les tâches distribuées, les Insoumis de l’Indre promettent de se revoir le mois prochain. La campagne présidentielle démarre et les doutes ne sont plus de mise. Les Insoumis de Châteauroux veulent être dans l’action. «Envie de rêver», se risque Sophie dans un demi-sourire, consciente que l’époque prête peu à ce genre d’effusions. PARTAGEZ CET ARTICLE" Sur quoi mise la France insoumise ? 1 "Reportage n°86 Les six scandales de la psychiatrie Par Thierry Leclère, avril 2019 Le manque de moyens de la psychiatrie publique devient une maladie chronique et provoque une prise en charge souvent inhumaine pour les patients. Délais de consultation absurdement longs, situations d’urgence qui se règlent parfois par la contention faute d’alternative. Les personnels, à bout, sonnent l’alerte et personne ne répond. « Ici, on crève ! » Qu’est-ce que vous voulez dire de plus ? Le « ici, on crève » est inscrit sur la banderole des employés de l’hôpital psychiatrique du Rouvray, dans la banlieue de Rouen. On est en juin 2018. Deux mois de conflit social. Il faudra que huit soignants entament une grève de la faim (du personnel de santé en grève de la faim, vous voyez où on en est arrivé ?), qu’ils tiennent le coup pendant deux semaines, pour que les autorités lâchent la création de trente postes. Grève à Rennes, occupation du toit des urgences au Havre, campement du personnel de l’hôpital psychiatrique d’Amiens pendant 109 jours et 109 nuits, manif nationale à Paris le 22 janvier… Et puis ? Et puis, rien. Les coups de gueule des personnels à bout, ces derniers mois, ont fait à peine quelques lignes dans les journaux. À croire que l’opinion s’en fout. À la bourse des médias, bloquer un hôpital psychiatrique, c’est forcément moins bruyant que bloquer un dépôt de carburant. Une émission par-ci, un débat par-là, et la psychiatrie retombe dans l’oubli, là où elle s’embourbe. Comme la prison – dont on parle tout de même un peu plus dans les médias – la psychiatrie française est une des hontes de la République. Pas son personnel, bien sûr, il fait ce qu’il peut, mais son système. Une honte pour un pays développé comme la France de voir des malades, pieds et mains attachés, parqués aux urgences pendant des jours en attente d’une prise en charge. Il y a un an, au CHU de Saint-Étienne, le contrôleur général des lieux de privation de liberté s’en est étranglé dans son rapport : cinq patients en stand-by aux urgences depuis cinq jours n’avaient pu ni se laver, ni se changer, ni avoir accès à leur téléphone portable. Trois d’entre eux, obligés de pisser devant tout le monde dans un urinal posé le long de leurs jambes, sur le brancard, au-dessus de leur drap. Aucun d’eux ne présentait des signes d’agitation. Résignés, ils demandaient juste à pouvoir être détachés. Ces cinq-là, comme vingt autres malades psychiques au même moment, sont restés, comme des chiens, dans les couloirs du CHU de Saint-Étienne. Aux urgences générales, devant tout le monde. Un cas extrême ? Peut-être, mais quand on écoute Daniel Zagury, chef de service au Centre psychiatrique du Bois-de-Bondy, en Seine-Saint-Denis, décrire le quotidien d’un établissement en France, il y a de quoi frémir : « Le psychotique agité encombre les urgences. On presse le psychiatre de garde de l’hospitaliser. Il n’y a pas de lit disponible. On l’attache, parfois plusieurs jours, le temps qu’une place se libère. Les cadres infirmiers s’invectivent. Les médecins se disputent. Les patients sont catapultés, parfois sans le minimum de bilan clinique et biologique exigible. L’interne de garde passera plus de temps à chercher un lit, ce qui porte le joli nom de “bed management”, qu’à écouter le patient. » Daniel Zagury est un pro, d’ordinaire plutôt calme, pondéré, mais là, il craque : « La psychiatrie publique est devenue un enfer. » […] La suite est à lire dans le numéro de mai 2019 de Siné mensuel. PARTAGEZ CET ARTICLE" Les six scandales de la psychiatrie 1 "Reportage n°56 Bagnolet : les vertus de la petite reine Par Marie Cigali, septembre 2016 C’est une histoire de banlieue où il ne s’agit ni de trafics,  ni de violences, mais de vélos, de cuisines et d’architectes.  Elle raconte l’imagination, l’énergie et la détermination de  quelques jeunes à se construire un avenir. Cette aventure à  taille minuscule et à rêve capital se déroule à Bagnolet (93). Dans le café Au bal perdu, en face de la mairie, alignés derrière une grande table conviviale, Himed, Sidy et Mohamed détaillent leur projet. À la fois fiers et intimidés, ils vont à l’essentiel. En octobre 2015, ils ont eu l’idée de construire une cuisine tractée par un vélo, une sorte de pousse-pousse qu’ils pourraient garer n’importe où. Ils ont alors 15 ou 16 ans. Leur but est de gagner de l’argent, partir tous ensemble en vacances et s’inventer un avenir. Les moins âgés sont en seconde, section bac pro commerce et technologique, le plus grand, Himed, finit son CAP de carreleur-mosaïque. Tous savent que leur diplôme – s’ils l’obtiennent – ne leur offrira pas grand-chose et qu’ils se retrouveront, comme beaucoup de leurs potes, à bosser en intérim dans la sécurité. Comment faire pour que leur idée prenne vie ? Les jeunes ne connaissent ni la soudure ni la mécanique. Ils frappent à la porte de YA+K, un collectif d’architectes, de designers et d’urbanistes installé depuis un an dans leur quartier, celui des Malassis. L’équipe a pour ambition d’aider les habitants à réinvestir leur espace, à s’impliquer dans leur cité et à leur donner un coup de main pour monter leur projet. Pour le collectif, il est primordial de ne pas faire pour eux, mais avec eux. Leur transmettre leurs savoirs techniques et les rendre autonomes. En octobre, Himed, Sidy et Mohamed commencent à dessiner les premiers croquis de leur cuisine mobile, tracent des plans. Sous l’oeil des architectes qui les guident, ils construisent, soudent les matériaux récupérés. Pour couvrir les frais de matériels, ils emballent les cadeaux de Noël à Auchan, préparent un repas au théâtre de l’Échangeur. Fin avril 2016, la cuisine mobile est assemblée. Ils ont installé une plaque de cuisson chauffée par une bouteille de gaz, et un récupérateur d’eau. Avec ses grandes roues fines, son toit, ses montants en Inox, elle est jolie, bien proportionnée, peu encombrante. Ils l’ont appelée la P’tite Food et lui ont dessiné un logo – une roue noire et blanche avec en son centre son nom, une fourchette et un couteau entrecroisés et, en dessous, en grosses lettres Made in Bagnolet. Une page Facebook lui est désormais dédiée. Les premiers tests ont été couronnés de succès. « On a fait des steaks. On voudrait proposer autre chose que des merguez, utiliser des produits plus sympas. Avec notre système, on peut tout cuire, n’importe où, sans dépendre d’une prise électrique ou d’un raccordement pour l’eau », explique Mohamed. « La cuisine, ça rapporte plus et c’est une bonne ambiance. On est contents parce qu’on y est arrivés. On était très motivés, on y a passé tous nos weekends. Maintenant, on a des commandes », se réjouit Sidy. « On veut finir la deuxième cuisine mobile. En fait, on en voudrait une pour le salé, une pour le sucré, les mettre face à face, poser des chaises au milieu et créer un lieu où les gens pourront s’asseoir et discuter », ajoute Himed. SUCCÈS IMMÉDIAT À côté d’eux, Karl et Karim, les éducateurs de l’association Rues et Cités, écoutent, soutiennent, restent volontairement en dehors. Ils les encouragent à approfondir un point. « La cuisine mobile, c’est d’abord un projet formidable et aussi la possibilité pour eux de se construire un réseau, faire de nouvelles rencontres qu’ils n’auraient pas imaginées, créer des liens avec les acteurs associatifs du quartier. À terme, ils devraient monter une association et finir par tout gérer eux-mêmes », précise Karim. À peine construite, la cuisine mobile est un succès. Le maire de Bagnolet, Tony di Martino (PS), soutient cette idée simple et efficace, les associations leur proposent d’accompagner leurs événements festifs de la rentrée comme ceux de l’été. D’habitude les trois jeunes de Malassis, comme tous ceux de ce quartier en grande difficulté sociale, prennent leurs vacances à Bajo plage, la plage urbaine de Bagnolet (1). Cette année, ils ont fait cap vers de nouvelles aventures, cyclistes et culinaires, à bord de la P’tite Food. Cap aussi chez YA+K pour terminer la construction de la deuxième cuisine mobile. Dans le cadre du service civique, Himed a été embauché par la structure qui vient d’inaugurer un FabLab. Dans cet espace ouvert il y a quelques semaines, des outils, des machines, des ordinateurs, des imprimantes 3D mis à la disposition des habitants pour bricoler, imaginer et aménager leur quartier. « On fait, on n’attend pas. Les projets sont ainsi plus inventifs et répondent de manière plus pragmatique aux besoins. Après avoir construit soi-même un équipement, il est aussi plus facile de se l’approprier, de l’entretenir et même de l’améliorer encore », explique Étienne Delprat, auteur d’un catalogue non exhaustif de projets à fabriquer soi-même(2) et membre fondateur du collectif, avec Anouk Goëlo, Audrey Moizo et Yassine Elkherfih. «En 2010, on était fraîchement diplômés ou encore étudiants des écoles d’archi de La Villette, Belleville et Malaquais. On était très intéressés par les collectifs qui existaient, les expériences qui commençaient à naître en Allemagne et en Espagne où se posait la question cruciale de produire et construire autrement », explique Yassine Elkherfih. Puis l’école nationale d’architecture Val-de-Seine, dans le 13e arrondissement de Paris, lance une expérimentation architecturale. Elle propose de créer, à l’échelle 1, un décor pour occuper l’espace immense et vide des voûtes qui soutiennent la petite ceinture qui lui font face. «L’outillage était financé par l’école. On a commencé à construire en taille réelle, à réfléchir ensemble. De cette expérience est né YA+K», poursuit Anouk Goelo. Le collectif s’inscrit ensuite au 72 Hour Urban Action, un concours international où dix équipes sélectionnées d’architectes et d’urbanistes n’ont que trois jours et trois nuits pour bâtir, occuper et interagir avec un espace délimité. YA+K est sélectionné et part pour Bat Yam, dans la banlieue de Tel-Aviv. Ils construisent DZO Project, du mobilier urbain réalisé à partir de trames de fer à béton. Retour en France. La ville de Metz lance un concours pour sa Nuit blanche. «On l’a gagné en proposant une boîte, 30 mètres de couloir tout blanc, tapissé de tissus », racontent les membres du collectif dans leur local animé par un va-et-vient incessant de jeunes et de visiteurs qui s’installent sur les bancs et autour des tables construits en bois de récup’ ou en palettes, une de leurs marques de fabrique. En 2013, ils rencontrent Stefan Chankland, un artiste missionné par la ville d’Ivry-sur-Seine pour animer un chantier de construction d’immeubles. Pendant trois ans, Ya+K y fera des expositions, mettra en oeuvre des parcours, des ateliers avec les habitants, s’adaptera à l’espace qui évolue sans cesse en fonction de l’avancée des travaux. «On était comme en résidence. Il y eut l’année 1, avec la démolition et les fouilles archéologiques, puis l’année 2, celle des Algeco, puis l’année 3, celle de la construction. On a créé un mois de festival Plateau ZAC d’été, animé un lieu culturel, on s’est ancré dans la ville. Fin 2014, on a créé la Manufacture d’objets mobiles, la MOM. On a programmé pendant six mois-un an une série de workshops, on a créé du mobilier, on a travaillé avec le public pour aménager les espaces urbains.» Toujours avec cette même optique : s’ancrer dans un lieu et travailler avec ceux qui l’occupent. La résidence terminée, YA+K cherche un lieu pour s’installer. Ivry, Pantin, Bagnolet… Une succession de rencontres et de hasards font qu’ils arrivent dans la ville fin 2014. Le principe est clair : la municipalité leur prête un local aux Malassis et, en contrepartie, ils s’impliqueront dans des actions locales (3). Le projet MOM évolue en FabLab, dédié à l’amélioration des espaces de vie, cafés, terrasses, jardins. Ces jardins qu’aime tant le collectif et dont il assure qu’ils permettent «de susciter l’hospitalité et de construire des lieux de sociabilité». Les projets s’appellent Plage arrière, Jardins partagés, Base Rack, Clôture intelligente, Serre suspendue, bac convertible. YA+K aime bien les bancs aussi. Ceux qu’ils souhaiteraient voir – et les habitants aussi – meubler la dalle Maurice-Thorez qui surplombe une partie de la ville. Elle est un condensé de vide, de morosité, d’inconfort et de laideur. On y accède par un escalier en béton, son sol est fissuré, son espace est délimité par des immeubles gris et les magasins qui devaient voir le jour sont désormais des locaux désertés. Une caricature des cités des années 1960 qui prend l’eau et le vent. Avant, au même endroit, on y cultivait des pêchers. Mais c’était avant. Avant que le béton des grands ensembles ait tout grignoté. De mai à novembre 2015, le collectif a proposé, en collaboration avec le centre du quartier Pablo-Neruda, de faire participer une vingtaine de jeunes. Leur idée ? «Métamorphoser cet espace urbain et hostile, sous-pratiqué, délaissé et inadapté, en un espace de jardinage, de sociabilité, pour créer un lieu de vie en commun.» Cette «réappropriation » attendra la mise en place effective du Plan de rénovation urbaine. Qu’importe, ce ne sont pas les projets qui manquent. VÉLO ET BARBE À PAPA Ainsi Cyclow Cafey. Un jour, des jeunes de La Noue, une autre cité de Bagnolet – 3 000 personnes et 40 nationalités – ont voulu ouvrir un local pour y vendre des croque-monsieur, des barbes à papa et autres sandwichs, pendant que s’animerait un atelier de réparation de vélos. Comme ceux de la cuisine mobile, ils ont sollicité les archis et ensemble ont réfléchi à concrétiser leur espoir d’autonomie. Ils ont récupéré un conteneur abandonné sur le parking du centre commercial Gallieni, transporté, réhabilité, aménagé, peint en bleu et orange, et l’ont prolongé d’un auvent qui se lève et se rabat et d’un local de stockage. En quelques mois, ils ont transformé cet espace banal et moche en une structure design, originale, fonctionnelle et accueillante. Les jeunes l’ont baptisé Cyclow Cafey. Ils ouvrent un samedi par mois quand l’association «Tous pour un vélo» vient s’installer. Ce samedi, dans le jardin de ces grands ensembles de La Noue-Bagnolet, l’activité bat son plein. Les mamans papotent sur un banc, les enfants s’affairent, aidés par les bénévoles de l’association. Calmes, pédagogues, ils montrent comment trouver une fuite en plongeant les chambres à air dans des bassines d’eau, comment les sécher, les gratter puis coller les rustines. D’autres relèvent les selles, changent les freins. Cent-cinquante vélos seront remis en état dans l’après-midi. Les gamins font des tours dans le jardin, roulent un peu vite, sourire aux lèvres. Quand ils s’arrêtent, ils viennent au Cyclow Cafey acheter des crêpes ou des bonbons. «C’est super génial», s’enthousiasme Sowban, 9 ans, aussi sérieux qu’affairé, «c’est distrayant, intelligent». «Et très utile», ajoute tout aussi sérieusement son copain Karim, en gonflant son pneu énergiquement. Derrière le bar, les jeunes ont mis de la musique, cuisinent, parlent, s’amusent et comptent la recette. Elle leur servira à partir en vacances, à créer une structure, à être responsables. Klaudia, 17 ans: « On travaille, on finance un voyage à Grenoble.» Saharou, 15 ans, se verrait bien président de l’association. Ou trésorier. « On apprend à faire un dossier, à éditer des bons de commande, à gérer la caisse et à la protéger des vols  », dit-il. Sa prudence fait rire ses potes. Il est sûr de lui, « ben quoi, il faut faire attention, ne pas la laisser à la vue de tou s». Dans cette cité faite de tours distribuées autour d’une cour vide laissée à l’abandon et attaquée par la ruine, c’était une belle après-midi. La Noue, le quartier le plus excentré et pauvre de Bagnolet, avait un air joyeux. 1) Chaque année, en juillet et août, la ville de Bagnolet fait déverser des tonnes de sable, monte des piscines, organise des jeux et des animations de toutes sortes. 2) Système DIY, faire soi-même à l’ère du 2.0 Boîte à outils & catalogue de projets. Étienne Delprat. Éditions Alternatives. 3) Ces actions représentent 50 % de leurs activités, le reste étant consacré à des projets lucratifs permettant de faire vivre l’équipe (deux permanents, trois prestataires et trois contrats propres à l’association) PARTAGEZ CET ARTICLE" Bagnolet : les vertus de la petite reine 1 "Reportage Gilets jaunes mutilés : leurs vies d’après Par Léa Gasquet, juillet 2019 Sept mois après le début du mouvement, on recense plus de 2 500 gilets jaunes blessés, dont 24 éborgnés et 5 amputés. Nous avons rencontré cinq d’entre eux dans le sud-ouest de la France. Ils nous racontent comment ils survivent depuis leurs blessures. La légende raconte que la nuit, les habitants de l’île d’Oléron suspendaient des lanternes au cou de leurs ânes. Depuis le large, les capitaines des navires, croyant reconnaître un phare, changeaient fatalement de cap. Et, à la lueur de l’aube, les naufrageurs, ces pirates de la terre, n’avaient qu’à extirper des coques échouées sur la côte vivres, rhum et bijoux. Une brasserie artisanale a fait de l’histoire sa marque de fabrique. Dans le petit village de Chaucre, le toponyme de la rue des Naufrageurs tient lieu de preuve. La famille de Jean-Marc Michaud, que tout le monde appelle Jim, y a vécu. « Me voilà pirate, comme mon grand-père », tente-t-il dans un rictus douloureux. Aux murs de son appartement, les drapeaux noirs ornés de crânes et de fémurs plantent le décor. À 42 ans, Jim porte une barbe épaisse et une partie du poids du monde sur ses épaules voûtées. La moitié de son sourire est un gouffre. Son regard n’est plus qu’à demi bleu. Le 8 décembre 2018, lors d’un rassemblement de gilets jaunes à Bordeaux, un tir de LBD 40 a fait éclater son œil droit comme un grain de raisin et réduit son profil en bouillie. « Les flics nous menaçaient avec leurs Flash-Ball. Il s’est mis devant moi pour me protéger et ils ont tiré. Je l’ai cru mort », raconte sa compagne Célia Ahnou, 31 ans, tempes rasées, cheveux pourpres et jean déchiré. Le compte rendu de son opération au CHU de Bordeaux ressemble à une liste de courses chez Leroy Merlin. 40 vis et 11 plaques. « Les chirurgiens m’ont refait une gueule en titane. Deux mois plus tard, ils ont retiré mon œil et mis une bille en céramique à la place », explique Jim. « C’est dégueulasse, j’arrive même pas à me passer de l’eau sur le visage le matin. Je me vois dans le miroir, on dirait une gueule cassée de 14-18. Mais c’est pas la guerre ici, putain. » Engagé, il a été réformé suite à une blessure à la cheville. Après son départ de l’armée, Jim s’est lancé à corps perdu dans les teufs. Ex-hooligan des Boulogne Boys, fan des Béruriers noirs, anarchiste et nationaliste, Jim, dont la personnalité multiplie les contradictions apparentes, a rejoint le mouvement des gilets jaunes dès ses débuts. À 60 kilomètres au sud de Bordeaux, la petite ville de Bazas annonce la forêt des Landes de Gascogne. « Il y a quelques années, un gonze a gagné beaucoup d’argent au jeu. Il a fini interné chez les fous, à Cadillac. Pour avoir été à une manifestation je risque de m’y retrouver aussi. Ça tient à rien », philosophe Olivier Béziade, 48 ans, agent de sécurité incendie et pompier volontaire, papa sportif et bricoleur de trois « drôles ». Le 12 janvier 2019, il se rend à son premier défilé de gilets jaunes avec son épouse Cindy, prothésiste ongulaire. Il n’est pas tellement dans ses habitudes de manifester. La dernière fois remonte à 1998. Ado, il avait accompagné son père à une manifestation à Paris. Profitant de la foule, il s’était échappé du cortège pour aller voir la tour Eiffel en vrai. À cette pensée, Olivier esquisse un fugace sourire aussitôt balayé par la suite de son récit. À Bordeaux, rue Sainte-Catherine, dans la foule de gilets jaunes baignée de gaz lacrymogènes, Olivier et Cindy se perdent. Il tente de la retrouver en filant par une ruelle lorsque le projectile le percute à 300km/h, en pleine tête. Olivier s’effondre, face contre terre, et reprend connaissance après quatre jours de coma à l’hôpital Pellegrin. La scène, filmée en entier, a rapidement circulé sur Internet. Il n’a pas pu la regarder, il a laissé ça à son avocat qui a porté plainte pour agression et non-assistance à personne en danger. Olivier s’agace parfois lorsqu’il bute sur un mot. « Ma langue a été sectionnée dans la longueur quand j’ai chuté. Depuis, je zozote un peu », s’excuse-t-il. Chaque fois qu’il éternue, il s’empresse de vérifier à l’aide d’un mouchoir si du liquide céphalo-rachidien ne s’écoule pas de ses narines. « J’ai besoin d’être réopéré, les os de mon nez appuient sur mon cerveau. Pour ça, le chirurgien doit recasser mes pommettes et mon nez. Je lui ai dit qu’on verra plus tard. Je ne suis pas prêt», souffle-til. Six mois après son agression, ses cheveux ont recouvert ses cicatrices. Son visage contusionné a repris forme mais le tir de LBD40 a laissé son crâne en miettes. Et son esprit en lambeaux. Son existence est suspendue à ce jour. Comme dans le film Un jour sans fin, il est bloqué sur le 12 janvier. Mais tandis que Bill Murray parvient à trouver un sens à sa vie, Olivier a chaque jour l’impression de sombrer davantage, malgré les antidépresseurs. « Les médecins m’avaient prévenu que mon comportement pourrait changer après le trauma crânien. Sans médocs, je suis devenu violent. J’ai cassé la gueule à un gonze qui m’a fait un doigt parce que je roulais trop lentement. Et j’ai soulevé ma femme par le col parce qu’elle était en retard. Elle est partie, elle a eu raison. Je fais peur à mes enfants. J’ai dit à la psy: “Internez-moi s’il le faut, je veux m’en sortir” », confie Olivier, toujours en arrêt maladie. AFFRONTER LE REGARD DES AUTRES Frédéric Roy est pressé d’en finir avec l’hôpital. Sa vie est rythmée par les allers-retours entre Gauriac, le village où il habite, dans le Blayais, et le centre de rééducation de la Tour-de-Gassies, en périphérie de Bordeaux. Dans ce long bâtiment vitré, au milieu d’un parc planté de hauts platanes, le centre accueille des grands brûlés et des amputés. Entre deux et quatre fois par semaine, Frédéric y suit des séances de kiné et teste des prothèses. Sa main droite a été arrachée par une grenade GLI-F4 le 1er décembre sur la place Pey-Berland de Bordeaux, lors de l’acte III. « Ça n’a même pas tellement saigné, c’était comme cautérisé par l’explosion. Je suis resté une heure et demie dans une ruelle avant que les pompiers ne viennent me chercher sous une pluie de lacrymogènes», se souvient Frédéric, discret trentenaire, père de deux enfants qu’il garde un week-end sur deux. Son couple n’a pas résisté au drame. «Cela faisait longtemps que c’était terminé, ça a juste été un déclencheur», pose Frédéric. Il peine à expliquer à quoi il occupe ses journées le reste du temps. Remplir des papiers. Réapprendre à écrire. Sa soeur, aide à domicile, lui rend visite dès qu’elle peut et fait ses courses. Lui n’ose pas affronter le regard de ses connaissances au supermarché. Leur pitié le glace. Éviter ces situations est devenu son nouveau mode de vie : «Mon grand m’a proposé de me découper ma viande en me voyant galérer. J’en ai pleuré. Maintenant, je fais des saucisses et des steaks hachés.» «JE REFUSE D’AVOIR PEUR» Pêcheur comme son père, Frédéric est devenu lamaneur comme son frère, après la naissance de ses enfants. Dans le port de Bordeaux, il amarre les bateaux. Un boulot risqué rémunéré un peu plus de 2 000euros par mois qui lui permet d’être présent à la maison une semaine sur deux. Après le travail, il bosse encore, sur des petits chantiers ou dans le jardin de ses voisins retraités. Acheter sa maison et un mobil-home près de l’océan avec la mère de ses enfants, c’était le plan. Il s’y est accroché tant qu’il a pu, non sans quelque mépris pour « les assistés qui touchent plus d’aides à rester dans leur canapé». Sans son boulot, il se sent désoeuvré. Pas de loisirs, peu d’amis. Il cherche des solutions avec le prothésiste pour s’y remettre au plus vite. «Je ne veux pas de quelque chose d’élaboré et de fragile. J’ai besoin d’une sorte de pince qui me permette d’attraper et de relâcher facilement des cordages », demande Frédéric, qui espère obtenir l’homologation par la marine. Depuis peu, il retourne à Bordeaux le samedi: «Je refuse d’avoir peur. S’ils m’ont fait ça, c’est pour que les gilets jaunes aient peur, pour tuer le mouvement.» Il tente d’inverser la charge de la honte. Un poulet zélé tente de le fouiller ou de l’arrêter? Il lui colle son moignon sous le nez. Généralement, l’autre ne sait plus où se mettre. Pas tous cependant. Deux jours après son amputation, le cerveau embrumé par les cachetons, Frédéric est auditionné par un officier. «Des policiers avaient porté plainte contre moi. Ils ont essayé de me faire dire que je voulais leur renvoyer la grenade. C’est faux, j’ai essayé de me protéger. J’étais tombé au sol à cause d’un mouvement de foule quand la grenade est arrivée sur moi », explique-t-il. À sa sortie, il porte plainte à son tour pour «agression» et «mutilations volontaires » contre X. Faute d’éléments suffifisants, lui répond le parquet, sa plainte est classée. Ni vidéosurveillance, ni vidéos amateurs – le réflexe de brandir systématiquement son smartphone est arrivé après les premiers blessés graves –, ni aucun témoin direct n’ont été retrouvés. Au moins vingt-cinq enquêtes ont été ouvertes pour des violences policières à Bordeaux, ce qui place la capitale girondine en deuxième position après Paris. Le procureur est-il plus enclin à lancer ces procédures là où les violences ont été plus nombreuses? L’un des éléments de réponse se nomme Didier Lallement. Préfet de Gironde entre 2017 et 2019, il était qualififi é de «fou furieux» par certains collègues, rapportait Libération au moment de sa nomination à Paris en mars pour remplacer son prédécesseur limogé pour son « laxisme». «Protéger les manifestations, c’est briser l’émeute […] Je vous demande une impunité zéro », l’enjoint alors Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur. Leurs visions du maintien de l’ordre coïncident: produire un maximum d’interpellations et mutiler en masse. À La Rochelle, Me Alexandra Dupuy suit plusieurs «GJ», dont Jim : « Lorsqu’un gilet jaune est arrêté, il est jugé en comparution immédiate ou quelques mois après. Mais pour les blessés, l’absence de réactions est totale. Pire, les forces de l’ordre portent plainte pour “outrage” et “rébellion” afi n d’inverser la vapeur. Je le vois aussi pour les dossiers de confrères, les enquêtes n’aboutissent à rien. Ma stratégie va être de viser plus haut: la responsabilité des commissaires en charge des opérations. » Loin d’être reconnus comme victimes, les blessés sont frappés de suspicion. Au déni des autorités, publiquement assumé par Christophe Castaner et la directrice de la police des polices (IGPN), s’ajoute la méfi ance des proches. «Tu cherchais les ennuis », « Tu n’aurais pas dû y aller», s’est vu reprocher Olivier. Innocente, la question des enfants de Frédéric en dit long sur l’opinion générale:« Papa, tu as fait quelque chose de mal?» LE PRIX D’UNE VIE Du fait de leur participation à un « mouvement populaire », les assurances et les mutuelles se défaussent. Comment continuer à rembourser son emprunt et à payer ses factures lorsque son revenu est divisé de fait par trois ? Olivier et Frédéric, qui touchent chacun environ 700euros mensuels d’indemnités de l’assurance maladie, ont renoncé et mettent en vente leur maison. À Portiragnes, Yann Simonin a perdu la moitié de ses dents après avoir été tabassé à coups de matraque par la Bac de Toulouse lors de l’acte IX. «J’ai perdu connaissance sous le chocet au réveil, j’ai craché mes dents. Je dois trouver 13 000euros pour me racheter un sourire », raconte le serveur de 39 ans. Sans ressources, il a survécu quatre mois grâce à une cagnotte de solidarité de 2 000euros. Son oncle l’a ensuite embauché pour la saison dans son restaurant sur la côte. Accrochés l’un à l’autre comme deux naufragés, Jim et Célia regardent dériver au loin les restes de leurs projets depuis le salon sombre d’un lotissement neuf. Avant le drame, Jim commençait un CDD d’ouvrier viticole et Célia travaillait dans le resto de ses parents. Ils avaient prévu de rejoindre le meilleur ami de Jim à La Réunion en septembre. Traumatisés, ils n’ont pu reprendre le travail et vivotent à deux avec environ 1 000euros d’indemnités par mois. La nuit, ils fi xent le plafond. « Je pense à ma vie qu’ils ont niquée. Je voudrais juste retrouver une existence normale: dormir la nuit, manger trois fois par jour », glisse Jim. Autour d’eux, le temps fl otte. Dernier repère dans ces existences suspendues, les rendez-vous du samedi avec les gilets jaunes de La Rochelle. Souvent isolés, les blessés trouvent réconfort et soutien auprès de camarades en jaune, rencontrés sur les ronds-points, ou de parfaits inconnus ralliés à leur cause. Célia et Jim ont vu arriver chez eux des sacs de courses pour plusieurs semaines. Encore alité, Frédéric a reçu la visite des gilets jaunes du péage de Saint-André-de-Cubzac, où tout a commencé. Certains ont bénéfifi cié d’un soutien matériel grâce à des cagnottes en ligne. Antoine Boudinet, animateur scolaire de 26ans, ne veut pas toucher à la sienne. « C’est à l’État de m’indemniser la main qu’il m’a arrachée », martèle-t-il avant d’ajouter: «Je peux me permettre de refuser, contrairement à d’autres, je suis très soutenu par ma famille.» Sympathisant du NPA, originaire de Bayonne, il est entré dans le mouvement lorsqu’il y a vu résonner le sens de la justice sociale qui l’animait. Blessé le 8décembre, il a cofondé en avril le collectif Les Mutilés pour l’exemple avec le double objectif de faire interdire les grenades et les LBD40, et de faire reconnaître le préjudice subi. « À combien estimeront ils le prix d’un oeil, d’une main, d’une vie?», questionne-t-il. À la terrasse d’un bistrot du quartier des Chartrons, il accompagne son café d’une cigarette, roulée, comme il en avait l’habitude. « J’ai dû réapprendre ça et beaucoup d’autres choses. Je ne veux pas qu’on les fasse à ma place. C’est une question d’amour-propre », sourit-il doucement. Malgré ses traits tirés, Antoine ne se ménage pas. Immédiatement après son amputation, il recevait la presse dans sa chambre d’hôpital et n’a pas arrêté depuis. Il veut continuer à visibiliser leurs souffrances, ne pas laisser l’été souffler le vent chaud de l’oubli sur leurs blessures. « Ça arrangerait trop l’État qu’on nous enterre médiatiquement », soutient-il. Alors, malgré ce qui est devenu en quelques mois une routine, il continue de répondre aux questions des journalistes. À force, il a parfois ce drôle de sentiment de se détacher de lui-même, de raconter la vie d’un autre. Que son identité se dissout dans cette figure médiatique caméléon sur laquelle chacun plaque ce qu’il croit en comprendre. Un peu comme le mouvement qu’il a embrassé à jamais. PARTAGEZ CET ARTICLE" Gilets jaunes mutilés : leurs vies d’après 1 "Reportage n°65 Dire son homosexualité, c’est encore très compliqué ! Par Léa Gasquet, juin 2017 Des droits qui progressent mais des discriminations qui persistent. En 2017, en France, faire son coming out auprès de ses collègues ou de ses proches est loin d’être une évidence lorsqu’on est homo ou transgenre Le 20 avril 2017, Xavier Jugelé, un policier de 37 ans, est tué dans un attentat pendant son service sur les Champs-Élysées. Lors de la cérémonie d’hommage national, dans la cour de la préfecture de police de Paris, son conjoint prend la parole. En présence de François Hollande, alors président, devant un parterre de gradés et d’élus, il évoque leurs derniers échanges, la joie partagée d’un départ en vacances, son amour et sa peine, infinie. Les éditorialistes y ont vu un symbole. Celui des profondes mutations de notre société. Le « franchissement d’une étape civilisationnelle », a même affirmé Thomas Legrand sur France Inter. Tandis que sur sa chaîne YouTube, le père Le Pen s’est aussitôt scandalisé cet « hommage homosexuel équivoque ». Que le conjoint d’un flic gay s’exprime ainsi publiquement sur sa relation est une première. Pour autant prétendre que nous vivons dans une société débarrassée des discriminations et des préjugés est très optimiste. La police ne traîne pas une réputation très gay friendly. « Peu de personnes homo et trans portent plainte par crainte d’être mal reçues », reconnaît Mickaël Bucheron, le président de Flag!. Cette association des flics LGBT(1), dont Xavier Jugelé était membre, intervient régulièrement pour former policiers et gendarmes. En vingt ans de métier, le brigadier-chef Bucheron a vu la situation évoluer : « On est passé d’une génération pour qui il n’y avait pas d’homos dans la police à une génération qui en parle, même si cela reste plus compliqué pour les hommes que pour les femmes, en province qu’en région parisienne. » […] La suite est à lire dans le numéro de juin de Siné Mensuel PARTAGEZ CET ARTICLE" Dire son homosexualité, c’est encore très compliqué ! 1 "Reportage n°59 Paris : Quand la solidarité fait boule de neige Par Thierry Leclère, décembre 2016 Au début, ce furent des actes isolés. Puis, ces gestes de mobilisation se sont multipliés et, au total, c’est une véritable chaîne humaine qui s’est mise au service des migrants à Stalingrad, dans le 19e arrondissement. – Je viens du Darfour… – Tu viens du Darfour… – Il (ou elle) vient du Darfour… – Nous venons du Darfour… Il est six heures, une nuit épaisse et humide tombe sur la rotonde Stalingrad, dans le 19e arrondissement de Paris. Comme un chœur improvisé, sur les trois escaliers raides et les pentes herbues, des dizaines de migrants, soudanais et érythréens pour la plupart, scandent en plein air l’alphabet ou répètent inlassablement quelques phrases d’usage courant. – Comment ça va ? – Ça va bien… – Et toi, comment ça va ? – Moi, ça va bien… Un cahier ou une simple feuille posés sur les genoux, ils sont emmitouflés, bonnets vissés sur la tête, écharpes autour du cou. Dans cet amphithéâtre improvisé, des grappes de visages noirs et des dizaines de paires d’yeux fixent leurs profs, jeunes bénévoles énergiques comme ces deux étudiantes – elles ont le feu sacré – qui semblent slamer leurs conjugaisons ou comme Pierre, aux cheveux blancs, qui, le nez collé sur son tableau Velleda, ferraille avec l’usage du participe passé. La scène est iconoclaste, tendre, bouleversante et les passants ne s’y trompent pas, qui s’arrêtent en chemin, incrédules, esquissent un sourire. Ils n’en reviennent pas de voir cette assemblée si studieuse, si motivée – plusieurs dizaines d’élèves en ce milieu d’automne, plusieurs centaines l’été dernier – qui correspond si peu à l’image, misérabiliste ou menaçante, que les télés renvoient des migrants depuis des mois et des mois. Pierre est si concentré sur ses terminaisons, le stylo braqué dans le faisceau du projecteur d’appoint, qu’il n’a pas senti venir les premières gouttes. – Il pluie ! Il pluie ! Des cris joyeux fusent dans l’assemblée. Repli stratégique, cahiers trempés et mains gelées. Rendez-vous demain, même heure, même endroit. Au premier rang, Yacine, un Soudanais arrivé depuis quelques mois à Paris, ferme son anorak et reprend la direction de Sarcelles où il loge en foyer : comme lui, beaucoup de migrants viennent chaque soir de Paris ou de la proche banlieue, suivant leurs errances et leurs toits de fortune. Sous la pluie fine, Baptiste Pelletan discute avec la petite équipe de profs volontaires. Cet ancien étudiant passé par le CNRS et le Muséum d’histoire naturelle est à l’origine de ces cours en plein air. L’idée n’est pas nouvelle mais elle a été développée avec une remarquable efficacité par Baptiste et quelques volontaires au sein du Baam, le Bureau d’accueil et d’accompagnement des migrants, une petite association née l’année dernière après l’occupation par plusieurs centaines de migrants du lycée Jean-Quarré, dans le 19e. En un an, le Baam a essaimé des dizaines de cours de français, à Stalingrad comme dans tout Paris, bibliothèques, médiathèques ou associations servant de refuge. Et croyez-vous que Baptiste manque de volontaires ? C’est tout le contraire. Il consulte son Smartphone et parcourt ses tableaux Excel : « Du 17 octobre au 10 novembre, 262 volontaires se sont manifestés pour donner des cours ! » La réalité est encore plus impressionnante quand on sait que 95 % des volontaires sont des femmes. La page Facebook du Baam et ses presque 10 000 mentions « J’aime » reflètent chaque jour cette féminisation de la solidarité envers les migrants. Une constante dans cette galaxie des bénévoles de Stalingrad : des cours de français aux distributions de repas, la mobilisation est très majoritairement féminine, ce qui s’accompagne de quelques réflexions machistes, bien grasses, y compris chez des militants mâles investis qui croient expliquer le phénomène : « Les Soudanais sont beaux mecs… », les femmes vont vers « les trucs de soins »… APRES L’EVACUATION, SILENCE ET PLACE NETTE Vendredi 4 novembre, six heures du matin. L’évacuation par 600 policiers et gendarmes, en direct live (la « mise à l’abri » dans le jargon de la préfecture de police de Paris) des quelque 4 000 parias dormant à même le sol entre le canal Saint-Martin, la rotonde de Stalingrad et l’avenue de Flandre a fait grand bruit dans les médias nationaux. Depuis, silence et place nette. Les estafettes de gendarmerie garées près du canal de l’Ourcq ou boulevard de la Villette, en face du café le Tout va mieux (les poulets ont de l’humour), dissuadent tout rassemblement et toute éventuelle réinstallation. Le parterre central de l’avenue de Flandre a été grillagé, comme les abords du métro aérien. Les tentes Quechua ont laissé la place à des tables de ping-pong, des filets de handball, des sapins et des chalets de Noël. Que reste-t-il de cette formidable mobilisation des voisins qui ont distribué depuis l’été des milliers de petits déjeuners, de repas, de vêtements, de duvets, de médicaments, de produits hygiéniques, de chaussures, de cartes téléphoniques ? En apparence, pas grand-chose. Si, quai de Seine, sur la promenade Signoret-Montand, quelques dizaines de mineurs et d’adultes longent le canal, les mains dans les poches, se dirigeant vers les tables dressées auprès de la sculpture monumentale en fonte, la bien-nommée Horizons suspendus. Il est 8 heures du matin, l’équipe de P’tit Dej’ à Flandre maintient encore son point de distribution : thé, baguettes, confiture, viennoiseries. Ce n’est plus le rush de la rentrée quand le campement dantesque occupait la moitié de l’avenue de Flandre et que les P’tit Dej’ à Flandre servaient quotidiennement jusqu’à 800 personnes, mais il reste quelques primo-arrivants débarquant à Paris ou des migrants esseulés qui errent dans le quartier. On est à la mi-novembre. Claire Peslerbe ne cache pas son épuisement : depuis juillet dernier, cette assistante sociale est sur le front. Son engagement est d’autant plus remarquable qu’elle a démarré seule, elle qui habite avenue de Flandre et qui n’a tout simplement pas supporté, au retour de vacances, d’enjamber des corps, « certains enroulés dans des draps, à même le goudron, parfois sans sac de voyage ni tenue de rechange, comme tombés du nid ». Claire se souvient de cet été comme d’un tourbillon, d’une aventure humaine extraordinaire dont elle semble ne pas s’être encore totalement remise : « Au début, on éprouve un sentiment de sidération et d’impuissance. Que faire ? Je prends mon courage à deux mains et j’aborde, devant chez moi – on était en juillet –, des Érythréennes et des Somaliennes pour discuter, de femme à femme. Quelques mots d’anglais. Je les invite chez moi à prendre une douche, à faire la lessive : elles ne voulaient pas déranger, s’asseyaient sur un coin de mon canapé, prenaient une serviette de toilette pour quatre, pour ne pas me gêner. Comment les aider, les orienter ? Je leur montre un plan de Paris, je réalise qu’elles n’ont aucune notion des distances, l’une connaît juste « Calais Ville » pour rejoindre « quelqu’un à Leeds », l’autre veut filer vers l’Allemagne. Je leur montre des vidéos pour voir combien c’est dangereux de franchir la Manche… Totalement inutile, ça ne leur fait pas peur du tout ! Un peu à cours d’idées, je leur demande ce qui leur manque le plus. Elles me répondent sans hésiter : « La musique ! » On va sur Internet, on écoute des chansons, on trouve des recettes de cuisine de chez elles. C’était gai, elles étaient folles de joie… » Début août, le lave-linge de Claire tourne à plein régime. Imitant ce qu’elle a vu fonctionner quai de Jemmapes avec les Afghans, elle entreprend de servir le petit déjeuner, tous les matins, sur le banc, en face de chez elle. Deux semaines durant, seule, elle descend son seau de thé, ses baguettes et ses pots de confiture qu’elle distribue pendant une heure ou deux avant d’aller au travail. Des migrants coupent le pain, donnent un coup de main. Au cours de l’été, l’aide des voisins arrive, spontanée et bienvenue (« Trente euros par jour, je commençais à être un peu juste… », rigole Claire). C’est alors que le miracle de P’tit Dej’ à Flandre se produit. Peut-être un sociologue étudiera-t-il un jour comment naissent ces chaînes de solidarité, en dehors de toute association constituée, de tout réseau organisé. De l’initiative solitaire de Claire est né en effet un réseau de 170 personnes. Des volontaires du quartier qui ont donné leur adresse mail pour se lever à l’aube, pour distribuer des milliers de petits déjeuners jusqu’à l’évacuation du 4 novembre. Jérôme Musseau, jeune prof de sciences, un des piliers de ce mouvement spontané, a monté la page Facebook et ouvert une cagnotte qui a récolté 10 000 euros en quelques semaines : « Je ne suis pas un bénévole-né mais un jour ça arrive devant chez vous. Vous vous dites : “Ça me fait chier, j’ai autre chose à faire.” Mais vous y allez. Ensuite, vous êtes happé par le mouvement, c’est comme une drogue. » Un mouvement spontané mais aussi très organisé. Le concret prime. Besoin de figures tutélaires. Il faut être rigoureux, au prix de quelques mini-engueulades, tout en restant accueillant pour les nouveaux. Laurent, Fabienne, Jean-Baptiste, Éric… Tous ont vécu peu ou prou cette douce euphorie, emportés par la solidarité de voisinage, un sentiment comparable à ce qui se joue dans les plus forts mouvements de grève. C’est tout votre environnement qui se réveille : le boulanger de la rue Curial et une dizaine de ses collègues qui offrent leurs baguettes, le supermarché du quartier qui ouvre ses portes pour une collecte de marchandises, un restau d’entreprise qui chauffe les seaux d’eau, les caves qu’on réquisitionne pour entreposer la marchandise, les cours d’immeuble pour laver les tentes… Bref, c’est la géographie humaine et affective de votre quartier qui change, des voisins que l’on découvre. Depuis l’évacuation du 4 novembre, Jérôme évoque, en plaisantant à moitié, son « réfugiés blues ». Claire dit un peu la même chose : « Au début, face à cette détresse, vous ressentez un sentiment d’inhibition et c’est normal. Quand vous arrivez à le dépasser, vous vous dites : “Mais pourquoi j’ai pas fait ça avant ?” » TENIR LE QUARTIER LA TÊTE HAUTE Exemplaire et sans nuage, la solidarité avenue de Flandre ? Évidemment non. Il y a le jeu trouble des passeurs et des réseaux organisés qu’on devine sans vraiment comprendre. Il y a des pétitions qui fleurissent pour respecter « l’égale dignité » (sic) des migrants et des riverains excédés, la mairie qui tarde à fournir le minimum vital, des robinets, des pissotières : « Les élus jouent la politique de l’autruche pour ne pas perdre d’électeurs, une lâcheté évidente », peste Claire. Les injures, les « salopes » lancés par des passants irascibles. Les commerçants qui râlent pour leur chiffre d’affaires. Et puis, au sein même du groupe, il y a aussi les ego à gérer et les « pets aux casques » de chacun, comme dit avec humour l’initiatrice de P’tit Dej’ à Flandre : « On peut se regarder dans la glace, on sait au nom de quelles valeurs on agit, mais ne soyons pas dupes : entrent aussi en jeu des motivations personnelles, un besoin de reconnaissance, l’envie de se faire plaisir… et c’est normal. » Le groupe P’tit Dej’ à Flandre est loin d’être un cas unique à Stalingrad. D’autres ont lancé des distributions spontanées. On a vu des breaks arriver de banlieue, ouvrir leur coffre et sortir des marmites fumantes. La Cuisine des migrants, un autre grand groupe de voisins solidaires, donne des milliers de repas depuis le printemps. Il y a aussi des personnages d’exception, comme cette jeune retraitée, un des piliers du quartier, qui a hébergé chez elle jusqu’à six migrants dans son trois-pièces. Son séjour est rempli H24 de sacs à distribuer. Bien sûr, il y a les grandes ONG, Emmaüs, la Croix-Rouge, les Restos du cœur, Médecins du Monde, la mosquée de la rue de Tanger, les très nombreuses associations musulmanes et les adventistes de l’ONG Adra avec ses milliers de repas du midi, qui sont là toute l’année, tournent avec leurs maraudes. Mais les voisins, à Stalingrad, ont eu le sentiment depuis cet été de battre le pavé et de tenir leur quartier la tête haute. « Vous êtes de quelle association ? » s’entend dire régulièrement l’équipe. D’aucune. Ils ont jusqu’ici repoussé le moment de se structurer. Pas de président(e). « Se ranger dans le milieu associatif », Claire en est persuadée, « c’est un peu se normaliser. On est inclassables, c’est notre force et on préfère peser en tant qu’électeurs-citoyens. » PARTAGEZ CET ARTICLE" Paris : Quand la solidarité fait boule de neige 1 "Reportage n°44 Happy Chandara, une école parce qu’elles le valent bien Par Véronique Brocard, juillet 2015 Au Cambodge, seulement 36 % des filles vont à l’école. Les plus pauvres sont contraintes de travailler très jeunes et sont victimes des réseaux de prostitution. Pour leur donner une chance et un avenir, Tina Kieffer a créé il y a neuf ans une ONG, Toutes à l’école, et ouvert un établissement pilote près de Phnom Penh. Aujourd’hui, la petite école s’est métamorphosée en un complexe scolaire de trois niveaux – de l’élémentaire au lycée. Grâce à des dons privés, plus de mille élèves inscrites à Happy Chandara reçoivent gratuitement une solide éducation, apprennent à devenir des femmes libres et instruites capables de participer à la reconstruction d’un pays dont la moitié de la population a moins de 18 ans et a perdu 90 % de ses intellectuels lors du génocide perpétré par les Khmers rouges. Il est 16 h 30. La sonnerie annonçant la fin des cours résonne à Happy Chandara, une école de filles installée dans une zone rurale périurbaine à 12 kilomètres de Phnom Penh. Des dizaines de fillettes en uniforme – jupe bleu marine et chemisier rose – sont rassemblées dans la cour. Dans quelques instants, les élèves, casque sur la tête, sortiront par grappes, se bousculant et criant, comme le font tous les enfants du monde à la veille des vacances scolaires. Elles rejoindront leurs parents qui les installeront à l’arrière de leur moto pour rentrer à la maison. Les plus grandes s’en iront seules en vélo pour rejoindre les communes de Prek Thmey, Chhuer Teal, Koh Anlong Chen et Don Sor. D’autres rentreront à pied. C’était un vendredi, un jour banal et joyeux pour ces écolières dont les familles vivent pauvrement d’agriculture, de pêche, de cueillette de jasmin et de boulots précaires. Mais voir ces petites filles sourire, ces parents faire des gestes de parents ordinaires a, ici, quelque chose d’étonnant. D’exceptionnel même au regard de la situation sociale extrêmement difficile des familles. C’est que cette école privée, soutenue par des donateurs, n’est pas une école cambodgienne comme les autres. Elle est dédiée aux filles les plus démunies, à celles qui n’auraient jamais pu lire et écrire. Elle est une bataille pour l’éducation des filles dans un pays où la priorité est donnée aux garçons. Plus encore, elle est un projet global – éducatif, social et politique – qui s’inscrit dans la reconstruction d’un pays toujours détruit par le génocide perpétré par les Khmers rouges il y a quarante ans. L’aventure de Happy Chandara commence en janvier 2005. Tina Kieffer, ex-journaliste à TF1 et directrice du journal Marie Claire, part à Phnom Penh passer des vacances avec mari et enfants. Elle frappe à la porte d’un orphelinat pour y donner des vêtements. Là, dans la cour, elle aperçoit une petite fille toute maigre, silencieuse et effrayée. L’enfant s’appelle Chandara. « On a eu une rencontre d’amour. Tout est parti de là », raconte Tina Kieffer. « Elle ne parlait pas le khmer et s’était inventé un langage ». « J’ai décidé de l’adopter et de créer une ONG, Toutes à l’école, destinée à scolariser les filles issues des classes sociales défavorisées, ce qui, pour moi, est l’un des grands enjeux du millénaire.Les études sont formelles : dans les pays où l’éducation des femmes progresse, la mortalité infantile et la surnatalité baissent, la propagation des pandémies est mieux maîtrisée. Une femme instruite peut à son tour éduquer ses enfants. » La première école est implantée au Cambodge. Parce que c’est le pays de Chandara, d’où le nom de l’établissement. Parce que la pauvreté est telle que les enfants travaillent dès le plus jeune âge. Parce que les filles représentent seulement 36 % des enfants scolarisés. Parce que la prostitution et la pédophilie font des ravages. Parce qu’il fut un temps où le savoir était, sous le régime de Pol Pot, un crime puni de la peine de mort. En 2006, l’école primaire est construite. Happy Chandara ouvre trois classes de CP. « Comme on ne nous connaissait pas, le chef du district avait alors lancé un appel pour que les familles les plus pauvres, c’est-à-dire celles qui ont un revenu mensuel inférieur à 100 dollars, acceptent d’inscrire leurs petites filles », se souvient Colombine Blum, la vice-présidente de Toutes à l’école. « Le jour de la rentrée, il y avait une file énorme devant l’école. On voulait en prendre quatre-vingts, finalement, on en a pris quatre-vingt-douze. » l’école grandit avec les filles Les élèves grandissent, changent de niveau. Un collège est bâti à quelques centaines de mètres de l’école élémentaire. Puis un lycée qui ouvrira ses portes à la rentrée prochaine. Au total : 1 050 élèves à gérer, plus les cent soixante-dix salariés de Happy Chandara qui, avec les années, sont khmers à 98 %. Des instituteurs et des professeurs, des cuisinières, des femmes de ménage, un responsable technique et un responsable pédagogique, des assistantes sociales et des psychologues, des vigiles. « On a également une formation de coiffure et un cabinet dentaire. On fait venir des médecins, des gynécos, des généralistes. On a créé un gymnase, une bibliothèque, une salle informatique », précise Tina Kieffer qui se consacre totalement à son ONG. Elle est loin la petite école élémentaire qui, en neuf ans, s’est transformée en un véritable complexe scolaire qui coûte de plus en plus cher (voir encadré) pour maintenir la gratuité totale pour les enfants. L’uniforme, le cartable, la cantine, les cahiers, les livres, les tenues de sport et les chaussures, l’internat, les sorties. À elles qui n’ont rien, on leur donne tout. Et surtout, au-delà des moyens matériels, de quoi se construire un avenir. Il suffit de se promener dans les environs de l’école pour comprendre la réalité sociale de cette banlieue périurbaine de Phnom Penh. Les maisons faites de bois et de tôle sont cabossées. La terre battue est jonchée de détritus. Les enfants courent sans chaussures, à moitié nus. Insalubrité, promiscuité, pauvreté. Les petits sont une aide précieuse pour la famille, qui travaillent beaucoup pour pas grand-chose. Il faut de la volonté – ou un intérêt financier – pour s’en priver et inscrire les filles à l’école. L’équipe de Happy Chandara le sait. Pour compenser le manque à gagner induit par la scolarisation des enfants, tous les trois mois, elle donne aux familles dix produits de première nécessité : riz, huile, boîte de thon, lessive, dentifrice… Chaque trimestre, voire plus si nécessaire, une des cinq assistantes sociales leur rend visite. « À la misère – 80 % des familles sont endettées – s’ajoutent des problèmes de violences verbales ou physiques », constate Borem Li, le responsable de l’équipe. « C’est pour cela que nous suivons de près la situation de chaque famille. Nous nous assurons que les enfants absents pour maladie ne sont pas en train de travailler. Nous les aidons à trouver des solutions et parons au plus pressé. » Une maison a été très abîmée par la mousson ? L’école aide à sa reconstruction. Un père, à cause de son énorme zona qui l’empêche de travailler, veut vendre son tuk-tuk pour nourrir sa famille ? Happy Chandara, où sont scolarisées ses trois filles, intervient aussitôt. Michèle Carnoy, dite Mimi, la responsable de l’internat, de la vie des élèves et de la distribution générale de câlins, a pris les choses en main. Le parrain, qui a été informé de la situation dramatique de la famille de sa filleule, a envoyé 200 dollars. Mimi s’est chargée de les leur donner. Autour d’une table en Formica posée sur la terre battue, ils remercient dans quelques mots d’anglais. Grâce à la traductrice, Mimi leur explique qu’ils pourront payer les médicaments, sauver leur tuk-tuk. Elle leur fait signer un reçu. Leurs visages s’illuminent, ils prennent l’argent liquide, le regardent, leurs yeux se mouillent de larmes. La famille est sauvée. « Parfois, je suis très émue moi aussi », confie celle qui, à 70 ans, a tout laissé en France pour s’occuper de cette école devenue sa famille. « Un jour, je m’en souviendrai toujours, une petite fille avait reçu de l’argent de son parrain pour qu’elle s’achète quelque chose. Je lui ai dit : « Que veux-tu, une jolie robe ? J’irai au marché te l’acheter. » Elle m’a répondu : « Je ne veux rien pour moi. Je veux de la nourriture pour mes parents. » J’ai été bouleversée ». Dans son bureau installé au rez-de-chaussée du collège, Sereivouth Tieng, la directrice pédagogique, a l’œil sur tout. Elle s’assure du suivi du programme officiel, du progrès des élèves, des bulletins scolaires, de la qualité des instituteurs et des professeurs, des absences : « Ici, il n’y a pas de paresseuses et ça marche. Les enfants travaillent dur, de 7 h 30 à 18 heures parfois. Trente-huit heures de cours et beaucoup de devoirs. Il n’y a pas d’absentéisme, 0,01 %, rien comparé à l’école publique où il s’élève à 50 %, où les profs sont si mal payés qu’ils abandonnent leur classe pour exercer un deuxième métier. Ici, nous leur donnons une éducation de qualité. En complément du programme national khmer, les écolières étudient l’anglais dès la première année, puis le français et l’informatique. Nous tenons à leur donner également des cours de valeurs où nous parlons des droits de l’homme, de la femme, du pouvoir absolu, de la démocratie. On n’impose rien mais on donne les moyens de comprendre. » Pour cette femme de 62 ans, ancienne prof de maths, l’éducation des élèves ne se limite pas au seul programme officiel mais à leur inculquer des valeurs qui feront d’elles des femmes, non seulement instruites, mais libres de leurs choix. « La charge est lourde, mais je veux voir, de mes yeux, le fruit de mon travail, voir ces jeunes filles à l’université devenir des femmes impliquées dans la vie de leur pays, avec une bonne situation », explique Sereivouth Tieng. Puis après un silence, elle dit : « Cela m’émeut beaucoup parce que c’est très important pour moi. Je fais beaucoup pour mon pays et pour transmettre le savoir. » travailler sans relâche pour oublier Elle avait 22 ans quand le régime de Pol Pot a fait régner la terreur. En quatre ans, de 1975 à 1979, les Khmers rouges ont tué un quart des Cambodgiens, massacré 90 % des intellectuels, torturé dans un centre, le S21, installé – effroyable symbole – dans le lycée de Phnom Penh. À la chute du régime, quand Sereivouth a pu rentrer à Phnom Penh, il ne lui restait plus qu’un frère sur les douze membres de sa famille. Depuis cette horreur, Sereivouth Tieng travaille sans relâche. Pour réparer les béances laissées par le génocide, réaffirmer la nécessité d’apprendre. « Je suis fatiguée, mais ma force intérieure me soutient beaucoup. » Tari, la directrice des ressources humaines, ne dit pas autre chose. Elle avait 8 ans quand les Khmers rouges sont entrés dans Phnom Penh et qu’elle a été envoyée à la campagne, séparée de sa famille dont elle n’aura aucune nouvelle. « Pendant quatre ans, j’ai travaillé extrêmement dur, ramassé dix-huit heures d’affilée des bouses de vache. On était épuisés, on avait si faim qu’on mangeait des feuilles. J’ai eu la chance de ne pas tomber malade, sinon je serais morte. Quand on a pu revenir à Phnom Penh, on n’a pas pu rentrer dans la maison. Ils avaient tout brûlé, les livres, les papiers. Ma mère est devenue à moitié folle. On avait perdu beaucoup de monde. Elle ne cherchait qu’à nourrir ses enfants. C’est moi qui ai décidé de devenir une femme éduquée. Je me suis inscrite toute seule à l’école. » Les yeux pleins de larmes, les mêmes que celles qu’a contenues Sereivouth, elle ajoute : « Pour moi, c’est important de travailler ici. Quand je les entends rire, quand je vois ce qu’elles apprennent, je suis contente pour elles et pour mon pays. Elles sont les petites filles que nous n’avons jamais été. C’est magnifique. » Cette force de conviction et cet enthousiasme gagnent chacun, aussitôt passée la porte de l’école. Gérard Feytmans, le directeur technique, s’avoue complètement conquis. « Je ne sais pas si je serai encore là dans trois ans, mais je sais que je reviendrai spécialement pour assister à la remise de leurs diplômes. Je suis fier et impatient de voir ce que les filles de Happy Chandara vont devenir. » D’ici là, il faudra surmonter de nouvelles difficultés. Passer le cap de l’adolescence. « Cette période est toujours difficile. J’ai peur que certaines gâchent tout pour partir avec un garçon, ou que d’autres décident de tout lâcher pour prendre leur indépendance et faire n’importe quoi. Il va falloir les protéger », dit Tina. Autre défi pour la présidence de Toutes à l’école : trouver encore de l’argent. « Comme on grossit, on en a besoin de plus en plus. C’est plus dur qu’il y a trois ans. Les nouveaux sponsors sont plus difficiles à persuader. Mais on finit par y arriver. La conviction est contagieuse », assure Tina qui ne manque ni d’idées ni d’énergie. À la veille du nouvel an khmer, quatre bonzes sont venus à l’école. Devant l’ensemble de l’établissement rassemblé, ils ont psalmodié des prières, aspergé de l’eau et jeté des pétales de fleurs. Puis ils ont béni Happy Chandara. Placée sous la protection divine, une nouvelle année commence, pleine de promesses. Plus d’infos : www.toutes-a-l-ecole.org PARTAGEZ CET ARTICLE" Happy Chandara, une école parce qu’elles le valent bien 1 "Reportage n°63 Espagne : Bébé business à la sauce ibérique Par Laure Noualhat, avril 2017 Vos ovaires sont en rade ? Votre sperme raplapla ? Vous voilà à l’article de la ménopause et vous errez comme une âme en peine sans homme à votre bras ni poussette à plier dans le bus ? Prenez un aller simple pour Barcelone, Valence ou Madrid car l’Espagne est devenue l’Eldorado du désir d’enfant. Moyennant quelques milliers d’euros – de 5 000 à 15 000 en moyenne –, votre désir sera peut-être assouvi. Siné Mensuel est allé fourrer son nez dans les cuisines très haut de gamme de la reproduction humaine. Bienvenue chez IVI, « là où les rêves deviennent vraiment réalité ». Dans cette clinique de la fertilité, à Valence (Espagne), les salles d’attente sont pleines comme des œufs. Les plaquettes publicitaires posées sur les tables basses – en anglais, en français, en italien – jouent la carte de la famille heureuse : la mère souriante à s’en déboîter les maxillaires, l’enfant blond au babillement extatique. « 90 % des femmes qui suivent un traitement de fertilité chez IVI tombent enceintes. » « Neuf couples sur dix repartent avec un bébé. » Bienvenue chez le mastodonte de la reproduction artificielle. Que fait-on ici ? On tambouille. On prélève des « œufs » et des « gamètes » à des donneurs que l’on assemble sous microscope avant de les couver dans des embryoscopes, puis de les vitrifier dans de l’azote liquide ou de les transférer « frais » dans des ventres artificiellement préparés à la nidification à grands coups d’hormones de synthèse. Le sourire du bébé aux grands yeux est à ce prix. Mais ce que les plaquettes ne disent pas, c’est que 100 % des femmes enceintes n’accouchent pas, ni combien de tentatives il a fallu avant de devenir un «heureux» parent, et encore moins ce qu’il en coûte réellement. Si bien qu’en France, l’Agence de biomédecine a dû mettre les futures clientes en garde : «Les chances de grossesse annoncées ne reflètent pas toujours la réalité. Certains taux de succès affichés et particulièrement attractifs ne font pas l’objet d’une validation officielle par les autorités sanitaires compétentes.» Les femmes y pensent puis oublient. Puis elles y repensent avant d’oublier à nouveau. C’est d’abord de leur âge que dépendra la réussite du projet. Et aussi de l’embryon: mieux vaut en transférer un frais que décongelé. En moyenne, le taux d’accouchement atteint 20,9% selon l’Agence de biomédecine. Après 40 ans, les chances de succès ne dépassent guère 15 à 17 %. Avant 35 ans, elles approchent les 25… On a connu technique médicale plus performante ! C’est donc sur ces petits aménagements mariés à un désir désespéré que les cliniques capitalisent. En Espagne, le bébé business atteint plusieurs centaines de millions d’euros. À Madrid, Barcelone, Grenade et Valence, près de 200 établissements privés se disputent les ventres des patientes françaises. L’Espagne a «aspiré » la clientèle française, la faute à une législation franchouillarde bouchée comme une trompe de Fallope. Pour éviter trop de déplacements, les cliniques organisent des rencontres en France ou des consultations sur Internet. IVI, le géant du secteur, est un véritable à empire de vingt-quatre cliniques réparties dans tout le pays. Les équipes médicales accueillent des Français à Madrid, Barcelone, Bilbao, San Sebastian et Valence. En dix ans, à elles seules, les cliniques d’IVI ont réalisé près de 180 000 actes médicaux, dont 85 500 Fiv (Fécondation in vitro), 13 800 inséminations avec le sperme d’un donneur, 24 900 inséminations avec le sperme du conjoint, 51 600 dons d’ovocytes et 3 750vitrifi cations. Une usine à ventres ronds. Une cliente sur trois vient de l’étranger. Une sur quatre se lance seule dans cette aventure. L’OEUF, MATIÈRE PREMIÈRE En France, le sujet frétille ces temps-ci, présidentielle oblige. En avril, le Conseil consultatif national d’éthique (CCNE) rendra son avis sur l’Assistance médicale à la procréation (AMP). Ce sujet est resté une des promesses non tenues de la gauche au pouvoir, dans le cadre du mariage pour tous. Car en accordant le mariage aux homos, il fallait logiquement leur accorder les mêmes droits, notamment l’accès à la parentalité. Or, la fronde de la Manif pour tous a fait plier Hollande : pas de PMA (procréation médicalement assistée) pour les lesbiennes ou les filles seules. Cette hypocrisie a ouvert les routes d’Espagne ou de Belgique, et même des États-Unis pour les plus fortunées. Mais cette artificialisation de la reproduction humaine n’énerve pas que la droite rance. À gauche de la gauche, le biologiste Jacques Testart, père du premier bébé-éprouvette, ou l’eurodéputé José Bové refusent l’artificialisation de la reproduction humaine. On peut lutter contre les OGM, prévenir des dérives technicistes dans la santé ou l’alimentation mais s’il est un domaine où le combat est incompris, c’est bien celui de la médecine reproductive. L’incompréhension est même totale. «On ne peut pas empêcher les gens de vouloir un enfant.» Nous, non. La Nature, si. Environ 15 % des couples sont frappés par l’infertilité, soit un couple sur six. Ce n’est pas rien et c’est une vraie souffrance quand est brandi sans arrêt le modèle de la famille, forcément heureuse puisque standard. S’ajoute aux infertiles médicaux, un nombre grandissant d’infertiles sociaux, c’est-à-dire les couples «tardifs», les femmes seules et les couples gays et lesbiens. Ces personnes ne sont pas malades. Elles désirent un enfant qu’elles ne peuvent avoir à «cause» de leur mode de vie. Elles pourraient s’adresser au voisin ou aux bonnes âmes qu’on peut trouver sur co-parents.fr par exemple (où la gougoutte de sperme vous est gracieusement offerte par un illustre inconnu) mais elles préfèrent se tourner vers la médecine. Dans le bébé business, les matières premières sont donc les oeufs. Le nerf de la guerre, c’est la banque de sperme et d’ovocytes conséquente avec phénotypes façon famille Benetton. Un seul bac d’azote liquide peut couver jusqu’à 12 000 échantillons. Une vraie petite armée. Contrairement à la France où les dons sont gratuits, l’Espagne dédommage les bonnes âmes – 300 euros pour le sperme, 900 pour les ovocytes. La route espagnole doit son succès à la crise qui jette des jeunes mamans, des étudiantes, des petits salaires et tout Erasmus sur les tables gynéco des cliniques. Almudena, la fraîcheur de ses 25 ans, des yeux bleus comme un lac de montagne, une peau de lait, des lèvres gourmandes, une chevelure bouclée. Une demi heure plus tôt, les quatre fers en l’air, elle a été prélevée de sept ovocytes. C’est la quatrième fois en deux ans. «Quand ma colocataire m’a filé le tuyau, j’en ai parlé à mon petit ami et j’ai dit OK.» Pour cette brunette qui enchaîne les boulots de serveuse et de vendeuse, 900 euros, c’est substantiel. Sans cet argent, avoue-t-elle, elle ne s’infligerait pas les piqûres quotidiennes d’hormones durant trois semaines. Almudena se sent bouffie et moche alors qu’on accepterait sans problème son patrimoine génétique si l’on voulait un «beau bébé». On le lui dit, elle rit aux éclats. «C’est vrai que quand je vois les autres donneuses dans la salle d’attente…» La vache ! LES PETITES FÉES DE L’ENFANTEMENT Face à une internationale du désir d’enfant, chaque clinique s’est dotée de petites fées de l’enfantement. À Valence, chez IVI comme ailleurs, une dizaine de filles sont aux avant-postes des doutes et des questions, de chaque échec ou succès. Elles répondent aux innombrables coups de fil qui transforment cet open space en ruche vibrionnante. Après un premier rendez-vous avec le gynéco, elles assurent un suivi de haut vol, ne laissent aucun email sans réponse, rappellent dans l’heure, rassurent et écoutent à l’envi. Ancienne prof d’espagnol, Maïté parle quatre langues parmi lesquelles le français, l’anglais et l’italien, et répond aux interrogations des clientes. «Il y a cinq ans, je ne connaissais rien à tout ça, à part le cycle des règles.» Elle raconte les rendez-vous où l’homme sort son ordinateur pour répondre à ses emails. Ou, plus comiques encore, ces couples qui ne tombent pas «enceints» puisqu’ils ne font quasiment plus l’amour… Elle n’a pas d’enfant et n’en veut pas. «Ma mère m’a élevée dans l’idée qu’il y avait des milliards d’autres choses à faire…» Ainsi, elle ne sait pas toujours quoi dire quand les demandes ont la gueule d’un caprice. Notamment quand une patiente de 48 ans veut urgemment un bébé trop mignon. «Cela m’étonne toujours. Les gens pensent qu’ils peuvent tout avoir, simplement parce qu’ils le veulent. On fait des choix dans la vie et la vie en fait aussi pour nous.» Monica a toujours voulu un enfant. Elle est restée plus de sept ans avec un homme qui n’a jamais voulu remettre le couvert de la paternité. «Je pensais qu’avec le temps, il changerait d’avis… Et comme il en a déjà deux, j’étais incapable de lui faire un enfant dans le dos.» Monica a 42 ans et ce sosie d’Audrey Tautou en fait dix de moins. La voir, la regarder, l’écouter, c’est plonger dans un gouffre de questions. Pourquoi elle ? Elle qui est belle, bourrée d’humour et d’autodérision. Monica a toujours voulu un enfant ? Elle va s’en payer un. Elle a choisi la clinique IVF où environ 15% des patientes viennent de France – soit 150 personnes par an – et 80% d’entre elles viennent seules ou avec leur nana. La décision a mûri longtemps. Monica a déjà tenté l’aventure de l’assistance médicale à la procréation. Par deux fois, elle est venue en Espagne pour une insémination avec don de sperme (IAD). Par deux fois, elle a payé 1 800 euros. Puis le verdict est tombé : les ovocytes de Monica ne tiennent plus la route. Un petit voile attriste son sourire. «Là, j’ai mis encore un an avant de me décider pour le don d’ovocytes. Au départ, c’était catégoriquement non car je ne voulais pas être la mère porteuse de mon enfant. Dans le fond, c’est ça que je vais être… mais comme je n’imagine pas du tout ma vie sans …» Elle a donc opté pour le don partagé, moitié moins cher. La donneuse fournit quatre ovocytes à Monica et quatre autres à une autre cliente. « Ces quatre ovocytes ont été fécondés en laboratoire. Trois des embryons seulement sont arrivés au stade de blastocyste», explique le docteur Raul Olivares, un beau gaillard à la barbe poivre et sel. «Ils sont d’excellente qualité, avec ça, vous avez 60 à 65 % de chances d’être et de rester enceinte.» Monica le regarde droit dans les yeux. Et si c’était vrai ? DES JUMEAUX ? NON MERCI ! Lui a choisi d’en transférer un seul sur les trois et d’en congeler deux. Lequel et pourquoi ? Il reste assez évasif. «Les critères de choix sont si fins et c’est très technique.» D’après lui, il vaut mieux ne pas risquer une grossesse multiple. Monica elle-même n’y tient pas. «Des jumeaux, non merci. Je ne veux qu’un seul enfant.» Va pour un seul transfert qui lui coûtera 5 500 euros de plus. Dans une pièce sombre, un échographe affiche l’utérus de Monica à l’écran. Olivares y place un cathéter dans lequel il injecte l’embryon. Une petite tache blanche apparaît. Il est 12 h 04 le 21 janvier 2017. Bébé est en place. Monica est techniquement enceinte. On lui tend une clef USB sur laquelle se trouve un fichier vidéo. Dans l’embryoscope, une caméra a photographié, toutes les deux heures, durant cinq jours, les premières divisions cellulaires du futur être humain. C’est vertigineux. Son amie Isabelle est émue aux larmes. Monica ne réalise pas. «À partir d’aujourd’hui, vous pouvez vous considérer comme enceinte, annonce le médecin, et agir comme le ferait une femme enceinte.» Finis les verres de vin avec ses copines. Son amie Isabelle la fait rire et dédramatise tout sur son passage. Elle rassure Monica qui se demande comment parler à son enfant de ses origines. «Tu verras bien le jour venu.» Oui, elle verra bien si elle raconte l’histoire de cette cigogne partie chiper les oeufs d’une autre pour lui fabriquer un bébé tout neuf. Deux semaines plus tard, le test de grossesse s’est avéré positif mais l’embryon s’est fait la malle après dix jours de nidification. Monica en a encore deux, bien au frais dans de l’azote liquide PARTAGEZ CET ARTICLE" Espagne : Bébé business à la sauce ibérique 1 "Reportage n°66 Ungersheim : Un village en pleine transition énergétique Par Kate Entringer, août 2017 En Alsace, ils ont du nucléaire et des idées. Circuits courts, solaire, biodiversité… tout est bon pour vivre autrement et les habitants du village s’impliquent dans cette démarche. Qui porte ses fruits. « L’écologie, idéalement, on y pense tous. Mais entre les idées et les actes, il faut des conducteurs, des ramifications, un réseau. » Pascale Keller, pétillante psychologue scolaire de 57 ans, vient d’arriver dans le village. Avec son époux, ils cherchaient un lieu de vie en accord avec leurs convictions. « On ne voulait pas vivoter mais participer avec d’autres à améliorer l’environnement. » Bienvenue à Ungersheim, village modèle de la transition écologique. En apparence, rien ne distingue cette ancienne commune minière de 2 400 habitants, située dans un bassin potassique, d’un autre village alsacien. Des petites maisons dans des tons pastel entourent une place fleurie, avec sa mairie, son église et ses commerces de proximité. Mais à y regarder de plus près, on sent bien que quelque chose d’étrange s’y trame. Par exemple, cette calèche tirée par un cheval de trait qui transporte les enfants à l’école… En 2011, la commune qui multiplie les expériences énergétiques a rejoint les « villes et villages en transition », ce réseau créé par Rob Hopkins. L’objectif tient en trois points : autonomie alimentaire, énergétique et intellectuelle, pour se préparer à l’après-pétrole. Les habitants ont banni les engrais chimiques de leurs espaces verts et tous les produits d’entretien sont certifiés écologiques. Jean-Claude Mensch, le maire, explique : « Avant, on utilisait l’équivalent d’une table pleine de produits », aujourd’hui, deux bidons suffisent. Une économie de 5 000 euros par an. La calèche pour le transport scolaire n’a rien de folklorique : elle permet d’éviter 4 600 km de trajets en voiture par an. En 2014, un éco-hameau s’est installé à quelques minutes de l’entrée nord-ouest du village. Neuf maisons en matériaux durables sont sorties de terre, construites sur le principe de l’habitat groupé. Accolées les unes aux autres, ces habitations sont « passives ». Elles se  chauffent principalement à la chaleur du soleil. Leurs ossatures en bois et l’isolation de paille contrastent avec les pavillons rutilants à l’arrière du terrain. Côté face, des champs, rien pour boucher la vue. Chaque habitant a pu participer à la construction de son logement, depuis l’élaboration des plans à la pose de l’isolation. Les bâtiments municipaux aussi tendent vers l’autoconsommation. En 2004, le Centre sportif et culturel voit le jour. Ce grand édifice de deux étages avec son gymnase tout confort est intégralement chauffé au bois, grâce à la chaufferie attenante. Au rez-de-chaussée, un local est dédié à la conserverie bio, la Potassine. Pour reconquérir sa « souveraineté alimentaire », Ungersheim a créé le programme « de la graine à l’assiette ». En 2009, la restauration scolaire devient 100 % bio mais les repas sont fournis par un prestataire extérieur. Alors en 2011, la mairie rachète le droit d’exploitation agricole d’un terrain de 8 hectares pour y créer les Jardins du trèfle rouge. Les maraîchers suivent un programme fondé sur les saisons et répondant à la charte des Jardins de Cocagne. À savoir une agriculture biologique, la lutte contre les exclusions en employant des personnes en situation de précarité, et la commercialisation des produits dans le réseau de commerçants-adhérents. Deux ans plus tard, la cuisine collective bio ouvre ses portes, elle assure 500 repas par jour, dont ceux des cantines scolaire et municipale. La Potassine se charge de transformer les surplus et les produits déclassés. Sur les étagères, de la Pota’soupe aux courges, pommes de terre et saveurs de Provence, ou encore le Pot’omate, une sauce tomate artisanale cuisinée sur place. La conserverie emploie une personne et va bientôt déménager dans des locaux plus spacieux. le radis comme monnaie Ungersheim édite sa monnaie locale, le radis. Les habitants s’en procurent en parité d’euros et peuvent ensuite s’en servir pour payer les commerçants participants. « Ici, il n’y a pas de supermarché, explique Jean-Claude Mensch, alors les gens doivent attendre le vendredi pour aller chez le marchand de légumes, le mercredi ou le samedi pour aller chez le boucher-charcutier… En moyenne un ménage dépense 4 000 euros par an pour son alimentation. Avec 1 000 foyers, ce sont 4 millions d’euros qui s’évaporent dans les supermarchés environnants. La monnaie locale permet de capter une partie de cet argent. » Et pour attirer la clientèle, les commerçants font des promotions. 10 % chez le coiffeur tous les mardis ! Et pour les activités périscolaires, une réduction de 25 %. « Là ça se bouscule ! » plaisante le maire. 15 000 radis circulent. Ces initiatives, ce sont d’abord celles de Jean-Claude Mensch et de son équipe. En poste depuis 1989, ce végétarien de 68 ans, à la chevelure poivre et sel, accueille avec bienveillance les personnes intéressées par ses initiatives. S’il détaille volontiers ses réalisations, il n’évoque les projets en cours que du bout des lèvres, attendant que tout soit en place avant d’en parler. Son credo : « C’est en marchant qu’on ouvre le chemin. » Ce maire de gauche dans une région de plus en plus à droite a de quoi détonner. Il a travaillé dans les mines de potasse, ce minerai salin utilisé dans la fabrication d’engrais et dont l’extraction faisait vivre la région au siècle dernier. Militant à la CGT, il termine sa carrière comme délégué à la sécurité des ouvriers mineurs. Sa conscience écolo, elle, naît à la fin des années 1970, au moment de l’ouverture de la centrale nucléaire de Fessenheim, à 20 kilomètres de là. De plus en plus impliqué au sein de sa commune, il veut entrer au conseil municipal, le maire de l’époque refuse. Il monte alors sa propre liste et est élu au premier tour. « À l’époque, j’avais un programme tourné vers le social. C’est une commune où la catégorie ouvrière était la plus présente, c’est sans doute pour cette raison que j’ai été élu, face à un maire socialiste de style Macron. » Premier projet, la création d’une Maison des jeunes et de la culture et premier succès. À la fin de son mandat, la MJC compte près de 2 000 adhérents, soit davantage que le nombre d’habitants du village. La commune hérite aussi d’un groupe scolaire et d’une piscine, projet de son prédécesseur. « Seulement, l’ensemble était chauffé à l’électricité car ils pariaient sur une énergie nucléaire qui coûterait moins cher. Ça n’a pas été le cas. En suivant nos convictions, nous nous sommes tournés vers les énergies renouvelables. » En 1999, une centrale solaire thermique est posée sur le toit de la piscine, 220 m2 de panneaux. « Après quelques atermoiements, tout fonctionne en 2001. » Pour dynamiser le village, l’implication des citoyens est essentielle, c’est le volet « autonomie intellectuelle » de la transition écologique. Pour le moment, seule une centaine de personnes y participe activement, mais une fois qu’on a mis le doigt dans l’engrenage, difficile de faire marche arrière. « C’est la démocratie participative qui m’a attiré », explique Frédéric Bocquenet. Ce naturaliste amateur de 42 ans vit à Ungersheim depuis une dizaine d’années. D’une voix assurée, il évoque ce tournant dans sa vie de citoyen. Il y a six ans, la mairie se lance dans l’élaboration d’un atlas de la biodiversité et lui propose d’y participer. C’est à ce moment qu’il découvre les commissions participatives. « Avant ça, j’étais plus consommateur qu’acteur. Le fait de pouvoir comprendre la dynamique de l’intérieur a complètement changé ma vision des choses. » Chaque réunion des cinq commissions participatives attire en moyenne une cinquantaine de personnes. « C’est bien sûr à titre consultatif, mais ces commissions permettent de sonder l’opinion du village sur les propositions discutées. Une fois qu’on a le virus, c’est dur d’en sortir. Ça permet d’impliquer les gens et d’ancrer la réflexion. Ces initiatives peuvent paraître ubuesques, mais les gens y adhèrent, sinon, ils n’auraient pas réélu le maire après chaque mandat. » Une quête de sens Même constat pour Pascale Keller, psychologue scolaire et son mari, métallurgiste. Ce jeune couple qui approche la soixantaine, elle, blonde dynamique, lui, grand brun mesuré, nous reçoit dans sa nouvelle maison immaculée, devant un verre de jus de pomme bio. Tous les deux racontent leur quête de sens dans une vie en collectivité, plus respectueuse de la nature. Nouveaux venus, ils reçoivent une invitation à une commission participative en octobre dernier. Un conseil ouvert aux citoyens, pour eux c’est une première. Ils réalisent alors à quel point les gens sont impliqués et connaissent leur sujet. Loin d’être intimidé, le couple participe à plusieurs réunions et, de fil en aiguille, Pascale se retrouve secrétaire de l’Association Multi Énergies Vertes d’Ungersheim (Amevu). « On s’est laissé entraîner dans une dynamique citoyenne, on a découvert qu’on pouvait faire autre chose que vivre en vase clos dans son petit chez-soi. » Et elle prend son rôle dans l’Amevu très au sérieux. À terme l’association a vocation de devenir une coopérative. Il y a deux ans, Greenpeace a réalisé un cadastre solaire, pour trouver des toits dont la taille et l’exposition permettent l’installation de panneaux photovoltaïques. Pour impulser le projet, la mairie a déjà mis le toit d’un bâtiment municipal à disposition de l’association, qu’elle pourra acheter par la suite. Dans l’idéal, les bénéfices permettront d’acquérir d’autres installations photovoltaïques pour diminuer encore la consommation d’énergies fossiles. Jean-Sébatien Cuisnier, 32 ans, compte parmi les plus jeunes de l’aventure. En charge de la régie agricole municipale, il estime que la participation citoyenne est impérative. « Ici, on a un effet paradoxal, la dynamique est engagée par la mairie, mais comme il n’y a pas de gros noyau citoyen, je pense que ça n’avance pas aussi vite que ça pourrait. » Cet ancien vétérinaire a quitté son boulot en 2014 pour suivre une formation agricole. Au départ, c’était un projet personnel. Avec son épouse, ils souhaitent se nourrir de leur propre production, sans but marchand. « Nos comportements ont un impact sur le monde, il faut les changer pour en avoir le moins possible. » Habitant de Raedersheim, le village voisin, il souhaitait participer à la dynamique des territoires en transition. Jean-Claude Mensch lui propose de rejoindre une association comme la Potassine. Mais Jean-Sébastien préfère s’impliquer dans une démarche citoyenne et pas forcément municipale. « Quand on porte un projet et qu’on se sent sur un pied d’égalité avec les gens, on peut discuter de manière horizontale. » Connaissant ses qualifications en matière agricole, le maire lui propose alors de s’occuper de la régie agricole municipale qu’il est en train de mettre en place. Banco ! Mais Jean-Sébastien pose ses conditions : « Produire des légumes comme on le ferait dans une entreprise agricole normale, ça ne m’intéressait pas. J’ai donc évoqué l’idée d’une agriculture sans énergies fossiles, avec, si nécessaire, l’aide d’animaux de trait. » Depuis, l’expérience poursuit son chemin. Passionné par le sujet, il voit là une véritable démarche scientifique. « On apprend à produire des calories seulement avec celles à disposition, sans en acheter. Faire simple avec des matériaux locaux, à la main ou à l’aide d’un cheval, permet aussi de se rendre compte des lacunes de notre modèle. » Tous le disent, la dynamique est en route mais à présent, il est nécessaire de faire durer ces initiatives. « Les projets doivent être suffisamment pertinents en eux-mêmes pour ne pas être remis en question par des changements politiques. C’est l’avantage d’un noyau citoyen, il est pérenne », explique Jean-Sébastien Cuisnier. Le maire et son équipe multiplient les appels au bénévolat pour sensibiliser les Ungersheimois. Dernièrement, les habitants ont mis la main à la pâte pour aider à la construction de la Maison des natures et des cultures. Ce magnifique bâtiment en rondins et torchis s’inspire de l’architecture rurale à colombages. Il jouxte les Jardins du trèfle rouge et l’ancien carreau minier de potasse rendu à la nature, comme un trait d’union entre l’héritage industriel du village et un futur respectueux de l’environnement. PARTAGEZ CET ARTICLE" Ungersheim : Un village en pleine transition énergétique 1 "Reportage n°76 La révolte humanitaire des citoyens ordinaires Par Véronique Brocard, juin 2018 Depuis le mois de septembre, indignés par la politique migratoire de leur gouvernement, plus de 47 000 Belges, sans distinction d’âge, de profession ou de revenus, transportent, protègent et hébergent chez eux des migrants. Ce ne sont pas 10, pas 1 000 mais 100 000 nuits au chaud qu’ils ont offertes à ceux qu’ils nomment leurs « invités ». Et ils trouvent ça normal, sans jamais faire le lien avec les attentats. Deux petites filles rient sur une balançoire. Des jeunes à peine majeurs disputent des matchs de foot avec force cris et acclamations. D’autres entretiennent leurs muscles sur les agrès en fer. Dans cet espace vert, situé à quelques centaines de mètres de la gare du Nord de Bruxelles, il règne une atmosphère de printemps qui sent l’herbe fraîche. Quelques groupes d’hommes sont assis à côté de leurs sacs à dos, discutent et fument tranquillement. Tout est calme dans le parc Maximilien qui n’est plus un parc comme les autres. Depuis des mois, il est le point de ralliement des migrants, des réfugiés, des sans-papiers venus pour beaucoup d’Érythrée, du Soudan, d’Éthiopie, mais aussi de Syrie, de Libye, d’Irak. Il est aussi le lieu emblématique d’une lame de fond humanitaire qui s’est levée l’été dernier sous l’impulsion de citoyens ordinaires, jeunes, vieux, couples avec ou sans enfants, femmes seules, étudiants en colocation, salariés, retraités, riches, pas riches… qui ne supportaient plus de les voir traqués et abandonnés par les pouvoirs publics. Aujourd’hui plus de 47 000 Belges, de Bruxelles et d’ailleurs, proclament que ces étrangers, migrants, sans-papiers ou demandeurs d’asile sont les bienvenus chez eux, qu’aucun ne dormira dehors, n’aura pas à manger, ne sera pas soigné, habillé, aidé. Ces citoyens ordinaires, Yoon, Jennifer, Thomas, Naï Ké, Julie, Bieke, Sandrine, Josiane, Rozenn, Lise, Françoise, Frédéric et tous les autres, ne se posent pas de questions, ils font. Et ils font bien : en huit mois, avec la seule force de leur générosité, ils ont offert 100 000 nuitées à leurs « amigrants ». Une prouesse dont ils ne se vantent pas. Parfois, avec un brin de fierté, ils se réjouissent que « tant de gens, et en si peu de temps, aient franchi le pas ». Impossible n’est pas belge ! « En 2015, devant l’afflux des migrants et la politique des gouvernements belges qui fermaient des places d’accueil, un collectif citoyen s’est organisé pour leur venir en aide. La plateforme citoyenne de soutien aux réfugiés est lancée sur Facebook », raconte Mehdi, le porte-parole du mouvement dont l’énergie et la conviction déplacent des montagnes. « Des centaines sont venus dormir dans le parc Maximilien, en face de l’Office des étrangers qui met des semaines à les recevoir. Dans l’urgence, on a dressé des tentes, préparé des repas, organisé un soutien psychologique et scolaire. Dans le parc, les rafles se multipliaient, la violence aussi. Cela n’était plus tenable. Fin août, on a lancé le pari d’héberger tout le monde. » La page Hébergement plateforme citoyenne est ouverte. Le premier jour, cinquante-huit personnes sont hébergées. Le deuxième jour, quatre-vingt-sept. C’est bien mais pas assez. Puis vient le 13 septembre 2017. Ce jour-là, Theo Francken, le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration, du parti nationaliste flamand, commente sur son compte Twitter une opération de police anti-migrants : « Ce matin, quatorze personnes arrêtées au parc Maximilien et neuf à la gare du Nord, trois mineurs. » Et pour enfoncer le clou, il l’assortit du hashtag « opkuisen » (nettoyer, en néerlandais). Scandale ! « Il nous a donné un bon coup de pouce, c’est notre meilleur chargé de com’ », s’amuse Mehdi. Les Belges se mobilisent, adhèrent à la plateforme. Le nombre de réfugiés logés atteint les 200 par jour. Puis, à la mi-octobre, « les autorités envoient la police au parc. Ils croyaient tomber sur des activistes et des gens de gauche mais ils trouvent des mamies, des retraités, des bénévoles venant même du Brabant wallon, le fief de la droite. Du coup, la plateforme gagne 8 000 adhérents. Les nuitées montent à 550 quotidiennes ». La progression continue. Le 21 janvier 2018, prévenue qu’une vague d’arrestations se prépare, la plateforme organise une chaîne humaine pour protéger les migrants. « On croyait être 400. Au début, c’était un peu mou et puis on a vu des gens venir de partout, des familles avec leurs enfants. On a fini par être 4 000 sous cet hiver glacé avec les bonnets et les doudounes. C’était magnifique. On avait tous les larmes aux yeux. » Comment comprendre le succès de cette mobilisation au fort pouvoir de contagion ? Avec ses 41 000 soutiens, elle englobe désormais Mons, Charleroi, Liège et jusqu’au Luxembourg. Des sous-groupes se sont formés, par régions, par villes, par quartiers. Mais aussi entre voisins et entre familles. Est-ce une façon concrète de répondre à la politique du gouvernement belge qui entend limiter l’aide aux migrants pour ne pas créer d’« appel d’air » ? Est-ce parce que cette initiative ne culpabilise personne ? « On fait comme on peut. On donne ce qu’on a. Personne ne vous demande plus que ce que vous pouvez offrir », explique Mamie B., une des premières à avoir « chauffé », comme on dit ici. Est-ce aussi parce que la législation belge le permet ? En Belgique, aider, transporter, héberger un sans-papiers n’est pas un délit, à condition de ne pas franchir les frontières* et que cette aide le soit « pour des raisons principalement humanitaires ». Toute la différence vient du « principalement » qui élargit le périmètre de l’application de cette aide humanitaire jusqu’à autoriser les échanges d’argent ou de services, ce qui est rigoureusement interdit en France. Alors, les Belges en profitent. héberger, driver, gueuler Le modus operandi est toujours le même, rodé, incroyablement fluide et efficace. Vers 8 heures du matin, Thomas, un des administrateurs de la page Facebook, poste le « sondage du jour ». « Good morning everyboby ! », accompagné d’un petit texte d’introduction qui varie selon son humeur : « Si vous n’êtes pas indifférent aux violences à l’encontre des ami.e.s migrant.e.s dans notre propre pays, alors qu’ils n’ont même pas de reconnaissance légale si ce n’est celle de se faire violenter et racketter, plusieurs formes d’actions s’offrent à vous : Héberger – une petite place, une petite nuit ; Driver – conduire des invité.e.s chez leur hébergeur/euse ; Gueuler – faire du bruit, venir partager ces moments au parc, partager votre soutien au mouvement en en parlant autour de vous. Car il ne faut plus se taire. Comme d’hab, rdv ce soir à 20 heures au parc pour à nouveau relever le défi d’un accueil digne ! » Il suffit de remplir le formulaire et de cocher la case hébergeur, taxitoyen ou soutien et hop, c’est parti ! « Go, go, go ! », lance Thomas pour encourager les troupes. Et cela n’arrête pas. « Si besoin de chauffeur vers 16 h 30 pour Charleroi, je suis là. » « Moi aussi vers Gossellies, départ vers 16h30 de Mérode. » « Chauffeur départ 19 heures du parc vers Limal. Il me reste deux places. » « Une place ce soir à Bxl, besoin d’un chauffeur. » « Cherchons hébergement pour un Palestinien de 28 ans. Il aurait besoin de se poser pour son moral d’abord puis pour un meilleur suivi de sa demande d’asile. » « Bonjour, je viens d’être appelée par deux jeunes qui voudraient trouver un toit pour ce soir… comme je vais exceptionnellement dans le Hainaut, quelqu’un pourrait-il les accueillir ? » Parfois les demandes sont plus pratiques. « Urgent, cherchons couettes pour l’ouverture d’une nouvelle maison pour une dizaine de personnes sur Boitsfort. » « Bonjour, je suis toujours à la recherche de personnes intéressées par une centaine de brosses à dents et une vingtaine de rasoirs à venir chercher sur Auderghem. Merci. » « Sans nouvelles de W., d’Éthiopie, depuis mardi 19 heures. Il est injoignable et cela ne lui ressemble pas. Par hasard serait-il chez quelqu’un d’entre vous ? » « Je recherche urgemment deux téléphones pour mes invités et suis disposée à aller les chercher n’importe où. » À 20 heures, tout le monde converge vers le parc Maximilien. Les responsables de la coordination, engloutis par la masse compacte des migrants qui se pressent autour d’eux, listent les offres et les demandes, ne quittent pas leurs portables saturés de SMS, de coups de fil, de posts sur la plateforme : « Combien tu peux en prendre ? » « Quel est ton nom ? » « Pour où ? » « Merci à toi ». Les chauffeurs attendent patients et détendus. Dès qu’un petit groupe est prêt, ils l’installent dans leur véhicule et démarrent. Certains feront jusqu’à six allers-retours. D’autres un seul, selon la distance – parfois une heure de route – et leur disponibilité. Pour Pauline, une jeune femme de 30 ans en jean et baskets, c’est la première fois. Elle regarde, un peu intimidée. Elle ne sait pas trop quoi dire : « C’était évident, je voulais aider. J’ai mis du temps. Ce soir, je me lance. » Les chauffeurs aguerris ne sont pas plus loquaces, comme si de cette démarche, ils voulaient ni se glorifier ni même s’expliquer. Leur action parle pour eux et cela leur suffit. Marc, un homme solide, la cinquantaine, dira simplement, pour couper court à de nouvelles questions : « Je suis impliqué comme n’importe quel citoyen. » Un parmi tant d’autres, comme autant de petits miracles de solidarité réalisés chacun à sa façon, sans tambour ni trompette. savoir décrocher pour ne pas s’épuiser Ainsi cette famille où toutes les femmes sont hébergeuses, la grand-mère de 92 ans, la mère et la petite-fille. Ainsi cet homme dont on ne connaîtra que le prénom, François, qui a prêté sa maison, le temps d’obtenir l’autorisation d’y faire des travaux. Située à Uccle, le Neuilly bruxellois, elle possède un beau jardin, des chambres à l’étage, un double séjour, une grande cuisine, une véranda. Avant de donner les clés, il avait posé deux conditions : ne pas héberger plus de dix réfugiés et demander l’autorisation aux voisins. Après un tour du quartier, il est revenu en disant : « Beaucoup sont juifs. Ils ont connu la guerre. Ils sont tous d’accord. » Désormais, une dizaine de Syriens, Irakiens, Libyens, Éthiopiens y vivent. Ce matin, une des trois responsables de la maison a apporté des croissants. Ils ont fait du café. Assis autour de la table de la cuisine, ils écoutent des chansons de Fairouz, discutent en arabe, la plupart ne parlent pas ou mal l’anglais. Surtout, ils pianotent sur leur smartphone, donnent des nouvelles à la famille, cherchent les bons plans pour passer en Angleterre via Calais, Rotterdam ou Zeebrugges. Ailleurs dans Bruxelles, assis près des fenêtres du salon de Serge et Béatrice, deux Érythréens ne quittent pas leur écran. Le couple et leur dernier fils âgé de 10 ans ne prêtent pas attention à leur silence. Ils ont fini de dîner tous ensemble, le petit va se laver les dents, les deux jeunes invités se lèvent pour aller se coucher. L’un a une béquille. Il lui manque une jambe et sa prothèse est mal ajustée. Ils ont les yeux dans le vague et disent doucement « good night ». « J’ai eu envie d’agir mais cela m’a paru difficile. Puis il y a eu la rafle d’octobre. Le soir même je me suis inscrite sur la page. On a hébergé deux ou trois soirs par semaine puis tous les jours. Il y en avait partout : deux en bas, quatre au premier étage », raconte Béatrice. Son mari et son fils s’en amusent. « Je dormais dans ton bureau, papa, vous aviez donné ma chambre. » Béatrice poursuit : « On a eu un hiver très dur, très froid. Parfois je voyais sur la plateforme que certains n’avaient pas été logés, je redescendais en chercher d’autres. C’est vrai qu’on n’est pas préparé à avoir quatre Soudanais dans son salon. Mais c’est plus facile qu’il n’y paraît. Et puis c’est plus enrichissant de s’intéresser aux autres. À un moment, on a été épuisés parce que cela prend énormément d’énergie, maintenant on est mieux organisés. Aujourd’hui, si on doit avoir peur de quelque chose, c’est que cela s’arrête. » Sur le canapé d’Edgar, trois Éthiopiens quasi immobiles ne disent pas un mot. Une jeune femme, deux hommes, intimidés ou inquiets. Ils sont là pour une dizaine de jours. « J’ai sauté le pas d’abord à cause de la culpabilité. J’ai trois chambres et pas d’enfant. Et puis il y a eu la descente des flics au parc Maximilien. C’est comme ça que tout a commencé. Ma compagne était d’accord. Parfois c’est dur parce qu’ils vivent la nuit. Ils font du bruit, n’éteignent pas forcément les lumières. Ils ne sortent jamais de peur d’être contrôlés, ils s’ennuient. Il y a un an, j’aurais considéré comme totalement improbable que des milliers de personnes fassent entrer un étranger chez elles. Moi compris. Maintenant, je suis déterminé à ne pas m’arrêter avant 2019, date des prochaines élections législatives. Je ne veux pas qu’il s’en sorte comme ça, Franken. » D’ici là, il faut tenir, mieux gérer ses forces, savoir décrocher pour ne pas s’épuiser. Adriana, une des responsables de la plateforme, le sait qui, après une semaine au Portugal, est revenue pleine d’énergie. En mode combat, elle écrit sur la page : «  Bonjour les humains ! Hier soir, un soir de plus dans un pari fou devenu réalité, vous avez dépassé toutes les attentes. Nous avons réussi à mettre à l’abri de nos rues et de nos lois… 412 personnes ! Je voudrais commencer la journée par vous dire que vous êtes incroyablement géniaux. On ne lâche rien, parce qu’on n’est pas seuls. Nous sommes là et nous sommes très très très nombreux et très très très motivés. » Go, go, go ! Vive les Belges ! * Trois femmes sont actuellement poursuivies pour « trafic d’êtres humains ». Entre Calais et Lille, 1 200 volontaires pour héberger Même idée, même objectif, même mode d’emploi que les voisins belges. Depuis le mois de février, la plateforme Migraction59 propose en effet de nourrir, transporter et héberger des migrants avec ou sans papiers présents entre Calais et Lille. Mais seulement le week-end. « Cette histoire est le fruit d’une amitié. À Calais, je me suis liée à un groupe d’une douzaine d’Éthiopiens. Quand l’hiver est venu, avec quelques copains, nous avons décidé de ne pas les abandonner au froid et à la neige. Nous les avons hébergés », raconte la fondatrice du collectif. Sophie Djigo, agrégée de philosophie, prof au lycée de Saint-Omer, découvre ensuite la plateforme belge, la contacte et décide de lancer un collectif identique de ce côté-ci de la frontière pour recueillir tous les migrants, clandestins ou non. » Depuis, près de 1 200 personnes sont inscrites sur cette « plateforme d’hébergement citoyen Lille-Calais », une cinquantaine d’exilés sont logés chaque week-end. C’est déjà pas mal, mais peu comparé au nombre de ces hommes et de ces femmes que les autorités françaises laissent vivre dans des conditions indécentes. « On manque de bras », précise l’animatrice du réseau qui ajoute que « le délit de solidarité joue comme un épouvantail. Les gens ont peur de s’engager. Pour l’instant, nous n’avons pas eu de problème. La police relève le numéro d’immatriculation de nos voitures, mais les contrôles ne vont pas plus loin. Ils n’ont jamais arrêté un migrant que nous transportions. Notre seule limite est de ne pas favoriser les passages des frontières. » Et aussi À écouter chez les copains de Là-bas si j’y suis, le grand reportage de Sophie Simonot « Bruxelles, simplement solidaire », du 7 juin 2018. PARTAGEZ CET ARTICLE" La révolte humanitaire des citoyens ordinaires 1 "Reportage n°67 Migrants : Les retraités résistants de la Roya Par Thierry Leclère, septembre 2017 Malgré les pressions policières, malgré les condamnations à des amendes et celle de Cédric Herrou, alourdie cet été à quatre mois de prison avec sursis, qui en ont découragé plus d’un dans la vallée de la Roya, des papys et mamies ne renoncent pas. Depuis plus d’un an, ils luttent au quotidien pour aider des migrants venus de l’Italie voisine et refusent que la solidarité devienne un délit. Au départ, on savait juste que Françoise, Dan, Gérard et René, les fameux papys-mamies – enfin, plutôt des retraités fringants, la soixantaine bien conservée –, s’étaient fait gauler, en janvier dernier, au pied d’un col de la région avec six Érythréens et Tchadiens, dont deux enfants, dans leurs voitures, alors qu’ils les descendaient vers la Pada (plateforme d’accueil des demandeurs d’asile) de Nice. « Il faisait froid. Les forces de l’ordre qui interpellent des migrants sont censées les diriger vers un endroit où ils peuvent faire leur demande. Mais, au lieu de cela, elles les amènent à la police des frontières de Menton et, là, on leur dit : “Direction l’Italie !” », explique René au juge, le 16 mai dernier. « L’État et les services administratifs ne respectent pas leurs propres règles. S’ils les respectaient, on n’aurait pas besoin de faire des passages. » « Rien à ajouter ? » a demandé le président du tribunal correctionnel de Nice avant de lever l’audience. Gérard avait préparé son coup. Il a cité Thomas Jefferson : « Quand l’injustice devient loi, la résistance est un devoir. » Et la bande des quatre est ressortie du tribunal la tête haute, sous les vivats, et avec 800 euros d’amende avec sursis. Les quatre retraités de la Roya ont montré que la vallée, voie de passage naturelle depuis la nuit des temps, havre des antifascistes italiens, des Juifs, des bannis et des malandrins, n’avait pas la mémoire courte. Car derrière la figure emblématique de l’hébergeur de migrants Cédric Herrou, il y a, sinon la mobilisation « d’une vallée rebelle », comme l’a trop vite qualifiée la presse, au moins celle d’un solide collectif de citoyens qui peut monter jusqu’à plusieurs centaines de personnes autour de l’association Roya citoyenne. Un collectif dont « la bande des quatre » compte parmi ses plus solides piliers. À Vintimille, on prend la « route de la France » pour remonter la vallée. Rivière âpre et cristalline, la Roya se joue des petits pointillés de la frontière qui lui passent sur le dos. On n’a pas encore atteint le « Welcome refugees », bombé en grosses lettres sur le mur de soutènement de la voie ferrée, et c’est déjà le Checkpoint Charlie, camions de gendarmes, police, pour barrer la route. Les malheureux qui arrivent à passer – de moins en moins nombreux –  prennent les raccourcis dangereux. Une, deux, trois tentatives, ou plus. Fin juillet, un migrant s’est blessé en faisant une chute de huit mètres sur les rochers. Mais qu’est-ce que franchir la Roya quand on a vécu la traversée du Sahara, l’enfer des geôles et des trafiquants libyens, les bateaux bourrés à craquer de la Méditerranée ? On a rendez-vous quinze kilomètres plus haut à Saorge avec Gibi. Gibi, c’est Gérard Bonnet, 64 ans, l’un des quatre « papys ». Un Rémois, ancien instit, qui descendait vers la Grèce il y a quarante ans, et qui a posé son sac pour ne plus repartir. Saorge, la médiévale, ressemble à un village tibétain avec ses maisons de pierre collées-serrées comme des ruches au soleil qui regardent la vallée. Un rêve éveillé, coiffé d’un monastère. Les 450 habitants à l’année, explique Gibi, ne veulent surtout pas transformer leur paradis en musée ou en carte postale. Un maire communiste, longtemps indéboulonnable, a su garder l’âme de ce qui est pour les uns un authentique bijou des Alpes du Sud, pour les autres un « village de soixante-huitards ». L’alliance de la culture coco et de la fumette. Résultat : Saorge, cette exception locale qui a voté à 48 % Mélenchon à la présidentielle, est devenu l’épicentre de la mobilisation pro-migrants. de tous les combats Sourire en coin, fleur des champs à la bouche, calot brodé et, – on ne va rien vous cacher –, lecteur assidu de Siné Mensuel, Gibi est venu avec son protège-documents sous le bras, la mémoire de l’association Roya citoyenne : convocations au tribunal, jugements, articles de presse, communiqués… Un an et demi de mobilisations, d’hébergements de migrants au sein des familles – une cinquantaine de migrants cet hiver, rien qu’à Saorge, près de 200 dans toute la vallée –, de distributions de repas (800 chaque soir, à Vintimille !), d’agit-prop, de batailles juridiques et médiatiques… Gibi le touche-à-tout, barman un jour, restaurateur, épicier ou bien gérant de café associatif un autre jour, n’a pas besoin de discours alambiqués : « On essaie de faire respecter la loi, c’est tout. Je fais juste un truc humanitaire. » Et que les pisse-froid ne viennent pas le chercher : « J’ai pas à me cacher, à me planquer. Je m’en cire la boule… » Ou, en version anatomique, plutôt bien vue, à la réflexion : « J’ai un trou du cul ; on va pas m’en faire deux. » Lecteur de Siné, on vous dit. anarcho, coco, écolo Regard clair et belle gueule de sportif montagnard, René, 68 ans, autre pilier de Roya citoyenne, nous embarque dans sa petite Panda couverte de poussière, bouteille de rouge sur le tableau de bord et plat de spaghettis à l’ail à l’arrivée. Dîner en cinémascope : René, l’ancien prof de techno, a retapé une bergerie en ruines, un balcon sur la vallée, occupée au milieu du xxe par des montagnards partis faire fortune en Amérique latine comme beaucoup dans la région. Des histoires de migrants, comme toujours. Dans une vallée accueillante, par tradition ? « Je mets un gros bémol. Accueillante, oui, avec les familles italiennes qui fuyaient le fascisme… », reprend René. Comme Gibi, il préfère parler de « vallée râleuse ». Et René, le natif de Saorge, n’en finirait pas de compter ses engagements, ses manifs, ses milliers de kilomètres pour défendre ici le club de kayak pour les jeunes, là une ligne de chemin de fer menacée. Anarcho, coco, écolo… René ferait bien un savant mélange de tout ça du moment que ça pulse et que les esprits se réveillent. La bataille des migrants a démarré pour lui très tôt ; il fait partie des « anciens de la Tunisie » qui ont accueilli, quelque temps après la révolution de 2011, les premiers exilés, « plutôt des bac ++, des diplômés qui cherchaient une vie meilleure ». Mais depuis un an et demi, c’est une autre histoire, l’urgence humanitaire de tous les instants, sans compter les réunions, les SMS toute la journée, les coups de fil à pas d’heure… De cette folle aventure qui ne se vit pas sans heurts, fâcheries ou coups de gueule, René préfère retenir les victoires, arrachées de haute lutte, comme cette décision du tribunal administratif qui a condamné le préfet pour « atteinte grave et manifestement illégale au droit d’asile » en  mars dernier. Depuis, l’association Roya citoyenne était théoriquement autorisée, en vertu d’un protocole tout à fait officieux, à descendre en train des migrants à Nice, plusieurs fois par semaine, pour qu’ils déposent leur demande d’asile. Mais cet accord informel a été cassé fin juillet : mise en examen de Cédric Herrou, perquisition. Justice et pouvoirs publics mettent la pression. Sous une pile de documents calée au fond de la bergerie, René extirpe les comptes de l’association : depuis six mois, 3 000 euros de trains pour les migrants, 16 500 euros de banque alimentaire, 28 000 euros de vêtements, sacs à dos, chaussettes… Heureusement, la solidarité vient maintenant de toute la France, et aussi d’Italie. Dans la boîte aux lettres de Roya citoyenne, on a même vu arriver un chèque de 15 000 euros envoyé par un couple du Nord qui a tenu à rester anonyme. Les migrants passent, ils ne restent pas, à quelques exceptions près comme Moussa, le jeune mineur ivoirien, la mascotte de la vallée, inscrit désormais au lycée à Antibes : « Moi, je ne veux pas de relation individuelle, dit René. Tu vois certains migrants parfois quelques heures, pas plus. T’écoutes leur histoire. Mais poser des questions… c’est indécent. » ça ne se discute pas Une route étroite comme un chemin suspendu, une dizaine d’épingles à cheveux et, tout en haut, un village qui semble accroché en haut d’une corde à sauter : dans le hameau de Libre, le bien-nommé, on croise aussi Françoise Gogois, la mamie du gang des retraités qui, avec son mari Sylvain, coco pur et dur, chef du parti dans la vallée, a hébergé, soigné, nourri des dizaines de migrants de passage avec le sentiment tout de même « de commencer à craquer » après plus d’un an et demi sur le pont. Avec aussi une conviction qu’elle affirme de sa voix douce : « Pour ceux qui pensent encore que fermer les frontières est la solution, on a la démonstration ici, tous les jours, que ça ne marche pas. Les passages dans la montagne, on les connaît… il y en a des centaines ! » Roya citoyenne, « notre association de petits pères tranquilles », comme dit René, expérimente « la pédagogie locale car beaucoup d’habitants de la vallée commencent à en avoir marre ». À la mobilisation 2.0 sur les réseaux sociaux, Gibi, René et ses amis préfèrent les bonnes vieilles réunions autour d’une table. Personne n’exclut l’autre mais chacun s’interroge sur cette situation à long terme intenable : « L’humanitaire, oui, on va continuer mais il faut élargir la lutte, pense René, intégrer le problème des migrants dans un combat politique plus général. Sortir notre lutte de la vallée… » Françoise, Gibi, René et Dan, le quatrième larron – Daniel Oudin, leur ami de vacances, joint au téléphone chez lui, à Saint-Étienne, et qui se présente comme un « locataire » de cœur de la vallée depuis cinquante ans –, ne sont pas tous des amis proches, mais ils sont unis par la même foi du charbonnier. Ne leur demandez pas pourquoi ils font ça ! Ils répondent que ça ne se discute pas. Et comme pour leur voisine de Breil-sur-Roya, Françoise Cotta, elle aussi membre active de l’association, ce combat les a changés : « Aujourd’hui, ma région n’est plus la même, dit l’avocate pénaliste. Je ne l’associe plus au soleil, aux oliviers, au chant des cigales ou au bord de mer. Comment pourrais-je occulter toute cette souffrance ? Impossible d’envisager de se baigner dans la mer de Vintimille quand, à quelques mètres de soi, des hommes et des femmes se battent pour un quignon de pain (1) ». En haut de la vallée, à Tende, un village italien jusqu’en 1947, il y a un  magnifique cimetière accroché à la colline comme une vigie. Les morts regardent les vivants, en contrebas. Les tombes des Cabagno, des Ghio, des Granigni, des Guide, des Cordero… racontent l’histoire de ces familles qui ont toujours joué à saute-frontière. Une histoire de migrants. Comme toujours. (1) « Avocate, j’enfreins la loi en accueillant des réfugiés chez moi. Je me fous de l’interdit. » (Nouvelobs.com) PARTAGEZ CET ARTICLE" Migrants : Les retraités résistants de la Roya 1 "Reportage n°55 Nos amis les kurdes irakiens Par Marie Roussel, juillet 2016 Les peshmergas, les combatants kurdes payent un lourd tribut à la lutte contre Daech. Notre « ami » BHL en a tiré un film à leur gloire, présenté en grandes pompes au festival de Cannes. Oui, mais… le Kurdistan irakien vit sous un régime autoritaire et clanique où tout opposition est sévèrement réprimée. Cela, ni BHL ni les Occidentaux n’osent le dire… Et pourtant ! En juin, sortait Peshmerga, le nouveau film du philosophe-réalisateur-guerrier adoré de Siné Mensuel, Bernard-Henri Lévy. BHL – surtout son équipe, dont l’un des membres, kurde, a failli perdre un bras à cause d’une mine pendant le tournage, a parcouru les 1000 kilomètres de front où s’opposent les Kurdes irakiens et l’Organisation de l’État islamique. […] La suite dans le numéro d’été de Siné Mensuel PARTAGEZ CET ARTICLE" Nos amis les kurdes irakiens 1 "Reportage n°70 Attentats : les calculs scabreux du Fonds de garantie Par Thierry Leclère, décembre 2017 Il y a bientôt trois ans, les frères Kouachi décimaient la rédaction de Charlie Hebdo. La femme de Tignous et celle de Wolinski nous confient les absurdités auxquelles elles sont confrontées depuis. Au-delà de leurs cas, c’est tout un système qui se montre inhumain, suspicieux, mesquin. Des photos dans l’entrée, sur les rayonnages de la bibliothèque, des dessins au mur, dans le bureau… Georges Wolinski est partout. Maryse, la veuve du dessinateur, a emménagé après l’attentat de Charlie Hebdo dans ce petit appartement lumineux du 7e arrondissement, vue panoramique sur les toits de Paris. Sur le balcon, plusieurs oliviers attendent le printemps : « Mes plantes », dit Maryse Wolinski comme si elle parlait affectueusement d’un animal de compagnie. À quelques semaines du troisième anniversaire de  l’attentat contre Charlie Hebdo, Maryse Wolinski, seule face à ses souvenirs, broie du noir, comme elle en broie depuis trente-six mois. Pire, elle rage envers et contre tous, et prend à témoin ces piles de paperasse, ces dossiers qui s’accumulent depuis des mois sur son bureau : « J’ai l’impression d’être escroquée », lâche-t-elle en évoquant son dossier d’indemnisation qui, trois ans après le drame, n’est toujours pas bouclé. À l’autre bout de Paris, autre atmosphère mais même colère, même désespoir rageur, dans cette maison chaleureuse de Montreuil emplie des « bonjour ! » des enfants qui rentrent de l’école. Chloé Verlhac, la veuve du dessinateur Tignous, assassiné lui aussi par les frères Kouachi dans la rédaction de Charlie Hebdo, fulmine : « Je  vis toutes ces démarches d’indemnisation comme une injustice. À croire qu’on est devenus des ennemis, des personnes à qui on veut donner le moins possible. Je suis vue comme un parasite… C’est la double peine ! » Que s’est-il passé ? Pourquoi ces deux femmes éplorées – deux générations, deux milieux, deux situations familiales différentes – en arrivent-elles au même constat amer ? Comment ces deux veuves de dessinateurs connus et reconnus, officiellement couvées par les plus hautes autorités de l’État, en sont-elles arrivées à ce ras-le-bol mâtiné de rancœur ? Et qu’en est-il, a fortiori, pour les proches des victimes du Bataclan ou de la promenade de Nice, anonymes embarqués dans les procédures d’indemnisations bourrées de termes juridiques, de rapports d’expertise, d’abréviations barbares et de barèmes de « souffrances endurées » (l’un des paramètres, parmi beaucoup d’autres) avec leur échelle de 1 à 7 : sept mille euros d’indemnité, a minima, pour la catégorie 1. Quarante-cinq mille euros quand la victime est cochée en 7. François Hollande avait multiplié les gestes et les attentions au lendemain des attentats. Lui, président, avait promis de « réparer les vivants ». Le 13 novembre dernier, toutes les caméras braquées sur Emmanuel Macron et sa femme ont zoomé sur les yeux humides du chef de l’État serrant dans ses bras des familles de victimes. Mais une fois les caméras éteintes, quel chemin de croix pour les vivants en quête de réparation ! Au tout début, dans les heures et les jours qui suivent la tragédie, c’est la mobilisation générale. Tout le monde en atteste. Maryse Wolinski et Chloé Verlhac aussi : les condoléances, les ministres qui vous étreignent, les promesses de réparation, de logement, de soutien aux enfants… Après quelques semaines, « à peine un mois », dit Maryse Wolinski, il vous reste vos yeux pour pleurer. Enfin, presque. Il y a des exceptions comme cette assistante sociale exceptionnelle de la mutuelle des médias, la ville de Montreuil, ou, du côté des politiques, Christiane Taubira qui « même lorsqu’elle n’était plus ministre et n’avait rien à gagner, a toujours été là », assure la veuve de Tignous. Pas comme cette autre ministre qui, « éplorée, m’étreignait au soir de l’attentat pour, quelques mois plus tard, ne même pas répondre à un SMS. » Et que dire de l’ex-secrétaire d’État chargée de l’Aide aux victimes, Juliette Méadel, qui, face à une Chloé Verlhac en arrêt de travail, se débattant pour continuer à vivre avec ses deux jeunes enfants, conclut : « Quand on voit le montant de votre rente, ça va, c’est correct… » Très vite aussi, le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI) prend contact et verse une provision pour parer au plus pressé : 20 000 à 25 000 euros, dans les huit premiers jours de l’attentat, pour chacune des familles de Charlie, ce sera la même chose pour les principales victimes du Bataclan ou de Nice. Efficace, la procédure semble, au début, bien rodée : le Fonds de garantie, créé sous la pression des associations après les attentats de la rue de Rennes, en1986, en a désormais l’habitude… Malheureusement (voir encadré). C’est ensuite que l’affaire se corse car les procédures d’indemnisation vont s’étaler sur des années. PRÉJUDICE MORAL ET PATRIMONIAL L’indemnisation couvre aussi bien le préjudice moral que patrimonial, ce dernier étant censé replacer la victime « dans une situation aussi proche que possible de celle qui aurait été la sienne si l’attentat n’avait pas eu lieu », dixit le Fonds. C’est là où les victimes et leurs proches se heurtent souvent à un mur d’incompréhension : « Le nouveau directeur général du Fonds de garantie m’a reçu personnellement ; il était très gentil mais ne connaissait pas bien le dossier. Sa directrice, en revanche, m’a humiliée au dernier degré, répondant très sèchement à mes questions. Je me suis sentie maltraitée », se souvient Maryse Wolinski. « J’ai eu le sentiment que le but était de donner le moins possible. » Le Fonds a ses règles, héritées souvent de la jurisprudence sur la réparation morale et patrimoniale, et ses 175 juristes vont calculer, par exemple, le préjudice patrimonial à partir des revenus des cinq dernières années, de la part apportée par le défunt à ces revenus, et d’une appréciation fondée sur l’espérance de vie… C’est ainsi qu’on va demander à Maryse Wolinski le rapport d’autopsie de son mari pour lui opposer, in fine, dans un jargon d’expert que son mari, ben… il était déjà malade avant la tuerie de Charlie : « Georges Wolinski présentait des pathologies cardiovasculaires… », etc, etc. D’où révision à la baisse de l’indemnité. Maryse Wolinski a dû mobiliser ses médecins pour montrer que, non, son mari n’était pas aussi malade que le Fonds voulait bien le dire. Dans la même veine, un médecin de la Sécu a reproché un temps à Chloé Verlhac d’éditer des livres posthumes de Tignous – « ça s’apparente à du travail » – alors qu’elle était en arrêt maladie. La jeune femme ne l’a pas digéré : « On vous reproche quasiment de faire de l’argent sur le dos de votre mari ! » Le toubib commissionné s’est finalement calmé et a reconnu que « ces livres, dans votre cas, cela fait partie de la thérapie »… Maryse Wolinski, de son côté, a attaqué en justice le Fonds de garantie sur le préjudice patrimonial. Pour son calcul, le fonds veut en effet déduire les revenus actuels ou futurs des ventes des ouvrages de Wolinski. Comme si elle pouvait savoir comment ils se vendront. Surtout, sa veuve s’y oppose fermement, estimant que les droits d’auteur à venir font partie de la succession et qu’ils ne doivent pas entrer en jeu. En juin dernier, elle a perdu en première instance. Appel en cours. Mais qui décide au sein du Fonds ? Comment ? Sur quels critères ? Ce manque de transparence a longtemps été le cheval de bataille des associations de victimes et des avocats. Ils ont obtenu en partie satisfaction, en avril dernier, puisque le Fonds de garantie, sous pression, a publié sur son site un « guide d’indemnisation » (1) qui fait désormais office de barème indicatif. On y apprend par exemple que le préjudice esthétique qui tend à réparer « les atteintes physiques de nature à altérer de manière définitive l’apparence physique de la victime » est évalué par le médecin missionné par le FGTI selon une échelle, encore une fois, de 1 à 7. 1  100 euros à minima pour la catégorie 1, 45 000 euros en catégorie 7. Le préjudice moral attribué à un enfant ayant perdu l’un de ses parents évolue dans une fourchette de 15 000 euros (enfant de plus de 25 ans hors du foyer) à 25 000 ou 35 000 euros (enfant de moins de 25 ans vivant au foyer). entre colère et abattement En septembre, le Fonds, croyant bien faire, a complété ce dispositif par deux nouveaux types de préjudice et là, on tombe sur la tête. Où va s’arrêter cette comptabilité morbide qui devient ubuesque ? On aligne des chiffres qui ont si peu de rapport avec le trauma décrit qu’on se demande quelle valeur a encore ce genre de barème. À cette vente aux enchères du malheur, « le préjudice d’angoisse de mort imminente » est estimé entre 2 000 et 5 000 euros pour celui ou celle qui a vu la mort arriver, mais qui est rescapé. Entre 5 000 et 30 000 euros pour les héritiers des victimes décédées qui, comme à Charlie, ont vu la mort arriver, un canon pointé sur eux. Quant au « préjudice d’attente et d’inquiétude », l’attente – parfois de plusieurs jours – précédant l’annonce d’un décès, il est mis aux enchères entre 2 000 et 5 000 euros. « Une avancée majeure par rapport à la jurisprudence existante. Ces barèmes permettent de mieux reconnaître et donc de mieux indemniser l’angoisse ressentie par les victimes », se félicite le Fonds. Une avancée majeure, vraiment ? Et celui qui a tout vu des massacres aux terrasses le soir du 13 novembre 2015 sans pour autant être dans la ligne de mire des tueurs, vous l’indemnisez comment ? Au secours ! Le fonds kafkaïen de garantie est en train de s’emmêler les pinceaux. « Pour les familles, c’est jamais assez, ben oui… Et puis il y a cette question à laquelle on se heurte au bout du compte : qu’est-ce que vaut la vie humaine ? À cette question je ne sais pas répondre… », lâche Françoise Rudetzki qui consacre sa vie, depuis trente-cinq ans, à améliorer le sort des victimes. À la tête de son association, aujourd’hui dissoute, SOS Attentats, elle a soulevé des montagnes et contribué notamment à faire naître ce fameux FGTI, garant « d’un système unique au monde qu’il ne faut pas casser ». Il est vrai que la France est reconnue pour son indemnisation des victimes quand l’Allemagne, par exemple, n’accorde pas de réparation morale, estimant que la perte d’un proche n’a pas de prix. Françoise Rudetzki, qui représente les victimes au sein du conseil d’administration du Fonds, en veut à un certain nombre d’avocats « qui font miroiter des sommes mirobolantes aux victimes ». Pour preuve de l’efficacité du Fonds de garantie, elle met en avant le très faible taux de recours devant les tribunaux : 3 % des dossiers, selon le Fonds, vont en justice et il est rare que les juges revoient à la hausse les indemnités. « L’argent ne rachète rien. Mais c’est la seule manière qui existe de réparer le préjudice, il n’y a rien de méprisable à cela », dit Chloé Verlhac, entre colère et abattement. Elle est bien placée pour savoir que ni les indemnités perçues grâce à la cagnotte des dons privés de Charlie distribuées par ailleurs par un « comité des sages » sous le sceau de la confidentialité  « dans un manque de transparence absolu », ni les chèques du Fonds de garantie n’auront raison de sa vie brisée, de son amour perdu ni du malheur des quatre enfants de Tignous. Les deux plus jeunes avaient 5 et 9 ans au moment du drame. De cette montagne de paperasse, Chloé aimerait bien sortir. Trois longues années, déjà : « J’ai besoin de refermer un à un ces dossiers d’indemnisation pour entamer vraiment la phase de reconstruction. Arriver à sortir de tout ça. Se retrouver enfin seule. Juste avec mon chagrin… » (1) www.fondsdegarantie.fr/wp-content/uploads/2017/06/Guide-pour-lindemnisation-des-victimes-dactes-de-terrorisme.pdf PARTAGEZ CET ARTICLE" Attentats : les calculs scabreux du Fonds de garantie 1 "Reportage n°60 Nés sous X, la double colère des mères et des enfants Par Lindingre, janvier 2017 Une association, Les X en colère !, réunit des personnes en quête de leurs parents biologiques et des parents biologiques en quête de leurs enfants. Ce qui déplaît profondément aux pouvoirs publics. Je suis au bar dans ce café du 2 e arrondissement de Paris. Les patrons et les employés sont vraiment chouettes. Avec le temps, certains sont devenus des potes. Parmi eux, Isabelle, avec qui je suis un peu moins familier. Ce soir, elle n’est pas de service. Je la vois attablée avec des copines. En venant me saluer, elle me demande si je veux me joindre à elles : « C’est mon association. Toi qui travailles dans un journal, ça peut t’intéresser. » Je l’aime bien Isabelle, alors j’accepte l’invitation en redoutant « le cercle des poétesses maudites » ou quelque chose du genre. « On est Les X en colère ! », m’affranchit direct Graciane qui se présente comme la présidente. « Enfants nés sous X, donc ?» demandai- je pour être sûr de quoi on parle. « Pas que, précise Graciane. Il y a aussi des parents adoptants et des mères de naissance… comme Isabelle. » « J’ai accouché sous X. On m’a pris mon bébé», me confirme l’intéressée. Isabelle est un peu plus jeune que moi. Environ 43 ans, peut-être moins. Je ne pige pas bien. Comme s’il y avait une confusion entre les époques. Les filles mères, l’honneur de la famille, moi, je reléguais ça à l’après-guerre. En 1991, à Clermont-Ferrand, Isabelle, alors mineure, accouche sous X. Compromis décrété par une famille patriarcale pour le moins fruste afin de sauver les fameuses apparences. Sa fille, elle l’a à peine aperçue dans les bras de la sage-femme. Rongée par la honte, la douleur, trop jeune pour se rebeller, elle semble accepter son sort. «Je suis partie faire ma vie à Paris. Mais chaque fois que je retournais à Clermont- Ferrand pour voir des amis, je croyais la reconnaître partout. Je savais que c’était une fille, qu’elle avait mettons 13 ans ou 15 ans, selon l’époque. Je dévisageais toutes les gamines de cet âge que je croisais. Je me disais: “Et si c’était elle?” » Celui ou celle qui a vécu la perte brutale d’une personne proche connaît cette sensation. Croire l’apercevoir sans cesse, dans la rue, à la terrasse d’un café, dans une rame de métro… La retrouver en rêve la nuit, la serrer fort dans ses bras en pleurant de joie, puis se réveiller, perdu, hébété, résigné. Enfin, avec le temps, le deuil fait son oeuvre. Mais comment faire le deuil d’un enfant vivant ? Graciane, elle, est née sous X quelque part en France, en 1952. Ce qu’elle sait de sa mère ? Qu’elle est kabyle, qu’elle a accouché dans une «maison maternelle » sous un faux nom, autant dire qu’elle sait seulement où et quand. Pas suffisant pour pouvoir retrouver sa mère biologique après cinquante longues années de recherches. Elle sait aussi combien elle a été vendue à sa famille adoptante par le biais d’une oeuvre privée (la tristement célèbre fondation d’Heucqueville) : 90 000 francs à l’époque. Cette quête n’a pourtant pas été vaine. Graciane, qui est une femme de caractère, fait profiter ses compagnons d’infortune de son expérience, de son énergie. Cela fait dix ans qu’elle a pris la présidence du collectif «Les X en colère !», ferraillant inlassablement contre une administration au mieux désinvolte, au pire malfaisante, et ce, gouvernement après gouvernement, génération après génération. Ces vilains rejetons réduits à la 24e lettre de l’alphabet ne sont pas assez représentatifs pour peser électoralement et sont moralement trop encombrants. Graciane précise en se marrant : «Nous, on connaît plusieurs politiques, dont un grand ministre d’État, qui ont eu pas mal d’enfants cachés, niés. On ne les imagine pas légiférer pour qu’un jour leurs bâtards puissent venir sonner à leur porte… Salut papa, tu me reconnais ?» Inversement, on sait que des élus, comme Jean-Marie Cavada ou Jean-Vincent Placé, sont des enfants adoptés, ils ne s’en cachent pas. Je demande à Graciane pourquoi, selon elle, ces politiques ne se sont jamais emparés de cette question. LE NON-DIT, UN CANCER QUI NOUS RONGE «Peut-être qu’ils veulent oublier leur passé. Mes parents adoptifs ont adopté deux filles. Ma soeur et moi n’avons pas de lien de sang mais sommes toutes deux nées sous X et avons été élevées ensemble. Moi, je n’ai eu de cesse de découvrir mes origines. Ma soeur n’a jamais voulu entendre parler des siennes. Certains se font une raison, et je respecte leur point de vue. Parmi les nés sous X, il y a beaucoup de gens dépressifs, alcooliques, suicidaires… Certes, il n’y a pas besoin d’être né sous X pour en arriver là. Mais ça n’aide en rien, n’est-ce pas? Je pense que celui ou celle qui veut savoir doit en avoir le droit. Il est arrivé pour certains de découvrir que leurs mères était des prostituées. Et alors ? C’est un métier comme un autre. Si ta mère est une pute, O.K. Tu le sais, tu peux passer à autre chose. Moi-même, je me contenterais bien d’une tombe avec un nom inscrit dessus. J’aurais au moins quelque chose de palpable. Le non-dit est bien pire que de découvrir que ta mère faisait le trottoir. Le non-dit est un cancer qui nous ronge à petit feu.» On l’a compris, Les X en colère ! ne s’opposent pas aux droits des femmes. D’ailleurs, ce soir, fortuitement, il se trouve que les représentants de leur association sont exclusivement des femmes. Autour de la table, des mères, des filles, tout ce qu’il y a de plus émancipé. Mais elles ne s’expriment pas au nom de leur féminité. Elles s’expriment au nom de l’enfant qu’elles ont été, qu’elles ont eu ou même adopté. Leur objectif commun : faire réécrire la loi de 1941 (droit à la naissance sous X). En d’autres termes, qu’on puisse accoucher sous X mais pas dans l’anonymat. «Cette nuance est très subtile, précise Graciane, mais c’est primordial. Nous voulons qu’à sa majorité l’enfant puisse avoir accès à un dossier complet, à son identité. Et même avant sa majorité s’il y a un risque génétique. Les enfants n’ont pas ces informations cruciales concernant leur santé. Personnellement, j’ai une insuffisance cardiaque héréditaire. J’ai pu faire réaliser des tests sur mes filles. Si j’avais pu consulter le dossier médical de ma mère, j’aurais pu prévenir au lieu de guérir. Cela peut être vital pour des histoires de greffe de moelle osseuse, par exemple… Mais, pour l’instant, on préfère nous laisser crever…» Face à des fins de non-recevoir, les enfants nés sous X voulant retrouver leurs mères de naissance (et inversement), mais aussi les parents adoptants empathiques (il y en a beaucoup) fournissent à l’association les maigres renseignements qu’ils ont obtenus. Ensuite, les membres de l’association se livrent à un travail de recoupement, voire d’enquête. En effet, les comparaisons automatiques de bases de données sont quasi impossibles car les informations concédées par l’Aide sociale à l’enfance (Ase, anciennement la Ddass) sont souvent inexactes. Graciane : «Il est arrivé qu’à la Ddass on réponde carrément à une mère de naissance (mère biologique) que son enfant était mort afin de la décourager de poursuivre ses recherches. Mais il ne faut pas se laisser endormir. Officiellement, depuis 1978, on a le droit de consulter son dossier. Mais voilà : parfois il y a quelque chose, parfois c’est vide. Au mieux, on a la date, le lieu et le prénom que la mère a donné. Mais la mère ne donne pas toujours un prénom à son enfant… Ou bien il n’est pas forcément inscrit au dossier. Et, très fréquemment, les données ont été volontairement faussées. Jusqu’en 1992, l’État français avait le droit de modifier à quelques jours près la date de naissance, le lieu, et même le prénom donné par la mère. C’est pour cela qu’il nous faut travailler avec subtilité. Ne pas se fier stricto sensu à ce qu’on peut lire. À leurs yeux, nous sommes “pires” que des sans-papiers, parce que, après tout, nous sommes titulaires de vrais faux papiers. Nous concernant, et malgré tous ses mensonges, l’administration a le sentiment d’avoir fait son job, d’avoir classé le dossier. Quand nous la rappelons à notre bon souvenir, cela a le don de l’agacer. » Et l’Ase n’est pas la seule qui complique la donne. Loin de là. Graciane : «Pour parler de façon triviale, tout le monde se renvoie le bébé. L’administration, les politiques sont arc-boutés sur cette loi de 1941, le droit de la femme à accoucher sous X. Mais elle nous dit quoi cette loi au juste ? Elle nous dit :“Ta mère n’a jamais accouché et toi, tu n’es jamais né.” Ta mère biologique peut prétendre ne jamais avoir accouché, certes. Quant à toi, c’est plus difficile d’admettre que tu n’es jamais né… Cette loi est conçue par des adultes pour des adultes, au détriment des enfants. Dans cette histoire, les femmes ont des droits, les mères ont des droits, tant mieux. Mais les enfants, aucun. En tant que femme, je me réjouis du droit à la contraception, à l’IVG, à accoucher sous X ! Mais où est le droit des enfants ? Même au planning familial, cette question reste taboue. En 2002, Ségolène Royal a bien créé le Conseil national pour l’accès aux origines personnelles (CNAOP). Un simple effet d’annonce… ça ne fonctionne pas. Cela ne change absolument rien sur le fond. Ona obtenu un rendez-vous avec Morano quand elle était ministre de la Famille: ça n’a strictement rien donné. Pas davantage avec ses successeurs. Au bout du compte, on est dans une logique de l’offre et de la demande. Depuis l’avortement et l’IVG, il y a de moins en moins d’offres en France. Les enfants nés sous X sont une denrée rare pour les couples qui ne peuvent pas avoir d’enfants. Côté institutions, on ne va pas non plus se mettre des bâtons dans les roues quand tout peut être aussi simple que des réglementations commerciales… Un bébé peut se négocier aujourd’hui en France, dans certains réseaux, aux alentours de 8 000 euros. Une copine “X” s’est fait passer au téléphone pour une mère voulant accoucher sous X et monnayer son enfant auprès d’une institution privée. C’est la somme qui lui a été communiquée. Bien entendu, c’est illégal… mais comme pour le travail au noir, ce n’est pas parce que c’est illégal que ça n’existe pas. Côté filière institutionnelle, via l’Ase, pas question de jouer les courtiers. Mais disons que si vous êtes “influent”, votre dossier passe au-dessus de la pile. Et tout le monde est content. Sauf peut-être le môme à qui on raconte cette belle histoire quinze ans plus tard.» LA QUESTION DU PÈRE Graciane me raconte une affaire récente. Maude, une adulte de 28 ans qui venait d’apprendre qu’elle était née sous X, connaissait sa date, son lieu et son prénom de naissance. La mère biologique, elle, ne s’était pas manifestée. Impossible donc de recouper des informations. Maude mène une enquête longue et complexe. Et puis un beau jour, bingo. Elle pense avoir identifi é sa mère de naissance grâce à des témoignages. Elle serait mariée depuis vingt-cinq ans et ne porterait donc plus son nom de jeune fille (complication supplémentaire). Graciane, rompue aux missions périlleuses, passe un coup de fi l au domicile du couple en se faisant passer pour une camarade d’école de la maman biologique. La personne qui décroche est le mari. Graciane : «J’ai appris plus tard que l’homme en question était CRS. Pas du tout avenant, ni super compréhensif, c’est le moins qu’on puisse dire. Le couple avait trois fi lles. Méfi ant, et un peu macho, il ne voulait pas passer le combiné à sa femme. Je lui posais les questions à lui, il questionnait sa femme, puis me répondait. Dans ces conditions, impossible d’en venir au fait. Mais sur l’identité de la mère, tout correspondait. Puis, enfin, en jouant de diplomatie et au bout de plusieurs appels, j’ai pu parler à la femme en direct. Vous êtes bien Mme Untel, née Untel? Vous avez accouché d’une fi lle tel jour, telle année, à tel endroit… Long silence… – Oui, c’est bien moi, me répond-elle… On se doute du cataclysme.» Après une longue phase d’approche dans laquelle Graciane a joué les intermédiaires, Maude a pu retrouver sa mère de naissance. Celle-ci avait été violée à 16 ans par trois hommes le soir de son premier bal, ce qui explique la suite… Maude, comme deux de ses demi-soeurs qu’elle ne connaissait alors pas, élevée à 1 000 kilomètres de distance, ne parvenait pas à avoir d’enfants. Le secret percé, les trois jeunes femmes, soeurs et demi-soeur, sont tombées rapidement enceintes. Quant à Isabelle, la serveuse, elle a retrouvé sa fille depuis maintenant sept ans. Amandine, née sous X, assise à ses côtés, a retrouvé il y a peu sa mère biologique mais sa quête n’est pas terminée. Le géniteur serait un musicien dont la mère ne connaît que le prénom… Amour d’un soir vite évaporé dans la nature. La mère retrouvée, la question du «nom du père», chère à Lacan, prend là tout son sens ! PARTAGEZ CET ARTICLE" Nés sous X, la double colère des mères et des enfants 1 "Reportage n°47 Les douleurs qui ne se disent pas Par Charlie Duplan, novembre 2015 Les camps de réfugiés se sont multipliés dans le nord de l’Irak. Les ONG répondent le plus souvent aux besoins de première urgence mais la souffrance mentale, elle, est traitée bien plus tard. Reportage avec des psys locaux et étrangers. Au Kurdistan irakien, un camp de réfugiés ou de déplacés n’a rien d’exceptionnel. Pas plus que les histoires de conflits armés ou d’évacuations. En une génération se sont succédé la fin de la guerre Iran-Irak (entre 500 000 et 1,2 million de morts), puis les campagnes génocidaires de Saddam Hussein en 1988 (180 000 morts). En 1990, la première guerre du Golfe secoue la zone. En 1994, les deux grands partis kurdes de la région s’étripent dans une guerre civile qui durera quatre ans, et dont le nombre de morts est encore aujourd’hui difficile à établir. Les Américains reviennent en Irak en 2003 et se débarrassent de Saddam. En juin 2014, dernière crise mais pas la moindre, Daech envahit le pays, s’arrêtant finalement à une vingtaine de kilomètres d’Erbil, la capitale du Kurdistan irakien. À chaque fois, les combats provoquent des déplacements de population. Dans une famille kurde lambda, il suffit de parler quelques minutes pour entendre des récits de combats, de frères, sœurs, cousins, parents, morts sur tel ou tel chemin d’exode, sur tel ou tel champ de bataille. Alors, 250 000 réfugiés syriens arrivés depuis 2013 en Irak, ou trois millions de déplacés venant des provinces du pays conquises par l’État islamique, quoi de plus banal dans cette région du monde ? Ici, en termes d’accueil, on ne se pose pas les mêmes questions qu’en Europe ! Occupées par les besoins de première urgence, les ONG ont pendant longtemps délaissé la souffrance mentale de leurs bénéficiaires. Les réfugiés ne parlent pas de leurs soucis à un psy. Ils les gardent, enfouis, et les traumatismes cicatrisent plus ou moins bien. Pourtant, abandonner sa maison, ses amis, sa vie pour s’entasser sous une tente par 50 degrés a de quoi perturber. Aujourd’hui plus qu’hier, certaines organisations cherchent à adoucir ces souffrances invisibles. Beata Hulinova est chef de projet pour l’ONG italienne Un Ponte Per (UPP). Elle gère le soutien psychologique sur les trois camps dans lesquels se trouve son organisation, autour d’Erbil. « Le premier pas, c’est de donner de la stabilité et de la sécurité aux réfugiés. Un réfugié qui n’a pas d’abri, qui ne sait pas ce qu’il va manger le soir même, tout ce qu’il dira c’est : “J’ai faim.” Il est inutile de lui demander de raconter ce qu’il a traversé et quels sont ses problèmes psychologiques tant que ces conditions ne sont pas remplies. » Pleine de bonne volonté, Beata souligne tout de même un gros problème : « Au Kurdistan irakien, les psychiatres se comptent sur les doigts de la main. » Chose plutôt rare, son organisation travaille avec plusieurs d’entre eux, tous locaux. Une chance inespérée. «  Selon les standards internationaux, très peu ont réellement les qualifications pour exercer. » Pour pallier ce manque, certaines ONG font donc appel à des psychiatres expatriés. Et Beata ne cache pas son scepticisme face à la démarche. « Les gens ne viennent que pour trois ou six mois. Ça représente une discontinuité dans le travail. À chaque fois, il faut reconstruire une situation de confiance avec les patients.» Elle, se coltine les camps depuis deux ans et ce turn-over l’exaspère. Elle reconnaît tout de même que la plupart des ONG qui y ont recours n’ont pas d’autre choix, étant donné le manque criant de professionnels locaux dans ce secteur. La peur du lâchage en permanence Emmanuel l’ignore mais c’est de lui – entre autres ! – dont parle Beata. Pour le moment, il est assis à la terrasse d’un bar chrétien d’Erbil, sirotant sa bière encore fraîche. Il ne fait que 35 degrés en ce début de soirée. Quand même plus agréable que les 50 degrés qui transforment les camps où il travaille en fournaise. Le jeune homme de 28 ans est français, psychiatre pour Médecins sans frontières. Fin, sympathique, il est arrivé au Kurdistan il y a un mois et demi. Il repartira dans un mois et demi pour terminer son internat à Paris. C’est sa première mission humanitaire avec MSF. S’il ne connaît pas bien la zone géographique dans laquelle il a mis les pieds, il connaît son boulot et ne compte pas ses heures. Il suit entre quarante et cinquante patients, travaille avec deux autres psychiatres, l’un syrien, l’autre irakien. Trois jours par semaine, il se rend « sur le terrain », enchaîne six ou sept consultations chaque jour. « Le maximum si l’on ne veut pas faire de l’abattage. » Lucide, Emmanuel reconnaît que son statut d’expat’ représente un handicap. Mais il estime pouvoir en faire une force. « Tout dépend de comment on se place par rapport aux patients. Les membres d’une famille qui viennent me voir ont le sentiment que personne ne peut comprendre ce qu’ils ont vécu. C’est vrai, je ne peux pas me mettre à leur place. Ils sont dans la peur du lâchage en permanence. Par leur famille, par les ONG. Tout peut changer à tout moment. Il faut être conscient de sa propre impuissance par rapport à la situation dans laquelle ils sont. C’est extrêmement dur à accepter. Mais une fois que tu le sais, ça leur fait du bien et en parler peut les aider. Il y a une marge de communication possible. » Depuis son arrivée, il travaille dans le même camp que Beata, la responsable de UPP. À Kawergosk, entre 10 000 et 15 000 réfugiés sont entassés. Situé à 45 minutes d’Erbil, ce camp était au départ une solution provisoire pour 6 000 Syriens en 2013. Aujourd’hui, le camp est officiellement devenu « permanent ». Du coup, des travaux sont entrepris pour l’aménager et les bulldozers sont à l’ouvrage, dans des nuages de poussière. « On est plein. À l’heure actuelle, on a une latrine pour quarante à cinquante personnes. Il y a cinq à sept familles par robinet qui ont accès à l’eau trois à quatre heures par jour », explique Florian Monnerie, le camp manager. Dans le jaune des collines auxquelles elles s’adossent, les tentes blanches parsemées de taches bleues – les couleurs de l’Onu, qui fournit les abris – Kawergosk a des airs de bout du monde. Lorsque les Syriens sont arrivés, les ONG s’attendaient à devoir traiter de nombreux cas de troubles post-traumatiques avec des patients ayant assisté à des scènes de violence. En réalité, pour la grande majorité de ces réfugiés, ce sont des cas de dépression et d’anxiété qui ont été relevés. « La plupart d’entre eux viennent de zones qui n’étaient pas touchées directement par la guerre. Il y avait des problèmes à cause du manque de nourriture, des magasins fermés. Ils sont partis à cause de la situation économique qui était très mauvaise », explique Beata. S’ils n’ont pas vu toute leur famille se faire massacrer par Daech ou Bachar el-Assad, leur situation n’est pas enviable pour autant. Emmanuel, quand il se rend à Kawergosk, travaille dans l’un des mobil-homes installé sous un abri, à l’ombre. Très doux, il salue quelques patients et son traducteur. Car pour discuter avec les gens, pas moyen de faire autrement : il ne parle ni arabe ni badini, un dialecte kurde syrien. Pour l’aider dans sa tâche, il y a Mahmoud Habib. Cet homme de 40 ans est le « conseiller psycho-social » de MSF. Lui-même réfugié, il habite dans le camp. Mahmoud est un acteur clé, sans qui rien ne pourrait fonctionner : il va à la rencontre des familles, rassure, oriente. Il fait remonter les cas les plus graves à Emmanuel. Et répète inlassablement à ses compatriotes qu’avoir besoin d’un soutien psychologique n’est pas être fou. « Nous n’avons pas ça dans notre culture. Certains patients, avant d’entrer en consultation avec Emmanuel, viennent vérifier qu’il n’y a pas une connaissance devant le mobil-home. » Mahmoud, dont le regard bienveillant rassure, a été instituteur en Syrie. Il a été renvoyé au début de la guerre : « J’ai enlevé le portrait de Bachar el-Assad qui trônait dans la classe. Pour moi, les personnes qui tuent leur peuple ne méritent pas d’avoir leur portrait dans une salle de classe. » Il a déjà travaillé pour trois ONG différentes à Kawergosk avant d’être embauché par MSF en février. Avant Emmanuel, deux autres psychiatres étaient à ses côtés. Charnière entre les réfugiés qui lui ressemblent et les psychiatres, Mahmoud avance sur une ligne de crête. « Quand tu es conseiller psychosocial, tu dois prendre de la distance entre ton travail et ton histoire personnelle. Pour le moment, la plupart du temps, je réussis à le faire mais c’est parfois très difficile. Par exemple, en ce moment je suis une famille très vulnérable. Ils sont dans une situation économique dramatique. Dans cette famille, personne ne peut travailler à cause de problèmes physiques. Et je ne peux rien faire. Je peux leur apporter une aide psychologique, mais pas de véritable issue de secours. » Lui-même n’aurait jamais imaginé se retrouver un jour réfugié. Pendant ses études à Damas, la venue d’Irakiens sur le territoire enflammait les débats universitaires. « Un étudiant a dit un jour : “On doit renvoyer les Irakiens chez eux, ils ne comprennent pas notre culture.” Je me demande ce qu’il est devenu. S’il est resté en Syrie ou s’il a trouvé refuge en Irak. Ce qui est certain, c’est qu’il ne s’attendait pas à vivre un jour la même situation que les gens qu’il voulait renvoyer. » Emmanuel, quand il consulte dans son petit mobil-home, reçoit les cas les plus compliqués détectés par Mahmoud. « Généralement, ce sont des pathologies qui existaient avant le camp. Le déplacement est un facteur de risque mais pas forcément un événement traumatisant. Ça ne veut pas dire qu’ils ne souffrent pas. Mais ils n’auront pas forcément besoin d’aide extérieure. La plupart des gens exposés à ces déplacements ne vont pas développer de troubles. » Les cas les plus graves, malheureusement, restent bien éloignés des psychiatres. « Les personnes qui vont voir les psys sont les personnes qui ont compris qu’elles en avaient besoin et qui ont la possibilité de le faire, même très discrètement », explique Florian Monnerie. « Dans le camp, il y a des populations très marginalisées, comme les veuves ou les jeunes femmes divorcées. Elles sont récupérées dans la tente des parents et ils ne les laissent plus sortir. Quand elles ont été mariées, divorcées et récupérées par les parents, le besoin de soutien psychologique est très fort. Mais on ne peut les atteindre que rarement. Elles sont littéralement emprisonnées par la famille. » À quelques centaines de mètres du mobil-home d’Emmanuel, il y a la tente d’accueil de Beata. Pourtant ils ne se sont jamais rencontrés. Il lui a envoyé plusieurs mails, afin de coordonner son action avec l’ONG italienne, qui propose exactement les mêmes services que MSF. Beata n’a pas donné suite. Par un bref message, elle lui a expliqué qu’elle ne voulait pas perdre de temps avec lui puisqu’elle devrait recommencer quelques mois plus tard avec son successeur. « Un camp, c’est une ville qui marche à l’envers » À Kawergosk, dans certaines familles, papa va voir le psy de MSF et le fiston, la femme et la fille vont voir celui d’UPP, sans aucune coordination entre les deux ONG. Florian, en charge du camp depuis neuf mois, connaît ce problème sur le bout des doigts. « La duplication de services, sur un camp, c’est une des pires choses qui puisse arriver, car cela ne signifie pas une couverture plus large. Pourquoi avoir MSF qui traite une soixantaine de cas et UPP qui traite une soixantaine de cas quand tu peux en avoir une seule, avec plus de psychologues qui traiteraient 120 cas et de façon homogène, avec une possibilité de partager l’information au sein de l’ONG. Chose que l’on ne voit quasiment jamais entre deux ONG différentes. Ce genre de choses fait perdre énormément de temps. » Légèrement exaspéré, il conclut : « On a le même problème avec la protection de l’enfance ou les violences sexuelles et c’est complètement ridicule. » À l’automne, Emmanuel sera rentré en France. Pendant trois mois, il aura fait ce qu’il pouvait. « Un camp, c’est une ville qui marche à l’envers. Tu quémandes en permanence. Alors que dans la vie normale, tu te débrouilles dans ton coin. Moi, je ne fais que colmater des brèches déjà énormes.» PARTAGEZ CET ARTICLE" Les douleurs qui ne se disent pas 1 "Reportage n°68 Pôle Emploi : la grande lessiveuse à chômeurs Par La Rédaction, octobre 2017 Pour rester zen quand on est chômeur, travailleur précaire ou intermittent et qu’on a affaire à Pôle Emploi, il faudrait être le dalaï lama ! Paroles de chômeurs qui ont eu maille à partir avec l’organisme. Chômeurs à temps partiel, privé de travail à temps complet, intérimaires, intermittents, licenciés économiques, demandeurs d’emploi ou DE, selon l’abréviation consacrée pour éviter toute perte de temps superflue à nommer les 6 millions de personnes en France qui entretiennent des relations plus ou moins durable avec Pôle Emploi.  L’équivalent des habitants des Hauts-de-France. Il suffit d’évoquer le nom du mastodonte pour susciter une avalanche de témoignages. Le moindre papier « qui manque », la moindre « situation complexe », même si répandue comme le temps partiel, peut provoquer des situations dramatiques. L’administration et ses agents, c’est le moins qu’on en puisse dire, ont bien du mal à répondre. Manque d’effectifs, manque d’attention, volonté politique ? « Avant, quand je voyais des reportages à la télé sur les chômeurs je me disais qu’ils ne faisaient pas trop d’efforts tous ces gens », admet Zahia Idiren, 61 ans, repasseuse. « Quand je suis allée pour la première fois à Pôle Emploi, j’ai compris. On nous traite comme des moins que rien ». […] La suite est à lire dans le numéro d’octobre 2017 de Siné Mensuel PARTAGEZ CET ARTICLE" Pôle Emploi : la grande lessiveuse à chômeurs 1 "Reportage n°71 Femmes et hommes de ménage : « Arrêtez de dire qu’il n’y a pas de sot métier » Par Thierry Leclère, janvier 2018 Elles ou ils partent à l’aube pour nettoyer les bureaux avant l’arrivée des salariés. Quand ces derniers sont partis, ils ou elles reviennent le soir. Portrait et paroles de ces invisibles. « C’est des lions, des tigres… Aucun respect pour l’être humain. » Aïcha balance des mots terribles, regard droit, tendu, sans s’énerver. Sa colère est froide, ses yeux marron vous fixent comme pour mieux vous convaincre. Vingt-sept ans de ménage dans les bureaux. Elle a travaillé pour une dizaine d’entreprises de nettoyage, plutôt petites et familiales. 58 ans, une carrière entière à manier le chiffon et la serpillière, elle sait de quoi elle parle. La rage froide, Aïcha dit : « Je suis devenue dure. Parfois même agressive. » Elle ajoute :  « …mais juste ». On la rencontre gare Montparnasse, elle est pressée, joliment emmitouflée dans un manteau d’hiver et une écharpe blanche, entre deux trains, entre deux boulots : le matin très tôt, à 6 h 30, elle travaille trois heures et demie dans des bureaux de Billancourt, banlieue ouest. En fin d’après-midi, rebelote, trois heures de ménage dans une grande entreprise, à Malakoff, banlieue sud. Entre les deux, rien. Sinon le métro et le train, encore et encore, pour revenir à la maison, faire le ménage et les courses, en coup de vent. Six heures de transport au bas mot, deux petits contrats, un le matin, un le soir  – « jamais de CDI, ça les arrange » –, c’est le lot commun de milliers d’agents d’entretien, surtout dans les entreprises où le ménage, sous-traité, s’effectue en horaires fractionnés, en dehors des heures de bureau. « Appelez-moi Aïcha. » Elle a demandé l’anonymat pour parler sans retenue. Le prénom lui est venu tout de suite. Aïcha est née à Casablanca, arrivée en France à 17 ans et demi. Son rêve de devenir avocate s’est brisé après un début de fac de droit et la nécessité de travailler très tôt. 58 ans, mariée, sans enfant (« je n’ai pas pu en avoir »), elle habite la banlieue nord-ouest. Ce matin, Aïcha s’est levée à 4 h 30, comme tous les jours, sauf le samedi, où elle embauche une demi-heure plus tôt. Dix-sept minutes à pied pour rejoindre la gare SNCF. Pas encore de bus à cette heure. Terminus gare Saint-Lazare, Aïcha s’engouffre dans le métro, ligne 13, changement à Duroc. Reprendre la ligne 10. À 6 h 30 tapantes, elle ouvre la première la porte des bureaux, débranche l’alarme, allume les lumières. Mauvaise pioche : « La journée va être galère. Il manque deux personnes sur six dans l’équipe du matin. » Avec près de trente ans de métier, Aïcha est chef d’équipe, elle travaille avec ses collègues sénégalaises, maliennes, angolaises mais elle met régulièrement la main à la pâte, et prend l’éponge et le balai. Cinq sanitaires par étage, deux étages, surtout ne pas dépasser la demi-heure pour faire les toilettes : « Essuie-mains tissu à changer. Essuie-mains papier. Savon. Contrôle des rouleaux. Récurage. Cuvettes des WC. Les deux grandes douches à nettoyer. » Les « gens des bureaux », comme dit Aïcha, font parfois du sport et prennent une douche avant d’entamer la journée. « Je regarde ma montre, c’est un réflexe. Si on dépasse les 3 h 30, et ça arrive, on ne sera pas payées en plus. C’est comme ça. » Aïcha aime le travail bien fait, « comme à la maison ». Elle le dit avec assurance et on sent qu’elle y croit, mais « faire tout nickel, chaque jour, c’est pas possible. On n’a pas le temps. » Alors « on triche », dit Aïcha. On sent bien qu’elle n’aime pas ça mais « on peut pas faire autrement ». justice, un mot vain Une fois par mois, c’est « le contrôle qualité » avec « la cliente ». La cliente, c’est-à-dire la secrétaire de direction qui travaille dans ces bureaux ou bien  l’employée des ressources humaines avec qui le patron d’Aïcha est sous contrat : « Elle passe sa main sur les bureaux pour voir s’il reste de la poussière, elle vérifie même les pieds de chaises pour les traces de chaussures. Elle est sévère mais juste. » Juste, le mot revient souvent dans la bouche d’Aïcha dans ce milieu où la justice est un mot vain : « Il y a cinq ou six ans, un chef d’entreprise dont je nettoyais le bureau au Trocadéro laisse devant moi ses toilettes dans un état déplorable. De la merde, partout, du papier toilette par terre, c’était pire que dégueulasse… » – Monsieur, il est possible de tirer la chasse d’eau ? Réponse de l’homme bien sous tous rapports : – Vous êtes payée pour ça. « Qu’est-ce que je pouvais lui répondre ?, enrage  Aïcha, je risque ma place. » Sa colère, Aïcha la réserve à ces petits patrons de société de nettoyage, souvent des anciens du métier qui ont fondé leur boîte et qui gèrent leurs employés comme un cheptel. Travail au noir (« paiements en liquide, en douce, sous mes yeux. Chez un de mes patrons, j’ai trois personnes qui n’ont pas de contrat, je le sais, c’est moi qui distribue les feuilles de paie »), emploi de sans-papiers « en fermant les yeux sur la carte de séjour prêtée par un copain » et, pour le pire, harcèlement sexuel : « Mon patron du matin est un habitué. C’est un coureur de jupons. À un moment, il avait deux maîtresses. Il en a mis une enceinte, elle est partie. Avec moi, il a essayé, le samedi matin, quand je travaillais seule. Au début, je me disais qu’il était sympa. Enfin un patron bien. Il me proposait du café… « Vous êtes belle… je vais vous donner des heures » (ce après quoi on court toutes). Et puis un jour – j’étais naïve, j’oublierai jamais – il a été encore plus pressant. Il a carrément baissé son pantalon. Je l’ai repoussé, j’ai fui, choquée… C’est là qu’a commencé la guerre. Il m’a obligée à passer des bureaux du Trocadéro à Billancourt. Ça me rallongeait mon temps de transport. Je n’ai pas pu dire non. » Aïcha est restée. Comme chef d’équipe, elle gagne 14 euros brut de l’heure, 1 330 euros net par mois avec ses deux boulots. Trouver des heures de ménage à proximité de chez elle, ce serait perdre en salaire. Mais des histoires comme la sienne, elle en connaît des tonnes, « de quoi écrire un livre entier » : « Le pire ce sont les contrôleurs, ceux qui sont chargés par le patron de vérifier si le boulot est bien fait. Les “petites”, comme j’appelle mes collègues, n’osent pas parler. Si elles parlent, elles perdent tout. Ça m’est arrivé de surprendre un responsable avec une fille dans les toilettes. J’ai rien pu dire. Juste : “J’espère que vous avez laissé les toilettes propres…” » Horaires décalés, salaires de misère, pressions des chefs et des petits chefs et  pire, harcèlement sexuel, on croyait avoir tout compris en écoutant Aïcha. Elle nous quitte en trottinant dans le hall de Montparnasse, toujours pressée, sur un dernier : « On est traitées comme des torchons pourris. » Mais ce que nous n’avions pas su entendre en discutant avec Aïcha est peut-être le plus important. Cette part qui touche à l’intime, au ressenti. À l’estime de soi. Yalla nous l’a fait comprendre, un après-midi de décembre, en se confiant avec une grande franchise : « Le plus dur, ce n’est pas le travail. Ça, encore, on peut supporter. Le plus dur, c’est l’humiliation. » On comprend alors ce que veut vraiment dire un travail de merde. La merde, oui. Boulot de merde. Nettoyer la merde des autres. Et au bout du compte, le sentiment « d’être soi-même de la merde », comme dit Yalla. Elle est agent de propreté. Ou plutôt « madame pipi » dans les toilettes de la gare de Lyon, c’est ainsi qu’elle se présente. Yalla n’aurait jamais imaginé devenir femme de ménage, qui plus est dans les toilettes, « au dernier rang », à plus de 40 ans. Un « divorce douloureux », comme elle dit pudiquement pour cacher un séisme dans sa vie, deux toutes jeunes filles et un adolescent à charge ont obligé cette belle femme née au Cameroun, arrivée en France à 17 ans, à chercher du travail avec pour viatique son bac G1 en poche (techniques administratives) et une année de commerce (elle parle anglais). Et comme il lui fallait un CDI pour espérer un nouveau logement, elle n’a pas fait la difficile. C’était il y a sept ans. Parachutée comme extra aux quatre coins de Paris (lever 5 heures du mat’ pour trimer de 6 heures à 15 heures ou bien 15 heures/minuit dans les toilettes publiques gérées par une société privée), Yalla peut vous dresser la géographie des gares parisiennes à l’aune de leurs WC : « Austerlitz, confortable… Bercy, la plus reposante… Gare du Nord, la pire, avec un monde fou et des drogués, impossibles à déloger, qui se shootent dans les toilettes… » Yalla a fait une déprime. Trop de pression, « celle des chefs d’équipe, et celle des chefs des chefs d’équipe qui sont eux-mêmes sous pression. » Heureusement, il y a son fils de 24 ans, brillant, diplômé en droit, MBA en poche, qui lui offre « les meilleurs parfums » et la réconforte : « Éric Dupond-Moretti, sa mère était femme de ménage. Il a beau être un avocat brillant et médiatique, il ne cache jamais le métier de sa mère, dit le jeune homme. T’inquiète pas. Il n’y a pas de sot métier. Tu ne te prostitues pas… » rebelle déprimée Yalla a totalement perdu confiance en elle. Oui, le plus dur, ce n’est pas le travail. C’est l’humiliation. Les gens qui vous rendent invisible dans le paysage. Les insultes de ceux qui ne veulent pas payer 80 centimes pour se soulager. « Mon médecin m’a conseillé de voir un psy. Mais l’idée de déballer tout ça… » En nous quittant, Yalla nous demande de choisir pour l’article un pseudo. Elle rit : « Un nom de femme rebelle ! » Comme on n’a pas repéré de reine camerounaise, on lui a trouvé Yalla, comme Ndete Yalla, la dernière grande reine du Waalo, au xixe, un royaume dans le Nord-Ouest de l’actuel Sénégal. Ndete Yalla s’est battue avec acharnement contre les Européens et aussi contre les Maures. Ce n’est pas le fils de notre madame pipi qui s’en plaindra. Ni Dupond-Moretti qui nous en fera procès. Rebelle déprimée, mais rebelle quand même. On a rencontré Yalla, boulevard de la Villette, à la permanence parisienne de Sud Nettoyage. « Si Sarah n’était pas intervenue, on serait devenues des serpillières… » dit encore Yalla. Sarah, c’est la représentante syndicale de Sud Nettoyage en Île-de-France. Rien de tel qu’un après-midi passée avec elle pour retrouver espoir dans ce monde si sale de la propreté. Le code du travail dans une main, le téléphone dans l’autre, cette boule d’énergie redonne aux femmes et aux hommes qui passent de toutes origines et de toutes couleurs le goût du combat, de la lutte pour leurs droits. Pour que ces femmes ne se prennent pas pour des « serpillières » comme dit Yalla, « des torchons pourris » comme dit Aïcha. Sarah prétend que le personnel de nettoyage « connaît mieux ses droits qu’il y a vingt ans ». Elle assure – est-ce pour s’en convaincre ? – que « tout le monde est beaucoup plus revendicatif aujourd’hui ». Sarah est peut-être un brin optimiste. Elle sait en tout cas que le combat, dans ce métier si particulier, se joue aussi dans le regard des autres. Dans le regard du public. Nous revient en tête un commentaire lu sur un forum, un cri de rage posté par une femme de ménage qui nous avait ému : « Ben alors, vous qui passez et repassez devant nous en baissant la tête. Vous qui passez et repassez devant nous avec arrogance et dédain. Vous qui hésitez à dire “pardon”, “excusez-moi” et qui en fait vous en fichez. Vous qui êtes bien contents que l’on nettoie derrière vous les toilettes crasseuses pleine de m**** et savez même pas que l’on existe. Vous qui ne savez même pas jeter un papier dans la corbeille qui se trouve juste à côté de vous. Vous qui trépignez sur nos sols mouillés que l’on a frottés à quatre pattes en un minimum de temps parce que l’entreprise qui nous emploie a négocié un contrat serré pour satisfaire le client et qui vous plaignez parce que c’est crade. Ben oui, pourquoi ? Hein, pourquoi c’est crade ?! Arrêtez de dire qu’il n’y a pas de sot métier. Le jour où vous lèverez la tête devant une femme de ménage et lui adresserez ne serait-ce que l’esquisse d’un sourire, eh bien là, vous pourrez dire qu’il n’y a pas de sot métier. » PARTAGEZ CET ARTICLE" Femmes et hommes de ménage : « Arrêtez de dire qu’il n’y a pas de sot métier » 1 "Reportage n°53 Sahara occidental, le conflit oublié Par Marie Cigali, mai 2016 Les Sahraouis fêtent les quarante ans de la République arabe sahraouie démocratique. Ils fêtent aussi quarante ans de résistance et quarante ans d’oubli. Qui se souvient qu’un peuple et son territoire ont été colonisés par le Maroc ? Qui sait que, depuis, environ 150 000 Sahraouis naissent, grandissent et vivent dans des camps de réfugiés près de Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie ? Qu’espèrent-ils, sinon voir leur terre libérée ? Que soit organisé le référendum d’autodétermination promis depuis vingt-cinq ans. Tranquille, apparemment sûre d’elle, Abeida Mohamed Buzaïd fait face à la salle venue écouter cette conférence consacrée à « l’application du droit international humanitaire au Sahara occidental ». Elle porte un melhfa, l’habit traditionnel des femmes du Sahara, et ne laisse aucune place à l’émotion. Cette jeune femme de 28 ans a la puissance de ses convictions et de son expérience. Pour l’occasion, elle a quitté le camp de Boujdour, un des quatre camps de réfugiés où vivent 150 000 – plus peut-être – Sahraouis. Elle y est née, elle y a grandi. Comme tant d’autres, elle n’a jamais vu son pays. Il s’étend de l’autre côté du mur de sable long de 2 700 kilomètres et truffé de mines antipersonnel qui a été bâti par les Marocains ayant, manu militari, annexé 80 % du territoire du Sahara occidental (voir chronologie). Patiemment, Abeida attend qu’on lui donne la parole pour délivrer son message. Elle ne parlera ni du statut juridique de son pays considéré comme un « territoire non autonome »(1) par l’Onu, ni de l’application des Conventions du Sahara occidental – les professeurs de droit international sont là pour le faire. Elle, ce qu’elle veut, c’est que sa voix, la voix d’une Sahraouie, se fasse entendre pour sortir du silence ce conflit oublié dans les sables. Elle veut parler des familles, des blessés, des disparus surtout, de l’impunité de leurs bourreaux. 4 500 disparitions en quarante ans Quand vient son tour, Abeida dit simplement dans un français presque parfait : « Je vous salue au nom de l’Association des familles de prisonniers et de disparus sahraouis, l’Afapredesa. Voilà plus de quarante ans que la disparition forcée a été utilisée par le royaume du Maroc envers plusieurs centaines de Sahraouis comme arme d’État pour essayer de faire taire leur résistance, leur droit à l’autodétermination, pour semer la terreur parmi eux qui n’osaient pas demander des nouvelles de leurs proches de peur de représailles, de disparaître eux-mêmes ou de se retrouver en prison et torturés. » Elle continue sans élever le ton. « La justice espagnole a montré l’an dernier, en reconnaissant les crimes de onze bourreaux marocains jouissant toujours d’une insolente impunité, que la disparition forcée faisait partie d’un plan élaboré par le royaume du Maroc dans le but d’exterminer le peuple sahraoui. Parmi les 400 personnes toujours disparues (dont 351 reconnues par les autorités marocaines), on compte 23 femmes et 19 enfants. Les disparitions au cours de ces quarante dernières années sont au nombre de 4 500. Nous avons besoin de vous toutes et tous pour déchirer le silence de la disparition qui résonne en chaque proche de disparu comme un cri intolérable de souffrance et de non-vie. » À peine a-t-elle fini que les Marocains protestent. Ils sont trois. Ils monopolisent la parole, crient : « Au nom de quoi vous autorisez-vous à parler de génocide ? Le Maroc ne colonise rien », l’un d’eux a filmé toute la conférence sans demander l’autorisation, il faudra parlementer pour qu’il promette de ne pas se servir des images. Un des professeurs de droit international prévient : « Si je vois une image de moi sur les réseaux sociaux ou ailleurs, je porte plainte. » Le débat se termine dans les invectives lancées par les Marocains. Une femme à la voix très haut perchée ne cessera de hurler aux Sahraouis présents : « Vous êtes des Marocains, vous êtes des Marocains. » « Bienvenus dans notre monde », notera avec une pointe d’humour Maima Mahamud, la représentante de la délégation sahraouie à Genève, mère de trois enfants, polyglotte, ayant fait des études supérieures en Algérie pour revenir dans les camps diriger une école pour femmes. « C’est toujours comme cela, quoi qu’on fasse, quoi qu’on dise, où qu’on aille. C’est pas grave. » Là, ce n’était qu’une association suisse qui était à l’initiative de cette conférence, alors au niveau international, on imagine bien l’énergie et les menaces que déploie le Maroc pour faire taire les Sahraouis (voir encadré). Sur les 74 pays qui ont reconnu la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en 1980 (aucun pays européen), il n’y en a plus que 32. La France quant à elle a choisi le royaume chérifien. C’est en 1975, alors que le régime de Franco est à l’agonie, que l’Espagne abandonne sa colonie, laissant le Sahara espagnol à lui-même. Le Maroc, qui a toujours considéré que ces 266 000 km2 de désert entre la Mauritanie, l’Algérie et l’océan Atlantique lui appartenaient, profite de l’occasion pour annexer ce territoire. Au nom de l’« intégrité territoriale du royaume », Hassan II, sans se soucier des résolutions internationales qui donnent aux Sahraouis le droit à l’autodétermination, organise la « marche verte ». 350 000 hommes et soldats marocains viennent coloniser ce territoire. La suite est inéluctable : seize ans de guerre pendant lesquels le Maroc, surarmé, bombarde au napalm, fait fuir les populations qui se réfugient près de Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie, pays allié du Polisario (le mouvement armé sahraoui). Cessez-le-feu. Création par l’Onu de la Minurso pour organiser un référendum. Depuis, pas grand-chose. Les Marocains ont consolidé l’annexion des 80 % du Sahara occidental en construisant un mur qui sert de frontière. Les Sahraouis, qui n’ont que les 20 % restant, réclament la libération de leur territoire. Au Maroc, la pêche et l’exploitation du phosphate. Aux Sahraouis, une bande de sable où rien ne pousse, et des camps de réfugiés dont la survie dépend de l’aide humanitaire. Et aucun référendum à venir. une bombe à retardement Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, vient d’exhorter le Maroc et le Front Polisario à débloquer la situation en entamant un processus de négociation au plus vite. « La frustration croissante parmi les Sahraouis et l’expansion des réseaux criminels et extrémistes dans la région Sahel-Sahara présentent des risques accrus pour la stabilité et la sécurité de la région », a-t-il répété début avril. Christopher Ross, l’envoyé spécial de l’Onu faisant état de l’impasse des négociations, a appelé la communauté internationale à œuvrer pour un règlement urgent du conflit qu’il a qualifié de « bombe à retardement ». Quarante ans, c’est long en effet pour obtenir l’application d’un droit voté par l’assemblée générale de l’Onu en 1975. La jeunesse sahraouie, la deuxième génération à vivre dans le provisoire des camps, sans perspective d’avenir, sans travail, s’impatiente. Elle demande des comptes aux aînés : « Qu’avez-vous obtenu pendant toutes ces années d’exil en signant des conventions installant des représentations diplomatiques dans de nombreux pays ? Rien. » Elle veut une solution, vite. Soit partir en Europe ou ailleurs, chercher un emploi, soit se radicaliser et prendre les armes. « Il y a beaucoup de jeunes qui pensent que seule la violence sera efficace », explique Abeida. « En 1991, nous avons donné notre vie, notre espoir, à la communauté internationale pour régler le conflit de manière pacifiste. Nous avons créé notre État dans l’exil, nous sommes les plus alphabétisés de la région, les femmes ont une place importante, nous avons ouvert des hôpitaux. Nous avons déjà payé le prix fort et nous méritons un peu plus de respect que celui qu’affiche la communauté internationale à notre égard. » Mais la jeune militante prône une autre solution. « Je crois que la voie des armes ne nous fera pas gagner », ajoute Abeida qui a créé une association non violente. « Les Sahraouis n’ont jamais fait d’attentats, nous ne nous en sommes jamais pris à la population civile marocaine. Dans les années 70, c’était courant de détourner des avions, de poser des bombes, nous n’avons rien fait de tout cela. Nous avons misé sur la démocratie et la résistance. Nous sommes devenus très résistants. » Tenir, d’accord, mais pour combien de temps encore ? (1) La liste des territoires non autonomes selon l’Onu est une liste de pays que l’Organisation des Nations unies considère comme non décolonisés mais « dont les populations ne s’administrent pas encore complètement elles-mêmes ». PARTAGEZ CET ARTICLE" Sahara occidental, le conflit oublié 1 "Reportage n°36 Les négateurs du climat ne manquent pas d’air Par Laure Noualhat, novembre 2014 Plongée chez ceux qui nient l’évidence du réchauffement climatique. Des illuminés, isolés et mis au ban de la société ? Pas du tout ! Aux États-Unis, ils sont très bien organisés, disposent de moyens financiers considérables et d’élus aux Congrès pour relayer leurs thèses. Laure Noualhat a enquêté sur ces détracteurs du climat. On aurait tort de ne pas les prendre au sérieux : leurs idées grignotent de plus en plus de cerveaux… New York, 21 septembre 2014. L’association Avaaz a appelé à manifester « pour le climat » partout dans le monde. Même avec un mot d’ordre aussi insipide, les gens ont répondu à l’appel. À Katmandou, Paris, Londres ou Sydney, près de 600 000 humains sont descendus dans les rues pour faire pression sur leurs dirigeants. C’est à Manhattan que la marche a cartonné avec plus de 300 000 manifestants entre Central Park et Times Square. Dans le cortège, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a défilé entouré d’Al Gore, de Laurent Fabius, de Jane Goodall, la célèbre primatologue, et de Ségolène Royal, tout de vert vêtue. Ki-moon a invité les chefs d’État à s’engager pour un accord lors de la conférence onusienne pour le climat qui se tiendra au Bourget en 2015. Plus il y avait de monde dans la rue, plus la pression pouvait être grande. Sur un trottoir à l’angle de la 53e rue, un gars aux airs de mafieux italien observe, dubitatif, ce cortège dense et coloré. « Putain, ils vont l’avoir leur “grand moment” à Paris ! Pour la première fois depuis que ces négociations climatiques existent, les États-Unis semblent déterminés à signer un accord. Ce sera un monceau de conneries, ça ne résoudra rien mais le monde sera content. » Marc Morano est un négateur du climat. Un pur, un dur, un vrai, comme on n’en croise que dans les films. Le genre de type qui peut vous transpercer du regard et vous dire : « La planète est de plus en plus verte, c’est quoi le problème ? » Il travaille pour le Comité pour un futur constructif (CFACT), une organisation au budget de trois millions de dollars annuels glanés auprès de mécènes anonymes. Durant la marche, Morano s’est offert un petit plaisir : la location d’un avion pour tirer une banderole provocatrice dans le ciel new-yorkais : « No climate change for 17 years. » Cet activiste du déni est en train de tourner un film, Climate Hustle, pour remettre les écolos à la sauce Al Gore à leur place. Dans son domaine, ce type est une star toujours prête à se rendre sur un plateau télé pour jouer le rectificateur et satisfaire un rédacteur en chef en mal de débat équilibré. Ses arguments ? Toujours les mêmes : non, il n’y a pas de réchauffement climatique ; non, l’homme n’est pas responsable ; oui, les « alarmistes » sont des communistes rhabillés en vert. Dans le pays de la liberté d’expression, il peut débiter une farandole de contresens et d’idioties sans être inquiété. Et avec un talent de bateleur et une mauvaise foi particulièrement affûtée, il peut laminer n’importe quel débatteur, aussi respectable et crédible soit-il. Attablé à un café de Times Square, il commente l’incroyable marche du climat. « On ne peut pas leur enlever ça, ils sont très bien organisés. Mais bon, ils viennent de remporter une bataille, pas la guerre. » Des batailles, Morano et son gang estiment en avoir gagné une tripotée. Et d’abord, celle de la science. « Les températures n’ont pas augmenté depuis dix-sept ans, les gens voient bien qu’il n’y a pas de réchauffement ! » En effet, depuis dix-sept ans, les climatologues du Groupe intergouvernemental des experts sur l’évolution du climat (Giec) constatent un hiatus climatique, c’est-à-dire un ralentissement dans le réchauffement. La faute au soleil, à l’océan Pacifique ou aux volcans ? Les climatologues hésitent encore sur la raison de cette stagnation. Mais le découplage entre l’augmentation des gaz à effet de serre et celle des températures ne fait pas de doute. « Le climat ne se réchauffe pas de manière continue, explique Christophe Cassou, du Centre européen de recherche et de formation avancée en calcul scientifique. On voit des fluctuations, mais la grande tendance, c’est le réchauffement. » Le réchauffement est en cours et il y a urgence. En réalité, en 2013, les émissions de CO2 ont encore augmenté malgré les promesses des uns et des autres. Cela fait vingt-cinq ans qu’elles augmentent de 2 à 3 % par an. À un tel rythme, le verdict est clair : nous allons vers un réchauffement de 3,5 à 4,5 degrés pour la fin du siècle. Mais pour les négateurs, ce hiatus est une aubaine qui leur a permis d’instiller le doute chez leurs interlocuteurs. « Nous avons aussi remporté la bataille médiatique, poursuit Morano. Regardez les sondages : les Américains se foutent du réchauffement climatique. » Pas faux. D’après le dernier sondage de l’institut Gallup, 25 % des Américains sont de virulents sceptiques et 39 % ne savent pas quoi penser de ce dossier. Seulement 36 % des sondés sont des « croyants inquiets » (concerned believers). Pire, les négateurs disposent d’un allié de choix : le cerveau humain. On sait que celui-ci n’est pas taillé pour gérer des problèmes incertains et lointains, comme les changements climatiques. Alors, le scepticisme se nourrit facilement de notre impuissance, de notre incapacité à changer. Surtout, il nous dit ce que nous voulons entendre… Bouillie libertarienne Enfin, c’est la bataille législative que les négateurs savourent. Dans un pays où ce dossier est très clivé politiquement (les démocrates y croient, les républicains pas du tout), ils comptent sur un Congrès républicain pour qu’aucune législation pro-climat ne passe. « Et je ne vois pas comment une marche avec 300 000 personnes dans les rues va changer les choses », conclut Morano. L’activiste connaît bien les arcanes politiques américaines. De 2006 à 2009, il a géré toute la communication du sénateur de l’Oklahoma Jim Inhofe. Ce républicain bon teint qui siège à la Commission environnement et santé de l’honorable chambre a commis un livre au titre éloquent : Changement climatique : le plus grand canular de tous les temps. À l’intérieur, aucune donnée scientifique mais une savoureuse bouillie libertarienne. Avec son groupe parlementaire, cet élu est parvenu à bloquer toutes les initiatives en faveur du climat (taxe carbone, système de quotas de CO2, limitation des gaz à effet de serre, interdiction des forages off-shore…). « Vous croyez vraiment qu’on peut contrôler les événements climatiques à travers les marchés du carbone, des taxes et des traités ? » ironise Morano. « On en est à un tel niveau de sorcellerie, c’est hallucinant. C’est ce que vous appelez l’âge moderne ? » Pour faire passer une régulation sur les émissions de CO2 des centrales à charbon, Obama a dû s’appuyer sur les États : le New Jersey, New York et la Californie. Morano n’est pas un bouffon isolé, il fait partie d’une famille parfaitement organisée dont on sous-estime le pouvoir de nuisance. Elle se réunit chaque année pour une conférence annuelle sur les changements climatiques. En 2014, c’est la capitale du toc et du fric, Las Vegas, qui a accueilli l’événement. Un décor symbolique pour l’Institut Heartland qui a invité plus de 400 personnes dans le gigantesque Mandalay Hotel pour trois jours de conférences, de débats et de copieux repas. Basé à Chicago, ce think tank néolibéral officie depuis les années 90. À l’époque, son credo était la santé publique et plus particulièrement la défense de l’industrie du tabac. Son président, Joe Bast, n’hésitait pas à claironner que « les liens entre cigarette et cancer sont basés sur de la science de pacotille (junk science) ». Ses principaux mécènes étaient ExxonMobil et l’industrie du tabac. Mais depuis les années 2000, c’est le réchauffement climatique qui les occupe. La conférence climatique du Heartland est sponsorisée par trente-deux organisations. Moyenne d’âge des invités : 70 ans. Profession : retraités. Signe distinctif : libertariens, imbibés par cette idéologie ultra-libérale qui abhorre l’État et toute forme de régulation. Entre deux conférences, on y croise la star absolue de l’univers sceptique, Lord Christopher Wallace Monckton. « Je ne parle pas aux journalistes français car vous défendez des thèses climato-communistes sans faire votre travail de vérification. » Avec sa gueule à faire peur aux enfants, cet ancien conseiller de Margaret Thatcher est un tribun hors pair qui s’invite à toutes les conférences onusiennes du climat. Il croise le fer avec les climatologues, organise des conférences de presse, pose des questions au nom de la délégation du Bahreïn (un gros producteur de pétrole). Mais à Las Vegas, on trouve aussi des scientifiques comme Willie Soon, du Centre d’astrophysique, qui maintient que les évolutions de températures sont imputables aux variations solaires ; des hommes politiques comme Inhofe, dont l’ensemble de la carrière a été financée par l’industrie pétrolière à hauteur de 19 millions de dollars ; des journalistes comme Ezra Levant, de la chaîne canadienne Sun News… « Ce sont surtout des personnes en mal de reconnaissance, analyse Riley Dunlap, sociologue de l’Université d’Oklahoma qui a établi une typologie du négateur, des hommes blancs, conservateurs, plutôt vieux qui n’ont pas eu la carrière qu’ils espéraient et qui existent subitement aux yeux des leurs en étant invités dans ce genre de rassemblement. » Comme dans une pièce de Broadway, le contre-mouvement climatique a ses stars qui tiennent l’affiche mais surtout ses régisseurs, ses techniciens et ses producteurs qui œuvrent dans l’ombre. C’est sur ces derniers que le sociologue Robert Brulle, de l’université Drexel, a travaillé. « Les négateurs du climat ont eu un réel impact politique et écologique dans l’échec de tout accord sur le climat au niveau mondial », assure-t-il. « Ils sont parfaitement bien organisés : sur le devant de la scène, les hommes politiques conservateurs ou les scientifiques sceptiques, et dans les coulisses, toute une chambre d’écho qui va des journalistes aux blogueurs en passant par les think tanks et les fondations conservatrices. Pour mieux comprendre comment cela marche, il faut regarder dans les coulisses. » Fin 2013, Brulle a dévoilé les financements de 118 organisations majeures qui réfutent la thèse d’un réchauffement climatique. Au total, entre 2003 et 2010, 91 d’entre elles ont reçu 558 millions de dollars. Officiellement, car en réalité, elles auraient disposé de près de 900 millions de dollars. « Comme ces organisations s’occupent de beaucoup de sujets, tout cet argent n’a pas servi exclusivement aux questions climatiques », tempère Brulle. Des alliés de poids Jusqu’en 2007, les argentiers classiques du mouvement sceptique s’appelaient ExxonMobil, Chevron ou les frères Koch. Ces deux milliardaires (105 milliards de dollars à eux deux, NDLR) ont fait fortune grâce aux richesses des sous-sols américain et canadien. Ils financent abondamment le Tea Party et ont lâché jusqu’à 500 millions de dollars en 2011 pour renverser, en vain, Obama. Or, d’après Brulle, ils ne font plus de contributions publiques au mouvement des négateurs. Et comme aux États-Unis le donateur peut rester anonyme, une lessiveuse institutionnalisée suffit pour servir d’intermédiaire. C’est ce que fait Donors Trust, une boîte noire qui redistribue des centaines de millions de dollars aux négateurs. « Il est désormais impossible de tracer 75 % des fonds qu’ils reçoivent », assure Brulle. L’argent qui irrigue la déferlante sceptique change la donne, selon Robert Brulle. « Les dollars permettent d’amplifier une parole, de lui donner du poids alors qu’elle n’en a pas, scientifiquement parlant. Cet argent pose un vrai problème démocratique. » Ainsi, alors que les élections de mi-mandat doivent se dérouler début novembre, les frères Koch espèrent « acheter » les six sièges qui leur manquent pour que les républicains contrôlent le Sénat et le Congrès. Il sera ensuite impossible à Barack Obama de faire ratifier un quelconque accord sur le climat dans son pays. Cela devrait calmer les plus enthousiastes concernant l’issue de la Conférence de Paris… PARTAGEZ CET ARTICLE" Les négateurs du climat ne manquent pas d’air 1 "Reportage n°45 GRENOBLE : Des élus pas (tout à fait) comme les autres Par Maud Dugrand, septembre 2015 Un an après les municipales qui ont balayé les socialistes de la capitale du Dauphiné, l’équipe victorieuse (écolo-Parti de gauche-citoyens) se coltine le réel. Baisse des dotations de l’État, couacs de début de mandat, gros dossiers latents n’entamant pas l’engagement des élus de mener une politique en co-construction avec les Grenoblois. Dès l’annonce de leur victoire surprise, les élus de la liste Rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes menée par Éric Piolle (EELV) donnent le ton côté moralisation de la vie publique. Les élus baissent leurs indemnités de 25 % et douze des dix-sept voitures de la mairie sont mises en vente. Terminé aussi le temps des trois « tables ouvertes » dans les bons restos du centre-ville où les anciens édiles se régalaient aux frais du contribuable. Dorénavant, chacun est sommé de manger à la cantine ! Mais la moralisation ne suffit pas à donner du sens politique. Éric Piolle et sa première adjointe Élisa Martin (PG) se heurtent de plein fouet à la gestion d’une cité de plus de 150 000 habitants. Après dix-neuf ans de pouvoir socialo-centriste, la nouvelle équipe « doit tenir 200 engagements sans un rond », confie Élisa Martin. La chute historique de la dotation de l’État, moins 6 millions d’euros pour 2015, et ainsi de suite pour les deux années à venir, pousse « à la sobriété », euphémise Éric Piolle. Mais comment s’en sortir sans augmenter les impôts (promesse de campagne) déjà très élevés ? Le tout dans un contexte politique guère favorable : la métropole Grenoble-Alpes Métropole est gérée par le PS et le département de l’Isère est passé à droite… Grenoble a l’allure d’un îlot rouge-vert cerné par des flots bleu outremer. L’équipe élue a choisi de préserver les secteurs santé et solidarité. Mais les subventions aux associations ont dégringolé de 8 %. Le projet d’un nouveau stade est abandonné. Le tour de France n’est pas passé à Grenoble. Quant à la police municipale, elle ne sera pas armée, contrairement aux vœux des socialistes, et le tout vidéo-surveillance est au rencart… Exit également les affichages pub 4×3 du groupe JCDecaux, véritable plaie urbaine ! Les nouveaux élus ne se confrontent pas qu’à la réalité économique. Ils ont aussi des choix politiques à effectuer, et cela n’a rien d’une balade de santé ! Promesse de campagne importante, des conseils citoyens indépendants composés d’une quarantaine de personnes, moitié volontaires, moitié tirées au sort, se mettent en place. « L’idée est d’animer la démocratie à l’échelle d’un quartier dans une logique de co-construction élus-citoyens », explique Alain Denoyelle, adjoint à l’action sociale. Entré en politique en 2010, peu de temps après Piolle, il a gardé son poste d’enseignant chercheur en électrochimie. Il raconte qu’il a basculé en politique à 50 ans, le jour où il a appris la décision de fermeture du lycée expérimental Emmanuel-Mounier où son fils était scolarisé. « J’ai senti qu’on m’avait marché sur les pieds, je ne pouvais plus continuer à gueuler seul dans mon coin. » Il rejoint le groupe de parents qui campent devant le bahut lors de l’hiver 2010. « On se relayait la nuit dans une camionnette, notre camp de base. » Puis, c’est la réouverture sauvage de la cantine du lycée tous les lundis, six mois durant. Et le mutisme des élus locaux. « Je ne supportais plus l’argument : “On gère pour vous”. » À l’approche des élections municipales, Alain Denoyelle rejoint l’Association démocratie, écologie et solidarité (Ades) de Raymond Avrillier, un réseau citoyen est créé, des contacts sont noués avec Piolle, les Verts puis le Parti de gauche. Aujourd’hui, Denoyelle dit tenir le choc mais une question le préoccupe : ne renvoie-t-il pas l’image déplorable des anciens élus qu’il ne supportait plus ? Quelques jours avant notre rencontre, il a dû évacuer des militants du Réseau Éducation sans frontières (RESF) d’une maison prévue pour loger l’association Roms Action. « RESF souhaitait installer deux familles dans ces locaux. Je n’ai pas lâché car on venait de se battre pour installer cette association de soutien aux Roms. Au moins 1 000 personnes ont besoin de logements d’urgence à Grenoble !  On soutient des choses collectivement qui nous heurtent personnellement », explique-t-il. Loin de la rhétorique politique habituelle, l’élu, sincère, s’inquiète de la gestion de ces dossiers sensibles dont le traitement est censé faire la différence entre eux et les politiques traditionnels. Comme celui du bidonville de l’avenue Esmonin où vivent 400 personnes, dont la moitié sont des enfants et 85 % des familles sont roumaines. L’équipe municipale n’a eu d’autre choix que d’assister à son évacuation au début de l’été : « On a rendu notre tablier », constate Élisa Martin. La première adjointe poursuit : « Où est l’État ? Le conseil général ? On ne peut pas gérer de telles questions tout seuls. » Certes, la ville s’est mobilisée. « On a installé 30 familles dans les anciens logements de fonction des instituteurs. On a repoussé l’arrêt du dispositif hivernal d’avril jusqu’en juillet. On a créé 120 places de bungalows avec un suivi social qui fonctionne bien », explique Éric Piolle. « On a réussi, avec les riverains, à tirer ces populations du discours hyper-stigmatisant mais ces situations nous tordent les tripes, elles suscitent de grosses frustrations. » Là encore, le réel revient en pleine gueule. Le bidonville gonflait, s’étendait. Alain Denoyelle laisse tomber : « On ne savait plus que faire… » D’autres décisions n’ont pas forcément été bien comprises et passent mal. Grenoblois depuis vingt ans, Jérôme Roxard, électricien, juge l’alliance rouge-verte « pas très rouge ». La décision de choisir le groupe privé Citéos, propriété de Vinci/Bouygues, plutôt que la société publique d’économie mixte Gaz et électricité de Grenoble (GEG) pour rénover la totalité de l’éclairage public de la ville lui reste en travers de la gorge. La promesse de le réintégrer dans le giron public au terme de huit ans, il n’en croit pas un mot. Début juin, pour la première fois, un vote n’a pas obtenu l’unanimité : sur ce dossier, cinq élus sur quarante-deux ont voté contre. Symbole politique fort, Piolle parle de décision « contre-intuitive » mais qu’il assume. « L’éclairage public est en piteux état, on a un gros boulot pour réduire de 50 % la consommation d’électricité, de 80 % la pollution lumineuse. » Le secteur privé préféré au public déclencha de violentes manifestations des salariés du GEG. « Piolle, c’est le maire des quechuas ! » Sirotant son demi en terrasse d’un café de l’ancien quartier ouvrier Saint-Bruno, où se côtoient épicerie et boulangerie bio à côté du bar anar où l’on trouve Le Postillon, le canard satirique local, mais aussi les dealers de la place Saint-Bruno, théâtre de deux fusillades le 19 juin dernier, Jérôme met les pendules à l’heure : « Tu sais qui c’est les quechuas ?  Les mecs en vélo ou en trottinette avec un sac à dos. Piolle, c’est le maire des quechuas ! Les ingénieurs du CEA [Commissariat à l’énergie atomique, NDLR], ils ont voté Piolle l’écolo. Et les écolos ne sont pas des anticapitalistes. » Cela dit, il suffit de lever le nez et de voir des dizaines de « quechuas » sortir du boulot à vélo à l’heure de l’apéro. « Maire des quechuas », le surnom fait marrer Éric Piolle. Le quadra assume son parcours : fils de cathos de gauche, études à l’université grenobloise, passionné de sport et de montagne, parent d’élève engagé, militant de RESF. « Je fais la synthèse du rejet du monde néo-libéral en faveur de l’écologie. » Ex-cadre dirigeant chez Hewlett-Packard, il s’est fait licencier suite à son refus de la délocalisation de 120 salariés. Il s’engage ensuite dans la campagne des régionales en novembre 2009. « J’ai envoyé mon CV et une lettre de motivation à Europe Écologie-Les Verts. Je ne connaissais pas grand monde. » Des rencontres et des rapprochements se font, notamment avec Raymond Avrillier, figure historique des Verts à Grenoble. Militant de l’Ades, Avrillier est l’homme qui a fait tomber Alain Carignon, ancien maire de Grenoble et ministre de la Communication sous le gouvernement Balladur. Cet ancien ingénieur de 68 ans, auteur avec Philippe Descamps du Système Carignon, a passé son temps libre à enquêter sur le bonhomme en réclamant certains documents administratifs compromettants. Le plus souvent publics. Il récidive en 2012 en saisissant la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada). C’est là qu’il découvre que l’Élysée sous la présidence Sarkozy avait commandé pour 9,4 millions d’euros de sondages entre 2007 et 2012. Autre terreau fertile du succès de la liste menée par Éric Piolle, une vieille histoire de démocratie participative initiée dès 1965 par Hubert Dubedout, maire de Grenoble jusqu’en 1983. Ce proche de Michel Rocard a été à l’initiative du Groupement d’action municipale (Gam) qui réunissait des citoyens de quartiers, des syndicalistes, des membres du PSU. Sous sa mandature, Grenoble est devenu un laboratoire des politiques urbaines. Profitant de la manne des JO de 68 initiée par son prédécesseur, il transforme la ville, crée de nouveaux quartiers comme celui de La Villeneuve, modèle de mixité à l’époque. Et bien avant tout le monde, il réinstalle le tramway en 1981. Dubedout, Avrillier, les écologistes, des citoyens lanceurs d’alerte, bref, tous ces épisodes de la singulière histoire de Grenoble ont sans doute joué en faveur de l’élection de l’équipe actuelle. Hakim Sabri, l’adjoint aux finances, a gardé son travail à quart temps aux téléphériques de la Bastille. Un filet de sécurité pour un homme de 59 ans « empêché » dans sa carrière professionnelle « par tout un tas de discriminations. Le fameux plafond de verre(1) fonctionnait encore plus au début des années 90 avec l’explosion du chômage. Terminée la solidarité, chacun se marchait sur la gueule. » L’engagement syndical de Sabri a fait de lui la bête noire de la société des remontées mécaniques de l’Alpe d’Huez, « le paradis » blanc. De retour à Grenoble, il croise la route de Raymond Avrillier et de Vincent Comparat, ex-chercheur au CNRS, autre tombeur de Carignon (« Avec eux, j’ai fait mes universités. ») En 2008, Hakim est élu dans l’opposition au maire socialiste Michel Destot. « On était six, on y est allés frontal sur tous les gros dossiers comme le projet de rocade, la candidature de la ville aux JO. Les JO de 68, on les paie encore, les impôts ont explosé à cette époque. » Né à La Mure, fils de parents algériens installés à Grenoble à la fin des années 40, Hakim Sabri considère son métier comme un filet de sécurité, un gage de liberté. Il veut financer les études de sa fille de 17 ans et exprimera son désaccord si jamais les impôts devaient être augmentés (promesse de campagne). Il avoue admirer Piolle : « Le plus brillant dans un groupe, il fut vite désigné. Et il m’a fait confiance. » Retrouver du sens Le 6 juin, le cours Jean-Jaurès et celui de la Libération, les grosses artères de la ville, ont été libérés des voitures pour accueillir concerts, spectacles et une grande part du puissant et riche tissu associatif de Grenoble. La Fête des Tuiles était une promesse de campagne : un grand rassemblement populaire, familial, chaque année. Pourquoi les Tuiles ? En référence au 7 juin 1788, cette journée où la bourgeoisie et les élites locales appelèrent le peuple à la rescousse pour contrer les milices royalistes. En cause ? Une réforme du roi qui affaiblissait les libertés du Parlement dauphinois. Le peuple grenoblois alors se juche sur les toits de la ville et balance des tuiles sur les sbires du roi. L’épisode, considéré comme le prélude à la Révolution, provoquera la convocation des États généraux. Le symbole est fort. En une du Postillon : Éric Piolle, dans un costume de bourgeois prérévolutionnaire, déclenche le bombardement des tuiles. À l’intérieur du canard, une double page rappelle tout de même que la bourgeoisie du temps jadis, vite effrayée par la vigueur de l’insurrection populaire, devait qualifier les émeutiers de « troupe hideuse ». Le Postillon, nouvelle preuve d’une démocratie locale en pleine santé ! Et, qui sait ?, qui pourrait peut-être faire boule de neige. « Les partis n’ont pas à disparaître mais sont appelés à soutenir des projets construits initiés par les citoyens », affirme Éric Piolle. Et de tourner son regard vers Barcelone, Madrid et la Grèce : « La situation grecque déclenche une prise de conscience sur ce qu’est devenue l’Europe d’aujourd’hui. Cette situation n’est hélas pas propre à la Grèce : il faut sortir la finance d’une approche purement comptable et reposer la question du sens, du projet européen que nous voulons construire ensemble. » Écornant au passage « l’instinct de conservation du PS, condamné à éviter l’effondrement d’un système qui le fait vivre ». (1) Expression apparue aux États-Unis à la fin des années 70 pour désigner le fait que, dans une structure hiérarchique, les niveaux supérieurs ne sont pas accessibles à certaines catégories de personnes. PARTAGEZ CET ARTICLE" GRENOBLE : Des élus pas (tout à fait) comme les autres 1 "Reportage n°69 Rénovation d’une cité dans le 93. On casse tout mais pour quoi faire ? Par Kate Entringer, novembre 2017 Amorcée il y a dix ans, la rénovation de la cité du Londeau à Noisy-le-Sec, en banlieue parisienne, sera achevée dans dix ans. Que pensent les habitants de cette (très) lente mutation de leur quartier ? La cité du Londeau, à Noisy-le-Sec, est en pleine mue. Depuis une dizaine d’années, ses habitants vivent dans les travaux. Vue de l’extérieur, l’initiative séduit, le quartier s’embellit. Pour les habitants, c’est une autre histoire. S’ils admettent du bout des lèvres être contents qu’on s’occupe enfin de leur cité, ils dénoncent un manque de concertation et l’opacité des décisions prises par les bailleurs et la mairie. Plus encore, ils craignent la hausse des loyers, de devoir quitter leurs logements, et regrettent que les efforts ne se soient pas portés davantage sur le social. Et ils en ont encore pour dix ans de plus. Campagne présidentielle de 2002, la gauche comme la droite assène : « Il faut casser les ghettos. » Un an plus tard, naît la loi d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, dite Borloo. L’État confie à l’Anru, l’Agence nationale pour le renouvellement urbain créée pour l’occasion, le soin de sélectionner les projets de rénovation dans les Zones urbaines sensibles (Zus) et dans les quartiers présentant des difficultés socio-économiques similaires. L’objectif est de modifier en profondeur ces grands ensembles urbains en démolissant massivement pour reconstruire des logements plus diversifiés. Cette offre devant permettre d’attirer de nouvelles populations et de favoriser la mixité sociale. Depuis, l’Anru a financé plus de 400 projets dans le cadre de son premier plan à raison de 12 milliards d’euros de travaux dont 23 % de démolitions. Ce premier plan a été prolongé en 2014 pour dix ans. Situé à l’extrémité est de la ville de Noisy-le-Sec, coincé entre une départementale au nord, l’­autoroute A3 au sud et le centre commercial Rosny 2, le Londeau a été construit à la hâte dans les années 1960 pour accueillir le flot des travailleurs des Trente Glorieuses. Depuis, la cité a mariné dans son jus. Infiltrations d’eau, ascenseurs en panne, cages d’escalier en piteux état, le lot habituel des immeubles mal entretenus. La question de sa rénovation ne date pas d’hier. Elle a été abordée une première fois dans les années 1990, sans succès, abandonnée au fil des changements de couleur de la mairie. Finalement, ce sont les subventions de l’Anru qui vont relancer la machine. Dans ce quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV), anciennement Zus, on compte 1 200 logements pour 5 049 habitants, dont 85 % de HLM. Au mois d’octobre, la mairie, le bailleur social Logirep et la communauté d’agglomération Est Ensemble organisaient une journée pour célébrer la fin de la première phase des travaux. « C’est une de nos plus belles réalisations ! » Marcel Soligny, adjoint au maire de Noisy-le-Sec en charge de l’urbanisme, ouvre grand les bras en direction d’un immeuble éventré. Avant les travaux, depuis la rue de Brément, la vue était bloquée par la barre Verlaine. Ce gros bloc rectangulaire de 12 étages isolait complètement le quartier du reste de la ville. La mairie a alors décidé de le couper en deux, en démolissant une centaine de logements en son milieu. Sur le parking attenant, quatre petits immeubles design de quatre et cinq étages sont sortis de terre, avec des ­commerces de proximité à leurs pieds. Une boulangerie, un restaurant, une pharmacie et une boucherie au bord d’un grand trottoir élargi, donnant au tout un air de promenade de centre-ville. Parmi les autres aména­gements, une esplanade évoque une place de village avec sa chapelle rénovée, vestige du couvent des ­Carmélites à qui appartenait le terrain. « On a ouvert le quartier sur la ville », explique Marcel Soligny. Sylvie, infirmière de 54 ans, vient soigner ses patients au Londeau depuis près de trente ans. « Au fil des années, j’ai vu le quartier se dégrader. Depuis les ­travaux, ça s’est amélioré. Dans les nouveaux bâtiments, les gens font plus attention, c’est propre. Ils ont ouvert la circulation à double sens ; c’est beaucoup plus accessible, même si c’est devenu l’enfer pour trouver une place de parking. » Les habitants ont des doutes quant à ces nouveaux aménagements routiers : « S’ils ont ouvert le quartier comme ça, ce n’est pas pour que les habitants aient plus d’espace ou de lumière. C’est pour que les flics puissent entrer plus vite dans le quartier, en assommer quelques-uns et repartir avec des cadavres. » Si ces propos font sourire, ils touchent à un des problèmes majeurs de la cité, l’insécurité. L’adjoint au maire l’admet : « Ce n’est un secret pour personne, il y a grosso modo une intervention de police par jour, ce qui rassure les gens… » Ce n’est pas l’avis des locataires rencontrés. Pour eux, rien n’a changé de ce côté-là, ça a même empiré, les trafiquants profitant du chaos des travaux pour jouer à cache-cache avec les autorités. Besoin de structures pour les jeunes Quand on demande aux habitants ce qui était pour eux prioritaire, au-delà de l’entretien attendu et normal de leur logement, tous mentionnent le besoin de structures pour les jeunes. S’il y a tout l’équipement scolaire, de la crèche au collège, au sein même ou à deux pas de la cité, rien n’est fait pour les occuper en dehors du temps scolaire. Les 0-14 ans représentent 28 % des 5 049 habitants. Une aire de jeu est bien sortie de terre, mais ce n’est pas suffisant pour tous les enfants et beaucoup de mères refusent qu’ils s’y rendent sans accompagnateur. Seuls 60 % des jeunes de 16 à 24 ans sont encore scolarisés, des éducateurs viennent à leur rencontre, mais le rapport de confiance reste difficile à établir. Nathalie a travaillé au Londeau. « Le ­quartier a de grosses lacunes institutionnelles. L’antenne jeunesse fonctionne très mal. On a beaucoup de familles monoparentales avec des mamans qui travaillent, alors les jeunes squattent. Dans ces cas-là, c’est du pain bénit pour les trafics. Des mecs qui viennent de l’extérieur tiennent les tours, font le guet. C’est lourd. Puis ces flics armés jusqu’aux dents qui traversent le quartier, ce n’est pas très serein. » « J’aimerais bien partir mais je vais regretter plein de choses, comme la solidarité avec les habitantes », raconte Samira. « Et je pense que ce qu’on me proposera sera moins bien qu’ici. On a tout à proximité : les transports, les magasins. Et les appartements sont mieux que les nouveaux. » Pendant que les bailleurs vantent les mérites de leurs bâtiments à taille humaine, les associations de locataires dénoncent de nouveaux appartements plus petits et plus chers. Les grands ensembles des années 1960 sont en général plus grands, bien agencés et conçus pour les familles nombreuses. Alain vit dans une tour, dans un deux-pièces de 57 m2 ; dans les nouveaux appartements, c’est environ 40 m2. « Moi, ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi on démolit alors qu’on pourrait rénover. Ça coûte plus cher et, maintenant, il y a trop de béton et moins d’espaces verts. » Jacqueline vit au Londeau depuis trente-huit ans, elle nous accueille dans le local de l’Association des locataires installé au niveau des caves d’une tour de dix-huit étages. Pour avoir accès aux subventions de l’Anru, il faut que les porteurs de projets y intègrent une part de démolition et de construction de logements neufs, un mode de réhabilitation au nom barbare de résidentialisation. Casser littéralement l’effet bloc des cités pour créer en leur sein de petites zones résidentielles. Pour cette raison, la barre Verlaine n’a été démolie que partiellement. Philippe Lebouc, chef du service Renouvellement urbain de Logirep, explique : « Les démolitions coûtent très cher au bailleur. Mais c’était une solution pour juxtaposer des constructions neuves et rénover, sans les raser, les logements pour lesquels nous n’étions pas financés. » Selon les chiffres fournis par Logirep pour la première partie des travaux, la destruction des 101 logements de la barre Verlaine et la construction de quatre nouveaux bâtiments leur auraient coûté plus de 22 millions d’euros tandis que la rénovation à venir des 72 logements restants et des parties communes leur coûteraient 5 millions d’euros, sans compter les subventions de l’Anru. Annie, 77 ans, professeure de français à la retraite et militante infatigable, habite la barre Baudelaire depuis quarante-trois ans, comme Jacqueline. Des rumeurs courent sur sa démolition programmée. Annie fulmine, « les gens ne sont pas informés ! ». Au lancement du projet de la barre Verlaine, la mairie, le bailleur et les maîtres d’œuvre ont organisé des ateliers de concertation pour impliquer les habitants, dans le but de leur permettre de se réapproprier leur environnement. Pour la plupart, il s’agissait surtout d’une présentation des projets, dans des termes techniques abscons, sans vraiment écouter les intéressés. Thomas Kirszbaum, sociologue spécialiste des politiques urbaines, a analysé les retombées du Programme national pour la rénovation urbaine (PNRU) dans une dizaine de cités, dans un rapport publié en 2010(1). « Dans l’Anru 1, ça a vraiment été une caricature de concertation avec plus souvent de l’information et pas forcément de bonne qualité. On trouve des exceptions locales mais, globalement, c’est ainsi que ça s’est passé. En pratique, on laisse la main aux opérateurs locaux. C’est essentiellement en aval qu’on sollicite l’avis des gens, sur des petits aménagements. La nouvelle politique de la ville a permis la création de conseils citoyens et, dans certains endroits, ils sont dans les comités de pilotage des projets Anru, mais avec un pouvoir très limité. Ça reste une grosse machine où la concertation est perçue comme une gêne pour les décideurs plutôt qu’un atout. » ­ Philippe Lebouc, de Logirep, le concède poliment : « C’est toujours compliqué de faire de la rénovation avec les habitants. » Pour pallier ce manque, une maison des projets sera implantée dans le quartier. Elle permettra peut-être d’éviter certaines déconvenues. Nadya, pétillante assistante de vie scolaire, mère de trois enfants, raconte avec entrain la découverte d’un nouveau banc au pied de son immeuble. « On a décidé de s’y asseoir avec d’autres mamans, et on s’est dit qu’on ferait mieux de prier pour que rien ne nous tombe dessus. » Hilarité générale. Une femme explique qu’ils ont de gros problèmes avec les jets d’objets par les ­fenêtres. « Une fois, on a eu un lave-vaisselle. Une autre fois, un canapé, vous vous souvenez ? » Même constat pour d’autres habitants, ils ont bien réclamé des bancs, mais si on avait consulté ceux qui y vivent, ils auraient précisé qu’on évite de les placer sous les fenêtres. La crainte de quitter son chez-soi Ce que craignent surtout les habitants, c’est de devoir quitter leur chez-eux. « Moi je n’ai pas envie de partir, avoue Jacqueline, et si je dois m’en aller, ça sera de moi-même. » Les bailleurs vont avoir du souci à se faire. Sa barre doit tomber, tout le monde le sait mais personne ne le leur a annoncé officiellement. C’est également arrivé avec la tour du 19 rue Verlaine en mars dernier, gérée par un autre bailleur, Noisy-le-Sec Habitat. Les locataires ont appris la décision de démolition trois jours avant la signature du protocole. Une dizaine d’entre eux se sont rendus au conseil municipal pour protester, sans succès. Fatima habite la tour du 19 depuis vingt-cinq ans. Après la signature, les bailleurs sont venus chez elle pour évaluer les besoins de sa famille et ses envies. Ils lui ont fait visiter un logement dans le centre-ville, elle a refusé tout de suite : « Moi, je veux rester au Londeau. » Ils lui ont proposé d’habiter dans la tour voisine : elle est ravie. « Même si on trouve que la vie n’y est pas normale, je ne sais pas, il y a quelque chose qui fait qu’on est attachés à ce quartier », résume Annie. « Je sais que les premiers relogements se sont bien passés, explique-t-elle, mais je sais aussi qu’ils ne veulent pas remettre tous les habitants expulsés dans les ­nouveaux logements. Certains ont été relogés dans mon immeuble, et comme il va aussi être détruit, ils vont devoir déménager de nouveau ! » Pour Thomas ­Kirszbaum, « derrière la démolition, il y a toujours un projet social. Ce n’est pas seulement lié à des considérations techniques, de rénovation ou d’amélioration des habitations. » On démolit aussi au nom de la mixité sociale. D’un côté pour des raisons financières, ces aménagements étant surtout faits pour attirer les classes moyennes des centres-villes, particulièrement en Île-de-France dans le cadre du Grand Paris, mais aussi, selon le sociologue, pour des raisons non dites et mal assumées : « La rénovation urbaine a d’abord été conçue comme une politique de (re)peuplement. Les Blancs seraient insuffisamment représentés dans les cités. » Au grand désespoir d’Annie : « On n’a pas le droit d’exclure les gens de la cité. Il y en a qui se plaisent ici, à commencer par moi. Ceux qui voulaient partir, ils sont partis. » (1) http://www.anru.fr/index.php/ces/Etudes/Evaluation-transversale-du-PNRU-en-2009-5-etudes-thematiques/L-articulation-entre-l-urbain-et-le-social-dans-les-quartiers-en-renovation-urbaine PARTAGEZ CET ARTICLE" Rénovation d’une cité dans le 93. On casse tout mais pour quoi faire ? 1 "Reportage n°37 Paysans : ils récoltent la misère Par Geoffrey Livolsi, décembre 2014 Asphyxiés par les dettes, exclus de la Politique agricole commune qui finance surtout les gros céréaliers et les éleveurs, les petits paysans meurent souvent en silence. Chez eux, le taux de pauvreté est de 24 %, contre 13 % dans le reste de la population. Reportage dans le Limousin. Des poules caquettent, un voisin observe, Patrick attend sur le perron. Sa maison est située sur les hauteurs verdoyantes de Ségur-le-Château, à 40 kilomètres au nord de Brive-la-Gaillarde, en Corrèze. Visage creusé, regard vague, l’homme a 53 ans mais en paraît quinze de plus. Crasse et poussière ont envahi le salon. Des outils sont posés en vrac sur une table, des cartouches sur un meuble. Une quinzaine de trophées recouverts de toiles d’araignée rappellent que son père fut un éleveur hors pair de culs noirs, les porcs limousins. Une photo encadrée en montre deux qui s’accouplent. Seules les trois pendules qui tictaquent tirent le lieu de sa torpeur. En octobre, la ferme de Patrick, 35 hectares de pommiers et de céréales, a été définitivement liquidée et son matériel saisi. Jusqu’au bout, il aura tenté d’arracher son tracteur au grappin des huissiers. « C’était un New Holland. Il ne me restait que deux ans à payer », lâche-t-il, amer. Il écrira même une lettre manuscrite au mandataire. « Nous sommes là pour payer nos dettes, pas pour nous faire manger », pouvait-on y lire. Le Limousin est la région où la densité d’exploitations par rapport à la population est la plus élevée. Mais, en dix ans, cette « zone agricole défavorisée » a perdu 4 100 fermes, soit près du quart de ses exploitations. Ici encore plus qu’ailleurs, les agriculteurs souffrent en silence. Un quart des fermes limousines ont dégagé un revenu annuel inférieur à 1 300 euros, soit à peine plus de 100 par mois. En Corrèze, terre de petits éleveurs bovins et de producteurs de pommes, la précarité guette au coin du pré, et le cas de Patrick est loin d’être isolé. « Si j’avais rencontré l’association plus tôt, peut-être qu’on aurait pu éviter tout ça. Mais non, c’était trop tard », dit-il en balayant des miettes de pain d’un revers de la main. Des dettes trop lourdes et un revenu trop faible ont douché ses espoirs de redressement judiciaire. Dans le Limousin, l’association Solidarité Paysans compte seize bénévoles et l’équivalent de deux salariés à temps plein. En 2013, elle a accompagné 177 agriculteurs, contre 141 en 2012. Hélène Bastin est salariée en Corrèze. Elle y a suivi 43 dossiers, dont celui de Patrick. Cette Lilloise de 24 ans aux airs de première de la classe s’est posée avec six anciens camarades à Saint-Germain-les-Belles, un village de Haute-Vienne, à 30 kilomètres au nord de Brive-la-Gaillarde. De là, ils cherchent la ferme idéale pour s’installer à leur compte et développer une agriculture durable. En attendant, Hélène parcourt la campagne afin d’aider les paysans en galère. Elle dresse le portrait de chacun et pointe, sans s’attendrir, l’élément qui a fait basculer leurs comptes dans le rouge : une épidémie, des prix de vente trop faibles, une mise à la norme coûteuse, un caprice du ciel, un emprunt de départ trop lourd… À Beyssenac, Élodie, elle aussi suivie par Hélène, a connu pareille mésaventure. Ce lundi 17 mars, un doux soleil de fin d’après-midi magnifie les vergers de pommiers qui entourent ce bourg de 400 habitants, situé à 5 kilomètres au sud de Ségur-le-Château. Une petite route mène à la chaumière en schiste d’Élodie. Cette agricultrice de 38 ans vient tout juste de ramener à son ami la benne qu’elle lui avait empruntée. « Ça me coûtera une bouteille de whisky », se marre-t-elle. Casquette sur cheveux courts, large chemise à carreaux, elle garde une minerve autour du cou pour soulager des cervicales endolories par la taille des pommiers. Et raconte avec ironie un quotidien devenu trop vite étouffant. le juge m’a dit : “vous manquez de souffle” Son histoire dérape il y a cinq ans. Salariée depuis sa sortie du lycée agricole, Élodie en a ras-le-bol d’être aux ordres « d’un patron de l’ancien temps, à la dure ». Elle lui rachète un peu moins de cinq hectares de pommiers et emprunte à hauteur de 100 000 euros pour se lancer. « Ça a très vite commencé à coincer. Le pompon, c’est 2012 », se souvient-elle. Cette année-là, un gel printanier détruit 95 % de sa récolte. L’État n’indemnise qu’à hauteur de 50 %. Élodie s’enfonce. La coopérative du coin, son seul client, lui achète ses pommes 26 centimes le kilo. « À 40 centimes, c’était peut-être jouable, mais là… » Elle ne touche aucune aide directe de la PAC, la Politique agricole commune. « Tout va aux céréaliers et aux éleveurs », dénonce-t-elle. Elle perçoit 400 euros de RSA mais doit rembourser 1 000 euros à sa banque. Cherchez l’erreur. « Je payais d’un côté, pas de l’autre, et me débrouillais pour le reste. Au moins, à la campagne, on ne meurt pas de faim. » En décembre, sa référente RSA la dirige vers Solidarité Paysans. « Elle ne savait pas quoi faire, explique Hélène Bastin. Elle avait surtout peur qu’on saisisse sa maison. » Le redressement judiciaire est envisagé. Mais une procédure de sauvegarde est finalement préférée, évitant à l’ex-patron d’Élodie, caution des emprunts, de voir la banque se retourner contre lui. « La juge m’a dit : “Vous manquez de souffle” », se souvient Élodie. Qui a finalement vécu son placement en procédure de sauvegarde comme un « soulagement ». Au tribunal, le soutien de Solidarité Paysans aide les agriculteurs à dédramatiser. « On vulgarise les procédures judiciaires, explique Hélène. Pour les rendre moins complexes et donc moins angoissantes. » La présence de l’association est d’ailleurs souhaitée par les juges lors des audiences. Ce mardi 18 mars, Hélène grille une roulée sous les colonnes du palais de justice de Brive-la-Gaillarde, la bourgeoise sous-préfecture corrézienne. Dossier sous le bras, elle accompagne Carole et Éric, un couple dont la ferme est en redressement judiciaire depuis juin. « On ne s’y habitue pas », reconnaît Carole. Son sourire crispé dissimule mal une grande anxiété. C’est la sixième fois en dix mois qu’elle se rend devant le juge. Sans Éric, contraint de rester à l’exploitation. Le TGI doit statuer sur la demande d’un des créanciers qui ne s’est pas manifesté à temps. « Il a été prévenu par courrier de la procédure de redressement mais n’a pas répondu dans les délais », explique Hélène. Après une heure et demie d’audience, la magistrate a remis sa décision à mi-avril. Carole, encore tendue, commande un thé dans un bar en face du tribunal. Et raconte l’engrenage. Le prêt relais sur un terrain pour financer un bâtiment de 140 000 euros. Les six prêts déjà en cours. Le troupeau de bovins décimé par la fièvre ovine catarrhale en 2010. La sécheresse l’année suivante. En 2012, le couple n’arrive plus à faire face aux 3 000 euros de mensualités et glisse dans la pauvreté. « Le pire, raconte Carole, c’est de se lever le matin sans savoir comment payer la cantine de nos enfants. » Ils décident de demander le RSA. « On a découvert tard qu’on y avait droit, reconnaît Carole. On n’était pas du genre à quémander. » Par fierté ou manque d’information, beaucoup d’agriculteurs ne font pas la démarche. En France, alors que le taux de pauvreté dans le monde paysan est estimé à 24 %, contre 13 % pour le reste de la population, seuls 30 000 agriculteurs touchent le RSA. 600 euros par mois. En ajoutant les allocations familiales, le couple frôle les 1000 euros. Insuffisant avec trois enfants à charge. Pour compléter les revenus, Éric vend un peu de foin, de paille et de bois. Carole travaille au black. « J’aidais les voisins à remplir la paperasse, j’ai même fait de la peinture en bâtiment. » Mais les soucis financiers, dont ils se sont évertués à éloigner leurs enfants, rejaillissent sur le couple. « Il y avait des tensions, de la rancœur. On ne trouvait pas de solutions. On finissait par s’accuser. » Elle admet avoir songé au divorce. « On avait touché le fond. » Une nuit, alors qu’elle cherche, désespérée, une solution sur Internet, Carole découvre Solidarité Paysans. « On a beaucoup échangé par téléphone, se rappelle Hélène. Carole savait qu’elle voulait faire un redressement judiciaire. » Pour son époux, la décision sera plus difficile. Dans un monde rural peu solidaire, où le moindre aveu de faiblesse est synonyme d’échec, le recours à la justice exige de ravaler sa fierté. « On savait qu’on allait se retrouver dans La Montagne [la publication officielle dans la presse locale du plan de redressement est obligatoire]. C’était s’exposer au regard des autres, aux commérages », explique Carole. Plus dur encore, le jugement de la famille et des parents qui ont légué l’exploitation. «  Mes beaux-parents vivent avec nous mais nous ne leur en avons jamais parlé. La ferme, c’est toute sa vie, Éric n’aurait pas supporté de tout perdre. » Silence pesant. Carole coupe court et change de sujet. Le mot ne sera pas prononcé. Mêlés à un sentiment de honte, l’isolement et la pression des créanciers ont déjà conduit certains agriculteurs au suicide. « On intervient pour éviter d’en arriver à de telles extrémités », glisse Hélène Bastin. En octobre, l’Institut national de veille sanitaire a publié la première étude sur les suicides des agriculteurs. Entre 2007 et 2009, 485 se sont donné la mort, soit presque un tous les deux jours. Premiers concernés, les éleveurs bovins, frappés à l’époque par la crise du lait. Pour Jean-Jacques Laplante, chargé de la prévention nationale à la MSA, les chiffres sont faussés. « La majorité des suicides ne sont pas déclarés comme des accidents du travail mais comme des accidents domestiques. » L’Association des producteurs de lait indépendants (Apli) avance 800 décès pour la seule année 2009. les représailles de la banque « Je me rappelle d’un jeune qui s’est tiré une balle juste après la visite des huissiers », raconte Francis, céréalier et ancien producteur laitier. La cinquantaine, ce dernier préfère rester anonyme. Par peur de possibles « représailles de la banque »… Il accueille dans la maison de ses parents. Son flot verbal contraste avec une décoration sommaire. Petit-fils de résistants, fils de socialistes, Francis a voté Hollande. Et lui cherche des excuses. « C’est un gars qui connaît les problèmes des agriculteurs, il faut lui laisser du temps. » Ses mots sont autrement plus violents quand il s’agit des banques. Et surtout celle des paysans, le Crédit agricole. « Je n’avais jamais eu de problème avec eux. Au premier pépin, ils m’ont lâché, s’énerve-t-il. Un jour, ils ont même appelé chez mes parents pour leur dire que mes chèques seraient refusés. » « C’est logique qu’il y ait des problèmes avec le Crédit agricole, tempère Hélène Bastin. C’est la principale banque des agriculteurs. Beaucoup en ont horreur et veulent qu’on les dirige vers d’autres banques. Mais elles ne leur feraient pas plus de cadeaux. » En septembre 2008, le gel ravage les 70  hectares de céréales de Francis. Il comprend l’importance des détails quand son banquier lui glisse gentiment que son contrat d’assurance ne couvre que les gels printaniers. Résultat : une perte sèche de plusieurs dizaines de milliers d’euros. Un an après, les prix du lait s’effondrent. La banque lui refuse un nouveau prêt. Francis perd toute confiance en son conseiller. Sur les conseils de Solidarité Paysans, il abandonne l’élevage laitier pour couvrir ses créances et éviter le pire. « De plus en plus d’agriculteurs arrêtent l’élevage et se mettent à cultiver des céréales, observe Jean-Philippe Viollet, le président de la Chambre d’agriculture du Limousin. Une partie de la profession est au bord du dépôt de bilan. » Et de citer cette phrase que lui répétait son père : « Dans la vie, il y a trois façons de se ruiner. Les femmes, le jeu et l’agriculture. » PARTAGEZ CET ARTICLE" Paysans : ils récoltent la misère 1 "Reportage n°74 Santé au travail : l’offensive des patrons contre les médecins Par Léa Gasquet, avril 2018 Médecins du travail, généralistes ou psys, ils sont poursuivis par des employeurs devant l’Ordre des médecins pour avoir établi un lien entre l’état de santé et les conditions de travail de salariés. Quand les patrons gueulent, l’Ordre se couche et sanctionne. Chaque matin, lorsqu’elle pousse la porte de son cabinet d’Aulnay-sous-Bois, le Dr Karine Djemil part au combat. Médecin du travail, elle lutte au quotidien pour protéger la santé des salariés dans un secteur réputé difficile. Elle plante le décor : « La Sécu du 93 est débordée : il y a beaucoup d’accidents de travail ici. Il faut batailler pour des chaussures de sécurité, pour qu’un employé qui traite mille colis par jour puisse avoir une chaise pour s’asseoir. » En vingt ans de métier, elle en a vu des canaux carpiens fichus, des coiffes de rotateurs bousillées, des corps usés avant d’avoir atteint la quarantaine. Des dépressions et des tentatives de suicide aussi. Maux du corps et de l’esprit. « La médecine du travail n’était pas une vocation, admet-elle. Étudiante, je voulais devenir psychiatre, mais quand j’ai effectué mes premiers stages dans un centre médical mobile, ça m’a frappée. Un jour, je faisais des consultations dans une grosse entreprise. Les uns après les autres, les salariés qui rentraient dans mon camion fondaient en larmes. J’ai compris que le nouveau dirigeant de cette boîte avait bouleversé l’organisation du travail pour augmenter la rentabilité. Objectifs impossibles, tâches minutées. Ils étaient tous en train de craquer. » Impensables il y a trente ans, les phénomènes de burn out, de bore out ou dernièrement le brown out*, définis comme le malaise de salariés face à l’absurdité de leurs tâches, ont été décrits par des sociologues et popularisés par les médias. Depuis 2002, le harcèlement moral au travail est reconnu comme un délit. Avec les retentissements de l’affaire Weinstein, la question du harcèlement sexuel au travail est entrée dans le débat public. Le monde du travail peut être néfaste pour la santé psychique, qui peut aujourd’hui en douter ? Les patrons… bien entendu ! Et l’Ordre des médecins. Selon l’article 76 du code de déontologie médicale sur les certificats médicaux, « le médecin doit se garder d’attribuer la responsabilité des troubles de la santé physique ou psychique, constatés, au conflit […] professionnel dont le patient lui a fait part ». Protéger les salariés a beau être leur métier, les médecins du travail peuvent être poursuivis pour avoir exprimé un lien de causalité entre les symptômes d’un patient et ses conditions de travail. En janvier 2016, après les plaintes de deux employeurs, une entreprise de transports et une société de conseil en gestion, le Dr Karine Djemil est condamnée à une interdiction d’exercer de six mois par la chambre disciplinaire d’Île-de-France pour des « rapports tendancieux et des certificats de complaisance ». Très similaires, ces deux affaires, qui remontent pour la plus ancienne à 2012, ont été jugées ensemble. « Dans les deux cas, j’étais face à des salariées visiblement maltraitées, dans un état dépressif grave, avec un risque suicidaire élevé. L’une d’elles a d’ailleurs tenté de mettre fin à ses jours. L’autre, enceinte, risquait une fausse couche », raconte le Dr Djemil. Dans les deux cas, elle entame une procédure d’inaptitude pour protéger ces salariées, rencontre les employeurs, réalise des études de postes dans lesquelles elle fait état d’une organisation délétère et s’interroge sur des signes de harcèlement sexuel : « Y a-t-il pratique de “droit de cuissage au travail” en contrepartie de l’obtention ou du maintien au poste de travail ? » mains aux fesses et textos explicites « Comment appeler les choses autrement ? Mes patientes m’ont rapporté des humiliations, des mains aux fesses. Elles m’ont montré des textos très explicites. Refuser les avances du responsable se traduit par une mise à l’écart, une menace sur le renouvellement d’un CDD. L’une de mes patientes remplaçait une salariée qui avait elle-même été arrêtée pour dépression dans les mêmes conditions », explique-t-elle, décrivant des profils identiques de femmes célibataires, dépendantes de leur emploi. L’une d’elles a bien essayé de porter plainte dans un commissariat en 2012. Manque de pot, pile-poil pendant la période où l’ancienne loi sur le harcèlement sexuel avait été abrogée par le Conseil constitutionnel, et la nouvelle, pas encore votée. Les deux femmes ont chacune, par la suite, intenté un procès aux prud’hommes à leur employeur, joignant à leur dossier les rapports du Dr Djemil. Contre-attaque : les patrons ripostent et portent plainte contre cette dernière. Cette manœuvre est devenue possible en 2007. Cette année-là, une modification du Code de la santé publique introduit le terme « notamment », devant la liste des personnes et organismes autorisés à porter plainte contre un médecin devant l’Ordre : patients, associations de patients, organismes d’assurance maladie… Dès lors, les avocats d’entreprises s’engouffrent dans la brèche juridique. « Très pratique quand leurs clients sont embarrassés devant les prud’hommes. Ils espèrent discréditer des écrits médicaux sur lesquels s’appuient les salariés puisque, selon le code de déontologie, le médecin n’a pas le droit de faire le lien entre une pathologie et le travail », remarque le Dr Dominique Huez, président de l’association Santé et Médecine du travail. D’après ses estimations environ 400 généralistes, psys ou professionnels de la santé au travail essuient une plainte chaque année, un chiffre qui aurait nettement augmenté depuis 2012. « Le plus souvent, les poursuites s’arrêtent en phase de conciliation. Les médecins acceptent de modifier leurs certificats. Ces affaires n’étant pas jugées, seuls les Conseils départementaux de l’ordre connaissent le nombre de plaintes et ces chiffres sont difficiles à obtenir », nuance le Dr Mathilde Boursier qui a consacré son travail de thèse à quantifier les plaintes d’employeurs contre des médecins généralistes pour des certificats en lien avec le monde du travail. Sur 96 Conseils départementaux de l’Ordre interrogés, seuls 17 ont accepté de lui répondre. « Prescrire des arrêts de travail, c’est du quotidien quand on est généraliste. Dans nos enseignements à la fac, on nous répétait de faire attention à la rédaction des certificats. Mais comment concilier notre obligation de motiver notre diagnostic, la souffrance des patients et le risque de plainte ? » Seule certitude : les poursuites sont de plus en plus fréquentes. Entre 2011 et 2015, sur l’ensemble des plaintes, celles qui concernent des certificats liés au travail ont doublé. Dans 90 % des cas, c’est l’employeur d’un patient qui met en cause le médecin. Ceux qui refusent de se dédire en conciliation, ou de violer le secret médical pour justifier leurs écrits, sont jugés devant les Chambres disciplinaires régionales de l’ordre. En mars 2018, le Dr Gaël Nayt, psychiatre à Paris, est condamnée à trois mois d’interdiction d’exercer par la chambre disciplinaire d’Île-de-France pour un « certificat de complaisance » à la suite d’une plainte de Bouygues Énergie. Quatre ans plus tôt, elle écrivait à propos d’un de leurs salariés, suivi pour un épisode dépressif anxieux : « l’état de santé dans lequel je l’ai vu […] est directement imputable à sa situation professionnelle ». aux ordres du medef ? En cas d’appel, le troisième round a lieu devant la Chambre nationale : en quatre ans, une trentaine de médecins généralistes, jugés pour des certificats de travail, sont allés jusqu’au bout. Le Dr Dominique Huez est de ceux-là. En janvier 2014, il est condamné à un avertissement pour « manque de prudence et de circonspection » dans la rédaction d’un certificat pour un salarié tuyauteur-soudeur de la centrale nucléaire de Chinon. Le Dr Huez mentionnait une « pathologie anxio-dépressive » liée à un vécu de « maltraitance professionnelle ». Deux ans plus tard, son patient a tout de même remporté son procès aux prud’hommes. Lui s’est empêtré dans des recours devant le Conseil d’État, des saisies d’huissiers et compte saisir prochainement la Cour européenne des Droits de l’homme. Il ne lâchera pas. La retraite attendra. « Il y a une offensive du Medef par le biais du Conseil de l’ordre : il ne faut pas toucher aux entreprises. Le médecin du travail est la seule personne qui fait des visites, qui a des choses à dire sur les liens entre la santé et le travail et, comme par hasard, on le lui interdit », remarque Marie Pezé. Cette psychanalyste a créé en 1997 la première consultation spécialisée en « souffrance et travail. » Depuis, d’autres ont vu le jour un peu partout en France. « Ce qui est délicat, c’est que dans les affaires qui arrivent devant la justice, il y a à l’évidence des problèmes rédactionnels. Sur le terrain, on peut être confronté à des situations qui semblent évidentes. Cependant, pour protéger les salariés et se protéger, il faut être extrêmement rigoureux : utiliser le conditionnel, s’en tenir aux faits, ne pas interpréter. Tout est une question de forme. On ne peut pas se permettre de prêter le flanc à des attaques », martèle Marie Pezé. Le Dr Karine Djemil reconnaît avoir manqué de prudence, mais de là à être traitée « d’affabulatrice » par le président de la Chambre régionale de l’ordre, un défenseur de la Manif pour tous de surcroît, ça ne passe pas. « J’ai voulu dire la vérité. Je voyais des situations perdurer, se répéter. J’ai eu beau alerter les employeurs, rien ne changeait. Il fallait absolument sortir mes patientes de cet environnement toxique », se justifie-t-elle. « Pour les patients, le fait que l’on reconnaisse noir sur blanc que leurs souffrances ne viennent pas de nulle part mais découlent bien de leurs conditions de travail leur permet de retrouver leur dignité. C’est un premier pas vers la guérison. » En plus de la condamner, le juge Bela Farago colle au Dr Djemil une expertise psychiatrique, estimant son comportement « bizarre » et ses rapports « délirants ». Conclusion des trois experts psychiatres : « On ne note pas de discordance ou d’éléments paranoïaques. Le Dr Karine Djemil semble certes épuisée par une surcharge de travail mais elle ne présente pas de troubles du comportement qui l’amèneraient à des actions inadaptées ou incohérentes. ». Décidée à ne pas se laisser faire, elle a fait appel du jugement et comparaîtra devant la Chambre nationale de l’ordre le 11 avril prochain. Moins de médecins du travail, plus de travailleurs malades La médecine du travail est une vieille dame fatiguée. Devenue obligatoire en 1946 pour toutes les entreprises privées, elle contraint les employeurs à organiser une surveillance médicale pour éviter « l’altération de la santé » de leurs salariés. Le boulot des médecins du travail ne se limite pas aux consultations. Ils visitent les entreprises afin de constater par eux-mêmes les conditions de travail, demandent des aménagements, alertent l’Inspection en cas de problème. Depuis dix ans, leur nombre ne cesse de diminuer. Ils étaient plus de 6 000 en 2007 contre à peine 5 000 aujourd’hui. Suivant une tendance inverse, le nombre d’arrêts et d’accidents de travail s’envole. Entre février 2017 et janvier 2018, les dépenses d’indemnités journalières de l’assurance maladie ont augmenté de plus de 5 %. Sur les douze derniers mois, les arrêts de travail ont coûté 10,3 milliards d’euros au régime général. En cause : la récente reprise de l’emploi, le vieillissement des salariés avec le recul de l’âge de la retraite, les rythmes de travail plus intenses avec de nouvelles organisations basées sur les principes du « lean management ». Ce système, issu du toyotisme, signifie littéralement « dégraissage ». Dans la pratique, il s’agit de diminuer petit à petit le nombre d’ouvriers pour une même tâche en évitant le point de rupture. Rentable pour les entreprises, moins pour la société. La prévention en a également pris un coup puisque, depuis le 1er janvier 2017, les visites médicales à l’embauche ont été allégées et les examens périodiques espacés à tous les cinq ans (contre deux ans auparavant). La Sécu préfère mettre la pression sur les médecins : un « plan de sensibilisation » et des « entretiens confraternels » avec ceux qui prescrivent « trop » d’arrêts a été lancé il y a trois ans. Le gouvernement prévoit d’intensifier les contrôles. PARTAGEZ CET ARTICLE" Santé au travail : l’offensive des patrons contre les médecins 1 "Reportage n°57 Mon village à l’heure des migrants Par Thierry Leclère, octobre 2016 Après la poussée de fièvre à Forges-les-Bains (Essonne) où un futur centre pour migrants a été incendié, on a voulu voir comment ça se passait ailleurs. Reportage à Varennes-sur-Allier où une caserne abandonnée par l’armée s’est convertie en centre d’accueil et d’orientation en 2015 pour demandeurs d’asile, le temps qu’ils effectuent leurs démarches administratives. La nationale 7 charrie son flot de camions, trois mille cinq cents jour et nuit, comme un fleuve malsain qui transperce Varennes-sur-Allier. À l’entrée de ce petit village du Bourbonnais, à 150 kilomètres de Lyon, l’ancienne base aérienne, rendue à la vie civile depuis l’été 2015, dresse ses trois bâtiments au garde-à-vous, raides comme des casernes, derrière leur haie de fusains. Et qui a remplacé les képis des sous-off, à deux par piaule, petite télé accrochée au mur et coin douche partagé sur le palier ? Des aventuriers du bout du monde, des Soudanais, des Afghans, des Érythréens, des Irakiens… Une dizaine de nationalités, 177 migrants, à la mi-septembre, d’après le rapport de Viltaïs qui consigne quotidiennement entrées et sorties, avec la régularité d’un métronome. Cette association d’insertion par l’habitat, très active sur l’Allier, a reçu de l’État mission de loger, nourrir et orienter vers la procédure d’asile ces migrants ramassés par les flics de Paris ou de Calais contre un forfait de quelque 25euros par jour et par migrant. On longe le mur d’enceinte avec sa frise de barbelés, sas d’entrée, ambiance Checkpoint Charlie, et on essaie de se persuader qu’un Centre d’orientation et d’accueil (CAO) n’est légalement pas une prison, juste un lieu temporaire devant abriter, informer et diriger, pendant deux mois ou plus, les demandeurs d’asile vers les bons guichets. Dans la cour d’honneur, comme tous les jours, un groupe d’Afghans joue un match de cricket acharné sur le bitume ; une autre équipe internationale mélangée à quelques animateurs de l’équipe socio-éducative se défoule au volley. Les Soudanais préfèrent le foot… Qui ne connaît la géopolitique du sport arrive en terre inconnue. Nour ne joue pas au cricket ce matin. Il traîne son ennui. Varennes ? « Un zombiland ! Il n’y a rien ni personne.» Tee-shirt et pantalon Adidas noirs, élégant avec sa barbe fine et ses lunettes carrées, cet Afghan de 25ans, originaire de la région de Jalalabad, a fui la guerre et a pris l’avion avec de faux papiers en septembre 2012. Dubaï, puis direct… la Norvège où il a séjourné trois ans. Ensuite, pour des raisons obscures qu’on saisit mal dans son anglais mitraillette, il a laissé ses rêves dans le grand Nord pour rejoindre Hambourg, puis dernièrement Calais d’où il a accepté d’être transféré vers Varennes : «Trop risqué, le passage pour l’Angleterre, j’ai renoncé…» Dans le jargon administratif, il répond à cette catégorie ubuesque des «dublinés», c’est-à- dire des migrants qui sont refoulés de pays en pays tant qu’ils ne reviennent pas à leur point d’entrée (règlement européen dit «Dublin III»), là où a été formulée leur demande d’asile. L’État responsable du premier accueilétant souvent très long à répondre, notre Afghan attend ici depuis sept mois le déblocage de son dossier. Nour a le moral dans les chaussettes même s’il n’est pas mécontent d’être à l’abri, lui qui a dormi «des nuits et des nuits» dehors. De temps en temps, il file d’un coup de train à Vichy, à un quart d’heure de Varennes, «pour se changer les idées», sinon, c’est la salle de sport pour lever de la fonte, un peu de cours de français et les journées rythmées par le self, avec son menu cantine –omelette-pâtes, ce midi– servi dans l’ancien mess des sous-officiers. UN NON-ÉVÉNEMENT ? Viltaïs conseille aux migrants de ne pas se déplacer en nombre important dans le village. La discrétion est de mise. D’ailleurs, à Varennes, migrants et villageois se frôlent, se croisent sur les trottoirs plus qu’ils ne se côtoient. Fin août, Viltaïs et deux ou trois associations locales ont bien tenté de sortir les migrants et de les amener, sur le stade, au contact de la population : bonne intention, mais les Soudanais se sont réveillés trop tard pour le foot et les gendarmes n’ont pas trouvé six volontaires pour constituer une équipe… La journée ne restera pas dans les annales mais elle s’est terminée, bon enfant, par un concert. «Le Bourbonnais, par nature, ne va pas forcément au-devant des gens.» Roger Litaudon, le maire centre droit, avec l’analyse un peu clinique du banquier à la retraite, sobre et sans pathos, résume la situation : «On n’a pas plus envie de voir les migrants à Varennes qu’eux ont le désir d’être ici.» Mais ne comptez pas sur l’élu local pour mettre de l’huile sur le feu. S’il devait résumer un an de vie côte à côte avec les 668 migrants (que des hommes, pas de mixité) qui sont passés par le Centre d’orientation ? «Un non-événement !» Le maire se souvient pourtant comme hier de ce fameux coup de téléphone du 22 octobre 2015: «J’apprends par la préfecture, la veille de leur arrivée, que cinq cars de migrants vont débarquer chez nous suite à l’évacuation du squat du lycée Jean-Quarré, dans le 19e arrondissement de Paris. La base appartient à l’État, que voulez-vous faire ? Et voilà comment 200 migrants –enfin, un peu moins, parce que les cars avaient déjà perdu des passagers à chaque arrêt pipi !– arrivent sans prévenir dans un village de 3 500 habitants… Les migrants n’avaient tellement pas idée du lieu où ils atterrissaient que certains demandaient où était la bouche de métro.» Un «non-événement», l’arrivée de 200 migrants en pays bourbonnais ? On a du mal à y croire. Avec son côté reine d’Angleterre, never explain, never complain (ne te plains jamais, ne te justifie jamais), monsieur le maire est-il en train d’enfumer joyeusement le journaliste parisien ? Tout à l’heure, au bistrot d’à côté, une jeune Varennoise, avec l’air bougon et des accents de vérité nous assurait que «les jeunes n’osent plus sortir le soir et que la vie s’est arrêtée après 21 heures.» Le maire part d’un éclat de rire: «La vie nocturne à Varennes? Arrêtons de fantasmer, il n’y en a jamais eu !» Et les cars de prostituées «parce que, forcément, 200 bonshommes tout seuls, ça les gratte», comme dit élégamment une habitante ? Foutaise, répond l’édile, «de la pure rumeur». Et les écrans plats, descellés dans les chambres de la base aérienne, «tout le monde le dit», ils-les-passent-sous- le-grillage-et-hop-ils-vous-les-revendent-au-black? Et l’assistante sociale qui aurait été quasiment violée par des migrants? Bullshit. Fadaises. Le maire et ses deux policiers municipaux l’affirment, la gendarmerie avec sa dizaine d’uniformes le confirme: la délinquance n’a pas bougé d’un iota depuis un an. Ah si, Viltaïs, l’hébergeur des migrants, concède une bouteille de whisky volée au magasin Lidl, une bagarre inter-afghane à l’intérieur de la base, à la suite d’un match de cricket qui a mal tourné, et l’exhibition sexuelle, dans la rue, d’un Pakistanais condamné pour ces faits à trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel. En matière de grande délinquance, on a vu pire. LE FN FAIT FLOP Privés de grain à moudre, le Front national et les électrons libres d’extrême droite de Vichy ont fait flop dans leurs tentatives de récupération. Seule une contre-manif emmenée par le Réseau éducation sans frontières (RESF) et les syndicats de gauche a réuni quelque 200 personnes. Depuis, le FN a pris la fuite à Varennes. Reste le site islamophobe Riposte laïque, qui déverse sa haine à intervalles réguliers en injuriant, diffamant et pointant nommément les militants antiracistes de la région dans des commentaires orduriers. La seule bagarre qui a dégénéré en centre-ville a été le fait de Varennois. La patronne du bar PMU, à deux pas de l’église, s’en souvient encore: « Juste devant mon bar, deux gars d’ici ont attaqué huit migrants, sans aucune raison. Un vieil Africain, un patriarche, qui sortait de la base pour la première fois, était terrorisé, j’ai dû le cacher à l’étage. Les deux agresseurs ont été finalement condamnés par la justice.» La femme derrière son bar, la quarantaine un peu triste, peste contre la mentalité du coin: « Au début, j’ai accueilli les migrants jusqu’à ce que mes clients habituels finissent par me dire: c’est eux ou nous ! C’est malheureux, mais les migrants ont fini par comprendre ; aujourd’hui j’en ai plus qu’un ou deux qui viennent pour les paris et les jeux… Les migrants, y en a qui sont pas avenants, faut reconnaître, mais c’est pas des mauvais, faut arrêter d’exagérer.» Sur le carré de verdure qui fait face à la gendarmerie, quatre Africains bavardent et boivent une bière. D’un commun accord avec Viltaïs, ce petit bout de territoire leur est destiné: siroter une bière face aux gendarmes est devenu l’une des distractions premières pour les nouveaux pensionnaires de la base aérienne. C’est déjà trop pour beaucoup de Varennois qui critiquent l’attitude de ces hommes venus d’ailleurs «qui parlent dans leur langue» et qui, dans la rue, « vous regardent bizarrement ». Au magasin Lidl qui jouxte la nationale 7, les migrants passent régulièrement à la caisse, comme cet après-midi où la jeune gérante nous accueille d’un sourire franc et avec une énergie de superwoman: « Franchement, ça se passe bien. Pas d’incident à noter, pas plus qu’avec les locaux. Mais c’est vrai que – comment vous dire… – tout le monde pense ici qu’il faut aider d’abord nos pauvres avant de secourir les étrangers. Allons les aider, je suis pas contre, mais chez eux…» Dans la file de caisse, une mamie embarque son litre de lait d’un geste rageur: « Je préfère ne rien dire, je deviendrais méchante…» La patronne appelle sa collègue, « elle a certainement des choses à vous dire ». Et comment ! La jeune employée, visage poupin, tatouage sur la poitrine, raconte sa dernière expérience: « L’autre jour, je tombe en panne de voiture, à deux pas de la base militaire – fallait que ça m’arrive à moi. Je vous jure que j’en ai pleuré. Si des migrants s’étaient approchés, je me serais enfermée dans la voiture… Heureusement, mon mari est venu me dépanner .» On lui fait remarquer qu’elle croise à longueur de journées ces mêmes migrants au magasin, qu’elle les sert et encaisse leurs commissions : « Oui mais, au magasin, c’est pas pareil. On se sent en sécurité. » On écoute la jeune femme, elle est sincère. Tout y passe, BFMTV, les attentats, la peur des terroristes, les images des migrants qui coulent à pic en Méditerranée: « Ça fait mal au coeur pour les femmes et les enfants. Mais les hommes… Vous voyez, je deviens méchante ! » LA MACHINE À PEUR TOURNE À PLEIN RÉGIME On résume: pas d’incident majeur à Varennes-sur-Allier depuis un an, le vide sidéral en matière de délinquance et d’insécurité, mais la machine à peur et à fantasmes qui carbure à plein régime. Démontez les rumeurs, publiez des reportages dans La Montagne, le journal local, pour dire que 200 migrants célibataires n’ont, jusqu’ici, porté atteinte ni aux personnes ni aux biens. Personne ne vous croira. Jean-Philippe Morel qui gère pour Viltaïs le Centre d’accueil, avec son équipe de vingt et une personnes (cuisiniers, animateurs, intervenants sociaux, surveillants, agents d’entretien, dont la moitié de contrats aidés) sait qu’il est assis sur une Cocote-Minute pouvant exploser à tout moment. À la moindre sortie de route, c’est la presse nationale qui débarque et les titres à la une garantis. «On a fait le boulot», dit le maire. Façon de dire qu’il a eu son quota de migrants et qu’il n’en veut certainement pas plus. La goutte d’eau qui pourrait faire déborder le vase s’appelle la Maison des Frères maristes : si Viltaïs, comme c’est son projet, libère la base aérienne et reprend cette ancienne maison de retraite d’une congrégation catholique pour y installer les migrants, Varennes-sur-Allier peut s’enflammer au quart de tour. Même la patronne du bar PMU, la plus encline à accueillir les migrants, s’insurge à cette idée: «C’ est un lieu de culte. Les anciens, ici, y ont tous fait leur catéchisme. Ce serait un manque de respect à la population.» On quitte Varennes un peu secoué par ce village du Bourbonnais qui a vécu comme un séisme la fermeture de la base aérienne il y a un an (350emplois perdus) et à qui on demande d’accueillir aujourd’hui des centaines de migrants sans préparation ni information. On se dit que le magasin Lidl va charrier encore longtemps sa rancoeur, ses peurs et ses regards de travers, et puis on fait un crochet chez Simone Courtadon, la femme de l’ancien maire communiste. Ouf, quel air frais ! Cette ancienne instit à la retraite accueille comme chaque jour sa voisine kosovar, pour les devoirs du soir. Bien avant la réquisition de la base par l’État, la ville avait déjà ouvert, sans souci majeur, sept appartements pour les familles de réfugiés qu’aide cette mamie gâteau. L’ancienne instit et son mari convoquent l’Histoire et se souviennent de la ligne de démarcation, pendant la guerre, passant à quelques kilomètres d’ici. Les aînés ont caché des Juifs, on peut bien héberger des migrants, non? «C’est pas simple, faut savoir mettre des limites (elle sourit) mais… j’y arrive pas ! Et puis, au fond, quelle importance, c’est tellement enrichissant.» Alors on se remémore la devise de la copine de Simone, Mireille Pasquel, pilier de RESF sur l’Allier, la joie de vivre doublée d’un coeur gros comme ça. Une maxime de Pierre Desproges qui lui sert de vade-mecum quand les temps sont durs: «L’ouverture d’esprit, c’est pas une fracture du crâne.» PARTAGEZ CET ARTICLE" Mon village à l’heure des migrants 1 "Reportage n°83 Argentine : La résistance passe par le dessin politique Par Véronique Brocard, février 2019 Le dessin satirique en Argentine, c’est une tradition qui reste vivace. Tout au long de ses deux cents ans d’histoire, le pays a traversé de sombres périodes de dictatures et le dessin de presse a aidé la population à se sentir debout, vivante. L’Argentine, c’est le tango, les gauchos, c’est aussi une longue tradition de dessins satiriques omniprésente dans le cœur et l’esprit de tous. Ce sont eux qui ont fait rire pendant les dictatures, qui ont été la voix du peuple, qui continuent à l’accompagner de générations en générations. Les dessinateurs reçoivent des hommages quasiment nationaux et leurs personnages ont des statues et donnent leurs noms à des places. Mais une question les hante : étaient-ils meilleurs sous la dictature ? Sur un banc de San Telmo, ce quartier de Buenos Aires aux trottoirs défoncés et aux arbres splendides, une fillette est assise, souriante et immobile. Elle a des cheveux noirs, le visage joufflu, une robe jaune, des chaussettes blanches. Elle s’appelle Mafalda. C’est une star internationale. Ceux qui passent dans la capitale aiment s’asseoir à ses côtés et prendre des selfies. Mafalda, que le dessinateur Quino a fait naître en 1964, c’est un cerveau d’adulte dans un corps d’enfant. Elle a des points de vue sur tout : l’économie, l’environnement, les relations internationales, le racisme, l’injustice, la politique. À sa maîtresse qui demande : « L’Argentine est un grand producteur de… ? », elle répond « de pessimistes ». Ou : « Aujourd’hui, nous allons aborder le Pentagone », elle ajoute : « Et le Kremlin, pardon, c’était pour équilibrer. » Drôle, sarcastique, inquiète pour l’avenir de la planète, elle met le doigt sur ce qui fait mal de façon intemporelle et universelle. C’est là sa force et le secret de son succès qui, même si Quino ne la dessine plus depuis 1973, traverse le temps, s’entremêle avec le quotidien, pénètre la conscience collective. Elle s’inscrit dans la longue tradition de dessins politiques argentins, portée par des personnages aux airs de ne pas y toucher et aux réflexions faussement naïves qui sont en réalité des armes de destruction massive. Dans la liste des personnages si familiers aux Argentins qu’ils en ont fait des adjectifs, on trouve Inodoro Pereyra, la créature de Roberto Fontanarrosa, soit un Indien de la pampa, solitaire, mal adapté à la civilisation, qui commente les us et coutumes de ses compatriotes avec un accent gaucho à écorner les bœufs. Il y a également Clemente, une sorte d’animal, sans ailes, sans bras, monté sur deux longues pattes toutes maigres, affublé d’un bec en forme de patate. Créé par Caloi en 1972, il a écrit une page de l’histoire politique argentine. […] La suite est à lire dans le numéro de février 2019 de Siné Mensuel PARTAGEZ CET ARTICLE" Argentine : La résistance passe par le dessin politique 1 "Reportage n°62 Falaise : un mémorial pour les oubliés Par Thierry Leclère, mars 2017 « À nos grands hommes, la patrie reconnaissante », s’affiche sur le fronton du Panthéon… Bien, mais qui rend hommage à tous les anonymes, les civils qui traversent les guerres, et dont on n’entend pas la souffrance ? Le Mémorial des civils de Falaise, en Normandie. Sur les quelque 55 millions de morts de la Seconde Guerre mondiale, 30 millions, au bas mot, étaient des civils. C’est à travers leurs yeux, ceux des invisibles de la grande Histoire, que le nouveau Mémorial des civils de Falaise, dans le Calvados, regarde la guerre. Sur la place du village, face à la mairie, à l’ombre du château forteresse de Guillaume le Conquérant, le bâtiment se dresse comme un sucre blanc, dans l’ancien tribunal, un parallélépipède roide comme la reconstruction d’après-guerre. Falaise, comme les villes alentour, a été détruite à plus de 70 % durant la bataille de Normandie de l’été 44. Plan de ville au carré. Le bâti, aligné au cordeau, signe les rues de Falaise comme celles de Caen ou de Lisieux, ces vieilles cités du Calvados qui ont été mutilées, écrasées, broyées en miettes par les combats au sol et surtout par les bombardements alliés. […] La suite est à lire dans le numéro de mars 2017 de Siné Mensuel PARTAGEZ CET ARTICLE" Falaise : un mémorial pour les oubliés 1 "Reportage n°82 « On a partagé notre vécu, sans misérabilisme, sans honte  » Par Thierry Leclère, janvier 2019 On est allés à la rencontre de gilets jaunes installés sur un rond-point  à Flixecourt, dans la circonscription de François Ruffin. Dans ce Nord depuis longtemps sinistré, où le chômage frappe fort et beaucoup, où les plus fragiles se sentent oubliés par la République, la défiance envers  les puissants est totale, et la solidarité n’est pas un vain mot. Un mois après, que reste-t-il de la marée jaune des gilets de la colère ? Bien sûr, il y a les milliards lâchés en panique par l’État quand il a pris peur. Il y a encore et toujours les revendications bien connues des gilets, qui sont passés très vite du gasoil au social, puis au référendum d’initiative citoyenne. Mais c’est autre chose encore – plus important peut-être – que nous sommes allés écouter, autour de Noël, sur les routes de la Picardie : tout ce qui n’est pas chiffrable, pas mesurable, et qui fait le sel d’un mouvement spontané comme celui-ci. Christophe, porte-parole – il préfère dire « grand frère » – au rond-point de Flixecourt, dans la Somme, sait très bien ce qu’il a gagné, avec ou sans les milliards de l’État : « En dehors du boulot, j’étais devenu incapable d’engager une conversation, je m’étais désocialisé. Avec ma petite entreprise d’animation (je fais le son pour des soirées, des mariages, des concerts…), j’ai l’habitude de rencontrer des gens, mais toujours dans le cadre professionnel. Rentré chez moi, je parlais plus qu’à ma copine et à mon chat. Ici, au rond-point – il montre le barnum et ses deux braseros en face du McDo drive et, à droite, le Super U –, on a passé des heures ensemble. Des liens se créent. On réapprend à avoir des rapports simples. Avec les gilets jaunes, je me suis resocialisé. » Barbichette, cheveux longs tirés en arrière, un pull de travail et une dégaine bonhomme, Christophe, 35 ans, est souriant, diplomate avec tout le monde, conciliant. Une façade qui cache une rage profonde, enfouie, pour celui qui se définit « un peu anar » : « J’attendais ça depuis vingt ans. Mon premier objectif, c’est de participer à la révolution. J’ai la rage depuis que je suis môme quand j’ai vu mon père, artisan dans le bâtiment, crouler sous les charges, la TVA, la pression fiscale, et ne plus pouvoir vivre de son travail. » Comme petit entrepreneur, Christophe et sa compagne Isabelle dégagent un Smic pour deux : « On gagne 600 euros nets mensuels chacun. Au bout de douze ans d’activité, je ne dis pas qu’on devrait être riches, mais on aimerait au moins se payer des vacances. On n’est pas les plus à plaindre, on a la liberté, mais on devrait pouvoir vivre sans se serrer la ceinture. » Christophe nous invite chez lui, dans sa maisonnette ouvrant sur les immenses plaines à betteraves. Il se confie sans fard, mais sans se plaindre non plus : « Est-ce que l’espèce humaine vaut le coup qu’on s’intéresse à elle ? J’en étais presque arrivé à ce stade… » En écoutant au rond-point de l’A16 ouvriers, artisans, employés, chômeurs, retraités, « en regardant dans leurs yeux », Christophe reconnaît avoir pris une « sacrée baffe ». Des heures à discuter autour du brasero, à débattre sans se couper la parole, car il y a une sorte d’écoute bienveillante, de respect de l’autre qui se sont installés au fil des jours : « On est tous dans le même bateau. On a partagé notre vécu, sans misérabilisme, on a juste ouvert notre sac, entre nous, sans honte. » […] La suite est à lire dans le numéro de janvier 2019 de Siné Mensuel PARTAGEZ CET ARTICLE" « On a partagé notre vécu, sans misérabilisme, sans honte  » 1 "Reportage La démocratie participative irrigue Saillans Par Maud Dugrand, septembre 2019 Depuis l’élection municipale de 2014 (Siné Mensuel n° 36), le village de Saillans, dans la Drôme, a exploré une nouvelle forme de pratique politique au quotidien. Avec des hauts et des bas. Des réussites et des échecs. Mais à quelques mois des municipales, personne n’a comme programme de revenir en arrière, au temps où le maire et ses adjoints décidaient de tout. Sans consulter. Ce dimanche 30 juin, sous une chaleur écrasante, les corps se dénudent sur les bords de la Drôme. Un type vient de plonger à poil sous le pont du Rieussec à l’entrée du village de Saillans. Le festival féministe L’Allumette « contre toutes les dominations et les oppressions » a donné des ailes à des femmes qui ont tout simplement eu envie d’enlever le haut. Cela faisait bientôt trente ans qu’on n’avait plus vu de seins nus au bord de la Drôme… L’événement n’a pas été du goût de tout le monde. D’autres trouvent que Saillans bouge comme nul autre village de la vallée. Il ne souffre plus de désertification depuis la grande purge des années 80, fin de l’exode rural, qui faillit condamner le bourg. Aujourd’hui, 1 300 personnes y habitent. En remontant la grande rue, on trouve une librairie, une épicerie bio, un magasin de producteurs, un glacier, une boulangerie, un espace de coworking, une boucherie, un hôtel, des restaurants, une pharmacie, une agence immobilière, et même une supérette. Du côté de la municipalité, l’expérience de démocratie participative en est à sa cinquième année. En 2014, Saillans s’était brusquement retrouvé sous les feux de l’actualité, alors que le FN cartonnait encore aux élections municipales partout en France. À Saillans, avec la nouvelle équipe municipale, le maître-mot, c’était la participation (lire encadré). Des centaines de réunions et d’occasions de participation ont rythmé la vie du village. Dès les premiers jours, il a fallu s’atteler aux rythmes scolaires. Puis à l’extinction de l’éclairage public, la création d’un compost collectif, la création de logements en bois à loyers modérés et celle du centre de santé, juste en face de la mairie, qui sera prêt à la fin de cette année. Bernard Simon, consultant en management de la transition, aujourd’hui à la retraite, se souvient de ses a priori au départ de la mandature : « Je me disais, ce sont des gentils socioculturels. J’étais bourré d’a priori. Mais en les voyant bosser, j’ai  changé d’avis. » Aujourd’hui membre de l’Observatoire de la participation, une sorte de comité des sages censé veiller à l’éthique du projet, Bernard Simon a vu les élus « monter en compétences et bosser ensemble, au-delà de leurs différences. Alors, bien sûr, c’est plus long, c’est moins simple que quand un maire décide seul. J’ai beaucoup travaillé avec les collectivités locales. Je connais trop bien les objectifs de prendre le pouvoir puis les obsessions pour la réélection. Je n’ai jamais senti, même dans les divisions de fond, autant de volonté d’être au service du collectif ». Ce point fait quasiment l’unanimité dans le village. Tout le monde reconnaît le travail de titan réalisé. […] LA SUITE EST À LIRE DANS LE NUMÉRO DE SEPTEMBRE 2019 DE SINÉ MENSUEL PARTAGEZ CET ARTICLE" La démocratie participative irrigue Saillans 1 "Reportage n°72 NDDL : Pourquoi la lutte va continuer Par Charlie Duplan, février 2018 Belle victoire des zadistes qui ont contraint Macron à renoncer à l’aéroport. Mais, en imposant au mouvement de dégager la célèbre « route 281 », le gouvernement tente de le diviser. La plupart des « occupants » refusent de tomber dans le piège. Y parviendront-ils ? En cinquante ans de lutte, le mouvement contre l’Aéroport de Notre-Dame-des-Landes a agrégé des dizaines et des dizaines de collectifs, de partis, d’associations, d’individus venus de tous horizons. Des antispécistes qui, en gros, ne placent pas l’espèce humaine avant toutes les autres, ont lutté aux côtés de paysans éleveurs. Les plus radicaux des anars se sont entendus avec des mélenchonistes bon teint. Des élus se sont retrouvés à tailler le bout de gras avec des punks à chien… En une demi-heure sur la Zad, il n’y a rien d’extraordinaire à croiser des clowns, des batucadas (fanfares avec des percussions traditionnelles du Brésil), des troupeaux de vaches, des anarchistes du Pays basque et des tracteurs chargés de bottes de foin… On y trouve beaucoup de têtes chenues, car les jeunes, contrairement aux clichés, n’ont pas le monopole du zadisme. Sur la Zad, on parle énormément. Parfois tellement qu’on en ressort la tête explosée. C’est la richesse de cet ensemble hétérogène qui a remporté une victoire historique face à l’État le 17 janvier. Mais, dans sa défaite, le gouvernement a glissé une peau de banane de taille sous le pied des opposants à l’aéroport : il a exigé la libération de la très symbolique « route des chicanes », la D281. Histoire de diviser le mouvement ? Ça a failli marcher… Cette  D281, au cœur de tous les débats, coupe la Zad du nord au sud, presque au milieu de celle-ci. À l’ouest, on trouve la plupart des « habitats lourds », les fermes et les hangars. C’est aussi ici que se concentrent les projets, illégaux ou non, les plus structurés. C’est là que se tient la grande majorité des AG et des réunions qui ponctuent la vie des occupants. On y trouve des fromageries, des bibliothèques, des brasseries artisanales, des plantations, le No marché (marché à prix libre), des boulangeries et bien d’autres projets autogérés.  À l’est de la route se trouve la zone « non motorisée ». Ici, pas de voitures ni de tracteurs, pas de tronçonneuse, pas d’électricité ni d’eau courante… Camille(1) est là, les bras un peu ballants, comme s’il avait du mal à reconnaître la D281. Aujourd’hui dégagée, elle était encore parsemée il y a quelques jours de carcasses de voitures transformées en jardinières, de trous, de tas de pneus, d’œuvres d’art en tout genre, d’inscriptions et, bien sûr, de cabanes loufoques. Un endroit poétique, hors normes. Symbole de liberté, de résistance à l’autorité de l’État pour certains zadistes, elle rendait complètement dingues les tenants de l’ordre et nourrissait leurs fantasmes de chaos. Trente-trois ans, les épaules larges, un béret vissé sur la tête couvrant son épaisse chevelure brune, Camille choisit consciencieusement ses mots. Pendant une semaine, il a appelé les citoyennistes(2) et les agriculteurs ; il a tenté de convaincre les zadistes qui étaient pour la « libération » de ne pas céder trop vite aux injonctions gouvernementales. Sans succès.  « Ils ont pris la décision de nettoyer la route sans même prévenir les habitants. Sans même consulter ceux de l’Est, ceux qui ont choisi de vivre sans tracteur, sans voiture, sans eau, sans électricité. Pendant longtemps, j’ai cru avoir affaire à des gens sincères. Mais aujourd’hui, je me questionne sur ce qu’ils sont prêts à lâcher ou non. À l’Est, il y a un espace-temps complètement différent. Les habitants vivent au rythme de la nature sans se préoccuper ni du jour ni de l’heure. Cet épisode a brisé la confiance de certains. Lâcher cette route, c’est le début de la normalisation. C’est une humiliation. Un message pour les flics qui dit : « Faites de la zone “non motorisée” ce que vous voulez, on ne fera rien pour la défendre. » Sur la Zad, où tout ce qui relève de l’usage commun est sujet à discussion collective, l’ultimatum a créé un gros bordel. Le jour même de la déclaration d’Édouard Philippe, des membres du mouvement affirment, face aux caméras, sans avoir consulté le reste des composantes, que la route serait dégagée. Une AG extraordinaire est organisée dès le lendemain. Celle-ci marque tout le monde par la brutalité des échanges. Certains menacent de quitter la lutte si la route n’est pas dégagée. La libération de la route est adoptée, tout en réaffirmant que si des menaces d’expulsion réapparaissaient, ils la bloqueraient à nouveau, mais le passage en force de la décision scandalise. Pour beaucoup d’occupants de l’Est, la route était devenue un lieu de vie à part entière, en plus des quelques personnes habitant directement dessus. « À l’Est, c’est un public plus jeune qu’à l’Ouest. Ils sont un peu dans un délire “Peter Pan” où l’imaginaire tient une place importante. Ils vont très peu aux AG ou aux réunions du mouvement. C’est beaucoup moins organisé qu’à l’Ouest où il y a beaucoup plus d’échanges avec les paysans ou les habitants du coin », explique un autre Camille. CÔTÉ EST… Dans une maison en terre-paille, aux alentours de la route, plusieurs habitants tirent sérieusement la tronche. Ici, on parle « de prise de pouvoir » d’une partie du mouvement et même de « mépris de classe ». Nini a construit sa cabane avec son compagnon à même la chaussée, au début de la route des chicanes. « On s’est installés ici parce que c’était éloigné des lieux en dur, à l’écart du monde. » Au moment du nettoyage, elle a dû la reculer de deux mètres pour ne plus empiéter sur le bitume. « Côté Est, on est anti-parti politique, anti-association. Je dis l’Est parce qu’on vit seuls, on n’a jamais reçu d’aide, on ne prend jamais la parole en réunion. Les vraies alternatives, elles sont sur cette route, avec ces gens qui s’y réunissent spontanément, pas en AG ou en réunion », assure-t-elle. …ET CÔTÉ OUEST Côté Ouest, la boue mélangée à la bouse de vache colle aux bottes dans la cour de la ferme de Bellevue. Sur le toit de la bâtisse principale est peint un énorme « Free Gaza ». Un autre panneau prévient que les remarques sexistes, racistes, antisémites et autres du même genre ne sont pas tolérées. Sur place, on fabrique du fromage, il y a une boulangerie, un free shop où les vêtements sont à prix libre, un atelier de couture, des chantiers de découpe « outil à la main » sont organisés, et un sleep-in accueille les gens de passage deux semaines par mois. Plusieurs fois, Seb-Camille, qui habite à la ferme, s’est fait traiter d’assassin par des antispécistes de l’Est parce qu’il « exploite » des vaches. Vaches qu’il avait commencé par baptiser avec des noms de luttes « mais elles prenaient le caractère des luttes en question », s’amuse Seb-Camille. Ancien cadre dans les nouvelles technologies, il trouvait « un sens intellectuel » à ce qu’il faisait. « Mais socialement, culturellement, politiquement, c’était le vide abyssal. Ici, j’ai tout à la fois ». Il s’est arrêté à Bellevue en 2012, juste après les opérations d’expulsion « parce qu’il y avait du pâté, contrairement à beaucoup de lieux qui sont végan sur la Zad ». Il court toute la journée et compte parmi ceux, sur la Zad, qui sont débordés de boulot : « Si un jour je dis tous les trois mots “Pachamama” [terme d’origine sud-américaine qui signifie la terre nourricière] ou “Babylon” [pour désigner la société], euthanasiez-moi, mettez-moi une pilule de cyanure entre les dents », dit-il l’œil rieur lorsqu’on évoque avec lui les habitants de l’Est, connus pour utiliser ces expressions. Malgré son regard amusé sur ses voisins de l’Est, il ne prend pas à la légère les débats qui frappent la zone et menacent son identité comme son unité. « Ces dix jours sont révélateurs du mouvement. D’un côté, on a gagné parce qu’il y a des gens hyper différents. Des citoyennistes, des squatteurs, des paysans. Aujourd’hui, avec la fatigue, les antagonismes ressortent. Il faut qu’on gagne la paix entre nous. On se connaît tous, même si certains sont plus sauvages que d’autres. Ce serait tellement dommage de perdre tout ce qu’on a construit ici. » Où que l’on se trouve sur la Zad, derrière l’abandon de la route, pointe la peur de la normalisation. Dans la salle commune de la ferme de Bellevue, Sid est assis dans un gros fauteuil au cuir usé par les années. Comme les autres, il a participé aux débats qui ont secoué le mouvement. Musicien, il vit ici depuis trois ans. « La radicalité que portent les gens de l’Est est essentielle, c’est un garde- fou. Si j’étais cohérent avec mes idées, je serais à l’Est. Mais il me semble essentiel de créer des ponts entre chacune des composantes, plutôt que chacun dans son coin. Ce qui est sûr, c’est que ce nettoyage, on le fait pour les agriculteurs, pour les riverains mais en aucun cas pour montrer patte blanche à l’État », conclut-il. poétique de la lutte Au détour d’un chemin de cambrousse, une auto-stoppeuse bien particulière attend. La « Belle Hélène » est ici pour un mois. Originaire de Sète, elle a fêté ses 70 ans sur la Zad qu’elle a rejointe il y a deux semaines. Cette « tête blanche » vient d’une « famille de prolos », elle a commencé à bosser en usine à 14 ans et a été de toutes les luttes depuis. Elle est simplement « venue ici pour rencontrer et échanger. Je vis à la Wardine, l’un des lieux autogérés de la Zad, et je n’ai jamais rencontré ailleurs des personnes aussi différentes, aussi éclectiques qui vivent et luttent ensemble ». Elle a suivi comme tout le monde les débats. « Dans chaque lutte, il y a une symbolique, une poétique qui se met en place. C’était le cas avec cette route. S’il n’y a pas d’ouverture des imaginaires, la lutte reste tristement pragmatique. Je comprends très bien ceux qui ne voulaient pas la lâcher. Là le message renvoyé, c’est : la lutte sera pragmatique ou ne sera pas. » Maël habite aux Fosses noires depuis sept ans, il était partisan de lâcher sur la route : « C’est important d’avoir le rapport de force le plus important possible avec l’État. S’il parvient à nous désunir là-dessus, c’est la première raison pour la libérer. Tout ce qui compte, c’est la Zad, ce qu’on a construit ensemble, autour de la route. » Quant à l’avenir de la zone, « la majorité des gens ont des visées révolutionnaires. Le plan secret, ce n’est pas de faire pousser des patates mais de se débarrasser de l’État. Et à défaut de Grand Soir, il faut lui arracher des bouts de territoire. Il y a des gens très différents qui, je l’espère, créeront des débats, des conflits pour qu’on ne se normalise jamais ». Julien Durand, l’un des opposants historiques à l’aéroport, est né en 1946 à Notre-Dame-des-Landes. Il a commencé à militer en 1973 et cette lutte, c’est sa vie. Mais, sur la Zad, son nom cristallise beaucoup de rancœurs. Il est, avec l’Acipa, son association, considéré comme l’un des principaux responsables du nettoyage de la route des chicanes. Une pancarte « Citoyennistes, fossoyeurs de lutte » a même été installée à l’un des carrefours, devant l’ancien emplacement d’une cabane. « Pour moi, il n’y a pas d’aéroport, j’ai fait mon boulot. L’avenir de la Zad, c’est le boulot des jeunes. » Souriant et touchant, cet ancien du mouvement traverse la Zad à pied d’est en ouest chaque année au mois d’août. « Ça me prend quinze jours et ça implique un grand nombre d’engueulades », se marre-t-il alors que la traversée devrait au maximum lui prendre la journée. La route 281, « c’est symbole contre symbole : pour eux, ce sont les cabanes présentes sur la route ; pour moi, c’était les treize maisons qui existaient sur la Zad avant d’être détruites pendant les expulsions. Mais le principal, c’est que tout le monde reste là. » Marcel et Sylvie Thebault sont paysans, installés au cœur de la Zad depuis 1999. Dans son étable, accoudé à une botte de paille, Marcel soupire : « C’est infiniment plus facile de lutter contre que pour. » Pour lui, il n’y a plus d’« épée de Damoclès. On va enfin pouvoir passer en bio, et faire des travaux pour moins se tuer à la tâche. Mais le projet commun est aussi important ». La présence des zadistes à côté de sa ferme, il la voit comme une chance : « On a appris à apprivoiser nos différences, on n’ose plus imaginer un monde sans eux. Ils vont essayer de construire autre chose, ils sont l’alternative à la folie de l’argent, du capitalisme. » (1) Les zadistes se font tous appeler Camille lorsqu’ils s’expriment en public en tant que membres de la Zad. (2) Citoyennistes : regroupe de façon générale les membres des associations citoyennes. Mais c’est aussi un moyen rapide de désigner les membres de l’Association citoyenne intercommunale des populations concernées par l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Acipa). PARTAGEZ CET ARTICLE" NDDL : Pourquoi la lutte va continuer 1 "Reportage n°41 Exil : Dans l’enfer de la régularisation Par Véronique Brocard, avril 2015 L’histoire a tous les ingrédients d’un conte : une existence difficile, des méchants sur la route, puis la rencontre avec une bonne fée, et tout qui finit bien. C’est le récit de vie de Lala et Moustaf, arrivés d’Afrique en France, sans papiers, et des obstacles qu’ils ont dû surmonter pour obtenir le droit de rester dans l’Hexagone. Poignant, banal. Au 9 d’une très vieille rue du centre de Paris, il est un immeuble pourri appartenant à une vieille dame qui refuse de faire des travaux et se contente d’encaisser les loyers. Il est composé de quinze appartements minuscules, sales, insalubres, où vivent des familles généralement de sans-papiers, qui ont si peu d’endroits pour se loger qu’ils s’y entassent. Sans se plaindre. C’est là que Lala et Moustaf ont habité pendant plus d’une dizaine d’années. D’abord eux deux. Elle, Malienne d’une vingtaine d’années. Lui, Ivoirien un peu plus âgé. Puis sont venus leurs enfants, Koné, Massé et Makhan. Cinq dans 17 m2, cuisine et salle d’eau comprises. Dans cet espace exigu où il faut se laver, dormir, préparer des repas, s’occuper des enfants, les soigner, où les deux canapés convertibles occupent tout l’espace et bloquent l’ouverture de la fenêtre, malgré l’humidité qui suinte des murs et la moisissure, ils ont essayé de survivre ensemble. Ils ont surtout rêvé d’un avenir possible. Ils ont dû y croire très fort car, l’année dernière, l’inespéré est devenu réalité. L’histoire commence plutôt mal. C’est celle, banale, de deux jeunes Africains, deux sans-papiers, qui désirent rester en France. Moustaf est arrivé à Paris en 1998. Il travaille dur comme homme de ménage, sa patronne le déclare. Un jour, il est contrôlé dans la rue, placé dans un centre de rétention et promis à une expulsion certaine vers son pays d’origine. De justesse, il réussit à convaincre le juge de surseoir à son expulsion et en sort avec une Obligation de quitter le territoire français (OQTF). Il n’obtempère pas, reste à Paris en situation irrégulière. Sa vie, de plus en plus précaire, peut basculer à tout instant. Il le sait, il a peur. Efface son nom de la boîte à lettres pour ne pas être repéré. Va au boulot en craignant la police. Lala est venue pour se faire opérer du cœur. Au Mali, ses parents n’ont jamais pu faire soigner leur fille qui souffre depuis l’enfance. Comme elle allait de plus en plus mal, ils décident de l’envoyer en France. Elle arrive à Paris en 2001. Pas de papiers, pas de CMU. Elle est si malade que l’hôpital Tenon la prend en charge gratuitement et la sauve en bouchant ses deux trous dans le cœur. Lala rencontre Moustaf, ils se marient religieusement et attendent leur premier enfant. Massé naît grand prématuré à cause de l’état de santé de sa mère. Le temps passe, le bébé s’en sort, grandit et, à 3 ans, entre à la maternelle. C’est alors qu’apparaît une bonne fée, une marraine au sens strict du terme, celle qui leur a été envoyée par Réseau éducation sans frontières (RESF). « Début 2008, j’ai été sollicitée par le Réseau pour parrainer républiquement un couple de sans-papiers avec un enfant scolarisé », raconte Soazig Letoulec. « On se retrouve à la mairie du 3e arrondissement pour le baptême républicain. C’est là que je rencontre Lala et Moustaf. Ce fut une belle et émouvante cérémonie. Dans la salle, un couple d’un certain âge était venu pour l’occasion. Cet homme et cette femme se présentaient comme juifs. À l’appel de chaque personne, ils sanglotaient. Ils disaient : “Vous rendez-vous compte que si c’était arrivé en 1940, on serait tous là !” Tout le monde pleurait, d’émotion et de joie. » des conditions de vie très dures Soazig et Lala conviennent de se revoir. Rendez-vous est pris chez la jeune femme. Un choc pour la marraine. « La moisissure était envahissante, tout était touché par la pourriture. La maison était rangée impeccablement. Lala était très fatiguée. Elle avait besoin d’une deuxième opération du cœur mais les médecins attendaient qu’elle reprenne des forces. Je lui ai proposé de les aider pour qu’ils obtiennent leur carte de séjour. » L’enfer de la régularisation commence. D’abord, il faut récupérer un nombre considérable de documents, toutes les preuves de vie en France. Cela prend du temps. Soazig y a passé des centaines d’heures, des journées entières. « On a vidé tous les sacs, retourné tout l’appartement pour retrouver les papiers prouvant que Lala était à Paris depuis sept ans et Moustaf depuis douze ans. Le loyer du logement, les quittances aux deux noms, les documents médicaux, les fiches de paie, les avis d’imposition, demander des originaux, se rendre au centre des impôts pour avoir des copies conformes. Ensuite, toutes les pièces photocopiées et classées sont réunies dans un dossier, le dossier de demande de carte de séjour. Puis il faut l’apporter en préfecture. » Le parcours est interminable, semé d’embûches et d’humiliations. L’attente, la course, l’humiliation… Pour Lala, il débute en juillet 2008. Elle est enceinte de sa fille. C’était l’été, il faisait beau, se souvient-elle. « Il fallait aller dans une annexe située dans le 19e arrondissement, prendre le premier métro à 5 h 30. Quand on arrivait là-bas, il y avait déjà 500 personnes qui attendaient, certaines avaient passé la nuit devant. On constituait une file qui allait jusqu’au pont sur la friche industrielle qui aujourd’hui est détruite. On attendait deux bonnes heures debout jusqu’à ce que les gardiens ouvrent les portes vers 8 h 30. À ce moment, tout le monde se met à courir – la première fois, on n’a pas compris pourquoi mais on a fait comme eux. On descend un escalier d’un étage avec des marches assez hautes, toujours en courant. Personne ne veut perdre sa place dans la file. Un millier de personnes de toute la région parisienne s’entassent là, des hommes, des femmes, des enfants. Certains essaient de passer devant en prétextant n’importe quoi, une urgence, une maladie, mais personne ne se pousse. Dans ce lieu, il n’y a pas de solidarité. Il faut tenir sa place. Alors tu t’accroches à la personne qui est devant toi. Il y a parfois des échauffourées, des embrouilles. » À 9 heures, les bureaux ouvrent. Il faut attendre encore. Une demi-heure plus tard, on commence à monter tout doucement l’escalier qui y mène. Enfin, on arrive devant les bureaux. Les policiers font la sécurité et refoulent les personnes qui n’ont pas de dossier. Tu attends encore. Les bureaux sont très étroits, les fonctionnaires de la préfecture sont brutaux, traitent tout le monde comme de la merde. Ils n’ont aucune compassion pour ceux qui attendent depuis tellement longtemps. Quand les gens parlent trop, ils hurlent : “Vous allez fermer vos gueules !”, ricanent sur les patronymes, font de mauvaises blagues bêtement humiliantes. Finalement et quelques heures plus tard, on vous rend votre dossier : pas complet, pas suffisant. On nous donne un rendez-vous. ». Retour à la préfecture avec le dossier complété par Soazig, française, diplômée, donc parfaitement capable de lire une consigne. « Le problème, dit-elle, c’est qu’on ne sait jamais quoi amener précisément. Même les associations qui s’occupent des sans-papiers donnent des réponses floues, faute d’informations précises. Une fois, il manque une photocopie pas demandée a priori, une autre fois, il faut une attestation du propriétaire, mentionnée nulle part. En fait, ils font tout pour décourager les candidats. » Pour Lala, il y a un problème qui ne rend pas optimiste : elle n’est pas sur le territoire français depuis dix ans mais seulement sept ou huit. Trop juste pour obtenir des papiers. La jeune femme apprend alors par une copine qu’il est plus facile d’obtenir des papiers en constituant un dossier disant qu’elle a été excisée et que, attendant une petite fille, elle ne pouvait être renvoyée dans son pays car l’enfant subirait le même sort. Soazig rassemble les éléments, consigne le récit détaillé de son excision. Ce dossier est adjoint au premier. Deuxième rendez-vous. À nouveau l’attente, la course, la peur de perdre sa place, la crainte de la réponse des représentants de la préfecture, les mauvaises surprises administratives. « Là, on nous réclamait un document que personne ne nous avait demandé », précise Soazig dont la présence a facilité les démarches. « Les policiers me demandaient ce que je faisais là. Je répondais que j’étais une voisine. Grâce à ma présence, Lala n’a jamais été insultée. » Troisième rendez-vous. Les locaux de la préfecture du 19e sont fermés pour deux mois. Direction la porte de Clignancourt. « Ces locaux étaient moins sales mais presque pires parce qu’il n’y avait aucun endroit pour s’asseoir », poursuit la marraine de RESF. « De longs mois avaient passé. C’était l’hiver. Lala avait accouché de sa fille qu’elle emmenait sur son dos. On attendait dans la neige, le long d’une grille, sous la surveillance directe des CRS. Ils n’étaient pas hostiles, juste là pour calmer les très nombreuses bagarres. On s’était réveillées très tôt, comme pour les fois précédentes. On avait tellement froid, on essayait de réchauffer nos pieds. On n’a pas pu rentrer deux fois de suite tant il y avait de monde. À 6 heures, la queue était déjà épouvantable. Comme ils ferment à midi, à 11 h 30, ils t’annoncent que tu ne rentreras pas. » La troisième tentative sera la bonne. « On entre enfin dans les locaux. La grande salle d’attente est très chaude. Soudain, on étouffe après avoir été congelées. Il y avait une cinquantaine de personnes qui parlaient. Les enfants criaient. C’était bas de plafond. Cela faisait du bruit. Alors, les gens des bureaux proféraient des menaces, des brutalités verbales. » Ce jour-là, Lala a obtenu une carte de séjour de dix ans. …et la peur d’échouer si près du but Moustaf a suivi le même parcours. Rendez-vous multiples. Attente dans une petite rue, petit trottoir, tout le monde entassé derrière des barrières. Cinq chaises pour cinquante personnes. Des employés préfectoraux désagréables, une jeune femme surtout qui renvoyait les papiers en les jetant par terre et en disant que cela n’allait pas. Et, toujours, le risque d’être expulsé, faire tout ça « pour être jeté dans un avion ». Nouveau rendez-vous à la préfecture de police, cette fois tout est à jour. Le dossier haut de vingt centimètres est complet. Soazig l’a bien classé, année par année, thème par thème, les originaux avec leurs photocopies, joints deux par deux. « Quand on arrive au guichet, la fille me demande où sont les photocopies. Je lui dis : “Mais elles sont là, sous les originaux !” Un blanc. Que veut-elle, celle qui a entre les mains l’avenir de Moustaf et de tant d’autres ? Ne rien toucher. Derrière son guichet, elle ajoute cette phrase incroyable : « Moi, je ne tourne pas les pages. Ce n’est pas comme ça qu’il faut présenter votre dossier. » Peur, accablement. « On était si près du but, se souvient la marraine. Personne ne m’avait dit qu’il y avait une manière particulière. Elle me dit, on ferme à midi et demi, si à midi vous n’êtes pas prête, tant pis pour vous. Vous avez vingt minutes. Il y avait du monde et, cette fois, ils ont été sympas. Ils se sont écartés pour que je puisse poser le dossier par terre. Je voyais les minutes défiler. Moustaf ne pouvait pas m’aider car il ne lit pas le français. J’ai fini quelques secondes avant midi. Elle a pris le dossier, l’a regardé sans l’ouvrir et elle m’a dit : “C’est bon.” J’ai dit à Moustaf : “Tu as entendu ? Elle a dit, c’est bon !” Alors, j’ai vu couler deux grosses larmes sur ses joues. Même la femme du guichet était émue. En sortant, on a sauté de joie. Il criait de bonheur. Ils avaient tous les deux leurs papiers. » L’histoire ne s’arrête pas là. Lala est enceinte de son troisième. Makhan lui aussi naît prématuré en juin 2012. Il pèse un kilo et est suivi par l’hôpital Trousseau et ses assistantes sociales. Elles connaissent bien Lala. Elles connaissent ses difficultés et se déplacent pour s’assurer des conditions de vie de la maman et du prématuré qui a besoin de soins. Horreur. Elles remplissent aussitôt une demande en urgence d’un logement social. En mars 2014, la nouvelle est arrivée : elles leur avaient trouvé un appartement. Un quatre-pièces, un salon et trois chambres, situé en plein cœur de Paris. Parquets, cheminées d’époque, belle hauteur sous plafond. Une grande cuisine, deux salles de bains. 110 m2. Ils sont heureux. « Quand j’ai ouvert la porte, c’était une très grande joie, un très grand soulagement. Je n’y croyais pas. J’ai dû m’habituer », explique Lala qui a posé des rideaux, acheté des meubles neufs. Elle vient de coucher le dernier. Les deux grands, qui regardent la télé, sourient. Ils peuvent jouer, faire leurs devoirs au calme. Ils ne se disputent plus. Eux qui, là-bas, étaient asthmatiques, ne sont plus malades. Ils ne vont plus à l’hôpital. Ils font des projets. Le 17 m2 a été reloué immédiatement. PARTAGEZ CET ARTICLE" Exil : Dans l’enfer de la régularisation 1 "Reportage n°77 En 2050, le pinard sera naturel ou ne sera pas Par Blandine Flipo, juillet 2018 Le printemps, cette année, a été pourri. Pluies, orages, grêles, un vrai festival. Le 18 mai, 16 000 hectares de vignes de Bordeaux ont été pulvérisés. La grêle a tout massacré, comme dans le Haut-Beaujolais en avril. La faute à pas de chance ? Non, la faute au dérèglement climatique. Va-t-on pouvoir encore boire du vin en 2050 ? Siné Mensuel, ne reculant devant aucun sacrifice, est allé poser la question aux vignerons. En ce petit matin de mai, la bise surprend le visiteur dans les rues du village de Villié-Morgon. La veste est trop légère pour ce temps. Il faut dire que deux jours plus tôt, on crevait de chaud. Heureusement, on arrive au domaine Lapierre, où un verre de morgon nous réchauffe. Mathieu et Camille perpétuent l’héritage de leur père Marcel Lapierre sur ces 13 hectares de coteaux du Haut-Beaujolais. Ils font du vin nature. Cette démarche, cet ami de Siné Mensuel l’avait expliquée dans nos colonnes en 2013 : « Véritable expression d’un terroir, un vin naturel est un vin 100 % raisin qui, de la vigne à la cave, est guidé, travaillé sans additifs chimiques. » Alors là, lecteur, tu te dis : « Ils font du vin bio, ou quoi, les Lapierre ? » Non, pas du tout. Il y a deux sortes de producteurs de vins en France. Ceux (nombreux) qui font du vin en vue d’une production industrielle. Et ceux (moins nombreux) qui font du vin de manière naturelle. Un art délicat et difficile. Le vin est en effet « fait » grâce aux levures et aux bactéries présentes naturellement sur le raisin. Si le vigneron utilise des pesticides, plus de levure, plus de vin. Il faut en ajouter artificiellement. On peut aussi ajouter du sucre. Flash-pasteuriser. Certains ajoutent même des bouts de bois pour imiter le goût d’un tonneau neuf. Bref, on peut « construire » un vin à la chaîne, grâce aux œnologues, plutôt que de le faire soi-même. Vous voulez un vin frais, au goût fruité, genre été ? Pas de problème : le vigneron n’a qu’à ajouter dans son jus de raisin de la levure So.Fruity©, élaborée avec l’Institut français du vin et Sofralab. Selon l’Institut français du vin, plus de 70 000 hectolitres de vin ont été produits en 2015 avec cette astucieuse levure. Du vin conventionnel, comme du vin bio. Car produire en bio, ce sont surtout des limites à ne pas dépasser. Le procédé d’industrialisation, lui, est le même ! Du coup, cher lecteur, si tu t’envoies dans le gosier cet été un rosé AB garanti « sans sulfites » acheté en supermarché, sache que cela veut simplement dire qu’il ne contient pas plus que la dose maximale de 100 g/litre de sulfites, norme AB européenne (laquelle peut monter encore pour les vins liquoreux). Et rien n’est écrit sur l’étiquette sur les produits ajoutés de la vigne à la bouteille. […] La suite est à lire dans le numéro d’été 2018 de Siné Mensuel PARTAGEZ CET ARTICLE" En 2050, le pinard sera naturel ou ne sera pas 1 "Reportage n°36 Saillans, une expérience de démocratie directe Par Maud Dugrand, novembre 2014 Cette commune de la Drôme, 1 200 habitants, a choisi la démocratie participative lors la dernière élection municipale. Depuis six mois, l’équipe élue propose aux citoyens de présider autrement à la destinée de leur village. De mémoire de Saillansons, on n’avait jamais vu ni entendu ça. Une éructation hitlérienne, la voix chevrotante de Pétain, The Partisan, version Leonard Cohen-Noir Désir, les Bérurier Noir : « Jeunesse française, jeunesse immigrée, solidarité » ! Puis la voix de Stéphane Hessel. Enfin, des mots dénonçant la marchandisation du monde, « résister, c’est créer ; créer, c’est résister ». Cette bande-son accompagnait le feu d’artifice du 14 Juillet cet été dans ce village du bord de Drôme, Saillans, chef-lieu de canton. « C’est un feu d’artifice politique. » Nico, prof d’histoire à Montreuil, se réjouit. Un feu d’artifice destiné à vomir le centenaire de la boucherie d’août 14, mais pour rappeler aussi que le village, au pied du Vercors, fut survolé par les planeurs allemands qui accompagnaient les 10 000 uniformes de la Wehrmacht qui écrasèrent la Résistance, massacrèrent les populations civiles de Vassieux-en-Vercors en juillet 1944. À la buvette de la place du Prieuré, où les fanfares donnaient l’aubade, les gros caractères d’une affiche prévenaient la population : « Le meilleur accueil est réservé aux étrangers », clin d’œil à une vieille affiche de la fête votive de Saillans de 1919 pour saluer la « der des der ». Depuis les municipales de mars dernier, un vent neuf souffle sur ce petit village de la Drôme. Le jour du scrutin, la liste collégiale « Autrement pour Saillans… tous ensemble » emportait la mairie dès le premier tour avec 56,8 % des voix. Si une bonne part de la France de gauche se prenait en pleine face le score du FN, les Saillansons arrosaient leur victoire, celle de la « démocratie participative ». Une victoire qui a une histoire. En 2010, la communauté de communes de Saillans et le maire sortant annoncent à la population qu’un supermarché Casino va s’implanter dans la zone artisanale, à un kilomètre et demi du centre du village. Or Saillans est une des rares bourgades de la vallée de la Drôme qui conserve ses magasins de proximité, deux boulangeries, dont une bio et au feu de bois, une boucherie, une épicerie bio, un tabac-presse, un Proxi, un Petit Casino, le coiffeur, la pharmacie, l’hôtel, des restaurants, un café et bientôt un bistrot associatif… Le processus est connu : pour faire crever un centre-ville, installez des supermarchés à la périphérie. Mais à Saillans, des gens se lèvent et disent non. Une association « Pays de Saillans vivant » ouvre les hostilités : manif de poussettes, pique-nique en bord de Drôme, pétition et rassemblements sur le marché le dimanche, interventions surprises aux réunions publiques de la communauté de communes. Ils déstabilisent ces élus qui se moquent bien des avis de la population. Quèsaquo est édité. Dans son premier édito, le petit canard appelle à la contestation et à la démocratie contre la soumission. Le journal devient le réceptacle et l’émetteur des appels à « l’intelligence collective », à la transparence, « cette base irréductible de toute démocratie respectueuse des électeurs ». Une enquête citoyenne sauvage conclut à la nécessité de préserver le lien social qui repose, entre autres, sur les commerces de proximité. Conjointement à ce mouvement spontané, une équipe d’habitants, dont pas mal de la plus jeune génération, ouvre un café associatif, L’Oignon. Deux mois plus tard, le café fait le plein avec plus de 1 500 adhérents. La mayonnaise prend, L’Oignon devient le QG du village, propose des concerts, des projections de documentaires suivies de débats, des cours de langues, des goûters avec les mômes, des jeux… Natifs du village et nouveaux habitants y font plus ample connaissance devant un verre le dimanche matin. Miracle ! Casino, sentant un vent mauvais, renonce à cette implantation dévastatrice. Les municipales approchant, cette victoire accouche d’une belle idée : se lancer pour briguer la mairie. L’ancien maire, de son côté, multiplie les décisions prises sans concertation : la vente du camping municipal, l’arrachage de platanes, la vente d’un immeuble de la perception à un promoteur immobilier proposant « huit appartements pour quelques privilégiés seulement ». Le panneau publicitaire trône encore face à la mairie, ironie de l’histoire… Proche du député-maire de Crest Hervé Mariton, gros bourg situé à quelques kilomètres de Saillans, l’ancien maire cristallise sur sa personne le rejet et la colère d’une population l’accusant de déni de démocratie. Nouvel ingrédient entrant dans la composition et la réussite de la mayonnaise. On s’occupe de nos affaires Été 2013, un petit groupe commence à réfléchir et à travailler sur l’avenir de Saillans. « La politique, il faut la changer, explique aujourd’hui Fernand Karagiannis, adjoint à la transparence et à l’information. Mais le Grand Soir, je n’y crois pas. Les bonnes paroles, c’est fini, dit-il d’une toute petite voix douce. On est parti sans base idéologique mais simplement avec l’envie de s’occuper de nos affaires et de donner une vraie fonction à la citoyenneté. Les élus se doivent de faire un pas mais les habitants aussi. Il ne s’agit plus seulement de dire je vote et je délègue, mais de participer réellement aux choix politiques de la commune. » Imprimeur à Lyon, Fernand, 55 ans, habite Saillans depuis dix ans. Cet ancien objecteur de conscience écrit à ceux qui deviendront ses futurs colistiers. Prendre la mairie, d’accord, mais autrement. Il propose une gestion collégiale des commissions ouvertes à la population, la transparence sur les projets futurs, un conseil de médiation, la participation des employés de la commune, en clair une autre gouvernance. Une première réunion publique est organisée en novembre 2013. Près de 150 personnes s’y rendent. Installés par tables de dix autour d’un thème de leur choix, ils planchent, discutent et sortent des propositions inscrites sur des Post-it. Ébahis, certains parlent en public pour la première fois de l’avenir de leur village. Sabine Girard, nouvelle élue à l’Environnement et l’Énergie, se souvient de son propre scepticisme. « Je me disais : “Jamais ils n’y arriveront sans pilote, sans leader.” » Ingénieure agronome, 36 ans, trois enfants, Sabine est fraîchement installée avec son mari, natif du village. Elle sent bien que ses compétences peuvent servir, notamment sur la nouvelle gouvernance, la charte et l’éthique. À la deuxième réunion publique, elle inscrit son nom sur la liste de ceux qui souhaitent s’engager. « Je me suis laissé embarquer, ajoute-t-elle aujourd’hui. Avec trois enfants, mon poste de chercheuse à Grenoble, je craignais la suite, mais le collectif développe une incroyable énergie. » Ce soir-là, vingt et une personnes s’inscrivent pour mener bataille. Les réunions s’enchaînent tous les quinze jours. Ceux qui disposent de temps à consacrer à la mandature se désignent mais personne ne réclame la tête de liste. Vincent Beillard est désigné par ses pairs en son absence, un soir de réunion où il est au boulot, gardien de nuit dans un centre pour adultes handicapés. « À mon réveil, j’ai eu un appel, on me disait : “Regarde tes mails, on a une proposition à te faire.” » La tête de liste, ce sera lui. Les réunions publiques se suivent, une liste de quinze citoyens candidats est arrêtée, soutenue tout au long de la campagne par un noyau dur d’une cinquantaine de personnes. Jusqu’au soir de la victoire. Très vite, l’équipe municipale élue décide d’ouvrir en grand les lourdes portes de la mairie, une journée entière. « C’était fantastique, raconte Ludmila, comédienne et ancien poil à gratter du maire sortant. Le grand escalier était plein d’enfants. Pour la première fois, je me sentais partie intégrante de la communauté. On se sentait chez nous ! » L’ouverture de la maison commune est aussi l’occasion d’inciter les habitants à s’inscrire dans l’une des sept commissions participatives élaborées pendant la campagne. Ils sont 250 à le faire… Le réel s’enclenche : chaque commission crée des Groupes action-projet (Gap) prioritaires : l’école et ses nouveaux rythmes, la salle des fêtes, la rivière Drôme, la vie des jeunes au village, la circulation et les parkings, les personnes âgées, le lien social entre les générations… Un Conseil des sages veille au respect de l’éthique, à l’application des principes décidés par les conseillers élus. Les conseillers municipaux fonctionnent en binôme pour chaque compétence communale. Le maire Vincent Beillard travaille également en binôme avec Annie Morin, première adjointe. L’attelage est équilibré : Vincent, 42 ans, a roulé sa bosse partout dans le monde auprès d’adolescents en itinérance. Il vit à Saillans depuis dix ans, en couple avec son compagnon. Annie Morin, 66 ans, est retraitée, native de la commune, ancienne institutrice. L’une connaît parfaitement le village, ses atouts et ses crispations. L’autre se fait connaître, sans en rajouter, mais ses chemises à fleurs ne passent pas inaperçues ! Un credo : ne pas décider seul Leur credo : ne pas décider seul, lutter contre le désinvestissement des adjoints et l’accaparement du pouvoir. La recette semble fonctionner car l’équipe bosse dur et ne compte pas son temps. Le premier chantier qu’il a fallu mettre en place est celui des rythmes scolaires. Isabelle Raffner, 45 ans, institutrice en disponibilité, et son binôme Christine Seux ont été les premières à lancer un Gap sur cette réorganisation de l’école. Une quarantaine de citoyens ont planché pendant quatre réunions sur la bonne formule à adopter. Le projet a démarré à la rentrée. « Le Gap me rassure, confie Agnès ce jour-là. Elle vient d’animer une réunion sur la rivière Drôme. Élus que nous sommes, nous aurions été bien incapables de produire seuls ce que les groupes de travail dégagent. Avec un tel système, les citoyens sont engagés, responsabilisés. C’est une révolution dans la façon d’agir et de penser. Personne n’est indispensable mais tous sont utiles. » Alors bien sûr, parfois, c’est long, c’est fastidieux, l’exercice de la démocratie, reconnaît Michel Gautheron, dit Gatou. Connu de tous à Saillans, ce retraité de l’Équipement est aujourd’hui adjoint à l’Aménagement et Travaux. Carnet en poche, Gatou recueille les doléances des gens qu’il rencontre chaque jour. Il transmet les vœux à l’équipe, tandis que son binôme se charge des demandes de subventions. L’idée du conseil des sages, c’est lui. « J’ai maintenant un agenda, je n’en ai jamais eu de ma vie. C’est intéressant ce qu’on partage. » Parfois, ça se frictionne. Le frottement des intelligences est pourtant fécond. Certains parlent même « d’élévation des consciences ». Des citoyens deviennent compétents dans leur domaine en s’impliquant dans la chose publique, et des élus apprennent à travailler ensemble dans un souci de bienveillance, d’écoute et de gestion des conflits, inévitables dans tout groupe humain. Des personnes ordinaires qui se transforment en citoyens compétents, voici une idée subversive qui pourrait faire des petits et même être jugée dangereuse à l’heure de la concentration des pouvoirs ! Depuis cette douce surprise, Saillans est sous les feux des projecteurs. Invités à participer à des débats, les élus sont sans cesse sollicités pour expliquer leur démarche. On leur demande leur recette, « on veut faire pareil chez nous », déclarait une femme lors de la fête des Amanins, centre agroécologique proche du philosophe paysan Pierre Rabhi, situé à quelques kilomètres de Saillans. L’Université d’été d’Attac s’est même installée au village une semaine fin juillet pour plancher sur la démocratie participative. Reste six ans pour démontrer que c’est possible. Dans le numéro double de Siné Mensuel, cet été, Pierre Rabhi confiait : « Ce sont les utopistes qui font avancer l’histoire. » À Saillans, le chantier a commencé. PARTAGEZ CET ARTICLE" Saillans, une expérience de démocratie directe 1 "Reportage n°6 Migrants : Les ombres de Calais Par Véronique Brocard, février 2012 Après la démolition du hangar de Sangatte, l’évacuation de la « jungle », ils sont toujours là, miséreux et rêvant encore de passer de l’autre côté de la Manche. Traqués, acculés sur ce morceau de territoire inhospitalier, les migrants errent dans Calais, meublent le temps interminable à tenter de survivre. C’est un terrain vague en plein cœur de la ville, avec son enclos de grillage, ses cabanes de chantier, ses entrepreneurs qui discutent des travaux à venir. Sur ce champ de terre où n’ont poussé ni herbe ni arbre s’élèvera un éco-village de 350 logements. La maison d’à côté qui appartenait à Gaston Berthe, ancien résistant et déporté célèbre de Calais, sera démolie pour donner à ce projet une plus grande cohérence architecturale. Bientôt, l’histoire de ce lieu sera oubliée, les souvenirs de sa vie antérieure seront ensevelis sous le béton frais. Avant que les bulldozers ne fassent leur travail, se tenait dans l’usine Thélu, vétuste et désaffectée, un des plus grands squats de migrants d’Éthiopie, de Somalie, d’Érythrée et d’ailleurs, venus s’échouer à Calais pour tenter leur chance vers l’Angleterre. En juin 2010, l’African House a été rasée sur ordre municipal. Ici, tout n’est qu’effacement. Une tabula rasa orchestrée par la maire UMP de Calais, Natacha Bouchard, qui n’aime ni les livres*, ni les troubles, ni les migrants. La ville ne se bat pas directement contre eux – la police de l’air et des frontières (PAF) aidée d’une compagnie de CRS installée en permanence, s’en charge. Elle tente de les rendre invisibles, les chasse le plus loin possible, efface leurs traces. Ainsi l’histoire d’Ismaël. Fin décembre, ce jeune Éthiopien tombe du pont George-V, à quelques centaines de mètres de la mairie où les Bourgeois de Calais font pénitence dans leur sarcophage de bronze. Il meurt en s’écrasant sur le quai. Le parquet a conclu à un suicide. Pas les No Border, ces activistes européens qui luttent pour la liberté de circulation, la régularisation des étrangers en situation irrégulière et la fermeture des centres de rétention administrative. Ils soupçonnent une tentative d’arrestation qui a mal tourné. Pour rendre hommage à Ismaël, ils ont organisé une veillée, ont entouré la flaque de sang séché d’un cercle de métal et ont allumé des bougies. Quelques jours plus tard, tout avait disparu. Seule restait une ombre marron qui bientôt sera définitivement lavée par le temps. Pas de mot, pas de plaque, pas de souvenir dans cette ville palimpseste qui ne cesse d’effacer son histoire pour en construire une autre. Le hangar de Sangatte, qui accueillit des milliers de migrants avant d’être démoli en 2002, n’est plus qu’une banale lande de terre recouverte d’herbe drue. Rien ne signale l’emplacement de ce lieu emblématique de la migration mondiale, comme rien n’indique l’endroit exact où s’était installée la « jungle des Pachtouns » que les forces de l’ordre évacuèrent en septembre 2009. Était-ce dans ce petit bois aux abords de la ville, ou plutôt dans celui-là que ces 700 à 800 Afghans, candidats à une vie meilleure, vivaient dans une précarité extrême, cachés dans les broussailles ? Étrange sentiment que celui de visiter des lieux qui ne prennent vie que dans le récit de leur existence, sortes de monuments historiques fantômes dont la casse devait être dissuasive. En 2002, le ministère de l’Intérieur assurait en effet que la destruction de Sangatte « mettrait fin à un symbole d’appel d’air de l’immigration clandestine dans le monde ». Perdu : aujourd’hui rien n’a changé. Ils sont toujours plusieurs milliers. « Ils vivent là où on ne mettrait pas un chien » Poussés par la misère, les guerres et l’envie d’une vie meilleure, les migrants continuent d’affluer sur cette côte que quelques dizaines de kilomètres d’eau salée séparent de l’eldorado. Ils se sont éparpillés le long du littoral de la Manche et de la mer du Nord, choisissant les ports de Dunkerque, d’Ostende et de Zeebrugge. Certains se sont installés le long de l’autoroute Dunkerque-Lille, improvisant des jungles sur les aires de repos où, comme à Steenvoorde, s’arrêtent les camions sous lesquels ils s’accrochent. À Calais, du coup, les migrants sont moins nombreux. Deux cents, trois cents ? Difficile de compter. Ils se font discrets, dorment dans les squares ou sous les ponts, derrière des murets ou des bosquets, dans des lieux abandonnés. Ils se cachent, la police les traque. « J’habite devant un petit parc où certains dorment », raconte Philippe Annocque. « Un soir, je suis sorti fumer quand j’ai vu arriver une voiture de police avec un grand projecteur. Surpris par la lumière, les migrants se sont vite baissés pour se cacher dans les buissons. La voiture est partie, ils se sont relevés et là, d’un autre véhicule qui avançait tous feux éteints, ont jailli des flics qui leur ont couru après. On a l’impression de vivre une chasse à l’homme permanente. » Pour cet universitaire, « cohabitent chez les Calaisiens apathie et empathie ». Les habitants font des pétitions contre les migrants mais l’hiver laissent leur garage ouvert, rechargent les portables, donnent des vêtements aux associations. Chacun s’ignore, se croise sans se regarder, ne dit rien à l’autre. À Calais, les vies sont parallèles. Veronika Boutinova, auteur et metteur en scène, le sait qui a présenté à Avignon en 2011 Monologues de migrateurs, soit cinq migrants sur le littoral calaisien racontant leur quotidien. Elle s’implique dans la vie associative, ne peut se défaire de leurs histoires. C’est elle qui sert de guide, montre, rue des Quatre-Coins, ces usines de dentelles qui s’alignent, fantomatiques. Fleurons économiques de Calais, elles ont fermé une à une. Il n’en reste que des immenses carcasses métalliques, des toits effondrés, des morceaux de murs prêts à tomber. Les migrants s’en servent pour y dormir, se chauffer au bois des palettes récupérées sur les chantiers, meubler un temps interminable. Ils vivent « là où on ne mettrait pas un chien », disent les associations. Ou encore, ils « sont réduits à vivre comme des animaux et peu de monde s’en préoccupe. On appelle la SPA pour un chat. Pour eux, rien. Ils sont traités comme des rats ». En se faufilant entre les grilles, marchant sur des détritus et des herbes folles, on peut apercevoir quelques hommes. Très loin, tout au fond. Ce jour-là, la PAF les localisait avec les zooms puissants de ses appareils photo. Elle attendra la nuit ou le petit matin pour venir les arrêter. Toute la stratégie de la police consiste à les harceler pour les empêcher de s’installer : elle saisit les couvertures, les matelas et des affaires personnelles qu’elle jette à la déchetterie ; elle évacue manu militari les squats dès qu’ils se forment. Puis elle envoie des hommes recouverts d’une combinaison blanche pour les désinfecter, les murent de grandes tôles de fer et enfin les font surveiller 24 heures sur 24 par des agents de sécurité. Le port est encerclé de hauts grillages, de barbelés, de béton S’abritant dans une cabane où ils peuvent se faire du café, deux d’entre eux gardent l’ex-squat Noyon, fermé en novembre 2011. « On a mis des caméras infrarouges à l’intérieur, il y a des alarmes prêtes à se déclencher si quelqu’un pénètre, la PAF est aussitôt prévenue. On n’a rien contre ces types, on fait notre boulot. » Personne n’est venu : les migrants sont partis s’abriter ailleurs dans la ville. Où ? Un peu partout, mais aussi dans les locaux abandonnés de l’Université du temps libre située juste derrière le terrain vague qui deviendra un éco-village. À quelques mètres de l’ancienne African House, ils en ont reconstitué une nouvelle dans les préfabriqués aux vitres cassées, sales, sans eau. Quelques tags disent « Libre », « Être libre », « Touche pas », « Police sans frontières ». Quatre hommes se chauffent à un poêle improvisé, un autre, profitant d’un rayon de soleil, se rase avec un morceau de miroir brisé. Il n’y a rien. Pas d’agitation, du silence. À côté des Africains de l’Est, un père et ses enfants déterrent des morceaux de fer qu’ils vendront 30 centimes le kilo. Ce ne sont pas des migrants mais des Calaisiens dans la misère. Ils cohabitent, sans heurts et sans paroles. La misère est un langage international. À midi trente, les migrants se mettront en marche pour rejoindre la rue de Moscou, qui mène au pont Vetillard, juste en face de l’embarcadère pour Douvres. Le port est encerclé de hauts grillages, de barbelés ou d’un mur de béton qui l’isole de la plage. Aucun n’essaiera de franchir cet espace de plus en plus inaccessible. Ils s’arrêteront juste avant, sur la droite, attendront patiemment, assis sur le trottoir ou appuyés contre un mur, l’heure de la distribution. À 13 h 15, l’association La belle étoile leur donnera une barquette de riz au poulet, un sac plastique rempli d’une demi-baguette, d’une banane et de deux Vache qui rit. Ils pourront aussi prendre un gobelet de thé au lait très sucré. Ils mangent vite, jettent les restes aux mouettes qui, à coups de bec et de cris, nettoient le bitume de ce no man’s land. Les trois femmes debout derrière le comptoir sourient, disent un petit mot gentil à ceux qu’elles connaissent, s’assurent que chacun ne prend que sa part. Nadine est là depuis dix ans. « L’association s’est créée en 1994 pour aider les Roms. Puis il y a eu le gros boom du Kosovo en 1998. À la fermeture de Sangatte, on a pris le relais dans l’urgence. Dix ans. On commence à avoir l’usure. L’urgence s’installe et on ne voit se dessiner aucune solution. Que faire ? » Alors elle continue à distribuer les rations à tous ceux qui le demandent. « La population change. Il y a beaucoup d’Albanais, moins d’Afghans dont on dit qu’ils montent en Scandinavie. Les Africains de l’Est sont majoritaires. C’est vrai que les chances de passage s’amenuisent. » Avant, il fallait deux à trois jours, puis deux à trois semaines, puis deux à trois mois. Maintenant, c’est encore plus long. Sauf coup de bol. « Nous les informons sur leurs droits » Ces hommes et quelques rares jeunes femmes portent les traces de leurs histoires. Sur leurs chaussures éculées par les kilomètres parcourus chaque jour, leurs blousons troués par les crocs des chiens, les jeans crevés par les barbelés, les poignets et les chevilles cassés en tombant des camions. Certains, à la distribution, viennent avec des béquilles. Personne n’en parle. Ce risque, tout le monde l’a couru et le courra encore, la nuit. Un jeune Albanais raconte en italien avec force éclats de rire la fois où « il est resté accroché par les jambes sur les barbelés, pendu la tête en bas, mordu à la jambe par les chiens ». Il montre les cicatrices de son poignet écrasé par la matraque d’un flic grec. À 15 heures, c’est fini. Les uns attendront la camionnette du Secours catholique qui, par petits groupes, les emmènera prendre une douche installée sur ordre de la mairie très loin du centre. D’autres iront au Pass se faire soigner dans ce petit local ouvert tous les après-midi. Problèmes de maladies de peau, de dents – un seul dentiste accepte de soigner un migrant par semaine – de pieds, de bras et de jambes. Certains s’installeront dans les jardins de la ville attendre le coucher de soleil pour tenter leur chance, ou prendront des cours de français. Avec sa stature de géant et son sourire avenant, sa gentillesse et son autorité naturelle, Philippe Wannesson est surnommé « le professeur », prononcé en français avec tous les accents. Il milite depuis deux ans à la Marmite aux idées, créée à l’automne 2009 pour s’occuper des migrants. « Nous les informons sur leurs droits, les aidons à demander l’asile politique. Ils sont une cinquantaine de demandeurs à Calais. Cela leur facilite la vie, leur permet d’avoir un logement et toucher l’Allocation temporaire d’attente. Le problème, c’est le risque de clochardisation à force de rester trop longtemps dans cette situation, sans activités, sans perspectives. » Autre objectif de l’association : « Ré-humaniser les squats, ces lieux vécus comme une relégation », ajoute Philippe Wannesson. « Quand ils se retrouvent dans cette ville, beaucoup veulent apprendre quelques mots pour parler aux gens, dire au moins merci, bonjour. » À quelques mètres de la distribution, juste à l’angle de la rue de Moscou, sur la porte d’une maison simple et coquette, une petite pancarte a été accrochée. Sous la photo d’un berger allemand, on peut lire : « Ce chien parcourt en deux secondes et demie la distance de sa niche au portail. Si vous n’en faites pas autant, restez où vous êtes »… Les falaises de Douvres brillent d’un blanc éclatant sous le soleil d’hiver. Les navires de SeaFrance sont à quai. Welcome to Calais. * Lors de l’inauguration du centre culturel Le Chanel, elle s’est demandé pourquoi une librairie était prévue. La seule de Calais. À lire : Pour une information au quotidien sur la situation des migrants, consulter le site de No Border à Calais : http://calaismigrantsolidarity.wordpress.com/ À voir : Qu’ils reposent en révolte (Des figures de guerres). Ce film de Sylvain George est consacré aux politiques migratoires en Europe et aux mobilisations sociales. Il montre, sur une durée de trois ans (2007-2010), les conditions de vie des migrants à Calais. PARTAGEZ CET ARTICLE" Migrants : Les ombres de Calais 1 "Reportage n°78 Faux-la-Montagne : Le village de toutes les solidarités Par Thierry Leclère, septembre 2018 Non seulement les habitants de ce village de 400 habitants ont fait le coup de poing en juillet avec les gendarmes pour les empêcher d’expulser un migrant hébergé depuis plusieurs mois mais, en plus, à travers des coopératives et d’autres activités, ils réinventent depuis des années la notion de solidarité. – Lai-ssez-le tran-quille ! Lai-ssez-le tran-quille ! Des fillettes hautes comme trois pommes s’époumonent dans le mégaphone : – Lai-ssez-le tran-quille ! A-rrê-tez deeee l’em-bêter ! Deux cents habitants de Faux-la-Montagne et des villages voisins du plateau de Millevaches, dans la Creuse, tentent d’empêcher l’expulsion vers l’Italie d’un Soudanais de 21 ans, Noordeen Essak. Poubelles renversées, sit-in bon enfant, cheveux blonds, cheveux blancs, mélange des générations. La scène devant la gendarmerie de Felletin, en ce lundi 9 juillet, est carrément réjouissante. Et touchante : un village et un bout de la montagne limousine qui se soulèvent pour garder à tout prix son migrant, là où l’Europe refoule, bloque ses ports, élève des murs. Si Noordeen Essak, retenu dans la gendarmerie, suscite tant de ferveur, c’est qu’il est devenu, depuis huit mois, un habitant presque comme les autres du petit village de Faux-la-Montagne, qui compte 400 âmes. Lui, ainsi que trois autres jeunes Soudanais qui vivent la même galère depuis des mois : Abdelmajid, Mudathir et Abdulaziz. Que demande Noordeen Essak ? Pas la lune. Simplement de pouvoir déposer son dossier de demande d’asile dans la Creuse. Chassé du Darfour, il a plongé dans les abîmes de la Libye. Il a toutes les chances d’obtenir le statut de réfugié mais la préfète en a décidé autrement : elle veut renvoyer Noordeen en Italie rejoindre la cohorte des fameux « dublinés » (ouste ! au pays européen d’arrivée de gérer ses exilés) alors que, dans deux petits jours – ironie mordante de la bureaucratie européenne –, la loi imposerait à la France d’enregistrer sa demande ! Ping-pong indécent entre les deux pays : Noordeen n’a aucune attache en Italie où il a passé sept jours alors qu’il réside depuis dix-huit mois en France. Face à la haie de jeunes gendarmes, des gamins pour certains, Marc Bourgeois, qui héberge Noordeen, tente un improbable dialogue, la gorge nouée : « Ce jeune, il n’a pas choisi de venir en France. Au Darfour, son père a été assassiné, son frère a été assassiné. Il est arrivé là après plusieurs mois d’esclavage en Libye. Il vit chez moi depuis huit mois, ça pourrait être mon fils. Il apprend le français, il s’intègre. Toute la communauté villageoise l’accueille au nom des valeurs de la République. Liberté… Égalité… Fraternité, des principes pour lesquels vous devriez vous battre, vous, en premier. » Un tout jeune gendarme blêmit, toussote, détourne le regard. Vers 20 heures, les manifestants sont violemment refoulés. Bombes lacrymo pour tous, mères de famille, enfants, personnes âgées. Pendant cette piètre opération de diversion, Noordeen est exfiltré par derrière, les gendarmes coupant le grillage pour s’échapper comme des fugitifs avec le demandeur d’asile sous le bras. Le lendemain, les murs de Faux-la-Montagne se couvrent d’un tag qui dit tout du moral d’acier de ce village creusois : « On a mal, mais on n’a pas peur. » Assemblée générale à la mairie. Sophie, professeure de collège : « Cette année, nous avons travaillé avec les élèves sur les notions d’asile et d’exil. Ce qui s’est passé à Felletin est en parfaite contradiction avec les valeurs républicaines que nous transmettons aux élèves. Ça m’a renvoyé à la Seconde Guerre mondiale. » Le maire de la commune voisine de La Villedieu convoque aussi le passé : « Dans ma commune, nous avons fait des faux papiers aux réfugiés espagnols en 1936 et la population a manifesté contre les guerres coloniales [Et comment ! En 1956, La Villedieu a même fait la une des journaux en soutenant la rébellion d’un camion de réservistes refusant de servir en Algérie, NDLR.] Si la préfète nous prend pour de dangereux gauchistes et anarchistes, qu’elle vienne nous voir afin de réviser son jugement. » Catherine Moulin, 55 ans, la maire de Faux-la-Montagne, évoque « la honte » que lui inspire cette reconduite. Elle s’engage sans retenue, quitte à mettre en danger les subventions distribuées par la préfecture, et à réveiller la colère sourde – et en général muette – des 10 à 20 % d’électeurs de Marine Le Pen dans le village. « Je veux bien ne plus être maire si ma position crée un problème, nous confiera-t-elle plus tard. Ce n’est pas négociable. » L’histoire ne s’arrête pas là et sa conclusion résume à elle seule le pouvoir discrétionnaire des préfectures, tant le droit des étrangers est un Far West où rien n’est jamais certain. À l’aéroport de Roissy, Noordeen Essak refuse d’embarquer pour l’Italie, comme il en a le droit. Le 23 juillet, à 10 h 30, alors que le tribunal administratif de Limoges s’apprête à statuer, la préfecture de la Creuse, moins d’une heure avant l’audience, dépose son mémoire en défense concluant – dans un revirement aussi spectaculaire qu’inexpliqué – qu’elle fait droit à la demande du jeune Soudanais de voir sa requête traitée par la France. Tout ça pour ça ! Après avoir fermé pendant des semaines la porte de la préfecture aux soutiens de Noordeen, après avoir mobilisé des dizaines de gendarmes, gazé des familles, après avoir conduit Noordeen menotté et ceinturé jusqu’à l’aéroport de Roissy… la préfète (pourquoi ? comment ? Peur d’être contredite par le tribunal ? Consignes venant de Paris pour calmer le jeu ? Nos questions adressées à son cabinet sont restées sans réponse) réalise enfin qu’un exilé qui a fui son pays en guerre, traversé l’Afrique et la Méditerranée au péril de sa vie, a peut-être, ben oui, le droit de déposer son dossier en France. radicalité et bienveillance Faux s’est levée. Et on a du mal à croire que la mobilisation si importante du village n’ait pas joué son rôle. Solidarité ordinaire, comme il en existe des dizaines de manifestations en France ? Pas tout à fait. Atypique. Notre village est « atypique », disent tous les habitants de Faux avec un brin de fierté. Ici, on parle joliment de « faire village » pour signifier qu’on essaie de ne laisser personne sur le bas-côté du chemin. Si ce bourg, et ses maisons de granit, perché dans la montagne limousine mérite le détour – et nous fait réfléchir, bien au-delà du cas de Noordeen –, c’est parce que cette mobilisation villageoise augure peut-être d’une autre façon de faire de la politique, aussi bienveillante que radicale. Radicale que bienveillante. Comment ? C’est ce que nous sommes allés voir sur place en rencontrant, au premier chef, l’un des acteurs clés de cette mobilisation victorieuse, Marc Bourgeois : « Avec les migrants, l’histoire et la géopolitique frappent à notre porte. D’habitude, ces grands problèmes du monde sont loin, à distance, et notre capacité d’agir est réduite. Là, ce n’est pas le cas », nous dit cet homme d’une cinquantaine d’années, aussi discret qu’efficace. Non violent, mal à l’aise dans les manifs (« la foule… je ne sais pas… »), il préfère l’action solidaire concrète. C’est sa rencontre fortuite dans le train avec l’un des jeunes Soudanais (puis deux, puis quatre) se rendant dans un centre d’accueil de demandeurs d’asile qui a amorcé cette aventure. « Quand nous sommes allés faire du porte-à-porte; demandant à chacun qui voulait héberger, transporter, donner des cours de français, participer financièrement… plus de cent habitants ont répondu favorablement ! » Depuis, une véritable chaîne de solidarité s’est constituée, les quatre jeunes Soudanais sont connus de tous et de toutes, ils vont de maison en maison, jouent au foot, passent des soirées au lac avec les jeunes du village, participent aux fêtes, cultivent un jardin, donnent du temps et des légumes aux Restos du cœur, dont ils sont eux-mêmes bénéficiaires. « Il nous faut changer de culture. Comprendre comment ça marche ici. L’important, avant toute chose, c’est apprendre la langue », dit dans un français hésitant Abdulaziz, 24 ans, le sourire éclatant, le seul à avoir, à ce jour, obtenu (via une autre préfecture, celle de la Haute-Vienne) son précieux sésame, cette petite carte de séjour rectangulaire, plastifiée. Alors bien sûr, nos quatre jeunes n’auraient jamais été si bien accueillis sans l’incroyable tissu associatif de ce village, connu bien au-delà du Limousin pour son activisme dans le domaine de l’économie sociale. La solidarité, à Faux, ne date pas d’hier : coopérative plus que trentenaire avec l’entreprise Ambiance bois (patron tournant et salaires égaux), coopérative d’urbanisme et d’habitat avec L’Arban, association d’éducation populaire avec Pivoine, biscuiterie et salon de thé associatif, friperie associative, etc. Sous l’impulsion de son ancien maire, le très charismatique François Chatoux, Faux-la-Montagne s’est ouverte dès les années 80 aux nouveaux venus, les néoruraux, comme Marc Bourgeois (arrivé en 84 avec une poignée d’amis et un projet de vie collective). L’étranger, déjà, ne faisait pas peur, fût-il d’Alsace ou de Paris. La greffe des « néo » a donc pris (sans doute ont-ils fait attention à ne jamais s’isoler dans le village) et ils ont multiplié les initiatives. Résultat, Faux a non seulement défendu ses services publics et ses commerces – poste, école, crèche, maison médicale, pharmacie… – mais elle gagné en vitalité grâce à ce sang neuf. « on ne veut pas donner de leçons » Alors, bien sûr, Faux (comme Tarnac, à dix kilomètres) traîne la réputation de village de « l’ultragauche » sur ce plateau de Millevaches où, disaient les mauvaises langues dans les années 70, « se sont arrêtés tous ceux qui n’avaient plus d’essence et d’argent pour aller jusqu’en Ardèche » ! Certes, les « néo », à Faux, ont « pris le pouvoir » d’une certaine façon : la maire Catherine Moulin est arrivée, comme Marc Bourgeois dans les années 80. Avec les nouveaux nouveaux venus des années 2000, les « néo » sont maintenant majoritaires à Faux, on y a voté à 50 % La France insoumise au premier tour de la dernière présidentielle. Mais Faux-la-Rouge (il faudrait aussi parler du communisme rural, au sortir de la deuxième guerre, une autre histoire qui a marqué la région) échappe à la caricature de la réserve d’Indiens en quête de paradis décroissant. C’est Michel Lulek, « l’intello », comme disent avec respect ses amis, qui nous a mis sur la piste : « Ici, il n’y a pas trop de querelles de chapelles. On cherche plutôt à trouver les points de convergence. On se connaît tous. On ramasse les myrtilles ensemble, on se retrouve tous les lundis matin au marché… » Et Jean-François Jacquet, autre pilier du collectif, d’ajouter : « On veut surtout éviter le côté donneur de leçons. Et ne pas écraser le point de vue des gens qui pensent différemment. » À l’épicerie, Maguy sonde mieux que personne la température du village : « C’est du mitigé, c’est du mitigé », lâche-t-elle, prudente comme une commerçante. Elle aime bien ces jeunes Soudanais que tout le monde reconnaît comme « souriants, extrêmement polis, droits, serviables », mais « est-ce qu’on aurait fait autant de bruit pour quelqu’un d’ici en difficulté ? » Sur le banc, à côté de l’épicerie, la réponse bougon du lecteur de La Montagne – « pas envie d’en parler » – vaut tous les discours. N’empêche, Faux s’est embarqué dans cet élan solidaire, et personne mieux qu’Edwin Sevti, le « premier Noir du village », arrivé du Cameroun anglophone il y a vingt ans, n’en connaît aussi bien la recette : « J’ai donné les clés aux jeunes Soudanais : observez beaucoup et écoutez les gens, les jeunes, les vieux. Allez vers eux. N’attendez pas qu’ils viennent vers vous, ils ne viendront pas. » Edwin, pompier volontaire, homme à rendre tous les services, et sa femme Florence, également d’origine camerounaise, sont aujourd’hui, à Faux, comme deux poissons (quatre avec leurs deux enfants) dans l’eau creusoise. « Si chaque village prenait deux ou trois migrants, vous ne croyez pas que le problème serait réglé ? » dit sur l’air de l’évidence Pascale Perrier, la prof de français. À Faux (et aux alentours, car le bourg creusois est tout sauf un village d’Astérix isolé), on a le sentiment que l’accueil va de soi. « Quatre Soudanais, c’est quand même pas l’envahissement », sourit Michel Lulek. Et on se demande encore pourquoi la préfète est venue mettre son grain de sel là où tout allait de soi. Ici, on n’a pas réinventé le communisme rural, plutôt une gauche de la gauche qui fait, qui agit, qui invente et qui rassemble, sans céder sur ses valeurs. À voir Noordeen, Abdelmajid, Mudathir et Abdulaziz déambuler, comme quatre jeunes du village (ils ne sont plus des « migrants » mais des prénoms et ont envie de faire souche sur le plateau, l’un comme couvreur-charpentier, un autre comme infirmier…), on mesure mieux la stérilité des débats hystériques sur « la question » des migrants. En occitan limousin, on dit à l’étranger, au visiteur qui arrive : « Chabatz d’entrar » (littéralement « Finissez d’entrer »). Nos quatre jeunes Soudanais ont traduit le message : « Puisque vous êtes venus jusqu’en Creuse, venez donc vivre avec nous ! » PARTAGEZ CET ARTICLE" Faux-la-Montagne : Le village de toutes les solidarités 1 "Chronique n°47 COP21, épisode 3 : Un petit espoir avant la fin du monde Par Laure Noualhat, novembre 2015 C’est en dehors du grand raout médiatique et politique qu’il y a des raisons d’espérer. Coup de projecteur sur des associations qui, à défaut d’illusions, ont des arguments pour faire plier les imbéciles. Une fois qu’on a dit que tout était foutu, que fait-on ? Depuis que le pire est avéré, l’optimisme est de rigueur. En 2009, l’échec de Copenhague est resté en travers de la gorge de milliers d’activistes, militants associatifs, syndicalistes et élus mobilisés pour un accord. La dépression dans laquelle le sommet danois les a tous plongés est aujourd’hui dissipée. La sphère militante s’est recomposée autour d’une stratégie commune : faire ce qu’il y a à faire, avec ou sans accord. En réalité, plutôt sans. Car l’accord qui se dessinera demain ne pourra être qu’un écran de fumée. On sait déjà, de l’aveu même de Laurent Fabius, qu’il ne s’agira pas d’un texte légalement contraignant. Mieux vaut ne rien attendre des deux plus gros pollueurs du moment : les Chinois ont prévenu qu’ils ne baisseraient la courbe de leurs émissions (dont 60 % proviennent de la production destinée à l’exportation…) qu’à partir de 2030  ; quant aux Américains, avec des climatosceptiques nichés jusque dans la Commission environnement du Sénat, ils ne ratifieront aucun texte. Pour finir, chaque pays a mis sur la table des objectifs de réduction d’émissions dont la somme – à condition qu’ils soient tous respectés – nous entraînerait jusqu’à une augmentation de température d’au moins 3,5°C d’ici à 2050. Préparons nos débardeurs. En détournant le regard de la COP21 et de ses artefacts médiatiques, une mobilisation autrement plus réjouissante fait briller un peu d’espoir. La leçon de Copenhague a été retenue : les ONG ne badinent plus avec l’ONU et elles ont quitté le temple des négociations. Avec près de 130 organisations alternatives, Attac, les scouts laïques de France, les grands syndicats ou encore la Confédération paysanne…, elles se sont regroupées au sein de la Coalition Climat 21. Ensemble, ils organisent la Marche pour le climat qui aura lieu le 29 novembre ou encore la Journée d’action de masse, le 12 décembre. Au-delà des manifs, certaines ONG ont pris des initiatives nettement plus jubilatoires. LES TROIS PILIERS DE LA CONTESTATION L’association 350.org (dont le nom fait référence au seuil de CO2 dans l’atmosphère qu’il conviendrait de ne pas dépasser pour éviter la cata, 350 parties par million) est à l’origine d’une campagne de désinvestissement. L’idée est simple : convaincre des organismes de retirer leur argent du secteur des énergies fossiles. « Au cours de l’Histoire, les mobilisations qui ont fonctionné se sont appuyées sur trois piliers : le blocage, la non-coopération et la construction », rappelle Nicolas Haeringer, de l’association 350.org. « Appliqués aux questions climatiques, ces trois piliers sont l’arrêt des infrastructures du type aéroport de Notre-Dame-des-Landes en France ou l’oléoduc Keystone XL aux États-Unis, le désinvestissement du secteur des énergies fossiles et l’élaboration d’alternatives nous entraînant vers une transition énergétique. » Lancée en 2012, l’idée a contaminé nombre de fonds de pension, d’universités américaines, d’institutions (y compris l’Église britannique !). Au total, la valeur de l’ensemble des institutions qui se sont engagées s’élève à 2 600 milliards de dollars ! Une goutte d’eau il y a quelques années mais une goutte d’eau devenue fleuve : les secteurs du pétrole, du gaz et du charbon pèsent plus de 5 000 milliards de dollars à travers le monde. FAIRE RECONNAITRE L’ECOCIDE Une dernière raison de s’enthousiasmer nous vient des Pays-Bas. En juin, la justice néerlandaise a condamné l’État de son pays à réduire les émissions de 25 % (et non de 17 % comme le prévoyait le gouvernement) d’ici à 2020. Environ 900 citoyens, aidés par la Fondation Urgenda, avaient porté plainte et demandé aux juges de qualifier un réchauffement de plus de 2°C de « violation des droits humains ». « C’est une étape clé dans l’histoire de la législation du climat », estime Valérie Cabanes, de l’association End Ecocide qui œuvre depuis des années pour inscrire l’écocide parmi les crimes jugés par la Cour pénale internationale (CPI) aux côtés du génocide ou du crime contre l’humanité. Lors de la COP, un chef d’État un peu plus à bout que les autres – africain, insulaire ou sud-américain – pourrait bien porter ce projet à Ban Ki-moon, obligeant ainsi la CPI à statuer sur le sujet… À défaut d’éviter la cata, l’idée serait de condamner ceux qui nous y conduisent. Une lueur d’espoir, disions-nous. PARTAGEZ CET ARTICLE" COP21, épisode 3 : Un petit espoir avant la fin du monde 1 "Chronique n°45 COP21, épisode 1 : La Terre, ce barbecue géant Par Laure Noualhat, novembre 2015 Non seulement le sommet de Paris a peu de chances de déboucher sur quoi que ce soit, mais en plus, ce sont les plus grands pollueurs financent la sauterie  ! Marion Cotillard et François Hollande aux Philippines. Laurent Fabius à New York. Nicolas Hulot sur les ondes ou dans le poste. Depuis quelques mois, deux syllabes viennent régulièrement alimenter les discours politiques, rythmer les voyages à l’étranger de Fabius, Royal ou même Hollande : cli-mat. Ça ne fait que commencer. L’acmé de l’overdose aura lieu en décembre, lorsque le sommet des Nations unies pour le climat viendra se crasher sur les pistes du Bourget. Que va-t-il se passer en décembre ? Rien moins qu’une Conférence des parties (le fameux acronyme COP), un rendez-vous annuel destiné à organiser la lutte contre les changements climatiques. La France organise la 21e édition, d’où son nom COP21. Depuis 1995, tous les pays qui ont signé la Convention de Rio – près de 200 délégations, soit 5 000 négociateurs, aussi hétéroclites que les îles Tuvalu ou l’Arabie saoudite, la Russie ou la Namibie, l’Europe ou la Chine, etc. – se réunissent pour deux semaines dans une capitale mondiale. L’objectif, sans rire : se mettre d’accord (à l’unanimité, selon les règles de l’ONU) sur des objectifs de réduction de gaz à effet de serre afin de ne pas plonger les sociétés humaines dans le barbecue géant d’une planète en surchauffe. VERITE CRASSE En 1997 à Kyoto, la troisième COP a accouché d’un protocole fort connu qui fixait des objectifs chiffrés et juridiquement contraignants de réduction des émissions dans les pays développés : en 2010, les émissions de gaz à effet de serre devaient baisser de 5,2 % par rapport à celles de 1990, chaque pays devant viser un objectif national précis. Nombreux sont ceux qui y ont cru. Enfin, le climat était à l’agenda politique. Manque de pot : entre 1990 et 2010, les émissions n’ont pas baissé d’un gramme ; au contraire, elles ont grimpé de 45 % pour atteindre 33 milliards de tonnes de CO2 ! Voilà la réalité crasse du protocole de Kyoto. Cette année et pour la première fois, la France accueille donc cette importante réunion. C’est même le principal marqueur environnemental de la présidence Hollande, le truc qui ne doit pas rater. La volonté politique est affichée, les moyens pour l’atteindre beaucoup moins. Pour preuve, cette mignonne anecdote qui en dit long sur le monde tel qu’il va. Organiser une COP coûte 170 millions d’euros, une paille si l’on compare ce budget avec celui de l’Euro2016 de football (1,7 milliard d’euros). Officiellement, pour réduire les dépenses publiques, le gouvernement Valls a fait appel à des fonds privés pour boucler son budget. Environ 34 millions d’euros proviennent donc d’entreprises comme Engie et EDF, Renault-Nissan, Air France, BNP-Paribas, Suez Environnement, Michelin : que des amis de la cause climatique. « Cela ne viendrait à l’idée de personne de sensé de faire financer une conférence internationale sur le tabagisme à des cigarettiers, pas plus que de confier le respect du code de la route à des chauffards », se désolent en chœur les ONG environnementales. Pour 34 millions d’euros, on a invité le diable et ses détails à la table des négociations. Mais la communauté internationale entière continue à faire des promesses qui n’engagent que ceux qui y croient. En juin, les pays du G7 ont annoncé vouloir rester en deçà des 2 °C de réchauffement et ont reconnu la nécessité de réduire les émissions de 40 à 70 % d’ici 2050 par rapport à 2010. Tiens, tiens, c’était mot pour mot la promesse du G8 de l’Aquila (Italie), en 2009. Qui dit mieux ? Il n’empêche, la farce continue et chacun met ses propositions sur la table : l’Union européenne veut baisser ses émissions de 40 % en 2030 (toujours par rapport au niveau de 1990) la Russie de 25 à 30 %. Les États-Unis veulent réduire leurs émissions de 26 % en 2025 mais, petite subtilité, ce sera par rapport aux émissions (énormes) de 2005 Même promesse du voisin canadien mais pour 2030. La Chine, quant à elle, a déjà prévenu : ses émissions continueront de grimper jusqu’en 2030, année à partir de laquelle elle engagera une inflexion. À prendre ou à laisser. Pour se refaire, les pays les plus émetteurs promettent des sous à ceux qui se prennent déjà les changements climatiques en pleine poire. À Copenhague, il fut décidé d’abonder un Fonds vert à hauteur de 100 milliards de dollars par an jusqu’en 2020. Fin 2014, le Fonds flirtait avec… 10 milliards d’euros. Une tartuferie de haut vol, non ?! Mais tout l’espoir de Paris repose sur la mise en place de « financements innovants » qui vont du fléchage des recettes de la taxe Tobin vers des investissements verts, en passant par l’octroi de garanties publiques à bon escient ou, bien évidemment, l’adoption de taxes carbone. Yapuka disons. Inutile de lire dans le marc de café pour prédire l’échec d’un quelconque accord à Paris. Aucune chance à l’horizon de maintenir le réchauffement global en dessous des +2°C en 2050. Aucune. Ce n’est pas être pessimiste que de dire cela, c’est savoir compter. PARTAGEZ CET ARTICLE" COP21, épisode 1 : La Terre, ce barbecue géant 1 "Chronique « Vive la chienlit », le dessinateur Siné revient sur Mai 68 Par l'AFP, septembre 2015 « Sauve-qui-peut! » Le plus enragé des dessinateurs de presse, Maurice Sinet, plus connu sous le nom de Siné, reprend ses mémoires en revenant notamment sur Mai 68 dans un nouvel opus de « Ma vie, mon œuvre, mon cul », à paraître mercredi. A bientôt 87 ans, gravement malade, Siné n’a rien perdu de sa hargne et de son humour grinçant. Le 9e tome de ses mémoires entraîne le lecteur dans la Chine de Mao, en Algérie, à Cuba et dans le Paris effervescent de Mai 68. Siné en Chine en 1965, à la veille de la Révolution culturelle, cela provoque évidemment des étincelles. Le sens de l’humour n’étant pas la principale vertu des maoïstes, Siné raconte comment il fut contraint d’écrire son « autocritique » pour avoir dessiné sur les enveloppes des lettres envoyées à ses amis un chat miaulant « Mao », le drapeau chinois accroché au bout de sa queue. Un mois en Chine aura suffit pour me « dégoûter » de la pensée du président Mao, écrit-il. Aspect méconnu de sa biographie, Siné l’anarchiste explique aussi qu’il fut, au début de la toute jeune république algérienne, en charge de tout le graphisme de la compagnie du gaz et du pétrole algérien, la Sonatrach. « J’avais complètement conçu, de A à Z, l’image de marque de la société de pétrole algérienne », se souvient Siné. Il raconte aussi avoir emmené Abdelaziz Bouteflika, alors ministre des Affaires étrangères, dans un Club Med à Tipasa où la clientèle était uniquement étrangère. « Bouteflika avait eu vent de la présence de jolies filles dans le club », dit Siné qui précise que « le club ferma six mois plus tard ». – ‘A fond la caisse’ – La vie de Siné serait incomplète sans mention de son addiction à l’alcool et au sexe. Il raconte sans fard ses nuits au commissariat pour ivresse et explique crûment: « j’avais envie de m’envoyer en l’air, sans contraintes, sans retenue, sans comptes à rendre! Et c’est ce que j’ai fait, à fond la caisse! ». A Cuba, en 1967, il rencontre Rosa, « jolie Black plantureuse au sourire craquant », C’est par elle qu’il apprend, incrédule, que le racisme existe dans l’île de Fidel Castro. Le volume se clôt sur Mai 68. Pour raconter cet épisode, Siné a choisi de publier les lettres torrides qu’il envoyait à l’époque à celle qui allait devenir sa femme, Catherine, vivant alors au Brésil. Ces lettres constituent un témoignage de première main sur la révolution avortée de Mai 68 vu du côté des « enragés ». « Si le PC n’existait pas, il y aurait la guerre civile », regrette Siné dans une lettre datée du 19 mai 1968. On assiste à la naissance de son journal éphémère « L’Enragé ». « J’ai trouvé un chouette titre », écrit-il à Catherine. Dans une autre lettre, datée du 16 mai, Siné s’enthousiasme de la grève générale. « Si on libère le pays, tu reviens: on sera commissaires du peuple! Salut rouge et baisers roses », dit Siné. Le livre fourmille d’anecdotes sur ces années où « le fond de l’air était rouge ». Siné raconte ainsi l’accueil, en 1966 ou 1967, de « son pote cubain » Carlos Franqui dans sa maison de campagne de Normandie. L’écrivain cubain qui allait devenir dissident et se brouiller avec le régime castriste peu après ce séjour était venu en France pour soigner son fils. Durant le séjour de Franqui, Siné se souvient d’un coup de fil des gendarmes pour lui signaler que des gens « qui ne parlent pas notre langue » occupent sa maison. « Ce sont des amis espagnols, répond Siné en demandant ce qui se passe ». « Eh bien, répond le gendarme, la standardiste du village nous a appelés pour nous expliquer que quelqu’un avait demandé à parler à Fidel Castro à La Havane depuis votre numéro ». Carlos Franqui avait expliqué à la standardiste médusée qu’il ne connaissait pas le numéro de Castro mais qu’il était « très facile à trouver car il était très connu là-bas ». L’ouvrage, est totalement manuscrit et illustré de dessins et documents d’époque. Alain JEAN-ROBERT / AFP Vive la chienlit, le tome 9 de Ma vie, mon œuvre, mon cul, de Siné, est en vente chez les marchands de journaux à partir du 9 septembre. PARTAGEZ CET ARTICLE" « Vive la chienlit », le dessinateur Siné revient sur Mai 68 1 "Chronique n°48 COP21, épisode 4 : 100 milliards de dollars au soleil Par Laure Noualhat, décembre 2015 Puisqu’on ne parviendra pas à grappiller quelques degrés à l’emballement climatique en cours, autant ramasser une poignée de milliards pour s’adapter au bousin qui vient. C’est en substance ce que se disent les pays les plus vulnérables déjà victimes des soubresauts climatiques. L’argent, nerf d’une guerre déjà perdue… Retrouvez les épisodes précédents sur le site PARTAGEZ CET ARTICLE" COP21, épisode 4 : 100 milliards de dollars au soleil 1 "Chronique n°46 COP21, épisode 2 : Chronique d’une catastrophe annoncée Par Laure Noualhat, novembre 2015 Poutine en rigole : avec le réchauffement, on fera des économies de manteaux ! On est mal barrés si les dirigeants des plus importants pays de la planète en sont à ce niveau de déni de la réalité. On l’a vu dans le précédent article, ça va chauffer. Réunis bientôt à Paris, les grands de ce monde vont débattre des termes d’un accord pour tenter de ne pas dépasser les 2°C supplémentaires à la surface du globe. Mais pourquoi 2°C ? Parce que la moindre variation a des conséquences pour les sociétés humaines habituées depuis plus de 10 000 ans à une température moyenne à la surface du globe de 15°C, au dixième près. Or, depuis 1880, celle-ci a déjà augmenté de 0,85°C (de 0,65° à 1,06 °C selon la zone). Avec même pas un degré de plus, on voit déjà les changements : la diminution des masses des calottes glaciaires du Groenland, de l’Antarctique, de la banquise arctique et des glaciers de toutes les régions du globe n’en étant qu’une illustration. SORTEZ LES VENTILOS ! Dans l’idéal donc, il faudrait ne pas dépasser ces fameux 2°C d’augmentation. Sauf que les prévisions sentent le roussi : au moins +3°C voire +4°C et plus d’ici à la fin de ce siècle. Certains blagueurs d’envergure ne voient rien à redire à un monde légèrement plus chaud. Ainsi, en 2003, un certain Vladimir fait se gondoler son auditoire : « Un réchauffement de deux à trois degrés ne serait pas grave et peut-être même bénéfique : on dépenserait moins pour les manteaux de fourrure et les vêtements chauds. » Il ne s’agit pas, loin s’en faut, d’une question de garde-robe ou de vignobles qui perdraient de leur superbe (en France). D’après un rapport de la Banque mondiale qui est bien loin du repaire d’écolos-gauchistes, « même au niveau actuel de réchauffement de +0,8°C par rapport aux niveaux de l’époque préindustrielle, les répercussions observées du changement climatique sont graves et démontrent comment les activités humaines peuvent modifier l’environnement naturel dont nous dépendons tous pour notre subsistance. » On en est là : à notre subsistance. Dans leur livre Comment tout peut s’effondrer*, Pablo Servigne et Raphaël Stevens zieutent le rétroviseur des millénaires pour donner une idée de ce que « quelques » degrés de différence impliquent. « Lorsque l’atmosphère de ces derniers 100 millions d’années contenait des niveaux de CO2 que nous pourrions atteindre à la fin du siècle, la température du globe était plus élevée de 16°C par rapport à aujourd’hui. Inversement, et avec 5°C de moins, la Terre était plongée dans une époque glaciaire, le niveau des océans était de 120 mètres plus bas qu’aujourd’hui, et une couche de glace épaisse de centaines de mètres couvrait l’Europe du Nord. » Des variations qui laissent songeur : +16°C en moyenne ? Sortez les ventilos, c’est du 30°C minimum en moyenne sur Terre. « Même la transpiration humaine ne suffirait pas à maintenir nos corps à 37°C », écrivent les auteurs. Autant dire que peu d’espèces survivraient dans le camp de celles qui ont le sang chaud… Évidemment, nos thermomètres ne feront pas un bond de 16°C en quelques années. Nous passerons par des stades progressifs, comme celui du +4°C. Dans son rapport, la Banque mondiale prévoit des zones arides plus nombreuses en Afrique, des rendements agricoles en chute libre en Asie du Sud, des troupeaux à l’agonie, donc des pasteurs et des fermiers au bord de la famine, des migrations plus importantes, des populations aux abois. En Asie du Sud-Est, à l’élévation du niveau des océans, leur acidification et leur réchauffement viendront s’ajouter les impacts soudains des cyclones tropicaux et des vagues de chaleur de plus en plus extrêmes. Avec l’intrusion d’eau salée dans les terres, les productions agricoles, de riz notamment, vont plonger. LA BOMBE DU METHANE Ajoutons à ce tableau enchanteur les quelques surprises que nous réserve la machine climatique terrestre. Ce sont des seuils de réchauffement qui, une fois atteints, vont déclencher des changements majeurs dans les composantes du système climatique. On les appelle les points de basculement. Aujourd’hui encore, la moitié des émissions de CO2 issues des activités humaines est « absorbée » par les forêts, les sols et les océans. Sauf qu’en s’acidifiant et en se réchauffant, les océans perdent de leur capacité d’absorption. Dans les plateaux continentaux, les sols océaniques enferment des cristaux d’hydrate de méthane – un gaz à effet de serre vingt fois plus puissant que le CO2 – qui pourraient être libérés à partir d’une certaine température. Idem pour les plantes et les arbres, qui deviennent moins efficaces et pourraient rejeter du CO2 plutôt qu’en avaler. Au-delà du cercle polaire, une véritable bombe climatique menace : en Sibérie, en Alaska ou au Canada, les sols gelés emprisonnent de la tourbe. En fondant, ce permafrost va libérer des montagnes de méthane. On se demande ce que les grands de ce monde vont bien pouvoir y faire… *Comment tout peut s’effondrer, Pablo Servigne et Raphaël Stevens, éditions du Seuil. PARTAGEZ CET ARTICLE" COP21, épisode 2 : Chronique d’une catastrophe annoncée 1 "Sommaire n°46 n°46 – le sommaire complet Par La Rédaction, octobre 2015 Dans ce monde de brutes, il y a quand même de bonnes nouvelles. Ainsi, les communs, cette alternative aux effets destructeurs du capitalisme. On – enfin surtout les patrons – la croyait impossible. Bilan : des millions de personnes, partout dans le monde, se sont affranchies des lois du marché pour gérer, partager, échanger des ressources et des biens. Réjouissant ! Dans le reste du journal, un grand jeu de massacre sous forme d’enquête, de reportage et d’interview, pour dénoncer le n’importe quoi des politiques de tous bords. Une gauche radicale en pleine confusion, un gouvernement français qui avait promis d’accueillir les réfugiés et les a en fait relégué dans un camp, des chefs d’État qui se foutent du réchauffement climatique. Fait chier ! Et toujours, et heureusement, les dessinateurs, les chroniqueurs et la culture qui rendent la vie belle. Dossier : Les communs Les communs, vous ne savez pas ce que c’est ? Léa Gasquet vous explique tout sur ce mouvement absolument réjouissant parce qu’il est une véritable alternative aux effets destructeurs du capitalisme. Partout dans le monde, des millions de personnes se sont affranchies des lois du marché pour gérer, partager, échanger des ressources et des biens. Écologie : Chronique d’une catastrophe annoncée, épisode 2 Laure Noualhat vise le réchauffement climatique qui ne devrait pas dépasser les 2°C. On n’y arrivera pas, assure-t-elle. À vos ventilos ! Entretien avec Philippe Corcuff Pour le sociologue et militant, « la gauche radicale est en pleine confusion ». Aujourd’hui membre de la Fédération anarchiste, après avoir été au PS, au MDC, chez les Verts et à la LCR, il tente de dessiner un « anarchisme pragmatique ». Une solution pour sortir la gauche radicale de la panade ? Reportage : Le bidonville d’État À quelques kilomètres de Calais, l’État français a relégué, rejeté et parqué les réfugiés qu’il dit vouloir aider. Trois mille cinq cents Syriens, Soudanais, Afghans et autres vivent dans des conditions épouvantables. Effrayant et scandaleux. Par Marie Cigali. Société : La très honorable Caisse des dépôts construit… sans permis. C’est avenue Montaigne et c’est complètement illégal. Par Jean-Claude Ribaut La FNSEA cultive surtout les arnaques ! Par Antoine Lopez Pierre Concialdi, notre économiste, met en garde : « Faire primer des accords d’entreprise sur la loi, comme le proposent les réformateurs » du code du travail ne peut qu’enclencher un énorme processus de régression sociale. Le musée de l’Homme, sauvé par la grève… rouvre sans ses grévistes. Par Dédé-la-science. La MJC Coluche a perdu ses subventions. Le nouveau maire de droite de Livron-sur-Drôme ne veut plus la subventionner. Pourquoi ? Parce que. Par Maud Dugrand. Dans nos cartes postales : – En direct de Grèce. Yannis Youlountas raconte le nouveau combat du Premier ministre grec : la laïcité. La Grèce est, en effet, l’un des États les moins laïques en Europe. – Vu de Tijuana, au Mexique, où les grands producteurs agricoles californiens se sont implantés. Malins : en passant la frontière, ils ont résolu à la fois leur problème de sécheresse et d’immigration ! États-Unis, toujours, cette fois côté Colorado, où il est autorisé de détenir 28 grammes de marijuana mais interdit de récolter l’eau de pluie. –Et toujours, la chronique de Michel Warschawski. Notre correspondant en Israël raconte l’isolement grandissant du pays sur la scène internationale et son corollaire, la comparaison avec l’Afrique du Sud de l’apartheid. – Avez-vous entendu parler du massacre de 500 000 à un million de communistes indonésiens en 1965 ? Jean-Jacques Rue rappelle ce génocide oublié. Et nos chroniqueurs : – Jean-Marie Laclavetine : « Le sacre du sacré ». – Delfeil de Ton : « Avis sur l’Allemagne à des réfugiés ». – Christophe Alévêque : « Mais où sont passés les neurones ?» – Isabelle Alonso : « Graine de vermine » – Jackie Berroyer : « Par là, mec ». Dans notre baz’Arts : Comme chaque mois, des films, des livres, encore des films et des livres… Avec Noël Godin, Jean-Jacques Rue, Jean-Pierre Bouyxou, Martine Laval. Au programme, une femme de ménage qui crève l’écran, la restauration du vrai premier film en couleur signé Jean Vallée, un Napoléon ressuscité, et réédition intégrale canon de Jours d’exil d’Ernest Cœurderoy qui menace à nouveau l’ordre établi. Lindingre lance un appel de soutien en faveur de l’ami Pakito Bolino, dessinateur menacé de mort et poursuivi par des nazillons mécontents de ses dessins. Hommage au dessinateur Tignous, mort dans la fusillade de Charlie. Alors que deux livres du dessinateur sortent aux éditions du Chêne (une anthologie et un Calendrier perpétuel, Siné lui rend hommage. « Je ne l’ai toujours connu que joyeux, l’air réjoui et riant de toutes ses dents. Il réservait sa hargne aux salauds et aux ordures qui jonchent notre espace vital (…) On va continuer sans toi, Tignous, sans jamais t’oublier. » Fiches conseil : – Faire son boudin maison. Jean-Claude Ribaut vous raconte tout. – Ras le bol des villes ? Jean-Jacques Rue explique comment réussir son installation à la cambrousse. – Devenir wikipédien. La formule révélée par Léa Gasquet. – Les animaux de compagnie. Par Kate Entringer qui pique le taf de Brigitte Bardot. Du côté des dessinateurs : « Banzaï » de Siné. Les planches des dessinateurs : Mix & Remix « Un homme, un vrai ! » ; Jiho « Pourvu que ça dure » ; Berth « Ça sent mauvais » ; Faujour « Sans-plomb » ; Carali, « Odeur de brûlé » ; Lindingre « Peut-on rire de tout ? » ; Willem aime bien le jeu de société. Toujours en exclusivité, Geluck se lâche. Enfin, le « portrait-robot » de Malingrëy. Et dans les pages : Mric, Berth, Lindingre, Carali, Chimulus, Malagon, Desclozeaux, Puig Rosado, Jiho, Willis from Tunis, Kap, Mix & Remix, Malagon, Elchicotriste, Faujour, Jiho, Pakman, Vriens, Lasserpe, Vivant, Rust, Waner. PARTAGEZ CET ARTICLE" n°46 – le sommaire complet 1 "Sommaire n°55 Numéro été 2016 – Après les pavés, la plage Par La Rédaction, juillet 2016 C’est l’été. Buvez, rêvez, baisez, bullez, dansez, faites ce que vous voulez, mais lisez Siné Mensuel ! On vous a concocté un numéro de juillet-août aux petits oignons. Quarante pages pour lire, regarder, écouter, vous faire marrer, vous faire voyager, vous donner des conseils. En plus, et surtout, pour ce numéro spécial vacances : quatre nouvelles inédites et quatre quiz originaux pour vous muscler les neurones dans la joie et la bonne humeur. Enfin, pour le plaisir indéfectible, l’inventivité intarissable : les proverbes de Siné réunis sur une pleine page. Siné a appris l’anglais en écoutant du jazz. Apprenez la langue de Shakespeare en découvrant ses proverbes in english. PARTAGEZ CET ARTICLE" Numéro été 2016 – Après les pavés, la plage 1 "Sommaire n°53 N°53 – Le sommaire complet Par La Rédaction, mai 2016 Un mois que les Nuit Debout se sont levées, à Paris et dans toute la France ; un mois de démocratie directe, de prises de paroles, d’envie d’être ensemble, de revendications multiples et de convergences de luttes. La suite, on ne la connaît pas comme on ignore comment ce mouvement va s’inscrire dans la durée.. Qu’importe, cette histoire, il fallait la raconter. Parce qu’un mois c’est peu et c’est beaucoup. Podemos est né d’un mois d’occupation de la place Puerta del Sol située au cœur de Madrid. Syriza a été créé après 90 jours d’occupation de la place Syntagna en plein cœur d’Athènes, en face du parlement grec. PARTAGEZ CET ARTICLE" N°53 – Le sommaire complet 1 "Sommaire n°57 N°57 – Le sommaire complet Par La Rédaction, octobre 2016 Râler, dénoncer, pointer les scandales, les dégueulasseries et les dysfonctionnements, rester bien éveillé. Surtout ne pas avaler n’importe quoi. Et continuer à rire. Tel est le programme de Siné Mensuel qui, ce mois-ci, brandit toujours bien haut et fort ses colères et ses indignations. À lire, des coups de gueule, des billets rageurs, des dessins explosifs. À lire aussi des éclairages indispensables et nécessaires venus de pays qui pensent et font mieux qu’en France, le récit d’un village à l’heure des migrants et le scandale des grandes surfaces qui, s’étalant sans autorisation, devraient être condamnées à de fortes amendes. PARTAGEZ CET ARTICLE" N°57 – Le sommaire complet 1 "Sommaire n°50 N°50 – Le sommaire complet Par La Rédaction, février 2016 L’état d’urgence en passe d’être reconduit, un code du travail dont la réécriture plaît au Medef, des lois qui étendent les pouvoirs des préfets au détriment de ceux des juges, Taubira partie… Il tient bien sa droite, le président. Il la tiendra encore mieux après le vote pour la déchéance de nationalité. « Il a lancé ce thème typiquement Front national pour la présidentielle. Un petit calcul pour 2017. Un mauvais calcul », explique Edgar Morin. Vif et lucide, celui qui a traversé le siècle rappelle que « nous vivons sur l’idée que la France a toujours été républicaine. C’est faux », et met en garde contre « le vichysme rampant ». Et pendant ce temps-là, près de quatre millions de mal-logés cherchent désespérément un toit digne de ce nom. On a trouvé des solutions. PARTAGEZ CET ARTICLE" N°50 – Le sommaire complet 1 "Sommaire n°47 n°47 – le sommaire complet Par La Rédaction, novembre 2015 Au programme de ce numéro VIVE LES FEMMES : un entretien avec les auteurs de L’Atlas mondial des femmes ;  quarante ans après la loi Veil, on pourrait penser que l’avortement est passé dans les mœurs en France ; en Irlande, les femmes ont le choix entre accoucher ou prendre quatorze ans de prison ; en Tunisie, les coopératives féminines de fabrication d’huile d’argan sont l’objet de toutes les convoitises. VIVE LES FEMMES : –  Un entretien avec les auteurs de L’Atlas mondial des femmes. Les  démographes Isabelle Attané et Carole Brugeilles, et le sociologue Wilfried Rault dissèquent les avancées des droits des femmes dans le monde, parité, héritage, travail, égalité, mutilations, discrimination, culture, éducation… La bonne nouvelle, c’est que ça avance. La moins bonne, c’est que les progrès vers l’égalité ont tendance à marquer le pas  et restent très inégaux selon les endroits de la planète. – Quarante ans après la loi Veil, on pourrait penser que l’avortement est passé dans les mœurs en France. Il n’en est rien. Les réacs font feu de tout bois et se servent d’Internet pour dissuader les femmes de mettre fin à leur grossesse. Dans les hôpitaux, les cas de femmes maltraitées et humiliées, parce que venues avorter, sont nombreux. Par Léa Gasquet. – En Irlande, les femmes ont le choix entre accoucher ou prendre quatorze ans de prison. Du coup, celles qui n’arrivent pas  à trouver de l’argent pour aller se faire avorter ailleurs en Europe utilisent des moyens d’un autre temps : aiguilles à tricoter, chute dans  l’escalier, remèdes de grand-mère. Par Léa Gasquet. – En Tunisie, les coopératives féminines de fabrication d’huile d’argan sont l’objet de toutes les convoitises. Par Célia Prot. Société – Étienne Liebig raconte l’envers du monde magique de Disneyland où Minnie et Mickey chantent une ritournelle : des  sous, des gros sous, rien que des gros sous. Qui trinque ? Les salariés. –Écologie. Chronique sur une catastrophe annoncée, épisode 3. Laure Noualhat reprend espoir. Non pas en regardant du côté de la COP21 mais en se tournant vers les expériences des associations qui ne manquent ni d’idées, ni de solutions, elles. – Vous ignorez qui est Henry Bertrand Marie Armand de Lesquen du Plessis-Casso ? Rien ne donne envie de connaître le président de Radio Courtoisie et du Carrefour de l’Horloge qui parle des journalistes de Charlie Hebdo en disant : « Tout assassinés qu’ils soient, c’étaient des ordures d’extrême gauche »… Beurk. Sauf que ce sinistre personnage qui trouve Marine Le Pen trop à gauche sévit, parle et diffuse ses pensées aussi nauséabondes que des pets. Par Thierry Leclère. Du côté des dessinateurs : « Banzaï » de Siné. Les planches : Mix & Remix, « Vive les femmes !» ; Jiho, « Pourvu que ça dure » ; Berth « Ça sent mauvais » ; Faujour, « Gueule de bois » ; Carali, « Odeur de brûlé » ; Lindingre, « Les aventures médiatiques de cette sale petite pute de Lindingre » ; Willem rend hommage aux mères. Toujours en exclusivité, Geluck se lâche. Enfin, le « portrait-robot » de Malingrëy. Et dans les pages : Desclozeaux, Kap, Willis from Tunis, Mric, Lasserpe, Pakman, Elchicotriste, Vriens, Vivant, Rust, Waner, Lacombe, Krokus, Adele. Dans nos cartes postales : – En direct du Kurdistan. Charlie Duplan décrit le quotidien et les missions des psychiatres bénévoles qui s’occupent de la santé mentale des réfugiés dans les camps au Kurdistan. Un travail particulièrement difficile qui se heurte, entre autres, aux habitudes, aux coutumes et à la pudeur. – Et, toujours, la chronique de Michel Warschawski, notre correspondant en Israël. Ce mois-ci, « partagé entre l’envie de pleurer ou de gerber », il rappelle que Netanyahou, « celui qui ose être encore le Premier ministre de l’État juif », soutient que ce n’est pas Hitler qui voulait exterminer les Juifs mais le grand mufti de Jérusalem qui l’a convaincu de les brûler ». La Shoah, la faute aux Arabes… Pleurer et vomir. Et nos chroniqueurs : Jean-Marie Laclavetine : « Eau de rose, eau de boudin ».
Delfeil de Ton : « La saison du gibier».
Christophe Alévêque : « Est-ce que la vérité est un bateau à voile ?»
Isabelle Alonso : « Comptes d’apothicaires».
Jackie Berroyer : « Nouvelles du monde ». Dans notre baz’Arts : Comme chaque mois, des films, des livres, encore des films et des livres… Avec Noël Godin, Jean-Jacques Rue, Jean-Pierre Bouyxou, Martine Laval. Ils parlent d’ouvrières, de révoltes féminines, de suffragettes et de la magnifique, envoûtante, rebelle Serena. Et aussi, deux kilos d’étoiles, du beau, du bon, du Pajak ! Par Delfeil de Ton. Fiches conseil : – Une région, ça sert à quoi ? Et un département ? Et une commune ? Maud Dugrand fait un petit rattrapage de droit public. Avant les élections régionales, cela ne peut pas faire de mal. – Pour savoir reconnaître le vrai miel de l’ersatz, Jean-Claude Ribaut vous donne le mode d’emploi. PARTAGEZ CET ARTICLE" n°47 – le sommaire complet 1 "Sommaire n°45 – le sommaire complet Par La Rédaction, septembre 2015 C’est la rentrée, avec dans notre musette des coups de gueule, des énervements en tout genre. L’été ne nous a pas calmés. On est en colère ! Ras le bol de la situation des migrants, des fantasmes qui nourrissent les haines, des chiffres qu’on ignore.Ras le bol des gouvernements qui disent s’occuper de la planète et qui s’en foutent royalement. Ras le bol de la désertification médicale qui force à parcourir des centaines de kilomètres pour se faire soigner, accoucher. Ainsi l’histoire du bassin d’Ambert. Heureusement, il y a les dessinateurs pour nous faire rigoler, nos chroniqueurs pour nous changer les idées, les pages culture pour nous faire lire, penser, rêver. Et une expérience grenobloise plutôt réjouissante… Le sommaire complet : PARTAGEZ CET ARTICLE" n°45 – le sommaire complet 1 "Sommaire n°49 N°49 – Le sommaire complet Par La Rédaction, janvier 2016 L’état d’urgence en passe d’être constitutionnalisé doublé d’un projet de déchéance de nationalité, un pays qui se fracture entre partisans aveugles de ces mesures liberticides et démocrates convaincus, des voix qui s’élèvent pour ramener à la raison le président et le Premier ministre arc-boutés dans leur obstination dangereuse en ce début d’année 2016. Pour nous, une seule solution : l’état d’urgence, c’est qu’ils dégagent ! Côté socialiste, il y a quand même des députés (pas beaucoup) qui l’ouvrent. Ainsi Pouria Amirshahi pour qui rien de la politique de Hollande et Valls ne trouve. Dans son entretien, le député PS considère qu’« imposer une réforme constitutionnelle en plein état d’urgence est un crachat à la figure de la démocratie. Je ne connais pas une démocratie qui fasse ça ». Il ajoute : « Refuser comme seul projet collectif la guerre à l’extérieur et la surveillance à l’intérieur » et en appelle à une alternative qui dépasse les clivages actuels. Dossier État des lieux de l’état d’urgence. Léa Gasquet et Charlie Duplan dressent un bilan des assignations à résidence, des perquisitions, des arrestations après les attentats du 13 novembre. Conclusion : tous aux abris ! Avec de réelles et sérieuses inquiétudes quant aux libertés individuelles. Même le patron de la commission des lois PS qui a décidé de contrôler les pratiques policières sous l’état d’urgence émet de sérieuses critiques. L’état d’urgence est à contrôler d’urgence. Déchéance de nationalité = déchéance de la gauche. Cette mesure qui recycle l’une des idées phares du Front national fait honte à la gauche. Cette loi inefficace est une basse manœuvre politicienne qui inscrit l’inégalité des citoyens devant la loi et finit d’ancrer le gouvernement à droite.  Analyse de Thierry Leclère Coups de boule Décevante, la COP21 et l’Accord de Paris (AdP) ? Pire encore, pour Laure Noualhat, qui assure que l’AdP a l’ambition d’une huître. Tout le monde se congratule, se félicite mais en réalité le texte ne prévoit rien de concret, rien de contraignant. Débile, la trouvaille proposée par Stéphane Le Foll, le ministre de l’Agriculture, pour limiter les émissions de CO2 : compter sur les lombrics. Sauf que laisser travailler la terre, c’est bien, même si c’est pas nouveau, sauf quand le capital et l’industrie s’en mêlent… Par Antoine Lopez Société Écologie En toute opacité, le gouvernement français distribue à la pelle des permis miniers, quitte à faire des ravages sur l’environnement. Blandine Flipo raconte au grand jour cette exploitation du sous-sol organisée par les compagnies minières et que personne ne freine. Écologie toujours. Fixer un prix du carbone fait consensus, au moins apparemment. À y regarder de plus près, comme l’a fait Pierre Concialdi, c’est un enfumage. Éducation Éducs de rue à la rue. La France laisse crever la prévention spécialisée et ses éducateurs, les derniers à garder des liens avec les jeunes dans les quartiers populaires et les campagnes. On préfère les caméras de surveillance et la police municipale. Maud Dugrand signe ce reportage. Migrants Dans un village de 2 000 habitants, un couple a voulu accueillir des migrants. Pour le faire en toute transparence, ils ont déposé une demande aux autorités. Depuis, c’est le silence. La réforme du droit d’asile du 2 novembre devait simplifier les démarches des réfugiés. Résultat, c’est une grosse pagaille et l’État se décharge de ses responsabilités sur les associations. Par Léa Gasquet. Du côté des dessinateurs « Banzaï » de Siné. Les planches des dessinateurs : Mix & Remix « Le bon esprit »; Jiho « Pourvu que ça dure » ; Berth « Des balles au cul qui se perdent » ; Faujour « Trouble à l’ordre pudique » ; Carali « Odeur de brûlé » ; Lindingre, «Lindingre, dessinateur engagé » ; Willem aime la couture. Toujours en exclusivité, Geluck se lâche. Enfin, le portrait-robot de Rémi Malingrëy. Et dans les pages : Desclozeaux, Berth, Willis from Tunis, Malagon, Mric, Mix & Remix, Puig Rosado, Jiho, Carali, Kap, Malingrëy, Lindingre, Pakman, Fernand, Krokus, Faujour, Lasserpe, Lacombe,  Vivant. Cartes postales En Espagne, Podemos attend son heure. Après sa percée dans les urnes et au Parlement, le mouvement qui prône la fin de l’austérité et la démocratie participative réfléchit à sa  stratégie des années à venir. Par Thomas Saint-Cricq et Adrien Ortavent. En Autriche, la société civile, contrairement à l’État, s’est mobilisée très tôt pour accueillir dignement les migrants arrivant sur son sol. Par Bertrand Dhellemmes. En Israël, notre correspondant Michel Warschawski dresse le bilan de l’année 2015. Quant à la Suisse, elle a de sérieux problèmes avec ses avions qui ne décollent pas hors des heures de bureau. Nos chroniqueurs Jean-Marie Laclavetine : « Fierté vomitive ».
 Delfeil de Ton : « Retour de Jean parmi les gens ».
Isabelle Alonso : « Résistance ! » 
Christophe Alévêque : « Que l’année 2016 soit miraculeuse ! » Jackie Berroyer : « Alors, où il en est ? » Fiches conseil – Perquisition, assignation à résidence. Le mode d’emploi par notre avocat maison Dominique Tricaud. – Galette des rois ou galette républicaine ? Faites un peu d’histoire avec Jean-Claude Ribaut. – Écologie, tous responsables. N’attendons pas les grand-messes sur le climat et les bonnes résolutions des chefs d’État pour agir individuellement. Kate Entringer liste les quelques trucs faciles à faire. – Administration. Tout sur la Prime d’activité, avec exemples à l’appui. Par Léa Gasquet qui a tout compris. Dans notre baz’Arts Comme chaque mois, des films, des livres, des expos… Avec Noël Godin, Jean-Jacques Rue, Jean-Pierre Bouyxou, Martine Laval et Philippe Lespinasse. Ils parlent d’un drôle de dandy, d’un ex-fricfraqueur de charme, des losers magnifiques, de cinéma anarchiste, d’un dessinateur décontracté du gland. PARTAGEZ CET ARTICLE" N°49 – Le sommaire complet 1 "Sommaire n°52 N°52 – Le sommaire complet Par La Rédaction, avril 2016 « Sois jeune et ouvre-la ! » lance Siné à la une de Siné Mensuel ce mois d’avril. S’il n’était pas à l’hôpital, il les aurait rejoints dare-dare, les manifestants, pour crier : À bas la loi El Khomri ! À bas les charges de flics ! À bas les conneries des socialos ! PARTAGEZ CET ARTICLE" N°52 – Le sommaire complet 1 "Sommaire n°28 n°28 – le sommaire complet Par La Rédaction, février 2014 Dès qu’un mec calanche, il devient une icône. Nous, les hommages, ce n’est pas notre tasse de thé ! Et puis, pour nous, Cavanna était déjà une icône avant de disparaître. Alors, nous avons pris un réel plaisir à réunir ses vrais amis pour prolonger les moments inoubliables passés avec le Rital : Sylvie Caster, Stéphane Mazurier, Jackie Berroyer, Jean-Marie Laclavetine, Delfeil de Ton, Siné, la petite Virginie… CE MOIS-CI, NUMÉRO SPÉCIAL AVEC DEUX COUVERTURES TÊTE-BÊCHE Ian Hamel revient sur les fichiers trafiqués de HSBC. Pendant six semaines, les fichiers d’Hervé Falciani ont été entre les mains des services secrets. Un délai nettement suffisant pour effacer des noms ou… en ajouter ! L’extrême droite radicale tente de prendre le pouvoir dans un quartier de Lyon. Dans le Vieux-Lyon, les gros bras de l’extrême droite intimident pour prendre le contrôle du quartier. Les agressions deviennent de plus en plus violentes. Dans l’indifférence des élus et des flics. Par Geoffrey Livolsi. Rassurez-vous. La SNCF met le paquet sur la maintenance… Avec des sous-traitants ! À quand le prochain Brétigny-sur-Orge ? Par Blandine Flipo. Le PTCI, Pacte transatlantique de commerce et d’investissement. Imaginez un monde où les multinationales pourraient enfin polluer en toute sérénité et se gaver des derniers lambeaux du secteur public. Il est pour 2015. Par David Ramasseul. Ils se sont comportés comme des malfrats, ont été condamnés, rien n’y fait. Leurs partis les réinvestissent et les électeurs continuent à les élire. Petit tour d’horizon de leur passé peu reluisant. Patrick Balkany à Levallois-Perret, Pierre Bédier à Mantes, Manuel Aeschlimann à Asnières, Alain Carignon à Grenoble, Jacques Bompard à Orange… Grand entretien avec Xavier Mathieu. Le porte-parole des Contis n’a pas retrouvé de travail à l’usine. Il revient sur ses années de lutte et dresse le portait d’une classe ouvrière en plein désarroi. PARTAGEZ CET ARTICLE" n°28 – le sommaire complet 1 "Sommaire n°48 n°48 – le sommaire complet Par La Rédaction, décembre 2015 Charlie Hebdo, Hyper Cacher, le 7 janvier. Bataclan, Stade de France, Petit Cambodge, Carillon, La Bonne Bière, Casa Nostra, La Belle Équipe, Comptoir Voltaire, le 13 novembre. Bilan de cette sauvagerie sanglante : un pays mis sous la coupe de l’état d’urgence, des libertés restreintes, des interdictions de tous ordres et une surveillance permanente. Pour la bonne cause ou au bénéfice des pleins pouvoirs à la police ?  Restons vigilants et  l’œil bien ouvert pour dire non à l’État policier, non au couvre-feu de l’ordre moral, non à la censure en France et dans le monde. Continuons à faire ce qu’on sait faire le mieux : dénoncer, gueuler, dessiner. Abonnez-vous à Siné Mensuel –  Récit. Le soir des attentats, Charlie Duplan, un de nos journalistes, était rue de Charonne. Il se dirigeait vers le resto-kebab d’un de ses amis, qui est situé juste en face de La Belle équipe où il y eut dix-neuf morts. Il raconte. – Interview : Depuis les attentats, notre chroniqueur humoriste Christophe Alévêque,  qui a entamé la tournée de son spectacle, assure être libre sur scène mais pas à la télé. « Le politiquement correct, c’est : pas de couilles, pas d’embrouilles ». Il assure « devoir se battre contre le couvre-feu moral, ne rien lâcher, sinon on est des victimes, des morts-vivants ». – Après le choc des attentats, les lieux communs sont apparus. Revue de détail des phrases les plus idiotes. Par Léa Gasquet et Charlie Duplan. – L’état d’urgence décrété puis voté le 20 novembre devrait se terminer fin février 2016. En théorie. Mais rien n’est moins sûr. Qui nous dit que la menace terroriste sera éradiquée ? Et puis donner les pleins pouvoirs à la police, c’est bien utile. Les dérapages et les abus ont commencé. Par Marie Cigali. – La vente d’armes continue. Le Salon mondial de la sécurité intérieure des États, qui s’est tenu quelques jours après l’horreur du vendredi 13 novembre, n’a pas été annulé. Bons baisers du Qatar, des États-Unis, de la Chine et du ministère de l’Intérieur. Hallucinant. Par Marie Cigali. – Dessinateurs au front. Les dessinateurs du monde entier continuent de nous faire marrer. Au péril de leur vie. Tour d’horizon de la résistance en Iran, en Jordanie, en Palestine, en Israël, en Syrie, en Algérie, en Tunisie, en Libye, au Tchad, de Kiev à Moscou. Mais aussi en Indonésie et aux Philippines, en Inde, en Malaisie, en Thaïlande, en Chine, à Cuba et en Europe. Par Léa Gasquet, Charlie Duplan et Kate Entringer. Coups de boule Écœurant, le dernier livre de Philippe Val. Catherine Weil Sinet remet à sa place celui qui se dit être le Saint Patron, l’unique gardien de la mémoire d’un journal, Charlie Hebdo, qui n’a pas été créé par lui. Et pour soutenir sa thèse aussi fausse que mégalomane, elle fait la liste des mensonges, contre-vérités d’autant plus faciles à soutenir que Val fait parler les morts. Un salaud doublé d’un fou qui mérite bien un coup de boule. Siné en rajoute une tonne, en jetant sur ce « falsificateur qui pue tellement de la gueule » un tombereau d’insultes. Société – Écologie. Chronique d’une catastrophe annoncée, épisode 4. Laure Noualhat détaille ce « fonds vert » que les pays riches ont permis d’abonder de 100 milliards par an à partir de 2020. À ce jour, la cagnotte est de 62 milliards alors que l’engagement a été pris il y a six ans. L’argent, nerf d’une guerre déjà perdue… – Écologie encore. Dans la série arnaque, trompe-l’œil et autres pièges à cons : la compensation. Blandine Flipo déshabille cette obligation faite aux promoteurs de compenser les dégâts causés à la nature. En vérité, cette bonne intention profite aux profiteurs. – Chômdu. L’Unedic assure que le chômage devrait baisser fin 2016. Pierre Concialdi n’est pas tombé dans le piège de cette annonce. Décryptage de ce trompe-l’œil. Du côté des dessinateurs : « Banzaï » de Siné. Les planches des dessinateurs : Mix & Remix, « Cop 21 LHOOQ »; Jiho, « Pourvu que ça dure » ; Berth, « Vive les guerres » ; Faujour, « Temesta d’urgence » ; Carali, « Odeur de brûlé » ; Lindingre, «Madame La France » ; Willem ou le Christ en majesté. Toujours en exclusivité, Geluck se lâche. Et dans les pages: Desclozeaux, Berth, Willis from Tunis, Malagon, Mric, Mix & Remix Rosado, Jiho, Faujour, Fernand, Lasserpe, Lacombe, Krokus, Pakman, Lindingre, Vivant. Dans nos cartes postales : Ailleurs qu’en France, ce n’est pas la pleine forme non plus. En Inde aussi, les bigots tuent, raconte Serge Quadruppani. En Grèce, on se demande si Tsipras n’aurait pas fricoté avec les Américains, note Yannis Youlountas. En Israël, qu’en est-il vraiment de la démocratie, s’interroge notre correspondant Michel Warschawski. Heureusement qu’il y  a Thomas Sankara, du moins son souvenir, pour sauver le peuple burkinabé. Et nos chroniqueurs : Jean-Marie Laclavetine : « Tremblez kamikazes »,
 Delfeil de Ton : « L’honneur et la patrie »,
 Isabelle Alonso : « On ferait mieux de leur demander pardon »,
 Jackie Berroyer : « Ne dites à personne que j’en parle à tout le monde ». Fiches conseil : – Bouffer du curé : une bonne idée pour Noël. Sachez bien l’accommoder grâce à Jean-Claude Ribaut. – Se faire des plans à quatre, cinq voire bien plus. L’avenir est dans l’habitat groupé pour partager les espaces mis en commun et réduire la facture logement. Par Jean-Jacques Rue. – My tailor is not rich. Kate Entringer vous donne tous les trucs pour devenir polyglotte gratos. – Changer d’état civil. Un casse-tête pour les trans. Explications de Léa Gasquet. Et pour finir : Noël et sa traditionnelle angoisse du cadeau. On se détend ! Terminées les pannes d’inspiration, l’équipe de Siné Mensuel vous propose ses coups de cœur. PARTAGEZ CET ARTICLE" n°48 – le sommaire complet 1 "Sommaire n°56 N°56 – Le sommaire complet Par La Rédaction, septembre 2016 Pour nous, l’été a été (aussi) studieux. Si, si ! On n’a pas que bu du Morgon à la mémoire de Siné et pour fêter les cinq ans du journal. On a travaillé, on a réfléchi et on a imaginé un canard avec plein de changements pour continuer à rigoler, se moquer, gueuler encore plus fort et chier dans la colle et les bégonias. Y a intérêt, parce qu’avec la vie politico-sociale qu’on a et une campagne présidentielle qui nous emmerde déjà copieusement, une seule solution : faire mal parce que ça fait du bien ! PARTAGEZ CET ARTICLE" N°56 – Le sommaire complet 1 "Sommaire n°54 N°54 – Le sommaire complet Par La Rédaction, juin 2016 Un mois que Siné est parti s’installer sous son cactus du cimetière Montmartre, le 5 mai. Dans Siné Mensuel de juin, sa famille, ses amis, les chroniqueurs et les dessinateurs lui disent au revoir. Les lecteurs aussi, qui ont englouti le site et la boîte aux lettres du journal sous une avalanche de mots gentils, de pensées tristes et reconnaissantes, de souvenirs de dessins, de morgon et de combats. Justement, le combat continue. Bob le voulait, nous aussi. La preuve : ce numéro et les autres à venir. Avec encore et toujours de la niaque, des coups de gueule et des crayons entre les dents pour, comme disait le patron, « continuer à chier dans la colle ». Banzaï ! À la place de la Zone inimitable de Siné, on publiera ses dessins. « Pour nous, il y a évidemment une grande tristesse à continuer sans lui, un grand vide, mais aussi une formidable envie, explique Catherine Sinet. Pas facile. À nous d’être à la hauteur, à vous de nous dire si on chie à côté des bégonias. Ce mois-ci : J’aime pas les flics ! » PARTAGEZ CET ARTICLE" N°54 – Le sommaire complet 1 "Sommaire n°51 N°51 – Le sommaire complet Par La Rédaction, mars 2016 Sus au gouvernement, à Valls, à Macron, à Hollande qui trahissent la gauche. Trop c’est trop. La coupe déborde tellement que Martine Aubry s’y est mise aussi. Tant mieux. Plus on sera nombreux, plus on sera forts pour dégommer ces tentatives de destruction massive : code du travail, déchéance de nationalité, accueil des migrants. PARTAGEZ CET ARTICLE" N°51 – Le sommaire complet 1 "Tribunes Leçon de mémoires du docteur Tulp Par La Rédaction, septembre 2015 Joyeux anniversaire Siné Mensuel et longue vie à Siné ! Amicalement. Signé : Le Renversiste PARTAGEZ CET ARTICLE" Leçon de mémoires du docteur Tulp 1 "Dossier n°46 Les communs, une nouvelle voie révolutionnaire ? Par Léa Gasquet, octobre 2015 Qui a dit qu’il n’y avait « pas d’alternative » ? Que nous étions condamnés à subir les effets destructeurs du capitalisme ? Partout dans le monde, des millions de personnes, dans des communautés auto-organisées, se sont affranchies de la loi du marché pour gérer, partager, échanger des ressources, de l’eau au logiciel. C’est ce qu’on appelle les communs. Première femme à recevoir le prix Nobel d’économie en 2009, Elinor Ostrom a fait passer Margaret Thatcher pour une menteuse. « There is no alternative. »  Ah non, vraiment ? À la célèbre maxime de la Dame de fer, la chercheuse américaine oppose une réalité : l’efficacité des communautés auto-organisées autour du partage des ressources. Villageois suisses, paysans népalais, pêcheurs du Maine ou de l’Antalya turque sont des « commoners », ils gèrent ensemble les ressources de la Terre comme des biens communs. Avec l’avènement d’Internet, d’autres commoners sont apparus : militants du logiciel libre, contributeurs de Wikipédia, ils ont transformé le Web en nouveau bien commun. Aujourd’hui, les commoners sont partout, prêts à en découdre avec le capitalisme. Ces résistants ont les traits d’un groupe de retraités qui taillent les rosiers du jardin partagé au coin de la rue ou d’une bande d’ingénieurs qui construisent la première voiture collaborative en open source. Les pêcheurs et les wikipédiens Au pied des monts Taurus, sur la côte méditerranéenne de la Turquie, les pêcheurs d’Alanya ont tenu le coup grâce aux communs alors que la concurrence et l’absence totale de règles avaient manqué faire disparaître d’un même coup poissons et pêcheurs dans les années 1970. Plutôt que de continuer à se tirer la bourre, une centaine d’entre eux ont choisi de coopérer. Après une décennie d’expérimentations et de ratés, la petite communauté se met d’accord sur une organisation qu’Elinor Ostrom a étudiée de près : tous les ans, des secteurs de pêche sont alloués par tirage au sort. Puis c’est à qui perd gagne, chaque jour de septembre à janvier, les pêcheurs se déplacent d’un secteur vers l’est et inversement vers l’ouest de janvier à mai pour que chacun ait accès aux meilleurs « spots ». Au printemps, on laisse les poissons copuler. La ressource est préservée, les marins ne sont plus en compétition, les chances de remplir ses filets sont équitables. Plus de raison donc de se taper dessus ; d’ailleurs « les rares conflits s’arrangent sans heurts au café », constate la chercheuse. Autres lieux, autres projets, mais même philosophie. Ancien étudiant de l’université de l’Indiana, à Bloomington, où dame Elinor Ostrom a enseigné jusqu’à sa mort en 2012, Jimmy Wales a démarré sur Internet en lançant un site érotique avant de s’associer à Larry Sanger, docteur en philosophie, pour fonder Wikipédia en 2001. Disséminés partout dans le monde, les wikipédiens constituent à ce jour la plus vaste communauté autogérée. Rien qu’en France, l’encyclopédie libre compte 2 millions de membres, dont 14 500 contributeurs actifs. Leur ressource à eux, c’est le savoir et, comme les pêcheurs turcs, ils ont adopté des règles pour gérer et protéger ce bien commun. Tout le monde peut écrire ou corriger des articles. Absolument tout le monde. Mais pour éviter les actes de vandalisme, des administrateurs élus par la communauté peuvent exclure les importuns en bloquant leur adresse IP, ce qui revient à empêcher leur connexion sur le site. Un comité d’arbitrage, élu lui aussi, s’assure que les administrateurs ne virent pas despotes. Ces règles ne sont toutefois pas gravées dans le marbre, la communauté est un lieu de perpétuelle négociation. Et si la fiabilité de certains articles suscite la méfiance, il faut bien reconnaître à Wikipédia sa formidable productivité : 1,6 million d’articles documentent des sujets aussi variés que les virus informatiques, le trogon aux yeux blancs ou… le collier de nouilles. Ni Loi… ni lois « Les communs existent dès lors qu’une communauté ou un groupe décide de gérer une ressource de manière collective, avec en vue un accès à celle-ci et une utilisation équitables et durables », définit David Bollier, l’un des théoriciens du mouvement, dans La Renaissance des communs. Matériels ou immatériels, locaux ou mondiaux, les communs des pêcheurs turcs ou ceux des wikipédiens échappent autant à la loi du marché qu’aux lois de l’État. Les seules règles qui vaillent sont celles négociées au sein de la communauté, pour la simple et bonne raison que chacun a eu son mot à dire et gagne davantage à les respecter qu’à les transgresser. Qui mieux que les premiers concernés sont les plus à même d’organiser et de réguler l’usage d’une ressource ? Certainement pas le marché et malheureusement pas l’État non plus, cette grosse machine trop lourde, trop lente et bien trop soumise aux intérêts des grandes entreprises. Au Brésil, en 2006, Lula cédait au privé l’exploitation des bois précieux de la forêt amazonienne au détriment des populations indigènes. En France, c’est à l’industrie agricole que l’État offre 13 hectares de zones humides abritant des espèces protégées autour du futur barrage de Sivens. Pour autant, les partisans des communs ne sont ni des anarchistes ni des communistes. S’il valorisent l’autogestion, ils exigent également que l’État joue un rôle dans la protection des communs, sans pour autant confisquer les ressources ou les moyens de production. « Des alliances avec un communisme nouveau qui tirerait le bilan des dictatures sont possibles dès lors que le fonctionnement “de bas en haut” deviendrait la règle… comme il l’était au début du communisme du xixe siècle », suggère Hervé Le Crosnier, chercheur à l’université de Caen et membre de l’association Vecam qui s’attache à faire connaître le mouvement dans le monde francophone. « Depuis le xixe siècle, la pensée politique est binaire », déplore la présidente de Vecam, Valérie Peugeot. « Si la droite est au pouvoir, la priorité est au marché et à la propriété privée ; si c’est la gauche, elle va favoriser le secteur public. Ce n’est jamais qu’une question de dosage ou une alternance des deux. Les communs sont une alternative. » Barons contre paysans Soit. Mais s’il était si facile « de faire du commun », pourquoi ne pas l’avoir dit plus tôt ? « L’histoire des biens communs est intimement liée à celle du capitalisme qui n’a eu de cesse d’en faire des marchandises », remarque Hervé Le Crosnier. Dans son Introduction aux communs de la connaissance, il en raconte la petite histoire. Dès le Moyen Âge, les barons anglais se sont accaparé les pâturages communaux sur lesquels les paysans faisaient paître leurs moutons et les forêts où ils récoltaient miel, champignons et bois de chauffage, privant ainsi les plus démunis de leurs moyens de subsistance. « Ils sont allés grossir les masses laborieuses des villes et ont fourni au capitalisme la main-d’œuvre dont il avait besoin. » L’enclôture des communaux est pourtant présentée comme un progrès : au cœur de la pensée libérale depuis le siècle des Lumières, la propriété privée est considérée comme un droit fondamental et justifiée par le souci de la productivité. La gestion de la terre en parcelles privées serait plus efficace, voire même la seule façon d’éviter la surexploitation des ressources par ces imbéciles de paysans. C’est du moins la théorie du sociobiologiste et non moins ignorant Garrett Hardin, très apprécié des tenants du libéralisme économique. « En réalité, la productivité a augmenté à l’époque grâce à des innovations agronomiques et à l’arrivée concomitante de la pomme de terre », répond Hervé Le Crosnier. « La théorie de Hardin est battue en brèche par les travaux d’Elinor Ostrom, mais elle a fait beaucoup de mal aux communs. » Dans le monde occidental, ceux-ci se réduisent comme peau de chagrin. Les logiciels libres contre le marché « La pratique des communs n’a jamais complètement disparu », nuance David Bollier, « mais jusqu’à aujourd’hui, ceux par exemple des Amérindiens et d’autres peuples indigènes sont souvent restés invisibles ou marginaux. » Avec la démocratisation d’Internet depuis les années 90, les théoriciens des communs en voient émerger d’une nouvelle sorte : le cyberespace et les programmes informatiques sont revendiqués comme tels par la communauté des bâtisseurs du Web au sein des universités américaines. « Les premiers informaticiens étaient avant tout des scientifiques. Lorsqu’ils élaboraient des logiciels, ils échangeaient leurs informations librement puisque leur but était de faire avancer la recherche, pas de les vendre », se souvient Lionel Allorge. Cet informaticien français est administrateur de April, une association de militants du logiciel libre. « Mais très vite, ils se sont confrontés à l’industrialisation de l’informatique. Des entreprises comme IBM ont commencé à commercialiser des logiciels protégés sous copyright. » Le marché ne supporte pas les échanges non marchands, c’est bien connu. Comme les pâturages communaux du Moyen Âge, ces nouveaux communs du numérique se trouvent à leur tour « enclôturés ». Face à ce qu’il estime être une dérive dangereuse, Richard Stallman, programmeur au MIT, riposte dès les années 1980 en créant GNU, un système d’exploitation libre, c’est-à-dire ouvert et modifiable, protégé par une licence libre, stipulant que toutes les améliorations postérieures devront profiter à la communauté. « Aujourd’hui les logiciels libres, c’est un peu comme les produits bio », s’amuse Lionel Allorge, « ça demande plus d’efforts pour les produire et se les procurer, mais cela correspond à une démarche éthique. » A priori, les militants du libre qui partagent leurs logiciels ne cherchent pas à espionner vos données personnelles comme le fait Microsoft. Pour les novices, le navigateur Firefox, les outils bureautiques OpenOffice ou LibreOffice sont un bon début, les systèmes d’exploitation libres comme GNU/Linux étant réservés aux geeks à l’aise avec le code informatique. Dématérialisés, ces nouveaux biens communs du numérique sont « non rivaux » : l’usage par l’un n’empêche personne d’en profiter ni n’en diminue la quantité. Leur mise en commun est donc simple comme un clic. « Une fois que la communauté a créé un logiciel libre, il est en abondance », ajoute le philosophe Michel Bauwens en s’appuyant sur La Nouvelle Société à coût marginal zéro de l’économiste américain Jeremy Rifkin. En effet, faire une copie d’un logiciel ne coûte quasiment rien, un peu d’électricité et une clef USB tout au plus. On dit que son coût marginal tend vers zéro. Alors que les entreprises d’informatique créent artificiellement de la rareté avec les copyrights ou les droits d’auteur pour rétablir la balance entre l’offre et la demande – et justifier leur commercialisation – les logiciels libres détruisent cet équilibre. Et donc le marché. Vers la fin du capitalisme ? « Les communs vont dépasser le marché et devenir le modèle dominant », assure Michel Bauwens dans Sauver le monde. Cet optimiste se frotte les mains devant l’essor du peer-to-peer : « La collaboration de pair à pair crée du commun, et aujourd’hui les possibilités sont immenses grâce à Internet et au numérique. » Preuve en est de la multiplication des projets open source : cartographie, matériel médical, design ou architecture… sur Internet. On ne trouve plus seulement des logiciels libres mais les plans d’une maison en libre téléchargement sur Wikihouse, d’une chaise sur Opendesign, un stéthoscope, une mappemonde, une prothèse de main et même une voiture en open source ! La Wikispeed est un petit bolide qui consomme moins de 2 litres aux 100 kilomètres, issue de la collaboration de 500 bénévoles. À l’origine de ce projet qui enthousiasme tant Michel Bauwens, il y a Joe Justice, un informaticien de Seattle alors en lune de miel à Hawaï. Au volant d’une puissante voiture de sport louée pour l’occasion, il réalise soudain qui si tout le monde conduisait des voitures comme celle-là, la planète ne s’en remettrait pas. De retour chez lui, il se lance dans la construction d’une voiture écolo et publie régulièrement l’avancée de son travail sur son blog. Très vite, une quarantaine d’internautes se joignent à lui et, deux ans plus tard, en 2010, une version bêta de la Wiki-speed sort du garage de Joe. L’équipe Wikispeed, qui s’étoffe au fil du temps, a réalisé le pire cauchemar des constructeurs automobiles : une voiture dont les plans sont en libre accès sur Internet et qui ne comporte aucun mécanisme d’usure intégré – le moteur est aussi simple à changer que les roues. Dans le modèle du pair à pair, les producteurs étant aussi les utilisateurs, ils n’ont d’autre motivation que de construire la voiture la plus durable, la plus sûre et la plus économique ! Pour Bauwens, l’économie du peer-to-peer est « quatre fois gagnante ». « Dans le système esclavagiste, c’est du gagnant-perdant, l’esclave est forcé de travailler pour quelqu’un d’autre. Ce modèle a périclité car le capitalisme, lui, basé sur la coopération gagnant-gagnant, était plus productif. Je travaille, je gagne un salaire. Je vends, l’autre achète. » Jusque-là, vous suivez ? « Le problème, c’est que le capitalisme ne tient pas compte de ses effets externes, il décharge sur la société, alors que dans le modèle peer-to-peer, l’objectif social est intrinsèque. Il y a donc au moins quatre gagnants : les parties qui coopèrent, la communauté et la société. » Déjà deux milliards de « commoners » Deux milliards de personnes vivent déjà des communs. Pour beaucoup, c’est un moyen de subsistance. Ainsi, les Indiennes de l’Andhra Pradesh doivent leur survie aux graines qu’elles s’échangent. « Ces semences locales ont permis à des milliers de femmes des petits villages de cet État d’échapper à leur destin d’ouvrières asservies et sous-payées, et de se constituer en paysannes dignes et autonomes », rapporte David Bollier. Et pour le reste du monde, ça ne sera bientôt plus un choix. Alors que les industriels peuvent breveter le vivant, que restera-t-il demain au commun des mortels ? C’est la question que pose le réseau des Semences paysannes ou l’association Kokopelli qui fait de la résistance en dealant des graines sous le manteau. Et que dire des 25 millions de malades du sida en Afrique subsaharienne, privés de trithérapie à cause des brevets qui ne permettent pas de produire des médicaments génériques à bas coût ? « On pensait avoir affaire à des problématiques disjointes jusqu’alors et chacun agissait dans son coin, alors que le point commun à tous ces mouvements, c’est justement leur volonté de faire des communs », résume Valérie Peugeot. Mais comme Monsieur Jourdain qui fait de la prose sans le savoir, les artisans des communs s’ignorent. Rédigé pendant le forum social mondial de Belem en 2009, le Manifeste pour la récupération des biens communs amorce une campagne de mobilisation internationale. En France, le mouvement se poursuit avec le festival Le Temps des communs en octobre ou avec la rencontre inattendue de paysans militants, de geeks de l’informatique et de jardiniers du dimanche. Et vous ? A lire aussi sur le site de Siné Mensuel l’article d’Olivier Landau : Tout savoir sur le revenu universel PARTAGEZ CET ARTICLE" Les communs, une nouvelle voie révolutionnaire ? 1 "Inédits Eco-hameau : la vie au vert Par Célia Prot, février 2016 De l’ancien moulin de Busseix, il ne reste que le nom. De nouveaux habitants, de 8 mois à 75 ans, ont investi le lieu il y a plus de­ dix ans pour lui donner une seconde vie : un éco-hameau géré sous forme de Société civile immobilière (SCI). L’heure de la retraite arrivée, Alain, ancien responsable de la commission énergie des Verts, a dit merde à la vie parisienne. Avec sa femme et deux autres couples, ils se sont associés et lancés à l’assaut de la Haute-Vienne, à deux pas du parc naturel du Périgord-Limousin. Leur objectif : une vie en collectivité, soucieuse de l’écologie et ouverte sur l’extérieur. Aujourd’hui, ils sont 16 à vivre au moulin à plein temps. La vie se partage entre habitats individuels en tous genres, maisons, yourtes, cabanes, roulottes et une maison commune. Sur place, tout est réfléchi pour réduire leur empreinte écologique. La centrale photovoltaïque, bricolée avec les moyens du bord, couvre 40 % de la consommation énergétique. L’eau alimente les maisons neuves par forage, une source approvisionne une autre habitation, des chauffe-eau solaires sont installés dans toutes les maisons et ils ont opté pour des toilettes sèches. Grâce à leurs pommiers, les habitants du Moulin de Busseix produisent près de 700 litres de jus de fruit les bonnes années. Le jardin potager, le poulailler et les quelques ruches assurent en partie l’autonomie alimentaire. « On fait des conserves et on congèle pour profiter des récoltes toute l’année », explique Alain. « On achète aussi des produits aux agriculteurs voisins. C’est une manière de participer à l’économie locale. » Recherche associés Le projet fait des émules. Les visiteurs sont nombreux à venir les rencontrer pour prendre des conseils, mais peu franchissent le cap. Pourtant, les habitants sont à la recherche de nouveaux associés. « L’idée n’est pas de se lancer comme ça à l’aveugle, on propose aux personnes intéressées de venir quelques jours pour découvrir vraiment et si elles sont toujours partantes, on cale un séjour prolongé. » Elizabeth fait partie de ceux qui ont sauté le pas. Elle aussi parisienne a fait le chemin du retour vers la terre. Une histoire de rencontre. Avec Klaus, éleveur de moutons, installé au moulin. « J’étais fonctionnaire à la mairie de Paris, j’en ai eu ras-le-bol de courir. J’ai 47 ans et je pensais à une nouvelle vie depuis un moment. Je suis venue fin 2014 pour une semaine de woofing et finalement me voilà installée pour de bon depuis la fin du mois d’août. » Les gens s’en vont, reviennent. Tous ont des envies et des vécus différents, il n’y a pas de formatage ni d’enfermement. « On ne veut pas être un ghetto écolo. C’est important pour nous de nous ancrer aussi localement, d’être ouverts sur l’extérieur. On participe à de nombreux apéros voisins, à des festivals, on héberge des stages de formation agricole… » Le collectif, l’avenir du XXIe siècle ? Ici, le collectif est important, les repas du midi sont partagés dans la maison commune et la livraison du bois de chauffage est l’occasion de se lancer ensemble dans un chantier de découpe. Au moulin, l’apprentissage est partagé et intergénérationnel. « Tondre les moutons, reconnaître les herbes au milieu des haricots, faire de la confiture, autant d’activités qui n’auront bientôt plus aucun secret pour moi », sourit Elizabeth. Les habitants ne se définissent pas comme une communauté mais bien comme un collectif. Christophe, fondateur d’Inf’ogm, un site d’information critique et indépendante sur les OGM, les biotechnologies et les semences, précise : « La seule différence entre les deux, tient, selon moi, de l’engagement financier. Dans une communauté, l’ensemble de l’argent est mis en commun. Pour l’instant, à Busseix, nous n’en sommes pas là. Mais ce n’est pas exclu ». Sur son choix de s’installer à Busseix, Christophe est clair. « Je pense que le collectif est une quasi nécessité actuellement. Dans les années 50, l’individualisme a été exacerbé, je crois qu’on sort enfin des Trente affreuses. Le collectif se choisit contrairement au lien de sang ou de territoire », argue-t-il, avant de poursuivre, « de tout temps, le nazisme, le communisme, la démocratie atomique, ont voulu créer un homme mais ça a été un plantage total. Il faut vivre sans modèle. Il faut passer le pas du collectif. Seulement, il n’y a aucun statut pour ce type de lieu, ça pose problème en matière d’héritage, entre autres. Il va falloir ce cadre réglementaire pour que le plus grand nombre passe le pas. Le voilà le défi du XXIe siècle. » PARTAGEZ CET ARTICLE" Eco-hameau : la vie au vert 1 "Siné Mensuel à la marche républicaine Par La Rédaction, janvier 2015 #gallery-2 { margin: auto; } #gallery-2 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 20%; } #gallery-2 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-2 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */ PARTAGEZ CET ARTICLE" Siné Mensuel à la marche républicaine 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Jiho janvier 2015 Par Lindingre janvier 2015 Par Berth janvier 2015 Par Mix & Remix janvier 2015 Par Mix & Remix janvier 2015 Par Mix & Remix janvier 2015 DU MÊME DESSINATEUR Par Mix & Remix janvier 2016 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 de dessins" La fabrique 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Jiho janvier 2015 Par Lindingre janvier 2015 Par Mix & Remix janvier 2015 Par Mix & Remix janvier 2015 Par Mix & Remix janvier 2015 Par Mix & Remix janvier 2015 DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" Epiphanie chez les Rois de l’humour 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Pape DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Jiho janvier 2015 Par Lindingre janvier 2015 Par Berth janvier 2015 Par Mix & Remix janvier 2015 Par Mix & Remix janvier 2015 Par Mix & Remix janvier 2015 DU MÊME DESSINATEUR Par Mix & Remix janvier 2016 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 de dessins" Le Pape 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Lindingre janvier 2015 Par Berth janvier 2015 Par Mix & Remix janvier 2015 Par Mix & Remix janvier 2015 Par Mix & Remix janvier 2015 Par Mix & Remix janvier 2015 DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Tar ta gueule à la récré ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS trafic d'armes DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Jiho janvier 2015 Par Lindingre janvier 2015 Par Berth janvier 2015 Par Mix & Remix janvier 2015 Par Mix & Remix janvier 2015 Par Mix & Remix janvier 2015 DU MÊME DESSINATEUR Par Mix & Remix janvier 2016 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 de dessins" Le problème du trafic d’armes 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Principauté de Monaco DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Jiho janvier 2015 Par Berth janvier 2015 Par Mix & Remix janvier 2015 Par Mix & Remix janvier 2015 Par Mix & Remix janvier 2015 Par Mix & Remix janvier 2015 DU MÊME DESSINATEUR Par Lindingre janvier 2017 n°53 Par Lindingre mai 2016 n°53 Par Lindingre mai 2016 Par Lindingre janvier 2016 Par Lindingre décembre 2015 Par Lindingre octobre 2015 de dessins" Charlène et Albert présentent leurs jumeaux 1 "Plus d'infos La folle journée du 22 Par La Rédaction, mars 2014 Nous sommes des voix anonymes de cette manifestation. Nous n’accepterons pas que les mots pré mâchés des médias nous volent la mémoire de cette journée. Nous ne succomberons pas aux pressions et aux mensonges de politiciens qui veulent juste nous diviser et rêvent de nous voir disparaître. A nous d’écrire notre histoire. Voici une collecte de récits et ressentis de cette journée. On vous appelle à les diffuser et à faire de même. La manifestation commence pour certain dès 7h du matin par des convois de tracteurs qui arrivent par les voies rapides ou les départementales. Le cortège parti de Vannes compte 150 tracteurs, celui de Rennes pas moins de 80. Ceux qui sont partis de là-bas invitent ceux qui les croisent en sens inverse sur la 4 voies à écouter radio bouchon, une radio pirate qui diffuse des émissions sur l’histoire des luttes paysannes. Tous les paysans ont mis la plaque d’immatriculation de Jean marc Ayrault sur leur véhicule. Depuis la zad, pas mal de gens sont partis avec les tracteurs. Dans les villages, au passage des convois, de nombreux riverains sont sur le pas de leur porte et applaudissent. Au final, 5 convois se rejoignent sur le périph’ nantais et viennent se positionner directement square Davier, au point d’arrivée de la manifestation. On dénombre 520 tracteurs,    l’équivalent d’un cortège de 3,5km, on va dire 4 avec les remorques. On peut lire sur pas mal d’entre eux  « tracteurs vigilants », le signe qu’ils sont prêt à venir sur la zad ou à entrer en action à coté de chez eux en cas de besoin, pour empêcher des travaux, défendre les champs et les maisons. Une trentaine de tracteurs rejoint le Pont Morand point de départ de la manifestation. Là-bas, dès 12h des cantines collectives accueillent les comités locaux arrivés de partout dans une soixantaines de bus. Pas mal de monde est logé chez des Nantais-e-s ou dans les villages alentours. Dès la veille, le local de Vinci était déjà recouvert d’une inscription et on voyait  des  personnes arpenter les rues de la ville  avec  des  sac à dos et panneau pour la manifestation. Vers  12h30  un  groupe  débarque  en  radeau  fait  main,  le  long  de  l’Erdre, avec une   banderole  « résistance et sabordage ». Tout au long de leur dérive, ils disposent au milieu de l’eau des drapeaux anti-aéroport sur flotteur.Pendant ce temps, quelqu’un fabrique une cabane dans un arbre à 30 mètres de la Préfecture, rappelant celles qui ont marqué la résistance dans la forêt de Rohanne en novembre 2012, sur la zad.. Depuis la veille, la préfecture met en place des grilles anti-émeutes partout autour du centre-ville, qu’elle a choisit, au dernier moment, de rendre inaccessible aux anti-aéroports. Une prise de parole initiale annonce que même si le Préfet a l’air d’avoir peur de nous, « ça ne va pas nous empêcher de manifester ». Des nantais nous témoignent qu’il leur est interdit de rentrer chez eux. Il y a des contrôles un peu partout. Au coin d’une rue, une personne se fait piquer la binette avec laquelle elle est venue défiler. A 13h15, au début, on a peu peur : on a l’impression de ne pas être aussi nombreux que prévu. Et puis assez vite, ça converge de partout.  Il y a un  afflux massif. La manif se révèle  immense, avec pas mal de gens qui  n’étaient sûrement jamais venus montrer, dans la rue, leur refus de l’aéroport. Jusqu’à 14h30, la queue de manif n’a pas fini de partir de Pont Morand et la tête de manif est déjà au niveau des machines de l’île. Il y a alors plus de 3km5 de manifestation continue sur des artère forts larges. Pendant ce temps des tracteurs remontent par l’autre coté de la zone rouge. Nous   sommes  des  dizaines  de milliers. C’est  la  plus  grosse mobilisation  anti-aéroport à ce jour et personne à Nantes ne peut ignorer sa présence dans la ville. Depuis le début du cortège ont voit arriver des chars: une salamandre jaune et noire de 15m  se dandine tranquillement.  Un tracto-triton géant ronronne. De très nombreux masques  d’animaux marquent le refus de la destruction des espèces et des mesures dites de compensation. On se délecte des centaines de panneaux faits main avec des slogans aussi drôles qu’imaginatifs. Sur un mode plus mégalo, une banderole géante est déployée depuis le haut des  immeubles, d’un coté à l’autre de l’avenue de Strasbourg en soutien à ceux qui se battent contre la construction d’une ligne à grande vitesse dans le Val de susa. Le 22 février est aussi une journée internationale de soutien aux personnes accusées là-bas de terrorisme et qui risquent jusqu’à 20 ans de prison pour s’être attaqués à un chantier. Au-delà de l’aéroport, la manifestation se connecte très visiblement avec un tas d’autres luttes contre l’aménagement marchand, sécuritaire et gestionnaire du territoire. Tout au long du défilé, pas mal de personnes s’emploient à donner une autre couleur à la ville et à en marquer certains points particuliers. Du marqueur à l’extincteur en passant par les oeufs de peinture, collages d’affiches et sprays. On découvre d’ingénieux mécanismes pour reproduire à l’infini un pochoir « la police tape la police tape la police tape la police tape la police tape la police… ».  La mairie, un tribunal, un commissariat, des caméras de vidéosurveillance, les grilles anti-émeute et les flics derrières sont redécorés. Sur un mur repeint, il ne reste bientôt plus que la trace de leurs silhouettes en gris sur fond de blanc dégoulinant. Sans surprise, le commerce Vinci immobilier, situé en début de manifestation, focalise les énergies débordantes et ne survit pas au passage d’autant de personnes qui tiennent à marquer leur animosité vis à vis du projet d’aéroport. Au fil du défilé, l’enseigne s’est fait peindre, puis ouvrir, puis repeindre, puis casser, puis rerepeinte. Les maquettes et mobiliers  ont  été  déménagés.  Il servira même à la fin de la journée de décor pour photos souvenirs de manifestants en famille avec panneaux et calicots. Un peu plus loin, des personnes amorcent un fumigène sur la voie ferrée pour avertir les trains de ne pas passer sur les voies. Ils invitent ensuite ceux qui le souhaitent à lancer des chaussures sur les caténaires. Cette action surprise désigne le rôle de la sncf dans la construction ligne à grande vitesse Lyon-turin dans la val de susa. L’ambiance sonore évolue au fil de la manif. Un groupe tout de rose vêtu forme une grande baukada « rythm of resistance », réunissant des formations de divers endroit qui se cale sur des canevas communs. Un peu plus loin, des rappeurs de la zad et d’ailleurs se relaient sur un tracteur et mettent en mot cadencés une critique sociale et des rages partagées. Autour d’un isoloir ambulant plein de déguisements, une sono marque des pauses sur le trajet et met en lien un certain nombre d’enseignes avec l’aéroport et son monde. Elles mettent en regard le tourisme, le renforcement des frontières et les expulsions, les rapports nord-sud et invitent à venir faire des pochoirs. Plus loin encore, une foreuse et une pelleteuse sont incendiées. Des manifestant-e-s désapprouvent, mais on entend aussi pas mal de « bien fait pour eux ! », surtout quand certains comprennent qu’il s’agit d’un chantier Vinci. Il y a tellement de monde et tout est tellement tellement étalé qu’il est impossible de comprendre tout ce qui se passe. Au niveau du croisement des trams, l’avant du cortège constate que le cour des 50 otages est bel et bien bloqué par des grilles anti-émeutes, ce qui, même selon les vieux militants nantais les plus aguerris, n’est jamais arrivé. Au lieu de s’arrêter comme prévu au square Daviais, la tête de cortège fait un pied de nez au préfet. 2 tracteurs contournent rapidement quelques véhicules de police et viennent se placer sur le pont Ododin. Quelques milliers de personnes entament alors un trajet annexe sur l’île Beaulieu, un point symbolique de la métropole et de la gentrification, avec ses pépinières d’entreprises high-tech, ses artistes dociles et ses grosses machines, son tribunal mégalo, le centre du FNAEG où sont collectés les fichiers ADN. Cela n’a pas l’air d’amuser tellement plus les autorités qu’on aille se balader là-bas et au bout d’un moment, alors que le cortège se distend un peu la police referme le pont et interdit le passage. Pendant  ce  temps,  cela  s’agite  du  coté  des  grilles  anti-émeutes  à  Commerce  qui  sont  ressenties  par  beaucoup comme un affront. Même si le dispositif policier a l’air solide, on reste pour marquer sa colère vis à vis de l’interdiction de manifester, de l’entêtement du gouvernement et de ses menaces de revenir sur la zone pour tout détruire, ou pour leur montrer qu’on peut être fort face à eux. D’abord des personnes tapent à main nues sur les plaques de plexis et grillage en se moquant des bleus derrière. Puis, dans un geste de défi, des tracteurs vont se mettre face aux grilles. Ça s’emballe petit à petit, des projectiles partent. En face, ça répond vivement – avec des grenades assourdissantes, lacrymogène et tirs de flashballs à gogo. Le préfet a l’air de vouloir donner une petite démonstration expresse du bordel qu’il est venu mettre dans le bocage pendant plusieurs mois avec l’opération César. Ses canons à eau s’évertuent, en continu, à recréer une zone humide à l’intérieur même de la ville. En face, une partie des manifestants ne se laissent pas compenser, ni déplacer. Pendant plus de 2h des gens attaquent les grilles, déterrent des pavés, lancent ce qui leur tombe sous la main. Un tracteur s’amuse un moment à bloquer le jet du canon    à eau. Un peu plus tard, des grappins sont arrimés au grilles et des dizaines de personnes tirent. En contrepoint aux explosions des grenades jetées par la police, un feu d’artifice lancé par quelqu’un dans la foule, pour la beauté du geste, illumine le ciel. Tout autour, des milliers de manifestants restent là plutôt tranquillement, sans forcément prendre part activement aux affrontements mais sans s’affoler pour autant. Régulièrement, des centaines de voix s’élèvent pour reprendre en choeur « Non à l’aéroport ! »    et accompagnent ceux qui courent sur les grilles. Beaucoup discutent, commentent, boivent un coup, se retrouvent, rient ou s’enthousiasment malgré les yeux humides de lacrymogènes.. Un bureau de contrôleurs de la TAN (transport de l’agglomération nantaise)    disposé entre deux voies de tram part en flamme, un peu plus loin, la vitrine d’un magasin « nouvelle frontières »    tombe, et le commissariat à l’angle se fait repeindre, ouvrir et retourner. Un appel est fait pour venir y faire la fête. Les tracteurs resté pas loin des grilles ne sont pas dans une situation évidente au beau milieu du chahut et se retirent petit à petit. Depuis 15H30, à 300 mètres de là et malgré les détonations, des milliers d’autres personnes sont réunies plutôt tranquillement autour des prises de parole qui débutent. Pas mal de monde fait des allers et retours. Des paysans de COPAIN ont commencé à creuser une mare sur le square pour concurrencer la Préfecture. Plus loin en arrière, une partie de la manifestation stagner sans toujours trop comprendre ce qui se passe. Vers 18h, tout le monde se regroupe le temps d’une petite boum sur le square Davier. Il y a de la joie ! On passe de Paint it black a du gros son techno et la foule danse tandis que les camions grillagés et canons à eau avancent petit à petit au rythme des charges de CRS, pour vider la place. Les tracteurs partent. Quelques milliers de personnes s’attardent et défient encore un peu la police qui mettra deux bonnes heures de plus à évacuer tout ce monde. Ils ne font pas de cadeaux et les blessés graves s’additionnent : mâchoire défoncée, nez retourné. L’un d’eux qui s’est pris une grenade en tir tendu, perdra son oeil le lendemain. En échangeant avec les uns et les autres sur le chemin du retour, il est clair que toutes les initiatives prises lors de cette manifestation n’ont pas été consensuelles. Elles ont pu soulever des malaises et débats autant qu’une enthousiasme débordant. Pour autant, nous n’avons senti à aucun moment une foule paniquée et divisée, mais bel et bien un mouvement commun, composite et solidaire rappelant la façon dont des formes hétérogènes de résistances aux expulsions ont pu cohabiter pleinement pendant une journée décisive comme le 24 novembre 2012 dans la forêt de Rohanne. Le soir même, ce qui ressort, chez toutes celles et ceux qu’on croise, est la force donnée par l’élan de la journée. Pour le pouvoir, une manifestation telle que celle-ci, dans toute sa diversité est absolument insupportable. Pas tant peut-être pour les quelques vitrines endommagées et machines de chantier ciblées, pour les agents de police contusionnés et barricades édifiées que pour la masse de personnes que ça n’avait pas l’air d’offusquer plus que ça sur le moment. Il est d’autant plus intolérable pour les autorités que les organisateurs de la manifestation refusent de tomber dans leur piège et constatent dans un communiqué commun le soir même « La préfecture avait choisit de mettre Nantes en état de siège et de nous empêcher d’être visible dans le centre ville. C’est la première fois qu’on interdit à  une manifestation d’emprunter le Cours des 50 Otages. Une partie du cortège est passée par l’île Beaulieu. Une autre a essayé de passer par le trajet initialement prévu et a fait face à une répression policière violente avec tir de flashball, gaz lacrymogènes et grenades assourdissantes. Cela n’a pas empêché les manifestants de rester en masse dans les rues de Nantes jusqu’à la fin. Il existe différentes manières de s’exprimer dans ce mouvement. Le gouvernement est sourd à la contestation anti-aéroport, il n’est pas  tonnant qu’une certaine colère s’exprime. Que pourrait-il se passer en cas de nouvelle intervention sur la zad ? Cette journée est un succès et les différentes composantes de la lutte restent unies sur le terrain. L’opposition ne fait que croître depuis 30 ans. Le gouvernement n’a pas d’autre choix que d’abandonner le projet d’aéroport ! » Dès  le  lendemain, le rouleau compresseur politique, le préfet, Ayrault et Valls réunis tentent désespérément de diviser le mouvement, d’en isoler une fraction et de la stigmatiser. Il s’agit de désigner les occupant-e-s de la zad comme les gardiens d’un « camps d’entraînement la guérilla urbaine » ou comme « un mouvement armé » sur le thème du « kyste » maléfique à éradiquer… La recette est classique : incapables d’accepter l’idée qu’une colère vis à vis de la répression policière et des promoteurs de l’aéroport puisse se diffuser, ils désignent de fantasmatiques groupes de black blocs manipulateurs et étrangers, et envoient leurs experts vomir un montceau de caricatures grossières sur le sujet que Libération et d’autres reprennent sagement en les présentant comme des « enquêtes ». Ils ont beau chercher à se donner des leviers pour revenir expulser et pouvoir taper très fort sur certain-e-s pour tenter de faire peur à tous les autres, comme dans le val de susa. Ils savent pourtant bien que sur le terrain et au-delà, la colère pourraient être plus forte et plus partagée encore si ils s’entêtaient à lancer une seconde opération « césar » Sans peur du ridicule, toute la presse en choeur, nous parle de Nantes « dévasté ». On s’attend à un champs de ruines à perte d’horizon. En réalité les quelques transformations imposées au mobilier urbain n’ont pas eu l’air d’empêcher les nantais-e-s de se balader longtemps où que que ce soit. Si on doit vraiment parler de « dévastation » et de « violence », peut-être pourraient ils dire aussi quelques mots des maisons dévastées, des champs saccagés et des dizaines de personnes gravement blessées    par plus de 1200 policiers sur la zad, pendant les 5 mois qu’a duré l’occupation policière. Peut-être devrait-on rappeler que le Préfet vient de signer des arrêtés de démarrage des travaux et prétend aujourd’hui revenir vite et pour tout détruire définitivement. On nous demande aujourd’hui de rejeter toute idée de violence et de nous désolidariser de ceux qui brûlé leur machines, cassé leur vitrines, assailli leurs dispositifs. Mais personne ici n’oublie que si nous nous étions contenté de nous asseoir en travers de la route et de discuter quand ils ont débarqué le 16 octobre 2012, il n’y aurait aujourd’hui plus personne pour parler de la zad. Elle n’existerait sans doute déjà plus. Les journalistes, fascinés par les « affrontements » autant qu’il les rejettent, diffusent la peur, créent des catégories, cherchent à dérober nos souvenirs. Cela peut paraître impressionnant, mais c’est loin d’être la première fois dans l’histoire de ce mouvement, et.cela ne l’a jamais empêché de rebondir et de se renforcer. La chape de plomb qu’ils essaient de faire retomber sur cette manifestation ne nous fera jamais oublier  la  vitalité de cette journée, le ravissement de se sentir aussi nombreux-ses, les sourires  et la colère partagés. Quoi qu’ils en disent, cette manifestation était un moment rare et précieux, une étape majeure dans cette lutte. L’aéroport ne se fera pas ! PARTAGEZ CET ARTICLE" La folle journée du 22 1 "Société n°55 Les villes et villages où nous n’irons pas cet été Par La Rédaction, juillet 2016 Sur la route des vacances, il y a des petits détours à faire pour visiter des coins charmants… Mais des écarts s’imposent aussi pour éviter des endroits sinistres où habitants et élus ne sont vraiment pas fréquentables. VEROSVRES  : Les «mahométans» attendus avec des sabres Comme des milliers de Français en été, vous vous demandez, chers lectrices et lecteurs, où ne pas vous rendre en vacances, ne pas passer, ne pas s’arrêter pour boire un verre. Vous cherchez un village où l’on n’a pas envie de laisser un centime tant on sait qu’il tomberait dans l’escarcelle d’une ordure. Nous avons dégoté cette perle rare : Verosvres en Saône-et-Loire, 446 habitants. Figurez-vous qu’il y a quelques mois, le lycée a été menacé de fermeture, faute d’étudiants, et qu’une association locale a proposé à la préfecture qu’il devienne un lieu d’accueil pour 150 migrants durant quatre mois, le temps de régulariser leur situation administrative. L’âme patriotique des Vroulons s’est alors réveillée et la quasi-totalité du village mourant s’est élevée contre cette proposition. On n’est pas des lavettes à Verosvres, on a sorti l’artillerie lourde… Des tracts représentant une sélection de sabres «petit budget» pour se défendre face aux «mahométans », intitulés «Aux armes (légales) citoyens», des affiches ouvertement racistes ont germé un peu partout, plus une manif devant la préfecture. Des bonnes sœurs à la rescousse Quelques habitants, dont les religieuses locales, se sont offusqués de cette haine et ont tenté de ramener à la raison les Vroulons. Un Collectif accueil réfugiés a essayé de faire entendre une voix humaniste, mais face aux délires racistes et paranoïaques du reste de la population, le préfet a annulé le projet de relogement transitoire des migrants. Le déchaînement de violence repris par les petits potentats politiques locaux qui eurent là leur heure de gloire, a été sans limite et laisse amertume et dégoût à une partie de la population qui a découvert, impuissante, ce qu’était la véritable nature de ses voisins… Nous boycotterons donc ce village qui crèvera lentement en devenant un grand cimetière morne et triste. Petite note d’humour néanmoins, dans un tract de ces vilains qui se réjouissait de l’échec du projet, on se félicite que le village soit préservé… Pour ce qui me concerne, je n’y ai vu que des ronds-points et des rues sans âme. Car en plus d’être un village de racistes, Verosvres est désespérément moche ! Et partout en France : Y a du soleil, y a des fachos ! Cogolin, sa plage de sable clair, son charmant port de plaisance niché dans le golfe de Saint-Tropez, ses ruelles teintes d’ocre où l’on déguste, en terrasse, un apéro bien mérité… En plus, aucun risque d’être dérangé par des Roms. La municipalité FN a démoli leur camp avant la saison estivale. Dans une vidéo postée le 13 avril sur sa page Facebook, le maire de Cogolin, Marc-Étienne Lansade, s’est justifié. Face à «l’odeur» dégagée par «ces 1 000 mètres carrés d’immondices, de choses détruites, évidemment pour la plupart volées», il n’a pas reculé. À l’internaute qui se demande «où vont aller ces êtres humains avec leurs enfants?», monsieur le maire, doté d’un inégalable sens de la répartie, répond : «Ils peuvent aller chez vous si vous le souhaitez, une adresse à me communiquer?» Homme de goût, Lansade roule en Porsche et se pavane dans les discothèques branchées de Saint-Trop’. Homme d’ambition, il a rasé les mobile homes du Yotel, ce club de vacances prisé des familles modestes, pour y construire une luxueuse marina. Homme de culture, enfin, il rebaptise un parking «Maurice Barrès», interdit les spectacles de danse orientale «parce qu’ici on est en Provence, pas en Orient». Probablement attirés, comme vous, par le chant des cigales, le parfum de la lavande et le pastis de midi, les fachos s’épanouissent sous le soleil du Sud. Béziers, la réputation de Robert Ménard n’est plus à faire. Avec l’arrivée des beaux jours, ce dernier se révèle mélomane : «Le festival de Glastonbury aura sa zone réservée aux femmes. Les migrants mettent fin à l’esprit Woodstock…», tweetait ce dernier début juin. Amateur de blagues nazies et admirateur de Maurras, David Rachline, maire FN de Fréjus, coupe les subventions des assos de sa ville ou ferme les centres sociaux. Tandis qu’au Pontet, la gratuité de la cantine pour les familles les plus démunies est supprimée. Qu’ils crèvent ces fils de pauvres et de chômeurs, et qu’ils nous laissent profiter en paix de nos RTT bien méritées. Idem pour les migrants, «ces clandestins» qui «devraient tous être expulsés», estime Steeve Briois, maire FN de Hénin-Beaumont. «Qu’ils soient musulmans ou pas» d’ailleurs, précise le maire frontiste d’Hayange, en Moselle. Mais, à part quelques fondus de tourisme industriel et des cégétistes en pèlerinage sur des sites d’usines délocalisées, qui voudrait passer ses vacances en Lorraine ? Préférez la montagne ! À Charvieu-Chavagneux, sur la route des Alpes, l’édile est d’accord pour accueillir des réfugiés chrétiens car «eux au moins ne décapitent pas leur patron». Et à Lorette, dans la vallée du Gier, la municipalité enjoint les musulmans de «faire le ramadan sans bruit», merci. Ces sorties ne sont pas l’apanage des élus bleu marine, les maires étiquetés Les Républicains s’en tirent de façon tout à fait honorable. Vous pensiez asticoter les vagues sur la côte Atlantique ? Nous vous conseillons Montauban. Madame la maire, Brigitte Barèges (LR), mise en examen pour détournement de fonds publics depuis un an, dégoupille à propos du mariage homo : «Et pourquoi pas des unions avec des animaux ? Ou la polygamie ?» Sachez enfin qu’Avignon, Aix-en-Provence, Orléans, Mulhouse, Toulon, Nîmes figurent au palmarès des villes les plus homophobes établi par le comité France Idaho*. Boulogne-Billancourt et Courbevoie aussi, mais même en cherchant bien, on ne voit vraiment pas ce que vous iriez foutre là-bas cet été ! PARTAGEZ CET ARTICLE" Les villes et villages où nous n’irons pas cet été 1 "Société n°75 Ardelaine, la Scop qui tisse des liens Par Maud Dugrand, mai 2018 Ardelaine est une Société coopérative née dans la foulée de 1968. Cette filature de l’Ardèche est devenue une référence dans l’économie sociale et solidaire. Eh oui, les utopies, ça peut marcher ! Sur la façade de la filature, une pancarte : « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. » Comme un étendard brandi par une poignée d’idéalistes réalistes qui ont su créer, au fil des années, un modèle économique, écologique, social, convivial. Bienvenue à Ardelaine, une entreprise, mais bien plus que cela. La filature est installée dans le village de Saint-Pierreville, un village de l’Ardèche perché au-dessus de la vallée de l’Eyrieux, à une heure de route de la Voulte. La vue est spectaculaire. Organisée en société coopérative (Scop), l’entreprise compte cinquante salariés dont la moitié habite dans le village de 530 habitants. Tous les salariés sont payés au Smic et se partagent une vingtaine de métiers différents. Le travail se fait à la main dans les ateliers. Ici, on fabrique de la literie en laine, des matelas, des couettes, des coussins, des surmatelas mais aussi des vêtements. Ardelaine, contraction d’Ardèche et de laine mais aussi d’art de la laine, travaille avec 200 éleveurs de moutons. Soixante-dix tonnes de laine sont utilisées chaque année pour un chiffre d’affaires de deux millions d’euros par an. Alors bien sûr, un matelas Ardelaine ne coûte pas le même prix que du synthétique de chez Monsieur Meuble. Mais on peut le garder à vie, le faire recarder tous les dix ans, et les couettes restent douces et chaudes pendant vingt ans ! Ardelaine, c’est aussi un café-librairie au sol recouvert de tapis dans lequel on se sent tout de suite à l’aise. La librairie regorge d’ouvrages sur l’écologie, l’économie sociale et solidaire, le développement local, l’éducation. Quelques marches, plus haut, le restaurant. C’est là que nous retrouvons Béatrice qui nous raconte cette histoire née dans l’après 68. Elle a 20 ans quand elle rejoint son amoureux en Ardèche après la claque de mai, son diplôme d’orthophoniste en poche. « On était nombreux à vouloir vivre une autre vie ailleurs, en Ardèche, dans la Drôme, les Hautes-Alpes, les Pyrénées. Des copains voyageaient dans les pays du tiers-monde. Nous, on leur disait que les campagnes chez nous s’étaient vidées, que des savoirs ancestraux étaient en perdition et qu’il fallait faire quelque chose. » Elle rejoint Gérard, 25 ans, fraîchement devenu architecte. Ensemble, ils se frottent au théâtre ambulant et à la vie nomade, faite de manche et d’expérience communautaire, au grand dam de leurs parents qui se demandent à quoi bon avoir payé des études à leurs rejetons. « La joie du collectif s’est imprimée en nous », affirme Béatrice. Lors d’une balade dans la région, Béatrice et Gérard tombent sur une filature endormie à Saint-Pierreville. Quelques fils de laine s’entortillent encore sur des toutes petites machines au milieu des gravats et des toiles d’araignée. « Une vision de château de la Belle au bois dormant », se souvient Béatrice. C’est le coup de foudre. La propriétaire, médusée, voit quelques jeunes chevelus venir lui prêter main-forte pour sauver la charpente avant son effondrement. Elle se désespérait d’avoir dû fermer l’usine quelques années plus tôt. « Vous êtes la providence », leur dit-elle. Elle restera dix ans avec eux dans l’une des maisons de la filature avant qu’Ardelaine puisse investir et acheter l’ensemble. La laine, c’est has been, elle finit sur un tas de fumier. Aujourd’hui encore, la Commission européenne considère toujours la laine comme un déchet, au même titre que les abats. Alors qui sont ces jeunes qui n’y connaissent rien et pourquoi faire revivre une filature à l’abandon ? « Nous voulions sauver un patrimoine, relancer le travail de la laine dans le département et se confronter à la création d’une entreprise coopérative grandeur nature », raconte Béatrice. Il est utile de se rappeler qu’en 1968, on entre à l’usine à 16 ans et qu’on y travaille 48 heures par semaine. Cinq millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. Un an avant, les premières grèves démarrent des usines. Avant qu’il y ait 10 millions de grévistes, le 24 mai 1968. On s’arrête, on discute, on réfléchit. L’autogestion traverse ce moment politique. Et si on se passait de patron ? catherine, pierre, simone et les autres Ils sont sept à s’installer dans la deuxième maison qui tient encore debout à côté de celle de la propriétaire. Pierre Tissier et sa femme Simone, institutrice, Catherine Chambron, titulaire d’un IUT gestion, Frédéric Jean, compagnon du devoir en maçonnerie et Pierre Cutzach avec son bac agricole en poche, Béatrice et Gérard. Sans argent ni mise financière de départ, seules Simone et Catherine ont un métier qui rapporte un peu. Il est décidé de tout mutualiser et de dépenser le moins possible en cultivant un potager, en partageant deux bagnoles, en bossant à la cueillette des cerises et aux vendanges. « Il faut être efficace, solidaire, il faut bien s’organiser, raconte Béatrice. On n’échappe pas aux premières engueulades mais aussi aux franches rigolades. On en ressort soudés. » Et ça marche : 20 % du Smic de chacun est sorti chaque mois pour financer les travaux de la filature. Sans pression de temps ni de rentabilité. À plusieurs, ils retapent les bâtiments, cultivent de quoi se nourrir, s’initient à la tonte, au travail de la laine, se forment à la comptabilité, la commercialisation. « Nous voulions faire du développement local et cela devait passer par l’économie sociale et solidaire. Et nous voulions vivre en cohérence avec nos idées », raconte Béatrice. Du temps, un peu d’argent, de l’huile de coude, la filature renaît. En 1982, ils se sentent prêts et créent Ardelaine. Des premiers fils à tricoter vendus sur le marché de la Voulte, ils passent à la fabrication de matelas, de couettes et de vêtements, en complet décalage avec la tendance de l’époque. Peu à peu, ils se font connaître au nouveau salon Marjolaine à Paris où le réseau bio fait ses premiers pas. Puis dans toute l’Europe grâce à son catalogue. L’atelier de confection de vêtements s’installe au rez-de-chaussée d’un immeuble de l’office HLM dans la Zup de Fontbarlettes, le quartier populaire de Valence (lire encadré). « On est passé à deux doigts de l’export, mais quel sens cela avait-il d’être toujours sur la route quand on a des enfants à élever, deux pour Gérard et moi, trois pour Pierre et Simone ? » confie Béatrice. Surgit alors une idée folle : inciter les gens à venir à Saint-Pierreville. Un premier musée est ouvert sur place puis, dix ans plus tard, un parcours muséographique, puis le café-librairie, le restaurant bio et local, la conserverie. Et là encore, c’est le succès puisque 10 000 personnes visitent Ardelaine chaque année. Les salariés ont plusieurs métiers et peuvent passer de la production à la commercialisation, de l’atelier couette à la vente en magasin sur place. Une polyvalence qui suscite la curiosité des écoles de management. « Nous, on fait plutôt du “ménagement”» affirme Gérard Barras. Ardelaine comme laboratoire économique, c’est la revanche de 68 ! Les influences de l’économie sociale et solidaire notamment puisées du côté de Jean-Baptiste André Godin, fondateur des poêles Godin, et le terreau culturel de l’équipe des fondateurs les ont conduits à créer une sorte de think tank, Les Bergerades, qui se donne pour mission de partager les expériences avec d’autres Scops. Une collection de bouquins « Pratiques utopiques » est lancée afin de recueillir le témoignage d’autres aventures collectives encore en vie aujourd’hui. Des sept fondateurs, cinq ont vécu toute leur carrière à Ardelaine. Depuis deux ans, Béatrice s’attelle à un troisième livre pour raconter l’histoire de l’atelier de Valence. Elle vide et trie, avec l’aide de Simone l’institutrice, les greniers de la filature pour retrouver tous les documents d’Ardelaine depuis sa fondation, une demande des archives départementales de l’Ardèche. Une façon de vivre un détachement apaisé. Ce qui frappe à l’écoute de Béatrice et Gérard avec qui nous partageons la soupe du jour au café-librairie, c’est que malgré les obstacles, nombreux – personne ne croyait à leur aventure –, c’est qu’ils n’ont jamais douté. La réussite pour eux est avant tout d’avoir trouvé l’équilibre entre des sphères en conflit car morcelées, celles du travail, de la famille, des loisirs, de la culture. Avec Ardelaine, ils sont parvenus à concilier ville et campagne, à développer l’intelligence collective, à pratiquer mille métiers différents et à élever leurs enfants. Béatrice a toujours été horripilée par la façon de célébrer l’anniversaire de 1968. Longtemps traitée de soixante-huitarde, telle une insulte. « Cinquante ans après, l’analyse de 68 est moins superficielle, les historiens font bien leur boulot et montrent que les aventures collectives, ça peut marcher. » L’accomplissement se lit sur leurs visages. Traces d’une vie bonne. Des moutons dans les HLM Les vêtements Ardelaine sont fabriqués au rez-de-chaussée d’une HLM dans le quartier populaire de Fontbarlettes, à Valence, où vivent dix-sept nationalités. Des moutons dessinés sur un simple panneau de bois surplombent la façade de l’immeuble HLM. L’atelier donne sur la rue. Derrière la porte, Florine, Aurélie, Sylviane, Lili s’affairent à fabriquer la collection de vêtements de laine. Meriem, la responsable, se souvient de son installation en 1986, quand la scop décide de baser son atelier à Fontbarlettes à Valence. Aidée par la communauté arménienne, la plus importante en France, la première grosse machine à tricoter est achetée et tout est appris sur le tas. « Je n’y connaissais rien, j’avais fait des études de lettres », raconte Meriem. Mi-Ardéchoise mi-Algérienne, la jeune femme âgée d’à peine 22 ans à l’époque renonce à son vingtième arrondissement de Paris et s’installe dans un appartement au-dessus de l’atelier. Elle devient « la tricoteuse » d’Ardelaine. L’équipe s’étoffe dans le quartier où vivent ensemble familles maghrébines, turques, arméniennes, réunionnaises et comoriennes. Aidée des enfants du quartier, Meriem plante les premières fleurs dans des bacs à l’abandon devant l’atelier. Puis elle s’attaque à la cour de l’immeuble, dans un sale état. C’est là que lui vient l’idée, avec des étudiants des Beaux-Arts, de faire vivre cette cour. Elle tape à toutes les portes du carré d’immeubles. Les habitants décident d’en faire une aire de jeux pour les gosses. Aujourd’hui, la cour est devenue jardin, parsemé de ruches, un potager est installé sous serre, un chalet en bois est construit. Meriem n’en reste pas là. La mairie lui donne le feu vert et accepte qu’un hectare d’espace vide soit transformé en jardin. Aujourd’hui, on en compte cinq à Fontbarlettes. Bien avant la grande vogue de l’agriculture urbaine, l’Oasis Rigaud voit le jour en 2003, le quartier dit « sensible » a la fierté de posséder un des plus grands espaces de jardin cultivé en ville. L’un d’eux, le plus ancien, est situé à côté de l’école primaire et de la maison de retraite. Une centaine de familles cultivent la terre. « Le plus souvent, les gens ont envie d’être seuls. On n’est pas dans le concept de jardin partagé, même si les rencontres sont nombreuses. Quand on vit avec sept gamins dans un appartement, on a besoin de solitude. » Et de manger aussi de bons produits made in Fontbarlettes, labélisés Nature & Progrès. Pas juste pour l’agrément mais bien pour mettre du beurre dans les épinards de la table familiale. Meriem a appliqué les mêmes méthodes du savoir-faire ensemble initié à Saint-Pierreville. Et a su tordre le cou à ce qui plombe les gens, le chômage, la stigmatisation. « On voulait prouver que Fontbarlettes n’est pas qu’un quartier de besoins mais aussi de ressources. » À lire : Collection « Pratiques utopiques Repas », éditions Repas. Moutons rebelles, Ardelaine, la fibre développement local. Vers une coopérative de territoire de Béatrice Barras, éd. Repas. Chantier ouvert au public, le Viel Audon, village coopératif de Béatrice Barras, éd. Repas. Récit d’un hameau en ruine rebâti par des chantiers de jeunesse. https://www.ardelaine.fr/ http://www.levielaudon.org/ PARTAGEZ CET ARTICLE" Ardelaine, la Scop qui tisse des liens 1 "Gilets jaunes n°83 Les impasses de la légalité sans légitimité Par Sophie Cabaille, février 2019 Jusqu’à présent, l’État s’est montré impuissant à calmer la colère des gilets jaunes. En confondant légalité et légitimité, Macron et son gouvernement démontrent leur refus d’entendre ce que disent les citoyens. Opposer l’optimisme de la volonté au pessimisme de la raison, Gramsci l’a dit, les gilets jaunes l’ont fait ! Trop fort ! Implacablement, samedi après samedi, scotchés à leurs ronds-points emblématiques et identitaires, arrimés à leurs péages d’autoroutes sous un ciel hivernal bitumé, les petits Blancs des périphéries oubliées se sont postés sur leur bout de nationale comme des vigies improbables… mais indéboulonnables ! Au point que cette obstination inédite, irrécupérable parce que radicalement communautaire et hargneusement attachée à ne laisser aucune tête émerger, a accompli ce miracle : forcer l’Olympe à mettre genou à terre. Impressionnant ! Alors quoi ? Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi un soutien aussi massif dans la population, jusqu’à 80 % d’approbation malgré un  matraquage médiatique ad vomitum bouclant sur les violences et les déprédations commises ? Il faut peut-être chercher la réponse dans le sondage Cevipof, en rapport étroit avec la vague de dégagisme qui justement a porté Macron au pouvoir : 70 % des Français disent éprouver de la « méfiance », du « dégoût » et de la « peur » à l’égard de la classe politique. Ça, ça s’appelle une crise de légitimité. Et n’en déplaise à Castaner, lorsqu’il invoque maladroitement la violence « légitime » des forces de l’ordre, légitimité et légalité ne sont pas synonymes… La suite est à lire dans le numéro de février 2019 de Siné Mensuel PARTAGEZ CET ARTICLE" Les impasses de la légalité sans légitimité 1 "Société n°79 Fin du numerus clausus ? Belle annonce à deux balles du gouvernement Par Patrick Pelloux, octobre 2018 Dans sa chronique mensuelle, Patrick Pelloux revient sur l’annonce de la fin du numerus clausus par le président Macron le 18 septembre dernier. Il aura fallu attendre le 18 septembre pour entendre du président de la République un discours politique sur la santé. Depuis sa nomination, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, ne dispense que des prêches de gestionnaire qui manquent cruellement de vision politique. Elle s’est encore récemment moquée des parlementaires de gauche en leur disant qu’ils se nourrissaient de la pauvreté. Tollé à l’Assemblée nationale ! Mais au-delà du mépris, désormais érigé en principe par La République en marche, de tout ce qui n’est pas de sa pensée libérale, il y a le problème du fond. L’annonce a été faite par le président Macron dans son discours : la fin du concours en médecine. Ah, la belle annonce à deux balles qui pourrait faire danser dans les facultés… mais qui semble un leurre ! Revenons sur ce concours qui a formaté des générations de médecins névrosés et qui a conditionné tout le système de santé. Années 70 : le choc pétrolier plombe l’économie mondiale ; la France découvre le chômage et le déficit de la Sécu. La théorie des économistes est alors très simple : en diminuant le nombre de soignants, on régule l’offre et donc on fait baisser la demande. Évidemment, les premiers à soutenir ces idées furent les professeurs et les doyens des facultés de médecine, le plus souvent libéraux et presque tous de droite, comme aujourd’hui. DÉSERTIONS Puis ce fut le tournant du début des années 80 où, toujours sur les conseils des économistes et des professeurs de médecine, le numerus clausus ou concours de fin de première année de médecine a chuté à moins de 4 000 par an ! Délirant mais, à part les syndicats d’étudiants, aucun parti politique n’a protesté ! C’est ainsi qu’a commencé l’élitisme. Dehors les étudiants qui ont fait philosophie, littérature ou autre ! Place à des cerveaux cartésiens beaucoup plus aptes à absorber les seules priorités qui comptaient et qui comptent : la pensée unique des économies de santé. Exit les préoccupations de santé publique, oublié l’accès aux soins, et surtout l’allongement de l’espérance de vie, l’épidémie du Sida du début des années 80 et la dépendance des personnes âgées ! Mais alors, me direz-vous, tous ces économistes et éminents professeurs de médecine (si prompts à défendre l’activité privée dans les hôpitaux publics et leur statut privilégié), pourquoi n’ont-ils pas prévu et vu ce qui se tramait pour le peuple et le système de santé ? Silence dans les rangs. En 1995, la sélection est devenue encore plus drastique avec le plan Juppé. Chute du nombre de reçus au concours sous les 3 700… Et, ce qui est rare devenant cher, la médecine est devenue le seul métier à connaître un plein emploi très lucratif. Mais surtout les médecins ont massivement déserté les postes trop lourds en termes de charge de travail comme les urgences ou la chirurgie publique ! La nature ayant horreur du vide, les gouvernements successifs ont alors exploité les pays émergents en engageant leurs médecins et en se fichant pas mal de la difficulté de l’accès aux soins dans ces pays. Ce pillage des praticiens a affaibli le système de santé dans de nombreux pays : Algérie, Maroc, Tunisie, Syrie, Mali, Sénégal… C’est l’époque des statuts de médecins à diplômes étrangers, qui fleurissent alors dans les hôpitaux publics. Ces médecins étrangers, payés 30 % de moins que les français, ont des statuts précaires. Le monde économique de la santé ne trouve alors rien à redire, malgré les grèves et les protestations des syndicats et malgré quelques mesures comme celle en 1997 du gouvernement Jospin pour en titulariser une partie. Mais personne ne touche au concours de médecine ! C’est la canicule de 2003 avec ses 20 000 morts en France (80 000 en Europe) qui bouleverse la donne. Au milieu des années 2000, deux ministres de la Santé, Philippe Douste-Blazy et Xavier Bertrand, augmentent le numerus clausus. Mais il est déjà trop tard. Les jeunes voulant faire médecine se retrouvent dans une concurrence délirante et une course au bachotage effrayante. Certains se suicident, d’autres fracassent leur jeunesse dans l’échec des deux premières années sans débouchés ! Tout est prêt désormais pour que fleurissent des boîtes privées très coûteuses de préparation au concours où les enseignants ne sont autres que les professeurs des facultés de médecine généralement payés en liquide ! Et, bien entendu, s’ajoute la réforme des études de médecine qui sursélectionne les étudiants. Comme si, au bout de six ans d’études et cinquante-quatre examens, ils n’étaient pas déjà triés, ils ont créé un nouvel examen classant et validant en fin d’études avec des conférences privées de préparation ! Les étudiants paient et les familles trinquent ! Les laboratoires pharmaceutiques se sont lancés eux aussi dans la préparation de cet examen de fin d’études avec l’intention probable de formater les cerveaux des futurs médecins. MAFIA ? Du début à la fin donc, la sélection est à tous les étages avec une véritable organisation parallèle d’enseignement. Peut-on parler de mafia ? C’est un système organisé et extrêmement coûteux qui conduit les étudiants à une hypersélection intellectuelle et financière, comme s’il fallait reproduire indéfiniment la sociologie du film Sept morts sur ordonnance ! Pour les familles, les études de médecine sont longues et chères. Les étudiants qui n’ont pu réussir le concours de première année en France partaient en Belgique pour se former mais ce pays a mis fin à cette filière car il formait trop de médecins. Désormais, c’est la filière roumaine qui est à la mode. Mais ça se passe si difficilement pour eux que certains se sont suicidés et que le Samu de Metz leur sert de support psychologique. La disparition du numerus clausus est hélas une réponse insuffisante. C’est sur l’ensemble des études de médecine qu’il faut se pencher. Car il faudra bien une sélection puisqu’il est impossible de former 60 000 médecins par an ! Si on laisse les doyens et les professeurs de médecine décider seuls, il faut craindre le pire car il vont tenter de mettre en œuvre l’idée qu’ils ont depuis bien longtemps en tête : la privatisation des études de médecine. Il faut réussir à conduire cette réforme avec les syndicats étudiants et professionnels afin de moderniser le système de santé et cesser de contempler sa déliquescence au profit de systèmes corrompus. Mais je crains que la ministre, professeure de médecine, serve davantage les intérêts des seuls professeurs que celui du pays. PARTAGEZ CET ARTICLE" Fin du numerus clausus ? Belle annonce à deux balles du gouvernement 1 "Société n°59 La fabrique des élites pro-américaines ! Par David Ramasseul, décembre 2016 Chaque année, le club franco-américain des Young Leaders désigne les élites de demain dans les domaines politique, médiatique et de la finance. Les heureux élus sont acquis aux idées de l’Amérique triomphante, celle du libéralisme sauvage. Connaissez-vous les Young Leaders ? Non ? Et pourtant leurs noms vous sont familiers, ils font même partie des gens qui pèsent jusqu’au sommet de l’État : Arnaud Montebourg, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, François Hollande… ceux-là et beaucoup d’autres sont passés par le programme phare de la French-American Foundation (FAF), officine créée en 1976 sous l’égide de Giscard d’Estaing, du président américain Gerald Ford et de quelques grands patrons. Depuis 1981, le programme «young leaders» sélectionne chaque année entre dix et quinze jeunes gens prometteurs, âgés de 30 à 40 ans, des deux côtés de l’Atlantique. Nos «jeunes leaders» suivent alors une formation brève mais intense aux États-Unis. Pendant quelques semaines, ils découvrent ce qui se fait «de mieux» de l’autre côté de l’Atlantique : discussions avec des politiques de premier plan, des chefs d’entreprise, des patrons de presse et surtout rencontres informelles autour de coupes de champagne pour nouer des liens, séduire et convaincre. Car la FAF le confirme sans ambages : « L’objectif de cette sélection prestigieuse est de créer et d’entretenir un réseau d’hommes et de femmes appelés à occuper des postes clefs dans l’un ou l’autre pays. » La session des Young Leaders s’achève par un raout sous les ors de la République. La dernière fournée a été reçue en juillet au ministère des Affaires étrangères en présence de Jean-Marc Ayrault, de l’incontournable Alain Minc et de dizaines de membres du gratin de la finance et des médias. Côté américain, Bill et Hillary Clinton sont les anciens young leaders les plus prestigieux. Du côté français, en 2012, six prennent place dans le premier gouvernement Ayrault dont Pierre Moscovici, Marisol Touraine, Najat Vallaud-Belkacem, Matthias Fekl… Sans oublier le conseiller de Hollande aux chaussures bien cirées, Aquilino Morelle. La primaire de la droite en a rassemblé trois sur sept : NKM, Alain Juppé (promo 1981, la première) et bien sûr Nicolas Sarkozy, américanophile revendiqué… Sans compter les chefs d’entreprise (Anne Lauvergeon, ex-PDG d’Areva, Alexandre de Juniac, Air France-KLM), des journalistes comme Laurent Joffrin ou le directeur de la rédaction de L’Obs, Matthieu Croissandeau, dont Aude Lancelin dresse dans Le Monde libre un portrait cruel et pathétique au cours d’un chapitre intitulé « Young Leader ». Cette surreprésentation au sommet du pouvoir politico-médiatique est surprenante car ce programme est un des instruments du « soft power » américain. Ceux qui y participent ne se lèvent sans doute pas tous les matins en se demandant comment ils vont trahir leur pays, comme l’assurent les sites complotistes… mais les questions sont légitimes quand Najat Vallaud-Belkacem signe un contrat décrié entre l’Éducation nationale et Microsoft ou quand Matthias Fekl, secrétaire d’État au Commerce extérieur, se retrouve en charge des négociations du Tafta et du Ceta. in bed with usa Lors de son séjour aux États-Unis en 1984 avec les Young Leaders, Sarkozy s’est particulièrement intéressé au fonctionnement de la justice. Pendant son mandat, il a introduit le « plaider coupable », une procédure typiquement américaine, et a tenté de supprimer les juges d’instruction, inexistants dans la justice américaine. Quant à la primaire, une spécificité américaine, elle a été promue en France par Olivier Ferrand, fondateur du think tank Terra Nova et young leader, promo 2005. Mais c’est Emmanuel Macron, promoteur de l’ubérisation partout et pour tous, qui incarne le mieux l’état d’esprit des YL. Toujours actif dans le programme, le candidat à la présidentielle a donné en septembre 2016 une conférence à la FAF sur le thème : « Rêve américain – Rêve français ». Tout un programme ! Reste à savoir si l’Amérique de Trump fait toujours autant rêver… PARTAGEZ CET ARTICLE" La fabrique des élites pro-américaines ! 1 "Société n°79 Les mômes, au trou ! Par Etienne Liebig, octobre 2018 Autrefois, un enfant était considéré comme un adulte en devenir qui avait besoin d’un suivi éducatif. Aujourd’hui, il est en passe de devenir un individu potentiellement dangereux. Nous pouvions nous enorgueillir, en France, de posséder un système de protection des mineurs qui reposait sur une philosophie humaniste. Un enfant était un adulte en devenir ; ses erreurs, ses actes délictuels justifiaient avant tout un suivi éducatif car l’enfant délinquant, avant, était aussi un enfant en danger. La logique était limpide, nous avons les enfants que nous méritons, ils sont le produit d’une éducation familiale et d’un cadre social, ils sont les victimes des défaillances adultes. L’ordonnance de 1945 précisait le cadre limitatif des enfermements et des prises en charge en milieu ouvert par décision du juge. De cette ordonnance, il reste 10 % de textes non retouchés, 90 % des articles ont été modifiés entre 2000 et aujourd’hui jusqu’à lui faire perdre toute substance. Les choses se sont faites progressivement, avec discrétion politique. Pour avoir une idée du nombre de mineurs actuellement privés de liberté, il faudrait additionner ceux qui sont incarcérés, ceux qui sont en centre éducatif fermé (réelle privation de liberté au nom light) et ceux qui sont en détention administrative. Il est très complexe d’obtenir des chiffres précis mais la fourchette basse indique que nous sommes passés d’environ 800 mineurs privés de liberté en 2000 à environ 1 580 en 2017(1). Dans le même temps, la diminution des temps de prise en charge éducative par les associations agréées et l’affaiblissement de l’action globale de la protection judiciaire de la jeunesse (500 postes) confirmaient la tendance à ne plus considérer le mineur délinquant comme un mineur en danger mais bien comme un mineur dangereux. Les causes de cette évolution sont multiples : La surpénalisation du comportement des mineurs (comme le fait de masquer son visage ou de commettre un délit quel qu’il soit dans l’espace scolaire par exemple) engendre un nombre d’arrestations délirant. On constate d’ailleurs que les classements sans suite sont en augmentation pour délits sans gravité. Si le nombre d’affaires poursuivables augmente seulement de 4 %, les placements en détention provisoire augmentent, eux, de 56,17 %, comme les contrôles judiciaires ! Là où on proposait une mesure éducative avant incarcération, c’est maintenant l’inverse. Les mesures d’accélération des procédures, sortes de comparutions directes des mineurs, ont remis en cause le principe de continuité éducative : hier, un juge connaissait l’enfant et pouvait mesurer les chances de récidive ; aujourd’hui, un juge de permanence n’a pas la connaissance du jeune. Mais c’est surtout la banalisation de l’enfermement des mineurs, dans les tribunaux comme dans l’opinion publique, qui explique l’augmentation sensible de ces chiffres. Le centre éducatif ou le centre de rétention ne sont pas perçus comme des lieux de privation de liberté mais plutôt de « réinsertion ». On arrive ainsi à des situations folles, comme ce nourrisson serbe qui a passé une nuit en rétention ou ce jeune Rom de 12 ans condamné à dix-huit jours de prison sous prétexte qu’il en paraissait 15 ! Pourtant, les études ne manquent pas qui indiquent, d’une part, que la menace d’une incarcération longue n’a pratiquement aucune influence sur le passage à l’acte délinquant du mineur(2) et, d’autre part, que la prison et l’enfermement n’ont jamais apporté au mineur délinquant le « cadre » qui le remettra dans le droit chemin(3). Mais peut-être politiques et citoyens ont-ils besoin de se repaître de la vengeance sociale et du plaisir rassurant de savoir « ces chiens perdus sans collier » derrière les barreaux. (1) Revue du CNCDH 27/03/2018. (2) Éduquer sous contrainte, de Nicolas Sallée, éd. EHESS, 2016. (3) Jeunes en prison, ethnographie d’un « quartier mineurs », de Léonore Le Caisne, CNRS-EHESS, 2005. PARTAGEZ CET ARTICLE" Les mômes, au trou ! 1 "Société n°76 Doux : Le volailler qui a plumé tout le monde Par Antoine Lopez, juin 2018 Le 18 mai, pour la première fois, une région française est entrée dans le monde de la finance internationale. La Bretagne est devenue actionnaire de l’entreprise Doux. Les juges du tribunal de commerce nous offrent une démonstration de la Macronie en marche : la modernité, c’est la dilution de l’argent public dans les portefeuilles d’actions, en sauvant, au passage, la mise des élus régionaux. La région Bretagne devient actionnaire d’une multinationale subclaquante et jouissant d’une des plus sales réputations qui soient. Ainsi en a décidé le tribunal de commerce de Rennes avec son verdict sur l’avenir de Doux, champion du poulet bas de gamme congelé. Suite à la mise en liquidation judiciaire de l’entreprise de Châteaulin en mars dernier, après plus de deux ans de pertes financières, les juges ont eu à choisir entre plusieurs repreneurs dont aucun n’offrait de réorientation vers la qualité. C’était pourtant la seule issue cohérente avec les engagements pris devant les États généraux de l’alimentation par le président Macron et son lieutenant Olivier Allain, vice-président à l’agriculture de la Bretagne. Doux, roi de l’asservissement sous contrat des éleveurs, de l’exploitation cadencée des salariés et du mépris du consommateur, a donc été repris, partiellement, par un consortium dirigé par LDC, associé au groupe saoudien Almunajem, plus gros client de Doux et déjà actionnaire à 25 % ; à la coopérative Terrena, deuxième coopérative agricole française, elle aussi actionnaire de Doux (après la première faillite) via un montage avec Sofiprotéol, l’outil financier des producteurs d’oléagineux, entre autres propriétaires de Lesieur ; à la coopérative agricole Triskalia, brillamment connue pour fraude aux pesticides périmés et empoisonnement de ses salariés. En résumé, du beau linge blanchi aux profits de l’agriculture industrielle. Une alliance de circonstance entre concurrents pour, d’une part, rafler les marques de Doux et continuer le poulet malbouffe ; d’autre part, pour empêcher MHP, le potentiel repreneur ukrainien, de prendre pied en France. Mais que vient faire la région Bretagne, avec 20,9 millions d’argent public, dans cet attelage ? La Macronie à l’œuvre Pour comprendre le positionnement de la région, il faut remonter à 2015. À l’époque, après une première faillite, la famille Doux a perdu les trois quarts du capital de l’entreprise au profit de Terrena (Gastronome, Douce France, Fermier d’Ancenis, volailles du Gers), Sofiprotéol et Almunajem. Avec Doux, Terrena a mis la main sur la marque Père Dodu et y voit l’opportunité de tailler des croupières à son concurrent privé, LDC (Loué, Maître Coq, Le Gaulois et Marie). Le conseil régional de Bretagne va au-devant de Doux et annonce se porter garant des emprunts que l’entreprise sollicite. Le « dossier Doux » devient une priorité du ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, et du député du Finistère, encore PS à l’époque, Richard Ferrand. Doux obtient un prêt de 5 millions d’euros de BPI-France, la Banque publique d’investissement. Les fonds sont prêtés pour la modernisation des outils de production situés en France, notamment l’abattoir de Chantonnay (Vendée), et pour l’amélioration des conditions de travail. À ce jour, aucune réponse positive à nos demandes d’entretien sur le coût pour la Région de cette garantie après la faillite de cette année. L’été 2017, tous les signaux sont au rouge. En juin, on apprend que le groupe Doux perd 800 000 euros par semaine. Il perdra 35 millions sur l’année. En septembre, Doux invoque un « déficit structurel de compétitivité ». En novembre, Jean-Yves Le Drian, chef de la diplomatie française et ancien président du Conseil régional de Bretagne, emmène dans ses bagages pour l’Arabie saoudite l’actuel président du conseil régional de Bretagne Loïg Chesnais-Girard, et des dirigeants de Doux pour lancer, en plein voyage officiel de la Défense, une nouvelle gamme de poulets congelés censés sauver l’entreprise. En mars 2018, le vœu pieux d’un redressement rapide s’estompe et Terrena fait savoir ne pas pouvoir soutenir éternellement Doux. On parle d’un besoin urgent de 100 millions. Une protection En Marche Le ciel s’assombrit un peu plus avec la résurgence judiciaire d’une vieille tricherie de Doux. Le groupe a prospéré sur l’aubaine des subventions européennes à l’exportation. Ces restitutions européennes étant payées au poids de viande exportée, Doux a poussé l’âpreté au gain jusqu’à alourdir ses poulets congelés avec de l’eau. L’amende, estimée à Bruxelles entre 60 et 90 millions d’euros, a été laissée à l’appréciation du tribunal administratif de Rennes. Ce dernier a tardé à rendre son verdict. Les mauvaises langues y voient un signe d’amitié pour Richard Ferrand, devenu député finistérien En Marche, et président du groupe LREM à l’Assemblée nationale et pour Olivier Allain, par ailleurs coordonnateur des États généraux de l’alimentation. Dans les faits, le tribunal administratif de Rennes a attendu très opportunément le placement en liquidation judiciaire du groupe Doux, le 4 avril, par les collègues du tribunal de commerce de Rennes pour annoncer, le 11 avril, le montant de l’ardoise : 82 millions. La dette s’éteint pour Doux avec la faillite mais pas pour le gouvernement français qui devra la rembourser à l’Union européenne. Bonnet blanc et blanc bonnet En tant que vice-président à l’agriculture du conseil régional, Olivier Allain annonce alors un soutien possible de la région au repreneur de Doux, à hauteur de 10 millions, puis de 15 millions d’euros. On apprendra après le verdict du 18 mai que c’est en fait plus de 20 millions que la région va investir, sans compter le « soutien aux éleveurs », expression pudique pour laisser au contribuable les impayés de Doux aux paysans. Peu importe que LDC affiche pour l’an dernier 1,017 milliard de capitaux propres et 186 millions d’euros de trésorerie. La République est bonne à plumer ! De l’aveu d’Olivier Allain : « Si on ne mettait pas d’argent [public, NDLR], LDC ne reprenait pas Doux ; c’était la condition. » La solution retenue sauve 811 emplois sur 1 187, plus 101 « sous condition de mobilité ». On s’aperçoit a posteriori que ces annonces de la Région font partie d’un plan de prise en tenailles des autres repreneurs par LDC et ses amis. En effet, l’industriel ukrainien MHP (370 000 hectares de céréales, minoterie, filière avicole intégrée dont des poulets congelés) lorgne la dépouille et les marques de son concurrent breton. Une sale affaire pour Terrena et LDC qui mettent en sourdine leur concurrence pour jouer l’unité tricolore face à l’étranger. C’est vraisemblablement à ce moment-là que germe entre Stéphane Travert (ministre de l’Agriculture), Jean-Yves Le Drian (ministre de la Défense), Loïg Chesnais-Girard (président de la région Bretagne) et Denis Lambert (PDG de LDC) l’idée d’une deuxième offre, celle de Yer Breizh. Créée au dernier moment, le 9 mai, Yer Breizh réunit les mêmes (LDC, Terrena, Triskalia, Almunajem) plus la région Bretagne pour reprendre une partie de ce que le premier consortium laisse sur le carreau. Bonnet blanc et blanc bonnet jouent à la double offre au pays des bonnets rouges. En fait, outre d’assurer la victoire de LDC sur MHP, via les promesses d’emplois, Yer Breizh est le véhicule de l’argent de la Région. Désossage à volonté Finalement, chacun prend le morceau de Doux qui lui plaît. C’est l’aile ou la cuisse. LDC s’annonce sur le site de Quimper (produits élaborés) et celui de Châteaulin pour construire un nouvel abattoir pour poulets frais moyenne gamme destinés au marché français. Almunajem veut la marque Doux pour la péninsule arabique et l’exploitation de la chaîne de poulets congelés de Châteaulin mais, selon nos sources, ne s’engagerait que pour trente mois. Terrena veut conserver la marque Père Dodu à son catalogue. Les Volailles de Plouray lorgnent l’abattoir de leur ville. Triskalia reste discret sur ses volontés. Quant à la Bretagne… elle est là pour payer. Comme d’habitude. Quand on fait les comptes de l’aventure Doux : un gros milliard de subvention, deux faillites, dont les pots cassés sont à charge non évaluée du contribuable (dégâts sociaux et environnementaux, remises de dettes sociales, soutien aux éleveurs sinistrés), auxquelles s’ajoutent une amende européenne de 82 millions et les 20,9 millions d’euros de la région Bretagne de Yer Breizh. On n’ose faire la division de la somme totale par le nombre de licenciés ou par le nombre de soutiens à la conversion bio des éleveurs de peur de réaliser que la finalité de cette affaire se résume à une pêche au gros lot où les braves gens – employés, paysans – servent d’appâts à un petit groupe de pêcheurs de fonds publics. En apparence, on entretient à crédit politique un peu d’espoir sans rien résoudre sur le fond. En réalité, on efface un peu plus la frontière entre intérêt commun et intérêt privé et on semble ignorer que l’addition de ce brouillage se paie à terme en populisme. Doux en trois arnaques et deux erreurs L’entreprise a souvent été présentée comme un modèle de réussite industrielle. Que nenni ! A son apogée, en 2000, le groupe Doux emploie 13 000 salariés dans le monde avec un chiffre d’affaires qui dépasse le milliard d’euros. Il tient la 1re place européenne et la 3e place mondiale de l’exportation de volaille congelée. Il est alors de bon ton de présenter le patron, Charles Doux, comme l’exemple de la réussite entrepreneuriale. Deux erreurs stratégiques La première erreur est de confondre recettes et subventions. Le groupe a prospéré non pas sur la base d’une colonne « recettes » supérieure à la colonne « dépenses » mais sur l’aubaine des subventions européennes à l’exportation. Ce système a abondé la caisse de Doux à hauteur de 50 à 60 millions d’euros par an. René Louail, ancien porte-parole de la Confédération paysanne et ex-conseiller régional breton (EELV), avance le chiffre du milliard d’euros d’argent public capté ainsi sur la durée. Annoncée depuis plusieurs années, avec la réforme de la Pac, la fin des restitutions européennes en 2013 marque le début de la descente aux enfers de l’entreprise. La seconde erreur est d’avoir délocalisé une partie de la production au Brésil, en 1998. Certes, Doux s’est rapproché du soja OGM cultivé sur les friches de la forêt amazonienne et a profité des bas salaires locaux, mais le temps des colonies est fini depuis longtemps et, en matière d’exploitation tropicale, les Brésiliens n’ont pas de leçon à recevoir. En quelques années, la conquête brésilienne de Doux tourne au fiasco : 550 millions d’euros de dettes sur place. Premier dépôt de bilan du breton en 2012. Début des grandes manœuvres de dépeçage du Groupe Doux. Trois arnaques Elles ne sont pas étrangères à l’amassage d’une fortune personnelle de plus de 300 millions d’euros pour Charles Doux. Tricherie à la subvention européenne soutenant l’exportation. Elle est versée pour compenser la différence de prix entre le marché mondial et le marché européen. Elle est calculée sur le poids des poulets congelés que Doux imbibe d’eau pour qu’ils pèsent plus lourd ! Arnaque en bande organisée avec la découverte d’un cartel de 35 entreprises s’entendant sur les prix des produits standards ou élaborés à base de poulet, dinde, canard, pintade et lapin. Doux est dans le coup avec LDC, Terrena, Sofiprotéol. Ces glorieux entrepreneurs s’entendent sur le dos du consommateur. L’amende légale équivaut à 10 % du chiffre d’affaires des industriels concernés, soit 160 millions d’euros. Le lobbying des patrons ramène l’amende globale à 15,5 millions payables sur trois ans. Doux joue des difficultés de l’entreprise pour échapper à la sanction. Faux poulet halal exporté dans les pays musulmans. La tromperie porte sur la méthode d’abattage et de saignée de l’animal. Doux en conviendra dans une note interne qui fera des vagues chez les adorateurs d’Allah et n’arrangera pas ses ventes à l’export. PARTAGEZ CET ARTICLE" Doux : Le volailler qui a plumé tout le monde 1 "Société Marseille, amer béton Par Pierrick Starsky, janvier 2019 Ici, la guerre sociale a démarré bien avant le mouvement des gilets jaunes. Immeubles effondrés, huit morts victimes de la spéculation immobilière qui ne cesse de s’étendre. Depuis bientôt trois mois, locales, sociales, les luttes se rejoignent et la répression atteint des sommets dans la ville. Lettre ouverte d’un Marseillais. Comment ça, tu ne sais pas ? On ne t’a pas dit ? Attends, je te fais le tableau. La plus grande place du centre cerclée d’un mur immense, recouvert de graffitis et de messages de colère, des immeubles en ruine, d’autres murés, neuf morts, des évacuations qui ressemblent à des expulsions, plus de deux mille réfugiés dans leur propre ville, des CRS partout, armés, le centre gazé, gazé encore, les hélicos qui tournent à basse altitude pour traquer les manifestants… Eh oui, depuis octobre, Marseille est en guerre… Non, non, pas ce genre de guerre, même si certains jours, ça y ressemble. C’est plus insidieux. Pernicieux, même. Cette guerre a commencé il y a longtemps, contre les pauvres. Les pas-le-ronds, les peu-troussés. Ici, on veut du haut de gamme en centre-ville : des touristes, des cadres, des imposables. Il faut reguinder tout ça. Qui est « on » ? Les dirigeants, pardi, les technocrates, les chantres de la ploutocratie. Jean-Claude Gaudin est le maire de Marseille depuis vingt-trois ans. Eh oui, il est encore là, papy Jean-Claude. La politique clientéliste et l’abstention sont payantes… Et comme Marseille est l’un des derniers bastions populo… Allez, je te raconte notre automne ; on n’a pas vu tomber que des feuilles mortes. La Plaine À quelques encablures de la Canebière, il y a un plateau au sommet duquel trône la plus grande place du centre-ville. La place Jean-Jaurès. Elle fait la jonction entre les 1er, 5e et 6e arrondissements. Ici, tout le monde l’appelle « la Plaine ». Elle est reliée au cours Julien, second ventricule de ce quartier vivant, brassé, festif et alternatif. La Plaine, par extension, c’est le nom donné au quartier. Des rues escarpées en dévalent, charriant dans leur lit des ambiances différentes de l’une à l’autre. La Plaine, c’était aussi le plus grand marché de la ville, une institution attractive, tarifairement parlant. Ici, on se réapproprie l’espace urbain, on improvise, mais de façon organisée : assemblées populaires, banquets, animations, matchs de foot sur béton, fanfares, apéros et même concerts sauvages. C’est sûrement ce qui met le plus en rogne les dirigeants de la ville. Le quartier est aux mains de ses riverains, dépourvu de grandes enseignes internationales, truffé de snacks, de rades, de bouibouis. Alors que, réquisitionné, il serait une véritable manne financière. Un pognon monstre à se faire… […] La suite est à lire dans le numéro de janvier 2019 de Siné Mensuel PARTAGEZ CET ARTICLE" Marseille, amer béton 1 "Société n°51 Travail : Accrochez-vous, ça craint ! Par Charlie Duplan, mars 2016 Quatre témoignages glaçants de ceux qui se tuent à bosser et sont de plus en plus précaires : graphiste, femme de ménage,  télé-assistant, cordiste. Bienvenue dans le monde rêvé par Macron, sans CDI. Le dernier projet du gouvernement Valls enterre les derniers droits des salariés. Les syndicats (même la CFDT !) et nombre de députés hurlent contre ce plan porté par un gouvernement soi-disant de gauche. La droite, elle, se frotte les mains : jamais elle n’aurait osé proposer une telle réforme ! Peu importe, ceux qui refusent de « moderniser » le travail sont tous des ringards, affirment nos technocrates de gauche comme de droite. Alors, à Siné Mensuel, on a décidé de se plonger dans le monde du travail « moderne »… On préfère vous prévenir : ce n’est pas réjouissant ! « La vie d’un entrepreneur est bien souvent plus dure que celle d’un salarié ». La déclaration est grossière, simplificatrice, volontiers provocatrice. Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, en la balançant sur le plateau de la radio RMC le 20 janvier, savait pertinemment qu’il allait en faire dégoupiller certains. Cette sortie n’était alors que la dernière pirouette en date de notre cher jeune premier. Depuis des mois, il porte aux nues les travailleurs indépendants, il aime se présenter comme le grand prêtre de l’uberisation mais jamais, dans sa bouche, ne pointe le mot précarisation. Comme une douce ritournelle, il nous fredonne que ces « nouvelles opportunités économiques » sont notre avenir. Exit, donc, le salariat et le CDI ringard ? Histoire de rappeler certaines réalités à M. Macron, qui, nous en sommes certains, est un lecteur assidu de Siné Mensuel, nous avons regroupé quelques témoignages d’« indépendants » ou d’intérimaires, et même de salariés dont la « flexibilité » ferait frémir de joie notre cher ministre. Mais qui pèse lourd sur leurs épaules. JOSÉ, télé-assistant « Ils peuvent me dire que c’est fini, pas la peine de revenir. » Pour José, 56 ans, l’auto-entreprenariat est une bouée de sauvetage trouée. Informaticien de formation, il a bossé pendant vingt ans pour la même boîte avant d’être licencié en 2009. En 2010, il crée son statut. « Ça m’a pris un quart d’heure sur Internet », lâche-t-il avec un timide sourire. « J’avais un dossier de surendettement, des retards de loyer, des menaces d’expulsion. C’était le moyen de sortir d’une merde noire. » Il commence par distribuer des prospectus. « Je gagnais 400 euros par mois. Je devais utiliser ma propre voiture pour faire mes tournées. Je l’ai bousillée. » Trilingue, il parle anglais et portugais couramment et se débrouille pour facturer quelques traductions à des entreprises commerciales « pour des clopinettes ». Il y a six mois, un centre d’appels l’embauche comme télé-assistant. L’entreprise fonctionne avec des salariés la semaine, mais elle a besoin de monde les week-ends, de nuit. Faire signer un contrat à José ? « Ça leur coûterait une fois et demie plus cher que de me faire travailler comme auto-entrepreneur », explique l’intéressé. Grâce à cette astuce, la boîte de José paie beaucoup moins de charges. Mais lui n’a pas d’assurance chômage, pas de mutuelle, et « une sécu toute pourrie. Pareil pour la retraite ». En l’occurrence, José bosse 24 heures par week-end plus une nuit dans la semaine, en fonction des besoins de l’entreprise. « Je ne peux rien négocier. Ils peuvent me dire : “C’est fini, pas la peine de revenir ” du jour au lendemain. Et je ne pourrais rien faire. » Car dans le monde magique des auto-entrepreneurs, il n’y a pas d’indemnités de licenciement, ni de délai de préavis, pas plus que d’allocations chômage. Pour résumer sa situation, José ne prend pas de pincettes : « Je suis exploité, je n’ai pas les mêmes droits qu’un salarié normal alors que je fais le même boulot dans une boîte qui triche et qui se fout de ma gueule. » MARIE, femme de ménage « C’est moins pire que… » Depuis sept mois, Marie « récure les chiottes ». Dans des bureaux, des offices de tourisme, des bâtiments publics, elle passe 35 heures par semaine à nettoyer toutes les parties communes. Dans cette PME de nettoyage du sud de la France, les conditions de travail l’ont « choquée, au-delà du stress et de la fatigue ». Pourtant, à 37 ans, elle cumule plusieurs expériences professionnelles, des emplois souvent ingrats (assistante de direction, magasinière, cariste, serveuse), mais pas à ce point. Autour d’elle, la majorité des employés de son entreprise sont des femmes célibataires. Elle-même est en CDD, « je remplace une femme qui a fait un burn-out ». « Ce boulot est très physique, on se tape des cages d’escalier, 3 000 marches en moyenne. En hiver, on lave à l’eau froide. Nos heures supplémentaires ne sont payées qu’à hauteur de 25 %. On travaille six jours sur sept, voire sept jours sur sept. On n’a aucune journée de récupération. » Quand il faut gueuler pour protester contre les conditions de travail, personne ne se bouscule. « On se dit que c’est pire ailleurs », ou qu’il n’y a pas d’ailleurs. « C’est vraiment le plein pouvoir du patron, un chantage total à l’emploi. Et quand on discute les règles, on nous met sur un chantier plus compliqué. » Alors que son patron lui promettait un CDI depuis quelques semaines, Marie a refusé de travailler le dimanche. De CDI, il n’a plus jamais été question. En attendant mieux, la trentenaire continue de bosser, « sans avoir le droit d’aller aux toilettes sur les lieux qu’on nettoie, en étant fliquée en permanence ». « Dans ma vie, j’ai claqué des portes parce que je ne voulais pas me soumettre à pas mal de trucs, mais j’arrive à un âge où, entre deux portes, j’ai de plus en plus de mal à trouver du travail. Je dois vraiment me rabaisser à faire des choses que je n’aurais jamais faites avant. Là, je me dis : je ne gagne pas beaucoup mais au moins je sors de chez moi, je ne perds pas pied, je suis connectée avec cette société. Parce que si je déconnecte, je crève. “C’est moins pire que…” » ÉRIC, cordiste « Je pense que Macron mérite une cartouche. » Éric a 46 ans, il est cordiste intérimaire depuis un an. Il bosse suspendu au-dessus du sol lorsque les échafaudages ou les nacelles sont impossibles à mettre en place sur certains chantiers. En avril 2015, il a travaillé pendant cinq semaines au fond d’un silo de 54 mètres de profondeur, dans une sucrerie. Tous les jours, de 5 heures à 12 h 30, il est descendu au fond de ce purgatoire pour piocher et faire en sorte que le sucre solidifié s’écoule par les évacuations prévues à cet effet. « Un travail pourri », assure-t-il. Dans un témoignage qu’il a fait parvenir à Siné Mensuel, il raconte son quotidien. « Sur une hauteur variant de 10 à 15 mètres, restent 5 000 tonnes de sucre. Nous sommes dix, ressemblants, indifférenciés. Dix fantômes, combinaisons blanches, bottes blanches, casques blancs, fondus dans le blanc de ces montagnes de sucre. Fantômes silencieux. À certains endroits, chaque coup de pioche hargneux ne détache qu’un petit éclat désespérant. Chaque heure est infiniment identique à l’heure précédente. Chaque jour ressemble au jour d’avant. Sisyphe les pieds dans le glucose. » Sur le parking de l’usine basée en Champagne, Éric et certains de ses collègues dorment dans leur voiture. Originaire du Nord, Éric est envoyé par sa boîte d’intérim de chantier en chantier, parfois très loin de son domicile. « J’ai le privilège de vivre relativement confortablement. Je possède une camionnette que j’ai sommairement aménagée. » « En 2012, deux cordistes sont morts dans le silo où j’officie. Quelquefois une couche de sucre durci forme un dôme, au-dessus d’un vide. Les deux gars étaient posés sur un de ces dômes quand il s’est effondré. Le fait d’être encordés ne les a pas sauvés. Avant de se tendre, l’élasticité de la corde les a fait descendre de quelques mètres. Des tonnes de sucre les ont ensevelis. En 2010, sur un autre site pas loin de là, un cordiste de la même entreprise s’est grièvement blessé en tombant de quinze mètres en chute libre. Son nœud d’amarrage se serait défait. En 2010 encore, un saisonnier est tombé du haut de notre silo 4, cette fois à l’extérieur. » Malgré la dangerosité évidente de son métier, pour lui, pas de prime de risque, comme le stipule chacun de ses contrats de travail : « Lorsqu’il est fait appel, en vue de l’exécution de travaux urgents nécessités par des mesures de sécurité, à des salariés temporaires déjà dotés de la qualification nécessaire à cette intervention, le chef de l’entreprise utilisatrice leur donne toutes les informations nécessaires sur les particularités de l’entreprise et de son environnement susceptibles d’avoir une incidence sur leur sécurité. » En gros, il est formé aux risques, donc ceux-ci n’existent plus. Parler de Macron et de sa récente sortie sur la dure vie des entrepreneurs provoque chez Éric une légère exaspération. « Quand tu passes ta vie à bosser et qu’un mec qui, lui, n’a jamais travaillé de sa vie, un trou du cul, dit ça, je pense qu’il mérite une cartouche. » CHRISTELLE, graphiste « Je suis passée de 4 000 € net à 1 500 €, virable du jour au lendemain. » L’histoire de Christelle est celle d’une inexorable précarisation. En quelques mois, elle a vu son statut de salariée mis à la poubelle avant de rejoindre la cohorte des précaires, tout en continuant à effectuer le même travail. D’un CDI classique avec tous ses avantages, elle est passée à un régime bien moins enthousiasmant. Plus de comité d’entreprise, plus de syndicat. Et elle peine encore à comprendre ce qui a bien pu se passer pour qu’elle se retrouve à trimer jour et nuit pour des miettes. À l’origine, Christelle était maquettiste dans l’une des publications du groupe Lagardère Active. Pendant un an, elle a écouté les rumeurs de vente se répandre dans les couloirs de son journal. Quand ces dernières se sont révélées fondées, elle a voulu croire les discours rassurants de ses responsables. « Il y avait des séminaires pour réfléchir à d’autres façons de travailler. Il y avait des appels à idées sur tout et n’importe quoi. Ça paraît motivant comme ça mais c’est très tordu comme truc. » Car très vite, les appels à idées se transforment en une culpabilisation systématique. « Ils ont commencé à nous dire qu’on s’était laissé aller, qu’on avait trop d’avantages, qu’il fallait se remettre en question. » En octobre 2013, Lagardère Active annonce officiellement sa volonté de se séparer de certains de ses titres. Dans la dizaine de journaux concernés, celui de Christelle. À l’été 2014, un deal est conclu entre le pôle média de Lagardère et le groupe de presse Reworld. « Il fallait être enthousiaste à ce moment-là », lâche Christelle, un peu dépitée. En quelques jours, son journal déménage dans les locaux de Reworld. Un gigantesque poulailler, ou open space, c’est selon, en banlieue parisienne. « C’était l’été, je voulais mettre mes enfants en colonie de vacances avec l’aide du comité d’entreprise. Mais on m’a dit qu’on était vendus. Et qu’il n’y avait pas de CE chez Reworld. Pas de RTT ni de syndicats et plus de cantine. » Pendant le déménagement, « ils nous ont dit de prendre nos poubelles, nos ordis et nos chaises ». Dans les rédacs des autres journaux, de nombreux employés déposent leurs clauses de cession et quittent le navire. Mais Reworld en veut pour son argent et la rédac’ chef de Christelle lui demande de travailler (du jour au lendemain) sur deux autres journaux. Une véritable surcharge de travail. « Ils m’ont dit que je n’allais pas être payée plus mais que j’allais travailler différemment. Qu’ils avaient besoin de gens motivés. On venait d’être rachetés, c’était tendu, donc j’ai montré ma motivation. J’ai travaillé jour et nuit pour trois magazines. » Bonne pâte, Christelle arrive chaque matin à 10 h 30 et repart à 2 heures du mat’. Sa descente vers la précarisation ne s’arrête pas là. Petit à petit, Reworld ne fait plus appel aux pigistes. Mais à des auto-entrepreneurs qui facturent leur journée de travail et coûtent moins cher. Des gens qui ne connaissent pas forcément le fonctionnement du journal. Les nouveaux venus bossent une semaine, trois jours, dix jours. « Ils changent d’un contrat à l’autre. Ce n’est jamais la même personne coup sur coup. Donc à chaque fois, il faut expliquer la marche à suivre à de nouveaux interlocuteurs. Et les erreurs se multiplient. » Finalement, Reworld annonce que tous les journaux seront externalisés, histoire de pousser les économies encore un peu plus loin, et finit par licencier Christelle comme tous les derniers « survivants » de Lagardère… Puis, à travers une société écran, la reprend mais cette fois comme auto-entrepreneuse. Christelle n’a plus de bureau, plus d’ordinateur, plus de logiciels pour bosser. « J’ai dû acheter un Mac assez puissant et les logiciels qui vont avec. Je travaille chez moi, ou je retrouve mes collègues chez les uns ou chez les autres. De temps en temps, on loue un bureau pour une heure ou deux. » En à peine plus d’un an, Christelle confie être passée « d’un salaire de 4 000 euros net avec une protection sociale réelle à 1 500 euros, virable du jour au lendemain ». D’ailleurs, ses employeurs lui demandent de baisser encore ce qui lui reste de revenus… Une pétition contre la loi El-Khomri circule, « Loi travail. Non, Merci » : https://www.change.org/p/loi-travail-non-merci-myriamelkhomri-loitravailnonmerci PARTAGEZ CET ARTICLE" Travail : Accrochez-vous, ça craint ! 1 "Société Pourquoi Macron veut la peau de l’audiovisuel public ? Par Léa Gasquet, septembre 2019 La télévision et la radio de service public se portent bien. Des comptes à l’équilibre, de bonnes audiences. Pourtant, le gouvernement entend imposer des économies drastiques ainsi qu’une réforme qui suscite bien des inquiétudes. Quand l’ultralibéralisme mêlé de sous-entendus politiques veut casser ce qui résiste encore – un petit peu – à la stricte loi du marché… « L’audiovisuel public est une honte. » « Une honte », le mot est lâché en guise de feuille de route par Emmanuel Macron en 2017 devant des députés de la commission des affaires culturelles. Pourquoi tant de haine ? À Siné Mensuel, la réputation anti-Macron de la matinale d’Inter nous semble bien exagérée. N’est-ce pas Dominique Seux ? D’accord, Michel Drucker et les Z’amours, ce n’est pas non plus notre tasse de thé. Quoiqu’il en soit, qu’il apprécie ou non Fort Boyard ou N’oubliez pas les paroles, le président de la République devrait reconnaître que l’audiovisuel public, c’est tout de même France Télévisions, le premier groupe du pays avec ses sept chaînes et près de 10 000 salariés. C’est aussi Radio France, ses sept antennes (dont la plus écoutée dans l’Hexagone, France Inter), 44 stations locales de France Bleu, deux orchestres, un chœur symphonique, une maîtrise, 4 600 salariés. Des médias internationaux avec la chaîne franco-allemande Arte ou RFI qui diffuse dans le monde entier ou presque. Des décennies d’archives, précieux patrimoine conservé par l’Ina. Un budget annuel total moyen de 4 milliards d’euros. Un budget que La République en Marche entend dégraisser car, comme tout service public qu’elle ne respecte pas, l’audiovisuel public coûte trop cher. Le « révolutionner » était d’ailleurs une promesse de campagne. Trop cher ? Pourtant, depuis 2015, France Télévisions affiche des comptes à l’équilibre ! Et le baromètre de l’audimat, scruté par la direction, indique que malgré les dizaines de chaînes disponibles sur la TNT, les Français restent nombreux à assister aux grand-messes de la télé publique : Le JT d’Anne-Sophie Lapix à 20 heures, Le Tour de France, Fort-Boyard ou Plus belle la vie. Au top 100 des programmes les plus regardés en 2018, après les matchs de foot sur TF1, ils ont plébiscité les enquêtes de la capitaine Marleau, une série de la réalisatrice Josée Dayan pour France 3. Même ambiance à la Maison ronde : « On nous dit qu’on fait du super boulot, on pète les audiences et pour nous féliciter, on gèle nos salaires et on nous colle un nouveau plan d’austérité », peste un journaliste de France Inter, désormais première radio de France devant RTL avec plus de 6 millions d’auditeurs quotidiens. […] LA SUITE EST À LIRE DANS LE NUMÉRO DE SEPTEMBRE 2019 DE SINÉ MENSUEL PARTAGEZ CET ARTICLE" Pourquoi Macron veut la peau de l’audiovisuel public ? 1 "Société n°52 Les marchands de sable réveillent la Charente Par Blandine Flipo, avril 2016 Des ponctions de sable au large des côtes atlantiques provoquent la colère des écologistes, des élus de droite comme de gauche. L’enjeu : la montée des eaux. Vous avez peut-être vu l’image de cet immeuble à Soulac, en Gironde, sur le point de s’écrouler sous l’assaut des vagues. Symbole de l’inexorable montée des eaux sur les côtes françaises. La faute au réchauffement climatique, à El Niño, à pas de chance ? Les gens du coin ont une autre explication. « Cette submersion marine s’est accélérée depuis quelques années. On a remarqué qu’elle était partie en flèche depuis que du sable a commencé à être extrait au large », accuse Philippe Lucet du collectif Une pointe pour tous. Loin de ralentir, la ponction de sable ne fait que s’accélérer. Deux projets d’extraction à 30 kilomètres des côtes sont à l’étude. Auxquels il faut ajouter un autre contre lequel les Charentais sont aujourd’hui vent debout… Deux sociétés (Lafarge et DTM, géant mondial du fret de sable) ont déposé une demande de permis pour pouvoir extraire à seulement deux kilomètres des côtes, en face de Royan, plus de trois millions de mètres cubes de granulats en trente ans. Une fois n’est pas coutume, tous les élus, de droite comme de gauche, se battent pour que le gouvernement n’accorde pas le permis. Il faut dire que ce projet est débile à bien des égards : d’abord l’endroit où Lafarge & Cie veulent creuser est le lieu où se reproduisent tous les poissons du coin. La pêche étant, avec le tourisme, la principale activité économique de la région, ça craint… Question tourisme, c’est pire : en piquant le sable si près des côtes, Lafarge risque d’accélérer dramatiquement l’érosion des plages. De quoi faire fuir les plagistes. Et accessoirement le Club Med que les élus s’efforcent de convaincre de rester. un peu de temps, mais combien ? Le nouveau Parc naturel marin de l’estuaire de Gironde et de la mer des Pertuis créé par Ségolène Royal a, lui aussi, donné un avis négatif. Théoriquement, il aurait dû faire tout capoter… s’il n’avait pas été donné hors délai. Dommage ! Le sort du projet d’extraction est donc entre les mains d’Emmanuel Macron. Quand se décidera-t-il ? Mystère, comme l’indique son cabinet : « L’instruction en est au stade ministériel, elle n’est pas prévue pour tout de suite. » Il reste encore un peu de temps aux Charentais pour profiter de leurs plages… Avant que les marchands de sable ne le leur piquent pour en faire des immeubles flambant neufs. Lesquels s’effondreront ensuite sous l’assaut des vagues. La faute à qui ? Au réchauffement climatique, bien sûr. Pour aller plus loin, l’excellent reportage Le sable : enquête sur une disparition, de Denis Delestrac, en VOD sur www.arte.tv PARTAGEZ CET ARTICLE" Les marchands de sable réveillent la Charente 1 "Société n°74 Face à la violence des flics et des fafs, les facs se mobilisent Par La Rédaction, avril 2018 Alors que le mouvement étudiant contre la loi instaurant la sélection à l’entrée des universités commençait à bas bruit, l’irruption de fafs dans un amphi occupé de la fac de droit à Montpellier a remobilisé les étudiants et mis un coup de projecteur sur leurs actions. « Où sont les étudiants ? » se demandaient médias, syndicats et partis politiques il y a quelques mois, alors que le gouvernement réformait l’accès à l’enseignement supérieur. Préoccupés par leurs études, lassés des syndicats, je-m’en-foutistes… Et pourtant, ça lutte dans les universités. Il aura fallu l’agression d’étudiants montpelliérains par des fafs à la solde du doyen pour que l’on s’en rende compte. Il y avait eu quelques signes annonciateurs. À l’université du Mirail à Toulouse, étudiants et personnels sont en grève depuis décembre pour protester contre un projet de fusion et la loi Vidal. Dès février, Rennes 2, Poitiers ou encore Tours organisaient des blocages. « Habituellement, à Bordeaux on est toujours à la ramasse pour se mobiliser, mais pas cette fois ! » s’étonne César, étudiant en droit de 21 ans. Première tentative de blocage début mars à la fac de la place de la Victoire : « Le président a envoyé les flics. On a riposté en perturbant le conseil d’administration. Dès le lendemain, ils ont mis des contrôles d’identité aux entrées, fermé les amphis pour nous empêcher d’organiser des AG. On ne pouvait pas laisser la répression abattre le mouvement comme ça ! » Depuis, le site est complètement occupé. face aux fachos Car la répression des flics et l’intrusion des fachos dans le paysage universitaire, loin de décourager les étudiants, ont mobilisé à fond les facs. Dans le sillage de la grève du 22 mars, plus d’une quinzaine d’universités sont bloquées (au moment où nous bouclons ce numéro). « Jusque-là, nos réunions plafonnaient à une trentaine de participants, tous syndiqués ou encartés. Après la manif du 22 mars, on a embarqué en AG quasiment 400 personnes et lancé l’occupation du Palais universitaire », s’enthousiasme Colin Jude, président de l’Unef Strasbourg. Colin et ses camarades sont évacués manu militari par dix-sept fourgons de CRS, rien que ça ! À Caen, une soixantaine de lycéens et d’étudiants rassemblés en assemblée générale ont été copieusement arrosés de lacrymos, grenades de désencerclement et tirs de flashball. Même sort pour les Grenoblois qui manifestaient contre les arrestations de migrants sur leur campus. Bilan : cinq blessés. S’ils aiment jouer du bouclier, les flics ne débarquent pas dans les facs de leur propre chef. En vertu d’une loi datant du Moyen Âge, seul le président de l’université peut les y inviter. Et ils ne s’en sont pas privés, arguant des « raisons de sécurité » et des « dégradations matérielles » parfois imaginaires. Philippe Pétel, le doyen de la fac de droit de Montpellier est allé encore plus loin. Il est accusé par des étudiants d’avoir ouvert les portes d’un amphi qu’ils occupaient à un commando d’une dizaine d’encagoulés armés de bâtons, pour remettre de l’ordre dans les rangs. Plusieurs jeunes passés à tabac ont été hospitalisés. Dix ont porté plainte. Parmi les agresseurs, certains ont reconnu un prof de droit, lui aussi mis en examen depuis, et soupçonnent des membres de la Ligue du Midi, un groupuscule d’extrême droite. Le doyen et le prof ont été mis en examen fin mars pour « complicité d’intrusion ». Casseurs de grève Dans les jours qui ont suivi, d’autres factions fachos ont tenté de jouer les casseurs de grève. À Lille, deux soirs de suite, des membres de Génération identitaire attendaient les étudiants mobilisés à la sortie de la fac. Chloé Lebas, du syndicat étudiant Solidaire, décrit une ambiance anxiogène : « Leur présence est totalement inhabituelle, on ne sait pas comment réagir. » À Strasbourg, des militants de Bastion social, nouveau-né de l’union de l’Action française et du GUD, s’en sont pris à des étudiants qui tentaient de décoller leurs « affiches de propagande raciste » sur le campus. « Depuis Montpellier, c’est comme s’ils se sentaient la légitimité de se montrer et de venir à la castagne », explique Colin Jude. Les fachos lâchent les chiens. Le 16 mars déjà, le GUD attaquait le Lycée autogéré de Paris, faisant deux blessés parmi les « sales gauchos » et semant la panique. Colette, 17 ans, élève du lycée Jeanne-d’Arc de Clermont-Ferrand, raconte comment un groupe du Bastion social, « clairement, des adultes », sont venus casser le blocage de leur lycée début février. « Ils n’ont même pas peur de s’en prendre à des plus jeunes. La police qui était présente n’a pas bougé, c’est des personnels du lycée qui nous ont défendu. » Le 28 mars, l’appel des assemblées générales étudiantes contre les répressions policières et l’extrême droite a été largement suivi. Au total, une quinzaine de facs bloquées et des milliers de personnes dans la rue. 800 étudiants grévistes ont investi le grand amphi de la fac de droit de Nantes, pour leur assemblée générale. Les départements de sciences et de droit, habituellement peu mobilisés, se sont dotés de comités de grève. Le record revient à Montpellier avec 2 500 personnes en AG. Mention spéciale à Tolbiac qui vient de se déclarer « Commune libre » en occupant le Centre Pierre-Mendès-France et invite les étudiants à se réapproprier leur université. « Les violences à Montpellier ont choqué les étudiants, ça a été un déclencheur », estime Florent Chapelle. « Avec ce qui s’est passé, les administrations et les doyens ne peuvent plus s’opposer frontalement aux mobilisations, ils sont obligés de se positionner en soutien aux étudiants et d’appeler au calme les opposants aux blocages. Ça va jouer en notre faveur », ajoute Florent. En attendant de retrouver les cheminots dans la rue en avril, les opposants à la sélection dans les universités savourent leurs premières victoires : de Clermont à Nantes, des profs de plusieurs facs ont publiquement annoncé qu’ils n’appliqueraient pas les directives imposées par le gouvernement. PARTAGEZ CET ARTICLE" Face à la violence des flics et des fafs, les facs se mobilisent 1 "Société n°79 La méthanisation sent le gaz (pour ne pas dire la merde) Par Blandine Flipo, octobre 2018 Grâce au caca de vaches, on peut produire de l’électricité et du gaz. Ça s’appelle la méthanisation, une énergie verte que le gouvernement veut favoriser sur tout le territoire. Enfin une bonne idée ? Eh bien non. Prenez du fumier bien frais et mettez-le à fermenter dans une grosse cuve en béton. Au bout de quelques jours, vous obtiendrez du gaz à base de méthane, à utiliser directement ou servant à produire de l’électricité, racheté à des prix avantageux par EDF. « La méthanisation est un des outils qui permet de verdir le gaz », s’enthousiasmait en mars le secrétaire d’État Sébastien Lecornu, bien décidé à développer cette chouette filière, qui représente aujourd’hui 400 unités en France. L’objectif du gouvernement ? Mettre les gaz pour en avoir deux à trois fois plus… Georges Baroni, de la Confédération paysanne, a participé à ce raout gouvernemental du 26 mars. Il se marre : « Autour de la table, il y avait la FNSEA, GDF, les industriels… La discussion a vite démarré sur : “Pourquoi ça ne marche pas ?” » Tout simplement, déjà, parce que ça ne rapporte pas assez. Georges Baroni précise : « Sept agriculteurs sur dix qui ont un méthaniseur sont en faillite. » Il y aurait trop de contraintes administratives. En effet : en dessous de 50 tonnes de matière sèche, une simple déclaration suffit. Au-dessus de 100 tonnes, il faut une autorisation. Et qui dit autorisation dit enquête publique et dit emmerdements… Le gouvernement a donc proposé de se passer d’autorisation pour les gros méthaniseurs ! Oui mais voilà : le méthaniseur ne fait pas que recracher du gaz. Une fois le lisier (ou les restes de plantes, de déchets organiques) libéré de son carbone, reste le digestat. Présenté comme « ultra fertilisant », ce digestat est en réalité un concentré de nitrates. Épandu sur les sols, loin de les fertiliser, il les appauvrit. Et pollue les cours d’eau. À Gramat, dans le Lot, des citoyens ont tenté par tous les moyens d’empêcher la construction d’un mégaméthaniseur censé traiter 65 000 tonnes de déchets organiques en plein parc naturel des Causses du Quercy. En février dernier, des scientifiques ont signé une tribune pour alerter sur le risque pour les sols et le patrimoine historique du Quercy. En vain. Jacques Philbert, de l’association Gadel, raconte : « Les épandages ont démarré depuis six mois et il y a déjà des fuites, avec des écoulements en surplomb du gouffre de Padirac. On avait prévu une catastrophe et on ne nous a pas écoutés ! » Et vive l’énergie verte selon Macron ! PARTAGEZ CET ARTICLE" La méthanisation sent le gaz (pour ne pas dire la merde) 1 "Société n°74 Le progrès de l’humanité, c’est par où ? Par Patrick Pelloux, avril 2018 Patrick Pelloux, l’urgentiste le plus grande gueule de France, rejoint l’équipe de Siné Mensuel. Pour sa première chronique, il prend la défense pro domo de l’hôpital avec cette question lancinante : pourquoi cassent-ils le système de santé ? Prenez une société, quels que soient l’époque et le lieu, mettez-y n’importe quelle horreur guerrière, du Darfour à la Syrie en passant par la Commune de Paris… Prenez les plus grandes pauvretés et les plus grandes richesses, anciennes ou contemporaines : tout commence à l’hôpital ou y finit ; il y a toujours un hôpital, même de bric et de broc, pour recevoir tout ce qui se présente à lui, les maladies ou les blessures. Il est même si important qu’à Paris, il y a cent cinquante ans, le peuple, les élus en ont créé l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris. L’hôpital n’est pas un simple objet économique, il est l’un des fondements du socle social, il tient une partie des clés de l’humanisme d’une société. Ces mots, Assistance publique, ont une force incroyable, comme Sécurité sociale. Alors, évidemment, à force de nous laver les idées avec les grandes eaux du déficit, nous finissons rincés dans nos convictions. On finit par craquer : l’hôpital coûterait cher ? Mais combien il rapporte économiquement, socialement, humainement ? Tout l’or du monde ! L’hôpital ne serait pas moderne dans son organisation ? Mais tous les drames y débouchent et si Paris est attaqué par les terroristes islamistes, un 13 novembre 2015, il se dresse pour sauver des vies… comme un seul homme ! Le drame actuel des hôpitaux, comme de tous les systèmes publics, est que les économistes ont élaboré la stratégie de la dette. Autant vous pouvez combattre une maladie avec un diagnostic, un traitement, autant la dette est une sorte de Fantômas, comme dirait Christophe Alévêque, invisible, inattaquable. Si les médecins, pour soigner, étaient aussi performants que les économistes pour gérer la dette, il faudrait augmenter la surface des cimetières de 1000 %. Voilà trente ans que j’use mes pompes dans les couloirs des hôpitaux. Je n’ai jamais entendu parler d’autre chose que de restrictions budgétaires et de fermetures. La dette est mystérieuse et les économistes font croire qu’ils vont la résoudre tels des charlatans face au malade. D’année en année, les budgets engendrent une pénurie et une récession sanitaire et sociale. Le projet de loi de la Sécurité sociale est un alibi pour, in fine, tenter de donner la Sécurité sociale aux assureurs… le Graal des ultralibéraux ! Elle a 70 ans, elle est sur son brancard depuis trois jours dans ce service d’urgence d’un hôpital neuf de province. Elle veut sauver sa peau pour vivre ! Le personnel fait ce qu’il peut mais la reconstruction de cet hôpital a provoqué la perte de 30 % de lits. Elle attend avec sa maladie pulmonaire sans rien dire, et comment le pourrait-elle ? Du coup, des collègues craquent car nul n’a suivi ses études de soins pour gérer la crise sanitaire. Le mal-être au travail se remarque partout, un ras-le-bol comme si un mauvais temps était tombé sur l’hôpital. Le patient dit âgé n’est plus ni vieux ni vieille, il est devenu la patate chaude que le système de santé ne sait pas gérer. La dame est morte sur son brancard comme un naufragé perdu dans l’océan de la société en tempête. Tout le monde s’en fout… Pourtant la France est un pays riche, capable de prendre en charge les infarctus du myocarde comme personne dans le monde, capable de trouver avec l’aide internationale une solution à l’épidémie du Sida en moins de quarante ans, de moderniser la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux ou de faire des progrès contre les cancers… Alors pourquoi cassent-ils le système de santé ? PARTAGEZ CET ARTICLE" Le progrès de l’humanité, c’est par où ? 1 "Société n°76 PMA. On a des idées, mais pas de sperme  ! Par Laure Noualhat, juin 2018 L’ouverture de la PMA à toutes les femmes va buter sur un problème de taille : la pénurie de sperme. Les délais d’attente pour un don sont déjà très longs et l’arrivée de milliers de femmes en quête de paillettes risque de congestionner le système. Il n’y a guère de mystère : la prochaine loi de bioéthique – discutée à la fin de l’année – devrait ouvrir les portes de la médecine reproductive à toutes les femmes, qu’elles soient célibataires ou lesbiennes. Macron y est favorable, le Comité consultatif national d’éthique s’est prononcé pour et selon les sondages, les deux tiers des Français valident la PMA pour toutes. Mais il y a un os, et pas des moindres, la France manque de sperme. Pour donner, il faut avoir entre 18 et 45 ans, être en bonne santé et avoir un bon coup de poignet. C’est un acte volontaire, peu contraignant, mais comme il est anonyme et gratuit, ça ne le rend pas attirant. « Le don, ça consiste à dire : “Venez fournir du matériel de reproduction et disparaissez !”, déplore la sociologue Irène Théry qui prêche pour une valorisation institutionnelle du don. Le sens de cet acte, c’est-à-dire ce qui peut pousser une personne à le faire en conscience, en sachant qu’un enfant va en naître, n’est absolument pas valorisé. » Dans notre pays, les donneurs ne se bousculent pas : 255 en 2015. À raison de millions de spermatozoïdes par paillette congelée, cela semble « à peu près suffisant » pour répondre à la demande. Pour autant, plus de 2 500 couples poireautent en moyenne douze à quinze mois avant d’avoir accès aux précieuses paillettes. Valoriser le don, c’est souvent le dédommager. Si le donneur français se voit à peine gratifié d’un sandwich, en Espagne, la branlette rapporte 300 euros et le don d’ovocyte – beaucoup moins drôle car il faut une stimulation hormonale et un acte chirurgical – 900 euros. Ainsi, les salles de don des cliniques espagnoles sont gorgées de jeunes filles et de gaillards frais et fauchés. En période de crise, le don de soi arrondit les fins de mois. Le même sperme peut contribuer à la naissance de six enfants maximum en Espagne, de dix enfants en France. UN PEU DE PLACE POUR LE DONNEUR Valoriser le don, c’est aussi accorder une place au donneur. La France ou l’Espagne insistent sur son caractère anonyme. Mais au Royaume-Uni ou au Danemark, on assume, et on donne la possibilité aux enfants d’avoir accès à leurs origines. À leurs dix-huit ans, ils peuvent entrer en contact avec leur géniteur, libres à eux de tricoter la relation qu’ils désirent ou qu’ils peuvent… « Lorsque cette décision a été prise en Grande-Bretagne, le nombre de donneurs a augmenté, contrairement à ce que tout le monde imaginait… », indique Irène Théry. En France, l’arrivée de milliers de femmes friandes de gamètes masculins risque de sévèrement embouteiller la procédure. « Le système qui fonctionne correctement pour les couples infertiles risque d’être déstabilisé », explique Nathalie Rives, présidente de la Fédération des Cecos, ces banques qui conservent les gamètes. Environ 8 000 femmes filent chaque année en Espagne, en Belgique, en Grande-Bretagne ou en République tchèque pour acheter des services procréatifs. Pour autant, « la future demande de sperme en France est difficilement estimable », prévient Nathalie Rives. Sans donneur, la belle solidarité de la PMA s’effondre et le parcours des couples se transforme en calvaire. L’Agence de biomédecine a beau multiplier les campagnes d’appels au don depuis 2014, rien n’y fait, le nombre de donneurs augmente d’à peine une poignée par an… Et puis ce n’est pas tant une question de nombre que de diversité. Aujourd’hui, tous les phénotypes – couleur de la peau, des yeux et des cheveux – ne sont pas en stock. Qui dit pénurie dit gestion des stocks… Qui sera servi en premier ? Les premiers arrivés ? Les couples hétéros ayant un problème médical ou les femmes célibataires et/ou lesbiennes pas du tout infertiles ? Nathalie Rives estime qu’on « n’anticipe pas l’organisation de cette nouvelle demande ». La spécialiste redoute la rudesse de la mise en concurrence. Et les difficultés pour le système de soins à s’adapter. « Le problème soulève beaucoup d’interrogations sur les modalités de prise en charge par la Sécu. » LA VIE À LA CARTE En attendant, on bricole. Avec un pote, une âme charitable ou un inconnu rencontré sur Internet. Sur co-parents.fr, des types offrent leur semence. Ici, la vie est à la carte. Selon la motivation et l’entente, l’insémination est « artisanale », c’est-à-dire avec pénétration, « semi-artisanale » (avec pénétration au moment de l’éjaculation seulement) ou « artificielle », à l’aide d’une seringue ou d’une pipette. Le don peut être dédommagé ou gratuit. L’homme peut s’impliquer dans la vie de l’enfant ou pas. Tout est possible. Des pratiques totalement hors la loi selon l’Agence de biomédecine. Quant aux gynécos assaillis par les demandes de patientes, ils se tournent vers les banques de sperme privées internationales. La plus célèbre d’entre elles est la banque danoise Cryos qui irrigue le monde entier avec du sperme de Vikings. Sur le site, on peut sélectionner les caractéristiques physiques d’un donneur, et même connaître son job. Moyennant 500 à 1 000 euros, la pipette de paillettes est envoyée chez le praticien qui insémine dans son cabinet. Tout cela est bien sûr illégal et les tarifs fluctuent, eux aussi, à discrétion. PARTAGEZ CET ARTICLE" PMA. On a des idées, mais pas de sperme  ! 1 "Société n°41 L’ultralibéralisme, ennemi de la Terre (aussi) Par Laure Noualhat, avril 2015 De tous les essais pondus depuis quinze ans sur la nécessité d’emprunter un virage pour éviter le changement climatique, le dernier livre de la journaliste canadienne Naomi Klein* est celui qu’il faut lire. Dans cet ouvrage, elle établit brillamment le lien entre climat et capitalisme… Lire la suite dans Siné Mensuel d’avril. PARTAGEZ CET ARTICLE" L’ultralibéralisme, ennemi de la Terre (aussi) 1 "Société n°22 L’affaire Clément Méric Par Pierre Carles, juillet 2013 La mort d’un jeune homme de 18 ans a fait la une des journaux début juin. Son nom : Clément Méric. Celui de son meurtrier : Esteban Morillo. À en croire la presse, c’est un affrontement politique entre skinheads et militants antifascistes qui aurait dégénéré et provoqué la mort de Méric. Si les journalistes qui ont couvert le meurtre de cet étudiant de SciencesPo avaient disposé des outils de la sociologie critique de Karl Marx ou de Pierre Bourdieu pour appréhender le monde social, ils ne s’en seraient peut-être pas tenu uniquement à ce que l’on a pu lire ou entendre ici ou là. Certes, on peut voir Méric comme un militant d’extrême gauche « antiraciste/antifasciste » et ses adversaires comme appartenant à la nébuleuse de l’« ultra-droite » proclamant la suprématie de la race blanche, mais les divergences idéologiques n’expliquent pas tout. En présentant la mort de Méric comme le résultat d’un combat extrême droite/extrême gauche, on occulte une dimension fondamentale de ce drame : la lutte de classes. Méric/Morillo, c’est aussi une rencontre sociale qui s’est très mal terminée. Complexe de supériorité Émettons cette hypothèse : si Clément Méric et son meurtrier Esteban Morillo n’avaient pas été séparés par un si profond fossé social, s’il n’y avait pas eu entre eux de telles inégalités de « capital culturel », pour reprendre l’expression de Pierre Bourdieu, leur affrontement verbal ne se serait pas conclu par mort d’homme. Méric et ses amis n’ont-ils pas été victimes d’un certain complexe de supériorité sociale ? Ne faut-il pas voir dans ce drame l’incapacité de certains membres de la petite bourgeoisie intellectuelle à percevoir et à mesurer à quel point un fils d’immigré espagnol – Esteban Morillo – n’ayant pas dépassé le stade du collège, peu qualifié professionnellement, chômeur ou exerçant occasionnellement le métier de vigile, peut se sentir profondément humilié par des jeunes perçus comme des nantis, surtout quand l’un d’entre eux – Clément Méric – est élève à SciencesPo, fils de professeurs d’université, doté d’un fort capital linguistique et culturel ? On peut avancer, sans trop courir le risque d’être démenti, que personne n’a appris à Esteban Morillo le maniement du verbe ou la prise de parole de type « SciencesPo », qu’il ne lui pas été proposé d’autre choix de vie que la relégation sociale ou, dans le meilleur des cas, le statu quo. Comme seul capital, il ne disposait que de sa force physique, celle qu’il monnayait à une société de sécurité.Peu importe, en définitive, de savoir qui a commencé, qui a insulté en premier. N’est-ce pas ce sentiment d’humiliation des « petits Blancs », dont l’équipe de Bourdieu a rendu compte il y a vingt ans dans La Misère du monde, qui expliquerait en partie le drame survenu rue de Caumartin à Paris ? Si le système scolaire ne discriminait pas les enfants des classes populaires, s’il donnait la possibilité aux Esteban Morillo d’être mieux dotés de capital scolaire, intellectuel, culturel, ce dernier n’aurait peut-être pas fait parler la force brute. Le meurtrier était un enfant d’immigrés et, comme les fils d’immigrés relégués dans les quartiers ouvriers en déclin ou les régions industrielles sinistrées, il avait plus de chances d’avoir affaire à la justice qu’un fils à papa d’extrême-droite, étudiant à la faculté de droit d’Assas. Lorsqu’un militant d’extrême droite doté d’un certain capital culturel commet un délit, fait usage de la violence, cela ne l’empêche pas de devenir ministre de l’Économie(1), vice-président de l’UMP(2) ou… directeur de France Culture(3). Les enfants des classes populaires, eux, toutes couleurs de peau confondues, ont bien plus de probabilité de faire un passage par la case prison que les étudiants d’Assas ou les élèves des grandes écoles. Si la presse a fait un tel battage autour du meurtre de Clément Méric, ce n’est pas en raison de l’empathie qu’elle éprouvait pour un militant d’extrême gauche, mais parce que la plupart des responsables de l’information ont intuitivement perçu cette agression comme étant dirigée contre eux, du moins dans un premier temps. Indépendamment de toute coloration politique, c’est un des leurs qui a été tué début juin. Méric avait en effet intégré une des principales écoles de formation des élites journalistiques et politiques françaises(4). Les soutiens de Morillo ne manqueront pas de mettre en avant sa trajectoire sociale pour lui trouver des circonstances atténuantes et lui éviter une trop lourde condamnation. Ils n’iront pas jusqu’à employer le terme d’« excuses sociologiques » – ce n’est pas leur vocabulaire – mais  pourront difficilement, cette fois-ci, convoquer leur grille d’analyse nationaliste – « la France aux Français » – car, si l’on se place de leur point de vue, le Breton Clément Méric est bien plus « gaulois » que le fils d’immigré espagnol Esteban Morillo. Ils devront donc se rallier à un point de vue marxiste, forcément internationaliste. Dans une société divisée en classes sociales, où des pans de la population en exploitent d’autres, il leur faudra défendre l’idée que tous les pauvres doivent bénéficier d’excuses sociologiques ou bien avoir les moyens de surmonter leur handicap de départ. Rien à attendre des urnes Dissoudre les milices d’extrême droite, comme le propose le gouvernement, ne résoudra rien. Cela n’empêchera pas d’autres drames comme celui dont a été victime Clément Méric. S’il y avait quelque chose à abolir dans cette histoire, c’est… la société divisée en classes sociales. Et ne comptons pas sur Manuel Valls, François Hollande, Arnaud Montebourg, le PS, les Verts, les centristes, l’UMP ou le FN pour s’y atteler. N’attendons rien non plus des urnes. Le système électoral est trop verrouillé pour permettre l’élection d’un candidat anticapitaliste(5). ___________________ (1) Comme Alain Madelin. (2) Comme Alain Longuet. (3) Comme Patrice Gélinet. (4) En revanche, Yassine Aïbeche, un autre jeune de 19 ans tué par un policier en début d’année, n’a pas trouvé grand monde dans la presse pour  s’offusquer de son funeste destin. Aïbeche était un jeune de la cité Félix-Pyat, un des quartiers les plus pauvres de Marseille, n’ayant aucune chance d’appartenir un jour à la classe dirigeante de notre pays. (5) Voir le reportage Hollande, DSK, etc. de J. Brygo, P. Carles, N. Faure et A. Van Opstal. PARTAGEZ CET ARTICLE" L’affaire Clément Méric 1 "Société n°78 Liberté de la presse ? Mon cul ! Par Stéphane Mazurier, septembre 2018 La France a voté à différents moments de son histoire des lois pour garantir la liberté de la presse vis-à-vis des pouvoirs politique et économique. Problème : cet arsenal législatif n’a jamais été vraiment appliqué pour la protéger des appétits de la finance. On dira ce qu’on voudra, mais quand elle fut votée par le Parlement français, la loi sur la liberté de la presse de 1881 était sans doute une des plus avancées du monde. Grâce à ce texte, en effet, la jeune IIIe République permet à la presse de s’affranchir du contrôle de l’État, de ne plus subir de censure politique. Donc, d’être libre ? Pas si simple. D’abord, les « lois scélérates » de 1893-1894, votées en période d’attentats anarchistes, restreignent sérieusement la liberté de ceux qui professent des opinions d’extrême gauche. Ensuite, évidemment, la Première Guerre mondiale donne au gouvernement l’occasion de s’asseoir pendant quatre ans sur la liberté de la presse. Mais, surtout, c’est une autre forme de censure qui se développe, une sorte de censure privatisée : celle exercée par des patrons de presse de plus en plus puissants, dirigeant leurs journaux comme des entreprises capitalistes. Le souci premier de ces industriels de la presse n’est certes pas de dire et d’expliquer le réel aux lecteurs, mais de faire du fric. Et d’en faire en usant et en abusant du sensationnel, du fait divers glauque, comme le souligne dès 1897 un écrivain du nom d’Henry Bérenger : « Nos législateurs ont prévu la liberté de la presse à l’égard du juge et du gendarme, mais ils n’ont pas prévu l’esclavage de la presse à l’égard des brasseurs d’affaires et de ploutocrates(1) ». Ainsi, un des quatre grands journaux de l’époque, Le Matin, est passé au tournant du siècle sous le contrôle de Maurice Bunau-Varilla, homme d’affaires sans scrupules, qui introduit massivement de la publicité dans les colonnes de son journal, et le fait progressivement dériver vers l’extrême droite. Il déclare même que son fauteuil de directeur « vaut trois trônes » : autrement dit, sa capacité de contrôle de l’information serait plus forte que celle de n’importe quel gouvernement(2). monopoles et financiarisation Dans l’entre-deux-guerres, la presse française accélère sa financiarisation : le maître de forges et parlementaire François de Wendel devient actionnaire de plusieurs titres prestigieux comme Le Journal des débats et Le Temps. Parfumeur millionnaire, également engagé en politique, François Coty rachète Le Figaro en 1922 et en fait un journal encore plus à droite qu’il ne l’était jusque-là. Enfin, Jean Prouvost, grand patron de l’industrie textile du Nord, s’emploie à bâtir un empire de presse (Paris-Soir, Marie-Claire, Match…). En d’autres termes, une part importante de la presse française est entre les mains de quelques grands patrons, ce qui pose forcément la question de la liberté d’expression des journalistes. Par ailleurs, les éditions Hachette disposent d’un quasi-monopole dans la distribution des journaux. À gauche, on dénonce cette collusion du monde de la presse et du monde de l’argent qui, de toute évidence, permet de diffuser essentiellement des idées de droite. Il faut attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour que soient prises des mesures garantissant la liberté de la presse vis-à-vis des « puissances d’argent ». En 1944, trois ordonnances du Gouvernement provisoire de la République visent ainsi à assurer l’indépendance de l’information par la rupture de la presse avec les milieux financiers en interdisant par exemple à la même personne de posséder plusieurs quotidiens et à un directeur de publication de tirer l’essentiel de ses revenus d’une activité industrielle ou commerciale. Dans Combat, journal issu de la Résistance, Camus explique qu’il s’agit là d’un impératif politique après quatre années qui ont vu la presse vénale se jeter dans les bras de l’occupant par « appétit de l’argent ». Trois ans plus tard, l’Assemblée nationale vote la loi Bichet, qui vise clairement Hachette, en ce sens qu’elle entend mettre fin à la situation hégémonique dont jouit cette entreprise en termes de distribution des journaux, comme le souligne son premier article : « La diffusion de la presse imprimée est libre. » La loi Bichet est fondée sur la solidarité entre les éditeurs, qui se regroupent librement dans des coopératives de presse, elles-mêmes chargées d’une diffusion équitable dans les kiosques. Elle défend ainsi le pluralisme de l’information contre la tentation monopolistique de certains groupes. Il n’est donc pas surprenant que le président Macron envisage depuis quelque temps d’abroger cette loi de liberté, au nom du libéralisme économique. libéralisme vs liberté D’ailleurs, le libéralisme économique n’est-il pas le pire ennemi de la liberté de la presse ? Très vite après la publication des ordonnances de 1944, les grandes féodalités financières ont repris leurs droits : dès 1947, le journal de Camus, Combat, est racheté pour moitié par un homme d’affaires, Henri Smadja. Plusieurs grands groupes de presse, démantelés après la guerre, comme Prouvost, se reconstituent rapidement. En somme, ces ordonnances n’ont jamais été effectivement appliquées, comme le montre l’exemple de Robert Hersant : condamné à la Libération pour faits de collaboration, il parvient en quelques décennies à fonder un gigantesque empire de presse (de nombreux titres de la presse régionale, puis France-Soir, Le Figaro et L’Aurore), ce qui lui vaut le surnom de « papivore ». Et la loi dite « anti-Hersant », préparée par le gouvernement socialiste en 1984, qui devait limiter les concentrations financières dans la presse, ne fut pas davantage appliquée. C’est ainsi que, de nos jours, une poignée de grands patrons se partagent l’essentiel du gâteau médiatique : le vendeur de téléphones Niel, l’ancien marchand d’armes Lagardère, le banquier Pigasse ou le géant du luxe Arnault. Pour eux, les journaux constituent avant tout un moyen d’extension de leur influence et de leur richesse ; ils appréhendent leurs lecteurs comme des clients plutôt que comme des citoyens. En définitive, ces hommes ne sont que les ultimes avatars des patrons de presse de la IIIe République, qui empêchèrent la liberté de la presse de pleinement s’exercer. Quant aux chaînes privées de télévision, ce n’est pas mieux. (1) La Revue bleue. (2) Sur ce journal, lire Dominique Pinsolle, Le Matin (1884-1944). Une presse d’argent et de chantage, Presses universitaires de Rennes, 2012. PARTAGEZ CET ARTICLE" Liberté de la presse ? Mon cul ! 1 "Société n°80 Des journalistes ne devraient pas écrire ça… Par La Rédaction, novembre 2018 Davet et Lhomme c’est du sérieux, de la référence, les Roux et Combaluzier de l’investigation journalistique, à la déontologie chevillée au corps. Après Un président ne devrait pas dire ça, ils viennent de commettre un ouvrage(1) sur la Seine-Saint-Denis qui est un ramassis d’approximations, d’erreurs et de jugements à l’emporte-pièce. Anxiogène et caricatural. Nous sommes nombreux à Siné Mensuel à vivre dans ce département, et nous ne le reconnaissons pas dans les prétendus « faits » assénés dans ce livre. Le livre est le fruit du travail des maîtres Davet et Lhomme, et de leurs élèves, cinq étudiants du Centre de formation des journalistes (CFJ) qui sont allés interviewer des quidams – et non « enquêter » – dans ce territoire sauvage de Seine-Saint-Denis. Le bouquin se présente comme une suite de témoignages et l’intégralité de la démonstration repose sur ces paroles recueillies, sans vérification de la pertinence des propos. Et pourtant, à l’heure où nous écrivons ces lignes, il est en tête des ventes sur Amazon, où il a détrôné Zemmour… La couverture est noire comme un niqab, avec ce titre racoleur et assumé comme tel : Inch’Allah, l’islamisation à visage découvert. Une chose est sûre, ni Davet ni Lhomme ne vivent en Seine-Saint-Denis, où ils débarquent comme des anthropologues en Amazonie. La police islamisée ? Ça démarre très fort ! Dès la première page, Davet et Lhomme nous préviennent que même la police est aux mains des islamistes, ou presque. À l’occasion du barbecue annuel de la PJ, des fonctionnaires auraient exigé de la viande halal et refusé tout contact avec les femmes de service. Grosse émotion dans les médias, puisque Davet balance cette anecdote dans la préface du livre et dans la matinale de France Inter (15 octobre). Abdoulaye Kanté, qui est l’un des organisateurs du barbecue en question depuis cinq ans, tombe de son panier à salade : il n’a jamais entendu parler de ça, et s’il confirme qu’il y a bien douze musulmans sur cent quarante-deux collègues, ceux-ci sont très loin de ces pratiques sexistes et religieuses. Depuis des lustres, les côtes de porc côtoient la viande halal. Les membres du service départemental de la police judiciaire (SDPJ 93) ont rédigé un communiqué (le 18 octobre) pour démentir ces propos « sans fondements », « totalement faux » et « diffamatoires ». Tous les syndicats, aussi, ont démenti. Davet et Lhomme, droits dans leurs bottes, assènent : ils ont leurs sources. Silence dans les rangs ! Pas un témoignage, pas un fait ne confirment leurs propos. Saint-Denis, capitale halal ? La description de Saint-Denis a de quoi inquiéter. « Nous levons les yeux, imaginant presque la silhouette d’un muezzin, mais c’est la flèche de la cathédrale. » Le ton est donné. Certes, nos enquêteurs comme leur éditeur ne savent pas qu’un muezzin est le gars qui appelle à la prière et non le minaret, mais on comprend que le « grand remplacement » cher à l’extrême droite est en marche dans la ville qui abrite la nécropole des rois de France ! La promenade continue au marché : « Un chaabi résonne en fond sonore », « des foulards bariolés attendent de couvrir la chevelure des femmes. La barbe sombre d’un commerçant émerge d’entre les tissus multicolores », « à l’étal, des piles de kesra, des galettes algériennes » (p. 20) – des galettes algériennes ! Ça fait flipper –, « l’une des dernières boucherie-charcuterie traditionnelle va fermer » (p. 21). Nos explorateurs n’ont pas vu, au marché, les bouchers non halal, les charcutiers, les petits producteurs, les produits bio, les deux traiteurs italiens, et tout le reste. Ni le caviste de la rue Gabriel-Péri, ni le centre commercial Basilique en plein centre-ville, ni les dix-sept supérettes de la ville dans lesquelles on trouve tout ce que l’on veut et moins cher. Certes, on peut regretter la fermeture des commerces dans nos centres-villes à cause de la multiplication des hypermarchés (la Seine-Saint-Denis compte vingt-six galeries marchandes, record de France). De là à en déduire que cette désertification est due à l’islamisme… La culture lapidée ? « Ici, les jeux à gratter ont remplacé les livres. Pour 1,6 million d’habitants, la Seine-Saint-Denis ne compte plus… qu’une douzaine de librairies ! » (p. 25). (Rappelons au passage à nos investigateurs que l’islam interdit les jeux de hasard, au même titre que l’alcool, quoique nous découvrions p. 231 que le 11 septembre 2001, pour fêter les attentats, des employés de Roissy avaient ouvert le champagne ! Nous ne sommes pas à quelques contradictions près…) Alors, on a compté et on arrive à quarante et une librairies (dix-neuf indépendantes, trois Fnac, un France-Loisirs, quatorze espaces culturels dans des grandes surfaces – cinq Carrefour, trois Leclerc, six Monoprix –, deux librairies BD, une jeunesse, une scolaire). Parallèlement, cinq librairies islamiques et une chrétienne ! Nous tenons notre liste à disposition de nos investigateurs, mais, sincèrement, nous n’en tirons aucune forfanterie : la recension est un exercice assez simple… Trop, peut-être ? « Désormais, le centre de Saint-Denis [la ville] compte trois librairies. Religieuses », racontent les journalistes d’investigation, oubliant très vite qu’ils évoquent quelques lignes plus haut « l’existence depuis vingt ans de la librairie Folie d’encre », librairie très engagée culturellement dans la ville. Sans compter les bibliothèques ou les médiathèques (quarante-cinq en Seine-Saint-Denis, cinq rien qu’à Saint-Denis), les théâtres, les cinémas d’art et d’essai et de nombreuses infrastructures culturelles… La tête dans la burka ? Tout au long du livre, les témoignages, trop rarement vérifiés, sont traités comme des faits avérés. Par exemple, ils recueillent la parole d’un grand flic à la retraite en spécifiant que son discours « a quelques relents islamophobes » (p. 149). On en imagine l’objectivité. Mais le plus grave dans cet ouvrage est l’insulte permanente aux habitants de ce département. Nous vivrions tous à l’heure de la charia, cernés par des « barbes hirsutes », enserrés par la « loi islamique qui gagne des parts de marché »… Patrick Vassallo, maire adjoint de Saint-Denis chargé du développement économique, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, nous confie : « Ils font un diagnostic à partir de leurs lunettes. Je constate qu’il y a un certain nombre de signes religieux qui ont quasiment disparu, comme le niqab complet. Je n’en vois plus porter. Il y a également une régression du port du voile. Même avec beaucoup de mauvaise foi, on est obligé de constater que tout cohabite : le foulard et le maquillage, les filles voilées et celles en mini-jupe. Il n’y a pas de problème, pas d’engueulades. Même dans les castagnes entre jeunes, la religion ne sert jamais de prétexte. Ils se battent à propos d’une dette de fric sur une barrette de shit, un regard de travers sur leurs meufs… La religion n’est pas un sujet. Dans notre ville où on recense cent quarante nationalités ou origines nationales, il y a un vrai vivre-ensemble. Saint-Denis qui serait “out of République”, ça tient du fantasme. » Nassira El Moaddem, rédactrice en chef du Bondy Blog : « Dans ce panorama à 180 degrés des pratiques religieuses extrêmement variées, tout est associé sans distinction : des parents qui ne veulent pas qu’il y ait de la gélatine de porc dans les gâteaux d’anniversaire et des croyants ayant envie de pratiquer leur foi dans une mosquée décente aux islamistes radicaux voire aux djihadistes. Cette accumulation d’anecdotes est anxiogène, surtout pour ceux qui ne connaissent pas le département ! Les principales histoires du livre ont déjà toutes été racontées. Les auteurs avancent des informations qui n’en sont pas, par exemple cette prétendue salle de prière à l’université de Saint-Denis [p. 225, NDLR]. Ils ont écrit tout un chapitre pour dire qu’ils ne l’ont pas trouvée. Il y a un problème de méthode qui me met mal à l’aise. Traiter le sujet de l’islamisme radical, cela ne me gène pas, au contraire, cela existe. En revanche, ce qui me dérange, c’est tout le mélange. » Une école de la charia ? Quant à Martine Roman, l’interlocutrice du chapitre « La secrétaire », de l’université Paris 8 (p. 223 à 230), elle a réagi à la parution du livre : « Je suis surprise également à la lecture de la description minutieuse de mon aspect physique, de mon profil psychologique, idéologique. Jusqu’à la tonalité de ma voix supposée tremblante “entre colère et anxiété”. Quelle précision ! Seul problème : je n’avais jamais rencontré la journaliste !(2) » On peut s’interroger sur la méthode d’investigation inculquée par Davet et Lhomme à ces jeunes journalistes. Nous avons donc demandé à Véronique Decker, directrice d’école à Bobigny, largement citée dans le livre, comment s’étaient déroulées ces interviews. Les auteurs lui ont demandé de raconter des anecdotes en lien avec la présence des musulmans dans son école, elle a donc choisi des faits saillants qu’elle a observés en vingt-cinq ans de carrière, en réalité noyés dans un océan de bonne entente avec toutes les communautés balbyniennes. Mal lui en a pris ; l’élève journaliste n’a retenu que les événements qui favorisaient la thèse d’une islamisation massive, ce qui donne à la lecture un sentiment d’apocalypse islamiste à glacer le sang. Véronique Decker n’était par ailleurs pas au courant du projet final et n’a pu relire ses propos. Elle a dû se fendre d’un communiqué pour rétablir quelques faits : « Je savais que les jeunes journalistes travaillaient sur la Seine-Saint-Denis et aborderaient les questions religieuses, mais entre enquêter sur des faits (ici une part importante de la population est de confession musulmane) et provoquer un buzz malveillant à des fins politiques et commerciales, il y a un Rubicon que j’aurais absolument refusé de franchir. […] J’ai voulu témoigner de la place particulière de l’école publique dans l’émancipation de toutes les jeunesses, et de la nécessité parfois de faire front, avec détermination, mais sans racisme aucun, aux revendications particularistes, lorsqu’elles sont contradictoires avec l’ouverture intellectuelle et culturelle nécessaire pour bien comprendre le monde. J’ai voulu témoigner de la nécessité constante de se battre pour que ces enfances de banlieue ne soient pas bafouées par le manque de moyens des services publics, par les difficultés sociales des parents, par les discriminations. […] Pour cela, j’ai écrit deux livres (Trop classe ! Enseigner dans le 9.3 et L’École du peuple, aux éditions Libertalia) dans lesquels l’islam est évoqué en quelques lignes, car les problèmes sont ailleurs et les solutions aussi. » Chiffres arabes ? Ils seraient 700 000 musulmans dans le département, « au doigt mouillé », précise Lhomme sur France Inter. Pourtant dans le livre, ils sont « au minimum » 700 000 « répertoriés » (p. 35) et même « recensés » (p. 147). Donc, « au doigt mouillé », « au minimum », c’est de l’info, ça coco ! Mis en rapport avec la population du département, 1,6 million d’habitants, on frôle l’invasion, avec des musulmans qui représenteraient près de la moitié des habitants du 93. En France, rappelons-le, les statistiques ethniques et religieuses sont interdites. Ce chiffre avait été lâché par Philippe Galli, préfet du département en 2015, après les attentats du mois de janvier, et cela lui avait été reproché, même dans les colonnes du Parisien : « En quoi cela est-il important de connaître le nombre de musulmans dans notre département pour évoquer les départs de djihadistes en Irak et en Syrie ? » Et puis, c’est quoi un musulman ? Au sens strict, quelqu’un qui pratique la religion musulmane. Mais plein de gens qui ont des origines arabes, dans le 93 comme ailleurs, ont rompu depuis longtemps avec leur religion… Mais 700 000 croyants (donc potentiellement extrémistes), c’est plus racoleur, non ? Qu’importe que ce chiffre soit contesté par de nombreux spécialistes, « on ne va pas se prendre la tête », comme dit Lhomme. À force d’approximations, d’interviews orientées, de méconnaissance de la réalité, la démonstration tombe à l’eau. Oui, bien sûr il existe un risque de radicalisation qu’il serait idiot de nier même s’il est extrêmement minoritaire. Les amalgames de ce livre sont une insulte à l’intelligence et à la liberté d’opinion. (1) Gérard Davet et Fabrice Lhomme : Inch’Allah, l’islamisation à visage découvert. Par Véronique Brocard, Carole Cerdan, Antoine Chosson, Étienne Liebig et Catherine Weil-Sinet. Davet-Lhomme, posture et imposture Un documentaire réalisé par Stéphane Jobert, La Plume dans la plaie, et diffusé par LCP retrace l’aventure de ce livre à travers les échanges entre Davet, Lhomme et les cinq étudiants journalistes. Disons-le tout de suite,il est bien plus intéressant que le livre. Quand Davet explique : « On a décidé de mettre la focale précisément sur l’islamisation du département. Nous allons prendre le mauvais côté de la Seine-Saint-Denis, le mauvais côté du fait religieux », on comprend mieux le résultat catastrophique du livre ! Autre discussion éclairante, les étudiantes sont contre le titre choisi. Elles plaident pour « Si Dieu le veut », et Lhomme explique qu’il vaut mieux un titre racoleur. Sur le plateau d’Arrêt sur images, il se justifie ainsi : « On fait aussi un métier pour gagner de l’argent, les journaux sont des produits commerciaux […], il ne faut pas avoir honte, j’assume à 200 % ce titre. » Et ce sous-titre : « L’islamisation à visage découvert », qui reprend sans complexe la terminologie de l’extrême droite. Les deux « stars » du Monde nous montrent le journalisme tel qu’on le déteste : simplificateur, réducteur, caricatural, anxiogène. Qu’ils abîment le journalisme, on peut s’en foutre. Mais là, en jouant sur les peurs, ils attisent les haines. Et de ça, on ne peut se foutre. PARTAGEZ CET ARTICLE" Des journalistes ne devraient pas écrire ça… 1 "Société n°79 Christophe Trivalle : « Bouffons les vieux ! » Par La Rédaction, octobre 2018 Christophe Trivalle est gériatre, chef de service du SSR Alzheimer à l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif. Avec ironie, il nous montre ce qu’un gouvernement courageux pourrait faire des vieux. Modeste proposition : pour empêcher les vieillards d’être à la charge de leurs enfants ou de leur pays et pour les rendre utiles au public. Libre adaptation du texte de Jonathan Swift de 1729 C’est une triste chose pour ceux qui se promènent dans nos grandes villes ou voyagent dans la campagne que de voir les rues, les routes et les portes des maisons encombrées de mendiants que suivent trois, quatre ou six enfants tous en haillons et importunant chaque passant pour avoir l’aumône. Ces mendiants n’ont pas de travail ni de logements pour les accueillir. Il y a dans notre pays neuf millions de pauvres et quatre millions de mal-logés, sans compter les migrants. Dans notre société, cette situation n’est plus acceptable. En même temps, notre nation compte de plus en plus de vieillards qui coûtent pour nos finances et appauvrissent leurs enfants. De plus, ces vieillards sont souvent concentrés entre eux dans des établissements d’hébergement les excluant du reste de la société, les confinant dans des « lieux de vie » souvent violents et même maltraitants, hâtant l’apparition de leur dépendance tant physique que morale. La surmédicalisation de la fin de vie de ces vieillards contribue à les maintenir dans une vie de souffrance à la fois physique et mentale. Il n’est pas admissible que leur état de vulnérabilité les contraigne à finir leur vie dans des conditions qui ne peuvent pas leur apporter le sentiment de dignité et de respect qu’ils sont en droit d’attendre. Invention de l’alzheimer et de la dépendance Même à domicile, les vieillards sont souvent isolés voire abandonnés. Pourtant, la perte progressive d’autonomie et le déclin cognitif s’inscrivent dans la normalité de l’espèce humaine. Perdre la mémoire dans le grand âge est normal. L’invention de l’Alzheimer et de la dépendance pour définir les aléas de ce stade ultime du parcours de vie fait que les vieillards ne participent plus aux choix fondamentaux de leur fin de vie. D’une certaine manière, il faut libérer les vieillards que nous sommes ou que nous deviendrons, et c’est le propos de mon projet. Tous les partis reconnaissent, je pense, que ce nombre prodigieux de vieillards, dans le déplorable état de notre pays, est un très grand fardeau de plus ; c’est pourquoi quiconque trouverait un moyen honnête, économique et facile de faire de ces vieillards des membres utiles de la communauté aurait assez bien mérité du public pour qu’on lui érigeât une statue comme sauveur de la nation.Ma sollicitude est loin de se borner aux vieillards en institution; elle s’étend à tous ceux sans descendance ou qui ont des enfants aussi peu en état de pourvoir à leurs besoins que ceux qui demandent l’aide de l’État. Pour ma part, ayant tourné mes pensées depuis bien des années sur cet important sujet, et mûrement pesé les propositions de nos faiseurs de projets, je les ai toujours vus tomber dans des erreurs grossières de calcul. Et c’est précisément lorsque les vieillards sont devenus dépendants que je propose de prendre à leur égard des mesures telles qu’au lieu d’être une charge pour leurs enfants ou pour la société, ils contribuent, au contraire, à nourrir et même à loger des milliers de personnes. Je proposerai donc humblement mes propres idées qui, je l’espère, ne soulèveront pas la moindre objection. Ma modeste proposition, si elle était adoptée, permettrait la création d’une société véritablement inclusive des vieillards. Un jeune journaliste de ma connaissance, homme très entendu, m’a certifié qu’un vieillard bien nourri est un aliment délicieux, très nourrissant et très sain, bouilli, rôti, à l’étuvée ou au four, et je ne mets pas en doute qu’il ne puisse également être servi en fricassée ou en ragoût. Une cuisse de vieillard fera deux plats dans un repas d’amis ; et quand la famille dîne seule, le train de devant ou de derrière fera un plat raisonnable, et sera très bon bouilli le quatrième jour, spécialement en hiver. Chaque famille recevra des tickets d’alimentation correspondant au poids de son parent âgé. Elle pourra les utiliser quand bon lui semble. Plus le vieillard aura été engraissé, plus le nombre de tickets sera important. Les végétariens recevront des tickets correspondant au poids en fruits et légumes. Ces tickets pourront sans problème être revendus, ce qui fera un peu d’argent pour les plus pauvres. J’accorde que cet aliment sera un peu cher et, par conséquent, il conviendra très bien aux riches, qui, puisqu’ils ont déjà dévoré la plupart des travailleurs, paraissent avoir le plus de droits sur les vieillards. Des abattoirs peuvent être affectés à cet emploi dans les endroits les plus convenables et les bouchers ne manqueront pas assurément (cela fournira également du travail aux mendiants et aux chômeurs). Toutes les mesures seront prises pour respecter le droit à mourir dans la dignité. Les techniques d’euthanasie les plus modernes seront utilisées afin d’éviter toute souffrance aux vieillards. Les abattoirs seront sous vidéosurveillance. Par souci de morale, les familles ne recevront jamais la viande de leurs parents à manger. Des médecins seront chargés de vérifier la qualité et la comestibilité de la viande. Les parties non comestibles, contaminées ou malades seront incinérées. Pour les vieillards dépendants, l’État offrira une année de prise en charge gratuite, à domicile ou en institution, avec suralimentation. Pendant cette période, ils seront particulièrement choyés par leur famille et par l’ensemble des citoyens de notre pays qui leur témoigneront toute leur empathie. Pour ne pas léser les professionnels du deuil, des mannequins seront fournis aux familles pour pouvoir procéder aux cérémonies funéraires. Je crois que les avantages de ma proposition sont évidents et nombreux, et de la plus haute importance. Véritable plan de lutte contre la pauvreté, cette modeste proposition permettra de diminuer de façon significative la dépense publique, dont 60 % va aux dépenses sociales. Attendu que l’aide financière versée par les départements aux 527 630 bénéficiaires en établissements et aux 735 110 bénéficiaires à domicile ne peut être évaluée à moins de sept milliards par année, l’avoir de la nation s’accroîtra d’autant par an, outre le profit d’un nouveau plat introduit sur toutes les tables du pays. Sans compter bien sûr le gain considérable, en dizaine de milliards, sur les retraites et sur le déficit de notre système de santé. De plus, les appartements et maisons ainsi libérés permettront aux familles de mieux s’installer, et les places vacantes en établissement permettront de loger les mendiants qui encombrent nos rues. Ceux-ci travaillant dans les abattoirs pourront aussi régler leurs frais d’hébergement. On pourrait énumérer bien d’autres avantages. facile et efficace Quant à moi, las de voir offrir, depuis maintes années, une foule de futiles et oiseuses visions, je désespérais entièrement du succès lorsque je suis tombé par bonheur sur cette proposition qui, outre qu’elle est tout à fait neuve, a quelque chose de solide et de réel, n’entraîne aucune dépense et exige peu de soins, est tout à fait dans nos moyens et ne nous expose nullement à désobliger l’Europe. Après tout, je ne suis pas à ce point coiffé de mon idée que je rejette toute proposition, faite par des hommes sensés, qui serait jugée aussi innocente et peu coûteuse, aussi facile et efficace. Mais avant qu’on en mette une de cette espèce en concurrence avec la mienne, et qu’on en présente une meilleure, je désire que son auteur, ou ses auteurs, veuillent bien considérer mûrement ce point : dans la condition où sont les choses, comment seront-ils en état de trouver le vivre et le couvert pour plus d’un million de bouches et de dos inutiles ? Je déclare, dans la sincérité de mon cœur, que je n’ai pas le moindre intérêt personnel à poursuivre le succès de cette œuvre nécessaire, n’ayant d’autre motif que le bien public de mon pays, que de faire aller le commerce, assurer le sort des vieillards, soulager les pauvres, et procurer des jouissances aux riches. Je suis prêt, dès que mon état de dépendance me rendra indigne, à donner mon corps pour être une dernière fois utile et nourrir ma nation bien-aimée. PARTAGEZ CET ARTICLE" Christophe Trivalle : « Bouffons les vieux ! » 1 "Société n°47 Lesquen : Le vicomte qui trouve Le Pen trop à gauche Par Thierry Leclère, novembre 2015 Un saisissant portrait d’Henry Bertrand Marie Armand de Lesquen du Plessis-Casso, président de Radio Courtoisie et du Carrefour de l’Horloge (suite du Club de l’Horloge). Cet homme utilise tous les moyens pour diffuser ses idées nauséabondes… (Extrait de Siné Mensuel n°47) PARTAGEZ CET ARTICLE" Lesquen : Le vicomte qui trouve Le Pen trop à gauche 1 "Société n°61 La poste rend les agents timbrés Par Etienne Liebig, février 2017 La Poste a été mise en cause dans sa gestion du personnel, suite à une vague de suicides. Étienne Liebig s’est rendu dans une petite ville du Massif central et a suivi un postier dans sa tournée pour observer les conditions de travail des facteurs. Ils ont une minute et demie pour une lettre recommandée, trois minutes pour un colis. Et le kilométrage de la tournée a doublé en dix ans. La Poste est devenue une Société anonyme à capitaux publics depuis 2010. Depuis 2000, le personnel n’est plus embauché sous le statut de fonctionnaire mais sous celui de droit privé en CDD ou en CDI. Jean-Marc, mon guide, est en CDI, a dix ans d’ancienneté, il est payé 1 230 euros net, un débutant : 1 190 euros. Nous nous sommes levés très tôt, 4 h 30. Jean-Marc m’explique sur le chemin que le service commence à 6 h 30 mais ses collègues et lui démarrent à 6 heures pour être sûrs de terminer «à une heure décente». À 6 heures, tout le monde est sur le pied de guerre et chacun commence le tri de sa tournée. Jean-Marc distribue le courrier à pied dans environ 700 boîtes aux lettres. Il bourre son chariot un peu vieillot de 25 kilos de lettres et part pour sa tournée (dont le kilométrage a doublé depuis dix ans) : il est 8 h 30, son secteur se trouve à 20 minutes du centre de tri. Il y a les lettres, les recommandés remis en main propre au destinataire et les colis à livrer. L’ordinateur de La Poste a évalué le temps de chaque tâche : une minute et demie pour un recommandé, trois minutes pour un colis. C’est très bien mais ce matin-là, rien ne se passe comme prévu par Big Brother. Mme Élisabeth, 77 ans, n’entend pas frapper à la porte, inquiétude de Jean-Marc qui la connaît bien… nous insistons, la vieille dame arrive enfin ( 4 minutes), le facteur lui explique ce que contient le recommandé (2 minutes), le stylo pour signer bloque à cause du froid, il en faut un autre (3 minutes). Jean-Marc prend du retard… Le facteur, dans les petites villes, est souvent la seule personne qui passe dans la journée et il ne peut pas se contenter de tendre une feuille à signer. La Poste s’est d’ailleurs engagée à ce que ses agents «visitent» les personnes âgées isolées pour vérifier si «tout va bien». Le personnel n’est ni formé, ni préparé, ni soutenu psychologiquement à cette assistance médico-sociale. Ce matin-là, tout va bien, à part des petits soucis d’un vieux monsieur pour refermer son clic-clac, mais Jean-Marc a déjà découvert une dame évanouie sur son balcon et tous les agents redoutent d’être confrontés un jour à une urgence médicale ou pis encore. 10 heures, 11 heures, il faut grimper des rues abruptes et retenir le chariot dans la descente, je m’y essaie, je comprends pourquoi le personnel a mal au dos et aux épaules. Midi, 13 heures, 13 h 33, la tournée est terminée, retour au terminal pour ranger les lettres non distribuées à cause des absences, les colis non livrés. Remplissage de bordereaux divers et variés… Il est 14 heures quand Jean-Marc termine son service. Temps réel de travail: 8 heures. Temps rémunéré : 6 h 21 . Selon Jean-Marc et tous ses collègues, les horaires sont dépassés chaque jour. Ne leur demandez pas si cela donne droit à des heures supplémentaires, vous allez les énerver… La diversification La Poste «évolue». Les services qu’elle offre se multiplient mais le personnel, lui, n’est ni formé, ni mieux rémunéré. Juste un peu plus stressé. Outre la visite aux personnes âgées (entre une et six fois par semaine) pour constater l’état de santé (appelée Cohésio), les facteurs assurent le relevé des compteurs EDF-GDF, le recyclage des vieux papiers (appelé Recyclo), l’acheminement des courses, des médicaments ou des plateaux- repas (appelé Portéo), l’aide au passage à la TNT, l’installation de la télé, la vente de tablettes numériques et la formation des utilisateurs potentiels… Autant de services que La Poste facture à ses clients sans que les facteurs ne voient la couleur de l’argent… Facteurs d’avenir La Poste a aussi eu une idée de management piquée directement aux entreprises américaines des années 30, joliment nommée: «Facteurs d’avenir». Il s’agit d’organiser des équipes de six personnes avec un chef dit «facteur qualité» et un sous-chef dit «facteur d’équipe» pour faciliter les remplacements les jours de RTT, mais surtout de faire miroiter une prime qui pourrait s’élever annuellement à 450 euros pour chacun si le rendement était parfait. Si un membre de cette équipe commet une faute (retard, absence, oubli de la ceinture de sécurité, du port du casque) la prime diminue… pour tous ! Bien sûr, personne ne touche jamais les 450 euros (180 euros pour l’équipe de Jean- Marc en 2015). Et il faut être sacrément fort et solidaire pour ne pas s’engueuler, se diviser et perdre le goût de la revendication. Cela ressemblerait un peu à du harcèlement psychologique que ça ne m’étonnerait pas. La Poste dit conduire sa transformation dans le dialogue social. Pour ma part, j’ai vu des gens épuisés par les exigences de rentabilité, par un travail physiquement éprouvant et dont le rôle de lien social n’est pas reconnu. J’ai vu des personnels auxquelles on demande sans cesse plus de compétences et de diversifi cation sans contrepartie financière ni formation adaptée. En repartant du centre de tri avec Jean-Marc, nous avons croisé des habitants inquiets. La Poste a décidé de diminuer les temps de guichet avant la fermeture d’un bureau dans un village environnant. La population, menée par son maire, se mobilise pour conserver ce qui reste de services de l’État dans cette campagne isolée. Probablement que le bureau n’est pas rentable, probablement que la guichetière coûte trop cher pour le nombre d’usagers… probablement que bientôt, on pleurera sur la désertification des campagnes et nous nous demanderons pourquoi les gens se tirent dans les grandes agglomérations. PARTAGEZ CET ARTICLE" La poste rend les agents timbrés 1 "Dossier n°60 Présidentielle 2017 : Pour une politique durable Par Antoine Lopez, janvier 2017 À Siné Mensuel, les grandes manoeuvres politiciennes de la campagne électorale ne nous passionnent guère. En revanche, pendant ces six mois d’agitation politique, nous avons envie de montrer comment les grands problèmes de nos sociétés sont traités dans d’autres pays. Des pistes de réflexion pour réfléchir autrement. Ce mois-ci, l’écologie. Pour démarrer l’année du bon pied, nous avons braqué le projecteur sur ce qui marche côté développement durable à l’échelle d’un pays, le Costa Rica qui a engagé la bataille pour la préservation de l’environnement depuis bien longtemps déjà, d’une ville suédoise, Malmö qui s’est relevée de la faillite industrielle grâce à l’habitat durable et d’un village andalou, Marinaleda où la démocratie participative est un pari citoyen et écologique. En France, l’urgence écologique est invisible dans la campagne présidentielle. À lire dans le numéro de janvier 2017 de Siné Mensuel PARTAGEZ CET ARTICLE" Présidentielle 2017 : Pour une politique durable 1 "Dossier n°67 Étudiants : 85 € par mois pour survivre Par Léa Gasquet, septembre 2017 Parmi les 2,6 millions d’étudiants que compte la France, la plupart doivent travailler pour subvenir à leurs besoins. Quitte à se mettre en situation d’échec. Soucieux de réaliser des économies, nos ministres grippe-sous ne reculent devant aucune mesquinerie. Leur dernière trouvaille ? Ponctionner les plus pauvres en diminuant les aides au logement de 5€ par mois. Chez les 800 000 étudiants bénéficiaires des APL, la ponction vire à l’hémorragie. 5€ de moins sur un reste à vivre de 85 € mensuel ! C’est en effet la somme dont disposent en moyenne les étudiants une fois leurs charges incompressibles payées, d’après la Croix-Rouge. Frais de bouche non inclus. Alors que deux tiers d’entre eux ont quitté le nid familial, se loger coûte toujours plus cher. En Île-de-France où se concentre 30 % de la population étudiante, les dépenses de loyer ont augmenté de 40 € par mois à Paris et de 61 € en petite couronne entre 2013 et 2016 (1). Les places en résidences étudiantes sont rares. Un studio dans la capitale se loue facilement 800 € par mois auxquels s’ajoutent les frais de transport, de santé, de scolarité… Au total, un petit salaire à débourser chaque mois. Pire encore dans des filières payantes de plus en plus nombreuses. Par ailleurs, la tendance à l’allongement de la durée des études, le Master (4 ou 5 ans) devient la norme pour accéder au marché du travail. Coût de la vie, durée de la scolarité, voilà qui creuse encore et toujours les inégalités. Pas étonnant que les enfants d’ouvriers, qui représentent 30 % des jeunes de 18 à 23 ans, ne constituent que 11 % des effectifs dans le supérieur. Accéder aux études supérieures, c’est avant tout une question de pognon. DES AIDES INSUFFISANTES « La part des aides publiques dans le budget des étudiants a augmenté par rapport à notre enquête de 2013, avec des effets positifs notables sur les jeunes issus des milieux les plus modestes », rassure Feres Belghith de l’Observatoire de la vie étudiante, s’appuyant sur une vaste étude menée tous les trois ans. Désormais, un étudiant sur quatre est boursier en France. Deux nouveaux échelons de bourse sur critères sociaux, distribuées par le Crous, ont été créés sous le gouvernement précédent, le plus bas et le plus haut : « 0 bis », qui permet une exonération des frais d’inscription et une dotation de 100 € par mois, et l’échelon 7 (555,10 € mensuels). Mais à y regarder d’un peu plus près, ces mesures semblent relever davantage de la stratégie politique que d’une véritable lutte contre les inégalités. En plein mouvement social contre la loi Travail, le bénéfice de l’échelon « 0 bis » a été étendu à 25000 étudiants issus de la classe moyenne. À l’opposé, pour être éligible à l’échelon 7, les parents doivent déclarer des revenus inférieurs à… 250€ par an ! Soit une poignée de personnes parmi les 2,6 millions d’étudiants. Pour la majorité des boursiers, les aides ne suffisent pas. Avec des parents au SMIC et un petit frère lycéen, par exemple, une jeune bachelière serait seulement éligible à une bourse échelon 1, soit 167 € par mois. Avec les APL, elle cumulerait 427 € d’aide de l’État. Pardon :  422 € après ponction. Pas assez pour se lancer dans les études supérieures, même en saignant ses vieux. Rencontrée dans une épicerie sociale créée par la Croix-Rouge, Aurore, 24 ans, est étudiante infirmière. Elle cumule tous les aides possibles sans parvenir à joindre les deux bouts. Sa bourse de la région Paca de 340 € par mois couvre à l’euro près le loyer de sa chambre en résidence Crous, sa carte de transport au tarif solidarité et les frais d’inscription mensualisés de son école. Pour l’alimentaire et tout le reste, elle répartit méticuleusement le petit pécule qu’elle reconstitue chaque été avec ses boulots d’intérim et les 600 € d’aide financière d’urgence annuels (2). La jeune femme a beau être économe et planifier son budget des mois à l’avance, lorsque la fin de l’année approche, c’est « pâtes, thon et maïs en boîte » à tous les repas. « Venir à l’épicerie solidaire me permet d’acheter des produits frais et de manger un peu plus équilibré », explique l’étudiante. Elle ne ressent aucune gêne à faire ses courses ici. La honte, c’est pour les nantis. « Ma mère est au RSA. Je suis déjà allée au Secours catholique avec elle quand j’étais petite… Non, le plus dur c’est de mettre de l’argent de côté pour descendre la voir dans le Sud. » Dans la salle d’attente de l’épicerie, arrangée en buvette, Zora, une bénévole, dispense à la ronde sourires et conseils. Chacun patiente en sucrant son café filtre. Kawthar, une étudiante marocaine en physique, vient pour la quatrième fois. Arrivée en France il y a moins de deux ans, elle n’est pas éligible aux bourses. « Les premiers temps, j’ai travaillé à McDo mais ce n’était pas tenable avec mes études de finir à minuit toute la semaine, surtout pendant les exams, confie-t-elle. Mon père m’envoie certains mois la moitié de son salaire, je le ruine le pauvre ! Malgré tout, cela ne fait que 500 € par mois. À Paris, c’est chaud. » À Créteil, elle partage un studio de 18 m2 à 600 € avec une autre étudiante rencontrée sur les réseaux sociaux. Sa licence en poche, Kawthar a trouvé un boulot d’été comme secrétaire jusqu’à la rentrée prochaine. AU BOULOT ! « Le financement des études repose de plus en plus sur les jeunes eux-mêmes », note Ivan Dementhon, en charge des questions sociales à l’Unef. La part des revenus salariés a nettement augmenté dans le budget des étudiants. Boursiers ou non, la moitié d’entre eux travaillent. 20 % (3) effectuent plus d’un mi-temps hebdomadaire. Travailler plus pour étudier plus ? Une logique ubuesque pourtant encouragée pendant le quinquennat Hollande : en 2015, le plan national de vie étudiante crée de nouveaux emplois étudiants sur les campus. Depuis sa création en 2016, les étudiants qui gagnent plus de 893 € par mois ont droit à la prime d’activité. « Les étudiants-salariés ont 70 % de risques de ne pas valider leur année. C’est la première cause d’échec à l’université », assène Ivan Dementhon. C’est le cas de Manon qui vient de décrocher pour la deuxième fois. Sans bourse ni aide de ses parents, cette normande de 27 ans est venue s’installer à Paris son bac en poche. Après un premier abandon en école d’infirmière – « J’ai fait un burn out au bout d’un an et demi : je bossais dans des bars la semaine et en boîte le week-end jusqu’à 11 heures du matin »­ –, elle trime quelques années « jusqu’à 60 heures par semaine » en essayant de mettre de l’argent de côté pour reprendre ses études. « Quand je suis entrée ensuite en école d’assistante sociale, je me suis débrouillée pour toucher le chômage. Arrivée en fin de droits, j’ai dû retrouver un boulot. C’était un rythme impossible, j’ai fini par renoncer », explique la jeune femme, à bout. « Ce n’est pas comme ça que je voyais mon avenir. Je voulais un diplôme. » Étudiante en deuxième année de licence de communication, Marie, 23 ans, a choisi l’option « dèche ». Pour ne pas sacrifier ses études, elle a fait une croix sur tout le reste. Malgré les galères, elle a décidé de ne pas travailler plus de 8 heures par semaine, « pour avoir le temps d’étudier sérieusement ». Les baby- sittings, qui constituent son unique revenu, ne lui rapportent que 300 € par mois. De quoi payer les courses, un paquet de tabac de temps à autre, sa mutuelle et le remboursement d’un prêt à la consommation destiné à avancer la caution de son précédent appart. « Un truc limite insalubre » qu’elle partageait avec quatre collocs. Les transports ? « Tu rigoles, à ce prix-là, je fraude. » Les sorties ? « Une bouteille de bière et un paquet de chips, posée au parc. » Depuis quelques mois, elle est hébergée gracieusement chez un copain. UN AVENIR À CRÉDIT Ultime solution pour financer « ses plus belles années » : s’en remettre à son banquier et s’offrir un avenir à crédit (4). L’Unef estime qu’un étudiant sur dix contracte un emprunt. L’Observatoire de la vie étudiante relativise ce chiffre à 5 % dont une part importante d’élèves en écoles de commerce. Sans que cela semble décourager les vocations, ces boîtes ne cessent d’augmenter leurs frais d’inscription : compter entre 25 000 € et 45 000 € pour trois ans. « La fac, c’était génial, mais après des études d’arts et de théâtre, je me suis rendu compte que pour trouver du boulot dans la culture, il allait me falloir une autre carte de visite », se souvient Florence, 30 ans. Attachée de presse spécialisée dans la musique, elle fait tardivement le choix d’un master en école de commerce. « D’un côté, c’est logique : on t’y apprend le marketing, on vit dans un monde mercantile. Tout se vend, tout s’achète », glisse, un brin cynique, cette Rouennaise. Pour cela, elle a emprunté 26 000 euros remboursables sur dix ans à hauteur de 220 € par mois. « Encore cinq ans », souffle-t-elle. « Tout le monde a des emprunts. Pour des voitures, des maisons… Moi, j’ai investi dans mon avenir, maintenant je veux un retour sur investissement. Or, aujourd’hui, même en sortant d’une école, on n’est pas assuré de trouver un emploi stable. Ça reste un pari risqué. » Auto-entrepreneuse, elle bosse sans compter ses heures ni prendre de vacances pour moins de 1 500 € par mois. Tevaite, 27 ans, a connu le même sentiment de désillusion après son Master en communication à l’université catholique d’Angers. Installée à Toulouse où elle a trouvé son premier emploi comme chargée de clientèle dans une entreprise de BTP, cette Tahitienne cache difficilement son amertume : « J’ai emprunté de l’argent, je suis partie à 18 000 km de chez moi pour continuer mes études parce que je savais que je ne pourrais pas faire le métier que je souhaitais avec une simple licence. L’ironie du sort, c’est que je me suis empressée de trouver un travail pour rembourser mes échéances. J’ai accepté un poste qui ne me fait pas rêver payé au Smic. » Chaque mois, un tiers de ses revenus part directement à la banque. À ce rythme, il lui faudra dix ans pour rembourser ses 40 000 € d’emprunt. Tevaite s’accroche aux perspectives d’évolution promises par son patron. Elle précise : « Quand on vient de Polynésie française c’est très fréquent d’emprunter de l’argent. Il n’y a quasiment pas de possibilité de continuer ses études donc il faut bouger en métropole. » Si la proportion d’étudiants endettés n’a pas augmenté depuis 2000, la situation pourrait évoluer dans les années à venir. L’essor des filières sélectives et des diplômes d’université payants à l’américaine risque de se poursuivre sous Macron. L’éminence grise du programme Enseignement supérieur d’En Marche ! n’est autre que le très libéral Thierry Coulhon : artisan de la loi sur l’autonomie des universités au sein du cabinet de Valérie Pécresse, il défend une vision élitiste de l’enseignement supérieur sous forme « d’université d’excellence à rayonnement international ». « Macron et ses conseillers sont obsédés par le modèle anglo-saxon. Ils veulent tout déréguler », fustige Yann Bisiou, enseignant chercheur à Montpellier. Sur son blog Le Sup en maintenance, il scrute attentivement l’actualité politique. « Ce qu’ils veulent, ce n’est pas réformer directement l’université au risque de provoquer la colère des étudiants et des enseignants, mais doubler le système existant d’un système concurrentiel sélectif avec des frais d’inscription élevés. » À terme, un système à deux vitesses avec d’un côté une université exsangue et peu réputée pour les plus pauvres ; de l’autre, des filières d’excellence payantes pour les plus aisés ou les plus endettés. Comme aux States, où la dette étudiante qui atteint mille trois cents milliards de dollars fait craindre une nouvelle bulle spéculative façon crise des subprimes. Ça fait rêver. (1) Enquête de l’Observatoire de la vie étudiante : Panorama des conditions de vie des étudiants. (2) Une aide exceptionnelle délivrée par le FNAU (Fonds national d’aide d’urgence) en cas de grande difficulté, perte d’emploi, etc. Délivrée sur examen de dossier. (3) Ce chiffre ne tient pas compte des apprentis. (4) Étudiants, l’avenir à crédit : un documentaire de Jean-Robert Viallet diffusé sur Arte. PARTAGEZ CET ARTICLE" Étudiants : 85 € par mois pour survivre 1 "Dossier n°84 Violences conjugales : tout le monde s’en cogne Par Léa Gasquet, mars 2019 Depuis l’affaire Weinstein, les femmes sont invitées à briser le silence. Macron surfe sur cette vague de libération de la parole, mais du discours aux engagements, il y a un gouffre. Illustration par l’exemple auprès d’une association pour les femmes victimes de violences, à Toulouse. Djamila(1) pensait avoir rencontré « le mec idéal ». Un type élégant, agréable. Un Français venu en Algérie pour les vacances. Cette prof d’espagnol de 31 ans vit seule. Lorsqu’il la demande en mariage, elle quitte tout pour le suivre à Toulouse. « Le premier jour, il avait préparé le petit déjeuner. J’étais sur un nuage. Il a vite changé d’attitude. » Le calvaire dure près d’un an. Djamila raconte : « J’avais prévu de repasser mon diplôme en France mais comme il ne travaillait pas, j’ai dû trouver du boulot tout de suite. J’ai fait le ménage à l’hôpital. Il gardait tout l’argent. Quand il était énervé, il ne criait pas. Il m’étranglait ou il m’étouffait avec un coussin jusqu’à ce que je m’évanouisse. » Djamila a le sentiment « d’être dans un film d’horreur » tant ce qu’elle a vécu dépasse son imagination. Elle se lève pour saisir Kader contre sa poitrine. Le petit a 9 mois et un large sourire. Elle était enceinte le jour où son mari a essayé de la noyer dans l’eau de vaisselle de l’évier. Une amie a prévenu la police. Depuis un an, Djamila est hébergée par l’Association Olympe-de-Gouges dans un studio dont l’adresse est tenue secrète. Même si elle l’avait souhaité, rentrer en Algérie n’était pas une option. Son mari l’aurait poursuivie pour l’enlèvement de leur enfant. « J’ai tout perdu, et lui, il est tranquillement chez lui », résume-t-elle. Le jour où nous l’avons rencontrée, une bonne nouvelle ponctuait la journée : un joli deux-pièces dans un immeuble HLM venait de se libérer pour elle et son bébé. libérer la parole, et ensuite ? Djamila est l’une des quatre-vingt-dix pensionnaires d’Olympe-de-Gouges, qui accueille, pour quelques jours ou quelques années, des femmes victimes de violences conjugales. La doyenne a 73 ans. Anna, ancienne danseuse étoile, était directrice artistique d’un théâtre à Saint-Petersbourg. Assia était gérante d’un magasin d’équipement sportif à Alger, Farah travaillait dans un hôtel. « Les violences n’épargnent aucun milieu social », prévient la directrice, Emmanuelle Vrignault. « Si nous hébergeons quasi essentiellement des femmes étrangères précaires, ce n’est pas parce qu’elles sont plus exposées aux violences que des Françaises de milieu aisé. Elles ont juste moins de réseau sur qui compter pour fuir ces violences, et parfois, même pas de papiers. » L’association est membre de la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF) consacrée « grande cause nationale » en 2018. À la suite de l’affaire Weinstein et de son corollaire #MeToo sur les réseaux sociaux, la fédération a reçu de plein fouet cette « vague de libération de la parole ». Dans le mois qui a suivi les révélations, les écoutantes du  3919, la ligne téléphonique gratuite gérée par la fédération, croulaient sous les appels. « 93 % concernaient des violences au sein du couple », insiste la FNSF. La secrétaire d’État Marlène Schiappa a réagi aussitôt… avec une loi sur le harcèlement de rue. Et accordé une rallonge budgétaire au 3919. « Grande cause nationale, mon cul », pestent en cœur les travailleuses sociales d’Olympe-de-Gouges. Lucille Hamonou, chef de service du pôle hébergement à Olympe-de-Gouges, s’interroge : « Les femmes sont incitées à “briser le silence”. Formidable ! Mais derrière, qu’a-t-on à leur proposer ? Quatorze nuits d’hébergement en hôtel, puis une inscription sur liste d’attente jusqu’à ce qu’une place se libère chez nous. Donc les options sont la rue ou le retour à domicile. » Il y a trente ans déjà, en 1989, lors de la toute première campagne de sensibilisation aux violences conjugales, une « vague de libération de la parole » s’était produite. Une ligne d’écoute téléphonique temporaire avait été ouverte, le temps de recueillir « la parole des femmes afin que les pouvoirs publics concernés trouvent des solutions quand elles n’existaient pas »(2). Elle fut aussitôt saturée. Des milliers de femmes témoignèrent pour la première fois des violences qu’elles subissaient. Observatrice de cette « première initiative politique publique », la sociologue féministe Marie-Victoire Louis écrivait à l’époque dans la revue Les Temps modernes(3) : « Les responsables de foyers dont les demandes se sont multipliées par deux ont dû faire face sans moyens supplémentaires à cette augmentation. » la question cruciale du logement Trente ans plus tard, la législation s’est renforcée et des centres supplémentaires ont été créés, mais le manque de moyens perdure. D’après le dernier rapport « Où est l’argent contre les violences faites aux femmes ? », un budget interministériel au moins six fois plus important serait nécessaire pour assurer « des parcours de sortie adaptés et en nombre suffisant ». Soit 506 millions d’euros contre 79 millions actuellement. Un tiers de cette somme concerne l’hébergement. « Quitter son domicile est un moment à haut risque pour ces femmes : c’est au moment de la séparation que se produisent le plus grand nombre de féminicides », rappelle le Haut Conseil à l’égalité femmes-hommes. Pendant ce temps, Macron ne cesse de répéter à qui veut l’entendre qu’il a fait de la lutte contre les violences faites aux femmes la grande cause de son quinquennat. Allier politiques sociales, lutte contre la domination masculine et coupes budgétaire est un exercice de style. Admirez un peu. 2017 : Emmanuel Macron, aussitôt élu, réduit le budget du secrétariat d’État de Marlène Schiappa. 2018 : une coupe de 57 millions d’euros sur quatre ans sur les dotations des centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) est annoncée. L’Association Olympe-de-Gouges a ainsi vu le budget de son CHRS diminuer de 15 000 euros par an et craint pour sa pérennité. Pour donner l’illusion d’augmenter le nombre de places d’urgence, sans dépenser plus, il suffit de ponctionner sur les budgets d’autres types de structures d’accueil ! C’est ce que l’on appelle virer Pierrette pour coucher Paulette. À la longue, cela reviendra même moins cher : les centres d’urgence sont une version low cost des centres de réinsertion sociale, avec des conditions de confort sommaires et moins de travailleurs sociaux pour l’accompagnement. Emmanuel Macron pourra continuer à feindre de lutter contre le patriarcat tout en faisant des économies sur la vie des femmes. Sarkozy l’avait fait avant lui : les violences faites aux femmes ont déjà été « grande cause nationale » en 2010. Quelques avancées concrètes sont arrachées par les luttes locales. Fin novembre, le collectif féministe toulousain Le Camp des femmes installe un campement devant le Capitole pour dénoncer le manque d’hébergements en Haute-Garonne. À la suite de leur mobilisation, la préfecture s’est engagée à mettre à l’abri les victimes de violences jusqu’à la fin de la trêve hivernale. Comme chacun sait, les coups ne pleuvent qu’en hiver. Une autre concession est arrachée à titre expérimental sur le territoire : les femmes victimes de violences qui ont quitté leur domicile n’auront plus à payer leur loyer. « Auparavant, elles pouvaient se retrouver avec des dettes d’impayés à cause du bail solidaire », explique Emmanuelle Vrignault. « Une nouvelle disposition de la loi Élan permet de rompre le bail avec un dépôt de plainte, mais nous avons obtenu qu’une lettre d’une association suffise. Car peu de femmes portent plainte. » Une sur cinq exactement(4). La parole des femmes se heurte non seulement au manque de moyens matériels pour les protéger, mais aussi au déni des flics et des magistrats à qui elles sont confrontées pour faire reconnaître les violences par les institutions. Pour celles qui parviennent à franchir les portes d’un commissariat, il n’est pas rare de se voir refuser l’enregistrement d’une plainte. Les brimades sont considérées comme des « différends entre époux », les gifles, des « histoires de couple ». Des officiers formés pour recueillir la parole des victimes et des « référents violences » auraient dû faire leur apparition dans les commissariats. À Toulouse, ils sont toujours attendus. « On fait peser toute la responsabilité sur les femmes. Elle doivent déposer plainte dans les temps, raconter leur histoire sans rien oublier, se confronter à leur agresseur au tribunal. Tout cela pour des plaintes qui n’aboutissent à rien », rapporte Amélie Rachidi Alaoui, éducatrice spécialisée à Olympe-de-Gouges. « Arrêtons de faire comme si les violences étaient le problème des femmes. » Le cas de cette jeune Sarthoise, tétraplégique après avoir été jetée par la fenêtre par son partenaire et tout de même jugée partiellement responsable de sa situation par le Fonds de garantie des victimes, n’est pas une « bavure » mais un symptôme de la façon dont les institutions traitent les femmes en 2019. À l’heure du déjeuner, mercredi 16 janvier, les salariées d’Olympe-de-Gouges se sont réunies aux côtés du Camp des femmes, devant le tribunal de grande instance cette fois, pour dénoncer l’attitude du procureur. Dix jours plus tôt, le premier féminicide de l’année a eu lieu dans le quartier de Bellefontaine. Une mère de famille de 29 ans est tuée à coups de couteau dans son appartement par son ex. À la presse, le procureur, Dominique Alzeria, confie alors « privilégier la piste passionnelle ». « Encore une façon de minimiser les violences. Un homme qui tue sa femme, ce n’est pas un crime passionnel, c’est un féminicide », insiste Marie, une membre du collectif. Le terme « crime passionnel » a d’ailleurs été retiré du code pénal en 1975. Depuis 1994, le meurtre au sein d’un couple est même assorti de circonstances aggravantes. Les magistrats, qui disposent pourtant d’outils pour protéger les femmes s’en saisissent trop peu. Une demande d’ordonnance de protection sur trois est accordée. Un quart des auteurs de violences poursuivis à la suite de plaintes sont condamnés. La moitié des femmes tuées par leur compagnon étaient des victimes de violences connues par les services de police ou leur entourage. Elles avaient brisé le silence. Libérer la parole ne suffit plus. (1) Les prénoms ont été modifiés. (2) Interview de Michèle André sur RTL, le 14-11-1989. (3) « Femmes battues ou abattues ? », Les Temps modernes, 1990. (4) Lettre annuelle de l’Observatoire des violences faites aux femmes. (5) Rapport 2018 de cinq partenaires dont le Cese, le HCE, la Fondation des femmes. PARTAGEZ CET ARTICLE" Violences conjugales : tout le monde s’en cogne 1 "Dossier n°57 PRÉSIDENTIELLE 2017 : Transparence de la vie publique Par Léa Gasquet, octobre 2016 Pendant ces six mois d’agitation politique, nous avons envie de montrer comment les grands problèmes de nos sociétés sont traités dans d’autres pays. Des pistes de réflexion qui ne seront même pas abordées par Hollande, Sarko et consorts. Que cela ne nous empêche pas d’ouvrir les yeux et de réfléchir autrement. Ce mois-ci, la transparence de la vie publique. Chaque député français dispose d’une enveloppe de 5 805 euros par mois pour ses frais sans rien devoir justifier. Une pratique inimaginable en Suède, où les élus sont soumis à un contrôle drastique – et public – de leurs dépenses. Leur démocratie ne s’en porte que mieux. À Montréal, les groupes de pression ont le droit d’agir, mais le devoir de le faire en toute transparence. En France, ils sont omniprésents mais invisibles. Autre thème abordé dans ce dossier, les lanceurs d’alerte : au Royaume-Uni, une loi les protège. En France, on attend encore une loi pour encadrer le lobbying et un statut véritablement protecteur pour les lanceurs d’alerte : deux promesses de la loi Sapin II qui devrait être adoptée dans les semaines à venir. À lire dans le numéro d’octobre 2016 de Siné Mensuel PARTAGEZ CET ARTICLE" PRÉSIDENTIELLE 2017 : Transparence de la vie publique 1 "Dossier n°45 Migrants, catastrophe en mode mineurs Par Véronique Brocard, septembre 2015 De plus en plus d’ados sont contraints de tenter leur chance en Europe. En France, la loi est formelle : aucun mineur ne doit dormir dans la rue. La réalité est bien différente. Comme tous les jours, Andréa boit un café dans le bar cubain de la rue Pajol. Comme tous les jours, elle vient aider les jeunes migrants, ceux que l’administration désigne sous l’acronyme Mie (Mineurs isolés étrangers). Elle n’appartient à aucune association, aucun parti ou collectif. Andréa veut simplement aider ces adolescents qui, venus du Mali ou d’ailleurs, ont risqué leur vie pour se retrouver à Paris, seuls, sans argent et à la rue. Elle les rassure, remplit leur dossier, les accompagne à l’hôpital ou à la Paomie. La Permanence d’accueil et d’orientation des mineurs isolés étrangers est un lieu administratif, sans âme et sans confort, où les jeunes migrants doivent se rendre s’ils veulent être pris en charge par les services sociaux. Ils sont alors « mis à l’abri » pendant cinq jours, c’est-à-dire hébergés dans un foyer ou un hôtel, le temps de passer une « évaluation ». Cette évaluation sert à connaître les migrants, leur parcours, leur situation, à examiner leurs papiers d’identité. Elle sert surtout à déterminer leur âge. À l’issue de cet entretien, le jeune est considéré comme mineur (60 % des cas, selon la Paomie), ou non. Les dossiers sont ensuite transmis à l’Aide sociale à l’enfance. Celle-ci ne s’occupera que des moins de dix-huit ans. Pour les autres, un juge pourra demander aux policiers d’authentifier les passeports et aux médecins de réaliser des tests osseux. Il dira alors si le jeune a passé l’âge fatidique de la majorité. Avoir dix-huit ans change tout pour un jeune migrant. En dessous, il est logé, nourri, soigné, suivi psychologiquement, inscrit dans un établissement scolaire. Au-dessus, terminé. Considéré comme adulte, il n’a plus droit à cette protection, peut être expulsé à tout moment s’il ne demande pas l’asile politique. En attendant les conclusions judiciaires, les jeunes repartent à la rue, retournent à Pajol, à Austerlitz ou ailleurs. Démunis, ils cherchent de l’aide. Comme Andréa, Pierre Linguanotto les soutient. Le 21 mars 2015, il est allé à la manifestation « Ensemble contre tous les racismes et le fascisme, égalité pour tous ». Les Mie avaient défilé derrière une banderole « Appliquons la loi, pas de mineurs à la rue ». Il a donné son numéro de téléphone et s’est fait embringuer dans cette histoire tout simplement parce qu’on « ne peut laisser des adolescents sans famille, sans ressources propres et dans le dénuement le plus total ». Il a fait un journal(1), il a créé le Collectif parisien pour la protection des jeunes et des mineurs isolés étrangers. Il a écrit à la mairie de Paris pour qu’elle ouvre des lieux d’hébergement  « vu que sur 80 jeunes se présentant chaque soir à la Paomie dans l’espoir d’obtenir une improbable nuit d’hôtel, seuls 25 trouvaient un hébergement ». Il a constitué une chaîne d’entraide avec ses potes pour payer une auberge de jeunesse à trois d’entre eux. À 27 euros la nuit et pour chacun, la collecte a vite fondu. Il leur a trouvé une autre solution d’attente. Andréa et Pierre luttent contre le système, regrettent que les associations et les partis de gauche se déchirent sur la façon d’agir, que l’État n’ait pas de discours clair. Côté officiel, c’est silence radio. Le service com’ de la mairie de Paris devait nous donner un rendez-vous, enthousiaste qu’il était de présenter la politique de la ville en faveur des Mie : toujours rien, et les coups de fil de relance n’y ont rien changé. Les associations qui hébergent les jeunes n’ouvrent pas leurs portes. Contactées, elles commencent pas dire oui puis ne donnent plus de nouvelles. Certains parlent sous anonymat, d’autres sont sur la défensive. Pourquoi tant de prudence, de gêne et de silence ? Parce que la prise en charge de ces jeunes migrants agit comme un catalyseur de nombreux sujets sensibles : immigration, aide publique, pénurie financière, rôle de l’État, politique locale. La question de fond n’est toujours pas tranchée : s’agit-il de simples migrants relevant de la politique antimigratoire ou d’enfants en danger qu’il faut immédiatement protéger ? des promesses… Des gamins arrivant seuls en France, il y en a toujours eu. Mais à partir des années 2000, ils sont venus de plus en plus nombreux, se concentrant dans le Nord, la région Paca, l’Ille-et-Vilaine et la Seine-Saint-Denis. En 2011, le président socialiste de ce département, Claude Bartolone, pousse un coup de gueule, disant être débordé par le nombre de ces gamins, affirmant qu’il ne pourrait en accepter de nouveaux et qu’ils devraient être répartis dans d’autres départements. Branle-bas de combat. Discussion, proposition, débat… Des mesures sont prises, l’État promet de faire un effort financier, la répartition entre les départements est actée, les conseils généraux mettent en place une structure ad hoc. La Ville de Paris charge France terre d’asile de créer la Paomie. En 2013, un dispositif national de mise à l’abri, d’évaluation et d’orientation des mineurs isolés étrangers est instauré. Son premier rapport apporte les premiers éléments chiffrés. Du 1er juin 2013 au 31 mai 2014, le dispositif recense 4 042 Mie, 1 569 déplacés dans d’autres départements, 2 447 venus d’Afrique subsaharienne (Mali, Guinée et Congo), 16 % d’Asie (Bangladesh, Pakistan, Afghanistan), 47 % sont âgés de 16 ans, 87 % sont des garçons. Ce rapport fait aussi la liste des difficultés rencontrées. Aucune harmonisation des politiques locales, 96 départements, 96 pratiques. Tensions juridiques, politiques, sociales. Les Mie sont un sujet sensible dont la gestion soulève de nombreuses critiques. L’action de la Paomie est vivement contestée. Ses locaux sont occupés, un rapport du Défenseur des droits, daté du 29 août 2014, est accablant(2). Depuis, le calme est revenu, comme l’assure Pierre Henry, le président de France terre d’asile. « Qu’est-ce qui différencie un jeune de 17 ans 11  mois et 20 jours d’un jeune de 18 ans et 10 jours ? Rien : ils sont tous les deux vulnérables. La détermination de la minorité a provoqué une extrême tension. On s’est demandé si on allait continuer et, après en avoir beaucoup discuté, on a décidé que oui. Parce que nous avons une expérience et du savoir-faire. » En somme ce n’est pas parfait, mais avec nous, c’est moins pire. Cela serait vraiment mieux s’il y avait de l’argent, si les structures collectives pouvaient offrir des places en nombre suffisant, si l’Ase, avec ses 250 000 mineurs (les Mie représentent 3 % de son budget), n’était pas au bord de l’asphyxie financière. Pendant ce temps, où sont-ils ces jeunes étrangers qui rêvent de faire des études et d’avoir un toit ? Dans la rue pour beaucoup, dans des camps de migrants, sur la route de Calais ou d’ailleurs. Leur voyage n’est pas terminé. (1) Lettres communes, supplément à la revue Attaques (éditions Al Dante). (2) Ce rapport constate que la mise en place de ce dispositif a conduit un acteur associatif à aller au-delà de sa mission et à écarter de son propre chef du bénéfice de la protection de l’enfance près de 50 % des jeunes en 2012 et 2013, sur des bases souvent arbitraires. PARTAGEZ CET ARTICLE" Migrants, catastrophe en mode mineurs 1 "Dossier n°64 Heureusement, il reste les citoyens ! Par La Rédaction, mai 2017 Nous avons décidé ce mois-ci de mettre un coup de projecteur sur cette France qui se bouge le cul avec générosité, esprit de solidarité, envie de justice. Pour pallier l’incurie des régimes successifs, ils sont des millions à s’investir dans des associations diverses. Des initiatives citoyennes fleurissent un peu partout pour contrer les clientélismes des élus, des élites autoproclamées. Un espoir pour les cinq années à venir et un dernier rempart contre toutes les conneries. Il y a ceux qui surveillent les conneries des élus. Ceux qui lancent une expérimentation démocratique comme « # Ma voix ». Ceux qui font revivre les villages. En Seine-Saint-Denis, des citoyens vent debout contre la haine sociale soutiennent les Roms. À Lille, une association trouve des baux aux SDF dans le privé et ça marche. 320 personnes relogées. À Marseille, la solidarité s’organise dans le quartier le plus pauvre d’Europe, certains disent d’Europe, à Pyat-Saint-Mauront. À Paris, dans l’ancien hôpital Saint-Vincent-de-Paul, trois associations occupent le lieu et organisent l’hébergement des personnes en grande précarité. La fondation Rosetta, créée en 2009 en Irlande, regroupe 16 000 traducteurs bénévoles en swahili, yoruba, chinois, etc., pour aider collectifs et associations. En réponse aux discours sécuritaires, plusieurs associations recensent plus de 1 000 initiatives en faveur des migrants. HelloAsso, la start-up solidaire, a déjà récolté 41 600 000 euros pour 27 640 associations… À lire dans le Siné Mensuel de mai 2017, en kiosques. PARTAGEZ CET ARTICLE" Heureusement, il reste les citoyens ! 1 "Dossier n°46 Les communs, une nouvelle voie révolutionnaire ? Par Léa Gasquet, octobre 2015 Qui a dit qu’il n’y avait « pas d’alternative » ? Que nous étions condamnés à subir les effets destructeurs du capitalisme ? Partout dans le monde, des millions de personnes, dans des communautés auto-organisées, se sont affranchies de la loi du marché pour gérer, partager, échanger des ressources, de l’eau au logiciel. C’est ce qu’on appelle les communs. Première femme à recevoir le prix Nobel d’économie en 2009, Elinor Ostrom a fait passer Margaret Thatcher pour une menteuse. « There is no alternative. »  Ah non, vraiment ? À la célèbre maxime de la Dame de fer, la chercheuse américaine oppose une réalité : l’efficacité des communautés auto-organisées autour du partage des ressources. Villageois suisses, paysans népalais, pêcheurs du Maine ou de l’Antalya turque sont des « commoners », ils gèrent ensemble les ressources de la Terre comme des biens communs. Avec l’avènement d’Internet, d’autres commoners sont apparus : militants du logiciel libre, contributeurs de Wikipédia, ils ont transformé le Web en nouveau bien commun. Aujourd’hui, les commoners sont partout, prêts à en découdre avec le capitalisme. Ces résistants ont les traits d’un groupe de retraités qui taillent les rosiers du jardin partagé au coin de la rue ou d’une bande d’ingénieurs qui construisent la première voiture collaborative en open source. Les pêcheurs et les wikipédiens Au pied des monts Taurus, sur la côte méditerranéenne de la Turquie, les pêcheurs d’Alanya ont tenu le coup grâce aux communs alors que la concurrence et l’absence totale de règles avaient manqué faire disparaître d’un même coup poissons et pêcheurs dans les années 1970. Plutôt que de continuer à se tirer la bourre, une centaine d’entre eux ont choisi de coopérer. Après une décennie d’expérimentations et de ratés, la petite communauté se met d’accord sur une organisation qu’Elinor Ostrom a étudiée de près : tous les ans, des secteurs de pêche sont alloués par tirage au sort. Puis c’est à qui perd gagne, chaque jour de septembre à janvier, les pêcheurs se déplacent d’un secteur vers l’est et inversement vers l’ouest de janvier à mai pour que chacun ait accès aux meilleurs « spots ». Au printemps, on laisse les poissons copuler. La ressource est préservée, les marins ne sont plus en compétition, les chances de remplir ses filets sont équitables. Plus de raison donc de se taper dessus ; d’ailleurs « les rares conflits s’arrangent sans heurts au café », constate la chercheuse. Autres lieux, autres projets, mais même philosophie. Ancien étudiant de l’université de l’Indiana, à Bloomington, où dame Elinor Ostrom a enseigné jusqu’à sa mort en 2012, Jimmy Wales a démarré sur Internet en lançant un site érotique avant de s’associer à Larry Sanger, docteur en philosophie, pour fonder Wikipédia en 2001. Disséminés partout dans le monde, les wikipédiens constituent à ce jour la plus vaste communauté autogérée. Rien qu’en France, l’encyclopédie libre compte 2 millions de membres, dont 14 500 contributeurs actifs. Leur ressource à eux, c’est le savoir et, comme les pêcheurs turcs, ils ont adopté des règles pour gérer et protéger ce bien commun. Tout le monde peut écrire ou corriger des articles. Absolument tout le monde. Mais pour éviter les actes de vandalisme, des administrateurs élus par la communauté peuvent exclure les importuns en bloquant leur adresse IP, ce qui revient à empêcher leur connexion sur le site. Un comité d’arbitrage, élu lui aussi, s’assure que les administrateurs ne virent pas despotes. Ces règles ne sont toutefois pas gravées dans le marbre, la communauté est un lieu de perpétuelle négociation. Et si la fiabilité de certains articles suscite la méfiance, il faut bien reconnaître à Wikipédia sa formidable productivité : 1,6 million d’articles documentent des sujets aussi variés que les virus informatiques, le trogon aux yeux blancs ou… le collier de nouilles. Ni Loi… ni lois « Les communs existent dès lors qu’une communauté ou un groupe décide de gérer une ressource de manière collective, avec en vue un accès à celle-ci et une utilisation équitables et durables », définit David Bollier, l’un des théoriciens du mouvement, dans La Renaissance des communs. Matériels ou immatériels, locaux ou mondiaux, les communs des pêcheurs turcs ou ceux des wikipédiens échappent autant à la loi du marché qu’aux lois de l’État. Les seules règles qui vaillent sont celles négociées au sein de la communauté, pour la simple et bonne raison que chacun a eu son mot à dire et gagne davantage à les respecter qu’à les transgresser. Qui mieux que les premiers concernés sont les plus à même d’organiser et de réguler l’usage d’une ressource ? Certainement pas le marché et malheureusement pas l’État non plus, cette grosse machine trop lourde, trop lente et bien trop soumise aux intérêts des grandes entreprises. Au Brésil, en 2006, Lula cédait au privé l’exploitation des bois précieux de la forêt amazonienne au détriment des populations indigènes. En France, c’est à l’industrie agricole que l’État offre 13 hectares de zones humides abritant des espèces protégées autour du futur barrage de Sivens. Pour autant, les partisans des communs ne sont ni des anarchistes ni des communistes. S’il valorisent l’autogestion, ils exigent également que l’État joue un rôle dans la protection des communs, sans pour autant confisquer les ressources ou les moyens de production. « Des alliances avec un communisme nouveau qui tirerait le bilan des dictatures sont possibles dès lors que le fonctionnement “de bas en haut” deviendrait la règle… comme il l’était au début du communisme du xixe siècle », suggère Hervé Le Crosnier, chercheur à l’université de Caen et membre de l’association Vecam qui s’attache à faire connaître le mouvement dans le monde francophone. « Depuis le xixe siècle, la pensée politique est binaire », déplore la présidente de Vecam, Valérie Peugeot. « Si la droite est au pouvoir, la priorité est au marché et à la propriété privée ; si c’est la gauche, elle va favoriser le secteur public. Ce n’est jamais qu’une question de dosage ou une alternance des deux. Les communs sont une alternative. » Barons contre paysans Soit. Mais s’il était si facile « de faire du commun », pourquoi ne pas l’avoir dit plus tôt ? « L’histoire des biens communs est intimement liée à celle du capitalisme qui n’a eu de cesse d’en faire des marchandises », remarque Hervé Le Crosnier. Dans son Introduction aux communs de la connaissance, il en raconte la petite histoire. Dès le Moyen Âge, les barons anglais se sont accaparé les pâturages communaux sur lesquels les paysans faisaient paître leurs moutons et les forêts où ils récoltaient miel, champignons et bois de chauffage, privant ainsi les plus démunis de leurs moyens de subsistance. « Ils sont allés grossir les masses laborieuses des villes et ont fourni au capitalisme la main-d’œuvre dont il avait besoin. » L’enclôture des communaux est pourtant présentée comme un progrès : au cœur de la pensée libérale depuis le siècle des Lumières, la propriété privée est considérée comme un droit fondamental et justifiée par le souci de la productivité. La gestion de la terre en parcelles privées serait plus efficace, voire même la seule façon d’éviter la surexploitation des ressources par ces imbéciles de paysans. C’est du moins la théorie du sociobiologiste et non moins ignorant Garrett Hardin, très apprécié des tenants du libéralisme économique. « En réalité, la productivité a augmenté à l’époque grâce à des innovations agronomiques et à l’arrivée concomitante de la pomme de terre », répond Hervé Le Crosnier. « La théorie de Hardin est battue en brèche par les travaux d’Elinor Ostrom, mais elle a fait beaucoup de mal aux communs. » Dans le monde occidental, ceux-ci se réduisent comme peau de chagrin. Les logiciels libres contre le marché « La pratique des communs n’a jamais complètement disparu », nuance David Bollier, « mais jusqu’à aujourd’hui, ceux par exemple des Amérindiens et d’autres peuples indigènes sont souvent restés invisibles ou marginaux. » Avec la démocratisation d’Internet depuis les années 90, les théoriciens des communs en voient émerger d’une nouvelle sorte : le cyberespace et les programmes informatiques sont revendiqués comme tels par la communauté des bâtisseurs du Web au sein des universités américaines. « Les premiers informaticiens étaient avant tout des scientifiques. Lorsqu’ils élaboraient des logiciels, ils échangeaient leurs informations librement puisque leur but était de faire avancer la recherche, pas de les vendre », se souvient Lionel Allorge. Cet informaticien français est administrateur de April, une association de militants du logiciel libre. « Mais très vite, ils se sont confrontés à l’industrialisation de l’informatique. Des entreprises comme IBM ont commencé à commercialiser des logiciels protégés sous copyright. » Le marché ne supporte pas les échanges non marchands, c’est bien connu. Comme les pâturages communaux du Moyen Âge, ces nouveaux communs du numérique se trouvent à leur tour « enclôturés ». Face à ce qu’il estime être une dérive dangereuse, Richard Stallman, programmeur au MIT, riposte dès les années 1980 en créant GNU, un système d’exploitation libre, c’est-à-dire ouvert et modifiable, protégé par une licence libre, stipulant que toutes les améliorations postérieures devront profiter à la communauté. « Aujourd’hui les logiciels libres, c’est un peu comme les produits bio », s’amuse Lionel Allorge, « ça demande plus d’efforts pour les produire et se les procurer, mais cela correspond à une démarche éthique. » A priori, les militants du libre qui partagent leurs logiciels ne cherchent pas à espionner vos données personnelles comme le fait Microsoft. Pour les novices, le navigateur Firefox, les outils bureautiques OpenOffice ou LibreOffice sont un bon début, les systèmes d’exploitation libres comme GNU/Linux étant réservés aux geeks à l’aise avec le code informatique. Dématérialisés, ces nouveaux biens communs du numérique sont « non rivaux » : l’usage par l’un n’empêche personne d’en profiter ni n’en diminue la quantité. Leur mise en commun est donc simple comme un clic. « Une fois que la communauté a créé un logiciel libre, il est en abondance », ajoute le philosophe Michel Bauwens en s’appuyant sur La Nouvelle Société à coût marginal zéro de l’économiste américain Jeremy Rifkin. En effet, faire une copie d’un logiciel ne coûte quasiment rien, un peu d’électricité et une clef USB tout au plus. On dit que son coût marginal tend vers zéro. Alors que les entreprises d’informatique créent artificiellement de la rareté avec les copyrights ou les droits d’auteur pour rétablir la balance entre l’offre et la demande – et justifier leur commercialisation – les logiciels libres détruisent cet équilibre. Et donc le marché. Vers la fin du capitalisme ? « Les communs vont dépasser le marché et devenir le modèle dominant », assure Michel Bauwens dans Sauver le monde. Cet optimiste se frotte les mains devant l’essor du peer-to-peer : « La collaboration de pair à pair crée du commun, et aujourd’hui les possibilités sont immenses grâce à Internet et au numérique. » Preuve en est de la multiplication des projets open source : cartographie, matériel médical, design ou architecture… sur Internet. On ne trouve plus seulement des logiciels libres mais les plans d’une maison en libre téléchargement sur Wikihouse, d’une chaise sur Opendesign, un stéthoscope, une mappemonde, une prothèse de main et même une voiture en open source ! La Wikispeed est un petit bolide qui consomme moins de 2 litres aux 100 kilomètres, issue de la collaboration de 500 bénévoles. À l’origine de ce projet qui enthousiasme tant Michel Bauwens, il y a Joe Justice, un informaticien de Seattle alors en lune de miel à Hawaï. Au volant d’une puissante voiture de sport louée pour l’occasion, il réalise soudain qui si tout le monde conduisait des voitures comme celle-là, la planète ne s’en remettrait pas. De retour chez lui, il se lance dans la construction d’une voiture écolo et publie régulièrement l’avancée de son travail sur son blog. Très vite, une quarantaine d’internautes se joignent à lui et, deux ans plus tard, en 2010, une version bêta de la Wiki-speed sort du garage de Joe. L’équipe Wikispeed, qui s’étoffe au fil du temps, a réalisé le pire cauchemar des constructeurs automobiles : une voiture dont les plans sont en libre accès sur Internet et qui ne comporte aucun mécanisme d’usure intégré – le moteur est aussi simple à changer que les roues. Dans le modèle du pair à pair, les producteurs étant aussi les utilisateurs, ils n’ont d’autre motivation que de construire la voiture la plus durable, la plus sûre et la plus économique ! Pour Bauwens, l’économie du peer-to-peer est « quatre fois gagnante ». « Dans le système esclavagiste, c’est du gagnant-perdant, l’esclave est forcé de travailler pour quelqu’un d’autre. Ce modèle a périclité car le capitalisme, lui, basé sur la coopération gagnant-gagnant, était plus productif. Je travaille, je gagne un salaire. Je vends, l’autre achète. » Jusque-là, vous suivez ? « Le problème, c’est que le capitalisme ne tient pas compte de ses effets externes, il décharge sur la société, alors que dans le modèle peer-to-peer, l’objectif social est intrinsèque. Il y a donc au moins quatre gagnants : les parties qui coopèrent, la communauté et la société. » Déjà deux milliards de « commoners » Deux milliards de personnes vivent déjà des communs. Pour beaucoup, c’est un moyen de subsistance. Ainsi, les Indiennes de l’Andhra Pradesh doivent leur survie aux graines qu’elles s’échangent. « Ces semences locales ont permis à des milliers de femmes des petits villages de cet État d’échapper à leur destin d’ouvrières asservies et sous-payées, et de se constituer en paysannes dignes et autonomes », rapporte David Bollier. Et pour le reste du monde, ça ne sera bientôt plus un choix. Alors que les industriels peuvent breveter le vivant, que restera-t-il demain au commun des mortels ? C’est la question que pose le réseau des Semences paysannes ou l’association Kokopelli qui fait de la résistance en dealant des graines sous le manteau. Et que dire des 25 millions de malades du sida en Afrique subsaharienne, privés de trithérapie à cause des brevets qui ne permettent pas de produire des médicaments génériques à bas coût ? « On pensait avoir affaire à des problématiques disjointes jusqu’alors et chacun agissait dans son coin, alors que le point commun à tous ces mouvements, c’est justement leur volonté de faire des communs », résume Valérie Peugeot. Mais comme Monsieur Jourdain qui fait de la prose sans le savoir, les artisans des communs s’ignorent. Rédigé pendant le forum social mondial de Belem en 2009, le Manifeste pour la récupération des biens communs amorce une campagne de mobilisation internationale. En France, le mouvement se poursuit avec le festival Le Temps des communs en octobre ou avec la rencontre inattendue de paysans militants, de geeks de l’informatique et de jardiniers du dimanche. Et vous ? A lire aussi sur le site de Siné Mensuel l’article d’Olivier Landau : Tout savoir sur le revenu universel PARTAGEZ CET ARTICLE" Les communs, une nouvelle voie révolutionnaire ? 1 "Dossier n°72 Lactalis, l’indigestion ! Par Antoine Lopez, février 2018 Fleuron de l’agroalimentaire international, le groupe Lactalis prospère dans une discrétion mise à mal par l’actualité du lait contaminé. Patron taiseux et hargneux,  expert en rachats coups de poing, détesté des paysans, craint par ses employés, limite avec la législation, Emmanuel Besnier semble avoir été dépassé par l’ampleur de la contamination du lait aux salmonelles et des réactions qu’elle provoque : en premier lieu, un appétit de transparence. Que se passe-t-il vraiment dans l’empire Lactalis ? Enquête. On a lu et relu partout le profil mutique du PDG de Lactalis, Emmanuel Besnier, la culture du silence qu’il impose à son entreprise, et à lui-même. Il fuit les politiques et ses pairs, les grands patrons, les mondanités et les réseaux. Il déteste ce qui s’apparente à l’intérêt collectif (syndicats, coopératives, politiques). Le fondement du business familial est de rester tapi dans l’ombre des profits pour mieux fondre sur les proies économiques qui se présentent. L’homme se bat seul contre le monde entier sans faire confiance à personne. Ce taiseux, né en 1970, possède une fortune de plus de 11 milliards de dollars, selon le magazine Forbes. Il a un château, une propriété sur l’île de Ré, une autre à Courchevel et un bien à Paris mais il n’étale jamais sa fortune. Plein aux as mais anti bling-bling. Moins on expose sa richesse, moins on donne prise à la colère des gueux. À moins que ce ne soit par honte de la richesse, que son éducation catholique réprouve, qu’il amasse son magot en Belgique où, avec son frère et sa sœur, il a domicilié leur holding BSA International qui chapeaute les dizaines de filiales du groupe. Les Besnier ignorent la crise agricole. Avant lui, son grand-père et son père avaient fait du lait leur fromage, Emmanuel Besnier fait du monde le sien. Le monde du silence Dans les 65 usines françaises, l’encadrement prend soin de vous conseiller, pour votre intérêt, d’adhérer à la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) dont la combativité ne froisse pas Emmanuel Besnier. Le syndicat chrétien, qui culmine à 9,49 % de représentativité au niveau national, explose à 49 % chez Lactalis ! La CFDT est deuxième avec 30 %, la CGT et FO se partageant le courage des rebelles. Pas surprenant que les rares salariés qui acceptent de répondre déclarent que « tout va bien chez Lactalis ». Tout va bien : Lactalis est « le seul groupe laitier qui paie avec de grosses majorations, par exemple, 60 % pour les heures de nuit. On arrive facilement à 2 000 € net par mois + le 13e mois + l’intéressement au bénéfice ». Tout va bien : les syndicalistes minoritaires prennent soin de vous rappeler avec un numéro masqué « de peur que leur téléphone portable soit tracé ». Quand l’un d’eux se confie, il assure que « l’ambiance est bonne » mais avoue n’avoir « aucun pouvoir de communiquer ». Un gros reproche : « On ne sait pas ce qu’ils génèrent comme bénéfice… Notre intéressement devrait être supérieur mais il repose sur une forme de calcul à dormir debout. Pour bien comprendre, il faut savoir que la famille Besnier utilise des sociétés en nom collectif (SNC) : une société achète et réceptionne le lait puis le vend à la fabrication ; cette deuxième société vend le fromage à la société de conditionnement ; le conditionnement le vend à Lactalis qui commercialise. Avec ce système, nos sites ne génèrent pas d’argent. Il y a une partie du chiffre d’affaires qui part en Belgique et qui revient à Laval (siège de Lactalis), somme qui n’est pas soumise à l’intéressement et à la participation. On paie les actionnaires de Lactalis : Lactalis fromage, Lactalis monde, Lactalis ingénierie, etc.,  puis on calcule notre intéressement sur ce qui reste. » BROYEUR DE PAYSANS Lactalis fait l’unanimité chez les éleveurs laitiers de toute obédience syndicale : la multinationale lavalloise (20 % de la collecte française, plus de 5 milliards de litres de lait par an) les exploite. Elle décrète son prix d’achat en fonction de ses objectifs de bénéfices et non pas à partir de la réalité des coûts de production des paysans. On se souvient dans les étables du bras de fer de l’été 2016 quand Lactalis proposait 25,7 centimes d’euro par litre de lait qui, à la production, coûte en moyenne 35 centimes. Aujourd’hui, sous pression syndicale et politique, Lactalis l’achète autour de 31 centimes. Le compte n’y est toujours pas pour les paysans. Avec Lactalis, c’est la loi du «  à prendre ou à laisser ». Le prix est imposé mais aussi, selon le client, les conditions de volume minimal à livrer ou la distance maximale de la route principale, ce qui élimine les petites fermes : Lactalis n’a que faire du développement des territoires ruraux ; son intérêt est la concentration de la production en grosses fermes industrielles. Ce mépris des paysans a été clairement assumé le 23 novembre 2017 par Daniel Jaouen, président du directoire, dans un entretien à Ouest France où il déclarait : « Partir du coût de production dans les fermes pour définir le prix final ? Ce n’est pas notre volonté du tout. » Si les paysans français résistent trop, Lactalis peut laisser cailler le lait dans les fermes autour des usines et rééquilibrer ses achats en Allemagne, aux Pays-Bas, en Irlande, sans parler des autres positions du groupe dans le monde. Emmanuel Besnier n’est pas laitier pour être aimé mais pour dominer le marché mondial. LE TAISEUX EST TEIGNEUX L’héritier de la dynastie Besnier ne lâche jamais prise et réagit toujours aux attaques. Vigoureusement contesté par la révolte des éleveurs en 2016 et ne goûtant pas la lumière médiatique qu’elle a braquée sur son empire, Besnier a concocté une riposte. Quand des éleveurs du Maine-et-Loire s’émeuvent de son despotisme devant une caméra de France 2, en 2016 : il vire cinq d’entre eux de la collecte ! Depuis le 1er septembre 2017, chaque éleveur doit signer un avenant au « contrat de fourniture de lait de vache entier conventionnel », dans lequel on peut lire : « […] le producteur s’interdit tout comportement susceptible de porter atteinte de quelque manière que ce soit, directement ou indirectement, à la réputation, à l’honneur ou à l’image de marque de Lactalis ou de ses produits, et à utiliser une quelconque argumentation de nature à dénigrer Lactalis ». Lactalis résilie ainsi de plein droit son engagement à collecter le lait de celui qui aura osé critiquer le seigneur de l’or blanc. MALVERSATIONS En 2011, à la surprise générale, Lactalis lance une offre publique d’achat (OPA) aux dépens de son concurrent italien Parmalat, basé à Parme. L’entreprise met sur le tapis 3,4 milliards d’euros pour prendre le contrôle de l’italien (4,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires) dont la trésorerie (1,4 milliard d’euros) rendrait bien service à Lactalis. Le 12 juillet 2011, Yvon Guérin, directeur général de la division Lait, Crémerie et Nutrition de Lactalis, est nommé directeur général de Parmalat. S’engagent alors des négociations entre Laval et Parme pour la mise en commun des trésoreries des deux groupes et le rachat par Parmalat de Lactalis American Group (LAG), filiale de Lactalis. Parmalat rachète LAG pour 904 millions de dollars. Réunis dans le fonds Amber Capital, les petits actionnaires de Parmalat (3 %) pensent avoir été floués avec un prix d’achat de LAG surévalué et soupçonnent des conflits d’intérêt comme, par exemple, le fait d’être représentant de Lactalis dans une société achetant une filiale Lactalis. Le fonds Amber porte plainte. L’enquête pénale débouche sur la mise en examen de plusieurs dirigeants, dont Yvon Guérin, mais aucun jugement pénal n’a encore été prononcé. Le litige civil, en revanche, a donné lieu à plusieurs arrêts. La cour de Parme y confirme les doutes d’Amber sur les irrégularités commises, dont de multiples conflits d’intérêt concernant plusieurs dirigeants de Parmalat. Elle relève aussi la falsification d’un compte rendu du comité d’examen de la transaction américaine afin de masquer les pressions exercées sur la banque conseil Mediobanca pour réévaluer le prix de cession de LAG et faire disparaître les avis négatifs sur ce projet d’acquisition. La cour souligne qu’il y a des raisons sérieuses de penser que l’acquisition de LAG a porté préjudice à Parmalat « car elle était consciemment destinée à transférer à Parmalat une perte avec un prix de cession plus élevé que le prix de marché, afin de permettre à Lactalis de rembourser une partie des emprunts contractés pour la prise de contrôle de Parmalat ». C’est confirmé par l’enquête d’un commissaire qui constate une manipulation grossière des comptes prévisionnels de LAG : résumé vulgairement, la bande à Lactalis infiltrée chez Parmalat a validé un achat de LAG gonflé de 300 millions de dollars. Comme LAG appartient à Lactalis, ces millions fictifs deviennent des millions réels prélevés dans la caisse de Parmalat pour garnir la trésorerie de Lactalis. Lactalis a accepté un rabais de 130 millions de dollars sur la vente de LAG, reconnaissant, de fait, la manipulation du prix de vente, mais a contesté l’évaluation du commissaire. UN GOÛT PRONONCÉ POUR LES RAPPORTS DE FORCE En 2014, les actionnaires minoritaires de Parmalat bloquent la tentative de Lactalis au conseil d’administration de lever l’interdiction de voter aux membres en conflit d’intérêt. Les hommes de Lactalis reviennent à la charge en 2016 et obtiennent le droit de vote sous réserve de simplement déclarer les conflits d’intérêt. Pour en finir avec les petits actionnaires, Lactalis lance une nouvelle OPA sur Parmalat du 2 février au 10 mars 2017. Il ne manque à la multinationale française que 2,26 % pour atteindre les 90 % d’actions qui lui permettraient de retirer Parmalat de la Bourse de Milan et de retrouver ainsi l’opacité que la firme affectionne. Elle vise même les 95 % : cela obligerait légalement les petits actionnaires à vendre leurs actions. Pour les convaincre, Lactalis s’offre une campagne publicitaire qui sonne comme une menace : « Éviter le risque de rester actionnaire d’une société non cotée en Bourse ». L’opération échoue. On imagine la rage d’Emmanuel B. Le soldat Guérin, directeur général de Parmalat depuis 2011, impliqué dans l’enquête pénale, démissionne le 12 septembre 2017 « pour raisons personnelles » et va se mettre au chaud dans le QG lavallois. ENTOURLOUPES À la lecture des entourloupes faites au consommateur par le laitier mayennais, on a vraiment l’impression d’être en permanence pris pour un con. L’entreprise a l’art de se faufiler entre les lignes de la réglementation pour faire prendre ses produits industriels pour des fruits du terroir. Le Canard enchaîné du 19 décembre 2010 révélait que Lactalis avait «  fait passer des millions de litres de lait stérilisé pour du bon lait frais pasteurisé », une pratique non réprimée car le lait n’a jamais été étiqueté « lait frais ». L’art de jouer avec les mots ? En 1998, l’entreprise prétendait « standardiser » son lait alors qu’elle le « mouillait » avec de l’eau blanchâtre (issue d’une filtration du lait), histoire de gonfler de 5,48 % le volume. Pratique rigoureusement interdite. Dix ans de procès et une condamnation à la clé. On peut aussi parler du « cartel du yaourt » où, de 2006 à 2012, Lactalis et dix autres sociétés laitières se partageaient le marché des « marques distributeurs » et s’entendaient sur les prix pour la grande distribution. La capacité à rebondir sur un échec sans lâcher la stratégie de domination s’illustre avec les pressions de Lactalis sur l’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao) pendant des années et à travers ses alliances avec d’autres groupes industriels, dans le but d’obtenir l’autorisation pour les laits de diverses origines traités industriellement (entier, thermisé, UHT, pasteurisé) de se parer des AOP délivrées normalement aux fromages au lait cru traditionnels et localisés par le terroir du lait. Devant la résistance (des paysans, des métiers de bouche et de l’administration), le roi du lait a viré à 180 degrés et opté pour le rachat des AOP (25 à ce jour sur les 50 AOP laitières françaises) : il domine maintenant les marchés du camembert industriel et du vrai camembert AOP. pendant le scandale, les affaires continuent Lactalis poursuit ses acquisitions à l’étranger avec un appétit d’ogre. En 2017, l’empereur invisible a pris le contrôle de neuf entreprises : la coopérative allemande Omira, le leader américain des yaourts bio Stonyfield, Karoun, le spécialiste des produits laitiers ethniques américain, le fromager chilien La Vaquita, les laiteries Covalact et Lactate Harghita en Roumanie, Lyakhovichi en Biélorussie, Jiangsu Taizi Milk en Chine et, en décembre dernier, Itambé Alimentos au Brésil. Pendant que le scandale des salmonelles dans son lait infantile éclate en France, Lactalis annonce discrètement le 5  janvier 2018 l’acquisition aux États-Unis de la société The Icelandic Milk and Skyr Corporation (marque Siggi’s) qui lui permet de devenir le numéro quatre du yaourt aux États-Unis. Le montant de l’acquisition n’a pas été communiqué. Au pays de l’or blanc, le silence est encore d’or. DÉFAILLANCE SYSTÉMIQUE OU IMPASSE POLITIQUE ? L’ivresse des pleins pouvoirs sur le bidon de lait permet de comprendre que malgré la présence de salmonelles sur des outils, sur le carrelage, Lactalis a mis trois mois avant de reconnaître avoir perdu la main sur ce qui se passait dans son usine de Craon (Mayenne) : repérées en août et novembre derniers, Lactalis n’a pas jugé bon de les signaler aux autorités sanitaires (ce n’est pas une obligation tant que ces salmonelles ne sont pas dans un produit destiné à la vente). Tellement sûr de ses procédures d’autocontrôle interne, le PDG a pensé que le silence continuait d’être d’or. Un entêtement à vouloir laver son linge sale en famille qui risque de lui coûter très cher. L’affaire Lactalis dépasse son cadre sanitaire. Malgré trois rappels de produits avec la publicité médiatique que l’on sait, les majors de la grande distribution et nombre de pharmacies ont continué d’écouler la marchandise avariée ou susceptible de l’être. On pressent, dans la réaction de certains hérauts de l’agriculture industrielle, l’inclination à porter le regard vers la distribution plutôt que vers la transformation car, au-delà de l’industriel privé Lactalis, il y a les coopératives agricoles organisées sur le même modèle. Sur son blog, le 11 janvier, Michel-Edouard Leclerc parle de « défaillance systémique ». La piste de la chaîne technique rompue – par un avatar informatique, un défaut d’identification ou un « process » de rappel jamais imaginé – est certes importante mais la défaillance est aussi celle du modèle autant que du système. Celle de la politique agricole qui a permis, favorisé, encouragé le développement d’une multinationale comme Lactalis qui met des pays entiers à la merci d’une bactérie. Celle de la logique de filière, véritable formatage industriel qui a sapé les fondements de l’agriculture (l’attention au sol, à l’eau, aux semences, au climat, aux interactions du milieu local, aux savoir-faire hérités). Une normalisation dévastatrice des pratiques, des pensées, des liens sociaux, des écosystèmes. Bref, de tout ce qui participe de la complexité de l’acte agricole, de son interdépendance avec le milieu naturel. Une impasse politique qui a vidé nos campagnes de leurs forces vives. Pourquoi continuer à concentrer la production de lait et à grossir les usines où le moindre accident sanitaire prend des proportions ingérables ? On se demande à quoi ont servi les États généraux de l’alimentation. Lactalis en chiffres • Le groupe emploie 75 000 personnes et possède près de 230 unités industrielles dans 43 pays différents. • En 2015, le Groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 17 milliards d’euros (source Lactalis). Il est le premier groupe laitier et le premier groupe fromager mondial, premier collecteur de lait et premier fromager européen. • En France, 65 laiteries, fromageries et beurreries transforment 5,6 milliards de litres de lait collectés auprès de 14 200 producteurs. • La saga familiale commence à Laval, en 1933, avec André Besnier, grand-père de l’actuel PDG. Son décès, en 1955, met son fils Michel aux commandes de l’entreprise à 27 ans. Sous sa houlette, l’entreprise est rebaptisée Lactalis. La disparition soudaine de Michel, en 2000, propulse Emmanuel à la tête de la multinationale. • Les fruits de l’entreprise ont hissé ses trois actionnaires – Emmanuel Besnier, son frère aîné Jean-Michel et Marie, leur sœur cadette, dans les hauteurs du classement des fortunes mondiales. PARTAGEZ CET ARTICLE" Lactalis, l’indigestion ! 1 "Dossier n°49 Un État à contrôler d’urgence Par La Rédaction, janvier 2016 Constitutionnalisation « Savent-ils qu’en déployant leur arsenal sécuritaire  – proclamation de l’état d’urgence, projet de loi visant à constitutionnaliser cet état d’urgence soumis au conseil des ministres du 23 décembre puis au vote de cette nouvelle loi dans les semaines à venir –, ils ont donné des allumettes à un pyromane ? François Hollande et Manuel Valls viennent de faire passer la France d’un État de droit à un État de sécurité. » Marie Cigalie pousse une gueulante Tous aux abris ! Depuis le 13 novembre, Hollande et ses pandores se prennent les pieds dans l’état d’urgence. Léa Gasquet et Charlie Duplan dressent un bilan des assignations à résidence, des perquisitions, des arrestations. Conclusion : tous aux abris ! Avec de réelles et sérieuses inquiétudes quant aux libertés individuelles. Même le patron de la commission des lois PS qui a décidé de contrôler les pratiques policières sous l’état d’urgence émet de sérieuses critiques. L’état d’urgence est à contrôler d’urgence. (extrait Siné Mensuel n°49) PARTAGEZ CET ARTICLE" Un État à contrôler d’urgence 1 "Dossier n°50 Logement: Des solutions contre la galère Par Léa Gasquet, février 2016 En France, il y a 3,8 millions de mal-logés selon la Fondation Abbé-Pierre. Sans pouvoir d’achat nécessaire et sans logements sociaux suffisants, ces hommes et ces femmes n’ont quasiment aucune chance de vivre sous un toit digne de ce nom. Que faire face à l’incurie de l’État, aux lois qui interdisent d’habiter dans un camping ou de demander un logement si on ne gagne pas trois à quatre fois plus ? Mettre l’imagination au pouvoir et trouver des idées contre la galère : caravanes à l’année (200 000 personnes sont concernées), yourtes, conteneurs, habitat participatif, cabanes… La suite à lire dans le numéro de février. Et en bonus : Gérard Chabert : À 75 ans, cet artiste touche-à-tout vit toujours dans une yourte au milieu des bois. Rencontre avec ce soixante-huitard jusqu’au-boutiste. Visite au Moulin de Busseix où les habitants expérimentent la vie au vert depuis 10 ans. Notre fiche pratique pour construire sa yourte. Du « fait maison », littéralement ! PARTAGEZ CET ARTICLE" Logement: Des solutions contre la galère 1 "Dossier n°61 Présidentielle 2017 – La dette Par Pierre Concialdi, février 2017 Le remboursement de la dette est aujourd’hui présenté par tous les gouvernements comme une nécessité indiscutable. L’histoire enseigne pourtant que ce n’est pas le cas. Dans l’Antiquité, en Mésopotamie ou en Égypte, des annulations généralisées de dette avaient régulièrement lieu, notamment afin de rétablir les paysans exploités dans leur droit de propriété. Après la Seconde Guerre mondiale, l’annulation des dettes, pour l’Allemagne comme pour la France, a été un des facteurs qui ont permis le développement économique et les Trente Glorieuses. Aujourd’hui encore, de nombreux exemples le montrent : refuser de payer la dette peut payer. Notre économiste Pierre Concialdi vous emmène en Espagne et en Islande où l’on n’hésite pas à jeter les banquiers en prison, en passant par l’Équateur qui a dit non au FMI. PARTAGEZ CET ARTICLE" Présidentielle 2017 – La dette 1 "Dossier n°48 Dessinateurs au front Par La Rédaction, décembre 2015 Près d’un an après l’attentat contre Charlie Hebdo, petit tour du monde des dessinateurs qui continuent de nous faire marrer, parfois au péril de leur vie. En Iran, Syrie, Jordanie, Palestine, Israël, Algérie, Tunisie, Libye, Tchad, à Kiev ou à Moscou, en Indonésie, aux Philippines, en Inde, Malaisie, Thaïlande, Chine, à Cuba et en Europe aussi, dessiner n’est pas jouer. Hadi Heidari, Iran Voici le dernier dessin du dessinateur iranien Hadi Hedari, publié sur sa page Facebook juste après les attentats du 13 novembre à Paris. Il a été arrêté le lendemain et condamné à un an de prison ferme. Pays-Bas : Tjeerd Royards fâche les cathos fachos Le dessinateur néerlandais Tjeerd Royaards s’est attiré les foudres des cathos de son pays pour ce dessin comparant la barbarie de Daech à celle l’Inquisition catholique. Algérie : Lounis et l’impossible caricature du président Bouteflika « Ici, les journaux vivent essentiellement grâce à la pub, mais c’est l’État qui la distribue. Donc s’ils ne sont pas content d’un dessin, ils coupent les vivres », déplore Lounis. Se moquer du président Bouteflika relève de l’impossible… ou presque, comme en atteste cette caricature jamais parue. Iran : Kianoush, dessinateur en exil Pour échapper à la censure dans son pays, Kianoush est venu s’installer en France en 2009. « Là-bas l’indépendance n’existe pas », déplore-t-il. Pour être caricaturiste en Iran, mieux vaut porter les valeurs de la révolution islamique. Jordanie : Osama Hajjaj, menacé par Daech Suspendu de son journal après avoir représenté le prophète Mahomet -de façon pourtant flatteuse, Osama Hajjaj est aujourd’hui menacé par l’organisation État Islamique. Il continue à publier ses dessins sur les réseaux sociaux. Ukraine : Kazanevsky, privé de Russie Le dessinateur ukrainien a beaucoup critiqué la politique militaire du président Poutine dans les pages de Kraina. « Désormais il est devenu très dangereux pour moi d’aller en Russie » , dénonce-t-il. Malaisie : Zunar, dessinateur en sursis Zunar est sous le coup de neuf chefs d’accusation en vertu de la loi sur la sédition malaisienne. Il risque 43 ans de prison. Par Léa Gasquet, Kate Entringer, Charlie Duplan. Extrait Siné Mensuel n°48 PARTAGEZ CET ARTICLE" Dessinateurs au front 1 "Dossier n°52 Arnaques aux médocs Par Léa Gasquet, avril 2016 Chaque année, les faux médicaments tueraient 700 000 personnes. La faute à qui ? Aux trafiquants certes, mais aussi aux labos qui, pratiquant des prix indécents, poussent les malades à se réfugier dans ce marché parallèle. On connaissait le trafic de faux polos Lacoste ou de sacs Vuitton. On connait moins les faux médicaments. Contrefaçons, « médicaments de rue », gélules à base de farine, comprimés périmés ou sans autorisation de mise sur le marché, le problème touche principalement les pays émergents où le circuit de distribution est souvent peu contrôlé et les médicaments trop chers. En Afrique et en Asie, les antibiotiques sous-dosés et les antipaludéens falsifiés seraient responsables de milliers de morts. Dans les pays occidentaux, depuis l’avènement d’Internet, c’est le trafic de « produits de confort » qui est en plein boom. LES TRAFIQUANTS TISSENT LEUR TOILE « Le plus souvent, il s’agit de comprimés pour les troubles de l’érection», déclare la Direction générale des douanes françaises qui saisit plusieurs dizaines de milliers de pilules de faux Viagra, de produits anabolisants ou amaigrissants par an. «Le point commun, c’est le non-remboursement de ces produits, mais il y a aussi un facteur psychologique. Les gens n’osent pas parler de problèmes d’érection à leur médecin de famille, donc ils se tournent vers Internet», explique Bernard Leroy, directeur de l’Institut international de recherche anti-contrefaçon de médicaments (IRACM). Cet institut financé par Sanofi, leader mondial de l’industrie pharmaceutique française, promeut la lutte contre les faux médicaments auprès du grand public et forme des douaniers dans le monde entier. Commander des médicaments sur Internet est à peu près aussi hasardeux qu’un pari à pile ou face. La moitié sont des faux. Jusqu’à 62 %, selon l’Alliance européenne pour des médicaments sûrs (EAASM). Chaque année, les opérations Pangea coordonnées par Interpol aboutissent à la fermeture d’un nombre croissant de sites frauduleux et la cellule d’investigation des Cyberdouanes, créée en 2008, ne peut que constater le perfectionnement des techniques des trafiquants. Depuis l’année dernière, la mode est au «cybersquatting» de sites légaux renvoyant à des officines illicites. Moins sanctionné et plus rentable que le trafic de drogue, le business sale du faux médicament a déjà séduit le crime organisé. D’après Bernard Leroy qui a travaillé pendant vingt ans auprès de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime en tant que juge d’instruction, même les cartels de la drogue mexicains s’y seraient mis. «Avec quelques kilos de farine et une machine à encapsuler, on peut facilement produire jusqu’à 500 000 unités par jour. Pour un dollar investi, vous pouvez espérer en tirer 400$, contre seulement 20$ pour l’héroïne. Dans les semaines qui ont suivi le début de l’épidémie Ebola, des trafiquants ont sorti un vaccin bidon. Ils sont très réactifs.» En 2014, peu après l’arrivée sur le marché du sofosbuvir, une molécule utilisée dans le traitement de l’hépatite C, des sites vendaient déjà génériques et princeps(1) à prix cassés. En avril 2015, un atelier de fabrication est démantelé à Islamabad, la capitale pakistanaise. En février dernier, des contrefaçons sont repérées en Asie du Sud, puis en Israël un mois plus tard. UNE PILULE NOMMÉE MIRACLE La communauté scientifique compare volontiers la découverte du sofosbuvir à l’invention de la pénicilline. À raison d’un comprimé par jour pendant trois à six mois, le taux de guérison dépasse les 90% et les effets secondaires sont quasi inexistants. L’efficacité du traitement a même été prouvée sur des patients en attente d’une greffe du foie. Le temps des injections d’interféron est en passe d’être révolu ! Une révolution pour les malades. Sauf que, éradiquer l’hépatite C n’est pas sur la feuille de route du laboratoire Gilead qui détient jalousement le brevet de cette molécule miracle. L’ambition de la firme américaine est plutôt de se faire un max de pognon. Avec 85 millions de personnes infectées par le virus de l’hépatite C dans le monde, le marché est prometteur. Alors que la molécule a été fournie par la recherche publique et que le coût de production avoisinerait les 2,3$ par jour de traitement (2), un seul comprimé de sofosbuvir vaut plus de 1 000$ aux États-Unis. «Gilead a réussi le casse du siècle», tacle Olivier Maguet, directeur stratégique de Médecins du monde qui milite pour l’accès aux médicaments. En 2011, le laboratoire rachetait pour 11 milliards de dollars son compatriote Pharmasset, alors propriétaire du brevet sur le sofosbuvir. Aujourd’hui, son investissement a triplé. Le butin du hold-up s’élève à plus 30 milliards de dollars. Parallèlement, le nombre de décès dans le monde liés à l’hépatite C a continué d’augmenter, passant de 500 000 en 2014 à 700 000 en 2015. Jusqu’en mars dernier, en Australie, les patients devaient débourser 94 500$ (84 500€) pour un traitement au Harvoni (3). En France, le ministère de la Santé a négocié un deal à 46 000€ avec Gilead. À ce prix-là, les malades sont prêts à prendre des risques pour s’en procurer moins cher sur les marchés parallèles, y compris en France où il est pourtant remboursé par la Sécurité sociale. Une aubaine pour les trafiquants ! IL N’Y EN AURA PAS POUR TOUT LE MONDE «La Caisse d’assurance maladie a déjà dépensé plus d’un milliard d’euros pour soigner 26 000 personnes en France», explique Olivier Maguet. On estime à environ 230 000 le nombre de personnes infectées en France, soit presque dix fois plus. Pour éviter la banqueroute, la Sécu rationne. Le traitement est réservé aux patients les plus malades après examen de leur dossier par une commission d’experts. «Aucune raison médicale ne justifie qu’on ne traite pas tout le monde, uniquement des raisons financières», soutient le professeur de Lédinghen, hépatologue au CHU de Bordeaux et secrétaire général de la Société française d’hépatologie (Afef). Suzy, une musicienne anglaise, installée en France depuis 1988, en a fait l’amère expérience. À Londres, dans les années 80, Suzy avait 30 ans, un groupe punk et quelques expériences avec la «piquouze », comme elle l’appelle. Elle a quitté l’Angleterre pour un Frenchie avec qui elle a fondé une troupe de cirque ambulant. Elle s’est installée en Ariège, au pied des Pyrénées. Dans sa grange, aménagée en salle des fêtes, elle accueille aujourd’hui des stages de batucada et des ateliers de chansons engagées. L’été dernier, l’hépatite C s’est pointée, comme un vieux souvenir. «Le père de mon fils est décédé à 46 ans d’une hépatite C», confie-t-elle. «Quand on m’a annoncé le diagnostic, je me suis d’abord dit que j’avais eu de la chance de ne pas être tombée malade plus tôt.» Mais son état n’est pas jugé assez grave par la Sécurité sociale pour qu’elle bénéficie des nouveaux traitements. «Pour évaluer l’état du foie, on parle de stade F1 pour une fi brose légère et de cirrhose à partir du stade F4. Les malades ne peuvent pas rentrer dans le protocole avant un stade F2 avancé», explique le professeur de Lédinghen. Suzy, qui en est à peine au stade F2, n’a qu’à attendre d’aller plus mal au risque de développer un cancer du foie qui l’enverrait directement à la case «chimiothérapie». Hors de question. «Je suis épuisée, j’ai des douleurs dans les articulations probablement liées à l’hépatite, d’après les médecins. Ça m’empêche de jouer de la clarinette», explique Suzy. La musique, c’est son métier. «Encore au moins deux ans avant la retraite.» Elle le dit sans se plaindre, réaliste. VRAIS FAUX OU FAUX VRAIS? Suzy a opté pour le plan B : trouver les médicaments par elle-même. Des laboratoires en Asie produisent légalement du sofosbuvir pour trente fois moins cher qu’en France. Au Bangladesh, par exemple, Incepta commercialise une copie du Harvoni sous le nom de Twinvir. Les autorités bangladaises ayant rejeté le brevet sur le sofosbuvir, le Twinvir est légal dans le pays. En revanche, en France, où il n’a pas d’autorisation de mise sur le marché, le médicament serait saisi par les douanes comme un «faux». Idem pour les «vrais» génériques indiens. L’Inde, qui a d’abord rejeté le brevet de Gilead, a officiellement obtenu du laboratoire américain le droit d’en produire, en échange de royalties et d’un strict contrôle de ses exportations. La France ne peut donc pas importer des génériques indiens. À côté du trafic de faux, pointe donc un autre phénomène : la contrebande de vrais médicaments dont les prix exorbitants dans les pays occidentaux favorisent l’émergence d’un marché parallèle. Les finances de Suzy ne lui permettent pas de s’offrir le voyage au pays du Levant. À force de surfer sur des forums, elle entre en contact avec David Cowley. L’homme se présente comme un facilitateur. Lui-même guéri de l’hépatite C depuis 2013, David est «l’un des premiers au Royaume-Uni à avoir pu tester le Harvoni dans lecadre d’un essai clinique». Ce Gallois de 58 ans a longtemps travaillé dans la sérigraphie industrielle. Clean depuis le début des années 80, il a arrêté la dope après un séjour en prison en Thaïlande. «Une erreur de jeunesse», commente l’intéressé. À présent, il aide les malades à se procurer des médicaments moyennant une petite commission sous forme de «don pour service rendu». «Je ne fais rien d’illégal. Je n’importe pas, je ne vends pas», explique David. Début mars, Suzy a reçu par courrier trois boîtes de Twinvir pour 1400€ tout compris. LA STRATÉGIE DU BUYER CLUB «Les importations parallèles sont un outil de négociation pour faire baisser les prix des laboratoires pharmaceutiques. C’est ce qui s’est passé en Afrique du Sud avec le traitement contre le VIH. Le pays a importé des génériques sans autorisation. De peur de perdre le marché, le laboratoire propriétaire du brevet a accepté de négocier», se souvient le Dr Freeman, médecin baroudeur passé par ce pays dans les années 90. Depuis la Tasmanie, il coordonne le FixHepC Buyer Club, un club d’acheteurs librement inspiré par le Dallas Buyer Club. Popularisé par un film du même nom, le Dallas Buyer Club avait permis à des milliers de séropositifs américains de se procurer des antirétroviraux importés illégalement en pleine épidémie de Sida. Avec les conseils d’un avocat, le Dr Freeman a rodé la procédure : les malades s’inscrivent dans un programme d’essais cliniques en ligne baptisé Redemption et dûment enregistré auprès du ministère de la Santé australien, dont le but est «d’étudier l’efficacité de traitements antiviraux à action directe génériques avec suivi des patients dans un environnement numérique ». Le Dr Freeman les consulte en ligne, le FixHepC Buyer Club commande en leur nom des médicaments auprès de fournisseurs fiables en Asie et «les accords de l’OMC sur la propriété intellectuelle protègent les individus qui transportent ou envoient de petites quantités de traitement ». Il compte présenter les résultats de ses essais devant le congrès annuel de l’Association européenne des études du foie en avril. «Je défends le droit des malades tout en restant dans le cadre de la loi», s’explique-t-il. «Si Alexander Fleming s’était comporté de la même façon que Gilead, les enfants mourraient toujours de la scarlatine à ce jour.» Aujourd’hui à la tête d’une entreprise de télémédecine prospère, il assure ne pas empocher de bénéfices sur le dos des patients du Buyer Club. Moins d’un an après la création du club, ils sont plusieurs milliers. Chaque jour, 200 nouveaux s’inscrivent sur le forum de son site. Ils viennent des États-Unis, d’Europe, de Nouvelle-Zélande… MAIS QUE FAIT L’ÉTAT ? Depuis le 1er mars 2016, Dr Freeman se réjouit d’une avancée majeure en Australie : la sécurité sociale (PBS) prend désormais en charge le traitement de l’hépatite C pour toutes les personnes infectées, en théorie. Le ministère de la Santé a négocié des accords commerciaux confidentiels avec Gilead, mais d’après les tarifs révélés par un pharmacien australien, le budget de 1 milliard annoncé par le gouvernement est impossible à tenir pour traiter tous les malades du pays. «Entre le 1er et le 4 mars, j’ai déjà prescrit pour l’équivalent de 4millions de dollars de traitement», souligne le Dr Freeman. En France, l’exemple des tarifs prohibitifs pratiqués par Gilead fragilise un peu plus notre système de santé au bord de la faillite. Ces pratiques sont rendues possibles par la complaisance des gouvernements successifs qui ont préféré jusqu’ici rogner sur les remboursements plutôt que de s’attaquer à la racine du problème : le prix. Les autorités françaises disposent d’un outil juridique imparable pour négocier, car l’usage de la «licence d’office» n’est pas réservé aux pays émergents. Le code de la propriété intellectuelle l’autorise lorsque les médicaments «sont mis à la disposition du public en quantité ou qualité insuffisantes ou à des prix anormalement élevés, ou lorsque le brevet est exploité dans des conditions contraires à l’intérêt de la santé publique». Toutes les conditions sont réunies et pourtant… rien. Le gouvernement ne prendrait pas le risque d’effrayer le secteur de l’industrie pharmaceutique, pourvoyeur de 100 000 emplois en France. PARTAGEZ CET ARTICLE" Arnaques aux médocs 1 "Dossier n°85 Services publics : mauvais trip postal Par Laure Noualhat, avril 2019 C’est l’histoire d’un mastodonte en pleine mue, d’un fleuron du service public à la française qui subit de plein fouet les transformations du monde et les mutations de la société. En plus de vingt ans, La Poste a dû s’adapter à une France qui change, vieillit, délaisse ses campagnes, et qui a remplacé la carte postale par le texto. À l’heure du grand débat et de la refonte des services publics, autopsie d’un grand corps malade. On l’oublie trop souvent. La Poste n’a pas une ni deux mais quatre missions de service public : assurer le service universel postal (distribuer le courrier dans tout l’Hexagone à prix unique), acheminer la presse, garantir l’accessibilité bancaire à tous et maintenir un maillage serré du territoire, quatre missions définies par le « contrat de service public » signé avec l’État. Des obligations destinées à pallier des carences du marché… Le groupe, deuxième employeur public de France avec plus de 250 000 salariés, doit affronter plusieurs défis simultanément : la mutation de son métier d’origine, sa mue numérique et l’explosion du commerce en ligne. Quant à sa filiale La Banque postale, elle doit survivre dans un environnement ultra-concurrentiel avec des taux d’intérêt très bas. Une transformation en profondeur s’impose. Pour la Cour des comptes, qui a publié un rapport fin 2016 sur le groupe (1), La Poste doit aller plus loin, plus vite, plus fort : « Les missions de service public que l’État lui a confiées, dont le contenu a été conçu et organisé avant l’ère numérique, doivent évoluer. » Les syndicats le savent mais contestent la mise en œuvre de la mue… Pour un syndicaliste parisien, « personne n’ose poser la vraie question : “Que fait-on de La Poste ?” Les parlementaires ne bougent pas, les dirigeants décident ce qu’ils veulent, les salariés doivent suivre le mouvement et au milieu de tout cela, on ne consulte pas le citoyen, l’usager, sur ses attentes et ses besoins… » Le groupe à capitaux publics (2) dégage des bénéfices : 798 millions d’euros en 2018 et 23 milliards de chiffre d’affaires. Impressionnant pour une entreprise qui voit fondre son cœur de métier. Son activité courrier chute mais celle du colis explose. Et quand le nombre de lettres diminue, il suffit d’augmenter le prix des timbres (+ 4,5 %) pour compenser la baisse de volume. Cela représente encore 11,6 milliards d’euros de chiffre d’affaire. Mais la direction ne cesse de dégraisser le mammouth postal : entre 2008 et 2015, 49 700 postes de fonctionnaires (soit 1 sur 3) et 22 000 CDD ou CDI (1 sur 6) ont été supprimés. […] La suite est à lire dans le numéro d’avril 2019 PARTAGEZ CET ARTICLE" Services publics : mauvais trip postal 1 "Dossier n°47 Comment les anti-IVG tissent leur toile en France Par Léa Gasquet, novembre 2015 Quarante ans après la loi Veil, on pourrait penser que l’avortement est passé dans les mœurs. Il n’en est rien. Les réacs font feu de tout bois et se servent d’Internet pour dissuader les femmes de mettre fin à leur grossesse. Pire, dans certains hôpitaux, des cas de mauvais traitements ont été signalés. Plantés sur leur îlot de bitume entre le boulevard du Montparnasse et l’avenue de l’Observatoire, ils sont une quarantaine à prier pour le salut des 229 000 « salopes » à grand renfort d’Ave Maria. Une femme s’avance, chapelet autour du poignet : « C’est un combat entre les anges et les démons, mademoiselle ! » Dans l’indifférence quasi générale, les militants de SOS tout-petits défient l’hôpital Port-Royal : le service d’orthogénie est fermé, c’est samedi. Quelques passants, majeur dressé vers le ciel, saluent ces grenouilles de bénitier. Le militantisme anti-IVG aurait-il pris du plomb dans l’aile ? Depuis la loi Neiertz en 1993, renforcée en 2013, le délit d’entrave à l’IVG est passible de deux de prison et de 30 000 euros d’amende. À l’exception de Xavier Dor, le chef de file de SOS tout-petits, condamné en appel l’an dernier, et de trois adolescents qui ont fait irruption cet été au Planning familial de la rue Vivienne à Paris, la loi a découragé les plus bravaches. Mais ils n’ont pas déposé les armes. Au contraire. Leur stratégie plus « moderne » est encore plus pernicieuse : la désinformation sur Internet où ils avancent masqués Pièges tendus sur Internet À première vue, ivg.net a l’air de ce qu’il prétend être : un site d’information sur l’avortement, complet et bien fichu, lié au Centre national d’écoute, joignable gratuitement depuis un poste fixe sept jours sur sept. Pratique. J’appelle et je leur sers mon histoire : j’ai 22 ans, je viens de découvrir que je suis enceinte, paniquée. Que faire ? Au bout du fil, Anne(1) se veut rassurante. Après un rapide calcul du nombre de semaines de grossesse, elle est formelle : il est trop tard pour l’avortement médicamenteux. Ce serait, à l’en croire, une bonne nouvelle, tant la procédure serait « douloureuse », « les complications et les infections fréquentes ». « Souvent, il faut repasser sur le billard pour un curetage, c’est la double peine ! » m’explique-t-elle, avant d’enchaîner sur la seconde option, la méthode chirurgicale. « Je ne vais pas vous mentir, il y a des risques. » Effets secondaires de l’anesthésie, perforation de la paroi utérine et, bien sûr, stérilité. « Imaginez une porte blindée que l’on force pour entrer. Ça ne se fait pas sans dommages… » J’imagine, oui. Le chirurgien qui attaque au marteau-piqueur mon utérus-coffre-fort, racle mon intimité avec ses outils barbares. Pas vraiment rassurant. Et ce n’est qu’un début. « Il ne faut pas croire que l’on peut retrouver sa vie d’avant après ça », m’assène Anne. Elle le sait : elle reçoit souvent des appels de femmes traumatisées ou de leurs conjoints désemparés. « Nous les femmes, on est génétiquement programmées pour attendre des enfants. Stopper le processus, c’est très compliqué à assumer sur le plan psychologique. C’est de la schizophrénie. » L’argument psy semble imparable. Je tente de me justifier, je proteste, elle donne le coup de grâce : « Prenez le temps de réfléchir. Cet embryon, ça ne sera jamais plus le même. » « C’est dégueulasse ! » s’emporte l’écoutante du Planning familial à qui je raconte ma mésaventure. « Non seulement c’est faux mais ce sont des paroles toxiques pour vous embrouiller et vous faire culpabiliser. La stratégie des anti-IVG est de vous décourager. » Les fées Carabosse du Centre national d’écoute convoquent des images encore présentes dans l’imaginaire collectif : les arrière-boutiques crasseuses, les aiguilles à tricoter, le sang sur les tabliers des faiseuses d’anges… « En réalité, l’intervention par aspiration est rapide et bénigne, les complications sont rares et il n’y a pas de danger pour les grossesses futures », assure mon interlocutrice. Dans un pays où l’avortement est légal, une grossesse menée à son terme comporte plus de risques qu’une IVG. Combien de femmes ont atterri sur ce site qui apparaît en tête de liste sur Google ? Beaucoup trop, si l’on en croit les témoignages reçus par les intervenants du Planning familial et des centres d’IVG. Une fois dans leur toile, les anti-IVG ne vous lâchent plus. Anne est revenue à la charge quelques jours après mon appel pour me convaincre – carrément ! – de faire adopter ma future progéniture. « Une solution vraiment humaine qui respecte la santé et l’équilibre psychoaffectif de la mère (vous !), la vie de l’enfant qui n’a rien fait pour mériter d’être supprimé, sans compter la joie de parents adoptifs », ose-t-elle m’écrire ! Respect de la loi ? Les anti-IVG ont compris très tôt l’importance stratégique d’Internet pour toucher les jeunes femmes : 57 % des 15-30 ans l’utilisent pour s’informer sur des questions de santé. Sur la Toile, ils ont eu le champ libre pour désinformer massivement jusqu’à la riposte gouvernementale en 2013. Marisol Touraine et Najat Vallaud-Belkacem (alors ministre des Droits des femmes) lancent le site officiel ivg.gouv.fr puis, en septembre dernier, un numéro national unique tenu par des écoutants formés par le Planning familial. Visant directement les sites mensongers des anti-IVG, une extension de la loi Neiertz sanctionne désormais l’entrave à l’information sur l’avortement. « Malheureusement, ils connaissent bien la loi, ils sont malins, vous ne trouverez rien de compromettant sur leurs sites et leurs lignes téléphoniques ne tombent pas sous le coup de la loi », constate Danielle Gaudry, de la commission avortement du Planning familial. Des indices, tout au plus, mettent la puce à l’oreille. Les témoignages de mamans heureuses abondent sur ivg.net. En fouillant un peu, on s’aperçoit que la caution scientifique du site, le Pr Philippe Anthonioz, enseignant retraité de la faculté de médecine de Tours, est aussi l’auteur de Au fait qui suis-je ? Les embryons humains prennent la parole (éditions Téqui). « Il a fait partie du commando qui s’était enchaîné aux tables d’opération du centre d’IVG en 1993 », se rappelle le Dr Valérie Trignol, médecin référent de l’unité d’orthogénie de Tours. La seule façon de lutter contre ces sites est de les faire disparaître des moteurs de recherche au profit de ceux du Planning familial ou du gouvernement en améliorant le référencement de ces derniers : générer plus de clics, plus de trafic ou acheter un maximum de noms de domaines. À ce petit jeu, les anti-IVG ont une longueur d’avance. « Leurs lobbys ont les moyens, pas nous. C’est une bataille financière intenable », soupire Danielle Gaudry. Résultat, ivg.net se maintient en deuxième position sur Google pour une requête « IVG » et son cousin avortement.net en quatrième position en recherchant « avortement ». Une fois passée la première étape cruciale de l’information, le parcours est encore semé d’embûches. Dans le Var, « point noir de la région Paca », selon Claire Ricciardi, responsable de la plateforme régionale du Planning, aucun médecin de ville ne s’est porté volontaire pour pratiquer des IVG. Jeu de piste Après la fermeture de l’hôpital de la Seyne-sur-Mer, il y a trois ans, les patientes doivent se rendre à Toulon, et… patienter un mois pour un premier rendez-vous ! De la Loire-Atlantique au Midi-Pyrénées, le constat est sensiblement le même : si la situation tend à s’améliorer, les difficultés d’accès perdurent, en particulier pour les zones rurales ou périurbaines. « Dans des départements comme l’Ardèche, la Drôme, la Savoie ou la Haute-Savoie, le maillage territorial n’est pas assuré », remarque Marion Athiel, présidente du Planning Rhône. « C’est avant tout un problème d’offre de santé dans des zones isolées, mais c’est encore plus compliqué pour les IVG. Peu de médecins de ville ont accepté d’en faire, certains centres ne pratiquent pas la méthode par aspiration faute de bloc opératoire. Et puis, il y a ceux qui font jouer leur clause de conscience, ceux qui refusent les femmes qui sont entre 12 et 14 semaines… » Un véritable casse-tête qui rallonge encore les distances à parcourir jusqu’à la bonne structure. « Sachant qu’il faut au moins trois rendez-vous pour une IVG et que, dans les régions isolées, on peut faire 60 km avant de tomber sur un centre adapté, ça fait de la route », compte Émilie Dubourg du Planning Centre. Si tant est qu’il ne soit pas fermé, ce qui est fréquent pendant les vacances scolaires. Évitez une grossesse non désirée à Noël ou au mois d’août ! « Globalement on arrive à trouver des solutions en passant des coups de fil, en faisant jouer le réseau qu’on a créé. On bidouille », explique Sandy Beauvais de la fédération Midi-Pyrénées. « Il faut batailler », reprend Marion Athiel qui rappelle que sans la mobilisation des militants, du personnel et des syndicats, le service orthogénie de l’Hôtel-Dieu à Lyon, qui accueille plus de 2 000 femmes par an, aurait fermé en 2009. Restructurés ou supprimés, le nombre de centres IVG est passé de 729 à 590 entre 2000 et 2009 en France. Pour pallier le manque, le Planning soutient le projet de loi santé qui autoriserait les sages-femmes à pratiquer des IVG médicamenteuses et la méthode par aspiration hors cadre hospitalier. Mais comme pour les médecins de villes, la loi ne fait pas tout, encore faut-il qu’il y ait des volontaires. Le prix à payer À l’heure où les hôpitaux sont gérés comme des entreprises, l’orthogénie n’est pas une priorité. Le forfait pour une IVG par aspiration sous anesthésie générale rapporte 586 € à un établissement quand le même acte, la même opération très précisément, en rapporte plus du double lorsqu’il est pratiqué dans le cadre d’une fausse couche au service gynéco-obstétrique (2). Tout aussi surprenant, il existe de grandes disparités sur l’interprétation du forfait, remboursé à 100 % depuis 2013. Pour certains, comme à Port-Royal à Paris, c’est « tout inclus », mais ailleurs, le plus souvent, les consultations, l’échographie et les analyses de sang restent à la charge de la patiente qui a intérêt à avoir une mutuelle. « L’IVG est le parent pauvre de l’hôpital, on préfère opérer des cataractes à la chaîne en ambulatoire, c’est beaucoup plus rentable », déplore Laurence Danjou, présidente de l’Association nationale des centres d’IVG et de contraception. En fait, tout dépend de la sensibilité des dirigeants de l’établissement. « Pour faire des économies, les hôpitaux poussent à la méthode médicamenteuse », remarque Michel Nény, vacataire à l’hôpital d’Orléans. Moins coûteuse, cette méthode mobilise moins de personnel et moins de moyens. À Orléans par exemple, jusqu’à neuf semaines, c’est Misoprostol et Mifépristone pour tout le monde. « Je dépends du service gynécologie-obstétrique qui m’accorde six ou sept créneaux par semaine au bloc opératoire alors que je reçois entre vingt-cinq et trente femmes ! » déplore-t-il. Résultat : les femmes n’ont pas le choix. « La première et la dernière fois » Rares sont les établissements qui possèdent une unité dédiée à l’orthogénie avec un personnel volontaire. « L’IVG est encore très stigmatisée. Il y a beaucoup plus à gagner en reconnaissance sociale à faire des fécondations in vitro que des avortements. » Selon le Dr Nény, la relève est difficile à assurer à un moment où toute une génération de médecins militants prend sa retraite. Pour maintenir l’activité dans les hôpitaux, des médecins et des infirmier.ères, parfois franchement hostiles, sont recrutés. Des témoignages alarmants remontent au Planning familial. Dans une clinique de Lyon, les femmes, forcées de rester nues sous leurs robes d’hôpital, doivent expulser le fœtus dans une bassine. À Manosque, dans le Luberon, plusieurs cas de maltraitance ont été signalés de la part d’un médecin qui « culpabilise, humilie et violente les femmes et leurs partenaires. » Il y a ceux qui font écouter le cœur du fœtus au moment de l’échographie, ceux qui demandent des explications et ceux qui menacent : « C’est la première et la dernière fois ! ». Une jeune femme rapporte au Planning qu’un médecin de l’hôpital Nord de Saint-Étienne joue les négociateurs. L’avortement contre un implant contraceptif. Malgré son refus, elle découvre à son réveil une petite cicatrice sur son bras. On l’a implantée de force. À quand le retour de la stérilisation pour ces irresponsables de bonnes femmes qui oublient leur pilule ? Même chez les militants des droits à l’avortement qui ont pignon sur rue dans les médias, il y en a pour penser qu’il faut souffrir pour avorter, physiquement ou psychologiquement. À l’hôpital de Strasbourg, le Dr Nisand se targue d’utiliser à 95 % la méthode médicamenteuse même au-delà des neuf semaines recommandées par la Haute autorité de santé au prétexte que « l’intervention chirurgicale, elle, crée un blanc, plus traumatisant », affirmait-il au magazine Elle en 2011. Surtout, il faut que la femme se souvienne des contractions, du sang et du fœtus, histoire qu’il ne lui prenne pas l’envie d’y revenir. Coupable ! Il y a quarante ans, Simone Veil réussissait à convaincre les barbons de l’Assemblée nationale de voter la loi autorisant le recours à l’IVG pour la femme « que son état place en situation de détresse ». Cette notion de détresse, enfin reconnue comme stigmatisante, a été supprimée en 2014, au grand dam des sénateurs UMP. Dernier obstacle législatif : le délai de réflexion obligatoire de sept jours qui devrait bientôt sauter avec le vote du projet de loi santé. « Comme si on n’avait pas déjà réfléchi avant de consulter pour une IVG, c’est ridicule », commente Danielle Gaudry, responsable de la commission avortement du Planning familial. Mais cette culpabilisation est profondément ancrée dans les esprits. « Il y a une vraie pression sociale à aller mal quand on avorte », regrette Christine du collectif féministe Les filles des 343. « C’est comme si les femmes devaient payer le prix de leur liberté sexuelle. Avant la légalisation de l’avortement, le prix à payer était la mort. Aujourd’hui, c’est la culpabilité. » Avec toutes les méthodes de contraception qui existent, les cours d’éducation sexuelle au collège, les rendez-vous chez le gynécologue, comment font-elles pour en arriver là ? Si avec un peu de chance vous avez une vie sexuelle active jusqu’à la ménopause, ça fait un paquet d’années à paniquer. Alors quoi, on arrête de baiser ? « Il n’y a pas de risque zéro, les femmes ne sont pas des machines. Une grossesse non désirée, ça arrive à tout le monde. Un tiers des femmes avortent au cours de leur vie(3) », rassure le Dr Michel Teboul de l’hôpital de Port-Royal. Quant à l’épouvantail du syndrome post-avortement, « il n’existe pas ! » tonne Christine. En juillet, un groupe de chercheurs de l’Université de Californie publiait les conclusions d’une étude menée pendant trois ans sur un panel de 667 femmes ayant avorté : 95 % d’entre elles ont maintenu qu’elles avaient pris la bonne décision. Celles qui continuaient d’éprouver des sentiments négatifs au bout de trois ans – regret, tristesse – avaient davantage désiré cette grossesse, ou n’avaient pas été soutenues par leurs partenaires dans leur choix. Hors de question de continuer à battre sa coulpe. Quarante ans après le manifeste des 343 salopes, leurs filles spirituelles lançaient un nouvel appel : « Nous déclarons avoir avorté et n’avoir aucun regret. Nous réclamons […] la liberté de faire ce que nous voulons de notre corps sans que l’on nous dise comment nous devons nous sentir. » Sur leur site, jevaisbienmerci.net, des femmes témoignent et elles vont bien, merci pour elles. (1) Le prénom a été changé. (2) 1422,82 à Port-Royal. (3) 33 % des femmes avortent dans leur vie : Ined : Population et sociétés n° 518 – juillet 2015. PARTAGEZ CET ARTICLE" Comment les anti-IVG tissent leur toile en France 1 "Dossier n°47 Irlande : Faites des gosses ou de la taule ! Par Léa Gasquet, novembre 2015 Cinq mille Irlandaises partent à l’étranger pour avorter. Mais faute d’argent ou d’information, elles sont encore plus nombreuses à recourir aux méthodes de « grand-mère ». Amnesty International ne cesse de dénoncer cette situation. En vain… Les Irlandais manient le paradoxe. Sans hésiter, ils ont voté « oui » à 60% en mai dernier au référendum sur le mariage des couples du même sexe. Une révolution dans la très catholique Irlande où, même dans les régions les plus conservatrices, le « oui » l’a largement emporté. L’édition 2015 de la Gay Pride de Dublin, un mois après cette victoire historique, restera gravée dans les mémoires. Plus de 50 000 personnes ont pris part à la fête, un record. Comment comprendre alors cette autre réalité, nettement moins réjouissante : en Irlande, l’avortement reste passible de 14 ans de prison. Jusqu’en 2013, c’était la prison à vie ! L’interdiction n’a rien de théorique : les Irlandaises sont contraintes de partir à l’étranger ou d’avoir recours à des méthodes d’un autre temps, avec tous les risques que cela comporte, si elle veulent se débarrasser d’un polichinelle dans le tiroir. Un paradoxe vu de notre Hexagone où la loi sur l’IVG a été votée en janvier 1975 (même si quarante ans après, elle est fort mal appliquée) et où la loi sur le mariage homo a été adoptée en 2013 sans référendum, malgré la mobilisation de millions de fachos qui ont défilé en bleu et rose contre les droits des homos. NATIONALISTES ET CULS-BÉNITS FREINENT DES QUATRE FERS Certes les militants pro-avortement reprennent un peu espoir. Les adhérents du mouvement Abortion Rights Campaign pétitionnent à tout-va pour obtenir un nouveau référendum qui supprimerait le huitième amendement, celui qui verrouille dans la Constitution irlandaise le « droit à la vie des enfants à naître ». « Avec les mouvements pour le mariage gay, les gens ont pris goût à la manifestation, à présent ils se battent aussi pour le droit à l’avortement », explique Lorcan, un militant. « Les mentalités ont évolué : depuis quelques années, on voit même des femmes qui ont avorté venir témoigner à la télé. » 45 % des Irlandais se déclarent pro-choix et, chez leurs voisins nord-irlandais, 70 % de la population est favorable à un assouplissement de la loi. Car sur cette question-là, les deux Irlande (l’Irlande du Nord, province rattachée au Royaume-Uni, et l’Eire, la République irlandaise) restent tristement « unies ». La question du droit à l’avortement y est dans une impasse. « Pas à l’ordre du jour », répond le ministre travailliste de la République, Brendan Howlin, précisant qu’il n’y aurait pas d’autre référendum en Irlande d’ici les élections générales d’avril 2016. En Irlande du Nord, le Sinn Féin (opposition) adopte une position légèrement plus libérale depuis mars dernier, mais aucun projet de loi n’est à l’agenda du parti. « Le blocage est politique », lance Goretti Horgan, fondatrice de l’association Alliance for Choice : « Il ne faut pas compter sur les partis nationalistes, l’avortement n’est pas leur priorité. » Cette activiste de longue date impute aussi l’immobilisme d’un côté et de l’autre de la frontière au poids des lobbys religieux. « Tout le monde s’accorde à dire que l’Église a perdu de son emprise sur la population, et ça ne s’est pas arrangé avec le scandale des prêtres pédophiles, mais les pouvoirs religieux, catholiques ou protestants, sont encore très influents dans la sphère politique : le précédent ministre de la Santé en Irlande du Nord appartient à la fondation Caleb qui milite contre la théorie de l’évolution, Faites des les droits des couples gays et l’avortement. » Après la légalisation du mariage gay, cathos et protestants se sont fait un devoir de ne pas céder sur « le droit à la vie ». La prison ou l’exil ? En attendant, les femmes paient de leur vie le prix de ces lois rétrogrades. Contrainte de porter un fœtus mort, Savita Halappanavar meurt en 2012 à la suite d’une septicémie. Le décès de la jeune femme entraîne une vague de protestations et le vote d’une loi supposée protéger la femme enceinte : l’avortement est autorisé si la grossesse menace la vie de la future mère, y compris, du moins en théorie, si elle risque de conduire au suicide. Mais le texte est si flou que les médecins continuent de botter en touche par crainte de perdre leur droit d’exercer. En août 2014, après avoir épuisé tous les recours et entamé plusieurs grèves de la faim dans l’hôpital psychiatrique où elle a été internée pour son comportement suicidaire, Miss Y, réfugiée et victime d’un viol, est accouchée par césarienne à cinq mois de grossesse. Des militants anti-IVG ont baptisé l’enfant « Espoir » et expliqué aux médias qu’avec une bonne dose d’anti-dépresseurs, tout aurait pu très bien se passer. De l’autre côté de la frontière, une femme a comparu devant le tribunal de Belfast en juin pour avoir aidé sa fille mineure à se procurer des pilules abortives sur Internet (le jugement sera rendu en décembre). Contrairement au reste de la Grande-Bretagne, l’avortement est passible de prison à vie en Irlande du Nord, selon une loi vieille de 150 ans. Chaque année, 4 000 Irlandaises et 1000 Nord-Irlandaises partent avorter en Angleterre, aux Pays- Bas ou en France. Un luxe pour beaucoup. « Il faut compter entre 600 et 2000 euros pour l’opération, plus les billets d’avion et le logement », calcule Evelyn Geraghty du Planning familial irlandais, « l’argent est un obstacle majeur. » La marge de manœuvre du Planning est très réduite : impossible de publier des informations concernant l’avortement sur leur site ni de renseigner les femmes au téléphone. « Lorsqu’on les reçoit en rendez-vous, même si leur décision est prise, on est tout de même obligés de leur parler de l’adoption », déplore Evelyn Geraghty. Le soutien vient d’Angleterre où l’association Abortion Support Network organise des collectes pour financer les opérations, accueille à l’aéroport ces voyageuses forcées et leur trouve un logement. Mais faute de temps, d’information ou simplement de passeport, beaucoup renoncent à partir et se tournent vers les remèdes de grand-mère. Bains brûlants, alcool, aiguilles à tricoter et chute dans les escaliers… Amnesty international alerte, en vain sur la survivance de telles pratiques en Europe. PARTAGEZ CET ARTICLE" Irlande : Faites des gosses ou de la taule ! 1 "#NuitDebout n°53 « Nous sommes le souffle, gare à la tempête » Par La Rédaction, mai 2016 Rien ne se perd, rien ne se crée. La Nuit debout est l’enfant légitime des Indignés, des Indignados, du « mouvement des places » et autres Occupy Wall Street. De la finance toute-puissante aux élites infatuées, les thèmes brassés par Nuit debout le sont depuis longtemps (notamment dans les pages de Siné Mensuel). Les jeunes découvrent. Les vieux révisent. Mais la nouveauté est ailleurs : le feu qu’ont allumé les insurgés au printemps 2016 repartira ici ou ailleurs. Vous en connaissez beaucoup des mouvements populaires qui, en quelques jours, vous retournent l’état d’urgence ? Qui renvoient au second rang les Salah Abdeslam, les débats sur les kalachnikovs et les gilets explosifs pour céder la place à des milliers de personnes qui débattent sur le droit du travail, le féminisme, le tirage au sort de nos représentants, la Françafrique, la Palestine ou sur nos institutions ? C’est une évidence tant « le peuple de gauche », comme disait Tonton, frise l’apoplexie. « Leur faire peur », proposaient avec jubilation les conjurés de la Bourse du travail, le 23 février. Disons que Nuit debout est un premier frisson sur l’échine des puissants. Il y en aura d’autres et, question échine, la gauche des palais ministériels a intérêt à numéroter ses abattis : gaffe au lumbago ! L’avenir ? Pas de naïveté mais pas de défaitisme, non plus. « Nous souhaitons la vérité et ne trouvons en nous qu’incertitude », aurait dit le camarade Blaise Pascal. La convergence des luttes ? Pas gagné, évidemment. Mais on va déjà vous raconter dans ce numéro ce qu’on a vu, senti, aimé, et peut-être compris. Il est cinq heures, Paris s’éveille… C’est presque ça. Il est 17 heures et la place de la République se réveille. Comme chaque après-midi, elle renaît de ses cendres. Il a raison, François Ruffin, notre Michael Moore frenchy, qui a allumé la prairie sèche avec son étincelle Merci patron : il s’émeut de voir renaître chaque jour le campement de la République, comme un sphynx, depuis ce fameux 31 mars destiné à « leur faire peur » (mot d’ordre tellement flou et tellement percutant à la fois). Allons-y, cartons, feutres et ficelles : pour faire la révolution, commence d’abord par faire un nœud marin et embarque ton couteau suisse, comme aurait dit le camarade Marx, Karl ou Groucho. Et que mille stands fleurissent : restauration – faut quand même pas se laisser abattre –, logistique avec ses palettes découpées à train d’enfer, infirmerie, communication, démocratie et assemblée générale, action… et toutes les commissions thématiques apparues au fil des jours, comme une génération spontanée. Regarder leurs intitulés (féministes, Françafrique, grève générale, jury citoyen, langue des signes, poésie, prison – l’ordre alphabétique est parfois meurtrier –, sciences debout, université populaire, SDF…), c’est observer à livre ouvert les vraies préoccupations des citoyens debout, qui battent chaque soir le pavé (souvent mouillé, la faute à Hollande, ce faiseur de pluie). Pas de fixette sur le voile, mais une commission islamophobie. Pas de raout sur la déradicalisation-des-djihadistes-qui-reviennent-de-Syrie… C’est pas qu’on n’en aurait pas besoin, mais comme ce plat-là est servi chaque soir au menu du 20 heures, on s’en passera. Tout ça tient du campement solidaire, de la place de village, de l’agora athénienne. Au stand des Avocats debout, la permanence juridique fonctionne à train d’enfer : « Mon patron ne m’a pas déclarée à l’Urssaf, combien de dommages et intérêts puis-je lui demander aux prud’hommes ? », « Mon propriétaire ne m’a pas fait de bail, que faire ? », « Mon père est décédé, il avait beaucoup de dettes, est-ce qu’on va saisir mon salaire ? » Matteo, 26 ans, un futur avocat qui prêtera serment en septembre prochain : « Ce sont surtout des questions de personnes précaires et exclues qui viennent au stand. » Il y a bien sûr des coups de gueule, des noms d’oiseaux, mais quasiment pas de bourre-pifs à la mode des vieilles AG de Nanterre ou d’Assas. On veille à la parité hommes-femmes, et comme les intervenantes sont en nette minorité, le collectif féministe Georgette Sand forme des femmes à la prise de parole. Présentation d’une pancarte montrant des idées reçues : « Pour parler en public, il faut être canon », « Pour parler en public, il faut être expert(e) », « Les femmes sont plus timides que les hommes »… Plusieurs hommes se joignent à l’exercice. Sur la place, plane dans l’atmosphère un mot doux : bienveillance. Bienveillance de la prise de parole. Bienveillance de l’écoute. Bienveillance des moulinets de bras qui approuvent ou désapprouvent, comme on l’avait déjà vu à Puerta del Sol. Est-ce le fait de la génération des 25-35 ans qui imprime sa marque sur les débats, même si Nuit debout n’est pas qu’un phénomène générationnel, loin de là ? Est-ce un affranchissement à l’égard des chapelles et des conflits antédiluviens, genre période prépubère de Léon Trotski ? À côté de « bienveillance », on pourrait ajouter aussi, si le mot n’était pas aussi galvaudé, « convivialité », du latin convivialis, celle qui renvoie aux festins, aux banquets (d’où convive). Oui, la place de la République au mois d’avril, c’était un peu ça : un banquet républicain, dans l’esprit des sans-culottes de la Révolution française. Fête de la Fédération, repas en plein air et toasts à la Liberté. Un banquet qui sait remballer les sandwichs ou le micro pour envoyer des troupes au métro Stalingrad auprès des migrants (un flop relatif), devant les commissariats pour libérer les gardés à vue (une réussite) ou à la porte d’un McDo pour dénoncer les contrats précaires. La violence – légitime ou illégitime –, vieux débat des mouvements de rue, n’a finalement pas occupé tant que ça les esprits. Quelques AutoLib brûlées, vitrines de banques défoncées… À partir du moment où l’assemblée générale a fait consensus sur l’intégrité physique et morale des personnes, le débat est retombé. NOUVEAU MONDE Au milieu de la place, le grand bronze de la République avec, à son pied, bougies et mémorial à ciel ouvert. Un rappel des victimes des attentats de janvier et novembre derniers. À l’ombre de Marianne et de ses bougies, mercredi 20 avril, un grand « orchestre debout » a joué la Symphonie du Nouveau Monde de Dvorak, en solidarité avec le mouvement. Un temps suspendu. Un moment intense d’émotion, de grâce. Preuve que la Nuit debout n’a pas seulement du pique dans son jeu pour botter le cul des élites, politiques, économiques ou médiatiques – toutes vilipendées, c’est le ciment du mouvement –, elle a aussi du cœur. Et du cœur le plus souvent à gauche ou à l’extrême gauche, pour tous ceux qui considèrent que le Rubicon droite-gauche signifie encore quelque chose. Malgré tout. Les insurgés de la République ont vite été catalogués. Sans-cerveaux par Sarko (après les sans-dents de Flamby, ces deux-là peuvent s’entendre). Graine de bobo, gauche végétarienne, antispéciste, décroissante… on en passe et des meilleures. Observateur et acteur engagé de la Nuit debout, le jeune sociologue Manuel Cervera-Marzal ne partage pas ces clichés. Des Indignés à Podemos, d’Occupy Wall Street aux zadistes, il travaille depuis plusieurs années sur ces mouvements (2) et il ne pense pas que la Nuit debout agrège des privilégiés, au contraire : « Ce n’est pas la jeunesse dorée qui est à République, ce sont des jeunes qui enchaînent les stages de merde, les CDD, les intérims, qui bossent parfois sans être payés… Ce sont les classes moyennes précarisées. En majorité des jeunes, plutôt parisiens ou de proche banlieue, ayant un capital culturel et scolaire assez élevé mais, en revanche, un capital économique très faible. Ils ont une formation intellectuelle qui leur permet de se repérer dans le monde dans lequel on vit, et de voir qu’on leur ment sur certains aspects. Ils sont en rage et, d’autre part, ils ont les outils intellectuels pour analyser les racines de ce mécontentement.» L’autre procès en légitimité a ciblé aussi la très faible présence des quartiers populaires. Ce qui est une vérité. Mais Nuit debout peut-elle, en un mois, combler la « fracture urbaine » (une faille sismique, en fait) qui sépare depuis cinquante ans les deux côtés du périph’ parisien ? Loubna, 25 ans, une nuitdeboutiste née à Clichy-sous-Bois de parents marocains, licence d’histoire et de socio, master en géo, revient de l’autre côté de l’Atlantique où elle commençait à faire sa vie : « Quand je suis partie de France, j’avais l’impression qu’il ne se passerait plus rien dans ce pays. Le mois dernier, j’étais encore au Canada. Les attentats, je les ai vécus de loin. Et puis, quand j’ai vu tout ce qui était en train de se mettre en place, l’opposition à la loi El Khomri, tout ce qui se préparait sur les réseaux, les associations qui se rassemblaient, j’ai voulu en faire partie. » La jeune femme arrive sur la place de la République le 2 avril : « Lors de l’AG, j’ai entendu un discours qui m’a prise aux tripes. C’était un médecin des hôpitaux qui expliquait qu’il manquait d’argent pour faire correctement son travail et que, si son service ne se mettait pas en grève, c’est parce qu’ils ne soignaient pas des machines. Je me suis rendu compte qu’il existait énormément de luttes au quotidien, dont personne ne se faisait l’écho. J’ai aussi compris que c’était un tout, que les gens souffrent et qu’il faut tout reconstruire. J’ai voté François Hollande, croyant qu’il y avait une différence entre droite et gauche. J’ai été plus que déçue. » Loubna décide de rester sur la place et intègre la commission Action « pour agir plus que parler ». Mais comment agir, justement ? Avec quel objectif, quelles démarches ? Loubna reconnaît que « c’est très compliqué » : « On est un mouvement inclusif, chacun a le droit de parler et on est traversés par de multiples débats et contradictions. » Au-dessus d’une table de camping, un panneau en carton accroché à une ficelle vole au vent : « Cahiers de doléances et d’exigences ». Plusieurs cahiers ouverts sur la table, deux jeunes renseignent les nombreux curieux : « Oui, vous pouvez écrire ce que vous voulez, ce sera repris sur Facebook… Oui, les doléances des régions sont en train de remonter… Que vont devenir toutes ces propositions ? Elles vont nourrir la commission Constituante, qui vise à préparer l’avènement d’une nouvelle Constitution… » Les affichettes plastifiées qu’ils portent autour du cou ont leur petit succès : ce sont des détournements de la campagne nationale de recrutement de l’armée : le slogan officiel « Je veux être le nouveau souffle après la tempête » est devenu, revisité par Nuit debout : « Nous sommes le souffle, gare à la tempête. » OVNI MILITANT Si on veut aller plus loin que l’écriture d’une doléance, chacun peut participer à la commission, en s’inscrivant par mail (doleances2016@gmail.com). En retour, on reçoit des infos d’un certain Jérémy ou de Catherine : « Les cahiers libèrent la parole et permettent à chacun d’exprimer une idée ou ce qu’il ressent sans qu’un jugement soit porté sur sa parole. En effet, personne ne détient la vérité universelle et c’est au travers d’une démarche collective que nous entendons pouvoir construire un futur commun. » Avant de convenir : « Ce travail est titanesque et de longue haleine » Et le mail de conclure : « Bien à toi, citoyen/ne, camarade, badaud et flâneur, idéaliste, pragmatique ou qui que tu sois… » La vie des commissions de Nuit debout ressemble à celle de cellules reproductrices qui se rencontrent, fusionnent, se plaisent, se transforment… Qui aurait parié sur la pérennité de Nuit debout tout le mois d’avril ? Pas grand-monde, pas même ses initiateurs en vérité. Si bien que cet ovni militant a muté, à Paris et en régions, en des happenings plus ou moins permanents, dont on saisit mal les contours. C’est normal. Avec ce côté « open bar », déferlement de prises de parole libres, dans ces AG « manches à air », comme disent leurs détracteurs, sans agenda ni revendications précis, on a vite le tournis, voire l’indigestion. Certains y voient la force de Nuit debout, d’autres sa principale faiblesse. Récupérateurs professionnels, soraliens, rouges-bruns, bruns-rouges, noirs-noirs, trois-quarts demi ou 100 % fachos qui avancent masqués et parient sur la naïveté des militants peu aguerris peuvent faire des ravages. D’un côté, les chantres du all inclusive (tout le monde s’exprime, tout le temps, charriant tous les courants de pensée) défendent cette « démocratie liquide » ou participative avec Internet et les réseaux sociaux comme outils privilégiés. De l’autre, les partisans d’un recentrage sur des objectifs précis défendent comme horizon absolu la « convergence des luttes » et en appellent – condition sine qua non – aux forces vives (syndicats, réseaux militants…) pour épaissir les rangs. Dans le scénario idéal, cette convergence des luttes mènerait à la grève générale. Entre ces deux courants, la palette des opinions et des comportements est infinie. Quoi qu’il en soit, la République et ses nuitdeboutistes, à défaut d’être en danger, ont besoin de lunettes pour voir au-delà de la loi El Khomri. Dans sa tribune bien sentie (3), l’économiste atterré Thomas Coutrot et des militants comme Annick Coupé, ancienne porte-parole de Solidaires, essaient de voir plus loin que l’occupation des places : « Contre la loi Travail et son monde, contre l’évasion fiscale et les crimes climatiques, les pétitions, les grèves et les manifestations, les occupations de places sont indispensables mais ne suffiront pas : en lien avec la place de la République et toutes les places occupées, avec les syndicats et associations, avec les citoyens mobilisés, inventons les actions de désobéissance non violentes et résolues qui frapperont les imaginations et renforceront le pouvoir citoyen […] contre le Medef, les banques et les multinationales…» Nuit debout n’est pas seule. Elle a même reçu le soutien de poids, fin avril, d’une soixantaine d’associations, de mouvements citoyens et de personnalités comme le philosophe Edgar Morin ou le sociologue Michel Wieviorka qui se déclarent solidaires : « La flamme est allumée, il faut qu’elle s’étende. » (4) Nuit debout survivra ou pas. Quittera les places ou pas. Mais il en restera quelque chose de modeste et de puissant à la fois. Comme une graine. Et pas du genre de celles stérilisées par Monsanto… Qui va germer. Ici, maintenant. Ou bien demain et ailleurs, quelque part dans la société. (1) Ce numéro de Siné Mensuel a été bouclé le 1er mai, ou 62 mars, jour des travailleurs. (2) Il vient de publier Les Nouveaux Désobéissants : citoyens ou hors-la-loi ? (éd. Le bord de l’eau). (3) https://www.bastamag.net/Occupations-blocages-desobeissance-civile-greve-que-peut-reellement-changer (4) http://www.liberation.fr/debats/2016/04/25/retiens-la-nuit_1448552 PARTAGEZ CET ARTICLE" « Nous sommes le souffle, gare à la tempête » 1 "Dossier n°56 Finlande : le pays où l’école n’exclut pas Par Pierre Concialdi, septembre 2016 Une filière unique, et des enseignants qui accompagnent les élèves en respectant le rythme d’apprentissage de chacun et un soutien immédiat en cas de difficulté. Sans compétition, sans notation stigmatisante. De quoi faire hurler tous les partisans de l’école à l’ancienne. Et pourtant, le système éducatif finlandais est un des meilleurs du monde, dans le peloton de tête des évaluations de l’OCDE. En Finlande, l’enseignement obligatoire débute à 7 ans. Avant, les municipalités ont l’obligation d’accueillir les enfants dès l’âge de 8 mois dans des crèches. À partir de 3 ans, ils vont dans des jardins d’enfants où  l’activité est essentiellement centrée sur le jeu : « Avant 7 ans, le travail des enfants c’est de jouer », pensent les Finlandais(1). À travers ces activités ludiques s’organisent cependant les premiers apprentissages : « Le jeu est stimulé, puis organisé, avant que ses acquis ne soient systématiquement repris en petits groupes », observe Philippe Meirieu, spécialiste français de l’éducation. À 6 ans, les enfants suivent une année d’éducation préscolaire (obligatoire depuis 2015) totalement gratuite, ce qui permet d’organiser une transition douce vers l’école obligatoire. Pendant cette période, ni cahiers ni carnet de notes, mais un suivi constant des apprentissages individuels. Si les écoliers passent des tests, c’est pour détecter les troubles de l’apprentissage et les handicaps divers, ce qui permet à des enseignants spécialisés d’apporter une aide spécifique à ceux qui en ont besoin. Ce soutien aux élèves en difficulté, qui se poursuit jusqu’au lycée, caractérise le système finlandais : « Chaque enfant est important », pas question d’en laisser un au bord du chemin. Une pédagogie active, sans concurrence entre élèves La scolarité obligatoire s’étale sur neuf ans. Totalement gratuite, cantine et transport compris, elle organise une continuité entre une première période de six ans, où des professeurs de classe ont la responsabilité unique d’un groupe d’écoliers, comme dans notre enseignement primaire, et une seconde période de trois ans où les professeurs sont spécialisés dans une ou plusieurs disciplines, comme au collège. Une filière unique, sans sélection, où le redoublement est, sauf très rares exceptions, totalement proscrit. Car les apprentissages se mènent au rythme de chaque élève, avec une évaluation continue où les notes sont bannies jusqu’au collège. Dans ce système, pas de hiérarchie, pas de compétition, mais un collectif d’enfants en apprentissage avec des méthodes qui respectent chaque individu et développent l’auto-évaluation. Conséquence : pas de « racailles » ni « d’intellos » dans les écoles finnoises. La sérénité et le calme qui règnent dans les écoles impressionnent tous les observateurs. L’aide spécialisée reste massive : durant ces neuf années, environ un tiers des élèves en bénéficient, sur des périodes plus ou moins longues. Une fois terminé l’enseignement obligatoire, ils reçoivent une attestation de fin d’études avec les notes attribuées par leurs professeurs. Ils postulent alors à 90 % pour le lycée, soit dans la filière générale (60 %), soit dans des filières professionnelles (40 %). Le lycée, apprentissage de l’autonomie Au lycée général, les élèves doivent valider au moins 75 modules, dont environ un tiers d’options en libre choix. Avec un tel système, la notion de classe disparaît et les étudiants fixent librement le rythme de leurs études, ce qui les familiarise avec le cadre universitaire. Le cursus normal est de trois ans, mais les élèves peuvent choisir de l’accomplir en deux ou quatre ans. Chaque module est évalué et lorsque le lycéen a validé le nombre de cours requis, il reçoit un certificat de fin d’études. Un examen national qui comprend quatre épreuves obligatoires vient également sanctionner la fin de ces études secondaires supérieures. . Des enseignants pédagogues au statut social valorisé Tous les enseignants – y compris les conseillers d’orientation et les enseignants spécialisés dans l’aide aux élèves – ont une formation initiale de haut niveau (cinq années minimum d’études supérieures) où la pédagogie tient une place fondamentale. Un master disciplinaire n’est exigé que pour les professeurs de collège et de lycée, lesquels doivent aussi détenir un diplôme d’études pédagogiques. Dans ce système, l’attrait pour une discipline n’est pas la principale motivation : une majorité d’enseignants déclarent avoir choisi leur métier « parce qu’ils aiment les enfants ». Le recrutement des enseignants est fortement sélectif car le métier est très attractif, pas pour le salaire – proche de la moyenne des pays de l’OCDE – mais pour le statut social attaché à la fonction d’enseignant. Considérés comme des experts dans leur domaine, dans une société qui accorde une haute importance à l’éducation de ses jeunes, ils jouissent de conditions matérielles optimales et d’une liberté pédagogique totale, ce qui permet de faire l’économie des inspections… et des inspecteurs. Une école de la réussite pour tous En plaçant les élèves au cœur du système éducatif, la Finlande montre la voie d’un système à la fois performant et solidaire. Les inégalités (entre classes sociales ou entre garçons et filles) sont les plus faibles d’Europe, sans pour autant engendrer un nivellement par le bas : pour les 10 % de meilleurs élèves, la Finlande a aussi des scores supérieurs à la moyenne des pays de l’OCDE. Certes, les inégalités sociales sont faibles, ce qui facilite sans doute le travail des enseignants. Mais avec un contexte comparable, la Norvège ou la Suède ont choisi des projets éducatifs différents, en encourageant l’école privée et la concurrence entre établissements, avec des résultats guère probants. Le système finlandais ne repose pas sur des recettes facilement transposables dans d’autres pays, mais sur un état d’esprit et une philosophie aux antipodes des modèles de concurrence et de compétition. Pour aller plus loin Paul Robert, L’éducation en Finlande : les secrets d’une étonnante réussite. Le récit d’un principal de collège après un voyage d’étude en Finlande. Paul Robert, La Finlande : un modèle éducatif pour la France ? – Les secrets de la réussite, Éditions ESF, Paris, 2008. Philippe Meirieu, Leçon de Finlande. Le point de vue du spécialiste français des questions d’éducation. Un aperçu (32 pages) bien fait du système éducatif finlandais. Un point de vue étranger, sur le site de la Smithsonian (pour les anglophones). PARTAGEZ CET ARTICLE" Finlande : le pays où l’école n’exclut pas 1 "Société n°77 Expulsions : les femmes et les enfants d’abord Par Léa Gasquet, juillet 2018 Dans les Hauts-de-Seine, le deuxième département le plus riche de France, 200 familles hébergées dans des hôtels sont menacées de se retrouver à la rue. Comme tous les mois, Samia*, 41 ans, appelle le 115 pour renouveler son hébergement dans l’hôtel social où elle vit avec ses deux gamins depuis le mois de janvier. – Quel âge ont vos enfants ? – Ma fille a 5 ans, mon fils, 12. – Vous êtes enceinte ? – Non. – Votre prise en charge s’arrête le 25 mai. Vous devrez quitter l’hôtel. Fluette dans son jean serré, deux petits chignons vissés de chaque côté du crâne, Samia raconte sa stupeur : « Ils m’ont dit que c’était une nouvelle loi, qu’ils ne pouvaient plus rien faire pour moi. » Le 115 donne désormais la priorité aux familles avec des enfants de moins de 3 ans, les femmes enceintes, battues ou qui se prostituent. « Je dois faire quoi pour avoir un toit sur la tête ? Me faire mettre enceinte par le premier type venu ? » s’interroge Samia, désemparée. Après treize ans passés à Marseille, cette mère au foyer tente de refaire sa vie en région parisienne où elle a grandi. Elle touche le RSA et cherche un boulot dans la sécurité. « Ça se passait très mal avec le père de ma fille », élude-t-elle. « Et je ne pouvais pas élever mon fils dans un quartier où il y a des fusillades au pied des immeubles. » Elle a confié ses enfants à quelqu’un de la famille pour l’été. « J’ai deux mois, avant la rentrée, pour trouver une solution. Le compte à rebours est lancé », lâche-t-elle, déterminée. Dans les Hauts-de-Seine, deuxième département le plus riche de France, 200 familles seraient concernées par le non-renouvellement de leur hôtel social. « Rien qu’à Gennevilliers, nous avons identifié une quarantaine de familles. C’est du jamais vu », constate Bérénice Valentin, directrice d’une école maternelle depuis douze ans. Le SIAO 92, chargé de l’hébergement, du logement et de l’insertion dans le département, explique dans un communiqué du 23 mai que les réductions budgétaires ont entraîné l’application plus stricte des critères de prise en charge. L’administrateur, M. Jean-François Burgos, n’a pas répondu à nos sollicitations. De son côté, la préfecture affirme que « le budget consacré aux nuitées hôtelières a augmenté dans toute l’Île-de-France, passant de 23 millions d’euros pour le 92 en 2017 à 25 millions pour 2018 », tout en reconnaissant que « la priorité de l’État est de renforcer la fluidité du dispositif ». Mauvais calculs Les mères isolées sont les premières victimes de cette politique de « fluidité », comme Nadia*, une Marocaine de 29 ans, hébergée jusqu’en mai par le 115 à La Garenne-Colombes. Mariée de force par sa tante à un Français de trente ans son aîné qui la battait, la jeune femme était partie avec son môme de 7 ans sous le bras. Sans ressources, elle n’a pas droit au RSA et s’est mis à dos le peu de famille qu’il lui restait en quittant son mari. « Quand on a dû partir de l’hôtel, l’assistante sociale m’a dit : “Si vous ne placez pas l’enfant, je fais un signalement.” J’ai eu peur qu’on me l’enlève. Donc j’ai accepté de l’emmener au relais parental de Gennevilliers. » Grâce à la solidarité de Jean-Philippe, un prof retraité de Colombes rencontré à une manifestation du DAL qui lui a proposé de l’accueillir quelque temps, elle a pu récupérer son fils, Adam, bouleversé par la séparation. « Tout ça fonctionne à l’envers », se désole Najat, 36 ans, maman de trois gamins âgés de 5 à 12 ans. « Le 115 paie 60 euros par jour pour mon hôtel soit 1 800 euros par mois. Si je ne trouve pas de solution, ils placeront mes enfants dans une famille qu’ils vont payer 1 200 euros, calcule-t-elle. Plutôt que de gaspiller tout cet argent, qu’ils me donnent des papiers pour que je puisse travailler ! » Najat a jusqu’au dernier jour de l’année scolaire pour quitter l’hôtel. Bonnes vacances les enfants ! * Le prénom a été modifié. PARTAGEZ CET ARTICLE" Expulsions : les femmes et les enfants d’abord 1 "Société n°75 107 ans, plus aucune dent, mais toute sa tête Par Patrick Pelloux, mai 2018 La concierge de l’immeuble où vit Odette a téléphoné car cette dernière souffre terriblement, et éprouve une difficulté extrême à respirer. Comme si le thorax était écrasé avec l’air qui ne pouvait plus y entrer. Alors Odette a commencé à suffoquer, comme un poisson hors de l’eau. Elle vit dans un petit immeuble parisien sans grandeur dans une petite rue étroite depuis tellement longtemps que tout le monde a oublié la date. Elle a un âge qui se dit comme un exploit : 107 ans ! Elle a survécu aux deux guerres mondiales, à toutes les crises du xxe siècle, à tous les ennuis de sa vie… Son moral a chuté il y a deux ans à la mort de son dernier enfant. Toute sa famille proche est au cimetière et elle, toujours dans son cinquième étage. Restent de lointains parents qui se souviendront d’elle lorsqu’elle ne sera plus là, pour récupérer l’appartement et le maigre butin de sa vie ! C’est comme ça les familles éloignées, elles se recomposent toujours au moment des décès comme les vautours autour des charognes. En attendant, la concierge, avec son accent du soleil portugais, s’occupe d’elle avec bienveillance et amour. D’ailleurs tout le voisinage est sensible à Odette et rapplique derrière la porte d’entrée en voyant débarquer les équipes des pompiers et du Samu. C’est qu’Odette est choyée par tout l’immeuble, telle une mascotte. L’infirmière qui s’en occupe nous rejoint aussi et nous raconte qu’à son dernier anniversaire, tous les colocataires lui ont offert 107 roses et que lorsqu’elle sort, les voisins l’accompagnent et l’aident. Le temps de la prendre en charge et c’est tout le petit couloir qui se remplit de voisins. La solidarité existe encore, contrairement à ce que laisse croire le pessimisme ambiant de la société. Il eût été facile de croire qu’à 107 ans, elle fût démente, grabataire, épuisée… Certes l’élégance du corps est devenue un concept surréaliste et elle se déplace très lentement, mais elle tient à rester élégante chaque jour avec des habitudes rigoureuses. Quant au cerveau, il tourne, elle parle beaucoup avec cet entourage solidaire face à l’adversité du temps. Bien entendu, elle refuse d’être hospitalisée alors nous faisons de notre mieux pour respecter son choix. Comme elle se sent mieux après un petit aérosol, nous décidons d’un commun accord de la laisser chez elle. Autour d’elle tout est ordonné, des revues d’art, des livres partout, des disques de rock et de classique… Elle se met à raconter d’une voix chevrotante son militantisme ancien pour les suffragettes, ses passions culturelles, son optimisme et son amour de la vie malgré sa décrépitude physique et ce putain de temps qui passe. L’âge est une ségrégation stupide et une sélection ridicule. La médecine a tort de classifier les malades par l’âge. Même vous, lorsque vous parlez de quelqu’un, l’une des premières choses que vous demandez, c’est son âge. Un être est dans le présent et pas dans une vénération de l’horloge. L’état physique, ça compte bien sûr, mais il est plus difficile de demander à quelqu’un comment il va en poids et en métastases, je vous l’accorde ! L’espoir est que la génération qui avait 20 ou 40 ans en 68 et qui devient vieille range Le Petit Vin blanc pour écouter Elvis et les Stones… et je rêve que la révolution culturelle qu’ils ont faite étant jeunes, ils la fassent maintenant… Odette est restée chez elle et elle va bien comme elle le veut. Elle est libre dans sa tête et dans sa vie : sous les lits la plage ! PARTAGEZ CET ARTICLE" 107 ans, plus aucune dent, mais toute sa tête 1 "Société n°51 Nahed Badawia, « les Syriens ne font plus que mourir » Par Léa Gasquet, mars 2016 Par la fenêtre de son studio sous les toits, les cheminées de l’hôpital Cochin crachent leur fumée blanche dans le froid hivernal. Nahed Badawia vit à Paris depuis trois ans. Militante de la transition démocratique en Syrie, cette ingénieur de formation devenue journaliste par engagement a fini par quitter son pays comme des millions d’autres. Cheveux aux épaules, pantalon noir serré, élégante. Elle s’exprime en français avec le souci du mot juste. Déterminée, patiente. « On dirait que nous, les Syriens, on ne peut plus se passer de l’état d’urgence », ironise-t-elle, évoquant l’actualité française. « Il est moins visible ici, mais il faut être prudent, c’est une menace des droits contre une menace terroriste. » « Partout, y compris en France, des forces s’exercent contre la démocratie. Ce combat n’est jamais gagné. » Son visage empreint de lassitude trahit une grande fatigue. En Syrie, le régime d’exception est devenu la norme depuis le coup d’État du parti Baas en 1963, qui a mis fin brutalement à vingt ans de régime parlementaire démocratique. Nahed est une petite fille à l’époque. Issue d’une famille de pharmaciens et de médecins, elle grandit dans le quartier de Rokn Eddine, au nord de Damas, où se côtoient mouvements kurdes et communistes. Ado, elle dévore tous les classiques de la littérature arabe et européenne qu’elle chipe à son grand frère. « Tout cela m’a influencée », estime Nahed pour expliquer son engagement dans les années 80 auprès du Parti du travail communiste. Elle paiera de quatre années de prison son implication dans ce parti illégal. « La dictature était devenue trop écrasante. Nous étions la dernière génération à nous engager, jusqu’au printemps de Damas ». Pour accompagner la transition promise par Bachar al-Assad, qui prend la succession de son père en 2000, Nahed participe, avec un groupe d’intellectuels, à la création du Forum Jamal al-Atassi pour le dialogue démocratique. L’espoir est de courte durée. Quelques années après son accession au pouvoir, al-Assad n’a plus cure de l’opinion internationale. Ses sbires sont partout, les moukhabarat* font la loi. Le Forum est interdit et les opposants arrêtés en masse avec un même motif : « Trouble à l’ordre public. » En 2011, la Syrie est une poudrière que la chute de Ben Ali, puis de Moubarak, enflamme. Dans les geôles de Bachar, les prisonniers politiques entament une grève de la faim. Nahed est à nouveau arrêtée lors d’une manifestation de soutien aux grévistes. Lorsqu’elle ressort, deux semaines plus tard, la révolution a commencé. « À Damas, ça a été la Révolution de la jeunesse. Dans la rue, ils criaient « houria » et leurs mères sentaient la terre se dérober sous leurs pieds. La police a commencé à tirer à balles réelles » Les photos des manifestants torturés à mort circulent, répandant la peur dans la population. En 2013, lorsqu’elle découvre la porte de sa maison fracassée, Nahed décide de s’enfuir. En France, elle est accueillie par des amis. Son ex-mari part pour l’Égypte. Depuis, elle a obtenu le statut de réfugiée et cherche du travail. « J’ai envoyé des centaines de CV, j’ai trente ans d’expérience en génie civil et je maîtrise les derniers logiciels, mais j’ai 57 ans… » En Syrie, elle s’apprêtait à prendre sa retraite. La perspective d’un retour s’assombrit chaque jour un peu plus. « Très vite, on s’est trouvés coincés entre deux feux. Celui du régime et celui des extrémistes. Aujourd’hui, la révolution est prise entre soixante-dix feux. Soixante-dix pays règlent leurs comptes en Syrie. Mon pays n’est plus qu’un terrain d’affrontements. Les Syriens ne font plus que mourir. » *Les tout-puissants services de renseignements. Portraits d’exilés. Ils ont tout abandonné pour des raisons politiques, religieuses ou économiques. Migrants, émigrés, réfugiés, les mots recouvrent une même réalité : l’exil. Siné Mensuel consacre une série de portraits à ces femmes et ces hommes contraints à une nouvelle vie. PARTAGEZ CET ARTICLE" Nahed Badawia, « les Syriens ne font plus que mourir » 1 "Société Manifestations place de la République : tous dans le même panier (à salade) Par La Rédaction, novembre 2015 341 arrestations et 317 gardes à vue, c’est le bilan du rassemblement de dimanche sur la place de la République à Paris qui a réuni des milliers de manifestants en dépit de l’interdiction de la Marche pour le Climat. La journée a pourtant débuté dans le calme. Contournant l’interdiction de manifester, plusieurs milliers de personnes se sont donné la main entre Oberkampf et Bastille. Quatre tonnes de chaussures dont les bottines de Marion Cotillard et les baskets de Ban Ki Moon selon l’AFP, ont été déposées sur la place de la République dans la matinée pour remplacer symboliquement la Marche pour le Climat, annulée depuis l’instauration de l’état d’urgence. En début d’après-midi, 3000 à 5000 personnes restent sur la place pour protester contre les restrictions de libertés et « l’enfumage de la Cop21 ». À plusieurs reprises, des départs de manifestation sont stoppés par la police qui bloque tous axes débouchant sur la place. « Les flics ont lancé des grenades assourdissantes et nous ont gazé. Un petit groupe de mecs habillés en noir, bien dissimulés sous leurs capuches, s’est mis a leur balancer des trucs », rapporte une manifestante. Les CRS ripostent en chargeant. « Ils avaient déjà complétement piétiné le mémorial en nous repoussant, avant que les autres ne lancent des bougies ». «  Si on ne s’était pas retrouvés dans cette souricière avec des flics de tous les côtés qui avançaient sur nous ça ne serait peut-être même pas arrivé ! », glisse une militante d’une organisation d’extrême-gauche qui avait maintenu l’appel au rassemblement. Des bisous contre des coups Au milieu des échauffourées, un groupe tente d’apaiser la situation avec un sit-in et des slogans pacifistes – « bisous, câlins ». Peine perdue, les CRS les forcent très vite à se relever, distribuant des coups de matraques à la ronde. Encerclés et acculés contre un mur sur le côté de la place, les protestataires ont du patienter jusqu’à la nuit tombée. Au total, 341 personnes sont arrêtées, 317 ont fini la soirée en garde à vue. « Ceux qui ont foutu la merde avaient déjà filé », remarque une manifestante. Qui des CRS ou de la poignée de militants belliqueux a ouvert les hostilités ? Qu’importe. Les casseurs en manif, ce n’est pas une nouveauté, mais la réponse des forces de l’ordre aux provocations de quelques-uns apparaît totalement démesurée. Cailloux contre flash-ball et hop, tout le monde dans le même panier. « Ils profitent de l’état d’urgence pour nous mettre la pression et museler toute contestation contre la politique du gouvernement », soutient une militante embarquée avec plusieurs amis pour « participation non-armée à un attroupement après sommation ». À sa sortie du commissariat le lendemain, elle décrit « une opération désorganisée, des gens parqués dehors pendant des heures, sans rien à manger ni la possibilité de voir un médecin, et des officiers de police judiciaire totalement dépassés ». Après une nuit et une matinée en cellule, la quasi-totalité des manifestants épinglés ont retrouvé leur liberté dans l’après-midi…en attendant la suite. « Des poursuites pour leur participation à une manifestation interdite ne sont pas exclues, les enquêtes sont en cours », précise une source judiciaire. Neuf garde à vue sont encore prolongées. PARTAGEZ CET ARTICLE" Manifestations place de la République : tous dans le même panier (à salade) 1 "Société n°69 Hôpital : Infirmières en phase terminale Par Léa Gasquet, novembre 2017 Écrasés par une logique gestionnaire qui a déshumanisé leur travail, les quelque 435000 infirmiers et infirmières ont le sentiment de n’être plus que des machines à soigner. Et dénoncent l’absence de prise en charge de leur souffrance et de celle de leurs patients. Plongée dans leur enfer quotidien. Cortège funèbre sur le boulevard Beaumarchais, entre la place de la République et la Bastille, à Paris. Ce 10 octobre, lors de la manifestation de la fonction publique contre la loi Travail de Macron, une procession de blouses blanches progresse silencieusement derrière des cercueils badigeonnés de peinture noire. De part et d’autre d’une fourgonnette, des mannequins de chiffon balancent tristement leurs pieds dans le vide au gré des soubresauts de l’utilitaire. À leur cou, une corde. Sur leur poitrine, les insignes des hôpitaux de Paris : AP-HP. Un hommage aux infirmières et infirmiers suicidés. Cinq au moins au cours de l’été 2016. À Paris, Toulouse, Reims, près de Rouen… Puis deux autres encore, à ce que l’on sait, en février et en mars dernier. Certains ont mis fin à leurs jours dans leur vestiaire ou leur local, dans un dernier geste désespéré : l’hôpital les a tués. Depuis le grand virage gestionnaire des années 2000, la pression ne cesse de grimper à l’hôpital. Les restrictions budgétaires, le manque de moyens, de personnel, les dégradations des conditions de travail les laissent en souffrance et conduisent parfois au pire. Cocotte-minute « C’est le plus beau métier du monde mais surtout, ma fille, fais autre chose. » Marie, 29 ans, se souvient encore de la mise en garde de ses parents, tous deux infirmiers. Après six ans de métier, dont trois dans un hôpital du Val-d’Oise, elle reconnaît qu’être quotidiennement exposée à la mort, à la douleur, à l’agressivité est éprouvant. Mais c’est avant tout l’organisation du travail qu’elle déplore. À peine arrivée, déjà en retard. Pour faire des économies, le temps de transmission entre les équipes de jour et de nuit a été supprimé. Les uns arrivent à la minute où les autres partent. « On est supposés tout s’écrire par ordinateur, mais c’est impossible, on a besoin de se parler », explique Marie. Alors ils restent, bénévolement, une demi-heure de plus après une journée de douze heures, pour les patients. Les journées se déroulent au pas de course. Pas le temps de traîner. Dans tous les services, le manque de personnel est criant. À Pontoise, en chirurgie orthopédique, ils sont deux infirmiers pour trente patients. Aux urgences d’Eaubonne, sept infirmiers se démènent pour gérer 180 entrées quotidiennes. Dans une unité psychiatrique, à Paris, Cyril a passé l’été seul avec 17 patients. « Dans ces conditions, on ne soigne pas les gens, on les surveille », lâche-t-il. Le manque de personnel conduit parfois au pire : « Deux soignants, trois urgences en même temps. Quand on arrive à la troisième personne, il est parfois trop tard », résume Gaëlle. Les effectifs de la fonction hospitalière stagnent depuis plusieurs années alors que le nombre de patients continue d’augmenter en raison de l’accroissement et du vieillissement de la population. Un phénomène pourtant prévisible… Pour accompagner « les progrès de la médecine » et le développement de la chirurgie ambulatoire, des places ont été supprimées partout en France : 60 000 lits d’hospitalisation de longue durée ont disparu entre 2003 et 2014. Conséquence de cette avancée scientifico-économique : « Faute de lits dans les services spécialisés – gériatrie, cardiologie…–, on garde des patients dix jours au lieu de 48 heures maximum dans notre service qui n’est pas adapté », explique Marie qui travaille dans l’unité d’hospitalisation de courte durée. « On est obligé de les mettre à deux dans des chambres prévues pour une personne. Ça signifie zéro intimité et, en cas de problème, on n’a même pas la place de rentrer le chariot de réanimation. » Et pendant ce temps, aux urgences, les malades attendent pendant des heures sur des brancards, dans les couloirs. Débordés, les médecins délèguent du travail aux infirmières, ajoutant au stress quotidien des responsabilités supplémentaires et l’angoisse des erreurs médicales. On appelle cela le « glissement de tâche ». Et lorsque vient le moment de partir en vacances, il n’est pas rare d’être rappelé sur ses jours de congé pour remplacer un collègue malade. En janvier, Marie a craqué, un soir, après une journée tendue, deux patients au plus mal et une réflexion déplacée d’un cadre. « J’ai fondu en larmes dans ma voiture. Le lendemain, je me suis fait arrêter par le médecin pour une semaine, histoire de prendre un peu de recul. » Par la suite, elle s’est promis de se ménager, « de partir à l’heure et ne pas hésiter à dire non » quand on lui en demande trop. Pourtant, un sentiment de culpabilité ne la lâche pas une fois rentrée chez elle : « J’ai souvent l’impression de ne pas bien faire mon travail. » « Sur le papier, je devrais travailler douze nuits de douze heures par mois, soit environ 140 heures mais, en un an, j’ai fait plus de 100 heures supplémentaires ! Elles ne sont pas payées parce que l’hôpital n’a plus de budget. On ne peut pas non plus les récupérer parce qu’on n’est pas assez nombreux », explique Audrey qui travaille dans un hôpital du nord de l’Isère. Elle fait partie du Pool, cette équipe mobile qui pallie les absences dans tous les services. « On remplace des gens épuisés et on s’épuise à notre tour. En bout de chaîne, ce sont les patients qui trinquent. » Burn out L’été dernier, malgré un compteur d’heures supplémentaires chargé à bloc, sa direction lui refuse une journée de congé pour les funérailles de sa grand-mère. La goutte d’eau. C’en était trop pour la jeune femme, dégoûtée par une direction dénuée d’empathie qui traite tant les soignants que les patients comme des numéros interchangeables. Elle a rendu sa blouse. « Pas de gaité de cœur, précise-t-elle, mais avant qu’il ne soit trop tard. » « On tire tellement sur la corde qu’on va toutes craquer à un moment. » « Les premières années, j’étais stressé, insomniaque, j’angoissais parfois à l’idée de venir au travail et voir dans quel état j’allais retrouver le service. On nous pousse à la faute, au burn out », écrit Alexandre, 26 ans, dans un long mail. Après deux années passées dans une clinique privée puis deux autres dans un hôpital public, il a pris une pause, son sac à dos et un billet d’avion pour l’Amérique latine. Psychologue en libéral dans le 11e arrondissement de Paris, Michelle Vauvert accompagne depuis longtemps des soignants dans leur reconversion professionnelle. Depuis le début des années 2000, elle constate un rajeunissement de ses patients. « Dans les années 90, je recevais surtout des infirmières arrivées à la quarantaine souffrant de troubles musculo-squelettiques. Désormais, elles n’ont que cinq ou six ans d’expérience et veulent tout arrêter. Elles n’en peuvent plus », constate-t-elle. Sur le plan clinique, les pathologies sont plus lourdes. « Ce n’est plus seulement le corps qui souffre. Elles arrivent en état d’épuisement psychique et émotionnel. » Signe de l’étendue du malaise : le numéro de téléphone d’urgence, mis en place par l’association de soins aux professionnels de santé dont Michelle Vauvert est membre, fonctionne à plein régime depuis son lancement en novembre 2016. Cette plateforme propose un soutien psychologique 24 h/24 et 7 jours/7. En dix mois, les psys au bout du fil ont reçu plus de 1 500 appels de confrères et de consœurs en détresse, dont un tiers d’infirmières et infirmiers. « Le sentiment le plus partagé par les soignants, à tous les niveaux, c’est l’impression de n’être plus qu’un pion, une machine à soigner », remarque la psychologue. Des étudiants aux cadres, tout le monde trinque. D’après une enquête alarmante de la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (Fnesi), plus de la moitié des étudiants infirmiers estiment que leur santé physique et psychologique s’est dégradée depuis le début de leur formation, les trois quarts se déclarent épuisés, leur consommation de substances psychoactives est à la hausse. Plonger sans filet dans cette cocotte-minute prête à exploser, il y a de quoi déprimer. « Le personnel infirmier n’a pas le temps de les encadrer », regrette Nathalie Depoire, présidente de la coordination nationale infirmière (CNI). Les plus expérimentés n’en mènent pas large non plus. S’il n’existe pas d’étude similaire pour les cadres infirmiers, Nathalie Depoire se montre tout aussi inquiète. « Ils sont pris entre le marteau et l’enclume, entre la souffrance de leurs équipes et les pressions de la direction. » Une situation intenable quand il s’agit d’appliquer des directives à rebours de leurs valeurs. « En 2007, on m’a demandé de purger le personnel en prévision d’une restructuration d’un service de l’AP-HP. La technique, c’était de décourager les gens en leur proposant des postes dont ils ne voulaient pas », témoigne une cadre infirmière d’une cinquantaine d’années qui a depuis déménagé dans le sud de la France. Arrêtée pour syndrome anxio-dépressif depuis cet été, elle ne supporte plus la situation. « La direction de l’EHPAD me demande de travailler en sous-effectif avec du personnel sous-qualifié. À tous les étages, je vois des personnes souillées, des ongles noirs. Les aides-soignantes n’ont pas le temps de faire correctement les toilettes. Pour gagner du temps avec les repas, elles mélangent l’entrée, le plat et le fromage, et hop, on fait avaler ça à une personne démente. » Maltraitance Sur ce sujet hautement tabou, les langues commencent à se délier. « Quand on met des couches à des patients qu’on pourrait simplement accompagner aux toilettes et qu’on leur dit de se faire dessus parce qu’on n’a pas le temps, on n’est plus dans le respect de la dignité humaine », regrette une infirmière. Une autre admet bousculer parfois ses patients, verbalement, « parce qu’à 6 heures du matin, on est gentille est souriante mais, à 14 heures, on n’en peut plus ». Une cadre de santé remarque des patients dénutris dans son service et aide une vieille dame qui se démène avec son déjeuner. Au moment de partir, la dame lui demande, inquiète : « Si vous n’êtes pas là ce soir, qui va me faire manger ? » « Il y a les fautes lourdes mais il y a surtout la maltraitance ordinaire », estime Isabelle, 53 ans, aide-soignante à l’hôpital de Purpan à Toulouse et membre du syndicat Sud. « On nous demande de travailler avec des personnes malades comme on nous demanderait de traiter des paquets de yaourts à l’usine. On n’a plus du tout le temps pour le relationnel. On est devenus des techniciens du soin. » Les infirmières ne se reconnaissent plus dans leur métier, et pour cause : l’humain est bien le cadet des soucis des réformateurs. Depuis le plan hôpital de 2007, l’organisation du temps de travail des soignants suit un modèle digne du fordisme. À chaque tâche correspond un code dans le cadre de la tarification à l’acte ou T2A. « Rassurer un patient angoissé », « expliquer les risques d’une opération » n’entre pas dans ces cases. « Un jour, j’étais sur le point de finir ma journée en me disant : “Ouf, j’ai réussi à gérer.” En ouvrant la dernière porte de ma dernière tournée, j’ai trouvé ma patiente en pleurs. Toute la journée, je m’étais concentrée sur les urgences et je l’avais laissée dans sa détresse, son angoisse de la mort », raconte Gaëlle, 33 ans. Souvenir de son passage dans un service d’oncologie. « Ça m’a fait beaucoup réfléchir sur mes propres pratiques. » La pétition qu’elle a lancée pour alerter Agnès Buzyn, ministre de la Santé, sur la maltraitance en établissement de santé a récolté 5 000 signatures. « On met en place des mécanismes de défense et d’évitement pour se protéger. On se dit qu’on fait au mieux, que ce n’est pas de notre faute si on est en sous-effectif. Cela peut conduire à de la maltraitance. Quand on en prend conscience, on se dit : “Merde, j’ai participé à ça moi aussi” et, là, le risque, c’est de s’épuiser à la tâche, jusqu’au burn out. » « La bientraitance des patients ne va pas sans celle des soignants », insiste Nathalie Depoire de la CNI. « Il y a un an déjà, Marisol Touraine faisait des promesses sur l’amélioration de la qualité de vie au travail. Rien n’a changé ! » Pire, à la souffrance au travail, le gouvernement répond par des sanctions en rétablissant dès janvier un jour de carence pour les fonctionnaires : ils ne seront plus indemnisés dès le premier jour en cas d’arrêt maladie. Il y a un an déjà, en novembre 2016, Les infirmières en colère arboraient des brassards noirs. Dans la rue ou au travail. Il y a un an déjà, l’opinion s’était émue. Les infirmières et les infirmiers, tout de même, se foutre en l’air, quelle aberration ! Eux qui rassurent par leur présence dans les couloirs aseptisés, dans le tumulte des urgences ou au chevet d’un parent. Qui pansent, qui piquent, qui changent et qui soulagent. Qu’on alpague anxieux parce que le médecin n’est toujours pas venu. Qu’on engueule lorsque l’attente est insupportable. Qui font les frais d’un système absurde et qu’on épuise à la tâche. Rien n’a changé et ils continuent de se foutre en l’air. PARTAGEZ CET ARTICLE" Hôpital : Infirmières en phase terminale 1 "Société n°67 Philippe Val retourne sa veste (toujours du bon côté) Par Catherine Weil Sinet, septembre 2017 Cet été, la polémique a fait rage entre Le Monde diplo et le plus cher des entartés de notre pote Godin : BHL. Philippe Val, n’écoutant que son courage, s’est lancé dans la défense tous azimuts de son nouvel et ex-nouveau philosophe. On ne s’attaquerait à BHL que parce qu’il est juif. Val serait-il atteint d’Alzheimer ? Revue de presse. Début juillet, Le Monde diplo mettait gratuitement à disposition sur son site vingt ans d’articles ironiques ou sérieux, peu flatteurs en général, sur BHL. Furax, ce dernier répond dans la foulée, dans son bloc-notes du Point, que la ligne rouge-brun est en train d’être franchie au Monde diplo, que le journal abriterait en son sein des conspirationnistes chics comme Frédéric Lordon, des antisionistes, des pro Trump… N’écoutant que son grand cœur et son admiration forcenée, bien que tardive, pour son grand homme BHL, Philippe Val vole à son secours avec une chronique dans L’Express intitulée : « De quoi la haine de BHL est-elle le nom ? » Si on le suit bien, toutes les attaques contre BHL ne sont justifiées que par la haine du Juif. Certes, il concède le droit au débat, à la polémique sur ses positions, le droit aux humoristes d’ironiser sur ses chemises, sa manière de s’exprimer, son allure. Mais point trop n’en faut : « Il faut le détruire, il ne s’agit pas d’un débat démocratique mais d’une opération de nettoyage. Il ne faut pas discuter ses idées, il faut le salir, écrit-il. Et si vous n’êtes pas d’accord avec ça, vous êtes, au choix, un rouge-brun ou un antisémite. » Donc, Val, quand il dirigeait Charlie Hebdo fut, si on le suit, soit rouge-brun soit antisémite, ou les deux. Jugez plutôt. 1992-2007, les vacheries De 1992 à 2007, dans Charlie, on n’hésitait pas à brocarder le « philosophe ». Wolinski le traitait de représentant Benetton, Cabu s’en moquait ouvertement, Luz dessinait régulièrement un strip dont BHL était le héros et qui était intitulé « Les mondains » où, entre autres, il lui faisait dire : « La guerre est ma meilleure amie. » En 2003, Bernard Maris titrait une de ses chroniques « BHL voit des antisémites partout », une autre : « BHL occupe modestement les télés, les radios et la presse »… Pendant ce temps, leur rédac’ chef, Val, non seulement ne trouvait rien à dire aux moqueries de son équipe mais il n’était pas en reste dans ses éditos. […] La suite est à lire dans le numéro de septembre 2017 de Siné Mensuel PARTAGEZ CET ARTICLE" Philippe Val retourne sa veste (toujours du bon côté) 1 "Société n°43 Le petit site qui énerve le Medef Par La Rédaction, juin 2015 Patrons-voyous.fr recense les entreprises condamnées pour des fautes envers leurs salariés. Si instructif que les patrons aimeraient bien le voir disparaître… C’est un petit site dont personne, ou presque, n’avait entendu parler. Grâce à une publicité donnée pour de mauvaises raisons, nous l’avons découvert. Il y a deux mois, nous apprenions ses démêlés judiciaires. Nous sommes donc allés voir patrons-voyous.fr, peu relayé par les grands médias mais de salubrité publique. Ce site « se contente » de relayer les décisions de justice qui condamnent les entreprises pour des fautes envers leurs salariés et des entorses flagrantes aux règles les plus élémentaires du droit du travail. PARTAGEZ CET ARTICLE" Le petit site qui énerve le Medef 1 "Inédits Eco-hameau : la vie au vert Par Célia Prot, février 2016 De l’ancien moulin de Busseix, il ne reste que le nom. De nouveaux habitants, de 8 mois à 75 ans, ont investi le lieu il y a plus de­ dix ans pour lui donner une seconde vie : un éco-hameau géré sous forme de Société civile immobilière (SCI). L’heure de la retraite arrivée, Alain, ancien responsable de la commission énergie des Verts, a dit merde à la vie parisienne. Avec sa femme et deux autres couples, ils se sont associés et lancés à l’assaut de la Haute-Vienne, à deux pas du parc naturel du Périgord-Limousin. Leur objectif : une vie en collectivité, soucieuse de l’écologie et ouverte sur l’extérieur. Aujourd’hui, ils sont 16 à vivre au moulin à plein temps. La vie se partage entre habitats individuels en tous genres, maisons, yourtes, cabanes, roulottes et une maison commune. Sur place, tout est réfléchi pour réduire leur empreinte écologique. La centrale photovoltaïque, bricolée avec les moyens du bord, couvre 40 % de la consommation énergétique. L’eau alimente les maisons neuves par forage, une source approvisionne une autre habitation, des chauffe-eau solaires sont installés dans toutes les maisons et ils ont opté pour des toilettes sèches. Grâce à leurs pommiers, les habitants du Moulin de Busseix produisent près de 700 litres de jus de fruit les bonnes années. Le jardin potager, le poulailler et les quelques ruches assurent en partie l’autonomie alimentaire. « On fait des conserves et on congèle pour profiter des récoltes toute l’année », explique Alain. « On achète aussi des produits aux agriculteurs voisins. C’est une manière de participer à l’économie locale. » Recherche associés Le projet fait des émules. Les visiteurs sont nombreux à venir les rencontrer pour prendre des conseils, mais peu franchissent le cap. Pourtant, les habitants sont à la recherche de nouveaux associés. « L’idée n’est pas de se lancer comme ça à l’aveugle, on propose aux personnes intéressées de venir quelques jours pour découvrir vraiment et si elles sont toujours partantes, on cale un séjour prolongé. » Elizabeth fait partie de ceux qui ont sauté le pas. Elle aussi parisienne a fait le chemin du retour vers la terre. Une histoire de rencontre. Avec Klaus, éleveur de moutons, installé au moulin. « J’étais fonctionnaire à la mairie de Paris, j’en ai eu ras-le-bol de courir. J’ai 47 ans et je pensais à une nouvelle vie depuis un moment. Je suis venue fin 2014 pour une semaine de woofing et finalement me voilà installée pour de bon depuis la fin du mois d’août. » Les gens s’en vont, reviennent. Tous ont des envies et des vécus différents, il n’y a pas de formatage ni d’enfermement. « On ne veut pas être un ghetto écolo. C’est important pour nous de nous ancrer aussi localement, d’être ouverts sur l’extérieur. On participe à de nombreux apéros voisins, à des festivals, on héberge des stages de formation agricole… » Le collectif, l’avenir du XXIe siècle ? Ici, le collectif est important, les repas du midi sont partagés dans la maison commune et la livraison du bois de chauffage est l’occasion de se lancer ensemble dans un chantier de découpe. Au moulin, l’apprentissage est partagé et intergénérationnel. « Tondre les moutons, reconnaître les herbes au milieu des haricots, faire de la confiture, autant d’activités qui n’auront bientôt plus aucun secret pour moi », sourit Elizabeth. Les habitants ne se définissent pas comme une communauté mais bien comme un collectif. Christophe, fondateur d’Inf’ogm, un site d’information critique et indépendante sur les OGM, les biotechnologies et les semences, précise : « La seule différence entre les deux, tient, selon moi, de l’engagement financier. Dans une communauté, l’ensemble de l’argent est mis en commun. Pour l’instant, à Busseix, nous n’en sommes pas là. Mais ce n’est pas exclu ». Sur son choix de s’installer à Busseix, Christophe est clair. « Je pense que le collectif est une quasi nécessité actuellement. Dans les années 50, l’individualisme a été exacerbé, je crois qu’on sort enfin des Trente affreuses. Le collectif se choisit contrairement au lien de sang ou de territoire », argue-t-il, avant de poursuivre, « de tout temps, le nazisme, le communisme, la démocratie atomique, ont voulu créer un homme mais ça a été un plantage total. Il faut vivre sans modèle. Il faut passer le pas du collectif. Seulement, il n’y a aucun statut pour ce type de lieu, ça pose problème en matière d’héritage, entre autres. Il va falloir ce cadre réglementaire pour que le plus grand nombre passe le pas. Le voilà le défi du XXIe siècle. » PARTAGEZ CET ARTICLE" Eco-hameau : la vie au vert 1 "Société n°83 De l’utilité du service public Par Patrick Pelloux, février 2019 Patrick Pelloux fait l’éloge des services publics et rappelle l’impérieuse nécessité des pompiers, médecins, flics, tous exemplaires dans l’explosion due au gaz de la rue de Trévise à Paris. Dans sa lettre aux Français, Macron pose des questions sur le rôle des services publics. S’il fallait donner un exemple récent, on pourrait parler du sacrifice des deux pompiers de Paris, Simon Cartannaz (28 ans) et Nathanaël Josselin (27 ans), décédés le samedi 12 janvier lors de l’explosion au gaz de la rue de Trévise, à Paris. La rue de Trévise est une petite rue populaire et vivante avec des cafés, des boutiques, un théâtre, des restaurants et des habitants en grand nombre. Ce matin du 12 janvier vers 7 h 30, les gens sentent une odeur de gaz et appellent les pompiers. Impensable, en cas de privatisation. Si on téléphonait à un prestataire privé, il mettrait des heures à arriver (voir les ascenseurs) ! Mais les pompiers sont là et répondent plusieurs fois par jour à ce type d’alerte en moins de dix minutes… Combien de morts y aurait-il eu s’ils ne s’étaient pas déplacés ? Généralement, c’est pour presque rien, mais là, en garant leur fourgon, les pompiers ne se doutent pas qu’ils arrivent devant un nuage de gaz qui a envahi une boulangerie. Comme l’exige leur travail, ils sont en tenue de feu. L’explosion a été telle que les voitures en stationnement ont volé comme de la paille par grand vent. Les deux pompiers qui étaient devant la boulangerie ont été projetés à cinquante mètres et tués sur le coup. Une touriste espagnole qui était sur le trottoir a subi le même sort en même temps. Le troisième pompier, qui venait de pénétrer dans la boulangerie, a reçu le plafond sur lui. Le branle-bas des services publics de secours a été immédiat et les gens ont alerté une fois encore les pompiers, puis le Samu et la police de peur d’un attentat. Ces trois services ont répondu présent et ont envoyé des véhicules et des équipes en nombre vers 8 h 30 un samedi matin ! Seul un service collectif peut faire cela un jour de week-end. Imaginez-vous que ce soit des services d’ambulance, de pompiers, de police privés faisant cela ? Seul l’objet collectif peut remplir cette mission et c’est fondamentalement le rôle régalien de l’État et philosophiquement l’essence de la nation. Tous pour un en quelque sorte. Dès cette heure matinale, les hôpitaux ont été prévenus et les blocs opératoires ouverts avec diligence et professionnalisme. Ainsi, en moins d’une heure, les douze urgences absolues ont été prises en charge par des médecins, des infirmières, des chirurgiens dans les hôpitaux de Paris et les hôpitaux militaires de Bégin et Percy. Des amputations de membres, des plaies de carotides, des éviscérations, des plaies du visage… tous les blessés ont été sauvés alors que leurs jours, leurs heures semblaient comptés. C’est le service public qui permet cela, civil comme militaire. Pendant ce temps, les pompiers se sont aperçus qu’un de leurs collègues était toujours enseveli sous le plafond. Alors qu’ils auraient dû attendre de sécuriser le bâtiment et le lieu, les sapeurs ont décidé d’aller chercher le soldat du feu dans l’immeuble, bravant le danger ! Ils l’ont sauvé au péril de leur vie. Voici la preuve du courage de professionnels qui travaillent dans le service public. Au même moment, la police évacuait le quartier et sécurisait les lieux et commençait l’enquête. Là encore, c’est le service public qui agit, qui est présent, professionnel. Vous doutez de l’État, de la nation et de la nécessité de payer des impôts ? Moi pas ! PARTAGEZ CET ARTICLE" De l’utilité du service public 1 "Société n°50 Partager les richesses : il le faut et c’est possible ! Par Pierre Concialdi, février 2016 Peut-on lutter efficacement contre les inégalités malgré les « contraintes économiques » ? Oui, répond sans ambiguïté un des meilleurs spécialistes de l’économie des inégalités. Yes, we can ! Ce pourrait être le sous-titre du récent livre de Tony Atkinson(1). Cet économiste britannique a été l’un des pionniers de l’analyse des inégalités et ses travaux ont nourri depuis cinquante ans des générations d’économistes insatisfaits de la vulgate simpliste de la théorie standard. Avec ce livre, Atkinson s’adresse au grand public. Sans céder un pouce de la rigueur qui le caractérise, il développe un large programme de lutte contre les inégalités bien plus radical que les propositions du très médiatique Thomas Piketty. Il récuse aussi les arguments souvent avancés par les dirigeants politiques pour justifier leur immobilisme. Autant de petites pierres jetées dans le marigot où pataugent socio-libéraux et autres tenants d’une « troisième voie ». Pour lutter contre les inégalités, Atkinson préconise le recours aux instruments classiques de la redistribution (renforcement de la fiscalité progressive et promotion d’une assurance sociale universelle de haut niveau). Mais il propose aussi d’agir sur les causes, car il ne sert à rien d’écoper un bateau si on continue de percer des trous dans sa coque. Il faut donc d’abord un salaire minimum « qui permette de vivre », ce qui nécessite une augmentation minimale de 20 %. Il faut aussi empêcher les hauts salaires de s’envoler. Ici, pas d’objectif chiffré mais une ferme position de principe. Du côté de l’emploi, l’État « doit adopter un objectif explicite de prévention et de réduction du chômage », mais aussi « offrir un emploi public garanti au salaire minimum à ceux qui le souhaitent ». On est loin des variations hollandinesques sur la courbe et encore plus loin des stages de formation et autres petits boulots aidés. D’autres mesures visent un meilleur partage du capital, notamment avec un héritage minimum versé à tous à l’âge adulte et la création d’une Autorité d’investissement public afin d’accroître le patrimoine de l’État, à rebours des vagues de privatisation de ces dernières décennies. L’autre intérêt majeur du livre est de réfuter les arguments avancés par ceux qui doutent du réalisme des mesures proposées. En réduisant les inégalités, ne va-t-on pas réduire les « incitations » et finalement rétrécir le gâteau à partager ? Non, répond Atkinson, il n’y a pas de conflit entre équité et efficacité. Si les modèles économiques standard aboutissent à cette conclusion, c’est parce qu’ils reposent sur une réduction outrancière de la réalité qui néglige les effets positifs de la redistribution. Dans un monde globalisé, un seul pays peut-il se lancer dans ces politiques ? Oui, conclut Atkinson. Les contraintes de la mondialisation laissent aux gouvernements une grande liberté de choix. Enfin, avec les déficits publics et les « contraintes budgétaires », avons-nous les moyens de ces politiques ? Pas de problème, nous dit l’auteur qui montre que ses mesures sont neutres pour les finances publiques. On pourra discuter l’intérêt de certaines propositions ou regretter que ce « réformisme radical » n’aille pas assez loin. Mais le message est clair : il n’y a pas de fatalité dans la montée des inégalités, c’est un choix politique. Bref, « les gouvernements frileux n’ont pas d’excuse ». Alors, assez de macronneries, place à la politique. Thank you, sir Tony ! (1) Inégalités d’Anthony B. Atkinson, éditions du Seuil, 2016. PARTAGEZ CET ARTICLE" Partager les richesses : il le faut et c’est possible ! 1 "Société n°60 La solidarité est toujours un délit Par Thierry Leclère, janvier 2017 On pensait que le «délit de solidarité» avec les migrants était abrogé. Pas du tout. La loi a certes été réécrite mais certains juges en font une interprétation restrictive pour dissuader les bénévoles qui aident et hébergent les migrants. Depuis Welcome, le film de Philippe Lioret racontant les mésaventures d’un Vincent Lindon en infraction avec la loi pour sauver un jeune réfugié kurde de Calais – c’était dans la Sarkozie de 2009 –, on croyait naïvement que le délit de solidarité, popularisé par ce film, était de la vieille histoire. Et que la majorité socialiste, en arrivant au pouvoir en 2012, en avait fait du petit bois pour supprimer cette hérésie qui veut qu’un Français solidaire devienne un coupable. Eh bien, pas du tout, le délit de solidarité existe toujours. Et mieux que ça : des flics, des procureurs et des juges, partout en France, se déchaînent contre des citoyens qui mériteraient non pas du papier timbré mais une belle grosse médaille. «Je cherche quelque chose à me reprocher.» Pierre-Alain Mannoni, ce Niçois de 45 ans travaillant dans un laboratoire de recherche du CNRS de l’université Nice Sophia Antipolis, n’en revient toujours pas. Depuis le 17 octobre, il est considéré comme un délinquant, et le procureur de la République de Nice a réclamé contre lui « un sévère avertissement » de six mois de prison avec sursis. Son délit ? Avoir pris en voiture trois jeunes Érythréennes pour les conduire au train et leur permettre de se faire soigner à Marseille. Ce jour-là, elles ont froid, elles sont épuisées, elles ont des pansements aux mains, aux jambes, l’une boite et l’autre ne peut pas porter son sac avec sa main blessée. Contrôle policier au péage de La Turbie. Renvoi à la frontière de deux des jeunes filles (la troisième est mineure). Garde à vue de 36 heures pour l’enseignant, contrôle judiciaire, voiture et téléphone saisis… Soyez solidaires, on vous traite comme un grand délinquant. «Mon geste n’est ni politique ni militant, il est simplement humain, et n’importe quel citoyen lambda aurait pu le faire», se défend Pierre-Alain Mannoni. On verra de quoi écope le professeur (verdict le 6 janvier), mais même s’il bénéficie par chance d’un non-lieu, ce qu’il a enduré est déjà un scandale. D’AUTRES PROCÈS La même semaine, on saura aussi ce qu’il advient de Cédric Herrou, cet agriculteur de 37 ans qui, dans la vallée de la Roya, à proximité de la frontière italienne, a visiblement le tort d’aider et d’héberger les migrants traversant ses champs. En avril, un couple passera devant le tribunal de Nice. L’article L622- 1, qui prévoit qu’aider des sans-papiers est passible de cinq ans de prison et d’une amende de 30 000 euros, a bien été modifié en 2012 pour couvrir certains actes de solidarité et sanctionner les passeurs, mais un juge répressif peut en appeler à « l’ordre public » ou à « l’aide au séjour irrégulier » pour punir le bénévole. Fin 2015, Claire, une militante de 72ans, a été condamnée à 1 500 euros d’amende pour avoir aidé des migrants érythréens à voyager. « France, patrie des droits de l’homme », comme se gargarisent les politiques qui se dressent comme des coqs sur leurs ergots ? Aujourd’hui, des dizaines de mineurs, refoulés notamment par la Grande-Bretagne, errent dans les rues de Paris et d’ailleurs faute d’être « nés quelque part », comme dirait Maxime Le Forestier. On ne compte plus les Français qui, par humanité, en hébergent chez eux. On connaît même une élue locale qui a offert son toit. Bravo, et bonne année 2017 : il faudra du monde sur les marches des palais de justice pour les soutenir en masse. PARTAGEZ CET ARTICLE" La solidarité est toujours un délit 1 "Dossier n°59 Présidentielle 2017 : la drogue Par Léa Gasquet, décembre 2016 Le débat sur la légalisation du cannabis est un serpent de mer qui revient à chaque échéance électorale. Mais aucun responsable politique, une fois élu, n’a eu le courage de s’attaquer à ce sujet sensible et complexe. D’ailleurs, de quoi s’agit-il quand on parle de légalisation? En France, et plus largement en Europe et aux États-Unis, les débats portent sur la dépénalisation de l’usage de stupéfiants. Il s’agit, en clair, d’arrêter de faire chier les consommateurs en ne les envoyant plus devant les tribunaux. Les dealeurs, eux, ne sont pas concernés par cette hypothétique loi. Le Portugal est le seul pays d’Europe à avoir franchi une étape supplémentaire en décriminalisant l’usage de stupéfiants, c’est-à-dire que la consommation de drogues n’est plus un délit mais une simple infraction. L’Uruguay, est allé plus loin. C’est le premier pays à avoir légalisé le commerce du cannabis en organisant un marché d’État. France : l’impossible débat ? Le simple fait de consommer du cannabis en France est passible d’un an d’emprisonnement et de 3750 euros d’amende. La police, loin de concentrer son action sur les gros trafiquants, ne se prive pas de faire du chiffre sur le dos des consommateurs. Le nombre d’affaires pour «usage» a été multiplié par sept en vingt ans quand celui du trafic a «seulement» doublé. En condamnant les usagers et les petits dealeurs à des peines d’incarcération, les tribunaux, engorgés par les a aires de drogues, engorgent à leur tour les prisons. En dépit de cette politique répressive, les Français sont les plus gros fumeurs de cannabis d’Europe. 80 % de nos compatriotes jugent la politique actuelle sur les drogues inefficace. La Cour nationale des droits de l’homme s’est prononcée au mois de novembre en faveur de la dépénalisation du cannabis et la moitié des Français souhaitent un débat sur sa légalisation pendant la campagne présidentielle. Mais selon Manuel Valls, ce débat «est déjà clos». Vraiment ? Au sein du Parti socialiste, les avis divergent. Hollande et son Premier ministre, on l’aura compris, sont absolument contre. Montebourg aussi. Macron, ni de droite, ni de gauche, ni pour, ni contre, se garde bien de prendre position. Gérard Filoche et Benoît Hamon plébiscitent la régulation par l’État, un modèle qui pourrait rapporter jusqu’à 1,3 milliard d’euros de recettes fiscales, selon une étude du think tank Terra Nova. Le candidat écolo Yannick Jadot est également de cet avis. La «gauche de la gauche» hésite. Jean-Luc Mélenchon (PG) et Pierre Laurent (PCF) se sont déclarés en faveur de la dépénalisation de l’usage des drogues, Nathalie Arthaud (LO) est indécise alors que Philippe Poutou (NPA) assume sa position en faveur de la légalisation depuis la dernière campagne présidentielle. Extrait du dossier « Présidentielle 2017 : légaliser les drogues ou pas ? », à lire dans le numéro de décembre 2016 de Siné Mensuel. PARTAGEZ CET ARTICLE" Présidentielle 2017 : la drogue France : l’impossible débat ? 1 "Société n°71 Après les brèves, les idées de comptoir Par Léa Gasquet, janvier 2018 Le café et le débat : deux passions françaises. Depuis les années 90 et l’apparition des cafés philo, certains bars ont été investis comme lieux de réunion autour de sujets de société aussi divers que variés : histoire, littérature et même santé au travail… Tour de table et de zinc. À deux pas de la place de la République, le premier étage du Balbuzard, un bistrot parisien à la déco mi-rococo mi-rustique, est bondé. Le papier peint baroque étale ses motifs floraux pourpres et or sous le plafond aux poutres apparentes. Plus de quarante personnes, dont une large majorité de femmes, sont venues participer à un café citoyen « santé au travail » autour d’un thé ou d’un verre de rouge. Les retardataires se pressent. « Que dire sur le harcèlement moral en 2017 » sera la thématique de la soirée. Marie-France Hirigoyen, l’intervenante de cette quatrième édition, est une référence en la matière. Psychiatre et psychanalyste, elle publie en 1998 Le Harcèlement moral. La Violence perverse au quotidien, un essai vendu à plus de 450 000 exemplaires dans vingt-quatre pays. Déshumanisation du monde du travail, management pervers, isolement des victimes, elle livre les clés de compréhension de ce mal qui ronge de plus en plus de salariés. Après 45 minutes d’intervention, la parole est donnée à la salle à temps égal. « Sommes-nous moins résistants qu’avant aux humiliations ? », s’interroge Thierry, la cinquantaine, médiateur de conflit. Le dialogue s’instaure entre les participants. « Le harcèlement moral est un fourre-tout juridique », déplore une élégante sexagénaire qui se présente comme magistrate dans le droit du travail. « L’objectif est de faire se rencontrer des spécialistes et le grand public, une fois par mois, afin de transmettre des outils d’analyse. On veut former des sentinelles dans les entreprises qui puissent identifier les maux et agir », explique Céline Raux-Samaan, l’une des organisatrices. Lancés en septembre, les cafés citoyens « santé au travail » sont nés de la rencontre de Céline, 47 ans, éditrice, et de Patrice Sawicki, 48 ans (tous deux victimes de harcèlement), avec Marie Pezé, psychanalyste et fondatrice des consultations « souffrance et travail » à Nanterre. un demi, un concept et l’addition ! Causer au bistrot, le concept n’est pas nouveau. « À la Révolution française, on débattait déjà dans les cafés », rappelle Patrice. Au XIXe, les intellectuels s’y retrouvaient pour philosopher et, au début du XXe, le mouvement surréaliste a mûri dans les cafés de Montparnasse. La « nouvelle vague » est apparue au début des années 90, se souvient Daniel Ramirez, co-organisateur des cafés philo. À l’époque, le philosophe Marc Sautet se retrouvait régulièrement avec des amis le dimanche au café des Phares, place de la Bastille. « C’était un type assez populaire qui explorait de nouvelles façons de faire de la philo. Un jour, il a dû parler de ces rendez-vous dans une interview. Le dimanche suivant, des gens sont arrivés en demandant : “C’est bien ici que le philosophe parle avec le public ?” Marc s’est prêté au jeu en organisant un débat et, depuis, ça ne s’est jamais arrêté. » Tantôt enthousiaste, tantôt sceptique, la presse relaie l’événement, contribuant à l’essor de centaines de cafés philo dans le monde entier, y compris après le décès de leur fondateur, emporté par un cancer à l’âge de 51 ans. Ancien travailleur social, René Guichardan, 58 ans, anime celui d’Annemasse, tous les lundis, à la Taverne de Maître Kanter, devant un public de retraités et de lycéens. Sur son site cafesphilo.org, il a tenté de répertorier les initiatives, de l’Islande à la Tunisie, en passant par la Géorgie. Daniel Ramirez a lui-même inauguré des cafés philo au Japon, au Chili, où il est né, et à Cuba. En 2007, une trentaine de participants ont cogité pendant des heures à la terrasse d’un restaurant de La Havane sur « pourquoi philosopher ? ». Les cafés philo se sont attiré les foudres des intellectuels de l’époque. « Je ne sais plus qui a eu cette brillante formule : de Descartes à Kanterbräu », lâche, ironique, Daniel Ramirez. « Des gens comme Finkielkraut, BHL ou Luc Ferry disaient qu’ils étaient une insulte à la culture et à la philosophie », rappelle René Guichardan qui constate la même défiance envers Nuit debout, en 2016. « Mais les gens ont besoin de se questionner pour ne pas laisser le dessus aux démagogues et à leurs vérités faciles. » cv au comptoir Dans le sillage des cafés philo, d’autres cafés thématiques ont vu le jour les années suivantes autour des principales disciplines universitaires : histoire, géopolitique, littérature… D’Aberdeen en Écosse à Leeds en Angleterre où les cafés scientifiques ont fait leur apparition peu de temps après la crise de la vache folle et la naissance de Dolly, la brebis clonée, les amateurs de sciences vont au pub pour causer modifications génétiques ou matière noire. Patrice Sawicki a initié des cafés médias et histoire à Paris : « Au départ, nous avions ouvert un site en 1997 pour apporter des clés de décryptage de l’actualité. On avait le sentiment d’un déficit d’explications dans les médias qui ne permettait pas de comprendre des grands événements comme la guerre du Golfe. » Les questions d’internautes saturent rapidement leurs boîtes mail. « On a donc organisé des rencontres au café afin que les historiens, les journalistes et le grand public interagissent directement. » « Sexe et pouvoir dans l’Antiquité », « Invasions barbares », « Robespierre, la fabrique d’un tyran », depuis 2004 les cafés historiques s’attachent à déconstruire les idées reçues tout en évitant « le dispositif maître-élève ». En dehors des disciplines académiques, de nouvelles thématiques cafés ont émergé : café emploi à Ivry pour améliorer son CV, caféministes à Valence, cafés polyglottes pour apprendre une nouvelle langue (740 000 inscrits), ou encore Repair cafés pour s’initier au bricolage. « Face à la perte du lien social, à la crise de la démocratie représentative, les cafés sont venus remplir une nécessité de prendre la parole, de se rencontrer pour débattre », analyse le philosophe Daniel Ramirez, enthousiasmé : « C’est aussi un besoin intellectuel de se protéger dans une société qui voudrait qu’on travaille et que l’on consomme. Nous, humains, avons besoin de réfléchir. Et la pensée, telle que nous la concevons, se pratique ensemble. » PARTAGEZ CET ARTICLE" Après les brèves, les idées de comptoir 1 "Société n°63 Yahoo hébergeur de fachos Par Léa Gasquet, avril 2017 Sur le site d’actualités de Yahoo, l’espace réservé aux commentaires est un repaire d’abrutis qui répandent leur haine raciste, sexiste et homophobe en toute impunité. Protégée par la loi, l’entreprise ferme les yeux. «Annonce immobilière raciste : Laforêt suspend son contrat avec l’agence en cause», titre un article de BFMTV relayé par Yahoo Actualités fin décembre 2016. «Dehors l’Afrique !» commente une dénommée France. Gloups. Les utilisateurs de Yahoo Actualités sont pourtant mis en garde : «Tout commentaire contraire à la réglementation en vigueur pourra donner lieu à la suppression de votre compte Yahoo», alerte un encadré en ouverture du forum. France serait-elle passée au travers des radars des modérateurs ? Il suffit de poursuivre sa lecture pour constater que la politique de la maison n’est pas à la censure. Les internautes sont prolixes. Et varient le ton. Truculent : «Si les Noirs n’ont plus le droit de résidence dans Laforêt… ils vont où ?» Scatologique : «Merde de cette France gouverner par des Bougnoules !» (sic) Utopique : «Débarrassons la France des arabo-naigres et nous vivrons plus heureux ! » Pratique : « Il faut les mettre comme chez eux, sur terre battue !» Lyrique : «Moi, j’aurais ajouté : “Car ils puent et c’est des porcs”.» Malgré les demandes de suppression de quelques internautes, ces commentaires restent visibles deux mois plus tard. Si les articles disparaissent régulièrement de la page d’accueil du site, les commentaires demeurent dans l’historique des utilisateurs. «Gouinasses qui sentent le pipi», réagissait David à la vidéo de demande en mariage de deux femmes datant de plusieurs mois. «Les gens ne changeront pas tant que les Juifs ne changeront pas», prévenait un certain Je ne suis que Dieu, lors de l’annonce de la réédition de Mein Kampf. Cédric Herrou, l’agriculteur de la vallée de la Roya qui aide les migrants, est traité de collabo, menacé d’être passé à tabac et pendu à un croc de boucher. L’ex-garde des Sceaux Christiane Taubira invitée à retourner manger des bananes en Afrique. C’EST PAS NOUS, C’EST EUX ! Homophobie, racisme, antisémitisme, tous les sujets se prêtent au déferlement de haine. Quel Sisyphe aurait la détermination de poursuivre en justice chacun de ces sinistres internautes planqués derrière leurs pseudos ? «Dès lors que des propos à caractère raciste ou diffamatoire figurent sur le Net, le régime de la loi sur la presse de 1881 s’applique», cadre François- Xavier Corbel du service juridique de la Ligue des droits de l’homme. Les sites de presse sont donc responsables de toutes les publications, y compris des commentaires. Il s’agit là de vérifier et de modérer quotidiennement des milliers de publications afin d’éviter des poursuites. En ligne, l’interactivité et la participation étant devenues des normes, peu de médias font le choix de fermer les commentaires aux utilisateurs. Et face au volume d’informations à traiter, ils sont nombreux à recourir à des prestataires spécialisés. Le coût de ce service s’élève à plusieurs dizaines de milliers d’euros: un budget important pour les rédactions et un créneau lucratif pour les prestataires. En 2014, l’un des plus réputés dans le domaine, la société Netino, engrangeait un million d’euros pour la modération d’une trentaine de sites de presse français. Mais Yahoo ne s’embarrasse pas de telles dépenses car ce site n’est pas un site de presse aux yeux de la loi. C’est un hébergeur. Nuance. «Nous n’effectuons qu’une prestation technique de stockage des contenus», se défausse son service de com’ en réponse à l’invective d’un internaute choqué par le dégueulis de propos racistes. Votée en 2004, la Loi pour la confiance dans l’économie numérique fixe des règles floues aux hébergeurs. D’un côté, ils sont tenus de supprimer des contenus faisant l’apologie des crimes contre l’humanité, incitant à la haine raciale ainsi qu’à la pédopornographie. De l’autre, rien ne les oblige à surveiller les publications des internautes et lorsque des commentaires leur sont signalés, aucun délai ne leur est imposé pour les supprimer. «Le juge appréciera seulement leur “promptitude” à retirer ces propos», remarque François-Xavier Corbel. «Leur irresponsabilité est organisée.» Yahoo est raciste mais c’est pas sa faute. MOTS & ROBOTS Pour tromper la vigilance des bots de modération, ces programmes informatiques qui repèrent une liste de mots interdits, les fafs ne manquent pas d’idées. «Khonnard», «jouiffe» ou «naigre» comme dans «ankulé de naigre de mairde» ne sont pas de banales fautes d’orthographe. Une observation attentive suggère l’existence de deux écoles : les néologistes et les ponctuationistes. Les premiers, inventifs, affectionnent mots-valises et apocopes. Ils troquent «musulman merdique» pour «musulmerdique» ou «muzz» qui ne perd rien de sa hargne islamophobe. Les seconds préfèrent les signes de ponctuation : bougn:;oule ou né:;gro se camouflant ainsi derrière un point-virgule. PARTAGEZ CET ARTICLE" Yahoo hébergeur de fachos 1 "Société n°71 Bure prend une peine de 100000 ans Par Blandine Flipo, janvier 2018 L’Agence nationale pour la gestion des déchets nucléaires (Andra) veut creuser à Bure, dans la Meuse, une gigantesque poubelle nucléaire pour y enfouir les déchets les plus sales de nos centrales nucléaires pendant 100 000 ans. Pour parvenir à ses fins, l’Andra emploie les grands moyens. À commencer  par acheter tout, et tout le monde.  Siné Mensuel est allé sur place. La scène se passe à l’Assemblée nationale le 6 décembre dernier (Libération 7/12). Dans la loi de finances 2018, un discret amendement, présenté par le gouvernement, prévoit d’accorder une fiscalité avantageuse aux départements de la Meuse et de la Haute-Marne sous prétexte que ces départements accueilleront sur leur sol le projet Cigéo. Un cadeau qui s’ajoute aux autres reçus depuis vingt ans par les villages situés sur les futurs terrains de Cigéo (15 km² sous lesquels s’entasseront 80 000 m³ de déchets). L’amendement ne passera pas, les députés n’ayant pas trop apprécié la méthode en mode furtif. Dans un communiqué, le collectif Bure Stop s’en réjouit : « L’achat des consciences ne passe pas ! » Enfin, si on veut… Car il suffit d’aller à Bure pour constater à quel point l’Andra a su s’approprier les lieux, les élus, les villages. Le mieux est de prendre sa voiture. À la sortie de Joinville, on traverse une longue vallée bordée de forêts touffues où le soir il n’est pas rare de rencontrer quelques chevreuils. Puis on arrive sur un plateau, avec des champs immenses. Pas un humain, des maisons éparpillées, des chevreuils, encore. Et tout à coup, un complexe industriel surgit en haut de la côte, moderne, impérieux. C’est l’Andra, ou plutôt son « laboratoire » censé expérimenter le projet Cigéo, pas encore formellement autorisé doit-on le rappeler. Le panneau indicateur ne trompe pas : on arrive à Bure. On pense au château d’un seigneur, avec les champs de ses serfs autour. L’image est facile, mais assez proche de la vérité. Car l’Andra a racheté toutes les terres et les bois aux alentours. on ne dit pas non à l’andra ! Au 31 décembre 2016, l’Andra possédait exactement 1 932,9 hectares de bois, 159 hectares de terres agricoles et 93,2 hectares de bâti en Haute-Marne et en Meuse. Parmi ces acquisitions, il y a le fameux bois Lejuc, situé à Mandres-en-Barrois (Meuse). Depuis plus d’un an, des opposants y habitent, contestant la procédure dont a usé la commune pour céder le bois à l’Andra. Pressions, réunion du conseil municipal sous présence policière… Depuis, le conseil municipal a vu sa décision retoquée par le tribunal. Puis a repris exactement la même. C’est qu’on ne dit pas non à l’Andra, ici. Ou alors, on le paie cher. Jean-Pierre Simon, agriculteur et opposant au projet, raconte : « En 2011, ils ont acquis la terre de mon voisin. Ils lui ont acheté ses 100 hectares, avec les animaux, la ferme, tout. Puis mon collègue a vendu la parcelle que je lui louais sans me le dire. J’avais 60 jours pour la racheter. Je ne pouvais pas sortir 300 000 euros tout seul ! J’ai réussi à préempter avec l’aide d’amis. » Aujourd’hui, Jean-Pierre Simon s’en sort tout juste. Mais d’autres y ont laissé leur chemise. Appelons-le Jean-Philippe. Il nous reçoit dans sa cuisine, propre comme un sou neuf. Les poings serrés, il explique que sur les 100 hectares de terres familiales, 78 appartiennent aujourd’hui à l’Andra. Et il n’arrive pas à s’en remettre. « Un jour, le maire est venu nous voir avec le conseiller général. Il nous a dit : “Tes hectares, là, on les veut.” J’ai dit : “Ça ne m’appartient pas, c’est à mes parents. Papa dit non.” On n’en entend plus parler jusqu’à ce qu’on s’aperçoive qu’ils ont acheté des terres à un voisin chez qui on devait passer pour accéder à nos champs. L’Andra m’a alors relancé en m’offrant d’autres terres en échange des miennes. » Sauf que ces terres sont éloignées. Jean-Philippe essaie de résister mais il finit par céder. « Moi je suis agriculteur. Les négociations, ce n’est pas mon truc. Tout ce que je sais, c’est que les terres que mon arrière-grand-père a achetées, et sur lesquelles j’ai grandi, sont désormais à l’Andra. » Jean-Philippe faisait les moissons avec le maire. Désormais les deux familles ne se parlent plus. Tous les moyens sont bons. Un conseiller municipal, farouchement opposé à la vente du fameux bois Lejuc, a changé brusquement d’avis après que l’Andra lui a promis un droit de chasse exclusif dans un autre de ses bois. Et puis il y a l’arrosage en règle. Ainsi Bure est sans doute le seul village de toute la Meuse à posséder des lampadaires dernier cri, des trottoirs rutilants, une salle polyvalente toute neuve… Les élus puisent dans l’argent du Groupement d’intérêt  public (GIP), un fonds alimenté par l’Andra, pour n’importe quel projet. Les jeunes se voient offrir des boulots. Une jeune femme témoigne : « J’ai beaucoup d’amis qui vont travailler à l’Andra l’été. » Pour faire quoi ? « Ils répondent au téléphone, appellent des gens pour faire des sondages. » Bref, on les occupe. D’autres, nombreux, sont vigiles. Il faut dire qu’il y a plein d’opposants qui traînent, alors on ne sait jamais… et la mécanique s’enraye Tout va donc très bien dans le meilleur des mondes. Du moins jusqu’à tout récemment. Car la petite machine à acheter les consciences connaît des ratés. D’abord, les acquisitions foncières effrénées de l’Andra ont tellement commencé à se voir que les Safer (Sociétés d’aménagement foncier et d’aménagement rural) de Meuse et de Haute-Marne ont mis le holà. Certains paysans se sont rebiffés en dépit des mesures de rétorsion. Et puis les élus ont fini par s’apercevoir que l’Andra se foutait un peu de leur gueule, quand même. Cette manne soudaine aurait pu mettre fin à la désertification, mais il n’en est rien… Le plus bel exemple, c’est celui du maire de Montiers-sur-Saulx (8 km de Bure), Daniel Ruhland. Ami de Gérard Longuet, on ne peut le qualifier de rebelle. L’Andra, les emplois ? Il n’était pas contre. Mais voilà que le conseil général annonce la fermeture prochaine du collège de Montiers. Il râle : « Ici, il y avait une boulangerie, une boucherie, deux bars-restaurants, une poste… Il reste un bar-resto qui vivote et une épicerie que la mairie a sauvée. Alors quand on me parle de développement économique, moi je ne fais que constater ! Pourquoi donner de l’argent pour faire de beaux trottoirs si, dans dix ans, il n’y a plus personne pour marcher dessus ? » Sous les jolis pavés, les déchets nucléaires. Quelle belle vision d’avenir. Cigéo, méga-poubelle nucléaire Le projet de Centre de stockage géologique profond (Cigéo) est porté par l’Agence nationale pour la gestion des déchets nucléaires (Andra). Le principe : à partir de 2025, enfouir à 500 mètres sous terre les déchets radioactifs les plus dangereux (75 000 m3 de déchets à moyenne activité à vie longue – la bagatelle de 100 000 ans –, et 10 000 m3 de déchets à haute activité) issus des cinquante centrales nucléaires. Au bout de cent trente ans, les 270 km de galeries seront remplies. On rebouche le trou, et hop ! Problème réglé. Mais aucune étude scientifique ne garantit qu’un tel procédé soit sûr, et encore moins réversible, comme le prétend l’Andra… PARTAGEZ CET ARTICLE" Bure prend une peine de 100000 ans 1 "Société n°70 Familles d’accueil : comment élever sans aimer ? Par Léa Gasquet, décembre 2017 Les familles d’accueil sont en première ligne pour la protection de l’enfance. Mais elles sont au cœur des contradictions imposées par un système défaillant : on leur demande d’élever, d’éduquer des enfants paumés mais, surtout, de ne pas s’y attacher. Lorsqu’ils l’ont tenu dans leurs bras pour la première fois, le p’tit Lulu avait à peine un an. C’était en 1991. La toute première fois que l’Aide sociale à l’enfance confiait un gamin à Bruno et Évelyne. Il était prof en BTS tourisme. Elle, nounou, avait quitté son poste de comptable dans un labo pharmaceutique quelques années auparavant pour s’occuper de leurs trois marmots. « On est allés le chercher à Saint-Vincent-de-Paul. À l’époque, le centre d’accueil d’urgence était dans la chapelle de l’hôpital », se souvient Bruno, ému. « En entrant, on a vu cet alignement d’enclos de quelques mètres de côté, avec trois ou quatre enfants à chaque fois, sur toute la longueur de la nef. » En vingt-six ans, le couple a accueilli une trentaine d’enfants, Français, Chinois, Maliens, Ivoiriens, encore en couches-culottes, ou déjà adolescents. Certains, placés en urgence, ne sont restés que quelques semaines. La brigade des mineurs sonnait parfois directement à leur porte avec un môme à la main. D’autres ont grandi dans leur appartement du 10e arrondissement et font désormais partie de cette famille à géométrie variable. Comme Teddy, 21 ans, ravie de raconter ses vacances dans la maison de campagne du couple, les balades dans les marais et les grandes tablées. « Ça n’a pas toujours été facile », prévient Évelyne. « Lorsqu’on devient assistant familial, on implique tous les siens. C’est impossible d’appréhender les problèmes et la souffrance de ces enfants, pas plus qu’on ne peut se prémunir de la douleur lorsqu’ils partent ». C’est un métier, mais comment le faire sans amour ? En 2016, 168 500 mineurs abandonnés ou retirés à des parents maltraitants par décision de justice ont été accueillis au sein de l’aide sociale à l’enfance. Ils sont hébergés dans des foyers ou, pour 73 000 d’entre eux, placés chez des assistants familiaux comme Évelyne et Bruno. Depuis la réforme de leur statut en 2005, les « assfam » (40 000 en 2012) sont considérés comme des travailleurs sociaux, au même titre que les éducateurs et les psychologues de l’Aide sociale à l’enfance (Ase). Ils suivent une formation obligatoire de 300 heures et passent un diplôme d’État. Leur mission : « Accompagner les enfants dans leur développement et leur offrir un cadre sécurisant. On les élève comme on a élevé les nôtres, mais ce ne sont pas les nôtres. À tout moment, ils peuvent retourner vivre chez leurs parents », résume Bruno. Leur rémunération varie en fonction des départements qui les emploient : entre 900 € et 1 200 € net pour un enfant auxquels s’ajoutent des indemnités journalières, des primes pour l’habillement, Noël et la rentrée scolaire. En moyenne, pour l’accueil de deux enfants, une assistante familiale sera donc payée environ 3 200 € dans les Hauts-de-Seine et 2 300 € dans le Pas-de-Calais. À ces familles professionnelles, l’Ase répète de ne surtout pas s’attacher aux enfants. Une injonction qui laisse Bruno dubitatif : « C’est un métier, mais je ne vois pas comment on pourrait le faire sans amour. » « C’est absurde, on vit chez eux, c’est normal de s’attacher », lâche Jessica*, 19 ans. Placée depuis qu’elle a trois mois dans une famille d’accueil du Nord, la jeune femme en a été brutalement retirée à 14 ans pour être envoyée en foyer. « Ça a été la descente aux enfers. Je fuguais, je ne mangeais plus, je me scarifiais. Ils m’ont internée je ne sais pas combien de fois », raconte-t-elle. « Avec ma famille d’accueil, on s’est battus pendant deux ans pour que je puisse retourner chez eux. » Jessica a finalement retrouvé son « papy et sa mamie ». Cette année, elle prépare son bac pro et prévoit déjà de passer les concours pour devenir éducatrice spécialisée : « Une revanche. » « Dans ma famille d’accueil, je me suis tout de suite senti aimé. Elle m’a élevé comme son fils pendant plus de dix ans. On ne devrait pas avoir honte de ça ! Sans elle, je ne serais jamais devenu le jeune homme que je suis aujourd’hui », soutient Nicolas, 21 ans. Le jeune homme en question, qui a grandi à Cholet, en Vendée, se souvient des coups infligés par son beau-père et du jour où, à 10 ans, sa mère biologique l’a déposé en voiture devant le bureau des services sociaux. Puis du premier Noël avec sa famille d’accueil, et des mots tendres de « mamoune » qui ont vite eu raison de sa méfiance. « Moi, les éducs, les psys et tout, je ne peux pas les voir. Ils nous dictent notre vie. Ils me répétaient : “C’est pas ta maman !”, alors, je faisais très attention à l’appeler par son prénom pendant les rendez-vous. » D’autres n’ont pas échappé à la vigilance des inspecteurs de l’Ase. Siham Sabeur a été arrachée à son assistante familiale à l’âge de 10 ans, « après plusieurs “signalements” des éducs qui nous trouvaient trop attachées », explique cette journaliste de 33 ans. Éducateur spécialisé à Paris et auteur de Dans l’enfer des foyers (Flammarion), Lyes Louffok a vécu le même traumatisme. Lorsqu’il avait 4 ans, il a été retiré à sa « nounou » qui souhaitait déménager dans le sud de la France et aurait un peu trop insisté pour l’emmener avec elle. Trimbalés de foyers en foyers, Siham et Lyes ont connu le même déracinement et la même violence dans ce qu’ils appellent « les usines à monstres ». Les liens du sang avant tout Siham et Lyes ne partagent pas seulement une histoire commune, mais une profonde colère qu’ils ont transformée en combat pour faire entendre la parole des enfants placés. « La politique de protection de l’enfance suit des doctrines, analyse Lyes. Dans les années 1980, on plaçait à tout-va, au moindre “signalement”, quitte à provoquer des drames. Après la loi de 2007, sous l’influence des associations de familles cathos, ça a été radicalement l’inverse. On a privilégié le maintien à domicile encadré et, en cas de placement, l’autorité parentale a été renforcée. » Au quotidien, c’est un casse-tête pour les assistants familiaux. Sorties de classe, examens médicaux, inscriptions dans un club de sport doivent être validés par les parents, par l’intermédiaire d’un référent de l’Ase, pas toujours disponible, ou d’un juge, qui l’est encore moins. Même un simple rendez-vous chez le coiffeur peut s’avérer impossible si le parent s’y oppose. Et l’intérêt de l’enfant dans tout ça ? Privé de classe de neige, en l’absence de la signature de ses parents qui lui tapaient dessus. Les boules. « Cela signifie aussi pour les enfants placés d’être obligés de continuer à voir des gens qui les ont maltraités. De ne pas avoir le droit de s’attacher à sa famille d’accueil parce que l’Ase considère que cela nuit à la reconstruction du lien avec la famille biologique », complète Lyes. Il évoque sa propre histoire : l’impossibilité d’une relation avec sa mère atteinte de graves troubles psychiatriques, et la privation d’une famille aimante dans laquelle il aurait pu s’épanouir au nom d’une idéologie qui place les liens du sang au-dessus des liens affectifs. Quitte à exposer les enfants au pire : lors d’un week-end dans sa famille biologique, Jessica a été violée par le compagnon de sa mère. « Il n’y a plus jamais eu de week-ends mais des visites avec ma mère et un médiateur. À mes 16 ans, j’ai fait une demande pour arrêter. Ça a été refusé, mais je ne suis plus retournée aux rendez-vous », explique-t-elle. Avant d’ajouter : « Peut-être que pour certains dont les parents sont seulement dans une mauvaise passe, c’est important. Pour moi, c’était destructeur. » En 2014, deux sénatrices, Muguette Dini (UDI) et Michelle Meunier (PS), publient un rapport très critique sur « l’idéologie familialiste » de la politique de protection de l’enfance. Elles préconisent de « repositionner l’intérêt supérieur de l’enfant au centre du dispositif » de lui permettre de développer des liens stables avec sa famille d’accueil en facilitant les procédures de délaissement parental et d’adoption. Deux ans plus tard, la loi de mars 2016, impulsée par l’ex-ministre de l’Enfance, Laurence Rossignol, inscrit dans le droit la plupart des recommandations du rapport. « Pour la première fois, ce n’était pas une loi rédigée par des experts mais pensée à partir de l’expérience des principaux concernés. Pour chaque article, je peux vous raconter l’histoire de l’enfant qui l’a inspiré », se félicite Lyes qui a participé aux commissions de concertations. Il nuance aussitôt : « C’était un bon début mais tout a été stoppé net au changement de gouvernement. Il n’y a plus personne pour faire le trait d’union entre les départements et l’État, plus de partage politique. » Le ministère de l’Enfance a été noyé dans le vaste portefeuille d’Agnès Buzyn : Santé et Solidarités. Tout un symbole. Alors que, chaque jour, deux enfants meurent sous les coups de leurs parents. Sabine*, assistante familiale depuis sept ans, constate que la nouvelle de cette réforme n’est pas encore parvenue jusqu’aux services de l’aide sociale des Pyrénées-Orientales. La fillette qu’elle a accueillie à l’âge de 3 mois n’a plus entendu parler de ses parents depuis des années. Les éducateurs auraient dû entamer une procédure de délaissement parental afin que la petite soit adoptée. « J’ai tâté discrètement le terrain auprès de son éduc mais il n’en savait rien. Je ne peux pas prendre le risque de lui dire qu’avec mon mari on est prêts à l’adopter. On nous reprocherait d’être “trop attachés” et on nous la retirerait. Alors, on attend…», confie Sabine. Des Thénardier, ça existe aussi Toutes les histoires d’accueil ne sont malheureusement pas faites que de tendresses et de mots doux. Les Thénardier ne hantent pas que les pages de Victor Hugo. Les témoignages d’anciens enfants placés sont peuplés de vieilles peaux acariâtres qui vous filent des coups de balai et des compotes périmées, de nuits passées dans des draps trempés d’urine à redouter l’arrivée du petit jour, de conjoints pas nets, dont on redoute le pas lourd dans les escaliers, qui offrent des bonbons à l’anis pour vous peloter la poitrine. « Ils faisaient ça pour l’argent. Ils détournaient les indemnités de vêture pour acheter des habits à leur fille qui faisait la même taille que moi. On n’avait jamais un câlin, que des humiliations », raconte Anne-Sophie*, 33 ans. « Elle nous enfermait à clé dans nos chambres quand on rentrait de l’école. Pour nous empêcher de faire pipi au lit, elle nous interdisait de boire le soir. Plus tard, quand j’ai grandi, son mari me faisait des avances sexuelles. À l’époque, je n’ai rien osé dire. J’avais subi des attouchements de la part de mon beau-père alors je me suis dit que si je racontais ça en plus, on ne me croirait pas », déplore Élodie, 31 ans. En janvier, en Seine-et-Marne, un assistant familial, « poursuivi pour avoir forcé trois jeunes qu’il hébergeait à le caresser des chevilles aux cuisses avec une cravache sous peine d’être privés de jeux vidéo », relate Le Parisien, est condamné à un an de prison pour violences. En mars, un autre est écroué, soupçonné d’agressions sexuelles et de viols sur plusieurs mineurs, aujourd’hui adultes. Les faits remonteraient à 2006. Depuis les lois de décentralisation dans les années 1980, la responsabilité de la protection de l’enfance a été transférée aux conseils généraux, chargés de recruter les assistants familiaux, d’assurer leur formation, leur suivi et celui des enfants qu’ils leur confient. C’est là que le bât blesse. « Ma famille d’accueil avait de l’expérience, donc plus personne ne prenait le temps de passer me voir. Pendant longtemps je n’ai même pas eu d’éduc référent. Heureusement que ça s’est plutôt bien passé pour moi, mais en discutant avec d’autres anciens, ce n’est pas toujours le cas », remarque Myriam*, 26 ans, originaire du Tarn. De l’avis des assfam comme des anciens enfants placés, un suivi plus régulier permettrait d’éviter des catastrophes mais, ils en ont conscience, les moyens manquent. Les travailleurs sociaux, rarement remplacés en cas d’absence, se démènent avec une cinquantaine de dossiers. Quant aux psychologues, ils ont le plus grand mal à faire entrer dans leur agenda un rendez-vous mensuel pour chacun des 150 enfants qu’ils devraient accompagner. En Seine-et-Marne, onze services de protection de l’enfance sur quatorze se sont mis en grève en octobre : ils demandent une amélioration des conditions de travail et alertent sur les risques pour les enfants. Assistantes demandent assistance Si les pratiques varient considérablement d’un département à l’autre, d’un service à l’autre, c’est d’une même voix que les assistantes familiales déplorent l’isolement dont elles souffrent. « L’idée d’une équipe pédagogique pluridisciplinaire pour encadrer l’enfant, c’est très théorique. C’est nous qui gardons les enfants 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, mais on n’est pas conviées aux réunions avec les éducateurs et les psys. Ils nous prennent même un peu de haut parce qu’on n’a pas leurs diplômes », insiste Maryse, assistante familiale dans les Landes depuis dix ans. Maillon essentiel de la protection de l’enfance, elles ont le sentiment d’en être le maillon faible. « On a de lourdes responsabilités et on travaille sans filet », dénonce Manuela da Sousa, présidente de l’association Grandir Ensemble en Seine-et-Marne. Leur statut d’agent territorial en CDI est plus précaire qu’il y paraît. Quand aucun enfant ne leur est confié, elles ne touchent qu’une indemnité proche du montant du RSA et sont licenciées d’office au bout de quatre mois. « On ne bénéficie même pas de la présomption d’innocence !, s’indigne Manuela da Sousa. Au moindre signalement d’un parent, d’un travailleur social ou d’un enfant, on est d’emblée coupable. » Il arrive que les enfants mentent dans l’espoir de retourner chez leurs parents et qu’ils accusent à tort leur assistante familiale de les maltraiter. Il arrive que des parents mentent, par vengeance contre celle qu’ils rendent responsable du retrait de leurs enfants. Fabienne et son mari ont fait les frais de dénonciations calomnieuses de la part de la mère de deux fillettes dont ils avaient la garde. En janvier 2013, les enfants leur sont brusquement retirés. Le couple reste sans explications jusqu’en mai, date de leur convocation à la gendarmerie : « La maison a été fouillée, les ordinateurs saisis, on a été placés en garde à vue. Et là, les gendarmes nous ont parlé de viols en réunions sur les enfants, de pédopornographie, de choses horribles. On était devenus les pédophiles du village. » Après deux ans de cauchemar et le classement sans suite de l’affaire par le procureur, Fabienne a été indemnisée par le conseil général et a pu retrouver son travail. Non sans efforts. « Quand il y a des suspicions de maltraitance, voire pire, ça me semble évident de retirer immédiatement les enfants. Mais ensuite, on devrait être soutenus par notre employeur au lieu d’être virés avant même la fin de l’enquête. » Se sachant facilement licenciables, « certaines n’osent même pas parler des problèmes qu’elles rencontrent de peur de se montrer en échec face à leur employeur », constate Lyes qui milite également pour une amélioration de leurs conditions salariales, « dans l’intérêt des enfants, car une assistante familiale qui craque peut devenir maltraitante avec les enfants ». C’est bien souvent après leur premier accueil que les assistantes familiales réalisent l’ampleur de la souffrance des enfants qui leur sont confiés. « On ne peut pas s’imaginer à quel point des enfants peuvent être brisés déjà très jeunes, reconnaît Sabine. J’ai eu des triplés massacrés par leurs parents, une petite qui faisait l’exorciste sur son lit… On n’est pas suffisamment formés pour anticiper ces situations. » De fait, le premier placement survient après seulement soixante heures d’une formation qui ne les prépare en aucun cas à s’occuper d’enfants atteints d’handicaps ou de pathologies psychiatriques. Faute de structures adaptées, comme les instituts médicaux-éducatifs, l’aide sociale s’en remet pourtant aux familles d’accueil. « Je sais qu’elles risquent d’être totalement larguées mais, chez nous dans la Nièvre, on n’a pas d’autre solution », confie une éducatrice. « J’en vois qui sont à bout. Il n’y a même pas de place dans les établissements d’accueil de jour pour les décharger un peu. » À Paris, des groupes de parole pour les assistants, encadrés par des psychologues extérieurs au service, constituent une soupape de décompression salvatrice, d’après les principaux intéressés. Ailleurs, le plus souvent, c’est l’oreille d’un psy de l’Ase qui leur est proposée. « Il n’y a rien de plus difficile que d’éduquer des enfants, surtout lorsqu’on travaille à domicile. C’est très dur de prendre du recul ! Mais allez dire au psy de votre service que vous n’en pouvez plus du gamin. Vous perdez votre boulot directement », s’esclaffe Zorah Viola qui a pris sa retraite après trente ans de bons et loyaux services. « Au tout début, on m’a confié un petit beau comme un cœur mais absolument terrifiant. Il ne pleurait pas, il ne souriait pas, il avait le regard vide. Ça me bouleversait. L’assistante sociale me rassurait gentiment, mais elle ne savait pas quoi faire non plus. J’étais tellement désemparée que j’ai failli arrêter. » Finalement, elle s’est payé une thérapie. « Même si on n’a pas eu de gros problèmes dans sa vie, pour faire ce métier, on devrait toutes nettoyer notre merde avant de nous occuper de celle des autres. Pardonnez l’expression. » Dans son livre De famille à tribu (édité chez L’Harmattan), elle raconte sans langue de bois les angoisses, les échecs comme les moments de grâce, les soirées à conter des histoires et les virées en bateau avec sa tribu. « Quand ils reviennent me voir, qu’ils sont devenus des adultes bien dans leur peau, c’est un bonheur incroyable », se réjouit Zorah. Teddy, l’ancienne hébergée d’Évelyne et Bruno, est devenue animatrice dans une école maternelle et attend un bébé pour le mois d’avril. Avec sa « tata », elle cause langes et biberons. « Je lui fais confiance, c’est une pro », sourit la future maman. Elle a déjà prévu de leur rendre visite l’été prochain, avec son bébé. PARTAGEZ CET ARTICLE" Familles d’accueil : comment élever sans aimer ? 1 "Société n°78 Vol de vies Par Patrick Pelloux, septembre 2018 En ce mois d’août caniculaire, nous arrivons dans l’appartement de Marie, après cinq étages sans ascenseur. L’immeuble est sans prétention, dans ce quartier parisien où la rue reste animée grâce à ses commerces et à ses cafés. C’est la concierge qui a alerté les secours car Marie ne répond plus depuis deux jours. D’habitude, elle descend tôt le matin pour faire ses courses puis boire son café chez André, le troquet d’en face, en lisant Le Parisien. Le temps jusqu’à 11 heures avec les copines et les copains de boire un petit blanc avant de remonter sa montagne pour être chez elle comme depuis plus de quarante ans. En entrant, le silence est lourd, pesant. Tout est rangé, propre, les objets prêts pour un défilé militaire ! Le petit couloir ouvre à droite sur une minuscule cuisine et à gauche sur un salon riquiqui. Au fond à droite, une mini salle de bains et à gauche la chambre avec un grand lit où elle est allongée dans une robe qui a dû être jolie dans les années 60. C’est son univers. Sur le mur et les meubles, des photos plus ou moins jaunies retracent les moments de joie figés dans le temps, des sourires que nous ne comprenons pas plus que cela. Elle ne bouge pas et nous ne faisons rien pour changer la position qu’elle a choisie. Marie a tout établi avec précision : sa mort devait être aussi impeccable que sa vie. Comme une vérité pure, une grandeur : elle a renoncé. La concierge qui sait tout, même ce qu’elle ne devrait pas, raconte que son mari est mort d’un cancer il y a deux ans et que, depuis, elle s’ennuyait de son amour. La solitude a fait le reste car ses enfants et sa famille sont si loin. À 68 ans et avec une santé apparemment solide, il y avait une fracture dans sa vie, impossible à consolider. Elle a bouffé en une fois son traitement pour un mois. Le suicide chez les personnes dites âgées est un phénomène de plus en plus fréquent. Comment pourrait-il en être autrement ? Vieillir est une lutte contre l’oppression de la société qui nous veut parfait, tout le temps et partout. Le handicap est mal vu, la maladie est comme une défaillance, la pathologie mentale comme une anomalie. Marie, elle, ne peut pas vous le dire, mais ça se sent, elle a tenu sa vie avec une grandeur incroyable, respectant les règles de cette société qui opprime avec la baisse du pouvoir d’achat des retraités. Sous l’ère Macron, pas facile de grandir, de vieillir ou de ne pas être parfait. Mais qu’est-ce que cela veut dire ? En signant le papier du certificat de décès, j’ai mis comme le mot fin à l’univers de Marie, à son histoire, ses passions, ses goûts, ses souvenirs… Qui va se soucier de savoir pourquoi nous sommes arrivés à un tel degré d’oppression, de violence entre les êtres avec un pouvoir politique auquel on ne peut plus croire car lui-même ne croit plus en l’humanité ? PARTAGEZ CET ARTICLE" Vol de vies 1 "Société n°72 Les cinémas victimes du Grand Paris Par Jean-Jacques Rue, février 2018 Les appétits des groupes de distributeurs de films s’aiguisent pour racheter les dernières salles classées art et essai de banlieue. Les salles de cinéma d’art et d’essai ont eu leurs Trente Glorieuses, notamment en banlieue parisienne. Boostées par des élus courageux – souvent communistes mais pas seulement – qui croyaient aux vertus de l’éducation populaire par le cinéma, soutenues au début de l’ère Mitterrand par une politique culturelle intelligente, des salles emblématiques publiques ou associatives  ont vu le jour  ou se sont développées : le Ciné 104 à Pantin, le Méliès à Montreuil, l’Utopia à Saint-Ouen-l’Aumône et bien d’autres. Mais voilà : à la fin des années 2000, l’ambiance est au désinvestissement, aux recettes ultralibérales, et nombre de salles financées par les collectivités voient ce soutien s’étioler. Parallèlement, les grands opérateurs de multiplexes qui arrivent à saturation sur les cinémas déjà construits dans les zones commerciales des périphéries des villes convoitent de nouveaux espaces et lancent une offensive tous azimuts. Récemment,  le Ciné Ville de Conflans-Sainte-Honorine tué par le Pathé voisin, lâché par sa municipalité, vient de fermer ses portes. Dans le monde de Macron et de ses amis, rien de plus normal… Ce qui l’est moins, c’est quand des élus locaux de tous bords politiques se tirent sciemment une balle dans le pied ou plutôt dans le dos de leurs propres cinémas. Ainsi, le maire de Beaumont-sur-Oise, qui a un cinéma municipal dans sa commune, a voté en Commission départementale pour l’installation du multiplexe Mégarama à Chambly, à 10 minutes en voiture de sa ville. Un mastodonte qui a déjà flingué le cinéma historique de L’Isle-Adam, actuellement en redressement judiciaire. Dans le cadre du développement du Grand Paris, où sont envisagés de nombreux projets urbains, il est étonnant de voir à quel point les élus locaux se précipitent pour mettre tous leurs œufs dans le panier des opérateurs privés. Exemple effarant : Argenteuil. Certes, on attend peu de son maire Georges Mothron, tristement célèbre pour la polémique du spray anti-SDF dans sa ville et pour avoir fait censurer un film pro Mariage pour tous et un autre, palestinien, dans son cinéma municipal. Désormais, il sera aussi connu pour avoir saboté ses propres institutions culturelles. Lancé sous sa mandature, le Figuier blanc, splendide espace culturel dont le coût est évalué à 15 millions d’euros, se voit menacé par son propre initiateur. Mothron vient de lancer un vaste projet urbain en bord de Seine d’un multiplexe de huit salles à quelques encablures, confié au groupe Étoile, un groupe qui a la cote, concurrent à Paris des MK2, malheureusement connu aussi pour son Étoile Lilas qui a contribué à assécher les salles des communes avoisinantes tout en passant en quelques années, malgré les promesses, de l’art et essai aux films avec Christian Clavier. Étoile Cinémas réussit même à convaincre les mairies communistes. À Saint-Denis, dans une étonnante collaboration public/privé, la mythique salle de l’Écran s’apprête à collaborer avec Étoile Cinémas pour la création d’un miniplexe dans le quartier Carrefour Pleyel, dans la dynamique des installations olympiques. Dans les années 70, la grande distribution, qui implantait partout des hypermarchés, défendait la complémentarité avec les petits commerçants de centre-ville. Depuis, les cœurs de villes moyennes se désertifient… Quant à la culture que les opérateurs de multiplexes prétendent intégrer dans leurs projets Grand Paris, on sait que les promesses de ceux qui veulent avant tout générer du bénéfice n’engagent que ceux qui y croient. PARTAGEZ CET ARTICLE" Les cinémas victimes du Grand Paris 1 "Société n°76 La stratégie du flou provoque la colère des ouvriers Par Kate Entringer, juin 2018 En Gironde, près de 1 000 ouvriers de Ford attendent de savoir à quelle sauce ils vont être mangés. Le constructeur a annoncé qu’il stoppait les investissements sur le site sans préciser s’il allait le vendre ou le fermer. Un scandale d’autant plus choquant que, depuis cinq ans, il a empoché plusieurs millions de subventions publiques. « Cette usine a été une des plus grandes de la région et elle va fermer en silence », lâche un ouvrier en pointant du doigt l’immense bâtiment jaune poussin qui abrite, depuis 1973, l’usine du géant américain Ford en France. Cette usine, c’est aussi celle où travaille Philippe Poutou, ancien candidat du NPA à la présidence et représentant syndical CGT. Porte-parole tout trouvé pour cette lutte, il dénonce l’indifférence du groupe : « On voit comment une multinationale peut se gaver avec l’argent public et se barrer, comme ça. » En février dernier, Ford Aquitaine Industries (FAI), qui accumule les bénéfices, annonce sa décision de ne plus investir dans le site de production de leviers de vitesse automatiques de Blanquefort (Gironde). Les 911 salariés risquent de se retrouver sur le carreau. En 2013, FAI avait signé un accord quinquennal avec l’État qui a pris fin le 24 mai. Le groupe s’engageait à garder tous les salariés contre le versement d’aides publiques de 12,5 millions d’euros. Plutôt 50 millions, estiment les syndicats. En mars, Ford a assuré, dans son jargon technique, des projections de volumes de production « saines jusqu’au cours de 2019 ». En ajoutant : « Bien que cela dépende de la demande du marché », laissant ainsi les ouvriers dans l’incertitude la plus totale. 2019, et après ? « On sait qu’on aura le logo Ford sur la fiche de paie au moins jusqu’en 2019. Mais après, est-ce qu’on aura encore une fiche de paie ? » Pour Jean-Christophe, entré à 17 ans en 1986 comme stagiaire maintenance, l’usine, c’est une histoire de famille. « Mon père a bossé ici pendant trente-deux ans, ma mère quinze, mon frère et mon cousin y travaillent aussi. À l’époque, c’était une politique voulue par Ford. On embauchait la famille. Comme ça, si le fils faisait le con, on pouvait aller voir le père. Avant, c’était une très bonne boîte. » Ford va-t-il chercher un remplaçant ? Mettre la clé sous la porte ? Si oui, avec ou sans chèque pour les salariés ? « C’est une stratégie de Ford pour laisser un espoir aux ouvriers », explique la CGT. Un flou qui étouffe toute tentative de lutte sociale. Après trente-quatre ans de boîte, Maria ne voit pas plus d’avenir : « Si c’est pour aller laver le cul des vieux, c’est sans moi. C’est tout ce qu’il y a comme boulot aujourd’hui. On est dégoûtés de ce que Ford nous fait subir. Dégoûtés ! » Son conjoint travaille également sur place : « C’est deux salaires qu’on risque de perdre d’un coup. » Sophie, secrétaire administrative, est entrée au comité d’entreprise il y a vingt-quatre ans : « J’ai connu l’époque où il y avait 3 600 ouvriers et une immense file d’attente devant le CE, à tel point qu’on n’avait pas le temps de déjeuner. Là, c’est l’hécatombe. Et depuis l’annonce, les gens ne prévoient plus rien. C’est la première fois depuis des années qu’on ne part pas en vacances. » Son mari, 50 ans, travaille au service des douanes de l’usine. Avec une maison à payer, des enfants à élever, ils ne veulent prendre aucun risque : « On a déjà commencé à envoyer des CV. Le premier des deux qui trouve un job, il le prend. Certains espèrent du pognon, mais je suis sûre qu’il n’y en aura pas. » Thierry, cariste de 52 ans, trente-deux ans de boîte, précise qu’il n’est pas fataliste, il voudrait simplement que Ford respecte les ouvriers. « Si on a un repreneur, on sera obligés de suivre. On devrait être libres de partir et qu’ils nous indemnisent. Cette situation est pesante, les familles ne vont pas bien. Je le vois tous les jours. » « Quel repreneur voudra de nous ? » se demande Philippe en faisant référence à ses 50 ans. La pyramide des âges n’est pas en leur faveur. Plus de la moitié d’entre eux ont entre 50 et 63 ans et pour les plus jeunes, comptez la quarantaine bien sonnée. Car il n’y a pas eu d’embauches significatives depuis dix-sept ans, ce qui a entraîné progressivement le vieillissement des troupes. Éric aussi se prépare, il a passé ses permis de cariste et a fait une demande de financement pour le permis poids lourd « pour avoir au moins ça ». Arrivé chez Ford en 1983, il évoque son parcours jalonné de nombreuses batailles. « Je travaillais en trois-huit ; un jour, mon gamin a eu 12 ans et j’ai réalisé que je ne l’avais pas vu grandir. À la naissance de ma fille, j’ai voulu faire différemment. J’ai demandé un congé paternité qui m’a été refusé. J’ai bossé tout au long de ma carrière, mais je n’ai pas évolué. » Les syndicats affaiblis Et les syndicats dans tout ça ? Pour Éric, il y en a trop et ils n’arrivent pas à s’accorder. « Je ne joue pas mon avenir sur un syndicat. » Avec l’arrêt des embauches, les adhésions ont fondu au rythme des départs à la retraite. Les chiffres sont bas – 40 pour la CGT majoritaire, FO a préféré ne pas les communiquer – mais la participation aux élections syndicales atteint 70 %. « Ils nous font confiance », résume Gilles Lambersend, secrétaire du CE à la CGT. « Mais on ne peut rien faire sans eux. » Gilles, lui aussi, dénonce le silence du constructeur comme une technique pour affaiblir les mobilisations. Au lendemain de l’annonce de Ford, plusieurs actions de blocages, de débrayages et des manifestations ont été organisées. Mais ne sachant pas à quelle sauce ils allaient être mangés, les ouvriers ont repris le boulot. Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, accompagnait Macron aux États-Unis en avril. Après avoir mis en place un « groupe de travail restreint » pour « maintenir l’activité » sur le site, il pensait pouvoir rencontrer les grands patrons de Ford. Ses espoirs ont été douchés. « Ford n’en a rien à faire du gouvernement », constatent plusieurs ouvriers. Le 16 mai, les salariés de FAI étaient conviés à la projection d’En guerre au cinéma Utopia de Bordeaux. Le film de Stéphane Brizé retrace le combat d’ouvriers contre la fermeture de leur usine, avec Vincent Lindon en tête d’affiche. Tonnerre d’applaudissements lorsque les ouvriers, après une réunion intersyndicale avec la direction, décident de secouer la voiture du big boss. Beaucoup de similitudes avec leur situation, mais aussi avec celle de centaines d’ouvriers qui continuent de perdre leurs emplois. On voudrait laisser le « vieux monde » crever en silence mais il bouge encore, tant bien que mal. PARTAGEZ CET ARTICLE" La stratégie du flou provoque la colère des ouvriers 1 "#NuitDebout Les CRS bloquent une manifestation étudiante à Paris Par La Rédaction, avril 2016 Les lycéens et les étudiants qui avaient prévu de manifester contre le projet de loi travail cet après-midi entre Stalingrad et Place de la Bastille ont été bloqués à mi-parcours, place de la République. Yohan, 25 ans, étudiant à Paris 12, était sur place. « Les CRS nous avait déjà encerclé pendant une heure et demi au début de la manifestation à Stalingrad. D’autres organisations syndicales sont arrivées en début d’après-midi et nous ont aidé à forcer le passage ». Un chic type ce CRS…. #Manif14Avril pic.twitter.com/q8TNSzQYkE — Juste1Question (@juste1question_) 14 avril 2016 Le cortège se dirige ensuite vers République, sous escorte des forces de l’ordre, suivant l’itinéraire prévu. L’ambiance est électrique. « Quand on est arrivés, il y avait déjà vingt paniers à salade et des dizaines de camions de police dans les rues adjacentes. Visiblement ils nous attendaient », suggère le jeune homme. La situation dégénère rapidement. « On s’est fait gazés, ils ont envoyé des grenades assourdissantes. J’ai vu une fille se faire attraper par les cheveux par un flic, comme ça, gratuitement, d’autres se prendre des coups de matraques ». Des participants rapportent également l’usage de Flash-Ball. À 16 heures, la place de la République est entièrement encerclée par les CRS. Les manifestants n’iront pas plus loin. Pourtant d’après l’UNEF, le parcours de la manifestation avait été dument déposé après de la préfecture. Alors donc, comme ça, on a plus le droit de manifester ? Place de la République, « retour au calme » PARTAGEZ CET ARTICLE" Les CRS bloquent une manifestation étudiante à Paris 1 "Société n°81 COP24 : une grand-messe pas forcément inutile Par Antoine Lopez, décembre 2018 Est-ce que les Cop servent à quelque chose ? À première vue, non. Bien sûr, les résistances sont énormes et les moyens mis en œuvre très insuffisants, mais ces réunions mettent un coup de projecteur sur des retours d’expérience parfois positifs. Les grands oiseaux de proie que sont les chefs d’État se rassemblent chaque année en décembre en un point du globe. Leur migration saisonnière attire les scientifiques, la société civile et d’autres oiseaux de proie qui s’entendent en général bien avec les premiers : les grandes entreprises. Leur long conciliabule d’une dizaine de jours accouche toujours d’un grand pas pour eux et d’une minuscule avancée pour l’humanité. L’affaire est l’objet de commentaires, d’analyses, de déclarations et autres tribunes. Pendant ce temps, le thermomètre climatique grimpe. C’est au tour de Katowice, en Pologne, d’accueillir ce conclave annuel mondial sur le climat, appelé communément « COP » (conférence des parties signataires de la Convention climat de l’Onu). Passé l’aveu du crime climatique collectif à la Cop21 (Paris, 2015), les Cop sont entrées dans le dur des négociations au sens où les États ne tergiversent plus sur les responsabilités des uns et des autres dans la pollution mondiale mais chipotent sur la hauteur de la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) et sur le montant des chèques. Rappelons que pour se donner 50 % de chances de rester sous les 2 °C, l’humanité ne doit pas émettre plus de 200 à 240 gigatonnes de dioxyde carbone. Elle en émet 40 Gt par an… Donc, à ce rythme, on arrivera à +2 ° C dans cinq ou six ans et non en 2100, horizon que se fixait le Giec au début de ses calculs. À première vue, on se dit que les Cop ne servent à rien. C’est faux. Les chiffres d’émissions cachent l’augmentation de la population mondiale et l’élévation du niveau de vie des pays pauvres. Sans les Cop ce serait pire. Il faut d’une part que les pays riches émettent beaucoup moins, d’autre part que les pays pauvres se développent sur un mode écologique. Là sont les enjeux des COP avec, compte tenu des rapaces assemblés, des intérêts géopolitiques et économiques qui font obstacle à l’avenir. Au menu de la Cop24, trois points principaux : le mode d’emploi de l’accord de Paris, le financement des actions de réduction d’émissions et d’adaptation au réchauffement, les dommages et intérêts des dégâts climatiques. […] La suite est à lire dans le numéro de décembre 2018 de Siné Mensuel PARTAGEZ CET ARTICLE" COP24 : une grand-messe pas forcément inutile 1 "Société n°70 Chasse : on achève bien les passereaux Par Blandine Flipo, décembre 2017 Youpi ! Nicolas Hulot a sauvé les ortolans. Mais pas sûr que ce sauvetage change grand-chose à la chute vertigineuse de la population de passereaux en France. Ah, ils font moins les malins, les bouffeurs d’ortolans ! En août dernier, Nicolas Hulot a tapé du poing sur la table, et mis fin à la « tolérance » coupable de l’État vis-à-vis du braconnage du bruant ortolan. Il faut dire qu’il était un peu obligé : après un coup de semonce, la Commission européenne était sur le point de traduire la France en justice pour défaut de protection de ce petit oiseau chanteur. Ce qu’elle a finalement renoncé à faire le 15 novembre. Et la Ligue pour la protection des oiseaux d’applaudir ! Depuis des décennies, cette association se bat pour empêcher le dégommage de l’ortolan qui, pour son malheur, passe chaque année au-dessus des Landes sur le chemin de sa migration. Le fondateur de la LPO, Allain Bougrain-Dubourg, s’est même reçu un coup de pelle de la part d’un de ces braconniers en slip en tentant de sauver ces piafs. Noyé dans du cognac, puis cuit à l’étouffée, l’ortolan est, paraît-il, exquis. Exquis, peut-être, mais interdit à la consommation. Désormais, les braconniers sont traduits en justice. Et grâce à Hulot, le préfet des Landes n’a plus l’ombre d’une complaisance envers eux… Ortolan 1, braconniers 0 ! Il était temps : selon les chiffres du Museum d’histoire naturelle, la population de bruant ortolan a chuté de 88 % depuis les années 80. Les passereaux en général sont d’ailleurs mal barrés : depuis dix ans, le moineau friquet a perdu 60 % de ses effectifs, le verdier un tiers… En octobre dernier, onze Landais sont passés en cour d’appel pour avoir braconné de l’ortolan. En première instance, ils ont été condamnés à 1 000 euros d’amende chacun, et se sont vu retirer leur permis de chasse. Or si la cour d’appel de Pau a bien confirmé les amendes (pas très cher payé vu qu’un ortolan, ça rapporte 150 euros et qu’ils n’en avaient pas pris qu’un, comme on l’imagine), en revanche, elle n’a pas confirmé leur retrait de permis de chasse. Et leur avocat de se réjouir car, selon lui, « c’est le seul loisir qu’il leur reste, à ces petits vieux »… Bouh ! Les « petits vieux » vont donc surtout pouvoir continuer, en toute légalité, à poser leurs pièges dans les champs pour choper des alouettes en septembre. Interrogé par Siné Mensuel, le directeur de la LPO, Yves Verilhac soupire : « Dans les Landes, on estime que 250 000 pinsons sont braconnés par an sous couvert de chasse à l’alouette. En Paca, on piège les grives avec de la glu ; ailleurs, les merles sont étranglés au collet…  » Charmant. Mais preuve que tout va bien dans le meilleur des mondes : les 7 et 8 février prochains, le lycée agricole de Melle (79) organise un intéressant colloque intitulé « Agriculture et biodiversité en Nouvelle-Aquitaine », sponsorisé par la région. Or le président de la chambre régionale appelé à y causer biodiversité n’est autre que Dominique Graciet, condamné par le tribunal de Dax le 13 avril dernier… pour braconnage à l’ortolan. La relève est assurée : les passereaux vont y passer ! PARTAGEZ CET ARTICLE" Chasse : on achève bien les passereaux 1 "Société Trauma colonial : les Français face à leur devoir de mémoire Par Thierry Leclère, juin 2019 La France aimerait effacer son passé colonial, se dispenser du devoir de mémoire. Mais le passé appartient à l’histoire et on ne fera pas indéfiniment l’économie de ce travail. Avec l’Algérie en particulier. Le sparadrap du capitaine Haddock dans L’Affaire Tournesol, vous vous souvenez ? Le running gag du papier collant dont on n’arrive pas à se débarrasser et qu’on colle sur le voisin, qui le refourgue au voisin, qui…, etc. La guerre d’Algérie – et sa matrice, la colonisation –, c’est le sparadrap de la République française. Plus de cinquante ans que cette histoire colle au dos de « Madame-la-France », comme disent les chibanis, les vieux immigrés de Barbès ou de la Cannebière. Pas besoin d’être fils ou fille de pied-noir, de harki, d’appelé, de militaire de carrière, d’être d’une famille Algérie française ou descendant de la deuxième, troisième ou quatrième génération. Le trauma colonial, c’est l’affaire de tous les Français. Et en 2019, il couve comme un vieux volcan jamais éteint. C’est ce que nous rappelle un livre formidable d’intelligence sorti dans la discrétion à la fin de l’année dernière, signé Karima Lazali. Cette psychologue et psychanalyste qui exerce aussi bien en France, dans son cabinet de Levallois-Perret, qu’à Alger, a axé son enquête sur « les effets psychiques et politiques contemporains de l’oppression coloniale » en privilégiant le terrain algérien. Mais dans son étude, Le Trauma colonial(1), elle livre en fait son expérience de clinicienne qui sonde aussi la psyché française. Le trauma colonial persistant dans la France contemporaine est pour elle une évidence : « La passion “Algérie” continue de hanter le politique » et de travailler la France, consciemment ou inconsciemment. Comment et où voit-elle cette mémoire ronger la société ? Chez ses patients, tout simplement : « La troisième génération postcoloniale vivant en France, par exemple, se dit encombrée par une histoire coloniale vécue souvent au niveau des grands-parents impliqués dans la colonisation ou la guerre d’indépendance en Algérie dont ils savent très peu de choses. » Ces Français d’origine algérienne sont pris dans une histoire « qu’ils n’ont pas connue et qui, le plus souvent, leur a été transmise dans un épais silence ». Le silence, c’est bien souvent la constante de toutes ces mémoires fragmentées et opposées autour de l’Algérie. Prenez l’acteur et metteur en scène Daniel Mesguich, né à Alger dix ans avant l’indépendance : « La guerre d’Algérie en moi n’est qu’un grand trou. Ou plutôt, une suite, une symphonie de trous. Des trous de toutes natures, superposés, tuilés ou brochés l’un dans l’autre… D’une manière générale, elle manque à ma mémoire… »(2) […] La suite est à lire dans le numéro de juin 2019 de Siné Mensuel (1) Le Trauma colonial, de Karima Lazali, éd. La Découverte. (2) Une enfance dans la guerre. Algérie 1954-1962, textes recueillis par Leïla Sebbar, éd. Bleu autour, 2016. PARTAGEZ CET ARTICLE" Trauma colonial : les Français face à leur devoir de mémoire 1 "Société n°84 Collapsologie : Vive la fin du monde ! Par Laure Noualhat, mars 2019 Les collapsologues se multiplient, se parlent, se draguent, boivent des coups pour ne pas pleurer. Avec la grande catastrophe climatique qui approche, un nouveau concept est né la collapsologie, soit l’étude de l’effondrement de notre civilisation à venir (bientôt). Avec pour objectif de trouver, grâce à la raison et à l’intuition, des façons d’y survivre sans s’emmerder. À force de l’avoir lue, vue, anticipée, cauchemardée, fantasmée, la voilà notre petite fin du monde ! L’effondrement de la société thermo-industrielle a désormais une science transdisciplinaire, la collapsologie, qui a de plus en plus d’adeptes. « Cela s’est accéléré depuis l’été 2018 », signale Pablo Servigne, l’un des théoriciens du mouvement. Pourquoi cet été ? Un Hulot qui démissionne, une canicule, un Édouard Philippe avouant que cela « l’obsédait ». La « collapso » est entrée dans le langage courant… C’est tellement hype que ça devient limite cool d’être un « effondriste ». Et puis ça permet de relativiser pas mal de choses. Ramenés à la fin de notre civilisation, l’oubli d’un anniversaire, des chaussettes dépareillées et même un petit cancer du sein, c’est de la roupie de sansonnet. Oui, tout va se péter la gueule mais on ne va pas en faire une jaunisse, d’autant qu’on ne sait pas quand ce sera, ni à quoi ça ressemblera… Tout ce qu’on sait, c’est qu’il est trop tard pour sauver le monde tel que nous le connaissons. Ce qui est plutôt une bonne nouvelle. « On ne va pas faire la gueule en permanence », prévient Vincent Point, une des pierres angulaires de la planète collapso, « ce serait vide de sens ». Stratégies de survie. FAIRE CORPS D’abord, ne pas le vivre seul(e). Encore heureux qu’Internet marche encore car les réseaux sociaux agrègent des « effondristes » de toute contrée. Les groupes fleurissent : effondrement et résilience, effondrement et humour, effondrement et story-telling, collapsologie heureuse, etc. Les membres partagent leurs moments « OMG » (le fameux Oh ! My god !, quand l’effroi saisit tout). Et puis sortent se taper des cuites dans le réel. Le 31 décembre, ils étaient 60 dans un bled du Maine-et-Loire entre deux coups à boire et un chantier permaculture. « Il y avait de tout : du punk zadiste à l’entrepreneur en intelligence artificielle », raconte Vincent. Une certitude les réunit : avoir capté que la fête est finie. « Il y a une vraie joie à se retrouver entre personnes qui savent, explique Servigne, ça rigole beaucoup et c’est plutôt sain, mais ce n’est qu’une étape, il y des montagnes russes d’émotions à gérer. » AIMER UNE DERNIèRE FOIS Beaucoup de couples « mixtes » se fendent à la hache du réel, les collapsos célibataires sont donc légion : entre un(e) collapso et un être « normal », le courant ne passe plus très longtemps. Le premier est obsédé par ce qui vient, le second ne comprend pas – ou ignore – les affres du premier. Heureusement, le groupe Adopte un(e) collapso réunit environ 1 500 échoués du collapse en quête d’amour, d’eau fraîche et de permaculture. Un peu comme sur un Tinder de niche, il y a du chercheur, du psy, du permaculteur, du journaliste, de la prof de SVT, de la photographe… Forcément, il arrive que ça matche. Flora va donc quitter Paris après avoir rencontré l’amûr dans le Cantal. Tandis qu’Hannah Lyse parcourt la France en camion en distribuant des hugs (des calins) à qui veut. S’INFORMER JUSQU’À LA LIE Dans les groupes Adrastia et Transition 2030, c’est plutôt jus de crâne et courbes ascendantes : ça pense, ça réfléchit, ça confronte des études et requestionne des concepts. À croire que le collapso n’est pas câblé comme les autres. Quelle est la proportion de QI supérieurs à 200, d’Asperger ou de hauts potentiels ? Mystère. Tout comme cette question lancinante : pourquoi ça ne percole pas chez les autres et que la « mobilisation générale » n’est toujours pas décrétée ? BOIRE DES COUPS « Quand tu mets des humains ensemble, tu aboutis soit à des partis politiques, soit à des apéros », assure Pablo. Comme la collapsologie n’a rien à vendre, elle opte plutôt pour l’apéro. Dans le groupe Les pochetrons de l’apocalypse, on s’émeut de la fin de la bière (qui nécessite beaucoup d’eau pour sa production) ou de la résilience de la Chartreuse. Ce n’est pas un repère d’alcooliques mais d’hédonistes dipsomanes, nuance ! De timides apérocalypses s’organisent à Paris, Lyon, Bordeaux, Auxerre… Les pochetrons s’y rassemblent, choisissent de beaux flacons, ratent des conférences, jardinent et dorment où ils peuvent. Quant aux soirées « effondrement, shooters et dancefloor », elles font un tabac. Pensez donc : « À chaque mauvaise nouvelle, un shooter. » L’avantage, c’est que l’effondrement, celui de son réseau neuronal, est vécu en direct. L’EXODE Depuis que les collapsos sortent du bois, ils en cherchent. Forêt, terrain avec source, ferme à retaper, hameau à investir… ils visent une certaine autonomie, cherchent à fuir les métropoles – qui en cas de problèmes d’approvisionnement ne tiendraient pas trois jours. Le tout jeune groupe Renaissance s’est bâti sur ce thème. « Dans quelle région s’installer ? », « Quelles activités pour mon éco-lieu ? », « Que faire depuis Paris ? » Lors de réunions hebdomadaires en chaussettes et auberge espagnole, les participants livrent leurs désirs de fuite. Ça se solde par des post-it collés par terre, ce n’est pas grand-chose, mais ça libère. Plus concrètement, des visites d’éco-lieux s’organisent chaque semaine. JOUER Ceux qui ont eu le temps de digérer la pilule se distinguent par leur humour et leur détachement apaisé. « Comme on dit chez les Kennedy, on ne va pas se laisser abattre », répète-t-on en boucle. Les plus imaginatifs ont carrément organisé une Collapse Week cet hiver par -6°C. Le principe : tenir une semaine dans un monde effondré. Pour ça, on s’autorise 3 litres de flotte par jour, deux bûches, exit le pétrole, le charbon, le gaz (donc les briquets), on se déplace à cheval ou en vélo, et tout ce qu’on avale vient de moins de 20 km à la ronde. Y compris le mec d’un soir… On paie en monnaie locale – quand il y en a une – et on a droit au téléphone fixe de 17 à 20 heures seulement. « Ça permet de mesurer à quel point on est prêts… ou pas. » PARTAGEZ CET ARTICLE" Collapsologie : Vive la fin du monde ! 1 "Société n°51 Enquête : Comment le sang est devenu une marchandise Par Thierry Leclère, mars 2016 Le don du sang gratuit, basé sur le volontariat, et redistribué aux hôpitaux par un circuit public, c’est du passé ? Sans doute… mais les coups de canif ont déjà été portés contre le système « à la française ». Des profiteurs de tout poil s’y intéressent… un peu trop. Il y a la croyance populaire, bien enracinée : le service public du sang repose uniquement sur les Français, une armée de donateurs – plus d’un million et demi – qui irrigue tout le système de santé en France. Un système vertueux, « le meilleur du monde », lit-on parfois dans la presse, symbolisé par ces norias de camions s’arrêtant pour collecter sur le parvis de La Défense, dans les cours des usines ou sur les places de villages. Arrêt citoyen. Prélèvement, pause-sandwich. Tout va bien au paradis du don du sang, dans le meilleur des mondes solidaires. Voilà pour la légende. Qui n’est pas entièrement fausse, évidemment : on aurait même envie d’y croire. Mais après tout, le Petit Chaperon rouge a le droit aussi de penser qu’il n’y a pas de loup au fond des bois. Or le loup aux grandes oreilles existe. Il s’appelle le marché, ou « l’ouverture à la concurrence ». Depuis une bonne quinzaine d’années, sans faire de bruit, le privé croque à pleines dents des parts de marché, grignotant, morceau par morceau, le service public du sang. « Le processus de libéralisation du marché du sang est enclenché », clame, dans le désert, la sénatrice communiste de l’Isère, Annie David, l’une des rares parlementaires passionnées par le débat (1) . Le plasma, l’or rouge du XXIe siècle Sans que les Français y prennent garde, le sang – ou plutôt le plasma, sa partie la plus rentable – est devenu une marchandise. Pourquoi le plasma ? Ce liquide clair obtenu après avoir retiré du sang les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes a l’énorme propriété de contenir plus de 300 protéines différentes, d’un intérêt thérapeutique majeur. « Le plasma, c’est déjà de l’or et il prendra encore plus de valeur dans les années à venir avec les nouvelles découvertes de la médecine », explique Roger Praile, le président de la Fédération française pour le don de sang bénévole qui regroupe quelque 2 850 associations en France et plus de 700 000 donneurs. « Le plasma est à la source de plus en plus de médicaments dérivés du sang (MDS) qui soignent les hémophiles, les grands brûlés ou les malades atteints de cirrhose, par exemple. Au total plus d’une centaine de maladies. » En France, un demi-million de patients sont traités chaque année grâce à ces médicaments dérivés du sang. Depuis 2007, les besoins en plasma ont crû de plus de 30 %. À l’échelle planétaire, le marché du sang est ainsi devenu un florissant business international d’une douzaine de milliards de dollars, contrôlé par quatre multinationales : l’australienne CSL, l’américaine Baxter, l’espagnole Grifols et la suisse Octapharma. L’ancien professeur d’hématologie et chef de service des maladies du sang à l’AP-HP de Paris, Gérard Tobelem, compare même le cours du sang à celui du baril de brut : « Un cours international du plasma s’est créé sur le marché mondial. Il fluctue en fonction de l’offre et de la demande. Le plasma est devenu un produit marchand qui dépasse les frontières.» (2) Le modèle français en danger Mais revenons à la France. Qui n’a pas entendu chanter les louanges de ce « modèle français », bâti au sortir de la Deuxième Guerre mondiale, fait de solidarité et de gratuité ? Un généreux modèle, effectivement, sauf à considérer l’énorme tremblement de terre des années 80-90 avec l’affaire du sang contaminé. Ce scandale politique, révélé par la presse, qui montrait que le Centre national de transfusion sanguine avait distribué à des hémophiles des produits sanguins dont certains contaminés par le virus du Sida, a forcé le service public du sang à se remettre en question et à se rénover. Notre système repose désormais sur deux piliers majeurs. Premier instrument de poids commandé par l’État : l’Établissement français du sang (EFS). Ses quelque 10  000 salariés veillent sur le coffre-fort du sang en France. L’EFS doit collecter assez de sang sur le territoire national pour garantir l’approvisionnement de tout le système hospitalier français, public et privé. Chaque jour, 10  000 dons sont ainsi nécessaires pour soigner les Français. Et si le plasma se conserve plusieurs mois, voire plusieurs années, les globules rouges (nécessaires en cas d’anémie, par exemple) ne sont utilisables que 42 jours ; la durée de vie des plaquettes, autre composant du sang, est seulement de cinq jours. Avec ses 147 sites de prélèvement et ses 40 000 collectes mobiles, l’EFS a donc le monopole exclusif en France de la collecte de sang. C’est lui qui le redistribue ensuite aux hôpitaux et aux cliniques. Voilà donc du solide. Du gratuit. Du 100 % public. En quoi l’EFS aurait-il alors à craindre la concurrence du privé ? C’est oublier l’intense lobbying mené avec succès par Octapharma, la multinationale du sang au milliard et demi de chiffre d’affaires, qui lorgne le marché français depuis des années. Le géant suisse a remporté une importante victoire l’année dernière en faisant plier le service public. Auparavant, l’EFS distribuait les plasmas collectés par ses soins, non transformés, au service hospitalier et tout allait bien. Pour s’emparer d’une partie du marché, Octapharma a trouvé l’astuce : considérant que l’un de ces plasmas (le plasma SD) était soumis à un processus industriel pour sa conservation, elle a réclamé qu’il soit classé comme « médicament ». Or l’EFS, n’ayant pas le statut de laboratoire pharmaceutique, n’a pas le droit de produire de médicaments à partir du plasma qu’elle collecte en France. Après une intense guérilla judiciaire, Octapharma a gagné la bataille : victoire devant la Cour de justice de l’Union européenne. Victoire confirmée devant le Conseil d’État. Résultat : l’EFS a dû fermer en 2015 son unité de production de plasma SD à Bordeaux. La multinationale, ravie d’avoir cassé le monopole de l’EFS, s’apprête cette année à distribuer son plasma maison, Octaplas, aux hôpitaux et cliniques en lieu et place de l’EFS. La guerre du sang, on l’a compris, est avant tout la guerre du plasma. Pour affronter cette bataille, l’État français dispose d’une autre arme théoriquement imparable : le Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies ou LFB appartient au club fermé mondial des « fractionneurs » (par opposition aux « collecteurs », comme l’EFS), ces labos qui prennent le plasma comme matière première et qui en extraient les protéines pour fabriquer des médicaments. À la différence de l’Établissement français du sang, le LFB a le droit de fabriquer des médicaments dérivés du sang pour le compte de l’État car il a le statut de laboratoire pharmaceutique. En théorie, voilà donc un laboratoire pharmaceutique public qui œuvre pour la collectivité et qui devrait ravir tous les défenseurs du service public. Le LFB n’est-il pas le sixième acteur mondial sur le créneau des médicaments dérivés du plasma ? Oui, mais le LFB est une entreprise schizophrène : un labo d’État à qui on demande de répondre à des missions de service public (produire des médicaments peu rentables pour des maladies rares, par exemple) tout en étant aussi performant, rentable et concurrentiel qu’une multinationale. Le sang public gratuit, plus cher que le sang privé rémunéré ! Service public oblige, le LFB a l’obligation de se fournir en plasma (sa matière première) auprès de son collègue public, l’EFS. Problème : le LFB se retrouve à travailler avec un sang cher. Car, aussi étonnant que cela puisse paraître, le sang public issu de dons gratuits, comme en France, est plus cher que du sang rémunéré 20 à 50 euros le don, comme en Autriche  ! L’ancien cardiologue Élie Arié explique ce paradoxe : « La collecte de sang gratuit revient plus cher parce qu’il faut régulièrement motiver des donneurs par de coûteuses campagnes de communication, mobiliser des camions et du personnel de collecte en différents endroits où ils n’accueilleront parfois qu’un seul donneur par heure. Alors que pour le don de sang rémunéré, il suffit de les convoquer : “Si vous voulez toucher 50 euros, présentez-vous pour donner votre sang tel jour, à telle heure, à tel endroit.” » Résultat, la partie de bras de fer entre le LFB, entreprise publique, et les multinationales pharmaceutiques comme Octapharma ou Baxter ne se joue pas à armes égales. Celles-ci gagnent du terrain et vendent même aux hôpitaux publics français des médicaments dérivés du sang, fabriqués à l’étranger… à partir de sang rémunéré. Le mythe du service public français du sang, vertueux et gratuit, est ainsi sérieusement écorné puisque 40 % des médicaments dérivés du sang achetés par les hôpitaux français sont composés de sang provenant de donneurs rémunérés de pays étrangers  ! (3) En tant que laboratoire public, le LFB se retrouve à faire à l’étranger ce qu’on lui demande de ne pas faire en France ! En Autriche, le labo français possède en effet une antenne qui collecte du plasma non issu de don gratuit. Il faut faire du chiffre, se développer à l’étranger, gagner des parts de marché… Ajoutez à cela l’incohérence de l’État (qui n’a pas demandé au LFB de reprendre la filière du plasma SD, par exemple) et vous vous demandez à quoi sert encore un laboratoire public qui fonctionne comme le privé. Alors, les ministres de la Santé successifs, jusqu’à Marisol Touraine, peuvent louer régulièrement la générosité des centaines de milliers de donneurs de sang et jurer leurs grands dieux que le service public du sang est un des piliers de la République. Jusqu’à quand ? L’argument économique et « l’efficience » prévalent de plus en plus. Peu d’élus sont de vrais connaisseurs du dossier. Au printemps dernier, alertés par l’un des articles de la loi Macron (art. 48), une poignée de députés et sénateurs sont montés au créneau pour dénoncer « une privatisation rampante du LFB ». Pas du tout, a juré le ministre de l’Économie, il s’agit, pour que le LFB puisse se développer et construire une grande usine, de faire entrer dans le capital la Banque publique d’investissement (BPI), donc toujours de l’argent public. Quelques parlementaires, dont la vigilante députée de l’Isère Annie David, ont tout de même exprimé leurs doutes : « Par expérience, nous savons que les ouvertures de capital de ce type sont un premier pas vers un désengagement progressif de l’État, puis du secteur public au bénéfice du secteur privé. » D’année en année, le service public du sang se fragilise. Hormis quelques lanceurs d’alerte comme le militant du sang de la Drôme Jean-Pierre Basset, les associations de donneurs distillent des discours apaisants… de peur de décourager les centaines de milliers de donneurs. Mais c’est plutôt ce silence qui risque, à terme, d’être meurtrier. Demain, la collecte du sang publique et gratuite va-t-elle voler en éclats ? Rémunérera-t-on un jour les donneurs français de plasma ? Et jusqu’où ira le LFB, ce bel outil public, dans la logique du profit ? Le modèle éthique du don de sang, fondé sur la gratuité et le non-profit, est en danger. La guerre du sang est déclarée. Encore faut-il que l’opinion se saisisse du débat. Car, comme le rappelle Sophie Chauveau, professeur d’histoire des sciences et des techniques, « la politique du sang est élaborée depuis des décennies dans les bureaux des ministères et des institutions publiques par une poignée de technocrates brillants, mais en silence, jamais au grand jour. » (1) N°93 d’Initiatives, mars 2015 (journal du groupe communiste au Sénat). (2) Histoires du sang de Gérard Tobelem, Perrin, 2013. (3) Rapport du député Olivier Véran, 2013. PARTAGEZ CET ARTICLE" Enquête : Comment le sang est devenu une marchandise 1 "Société n°63 FLIC TV : Les mauvais journalistes choisissent leurs bons flics Par Thierry Leclère, avril 2017 Vous avez demandé la police ? Allumez la télé ! À chaque bavure, les journalistes télé tendent des micros complaisants aux syndicats de police. On fait mieux comme analystes non partisans. Une bavure policière, une banlieue qui s’enflamme, une interpellation qui dérape… À chaque fois, c’est la même histoire. Qui surgit à chaud sur les chaînes «tout info»? Qui colle à l’objectif des micros et des caméras ? Le porte-parole du syndicat de la police – de préférence Alliance, le syndicat, et très droitier, des gardiens de la paix – qui n’a souvent rien vu, rien entendu des détails de l’histoire mais qui cause, qui suppute et qui vend sa salade. Un exemple ? Lundi 6 février, le secrétaire national adjoint du syndicat de policiers Alliance, Loïc Lecouplier, prétend mieux connaître la vérité que les enquêteurs : au lendemain de la mise en examen de quatre policiers pour «violences volontaires» dans l’affaire Théo, à Aulnay-sous-Bois, le syndicaliste est formel : «Il y a peut-être eu un coup malheureux mais un viol, c’est inconcevable» C’est peut-être «inconcevable», mais un des policiers a bel et bien été mis en examen par le juge d’instruction pour viol… D’où vient cette omniprésence des syndicats de policiers ? Et surtout, comment les journalistes les intègrent-ils aussi béatement – on pourrait faire le même topo avec les syndicats de gardiens de prison – dans la boucle de l’info ? La suite dans le numéro d’avril 2017 de Siné Mensuel PARTAGEZ CET ARTICLE" FLIC TV : Les mauvais journalistes choisissent leurs bons flics 1 "Société n°83 mauvais climat autour de l’environnement Par Blandine Flipo, février 2019 Macron a toujours préféré les bétonneurs aux défenseurs de la nature. Depuis qu’il est au pouvoir, il s’emploie à détricoter avec soin tout ce que le droit de l’environnement avait conquis de haute lutte ces quinze dernières années. Un travail d’artiste ! Lorsque Emmanuel Macron devient ministre de l’Économie, un de ses premiers faits d’armes a été de permettre aux constructions illégales de ne pas être démolies (loi du 6 août 2015, dite « loi Macron »). Et tant pis si lesdites constructions contrevenaient à la loi littoral, ou empiétaient sur une zone protégée… Puis vint la campagne, où Emmanuel Macron, s’acoquinant les services de l’écolo-médiatique Dany Cohn-Bendit, fit croire à quelques-uns qu’il était écolo. Mais à peine arrivé à l’Élysée, il a repris son boulot de démolition énergiquement, tantôt en pleine lumière, tantôt en douce sous prétexte de « choc de simplification » des normes. Des normes qui, pour simplifier, sont devenues franchement plus arrangeantes, voire inexistantes… Ainsi Macron a-t-il généralisé le principe du « silence vaut accord » des administrations. Exemple : une ferme usine de 1 000 vaches veut s’agrandir, elle demande une autorisation, l’administration ne répond pas dans les deux mois, l’absence de réponse vaut un « oui ». Et tant pis si les services de l’État auraient pu constater qu’augmenter le nombre de ruminants au mètre carré risquait de polluer le cours d’eau situé à côté… Cette « simplification » a été accompagnée d’une autre : nombre d’installations classées (susceptibles d’impact sur l’environnement) sont passées d’un régime d’autorisation (avec vérification obligatoire des services de l’État) à un régime de déclaration. On déclare, les services de l’État ne répondent pas, et hop ! On peut polluer plus, tranquille ! Trop pratique. La suite est à lire dans le numéro de février 2019 de Siné Mensuel PARTAGEZ CET ARTICLE" mauvais climat autour de l’environnement 1 "Société n°53 Les bloqueurs de pub font trembler Internet Par Thierry Leclère, mai 2016 Les adbloqueurs font un tabac sur le Net : ces logiciels bloquent les pubs qui envahissent nos écrans… et foutent la zone sur les sites qui vivent des ressources publicitaires. Ras-le-bol de la pub qui clignote dans tous les coins de votre écran d’ordinateur ? Ras-la-souris de ces vidéos pour un joaillier ou un constructeur automobile qui masquent, sur votre Smartphone, 90 % de la page d’accueil de votre site d’information préféré ? Nombreux, très nombreux, sont les internautes à réagir, comme en témoigne le succès ébouriffant des logiciels bloqueurs de publicité: 30 % des internautes français(1) sont équipés d’un adblocker, l’un de ces logiciels antipub. Bloquer la pub sur son ordinateur n’est plus réservé aux militants nostalgiques de l’Internet libre, c’est devenu un réflexe de salubrité, de santé optique, auditive et mentale tant la pub est jugée énervante (par 70 % des Français) et répétitive. PC ou Mac, quel que soit votre écran, c’est désormais possible. Apple a longtemps résisté en bloquant… les bloqueurs, mais depuis septembre dernier, la pomme a été croquée : Crystal et Purify, deux bloqueurs de pub pour téléphones et tablettes Apple, se trouvent dans letop 5 des applications les plus téléchargées. Le phénomène est mondial (le logiciel vedette Adblock Plus a été téléchargé gratuitement 500 millions de fois depuis sa création en 2002) mais les Français se distinguent puisqu’ils sont deux fois plus addicts aux logiciels anti-pubs que les Espagnols, si l’on en croit les études, et trois fois plus que les Anglais ou les Américains. Les jeunes Français de 16 à 24 ans sont les chasseurs de pub les plus virulents (53 % sont équipés d’un bloqueur) mais les 50 ans et plus ne sont plus qu’un sur quatre à utiliser un adblocker(1). Face à cette révolte citoyenne, silencieuse et efficace, le monde de la communication panique. Dans la presse où la pub est, disons-le, le dernier tabou auquel il ne faut pas toucher (sauf à Siné Mensuel, bien sûr, et dans les autres canards sans pub), c’est la panique générale. Témoin, l’initiative « Une semaine sans adblockers » lancée à la fin du mois de mars par les principaux sites de presse français. Cette « action de sensibilisation » coordonnée par le syndicat des éditeurs de contenus en ligne, le Geste, avait pour but « d’attirer l’attention du lecteur sur le caractère indispensable de la publicité comme mode de financement. » Très bien, mais ils se débrouillent comment pour faire revenir vers les bannières et autres pubs du « temps de cerveau disponible », comme disait l’aimable PDG de TF1, Patrick Le Lay ? Lors de cette « semaine sans adblockers », Le Monde et les sites du même groupe (L’Obs, Télérama, Courrier international…) ont renvoyé leurs internautes sur une page « pédagogique » invitant à autoriser les publicités ou à s’abonner. Le gratuit 20 Minutes a opté pour l’humour : « À cause de vous, nous allons devoir rapatrier notre envoyé spécial des États-Unis à Melun, nous séparer de nos abonnements Canal + et BeIN Sports (qui nous servent à livrer les chocs de Ligue 1 du type Troyes-Toulouse), enlever les légumes à volonté à la cantine. » Marrant, mais pas sûr que ça change grand-chose. LeFigaro.fr a préféré flouter une partie de ses articles pendant quelques jours. D’autres sites comme Le Parisien ou La Tribune ont carrément bloqué l’accès de leurs pages aux utilisateurs d’adblockers. TF1 ou Canal+ testent depuis plusieurs mois des techniques de résistance aux bloqueurs. Les sites d’infos savent bien que la pub trop envahissante est devenue leur talon d’Achille. Une presse papier qui décline, moins d’annonceurs, moins de ressources, les éditeurs de presse se jettent dans les bras des clients qui viennent s’afficher chez eux. Résultat : plus de publicités sur les écrans. La montée en puissance des adblockers est « révélatrice de la nécessité de repenser la publicité, son format et son insertion », résumait en février la direction du quotidien Les Échos dans une jolie langue de bois qui cachait mal sa panique. Certes, la pub digitale et sur mobile ne cesse d’augmenter en France (elle totalisait 2 milliards en 2008 et 3,2 milliards en 2015) mais si les publicitaires ne calment pas leurs ardeurs et n’arrêtent pas de pourrir nos écrans avec leurs annonces agressives, les internautes continueront à fuir. panique à bord Alors Adblock Plus, le logiciel vedette, grand gagnant de cette guerre de l’Internet, est-il vraiment le chevalier blanc ? À voir… Édité par Eyeo, une société allemande, il est certes gratuit mais l’un de ses concepteurs, Wladimir Palant, un petit génie en informatique mais aussi en marketing, a trouvé le moyen de gagner beaucoup, beaucoup d’argent avec son invention. Comment ? Tout simplement en laissant passer entre les mailles de son bloqueur les (gros) annonceurs qui acceptent de payer… pour ne pas être bloqués ! Ce quasi-racket est joliment emballé sous le terme de « liste blanche » regroupant ceux qui acceptent de se soumettre au cahier des charges d’Adblock Plus : format des encarts, présentation… Les chiffres sont secrets mais des fuites laissent penser que la société Eyeo réclamerait à ces annonceurs jusqu’à… 30 % des revenus supplémentaires générés par l’inscription sur la liste blanche. Une véritable mine d’or. Le monde des adblockers est décidément incestueux car Ghostery, un autre bloqueur de trackers (il intercepte ces mouchards qui pistent votre navigation), est la propriété de l’américain Evidon, une entreprise spécialisée dans le conseil… en publicité. Morale (provisoire) de l’histoire : si la pub vous dégoûte, si le racket d’Adblock Plus vous écœure, il vous reste sur le Net d’autres bloqueurs antipub plus éthiques et bénévoles comme uBlock Origin qui affirme être conçu « par les utilisateurs et pour les utilisateurs ». Quoique… L’histoire d’Adblock Plus ne nous invite-t-elle pas à rester prudents vis-à-vis des professions de foi et des chevaliers blancs ? (1) Enquête de l’Interactive Advertising Bureau (IAB) France avec Ipsos auprès de 13 000 personnes (fév. 2016). PARTAGEZ CET ARTICLE" Les bloqueurs de pub font trembler Internet 1 "Société n°80 Commissions de surendettement : un pansement sur la misère Par Léa Gasquet, novembre 2018 Chaque année, les commissions de surendettement reçoivent près de 200 000 dossiers de foyers asphyxiés par des crédits qu’ils sont devenus incapables de rembourser. Reportage dans le Nord, où le taux de surendettement est supérieur à la moyenne nationale. Ça n’arrive pas qu’aux autres. Une séparation, un licenciement, un « accident de la vie », et la spirale de la mouise qui vous aspire tout entier. Les factures qui s’accumulent, les menaces des créanciers, la visite des huissiers. « Ça n’arrive pas qu’aux autres », répète Sylvain, 45 ans, papa de trois enfants, gouaille et look de rocker. « J’ai mal vécu la rupture, la bibine n’aide pas, faut dire. Et tout s’est enchaîné. » Quand il n’entraîne pas les gamins du club de foot de sa ville, Sylvain bosse dans une entreprise de traitement de déchets dans l’Oise. « Bossait », corrige-t-il. « Avec ce qu’on me file comme médocs depuis ma tentative de suicide, je ne peux plus prendre la voiture pour aller travailler. Je me suis fait lourder après dix ans de boîte. J’ai essayé de garder la maison pour que les enfants ne soient pas trop perturbés, mais je n’arrivais plus à payer le loyer et les charges. J’ai même dû faire un prêt à la consommation pour régler l’EDF. On m’a quand même coupé l’électricité. » Il a attendu longtemps, trop longtemps avant de demander de l’aide. « Par orgueil, bien sûr. Faut être honnête : personne n’a envie d’aller exposer ses galères à une assistante sociale. » Une tonne de paperasse et quelques semaines plus tard, la commission de surendettement du département a statué sur son cas. Une procédure de rétablissement personnel (PRP) lui est proposée, effaçant plusieurs milliers d’euros de ses dettes. Ces commissions ont vu le jour avec la loi Neiertz de 1989, du nom de la secrétaire d’État chargée de la Consommation sous Mitterrand. Depuis dix ans, elles traitent environ 200 000 cas par an. Dans chaque département, les secrétariats de la Banque de France instruisent les dossiers puis les soumettent à sept commissaires issus de l’administration, des banques, du monde associatif, des professions sociales et juridiques. « Le principe est assez simple », explique Stéphane Latouche, directeur de l’antenne régionale de la banque centrale dans les Hauts-de-France. « On prend la somme des revenus, on soustrait toutes les charges ainsi qu’un “reste à vivre”. Si le résultat est positif, on propose un plan de remboursement. Si le résultat est négatif ou que la situation financière de la famille paraît gravement compromise, on demande l’effacement de tout ou partie des dettes. » Malgré une baisse pour la troisième année consécutive, le nombre de dossiers de surendettement par habitant dans les Hauts-de-France reste supérieur à la moyenne nationale. Dans certains départements comme l’Aisne, il dépasse même les 600 pour 100 000 habitants, deux fois plus que dans le reste de la France. « Les profils des personnes surendettées dans notre région sont les mêmes qu’ailleurs. Dans un cas sur deux, le ménage ne dispose d’aucune capacité de remboursement », note Stéphane Latouche. Il s’agit pour une très large majorité de personnes seules (célibataires, divorcées ou veuves), dont beaucoup de femmes aux revenus inférieurs ou égaux au Smic. 70 % sont sans emploi. La Banque de France donne dans le social. « En effaçant leurs dettes, nous permettons à des familles de retrouver un peu d’air, mais le facteur fondamental pour sortir du surendettement, c’est la situation du marché de l’emploi », analyse le directeur régional qui siège également dans la commission du Nord. « Vous avez des zones totalement sinistrées dans notre région où l’emploi continue à reculer, où des familles sont sorties du marché du travail depuis plusieurs générations. » de plus en plus de retraités, de salariés Aux abords de Soissons, le ruban d’asphalte de la RN2 file droit à travers la forêt, les champs, puis se coule dans la vaste zone industrielle qui ceinture la ville. Au début des années 2000, Soissons a vécu une véritable série noire. Les pneumatiques Wolber, la fabrique AR Carton, la chaudronnerie BSL Industrie, toutes les usines ont fermé les unes après les autres, laissant sur le carreau des centaines de salariés. Dans cette sous-préfecture de l’Aisne aux 28 000 âmes, le chômage touche un quart de la population en âge de travailler. Lors des dernières élections, présidentielle et législatives, le FN y a recueilli 30 % des suffrages. À quelques minutes du centre-ville coquet, les quartiers de Presles et de Chevreux comptent parmi les plus pauvres de France. Au centre social, le guichet de la Banque de France jouxte le bureau des travailleurs sociaux où quatre assistantes sociales se relaient toute la semaine. « Depuis une dizaine d’années que je travaille ici, le profil des personnes surendettées a changé, remarque l’une d’elle. Je vois beaucoup plus de retraités et des gens qui n’arrivent plus à payer leurs charges courantes, même en travaillant. » M. Naji, casquette en tweed et moustache bien taillée, attend patiemment son tour dans la salle d’attente. Arrivé en France en 1966, ce Marocain de 76 ans a longtemps travaillé dans des ateliers de peinture automobile avant d’être mis en pré-retraite à cause de son asthme. Aides sociales comprises, lui, sa femme et son plus jeune fils vivent avec 1 150 € par mois. L’an dernier, la commission de surendettement a effacé une partie de ses 3 000 € de dettes d’eau, de loyer et d’électricité et imposé un plan de remboursement de 60 € par mois. M. Naji est contrarié. « J’aimerais faire venir mon aîné et ses deux filles qui sont au Maroc. » Il voudrait acheter des lits superposés pour accueillir les petites, mais son budget, serré comme un plan d’austérité grec, ne lui permet aucun écart. Ce matin-là, au tribunal, se tiennent les audiences de surendettement. Une quinzaine de personnes défilent devant la juge : une conductrice de bus, une jeune mère en fin de CDD, un père divorcé… La plupart sont venus contester le plan de remboursement élaboré par la commission. « Non seulement on ne peut faire aucun projet mais le plan ne prend pas en compte le moindre pépin. J’ai eu un souci avec ma voiture, par exemple, et je n’ai même pas pu payer le garagiste. J’ai pourtant besoin de mon véhicule pour aller au travail ! » se désole Sabrina(1), 45 ans, gardienne de la paix. Divorcée, elle vit seule avec ses trois ados en garde alternée et les dettes d’un ex-conjoint dépensier. « Depuis qu’on a vendu la maison, ils ont augmenté mes remboursements à 520 € par mois. Je ne m’en sors plus. » De l’aveu des commissaires, ces mesures ne laissent aux personnes surendettées « pas de quoi faire des folies ». Les requérents ne sont pas conviés aux commissions qui statuent sur pièces. « On se contente d’envoyer tous nos papiers. Ça donne le sentiment qu’on décide de notre avenir sans nous. » Angoissée par le fait de se retrouver face au juge, « comme si elle avait commis un délit », Sabrina est tout de même soulagée d’être entendue par une « vraie personne » et de pouvoir se défendre. fonctionnement à huis clos Au 1er janvier 2018, les pouvoirs des commissions ont été renforcés. Elles peuvent désormais classer un dossier recevable, ou non, sans l’aval du juge, et aussitôt imposer un « plan ». « Cela va nous décharger d’un travail titanesque », prévoit la greffière du tribunal de Soissons. La Banque de France espère ainsi gagner trois à quatre mois sur des procédures qui pouvaient traîner plus d’un an, saturation des tribunaux oblige. Pour Jean-Louis Kiehl, président de l’association Crésus, qui vient en aide aux personnes surendettées, ce gain de temps est précieux : « Le surendettement a des conséquences psychologiques désastreuses. Chaque jour, trois personnes se suicident à cause de leurs dettes. L’attente d’une réponse génère un stress supplémentaire… » Bien que le droit de recours devant un tribunal soit maintenu, d’autres associations de consommateurs s’inquiètent de ce nouveau fonctionnement « à huis clos ». « Le transfert des pouvoirs judiciaires à des commissions administratives n’est pas nouveau, mais c’est problématique », estime Nicole Chupin, responsable du logement et cadre de vie (CLCV) du Maine-et-Loire qui a accompagné l’élaboration de la loi de 1989. Elle-même a siégé dans les toutes premières commissions au moment de leur création. « Même si elles s’appuient sur la loi, toutes les commissions ne fonctionnent pas de la même façon. Les juges apportaient un second regard sur les dossiers. » Les membres des commissions ne sont pas à l’abri de biais, d’interprétations. examen froid et objectif des dossiers ? Les commissaires interrogés se défendent de tout jugement de valeur. Ils assurent faire l’examen « froid et objectif » de la situation des demandeurs. Leur boulot, c’est de la compta ! Les désaccords sont rares, le consensus l’emporte toujours. « Tout le monde a à cœur de sortir ces gens de l’impasse », assure l’une d’entre eux, anonymement. Il suffit pourtant de reposer la question pour que la plupart admettent avoir déjà entendu des remarques « moralisatrices » : « Est-ce bien raisonnable d’avoir autant d’enfants ? » « 72 crédits ! Ils se moquent de qui ceux-là ? » « Avaient-il vraiment besoin d’un deuxième forfait de téléphone portable ? Ils ont déjà le fixe. » Dans un article intitulé « Le consommateur au crible de la commission de surendettement », paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, Sébastien Plot relate ses observations in situ : les mères célibataires salariées susciteraient davantage la compassion des commissaires que les artistes ou les professions libérales. Issus plus ou moins du même milieu social, les commissaires partagent une forme de morale : « Un accident de la vie reste acceptable, mais pour se retrouver dans des situations catastrophiques, il faut bien y être un peu pour quelque chose, analyse Richard Gaillard, maître de conférences en sociologie à l’université d’Angers. Ce discours renvoie à la responsabilité individuelle comme si les causes du surendettement n’étaient imputables qu’aux mauvais comportements… » Cette logique reflète celle des politiques publiques. Réguler sans trop remettre en cause la responsabilité des banques et des organismes de crédit. La loi Lagarde de 2010 n’a encadré qu’à la marge la pratique des crédits revolving(2). « Donner une seconde chance aux citoyens endettés avec la procédure de rétablissement personnel créée par Borloo en 2003, c’est leur permettre de retrouver au plus vite leur rôle de consommateur », commente Richard Gaillard. Cynique ? Même pas ! Dans son « Échec annoncé de la lutte contre le surendettement des particuliers en France ? »(3), le sociologue souligne que toutes les lois sur le surendettement émanent de Bercy, car il s’agit bien là d’un enjeu économique. Crédits et consommation sont les moteurs de notre économie fondée sur la croissance. La consommation des ménages représente la moitié du PIB de la France. Même les pauvres doivent participer  ! « Avant les fêtes de fin d’année, l’hypermarché Cora de Soissons proposait de ne payer qu’en mars les courses de Noël », raconte une bénévole de la Confédération syndicale des familles. « C’est tentant pour des gens dans le besoin. Ils se disent qu’ils vont pouvoir faire plaisir aux enfants, bien manger. Mais en mars, ils n’ont toujours pas assez d’argent sur leur compte. » À l’heure où de plus en plus de personnes s’endettent faute de revenus suffisants pour payer leur loyer et leurs factures, la logique trébuche. Le directeur de la Banque de France dans le Nord le reconnaît : « Le problème aujourd’hui n’est plus tant le surendettement lié à des “comportements cavaliers” vis-à-vis des crédits à la consommation qu’un dramatique problème de faiblesse des ressources. La commission de surendettement devient de plus en plus un guichet social. » Un pansement sur la misère. Les commissaires ont beau recourir plus fréquemment qu’avant à des effacements de dettes avec les PRP – pensées à l’origine comme une solution exceptionnelle et définitive –, un ménage sur deux redépose un dossier dans les années qui suivent, faute d’avoir pu retrouver une situation stable. (1) Prénom modifié à la demande de l’intéressée. (2) Appelés également « renouvelables », les crédits revolving mettent à disposition du consommateur une somme d’argent utilisable à tout moment au fur et à mesure de leur remboursement. Les taux d’intérêt sont quatre fois supérieurs aux crédits conso dits « amortissables ». (3) Revue française des affaires sociales. PARTAGEZ CET ARTICLE" Commissions de surendettement : un pansement sur la misère 1 "Société Le témoignage des italiennes de Calais Par Léa Gasquet, février 2016 ­­­­Libérées après 72 heures de rétention administrative, les trois étudiantes italiennes arrêtées lors de la manifestation du 23 janvier à Calais dénoncent des abus. Trois Italiennes en centre de rétention administrative, du jamais vu ! À la suite de leur participation à la manifestation de soutien aux migrants de Calais, qui a réuni plus de 2000 personnes, Valentina, Martina et Ornella, trois étudiantes, ont été détenues trois jours dans un centre de rétention administrative près de Lille. “Les Roms de Roumanie et de Bulgarie subissent le même sort”, rappelle Valentina. “En général, le placement en rétention est motivé par le fait qu’ils n’ont pas de domicile fixe.” Étudiantes à Paris depuis plusieurs années, les jeunes femmes peuvent prouver une adresse de domiciliation. “On ne me l’a pas demandé”, reprend Valentina pointant un vice de procédure. “Sur mon procès-verbal il n’y avait pas d’adresse. J’ai même demandé pourquoi et on m’a répondu que c’était normal ! C’est seulement de retour en cellule qu’on nous a demandé une copie de notre bail. Qui se balade avec ça, sérieusement ?” Avec l’état d’urgence, tout est permis contre les manifestants. Deux Belges et un Suisse ont déjà reçu une Obligation de quitter le territoire après le rassemblement du 29 novembre, en marge de la COP21. Mais avec le placement en centre de rétention de trois ressortissantes de l’Union européenne, une nouvelle étape est franchie dans la répression des mouvements militants. CALAIS COUPÉ EN DEUX “L’ambiance était tendue à Calais. Sur le passage de la manif, les gens étaient barricadés chez eux et puis il y a eu ce mec qui a sorti son fusil ”, raconte Valentina qui décrit une ville coupée en deux et un cortège sous haute surveillance. “On était cantonnés à un itinéraire qui nous empêchait de rentrer dans le centre-ville. Ça a créé des frustrations. On voulait être là où on serait entendus”, complète Martina. Le cortège rejoint donc la place de la mairie, avant qu’un groupe de plusieurs centaines de protestataires décide de gagner le port. Certains parviennent à se hisser sur un ferry accosté, les trois Italiennes se tiennent à l’écart. “Comme on était un peu en marge, les flics n’ont eu aucun mal à nous arrêter.” Le chef d’accusation de “dégradation en réunion” est levé par le procureur dès le lendemain. Au commissariat de Calais, elles guettent l’horloge qui indique la fin de leur garde à vue. Il est presque 17 h 50 quand, coup de théâtre, un appel de la préfecture change la donne. Une Obligation de quitter le territoire français (OQTF) sans délais leur est notifiée. Valentina, Martina et Ornella sont emmenées au centre de rétention administrative de Lesquin, à deux pas de l’aéroport de Lille. SOUS PRESSIONS Outre le vice de procédure, Valentina et Martina s’interrogent sur la raison pour laquelle, pendant leur interrogatoire, les policiers leur apprennent la mort d’un des migrants monté sur le ferry à quai. “Ils ont essayé de nous faire culpabiliser, de nous dire que nous étions responsables de ce qui était arrivé. En fait, on a appris en sortant qu’un migrant avait fait un malaise à cause des lacrymos au moment où la police repoussait tout le monde vers la jungle…” Plus tard, au centre de rétention de Lesquin, ce ne sont plus des policiers mais des membres de l’Ordre de Malte que viennent les pressions. Cette association chrétienne est chargée de l’accompagnement juridique des personnes détenues. “Ils sont venus me parler quand je fumais une cigarette dans la cour. Pendant presque une heure, ils ont essayé de me décourager de faire un recours contre mon Obligation de quitter le territoire. Il me disaient que ce serait plus simple pour moi et que je ne supporterais pas la rétention”, dénonce Valentina. LE C.R.A VU DE L’INTÉRIEUR Réticentes à s’épancher sur leur compte, les trois jeunes femmes soulignent leur chance d’être soutenues et entourées. “Ces femmes à Lesquin n’ont aucune idée de leurs droits, elles ne sont ni informées des recours ni de la possibilité d’une aide juridictionnelle. Certaines sont même là pour d’obscures raisons”, suggère Martina, citant l’exemple de cette femme placée en centre de rétention après sa sortie de prison, en attendant que l’administration française retrouve son titre de séjour. “Si tu n’es pas arrivée avec ta valise, tu peux rester dans tes vêtements sales pendant des semaines. On ne te donne même pas assez de savon pour te laver. C’est déshumanisant !” lance Martina. L’humiliation passe aussi par le comptage des effectifs en pleine nuit, effectué par des policiers hommes qui entrent dans les cellules de détenues ou encore “la forte propension des infirmiers et médecins à les gaver de somnifères”. “Dans ces centres, on parque les indésirables, des gens coupables du seul fait de leur naissance. Voir tout ça de l’intérieur m’a seulement donné envie de continuer à lutter contre les frontières”, lâche Valentina. La jeune femme et ses deux comparses assurent pour autant ne pas faire partie du mouvement No Borders. “Ce n’est pas qu’on se désolidarise, au contraire, mais on n’est pas aussi investies qu’eux à Calais.” UNE FRANCE RANCE Volontiers critiques à l’égard de l’Hexagone, elles décrivent une France désespérément accrochée à des symboles vides et s’étonnent que le tag « Nik la France » sur la statue du général de Gaulle ait pu susciter un tel émoi. Selon Valentina, la différence de traitement réservé au manifestants le 23 janvier est une preuve de plus du repli nationaliste qu’elle observe depuis les attentats de novembre : pour elles, le centre de rétention, pour les migrants, la prison, et pour les Français, une simple interdiction de se rendre dans le Nord-Pas-de-Calais. “Dans le discours ambiant, il y a les bons et les mauvais migrants, les bons et les mauvais militants. En créant des oppositions, les autorités cherchent à casser les luttes”, observe Valentina. À la paranoïa autour des Black Blocs durant la COP21, s’est substituée la peur des No Borders qui, selon la sous-préfecture de Calais, “procurent aux migrants les outils nécessaires pour venir à la rencontre des forces de l’ordre” et les inciteraient à la “rébellion”. Relayée par la plupart des médias, l’image de ces activistes violents et manipulateurs alimente une mythologie des luttes sociales et contribue à criminaliser les acteurs des mouvements de contestation. “En Italie, c’était la même chose avec les No Tav – le mouvement de protestation contre la construction de la ligne Lyon-Turin, NDLR –, mais petit à petit les gens ont commencé à se dire “tous No Tav” par solidarité. Ça viendra peut-être ici”, suggère Ornella. “Si être no border c’est s’opposer au traitement réservé aux migrants, alors on est tous No Borders !” Extrait de l’OQTF de Valentina LA MOBILISATION PAYE À Bologne et à Milan, plusieurs rassemblements ont eu lieu la semaine passée pour exiger la libération de Valentina, Martina, Ornella et des huit autres manifestants détenus. À Paris, les universités des trois étudiantes ont lancé une pétition ; d’autres, une tweetstorm – tempête de tweets, en version française – sur le compte Twitter de l’ambassade de France en Italie avec le hashtag #calaisfreedom4all. “C’est devenu le cinquième hashtag le plus populaire sur Twitter mardi », assure Ornella, saluant la mobilisation. Mercredi, la préfecture a purement et simplement retiré l’obligation de quitter le territoire sans délais des trois étudiantes italiennes. “Une reconnaissance implicite de l’illégalité de ces mesures”, selon Me Ruef, leur avocate. “Il s’agit d’une privation de liberté, nous allons probablement demander la condamnation de la préfecture et des indemnités.” Huit manifestants sont toujours en attente d’être jugés. Des rassemblements sont prévus le 22 février à Lille, le jour de leur procès. PARTAGEZ CET ARTICLE" Le témoignage des italiennes de Calais 1 "Société n°63 Marketing numérique : Les élections prises en otage Par Thierry Leclère, mai 2017 Vous êtes un homme blanc CSP+, vous likez sur votre Facebook les unes de Valeurs actuelles ou de L’Express ? Vous risquez d’être vite repéré par les équipes de Macron, Fillon ou Le Pen comme électeur potentiel à convaincre au finish. Mélenchon et Hamon utilisent aussi ces outils pour cibler, communiquer. C’est Obama qui avait lancé la « mode » en 2008. Cibler les électeurs en fonction de leur âge, de leur catégorie socioprofessionnelle, leur envoyer des SMS ou des Tweet personnalisés, débusquer les potentiels abstentionnistes, tenter de repêcher ceux qui vous ont délaissé à la dernière élection, essayer de faire basculer quelques milliers de voix de votre côté… La campagne présidentielle 2017 s’empare, comme jamais, des techniques du marketing. Le marketeur politique au service d’un candidat cible, scrute, met en fiche l’électeur potentiel. Celui qu’il faut toucher en priorité. Celui qui va peut-être faire la différence en avril et mai prochains. Mélenchon, Fillon, Le Pen, Macron, Hamon… Tous, sans exception, adoptent ces nouveaux outils de marketing politique qui s’appellent NationBuilder, 50+1, DigitaleBox, NGP Van… Les instruments de ciblage des électeurs qui étaient encore balbutiants lors de la présidentielle 2007 – Ségolène Royal en a fait usage – sont aujourd’hui de redoutables auxiliaires de campagne dont aucun candidat de poids ne prétend se passer. Depuis la campagne d’Obama et son logiciel Blue State Digital en 2008 – « the » référence en la matière –, ces outils se sont considérablement développés. Ce marketing politique qui reprend les méthodes des grands lessiviers ou des vendeurs de bagnoles vient évidemment du pays de l’oncle Sam. Et parfois de la tante Elisabeth (d’Angleterre) : Donald Trump, cet addict des réseaux sociaux qui dégaine sur Twitter plus vite que son ombre, s’est adjoint pour sa campagne victorieuse les services d’une société d’origine anglaise, Cambridge Analytica. Cette dernière « se vante d’avoir pu établir les profils de l’ensemble des adultes américains, soit 220 millions de personnes, d’avoir créé une sorte de moteur de recherche des personnes où, si vous cherchez des mères de famille blanches, au chômage, vivant en zone rurale, peu socialisées et favorables aux Républicains, eh bien on vous sort des noms, des mails et des numéros de téléphone », explique Xavier de La Porte, geek intello à l’affût des secrets de la Toile et rédacteur en chef de Rue 89(1).Vous êtes un Afro-Américain de Floride originaire d’Haïti, et hop l’équipe de Trump vous envoie au cœur de la campagne, dans cet État disputé, un message ciblé dénigrant l’action de la fondation Clinton après le tremblement de terre de Port-au-Prince de 2010. « Le soir du troisième débat entre Hillary Clinton et Donald Trump, poursuit de La Porte, Cambridge Analytica dit avoir adressé 175 000 messages différents (parfois différents de quelques mots, d’une couleur, d’un détail, d’une image), à des groupes parfois minuscules, un quartier, une résidence… » Cambridge Analytica prétend qu’il suffit d’observer une moyenne de 68 likes sur le compte Facebook d’un usager pour déduire à 95 % sa couleur de peau, à 88 % son orientation sexuelle, à 85 % ses préférences politiques… SECRETS BIEN GARDÉS En France, Emmanuel Macron a lancé son mouvement En marche ! au printemps 2016, en faisant appel à un logiciel français, 50+1 (comme 50 % + une voix, pour l’emporter) développé par trois trentenaires biberonnés à la culture numérique américaine. La société qui affiche leurs trois noms – Liegey Muller Pons – a croisé données sociodémographiques et cartographie électorale. Le but est de cibler les électeurs potentiels et d’optimiser le porte-à-porte durant la campagne. Dès 2010, Jean-Paul Huchon, pour les régionales, avait fait appel au trio, puis François Hollande en 2012. 50+1 a permis de recouper les fichiers par quartiers, résultats électoraux et taux de chômage pour aller à la recherche des abstentionnistes. Le tractage et le porte-à-porte ne sont pas remisés au musée des vieilleries électorales, loin de là, mais les militants sont orientés par ces bases de données pour être plus… efficients, comme on dit chez les marketeurs. Pour quelle efficacité réelle ? Allez savoir. Et quand Guillaume Liegey, l’un des trois concepteurs de 50+1, affirme que « cela a permis, en 2012, de faire gagner près de 300 000 voix à François Hollande sur chacun des deux tours »(2), on n’est pas obligé de le croire… CIBLER, SCANNER, GÉOLOCALISER… L’équipe de Jean-Luc Mélenchon utilise ce même type d’outils en se référant à la dernière campagne de Bernie Sanders. Marine Le Pen (première des candidates sur Facebook avec plus de 1,2 million d’abonnés à la mi-mars, première sur Twitter avec plus de 1,3 million d’abonnés) dispose d’une force de frappe numérique redoutable et son équipe de campagne garde elle aussi jalousement ses algorithmes comme des secrets industriels. À chacun ses références mais l’optique est à peu près la même : cibler, scanner, mettre en fiche son électorat potentiel, géolocaliser ses sympathisants… Likez la page d’un candidat et vous êtes à peu près sûr d’être pris dans les rets de son fichier militant. Qu’en dit la Commission nationale informatique et liberté (Cnil) ? Que « la collecte massive de données issues des réseaux sociaux, à l’insu des personnes concernées, par les logiciels de stratégie électorale est proscrite ». Et elle se borne à aligner quelques louables déclarations d’intention(3). La Cnil semble totalement évanescente. Ces logiciels français sont-ils en dehors des clous, oui ou non ? Pour les prochaines législatives, les candidats qui utiliseront ces outils sur mesure en échange de quelques milliers d’euros ont l’espoir de déplacer les centaines ou milliers de voix qui leur seront peut-être nécessaires pour faire basculer leur circonscription. Le marketing politique a de beaux jours devant lui. Les trois trentenaires de Liegey Muller Pons l’ont bien compris qui, en commerciaux tout terrain, vendent les outils de leur « start-up de stratégie électorale » à qui les achète, sans distinction : des socialistes espagnols et travaillistes anglais au centre droit italien en passant par des candidats locaux Les Républicains en France. (1) https://www.franceculture.fr/emissions/la-vie-numerique/trump-est-plus-innovant-quon-ne-le-pense (2) Les Echos entrepreneurs, 27 mai 2016. (3) https://www.cnil.fr/sites/default/files/atoms/files/guide_cnil_et_csa.pdf PARTAGEZ CET ARTICLE" Marketing numérique : Les élections prises en otage 1 "Société n°77 Avortement, contraception : le grand bon en arrière Par Léa Gasquet, juillet 2018 Dans plus de deux pays sur trois, le droit à l’avortement n’existe pas et les femmes qui le pratiquent risquent des peines sévères. Ailleurs, ce droit, toujours gagné de haute lutte, est de plus en plus souvent remis en question par les ligues anti-IVG. Seule avancée récente : l’Irlande. Quelle que soit votre destination cet été, n’oubliez pas vos provisions de capotes et de pilules du lendemain. Au Venezuela, les pénuries n’épargnent aucun produit de première nécessité : une boîte de préservatifs se négocie désormais plusieurs centaines d’euros. En Tunisie, toutes les officines sont en rupture de stock de pilules contraceptives et de stérilets. La pharmacie centrale est en défaut de paiement auprès de ses fournisseurs étrangers Pire encore, en cas de pépin, vous avez moins d’une chance sur trois de vous trouver dans un pays où l’avortement est légal sans restrictions (en théorie du moins). À savoir, la plupart des États européens, d’Amérique du Nord, d’Asie centrale et… la Corée du Nord, si d’aventure vous aviez eu envie de profiter du réchauffement diplomatique pour convoler au-delà du 38e parallèle. L’Irlande rejoindra bientôt le club. Suite au référendum du 26 mai, le Premier ministre a promis une loi « dans les plus brefs délais ». 50 nuances d’interdits L’institut de recherche statistiques Guttmacher classifie les législations en six catégories, allant des pays où l’IVG est accessible sur demande à ceux où elle est totalement interdite comme aux Philippines, en passant par ceux qui, dans leur grande mansuétude, autorisent les femmes violées ou mourantes à avorter, comme au Brésil. Le manque d’accès à la contraception empoisonne la vie de plus de la moitié des femmes en âge de procréer dans le monde. Selon l’Organisation mondiale de la santé, 25 millions d’avortements clandestins sont pratiqués chaque année, 30 000 femmes les paient de leur vie. Le taux de mortalité est particulièrement dramatique dans les États africains. La Tunisie fait figure d’exception sur le continent : l’IVG y est libre et gratuit depuis 1973, soit un an avant la France. En 1996, l’Afrique du Sud légiférait à son tour, entraînant une diminution de 90 % des décès liés aux avortements clandestins, suivie du Cap-Vert. Depuis, quelques timides projets de loi semblent coincés dans les circuits législatifs au Malawi ou au Maroc, sans jamais voir le jour. De l’autre côté de l’océan Atlantique, la situation n’est guère plus réjouissante. Si vous rêviez de découvrir les charmes de l’Amérique latine, sachez que les lois sur l’avortement y sont plus dures que dans les pays du Golfe. Des fillettes de 10 ans, victimes de viol, s’y voient contraintes de poursuivre leur grossesse. Des femmes croupissent derrière les barreaux pour avoir mis au monde un enfant mort-né. Teodora Vasquez, une Salvadorienne de 34 ans, a enfin été libérée en février dernier après onze ans derrière les barreaux : la justice l’avait condamnée à trente ans, considérant sa fausse couche comme un homicide. Avec tout cela, vous vous dites sans doute qu’il fait meilleur vivre sur le Vieux Continent. Pas en Pologne où les cathos poursuivent leur travail de sape des droits des femmes. Après la chute du Mur, sous l’influence de l’Église, le pays s’est doté d’une loi restreignant l’avortement aux cas de viol, d’inceste ou de malformation grave du fœtus. Aujourd’hui, un projet de loi porté au Parlement par des associations catholiques et soutenu par 850 000 citoyens prévoit de supprimer cette troisième exception à l’origine de 96 % des avortements. Contrairement au reste du Royaume-Uni, en Irlande du Nord, avorter est toujours un crime passible de la prison à vie. Dans les pays où l’avortement est légal, tout n’est pas rose non plus ! « Des propositions d’interdiction quasi totale de l’avortement ont été présentées ces dernières années en Espagne, en Fédération de Russie, en Lituanie, en Pologne et en Slovaquie », s’inquiète le Conseil de l’Europe dans un rapport. « Bien qu’elles aient fini par être rejetées, souvent après de très larges protestations et manifestations publiques, ces propositions illustrent de façon marquante l’étendue et la nature de l’hostilité à la défense des droits des femmes. » L’accès à l’IVG recule ainsi en Russie, premier pays du monde à l’avoir légalisée en 1920, peu après la Révolution. Depuis l’arrivée de Poutine au pouvoir, les délais maximaux de gestation ont été raccourcis, des délais d’attente obligatoires introduits. Des pétitions anti-IVG signées par le patriarche de l’Église orthodoxe et le grand mufti de Russie font régulièrement l’actu et, l’an dernier, les hôpitaux de la région d’Iaroslavl ont fait grève de l’IVG, suspendu les avortements le temps d’une journée en mémoire des bébés tués par Hérode dans la Bible. Un droit fragile « L’avortement est la première cause de féminicide dans le monde », a osé déclarer le nouveau ministre de la Famille italien, Lorenzo Fontana, membre de la Ligue du Nord. Les associations alertent depuis plusieurs années déjà sur les obstacles rencontrés par les Italiennes en dépit de la loi protégeant leur choix. Ainsi, 70 % des médecins invoquent la « clause de conscience » pour refuser de pratiquer une IVG. Dans le même esprit, au lendemain de la fusillade au lycée de Santa Fe en mai, le gouverneur du Texas Dan Patrick affirme sans sourciller que ce genre de tragédie n’a rien à voir avec la profusion d’armes : ce sont les avortements qui provoqueraient ces pulsions meurtrières. Un sénateur de l’Idaho, Bob Nonini, suggère même la peine de mort pour les femmes qui ont avorté. Dans le Mississippi, il n’existe plus qu’une seule clinique pratiquant les IVG… De la « Bible Belt » au Midwest, partout, les anti-avortement gagnent du terrain, encouragés par Donald Trump, le président le plus « pro-life » de toute l’histoire des États-Unis. D’ici peu, les centres qui pratiquent des IVG se verront coupés de toute subvention fédérale par ordre de l’administration Trump. Pendant ce temps en France, les femmes se heurtent encore au jugement des soignants, et des plannings familiaux sont menacés de fermeture faute de subventions… Un peu d’espoir tout de même dans ce monde de brutes : foulards verts autour du cou et fumigènes au poing, les Argentines ont célébré à la mi-juin l’adoption par le Parlement d’un projet de loi légalisant l’IVG. De quoi encourager leurs voisines chiliennes, mobilisées depuis des semaines contre les agressions sexuelles et pour le droit à disposer de leur corps. PARTAGEZ CET ARTICLE" Avortement, contraception : le grand bon en arrière 1 "Société n°79 Ce qui se cache derrière les suicides en prison Par Léa Gasquet, octobre 2018 En France, environ un détenu se suicide tous les trois jours. Qui sont ces personnes et pourquoi passent-elles à l’acte ? Mais surtout, que propose et que met en œuvre l’administration pénitentiaire pour faire baisser ces sinistres passages à l’acte ? Juanito s’est pendu le 3 juin 2018 au petit matin. Il avait 23 ans et pour tout horizon le mur de sa cellule de la maison d’arrêt d’Angers. Une enfance marquée par un long placement en foyer. Une adolescence compliquée, faite de petite délinquance et une première incarcération en établissement pour mineurs à 17 ans. Dans le casier judiciaire du jeune Rom : « vols », « recels », « dégradations », « conduite sans permis ». Des « courtes peines » qui s’additionnent pour devenir des années. « Il était libérable en juillet et se démenait auprès des missions locales pour trouver du travail dans les espaces verts », explique son avocat, Me de Bary. « Mais la semaine juste avant son suicide, il semblait perdre espoir. Cela faisait plus d’un mois qu’il était privé de parloir avec sa compagne, qui avait essayé de lui faire passer des cigarettes. Il avait le sentiment de ne pas être entendu par la direction. Ses courriers restaient sans réponse. On devait plaider un aménagement de peine deux jours plus tard au tribunal. » Un bref article dans la presse locale a relaté sa mort, tandis que sur Facebook, dans un groupe de discussion entre surveillants pénitentiaires, les commentaires allaient bon train : « La réinsertion de la meilleure des façons ! Comme quoi il existe bel et bien une solution pour lutter contre la récidive », écrit un maton. « J’espère qu’il a fait ça proprement pour les collègues », s’inquiète un autre. Deux mois plus tôt, à l’autre bout de la France, lors du décès de Jaouad, 27 ans, au quartier disciplinaire de la prison de Seysses, plus de 200 détenus ont bloqué les cours de promenade, deux jours d’affilée. Dans plusieurs quartiers de Toulouse, des émeutes ont éclaté. Personne ne veut croire au suicide de Jaouad, ni sa famille qui le décrit comme « joyeux et fort mentalement ». Ni ses voisins de cellule au quartier disciplinaire qui témoignent, dans un communiqué publié sur le site de la revue anti-carcérale L’Envolée, avoir entendu plusieurs surveillants le passer à tabac avant de maquiller leur bavure en suicide. La chancellerie nie et a aussitôt menacé de poursuites quiconque colporterait ces « allégations ». L’autopsie conclut à une mort par asphyxie pouvant résulter d’une pendaison. Une plainte a été déposée par la famille. Le parquet de Toulouse refuse de communiquer. « Ce n’est ni délirant ni paranoïaque de s’interroger après un décès en détention », affirme Benoît David, avocat et président de l’association Ban public, qui comptabilise depuis 2002 les suicides et les morts suspects en prison. « Non seulement les violences des surveillants sont une réalité mais l’administration pénitentiaire est totalement opaque. C’est la grande muette. Les familles apprennent le décès de leurs proches par un coup de fil laconique, voire en arrivant au parloir. On leur donne peu d’explications, ce qui alimente aussi les suspicions. Malheureusement, il n’y a souvent pas besoin d’un maton violent pour qu’il y ait un mort mais, dans tous les cas, cela engage la responsabilité de l’État, responsable de la vie des détenus. » Selon les chiffres de l’administration pénitentiaire, arrachés au forceps début septembre, 85  détenus se seraient suicidés depuis le début de l’année. Le plus jeune avait 21 ans, le plus âgé 76. En France, 113 détenus se sont suicidés en 2016, 117 en 2017, soit environ un suicide tous les trois jours. Surveiller et punir Les sociologues, les psychiatres et l’administration pénitentiaire ont depuis longtemps identifié les profils et les moments à risque au cours de la détention afin de les prévenir. On sait qui se suicide le plus : les jeunes de 20-25 ans jugés pour une première infraction mineure liée à la consommation ou au trafic de drogue et les personnes écrouées pour des meurtres ou des viols. On sait où les détenus se suicident le plus. Au mitard, le taux de suicide est quinze fois plus élevé qu’en cellule ordinaire. On sait même quand le risque est le plus important : au tout début de la détention, les nouveaux arrivants se heurtant au « choc carcéral ». « Quand on arrive, on n’a rien. Même pas de vêtements, juste ce qu’on portait au moment de l’arrestation. Peu importe ta vie dehors. Coupable ou pas, tu prends une claque direct. Le bruit constamment, les cellules qui puent, les rondes… », se souvient David, 38 ans, incarcéré en 2014. « Les surveillants qui te parlent comme à un chien », complète Sylvia, cofondatrice du Syndicat pour la protection et le respect des prisonniers et elle-même passée par Fleury-Mérogis. « Le premier truc qu’on m’a dit en prison, c’est : “Poubelle !” et ensuite : “Vous pas bouger !” Les liens avec les proches sont rompus, la perte de repères totale, jusqu’à la perte de son identité à laquelle se substitue un numéro d’écrou. La période de détention provisoire qui suit, lorsque le détenu, présumé innocent, est incarcéré parfois pendant des années dans l’attente de son procès, est également un moment de grande vulnérabilité. « Par la suite, on sait qu’il y a plus de passages à l’acte à certains moments de l’année : Noël et les vacances d’été car l’éloignement avec les proches se fait davantage sentir. Juste avant ou juste après le procès mais aussi avant la libération, qui suscite beaucoup d’appréhension », ajoute Cyrille Canetti, psychiatre en milieu carcéral depuis vingt ans. Il estime nécessaire de réhumaniser les prisons en favorisant les liens avec les proches, en autorisant les téléphones en cellule, les permissions ou, encore, en préparant davantage les sorties. En 1998, une circulaire instaure dans le protocole d’entrée une douche et la restitution de quelques affaires personnelles aux détenus arrivant en prison après plusieurs jours de garde à vue, ainsi que la possibilité de prévenir ses proches. « Ils se sont aperçus qu’en permettant au détenu de redevenir un sujet, cela limitait les suicides dans les premières heures », explique Cyrille Canetti. Mais la politique de prévention de l’administration pénitentiaire repose essentiellement sur la surveillance des individus et la privation des moyens de passage à l’acte. Relativement inefficace. Voire dangereux. Lorsqu’un détenu est signalé suicidaire, il est placé sous surveillance renforcée. Un surveillant passe à intervalles réguliers vérifier à l’œilleton s’il est toujours en vie, y compris la nuit. « Ils sont réveillés toutes les heures, doivent allumer la lumière, lever la tête ou la main pour montrer qu’ils sont vivants. C’est une torture », assure Me Guy, avocate à Paris. « L’une de mes clientes a été très traumatisée par le suicide d’une codétenue. J’ai écrit au juge pour demander qu’elle ne soit surtout pas placée en surveillance spéciale, c’est encore pire. » Le dernier plan suicide en date, déployé en 2009 suite au rapport Albrand, n’a fait que perfectionner la stratégie de l’administration pénitentiaire : cellules de protection d’urgence sans point d’accroche ni mobilier amovible (certaines sont même équipées de caméras de vidéo surveillance), couvertures indéchirables et pyjamas en papier ont fait leur apparition. L’enfer est pavé de bons sentiments. « À la base, je ne suis pas quelqu’un de suicidaire. Je suis un contestataire, je ne me laisse pas faire. En prison, il m’ont filé des médocs pour me calmer », explique Karim, 37 ans, entré mineur en prison. « Pour protester, je me suis charcuté les veines et ils m’ont donné encore plus de médocs. J’étais une loque, je me pissais dessus, je me chiais dessus. Dès que je reprenais conscience, j’avais qu’une envie : c’était d’en finir. » L’usage des cellules de protection d’urgence destinées aux détenus en crise suicidaire aiguë est en théorie limité à 24 heures, dans l’attente d’une prise en charge médicale ou de l’apaisement de la crise. « Quand j’étais à Poitiers, j’y ai été placé plus d’une semaine. Je n’avais pas de kit d’hygiène parce que j’aurais pu avaler le savon, pas de stylo pour écrire à mon avocat parce que j’aurais pu me couper avec. Rien à part une énorme couverture avec laquelle on ne peut pas faire de nœud, à moitié à poil dans un pyjama en papier qui se déchirait de partout », raconte encore Karim. « Ils m’ont fait faire des allers-retours entre cette cellule et le mitard quand je m’énervais pour qu’ils me sortent de là. En fait, les surveillants s’en servent pour te punir. » Cyrille Canetti, qui a participé au contrôle de lieux de privation de liberté aux côtés d’Adeline Hazan, a pu constater le détournement de ces moyens de protection. « La pénitentiaire s’est emparée de ces moyens de sauvegarde pour avoir la paix avec des détenus difficiles. Ils se sont mis à utiliser les pyjamas en papier au quartier disciplinaire parce qu’on sait que le taux de suicide y est plus fort », dénonce-t-il. « J’ai même vu des psys demander à ce que des personnes à risques soient placées en cellule le vendredi soir pour ne pas avoir à revenir le week-end et des médecins prescrire les pyjamas en papier… pour vous dire à quel point la notion de soins en prison a été dévoyée. » Un système à bout de souffle En juin, David, « auxi » de maintenance à Fleury-Mérogis, s’est porté volontaire pour aider le surveillant et l’auxiliaire de cantine, un détenu comme lui, à la distribution des repas. En ouvrant une porte au 4e étage, ils découvrent le corps sans vie d’un détenu, pendu aux barreaux de sa cellule. « Le surveillant m’a demandé de porter le cadavre et à l’autre auxi de couper le lacet qui l’étranglait. On lui a quand même fait un massage cardiaque et du bouche-à-bouche, mais c’était trop tard », explique David. L’homme en question, Aleksander Hassala, un Albanais de 38 ans, ouvrier dans le bâtiment et déjà incarcéré par le passé pour des trafics, était mis en examen pour son implication dans l’attentat de Nice. Il aurait fourni des armes à Mohamed Lahouaiej Bouhlel mais répétait ne pas être au courant de l’attentat au camion sur la promenade des Anglais. « Les conditions de sa préventive étaient très dures : il était isolé et il ne supportait pas d’être considéré comme un terro. Il devenait fou, on l’entendait crier dans sa cellule », poursuit David. « C’est traumatisant. Je n’avais jamais vécu un truc aussi terrible. Par contre, après, on m’a proposé de voir un psy quand je voulais, pour une fois. » À Fleury-Mérogis, la situation est cauchemardesque. On y compte déjà douze suicides depuis le début de l’année et des centaines de tentatives évitées, relèvent les syndicats, qui pointent le manque de personnel et de moyens pour assurer une surveillance efficace dans une prison surpeuplée. L’administration pénitentiaire a annoncé vouloir y expérimenter des binômes avec des codétenus de soutien. Sur la base du bénévolat, l’idée serait donc de faire reposer la surveillance d’un détenu suicidaire sur les épaules d’un autre détenu. « On pourrait aussi attacher à leur lit tous les détenus et les nourrir par intraveineuse jusqu’à la fin de leur peine », ironise Sylvia. « Tout le monde pense au suicide à un moment ou à un autre quand on est cloîtré entre quatre murs. L’exemple de Fleury montre simplement que le système carcéral est à bout de souffle. » En effet, Fleury-Mérogis n’est pas plus surpeuplée que d’autres maisons d’arrêt. Ni plus vétuste. Les locaux sont récents et les détenus ont même une douche en cellule. Mais c’est une gigantesque usine à enfermer où l’on retrouve toute l’absurdité de la politique pénale française. Des détenus condamnés à quelques mois, comme ce jeune qui n’avait pas payé ses billets de train ou ce père de famille qui conduisait sans assurance. Des malades, psychotiques, schizophrènes… Plutôt que de surpopulation, il conviendrait de parler de surenfermement. PARTAGEZ CET ARTICLE" Ce qui se cache derrière les suicides en prison 1 "Société n°80 Hôpitaux à vendre Par Patrick Pelloux, novembre 2018 Pour le monde libéral, la Sécurité sociale et le service public hospitalier sont des anomalies historiques et politiques. Le discours du président Macron prononcé le 18 septembre et intitulé « Ma santé 2022 » est instructif à plus d’un titre. Il jette les bases, non pas d’une modernisation de ces systèmes, mais de leur destruction. Nous l’avons vu le mois dernier avec la prétendue fin de la sélection des étudiants en médecine, cette manière qu’a Macron de dire ce qu’il ne fera pas… tout en le faisant est désormais la signature de son style politique ! Quand il dit : « Nous ne fermerons pas d’hôpitaux », il faut entendre : « Nous n’allons pas les fermer mais les changer », ce qui a la même finalité. Un exemple ? La maternité de Creil, dans l’Oise : il n’y a aucune raison médicale ni sociale de la fermer, d’autant qu’un bâtiment a été construit pour la rénover. Le bassin de population est sinistré avec plus de 40 % de chômage, des femmes qui accouchent seules… Bref, s’il y a un territoire de santé qui a besoin d’un accès aux soins et d’une maternité, c’est bien celui-là. Pourtant, contrairement à ce que prétend le président, ce lieu de proximité va fermer ! Les habitants devront parcourir une dizaine de kilomètres pour se rendre dans une maternité. Alors que nombre d’entre eux n’ont pas les moyens d’avoir un véhicule ! Et ils devront surtout attendre, car à chaque fois que des regroupements ont lieu, des lits sont fermés, favorisant ainsi les cliniques privées qui augmentent leurs profits ! Pourquoi cet oubli de la notion du service public ? Les grands de la finance ont réussi à tout contrôler à leurs plus grand bénéfice par le truchement des banques et des assureurs. Aux États-Unis, la question de la santé était tellement prégnante humainement et politiquement que Clinton et le Parti démocrate avaient tout fait pour inventer une sorte de sécurité sociale à l’américaine. le public privé de tout Dans certains discours, les démocrates faisaient référence à la France. Cela a débouché sur l’Obamacare, une loi sans précédent au pays du capitalisme et du libéralisme ! Depuis, Trump a réussi à la saboter. Bilan : quarante millions de personnes sont sans couverture maladie aux États-Unis ! En France, un tel discours est plus difficile à tenir car nous sommes un pays profondément social depuis la Révolution française et la Commune de Paris, même si les libéraux veulent casser cette réalité politique. Et ils l’attaquent sur deux axes : la Sécurité sociale est en déficit et il serait nécessaire de donner tout ou partie aux assureurs… D’où le développement des assurances complémentaires et des systèmes mutualistes qui tendent à devenir des assureurs. L’autre axe est que l’hôpital public doit changer. Le président l’a annoncé dans son discours : le privé doit entrer davantage dans le public et un changement de statut des médecins hospitaliers se profile. L’argent et l’appât du gain sont en train de faire chavirer l’esprit des médecins hospitaliers ! Le plus probable est que la chirurgie et l’anesthésie soient les premiers secteurs à être privatisés dans les hôpitaux public. D’ailleurs ce sont eux qui ont les plus grosses consultations privées ! Le reste des hôpitaux publics devenant la structure des plus pauvres et des plus vieux… Face à ces changements, les politiques de gauche sont aveugles, sourds et muets ! Après tout, on n’a que ce qu’on mérite ! PARTAGEZ CET ARTICLE" Hôpitaux à vendre 1 "Société n°82 À la fac on apprend… à fermer des usines Par Kate Entringer, janvier 2019 Bienvenue dans le monde des premiers de cordée. En octobre, l’université Paris-Dauphine a organisé une conférence dont l’intitulé nous a interpellé : « Peut-on réussir une fermeture d’usine ? » Alors, on y est allé. Récit. À la fac de Paris-Dauphine, temple de l’économie libérale, on se doutait qu’on enseigne plutôt l’accumulation que le partage des profits, l’optimisation de la production que l’amélioration des conditions de travail. Quand nous avons vu passer l’invitation à une conférence sur le thème « réussir une fermeture d’usine », nous sommes tout de même tombé de notre chaise. Certes, la thématique est d’actualité : en 2017, en France, une centaine de sites ont mis la clé sous la porte… Un « retour d’expérience », comme disent les gestionnaires, s’impose. Henri-Benjamin Roux s’y est collé. En octobre, cet industriel, fort de ses vingt-cinq ans d’expérience, est venu, à l’invitation du master Management des ressources humaines de Dauphine, raconter à des apprentis en RH l’alpha et l’oméga d’une fermeture bien menée. La conférence est sobrement intitulée : « Peut-on “réussir” une fermeture d’usine ? ». Si la formule a fait bondir sur Internet et les réseaux sociaux, il y avait peu de curieux ce jour-là, tout au plus une vingtaine. Fabien Blanchot, directeur du master, a tenu à dissiper les doutes en reformulant la question : « Peut-on limiter voire éradiquer les conséquences sociales négatives des fermetures d’usine ? » Et de préciser : « On ne va pas donner les clés pour manipuler les salariés. » Bah, voyons… On n’y pense pas assez mais fermer une usine est une tâche ardue. Les ouvriers sont rarement coopératifs. Ils font grève, brûlent des palettes et secouent parfois un peu violemment le patron qui brise leur vie. Comment s’y préparer et imposer à ces braves gens qui n’ont pas le sens des réalités économiques un renvoi vers la case Pôle emploi ? Henri-Benjamin Roux vient partager son savoir-faire. En 2011, il est embauché à la direction de Wabco France, un équipementier américain coté en Bourse. L’usine qui doit disparaître est implantée à Claye-Souilly (Seine-et-Marne) depuis 1973. Elle est spécialisée dans les systèmes de freinage pour poids lourds et a déjà connu un plan social en 2009. Elle comptait 230 salariés en 2015, date de l’annonce de la fermeture, contre 682 en 2001. De 2011 à 2015, la situation de la société a semblé s’améliorer, selon Roux, qui n’en décide pas moins un « plan social et des départs volontaires » en 2013. « L’idée qui s’impose est : on va y arriver. » Mais ça n’aura pas suffi à sauver l’entreprise. « Plus on montait, plus le paysage se dégageait, et ce qu’on voyait derrière c’était une montagne plus haute, plus raide et plus dangereuse. » Féru de grimpe, il file la métaphore alpine tout au long de sa présentation. Nous vient l’image d’un autre dirigeant avec ses « premiers de cordée ». Commence alors la « phase de préparation » avant l’annonce funeste. Pendant six mois, le patron va peaufiner son plan de bataille. Il faut alors penser à tout. Si les RH s’occupent des « mesures sociales » il ne faut pas négliger la « phase industrielle pure ». Préparation des stocks, des transferts de production et de savoir-faire en Inde, en Chine et au Brésil… La direction doit également « se préparer à entrer dans une période de rapport de force », imaginer les « risques légaux », anticiper des éventuels blocages d’usine. Quid des ouvriers ? « On continue sur le même cap mais ils voient bien que l’équipe de direction n’a plus le temps, qu’elle travaille sur autre chose. » Pas folles, les guêpes ! « C’est le seul moment où il est légitime et nécessaire de diffuser le doute. » Comment ? « L’erreur absolue, c’est de dire aux ouvriers qu’on ne peut rien leur dire. » Alors, l’équipe dirigeante a choisi la technique, assez macronienne, du fait accompli. « C’était de dire regardez, on n’a pas beaucoup de projets significatifs […] donc il faut qu’on réfléchisse. » « tourner la page » Puis vient le moment de l’annonce, « crucial ». Le 23 septembre 2015, Henri-Benjamin réunit l’ensemble de la filiale, la bombe est lâchée : 180 personnes vont perdre leur emploi dans les deux ans. « Au final, ce que retiennent les gens ce sont deux mots : on ferme. » « Le fait est très clair, très court, et ce n’est pas la peine d’en faire des tonnes. » Il faut manager « 180 destins individuels », mais aussi un destin collectif « car la vie continue ». Pas question de tirer au flanc pendant ces deux années. L’industriel liste les trois priorités à suivre, dans un ordre qui lui est propre : en premier, les clients. « Ils se demandent si ça va marcher en Inde ou en Pologne et vous vous retrouvez à défendre les collègues indiens. » Et de préciser avec aplomb : « C’est ce qu’on a fait. » Deuxièmement, « réussir les transferts parce que, sinon, au lieu de deux ans ce sera trois voire quatre. » Enfin, viennent les ouvriers, « la troisième priorité, c’est rebondir bien évidemment ». « On cherche à gommer les doutes en disant qu’il y a un avenir après l’usine. » Si les effectifs ont diminué par vagues successives, Henri-Benjamin Roux est fier de souligner que les ouvriers ont travaillé jusqu’au bout. C’est donc ça qui est sous-entendu dans les guillemets de l’intitulé « Peut on “réussir” une fermeture d’usine ? » Selon lui, ils sont poussés par un moteur interne, « pour la gloire d’une certaine manière ». Mais il y a également des outils managériaux à disposition des dirigeants pour les aider à filer droit. Le premier, c’est le temps. Définir des échéances claires pour aider à « tourner la page ». Ensuite, il faut « transmettre des exigences ». « Continuer de porter de l’intérêt à la qualité, c’est une façon de dire que ce qu’ils font a de l’importance et que ça le restera. » Pour Henri-Benjamin Roux, fermer une usine n’est pas si différent que d’en ouvrir une : « Quand je regarde cette expérience et que je la mets en perspective avec d’autres que j’ai pu vivre, des moments d’hypercroissance, des projets hyper-enthousiasmants de démarrage d’usine, qu’est-ce qu’il y a de différent ? Finalement pas tant de choses que ça. » Le point positif, c’est que des ouvriers ont pu découvrir en eux des « ressources insoupçonnées ». « Un tiers est parti en retraite ou en retraite anticipée et sur les deux tiers restants, un tiers a retrouvé un CDI et l’autre tiers est devenu auto-entrepreneur, start-upper. C’est incroyable. » Son dernier conseil aux apprentis liquidateurs d’usines ? « Le vivre comme une aventure. » Sympa. … Et Ford l’applique à Blanquefort Ford Motor Company, c’est 7,6 milliards d’euros de bénéfices en 2017. Pas de la menue monnaie. Et pourtant, le constructeur automobile américain a confirmé la fermeture de son site de Blanquefort (Gironde), malgré l’offre de reprise de l’industriel belge Punch Powerglide. Ce sont 850 salariés qui vont perdre leur emploi. Les élus LREM se sont répandus sur les plateaux pour dénoncer une trahison. Même Macron l’a en travers de la gorge. Le président, chantre du libéralisme, a jugé inacceptable l’attitude de Ford, lui qui, pourtant, « favorise au maximum l’ouverture » et défend « la flexibilité nécessaire pour les entreprises lorsqu’elle est légitime ». Ford, en perte de vitesse sur le Vieux Continent, pourrait licencier jusqu’à 12 % de ses effectifs, majoritairement en Europe. En juin, Siné Mensuel (n° 76) est allé à la rencontre des ouvriers. Tous se disaient dégoûtés par le comportement de Ford, et beaucoup étaient résignés après dix années de luttes. Le constructeur lançait un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), alors que les négociations pour trouver un repreneur étaient en cours. Mais certains salariés n’ont pas dit leur dernier mot. Éric Lafargue, vingt-quatre ans d’ancienneté, est éligible pour un départ en préretraite. Il compte bien refuser : « Par principe, je me battrai jusqu’au bout. » Si le PSE a été finalisé mi-décembre, il faut encore attendre sa validation par la Direccte (ex-inspection du travail). Verdict début janvier. Au détour d’une interview, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, n’a pas exclu la possibilité de réquisitionner l’usine même si, dans les faits, il est rare que l’État intervienne à ce point. Pour Philippe Poutou, ancien candidat du NPA à la présidence, ouvrier à Blanquefort et délégué CGT, « l’État est tout à fait légitime pour une reprise, avec tout l’argent public qui a été investi [environ 50 millions d’euros, selon les syndicats]. Le problème n’est pas technique, il est politique. » Si l’État s’engage, le cas Ford pourrait faire jurisprudence. « Que ce soit réaliste ou pas, il y a urgence », conclut Philippe Poutou. La fermeture menace en outre 2 000 à 3 000 emplois induits. PARTAGEZ CET ARTICLE" À la fac on apprend… à fermer des usines 1 "Société n°77 Cœur malade ou cœur brisé ? Par Patrick Pelloux, juillet 2018 Tard dans la nuit, j’ai eu au téléphone un psychanalyste. D’un ton calme, il me parle d’une douleur dans la poitrine. C’est toujours difficile de faire de la médecine par téléphone. Sa symptomatologie n’étant pas classique, je décide de lui envoyer les secours. « Mais non, répond-il, j’ai juste un petit truc qui va passer… ça y est d’ailleurs… ça vient de passer, ne vous dérangez pas. » Face à son cœur qui battait la chamade et son tabagisme forcené, j’insiste et il finit par consentir à ce qu’une unité du Samu se déplace. Le psychanalyste et la somatisation sont un couple bien compliqué car il interprète toujours ses symptômes en fonction de son état psychique en trouvant, souvent, des explications psychanalytiques érudites. Mais la physiologie ne l’entend pas de cette oreille et un infarctus reste un problème de tuyaux qui se bouchent, avec ou sans Freud, des poumons usés par le tabac ventilent moins bien, avec ou sans Lacan, un accident vasculaire cérébral reste un problème physiopathologique complexe, avec ou sans Élisabeth Roudinesco… Arrivé au domicile du malade avec l’équipe de secours, mon confrère, bien que très compétent, a juste un défaut commun à nombre de médecins, c’est d’avoir des phrases infantilisant le malade. Quand il lui demande : « Alors, il a mal où le malade ? » Le psychanalyste s’offusque : « Arrêtez tout de suite, je ne veux pas être pris en charge par quelqu’un qui ne me comprend pas et je ne peux pas vous aider à comprendre ce que vous faites… Sortez ! » Le collègue me rappelle à la régulation du Samu pour tenter de négocier. Lui, relégué de l’autre côté de la porte de la chambre, et toute l’équipe autour du malade. Rupture totale de la relation entre le médecin et le malade ! Après quelques considérations psychanalytiques, le psychanalyste, devenu malade, accepte un électrocardiogramme par l’équipe à condition que le médecin soit absent. Pour tout compliquer, l’examen s’avère anormal ! « Je n’irai pas dans l’ambulance avec ce frustré, car comment voulez-vous être soigné par un vaniteux narcissique surpuissant… » Soit en langage courant : il ne peut pas le blairer ! Il a fallu négocier lentement et sûrement, mot après mot, pour qu’il accepte d’aller à l’hôpital, le médecin l’évitant et faisant ses prescriptions à l’infirmière à distance. Après un traitement en cardiologie, son arythmie est rentrée dans l’ordre non sans qu’une partie de l’équipe en ait pris pour son grade d’analyse sur leur fatigue, leur burn-out et autres complexes non résolus. Il paraît que le seul soignant qu’il trouva en pleine conscience fut un aide-soignant couvert de tatouages. Le collègue ne l’a pas trop mal pris car le but était atteint : soigner le malade pour qu’il puisse continuer, à 70 ans, d’aider les gens à vivre et s’assumer dans la vie. La confrontation entre psyché et somatique n’est pas toujours simple et prend du temps ! PRESCRIPTION ESTIVALE Justement, il est grand temps de rendre hommage au Dr Maury, auteur d’un ouvrage qui arrange tout le monde : Soignez-vous par le vin, paru en 1974. Comme la moitié de la France boit et l’autre moitié le devrait, cet ouvrage poétique très drôle est devenu totalement transgressif aujourd’hui ! Au cours d’une interview mémorable avec Stéphane Collaro dans l’émission de télévision La Lorgnette d’avril 1974 (visible sur YouTube), le Dr Maury explique les bienfaits du champagne chez le cardiaque, du vin blanc pour les reins , du bourgogne qui agit sur la vésicule biliaire… Certes, les démonstrations du praticien à coups de « tout le monde le sait » et de « ça ne peut pas faire de mal » sont un défi à la médecine moderne. Que prescrirait le Dr Maury dans notre monde stressant pour cette période estivale ? Pour vivre heureux, buvons joyeux ! En cas de surmenage, commencez par une ou deux coupettes de champagne frais à intervalle de quinze minutes, puis du bourgogne en quantité et dormez sur place ! Si vous portez une chemise à fleurs sous le soleil couchant, choisissez le mojito, avec beaucoup de menthe et des glaçons. En cas de cancer, surtout en phase terminale, préférez un ou deux verres de bordeaux à chaque repas, comme aurait pu dire le Dr Maury… Foutu pour foutu, autant picoler un bon coup. Pour les festivités en plein soleil, la bière à 4° est un bon compromis entre hydratation et plénitude. Et rien de tel, après une dispute entre deux potes, que de boire un coup au troquet, voire plus si affinités. Les vins sont les mêmes quel que soit l’âge, le sexe et la localisation ! À ce propos, il vaut bien mieux boire au zinc, au bar, au café, au pub, à la brasserie, à la buvette… que seul chez soi afin d’éviter ce fléau effroyable qu’est le vin triste. Une solitude peut être encore aggravée par l’alcool, et surtout l’alcool fort. Et là, le Dr Maury est formel : préférez le vin aux alcools forts  ! Pour une ivresse joyeuse comme dans Un singe en hiver ou pour avoir des débats philosophiques comme dans Les Tontons flingueurs, buvez un bon vin bio dont le raisin a mûri au soleil du Sud : un côtes-du-rhône par exemple. Inutile de dire que la mode du rosé, l’été, est surfaite, n’apportant aucune valeur ajoutée à votre santé alors qu’un sauvignon, un sancerre, un menetou-salon… là oui, l’été devient joyeux ; et quand le bonheur va, tout va ! Au docteur Maury… bouteille éternelle ! PARTAGEZ CET ARTICLE" Cœur malade ou cœur brisé ? 1 "Société n°83 Public / privé : la bataille de l’eau fait rage Par Léa Gasquet, février 2019 Lorsque Paris municipalise son eau en 2010, la facture des Parisiens baisse aussitôt de 8 %. À Montpellier, c’est même 10 % de son montant qui ont été économisés. La gestion publique de l’eau coûte moins cher aux usagers et préserve la ressource. Mais pour rester dans la course, les multinationales de l’eau cassent les prix, aidées par les subsides du CICE. Après cent ans d’idylle, la belle union entre Veolia (ex-Générale des eaux), les Franciliens et le Syndicat des eaux d’Île-de-France (Sedif) prend l’eau. Cette maxi-structure, la plus grosse d’Europe dans son genre, regroupait, il y a peu encore, 150 communes et 4,5 millions d’habitants. Du solide ! Pourtant, depuis quelques années, des voix s’élèvent pour demander le divorce. En 2010, Paris a décidé de prendre le large et a municipalisé son eau. La facture des Parisiens a aussitôt baissé de 8 %. L’année suivante, Viry-Châtillon a suivi. Gabriel Amard, l’ancien maire élu sous l’étiquette Parti de gauche, se souvient : « À l’époque, Manuel Valls se moquait : “Alors, Amard, tu lances ton kolkhoze ?” Finalement, il m’a auditionné et Évry est passée en gestion publique peu après. » En décembre dernier, trois territoires du Grand Paris votent leur sortie du Sedif à l’horizon 2020 pour créer des régies publiques : Plaine Commune au nord, Est Ensemble, et Grand Orly-Seine Bièvre. Soit 1,5 million d’habitants au total, et presque autant de clients en moins pour Veolia. Patrick Vassallo, élu PCF de Plaine Commune, justifie la rupture en invoquant pêle-mêle « des contrats léonins », « une idée assez particulière de la démocratie où pressions et coups bas sont légion », « des financements d’activités hors champ telles que de sponsoring de club sportif ou des voyages au soleil ». Sans parler du prix : malgré une baisse substantielle consentie par Veolia au moment du départ de Paris, les banlieusards paient toujours leur eau 20 % de plus que dans la capitale. À deux reprises en 2010, puis en 2017, la chambre régionale des comptes dénonce des irrégularités dans l’alliance Sedif-Veolia et dans la comptabilité de la multinationale : « Les coûts liés à la délégation ont eu tendance à déraper. » La rémunération de Veolia est passée de 7 millions d’euros en 2011 à plus de 20 millions d’euros à partir de 2014. Le privé perd du terrain Après des décennies de mainmise du privé sur l’eau (lire l’encadré p. 11), le secteur, plombé par des affaires de favoritisme et de corruption, essuie un retour de bâton pour sa mauvaise gestion. La part de gestion de l’eau du privé est passée de 70 % à 60 % en quinze ans. Et de plus en plus de communes aspirent à reprendre le contrôle de leur eau. Grenoble et Castres ont joué les pionnières en la matière. En 1995, Alain Carignon, alors maire de Grenoble, écope de trois ans de prison ferme pour avoir monnayé l’eau de la ville auprès de la Lyonnaise des eaux contre 20 millions de francs d’avantages en nature (voyages et frais de campagnes). La régie Eaux de Grenoble voit le jour en 2000. À Castres, sous la pression d’habitants mécontents de la gestion de la Lyonnaise, la ville rompt son contrat en 2004. Effet immédiat : une baisse des tarifs. Ce divorce anticipé a pourtant coûté la bagatelle de 32 millions d’euros à la ville. Un choix payant politiquement : dix ans plus tard, le maire Les Républicains est toujours en place et peut se targuer du bon fonctionnement de ses services. Des tarifs sociaux pour les familles précaires ont même été mis en place. Avec la création de la régie Eau de Paris, un véritable tournant s’opère. Brest en 2012, Rennes et Nice en 2015, Montpellier en 2016, Troyes en 2018 larguent leur délégataire, reprennent le contrôle de leur eau et réduisent la facture. Même Christian Estrosi reconnaît les bienfaits de la régie, c’est dire ! La question du prix a servi de levier aux associations de défense d’une gestion publique de l’eau pour sensibiliser les usagers. La facture pour un foyer français est d’un peu moins de 500 euros par an pour 120 m3, soit environ 4 € le mètre cube, assainissement inclus. Cette moyenne cache de grandes disparités : suivant les contrats, le prix varie du simple au quadruple. Une étude d’UFC Que choisir, en mai dernier, révèle que la société la Saur facture 5,10 € à Saumur, dans le Maine-et-Loire. Suez, 6,41 € à Saint-Armel, dans le Morbihan. Et Veolia jusqu’à 8,46 € à Taninges, en Auvergne-Rhône-Alpes. D’après l’association Eau bien commun France, l’eau en régie publique serait de 10 à 40 % moins chère. Gabriel Amard, son coprésident, s’est converti en missionnaire de la régie. De réunions publiques en conférences, il prêche la bonne parole. « Il y a des gens que je peux convaincre avec des principes : l’eau est un bien commun vital qui ne devrait pas être monnayé. Sinon, je sors mon argumentaire comptable en cinq points. Et là, je convaincs même des élus de droite. » Avec la régie publique, moins de frais de personnel : pas de directeur financier ou de directeur commercial. Pas de frais de siège non plus. Dans un contrat privé, ces « contributions aux organismes centraux », c’est-à-dire aux holdings, constituent un important poste de dépense. Contrairement à une société privée, la régie ne réalise pas de bénéfices. En cas d’excédent, elle allège la facture l’année suivante ou investit dans des travaux. Certes les régies ne paient pas d’impôts sur les sociétés, ce qui peut apparaître comme un manque à gagner pour les communes. « Mais les entreprises répercutent le coût de ces impôts sur la facture des usagers. Donc, en réalité, ils paient deux fois », riposte Gabriel Amard, qui déroule son argumentaire : « Enfin, les salariés du privé peuvent être réembauchés dans la régie. » Alors pas de chantage à l’emploi ! que paie-t-on ? Anne Le Strat, cheville ouvrière de la remunicipalisation de l’eau à Paris, complète la démonstration : « Le vrai scandale est moins “combien on paie” que “qu’est-ce qu’on paie”. Une entreprise privée doit dégager rapidement des profits pour ses actionnaires. En régie, c’est l’intérêt public qui prime. Cela passe par une vision à long terme, des investissements pour une gestion patrimoniale des infrastructures, et des actions en faveur de la préservation des ressources en eau. » La régie Eau de Paris, comme celle de Lons-le-Saunier dans le Jura, travaille avec les agriculteurs proches de ses zones de captage pour encourager les conversions en bio et protéger les nappes phréatiques des contaminations aux pesticides. Logique ! Rendre potable une eau peu polluée revient aussi moins cher. À Strasbourg ou à Grenoble, l’eau n’est même plus traitée avant d’arriver au robinet. Avant d’en venir là, il s’agit de rattraper les dégâts. À Montpellier, Thierry Uso, de l’association Eau secours 34, s’est battu pour le retour en régie publique de la métropole et fait désormais partie du conseil d’administration : « On avait calculé que l’on pourrait baisser de 40 % le prix de l’eau par rapport à l’ancienne société privée. Mais vu l’état des canalisations, on a décidé de ne le baisser que de 10 % et de consacrer le reste aux investissements. Sans quoi, ce sont les générations suivantes qui paieront le prix fort. » Pratique courante à l’époque et interdite depuis, pour obtenir le marché en 1989, Veolia a versé un droit d’entrée à la mairie de Georges Frêche de 250 millions de francs. Ce « cadeau » était en réalité un prêt assorti d’un taux d’intérêt de 7,5 % par an. D’après les calculs de l’association, l’entreprise s’est remboursée trois fois. À ce prix, on s’imagine des canalisations en plaqué or ! Pensez-vous… « Au rythme où allaient les travaux, il aurait fallu trois cents ans pour tout réparer. Or la durée de vie d’une canalisation est de cinquante à quatre-vingts ans. Au-delà, ça pète ou ça fuit ! » pointe Thierry Uso. Alors que le Grenelle II fixe comme objectif national un taux de fuite maximum de 15 %, à Nîmes, où opère la Saur, 30 % de l’eau produite se perd dans les sous-sols. À Évreux (Suez), c’est presque 40 %. Et la palme revient ironiquement à Capesterre-Belle-Eau, en Guadeloupe, où Veolia a eu la mainmise pendant des décennies : 70 % de taux de fuite ! Le plan d’urgence « bouche-trous » prévoyant quelque 71 millions d’euros d’investissements dans les canalisations de l’île sur deux ans ne suffira pas. Lucette Michaux-Chevry (LR), figure politique de l’île, mise en examen pour des détournements de fonds publics, a loué auprès des Guadeloupéens « le plaisir d’attendre ». Guy Batiot, élu EELV à La Roche-sur-Yon et fervent défenseur de la régie publique, reconnaît pourtant que le bilan des sociétés privées n’est pas toujours catastrophique. Chez lui, la qualité est bonne, les prix convenables et le réseau entretenu. Ce qu’il souligne, c’est le manque de transparence. Malgré trois grandes lois pour tenter d’assainir les pratiques du secteur, l’opacité demeure. « Depuis plusieurs années, Veolia nous présente des comptes déficitaires. On nous dit que les frais de siège ont augmenté mais nous n’avons aucun moyen de vérifier si c’est justifié ! » explique Guy Batiot, membre de la Commission consultative des services publics locaux (CCSPL), chargée de contrôler le gestionnaire. En 2017, ses membres rejettent à l’unanimité le rapport du délégataire. Fait rare, et malgré tout purement symbolique, car comme son nom l’indique la commission est… consultative. Dans ces commissions, on trouve de tout ! « À Toulouse, parmi les associations siégeant à la commission, il y avait une association de pétanque », ironise Jean-Luc Touly. Représentant syndical retraité de Veolia, il en est devenu la bête noire. Depuis vingt ans, il n’a cessé de dénoncer les malversations des géants de l’eau. « Je n’ai rien contre la pétanque, mais ça montre bien que ces commissions sont une vaste blague », poursuit-il. Sans possibilité de contrôle, le privé arrange ses comptes à sa sauce, gonfle artificiellement ses dépenses, augmente sans justification les contributions à la maison mère, voire organise son déficit. « C’est un bon moyen pour ne pas payer l’impôt sur les sociétés ou renégocier sa rémunération à la hausse », commente l’expert. la riposte des puissants Toute son attention est portée vers Toulouse. L’eau y a été privatisée par la municipalité de Dominique Baudis, et comme à Montpellier, en trente ans, le délégataire s’est remboursé trois fois son droit d’entrée sur le dos des usagers. Mais contrairement à sa voisine occitane, le scénario d’un retour en régie a été écarté. La métropole toulousaine vient de resigner pour douze ans. Pour comprendre les enjeux de la bataille qui se joue entre partisans des régies publiques et entreprises privées, alors que la loi NOTRe vient rebattre les cartes, la Ville rose est un cas d’école. Cette loi prévoit que, d’ici 2020, ce ne seront plus les communes mais les intercommunalités – communautés de communes, agglomérations ou métropoles, selon leur taille – qui auront la compétence de l’eau. À Toulouse, il s’agit de distribuer 43 millions de mètres cubes chaque année et d’assainir les eaux usées de 760 000 habitants répartis sur trente-sept communes. Un contrat à 1,3 milliard d’euros remporté en novembre par les deux candidats sortants : Veolia pour l’eau et Suez pour l’assainissement. Pour réussir ce tour de force et rester dans la course, les multinationales ont cassé les prix. « Nous allons avoir l’eau la moins chère de France », s’est vanté Jean-Luc Moudenc, le président de Toulouse Métropole, dans les colonnes de La Dépêche. 2,91 € le mètre cube tout en doublant les travaux de rénovation des canalisations. La stratégie avait déjà été employée, notamment à Antibes, en 2012. Pour renouveler son contrat avec la ville, Veolia s’était engagée à baisser sa rémunération jusqu’à 80 %. Les entreprises mettent en avant des gains de productivité et le recours aux nouvelles technologies pour justifier cette offre défiant toute concurrence, mais les défenseurs des services publics restent sceptiques. « Par quel miracle ont-elles pu baisser autant les prix ? Pourquoi ne l’ont-elles pas fait plus tôt ? Est-ce que toutes les règles de la concurrence ont été respectées ? », s’interroge François Lépineux, maire d’une commune de la métropole toulousaine et partisan de la régie publique. les grands groupes cultivent l’amitié Marc Laimé, ancien journaliste devenu consultant sur les questions liées à l’eau, avance une piste : plutôt que de servir à embaucher, le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) a été employé par les entreprises de l’eau pour baisser leurs tarifs. « On a affaire à une pratique de dumping afin de conserver les marchés », dénonce Marc Laimé, qui s’appuie sur une déclaration officielle de Veolia. Dans un compte-rendu d’assemblée sur lequel il a mis la main, l’entreprise écrit noir sur blanc avoir utilisé 57 % des 22 millions d’euros touchés au titre du CICE en 2017 pour consentir des révisions tarifaires. Les grands groupes peuvent compter sur des alliés bien placés pour conserver leurs parts de marché. Parmi les élus qui ont supervisé l’appel d’offre pour Toulouse Métropole, Pierre Trautmann est l’un des artisans de la privatisation de l’eau dans les années 1990. Dominique Faure, vice-présidente métropolitaine, est une ancienne de Veolia. Depuis 2017, elle est salariée du cabinet de conseil Grant Thornton, qui a guidé les élus dans leur choix. Avec son association, Fricc, Jean-Luc Touly compte porter plainte contre l’élue pour prise illégale d’intérêt. À l’autre bout de la France, le maire communiste de La Courneuve, sur le territoire de Plaine Commune, a voté contre la sortie du Syndicat des eaux d’Île-de-France en 2017, contrairement à ses voisins. « Évident ! » pour Jean-Luc Touly, puisque Veolia financerait la Fête de l’Huma. Les grands groupes y ont leur stand dans le parc de La Courneuve, et il n’est pas rare d’y croiser Antoine Frérot, le PDG de Veolia. L’homme, omniprésent, ne manque pas non plus le congrès annuel de l’Association des maires de France, porte de Versailles. Lors du dernier congrès, en novembre, Antoine Frérot y était justement invité à participer au débat sur « la gestion patrimoniale de l’eau et de l’assainissement. » Ce 21 novembre, la salle est pleine à craquer et le débat s’engage sur les tarifs de l’eau lorsque midi sonne. Aussitôt, les édiles quittent leurs chaises par grappes tandis qu’un doux fumet nous titille les narines. Antoine Frérot s’excuse de partir avant la fin : au rez-de-chaussée du pavillon qui accueille l’événement, c’est Veolia qui régale à l’heure du déjeuner. 1 000 maires sont invités. « C’est comme ça depuis très longtemps. Traditionnellement, la veille, c’est Suez. Et je ne vous parle pas des soirées organisées au Crazy Horse ou au Lido… », déplore Jean-Luc Touly. Le champagne suffira-t-il à éviter une guerre de l’eau ? Histoire de géants Il existe en France autant de modalités de gestion de l’eau que de fromages. En simplifiant, cela donne, d’un côté, la gestion publique en régie, de l’autre, la délégation des services à une entreprise privée (DSP). La privatisation du marché de l’eau depuis le XIXe siècle, s’est accélérée depuis la décentralisation. Au début des années 2000, plus de 70 % des Français dépendaient de la Fédération professionnelle des entreprises de l’eau (FP2E) pour prendre une douche. Trois mastodontes se sont imposés grâce à des contrats courant jusqu’à cinquante ans, autorisant des bénéfices records dans la plus grande opacité. En pôle position, la Générale des eaux, fondée en 1853 à Lyon. Rebaptisée Veolia, la multinationale réalise un chiffre d’affaires mondial de 25 milliards d’euros. Elle a abreuvé les Lyonnais de Napoléon III à Gérard Collomb. Deuxième au palmarès, Suez (ex-Lyonnaise des eaux) a vu le jour en 1880 et pèse 15 milliards d’euros. Sa meilleure cliente fut Bordeaux. Jusqu’au mois dernier où la ville l’a quittée pour Veolia. En bas du podium, la Saur, fondée en 1933, réalise 1,3 milliard de chiffre d’affaires en 2017. Leurs territoires préférés : les villes, où les compteurs à facturer sont plus nombreux sur un territoire plus restreint. Dans les zones rurales, moins rentables, où des kilomètres de tuyauterie sont nécessaires pour atteindre une maison, les petites régies municipales sont légion. Le nombre de contrats détenus par le privé a depuis été divisé par deux, mais le trio tient bon et 60 % de la population dépend toujours de l’un d’eux. Coupures d'eau: c'est illégal En cas de factures impayées, les fournisseurs coupaient l’eau. Pour quelques centaines d’euros de retard, des familles précaires se voyaient facturer des frais d’intervention auxquels s’ajoutaient des frais de remise en route, une fois la dette épongée. Au total, une centaine d’euros supplémentaires. La Fédération professionnelle des entreprises de l’eau (FP2E), qui représente le secteur privé, admettait 100 000 cas de coupures d’eau en 2010. Soit potentiellement 10 millions d’euros ponctionnés sur le dos de personnes démunies. En 2013, la pratique est interdite par la loi Brottes. Mais les fournisseurs ne se privent pas de « lentiller » (réduire le débit à un mince filet à l’aide d’une lentille percée dans l’alimentation d’eau), voire de couper l’arrivée d’eau. L’association France Libertés et la Coordination eau Île-de-France recensent ces pratiques et ripostent en justice. Première victoire en 2014 contre la Lyonnaise des eaux, condamnée à verser plusieurs milliers d’euros à une mère de famille dont l’eau était coupée depuis deux mois. En mai 2018, la Saur est condamnée à verser 3 000 € à un homme de 73 ans qu’elle lentillait depuis six mois. Pour témoigner d’une coupure d’eau : france-libertes.org. PARTAGEZ CET ARTICLE" Public / privé : la bataille de l’eau fait rage 1 "Société n°84 Fête des bébés Par Patrick Pelloux, avril 2019 Les politiques ont toujours eu une passion pour les hormones sexuelles des Françaises et des Français afin qu’ils fassent des bébés… tout en freinant la liberté des mœurs ! Mais il est comme ça, le politique, il obéit à l’économie, pas à l’épanouissement des êtres. Car, ne vous y trompez pas, la procréation est une donnée avant tout économique ! Toutes les politiques de la deuxième moitié du XXe siècle étaient axées sur la natalité à la suite des millions de morts de la Seconde Guerre mondiale… Remarquez, ils avaient fait pareil après celle de 14-18 : le peuple a fourni les mômes qui allaient servir de chair à canon pour la suivante. Ne changeant pas de méthode après 1945, les économistes comme les politiques ont incité la population à concevoir des bébés : le fameux baby-boom. La médecine a suivi en ouvrant des maternités, en développant l’accompagnement des mamans, des papas, en luttant contre la mortalité périnatale. En France, accoucher était donc simple et les maternités de proximité offraient un maillage égalitaire. Et puis… la crise de 1970 a changé la donne : désormais, les maternités devaient fermer ! Comment ont-ils fait ? Ils ont utilisé la peur. La peur, c’est le point Godwin de la médecine. Plus de discussion possible : la peur arrête toute discussion et engendre la sécurité. Les politiques et les économistes l’utilisent pour économiser sur le ventre des femmes enceintes ! Le mot d’ordre était de regrouper les maternités pour plus de qualité et de sécurité. Puis, les années passant, la population a commencé à trouver qu’on en fermait trop ! Des comités ont commencé à se mettre en place, comme à Saint-Affrique ou à Creil récemment. La France, septième puissance économique mondiale, garde pour l’instant un taux de fécondité parmi les plus élevés du Vieux Continent. Pourtant, le nombre de maternités a été divisé par trois en quarante ans ! Il en reste à peine 500 dans toute la France, DOM-TOM compris. Et ça ne va en s’améliorant puisque le seuil du nombre d’accouchements à réaliser pour maintenir une maternité ouverte ne cesse d’être relevé. L’accès aux soins balayé d’un revers de plume par les technocrates. La fermeture de la maternité de Creil, qui accomplit plus de cinq accouchements par jour, est scandaleuse et révélatrice du mépris social pour les femmes de ce bassin de population ravagé par le chômage, coincé dans le radicalisme religieux et éloigné de tout. Ici comme ailleurs, cette fermeture est vécue comme un abandon, une démotivation des personnels qui voulaient poursuivre leur tâche au sein d’une structure hospitalière qui fait de l’excellent travail. Alors, toujours en instrumentalisant la peur, les pouvoirs publics ont allégué que les pompiers et les urgentistes des Samu étaient encore là ! Sauf qu’un accouchement est toujours un acte à risques potentiels, très compliqué et très stressant pour les urgentistes ! Mais cela ne choque pas les économistes. Lorsqu’il y a des problèmes, tout le monde se plaint. Les familles se retournent contre les médecins, qui sont en première ligne ! Du coup, la France baisse dans tous les classements internationaux de qualité de la vie périnatale et de prise en charge des femmes après l’accouchement. Un vrai drame de santé publique. D’autant que les maternités qui restent ne suffisent plus et que les femmes doivent prévoir leur rendez-vous pour accoucher avant même d’avoir rencontré le papa et d’avoir copulé ! Nous vivons une époque de mépris de l’être humain. Ainsi, dès sa naissance, le môme a déjà une somme de problèmes à gérer ; et ça ne fait que commencer… À suivre ! PARTAGEZ CET ARTICLE" Fête des bébés 1 "Société n°48 Compensation, Késako ? Eh bien, c’est passionnant Par Blandine Flipo, décembre 2015 La loi sur la biodiversité, bientôt adoptée, veut renforcer l’obligation pour les promoteurs de compenser les dégâts faits à la nature. Ce qui paraît être la moindre des choses est en réalité une vaste arnaque. Promise à un bel avenir, la compensation de la biodiversité profite à tout un tas de petits malins… à commencer par les promoteurs eux-mêmes ! (Extrait Siné Mensuel n°48) PARTAGEZ CET ARTICLE" Compensation, Késako ? Eh bien, c’est passionnant 1 "Société n°86 Les médecins dépassent, la sécu trépasse Par Léa Gasquet, mai 2019 Pour limiter les dépassements d’honoraires des médecins qui ont explosé depuis les années 1980, les ministres en charge de la santé distribuent des primes en veux-tu en voilà. Est-ce efficace au moins ? La ministre de la Santé Agnès Buzyn a « en horreur les dépassements d’honoraires ». Elle le confiait à Libération dans son portrait dès 2011. Pourtant dans son dans son grand projet de loi La santé 2022, en cours d’examen au Parlement, pas l’ombre d’une proposition sur le sujet. Est-ce à dire que depuis ce portrait, les médecins respectent tous scrupuleusement les tarifs de consultation « Sécu »? Au contraire. Depuis l’instauration de la liberté tarifaire en 1980, les dépassements battent des records chaque année. En 2012, leur taux moyen avoisine les 55% en plus du tarif Sécu pour un montant total de 2 milliards d’euros. Dans certaines spécialités, ce taux atteint même 80%. Parmi les champions, psychiatres, gynécologues, stomatologues et pédiatres se disputent le podium. Deux options se présentent au patient : raquer ou se priver de soins. Lorsque l’ex-ministre de la Santé Marisole Touraine finit par réagir en 2013, le mal est fait : un quart des Français renoncent à consulter un spécialiste. Un tiers à faire soigner leurs dents. La même année, le Contrat d’accès aux soins (Cas) est mis en place pour tenter de réguler les tarifs. En échange de la prise en charge d’une partie de leurs cotisations sociales par l’Assurance maladie, les praticiens s’engagent à limiter leurs dépassements. Bilan : pour la seule année 2015, le Cas a couté 183 millions d’euros et permis d’éviter seulement 18 millions d’euros de dépassements chez les médecins adhérents, déplore la Cour des comptes dans un rapport. […] La suite est à lire dans le numéro de mai de Siné Mensuel PARTAGEZ CET ARTICLE" Les médecins dépassent, la sécu trépasse 1 "Société n°72 L’aviation, ce pollueur auquel personne ne veut s’attaquer Par Maxime Carsel, février 2018 En dix ans, le trafic aérien a bondi de 65 %, et cette progression va continuer de s’envoler. Pourtant, l’aviation est une des principales responsables du changement climatique. Alors, pourquoi une telle inertie politique ? Quand les attentats du 11 septembre 2001 ont ébranlé le monde, la totalité du trafic aérien s’est arrêtée aux États-Unis ce jour-là. On n’avait pas vu ciel plus clair depuis des décennies. Les télescopes étaient de sortie et les scientifiques s’en sont donné à cœur joie. Parmi les nombreuses observations, le docteur David Travis, climatologue à l’université du Wisconsin à Whitewater, a mis en lumière que la température avait baissé de l’ordre de 2°C durant cette seule journée du 11 septembre : « L’absence d’avions combinée à des conditions météorologiques favorables ont créé cette variation de température », explique-t-il. En d’autres termes, il s’est aperçu que les traînées de condensation laissées dans le ciel à des kilomètres de la surface de la Terre, donc inoffensives à première vue, produisaient un effet de serre. Ce type de nuage est même récemment entré dans l’Atlas international des nuages sous le nom de cirrus homogenitus. Une découverte qui a conforté les scientifiques se doutant déjà de l’impact des avions sur les nuages. Selon eux, le trafic aérien mondial est responsable de 5 % du réchauffement, deux fois plus que ce qu’émet la France en une année. « Il y a aussi une pollution en haute altitude par le NOx (oxyde d’azote). Ces émissions ne sont pas régulées par les politiques. Et de son côté, l’aviation civile est très en retard sur ses objectifs », confie Lorelei Limousin, responsable des politiques de transports au Réseau Action Climat. « Le seuil des 2°C de la COP21 n’est atteignable que si le trafic aérien baisse ses émissions », poursuit-elle. Amendement retoqué Or l’aviation civile devrait s’accroître considérablement dans un futur proche et ce sans efforts supplémentaires pour limiter lesdites émissions. Au 10 juillet 2017, 28 235 appareils volent à travers le monde d’après le site Flightglobal.com, soit 65 % de plus qu’en 2008 ! Et ce chiffre devrait quasiment doubler sur les vingt prochaines années pour atteindre 51 200 appareils en 2036. Pour la première fois, on a dépassé les 4 milliards de passagers transportés par l’aviation civile dans le monde en 2017. Un chiffre qui nous semblera vite ridicule ! Car le nombre de passagers transportés pourrait atteindre 7,3 milliards en 2034 et même 16 milliards en 2050 d’après l’Association internationale du transport aérien (Iata). Cette croissance rapide est en partie alimentée par une absence totale de taxes sur le kérosène depuis la convention de Chicago qui date de… 1944 ! « À cette époque-là, on ne parlait pas de réchauffement climatique. Les objectifs étaient de développer les liaisons aériennes, rien d’autre », explique Lorelei Limousin. Depuis, malgré de nombreuses révisions (neuf au total), cet accord n’impose pas la moindre taxation du précieux carburant. En France, l’ancienne député de l’Essonne Eva Sas avait pourtant essayé de proposer des amendements qui allaient dans ce sens : « Chaque année, je proposais l’amendement au projet de loi de finance. Je l’affinais pour qu’il passe mais c’était peine perdue. Le lobby aérien est très fort. » Pourtant, à l’heure actuelle, la seule solution pour freiner cette course folle vers le dérèglement climatique serait d’inciter les voyageurs à utiliser des transports annexes moins polluants comme le train. Le combat d’Eva Sas est aujourd’hui repris par d’autres députés. « Nous avons proposé d’instaurer une telle taxe dans un amendement que nous avons déposé dans le projet de la loi de finance 2018, mais il a été retoqué… », raconte le député France insoumise Loïc Prud’homme, de la commission du développement durable à l’Assemblée nationale. La SNCF paie une taxe sur l’électricité, les automobilistes la paient aussi mais les compagnies aériennes profitent depuis soixante-quatorze ans d’une niche fiscale. En France, la « ristourne » est estimée à 3 milliards d’euros pour les vols internationaux et 500 millions d’euros pour les vols nationaux. « On attend encore une législation environnementale de haute exigence en France et en Europe mais c’est un vœu pieux », ajoute le député. Cet argent servirait à développer l’offre ferroviaire à l’échelle nationale, plus écologique et moins coûteuse, quand on sait qu’un passager en avion pollue 40 fois plus qu’un passager en train. « 20 % du trafic aérien en France est exclusivement métropolitain, on peut aisément imaginer un transfert de ces voyageurs sur les trains », précise Lorelei Limousin. Les Assises du transport aérien devraient se tenir dans les mois à venir et la loi sur les transports pourrait être l’occasion de mettre en place une fiscalité écologique en attendant de voir – dans un futur lointain – des moteurs parfaitement propres comme les décrit Franck Gire, professeur agrégé en mécanique à l’Ecole nationale d’ingénieurs de Saint-Étienne « Il est possible de concevoir des moteurs à combustible alimentés en hydrogène avec une filière d’énergies renouvelables en amont mais aucun pays ne veut mettre l’argent. Le problème est politique, pas technique. » 423 aéroports en chantier En janvier, le dossier sur l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes a été définitivement enterré. Mais cette victoire semble dérisoire face aux 423 aéroports en cours de construction dans le monde. Atlanta, qui possède le plus fréquenté de la planète, avec 104 millions de passagers par an, devrait se faire doubler par le pimpant Istanbul New Airport qui ouvrira ses portes cette année. Lui-même sera vite détrôné par celui de Daxing, qui desservira Pékin, un monstre de 700 000 m2 que la Chine inaugurera en 2019 pour accueillir plus de 100 millions de passagers chaque année. Alors que neuf pays de l’UE ont été convoqués par Bruxelles fin janvier pour non-respect des normes de qualité de l’air, personne ne prend réellement en compte la problématique aérienne… De quoi « tomber du ciel à travers les nuages », comme le chante notre ami Jacques Higelin. PARTAGEZ CET ARTICLE" L’aviation, ce pollueur auquel personne ne veut s’attaquer 1 "Société n°63 Corse : les pâturage de la fraude Par Léa Gasquet, décembre 2018 Certains agriculteurs corses ont compris la combine pour toucher des aides de l’Europe sans trop se fouler. Et gare à qui tenterait de s’y opposer ! L’État ferme les yeux et paie la facture, qui s’élève à 120 millions d’euros. Un milliard d’euros. C’est le montant du trop-perçu que la France aura terminé de rembourser à l’Europe d’ici la fin de l’année 2017. Une somme rondelette, ponctionnée depuis trois ans sur le budget de l’État, en remboursement d’aides agricoles encaissées à tort. En 2015, des audits sur l’attribution des aides versées dans le cadre de la politique agricole commune conduisent la Commission européenne à réclamer des pénalités à plusieurs pays pour un montant total de 1,4 milliard d’euros. C’est à la France, première puissance agricole de l’Union européenne mais aussi première bénéficiaire de la Pac, qu’il revient d’éponger le plus gros de l’ardoise : un milliard entre 2008 et 2012. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir été prévenue. Les failles dans le système français de contrôle et de distribution des subventions avaient été signalées à plusieurs reprises par les auditeurs de la Cour des comptes européenne. Le ministère de l’Agriculture a fait la sourde oreille. Des agriculteurs en ont profité. Les contribuables ont payé. hectares convoités Sur ce milliard à rembourser par la France, 700 millions d’euros concernent les « aides surfaciques », des subventions, calculées par hectare de surface exploitée et en fonction de la nature du terrain (en moyenne 260 €/ha). En clair, plus on a de terres, plus on en touche. Ces aides directes sont découplées de la production : tous les agriculteurs en bénéficient, y compris les éleveurs au titre des parcelles où pâturent leurs bêtes. Ce qui est parfaitement légal. Mais ce système est purement déclaratif, c’est la faille. Aucun titre de propriété, bail ou autorisation d’exploitation n’est exigé des exploitants agricoles. Ils signent une attestation sur l’honneur mais peuvent être l’objet de contrôles. Certains y ont vu l’occasion d’augmenter leurs primes, quitte à déclarer les terrains des voisins. En Corse, si la manœuvre peut facilement passer inaperçue, il arrive que des propriétaires ne marchent pas. Gérard Alfonsi, commercial dans une entreprise de bricolage, possède quelques hectares de forêt en Haute-Corse. La présence incessante de vaches et de porcs sur ses propriétés lui a mis la puce à l’oreille. Il a ainsi découvert que ses parcelles étaient déclarées comme des terres agricoles et primées depuis plusieurs années. « Je n’ai jamais donné l’autorisation à quiconque d’exploiter mes forêts ! » tempête l’élégant sexagénaire en pardessus et chapeau de feutre. Avec sept autres propriétaires forestiers des communes voisines qu’il a réunis au sein de l’Association syndicale libre de gestion forestière, il s’est engagé dans une bataille judiciaire « pour le respect de la propriété privée ». De l’autre côté de l’île, Anthony Moreau livre un récit similaire. Né à Ajaccio, ce monteur-câbleur de 37 ans a hérité de quelques hectares de jardins en terrasse sur la commune d’Ota en Corse-du-Sud. En 2009, il se renseigne sur leur constructibilité auprès de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM), et découvre le pot aux roses. « Des agriculteurs touchaient des subventions sur mon dos ! Jusqu’en 2013, on a refusé de me donner leur identité. » Il porte plainte, écrit au ministre puis au responsable européen de la Pac, sans succès. À force d’acharnement, il obtient le nom des bénéficiaires. « Ils déclaraient 300 hectares alors qu’ils n’en possédaient que 50. Ça se chiffre à environ 80 000 € de subventions par an. Vous trouvez cela normal, vous, ce que l’État laisse faire ici alors qu’il y en a sur le continent qui se suicident à cause de leurs dettes ? » Secrétaire général de Via Campagnola, le syndicat de la Confédération paysanne en Corse, Paul-André Fluixa nuance : « Il y a des parcelles dans le maquis dont le dernier proprio est mort en 1905 avec 45 cohéritiers en indivision. Alors le plus souvent, lorsque deux personnes déclarent le même terrain, c’est que l’un des héritiers a dit oui à un agriculteur, l’autre a dit oui à un deuxième, et comme les deux sont brouillés, ça crée des conflits. En tant que syndicaliste, je suis amené à régler ce genre de situation. Franchement, c’est du folklore. » Le berger souligne le grand désordre juridique sur la propriété foncière en Corse et rappelle qu’en cas de fraude avérée, les agriculteurs peuvent y laisser leurs primes. Encore faut-il les attraper ! Mea culpa Manifestement, sur l’île de Beauté, on n’a pas peur du grand méchant contrôleur. La Commission européenne ne se risque pas à des accusations de détournements mais pointe la faiblesse de l’administration corse. « La Haute-Corse a reçu une correction financière concernant la totalité de ses paiements entre 2008 et 2012 après que l’on a constaté des largesses quant à l’acceptation quasi-systématique de surfaces non éligibles et des défauts dans les contrôles administratifs », explique une source de la Commission qui précise : « D’autres départements ont reçu des corrections financières, mais jamais à hauteur de 100 %. » Montant total : environ 120 millions d’euros. « Les gens ont déclaré à peu près tout et n’importe quoi. Des parcelles rocheuses à plus de 2 000 mètres d’altitude et même un terrain de foot », rapporte un responsable de l’association anticorruption, Anticor Corse. Suspectant des fraudes massives, ces responsables ont alerté le parquet financier de Bastia et le préfet. En vain. « Les gens ont déclaré à peu près tout et n’importe quoi. Des parcelles rocheuses à plus de 2 000 mètres d’altitude et même un terrain de foot » Depuis 2015, Alain Thirion, le préfet de Haute-Corse, rejette catégoriquement toute suspicion de fraude. « Des information erronées », écrivait-il dans un communiqué. Du côté du ministère de l’Agriculture, la communication est verrouillée : « Nous préférons parler “d’erreurs administratives” dans l’application des textes européens. » Les erreurs en question concernent une défaillance du registre parcellaire graphique (RPG). Cet outil cartographique est utilisé par les services de l’État pour vérifier l’éligibilité des dossiers, puis inspecter les bénéficiaires. Contrarié par la faiblesse du système, un agriculteur corse a déclaré, par provocation, les jardins de la préfecture de Bastia : « Il y a un olivier, j’ai donc déclaré la surface comme une oliveraie et ça a fonctionné », témoigne-t-il anonymement. Ce serait donc à cause de vieilles cartes, et non des pratiques des agriculteurs, que la France est comptable d’un milliard d’euros à l’Europe. Diplomate, le ministère de l’Agriculture préfère battre sa coulpe. L’honneur des agriculteurs est sauf. « Leurs aides ne bougeront pas », avait rassuré Stéphane Le Foll. Une mise à jour du registre incriminé a depuis été effectuée. Affaire classée ? « Le signal envoyé par le ministre, c’est qu’on peut frauder sans souci », remarque Anthony Moreau. « Les autorités manquent de courage. Cela fait des décennies qu’elles essaient d’acheter la paix sociale en Corse. Au moindre changement, elles ont peur de déclencher une révolte des agriculteurs, voire pire. Elles craignent des liens entre les nationalistes et les agriculteurs. Tout le monde sait qu’ici en Corse, ça part au quart de tour. Mes voisins ont cessé d’eux-mêmes leurs déclarations. Je suis du coin. Je connais ces gens. Chacun sait ici de quoi l’autre est capable. » Omerta Les agriculteurs corses ne sont pas les seuls à profiter d’un système qui a avantagé légalement, et en premier lieu, les grands propriétaires terriens, comme les céréaliers de la Beauce. Mais sur l’île, ces magouilles se doublent de violence. Ivan et Hélène Popoff, la cinquantaine, originaires du « Continent », ne comptent plus les tentatives d’intimidations et de sabotages. Le couple s’est installé à Santo Pietro di Tenda, en Haute-Corse, au début des années 90. Elle était chercheuse en sociologie, lui logisticien dans l’humanitaire. Dans ce village de 500 âmes, ils ont transformé l’ancien couvent capucin acquis par le père d’Ivan en agréable gîte avec vue sur le maquis et redonné vie à une oliveraie multi-centenaire. En quelques années, l’huile d’olive du couvent Saint-Joseph s’est invitée sur des tables étoilées. Non sans difficultés. Un premier incendie ravage leur oliveraie en 1994, puis un second en 2003 qui emporte 80 % des arbres. Déterminés, ils ont planté, greffé et patienté. Dix ans après, alors qu’ils pensent voir le bout du tunnel, le couple apprend que son dossier de demande de subventions est rejeté. Leur déclaration fait doublon avec celles de plusieurs agriculteurs. Certains régularisent rapidement leur situation. D’autres en revanche persistent et portent plainte devant le tribunal des baux ruraux arguant « un accord oral » les autorisant à exploiter leur terrain. Les menaces se multiplient : vols, tuyaux d’irrigation méticuleusement découpés, clôtures saccagées, tracteur et camionnette incendiés, coups de fusil tirés sur leur propriété. « En dehors de la période de chasse », précise Ivan, soutenu publiquement par l’association Anticor. En 2016, le tribunal des baux ruraux tranche finalement en faveur d’Hélène et Ivan. Mais les menaces, elles, continuent. Et les plaintes sont systématiquement classées sans suite. « En trente ans, aucune enquête n’a abouti. Et on veut nous faire croire que ce sont de simples conflits de voisinage », se désole Hélène Popoff, à bout. « Rester est devenu un acte de résistance. » La paix sociale oui, mais pas pour les pinzuti.* * Nom donné aux continentaux et aux touristes. PARTAGEZ CET ARTICLE" Corse : les pâturage de la fraude 1 "Société n°68 La financiarisation du logement : embargo sur l’info Par Pierre Concialdi, octobre 2017 Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies a examiné durant sa 34e session en février-mars 2017 le « Rapport de la Rapporteuse spéciale sur le logement convenable en tant qu’élément du droit à un niveau de vie suffisant ainsi que sur le droit à la non-discrimination à cet égard. » Ce rapport « traite essentiellement de la « financiarisation du logement » et de ses répercussions sur les droits de l’homme ». Comme de nombreux autres documents officiels des Nations Unies, il est disponible sur Internet à l’adresse suivante : ap.ohchr.org/documents/dpage_e.aspx?m=98 La capture d’écran ci-dessous, réalisée le 28 septembre 2017, montre que la page d’accueil affiche à la date du 18-01-2017 la référence du rapport (A/HRC/34/51) ainsi que les langues dans lequel il est disponible, généralement six pour les rapports des Nations unies (anglais, français, espagnol, arabe, chinois et russe, soit en abrégé : E F S A C R). Fin septembre, quelques jours après l’annonce par le gouvernement de son plan logement, ce rapport reste téléchargeable dans toutes les langues… sauf en français. Pour cette référence (A/HRC/34/51), quand on demande le rapport en français (Lang=F), le rapport est désormais sous embargo. L’embargo décrété sur la version française de ce rapport est récent. Il y a quelques semaines, cette version pouvait encore être téléchargée. La voici en accès libre pour tous les lecteurs de Siné mensuel. A_HRC_34_51-report-on-housing-and-finacialization_fr.pdf Pourquoi la version française de ce rapport est-elle désormais sous embargo ? La décision ne peut pas venir des Nations unies. On ne voit pas en effet pourquoi cette organisation déciderait subitement de mettre sous embargo telle ou telle traduction du rapport qu’elle a, en outre, auparavant rendue accessible. Une telle décision serait arbitraire, discriminatoire et, en résumé, totalement contradictoire avec les principes et les valeurs défendues par cette organisation internationale. On ne peut donc y voir que l’ombre portée d’une institution française autorisée et, surtout, ayant le pouvoir de faire exécuter une telle décision. A vos neurones ! La meilleure réponse recevra un kilo de gâteries. Ce rapport d’une vingtaine de pages mérite d’être lu dans son intégralité. C’est un réquisitoire implacable contre la financiarisation du logement et ses conséquences désastreuses sur « l’exercice du droit à un logement suffisant ». Extraits. « Des masses de capitaux, au niveau mondial, ont été investies dans des logements utilisés comme marchandises, à titre de garanties pour des instruments financiers négociés sur les marchés mondiaux et comme moyens d’accumuler des richesses »… « Ce changement sans précédent » aboutit à « dissocier de plus en plus le logement de sa fonction sociale ». La rapporteuse souligne que « les logements et les immeubles à usage commercial sont devenus les « produits de base de prédilection » des entreprises et de fonds financiers, qui s’emparent de ces biens dans de nombreuses villes à un rythme affolant ». Elle poursuit en observant que « Le secteur du logement est au cœur d’une transformation structurelle sans précédent concernant les investissements mondiaux et les économies du monde industrialisé, ce qui a des incidences majeures sur les personnes dépourvues d’un logement suffisant », notamment parce que « Une part non négligeable des logements détenus par des investisseurs sont tout bonnement vacants ». La rapporteuse rappelle les conclusions d’un précédent rapport de 2012 qui « mettait en garde contre la nouvelle tendance à la financiarisation du logement qui était favorisée par l’abandon des programmes de logements sociaux proposés par les États et qui renforçait la dépendance aux solutions privées de marché ». Toute ressemblance avec le plan Macron ne pourrait être que fortuite. Enfin, le rapport dénonce aussi, plus généralement, « la soumission des gouvernements aux marchés financiers » et souligne que « le laissez-faire du marché n’est pas compatible avec le droit au logement suffisant ». On peut imaginer que ce fut sans doute la goutte d’eau qui a mis le feu aux poudres et déclenché la mise sous embargo de ce rapport. L’affaire pourrait prêter à sourire, tant elle est à la fois ridicule et puérile. Ridicule, car mettre aujourd’hui sous embargo un rapport qui était accessible il y a peu signe objectivement une volonté de dissimulation. Puérile, car le rapport reste malgré tout accessible dans toutes les autres langues. Cependant, ce procédé montre à quel point le gouvernement macroniste entend, non pas « maîtriser », mais verrouiller la communication et étouffer le débat. Il en a donné une autre preuve en ne rendant pas publique une note du CGEDD (Conseil général de l’environnement et du développement durable) qui conclut que « les aides personnalisées au logement n’ont pas engendré de surinflation du loyer des logements de leurs bénéficiaires par rapport à celui de l’ensemble du parc privé ». Comme le rapporte Le Monde du 9 septembre dernier, Christophe Robert, délégué général de la fondation Abbé Pierre, s’insurge contre cette censure : « A l’heure où le gouvernement remet en cause l’aide personnalisée au logement et veut faire des économies, il est incompréhensible qu’il ne rende pas publique cette note du CGEDD, pour alimenter le débat ». Le lecteur intéressé trouvera à l’adresse suivante un précédent rapport, cité dans la chronique de Siné Mensuel, et qui aboutissait à des conclusions très voisines – même si moins tranchées – de celui évoqué dans l’article du Monde. http://cgedd.documentation.developpement-durable.gouv.fr/documents/cgedd/007987-01_rapport.pdf Au cas où ce lien viendrait à disparaître, voici le rapport en téléchargement : Mission sur les aides personnelles au logement Tout ceci n’est « incompréhensible », pour reprendre l’expression de Christophe Robert, que si l’on suppose que nous sommes encore dans une certaine forme de démocratie, non gangrenée par l’autoritarisme galopant d’un président qui se croit tout puissant. On peut commencer à en douter. Il ne s’agit pas d’accorder à cet épisode une importance démesurée. Mais il résonne de façon très particulière dans l’actualité du débat sur « l’état d’urgence permanent ». Quand on en arrive à ce degré de méticulosité dans la dissimulation de l’information, on peut très légitimement s’inquiéter et penser que d’autres dérives, bien plus graves, ne sont pas loin. Une fois la barrière des principes franchies, tout ne devient qu’une question de degré. À cet égard, si certains commentateurs s’alarment non pas du contenu liberticide de la loi « antiterroriste » du gouvernement mais de la possibilité qu’elle puisse être utilisée un jour par un pouvoir politique non démocratique, c’est dès aujourd’hui qu’il faut sans doute prendre cette menace au sérieux. PARTAGEZ CET ARTICLE" La financiarisation du logement : embargo sur l’info 1 "Société n°41 Un milliard de fraudes épongé par la France pour les agriculteurs Par Antoine Lopez, avril 2015 Surtout ne pas mettre les agriculteurs en colère ! Alors que l’Union européenne leur réclame plus d’un milliard d’euros, le ministre Le Foll s’est empressé de les rassurer : c’est la France qui va rembourser. La France a été mise à l’amende par l’Union européenne pour ne pas avoir vérifié le bien-fondé des aides versées aux agriculteurs. Certains ont sciemment triché, d’autres se sont gourés dans la paperasse, d’une part sur les surfaces agricoles ayant droit à subvention, d’autre part sur les conditions à remplir pour toucher les primes «d’écoconditionnalité». Mais pas question pour le gouvernement de faire payer les tricheurs. Il y a des jours où l’on se pince. En janvier, le gouvernement dégoulinait de « liberté, égalité, fraternité  » ponctué de « non au communautarisme ». Il a suffi que la Corporation paysanne de la Beauce et la Brie esquisse une moue dédaigneuse face à l’accusation de fraude à la subvention pour que le gouvernement lui accorde l’amnistie totale. Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, a tout de suite annoncé la couleur : les agriculteurs « ne seront pas concernés » par le 1,078 milliard d’euros que l’Union européenne réclame à la France. Mieux, ce n’est pas de la faute des grosses exploitations agricoles si elles ont piqué dans la caisse mais bien celle du système bruxellois mal branlé. Contrevenants à Bruxelles, victimes à Reims, Chartres et Paris. Combien d’années, monsieur le juge, pour avoir fauché un milliard ? Aucune, mon bon. Circulez, il n’y a rien à voir et encore moins à payer. Selon leur ministre, les agriculteurs « ne seront pas comptables de cet apurement », l’État s’engageant à payer en trois ans la somme exigée par Bruxelles. Prompte à bondir sur le tas de fumier pour sauver le coq gaulois, la Marine nationale a surenchéri en appelant à ne pas rembourser l’Union européenne. Là, c’est carrément l’apologie du vol. Pourtant, rappelons que la « règle communautaire n°1306/2013 » précise qu’en cas d’irrégularités financières, outre le remboursement des sommes versées par le Fonds européen, les États membres doivent « exiger le recouvrement des montants auprès du bénéficiaire, dans un délai de 18 mois ». Le gouvernement français enfreint donc la loi au profit d’un groupe particulier de citoyens. Un triomphe du communautarisme économique. PARTAGEZ CET ARTICLE" Un milliard de fraudes épongé par la France pour les agriculteurs 1 "Société n°51 Des informaticiens au secours de la démocratie Par Léa Gasquet, mars 2016 Lors du vote de la loi Hadopi, en 2009, l’idée a germé dans l’esprit de deux informaticiens d’évaluer le travail des députés et de mettre en ligne le résultat de leurs observations : assiduité, propositions de lois, d’amendements, tout y passe. Bel effort de transparence. Tout commence en avril 2009 lors de l’examen de la future loi Hadopi à l’Assemblée. Le jour du vote, seuls trente-six députés ont daigné faire le déplacement. Le texte est rejeté à vingt et une voix contre quinze. À l’époque, Copé jurait ses grands dieux que le temps du « Parlement godillot » était révolu. Finis les mots croisés et les sudokus en pleine séance ? Benjamin Ooghe et Tangui Morlier, ingénieurs parisiens, l’ont pris au pied de la lettre. Depuis les balcons réservés au public, ils scrutent l’hémicycle. Le spectacle vaut le détour : « 29 avril 2009 : 21 h 45 – Tout juste arrivé en séance, Jean-Pierre Dupont ouvre France Soir. 22 h 20. Christian Estrosi discute avec sa voisine Françoise de Panafieu. 23 h 45 – Deux mystérieux députés passent la soirée plongés dans le nouveau livre de leur président de groupe ». Pendant deux mois, ils observent les pratiques godillardes des députés, dénonçant avec humour les mauvais élèves sur leur site deputesgodillots.fr. Ce qui leur a tout de même valu les menaces de poursuites pour « injure publique, diffamation, violation du droit à l’image et du respect de la vie privée » de Sylvia Pinel, ex-ministre du Logement dans le gouvernement de Valls, alors députée du Tarn-et-Garonne. Transparence Loin de se décourager, ils fondent le collectif Regards Citoyens avec des informaticiens et des développeurs recrutés dans les rangs des militants du logiciel libre. Leur cheval de bataille, la transparence. Leurs armes, l’open data et Internet. « Le week-end, quand d’autres vont jouer au foot, nous on code des outils pour la démocratie », résume Benjamin, boucles rousses en bataille et barbe de trois jours. Le collectif lance une série de sites permettant aux citoyens d’accéder gratuitement à des bases de données variées. Sunshine fait la lumière sur les cadeaux des labos aux médecins, nosfinanceslocales.fr cartographie les comptes des communes françaises. « Les données sont récupérées auprès de sources officielles grâce à des petits “bots”, des programmes informatiques qui pompent les contenus », explique François Massot, l’un des administrateurs. Souvent, il faut se retrousser les manches : afin d’appréhender les possibles conflits d’intérêts des parlementaires, Regards Citoyens a reçu l’aide de milliers d’internautes pour éplucher, numériser et regrouper des centaines de documents manuscrits. Un travail de titan. Lobbying citoyen Leur plus gros succès reste nosdeputes.fr. Ce « Google de l’Assemblée » répertorie toutes les interventions des députés et évalue leur assiduité par rapport à une présence médiane. Parmi les 150 parlementaires les moins présents, on trouve… Jean-François Copé himself, Jean-Christophe Cambadélis avec seulement sept semaines d’activité au cours des douze derniers mois, ou Balkany qui passe plus de temps au tribunal qu’à faire son boulot. « Difficile d’évaluer l’impact de notre site sur les députés, mais on sait qu’ils s’y connectent souvent », glisse Benjamin. Un million de visiteurs uniques par an, c’est un argument pour appuyer les revendications du collectif. Dernièrement, l’Assemblée a retenu dans le projet de loi numérique leur proposition d’obliger les administrations à publier sur leur site des documents publics à la demande des citoyens. « Depuis le scandale de l’affaire Cahuzac, la France a fait des progrès en termes de transparence mais il y a encore du boulot », tacle François qui prévoit de s’attaquer aux marchés publics et aux calculs des valeurs locatives. Quelques uns des projets de Regards Citoyens : – NosDéputés.fr, sur le travail et l’assiduité des députés – Sunshine, met en lumière ce que les laboratoires donnent à nos médecins. PARTAGEZ CET ARTICLE" Des informaticiens au secours de la démocratie 1 "Invisibles n°62 Numéro spécial – Le coup de gueule des sans-voix Par La Rédaction, mars 2017 Bientôt l’élection présidentielle. Ce qui nous saute aux yeux, c’est que les politiques et leurs éditorialistes ne comprennent rien à la société qu’ils prétendent décrypter. Ces arrogants gonflés de certitudes, aux yeux braqués sur la boule de crystal des sondages ignorent ceux qui bossent, triment, se battent au quotidien. Une cécité et un entre-soi qui oublient l’essentiel, l’humain. Un chiffre parmi tant d’autres : selon une enquête annuelle réalisée par Henderson Global Investors*, un important fonds britannique, mille milliards de dollars ont été versés en dividendes aux actionnaires des 1200 plus grandes entreprises de la planète en 2016, dont 54,3 milliards de dollars (51,4 milliards d’euros) par les entreprises françaises, soit un bon de 11,8% par rapport à 2015. Pendant ce temps, les salaires stagnent ! On en a marre. On a pensé à Vaclav Havel, ce formidable dramaturge, dissident, puis (après la chute du mur de Berlin) président tchécoslovaque qui a écrit Le pouvoir des sans-pouvoir. On a pensé à Bourdieu et La misère du monde, on a pensé a Stéphane Beaud et La France des invisibles. Écrite il y a plus de dix ans, l’introduction de ce livre n’a pas vraiment vieilli. « À coups de statistiques simplifiées et de déclarations sentencieuses, personnalités politiques, instituts de sondage, publicitaires, éditorialistes, syndicalistes, polémistes, chercheurs et journalistes participent volontairement ou non […] à la construction d’une représentation biaisée de la société française […] laquelle société devient illisible. » On a pensé à vous, à nous. À l’absolue nécessité que d’autres paroles existent. Alors, on a demandé à tous les collaborateurs du journal de trouver une personne dont il pense que la parole doit être relayée. Nous avons construit ce numéro autour de ces coups de gueule, de ces indignations, de ces révoltes. Un hommage à ceux qui se bougent le cul. Pas la France de la complainte, celle du combat. Vous allez croiser dans le numéro spécial de mars des paysans, des profs, des patrons de bistrot, des ouvriers, des kiosquiers, des infirmières, des intermittents, des chômeurs, des précaires, des jeunes, des retraités… Chacun à un coup de pied au cul à mettre à quelqu’un ou à quelque chose. Et ça fait du bien… Ils racontent la France, pas celle brossée par le vieux couple politico-médiatique qui s’est mis en marche depuis quelques semaines comme à chaque élection. Ils ont la niaque. Ils nous disent que la résistance, petite ou grande, est belle. Que de l’addition de tous ces refus de l’ordre établi peut naître un nouveau désordre salutaire. Écoutons-les. Retrouvez Odilon, Éric, Sophie, Lyam, Mathilde, Baadi, José, Arthur, Gina, Ikram, Claudia, Aïku, Laurence, Julian, Alexis, Édith, Bachir… dans le numéro spécial de Siné Mensuel en mars 2017. * Libération du 22 février 2017 Vous pouvez nous envoyer vos témoignages, coups de gueule, propositions… Ils seront publiés tout au long du mois de mars sur notre page Facebook et sur notre site. Écrire à courrierdeslecteurs@sinemensuel.com PARTAGEZ CET ARTICLE" Numéro spécial – Le coup de gueule des sans-voix 1 "Société n°78 Dix ans à chier dans les bégonias  ! Par La Rédaction, septembre 2018 Notre plus belle rencontre, c’est vous, lecteurs ! Vous nous écrivez, vous réagissez, vous venez nous parler dans les manifs ou ailleurs. Si le journal a dix ans c’est aussi grâce à vous. Alors, on vous donne la parole. Sortir de l’hypnose générale Marie-Catherine Gouriten, 65 ans, retraitée, mamie au pair Le journal me fait rire, ce que j’adore le plus au monde. C’est la première chose que j’aime. La deuxième, c’est qu’il me permet de sortir de l’hypnose générale qui s’est emparée de ce pays. On a l’impression qu’on se moque de nous, que les médias nous donnent tous la même version des choses. Siné Mensuel casse le ronron ambiant, il réveille, il tient éveillé. Cela secoue et cela fait du bien. Ensuite, j’aime la qualité d’écriture de Siné Mensuel. Pour moi qui aime lire, c’est très important. Rester du côté de l’opprimé Viviane Déom, 65 ans, ex-prof d’anglais Siné, cela a été Charlie Hebdo, celui de Cavanna (j’étais trop jeune pour lire L’Enragé). Mais surtout, c’était les chats. Ah les chats ! Ils ont une place très importante dans ma vie. Quand j’ai un coup de mou, je regarde les dessins des chats, et hop, ça repart. Cela me fait du bien. Les chats dessinés comme ceux que j’entretiens au cimetière de Montmartre, autour de la tombe de Siné. Aujourd’hui, Bob me manque. Mais son esprit est là. C’est vachement bien de publier un de ses dessins par mois. J’ai l’impression que chaque fois que j’achète le journal, je vais le retrouver, son côté incorrect, irrévérencieux, ravageur. Rester du côté de l’opprimé, c’est super important. Drôle, ouvert et libertaire Yannis Guérin, 48 ans, prof d’histoire-géo Je suis Siné de la tête au cul ! Une année, j’ai même offert un abonnement à ma sœur et à ma mère. J’aime me rendre dans la librairie-point presse de mon village. C’est l’occasion de parler du contenu du journal, des articles, du dernier numéro. Siné Mensuel, c’est avoir des idées autres que celles de la télé. C’est une autre voix. J’aime l’évolution du mensuel. Il a de plus en plus d’articles de fond, des sujets de plus en plus éclectiques. J’aime aussi les articles de géopolitique. Siné Mensuel me donne des infos que je ne retrouve nulle part ailleurs tout en restant drôle, ouvert et libertaire. Moi qui n’appartiens à rien, même pas à la CNT, qui vote blanc, le journal me correspond bien. Respect pour votre professionnalisme Jacqueline Butaeye 68 ans, institutrice à la retraite Juste avant de recevoir le dernier Siné, je me demandais comment je pourrais me sentir libre si vous n’existiez pas. Vous êtes, avec quelques autres journaux, le ferment de la démocratie qui, sans vous, serait lettre morte. Je peux lire votre journal avec plusieurs mois de retard, il reste d’actualité. Que je connaisse le sujet que vous traitez ou que je le découvre, la lecture que j’en fais me conforte dans ma confiance que j’ai en vous, mon respect pour votre professionnalisme et ma reconnaissance de contribuer à cette solidarité humaine qui nous retient de sombrer dans le désespoir. Que vive votre liberté dont dépend la nôtre ! À votre santé ! Charlotte Grimaud, 30 ans, naturopathe Comme le bon vin, vous vous bonifiez avec le temps. Vivants ! Marc-Antoine Delanné, 83 ans, retraité J’ai envie de vous dire mon plaisir de vous savoir vivants. Après la mort de Siné, j’ai eu un petit flottement avec quelques numéros de Siné Mensuel. Aujourd’hui, je suis bien heureux que vous existiez. Faites un hebdo, s’il vous plaît Léo Gaudineau, 20 ans, étudiant en littérature moderne et ouvrier en métallurgie J’ai découvert Siné Mensuel par mon père qui est abonné. Maintenant, je l’achète tous les mois. J’aime les dessinateurs, cela fait plaisir de lire DDT, Isabelle Alonso, les dossiers qui sont vraiment super. Siné Mensuel, c’est le dernier des journaux anars de gauche qui se vend en kiosque. Un souhait : que Siné redevienne hebdo ! Pour une vie meilleure Marie-Paule Pivain, 72 ans, ancienne fonctionnaire de mairie Votre travail correspond à mes idées et à mon objectif de vie : lutter pour une vie meilleure, dénoncer ce qui ne va pas, faire passer des messages. La façon dont vous le faites est extraordinaire. Les dessins, les planches. Quand on lit un tract, c’est imbuvable. Au bout de deux lignes, on arrête et on regarde juste l’heure et le lieu de rendez-vous de la manif. Vous, nonobstant les dessins et les rubriques, c’est facile à lire, même les articles de fond. Mes proches ne comprennent pas Frédéric Masset, 47 ans, prof d’éducation physique Je me suis abonné à Siné Mensuel pour soutenir le journal car je ne le lisais que pendant l’été quand je revenais en France. Six ou sept à la file ! Maintenant que vous proposez une version numérique, c’est génial pour moi. C’est plus simple d’Espagne. J’adore les dessins. Je les partage, je les montre à mes proches. Mais ils ont du mal à passer, même avec ceux que je connais bien. Autre chose, il est difficile d’expliquer que la seule façon de s’informer honnêtement, c’est d’acheter un journal sans pub. Même s’il est de parti pris. Les gens, là encore, ont du mal à comprendre. Ils trouvent normal qu’il y ait de la pub. Ils me disent qu’elle fait vivre les journaux. Ils ne se rendent pas compte. Je ne suis pas toujours d’accord, mais… Marc Bigan, 55 ans, ingénieur Hormis Le Canard enchaîné, je ne lis que vous dans la presse française papier. Je suis cadre dans une multinationale ; je ne suis pas toujours d’accord avec tout votre journal. Mais j’aime le chronique de Delfeil de Ton, toujours bien sentie et dans un français impeccable. J’aime également la BD avec les petits cochons, c’est inégal mais parfois c’est la déconnade intégrale. J’aime également vos articles sérieux, ils ne présentent pas les choses de la même façon que sur Internet et c’est une très bonne chose d’avoir des points de vue un peu originaux. Je suis également à l’affût de vos critiques de livres et de cinéma, j’ai acheté certains livres suite à vos critiques. Je n’aime pas votre critique musicale car je suis un fana de musique classique. J’ai donné un peu quand vous demandiez de l’argent. Voilà, je ne suis pas abonné, je vais au kiosque acheter le journal, c’est plus social. La parole aux oubliés Julien Gares, 32 ans, éducateur spécialisé Je n’ai qu’une chose à vous dire, je pense que vous écrivez comme vos lecteurs pensent ! Vous permettez à de nombreuses personnes de ne pas sombrer dans un marasme idéologique nauséabond en ce moment en nous donnant la banane et la pêche tous les mois sur des sujets oubliés de nos médias quotidiens… De plus, vous avez certainement contribué à ce que je fasse ma propre révolution (à défaut de la faire collectivement pour le moment) en me motivant pour faire un tour du monde en 2019 avec ma compagne, en lâchant deux CDI et une région parisienne douloureuse en termes de météo pour, avant ce magnifique projet, filer au fin fond de l’Ariège (où je dois dire que je rencontre pas mal de monde lisant votre journal en terrasse de café ou accoudé à un bar…). Enfin, vous êtes le journal qui donne aussi la parole aux oubliés de la République ! Je me souviens de votre venue dans un accueil de jour pour SDF à Cergy. Vous aviez été le seul journal à répondre aux gars de la rue qui souhaitaient parler de la réalité de leur vie ! De l’oxygène Pierre Guglielmone, 45 ans, prof de lettres-histoire Putain, déjà dix ans ! Dix ans que je vous lis, toutes les semaines d’abord, puis tous les mois (l’avantage, c’est que ça coûte moins cher, l’inconvénient, c’est que je vous lis moins). Quand et comment ça a commencé ? Ben, en fait, bien avant ! Dès mes 12 ans, vers 1984. Bien sûr, vous vous appeliez pas pareil, mais c’était le même esprit, l’esprit de Charlie Hebdo, le VRAI Charlie Hebdo, celui de Choron, Cavanna, Reiser, Gébé, Coluche pour citer mes préférés de l’époque. Je les lisais limite en cachette, et leur humour au vitriol, qui m’a vite contaminé, m’a ensuite joué bien des tours lorsque je suis entré en internat chez les cathos ! Plus tard, étudiant, je lisais le nouveau Charlie « re-né » de ses cendres. Puis le clash entre Val, le curé pontifiant, et Siné l’Incorruptible. Le choix a été rapide, je n’ai plus jamais racheté un exemplaire de Charlie et j’ai découvert les nouveaux dessinateurs et journalistes que le vieux briscard Siné avait réussi à entraîner derrière lui. J’ai redécouvert Vuillemin et Carali, été surpris par Geluck dont je ne connaissais que les chats et tous les autres : Mix & Remix que j’adore (je vais pas en parler au passé, c’est comme Siné, faut pas déconner, ils sont plus vivants que certains qui, eux, se croient vivants) ! Alors, continuez bien à semer des petites graines partout, on manque de plus en plus d’oxygène ! Ça bouscule, c’est bon signe Pascal Imbert, 58 ans, directeur d’une Segpa (une structure au service des collégiens en difficulté scolaire) J’attends toujours avec une certaine impatience le début du mois pour ces articles courts et incisifs qui me posent davantage de questions qu’ils n’essaient de m’imposer des réponses. Siné bouscule mon entourage, c’est un signe de bonne santé ; les dessins que je découpe et que je laisse traîner en salle des profs font toujours réagir. Parfois, personne n’ose les mettre à la poubelle, alors je dois me dévouer, anonymement, pour en mettre d’autres et entretenir le questionnement. Ne tombez pas dans le ronron Luc Blanc, 51 ans, sans profession […] J’aimerais aussi que le journal soit un brin plus corrosif et balance des boules puantes, des dossiers gênants, voire des trucs qui déclencheraient des enquêtes. Et, à mon avis, ce n’est pas ce qui manque comme fosse à purin dans notre monde politique, industriel et dans le domaine des médicaments. Sans devenir un Canard enchaîné bis, il doit y avoir des choses à faire de ce côté-là. En fait, vous êtes les seuls, vous les journalistes, à pouvoir nous défendre des gens d’en haut. Sans chercher non plus les grands scandales, il y a des petits scandales, des ennuis administratifs kafkaïens que nous, les « riens », subissons au quotidien ; des petits articles avec photos sur des gens de tous les jours. Ne tombez pas dans le ronron, les lecteurs attendent d’être étonnés. Différents, pas stupidement provocateurs Maud Regniez, 37 ans, enseignante La création de Siné Hebdo, je l’ai vécue comme un genre de revanche personnelle contre les salauds et les cons. J’ai tous les numéros. Tous ceux de Siné Hebdo, tous ceux de Siné Mensuel. Je n’ai ce rapport presque viscéral avec aucun autre journal. J’aime son contenu, son graphisme (car le journal est beau, vraiment beau), les articles, les dessins, les idées, les prises de position, la liberté de ton, l’intelligence, l’indépendance… J’ai besoin de sa petite voix discordante, de cet exemple de volonté têtue et intelligente qui démontre qu’on peut avoir un regard différent sur le monde et que différent ne veut pas dire stupidement provocateur. De la colère aux éclats de rire Madeleine Micheau, 64 ans, ex-prof de lettres Ouvrir Siné Mensuel, c’est comme ouvrir la porte de la classe quand j’étais professeur : tout peut arriver et ça recharge mes batteries. Inutile de la ramener sur la fission de l’atome et le nouvel EPR, pour la transformation en énergie ; avec Siné, c’est, sans intermédiaire, direct de la colère aux éclats de rire. Aux larmes et sans lacrymos. Quitte à mourir, c’est mieux que les GLI-F4, mais question bombes, ils s’y connaissent. Je ne vais pas tous les citer : Faujour, mon préféré, Berth, mon préféré aussi, Jiho, encore mon préféré, Gros, toujours mon préféré, Rémi Malingrëy, Carali, Willis from Tunis et tous ceux qui signent illisible, tous mes préférés. Comme Siné, d’outre-sa-tombe. J’entasse leurs dessins dans mon disque dur cérébral pour les réactiver à mon gré quand je broie du noir. Sans eux, j’aurais sans doute fait le grand bond dans le désespoir. Déjà au temps de Hara-Kiri, je faisais la nique à la pharmacie pour soigner ma mélancolie. Alors merci Siné Mensuel de la part de mes voisins du 3e, du 2e, du 1er et du rez-de-chaussée à qui le journal a évité de nettoyer les éclaboussures sur le pavé de la cour de l’immeuble. Merci aussi de la part du conducteur des trains de banlieues qui n’a pas eu à freiner à mort sans pouvoir éviter ma présence sur les voies. Merci encore de la part de l’agent de la RATP qui n’aura pas eu à annoncer un accident grave de voyageur à toute la rame bloquée dans le tunnel. Bref, vous avez compris, entre Siné et moi, c’est à la vie, à la mort. Contre la pensée magique Bruno Dejouy, 61 ans, cuisinier et chef caviste Je me dis que tant que vous existerez, tout n’est pas complètement perdu dans ce pays. Il y a une réelle volonté d’investigation dans vos chroniques politiques et économiques ; de l’engagement, des opinions, contre la pensée magique, du vrai travail de journalisme au fond ! Comme quoi on peut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux. P.-S. : Est-il envisageable de participer à votre journal « même pour des clopinettes » avec une rubrique que l’on appellerait « La torgnole du lecteur », par exemple ? Un petit air de liberté qui devient rare Didier Plagnol, 71 ans, psychanalyste J’aime ce petit air de liberté qui devient rare dans notre société. J’aime les articles qui sont bien faits, qui offrent matière à réflexion et ne cherchent pas à faire scandale. J’aime les dessins. J’ai juste un problème avec la page de Willem. Je suis mal à l’aise, je ne les comprends pas, ils me donnent la nausée. Je ne critique pas l’homme, je ne le juge pas non plus. Je voudrais essayer de comprendre. Une psychanalyse s’imposerait pour essayer de savoir ce qu’il y a derrière (rires). Tout va mal, mais vous êtes là Chantal Morlé, 60 ans, ex-assistante de direction J’étais assistante de direction et j’ai fait un burn-out. J’ai pété les plombs, on m’a virée. Tout va mal. La famille s’en va, les copains s’en vont. Après on va en maison de repos. Quand je lis le journal, cela me fait du bien. Je vois qu’il y a des gens qui se battent, qu’il existe dans cette société effrénée des personnes qui arrivent à s’en sortir, pour vivre une réelle fraternité. Cela me fait plaisir. Cela me donne envie de vivre, en un sens.••• Chez le dentiste, je le laisse à la place de Gala et de Voici Pierre Guytard, 72 ans, archiviste puis expert-comptable pour les CE Même si je ne suis pas toujours d’accord, même si dans les articles, il faut en prendre ou en laisser, c’est le ton impertinent qui me plaît, l’esprit général. J’ai connu Siné, il vendait L’Enragé. Il était entouré d’une bande de vieux cons en bérets. Siné Mensuel n’émane pas d’un parti. Le libertaire que je suis, ça lui va bien. Quand je vais chez le dentiste, je le laisse à la place de Gala et Voici. C’est drôle. Il faudrait que vous mettiez vos invendus dans les salles d’attente des médecins et des dentistes. Un peu de légèreté Maryse Faurie, 70 ans, échographiste vasculaire Les journaux, les livres, les chats, les CD de jazz, j’ai tout gardé. Je mets tout dans des jolies boîtes qu’avait construites mon compagnon. On peut dire que je suis accro. Parfois, je trouve qu’il y a des trucs un peu lourds, des interviews, des papiers. Je me souviens d’un article signé de Quadruppani qui ne m’a pas plu. Mais je le connais depuis trente ans et cela n’a pas d’importance. J’aime Carali, Raynal, Berroyer. J’ai besoin de l’acheter tous les mois. Il me donne un peu de légèreté dans le quotidien. C’est bien de rire. Je me moque de mon buraliste qui n’a pas du tout les mêmes idées. Le bon équilibre entre les anciens et les nouveaux Jérôme Bau, 30 ans, travaille dans un laboratoire de recherche et de diffusion numérique Ce que je trouve bien, c’est la matérialité du journal. Le papier, le format qui en impose. Dans le métro de Marseille, j’aime l’ouvrir en grand et que les gens louchent un peu. J’aime le rapport entre les dessins et les articles. J’aime bien les papiers Cartes postales, la chronique de Warschawski qui est importante. Il soutient la cause palestinienne et il est détesté. C’est pour cela qu’il est précieux. La « prise » de Patrick Pelloux est une bonne chose. Il parle d’un secteur qui risque d’être explosif dans quelques années. C’est bien qu’il en parle dès maintenant. J’aime bien également l’équilibre entre anciens chroniqueurs et nouveaux (ceux d’Inter), entre anciens dessinateurs et nouveaux. Les unes sont plus variées, plus surprenantes. C’est une bonne évolution. Pour le plaisir Christian Camus, 66 ans, ancien infirmier Tous les mois, j’achète le mensuel chez mes libraires. Ce sont deux ex-employés des usines de la Chiers dans les Ardennes. Ils ont monté leur commerce avec leur prime de licenciement. C’est la raison pour laquelle je ne m’abonne pas, il faut bien qu’ils croûtent eux aussi. Merci du plaisir que vous me dispensez. Plaisir doublé du plaisir de m’informer. C’est donné Martial Belaigues, 43 ans,  ex-agent administratif et futur assistant social Alors comme ça, vous enquêtez sur moi, enfin, sur nous, cet invisible peuple de lecteurs que nous sommes ; mais bon, vu la qualité du papelard mensuel, ça fait du pas cher, au final. Du donné même. Oui, bon, va pas non plus leur donner idée d’augmenter. Je les compte, mes sous. Et maintenant, pourquoi je continue de l’acheter ? Sa qualité, de fond, de forme. Et aussi, de mise en page, je suis sensible à ces choses. Un rire canaille en diable Joël Smolski, 66 ans, artisan Les articles m’apportent beaucoup d’informations et de réflexions éclectiques qui ne se trouvent dans aucun autre journal, et textes et dessins me font souvent hurler d’un rire canaille en diable ! Beaucoup des sujets développés éclairent non seulement mes convictions (anar) mais me servent aussi à ouvrir des débats sur des forums où je les cite copieusement ainsi que, bien sûr, la source du mensuel Siné. Je me sens révolutionnaire Françoise Thiriot, 63 ans, ancienne cadre de santé infirmière aide-anesthésiste Mon lien avec Siné Mensuel est cucul, mais d’un plaisir suprême pour moi : c’est de le rendre bien visible à la caisse quand je l’achète puis dans la rue en rentrant chez moi. Je me sens révolutionnaire, grande quoi ! Faites-leur mal Nathalie Lutaud, 71 ans, prof d’éco à la retraite J’avoue qu’avec la barbarie mondiale, à laquelle la France est loin d’être étrangère, tous gouvernements réunis depuis des dizaines d’années, mon seul espoir est que les naïfs qui s’étaient imaginés combattre le fascisme avec un bulletin de vote aient compris ! J’en suis à me demander si « Jupiter » n’est pas pire que Le Pen ! Alors, faites-leur mal, vous ne serez pas seuls ! Contre la bêtise Antoine Sevilla, 84 ans, retraité Les petits billets des différents journalistes contiennent assez de poison contre la bêtise qui nous entoure. J’attends avec impatience que Willem nous gratifie de la bite à Macron. Je n’aime ni Willem ni la playlist Pierre Buro, 70 ans, ancien instituteur Je découpe quelques dessins, je les garde. Je découpe aussi des articles que je distribue à mes petits-enfants en fonction de leur intérêt. J’aime beaucoup le journal, je n’aime ni Willem ni la playlist, parce qu’il n’y a que des trucs que je ne connais pas. Berroyer me plaît, même si je ne comprends rien à ce qu’il écrit. J’aime Geluck quand il est très méchant. Globalement, il y a un manque. Mais je suis fidèle parce que la mort de Siné n’est pas une raison très belle pour ne plus acheter le journal et un manque de respect pour ceux qui y écrivent. L’engagement demeure et c’est le plus important. Bing dans la gueule Danièle Wohlgermuth, 71 ans, ancienne prof de lettres et ancienne directrice de maison de retraite J’aimais beaucoup Siné, son côté pseudo-naïf était hilarant. J’adhérais à toutes ses vannes, toutes ses critiques. Il était éclairant. Il donnait un coup de projecteur sur des choses. Je me disais : ah, oui, c’est ça. Le coup de projo, on le recevait dans la gueule et puis pof, bing dans la gueule ! et on prenait conscience. Il n’y a plus cet éclat de rire. Cela me manque et cela me manquera toujours. Je ne sais pas comment le journal va évoluer, mais pour l’instant, je suis là. Continuez longtemps Colette Nusbaum Vallet, 62 ans, prof d’anglais Je suis abonnée depuis peu. J’ai collé quelques pubs dans mon quartier, elles ont été décollées rapidement. Continuez longtemps. Et j’escompte garder l’esprit frondeur cultivé depuis les années 70. Anti-bourdon Adrien Junker, 30 ans, cinéaste Mon flirt avec Siné Mensuel a commencé le 24 décembre 2013, par un coup du hasard quand je suis allé au bureau de tabac acheter un briquet. J’peux vous dire que j’en ai eu du feu partout dans les yeux en tombant sur le titre du Siné : « Un vote décomplexé » avec un Hitler façon Berth qui dit : « Je n’ai pas honte de le dire : je vote Marine. » Magnifique ! Ça vous fout le bourdon en l’air. Purée de b… de m… ! Françoise Monchany, 61 ans, retraitée Je vais m’installer dans ma campagne natale, après quarante ans passés à Paris et je peux vous dire que ça n’est pas tout à fait de gaîté de cœur. Une fois à la retraite, y en a marre du loyer rez-de-chaussée 37 m2 (il paraît…) et de son prix. Mais j’espérais que les mentalités avaient un tantinet évolué depuis le temps… Purée de b…de m… ! Ils ont tous Internet, des tas d’amis sur FB, etc., mais le FN et les idées vaseuses dues à la religion ont de beaux jours dans ce bled de 200 personnes (et alentour !). Et je ne vous parle pas des élections ! Bref, je vais avoir un besoin vital de votre mensuel ! La liberté de traiter l’autre de con François Turpault, 71 ans, photograveur Siné… même pas mort ! Pourquoi j’aime Siné Mensuel ? Parce que j’aime Siné tout court ! Siné, c’est la liberté de dire, la liberté de refuser toute idée imposée, de refuser la mainmise de toutes les religions sur l’être humain, c’est la liberté de traiter l’autre de con, c’est la liberté de ne plus accepter ces soi-disant démocraties où le seul droit se résume à voter contre et jamais pour, c’est d’être toujours vivant même mort, c’est de ne jamais baisser les bras et crier haut et fort : « Mort aux cons ! » PARTAGEZ CET ARTICLE" Dix ans à chier dans les bégonias  ! 1 "Société n°54 Fachos 2.0 : les petites mains (sales) du FN Par Adrien Ortavent, juin 2016 À coups de rumeurs, montages et autres messages « humoristiques », l’extrême droite a fait main basse sur Internet. Plus actifs derrières leur écran que dans la rue, ces militants constituent une petite armée très déterminée. Comme tous les jours, Yann pianote sur son clavier. « Un #FrançaisDeSouche, c’est celui qui a plus de famille sur les monuments aux morts que dans les registres de la CAF. » Un gazouillis provocateur comme des milliers d’autres pour @YannMerkado, l’un des comptes Twitter les plus populaires (plus de 22 000 abonnés) de la « fachosphère ». Le jeune homme, ancien de l’armée, lutte activement sur Internet, entre autres, pour le port d’armes « qui sauve des vies ». Il est l’un des rares militants d’extrême droite sur ce réseau à afficher son vrai visage. « Les formules un peu choquantes circulent mieux, ça fait parler de soi, ça marque. J’aime mélanger l’humour ou l’exagération à quelque chose que je pense vraiment, là où beaucoup de “gauchistes” se sont arrêtés à la simple ironie. » La formule choquante, @koalapsychopath en est aussi friand. Sur son compte, François, chef d’entreprise de 45 ans, jongle entre appel à la vendetta policière (« Pour un œil, les deux yeux, pour une dent toute la gueule. Allez-y les gars, fumez-moi ces gauchos de merde ») et relaie des images plutôt hard, comme cette photo d’un cadavre traîné par un scooter, légendée : « Vous voulez ça en France ? Continuez à voter RPS. Et vous aurez pire encore. » « Les réseaux sociaux sont un véritable nid de gens malsains, il est donc inconcevable vis-à-vis de ma famille de mettre mon nom », indique cet adhérent Front national et Génération identitaire dont les grands principes sont : « Honneur, Patrie et Traditions. Valeurs de famille, valeurs de travail. » Dérapages contrôlés Vous reprendrez bien une petite tournée pour la route ? C’est @BlancheEurope qui régale. Sur Twitter, « Blanche », 24 ans, dézingue à tout-va, avec une préférence pour « la question juive » : caricatures de personnages aux nez proéminents et photomontages à coups d’étoiles jaunes barrées du mot « Juden ». Si, dans la vraie vie, elle travaille « dans le domaine de la santé », sur Internet, elle sévit sur un blog (blancheurope.com) où elle distille des articles comme celui-ci, au titre savoureux : « Les Français insuffisamment antisémites. » Pour cet autre – « Des Noirs tuent un Blanc afin de voler la pizza qu’il venait leur livrer » –, l’attaque du papier est plutôt… décomplexée : « Aux dernières nouvelles, il n’y a que les Noirs pour commettre des crimes pareils. » « Mes écrits sont “politiquement incorrects” tout simplement parce que la vérité n’a que faire du politiquement correct. J’ai pour objectif la préservation de la nation française et de la race blanche, aujourd’hui menacée de génocide, prédit très sérieusement “Blanche”. Cela peut paraître alarmiste : il y a encore des centaines de millions de Blancs, n’est-ce pas ? Mais saviez-vous que moins de50 ans avant que leur espèce ne disparaisse entièrement, il y avait encore des milliards de pigeons voyageurs ? » Les messages de ce genre pullulent sur les réseaux sociaux. Mais ces torrents de haine virtuelle, qui jouissent d’une relative impunité de la part de Twitter et de la justice, ont-ils un réel impact sur le terrain ? Blanche espère « pousser à l’action » par ce biais : « Il s’agit d’assumer nos idées et de les diffuser, par tous les moyens à notre disposition. Il s’agit aussi de rétablir des liens sociaux entre Blancs, de faire renaître la notion de communauté. Faire un enfant blanc et l’élever pour qu’il aime les siens est devenu aujourd’hui un acte de résistance. » Au départ, Yann ne s’imaginait pas devenir une référence de l’extrême droite sur les réseaux sociaux. « Petit à petit, je me suis politisé sur Twitter par plaisir de provoquer des réactions. J’étais abstentionniste à mon inscription, je suis devenu petit à petit FN en parlant aux charmants électeurs de gauche. » Même si certains de ces militants 2.0 affichent leurs divergences avec le FN (comme Blanche), ils contribuent finalement à créer un terreau favorable au parti d’extrême droite. Julien Boyadjian, docteur en sciences politiques, y voit un lien de cause à effet : « Le FN encourage ses militants à être autant actifs que possible sur l’ensemble des espaces du Web. Mais tout en faisant attention à respecter la ligne du parti. La difficulté est de savoir qui se cache derrière ces commentaires racistes et haineux puisqu’ils ne mettent pas en avant leur appartenance au Front, même si on retrouve pas mal d’éléments de langage du FN. On intuitionne qu’ils sont bien en lien avec le parti. » Dans le livre Les Faux Semblants du FN, sociologie d’un parti politique, Julien Boyadjian développe : « En déléguant à ses militants et à ses sympathisants le soin d’animer le “débat d’idées” en leurs noms propres, le FN se dédouane ainsi de toute responsabilité en cas de possibles dérapages ou débordements. La fonction de radicalisation idéologique est ainsi en quelque sorte “externalisée”. » Les identitaires ? Des compagnons de route du FN Gauthier Bouchet, qui a créé en 2009 le compte Twitter du Front national et celui de Marine Le Pen, le concède du bout des lèvres : « Je suppose que ça favorise plutôt le FN que d’autres formations. » De là à dire que le parti laisse le sale boulot aux militants, il n’y a qu’un pas que le conseiller municipal d’opposition FN à Saint-Nazaire préfère ne pas franchir. « Est-ce que le Front sous-traite consciemment, je n’en suis pas certain. On laisse faire à mon avis. Pour moi, ce sont plutôt les identitaires, qui sont périphériques au Front, qui sous-traitent rationnellement des questions sur lesquelles le FN ne peut pas parler », poursuit Bouchet. Avant de conclure : « Le FN est un parti politique, une machine électorale pour gagner l’élection présidentielle. Ce n’est pas une machine pour faire du travail culturel, de transformation sociale… C’est plutôt cette périphérie qui fait ce travail. L’avantage avec les identitaires, même s’ils ne sont pas des alliés politiques mais au moins des compagnons de route – au cas par cas selon les gens, hein – c’est que ce ne sont pas des néonazis. Ce sont des gens qui sont assez rationnels, sérieux et pragmatiques. » Vous avez dit dédiabolisation ? Les Faux Semblants du FN, sociologie d’un parti politique, sous la direction de Sylvain Crépon, Alexandre Dézé et Nonna Mayer, éd. Sciences Po. PARTAGEZ CET ARTICLE" Fachos 2.0 : les petites mains (sales) du FN 1 "Société n°74 Nadir Dendoune : anti-portrait d’un « tocard » Par Léa Gasquet, avril 2018 C’est l’histoire d’un mec, à part. Journaliste, écrivain, cinéaste, ce touche-à-tout talentueux ne cache pas les causes pour lesquelles il s’engage, notamment la Palestine. Il est aussi le premier Franco-Algérien à avoir gravi l’Everest. Dans Des figues en avril*, il a filmé sa mère, une femme drôle et émouvante. À travers elle, c’est l’immigration qu’il raconte. Un portrait ? Quelle idée à la con. « Franchement, vous vous êtes pris pour Libération ou quoi ? », s’esclaffe Nadir au bout du fil après 20 secondes de conversation. Incarner la success story du mec de banlieue, il laisse ça à d’autres. Sa devise : Pas question « d’être l’Arabe qui cache la forêt ». « Pour les journalistes, raconter des histoires comme la mienne, c’est du pain bénit. Ça voudrait dire que, que tu sois fils de médecin ou fils de prolo comme moi, il suffit d’en vouloir pour y arriver. Conneries ! Ça évince complètement la question du déterminisme social. » Le type parle vite, fort, dur, mais quand il se pointe finalement au rendez-vous, un large sourire mange la moitié de son visage taillé au couteau. Grand, sec, nerveux, Nadir Dendoune, 45 ans, gueule aussi facilement qu’il se marre. Son histoire, il préfère la raconter lui-même. Dans ses Chroniques du Tocard, billets cinglants publiés chaque semaine sur le site du Courrier de l’Atlas. Dans ses bouquins, Lettre ouverte à un fils d’immigré qu’il adresse à Sarkozy en 2007 ou Nos rêves de pauvres paru l’an dernier. Portrait pour portrait, dans son dernier documentaire, Des figues en avril, il peint à traits délicats celui de sa mère, Messaouda Dendoune, 86 ans, fière paysanne kabyle. Perchée en haut de sa tour HLM de l’Île-Saint-Denis, Messaouda astique la pauvreté à coup de Javel. « Mes enfants, même s’ils avaient des vêtements pas chers, je les lavais et mes enfants étaient beaux. » Elle rêve parfois avec nostalgie de son pays qu’elle a quitté au tournant des années 1950, de ses ânes et de ses oliviers. D’une autre vie, impossible. S’il lui arrive d’avoir le cœur serré, Messaouda croit au mektoub. « Dieu nous pardonne, on est sur la terre des Français. On n’arrive pas à la hauteur de l’Algérie, et l’Algérie n’est pas à notre hauteur. » Au fil des dialogues entre Nadir et sa mère, Des figues en avril raconte, sans jamais verser dans le pathos, la vieillesse, la solitude, l’absence de l’être aimé après soixante ans de vie commune. « Monsieur Dendoune n’est plus là, ni en France, ni en Algérie, ni dans une tombe. Il ne se souvient plus », explique Mme Dendoune, émouvante, magnifique. Drôle aussi comme lorsqu’elle prie pour que les candidats des jeux télé remportent le pactole. À chaque avant-première du film, les salles se remplissent de vieilles dames, accompagnées de leurs filles ou de leurs petites-filles, touchées par cette histoire qui est aussi la leur. Messaouda Dendoune, c’est toutes les mamans déracinées « qui ont élevé des Français », appuie Nadir. Attrapant au vol une pensée, il évoque son périple à vélo en Australie, en 1993, avec Yannick, son pote du 11e étage de la cité Maurice-Thorez : 3 000 kilomètres le long de la côte Pacifique. « Un soir, on a vu un Ushuaïa à la télé, on s’est dit qu’il fallait qu’on parte. » En quelques mois, ils trouvent des financements avec l’aide de Salah, « un type brillant avec un diplôme d’ingénieur qui a eu l’idée toute conne d’ouvrir une salle de quartier au pied de la tour et d’organiser des sorties au musée. Un ovni ». Le déclic. « Déjà, parce que j’ai réalisé qu’on avait le droit d’avoir des projets. Et puis parce qu’en Australie, j’étais considéré comme un Français pour la première fois. J’étais le Frenchie. On me parlait de French wine, French kiss. Les meufs ne faisaient pas la différence entre Guillaume Canet et moi. » Nadir y reste huit ans, bossant tour à tour comme chauffeur, commis ou prof de sport, et obtient la nationalité australienne. Une troisième à son palmarès : franco-australo-algérien. Puis repart comme il était venu, sur son vélo, pour un tour du monde contre le Sida avec la Croix-Rouge. Au printemps 2002, il tape un sprint final. Le Pen est au deuxième tour, il rentre voter. « De loin, j’en étais resté à l’image de la France black-blanc-beur de la Coupe du monde de 1998. Je n’ai pas compris ce qui se passait. » À peine de retour, il reprend le racisme en pleine face, comme un boomerang. Les contrôles d’identité au bronzage. Les réflexions au boulot, dans un resto chic, où « des connards de petits Blancs se prennent pour des chefs pendant que les Noirs et les Arabes bossent en cuisine et à la plonge ». Otage en irak Moins par vocation que pour faire plaisir à sa nana, il passe le concours du prestigieux Centre de formation des journalistes qui recrute des « profils atypiques ». À l’entretien de motivation, il gueule contre les médias qui traitent les habitants des banlieues comme de furieux vandales prêts à sortir les armes pour quelques grammes de beuh. Et convainc les jurés. Pendant deux ans, il se branche sous perfusion de littérature classique pour « rattraper son retard », dévore tout Maupassant, Flaubert, Albert Cohen, ses préférés. Diplômé, il se fait embaucher à la télé avant de claquer rapidement la porte, dégoûté : « Dès qu’il se passait un truc dans les banlieues, mes rédacteurs en chef bandaient comme des malades. C’était toujours, “Nadir, va voir si ça pète.” J’étais encore l’Arabe de service. » Résultat, Nadir recommence à faire exactement ce qui lui passe par la tête : il part en reportage en Irak où il est fait prisonnier pendant quelques semaines par l’armée irakienne, réalise des documentaires sur l’occupation israélienne et la répression des Palestiniens, auto-produit ses films plutôt que de lécher des bottes. « Un docu sur un prisonnier palestinien ou un huis clos avec ma mère, c’est pas assez sexy pour les producteurs », lâche-t-il. Ne faites pas l’erreur de lui coller une étiquette de journaliste engagé, vous vous en mordrez les doigts, genre « les journalistes du Figaro ou de TF1 ne sont pas engagés, eux ? Encore une question de classe. Les bourgeois ont le droit d’être engagés bien à droite sans qu’on le leur rappelle tout le temps ». Dans un autre registre, en 2008, sans aucune expérience de la montagne, « ce sport de Blancs », il devient le premier Franco-Algérien à atteindre le sommet de l’Everest. Une aventure en forme de doigt d’honneur qu’il raconte dans Un tocard sur le toit du monde, adapté au cinéma dans une comédie l’an dernier. « Un tocard, dans les courses hippiques, c’est un mauvais cheval sur lequel personne ne mise, mais qui peut surprendre », sourit Nadir. *Des Figues en Avril, un film de Nadir Dendoune, en salle le 4 avril 2018 https://www.facebook.com/DesFiguesenAvril/ PARTAGEZ CET ARTICLE" Nadir Dendoune : anti-portrait d’un « tocard » 1 "Société n°81 Gilets jaunes : de nouvelles figures dans l’histoire populaire Par Gérard Noiriel, décembre 2018 Les élites ont toujours nommé le peuple comme l’Autre, avec une nette mise à distance méprisante. Quand « les petits » se révoltent, cela perturbe les élites. Pour l’historien Gérard Noiriel, le mouvement des gilets jaunes s’inscrit bien dans l’histoire des luttes sociales. Les grandes luttes sociales perturbent toujours les élites parce que le peuple ne se mobilise jamais quand on l’attendait, et il invente des formes d’action auxquelles les génies issus de nos grandes écoles n’avaient jamais songé. Le mouvement des gilets jaunes est une nouvelle illustration de cette « loi » de l’histoire populaire. S’emparer du gilet jaune que les fonctionnaires de la sécurité routière imposent depuis quelques années aux automobilistes pour en faire un symbole de la détresse de ceux que le système capitaliste laisse en rade au bord de la route, il fallait y penser ! Et comme ce mouvement dérange leurs routines, les commentateurs patentés de notre actualité ne se sont pas privés pour le dénigrer. On touche là à une autre constante historique : pour ceux d’en haut, le peuple a toujours tort de se révolter car ce n’est jamais le bon moment et les revendications ne sont jamais légitimes. Certains ont reproché aux gilets jaunes d’êtres des égoïstes, préférant défendre leurs petits intérêts d’automobilistes pollueurs sans égard pour le réchauffement de la planète (que la jet-society puisse mobiliser de tels arguments contre des gens qui, pour beaucoup d’entre eux, ne partent jamais en vacances laisse pantois). D’autres ont critiqué l’anarchie d’un mouvement sans porte-parole aux revendications multiples. Mais lorsque les syndicats de cheminots défendaient leur statut au printemps dernier, les mêmes dénonçaient des revendications « corporatistes » et le rôle malfaisant des organisations. les puissants méfiants Le recours à l’histoire a été fréquemment utilisé pour énoncer en termes « savants » ce mépris de classe. Éric Zemmour, l’historien des puissants d’aujourd’hui, a utilisé le terme de « jacquerie » pour dénoncer les gilets jaunes. Ce vocabulaire fut mis en circulation au xve siècle par Jean Froissart, l’historien des puissants de l’époque, à propos de la révolte paysanne de 1358. « Ces méchants gens assemblés sans chef et sans armures volaient et brûlaient tout, et tuaient sans pitié et sans merci, ainsi comme chiens enragés. Et avaient fait un roi entre eux qui était, si comme on disait adonc, de Clermont en Beauvoisis, et l’élurent le pire des mauvais ; et ce roi on l’appelait Jacques Bonhomme. » La guerre de Cent Ans et la peste noire avaient plongé les classes populaires de cette époque dans une misère atroce, qui fut la cause principale de multiples révoltes dans toute l’Europe. C’est à ce moment-là que le mot « populaire » (« populares » en latin) s’imposa dans la langue des élites pour désigner les révoltés, ceux qu’on appelait aussi « le commun », « les petits », les « maigres », les « gens mécaniques », « gent vile et de petit estat ». L’histoire montre aussi que le regard péjoratif des élites a toujours un impact sur ceux d’en bas. L’un de leurs principaux soucis est de donner une bonne image d’eux-mêmes en choisissant des porte-parole « présentables ». Les artisans qui se soulevèrent contre les bourgeois et les nobles de Flandre au xive siècle choisirent comme chef un tisserand, Pierre de Coninc, décrit ainsi dans les Annales de Gand : « Petit de corps et de povre lignage, il avoit tant de paroles et il savoit si bien parler que c’estoit une fine merveille. Et pour cela, les tisserands, les foulons et les tondeurs le croyoient et aimoient tant qu’il ne sût chose dire ou commander qu’ils ne fissent. » Pour qu’un porte-parole soit populaire, il faut en effet qu’il soit issu du peuple, mais qu’il sache bien parler pour tenir la dragée haute aux élites. On retrouve cette caractéristique dans le mouvement des gilets jaunes. On a vu en effet émerger un grand nombre de porte-parole capables de répondre du tac au tac aux journalistes, pour affirmer que leur lutte était « pacifique » et « bon enfant ». Le rejet des nouvelles taxes sur le carburant a été le point de départ d’un mouvement qui s’inscrit dans la longue durée des luttes populaires contre les injustices fiscales. La France de celles et ceux qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts rejette massivement une politique qui diminue les impôts des plus riches pour les augmenter chez les plus pauvres au nom d’une théorie du « ruissellement » qui a échoué dans tous les pays où elle a été mise en œuvre. ni syndicats ni partis La principale originalité de ce mouvement tient au fait qu’il montre que des luttes populaires peuvent se développer sur l’ensemble du territoire national sans être impulsées ou coordonnées par un syndicat ou un parti. Désormais, les réseaux sociaux et les médias qui suivent les manifestations en live fonctionnent comme de puissants moyens permettant de coordonner et de généraliser une lutte populaire. Lors des manifestations, on a vu se multiplier les scènes saisissantes de gilets jaunes qui se filmaient eux-mêmes en train de manifester. La dépendance à l’égard des médias dans laquelle se trouvent placés désormais les mouvements populaires explique aussi la frustration des militants à l’égard de ces mêmes médias. Ce n’est pas par sympathie pour la cause, mais dans l’espoir de booster l’Audimat que les chaînes d’information en continu ont popularisé les actions des gilets jaunes. Mais la loi de l’info-spectacle pousse ces médias à privilégier les casseurs au détriment des manifestants pacifiques ; du coup les gilets jaunes se sont sentis dépossédés de leur combat. Au lieu de s’en prendre physiquement aux journalistes qui travaillent pour ces chaînes, les gilets jaunes feraient mieux de populariser leur cause en opposant à la violence des casseurs d’autres formes de spectacle. Là encore, le détour par l’histoire est riche d’enseignements. Jusqu’au XIXe siècle, les manifestations populaires utilisaient des moyens ludiques pour se défendre et se moquer des puissants. C’était la fonction des charivaris et des défilés carnavalesques, qui mobilisaient les ressources du grotesque et de la dérision. Tous les artistes, les humoristes, les satiristes qui soutiennent les gilets jaunes ne pourraient-ils pas mettre à profit leurs compétences pour donner à ce mouvement populaire le côté festif qui lui manque encore ? Une histoire populaire de la France Redonner leur place dans l’histoire à celles et ceux que le statut social a réduits au mutisme : femmes, Noirs, esclaves, natifs américains… Tel était le projet de l’historien américain Howard Zinn dans son Histoire populaire des États-Unis, parue en 1980. À l’automne dernier, Gérard Noiriel publie à son tour une Histoire populaire de la France. Quel a été le rôle de la « populace » – comme l’écrivait Victor Hugo avec un mépris à peine déguisé – dans les grands événements et les luttes qui ont jalonné l’histoire de la France de Jeanne d’Arc à la « start-up nation » jupitérienne ? Attaché à la transmission du savoir, cet historien engagé nous livre la synthèse d’une vie de recherche sous forme d’un récit vivant. Son ambition ultime : « Aider les lecteurs non seulement à penser par eux-mêmes, mais à se rendre étrangers à eux-mêmes, car c’est le meilleur moyen de ne pas se laisser enfermer dans les logiques identitaires. » Une histoire populaire de la France, de Gérard Noiriel. Éd. Agone, 2018, 28 €. PARTAGEZ CET ARTICLE" Gilets jaunes : de nouvelles figures dans l’histoire populaire 1 "Coup de boule Qui tord la loi Macron nous prend pour des cons Par Etienne Liebig, février 2016 Alors, voyons ce que dit la loi Macron sur l’ouverture des magasins le dimanche … « Contrepartie pour les salariés »… Ça c’est cool. Appliquée dans des zones dites « touristiques internationales », genre : Saint- Honoré, Saint-Germain à Paname, mais aussi Nice et Cannes ! Bon, c’est un peu chiant pour la vie de famille mais admettons…. Moi, j’habite à Noisy-le-Sec en Seine-Saint-Denis. Plutôt la ville de banlieue pas trop sympa mais pas trop chère. À dix minutes de Paris par le RER, pas mal de cités, et des commerces qui ont du mal à survivre. Pas loin, un centre commercial énorme et vilain : « Rosny 2 ». Une centaine de magasins derrière la locomotive Carrefour, 15 millions de visiteurs par an. Ce chef d’œuvre consumériste est bloqué entre une gare moche, un nœud d’autoroute moche, un grand croisement de nationales moche et trois villes moches. On y vient en train, en bus, en voiture, le parking dégueule de caisses et l’environnement ressemble à celui de toutes les entrées d’agglomération, triste et impersonnel. Et bien, croyez moi ou pas, ce centre commercial ouvrira tous les dimanches de l’année comme l’y autorise la loi Macron ! Vous avez bien lu ! Comme à Saint-Honoré, Saint-Germain, Cannes ou Nice : zone touristique internationale. Au passage, notez que les petits commerces de Noisy-le Sec, Rosny-sous-Bois et Villemomble qui vivaient d’une clientèle dominicale qui avait oublié d’acheter le pain ou le sel, peuvent allez se faire voir chez « fermeture définitive ». Fini les pâtisseries du dimanche matin, les boucheries locales, les marchands de journaux déjà rares et la pharmacie. Ces rares clients iront au moins cher, c’est-à-dire clairement à Rosny 2 ! À Rosny 2, on trouve tout. On voudrait tuer le peu de vie dans les villes de banlieue déjà sinistrées, on ne s’y prendrait pas autrement. J’aimerais bien savoir comment un mec est arrivé à tordre la loi Macron sur les ouvertures exceptionnelles du dimanche de commerce en zone touristique internationale pour l’appliquer là ! Chez moi où le dernier touriste devait être américain le jour de la Libération. En tout cas, faut confier à ce quidam, la conclusion de la COP 21 ! sûr que la semaine prochaine, on aura refroidi la planète de 10 degrés. PARTAGEZ CET ARTICLE" Qui tord la loi Macron nous prend pour des cons 1 "Coup de boule Lindingre pique une grosse colère Par Lindingre, octobre 2015 En Paca, les fascistes de toutes obédiences se sentent pousser des zèles. Leur nouvelle pasionaria, la sémillante héritière de Jean-Marie Le Pen et, accessoirement, des ciments Lambert lorgne concomitamment du côté des nazillons (appelons-les comme ça) et des cathos intégristes, renouant ainsi avec la pure tradition de l’extrême droite pas trop dédiabolisée, celle de la matraque et du goupillon. Paca, caca Ce qu’il faut bien appeler des milices de l’ordre moral n’ont pas attendu le résultat des régionales pour commencer à faire le ménage, sortir les crocs baveux de leurs sales gueules de chiens enragés. On se souvient des Mégret à Vitrolles sucrant toutes les subventions culturelles suspectes (le Sous-marin) afin de les reverser à des associations de danse traditionnelle et autres défilés de santons grandeur nature (interdites aux petits Noirs !). Là, les fachos avec, en tête, les gros bourrins ultraviolents de Français de souche, qui n’ont décidément rien à envier aux frères Kouachi, ont harcelé et menacé de mort Pakito Bolino, directeur artistique des éditions underground Le Dernier Cri. Son expo Berlinhard rassemblait des œuvres de deux artistes allemands, Reinhard Scheibner et Stu Mead, dont les travaux abordent des thèmes tabous comme la sexualité adolescente, la pornographie, la bestialité ou la pédophilie. Comme il se doit, l’expo était interdite aux mineurs non accompagnés. Pas plus de raison donc de menacer de mort l’organisateur de l’expo que d’aller brûler un sex-shop ou un marchand de revues pornos, dont certains votent pourtant pour le Front national. Inutile d’ergoter avec eux sur la notion de représentation, d’ombre projetée au fond de la caverne… Autant vouloir parler point de croix avec un Waffen-SS. Côté médias et institutions, gens civilisés en général, on en appelle à la liberté d’expression, ça se comprend. Là où les choses déraillent à mon sens, c’est qu’on en profite pour tout mélanger. Tant et si bien qu’il y aurait d’un côté les gros cons de fachos (jusque-là, je suis d’accord) et de l’autre les pauvres petits artistes persécutés. Bien que je condamne fermement toute sorte d’agression physique contre des personnes ou des œuvres, je voudrais opérer à un distinguo nécessaire. Le Dernier Cri Un jour de mai 1999, je me rends à la Belle-de-Mai, à Marseille, ancienne manufacture de tabac reconvertie en gros bordel culturel. Je pousse la première porte à droite au rez-de-chaussée, complètement par hasard. Et là, je tombe sur la caverne d’Ali Baba. Le lieu génial auquel je n’avais jamais osé rêver. Un grand atelier d’édition avec une sérigraphie, des dessins d’enfer accrochés partout, une miniboutique, plutôt une vitrine dans laquelle trônait le fruit de l’artisanat local. Afin d’en savoir davantage, j’avise la jeune femme aux cheveux blancs manifestement préposée aux pèlerins de passage, dont j’apprendrai un peu plus tard qu’il s’agit de la dessinatrice Caroline Sury. Pakito Bolino, que je ne connais pas non plus, se tient à l’écart derrière son piano sérigraphique. Un artiste est en résidence dans ce joyeux bordel, il se tape lui-même comme il se doit ses impressions à coups de racle à encrer. Je découvre dans le fameux présentoir la revue Hôpital Brut, dans la droite ligne de Raw Vision, le fameux magazine dédié à l’art brut. Mais le Dernier Cri, puisque c’est le nom de cette turne, est davantage porté sur le dessin. Je dirais le vrai dessin, celui qui remue les tripes, qui parle, qui hurle. Je casse ma tirelire et repars avec sous le bras une douzaine de films, revues et bouquins que je tiendrai un certain temps pour bible. Henriette Valium, Blanquet, Rémi… Plus tard le Dernier Cri me fera découvrir Matthias Lehmann, Blexbolex, Moolinex, les frères Guedin et tant d’autres dessinateurs frapadingues et indispensables. Ainsi que des artistes bruts comme l’incroyable Danielle Jacqui à qui je rendrai visite. Le couple Bolino/Sury nourrit un tropisme pour le dessin torturé, aux confins du punk, de la folie pure et du génie à l’état brut, doublé d’une passion pour la belle ouvrage, l’édition hors norme, à la fois dégueulasse et super soignée, en somme l’objet rare. Il y a là quelque chose d’éminemment spontané, courageux, fou, simple et exceptionnel. Cette propension à aller dénicher le génie pas ordinaire là où on ne l’attend pas. En d’autres termes, ils empruntent le chemin inverse de l’art institutionnel des lèche-cul. Ils respirent la liberté, l’insoumission et son corollaire, la pauvreté matérielle. D’ordinaire, les anathèmes sur l’art contemporain me laissent de marbre, puisqu’il s’agit d’un petit jeu convenu. L’art officiel pose son gros cul, son gros vagin (Anish Kapoor), voir son gros plug anal (Paul McCarthy) à grands renforts de millions d’artiche public ou privé, espérant secrètement la petite controverse, le petit scandale qui va faire monter la mayonnaise. On excite les excités qui finissent par se manifester, manifestent, taguent salement, balancent des caillasses, crachent, insultent, cognent. La télé se déplace, l’attachée de presse drive les journalistes et la cote de l’œuvre peut entamer son ascension. Tout ça est bon pour le porte-monnaie ! Je n’ai jamais été ni pour le vandalisme ni pour les autodafés, mais ces petites histoires, bien qu’elles me heurtent, ne me heurtent pas plus que les producteurs de porcs qui à tort ou à raison déversent du lisier sur les préfectures. Ça ne va pas pisser loin. Après tout, je n’ai jamais été non plus pour le sacre des bouses officielles pas plus révolutionnaires que les immondices de l’art autoroutier généreusement égrainées à travers la France le long des barrières de sécurité pour la plus grande indifférence des spectateurs-automobilistes. Faut pas déconner non plus Dès qu’on brocarde un artiste ou une œuvre, on en appelle direct au fameux épisode de l’art dégénéré. Dès qu’on s’en prend à l’art, ou ce qui se prétend être de l’art, le point Godwin n’est jamais loin : « Nous sommes la liberté, vous êtes des fascistes ! Laissez-nous exposer nos bouts ficelles, nos tas de cailloux, nos monochromes. » N’est pas Grosz ou Heartfield qui veut, les amis. Et si une seule maison d’édition en France peut se réclamer de l’art dégénéré, de l’original, c’est bien le Dernier Cri ! D’une part parce que sa production s’inscrit dans cet esprit courageux et novateur, d’autre part parce que eux, les menaces, ça fait pas exploser leur cote et que les bourre-pifs, ils les risquent pour de bon dans leur pif. Ensuite, concernant l’argument de l’art dégénéré, ne prêtons pas aux nazis un particulier mauvais goût,en tout cas pas au sens où on l’entend dans les institutions. Goebbels était fan du dégénéré Munch, du Bauhaus, de Fritz Lang, etc. Inversement, on assiste parfois à une dictature du chiant, de la surintellectualisation de petites crottes de biques et du copinage au mépris du beau, de l’émotion et de l’intelligence. Je sais, faut pas dire beau ! C’est pas beau. Pourtant une expo des cahiers dessinés de Pajak a tout de même une autre gueule que les merdes indigentes de Koons, l’ancien trader, exposées à Versailles par Aillagon avec l’argent public afin de valoriser les collections privées de son ami Pinault. Tout ça pour ça… Beurk ! Conchier Koons ou Murakami, c’est conchier des puissants, des dominants. Des types qui donnent à spéculer, pas à s’émouvoir. Par contre, attaquer le Dernier Cri, c’est pas tout à fait pareil. Ce qu’ils font, ce qu’ils montrent, c’est une autre chanson que les chiures à la Buren. D’ailleurs on a bien le droit de détester Buren (on a le droit de détester ce qu’on veut), lui qui a décrété de par son avènement la mort de l’art dans les années soixante, rien que ça, avant que révolution ne se passe et qu’il ne devienne un artiste officiel sous Mitterrand (vive la gauche), doublé d’un décorateur de luxe pour les boutiques de l’avenue Montaigne, tel un Louis Vuitton qui aurait élevé le code-barres au rang d’art ultime. À titre de comparaison, la récente restauration des fameuses colonnes aura coûté 5,8 millions d’euros. Le Dernier Cri, quant à lui, perçoit annuellement 7 500 euros de la ville de Marseille pour organiser des expos, découvrir et inviter les artistes, les publier, produire des catalogues et communiquer… Même si on ne les aime pas, on ne peut pas les taxer de morfales. Pas les mettre dans le même sac que les escrocs précités. Pakito Bolino ne vit pas dans un duplex à Londres ou à New York, il n’a pas de secrétaire ou de garde du corps, d’agent ou d’attaché de presse. Sa production s’adresse à l’homme de la rue, elle est parfois l’œuvre de l’homme de la rue. Pour en finir, je vois qu’on évoque également l’épisode de la fontaine de Hayange. Le fameux maire FN coprocéphale Fabien Engelmann a repeint en bleu la sculpture d’Alain Mila. Une espèce de monolithe brut flanqué d’un œuf qui pisse de l’eau. Espèce de pièce d’artisanat d’art allégorique. Comme aurait dit ma grand-mère, je mettrais pas ça dans mon salon. L’autre débile donc a fait repeindre l’œuf en bleu (pourquoi ?) avant de faire démonter l’œuvre entière et de l’entreposer dans un bâtiment des services techniques. En l’espèce, on est sur un autre terrain que McCarthy ou Kapoor, ces deux marioles qui jouent avec la provo comme dans une partie de billard à douze bandes. On est aussi sur un autre terrain que le Dernier Cri puisque, pour le coup, il n’y aucune volonté de dire quoi que ce soit au-delà de la symbolique de l’œuf, à savoir tout et son contraire. On est davantage dans le registre du mobilier urbain. On aime ou on n’aime pas, mais à vrai dire tout le monde s’en branle. Quant à la dégradation, elle est elle-même devenue une discipline artistique à part entière : on ouvre les boîtes à merde de Manzoni pour leur faire gagner de la valeur, Pinoncelli casse la pissotière de Duchamp pour exprimer on ne sait trop quoi, une artiste en quête de pub macule de rouge à lèvres un monochrome blanc d’un certain Cy Twombly, nous faisant découvrir par là même l’immensité de l’œuvre d’un certain Cy Twombly. Je ne me rappelle pas qu’un artiste en col blanc, un traine-lattes suceur de Frac, Drac, et autres Snac, un artisan d’art sculpteur de fontaines ait jamais été assigné en justice depuis l’après-guerre, ni menacé de mort ou même gravement agressé. Les dessinateurs, par contre, en ramassent de tous côtés. Certains prennent des balles dans la peau, dans la tête. Pourquoi ? Parce qu’ils donnent à lire, qu’ils donnent à rire ou à s’émouvoir. Ils sont lisibles. Ce que volontairement les artistes ne sont plus, trop préoccupés par leur melon, le porte-monnaie, leurs gesticulations mondaines. Surtout ne pas risquer de se mettre à dos une institution potentiellement mécène ! Conclusion : c’est pas parce qu’on a les mêmes ennemis qu’il faut absolument être amis. Moi, je me sens mieux avec les torchons qu’avec les serviettes. Pardon pour l’oxymore mais longue vie au Dernier Cri ! PARTAGEZ CET ARTICLE" Lindingre pique une grosse colère 1 "Coup de boule n°39 Laissez-moi demeurer le crétin que j’ai toujours été Par Lindingre, février 2015 Depuis une semaine, je réponds à des interviews, je fais montre de «­pédagogie­» comme disent les politiques (comme s’ils s’adressaient toujours à des enfants). Qu’est-ce qu’un dessin satirique, qu’est-ce qu’un dessin d’actualité, un dessin d’humour, bla bla bla… Un dessin satirique est en général un dessin d’actu, mais un dessin d’actu n’est pas forcément un dessin d’humour, par contre un dessin satirique est un dessin d’humour, mais un dessin d’humour peut être ni satirique ni d’actualité, bla bla bla… De par le fait, un journal d’humour et de bande dessinée n’est pas et ne deviendra pas un journal satirique, ce qui ne lui empêche pas d’accueillir des dessinateurs de journaux satiriques en son sein pour venir faire du dessin d’humour. Ben oui ! Tout le monde veut être Charlie, mais le cours de rattrapage, forcément ça fait chier. Ce que je comprends.­ Ensuite, je dois répondre à Zeu question­: «­Peut-on encore rire de tout­?­» Bon, c’est reparti. Alors la réponse c’est oui, mais peut-être pas avec tout le monde, mais ça vous le saviez déjà. Par contre, pour être «­drôle de tout­», faut y mettre l’art et la manière. Ce que d’aucuns nomment le talent. Faut pas bosser à contretemps. Réagir à l’actu en temps et en heure. Pas faire du militantisme, de l’allégorie, pas écrire le nom des gens sur des attachés cases, arroser équitablement, etc.­ Question suivante­ : «­Et qu’est-ce que ça va changer pour vous­?­» Rien, réponds-je volontiers, dans le sens où Fluide Glacial n’est pas Charlie (bien qu’avec Charlie de tout coeur). On va pas se mettre à faire du Charlie pour vendre du papelard… J’explique que non, je ne suis pas devenu du jour au lendemain un téméraire combattant pour la liberté d’expression, que le prophète m’en garde ! Je veux demeurer le crétin «­inoffensif­» que j’ai toujours été. Je veux continuer à raconter et dessiner des grosses conneries et faire poiler les gens. J’ai pas envie d’éduquer les foules. Je ne suis pas Pol Pot. J’ai pas envie de me battre pour la paix comme BHL, en faisant des millions de morts.­ Plus jeune, j’étais un révolté, mon poing partait facilement dans la tronche. Et puis… j’ai trouvé une boîte de crayons de couleur sur mon chemin (là une larme perle au coincoin de mon neunoeil). Depuis que je dessine, je ne boxe plus. C’est déjà pas mal. Cabu disait : «­Je dessine pour me venger.­» Pour moi, ça veut tout dire. Se venger, c’est pas donner des leçons. C’est se faire du bien de façon inavouable. Mais avec des crayons en main, ça reste peinard comme exutoire.­ Alors ce qui va changer au final, même si bien évidemment rien ne sera plus pareil, c’est surtout le regard qu’on porte sur nous, les rigolos. Les facteurs de gros nez, les gratte-culs, les gais lurons.­ Je me sens un peu comme… J’ai l’impression qu’on a soulevé une grosse pierre sous laquelle s’ébattaient gaiement dans la bouillasse une joyeuse bande de scolopendres. Et que des millions de Pygmalion avaient décidé gentiment d’en faire du jour au lendemain des idoles. Ça fait drôle d’être le lauréat collatéral de ce genre de prix de la liberté d’esspression. On me regarde différemment. On me dit bonjour. Il y a quelques mois, ma femme me traîne manu militari à la mairie pour qu’on se marie. Pour les gosses, etc., qu’elle me dit. J’obtempère, appelle ma mère, mon maire… On se pointe devant l’édile. On l’a compris, c’est pas forcément le plus beau jour de ma vie, vu que je m’en tape. Mais tout de même. Le mec en toute jovialité m’appelle «­l’énergumène­». Là en souriant, je repense à Bourvil… Les gens qui lui tapaient dans le dos dans la rue «­Eh, toi, fais-moi rire !­» Je repense à Éric Judor juste devant moi à l’aéroport de Saint-Denis de La Réunion. Un flic lui demande de faire un selfi e avec lui. Éric Judor s’exécute de bonne grâce. Puis il trace sa route. Le fic se tourne vers ses collègues en présentant son trophée­: «­Eh regardez, il a l’air aussi con qu’à la télé. Hahaha quel con !­»­ Notre lot, me dis-je amer. On est des cons.­ Et puis un moche jour, on devient des «­icônes de la liberté d’esspression­».­ Eh bien… Et Cyrulnic vous en parlera mieux que moi, à choisir, je préfère encore qu’on continue à me prendre pour un con, un énergumène, un rigolo, un mongolien, un inculte, un grossier personnage, un iconoclaste, un boit-sans-soif… Je sais mieux faire. PARTAGEZ CET ARTICLE" Laissez-moi demeurer le crétin que j’ai toujours été 1 "Coup de boule n°50 La France sent mauvais Par Michel Warschawski, février 2016 Valls critique le président de l’Observatoire de la laïcité parce qu’il a osé avoir pour interlocuteur… des musulmans ; Elisabeth Badinter déclare qu’il ne faut pas avoir peur d’être traité d’islamophobe. Selon Michel Warschawski, correspondant en Israël, la France connaît une terrible régression. Récemment, le Premier ministre Manuel Valls a fortement critiqué le président de l’Observatoire de la laïcité, Jean-Louis Bianco. Bianco est un homme intègre, et loin d’être un gauchiste. Après les attentats du 13 novembre, il avait signé une pétition titrée « Nous sommes unis », publiée dans Libération. Parmi les signataires, le grand rabbin de France Haïm Korsia. Valls ne critique pas le contenu de l’appel mais la présence parmi les signataires de militants musulmans d’obédiences diverses : s’ils ne dérangent pas le grand rabbin de France, ils sont infréquentables pour le Premier ministre. Quand il y a un incendie, que les gens s’unissent pour l’éteindre, doit-on les punir pour cela ? Doit-on refuser qu’une partie de ceux-là aient le droit de l’éteindre alors que le pyromane les visait ? Pourquoi Valls s’en prend-il aux pompiers et à toutes les bonnes volontés ? Cette position s’inscrit dans une terrible régression islamophobe que connaît la France depuis l’affaire du voile, mais encore plus depuis l’attaque contre Charlie Hebdo. Pour preuve, si nécessaire, cette déclaration d’Elizabeth Badinter sur les ondes de France Inter (6 janvier 2016) dont, comme on dit dans ma tradition, la vieillesse fait honte à sa jeunesse : « Il ne faut pas avoir peur de se faire traiter d’islamophobe… À partir du moment où les gens auront compris que c’est une arme contre la laïcité, peut-être qu’ils pourront laisser leurs peurs de côté pour dire les choses. » Comment qualifier ce à quoi nous assistons : une personnalité publique et influente vient proclamer sur les ondes d’une radio nationale qu’il ne faut pas avoir peur de se faire traiter d’islamophobe, dans une période où les actes islamophobes ont augmenté de plus de 200 % ? Si l’on appliquait l’égalité des lois à tous les citoyens, Madame Badinter serait poursuivie en justice pour avoir tenu de tels propos. C’est lors d’une rencontre des Amis du Crif que le Premier ministre s’en est pris à Jean-Louis Bianco pour défendre Madame Badinter et pour dénoncer la signature commune avec des organisations musulmanes : « On ne peut pas signer des appels, a déclaré le Premier ministre sous les applaudissements des membres du Crif, y compris pour condamner le terrorisme, avec des organisations que je considère comme participant du climat que l’on a évoqué tout à l’heure. » Valls crée un nouveau concept politique, le climat et, partant de ce concept, déclare que tout « climatologue » doit être ostracisé, avant d’être – qui sait ? – déchu de sa nationalité et, comme apatride, envoyé a Drancy. Politique fiction ? Procès d’intention ? En aucun cas : il suffit pour se faire une idée de la conception de la démocratie qu’a Manuel Valls d’écouter ses propos sur les appels au BDS (boycott, désinvestissement, sanctions) en France : « Les pouvoirs publics doivent changer d’attitude [vis-à-vis des actions BDS, NDLR]. On voit très bien comment on est passé de la critique d’Israël à l’antisionisme, et de l’antisionisme à l’antisémitisme. » Et alors que le président du Crif, Roger Cukierman, exigeait l’interdiction de manifestations qui appellent au BDS, Valls, loin de lui faire une petite leçon de démocratie et du républicanisme dont il se réclame en permanence, lui répond : « Ce que je peux vous dire, c’est que j’en parlerai, et j’en ai déjà parlé avec le ministre de l’Intérieur. Je pense que les pouvoirs publics doivent changer d’attitude vis-à-vis de ce type de manifestations. Il me semble qu’il s’agit de quelque chose qui participe d’un climat (encore une fois le « climat ») nauséabond, donc je suis plus qu’attentif. Je pense que nous allons prendre des dispositions […] qui doivent montrer que ça suffit, et qu’on ne peut pas tout se permettre dans notre pays. » Quelles dispositions ? Déchéance de nationalité ? Camps d’internement ? La France est – et pour longtemps encore, promet le Premier ministre – dans l’état d’urgence. Tout est donc possible. S’il y a un climat nauséabond en France, c’est dans des propos tels que ceux de Manuel Valls qu’on doit chercher la source. Ou encore dans la distinction que fait Christian Estrosi (au Grand Rendez-vous d’Europe 1) entre la kippa et le voile, la première étant encouragée par le président de la région Paca, le second dénigré. Aux Juifs de France qui se sentent protégés par des politiciens comme Estrosi, je ferais une double mise en garde : d’abord, si la République interdit ou stigmatise aujourd’hui un signe religieux d’une minorité, non catholique, elle permet de faire de même demain avec une autre religion ; Vichy n’est pas si loin pour que les Juifs de France soient si certains d’être immunisés contre un racisme d’État : si on s’en prend aujourd’hui au voile, après-demain, ce sera à la kippa qu’arborent avec démagogie les Estrosi de droite et de gauche. Ensuite, une telle discrimination entre deux communautés, l’une étant valorisée et l’autre dénigrée, ne peut pas ne pas provoquer des réactions anti-juives au sein de la communauté dénigrée. Répétons-le inlassablement : la seule protection des Juifs de France, c’est le combat commun contre le racisme, dans toutes ses expressions. Flirter avec le racisme antimusulman n’est pas seulement immoral, c’est suicidaire. PARTAGEZ CET ARTICLE" La France sent mauvais 1 "Coup de boule Religions : je persiste et signe Par Michel Warschawski, mars 2016 Suite à son Coup de Boule paru dans le n°50 de Siné Mensuel, Michel Warschawski a reçu un courrier de lecteur fâché. Il répond, persiste et signe. Même si j’ai porté la kippa pendant les vingt premières années de ma vie et pratiqué tous les commandements de la Tora, y compris les plus futiles, je suis aujourd’hui un athée qui mange à Kippour et adore la côte de porc. À la synagogue, je n’y vais que pour des fêtes de famille et mon enterrement se fera hors des rites et des cimetières juifs. J’ai cependant développé une véritable allergie aux laïcards français. Je spécifie « français » parce que c’est une maladie typiquement hexagonale et je ne pense pas qu’en Grande-Bretagne, par exemple, il y ait moins d’athées ou d’agnostiques qu’en France, mais ils sont, pour la plupart, exempts de cette haine du religieux. Eh oui, même si je collabore à Siné Mensuel et aime beaucoup Bob, je suis loin de partager leur haine des religieux. Pourquoi cette clarification ? Parce que Catherine m’a fait suivre un courrier me concernant où on pouvait lire : « C’est quoi cet article de Warschawski ? Certes, Valls est à vomir, mais est-ce une raison pour défendre les religions dans Siné ?!  La France sent mauvais. Difficile de contredire un tel titre. Cela dit, dans quel autre pays un canard comme Siné Mensuel pourrait exister ? Si on élimine tous les pays où la religion est au pouvoir totalement ou partiellement, ça fait pas lerche. Quant à considérer le voile comme un simple signe religieux, alors là, je m’étrangle au point que j’aurai sans doute du mal à acheter le prochain numéro le mois prochain. Certes, combattre l’obscurantisme religieux est on ne peut plus délicat quand on est sans cesse parasité par des nuisibles qui en profitent pour y insérer du racisme, mais fait chier quand même ». Je ne sais pas ce que signifie « défendre les religions ». Je sais par contre ce que signifie la liberté, et le droit de chacun de vivre sa vie comme il/elle l’entend, tant que cela ne porte pas préjudice à l’autre. Préjudice n’inclut évidemment pas « ce qui me dérange » : si, comme je l’ai dit, j’aime la côte de porc, je n’aime pas par contre la cuisine indienne et l’odeur des plats au curry m’importune. Pourtant, je n’ai jamais envisagé qu’on ferme pour cette raison les restos indiens. Le port de la kippa ou du fez, du foulard ou de la perruque est une histoire de choix individuel… qui, comme tous les choix ou les goûts, est formaté par la culture ambiante, l’école, la famille, voire l’Église. Quand, en plus, une communauté est stigmatisée, le port de ses signes distinctifs est souvent un acte d’affirmation de soi et de mise en défi du racisme ambiant. Si l’on interdisait la kippa en France, je crois bien que je défierais la loi et mangerais ma côte de porc avec une kippa sur la tête. La laïcité est faite de la séparation totale de l’État et des religions et du droit de chacun de vivre ses croyances, philosophiques ou religieuses, comme il/elle l’entend. La France a été à l’avant-garde de la bataille historique pour cette laïcité, et ses valeurs ont rayonné à travers le monde. Mais quand cette laïcité prend les accents de Madame Badinter, c’est de racisme qu’il s’agit, dans la droite ligne du « rôle civilisateur du colonialisme ». Car – mais faut-il le rappeler ? – la France laïque et républicaine a tenté d’imposer sa civilisation aux peuples sauvages, au prix de millions de morts. Aujourd’hui, elle n’a aucun problème à faire des affaires juteuses avec l’Arabie saoudite… où le port du voile est obligatoire. J’irai même plus loin : un peuple qui a applaudi pendant près de quatre ans le Maréchal et son régime, qui a collaboré, activement ou passivement, à la déportation de ses citoyens juifs ou roms, se doit d’être modeste quand il critique les mœurs civilisationnelles des autres. Relire le Coup de Boule, « La France sent mauvais » de Michel Warschawski (Siné Mensuel n°50) PARTAGEZ CET ARTICLE" Religions : je persiste et signe 1 "Bazarts n°39 Mix & Remix, rire et rerire Par La Rédaction, février 2015 Rencontre avec le dessinateur le plus schizo de la bande des Siné Où es-tu né et où vis-tu aujourd’hui ? Je suis né à Saint-Maurice dans le canton du Valais. Je vis à Lausanne, maintenant. Quel métier voulais-tu faire enfant ? Dessinateur chez Walt Disney. As-tu fait des études et, si oui, lesquelles ? J’ai fait les Beaux-Arts. J’ai un diplôme de peinture. Quel est ton premier dessin et où l’as-tu publié ? Dans le journal du collège de Saint-Maurice. Sûrement un dessin sur un prof. Je ne me souviens plus. Et après ? Mes premiers dessins ont été publiés par Frédéric Pajak qui était rédacteur en chef d’un magazine culturel suisse romand qui s’appelait Voir. C’était à la sortie des Beaux-Arts, vers 1984-85. Comment as-tu choisi ton pseudo ? C’était la mode des pseudos, à l’époque. C’était aussi la mode du hip-hop. J’ai pris un pseudo un peu hip-hop. Tu dessines dans le silence ou en musique ? En silence. Autoportrait As-tu été censuré ? Une fois ou deux. Rien du tout par rapport au nombre de dessins que je propose. As-tu une autre activité professionnelle que le dessin ? Non. Aujourd’hui, je vis de mon dessin mais j’ai fait plein de petits boulots jusqu’à l’âge de 40 ans (j’ai 57 ans cette année). As-tu un truc pour trouver l’inspiration ? Non. Je m’assieds à ma table et je cherche des gags. Généralement, ça vient. Qu’est-ce qui te stimule ? Rien. Mais quand il faut y aller, faut y aller. Où dessines-tu ? Chez moi. Y a-t-il un personnage que tu es incapable de dessiner ? Un personnage de face. Quels sont les dessinateurs qui t’ont donné envie de faire ce métier ? D’abord Franquin, ensuite tous les dessinateurs de Pilote de la grande époque. Y a-t-il un dessinateur dont tu envies le trait ? Siné. J’envie aussi son sens du graphisme et de la composition. C’est la classe. Son dessin préféré PARTAGEZ CET ARTICLE" Mix & Remix, rire et rerire 1 "Bazarts La playlist tchat’o Siné Par La Rédaction, mai 2016 Avant de passer l’arme à l’extrême-gauche, Siné avait tout prévu y compris l’ambiance musicale pour ses funérailles. Kol Nidre – Johnny Mathis À Bas L’état Policier – Dominique Grange Chacun De Vous Est Concerné – Dominique Grange Che Che Cole – Willie Colon Don’t Let Me Be Misunderstood – Nina Simone Fly Me To The Moon (In Other Words) – Franck Sinatra Funky Day – Eddy Louiss God Bless The Child – Billie Holliday & Count Basie Grève Illimitée – Dominique Grange Hasta siempre Comandante – Carlos Puebla I’m Lost – Nat King Cole It’s So Hard to Get Along (Live) – Dottie Peoples La Pègre – Dominique Grange Les mains blanches – Marc Ogeret Lonely Avenue – Ray Charles No Me Dejes Mas – Yuri Buenaventura Oo-sho-be-doo-bee – Dizzie Gillespie Papa Was A Rolling Stone – The Temptations Queremos Paz – Gotan Project Sankanda + Lasset Uns Den Nicht Zerteilen – Lambarena Try A Little Tenderness – Otis Redding What ‘d I Say – Ray Charles You Are So Beautiful – Joe Cocker Eli Eli – Johnny Mathis PARTAGEZ CET ARTICLE" La playlist tchat’o Siné 1 "Bazarts n°35 Le cas Carali Par La Rédaction, octobre 2014 Rencontre avec le dessinateur Carali Où es-tu né et où vis-tu aujourd’hui ? Héliopolis, Égypte. Je vis à Paris. Quel métier voulais-tu faire enfant ? Médecin et rien d’autre. As-tu fait des études et si oui lesquelles ? Aucune étude. J’ai raté mon bac. Quel, et où as-tu publié ton premier dessin ? Premiers dessins dans Actuel de Jean-François Bizot. Une série de strips « le petit Jules », très inspirée des Peanuts de Charles Schulz. Et après ? Pif, puis Hara-Kiri, Charlie Hebdo, L’Écho des Savanes, Siné Mensuel, Psikopat. Je bossais à L’Écho des Savanes lorsque Cavanna m’a proposé de travailler pour Charlie Hebdo qui cherchait des jeunes dessinateurs. Je me suis retrouvé avec Vuillemin, Hugot, Kamagurka, Nicoulaud et quelques autres face aux anciens, c’était pas évident d’être sur la même longueur d’ondes, on picolait beaucoup… Lorsque Charlie Hebdo s’est cassé la gueule, j’ai lancé mon propre journal, Le Psikopat, qui existe encore aujourd’hui. Quelques années après, Cavanna, Wolinski et Cabu ont relancé Charlie Hebdo sans Choron, avec Philippe Val, qui prenait un peu la place de Choron. J’ai trouvé ça dégueulasse. Puis j’ai rejoint Siné Hebdo, et Siné Mensuel. Comment as-tu choisi ton pseudo ? Pas de pseudo, Carali c’est mon vrai nom. Tu dessines dans le silence ou en musique ? Je cherche mes idées avec de la musique, puis je dessine en écoutant la radio. As-tu été censuré ? Non, jamais. As-tu une autre activité professionnelle que le dessin ? La musique. Je suis bassiste. As-tu un truc pour trouver l’inspiration ? Oui, plein, mais je les garde pour moi. Qu’est-ce qui te stimule ? Plein de choses, la connerie humaine surtout. Où dessines-tu ? Chez moi, à côté de ma guitare basse et mon piano, je fais sans arrêt des allers-retours, piano, table à dessin, guitare basse, table à dessin. Y a-t-il un personnage que tu es incapable de dessiner ? J’aime pas beaucoup dessiner les politiques, je le fais souvent par nécessité. Quels sont les dessinateurs qui t’ont donné envie de faire ce métier ? Franquin et Reiser. Y a-t-il un dessinateur dont tu envies le trait ? Franquin, à mes débuts, puis plus personne. Son dessin préféré PARTAGEZ CET ARTICLE" Le cas Carali 1 "Bazarts Bons Baisers du Chat Par La Rédaction, décembre 2016 La fin de l’année, c’est l’époque où quelques-uns d’entre nous s’amusent encore à  envoyer des cartes postales. C’est devenu si rare que c’est un bonheur de découvrir une «vraie» lettre au  milieu des factures et  des prospectus. Et là, Geluck et le Chat ont  pensé à nous. Cent cartes pour toutes les occasions et, surtout, chacune d’elles est un gag. Le tout est enrobé dans un très beau coffret. Et si ça vous fait de la peine de les envoyer, achetez-en deux exemplaires et offrez-vous le deuxième ! Bons Baisers du Chat, Geluck  (Éd. Casterman) PARTAGEZ CET ARTICLE" Bons Baisers du Chat 1 "Bazarts JACQUES HIGELIN : Higelin 75 Par Etienne Liebig, décembre 2016 Ça fait un bout de temps qu’il chante, qu’il joue de pas mal d’instruments, parfois dans des très grandes salles et parfois dans un troquet de banlieue, sans prévenir. Higelin ne s’est laissé guidé que par ses envies, ses goûts du moment. Son truc ? Ne pas faire exactement ce qu’on attend de lui, et c’est encore gagné. Ça paraît incroyable: cet album, qui doit être le vingtième en studio, nous prend encore par surprise. À écouter tout au long de l’année 2017 ! Jacques Higelin, Higelin 75 (Universal Music Jive Epic/Sony) PARTAGEZ CET ARTICLE" JACQUES HIGELIN : Higelin 75 1 "Bazarts n°34 Jiho fait son cinéma Par La Rédaction, septembre 2014 C’est vers l’âge de 4 ans que ses parents sont tombés en extase devant l’un de ses dessins. Sa mère était prof de français et de dessin, peintre et dessinatrice. Ce fut le déclic, il dessinera. L’idée de le faire dans la presse viendra avec la découverte de Hara Kiri, de Reiser et de Claire Bretécher, ses inspirateurs. Pendant près de vingt ans, ce Toulousain fera marrer les lecteurs de La Dépêche et rejoint Siné Hebdo dès sa création, en 2008. Jiho situe l’âge d’or du dessin de presse dans les années 80, cette ère paléolithique où Polac provoquait tous les pouvoirs avec Droit de réponse : « Grâce à cette émission, il y avait du dessin partout ! Maintenant, les journaux sont plus frileux, pour le moindre pet de travers, des groupes de pression, des petits lobbies intentent des procès. Même si à la fin tu gagnes, tu perds du temps et de l’argent. Moi, je n’ai jamais eu de procès… Je finis par me demander si ce n’est pas une faute professionnelle ! » Il peut dire : « Depuis quatre ou cinq ans, on assiste à la mort du dessin de presse », et dans le même temps éclater de rire. Ne comptez pas sur lui pour jouer les pleureuses. Jiho est lucide, mais refuse de noyer sa lucidité dans l’amertume. Il rencontre Delépine et Kerven lors d’un reportage pour Siné Hebdo sur la sortie de Louise-Michel. « Comme ils sont désagréables et moi aussi, on s’est bien marré… forcément ! Du coup, ils m’ont invité comme membre du jury au Festival de cinéma de Groland à Quend, dans la Somme. » Quand les portes de Quend se referment sur Groland, Jiho, qui ne sait même pas organiser ses propres journées, décide de monter le festival à Toulouse. Avec l’aide de quelques copains, ils parviennent en 2012 à lancer la première édition du Festival international du film grolandais de Toulouse (Fifigrot). « Ma motivation, c’était de le faire près de chez moi, j’ai horreur de voyager… » s’amuse Jiho. À propos, c’est quoi un film grolandais ? « C’est du cinéma pas formaté, engagé, exigeant mais bidonnant… C’est, pour reprendre la jolie expression de Yolande Moreau, “de la rébellion joyeuse”. » Et, pour conclure, il repique sans scrupule une phrase de Delépine : « Je préfère le cinéma avec trois idées qu’en 3D… » Son dessin préféré PARTAGEZ CET ARTICLE" Jiho fait son cinéma 1 "Bazarts Siné, L’oeil graphique : le nouveau livre de Siné Par La Rédaction, octobre 2016 Rendu célèbre à 25 ans par ses Chats, Siné est connu du grand public pour ses dessins d’humour, ses engagements politiques, ses coups de gueule, ses journaux. Mais, formé à l’école Estienne, l’ami de Boris Vian, de Jacques Prévert et de Jean Genet a aussi été un graphiste exceptionnellement fécond et inventif, qui accordait à la forme et à la présentation de ses travaux autant d’importance qu’à leur fond et à leur sens. Typographie, mise en page, valorisation de l’image, rien n’échappait à ce perfectionniste qui, sous sa fausse désinvolture, maîtrisait parfaitement son art. Nul n’a mieux que lui mesuré l’impact visuel d’une affiche, d’une couverture de livre ou d’une page de magazine. En témoignent les quelque 380 documents réunis dans cet ouvrage, Siné, L’oeil graphique (La Martinière). Publicités de toutes sortes, affiches pour le théâtre et le cinéma, pochettes de disques, couvertures de livres et de périodiques, cartes postales, chroniques calligraphiées, objets de marketing… Un amour du graphisme que Siné a su conjuguer jusqu’à sa mort, le 5 mai 2016, à 87 ans, avec la passion du dessin et de l’écriture. Mini bio Maurice Sinet, dit Siné, a mené de front, à l’école Estienne, son apprentissage de dessinateur et sa formation de maquettiste. Il a intégré la rédaction de L’Express puis celle de Char-lie Hebdo comme dessinateur poli-tique. Surtout, il a fondé ses propres journaux pour s’y exprimer en toute liberté : Siné Massacre (1962), L’En-ragé (1968), Siné Hebdo (2008-2010), Siné Mensuel (depuis 2011). Il a publié plus de 80 livres, notamment Complaintes sans paroles (Grand Prix de l’humour noir en 1955), Portée de chats, Code pénal, CIA et les neuf volumes de ses Mé-moires, Ma vie, mon oeuvre, mon cul Siné, L’oeil graphique, éditions La Martinière (octobre 2016) 195×260 –240 pages – 29,90 € PARTAGEZ CET ARTICLE" Siné, L’oeil graphique : le nouveau livre de Siné 1 "Bazarts n°41 Kap, l’humour qui décape Par La Rédaction, avril 2015 Rencontre avec le dessinateur Kap Où es-tu né et où vis-tu aujourd’hui ? Je suis né à Berga, un petit village catalan à 100 km de Barcelone et 50 km de Bourg-Madame, à la frontière française. J’habite aujourd’hui à Barcelone. Quel métier voulais-tu faire enfant ? Quand j’etais enfant, je ne voulais pas travailler ! Je voulais seulement jouer et dessiner ! Et me moquer des adultes. En fait, c’est devenu mon métier. As-tu fait des études et, si oui, lesquelles ? J’ai fait les Beaux-Arts de Barcelone. Quel était ton premier dessin et où l’as-tu publié ? J’ai créé mes propres journaux au lycée et à l’université, dans lesquels je dessinais. Mon premier dessin payé, c’était dans l’hebdo El Triangle, en 1994. Et après ? Après, tout est allé très vite. J’ai publié en 1996 un premier dessin à La Vanguardia, le journal le plus important de Barcelone, puis en 1997, un dessin par jour dans Mundo Deportivo, le quotidien sportif de Barcelone. Comment as-tu choisi ton pseudo ? Mon vrai nom c’est Jaume Capdevila. Alors, comme Sinet devient Siné ou Jean Plantureux devient Plantu, j’ai raccourci mon nom pour devenir Kap (la touche d’exotisme est fournie par le K). Tu dessines dans le silence ou en musique ? J’adore la musique et le bruit de la rédaction pour dessiner ! As-tu été censuré ? Quel dessinateur ne l’a pas été ? Je ne sais pas si publier des dessins en Espagne relève de l’héroïsme ou de l’inconscience. As-tu une autre activité professionnelle que le dessin ? Non. Mon métier et ma passion sont le dessin. Je fais aussi de la recherche sur la presse satirique et sur l’histoire du dessin de presse. As-tu un truc pour trouver l’inspiration ? Faire un dessin, et un autre, et un autre, et un autre… Finalement, il y en aura un bon dans le lot. Qu’est-ce qui te stimule ? Je suis très facile à stimuler : la musique, le cinéma, la littérature, le sexe. La vie quoi ! Où dessines-tu ? Je préfère dessiner dans mon studio. Mais je dessine partout. Et j’ai l’habitude d’attendre la dernière minute pour faire et envoyer mes dessins. Du coup, je dessine dans l’urgence là où je me trouve : bistro, gare, rue, salle d’attente, fête ou hôpital. Y a-t-il un personnage que tu es incapable de dessiner ? Ma femme, Sandra. Si je la dessine, je dors sur le canapé ! Quels sont les dessinateurs qui t’ont donné envie de faire ce métier ? Il y a une forte tradition de dessinateurs satiriques dans la presse catalane : Apa, Bagaria, Nogués, Cesc, Perich, Gin. Ils m’ont fait découvrir beaucoup de dessinateurs que j’admire : Chaval, Bosc, Searle, Quino, Sokol, Ziraldo… et Siné, une légende vivante ! Y a-t-il un dessinateur dont tu envies le trait ? J’envie la vitalité du trait de Tignous, la vibration du trait de Searle, l’esprit du trait de Gus Bofa, le soin de celui de Ralph Barton, mais comme je n’ai pas leur talent, je me contente de faire du Kap. Son dessin préféré PARTAGEZ CET ARTICLE" Kap, l’humour qui décape 1 "Bazarts LE CINÉMA DE STARFIX Par Jean-Pierre Bouyxou, décembre 2016 De 1983 à 1990, Starfix fut un magazine pionnier : on y parlait de réalisateurs alors négligés par la critique «sérieuse» (Carpenter, Cronenberg, Cameron) comme d’auteurs de première importance. Sont ici réunis des textes parus au fil des 90 numéros, complétés par un coup de projo sur l’actualité. Le cinéma presque entier s’est starfixisé en un quart de siècle. Dommage que ce soit rarement pour le meilleur… LE CINÉMA DE STARFIX (Éd. Hors Collection) PARTAGEZ CET ARTICLE" LE CINÉMA DE STARFIX 1 "Bazarts DOMINIQUE GRANGE ET TARDI : « Le Dernier Assaut » Par La Rédaction, décembre 2016 Depuis trente ans, Dominique Grange et Tardi n’ont eu de cesse de dénoncer, par la chanson, pour elle, et le dessin, pour lui, l’absurdité de toutes les guerres, à commencer par la première de notre siècle : la Grande Guerre. Accompagnés par l’orchestre Accordzéâm, le couple en raconte les atrocités dans un album dessiné et un disque. Un tandem indissociable. Une ultime mise au point. Un dernier assaut contre la bêtise humaine. Dominique Grange et Tardi, Le Dernier Assaut (Éd Casterman) PARTAGEZ CET ARTICLE" DOMINIQUE GRANGE ET TARDI : « Le Dernier Assaut » 1 "Bazarts Lire Debord, par Emmanuel Guy et Laurence Le Bras Par Noël Godin, décembre 2016 Lire Debord, agencé par Emmanuel Guy et Laurence Le Bras, n’est pas le Debord de trop. C’est d’abord qu’on y a droit à 200 pages de notes inédites de l’implacable agitateur qui ne sentent pas le fond de tiroir. Parmi leurs points d’orgue: «Bases politiques de mai 1963» qui convie à la nouba révolutionnaire l’ensemble des aliénés (et pas seulement les exploités) et appelle à la conspiration des détonateurs; une sorte de manifeste du ciné situ («ne pas faire beau, faire scandale»), un projet de dictionnaire libérateur de mots permettant de «décrypter les infos» et, surprise, une petite pièce pour marionnettes burlesquement antisexiste. Et puis qu’en seconde partie d’ouvrage, ce feu de salves n’est pas commenté par des racloirs à parquets Lire Debord (Éd. L’Échappée) PARTAGEZ CET ARTICLE" Lire Debord, par Emmanuel Guy et Laurence Le Bras 1 "Bazarts n°40 Willis from Tunis, toutes griffes dehors Par La Rédaction, mars 2015 Toujours toutes griffes dehors, rencontre avec la dessinatrice Willis Où es-tu née et où vis-tu aujourd’hui ? Je suis née à Tunis et je vis toujours à Tunis. Quel métier voulais-tu faire enfant ? Je voulais devenir une fée (bonne fée ou fée maléfique mais une fée). As-tu fait des études et si oui lesquelles ? J’ai fait des études d’arts plastiques à la fac à Aix-en-Provence puis les Beaux-Arts à Tunis, ce qui ne m’a pas permis de mieux dessiner mais de super bien baratiner. Quel a été ton premier dessin, et où l’as-tu publié ? J’ai publié mon premier dessin satirique sur Facebook. Le dictateur précédent nous promettait la liberté d’expression et la levée de la censure sur le Net si on le laissait au pouvoir. Juste après son discours et après avoir vérifié qu’Internet n’était plus censuré (on allait sur Youporn qui était censuré aussi), j’ai balancé mes premiers dessins. Et après ? J’ai continué à balancer mes dessins sur le Net. J’avais besoin d’extérioriser mes angoisses par le biais du rire. Et les gens me mettaient des commentaires très rigolos aussi. Comment as-tu choisi ton pseudo ? J’ai choisi Willis parce que mon chat s’appelle Willis en référence à un des surnoms qu’Albert Dupontel se donne dans Bernie. Et from Tunis parce que ça rime. Je ne me suis pas foulée en fait. Tu dessines dans le silence ou en musique ? Quand je dessinais durant la révolution, le bruit des balles et des hélicoptères me cernait. On était dans les barricades, je dessinais assise sur un bord de trottoir. Je dessine souvent à table avec les copains qui chahutent. J’aime bien le chaos. As-tu été censurée ? Oui, pendant trente-sept ans. De ma naissance à la révolution. Je n’ai jamais pu m’exprimer comme je le voulais. Aujourd’hui, je kiffe. Et lorsque j’ai affaire à des gens frileux qui hésitent à publier, exposer un de mes dessins, je pète les plombs. As-tu une autre activité professionnelle que le dessin ? Je suis prof d’arts plastiques à mi-temps dans un collège. J’ai commencé à enseigner à la fac d’architecture de Tunis à l’âge de 23 ans. Certains étudiants étaient plus vieux que moi. J’aime mon boulot. As-tu un truc pour trouver l’inspiration ? J’observe les cons. Qu’est-ce qui te stimule ? Les discussions que j’ai avec les gens. Je discute avec tout le monde, dans la rue, les cafés, les transports, les chauffeurs de taxi (une source inépuisable). On échange, on s’engueule, on se marre. Ça me permet de voir comment une même actualité peut être analysée par différentes personnes. Ça m’ouvre l’esprit. Où dessines-tu ? N’importe où. J’ai un bureau pour dessiner. C’est pratique mais je ne m’en sers que rarement. Quand je m’assois à mon bureau, j’ai l’impression d’être à l’école et ça m’angoisse. Y a-t-il un personnage que tu es incapable de dessiner ? Ma mère. Je peux affronter la colère de tous les barbus et fachos de la planète, mais c’est des petits joueurs face au mutant mi-Madame Sarfati mi-Cruella d’enfer qui m’a élevée. Quels sont les dessinateurs qui t’ont donné envie de faire ce métier ? Ça va faire lèche-boule mais c’est Siné. À l’adolescence, j’ai découvert ses dessins. Ça me parlait. Je ne comprenais pas tout mais je captais l’« esprit ». Et là, je bosse dans son journal. C’est comme si Jimi Hendrix m’avait proposé de jouer dans son Band of Gypsys. Le rêve de gosse, quoi. Y a-t-il un dessinateur dont tu envies le trait ? J’ai découvert Joseph Jossot et j’adore. En plus, il a vécu longtemps en Tunisie. Son dessin préféré PARTAGEZ CET ARTICLE" Willis from Tunis, toutes griffes dehors 1 "Bazarts n°36 Le grand pied de Berth Par La Rédaction, novembre 2014 En direct du Doubs, rencontre avec le caricaturiste Berth Où es-tu né et où vis-tu aujourd’hui ? Je suis né non loin de Besançon, je vis et travaille à Besançon, et avec un peu de chance, je mourrai à Besançon. Quel métier voulais-tu faire enfant ? À 5 ans, je voulais être éboueur, je regardais le camion poubelle le matin avant d’aller à l’école ; le monde des ordures m’a toujours fasciné. As-tu fait des études et si oui lesquelles ? J’ai vaguement passé un bac et c’est tout. Au niveau du dessin, je suis totalement autodidacte. Ça se voit, non ? Quel fut ton premier dessin et où l’as-tu publié ? C’était dans L’Idiot international en 1991, un dessin sur des élections en Russie ; j’avais fait une sorte de parallèle graphique entre un bulletin qu’on met dans une urne et une tranche de pain qu’on rentre dans un grille-pain. Et après ? Le deuxième dessin, c’était le lendemain dans La Grosse Bertha. Autant dire que cette semaine-là, j’étais le roi du monde, j’étais au-dessus de tout, plus rien ne pouvait m’arriver, j’avais touché la lumière. Cela dit, quelques jours plus tard, il a bien fallu que je redescende pour me remettre à l’ouvrage… Comment as-tu choisi ton pseudo ? Je ne l’ai pas choisi, il m’a été imposé à l’adolescence par mes camarades de classe qui ont tout simplement raccourci mon nom. C’est dommage parce qu’il est joli mon nom au départ. Je m’appelle Bertin. Tu dessines dans le silence ou en musique ? En silence quand je cherche des idées, et avec du bruit quand je dessine : soit de la musique, soit au téléphone ou sur Skype, soit des émissions sur Internet. As-tu été censuré ? Oui, tous les jours, tout le temps, par moi-même qui m’adapte aux journaux pour lesquels je travaille. Chaque journal, chaque support a ses limites, ses cadres. Parfois, je m’amuse à essayer de les titiller, de les franchir, alors on me refuse mon dessin et ça me permet de me plaindre, de m’insurger très fort, de crier à la censure, à l’oppression et à l’injustice. As-tu une autre activité professionnelle que le dessin ? Non, je fais que ça, mais je travaille pour des supports suffisamment variés, notamment pour la presse jeunesse, pour ne pas trop tourner en rond. As-tu un truc pour trouver l’inspiration ? Hélas, non. Pour trouver mes idées, c’est souvent pénible, je stresse, je griffonne, je bave, je me lève, je me rassois, je me gratte, je meugle, je souffle. Et après, les idées finissent plus ou moins par arriver et ça va mieux… Qu’est-ce qui te stimule ? Le verre que je vais boire le soir après ma journée de labeur. Où dessines-tu ? Dans et sur mon bureau. Y a-t-il un personnage que tu es incapable de dessiner ? Tous… Pour moi, tous les êtres humains se ressemblent, j’ai du mal à les différencier. Quand je dois faire une caricature, je pompe sur les collègues qui sont plus doués que moi. Quels sont les dessinateurs qui t’ont donné envie de faire ce métier ? J’ai découvert Hara Kiri, Charlie Hebdo et les Éditions du Square à 14 ans, et pour moi, tout était bon là-dedans, tous les dessinateurs qui gravitaient de près ou de loin autour de la rue des Trois Portes étaient des dieux vivants. Ensuite, j’ai affiné mes goûts. Y a-t-il un dessinateur dont tu envies le trait ? Le trait, pas forcément, je m’en fous un peu du dessin, mais l’esprit, l’humour, les moments de grâce, oui, y en a plein. Mais faut pas compter sur moi pour donner des noms, c’est mon petit jardin secret… Son dessin préféré PARTAGEZ CET ARTICLE" Le grand pied de Berth 1 "Bazarts n°37 Faujour l’énervé Par La Rédaction, décembre 2014 Toujours remonté comme une pendule, rencontre avec le dessinateur Faujour Où es-tu né et où vis-tu aujourd’hui ? Je suis né à Brest le 1er janvier 1959, le jour de l’arrivée de Fidel Castro à La Havane. Bien sûr tout le monde a parlé de ce gros naze en barbour et pas de moi… Les journalistes faisaient déjà mal leur boulot ! Quel métier voulais-tu faire enfant ? Je voulais être archéologue, pour découvrir des cités oubliées genre Angkor, Machu Picchu, Troie… De l’archéologie grand spectacle en Cinémascope ! As-tu fait des études et si oui lesquelles ? J’ai été jusqu’au bac B que j’ai eu péniblement. Ensuite, je suis parti un mois dans une communauté baba en Ardèche. Puis je suis entré aux Beaux-Arts de Rennes. À partir de la troisième année, ça commençait à me gonfler : c’était très sérieux et ça baisait pas beaucoup. J’ai publié mon premier dessin (payé !) dans le journal de campagne électorale d’un candidat de droite. J’avais aussi démarché le journal de gauche : mais quand je suis arrivé ils ne m’ont même pas reçu : ils étaient tous en train de s’engueuler. Et après ? Je pars à Paris refaire les peintures du Palace avec des potes. Putain quelle éclate ! J’arrête quasiment de dessiner après quelques tentatives foireuses dans des journaux. Alors je commence ma carrière dans le bâtiment au noir car ça rapporte pas mal ! Puis six ans après, un soir, je mets tout mon matos de peintre en bâtiment à la poubelle. Le lendemain, un canard (Archimag) m’appelait : ils cherchaient un dessinateur. J’ai plus lâché le dessin de presse depuis. Comment as-tu choisi ton pseudo ? Faujour, c’est mon vrai nom ! As-tu été censuré ? La censure, c’est tout le temps et l’autocensure aussi. Aujourd’hui la marge de création n’est pas terrible : tu ne fais plus du dessin d’opinion, tu bouches des trous dans les maquettes. As-tu une autre activité professionnelle que le dessin ? Non, mais j’aurais aimé faire des faux billets, des fausses toiles de maître… et dessiner des conneries dans la grotte de Lascaux avec mon slip en peau d’auroch, et mes morceaux de charbon, idéal pour draguer les meufs. As-tu un truc pour trouver l’inspiration ? Traîner avec des potes dans les bars et faire des bonnes bouffes bien arrosées. Il faut être réceptif à tout, rester basique, bourrin et toujours énervé ! Et ne pas oublier d’être drôle. Qu’est-ce qui te stimule ? Tout me fait chier mais un rien m’amuse. Je ne sais pas répondre à la connerie et à l’horreur du monde autrement qu’en rigolant. Où dessines-tu ? Dans mon atelier au milieu d’un montagne d’archives, dehors aussi ou dans les bars. Y a-t-il un personnage que tu es incapable de dessiner ? J’arrive pas à dessiner Rahan comme Chéret, Blueberry comme Giraud et tout Franquin ! trop dur ! Quels dessinateurs t’ont donné envie de faire ce métier ? De Pierre Joubert (un dessinateur plutôt d’extrême droite qui dessinait dans les livres de Signe de piste, seuls bouquins disponibles quand j’étais en pension catho, aux dessinateurs de Spirou : Franquin, Roba, Peyo ; de Pilote et de Pif gadget : puis ceux du Charlie Hebdo 1975 : Wolinski, Reiser, Cabu, Nicoulaud. Sans oublier ceux de Lui (que je subtilisais à mon vieux) : Blachon, Bridenne… une révélation. Y a-t-il un dessinateur dont tu envies le trait ? Franquin quand il dessine un mec qui fait du vélo. C’est dingue la précision du trait et l’apparente facilité avec laquelle il dessine les détails. Mais Lefred-Thouron, Pétillon, Tignous et Reiser : le minimum qui suggère l’essentiel, ça me scotche aussi ! Son dessin préféré PARTAGEZ CET ARTICLE" Faujour l’énervé 1 "Bazarts n°42 Malingrëy, poète post-punk Par La Rédaction, mai 2015 Rencontre avec le dessinateur Malingrëy Où es-tu né et où vis-tu aujourd’hui ? Je suis né à Commercy, capitale internationale de la madeleine. Et je vis à Nancy, capitale internationale de la bergamote. Quel métier voulais-tu faire enfant ? Dessinateur. Mais j’avais la même gêne en le disant que si j’avais évoqué une carrière de cosmonaute vu que je n’avais pas de cosmonaute dans ma famille. As-tu fait des études et, si oui, lesquelles ? Les Beaux-Arts à Nancy. Période d’enchantement et de liberté. Le monde comme je l’envisageais semblait enfin s’ouvrir à moi. J’étais sur le même banc que Tom Novembre et Lefred Thouron était deux années en dessous. Quel était ton premier dessin et où l’as-tu publié ? C’était plutôt une série de dessins, une manière de book de mon travail à propos de jeunes artistes nancéens au début des années 80. C’est paru dans un magazine dirigé par Jean-Louis Foulquier de France Inter. J’ai oublié le nom du magazine. Et après ? Ensuite, j’ai démarché la presse assez longtemps car si mon dessin suscitait l’enthousiasme des directeurs artistiques, il leur faisait aussi un peu peur. Un trait post-punk agressif quoique élégant et mesuré [rires]. On me demandait sans arrêt de mettre la pédale douce. Comment as-tu choisi ton pseudo ? J’ai essayé d’en trouver un mais je n’y suis pas arrivé. C’est mon vrai nom. Tu dessines dans le silence ou en musique ? Si je cherche une idée, il me faut le silence. Mais quand je mets la couleur, j’écoute la radio. Autoportrait As-tu été censuré ? Censuré, non. Ça peut arriver qu’on me demande de faire une autre proposition. Je n’insiste jamais. Je considère que ça fait partie des échanges qu’on doit avoir avec une rédaction. Je travaille aussi bien avec Libé que Science & Vie Junior, ce qui m’oblige à une certaine gymnastique d’esprit quant au public auquel je m’adresse. As-tu une autre activité professionnelle que le dessin ? Non. Mais je l’exerce au sens large. En dehors de la presse, je fais des expos de peintures, des affiches. Il m’est arrivé de faire des clips en animation et, en ce moment, je dessine les costumes et les décors pour une troupe (Annibal et ses éléphants) qui a axé son prochain spectacle autour de mes dessins à la manière d’un livre pop-up. As-tu un truc pour trouver l’inspiration ? Non. Enfin si. Penser à autre chose. Souvent l’idée me vient quand j’épluche une pomme de terre ou que je traverse la cuisine. Et je traverse vachement souvent ma cuisine. Qu’est-ce qui te stimule ? Les délais courts. L’envie de faire plaisir ou d’en finir. La bêtise humaine. Faire une série tant que je suis dans le bon état d’esprit. L’argent. La manière dont on me demande. Où dessines-tu ? À mon bureau. Dans la pièce où je peins. Mon atelier. Il me faut une plume Sergent-Major et un encrier. Déplacer mon encrier, c’est déjà quitter le camp de base. Mais je peux aussi dessiner sur mes genoux. Quand mon fiston François (celui qui est peintre) préparait les Beaux-Arts, on avait tous les deux un cahier dans lequel chacun dessinait l’autre au même moment face à face. J’ai adoré faire ça et j’ai poursuivi l’expérience avec des potes. C’est un super moment de partage. Y a-t-il un personnage que tu es incapable de dessiner ? Il faut que je me force pour mettre des femmes dans mes dessins. Quels sont les dessinateurs qui t’ont donné envie de faire ce métier ? Par exemple Chaval quand j’avais dix ans (comme Otto Dix). Je me disais : « Putain – menteur ! Au pire, je disais la vache ! –, ce mec se permet des trucs que je ne comprends pas et qui pourtant me fascinent. » Comment c’est possible ? Je pensais qu’on n’avait pas le droit, qu’il franchissait un interdit. C’est cette idée de transgression poétique qui me fascinait et me donnait envie de suivre la piste. Y a-t-il un dessinateur dont tu envies le trait ? Plein. Goossens. Son dessin préféré PARTAGEZ CET ARTICLE" Malingrëy, poète post-punk 1 "Bazarts n°55 Le roman des maisons d’écrivains Par Philippe Lespinasse, juillet 2016 Plutôt que de s’emboucaner sure les routes bondées du littoral, se faire arnaquer dans des pizzerias, cramer à la plage, gravir le Mont-Saint-Michel à contrecœur ou se faire attaquer par une murène, Siné Mensuel se la pète intello et propose une balade en France dans les maisons d’écrivains. Et c’est plutôt marrant ! VICTOR HUGO À PARIS ET À GUERNESEY La visite commence place des Vosges, au cœur du Marais. L’appartement que Victor Hugo habita de 1832 à 1848 est aujourd’hui aménagé en trois parties successives, avant l’exil, pendant l’exil et après l’exil. L’auteur du Dernier jour d’un condamné, violent réquisitoire contre la peine de mort qu’il venait juste de terminer, s’installe là en même temps qu’il rencontre l’actrice Juliette Drouet. La visite vaut pour le salon chinois et la salle à manger, où l’on découvre un Hugo collectionneur de vieilleries, décorateur, transformateur d’objets chinés, dessinateur virtuose, concepteur de meubles et collectionneur d’assiettes qui correspondent à sa période d’exil. Élu maire du 8e arrondissement, puis député, il approuvera la sanglante répression des émeutes ouvrières de juin 1848. Une des rares périodes où Hugo n’aura rien compris. Il sera meilleur depuis Guernesey, loin de Louis Napoléon qu’il aura trop soutenu. Maison de Victor Hugo. 6, place des Vosges, 75004 Paris Tél. : 01 42 72 10 16. La maison de Guernesey se visite aussi. Achetée après le succès de son recueil de poésie Les Contemplations, Hugo propriétaire ne pouvait être expulsé. Demeure des Mille et Une nuits entièrement décorée par Hugo qui soignait son exil en chinant sur toute l’île. Sur quatre niveaux, la maison domine Saint-Pierre-Port. Hauteville House. 38, rue Hauteville, Guernesey. **** GEORGE SAND À NOHANT-VIC Refuge littéraire et artistique hérité de sa grand-mère en 1821, la maison de George Sand est le lieu de l’écriture, du théâtre de marionnettes qu’elle fabrique en compagnie de son fils… et de ses amours. Elle s’intéresse à la botanique, à la médecine, tient salon, reçoit les intellectuels et artistes de son temps, s’engage en politique, lance des journaux, obtient l’autorisation « de se travestir » de la préfecture de Paris après avoir dégagé son mari qui lorgnait davantage sur son héritage que sur elle ou son talent, se coupe les cheveux, porte un chapeau, s’habille en homme et ne se laisse pas emmerder. 70 romans, 50 œuvres diverses, contes, poèmes, essais, pièces de théâtre, pamphlets politiques plus tard, avant de s’éteindre doucement dans la propriété du Berry qu’elle a toujours gardée. Indiana a bousculé les conventions sociales et magnifié la révolte des femmes. Sand a fustigé le mariage, s’est éprise de son médecin, a mis Musset dehors, a détourné son avocat, hébergé Chopin avant qu’il ne lui casse trop les pieds, et viré sa fille, mariée sans son accord. Elle a reçu à Nohant Delacroix, Balzac, Liszt et Flaubert. Une vie à la Calamity Jane qui se foutait des convenances. Maison George Sand. 2, place Sainte-Anne, 36400 Nohant-Vic. Tél. : 02 54 31 06 04. **** COLETTE À SAINT-SAUVEUR-EN-PUISAYE « La maison était grande, coiffée d’un haut grenier », écrit Colette en préambule à La Maison de Claudine. « La pente raide de la rue obligeait les écuries et les remises, les poulaillers, la buanderie, la laiterie, à se blottir en contrebas tout autour d’une cour fermée. » Dans la maison de Colette, à peine ouverte depuis juin 2016, le décor est intact : les planchers, les boiseries, les cheminées en marbre… jusqu’à la grille du fond du jardin « emportée et brandie en l’air par les bras invincibles d’une glycine centenaire… ». La glycine est toujours là, gigantesque. La bibliothèque du capitaine Colette – son père –, ses beaux livres, « leur présence, leur odeur, les lettres de leurs titres et le grain de leur cuir », la chambre de Sido – sa mère – où « une belle araignée des jardins buvait jusqu’à satiété dans un bol de chocolat », la chambre natale au froid carrelage rouge, la cuisine, lieu de toutes les gourmandises… dialoguent avec les descriptions méticuleuses que l’auteur a faites de sa maison natale. Les bibelots, les souvenirs, les meubles ont été récupérés dans toute la région, en particulier auprès d’une institutrice du village qui avait amoureusement constitué une collection particulière. Féministe avant l’heure, actrice très dévêtue, bisexuelle revendiquée, Colette a mis dans son lit le fils de son deuxième mari pendant que celui-ci la trompait. Bref, elle s’est bien amusée et a surtout bien écrit. Réhabilitée sobrement, loin de toute technologie tapageuse, systèmes interactifs de mes deux ou écrans tactiles, la maison de Colette se visite comme la maison de la voisine, le couvert est mis. La Maison de Colette. 8-10, rue Colette, 89520 Saint-Sauveur-en-Puisaye ; 03 86 45 66 20 ou contact@maisondecolette.fr **** JOË BOUSQUET À CARCASSONNE Natif de Narbonne, Joë Bousquet n’est pas fort en études ni en grand-chose jusqu’à ce que son courage lui fasse devancer l’appel en 1916. Fils d’un médecin militaire, il a déjà essayé toutes les drogues possibles. Blessé en 1917, il est décoré de la croix de guerre, de la médaille militaire et de la légion d’honneur. Soigné à Nancy, il vit une histoire d’amour impossible et retourne au front où il est blessé aux vertèbres. Il restera alité toute sa vie, dans la même chambre. « Une balle, une balle dans la colonne vertébrale, ma moelle épinière coupée, mes jambes paralysées, une unique balle mettra trente-deux ans pour me tuer. » Orienté vers la recherche d’un génie du Sud hors de tout folklore, la langue d’oc, les troubadours, le catharisme, intéressé par les grands courants du Nord, le graal, les romantiques allemands, Bousquet écrit comme un forcené, soutenu par l’opium, les médicaments, la cocaïne… Il reçoit dans son espace confiné Gide, Éluard, Aragon, Picasso, et pilote sa revue littéraire Les Cahiers du Sud depuis son lit ou son fauteuil roulant. En 1939, sa piaule qui pue le tabac, l’opium et l’urine, car Bousquet souffre d’urémie, reçoit les écrivains entrés en résistance, notamment ceux de la NRF. « Mon corps était retranché de la vie ; par amour pour elle, je rêvais d’abord de le détruire. » Des visiteuses passent. Elles sentent le parfum, la fraîcheur, la jeunesse. Les poumons perforés, le sexe et le bassin inertes, Bousquet écrit des poèmes érotiques. Tapi dans la douleur et dans le noir, il sent la terre tourner autour de lui, autour de sa colonne vertébrale brisée, autour de ses rêves hallucinés. Il s’entoure de tableaux, Klee, Magritte, s’envole en écrivant, puis meurt. Maison musée Jöe Bousquet, 53, rue de Verdun, 11000 Carcassonne. Tél. : 04 68 72 50 83. **** LOUIS PERGAUD À BELMONT La maison natale de Louis Pergaud a été aménagée telle qu’elle devait être au temps de son enfance. Une salle de classe, des pupitres avec des encriers, un tableau, des étagères. Toute la simplicité de l’école laïque au début du xxe siècle. Fils d’instituteur, instituteur lui-même, Pergaud écrit De Goupil à Margot pour lequel il obtient le prix Goncourt, puis La Guerre des boutons, et une dizaine d’autres ouvrages, avant de mourir à Verdun en 1915. Anticlérical, il refuse d’assister à la messe dans le village où il est muté et s’attire les foudres de la bourgeoisie locale. Mobilisé en août 14, parti vaillamment « tirer du boche comme des lapins », son antimilitarisme d’avant la guerre lui fait reconnaître la bravoure des soldats ennemis au gré des avancées et des reculs du front. Blessé, sauvé probablement par des soldats allemands, puis bombardé dans l’hôpital provisoire par des obus français, il est porté disparu le 6 avril 1915. Une des salles du musée retrace les faits marquants de la guerre, une autre met en scène les animaux qui apparaissent dans ses romans, une autre encore est entièrement consacrée à La Guerre des boutons. « Chicard, chouette, merde, c’est épatant », dit le chef Lebrac à ses guerriers qui se battent à poil pour épargner leurs vêtements. Maison Pergaud, 25530 Belmont. Tél. : 03 81 58 36 40. **** JEAN GIONO À MANOSQUE Fils d’un cordonnier anarchiste et d’une repasseuse, Jean Giono est né à Manosque, il n’en est jamais parti. Pacifiste ironique, inclassable, Giono laisse une œuvre immense qu’Henry Miller comparera à celle de Faulkner. Employé de banque pour subvenir à ses besoins, il publie quelques livres après la guerre et achète en 1930 grâce au succès de Colline, la maison Lou Paraïs, oasis de verdure où il passera toute sa vie. « Le voyageur immobile » y accueille ses lecteurs, collectionne des œuvres d’art et des milliers de livres… De roman en roman, il compose un Sud imaginaire, lyrique, puis milite pour le pacifisme et publie plusieurs essais contre la guerre et les ravages de la technicité, en se laissant fasciner d’un peu trop près par le régime de Vichy. Insoumis à toute doctrine, il milite pour l’objection de conscience pendant la guerre d’Algérie. La petite maison s’agrandit au gré des succès littéraires, Regain, Le Hussard sur le toit, Un roi sans divertissement… Elle accueille l’Association des amis de Jean Giono, qui maintient vivante la mémoire de l’écrivain en la faisant visiter le vendredi après-midi seulement. Maison Lou Paraïs, montée des Vraies-Richesses, 04100 Manosque. Tél. : 04 92 87 73 03. **** JEAN-HENRI FABRE À SÉRIGNAN-DU-COMTAT Jean-Henri Fabre vend des citrons sur le marché de Beaucaire puis participe à la construction du chemin de fer de Nîmes en 1938. Son père, ruiné, ne peut subvenir à ses besoins. Il a eu le temps de se passionner pour le latin et le grec pendant le court laps de temps où il est resté à l’école, réussit à entrer à l’école normale d’instituteurs, est déclaré «insuffisant et médiocre» mais sort parmi les premiers. Muté à Carpentras, il étouffe vite dans le strict cadre de la classe, et invite souvent les élèves à faire cours à l’extérieur. Il travaille d’arrache-pied, multiplie les diplômes et les recherches en mathématiques, en sciences physiques et en entomologie. Nommé conservateur du musée d’histoire naturelle d’Avignon, il se lie d’amitié et partage avec Victor Duruy, lui-même fils d’ouvrier devenu ministre de l’Instruction publique, le rêve d’une instruction pour les plus démunis. Les leçons de botanique de Fabre et ses cours du soir ouverts à tous connaissent un grand succès. Dénoncé comme subversif et dangereux après avoir expliqué la reproduction des fleurs devant un parterre de jeunes filles, il est contraint de démissionner. Sauvé par le succès de ses livres, Fabre achète une propriété à 8 km d’Orange où il se livre jusqu’à la fin de ses jours à sa passion de l’observation des insectes, compose des poèmes en occitan, écrit Les Souvenirs entomologiques, publiés dans le monde entier et constitue le premier laboratoire vivant de la nature et de l’entomologie. Dans le jardin sont conservés des carrés de plantes aromatiques et médicinales, ainsi que des légumes anciens. Dans la demeure chaque objet est encore là. Le cabinet de travail est tout aussi émouvant avec ses 1 300 pièces de collection. Ne manquez pas deux lettres de Darwin à Fabre, ni l’herbier que l’entomologiste commença à constituer dès ses 18 ans ! L’établissement, qui assure la rénovation de l’Harmas de Fabre depuis 2000, a aussi restauré les 600 aquarelles de champignons peintes par l’ancien propriétaire des lieux. Harmas Jean-Henri Fabre, route d’Orange, 
84830 Sérignan-du-Comtat. Tél. : 04 90 30 57 62 D'autres maisons d'écrivains Maison Elsa Triolet-Aragon Rue de la Villeneuve, 78730 Saint-Arnoult-en-Yvelines. Maison Jacques Prévert Le Val. 50440 Omonville-la-Petite. Tél. : 02 33 52 72 38. Appartement de Boris Vian 6 bis, cité Véron, 75018 Paris. Maison Chateaubriand 87, rue de Chateaubriand, 92290 Chatenay-Malabry. Tél. : 01 55 52 13 00. Maison Maurice Leblanc 15, rue Guy-de-Maupassant,76790 Étretat. Tél. : 02 35 10 59 53. Maison François Mauriac 17, route de Malagar, 33490 Saint-Maixen. Maison Edmond Rostand Villa Arnaga Avenue du Dr Alexandre-Camino, 64250 Cambo-les-Bains. Maison Alexandra David Neel Villa Samten Dzong 27, avenue du Maréchal-Juin, 04000 Digne-les-Bains. Tél. : 04 92 31 32 38. PARTAGEZ CET ARTICLE" Le roman des maisons d’écrivains 1 "Bazarts MARC’O : « Les Idoles » Par Jean-Pierre Bouyxou, décembre 2016 Tiré d’une pièce créée en 1966, sorti en juin 1968, le film de l’ex-lettriste Marc’O doit moins sa saveur à ses qualités intrinsèques qu’à sa capacité à restituer l’air de son temps. Ces Idoles-là ne brossent pas, comme on l’a cru, un portrait charge – fatalement démodé – de la scène yéyée : elles exhalent un parfum de contestation festive. Clémenti, Kalfon, Valérie Lagrange et même Bulle Ogier sont formidables. Ce n’est qu’un début, continuons la nouba ! MARC’O Les Idoles (Luna Park Films) PARTAGEZ CET ARTICLE" MARC’O : « Les Idoles » 1 "Bazarts JACKY TERRASSON ET STÉPHANE BELMONDO : « Mother » Par Etienne Liebig, décembre 2016 Nous avons en France deux très grands musiciens de jazz. De ceux qui ont accompagné et joué avec les plus grands, dans le monde entier. Stéphane Belmondo au bugle et Jacky Terrasson au piano ont eu la brillante idée de s’associer pour un exercice très exigeant: le duo. L’album est beau comme un acrobate sur un fi l, haut dans le ciel, bousculé par le vent; on a peur mais il s’en tire à chaque note. Idéal pour le 1er Janvier, au petit matin. JACKY TERRASSON ET STÉPHANE BELMONDO Mother (Universal Music) PARTAGEZ CET ARTICLE" JACKY TERRASSON ET STÉPHANE BELMONDO : « Mother » 1 "Bazarts PAUL BUHLE ET DAVID BERGER : « Bohemians » Par Noël Godin, décembre 2016 Illustré brindezinguement par les captains fantastic du comic strip underground trashy, Bohemians. Une histoire graphique des avant-gardes artistiques aux États- Unis envoie péter les clichés rassurants sur les bohèmes benoîts des années 1850 à 1950. Au sommaire, des légendes, de Wilde et Duchamp à Crumb et Guthrie. Mais aussi plein d’unruly boys (and girls) extrêmement dangereux pour les règles établies, tel l’activiste Arturo Giovanniti: «Pense, ose, agis, rebelle-toi, combats, lève-toi! » David Berger, Bohemians (Éd. Nada) PARTAGEZ CET ARTICLE" PAUL BUHLE ET DAVID BERGER : « Bohemians » 1 "Bazarts n°38 Lindingre, mi-homme, mi-porc Par La Rédaction, janvier 2015 Rencontre avec le dessinateur Lindingre Où es-tu né et où vis-tu aujourd’hui ? Je suis né à Jarny, petite ville communiste (à l’époque) du bassin minier lorrain. Je vis à Metz, à une vingtaine de kilomètres. Quel métier voulais-tu faire enfant ? Je dessinais tout le temps. Mais j’ignorais qu’on puisse en faire son métier. Trouver un job, je ne sais plus très bien… Ce devait être un concept assez flou pour moi jusqu’à l’âge de 10 ans. As-tu fait des études et si oui lesquelles ? J’ai traîné mes guêtres aux Beaux-Arts. Je n’aurais rien pu faire d’autre. Poser mes fesses dans un amphi et écouter professer un mandarin m’aurait vite fait dormir. Je ne suis pas non plus un rat de bibliothèque ou un théoricien. J’ai besoin de faire quelque chose de mes mains. Quel a été ton premier dessin et où l’as-tu publié ? C’était dans Le Républicain lorrain, le canard de mon coin. J’avais 20 ans, j’illustrais chaque semaine les pages « culture » dans un supplément qui s’appelait L’Ampli. Mes dessins étaient assez mauvais. C’est peut-être pour ça qu’ils ne m’ont jamais payé. Et après ? Je me suis trouvé un vrai job qui me permettait de croûter. J’ai été graphiste, illustrateur, maquettiste pour des boîtes de pub. Les grosses boîtes de pubs province, c’est quelque chose ! Toute la connerie des agences parisiennes mais avec l’inculture péquenaude en plus. Je me souviens d’un coup de gueule du boss : « Ici, on fait pas de la qualité, on fait de la quantité » ! Et de son adjoint, un gros porc qui ne me réglait mes factures qu’à condition que je lui ramène du saucisson et des kils de pinard. Que de bons souvenirs ! Comment as-tu choisi ton pseudo ? Au moment de publier mon premier dessin, j’ai dit au rédac’ chef : « Je vais pas pouvoir signer avec mon vrai nom, on pensera que c’est un faux. » Il m’a répondu : « Un blase pareil, c’est une chance. » C’est vrai, j’aurais pu m’appeler Martin ! Tu dessines dans le silence ou en musique ? J’écris dans le silence total, je dessine en musique. Autoportrait As-tu été censuré ? J’ai été renvoyé du poste de prof aux Beaux-Arts de Metz à cause d’une bédé où tout le gratin local pensait s’être reconnu. Sachant que je ne dessine que des porcs, ça donne une idée de ce que les politicards de droite (à l’époque) pensaient d’eux-mêmes. As-tu une autre activité professionnelle que le dessin ? Je suis rédac’ chef de Fluide glacial, ça me prend beaucoup de temps. Je continue à donner des cours aux Beaux-Arts, que j’ai réintégrés après le changement de mairie, où j’ai la chance d’encourager de jeunes dessinateurs à se lancer dans l’aventure. As-tu un truc pour trouver l’inspiration ? Je traverse de telles périodes de vide dans ma tronche… Il me faut créer quelque chose pour me rééquilibrer. Bonne ou mauvaise, l’inspiration est là. Et quand ça vient pas, le beaujolais Lapierre arrange la donne. Qu’est-ce qui te stimule ? La connerie des bourgeois, des petits-bourgeois de merde. Depuis que je suis môme, ils me débectent. Dessiner, c’est une manière de leur chier dans la bouche à ces petits cons obsédés par leurs petites valeurs de mes couilles. Où dessines-tu ? Chez moi, dans mon atelier sous les toits. Mais ça n’a pas été toujours le cas. Il m’est arrivé d’avoir une petite valdingue qui me permettait de gratter n’importe où, à une époque où j’étais un peu nulle part. Y a-t-il un personnage que tu es incapable de dessiner ? Non. J’adore dessiner les enculés. Et puis, comme tout le monde a quasiment la même tronche sous ma plume, ce n’est pas non plus la difficulté technique qui me bride. Quels sont les dessinateurs qui t’ont donné envie de faire ce métier ? Reiser et Vuillemin. Sans hésitation. Y a-t-il un dessinateur dont tu envies le trait ? Rembrandt. Son dessin préféré PARTAGEZ CET ARTICLE" Lindingre, mi-homme, mi-porc 1 "Bazarts FRANK PAVICH : « Jodorowsky’s Dune » Par Jean-Jacques Rue, décembre 2016 C’était en 2013 le film le plus drôle du Festival de Cannes. C’était pourtant un documentaire. L’histoire d’un film tout aussi dingue qui faillit se faire et puis finalement non. Dune pour vous, c’est le film de SF ringard de David Lynch. Mais au demeurant ce devait être le film du totalement déjanté Alejandro Jodorowsky, cinéaste surréaliste chilien à qui on doit El Topo et de nombreux films sous acide. Sauf qu’Alejandro avait embauché Giger, le designer tordu d’Alien, contacté Orson Welles, Mick Jagger et Amanda Lear et prévu que son film fasse 12 heures. On ne sait pas pourquoi mais les producteurs prirent peur et préférèrent David Lynch. Passionnant et hilarant avec des guest stars comme s’il en pleuvait. Plein de bonus et un livre bourré d’illustrations. FRANK PAVICH, Jodorowsky’s Dune (Blaq Out) PARTAGEZ CET ARTICLE" FRANK PAVICH : « Jodorowsky’s Dune » 1 "Bazarts n°70 Jaber : « Si tu ne connais pas la misère, tu ne peux devenir peintre » Par Philippe Lespinasse, décembre 2017 On a rencontré Jaber, poète de la rue, peintre illuminé, SDF volontaire. On a aimé sa vision enfantine – mais pas infantile – du monde. Il s’est tout de suite senti chez lui à la rédaction, Jaber. Emmené par une lectrice bienveillante qui l’avait repéré depuis un moment sur son trottoir. Le temps d’avaler un café et c’était parti. Les Parisiens le connaissent, au moins de vue. « Le professeur de j’en sais rien » arpente les rues et les places de la capitale depuis trente ans. Il harangue la foule, raconte des histoires, joue de son tambourin et vend ses peintures. Ou les brade plutôt. Il se moque de faire des affaires, se moque de l’argent et la reconnaissance lui est étrangère. Depuis que le « philosophe-clochard » Mouna a quitté le parvis de Beaubourg et rejoint la terre des ancêtres, c’est Jaber qui mène la danse. Il observe, sarcastique, le monde qui fonce autour de lui. Ses peintures éblouissantes de couleur mêlent des personnages parfois connus à des animaux fantastiques et des scènes de genre dans des saynètes qui frisent le naïf. Il faut regarder. C’est du vite fait qui va droit au but. Jaber n’est pas un pro du pinceau et c’est ce qui le libère. On y croise des présidents et des promeneurs, des tirailleurs sénégalais, des matches de boxe et des femmes aux poitrines opulentes. On saute du Maroc à Paris, d’une cariole tirée par des ânes à des barques à têtes d’hommes. Avec des inscriptions, pêle-mêle, « Tunis, la dimocrasi 2014 », « liberté boner portos », « Breton social », « Partaj legatou », « vive lechomer »… Né en 1938 en Tunisie dans une famille de bergers, Jaber Al-Mahjoub n’est jamais allé à l’école. « Abandonné par ma mère à 2 ans, abandonné par mon père à 3 ans », Jaber doit garder les animaux pour subvenir à ses besoins et prend le large dès qu’il le peut. Boulanger à Marseille, puis à Paris, il commence à dessiner par terre avec du charbon de bois et fait cuire des pains en forme de poissons, d’oiseaux ou de fleurs qu’il offre aux voisines et aux clientes. Il effectue une vingtaine de combats de boxe, chante, improvise, et reprend en cela une longue tradition de griots, de mejdoubs, de diseurs de bonne aventure. Mireille l’invite dans son Petit Conservatoire, il enregistre deux 45 tours dans la foulée. Sur la pochette, « le grand fantaisiste tunisien » pose devant son four en tenue de boulanger. Quelques années plus tard, une riche Américaine s’entiche de lui et l’embarque en Californie où elle présente une de ses peintures dans un concours… qu’il gagne. On lui demande de nommer son tableau, il répond du tac au tac « L’imbécile heureux ». Son mariage échoue mais ses peintures sont achetées par les collectionneurs. Il revient en France, entre dans plusieurs musées, fait le clown à l’occasion des vernissages, dépense sans compter, offre des tableaux à des enfants ou des admiratrices à l’insu des galeristes, navigue d’hébergement en hébergement, puis retourne imperceptiblement à la rue sans perdre son regard ironique. « C’est pas sa faute si Macron a réussi, il a réussi mais il est malheureux », « tout le monde fait les gens heureux, mais on est tristes ». Ses gouaches redoublent de couleur. Son trait se simplifie. Des personnages avalent des poissons qui avalent d’autres poissons dont les nageoires sont figurées par des seins. On reconnaît des architectures mauresques, des chemins empruntés par des enfants qui traversent des déserts. « C’est moi qui pars », raconte-t-il. Et toujours des ânes broutent, portent de lourds fardeaux, sont juchés sur les toits des maisons. « C’est moi l’âne. Je suis l’âne Jaber, je vis à droite à gauche ». Jaber est dans la rue car il n’est libre que là. Sans son tambour il slame sa vie. « Je suis radio Barbès, I am l’idole des jeunes, the Wall Street painter, California, California, women in Hollywood ! ». « Je parle poubelle parce que je suis analphabète, c’est pas ma faute, I am the teacher of everything ». L’Otercompoziter Jaber affuble de gants de boxe Chirac qui vainc son adversaire par KO. Perché sur le dos d’un poisson rouge ou d’une pirogue, Macron est doté d’ailes noires de mauvais augure. Il va traverser un fleuve, prêt à s’envoler ou mourir. Je n’ai jamais vu Chirac si beau, jamais vu de portrait officiel de président si subversif, si libre. PARTAGEZ CET ARTICLE" Jaber : « Si tu ne connais pas la misère, tu ne peux devenir peintre » 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS grève générale, siné DANS LA MÊME RUBRIQUE Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 de dessins" Grève générale ! 1 "Dessin du jour Hommage à Siné Par La Rédaction, mai 2017 Il y a un an, Siné nous quittait. Pour lui rendre hommage, nous avons voulu nous remémorer de bons souvenirs et vous les partager. Nous publions toute la journée, ses dessins, toujours d’actualité et plusieurs vidéos d’anthologie. Dessin paru dans le dernier numéro de Siné Massacre, en 1963. Ce journal a compté neuf numéros et … neuf procès. PARTAGEZ CET ARTICLE" Hommage à Siné 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS FN, Front National, Morpions, siné DANS LA MÊME RUBRIQUE Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 de dessins" Siné : Les morpions 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS FN, hommage, Marianne, Sale trip, siné DANS LA MÊME RUBRIQUE Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 de dessins" Sale trip ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS religions, siné DANS LA MÊME RUBRIQUE Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 de dessins" À gros bouillons 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS MEDEF, Patrons, siné DANS LA MÊME RUBRIQUE Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 de dessins" Assouplissement et flexibilité 1 "Hommage à Siné n°54 On continue ! Par Catherine Weil Sinet, juin 2016 Chaque mois, nous publierons à la place de sa Zone, inimitable, des dessins de Siné. Comme il a bossé pendant plus de soixante ans, nous devrions trouver notre bonheur pour votre plaisir. Chaque mois, continuera de paraître son journal. C’était sa volonté, maintes fois réaffirmée. Pour nous, il y a évidemment une grande tristesse à poursuivre sans lui, un grand vide, mais aussi une formidable envie de ne pas être en dessous de la main. Pas facile. À nous d’être à la hauteur, à vous de nous dire si on chie à côté des bégonias. Merci de vos lettres, merci de vos témoignages. Ils nous donnent la niaque pour mordre tous ceux qui nous pourrissent la vie. Comme ils sont de plus en plus nombreux, nous ne sommes pas près de nous taire. Avec lui, avec vous, grâce à lui, grâce à vous. Dans le numéro de Juin de Siné Mensuel, retrouvez la série « J’aime pas les flics ». PARTAGEZ CET ARTICLE" On continue ! 1 "Dessin du jour Hommage à Siné : « Mourir ? Plutôt crever ! » Par La Rédaction, mai 2017 Il y a un an, Siné nous quittait. Pour lui rendre hommage, nous avons voulu nous remémorer de bons souvenirs et vous les partager. Nous publions toute la journée, ses dessins, toujours d’actualité et plusieurs vidéos d’anthologie. PARTAGEZ CET ARTICLE" Hommage à Siné : « Mourir ? Plutôt crever ! » 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Liberté, siné DANS LA MÊME RUBRIQUE Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 de dessins" Ennemis de la liberté 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS élections, révolution, siné DANS LA MÊME RUBRIQUE Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 de dessins" Dernières élections … 1 "Hommage à Siné n°54 Hommages à Bob Par La Rédaction, juin 2016 Nous lui avions promis de nous marrer… Soyons honnêtes, nous n’y sommes pas toujours parvenus. Mais ça avait de la gueule, au Père-Lachaise puis au cimetière Montmartre : souvenirs, émotions, récits de fous rires partagés avec Bob. Nous remercions ceux que nous ne connaissions pas, venus se joindre à nous. Dans le numéro de juin vous retrouverez les messages de sa famille, de ses proches, leurs « au revoir » à Siné. Les dessinateurs ont affuté leurs crayons pour lui rendre hommage. Chers lecteurs, nous publions aussi quelques uns de vos nombreux courriers qui nous ont touché. Merci et banzaï ! PARTAGEZ CET ARTICLE" Hommages à Bob 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS hommage, Jeunes, siné DANS LA MÊME RUBRIQUE Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 de dessins" Sois jeune et ouvre-là ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS FN, Front National, Marianne, siné DANS LA MÊME RUBRIQUE Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 de dessins" Sortez-moi de là ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS anarchisme, siné DANS LA MÊME RUBRIQUE Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 de dessins" Siné l’anar 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 Par La Rédaction mai 2017 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" Un dernier pour la route 1 "Dessin du jour Hommage à Siné : « En mai, fais ce qu’il te plaît ! » Par La Rédaction, mai 2017 Il y a un an, Siné nous quittait. Pour lui rendre hommage, nous avons voulu nous remémorer de bons souvenirs et vous les partager. Nous publions toute la journée, ses dessins, toujours d’actualité et plusieurs vidéos d’anthologie. PARTAGEZ CET ARTICLE" Hommage à Siné : « En mai, fais ce qu’il te plaît ! » 1 "Cuisine n°4 Le cocktail du patron Par Siné, décembre 2011 Régalez vos amis avec le nectar anar de Siné Une dizaine de pamplemousses jaunes. Surtout pas de pomelos roses au goût aussi insipide que la rose socialiste. À la rigueur, un litre de jus pressé en bouteille. Deux racines de gingembre bien charnues, pas ratatinées comme des valseuses. Une bouteille de rhum cubain, seul autorisé : le Havana Club de trois ans d’âge. Surtout pas de rhum antillais. Une bouteille de curaçao bleu, pas pour le goût, mais pour transformer la couleur dorée du mélange en un vert dionysiaque. Coupez les racines de gingembre, sans les éplucher, et mettez-les dans un broyeur avec de l’eau. Laissez tourner longtemps afin d’obtenir une purée homogène que vous passerez à l’aide d’un chinois pour obtenir un jus d’un blanc laiteux et sapide. Dans un récipient transparent, versez le litre de jus de pamplemousse, la bouteille de rhum et un bon verre de jus de gingembre. Ajoutez précautionneusement le curaçao jusqu’à obtenir une couleur verte plus ou moins foncée selon votre goût. Ajoutez quelques glaçons. Attention, pas trop, car, en fondant, ils se transforment en eau… pouah ! Servez à la louche les deux litres de cet inimitable nectar. Ils peuvent être bus par dix, huit, six ou quatre personnes, l’idéal, cependant, étant de se les siffler à deux… ou même seul ! Tchin ! PARTAGEZ CET ARTICLE" Le cocktail du patron 1 "Fiche conseil Éviter de se faire radier par Pôle emploi Par Cécile Hautefeuille, septembre 2014 Après les déclarations du ministre du Travail qui entonne la vieille rengaine des chômeurs-fraudeurs-qui vivent aux crochets des honnêtes travailleurs, on s’est dit que la fiche conseil parue dans le numéro 7 de Siné Mensuel pourrait être à nouveau utile à certains aujourd’hui ! Si vous êtes menacé de radiation pour absence à un entretien, alors que vous n’avez pas reçu de convocation, expliquez que votre motif d’absence est légitime car vous n’avez pas été informé du rendez-vous. Contestez par lettre recommandée avec accusé de réception. Pôle emploi vous radie quand même pendant deux mois ? Dernière lettre de recours : avertissez que la prochaine étape, ce sera le tribunal administratif où la sanction aura de fortes chances d’être annulée. Pôle emploi sera en effet tenu de prouver que vous avez bien reçu son courrier, et pas seulement qu’il vous l’a envoyé. Seul le recommandé avec accusé de réception fait foi, or Pôle emploi n’en envoie jamais. Si vous n’avez pas pu vous rendre à un entretien car la convocation est arrivée le jour même, voire le lendemain, votre absence est, là aussi, légitime. Rappelez à Pôle emploi que les convocations doivent arriver avec au moins sept jours d’avance, délai pendant lequel un demandeur d’emploi peut s’absenter, sans se justifier. Si vous n’êtes pas certain de pouvoir consulter quotidiennement votre espace personnel sur le site Internet de Pôle emploi, refusez la procédure des courriers dits dématérialisés. En cas de bug, il est plus difficile de se défendre. En cas de radiation pour absence à convocation, contestez toujours le caractère rétroactif de la sanction (prise d’effet le jour de l’absence à l’entretien). C’est illégal. Plus d’infos sur le site recours-radiation.fr PARTAGEZ CET ARTICLE" Éviter de se faire radier par Pôle emploi 1 "Fiche conseil n°53 Des bars sympas à Paris Par Kate Entringer, juillet 2016 Vous êtes de passage à Paris et c’est l’heure de l’apéro. On vous révèle nos adresses favorites, entre bistrots atypiques et bars à vin nature. Christophe a tout laissé tomber pour ouvrir le Café Bête et Méchant. Passionné par l’univers d’Hara-Kiri, il partage son impressionnante collection de revues et de dessins dans son restaurant-salon de lecture. N’hésitez pas à feuilleter ses trésors en dégustant le fameux Morgon de Lapierre. 18 rue de Montreuil, 11e. À l’Ami Pierre, c’est un ancien cabinet de rebouteux, devenu bar à vin en 1991. Repère de dessinateurs, on y croise notamment Faujour, Avoine et plein d’autres. Avec leur fille, les patrons organisent des expositions d’art dans la salle. La sélection des vins change chaque semaine, n’hésitez pas à demander conseil. 5, rue de la Main-d’Or, 11e. Une envie de Languedoc ? Direction La Trinquette. Vous pourrez vous en jeter un sur le tonneau ou vous installer au fond de la salle. Très peu de vins nature au verre, on n’hésite pas à venir avec des potes pour se partager une bonne bouteille. Notre préférée, le Rouge à siroter (à emporter, les bouteilles sont à moitié prix). 67, rue des Gravilliers, 3e. Le Barav, à deux pas de la République, est souvent blindé après 19 heures. Ils proposent plusieurs vins nature au verre plutôt abordables. N’hésitez pas à parler au caviste, pas avare de bons conseils. 6, rue Charles-François Dupuis, 3e. Le Petit Atelier Ramey, c’est terroir à emporter la journée puis bar à vin le soir. Dans ce petit troquet intimiste avec ses tables dépareillées, la carte a été sélectionnée avec soin pour ne vous offrir quasiment que des vins nature. L’endroit parfait pour reprendre des forces après une balade à Montmartre. 23, rue Ramey, 18e. PARTAGEZ CET ARTICLE" Des bars sympas à Paris 1 "Ecolo n°13 Cherchez le printemps en automne Par Dédé-la-science, octobre 2012 Il y en a que l’automne et l’hiver dépriment : c’est long, c’est froid, ça n’en finit pas ! C’est ne rien comprendre aux saisons de la vie, où tout est continu et se prépare d’août à mars pour la saison suivante. Pour voir la préhistoire du printemps, observez ses préparatifs en apéritif : Regardez les bourgeons des lilas : prêts à refleurir dès le mois d’août. Si vous mettez un lilas pendant un mois dans un (grand!) frigo vous aurez des fleurs en novembre ! Rien dans le bois où les jonquilles fleurissent en mars-avril ? Creusez un peu, vous trouverez des bulbes en pleine forme. Rentrez-les au chaud, vous aurez des jonquilles en plein hiver ! Regardez autour de vous : plein de plantes ont des bourgeons prometteurs, comme les camélias ou les noisetiers. Mais, pour ces derniers, il faudra attendre février pour voir les chatons qui pendouillent fertiliser de pollen les délicates étoiles rouges émergeant des fleurs vertes, qui produiront les noisettes. Regardez les fleurs d’automne : les colchiques, bien sûr ! À cette saison, ils n’ont pas de feuilles, que des fleurs qui viennent du fond de la terre et y retournent après fécondation… pour préparer des fruits verts qui sortiront, avec les feuilles, au printemps. Pesez les couilles d’un canard colvert : 1 gramme chez un bon papa en octobre, 125 grammes chez le même devenu serial violeur en février ! Et dites-vous que la longueur des nuits qui leur gonflent les testicules vous consolera de la brièveté des jours d’hiver ! PARTAGEZ CET ARTICLE" Cherchez le printemps en automne 1 "Ecolo n°49 Écologie : et nous qu’est-ce qu’on fait ? Par Kate Entringer, août 2016 La grand-messe du climat est passée. En attendant que les États se décident à respecter leurs engagements, il est possible d’agir individuellement. Pour commencer, établissez votre bilan carbone. Des sites comme bilancarbonepersonnel.org permettent de mesurer nos émissions de CO2 et donnent des conseils pour diminuer notre empreinte carbone. Le chauffage participe pour 67 % des dépenses énergétiques d’un foyer. En réglant le thermostat à 19° au lieu de 20°, on réduit sa consommation de 7 %. Pour l’eau, c’est 10 % des dépenses. Chaque personne en consomme en moyenne 150 litres jour. Chaque pipi sous la douche économisera plusieurs dizaines de litres. Autre astuce : en mettant une bouteille de 1,5 litre dans la cuve de votre chasse d’eau, vous réduirez le volume d’eau de la chasse. Enfin, traquez les fuites : un robinet qui goutte, ce sont 120 litres de pertes journalières. Pour savoir si vous avez une fuite, relevez votre compteur au coucher. Si au réveil les chiffres ont bougé, c’est que ça fuit ! Isoler son logement, c’est bien mais ça a un coût. L’État octroie des aides financières (infos sur renovation-info-service.gouv.fr). Les initiatives locales se multiplient pour consommer responsable : agriculteurs qui se regroupent pour vendre leur production en direct, Amap… Si on habite en ville, on peut planter et consommer ses propres légumes dans un jardin partagé ou faire la cueillette chez le producteur du coin. De toute façon, il faut avoir le réflexe de regarder la provenance des produits sur les marchés ou supermarchés. Manger responsable, c’est aussi manger des fruits et des légumes de saison, réduire sa consommation de viande, très énergivore, et éviter le gaspillage : chaque personne jette en moyenne 20 à 30 kilos de nourriture par an. PARTAGEZ CET ARTICLE" Écologie : et nous qu’est-ce qu’on fait ? 1 "Cuisine n°47 Miel : le vrai et l’ersatz Par Jean-Claude Ribaut, juillet 2016 En Chine, premier producteur du monde (300 000 tonnes), on considère que les abeilles ne sont pas assez rapides pour produire leur miel ! L’industrie chimique a donc inventé un miel synthétique à base de fructose et d’arômes artificiels qui a la couleur du miel, un goût approchant, mais ce n’est pas du miel. Aucun vendeur, aujourd’hui, n’ose afficher l’origine chinoise d’aucun miel, vrai ou faux. L’Empire du Milieu n’a pas le monopole de la fraude. « De nombreux produits étiquetés UE, censés venir d’Europe, contiennent des pollens de théier », dit Paul Schweitzer, patron d’un laboratoire indépendant. La répression des fraudes (DGCCRF) a trouvé du pollen de Turquie dans du miel de pin de Normandie et démasqué une soi-disant apicultrice savoyarde qui vendait du miel industriel en pots décorés du drapeau de Savoie. Achetez votre miel chez un apiculteur, un vrai ! Les deux causes de la mortalité des abeilles sont les pesticides et les champs électromagnétiques qui ont divisé par deux la production française. Sur l’atoll de Tetiaroa (Polynésie), rapporte le chef Guy Martin, les abeilles en milieu indemne de traitement produisent quatre fois plus et sont inoffensives. À Paris, la résistance s’organise : les trois ruches d’un architecte de la Villa Alésia ont produit 135 kilos de miel non frelaté cette année. Pendant des millénaires, les abeilles ont fourni la seule matière sucrée – le miel – et la cire des bougies pour l’éclairage, tandis que l’hydromel (eau + miel fermenté) était, il y a 8 000 ans, la seule boisson alcoolisée qui permettait à nos ancêtres du néolithique de se bourrer la gueule. De nos jours, le Roundup de Monsanto provoque le lent génocide des abeilles. PARTAGEZ CET ARTICLE" Miel : le vrai et l’ersatz 1 "Étudiants n°51 Un coach pour s’orienter ? Par Kate Entringer, juillet 2016 Lycéens, vous avez votre bac en poche, bravo ! Mais comment choisir parmi les milliers de formations disponibles ? D’habitude, les étudiants se dirigent vers un Centre d’information et d’orientation (CIO) pour s’entretenir avec un conseiller psychologue. Mais avec 3 600 conseillers pour près de 2,2 millions de lycéens, difficile d’obtenir un vrai suivi. Face à la compétition sociale, les élèves sont perdus et les parents paniquent. C’est là que le coach en orientation intervient. À la manière d’un entraîneur personnel, il évalue l’élève par des tests de personnalité, le conseille et l’oriente dans ses choix. Si le métier est en plein essor, il n’est pas réglementé. Le site Association française du coaching scolaire et étudiant(1) donne des astuces pour choisir son coach. Il doit, entre autres, avoir suivi une formation spécialisée d’au moins 200 heures. Selon vos besoins, vous pouvez choisir un coach qui a, en plus, une formation de psy. On trouve également de tout en matière de prix. De 300 à 1 000 euros pour une moyenne de cinq séances. Là aussi, il faut étudier les prestations proposées. Le coaching ne doit pas pousser à la performance mais à l’épanouissement. Pour la sociologue Anne-Claudine Oller(2), le coaching n’apporte en général pas de révélation, il tend à confirmer ce que l’étudiant pressentait de lui-même. Il permet aussi de rassurer les parents qui flippent autant, sinon plus, que leur progéniture. (1) http://www.afcse.fr (2) Coaching scolaire, école, individu : l’émergence d’un accompagnement non disciplinaire en marge de l’école. Éducation. Université de Grenoble, 2011. PARTAGEZ CET ARTICLE" Un coach pour s’orienter ? 1 "Cuisine n°76 L’ortie : qui s’y frotte s’y pique Par Jean-Claude Ribaut, juin 2018 « La foudre ne frappe pas l’ortie », dit un proverbe serbe. Sa morsure laisse un souvenir douloureux aux jambes des garnements en culotte courte. L’ortie est urticante et paradoxale. Car son jus soulage les démangeaisons et les piqûres d’insectes ! En tisane, elle combat des allergies respiratoires, le rhume des foins et l’asthme. Elle est la hantise du pharmacien. En cuisine, il faut la manipuler avec précaution, car qui s’y frotte s’y pique… Certains recommandent de ne l’approcher qu’avec des gants de boxe. Pour la manger, il faut la cuire. Elle remplace avantageusement l’oseille ou les épinards au début de l’été. En bouillon avec un poireau et un oignon fondus, une ou deux pommes de terre, un bouquet d’orties de 300 grammes constitue une ration journalière de protéines, plus du fer et du calcium. Certains adorent, d’autres détestent. Mais elle est toujours la bienvenue dans un beurre d’escargot. Les gros de Bourgogne raffolent de l’ortie car c’est un tonique puissant pour eux, condamnés à avancer « ventre à terre. » Ses qualités sont innombrables : diurétique, dépurative, antirhumatismale, antalgique, antimicrobienne, anti-oxydante, tonique et galactogène… On l’utilisait dans la France rurale pour stopper les saignements de nez ou de plaies superficielles et réduire les effets de la goutte et des calculs rénaux. Toutes ces qualités ne suffisent pas pour autant à la faire apprécier. Victor Hugo prend sa défense : « J’aime l’araignée et j’aime l’ortie, parce qu’on les hait… parce que l’ortie est une couleuvre, l’araignée un gueux. » Cette ambivalence de l’ortie était connue des Anciens. Pline raconte que lorsqu’un cheval ou un âne refusait l’accouplement, on lui fouettait les parties intimes avec un bouquet d’orties, bien avant que Sacher-Masoch n’invente d’autres jeux moins innocents. PARTAGEZ CET ARTICLE" L’ortie : qui s’y frotte s’y pique 1 "Cuisine n°82 Topinambour… le pourquoi du comment Par Jean-Claude Ribaut, janvier 2019 En avril 1613, François de Razilly, colonisateur de la France équinoxiale au Brésil, ramena avec lui six Tupinambas des tribus guerrières d’Amazonie pour les présenter aux Parisiens. La cour leur fit bon accueil. Montaigne, quelques décennies plus tôt, avait pris leur défense (Essais, livre I, « Des cannibales »), ne voyant dans leur nudité intégrale, leur polygamie et leur anthropophagie qu’une proximité poétique avec la nature, tandis qu’il dénonçait les atrocités des conquistadors et la complicité de l’Église. À la même époque, Champlain, le fondateur de Québec, venait d’envoyer en France des tubercules cultivés par les Amérindiens, appelés d’abord « truffes du Canada », « artichauts de Jérusalem », puis « culs d’artichaut ». Bousculant la géographie, on crut que ce rhizome canadien venait du Brésil, cultivé par les Tupinambas, ce que le naturaliste Linné confirma par erreur. Voilà comment cette racine s’est appelée « topinambour ». Sa saveur est délicate, proche de l’artichaut et convient, comme la pomme de terre, à toutes sortes de plats. Sa mauvaise réputation au milieu du siècle dernier, « c’est la faute des boches ». Les pommes de terre étaient réquisitionnées pour nourrir l’armée allemande (711 000 tonnes entre 1940 et 1944) alors que topinambour et rutabaga, en vente libre, devenaient des légumes de guerre. On le cuit à l’eau, à la vapeur, sauté au beurre avec des fines herbes, en gratin. En potage avec des éclats de châtaigne, du magret fumé, le topinambour est un plat de fête. Ou bien en petits morceaux identiques, avec foie de veau, lard et rondelles de pommes de terre, enfilés sur une brochette, à cuire au four 40 minutes, le tout arrosé d’un jus de viande corsé et d’un trait de Madère. Un délice.. PARTAGEZ CET ARTICLE" Topinambour… le pourquoi du comment 1 "Cuisine n°55 Apéros : Préparez vos boissons de l’hiver Par Kate Entringer, juillet 2016 Il y en a qui profitent de l’été pour préparer leurs confitures pour l’hiver. À Siné Mensuel, on prépare les apéros et les digestifs. 1 – Indémodable, le rhum arrangé. Pour un bocal de 1,5 l, il faudra 1 litre de rhum blanc agricole recommandé par les aficionados. Le reste en fruits, racine ou écorce, comme le bois bandé, et entre 100 et 200 g de sucre selon les goûts.Une fois la mixture prête, on bouche hermétiquement et on laisse macérer au moins trois mois à température ambiante (un mois pour les agrumes à cause de l’amertume). Goûtez de temps en temps pour vérifier que tout se passe bien. 2 – La confiture de vieux garçon se prépare en été et se déguste à Noël. Le principe, c’est d’utiliser les fruits rouges qui traînent chez vous avant qu’ils ne se gâtent. Commencez par exemple par une première couche de fraises, bien mûres et lavées, que vous placez dans un bocal d’au moins trois litres. Ajoutez leur poids en sucre, couvrez d’eau-de-vie à 45° et refermez. Répétez l’opération tout l’été jusqu’au ras du bocal, avec des groseilles, framboises ou cerises dénoyautées. Puis réservez pour les fêtes. 3 – Pour la digestion, on se fabrique une liqueur de thym ou farigoule. Dans un bocal hermétique et propre, laissez macérer un gros bouquet de thym frais dans un demi-litre d’alcool à 90°. Au bout de 40 jours, préparez un sirop en faisant bouillir 250 g de sucre et 50 cl d’eau. Mélangez le tout, filtrez, mettez en bouteille et sirotez un mois plus tard. 4 – À la rentrée, vous pourrez fabriquer votre ratafia de raisin, parfait pour les apéros. Pour 1 litre d’eau-de-vie à 40°, comptez 2 kg de raisin bien sucré comme le muscat. Après avoir lavé les grains, passez-les dans un faitout puis au tamis pour en extraire le jus. Mélangez à l’eau-de-vie avec 400 g de sucre et un bâton de cannelle. Après un mois à l’abri de la lumière à température ambiante, filtrez puis mettez au frais. PARTAGEZ CET ARTICLE" Apéros : Préparez vos boissons de l’hiver 1 "Cuisine n°81 La confiture de gratte-cul Par Jean-Claude Ribaut, décembre 2018 Le fruit de l’églantier est une petite baie oblongue d’un rouge vif qui contient une bourre piquante (poil à gratter). D’où son nom de « gratte-cul » lorsque, pour plaisanter, à la campagne, on en glissait une poignée dans le lit pour piquer les fesses des jeunes mariés, ou lorsque les garnements en glissaient sous la chemise de leurs adversaires dans La Guerre des boutons. Son nom savant est cynorrhodon – littéralement rose canine – car ce fruit, de la famille des rosacées, était réputé pour calmer les morsures de chiens atteints de la rage. Il est aussi bourré de vitamine C, de sucre naturel et de tanins. Le fruit n’est pas facile à utiliser, il forme une espèce d’urne ouverte au sommet qui porte les restes de la fleur (akène). À l’intérieur, une vingtaine de petits fruits contiennent des graines… Le fruit arrive à maturité en novembre, période idéale pour réaliser la confiture. Il est indispensable de retirer du cynorrhodon les graines irritantes, ou de les neutraliser, même pour la préparation d’une infusion. Pour obtenir 500 grammes de confiture, il faut un bâton de vanille fendu en deux (ou deux sachets), un demi-jus de citron, 500 grammes de sucre et 4 à 5 kilos d’églantines bien mûres. D’abord, laver les églantines, les sécher. Couper les baies en deux, ôter les pépins et les poils. Passer au tamis fin. Faire cuire doucement environ trente minutes. Il ne reste plus que la pulpe, ajouter le sucre, le citron et la vanille. Reprendre la cuisson jusqu’à ce que la pectine provoque la bonne consistance. Mettre dans des pots stérilisés et les retourner. Plus facile à préparer, la tisane de gratte-cul (2 grammes infusés dix minutes dans un filtre à thé plongé dans l’eau bouillante) est diurétique, anti-diarrhéique, stimulante, et souveraine contre l’arthrite. PARTAGEZ CET ARTICLE" La confiture de gratte-cul 1 "Cuisine n°33 Long drinks pour les nuls Par Siné, juillet 2014 Pour écouter dans de bonnes conditions mes disques de sauce (salsa) proposés dans ma liste de jeu (play-list) voici quelques recettes éprouvées de queues de coq (cocktails) que vous pourrez déguster en en grillant une petite. 1- La musique, l’alcool, la fumée et le sexe ayant toujours fait bon ménage, je suggérerais même aux messieurs de se faire faire simultanément une turlute, et aux dames de se faire brouter le minou ! 2- Mais attention, doucement, trop de plaisir tue le plaisir. Vous êtes en vacances, pas aux pièces ! 3- Toutes ces boissons sont très simples à réaliser : versez dans un shaker les différents ingrédients, mettez des glaçons et secouez quelques secondes. 4- Servez, décorez avec des rondelles de citron ou d’orange, une paille, et complétez d’eau plate ou gazeuse si besoin est. 5- Les doses indiquées sont pour un verre. À la bonne vôtre, veinards ! – JOHN COLLINS : 4,5 cl de gin/3 cl de jus de citron jaune/1,5 de sirop de sucre. – PLANTEUR’S PUNCH : 6 cl de rhum brun/2 cl de jus de citron vert/1 cl de sirop de grenadine. – SCREW-DRIVER : 4 cl de vodka/14 cl de jus d’orange. – BURGUNDY JUICER : 4 cl de vodka/8 cl de jus de pamplemousse/1 cl de crème de cassis. – CALIFORNIA LEMONADE : 4 cl de bourbon/1 cl de jus de citron jaune/ 1 cl de jus de citron vert/1 cl de sirop de grenadine. – ARISTO : 4 cl de rhum brun/6 cl de jus d’orange/6 cl de jus de pamplemousse/1 cl de jus de citron jaune/1 cl de sirop de grenadine. PARTAGEZ CET ARTICLE" Long drinks pour les nuls 1 "Cuisine n°74 L’ail des ours Par Jean-Claude Ribaut, avril 2018 L’ail des ours est-il le dernier must des bobos parisiens, comme le chou kale ? Pas du tout, c’est une plante d’altitude de 40 à 50 cm à fleurs blanches dont les feuilles dégagent une forte odeur et un goût d’ail très fin. Elles poussent en avril dans les sous-bois ombreux, au bord des rivières. C’est à cette époque que l’on trouve l’ail des ours sur les marchés, colporté par les ramasseurs de champignons. L’ail des ours (bulbe et feuilles) est plus subtil que l’ail des jardins, d’où son succès comme condiment en cuisine. On le consomme en pesto, en salade ; on peut le cuire comme les épinards, l’utiliser en mousseline ou en aïoli. Les ours en raffolent, après l’hivernage, pour chasser les miasmes, car l’ail est antiseptique, expectorant, fébrifuge, résolutif, rubéfiant et stomachique. Avec les premières neiges, l’ours hiberne, tapi dans sa tanière. Son rythme cardiaque est divisé par cinq, sa respiration par deux et il jeûne jusqu’au printemps. L’ours a suivi le recul des glaciers, mais il est resté présent dans les mythes et légendes rurales. À son réveil, un conte indo-européen prétend que le plantigrade émet un pet pour expulser l’âme des morts conservée sous sa fourrure. C’est alors qu’il se gave de feuilles d’allium ursinum, pour se purifier. Vallorcine (vallis ursina) en Haute-Savoie, c’était la Vallée des ours. Alexandre Dumas donne la recette de pattes d’ours en marinade. En Russie, on le prépare encore en ragoût. Le cuisinier Joseph Favre rappelle toutefois que le goût de l’ail – fût-il des ours – entraîna la rupture du poète Horace avec sa maîtresse : « En son brillant palais, l’ingénieux Mécène / invita Horace à manger l’aïoli./ Mais, le soir, celui-ci dut subir une scène / car Lydie abhorrait l’odeur de l’ail au lit. » PARTAGEZ CET ARTICLE" L’ail des ours 1 "Cuisine n°70 Bûches de Noël Par Jean-Claude Ribaut, décembre 2017 La bûche de Noël, du latin boscum (bois), était autrefois une souche ou un énorme tronc que l’on faisait brûler du soir de Noël jusqu’à la Saint-Sylvestre. On choisissait un bois très dur ou du chêne en signe de robustesse et de fidélité. Le rituel de l’allumage ne laisse aucun doute sur l’origine pas très chrétienne de ces pratiques druidiques en vigueur chez les Celtes et les Nordiques où l’on célébrait le solstice d’hiver, annonciateur du renouveau de la Nature. On préparait cette bûche avant le lever du soleil, enrubannée et décorée de feuillage. Le chef de famille, en Provence, et le cadet procédaient ensemble à l’allumage du feu. Il fallait éviter de s’asseoir sur la bûche, « sous peine de “feu au cul” (furoncles) ». Les premières étincelles présageaient d’une bonne ou d’une mauvaise récolte. Thomas Platter, botaniste et médecin suisse, rapporte d’un voyage en Provence, en 1597, que la famille rassemblée près du feu demandait au Seigneur : « Des femmes qui enfantent / Des brebis qui agnellent / Des juments qui poulinent / Des chattes qui chatounent / Des rates qui ratounent / Et pas du tout de mal / Mais force bien. » Les cendres de la bûche de Noël, conservées, avaient, croyait-on, le pouvoir d’écarter tout à la fois la foudre et le diable. Les poêles en fonte et le chauffage central ont entraîné la disparition des grandes cheminées et l’oubli de cette tradition. C’est en 1945 que la bûche pâtissière prit son essor, constituée d’une génoise recouverte d’une crème au beurre pralinée, à la vanille, au café, aux marrons ou au chocolat, et roulée pour prendre la forme d’un billot décoré de feuilles de houx et de roses en sucre. Aujourd’hui, les bûches moulées sont garnies de mousses de fruit, de mascarpone et de toutes sortes de biscuits. PARTAGEZ CET ARTICLE" Bûches de Noël 1 "Cuisine n°77 Poissons des lacs et des rivières Par Jean-Claude Ribaut, juillet 2018 L’apôtre Pierre, pêcheur professionnel sur le lac de Génézareth, et son copain boulanger ont-ils fourni à Jésus, qui logeait en Galilée près de Capharnaüm, les poissons et les pains du fameux miracle dit de la multiplication ? Cela expliquerait pourquoi les poissons d’eau douce sont restés en odeur de sainteté pendant le Carême, quarante jours avant Pâques. Jusqu’au XVIIIe siècle, les couvents entretiennent  des viviers pour l’élevage des carpes, brochets, tanches, brèmes, anguilles. Sur les tables fleurissent matelotes de lamproie, carpes en gelée, accompagnées de crêpes de blé noir. Voltaire ne pouvait manquer de s’étonner : « Prêtres idiots et cruels, à qui ordonnez-vous le carême ? Est-ce aux riches ? Ils se gardent bien de l’observer. Est-ce aux pauvres ? Ils font carême toute l’année. Le malheureux cultivateur ne mange presque jamais de viande et n’a pas les moyens d’acheter du poisson. » (Dictionnaire philosophique). Depuis 2012, la consommation de certains poissons d’eau douce doit être modérée pour les enfants et les femmes enceintes, pour cause de mercure et de PCB, sermonne l’Agence de veille sanitaire. Pas de restrictions, en revanche, pour les poissons de mer aux noms peu reluisants dans la langue de Bossuet : hareng, morue, maquereau, barbeau, merlan… La truite vagabonde, elle, est sous la protection de Schubert, mais aussi la féra, la perche et l’omble-chevalier sous celle des gourmets. Quant au sandre de Loire au beurre rouge, les amateurs en raffolent : ciseler d’abord les échalotes. Faire réduire le vinaigre, le vin rouge – une demi-bouteille de morgon –, les échalotes, le poivre et le gros sel jusqu’à l’état sirupeux. Ajouter la crème, porter à ébullition puis monter au beurre. En mémoire de Marcel (Lapierre) et de Bob (Siné). PARTAGEZ CET ARTICLE" Poissons des lacs et des rivières 1 "Cuisine n°66 Avec le rougail, le piment ne ment pas Par Jean-Claude Ribaut, juillet 2017 Pour préparer le rougail, plat d’origine tamoule comme à la Réunion ou à l’île Maurice, c’est très simple… Prenez une livre de petites saucisses chipolatas. Faites-les cuire dans un peu d’huile, à la poêle. Quand elles sont bien dorées, enlevez-les et mettez à la place deux oignons moyens émincés. Quand ils sont  revenus, ajoutez une livre et demie de tomates épépinées coupées en tranches. Salez, cuisez jusqu’à réduction moyenne. Mettez alors le piment. Mais quel piment ? Dans l’échelle de Scoville (établie à Détroit en 1912 par le pharmacologue Wilbur Scoville) qui est l’échelle de Richter des piments, ils sont répartis en dix classes : chaud comme le piment d’Espelette (4e classe 4) loin derrière le piment de Cayenne (classe 8) réputé torride, ou bien d’autres variétés, volcaniques ou explosives, tel le habanero des Antilles (classe 10), qualifié aussi de « sept courts-bouillons », capable de parfumer sept préparations successives ! Et qu’on appelle à la Réunion, le piment cabri ; aux Antilles, c’est le plus vif, le plus chaud, baptisé bonda man jack, petit piment rouge foncé et joufflu dont le nom créole, imagé, peut se traduire par « les fesses de madame Jacques ». L’on fera en sorte d’éviter, si on ose l’employer, qu’il n’éclate lorsqu’il est cuit entier. On choisira plutôt le « corail des jardins » apprécié d’Alexandre Dumas, ou bien le piment enragé, de la taille d’un clou de girofle, dont les grives se « chargent le jabot », raison pour laquelle on l’appelle le piment des oiseaux. Choisissez simplement le Cayenne, le plus courant, en dose homéopathique. Quelques minutes avant de servir, replacez dans votre rougail les saucisses, tranchées ou non. Servez très chaud. Envoyez en même temps du riz créole, cuit à l’eau légèrement salée. PARTAGEZ CET ARTICLE" Avec le rougail, le piment ne ment pas 1 "Cuisine n°55 La « vraie » pizza napolitaine Par Jean-Claude Ribaut, juillet 2016 La pizza devrait être bientôt inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Patrimoine culturel ? « Une pizza des 4 saisons n’a rien à voir avec Vivaldi, puisque mozzarella (Mozart est là!)», ricane l’écrivain Claude Frisoni. C’est pourtant un vœu des Napolitains pour défendre leur “vraie” pizza, “ élément central de l’identité napolitaine et italienne. ” » Mais, qu’est-ce que la vraie pizza ? Farine de blé (T55), levure, sel de mer et eau forment la pâte. Pétrie à la main, fermentée, puis étalée finement, elle reçoit divers ingrédients. Seules la marinara (tomate, huile, origan, ail) et la margherita (tomate, huile, mozzarella, basilic) devraient être retenues par l’Unesco. Les Français ont consommé 10 kg de pizza par tête en 2015, derrière les États-Unis (13 kg), loin devant l’Italie (5 kg), qui n’est qu’au 10e rang ! Grâce à un réseau de 21 000 magasins, « nous sommes dans une société où les pizzas arrivent plus vite que la police », gloussait déjà Claude Chabrol. Mais il y a pizza et pizza. 80 % sont industrielles : pâte congelée, saupoudrée de soja (ersatz de fromage), précuite et réchauffée à la demande. Sans parler des pizzas américaines au pamplemousse ou à l’ananas ! Le sommet de la malbouffe est atteint depuis 2009 avec l’utilisation d’un substitut au fromage, créé par Cargill (géant américain de l’agrobusiness), appelé « lygomme ACH Optimum » (sic) composé d’amidon, de gélifiants et d’épaississants sans la moindre protéine laitière ! Son prix est 200 % moindre qu’une véritable mozzarella. La Camorra (mafia napolitaine) ne soutiendra pas le dossier parce que son racket pour « protection » est appelé pizzo ; pis, l’arrestation du parrain Roberto Manganiello, en avril dernier, a été opérée par des flics déguisés en livreurs de pizzas ! PARTAGEZ CET ARTICLE" La « vraie » pizza napolitaine 1 "Cuisine n°68 Éloge des courges Par Jean-Claude Ribaut, octobre 2017 Cette année, c’est toi qui as la plus grosse ! » Voilà ce qu’on entend, à Lauris (Vaucluse), lors de la Foire aux courges qui récompense chaque année l’heureux détenteur de la plus généreuse « coucourde » récoltée. Coucourde est, en provençal, le nom générique des courges, plantes de la famille des cucurbitacées qui se conjuguent en près de mille espèces. Courges, courgettes, citrouilles, potirons et potimarrons voisinent avec la coloquinte et cousinent avec la pastèque et le melon. Elles sont toutes plantes de l’Amérique que l’Europe a découvertes en 1596 grâce aux Portugais, bien avant que les Américains de la Nouvelle-Angleterre n’essaient de nous fourguer, avec Halloween, l’histoire de « Jack O’Lantern », un ivrogne irlandais condamné par un tribunal grincheux à promener une citrouille en guise de lanterne. Pour les historiens, Halloween est un héritage de la nuit de Samain, fête du Nouvel An chez les Celtes de Bretagne et d’Irlande, célébrée au début de l’automne. Lesquels, à défaut de citrouille, sculptaient rutabagas et navets éclairés d’une chandelle pour dialoguer avec l’au-delà, ses fantômes et ses monstres. La littérature honore les courges : La Fontaine, dans Le Gland et la Citrouille rend grâce à la Nature de n’avoir pas fait pousser cette dernière dans un chêne lorsque le jeune Garo, assoupi, reçut un gland sur le nez. Zola ne voyait dans les citrouilles que « des lunes tombées » tandis que Flaubert, bizarrement, imaginait quelque téton. Les recettes abondent : courgettes farcies de la cuisine niçoise ; tian ou gratin de Provence ; velouté de potimarron à la crème ; gnocchis à la courge. Quant au citrouillat, pâté à la citrouille de la cuisine berrichonne, c’est une tourte de pâte brisée dans laquelle on ménage une « cheminée », non pour conjurer les esprits, mais pour ajouter de la crème. Jean-Claude Ribaut et Jean-Pierre Desclozeaux exposent jusqu’au 31 décembre au restaurant La Cagouille, 10 place Constantin-Brancusi, 75014 Paris. PARTAGEZ CET ARTICLE" Éloge des courges 1 "Cuisine n°71 Recette de marmelade d’orange amère Par Jean-Claude Ribaut, janvier 2018 Bonus : Suite à sa fiche cuisine « Janvier, le mois des oranges de Séville ! » (voir en page 30 du Siné Mensuel n°71), Jean-Claude Ribaut vous propose la recette de marmelade d’orange amère du chef du Longueville Manor à Jersey (Longueville Road. St Saviour – Royaume uni). Pour une quinzaine de pots : 6 oranges amères / 2 oranges douces / 2 citrons non traités / 3 kg de sucre / 4 litres d’eau 1 – Ouvrir les oranges en deux, presser le jus et le mettre dans un bol ; placer tous les pépins dans une mousseline. Mettre le tout dans un récipient. 2 – Couper les oranges et citrons en julienne plus ou moins fine selon le goût. Mettre le tout (mousseline avec pépins, julienne et jus) dans un récipient assez grand en y ajoutant 4 litres d’eau. 3 – Laisser reposer 24 heures. Le lendemain, faire bouillir à gros bouillon, et réduire d’un tiers (il faut environ 2 heures). Ensuite ajouter 3 kg de sucre en tournant bien dans le mélange encore chaud. 4 – Retirer le sac de pépins. 5 – Remettre sur le feu en portant à ébullition et écumer la mousse qui se forme. 6 – Faire réduire en tournant jusqu’à ce que la confiture prenne (environ 30 min). Goûter – attention c’est brûlant – et placer un peu de confiture sur une soucoupe quelques minutes au frais pour voir si la prise se fait. Si c’est ferme, la confiture est cuite. Mettre dans les pots la confiture encore chaude. Ces proportions donnent environ une quinzaine de pots. PARTAGEZ CET ARTICLE" Recette de marmelade d’orange amère 1 "Cuisine n°43 Tomates : la maladie du cul noir Par Jean-Claude Ribaut, juin 2015 La tomate des Incas a toujours enflammé les imaginations. Alphonse Allais, en 1882, baptisait un tableau d’un rouge monochrome « Récolte de la tomate par des cardinaux apoplectiques au bord de la mer Rouge » ! Dans un genre aussi délirant, le cinéaste John De Bello réalisait, en 1978, le film de science-fiction L’Attaque des tomates tueuses. À la même époque, la station de Montfavet (Vaucluse) de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) obtenait par manipulation génétique une série d’hybrides, dont la fameuse « ferline », destinés à la culture intensive de l’agriculture industrielle à grand renfort de produits phytosanitaires et autres pesticides, sous prétexte de lutter contre l’érosion génétique. Tomates rondes, parfaitement calibrées, imputrescibles, mais… imbouffables, au goût insipide et texture de mouchoir en papier. Les dégâts, depuis, se sont étendus aux variétés de tomates dites anciennes : cœur de bœuf, marmande, cultivées « hors sol » sur des lits de laine de verre ou de sable (même en Israël, dans le désert du Néguev). Chaque gamin garde le souvenir des tomates cueillies autrefois, à la fraîche, dans le jardin du grand-père, de variétés olivette ou marmande. Ces tomates étaient parfois atteintes de nécrose apicale, ou plus explicitement de la maladie du « cul noir », et présentaient quelques fentes de croissance autour du pédoncule. Qu’importe, elles avaient mûri en pleine terre, elles étaient juteuses et avaient du goût. Nous préférons les tomates « sans papiers » des jardins ouvriers aux tomates cultivées hors sol au goût de Kleenex. On les trouve encore sur les marchés, chez les maraîchers de confiance, en saison, de juillet à fin septembre. PARTAGEZ CET ARTICLE" Tomates : la maladie du cul noir 1 "Fiche conseil n°48 Vivons heureux, vivons groupés ! Par Jean-Jacques Rue, décembre 2015 Vous rêvez d’un bout de verdure, d’une chambre d’amis, d’un endroit écoresponsable, toutes ces choses inaccessibles dans l’enfer de la spéculation immobilière des grandes villes. Il va falloir vous exiler à 50 bornes ou choisir la communauté alors que vous avez passé l’âge de la coloc. Une solution intermédiaire : l’habitat groupé. Késako ? Si vous achetez une maison individuelle, certains espaces seront souvent inutilisés (chambre d’amis, potager, buanderie…), autant d’espaces que vous pourriez partager. Monter un projet d’habitation à plusieurs permet de concilier son intimité et les espaces en commun. Pour un immeuble en zone urbaine ou un lotissement dans un écovillage, choisissez bien vos futurs voisins. D’autant qu’il faut prévoir quatre à cinq ans avant la réalisation du projet avec, a minima, une réunion hebdomadaire. Une solution simple est de se greffer sur un projet déjà lancé qui cherche encore des habitants. Choisissez en premier une commune à l’écoute. Certaines favorisent l’habitat groupé car il limite l’emprise au sol, développe l’écoconstruction et inclut une part de logement social. La Ville de Paris a un dispositif d’aide. Bègles (33) ou Courdimanche (95) sont pilotes en la matière. Si vous êtes aidé par une collectivité, elle vous mettra en contact avec un opérateur immobilier qui vous épaulera dans votre recherche d’un maître d’œuvre. Vous pouvez aussi choisir de tout maîtriser, mais vogue la galère. À vous de choisir votre modèle juridique et le mode de financement : Société civile immobilière, copropriété classique ou coopérative d’habitants, où la structure acquiert le bien et vend des parts sociales aux habitants, ce qui évite toute spéculation future. www.habicoop.fr / www.habitatgroupe.org/ PARTAGEZ CET ARTICLE" Vivons heureux, vivons groupés ! 1 "Cuisine n°53 La cuisine à l’herbe Par Jean-Claude Ribaut, juillet 2016 Qui oserait aujourd’hui publier la recette d’un « sirop de haschisch » ? Cette préparation est enfantine. « 500 g de chanvre indien – 500 g de sucre. 2 l d’eau – une gousse de vanille. Procédé : Faire bouillir le chanvre avec l’eau ; après coction le passer ; ajouter le sucre et la vanille ; clarifier avec un blanc d’œuf et conduire le sirop à 32 degrés Baumé. On le prend à la dose de deux cuillerées, pur ou dans un verre avec de l’eau. » (p.755). Le « vin hachisché – boisson exhilarante » résulte de la fermentation de 500 g de cannabis dans un litre de jus de raisin : « On obtient un vin, écrit l’auteur, qui produit des effets merveilleux. » Néanmoins, il précise que cette substance « étant classée parmi les drogues pharmaceutiques et n’ayant pas eu son application alimentaire ne peut être déversée dans le public ». Ce cuisinier est Joseph Favre (1849–1903), né en Suisse et fondateur de l’Académie culinaire de France, auteur d’un admirable Dictionnaire universel de cuisine pratique (1894). Favre est anarchiste, membre de la Fédération jurassienne. Militant et journaliste, il fonde en 1875 L’Agitatore, avec le communard Benoît Malon. Il fréquente Bakounine réfugié dans le Tessin, pour qui il crée le Pouding Salvator au cours d’un repas où se trouve le gratin du mouvement libertaire : l’Italien Errico Malatesta, Élisée Reclus et Arthur Arnould (Première Internationale). Le Grand Prix Joseph-Favre, imaginé par Benoît Violier avant sa disparition, a été reporté au mois de décembre 2016. Bonne occasion de (re)découvrir ce cuisinier-écrivain, suisse et libertaire. Un sacré mélange. Dictionnaire universel de cuisine pratique (1894, réédité en 2006 par Omnibus) PARTAGEZ CET ARTICLE" La cuisine à l’herbe 1 "Fiche conseil n°46 Les animaux de compagnie Par Kate Entringer, octobre 2015 La loi a reconnu, en janvier 2015, les animaux comme étant des « êtres vivants doués de sensibilité » et non plus comme des biens meubles. Il était temps ! Alors, que fait-on pour les protéger ? Les actes de cruauté ou les sévices sexuels sur un animal sont passibles de deux ans de prison et de 30 000 € d’amende. Et pour les infractions aux règles détaillées ci-dessous, les amendes peuvent aller jusqu’à 750 €. L’identification par puce électronique est obligatoire pour les chiens et les chats. Pour l’occasion, vous recevrez une carte d’identification, véritable papier d’identité de votre animal. Pour les vaccins, pas d’obligation légale si vous restez en France, à part l’antirabique pour les molosses de catégorie 1 et 2. Ils sont cependant recommandés pour protéger vos animaux, il en existe sept pour les chiens et cinq pour les chats. Si vous achetez votre animal, le vendeur devra vous fournir une attestation de cession, un document descriptif de ses caractéristiques et besoins et, pour les chiens, un certificat vétérinaire. Même si on vous donne l’animal, et qu’il est âgé de plus de 4 mois pour un chien et 7 pour un chat, le donneur a l’obligation de vous fournir sa carte d’identification sous peine d’une amende. Enfin, le code rural* fixe les règles à respecter pour assurer à son animal de compagnie des conditions de vie décentes. Par exemple : un animal ne peut être laissé sur un balcon que s’il dispose d’un espace suffisant et d’un abri. Pour les chiens de garde, la chaîne doit faire au minimum 2,50 m et être fixée à un câble horizontal pour coulisser et empêcher l’animal de s’enrouler autour. *Arrêté du 25 octobre 1982 du code rural. PARTAGEZ CET ARTICLE" Les animaux de compagnie 1 "Fiche conseil n°52 Toute la loi El Khomri est dans l’article 1 Par Gérard Filoche, mai 2016 Article 1 de la loi : « Les libertés et droits fondamentaux de la personne sont garantis dans toute relation de travail » mais des limitations à ces libertés fondamentales peuvent être apportées « si elles sont justifiées… par les nécessités du bon fonctionnement de l’entreprise ». Tout le mal est là : c’est une coupure épistémologique, une rupture historique, philosophique, théorique, juridique et pratique avec cent ans de code du travail. El Khomri veut subordonner les droits des humains aux « nécessités du bon fonctionnement des entreprises ». Or le code du travail a été créé en 1910 et est le produit d’une décision historique prise en 1906 après la catastrophe de Courrières (Pas-de-Calais) : la création d’un ministère du Travail ! 1- Il y avait eu 1 099 morts dans le fond de la mine par un coup de grisou. Le patron avait exigé la reprise du travail au nom de la productivité sans attendre les recherches. Treize jours plus tard, on avait pourtant retrouvé quatorze survivants. Le choc dans l’opinion avait été tel que le ministère du Travail avait été créé pour qu’il puisse échapper au ministère de l’Économie et que cela n’arrive plus jamais. 2 – À partir de 1906, le droit du travail a été érigé en opposition aux exigences des entreprises et de l’économie. Pendant un siècle, on a adapté les entreprises aux droits des femmes et des hommes. 3 – Hollande fait le contraire et appelle à « adapter les droits du travail aux besoins des entreprises ». Valls l’avait clamé : « Ce ne sera pas une réformette mais une révolution. » C’est une contre-révolution en effet. À rejeter en bloc. PARTAGEZ CET ARTICLE" Toute la loi El Khomri est dans l’article 1 1 "Fiche conseil n°16 Tenir ses bonnes résolutions Par Anne Steiger, janvier 2013 En cette rentrée, vous avez peut-être fait une liste de « bonnes résolutions ». Comment faire pour qu’elles ne passent aux oubliettes avant le mois d’octobre ? Après chaque échéance symbolique, vient le temps des bonnes résolutions : arrêter les blagues de Toto, perdre ses poignées d’amour, offrir des fleurs à sa mère. Or 80 % de nos bonnes résolutions finissent au placard. Petits conseils pour éviter un nouveau fiasco. Une résolution suffit. Noter sur un papier toutes ses envies, qu’elles soient sérieuses (trier ses déchets), ridicules (lire le dictionnaire analogique tous les soirs) ou inutiles (émettre le cri de la poule après la selle). Numérotez ces objectifs par ordre d’importance décroissante et affichez cette liste pour prendre le temps de se décider. Oublier les miracles. Avant de choisir, sachez qu’un désir de changement peut cacher un projet trop ambitieux. Ce que le psychiatre François Lelord appelle «les bonnes résolutions bovaresques». Exemples : se mettre au sport pour devenir Batman ou manger bio pour être élu candidat des Verts. Restez réaliste. Formuler clairement ses objectifs. Les « mauvaises bonnes résolutions » sont formulées de manière trop générale, sans étapes intermédiaires. L’objectif doit être scolaire, progressif, accessible, concret. En clair, il vaut mieux se dire : « Cette année, j’invite au moins trois filles à boire un verre » que : « Cette année, je serai l’incarnation moderne de Don Juan. » Savoir se récompenser. Une action demande un effort et implique parfois un choix. Exemple : rendre visite à sa belle-mère le jeudi soir implique de faire l’impasse sur l’apéro chez Momo. Pour compenser l’aspect ingrat de la première phase, il peut être efficace de se récompenser. Exemple : « Lorsque j’aurai été voir Mamie six semaines d’affilée, je pourrai lui demander de l’argent. » PARTAGEZ CET ARTICLE" Tenir ses bonnes résolutions 1 "Cuisine n°60 Le fion, délice de la pâtisserie vendéenne Par Jean-Claude Ribaut, janvier 2017 La lexicographie facilite l’étude du sens des noms communs ; l’onomastique, celle des noms propres. Ainsi Fion (avec une majuscule) est : soit une petite rivière à truites, affluent de la Marne, rendue célèbre par une émission burlesque sur France Bleu Champagne : Randonnée au bord du Fion. (1) soit la forme contractée de Fillon qui, notamment dans les régions de la Meuse, du Nord et de l’Ain, s’applique au cadet de la famille.Fillon et Fion sont donc les deux tournures d’un même patronyme souche à l’étymologie obscure (2). Le nom commun «fion» a plusieurs sens. « Elle tortillait du fion en attendant son julot » ( San-Antonio) est une expression explicite de la littérature de gare. « Avoir du fion », c’est avoir de la chance. Là encore, pas d’étymologie sauf en pâtisserie car « fion » (du patois vendéen fiounée ou fiouna) est le nom d’un flan maraîchin (marais vendéen) aux oeufs parfumés qui se prépare encore à Pâques et lors des communions chez les bigots de l’Ouest. Faire cuire d’abord une pâte à tarte brisée. Chauffer le lait (1l) et le sucre (120g) dans une casserole pour amorcer la préparation du fion. Dans un récipient, battre six oeufs en omelette, ajouter la fleur d’oranger (2 cuil. à café) et la cannelle (à doser selon votre goût). Bien mélanger, ajouter la vanille puis le lait chaud. Verser la préparation obtenue sur la pâte précuite dans un moule à fion puis enfourner à 150 degrés pendant une heure. Ne pas faire bouillir : le fion doit être figé. Placer le fion au frigo pour faciliter le démoulage (1) http://www.dailymotion.com/ video/x93lsk_la-randonnee-au-bordde- la-riviere-news (2) http://www.geneanet.org/ nom-de-famille/FION PARTAGEZ CET ARTICLE" Le fion, délice de la pâtisserie vendéenne 1 "Fiche conseil n°73 Plaidoyer pour l’avocat Par Jean-Claude Ribaut, mars 2018 Deux mots à l’étymologie différente, mais qui s’écrivent et se prononcent de la même façon, sont des faux amis. Ainsi, avocat désigne aussi bien l’auxiliaire de justice que le fruit de l’avocatier. L’un vient du latin « advocatus » (défenseur). Le second désigne le fruit découvert au Mexique par les Conquistadors. Son nom est la transcription phonétique du mot aztèque « ahuacatl » qui signifie… testicule. L’avocatier est donc l’arbre à testicules ; au pluriel, car ses fruits sont géminés : ils poussent par paire ! Les prêtres catholiques espagnols, les jugeant obscènes, en ont d’abord interdit la vente. On doit reconnaître que leur forte teneur en vitamine E antioxydante est bénéfique pour la spermatogenèse. L’avocat est donc réputé aphrodisiaque. L’usage prévaut de consommer l’avocat en vinaigrette ou accompagné de crevettes ou de chair de crabe et d’une sauce ad hoc, avec ciboulette et cerfeuil. Aux Antilles, mêlé à la morue, à la farine de manioc, à l’ail et au piment, c’est le Féroce ! Pour réaliser une mousse d’avocat, il faut disposer d’un avocat mûr mais pas trop, du jus d’un citron, de deux cuillerées à soupe de cassonade, d’une cuillerée à café de liqueur de fleur d’oranger, de quelques feuilles de menthe. Dans un saladier, mettre le jus de citron et la chair d’avocat. Mélanger à la minute pour éviter l’oxydation. Passer au mixeur la cassonade, la liqueur et le mélange. Verser dans une verrine et réfrigérer au moins une heure. Servir frais avec les feuilles de menthe. Aujourd’hui, au Mexique, sa culture intensive fait appel à des traitements chimiques de masse (nitrogènes, pesticides, phosphates). Acclimaté en Espagne, il est, en principe, mieux traité. La Corse, c’est à souligner, produit un avocat bio exempt de produits chimiques. Bonus : Suite à sa fiche cuisine « Plaidoyer pour l’avocat » (voir en page 30 du Siné Mensuel n°73), Jean-Claude Ribaut vous propose sa recette des gambas à l’avocat. Pour réaliser une entrée de gambas à l’avocat pour deux personnes, il faut six gambas, un avocat, une gousse d’ail, de la mayonnaise, une tomate, un concombre, un pomelo, du tabasco, quatre cuillerées à soupe d’huile d’olive, une cuillerée à soupe de vinaigre balsamique, une cuillerée à café de moutarde, une demi-cuillerée à café de miel, du sel et du poivre. Faire d’abord mariner les gambas dans un saladier  avec l’ail écrasé, du sel, du poivre et une cuillerée à soupe d’huile. Réserver. Dans un bocal, mettre l’huile restant, le vinaigre, la moutarde, le miel, le tabasco, le sel et le poivre. Fermer le bocal et agiter vigoureusement. La vinaigrette est prête ! Faire ensuite revenir les gambas sur un feu moyen. Enfin, peler à vif le pomelo et recueillir le jus dans un saladier. Mettre la chair d’avocat coupé en dés dans le jus puis ajouter la tomate en dés ainsi que le concombre coupé de la même façon. Enfin, y déposer les gambas bien refroidies. Servir frais avec la vinaigrette et la mayonnaise. Cette recette n’épuise pas le sujet ni l’imagination de chacun car l’avocat est propice à l’innovation dès lors que l’on dispose d’un jus de citron pour empêcher qu’il noircisse. Par exemple, il peut aussi bien constituer un dessert en tartare avec une banane. PARTAGEZ CET ARTICLE" Plaidoyer pour l’avocat 1 "Ecolo Construire sa yourte Par Célia Prot, février 2016 Plutôt tout terrain, ou 4 étoiles, à chacun sa yourte. Quelques conseils pour se lancer ! Économique et mobile : la flex yourte Avec quelques euros en poche et un sens aigu de la récup’, vous pouvez construire votre yourte de 20 m². Hauteur minimum : 1 m 90. Armature en bambou qui se replie en une sorte de fagot, isolation en couvertures de laine, toit et contour en bâche de semi-remorque, porte en bois de palettes et plancher en vieilles portes et vieux volets. Vous pouvez remballer votre caisse à outils de bricolo du dimanche. Scie, perceuse et machine à coudre suffiront. Inutile de jouer à la famille Pierrafeu, en vous branchant sur une batterie de voiture, vous aurez de l’électricité avec autonomie d’un mois entre chaque recharge sur secteur. Votre nouvelle baraque se monte et se démonte en 15 minutes et est transportable avec une galerie sur le toit de votre bagnole si vous souhaitez déménager. Le prix : Entre 100 et 1000 euros Informations : fabriquersayourte.fr Les tutos de Manu, ici et là Espace et chantiers participatifs Vous avez envie de plus d’espace et d’une salle de bain spacieuse et vous êtes prêt à mêler votre sueur à celle d’inconnus dans un atelier de construction ? Tentez l’aventure des chantiers participatifs. Confection de l’ossature avec bois locaux, assemblage des perches pour le toit, découpe et fixation du plancher, réalisation de l’enveloppe (toile intérieure), couture de l’isolant… Comptez trois petites semaines pour la formation. Prévoyez d’emprunter ou de louer un utilitaire pour embarquer votre nouvelle demeure. 50 m² dans un fourgon de 15 m3 maximum, pas mal la baraque en kit. Pour le montage, une journée suffira si vous invitez quelques potes. Le prix : Entre 6 000 à 13 000 euros en moyenne pour une yourte de 30 m² à 50 m2. Informations : Charente-Maritime : lafrenaie.org Indre-et-Loire : yourte-fabrication.com Maine-et-Loire : yourteco.com Haute-Loire : nomadyourte.com Le terrain et la loi Il ne vous reste plus qu’à trouver un terrain pour y planter votre nouveau chez-vous. Contrairement à une maison, vous n’aurez pas besoin de permis de construire. Seulement une déclaration préalable de travaux, jusqu’à 40 m² et, au-delà, un permis d’aménagement. Astuce : les terrains agricoles ne sont pas constructibles, donc beaucoup moins chers : de 0,30 à 1 euro le m². La loi Alur, adoptée en février 2014, reconnaît l’ensemble des modes d’habitation. Les plans locaux d’urbanisme définissent des pastilles (zones définies) où les habitats légers peuvent être installés. Pour autant, l’installation d’une yourte sur un terrain reste soumis au bon vouloir des mairies. Perdez donc quelques minutes à lire les plans d’urbanisme de votre ville/village de prédilection. PARTAGEZ CET ARTICLE" Construire sa yourte 1 "Cuisine n°52 Sauce hollandaise et « saucialiste » Par Jean-Claude Ribaut, août 2016 Toute ressemblance avec des événements anciens et des personnages actuels ne saurait être fortuite. Au siècle d’or de la cuisine française, la sauce hollandaise était considérée comme une sauce mère, appréciée avec les asperges et le turbot. Une variante rustique consistait à mêler une noix de beurre, une cuillère de farine et un verre d’eau bouillante pour obtenir une pâte lisse, puis à ajouter à petit feu deux jaunes d’œufs, 50 g de beurre frais et le jus d’un citron. Cette manière paysanne faisait hurler les puristes. Pour eux, seul un beurre fondu, débarrassé du petit-lait et des impuretés de surface, était digne d’être associé aux jaunes d’œufs mouillés de deux cuillères à soupe d’eau pour obtenir une base épaisse, montée ensuite avec ce beurre clarifié. Il existe aussi une « hollandaise vert-pré » avec décoction de cerfeuil, estragon et épinards. Cette variante écolo a été choisie par le maître queux de l’Élysée après le dernier remaniement ministériel, pour contrebalancer l’arrogance d’une sauce à la hussarde, au beurre, mais d’inspiration catalane. La cuisine et la politique ont partie liée. Rappelons que c’est l’interdiction d’un banquet qui provoqua la chute de la monarchie de Juillet. Le 22 février 1848 au matin, les étudiants se rassemblent au Panthéon. Tout près de là, rue Racine, chefs et marmitons siègent aux Cuisiniers réunis, groupement professionnel que le caricaturiste républicain Daumier baptise du sobriquet de « saucialiste ». Deux jours plus tard, la Seconde République était proclamée. Aujourd’hui, l’Élysée s’épuise en synthèses alambiquées de recettes farfelues. La seule capable de clarifier la sauce hollandaise, c’est Julie Gayet, héroïne de La Turbulence des fluides (2002) et de La Confusion des genres (2000). PARTAGEZ CET ARTICLE" Sauce hollandaise et « saucialiste » 1 "Fiche conseil n°46 S’installer à la cambrousse Par Jean-Jacques Rue, octobre 2015 C’est fait… vous avez fui la pollution, les gens pressés, les logements minuscules et acheté une fermette loin la ville. À vous les promenades en forêt et les courses à la ferme d’à côté. Mais la campagne, ça peut être des emmerdes à anticiper. Vous rêvez de faire de votre maison le repaire de Bilbo le Hobbit… Oubliez ! Les plus beaux coins de France sont soumis aux normes strictes des Bâtiments de France dès lors que vous vous situez en zone classée. Vos volets devront être de la même couleur que ceux du voisin, vous devrez utiliser les ardoises locales généralement deux fois plus chères. En parfait écolo, vous rêvez d’une utilisation minimale de la voiture. Oubliez aussi ! La SNCF a désertifié son réseau secondaire. Le dernier train pour la ville partira à 18 heures. Tout est fait pour que vous achetiez un bon diesel qui pue. Mieux vaut éviter la Fiat 500 à moins de vouloir risquer votre vie à cause des sangliers et du verglas sur des routes secondaires rarement sablées l’hiver. Le ravitaillement est un problème. La plupart des épiceries et marchés paysans ont disparu des villages et si les quelques Amap ou ventes à la ferme peuvent compenser, vous vous retrouverez comme un con avec les citadins à aller à l’hypermarché le samedi à 10 ou 20 bornes. La socialisation est un autre souci. En ville, si vous étiez transgenre et anarchiste (et lecteur de Siné Mensuel), on vous traitait avec indifférence ou amusement. Difficile de rester anonyme dans un village et comme les régions rurales font le gros des scores du FN, vous serez probablement haïs. Alors faites votre choix : soyez résistants ou pour vivre heureux, vivez cachés et faites de grands sourires à votre voisin adjoint « ripoublicain » tendance Chasse Nature Pêche Tradition. Ne vous découragez pas : la campagne, c’est des emmerdes mais aussi le bonheur. PARTAGEZ CET ARTICLE" S’installer à la cambrousse 1 "Fiche conseil n°9 Devenez terroriste malgré vous Par Jean-Jacques Rue, mai 2012 Il va falloir faire de plus en plus gaffe ! Il semblerait que la liberté soit passée de mode. Dès le mois de mai 2012, on vous avait concocté une petite fiche explosive : Devenez terroriste malgré vous. À lire en cachette et à détruire immédiatement après ! Vous voulez devenir martyr de la justice, cette femme pleine de vices (je paraphrase Trust) ? Devenez terroriste présumé sans avoir rien fait. Bienvenue dans le monde des nouvelles lois antiterroristes et de Minority Report, où l’on prévient des crimes avant qu’ils ne soient commis. À croire que les agents de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) n’ont jamais vu de James Bond où les super méchants sont élégants et conduisent des voitures de sport car, pour eux, mener une existence marginale en Corrèze, rouler en Kangoo et ne pas avoir de téléphone portable (à coup sûr pour ne pas être repéré) est soupçonnable. C’est ainsi que les neuf de Tarnac furent suspectés de terrorisme. Pour paraître terroriste, il faut aussi fréquenter Castorama ou le Vieux Campeur. Ceux de Tarnac furent accusés pour détention de matériel d’escalade, six jeunes militants anarchistes comparaissent pour préparation d’actes terroristes, le 14 mai prochain, parce qu’on a trouvé dans leur voiture des fumigènes, des clous tordus et du chlorate. Soyez l’ami(e) d’un prétendu terroriste et c’est bon, ces lois font que, par capillarité, vous pouvez l’être. Écrire quelque chose de plus subversif qu’Alexandre Jardin peut être aussi la première porte vers le terrorisme. L’insurrection qui vient, best-seller situ anonyme édité par La Fabrique, et donc autorisé, a été attribué à Julien Coupat, ce qui fut une des preuves à charge. Mais grâce aux nouvelles lois antiterroristes de notre ancien garde des Sceaux encore non votées (ouf !), il suffira de lire des subversifs pour être poursuivi pour terrorisme. Vous surfez par curiosité sur quelques sites de méchants et vous devenez vous-même le méchant. Alors ne lisez pas forcément cette rubrique dans un endroit public. Vous êtes peut-être sous surveillance. PARTAGEZ CET ARTICLE" Devenez terroriste malgré vous 1 "Fiche conseil n°45 Réussir sa Fête de l’Huma Par Jean-Jacques Rue, septembre 2015 «La Fête de l’Huma » est souvent vue comme une vieille dame de 85 ans ringarde et sentant la merguez. Il y a pourtant plein de raisons pour vous y rendre en septembre, comme 500 000 fêtards venus de toute la France. Un prix imbattable (35€ le pass contre 119 € pour Rock en Seine) pour de belles têtes, un des derniers rendez-vous de gauche pas seulement fréquenté par les communistes. Nos conseils pour ne pas la rater. Évitez les queues en prenant votre vignette auprès de copains communistes. Si vous êtes radin ou pauvre, pointez-vous le dimanche, des vendeurs à la sauvette les bradent. Évitez la bagnole, personne ne trouve une place après 9 heures du mat’ et plusieurs cas d’internement d’automobilistes rendus fous ont déjà été signalés. Des navettes régulières de bus partent des RER Le Bourget et du métro La Courneuve. Le ciel est rarement clément sur la Fête, comme avec François Hollande, et de nombreuses allées deviennent parfois plus boueuses qu’un circuit d’enduro en novembre. Prévoyez le poncho et évitez les tongs, escarpins ou vos baskets neuves. La Fête de l’Huma, ce n’est pas seulement la bière et la merguez : c’est le paradis de la bouffe du monde entier. Commencez par une barquette de melons de Montcuq (rien de vulgaire, juste une commune du Lot spécialisée dans les cucurbitacées), continuez par la langouste sur le stand de Cuba pour finir par un sorbet coco maison sur un stand antillais, le tout arrosé de ti’punch ou de daïquiri. Profitez aussi de ce moment pour consommer intelligent : la Fête accueille la librairie temporaire la plus grande de France, avec de nombreuses signatures et rencontres sans qu’on risque d’y croiser BHL ou d’Ormesson. Les stands regorgent d’artisanat palestinien ou latino-américain sans aucune crainte que vos sous transitent par des multinationales. PARTAGEZ CET ARTICLE" Réussir sa Fête de l’Huma 1 "Cuisine n°1 La véritable tarte à entarter Par Noël Godin, décembre 2011 Dans le premier numéro de Siné Mensuel, Noël Godin, roi des entarteurs, nous livrait la recette de sa délicieuse tarte de combat Choisissez six poires mûres mais bien fermes, de la trempe des roploplos de Nadine Morano, pour qu’elles puissent  cuire et dorer sans fondre pour autant dans la poêle. Pelez les poires en chantant L’Bon Dieu dans la merde puis tranchez-les en deux de la tige à la mouche. Écoeurez les demi-poires à la parisienne(1) avec une photo d’Éric Besson. Tranchez chaque demi-poire écoeurée en six quartiers résidentiels auxquels on fiche le feu mais en douceur, à feu moyen, dans deux ou trois belles noix de beurre. Brassez de temps en temps à la spatule en imaginant un monde sans fric ni flics. Pendant ce temps-là, fouettez dans un cul-de-poule modèle Arielle Dombasle quatre jaunes d’oeufs et quatre cuillères à soupe de sucre jusqu’à l’obtention d’une mousse jaune citron légère, lisse, strausskahnienne. Ajoutez dans votre cul-depoule le contenu d’une tasse de crème (35 %) agrémentée de quelques gouttes de pastaga et fouettez quelques secondes de plus comme si le couple Balkany était à votre merci. Disposez vos quartiers tièdes de poires sur une croûte de 27 cm cuite à blanc puis enfournez à 190° durant environ 35 minutes. Nappez généreusement de chantilly la tarte de combat. Après quoi, il ne reste plus qu’à déterminer quel pompeux cornichon recevra votre obus crémeux dans la bouillotte. (1) On sait qu’une « parisienne », c’est une cuillère ronde qui sert à « gosser » des pommes de terre ou des fruits pour en faire de jolies boules. PARTAGEZ CET ARTICLE" La véritable tarte à entarter 1 "Cuisine n°85 Tartarin, la Calotte et l’Oignon Par Jean-Claude Ribaut, avril 2019 Chaque dimanche à l’ombre d’un olivier, Tartarin de Tarascon saucissonnait « d’un bon morceau de bœuf en daube, d’anchois et d’oignons crus ». L’ouvrage d’Alphonse Daudet fut d’abord publié en 1870 sous le titre Le Don Quichotte provençal ou les aventures prodigieuses de l’illustre Barbarin de Tarascon. Mais un notable local, Barbarin de Montfrin, se sentant visé, menaça Daudet d’un procès. Barbarin fut donc rebaptisé Tartarin. Un autre Barbarin, ecclésiastique lyonnais portant calotte, semble aussi mêlé à une histoire d’oignon qui défraie la chronique. La Bible, déjà, raconte que les Hébreux dans le désert « regrettaient les oignons d’Egypte. » « Faire revenir dans la poêle du “jésus” sans la peau, avec des oignons, puis ajouter la sauce tomate… » propose le site Chretiensaujourdhui.com pour accommoder les nouilles. L’oignon, véritable addiction ! Pour le lexicographe, « Occupe-toi de tes oignons » signifie : « Occupe-toi de tes fesses ! » Dans l’argot des julots (souteneurs), l’ogne, l’ognon, l’ognard, l’oignon, désignent la pastille, la rondelle, le clignotant, la rosette, la bague ou l’anneau, c’est-à-dire le trou de balle. Pourquoi ces rapprochements obscènes ? L’innocent oignon, coupé par le milieu, présente, comme l’anus, un faciès plissé, rappelle Jean-Luc Hennig. En cuisine, l’oignon est omniprésent, en condiment au vinaigre, en garniture avec des petits légumes. Planté de clous de girofle, l’oignon est essentiel au pot-au-feu, à la blanquette et au bœuf miroton. Indispensable à la pissaladière, à la tarte aux oignons alsacienne, à la soupe gratinée à l’oignon parisienne, comme au tourin du Sud-Ouest. Toutes les sauces soubise sont à base d’oignon comme la ratatouille et les farces (à la catalane, à l’italienne, à l’orientale). « Ne t’introduis jamais, dit sagement un proverbe arabe, entre l’oignon et sa pelure. » PARTAGEZ CET ARTICLE" Tartarin, la Calotte et l’Oignon 1 "Cuisine n°83 Le pourpier, salade « détox » Par Jean-Claude Ribaut, février 2019 Il pousse au bord des chemins, au ras du sol, comme la mauvaise herbe. Le pourpier, que le jardinier de Versailles appelait « salade de santé », est cependant l’une de nos plus anciennes plantes médicinales et potagères. Connu des Anciens, selon Hippocrate, il soignait les hémoptysies, les calculs de la vessie et les hémorroïdes. Les musulmans le considéraient comme un « légume béni » depuis le jour où le Prophète avait été guéri d’une blessure au pied en marchant sur une touffe de pourpier. Le botaniste arabo-andalou Ibn al-Baytar le déclare souverain contre le diabète. Paré d’autant de vertus, pourquoi le pourpier ne s’est-il pas imposé comme un remède universel ? Par la faute sans doute d’Apollonius de Tyane, un père-la-pudeur qui prétendait qu’il suffisait de mettre du pourpier dans son lit pour éloigner les songes érotiques ! Passablement allumé, ce philosophe néopythagoricien marchait pieds nus, portait les cheveux longs, ne se nourrissait que de légumes et pratiquait l’abstinence sexuelle. Certains évangélistes ont admis qu’il servit de modèle à Jésus de Nazareth, son contemporain. Dès lors, le pourpier fut considéré comme un frein à la libido, réservé à la table de Christine Boutin. Quoi qu’il en soit, le pourpier est partie prenante du régime crétois pour ses vertus détox, son rôle dans la prévention des maladies cardio-vasculaires, source d’antioxydants, de fer et de magnésium. En cuisine, comme plat unique, la salade de pourpier au bacon grillé ou au magret de canard fumé, avec un œuf poché, nappée d’une vinaigrette à la moutarde avec une pointe d’ail, est un régal. Le pourpier se consomme généralement cru mais on peut l’étuver légèrement au beurre, comme des épinards, l’employer dans un potage ou en parfumer une omelette. PARTAGEZ CET ARTICLE" Le pourpier, salade « détox » 1 "Cuisine n°84 L’épine-vinette Par Jean-Claude Ribaut, mars 2019 On ne trouve guère les feuilles, les baies ou les racines d’épine-vinette (Berberis vulgaris) sur les marchés, car l’industrie pharmaceutique monte la garde. Cet arbuste serait, dit-on, l’hôte d’un redoutable champignon pathogène des céréales : la rouille noire du blé. Ce n’est pas du tout l’avis des médecines chinoise ou ayurvédique, qui utilisent depuis belle lurette la « berbérine », aux alcaloïdes puissants, pour ses propriétés antibactériennes. Dans l’Égypte ancienne, macérée avec des graines de fenouil, l’épine-vinette faisait baisser la fièvre. Mais surtout – découverte récente – cette plante agit très efficacement sur la glycémie, responsable du diabète de type 2. De 425 millions aujourd’hui sur la planète, les diabétiques passeraient, selon l’OMS, à 622 millions d’ici 2040. Une mine d’or qui explique la réticence des labos. Mais l’épine-vinette a plus d’un tour dans son sac. Ses épines saillantes rendent infranchissables les haies et les halliers plantés de cet arbuste. La bourgeoisie pavillonnaire, reconnaissante, accueille l’épine-vinette dans ses recettes : les jeunes pousses, acidulées, sont préparées comme l’oseille, les baies encore vertes se confisent au vinaigre à la façon des câpres et les remplacent comme condiment. Avec les sucs des baies à maturité, on prépare des gelées et des sirops rafraîchissants. Mêlées à du sucre, les baies fermentent jusqu’à donner un vin d’un rouge éclatant qui peut faire illusion. À moins d’être soi-même botaniste et coureur des bois, on trouve l’épine-vinette chez les pépiniéristes, chez les herboristes comme complément alimentaire sous son nom arabe, « berberis », et aussi sur Internet, sous forme de baies déshydratées, de sirops ou de décoctions. PARTAGEZ CET ARTICLE" L’épine-vinette 1 "Cuisine n°59 Chaud les marrons ! Par Jean-Claude Ribaut, décembre 2016 À l’angle des cafés, remuant d’un geste paisible les marrons brûlants sur la tôle percée de trous de son immuable fourneau, le marchand de marrons a survécu au matelassier, au tondeur de chiens, au repasseur de ciseaux. « Châtaigne : femelle du marron », ricane Flaubert dans son Dictionnaire des idées reçues. On ne fait guère, il est vrai, la différence entre marron et châtaigne, fruits du même arbre (1), hélas non plus avec le marron de la cour de l’école – le marron d’Inde – qui est toxique. On croyait à la Renaissance que les gros marrons (mâles) étaient pour les riches et les petites châtaignes réservées aux pauvres quand ils avaient faim. Du marron, l’amande est entière. Confite, c’est le marron glacé, vendu à prix d’or. La châtaigne, elle, procure plusieurs graines sous le même péricarpe. Pour la faire rôtir, il faut entailler la coque mince, coriace, sans entamer la chair : « Tout simplement, disait Panurge, pour l’empêcher de péter, comme une nouvelle mariée bien entamée par le bas. » Car la châtaigne pète et… fait péter. Mais pas seulement, elle donne soif : châtaignes et gosiers secs vont bien ensemble. Les Cévennes, l’Ardèche et le Périgord, terroirs classiques de la châtaigne, offrent aussi quelques vins naturels vivants. La Corse ajoute la soupe bouillie et le pain de châtaignes à cet art de vivre. « L’avocat, c’est bon, et le marron délicieux, mais pas l’association des deux », persifle Pierre Perret. La dinde aux marrons, trop compliqué. On préférera la recette du chef Gilles Épié : enrober chaque châtaigne d’une fine tranche de lard de poitrine ou de bacon en les fixant avec une pique, comme un pruneau ; faire cuire tout doucement au beurre et éponger. C’est l’amuse-bouche de la femme du Père Noël. (1) La châtaigne est le fruit comestible du châtaignier. Les châtaignes non cloisonnées sont appelées marrons. PARTAGEZ CET ARTICLE" Chaud les marrons ! 1 "Nouvelle n°44 La fuite Par Romain Puértolas, juillet 2015 Comme tous les lundis, Marion Barbe, qui n’en portait jamais car, en plus de piquer, l’attribut pileux avait la fâcheuse tendance de faire passer celui ou celle qui l’affichait pour quelqu’un qui avait forcément quelque chose à cacher, chose inacceptable, vous en conviendrez, pour la directrice générale des services secrets français, comme tous les lundis, donc, Marion Barbe tira chirurgicalement sur sa discrète robe, remit en place son discret soutien-gorge et enfila son discret gilet à fleurs. Cela fait, elle prit le discret attaché-case qui l’attendait sur la chaise à côté de l’imposante armoire à glace et quitta la chambre d’un pas sûr, montée sur de discrets talons aiguilles. Pour une femme de sa condition, il était capital d’être aussi discrète que possible. Ne jamais attirer l’attention sur elle, telle était sa devise. Peut-être était-ce pour cela qu’elle s’était toujours évertuée à s’entourer de personnes extravagantes qui dévieraient les regards loin d’elle, tels des miroirs, et la laisseraient dans l’ombre en tous lieux et en toutes circonstances, si belle fût-elle. Son mari, Javier, par exemple, qu’elle avait rencontré lors d’un cocktail à l’ambassade d’Espagne à Paris. Un Andalou magnifique, aux allures de vedette de cinéma. Un vrai taureau ibérique. Ses épaules carrées, son teint mat et ses yeux verts, mais aussi son fessier rebondi, qui avait déjà coûté quelques centaines d’euros à la Sécurité sociale en remboursements de soins pour les torticolis occasionnés sur les représentantes de la gent féminine qui avaient un jour eu le malheur, ou le bonheur, de croiser son chemin, accomplissaient leur fonction à merveille. Tout le monde, hommes et femmes, n’avait plus d’yeux que pour lui. Marion devenait donc invisible. Arrivée en bas des escaliers, l’espionne embrassa son extravagant mari sur les lèvres, ses deux beaux et extravagants enfants sur le front, et caressa énergiquement l’épaisse crinière fauve de l’extravagant Lavoisier (qui manifesta son horreur du vide en aboyant bruyamment) avant de sauter à l’arrière de la grande et luxueuse voiture noire qui l’attendait devant le portail de la maison depuis un bon quart d’heure. *** En bonne patronne qu’elle était, elle échangea quelques banalités avec son chauffeur, lui demanda sans l’écouter ce qu’il avait fait ce week-end, puis elle se lança dans l’examen minutieux de l’unique document que contenait son attaché-case, un dossier estampillé « Très Secret Cosmic », le plus haut niveau d’information classifiée, qu’elle n’avait pas eu le temps de regarder la veille. La faute de Javier et de son irrésistible spectacle de danse flamenca à la kermesse de l’école. Elle le revit gainé dans un pantalon moulant noir et une chemise rouge, frappant le sol de ses talons métalliques comme s’il eût piétiné une invasion de cafards. Elle revit la foule de mères, subjuguées, bouches ouvertes, baveuses et conquises. – Quelle bande d’incapables ! s’exclama-t-elle en revenant au dossier. Il faut vraiment que je m’occupe de tout dans cette boîte ! ajouta-t-elle tout bas dans cette barbe qu’elle n’avait pas. Jérôme, avant d’aller au bureau, conduisez-moi là où vous savez. La directrice avait l’habitude d’en dire le moins possible, car on n’était jamais trop prudent et la voiture, bien qu’examinée chaque matin, aurait pu échapper quelques secondes à la vigilance du fonctionnaire responsable de sa protection et être truffée de micros par de potentiels ennemis de la France en moins de temps qu’il n’en faut pour changer les roues d’une Formule 1 en pleine course. « Là où vous savez », répéta le chauffeur dans sa tête, et il pensa aussitôt à Louis Vuitton, à moins que ce ne fût Hermès ou Chanel. Mais à cette heure, les magasins des Champs-Elysées où il avait l’habitude de l’emmener n’étaient pas encore ouverts. « Là où vous savez. » Non, vraiment, il ne savait pas. – Là où je sais ? Madame pourrait-elle être plus précise ? – L’homme dont je vous ai parlé samedi matin, répondit l’espionne, agacée de toujours devoir tout expliquer. Souvenez-vous. Notre dernière chance. Ce que les hommes pouvaient être lents à la détente ! – Avec tout le respect que je vous dois, est-ce bien raisonnable, Madame ? demanda le chauffeur, une fois la conversation du samedi matin remémorée. Cet homme n’est peut-être pas le plus indiqué pour… – Écoutez, Jérôme, coupa la directrice générale. Faisons chacun ce à quoi nous sommes bons l’un et l’autre, d’accord ? Vous pilotez et je prends les décisions pour la sécurité de l’État. – Bien, madame Barbe, répondit docilement le conducteur, persuadé que sa patronne commettait là la plus grande bourde de sa carrière. Mais il n’était qu’un simple chauffeur, après tout. Et puis il y aurait toujours, qui qu’il soit, un directeur ou une directrice générale à conduire. Il n’avait donc aucun souci à se faire. *** Marcel Cruche était un homme tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Ainsi, lorsque la grande Citroën C6 noire se gara devant son modeste HLM, à 8 heures sonnantes, il trempait le plus ordinairement du monde un morceau de camembert dans son café au lait. C’est sa femme Josiane, concierge en titre de l’immeuble, et qui se trouvait à ce moment-là sur le balcon de leur coquet logement de fonction en train de flanquer de grandes gifles à un édredon mollasson, qui vit la première la voiture se ranger et en avertit aussitôt son mari. – Marcel, viens donc voir ça ! s’exclama-t-elle, assez fort pour qu’il l’entende mais pas trop quand même pour ne pas réveiller le voisinage et attirer l’attention des nouveaux venus. L’homme traîna les pieds de la cuisine jusqu’à la chambre et se glissa, le camembert dans une main, le café dans l’autre, sur le mini-balcon déjà bien encombré par le derrière rebondi de son épouse. « J’espère que ça en vaut la peine, se dit-il, parce que l’air est glacial et il est hors de question que je me chope une bronchite pour un de ses commérages. » Un étage plus bas, un petit homme avait bondi de l’habitacle d’une belle voiture noire, comme un diable sur ressorts, et avait ouvert la porte arrière droite du véhicule à vitres fumées. Une belle femme d’une quarantaine d’années, vêtue d’une élégante robe bleue lui arrivant au-dessus du genou, en descendit gracieusement. Se sentant observée, elle leva aussitôt les yeux. – Monsieur Cruche ? – Flui-fmêfme, bafouilla Marcel, son morceau de fromage dans la bouche. Il poussa un peu Josiane qui le regardait d’un air mitigé, intriguée qu’une femme de cette prestance, avec chauffeur et tout, connaisse son mari, mais tout de même un tantinet jalouse et contrariée qu’il ne lui en ait jamais parlé. – Je voudrais m’entretenir avec vous au sujet d’une affaire de la plus haute importance, dit la femme en tirant sur sa robe. – Fmontez ! Fpremier gaufche. Marcel s’empressa de rentrer. Cet hiver qui vous gelait les os, c’était insupportable. Il but d’un trait ce qu’il restait de son café au lait et, dans un fracas de porcelaine, laissa tomber le bol dans l’évier de la cuisine. Josiane avait déjà refermé la grande fenêtre du balcon, remis l’édredon en place sur le lit et dodelinait jusqu’à lui avec de gros yeux de merlan frit. – Qui c’est, Marcel ? Dis, c’est quoi tous ces p’tits secrets ? – Connais pas, répondit l’homme. Il vérifia qu’il était bien coiffé dans le miroir du couloir, tira sur sa veste de survêtement et alla ouvrir. On entendait déjà des pas dans les escaliers. Tout comme son épouse, il se demandait bien ce que cette charmante inconnue lui voulait. Pendant quelques secondes, il regretta même d’être marié. Ou que Josiane ne soit pas déjà partie faire les courses. Confortablement calée dans un fauteuil, Marion Barbe déclina brièvement son identité et sa fonction au sein du gouvernement français. C’était tout de même un peu gros comme histoire. La chef des services secrets ! Soudainement méfiant, Marcel Cruche repensa aux cambrioleurs bulgares qu’il avait vus au JT, la veille, et qui se faisaient passer pour des policiers avant de vous vider la maison. – Après tout, qu’est-ce qui me prouve que vous êtes bien ce que vous dites ? Vous avez une carte ? La directrice ne s’attendait pas à une telle question. – Monsieur Cruche, je travaille dans les services secrets, pas dans la police. Par définition, nous n’avons pas de carte. Vous comprendrez aisément pourquoi. L’homme secoua la tête pour indiquer qu’il ne comprenait pas trop. Alors, Marion pensa que monsieur Cruche portait bien son nom. – Nous ne sommes pas dans un mauvais feuilleton de série B, là. Et si vous ne me croyez toujours pas, cherchez sur Internet. Vous devriez trouver ma photo et mon nom. Vous avez bien Internet ? Pour toute réponse, on entendit un bruit de casseroles entrechoquées. Marcel jeta un coup d’œil vers la cuisine. Josiane faisait semblant de ranger de la vaisselle dans le placard mais il savait bien qu’elle écoutait, qu’elle ne faisait que remuer des poêles et des boîtes de conserve pour faire son occupée. Peut-être tenait-elle même un couteau à portée de main, juste au cas où. Elle aussi avait vu le reportage sur les Bulgares. L’homme tourna à nouveau la tête vers cette madame Barbe, qui n’en avait pas et qui n’avait donc rien à cacher. – Je ne comprends toujours pas ce que vous me voulez, dit-il. Elle en arriva donc aux faits. Le sujet chaud et sensible du moment traitait des infiltrations et des fuites qui avaient secoué le siège des services secrets ces quatre derniers jours. L’homme hochait la tête sans trop savoir où elle voulait en venir. – Mais il ne s’agit pas d’excitantes infiltrations d’agents au cœur de réseaux criminels perdus au fin fond de l’Afghanistan ou de fuites d’informations confidentielles du style WikiLeaks, monsieur Cruche. Il s’agit d’une fuite dans le cabinet. – Oh ! Le cabinet des Affaires étrangères ? – Non, le cabinet des dames… Le sujet chaud et sensible qui bouleversait la DGSE en ce moment, la fuite des fuites, donc, qui attentait à la sécurité nationale, était une fuite de canalisation dans les toilettes des dames. – Vous êtes bien plombier ? L’homme ouvrit de grands yeux, pensant à une blague. Mais la femme avait l’air très sérieux. – Et le meilleur ! répondit-il. – Bien, parce que le temps presse et je n’ai pas envie que la Piscine devienne bientôt l’Aquarium. Marcel réfléchit quelques secondes. Il devait juste annuler les cinq rendez-vous qu’il avait aujourd’hui. Ce n’était pas tous les jours que la grande chef des agents secrets français venait vous chercher à domicile au sujet d’une fuite… de robinet. – OK. C’est d’accord. Je mets quelque chose de plus décontracté et on y va. Cela dit, Marcel s’éclipsa du salon devant le regard intrigué de l’espionne qui se demandait quelle tenue pouvait être plus décontractée que le vieux survêtement à l’élastique cassé qu’il portait et dont dépassait une raie des fesses affreusement poilue. *** Assise sur le lit, Josiane regardait, sans trop comprendre, comment son mari tentait d’enfiler le somptueux costume blanc qu’il avait mis pour leur mariage, vingt ans auparavant, et qu’il avait conservé dans une grosse boîte en carton. En quelques années, la bonne bouffe et le port intensif du survêtement avaient changé le ventre de Marcel en une petite montgolfière rose. De toute manière, ce corps n’avait jamais trop attiré Josiane. Et puis elle avait mis sa libido de côté depuis bien longtemps, en fait depuis leur nuit de noces. Sa relation avec le plombier, c’était une relation de couple parfaite, sans le sexe qui venait tout gâcher. L’avantage de l’amour sans jamais avoir à le faire. L’homme continuait de tirer sur le pantalon. Ce que le corps humain pouvait être ingrat ! Elle était la première à le savoir, elle. Mais pourquoi son Marcel tenait-il à tout prix à porter un costume aussi élégant pour se retrouver à quatre pattes sous un évier dans des chiottes collectives ? C’était pas lui qui enlèverait les taches, ensuite ! – Tu crois tout de même pas que je vais me radiner à la DGSE en survêt’, non ? C’est pas parce que je suis un simple plombier que je n’ai pas le droit moi aussi d’être un tout petit peu chic de temps en temps. Et puis, c’est un jour exceptionnel. Il omit de dire qu’il souhaitait ressembler à James Bond et que, bien qu’il n’ait jamais vu son héros dans un costume blanc à rayures champagne, c’était malheureusement le seul qu’il avait à sa disposition. – Et tu crois pas qu’elle va trouver ça louche, ta madame Barbe, que tu te pointes là-bas habillé comme un ministre pour déboucher des cabinets ? Marcel arrêta de tirer sur le pantalon. Un point pour Josiane. – C’est vrai, ça, dit-il avec la grimace d’un petit garçon qui a cassé un vase et ne sait pas comment le dire à ses parents. Il se considéra un instant dans le miroir. Il avait réussi à fermer la braguette du pantalon. Un exploit. Ce serait dommage de devoir tout enlever maintenant, même si ce ne serait pas compliqué, le smoking-cocotte-Minute sous extrême tension étant prêt à exploser. Josiane lut une immense détresse dans ses yeux. – Bah, tu auras qu’à lui dire que t’as un mariage juste après et que t’as pas le temps de rentrer te changer. Marcel sourit. – Tu sais, si t’étais pas ma femme, je t’épouserais sur-le-champ ! Josiane sourit à son tour. À la fois soulagé et fier de partager sa vie avec une femme aussi brillante, le plombier enfila la belle veste blanche et regarda le résultat dans le miroir. Ce n’était peut-être pas une coïncidence, après tout, si le dernier film qu’ils avaient vu au cinéma était Skyfall, le nouveau James Bond. Sûrement un signe du destin. – Mon nom est Cruche. Marcel Cruche, dit-il en prenant une voix grave. Puis il se tourna vers Josiane, lui donna un baiser passionné sur la joue et se précipita vers le salon pour en mettre plein la vue à l’espionne. *** Un déchirant crissement de cuir accompagnait chaque mouvement de Marcel, qui glissait de plus en plus sur son siège. À côté de lui, Madame Barbe ne cessait de le regarder au travers de ses lunettes de soleil comme si elle observait un animal curieux. « Alors c’est ça un plombier », pensait l’espionne. « Alors c’est ça une espionne », pensait le plombier. Un air de musique classique enveloppait l’habitacle de la C6, projetant les deux passagers dans les entrailles chaudes d’un cocon doux et confortable, un petit nid douillet à l’abri de la vie bruyante du dehors. – Si c’est ça votre tenue décontractée, je n’ose imaginer ce que vous portez lors des belles occasions. – Un mariage. Les sourcils de la directrice se dressèrent, dessinant sur son front un toit de maison. – Pardon ? – Je vais à un mariage, après. – Un mariage ? – Oui, ma sœur se marie cet après-midi. – Oh ! Félicitations, alors. – Merci pour elle, bafouilla le plombier, surpris que la professionnelle du mensonge tombe dans le panneau. Il y eut un virage et un nouveau crissement de cuir. Le plombier glissa encore un peu plus sur le siège. On aurait dit, maintenant, un enfant de dix ans. – Je vous ai dit de ne pas prendre votre matériel parce que nous avons tout ce qu’il faut là-bas, expliqua l’espionne qui avait l’habitude de passer du coq à l’âne. Ce n’est pas que je ne vous fais pas confiance. Vous comprenez ? Si je ne vous faisais pas confiance, vous ne seriez pas là. – Je comprends, je comprends. – Quoi qu’il en soit, lorsque nous arriverons devant la Piscine, je vous laisserai descendre afin d’emprunter l’entrée du public. Il y a quelques démarches obligatoires dont je ne peux vous affranchir : laisser votre carte d’identité – vous l’avez bien prise comme je vous l’ai dit, n’est-ce pas ? –, l’échanger contre un badge de visiteur, déposer votre portable à la réception. Ce sont des mesures de sécurité. – Je comprends, je comprends. – Bien. La conversation prit fin, laissant le champ libre à la voix d’un ténor énervé. Marcel se sentait de plus en plus embarrassé. Il n’était pas habitué au silence, à l’opéra, à voyager dans les rues de Paris dans une voiture de luxe. Il regarda ce chauffeur impassible, aux gestes doux, à la conduite calme. – Alors il y a une fuite, dit-il pour combler le silence. Madame Barbe sursauta. – Oui, une fuite d’eau. Vous m’avez fait peur. J’aimerais tout autant que nous ne parlions pas à voix haute de cette affaire dans cette voiture. – Je comprends, je comprends, répondit le plombier, qui ne comprenait rien. La C6 tourna à la porte des Lilas et s’engagea sur les boulevards des Maréchaux. Après avoir longé un square orné d’arbres aux branches mortes, ils passèrent devant un grand bâtiment vitré. – La Piscine, annonça l’espionne. – Ah, je comprends maintenant pourquoi vous appelez votre siège la Piscine. Les baies vitrées, le bassin d’eau, les mecs en bonnet et en slip de bain… On dirait vraiment une piscine. Vous avez poussé loin le réalisme, enfin, la couverture. – Ça, c’est la piscine des Tourelles, fit remarquer la directrice, gênée. C’est une vraie piscine. La DGSE, c’est là. Elle indiqua, de son index à l’ongle fuchsia, un bâtiment de l’autre côté de la rue. – Ah, pardon. Après le passage piéton, sur lequel était négligemment garé un mystérieux fourgon Jumpy blanc aux vitres sombres, immatriculé dans les Bouches-du-Rhône, la voiture ralentit. Elle s’engagea sur le trottoir pendant qu’un gendarme équipé d’un fusil-mitrailleur ouvrait un grand portail gris. – Nous sommes arrivés. Bonne chance. J’ai confiance en vous. Disant cela, la femme serra fermement la main de Marcel, insufflant à celui-ci un sentiment inébranlable de patriotisme, d’orgueil et de courage. *** Voilà pourquoi, lorsqu’à 10 h 24 les membres armés d’un groupuscule terroriste indépendantiste camarguais prirent d’assaut le siège de la DGSE, ils imaginèrent que le gars en smoking blanc à rayures champagne qu’ils venaient de trouver à quatre pattes sous l’évier des toilettes des dames, devant ce grand trou dans le mur que l’explosion d’une canalisation avait détrempé, était le directeur de l’espionnage français qui essayait de se faire la malle par un passage secret. On le tortura un peu mais on n’obtint aucune confidence de sa part. Rompu à l’exercice, jamais il ne flancha et s’en tint au même discours. Il ne savait rien, il n’était que le plombier. Avec une variante : il n’était que le plombier, il ne savait rien. Les terroristes finirent par le croire. Le gouvernement ignorait tout des agissements des dissidents camarguais. Ils quittèrent les lieux, soulagés, et retournèrent à Arles, en TGV, préparer de nouvelles actions pour revendiquer leur indépendance. Romain Puértolas C’est un jeune gars qui a la bougeotte. Il trotte sans cesse sur la planète. Il galope à l’aise blaise quand il écrit. Et il cavale comme un furieux quand il imagine (mais pas tant que ça) des absurdités aussi foldingues que drôles. La preuve : son premier roman à la célèbre enseigne jaune et bleu d’une multinationale spécialisée dans le vivre tous pareils. L’Extraordinaire Voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa puis La Petite Fille qui avait avalé un nuage grand comme la tour Eiffel sonnent le glas à la morosité. Ah ah ! Dernier livre paru : Un détective très très très spécial (2017), éd. La Joie de Lire. PARTAGEZ CET ARTICLE" La fuite 1 "Nouvelle Monsieur Cric Par Grégoire Polet, juillet 2019 Il serrait son livre très fort, en lisant. Comme s’il s’y accrochait. Il ne s’en rendait pas compte. C’était naturel. C’était poignant. Il me faisait penser à un tableau de Vélasquez que j’avais vu sur la couverture des Vies minuscules de Pierre Michon, où un saint Thomas tient à la main un volume d’écriture dont il martyrise involontairement la reliure, se tenant au livre comme à une planche de salut. Voilà. C’était ce rapport au livre, analogue à celui du naufragé à la planche, qui m’impressionnait. Livre, écriture, relique du grand navire détruit, dérisoire élément de flottaison. Mais surtout, du coup, tout le reste, un océan sans bords. Il s’appelait Thierry. Il avait été comptable. Il buvait pas mal. Mais lentement, avec constance, assis sur la banquette du café, en lisant. Et serrant, comme j’ai dit, son livre avec force. Michaela, la serveuse ukrainienne, m’avait dit un jour qu’il habitait avenue de Messidor et qu’il avait de la fortune. Je ne savais pas grand-chose de plus. On lui donnait entre septante et quatre-vingts, à l’époque — il y a quatre ans. Et il boitait. Problème à la hanche, manifestement. Ce qu’il lisait? Les livres que ses mains serraient comme on presse un agrume ? Plutôt du polar, du roman noir. Je l’ai vu aussi maltraiter du Simenon et de l’Henri Vernes. Il s’asseyait le plus souvent à la table à côté de la machine à sous où je venais perdre les miens pendant des heures, juste en-dessous de l’écriteau à l’usage des joueurs : « Fin des jeux à 3h30 ; les consommations sont à payer d’avance ; on ne fait pas de crédits [sic] ; respectez l’établissement ; merci. » C’était Thierry. Ça a défrayé la chronique — la chronique du café — quand la rumeur a circulé que Thierry voulait se marier et avoir un enfant. On a vu défiler des filles, qui venaient prendre un café avec le vieux, qui avaient des œillades et des messes basses avec Michaela, la serveuse. Finalement, j’avais appris la chose : Thierry voulait une femme et un enfant pour leur léguer son argent. Il l’avait déclaré, cash, à Michaela, en croyant sans doute qu’elle était célibataire et n’avait pas d’enfants. Elle l’avait détrompé ; il ne lui avait pas interdit d’en parler à une copine, et puis la copine avait répandu le bruit. Bref. Thierry était un homme de sang froid. Il n’avait pas à sa table le regard baladeur et lubrique, le nez rouge et la salive abondante des vicelards impuissants et mous qui ne bandent plus que du cerveau et qui tâtent les fesses qui passent. On en connaissait. Dans ce même café et ailleurs. Thierry était calme. Des filles, parfois, s’installaient face à lui. On aurait dit des entretiens d’embauche. Cela dit, pour un homme pressé, il prenait son temps. En fin de compte, il y eut deux candidates. Une qui s’avéra être née dans le même hôpital que le vieux Thierry, et avoir des amis qui connaissaient des amis à lui. C’était la candidate locale. L’autre était moldave. Michaela me raconta ça, à moi et à d’autres, par-dessus le comptoir, quand il n’y avait pas trop de monde. Elle estimait que quelqu’un qui se marie pour l’argent d’un vieux doit vivre avec la tentation permanente de l’assassiner. Poisons discrets, médicaments. Être la femme de quelqu’un, c’est la position idéale pour le tuer discrètement. D’autres pensaient qu’un décès trop rapproché de la date de mariage était tellement louche et imprudent que cela garantissait un an et demi de vie sûre. De toute façon, Thierry n’était pas bête. Enfin, on rigolait bien. La Moldave était sévère, grande, orthodoxe. Brune, douce, peu coquette, dans des tricots à col roulé sur une longue jupe. Et pas maquillée. L’autre était brune itou, mais petite, poupée, jouette, pétillante. Elle portait des jeans à la mode moulante et sentait le parfum. Elle était mignonne et on se demandait bien pourquoi elle postulait à ce mariage-là. Autre différence notable: la grande avait des petites boucles d’oreilles et la petite en avait des grandes, qui balançaient. La grande s’appelait Natacha Lazartchouk. Qu’est-ce que ça se bidonnait, au comptoir… L’autre se faisait appeler Steph. [..] La suite est à lire dans le numéro d’été 2019 de Siné Mensuel. Grégoire Polet Écrivain. Né à Bruxelles en 1978. Ses romans, sept et bientôt huit, paraissent aux éditions Gallimard. Également scénariste de films documentaires, il a longtemps vécu à Barcelone. Derniers titres parus : Barcelona ! et Tous. Rémi Malingrëy Dessinateur de presse et peintre à la pointe sur les réseaux sociaux : vous pouvez suivre son travail sur son compte Instagram. PARTAGEZ CET ARTICLE" Monsieur Cric 1 "Nouvelle n°44 J’irai cracher sur vos bombes Par Vélibor Colic, juillet 2015 Dans notre village, tout le monde connaissait Titine. Elle était une championne, la reine du comptoir, la marquise de la mousse, la véritable patronne de son tripot rêvé, conçu et imaginé à la parisienne. En réalité son bistrot, Chez Titine, était situé à l’ombre. À l’ombre de tout : de la vraie vie, du soleil et du temps. Sa bicoque était faite de briques rouges. Deux fenêtres de travers, une porte basse en bois ; sur le toit, le bâtisseur anonyme avait posé plusieurs couches de tuiles, désormais noircies par le temps. À l’intérieur, se trouvaient une dizaine de tables, un comptoir majestueux, un portrait de Charles Trenet avec son chapeau et son visage lunaire, une affiche, plus grande, du célèbre cabaret Moulin-Rouge, une photo en noir et blanc de la tour Eiffel et, au milieu de tout ça, une toute petite créature, la patronne. Le reste de l’ameublement était composé de plusieurs tonneaux, trois-quatre chaises et maintes caisses de bières où les clients, une dizaine d’habitués, se posaient lourdement  en attendant que la sécheresse de la gueule de bois se transformât encore une fois en ivresse tant espérée, folle et forte. *** Titine était une femme avec mille tristesses et mille ivresses gravées sur la peau. Son visage effilé et carré était posé sur un corps long et sec, et ses mains étaient tellement maigres qu’on avait l’impression d’avoir devant nous un oisillon. Cachée derrière son éternelle cigarette, Titine ressemblait à une sœur – plus mûre et encore plus maigre – de Coco Chanel. Ses perles, sa coiffure droite et ses robes courtes racontaient toute une histoire. Une histoire belle et triste à la fois, située quelque part entre les grands boulevards parisiens et notre village ; entre la douleur du corps qui vieillit et de miel de la jeunesse disparue. Les illustres amants d’antan et la solitude d’aujourd’hui. Raide et silencieuse. – C’est une, narrait-elle à ses rares clients, et seulement une partie de nos vies, que nous vivons dans le présent. Le reste de notre temps, nous le passons dans nos souvenirs. *** Titine avait ouvert son bistrot le jour où les Allemands entrèrent dans notre village. Elle avait même mis sur sa vitrine deux petits drapeaux (français et allemand, mais à l’envers), une pancarte écrite à la main, « Wilkommen », et il y avait aussi une certaine Lili Marleen qui attendait son soldat à la radio. La tenancière avait ajouté l’ail, le rosier sauvage et l’aubépine surnommée également épine blanche, comme les choses censées repousser les vampires. Mais, ajoutait-elle, si l’on a un peu d’eau bénite ou un crucifix sous la main, ça peut servir aussi. Tout était prêt au moment où le capitaine de la Waffen-SS Karl-Heinz Spatz entra dans son bar vide, droit comme un i, avec le pas sûr du vainqueur. Titine fumait, désœuvrée, derrière son comptoir. – Le rêve du crapaud ! commanda le capitaine Spatz. C’était son cocktail préféré. Trois doigts de vin rouge, une larme de champagne et le reste pour le cognac. – Et que ça bave, ajouta-t-il, souriant. Son uniforme de la Waffen-SS brillait de mille feux. Une minuscule croix de fer pendouillait, accrochée à sa poche haute, et l’étoffe noire de sa veste sentait la guerre et la steppe russe. Madame Titine étudia son visage en silence. Elle n’y trouva rien de particulier. C’était la figure d’un homme d’âge moyen, rayonnante d’une assurance tranquille, ovale. La bouche et le nez étaient corrects, les cheveux coupés court, à la militaire, et les yeux bleus, presque délavés. Son ulcère l’emmerdait royalement, mais l’officier fumait déjà le deuxième paquet de ses cigarettes sans filtre. Dans son étui en cuir dormait son Luger Parabellum, long et froid telle une truite argentée du torrent. En plus d’être une brute méchante et un soldat de carrière, Karl-Heinz Spatz était, à ses heures perdues, un poète. – Justement, dit-il, voyez-vous, madame, je ne suis pas un pochard ordinaire. Je suis un poète. Son français était un peu dru mais limpide, très scolaire. – Mieux vaut être ivre mort, rétorqua Titine, que mort tout court. Le capitaine Spatz haussa les épaules. – Une chose reste sûre : je serai plus longtemps mort qu’ivrogne… *** L’après-midi d’été avançait paresseusement. Les ombres changeaient de formes. À présent, elles étaient plus pâles, plus longues. Toujours vide, le bistrot de madame Titine ressemblait à un radeau, une coquille creuse qui navigue sans but, dans cet interminable mois de juin 1943. Sinon, le jour de la défaite était tout à fait ordinaire. Beau et ensoleillé, avec la nature qui prenait sa verdoyante allure d’été. Un horizon bleu, une longue ligne verte dessinée par la cime des arbres et, au loin, la montagne, la sentinelle vaincue de notre frontière. Karl-Heinz buvait son cinquième cocktail. De l’autre côté du comptoir, Titine calculait le nombre exact des amants de sa jeunesse. – Quarante ans, murmura-t-elle, c’est la vieillesse de la jeunesse.  Mais cinquante ans, c’est la jeunesse de la vieillesse. Une mouche, particulièrement grosse et laide, tournait autour du verre du capitaine Spatz. – Achtung ! cria-t-il soudainement, comme réveillé d’un cauchemar. La mouche se mit immédiatement au garde-à-vous. Ses minuscules pattes tremblaient de peur. – J’ai la France entière, sourit le nazi. – Mes trois hommes, déclara Titine, sont morts dans les trois guerres. – Eh oui, dit le capitaine. Allemagne-France, jusqu’en 41, c’était un match nul. Mais, cette fois, ça y est, on y reste pour mille ans. Et c’est le tarif minimum, mille ans. Il sortit une courte cigarette de sa boîte à tabac dorée, l’alluma et, telle une baleine de comptoir, lâcha une grosse fumée bleue. Elle s’envola indolemment vers le plafond pour enivrer le petit Jésus qui trônait sur sa croix accrochée au mur. – Timor mortis, dit le soldat visiblement ivre, conturbat me… – Tu sais, demanda la patronne, comment on peut reconnaître des seins catholiques ? Eh bien, facilement : dès que t’ouvres la chemise, ils tombent sur les genoux… *** Toujours collé au zinc, le capitaine Karl-Heinz Spatz transpirait comme une éponge mouillée. Il devenait de plus en plus mauvais. – Encore un cocktail, ordonna-t-il à Titine. Ensuite, il se gratta le menton en ajoutant : Schnell ! La patronne soupira et lui servit, cette fois, une bière. – Pourquoi ? s’étonna l’officier. – Tu es un Boche, expliqua Titine. Et un Boche, ça boit de la bière. Donc, t’voilà une bière ! – Attention, protesta-t-il mollement. Je ne suis pas un pochard ordinaire, je suis un nazi. – Mais oui, sourit la femme, mais bien sûr. Un nazi, rien que ça. *** Les ennuis commencèrent au moment où le capitaine Spatz demanda à manger. – Mon cul, répondit Titine. Dieu donne le pain à l’un, l’appétit à l’autre. Rien à manger ici, mon capitaine. – Ça finira mal, dit le nazi, notre rencontre. Sur Radio Paris, Hérold-Paquis marmonnait sa litanie habituelle, l’armée allemande par-ci, Adolf Hitler par-là, une victoire à l’est puis une autre à l’ouest. Ensuite, Radio Paris enchaînait avec Maréchal, nous voilà !. Une voix d’opérette, faussement joyeuse, entama : « Une flamme sacrée / Monte du sol natal / Et la France enivrée / Te salue, Maréchal ! » C’était un peu trop pour madame Titine. Elle s’approcha et, d’un geste sec, débrancha le poste. – Voilà, dit-elle. Alors, elle retourna vers le capitaine et se servit un verre de sa liqueur préférée, une chartreuse. – C’est Adolf Hitler, fit-elle en s’allumant une cigarette, qui téléphone à Mussolini. “Je n’entends pas bien, dit-il. Probablement, mon cher Benito, que tu es à Athènes.” “ Moi non plus, lui répond Mussolini. C’est fort possible que tu m’appelles de Londres.” Le capitaine Spatz leva sa tête bovine. – Arrête, dit-il. C’est un ordre. Il prit ensuite sa casquette d’officier et il la jeta par terre. Elle tomba sur le dos, comme une tortue impuissante. – Sans notre militarisme, la civilisation européenne serait anéantie, divagua Karl-Heinz Spatz porté par la force du dieu Bacchus. Je condamne à mort ceux qui ne craignent pas d’exciter les mongols et les nègres contre la race blanche, offrant ainsi au monde civilisé le spectacle le plus honteux qu’on puisse imaginer. Je condamne à une mort lente et douloureuse tous ceux qui encouragent les empires latins et slaves à s’implanter, telle une gangrène, sur le sol sacré germanique. Je préviens les communistes, les judaïques et les barbares qu’un orage violent et purificateur va s’abattre comme une épée viking sur leurs pauvres têtes. Il n’y a que la victoire ou la mort. Et la mort pour la victoire, s’il le faut ! Sa voix étonnamment basse, comme s’il avait des problèmes respiratoires, énerva encore plus la patronne. Pendant sa tirade, elle hochait ironiquement la tête ; à la fin, elle prit carrément la bière qui trônait devant lui. – C’est bon, dit-elle. Allez, on ferme ! – J’aimerais bien voir ça, rétorqua le capitaine. C’est moi le patron. – Tu sais quoi, mon gros ? – Quoi ? – No pasaran, tout ton baratin. J’irai cracher sur vos bombes ! Après quelques instants d’un silence lourd, le capitaine de la Waffen-SS Karl-Heinz Spatz posa sa main droite sur l’étui de son revolver. – J’ai la France entière, dit-il avec une voix plus forte, plus claire. Alors, il sortit son Luger Parabellum et tira une balle dans la petite étoile qui se nichait entre les yeux de Titine. Dans le même mouvement, il baissa la tête et prit sa cigarette qui se consumait, telle une luciole coupable, dans le lourd cendrier de cristal anguleux. – Le jour de gloire est arrivé, dit-il. Puis il fixa longuement, toute une petite éternité, le sang de madame Titine qui coagulait déjà sur le zinc. Vélibor Colic Dans une autre vie, il fut soldat, enrôlé dans l’armée bosniaque. Puis il déserte, trouve refuge en France en 1992 (c’était le bon temps !) et empoigne l’écriture. Il publie des romans entre sauvageries (Archanges), humour (Jésus et Tito), et folies (Sarajevo omnibus). C’est un roc, un conteur infaillible qui oscille juste entre colère et tendresse. Il écrit comme il grogne, sous haute tension, refuse la mélancolie comme la barbarie. Désormais, il vit en Bretagne et a adopté la langue française, où il laisse libre cours à sa puissance évocatrice. Son dada, l’anticonformisme. En exergue d’Ederlezi, sous-titré « comédie pessimiste », il note : « Ne succombez pas au désespoir, il ne tient jamais ses promesses. » Dernier livre paru : Manuel d’exil, comment réussir son exil en trente-cinq leçons (2016), Gallimard. PARTAGEZ CET ARTICLE" J’irai cracher sur vos bombes 1 "Nouvelle Double pouvoir Par Serge Quadruppani, juillet 2019 Paris, 6e arrondissement, juin 2025. « Vous pouvez baisser le chauffage ? » demande Pierre Parent au conducteur. Derrière la vitre de séparation, il voit l’homme se tapoter l’oreillette. « Pardon, monsieur, crachote le haut-parleur. Je n’ai pas compris. — Le chauffage ! » crie Parent en se penchant vers le micro, ce qui entraîne la descente au ralenti de sa tablette vers le plancher du véhicule. En la ramassant, il pose le pouce où il ne fallait pas, et le dossier qu’il était en train de lire disparaît. « Putain, merde, fait chier ! gueule Parent. — Pardon, monsieur ? — Non, rien, c’est moi… Je vous disais : le chauffage. — Nous sommes arrivés, monsieur », grésille la voix du chauffeur. La portière de droite s’ouvre dans un grinçant glissement latéral, et Pierre Parent pose le pied dans la neige noire. Mentalement, il peste contre ces véhicules à basse consommation mal foutus que les ministres du premier président doivent se fader ; mais, sur le trottoir, il garde un visage de marbre tandis que se gare l’Humvee mastodontique à pot d’échappement vertical de son homologue, ministre du deuxième président. Il a juste le temps de se reculer pour éviter une giclée de boue graisseuse mêlée de neige sombre. Le tout-terrain pile, son parechoc à deux centimètres du genou de Parent. En jaillit, sous un épais manteau à col de fourrure, le chef coiffé d’une chapka, un grand gaillard rougeaud qui, tout sourire dehors, s’avance vers lui : « Oh, mon ami Pierrot, fais pas cette tête, lance-t-il. Excuse-moi, on a bien failli t’éclabousser. C’est la faute à mon nègre, ce bamboula conduit comme un manche. Mais bon, c’est la règle. Si je choisissais la voiture, ton président m’imposait le chauffeur. J’allais quand même pas me trimbaler dans une poubelle écolo comme la tienne… » L’homme se campe, jambes écartées, bras croisés, souriant toujours. Et, tandis que ses petits yeux rusés scrutent la face de Pierre Parent, celui-ci, pourtant d’une taille standard et bien planté dans son costume du Faubourg Saint-Honoré, adepte de stretching, de boxe thaïe et de développement personnel, paraît bien frêle devant la masse brute de Gilbert Coinard. Avant d’être deuxième ministre du Bien, portefeuille dont Parent est le premier titulaire, Coinard a fait une carrière d’avocat médiatique tonitruant, fumeur de cigares, chasseur, « amateur de corridas et de belles femmes », comme il aime se présenter. Il se retourne vers le véhicule et son chauffeur noir resté au volant, la mine impassible : « Putain de nègre ! » grogne-t-il à son adresse. Puis, se retournant vers Parent, sourire de nouveau aux lèvres, il ricane : « Si je me crashe un jour, je sais que tu seras très triste, mais ce sera à cause de votre politique des quotas qui est un affront à la méritocratie, seule à même d’assurer l’égalité républicaine. — Nous ne sommes pas à la télé, Coinard. Vous ne réussirez à pas m’impacter avec vos provocations. Le président a dit : “Bonne entente et coopération pour le bien du pays.“ C’est la vraie disruption que… — OK, OK ! Vous autres, les managers, j’ai vraiment l’impression qu’on vous a tout coupé, même le sens de l’humour. Nous, les gens du peuple… » Mais Parent ne l’écoute plus. Il lui tourne le dos et, en grimpant les marches du ministère, jette un coup d’œil au ciel. On est en juin ; ces flocons noirs qui tombent sans bruit, c’est un front de froid venu d’Allemagne qui les apporte. Trois jours plus tôt, on transpirait sous les t-shirts. « Vous avez vu ce temps ? » lance Pierre Parent, ministre du Bien, à l’adresse des quatre membres de son cabinet qui l’attendent alignés en rang d’oignon près de l’ascenseur. « Font chier, ces teutons, avec leurs mines à charbon. Ils avaient promis d’arrêter. » [..] La suite est à lire dans le numéro d’été 2019 de Siné Mensuel. Serge Quadruppani Auteur d’une quarantaine de livres dont beaucoup de romans noirs. Cocréateur du « Poulpe » avec J.-B Pouy et Patrick Raynal. Derniers livres parus : Le monde des grands projets et ses ennemis (La Découverte, 2018); Sur l’Île de Lucifer (Snag, 2018). Thierry Alba Illustrateur pour l’édition, il travaille également pour la presse (Le Monde, L’Express, Le JDD…) et a dessiné deux BD sur le jazz chez BDMusic/Nocturne. Travaille actuellement à un livre sur Miles Davis. PARTAGEZ CET ARTICLE" Double pouvoir 1 "Nouvelle n°55 Plumons les poulets Par Serge Quadruppani, juillet 2016 L’inscription avait été apposée sur un édicule à un carrefour compliqué d’Eymoutiers (Haute-Vienne), sous le pont du chemin de fer reliant Limoges à Ussel. Elle était accompagnée d’un pochoir à la peinture rouge représentant la course d’un poulet d’autant plus maigre que nombre de ses plumes étaient projetées autour de lui, formant un ensemble graphique dynamique et gai. « Plumons les poulets » pouvait être perçu comme un slogan anarchiste invitant à porter atteinte à l’intégrité physique des représentants de l’ordre ; et c’est bien ainsi qu’on comprenait le graffiti à la gendarmerie du bourg, devenue mondialement célèbre à ses propres yeux pour avoir eu son portail cadenassé pendant une demi-heure en protestation contre la mort de Rémi Fraisse. Il y avait quand même une exception à l’unanimité de cette interprétation, et elle était le fait de l’adjudant-chef Jean-Pierre Boulaingrain, car c’était un vieil habitué du Cercle laïque, où il se faisait régulièrement essorer aux cartes. Il soupçonnait même la bande à Jules d’avoir apposé pochoir et slogan à son intention exclusive. On ne pouvait pas dire, pourtant, que Jules eût l’air d’un joyeux drille. Petit, trapu, la tonsure entourée d’une couronne de cheveux tombant en rares filaments gris sur ses épaules, la barbe longue mais peu fournie, ce retraité des Impôts avait décidé d’occuper son temps en créant le Cercle. Avec quelques personnes de son âge, il nourrissait l’intention de se battre pour la laïcité. Mais les membres du Cercle ayant montré plus de dispositions à taper le carton au Grand Café de la jeunesse qu’à se lancer sur le terrain des luttes, de toute manière déjà occupé, et de façon un peu trop extrémiste à leur goût, par des habitants de Tarnac et autres lieux, ils avaient décidé de rentabiliser leur talent pour les cartes et ouvert un cercle de jeu au premier étage du café. Le caractère illégal de l’activité ne dérangeait personne et surtout pas l’adjudant-chef, qui expliquait sa tolérance à ses supérieurs en invoquant les renseignements qu’il glanait auprès de Jules et de ses camarades, notamment à propos des Tarnacois et autres cadenasseurs. En ce mardi 15 mars, il était presque minuit, l’heure de la fermeture, et la dernière partie de poker approchait de sa fin. Aux autres tables, on avait cessé de jouer et les gagnants avaient discrètement échangé les jetons, dans le réduit du fond de la pièce, avant d’aller payer un dernier coup aux perdants dans la salle du bas. L’œil expert de Jules évaluait déjà le bénéfice de la soirée (20 % sur les gains revenaient au Cercle, 10 % au bistrot) et le plaçait avec satisfaction dans la moyenne haute. Bénef de la soirée : sans doute autour de 10 000 euros… Placé dans un angle près de l’entrée, son regard errant entre la table de jeu et son douzième demi (ce soir-là, il avait été sage), Jules ne prêta guère attention aux deux personnes qui venaient d’émerger de l’escalier en colimaçon. Jusqu’au moment où les deux individus enfilèrent les cagoules qu’ils venaient de sortir de leurs blousons. Le temps qu’il comprenne ce qu’il venait de voir, et ils avaient tiré de leurs ceintures des revolvers de gros calibre… Vingt minutes plus tard, Claire, première des deux individus masqués, demandait à Reda, le deuxième : — C’est quoi, ça ? Cette drôle de voiture… On dirait qu’elle nous suit ! Reda se retourna sur le siège du passager. Ils traversaient un village à quelques kilomètres d’Eymoutiers et l’éclairage public lui permit de distinguer nettement le véhicule. — Une 4L. Une très vieille bagnole. Mon grand-père en avait une. — Pourquoi il nous suit ? — Bof, c’est peut-être juste une impression. En tout cas, les flics n’ont pas ce genre de tire. Ils étaient étonnamment calmes, pour un couple de 19 ans qui vient de commettre son premier braquage. — On fait un petit tour dans la campagne pour voir si elle nous suit ? proposa la jeune femme. Reda soupira. — Oh, non, je suis crevé. On rentre. De toute manière, si c’est un témoin, il a déjà alerté les flics et relevé notre immatriculation. Dans ce cas on est foutus, alors autant aller se coucher. Claire lui jeta un regard dans le rétroviseur. Les iris verts de l’une et noirs de l’autre échangèrent des signaux. — Tu as sommeil ? lui demanda-t-elle avec un demi-sourire. — Pas du tout, répondit-il en souriant tout à fait. Mais j’ai envie de me mettre dans un lit avec toi. Quoi qu’il advienne après. *** Quand Claire rencontra Reda, elle venait de casser une vitrine et lui de la prendre en photo. — Tu m’effaces ça tout de suite, lui avait-elle dit en brandissant haut le club de golf dont elle s’était emparée un peu plus tôt dans un magasin de sport. — Si tu veux, avait-il dit. Mais c’est dommage. Le sourire qui accompagnait la réponse était si charmant qu’elle ne put s’empêcher de demander : — Pourquoi, dommage ? — Tu étais si belle… Elle hésita une seconde mais, si sa conscience féministe l’incitait à punir cette indiscutable manifestation de machisme, le pétillement des yeux noirs lui sembla irrésistible. Et elle avait aperçu la horde des orangs-outangs de la BAC en train de tourner au coin de la rue. — Viens, on s’arrache, avait-elle dit en lâchant le club pour lui prendre la main. Un quart d’heure après, elle avait retiré sa cagoule et ils avaient quitté la manif pour adopter la position de la liberté telle que promue par les médias de ce début de millénaire : attablés en terrasse. En regardant courir les derniers retardataires du cortège contre la loi, ils avaient échangé la même impression : que la loi passerait, même si le mouvement qui la refusait était une belle flambée qui annonçait peut-être le grand incendie à venir. Mais les flammes ultimes se lèveraient bien tard, trop tard pour eux : quelques années encore de cette vie de merde dans ce monde de merde, ce n’était pas envisageable. La mélancolie adolescente, cet immémorial et profond savoir que la vraie vie est absente, avait trouvé chez eux, grâce à la lecture de quelques bons auteurs, une virulence radicale, plus politique chez elle, plus poétique chez lui, mais qu’est-ce que la politique sans la poésie, lui avait-il dit à l’instant précédant la jonction de leurs lèvres. Et juste avant que le reste de leurs organes s’emmêlent, dans la mansarde que Reda sous-louait à Montreuil, ils avaient lu ensemble avec exaltation la première phrase du premier article du numéro un d’une revue extrémiste des années 80 : « Nous avons su très tôt que nous ne travaillerions jamais. » La conclusion s’imposait : braquer ce qu’ils pourraient braquer, jusqu’à la confrontation finale. Et c’est ainsi qu’ils étaient allés rafler les bénéfices du Cercle d’Eymoutiers, dont Claire connaissait l’existence par une tante qui l’avait accueillie pour de longs séjours censés « l’aider à se recentrer » (c’était quand elle tentait encore de ne pas désespérer ses parents). À présent, ils étaient enlacés dans la maison de la tante que Claire savait au travail sur un autre continent, mais qui laissait toujours la clé au même endroit. De part et d’autre du lit, ils avaient posé leurs armes, pistolets et fusils à pompe dérobés dans un club de tir de la Police nationale situé à Aubervilliers. Reda en connaissait le gardien, auprès de qui il s’était prostitué pendant six mois quand il avait 14 ans (puis l’homme avait dit à Reda qu’il le trouvait désormais trop vieux, mais le garçon avait repéré comment entrer chez lui et lui dérober les passes, les clés et les codes pendant qu’il s’accouplait à des mineurs). Le garçon et la fille s’étaient déclaré l’un à l’autre qu’ils n’iraient pas en prison et que s’ils étaient coincés, ils ouvriraient le feu. Vieille histoire, rejouée là avec beaucoup de sincérité. Mais quand la 4L se gara devant la bâtisse au toit d’ardoise, Claire et Reda dormaient à poings fermés. De sorte que le conducteur eut tout le temps de ramasser leur arsenal et de le transporter à l’arrière de son véhicule avant de revenir les éveiller d’une vigoureuse secousse, exercée sur leurs chevilles entrelacées. Claire était en train de rêver de galopades dans les steppes de Mongolie, Reda de plongée dans des fonds coralliens, et l’on peut regretter qu’ils n’aient pas pu se le dire à ce moment-là, ça les aurait fait réfléchir aux limites du fantasme de fusion amoureuse. Toujours est-il qu’ils clignèrent des yeux à l’unisson en voyant, assis au pied du lit, une espèce de grand flandrin bedonnant, au nez gaullien et aux longs cheveux blancs, qui leur souriait de toutes ses dents encore nombreuses. — Inutile de chercher vos armes, dit-il comme ils s’agitaient en fouillant des yeux les bords du lit. Je les ai mises à l’abri. Maladroits comme vous êtes, je suis sûr que l’un de vous deux, tôt ou tard, aurait fini par se tirer une balle dans le pied : vous n’aviez même pas mis la sûreté à vos pistolets. Vous savez pourtant comment ça marche, quand même, non ? D’un mouvement rapide, il sortit de sa ceinture un Glock 19 semi-automatique avec poignée Rough Textured Frame seconde génération, glissa un chargeur dans la crosse, débloqua la sûreté, tira une balle au-dessus de la tête des deux jeunes gens. – Quoi, quoi ? reprit-il tandis que ses interlocuteurs se recroquevillaient l’un contre l’autre sous l’abri dérisoire du drap et le fixaient avec des yeux comme des soucoupes. Quoi, quoi ? Vous vous demandez qui je suis, d’où je sors ? Eh ben, c’est simple, je sors du même ventre que vous, mais un peu plus tôt. Mai 68, vous avez entendu parler ? C’était dans l’autre siècle. Depuis, il y a eu bien des mouvements sociaux, contre la loi Devaquet, la loi Juppé, anti-CIP, mouvement des chômeurs, émeutes des banlieues, anti-CPE, et aujourd’hui anti-loi travail. Et chaque fois, comme dans les années 70, le reflux de la vague a laissé sur le sable quelques irréguliers qui ont pris les mots d’ordre du soulèvement trop au sérieux pour y renoncer. De mon temps, c’était « changer la vie » ; du vôtre, « le monde ou rien »… Tandis que Claire s’agitait sous son drap, il reprit sur un ton plus sec : – Bon, ne bougez pas, les enfants. Il faut que vous écoutiez jusqu’au bout le prêche du vieux, sinon il va encore s’énerver. Et à force de tirer, on va finir par alerter le voisinage, même si je sais que la première habitation est à un bon kilomètre. — C’est que, dit Claire d’une voix mal assurée, j’ai très envie de faire pipi. — Permission accordée, concéda l’hurluberlu armé, mais dépêche-toi. Et Reda découvrit soudain les affres d’un sentiment qu’il avait toujours condamné par principe, la jalousie, en voyant le vieux scruter sans vergogne les splendeurs du corps de Claire, laquelle mettait un temps infini à enfiler un T-shirt par-dessus sa nudité. Ça lui plaisait, ou quoi, de montrer son cul ? Puis Claire fila aux toilettes, revint vite au lit et le prêche reprit : — Donc, je vous disais, chaque mouvement de révolte collective a permis à quelques petits chefs d’organisation de trouver des bonnes places dans les ministères ou dans les médias, mais il a produit aussi son lot d’irréductibles, qui ont su très tôt qu’ils ne travailleraient jamais. Vous en avez un devant vous. Avec le temps, ces différentes générations de réfractaires ont établi des points de contact, des savoirs se sont transmis, des solidarités se sont nouées, certains ont même fait des enfants… bref, si ça vous intéresse, vous trouverez là-dedans de quoi nous contacter, dit le vieux en montrant une mallette qu’il posa au pied du lit. Vous y trouverez aussi un cadeau de bienvenue : c’est un IMSI-Catcher. Un appareil qui permet d’espionner tous les téléphones portables dans un rayon donné. C’est grâce à lui que j’ai surpris vos conversations et suivi vos préparatifs pour le braquage du Cercle. Votre intervention a d’ailleurs bousillé un projet quand même plus sérieux, le braquage de la Banque populaire d’Eymoutiers, que je préparais pour le jour de la grande foire annuelle. J’avais déjà apposé ma signature sous forme de pochoir sur un édicule, c’est ma marque, la signature anticipée, quand elle apparaît les méchants banquiers savent qu’ils peuvent commencer à trembler. Cette apparition récurrente du slogan « plumons les poulets » avant chaque braquage, c’est un truc qu’ils gardent confidentiel, parce qu’ils ont peur du ridicule, mais ça les tracasse… Enfin bon, c’est pas grave, je me referai… — Vous êtes un peu long, je trouve, professeur, dit Reda. Claire pouffa. — Tss, tss… un peu de patience, je vous prie. L’IMSI-catcher, cet appareil dont les crétins de la DGSI croient avoir l’usage exclusif, pourra vous être bien utile pour vos opérations ultérieures. Allez, les enfants, je vais vous quitter avec cinq conseils en cadeau supplémentaire. Numéro un, apprenez à être intraçables : heureusement que j’ai désactivé la caméra extérieure de la banque, vous êtes restés longtemps dans son champ avant d’entrer dans le café. Numéro deux : arrêtez les braquages, moi, je fais ça juste pour le fun, une fois par an, mais la thune, la vrai, aujourd’hui, c’est sur Internet qu’on peut la rafler. Là-dessus, vous avez un avantage sur moi : jeunes comme vous êtes, vous serez très vite de bien meilleurs hackers et vous verrez aussi que l’IMSI-catcher, pour repérer les bonnes affaires, est insurpassable. Vous serez étonnés par le nombre de mots de passe qu’on peut choper sur les mobiles. Leçon numéro trois : parfois, il faut savoir faire confiance. La rapidité avec laquelle le vieux disparut les laissa interloqués. Puis en entendant la 4L démarrer, Reda articula : — Et le quatrième conseil ? Et le cinquième ? Ils les découvrirent un peu plus tard en ouvrant le sac qui avait contenu le butin. Ne s’y trouvaient plus que quatre billets de cent euros et un mot griffonné : « Quatrième conseil : il faut savoir faire confiance, oui, mais jamais aveuglément. J’ai prélevé une indemnité pour l’affaire manquée et la formation express. Cinquième conseil : la vraie vie est ailleurs, mais ailleurs peut être ici et maintenant. » Serge Quadruppani En plus de la collection Le Poulpe pour laquelle il écrit le deuxième roman de la série, Saigne-sur-Mer, Serge Quadruppani a aussi dirigé la collection Alias, aux éditions Fleuve noir. En tant que traducteur, il a contribué à faire connaître en France des auteurs italiens tel Andrea Camilleri, avec le commissaire Salvo Montalbano. En 2011, il reçoit le Prix des lecteurs Quais du Polar/20_minutes pour Saturne. Dernier livre paru : Madame Courage. PARTAGEZ CET ARTICLE" Plumons les poulets 1 "Nouvelle n°44 La Peste Par Caryl Ferey, juillet 2015 Ils sont cinq, terrorisés, revêtus d’une combinaison orange. Eva Chapelle, une journaliste free-lance enlevée dans le Nord-Mali, Marciac, un mercenaire capturé en Irak, Jourdain et Basille, deux ingénieurs d’Areva, et Leguen, un interprète qui a eu la mauvaise idée de les accompagner. C’est moi qui les garde. Entassés dans ce qu’il faut bien appeler un trou à rats, ils marinent depuis des semaines, jouets de tractations qui les dépassent. Ce qu’ils vivent, c’est la crasse, la faim, les humiliations, les coups. Pas de viol encore, malgré la beauté singulière de la journaliste. Ils ne savent pas où ils se trouvent – un coin de désert perdu entre la Syrie et l’Irak –, juste qu’ils seront décapités un à un par ceux qu’ils prennent pour des barbares fanatiques. Ce n’est pas mon binôme qui les contredira. – Putain, t’as vu les nichons de la pute ? – On en boufferait, je dis. – Cru encore ! Abdul est français, comme moi. Blanc pure souche, à l’inverse de moi, qui n’ai pas besoin d’un nom d’emprunt pour partir à la guerre. Abdul n’a pas lu tout le Coran, trop long, parle arabe par onomatopées, mais il se faisait chier à tenir les murs de sa cité d’Aubervilliers – c’est ce qu’il m’a dit quand on s’est retrouvés chargés de la surveillance des prisonniers. Le djihad comme des grandes vacances au soleil, une Kalachnikov en guise de parasol. La puissance des impuissants. Les prisonniers ont peur, car demain marque la fin de l’ultimatum. D’abord soudés dans le malheur, les otages ont commencé à se désolidariser. Marciac, le mercenaire, leur sape le moral avec ses prédictions ricanantes, sûr que le gouvernement français ne fera jamais rien pour les sortir de là, qu’ils ne sont que de la chair à sabre, le purin des porcs. *** Youssef, le chef du groupe djihadiste, n’est pas tendre avec ses prisonniers – d’ordinaire il n’en fait pas. Sauf qu’aujourd’hui, les cinq Français peuvent rapporter gros. Cinquante millions, c’est la somme qui se joue en sous-main. De quoi alimenter la guerre contre la civilisation entamée depuis le retrait des Russes en Afghanistan, et surtout la caisse noire de Youssef, bien placé dans la hiérarchie des chefs impliqués dans la vente des objets d’art récupérés sur les sites archéologiques. Le voilà qui arrive justement, cerné de ses gardes attitrés. Youssef a 45 ans, un ancien de l’armée de Saddam que les Américains ont viré à leur arrivée. Il connaît le pays et ses frontières comme sa poche, change de campement toutes les semaines, fait creuser des trous dans le désert pour planquer ses armes, ses hommes, ses otages. – Tire cette bâche, ordonne-t-il sans même me regarder. Youssef a le regard dur, la barbe éparse, la Kalach en bandoulière à l’inverse de ses hommes, qui investissent le réduit en gueulant. Quelques coups de pied sont balancés au petit bonheur, confinant les otages à leur souricière. Ils font peine à voir, sales, hirsutes, puant l’urine et la peur. L’ultimatum prend fin demain mais Youssef pourrait servir un amuse-gueule en vidéo sur Internet, histoire de mettre la pression sur les Français. Les insultes pleuvent, qu’ils n’ont pas besoin de comprendre. Youssef n’a pas l’air content – du tout. Je sais qu’il brûle de les voir décapités, mais il se passe autre chose. Même sa barbe tremble de rage quand il les invective. – Bande de chiens ! Vous méritez qu’on vous écorche maintenant ! Qui est le traître ? Hein ? Qui est l’agent français ?! Je traduis aussitôt. Les prisonniers m’écoutent comme le messie, sauf qu’aucune prière ne les tirera de là. Youssef insiste : il a eu l’info de ses services de renseignement, comme quoi un french agent figurerait parmi eux, un infiltré susceptible de localiser leur groupe de combattants et permettre à un commando héliporté de tenter un coup de force. – Que l’agent se dénonce ou je vous coupe la tête à tous ! tonne Youssef. La voix du djihadiste est rugueuse ; les visages des Français, comme de la gelée. Seule la journaliste a l’air de garder son sang-froid. – Ne l’écoutez pas, il veut nous foutre la trouille un peu plus. Je traduis. Youssef gueule encore, les insulte, menace, frappe, mais personne ne se dénonce. On se regarde, tétanisés de peur, sans savoir s’il faut se réjouir ou craindre le pire. C’est ce qui arrive. – Qu’on les égorge un à un, ces chiens ! On verra bien si la brebis galeuse ne se dénonce pas ! Les gardes vont se précipiter quand j’arrête Youssef. – Et si on décapite le bon ? – Quoi ? – Si on tue l’agent français, je continue, on se prive de renseignements précieux. Imagine que ce salopard nous ait localisés auprès de ses chefs, qu’il se prépare une intervention en ce moment-même. On ferait mieux de bouger et lui tirer les vers du nez. – Ah oui ?! Et comment il enverrait ces précieuses infos ? grince Youssef. Ça fait des semaines qu’on les trimballe ! – Il a peut-être acheté un de nos hommes, un complice, ou un relais parmi les marchands qui nous fournissent en vivres. Ou je ne sais pas, il peut avoir une puce sous la peau, qui nous trace. Ça existe, ce genre de gadget… Youssef rumine sous les regards interrogatifs des otages. Mon argument fait mouche. – OK, dit-il entre ses dents. On va déménager. Cette nuit. Le temps de s’organiser… En attendant, torturez-les : un à un, devant les autres… Traduis ! J’obéis. L’horreur se dessine sur les visages des Français. – On commence par qui ? demande un des gardes. – Le mercenaire ! glapit Youssef. Marciac serre les dents. Sûr qu’il la ramènera moins dans quelques minutes, quand il verra griller ses testicules au chalumeau. *** Tous ont détourné les yeux, sauf Eva, qui regardait le ciel. Peut-être parce qu’elle le voyait pour la dernière fois. Les cris se sont tus, enfin. Ceux de Marciac qu’on martyrisait, les jambes écartées devant ses compatriotes, gémissant. Pas beau comme spectacle. Proprement insupportable pour des êtres psychologiquement au bout du rouleau. Les deux ingénieurs ont les yeux sortis des orbites car, malgré leurs supplications, le mercenaire n’a pas avoué être un agent infiltré. Marciac n’est qu’une gâchette vendue au plus offrant, c’est ce qu’il a hurlé tout au long de son supplice. Vu ce qu’il a subi, on le croit. Youssef voudrait passer à un autre otage, mais la nuit tombe : ce sera bientôt l’heure de déplacer le camp pour échapper aux drones, aux espions à la solde des mécréants, au soleil de plomb sur ce désert champ de bataille. – Ils ne perdent rien pour attendre, maugrée Youssef. Là encore, on le croit. Il fait plus froid le soir, dans le désert ; on dort une poignée d’heures avant le grand déménagement. Il y a là une soixantaine de combattants venus du monde entier, la plupart arabes, mais aussi bon nombre de convertis. Je n’en fais pas partie, comme Abdul qui grelotte à côté de moi. – Putain, pourquoi c’est toujours à nous les corvées, il chuchote dans le camp endormi. – On s’est reposés tout à l’heure, je dis pour justifier notre poste. – Si au moins on pouvait s’envoyer la pute journaliste, il grogne dans son chèche. Les otages font pâle figure, somnolant de cauchemars. Eva me regarde en biais depuis son trou, entre deux coins de bâche qui bâillent. Nous sommes seuls, à cette heure. Trop tard pour attendre des nouvelles des autres. Je tire le fil à découper de ma poche pendant qu’Abdul peste contre le froid, enserre sa gorge en une fraction de seconde et tire de toutes mes forces. Frappé de stupeur, Abdul réagit sans savoir qu’il est déjà mort : l’acier découpe sa chair jusqu’à la glotte, qui cède dans un bref craquement. Abdul s’affale après un dernier soubresaut. Je le retiens dans sa chute, un œil panoptique sur les tentes alentour. Personne n’a rien vu… Je tire lentement la bâche, me penche sur les détenus en leur faisant signe de se taire. La journaliste est la plus prompte à saisir la situation : c’est moi l’agent français infiltré. Un instant subjugués, les autres prisonniers comprennent à leur tour que je suis leur dernière chance. Tout est prêt. Je les hisse hors de leur trou et, leur intimant de la boucler, les mène à croupetons vers le 4×4. Marciac a du mal à marcher, se plier lui coûte trois vies ; mais il se traîne comme les autres jusqu’au véhicule tout terrain. Mon cœur bat à cent à l’heure quand j’empoigne le volant. Ils ont grimpé à l’arrière, livides, courageux, sans armes. – Hey ! Qu’est-ce qu’il se passe ici ?! s’exclame alors une voix dans la nuit. Un garde a vu le cadavre d’Abdul. Je mets le contact et fonce droit devant, sans plus réfléchir. Le 4×4 bondit, traverse le camp moteur hurlant, percute un homme qui sort de sa tente, s’échappe. J’enfonce la troisième, un œil dans le rétroviseur, l’adrénaline pulsant contre mes tempes. Déjà les premiers coups de feu claquent dans notre dos, sifflent, trouent la carrosserie, sans toucher le réservoir plein. Une explosion embrase la nuit. Une petite surprise de ma composition, pour ceux qui auraient l’idée de nous suivre. Une seconde explosion nous tire des bouffées d’espoir. Le 4×4 file sur la piste défoncée, maintenant hors d’atteinte des balles de Kalachnikov. À l’arrière, les Français jubilent, m’encouragent, me remercient, en larmes. Eva se glisse sur le siège avant, le regard luisant dans l’obscurité. C’est vrai qu’elle est belle. – On va où ? – Aucune idée, je réponds, cramponné au volant. C’était pas prévu qu’on tente un truc cette nuit. – Merde. – Ouais. La première unité alliée est à cent kilomètres. Pris dans l’euphorie de leur libération, les autres détenus se réjouissent. Trop vite : l’essieu cède tout à coup, sans doute victime d’une balle perdue, plantant le 4×4 dans le sable du désert. C’est fini. Youssef et les djihadistes se sont ressaisis. En quelques minutes, ils sont sur nous. Le temps pour Marciac et moi d’imaginer un plan en catastrophe, pendant que les phares se rapprochent. Nos cœurs crient sous les étoiles. Les voilà… *** Youssef est surpris de me voir à genoux, un revolver sur la tête. Marciac le tient, dents serrées, sommant les djihadistes de reculer s’ils ne veulent pas voir ma cervelle moucheter leur sale gueule. Je traduis immédiatement, implorant Youssef. C’est Marciac, l’agent spécial entraîné pour résister à la torture et aux mauvais traitements ; il nous a surpris, Abdul et moi, alors qu’on leur donnait de l’eau. Youssef hésite. Ma vie ne vaut rien, mon récit non plus. Une rafale frôle soudain mon crâne, foudroyant le malheureux Marciac qui recule sous l’impact. Je me relève, étonné d’être encore vivant. Les otages rescapés se serrent devant le 4×4 accidenté, cette fois-ci sans espoir. Youssef avance jusqu’à moi. Mon sourire de gratitude ne l’émeut pas longtemps. – Tu n’es pas avec eux, hein ? insinue le chef djihadiste. – Non, Youssef. – Eh bien, prouve-le. Je n’aime pas son air fourbe. Il désigne Eva, puis tire un large couteau effilé, qu’il me tend. – Décapite la fille, dit-il. Maintenant ! Je déglutis devant le regard effaré d’Eva. On m’a entraîné à tout, mais pas à ça. Caryl Férey C’est un bourlingueur, un de ces Français bien trop rares, qui cherche l’ailleurs, l’autre, puise son inspiration en Nouvelle-Zélande, en Afrique du Sud ou en Argentine. Ses polars Zulu, Utu, Mapuche… fouillent la mémoire et s’attaquent au politiquement enfoui, à ce que l’on refuse de voir : racisme, tortures, massacres. Polardeux jusqu’à la moelle, il mêle travail d’enquête et fiction, s’attaque aux justes causes et en réécrit l’histoire. Entre rage et générosité, ses livres racontent des destinées qui pourtant jamais ne se résignent. Dernier livre paru : Plus jamais seul (2018), Collection Série Noire, Thrillers, Gallimard. Thierry Alba Illustrateur pour l’édition, il travaille également pour la presse (Le Monde, L’Express, Le JDD…) et a dessiné deux BD sur le jazz chez BDMusic/Nocturne. PARTAGEZ CET ARTICLE" La Peste 1 "Nouvelle n°77 La bataille des rails Par Jean-Marie Laclavetine, juillet 2018 Petite et menue, cheveux courts hérissés de pointes démoniaques, lèvre inférieure percée d’un anneau, regard noir, sourcils froncés par quelque colère, corps indistinct dans un battle-dress sale, accompagnée d’un chien qui à bien regarder était plutôt une chienne, courbée sous le poids d’un sac dont la bandoulière lui tirait sur l’épaule, la fille arpentait à pas rapides la rue Colbert. Encore elle. Damien la vit attraper une pomme à l’étal de l’épicerie arabe, adresser un rictus à la coiffeuse aux lèvres pincées (Madame avait signé le matin même une pétition pour que la rue soit nettoyée des sans-abri qui s’y donnaient rendez-vous) : elle était donc là de nouveau, la gamine à l’air toujours pressé qui pourtant ne semblait aller nulle part. De temps à autre elle s’arrêtait, posait son sac, soupirait, changeait d’épaule et repartait. Damien l’avait vue pour la première fois deux jours plus tôt, sur le quai, près de la bibliothèque. Elle était assise sur ses talons, face aux remous de l’eau peignée par les arches du pont, à regarder la ronde des sternes et des cormorans, un bras passé sur l’encolure de sa chienne, l’autre appuyé sur le sac informe. Damien sortait de la faculté de Lettres, il était sept heures. Accoudé au parapet, il avait observé la jeune fille aux cheveux rouges. D’où venait-elle ? Quel désastre intime l’avait jetée ici ? Damien avait passé un moment à imaginer cette vie tellement différente de la sienne. Celui qui a connu une existence choyée et sans risques s’avère naturellement enclin à la compassion, sentiment qui rehausse d’un éclat tendre l’estime de soi propre aux nantis. Où dormait-elle ? Quels petits luxes dérisoires lui autorisaient les quelques euros glanés ici ou là en faisant la manche ? Il avait l’esprit encore plein des pages consultées tout l’après-midi dans la bibliothèque universitaire pour les besoins de son mémoire de maîtrise : « Approche de la complexité de l’organisation du discours ». Avait-elle jamais lu un livre, la petite aux cheveux rouges ? Connaissait-elle seulement les noms de Benveniste, Jakobson, Derrida, Saussure, Bourdieu ? Soupçonnait-elle l’existence des géniaux Prolégomènes à une théorie du langage de Hjelmslev ? Avait-elle connu une autre rhétorique que celle des claques et des injures, une autre logique que celle de la domination, la fille sans toit ni lieu ? *** Damien, plein de bienveillance et de compréhension, se mit à la suivre à distance. Elle remontait la rue Colbert vers la rue Nationale. Mais arrivée au croisement de la rue Voltaire, sans crier gare elle fit demi-tour, comme si elle avait compris qu’elle était suivie. Elle venait sur lui, et il ne put s’empêcher de marquer le pas, vacillant presque sous le regard sombre de la fille. Elle le dépassa, suivie par la chienne qui affectait un air misérable. Ce regard ! Damien sentit une chaleur monter de sa poitrine vers ses tempes. Ses jambes flageolèrent un instant avant de reprendre leur marche à l’accéléré. A dater de ce soir, la fille aux cheveux rouges s’installa dans les pensées de Damien. Où qu’il fût, il se laissait envahir par le visage au regard sombre : c’était un signe, une promesse dans sa vie sage, un appel encore difficilement interprétable mais sûrement profond et grave. Que s’était-il passé ? Pas grand chose, certes. Et l’attirance pour cette fille n’avait rien de commun avec celle qu’il pouvait ressentir par exemple pour Marine, avec qui il envisageait de se marier ; ou pour Julia, avec qui il avait déjà par deux fois trompé Marine presque à son corps défendant et au prix d’un remords authentique ; ou encore pour Marion, qu’il n’avait jamais touchée mais dont les formes glorieuses le plongeaient à chaque rencontre dans un état proche de la stupeur. Non, cette fille, c’était autre chose. Damien se sentait confusément, inexplicablement un devoir de protection vis-à-vis d’elle, comme s’il était responsable de sa situation précaire et des dangers innombrables qu’elle courait. Il ne connaissait même pas son nom ! Il se mit à l’épier. Le matin, il sortait de chez lui et arpentait les vieux quartiers où il pensait pouvoir la trouver. Elle était là, parfois, adossée à un mur de la place Plumereau, elle remontait la rue Marceau ou rêvassait près du fleuve. D’autres matins il ne la trouvait pas, et rejoignait alors la salle de cours aux reflets livides, la bibliothèque parcourue de chuchotements studieux. A deux reprises, alors qu’elle était en conversation avec des garçons à casquette et à chiens, leurs regards se croisèrent, et il déguerpit. Entrer en contact avec elle. Mais comment ? Il songeait à elle en tous lieux, même lorsque le chœur entamait l’air du reniement après le « Ach, mein sinn » de Pierre, dans la Passion selon Saint Jean que la chorale travaillait pour un spectacle de fin d’année, passage qui d’ordinaire le transportait loin de toute contingence terrestre. Il rêvait d’elle même lorsque Marine l’invitait à dîner chez elle, c’est-à-dire chez ses parents, et que la soirée s’éternisait en propos pontifiants du père, en aphorismes baroques de la mère, accompagnés par Marine de regards désespérés ou de caresses sous la table. Peu à peu, il perdit le sommeil et l’appétit. Il commença à manquer les cours. *** Un soir, vers minuit, sur la vieille place aux terrasses bondées, il la vit passer, suivie de sa chienne. Dix jours après sa première apparition, son allure s’était dégradée, son battle-dress accusait la fréquentation des recoins poussiéreux, des gazons spongieux, de l’asphalte malpropre. Damien l’observa à distance jeter son sac et son chien par-dessus la grille d’un square qu’elle escalada en souplesse. Elle se dirigea vers un buisson épais, sortit du sac une bâche en plastique dans laquelle elle s’enroula avant de se glisser sous les arbustes. Le crachin commença de tomber. Il longea les grilles, approcha du buisson qui l’avait engloutie. Dans la pénombre, il ne put rien distinguer. Il était là, les mains serrées sur les barreaux, à tenter de deviner l’endroit où elle s’était allongée, lorsque le feuillage s’écarta brusquement, laissant apparaître le visage pâle de la fille, à quelques centimètres du sien. − Des jours que ça dure, dit-elle. Tu crois que je suis myope ? Un peu plus tard, il est auprès d’elle dans l’abri de feuilles. Il ne sait pas comment cela s’est passé. Il a senti qu’elle avait besoin de compagnie, envie de parler, il est passé par-dessus la grille. Il se sent un peu ivre, il l’écoute, devine dans la pénombre ses lèvres qui s’écartent pour laisser passer une foule de mots, il sent son odeur de transpiration et de tabac, une odeur forte et délicieuse, il ne se reconnaît pas. Ils rient lorsqu’elle lui apprend que c’est lui qu’elle fuyait ces jours derniers. Elle se demandait qui était ce type bizarre qui la suivait partout. Tu crois que je ne t’avais pas repéré ? Ils rient mais il n’y a pas de quoi rire. Elle s’appelle Zitta. − C’est italien ? − C’est un nom de chienne. Elle lui raconte sa vie de violence et de cris, une mère qui rentre tard et dans un sale état, souvent accompagnée mais ce n’est pas de la bonne compagnie. Un père absent, et pour cause, il n’a pas le droit de résider dans le même département que sa femme et sa fille. Zitta vient de Nantes. Son père vit à Marseille, il paraît, de toute façon ce ne sera jamais assez loin d’elle. Jamais je ne le reverrai, dit-elle le regard vague, et il entrevoit ses yeux noirs dans la faible lueur des lampadaires découpée par le feuillage qui bouge. De temps à autre une goutte d’eau froide tombe sur son crâne. − Qu’est-ce que tu vas faire ? Elle ne répond pas. Elle a roulé une cigarette, sur laquelle elle tire pensivement. Je suis libre, dit-elle. Maintenant je suis libre. Personne ne me commande, je ne commande personne. Pas besoin d’argent. Pas besoin de laisse. Tu te crois plus libre que moi ? − Je ne sais pas, reconnaît Damien. Est-il libre ? Ses parents lui donnent chaque mois une somme qu’il dépense avec parcimonie. Il habite un studio plutôt confortable, où il peut travailler à son mémoire, il mange au restaurant universitaire, chante à la chorale. − Une petite vie bien réglée, quoi, commente Zitta. Bientôt tu seras professeur. Tes parents aussi sont professeurs, je parie. Damien acquiesce, ébranlé. Tellement prévisible, ma vie ? Tellement sur les rails posés par papa et maman ? − Direction le cimetière, conclut Zitta en jetant son mégot. Moi je ne sais pas où je serai demain. J’ai le temps. Je veux vivre. − Mais rester dans la rue, dit Damien… Il ajoute qu’il peut l’héberger un moment, si elle veut. A peine a-t-il fait la proposition qu’il le regrette. Il pense à Marine, il pense à ses parents, il pense à son mémoire. Il pense aussi, à sa grande honte, à la chaîne stéréo qu’il n’aimerait pas se faire embarquer, aux voisins qui pourraient voir Zitta… Mais elle le rassure : elle est bien, là, sous sa bâche. Pas question de retourner à la mangeoire à heures fixes, pas besoin d’un toit pour me cacher les étoiles. Je ne me pose pas. Elle se vante. Au petit matin il la quitte, endormie sous son abri de fortune. Elle a raison. Elle a raison ! Damien marche à pas vifs dans les rues, sur les quais. Elle a raison ! Ma vie tracée, mon destin de petit professeur, les rails jusqu’au cimetière… Si je ne réagis pas. Si je ne me réveille pas maintenant, là, tout de suite. *** Le voilà chez lui, en train de remplir un sac à dos, celui qu’il avait emporté l’été dernier pour le stage de chant choral. Il regarde sa chaîne. Comme le mot est bien trouvé. Si cette fille n’avait pas traversé ma vie, c’étaient des années dans un fauteuil à écouter Bach, enfermé avec Marine dans un pavillon acheté à crédit, avec notre enfant, nos deux enfants, nos trois enfants… Les déjeuners du dimanche… Damien exulte. Je n’emporte que le nécessaire… Je ne préviens personne… Moi aussi je peux être libre ! Moi aussi je peux aller de ville en ville, dormir au hasard des jardins publics, connaître la Chine. L’argent n’est pas un problème, Zitta a raison. Et puis il a quelques économies. Il ferme la porte du studio, hésite à jeter la clé mais finalement la glisse dans sa poche. Adieu Derrida, adieu Chomsky, adieu Hjelmslev et la chorale. L’image de Marine le trouble un instant, mais il la chasse. Un doute s’empare de nouveau de lui lorsqu’il se retrouve dans la rue. Vers où aller ? La gare ? L’autoroute ? Le sud, le Nord, Paris ? Il passerait bien au square annoncer son départ à Zitta, mais elle lui fait un peu peur, et il ne voudrait pas qu’elle se moque de lui. Ce sera la gare, et le sud. Claire n’a pas dormi longtemps. Elle s’est réveillée avec un vague malaise à propos de ce garçon, Damien. Qu’est-ce qui m’a pris ? Tous ces bobards… L’enfance martyrisée, les parents, la route, la vie au jour le jour… N’importe quoi… Et ce nom, Zitta ! C’est le nom de sa chienne. La vérité, c’est qu’elle déteste dormir dehors, être à la merci de rencontres incertaines, elle déteste ce danger inutile, cette incommodité. Elle aura essayé, elle peut être fière d’avoir tenu dix jours. Elle a voulu faire peur à ses parents. Montrer son indépendance. Il y a eu cette scène avec son père. Il lui faisait l’inventaire des avantages qu’elle aurait à venir travailler avec lui. Il a monté une entreprise de décors de théâtre, maintenant florissante, à Angers. Claire connaît ce travail, elle y passe ses mois de vacances. Un jour, dit son père, tu pourras prendre ma succession. Elle sait qu’il a raison. Elle sait qu’elle aimera ça, et qu’elle en est capable. Elle a eu peur, c’est tout, peur du confort, peur des rails… La première personne qu’elle voit en arrivant à la gare, c’est Damien. Il porte un gros sac à dos impeccablement propre. − Je retourne chez mes parents, lui dit-elle. Jean-Marie Laclavetine Écrivain et éditeur, il a 26 ans lorsqu’il publie son premier roman en 1981, Les Emmurés, chez Gallimard, pour lequel il reçoit le prix Fénéon. En 1991, il rejoint le comité de lecture de Gallimard. Dernier livre paru : Et j’ai su que ce trésor était pour moi. (Gallimard) Patrick Sirot Artiste polymorphe, poète verbomoteur, dessinateur et illustrateur boulimique est né un jour de 1958, un 15 juillet comme Rembrandt, Jacques Derrida, Walter Benjamin et Dédé, son voisin. Bibliographie sélective : 2015 : Où est-ce que ça coule, éditions Gros Texte. 2016 : Procès-Verbal, éditions Plaine Page. PARTAGEZ CET ARTICLE" La bataille des rails 1 "Nouvelle n°77 La condition humaine Par Caryl Ferey, juillet 2018 Le corps gisait sur le flanc comme une âme malade, mort à coup sûr – il suffisait de voir son état. Les coupables se tenaient penauds dans un coin de la pièce, plus humains que méchants, voire maladroits à les entendre. – Qu’est-ce qui s’est passé au juste ? leur demandai-je. – Beuh, il arrêtait pas de se plaindre, inspecteur. – Ah oui ? Depuis quand vous comprenez ce qu’il dit ? Le couple haussa les épaules. Cela ne calma pas mon indignation. – C’est pour ça que vous l’avez tué ? Parce qu’il se plaignait ? Peut-être qu’il avait faim ? Hein, qu’est-ce que vous en dites ? Ils se renfrognèrent de plus belle. – Depuis quand vous ne l’avez pas nourri ? renchéris-je. – Beuh, je sais plus. – Les animaux de compagnie mangent tous les jours, vous ne le saviez pas ? – Beuh… – Ils ont aussi un statut spécial, du moins moralement. – Comment ça ? s’écrièrent-ils de concert. – Vous êtes censés aimer votre animal de compagnie ! C’est fait pour ça, non ?! De quoi vous êtes faits ? Ils commençaient à m’énerver avec leur air béat. – Animal, animal, maugréaient-ils ; ça reste à prouver. – Les humains sont des animaux aussi, qui méritent notre respect ! – Ça tient compagnie quand on s’emmerde, vociférèrent-ils, mais faudrait quand même pas mettre la charrue avant les hommes ! – Dans ce cas, quel intérêt de prendre un humain de compagnie si c’est pour le maltraiter ? – On le maltraite pas, on lui a juste demandé de s’écraser ! se défendit le taureau. – Et vous l’avez écrasé. – On vous l’a dit, inspecteur, il nous emmerdait à se plaindre tout le temps : un coup il a faim, un coup il a soif, un coup faut lui aménager sa niche comme si monsieur était un petit prince ! Je me penchai sur le petit homme écrasé au milieu de l’étable : pour ça, ils ne l’avaient pas loupé. – Et l’amour, vous en faites quoi ? – Des bouses ! ricana le couple, bovin. J’ai toujours eu du mal avec cette espèce. – Vous riez aujourd’hui mais peut-être que vous rirez moins demain, professai-je. Ces animaux ne sont peut-être que des humains, mais votre comportement vis-à-vis de cet être sans défense est tout à fait inadmissible : je vais en référer à mes supérieurs et ne compte pas en rester là. – Comment ça ? – Vous avez tué volontairement votre animal de compagnie. – Et alors ? Y a rien qui nous en empêche, à ce qu’on sache ?! tempêta le taureau, fort de son droit. – Beuh,  oui ! La femelle se tenait en retrait de son mâle, l’arrière-train encore collé de bouse et de sang mêlés. Lui avait les sabots dégoulinant de chairs et d’os ensanglantés. Ils avaient littéralement massacré leur humain de compagnie, lui et sa grosse vache. – Je ne vais pas déclarer cette mort comme un accident domestique, mais comme un meurtre, dis-je entre les dents. Vous m’avez parfaitement entendu : un meurtre. Autant dire que ça peut vous coûter cher, cette histoire. Leur regard se croisa comme à un point d’eau au crépuscule. – Je ne sais pas ce qui me retient, grogna le taureau, menaçant. – Primo, mon grade d’inspecteur, secundo, la force. Et si ça ne tient qu’à ça, on peut régler cette affaire entre mâles, tout de suite, dans la cour. Le taureau rangea ses couilles sous sa queue, en signe de soumission. L’avantage d’être un éléphant. – Je vous demande de rester à la disposition de la police jusqu’à nouvel ordre, assénai-je au couple dépité. Vous ne bougez pas de votre étable, c’est bien compris ? Ils meuglèrent par l’affirmative, me laissant avec ma colère et ma rage. *** Je rentrai ce soir-là dans ma brousse, seul comme d’habitude. Depuis la mort de ma mère, la matriarche, tout le monde s’est dispersé pour former une nouvelle harde. Mais je n’ai plus la force de me mesurer aux autres mâles, ni l’envie. Mon fond d’animalisme, sans doute. L’amour d’une dignité pour tous, que nous étions malheureusement bien peu à partager… Je n’arrivai pas à dormir ce soir-là, ni celui d’après. Pensai à la victime, sans arrêt. Généralement, les Noirs sont en bas de l’échelle humaine. Viennent ensuite les Colorés (peu d’animaux le savent mais cette espèce regroupe plusieurs sous-espèces, comme les Arabes, les Perses, les Indiens, les Métis, etc.), puis les Jaunes (certains sont très intelligents et tous travailleurs), enfin les Blancs. Pourquoi le taureau et sa femelle avaient-ils choisi un Noir ? Pour le piétiner sans remords ni la moindre forme de conscience animale ? Les humains souffraient déjà de leur condition d’élevage, sans parler de l’abattage : à travers cette affaire, la maltraitance de ces êtres pouvait devenir une cause nationale, créer un électrochoc dans notre société. Voilà l’idée que j’eus en me réveillant. La brutalité individuelle infligée à autrui, quel qu’il soit, participe à notre désanimalisation collective. Non seulement je ne laisserai pas la mort de ce petit Noir impunie, mais je prendrai sa défense – si on peut excuser ce mauvais jeu de mots. J’en fis part à un avocat de ma connaissance le jour-même, pour qu’il se porte partie civile contre le couple de bovins assassins, avec l’idée de provoquer un procès retentissant. Michka m’accueillit, de mauvaise humeur comme à l’accoutumé, mais il était le meilleur avocat sur la place. Ma requête le surprit, puis l’amusa. – Défendre un humain ? Non mais, sérieux, tu imagines un peu la risée en entrant dans la salle d’audience ? – Ce serait la première fois ! l’encourageai-je. – Et la dernière. – Pas si on réussit à prouver qu’il s’agit d’un meurtre, et non pas d’un simple accident domestique. – Non, c’est non, trancha Michka. Je ne vais pas prendre le risque de ternir ma robe pour un vulgaire humain de compagnie ! Un ours mal léché, qui ne reviendrait pas sur sa décision. Je pris alors la mienne, en désespoir de cause : prendre moi-même la défense du petit Noir. *** Attirer l’attention des médias ne fut pas une mince affaire – je n’ai pas l’entregent des lions ou la sympathie des dauphins, encore moins la hargne tribale des hyènes ou des lycaons. Mais un singe journaliste pas maladroit de ses mains rédigea une tribune pour le respect de la condition humaine qui provoqua tant de sarcasmes que les réseaux sociaux s’y mirent, jusqu’à ce que l’absurde ait raison des rires. Après tout nous vivions dans une société du spectacle, et plus le temps et les avis divergents passaient, plus l’imminence du procès se faisait jour. Il fut fixé un vendredi, rondement expédié croyait-on, avant les festivités du week-end. J’étais seul contre tous pour défendre la mémoire d’un mort. Une aventure à ma taille. Le juge en charge du procès fut nommé la veille, Lancou, une girafe mâle qui avait proclamé plus d’une peine de mort, affublé d’un procureur que je connaissais depuis plusieurs affaires de police, Beckdann, une autruche que je n’aimais guère. La salle était comble, l’ambiance narquoise dans les travées. On me prédisait une honte carabinée, la fin de ma carrière et d’autres joyeusetés indignes, qu’importe. Le procès débuta sous forme d’interrogatoire, en ma qualité à la fois de témoin et d’avocat. – Commencez par nous raconter comment vous vous êtes trouvé dans la ferme du couple bovin incriminé, avança le juge, et ce que vous avez constaté lors de cette prétendue « scène de crime ». Rires dans la salle. – Eh bien, j’inspectais le district et, passant devant la ferme des accusés, j’ai entendu un cri déchirant qui provenait de l’étable. Je me suis approché et j’ai trouvé le corps d’un jeune humain noir sauvagement piétiné. – Comment savez-vous qu’il a été piétiné ? interféra aussitôt le procureur Beckdann. – Il n’en restait plus que de la bouillie, répondis-je. Les sabots du taureau dégoulinaient de chair et de sang et l’arrière-train de la vache était maculé des mêmes substances, comme si elle s’était roulée dedans comme un bain de boue. – Objection, votre Honneur ! Seuls les pachydermes se roulent dans la boue ! – Objection retenue. Ces deux-là ne me lâcheraient pas. – Toujours est-il que le jeune Noir était mort, assassiné par ces deux bovins. Car il s’agit bien du meurtre d’un animal de compagnie : cet être était censé recevoir de l’attention et de l’amour, pas se faire écraser la gueule. – Ce ne sont que des humains, tempéra le juge. – Que notre espèce massacre à l’envi ! – Et alors ? – Nous élevons les Jaunes en batterie à dix par cage, agglutinés les uns contre les autres sans même pouvoir se dresser, ce qui les soulagerait, alors qu’ils pourraient grandir en plein air et se porter mille fois mieux. C’est encore pire pour les Colorés : on les sépare de leurs petits avant même qu’ils soient sevrés, stressant les femmes tout en trayant leurs seins jusqu’à quinze heures par jour, créant des lésions terribles à leurs si délicats tétons qui les font hurler de douleur, enfermées qu’elles sont dans des box où aucune ne peut même se retourner. Les mâles sont castrés, gavés d’hormones pendant des mois sans pouvoir bouger et menés à l’abattoir, si énormes que certains ne peuvent même plus marcher, où on les étourdit à peine avant d’être saignés à des crocs de boucher. Il faut entendre leurs cris pour comprendre qu’ils savent ce qui les attend. On sait qu’ils seraient moins stressés si on les menait à l’abattage en les faisant tourner en rond, et la viande ainsi bien meilleure, mais on ne le fait pas. Pourquoi ? Par simple souci de rentabilité, assez minime comparée à la saveur sacrifiée. Nous tuons des milliards d’hommes et de femmes par an pour nous nourrir, souvent inutilement : non seulement il faut des centaines de litres d’eau dont nous manquons pour élever un seul humain, mais à force de l’imposer comme nourriture de prestige, même les herbivores sont devenus carnivores ! m’enflammai-je. Quant aux Noirs, ils sont carrément réduits en croquettes déshydratées ! – Vous avez quelque chose contre les croquettes déshydratées ? renvoya le juge depuis son estrade. – De la junk food, votre Honneur, pleine de gras transformé causant les pires maladies vasculaires ! Regardez comme les animaux sont devenus obèses, plaidai-je. Les porcs, passe encore, ils bouffent n’importe quoi, mais même les autruches ont des cuissots de footballeurs ! – Objection votre Honneur ! rugit le procureur Beckdann. Certaines autruches sont restées sveltes ! – En tout cas, pas vous, renvoyai-je en me penchant vers ses bas compensés. La foule éclata de rire. – Objection rejetée, compatit le juge Lancou. Mais enfin, vous n’avez pas évoqué le sort des Blancs : nous les traitons bien, non ? – Comme animaux de compagnie, oui, concédai-je ; certains d’entre nous leur tricotent des pulls pour les sortir en ville l’hiver, mais la plupart d’entre eux portent des muselières qui les empêchent de s’exprimer, alors que tous les humains sont des animaux sociaux. Ils ont besoin d’altérité, comme nous, d’amour aussi, à mille lieues de l’univers concentrationnaire que nous leur faisons subir. Nous les traitons comme de la merde mais ce sont nous, les barbares. Un silence honteux se fit dans la salle. Les âmes les plus sensibles pleurèrent quelques larmes de crocodile, les autres la bouclèrent adroitement. J’en profitai pour porter l’estocade. – Avez-vous déjà vu des humains sauvages en liberté ? Nous les inséminons de manière artificielle, mais les avez-vous vus copuler sans contraintes ? Certains sont d’une inventivité folle, je vous l’assure. Oui, mes chers amis et concitoyens : nous avons bien des choses à apprendre des humains, pour peu que nous les traitions dignement. Le malaise était profond dans l’assemblée. – C’est-à-dire ? se risqua le juge en penchant son cou vers moi. – Devenons végétariens, votre Honneur. Le procureur bouillait dans son gras d’autruche. – Mais enfin… Vous voulez dire, même pas un petit bras de Jaune trempé dans l’huile de Noir ? – Plus rien ! dis-je avec fermeté. Cinq fruits et légumes par jour suffiront ! ajoutai-je dans un barrissement ma foi triomphal. Car depuis ce jour, croyez-le ou non, les humains sont devenus des animaux comme les autres. Caryl Férey C’est un bourlingueur, un de ces Français bien trop rares, qui cherche l’ailleurs, l’autre, puise son inspiration en Nouvelle-Zélande, en Afrique du Sud ou en Argentine. Ses polars Zulu, Utu, Mapuche… fouillent la mémoire et s’attaquent au politiquement enfoui, à ce que l’on refuse de voir : racisme, tortures, massacres. Polardeux jusqu’à la moelle, il mêle travail d’enquête et fiction, s’attaque aux justes causes et en réécrit l’histoire. Entre rage et générosité, ses livres racontent des destinées qui pourtant jamais ne se résignent. Dernier livre paru : Plus jamais seul (2018), Collection Série Noire, Thrillers, Gallimard. Hervé Pinel Illustrateur et dessinateur de presse, il collabore pour différents journaux et magazines (Les Échos, Le Journal du dimanche, Marianne, Que Choisir, Siné Mensuel…). Il travaille également pour l’édition et a publié une trentaine de livres. Dernier ouvrage paru : À pas de loup au Seuil Jeunesse. PARTAGEZ CET ARTICLE" La condition humaine 1 "Nouvelle n°66 Mathématique du chaos Par Caryl Ferey, juillet 2017 Sept cadavres au pied de huit immeubles. Sept corps désarticulés. Sexe masculin. De Angelis renifla dans la brume grise : tête éclatée, cœur bouilli, membres démanchés, os au diable, et sept gerbes de sang répandues sur les pavés, comme des moucherons sur un pare-brise… La dalle était vide, le sol plein de givre. Sur le coup, il ne pensa à rien. Il ne s’était pas couché. Un vent glacé mordit son visage quand De Angelis grimpa sur un des toits d’immeuble. De son perchoir, il évalua la topographie des lieux. La scène lui rappelait un vieux rêve. Celui d’un autre. Il remarqua alors huit échelles contre le mur de chaque immeuble – huit échelles pour sept corps… – Qu’est-ce que ça veut dire, lieutenant ? demanda l’agent de service quand il redescendit sur la dalle d’immeubles. De Angelis renifla dans la brise humide. – J’en sais rien, dit-il. Démerdez-vous. *** Ce n’est pas parce qu’on sent les choses qu’elles sont là. Mona était amoureuse. Ça ne passait pas. Des mois que ça durait. Lui, elle n’en savait rien. De Angelis rentrait à des heures défiant l’insomnie, la retrouvait dans son lit comme s’ils se voyaient pour la première fois et lui faisait l’amour comme si c’était la dernière. Un fantôme amoureux. Avec lui, elle voyait des choses qui n’existaient pas. Des OVNI. Des soucoupes volantes. Des vaisseaux pseudo-temporels qui la transportaient, la gueule dans les étoiles et la proue fichée dans le mille. Straight to hell. Straight to elle. – Tu sens le mort, dit-elle sans ouvrir les yeux. – Sept morts. Mona dormait chez lui. Le reste du temps, elle vivait chez elle. – Comment ça, sept ? – Tombés de huit immeubles. De Angelis abandonna son blouson au pied du lit où elle reposait, les draps serrés entre ses poings. – Tu es bourré de coke, fit-elle en l’entendant renifler. – Du jus de matin d’hiver. Rien de grave. Mona n’avait pas rouvert les yeux. Ça lui laissait le choix des larmes. Elle ne savait rien de leur histoire, si elle durerait un jour. Il s’assit près d’elle et caressa sa nuque. – Tu as dormi ? – Mieux que toi, répondit-elle. Tu étais où ? – À droite, à gauche… Rien de grave. Il mentait. – C’est quoi, cette histoire de morts ? – Oublie ça, tu veux. – Ta main est glacée, fit-elle remarquer. – C’est l’hiver partout… Mona n’aimait pas quand il était triste. – Viens, dit-elle. De Angelis ne bougeait pas. Elle ouvrit les yeux et le monde devint bleu autour. – Viens. Le monde foutait le camp. Il partait à petites foulées. Tout le monde était au courant mais rien n’arrivait. L’Histoire avançait à reculons, filait des taloches à qui en demandait encore. Les autres ne bougeaient pas, de peur de ternir leur image. De Angelis avait vendu la sienne, un jour sans teint où les bagnoles filaient dans les avenues. Il était devenu l’arc-en-ciel sous la pluie crachée de leur sillage. Le reste, oublié. Quand il rouvrit les yeux, Mona avait disparu. Il ne restait dans la chambre que l’odeur de sa peau, le givre à la fenêtre, et six pendus, dessinés sur les carreaux. *** – Vous avez une piste, lieutenant ? – J’ai bien peur que non, monsieur le commissaire. – Eh bien ! revenez quand vous aurez bien peur que oui. Cinq hommes se curaient les ongles dans la salle d’attente du bureau. Ils avaient de la terre dans les cheveux et les poches, les pieds crottés, des traces de griffures sur leurs joues sales… De Angelis ne les salua pas, comme c’était l’usage, et fila vers l’escalier, un frisson le long de l’échine. Il marcha un moment dans la rue, pour se calmer. Les vitrines des magasins regorgeaient de vêtements de marque fabriqués par la mafia. « Made in EU », comme on pouvait lire sur les étiquettes. Qu’importe, puisqu’il s’agissait de produits de grande consommation. On était bien dedans. On avait l’air de quelqu’un. On avait l’air de quelqu’un de bien dedans. Quant à l’identité, ne chipotons pas. On avait l’air, oui ou non ? De Angelis avait passé son temps à chipoter. C’était son métier, au demeurant. On le payait pour résoudre des idées – des idées de mort, pour la plupart –, mais les idées le fuyaient. La cervelle usée. L’espoir sans visage. Il ne voyait plus qu’une catastrophe déjà déclenchée et l’espèce entière qui se faisait les ongles en attendant le début de l’extermination. Des populations captives qu’on mettrait devant le fait accompli, à cet instant précis du conflit où l’on ne peut plus reculer… Encore quelques pas. Encore… Il pensa à Mona, qui couchait avec les fleurs, et ce fut pire. *** – Tu sais qui étaient ces cinq hommes ? – Non. Mona décora son sexe de pétales cent pour cent naturels. De Angelis la regarda faire. – Des pauvres types, sans doute, dit-il pour lui faire plaisir. Mona sourit, repue d’amour. Ils venaient d’en mettre partout, un vrai bonheur – le seul qu’il leur restait. Ça collait, ça poissait, ça s’était méchamment glissé dans les coins, ça crevait au petit bonheur la chance – sa sœur. – Voilà, fit Mona. Elle avait fini sa décoration. C’était plutôt réussi. – Tu aurais pu faire fleuriste, dit-il. – Oui, mais j’ai pas eu envie… Ça sent bon, non ? Ils se penchèrent sur son sexe. C’était vrai. Mona se leva, prépara les toasts, le café. Ils fumèrent des cigarettes en échangeant des regards. – Tu penses à quoi ? demanda-t-elle. – À rien. De Angelis n’avait jamais vu ces cinq types mais le souvenir le glaçait toujours ; c’était comme s’ils sortaient de terre… Ils étaient forcément là pour une raison précise. Et le commissaire ne lui avait pas dit laquelle. Et il pensait toujours à cette histoire d’échelle. *** Ne pas demander pourquoi le soleil ne se couchait plus, ni ce qui viendrait ensuite. Il passa devant trois cent trente-trois caméras panoptiques et entra dans le magasin. Son insigne tomba sur le comptoir du vendeur, intrigué par la lucidité de ses yeux. – C’est vous, le roi de l’échelle  ? demanda De Angelis. – J’avoue que j’en connais un rayon, répondit le marchand dans une moue d’autosatisfaction. Notre label, c’est la compétence. – Chapeau, concéda De Angelis. Bon, et ça monte jusqu’à combien, une échelle ? – Ahh çaaaa… ça dépend ! Le vendeur faisait l’important. – Certaines grimpent jusqu’à cinq mètres, estima-t-il, d’autres se contentent d’un bon deux mètres cinquante… C’est la moyenne, deux mètres cinquante. Généralement, les gens sont contents avec ça. Mais pour les clients exigeants, pour les gens de la haute, si vous préférez, ha ha ha, j’ai en réserve des échelles de plus de six mètres… Vous voulez les voir ? – Non. – Plus de six mètres ! s’écria le spécialiste. Soit la taille d’un grand requin blanc ! Les gens adorent, je vous assure… Il souriait comme un bon père, persuadé par les manuels que l’argument ferait mouche. – Je me fiche de ce que vous avez appris, renvoya De Angelis de méchante humeur, encore plus de ce que vous répétez… Des échelles pour grimper aux immeubles, ça vous dit quelque chose ? – C’est nouveau, non ? – Oui. – Désolé, nous ne vendons que des marchandises connues, fit le vendeur avec une pointe de dédain. Piqûre de moucheron. De Angelis le laissa à ses étiquettes et, une fois dehors, respira un peu d’air libre. Il marchait vers la bouche de métro quand quatre bombes explosèrent simultanément. La première arracha trois jambes, six pieds, deux torses, et huit têtes nues. La seconde retourna le camion de pompiers qui passait là par hasard. La troisième fit tomber le petit chat penché à la fenêtre. La quatrième siffla aux oreilles de De Angelis avant de se ficher dans le clocher de l’église. *** Mona installait son petit bordel sur le lit. Le soir tombait, c’était rare qu’il soit chez lui à cette heure-là. – Qu’est-ce qui s’est passé aujourd’hui en ville ? demanda-t-elle d’un air distrait. J’ai entendu du bruit, vers quatre heures… De Angelis fit un geste vague. – Bah… Encore des gamins qui faisaient les cons avec leurs pétards. Il se passait des choses dans les banlieues des villes. Personne ne savait trop quoi, pour des raisons de sécurité. – Tu as fait quoi aujourd’hui ? dit-il pour changer de conversation. – Des livres en feuilles qui ne se feuillettent qu’une seule fois, répondit Mona. – Tu as de drôles d’idées. – J’ai pensé à toi, c’est tout. Son amour grésillait dans ses yeux, il craquait de partout. Elle se pencha sur son bordel et saisit le paquet avec précaution. – Tiens, dit-elle, c’est pour toi. Mona déposa ses confections sur le lit blanc de la chambre. Trois livres en feuilles mortes, agrafées avec soin. Le premier livre racontait l’histoire d’un homme qui n’avait jamais appris à marcher. Ça finissait mal. Le deuxième livre parlait d’une femme qui avait avorté trois cent trente-trois fois du même enfant, dont elle ne sut jamais le nom. Le troisième livre, le mieux, parlait d’un homme et d’une femme qui rencontrèrent l’amour au même endroit, le même jour, à la même heure, et passèrent devant sans même lui dire ni bonjour, ni au revoir. – Tu crois que ça parle de nous ? demanda-t-elle tout bas. Il sortit à la nuit tombée, sans un mot. *** La pluie battait sur les trottoirs ; agglutinés sous leurs parapluies, les gens regardaient les écrans de télé derrière les vitrines des magasins. Les pauvres n’en croyaient pas leurs yeux. La nouvelle était tombée en début de soirée, alors qu’ils rentraient chez eux. De Angelis dépassa un premier groupe, puis un deuxième. Ils avaient payé pour un espace sécurisé avec vue sur la mer, des célébrités bien de chez nous, pas pour que ça souffle en travers. – Scandaleux ! affirmait l’un. – Toute honte bue ! confirmait l’autre, qui faisait la paire. De Angelis évita les flaques d’eau sur le trottoir, sans écouter les commentaires des passants. La rumeur du monde grossissait pourtant. Il se pencha alors sur le caniveau et vit que deux hirondelles s’étaient noyées. Leurs ailes épuisées effleuraient la surface, ne battant plus que par soubresauts… Deux voisins ouvrirent leurs fenêtres pour crier dans la rue. Leurs voix se répondaient, déchirant des échos contre les flancs des immeubles. – Mon Dieu ! Sauvez-moi ! expiait le premier. – Sauvons-nous ! hurlait le second, qui ne croyait plus. De Angelis erra dans la ville, dont il connaissait chaque place, chaque ruelle, pour l’avoir mille fois parcourue. Partout de futurs décombres, des ruines, des colonnes renversées. Bientôt personne pour les relever. Les premières brumes s’évaporaient au-dessus des toits quand il poussa la porte de son appartement. Quelque chose avait changé dans la disposition de l’espace. Il fila vers la chambre et ne trouva rien, pas même sa robe sur le dossier de la chaise. Mona avait disparu. La rumeur l’avait fait fuir. Il resta un instant immobile, sur le parquet de la chambre. C’était la première fois qu’il voyait son lit sans elle. Les fleurs s’étaient déjà fanées… Il regarda ses mains, étrangement diaphanes, et se mit à trembler. C’était la fin, non ? Il ne restait plus que lui, et sans l’amour, on n’est plus rien, n’est-ce pas. Il rebroussa chemin mais De Angelis commençait à s’effacer. Il marchait les mains dans les poches pour les cacher mais c’était stupide – on ne les voyait plus. Ni son reflet. Ni rien. Il pressa le pas, croisa des gens qui ne se fiaient plus qu’aux signes, sans aucun moyen de les déjouer, et qui déambulaient, hagards… Une fine pellicule de givre avait recouvert le sang sur la dalle des immeubles. Les huit échelles non plus n’avaient pas bougé. Il évalua la surface de la terre, compta sept traces sur le sol, et grimpa sur l’échelle vierge. Celle qui l’attendait. Caryl Férey C’est un bourlingueur, un de ces Français bien trop rares, qui cherche l’ailleurs, l’autre, puise son inspiration en Nouvelle-Zélande, en Afrique du Sud ou en Argentine. Ses polars Zulu, Utu, Mapuche… fouillent la mémoire et s’attaquent au politiquement enfoui, à ce que l’on refuse de voir : racisme, tortures, massacres. Polardeux jusqu’à la moelle, il mêle travail d’enquête et fiction, s’attaque aux justes causes et en réécrit l’histoire. Entre rage et générosité, ses livres racontent des destinées qui pourtant jamais ne se résignent. Dernier livre paru : Plus jamais seul (2018), Collection Série Noire, Thrillers, Gallimard. Jean-Christophe Lie Illustrateur et auteur de films d’animation, dont Zarafa. Dernière parution : a dirigé l’animation de La Tortue rouge, film d’animation de de Michael Dudok De Wit (2016) primé à Cannes. PARTAGEZ CET ARTICLE" Mathématique du chaos 1 "Nouvelle n°22 Go, papy, go ! Par Martine Laval, juillet 2013 «  Bon, alors, ça te dit ? Tu restes quelques jours avec moi, et quand tu veux partir, tu pars ! Ça te changera les idées. Là-bas, on est à l’étranger sans aller loin, on se dépayse avec pas grand-chose. Ils sont un peu flamingants, je dis pas, mais ils ont dû rabaisser leur caquet : le commerce avant tout ! Tu verras, c’est tranquille. » Rémi n’a pas spécialement envie d’être tranquille. À 25 ans, il trépigne. Il a besoin de changer d’air, de prendre un nouveau cap. Il a la bougeotte, genre branle-bas de combat, pas vraiment celle proposée par son grand-père : Mariakerke, sa plage, ses parkings, son camping, ses baraques à frites, ses vieux, ses vieilles qui n’ont peur de rien, ni de la mer marronâtre ni de leurs cuisses flasques. Rémi hésite. Il ne veut pas vexer son grand-père, il a toujours été sympa avec lui, surtout quand il était en bisbille avec son père. Vrai, il a pris ma défense contre son propre fils, se dit Rémi. Mais quand même. Qu’est-ce qui le rebute alors ? Le tête-à-tête avec le papy ? Ses histoires à n’en plus finir sur l’usine, le PC qui a trahi ? La Belgique ? Ses nationalistes revanchards ? D’ailleurs, qu’est-ce qu’il va faire chez ces racistes ? Il n’est pas net le vieux coco, pense Rémi, mais aussitôt il s’en veut de rechigner. Il y a autre chose. Rémi ne s’imagine pas – mais alors pas du tout – conduire le camping-car du pépé, un de ces gros veaux à quatre roues qui emmerdent tout le monde sur la route. Il les a maudits quand il était routier. Souvent, en les dépassant, même quand il n’aurait pas fallu, il hurlait dans sa cabine, se défoulait en les traitant de vieux cons et autres joyeusetés. Maintenant, il va devoir jouer au retraité, à l’éternel vacancier, prendre part aux apéros improvisés sur les aires de stationnement et même sur les parkings des supermarchés. Il se dit : Jamais ! Mais si, mon gars. Je ne peux pas faire ça au grand-père, pense-t-il penaud. Depuis son AVC, il ne coordonne plus bien ses gestes. La conduite, ce n’est plus pour lui. Zut. Le traquenard. Rémi regarde son grand-père et lui sourit. – D’accord, papy. Mais ton engin, tu sais ce que j’en pense, je n’ai jamais compris pourquoi mamy a craqué pour ce truc, pour ce qu’elle en a profité… Je t’emmène à Mariakerke à une seule condition : on prend la côte. Quitte à avoir honte d’être à bord de ton bestiau, on profitera au moins du paysage ! On se fait tous les petits bleds le long de la mer, pause café et mousse. Tiens, je les connais encore par cœur : Le Portel, Wimereux, Ambleteuse, Wissant, Escalles, Oye-Plage, Grand-Fort-Philippe, Malo-les-Bains, Zuydcoote, Bray-Dunes. Ça me rappellera mon enfance avec les parents, tu te souviens quand on allait pique-niquer n’importe où le dimanche ? *** Le grand-père est tout heureux. Aller en balade avec son petit-fils. Il se trouve chanceux. Faut dire qu’il s’emmerde royalement à Fauquembergues, un village à l’intérieur des terres qui compte plus de retraités que de vaches à lait. Lui, il aime le monde, que ça bouge, que ça discute. Mais Thérèse voulait un potager, des rideaux fleuris aux fenêtres, le calme, surtout pas de voisins, et une fourgonnette aménagée (et des petits rideaux à fleurs) pour partir de temps en temps, découvrir le Sud (pfff… ils n’y sont jamais allés), se sentir libre, comme elle disait. Libre… Depuis qu’elle est morte, cinq ans déjà, il sait qu’il ne rattrapera pas le temps perdu, c’est foutu turlututu, alors il tente de profiter au mieux. Il prend ses quartiers d’été à la mer, et tant pis s’il est seul, tant pis si c’est plat, qu’il fait moche, ce putain de vent, tant pis si la Belgique c’est plein de flamingants, au moins ceux du camping savent encore picoler et rigoler. Il n’a plus beaucoup d’illusions le Léon, juste envie de respirer un bon coup, fuir cette maison, oublier… qu’il est vieux. Cinq jours, se dit Rémi. Je lui donne cinq jours, je peux bien faire ça pour lui, une petite fleur. Après, je me casse. À Pôle Emploi, ils ne s’apercevront de rien, trop de cas à traiter, pas le temps, et surtout, pas d’offres. Il se voit sur la plage de Mariakerke à s’imaginer une autre vie, un autre boulot, un autre pays, une fille, peut-être. Depuis que sa boîte de transport a été liquidée, on lui reproche tout et rien : trop jeune, pas assez expérimenté sur l’international, sans formation sur les produits dangereux. Avaler du bitume, dormir dans le camion, c’était drôle au début, au début seulement. La liberté, ce n’est pas ça, ok, il a compris, il assume. S’il était resté à la fac, il en serait où ? Il s’amuserait comme les autres jeunes, il voyagerait en avion, pas en camion, il ne s’engueulerait pas avec son père, il… Rémi stoppe net ses divagations. Elles ne mènent à rien sinon à lui ronger les sangs. Il lorgne son grand-père. Il astique tout frétillant un petit frigo. Finalement, ça peut être marrant avec lui, c’était un bon vivant, le pépé. De quoi est-il encore capable ? *** Les voilà sur le départ. C’est la fin juin. Le ciel est dégagé, la départementale aussi, normal, ce n’est pas la foule dans ce pays. Direction Le Portel pour le café du matin, un petit noir face à la mer. Rémi, un peu tendu, se cache derrière ses lunettes de soleil, il préfère ne pas être repéré, toujours cette honte. Le papy lui a posé une casquette sur la tête, pour faire vacances, dit-il un rien provocateur. Rémi ronge son frein, ne lui manquent plus que le short et les tongs ! Ils traversent Fauquembergues au super ralenti comme seuls sont capables de le faire les camping-cars, passent quatre dos–d’âne, hop-là, slaloment entre les chicanes face à la mairie toujours déserte. Au volant, Rémi commence à bouillir. Ce n’est pas gagné, rage-t-il en silence. Enfin la sortie du village. Et voilà le premier rond-point. Ils ont poussé partout, comme de la mauvaise herbe, du chiendent, même à Fauquembergues. Rémi, les mains crispées, le prend un peu trop vite, un peu serré. Le camping-car tangue. Ça valdingue à l’arrière. Pas de casse de vaisselle mais des bruits sourds. Rémi jette un œil, deux cartons à chaussures tombés d’un placard se répandent sur la moquette marron, des papiers, des carnets, des photos. L’ancien rigole, lui s’énerve. – C’est pas possible ces engins. De vraies savonnettes. En plus de singer les escargots, on se chope le mal de mer ! Et c’est quoi, ces trucs ? T’emmènes tes archives en vacances, tes relevés de banque, tes anciens numéros de L’Huma ? – Du calme, fiston, c’est pas grave. On a le temps. La route est à nous, non ? Ça, je t’explique après. Roule. Mais doucement, hein ? Et puis L’Huma, si tu veux savoir, j’ai tout brûlé l’hiver dernier. Rémi est perplexe. Que répondre à ça ? Il laisse passer, allume la radio, France Info débite ses catastrophes, offre la parole à une dingue de la Manif pour tous. Il coupe aussitôt. Alerté par une odeur de fumée, il se tourne vers son grand-père. – Ben, tu refumes maintenant ? Qu’est-ce qui t’arrive ? Ça fait dix ans que tu as arrêté ! – Je fume, je bois, quand je veux où je veux. D’ailleurs, je n’ai jamais vraiment arrêté, j’avais des combines. Tu ne vas pas me faire la morale, non ? Ce serait le monde à l’envers ! T’inquiète pas pour moi, fiston, et surtout, keep cool. – Tu parles anglais aussi ? C’est quoi ton truc ? Qu’est-ce que tu mijotes ? Léon sourit. Ses petits yeux pétillent. Il regarde droit devant mais pose aussi doucement qu’il le peut, un peu maladroitement, une main sur la cuisse de son petit-fils. Rémi s’attendrit, hausse les épaules, et passe enfin la troisième. Ils roulent en silence, contournent Desvres, ses lotissements bien proprets, et rebelote, la même litanie, ronds-points, dos-d’âne, chicanes. Derrière, ça valdingue encore. Le grand-père a l’air de s’en moquer. À ce train-là, ils seront au Portel à midi. Ce sera l’heure du casse-croûte. Après tout, se dit Rémi, on s’en fout des horaires. Il commence à prendre plaisir au jeu. Au fait, quel jeu ? Il ne le comprend pas bien. Les cachotteries du grand-père le titillent. Que vais-je apprendre que je n’aurais jamais su en ne montant pas dans cet engin ? *** Rémi a beau pousser le moteur, que dalle, le veau rechigne à grimper la petite route qui mène sur la falaise. Il gare enfin le camping-car là où c’est interdit, juste pour faire baver ceux qui respectent les panneaux et s’agglutinent les uns contre les autres. Vrai, il ne veut toujours pas être de ces moutons-là. De là-haut, vue sur le port du Portel, et au loin, posés sur l’eau à la queue-leu-leu, des cargos, des porte-containeurs, immenses, silencieux, inflexibles, presque immobiles. Il ouvre les vitres, respire une grande goulée d’air frais, se détend. Le vieux soupire, comme en extase. Rémi n’en revient pas. Son grand-père l’étonne de plus en plus. – Regarde, on dirait qu’ils ne bougent pas, hein. Mais pourtant, ils avancent, petit, ils avancent ! J’aime leur lenteur, non, pas leur lenteur, plutôt leur côté majestueux, sûrs d’eux, ils savent où ils vont, ils ont un cap pardi, et s’y tiennent. C’est rassurant, non ? Ils risquent quoi ? Que leur compagnie maritime change de propriétaire, oui peut-être, mais ce n’est pas très poétique. J’ai mieux, tiens, une tempête de tous les diables, qui te remue tripes et boyaux et jette les vilains à la mer, ou alors un capitaine qui se rend compte que sa vie prend l’eau, il pète les plombs, s’enferme au poste de pilotage avec un flingue, ou… Rémi le sent prêt à sortir d’autres fadaises. Il le fait : – Quand même, ils ont la belle vie les cargos ! – Tu parles des cargos comme si c’était des humains ! T’as la fièvre ou tu fais ton philosophe ? – Les deux mon capitaine ! Passe à l’arrière, je vais te montrer des choses. À quatre pattes, en grognant un peu, Léon ramasse avec précaution son bric-à-brac de papiers, carnets, photos. Rémi ne l’aide pas, il sent que le papy veut faire ça tout seul. Il s’assoit, ne dit rien. Il attend. – Je pensais t’expliquer tout ça plus tard, à Mariakerke. Mais tu ne sais pas conduire ! T’as tout fait valdinguer au premier rond-point. Alors, voilà. Mais d’abord, on se prend une mousse. Vas-y, ouvre le frigo. Rémi sort deux bouteilles. De la bière des 2 caps, mousseuse, légère. Le papy a du goût. Il ne prend pas le décapsuleur que lui tend son petit-fils. Il fait voler la capsule avec son briquet et boit direct au goulot. Rémi se marre. – Tu as de la pratique, on dirait. – Ça et d’autres choses, petit. Ça et d’autres choses… Mais commençons par le début. Alors, voilà. Et zut ! Comment te dire. Je suis sur le déclin, fiston, j’en ai même plus pour très longtemps. C’est comme ça. L’hiver dernier, quand j’ai su que j’étais bon pour le grand voyage, j’ai fait du rangement, trié, jeté. Place nette, quoi. Mais ces trucs-là, ça me fendait le cœur. Les numéros de L’Huma, bizarrement ça ne m’a rien fait, c’était chouette le temps que ça a duré et basta. Je ne sais pas si je te fais un cadeau, mais j’aimerais te donner ces papiers. Tu en fais ce que tu veux. Tu les lis ou pas, tu les jettes ou pas. Moi, je n’ai pas pu. – Mais c’est quoi ? Et pourquoi à moi, pas à ton propre fils ? – Ton père ne comprendrait rien et puis ça concerne sa mère. Il ne va pas apprécier. – Mais c’est quoi ? – Des lettres que j’envoyais à Thérèse quand j’étais en Algérie. Parfois, j’en écrivais deux par jour. Je ne savais pas si elles arrivaient à bon port. Elle n’y a jamais répondu. Ton père était né, elle devait se débrouiller seule. C’est ce que je me dis. Deux années de service et je suis rentré. La vie a repris son cours, comme ça, simplement. Peut-être trop simplement. Je n’ai jamais posé de questions à Thérèse. Après sa mort, j’ai découvert ces lettres – mes lettres – cachées dans la cave. Pas cachées, oubliées, devrais-je dire. Aucune n’était ouverte. Léon s’arrête de parler. Il renifle. Ses mains tremblent un peu. Il fixe le tas sur la moquette. C’est toute sa vie, là, éparpillée. Rémi le sent bien. Il voudrait consoler son grand-père, mais que lui dire ? Le gamin se penche, prend au hasard une lettre, la décachette. Il découvre une écriture serrée, fine, régulière. Il commence à lire tout doucement : « Mon doux trésor, mon cher amour… » Martine Laval Martine Laval est éditrice. Elle a longtemps été responsable de la rubrique littéraire à Télérama et livre ses chroniques à nos lecteurs depuis les débuts de Siné Mensuel. PARTAGEZ CET ARTICLE" Go, papy, go ! 1 "Nouvelle n°55 Un été de plage blanche, par Dominique Sigaud. Par Dominique Sigaud, juillet 2016 Page 1. Elle s’était assise, en quelque sorte, comme on le voit de gens pris à leur insu dans une fatigue hors de proportion. De cette première phrase, elle avait placé mots, ponctuation, espaces comme pour une partition les notes et la couleur sonore : que le lecteur soit pris d’emblée dans le mouvement de recul du corps. Nuque, reins, jambes et buste ployant, pliant, ne supportant plus la verticale ; on sait que ça n’ira pas plus loin, que c’en est même impossible. La phrase employait curieusement une langue assez étrangère à ses habitudes mais les phrases n’avaient plus à épouser aveuglément son langage, bien au contraire, plutôt plier désormais à ce qu’imposent gestes et choses ; que la langue parvienne simplement à faire voir quelques-unes des beautés parfois effrayantes de leur condition lui suffisait, lui convenait – que la langue épouse non pas l’ordre des phrases mais de ce qu’ils vivaient, les traversait. Elle s’était assise comme on le voit de gens pris à leur insu dans une fatigue hors de proportion devait montrer le plus question de rien bouger. Que le lecteur le sache d’emblée. Elle s’était assise signifiait l’arrêt complet, brutal. Tout le monde ne l’avait peut-être pas vécu mais pouvait au moins se l’imaginer. Tout devait partir de là. Elle s’était assise et n’avait plus rien dit, ni voulu ni fait ni projeté, ni fait savoir, ni espéré non plus. Ça c’était fait sans qu’elle ait eu quoi que ce soit à en dire. Un arrêt ; presque mettre un terme mais ça n’était pas une fin pour autant, pas une conclusion non plus ; plutôt une chute. Choir. Elle n’y pouvait rien, avait compris d’emblée que tenter de s’y opposer serait une erreur. Elle n’en aurait de toute façon pas eu la force. Elle était devenue à son insu comme un sac à main de femme qu’on vient de vider ; c’est l’image qu’elle s’en était faite, un contenu épars jonchant le sol dans le plus complet désordre, des dizaines d’objets disparates séparés les uns des autres, plus rien dedans. Les sacs de femme lui faisaient penser à ces outres d’eau en peau qu’on emporte dans le désert ; elle constatait combien la plupart extérieurement étaient restés étonnamment sobres malgré les siècles, encore le plus souvent un simple contenant en cuir ou assimilé. La plupart donc, considérant l’objet lui-même, n’étaient guère plus que des outres dans lesquelles amasser de quoi faire avec des journées et des nuits de femme, chacune la sienne. Maintenant c’était vide. Elle avait vu une fois dans sa vie une petite femme un peu âgée vêtue d’une robe à fleurs modeste sur un quai de métro et qui ne portait rien avec elle, aucun sac. Le détail l’avait alertée. Elle était restée rivée sur la petite femme. Le métro était arrivé. Elle avait vu la petite femme sauter sous la rame. Voilà pourquoi elle n’avait pas de sac. Le sien désormais était vide ; la fatigue avait fait ça. Le corps avait exigé ou il ne répondait plus du reste, de la suite, de rien. C’était sa seule prétention, sa seule hégémonie : interrompre les fonctions secondaires, conduire à capitulation, sauver l’essentiel. En quelque sorte elle s’est assise donc, capitulant. C’était un ordre. Une sommation, un ultimatum contre son trop grand désordre. Une façon aussi de contrer un ordre extérieur menaçant et la menaçant. Elle a cessé d’écrire. C’était le but. Elle le savait. Plus rien. Vingt ans puis plus rien. En une fois. L’impensable impossibilité. Fuir. Déserter. Ne plus rien savoir. Un peu comme avoir toujours deux jambes, mais plâtrées. Elle avait toujours la langue, la main, le stylo mais plus rien du reste. Un barrage considérable. Sa main retenue d’écrire là où ç’avait été jusque-là un des gestes constants, essentiels. Ce qu’il avait fallu interrompre, donc. Ne plus définir soi-même par ce geste, et ce nom sur les couvertures de livres et dans les articles de journaux ; cette entrave-là. C’est pour ça qu’elle s’était assise. Comme quelqu’un ne bougera plus. *** Page 2. Du temps avait passé. Elle toujours assise, main toujours sans stylo, redoutant de moins en moins cette paume vide ; non loin, le mot convalescence ou approchant. Et puis, semaines passant, elle avait compris autre chose ; ce n’était pas tant écrire, peut-être, qui s’était arrêté, mais ça : qu’elle ne voulait plus rien avoir à leur écrire, qu’elle ne voulait plus rien savoir de ces attentes ni de ces demandes ni de ces surcharges si souvent imposées à ceux qui écrivent par leurs mécénats, faux adeptes souvent, achetant leurs écritures, parfois les finançant à coup de résidences, ateliers, commandes. À ces gens en quelque sorte écrire ne suffisait jamais. Il leur fallait écrire, et qu’on leur en accordât davantage. Le texte, plus ; l’auteur, plus. Bien peu savaient s’en tenir à la portion donnée telle quelle : voilà le texte, comme une dette que rien n’épongerait jamais. La plupart des auteurs le savaient. Le plus souvent s’y soumettaient, le plus souvent sans choix. La fatigue avait fait le reste. Ils avaient trop exigé d’elle. Elle avait fini par trouver étrange d’avoir à produire la langue pour si peu. En leur nom. Pour eux qui ne la produisaient pas. A leur place ou presque. Et qu’à ce titre précisément, ils ne soient jamais satisfaits. Satis signifiait assez. Satis, fait : en avoir assez fait. Simplement ça. C’était parfait. Elle n’en voulait pas plus. Pas moins non plus. En avoir assez fait et que cela suffise. À quoi s’opposaient insatisfactions, jérémiades et plaintes de mécénats jamais assouvis. I can’t get no satisfaction. ‘Cause I try / And I try / And I try / And I try *** Page 3. Comment écrire alors si c’était devenu impossible, franchir la nasse, le mur ? Peut-être est-ce simplement écrire pour eux qui était fini, se répétait-elle, et c’était étrangement heureux à dire. Comme claquer une porte, raccrocher le téléphone. Au téléphone, cette femme qu’elle n’avait jamais rencontrée, qui lui passait commande d’un texte sans savoir qu’elle n’écrivait plus, avait simplement dit « vous écrirez ce que vous voulez ». Elle avait pensé que c’était vrai, qu’elle n’exigerait pas d’elle autre chose. Lui offrait en quelque sorte la page blanche. Une main tendue sans savoir. Elle accepta la commande. Trois mois pour écrire quelques pages. Comme une ligne d’horizon devant soi. Comment faire néanmoins pour écrire ce texte puisqu’elle n’écrivait plus ? Attendre. Elle avait donc attendu. Les semaines avaient passé. Elle n’écrivait pas. Ou seulement des débuts, quelques phrases, cinq ou six, abandonnées les unes après les autres. Elle avait pensé : comme des garçons qu’on embrasse avec plaisir au début et ensuite on n’a plus envie. Des semaines avaient passé ; elle avait dit il faut attendre et tout autant ne pas attendre, admettre de ne pas savoir, plus rien, ne pas écrire, attendre le moment favorable comme on dit du bateau attendant le bon vent pour quitter le quai et c’était bien ça, attendre que du souffle se manifeste pour reprendre langue. Des semaines avaient passé, elle ne disait rien, elle était assise, avait peur parfois ou pas, ou plus du tout. Et puis un jour, parce que cet hiver décidément n’en n’était pas un et ça comptait pour elle, la douceur dehors, que la nature donc ne s’était presque pas arrêtée, et parce que la veille aussi, jour de Saint-Valentin mais c’était sans importance, elle était allée à la plage enfin, elle l’attendait depuis si longtemps, se retrouver à la plage de février en plein soleil comme un début mai de forte lumière avec cette amie, assises sur un vieux bois flotté avec les enfants qui crient autour – qu’importe d’ailleurs les circonstances – ce jour-là, quelque chose était survenu. Une très petite chose. Juste ça : écrire Page 1 au début de la page 1. C’est ce qu’elle s’était dit ou, plus exactement, l’idée qui l’avait traversée, s’était proposée : nommer Page 1 cette page 1, puis écrire ce qu’elle contient. Nommer ensuite une Page 2, puis ce que contient la page 2, etc. Le jour même elle avait pu écrire. L’impossibilité avait été comme effacée, levée, et la peur, le trac, et la paralysie. C’était une question de forme donc, comme toujours. Pouvoir situer la langue, dire où elle se trouve, à quel endroit, quelle page ; empêcher sa disparition. *** Page 4. À cette Saint-Valentin, avant la plage, ils s’étaient retrouvés nombreux dans le bistrot d’un village du Languedoc où était invité un écrivain à parler de son travail, en lire des extraits. On l’avait assise sur un haut tabouret de bar ; c’était une longue fille mince restée étonnamment juvénile. Elle parlait, c’était le début. Elle s’arrêta un instant puis dit que le travail qu’elle faisait dans ses livres était littéraire, ce mot précisément. C’était étrange puisqu’elle était là en tant qu’écrivain. Elle avait donc tendu l’oreille davantage ; pourquoi l’écrivain avait-elle tenu à dire ça ? Elle s’était interrompue un peu plus tard une nouvelle fois, disant comme pour elle-même : « Qu’est-ce qu’un travail littéraire ? Ne pas savoir à l’avance ce qu’on va écrire. C’est le contraire d’un travail préparé, il n’y a pas de fiches sur des personnages qu’on prévoit à l’avance ou des situations. » C’est écrire qui vient, donc ; ça vient de la langue, on ne sait pas d’avance ce qu’elle proposera ni comment. On n’en sait rien avant de l’écrire. C’était ça, le secret, qu’un texte naît de la langue et non l’inverse ; la condition d’un texte littéraire. L’écrivain avait tenu à en parler parce que ce n’était pas si communément admis ni su, finalement. Un travail très particulier, d’écrivain : laisser la langue engendrer le texte, se soumettre à cette manifestation du langage. Et non pas, comme le faisaient croire certains, exiger de la langue qu’elle produise de belles phrases conçues d’avance. Ça n’avait rien à voir. C’est même pour ça que certains mécénats pouvaient aller jusqu’à la cruauté : ils voulaient de la langue mais ils n’en voulaient pas. *** Page 5. Il y avait quelque chose dans le fait d’écrire, elle le savait, que rien d’autre ne lui apporterait jamais, aucune autre activité humaine, quelque chose par exemple dans le fait de retrouver un texte quelques jours après l’avoir écrit, l’ayant oublié, voyant apparaître cette forme, un navire ; ce qu’un texte devait être, elle n’avait aucun doute à ce sujet. La capacité à aller. Emmener. Le sillon. L’ampleur. Conduire à l’autre continent. Le temps du voyage. Elle pensait à Marguerite Duras allant à 20 ans en paquebot de Saigon à Marseille et faisant escale à Pondichéry. La seule Inde de Duras était cette escale, de là elle avait tiré tout son Calcutta, toutes ses Indes, Duras écrivain était née aussi de ces lents paquebots énormes. Écrire n’est pas autre chose lui semblait-t-il parfois. Écrire devrait avoir cette grâce. Il y avait quelque chose dans le fait d’écrire que rien d’autre n’apporterait jamais. C’était difficile alors d’en envisager le terme. *** Page 6. Elle s’était assise, c’est ce qu’elle avait fait de mieux. Elle avait dit que le reste se ferait de lui-même. Elle avait bien fait un jour de s’asseoir. Ne plus avoir à rien dire, ne plus rien décider ni attendre. La vie, donc, reprenant ses droits, seule. Ça s’était fait tout seul. S’asseoir. Elle avait juste eu à admettre. Il y avait une longue plage blanche, du soleil à n’en plus finir, l’air tendre, des bruits de ressac et des vagues, plus loin quelques enfants. C’était encore l’hiver pourtant mais on aurait pu imaginer l’été. Ça ne faisait plus de différence. La longue plage d’hiver contenait l’été ; elle s’en souvenait maintenant. Enfant, on sait ça. Elles étaient allées entendre l’écrivain et ensuite avaient décidé d’aller jusqu’à la plage. C’était un dimanche de février. Elles se connaissaient depuis plus de vingt ans. Des amies de vingt ans. Elles s’étaient assises sur un bois flotté tandis que d’autres marchaient tranquilles au bord des vagues. On aurait dit la plage du Lido à Venise en hiver quand le palais est fermé et le sable presque gris. Très doux, presque tendre. Elles fermaient les yeux et se parlaient des enfants, des anciens maris et des livres que l’une écrivait et l’autre traduisait. Un bonheur très net. S’en tenir à l’existant. Elle lui avait dit qu’elle n’écrivait plus. Plus du tout ? Non, rien. Elle aimait bien le bruit que ça faisait après cette phrase, le petit claquement sec, net. L’espace que ça faisait surgir, désert, entre les autres et elle, beaucoup de place, plus qu’elle n’en n’avait jamais eu, comme une plage hors de proportion. Dominique Sigaud Pendant plus de dix ans, elle arpente le monde arabe et le continent africain en tant que journaliste indépendante. En 1996, elle débute sa carrière de romancière avec L’Hypothèse du désert. Dernier livre paru : Dans nos langues (2018), Éd. Verdier. PARTAGEZ CET ARTICLE" Un été de plage blanche, par Dominique Sigaud. 1 "Nouvelle n°33 Zi Gecco Par Cesare Battisti, juillet 2014 Jamais l’abbaye des frères cisterciens n’avait vu autant de monde que le jour des funérailles de Zi Gecco. Amis et curieux, les visiteurs étaient si nombreux que l’abbé dut charger un peloton de novices de les faire défiler en bon ordre devant le cercueil. Zi Gecco n’était ni un notable ni un politicien important, mais c’était l’homme du Chêne, enveloppé de mystère. Celui qui parlait aux chiens et que l’on connaissait surtout, à cent kilomètres à la ronde, comme l’infaillible météorologue au palo de la trinità. Personne, au moment de rédiger l’acte de décès, n’avait su indiquer son âge avec précision. On l’avait traité de fou, de philosophe ou de sorcier, selon le degré des préjugés. À présent qu’il ne prévoyait plus rien, on s’était déplacé de loin, juste pour s’arrêter un instant devant le couvercle fermé de sa caisse. Le menuisier qui avait fabriqué la dernière demeure de Zi Gecco avait exigé qu’elle fût faite dans le bois du vieux chêne qui l’avait abrité durant sa vie. Car, en ce jour, on ne déplorait pas seulement la mort de Zi Gecco, brûlé vif, mais aussi l’assassinat de ce colosse séculaire, encore en pleine santé, abattu à la tronçonneuse. Ce qui avait sans doute poussé Zi Gecco à frotter sa dernière allumette. Mais allons voir. Le drame allait se consommer un vendredi de Pâques. À 7 heures pile, comme chaque matin, Zi Gecco boucha l’entrée de sa cabane avec une grosse boule de ronces. Une hésitation de ses chiens, au moment de se mettre en route, lui suggéra vaguement que quelque chose ne tournait pas rond. Suivi par les onze bêtes, il descendit la butte à petits pas, vers le chêne sous lequel il s’abritait à longueur de journée de la pluie et du soleil. Cet arbre, dont trois hommes les bras tendus auraient à peine suffi à entourer le tronc, gardait l’entrée de l’abbaye comme un maître du temps. Pas une goutte de béton n’avait encore coulé sur ce doux versant des Préappenins où, ayant échappé à la convoitise des agro-industriels, les oliviers tordus par les siècles escaladaient paresseusement la pente, jusqu’où la neige le permettait. Quand la route départementale ne servait encore qu’aux ânes et à de rares Fiat, Zi Gecco passait déjà ses jours sous le chêne, à apprendre le langage des chiens. Il n’était pas vraiment croyant, mais les frères de l’abbaye, le jugeant inoffensif, avaient pris l’habitude d’ajouter pour lui une assiette de soupe à table. Il acceptait, plus pour entretenir des relations de bon voisinage que par nécessité, vu que, à manger et à boire pour lui et ses bestioles, il en avait souvent de trop. Sa première occupation, en arrivant à son arbre, était de décrocher les paquets de victuailles que vachers, bergers et passants prenaient soin de suspendre aux branches, à l’abri des fourmis. Il séparait sa nourriture et celle des chiens et, selon la chaleur, allait conserver les denrées périssables dans le ruisseau d’à côté. Le reste de la journée ne se prêtait pas à l’ennui. Les voitures avaient peu à peu supplanté les ânes, des usines se dressaient à l’emplacement d’anciens pâturages, mais les pronostics météorologiques de Zi Gecco restaient d’une précision stupéfiante. De mémoire d’homme, il n’avait jamais raté une pluie, un sirocco ou une tempête. Voila pourquoi, à l’ère de la télé et des satellites, on restait fidèle à ses prévisions. Zi Gecco avait parfois du mal à s’occuper de tous les gens qui, en dépit de la difficulté à se garer près du chêne, s’arrêtaient pour le consulter. Beaucoup ne se préoccupaient guère de savoir si le temps allait être beau ou mauvais, mais il était difficile de passer par là sans céder à la tentation de le voir tourner autour de son palo de la trinità, yeux fermés, narines dilatées, moulinant l’air avec les bras dans un frénétique mouvement circulaire inversé. Cela ne durait pas plus d’une ou deux minutes. Combien de fois, sous un ciel parfaitement dégagé, avait-il surpris ses « patients » – ainsi qu’il les appelait – en leur annonçant une averse de grêle dans l’heure à venir ! Certains, sceptiques, attendaient sur place dans l’espoir de se moquer de lui. Inévitablement, on les voyait bientôt courir à leur voiture sous les grêlons. Abrités dans une confortable cavité à la base du chêne, Zi Gecco et ses chiens se marraient doucement des caprices du climat. Bien sûr, il avait ses soucis, comme n’importe qui. Un jour, des gens s’étaient pointés avec l’absurde prétention d’emporter avec eux son palo de la trinità pour le faire analyser. L’étudier, comme ils disaient. Ils expliquèrent à Zi Gecco qu’il ne pouvait pas s’opposer au progrès ni à la science. Il ne comprit pas tous leurs arguments mais leur répondit patiemment que son palo n’avait rien de spécial, qu’il l’appelait de la trinitá tout simplement parce qu’il l’avait coupé dans une vallée voisine qui portait ce nom. Ce n’était qu’un bâton, fait avec la troisième branche polie d’un châtaignier quelconque, comme on en trouvait partout dans le secteur. Il pouvait leur en procurer des dizaines d’autres, exactement semblables. Mais celui-là, pas question de s’en séparer. C’était affectif. Ses chiens, d’ailleurs, ne l’auraient jamais permis. Ainsi disant, il extirpa son palo du sol, là où il le plantait chaque matin ; à l’instant même, un chien roux vint le prendre dans sa gueule et dévala la pente à toute allure. Jadis circonscrit aux foyers des environs, le mystère de son infaillibilité alimentait maintenant toutes les curiosités. Il attisait aussi la convoitise de divers coquins, prêts à tout pour s’approprier le fameux palo de la trinità. La cabane de Zi Gecco avait été fouillée à plusieurs reprises. Une nuit, il avait même été surpris et drogué. Le lendemain, il s’était réveillé dehors, au milieu de dizaines de trous creusés dans la terre. On avait emporté tout ce qui pouvait ressembler à un fétiche, tout objet aux senteurs de potion magique. Il n’en fut guère affecté, sauf pour ses chiens qui eurent plus de mal que lui à se remettre du somnifère qu’on leur avait aussi administré. Mais il fut durement touché, après un autre de ces pillages, en constatant la disparition d’une marmite en cuivre qui lui servait à préparer des décoctions contre les rhumatismes. À croire que ce chaudron était un vestige, peut-être le dernier, qui par un fil d’éther le rattachait à la raison de son existence. Pour la première fois, cédant au chagrin, il avait déserté son chêne pendant deux jours. On se serait inquiété de cette absence autrefois. Mais, avec la télévision qui remplace tout et dit vrai même quand elle se trompe, on n’avait plus eu le temps d’aller voir ce qui était arrivé à Zi Gecco, qui n’avait pas touché aux sacs de nourriture pendus aux branches. Au fond, ceux qui continuaient de s’intéresser à ses prévisions ou à son palo étaient plus des scientifiques excentriques ou des chasseurs de trésors que les jeunes natifs du coin, qui travaillaient presque tous en ville. S’ils lui sacrifiaient encore quelques minutes, c’était par vague respect pour la tradition. Ils nourrissaient une légende, histoire de ne pas crever d’ennui. Les anciens, eux, savaient bien que Zi Gecco n’était pas seulement un baromètre qu’on venait consulter à l’occasion. Ils n’auraient pas su dire ce qu’avait de spécial cet homme sans âge, mais ils le respectaient et le craignaient. C’était un esprit unique, qui n’avait pas eu besoin d’abandonner l’instinct animal pour acquérir l’intelligence humaine. Il avait la faculté de conjuguer le kairos avec le conceptuel, le don de combiner à justes doses diagnostic et pronostic. Sa précision n’était pas explicable, sinon par la présumée magie de son totem, le palo de la trinità. Mais le monde change. Tandis que les jeunes gens des vallées partaient s’intoxiquer en ville dans des bureaux, d’autres quittaient la ville et essayaient d’oublier l’omniprésence des ordinateurs en tirant sur un joint à l’air libre. Attirés par le tempérament pacifique de Zi Gecco, mais surtout par certaines de ses formulations qu’ils trouvaient foisonnantes, quelques-uns de ces derniers avaient pris l’habitude de se retrouver au coucher du soleil sous son vieux chêne. Dans leur quête d’épanouissement, y avait-il meilleur tableau que cette vieille abbaye entourée d’oliviers centenaires, avec cet homme qui devinait le temps et parlait aux chiens ? Zi Gecco recevait tout le monde. Le chêne ne s’en plaignait pas, et les chiens n’avaient rien à redire à l’odeur douceâtre de la fumette. Cela leur semblait même moins suspect que les litrons de blanc que des paysans respectables venaient encore se siffler ici, seul endroit où leurs femmes n’auraient jamais mis les pieds. Car Zi Gecco et son chêne n’étaient pas dans les grâces de certains foyers catholiques apostoliques et romains, lesquels chaque dimanche allaient à la queue leu leu se confesser chez les cisterciens, surtout pour leur demander de virer enfin cet hérétique et son palo ensorcelé de ce lieu béni. La liberté, depuis qu’on a commencé à s’occuper sérieusement d’elle, s’est révélée trop lucrative pour qu’on laisse pareil bien dormir à l’ombre des chênes ou des oliviers. Un esprit libre est un guerrier, et la liberté est un butin de guerre. Mais Zi Gecco ne le savait pas, et ses nouveaux « patients » n’étaient pas là pour y veiller. Néanmoins, parmi ces drôles d’oiseaux urbains qui venaient en fin de journée dégourdir leurs ailes chez lui, d’aucuns avaient essayé de le mettre en garde contre les maîtres des ténèbres qui engloutissent tout sur leur chemin, avec une prédilection pour les vieux chênes et leurs derniers habitants. Zi Gecco écoutait gentiment ces bons conseils. Mais dès que les voitures des jeunes sages redémarraient, leurs recommandations s’envolaient. Et le lendemain ne serait qu’un autre jour, égal et différent comme l’éternité. Sauf ce vendredi de Pâques. Depuis sa cabane, Zi Gecco prit comme toujours un raccourci à travers bois, qui débouchait sur la départementale, juste en face du chêne. Les chiens, qui d’habitude le devançaient, traînaient étrangement derrière lui, sans aboyer ni japper. Il s’arrêta à plusieurs reprises pour leur demander raison de cette paresse. Ils écoutèrent ses réprimandes la tête entre les pattes, dans un mutisme déconcertant. Un frisson parcourut le dos de Zi Gecco. L’air était frais, la rosée faisait briller les buissons. Il encouragea ses bêtes et allongea le pas. À l’instant où il sautait sur le goudron de la départementale, un rayon de soleil le frappa au visage comme une lame de feu. Il recula, surpris, et ferma les yeux. Les chiens geignaient. Quelque chose, décidément, ne tournait pas rond. Le soleil n’aurait pas dû être là, pas comme cela. Et puis, soudain, Zi Gecco réalisa. C’était le chêne, son chêne, qui n’était pas à sa place ! Il était couché, et son feuillage ne dissimulerait plus jamais le soleil qui montait dans le ciel. Le grand arbre gisait sur le flanc, indifférent aux oiseaux qui, déconcertés, voletaient au-dessus de ses branches. Hypnotisé par la blancheur monumentale qui pulsait encore du tronc abattu, Zi Gecco regarda longtemps le disque candide de l’arbre scié. Puis les chiens mordillèrent ses mollets, l’arrachant à ses réflexions pour l’obliger à regagner l’ombre protectrice du bois. Zi Gecco recula alors, un pas après l’autre. Arrivé à sa cabane, il dispersa d’un cri ses onze chiens. Puis il écarta la boule de ronces, pénétra à l’intérieur, s’agenouilla devant son palo de la trinitá et craqua sa dernière allumette. PARTAGEZ CET ARTICLE" Zi Gecco 1 "Nouvelle n°33 Au pilon Par Jean-Marie Laclavetine, juillet 2014 Fuyez les écrivains. Ils ne méritent aucune indulgence. Et je ne le dis pas pour justifier mes actes. Même dans ma lointaine jeunesse, alors que je nourrissais des rêves de gloire littéraire, j’éprouvais déjà à leur égard une féroce antipathie. La vie a confirmé mes intuitions : les écrivains, mieux vaut éviter de les approcher. Contentez-vous de leurs sourires hypocrites au dos des quatrièmes de couverture ou sur les publicités que les éditeurs leur offrent à prix d’or pour un bénéfice introuvable. Inutile de chercher à entamer avec eux la moindre relation vraie, ce serait en pure perte. Je les fuis comme la peste. Ce sont des êtres égocentriques et mesquins, des monstres d’arrivisme toujours prêts à écrabouiller angéliquement le confrère ingénu pour obtenir les faveurs du journaliste en vogue. J’en parle en toute connaissance de cause, j’en suis un. Mon premier écrivain, je l’ai rencontré à vingt ans. Pas n’importe qui : Claude Sibon, bien avant son Nobel. Comme j’avais un devoir à rendre à la fac sur le Nouveau Roman, je me suis payé de culot et j’ai fini par obtenir un rendez-vous chez lui, place Monge, en me faisant passer pour un admirateur. C’est le moyen de les avoir, entre nous soit dit. Le moindre compliment les rend liquides, c’est pitoyable. Dites d’un air grave au plumitif le plus désastreux qu’il est l’égal de Joyce et de Stendhal, vous pouvez être sûr qu’il sera impressionné par votre perspicacité. Stendhal, à la rigueur, mais Joyce… N’exagérons rien ! Remarquez, quand on y pense… C’est assez bien vu, oui, Joyce et moi, dans le fond si peu de choses nous séparent… Sale engeance. Sibon m’a ouvert la porte, très pète-sec, très grand monsieur, très futur Nobel. Imbuvable. Sans savoir pourquoi, j’avais déjà horreur de ces gens, je vous assure. Il a fini par me mettre dehors quand il s’est rendu compte que je n’avais pas lu un seul de ses livres au-delà de la dixième page, et que si je lui faisais répéter trois fois chaque phrase avec des mines énamourées, c’était juste pour avoir le temps de recopier les éléments que je lui soutirais pour mon devoir. *** Et puis je me suis mis à écrire, que voulez-vous. C’est une maladie qui court. Poèmes, essais, romans, j’ai tout essayé, sans me faire la moindre illusion sur mon talent, ce qui n’empêche pas l’ambition et favorise la rancœur, fameux moteur littéraire. C’est ainsi que je me suis retrouvé chez Fulmen, la maison qui, soit dit en passant, publiait Sibon et quelques aristocrates du roman contemporain, vaguement décalés et franchement grisâtres, prenant leur pingrerie pour du minimalisme, pourvoyeurs de maigres opus garantis sans histoires, sans personnages ni sentiments, sans humour, sans rien, petits baronnets dédaigneux et risibles tenus en grande estime, mystère de l’intelligence humaine, par les critiques les plus acérés. L’officine Fulmen était dirigée par Cyril Cordouan, sorte de Savonarole égaré à Saint-Germain-des-Prés, un vrai cinglé. Durant les premières années de son ministère, fatigué de faire la planche sur un flot de manuscrits illisibles, il avait mis sur pied un Club des écrivains anonymes, censé mettre à la disposition des drogués de l’écriture une thérapie efficace contre l’épouvantable addiction. En vain, vous pensez bien. L’héroïne, le tabac ou l’opium, comparés à l’écriture, sont des vins sucrés pour jeunes filles de bonne famille. On ne guérit pas de ça. Ce pauvre Cordouan avait fini par baisser les bras, et tirer le rideau sur son club, résigné à ouvrir de nouveau chaque matin les sacs de jute livrés par le facteur. Il en exhumait avec une moue dégoûtée les manuscrits dont il lisait les titres et les lettres d’accompagnement en poussant des soupirs déchirants. La Petite Jupe mauve à carreaux. Mon Dieu. Mes amours, mes hôpitaux. Allons bon. Puis il descendait en apnée dans ces boyaux obscurs empuantis de miasmes, suintants de pensées affreusement compatissantes, hérissés de catastrophes syntaxiques. Un héros de notre temps. Je lui avais expédié un roman refusé partout ailleurs, et contre toute attente il l’avait accepté, ayant sans doute repéré chez moi je ne sais quelle méchanceté qui convenait à sa misanthropie d’esthète. *** J’ai donc publié des livres sous la prestigieuse couverture rouge garance ornée de l’éclair, et c’est ainsi que j’ai commencé à fréquenter des écrivains. Ah, comme j’ai voulu leur nuire d’emblée ! J’ai bien tenté, au début, de débiner mes rivaux auprès de Cordouan, mais en pure perte : ils en faisaient autant de leur côté. Mieux valait tailler ma route en solitaire, prêt à saisir la moindre occasion de faire du tort à la concurrence. Un jour, sur le plateau de Bernard Miveau, j’ai réussi à descendre en flammes ce crétin de Ploubanec que tout le monde s’arrachait. Ça, c’était un joli moment. Alors que Miveau, avec ses mines exaspérantes de ravi de la crèche, vantait la virtuosité de Ploubanec, Ploubanec par-ci, Ploubanec par-là, j’ai sorti ma botte de Nevers : le roman si imaginatif et moderne de la coqueluche des salons parisiens avait été largement pompé sur une œuvre de René Boylesve parue en 1924, aujourd’hui épuisée. J’ai brandi des feuillets imprimés qui en fournissaient la preuve, et cité quelques phrases en affirmant qu’elles avaient été recopiées telles quelles. Oui, cher monsieur Miveau ! Largement pompé, ce roman époustouflant de modernité ! Boylesve ! De l’Académie ! 1924 ! Voilà bien notre époque, vaniteuse et amnésique ! Tout cela était inventé, certes, simple coup de bluff, mais je peux vous garantir que cet imbécile de Ploubanec ne s’en est jamais relevé. Risée générale. C’est ainsi qu’il faut les traiter, comprenez. Si vous ne tirez pas le premier, vous êtes cuit. Évidemment, l’épisode ne m’a pas rendu sympathique dans le milieu, mais je m’en moquais royalement, voyez-vous. Je peux vous dire que ma cote est aussitôt montée en flèche, et que ce pauvre Miveau s’est cru obligé de m’inviter tous les deux mois dans son émission pour mon numéro de pitre éructant qui plaisait tant à son public mou et vicieux. Cordouan appréciait mon indépendance de mercenaire, mes grossièretés calculées, ma violence retorse. Je le reposais des cireurs de Berluti qui infestent les comptoirs d’édition. Au grand dam de certains de mes confrères, j’ai pris auprès de lui une place de plus en plus importante. J’ai bientôt occupé le bureau voisin du sien. J’étais le conseiller occulte, le compagnon des petits matins et des fins d’après-midi, à l’heure où les derniers visiteurs repartaient tête basse, leur manuscrit sous le bras, et où la sacro-sainte bouteille de porto surgissait du tiroir de droite dans un tintement de verres, prélude à d’interminables tirades mélancoliques ou enragées sur l’époque. Or ce pauvre Cyril avait un problème. Un problème arithmétique. Un problème métaphysique. Un vrai problème avec l’écriture. Non pas une démangeaison toxicomaniaque, contrairement aux pauvres éclopés de la prose qui fréquentaient jadis son club (Je m’appelle Justine, et j’ai un problème avec l’écriture… Mais je tiens bon, depuis huit jours je tiens bon, je n’ai rien écrit ! – Ah, bravo Justine, persévérez, Justine, nous sommes avec vous !) Le problème de Cordouan, c’était l’écriture des autres. Depuis la fondation de Fulmen, il avait résolu de s’en tenir à un rythme de publication réduit et immuable : deux romans par mois, pas un de plus, pas un de moins. Il est tout à fait sain, me direz-vous, de résister à l’inflation éditoriale qui ronge ce beau métier. Sain, oui. Mais mathématiquement intenable. Prenez ce jeune blanc-bec de Félicien Zou. Ou cette petite perruche, Melissa Rideau. Ils publient un premier roman chacun, qui provoquent un frémissement sur la vieille peau du lecteur de base, une petite pétarade d’aise dans les rédactions, quelques roucoulements dans les librairies. Ils pourraient s’en tenir là, se dire que leur vie a été bien remplie, qu’ils ont fait ce qu’ils devaient faire. Pensez-vous. Ils n’ont qu’une hâte : accabler l’éditeur d’un nouveau manuscrit, harasser le libraire, harceler le critique, pourchasser le lecteur ! Et pendant ce temps, le facteur impavide continue de déverser chaque matin son lot de nanards dans la boîte postale de Fulmen. Et l’éditeur fébrile, tout en ronchonnant et en maudissant la misérable manie des auteurs, ne peut s’empêcher de tisonner cette matière vivante et nauséabonde, pour en extraire le prétexte à nouvelles publications. L’incontinence des anciens, la prolifération des nouveaux, tel est le drame de l’éditeur. *** – J’aurais bien une solution, ai-je murmuré un soir, au troisième verre de porto. Cordouan ce jour-là paraissait particulièrement déprimé. « Ils écrivent… » répétait-il en secouant la tête tristement entre deux gorgées. « Rien ne les arrêtera. » – Une solution, ai-je répété doucement. Mon projet était favorisé par le fait que beaucoup d’écrivains vivent seuls. Ils sont tellement insupportables, que voulez-vous. Ajoutez à cela leur propension au voyage, occasionnant de longues absences qui n’inquiètent personne, bien au contraire. C’est ce que j’ai expliqué à Cordouan, lentement, patiemment. Ils emmerdent leur monde quand ils sont là, et quand par bonheur ils partent, c’est pour revenir au bout de quelques mois avec un manuscrit dont ils font le plus grand cas, roman ou récit de voyage pourtant en général exécrable, car s’il est une loi presque sans exception, c’est que passée la bonne surprise du premier roman, due en grande partie à l’attrait de la nouveauté, l’œuvre de tout écrivain périclite, s’essouffle, se répète et ennuie. Quelques explications et plusieurs verres de porto plus tard, Cordouan avait retrouvé son naturel combatif. L’œil brillant, la nuque droite, il voyait le bout du tunnel. De temps à autre une inquiétude venait voiler son regard, je la balayais calmement. – Mais ensuite ? demandait-il. Comment… Je veux dire… Après ? – Laissez-moi faire. Je veux que vous puissiez continuer d’accomplir votre tâche sereinement, sans le souci de tous ces poids morts, de ces sangsues, de ces tiques. Je reconnais que pour la première affaire, j’ai joué la facilité. Justine Bréviaire n’était pas de constitution robuste. Elle vivait recluse dans une chambre sans confort, d’où elle ne sortait, pareille à une chouette ahurie, que pour venir gémir chez son éditeur, après quoi elle repartait requinquée vers son œuvre majeure, Les Variations Marie-Louise, 1 200 pages simple interligne dont l’action se déroulait intégralement dans un meublé de la banlieue de Vierzon. Elle venait ce jour-là de remettre le manuscrit définitif qu’elle avait traîné depuis chez elle dans un caddie fuchsia. Cordouan avait failli s’effondrer en larmes en le voyant. Je convoquai Justine Bréviaire un samedi matin pour la signature du contrat. Elle me toisait désormais avec un mépris jubilant, certaine que sa Marie-Louise allait effacer vingt ans d’avanies pour la propulser au panthéon des gloires intemporelles. Sa carrière s’acheva moins spectaculairement sous un monceau de manuscrits, dans la benne du petit camion que je conduisais moi-même chaque semaine sous un ciel bitumineux vers l’immense usine de pilonnage de Bezons, où j’avais mes entrées. Le frêle corps de Justine Bréviaire finit concassé, émietté, pilonné, mélangé aux tonnes de pages imprimées qui grâce à moi ne seraient jamais lues et seraient transformées en pâte à papier à l’usage des nouveaux venus en écriture. Le destin de Brieuc Excusard fut scellé aussi simplement. Jamais il n’aurait dû annoncer avec un tel sourire qu’il venait d’achever son quatrième livre en treize mois. À peine avait-il quitté les locaux de Fulmen que Cordouan me lança un regard qui ne laissait aucune place au doute : Au pilon. Ils disparaissaient et personne ne les cherchait. Quand il le fallait – mais c’était rare – je justifiais l’absence en inventant une résidence d’auteur au fin fond de la Birmanie, un voyage sur les traces d’Horacio Quiroga le long du fleuve Paraná, un long séjour de méditation dans une abbaye du Morvan, il n’en fallait pas tant pour rassurer des proches qui ne souhaitaient pas spécialement hâter les retrouvailles. Vous me demandez si j’ai agi par haine pure de mes confrères. J’ai le sentiment, pour ma part, d’avoir œuvré avec bravoure à endiguer le moche flot des phrases inutiles, et contribué ainsi à faire vivre la vraie littérature. Dites-moi, pourquoi toutes ces questions ? Ah, mais… Vous écrivez, peut-être ? Jean-Marie Laclavetine Écrivain et éditeur, Jean-Marie Laclavetine a 26 ans lorsqu’il publie son premier roman en 1981, Les Emmurés (Gallimard), pour lequel il reçoit le Prix Fénéon. En 1991, il rejoint le comité de lecture de Gallimard, mais choisit de vivre et de travailler à Tours pour se tenir loin du microcosme parisien. PARTAGEZ CET ARTICLE" Au pilon 1 "Nouvelle n°33 La mémoire tue Par Serge Quadruppani, juillet 2014 – Monsieur Larfeuille ? Julie Digouin, la conseillère clientèle, a un peu grossi, me semble-t-il. Dans mon souvenir, il y a cinq ans, ses cheveux dorés lui tombaient sur les épaules et un bronzage vacancier mettait en valeur l’indigo de ses yeux. À présent, elle est pâle et sa nouvelle coupe durcit ses traits. Mais elle est toujours d’une beauté remarquable. Je me lève de mon siège dans la rangée réservée aux clients en attente d’entretien, au milieu des échanges à mi-voix, des sonneries de téléphone, des allers et venues de cravatés, des danses un pied sur l’autre d’angoissés dans la file serrant un papier menaçant, des artisans en tenue de travail s’impatientant à haute voix contre les bureaucrates, des jacasseries dans les portables, des robots divers débitant en silence espèces, feuillets et décomptes incompréhensibles. Julie Digouin referme sur tout cela qui constitue l’ordinaire d’une agence bancaire la porte de son réduit, me désigne un siège d’un geste gracieux et va s’asseoir de l’autre côté du micro-bureau seulement pourvu d’un écran et d’une console. Elle tient à la main un papier sur lequel elle baisse les yeux. – Alors, M. Larfeuille, d’après ce qui a été noté par mon collègue, vous dirigez plusieurs start-up à Hong Kong et souhaitez ouvrir un compte dans notre agence pour opérer au plus vite un important transfert de fonds mais vous souhaitiez en discuter avec moi en particulier, parce que vous aviez déjà eu l’occasion de travailler avec moi. Rafraîchissez-moi la mémoire, c’était à quelle occasion ? Pendant qu’elle parlait, j’ai posé devant moi sur le bureau, dans l’espace laissé libre par l’écran, la serviette de chic cuir fauve qui contribue à me donner l’air de ce que je prétends être. Je commence à l’ouvrir. – Vous souvenez-vous, dis-je, voilà cinq ans, d’avoir fait opposition pour défaut de provision au chèque de 46 euros à l’ordre de l’EDF émis par un jeune livreur de pizza qui se disait poète ? Refus qui a entraîné, outre une coupure de courant par un temps pourri, une interdiction bancaire, avec tous les ennuis qui vont avec ? Le joli front de Digouin se plisse. Elle jette des regards dans les coins de la pièce comme en quête de réponse. – Je ne sais pas… je ne vois pas le rapport ? Puis, soudain, son expression perplexe disparaît, ses yeux passent du pervenche à l’azur. Elle sourit : – C’était vous ? Et depuis vous avez fait fortune ? – Vous m’avez dit : « Monsieur, nous ne sommes pas un service social », vous vous souvenez ? Le sourire s’efface. Elle a l’air perdu, l’inquiétude pointe dans sa voix : – Mais je ne comprends pas où vous voulez… Je la coupe : – Vous savez ce que je pense ? Ce monde est invivable, et ce qui le rend invivable, bien sûr, c’est la manière dont il est organisé, pour rendre les riches toujours plus riches aux dépens de tous les autres. Mais ce qui le rend encore plus invivable, ce sont les gens comme vous, les gens qui font du zèle, les gens qui en rajoutent dans la cruauté aux dépens de ceux qui sont juste au-dessous d’eux. Les guichetiers de préfecture du service des titres de séjour qui se régalent à renvoyer un type qui a fait dix heures de queue de nuit parce qu’il lui manque un papier, les contrôleurs de train qui au lieu de laisser pisser appellent les flics pour un fraudeur alors qu’il lui reste quelques kilomètres avant de retrouver les siens, les préfets qui appliquent la circulaire et les flics qui remplissent leur quota avant l’heure du déjeuner, bref, l’immense armée des kapos. En plus, vous êtes belle, madame, et vous usez de votre beauté comme d’une arme, pour grimper les échelons bien sûr, mais aussi pour rendre encore plus humiliantes les humiliations que vous infligez aux pauvres types comme moi… J’étais là, morveux, piteux, à quémander quelques jours de répit, le temps que ma paie misérable arrive sur mon compte et vous, vous m’écrasiez de tout le flamboiement de votre beauté… Depuis le début de ma tirade, elle tremble, ses yeux se sont mouillés, ses lèvres bougent mais elle n’essaie pas de parler car de la serviette de cuir, j’ai sorti le .357 magnum muni d’un silencieux. Elle fixe l’arme. Quand elle lève les yeux, elle n’aperçoit aucune pitié dans les miens. *** Deux minutes plus tard, au moment où je sors du réduit, tout est calme, hormis qu’on s’impatiente dans une des files car un vieil Arabe est en train d’insister pour que l’employé à chemise fleurie de l’autre côté du comptoir regarde encore une fois pour vérifier si le virement n’est pas arrivé. Je sors sans me presser, grimpe sur mon vélo volé. Deux pâtés de maisons plus loin, je l’attache à la grille d’un square, y pénètre, gagne un recoin repéré auparavant et, entre deux haies de buis, je retire les postiches qui déforment ma mâchoire et mon nez et qui m’ont coûté si cher, puis je les jette dans une poubelle de la Ville de Paris. Heureusement que pour les autres, il n’y avait presque jamais de caméra à déjouer. La première de la liste, Mme Lila, la professeur principale qui avait dit à mes parents, à portée de mes oreilles, que le mieux c’était de me mettre au plus vite en apprentissage, ça s’est fait en douceur. Dans son mouroir de l’Assistance publique, quand je lui ai montré le paquet de bonbons, bouffée qu’elle était par son Alzheimer, elle m’a suivi volontiers dans le parc. Tout le temps qu’elle haletait, la tête dans le sac de plastique, j’ai repensé aux expressions pittoresques qu’elle utilisait à mon encontre au moment de la remise des copies corrigées. Le .357 magnum, je me le suis procuré par hasard, et c’est par hasard que j’ai entamé cette entreprise de correction du passé. *** Un soir que j’avais gagné un peu d’argent dans une mission d’intérim consistant principalement, pour le compte d’un sous-traitant de sous-traitant de Bouygues, à fliquer des sans-papiers trimant dix heures par jour sans protection (il fallait repérer un agitateur), j’étais allé dépenser le fruit de mon labeur chez Germaine, un bouge de nuit montreuillois tenu par des Gitans. J’avais perdu deux heures à payer des coups à une artiste peintre qui m’expliquait qu’elle était dépourvue de talent et que c’était ça son geste artistique : promouvoir une artiste sans talent, mais que les critiques étaient incapables de comprendre la subtilité de sa démarche. Et en plus, ils étaient tous pédés, concluait-elle comme s’il s’agissait d’un argument définitif. Mais au moment où j’allais lui proposer de rentrer avec moi, un grand rasta efflanqué était entré, elle lui avait sauté au cou, deux minutes plus tard, ils n’étaient plus là. Et le garçon m’avait apporté la note : « On ferme ». En voyant le chiffre, je m’étais étranglé : – 73 euros ? Vous vous foutez de moi ? Bref, on devine la suite, le mec bourré qui refuse de payer, le patron, grosse baraque avec une canine en or, rapplique, me balance une baffe devant toute la clientèle qui rigole servilement et puis il me jette dehors à coups de pied au cul en déclarant que je peux garder mon fric mais que j’ai pas intérêt à remettre les pieds dans son établissement sélect, je dépare. Ivre d’alcool mauvais et de désir de vengeance, je rôde autour du pâté de maisons jusqu’à deux heures du matin, quand sur un parking désert, sur l’arrière du bistrot, j’aperçois le patron, seul, penché sur le capot de sa voiture. Je ramasse une grosse pierre, m’approche et je suis à deux mètres de lui quand, brusquement, il se retourne en se frottant le nez. Il vient de se faire une ligne, son regard noir étincelle, il parle comme un mec qui tient en plus une bonne cuite. – Ah, mais qui voilà ! Le petit cafard ! Tu voulais me taper, mon gars ? Par derrière, en plus ? Je suis pétrifié de frousse. Il a écarté les bras et son blouson de cuir laisse entrevoir une arme à sa ceinture. – Pauvre petit pédé, tu crois que c’est avec ton petit caillou que tu pourrais m’avoir ? Regarde, c’est ça qu’il te faut… Il tire le .357 de sa ceinture. Je crois qu’il va tirer mais il me le tend. – Tiens, petit cafard, ricane-t-il. Prends ça, tire-moi dessus, si t’en es capable. Montre-moi que t’as des couilles, s’est-il esclaffé, lopette. Je le lui ai montré. Constatant ensuite l’extraordinaire sentiment d’exultation qui s’emparait de moi, je me suis dit que, décidément, c’était bon de se venger de ceux qui vous ont humilié. Et j’ai commencé à me souvenir de toutes les fois où j’avais été bafoué, ridiculisé, méprisé si fort que j’en venais à me mépriser moi-même. Et j’ai dressé la liste. Dix-huit noms. *** Dans le métro, en m’éloignant du lieu où je me suis vengé de l’employée de banque, je consulte la liste, barre le nom de Mlle Digouin. Il en reste six. J’ai suivi l’ordre chronologique, en commençant par Mme Lila. En deux ans, j’ai pris soin de varier les modes opératoires, et j’ai essayé autant que possible que ça passe pour un accident (accident du travail, en ce qui concerne le patron de bistrot, vu ses sources principales de revenus), ou alors qu’on classe ça à la rubrique « crime de rôdeur », « cambriolage qui a mal tourné », « prédateur sexuel »… Il ne fallait surtout pas que les flics établissent un lien entre tous ces meurtres… Entre l’éditeur qui m’avait ri au nez en m’invitant à apprendre l’orthographe avant de prétendre faire des vers (mort dans l’incendie de son appartement), et la conseillère de Pôle emploi qui m’avait, sans rire, proposé un stage de technicien de surface quand je lui avais expliqué mon ambition de vivre de ma plume (étranglée avec ses bas dans son ascenseur), difficile de voir un rapport. Pour la banquière, ils penseraient sans doute à une tentative folle de braquage qui avait mal tourné. Le .357 me permet de me procurer les fonds nécessaires. J’ai encore du temps devant moi. Je ne me fais pas d’illusions. La Loi dispose de moyens scientifiques et techniques, d’un personnel étendu, des médias et de la vigilance citoyenne. Le temps est de son côté. Tôt ou tard, les flics me coinceront. Mais d’ici là, j’espère être arrivé au bout de ma liste. Je regarde le suivant. Le patron de ce mensuel qui a refusé mes vers en termes grossiers (« on publie pas ce genre de conneries sentimentales… à ton âge, fiston, tu devrais surtout penser à baiser les jolies filles et à faire la révolution, tu verrais, tu te sentirais mieux »), j’ai observé ses habitudes, après les réunions de rédaction, il s’attarde sur les lieux, seul, pour finir les bouteilles, « en cachette de la daronne », comme il dit. Je suis devant la porte de la rue Séguier, je vais sonner, ça ira vite, j’aurai juste à lui arracher les tuyaux qui le relient à ses indispensables bouteilles d’oxygène. Dépêche AFP. (extrait)… L’octogénaire, directeur du fameux mensuel « qui fait mal là et ça fait du bien » a réussi à résister à son agresseur en l’assommant avec la bouteille d’oxygène qui l’accompagne en permanence. Interrogé sur l’événement, il s’est contenté de cette déclaration sibylline : « Fallait pas se tromper de cible. » Hervé Pinel En plus de la collection Le Poulpe pour laquelle il écrit le deuxième roman de la série, Saigne sur Mer, Serge Quadruppani a aussi dirigé la collection Alias, aux éditions Fleuve noir. En tant que traducteur, il a contribué à faire connaître en France des auteurs italiens, tel Andrea Camilleri, avec le commissaire Salvo Montalbano. En 2011, il reçoit le Prix des lecteurs Quais du Polar/20 minutes pour Saturne. PARTAGEZ CET ARTICLE" La mémoire tue 1 "Nouvelle n°33 Histoire de France Par Patrick Raynal, juillet 2014 Le père d’Ali bossait avec le mien à l’usine. C’était un balèze à l’air gentil quand il ne souriait pas trop, vu qu’on lui avait pété toutes les dents en Tunisie et qu’il n’avait pas trouvé assez de fric pour se refaire faire la devanture correctement. Quand il se marrait, j’avais l’impression de plonger dans une de ces églises italiennes où ma mère m’emmenait chaque fois qu’on passait des vacances dans sa famille. Mon père aimait bien le père d’Ali. Il racontait que les flics tunisiens lui avaient démonté la gueule sans pouvoir lui tirer un seul mot et qu’il avait bousillé la moitié d’une compagnie en s’évadant. Ma mère disait que c’était des infidèles mais elle passait quand même son temps à papoter dans la cuisine de Yasmina. C’est ma mère qui m’en veut le plus. Mon père continue à me parler. C’est un ancien communiste et il dit qu’il comprend qu’on puisse se tromper, mais pas sur toute la ligne. Mais moi je sais que ce qui le trouble, c’est que les gars du Front soient les seuls à défendre les pauvres et les ouvriers. Il me dit qu’il continue à voter à gauche mais, et c’est ce qu’on leur dit à tous, quand t’es dans l’isoloir personne ne va regarder par-dessus ton épaule. Tous ses copains ou presque ont sauté le pas depuis longtemps. – Je sais pas comment t’expliquer, qu’il fait, j’suis sûr que t’as tort mais j’sais pas comment l’expliquer. Ma mère dit rien mais je suis sûr qu’elle a passé un deal avec le curé pour me sortir de là. – Je te comprends pas, je lui dis toujours. T’es catholique à donf et t’as signé la pétition qui défend la construction d’une mosquée. – Et toi t’es plus bête qu’un bourricot. Tu avales leurs conneries sans même regarder ce que tu broutes. Quand j’y repense, je me dis que j’aurais dû aider Ali à se sortir de l’héro au lieu de m’en foutre mais, le temps que je me retourne, il était devenu le dealer du quartier et mon petit frère était accro. – T’en as pas marre de ces conneries ? m’a dit Jef un jour que je ramassais les seringues sales et les sacs à main vides dans la cave du bloc D. Jef avait accepté d’échanger quelques mois de tôle contre deux ans d’armée et il était revenu d’Afghanistan encore plus enragé qu’avant. Il m’a expliqué que les dealers arabes étaient pires que les autres et je l’ai cru. C’est comme ça que j’ai assisté à ma première réunion. *** Personne ne m’avait jamais aidé à comprendre le monde. Le leur se résumait à une poubelle qu’il fallait garder blanche mais ils me parlaient comme si j’étais capable de le comprendre et c’était ça qui me plaisait. Je me suis dit qu’ils avaient raison et que je serais sûrement devenu le roi de ma cour si les Arabes, les Blacks, les Gitans n’étaient pas venus se percher sur mon palier. Le roi de ma cour… Ça a commencé à merder la fois où Michel m’a craché à la gueule un jour que je distribuais des tracts sur le marché. « Sale merde de facho », il a fait en me tournant le dos comme si je venais de cesser d’exister. Je l’aimais bien Michel. Ali, lui et moi, on était toujours fourrés ensemble à l’époque du collège. C’est lui qui avait eu l’idée d’aménager la cave du bloc D pour emmener des meufs, fumer des tarpés et répéter les morceaux de notre futur groupe de rap. J’ai essayé de le rattraper mais les copains m’ont retenu en rigolant. « Laisse tomber ce connard, ils ont dit, les choses sont en train de changer. Il ne va pas tarder à s’en apercevoir… » C’est vrai que les choses ont changé. Je me suis retrouvé dans un appart du centre-ville avec bain, douche, TV câblée et un loyer qui me laissait de quoi acheter de la bière. Pour être franc, j’aimais bien aussi la combinaison noire, le casque, la matraque et l’écusson avec la flamme et les trois couleurs. C’était comme si on m’avait collé une décoration. On patrouillait la rue en roulant des mécaniques. On demandait leurs papiers à tout ce qui était un peu bronzé et on n’oubliait jamais de les bousculer un peu au passage. Le maire nous avait fait rentrer dans la police municipale et nous assurait qu’il allait s’arranger pour qu’on ait le droit d’arrêter les gens, de porter un flingue et de s’en servir. On ne me crachait plus dans la gueule, personne n’aurait plus osé. On a tous fini par devenir des stars. Le maire et sa femme avaient le chic pour rameuter toute la presse du pays et nous faisions traverser les vieilles et les gosses pour tous les journaux télévisés du soir. Des chiens d’aveugle déguisés en Ninja… J’avais rien compris au film. Je pensais que tout le monde avait vraiment envie de nous croire quand on racontait comment on tenait la dragée haute aux Arabes de Vitrolles. Je n’avais pas le sentiment de mentir, je pensais juste ce qu’on me demandait de dire. J’avais complètement oublié Ali quand je l’ai revu le soir de la fête du Sous-Marin. Il dansait en faisant semblant de ne pas me voir. – C’est pas ton pote d’enfance qui danse avec la pute blonde ? a ricané Jef. Tu devrais lui présenter la note pour ton frangin… – C’est pas ça qui le fera revenir, j’ai fait. – N’empêche qu’il continue à faire le beau pendant que ton frère cuve son OD au cimetière… J’ai repensé à Manu tout recroquevillé sur le matelas pourri de la cave du bloc D. Il n’avait même pas eu le temps de retirer la shooteuse de son pauvre bras maigre. – Manu n’avait besoin de personne pour trouver sa dope, j’ai fait. Ali et lui ont commencé à se shooter en même temps. – Ouais, mais c’est le Bougnoule qui danse aujourd’hui… – T’es de plus en plus dingue, j’ai soupiré en le prenant par le bras. Tirons-nous d’ici avant que tu fasses une connerie… *** Le pire, c’est que je n’ai rien vu arriver. Les choses étaient pourtant en train de se compliquer salement, au point que les gens qui avaient voté pour nous nous demandaient de dégager du décor quand la presse se pointait. Les gauchistes déboulaient de partout. Ils organisaient des colloques, des spectacles et des manifs. En fait, ça merdait de partout et toutes les réformes du maire étaient bloquées au tribunal de Marseille. On avait beau frimer, ça nous rendait quand même un peu nerveux. La loi était pas passée mais le maire disait que c’était une question de semaines. J’étais monté en grade et la mairie m’avait acheté un 357 magnum qui me faisait boiter comme John Wayne dans Rio Bravo. Je sortais du stand de tir le soir où j’ai vu Ali écrire ses slogans à la con sur le mur du stade. Je venais de placer cinq impacts sur six dans la cible et je me demandais ce que j’avais pu faire de la sixième. J’étais seul mais Jef et deux autres types m’avaient demandé de les attendre. C’était en hiver. Le coin était désert. – Tire-toi d’ici, Ali, j’ai gueulé. Il a tourné la tête sans cesser de badigeonner. – Putain, Robert, il a fait en souriant. T’as vraiment l’air d’être le shérif d’Adolfville. Dommage que ta casquette à la con te donne l’air d’un flic de base. Je suis devenu rouge comme une crête de coq. – Je rigole pas, Ali… C’est une infraction de peindre sur les murs… Arrête et file-moi cette bombe. Il s’est contenté de rigoler. – Ma bombe contre ton flingue. Je me souviens d’avoir dégagé lentement le 357 de son étui. J’étais dans la cour du bloc un soir d’été et je jouais aux cow-boys avec Ali. Mon père et le sien parlaient de résistance, nos deux mères s’engueulaient à propos d’huile d’olive. – Putain ! c’est pas des conneries… Tire-toi de là avant que… – Avant que quoi ? a fait Jef dans mon dos. Il a regardé ma main droite en rigolant avant d’ajouter : – Tu voulais le tirer sans nous, peut-être ? – J’crois plutôt qu’il cherchait à le faire fuir, a fait le gros Lionel en se déboutonnant pour pisser contre le mur. À l’école, on ne savait déjà pas qui suçait l’autre… – Tu pourrais quand même lui dire d’arrêter de saloper ce putain de mur municipal, ricana Jef. C’est pour ça qu’on te paie, non ? Les deux types qui l’accompagnaient avaient filé mais Ali continuait à écrire sur le mur. Juste comme si on n’était pas là. – T’as pas entendu, Ali ? j’ai crié. Lâche et tire-toi ! – Pas question de te tirer, sale crouille, a fait Jef. T’es en état d’arrestation… – Je finis ma phrase, a dit Ali sans cesser de peindre. C’est à peine si je l’ai entendu. Il avait la gorge si serrée que sa voix passait tout juste. Je crois que c’est ça qui m’a foutu en rogne. Cette manière de frimer, de ne jamais lâcher le morceau qu’il tenait de son père depuis toujours. Ça et les trois autres qui ricanaient dans mon dos. – Te fous pas de ma gueule, sale connard, j’ai braillé, et viens vers moi en posant tes mains sur la tête. Je t’arrête pour… – Pour mon cul, pauvre taré, il a fait en se retournant brusquement. T’as aucun droit, même pas celui de porter ce flingue à la con… Tu peux juste pleurer dans ta radio pour appeler les vrais flics à ton secours. C’était vrai mais on avait horreur qu’on nous le dise. Le maire et les autres politiciens faisaient tout pour qu’on garde nos flingues mais on savait bien que la loi ne passerait jamais. Il y avait déjà eu trop de bavures. Dans mon dos, les autres ne rigolaient plus. *** Je me souviens d’avoir crié quelque chose en sortant le 357. J’ai senti le recul, j’ai entendu la détonation et j’ai vu son crâne éclater. Au tribunal, l’avocat a dit que l’Arabe m’avait provoqué en continuant à écrire sur le mur du stade et Jef est venu raconter l’histoire de mon frère. Ici, en taule, ça fait de moi un héros. Ali aussi est devenu un héros. Je viens d’apprendre que la nouvelle municipalité a donné son nom à la place principale du village. Je suis content pour lui. C’est bien que la place porte maintenant le nom d’un type né à Vitrolles. Patrick Raynal Patrick Raynal est auteur de polars et spécialiste de littérature policière et américaine. Il publie son premier roman en 1982, Un tueur dans les arbres, et remporte le prix Mystère de la critique en 1989 pour Fenêtre sur femmes. De 1991 à 2004, il a dirigé la Série noire de Gallimard puis la collection Fayard Noir jusqu’en 2009. Il dirige la collection Vendredi 13 aux Éditions La Branche. Il a aussi publié dans la collection Le Poulpe Arrêtez  le carrelage. PARTAGEZ CET ARTICLE" Histoire de France 1 "Nouvelle n°22 Mirage Par Caryl Ferey, juillet 2013 – Tout a commencé il y a longtemps, dans une époque trouble où des partis aujourd’hui oubliés s’étaient succédé à la tête du pays sans qu’aucun n’engage aucun processus de résilience éthique… Tu comprends « résilience » ? – Non, je suis trop mioche. – Tu me fais rire, petite… La résilience, c’est comme par exemple un type qui, après avoir torturé des gens en obéissant à des ordres, prend sa retraite et monte une équipe d’anthropologie légiste pour retrouver les corps des victimes et aider les familles à faire le deuil de leurs proches. – Ils sont sordides, tes exemples. – C’est bien, tu as du vocabulaire. – Hey ! s’esclaffe-t-elle fièrement, dirigeant ses pouces vers sa poitrine de rien du tout. J’ai appris à lire en cachette ! L’exquise enfant… – Je disais donc que personne n’avait cherché à soigner le mal qui rongeait la société de l’époque ; c’était le temps d’une sorte d’aplatissement historique, aplati par la vitesse des informations et de la perception du réel qui s’ensuivait. Tu vois le lapin pris dans les phares ? C’est pareil. – C’est quoi, un lapin ? – Un rat en plus joli, avec de grandes oreilles, qui sautait dans tous les sens. – Tu en sais des choses pour un vieux. – C’est le seul intérêt d’être vieux, dis-je pour la rassurer. Mais venons-en à notre histoire de temps pris dans les phares… Les gens de l’époque étaient donc pétrifiés sous un bombardement de messages dont ils n’avaient que faire. Ça prête à rire aujourd’hui, mais cette avalanche de tout et n’importe quoi rendait le futur si incertain que les gens ont commencé à le croire. Pire, les médias ont entériné le fait que l’avenir était réellement incertain, plongeant aussitôt le présent en crise. C’était la première crise du présent. Les gens n’étaient pas préparés : les générations d’avant avaient connu des horreurs, mais elles savaient qu’elles étaient une crise du passé, qui pourrissait leur présent. C’était différent. Tu me suis ? – Partout, dit-elle : tu es mon vieux. – Tu l’as dit. Bref, la pensée, d’abord unique, est devenue immobile. Il n’y avait qu’une voie possible, celle de la politique économique de l’époque, et on n’y voyait rien. L’avenir devenu incertain, les gens ont réagi de manières différentes : l’immense majorité n’a plus eu confiance en ce chemin, ni fatalement à ceux qui les avaient menés là. Les autres, une grosse minorité parmi les gens riches, ont décidé de ne plus payer ne serait-ce que petitement, pour tirer le présent de son impasse. « Puisque c’est ainsi, se dirent-ils, je me retire de ce jeu qui ne mène à rien. » Qu’importe qu’ils aient, ou non, inventé ce jeu. Tu me suis toujours, petite ? – Toujours. – Les possédants, qui évidemment avaient chacun leurs réseaux de contrevenants potentiels, se sont massivement soustraits à la société civile, enregistrant leurs richesses dans ce qu’ils appelaient des paradis fiscaux. Mais plutôt que d’interdire à ces possédants toute inter-action physique, géographique ou économique avec la société qu’ils fuyaient, on les a laissés faire. Bien sûr, on les a grondés un peu, ce n’était pas bien, mais c’est tout. Ils ont pu continuer à tirer bénéfice du jeu, tout en refusant ses règles et contreparties. Les médias ont joué avec ce feu : à chaque preuve d’impuissance des élus portés là par la société civile, ils enchaînaient leur reportage sur des images de personnalités prônant un régime autoritaire, réactionnaires pur jus que les mêmes médias condamnaient encore peu auparavant, comme si cela faisait leur jeu… De fait, c’est ce qui est arrivé. Dès lors, ça a été la curée… Anna relève la tête : – C’est quoi, « la curée » ? – Tu vois aujourd’hui ? La gamine me regarde avec des yeux de poisson sur le pont. Je lui souris. Pas longtemps ; un oiseau égaré passe au-dessus du buisson où nous nous terrons, quand soudain je les sens. – Chut ! fais-je en collant mon index sur sa bouche rose. Ils approchent à grands pas saccadés, infatigables, reconnaissables entre mille avec leur barda. Anna les sent aussi, plus distinctement à mesure que grimpe la panique. Personne ne peut leur échapper, ils sont trop rapides, trop endurants… Sont-ils à notre recherche ? Je serre la gamine contre moi, comme si cela pouvait nous aider à nous rendre invisibles, bien obligé d’y croire. Des mois que nous sommes terrés dans ce buisson, la gamine et moi, à jouer au loup et au renard. Nous connaissons le sort qu’ils nous réservent, alors nous jouons au plus malin. On compense comme on peut quand plus personne ne peut plus rien. Je ne lui ai pas dit mais elle le sait. Les bottes mangent l’asphalte, tambourinent et secouent le feuillage de baies vénéneuses où nous avons bâti refuge – un trou au cœur du buisson, en guise de terrier. Le sang pulse contre nos tempes ; ils sont là, à quelques pas, que les bottes avalent dans un boucan de ferraille. Une marée de chenilles grinçantes dévastant le chemin. J’aperçois les premiers à travers les épineux, l’odeur devient pestilentielle mais c’est un coup à prendre. Les yeux d’Anna tremblent sous ses grands cils noirs, les pupilles aussi se réduisent, pour se faire plus petite. J’ai des fourmis dans le sang, les tripes à l’abattoir – pourvu qu’ils ne nous sentent pas. Les mains d’Anna se serrent contre mon bras, elle aussi a peur de ce qu’ils pourraient lui faire, si jeune. Elle s’enfonce dans ses frêles épaules, la mort cogne au sol, tellurique. Mais rien ne se passe. Pas un cri d’alerte, de groupe se jetant baïonnette en avant au milieu du buisson, de fouet sur nos chairs pour déchirer nos visages… La meute passe à hauteur, furieuse, sans nous voir. Anna non plus ne dit rien. Il faut qu’ils soient loin, perdus dans la brume de chaleur, pour qu’elle croie au mirage. * * * Bien des choses ont évolué depuis la Reprise en Mains. À commencer par les mots. À force de les déformer, d’en renverser le sens, une chatte n’y retrouvant plus ses petits, on a jugé inutile d’en apprendre l’agencement. Les lire et les comprendre pourquoi, s’ils étaient faux ? Après tout, l’ignorance est mère de l’Humanité. Et puis lire quoi, il n’y a plus de journaux depuis longtemps, les livres ont été enterrés comme des armes, plus personne ne sait ce qu’ils signifient – à l’instar des mots. L’oral est moral, selon les normes d’aujourd’hui : au moins on ne cache rien. Il fallait y penser, d’autres l’ont fait… Qui aurait pu penser que les populations refusent à leur tour de jouer le jeu ? La réaction des possédants a été à la mesure de l’outrecuidance : un régime fort monté de toutes pièces chargé de mater l’insurrection civile. Anna n’a connu que sa répression. Les blessés, les morts, ceux qu’on achevait à coups de crosse. Nous qui filons doux. Du travail, voilà belle lurette qu’il n’y en a plus – pour nous. Afin de ne pas rester inactif et participer, même modestement, à la Reprise en Mains, chaque jeune doit s’occuper de son vieux – ou de sa vieille si on préfère sa mère. C’est obligatoire au nom de la morale, et ça ne coûte rien. Une forme de charité qu’on doit à ses aînés. Comme on n’a ni travail ni logement ni terres, tous les coups sont permis. Moi le premier, j’ai chassé les animaux des forêts (raison pour laquelle il n’y en a plus), volé les bêtes des usines d’abattage (au risque de ma vie), avant de devenir un poids pour Anna. Pauvre gamine. – J’ai faim, dit-elle. Et j’en ai marre de manger du maïs cru. Je ne suis pas un incinérateur. C’est le combustible qui sert à cramer les cadavres, rapport aux maladies qu’ils véhiculent si on les laisse à l’air libre. – Tu veux quoi, du blé ? Du colza, de la betterave ? – Aaaah… Elle n’aime pas trop ça. Il faut dire que ce n’est pas très agréable à ingérer, l’impression de devenir bête à manger du foin. – Ce n’est pas drôle, dit-elle. Comme si j’avais le cœur à rire. Des mois qu’on est terrés avec nos livres dans ce trou à mulots, jouant notre vie à chaque sortie… Malgré son devoir civique, Anna est trop jeune et inexpérimentée pour s’occuper de moi. – La voie a l’air libre, dis-je. On pourrait tenter une sortie… Anna a les yeux verts et les cheveux pleins de brindilles. – Pour aller où ? demande-t-elle. – Je ne sais pas… Il paraît qu’une nouvelle exploitation s’est créée après le fleuve. On pourra peut-être gratter quelque chose sans se faire tirer dessus. – Charmante perspective. – C’est la vie. – Non : c’est la mort. Anna a les répliques de son âge. *** Le soleil est haut dans l’azur. On est partis les mains dans les poches, prenant garde d’effacer nos traces derrière nous à l’aide de branchages, comme les Indiens que nous sommes devenus. Nulle âme à l’horizon, qu’une gaie campagne vidée de sa substance. – Ça ne sent rudement rien, déclare la gamine. – C’est déjà ça. Les odeurs de la ville nous trahissent, raison pour laquelle nous avons migré dans le désert de la nature. Longeant les fossés, ne nous éloignant jamais des bosquets qui en cas d’urgence pourraient nous cacher, la progression est lente. – J’ai mal aux pieds, dit-elle. Ses semelles ont rendu l’âme la semaine dernière. – Une fois la corne bien dure, tu seras un vrai petit rhinocéros. Je lui en ai dessiné, sur les pages intérieures des livres. Enfin, nous atteignons le fleuve sans encombres. Ce n’est pas souvent que nous poussons jusque-là. Il va falloir traverser le cours d’eau à découvert, et je n’aime pas ça. Comme si elle devinait mes pensées, Anna a dévalé le fossé qui nous sépare de la rive ; le kayak est là, caché sous les branches. – Allez, grimpe mon vieux ! souffle-t-elle en larguant l’amarre. Je n’ai pas sa sveltesse ; enfin, nous dérivons au gré du courant, ramant de concert, des rétroviseurs dans les angles morts – qui sait si un franc-tireur n’est pas en planque, quelque part à l’abri des bois qui longent la rive. Le soleil clignote sur les vaguelettes, reflets d’alluvions proliférant depuis la disparition des poissons. Quelques minutes suffisent pour joindre la terre ferme ; Anna saute sur la rive, tend la main pour m’aider à descendre, comme on lui a appris à le faire à l’École Citoyenne, arrime l’embarcation sous les branchages du bosquet pendant que je pars en éclaireur. Je reviens deux minutes plus tard : – C’est bon, on peut y aller… La gamine se méfie, elle a tort : le bosquet, d’abord touffu, s’éclaircit à mesure qu’on s’éloigne du fleuve. La nouvelle construction dont on m’a parlé se situe un peu plus loin, brandissant ses cheminées au ciel inanimé sous la torpeur de l’été. Anna marche devant moi, légère, et soudain s’arrête. – Ça pue, dit-elle : c’est quoi cette odeur ? Je hume l’air de la futaie : étrange… – Je ne sais pas… Je ne l’ai jamais sentie auparavant. – Tu parles d’un vieux, se moque Anna. – Continuons… Nous avançons parmi le champ d’herbes hautes qui borde le grand bâtiment, méfiants, mais je ne vois aucun mirador. – Zut, siffle-t-elle, si ça se trouve, il n’y a rien de comestible dans ton truc ! Les denrées, rares, sont évidemment les plus surveillées. Trop tard pour reculer ; nous progressons à couvert, sans repérer de tireur. Un simple grillage cerne l’enceinte, qui ne semble pas électrifié. Un test nous le confirme… Toujours pas le moindre garde. – Tu te sens d’escalader le grillage ? me lance la gamine. Je vais t’aider. Je me débrouille très bien tout seul. Elle aussi a fait ça toute sa vie. Nous sommes bientôt à l’intérieur du périmètre, repérant enfin la cahute près de la grille ; le gardien du site ne nous a pas vus, écrasé de chaleur sous sa casquette… Nous filons vers les hangars de ce qui semble être une usine. Je sens le cœur d’Anna battre près du mien quand, silencieux, je fais coulisser la lourde porte de fer. Il fait plus frais à l’intérieur, l’odeur surtout est plus prégnante, tandis que nous restons éberlués. Ce sont des automates, bien sûr, qui travaillent à la chaîne numérisée, mais ils produisent… du papier. Voilà pourquoi je ne connaissais pas l’odeur : ce doit être le premier papier produit depuis des dizaines d’années. Anna non plus n’en croit pas ses yeux, tandis que je l’entraîne vers la chaîne de transformation. – Mon Dieu, soufflé-je dans l’air saturé du hangar. Ils sont en train de fabriquer des livres… Des livres débités à la chaîne, puis rangés, plastifiés, sur des palettes… Par dizaines de milliers, à en croire les monticules. Anna doit sentir mon émotion ; elle se penche sur la chaîne numérisée, croise mon regard plein d’espoir et me douche : – C’est le même livre, dit-elle en saisissant un exemplaire. Il n’y a pas de titre sur la couverture, ni de mots à l’intérieur : juste des dessins. Des dessins qui illustrent la faim, le vol, la maladie, la mort, et en contrepartie des gens qui prient, avec l’assurance explicite de vivre à jamais heureux dans l’au-delà. – Qu’est-ce que c’est que ça ? chuchote la gamine. – Une religion… Anna ne comprend pas. Moi si : c’en est fini de nous… Caryl Férey C’est un bourlingueur, un de ces Français bien trop rares, qui cherche l’ailleurs, l’autre, puise son inspiration en Nouvelle-Zélande, en Afrique du Sud ou en Argentine. Ses polars Zulu, Utu, Mapuche… fouillent la mémoire et s’attaquent au politiquement enfoui, à ce que l’on refuse de voir : racisme, tortures, massacres. Polardeux jusqu’à la moelle, il mêle travail d’enquête et fiction, s’attaque aux justes causes et en réécrit l’histoire. Entre rage et générosité, ses livres racontent des destinées qui pourtant jamais ne se résignent. Dernier livre paru : Plus jamais seul (2018), Collection Série Noire, Thrillers, Gallimard. PARTAGEZ CET ARTICLE" Mirage 1 "Nouvelle n°44 Blanche Par Patrick Raynal, juillet 2015 Façades blanches. Encorbellement de stuc. Les lauriers-roses, les palmiers et la Grande Bleue nonchalante sous le cagnard. Pas de doute, je suis revenu. Nice, c’est comme la nage et le vélo : ça ne s’oublie jamais. Trente ans. Trente ans que je me suis tiré de cette fichue carte postale. Trente ans à crapahuter dans tous les djebels du monde pour le compte de la plus taciturne des sections de la Grande Muette. Trente ans à me faire canarder par tous les indigènes de la Terre sans qu’aucun ne prenne la peine de me demander ce que je venais foutre dans ses rocailles. Trente ans de Légion. « Bon pour la casse », m’avait dit le jeune toubib en me montrant la radio de mes poumons bouffés aux mites. « Trop de gnôle, trop de clopes, trop de poussière… Sans compter les fractures et les trous dans la peau. » Trop de tout pour pouvoir me garantir un pronostic vital raisonnable. J’ai pris un billet de train pour Nice. Que faire de votre existence quand elle ressemble aux paysages calcinés de la guerre ? À cinquante ans, j’ai le sentiment de me tenir debout au milieu d’un champ de ruines. Rien ni personne à aimer, juste ce vieux fond de haine rance qui m’a fait prendre le train de Nice et que j’ai ruminé tout au long du trajet. C’est lui qui m’a fait tenir trente ans et c’est encore lui qui me guide dans cette ville que je ne reconnais plus mais qui m’est aussi familière qu’une vieille douleur. Blanche… C’est pour elle que je suis revenu. Pour lui pourrir le peu de vie qu’il lui reste. S’il lui en reste, bien sûr. Sinon, tant pis. De toute façon, je ne pourrais pas  mourir tranquille sans savoir. Pour tout dire, j’aurais horreur de la laisser derrière moi. *** Le jour où j’ai rencontré Blanche, elle avait vingt ans de plus que moi. Ça, au moins, ça n’a pas dû changer. Comme n’a pas changé l’Alhambra, un vieil hôtel de luxe rococo transformé en résidence depuis que les Rosbifs et les aristos de la vieille Europe ont cessé de coloniser Nice pour leurs partouzes hivernales. C’est là que je l’ai vue pour la première fois. Dans ce palais oriental de stuc et de plâtre, conçu par un architecte mégalo rêvant sans doute d’importer les splendeurs de Byzance. Je chevauchais alors un vélo dépourvu de la moindre grâce et qui ne valait pas le quart des marchandises que je livrais pour le compte d’un traiteur du centre-ville. Tous les gosses de l’Ariane et des quartiers est connaissaient l’Alhambra. Avec le Winter Palace et quelques autres, il était le symbole d’une ville où la différence de classe s’affichait durement, où les hauteurs de Cimiez étaient aussi loin des rives du Paillon que la Terre l’était de Mars. À l’époque, j’aurais donné toute ma collection de Blek le Roc et la moitié de mes quarante-cinq tours de rock’n’roll pour en forcer l’entrée et séduire une de ces créatures vaporeuses que je voyais surgir de la marquise vitrée pour se glisser, sans un regard sur le monde, dans le siège en cuir d’une auto somptuaire. Ce jour-là, j’avais glissé mon vélo entre une Daimler et une Mercedes et, brandissant mon petit panier de caviar et de champagne sous le pif soupçonneux du larbin en grand uniforme d’amiral uruguayen, j’avais sonné chez Blanche. Pas besoin d’être bien vieux pour comprendre qu’elle était plus pute que baronne, mais qu’est-ce que j’en avais à fiche ? Elle était plus belle que le plus fou de mes rêves, j’étais sans le sou et elle matait mes biceps en souriant aux anges. *** C’est plus le même concierge. Celui-ci est habillé en pékin, mais il n’a pas l’air ravi de me voir, non plus. – La baronne de Soto ? C’est un nom de vieille bagnole, ça ! De toute façon, je connais pas. Il me regarde un moment sans rien dire. J’ai pas une tête à dormir dans le satin, mais trente ans de Légion m’ont donné la nuque raide et le ton cassant. À trop fréquenter les officiers, j’ai fini par apprendre leur morgue. – Il nous reste une marquise, fait-il à contrecœur. Une vraie… Deuxième droite en sortant de l’ascenseur. Ça doit faire cinquante ans qu’elle est là. Laissez-moi quand même votre nom… Je ne lui laisse rien. Ni nom ni merci. Je serre bien trop les dents pour ça. Rien n’a changé dans ce hall de gare dont les murs flanqués de miroirs géants reflètent ma silhouette à l’infini. « C’est comme sur une boîte de Vache qui rit, me disait toujours Blanche. Une image dans l’image, et ainsi de suite jusqu’à… » Elle s’arrêtait là, en riant de mes efforts à saisir l’insaisissable. La marquise m’ouvre sa porte sans la moindre crainte. Je la reconnais tout de suite. Facile, elle était déjà vieille à l’époque. Elle est voutée, ridée, mais toujours maquillée comme si elle attendait que la Cour débarque dans la ruelle de son lit. Blanche en avait fait son modèle. En vain. Les jours de grande forme, elle aurait tout juste pu passer pour sa camériste. – La baronne de Soto ?… Son sourire est comme une lézarde dans un mur de chaux. – Vous devez venir de bien loin ou de bien longtemps, pour ne pas savoir… Elle m’examine en penchant la tête sur le côté, comme pour irriguer la partie de son cerveau où se nichent ses souvenirs. – Elle est partie peu de temps après vous, jeune homme. La police est venue, une pétition a circulé et le propriétaire a jugé que… Enfin, vous me comprenez. Les habitants de ce genre de résidence ont horreur du scandale. Elle a loué une petite maison, là-bas… du côté de Pasteur… Et son petit geste de la main m’indique que cette descente n’était pas seulement géographique. Blanche n’est plus à Cimiez. C’est une nouvelle, mais je ne sais pas si je dois m’en étonner. Elle est descendue sur le mauvais versant de la ville. Vers l’est, là où il n’y a ni palmiers arrogants ni palais orientaux. Là où les gens sont obligés de lever la tête pour rêver de péter un jour plus haut que leur cul. Elle a toujours été très forte à ce jeu. J’espère qu’elle a enfin chopé le torticolis qu’elle méritait déjà. *** La marquise m’a donné une adresse. C’est pas bien loin, juste avant l’hôpital, mais le temps se contracte si vite que je décide d’y aller à pied. Mauvaise idée. Les souvenirs m’attaquent comme les moustiques dans un de ces marais pourris de Centrafrique. A-t-elle emporté avec elle ses coussins de soie et ses draps de satin ? Ses mouchoirs blancs, légers comme des flocons, qu’elle accrochait à son balcon pour me prévenir que la place était libre ? La villa a une sale mine. C’est une petite maison dont le crépi s’écaille et laisse voir les fissures qui creusent vilainement les murs de terre sèche. On est encore loin de la misère, mais la simple aisance a déjà disparu. Un type maigre et barbu travaille ses plants de tomates dans le petit bout de jardin que le soleil éclaire encore. Le reste a été totalement volé par l’ombre des blocs de béton voisins. – C’est vrai qu’elle se faisait appeler la baronne Machin-Chose, rigole-t-il. Je me souviens plus très bien, mais c’était un nom de vieille bagnole… Moi, du moment que ça lui faisait plaisir… Non, j’ai jamais trop su ce qu’elle faisait avant. Mais ce qui est sûr, c’est qu’elle a fini par faire le tapin dans le quartier de la gare… De toute façon, elle devait connaître un peu de monde puisque la ville l’a relogée dans un HLM… Plus bas, au bord du Paillon… Vous n’avez qu’à demander au gardien de la cité Bon Voyage… Je continue à descendre. Je suis venu voir Blanche mais c’est chez moi que je descends. Mes parents sont morts, ma famille a disparu, mais ce quartier pourri est toujours le mien, celui de mon enfance et du temps où je me tordais le cou vers le haut. Je regarde des gosses dépenaillés jouer dans le lit d’une rivière où les ordures ont remplacé l’eau, je regarde la lumière décliner sur ces murs sales qu’une couche de badigeon vert pastel rend encore plus sinistres, j’écoute le gardien me dire que Blanche a glissé encore plus loin, encore plus à l’est, dans un foyer vaguement géré par la Ddass, et je me dis que la Terre est vraiment ronde et que la vie m’a tout volé, y compris ma vengeance. « C’est tout au bout de la ville », m’avait dit le gardien. « Après, y a plus rien. Vous pouvez pas vous tromper. » J’y suis allé. J’ai même trouvé un taxi. Une Mercedes. C’était pas le genre d’endroit où il aimait traîner ses jantes étoilées, mais ma raideur militaire l’a sans doute incité à me conduire en m’abreuvant de sottises racistes. Pendant que je m’enfonçais dans un irrémédiable sentiment d’intrusion, je savais ce que j’allais découvrir comme je savais que la décence m’imposait de faire demi-tour. La route débouchait sur un terrain vague jonché de détritus, de tôles, de cartons. J’ai demandé au taxi de m’attendre. Des gens se sont approchés. Les jeunes s’armaient à tout hasard de cailloux. Les adultes me regardaient, le visage figé par la misère, la crasse et l’indifférence. Blanche n’était pas parmi eux. Un jeune type, genre socio-cul, s’est avancé. Il n’avait pas l’air heureux de me voir, mais je commençais à en avoir l’habitude. – La baronne ?… Vous êtes bien le seul à vous souvenir encore d’elle… J’ai balbutié un vague mensonge sur une femme que ma mère avait connue dans sa jeunesse. Ma haine s’était diluée dans la honte mais je n’ai pas trouvé ça plus confortable. J’ai fait demi-tour vers le salut de la Mercedes, mais le type m’a rattrapé. – Vous savez que cette vieille, rendue plus qu’à moitié cinglée par l’abus d’alcool frelaté, a été une reine de beauté dans les années cinquante ? Une véritable hétaïre, à ce qu’on dit… Un type a même tué pour elle, un jeune gars originaire de ce côté-ci de la ville… La police n’a jamais réussi à le choper. Paraît qu’il se serait engagé dans la Légion… Si vous voulez la voir, c’est facile. Elle est dans cette baraque, celle avec les vieux coussins devant la porte et le mouchoir sale accroché à la fenêtre… Je suis reparti sans oser la voir. J’ai pris un petit hôtel, pas trop loin de la mer. Le jour, j’ai ma chaise sur la promenade des Anglais. La nuit, j’ai Blanche. Patrick Raynal Comme tout indécrottable motard, Patrick Raynal carbure à 100 à l’heure (et même plus, forcément). Il a sous le casque une multitude de casquettes : lecteur infatigable, critique pointu, romancier sensible et éditeur au grand pif à la Série noire. Il impose le roman noir avec… La Noire, une collection souvent copiée, jamais égalée, trop vite abandonnée par Gallimuche. Fou furieux de littérature américaine, on le salue de nous avoir fait découvrir (entre autres) Larry Brown. Auteur + éditeur : même combat… à la recherche d’un peu de tendresse dans ce monde bien foutraque. Dernier livre paru : Une ville en mai (2016), L’Archipel. PARTAGEZ CET ARTICLE" Blanche 1 "Nouvelle n°66 A simple question of deontology Par Patrick Raynal, juillet 2017 Renversé dans son fauteuil à bascule, les bottes posées sur un bureau plus bordélique que la Floride après le passage d’un typhon, une boîte de Molson en équilibre sur le bide et les yeux encore rouges de la cuite de la veille, Shorty Crumb ressemble à un cachalot colérique surpris en train de faire la planche. – C’est quoi, ce bordel ? grogne-t-il à l’attention de sa secrétaire qui vient de l’éjecter brutalement du rêve langoureux où il arrivait enfin à vaincre les réticences de la nouvelle barmaid du Cat’s Eye Pub. – Des clients, patron. – Dis-leur que je fais la sieste et referme cette putain de porte. – Comme tu voudras, mais pas la peine de me chercher en te réveillant. Je serai déjà en train de bosser pour Murphy. – T’as déjà essayé un paquet de fois. Pourquoi ça marcherait mieux ce coup-ci ? – Parce que je lui amènerai les deux frenchies qui font le pied de grue dans mon bureau, pardi. – Attends un peu, fait Shorty en se redressant, ce qui expédie illico la boîte de bière sur la paperasse du bureau. Ils ont l’air de quoi, tes frenchies ? – D’un gros chèque avec plein de zéros. – Ils parlent anglais, au moins ? – Mieux que toi. J’arrive à les comprendre sans lire sous leur moustache. D’ailleurs, ils n’ont pas de moustache. – C’est déjà suspect… Ça va, fais-les entrer quand même. Shorty n’a jamais vu beaucoup de Français. Quelques-uns à Saigon, pendant qu’il faisait le con dans les Forces spéciales, mais aucun ne ressemblait aux deux spécimens qui viennent d’entrer dans son antre. La femme a l’air d’une autruche obèse et myope qu’on aurait équipée d’une paire de lunettes taillée dans les ailes arrière d’une Cadillac années 50. Elle est emballée dans un sac bleu cobalt qui lui colle au relief comme le maillot de Superman et, vu qu’elle est trop près du bureau pour qu’il puisse les voir, Shorty imagine ses croquenots comme étant de taille à abriter les panards de Magic Johnson. L’homme fait plutôt dans le genre maigre. Aussi grand que l’autruche, fringué d’un costard trois-pièces gris et d’un nœud papillon qui semble lui butiner la glotte, il a tout du type à qui on a enfilé un balai dans le cul le jour de sa naissance et qui, depuis, se coiffe en brosse plutôt que de chercher à l’enlever. Rosie avait raison sur un point et tort sur un autre : ils puent bien le fric, mais, en y regardant de près, l’autruche dissimule une moustache sous son maquillage. – Asseyez-vous, fait aimablement Shorty en désignant deux chaises couvertes de plusieurs strates de machins divers. Vous gênez pas… Balancez ça par terre. La femme de ménage mettra de l’ordre sitôt que j’en aurai une qui ne siffle pas mes réserves de rye. Les deux oiseaux finissent par se poser. Pas vraiment de bon cœur, se dit Shorty qui se demande comment il va bien pouvoir les empêcher de s’envoler chez ce cul-serré de Murphy et son cabinet meublé comme celui d’un avocat à cinq cents dollars la passe. – Comment m’avez-vous trouvé ? s’enquiert-il d’une voix que l’abus de clopes et d’alcool a fini par rendre aussi suave qu’un riff du Grateful Dead. J’ai tellement de boulot que j’ai décidé de renoncer à toute publicité. – Dans l’annuaire, fait l’autruche. Vous étiez deux et j’ai commencé par le premier. Par ordre alphabétique, bien sûr. Shorty n’aime pas du tout le ton qu’a pris cette erreur zoologique pour dire ça. En particulier le « bien sûr »… – Ma sœur vit à Allentown. Elle dirige le John Carmichael Westfire Institute. Quant à moi, j’arrive de Paris où je dirige le service de cancérologie d’un hôpital prestigieux. Vous comprendrez que nous sommes habitués à ce qu’il y a de meilleur. – Je suis le meilleur, grince Shorty d’un air mauvais. James Crumb, dit « Shorty » en hommage à mon père qui les avait si lourdes qu’elles traînaient presque par terre quand il se baladait à poil. Si vous n’en êtes pas persuadés, vous pouvez lever le cul de mes chaises et vous tirer chez cette tante de Murphy. Après avoir rangé le bordel que vous avez foutu, bien sûr… *** L’autruche cherche à dire quelque chose, mais elle a beau faire des ronds avec sa bouche, rien n’en sort. Le toubib, lui, le regarde en se demandant si c’est du lard ou du cochon. C’est lui qui a le fric, Shorty en est certain. Ce sont des choses qu’il sent, comme il a senti que le meilleur moyen de donner à ce genre de type l’envie de s’accrocher comme un morpion restait encore d’avoir l’air de les foutre à la porte sans hésitation ni murmure. – Croyez bien que je suis désolé que nous nous soyons mal compris, monsieur Crumb… – Shorty. – Pardon… monsieur Shorty. En fait, ma sœur a oublié de vous préciser que nous avons pris nos renseignements avant d’entamer cette démarche, et que… – OK, doc. Vous fatiguez pas. Dites-moi plutôt ce qui vous amène. – Eh bien, il se trouve que ma femme et moi avions décidé d’envoyer notre jeune fille, Pascale, parfaire sa connaissance de votre langue chez ma sœur Valérie, qui, comme je vous l’ai déjà indiqué, dirige une importante institution dans cette ville, et que ma fille, qui est aussi sa nièce, a soudain… – La petite peste s’est enfuie de sa chambre pendant la nuit, voilà ce qu’elle a fait. Elle a trompé ma confiance et la surveillance de mon personnel pour se comporter comme la gamine mal élevée par son anarchiste de père et… – Et vous voulez que je la retrouve, coupe Shorty qui ne supporte pas plus le caquetage aigrelet de la tante que le volume qu’elle occupe dans son bureau. Si ça ne vous ennuie pas, euh… madame, j’aimerais m’en tenir à un seul interlocuteur. Votre frère, par exemple. La tante, visiblement vexée, le toise du haut de son double menton, accentuant un peu plus son incroyable ressemblance avec l’autruche du zoo de Houston, la seule que Shorty ait fréquentée régulièrement pendant son enfance. Légèrement troublé, il se tourne vers le père. Si ce type est un anarchiste, où ranger Sacco et Vanzetti dans sa classification des ennemis de l’Amérique ? – Voyons, quel âge avait… oups, pardon !… Quel âge a votre fille ? – Treize ans et demi. – Elle a emporté quelque chose avec elle ? Des vêtements, de l’argent ? – Un sac de vêtements et son argent de poche. Une centaine de dollars, environ. – Qu’est-ce que je vous disais ? Cent dollars pour un séjour d’à peine quatre mois… Et l’on s’étonne que la jeunesse parte à vau-l’eau ! – Je ne vois pas pourquoi on s’énerve sur ce sujet, tempéra mielleusement le pater. Parce que son sac et ses cent dollars nous sont revenus, rapportés par deux messieurs, d’après ma sœur, un peu étranges… – Des malfrats, oui. Y a plus que dans Les Soprano qu’on voit des tronches pareilles. Ils se sont barrés dès qu’on a prononcé le mot de police. Ils se sont barrés parce qu’ils ont eu peur de toi, ouais, pense Shorty. – En tout cas, elle ne risque pas d’aller bien loin avec ça, remarque-t-il. – Sans un sou, elle ne serait pas partie du tout, piaille l’autruche. – Ouais. Et comme on dit au Texas : si ma tante en avait, elle ferait le taureau au rodéo de San Antonio. – C’est pour moi que vous dites ça, espèce d’ivrogne désordonné ? Et toi, Charles-Henri, laisseras-tu ta sœur se faire insulter sans réagir ? – Voyons, Vaval chérie ! Monsieur Shorty parlait de sa tante, pas de toi. – Non, Shorty tout court, dit Shorty qui commence à avoir sérieusement besoin d’un coup de raide. – C’est pareil. Comment respecter celle des autres quand on imagine la sienne avec des… des… – Des couilles, complète obligeamment Shorty. Les toubibs, les femmes du monde et certains pédés de la côte Est disent aussi des testicules, mais c’est la même chose. – Ta gueule, Valérie ! C’est pas pour être désagréable, mais tu commences sérieusement à nous faire chier. Elle s’en étrangle net. Pour le plus grand bonheur de Shorty, qui se souvient soudain de ses livres de gosse où l’on voyait parfois l’une de ces connes d’autruches avaler un réveille-matin. – Vous avez une idée de ce qu’elle portait en partant ? Un bijou auquel elle tient particulièrement ? Un blouson portant une inscription ? Quoi que ce soit qui permette de l’identifier ? – Pour ça, faudrait plutôt demander à ma sœur, fait Charles-Henri d’un ton penaud. – Allez-y, mon vieux. Pendant ce temps, je vais me lubrifier un peu le système nerveux. Et, sous les yeux horrifiés du tyran qui tient d’une main de fer les rênes d’un JCWI dont il n’a jamais entendu parler, Shorty sort une bouteille de rye d’un tiroir et s’en envoie largement de quoi décourager un feu de forêt. – Putain, ça fait du bien ! Si ça vous tente, ne vous gênez pas, fait-il en tendant le litron à Charles-Henri. – C’est pas de refus. Cette histoire m’a flanqué les nerfs en queues de singes… *** Shorty récupère la bouteille, constate le niveau et se dit que, tout compte fait, cet emmanché de toubib de luxe n’est pas dépourvu de manières. – Alors sœurette, dit Charles-Henri en étouffant un rot, tu as entendu Shorty ? Qu’est-ce qu’elle portait, la p’tiote, avant de jouer la fille de l’air ? – Un jean bleu, des baskets rouges et un blouson de velours rouge portant une grosse feuille verte surmontée d’une inscription disant : « Si vous n’aimez pas ça, n’en dégoûtez pas les autres. » C’est ce qu’elle portait à l’aéroport, mais ça m’étonnerait qu’elle ait pris le temps de se changer. C’était dit comme on gerbe une huître avariée, mais c’était précis. – Vous le connaissez, ce blouson ? demande Shorty avec un sourire en coin. – Un cadeau de son cousin. On lui avait interdit de le porter, mais elle l’a sans doute fourré dans ses bagages à notre insu. – Vous avez bien sûr prévenu la police… – Évidemment, raille la tata. Immédiatement. Civiquement. Shorty fait un gros effort sur lui-même, ravalant un discours aussi précis qu’imagé sur les vertus justement civiques du citoyen moyen américain prêt à élire à la présidence un Big Mac si la télé lui ordonne d’élire un Big Mac. – C’est le lieutenant O’Glensbroke qui s’occupe de la recherche, ajoute l’autruche qui, aux yeux subitement darwiniens du détective, se met peu à peu à ressembler à un phoque, ou une phoquesse, va savoir. – O’Glensbroke ! Mais ce balourd ne retrouverait pas un crocodile dans le bayou ! – Pas d’accord. Ce policier m’a l’air tout à fait capable. – Tellement capable que vous êtes venus me voir. Immédiatement et civiquement. Un silence de type à couper au yatagan s’installe dans le burlingue. Shorty fait sa tête de veau sous la mère, qu’il sait impressionner l’adversaire et qui signifie que son cerveau tourne à un régime newtonien. La tata, elle, semble prier pour que le gros porc vautré devant elle, et qui bousille son foie à coups de méthanol, se décide à refuser l’affaire. Charles-Henri, de son côté, vire du balai-brosse au balai à chiottes. – Parfait. Je vais vous la retrouver, votre gamine. Ça vous fera mille dollars d’acompte et mille autres d’avance sur frais dûment justifiés. L’acompte représente cinq journées de travail. Si ça dépasse, je vous facturerai deux cents de plus par jour. Tenez, signez ce contrat. Vous pouvez même le lire, si ça vous amuse. Charles-Henri n’ose pas lire. Il signe pendant que sa sœur crie au voleur. – Tu n’es qu’un benêt, Charles-Henri. Tu as toujours pensé avec tes pieds, d’ailleurs. Cet escroc te roule dans la farine, mais c’est tes sous, après tout. – Soyons clair, Valérie, fait-il en empochant son exemplaire du contrat. Ma fille était sous ta responsabilité. Pas en tant que tante, mais en tant que présidente de la société qui m’a soutiré un gros chèque « pour que les choses soient parfaitement en ordre, surtout avec la famille ». Si cet « escroc » n’arrive pas à la retrouver, c’est toi que je ferai cracher. Jusqu’au bout, jusqu’à ce que tu termines à la soupe populaire. Shorty les regarde partir sans se lever. Sacré Charles-Henri ! Il a pris son temps, mais il a fini par lui river son clou, à l’autre mutante. Jeu, set et match ! La pauvre autruche n’a plus qu’à se fourrer la tête dans le premier trou qui passe. Pourtant, Shorty n’arrive pas à rigoler. Retrouver une gamine après tant de temps dans le foutoir sauvage qu’est devenue l’Amérique ? Autant demander à Trump de lire James Joyce. Si les flics n’y sont toujours pas arrivés, la vérité oblige James « Shorty » Crumb à s’avouer qu’avec l’âge, il devenu aussi honnête que Murphy. Patrick Raynal Comme tout indécrottable motard, Patrick Raynal carbure à 100 à l’heure (et même plus, forcément). Il a sous le casque une multitude de casquettes : lecteur infatigable, critique pointu, romancier sensible et éditeur au grand pif à la Série noire. Il impose le roman noir avec… La Noire, une collection souvent copiée, jamais égalée, trop vite abandonnée par Gallimuche. Fou furieux de littérature américaine, on le salue de nous avoir fait découvrir (entre autres) Larry Brown. Auteur + éditeur : même combat… à la recherche d’un peu de tendresse dans ce monde bien foutraque. Dernier livre paru : Une ville en mai (2016), L’Archipel. Matthias Lehmann Illustrateur, auteur de bande dessinée et peintre. Dernier ouvrage paru : La favorite, chez Actes Sud BD. PARTAGEZ CET ARTICLE" A simple question of deontology 1 "Nouvelle n°22 Soir d’orage Par Patrick Raynal, juillet 2013 Nous venions de finir de dîner, la fumée de nos cigares envahissait doucement le salon où nous étions assis confortablement, un verre de vieil Armagnac à la main. – Alors, ce tableau ? demanda Paul. Vous prétendez toujours l’avoir acheté sur un coup de cœur ? Sans savoir qu’il s’agissait d’un Fantin-Latour ? – Je vous assure que j’ignorais jusqu’au nom du peintre. Eût-il été plus cher que j’aurais gratté le fond de ma bourse pour l’acquérir quand même. – Voilà qui ne vous ressemble guère, fit-il avec un sourire. Mais vous m’avez laissé entendre qu’il avait une histoire. Si vous êtes maintenant disposé à la raconter, je le suis tout autant à l’entendre. – En vérité, ce n’est pas son histoire qui me rattache à lui, fis-je en contemplant la toile, mais celle des personnages qu’il représente. Je vous préviens, elle est pour le moins mystérieuse. – Je vous écoute, dit-il en s’installant au fond de son fauteuil. – Comme dans toute aventure de ce genre, commençai-je, elle débuta par une nuit d’orage… Il faisait un temps épouvantable. Malgré le train d’enfer que mon cocher imposait à son attelage, l’orage gagnait sur nous. Aveuglé par la pluie et le vent, c’est à peine s’il parvenait à maîtriser ses chevaux dont on voyait les yeux rouler de terreur chaque fois qu’un éclair, suivi maintenant de très près par le craquement assourdissant du tonnerre, déchirait la nuit en éclairant la route d’une lumière surnaturelle. – Je crois qu’il faut nous arrêter, Monsieur, fit-il en criant pour couvrir le hurlement de la bourrasque. – Je le crois aussi, mais où ? Le relais de poste d’X… est encore à plus de deux lieues. Pour toute réponse, il me désigna du bout de son fouet une lueur qui tremblotait entre les arbres. Je me dis qu’il s’agissait vraisemblablement d’une pauvre ferme dénuée de tout confort, mais qu’il ne faisait pas un temps à se montrer difficile et que la moindre cahute de charbonnier serait assez bonne pour nous abriter de cet orage épouvantable. Je fus donc très surpris de voir la voiture s’engager entre les deux piliers d’un portail dont les vantaux grands ouverts, sans doute sous l’effet de la tempête, laissaient apercevoir la masse sombre d’une bâtisse bien trop vaste et haute pour une simple ferme. De fait, à mesure que nous avancions au pas sur un chemin dallé de pierre, la masse sombre se transforma en un élégant petit manoir flanqué de deux tourelles et bordé, sur son devant, d’une vaste cour pavée. À l’exception d’une fenêtre éclairée à l’étage (celle que nous avions aperçue ?), l’endroit était plongé dans une obscurité si épaisse que nous dûmes nous fier à la lumière des éclairs pour trouver notre chemin jusqu’à la porte d’entrée. On frappa et l’on vint nous ouvrir dans un grand fracas de serrures et de verrous. L’homme qui nous tenait la porte était un gaillard qui me rendait bien cinq centimètres en hauteur et le double en largeur. Le reste, sourire compris, était en proportion. Je me dis que ce devait être le régisseur du domaine car il ne portait aucun des signes vestimentaires ordinairement réservés aux domestiques. De fait, il commença par nous mettre à l’abri sans poser de questions et, après nous avoir écoutés, c’est de son propre chef qu’il nous proposa l’hospitalité. Il confia mon cocher et son attelage aux soins d’un palefrenier et, s’emparant de mon bagage, me demanda de le suivre jusqu’à mes appartements où je pourrais me délasser et mettre un peu d’ordre dans ma toilette avant qu’un souper ne me soit servi. À part lui, rien n’indiquait que cette maison fût habitée par âme qui vive. Pas d’autre bruit que celui, infime, de nos pas gravissant l’escalier de pierre, pas d’autre lumière que celle de la lampe que brandissait l’homme qui, pour l’instant, me servait d’hôte. Je me demandais déjà avec une vive curiosité d’où provenait celle qui brillait à l’une des fenêtres de l’étage comme un phare dans la tempête, quand, au milieu d’un des deux couloirs desservis par le palier, je vis une porte entrebâillée d’où filtrait un rayon de lumière. De toute évidence, c’était la seule pièce habitée du manoir à moins, bien sûr, que les autres occupants n’eussent décidé d’un commun accord de vivre dans le noir. Mais qui pouvait bien vivre dans cette chambre ? Le régisseur ? Si c’était bien là sa fonction, il était plus que douteux qu’il habitât à l’étage. À moins, bien sûr, que je ne me fusse trompé et que, malgré la rusticité de sa mise, il ne fût le maître de maison lui-même. Était-ce la violence de cette nuit d’orage, ce manoir quasi désert et loin de toutes autres habitations ou l’étrange dignité de l’homme qui semblait son seul habitant ? Je ne sais. Toujours est-il que le mystère de cette unique fenêtre éclairée me faisait penser aux Histoires extraordinaires de cet écrivain américain admirablement traduites par monsieur Baudelaire. – Une question, ai-je demandé une fois qu’il m’eut installé dans une chambre plus que confortable. Dois-je m’habiller pour le souper ? Je n’ai vu personne et… – Ces dames ont déjà soupé, Monsieur. Vous serez donc seul et libre de venir comme il vous plaira. Ces dames… Loin de calmer ma curiosité, cette précision me tourna dans la tête pendant que je me débarrassais de mes vêtements crottés et que, allongé sur mon lit, je me délassais un peu des fatigues du voyage. Il me faut vous préciser que je vous raconte là un épisode de ma jeunesse. Une époque malheureusement lointaine où la seule évocation de l’autre sexe me faisait bouillir la sève dans les veines et où je délaissais plus souvent qu’à mon tour les textes arides du droit pour la lecture de ces romans galants dont on disait qu’ils se lisaient d’une main et qui, pour la plupart, narraient les aventures d’un jeune homme conduit par le hasard dans la demeure de femmes aussi seules qu’insatisfaites. Poussé par un démon un peu moins chaste que celui de la curiosité, j’ai donc quitté ma chambre à pas de loup pour me diriger vers l’entrebâillement de cette porte dont la lumière me fascinait comme une phalène attirée par celle d’une lampe. En ces temps, la goutte et les rhumatismes n’avaient pas encore pris possession de mes pauvres jointures et j’étais plus souple et vif qu’une couleuvre à jeun sur la piste d’une grenouille. Je m’approchai de la porte sans faire plus de bruit qu’un fil glissant dans le chas d’une aiguille et, prenant garde à ne pas la toucher d’un cil, je glissai un œil dans la mince fente d’où filtrait la lumière. *** Elles étaient deux, elles étaient jeunes, elles étaient belles, mais, loin de faire jaillir en moi l’aiguillon ardent du désir (peut-être devrais-je parler de concupiscence tant ma démarche était en elle-même profondément déshonorante), le spectacle qu’elles donnaient à leur insu m’embrasa de l’intolérable brûlure de la honte. La peau me cuisait comme si je venais de l’envelopper de la dépouille du Lion de Némée. J’étais venu chercher une incitation à la luxure et je me retrouvais, tapi comme un misérable voyeur, devant une vivante allégorie de la chasteté. Anéanti par le dégoût, terrifié à l’idée d’être surpris, je restai pourtant là, incapable du moindre geste, comme si, de couleuvre, j’étais brutalement devenu la grenouille tétanisée par la vue du danger. Le danger de me faire prendre, bien sûr, car la scène offerte par cette chambre qui m’avait tant chauffé l’imagination semblait imprégnée de toute la paix du monde. D’abord ce n’était pas une chambre, mais une sorte de petit salon dont, en raison de l’angle réduit d’où je le regardais, je ne pouvais voir, outre les deux fauteuils où elles étaient assises, qu’une table ronde, recouverte d’une sorte de tapis à motifs arabe, sur laquelle on avait posé un livre fermé et un bouquet de roses très écloses, presque au point de tomber en pétales. Une des deux femmes, la brune, semblait totalement perdue dans la lecture d’un livre qu’elle maintenait sur ses genoux de sa main droite. Parfaitement immobile, face à moi, elle s’appuyait du coude sur la table tout en laissant reposer sa joue sur le berceau formé par les doigts repliés de sa main gauche, position qui la faisait pencher légèrement de côté tout en maintenant sa tête droite. C’était là une attitude tout à fait gracieuse et, sans l’impression de raideur qui se dégageait de cette femme, on eût pu même la juger alanguie. Un chignon impeccable rassemblait la masse de ses cheveux noirs en leur interdisant toute chance d’évasion, ses paupières baissées cadenassaient son regard et sa bouche, pourtant charnue, semblait fermée par un refus définitif. L’autre, aussi blonde que la première était brune, était assise de profil. Raide et droite dans son fauteuil, l’air buté, elle regardait devant elle avec la détermination que donne l’absence ou une profonde solitude. La lumière tombant du plafond teintait de reflets roses son visage pulpeux et masquait entièrement d’ombre ses orbites. De ses cheveux, également coiffés en chignon, jaillissaient, comme autant d’impertinences silencieuses lancées à la face de sa compagne, des vaguelettes de mèches dorées, rebelles et bouclées. Elles étaient toutes deux strictement vêtues de noir jusqu’au col, mais la robe de la blonde parvenait mal à cacher les rondeurs de son buste. Posées sagement sur ses genoux, ses mains blanches avaient l’air de colombes endormies. Elle était si belle que je compris soudain que j’en étais tombé irrémédiablement amoureux. *** Au moment de me retirer pour rêver d’elle à mon aise, je m’aperçus que la brune n’avait toujours pas tourné la page de son livre. Je m’obligeai à rester encore un peu, calculant dans ma tête le temps nécessaire à la lecture de deux feuillets, mais rien, pas un geste. Je commençais à croire qu’elle s’était endormie quand un léger mouvement des doigts de sa main gauche me détrompa. La vérité était infiniment moins simple que ça. L’une fixait son livre sans le lire pendant que l’autre, les yeux dans le vague, semblait déchiffrer les lignes d’une histoire dont le temps avait effacé les caractères. Ce n’était pas une scène de bonheur ordinaire que j’avais honteusement épiée. Dans ma quête insensée de marivaudage, j’avais violé l’intimité de deux abyssales solitudes. Ces deux femmes ne vivaient plus ensemble, mais, sans doute par un de ces atroces coups dont le sort a le secret, seules et côte à côte. Oubliant le souper, je m’enfouis sous les draps sans parvenir à fermer l’œil. Laquelle de la brune ou de la blonde avait perdu la raison ? Celle qui faisait semblant de lire ou celle qui faisait semblant d’y croire ? Et si, d’aventure, c’était la première, quelle chance avais-je de me faire un jour aimer d’une femme capable de supporter une si profonde solitude ? Le lendemain, avant de partir, je ne pus m’empêcher de faire remarquer au régisseur qu’il était regrettable pour un gentilhomme de quitter ainsi une demeure si hospitalière sans même un salut pour les maîtres de maison. – Je le transmettrai à ces dames, Monsieur, répondit-il. Comme vous avez pu le constater, elles veillent tard et ne se lèvent jamais avant midi. Et il coupa court à mes questions en claquant fermement la porte de la voiture. *** Je passai six bons mois à essayer d’oublier l’aventure. Je me perdis dans l’étude, le jeu et les femmes. Rien n’y fit. J’étais pris comme un brochet ferré. J’avais beau m’étourdir de plaisirs ou m’abîmer dans de studieux isolements, aucune activité n’était de taille à me divertir de ma passion pour la mystérieuse dame blonde. Elle s’aggrava même au point que, en proie à de violentes fièvres, je dus garder le lit si longtemps qu’on me crut bon pour les derniers sacrements. Sitôt remis, je me précipitai au manoir. Le régisseur me reconnut. Il confia mon cheval fourbu au palefrenier et me proposa d’entrer pour me délasser et calmer la faim qui me dévorait sans doute visiblement. – Aurai-je le bonheur de rencontrer enfin ces dames ? demandai-je, après avoir fait un sort à la terrine de gibier et au pichet de vin d’Anjou dont il m’avait régalé. – C’est trop tard, Monsieur. Elles sont parties. – Parties ? m’écriai-je en sentant mon cœur cesser de battre. Comment ça, parties ?… Pour longtemps ? – Je crains que ce ne soit pour toujours. La propriété est vendue  et j’attends les nouveaux maîtres. – C’est insensé… On ne part pas comme ça sans laisser d’adresse. Écoutez, je suis prêt à payer beaucoup d’argent pour les retrouver, fis-je en sortant ma bourse. – Au soleil, Monsieur, c’est tout ce que je sais. La santé de l’une d’elles l’exigeait et le médecin de la ville… – Mon Dieu, j’espère que ce n’est pas…, m’exclamai-je un peu trop impétueusement, avant de me rendre compte que j’étais sur le point de me trahir. – La brune, Monsieur, dit-il avec un léger sourire. Celle qui lisait. – Vous m’avez donc vu ? fis-je en rougissant jusqu’à la coiffe de mon chapeau. – La porte du petit salon restait toujours ouverte, Monsieur. Les visiteurs étaient rares, mais ceux qui résistaient à la tentation de jeter un coup d’œil l’étaient encore plus. – Je veux bien être pendu si j’y comprends quelque chose, m’écriai-je d’un ton d’autant plus vif que j’étais littéralement submergé par la honte. Pourquoi diable tendre un tel piège à vos hôtes ? – Parce que Madame tenait à ce qu’il en soit ainsi. – Madame ? Pardonnez-moi d’insister, mais laquelle était-ce des deux ? – Sauf le respect que je lui dois toujours, Madame était blonde, Monsieur. De ce blond particulier qu’on dit vénitien. – Voilà. Inutile de vous dire que je n’ai jamais oublié cette histoire… Je vous laisse imaginer ma stupéfaction en découvrant ce tableau dans la vitrine d’un marchand du Faubourg-Saint-Honoré. Paul, visiblement ravi de mon récit, tirait sur son cigare en examinant le tableau. – Et c’est tout ? Le régisseur ne vous a rien dit de ce qui la poussait à laisser sa porte entrouverte ? Avec son agilité d’esprit coutumière, Paul venait de poser la seule question à laquelle je n’avais aucune envie de répondre. Avant de le faire, j’ai longuement contemplé le profil de la femme dont je n’avais jamais cessé d’être amoureux. – Si. Selon lui, elle espérait qu’un des hommes qui l’avait ainsi épiée restât au manoir pour la rencontrer ou revînt un jour le faire. Patrick Raynal Comme tout indécrottable motard, Patrick Raynal carbure à 100 à l’heure (et même plus, forcément). Il a sous le casque une multitude de casquettes : lecteur infatigable, critique pointu, romancier sensible et éditeur au grand pif à la Série noire. Il impose le roman noir avec… La Noire, une collection souvent copiée, jamais égalée, trop vite abandonnée par Gallimuche. Fou furieux de littérature américaine, on le salue de nous avoir fait découvrir (entre autres) Larry Brown. Auteur + éditeur : même combat… à la recherche d’un peu de tendresse dans ce monde bien foutraque. Dernier livre paru : Une ville en mai (2016), L’Archipel. PARTAGEZ CET ARTICLE" Soir d’orage 1 "Nouvelle La cognée Par Jean-Marie Laclavetine, juillet 2019 Son père, elle ne l’a jamais aimé. Pas seulement à cause des coups et du reste. Déjà avant, quand il ne la touchait pas, quand il ne la regardait même pas. Parce qu’il n’a commencé à la voir que quand elle avait 12 ou 13 ans, Lena. Aussi loin qu’elle se souvienne, même quand elle n’était qu’un petit fantôme silencieux qui glissait de pièce en pièce en restant au large de cet homme inquiétant, elle ne l’a jamais aimé. Il a un regard de fouine, qui bouge tout le temps. Des dents qui font peur, qu’on voit même quand il ne sourit pas, parce qu’il a toujours la bouche entrouverte, et quand il sourit ça fait encore plus peur. Et puis il pue. Une odeur têtue, de bête fauve, mais pas seulement. Il porte une autre odeur en fond, elle rappelle celle des pommes dans le fût en plastique bleu qu’il fallait remuer avec un bâton à l’automne pendant des heures quand elles commençaient à fermenter. Ce même remugle de pourriture et d’alcool. Les pommes, c’était avant, à la ferme. À une époque les parents se sont séparés, et puis ils se sont remis ensemble et sont venus habiter avec Lena dans la ferme des grands-parents, on dirait que ça fait une éternité. Lena a 16 ans, et à cet âge c’est long, une éternité. Ensuite la mère est morte, c’était la semaine dernière. Après l’enterrement Lena a quitté la ferme avec son père. Comme si la laisse avait été coupée, le chien et sa petite se sont échappés. Ils sont partis sur les routes, sans raison et sans lieu où aller. Malgré tout elle n’a pas regretté la ferme, les grands-parents encore moins, ces deux vieux porcs. Elle n’a pas regretté le collège non plus, où elle n’a pas de copains, ni la vie d’avant. Elle a regretté sa mère. On ne saura jamais ce qui s’est passé, pourquoi la voiture s’est écrasée contre l’arbre en pleine ligne droite. Lena s’est dit qu’elle serait seule à prendre les coups désormais. Le jour de leur départ ils ont roulé jusqu’à la mer, qui n’était pas très loin. Ils ont trouvé un parking en haut d’une falaise, ils ont dormi dans le Trafic, sur un mince matelas posé à même le plancher en tôle. L’hiver triomphait. Il faisait un froid affreux malgré les duvets, il l’a serrée contre lui pour se réchauffer et elle n’a pas pu dormir, il ronflait dans son oreille et même à travers les couches de vêtements elle sentait ses muscles, ses nerfs, sa force effrayante, elle restait immobile en priant pour qu’il ne se réveille pas. Le matin les a trouvés blêmes, hagards, d’humeur mauvaise. Ensuite ils ont traîné dans la campagne. Il refusait de s’arrêter dans un café ou une boulangerie, Lena a cessé de réclamer. Il cherchait quelque chose, il ruminait. Ils entraient dans les cours des fermes, lentement, parfois un ouvrier agricole ou une fermière montraient leur nez et le père faisait demi-tour dans la cour sans se presser, pour le seul plaisir de leur faire peur, comme s’il préparait une vengeance contre le monde. […] La suite est à lire dans le numéro d’été 2019 de Siné Mensuel. Jean-Marie Laclavetine Écrivain et éditeur, il a 26 ans lorsqu’il publie son premier roman en 1981, Les Emmurés, chez Gallimard, pour lequel il reçoit le prix Fénéon. En 1991, il rejoint le comité de lecture de Gallimard. Dernier livre paru : Une amie de la famille. (Gallimard) Hervé Pinel Illustrateur et dessinateur de presse, il collabore à différentes publications de presse (Les Échos, le Journal du dimanche, Marianne, Que Choisir, Siné Mensuel…). Il travaille également pour l’édition et a publié une trentaine de livres. Dernier ouvrage paru : Un ours à la mer, au Seuil Jeunesse. PARTAGEZ CET ARTICLE" La cognée 1 "Nouvelle n°55 L’Amour, impasse de l’Avenir Par Jean-Pierre Bastid, juillet 2016 Une petite mousse, Moussa ? a demandé monsieur Wang. Ni Juif ni Arabe, Anathème, un grand arcandier noir comme du charbon, supporte mal qu’on traite à la légère un bon travailleur chrétien respectueux de l’Évangile. Mais le Chinois qui a repris le tabac de l’Avenir n’est pas sensible aux nuances. Bock en main, Paris-Turf sous le bras, Anathème gagne le fond de la salle et s’assied pour combiner son tiercé. Sous la télé, un couple se dispute. Un moustachu roux et crade est affalé devant un double whisky ; en face, vêtue d’un boubou vert à dessins orangés, le front dégagé par un assemblage compliqué de tresses et de cauris, une gazelle d’Afrique joue avec un verre de lait. Le type est mécontent, la fille se paye sa gueule. Le blandin se lève en criant. Facile à jauger, le mec : une demi-portion d’un mètre soixante pour cinquante-cinq petits kilos, talonnettes et armure incluses. — T’as intérêt à réfléchir, Baby. Y a pire que Barbès ! hurle-t-il en sortant. Anathème gamberge. « Che Val de Fer dans la cinquième, un bourrin prometteur mais mal coté. » Il hésite encore quand le Blanc revient, des flocons de neige accrochés à la tignasse. Il beugle des horreurs, le rouquin. Que sa meuf est une bon dieu de putain de connasse, HS même pour le tapin. Un trou à sida, la morue… Être ainsi traitée fait rigoler la gazelle. Quand le gringalet lui file deux baffes, Anathème se lève, prêt à la baston. L’avorton l’a vite calculé, 1,90 m x 95 kg. Pas de quoi faire le fier. Il attrape le stetson qu’il avait oublié sur la table. — Good luck, brother ! À toi, la pouffe. Be strong, Banania ! De l’index, il dessine sur sa gorge un trait menaçant et décanille prestement. La belle Noire pâlit. Après le rire, les larmes. Anathème dépose une pincée de mouchoirs en papier devant la mignonne, qui le remercie d’un signe de tête. Quant à lui, il doit retourner à son affaire… Dans la cinquième course, il s’est décidé à miser sur Che Val de Fer. Bingo ! ce canasson mésestimé arrive premier ! Le benêt se croit obligé de payer une tournée générale. La geignarde accepte un autre verre de lait, et l’Ivoirien s’autorise à se présenter à une sœur dans le chagrin : Diagne Anathème, employé dans une entreprise de gardiennage et de sécurité ; sa carte de trois mois lui interdit de travailler, mais il bénéficie d’un patron pas regardant qui fait sur sa pomme l’économie des charges sociales. Au tour de la sœur de se mettre à table : sans-papière native du Mali, Khadi, dite Cathy ou Katelynne, alias Baby, hier serveuse dans le restau du rouquin, Français d’origine croate, ancien militaire et un poil barbeau à ses heures. À présent chômeuse, elle ne se fait pas trop de souci : Allah ne l’a jamais abandonnée. Et puis elle a une copine sur qui elle peut compter, Armelle, belle blonde normande aux yeux bleus, mariée à une horreur de vieux Marocain moustachu. Khadi se demande pourquoi une dame aussi jolie peut être à la colle avec ce mécréant qui ne lui apporte que laideur et tracas. Elle convient d’ailleurs que l’on pourrait s’interroger de manière analogue sur sa liaison avec son rouquin mal embouché, pas même fichu de lui procurer une carte de séjour. Armelle n’a pas d’enfant. Nourrice agréée, elle a la charge de trois gosses de la Ddass. C’est de ça qu’elle vit avec son feignant de chibani trop porté sur le jaja. Elle s’occupe d’autres mômes au black et, pour la seconder, va embaucher Khadi en sous-traitance. Travaillant en lointaine banlieue, Anathème dort dans le quartier chez un oncle, Judicaël, qui loge avec une douzaine d’autres Ivoiriens dans un petit local industriel désaffecté. Le tonton est mécano, le taulier l’emploie dans l’atelier mitoyen où il répare des scooters. Ses locataires réglant leur loyer au noir, le proprio n’a pas l’intention de les virer. Pour le moment… Au retour du boulot, Anathème cherche à croiser Khadi. Elle et Armelle ne se quittent jamais. Cousues d’enfants qu’elles doivent ramener aux mamans, elles n’ont pas le temps de bavarder. Heureusement, il y a le week-end… Le samedi soir, la gazelle patiente au Tabac de l’Avenir, devant une revue féminine. La coquette, qui n’est pas avare de crèmes et onguents pour s’éclaircir la peau, sourit au grand Black quand il arrive. Il imagine qu’elle le voit avec ses yeux à elle, costaud et joli garçon même s’il est très noir. « Dommage que ce grand nègre soit si nigaud », pense-t-il à sa place, allant discrètement s’asseoir deux tables plus loin – tiercé oblige. La demoiselle n’a qu’à se replonger dans son magazine. Mais le matin du samedi suivant, l’Ivoirien achète le même hebdomadaire, qu’il dévore. Ainsi peut-il imaginer ce que la belle ressent à chaque page, chaque histoire, chaque image. Ses collègues de travail ignorent son goût de la lecture. Lire, ce n’est pas leur truc. « C’est mieux ainsi, se dit Anathème. Me chineraient trop. Et qu’est-ce qu’ils me chambreraient s’ils savaient que j’ai le béguin pour une mal blanchie qui se défend sur les trottoirs de Barbès ! » *** Un autre samedi, quand Anathème est arrivé au débit du Chinois, Khadi a brusquement levé la tête et, comme d’habitude, le grand Noir a détourné la sienne – toujours sa foutue timidité. Ensuite, il a noté son air anxieux. Ce n’est pas lui qu’elle regardait, mais une Africaine en tenue traditionnelle qui est entrée derrière lui, en larmes, chargée de marmaille. Un bébé arrimé sur son dos, elle en porte un second dans ses bras et remorque trois autres mômes qui pleurent, accrochés à son pagne, couverts de neige et grelottants. — Qu’est-ce qu’il t’arrive, Aminata ? — Je reviens de la mairie. Ces putains de z’élus… Z’ont pas voulu nous recevoir. Les deux femmes commencent à causer dans un jargon qu’Anathème ne comprend pas. Se jurant d’avouer son penchant à Khadi le samedi suivant, il préfère s’en aller. Il bénéficiera ainsi de quelques heures pour se reposer, car il a promis à un collègue de le remplacer pendant le week-end ; et puis une semaine, ce n’est pas si long… Au bout de l’impasse de l’Avenir s’élève, altière, une cheminée en briques rouges au-dessus d’une fonderie promise à la démolition. Khadi habite là depuis qu’elle a jeté son rouquin. Une trentaine d’hommes, femmes et enfants occupent les anciens bureaux de l’usine. Ils payent une redevance exclusivement enregistrée sur ces imprimés que l’on trouve dans toutes les papeteries. Le propriétaire présumé, qui ne se montrait que les jours de comptée avec deux gorilles, a mystérieusement disparu ; menacés d’expulsion, ses locataires ont, à plusieurs reprises, demandé à la municipalité une solution de relogement. Aminata faisait partie de la délégation qui devait rencontrer le maire, mais celui-ci a laissé à son premier adjoint le soin de régler l’affaire. L’élu, se défilant derrière une décision préfectorale, a affirmé haut et clair que les occupants des locaux insalubres sis 7, impasse de l’Avenir n’étaient pas des habitants de M., bonne ville boboïsante du 93. — Comme si les nègues étaient tous Boko Haram ! Aminata explique avec ses mots à elle que toutes ces saloperies de z’élus les tiennent, elle et ses frères, pour de la racaille. Un bonhomme de la mairie a même dit qu’il y avait déjà trop de réfugiés et qu’ils ne passeraient pas Noël ici. Khadi s’emploie à la rassurer : on ne la mettra quand même pas à la rue en plein hiver ! Aminata en est moins sûre. *** Dès 6 heures du matin, le lundi, une trentaine de robocops cassent au bélier et à la hache les portes du n° 7 impasse de l’Avenir. Ils gazent pour éviter toute résistance. L’air débonnaire de leur chef, le commissaire Aramon, peut abuser les personnes naïves, mais les djeunes et les citoyens conscients le savent déjà politicien chevronné. Ce faux jeton est capable des pires exactions. Constatant que les forces du désordre ont la maîtrise des lieux, le Grand Flic annonce au haut-parleur : — Z’avez cinq minutes pour dégager. À une mère de famille qui lui présente sa quittance de loyer, il rit au nez : — Faux et usage de faux ! Et subtilisant le papier : — Prison ferme et reconduite à la frontière, voilà ce qui t’attend ! Il adresse un coup de menton à l’un de ses sbires. Le schmitt fonce sur la plaignante, lui tord le bras puis, sans se priver de lui caresser les côtes de sa matraque, la pousse vers un fourgon où il l’enfourne d’un coup de botte dans le fondement. L’attention d’Aramon est attirée par un brigadier antillais qui se tient à l’écart, pas fier de la mission à laquelle il doit participer. « Ma parole, ce con a la larme à l’œil ! » Désignant au pleutre un car de police, il lui fait signe de disparaître fissa, pensant : « Moi, j’aime pas les pédés… Et toi, mon bonhomme, tu va m’entendre causer… Ce soir, pan-pan la riflette ! » Comme l’évacuation ne va pas assez vite, les keufs jouent allègrement du tonfa. Les habitants ne pourront récupérer la totalité de leurs effets personnels. Ceux qui sont au travail ne retrouveront ni vêtements, ni passeports, ni bulletins de salaire. Dès le mardi, une association ouvrira ses locaux aux expulsés. Le mercredi, des offres d’hébergement seront faites à une douzaine de personnes ou couples dans des hôtels de Cergy-Pontoise, mais les expulsés refuseront ces propositions qui les éloigneraient en ordre dispersé du 93 et de leur lieu de travail. De plus, quitter le 93, où ils ont du soutien, serait dangereux. Du coup, la com’ de l’hôtel de ville en remettra une louche : Des provocateurs ont sommé les squatteurs de ne pas se disperser. La rue sous la neige, les tentes rouges, c’est photogénique ! Ces trublions rivalisent d’émotion pour exploiter une situation dont ils ne savent rien et les médias reprennent aimablement leurs communiqués scandalisés. Le filon est bon, pourquoi s’en priver ? Le traitement de l’affaire de l’impasse de l’Avenir en dit long sur le fonds de commerce de certaines associations ! Malgré les relances des habitants du quartier, nulle autre proposition n’aura été formulée par la mairie quand, le samedi d’après, Anathème resurgit. Chargé d’une garde en banlieue sud, il a passé une semaine pénible. Pour l’occasion, il a touché un molosse redoutable qu’il s’est mis en tête d’apprivoiser. Le travail pressant, il a été réquisitionné pour le prochain week-end. — T’en fais pas, Moussa, lui a dit son chef. T’auras deux autres gus avec toi. — Qu’est-ce que c’est, le taf ? — Assainissement, désinfection. Opération de dératisation, en somme. T’inquiète, le boulot sera terminé, t’auras qu’à garder les lieux. Fenêtres murées, local fermé, porte blindée. Personne viendra t’embêter. Toi et ton clebs, vous pourrez buller à donf’ ! *** Le vendredi suivant, à la nuit, un fourgon tôlé récupère Anathème à Bagneux. Des matelas sont jetés sur le plancher de la camionnette, le grand Noir y tombe et s’endort. On le réveille quand le véhicule s’arrête devant une porte cochère anonyme, ouverte sur le quai de déchargement d’une usine en ruine. Sous l’auvent, des vigiles font griller des merguez sur un brasero. Ils l’invitent à partager leur souper. — T’as l’air crevé, frère. Te bile pas, on a récupéré une tente du DAL, et y a un pieu qui t’attend. Anathème s’écroule. Il est réveillé à l’aube par des coups de trompe et des slogans scandés : « So… so… solidarité avec les expulsés ! Régularisation de tous les sans-papiers ! » Quand il sort de la tente, il neige. Au-dessus des bâtiments écroulés, une haute cheminée en brique disparaît dans un ciel cotonneux. Un Noir lui tend un verre. – Tu veux du café ? T’en auras besoin, cousin. Ils commencent à foutre le bordel dans la rue. Des coups ébranlent la porte. Le collègue explique : — Ils veulent récupérer leurs affaires. Leurs papiers, surtout. Le vigile hausse les épaules. — Y a rien à récupérer dans ce merdier. Demain, les bulls écraseront ce qui reste. — Ousqu’on est ? La voix de l’Ivoirien s’est étranglée. On lui indique une échelle contre le mur. De là-haut, il a une vue plongeante sur une foule houleuse. Derrière lui, la cheminée en brique – on n’est pas si loin du Tabac de l’Avenir. De la foule montent des cris de colère. Au premier rang des femmes, Khadi, le visage blanchi par le tourbillon des flocons. Demain, Anathème se réveillera le plus misérable des hommes. Jean-Pierre Bastid Ancien assistant de Jean Cocteau, il a réalisé en 1966 son premier film, un polar érotique aussitôt censuré. Militant engagé dans le soutien aux sans-papiers, il a contribué à renouveler le roman noir français. Il est l’auteur d’une soixantaine de livres dont Laissez bronzer les cadavres (avec Jean-Patrick Manchette), Dupont Lajoie (avec Michel Martens) et La Colère des tendres. PARTAGEZ CET ARTICLE" L’Amour, impasse de l’Avenir 1 "Nouvelle n°22 Le puits Par Jean-Marie Laclavetine, juillet 2013 Ça aurait pu se passer plus mal. Bien sûr, je ne leur ai pas dit que je l’avais perdue, cette foutue carte. À force, je finis par les connaître, gendarmes, policiers, soldats, gardes-champêtres, tous ces uniformes en vadrouille sur le canton, même si on les change de casernement le plus souvent possible pour éviter la fraternisation avec l’habitant. Je n’ai pas mis de sentiment, ne jamais chercher à les attendrir, règle numéro un. J’avais oublié ma carte d’identité chez moi, point à la ligne, aucune excuse, on baisse la tête et on attend la pluie. En ville, ça ne se serait pas passé aussi gentiment, je peux vous le dire. À la campagne, on est quand même plus à l’aise. Non pas que j’aime la campagne, mais je n’ai pas pu rester à Bordeaux. Il me manquait l’attestation pour mon arrière-grand-père maternel, c’est quand même dommage, sinon j’avais tout bon. Toute une lignée de Bordelais pur jus, sauf celui-là, natif de Merlebach on ne sait pas pourquoi. J’avais bien tenté de faire disparaître le document d’état civil grâce à une cousine qui travaille à la mairie, mais vous pensez bien qu’ils ont les moyens de recouper. D’un autre côté j’imagine qu’ils n’ont pas tout à fait tort : si on commence à mélanger, on ne sait plus qui est qui, les contours deviennent flous. C’est un danger, ils disent. Sincèrement là-dessus je n’ai pas vraiment d’opinion. Pas comme mon ami Salva, qui en a à revendre, des opinions, et il faut voir ce que ça lui rapporte. Toujours à critiquer, faire le rebelle, discutailler. À l’entendre on vivrait dans un pays affreux. On est quand même en république, que je sache. Quatre années de Centre, ça lui a rapporté, si on fait l’addition. Toujours pour des bêtises dans le fond, mais maintenant ils l’ont à l’œil. L’autre fois, non mais on se demande, en remplissant le Formulaire mensuel de déclaration d’identité nationale, il a stipulé en note qu’il ne mangeait pas de porc. Il les cherche. Total : garde à vue de vingt jours, c’est le délai légal, et il a eu de la chance, ils ont dû voir que c’est juste un mariole, Salva, pas le type dangereux, pas un mahométan. Simplement il est un peu espagnol par ses grands-parents, bien que né en France, il n’est pas de la souche, c’est sans doute ce qui le rend aussi nerveux, un trouble de l’identité, quelque chose comme ça. J’imagine. Son vrai prénom, c’est Salvador. Tu parles d’un sauveur. *** Tout de même, l’aïeul de Merlebach, ça m’a fait un drôle d’effet. Jusque-là je ne m’étais pas posé de question, je me sentais bien, bordelais cent pour cent, sûr de moi, sûr de ce que j’étais. Mine de rien, ça vous tient debout. Il faut dire que jusqu’à l’an dernier on ne devait justifier que sur trois générations. Apparemment, ce n’était pas assez. Tout ça me dépasse un peu, et à quoi bon protester ? Ils ont sans doute leurs raisons avec tous ces fraudeurs. Total, en tout cas, c’est moi qui paie la casse, à cause du mouton noir alsacien. Je n’ai jamais pu supporter les Alsaciens, sans blague. Ils sont allemands, allez, qu’ils le disent une bonne fois. Avec leur accent, leur choucroute, leur bière, leurs saucisses, leurs coiffes, qu’ils aillent marcher au pas de l’oie chez les Boches, si ça leur chante. Non, je plaisante. En réalité, des Alsaciens, je m’en fous. N’empêche que je ne peux plus vivre à Bordeaux, où je suis né. Ma femme a pu y rester, enquête de filiation impeccable, un sans-faute. On peut se parler tous les jours, avec la webcam la séparation n’est pas si terrible. Ça a même des avantages. On est tranquilles, chacun de son côté. Et de nos jours, on a toutes sortes de moyens de ne pas s’ennuyer. C’est pour les enfants que c’est plus embêtant. Pour Nicolas, surtout, l’aîné. Nous étions à Arpajon à l’époque, Caroline a accouché là-bas, c’était avant les lois sur l’appartenance régionale. Pour l’instant, tout va bien, il est avec ses frères et sa mère, il se croit bordelais. Il est même tambour-major dans la fanfare de la Fierté bordelaise. Nous aurions peut-être dû lui dire. À dix-huit ans, il devra choisir, ça risque d’être un choc. *** Donc, le contrôle d’identité se passe à peu près bien, remontrances d’usage, il faut dire qu’ils me connaissent, à force, tous les mois je vais pointer chez eux. D’ordinaire les contrôles inopinés sont plutôt réservés aux types pas clairs, mais ça peut arriver. On est en république, quoi, chacun a un droit égal à être contrôlé, ricane Salva. Bref je leur dis que je l’ai oubliée chez moi, la carte, je n’allais pas leur avouer que je l’avais perdue. Coup de chance, ils ont reçu un appel, et ils m’ont laissé tomber au lieu de m’embarquer comme ils auraient dû le faire. Mais à la maison, pas moyen de mettre la main dessus. Je l’ai cherchée, vous pouvez me croire. Personne ne perd sa carte, ça n’arrive jamais, c’est trop grave, même Salva la garde bien précieusement en permanence contre sa poitrine. Eh bien il a fallu que ça m’arrive. J’ai fouillé toutes mes poches, mon portefeuille, j’ai retourné la planche qui me sert de bureau, sur laquelle s’entassent des tonnes de paperasses, rien. Je n’avais pas envie de me retrouver au Centre, moi. Et c’est bien ce qui risquait de se passer. J’ai tourné comme un fou pendant des heures, pourtant chez moi ce n’est pas grand. La télévision était restée allumée, de toute façon je ne l’éteins jamais, même la nuit je coupe juste le son. Ça me rassure, cette lumière douce qui tremble sur les murs. Se sentir en sécurité, c’est important, ils ont raison, c’est le premier droit du citoyen. Le soir je ferme la porte à double tour, les volets, la trappe de la cheminée. Il n’y a plus de manouches dans le coin, bien sûr, le pays est bien nettoyé mais enfin, c’est mental, il faut que tout soit fermé sinon je ne dors pas. J’ai retourné la maison, littéralement. J’étais en sueur, je me suis effondré dans le fauteuil. Ni sous le lit, ni dans la poubelle, ni sous le tapis, ni sur les étagères. Ni dans mes bottes en caoutchouc, où je planque un exemplaire de poche de L’insurrection qui vient, un vieux bouquin des années deux mille qui circule encore sous le manteau, Salva m’avait dit : « Lis-le, au lieu de critiquer », mais ce machin est illisible. *** Disparue, la carte. Ça peut valoir les pires ennuis. D’ici qu’ils me renvoient à Merlebach sous prétexte de ce foutu aïeul, croyez-moi, ça n’a rien d’impossible. D’un autre côté, ils sont obligés d’être fermes. Agir au moindre doute, préserver ce qui peut l’être, même si ce n’est agréable pour personne. À la fin du journal télévisé, chaque soir, on nous montre les groupes d’irréguliers qu’on fait monter dans un avion, avec le nombre de retours du jour qui s’affiche en clignotant. C’est dissuasif pour ceux qui voudraient venir, paraît-il. Sur l’année, on arrive quand même à un joli chiffre. Il y en a des très jeunes, parfois, des gamins, des bébés, ça fait un peu mal au cœur mais que voulez-vous. Si vous avez une solution, ne vous privez pas, parlez-en à Salva, tiens, il en a déjà plein, des solutions. Du genre de celles qui vous valent quatre mois de Centre ou davantage. En tout cas j’avais cherché partout. Je restais là, dans mon fauteuil déglingué, hébété devant la télévision et soudain je me suis souvenu que j’avais coupé du bois le matin dans le bûcher. J’avais pu la laisser tomber à ce moment – bien que la chose parût improbable, à vrai dire, car je conserve ma carte dans un portefeuille qui est lui-même dans une poche à fermeture Éclair ; mais enfin, ça valait le coup d’aller vérifier. Dans le bûcher, je n’ai pas trouvé ma carte. J’aurais eu du mal à la distinguer, de toute façon, dans la pénombre chichement diluée par une ampoule grelottante, parmi les copeaux de bois et d’écorce, les monceaux de sciure, les déjections d’animaux divers, les carcasses de vélos, les vieux paniers que je ne me résous pas à faire brûler. Mais je l’ai trouvé, lui. Lorsque je suis entré, il tentait maladroitement d’escalader le tas de bûches, dans l’espoir sans doute d’atteindre la trappe du grenier. Les rondins ont roulé sous ses pieds, et il s’est retrouvé le cul par terre, grimaçant de douleur, le regard effrayé. Ce regard, je vous jure. J’ai pensé au chat que j’avais trouvé un matin une patte prise dans un piège à renards, là-bas derrière. J’en étais resté plusieurs secondes paralysé, tellement par la seule force de ce regard la bestiole paraissait soudain immense, comme enflée par tout le mal du monde, prête à jaillir en torrents et à se déverser sur moi. Sauf que l’homme du bûcher ne montrait pas les dents ni les griffes. Il tremblait de tout son corps, de peur et de froid. Pour tout vêtement, un slip sale et trop grand, et un tee-shirt publicitaire qui avait dû être rouge. Rien de plus, ni chaussures, ni pantalon. Il avait dû courir longtemps à travers bois, à en juger par les éraflures qui marquaient sa peau en tous sens. Nous sommes restés un bon moment face à face. Il marmonnait des phrases incompréhensibles, sans oser se relever. J’avais aussi peur que lui, à vrai dire. Tomber sur un irrégulier ici, chez moi, dans ce trou perdu. Et le jour même où je me retrouvais sans carte. Des nuages sombres et lourds tournoyaient autour de la maison. Mon devoir était de prévenir les forces de l’ordre, mais sans papiers moi-même désormais, je risquais de connaître le même sort que ce pauvre type. Il ne parlait pas un mot de français. *** Que vouliez-vous que je fasse ? J’ai appelé Salva. Quand il est arrivé, le gars avalait sa troisième assiette de soupe, dans laquelle j’avais fait tremper mes restes de pain dur. D’où tu le sors ? a demandé Salva en désignant le pauvre type qui léchait son assiette. J’ai haussé les épaules. Ils vont en général par bandes, Salva prétend qu’ils sont plusieurs centaines de milliers en Europe, mais il faut toujours qu’il exagère. Tout le monde les emploie, y compris les services publics. Il y en a partout, mais ils n’existent pas. Il faut bien remplacer nos vieux bras ramollis, il aurait fallu faire beaucoup plus de gosses jadis. On aurait dû nous prévenir, moi je n’étais pas contre. Ils errent, dans les villes et les campagnes, à la merci des rafles et des contrôles, se détroussant entre eux parfois, le plus souvent invisibles, ombres parmi les ombres, ramassés au petit matin par des camions qui les transportent vers quelque obscur labeur. En ville, ils coulent du béton, défoncent des rues, nettoient des immeubles, ici ils sont dans les forêts, on entend leurs tronçonneuses, on voit les stères de bois s’aligner le long des layons comme par enchantement. Salva secouait la tête, l’air furieux. Pourquoi tu m’as appelé ? Tu ne le sais pas, ce que tu as à faire ? Le pauvre type nous écoutait parler sans comprendre un mot, son regard allait et venait de l’un à l’autre, il attendait, paisible désormais, dans un début de digestion qui commençait à l’engourdir. Salva parlait. Un ton bizarre, une voix qui roulait comme une boule de ronces poussée par le vent du désert, une voix pleine d’échardes. Tu penses à la vie de ce type. Penses-y bien. À ce qu’il a connu. À ce qui l’attend. Ça sert à quoi. Ça sert à quoi. Une vie pour quoi, pour qui ? Tu le donnes aux flics, il est foutu. Tu le gardes ici, tu es foutu. Alors quoi ? Tu le mets dehors ? Avec un pull et un pantalon pour ne pas te sentir coupable ? Et un morceau de pain, peut-être ? L’autre dodelinait de la tête, il peinait à maintenir les yeux ouverts. Il n’aura jamais les bons résultats, continuait Salva. Il ne pourra jamais remplir les bonnes cases sur leurs formulaires. Vous n’avez pas voulu regarder les choses en face. Vous vous êtes laissé faire. Vous avez voté. Vous avez revoté. Fermé les yeux et les oreilles. Signé quand on vous disait de signer. Bien monsieur, merci monsieur. Tout va bien, nous sommes en république. Vous devriez être contents. On est contents. Non ? À un moment, Salva était derrière le type, je l’ai vu lever le bras. Il brandissait une énorme douille d’obus en cuivre, dont je me sers de vase pour les fleurs au printemps, héritage de mon arrière-grand-père. Le vrai, le Bordelais, pas l’Alsacien, je précise. La douille s’est abattue sur le crâne du pauvre type qui s’est affalé, la joue dans l’assiette vide. Ensuite il a fallu le transporter jusqu’au puits. Nous avons bu un peu d’alcool, sans parler, et Salva est parti. C’était l’heure où j’aurais dû appeler ma femme, mais je suis resté à regarder mon verre, bien après le départ de Salva. Le puits, je me souviens que j’en avais mesuré la profondeur quand j’ai emménagé. Pas loin de vingt mètres. Je ne m’en suis jamais servi. Dans la région, ils sont tous à sec. Jean-Marie Laclavetine Écrivain et éditeur, il a 26 ans lorsqu’il publie son premier roman en 1981, Les Emmurés, chez Gallimard, pour lequel il reçoit le prix Fénéon. En 1991, il rejoint le comité de lecture de Gallimard. Dernier livre paru : Et j’ai su que ce trésor était pour moi (2016), Gallimard. Thierry Alba Illustrateur pour l’édition, il travaille également pour la presse (Le Monde, L’Express, Le JDD…) et a dessiné deux BD sur le jazz chez BDMusic/Nocturne. PARTAGEZ CET ARTICLE" Le puits 1 "Nouvelle n°66 L’enfant de Naples Par Dominique Sigaud, août 2017 Le soleil était haut et Naples rutilait. Dans le ciel et partout passaient les cris d’oiseaux. La baie baignait, béante, allongée sur le flanc de la ville italienne. C’était un petit corps, une chose minuscule le visage contre terre, comme un poupon laissé par un gosse à la plage. Passant de loin à pied, il n’avait pas compris. Faux. D’emblée il avait su ce que c’était tant il s’y attendait, qu’un jour ça lui arrive. Il reprend son service, traverse la baie, voit la chose, sait aussitôt ce qu’il en est, en approche en même temps que sa tête recule, son cœur, ses yeux. Il frottait ses deux mains aux jambes de son pantalon comme on les aurait nettoyées de ce qu’elles allaient toucher, devoir faire, du corps qu’elles allaient devoir retourner, du cou qu’elles allaient devoir tâter pour savoir ce qu’elles savaient déjà. Le sable avait un peu rougi, et l’eau autour. C’est en s’accroupissant pour le retourner qu’il avait vu l’autre à la surface, plus loin. S’il y en avait deux il y en avait peut-être plus, ça avait sonné longtemps avant qu’ils décrochent, au moins deux, non je sais pas combien ! Comment tu veux que je sache ?! T’es con ou quoi ?! Pendant qu’il gueulait, il cherchait des yeux vers le large. Mais un corps, de loin, ça se voit mal. Ces salopards rejetaient de plus en plus souvent des enfants, de plus en plus jeunes. Ils savaient tous qu’un jour ils finiraient par trouver des bébés, ça allait pas tarder, ces salopards savaient très bien ce qu’ils faisaient, tout le monde savait très bien ce qu’ils faisaient, ce monde est une pourriture, ça fait qu’empirer disait Toni, ça recommence comme avant, bientôt ça sera plus possible à vivre. *** Bouclage de zone, hurlements de sirènes, police maritime, curieux, armée de scientifiques. En fait, il y en avait dix en tout, c’était la première fois. Le plus jeune mesurait quatre-vingt-dix centimètres. Le médico-légal avait déjà dit que si ça continuait il allait devoir changer de matériel, tu imagines mes ciseaux dans ces estomacs ? Tout le monde en prenait pour son grade, pas que le médico-légal, tout le monde en vomissait un jour ou l’autre, personne avait été formé pour ça, et pas une piste sérieuse, rien. Des mômes réclamés par personne, l’intérieur en trou de gruyère, organes manquants, recousus vite fait, parfois baisés par les deux trous, bouche et cul, que des garçons et du pourtour méditerranéen. Les radars des côtes ne repéraient rien, à croire que les mômes étaient jetés de barques. À Naples, pour l’instant, ils en avaient eu une cinquantaine mais Lampedusa en était déjà à cent, les gars devenaient dingues là-bas. Le frère de sa sœur Emilia, Guido, lui avait raconté à Noël qu’ils en venaient parfois à fermer les plages, histoire que les baigneurs se retrouvent pas nez à nez avec les cadavres dévastés. Et pareil chez eux, zéro écho dans les radars, rien. Ils étaient obligés de patrouiller la nuit à des heures différentes pour essayer de choper ceux qui balançaient les mômes, mais rien. À croire que ces gars étaient tenus au courant en permanence des tours de garde. T’imagines ça, répétait Guido toutes les trois phrases, tout le monde se demande qui en interne couvre ces saloperies, tu te rends compte c’que c’est s’retrouver en pleine nuit avec un corps minuscule qui baigne comme ça sur l’eau, presque vidé, comme une vieille carpe, c’que ça fait au café que t’as dans l’estomac, j’te raconte pas. Non, me raconte pas, répétait Toni, et maintenant lui aussi savait. Les migrants africains flottant sur la mer ç’avait juste été l’apéritif, juste pour les habituer, juste pour les prévenir que la mer était devenue pire que la pire des fosses communes, maintenant on y balançait tout. Aux Italiens et aux Grecs de se démerder avec, bien fait pour leur gueule. Il se disait que c’est les Syriens d’Assad en majorité qui refourguaient les mômes, que là-bas ils en violaient à tour de bras, façon de parler, que les plus nazes de ces chiens étaient aussi dans les trafics de gosses et d’organes avec leurs copains les Turcs, qu’ils les violaient et après les vendaient, c’est incroyable le nombre de types qui aiment se taper des petits garçons là-bas. Sa sœur Emilia, qui était psychologue, expliquait ça très bien. Les SS, pareil. Quand tu pousses un homme à renier son humanité en lui faisant commettre des horreurs, il finit par faire comme s’il avait jamais été un gosse, il se venge sur eux, il les massacre. C’était bien comme explication, mais ça changeait rien. Depuis que plus personne était là pour contrer les délires d’Assad, c’était l’apothéose des fils de pute, le Royal Ballet des pires connards. Tant qu’on mettrait pas le paquet sur l’affaire, personne en viendrait à bout. Mais on mettait pas le paquet sur l’affaire parce que l’affaire puait et que ces mômes appartenaient à personne, que des Tchétchènes et des Albanais étaient dans la combine aussi, et que c’étaient des grands potes des fils de pute d’Italiens mafieux, tout ce petit monde était cul et chemise, on avait juste rajouté des Syriens et des Turcs à la chaîne alimentaire et aucun de ces gars ne s’en plaignait. La grosse Sabrina était en train de vomir son cappuccino directement dans l’eau de mer. Toni entendit un tout petit putain c’est pas vrai, suivi d’un énorme putain il est vivant ! C’était le gosse de l’équipe technique, le nouveau spécialement envoyé de Rome. Tout le monde s’était arrêté en l’entendant, tout le monde s’était relevé, tout le monde s’était tourné vers lui. Faut pas dire des trucs comme ça, Donato, il est mort ton gosse, avait dit Toni, et s’il lui reste un souffle tu l’auras mort dans les bras dans cinq minutes. Il avait dit sa phrase et il avait fait demi-tour. Je vais au bureau. C’est pas respirable, ici. *** Une heure plus tard, il était à Scampia, flingue chargé dans chaque poche. Roberto était prévenu. Le resto, de toute façon, était désert à cette heure-là. Roberto l’attendait à la table du fond, assis contre le mur. Aucun de ses gars n’était visible. Toni avait à peine pris le temps de s’asseoir. Il avait sorti son téléphone, appuyé sur appareil photo, puis sur pellicule, il avait montré une photo, puis deux, puis trois. Le gosse sur la dernière était particulièrement abîmé. Est-ce qu’on lui avait arraché les yeux, est-ce qu’on les lui avait bouffés, fait bouffer ? Personne saurait jamais, il l’avait mis sous le nez de Roberto, tu vois y en a dix comme ça aujourd’hui alors tu vas me dire qui c’est le boss de cette saloperie tu vas me le dire maintenant parce que du coup j’ai super mal digéré mon café et je voudrais pas m’énerver je suis pas énervé je veux juste que tu me répondes et tout va bien se passer. Roberto avait écouté sans broncher, une pierre. En quarante ans de coexistence non pacifique sur le même terrain, c’était la première fois qu’il voyait le commissaire dans cet état. Putain, c’est moche. Ouais, c’est moche. Et tu veux savoir qui c’est ? Ouais, je veux savoir qui c’est. Moi je sais pas qui c’est. C’est pas grave, Roberto, tu vas savoir, je te demande pas si tu palpes je te demande pas si t’es au courant si tu fournis les barques ou les connards qui achètent des organes à pas cher je te demande juste qui c’est. Un nom ça me suffit. Un seul. Tu sais que ça me plaît pas non plus qu’on fasse ça à des gosses. Tant mieux si ça te plaît pas, Roberto, si ça te plaisait je serais très embêté. Et si le nom te plaît pas, celui que tu veux que je te donne ? Les mouches s’étaient collées contre le mur tellement le silence, tout à coup, avait aspiré tout l’air encore disponible. Roberto Smiscia avait senti ses deux couilles redescendre d’un coup. Il savait absolument pas ce qui allait se passer au cours des dix prochaines secondes. Les mots étaient passés directement de son aire de Broca, dit centre neuronal du langage, à la table cirée le matin même. Il les avait entendus en même temps que Toni Clemente, découverts en même temps que lui. Ça ne lui était encore jamais arrivé qu’un Roberto Uno nuise aussi spectaculairement au Roberto Due. Jamais. Je crois que je savais que ce nom me plairait pas, je crois que c’est toute la putain de journée qui me plaît pas, Roberto, alors je vais me rapprocher encore de toi, tout près, tu vois, comme ça, mon oreille contre ta bouche. Je t’écoute Roberto, je t’écoute. Spazze. Stefano Spazze. Les mouches se sont écrasées encore davantage contre le mur devenu brûlant. Le nom, Stefano Spazze, est allé se poser sur la table à côté de l’autre phrase sur le nom qui lui plairait pas, et elles ont plus bougé. Toni Clemente a reculé sa chaise directement avec son cul. Il a plus rien dit, plus rien regardé, plus rien pensé. Roberto Smiscia a entendu encore longtemps le bruit de ses chaussures, après son départ. Il a attendu longtemps aussi avant de bouger. Toni Clemente était devenu tout blanc à l’intérieur. Glacé, brûlant. Vide. Éteint. Défoncé. C’est ça, défoncé. Il a repris la voiture. Il s’est arrêté plus loin. Il a pris le temps. Si Spazze couvrait le trafic, Spazze empêcherait l’info, l’enquête, les preuves, les témoins. Tout le monde savait qu’il finissait de se construire un palazzo avec plage privée, CQFD. Si Spazze tenait le jeu, d’autres dans la maison étaient au courant et si d’autres étaient au courant, qui aller voir ? à qui en parler, à qui aller dire tu sais quoi, c’est Spazze ? Hé vieux, tu sais quoi, c’est Spazze. Descendre Spazze ? Tu descends Spazze, tu te rends, on est obligé de t’écouter, caméras, télés, la totale. Sans biscuit c’est même pas la peine, signala Toni Due, n’importe lequel de ses sous-fifres s’arrangera pour te mouiller à sa place. T’es à la retraite dans un an, rappela Toni Tre. Tu te souviens, visite de la baie d’Ha-Long, visite de la Terre de Feu, visite de l’hémisphère Sud, visite de l’hémisphère nord. Ta gueule. *** Toni Clemente était comme un chien au bord de la route. Toni Clemente était comme un con tout seul dans sa voiture crevant de chaud. Toni Clemente était tout seul. Toni Clemente ne voyait pas qui il pouvait aller voir avec certitude, à qui il pouvait dire avec certitude les gosses dans la baie c’est Spazze. Tu te rends compte ça fait presque quarante ans que tu bosses là-dedans et tu peux aller le dire à personne avec certitude. De Naples à Lampedusa ça fait neuf cent quatre-vingt-cinq kilomètres environ et trois ferries, celui de Villa San Giovanni-Messina, celui de Linosa-Porto Empedocle, et celui de Lampedusa-Linosa, départ 6 h 45. Sans avoir prévenu personne. Juste roulé. C’est Emilia qui a ouvert, ses yeux ont terriblement grossi. Il a dit tout de suite t’en fais pas tout va bien. Elle a dit après tu as bien fait de venir, Toni. Elle a fait revenir Guido à la maison. Toni a juste laissé un message à Sabrina, disant : « Lampedusa pour vingt-quatre heures, piste à suivre. » Le seul qu’on puisse aller voir sans crainte c’est Umberto, a dit Guido. Ils étaient d’accord. D’Umberto il n’y avait pas à craindre de trahison. Impossible. Tu as bien fait de venir, a dit Umberto. Ce que tu dis est terrible. Je ne suis pas étonné. Je vais voir ce que je peux faire. Ne change rien pour l’instant. Continue ton enquête. Surveille tes collègues. Parle à Spazze. Dis-lui que quelqu’un empêche l’enquête. Que tu ne sais pas qui c’est. Que tu sais juste ça. Demande-lui conseil. *** Toni Clemente est reparti pour Naples, neuf cent quatre-vingt-cinq kilomètres environ, trois ferries. Il a pas eu le temps d’aller voir Spazze. Il a pas eu le temps de continuer l’enquête. Il a pas eu le temps de savoir qu’en effet les flics syriens violent des petits garçons quand leurs parents font des choses qui leur plaisent pas, comme réclamer plus de démocratie, mais que les Syriens s’en foutent vu que personne va venir sérieusement les emmerder avec ça puisque c’est grâce à eux que Daech est devenu plus méchant que le pire des méchants. Toni a pas eu le temps non plus de savoir qu’il y avait d’ailleurs des gars de Daech dans la combine de revente des gosses pour organes frais jeunes et en presque bonne santé. Toni a pas eu le temps de savoir que le circuit était des plus traditionnels, Syrie, Turquie, Serbie, Albanie, Italie, un grand classique, une sorte de circuit de Monte-Carlo de la contrebande d’enfants, pourquoi se gêner, on vend bien tous les jours des saloperies à bouffer, des saloperies à mettre en terre, des saloperies à regarder à la télé, pourquoi on vendrait pas aussi des mômes que personne réclame ? Toni a juste eu le temps de voir le camion foncer et de se demander si ça venait de Guido, ou d’Emilia, ou d’Umberto. Dominique Sigaud Pendant plus de dix ans, elle arpente le monde arabe et le continent africain en tant que journaliste indépendante. En 1996, elle débute sa carrière de romancière avec L’Hypothèse du désert. Dernier livre paru : Dans nos langues (2018), Éd. Verdier. Thierry Alba Illustrateur pour l’édition, il travaille également pour la presse (Le Monde, L’Express, Le JDD…) et a dessiné deux BD sur le jazz chez BDMusic/Nocturne. PARTAGEZ CET ARTICLE" L’enfant de Naples 1 "Nouvelle n°77 L’exécutrice Par Serge Quadruppani, juillet 2018 En sortant de la gare de Montbeau, ma valise aux roulettes déglinguées bringuebalant à mon côté, j’ai parcouru du regard la néo-esplanade qui ressemblait à toutes les néo-esplanades des gares rénovées du monde occidental et j’ai grogné. Au terme de cinq heures de train, correspondance comprise, quand je n’étais plus qu’à un quart d’heure de ma destination, pour me distraire des hurlements d’une hurleuse de quatre ans dotée de parents antiautoritaires adeptes de la négociation permanente, j’avais parié avec moi-même sur la typologie de la personne qui m’accueillerait au nom du Salon du roman policier et citoyen. Serait-ce un bénévole chevelu dont le pantalon porté très bas et le tee-shirt incapable de recouvrir l’entièreté de la panse laisseraient admirer le nombril un peu encombré ? Une bibliothécaire de mon âge (une vieille, quoi) ? Une jolie associative court vêtue et fascinée par mon œuvre ? Évitant aussi bien le phantasme générateur de lourdes déceptions que les prédictions déprimantes, j’avais opté pour la position médiane ; mais, maintenant, j’avais beau chercher, je ne voyais pas la bibliothécaire, ni d’ailleurs l’associative, ni non plus le bénévole, ni quiconque qui brandirait une feuille au logo du salon (le quarante millième dessin d’un type pistolet au poing en pardessus sous la pluie), ni personne qui parût attendre. Et d’ailleurs, en quelques minutes, les voyageurs descendus avec moi s’éloignèrent ou embarquèrent dans des véhicules et je me retrouvai seul. Je soupirai. J’avais beau m’être juré de garder ma bonne humeur quelles que fussent les particularités de ce salon où je venais pour la première fois, poussé par le désir de promotion de mon petit dernier, L’Exécutrice, et, avouons-le, les 200 euros brut récompensant ma participation au débat « Polar et société » (quelle originalité !), le défilé des mauvais souvenirs commença. Cette fois où, débarquant à Cannes (hélas, ce n’était pas pour le Festival, c’était pour un micro-salon associatif calamiteux), la présidente m’avait annoncé que le libraire avait oublié de commander mes livres, donc il n’y en aurait pas sur le stand. Et d’ajouter : « Oh, mais ça vous aura fait un beau voyage gratuit à Cannes, hein ? », ce qui avait failli se traduire par une tentative d’étranglement de ma part, tant les mots se bousculaient, incapable que j’étais de lui expliquer que j’avais un énorme retard dans mes traductions et mes écrits, que j’en avais rien à foutre de son festival de merde pourri, que Cannes est une des villes que je hais le plus au monde, etc. La fois où, dans une de ces « Foires du livre » qui accueillent surtout les amateurs de selfies avec des célébrités, je m’étais retrouvé à côté des frères Bogdanoff. Et cette autre fois, dans un salon qui se voulait antifasciste, où l’on avait jugé bon d’inviter une éminente représentante de cette corruption politique qui nourrit si bien le FN, une « putain de la République », comme elle se désignait elle-même dans son best-seller : elle attira tant de médias que des cameramen en vinrent à monter sur ma table et renverser mes piles. Et les quintaux de taboulé et de pâté de porc, de salade de betteraves-carottes et de jambon approximatif, les hectolitres de vin d’origine incontrôlée en cubi ingurgités au long des années sur les buffets pour salles polyvalentes – le pompon revenant quand même à ce merveilleux festival dans la si sympathique ville de Marseille, si cosmopolite et vibrante de couleurs et de saveurs, où il n’y avait pas assez de sardines pour tout le monde et où mes confrères avaient tout bâfré sans moi. Oui, bon, je sais, tout ça fait très mesquin, et ça a l’air loin de la littérature, il faudrait être chanteur de blues pour donner à cette litanie un peu de tenue. Ou alors comique télévisuel, pour en tirer du pognon. *** Ainsi méditant, je parvins au bout de l’esplanade, devant le passage clouté menant à L’Escapade, le seul bistrot-tabac-PMU en vue et ouvert, où je comptais boire un café que je prévoyais dégueu, en attendant que l’on m’appelle, puisque l’association « Polar Citoyen » avait mon téléphone. A l’instant où le feu tricolore stoppait une circulation peu fournie, et comme je m’apprêtais à poser un pied sur la chaussée, j’entrai en collision avec une jeune femme. Maigre, essoufflée, car elle venait de traverser en courant, elle maugréa une excuse, se pencha pour jeter quelque chose dans le regard d’un égout et, se redressant, croisa le mien. Brièvement, mais assez pour que je note qu’elle était jolie. Puis elle s’en fut, bondissante. Bah ! non, ce n’était pas l’associative fascinée par mon œuvre. L’expresso de l’Escapade était excellent. Le type qui vint me chercher au bout d’une demi-heure, après échange de textos, était mince, portait pantalon de toile noir et chemise blanche repassée à manches courtes, et paraissait bien ennuyé. — Julien Dubien, président de l’association, se présenta-t-il en me serrant fermement la main. Désolé pour ce retard, mais nous avons un très gros problème. On y va ? Il s’empara de ma valise à roulettes et se dirigea vers la porte. — C’est pour moi, Jérôme, lança-t-il au patron en montrant mon café. Ce n’est qu’une fois au volant de sa voiture de marque allemande que Dubien se décida à m’en dire plus : — Pour l’instant, le Salon est suspendu. Mais vous allez devoir venir avec moi et me promettre de ne toucher à rien. — Comment ça, toucher à rien ? — Oui, nous avons eu un meurtre. Dans un salon du polar, hein ! Les médias vont adorer ça. Pour le moment, ils ne sont pas encore au courant. J’ai demandé à tout le monde d’éteindre les portables et de rester dans le Salon, le temps que les enquêteurs fassent les premières constatations et les premiers interrogatoires. Vos confrères ont accepté à condition de suivre l’enquête par mon intermédiaire. Oui, car notre association a de la chance : il se trouve que son président, c’est-à-dire moi-même, va pouvoir observer l’enquête en direct. Mes collègues m’y ont autorisé… — Vos collègues ? — Ben oui, je suis lieutenant de police. Vous l’ignoriez ? — Oui, dis-je d’une voix incertaine. Si je n’avais pas ressenti un malaise croissant, j’aurais observé que c’était ça la nouveauté des salons du polar qui, à une époque, se voulaient d’« esprit libertaire » : on y voyait de plus en plus de flics. Mais j’avais déjà fort à faire à avaler ma salive et à la déglutir. Comme nous étions à un feu rouge, il se tourna vers moi et me dévisagea : — Vous n’avez pas l’air bien ? — C’est rien, dis-je. La fatigue du voyage. Qui a été tué ? —  Jean-Pierre Rigobert. Notre secrétaire général, précisa Dubien en redémarrant. En fait, c’était lui le vrai organisateur du festival. Vous savez, moi, je suis juste là pour assurer les bonnes relations avec les autorités. En venant prendre leur service, à 9 heures, les vigiles ont trouvé son corps dans le bureau. — Des indices ? — Apparemment, la porte n’a pas été forcée. Ou bien il a ouvert à son assassin, ou bien celui-ci s’était caché hier soir, à la fin du premier jour du festival. — Des soupçons ? La voiture entra sur un parking qui me parut immense. Au bout, se dressait un dôme tout en ciment et vitres verdâtres. Au-dessus de la grande entrée, était accroché un calicot orange sur lequel, au fur et à mesure que nous approchions, je pus déchiffrer : « Salon du Roman policier et citoyen ». Tandis que nous nous rangions à quelques mètres du perron, Dubien soupira : — Hélas, oui, j’ai quelques soupçons. Vous savez qui sont les invités d’honneur ? — Oh oui, fis-je. Je m’abstins de lui dire ce que je pensais des deux faiseurs de best-sellers qu’ils avaient désignés comme parrains de leur manifestation : Michel Pressy, auteur de pauvres suspenses psychologiques qui attirait des queues kilométriques dans les séances de dédicace, et Philippe Alsace, champion gaulois des couillonnades à la Da Vinci Code. — Eh bien ! Rigobert a mis les deux signataires de best-sellers sur le stand d’une seule librairie, Chapitre XIII, celle où travaille sa fiancée. Les quatre autres libraires ont dû se contenter d’auteurs… hum, d’auteurs moins lus. Tu parles. J’avais lu les noms. Des ringards dans mon genre. Tous en perte de vitesse : en dépit de commémorations tous les dix ans, avec nos histoires de soixante-huitards ventripotents, nous étions toujours moins capables d’intéresser les jeunes de moins de 20 ans et les dames de plus de 50 – soit 90 % du lectorat potentiel. Je comprenais bien que les autres libraires devaient l’avoir mauvaise. Mais enfin, je n’imaginais pas qu’on puisse tuer pour ça. Et puis, il y avait autre chose. Comme Dubien s’apprêtait à ouvrir sa portière, je le retins en posant la main sur son bras. — Une seconde… Vous avez lu mon dernier bouquin ? Dubien me fixa, un instant interloqué. Puis il sourit. — Ah, les auteurs ! Non, je ne l’ai pas lu, mais on m’en a dit du bien. Bon, réponse typique du mec qui n’a aucune idée de ce que peut bien raconter le livre sur lequel on l’interroge. Tant mieux. — Juste une autre question : vous avez dit « l’assassin », tout à l’heure. Vous êtes sûr que c’est un homme ? Ou c’est juste un terme générique ? Dubien hocha du chef. — Oui, je suis sûr que c’est un homme. J’ai noté des marques laissées par des chaussures qui ne sont pas celles de Rigobert. Des croquenots taille 45. La femme de ménage m’a certifié qu’elles n’y étaient pas hier soir. Et j’ai demandé alentour : personne n’a remarqué de géante dans les parages. Donc, l’assassin est un homme. Ce fut à mon tour de hocher. Nous sortîmes de la voiture. *** Une heure plus tard, nous, échantillons représentatifs des auteurs du polar français, étions tous réunis dans l’allée centrale de la salle Adolphe-Thiers (ancienne salle Louise-Michel sous la précédente municipalité), actuellement fermée au public pour cause d’incident grave. Nous faisions cercle autour de Dubien, qui, après s’être éclairci la voix, parla en ces termes : — Chers amis, une bonne nouvelle : le Salon va rouvrir demain. Je suis persuadé que c’est ce qu’aurait voulu notre très cher ami Jean-Pierre. Lundi, il sera temps de le pleurer. Ceux d’entre vous qui voudraient assister à ses funérailles pourront rester, l’association prendra en charge la nuitée supplémentaire ainsi que les frais de changement de billet. Les choses sont allées très vite. La trace laissée par de grosses chaussures taille 45 dans le bureau nous a mis sur la piste. Je dis « nous » parce que je me flatte d’avoir apporté une aide non négligeable aux enquêteurs. Je leur ai signalé la caméra de l’entrée, dont ils ignoraient l’existence, et nous avons pu repérer sur les bandes la présence d’une personne qu’on avait de fortes raisons de soupçonner. Il s’agissait de Raymond Bonnacorsi, le garagiste du village dont l’épouse, nul ne l’ignore, était la maîtresse de Jean-Pierre. Ses chaussures et sa pointure correspondaient manifestement aux traces dans le bureau. Une équipe d’enquêteurs qui s’est présentée à son domicile l’a surpris dans son jardin, et il s’est avancé vers eux une faucille à la main. Les collègues se sont sentis menacés et l’ont criblé de balles. C’est regrettable, mais… Je n’écoute plus. Mon regard va d’un visage à l’autre autour de moi. Nul ne m’observe à la dérobée, nul ne chuchote en me fixant. Personne ne semble s’intéresser à ma personne. J’en tire deux conclusions. L’une est une simple confirmation : aucun de mes collègues ne lit jamais mes livres (il faut dire que j’en ai autant à leur endroit). Car s’ils avaient lu le dernier, ils me considèreraient d’un tout autre œil. Ma deuxième conclusion : j’ai enfin trouvé MA lectrice. Dans L’Exécutrice, mon roman, une femme tue le responsable d’un festival de polar au seul motif qu’elle en a « marre de la mauvaise littérature ». Elle le tue chaussée exprès, pour dérouter l’enquête, de godasses de marche surdimensionnées par rapport à son propre pied. Il me revient en tête le mot étrange glissé dans ma boîte aux lettres deux jours plus tôt. « Je vous lis, je vous suis, je ferai ce que vous écrivez. Je serai votre héroïne. » Mais oui… la fille que j’ai croisée à la sortie de la gare. Maintenant, ça me revient. Ça ne m’avait pas frappé sur le moment, mais j’en suis sûr, elle avait des chaussures d’une taille anormale. Ce qu’elle a jeté… ça ne peut être que le pistolet qui a servi à tuer Jean-Pierre Rigobert. « Je serai votre héroïne… » Est-ce que ça veut dire que si, dans le prochain roman, je raconte l’assassinat d’un auteur de polar, elle… Je regarde de nouveau mes collègues, mais d’un œil bien différent. Hiboux ? Lenain ? Lehideux ? Un autre ? Lequel pourrais-je suggérer ? Serge Quadruppani Écrivain et traducteur. Il a participé à la création de la série du Poulpe et dirige la Bibliothèque italienne aux éditions Métailié. Il a reçu le Prix des lecteurs du festival Quais du polar en 2011 pour son livre Saturne (Éditions du masque). Dernier livre paru : Loups Solitaires, (Métailié) (Gallimard) Jean-Christophe Lie Illustrateur et auteur de films d’animation, dont Zarafa et La Tortue rouge. Participe actuellement à l’animation d’une long-métrage de Lorenzo Mattotti : La Fameuse Invasion des ours en Sicile, adaptation d’un roman de Dino Buzzati. Sortie prévue en 2019. PARTAGEZ CET ARTICLE" L’exécutrice 1 "Nouvelle n°33 La seule image de lui qu’elle supporte Par Sylvie Caster, juillet 2014 Alain  B. a tourné toute une nuit en voiture avant de s’arrêter au petit matin dans un village. Où il s’est mis à tirer tous azimuts. Lors de cette fusillade, il a tué un homme. Il a réussi à repartir du village sans qu’on parvienne à l’intercepter, à refaire les deux cents kilomètres qui le séparaient de chez lui. Il s’est couché et les policiers l’ont retrouvé profondément endormi, les deux fusils au pied de son lit. Il leur a dit « qu’il ne se souvenait plus de rien. »Alain B., depuis longtemps atteint de troubles psychiatriques, a été reconnu irresponsable de ses actes. Il a été placé dans une unité de malades difficiles. Unité où sont enfermés les malades psychiatriques qui présentent « une dangerosité pour autrui ». Cette unité ressemble fort à une prison. Seule la couleur de la peinture qui recouvre les bâtiments échappe au style carcéral : un doux gris bleuté. Sinon : barres, grillages, portes fermées, entrées surveillées, cours grillagées, infirmiers – portant des bips d’alerte –  qui ne quittent pas les patients. J’ai obtenu de rendre visite à Alain B. *** Il se trouve avec d’autres malades dans une petite cour grillagée de l’unité, en compagnie d’infirmiers. Malades « difficiles ». Malades dangereux. Entrer dans cette cour fait peur. On a la désagréable impression de pénétrer dans une cage aux fauves. On se donne du courage pour oser s’avancer comme si on courait un danger. Il n’y a pourtant pas de peur à avoir tant la surveillance des malades est étroite. L’un de ces patients, très jeune, déambule, tournant en rond dans la cour, ses écouteurs sur les oreilles. Un infirmier me dit : « Il met ses écouteurs pour ne pas entendre ses voix. » Donc, il déambule avec ses écouteurs pour que les sons qui en sortent contrent ses voix. Il  voudrait atténuer le bruit de ces voix qui parlent en lui. Tenter de ne plus les entendre. Que les voix soient recouvertes, étouffées, vaincues par le bruit de cette autre source sonore. Ces voix qu’il entend le torturent. Il vit une souffrance qu’un banal névrosé serait bien en peine d’imaginer. Alain B. est assis sur le banc, dans la cour. C’est un homme massif qui doit avoir dans les quarante-cinq ans. Mais il est difficile de lui donner un âge. Un malade s’approche du banc. Monsieur B. l’ignore mais sans agressivité, il a cette étrange atonie des personnes fortement médicamentées. Ce malade me dit : « Il a tué huit personnes. » Huit ! Non, une seule, mais comme cet homme grand et fort, même atone, doit l’impressionner, il lui prête plus de morts qu’il n’en a fait. Avant cette fusillade, Alain B. ne connaissait pas ce village dans lequel il a tiré. Il n’avait jamais vu cet homme qu’il a tué à bout portant. Il reste assis sur son banc sans attacher d’intérêt à ce qui se passe autour de lui. Il n’en accorde aucun à ce malade qui finit par s’asseoir à côté de lui. Il me dira juste : « Je sais qui vous êtes. » Et peut-être le sait-il. Lui qui fixe avec des yeux vagues la grille de la cour, très loin de cette exaltation délirante qui l’a emmené jusqu’au crime. Les parents d’Alain B. possèdent une grande exploitation agricole à quelque cent kilomètres de cette unité. Son père est taillé en force comme lui. Il juge : « C’est bien que vous soyez allé voir Alain. » Il me dit : « Quand cela s’est passé, on a beaucoup parlé de l’affaire dans les journaux. » Parlé du « forcené au fusil ». Son père poursuit : « Mais ce qu’est la suite, tout le monde s’en fiche. Pour les gens, nous, sa famille, on est devenus un peu parias. » Il ajoute : « Ma femme est tombée malade. » Mère du fou, de l’assassin. Comment ne pas tomber malade ? Le père me glisse : « Elle veut vous voir mais je ne sais pas si elle vous parlera. » Fragile, petite, la mère d’Alain B. est bien plus impressionnante que son mari. La puissance de sa douleur qui la détruit saisit. Tandis qu’on sent qu’elle veut toujours garder son contrôle. Elle me dit : « Vous savez, on a vu monter la crise. Nous, on sait ce que c’est une crise qui monte. Il faut huit jours pour qu’une crise se déclenche. » Tandis que son père essaie de me décrire comment se manifeste alors l’état anormal de son fils. « Quand il est en crise, il est excité en paroles et en mouvements. Il tient des propos incohérents. Il a ce rire ! Un rictus qu’il n’a pas en temps normal. Il rit. Il s’excite. » Il m’explique que son fils était entrepreneur de travaux publics. « Pour vous donner un exemple, pendant une de ses crises, il disait que le président de la République lui avait commandé des tas de chantiers, qu’il allait rebâtir toute la région. Il devait sans cesse partir à Paris tant il avait d’affaires à mener. Il y croyait dur comme fer. Il a eu sa première crise à 41 ans. C’était le 1er mai 2010, une date dont on se souvient. » La mère d’Alain B. ajoute : « Avant, il n’a pas eu de crise, sauf à 14 ans. Il s’est mis à grandir de vingt-cinq centimètres d’un coup. Il allait mal. Il n’était pas bien dans sa peau. » Ses parents savent « qu’il ne va pas bien » depuis longtemps. Mais on sent qu’ils veulent s’en tenir à cette « première crise » qu’il aurait eue à 41 ans, répétant qu’avant, il était « normal », à l’exception de ce mauvais passage de ses quatorze ans. On sent qu’ils ont caché son état aussi longtemps que cela a été possible. Cela ne l’était plus quand il s’est mis à délirer dans son entreprise. Il était marié mais il a divorcé « parce que leur mariage était difficile à vivre pour sa femme. » *** Lors de cette crise de 2010, il a été hospitalisé dans l’hôpital Maurice-Lacroix. Il en est ressorti, me dit son père, « avant d’avoir été soigné », « il a passé un an sans avoir de crise. Mais il en a eu une en mai. » En décembre, ses parents ont vu monter une nouvelle crise. « On le sait quand il est très mal. Ça se manifeste. Il en avait tous les signes. » Cette excitation, ce rire, ce rictus, ces propos incohérents. Ses parents veulent entamer une procédure contre cet hôpital Maurice-Lacroix. Sa mère me dit : « On tient cet hôpital pour responsable de ce qui s’est passé. Nous, on voyait que la crise montait. Notre fils, on le voyait tous les jours. Le docteur et l’infirmier qui le suivaient nous ont répondu : “De toute façon, il ne peut pas se passer de faits majeurs. Alain est venu hier. Ses analyses de sang sont bonnes. Signe qu’il a bien pris ses médicaments. Son taux de lithium est bon.” Cela nous a rassurés tout en n’étant pas tranquilles. Cela, c’était le mercredi. Le jeudi, nous trouvions qu’Alain allait vraiment mal. On a rappelé l’hôpital. On nous a redit de ne pas nous inquiéter. « Le vendredi, nous avons appelé l’hôpital toute la journée. Même réponse. On sentait qu’on les agaçait. On a commencé à avoir très peur parce que le week-end arrivait et qu’on se disait durant le week-end, il n’y aura personne à l’hôpital s’il se passe quelque chose. Ils ne pourront pas nous le prendre. J’ai appelé mon autre fils Michel et je lui ai dit : “Passe voir Alain.” Michel y est allé et il m’a dit que ça s’était très mal passé, qu’Alain l’avait injurié et fichu dehors. » « On a encore appelé l’hôpital, en vain. Le samedi soir, Michel est repassé chez son frère. Il est revenu en nous disant : “Il est parti. Il n’y a plus sa voiture.” Il était parti en emportant ses deux fusils. Il a tourné, il a fait deux cents kilomètres. Il s’est arrêté dans deux boîtes de nuit. Il avait peut-être bu avant. Je ne sais pas. D’ordinaire, c’est quelqu’un qui ne boit pas. Il a repris sa voiture. Il a tourné toute la nuit. Ça s’est passé à six heures. » De l’homme tué par son fils, le père d’Alain dit : « C’était un marginal. » Comme si le fait qu’il était « marginal » atténuait sa mort. Ce « marginal » avait une femme et deux petits enfants. Sa femme lui lance : « Enfin tout de même, le pauvre homme est mort. » Et elle éclate en sanglots. Je demande à son mari s’ils ont cherché à rencontrer la compagne du « marginal » que leur fils a tué à la fin de sa nuit. Le père d’Alain me répond : « Non, mais elle n’a pas cherché à nous joindre, nous non plus. Elle ne nous a rien demandé. » Il semble satisfait que cette femme qui reste seule avec ses deux enfants ait eu le bon goût de ne rien « demander ». Il dit : « Il n’a tué qu’une personne. » Et comme il sent que nous éprouvons un malaise sa femme et moi à l’entendre parler ainsi, il ajoute : « Bien sûr, c’est une personne de trop. » Sa femme s’exclame : « Évidemment que c’est une personne de trop  ! » Elle recommence le film de cette nuit. Son fils prend sa voiture, ses fusils. Il tourne toute la nuit pour finir par s’arrêter dans ce village. « On nous a demandé mille fois s’il y connaissait quelqu’un avec qui il aurait eu une mauvaise affaire, dont il aurait voulu se venger. Mais il n’y connaissait personne. Il ne connaissait pas ce village. Il n’y était jamais allé. » Personne ne peut dire ce qu’il y avait cette nuit-là dans la tête de leur fils. Personne ne peut dire ce qu’il tuait. Dans ce délire où il tirait tous azimuts. Avant de cibler cet homme à bout portant. Son père : «  Je suis sûr d’une chose : c’est qu’il n’a jamais voulu tuer cet homme. Il n’avait aucune raison de le tuer. Il ne le connaissait pas. Il ne lui avait rien fait. Il a tiré parce qu’il a eu peur quand il l’a vu sortir. » Peur de quoi ? C’est lui à ce moment-là qui menait la danse avec ses fusils. Le père : « Il l’a tiré à bout portant comme un lapin. » *** La mère d’Alain B. me dit : « Vous savez, quand il allait bien, il allait au stand de tir. Il s’entraînait à tirer sur une cible. C’est pour cela qu’il avait ses deux fusils. Mais quand il s’est mis à aller mal, il se sentait persécuté. On lui disait : “Mais qui t’en veut ?” Il était persuadé que le voisin lui voulait du mal. Il nous disait : “Mais vous ne l’entendez pas ? Moi je l’entends tous les jours qui complote contre moi avec sa bonne femme.” Il croyait que ce voisin voulait l’empoisonner.  On lui disait : “Mais enfin, c’est un homme complètement inoffensif, sa femme aussi. Pourquoi voudrait-il t’empoisonner ?” Ce voisin a déménagé. Je suis sûre que c’est lui qu’il est allé chercher. Quand il est parti avec ses fusils. Il disait : “Il me persécute, toujours il me persécute.” Il était là avec ses idées de persécution. Bien sûr, j’en veux à l’hôpital. J’en veux au docteur qui le suivait, j’en veux à l’infirmier. Ils ne nous ont pas écoutés. Ils étaient pleins de leurs certitudes. Son taux de lithium est bon. Il va mieux. Mais nous, nous savions bien qu’il n’allait pas mieux. Dans ses délires, il n’est pas dans la réalité. Ils savent tout cela encore mieux que nous-mêmes. On aurait dû aller lui reprendre ses armes avec mon mari. On aurait dû faire ça depuis longtemps. On a été inconscients nous aussi. Quand on laisse des armes à quelqu’un qui croit qu’un voisin qui est un homme totalement inoffensif veut l’empoisonner. Quand il est persuadé que cet homme veut le tuer. C’est une chose à laquelle il tenait beaucoup, son stand de tir, quand il allait bien. Tout le temps, je me demande : “Qu’ai-je fait ? Que n’ai-je pas fait ?” Souvent, je pense à mourir. Je me dis : “Ainsi est le fils que tu as fait.” Il est devenu assassin. Il ne voulait pas son crime. Imaginez-vous cela. Là où il est, il demande qu’on lui envoie des livres. Je lui en envoie. Il y a des visites. Je pourrais aller lui rendre visite. Mais je ne peux pas. Il me fait peur. Là où il est, ça me fait peur. Tout me fait peur. Je ne supporte même plus ses photographies. » Elle se lève, me montre les photographies de famille qui sont exposées sur son buffet. Ses deux filles, son autre fils, Michel, le frère d’Alain, ses petits-enfants, ses deux gendres, sa belle-fille, des photos de leurs fêtes de famille. Il n’y a aucune photo d’Alain. Sinon une. Une photo très ancienne. Sur ce cliché, Alain a 4 ans.  Elle la regarde et dit : « C’était mon Alain. » C’est maintenant la seule image de lui qu’elle supporte. Sylvie Caster Journaliste et écrivain, Sylvie Caster fut, de 1976 à 1981, un des piliers de l’ancien Charlie Hebdo. En 1983, elle rejoint Le Canard enchaîné dans lequel elle tient une chronique hebdomadaire qui lui vaudra de remporter le prix Mumm en 1994, qui récompense les meilleurs articles de presse écrite. Elle est également l’auteur de sept romans. PARTAGEZ CET ARTICLE" La seule image de lui qu’elle supporte 1 "Nouvelle Dieu porte une perruque fuchsia Par Joffrine Donnadieu, juillet 2019 La fille qui sort du Pussy’s avec ses lunettes noires, sa parka militaire et son sac de sport sur les épaules, c’est moi, Lou. J’ai 22 ans, mais j’en parais 12 ou 40 selon l’éclairage, l’humeur ou les désirs du client. Cette nuit, vous m’avez vue jouer tour à tour la mère, la sœur, la voisine, l’infirmière ou la servante pour ceux qui ont payé la bouteille au prix fort : lesbiennes, handicapés, vieux, pauvres types au physique ingrat. Ne rougissez pas, je vous ai reconnu, assis dans le fond sur la banquette déchirée. Vous n’auriez pas du Doliprane ? Ma tête explose. J’entends encore le carillon des glaçons dans les verres, le couinement des peaux humides sur la barre de pole dance, le choc sourd des talons qui s’écrasent sur le lino, la musique des rideaux de perles à l’entrée des cabines, différente selon qu’elles frappent une veste en cuir ou un manteau de velours. Je traîne boulevard de Clichy. Huit heures ; mascara et rouge à lèvres dégueulent, la viande saoule s’échoue dans les taxis. Les portières claquent et les poubelles se renversent sur un rythme de  percussions. Je ne peux pas rentrer chez moi, parce que je n’ai pas de chez moi. Je loge chez Odette. Après des années d’errance, j’ai enfin posé mes valises chez une vieille fille de 90 ans. Ici, pas besoin de branler ou de tailler une pipe avant de dormir. Le service est différent. L’annonce sur le comptoir de la pharmacie demandait un peu de compagnie en échange d’un loyer modeste. Fini la tournée des canapés, des squats et des hôtels de passe. J’ai un placard, un côté du lavabo, une étagère dans le réfrigérateur, et je dors dans mon odeur. La première fois que j’ai vu Odette, elle était accoudée sur le rebord de la fenêtre. Elle m’attendait. Elle avait préparé ses questions. Je ne ressemblais pas à la jeune fille de bonne famille qu’elle espérait, mais je venais de Lorraine, comme elle. Et entre gens de l’Est, on s’aide. Surtout quand on est une fervente catholique, ancienne assistante sociale. Chez Odette, ça sent la lavande et la naphtaline, l’odeur de la mort. Au Pussy’s, ça pue la vie : la transpiration, les préservatifs aromatisés à la fraise, le sperme. Des effluves dominées par l’alcool fermenté que les filles recrachent dans les plantes pour rester à peu près sobres. Le Pussy’s, ce n’est pas chez moi non plus. Je me vois comme une veilleuse qui se promène entre deux mondes. Ne me regardez pas comme ça, je ne suis pas folle. Huit heures trente, il faut rentrer. Blanche, Pigalle, Anvers. Je termine mon deuxième joint de la matinée. En bas de l’immeuble, la boulangerie et son décor de Pâques habillent mon reflet d’un boa à plumes jaunes. Je ressemble à un poussin malade, ça plairait à certains. Mes doigts tremblent sur le digicode, j’ai oublié la danse des chiffres. Le voisin du cinquième ne devrait pas tarder à sortir, je me faufilerai. Sur la pointe des pieds, je regagne ma chambre au bout du couloir. Les bibelots dans les vitrines vibrent sous mes pas, le parquet grince. Je colle mon oreille contre la porte d’Odette. Tout va bien : elle ronfle. Encore une heure de liberté si l’envie de pisser ne la réveille pas ou si elle a fait dans son lit. Je quitte mes accessoires de nuit : talons aiguilles, body en dentelle et perruque fuchsia. Je les étends sur mon lit une-place et les parfume de monoï pour les stériliser, effacer les doigts qui s’y sont agrippés et les odeurs d’alcool et de sexe. J’ouvre grand la fenêtre, qui cogne contre la commode de style Sarah Bernhardt. Non ! Elle l’a fait ! Le crucifix est revenu ! Je l’avais enlevé en arrivant ; notre principal objet de disputes avec Odette. Une branche de buis frais est coincée derrière. La vieille a dû fouiller, fouiner, renifler, trouver les perruques fluorescentes, les strings à paillettes et les nippons en forme de cœur. Il n’y a pourtant qu’une règle à respecter, un pacte absolu : ne pas franchir le seuil de ma chambre. C’est mon espace. Je décroche Jésus et le balance dans le tiroir. Calme-toi. Respire. Je m’enferme dans la salle de bains, retire mon visage de putain, me frotte à l’eau froide sous la douche, soigne les griffures et cache les marques de strangulation avec du fond de teint. Je change de masque. J’aurais pu être une excellente comédienne. Je n’ai pas à me plaindre, je brille sur scène tous les soirs. […] La suite est à lire dans le numéro d’été 2019 de Siné Mensuel. Joffrine Donnadieu Écrivaine de 29 ans, elle vit à Paris. Son premier roman parait aux éditions Gallimard le 22 août 2019 : Une histoire de France. Jean-Christophe Lie Illustrateur et auteur de films d’animation, dont Zarafa et La Tortue rouge. Il a participé à l’animation d’une long-métrage de Lorenzo Mattotti : La Fameuse Invasion des ours en Sicile, adaptation d’un roman de Dino Buzzati, présenté à Cannes dans la sélection Un certain regard. Sortie prévue en octobre 2019. PARTAGEZ CET ARTICLE" Dieu porte une perruque fuchsia 1 "Nouvelle n°66 L’école des cloches Par Jean-Marie Laclavetine, août 2017 Regardez-le : il est parfait. Le clochard idéal. Combien de séances pour le hisser à ce niveau, quatre ou cinq à peine. Marcel comprend vite, Marcel est de la race des seigneurs. Marcel règne sur son bout de quai avec une indolence de roi nègre. Marcel pue juste ce qu’il faut. Ses habits crasseux et luisants inspirent un sourd respect, sa peau recuite luit avec bienveillance sous le néon métropolitain, évoquant les vieux coffres en cuir qui dorment aux greniers. Dans sa barbe, miettes de pain et débris de fromage gardent vivants les souvenirs d’anciens festins et flattent le rêve d’une permanence, l’espoir d’une opulence toujours possible, semblables à l’éternel printemps de fleurs dans la toison de Charlemagne. Ses chaussures bâillent comme si une langue affectueuse allait en jaillir pour lustrer celles des voyageurs pressés. Marcel est une sculpture vivante, Marcel est mon chef-d’œuvre installé pour les siècles des siècles sur le quai de la station Corentin-Cariou. Sa sébile est une pompe aspirante où affluent les piécettes et même les billets de cinq qui ce soir lui permettront d’entretenir sa belle mine à coups de muscadet acheté au Franprix. Quand je l’ai connu, Marcel buvait du rouge, mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, le vin blanc plus riche en soufre est seul à même de donner aux pommettes ce bel aspect vernissé, vermillon à moirures indigo, qui immanquablement attire le regard du passant, émerveille les enfants et incite les parents à se délester de leur monnaie. Dès la première séance j’ai donc imposé le muscadet, surtout pas bio, plutôt le fond de cuve apte à faire promptement exploser les vaisseaux capillaires et jaunir la cornée. Chaque détail compte. La sébile, autre exemple. Avant que je ne lui prodigue mes conseils, Marcel usait d’un fond de bouteille en plastique grossièrement découpée, et les rares pièces qui y tombaient prenaient aussitôt une teinte verdâtre propre à décourager le don. Le petit réceptacle en velours cramoisi que je lui ai fourni, vite patiné de sueur et de glaires, évoque le coussin de prie-Dieu, l’antique sacristie, la bonté des grand-mères. Qui n’aurait le réflexe, devant un tableau aussi séduisant de la misère inoffensive, de cracher au bassinet ? Marcel est la Bugatti de la cloche, l’Apollon des sans-abri. C’est moi qui l’ai créé. J’ai oublié de me présenter. Hubert-Félix Salacrou, coach. J’ai très officiellement en charge cette frange de la population qui grouille dans les sous-sols des grandes villes, sur les trottoirs des quartiers sales,  sous les porches humides et les buissons des squares, la vermine humanoïde dont la vision réconforte et rassure : il suffit de la contempler pour nous convaincre délicieusement que nous valons tellement mieux que ça. J’ai été commandité par le ministère de la Précarité durable à la suite d’une sélection drastique. Ma mission : « Optimiser l’image du précaire contemporain, mettre en place les conditions pérennes d’un vivre-ensemble-séparément ». La situation, il faut bien le dire, était désastreuse. Le clochard parisien n’avait plus aucune allure. Trop de métissages, d’arrivages douteux, les va-nu-pieds cosmopolites avaient progressivement effacé le pittoresque et le savoir-faire forgés au fil des siècles par des générations de tire-au-flanc de souche, fièrement impécunieux. *** Mon expertise est incontestable : Papa était de la cloche. Il a marqué la légende du boulevard de Ménilmontant où il avait établi ses commodités, après avoir fait ses classes rue de la Pompe, dans les beaux quartiers. Une lumière, Papa. Il a tout de suite compris que si l’on veut réussir dans ce difficile métier, il est inutile d’espérer attendrir les rupins. Les pauvres sont beaucoup plus faciles à dévaliser, n’importe quel ministre des Finances vous le dira. Il avait tout étudié : l’endroit idéal où se poster pour alpaguer le flâneur et la mère de famille, le ton ni trop arrogant ni trop larmoyant, la verve tout en autodérision joviale, le costume de scène sur lequel rien n’était abandonné au hasard, du bouton manquant à la manche lustrée, tous les détails d’une misère avenante, remarquable sans être effrayante, formant un spectacle adéquat à cet endroit du boulevard, une attraction familière, un repère, quasiment un but de promenade. Dans sa grande perspicacité, Papa a jugé très vite que je n’avais pas les qualités requises pour reprendre le flambeau. Trop introverti, trop chichiteux, trop douillet, trop cérébral, jamais je ne serais comme lui un conquérant du macadam, un condottiere de la retape. Il m’a donc payé des études, comme il payait rubis sur son ongle en deuil le deux-pièces que j’occupais avec Maman rue des Nanettes. Lui n’y faisait qu’une apparition pour sa douche mensuelle, de crainte que trop de confort ne lui donne cet air presque présentable qui indigne et fait fuir le chaland. Tout, dans l’art de la manche, est affaire de nuances, je le répète, ainsi que d’intelligence et d’opiniâtreté. Voilà ce que je tente d’inculquer à mes ouailles. Mais soyons clairs : des gens comme mon père ou comme Marcel, un sur mille. Capables d’amasser de jolies pelotes et de ne pas gâcher leur chance en quittant le trottoir, un sur mille. Par ailleurs je ne suis pas mandaté pour leur apprendre à thésauriser comme de vulgaires petits-bourgeois. Cela m’a bien été précisé au ministère lors de mon embauche : pas question de les inciter à quitter la rue, pour qu’ils aillent se répandre inconsidérément sur le marché du travail et grossir les files d’attente de Pôle emploi, au contraire ! Ils sont à la rue, qu’ils y restent. Mais nous comptons sur vous, m’a dit le ministre, pour leur faire prendre conscience qu’ils ont un rôle à jouer dans la grande équipe nationale. En se tenant à leur place. En ne semant pas le désordre. En n’essayant pas de s’évader de leur condition. Pour aller où, je vous le demande ? Depuis quelques années, ils sont des dizaines de milliers à s’être retrouvés sans domicile, on les voit errer dans nos villes et jusque dans nos villages, hâves, loqueteux, si peu décoratifs. La conjoncture, soupire le ministre en écartant ses bras potelés. Nous avons tout essayé. Affrété des charters pour Mayotte et Kourou. Repeuplé des villages abandonnés en Ariège. Pensez-vous. Il en revenait autant comme autant. Enfin nous avons compris, j’ai compris, dit le ministre. Inutile de tenter de les éliminer, ni même de les ôter de notre vue. Il faut rendre cette vue supportable. Plaisante, pourquoi pas. Il faut les sanctuariser. Que chaque clochard devienne non plus une épave, un rebut, mais un rêve furtif de vagabondage, une icône devant laquelle on passe en ressentant, qui sait, un petit appel de spiritualité. Que chacun d’eux occupe pacifiquement sa parcelle allouée d’espace public. Qu’il soit une leçon pour la jeunesse sans être effrayant pour les vieux. Qu’il donne du cachet à nos beaux quartiers sans être un danger pour la paix civile. Qu’il invite non pas au dégoût, mais à la bonté. La bonté, Salacrou ! Ça n’est pas rien, la bonté, dans notre monde. Pensez à votre papa, Salacrou. La France compte sur vous. *** Marcel a été mon premier client. Je l’avais repéré de longue date. Il se tenait rabougri dans une encoignure, avec sa veste de jogging Adidas orange, son air buté, sa casquette de base-ball ridicule. Pourtant, dès que je me suis approché, j’ai senti le potentiel. L’œil qui s’allumait, l’intelligence aux aguets. Je lui ai d’abord procuré un pardessus en tweed épais à chevrons, lequel a vite pris un aspect ciré qui inspirait le respect tout en servant de coffre-fort aux odeurs les plus redoutables. Et le léger sourire sous la barbe en bataille : très important. Arrête de faire la gueule, Marcel, tu leur fais peur. Et enlève-moi cette casquette, mets en valeur ta chevelure huilée. On ne voit que toi sur ce quai, Marcel ! Tu es le roi, mais ils ne doivent pas le savoir, laisse-les se sentir supérieurs. Je lui ai aussi fourni quelques formules amusantes, pleines de sagesse joviale, propres à dérider les travailleurs soucieux et pressés. Il s’en est aussitôt emparé. Belle voix profonde, un peu canaille. Il a de lui-même choisi l’emplacement idéal, au confluent de deux couloirs, non loin d’un distributeur. Tiens-toi droit, Marcel, il faut que tu aies l’air de regarder la vie en face. Mais pas trop, n’est-ce pas ? Un peu bravache, ça attendrit le populo, mais surtout tu restes humble. Une petite larme de temps à autre à la commissure n’est pas interdite, vite écrasée avec tes doigts sales. Résultat immédiat, comme à la pêche à la ligne quand tu lances une boule d’appât, la friture accourt en pagaille. Puis je lui ai fixé des objectifs chiffrés. Combien fais-tu d’habitude ? Trente, quarante ? Ce soir je veux en voir cent. Tu peux le faire, tu vas le faire. Et le soir, il me montrait les cent dix euros en clignant de l’œil. Discrètement, bien sûr, car la règle première est de ne pas étaler ses avoirs. Les billets ont vocation à disparaître promptement dans la poche intérieure, ainsi que les pièces de un et deux euros. La vue des billets leur ferait penser : « Il gagne tout ça à ne rien faire, pendant que je marne ! », tandis que les pièces de cuivre leur arracheront des : « Mon Dieu, comment peut-il s’en tirer avec ça ? » Il vaut mieux faire pitié qu’envie, ne l’oublie pas. La semaine suivante j’ai monté la barre à cent vingt. Et Marcel s’est piqué au jeu. Il a parfaitement compris que notre objectif commun n’est pas qu’il s’enrichisse. Ce serait tout à fait contre-productif. D’ailleurs je lui taxe un tiers ou la moitié de la recette, suivant les soirs, là n’est pas le propos. C’est que j’ai un loyer à payer, moi, contrairement à mes administrés. Le pécule que me verse le ministre, soit dit en passant, n’est pas à la hauteur de ma mission. Grâce à moi Marcel vit mieux, il ne compte pas le muscadet, il se fait désormais une haute opinion de lui-même et adore se contempler dans la vitre du distributeur de confiseries avant de s’installer à sa place comme un vrai cabotin déboulant sur la scène. N’est-ce pas un service inestimable que je lui rends, ainsi qu’aux autres ? L’estime de soi, c’est ce qui rend heureux, pas besoin de mener grand train. Les autres : Jean-Luc à Nation, Daniel rue du Poteau, Pepito aux Martyrs, Jojo planté à l’entrée d’une boulangerie de luxe de la rue du Bac, Bob l’Éponge à Château-d’Eau, sans compter les filles, moins nombreuses mais plutôt douées, Mumu au Luxembourg, Mésange à Gambetta ou Pépette à Mouffetard. Tout un petit monde pas facile à mettre en forme, il a fallu que je me démène, que je conseille, que je rassure, que j’ajuste. Sans moi, ils croupiraient encore dans leur jus, et n’auraient aucune intelligence de la vie. Franchement, je ne le vole pas, l’argent que je leur pique. *** Ce n’est pas pour me vanter, mais sur tout mon périmètre d’action, les clochards désormais sont à l’aise dans leurs vieilles peaux. Le ministre est content. Plus de bagarres de rue, ils ne se volent plus leurs baluchons en plastique ou leurs emplacements, ne s’écharpent plus pour une cannette ou un mégot. Chacun à sa place, fier du travail accompli, tendu vers l’objectif de la journée, que je définis la veille au soir en tenant compte de divers paramètres : conditions météorologiques, jours fériés, événements susceptibles de perturber ou d’améliorer les performances individuelles. Je passe et repasse dans la journée, relève un col, rabats une mèche, ne souris pas comme ça, tu as l’air presque joyeux, tu veux les rendre jaloux ? Tu vends ton désespoir, mon vieux, c’est un métier, tâche de le prendre au sérieux. Je suis un vrai bon coach, le meilleur. Le seul sur mon créneau à vrai dire, mais il n’est pas impossible que je sous-traite bientôt. Il y a de la demande, mon arrivée sur zone provoque des attroupements, figurez-vous. Ce n’est pas allé tout seul au début, j’ai dû régler quelques problèmes. Quand Stanko, le Serbe des Buttes-Chaumont, s’est monté le bourrichon après les premières séances avec moi, il a bien fallu intervenir. Il avait mis sur pied un petit commerce de bracelets fabriqués avec des capsules de bière. Ça partait comme des petits pains. Le commerce, rien de tel pour semer la panique dans la paroisse des va-nu-pieds. Un mot d’ordre : rien ne bouge. On accepte l’état des choses, on le consolide, on s’y plaît. J’ai dû régler l’affaire Stanko avec une certaine énergie, les autres m’ont aidé, j’avoue que j’ai un peu profité de leur jalousie. Je pourrais en raconter, allez. En tout cas le résultat est là. Le Ministre m’appelle souvent, content de la paix des trottoirs. Il a l’intention de me nommer secrétaire d’État à la Précarité Durable. Qu’il ne compte pas s’en tirer sans une substantielle augmentation. Après tout, la vraie force de l’ordre, c’est moi. Jean-Marie Laclavetine Écrivain et éditeur, il a 26 ans lorsqu’il publie son premier roman en 1981, Les Emmurés, chez Gallimard, pour lequel il reçoit le prix Fénéon. En 1991, il rejoint le comité de lecture de Gallimard. Dernier livre paru : Et j’ai su que ce trésor était pour moi (2016), Gallimard. Hervé Pinel Dessinateur et illustrateur pour la presse (Les Échos, Marianne, Le JDD, La Chronique d’Amnesty International, Le Magazine littéraire…) et l’édition (Albin Michel, Le Seuil, Milan, Dunod). Prochain ouvrage : À pas de loup, à paraître en septembre au Seuil Jeunesse. PARTAGEZ CET ARTICLE" L’école des cloches 1 "Nouvelle n°55 Le cabanon Par Michel Pélini, juillet 2016 Qu’est-ce que c’est que ce truc ? — Ben, c’est le cabanon. — Ça, je le vois bien, blaireau. À cinq cents mètres de distance, on apercevait un cabanon surmonté d’une enseigne annonçant : Le Cabanon, donc, de ce côté-là, inutile de me faire un dessin. — Ce que je veux dire c’est : qu’est-ce qu’il fait là ? — Apparemment, c’est une espèce de snack pour les touristes. — Pour les touristes ? Mais il ne vient jamais personne ici. À part nous, je veux dire. — Ça va changer. La mairie veut aménager l’endroit. Ma mère en parlait la dernière fois avec mon père. — Il y a combien de temps ? — Je ne sais plus… Quelques mois. — Et tu ne me le dis que maintenant ? — Ben… Euh… Ouais. — Idiot. Qu’est-ce que tu sais d’autre ? — Rien. Mais je crois qu’il y a un article sur le sujet dans le journal d’aujourd’hui. — Tu l’as ? — Mon père le reçoit tous les jours. — OK. Tu vas me ramener ça. On se retrouve chez Laurent. — Si tu veux. Mais je ne vois pas quel est le problème. — Tu ne vois pas ? C’était pourtant évident. Les parents de Laurent tenaient le bar-tabac de La Brigue-sur-Saorge. Ils travaillaient beaucoup, étaient presque toujours absents, ce qui laissait mon pote maître de la maison. Celle-ci était donc devenue notre QG. En attendant Kévin, Laurent me proposa un petit joint que j’accueillis avec joie. J’avais besoin de me calmer. Quand le journal arriva, nous étions passablement stone, mais à peine eussé-je commencé ma lecture que la colère me réveilla. Le Quotidien des vallées consacrait une double page au projet touristique du lac Saint-Sauveur. La mairie prévoyait d’en aménager les pourtours avec des buvettes et des snacks, des transats pour faire bronzette en été et des pédalos pour emmerder les canards. Pour rendre accessible ce lieu isolé dans la montagne, un sentier de randonnée avait été spécialement créé, et serait inauguré dans une semaine. De plus, dans un avenir très proche, un tronçon de route goudronnée serait construit, reliant l’endroit à la nationale. La préfecture avait donné son accord pour ça, ainsi que pour un parking de quatre-vingts places. — Ah ben merde, lâcha Laurent. Ça fait chier. Il se rabattit en arrière sur son lit, dos appuyé contre le mur, et sortit de sa poche son matériel pour rouler. — Fais tourner, lui dis-je. Il tira de sa pochette de quoi s’en faire un bon et me donna le reste. — Fais-toi plaisir. Je me servis et passai à mon tour à Kévin qui nous imita. Une fois que nous eûmes tous notre pétard au bec, je poursuivis ma lecture. L’article était rempli de vilains mots évoquant la fin de la nature et de la beauté : touristes, infrastructures, croissance, développement économique… La municipalité se réjouissait des perspectives ouvertes à la commune de La Brigue-sur-Saorge. Suivait une interview du maire, Gérard Latec, frère d’André Latec, le patron de la cimenterie Latec, qui faisait vivre les trois quarts des patelins alentour. La famille Latec régnait sur la région depuis la création de l’entreprise par le patriarche Alphonse Latec, en 1920. Chaque habitant des vallées en était plus ou moins le serf. Une plaque commémorative posée au mur de la mairie célébrait les bienfaiteurs de la commune. On trouvait en outre dans le village : une rue Alphonse Latec, une salle polyvalente Georges Latec – fils du premier – et un gymnase André Latec. Le seul endroit où le nom des Latec n’apparaissait pas, c’était sur le monument aux morts, tous les enfants ayant été réformés, comme par hasard. Le journaliste n’avait pas cru bon de donner la parole à l’opposition municipale – un unique conseiller communiste, tendance Georges Marchais, qui ne s’était présenté que pour embêter le maire, avec qui il était en conflit par ailleurs pour une obscure histoire immobilière. Dans la mesure où Le Quotidien des vallées vivait des budgets publicitaires de la mairie et de la cimenterie, rien d’étonnant à ce que la parole contradictoire se soit évaporée. Le notable, l’élu et le patron de presse connivents : le triptyque classique de la campagne ancestrale. Ne manque que le curé, pensai-je, avant de découvrir un court entrefilet dans lequel le prêtre de la paroisse disait bénir l’initiative. L’article concluait que la première buvette, sympathiquement appelée Le Cabanon, ouvrirait dans deux jours. Elle était la propriété de Quentin Latec, l’aîné d’André. Quand j’eus fini, j’étais sacrément remonté. Je froissai le journal entre mes mains et le jetai à l’autre bout de la chambre. — Hé ! protesta Kévin. Mon père n’a pas fini de le lire. — Il faut faire quelque chose, dis-je. C’est le seul endroit sympa dans le coin. On ne peut pas les laisser nous envahir comme ça. — Ben, je crois qu’il n’y a rien à faire, répondit Laurent. Tout est voté, décidé. The game is over. Je protestai : — On ne va quand même pas abandonner sans se battre. — Se battre contre qui ? répliqua Laurent. Le « développement économique » ? Ou les Latec ? Parce que c’est forcément eux qui sont derrière tout ça. — C’est clair. Je parierais qu’à terme la moitié des commerces qui ouvriront là-haut leur appartiendront. — Bref, c’est sans espoir, donc laisse tomber. Je me tus et cherchai Kévin du regard, espérant un peu de soutien de sa part. En vain, bien entendu. Il nous regardait avec son air habituel, légèrement absent. — Mais il y a quand même un truc à faire, dit soudain Laurent. Je repris espoir. Il précisa sa pensée. — Une méga teuf pour dire au revoir en beauté à notre lac préféré. Je passe quelques coups de fil et on se retrouve là-bas à 22 heures. — Ah ? Euh… D’accord. En attendant de trouver mieux, effectivement, autant faire la fête. Le lac Saint-Sauveur était un lieu sauvage où la nature régnait en maître. L’unique accès était un antique sentier à flanc de colline, plutôt difficile et dangereux, connu des seuls initiés. Ici, on jouissait d’une nature sauvage, préservée des assauts de la modernité. La forêt était un enchevêtrement inextricable d’arbres et de branchages, les berges non aménagées étaient glissantes et, si vous deviez vous noyer, nul ne vous entendrait crier. La jeunesse, que ni la difficulté ni le danger ne peuvent freiner, en avait fait son lieu. Loin de la ville, des adultes et de l’autorité, on y emmenait les filles que l’on voulait séduire, on y campait autour d’un feu de bois, on y faisait la fête sans se soucier de voir débarquer les flics pour nous faire baisser le son. Ce soir-là, une cinquantaine d’adolescents de toutes les vallées se réunissaient pour profiter une dernière fois de leur lac. Il y avait de la bouffe, de l’alcool et de l’herbe. On avait fait un grand feu pour se réchauffer. Sa lumière mouvante sur nos faces alcoolisées nous donnait l’air de fantômes sioux honorant le Grand Créateur au cours d’une cérémonie païenne. L’atmosphère était au recueillement. Ce soir, exceptionnellement, les filles ne se montrèrent pas farouches. Elles avaient compris qu’elles n’auraient plus d’autre occasion de dire oui dans ce lieu magique. Du coup, Laurent et moi réussîmes à conclure sans difficulté. Même Kévin trouva une belle à entraîner dans les fourrés. C’était une soirée triste mais extraordinaire. Trop extraordinaire pour que je me résolve à ce qu’elle soit la dernière. Au petit matin, alors que les rayons du soleil commençaient à peine à irradier la cime des arbres, j’allai réveiller Laurent dans sa tente. — J’ai eu une idée, lui dis-je. *** Nous nous sommes retrouvés deux jours plus tard après les cours et avons pris la direction du lac. Une fois là-bas, nous avons installé nos tentes pour patienter jusqu’à une heure avancée. Nous ne risquions pas de croiser quiconque mais je préférais ne pas prendre de risques. Quand j’estimai que nous avions assez attendu, je sortis de mon sac trois marteaux achetés chez Leroy Merlin, que je tendis à mes potes. — Allons-y, leur dis-je, mettons ce cabanon en miettes. Rien n’avait été prévu pour la sécurité. Sans doute, le propriétaire n’imaginait pas être vandalisé ici, avant même d’avoir ouvert. Le cadenas de la porte sauta facilement, et une fois à l’intérieur nous nous en donnâmes à cœur joie. Il fallut moins d’une demi-heure pour tout saccager. Mon idée était de dissuader les futurs entrepreneurs de venir s’installer ici en leur faisant comprendre qu’ils ne seraient jamais tranquilles. Et puis aussi, j’avais envie de me passer les nerfs. Une fois notre œuvre accomplie, nous avons contemplé le cabanon complètement dévasté. — Ce qui est sûr, dis-je, c’est qu’ils ne pourront pas l’inaugurer à la date prévue. Il faut entièrement le reconstruire. — Pas tout à fait, les murs sont encore debout, fit remarquer Laurent. — C’est vrai. Il aurait fallu une hache pour les abattre. Je n’y ai pas pensé. — Heureusement que j’ai tout prévu. — C’est-à-dire ? — Regarde ce que j’ai avec moi. Il tira un petit objet de sa besace en cuir. Au début, je crus à un galet. Mais en y regardant de plus près, je compris de quoi il s’agissait. Une grenade ! — Nom de Dieu ! Qu’est-ce que tu fous ? — J’ai trouvé ça au grenier dans un coffre ayant appartenu à mon grand-père. Ça date de la Seconde Guerre mondiale, tu te rends compte ? — Arrête tes conneries ! — On va l’atomiser ce cabanon. Il n’en restera plus rien. Ce n’est pas ce que tu veux ? — C’est pas le problème ! Tu vas tous nous tuer à trimballer des explosifs datant de Mathusalem ! — Mais non. Ça ne craint rien tant que tu ne touches pas à la goupille. Bon, allez vous mettre à l’abri, je m’occupe de tout. Inutile de me le dire deux fois. Je partis en courant en tirant Kévin par l’épaule, preuve que je l’aimais quand même un peu, cet idiot. Nous allâmes nous placer à une distance que je jugeai raisonnable, c’est-à-dire très, très loin. De l’endroit où nous nous trouvions, Laurent semblait minuscule mais nous distinguions malgré tout ses gestes. Il tira sur la goupille, et ensuite, je ne saurais dire ce qui se passa exactement. Le matériel était-il défectueux à la base ou était-il trop vieux ? Avait-il rouillé ? Toujours est-il que la grenade explosa immédiatement, sans attendre le délai habituel. Il y eut un déchaînement fugace de lumière et de bruit, un grand « BOUM » dont l’écho rebondit plusieurs fois sur les parois des montagnes. Quand le silence fut revenu, un autre son déchira l’air, aussi assourdissant que le premier : les hurlements de Laurent. Je me précipitai au milieu des ruines du cabanon pour trouver mon pote à terre, parcouru de soubresauts et agitant en l’air ses bras terminés par deux moignons sanguinolents. Par bonheur, les portables captaient, aussi nous pûmes appeler les pompiers qui débarquèrent moins de dix minutes plus tard en hélicoptère. Nous fûmes hélitreuillés et conduits à l’hôpital où une équipe de médecins attendait Laurent. Kévin et moi, en revanche, c’est la police qui nous attendait. Le chirurgien nous a dit que Laurent avait eu de la chance. L’explosif avait dû s’altérer avec le temps, l’explosion avait été beaucoup moins violente qu’elle n’aurait dû, c’est pourquoi il était encore en vie. De la chance ? À voir. Lorsque je l’ai vu dans son lit d’hôpital avec ses bras désormais privés de mains, il avait l’air de quelqu’un qui aurait préféré y rester. La police nous a interrogés, Kévin et moi, et nous avons raconté toute la vérité. Nous étions trop choqués pour mentir. Plus tard, Laurent a confirmé nos dires. Oui, nous avions vandalisé le cabanon tous ensemble, mais c’était lui seul qui avait décidé d’apporter une grenade. N’ayant aucun antécédent et n’étant pas responsables de l’accident de notre ami, nous avons été condamnés à une peine de semonce de six mois de prison avec sursis. Peu de temps après, Laurent a été transféré dans un centre pour personnes handicapées éloigné du village. Ses parents ont déménagé pour se rapprocher de lui et nous ne l’avons jamais revu. Aux dernières nouvelles, il était équipé de prothèses en plastique pour remplacer ses mains. Mais pas les prothèses bioniques bourrées d’électronique directement reliées à la colonne vertébrale et répondant au cerveau. Non. Celles-là sont réservées aux participants d’études scientifiques ou aux riches qui ont les moyens de se les offrir. Laurent n’appartenant à aucune de ces catégories, on lui a placé des prothèses uniquement esthétiques, sans la moindre faculté. Depuis cette vieille aventure, les abords du lac se sont bien développés. Plusieurs cabanons ont poussé, on fait même du ski nautique sur le plan d’eau désormais. Toutes les infrastructures appartiennent à la famille Latec. Le groupe Latec va bientôt entrer en Bourse. Tout va bien pour eux, merci. Michel Pélini Technicien chimiste de 33 ans vivant à Nice. Parce que la chimie n’est qu’un métier et qu’il faut de la passion pour vivre, il se consacre à l’écriture pendant son temps libre. Siné avait reçu cette nouvelle par mail, elle lui avait énormément plu et avait décidé de la publier. Une première dont on espère que ce ne sera pas la dernière. PARTAGEZ CET ARTICLE" Le cabanon 1 "Nouvelle n°33 Marinier un jour, marinier toujours Par Jean-Bernard Pouy, juillet 2014 Les deux véhicules de police étaient garés sagement près de l’écluse de Mortagne-du-Nord, au ras de la frontière avec la Belgique, là où l’Escaut se canalise, grand gabarit, pour s’enfoncer en France, via Valenciennes, Denain et Cambrai. Les habituelles Freycinet parviennent toujours à se ranger, par deux, dans le sas liquide. Mais les grosses péniches de 80 mètres de long, chargées à ras bord de plus de 1 500 tonnes de fret, souvent des containers, ou de vrac, du lourd, de l’informe, du sale, quittent la grande rivière et, passant par l’écluse, dans laquelle elles se glissent comme un grand pied dans une chaussette étroite, prennent le canal pour aller livrer plus loin, au pied humide d’énormes entreprises ou de silos géants. Gérard, l’éclusier en poste ce matin-là, aperçut les flics et se demanda ce qu’ils pouvaient venir chasser là. D’habitude, il ne voyait que des pêcheurs et des vieux retraités qui ne pouvaient pas s’éloigner de leur ancien taf. La frontière n’existait plus et il n’y avait aucun trafic dans le coin. La drogue ne se transportait plus à petite vitesse et les lentes péniches ne pouvaient pas rivaliser avec les BM et les Audi filant comme des éclairs sur les autoroutes. Qu’est-ce que les condés foutaient là ? En voyant l’un des policiers entrer dans la maison d’écluse et monter l’escalier pour venir au poste où il officiait, marrant, pensa Gérard, peut-être parce qu’on n’est pas loin de Condé-sur-l’Escaut… – Bonjour, Lieutenant Garmon, commissariat de Valenciennes… – Bonjour, moi, c’est Gérard, Voies fluviales… – Dites-moi, le Nostromo, en provenance de Gand, s’est annoncé ? – Oui, c’est lui, là-bas, en montant. Il sera à l’écluse dans dix minutes. C’est à lui que vous en voulez ? – Pas de problème pour grimper dessus ? – Non, non. Le capitaine doit venir signer son passage, en plus il y a la poubelle à huiles périmées. Il va peut-être décharger, mais ça prend dix minutes à peine. – Parfait. – Est-ce que je dois prévenir le Nostromo que… – Surtout pas, le coupa sèchement le Lieutenant. – Mais pour quelle raison vous… – Merci, Monsieur Gérard Voies fluviales. Et la chaussette à clous redescendit l’escalier, rejoignant rapidement ses congénères. Va crever, pensa l’éclusier. Ils se croient tout permis, les covebois. Mais ici, dans mon château, c’est moi le roi, putain. Il les regarda sortir des voitures, quatre flics à l’air frigorifié qui inspectaient les alentours comme des astronautes découvrant le sol lunaire. L’écluse était ouverte. L’énorme péniche avançait lentement, inexorablement, et allait bientôt s’engager dans son écrin de pierre, comme papa dans maman, rasant les parois, à peine dix centimètres de chaque côté, emplissant l’écluse. Gérard contrôla la manœuvre, de haut. Il n’y avait jamais de problèmes. Les marins d’eau douce étaient aussi compétents et habiles que des hauturiers rangeant leurs goélettes entre les yachts rutilants et inutiles, encombrant les ports de plaisance, avec leurs capitaines d’opérette, casquette et pull rayé, effrayés que l’on puisse niquer la carrosserie de leurs Laguna de la mer. Le Nostromo, avec ses moteurs avant et arrière, se glissa dans l’écluse, un peu plus lentement que d’habitude, remarqua Gérard. Le marin de la péniche accrocha les filins sur les bittes coulissantes. L’éclusier ferma la porte arrière et ouvrit les vannes à l’avant. L’eau, bouillonnante, entra dans l’écluse et l’imposante péniche monta lentement à niveau. Quand elle fut suffisamment haut, les policiers sautèrent à bord. Gérard se demandait toujours pourquoi. Peut-être que le chargement, c’était mille tonnes de faux sacs Vuitton, arrivés de Chine par Anvers et destinés aux clients avides de la Porte du  Hainaut. Cette supposition le fit se marrer tout seul, nerveusement. *** – Capitaine Van Borg ? – Exact. – Lieutenant Garmon, commissariat de Valenciennes. Nous avons ordre de fouiller intégralement votre bateau. – Péniche… – Si vous voulez. Selon nos renseignements, un suspect hautement recherché, Interpol et tout le bataclan, un dénommé Walther Mœns, pourrait se trouver à bord de votre ba, de votre péniche. Voici mon ordre de mission. Le capitaine, un grand type aux cheveux longs, catogan bien lustré, lunettes de soleil cerclées, chemise blanche impeccable, pieds nus sur le plancher de sa cabine de pilotage, jeta vaguement un coup d’œil sur le papier officiel et le rendit au policier. – Pas de problème, faites votre devoir. Mon marin va vous guider, partout où vous désirerez aller. – Je vous remercie. Le lieutenant fit un signe à ses hommes qui, tous, avec un bel ensemble, sortirent leurs armes et se mirent, suivant le jeune marin un peu éberlué, à fouiller systématiquement les coins et recoins de l’immense péniche, en commençant par l’habitation située sous le poste de pilotage. – Ne faites pas attention au désordre, je suis célibataire, déclara Van Borg. Le Nostromo, à présent, était remonté presque au niveau du quai. Gérard, l’éclusier, vint tamponner le carnet de route du capitaine, le regardant bizarrement et lui adressant un clin d’œil discret. Puis il repartit dans son édicule pour ouvrir la porte avant. La péniche pouvait s’engager dans l’Escaut canalisé. Deux autres navires, des petits, des Freycinet, patientaient un peu plus loin. – C’est compliqué, demanda le policier, de conduire des engins pareils ? – Non, pas du tout, tout est maintenant assisté par l’ordinateur… – Nostromo, ça me dit quelque chose, c’est pas le nom du vaisseau dans Alien ? – Peut-être, je ne l’ai pas vu. C’est surtout le nom d’un formidable roman de Joseph Conrad. – Peut-être, le copia Garmon, je l’ai pas lu. – Un partout, la balle au centre. – Vous transportez quoi ? – Des chutes de métal. En vrac. Pour Vallourec. À Saint-Saulve. – Et vous allez les sortir à la main ? – Vous rigolez ou quoi ? 1 600 tonnes ? Non, y a deux grues, une à pince, l’autre à l’aimant. De sacrés engins. Allemands. Marque Kranbau Eberswalde. – Passionnant. Le capitaine ne sembla pas remarquer la mauvaise humeur du policier. À l’aide d’une batterie de manettes, il fit sortir sa péniche de l’écluse et, à nouveau sur le cours d’eau, envoya la purée. Le Nostromo prit son élan. – Impressionnant, commenta le lieutenant. – On va taper le 9 kilomètres/heure, précisa Van Borg. – Putain… Le capitaine ne fit aucun commentaire, prit sur lui, pianota sur sa radio HF et se mit en rapport avec la prochaine écluse. – Nostromo, salut, on sera à Fresnes dans une demi-heure en gros. – Pas de problème Nostromo. Vous pourrez y aller direct. Y a personne en descendant. C’est calme en ce moment. – Bien reçu. Les policiers ressortirent alors du château arrière, toujours accompagnés du marin qui, impénétrable, leur montrait l’avant de  la péniche. – Rien, mon lieutenant. On a tout vérifié. On va vers l’avant où habite monsieur. – Faites. Les policiers glissèrent le long de la coursive, en se tenant un peu névrotiquement aux barres de sécurité. L’eau de l’Escaut, sombre, glauque, défilait à peine dix centimètres sous leurs rangers. La péniche était chargée à mort. Heureusement qu’il n’y avait pas de vagues traîtresses, sinon, tout le monde coulait à pic. Le lieutenant était mal à l’aise sur ce tortillard aquatique. Il ne pensait pas qu’un escroc international en fuite, au moins cinq milliards à son actif, recherché par la moitié des polices européennes, ait pris ce rafiot pour voyager. En avion, il serait déjà aux îles Caïmans… Mais les ordres sont les ordres. Pendant un long moment, il observa un cormoran qui jouait avec le bateau. Il se mettait à voler, allait loin à l’avant, se posait à la surface du fleuve en s’ébrouant, attendait la péniche et plongeait au moment où les puissants moteurs devaient soulever la vase et ameuter la poiscaille. Allers-retours incessants, réguliers, à la vitesse de la péniche. D’un chiant… jaugea le flic. – Mais vous ne vous ennuyez jamais ? demanda-t-il à Van Borg. – Jamais. – Quand même, en camion, c’est plus marrant. Et on peut s’arrêter pour boire un coup, ce ne sont pas les rades qui manquent dans la région. Le capitaine le regarda, amusé. – Vous êtes pas écolo, vous… – Pourquoi vous dites ça ? – Une péniche comme la mienne, elle transporte la charge de combien de camtars, à votre avis ?… Vous savez pas ? Quarante-cinq ! – Si vous croyez que ça m’impressionne. – C’est bien ce que je disais, vous n’êtes pas écolo, vous. – Les écolos, je les emmerde. La conversation s’arrêta là. Garmon n’en pouvait plus du paysage qui défilait tout autour. Une nature sinistre, arbres sinistres, viornes et ronces sinistres, même pas de guinguette au rabais  comme en bord de Marne, ponts rouillés sous lesquels se protégeaient frileusement quelques jeunes, planqués là pour fumer leur shit pourri. Les policiers revinrent du château d’avant, l’air blasé. – Rien, mon lieutenant. Pas de placards, pas de caches possibles, on a tout visité, y compris les compartiments moteurs. – Bon. Vous allez m’attaquer la cale, le chargement. Deux d’un côté, un de l’autre. Vous tentez de repérer s’il y a des espaces possibles. – Mais, mon lieutenant… – Exécution. Descendre à la cave, c’est déjà aller au charbon… Mais lui-même n’y croyait pas vraiment. Au moindre mouvement imprévu, des tonnes de copeaux de fer pouvaient écraser un mec caché au milieu. Les renseignements fournis à la brigade étaient bidon, comme souvent. Ça arrivait tout le temps. Les balades le long de l’autoroute, les fouilles de trains, les virées dans les aéroports, c’était quand même plus folichon que cette putain de croisière à la vitesse d’un canard anorexique. C’était fini le temps où la France se calait devant sa télé pour s’éclater avec L’Homme du Picardie, pour l’admirer rouler ses clopes pendant des plombes. Il ne revint même pas auprès du capitaine. Ce mec, avec son catogan à la con, il n’avait plus envie de lui tenir le crachoir. Un autre genre d’humanité. Qui se croit supérieure à tous ceux qui circulent sur le bitume. Il attendit patiemment, sur la coursive glissante, que ses hommes aient fini de fouiller la cargaison. Mais il ne comptait plus sur ce genre de miracle. Cela dit, il s’en foutait, des virées lamentables comme celle-ci, c’était le contribuable qui payait. *** L’écluse de Fresnes-sur-Escaut se profilait à l’horizon morne du canal quand les policiers remontèrent de l’immense cale. – Rien, mon Lieutenant, en plus, Morbeck s’est pris une espèce d’enclume sur le pied. – Comme par hasard. Il les recherche, lui. – Au moins huit jours d’interruption temporaire de travail, chef. – Ben voyons. Garmon aperçut les voitures de police attendant patiemment près du poste de l’écluse. Elles devaient être arrivées depuis un bon moment, et les conducteurs patientaient en buvant des cannettes, écoutant Rire et Chansons et, sans doute, se foutant de la gueule de leur chef, avec des blagues ringardes du genre : le lieutenant, lui, il va moins vite que Lulu la Péniche qui, elle, à l’époque, se tapait au moins le dix nœuds à l’heure… Si jamais l’un d’entre eux se permettait d’en sortir une de cet acabit, il se prendrait aussi sec un rapport. Le Nostromo entra dans l’écluse lentement mais sûrement. Les grosses portes métalliques se refermèrent derrière lui et, juste après, l’eau le fit monter calmement. Le Lieutenant Garmon remonta dans le poste de pilotage pour prendre congé. Van Borg était aux manettes, souriant. – Pas de commentaire, s’il vous plaît, cracha le policier. – Non, non, simplement bonne journée, mon Lieutenant. – C’est ça, foutez-vous de ma gueule… Dès que la péniche atteignit le niveau du quai, les flics réintégrèrent, avec soulagement, sauf Morbeck qui boitait comme un diable, le plancher des vaches. Ils s’engouffrèrent, sans un seul regard vers le paquebot magique, dans leurs bagnoles qui démarrèrent rageusement. Les portes avant de l’écluse s’ouvrirent mais le Nostromo ne bougea pas tout de suite. Un homme sortit alors du poste de commande, grand lui aussi, portant catogan, et grimpa sur la péniche. Le capitaine, un baluchon à la main, vint lui serrer la main et lui confia une enveloppe. – Merci encore. – Ça n’a pas été trop dur ? Je dois vous dire que j’avais un peu la trouille que vous me l’abîmiez, mon palace… sourit le vrai Van Borg. – Non, non, ça se conduit comme une poussette, on m’avait bien briefé. Et ça m’a rappelé mon enfance. – Bon. – Pas un mot, bien sûr. Je compte sur vous. – Vous pouvez, Monsieur Walther, vous pouvez. Marinier un jour, marinier toujours. Jean-Bernard Pouy Après son premier roman, Spinoza encule Hegel, publié en 1983, Jean-Bernard Pouy se lance dans les polars. En 1995,  il fonde la collection Le Poulpe et son personnage récurrent, le détective Gabriel Lecouvreur,  suite à une soirée bien arrosée en compagnie de Serge Quadruppani et de Patrick Raynal. En hommage à la Série noire, il lance en 2006 la Suite noire aux éditions La Branche. PARTAGEZ CET ARTICLE" Marinier un jour, marinier toujours 1 "Inédits SINÉ SÈME SA ZONE : déchoyez-le ! Par Siné, janvier 2016 PARTAGEZ CET ARTICLE" SINÉ SÈME SA ZONE : déchoyez-le ! 1 "Interview n°60 JEAN-MARIE PERNOT : Seules les grèves font plier les gouvernements Par La Rédaction, janvier 2017 Jean-Marie Pernot est politologue. Ce chercheur à l’Institut de recherches économiques et sociales (Ires) est un spécialiste du syndicalisme. Précarisation du travail, remise en question du salariat, chômage endémique : les défis sont énormes pour les syndicats qui ont du mal à trouver des réponses adaptées à la nouvelle donne. Siné Mensuel – Continental, Air France, on voit de plus en plus souvent des militants syndicaux condamnés pour des faits de violence. Existe-t-il une volonté de criminaliser l’action syndicale ? Jean-Marie Pernot – Il y a un durcissement, paradoxal sous un gouvernement de gauche, encore que… Mais il a démarré sous Sarkozy pendant le conflit des retraites, en 2010. Des militants ont alors été arrêtés, leur ADN prélevé et inscrit au fichier mis en place pour les délinquants sexuels ! Pour une affiche placardée sur une banque, se retrouver dans ce fichier, c’est totalement ridicule. Les violences dans le mouvement ouvrier n’ont rien de nouveau. On a un patronat qui n’est pas spontanément ouvert à la négociation collective. Quand les gens ont l’impression qu’on se fout de leur gueule, il y a parfois des débordements. En général, ça se règle par la force publique, puis par la négociation qui finit par s’imposer à l’intérieur de l’entreprise. Très souvent, si on en vient à la violence, ce n’est pas au nom d’objectifs révolutionnaires, c’est parce qu’on n’a pas d’interlocuteur. En fin de course, les employeurs retirent souvent leur plainte, comme l’ont fait Air France et Goodyear. C’est l’État qui a poursuivi l’action en justice avec l’intention claire de montrer aux syndicats où était la limite de leur rôle. N’est-ce pas un paradoxe, au moment où les syndicats sont en perte de vitesse et d’influence, de voir leur action criminalisée ? On peut aussi dire que c’est la faiblesse du mouvement syndical qui permet ce type de débordement. S’il y avait un vrai rapport de force dans l’entreprise, l’employeur prendrait plus au sérieux les arguments de ses interlocuteurs. Mais il n’y a pas vraiment de règles si on regarde d’un point de vue historique. De quand date la désyndicalisation ? 1976, 1977. Et ça explose à partir de 1979, avec l’échec de la grève des sidérurgistes. Elle a ouvert la voie à cette désyndicalisation qui est d’abord celle des ouvriers qui partent en masse. La sidérurgie était un des bastions de l’action syndicale, et le mouvement, malgré une très forte mobilisation, des grandes grèves, des grandes manifs, ne débouche sur rien. Échec total. C’est la démonstration que face aux grandes restructurations industrielles, le syndicalisme est impuissant. Ce que vous appelez dans un texte « le cauchemar des années 80 »… L’expression est de François Cusset. Cette désaffiliation des ouvriers a des traductions politiques. C’est le moment où le parti communiste recule, où se développe l’abstention ouvrière, où les ouvriers se retirent du conflit. Il y a une baisse des grèves et la montée du chômage, très rapide : le premier million de chômeurs en 1978, le deuxième en 1982. Toutes les grandes concentrations ouvrières s’effondrent. En plus, les divisions entre centrales éclatent. La CFDT prône le recentrage et la CGT se referme. La CGT justifiait son durcissement par le « modérantisme » de la CFDT, et celle-ci justifiait son autonomie en disant qu’« on ne peut rien faire avec les staliniens ». À l’époque, la CGT refuse de condamner l’intervention soviétique en Afghanistan (1979) et le coup d’État en Pologne (1983). Tout ça a des effets ravageurs à la base lors des conflits et pousse les salariés à choisir une position de retrait. Il y a eu des manifestations monstres contre la loi El Khomri, comme il y en avait eu en 2010, mais elles semblent impuissantes à faire plier le pouvoir politique. Pourquoi ? Il y a du monde aux manifs, mais peu de grèves. Voilà ce qui change la donne. Après les très grandes manifestations anticrise du début 2009, avec des syndicats unis, Raymond Soubie, le conseiller social de Sarkozy, répond à ceux qui voient la France s’embraser : « Oui, mais il y a moins de grèves. » En 1995, les employeurs étaient vent debout contre le gouvernement d’Alain Juppé. Quand vous avez les transports arrêtés, les moyens de communication bloqués, ça paralyse le pays. Mais des manifestations qui n’interpellent que le pouvoir politique, c’est juste un mauvais moment à passer. Après, tout se règle aux élections. La mobilisation est très importante, elle a des effets sur l’opinion publique et pose dans l’espace public des questions de fond.  Mais il manque à ces mouvements la dimension de la grève. Il y a eu des tentatives en 2010, comme pendant la loi El Khomri, de rechercher la capacité de blocage. On constate un affaiblissement de la capacité syndicale à impulser des grèves stratégiques là où le syndicat est en principe puissant. Les réformes qui ont eu lieu à la SNCF comme à EDF ont découpé ces entreprises en autant de filiales, de centres de profit, avec une sous-traitance maximale. Elles ont cassé la capacité de blocage des syndicats. Les syndicalistes ont bien compris que le monde du travail a évolué, que la précarité ne cesse de gagner du terrain. Pourquoi n’arrivent-ils pas à s’adapter ? Il y a la précarité, mais aussi d’autres phénomènes de fond. La transformation de l’entreprise a été négligée. Aujourd’hui, qu’est-ce que l’entreprise ? Il y a trente ou quarante ans, elle était la communauté de travail, les gens y étaient réunis pour concourir à la production d’un bien ou d’un service. Le syndicat, quand il se débrouillait bien, était le porte- parole de ces « travailleurs collectifs ». Aujourd’hui, l’entreprise est un carrefour de contrats commerciaux. On externalise tout ce que l’on peut. On sous-traite, et le sous-traitant sous-traite : 83 % des entreprises de plus de dix salariés sont dans une relation de sous-traitance. L’entreprise est devenue une entité totalement fuyante dans laquelle on ignore qui a la clé, qui commande quoi, etc. Les syndicats sont en gros implantés chez les CDI salariés du donneur d’ordre. Mais, dans la sous-traitance, parmi les précaires, c’est extrêmement difficile. Et pourtant, il y a encore des syndiqués… Les derniers des Mohicans ? Il y a 2 millions de syndiqués dans ce pays. C’est intéressant de se demander pourquoi les gens se syndiquent encore. Tous les ans, les syndicats comptent beaucoup d’adhésions. Ils en perdent autant ou plus mais il y a des nouveaux adhérents. Ils ne viennent pas par intérêt : être syndiqué n’est pas un booster de carrière. Au contraire, ce geste vous met dans le collimateur de l’employeur. Même pour un cadre, se syndiquer à la CGC est considéré comme de la déloyauté par rapport au management de l’entreprise ! Alors, quand vous adhérez à la CGT ou à Solidaires, on n’en parle même pas ! Très souvent, la motivation vient d’une question d’identité. C’est un geste de reconnaissance : « On existe, on est là, on a des revendications. » C’est une prise de position, un engagement important. C’est la revendication du statut salarial, avec ce que cela suppose de protection sociale, parce que, aujourd’hui, le travail prend l’eau un peu partout. Pour cette raison, syndiquer les chômeurs est compliqué. Autant les gens ont envie d’être salariés avec leurs droits, autant personne n’a envie d’être chômeur. L’organisation des chômeurs n’est pas fondée sur les mêmes mécanismes que l’adhésion syndicale. Sous la forme associative, des mouvements comme l’Apeis ont accompli un travail intéressant avec, d’ailleurs, des syndicalistes qui ont accepté la difficulté des syndicats à capter les exclus du travail. De vieilles structures pour de vieilles lubies… La CGT a ses traditions, ses fédérations historiques… Elle est structurée par la longue durée, par l’histoire, la mémoire de la Résistance. Elle a besoin d’une construction symbolique, au prix parfois de figer un peu les structures. Mais Solidaires a exactement les mêmes problèmes alors que cette formation n’a que vingt ans. L’histoire des PTT est explicite : l’entreprise publique a été privatisée, divisée en deux entités, la Poste et France Télécom qui est devenu Orange. Les anciens fonctionnaires ont gardé leur statut, tout ceux qui ont été recrutés depuis le sont sur le droit privé. Et les syndicalistes restent parmi les fonctionnaires ! Leur revendication est d’obtenir le même statut pour tous. Alors que les jeunes qui entrent chez Orange s’en moquent. Certaines représentations ont trente à quarante ans d’âge. Pour la CGT, on peut comprendre, mais Solidaires est prise dans la même tension. Cela témoigne d’une difficulté à penser des représentations collectives en dehors des canons habituels. Si Fillon arrive au pouvoir, les syndicats vont souffrir… Il veut abolir le privilège syndical, donc n’importe qui pourra négocier : « La négociation, c’est l’entreprise ; s’il y a des syndicats, vous négociez avec eux, s’il n’y en a pas, ce n’est pas un problème. » Ce premier aspect remet en cause très clairement le rôle des syndicats en tant que représentants des travailleurs. Ensuite, la généralisation du référendum d’entreprise. On voit très bien l’intérêt pour le patronat de contourner la négociation avec les syndicats. Pourquoi ne pas poser la question : « Si vous baissez vos salaires, vous gardez vos emplois. D’accord, pas d’accord ? » Cela biaise tous les rapports sociaux au sein de l’entreprise. Pour cette raison, les syndicats ont toujours voulu sortir du rapport direct avec l’employeur. D’où les accords de branches. Négocier en vis-à-vis avec l’employeur, c’est le plus souvent un rapport de force défavorable. Il veut aussi déplafonner le temps de travail à 48 heures… La règle européenne fixe la durée de travail maximal à 48 heures par semaine. Cette directive a été adoptée pour ramener la Grèce, le Portugal et l’Espagne dans les normes européennes, car, dans ces pays, on travaillait davantage. Ceux qui étaient à 40 heures ou 35 ne se sentaient pas concernés. Maintenant, nous sommes concernés… Tout un symbole du progrès social ! Vous pensez que le programme de Fillon peut provoquer une nouvelle unité du monde syndical ? Sans doute. Mais pas tout de suite. La réforme de la Sécu, l’éviction des syndicats dans l’entreprise, la suppression de 500 000 fonctionnaires vont finir, à mon avis, par provoquer une expression publique commune des syndicats. L’enjeu, c’est qu’ils s’expriment ensemble. Les ponts ne sont pas coupés, sauf entre FO et la CFDT. Mais les autres se parlent. Martinez était très anti- cédétiste dans son expression, aujourd’hui il est plus modéré… Il reconnaît des divergences, mais ne fait pas de la CFDT son ennemie. Il prépare l’avenir. La CFDT devra en passer par là. Elle doit digérer le conflit El Khomri…Et si les intentions de Fillon sont d’aller bien au-delà de la loi travail, elle ne restera pas dans son splendide isolement et parlera avec les autres. Est-ce que le poids du vote FN est un problème pour le syndicalisme ? Bien sûr. Dans les régions où le FN est le plus influent, les syndicats ont des difficultés. Ils savent très bien que, parmi ceux qui votent pour eux aux élections professionnelles, certains votent FN, ce qui était extrêmement rare il y a trois décennies : quand ils en trouvaient un parmi leurs adhérents ou leurs sympathisants, ils le jetaient. Aujourd’hui, ces cas sont traités avec beaucoup plus de souplesse… Pensez-vous que cela a une incidence sur le discours syndical et sur l’emprise idéologique, intellectuelle que peuvent avoir les syndicats ? À partir du moment où ça aurait un effet sur l’identité confédérale, il y aurait danger. Pour l’instant, on ne le constate pas. Chaque centrale continue, au niveau confédéral, d’expliquer son rejet des valeurs du FN, et plusieurs textes communs ont été écrits. C’est le seul domaine où ils ont gardé une relation suivie. Il y a 7 % ou 11 % de syndiqués en France (selon les sources). C’est nul, surtout si on compare avec certains pays étrangers… Comparer les taux de syndicalisation ne veut rien dire. En Suède, la cotisation chômage est incluse dans la cotisation syndicale ! Il y a aussi des pays où le mouvement syndical est adossé au mouvement mutualiste ou à un mouvement coopératif, y compris des compagnies d’assurances. L’adhésion syndicale fait partie d’un ensemble de services qui, chez nous, sont distincts des syndicats. Ailleurs, on adhère au syndicat parce que cela permet d’avoir une mutuelle complémentaire… Pas chez nous. C’est aussi une explication du faible taux de syndiqués. Ça ne veut pas dire que les syndicats n’ont pas de responsabilité dans leur affaiblissement. PARTAGEZ CET ARTICLE" JEAN-MARIE PERNOT : Seules les grèves font plier les gouvernements 1 "Interview Constance Hammond – « Les robots ne remplaceront pas le cerveau » Par La Rédaction, juillet 2019 Constance Hammond, neurobiologiste, a contribué à comprendre les mécanismes de la maladie de Parkinson. Pour que la science ouvre sa tour d’ivoire, elle ouvre les portes de son laboratoire aux élèves des quartiers défavorisés et aux malades. Siné Mensuel – À quoi ressemble notre cerveau ? Constance Hammond – Il pèse en moyenne 1,5 kg. Un peu moins chez les femmes. Mais je vous arrête tout de suite, cela ne veut rien dire ! On ne sent pas son poids parce qu’il baigne dans du liquide. SM – Que fait le cerveau ? C.H. – Le cerveau reçoit, analyse, interprète et répond. Il peut recevoir et se taire. Mais il peut aussi envoyer, c’est-à-dire avoir « l’idée de », sans que rien d’extérieur ne le pousse. Il a beaucoup d’informations grâce à des capteurs, nos yeux comme des caméras, nos oreilles comme des enregistreurs, notre nez pour les odeurs, notre bouche pour le goût, notre peau pour le toucher… Et aussi des choses plus compliquées comme la pression, le pincement, etc. Le cerveau interprète et répond en faisant bouger des muscles, ou pas. SM – Est-ce inné ? C.H. –Le cerveau n’est que mémoire. Albert Jacquard a dit : « Le bébé humain est le plus raté du monde animal. ». À la naissance, d’autres animaux peuvent se tenir debout, marcher, voir… Le bébé ne sait rien faire, sauf téter. De ce fait l’humain doit apprendre et mettre en mémoire. SM – Tous les êtres vivants ont-ils un cerveau ? C.H. – Non. Les escargots, par exemple, ont des ganglions, sorte d’ensembles de cellules nerveuses, mais on ne peut pas vraiment parler de cerveau. SM – La science est un sujet difficile à aborder.  Vous avez créé une association qui s’appelle Tous chercheurs. Pouvez-vous nous expliquer votre démarche ? C.H. – Elle consiste à permettre à chacun d’être chercheur à un moment de sa vie. On s’adresse aux élèves des quartiers « difficiles » mais aussi à ceux des zones rurales. L’idée est de les emmener dans une université qui est un campus d’excellence – ça me fait toujours un peu rire cette appellation – pour travailler avec des chercheurs. Ils viennent trois jours consécutifs ; la classe est divisée en quatre équipes avec un tuteur, doctorant ou postdoctorant, c’est-à-dire quelqu’un qui a bac+5 ou bac+8, pour répondre à leurs questions et les guider dans les manips. Le but est qu’ils aient envie d’être curieux, de comprendre quelque chose. Devant une énigme, ils doivent apprendre à travailler ensemble, l’intelligence collective étant beaucoup plus forte. Ils imaginent mieux, ils trouvent mieux, ils se serrent les coudes. SM – Pour les enfants des quartiers défavorisés, la science est-elle un univers complètement étranger ? C.H. – Ils ont une curiosité bien plus grande, ils ne sont pas inhibés. Mais ils ont des problèmes d’attention. Chez eux on se coupe la parole, ou bien la télé est tout le temps allumée. L’éducation à l’attention est mieux gérée dans les milieux favorisés. Malheureusement, les élèves les plus difficiles ne sont plus là, ils ont déjà été orientés. On voit des gamins très doués, surtout les filles je dois dire. Mais c’est difficile, la motivation tout d’un coup peut disparaître. À ceux qui s’en sont sortis, je pose la même question : « Qu’est-ce qui a fait que tu aies pu aller jusque-là ? » Et tous me répondent : « Ma mère était quelqu’un d’extraordinaire. » Il faut que les parents aient la volonté de se dire : « Mon enfant vivra mieux que moi. » […] La suite est à lire dans le numéro d’été 2019 de Siné Mensuel. PARTAGEZ CET ARTICLE" Constance Hammond – « Les robots ne remplaceront pas le cerveau » 1 "Interview n°50 EDGAR MORIN : « Attention au vichysme rampant » Par La Rédaction, février 2016 Edgar Morin a traversé le siècle et a vécu tous ses tremblements. Il est entré très jeune dans la Résistance. Son engagement ne date pas d’hier, mais son regard reste tourné vers l’avenir. Pour lui, le pire n’est pas à exclure mais il n’est pas inéluctable. Avez-vous l’impression que la société française est particulièrement fracturée ? Que nous vivons un moment clé de l’histoire ? Un autre angle s’impose. Il y a toujours eu deux France qui se sont combattues quand on a imposé la laïcité, la séparation de l’Église et de l’État, ou lors de l’affaire Dreyfus. Une France républicaine, démocrate, de gauche, sous la bannière Liberté, Égalité, Fraternité et une France aristocratique, monarchiste, réactionnaire et cléricale. Cette deuxième France a évolué. D’abord l’Église a changé, la monarchie n’est plus vraiment présente. Mais avant-guerre, les grands hebdomadaires étaient racistes et antisémites. C’était Gringoire, Candide, cette France de droite xénophobe qui détestait les étrangers, les métèques. Cette deuxième France a toujours été contenue par la France républicaine mais le désastre de 1940 l’a mise au pouvoir. Elle s’est déconsidérée dans la collaboration et on a cru que c’était fini. Mais on assiste aujourd’hui à un vichysme rampant qui n’a pas besoin d’un occupant allemand. Il se nourrit des angoisses du temps présent. Pas seulement la précarité du travail que tout le monde vit, mais aussi la précarité du futur parce qu’il n’y a plus cette foi dans le progrès qui animait les républicains. Le futur est angoissant, avec les menaces écologiques, climatiques, nucléaires, la crise économique qui rebondit sans arrêt. Quand il n’y a pas d’espoir, le recroquevillement sur le passé, la peur de l’étranger, du musulman, du Juif, de l’autre, gagne. La première France, celle du peuple de gauche, a dépéri. Pourquoi ? Parce qu’elle avait été éduquée par les instituteurs de campagne à une époque où 60 % de la population française était rurale. On enseignait les vertus de la République. Même le Parti communiste, en dépit du stalinisme, enseignait l’humanisme de Marx. Aujourd’hui, plus de campagnes, plus d’instituteurs de campagne, des enseignants du secondaire racornis dans leurs spécialités. Le Parti communiste, un nain qui pleurniche pour rien. Le Parti socialiste, en décomposition intellectuelle totale. Heureusement, des jeunes continuent à voyager dans le monde et ont quelques idées ouvertes. Mais de plus en plus deviennent xénophobes, nationalistes et racistes. Voilà notre problème : le dépérissement du peuple républicain, du peuple de gauche, et la revigoration du peuple de droite, xénophobe. Nous vivons sur l’idée que la France a toujours été républicaine. C’est faux. Comment percevez-vous le débat sur la déchéance de nationalité ? Je suis contre ce principe et il suffit pour moi de le dire… Mais j’ai essayé de comprendre pourquoi le président a lancé ce thème typiquement Front national. C’est une stratégie pour la présidentielle où il veut se retrouver seul face à Marine Le Pen, persuadé qu’il gagnera des voix de gauche – même si beaucoup protestent, ils voteront pour lui – et une partie de la droite républicaine. Un petit calcul pour 2017. Mais même s’il gagne l’élection, il restera ce phénomène angoissant de la montée du FN et contre lequel personne ne dresse aucun obstacle, sinon des vitupérations. À mon avis, si vous voulez barrer la route au FN, il faut changer de route. J’ai vécu la guerre d’Espagne, et on disait No pasaran (ils ne passeront pas). Eh bien, ils sont passés. Hollande fait un mauvais calcul. Comment intervenir contre Daech ? Lancer des frappes aériennes en Syrie alors qu’on frappe surtout des civils n’est pas une solution. L’important, c’est d’imposer l’arrêt des combats pour étouffer ce brasier, ce foyer de pestilence. Discuter si on débarque ou non Bachar al-Assad avant n’a pas de sens. D’abord la paix, et sauver les gens. Plus un conflit pourrit, plus il est difficile de le traiter. Toutes les contradictions du monde arabe, toutes celles du monde musulman, plus toutes celles du monde occidental alimentent celui-ci. C’est un combat dans un tunnel où tout le monde se bat contre tout le monde. Que peut-on faire contre les jeunes de France qui partent rejoindre Daech ? D’abord, il y a le thème bien connu, et qui est vrai, de ces jeunes de banlieue qui sont paumés, rejetés, qui parfois font l’expérience de la délinquance, de la prison, y trouvent la rédemption auprès d’un imam et se radicalisent… Mais il y a aussi des convertis. Cela témoigne de la puissance d’attraction d’une religion qui se pose en absolu. En France, le christianisme n’aplus ce caractère absolutiste. L’islam apporte une réponse au nihilisme, au besoin de foi, au besoin de lutter contre l’angoisse ou le désespoir. L’expérience montre aussi que les éléments les plus fanatiques sont souvent éduqués. Nous devrions nous intéresser à ceux qui reviennent de Syrie. Soit ils sont encore plus fanatisés, soit ils sont bien désenchantés ! On devrait profiter de leur expérience pour mieux comprendre. J’ai fréquenté des ex-Brigades rouges. Ils vivaient dans un univers totalement clos, où leur idéologie devenait la réalité. Dès que vous entrez dans une vision manichéenne, une vision close, une vision de culpabilité collective, vous êtes prêt à tous les fanatismes. Il ne faut pas oublier : au xxe siècle, il y a eu les massacres de masse perpétrés par Hitler, acceptés par une grande partie des Allemands. Il ne faut pas oublier les millions de morts dans les goulags soviétiques. Des formes de fanatisme qui se cristallisent aujourd’hui sur l’islam comme ils pourraient se cristalliser ailleurs. Mais il y a aussi des formes de ressentiment venant du rejet, de la chasse au faciès, du sentiment de communauté arabe avec la Palestine, de l’humiliation de subir deux poids deux mesures. Voilà les conditions désastreuses dans lesquelles nous sommes. L’islam, d’après certains, ne serait pas compatible avec la République… Il est paradoxal de penser que le christianisme dans le passé se montrait beaucoup plus intolérant que l’islam. Ce dernier a toléré le christianisme qui n’a pas toléré l’islam. Il y a eu les croisades, l’Inquisition. Disons que grâce à l’évolution historique, le christianisme a été renvoyé à la sphère privée. Il n’y a pas eu le même progrès dans le monde islamo-arabe pour des raisons non moins historiques de colonisation, par les Ottomans, puis les Occidentaux. Mais je pense que, de même que le judaïsme a pu s’adapter dans des pays laïcs comme la France, à part quelques sectes de rabbins ultra-orthodoxes, l’islam le fera. Aujourd’hui, n’est-ce pas une certaine forme de vivre ensemble qui est remise en cause par ces attentats ? Il y a une conjonction de facteurs. Mais ces jeunes de la deuxième, même de la troisième génération d’immigrés, continuent à être traités comme des Arabes et sont rejetés. Ils se disent : « Puisque je ne peux pas être un bon Français, au moins je serai un bon musulman. » Ils font la cassure. La France a une politique historique d’intégration des immigrés depuis 1900, plus ou moins réussie, mais toujours dans la souffrance des premières générations. Les premiers Italiens qui sont arrivés à Marseille et ont été persécutés, traités de sales macaronis. Et les Polonais… Là, c’est encore plus difficile parce qu’en plus, il y a une religion différente. Et la mémoire transmise de la guerre d’Algérie. Mais on oublie ou on ignore que l’islam, qui nous semble si exotique, est une religion typiquement judéo-chrétienne. Les interdits du halal sont ceux du casher. Les Juifs sacrifiaient le mouton mais ils ont arrêté quand les chrétiens le leur ont interdit. Le statut des femmes dans la Bible est encore pire que dans le Coran. C’est une religion judéo-chrétienne qui a tous les fanatismes que beaucoup de Juifs laïcisés ont oubliés. Si vous êtes un fidèle du peuple élu, vous ne pouvez même pas serrer la main à un goy qui est impur… À 14 ans vous entrez en résistance, vous êtes juif. Aujourd’hui, qu’est-ce que résister ? D’abord, on ne vit pas une occupation permanente étrangère, très dure, humiliante avec des représailles terribles. La résistance, qui était très minoritaire au début, s’est développée comme toujours à travers les jeunes. On entre en résistance pour toutes sortes de raisons. Pour la liberté, la patrie, l’indépendance, pour un monde meilleur… Mais il y a aussi une dimension romantique. J’avais 20 ans, je voulais vivre. Je participais à l’aventure des jeunes de tous les pays qui luttaient pour la liberté. On entrait dans la clandestinité, c’était quelque chose de particulier. Ici, les conditions ne sont pas les mêmes, il faut résister en termes d’esprit. C’est plus difficile. Aujourd’hui, contre quoi lutter ? Contre l’hégémonie du fric, de la finance internationale et contre les fanatismes religieux. Contre eux, on peut déjà résister en soi-même, ne pas tomber dans le manichéisme. Mais lutter contre le pouvoir de l’argent, du profit, c’est aussi très difficile, mais possible. À travers l’économie solidaire ou l’agro-écologie, des gens essaient de vivre en dehors de la puissance du fric. Ce sont les initiatives créatrices qui vont dans le sens des solidarités, des épanouissements de vie qui peuvent donner espoir, régénérer le pays. On ne peut plus rien attendre de la politique telle qu’elle existe. Il n’y a plus aucune idée, aucune pensée, rien. L’aspiration à une autre vie, à plus de solidarité, d’humanité, sera-t-elle assez forte pour développer et débloquer la situation ? On n’en est pas encore là. Quelles pistes pour régénérer les idées de gauche ? La mondialisation fait courir beaucoup de périls à l’humanité mais elle a au moins donné à tous les êtres humains un destin commun, c’est-à-dire les mêmes dangers qui les menacent, sur tous les continents. Les ravages écologiques, la dégradation de la biosphère, l’agriculture industrielle… La menace nucléaire qui n’est pas de la tarte ! L’économie dérégulée entre les mains de la spéculation… Tous ces périls communs menacent l’humanité et c’est le moment de retrouver les sources véritables de l’humanisme devenues planétaires. Nous sommes tous les citoyens de la même patrie, mais l’humanité n’en a pas conscience… J’essaie dans mes livres de montrer à quel point c’est nécessaire. Et c’est très difficile. Une idée nouvelle met longtemps à s’enraciner, parfois des siècles… Aujourd’hui, il nous manque une nouvelle conscience, une nouvelle pensée. On a assisté à la mondialisation et en même temps à la dislocation des pays, des empires… L’unification techno-économique du globe a conduit à la balkanisaton culturelle du monde. Les cultures se défendent, résistent et se referment. En 1990, l’économie libérale capitaliste devient mondiale, en Russie, en Chine, partout. Commence alors la guerre de Yougo-slavie qui se disloque. La Tchécoslovaquie se disloque. L’ancien empire soviétique se disloque. Tout se referme. L’un est lié à l’autre. Il y a la mauvaise mondialisation, techno-économique, construite sur la base du calcul et du profit. La seule qui serait bonne, ce serait celle élaborée sur la compréhension de l’autre et la coopération culturelle entre les peuples. Mais cette conscience manque. Nous sommes dans une époque de creux, de régression totale dans tous les sens. Alors, il faut traverser cette époque en résistant autant qu’on peut. Vous avez beaucoup écrit sur l’inattendu. Qu’est-ce que c’est ? D’abord, il y a le bon inattendu. Pour moi, l’encyclique du pape François est un inattendu absolu car c’est un pape qui a écrit le document le plus intéressant sur l’écologie. C’est tout à fait inattendu. Vous avez aussi le mauvais inattendu, comme l’attaque des tours de New York. La défaite allemande devant Moscou était un très bon inattendu. L’inattendu arrivera de plus en plus souvent. L’élection d’Obama a été un bon inattendu mais par la suite il y a eu beaucoup de déceptions. Rien n’est figé, le pire peut arriver, mais le pire n’est pas sûr. On est obligé de vivre dans l’incertitude de façon tonique et positive. D’ailleurs, c’est le destin humain depuis les origines. L’humanité ne sait pas où elle va, elle subit les effondrements d’empires, des guerres… Dans l’incertitude il y a toujours, comme disait Freud, la lutte entre Eros et Thanatos, les forces de mort et les forces d’amour. Il faut rester du côté des forces d’amour. En bonus, l’entretien en vidéo : « On est obligés de vivre dans l’incertitude de façon tonique et positive » La déchéance de nationalité PARTAGEZ CET ARTICLE" EDGAR MORIN : « Attention au vichysme rampant » 1 "Interview n°81 Bertrand Tavernier – « Ces films qui m’ont fait aimer mon pays » Par La Rédaction, décembre 2018 Cinéaste érudit, le réalisateur de La Vie et rien d’autre, du Juge et l’Assassin, de Voyage à travers le cinéma français porte bien sûr un regard avisé sur le septième art. Artiste qui s’est souvent engagé (pour les sans-papiers, contre les mines anti-personnel…), il porte aussi un regard avisé sur l’état de la société. Siné Mensuel – Voyage à travers le cinéma français (2016) est un film de plus de trois heures et huit émissions de 52 minutes diffusées sur France 5 et qui sortent en DVD. Un travail incroyable : six ans de préparation, quatre-vingts semaines de montage, cinq cent quatre-vingt-deux extraits de quatre-vingt-quatorze films choisis. Plus de neuf cent cinquante films, vus et revus, plus de sept cents documents d’actualité visionnés. Au total, est-ce un portrait des Français ou celui de Bertrand Tavernier ? Bertrand Tavernier – Je voulais d’abord que ce soit un acte de gratitude, de reconnaissance envers des cinéastes qui m’avaient donné tant de plaisir. Je voulais en parler, pas comme un historien ni comme un critique mais comme un metteur en scène, en montrant ce qui m’avait touché et me touchait toujours chez eux. Chez des réalisateurs célèbres ou moins connus. Essayer de montrer les rapports qu’entretient Jean-Pierre Melville avec ses modèles américains. La complexité dans l’œuvre de Julien Duvivier qu’on ramène essentiellement à des problèmes de noirceur, voire de misogynie, alors que l’œuvre est infiniment plus complexe, traversée par des sentiments très divers, tout ça m’intéressait. Je pense que ces films-là m’ont fait aimer mon pays. Je me suis senti à l’aise dans les films de Jean Renoir, de Jacques Becker, de Max Ophuls, dans la manière dont ils approchaient la France. Quelquefois de manière très critique. Mais aussi dans les sentiments qu’ils exaltaient. La solidarité chez Becker par exemple. Le Crime de Monsieur Lange (Renoir, 1936), La Belle Équipe (Julien Duvivier, 1936) me font mieux comprendre l’esprit du Front populaire que bien des livres, je touche du doigt quelque chose de concret, plus près d’une réalité quotidienne. Vos goûts sont très éclectiques, vous n’appartenez à aucune chapelle. C’est ce qui fait la force de ce document… J’ai toujours trouvé les chapelles ridicules. Quand j’étais critique, j’ai été le seul à  écrire dans les deux revues « ennemies », Les Cahiers du cinéma et Positif. Je trouvais qu’à Positif, ils étaient très cons quand ils démolissaient Roberto Rossellini, Robert Bresson ou Alfred Hitchcock. Et Les Cahiers étaient très cons quand ils démolissaient John Huston ou John Ford. J’ai été très proche de Claude Chabrol pour qui j’ai travaillé comme attaché de presse. Dans un de ses derniers livres avec François Guérif, il écrit en substance : « Qu’est-ce que nous avons raconté comme bêtises sur John Huston ; quand je relis ça, j’ai honte ! Un réalisateur qui termine sa carrière avec Les Gens de Dublin ne peut qu’inspirer le respect ! » Les guerres de religion ne causent que des massacres… On a plus tué de gens que durant la Révolution. Quel regard portez-vous sur la critique d’aujourd’hui ? Je préfère parler des œuvres et des metteurs en scène. Je pense que la critique souffre d’un mal endémique qui est celui de la presse en général. Sa place a été réduite, le nombre de journaux a diminué. Internet, où on trouve le pire comme le meilleur, s’est substitué aux grands titres. Le fond du problème, c’est de voir les journaux rachetés par des banquiers ou des industriels. Ils ont une lecture uniquement financière, sans voir le rapport entre la qualité des textes et le prestige d’un journal. Quand vous lisiez Le Nouvel Observateur, vous trouviez de grandes plumes. Aujourd’hui, il reste Delfeil de Ton, qui est un des derniers survivants, ou Jérôme Garcin… Pour le reste, vous avez du BFM TV sur papier. Quels sont les derniers beaux films que vous avez vus ? Il y en a beaucoup. Dans les films récents, vous avez Burning, de Lee Chang-Dong, Le Poirier sauvage, de Nuri Bilge Ceylan, Cold War, de Pawel Pawlikowski, qui sont formidables. Le film de Pierre Salvadori En liberté ! est vraiment réussi. J’ai été scotché par le film de mon fils Nils L’Incroyable Histoire du facteur Cheval (sortie en janvier 2019). Jacques Gamblin y est absolument inouï. Vous dites souvent que faire du cinéma, c’est résister. Encore aujourd’hui ? Pendant très longtemps, la censure était politique, sociale, sur les mœurs. Les pressions étaient énormes. Aujourd’hui, la censure est celle de l’argent. Holy Lola (2004) a été coproduit par TF1. Marie Gillain étant tombée enceinte, j’avais choisi Isabelle Carré. Et on m’a répondu : « Isabelle Carré n’est pas une actrice de prime time », sans plus d’arguments. Donc, j’avais appelé Étienne Mougeotte, qui était alors président de TF1, et lui avais dit : « Ce n’est pas une actrice de prime time, donc c’est une actrice de 23 heures ? Pourtant elle a joué dans Les Enfants du marais (de Jean Becker, 1999) que vous avez passé en prime time. » « Ah oui, elle a joué dans Les Enfants du marais ? Alors allez-y, prenez-la », m’a-t-il répondu. J’étais passé au-dessus de certains petits chefs. Mais voilà une censure : l’actrice de prime time. Vous avez aussi la censure de l’âge. On en parlait en rigolant avec Bertrand Blier ! La censure de la mode. J’ai, à chaque fois, tourné des sujets dont on m’expliquait doctement qu’ils n’étaient pas du tout à la mode. Évidemment, quand ils marchaient, ils le devenaient après coup. Pour La Vie et rien d’autre, le financeur principal était Hachette, mais le PDG du groupe m’a proposé un chèque de la totalité de mon contrat pour que je ne fasse pas le film. Il m’a dit : « Il n’y aura pas un seul spectateur pour cette histoire sinistre. » Il m’a donné un chèque et un contrat en blanc, j’ai refusé. Il m’a regardé comme si j’étais – ce que je suis peut-être – un fou. Il me proposait de gagner en une minute ce que je gagnais en un an. Je voulais faire le film, j’y croyais et j’ai eu raison d’y croire. Pour reprendre une expression d’Henri Jeanson que j’aime beaucoup : « Les cinéastes français ont souvent réussi à faire des chefs-d’œuvre malgré… » Malgré la censure, la mode, l’argent… Moi, j’aime bien « les films malgré ». Dans la série diffusée sur France 5, j’en exhume beaucoup. Par exemple, André Cayatte était parfois hyper audacieux. Dans le film à sketches Retour à la vie (1949), il est, je crois, le premier à montrer le retour des déportés. Une femme qui revient de Dachau. Elle ne peut pas dormir sur un lit, elle reste allongée sur le sol. Et pourtant, il y a un lit à côté. Pendant sa déportation, pour une histoire d’héritage, on a imité sa signature. Et Bernard Blier vient la convaincre de régulariser le document. C’est un sujet d’une audace rare. Qu’est-ce qui vous motive pour tourner vos films ? La volonté d’apprendre. Je n’ai fait des films que pour apprendre. Sur des mondes, des métiers, des époques que je ne connaissais pas. Je ne connaissais rien au monde des enseignants et de la maternelle. Ce qui m’a donné envie de tourner Ça commence aujourd’hui, en 1999. D’ailleurs à propos de Ça commence aujourd’hui, Jospin vous dit que le film est trop noir. Moi, je pense que c’est lui qui avait des lunettes trop roses. Après ce film, on a reçu plus de 1 200 lettres de témoignage. Au Monde, ils avaient détesté le film, qu’ils avaient éreinté. Pour argumenter, ils avaient interrogé deux directrices d’école maternelle de Paris qui affirmaient ne rencontrer aucun des problèmes soulevés dans le film. Évidemment, elles travaillaient dans une ville riche où l’argent abondait ! Mais quand vous êtes dans le Nord, à Escaudain ou Anzin, où il n’y a pas de budget, la réalité est totalement différente ! Dans Le Parisien – c’est le monde à l’envers –, ils avaient réalisé une véritable enquête dans les écoles, sur trois pages, où des directeurs d’école maternelle, des instituteurs confirmaient le propos du film. Quand Le Parisien donne des leçons de journalisme et d’éthique au Monde… C’est plus jouissif que d’être oscarisé, d’avoir un prix à Cannes, à Berlin, à Venise ? Non, c’est bien aussi de recevoir un prix ! Mais quand quelqu’un traverse la rue pour vous dire que votre travail l’a touché, des années après, quel bonheur ! Un jour, une femme m’a dit : « Je me suis fait recaler une première fois parce qu’à l’oral de l’IUFM, on m’a demandé ce que je pensais du personnage de l’inspecteur d’académie dans Ça commence aujourd’hui. J’ai répondu que je le trouvais très juste, et j’ai été recalée à cause de vous ! » Elle en riait, et ça m’avait fait rire ! Vous préparez un film en ce moment ? J’ai écrit un scénario avec Russell Banks d’après une de ses nouvelles. Mais je n’arrive pas à le monter. Ni en France ni aux États-Unis. Ce n’est pas un sujet à la mode. C’est-à-dire ? C’est l’histoire d’une femme de 60 ans qui veut passer un an avec son mari à Miami. Lui est plus vieux et veut partir en maison de retraite. Sa femme le convainc d’aller à Miami. Mais il meurt quelques jours après leur installation. Elle se retrouve alors seule dans une ville où elle ne connaît personne. Pour faire face à ce deuil, elle appelle sa meilleure amie… Ce n’est pas un film désespéré, ni noir ni glauque. Mais il n’y a pas d’action. Que des gens d’un certain âge. Certes, ce n’est pas une comédie ni un film à message avec intrigue entre les deux femmes pour imposer une sorte de manifeste. On n’arrive pas à le financer. J’ai pensé à renoncer et partir enseigner le cinéma quelque part si on ne veut plus que je tourne. Vous êtes vraiment dans ce questionnement ? Oui, vraiment. À chaque fois, c’est difficile. Oui, c’est très dur, douloureux, humiliant, mais il y a aussi des moments de revanche, de bonheur et de plaisir, de plénitude : quand vous tournez une scène et qu’un acteur ou une actrice vous stupéfie. Quand elle ou il transfigure ce que vous avez écrit. Et vous avez la chair de poule. Ça m’est heureusement arrivé à de nombreuses reprises. Quand Philippe Noiret, dans La Vie et rien d’autre, regarde Sabine Azéma et lance : « Le sénateur de Courtil a de la république une conception e-ffa-rante ! » À chaque prise, je restais complètement coi. Et Mélanie Thierry dans La Princesse de Montpensier ou Jacques Gamblin dans Laissez-passer (2001), Thierry Lhermitte ou Niels Arestrup dans Quai d’Orsay. Ou encore Philippe Torreton dans Capitaine Conan ou dans Ça commence aujourd’hui. Des moments comme ça où vous ressentez un profond bonheur, et vous vous dites que se battre vaut le coup. Vous pensez que le cinéma peut avoir une influence sur le monde, sur la politique ? Si on se dit que le cinéma peut stopper la guerre, la misère, on se met le doigt dans l’œil. Le cinéaste, comme le romancier, n’a que le pouvoir d’éveiller. Mais certains films ont eu une influence réelle : Je suis un évadé (Mervyn LeRoy, 1932) a provoqué la fermeture des bagnes dans certains États des États-Unis. Je veux vivre !, de Robert Wise (1958), a fait supprimer la peine de mort dans au moins deux ou trois États. Vous pouvez aussi avoir une influence qui ne se voit pas, qui ne se traduit pas directement. Je me souviens d’un enseignant qui, après Ça commence aujourd’hui, m’a dit : « Vous m’avez redonné du courage pour deux années. Je dis souvent que les films comme les livres sont des armes de construction massive. Rien de plus. » Mais pour une frange de la critique, il semble qu’il n’y ait rien de pire que ce qu’ils appellent le cinéma sociologique. Et ils éreintent Ken Loach, ils éreintent La Loi du marché (Stéphane Brizé, 2015) comme ils éreintaient dans les années 50 Le Sel de la terre. Paradoxe : ces films sont généralement démolis par des journaux supposés de gauche. Ce qu’a très bien analysé Jean-Claude Michéa. Mais tout cela n’est pas important. Qu’est-ce qui est important alors ? L’important, c’est la manière dont un film survit, continue à toucher les gens. Et au passage a bousculé les choses. À Little Bear, ma société de production, nous avons produit une série de films contre les mines antipersonnel. J’en ai réalisé un, mais il y en a eu de très beaux, notamment ceux de Rithy Panh, de Mathieu Kassovitz, que je trouve formidables. Après, il y a eu une loi qui a été votée par les députés pour interdire la fabrication de ces mines en France. Et les responsables de Handicap international m’ont dit que le film leur a servi pour obtenir le prix Nobel. Qu’est-ce que vous ne voudriez plus voir en 2019 ? Trop de choses. La manière dont on traite les métiers qui se coltinent le poids des injustices et de l’horreur économique, le monde de l’hôpital, les professeurs, les agriculteurs qui luttent contre l’agriculture intensive. Et cette violence contre les femmes, ce mépris ouvert de certains politiques vis-à-vis de gens qui dégustent, Donald Trump, Erdogan. J’arrête. Ma liste de souhaits n’aurait pas de fin… Vous qui avez été un grand militant pour les sans-papiers, vous ne nous avez pas parlé des migrants ? Tout est résumé dans une très bonne une du Gorafi : « La 7e économie mondiale menacée par l’arrivée soudaine de 58 personnes dans un bateau ! » La question des migrants dépasse la France. Elle doit se poser au niveau européen. Là, on touche du doigt une immense limite de l’Europe. Une Europe qui n’a été construite que sur des bases financières. L’égoïsme, la sottise, l’aveuglement de l’Europe m’affligent… En France, commençons par arrêter de poursuivre les gens qui les aident. Une mesure qui doit être prise immédiatement et qui ne coûte pas un rond. Ça fera des frais de justice en moins. C’est une honte de poursuivre des gens qui ont aidé, hébergé des gens qui souffrent. L’Europe est de plus en plus contaminée par le populisme. Qu’est-ce qu’on a loupé ? Beaucoup de choses dans les pays de l’Est. On a loupé certainement, à un moment, la Turquie. Il aurait fallu lui octroyer une semi-admission dans l’Europe avant qu’elle ne bascule dans l’autre camp. On a fait preuve d’arrogance vis-à-vis de la Russie de Poutine, ce qui a justifié son terrible durcissement. Mais je ne suis pas un homme politique. J’ai peur d’enfiler des lieux communs. Que l’on soit cinéaste, écrivain, artiste, on veut nous faire parler de tous les sujets et ce n’est pas forcément une bonne chose. Je sais ce que je sens mais je ne suis pas toujours suffisamment documenté pour en parler avec pertinence. La Première Guerre mondiale est le sujet de La Vie et rien d’autre (1989) et de Capitaine Conan (1996), qui évoque l’histoire du soldat inconnu. Comment réagissez-vous à ce centenaire ? Les commémorations sont des commémorations. Avec tout ce qu’il peut y avoir de factice, de déclarations irréfléchies auxquelles on répond n’importe comment. Le débat sur Pétain était ridicule. Un président de la République peut-il parler en historien ? Si on parle en historien, Pétain, durant la guerre de 14, a pris certaines décisions plutôt positives : il a augmenté la solde des poilus, rendu les fourriers responsables du fait que les soldats devaient avoir des logements secs et une nourriture chaude, ce dont quasiment aucun général ne s’était occupé avant lui. Mais si le président de la République parle dans le cadre du « roman national », alors il doit prendre des précautions. Pour vous, la sortie de Macron n’était pas absurde, elle était mal contrôlée… Elle était mal contrôlée. Comme souvent, les hommes politiques, quand ils parlent de la guerre de 14-18, font des bourdes. Jospin avait prononcé le mot « mutin » et tous les politiques de droite lui étaient tombés dessus. Le terme de « mutin » était inapproprié. Certains des révoltés de 1916 ne contestaient pas la guerre mais les ordres imbéciles, criminels et totalement inefficaces qu’ils subissaient depuis des mois. On peut dire, en simplifiant, bien sûr, que les gens du ministère de la Guerre étaient les ancêtres de nos technocrates. Ils n’avaient aucune connaissance du terrain, de la réalité de la vie des soldats. Ils jugeaient de loin. Sur papier. Ils décidaient des offensives sans connaître le terrain. On massacrait des milliers de personnes pour satisfaire l’amour-propre d’un général ou trancher dans des querelles d’état-major, comme, maintenant, on supprime un hôpital, une ligne de train, une poste, un tribunal. Méconnaissance et mépris du terrain vont de pair. De la difficulté des hommes politiques à s’emparer de l’histoire. Vous n’épargnez pas Mélenchon, dont vous dites qu’il a une vraie culture, mais qu’il réécrit étrangement l’histoire… C’est d’autant plus sidérant… Il confond Joffre et Foch et oublie Castelnau. Quand il dit que c’est la rue qui a chassé le nazisme, il se fout de nous ! Avant tout, c’est la rue qui a imposé le nazisme en Allemagne… Quant à la défaite, Patton et l’Armée rouge ont joué un rôle, tout de même ! Je suis stupéfait que Mélenchon oublie l’Armée rouge. La rue, à Paris, arrive après coup. Il avait dit aussi que le Moyen Âge était une période d’obscurité. Il faut faire attention parce que quand on se mélange les pinceaux comme ça, on dit aussi des conneries sur l’Amérique du Sud ! Vous parlez d’une gauche en déroute. Quand vous voyez l’autosatisfaction de François Hollande qui continue à plastronner. Comme si le commandant du Titanic courait les plateaux télé en tant qu’expert en navigation ! Le Titanic, rappelons l’œuvre, était un navire entièrement conçu par des experts qui n’avaient pas prévu de canots de sauvetage pour les passagers de la troisième classe. Et Macron, que vous inspire-t-il ? Ses discours sur l’Europe sont intelligents mais restent, par la faute de l’Allemagne, des vœux pieux. Il est brillant mais avec une culture, un vernis technocratique typiques, de Bercy. La manière dont il parle aux chômeurs, aux gens est très révélatrice. PARTAGEZ CET ARTICLE" Bertrand Tavernier – « Ces films qui m’ont fait aimer mon pays » 1 "Interview n°29 THÉRÈSE CLERC – Le syndrome de la paire de couilles dans la tête qui rend aveugle Par La Rédaction, mars 2014 Thérèse Clerc est l’une des grandes figures du féminisme. À 86 ans, elle parle avec la spontanéité d’une jeune fille et la sagesse d’une « grande dame ». Aucun tabou ne l’arrête : elle aime les femmes, les hommes, la provocation… Et sa parole donne du plaisir, plein de plaisirs… Depuis quand militez-vous ? Depuis Diên Biên Phu, en 1952. Dans mon mariage, je me faisais chier, mais j’ai eu mes quatre gosses. J’étais bien propre sur moi, conformiste, vous n’y croiriez pas si vous m’aviez vue à l’époque. Tailleur Chanel, collier de perles, escarpins cousus main. La bourge, quoi ! Mon mari avait une petite entreprise de nettoyage industriel. Je suis « passée » par l’Église, j’ai connu des prêtres ouvriers et j’ai découvert Marx. Dans une main j’avais l’Évangile, dans l’autre Marx, et ça ne faisait pas si mauvais ménage. Le militantisme a été mon université parce que j’avais été une très mauvaise élève à l’école. À l’époque, les femmes suivaient des études en attendant de se marier. Je me suis mariée à 20 ans et j’ai eu mon fils à 21 ans. Qu’est-ce qui vous a réveillée ? Au début de ma vie de couple,  mes parents m’avaient  offert un appartement dans un quartier populaire. J’avais la chance d’avoir un évier avec de l’eau, mais il y avait deux chiottes pour 32 personnes, dont un qui était toujours hors service. Donc quand tu as la colique le matin et que tu es la 32e personne, il est évident que tu as une profonde réflexion sur ce qu’est un habitat de pauvre et ce qu’est un habitat de riche. À la fontaine, les femmes se rassemblaient pour laver les couches. Petit à petit elles parlaient de « l’homme », « l’homme » qui rentrait, « l’homme » qui tapait… « L’homme » qui voulait aussi, trop souvent, trop n’importe comment, faire l’amour. J’ai entendu l’histoire du corps des femmes, la plainte et l’amertume. Le corps était parfois consentant, souvent contraint. Mais les femmes ne donnaient pas de nom à ça car nous n’avions pas réalisé que ces plaintes collectives formaient une plainte politique. Personne, ou presque, n’envisageait de vivre sans homme. La base du  féminisme, ce n’est pas le refus du cul, c’est plutôt le refus du cul non choisi. En 68, tout d’un coup, vous changez de vie… Fin 68, j’ai dit à mon mari qu’on n’était pas heureux, que les quatre gosses n’étaient pas heureux, Donc je l’ai quitté et je me suis mise à travailler. Comme je n’avais pas de formation, j’ai vendu du papier toilette sur les marchés. J’ai failli me remarier avec le type qui me le fourguait et ma fille m’a dit : « Mais qu’est-ce que tu as dans les yeux, Thérèse ; tu ne vois pas ce qu’il est ? » Elle a eu raison cette petite. Après, j’ai été vendeuse aux Galeries Lafayette. Puis j’ai passé mon permis de conduire et mes parents m’ont aidée à acheter une petite voiture et je suis devenue VRP. J’ai un peu de tchatche, alors je suis une bonne vendeuse. Je devais quitter le syndrome de la paire de couilles. Combien de femmes devraient divorcer mais ne peuvent pas ? Elles n’ont pas de métier, des enfants en bas âge. Pourquoi ai-je tant attendu ? Pour la même raison, et que partir sans mes quatre gosses, c’était hors de question… Il n’y aurait pas eu Mai 68, je n’aurais jamais osé. Le mouvement collectif m’a donné de la force. En 68, vous êtes – aussi ! –,  devenue homosexuelle… C’était une pratique politique. Pour niquer les mecs, on se baisait ensemble et c’était très bien. Et les mecs, ils pouvaient se l’accrocher. Avec un petit ruban, pour qu’elle soit plus élégante… À cette époque, les hommes ont beaucoup reproché aux femmes de vouloir leur couper les couilles. Beaucoup n’ont pas compris : ils disaient que nous étions contre les hommes. Non, on était contre un système produisant des dominants et des dominés et, à 95 %, les dominants sont toujours du même côté. Je me battais et me bats toujours contre ça ! De 1968 à 1980, on a eu douze années géniales, on a connu les communautés, on s’est ouvert à une vie collective. Les bouffes ensemble, les dodos ensemble. Entre femmes, nous découvrions nos corps, et souvent après, on basculait dans les gestes plus précis. Mais je n’ai jamais osé en parler avec ma mère qui est morte en 1992, je crois qu’elle n’aurait pas compris. Mais vous avez continué à baiser avec les hommes… Oui, avec les curés surtout. J’adore… Les pauvres vieux, il fallait qu’ils se rattrapent ! Mais ils n’avaient plus la soutane. Je n’ai jamais eu le plaisir de délier un petit bouton sur une soutane. Un de vos principaux combats a été celui de l’avortement. Pour les moins de cinquante ans, on ne se rend pas bien compte de ce que cela représentait… Ça se passait sur une table de cuisine. Chez moi, ça se passait sur une table de salle à manger… Pour acheter le matériel, il fallait une ordonnance du médecin avec son numéro d’ordre. Merci aux médecins qui ont risqué leur carrière… Je me souviens d’être allée chez une dame dans un appartement boulevard Morland. Elle n’avait plus de bougies graduées pour dilater l’utérus et permettre l’entrée de la curette ou de l’aspirateur, et elle me dit : « Mais qu’est-ce qui se passe en ce moment ? Tout le monde vient me dévaliser ! ». Je suis repartie avec le spéculum, les sondes, les pinces de Pozzi qui servaient à fixer l’utérus. Le col de l’utérus n’est pas à la même place chez toutes les femmes, mais un médecin m’avait appris à faire un toucher avec des gants stérilisés. Comme nous n’avions pas d’anesthésiques, on y allait tout doucement. Aujourd’hui, dans les hôpitaux, avec l’anesthésie, ça dure dix minutes. Nous, ça durait deux heures car on ne voulait pas faire mal, nous avions la trouille… Et après, il fallait aspirer. Des jeunes gauchistes de mon immeuble, pour m’aider – on n’avait pas de sous ! –, sont allés aux Puces… Pour 85 francs de l’époque (c’était pas cher), ils ont trouvé un moteur de réfrigérateur… On l’a transformé en aspirateur avec un manomètre, pour la pression. Ça a tout changé… Le plus intéressant, c’était la permanence. On réunissait toutes les femmes qui voulaient avorter et chacune y allait de son histoire. Elles arrivaient en chuchotant : « Je voudrais bien avorter. » Je leur disais : « Il faut le gueuler parce qu’il faut la gagner cette loi  ! ». D’autres n’osaient pas s’exprimer mais, petit à petit, elles se sont mises à parler et on s’apercevait que leurs histoires étaient quasiment semblables. Très vite, à travers l’avortement, nous avons compris que les mots de ces femmes venaient de leur ventre… Ces mots étaient très politiques. Quels étaient ces mots ? « Je ne l’ai pas fait exprès. » Puis : « Il n’a pas fait attention… » Mais ce qu’elles n’osaient pas dire, c’est qu’elles s’étaient parfois oubliées dans le plaisir. Le plaisir est révolutionnaire et, aujourd’hui encore, elles doivent le revendiquer ! Quand des militantes comme vous se sont emparées de cette « pratique », c’était un progrès, comparé à ce qu’il se passait avant… Avant, c’était l’aiguille à tricoter. Le vendredi soir, parce que la femme pouvait saigner le samedi et le dimanche, avant d’aller travailler le lundi… C’était sordide, les « faiseuses d’anges » qui prenaient des sous. Il ne faut jamais oublier que les septicémies et les utérus percés étaient la première cause de mortalité chez les femmes. Depuis, en 1975, il y a eu la loi de Simone Veil… Mais, aujourd’hui, quand l’idéologie réac resurgit, vous dites quoi à une jeune femme qui est contre l’avortement ? Je lui dis : « Si tu veux que les femmes retombent dans la cause de mortalité la plus importante qu’elles aient connue, si tu veux te cogner les mômes que tu n’as pas désirés, libre à toi. Ton corps est à toi, tu en fais ce que tu veux, mais tu vas voir ce que tu vas morfler. » D’ailleurs, cinquante ans après la loi Neuwhirt, on a cinq méthodes de contraception et il y a encore 220 000 avortements en France par an. Alors ça, ça m’énerve ! Quand je vais dans les lycées, je leur dis : « Jeunes femmes, vous avez deux choses à faire : passez vos diplômes et protégez-vous quand vous faites l’amour ! Surtout, je vous en prie, le prince, qui n’est ni prince ni charmant, c’est pour plus tard. » Devenir indépendante économiquement, c’est le b-a ba bien qu’elles entrent dans le champ du capitalisme, mais comment faire autrement aujourd’hui ? Elles doivent gagner leur vie car elles seront beaucoup plus fortes après pour discuter avec un compagnon. Les jeunes femmes m’énervent un peu, elles ne se rendent pas compte de ce qu’il a fallu morfler pour obtenir la loi Veil et la loi sur l’égalité des salaires avec Yvette Roudy, la loi sur la parité en 2000. Et les jeunes femmes, elles sont là, elles souffrent du syndrome de la paire de couilles dans la tête qui les rend aveugles. Je trouve qu’aujourd’hui il n’y a plus d’idées, d’envie de s’en sortir. Sauf en cas d’extrême pauvreté, les petites sont à peu près bien logées et nourries. Mais ont-elles vraiment des revendications à soulever ? Que demande un jeune aujourd’hui ? D’avoir un peu plus de ces saloperies d’ordinateurs. Je le dis à mes petits-enfants, un jour ils vont faire l’amour avec. D’ailleurs, j’ai découvert dans une revue, Usbek et Rica, un dossier sur l’amour en 2050 où des ordinateurs envoient des pulsions sur les zones érogènes. Il y a donc un petit courant en ce moment en faveur de la mécanisation des gestes de l’amour. On a acquis une liberté du corps, une liberté sexuelle, mais en même temps, il n’y a pas de réflexion sur ce que chacun fait. Dire son interrogation, son doute, sa fureur, c’est très rare. Mais essentiel. Pour vous, le mariage pour tous représente une avancée ? Je suis peu friande du mariage. J’en ai soupé pendant vingt ans ! Pour les homos historiques, la problématique peut être différente, ils ont toujours vécu dans la crainte. Et il y a les problèmes de retraite. Certains sont ensemble depuis vingt ans, et quand un des deux meurt, ils ne voient pas pourquoi l’autre n’aurait pas le droit à la pension de réversion comme les couples hétéros. Mais on retombe dans l’institution avec toutes ses lourdeurs. Que pensez-vous de la GPA ? Je ne suis pas vraiment pour. Pourquoi vouloir s’acharner à avoir des gosses ? Je suis mal placée pour le dire. Et de la PMA ? J’ai beaucoup de copines lesbiennes qui veulent avoir un enfant, c’est leur droit. Dans les deux cas que je connais autour de moi, elles se sont débrouillées pour avoir une relation avec un homme. Même si on n’a pas beaucoup de plaisir avec un homme, ce n’est quand même pas une souffrance atroce… Et c’est tout de même mieux que de payer les laboratoires… Comment allez-vous ? Henri Laborit dit que l’idée reçue est plus difficile à casser que l’atome. Mais je poursuis mon combat. J’ai aussi un nouvel amour, une femme que j’aime. Je suis amoureuse. Elle est architecte et a trente ans de moins que moi. Et quand je gueulais contre les vieux barbons qui aiment le tendron, eh bien je suis dans le même cas de figure. J’ai mon cœur de 86 ans, léger et profond. Et à part l’amour ? Je m’occupe des Babayagas (voir encadré) et de la question de la vieillesse parce que, attention, nous, les vieux, représentons quand même 63 % de l’électorat ! Les Babayagas La Maison des Babayagas, à Montreuil, a occupé quinze ans de sa vie. Ce projet, qu’elle porte depuis 1995, d’une maison de retraite associative et solidaire pour femmes célibataires et retraitées a vu le jour en 2013. Aujourd’hui vingt et une femmes y habitent, dont six vivent sous le seuil de pauvreté. Moyennant un loyer modéré, elles s’engagent à consacrer dix heures hebdomadaires à des activités associatives. Thérèse Clerc continue de se balader un peu partout en France et dans le monde pour le faire fleurir ailleurs. Espérons que le concept fasse des petits ! PARTAGEZ CET ARTICLE" THÉRÈSE CLERC – Le syndrome de la paire de couilles dans la tête qui rend aveugle 1 "Interview n°33 PIERRE RABHI : « Ce sont les utopistes qui font avancer l’histoire » Par La Rédaction, juillet 2014 Il multiplie les conférences et les livres pour défendre une autre vision du monde. Un monde où l’homme et la nature cohabiteraient harmonieusement. Un rêveur ? Pas seulement. Pierre Rabhi est à l’origine de l’agroécologie qu’il a d’abord pratiquée dans sa ferme avant de faire partager son expérience en Afrique et, de plus en plus, en Europe. Votre dernier livre* se vend très bien, vos conférences ont énormément de succès. Pourquoi écoute-t-on aujourd’hui Pierre Rabhi ? Vous militez pourtant depuis des années… Aujourd’hui, on ne sait absolument pas ce que sera demain, on vit dans l’insécurité. Lors des Trente Glorieuses, la machine économique fonctionnait très bien : si on perdait un boulot, on en retrouvait un le lendemain, on était grisés. En 68, les jeunes manifestaient en disant : « Y en a marre de la société de consommation, on perd notre âme. » Aujourd’hui, nous vivons dans le manque. Ce modèle atteint ses limites et les gens le vivent dans leurs tripes, dans leur réalité quotidienne. La peur de l’avenir est tangible. Alors, on a besoin d’utopistes, car c’est l’utopie qui fait avancer l’Histoire, pas les gens raisonnables. Les gens raisonnables le restent, et puis c’est tout. Tandis qu’on s’aperçoit un jour que les utopistes n’avaient pas tort. Vous êtes optimiste, mais le monde danse sur un volcan, croyez-vous qu’une prise de conscience soit possible ? Le terme de « prise de conscience » suggère l’électricité. Je vais me brancher, comme s’il y avait une conscience qui circule quelque part, et puis vous prenez votre « prise de conscience ». Pour moi, c’est une élévation de la conscience, pas une prise de conscience. L’avenir sera ce que l’humanité voudra qu’il soit. Je ne considère pas l’humanité comme intelligente. Si des extraterrestres nous observaient, ils finiraient par dire : « Ils sont pleins d’aptitudes mais complètement abrutis : ils ont une planète magnifique, ils la polluent, la dégradent, ils s’entr’égorgent, fabriquent des armes. » Il n’y aura d’avenir que si l’humanité devient intelligente et comprend où se trouvent les priorités. Si elle ne comprend pas, elle disparaîtra. Le processus d’éradication de l’être humain par lui-même est en route. Quand on détruit ce à quoi nous devons la vie, on est dans un processus suicidaire. Vous dites : « La modération s’impose puisque, si elle n’est pas choisie, elle nous sera imposée. » Pourquoi ? La puissance de la modération, je la confronte à la croissance économique. La croissance économique, c’est « plus, toujours plus », mais pour des clubs restreints. La puissance de la modération, c’est d’arriver à l’équilibre en préservant l’équité. Comment vous définissez-vous ? Comme un paysan, un philosophe, un poète, un passeur ? Je suis paysan. Et après, ce sont les autres qui disent que je suis ceci ou cela… Quelles sont vos origines ? Je suis né dans le désert du sud de l’Algérie, d’un père forgeron poète et d’une mère qui est décédée quand j’avais 4 ans. Mon père pensait que ses enfants devaient intégrer la civilisation moderne. Il m’a confié à un couple de Français, un ingénieur et une institutrice sans enfants, qui m’ont éduqué. Mais mon père voulait que je reste dans les deux cultures. Ce qui était extrêmement difficile. J’ai commencé avec ces contradictions entre la tradition et la modernité, entre l’islam et le christianisme. D’un côté, ne pas boire de vin, ne pas manger de cochon, et de l’autre faire la fête avec du vin et du cochon. Alors, on se demande qui a raison ? Les religions sont source de violence, ça ne tient pas debout. Si je suis cinglé, ce n’est pas pour rien… Quel cheminement vous a conduit à cette « élévation de conscience » ? Quand j’arrive en France, en 1960, j’ai déjà fait des tas de boulots, mais je n’ai pas de qualification particulière. Je travaille comme magasinier à Puteaux. Je m’aperçois que les êtres humains ont été dressés, organisés pour servir un modèle. Depuis l’enfance, l’instruction sert à fabriquer des individus adaptés au système. De la maternelle à la vie professionnelle, chacun est enfermé, les jeunes appellent leur lycée « bahut », tout le monde travaille dans des « boîtes ». Même pour s’amuser, on va en « boîte » avec sa « caisse », et après il y a la dernière « boîte ». C’est une incarcération organisée, de la naissance à la mort. C’est l’asservissement radical : votre existence est confisquée pour être dédiée à la logique du capitalisme. Là, vous décidez de tout plaquer et de faire ce qui n’était pas très à la mode à l’époque, un « retour à la nature »… C’était en 1959. Je pars avec ma compagne en Ardèche. À l’époque, on nous traitait de fous. Nous partions avec deux handicaps majeurs : sans un sou et sans rien connaître au travail de la terre. Je deviens ouvrier agricole pour apprendre le métier et présenter un dossier recevable par le Crédit agricole. Ils veulent bien nous prêter l’argent mais nous demandent de décrire la ferme. On explique : terre rocailleuse, pas d’électricité, pas de téléphone, le chemin à peine praticable et très peu d’eau. La réaction ne se fait pas attendre : « On ne peut pas vous accorder un prêt car on ne veut pas vous aider à vous suicider. » « Pourquoi diable, m’a dit le préposé, choisir un lieu aussi difficile alors que nous sommes disposés à vous prêter beaucoup plus pour vous installer dans un endroit sérieux ? » Comment lui expliquer que nous avons choisi ce lieu parce qu’il est beau et que la beauté a primé sur tous les autres critères ? Je le répète à mes amis de l’écologie politique : « Parlez un peu de beauté de la nature, de mystères de la vie. Si on ne vous entend parler que de factuel, de matériel, on ne s’en sortira pas. » Les gens ne vibrent pas à cela. La beauté est importante, elle nous nourrit intérieurement, mais elle n’est pas reconnue. Dans votre ferme, vous allez réussir à cultiver en inventant de nouvelles méthodes. Quand j’étais ouvrier agricole, l’agriculture était fondée sur la chimie de synthèse, engrais, pesticides… qui tuait la terre, pour soi-disant assurer la vie. Je trouvais cette contradiction insupportable. Nous avons choisi une autre démarche. Dans notre biotope rocailleux, nous ne sommes pas arrivés avec un schéma préconçu. On a observé le lieu en se demandant ce qu’il nous offrait. Que pouvions-nous valoriser ? Compte tenu du caractère sauvage, ce qui s’adaptait le mieux, c’étaient les chèvres. On a donc monté un élevage, vendu nos fromages au marché. Le potager, le jardin complétaient nos ressources. En partant de l’idée de sobriété, d’autolimitation. Ne pas se laisser aller comme des agriculteurs qui se retrouvent ensuite dans des endettements énormes parce qu’il leur fallait de l’espace, un tracteur puissant. En fait, ils ont enrichi le Crédit agricole, les marchands de matériaux, et se sont appauvris. Pouvez-vous définir l’agroécologie ? C’est coopérer avec la vie. Ça reprend l’idée fondamentale de Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. » On rentre dans un système où tout se recycle. Comme dans la forêt. Les arbres poussent, les feuilles tombent, entrent dans un processus où se rencontrent toutes formes d’organismes pour transformer cette matière morte en matière vivante. Au-delà d’un projet agricole, vous défendez une certaine philosophie. Il y a un phénomène inédit dans l’histoire de l’humanité, c’est la modernité technico-scientifique où l’homme arrive à sortir des contraintes que lui impose la nature. On passe symboliquement du cheval-animal au cheval-vapeur. C’est l’homme démiurge, qui s’affranchit des lois de la nature. Il exhume les énergies contenues dans le sous-sol pour les utiliser dans la technologie. Cette dernière modifie beaucoup de choses, en particulier, la perception du temps et de l’espace. Entre se déplacer à cheval ou en train, le contexte de l’espace-temps dans lequel l’humanité a toujours été intégrée se modifie. Cette accélération, l’efficacité, la combustion des énergies, tout cela apporte de nouvelles « valeurs », les systèmes productivistes, la révolution industrielle, le travail à la chaîne, etc. Le temps devient de l’argent. L’être humain est entré dans une phase qui rompt avec tout ce qu’il connaissait précédemment. Vous êtes contre le progrès ? Je ne dénigre pas radicalement les progrès. Mais aujourd’hui, quand on regarde l’épuisement des ressources de la mer, la dégradation des forêts, quand on voit qu’un milliard d’êtres humains meurt de faim, qu’il y en a trois milliards qui survivent à peine, qu’un cinquième de la population mondiale consomme les 4/5e des ressources produites sur la planète en générant de la famine et du désastre et que, même à l’intérieur des sociétés dites prospères, la pauvreté grandit, on se dit que ce schéma ne mène nulle part. Comment fait-on marche arrière ? Je ne préconise pas d’aller à reculons. Je veux juste mettre nos acquis au service de l’être humain et de la nature. Mettre au service et non asservir. Aujourd’hui, la société est frénétique et invente des outils pour supporter la frénésie. Il faut prendre ce que la modernité a pu produire pour nous aider à progresser, sans se déconnecter des fondements de la vie. Est-ce que nous avons besoin de la nature ? Oui. Est-ce qu’elle a besoin de nous ? Non. Elle a existé bien avant nous. On ne peut construire l’avenir dans l’ignorance des lois fondamentales de la vie. Dans les années 1980, vous commencez à enseigner vos méthodes. J’ai commencé par transmettre les savoirs agroécologiques suite à la visite d’un Burkinabé dans ma ferme. À Ouagadougou, ils réunissent les cadres de l’administration et je leur explique l’agriculture écologique. Je les convaincs, ils me demandent de m’engager, je dis oui. J’y vais tous les hivers – parce qu’il y a moins de boulot à la ferme et Michèle, ma compagne, peut assumer la situation – enseigner et faire pratiquer l’agroécologie. Au bout d’un certain temps, ils disent : « C’est formidable ! » En quoi vos méthodes résonnent-elles avec la réalité africaine ? Là-bas, la paysannerie est pauvre, victime du système mondialisé. Avant, que demandait-on au paysan ? De nourrir sa famille. Aujourd’hui, on lui demande de cultiver pour l’exportation. Pour y arriver, il doit avoir recours à la chimie. Pour avoir recours à la chimie, il doit s’endetter… L’argent lui est prêté. En contrepartie, il cède sa récolte à la coopérative qui va vendre le coton, le cacao, au cours mondial de la matière première. Ce cours mondial ignore la différence entre le paysan qui produit en se cassant les reins au soleil et l’agriculteur américain qui récolte sur des hectares avec son tracteur. Au bout d’un moment, le paysan sombre dans l’endettement à vie, il creuse un trou… Il ne peut plus vivre sur ses terres et part en ville. Les villes grossissent et génèrent des chômeurs, les villes ont un besoin de plus en plus important de combustible et on déboise de plus en plus pour leur en fournir. Le cercle infernal. Pour briser ce cercle, j’essaie d’apprendre la sobriété et la coopération avec la vie de la nature. Vous commencez à donner, partout, des conférences, vous intervenez au nom de l’Onu… Vous devenez un iconoclaste respecté ! J’ai remis en cause notre modèle de société. Si je n’avais été qu’un théoricien – les bibliothèques sont pleines de théories –, ma parole aurait peut-être eu moins d’impact. Quand on parle d’alternative, c’est très facile d’écrire ce qu’il faut faire, mais il faut éprouver ce que l’on fait dans la réalité. Sinon, on a l’impression qu’on n’arrête pas de lire des recettes de cuisine sans jamais se mettre aux fourneaux. Ségolène Royal a proposé un plan pour la nouvelle transition énergétique, qu’en pensez-vous ? C’est la politique des rustines. C’est le modèle qui est à remettre en question. Tant qu’on continuera à dire « croissance économique, croissance économique ! » alors qu’elle génère des malheurs, des drames et des disparités fantastiques, je ne pourrai absolument pas croire à tout ça. À l’évidence, le paradigme et la logique sur lesquels on a fondé le monde d’aujourd’hui ne sont pas viables. * Le monde a-t-il un sens ? de Pierre Rabhi et Jean-Marie Pelt. Éd. Fayard. PARTAGEZ CET ARTICLE" PIERRE RABHI : « Ce sont les utopistes qui font avancer l’histoire » 1 "Interview n°51 Gauche, pourquoi tant de trahisons ? Par La Rédaction, mars 2016 L’idée est venue lors d’une conférence de rédaction agitée à Siné Mensuel. D’un côté, Gérard Filoche, ancien inspecteur du travail, trotskiste entré au PS en 1994, aujourd’hui grand pourfendeur du duo Hollande-Valls, mais… toujours au PS ! De l’autre Jean-Jacques Rue, animateur au cinéma Utopia de Saint-Ouen-l’Aumône (95), qui se définit comme communiste libertaire borné depuis l’âge de 14 ans, ne reconnaît guère de qualités à la gauche de gouvernement. Le dialogue a été vif, très vif. À l’occasion des primaires, comment reconstruire une gauche de gauche ? Alors, la gauche, la vraie, elle a disparu des écrans radar ? Gérard Filoche : Laissons de côté Hollande, Valls et Macron… Au risque de vous surprendre, j’affirme que nous avons une gauche massive, majoritaire, socialement prête à gouverner ce pays, mais tellement divisée qu’on ne la voit plus. La base sociale du pays, c’est le salariat, 93 % des actifs ! Et le salariat, c’est la base de la gauche. Mais on a dix-neuf partis de gauche et dans ces dix-neuf partis, il y a trente orientations… Et, en plus, on a huit syndicats… Et dans chacun, il y a des débats ! En 1945, il n’y avait que 55 % de salariés ! Aujourd’hui, on nous parle « d’uberisation » de la société mais ça, c’est le rêve de la droite pour réduire le salariat, virer des gens pour les transformer en valets « indépendants »… Donc, on a la base sociale pour gagner, manquent les actes. Jean-Jacques Rue : Le problème du salariat, de la classe ouvrière ou moyenne, c’est qu’elle ne vote plus forcément à gauche. Ça pose une vraie question sur la perte des valeurs de gauche… Ils votent quoi ? JJR : Ils s’abstiennent ou votent FN. Cela témoigne de la faillite totale de ce qu’a pu être le combat syndical : quand on voit le passage de certains syndicalistes CGT au FN, ça fait mal. Le curseur de la gauche, il se place où ?  Aujourd’hui, le défi, c’est de redonner confiance en la démocratie. Plus personne – ou presque – ne croit sérieusement que le destin des citoyens peut s’exprimer dans le système de la Ve République où on délègue totalement le pouvoir, son pouvoir citoyen à un type et sa clique… Le gouvernement qui émane de ton parti, Gérard, a totalement détruit l’idée même de démocratie. Les libertés fondamentales n’ont jamais été autant bafouées, la séparation des pouvoirs n’a jamais été aussi réduite, les contre-pouvoirs sont réprimés, muselés… GF : On a une gauche qui trahit, mais c’est une gauche. Et ce n’est pas la première fois que la gauche trahit. On a eu Guy Mollet puis le PC qui vote les pouvoirs spéciaux en 1956. La gauche ne trahit pas quand le prolétariat la met sous pression. Léon Blum n’aurait pas fait les 40 heures s’il n’y avait pas eu la grève générale. Donc aujourd’hui, est-ce qu’on peut « redresser » et « modifier » la gauche ? Regardez ce qui se passe en Grande-Bretagne avec Jeremy Corbyn ! Il prend le Labour, le parti de Tony Blair qui était très droitier – on le surnommait l’agent de la City et le caniche de Bush… Et là, un gars s’est présenté, incontestablement de gauche, pour la nationalisation, contre la finance. Et il gagne ! Après la victoire de Corbyn, le parti travailliste passe de 100 000 à 650 000 membres. Le besoin de gauche s’épanouit aussi aux États-Unis, de manière surprenante avec Sanders, et aussi en Europe. Les lignes bougent : en Espagne où les socialistes envisagent une alliance avec Podemos, au Portugal où, pour la première fois, ils font une alliance avec le Parti communiste. Même en Allemagne où le SPD est totalement divisé sur l’attitude à avoir par rapport à Merkel. JJR : Tu ne parles que d’hommes providentiels, tu parles de gens qui ont émergé dans des partis, qui ont transformé leurs partis mais, pourtant, la donne ne change pas. On ne va pas détailler toutes les reculades, les trahisons de Tsipras… Aujourd’hui, est-ce qu’on a besoin de sauveurs suprêmes ou de retrouver le goût de l’action citoyenne ? Le système des partis – je ne fais pas du populisme quand je dis ça–, les gens n’en peuvent plus. La priorité est d’arrêter de donner du crédit à cette mascarade de la présidentielle et de redonner l’envie de citoyenneté à ceux qui l’ont perdue. On peut dire que le PS s’est planté, mais les voies parallèles aussi… JJR : C’est difficile dans ce carcan qu’est la Ve République, démocratie représentative complètement bafouée et qui bafoue tout ce qui a fait la démocratie, de faire entendre des voix dissidentes. La seule solution est de créer des contre-pouvoirs partout où c’est possible. De revaloriser les combats locaux. Pourquoi ne se passe-t-il rien en France ? JJR : Malheureusement, ou heureusement, on n’est pas encore assez au fond du trou économique pour se réveiller. Pourquoi les communes, au sens des communs, ont émergé à Barcelone ? Parce que la spéculation immobilière est tellement impitoyable que des retraités et des familles entières étaient expulsés tous les jours et que, dans des quartiers, les squatteurs anarchistes ou marxistes se sont unis avec les citoyens ordinaires. Ils ont vu leur intérêt commun, ils ont occupé des locaux et ont fini par gérer leurs quartiers eux-mêmes. Corbyn prend le parti travailliste parce qu’en Angleterre, contrairement à ce que nous racontent nos médias, il existe des contrats de travail d’une heure… Alors, est-ce qu’on a une gauche de merde parce qu’on n’est pas encore assez dans la merde ? GF : Ce n’est pas quand on est au fond du trou qu’on se bat le plus, mais quand on a quelque chose à perdre et qu’on sent qu’on est en train de vous l’enlever. Sans lutte sociale, on ne peut rien changer. Sans rapport de force social, Hollande peut continuer à dériver à droite. Le problème, c’est comment arriver à mobiliser ? Première condition : réparer l’actuelle division de la gauche et des syndicats. Comment faire une unité ? GF : Je ne pense qu’à une seule chose : on est à quatorze mois d’une élection présidentielle, je suis contre le présidentialisme mais je ne veux pas me retrouver au deuxième tour à choisir entre Les Républicains et le Front national. Donc, pour moi, sauver la gauche, c’est l’unir. Ça revient à sauver Hollande… GF : Certainement pas ! Il n’est pas le candidat naturel et c’est un candidat perdant. Je ne veux pas que Hollande me fasse une deuxième fois le coup du Bourget. Donc je milite pour un candidat unique de la gauche. Et comment arriver à un candidat unique dans les conditions de division que je décris depuis le début sinon en organisant des primaires ? À ce moment-là, tout le monde va chercher à avoir un point d’accord au lieu de se diviser. Si nous ne faisons pas de primaires, on va avoir cinq ou six candidats de gauche et l’affaire est pliée. On sait d’avance qu’on a le choix entre un Républicain et un FN. Les élections, ça commence par une plateforme, discutée et élaborée par les citoyens grâce à Internet, sinon les primaires seront juste une bagarre d’égo. Chaque candidat devra accepter la plateforme et ensuite on choisit le ou la meilleur(e). JJR : Mais les partis ne représentent plus rien. Même ceux pour lesquels j’ai plus de sympathie que pour le PS, comme Europe Écologie, le NPA ou le PG, voient fondre leurs effectifs… En quoi relaient-ils une expression citoyenne ? GF : C’est pour ça que je propose que la plateforme soit soumise à des millions de gens, via Internet. À quoi devrait ressembler cette plateforme selon toi ? GF : Une réforme bancaire de fond, une réforme fiscale de fond, une redistribution des richesses après la traque de la fraude fiscale, reconstruire le droit du travail, les 32 heures, le Smic à 1 800 euros, la retraire à 60  ans et plafonner les salaires à vingt fois le Smic… Tes camarades du PS risquent de tiquer… GF : Je souhaite que cette plateforme soit discutée par des millions de gens. On cherche un consensus, on cherche ce qui unit et, petit à petit, on va arriver à ce que je défends. Parce que ce programme est au cœur de la gauche. JJR : Je retiens ton super programme qui fait rêver… Mais comment les citoyens, s’ils ne sont pas complètement lobotomisés par la propagande ambiante, pourraient croire une seconde qu’un des candidats putatifs à la primaire appliquerait ce programme ? Ils se sont joyeusement défaussés de leurs opinions toutes ces dernières années et ont avalé des couleuvres énormes. Pierre Laurent, après avoir joué le rebelle, est allé manger la soupe du PS à tout-va aux dernières élections, Duflot est passée au gouvernement, on sait ce que ça a donné. GF : Plus il y a de mobilisation pour une plateforme commune, plus il y a de votants à la primaire, plus il y a de garanties que le programme soit appliqué. Si on n’a pas de mobilisation, on perdra tous. JJR : Perdre quoi ? GF : Si c’est le FN ou Juppé, ou Sarkozy, tu perdras ta cinquième semaine de congés payés, les 35 heures, encore plus sur le code du travail, sur la Sécurité sociale et sa privatisation, sur l’école, tu auras la retraite à 65 et à 70 ans. C’est ça que j’appelle perdre. JJR : Après ce qu’a fait ce gouvernement, je ne vois pas ce qu’il y a de plus à perdre ! Jusqu’à quand, Gérard, vas-tu t’obstiner à soutenir ce gouvernement ? Tu ne trouves pas que la ligne rouge a été franchie ? GF : Elle est franchie ! Pendant quatre ans, j’ai critiqué la politique du gouvernement en espérant l’influer. Je l’ai défendue contre la droite en disant qu’on allait obtenir, quand même, des éléments positifs pour les salariés. Nous ne les avons pas obtenus… Donc tu vas quitter le PS. GF : Je ne vais pas quitter le parti qui est le mien et le laisser à des non-socialistes ! Dans le PS, nous menons une bataille contre ceux qui défendent la ligne Valls-Hollande. Et il faut les battre. Jean-Jacques, participerais-tu à cette plateforme ? JJR : J’aimerais qu’il y ait un collectif, un mouvement général, notamment en reconnaissant l’abstention ou le vote nul, pour dire que non, on ne veut plus de ce système parce qu’il n’est pas démocratique. En continuant à jouer ce jeu de la course à la présidentielle, on perpétue un système qui dégoûte les citoyens et les éloigne de la vie politique. Mais une plateforme clairement anti-libérale, pourquoi pas ? Cependant, je ne vois pas en quoi une quelconque élection est légitime à partir du moment où la majorité des citoyens s’en fout ou vote par dépit. Il faut rendre hommage au PS des années 1970, la Fédération d’éducation populaire, etc. Il avait développé une éducation citoyenne, un quadrillage des quartiers pour que les gens aient envie de s’investir. Si le FN et l’abstention ont émergé, c’est dû à l’abandon total par les forces de gauche de tout un secteur de la population. C’est le cœur du débat. Vous ne voyez que par le prisme d’une plateforme commune pour gagner une élection, mais ça sert à quoi à partir du moment où les valeurs de gauche ne sont plus défendues auprès des citoyens ? GF : C’est tout le contraire. Je suis pour une plateforme élaborée par les citoyens qui désignent le candidat qui la porte. JJR : Oui, mais va expliquer ça aux gens auxquels on a menti quinze fois ! Finalement, tous les deux vous faites appel aux citoyens, mais les citoyens actuellement… ils ne se battent pas. GF : Parce qu’il n’y a pas de propositions politiques qui les rassemblent. Pourtant les luttes ont lieu. Les citoyens se battent. JJR : Il y a eu une grève sur les RER A et B, pas pour des revendications corporatistes, mais en solidarité avec les ouvriers Goodyear. Je trouve ça formidable ! Malheureusement, ça n’a pas extraordinairement marché. GF : Il faut en profiter ! Dans le programme des Républicains, il y a la suppression du droit de grève par solidarité. Comment faites-vous pour ne pas vous décourager depuis vingt ans ? GF : Je n’ai qu’une seule interrogation sur cinquante ans de pratique militante : pourquoi l’énergie sociale n’a pas été assez forte pour renverser les barrières auxquelles elle se heurtait ? Mai 68 est une histoire sans fin, elle traverse des collectifs, des comités, des gens individuellement, elle cherche sa voie tout le temps. À chaque fois, je me demande si j’ai fait les bons choix pour la soutenir. Je ne décide pas du sort de millions de gens. Quand il y a une grève générale, elle s’impose, on n’appuie pas sur un bouton. JJR : Pour ma part, c’est l’opposé. Mes erreurs ont été de m’être laissé endormir à quelques moments de ma vie, en croyant que certains appareils de partis pouvaient changer quoi que ce soit. On est plus utiles en se battant à côté d’expériences collectives, locales. Même si c’est souvent folklorisé comme l’expérience de Notre-Dame-des-Landes qui est extraordinaire pour la vie citoyenne. Évidemment, c’est local, mais étendu à plein d’endroits, c’est formidable. L’émergence de Saillans [ville de la Drôme gérée par un collectif citoyen, lire Siné Mensuel n°35, NDLR ], c’est génial. Plus ces expériences se cumuleront, plus elles constitueront des contre-pouvoirs qui rendront complètement dérisoire cette histoire de primaires. En bonus , le débat en vidéo ici PARTAGEZ CET ARTICLE" Gauche, pourquoi tant de trahisons ? 1 "Interview n°77 Pierre Jouventin – L’homme, un animal si proche du loup Par La Rédaction, juillet 2018 Benoît Delépine a rencontré pour Siné Mensuel Pierre Jouventin, éthologue, ancien directeur de recherche au CNRS, spécialiste en écologie comportementale et auteur de L’Homme, cet animal raté. Entretien. Pourquoi ce titre pour votre livre : L’homme, cet animal raté ? Parce que notre espèce est incapable de s’adapter à long terme à son milieu comme le fait n’importe quel animal moins intelligent. Comme directeur de recherche au CNRS et comme directeur de laboratoire d’écologie, j’ai passé quarante ans à suivre les animaux sauvages dans la nature. Après avoir étudié de près une vingtaine d’espèces, passé plus de huit ans en Antarctique et sur les îles qui l’entourent, trois ans en forêt équatoriale au Gabon, j’ai voulu appliquer mes connaissances à l’animal le plus énigmatique, celui qui s’est « auto-domestiqué », comme disait Konrad Lorenz, c’est-à-dire à l’homme. Donc je l’étudie en naturaliste dans ce livre en appliquant les découvertes récentes en paléoanthropologie, génétique, écologie scientifique, éthologie… À votre avis, si on mettait les êtres humains les uns contre les autres debout, quelle serait la surface géographique qu’ils occuperaient ? Je ne sais pas. On n’est pas loin de 8 milliards, et donc à quatre par mètre carré, ça tient dans le Lac Léman. Comment expliquez-vous que des quasi-bactéries qui tiennent dans le lac Léman aient réussi à foutre en l’air la planète aussi vite ? C’est tout l’objet de mon livre. L’Histoire commence il y a quelques milliers d’années alors que notre espèce est vieille de 300 000 ans et la famille humaine de 2,5 millions d’années. À partir de la révolution néolithique, il y a seulement 10 000 ans, on se sédentarise en passant à l’élevage et à l’agriculture. On change radicalement de mode d’exploitation de la nature et de démographie. Au lieu de faire un enfant tous les quatre ans, les femmes mettent au monde presque tous les ans. Tous les animaux savent éviter de se trouver en surnombre et se régulent alors que, sur notre voiture, il n’y a pas de marche arrière. De nombreuses personnalités se rendent compte qu’on va dans le mur mais, collectivement, c’est le déni. Surtout par ceux qui nous dirigent et dont le mandat ne dépasse pas cinq ans. Le système capitaliste est fondé sur la compétition. Si celle-ci est naturelle, il existe une autre force naturelle : la coopération. Aujourd’hui, le social, qui est indispensable à notre équilibre, est mis sur la touche et il ne reste que la compétition car elle rapporte. Et c’est pour cette raison que l’écologie est une science subversive, remettant en question un « développement infini dans un monde fini ». Vous démontrez que l’homme est un animal qui, pour survivre, s’est mis à chasser en petits groupes parce qu’il était relativement faible dans la savane. Votre théorie est que chasser à plusieurs, en poursuivant les grands animaux, a peu à peu fait grossir le cerveau de l’homme, et lui a fait gagner ce qu’on appelle une forme d’intelligence. Aujourd’hui, à 8 milliards, on conserve ce cerveau qui nous permet de nous entendre avec une dizaine de personnes, les amis, la famille… On est efficace en petits groupes mais dès qu’on est plus nombreux, on n’arrive plus à concevoir sur le long terme. Pendant plus de 95 % de notre existence, nous avons été le seul primate qui chassait en groupe. Comme les loups avec qui nous partagions la même niche écologique de chasseur coopératif du gros gibier. On est sorti de la forêt pour coloniser la savane et se trouver devant une nourriture abondante, c’est-à-dire les grands herbivores mais aussi des carnivores dangereux. Dans ce milieu ouvert, l’homme ne pouvait survivre et se nourrir qu’en bandes. Il a donc grandement développé au cours de son évolution les techniques de chasse et les liens sociaux. Je pense, contrairement à ce qui est dit partout, que l’animal le plus proche de nous n’est pas le chimpanzé ni le bonobo, bien que génétiquement ce soit indéniable. Aux plans social et psychologique, nous sommes plus proches du loup par convergence écologique, seule à expliquer notre originalité de primate super-prédateur. Si on était si proche que ça psychologiquement du chimpanzé, on aurait des chimpanzés domestiqués. Bien sûr ! Pourquoi cohabitons-nous si bien avec des chiens mais pas avec des chimpanzés ? Parce que les chiens sont très proches de nous malgré les apparences. Ils ont le sens de la hiérarchie sociale et de l’entraide. Pourquoi et comment l’homme a-t-il « inventé » le chien ? Les hommes préhistoriques ont d’abord trouvé dans leurs tanières de jeunes loups. Ils se sont aperçus que les loups s’intégraient au groupe, défendant le campement. Ils multipliaient par trois la prise de gibier, d’après les études effectuées dans des clans de chasseurs-cueilleurs. À partir de cette association avec le descendant du loup, le perfectionnement des armes de jet et surtout l’agriculture, les hommes pouvaient nourrir beaucoup plus d’enfants. Pourquoi ne pas en être resté au loup ? Quand il devient mature socialement vers 3 ans, il essaie de monter dans la hiérarchie du clan, c’est-à-dire dans la famille qui l’a hébergé, et il entre parfois en conflit avec les humains. Du coup, nos ancêtres ont sélectionné les louveteaux les plus dociles de chaque portée, et ils ont obtenu des loups qui restent infantiles et ne remettent jamais en question l’autorité du chef de meute : le chien est donc un « ado éternel ». C’est pour ça que le football est le sport mondial : ce sont de petites bandes de mecs qui s’affrontent. On revient donc au schéma de base de l’être humain. C’est une bande d’une dizaine de personnes chassant une proie… Dans tous les domaines humains, c’est la base biologique sur laquelle reposent la sexualité, le pouvoir, l’amitié. Le football est un développement hypertrophié de la défense collective de la tribu. On connaît la célèbre phrase : « L’homme est un loup pour l’homme. » Mais l’homme est pire qu’un loup pour l’homme. Cette phrase a été reprise de l’Antiquité par Thomas Hobbes qui considérait que les hommes étaient tellement méchants qu’il fallait les protéger, et donc qu’il fallait un État pour y parvenir. Je pense comme vous et Rousseau que c’est l’inverse : « L’homme est naturellement bon mais la société actuelle le rend méchant. » En effet, les chasseurs-cueilleurs étaient nomades et travaillaient deux à trois heures par jour d’après les ethnologues (ce que j’ai pu constater chez les Pygmées). Après la révolution néolithique, le temps contraint exige trois fois plus de travail. La nourriture augmente et la population aussi. Il faut alors stocker les réserves contre les pillards et les sociétés dites « égalitaires » deviennent inégalitaires. Les chefs, jusque-là symboliques, deviennent des tyrans. La violence a toujours existé mais la guerre apparaît seulement au néolithique, puis l’armée et la police. L’individu s’inquiète et les dirigeants lui font expliquer par des penseurs comme Hobbes qu’il faut un État pour le protéger, puisque l’homme est naturellement mauvais… En plus le cerveau humain rétrécit ! C’est classique chez les animaux domestiqués. Ils perdent jusqu’à un tiers de leur cerveau : le chien par rapport au loup, le porc par rapport au sanglier, la poule domestique par rapport à la poule bankiva. On oublie de signaler que l’homme actuel a moins de volume de cerveau que l’homme de Cro-Magnon et de Néandertal… D’ailleurs, vous avez vécu avec un loup… À ma connaissance, je suis le seul à avoir élevé un loup non pas dans un enclos à côté de la maison, mais à l’intérieur. Dans mon livre Kamala, une louve dans ma famille, je raconte que, sans l’avoir recherché, notre famille a vécu en meute. Ce que nous avons découvert, c›est que le loup défend ses proches. Quand nous nous approchions d’un balcon, notre louve nous tirait par le pantalon. On l’a compris seulement quand on est allés se baigner en rivière. Ma femme se jetait à l’eau, et la louve sautait à son tour pour la ramener à la rive dix fois de suite. J’ai tout photographié et filmé (http://pierrejouventin.fr/). Bref, à l’inverse de ce qui dit Hobbes, le loup est altruiste et donne une leçon à l’homme ! Quand on se rend compte de notre évolution, ou non-évolution, elle explique beaucoup plus de choses que la philosophie ! Un milliardaire qui gagne 100 milliards, c’est ridicule. On se dit : « Pourquoi a-t-il besoin de 100 milliards ? Il n’arrivera jamais à les dépenser. » Il s’en fout, il fait partie d’un petit groupe et ne se rend pas compte du bordel qu’il a créé. Lorsque j’étudiais sur le terrain un babouin forestier, le mandrill, j’ai vécu un moment dans une tribu de Pygmées. Là-bas, le chef, c’était celui qui allait planter la lance sous le ventre de l’éléphant ou qui parlait au nom des autres. S’il abusait de son pouvoir, les membres du groupe ne lui accordaient plus d’attention. Rien à voir avec nos présidents français qui peuvent déclencher une guerre sans consulter personne… Avant l’élection présidentielle, Macron se disait européen, quand tout le monde était contre l’Europe… Il assume ! Il assume le fait de gagner de l’argent ! Et tout le monde se dit : il assume, donc il croit en ce qu’il dit. Ça change un peu la donne. Notre cerveau est tellement gros qu’il est difficile de savoir quand quelqu’un ment, surtout s’il est aussi doué que Macron qui s’est marié avec sa professeur de théâtre ! Vous donnez aussi des pistes pour s’en sortir : pas plus d’un enfant, mais aussi l’énergie verte, le solaire, etc. Des solutions très difficiles à mettre en œuvre. Sauf de manière quasi autoritaire, on n’y arrivera jamais. Quel homme politique va dire : « À partir de demain, pas plus d’un enfant » ? Les Chinois l’ont fait mais ils sont revenus en arrière et le contrôle des naissances n’a, de toutes manières, pas bonne presse. Même si les pays industrialisés prenaient conscience de la surpopulation, les pays du tiers-monde – qui ont bénéficié des avancées de la médecine et dont la démographie est explosive – combleraient les vides… Donc l’avenir sur ce point paraît difficile. En revanche, les énergies renouvelables vont nécessairement se développer puisque le capitalisme a trouvé comment en tirer profit. Notre pays est très en retard parce qu’il s’est fourvoyé dans le tout-nucléaire et ne sait plus comment sortir de cette impasse coûteuse… Il faudrait aller vers la décroissance. Mais les gens ne vont pas voter pour ça… Comment arriver à faire avaler à une majorité de gens qu’ils doivent se serrer la ceinture ? Ils préfèrent croire que tout le monde peut devenir riche en bossant comme un fou. On a tourné un film, qui va sortir en septembre-octobre, à l’Emmaüs de Pau pendant un mois et demi. Ils vivent une utopie extraordinaire : la décroissance. Seules les petites initiatives peuvent marcher dans le contexte actuel. Il faut entrer en résistance et, dans la mesure du possible, ne plus marcher dans ce système qui piège. J’essaie simplement, en fonction des connaissances actuelles et de mon expérience, de comprendre comment, avec un si gros cerveau, notre espèce extraordinaire s’est engagée sur une voie de garage. Je ne vois pas comment on s’en sortira. Mais au train où nous allons, dans quelques dizaines d’années, ça va péter. On est trop nombreux pour redevenir des chasseurs-cueilleurs… Bien sûr, mais regardez Notre-Dame-des-Landes ! La vraie trouille des autorités, ce ne sont pas les « casseurs », comme ils disent. Leur crainte, c’est de voir se développer une contre-société avec des codes radicalement différents. Et, marginalement, cela va se développer de plus en plus. Pas question de prendre le pouvoir comme on l’imaginait en 36. On n’arrivera pas à remplacer nos hommes et femmes politiques qui sont imbattables dans leur pratique de la langue de bois. En revanche, on peut vivre de peu en dehors du système, d’une manière raisonnable qui nous satisfasse. La notion de progrès ne vous dit rien qui vaille… On nous a piégés avec le progrès. Regardez le grand débat Rousseau contre Voltaire. Voltaire avait raison à son époque : l’avenir était souriant et le progrès libérateur. Mais autant Rousseau se ridiculisait en son temps, autant il redevient d’actualité, parce qu’il a vu plus loin, que ça ne pouvait pas aboutir à une solution durable. Et c’est lui qui est en train de gagner. S’ajoute enfin la grande escroquerie de la religion. C’est l’homme qui a inventé Dieu, ça c’est sûr ! Pour moi, la religion n’est qu’un exemple des dérives qui arrivent à partir du néolithique, comme la guerre, l’armée, l’État… Vous avez une tendance naturelle, même dans un groupe de Pygmées, à choisir un gars courageux qui défend le groupe et devient un ancêtre mémorable. Donc vous l’idéalisez et il devient un modèle. Or le Dieu des trois monothéismes, c’est LE modèle extrême. Pourtant, depuis Darwin, la Création – c’est-à-dire aujourd’hui la biodiversité – s’explique naturellement. Comment croire à un barbu qui surveille à partir du ciel les faits et gestes de tous les habitants de la planète ? Une admiration naturelle et utile, qui stimulait, est devenue une invraisemblance qui aide à vivre. Revenons à nos amies les bêtes. On est les plus forts mais pourquoi ne peut-on pas traduire les animaux ? Mais si, on les traduit ! C’est mon métier de comprendre ce que disent les oiseaux et les mammifères. Vous savez nous dire ce qu’ils ont envie de dire ? Quand on connaît bien une espèce, on entre dans sa tête et c’est bien plus facile que pour l’homme. C’est le plus souvent par ignorance que les gens se font mordre. En réalité, un chien vous avertit presque toujours. Aucun ne m’a mordu parce que je vois bien s’il est amical ou pas. Mais chaque animal a un code différent, parfois à l’inverse l’un de l’autre : un chien qui met les oreilles en arrière ou qui bat de la queue manifeste sa joie ; un chat, c’est quand il n’est pas content ! Si vous les étudiez sérieusement, c’est très facile de comprendre les animaux. L’orque et le perroquet gris du Gabon ont un langage, dites-vous… Tous les animaux communiquent entre eux par des signaux innés, mais les espèces très sociables qui vivent en groupe en permanence doivent apprendre des autres et on peut donc les leurrer. Si vous prenez un jeune mainate ou perroquet et que vous l’isolez de ses congénères, si vous le caressez régulièrement, il vous considère comme un compagnon et vous imite en prononçant les mêmes mots dans le même contexte. Comme les jeunes enfants, il est programmé pour imiter ses congénères mais vous vous substituez à eux pour qu’il vous imite. Et les orques s’appellent entre eux ? Chaque espèce d’orque possède une signature vocale qui lui est propre, chaque famille a sa signature commune et chaque individu aussi. Sous l’eau, ils ne se voient pas mais quand ils chassent en meute, ils doivent savoir où chacun se trouve pour se coordonner dans leur traque. Une anecdote que j’ai adorée dans votre bouquin, c’est la technique du coq pour avoir une poule ! Quand il veut sauter une poule, le coq émet le cri qu’il pousse quand il a trouvé un ver. Et même s’il n’y en a pas, la poule arrive et hop ! Mais quand il y a un mâle dans les parages, s’il voit un ver, il ne chante pas, pour éviter qu’on le lui pique ! Les corbeaux et les geais, quand ils trouvent quelque chose, le cachent. S’ils voient qu’un congénère les a repérés et risque de venir le déterrer, ils attendent un petit moment qu’il regarde ailleurs, et puis ils le changent de place. Le mensonge, c’est une forme d’intelligence quand même. Bien sûr. Nous sommes de loin les plus doués dans ce domaine du fait du développement de notre cortex… Pour terminer sur une note positive, une action qui a été utile pour notre environnement ? J’ai été l’expert en biologie de la délégation française lors des réunions internationales sur la « mise en réserve » de l’Antarctique. Je puis témoigner que nous avons eu une chance extraordinaire d’avoir un Premier ministre, Michel Rocard, qui était amoureux des pôles. Pour une fois, la France, qui est généralement à la traîne en écologie, a été pilote au niveau international. Nous sommes ainsi parvenus à interdire l’exploitation des ressources minérales d’un continent entier jusqu’en 2048 au moins ! À lire aussi de Pierre Jouventin : La Face cachée de Darwin, l’animalité de l’homme. 2018. Éd. Libre & Solidaire. PARTAGEZ CET ARTICLE" Pierre Jouventin – L’homme, un animal si proche du loup 1 "Interview n°38 ANTOINE PEILLON : Corruption, fraudes : « Ne pas savoir, c’est ne pas vouloir savoir » Par La Rédaction, janvier 2015 Antoine Peillon est un journaliste engagé. À travers ses livres(1), ses enquêtes, ses articles, il traque sans cesse la corruption, la fraude, la triche. Ces maux rongent, mais de manière très peu visible, les fondements de notre démocratie. Son travail montre que la France est touchée en profondeur, et que notre Hexagone n’a rien à envier à la Botte italienne. Mais la corruption n’est pas que l’affaire des autres, elle nous concerne tous, et se développe grâce à notre manque de réaction… Transparency International vient de publier le classement mondial 2014 de la corruption(2). On voit que la France est tombée à la 26e place des pays les plus vertueux, derrière des pays comme le Chili, l’Uruguay, les Émirats arabes unis… Est-ce que ça vous surprend ? Ces chiffres sont-ils crédibles ? Transparency mesure le sentiment qu’ont les personnes du niveau de corruption dans leur propre pays. Ce n’est donc pas une mesure objective, mais le résultat est très intéressant car ces opinions collent bien avec la réalité. Ce classement est donc crédible. La mauvaise position de la France ne m’étonne pas et n’a rien de surprenant pour ceux qui travaillent sur les affaires. Notre situation, même si tout le monde ferme les yeux, est proche de celle de l’Italie. Qu’est-ce qui différencie la corruption, dont on parle si peu, de la délinquance ordinaire dont on parle tant ? La corruption est cachée, secrète. La délinquance ordinaire, elle, est visible. Le pacte de corruption est un arrangement, un contrat souvent oral, qui n’a pas de matérialité, entre des personnes. Qu’elle soit cachée la rend plus dangereuse pour la confiance, car elle contourne totalement la loi. Ensuite, il y a une sociologie de la corruption. Elle ne concerne que les élites ou ceux que les sociologues appellent « l’oligarchie ». La délinquance ordinaire couvre l’ensemble du champ social. Un PDG de banque, comme un ouvrier, peut assassiner un jour son épouse… Pourtant, vous affirmez que la corruption va du gardien d’immeuble au marchand de canons. Leurs situations ne semblent pourtant pas avoir grand-chose à voir ! Les gardiens d’immeuble sont parfois payés par des dealers pour « faire la veille » et les protéger de la police. Il y a bien là achat, par de l’argent illégal, de gens payés pour faire autre chose. Entendons-nous bien, je ne jette pas la pierre aux gardiens d’immeuble ou même aux petits dealers, pions de la chaîne qui aboutit aux patrons de la mafia qui, eux, amassent des dizaines de milliards et achètent des chefs d’État. Gardons le sens des mesures… Ensuite, au risque de vous surprendre, le salaire est parfois un premier pas vers la corruption. Et s’il achetait nos consciences ? Des avocats de lanceurs d’alerte qui travaillaient dans de grandes banques vont attaquer pour tentative de corruption sur la base du salaire. Parce que le deal était le suivant : « Tu fermes les yeux, tu ne dénonces pas les malversations dont tu es témoin, parce que si tu dénonces, tu seras licencié, donc privé de ton salaire. » Ce qui veut dire que le salaire devient le moyen d’un acte de corruption. Donc nous sommes tous complices, tous responsables ? Il est rare que dans une vie d’adulte nous ne soyons pas témoins d’une tentative de corruption. Encore plus rare de ne pas être témoins, voire acteurs passifs, d’une organisation sociale et économique qui comprend des actes qui ne sont pas complètement légaux voire illégitimes. Et quand on voit Balkany réélu, les grands électeurs qui nous amènent au Sénat Guérini, ceux qui ont milité pour le retour de Nicolas Sarkozy (qui a quand même une douzaine d’affaires en cour d’instruction et est mis en examen pour corruption active), on peut se poser la question du rôle du citoyen ! En France, nous avons culturellement le goût du chef, des habitudes de clientélisme et une grande paresse civique, sinon une grande complaisance. Souvent, ceux qui sont présentés comme des acteurs de la corruption passent à travers les mailles de la justice… Du coup, pour le citoyen lambda, ces affaires sont bien difficiles à comprendre ! Je ne suis absolument pas d’accord avec ces arguments qui nous sont régulièrement opposés : « C’est trop compliqué, c’est inaccessible… » Tout citoyen, s’il le veut, a les moyens de construire son jugement. Même si la justice n’est pas sûre, même si elle est parfois impuissante… Chacun peut lire la bonne presse, car elle existe. Ne pas savoir, c’est ne pas vouloir savoir. L’action citoyenne minimale, c’est de s’informer. Aristote déjà disait que la cité sans citoyens véritables, et donc la démocratie sans vertu citoyenne, devenait dangereuse. Donc, ils sont, nous sommes  « tous pourris »… Tout ça ne fait-il pas le lit du FN ? Il n’y a qu’une toute petite minorité d’élus corrompus. Mais ils sont assez nombreux et suffisamment puissants pour que ça nous pourrisse tout, que ça casse la république. C’est le problème. Faudrait-il, au risque de voir les démagogues en profiter, arrêter d’agir contre eux ? Quand Hollande prône une république exemplaire, vous ne semblez pas y croire… Hollande est personnellement un peu faible et il est environné dans son propre parti par des personnes qui ont fait de la délinquance le fonds de leur activité. Je pense à toute l’histoire de la Mnef qui a des échos encore aujourd’hui. Ensuite, la puissance de l’appareil sarkozyste s’est immédiatement imposée au gouvernement actuel par tous les moyens. Y compris, peut-être, les moyens de basse police. Certaines personnes qui travaillent à l’Élysée donneraient en permanence des informations à Nicolas Sarkozy… Vous affirmez que les proches de Sarkozy tiennent aussi l’administration fiscale. Prenez le cas de Philippe Parini, un très proche de Sarkozy, nommé par François Hollande en septembre 2012, par obligation je pense, comme directeur régional des finances publiques Paris Île-de-France. Il est le contrôleur du fisc et des finances publiques de la capitale. Donc quelqu’un qui connaît tous les dessous du fisc français. C’est une puissance incroyable. La rumeur a couru que la campagne de Hollande en 2012 a peut-être bénéficié de financements occultes et que, si c’était le cas, ces gens-là le savent… et ce sont des moyens de chantage lourd. Le gouvernement est à la recherche de 50 milliards sur trois ans et la fraude fiscale, c’est 80 milliards. Vous, vous allez jusqu’à 150 milliards. Selon les calculs d’Adrien Roux et d’Anticor, seules 0,002 % des affaires de corruption sont judiciarisées ! 150 milliards, c’est la somme de toutes les fraudes, évaluée par Charles Prats, un magistrat très fiable. Si on accumule fraude fiscale, argent de la corruption qui commence à pouvoir être valorisé, et la fraude sociale, le total donne cette somme. Bercy reconnaît les 80 milliards d’euros de fraude fiscale. Dans votre livre, on découvre aussi « le verrou de Bercy », qui limite les poursuites judiciaires contre les fraudeurs. Pour la fraude fiscale, une procédure judiciaire ne peut être déclenchée que sur la décision de la commission des infractions fiscales dite « verrou de Bercy » au ministère des Finances. Et la composition de cette commission est secrète ! De ce que j’arrive à savoir, elle est composée de hauts fonctionnaires dont quasiment tous ont été attachés à des cabinets ministériels ou à des personnalités politiques d’un camp comme de l’autre, même si elle penche plutôt à droite. C’est une cellule administrative discrétionnaire qui décide seule de transmettre ou non un dossier au procureur. Le « verrou de Bercy » est un déni de démocratie qui n’intéresse personne ? Il intéresse des minorités agissantes. Tout a un commencement, on est peut-être au début d’une prise de conscience. Le 19 octobre dernier, au Théâtre de la Ville, un rassemblement intitulé « Corruption ça suffit ! » a réuni 1 200 personnes et 300 n’ont pas pu entrer. Il faut que les citoyens aiguillonnent, intimident nos représentants politiques. Mais des lois contre la corruption ont été promulguées. Elles n’ont donc servi à rien ? Elles ont eu un effet secondaire, comme certaines thérapies mal ajustées, et ont produit une corruption bien pire. Paradoxalement, elles ont introduit le off-shore. Vous faites le lien entre corruption et économie mondialisée… La mondialisation a comme principal outil les transferts financiers complètement libéralisés. Sans aucun contrôle d’aucune sorte. Elle a été le facteur multiplicateur de la corruption. Elle a permis de dissimuler plus facilement des sommes incroyables à travers le monde entier dans tous les paradis fiscaux. Et cet argent, on en voit la croissance exponentielle. Mais surtout, il y a eu la promotion d’élites, d’une oligarchie dont la culture fondamentale est qu’il n’y a pas de loi. Cela signifie que le système néolibéral a comme fondement idéologique la libéralisation de la corruption. Et l’une nourrit l’autre. La conséquence est très simple, c’est l’hyper-richesse. Comment ne pas s’interroger sur la provenance de l’argent des quatre-vingt-cinq plus grandes fortunes mondiales qui détiennent la moitié de la richesse de la planète ? S’il n’y a pas la captation par des personnes privées de ce que produisent des marchés, et forcément par des biais illégaux, vous ne pouvez pas l’expliquer. On a 150 milliards de manque à gagner et Hollande, qui court après le fric, ne fait rien ? Quelques dizaines de personnes sont à l’origine des 80 milliards de fraude fiscale. Elles sont suffisamment puissantes pour empêcher le pouvoir politique d’agir contre elles. J’en ai été le témoin. Un député socialiste, Yann Galut, se lance à Noël 2012, à la suite de la lecture de mon livre, dans une proposition de loi contre la délinquance financière et la fraude fiscale internationale. Il fait son boulot de façon remarquable et dépose une proposition de loi solide, comprenant, par exemple, la suppression du verrou de Bercy. En pleine affaire Cahuzac, le gouvernement en comprend l’intérêt politique. Yann Galut devient le rapporteur d’un projet de loi copiant sa proposition. Et pendant six mois, on assiste à la destruction systématique de tous les dispositifs sérieux de répression de cette fraude par « les hommes » de Bercy. Ils convoquent chaque semaine les députés intéressés par le sujet. Les patrons du groupe socialiste se livrent à des intimidations sur leurs collègues qui y croient. Quelles intimidations ? Dire, est-ce que tu veux continuer à faire partie de notre équipe, est-ce que tu es vraiment socialiste ? Sous-entendu, ton prochain mandat… Et des comportements oralement violents, tout cela ne se fait pas avec des politesses. L’attitude de Bruno Le Roux, patron du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, a été incroyable. Le projet a été tellement rectifié qu’il n’a pas servi à grand-chose. Vous citez Denis Robert : « Ils sont allés trop loin… ils nous mèneront à la barbarie »… Partagez-vous ce point de vue ? Je tente de rester optimiste et j’ai en même temps une énorme inquiétude. Comment ne pas sentir dans notre monde des forces de pourrissement ? Il y a un chapitre de mon livre consacré à la métaphysique de la corruption, je ne pense pas que ce soit accessoire. Je crois que ce qu’on appelle l’esprit d’une société a une force considérable. On assiste à l’écrasement des plus faibles, on le voit dans le recul des politiques de santé. Pire encore, il y a une destruction peut-être définitive de l’environnement du fait de cette prédation sans fin. Si on ne comprend pas qu’on est à nouveau dans un moment apocalyptique dans tous les sens du terme, on se laisse bercer par une comptine enfantine. Il s’agit de se réveiller. Je suis convaincu que les bonnes idées produisent un jour quelque chose, en tout cas elles sont nécessaires. La culture écologiste était plus que marginale. Aujourd’hui, quel jeune n’est pas preneur de la vision écologiste du monde ? Il peut, pour la corruption et la fraude, se passer le même mouvement salutaire. (1) Derniers ouvrages parus d’Antoine Peillon : Ces 600 milliards qui manquent à la France (2012) et Corruption (2014), tous deux au Seuil. (2) http://www.transparency.org/cpi2014/results PARTAGEZ CET ARTICLE" ANTOINE PEILLON : Corruption, fraudes : « Ne pas savoir, c’est ne pas vouloir savoir » 1 "Interview n°84 Théâtre : Les trans sans clichés Par La Rédaction, mars 2019 Didier Ruiz met en scène des antihéros extraordinaires : anciens taulards, sortis de prison après une longue peine, des personnes âgées racontant un souvenir… Il aime écouter le réel pour en faire du théâtre. Aujourd’hui, avec sa nouvelle pièce, Trans, il fait monter sur les planches sept personnes qui ont changé de genre, qui nous racontent leur vie. Siné Mensuel – Vous avez commencé votre vie de metteur en scène dans les bars. Expliquez-nous. Didier Ruiz – Au début, j’étais acteur au Théâtre ouvert avec une bande de comédiens et d’auteurs formidables. Notre credo, c’était l’expérimentation. On jouait dans le noir, sans texte, on jouait dans le couloir. Parfois, il n’y avait personne sur scène. Enfin, on a tout imaginé ! Malgré cela, je trouvais que ça roupillait un peu : toujours le même public. J’éprouvais le besoin d’être plus politique, plus engagé. Ces théâtres vides me désolaient et me rendaient dépressif. En revanche, je voyais que les bars étaient pleins. Allons donc faire du théâtre dans les bars ! Une bande de copains m’a suivi, et c’était parti. Je suis allé taper aux portes des bars. Beaucoup m’ont répondu : « C’est bizarre cette idée, mais pourquoi pas ? » Nous sommes allés au bout, et ça a marché. Vous jouiez quoi ? Des classiques ? Non. En plus, nous n’avions pas choisi la facilité. J’étais tombé sur un livre qui s’appelle L’Amour en toutes lettres. Questions à l’abbé Viollet sur la sexualité (1924-1943). C’était un prêtre assez dingo, engagé politiquement, résistant. Il s’intéressait à la sexualité des catholiques pratiquants. Il distribuait des revues dans toute la France, pour les jeunes parents, pour les fiancés, les éducateurs. Dans ce livre étaient publiées une centaine de lettres auxquelles l’abbé Viollet n’avait pas trouvé de réponse. Je les ai trouvées bouleversantes. J’en ai choisi trente et nous sommes partis les jouer dans les bars. Que racontaient ces lettres ? Un homme écrivait : « Ma femme me demande toujours de faire l’amour au moment où je pars au boulot et je ne peux pas, alors j’essaie de lui faire comprendre qu’il faudrait le faire à un autre moment, mais alors elle ne veut pas. Que faire ? » Une  jeune fille embrasse son fiancé sur la bouche et a peur d’avoir des enfants. Une lettre magnifique d’une paysanne qui raconte : « Je suis enceinte de mon onzième enfant et je suis fatiguée parce que je m’occupe de la maison, de la ferme, j’en ai dix à torcher et là, je ne peux plus. Que faire ? » On jouait ça dans les bars, les gens n’étaient pas au courant, mais dans l’ensemble, ils nous suivaient, même les pochetrons arrimés au comptoir qui finissaient par poser leur verre et nous écouter. Parfois, ils avaient même les larmes aux yeux. Il se passait vraiment un truc. C’était une manière de faire bouger les lignes, de provoquer des rencontres. On jouait au chapeau, on gagnait trois francs six sous, on buvait comme des trous parce que le bar nous offrait à boire. Après, les patrons de bistrot nous donnaient un peu d’argent car le public était là. Une des caractéristiques de votre travail, c’est de mettre en scène des acteurs non professionnels. Vous l’avez fait avec les personnes âgées, les taulards et maintenant les trans. Je crois qu’on a besoin d’une parole vive. J’ai commencé il y a vingt ans avec des gens de 75 ans. Je leur ai demandé de raconter des souvenirs, triés avec une méthode de travail, qu’ils racontaient eux-mêmes sur scène. Fin janvier, j’ai réalisé l’édition 32 de cet opus ; 32 fois, 32 villes du monde. Chaque fois avec le même accueil, les gens se disent : « Incroyable ces vieux, tout ce qu’ils ont à raconter ! » Quelle est votre méthode de travail ? Je travaille de la même manière avec les vieux, les taulards ou les trans. J’appelle ça la parole accompagnée. Je vois les gens individuellement à une table, en face-à-face. Je pose des questions, je note les réponses. Les questions sont précises, les réponses plus ou moins, parfois ça dérive. Dans un deuxième temps : tout le monde sur scène ! Je demande : « Vous vous rappelez ce que je vous avais demandé l’autre fois ? La première fois que vous avez eu un émoi amoureux ? » Vous m’avez dit : « J’avais huit ans, etc. » Donc la personne va raconter l’histoire qu’elle m’a déjà confiée en tête-à-tête. Mais vous réécrivez ? Non. On ne passe jamais par l’écrit. Vous avez utilisé la même méthode avec les taulards ? Oui. Chacun sait ce qu’il dit à tel moment. Et ils jouent depuis quatre saisons avec la même spontanéité. Mais ils ont aussi une motivation politique qui les anime. Ils ne sont pas là pour « faire du théâtre », ils sont là pour éveiller les consciences sur le système carcéral. Du coup, ce théâtre devient politique. Avec les trans, c’est le même combat. À la deuxième saison, chaque soir, j’ai l’impression qu’ils jouent pour la première fois. Je suis très ému en les voyant. Je me fais confiance : si mon émotion est intacte, c’est qu’il se passe quelque chose. Le jour où je serai là comme un caillou, il faudra changer. Comme avec les taulards, tous les soirs on se réunit avant que le public n’entre dans la salle et on se répète : « Pourquoi sommes-nous là ? Pourquoi êtes-vous là ? » Ce n’est pas parce que vous avez un contrat, que vous allez être payés. » Non, on est là parce qu’on imagine qu’après la représentation, dans la salle, une ou deux personnes vont penser : « Incroyable, cette pièce a changé mon regard. » Et si ce pari est gagné, alors c’est super, tout ce travail n’aura pas été inutile. À la dernière représentation de Trans, quelqu’un m’a dit : « C’est dingue, je n’avais jamais imaginé cet univers ainsi. » Aujourd’hui je suis convaincu, je ne l’étais peut-être pas il y a vingt ans, que le théâtre sert profondément à changer le regard des gens. Si à la sortie d’une salle de spectacle votre seule réaction est : « C’était sympa » mais qu’il ne s’est rien passé, autant rester chez soi ! Le théâtre, il vous parle directement. Comment mettez-vous en confiance vos acteurs non professionnels ? Je les écoute beaucoup. La majeure partie du travail, c’est écouter. La confiance passe par l’écoute. Cela permet à l’autre d’être tranquille. Ça ne veut pas dire qu’il doit raconter les choses secrètes et intimes qui ne m’intéressent absolument pas. Écouter, ça veut dire rencontrer aussi. La rencontre se crée par ce silence de ma part. Pour Trans, vous avez expliqué que vous ne vouliez pas de gens qui soient liés à la prostitution. Vous créez donc une espèce de filtre ? Je ne souhaitais pas tomber dans les archétypes de la personne transgenre qui se prostitue, un peu tox, un peu alcoolo, un peu dépressive, un peu battue, etc. Ça, on le voit dans tous les films ! C’est un choix, mais construire une œuvre, c’est choisir. C’est aussi une forme de normalisation parce que la prostitution, c’est une réalité pour un certain nombre de trans précaires. Oui, bien sûr. Mais plutôt que de regarder une marge qui cumule les difficultés, je préfère montrer la majorité qui vit comme vous et moi, en ayant son boulot. Ils prennent le métro tous les matins, ils amènent les enfants à l’école, et basta ! On peut se dire que c’est une vision très optimiste. Bien sûr, mais si on écoute bien le spectacle, on entend malgré tout que ce n’est pas à 100 % un monde de bisounours. Il y a celle qui raconte avoir passé quatre ans à la rue. Celui qui dit : « L’odeur dont je me souviens, c’est celle du citron qui me servait à brûler l’héroïne. » Ça dure deux minutes, mais c’est présent. Je n’ai pas tout effacé, mais je vous assure que si j’avais dû mettre tout ce que j’ai entendu, on se serait exclamé : « Mais ce n’est pas possible ! » Parce que c’était trop ! Par exemple ? La prostitution, c’est glauque. Je trouverais même indécent d’en parler. Et de celle à qui c’est arrivé, je préfère montrer qu’elle s’en est sortie. Elle évoque, par bribes, des choses qui laissent imaginer qu’elle n’a pas tout le temps dormi dans un lit propre dans sa chambre de petite fille. Elle a dormi pendant des années à la rue. Mais cette volonté de « normalité », est-ce une volonté politique pour faire comprendre qu’un trans peut aussi avoir une vie normale, ou bien cela s’est-il imposé au fur et à mesure des entretiens ? Les deux ! Je n’avais pas envie d’aller dans cette marge qui nous tire vers le bas et où on se dit : « C’est terrifiant. » Je ne suis pas un travailleur social. Je ne vais pas accomplir de miracle. À un moment donné, mon champ d’action s’arrête. Au cours du travail, je me suis aussi rendu compte qu’ils avaient une telle patate, une telle niaque que je me suis demandé : « Pourquoi insister sur la misère sociale ? » Et pourquoi ne pas mettre en lumière cette putain de patate qu’ils ont pour se présenter là, fiers comme Artaban, et déclarer haut et fort : « Vous pouvez me regarder, je m’en tamponne, car je suis bien dans mes bottes et je suis heureux. » C’est un spectacle sur la tolérance. Pourquoi avez-vous eu envie de traiter ce sujet ? Il y a eu deux éléments déclencheurs dans la même journée. D’abord, j’ai régardé un documentaire italien racontant la vie d’un mécanicien dans la banlieue de Rome. Gigi, avec sa grosse moustache, qui perd ses outils, qui gueule sans arrêt, en colère tout le temps, et qui explique que la nuit, il se promène habillé en femme dans les rues de sa ville. Et puis, il a rencontré des trans et, à son tour, il s’est fait opérer pour devenir une femme. Le témoignage de sa femme m’a beaucoup troublé : « J’ai aimé Gigi quand il était un homme, et maintenant qu’il est une femme, je l’aime pareil ». Pas facile de pouvoir dire ça ! Ce n’est pas un changement mineur. Et puis on le voit avec son fils, et il ne se passe rien. Tout ça est d’une normalité terrible. Le film se termine par une interview d’un client de son garage qui déclare: « Qu’il soit homme ou femme, je m’en fous, c’est le meilleur mécanicien de la région ! » Enfin, le soir-même, avec Tomeo Vergés, le chorégraphe avec qui je travaille, nous allons voir un spectacle dans un cabaret d’art trans. Des artistes de grande qualité qui, en gros, s’écrient : « Arrêtez de regarder notre entrejambe, regardez-nous dans les yeux. Notre entrejambe ne vous regarde pas. » Là, je rencontre une femme, militante d’une association de parents d’enfants trans. Elle me montre une photo : « Regardez, c’est mon fils, il s’habille en fille. – Mais c’est une fille ? – Non, c’est mon fils ! Il a 8 ans et ça fait deux ans qu’il s’habille en fille, on milite avec d’autres parents pour que l’école l’accepte tel qu’il est, avec le prénom qu’il veut avoir. » Les bras m’en sont tombés ! Je n’avais aucune idée de tout ça. Je me suis dit que, à l’instar de la famille romaine de Gigi dans le film, il y avait un tel amour qui accompagnait tout ça ! Si, enfant, j’avais annoncé à mes parents : « Je voudrais être une fille », je pense que j’aurais pris une torgnole qui m’aurait décroché la tête ! L’Espagne est un pays plus ouvert que la France. On vit où ? À Paris ? C’est le Moyen Âge ! Je cite toujours cet exemple : au Teatre Lliure, à Barcelone, l’équivalent du Théâtre de la Ville à Paris, c’est une femme trans qui est à l’accueil. Vous en voyez beaucoup des femmes trans à l’accueil du Théâtre de la Ville, de la Colline, à la Comédie française ? Qualifiez-vous votre travail de militant ? Disons que je m’interroge beaucoup sur le sens. Pourquoi je fais les choses ? Si je n’ai pas de réponse, autant que j’aille à la plage. Créer un spectacle, c’est quand même un gros boulot. Ça dure des mois, on ne fait pas autre chose, on ne dort pas, on bosse comme un tordu. Mieux vaut savoir pourquoi on y travaille. Comment votre compagnie est-elle financée ? La compagnie est subventionnée par la région et l’État, qui renouvellent – ou pas – tous les trois ans notre conventionnement. Le département de l’Essonne nous soutient aussi en ce moment parce qu’on y joue. L’Institut français nous épaule pour notre travail à l’étranger. Après, c’est au coup par coup. La compagnie est une association. Nous sommes tous intermittents sauf l’administratrice, depuis le 1er janvier de cette année… Au bout de vingt ans, on a un CDI, c’est dingue ! Les dates des représentations sont à retrouver sur le site de La Compagnie des Hommes. Les prochaines date en France : Mardi 14 mai 2019 à 20h. La Filature, Mulhouse (68) // Jeudi 16 mai 2019 à 19h. Scène nationale de l’Essonne Agora – Desnos, Evry (91) PARTAGEZ CET ARTICLE" Théâtre : Les trans sans clichés 1 "Interview n°67 Clémentine Autain : « À nous d’aider la contestation à grandir » Par La Rédaction, septembre 2017 Élue députée à Sevran (93) avec le soutien du PC et de La France insoumise, Clémentine Autain siège à l’Assemblée au sein du groupe de Jean-Luc Mélenchon. Siné Mensuel – Vous êtes dix-sept députés La France insoumise sur 577. Comment comptez-vous peser à l’Assemblée ? Clémentine Autain – Le sentiment qui domine, dans notre groupe, c’est la responsabilité. Nous sommes sous-représentés par rapport à notre poids politique dans le pays. Nous devons faire entendre les voix de nos électeurs dans l’hémicycle. On sera aussi dans la rue, dans l’espace public, mais nous devons utiliser à plein l’Assemblée. Vous êtes contente de vos débuts ? Nous intervenons sur chaque texte. À l’Assemblée, le débat se joue entre La République en marche et nous. La droite est complètement démonétisée : sur la loi Travail, ils sont d’accord, sur la loi de moralisation, que peuvent-ils dire ? Les socialistes sont devenus un petit groupe, pas très cohérent de surcroît… Notre enjeu est de sortir les débats de l’hémicycle. Les réseaux sociaux relaient bien nos interventions, les questions impertinentes de François Ruffin, ou Alexis Corbière qui sort pour 5 euros de boîtes de conserve… La partie ne se joue pas dans l’Assemblée. En revanche, si ce qu’on y fait est populaire, est compris et repris à l’extérieur, alors nous sommes fidèles à nos engagements. Pourquoi êtes-vous avec le groupe La France insoumise et pas au PC ? J’ai été élue avec le soutien du PCF et de la FI. Jean-Luc Mélenchon m’a proposé de venir à la première réunion de son groupe. J’y suis allée et je m’apprêtais à me rendre à celle du groupe GDR (Gauche démocrate et républicaine, NDLR] en ayant en tête « de pousser pour un groupe commun ». Je n’ai pas été invitée. André Chassaigne [le président du groupe] m’a expliqué que c’était une réunion réservée à la sensibilité communiste. On n’a pas la même manière de raisonner mais nous devons construire des passerelles ! Comment ? Il y a beaucoup de blessures, de divergences stratégiques et d’histoires humaines qui ont fragilisé les rapports. Ne nous racontons pas de salades : Jean-Luc Mélenchon n’a pas été le choix du PCF qui a tenté de construire, jusqu’en février, une autre candidature en rassemblant des courants issus du PS, d’EELV, etc. Les blessures doivent se cicatriser parce que nous portons les mêmes grandes exigences sur le fond. Mais encore faut-il s’entendre sur le cadre pour les porter. Une nouvelle période s’ouvre dans laquelle la FI peut impulser une voie populaire et conquérante, capable de produire des convergences nouvelles et, à terme, des majorités. L’unité est à rechercher dans la société. Ensemble, nous devons fédérer le peuple. […] La suite est à lire dans le numéro de septembre 2017 de Siné Mensuel PARTAGEZ CET ARTICLE" Clémentine Autain : « À nous d’aider la contestation à grandir » 1 "Interview n°65 Charlotte Girard : “La gauche plurielle, c’est voué à l’échec” Par La Rédaction, juin 2017 Charlotte Girard est porte-parole de La France insoumise et candidate aux législatives dans la 10e circonscription de l’Essonne. Pour la jeune femme, professeur de droit public à l’université de Paris-Nanterre, le clivage droite-gauche continue d’exister et a un sens. Siné Mensuel – Comment  se porte la gauche aujourd’hui ? Charlotte Girard – Pas mal, en fait. Jusqu’à présent elle était représentée par un Parti socialiste qui, pendant tout un quinquennat, n’a pas arrêté de trahir, de renier ses promesses. Le PS l’a payé, mais aujourd’hui, il y a une autre force : La France insoumise, qui est devenue, de loin, la première force de gauche, d’une vraie gauche. Oui, mais une force qui ne cherche pas vraiment l’union. Vous comprenez l’amertume ou le désespoir de ceux qui se disent : «  Mélenchon + Hamon, ça passait en tête  à la présidentielle ! » Et ça recommence aux législatives où l’union avec le PC ne se fait pas non plus, laissant le champ libre aux autres… C’est quand même désagréable d’être toujours le méchant de l’histoire. Quoi qu’il arrive, quel que soit le scénario… On a été les méchants avec Hamon pendant la présidentielle mais qui a tendu la main à qui ? On était aussi les méchants puisqu’on ne voulait pas participer à la primaire ! Et là, on est encore les méchants avec le PC ? Les différences ne sont pas politiciennes. Nous n’avons pas la même stratégie ! Nous avons construit un mouvement avec des méthodes participatives qui rompent avec celles du passé. Qui dérangent peut-être les autres. Je ne mets pas dans le même sac les frondeurs et le PC. Avec le PC, on a construit une histoire. On se suit depuis de nombreuses années, on a eu le temps de la discussion. Avec les frondeurs du PS, je demande à voir. Ils auraient pu faire la différence lors du quinquennat Hollande, vraiment s’opposer, déposer une motion de censure, etc. Ils ne l’ont pas fait. On peut s’interroger sur la solidité de leurs convictions. Des convictions d’un jour ? Je ne sais pas. […] La suite est à lire dans le numéro de juin 2017 de Siné Mensuel PARTAGEZ CET ARTICLE" Charlotte Girard : “La gauche plurielle, c’est voué à l’échec” 1 "Interview n°43 EDWY PLENEL : « Sommes-nous censés être Charlie à la manière de Manuel Valls ? » Par La Rédaction, juin 2015 Le directeur de Mediapart a écrit Pour les musulmans (La Découverte), publié avant les attentats de janvier. Il revient sur la place et les controverses liées à l’islam en France. Pour lui, les musulmans sont les boucs émissaires de notre société. Plenel critique la laïcité quand elle devient religion et, au passage, tacle notre couverture du mois dernier. Explications. Quatre mois après les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hypercasher, les débats qui traversent la société française sont-ils à la hauteur des massacres qui ont eu lieu ? Est-ce qu’on est obligé d’être Fourest, Plenel ou Todd ? Ce ne sont pas les noms que vous citez qui donnent une réponse politique aux événements de janvier. Une bataille était ouverte dès ce jour-là : quelle serait la réponse à ce choc, à ces passions, à ces émotions ? Quatre mois après, nous l’avons : le pouvoir actuel a transformé janvier 2015 en septembre 2001. Il a reproduit la politique des États-Unis sous la présidence Bush. Il nous a mis en guerre alors que nous sommes face à une question de police. Il nous a dit « ayez peur, je m’occupe du reste », nous dépossédant – jusqu’à la loi dite de renseignement qui est une loi de surveillance et d’atteinte aux libertés. Le vrai problème est celui-là. Dans ce cadre s’expriment des publicistes, avec plus ou moins de pertinence, dont chacun peut juger. Mais la vraie question est celle-ci : après les attentats, va-t-on rester fidèle à la mémoire des victimes, c’est-à-dire défendre la liberté de dire, de penser, d’agir, de s’engager, d’être différent, d’être dissident, de penser contre, d’être subversif, d’être critique ? Ou sommes-nous censés être Charlie à la manière de Manuel Valls, de Bernard Cazeneuve ? Vous semblez dire qu’il n’est pas opportun de caricaturer le prophète. Est-ce le cœur de la question ? L’héritage de Charlie, de Cabu, de Wolinski, c’est le pluralisme. Revendiquer la caricature, l’outrance, le trait qui moque et parfois fait mal, c’est revendiquer l’idée du débat. J’ai essayé, à un moment où c’était inaudible, de tenir les deux bouts. On peut être Charlie et on peut ne pas l’être tout à la fois. On peut être Charlie en disant qu’évidemment, nous sommes du côté de ceux qui ont été massacrés. Et on a tout à fait le droit de ne pas être Charlie en disant : « Je ne suis pas obligé d’apprécier. » J’adore le trait de Siné mais je ne crois pas que l’enjeu prioritaire du moment soit de mettre sur un bûcher toutes les religions monothéistes comme vous l’avez fait en couverture du mois de mai. Aujourd’hui, en France, il y a une forme de laïcisme, d’interprétation sectaire, dogmatique, dominante, exclusive de la laïcité qui fait que moi qui suis areligieux, je veux aussi défendre la liberté de ceux qui croient. De ceux qui ont des croyances, des convictions qui, pour moi, sont des opinions. La liberté de ceux qui croient n’est pourtant pas remise en cause aujourd’hui ! Si. Elle est remise en cause quand des jeunes filles doivent enlever des signes extérieurs de leur foi, quand des mères voilées ne peuvent accompagner les enfants lors des sorties scolaires, quand on propose l’interdiction du voile, y compris à gauche, dans les universités… Alors oui, c’est une croyance que l’on persécute  ! Le droit au blasphème, c’est d’abord, pour les encyclopédistes et l’esprit des Lumières, blasphémer sa propre religion. Se battre contre l’idéologie dominante qui vous opprime. Ce n’est pas le droit de moquer les autres, ceux qui ne sont pas comme vous, ceux qui sont dominés et opprimés. Régis Debray, dans Mediapart, a parlé d’un maccarthysme démocratique en rappelant que nous sommes dans un monde interconnecté où d’autres cultures reçoivent en temps réel ce que nous disons. C’est pour cela que je dis que le droit à la caricature, que je défends, ne peut être l’alibi de la haine de l’autre. Derrière cette question des croyances, des cultures, il y a la question des classes populaires. Nous sommes un pays de migrations, construit sur la régénérescence de nos classes ouvrières. Eh bien, ce peuple, il vient comme il est, avec ce qu’il a en propre. Combattre l’idéologie religieuse est une chose, mais combattre la croyance d’une personne, ce qui lui est cher, crée de l’humiliation, du ressentiment, de l’aigreur. Je m’oppose à ce surplomb d’où on ne voit plus l’autre dans sa pluralité et sa diversité. À vous entendre, Coluche n’aurait pas dû rire des pauvres… Attention àce que l’humour ne devienne pas la norme du politiquement correct. Ce n’est pas parce qu’un humoriste se moque des pauvres que nous aurions tous le devoir de nous moquer publiquement des pauvres. Pour moi, le droit à la caricature, à l’humour, à la moquerie, n’est pas la norme du débat public. Sinon, vous ouvrez la porte à ce que sur un plateau de télé, un Zemmour ou un autre, que dans un meeting politique une Marine Le Pen ou un autre, disent : puisque les humoristes et les caricaturistes en ont le droit, j’ai aussi le droit d’affirmer, dans l’espace public, ma haine pour les pauvres, les Noirs ou les musulmans… On ne peut donc se moquer que du pouvoir ? Toute la tradition progressiste, du côté de l’émancipation, des libertés, est celle-là. Au moment de l’affaire Dreyfus, qui est le début de la presse de masse, il y a des caricaturistes antisémites qui dessinent des lèvres lippues, des gros nez et des yeux globuleux. Et en face, que voit-on dans L’Assiette au beurre ? Un Vallotton qui ne caricature pas les Juifs, les Arabes, les pauvres ou les prolétaires. Il caricature des juges, les flics, les puissants. Il y a beaucoup de musulmans qui sont contre le voile. Vous dites qu’il n’y a pas de problème, on peut aussi penser que cela ne témoigne pas d’un progrès. C’est vous qui le dites. Depuis que j’ai écrit Pour les musulmans, je vais à beaucoup de débats et je rencontre un peuple dans sa diversité, des femmes voilées ou en minijupes. Aux Mureaux, nous étions plus de 300, aucun parti politique ne peut faire ça ; à Grenoble, plus de 500. Pour que le peuple vienne sur les causes communes, il faut qu’il vienne tel qu’il est. Si on lui reproche son voile, sa croix, sa kippa, il va rester chez lui. Il faut qu’il puisse venir et une fois qu’il est là, on lui dit : « On est d’accord sur quoi ? » Sur l’égalité homme/femme ? L’avortement ? Nos revendications sociales ? Voilà ce qui fera tomber les préjugés et la crispation sur l’autre. Il y a des femmes qui portent des foulards et qui défendent la cause féministe. C’est une question essentielle. À travers la focalisation sur le foulard, donc sur l’islam, donc sur la visibilité d’une religion minoritaire qui s’affirme, on nous entraîne vers l’injustice, vers l’intolérance. À refuser toute dissidence et différence. Mon livre n’est pas une alarme sur l’islam ou sur les musulmans, il est une alarme sur nous, sur la manière dont, en Europe et en France, nous nous fermons, nous nous replions pour entrer dans une nécrose identitaire. C’est votre avis, mais la question de la laïcité divise beaucoup la gauche. Le laïcisme sectaire bloque la possibilité d’aller vers le peuple tel qu’il est. Le fait qu’il traverse aussi bien le PS que le PG, qu’une partie des écologistes, du PC, de l’extrême gauche est bien est au cœur de la perte de réalité et de substance sociale de la gauche dans toutes ces composantes. Nous sommes faits de migrations et nous avons une représentation politique à gauche qui ne tend pas la main et met une barrière en disant d’abord : « Ressemblez-nous ! Abandonnez vos croyances, vos cultures, votre apparence, etc. » Si la gauche ne bouge pas, il n’y aura pas de mobilisation contre l’agenda identitaire qui nous menace de plus en plus, jusqu’à une possible catastrophe démocratique en 2017. On vous a reproché votre intervention dans l’Essonne avec Tariq Ramadan. Est-ce qu’il est un des interlocuteurs avec lesquels on peut travailler ? La diabolisation de Tariq Ramadan est délirante. Elle a été, entre autres, faite par Caroline Fourest, dont le livre, Frère Tariq, compte des dizaines d’erreurs factuelles. En réalité, Tariq Ramadan vient du mouvement altermondialiste, de l’engagement social à gauche et internationaliste et, dans l’univers de la religion, il se bat sur ce terrain des causes communes, avec sa langue, son histoire. Ce soir-là, il a fait la pédagogie de la conscience critique au sein de l’islam et n’a pas du tout tenu un discours conservateur, réactionnaire ou identitaire. Quant à moi, j’ai fait applaudir Jaurès et la République. Qu’importe, on lui tombe dessus, on me tombe dessus avec des attaques insensées, et les gens qui me traitent « d’islamiste » ne se donnent même pas la peine de venir m’écouter. Ils sauraient que je parle aussi du problème que les lieux saints de l’islam soient en Arabie saoudite une monarchie obscurantiste qui est, hélas ! le premier allié de nos gouvernants dans la bataille contre l’État islamique. Alors que l’Arabie saoudite a le même code pénal que l’État islamique et que l’idéologie de l’État islamique s’enracine dans le wahhabisme saoudien… Parlons de Mediapart. Vous sortez beaucoup de choses sur les finances de la famille Le Pen. C’est bien, mais les Français ont l’air de s’en foutre. Ça fait longtemps que je sais qu’il ne suffit pas d’une révélation pour changer les choses. J’ai l’optimisme de la volonté et le pessimisme de l’intelligence, c’est-à-dire que je suis un enquêteur désespéré. Nos révélations, il faut les faire mais après, il faut que des gens s’en emparent, qu’il se passe des choses. Souvent, il ne se passe rien, ou trop peu.  Il y a une exception quand même, une seule, depuis que je suis rapporteur de mauvaises nouvelles. C’est l’affaire Cahuzac dont les suites ont créé une nouvelle réalité : le parquet financier, la haute autorité sur la transparence de la vie politique, un réveil sur la lutte contre l’évasion et la fraude fiscales… Grâce à Mediapart, il y a eu une avancée. Espérons que les révélations sur le financement du Front feront réfléchir ses électeurs que je ne démonise pas mais qui pensent qu’aujourd’hui, il pourrait les défendre contre leurs souffrances ou de leurs humiliations alors que ce parti est un parti du système, un parti familial, dont l’argent est le moteur et sur lequel se nourrit le clan. Avec quel argent s’est monté et vit Mediapart ? Tout est public. Notre pari était d’arriver à l’équilibre au bout de trois ans avec une équipe de vingt-cinq journalistes. Personne, évidemment, n’y croyait. Donc les fondateurs ont mis leurs économies ou emprunté pour réunir 1,4 million. À ce premier cercle se sont greffés Les Amis de Mediapart et des financiers minoritaires. Nous avons trouvé notre point d’équilibre au bout de deux ans et demi. Aujourd’hui, le capital de Mediapart est détenu par les fondateurs pour un gros tiers, par les Amis et les salariés pour un autre gros tiers et le reste par deux actionnaires extérieurs : Thierry Willem et Jean-Louis Bouchard. Notre parcours démontre que notre métier peut créer de la valeur, sans obligation de tendre la sébile à un industriel qui va acheter de l’influence comme beaucoup de ceux qui contrôlent la presse ou attendre les subventions de l’État. Depuis que nous avons gagné notre premier centime, fin 2010, nous ne demandons plus de subvention. Mediapart ne vit que de l’argent de ses 112 000 abonnés. Nous allons tout de même conclure sur la religion et Marx ! Dans votre livre, vous expliquez que la phrase fétiche « la religion est l’opium du peuple » est mal interprétée ! C’est un texte qu’il a écrit quand il était jeune, en 1844. En plein romantisme. L’idée de l’opium, c’est l’idée de l’évasion, pas de la perdition. Quand on reprend tout le texte de Marx, il a des propos compréhensifs sur la religion dont il dit : « C’est le soupir de la créature sans espoir. » C’est-à-dire : « Je suis pour combattre ces idéologies religieuses mais je comprends que des gens opprimés y croient… Bien sûr que c’est une illusion, bien sûr que le royaume des cieux n’existe pas mais, au moins, ils ont ça pour espérer et ne pas se flinguer. » Il dit ça et je pense la même chose : je suis contre les idéologies religieuses qui veulent s’imposer à ma liberté, mais chacun doit pouvoir vivre avec ses croyances. À paraître le 10 juin, d’Edwy Plenel : La Troisième Équipe, (éd. Don Quichotte). En bonus, retrouvez l’interview en vidéo : PARTAGEZ CET ARTICLE" EDWY PLENEL : « Sommes-nous censés être Charlie à la manière de Manuel Valls ? » 1 "Interview n°71 Laure Noualhat : Nucléaire, pourquoi ça va péter Par La Rédaction, janvier 2018 Laure Noualhat est co-auteure avec Éric Guéret du film Sécurité nucléaire : le grand mensonge, diffusé sur Arte en décembre*. Elle nous parle de l’industrie nucléaire qui est devenue une cible pour les terroristes. Siné Mensuel – Sur les questions de sécurité, l’attentat du 11 septembre aux États-Unis change tout. Pourquoi ? Laure Noualhat – Quand le 11 septembre survient, on se rend compte que des terroristes peuvent agir comme des kamikazes et utiliser des avions gros-porteurs comme des armes. C’est une rupture totale. Une tour, une installation nucléaire, n’importe quoi, devient une cible. On ne l’avait jamais imaginé ! Les sites nucléaires n’ont pas été construits avec ce risque en tête, ni les usines chimiques, ni la Maison-Blanche, ni l’Élysée. Ça a complètement transformé les problématiques de sûreté dans le nucléaire. Les risques se calculaient surtout en fonction des probabilités de catastrophe naturelle : séisme, incendie… Pour un tremblement de terre, on regarde le lieu d’implantation de la centrale, on ressort les données des derniers tremblements de terre de la région, puis on met en place les mesures antisismiques qui correspondent au risque. Le terrorisme, on ne peut pas le mettre en équation et les autorités ont décidé de faire, en partie, l’impasse : il faudrait sécuriser à 400 % toutes les installations. D’ailleurs, le 11 septembre, les terroristes avaient aussi une cible nucléaire. Le plan d’origine, c’est dix avions détournés, donc dix cibles, et parmi elles, une centrale à une soixantaine de kilomètres de New York, Indian Point, sur les bords de la rivière Hudson. Là où Mohamed Atta, le cerveau des attentats du 11 septembre, est venu apprendre à piloter. Pourquoi les tours et pas la centrale ? Sans doute parce qu’il est plus difficile de viser une centrale nucléaire, c’est une cible très basse par rapport aux tours jumelles. S’il y avait eu beaucoup de brouillard ce jour-là, peut-être auraient-ils choisi Indian Point… Cette centrale n’a pas l’air très sécurisée. Effectivement ! Au mois de mars 2017, on a pris un bateau, on a filmé, à quelques mètres du rivage dans une zone strictement interdite, on y est restés une demi-heure et on est repartis sans être ennuyés… Pas rassurant ! Si une centrale comme ça explose, combien de personnes évacuées ? Les différentes simulations disent qu’en moyenne on devrait évacuer 10 millions de personnes. Tout dépend du sens des vents. Si le vent va vers Manhattan, là c’est plutôt 13 millions. Ça n’a jamais été réalisé dans l’histoire de l’humanité ! Et en France ? Chaque Français vit en moyenne à 200 km d’une centrale. Paris est à 86 km de Nogent-sur-Seine. Il y a 58 réacteurs, 19 centrales. Je n’ai jamais vu un exercice d’évacuation grandeur nature en France. Ce serait un gros bordel. En France, comme ailleurs, dès lors que les gens vont entendre radioactivité, ils vont faire la seule chose à proscrire : aller chercher les enfants à l’école, prendre la voiture et filer sur les routes. Et tout le monde sera bloqué. Ce qui est idiot. Mieux vaut rester chez soi, colmater les fenêtres, avaler une pilule d’iode et attendre. Si un avion fonce sur la Hague, qu’est-ce qu’il se passe ? Si un avion change de trajectoire ou d’altitude, une alerte est donnée. L’info remonte au Premier ministre qui doit prendre une décision. Est-ce qu’on tire sur l’avion, ou pas ? À partir de là, un chasseur met 15 minutes au plus pour intercepter l’avion, tirer dessus ou pas. Les autorités n’en disent pas plus. Ça, c’est la théorie. Mais on a bien vu avec l’A320 de la Germanwings, en mars 2015, que le copilote, suicidaire, a volontairement fait écraser l’avion au sud des Alpes, à quelques kilomètres (sept minutes) de la centrale de Cadarache, que les avions de chasse sont arrivés après. En revanche, les autorités ont mis le paquet pour éviter les détournements d’avions. Ce qui n’est pas idiot ! Aux États-Unis, plusieurs dizaines de milliards de dollars ont été investis dans ce sens et ça semble marcher : il n’y a pas eu de détournement depuis un moment. Il y a aussi les risques à l’intérieur de la centrale qui semblent sous-estimés. L’histoire que je trouve la plus anxiogène, c’est celle de la centrale de Doel, près d’Anvers. En août 2014, un type a changé la tête de vanne d’une cuve avec de l’huile. Quand tu mettais sur ouvert, c’était en fait fermé, et inversement. Cette cuve contenait 65 000 litres d’huile qui servent à lubrifier la turbine (mesurant plusieurs dizaines de mètres de long) qui prend la vapeur sortant de ton réacteur pour la transformer en électricité. Sans huile, la turbine a sauté ! Certes, on n’est pas dans le cœur du bâtiment nucléaire… Après trois mois d’immobilisation et 200 millions d’euros, les Belges ont relancé le réacteur avec la même équipe sans savoir qui avait saboté la tête de vanne ! Et ça ne peut être qu’un sabotage. Encore plus hallucinant : ils ont mis en place des mesures de bon sens mais qui n’existaient pas avant, comme des badges pour ouvrir et fermer les portes ou encore la politique des quatre yeux. C’est-à-dire que plus personne ne se promène tout seul dans la centrale, les travailleurs sont forcément en binôme. Une sécurité minimale qui, en 2014, au cœur de l’Europe, n’était pas appliquée ! Quand un problème surviendra, en Belgique ou ailleurs, il n’y aura plus de frontières. Ce sera le problème de tout le monde. Et il n’existe aucune gouvernance mondiale sur ces questions-là. Une séquence dans votre film est surréaliste. Avec des militants de Greenpeace, vous suivez un convoi qui transporte du plutonium. Vous le doublez, vous postez une voiture sur un petit pont qui enjambe l’autoroute et… il ne se passe rien ! Je suis toujours étonnée que les gens soient surpris ! Cette faille a déjà été pointée, il y a dix ans, par Greenpeace. Mais rien n’a changé. L’industrie nucléaire n’a pas d’autre choix que d’emmener ce plutonium à Marcoule ! Soit lui faire parcourir 1 000 km par semaine… Alors que tout change, cette industrie, elle, ne peut s’adapter, elle conserve les mêmes impératifs, les mêmes contraintes. Les attentats de 2001, c’était tout de même il y a seize ans ! Et là, on voit des camions sur la route, avec deux ou trois Kangoo de la gendarmerie pour toute escorte, qui ne contrôlent pas des voitures garées sur les ponts. Ça semble d’une légèreté incroyable ! Les autorités ont toujours répondu qu’un lance-roquettes ne perforerait pas les contenants de plutonium. Ce qui n’est pas totalement vrai, selon une étude de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). C’est le nœud gordien du problème : est-ce qu’ils ont les moyens de sécuriser ça ? Est-ce qu’il est possible de le faire ? N’importe quel groupe un peu organisé pourrait agir. Quand les autorités voient ces images, qu’est-ce qu’elles vous répondent ? Que les convois sont sécurisés. On n’a pas fait la démonstration avec un lance-roquettes. Alors… [rires]. À la Hague, on vous laisse filmer une piscine de stockage, mais on vous interdit de filmer le toit. Et après quelqu’un vous dit : c’est normal, le toit n’est pas plus sécurisé qu’une porte de garage ! Le toit, c’est de la tôle. Tout projectile y rentre comme dans du beurre ! En dénoyant la piscine, vous atteignez tous les combustibles irradiés de France qui sont en train de refroidir ici. L’équivalent de 50 Tchernobyl ! Pourquoi ils ne bunkérisent pas les piscines ? Parce que ça coûterait 1 milliard par unité ! Et comme il existe 58 piscines de désactivation… EDF dit : « J’ai pas l’argent. » Et le rapport risque/coût/bénéfice ne justifie pas qu’on investisse 58 milliards d’euros ! Jusqu’au jour où… Le risque majeur pour une piscine qui abrite des combustibles usés, c’est qu’il n’y ait plus d’eau. Une fois le toit défoncé, il faut dénoyer la piscine qui contient environ 9 mètres d’eau qui couvrent les barres de combustible mesurant elles-mêmes 4 à 5 mètres. Donc, il ne suffit pas de perforer le toit. Ce n’est pas impossible de tout vider, mais ce n’est quand même pas simple. Et, en plus, les centrales sont devenues des terrains de jeu pour les drones ! Toutes les centrales ont été survolées par des drones en 2014. Certains étaient manipulés par des amateurs qui se sont pris des amendes. Mais il y a aussi des survols inexpliqués par des engins d’une certaine envergure qui volent par vents de 90 km/h et restent deux heures au-dessus du site. Ça ressemble plus à du survol militaire. Il est possible qu’ils récupèrent des informations sur le réseau du site, via la connexion sans fil des différents appareils connectés. En tout cas, en 2014, le Service général de la Défense et de la Sûreté nationale (SGDSN) lance un appel d’offres auprès de l’Agence nationale de la recherche pour trouver des solutions pour contrer ces survols. Une solution existe mais EDF ne l’a toujours pas financée. Trop cher. Mais qui accepterait de payer son électricité à son prix réel si on sécurisait vraiment sa production ? Le kilowattheure serait peut-être dix à vingt fois plus cher ! L’électricité nucléaire, aujourd’hui, c’est l’État qui la paie. Son prix est sous-évalué, subventionné depuis soixante ans. Autre sujet de flip, il y a eu 2 400 vols de matière première depuis 1993 ? Environ 400 000 colis de matières radioactives circulent en France. On en “perd” une centaine par an. Dans ces colis, il y a des matières qui servent à l’industrie, au secteur médical… Il y a différents niveaux de radioactivité. Tous ne sont pas dangereux, mais une partie, oui. On a vu les risques sur les centrales, mais il y a tous les autres, notamment ces bombes sales… Fabriquer une bombe sale, cela consiste à coupler des matières radioactives avec des explosifs conventionnels. Il suffit d’avoir de la matière radioactive qui se trouve, non pas dans le commerce, mais un peu partout, à l’hôpital, dans les industries. On mélange les deux et on fait exploser. Cela ne va pas tuer beaucoup plus de monde qu’un simple explosif mais les conséquences psychologiques seront énormes : si une telle bombe explosait dans le métro, avec des particules de césium 137, d’iridium 90 ou de cobalt 60 actives durant des décennies, plus personne ne le prendrait. Vous parlez également de bombes nucléaires artisanales, qu’est-ce que c’est ? C’est une petite bombe fabriquée à la maison, simple à réaliser avec de l’uranium hautement enrichi (UHE) ou du plutonium (Pu). Mais depuis les sommets sur la sécurité nucléaire, mis en place par Obama, trouver de l’UHE ou du Pu, c’est assez coton. Tout cela a été plutôt bien nettoyé depuis la chute de l’ex-Union soviétique même si les derniers trafics démantelés, c’était en Géorgie et en Lituanie, en 2009 et 2012. En Allemagne, ils ferment les centrales mais le recours au charbon pose problème. Avant d’entrer dans le xxie siècle, on repasse par le xixe siècle, c’est clair ! Quand on est dans l’impasse du nucléaire, à un moment donné, il faut accepter un retour en arrière. Et ce retour en arrière va coûter en CO2 parce qu’effectivement il va falloir revenir provisoirement aux fossiles, le temps de déployer toutes les énergies renouvelables dont on a besoin. Il y aura un palier d’une dizaine ou d’une vingtaine d’années. C’est le prix à payer pour en finir avec une industrie qui sent la poussière et le risque. On a l’impression qu’il n’y a pas de mobilisation politique contre le nucléaire, ou très peu. Il n’y en a aucune. Quand on a travaillé en 2009 sur les déchets nucléaires, il y avait 16 % pour Europe Écologie-les Verts au Parlement européen, souvenez-vous, c’était un moment béni. Deux ans avant, Al Gore et le Giec avaient reçu le prix Nobel de la paix. On s’inquiétait un peu des questions d’environnement. Là, il n’y a plus personne ou presque. Et Hulot, il a aussi mangé son chapeau sur ce sujet ? Ministre de l’Écologie en France, c’est un job de mangeur de chapeau ! Tu perds des arbitrages. Tu les perds même à peu près tous. Mais Hulot, je ne l’ai jamais connu comme un antinucléaire patenté. Le film est disponible sur : https://boutique.arte.tv/detail/securite_nucleaire_le_grand_mensonge PARTAGEZ CET ARTICLE" Laure Noualhat : Nucléaire, pourquoi ça va péter 1 "Interview n°86 Bertrand Badie et Dominique Vidal : La mondialisation du populisme, voilà le vrai danger ! Par La Rédaction, avril 2019 Qu’est-ce qui caractérise le populisme ? Quelles sont ses origines et les raisons de son retour actuel ? Bertrand Badie, professeur à Sciences-Po Paris, et Dominique Vidal, journaliste, qui ont dirigé Le retour des populismes (La Découverte, 2018) ont répondu à nos questions. Siné Mensuel : On entend souvent parler de populisme, mais comment le définir ? Bertrand Badie : Il n’y a pas d’idéologie populiste, de régime populiste, de système populiste, pas même de doctrine, ni de politique publique populiste. Il y a des situations populistes, quand surgit une forte crise de défiance des gouvernés à l’égard de leurs institutions. Quand le peuple les juge incapables de le protéger contre une menace plus ou moins fantasmée, qui va donner libre cours à ceux qui attisent cette peur, cette défiance, pour en faire une arme électorale et arriver au pouvoir. Dominique Vidal : Le populisme, ce sont surtout des pratiques, des discours que l’on retrouve désormais d’un bout à l’autre de la planète : Trump, Netanyahou, Orban, Kaczynski, Modi, Bolsonaro… Tous présentent des caractéristiques spécifiques, mais aussi des points communs. D’abord le culte du chef – un certain nombre de mouvements populistes portent même le nom de leur leader : « péronisme »,  « nassérisme », etc. Ensuite la volonté de dépasser le clivage droite- gauche. Troisième aspect commun : le mépris de la démocratie représentative, présentée comme un instrument des élites contre le peuple. Dernière caractéristique : le refus des institutions supranationales et le repli sur l’État-nation. SM : Vous avez titré l’introduction de votre livre « L’éternel retour ». Sommes-nous face à un mouvement récurrent ? B. B. : Le populisme naît et disparaît depuis la fin du xixe siècle, depuis que les peuples ont quelque chose à dire et y sont autorisés. Nous distinguons quatre vagues de populisme. Le moment fondateur, à la fin du xixe siècle, touche des pays très différents : la Russie, les États-Unis, et la France à travers le boulangisme. À chaque fois, on retrouve des facteurs communs. La Russie est alors une société rurale qui commence à être bousculée par une forte occidentalisation qui menace la vieille tradition slavophile, les sociétés paysannes traditionnelles. Au même moment, à l’autre bout du monde, aux États-Unis, la paysannerie jusque-là dominante dans la société américaine est secouée par un capitalisme bancaire qui se met en place sur la cote est des États-Unis, projette de restructurer le pays, construit des chemins de fer, de nouveaux sites urbains, annexe des terres. La société rurale américaine se crispe, le premier parti populiste du monde, le People’s Party, est créé. Son candidat à l’élection présidentielle, en 1896, a failli être élu. La deuxième vague naît pendant l’entre-deux-guerres, en Allemagne, en Italie, en Europe centrale. Une troisième vague va se développer, au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, dans des sociétés récemment décolonisées. On y découvre des figures emblématiques, différentes de celles déjà vues dans les précédentes vagues : Nasser en Égypte, Nehru en Inde, Sukarno en Indonésie… Toute une série d’acteurs qui vont s’appuyer sur le peuple, pour dénoncer une hégémonie post-coloniale qui continue à s’affirmer malgré une décolonisation formelle. La quatrième vague, c’est aujourd’hui. […] La suite est à lire dans le numéro de mai 2019 de Siné mensuel. PARTAGEZ CET ARTICLE" Bertrand Badie et Dominique Vidal : La mondialisation du populisme, voilà le vrai danger ! 1 "Interview n°41 RONY BRAUMAN : « Barghouti est le Mandela palestinien » Par La Rédaction, avril 2015 Né en Israël, Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières, est un militant historique de la cause palestinienne. Dans Manifeste pour les Palestiniens*, il revient sur ses engagements et nous surprend parfois, comme quand plaide pour un État unique au lieu de deux États. Avez-vous été déçu par la réélection de Netanyahou ? Le triomphe électoral de Netanyahou a surpris tout le monde, et mis à mal ceux qui répètent que les Israéliens ont accepté depuis longtemps l’idée de « deux États pour deux peuples ». La charge qu’il a livrée au Congrès américain contre Obama en prenant le risque de se mettre à dos son seul véritable allié, de même que son engagement tonitruant à empêcher la création d’un État palestinien, n’ont manifestement pas entamé son crédit, bien au contraire. N’étant pas un partisan de la politique du pire, j’espérais sa défaite, sans illusion sur l’engagement du centre gauche en faveur d’un règlement décent du conflit israélo-palestinien, mais en tablant sur une possible atténuation de l’agressivité de la politique israélienne. Du point de vue social israélien, un Premier ministre issu des rangs travaillistes aurait sans doute été préférable mais du point de vue palestinien, cela n’aurait rien changé, si ce n’est le style des dirigeants. La brutalité et la grossièreté proverbiales de « Bibi » contrastent avec l’apparence élégante et apaisante de Tzipi Livni, mais leurs différences sont principalement cosmétiques. Qu’est-ce qui peut, au sein de la société israélienne, être un déclencheur d’autres perspectives ? Pour que l’histoire arrête de « bégayer », selon votre expression… La fin du soutien international. Il s’affaiblit d’année en année, donc ce n’est pas une perspective hypothétique. Israël est dans la situation de l’Afrique du Sud des années 1980. C’est la prise de conscience de l’isolement croissant aggravé par la fin de la guerre froide qui a obligé de Klerk à ouvrir les yeux. Pour sauver l’essentiel, c’est-à-dire la présence blanche, il fallait considérer que les Noirs étaient des interlocuteurs et pas seulement un problème de sécurité. Évidemment, les comparaisons ont leurs limites. Nous ne sommes pas dans le même contexte international. Mais Israël devient un partenaire encombrant dont le cynisme, les mensonges sont tellement pesants que même du côté de l’Amérique, qui est leur principal allié, on s’épuise. La brutalité, la stratégie de l’occupation, tout ce que cela implique de violence a tiré l’image d’Israël vers le bas. Vous n’êtes pas tendre avec Hollande ! Sarkozy, puis Hollande, sont devenus les derniers soutiens, ou presque, d’Israël. Le moment paroxystique étant la visite de Hollande en Israël en novembre 2013. Quand on voit les images des couples Netanyahou et Hollande chanter La Vie en rose, difficile de ne pas s’insurger. Il peut toujours s’incliner sur la tombe de Rabin, mais il chantonne avec celui qui a, d’une certaine manière, politiquement commandité son assassinat… Il y a une ignorance et un parti pris qui sont vraiment révoltants de la part de Hollande. Pour vous, il y a eu des leaders israéliens dignes d’intérêt… Le dernier, c’est Yitzhak Rabin ? Je sais bien que c’est celui qui disait : « Cassons les os des enfants arabes » pendant la première Intifada. Mais il a fini par comprendre que la matraque et le fusil n’étaient pas les seuls instruments de communication avec les Palestiniens. Rabin a introduit en Israël l’idée que les Palestiniens représentaient une société politique avec laquelle on devait parler. Et ça, c’est une petite révolution. Jusqu’alors, c’était au mieux des emmerdeurs, au pire des terroristes et, entre deux, des « oncles Tom » avec lesquels on pouvait avoir des relations de travail constructives. Dans votre livre, vous vous référez aussi à Ben Gourion. Nahum Goldmann, dans ses mémoires, rapporte les propos de Ben Gourion : « Si j’étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C’est normal : nous avons pris leur pays. » Ben Gourion était très pessimiste sur les chances de succès d’Israël. Il a été le constructeur de cet État, ce qui en fait une légende politique. Mais il se demandait si ses petits-enfants pourraient vivre en Israël. Il était conscient de l’existence d’une société palestinienne, avec un réalisme historique et politique qui semble s’être perdu avec les générations suivantes. Aujourd’hui, qu’est-ce qui bouge dans le bon sens  dans la société israélienne ? Les ONG israélo-palestiniennes qui accomplissent un travail extraordinaire et courageux. Les Israéliens juifs qui ont participé lors des dernières élections à la liste arabe unie. La porte-parole de cette Liste est une Juive orientale. Toute la société juive israélienne n’est pas totalement anesthésiée par le discours raciste sécuritaire. Mais ça ne représente que quelques milliers de personnes. Pour les progressistes israéliens, les espoirs des années 1970-1980 sont douchés, lessivés. Plus surprenant de votre part, vous voyez un espoir à droite… À l’autre bout de l’échiquier politique d’Avraham Burg, l’actuel président, Reuven Rivlin, est intéressant. Il est allé en octobre dernier à Kafr Qasim, un village arabe israélien qui a été l’objet d’un massacre en 1956 par la police des frontières. Il y avait eu quarante-huit morts. Cette affaire s’inscrit dans une assez longue lignée de massacres de villageois palestiniens, jusqu’en 1948, restés impunis. Reuven Rivlin est le premier président de l’État d’Israël en exercice qui a dénoncé un « crime terrible » en affirmant que les Palestiniens étaient une composante fondamentale de la société israélienne. C’est une brèche ouverte dans un certain discours sioniste selon lequel le colon est le véritable indigène tandis que les autochtones sont des squatteurs. Certes, sa fonction politique s’apparente à celle de la reine d’Angleterre. Mais la reine d’Angleterre a une certaine autorité morale. Il n’y a pas beaucoup d’interlocuteurs en Israël, mais il n’y en a pas beaucoup du côté palestinien non plus. Certes, puisque le Hamas est mis à l’écart en tant qu’organisation terroriste et l’Autorité palestinienne disqualifiée en tant que sous-traitante du pouvoir israélien. Et du côté israélien, on prône la force comme moyen unique de régler le problème palestinien. On tient des discours ouvertement racistes. Mais c’était le cas de l’Afrique du Sud des années 1980. Il existe une personnalité, Marwan Barghouti, d’un haut niveau, comparable à Mandela. Ils ont en commun une vision politique, le courage physique et la légitimité construite dans le combat. Pendant la première Intifada, Barghouti était le leader du Tanzim, les jeunesses du Fatah. Il était là où ça se passait, physiquement engagé. Il a su résister à la radicalisation en considérant que les Israéliens n’étaient pas seulement des ennemis, mais des voisins avec lesquels, à un moment ou à un autre, il allait falloir discuter. Comme Mandela, il a une formation politique extrêmement sérieuse et n’a jamais renoncé à la lutte armée, sans verser dans le terrorisme aveugle. Il a appris l’hébreu en prison, comme Mandela avait appris l’afrikaans. Il a été condamné à cinq perpétuités et deux peines de prison de vingt ans. Il est pourtant considéré comme un interlocuteur digne de foi par des personnalités politiques israéliennes très diverses, jusque Tzipi Livni qui vient du Likoud. Dans ce paysage de ruine et de cendres, il y a des ouvertures possibles. Il y a tout de même une différence avec Mandela : on est face à une situation politique qui évolue très rapidement et on peut se demander si Barghouti représente aujourd’hui un poids réel par rapport à la radicalisation qui progresse. Je n’ai pas de certitude dans ce domaine. Le temps passe, il est maintenant en prison depuis treize ans. Quand il a rédigé Le Document des prisonniers en 2006, il a rassemblé toutes les composantes de la résistance palestinienne, du Hamas au FPLP, au Front démocratique. Il était la personne capable de rassembler. Je ne fais pas des personnalités politiques le grand moteur de l’histoire, mais il y a des moments où une personne incarne une dynamique. Nous devons faire de Marwan Barghouti le Mandela d’aujourd’hui. Vous défendez l’idée d’un seul État où cohabiteraient Palestiniens et Israéliens. Cela semble utopique. Pourquoi pas deux États ? Dans les années 1990 jusqu’au début des années 2000, je défendais l’idée des deux États. Il y a eu un moment où cette possibilité était envisageable. L’accélération de la colonisation a mité totalement la Cisjordanie et quiconque voudrait en retirer les colonies juives déclencherait la guerre civile. Il est totalement utopique d’imaginer qu’une évacuation des colonies soit possible. En revanche, ce qui est envisageable, c’est la démilitarisation de cette occupation qui rendrait possible l’expression politique, sociale, économique des Palestiniens. Du point de vue de l’économie de la violence, il semble que l’État unique et les aménagements à l’intérieur de l’État unique soient plus réalistes que l’évacuation des colons. Vous comprenez les gens qui partent de France et vont s’installer en Israël à cause de l’antisémitisme ? Confrontés à l’antisémitisme, des gens pensent qu’en vivant entre Juifs, ils vont y échapper.Quitter une violence pour en rejoindre une autre a quelque chose de contradictoire. Quitter un pays parce qu’il y a des manifestations antisémites pour en rejoindre un autre dans lequel la parole raciste est totalement libérée est aussi contradictoire. Mais il y a un réflexe de protection qu’en dépit de toutes mes objections je peux comprendre, sans pour autant l’approuver. L’attitude du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) vous semble-t-elle responsable ? Il ne cesse d’affirmer le soutien inconditionnel des Juifs français à Israël tout en faisant vibrer la corde antisémite jusqu’à l’extrême. Il a franchi un degré supplémentaire en faisant campagne contre l’appel à la reconnaissance d’un État palestinien voté au Parlement français. Soudainement, la reconnaissance d’un État palestinien était un acte antisémite. Le Crif vide de son sens même la notion d’antisémitisme en l’assimilant à une critique ou à une attitude politique. Ces gens-là mettent les Juifs en danger. C’est un jeu pervers dans lequel ils se sont engagés depuis des années. Pourquoi autant de monde assiste-t-il encore au dîner du Crif ? Il y a tout de même Cukierman, des gens comme Goldnadel qui est le meilleur ami de Lieberman, le leader de l’extrême droite israélienne ! Imaginons un dîner du Conseil français du culte musulman (CFCM) devant lequel le président de la République (en présence de la moitié du gouvernement) viendrait justifier sa politique étrangère, notamment dans le monde musulman. On crierait au scandale républicain et on aurait raison ! Quelques mois seulement après la boucherie de Gaza, bruyamment approuvée par le Crif, les voilà qui distribuent bons et mauvais points, se font les professeurs de vertu républicaine. Je ne m’explique pas pourquoi les gouvernements successifs acceptent de comparaître devant ce tribunal auto-institué. Existe-t-il un glissement entre la critique d’Israël et l’antisémitisme ? Oui, dans la mesure où l’assimilation « Juif égale soutien à Israël » est cultivée. C’est ce que l’on peut appeler l’ethno-politisation de la filiation juive qui conduit à assimiler les Juifs aux soldats et colons qui persécutent ou tuent des Palestiniens. De fait, aujourd’hui, quand on voit une kippa ou un drapeau israélien, viennent à l’esprit des scènes d’humiliation et de violences. Cela entretient la haine. Et en effet, il y a des manifestations abominables d’antisémitisme avec de pauvres gamins qui se font cracher à la gueule et humilier par de pseudo-justiciers… Désormais, l’image du Juif se confond avec celle du sioniste qui se confond avec celle de l’occupant. Les tensions d’aujourd’hui sont en rapport avec la politique israélienne, je veux dire avec le cauchemar qu’est devenu le rêve sioniste. Ce phénomène inquiétant ne se ramène évidemment pas à une raison unique : il est à placer aussi dans le contexte d’une fragmentation sociale qui procède d’autres causes, mais il ne faut pas nier l’importance de cette question-là, sous peine de l’aggraver. PARTAGEZ CET ARTICLE" RONY BRAUMAN : « Barghouti est le Mandela palestinien » 1 "Interview n°36 VÉRONIQUE BROCARD – Prud’hommes : Tirs croisés sur la justice du travail Par La Rédaction, novembre 2014 Comme si les attaques du Medef ne suffisaient pas, c’est le gouvernement qui souhaite s’en prendre à l’essence même des prud’hommes : l’élection démocratique des juges. Pendant plusieurs mois Véronique Brocard a enquêté, pour Siné Mensuel, sur cette juridiction méconnue, qui concerne les 18 millions de salariés français puisqu’elle juge les conflits entre salariés et employeurs. Elle en a tiré un livre*. Voyage au cœur du monde du travail. Pourquoi avoir porté un coup de projecteur sur les prud’hommes ? Parce que cette justice concerne tous les salariés, soit plus de 18 millions de personnes. Mais la plupart d’entre nous ignore son fonctionnement. Sauf quand on doit s’y rendre et là, la découverte de la justice du travail est saisissante. Il y a 210 conseils de prud’hommes en France. À partir de 16 ans, les salariés – apprentis, en CDD, en CDI, intérimaires, français comme étrangers – ont le droit de saisir cette juridiction. Comment fonctionne-t-elle? On va aux prud’hommes pour porter plainte contre son employeur. Ça s’appelle une saisine. Ensuite, on passe en conciliation. Cette première étape est inefficace dans 80 % des cas. Alors, on est renvoyé devant le bureau de jugement où siègent quatre juges : deux d’entre eux appartiennent au collège salarié et les deux autres au collège employeur. On expose son cas en un quart d’heure. Puis les conseillers rendent une décision. Il faut forcément qu’il y en ait trois contre un… Les juges prud’homaux sont-ils bien payés ? Non, une misère. Pour les salariés, l’employeur est remboursé des heures d’absence. Pour les employeurs, c’est 8-10 euros le forfait horaire. C’est une sorte de bénévolat et d’engagement syndical d’un côté comme de l’autre. La justice en soi est déjà pauvre, mais celle du travail plus pauvre encore… Au Conseil des prud’hommes de Paris, c’est la croix et la bannière pour acheter un Code du travail. Ils en ont cinq pour 800 conseillers, alors que c’est le plus gros conseil de France traitant 10 % des 200 000 affaires par an. Ils ont dû se battre pour avoir Internet. Ils se passent les médailles protocolaires (ils ne portent pas de robes), et même ces médailles sont dégueulasses. C’est une justice abandonnée. Être jugé par des non-spécialistes du droit, est-ce un problème ? Les conseillers prud’homaux ne sont pas formés au droit. Ceux qui le sont, ce sont soit les syndicalistes, soit les DRH, donc pas la majorité. On soupçonne donc les juges d’être incompétents et de rendre des jugements au doigt mouillé. D’autant que la formation n’est pas obligatoire. Côté salarié, ils apprennent sur le tas ; côté patronat, ils découvrent le code du travail en cinq jours. On peut donc se poser la question de la pertinence des jugements, d’autant que c’est la juridiction où il y a le plus d’appels, plus de 60 %. Or, quand on regarde les résultats en cour d’appel, composée de professionnels, on s’aperçoit, à croire le président du Conseil de prud’hommes de Paris, que 80 % des jugements en première instance sont confirmés. Preuve que les décisions des conseillers prud’homaux ne sont ni irrationnelles ni loufoques. Comment l’explique-t-on ? Parce qu’ils connaissent les métiers en question. La plupart des saisines tournent autour d’une quinzaine d’articles du droit du travail, dont une grande majorité porte sur le licenciement abusif ou sans cause réelle ou sérieuse. Pour comprendre le fonctionnement des prud’hommes, un retour sur leur histoire est nécessaire. C’est une juridiction qui date du Moyen Âge. Les conseillers qui siègent aujourd’hui sont les héritiers de cette culture. Prud’hommes signifie preux hommes, hommes sages. Au bout du compte, ils essaient de trouver une solution, la meilleure possible, parce que les prud’hommes sont aussi une soupape aux tensions du travail. Évidemment, il y a des conseillers patronaux hyper pro-Medef, comme il y a des conseillers salariés quasiment le poing tendu, anti-patrons. En dehors de ces caricatures, cette cohabitation, couplée avec la parité qui est le socle de cette juridiction, les amène à trouver une solution à l’amiable. C’est une particularité française, et je trouve que, finalement, elle ne fonctionne pas si mal. Le problème principal reste la lenteur des procédures. À Paris, entre le moment où le salarié saisit et le moment où son affaire est définitivement jugée en première instance, il peut se passer entre cinq et six ans. La moyenne étant de dix-huit mois pour le premier jugement. En 2012 et 2013, les avocats ont porté les dossiers de 71 salariés devant le TGI de Paris pour déni de justice, en se fondant sur le principe que la loi française considère qu’un plaignant doit être jugé dans un « délai raisonnable ». Ils ont tous gagné. La France a versé près de 2 millions d’euros de dommages et intérêts aux « victimes de procès prud’homaux aux délais déraisonnables ». C’est dingue ! La justice française condamne la lenteur de ses propres tribunaux alors qu’elle pourrait utiliser cet argent pour offrir plus de moyens aux prud’hommes. On entend que des sommes obtenues aux prud’hommes, notamment par des cadres supérieurs, sont incroyablement élevées. Qu’en pensent les conseillers ? Ils appellent ça « la Française des jeux » et n’apprécient guère. Les conseillers sont issus des syndicats et, du côté patronal, c’est pas Bolloré qui siège. Ils leur donnent parfois raison, en baissant néanmoins le montant de leur demande. Quand on voit les « petits » demander 500 euros et d’autres 500 000, c’est un problème pour les juges qui n’aiment ni l’arrogance ni l’excès. Que voit-on de l’entreprise française à travers cette plongée ? En assistant aux audiences, on constate que plus personne n’est protégé par l’entreprise – avant, on n’y voyait guère que des employés et des ouvriers, puis il y a eu les petits cadres, et maintenant les cadres supérieurs. La section d’encadrement explose en nombre de demandes. Les employeurs ont plein de méthodes pour virer salement leurs employés. La nouvelle tendance dans les TPE, ce sont les entreprises qui n’existent pas légalement. En gros, le salarié a une feuille de paie, pense que son employeur le déclare, puis découvre que son entreprise n’a pas d’existence légale. Du coup, il perd tout. Une légende patronale veut que la majorité des cas soient gagnés par les salariés. Il y a une tendance rouge aux prud’hommes ? 70 % des cas sont effectivement gagnés par les salariés mais c’est un effet mécanique. Quand il saisit les prud’hommes, le salarié a forcément des motifs solides. Donc, a priori, les juges sont amenés à lui donner raison. Le Medef ne doit pas oublier que lorsque le salarié gagne, il y a un juge patronal qui s’est mis du côté des juges salariés. Quand les juges – deux employeurs, deux salariés – n’arrivent pas à se mettre d’accord, que se passe-t-il ? Ils renvoient en chambre de départage, présidée par un magistrat professionnel. C’est lui qui prendra la décision ultime, assisté de deux ou quatre conseillers prud’homaux – en respectant toujours la parité salariés/employeurs. Le nombre de départages, qui devaient être une exception, atteint les 20 % et ne cesse de croître. Cette augmentation est un symptôme de la tension grandissante entre conseillers salariés et employeurs. Comment expliquer cette raideur ? Parce que les prud’hommes sont le reflet de la violence et des tensions qui augmentent dans le monde du travail. Ici, comme ailleurs, chacun campe sur ses positions et il y a des choses sur lesquelles personne ne veut lâcher. C’est le risque de blocage des prud’hommes. Le patronat bloque-t-il le « jeu » ? Oui, le patronat a organisé un système de blocage des prud’hommes. Dans cette juridiction, on peut demander autant de renvois qu’on le souhaite. Les renvois sont presque toujours demandés par les entreprises. La raison est que les grosses entreprises savent qu’elles vont payer, elles ont mis de côté cette somme et font marner le salarié en jouant sur son découragement. En cinq ou six ans, ce dernier peut être amené à lâcher l’affaire ! Après, il y a les TPE et les PME, pour qui les prud’hommes coûtent cher. Pour ces entreprises, la somme demandée est difficile à payer, donc elles aussi jouent la montre mais pour d’autres raisons. Que se passe-t-il si l’entreprise fait faillite entre-temps ? Les entreprises ont une caisse d’assurance pour ça. Mais cette caisse va tout faire pour ne pas payer, avec l’aide d’avocats. Il y a actuellement un grand débat sur les 35 heures. Or vous écrivez que ces 35 heures sont déjà largement attaquées par les conventions collectives. Il y a tellement d’exceptions que, dans les faits, il n’y a plus de 35 heures. Ce n’est pas moi qui le dis mais les avocats spécialisés en droit social. La fragilité des contrats se voit nettement aux prud’hommes. Ce que je constate, c’est le fractionnement des contrats de travail, des horaires, et du coup une précarité de plus en plus grande des statuts des salariés. Même en CDI ! Se débarrasser de ceux qui gênent, qui ne sont plus performants, qui sont trop chers… est devenu relativement facile. Donc l’idée qu’il est difficile de se séparer d’un salarié est une idée reçue ? Il suffit de payer. Si un employeur veut se débarrasser d’un salarié, même sans motif réel, il le fait. Les Conseils de prud’hommes sont-ils menacés ? Par le Medef, c’est sûr. Avec des mots d’ordre comme « ils sont incompétents », « ils donnent toujours raison aux salariés », « ils freinent l’embauche »… Tout ça est une fiction. Simplement, ça l’ennuie que cette justice de grande proximité, inscrite dans la société civile, veille, hors de l’entreprise, au respect du code du travail. Une autre menace plane désormais sur la justice du travail, cette fois du côté gouvernemental : Macron ayant décrété qu’il fallait leur donner « une cure de jouvence ». Surprenante prise de position de la part d’un ministre de l’Économie sur un sujet qui ne dépend pas de lui, mais des ministres du Travail et de la Justice. Sarkozy avait institué, pour déposer une plainte, une taxe de 35 € qui a été abolie par Taubira. Ces 35 € n’allaient pas aux prud’hommes : ils devaient payer la réforme de la garde à vue. Surtout, on a vu à cause de cette taxe une légère baisse des saisines. Pour les gens qui viennent réclamer 150 ou 200 euros, 35 €, c’est déjà beaucoup d’argent. Taubira a trouvé cela injuste et l’a fait sauter, ce qui est une bonne nouvelle. Elle a également demandé à ce qu’on travaille à la réforme des prud’hommes. Le rapport Lacabarats(1) préconise le renforcement des prud’hommes comme juridiction à part entière. Sa logique est de dire « les prud’hommes ne vont pas bien, mais au lieu de les tuer, on va les consolider ». Il veut donc transformer le conseil en tribunal, rendre obligatoire la formation des juges, les faire adhérer à un code de déontologie. Pour ce qui concerne les saisines, il recommande une mise en l’état des dossiers afin que tout le monde arrive à l’audience avec un dossier complet. Il préconise de juger une affaire dans un temps limité, ce qui réduirait le délai des procès prud’homaux. Ce rapport servira-t-il ? Macron vient de s’en emparer, après Taubira et Rebsamen, les deux ministres de tutelle de la juridiction. Le ministre du Travail a déjà fait voter la fin de l’élection des juges prud’homaux qui seront désignés par les organisations syndicales avant le 31 décembre 2017. D’ici là, il peut s’en passer des choses… Entre-temps, l’État aura économisé 100 millions d’euros, le coût de l’élection, et déclenché une belle bataille syndicale. Vous écrivez qu’il y a quelque chose « d’immensément triste » à assister à ces audiences. Pourquoi ? Pour les gens qui n’ont rien. Ils arrivent seuls, repartent seuls, espèrent quelque chose que souvent ils n’obtiennent pas, parce que leurs dossiers sont mal ficelés. Ils demandent de toutes petites sommes mais, surtout, une forme de reconnaissance et de dignité, et ils ont perdu d’avance. Ce besoin de dignité, on le retrouve chez tout le monde, même chez les cadres supérieurs. Les prud’hommes ont cela d’essentiel qu’ils sont l’endroit où n’importe qui peut demander réparation. Il n’y en a pas beaucoup, des tribunaux comme ça. * Au cœur des prud’hommes, de Véronique Brocard, éditions Stock. (1) Alain Lacabarats, président de la chambre sociale de la Cour de cassation, a remis son rapport en juillet 2014. PARTAGEZ CET ARTICLE" VÉRONIQUE BROCARD – Prud’hommes : Tirs croisés sur la justice du travail 1 "Interview n°61 Gérard Mordillat : « Il existe un désir de fascisme » Par La Rédaction, février 2017 Gérard Mordillat est un touche-à-tout, romancier, essayiste, polémiste, documentariste… C’est surtout un intellectuel engagé et érudit qui oeuvre contre l’ignorance, racine de l’obscurantisme et de la barbarie. Siné Mensuel – Est-ce qu’on est à un point de rupture comme jamais, avec la montée du FN, entre le peuple et les élites ? Gérard Mordillat – Le terme «élite» me paraît toujours problématique. Je parlerai plutôt d’une classe politico-médiatique. Une classe dont tous les membres sont issus du même milieu, sortent des mêmes écoles, font carrière dans les mêmes domaines. Au Parlement, seuls 0,5 % des élus ont exercé une profession en entreprise. Même les députés et sénateurs communistes viennent de l’enseignement, du barreau, de la médecine, des services publics. Ce n’est pas un critère en soi d’avoir exercé dans une entreprise, mais un tel déséquilibre a pour conséquence que la représentation nationale ne représente plus qu’elle-même. La rupture est donc fondamentalement sociologique. Vous pointez la responsabilité des médias dans la montée de Marine Le Pen. Pourtant, ils ne sont pas spécialement pro FN… Prenons Le Monde, par exemple. Ce quotidien, drapé dans sa vertu, affirme être aux antipodes de la pensée du FN. En réalité, si l’on compte le nombre de reportages, de commentaires, photos souriantes qu’il a consacrés  à Marine Le Pen, il est objectivement un des acteurs de son succès ! Marine Le Pen fait vendre et, comme disait Brecht : «  D’abord la bouffe, ensuite la morale. » Les télévisions, les radios sont dans la même démarche. C’est une propagande implicite, sournoise. Le discours du FN est tellement intégré qu’il finit par apparaître comme une vérité et irrigue quotidiennement le corps social via ceux qui travaillent dans les médias dominants. Tout point de vue critique est minoré, voire banni. Et, de fait, les places où s’exprimer contre le FN sont aujourd’hui extrêmement restreintes. Est-ce qu’il faut revenir au débat des années 1980 et ne plus laisser parler le FN ? Ce n’est plus le débat… Le FN parle, parle tout le temps et sur tout ! Il a caméras et micros ouverts en permanence. Pour célébrer l’anniversaire du Front populaire, qui est interviewé ? Pas un communiste, pas un ouvrier, pas un historien : Florian Philippot, le vice-président du FN ! Si on prend les statistiques de l’émission C dans l’air, le FN a été invité un nombre considérable de fois et aucun élu communiste ne l’a été ! Nous sommes dans une bataille et, dans les médias, les choix idéologiques sont clairs. Nos adversaires – j’ai envie de dire nos ennemis – sont extrêmement puissants, riches et organisés. Puisqu’il y a un mur médiatique qui se dresse devant nous, à nous d’inventer une autre manière de  nous faire entendre. Dans votre dernier livre (1) vous dites : « Le retour en France du fascisme est une réalité et son arrivée au pouvoir devient une hypothèse crédible. » N’est-ce pas hurler au loup ? Je sens qu’il y a une vraie remontée du fascisme au sens historique. Pourquoi ? Après les classes populaires, c’est la classe moyenne (l’introuvable classe moyenne) bernée, leurrée par les discours sur la mondialisation heureuse, qui se réfugie dans le nationalisme et l’étatisme, deux remparts contre l’étranger, contre l’autre qui supprime des entreprises, des emplois et tout simplement des revenus. Par contrecoup, les couches les plus pauvres, les plus précarisées, qui subissent les mêmes effets, cherchent les mêmes refuges. Alors, je suis peut-être pessimiste mais ce désir de fascisme – auquel j’associe la résurgence de partis néo-nazis et désignés comme tels qui siègent dans les chambres élues, la Hongrie, les Tchèques, la Finlande, etc. – me donne le désagréable sentiment que nous sommes dans une situation d’avant-guerre. Trump veut réarmer, Poutine aussi. Comme l’a si bien dit Amédée Dunois en 1943 : « Le fascisme est comme la guerre et comme le chômage : l’enfant maudit de la concurrence et du profit, c’est-à-dire du régime capitaliste. » Vous rééditez, avec préface et postface, le texte Fascisme de Mussolini. Il date de 1932, il est un peu périmé, non ? Non. Quand on lit sur le plan théorique comment Mussolini définit le fascisme, on s’aperçoit que cette définition se retrouve dans tous les programmes des candidats à la présidentielle. Les fondations du fascisme, c’est le nationalisme, et là il n’y a pas de candidat qui ne le soit pas, qui ne dise pas : « La France d’abord. » Deuxièmement, l’étatisme. L’État est celui qui commande et vers qui tout le monde doit se tourner. Mais l’État n’est plus pensé comme devant protéger les citoyens, garantir leur liberté, tenter d’assurer l’égalité, même théorique, entre tous. Désormais, l’État est pensé comme l’instrument régulateur du marché. La politique de Valls et de Hollande tournée vers l’entreprise a été l’exacte application de cette idée : l’État au service de la régulation financière et économique. L’autre point important, c’est d’être ni de droite ni de gauche. Une idée qui se retrouve aussi bien chez Macron que chez Le Pen, mais aussi chez certains socialistes. Le dernier point, c’est un programme social qui exclut les syndicats. Pas la peine de faire un dessin, on voit bien que Fillon comme Valls ont décidé de faire la peau à la CGT… Vous n’avez pas l’impression de forcer le trait ? C’est toujours délicat d’utiliser le terme « fascisme » et on se demande si on a raison de le faire. Mais ce qu’on a vu sous le gouvernement de Valls donne des arguments pour l’affirmer. La Ligue des droits de l’homme a publié un rapport qui montrait que, sous Valls, la persécution des Roms et des travailleurs sans papiers avait été très largement supérieure à celle de ses prédécesseurs de droite… Dans le discours de Valls, il suffit de remplacer le mot Rom par Juif pour entendre un discours de 1930. L’État d’urgence, soi-disant proclamé pour nous défendre contre les terroristes, a été utilisé majoritairement contre des syndicalistes, des altermondialistes, des écologistes opposés aux différentes folies administratives pour transformer le paysage… Bien entendu, ce n’est pas la même chose que le fascisme en Italie dans les années 1920, mais ça y ressemble, et ça doit nous faire réfléchir. Vous expliquez que les ouvriers souffrent de la concurrence et que, du coup, ça crée une alliance objective avec leur patron. Longtemps, la droite au sens large a tenu comme discours vis-à-vis des salariés de la SNCF, de la RATP, des profs, etc. : « Vous n’avez pas à faire grève, à revendiquer, vous êtes des privilégiés parce que vous avez un emploi garanti. » Puis le discours a changé. Les employeurs, la droite, les capitalistes usent d’un autre langage : « Comme vous, nous sommes des privilégiés, disent-ils et, en tant que tels, nous sommes solidaires. Ce n’est pas nous (les riches) qui menaçons vos privilèges, ce sont les travailleurs sans papiers, les immigrés, les femmes, les jeunes. Regardez vers le bas, ne regardez pas vers le haut… » Ce changement idéologique a été meurtrier pour la classe ouvrière et alimente profondément le vote pour l’extrême droite. Quand passe-t-on d’une pensée majoritaire égalitaire, antiraciste à une pensée dominante contraire ? Ce mouvement doit s’analyser dans une perspective historique. À la fin de la guerre, en 1945, les classes possédantes, la droite, les entrepreneurs, les financiers ont tellement collaboré avec l’occupant nazi qu’ils sont obligés de faire profil bas. Ils se taisent mais s’organisent et regagnent peu à peu le terrain perdu. Il y a la publication de La Route de la servitude d’Hayek en 47, puis les rencontres du Mont-Pèlerin en Suisse qui donneront naissance à l’école monétariste et l’apothéose de leurs idées avec le trio maudit  Reagan, Thatcher, Blair. En France, l’heure de la revanche a sonné pour les élites financières, industrielles ou intellectuelles, héritières de la pensée maréchaliste et collaborationniste. D’où toutes les attaques contre le Conseil national de la Résistance, contre le code du travail, la Sécurité sociale… La pensée de gauche a donc été une parenthèse ? Oui, parce que de Gaulle, après la guerre, a eu la grande intelligence de réunir un gouvernement qui associait ceux qui s’étaient engagés dans le combat contre le nazisme, que ce soient les socialistes, les communistes, les chrétiens, etc. Aujourd’hui, quand j’entends Fillon prétendre qu’il est gaulliste, je vois de Gaulle tourner en vrille dans son cercueil. Si Fillon est gaulliste, moi, je suis petit rat de l’Opéra ! Face à la décrépitude de la gauche, Mélenchon est une solution ? Quel est notre objectif ? Témoigner ou prendre le pouvoir ? S’il s’agit de prendre le pouvoir, organisons-nous, politiquement, sans y mêler les questions de personne ou les affects. Chacun connaît les qualités et les défauts de Jean-Luc Mélenchon. S’il peut être celui qui permette aux idées que nous défendons de gagner, associons-nous, même si nous avons des désaccords sur tel ou tel point. Mais personne, jamais, ne peut être d’accord sur tout. Le néo-fascisme nous guette, il y a une urgence à refonder la République et à rendre à la démocratie son sens premier. Vous dites que, pour s’en sortir, il faut avoir une pensée de guérilla. Comment la faire vivre ? L’exemple le plus récent est Merci Patron, le film de François Ruffin. À partir d’un cas très particulier, il a permis à plus de 500 000 personnes de prendre conscience des pratiques du plus grand groupe industriel français et de son patron, Bernard Arnault, première fortune de France. Autre action possible : quand on connaîtra les candidats socialistes pour les législatives, placarder sur leurs affiches : « Il a voté la loi El Khomri. » Et je crois qu’il peut y avoir des dizaines d’autres idées. Puisqu’on nous claque la porte au nez, passons par la fenêtre !, comme a dit le président Mao. Vous avez travaillé sur l’islam(2). Croyez-vous à un risque de guerre de civilisations ? Le grand problème, c’est l’ignorance. Malheureusement, dans beaucoup de pays musulmans, l’illettrisme est en train de gagner de manière galopante alors que l’islam, à ses débuts, est une pensée extrêmement complexe qui suppose réflexion, analyse, critique. Cette dimension savante est aujourd’hui balayée au profit d’un catéchisme fondamentaliste qui n’a plus rien à voir avec la richesse et la subtilité des textes. Mais tous les tyrans, qu’ils soient musulmans, chrétiens ou juifs, veulent toujours des peuples ignorants. Au-delà du terrorisme, cette revendication de l’islam aujourd’hui est-elle un handicap pour la vie dans la République ? L’islam est un monothéisme absolu. Pour les fondamentalistes, il n’y a qu’Allah et une structure pyramidale où l’on ne peut être que le souverain ou le vassal, jamais l’égal. Il ne peut donc pas y avoir une République, il ne peut pas y avoir une démocratie car il ne peut y avoir d’autre. C’est le monothéisme en soi qui pose problème. À partir du moment où il n’y a qu’un Dieu, il ne peut accepter l’hospitalité des autres dieux. Or la loi de l’hospitalité est sans doute la loi la plus ancienne de l’humanité. S’il n’y  a qu’un Dieu, il ne peut accepter de manger avec les autres dieux ni leur offrir à manger. Donc la loi de la commensalité, qui est la deuxième loi la plus ancienne de l’humanité, ne peut s’appliquer. Les intégristes musulmans pensent ça, comme les intégristes cathos ou juifs. Là, ils sont tous d’accord ! C’est l’idée monothéiste qui est mortifère, qu’elle soit portée par telle ou telle religion. Les Grecs, puis les Romains, l’avaient parfaitement compris… Dans tout ce paysage critique, vous dites que quand on s’adresse intelligemment au public, la réponse est intelligente. Le travail que nous faisons avec Jérôme Prieur est le contraire absolu de tout ce que professent les décideurs à l’intérieur des chaînes. Nous filmons des chercheurs à l’érudition incontestable face à des textes, sans illustrations, infographie ni musique. Le spectateur est confronté au chercheur sans directeur de conscience ni instituteur éclairé. C’est-à-dire que nous nous adressons à son intelligence en lui rendant une chose que d’ordinaire la télévision lui dénie : sa capacité à exercer son esprit critique. Or, quand nous réalisons Corpus Christi (3), nous battons les records absolus d’audience d’Arte. Idem pour Jésus et l’Islam alors qu’on nous prédisait que cela n’intéresserait personne. Reconnaître l’intelligence du public, c’est désormais un combat. (1) Gérard Mordillat présente Le Fascisme de Mussolini, éditions Demopolis. (2) Jésus et l’Islam, série documentaire en sept volets diffusée sur Arte. (3) Série documentaire en douze chapitres réalisée par Gérard Mordillat et Jérôme Prieur, diffusée sur Arte. PARTAGEZ CET ARTICLE" Gérard Mordillat : « Il existe un désir de fascisme » 1 "Interview n°66 Philippe Brenot – L’important c’est de se masturber ! Par La Rédaction, août 2017 Impossible de dérouler le CV de Philippe Brenot. Ce passionné de connaissance et de culture a renoncé à présenter sa troisième thèse de peur de paraître vaniteux. Le psychiatre anthropologue s’est tourné très tôt vers la sexologie qu’il enseigne à l’Université Paris-Descartes. Son dernier ouvrage, Une Histoire du sexe, une bande dessinée illustrée par Lætitia Coryn, est paru aux Arènes. Siné Mensuel – Pourquoi la sexualité féminine est-elle plus taboue que celle des hommes ? Philippe Brenot – Parce qu’elle est beaucoup plus dangereuse. Une femme libre peut prendre des hommes, défaire l’arrangement des familles, du clan, de la société. Et quelle que soit la société. Elle remet en cause l’histoire humaine. S.M – Vous dites que les femmes libres n’ont existé qu’à deux périodes. Lesquelles et pourquoi ? P.B – Ces cinquante dernières années grâce à la pilule et à l’autorisation de l’avortement. Plus surprenant, il y a eu une autre période où les femmes existaient socialement, elles pouvaient être médecin, architecte, c’était celle de… l’Égypte antique. Pour une seule raison : ils avaient inventé la contraception, les tampons, et même une sorte de stérilet, une épine d’acacia introduite dans l’utérus. Il est aujourd’hui fondamental d’être vigilant pour empêcher la remise en cause de ces avancées majeures de la libération féminine. S.M – Cléopâtre aurait inventé le vibromasseur ? Comment ça marchait ? P.B – Oui, enfin on le croit.  C’était un cornet de papyrus, comme un cornet de frites, dans lequel on  plaçait des abeilles. Et ça vibrait ! S.M – Revenons à nos jours… Quelle est la première préoccupation des couples qui viennent vous voir ? P.B – Je vais vous étonner : c’est l’amour. Qu’ils aient 30, 40 ou 50 ans, tous ces couples ont le même problème : ils s’aiment trop, mal, trop mal ! Alors, quel est le problème ? Pourquoi vous vous aimez toujours alors que vous ne pouvez pas vous entendre ? En cela, premier enseignement : ce n’est pas de votre faute. C’est que le couple est pathogène ! S.M – Qu’est-ce que vous appelez couple ? P.B – C’est une invention récente. C’est le projet de deux sujets qui désirent faire un parcours ensemble. Mais pour faire couple, il faudrait être un sujet assez mature au plan psychologique pour être en accord avec ses propres désirs. Et également avoir un même degré de maturité érotique. S.M – Il semble déjà acquis dans l’éducation que les garçons ne sont pas des filles ! P.B – Non. Pas du tout. Dans l’enfance, un garçon n’a aucune idée qu’une fille, c’est vraiment différent. Parler et réfléchir à ces différences est essentiel. S.M – Sexuellement ? P.B – Pas seulement. J’ai reçu un couple d’une trentaine d’années. Ils viennent me consulter parce que lui avait été violent, l’avait même frappée. On travaille ensemble, il comprend mieux et le couple est apaisé. Deux ans plus tard, ils reviennent, il a été violent, ça a recommencé. Il fait cette réflexion : « J’ai quand même pas fait grand-chose ; d’ailleurs, moi, mes copains m’ont beaucoup plus tabassé. » C’est-à-dire qu’il ne faisait pas la différence entre sa femme et un copain. Plus de la moitié des hommes n’ont pas cette représentation. Même si ce n’est pas en coups physiques, cela existe en paroles, et c’est la même chose. S.M – Vous parlez de l’hormone du désir… P.B – Chez les hommes et les femmes, c’est la même : la testostérone. Sauf que les hommes en produisent dix fois plus. À côté du désir, le rôle principal de la testostérone est de fabriquer du muscle. Après un accident de la route, une femme polytraumatisée a beaucoup plus de mal à refaire sa masse musculaire. Contrairement aux hommes, grâce à la testo-stérone. L’homme est musculairement beaucoup plus fort que la femme mais trop souvent, il ne le sait pas ! S.M – Le couple, c’est une spécificité humaine ? P.B – Il n’y a pas de couple chez les mammifères. Une éléphante, par exemple, en période de chaleur, va s’accoupler de nombreuses fois avec des mâles différents. Comment peut-elle faire le lien avec une naissance… deux ans plus tard ? Idem chez les chimpanzés, qui sont extrêmement proches de nous : les femelles ont des règles tous les 28 jours, ont probablement des orgasmes. Elles vont s’accoupler près de cinquante fois en trois ou quatre jours avec de multiples partenaires, ceci pour augmenter la fécondité. Comment voulez-vous qu’elle fasse le lien avec une naissance huit mois et demi plus tard ? Aux débuts de l’humanité, le couple n’existe pas, la paternité est une énigme. Lorsque les hommes ont pris conscience de leur rôle dans la conception, ils ont inventé le mariage pour assurer leur filiation mais contraindre les femmes et restreindre leur accès au plaisir. S.M – Pourquoi avoir inventé le couple ? P.B – Pour des raisons psychologiques et identitaires. On cherche un alter ego pour de multiples raisons, mais essentiellement parce qu’on réplique des modèles. Un grand psychanalyste anglais, Adam Phillips, a dit : « La plupart des gens ne vivraient pas en couple s’ils n’en avaient pas entendu parler. » S.M – Peut-on vivre sans sexualité ? P.B – Oui, mais c’est mieux avec. Quand une grand-mère, autrefois, tapait sur une main en disant : « Touche pas, c’est sale ! », cela pouvait arrêter la sexualité pour la vie. En réalité, la sexualité s’apprend mais nous ne le savons pas. J’essaie de le faire comprendre à mes patients, en partant de l’exemple animal. On prend un jeune chimpanzé, on l’isole des congénères, on l’élève, il est parfait, en pleine forme. À 8 ou 9 ans, l’âge de la puberté, on lui présente la plus belle des guenons, aux callosités fessières tout à fait attirantes. Il la regarde, s’approche, renifle un peu… mais il ne s’accouplera jamais ! J’ai vu des enfants totalement isolés des pairs, en général dans des milieux confessionnels très stricts. Vers 25-30 ans, ils essaient d’avoir une sexualité, par exemple lorsqu’ils veulent se marier, et pour certains d’entre eux, hommes ou femmes, ils n’y parviendront jamais ou très maladroitement. Si l’homme s’est un peu masturbé, ça va peut-être fonctionner. Pour une femme, ce sera très compliqué. Car la sexualité est un apprentissage qui doit être très précoce. S.M – Comment ça marche ? P.B – Le grand écueil de notre société, c’est l’éducation sexuelle, totalement absente de l’école où l’on enseigne seulement la reproduction, la contraception et les MST. La sexualité est  aussi totalement absente des études de médecine, de psychiatrie, de psychologie… Nous avons été quelques-uns à créer un diplôme national, le DIU de sexologie et d’étude de la sexualité humaine pour pallier cette lacune. En ce qui concerne la maturation sexuelle, on peut souligner l’importance de la masturbation qui est un élément essentiel de la sexualité. La maturation sexuelle ne va se réaliser que parce qu’il y a autoérotisme et masturbation. Si elle n’est jamais touchée, la région génitale ne fonctionnera pas de façon épanouie. En quelque sorte, la fonction crée l’organe… et l’orgasme. La masturbation se poursuit ensuite tout au long de la vie, elle est un baromètre de la pulsion sexuelle. Contrairement à une idée reçue, elle n’est pas un substitut du coït, elle nourrit le désir pour le couple. Dans notre grande étude sur 3 400 femmes (Les Femmes, le sexe et l’amour, 2012), 40 d’entre elles étaient super-orgasmiques, avec des déclenchements hallucinants. Très peu de stimulation pouvant facilement leur déclencher un orgasme. Leur point commun ? Un âge moyen de premier orgasme à 10 ans, les plus jeunes de ce groupe à 3, 6, 8 ans, les plus âgées à 12 ans ! (l’âge moyen de l’ensemble de la population étant à 14 ans). Ces femmes à la sexualité autonome et très épanouie ont eu en réalité une habitude masturbatoire très précoce, fréquente et continue. C’est un des secrets de l’érotisme féminin. S.M – Le désir ne serait que féminin ? P.B – Ce que les femmes appellent désir a peu de lien avec ce que les hommes imaginent. Le désir féminin est complexe mais elles ont appris à le connaître, à l’amplifier, à gérer l’excitation. Un homme n’a besoin de rien, sa « machine » fonctionne toute seule, il est immédiatement excité. C’est pour ça que dans la tradition, sous la domination masculine, les préliminaires, qui sont essentiels pour la femme, n’existaient pas. S.M – Pas si simple de faire l’amour finalement… P.B – La première difficulté, pour un homme comme pour une femme, c’est le stress, l’angoisse. Et chez la femme, un blocage du désir. Il y a aujourd’hui une espèce d’injonction à une sexualité permanente et épanouie qui est très compliquée et qui donne des complexes aux gens normaux. Depuis une quinzaine d’années, on assiste à un véritable terrorisme de l’orgasme. Si on relit les journaux des années 80, le mot orgasme est quasiment absent. Jusqu’en 1990, je ne pouvais pas dire orgasme devant une patiente, le mot était trop intrusif. On ne pouvait pas non plus parler de vibromasseur… C’est Nathalie Rykiel, en 2002, qui a décomplexé hommes et femmes en exposant des sextoys en vitrine à Saint-Germain-des-Prés. S.M – Faut-il tout se dire ? P.B – Certainement pas  ! C’est très déstabilisant. « Je ne sais pas comment je vais faire avec ce rival dont tu m’as parlé, qui te faisait l’amour comme un dieu. » En revanche, je crois qu’on peut décrire la tonalité des tranches de vie que l’on a vécues : « J’ai été très amoureux (ou amoureuse) pendant un temps ; on était épanouis au plan sexuel… » Nul besoin d’en dire plus. On a parlé de jardin secret, je n’aime pas cette expression qui signifierait jardin caché. Aujourd’hui, une fenêtre s’est ouverte sur le jardin : ce sont les portables ! Toutes les affaires se révèlent plus facilement avec cette communication permanente, de jour comme de nuit. Mais si quelque chose est su d’une histoire extérieure, je donne ce conseil : ne dites rien, ou le minimum. « Cette histoire est terminée, on peut continuer à vivre ensemble », sinon le couple vole en éclats. Surtout dans l’imaginaire féminin : « Je veux quand même savoir les détails de votre rencontre. Qu’est-ce que vous avez fait ensemble ? Et vous faisiez aussi ça ? » À partir de là, un fantôme apparaît entre les partenaires qui risque de ne plus les quitter. S.M – Vous utilisez aussi souvent le mot « érotique ». Quelle en est votre définition ? P.B – L’érotisme, c’est la dimension humaine de la sexualité. C’est susciter et maintenir le désir du partenaire. Pas facile ! Je vais essayer de comprendre quel est ton désir, et essayer de l’entretenir. Ça passe notamment par la séduction permanente. Ce qui est très asymétrique. Pour beaucoup d’hommes, la séduction est un « dossier classé ». Pour toutes les femmes, l’intimité n’est possible que si l’on repasse chaque jour par la case départ : séduction, tendresse, excitation, sinon ce n’est pas possible ! Les hommes l’ignorent le plus souvent. C’est une source énorme de malentendus et de beaucoup de difficultés pour les hommes. Selon les hommes, l’équation est simple : « Je t’aime, tu m’aimes, je veux faire l’amour, je ne vois pas pourquoi tu ne le voudrais pas puisque tu m’aimes. » Une expression du xixe siècle parlait de « coucher à l’auberge du cul tourné ». Un refus sexuel est, pour beaucoup d’hommes, une fin de non-recevoir. Cet homme tendu par un réflexe érectile – et non par du désir – va souvent être irritable. Il doit comprendre que la sexualité féminine est très conditionnelle. Et il faut apprendre aux femmes à réagir en expliquant à son partenaire la dichotomie entre tendresse et excitation : « Ce soir, je suis dans la tendresse, pas dans l’excitation. » S.M – Vous dites que les hommes frustrés parce qu’ils pensent avoir des besoins sont de « gros bébés pas construits ». Expliquez-nous pourquoi. P.B – Parce que le besoin sexuel à proprement parler n’existe pas. Le manque d’activité sexuelle, voire une abstinence totale pendant une vie entière, n’engendre aucune maladie. Il suscite une frustration que l’on pourrait exprimer ainsi : « Je ne supporte pas de ne pas m’accoupler au rythme de mon désir masturbatoire. » Mais si le besoin sexuel n’existe pas, la fonction sexuelle est avant tout identitaire. Je me rappelle un moine d’environ 60 ans venu me consulter parce qu’il ne bandait plus. Je lui ai alors demandé s’il désirait se défroquer ? Avoir une nouvelle vie ? Ce à quoi il a répondu : « Pas du tout ! Je n’ai jamais eu de sexualité, jamais pratiqué la masturbation mais, depuis mon enfance, je me réveillais chaque matin avec une érection qui me disait que j’étais un homme, et aujourd’hui je suis très mal, j’ai impression de ne plus être un homme ! »  Cette histoire montre avant tout que l’érection est identitaire. Dès qu’il a une défaillance, une panne, l’homme se déprécie, et cela peut aller jusqu’à la dépression. S.M -La domination masculine, c’est du passé ? P.B – Il y a dix ans, je pensais que les avancées en termes de libération des femmes et de la sexualité étaient solides. Mais aujourd’hui, on assiste à des reculs inquiétants. Soyons vigilants face aux mouvements réactionnaires : en Pologne, l’avortement est à nouveau interdit, la pilule du lendemain également… Or ce sont les plus grandes conquêtes de l’humanité ! Rien n’est jamais acquis, ces progrès restent fragiles. PARTAGEZ CET ARTICLE" Philippe Brenot – L’important c’est de se masturber ! 1 "Interview n°24 Frapper la où ça fait mal Par La Rédaction, octobre 2013 Marie-Laure Dufresne-Castets et Ralph Blindauer sont spécialistes en droit du travail. Ils défendent et accompagnent les salariés de nombreuses entreprises – PSA, Renault, Canon, les Contis… – tout au long de leurs luttes. De leur propre aveu, leur robe leur sert à soutenir les causes auxquelles ils croient. Les Contis ont gagné aux prud’hommes. C’est une bonne nouvelle mais la victoire est amère. Marie-Laure Dufresne-Castets : Il faut arrêter de dire que la victoire est amère. C’est une victoire de plus. Bien sûr, aujourd’hui, cinq cents personnes pointent à Pôle emploi. Cent vont se retrouver avec 400 € par mois. C’est indigne, insupportable. Nous ne sommes pas dans l’amertume mais dans le combat. Les gens étaient très dignes le jour du délibéré. C’est là-dessus que j’ai envie de mettre l’accent. La lutte continue. Est-ce que cette lutte peut faire jurisprudence dans la manière de mener un combat ? Ralph Blindauer : On pourrait penser qu’il y a un avant et un après-Contis. Ce qui a été exemplaire chez eux, c’est que leur chèque et leur plan social, ils les ont arrachés avec les dents. Ils ont été capables, tous les matins, d’être plusieurs centaines, parfois 900 en assemblée générale. C’est leur capacité de mobilisation qui a fait peur au patronat allemand quand ils sont allés à Hanovre, puis quinze jours plus tard à Sarreguemines. Les patrons de l’usine ont vraiment eu la trouille et ça a été déterminant. Ce qui est dommage, à mon avis, c’est qu’il aurait fallu d’abord se battre pour maintenir l’emploi et le site avant de discuter du montant des indemnités, parce que le plus beau chèque qu’ils peuvent recevoir ne remplacera jamais un emploi perdu. Les seuls combats perdus d’avance sont ceux que l’on n’a pas menés. Et celui-là ne l’a pas été. Mais ce n’est pas à moi de faire la stratégie. Quel est le rôle des avocats ? M.-L. D.-C. : Il existe, dans le monde syndical, une ambivalence fondamentale dans le rapport au droit. D’un côté, une espèce de mépris parce que la justice serait une justice bourgeoise qui ne sert à rien et, de l’autre, une espérance folle en ce que l’on pourra en retirer. Je pense, quant à moi, qu’il faudrait vivre dans un État de droit autant que faire se peut, tout en sachant parfois oublier le droit, car il a ses limites. Aujourd’hui, lorsque les gens n’ont plus rien à quoi se raccrocher, ils s’accrochent au droit. Par les temps qui courent, où la mobilisation est très difficile à obtenir, où les gens ont un sentiment d’impuissance terrible, socialement, le droit prend une place beaucoup trop importante. C’est-à-dire ? R. B. : L’avocat est perçu comme un chevalier blanc parce que la capacité à mobiliser est faible. Il y a déjà un phénomène de « PME-isation » depuis une vingtaine d’années des grandes sociétés. Il y a de moins en moins de grandes entreprises dans lesquelles on a tous les salariés sous la main pour les mobiliser. Elles s’éclatent dans des structures de plus en plus petites. M.-L. D.-C. : Contrairement aux xixe et xxe siècles où il y avait un phénomène de concentration, ces dernières années, on a assisté à une fragmentation sociale qui s’opère à tous les niveaux. Au plan économique, des relations sociales, du droit. R. B. : Il existe dans le patronat une volonté de dépouiller les institutions représentatives du personnel de toutes leurs prérogatives et d’annihiler la capacité de mobilisation. On organise le travail pour mettre les gens en concurrence et détruire les solidarités. On crée, par des phénomènes de filialisation, des unités de plus en plus petites qui sont souvent mises en concurrence. Et les grosses sociétés se transforment en holdings implantés à l’étranger. Du coup, le comité d’entreprise (CE) n’a plus en face de lui, pour répondre de la stratégie de l’entreprise, qu’un sous-fifre qui ne maîtrise rien. On n’a plus de visibilité sur la stratégie des sociétés. Quel est le rôle des syndicats et du politique dans les luttes ? R. B. : Fondamental. M.-L.  D.-C. : Sans vision politique, il n’y a pas de véritable action syndicale. Il ne se passe quelque chose que là où il y a des militants politiques, comme à Continental. Le syndicalisme prétendument apolitique, c’est la CFDT ou le Medef. R. B. : Le syndicalisme a beaucoup changé depuis trente ans. Quand j’étais étudiant, on allait à la CGT quand on penchait du côté du PC ; à la CFDT quand on était ultragauchiste, ultra-maoïste ou ultra-trotskiste. Et à FO quand on était un peu trotskiste, soit carrément à droite. Puis à la CFTC, calotin jusqu’au bout des ongles. On avait des convictions et on y allait pour ça. Aujourd’hui, on voit des gens arriver dans l’entreprise avec juste l’envie d’avoir un mandat. Si le mandat à la CGT est impossible, ils vont à la CFTC. Certains syndicalistes sont capables de se battre pour une prime mais de s’opposer à ce que les autres aient la même parce que sinon ils risquent d’en avoir moins. On assiste surtout à des querelles de personnes, pas à des querelles politiques. C’est un peu ce qui s’est passé entre Xavier Mathieu et Bernard Thibault [le leader des Contis et celui de la CGT se sont vivement opposés tout au long du conflit, NDLR]. Et la vision politique de la lutte sociale fait défaut dans pas mal d’entreprises. Les grosses manifs, la mobilisation dans la rue peuvent-elles encore avoir une influence ? M.-L. D.-C. : Si on avait un gros rapport de forces physiques dans la rue, ça changerait les choses. Mais il faudrait qu’il soit continu. Pas seulement une fois dans l’année. La guérilla juridique, ça peut rapporter aux avocats, éventuellement, leur donner une visibilité, mais lorsqu’il n’y a pas de mobilisation, nos actions ne servent à rien. R. B. : Quand on a affaire à un groupe international qui a son siège au Michigan ou en Suède, accumuler des palettes devant la boîte ou au carrefour du chef-lieu d’arrondissement, ça ne sert pas à grand-chose non plus. Il faut frapper là où ça fait mal. Et où ça fait mal ? M.-L. D.-C. : Mettre la direction au pénal, ça leur fait très mal. J’ai un souvenir précis, j’étais avocate de la CGT Martinique. Canon, une boîte japonaise, voulait fermer un établissement dans lequel la CGT était très présente. On a fait citer le PDG Europe au pénal pour des délits d’entrave. C’était il y a une dizaine d’années, et la boîte existe toujours. R. B. : Quand on a affaire à des patrons anglo-saxons et quand on arrive à poursuivre pour le délit d’entrave, non pas le sous-fifre mais le patron du holding qui se trouve aux États-Unis et que l’on communique dans les médias du pays concerné, pour eux, c’est pire que s’ils étaient en cours d’assises. Il n’y a pas un grand groupe qui n’ait son talon d’Achille. Pour certains, c’est l’image d’entreprise citoyenne et éthique qu’ils veulent se donner et qu’on peut écorner facilement. M.-L. D.-C. : Avec un bémol : si les salariés ne se sont pas emparés de leur destin, ça ne marchera pas. R. B. : Ils ont réussi à détricoter toutes les solidarités. Il faut les rebâtir. Notamment la solidarité internationale quand on est dans des entreprises qui font partie d’un groupe. On a des CE européens qui sont des salons où l’on cause. Avec un peu de détermination, on arrive à faire communiquer les gens et le patronat a très peur de ça. Avec TRW Dijon, il y a trois ans, qui avait mis trois usines faisant le même produit en concurrence – une en Angleterre, une en Italie et une en France – pour obtenir un montant d’économies à deux chiffres. On a réussi à mettre les trois représentants des salariés autour d’une table. Ils se sont aperçu, en se parlant, que la direction tenait des discours radicalement inverses aux uns et aux autres. Donc ils sont tous repartis furax. Seuls les Anglais, qui avaient fait trop de concesssions, ont dû fermer et c’est nous qui sommes intervenus en CE européen pour qu’ils ne partent pas à poil. Vous avez de plus en plus de travail vu le nombre invraisemblable de fermetures ? R. B. : Non. De moins en moins. Quand la rupture conventionnelle a été instituée et que le patronat a contourné les plans sociaux, entre 2008 et 2011, on n’a pas vu beaucoup de plans de sauvegarde de l’emploi (PSE). Depuis janvier 2013, avec l’accord national interprofessionnel (Ani) et les accords de compétitivité, ça devient plus difficile, comme par exemple chez Renault où ils suppriment 8 200 emplois sans faire de PSE. M.-L. D.-C. : Cet accord de compétitivité a été vanté par tout le monde. Quatre syndicats s’émerveillent de l’accord, et un seul syndicat, la CGT, dit que c’est un accord félon. Ce type d’accord est fait pour produire beaucoup plus avec beaucoup moins de salariés. Nous plaiderons très prochainement contre cet accord devant la cour d’appel : Ralph pour Sovab et moi pour Renault. Face à nous, l’avocat du patron n’a quasiment pas eu à plaider pour défendre l’accord : les CFDT, CGC, FO, CFTC s’en sont chargées. Le leitmotiv de la CFDT à propos de ces accords est : « Sans ça, ce serait bien pire encore. » Je crois que l’on peut dire en ce qui les concerne que « si l’esclavage existait encore, ils négocieraient la longueur de la chaîne ». Le patronat n’a jamais eu la part aussi belle. Le mouvement de dérégulation n’a cessé de s’amplifier dans le domaine du temps de travail depuis les lois Aubry. En droit du travail, en général, la régression est considérable. Vous avez des PSE sur le feu ? R. B. : J’en ai trois en ce moment. Une papeterie dans les Vosges avec 150 salariés, TRW, un équipementier automobile à Dijon qui fait des valves électriques pour les colonnes de direction. Je vais en avoir un dans la Meuse avec une filiale de la sidérurgie allemande qui s’appelle Sodetal, 450 salariés. Croyez-vous que des grandes batailles juridiques qui durent plusieurs années, comme celle des Contis, et qui se gagnent, seront encore possibles ? M.-L. D.-C. : La caractéristique du droit social, c’est une course-poursuite entre les patrons et nous : ils nous rattrapent, on les rattrape… C’est pour ça que le droit social bouge tout le temps, c’est une bagarre continuelle. R. B. : L’Ani n’a jamais été examiné par le Conseil constitutionnel. Nous allons lui soumettre un certain nombre de dispositions par une Question prioritaire de constitutionnalité (QPC). On va essayer de torpiller les dispositions les plus gênantes. Pensez-vous que les condamnations pécuniaires font peur aux patrons ? M.-L. D.-C. : Je ne pense pas que ce soit cela qui leur fait le plus peur. R. B. : Faire un chèque est ce qu’il y a de plus facile. Qu’est-ce qui leur fait peur ? R. B. : C’est de devoir temporiser. Quand ils ont prévu de fermer la boîte à telle date et qu’ils doivent aller au-delà. Et souvent être condamnés au pénal. Et le politique dans tout ça ? M.-L. D.-C. : Actuellement, nous ne pouvons pas compter sur le pouvoir politique. Que pensez-vous de notre gouvernement actuel ? R. B. : Dans sa politique sociale, le gouvernement a réussi à nous faire des choses que Sarkozy n’aurait pas osées. M.-L. D.-C. : Je crois que, plus largement, nous ne sommes pas gouvernés par nos élus mais par la Commission européenne et la BCE. Nos gouvernements apparaissent comme des pantins qui, au demeurant, revendiquent souvent leur impuissance politique. R. B. : Ce sont les recommandations de l’OCDE qui passent sur le marché du travail. Mme Taubira vous plaît ? M.-L. D.-C. : Mieux vaut la prévention que la répression. On ne peut qu’être d’accord avec ça. Attendons de voir ce qu’ils vont décider. Le discours est plus plaisant que le précédent mais il faut voir si les moyens suivront. R. B. : Tout ce qui est de nature à vider les prisons va dans le bon sens, car la prison est une aberration. Il faut voir les moyens budgétaires qui vont avec, parce que les réformes de la justice, on en a vu beaucoup. Quelles sont vos relations avec les médias ? M.-L. D.-C. : Les journalistes aiment à montrer du sang et des larmes. C’est parfois exaspérant. R. B. : Souvent, je ne reconnais pas ce que j’ai dit. Mais j’ai besoin des médias, parce qu’une lutte qui n’est pas relayée par les médias n’existe pas. La médiatisation des leaders des luttes est-elle utile ? M.-L. D.-C. : C’est très coûteux pour l’homme mais utile. Il faut que la lutte soit incarnée. Par exemple, Xavier Mathieu a dû faire preuve d’un grand courage personnel. Par ailleurs, il a eu des positions qui à mon sens étaient justes, comme le refus de la prise d’ADN(1). Il faut savoir qu’aujourd’hui, il a été réintégré dans sa boîte mais sans salaire. Il va encore falloir se battre. Propos recueillis par la rédaction Illustration : Large (1) Xavier Mathieu a été condamné en février 2012 par la cour d’appel d’Amiens pour avoir refusé un prélèvement de son ADN, suite à sa condamnation pour avoir participé au saccage de la sous-préfecture de Compiègne en 2009. À voir : le film La Saga des Conti, de Jérôme Palteau. PARTAGEZ CET ARTICLE" Frapper la où ça fait mal 1 "Interview n°44 JEAN-DIDIER VINCENT : « Baisez et tout ira mieux » Par La Rédaction, juillet 2015 Jean-Didier Vincent est neuropsychiatre et neurobiologiste. Ce monsieur au CV long comme le bras est aussi l’auteur du célèbre Biologie des passions et d’Élisée Reclus, géographe, anarchiste, écologiste (prix Femina essai 2010). Dans son dernier ouvrage, Biologie du couple, il décortique avec humour les attitudes des mâles et des femelles. Pourquoi vous êtes-vous intéressé au couple ? Pour me venger, unpeu, de ma dernière épouse. Votre livre est pourtant une ode à l’infidélité. Ce n’est pas une ode à l’infidélité, c’est un chant d’amour à l’amour. Les animaux, comme les humains, ne pensent qu’à ça, mâle et femelle. Pour moi, ce qui dirige la vie, c’est le désir, au sens de Schopenhauer, « tout est désir », et avec comme corollaire les deux clowns shakespeariens, le plaisir et la souffrance, jouir le plus possible et éviter de souffrir. Goethe parle très bien de la chimie de l’amour. Dans Les Affinités électives, il utilise des symboles chimiques : A rencontre B, cette attirance réciproque va être perturbée par l’arrivée de C qui va détourner A de B. Cela se passe exactement comme ça dans la vie, dans notre corps, dans notre organisme qui utilise de puissants neurotransmetteurs de plaisir, la dopamine et la sérotonine. Et ce désir de plaisir existe dès l’origine de l’homme ? Bien sûr. Je m’extasie sur la vie paléolithique qui ne connaissait pas la hiérarchie. Il n’y avait pas de mariage, pas de sacrement. Cela commence à se gâter au néolithique, quand les hommes prennent le pouvoir, que la femme devient objet de possession et que, pour la garder, on invente des interdits. La propriété provoque décroissance, désorganisation. Pendant la préhistoire, le sexe, c’était comment ? Il existe une iconographie réaliste réalisée par des artistes qui ne dessinent pas que des animaux. On trouve un homme en érection, des scènes de sexe, de sodomie, de bestialité. Les statuettes du paléolithique montraient des femmes pas extraordinairement sexy, mais qui ont l’essentiel de l’objet sexuel : des seins et de magnifiques paires de fesses qui sont le propre seulement de la femme. Mais les cochons, ils ont aussi de belles fesses ! Non, ce ne sont pas des fesses, ce sont des culs, avec des parties génitales très apparentes. La femme, en accédant à la position debout, dissimule son sexe entre ses jambes. Et devient, ainsi, cet objet terriblement désirable. Les choses sont bien faites. L’homme porte sa graisse surtout autour du ventre, c’est une besace. Quand il part en expédition pour chasser, il emporte son déjeuner avec lui dans son ventre et ses graisses vont se mobiliser très rapidement. Celles des femmes sont des graisses à mobilisation lente, destinées à nourrir le fœtus pendant neuf mois. La femme a une graisse qui lui sert, son corps est un immense garde-manger mais à usage personnel. Quand j’en parle, j’en suis toujours ému. Vous rendez un hommage appuyé aux animaux. Ils ont une sexualité dont nous devrions nous inspirer ? En abordant les pratiques des animaux, vous avez toutes les formules d’accouplement imaginables et vous vous rendez compte de la proximité entre eux et nous. Comme eux, nous ne pensons qu’à cela, nous faisons preuve d’inventivité dans l’accouplement avec une femelle et un mâle ; hétéro, homo (position dite hétérotypique entre animaux du même sexe, plus de 2 000 espèces) ou encore trans, sado, maso, couple à trois, échangiste, fidèle, volage, tendre et violent… Y a-t-il des animaux fidèles ? Le cloporte, par exemple, le seul crustacé terrestre. Quand un cloporte vivant dans le désert trouve une femelle qui passe par là, il se la garde et ils peuvent vivre trente ans ensemble. Le poulpe est également fidèle, peut-être parce qu’il ne danse et ne copule qu’un seul été. Sa vie est trop brève, à peine trois ans. C’est extraordinaire un poulpe ! Il a des yeux, un super cerveau et huit bras extrêmement habiles. Le numéro 3 est son instrument sexuel dont il va se servir pour féconder la femelle. Il prend son sperme puis va le fourrer dans l’endroit adéquat de la femelle. Il communique avec elle puisqu’ils chassent ensemble, qu’ils s’occupent de leurs œufs fécondés, les installent au bord de leur grotte, les ventilent, les hydratent. Une vie de poulpe, c’est une vie honorable. Les hippocampes sont merveilleux. Il existe une conjugalité chez eux. Accrochés par la queue, ils valsent. Au bout d’un certain temps, la femelle empaquette ses œufs, les transmet à son mâle qui les prend à son tour, les féconde et les couve à l’intérieur de son ventre. Il est donc à la fois père et mère. Quand  ils se trouvent, ils dansent, ils ne pensent pas. C’est peut-être aussi bien. L’hippocampe est pour moi un modèle qu’il faudrait suivre. Mais les poissons sont quand même de drôles de zèbres, s’accouplent en se dispersant, changent de sexe. Les gobies, par exemple. À un moment donné, par adaptation, les mâles deviennent femelles. Certains animaux ont des stratégies très élaborées pour plaire, comme l’amblyornis, qui est pourtant moche. Il n’est pas moche, il est de la famille des oiseaux de paradis, mais c’est le seul qui est gris alors que les autres ont des couleurs chatoyantes. Pour plaire, il a trouvé la solution : il se fait architecte. Au milieu d’une clairière, il construit un petit jardin, style Versailles, avec des petites pierres brillantes, sur lequel il bâtit une maison avec un toit. Le tout attire beaucoup les femelles tombées sous le charme. Chez les oiseaux, la beauté appartient aux mâles. La merlette est grise et le merle est beau, noir avec son bec jaune. Mais la beauté n’empêche pas les bizarreries. Ainsi le magnifique cygne noir australien a des accouplements étranges. C’est le couple à trois : une femelle et deux mâles. La femelle fait son œuf – point barre –, les deux mâles la nourrissent, il y en a un qui couve et l’autre qui va faire les courses. Cela fonctionne très bien. Au fait, les animaux ont-ils du plaisir ? C’est la grande motivation universelle, le désir, la flèche d’Éros. Quand un crapaud est accroché à sa crapaude, c’est une violente passion. Vous parlez de la compétition spermatique, qu’est-ce que c’est ? La compétition spermatique a été découverte il y a seulement cinquante ans par un grand savant britannique, Geoff Parker, à partir de « la mouche à merde » (Scathophaga stercoraria) qui a permis de comprendre le phénomène. Les mâles n’ont qu’une obsession : déposer leurs spermatozoïdes. Le problème, c’est qu’il y en a deux ou trois millions et que la femelle n’a qu’un œuf, voire deux. Cela provoque une bataille entre les spermatozoïdes qui veulent être les premiers dans la course à l’échalote. La question est : quel mâle gagnera ? Beaucoup d’animaux ont résolu ce problème. Comme le mâle Scathophaga stercoraria qui est capable de chasser la semence d’un autre pour placer la sienne, le mâle libellule, grâce à son sexe en forme d’écouvillon, enlève le sperme d’un concurrent avant de placer le sien. Chez les oiseaux notamment, l’accenteur mouchet (Prunella modularis) fait une petite danse et picote le trou de balle de sa femelle qui finit par éjaculer et expédier le sperme d’un autre. Il va pouvoir passer sa propre semence dans ce sexe devenu très appétissant. La compétition spermatique règne partout. Même chez les humains ? Les contrôles génétiques ont montré que quand il y a à la fois le sperme de l’époux et celui de l’amant, c’est ce dernier qui gagne très souvent. On sait que chez la femelle humaine, il y a un dispositif  incroyable. Les hommes, en matière d’anatomie sexuelle de la femme, sont quand même de gros idiots. « Où est le clitoris ? Qu’est-ce qu’il fait ? Comment il est ? » Beaucoup n’en savent pas grand-chose. Quand il s’agit du fond du vagin à l’entrée de l’utérus d’une femme, on est dans l’ignorance la plus totale. Or dans l’orgasme, la femme a la possibilité de manœuvrer ses contractions. Certaines jouent avec leur vagin comme avec une flûte. Elles peuvent donc trier les spermes et mettre de côté celui de l’amant et rejeter de façon radicale celui du mari. On n’est pas maître de son désir. Bien sûr que si, mais le désir est roi. Si on perd le contrôle, c’est la faute à l’ocytocine qui est l’hormone libérée au cours du coït. Elle est aussi celle de la lactation, mais libérée dans d’autres neurones, elle va provoquer l’attachement, changer la réception des odeurs. Prenez une brebis qui refuse un agneau qui n’est pas le sien. Pour qu’elle l’accepte, on lui fait une stimulation vaginale avec une éponge. À ce moment, elle va sécréter de l’ocytocine et être dans le même état que si elle avait accouché de ce néo-enfant qu’on lui présente. Élever un petit d’une autre espèce n’est pas rare chez les animaux. Dans ma singerie, il y avait une guenon qui avait adopté un rat qu’elle avait volé à un chercheur. Elle entretenait son instinct maternel en ayant quelque chose de chaud sur la poitrine. Contrairement à d’autres, vous ne faites guère de différence entre le sexe et l’amour. L’amour commence par la sexualité et continue par la sexualité. Sexe et amour, c’est pareil ou presque. L’amour prend naissance dans l’instinct sexuel et arrange les sentiments à la sauce cortex. On peut broder à l’infini mais on retombera toujours sur cette évidence : tout est sexuel. La meilleure façon de garder un conjoint, c’est de faire l’amour. Chez les ouistitis, par exemple, dès que la femelle se voit menacée par la présence d’une rivale, elle va prendre le mari et hop, cric-crac ! Elle sait que le secret pour conserver son mâle, c’est de ne pas le laisser chômer. Pourquoi dites-vous que l’homme n’est pas naturellement monogame ? Certaines tribus océaniennes n’ont pas de sentiment de propriété vis-à-vis de l’autre, car ils ne connaissent tout simplement pas la propriété. C’est elle et les normes sociales qui conduisent à des abus, des rivalités de pouvoir, à ce contrôle que prennent les prêtres sur la sexualité des humains. Des types comme saint Augustin et saint Paul, qui sont les premiers ayatollahs, tapent essentiellement sur la sexualité. Les pères de l’Église vont jusqu’à se châtrer. Et châtrer les autres, comme Abélard qui a perdu les bourses et le pénis. Après, il change, il devient ce grand philosophe, il est pur esprit pratiquement. C’est un peu gênant quelquefois, la sexualité, quand on veut travailler. Vous faites allusion aux opposants au mariage pour tous… Je me suis retrouvé au Trocadéro, les pères de famille sont hyper classiques, raides. Les mères portent des jupes et des petites socquettes. C’est la famille enfermée dans un rituel bourgeois. Ces gens-là me dégoûtent. Et, plus généralement, le mariage me donne la nausée. Et dire que certains l’ont voulu pour tous ! Vous avez noué une grande amitié avec Nénette, un orang-outan du Jardin des Plantes. En général, les orangs-outans sont sans relation de couple. Mais un beau mâle est arrivé et Nénette a eu le coup de foudre. Il s’est laissé entraîner. Ils ont adopté des petits orangs-outans, il est mort anesthésié et Nénette est devenue une veuve inconsolable. C’était une grande dame qui avait la nostalgie du couple. Mes copains allaient se faire psychanalyser chez Lacan et, moi, j’allais voir Nénette. À l’époque, il n’y avait pas de vitres, je pouvais lui envoyer des cacahouètes et ça ne me coûtait pas très cher. Puis, il y a eu un contre-transfert : un jour, elle m’a tourné le dos et m’a montré ses fesses, ce qui pour un analyste est le signe que l’analyse est terminée. Vous avez eu également une histoire avec une femelle bonobo. Les femmes bonobos sont très amicales, règlent la vie sociale, sont disponibles. Elles sont sensibles au sexe qui est un moyen de régler le fonctionnement de la société. Quand quelque chose va mal, une petite fellation et ça passe. La sodomie, c’est quand c’est plus grave. Un jour, je vais au zoo de San Diego où il y a une trentaine de bonobos, la plus grosse colonie du monde. Je vois dans un coin une femelle un peu tranquille qui prenait le bain du soir. Je dis à ma femme qui m’accompagnait : « Tu vas voir, je vais lui faire une Knuckle Dance et elle va être folle de désir. » Au bout d’un moment, je la vois se tourner vers ma femme et faire pfft !, accablée devant mon ridicule. J’ai réalisé que ces deux femelles s’étaient comprises pour se foutre de ma gueule. PARTAGEZ CET ARTICLE" JEAN-DIDIER VINCENT : « Baisez et tout ira mieux » 1 "Interview n°32 AURÉLIEN BERNIER – La gauche radicale prisonnière de ses tabous Par La Rédaction, juin 2014 Le dernier livre* d’Aurélien Bernier a provoqué de nombreux débats au sein de la gauche radicale. L’auteur s’en prend à la frilosité du Front de gauche, dont il est proche, et qui, à force de compromis, laisse un boulevard au Front national. Dans votre livre vous écrivez : « De plus en plus d’électeurs croient que Marine Le Pen et ses militants sont les plus à même de changer sensiblement leur quotidien. » Un constat incontestable. Vous avez été membre d’Attac, vous ne cachez pas votre proximité avec la gauche de la gauche. Mais, pour ramener ses électeurs à voter à gauche, vous utilisez les mêmes têtes de chapitre que le FN : le souverainisme, le protectionnisme, la sortie de l’euro. Ce n’est peut-être pas un hasard si les électeurs se trompent ? C’est le sujet central. Aujourd’hui vous me dites que je reprends les mêmes thèmes que le Front national. On serait en 1990, vous me diriez que je reprends les thèmes du Parti communiste français. À l’époque, le Front national était ultralibéral, Jean-Marie Le Pen était un fan de Thatcher et de Reagan et défendait la construction européenne qui était selon lui « une chance » pour moderniser l’économie, réduire le poids de l’État, alléger les charges des entreprises… Aujourd’hui, le FN pioche largement dans le discours du PC du début des années 1990. C’est incroyable, mais c’est comme ça ! Sur les questions européennes et de mondialisation, le PCF de l’époque avait profondément raison. Seule la régulation par le politique permet de lutter contre la mondialisation. Et il ne peut y avoir de régulation à court terme, efficace, qu’au niveau national. Un espace économique européen a été construit, mais pas la souveraineté populaire qui va avec. Je pense que le drame de la gauche radicale, en particulier du PC, est d’avoir abandonné ce discours alors que le FN opérait un tournant à 180°, devenant le fer de lance de la lutte contre cette mondialisation… Mais la souveraineté nationale n’appartient pas à l’extrême droite. Jusqu’en 1997, le PC l’a considérée comme la condition de la souveraineté populaire. C’est la raison pour laquelle il a refusé la construction européenne, mené campagne contre l’élection du Parlement européen au suffrage universel en disant que ce Parlement sans pouvoir servirait juste à légitimer la supranationalité du capitalisme. Le PC aurait donc été un rempart contre le FN… mais, pas très solide ! Vous pouvez sourire, mais oui ! Le PCF disait : « On ne va pas laisser la question de la nation au FN. On a une conception de gauche de la nation et on va batailler contre celle de l’extrême droite. » En 1997, le PCF capitule. Parce que les socialistes l’exigent. Pour entrer dans la gauche plurielle, Robert Hue solde cet héritage et laisse un boulevard à l’extrême droite. Si le PC ne s’était pas renié, nous n’en serions pas là. Vous écrivez : « La conception du protectionnisme comme outil de conquête de l’autonomie des peuples est fondamentalement de gauche. Elle n’a absolument rien à voir avec le protectionnisme de l’extrême droite qui vise seulement à défendre les intérêts capitalistes nationaux ». C’est-à-dire ? Le FN a une vision du protectionnisme qui est de dire : grâce à lui, on va défendre le capitalisme français. Dans son programme, vous ne trouverez jamais aucune critique ducapitalisme, ou de volonté d’en sortir. Il tape sur le capitalisme financier, sur la mondialisation néolibérale, avec cette idée qu’il y aurait un bon capitalisme franchouillard et le sale capitalisme international de la finance qui viendrait tout parasiter. Le protectionnisme de gauche est tout autre. Il s’agit de mettre en place des droits de douane, mais aussi de contrôler les mouvements de capitaux… pour pouvoir les taxer. Un protectionnisme degauche reste dans une logique d’échanges internationaux, mais équilibrés, avec l’idée de casser le chantage aux délocalisations qui empêche de contraindre les multinationales. Avec, aussi, l’idée de relocaliser une partie de la production et, en parallèle, de poser les bases d’un nouvel ordre international. Mais comment y arrive-t-on ? Le protectionnisme est devenu indispensable. Pas un protectionnisme « à l’européenne », pas une clause antidumping sur les panneaux solaires qui va durer quinze jours à cause des Chinois qui abusent… mais une réelle régulation des marchandises et des capitaux. Dans le cadre européen, il faudrait trouver un accord à l’unanimité des vingt-huit pays pour modifier les traités et les directives sur la circulation des marchandises et des capitaux. C’est impossible. La seule solution, c’est de reprendre le plus d’autonomie possible au niveau de l’État. Cela ne signifie pas fermer les frontières, mais avoir la possibilité de répondre à un maximum de besoins, localement, et garder le savoir-faire qui nous permet de ne pas être dépendants des marchés extérieurs. À quoi pourrait ressembler ce nouvel ordre international ? Sur ce point, il y a clairement un déficit de pensée au sein de la gauche, depuis qu’elle s’est fait écraser par le rouleau compresseur de la mondialisation. Si on était dans une vraie logique de solidarité, plutôt que de dire à la Grèce de vendre ses îles pour payer sa dette, on inventerait des moyens de coopérer. En leur achetant plus de produits pour redresser leur balance commerciale, en développant des investissements dans le pays et en développant des coopérations non commerciales (parce qu’on a l’impression, en écoutant le discours actuel, que ce n’est que par le commerce qu’on peut développer de la solidarité internationale, ce qui est faux). Il y a une dimension déprimante dans votre livre : les trotskistes sont trop internationalistes, il n’y a pas d’unité possible Front de gauche-Verts… On coule dans les divisions sans aucune bouée pour pouvoir faire émerger quelques idées différentes. Je vous trouve dur, peut-être que le développement du livre amène à un certain pessimisme, mais je termine en expliquant que les choses bougent, y compris dans des mouvances qui étaient totalement fermées sur la question. Chez les trotskistes, historiquement, vous sortiez le mot « protectionnisme » et vous étiez un affreux nationaliste. Si j’avais écrit ça il y a cinq ans, ils m’auraient tous tapé dessus. C’est toujours vrai pour Lutte ouvrière qui n’a pas bougé d’un centimètre, mais plus au NPA où un courant minoritaire reconnaît qu’il faut poser la question de la sortie de l’euro et arrêter le discours bisounours sur le libre-échange. Maintenant, le tabou des tabous, c’est l’Europe. La gauche vit toujours dans cette intoxication : en dehors de la construction européenne, point de salut. Le problème politique pour essayer de réunir la gauche, c’est qu’il y en a une partie qui considère qu’il faut changer la construction européenne de l’intérieur et une autre qui pense, comme moi, que c’est impossible. L’Allemagne et ses alliés n’accepteront jamais de changer de politique monétaire, de politique commerciale, car ils profitent de la mondialisation. Il faut donc en revenir à la souveraineté des États. Ceux qui veulent mener des politiques libérales les mènent et ceux qui élisent une gauche radicale mènent une politique dans ce sens. C’est la démocratie. Cette croyance de pouvoir changer l’Europe de l’intérieur est bien ancrée, mais elle est bousculée par des bouquins comme le mien, comme ceux d’économistes tels Frédéric Lordon ou Jacques Sapir, et ça provoque des débats. Le Front de gauche vient de payer son manque de clarté aux européennes avec 6,25 %, ce qui est un très mauvais score par rapport à ce que l’on pourrait espérer ; il doit revoir son programme. Alors, pourquoi le Front de gauche échoue-t-il face au FN ? La réponse est double : le Front de gauche (FDG) ne parvient pas à endiguer la progression du Front national, et le FDG lui-même ne progresse pas. Le FN s’est implanté dans un premier temps sur les questions d’immigration et d’insécurité. Aujourd’hui, son discours « antisystème » lui fait gagner des voix auprès des classes populaires, premières victimes de la mondialisation. Quant au FDG, il n’arrive pas à convaincre, à montrer que s’il accède au pouvoir, il rompra avec cette mondialisation. Si demain le FDG promulgue des lois incompatibles avec le traité européen, ou avec les directives, en gardant la Constitution telle qu’elle est, elles seront déclarées inconstitutionnelles. Donc le seul moyen de faire de la désobéissance européenne est de restaurer la primauté au droit national dans la Constitution française. À partir de là, on peut faire ce qu’on veut à condition d’avoir le soutien de la population. Le FDG donne l’impression de vouloir désobéir à certains textes qui ne lui plaisent pas, tout en restant dans le cadre du droit européen pour le changer à terme. Ça ne peut pas se passer comme ça ! La seule stratégie possible, c’est de rompre unilatéralement, de changer la Constitution pour pouvoir gouverner à gauche. Le problème, c’est qu’il ne le dit pas. Parce que sa base sociale, ce sont des classes moyennes intellectualisées qui ne sont pas directement victimes des délocalisations et pas les plus exposées à la mondialisation, et qu’il ne veut pas pas affoler ses électeurs. De plus, la gauche radicale donne encore l’image d’être accrochée au PS. Aux municipales, le FDG s’est divisé sur les alliances locales. Face à un PS qui a abandonné l’idée de mener toute politique de gauche, être un pied dedans, un pied dehors n’est plus possible. Soit on assume cette alliance avec l’idée qu’on va gauchir le PS (mais ça n’a jamais fonctionné), soit on assume la rupture. Cette situation coupe le FDG de l’électorat le plus touché par la mondialisation et profite à Le Pen, qui décrédibilise Mélenchon en dénonçant ces alliances avec le PS en décalage avec ses discours radicaux ! Le FDG a plus à gagner à faire un peu peur aux classes moyennes mais à être plus clair sur les ruptures pour regagner l’électorat populaire qui se sent, à tort, mieux défendu par le FN. Pierre Concialdi : Vous préconisez la sortie de l’euro. En tant qu’économiste, je considère qu’il n’y a pas d’argument solide pour dire s’il faut rester ou sortir de l’euro. Nous n’avons ni les repères ni les outils économiques pour. Ce que raconte Sapir ne tient pas la route. Il ne faut pas sous-estimer la capacité de rétorsion de nos ennemis. Il manque des forces sociales pour porter ce projet. C’est un saut dans l’inconnu. Effectivement, il ne faut pas sous-estimer les conséquences de la sortie de l’euro et on doit s’attendre à une période difficile. Mais le danger n’est pas si grand si c’est pour mener une vraie politique de gauche. Ce que je dis, c’est qu’on ne peut pas faire les choses à moitié. Si on veut reprendre le pouvoir sur les banques, il faut aller jusqu’à la nationalisation, de manière à collecter l’épargne des citoyens et ne plus dépendre des marchés financiers. Il faut reprendre le contrôle de certains secteurs stratégiques comme l’énergie, les transports. Il faut taxer les richesses pour les redistribuer et compenser l’augmentation du prix des importations. Il faut annuler une partie de la dette. Tout ça est difficile, même impossible à modéliser, mais nous n’avons pas le choix. . On reste dans le discours des altermondialistes que vous critiquez. Ce n’est pas vraiment le discours altermondialiste, qui se limite souvent à de bonnes intentions, mais sans programme concret de rupture. La gauche de la gauche n’est pas près d’accéder au pouvoir. C’est pourtant la seule option crédible : prendre le pouvoir. Je vous rejoins sur l’idée que pour cela, il faut une base sociale, mais tant qu’on ne présente pas un projet clair, on ne sait pas si la base sociale existe. C’est le grand problème du Front de gauche aujourd’hui. *La Gauche radicale et ses tabous, Éd. du Seuil. PARTAGEZ CET ARTICLE" AURÉLIEN BERNIER – La gauche radicale prisonnière de ses tabous 1 "Interview n°75 Ludivine Bantigny – Mai 68 : quelques pavés sur les idées reçues Par La Rédaction, mai 2018 Maître de conférences à l’université de Rouen, Ludivine Bantigny a accompli un remarquable travail d’historienne pour son livre sur Mai 68. À partir d’archives consultées dans toute la France, souvent inédites, elle s’est attachée aux luttes petites et grandes et sort 1968 des clichés entretenus par les uns et les autres. Siné Mensuel – Première idée reçue : la France de 1968, prise dans le tourbillon des « Trente Glorieuses », se porterait bien économiquement. Ludivine Bantigny – Certes, on vit dans une société bien différente de celle de l’immédiat après-guerre qui avait souffert de toutes les pénuries. Là, on a un taux de croissance qui est confortable, plutôt stable, de l’ordre de 5 % par an. Mais derrière cette croissance se cachent des inégalités sociales très profondes. 5 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, 2 millions avec des salaires de l’ordre de 400 ou 500 francs par mois, à peu près l’équivalent en euros aujourd’hui. La moitié des logements n’ont ni eau courante ni toilettes. Beaucoup de familles habitent dans une ou deux pièces à six, à huit. Il y a entre 470 000 et 500 000 demandeurs d’emploi. Évidemment par rapport aux chiffres actuels, ça paraît faible. Mais beaucoup d’entreprises ferment dans le textile, la métallurgie, la mécanique. On commence à dire que les conditions de production françaises ne sont plus assez compétitives, concurrentielles, dans un monde où le marché commun se met en œuvre, où le libre-échange se diffuse à l’échelle internationale. L’ANPE est créée en 1967. On ne crée pas une agence nationale pour l’emploi s’il n’y a pas de problème de chômage. La même année est créé le poste de secrétaire d’État à l’emploi occupé par Jacques Chirac ! Ses détracteurs l’appellent Monsieur chômage… On lit sur les banderoles de la CGT et même de la CFDT le 1er mai 68 : « Défense de l’emploi »  « Non aux licenciements »… […] La suite est à lire dans le numéro de mai 2018 de Siné Mensuel PARTAGEZ CET ARTICLE" Ludivine Bantigny – Mai 68 : quelques pavés sur les idées reçues 1 "Interview n°45 YVES PACCALET : « Si l’humanité disparaît, elle l’aura bien cherché » Par La Rédaction, septembre 2015 Yves Paccalet est naturaliste et écrivain. Pessimiste de raison et optimiste de cœur, il dresse un réquisitoire cinglant contre la bêtise des humains. Mais il propose aussi des solutions pour que l’homme ne détruise pas l’Homme. Dans votre livre L’Humanité disparaîtra, bon débarras !(1), vous écrivez : « J’ai publié beaucoup de livres en essayant d’être positif pour ne pas désespérer Billancourt et ce, contre mon intime conviction. J’ai appris à singer l’optimiste. Maintenant ça suffit, je ne le ferai plus, tant pis. » Lourd constat d’échec ! J’ai écrit des livres positifs où je disais : « Ne consommons pas trop, prenons garde à ce que nous détruisons, gardons les grands espaces, les forêts, les océans… » Ils ont peut-être provoqué une prise de conscience, mais jamais une prise de décision. Alors, dans ce livre coup de gueule, avec un peu d’humour noir aussi, j’ai voulu exposer les choses telles qu’elles sont : l’humanité, l’homo sapiens, est une espèce qui n’a que 150 000 ans. La vie sur la Terre a 4 milliards d’années. Il y a eu plusieurs crises majeures : à la fin de l’ère primaire, il y a 250 millions d’années, 90 % des espèces ont disparu à cause d’une formidable série d’éruptions volcaniques en Sibérie qui a provoqué un effet de serre monstrueux. Aujourd’hui, nous, les humains, sommes en train de provoquer une catastrophe du même ordre. Si on continue comme ça, 90 % des espèces, dont l’être humain, disparaîtront… Ce ne sera pas une grosse perte. On est une toute petite espèce sur une toute petite planète qui tourne autour d’une étoile de dimension modeste, le Soleil. Il y a 200 milliards d’étoiles dans notre galaxie. Et 200 milliards de galaxies dans l’univers ! Si on disparaît, l’univers s’en contrefoutra totalement, sauf à croire qu’on a été créés par un dieu qui nous a mis au centre en prenant spécialement garde à nous. Comme je n’y crois pas, je considère que l’extinction de notre espèce, à l’échelle du cosmos, n’aura pas la moindre conséquence. En plus, on l’aura bien cherché ! Vous écrivez aussi : « J’en ai soupé des petits gestes, éteindre la lumière, trier les ordures, fermer les robinets… » Alors, que fait-on ? On se regarde disparaître ? C’est le paradoxe quand on y réfléchit. Essayons d’être solidaires, de ne pas aller vers la violence parce que la violence des événements naturels nous guette si nous déréglons trop les cycles de la Terre. Mais c’est surtout la sauvagerie entre humains qui nous menace. Aujourd’hui, pour parler de l’essentiel, c’est-à-dire de la nourriture, les terres agricoles rétrécissent partout, dans les pays riches comme dans les pays pauvres, parce qu’on les stérilise à coups d’engrais et de pesticides. On construit dessus. On fait monter le niveau de la mer. Tous les grands deltas se salinisent. Ailleurs, c’est le désert qui avance. La population est en augmentation constante, rapide, alors que les terres agricoles diminuent. Il faut donc prendre conscience que, par des petits gestes quotidiens, mais aussi par des grandes décisions internationales, on arrivera à mettre un peu d’ordre. Ou ce sera la guerre. Vous n’aimez pas le terme « développement durable ». Pourquoi ? On nous répète : « Pour être heureux, il faut se développer. » Encore un lieu commun de l’économie. Mais le développement est une course perpétuelle. L’être humain est une espèce qui veut toujours plus parce qu’il se reproduit très activement. Du coup, nos actions sont orientées vers le toujours plus. Plus d’exploitation des ressources, de l’eau, de l’air, de la terre. Plus de production, de mines, d’énergies. Bilan : nous n’avons pas enclenché la bonne réflexion qui consisterait à se demander à quoi sert ce développement une fois la pauvreté éradiquée. Les pauvres sont de plus en plus nombreux… Les inégalités se creusent à une vitesse fantastique. Au Moyen Âge, un grand seigneur valait 50 000 ou 100 000 serfs. Maintenant, les 100 personnes les plus riches du monde détiennent à elles seules la fortune de la moitié de l’humanité. C’est une inégalité qui n’a jamais existé dans aucune autre époque. Nous devons régler cette question par un partage en direction des plus pauvres. L’idéologie dominante ne va pas vraiment dans cette direction. Les Japonais viennent de remettre en marche des centrales nucléaires, quatre ans après Fukushima. Dans le même temps, l’Allemagne supprime le nucléaire et les écolos râlent parce que restaurer les mines de charbon, c’est encore plus polluant. On a l’impression d’être coincés. Je suis très inquiet sur ces questions d’énergie parce qu’en effet on est coincés. Le postulat de base consiste à dire : « Il faut de l’énergie pour tous. » Alors, les écolos disent : on va remplacer toutes les énergies nucléaires et fossiles par des énergies nouvelles. Le pari est difficile à tenir ! Certes, le message est passé, mais avec un effet pervers : maintenant tout le monde accepte de faire un peu plus de solaire, d’éolien, mais ça s’ajoute à ce qu’on a déjà en énergie nucléaire ou fossile. L’humanité, et les pays riches en particulier, ne sont pas sur la bonne voie qui serait de choisir de consommer moins d’énergie. Ce postulat n’est retenu par personne, à part quelques écolos un peu radicaux. Vous croyez qu’un accord est envisageable dans le cadre de la conférence sur l’environnement, la COP21, qui va se dérouler à Paris cet hiver ? Maintenant, tout le monde – même le pape ! – est d’accord pour dire qu’il y a un problème. Si on n’y arrive pas cette fois, mon pessimisme naturel reprendra le dessus. En cas d’échec, on va continuer dans la dévastation et, comme « il n’y en aura pas pour tout le monde », les hommes vont faire ce qu’ils savent très bien faire : la guerre. Trois personnalités aussi différentes que vous, Yann Arthus-Bertrand et Nicolas Hulot lancent les mêmes alertes… Pourquoi n’êtes-vous pas écoutés par les politiques ? Le temps des uns et des autres est différent. Prenez des agriculteurs coincés par leurs emprunts. Dites-leur : « Mettez moins d’engrais et de pesticides. » Sur le fond, ils sont d’accord. Mais ils doivent nourrir leur famille. Quand j’étais avec Cousteau, on l’a vu mille fois avec les pêcheurs, on leur disait : « Vous pêchez des poissons grands comme la main, vous êtes en train de bousiller votre pêche de demain. » La réponse était déjà la même. Quand on a le pouvoir, il faut l’exercer en sachant qu’une décision ne va pas être populaire. Et il faut avancer avec une certaine sagesse, ce qui est assez difficile. Nous sommes face à des sociétés très complexes à gérer. On l’a vu avec l’écotaxe, une décision prise à l’unanimité des politiques et fusillée par les lobbies. Vous aimez les ours, mais ce que vous n’aimez pas, ce sont les enfants ! Les enfants, je les adore, c’est pour eux que je travaille. Je pose le problème de la démographie parce qu’il est toujours ignoré, par peur de recevoir des coups de règle des autorités religieuses ou politiques. À la fin de Cro-Magnon (paléolithique), il y avait 10 millions d’êtres humains. Puis 100 millions à la fin du néolithique quand l’agriculture et l’élevage sont apparus. Un milliard sous Napoléon, avant la révolution industrielle. Quand je suis né, en 1945, 2 milliards et demi. Aujourd’hui, nous sommes 7 milliards et demi, trois fois plus qu’à ma naissance ! On sera 9 milliards en 2050. Comment fera-t-on alors qu’il y a de moins en moins de terres agricoles ? Il n’y a pas beaucoup de solutions, sauf une : elle s’appelle l’éducation. Ça a été démontré partout : quand on ouvre des écoles, la natalité baisse parce qu’alors les filles refusent de devenir les mères pondeuses du coq du village. L’Onu et l’Unesco ont chiffré le coût de l’ouverture des écoles partout dans le monde, pour tous les enfants : environ 50 milliards d’euros par an. On les trouve bien pour résoudre des crises bancaires ! Mais personne ne veut les investir. À part l’éducation, dans votre tableau si noir, existe-t-il des pistes de réflexion pour éviter le crash final ? J’ai trois propositions. L’une, c’est les États unis du monde. Si on n’a pas un seul peuple uni, un seul État dans le monde, on ne pourra pas lutter contre les capacités de nuisance des grands groupes qui se mettent dans les fissures du système et réussissent à saccager ici une forêt, là un morceau de mer, en payant des roitelets locaux. Il faut pouvoir prendre des décisions qui concernent la Terre et qui soient prises par le monde entier. Certes, on me rétorque que nous sommes incapables de faire l’Europe. Mais comment agir autrement ? Sinon on laisse la main aux grands groupes qui sont souvent plus puissants que la plupart des États. La deuxième est celle du partage. Ce mot est à la fois communiste, catholique, religieux en général mais aussi éthique ! Sans partage des richesses, ce sera la guerre ! L’expérience montre que les humains vont les chercher là où elles sont. Ils ont toujours fait ça. L’Empire romain et les autres ont fini comme ça. La civilisation occidentale finira ainsi si elle n’évolue pas. La troisième est philosophique. L’idéal de vie que nous donnent les grands groupes, la publicité… est un idéal de vie d’esclave. Si on considère que le sens de la vie doit être celui de la quête du bonheur individuel et collectif, nous devons reprendre ce que disaient les stoïciens : je ne peux être heureux si je suis l’esclave de mes désirs. La publicité et le marketing visent à nous rendre esclaves de nos désirs. Ils veulent notre soumission. La philosophie du peu, c’est se poser la question chaque jour de ce dont on a vraiment besoin pour ne pas surconsommer ni en énergies ni en matières premières. Pour y arriver, les efforts collectifs sont au moins aussi importants que les efforts individuels. Pourquoi lesgrands groupes, comme Total et d’autres, n’investissent-ils pas sur le marché des énergies alternatives ? Ils pourraient y gagner des sous, non ? Ils sont en train de le faire. C’est inexact de dire que les nouvelles énergies ne se développent pas : en Europe, l’éolien atteint 100 000 mégawatts. 1 000 mégawatts, c’est un réacteur nucléaire et donc, en vingt ans, on a installé en éolien en Europe l’équivalent de vingt réacteurs. En réalité, ça avance très vite. Le problème, c’est que ces nouvelles énergies ne remplacent pas les anciennes mais s’y ajoutent. Donc, le bénéfice pour l’humanité est quasi nul ! Mais elles coûtent plus cher, non ? Non justement, c’est moins cher que le nucléaire. Et si une éolienne se casse la gueule, elle est plus économique à réparer que si un réacteur nucléaire s’emballe. Le prix de revient du kilowatt nucléaire et celui de l’éolien sont équivalents parce qu’on a recalculé le coût du kilowatt nucléaire avec les réparations, le rafistolage liés aux réacteurs encore en fonction, en espérant qu’ils n’explosent pas ! Vous êtes conseiller régional en Rhône-Alpes. Croyez-vous au slogan « agir localement et penser globalement » ? Ce slogan soixante-huitard est en train de ressortir un peu partout. Si on ne pense pas globalement, on pense mal. Mais agir localement dans une commune, une région, un petit ou un grand pays permet d’avoir une influence. Sur le territoire d’à côté les gens se disent : « Tiens, ils ont fait une loi là-dessus, pourquoi pas nous ? » Par exemple, l’Écosse qui a interdit les OGM. Que vont faire les Anglais ? Leur gouvernement va dire : les OGM sont nécessaires à notre croissance, baratin habituel. Mais les citoyens ne vont pas forcément raisonner de la même manière. Ils vont interpeller leur député : « Nous aussi, on veut savoir ce qu’on bouffe ! » L’espoir, c’est l’action collective sur des sujets concrets parce qu’il ne faut pas espérer qu’un grand mot d’ordre balancé va mobiliser la population. Vous avez démissionné des Verts, expliquez-nous… La stratégie du tout à gauche estune stratégie suicidaire pour les régionales et la présidentielle. Mélenchon veut réunir l’extrême gauche et les écolos pour niquer le Parti socialiste, au risque d’avoir Marine Le Pen à l’Élysée. Comment rester écolo sans devenir dépressif ? C’était mieux avant ? Je revis dans mon hameau natal, un très bel endroit. J’ai de l’autre côté de la montagne la station de ski de La Plagne et, en face, Courchevel. Je me dis que quand j’ai connu ça, gamin, c’était la vraie montagne. Mais je ne donne pas dans le passéisme parce que j’ai connu la vie des paysans et des mineurs de fond, dont mon père. J’ai travaillé enfant dans des conditions très dures. Je n’ai pas d’illusions sur le passé, je ne trouve pas que c’était le bon temps. Que cela ne nous empêche pas d’éviter le pire pour demain. (1) Edité chez Arthaud. Autres ouvrages : Sortie de secours, Éloge des mangeurs d’hommes (tous chez Arthaud). Yves Paccalet et la théorie de la catastrophe du volcan Toba Yves Paccalet sur les conséquences de l’explosion démographique PARTAGEZ CET ARTICLE" YVES PACCALET : « Si l’humanité disparaît, elle l’aura bien cherché » 1 "Interview n°45 TANGUY LYONNET : « On est hors la loi et alors ? » Par La Rédaction, septembre 2015 Pour être efficace, il faut parfois s’affranchir des règles. C’est ce que pense Tanguy qui, de Pajol au collège Guillaume-Budé, a suivi les migrants dans leur galère parisienne. Vous êtes étudiant, vous vous destinez à être journaliste. Pourquoi rejoignez-vous les migrants à Pajol à la mi-juin ? J’ai été particulièrement choqué par ces vagues de réfugiés qui arrivent par la Méditerranée pour s’échouer dans les rues parisiennes. Vous êtes militant politique ? Non, je ne milite nulle part, ni dans un syndicat, ni dans un parti. Vous êtes combien de personnes à les suivre quotidiennement ? Nous sommes entre une vingtaine et une trentaine à venir tous les jours, répartis sur la journée : du petit déjeuner à la nuit. Avec ceux qui passent quelques heures, ceux qui ne viennent que le week-end, nous devons être plus d’une cinquantaine. Il y a des politiques ou tout le monde a un profil identique au vôtre ? Quelques-uns viennent de partis politiques. La seule règle que nous ayons, c’est que lorsque quelqu’un vient aider au camp, il ne représente pas son étiquette, parti, syndicat ou association, il vient en son nom comme citoyen solidaire. Il y a des gens du NPA, d’EELV, du Front de gauche ou issus d’associations (par exemple Dom’asile). Quel est le profil des soutiens ? Très large, de l’étudiant au retraité, du chômeur à l’étudiant normalien en philosophie en passant par l’artiste, le gardien d’immeuble… Concrètement, que faites-vous avec les migrants ? Le but principal est de les accompagner dans leurs démarches administratives pour qu’ils obtiennent l’asile. Il faut aussi leur apporter un endroit où dormir, une hygiène de vie, la sécurité, de la nourriture… Nous voulons leur proposer des conditions de vie correctes pour qu’ils puissent faire leur demande dans de – relatives ­– bonnes conditions. Il y a aussi une lutte politique pour que leurs droits soient appliqués par l’État. Les pompiers, les médecins refusent-ils d’intervenir dans les « camps » ? Déjà ils ne viennent pas pour les choses anodines, alors qu’ils se déplaceraient si c’était pour vous ou moi. Mais nous avons assisté à des cas plus choquants. Une nuit où il pleuvait à torrents, c’était la première grosse averse de la canicule, une femme enceinte grelottait de fièvre, ils ont refusé de se déplacer. Vous avez été évacués de Pajol, vous avez été confrontés à la police, comment réagissent les migrants ? Ils ont peur de la police en général. Certains refusent de participer à une simple manifestation autorisée par la préfecture, par crainte d’être « repérés » et que cela complique leurs procédures d’asile. En revanche, quand il y a une confrontation physique avec un cordon de CRS, ils n’ont pas peur. Ils en ont vu d’autres pendant leur voyage ! Lors d’une manifestation, les CRS repoussaient les manifestants avec leurs boucliers. Un réfugié s’est mis devant et a hurlé : « J’ai traversé le désert, j’ai vu la prison, la torture, les milices, ce n’est pas toi avec ton bouclier qui vas me faire peur. » Certains quittent la France, mais pour aller où ? Je vais prendre l’exemple de deux frères syriens. Le premier, la trentaine, médecin, anglais impeccable, son frère plus jeune, la vingtaine – lui n’a pu terminer ses études à cause de la guerre civile. Ils sont passés par la Turquie, la Grèce, la Macédoine pour arriver en France. Ils se sont rendu compte qu’ici les conditions de vie sont intolérables. Ils sont partis pour la Norvège, où il y a une communauté syrienne importante et où les équivalences des diplômes sont plus simples à faire reconnaître. Grâce à un covoiturage, où ils ont été inscrits sous de faux noms, ils ont pu rallier Copenhague puis le ferry pour Oslo. Là, ils ont très rapidement été placés dans un centre d’hébergement. Centre qui n’a rien à voir avec ceux de France : dans la verdure, des bâtiments en dur, des espaces privés, communs, Internet, trois repas par jour. Est-ce que certains reviennent de Calais ? Oui. Déjà on leur dit de ne pas y aller : c’est dangereux, les camps sont rudes, cachés dans la forêt, il y a beaucoup de monde. Ils savent qu’il y a des morts. Quand aux informations on entend qu’un Soudanais est mort en tentant de gagner l’Angleterre, on sait qu’il y a de fortes chances qu’il soit passé par Pajol… Certains reviennent donc. Je pense à un groupe de jeunes : deux ont réussi leur passage en Angleterre mais les autres sont revenus et vont faire leur demande d’asile. Êtes-vous en lien avec des militants à l’étranger ? Oui, bien sûr. Notamment avec les Italiens de Vintimille. On essaie avec eux de créer un rapport de force à l’échelle de l’Europe, mais la coopération est aussi très concrète : ils nous préviennent, par exemple, quand beaucoup de réfugiés sont dans un train qui arrive à la gare de Lyon. Comme on est informés, on tente de les récupérer avant que la police ne leur colle un contrôle au faciès dans la gare, ce qui est devenu très fréquent. Y a-t-il beaucoup de prostitution ? Le camp Pajol était situé dans le 18e arrondissement, entre Marx-Dormoy et La Chapelle. À La Chapelle, il y a un petit square, le square de Jessaint, occupé par des réfugiés mais sans collectif ni associations, qui viennent parce que ce camp est livré aux passeurs et aux dealers. Une femme qui n’a pas assez d’argent pour aller en Angleterre, ou qui n’a pas terminé de payer un passeur va se retrouver à faire le trottoir. Certaines arrivaient à sortir de là et nous rejoignaient à Pajol. C’est dur de parler de ça avec elles. Avez-vous peur ? Vous êtes hors la loi en organisant des passages, des covoiturages, des occupations… Non, pas plus que ça. Peut-être que nous sommes hors la loi, et alors ? Nous ne sommes pas d’accord avec la loi et surtout, comment elle est appliquée. Ou plutôt non appliquée car ces gens ont des droits qui ne sont pas respectés par l’État. PARTAGEZ CET ARTICLE" TANGUY LYONNET : « On est hors la loi et alors ? » 1 "Interview n°63 Serge Portelli : La violence des politiques contre la justice est gravissime Par La Rédaction, avril 2017 Serge Portelli est président de chambre à la cour d’appel de Versailles et membre du Syndicat de la magistrature. On le connaît pour s’être souvent opposé à Nicolas Sarkozy, lui reprochant sa politique fondée sur la peur et ses critiques incessantes de la justice. Pour lui, Fillon dépasse aujourd’hui Sarkozy dans la violence des attaques contre l’institution judiciaire. Siné Mensuel – La justice est au cœur de cette campagne présidentielle. Elle est attaquée de toutes parts. Fillon parle de « coup d’État judiciaire » ; Le Pen refuse de se rendre à la convocation des juges ; Hollande la qualifie « d’institution de lâcheté ». Serge Portelli – Les trois, je dis bien les trois, sont passés à un niveau d’attaque contre la justice comme on n’en a jamais vu. Quand l’animal est traqué, il sort ses griffes et devient de plus en plus violent. Pourtant on avait été habitué au pire avec Sarkozy. Certes ! Mais Nicolas Sarkozy n’est pas allé aussi loin. Il parlait de laxisme et en restait là. Même si entre « lâcheté » et « laxisme », il y a une proximité sémantique et étymologique qu’il n’est pas inutile de souligner. Il disait que les juges devaient être responsables de leurs actes, etc. Il n’y avait guère que Nadine Morano qui traitait les membres du Syndicat de la magistrature de complices des assassins, mais ce n’était que Nadine Morano ! Traiter la justice d’« institution de lâcheté » n’est pas une parole anodine. Cet accroissement de la violence anti-justice, anti-institution est gravissime, inadmissible. Vous aviez eu des mots très durs vis-à-vis de Sarkozy. Non, je n’ai pas eu des mots très durs, j’ai eu des mots très justes (rires) ! Mais Fillon dépasse son maître… C’est le cœur du sujet. En 2009, j’ai écrit Le Sarkozysme sans Sarkozy. À l’époque, j’agissais un peu en état de légitime défense contre un président de la République qui, je le rappelle, ne manquait pas de mots très durs, cruels et injustes vis-à-vis de la justice, entre autres. J’essayais d’analyser ce qu’était réellement ce mouvement, ce que j’appelais une « idéologie », assez bien structurée, proche du populisme. Les propos de François Fillon aujourd’hui se comprennent en regard du quinquennat de Nicolas Sarkozy, et même d’avant. Car le sarkozysme a commencé à prospérer avant Sarkozy et n’est pas le monopole de la droite. Ma thèse était que quand Sarkozy aurait disparu politiquement, le sarkozysme continuerait à exister, même à gauche où il y avait des représentants patentés de ce « système ». Et je citais déjà Manuel Valls. François Fillon était plutôt un homme de l’ombre. Il a toujours été le second de quelqu’un. Et pendant tout le quinquennat de Sarkozy, il a eu pour lui le désavantage, ou peut-être finalement l’avantage, d’être dans l’ombre. Comme tous les « seconds rôles », il n’avait pas à s’afficher… Face aux excès du président – il y en a eu beaucoup ! –, il paraissait modéré, sage. Mais, lors des attaques répétées, récurrentes de Nicolas Sarkozy contre la justice, je n’ai pas entendu une seule fois François Fillon prendre position. Aujourd’hui, il se prétend victime d’un assassinat politique orchestré par les juges ! Qu’un homme qui risque d’être le garant de l’indépendance des magistrats dise cela est inquiétant et démontre qu’il a dépassé, de loin, les propos ordinaires de Nicolas Sarkozy. Marine Le Pen, elle, refuse de se rendre à la convocation d’un juge. Non seulement elle refuse de se rendre à la convocation mais ses attaques deviennent de plus en plus violentes. Il faut relire ses discours : les magistrats qui ne sont pas d’accord avec elle devront « rendre des comptes ». Ce sont ses termes. Depuis que je suis magistrat, en 1973, je n’ai jamais entendu de telles menaces contre la justice, une institution essentielle de la démocratie. En la traitant ainsi, elle aussi passe à un cran supérieur. Peut-on sérieusement imaginer que l’indépendance de la justice soit remise en cause ? L’indépendance de la justice s’affirme dans les années 70. Elle commence alors à s’intéresser aux hommes politiques, et en même temps au monde économique, les deux allant de pair. Jusqu’en 1993, il existait ce qu’on appelait « le privilège de juridiction ». Si, en tant que juge d’instruction, j’envisageais d’inculper un maire, un officier de police judiciaire, un préfet, il fallait saisir la Cour de cassation pour savoir si je gardais ou non le dossier. À l’époque, je ne les gardais pas souvent. Dans les années 70, quand un juge dérangeait un puissant, le dossier lui était retiré « pour une bonne administration de la justice… » J’adore ! (rires). J’ai vécu cette période douloureusement, comme beaucoup d’autres juges. Par la suite, nous avons connu un certain nombre de scandales qui ont concerné d’abord la gauche, dont l’affaire Urba qui avait conduit à la mise en examen du premier secrétaire du Parti socialiste, Henri Emmanuelli. Lors des congrès du PS, quand on prononçait le nom du juge d’instruction, toute la salle sifflait très fort. L’accroissement des pouvoirs du juge, la montée en puissance de la justice n’a pas dérangé que la droite. C’est venu très progressivement, avec des couacs, des épisodes d’impunité flagrante, mais on a fini par arriver à ce qui se passe depuis maintenant une dizaine d’années. Je rappelle quand même qu’un président de la République, Jacques Chirac, a été condamné à deux ans d’emprisonnement avec sursis pour une affaire d’emplois fictifs ! Certes, une vingtaine d’années après les faits… les emplois fictifs sont une sorte de sport national en France. La lutte contre la corruption est une nécessité vitale pour la démocratie ! On est sur ces rails-là, dans cette évolution historique mais la classe politique, elle, n’a pas pris le train en marche. En Roumanie, 100 000 personnes manifestent contre la corruption. En France, on a l’impression que l’opinion publique est assez indifférente. Les mouvements d’opinion publique ne naissent pas spontanément. Et les hommes politiques sont responsables en grande partie de cette situation. D’abord parce qu’ils considèrent presque toujours que des poursuites ou une condamnation ne sont finalement qu’un épisode dans leur vie politique. Presque quelque chose d’anecdotique. On est condamné, mais on continue. Et ils n’ont pas tort d’ailleurs ! La majorité de la classe politique française n’est pas vraiment persuadée de la place centrale que doit avoir la lutte contre la corruption. Écoutez cette réflexion très répandue ces derniers temps : « On est en train de nous voler le débat électoral sur les grands problèmes de fond qui intéressent les Français pour parler d’un fait divers. » Je trouve cette indignation incroyable ! Elle signifierait que la lutte contre la corruption n’est pas essentielle. En discuter serait  perdre son temps, ne pas voir les vrais problèmes. C’est exactement le contraire ! Dans un pays où un président de la République, un Premier ministre, des parlementaires, des ministres ont été condamnés pour des affaires de corruption, il faudrait mettre ce problème au cœur de la campagne électorale ! Si les hommes politiques et l’opinion publique s’en foutent, on n’est pas sortis de l’auberge ! Heureusement, tout évolue, mais doucement. À droite, même si certains soutiennent Fillon envers et contre tout, une partie de son électorat n’en veut plus et le dit. On le constate dans les sondages, pour l’instant en tout cas. À droite comme à gauche, un certain nombre d’électeurs n’admettent plus de telles pratiques qui ne sont évidemment pas le privilège d’un seul parti ! Vous êtes favorable à l’immunité parlementaire qui serait une des garanties de l’équilibre entre les pouvoirs. N’est-ce pas contradictoire avec la lutte contre la corruption ? Non. L’immunité parlementaire, c’est deux choses. La première est ce qu’on appelle une « irresponsabilité », même si le mot n’est pas approprié. Un parlementaire, quand il prend la parole, à l’Assemblée ou au Sénat, quand il vote, peut dire ce qu’il veut. Lorsqu’il prononce un discours à la tribune du Parlement, il est libre. Je trouve cette règle normale : la parole d’un élu doit bénéficier d’une totale liberté. Heureusement, on ne peut le poursuivre pour ses propos. Le contraire poserait problème. Le second aspect, c’est l’« inviolabilité ». Personne ne peut utiliser la force pour contraindre un parlementaire à témoigner ou à répondre à une convocation de justice. Concrètement, on ne peut pas le mettre en garde à vue, on ne peut pas délivrer un mandat d’amener contre lui. C’est le cas de figure avec Marine Le Pen qui, pour l’instant, bénéficie de cette immunité. Mais cette immunité n’est pas totale et absolue et peut être levée par l’Assemblée dont dépend le parlementaire. Ces avantages dont bénéficient les députés sont liés au libre exercice de leur mandat. Oui, il faut protéger les parlementaires d’un certain nombre d’aléas, peut-être aussi de poursuites infondées, ça peut arriver… Vous savez, la justice peut aussi se tromper. Mais l’immunité n’interdit pas aux juges de s’intéresser à l’activité d’un parlementaire qui, par exemple, commettrait un délit d’emploi fictif, de détournement de fonds publics. On a entendu dire : « Le statut de parlementaire de François Fillon s’oppose à ce qu’on s’intéresse à son activité en tant qu’employeur d’assistants parlementaires. » C’est faux ! Le droit, sur ce point, est extrêmement précis. Dans Juger, en 2011, vous écriviez : « À la mission de la justice de décider d’une culpabilité s’en ajoute une autre, contradictoire, celle de désigner les hommes dangereux et d’aider le pouvoir à les neutraliser. » Diriez-vous la même chose après les attentats qui ont frappé la France ? Absolument. Je suis intervenu à chaque fois qu’une loi contre le terrorisme a été votée dans les cinq ou six dernières années, en tout cas depuis la sortie du livre. D’ailleurs je n’étais pas seul, des associations ou des institutions tout à fait estimables, comme la Ligue des droits de l’homme ou la Commission nationale consultative des droits de l’homme, tenaient des propos et éditaient des rapports très critiques contre ces lois. Leur multiplication n’a pas changé grand-chose à la réalité du terrorisme. Faut-il en finir avec l’état d’urgence ? Nous sommes un certain nombre, et le Syndicat de la magistrature est monté au créneau à chaque fois, pour dénoncer la prolongation d’un état d’urgence qui donne à la police administrative, au préfet des pouvoirs exorbitants. De plus, aujourd’hui, ces mesures n’ont plus aucun intérêt puisqu’il a été procédé à toutes les perquisitions administratives possibles, que le placement en résidence surveillée a déjà été largement utilisé. Nous assistons à un certain nombre de dérives qui étaient tout à fait prévisibles. Depuis une dizaine d’années, on vote des lois antiterroristes tous les six mois. On vote une loi quand on ne sait plus quoi faire. Sans même s’apercevoir que les précédentes n’ont rien changé à la situation, sans même tenter d’en dresser le bilan. L’objectif est en fait de rassurer l’opinion publique, de donner l’impression que les pouvoirs publics maîtrisent la situation. Tout cela est inutile. Pour vous, la prison est un dernier recours. Vous allez à rebours de la pensée dominante. Il faut incarcérer les gens le moins possible, je n’en démordrai pas. Et pour les rares que nous enfermerons, la prison doit être radicalement différente ! Ce discours n’a rien d’insensé. La loi pose d’ailleurs clairement le principe que l’emprisonnement est le dernier recours du juge. Je rappelle que plusieurs pays ferment des prisons en ce moment ! D’autres développent des alternatives à la prison. Par exemple ce qu’on appelle des  prisons ouvertes. En France, ce terme offusque. Pourtant, ce système marche très bien dans beaucoup de pays proches de nous : Danemark, Suisse, Angleterre, Suède, Finlande… On peut très bien sanctionner quelqu’un, lui être utile, être utile à la société, en laissant des gens travailler en semi-liberté ou en totale liberté, mais avec un certain nombre de contraintes. Ça existe et ça marche ! Les prisons ouvertes représentent dans certains pays près du tiers du parc pénitentiaire global. Il y a mille autres façons de sanctionner. Aujourd’hui, en France, on constate que la plupart des hommes politiques se battent simplement pour savoir combien de milliers de places de prison supplémentaires il faut créer… C’est désespérant. Dernier ouvrage paru : La Torture (Dalloz, 2017). Le Sarkozysme sans Sarkozy (Grasset & Fasquelle, 2009) PARTAGEZ CET ARTICLE" Serge Portelli : La violence des politiques contre la justice est gravissime 1 "Interview n°76 Ce que les enfants d’immigrés apportent à la France Par La Rédaction, juin 2018 Pendant cinq ans, le sociologue Stéphane Beaud a suivi l’itinéraire de huit frères et sœurs, enfants d’immigrés. Il en a tiré un livre*, biographie à plusieurs voix qui, loin des clichés habituels, raconte la trajectoire d’ascensions sociales. Siné Mensuel – Votre livre nous a passionnés, il se lit comme un polar. Vous y retracez l’itinéraire d’une famille d’origine algérienne, des parents et de leurs huit enfants. Vous les avez suivis pendant cinq ans. Comment les avez-vous rencontrés ? Stéphane Beaud – Trois des sœurs aînées étaient venues écouter un débat dans une mission locale en Seine-Saint-Denis parce que le « social » les intéresse. J’ai parlé des problèmes d’insertion des jeunes, d’échecs scolaires, de délinquance. Elles ont eu l’impression d’être mieux comprises, et surtout leurs frères dont les destins sont différents des leurs. J’avais auparavant déjà beaucoup travaillé sur les enfants d’ouvriers algériens, marocains, turcs… Depuis longtemps, j’avais envie d’écrire une histoire de famille. Après le débat, nous avons discuté et le projet est né là. On a assez vite fait un pacte d’enquête : raconter l’histoire d’une famille algérienne ordinaire en France. On ne parle que des frères Kouachi, de Mohamed Merah et des djihadistes mais on ne parle jamais de toute la forêt qu’il y a derrière ces arbres, certes massifs, qui cachent tout le reste de ces enfants d’immigrés algériens. Le père arrive en 1971. Il travaille dans le BTP, il laisse sa femme et ses trois enfants en Algérie. Puis il les fait venir en 1977… En 1974, pendant la crise pétrolière, une des premières solutions pour résoudre le problème du chômage, c’est de réduire l’offre de main-d’œuvre, donc l’immigration. En septembre 1974, par décret, le gouvernement stoppe l’immigration de travail. Deux ans plus tard, pour compenser si l’on peut dire, Giscard d’Estaing autorise le regroupement familial, facilitant ainsi la venue de la famille des travailleurs immigrés. Le livre raconte le destin d’une de ces familles et on peut le lire sous plusieurs angles : les différences de genre, il y a les filles et les garçons, c’est très clair ; différences scolaires, matrimoniales, professionnelles… On peut le lire aussi comme l’ascension sociale des enfants d’une famille algérienne. Avec un père analphabète, ouvrier non qualifié du bâtiment sans diplôme, une mère qui a arrêté sa scolarité en quatrième, les enfants, statistiquement, ont très peu de chances de réussite scolaire. Or les cinq filles de la fratrie sont cadres ou exercent des professions intermédiaires, et tous ont une situation « meilleure » que celle de leurs parents. Vous montrez, aussi, qu’il y avait plus de mixité sociale et que c’était une chance. Aujourd’hui, en Seine-Saint-Denis, par exemple, il n’y a que des enfants d’immigrés dans certaines écoles. À l’époque, ce n’était pas le cas, a fortiori en province, là où habitent les Belhoumi, à 400 km de Paris. En consultant les archives, j’ai remarqué que le père a choisi un endroit où la communauté algérienne n’était pas trop présente (7 % d’étrangers en 1977 contre 30 à 35 % dans des tours qui sont à 500 mètres de leur logement). Le père ne voulait pas vivre uniquement entre Algériens. Et j’imagine qu’il pensait aussi que ce serait mieux pour ses enfants de côtoyer des Français à l’école, au sport… L’école parvenait-elle à jouer son rôle ? Oui, un rôle majeur. Pour Samira, l’aînée, l’école, c’est la découverte de la culture, des livres. Grâce à l’école, elle découvre le monde. C’est une amoureuse des lettres et de la langue française. Elle était première de sa classe en Algérie mais comme elle arrive au mois de février et qu’elle ne parle pas le français, elle redouble son CP. Elle m’a raconté que, les premiers mois, elle tirait son instit’ par la manche, elle ne pouvait pas parler. Et son institutrice restait une heure avec elle à lui apprendre le français. L’aide matérielle est importante mais c’est aussi une aide symbolique. Non seulement elle lui a permis l’acquisition de la langue française, mais elle lui a ouvert la fenêtre sur une France qu’elle perçoit alors comme accueillante. Pour la deuxième fille, Leïla, il y a l’école, mais aussi le Parti communiste… Les Belhoumi ont grandi dans une ville ouvrière (et communiste depuis 1935). Il existe ce qu’on appelle une aristocratie locale communiste, comme à Nanterre, Ivry et Vitry. On s’autorecrute aussi dans ce milieu. Mais on accepte les « autres ». Leïla, par exemple, anime un stand à la fête de L’Humanité locale mais quand les choses deviennent sérieuses, à savoir être sur une liste électorale – dans les années 1990 – on ne le lui demande pas. Et elle, elle n’ose pas se proposer. Elle n’a jamais été militante communiste mais une sorte de « compagne de route » ainsi qu’un certain nombre d’enfants d’immigrés qui se sont politisés dans ces années 1980. Parce que le communisme municipal encadre les classes populaires via le logement, l’éducation, les crèches, les centres de loisirs, les colonies de vacances… Leïla en a bénéficié et n’a pas un discours critique par rapport au PC. Elle aurait sans doute aimé plus de reconnaissance… Les garçons ne vont pas avoir le même parcours. Pourquoi ? C’est la différence entre garçons et filles, pas facile à expliquer en deux mots. Quand vous interviewez Samira ou Leïla, elles ont, grâce à leur réussite scolaire et professionnelle, plutôt envie de raconter leur histoire, qui est pour elles une belle histoire. Quand vous allez voir leurs frères, de 30 ou 40 ans, qui sont ouvrier, vendeur ou chauffeur de bus RATP, qui n’ont pas une mauvaise vie mais qui n’ont pas non plus une histoire extraordinaire à relater, c’est plus compliqué pour eux. Avec les garçons, comme souvent, les problèmes arrivent au collège. Jusqu’au primaire, tout va bien. Les sœurs contrôlent, ils vont à l’école, ils travaillent tranquilles. Au collège, les choses changent, il faut travailler de plus en plus. Les forces sont contraires. Les garçons Belhoumi sont nés plus tard que les aînées, et à ce moment-là, les cités commencent à devenir plus compliquées, plus « dures »… Ils doivent lutter contre leur environnement, ce qui n’est jamais simple. Dans mon livre 80 % au Bac… et après ? [éd. La Découverte, NDLR], j’avais fait le même constat. Un des garçons qui habite l’immeuble le plus « abîmé » d’une cité HLM assez dégradée, et qui était le seul à avoir passé un bac général, m’avait dit : « Dans la cité, on m’appelait le traître, j’allais me cacher à la bibliothèque pour travailler. Parce que les copains sont là et te demandent : “Qu’est-ce que tu fous ? Pourquoi tu viens pas ? Fais pas ton bouffon, etc.” » Le groupe des pairs fait sans cesse pression sur l’individu. Ça a beaucoup joué pour les cadets de la famille Belhoumi. Vous dites qu’en règle générale, les garçons sont plus confrontés au racisme que les filles… Oui, le racisme est sexué. Il y a un cumul. Même s’il faut se méfier des discours sur la victimisation, quand vous êtes un jeune d’origine maghrébine et par exemple un futur médecin (ça arrive…), vous pouvez toujours être contrôlé par la police, vous n’allez pas être content bien sûr, mais vous allez « tenir ». Quand vous êtes orienté très tôt en lycée professionnel, sans métier d’avenir, sans diplôme, et que vous essayez de trouver une place, et qu’en plus il y a la police… vous développez, c’est un cas classique, une mentalité d’écorché vif. Le racisme est encore plus violent quand il vise des personnes fragiles, vulnérables, socialement et psychologiquement. Samira, la sœur aînée, qui a tracé le sillon de toute la fratrie Belhoumi, n’a essuyé que plus tard des remarques racistes. Au boulot, une chef lui a dit : « C’est toujours pareil avec vous, vous parlez trop fort… » Autrement dit, « vous », les Arabes. C’était la première fois que cela lui arrivait. Mais elle ne va pas en faire une histoire. Sa vie est tracée, elle a des moyens de résister. Les autres au contraire… Le mot intégration, ils l’utilisent ? Cela fait trente ans qu’on les bassine avec ce mot. Ils sont intégrés mais parce qu’ils sont maghrébins, musulmans, ils sont suspects de déficit d’intégration. Comme dit Jamel Debbouze : on est des « iciiens », des gens d’ici. Mais une partie de la société française refuse qu’ils soient d’ici et les regarde comme étrangers. Pourquoi faudrait-il prouver qu’on est intégré puisqu’on a grandi en France et qu’on parle la langue française ? C’est violent. Les attentats vont tout bousculer… Oui. La dernière, Nadia, me dit juste après : « Ces connards, ils ont foutu en l’air le travail d’intégration de nos parents. » Ses parents n’avaient de cesse, comme beaucoup de parents d’immigrés, de dire : « On est en France, on va y rester. » Avec les attentats, aux yeux du monde, c’est l’intégration en France qui a raté. C’est ravageur. Samira n’a pas pu travailler le jour de l’attentat à Charlie Hebdo. Elle a été prise de vomissements, comme en état de choc. Là encore, dans cette même famille, les réactions entre filles et garçons sont bien différentes… Par leur socialisation scolaire et politique, les trois sœurs qui sont allées à la manif du 11 janvier 2015 lisent de la sociologie, de l’histoire, sont bac +3, bac +4. Les deux aînées ont lu Fluide Glacial, Charlie Hebdo ; l’aînée a chez elle le fameux dessin de Cabu « C’est dur d’être aimé par des cons ». Elles participent de notre culture. Mais les frères ne sont pas là-dedans. Ils vont refuser l’injonction faite aux enfants d’immigrés de « montrer » qu’ils sont français puisqu’ils le sont. Les cinq sœurs votent à chaque élection, lisent Libé, sont de gauche. Alors que les garçons sont plus à l’écart. Nadia, la dernière, parle beaucoup des problèmes de voile. Elle a habité pendant plusieurs années à Paris. Au milieu des années 2000. Elle revient huit ou dix ans plus tard dans sa ville d’origine. Elle a 30 ans. Et là, elle voit que, dans l’espace public, dans le parc où les enfants jouent, la majorité des femmes de son âge sont voilées. Des copines d’école. Un gouffre les sépare. Elles ont des horizons socioculturels très différents. Les filles qui sont restées dans le quartier n’ont pas ou peu de diplômes ni une place sur le marché du travail, donc qu’est-ce qu’elles font ? Elles participent de cette nouvelle culture religieuse prégnante dans certaines cités. C’est leur manière de se définir socialement : nous sommes des musulmanes. Dans la famille Belhoumi, ce n’était ni un problème ni une question. D’ailleurs, le mot musulman n’apparaissait jamais au début de nos entretiens. On peut avoir deux lectures de votre livre. Une belle réussite familiale mais aussi, en creux, une insertion de plus en plus problématique… alors, où est la réalité ? C’est les deux. L’épilogue est inquiétant. Cette famille-là a tout bon, elle coche toutes les cases. Mais le préfet du département où elle habite va quand même refuser par deux fois à Mme Belhoumi sa naturalisation (plus exactement, sa demande de « réintégration dans la nationalité française » parce qu’elle est née « française » en 1952 en Algérie). Je vois bien à quel point depuis 2012, date à laquelle j’ai commencé à écrire ce livre, la société française s’est durcie avec ces véritables déflagrations qu’ont été les attentats (Charlie Hebdo, l’Hyper Cacher, le Bataclan, le prêtre égorgé…) On va vers de plus en plus d’exclusion ? Hollande, la gauche ont failli avec le projet de déchéance de nationalité… C’est tout le contraire qu’il fallait faire ! Bien sûr, il y a les frères Kouachi ! Mais il y a aussi la famille Belhoumi et bien d’autres qui font partie de notre société et qui jouent un rôle majeur. Quand on va dans les hôpitaux, qui sont les infirmières ? Qui dans les Ehpad s’occupe des vieux ? Ce ne sont pas les enfants de Neuilly  ! Ce sont souvent ces enfants d’immigrés. Il faudrait aussi tenir un discours inclusif, non pas enchanté, ni iréniste, mais reconnaître ce que ces enfants d’immigrés apportent à notre pays. Les enfants belhoumi Pour éviter que les membres de la famille ne soient reconnus, le nom de famille est fictif et les prénoms ont été changés. Le parcours des huit enfants est le suivant : Samira, née en 1970 en Algérie, master 2 d’ingéniérie en formation, infirmière puis cadre de santé. Leïla, née en 1973 en Algérie, titulaire d’un master 2 en ingéniérie de programme de formation, chargée de projet en Mission locale. Rachid, né en 1975 en Algérie, arrêt des études en troisième, vendeur, puis commercial. Azzedine, né en 1979 en France, bac pro vente et représentation, chauffeur de bus RATP. Mounir, né en 1981 en France, niveau BEP en maintenance de systèmes automatisés, vendeur puis commercial. Dalila, née en 1983 en France, bac STT, infirmière. Amel, née en 1984 en France, bac STT et licence de sociologie, assistante sociale. Nadia, née en 1986 en France, licence professionnelle en ressources humaines, chargée de mission à Pôle emploi. *La France des Belhoumi, éd. La Découverte. PARTAGEZ CET ARTICLE" Ce que les enfants d’immigrés apportent à la France 1 "Interview n°26 HERVÉ LE BRAS : « Au secours les immigrés se cassent » Par La Rédaction, décembre 2013 Hervé Le Bras est démographe, directeur d’études à l’Ined et enseignant à l’EHESS. Il travaille depuis longtemps sur l’immigration. Pour lui, les chiffres fantaisistes que donnent les hommes politiques ne servent qu’à manipuler une opinion inquiète. En France, à combien estime-t-on le nombre d’immigrés ? Le nombre d’immigrés est stable en France depuis 2001, il s’élève à 190 000 toutes nationalités confondues. Parmi eux, 65 000 étudiants (dont 85 % repartiront chez eux moins de cinq ans après leur diplôme), 30 000 régularisations (donc des personnes présentes en France, souvent depuis très longtemps) et 60 000 au titre du regroupement familial (dont 50 % concernent des mariages d’étrangères avec des Français ou de Françaises avec des étrangers), 17 000 demandes d’asile acceptées et 15 000 immigrants économiques. On ne peut pas parler d’invasion ! D’ailleurs, depuis plusieurs années, selon les statistiques de l’OCDE, la France est le pays qui – avec les Tchèques – a la plus faible immigration en proportion de sa population : 0,33 % par an. Sur les 190 000 qui entrent chaque année, combien d’immigrés repartent ? Il est difficile de le savoir exactement mais, en comparant les recensements, les chiffres des entrants (dont plus d’un tiers seront régularisés), on arrive à environ 100 000 sorties. On retrouve ce chiffre dans les deux tiers des pays de l’Union européenne qui ont des registres de population, ce qui permet des estimations assez fiables. Le solde français est donc d’environ 90 000 personnes par an, pour un pays de 66 millions d’habitants, ce n’est pas grand-chose. Il n’a pas augmenté de façon significative au cours de ces dernières années pour une raison simple : le moteur principal de l’immigration est l’économie et quand elle va mal, les immigrés sont moins enclins à venir ! Récemment, Hortefeux annonçait qu’on avait de plus en plus d’immigrés en France, relayant, chez les Français, le sentiment que l’immigration augmente. J’entends ce slogan depuis que je suis en culottes courtes : « Il y a trop d’immigrés, ils vont nous envahir. » Les préjugés sur l’immigration n’ont pas changé depuis les années 1930. À cette époque, on allait chercher les Polonais par trains entiers. Des médecins vérifiaient qu’ils avaient toutes leurs dents et de gros muscles. En 1921, il y a même eu un conflit entre rabatteurs français et allemands car ces derniers étaient accusés de prendre les meilleurs Polonais ! Dans les années 60 et 70, des recruteurs allaient chercher de la main-d’œuvre dans le Sud algérien et marocain, de préférence des analphabètes, dans le but d’avoir des ouvriers dociles et manuels pour travailler à la chaîne ou dans les travaux publics. Ils restaient quelques années, le temps d’amasser un pécule, puis rentraient chez eux. Ils étaient alors remplacés par quelqu’un de leur famille ou de leur village. On qualifiait ce système de noria, en référence à la roue à godets qui aide à puiser l’eau en Afrique. À la fermeture des frontières en 1974, ils sont restés, ne pouvant plus être remplacés. En 1978, Giscard, sous la menace d’une condamnation de la Cour européenne, a autorisé le regroupement familial. Au lieu que les migrants repartent, les familles sont venues en France : les travailleurs migrants sont devenus des immigrés. Et donc les enfants ? Ces enfants de parents souvent analphabètes et de familles nombreuses ont éprouvé des difficultés scolaires comparables à celles des enfants français d’ouvriers agricoles, mais ils réussissent un peu mieux en raison d’une forte volonté de monter dans l’échelle sociale. Cependant, depuis une quinzaine d’années, l’immigration venue du Sud a beaucoup changé. Elle est maintenant majoritairement composée d’urbains diplômés et célibataires. Avant, on migrait pour entretenir sa famille ; aujourd’hui, pour se réaliser en tant qu’individu. Quel est l’intérêt pour les hommes politiques d’agiter le chiffon rouge de l’immigration ? Les partis politiques portent une lourde responsabilité avec des abrutis comme Hortefeux et des équilibristes comme Valls, sans doute pour se poser en « bons Français ». Aujourd’hui, la droite et une partie de la gauche raisonnent comme si les immigrés étaient restés les mêmes que ceux des années 70. Le seul changement de la propagande vient des Roms qui remplacent les Arabes comme épouvantails. Il devient en effet difficile de dire que les Arabes sont des pauvres affamés avec des tapées d’enfants quand on voit des Najat Belkacem, et même des Rachida Dati. L’émigration maghrébine vit dans les grandes agglomérations dynamiques et est animée par une volonté de réussite. C’était la situation des Juifs dans l’Europe des xviiie et xixe siècles. C’est en cela qu’elle est perçue comme une menace. Il s’agit bien de racisme ? Et de xénophobie. Il y a peut-être des tendances xénophobes et racistes latentes dans la population. Le problème est de ne pas les réveiller ni les attiser par de fausses menaces, comme celle de l’invasion. Quelle différence faites-vous entre racisme et xénophobie ? Classiquement, le racisme distingue et classe les individus en fonction de caractères apparents comme la couleur de la peau, tandis que la xénophobie s’exerce sur la nationalité d’origine, mais les deux s’épaulent en général l’un l’autre. On justifie la xénophobie par la différence soi-disant raciale et le racisme par la différence culturelle. Et Manuel Valls ? Valls est complexe. Il mêle des conduites de droite et de gauche. De droite quand il poursuit les expulsions et le démantèlement des camps de Roms au lieu de faire appliquer la loi Besson ou quand il remarque qu’il n’y a pas assez de Blancs sur un marché ; de gauche quand il fixe une règle pour les régularisations et procède cette année à 46 000 régularisations au lieu de 30 000 par an sous Chirac et Sarkozy et 15 000 sous Jospin. Il avait une politique attentive à l’immigration à Évry où il était sur le terrain. Sarkozy l’avait dragué pour cela en lui proposant de devenir ministre, ce qu’à la différence de Kouchner ou de Hirsch, il a décliné. Valls est un animal politique, non un idéologue. Son traitement de l’immigration est un élément central de la construction de son image pour arriver au pouvoir. On peut qualifier cela de cynisme, mais c’est plutôt cette volonté d’ascension sociale que j’ai soulignée chez les immigrés car il est lui-même naturalisé. Les politiques disent qu’il ne faut pas lâcher sinon ça ouvre les vannes. C’est ridicule. Prenons le cas des immigrés clandestins qui ont débarqué de Tunisie après la chute de Ben Ali. En un mois, 20 000 Tunisiens sont arrivés par bateau. Pour les médias, 20 000 en un mois deviennent 140 000 en un an et 1,4 million en dix ans. Mais au bout d’un mois, les Tunisiens ont cessé d’arriver. Ils n’ont pas trouvé de travail en France, ils ont misérablement campé dans le bois de Vincennes et aujourd’hui, plus des trois quarts seraient rentrés en Tunisie. Leur migration n’était pas préparée, ils n’avaient pas les réseaux économiques ni de points de chute. Je le répète, en termes globaux, les chiffres de l’immigration sont stables car ils reflètent des motifs économiques. Au niveau de l’immigration en Europe, le droit d’asile est un droit fondamental. Il y a eu l’an dernier 65 000 demandes d’asile en France et plus de 200 000 au niveau de l’Europe. En France, seulement 17 000 demandes ont été acceptées (5 000 du premier coup et le reste par régularisation). Je pense que les droits d’asile refusés sont la principale source de sans-papiers maintenant. À force d’attendre le résultat de leur demande, ils se sont installés en France et proviennent souvent de pays qui refusent de les reconnaître, ce qui empêche leur expulsion. La réforme du droit d’asile est demandée à droite comme à gauche mais, bien sûr, il ne s’agit pas de la même réforme. Combien y a-t-il d’immigrés en Europe ? Chaque année, dans l’Union européenne, 2,7 millions d’étrangers reçoivent un titre de séjour d’au moins un an. Si on tient compte de ceux qui repartent, le solde est de l’ordre de 900 000 chaque année, soit 2 ‰ habitants. À titre de comparaison, le solde des migrations aux États-Unis entre 1895 et 1905 a été de 1,5 % de la population, soit huit fois plus élevé. Marine Le Pen continue d’utiliser l’immigration comme l’une des principales raisons des problèmes de la France. Elle a eu des discours contradictoires. Notamment à Strasbourg, au début 2012, où elle a affirmé qu’il n’y avait pas de Français de souche, seulement des Français. C’était en rupture radicale avec son père. Puis, sous la pression des intégristes, genre Gollnisch ou les Païens de Lyon, qui poussent à garder le fonds de commerce du FN, elle est revenue en arrière. Dans mon livre, j’ai analysé la corrélation entre les votes FN et la proportion de Maghrébins. En 1984, elle était très forte. En 2012, elle est tombée à zéro. Il n’y a plus de relation entre vote FN et présence de Maghrébins. Est-il avéré que les anciens communistes votent FN ? Au moment où le FN apparaît, le PC diminue. C’est le principe des vases communicants, pense-t-on. En réalité, il n’y a aucune corrélation : en Alsace, 25 % de vote FN, 3 % de PC auparavant. En Limousin, 9 % de votes FN, 25 % de votes communistes en 1978, etc. Mais aujourd’hui, Marine Le Pen est en train de prendre pied dans l’ancien électorat communiste. C’est clair dans l’évolution entre 2002 et 2012. Elle progresse dans le sillon houiller du Pas-de-Calais ou dans les anciens bastions des « paysans rouges » du Centre, tandis qu’elle régresse nettement en Alsace, dans la région lyonnaise et sur le rivage Paca (où la droite dite « forte » se renforce, ce qui ne vaut pas mieux). Dès les premiers mouvements en Bretagne, elle déboule dans un marché pour dire que le problème vient des immigrés. Elle se trompe, et s’il y a bien un endroit peu sensible à cette question, c’est la Bretagne. Les Bretons ont été en position d’immigrés dans la région parisienne. Elle veut le pouvoir et fera le nécessaire pour l’obtenir, elle ajustera sa stratégie. Est-ce que la menace de l’immigration sera plus rentable que la défense des exclus ? Les deux sont incompatibles, et elle le sait. Marine Le Pen a un boulevard devant elle ! Oui, mais plutôt d’exclus. Des gens qui sont loin des postes de décision. Ce sont les personnes résidant à la limite des grandes agglomérations et maintenant aussi dans le monde rural profond. Selon Marine Le Pen, les immigrés coûteraient 70 milliards d’euros. C’est un classique de la rhétorique xénophobe. Complètement faux. Un exemple : on n’a payé ni l’élevage ni l’éducation de l’immigré. Arrivé à 20 ans, un Français né en France a coûté déjà à la société environ 140 000 euros. Autant d’économisé avec un immigré, de plus en bonne santé. Comment expliquez-vous que la droite ait de plus en plus suivi le mouvement ? Par idéologie. La seule fois de ma vie où j’ai pris un petit déjeuner avec Hortefeux, ça s’est très mal passé. Il m’a dit : « Vous savez, j’ai des enquêtes, les Français ne veulent plus de Noirs. » Il n’a pas dit immigrés, il a dit « Noirs ». Et du coup, j’ai prêté attention à Sarkozy, je ne veux pas dire qu’il est raciste, mais il pense en termes biologiques et non en termes  sociaux. Quand on regarde nombre de ses déclarations, elles ont un caractère biologique : détecter dès l’âge de 3 ans les enfants qui seront des criminels ; le discours de Dakar dans lequel les Noirs ne sont pas entrés dans l’histoire ; le discours de Grenoble, etc. Il pense sans doute que les gènes déterminent tout le cours de l’existence. Il y a aussi le problème du droit du sol pour les enfants d’immigrés soulevé par Copé ? Qu’il dise ça ou rien, ça revient au même. Car de toute façon ils n’y ont pas droit avant 18 ans. Ceux qui seront arrivés à rester dix-huit ans en tant que sans-papiers pourront le demander. Il y en aura zéro. Ou ils seront repartis ou leurs parents auront été régularisés. Cela dit, c’est une manière d’amorcer un « Pas de droit du sol tout court ». Sur l’immigration, Taubira a dit que la cohérence sociale est mise à mal. Elle est noire, a porté la réforme du mariage pour tous, elle est maintenant la cible des racistes, et le moins qu’on puisse dire est que le PS a été long à réagir et ne l’a fait que contraint et forcé. C’est scandaleux et, pour moi, inimaginable. Il y a des lois pour punir cela. Mais, si prompt à s’émouvoir du cas Leonarda, Hollande n’a pas réagi vite ni fortement au cas Taubira. Elle n’est pas socialiste qui plus est. Surtout, elle est la plus brillante et la plus courageuse des ministres, ce que les racistes ne pardonnent pas. Pour eux, les Noirs et autres doivent rester à leur place inférieure en raison de leur infériorité. Taubira fait mentir le discours raciste, le contredit par sa remarquable personnalité même, et cela, les racistes ne peuvent l’accepter car elle ruine leur idéologie miteuse. Pourquoi la prudence des socialistes ? Par intérêt de classe, non pas au sens habituel du terme mais au sens exact car la classe politique socialiste est homogène et fermée. Elle se recrute principalement dans la fonction territoriale, les conseils régionaux, les administrations municipales, syndicats mixtes, etc. On y fait lentement carrière, quittant la position administrative pour la politique, échelon par échelon, d’où la résistance à la suppression du cumul des mandats qui compromettrait l’avancement. Dès lors, le PS tend à fonctionner pour les intérêts de la classe qu’il constitue pour continuer à se reproduire. On a l’impression que le gouvernement est sous la pression du FN et de l’opinion publique avant les municipales. J’ai une hypothèse pire. Le seul souci de Hollande est sa réélection en 2017. Toute son attitude en découle. Il est impopulaire mais il cherche à éviter de braquer durablement contre lui n’importe quelle fraction de l’opinion, que ce soient les propriétaires de manèges hippiques, les footballeurs, les retraités des régimes spéciaux, le grand et le petit capital. Il prend donc des demi-mesures ou des zéro-mesures, enrobées dans un verbiage autocontradictoire. Politiquement, à chaque fois que Copé ou Fillon copient le FN, il s’en réjouit et il pousse à la roue : ça renforce l’extrême droite et ça éloigne le centre qu’il pense pouvoir récupérer. C’est un cynique. Il méprise ce qui est intellectuel. Il ne lit pas : quand on lui a demandé ce qu’il avait lu, il a répondu Balzac. Cela datait sans doute de la classe de seconde. On a toujours besoin d’immmigrés ? Oui. Et n’oublions pas que si on remonte dans le temps, nous sommes tous des étrangers. PARTAGEZ CET ARTICLE" HERVÉ LE BRAS : « Au secours les immigrés se cassent » 1 "Interview n°35 LAURENT MAUDUIT : « Comment les économistes médiatiques nous enfument » Par La Rédaction, octobre 2014 Laurent Mauduit est cofondateur de Mediapart, journaliste économique, d’abord à Libé puis au Monde. Dans Les Imposteurs de l’économie (1), il analysait et dénonçait les connivences entre les « grands médias » et les économistes néolibéraux, devenus grands gourous médiatiques de la pensée unique. Dans son livre À tous ceux qui ne se résignent pas à la débâcle qui vient (2), il boucle la boucle en expliquant, preuves à l’appui, comment le peuple de gauche s’est fait avoir. Dans Les Imposteurs de l’économie, vous décortiquez le système des « économistes » derrière lequel se cachent les financiers. Depuis cette analyse, les noms ont peut-être un peu changé, mais les pratiques sont-elles encore là ? Le livre a secoué certains milieux intellectuels. J’y raconte la consanguinité entre les économistes les plus médiatisés, censés être des intellectuels travaillant à l’Université, et qui deviennent en fait des agents de propagande des banques et des assurances placés au cœur du système et du politique. Ça, ça n’a quasiment pas changé. Quand il y a une crise, il est très important que les citoyens puissent entendre la parole de gens qui ont sur leur matière des points de vue différents mais indépendants. Or beaucoup d’entre eux ont été corrompus précisément par le système qui a conduit à la crise. En théorie, la loi protège l’indépendance des universitaires. En clair, elle leur interdit de siéger dans le conseil d’administration d’une entreprise privée ou d’avoir une mission rémunérée par celle-ci sans avoir eu l’autorisation préalable de leur supérieur hiérarchique, ce qui n’est jamais fait. Il y a une sorte de jurisprudence qui s’est installée pour une cinquantaine d’économistes, une sorte de système de corruption généralisée. Ils sont entre 40 et 50 économistes surmédiatisés (sur 3 000 ou 4 000 économistes en France, scandalisés voire traumatisés par ces pratiques) à s’être transformés en lobbyistes de leurs employeurs privés. Le plus connu d’entre eux, Daniel Cohen, a été embauché par la banque Lazard, LA banque d’affaires du capitalisme de connivence français, qui est au cœur de tous les deals financiers et industriels depuis vingt ans. Il gagnait, en 2011, entre 10 et 20 fois plus que ce qu’il gagne à l’École normale supérieure (ENS) ! La formation des économistes est-elle en cause ? Il y a une OPA de la finance sur les milieux intellectuels et c’est un danger. La loi de 2006 a autorisé les grandes universités à créer des fondations et des chaires financées par les grands groupes, comme L’Oréal, Axa, Total, BNP Paribas, Crédit agricole… C’est une bombe logée au sein de l’université française qui risque de conduire à un éclatement de l’université dans les disciplines économiques : avec une université de luxe sous la coupe du privé disposant de rémunérations considérablement supérieures à celles de la fonction publique ; et une université du pauvre abandonnée au public avec des professeurs sous-payés. Alors que le traitement d’un professeur en fin de carrière avoisine les 5000 euros par mois, les bénéficiaires d’une chaire sénior à l’École d’économie de Toulouse, très liée au privé, ont une rémunération trois à quatre fois supérieure. D’évidence, l’indépendance de la recherche est en danger. Pourquoi et comment ces économistes ont-ils pris un tel pouvoir ? Au cours de mon enquête, j’observe aussi qu’une partie des journalistes est dans ce même système de corruption. Je prends l’exemple d’une grande émission qui est totalement à pensée unique, la pensée unique néolibérale, qui est C dans l’air, d’Yves Calvi. Les seuls économistes invités sont précisément ceux dont je parle dans mon livre, ceux qui siègent au CA des banques, etc. et qui, de fait, médiatisent « l’économie » de leurs clients. Ils sont invités non-stop, partout, dans tous les médias. On ne voit qu’eux pratiquement, on n’entend qu’eux, ils nous expliquent la crise et ses solutions à leur manière, néolibérale. Un scandale. Parmi ceux que l’on entend et voit partout, il y en a qui sont présentés comme économistes alors qu’ils ne le sont même pas, comme Marc Fiorentino qui détenait lui-même une société de placement en Bourse et qui avait fait l’objet de trois sanctions de l’Autorité des marchés financiers. Craignant qu’on lui retire son agrément, il a dû changer l’objet de sa société. Ce qui est très grave, c’est qu’une grande partie des journalistes économiques s’est couchée et a accepté ces mœurs. Un naufrage… Comment expliquez-vous cette dérive, ce manque de pluralisme ? Une des raisons pour lesquelles on n’entend pas les différences, le pluralisme, c’est que la grande presse l’interdit. On sort de la Libération avec des principes de presse édictés par le Conseil national de la résistance, dont l’indépendance de la presse, et tous les journaux se construisent sur ce modèle-là. Chacun à sa façon crée les conditions de son indépendance. Et que vit-on dans le courant des années 2000, avec une tendance qui s’accélérera sous Sarkozy ? La remise en cause de ce principe. C’est l’histoire du Monde, de Libé, des Échos, de toute la presse quotidienne nationale. On assiste d’abord à une normalisation économique. Les formes de propriété sont balayées, les journaux sont rachetés, croqués par des oligarques, et après cette normalisation économique suit une normalisation éditoriale, où des journaux, sans être corrompus, deviennent des journaux sans âme, vidés de leur contenu. Cette double normalisation de la presse accompagne la normalisation des économistes, l’OPA de la finance sur le monde académique et économique, et fait que la presse n’est plus le lieu du débat pluraliste en économie. On est en fait dans une société assez proche de celle du Second Empire. Regardez ce qui se passe sous Napoléon III : un pouvoir fort, pas de contre-pouvoir, le Parlement est méprisé, la presse est rachetée par des oligarques… Je pense qu’on n’est pas dans un État de droit ; je pense que la France est un pays malade et que ce système de remise au pas de la presse et des économistes a été beaucoup plus loin que dans d’autres démocraties… Imaginez-vous qu’aux États-Unis, pays libéral s’il en est, le plus grand quotidien économique soit la propriété du plus grand patron du pays ? On est dans un système de capitalisme de la barbichette : « Je te tiens, tu me tiens, on se rend des services mutuels et les journalistes ne vont pas nous emmerder ! » On ne comprend pas pourquoi les politiques, et notamment un PS à l’agonie, continuent de mener ces politiques-là… Je pense qu’il y a deux réponses. Un, le basculement progressif des années 80-90 vers un capitalisme plus tyrannique a fait que le réformisme classique a été asphyxié. Hollande reprend le flambeau là où Jospin l’a laissé : en 2002, Jospin, arrivé en 1997 avec un programme très à gauche, dira : « Mon projet n’est pas socialiste. » Hollande, lui, passe carrément de l’autre côté, où le réformisme n’a plus sa place. Il y a une prééminence totale du capital sur le travail. Seconde réponse : dans ce mouvement-là, la corruption a gagné jusque dans les rangs du PS et une partie du personnel politique a été totalement gangrénée par le camp adverse ! Regardez sur qui s’appuie François Hollande : Jean-Pierre Jouyet dont toutes les convictions sont à droite, qui pense « qu’il faut aller vers davantage de flexibilité et des boulots qui ne sont pas forcément payés au Smic », dont les réseaux personnels sont des amitiés avec les banquiers d’affaires. Emmanuel Macron, devenu ministre de l’Économie et remplacé en tant que conseiller économique de Hollande par Laurence Boone, membre du Cercle des économistes (l’un des cénacles mondains et parisiens de la pensée unique), chef économiste chez Bank of America Merrill Lynch, puis dans le groupe du milliardaire François Pinault (qui estimait que le Président n’en faisait pas assez en faveur des milieux patronaux)… Il y a une porosité très forte entre certains milieux socialistes et les milieux financiers qui fait que certains d’entre eux ne se posent même plus la question. Ils sont dans une bulle et ne devinent même pas les souffrances sociales du pays. Le Parti socialiste se retrouve à gérer un capitalisme qui ignore le compromis social. Il y a donc un effet d’essoufflement et on assiste sans doute à la mort d’un parti vieux d’un siècle. Il y a un autre aspect : c’est que cette mort intervient dans un système français très oligarchique, et ça a à voir avec nos économistes corrompus. Quelques oligarques professent les mêmes fausses évidences néolibérales quelles que soient les alternances. Je les appelle les « intellectuels essuie-glace » parce que, que ce soit la gauche ou la droite, eux, ils restent toujours en place. De ce point de vue-là, l’histoire d’Attali et de son bras droit Emmanuel Macron est révélatrice. Le premier rapport Attali paraît en janvier 2008 alors que la crise est déjà visible. Écrit par Macron – c’est lui le rapporteur, c’est lui qui tient la plume –, il explique que la France devrait suivre l’exemple des « grands pays qui ont su faire des efforts » : le Portugal, l’Espagne et la Grèce ! L’alternance arrive et Macron change de train. Je le rencontre en septembre 2011 et il me dit : « Moi, je suis prudent. Jean-Pierre Jouyet (ex-ministre de Sarkozy, qui faisait alors campagne pour Hollande) est maladroit. Lui et moi, dans l’opinion publique, on est toxiques pour Hollande, il ne faut pas qu’on nous voie. » Ça m’intrigue quand il me dit ça. Mais il y a plein d’autres journalistes qui voient qu’Hollande travaille avec Macron au moment même où il dit : « Mon adversaire, c’est la finance ! » On aurait dû être plus vigilants. Le reniement, la trahison, la volte-face de Hollande étaient déjà perceptibles, et c’est au cœur même de cette histoire d’économistes corrompus. Notre système, une démocratie anémiée, sans contre-pouvoir, fait que l’oligarchie est particulièrement forte. Même le prix Nobel d’économie Paul Krugman, démocrate modéré, écrit dans le New York Times* : « Ce qui me choque chez Hollande, c’est qu’il souscrive désormais aux doctrines de droite pourtant discréditées. Comme les autres, il s’est soumis, soumission qui vire désormais à la faillite intellectuelle. » Et ces idées discréditées, celles que la droite a toujours défendu et qui constituent le credo de Hollande, vous les connaissez : c’est que la dette publique est trop forte. C’est l’un des exemples types des ravages de la pensée unique. Les Français vivent avec l’idée qu’on leur serine à longueur d’émission : le pays vit au-dessus de ses moyens. On dépense trop, les dépenses sociales sont trop importantes, donc il faut que chacun fasse des économies, et l’État lui-même… d’où les 50 milliards d’euros d’économies, un montant totalement hors normes. En fait, quand on étudie les chiffres – ceux du rapport de Gilles Carrez (UMP) en 2011–, ils montrent que s’il n’y avait pas eu de baisse d’impôt de 2000 à 2010, la dette publique serait à 60 %. On serait un bon élève, juste au plafond du critère de Maastricht, pas besoin de plan d’austérité. Or ces baisses d’impôts, c’est quoi ? C’est à 60 % des baisses d’impôts sur le revenu. Par définition, ça touche les 50 % des Français qui ont le plus d’argent. On a donc assisté sur dix ans à un immense système de transfert de revenus : les riches s’enrichissent et on veut le faire payer aux pauvres sous la forme d’un plan d’austérité. Je pense qu’on vit la mort de la gauche, et que Hollande a promu au sommet les fossoyeurs, celui – Valls – dont Montebourg disait : « Il n’a qu’un pas à faire pour passer à l’UMP. » Il n’y a plus aucune différence. On est quand même étonnés qu’il n’y ait pas un économiste ou un politique qui s’élève contre ce système, même si ça commence à râler chez les frondeurs… Ce qui est quand même rassurant, c’est que la grande collectivité des économistes a résisté à cette évolution-là. La grande masse a vécu cette évolution avec indignation et il y a des poches de résistance, Attac, Les Économistes atterrés qui proposent des solutions différentes, plus adéquates. * Du 19 janvier 2014, deux jours après la conférence de presse de Hollande donnant le coup d’envoi de son Pacte de responsabilité. (1) Les Imposteurs de l’économie (éd. Jean-Claude Gawsewitch, 2012)(2) À tous ceux qui ne se résignent pas à la débâcle qui vient (éd. Don Quichotte, 2014) PARTAGEZ CET ARTICLE" LAURENT MAUDUIT : « Comment les économistes médiatiques nous enfument » 1 "Interview n°58 TRISTAN NITOT : « Ils savent tout de nous (même quand on baise) » Par La Rédaction, novembre 2016 On se défend ! C’est le cri d’alarme de Tristan Nitot qui n’est pas un adversaire des nouvelles technologies. Créateur du navigateur de Mozilla, ex-membre du Conseil national du numérique, proche de la Cnil, il sait de quoi il parle quand il assure que « nos libertés sont menacées par les géants du Web ». Il en va de la démocratie. Il propose des solutions. D’après vous, même quand on tombe amoureux, notre ordinateur ou notre téléphone nous flique… On est surveillé tout le temps. C’est d’un degré de finesse tel que Facebook (FB), par exemple, s’est rendu compte qu’ils sont capables de déterminer quand deux utilisateurs tombent amoureux. Ils expliquent, graphiques à l’appui, que quand ils passent à l’action, leurs comportements changent. D’abord ils échangent des messages, puis de plus en plus, de manière fulgurante, et après, ça baisse… Ils se rencontrent, passent à autre chose ! Mark Zuckerberg, le patron de FB, est très fier d’expliquer qu’il sait si deux personnes ont des chances de conclure ou pas, car il sait tout sur elles… Vous dites que Facebook ne se cache pas d’aller faire voter les gens. Ils ont demandé à certains utilisateurs de Facebook s’ils allaient voter ou pas. Quand ils répondaient « oui », la réponse apparaissait sur la page Facebook de tous leurs amis. Ainsi, Facebook incitait les utilisateurs à aller voter. L’intention est peut-être louable mais le potentiel de dérapage est incroyable, par exemple en ne poussant qu’un camp à voter. On sait aussi quand vous êtes en bonne santé ou si vous avez des comportements à risque… Si vous commandez trop de pizzas, ça peut intéresser votre assureur. Tous les aspects de la vie sont touchés, avec des capteurs de santé, combien de pas vous faites, quelle est votre tension artérielle… Cela peut être positif. J’ai ces capteurs-là, je fais attention à ma santé. Mais il y a un côté sombre. Ils mesurent par exemple la fréquence cardiaque, certains pourraient savoir qu’elle a augmenté à tel moment de la journée. Est-ce que vous vous êtes fait un 5 à 7 avec tel autre utilisateur situé au même endroit et dont la fréquence cardiaque a accéléré au même moment ? Mais il faut des gens pour déchiffrer ces données ! Il y a plus d’un milliard d’utilisateurs de FB ; idem pour Google et les Smartphones ! Il est impossible de collecter ces données avec des moyens humains. Mais on a des algorithmes, des logiciels capables d’analyser des grandes masses d’informations sous la direction d’un data scientist, un scientifique des données, capable de programmer les ordinateurs pour faire des analyses de masse et mieux cerner les comportements. Dans quel but ? Pour l’argent. Le boulot des grandes sociétés comme Google, FB & Co consiste à tout savoir des utilisateurs dans le but de leur afficher des publicités ciblées. Vous êtes un homme, vous allez bientôt avoir 50 ans, vous avez de bons revenus, ça ne vous dirait pas de changer de bagnole ? Et hop, vous recevez une pub pour Mercedes. Plus ils savent de choses sur vous, plus ils sont capables de mettre de la publicité ciblée qui correspond à vos désirs, et plus ils vendent cher cette publicité aux annonceurs. C’est ce qu’on appelle le capitalisme de la surveillance. Nous ne sommes pas les clients de ces sociétés parce qu’un client, c’est celui qui paie. Je prends souvent l’image de deux cochons qui discutent, il y en a un qui dit à l’autre : « Je suis super content, cette nourriture qu’on a gratuitement, c’est génial », et l’autre lui répond : « En plus, on est logés. » Et quand j’explique ça, je montre une photo de saucisson parce qu’effectivement, le cochon termine en saucisson. Le cochon n’est pas le client du fermier. Cette notion, nous la comprenons très bien dans la vraie vie. En revanche, on se précipite chez Google en étant persuadé que nous sommes client. Mais non ! le client, c’est l’annonceur. Vous racontez l’histoire d’un pédophile qui s’est fait attraper. C’est positif, ça, non ? On savait déjà que Google lisait nos emails quand on utilise Gmail. Ils connaissent le contenu et le destinataire du message. C’est leur métier de savoir à qui on parle et de quoi on parle. Mais ce qu’on ignorait, c’est qu’ils analysent également les documents en pièces jointes. Un pédophile avait échangé des photos avec un complice en utilisant Gmail. Gmail a ouvert les pièces jointes et l’a dénoncé. Le type est en taule. On est tous sur surveillance, Google est extrêmement clair là-dessus, ils lisent tous les mails, analysent tous les contacts ; c’est écrit noir sur blanc dans leurs conditions générales d’utilisation. Ces machins qui font 40 pages et auxquelles on dit : « Oui je suis d’accord » sans jamais les lire. C’est rébarbatif, écrit dans du jargon juridique, et ça nous prend la tête. Même le président de Google, Eric Schmidt, s’est fait piéger. Sa grande phrase, pour justifier cette « transparence » est : « Si vous ne voulez pas voir apparaître quelque chose, peut-être qu’il ne faudrait pas le faire… » Sa remarque est idiote. Il y a des tas de choses que je fais sans vouloir qu’elles soient publiques. J’ai eu deux enfants avec ma femme. J’étais marié, j’ai tout bien fait, mais je ne vais pas vous dévoiler les détails. J’avais fermé les rideaux ce jour-là et je refuse de les ouvrir. De la même façon, j’ai des loquets à mes toilettes et je m’en sers. Et ce n’est pas parce que j’y consomme de la drogue… Un journaliste a pris Eric Schmidt au mot. Il a cherché tout ce qu’il pouvait trouver sur lui. Pour y arriver, il a utilisé le moteur Google Search. Donc il n’a publié que des choses trouvées… sur Google ! On y découvre qu’Eric Schmidt a de nombreuses maîtresses, entre autres. Il a balancé tout ça dans un article ; depuis, son journal est boycotté par Google. Il y a une vraie hypocrisie de ces gens qui disent : « La vie privée, on s’en fout », sauf de la leur… Comme Mark Zuckerberg. Il habite Palo Alto, l’un des endroits les plus chers de la Silicon Valley. Il y a acheté une magnifique maison et, pour ne pas être embêté, il a acheté les quatre maisons autour de chez lui, surpayées, pour éviter les indiscrétions à son sujet. Lui aussi dit que la vie privée n’existe plus et il paie des dizaines de millions de dollars pour éviter qu’on divulgue la sienne. Et d’un point de vue plus politique ? Des tas de gouvernements disent que ce serait bien de surveiller tout le monde, parfois avec l’approbation des citoyens paniqués par les attentats. Mais les États n’ont pas les moyens financiers pour fliquer deux ou trois milliards d’internautes. En revanche, commencer à mettre sous surveillance un Google, un Facebook, c’est possible. Et ils le font. On l’a vu en juin 2013, avec Edward Snowden, le lanceur d’alerte, parti avec des données top secret. Grâce à lui, on a découvert que la NSA, les services secrets américains, veut espionner tout le monde sur la planète à travers les communications téléphoniques et informatiques. Vous défendez le chiffrement. Or on sait qu’aujourd’hui, dès qu’on pense chiffrement, on pense terroristes, attentats… On ne vit pas dans un monde simple. Le chiffrement est indispensable à la stabilité de la démocratie. Il permet d’authentifier, de signer des documents… C’est la clé du système financier. Quand vous êtes payé à la fin du mois, vous êtes content que votre argent ne soit pas dupliqué, que le montant n’en soit pas réduit et qu’il apparaisse bien sur votre compte. C’est possible grâce au chiffrement. Sans lui, le système bancaire mondial s’écroule et c’est retour à la famille Pierrafeu. Mais les services ne devraient espionner les gens que dans la mesure où il y a un contre-pouvoir pour s’assurer que les barbouzes ne font pas n’importe quoi. Or, avec la loi renseignement de juillet 2015, cette sécurité est très menacée. Les services peuvent espionner des pans entier de l’Internet français pour, je cite, « détecter des comportements suspects ». Mais qu’est-ce qu’un comportement suspect ? J’ai été convoqué à Matignon pour en parler et j’ai posé la question. Quand je vais visiter la page Daech sur Wikipédia, est-ce que je suis suspect ? En tant que citoyen, c’est important que je puisse m’informer et ce n’est pas illégal de consulter Wikipédia. Et après, si j’ai envie d’aller à Istanbul parce que je trouve que c’est une ville magnifique, je consulte une agence de voyages en ligne pour réserver un billet… J’ai fait les deux, c’est suspect ou pas ? Alors là, blanc dans la salle. Prises séparément, ces deux démarches ne sont pas illégales. Mais pour avoir fait les deux, je suis peut-être déjà fiché S. Il y a donc une menace sur la vie de nos démocraties ? Dès lors qu’on se sait surveillé, on s’autocensure. C’est une manière d’imposer la normalité dans chaque tête. Les Français sont un peu submergés ou sur la défensive face à la complexité et à l’irruption de la technologie dans nos vies, donc ils n’ont pas les moyens de la penser avec un esprit critique. Est-ce possible d’échapper à cette surveillance ? Il y a deux grands volets pour agir. Un qui consiste à dire que concentrer nos données dans de grands silos, chez de grands acteurs, nous dessert et rend possible la surveillance de masse. Il faut avoir des petits îlots de données personnels. Il y a un certain nombre de systèmes qui le permettent, avoir son propre serveur, son propre site web… Le deuxième pan consiste à avoir une bonne hygiène informatique. N’utilisez pas Gmail car c’est une grosse fuite de données : vous êtes alors connecté à Google qui sait tout. Utilisez des systèmes alternatifs. Votre fournisseur d’accès vous donne une adresse email, utilisez-la. Une messagerie comme Thunderbird ou Mail.app d’Apple. Le choix de son téléphone a-t-il des conséquences ? Évitez ceux qui fonctionnent avec Android, développé par Google. Ce logiciel coûte extrêmement cher, Google le fournit gratuitement aux constructeurs, dont Samsung, HTC, Sony, etc. Ils le prennent car il n’y a pas trente-six options sur le marché et que ça coûterait trop cher d’en fabriquer un. Mais Google exige par contrat qu’ils prennent Google Search, Gmail, Google Maps… parce que ces applications sont celles qui collectent les données. Google Search va savoir à quoi vous pensez au moment où vous posez une question, Google Maps collecte les données du GPS et sait où vous voulez aller, Gmail lit ce que vous écrivez. Apple a une démarche différente ? Ils ont un business modèle un peu plus vertueux. C’est une marque haut de gamme qui vend des gadgets chers, avec des marges copieuses. Apple gagne de l’argent en vendant du matériel. Ça leur permet de dire que votre vie privée ne les intéresse pas. Sauf si vous utilisez la recherche Google avec un appareil Apple… Est-ce simple de tromper Facebook avec de fausses informations ? Pas vraiment. Tout ce que vous dites est analysé. Quand vous cliquez sur j’aime, il le note. C’est un vrai cauchemar pour ça. Le pire, c’est Facebook sur le téléphone. Si vous prenez un téléphone Android – en gros 90 % de part de marché –, Facebook vous demande d’accéder à vos textos, vos photos fichiers, vidéos… En bas, vous cliquez sur un bouton vert pour accepter. Et si on refuse ? Vous n’avez pas Facebook sur votre portable. Vous dites que la surveillance sur Internet favorise la conformité aux normes sociales et pourtant, en parallèle, on voit comment la parole peut se libérer, notamment dans la facho-sphère. En fait, chacun choisi sa norme. Celle de la fachosphère consiste à traîner dans la boue les « journalopes », les « gauchiasses ». C’est le concept de la bulle de filtre : les réseaux sociaux, détectant les sujets qui vous intéressent, vous servent des propos qui sont similaires aux vôtres. Donc vous êtes à l’aise, dans une norme car autour de vous les gens ont la même attitude : cracher sur le progrès, l’ouverture, le féminisme, l’acceptation des migrants… Les normes coexistent du moment qu’elles ne communiquent pas entre elles. *Tristan Nitot a publié Surveillance:// aux éditions C&F. En librairie ou sur http://cfeditions.com/surveillance/ PARTAGEZ CET ARTICLE" TRISTAN NITOT : « Ils savent tout de nous (même quand on baise) » 1 "Interview n°59 JEAN-PAUL CHAGNOLLAUD : « Il faut revoir les frontières du Moyen-Orient » Par La Rédaction, décembre 2016 Jean-Paul Chagnollaud est spécialiste du monde arabe, directeur de l’institut de recherche et d’études Méditerranée et Moyen-Orient (Iremmo). Pour lui, les politiques occidentales, depuis les accords Sykes-Picot dans les années 20 jusqu’à la guerre d’Irak, ont mené au désastre actuel. Siné Mensuel – Trump a décrété qu’il ferait la paix entre Israël et la Palestine… Jean-Paul Chagnollaud – Il est difficile de faire une analyse avant son accession au pouvoir. Il a dit tout et n’importe quoi pendant sa campagne. S’il essayait de mettre en œuvre certaines de ses préconisations, ce serait une catastrophe. Ainsi, interdire l’accès des États-Unis aux musulmans est totalement absurde. Imaginez cette folie qui consisterait à jouer une guerre des civilisations contre les musulmans… Depuis il a reculé, mais rien ne dit qu’il ne changera pas à nouveau d’avis ! Deuxième exemple, il veut redonner à l’Amérique son rôle au Moyen-Orient, donc il veut aller casser Daech. Il faudra alors envoyer des dizaines de milliers d’hommes au sol, et retomber dans un engrenage dont personne ne connaît l’issue, là où Obama a cherché à retirer ses troupes. Dans sa campagne électorale, il s’est montré très pro-israélien. Puis il a déclaré qu’il aimerait « être celui qui fera la paix entre Israéliens et Palestiniens »… Cette élection témoigne-t-elle d’une période de repli ? Oui, avec des velléités d’autoritarisme partout. Regardez ce qu’il se passe en Russie, en Turquie, en Europe de l’Est, en France, en Angleterre avec le Brexit… Les peuples changent d’approche par rapport à la mondialisation. Elle a produit beaucoup de disparités, de déchirements et de laissés-pour-compte. Une minorité en tire profit mais la majorité en souffre. Ce qui s’est passé aux États-Unis relève de ce phénomène. La première à se féliciter en France de l’élection de Trump, c’est Marine Le Pen. À Londres, Theresa May et ses ministres parlent comme le FN. Ils veulent un Brexit dur, se replier et écarter les étrangers. Qui a réagi ? Pas les partis de gauche, mais la City qui a dit : « On a besoin des étrangers ! » Quel est le bilan de Barack Obama au Moyen-Orient ? Contrasté. Barack Obama voulait mettre fin à cette politique absurde et dangereuse conduite par George Bush en Irak en 2003, qui prétendait imposer la démocratie par les bombes. Obama a retiré des troupes, mais il n’a pas pu aller jusqu’au bout de sa logique. Il a été contraint de renvoyer des soldats pour combattre Daech, né sur ce champ de ruines. En Afghanistan, les Talibans attendent le départ des Américains pour s’emparer du pouvoir, donc là aussi il a dû laisser des troupes. Si le désengagement était justifié, le fait qu’il ne soit pas intervenu à certains moments clés en Syrie est certainement une erreur. Parfois, la non-intervention s’avère pire que l’intervention. En particulier, à la fin du mois d’août 2013, Obama avait dit à plusieurs reprises que si Bachar al-Assad utilisait des armes chimiques, les États-Unis interviendraient. C’était la ligne rouge. Le régime a utilisé des armes chimiques, il y a eu des centaines de morts, tout cela a été prouvé. Les Britanniques se sont retirés d’une éventuelle intervention après le vote négatif de la Chambre des Communes. Les Américains et les Français ont alors préparé une opération militaire conjointe mais, au dernier moment, Obama a changé d’avis. Assad en est sorti renforcé, l’opposition s’est trouvée déstabilisée et Daech a pu expliquer qu’on ne peut jamais compter sur la parole des Occidentaux… Aux origines de tous les drames au Moyen-Orient, il y a, dites-vous, un problème de frontières. Les frontières ont été tracées de manière arbitraire par des acteurs extérieurs à la région : la France et la Grande-Bretagne dans les années 1920. Il y a donc eu un traumatisme initial puisqu’on a sommé des peuples de vivre sur des territoires imposés. Mais par la suite, tout dépend des constructions nationales qui peuvent se faire ou pas dans chaque pays. Il y a eu des réussites et des échecs. Prenons l’exemple de la Jordanie : en 1923, les Britanniques, qui ont besoin d’un territoire qui sépare l’Irak, sur lequel ils vont avoir un mandat, et la Palestine où ils ont déjà l’idée de créer un Foyer national juif, tracent des frontières dans le sable, vont chercher Abdallah et le mettent sur le trône. Tout cela est fait de façon arbitraire, mais la dynastie hachémite s’est imposée et aujourd’hui il n’y a pas de débats sur la question nationale jordanienne. En revanche, en Irak, il n’y a jamais eu de véritable construction nationale. D’où l’échec. Les frontières ne doivent pas être immuables… Là où il n’y a pas eu de création d’une véritable entité nationale, il faut se poser des questions sur la pertinence de ce découpage. Si on avait aidé l’opposition démocratique syrienne en lui fournissant des armes, estimez-vous qu’elle aurait pu gagner ? Rien n’est sûr mais on aurait peut-être établi un rapport de forces. Les Occidentaux n’ont pas compris que nous n’avons pas affaire à un régime seulement autoritaire, mais à un régime totalitaire qui fera tout pour se maintenir au pouvoir, jusqu’à, ce qu’il a déjà souvent fait, écraser son peuple. C’était une évidence dès 2011. Ce régime préfère sa survie à toute autre formule, donc l’idée d’un compromis politique est un oxymore pour lui. La démission de la communauté internationale en Syrie donne l’impression de revivre la guerre d’Espagne. Le fait d’avoir tergiversé a permis à la Russie de s’engouffrer dans la brèche. Elle l’a fait en prétendant frapper Daech mais en réalité pour casser toute opposition au régime d’Assad. La Russie tient tous les atouts, financiers et militaires. Sur le terrain, les Occidentaux ne peuvent plus faire grand-chose car ils ne sont plus en mesure de rétablir un rapport de forces. Que faire à Alep ? Au plan politique, on en revient au rapport de forces. Les États-Unis et les Européens n’ont plus de moyens pour peser vraiment sur cette situation qui est pourtant terrible et inacceptable. Ils en sont réduits à quelques déclarations sans portée. Je ne vois donc pas comment on peut empêcher les Russes et l’armée d’Assad de continuer à commettre ces attaques délibérées contre des civils, ce qui, en droit international, constitue des crimes de guerre. De surcroît, les deux seuls pays occidentaux qui auraient pu tenter d’agir, les États-Unis et la France, sont accaparés par des transitions politiques et électorales. Quant au Conseil de sécurité dont ce serait le rôle d’intervenir, il est bloqué par les Russes. Si Daech perd Mossoul et Raqqa, pourra-t-on dire que le groupe est fini ? Daech s’est construit sur un certain nombre de facteurs historiques, sociologiques complexes. Daech peut disparaître comme Al-Qaida a été marginalisé, mais si on ne s’attaque pas aux causes, d’autres mouvements identiques apparaîtront. Pour éradiquer Daech, il faut repenser l’Irak de demain. C’est aux Irakiens d’y arriver. Le paradoxe, c’est que la Constitution irakienne de 2005, fédéraliste, a du sens. Elle met en place la notion d’un seul peuple avec des communautés différentes qui ont le droit de s’exprimer à travers des institutions spécifiques… Car le drame de ces régions, ce sont les fractures communautaires. Quand on pense les avoir dépassées, elles resurgissent. Et dans les moments de violence, elles se durcissent. Une des tragédies de la région, ce sont les nationalismes fermés. Si rien ne bouge, vous aurez toujours des extrémistes qui imposeront des lectures absurdes et caricaturales de l’islam pour aboutir à de nouveaux groupes terroristes. Si on vous qualifie de pro-palestinien, ça vous énerve ? C’est réducteur. Je suis d’abord attaché aux principes de droit et de liberté. À l’époque de la guerre d’Algérie, j’aurais été pour le droit des Algériens à l’indépendance. Je serais pour la liberté du peuple israélien si son territoire était occupé par le Hamas ou un État arabe… Le problème est de voir un peuple, les Palestiniens, sous occupation. Au XXIe siècle, c’est inacceptable. Il y a un droit international, respectons-le. La question israélo-palestinienne est simple dans son énoncé. Pour la résoudre, il suffit d’appliquer les résolutions votées par le monde entier, y compris les Américains : deux États avec un système démilitarisé, Jérusalem capitale des deux États, tout ça est inscrit dans le droit international. La sécurité et l’avenir d’Israël passent par un État palestinien, pas par la domination d’un nationalisme religieux qui écrase les Palestiniens. Pourquoi aucun dirigeant israélien n’arrive à prendre de la hauteur ? Ils sont dans une logique nationaliste qui les pousse dans une fuite en avant, mortifère à long terme. Il y a eu un grand homme d’État en Israël, Yitzhak Rabin, qui a eu le courage de dire : on s’est battus contre Arafat, essayons de faire la paix avec lui. Il a été assassiné pour ça, et par des Israéliens. Le Hamas aussi est dans une folie meurtrière évidente. Pour avancer, il faut des hommes d’État courageux, et actuellement je n’en vois pas. À cause du poids du religieux ? C’est du nationalisme religieux. Prenons deux citations. La première est de Naftali Bennett, un ministre [de l’Éducation] qui vient du courant religieux. Quand Trump a été élu, il a dit : « L’ère d’un État palestinien est terminée. » Un autre ministre, en visite en Italie, a dit que si la terre avait tremblé dans la Péninsule, c’était parce que les Italiens avaient voté la résolution à l’Unesco sur les lieux saints de Jérusalem(1). C’est révélateur de la mentalité de responsables politiques israéliens. Ils sont dans un nationalisme religieux qui n’a rien à envier au Hamas. Pour vous, la gauche laïque israélienne historique n’existe plus ? Elle compte pratiquement cinq fois moins de sièges à la Knesset qu’à l’époque de Rabin ! Depuis l’arrivée de Sharon en 2001, il n’y a plus d’alternative, toutes les élections ont donné la victoire à la droite, une droite alliée à l’extrême droite. Le Hamas et le Fatah peuvent-ils travailler ensemble ? La fracture entre les Palestiniens est profonde. Le Hamas et le Fatah ne sont pas simplement deux groupes politiques, ils ont des cultures, des visions du monde et du conflit différentes. Au départ, la société palestinienne était plutôt laïque. Ce n’est pas propre aux Palestiniens. Dans les années 50, le monde arabe était plutôt laïc. Dans une vidéo qui a beaucoup circulé, on voit le président égyptien Nasser, lors d’une réunion publique, raconter sa rencontre avec le leader des Frères musulmans. Ce dernier lui a demandé qu’en Égypte les femmes soient voilées. Dans la salle, tout le monde éclate de rire. Nasser continue : « Commence déjà par voiler ta fille qui est à l’université américaine ! » À nouveau, franche rigolade dans l’assemblée. Ça paraissait absurde. C’est une évolution qui est malheureusement celle de cette région. Que pensez-vous des campagnes de boycott contre Israël ? Le boycott est une arme importante, mais il faut savoir contre quoi et par rapport à quoi. L’idée de boycotter Israël est à mon avis un contre-sens. En revanche, boycotter tout ce qui vient des territoires occupés, rappeler que les Palestiniens sont victimes d’une occupation au sens du droit international, est justifié. Vous êtes très critique sur le rôle de François Hollande, pourquoi ? Il a une vision totalement asymétrique du conflit. Il éprouve une empathie très forte vis-à-vis des Israéliens, mais avec des responsables palestiniens, il est complètement coincé. Au cours de son voyage officiel en Israël et en Palestine en novembre 2013, une rencontre avait été organisée avec des étudiants de Gaza, sur grand écran à Ramallah, parce que les étudiants, à cause du blocus, n’avaient pas le droit de venir. Dans un français impeccable, alors qu’ils n’avaient jamais quitté Gaza, ils ont dit qu’ils aimeraient simplement pouvoir vivre, bouger, exister… Hollande leur répond qu’il faut penser à la sécurité… sous-entendu, celle d’Israël. Les étudiants étaient abasourdis et les Palestiniens sur place désemparés de voir à quel point il n’avait aucune espèce de sensibilité à leur situation. Qu’on soutienne Israël, c’est légitime, mais pas n’importe quelle politique et pas n’importe quel gouvernement. Une distinction s’impose entre l’État, dont il faut assurer la sécurité – là-dessus il n’y a pas de débat possible –, et un gouvernement qui veut imposer sa domination en contradiction avec le droit international. Le jour où il y aura une paix, c’est-à-dire la reconnaissance pour un peuple d’avoir un toit politique, un État à côté de l’État d’Israël, on aura accompli un pas gigantesque. Quand j’entends des responsables politiques en Israël ou en France qui appuient aveuglément le gouvernement de Netanyahou, ils sont à mon avis très anti-israéliens. Ils vont à l’encontre à moyen et long terme de l’intérêt d’Israël. (1) Le 18 octobre, l’Unesco a adopté un texte appelant à protéger le patrimoine culturel palestinien à Jérusalem-Est. PARTAGEZ CET ARTICLE" JEAN-PAUL CHAGNOLLAUD : « Il faut revoir les frontières du Moyen-Orient » 1 "Interview n°70 Samah Jabr : « Israël casse la solidarité et la cohésion des Palestiniens » Par La Rédaction, décembre 2017 Samah Jabr est une psychiatre palestinienne qui vit à Jérusalem et exerce en Cisjordanie occupée. La réalisatrice Alexandra Dols a tourné un film documentaire, Derrière les fronts, sur son travail et sur la résilience des Palestiniens. Siné Mensuel – Vous avez titré une de vos chroniques : « L’humiliation, le marteau qui écrase la société palestinienne. » Qu’entendez-vous par là ? Samah Jabr – L’humiliation, c’est l’assassinat psychique des gens, les mettre dans une position inférieure, les priver de leur capacité d’agir, de leur volonté. C’est le traumatisme le plus répandu en Palestine. Comment cela se traduit-il concrètement ? À un extrême, il y a des gens qui tentent de faire face à cette humiliation en utilisant des moyens radicaux. À l’autre bout, il y a ceux qui intègrent ce sentiment d’infériorité et perdent toute capacité d’agir. Ils intériorisent l’humiliation et peuvent reproduire le schéma sur de plus faibles qu’eux. Entre les deux, il existe beaucoup d’autres options. On ne peut pas savoir qui peut faire quoi, et quand. Les réactions sont variables, selon le climat politique, les ressources de résilience de chacun. Les traumatismes entraînent la violence ? Ici, les enfants peuvent être arrêtés dès l’âge de 12 ans. 40 % des hommes palestiniens, depuis 1967, ont connu la prison. L’humiliation et la torture sont des expériences très répandues… Malgré toutes ces atrocités, les Palestiniens restent un peuple spirituel. Je ne parle pas de religion… Ils ont la conviction d’avoir le droit de vivre bien, avec dignité, d’être capables de donner un sens à leur vie. L’autre élément qui protège le peuple palestinien est une structure familiale très solide. Malgré la pauvreté, la démolition des maisons, on ne voit pas ici des gens qui cherchent à manger dans les poubelles ou qui dorment dans les rues. La famille défend les plus faibles, dans le village, la société… Cette cohésion sociale organique est très spontanée, même si Israël essaie d’attaquer ces éléments de résilience communautaires de façon systématique. Comment ? L’emprisonnement. La torture, qui ne fait pas seulement du mal aux individus torturés, mais touche toute la famille. Une personne qui subit la torture pendant longtemps, quand elle rentre chez elle, est devenue l’ombre d’un être humain. J’ai vu beaucoup de pères torturés revenir à la maison. Souvent, son fils a pris sa place dans la famille. Il commence alors à passer son temps à fumer devant la télé… Autre exemple : récemment, quand les adolescents palestiniens ont commencé à prendre des couteaux et à attaquer des Israéliens, Israël a tué beaucoup de ces jeunes et a congelé les corps ! Par le passé, quand un jeune homme était tué par l’armée, tout le village participait aux funérailles et présentait ses condoléances à la famille. Aujourd’hui, Israël ne rend les corps que si la famille accepte qu’une dizaine de personnes seulement participent aux funérailles, parfois après des mois de négociations… La torture est-elle encore pratiquée à grande échelle ? Chaque prisonnier est systématiquement exposé à la privation de sommeil avec de graves conséquences sur le cerveau. Dans les années 70 et au début des années 80, des rapports internationaux ont critiqué Israël pour des pratiques de torture. Alors Israël a formé une commission pour réviser ses « méthodes » et a rendu publique une check-list qui utilisait le terme de moderate physical pressure pour remplacer le mot torture. Parmi ces techniques, il y a, par exemple, les suspensions. Au lieu de frapper un prisonnier, on l’attache dans une position douloureuse. Pour les Israéliens, il ne s’agit pas uniquement de garder les mains « propres », mais de créer une différence psychologique chez les prisonniers qui subissent une douleur infligée par leur propre corps : au lieu de projeter leur révolte à l’extérieur, ils l’intériorisent. Toutefois la commission autorise, quand elle estime qu’il s’agit d’une « bombe à retardement », de faire ce qu’on veut dans le cadre « d’interrogatoires militaires ». Nous avons eu connaissance d’horribles histoires de tortures physiques, psychologiques et sexuelles. Pourtant, au moins en Cisjordanie, le niveau de vie semble s’améliorer… Oui, les banques proposent des emprunts aux Palestiniens qui ont peu de moyens pour acheter des voitures, un appartement… Pour qu’ils passent le reste de leur vie focalisés sur leurs propres intérêts et désengagés de la collectivité et des responsabilités sociales. Cela crée un climat d’individualisme, d’égocentrisme, ce qui est dommageable pour la résilience sociale d’une société occupée. Il y a une idée qui vous énerve beaucoup, c’est celle qui dit : « Sans occupation en Palestine, il y aurait Daech, ou la guerre civile. » Ceux qui disent qu’Israël nous protège de Daech ou d’une guerre civile sont les gens les plus affectés par le traumatisme politique. Ils ont perdu leur identité, leur confiance en eux. Ce sont les mêmes qui collaborent avec Israël… De quel régime politique rêveriez-vous pour la Palestine ? Un pays dans lequel chaque citoyen aurait le droit de voter pour un Parlement pluraliste, dans lequel les Israéliens et les Palestiniens prendraient le même bus pour les mêmes universités et les mêmes écoles. Seule cette situation d’égalité apportera la paix et la sécurité pour tous. Un seul État pour tous les citoyens qui acceptent la fin de l’occupation. Et vous croyez que ça va arriver ? Pourquoi pas ? Il y a des points de bascule dans la vie ! De plus en plus, les Palestiniens acceptent, verbalisent, comprennent que la solution des deux États n’est pas possible, qu’elle n’est pas réalisable. La Palestine occupée, morcelée à cause des colonies, ça interdit la création de deux États. C’est une illusion à l’usage de l’Occident. Quand on voit l’expansion des colonies en Cisjordanie, on se rend bien compte que ça ne peut pas advenir ! Que reprochez-vous aux gouvernements et aux médias occidentaux ? Ils n’osent pas critiquer Israël, ils n’osent pas rendre Israël comptable de ses crimes contre les droits de l’homme. Ils parlent beaucoup de droits de l’homme en Occident, mais l’image négative qu’ils donnent des Palestiniens fait que l’on oublie nos droits humains. Ils empêchent toute critique ou toute sanction contre Israël… Dans le film Derrière les fronts, on vous voit beaucoup dans votre voiture aux check-points. Vous y passez combien de temps ? Cela dépend beaucoup du climat. S’il y a un attentat, on peut rester bloqués quatre heures, plus même… S’il n’y en a pas, cela peut être 45 minutes… C’est l’arbitraire ! Et c’est aussi un moyen systématique pour que les gens ne puissent pas donner sens à leur vie. On ne peut rien prévoir en Palestine. C’est un moyen d’oppression. Quel regard portez-vous sur la société israélienne ? Comment la voyez-vous évoluer ? La représentation dans la Knesset israélienne va de plus en plus vers la droite. On voit qu’une femme comme Ayelet Shaked qui a prononcé les pires propos racistes pendant la guerre à Gaza, appelant les soldats à démolir les maisons et à tuer les femmes, est devenue ministre de la Justice ! Elle n’est pas la seule à penser ainsi parmi les officiels israéliens. Moi, j’ai des liens professionnels, coopératifs, avec des minorités israéliennes anti-colonisation qui travaillent pour une transformation politique. Par exemple, j’ai des activités bénévoles avec Public Committee Against Torture in Israel. J’ai aussi des liens avec des psys israéliens. Ils m’invitent pour des rencontres… J’ai de l’affection pour quelques Israéliens, quelques individus. Je les trouve intéressants, réfléchis… Mais je ne fais pas la confusion avec l’ensemble de la société… Comment réagissez-vous face aux attentats palestiniens en Israël ? Je m’inquiète de la vengeance des Israéliens. L’occupation à l’origine a été violente et cela continue. Je comprends que des Palestiniens soient capables de commettre des actes de violence au nom du collectif… Ce n’est pas une recommandation, mais c’est compréhensible. La résistance a un spectre large et les médias occultent les choix non violents des Palestiniens. Ce sont les adolescents qui sont le plus « tentés » par la violence ? Oui, quand les Nations unies et les dirigeants palestiniens n’arrivent à rien contre les Israéliens, on peut trouver un adolescent palestinien qui décide de les punir à sa façon, avec des moyens très primitifs. Qu’est-ce que signifie l’action d’un adolescent palestinien pas formé, pas armé ou avec une arme très primitive comme un couteau à fruits qui va dans un check-point pour essayer de blesser un soldat adulte, formé, armé ? C’est la frustration et l’injustice énorme en Palestine ! Alors un adolescent palestinien comprend que le système israélien souhaite qu’il vive comme un animal, comme un sous-humain, comme quelqu’un sans volonté. Aller vers un soldat pour essayer de lui donner un coup de couteau, c’est un acte radical contre l’idée qu’Israël leur permet de vivre uniquement à quatre pattes, comme des animaux. Dans le film, vous dites : le seuil de la peur est différent entre Israéliens et Palestiniens. C’est-à-dire ? Souvent, quand je fais des interventions en Occident, la question de la peur des Israéliens m’est posée. Et ce serait à moi, psychiatre palestinienne, qui ai déjà beaucoup de travail en Palestine, de répondre à cette question sur la peur des Israéliens ? Bien sûr il y a la peur qui fait partie de leur traumatisme historique en Europe, dont les Palestiniens ne sont pas responsables. Il y a aussi la peur du colonisateur. Malgré l’énorme déséquilibre des forces, il est possible qu’un adolescent palestinien décide de les punir. Alors, ils peuvent avoir peur, mais une peur proportionnée ! Les Israéliens ont une armée parmi les plus puissantes du monde. Ils ont des armes nucléaires ! Alors, quelle peur ? Qui doit avoir peur ? L’adolescent palestinien ou les Israéliens ? Revendiquer cette peur, cela sert à justifier beaucoup d’agressions. En psychiatrie, on étudie le mécanisme de projection. Quand on a une peur qui est disproportionnée, c’est parce que l’on projette notre propre agressivité et violence sur l’autre. C’est une ombre portée. Beaucoup de colonisateurs font cela. Ils sont plus puissants, ils sont arrivés avec beaucoup de violence, mais ils ont peur de la violence des opprimés. Parce qu’ils projettent leur propre violence sur les gens qui souffrent de l’oppression. Quel est votre statut ? Je suis résidente, sans identité, de Jérusalem. On a tout le temps le sentiment d’être menacés, d’être des résidents temporaires dans la ville de nos ancêtres… Mais je n’ai de citoyenneté nulle part dans le monde. Vous êtes venue en France avec quel passeport ? Je n’ai pas de passeport… Je suis venue avec un document de voyage, qui s’appelle un « laissez-passer », délivré au bon vouloir des autorités. Les Palestiniens sont assignés à résidence ? Pour la plupart des Palestiniens, c’est déjà un problème de circuler entre les différentes villes palestiniennes ! Les mouvements sont très contrôlés. Quant à partir à l’étranger, c’est encore une autre histoire ! Déjà, pour ceux qui sont allés en prison, c’est impossible. Cela fait beaucoup de gens. Pour tous les autres, c’est aléatoire. Pour moi, c’est plus facile parce que je suis de Jérusalem, parce que je suis médecin, parce que j’ai des contacts internationaux, que je travaille avec l’université George-Washington, avec l’OMS… Mais ce n’est pas un droit inaliénable. Derrière les Fronts, 2017, un film de Alexandra Dols PARTAGEZ CET ARTICLE" Samah Jabr : « Israël casse la solidarité et la cohésion des Palestiniens » 1 "Interview n°53 MICKAËL WAMEN : « Les syndicats n’écoutent plus leur base » Par La Rédaction, mai 2016 Secrétaire de la section CGT, Mickaël Wamen a porté à bout de bras la lutte des Goodyear pendant près de dix ans. Avec sept de ses camarades, il a été condamné à de la prison ferme. Une première pour des syndicalistes ! Ils ont fait appel. En attendant, il dénonce les promesses envolées de Hollande, la frilosité de la CGT… Et s’il s’affole de voir nombre de ses camarades voter pour Le Pen, il se réjouit de voir Nuit debout tenir le haut du pavé. Voilà dix ans que le conflit Goodyear a débuté. Comment tient-on collectivement et individuellement dix ans ? Qu’est-ce que vous ressentez ? Un énorme sentiment de gâchis parce que aujourd’hui l’usine est fermée, mais en même temps une immense joie intérieure parce qu’on les a bien fait chier pendant dix ans ! Face à une multinationale puissante, nous étions seuls. Même au niveau confédéral de la CGT, nous n’avons pas reçu beaucoup de soutien ! C’est notre unité qui nous a permis de mener ce combat. Il y a aussi la tristesse d’avoir perdu des copains : suite à l’éclatement de leur famille, à cause du surendettement, douze sont morts par suicide, par alcoolisation… Dans les réunions, on voit bien sur les visages qu’il s’est passé quelque chose de dramatique. Aujourd’hui, Goodyear se gargarise d’avoir mis 200 millions sur la table pour fermer l’usine et parle de plan social exemplaire. C’est faux. Même si on était satisfait de l’accord de fin de conflit, j’en ai chialé pendant trois jours. Leur chèque, on n’en avait rien à foutre. Nous, on voulait garder nos 2 000 euros par mois pour continuer à bouffer et à vivre. S’ils avaient investi un quart de ce qu’ils ont mis dans le plan, on aurait eu du boulot pendant encore vingt ans. Ils délocalisent pour améliorer les plus-values et verser plus de dividendes aux actionnaires. Goodyear ne ferme pas l’usine d’Amiens Nord parce qu’il perd de l’argent mais parce qu’il veut en gagner plus. Pourtant Hollande vous avait fait des promesses ! En novembre 2011, pendant sa campagne électorale, Hollande est venu nous voir en disant : « Si je suis élu président de la République, je ferai voter une loi pour faire en sorte que, dans les grands groupes qui font des profits comme Goodyear, on n’arrive pas à une situation comme la vôtre. » Vous y avez cru à ce moment ? On ne pouvait qu’y croire, il n’y avait rien d’autre… Sur les images, on vous voit très ému… Oui, il a failli me faire chialer ce con-là ! C’est un bon orateur quand même, il n’est pas président de la République par hasard. Hollande vous a dit aussi qu’il n’y a rien de pire que de promettre ce qu’on ne peut pas tenir… On est cocus dans l’affaire. Ça m’a valu des emmerdes quand j’ai dit que le meilleur candidat de l’extrême droite, c’était Hollande. Mais je n’ai pas tout à fait tort… Aujourd’hui les mecs sont tellement désœuvrés, écœurés, en colère qu’ils disent voter Le Pen parce que c’est la seule « qui peut nous sortir de là ». Il y a toutes les excuses possibles : « On n’a jamais essayé, elle parle des ouvriers, il faut sortir de l’Europe… » Mais le FN à 40 %, ça arrange qui ? Pas les salariés, car les premières victimes du FN, ça sera nous. Mais les gens n’en ont rien à foutre, ils disent Hollande nous a baisés, voilà. L’arrivée au pouvoir de Hollande correspond au durcissement de votre mouvement… Est-ce un hasard ? Nous, nous avions toujours en tête le fameux projet de loi « contre les licenciements boursiers » dont il nous avait parlé. Comme on ne voit rien venir, on se réunit avec des salariés des 3 Suisses, mais aussi de Sanofi, de Haribo, de Peugeot. On a réuni plus de 40 entreprises et on a organisé une manif devant le ministère du Travail. Le pouvoir ne s’y attendait pas… Quand ils voient notre mobilisation, notre convergence de luttes sur une loi qui nous a été promise, ils se disent que c’est pas possible. Au niveau de l’État, on entend dire que ça suffit les Goodyear. Le patron du Medef vient à Amiens en disant qu’il veut notre peau. Dans le même temps, j’ai été mis en examen cinq fois pour vol de pneus agraires. Sauf qu’il faut être costaud, un pneu agraire pèse 500 kilos ! Le juge m’a évidemment relaxé. Mais en attendant, on nous fait passer un message. Quand on bloque la zone, on nous envoie les forces de l’ordre avec leshélicoptères en rase-mottes… Les vrais ennuis commencent alors. Et vous allez être condamné à de la prison ferme pour séquestration ! C’est une première sous la Ve République : on n’avait jamais vu des syndicalistes condamnés à de la prison ferme, comme de vulgaires bandits. Valls a souhaité faire un exemple : ceux qui veulent relever la tête, on va la leur casser. Bilan : 24 mois de prison, 9 mois ferme et, pour moi, le plus dangereux, cinq ans de mise à l’épreuve. Si demain, pour une raison quelconque, un flic dit : « Wamen m’a bousculé », ça peut se transformer en 24 mois de prison. [NDLR : le procès en appel des Goodyear est prévu le 19 octobre] La séquestration a quand même été violente… En décembre 2013, on perd notre dernier jugement. On se dit que c’est foutu. Il y avait une ambiance délétère dans l’usine, plus aucun pneu à produire. La reprise en janvier s’annonce dramatique. Donc, à l’unanimité, on demande à la direction, au nom des salariés, l’ouverture de négociations pour des indemnités complémentaires. Le directeur m’annonce une réponse pour janvier. Début janvier, sans rien demander aux syndicats, il prend la parole dans une salle devant 300 ou 400 mecs chauffés à blanc et qui ont une seule question : est-ce que, oui ou non, on va partir avec du fric ? On a perdu notre boulot, on a passé des fêtes de merde… Et lui, il répète ce que la direction du groupe a décidé. En gros : « Allez vous faire foutre, vous avez eu huit ans pour négocier, vous n’aurez rien. » En une fraction de seconde, les chaises volent dans tous les sens, tout est retourné. Là, on se met devant et on dit aux copains d’arrêter ! Pendant trente heures, on organise un service d’ordre, je téléphonais à la préfecture à peu près toutes les heures pour leur expliquer la situation. Quand j’apprends que les forces de l’ordre vont venir récupérer les cadres séquestrés, je suis soulagé. Grâce à notre présence, il n’y a pas eu d’atteintes physiques aux personnes. Ça se termine sans mauvais coup. Bon, psychologiquement, ça n’a pas dû être facile pour eux, mais c’était un moindre mal. Après, je me retrouve au tribunal. De mon point de vue, je trouve l’audience bâclée… J’ai l’impression d’être condamné d’office. Et la peine de prison ferme tombe ! Pourtant il n’y a plus de plainte. Goodyear, suite à l’accord de fin de conflit, l’a retirée… Que pensez-vous de Nuit debout ? C’est quelque chose d’exceptionnel. Avec les jeunes, le film de Ruffin, des choses nouvelles sont en train de se créer. Mais il ne faut surtout pas que ça se casse la gueule. La colère monte et elle peut provoquer des dérapages. Pour ceux qui s’offusquent d’une chemise un peu arrachée chez Air France, le jour où ça partira en couille, ils vont s’en souvenir ! Vous trouvez la CGT un peu molle… La CGT est frileuse. Martinez m’a dit : « Et si ça ne marche pas ? » Qu’est-ce qu’on en a à foutre ! Depuis le CPE, on n’a rien essayé. Aujourd’hui, ça part spontanément, il y a des gamins qui se bougent, des citoyens, des associations… Il faut les aider, pas dans les idées – ils en ont – mais sur comment faire converger tout ça, comment mettre tout le monde dans la rue le même jour. On a perdu la valeur du syndicalisme, de la lutte des classes. On tient des discours, on fait des rassemblements mais plus de grèves. C’est devenu un mot, pas vulgaire, mais presque. Pourquoi le pouvoir arrive à museler les organisations syndicales ? On a tous une petite idée. 80 % des revenus des organisations syndicales viennent de la formation professionnelle, donc de l’argent de l’État. Alors est-ce qu’à un moment donné le pouvoir ne leur dit pas : « Si tu pousses un peu trop fort, tu vas crever » ? Sans compter des dizaines, des centaines de permanents placés dans des structures étatiques, payés à rien branler. Si on vous écoute, on se dit : « Tous pourris. » Ce n’est pas dangereux ? Il y a des noyaux pourris, comme dans toutes les structures. À la CGT, je ne dirais pas que tout le monde est pourri. Juste qu’on est dans un système qui, depuis un certain nombre d’années, n’écoute plus la base qui était le 31 mars à Paris. Elle demande de revenir à l’essentiel. On n’a jamais rien obtenu quand on ne se mettait pas dans la rue. Quand j’entends la confédération dire que ce n’est pas le moment, j’ai les boules ! Depuis le 31 mars, aucun responsable syndical digne de ce nom n’a dit : « On ira jusqu’au bout. » Certains vous reprochent d’être trop radical… Aujourd’hui être responsable, c’est accepter le fatalisme du modernisme, soit plus de reculs sociaux, plus de droits pour les multinationales et moins pour nous. Le syndicalisme doit revenir à des fondamentaux trop oubliés. Nous avons trop reculé. Je suis un syndicaliste responsable parce que j’ai été élu par des gens pour défendre leur emploi en respectant les règles. La radicalisation, ce serait quoi ? De se mettre en opposition à des salariés en colère pour éviter qu’ils pètent la gueule à la direction ? De prendre la parole tous les jours en disant aux mecs : « N’allez pas foutre sur la gueule des CRS » ? Les préfets successifs de la région d’Amiens venaient me voir en disant : « Sans la CGT, il y aurait des débordements majeurs. » J’ai été le régulateur de la montée en pression des salariés pour éviter qu’il y ait une explosion complète. Sur le droit du travail, est-ce que vous faites la différence entre une multinationale comme Goodyear et le patron d’une boîte de 15 personnes ? Bien sûr. Le CICE est une honte. En 2014 Goodyear ferme l’usine d’Amiens et touche 5 millions du CICE ! J’ai fait un scandale, j’ai écrit à tout le monde, on ne m’a jamais répondu. Que font les multinationales avec les 40 milliards d’allègement de charges ? Elles ferment des sites, délocalisent, licencient. Quand elles perdent de l’argent, nous, on est contents. Elles n’ont pas le pognon pour délocaliser, c’est notre garantie de l’emploi. Par contre, si elles commencent à faire, comme Goodyear, 2 milliards et demi de profit après impôt, là tu peux avoir peur : elles ont les moyens de te virer ! Quand Goodyear ferme, combien de PME se cassent la gueule derrière ? Les dix nanas qui travaillaient à la cantine pour Goodyear ont été virées comme des merdes avec 1 650 euros d’indemnité pour trente ans de boîte, personne n’en parle. Il faudrait deux codes du travail. Un code du travail très dur pour les multinationales, bien plus dur qu’aujourd’hui. Article 1 de ce code : « Toute entreprise qui fait du profit n’a pas le droit de licencier. » Au moins, ce serait réglé. Droit de veto des membres du comité d’entreprise. Et là, on la leur met bien profond. Qu’on arrête de traiter sur un même pied des gens qui ont un seul salarié et 20 000 euros de chiffre d’affaires et des multinationales qui font 2 milliards et demi de profits et qui ont 90 000 salariés. Quelle vision avez-vous aujourd’hui des hommes politiques ? Ils viennent tous du même monde. Ils ne savent pas ce que c’est de travailler sur une bécane pour gagner le Smic. Ils donnent des grandes leçons mais ne savent pas de quoi ils parlent. Montebourg, quand je l’ai vu pour la première fois, j’étais sur le parking de Goodyear, j’avais été mis à pied ! Il était avec son garde du corps, il me tutoie, il m’appelle par mon prénom et… il a promis beaucoup et n’a rien fait ! Chez Habitat, il doit bien gagner sa vie. Je l’ai croisé quand je venais d’être condamné. Je lui ai dit : « Tu as vu, je suis condamné grâce à ton gouvernement de merde ! » Il m’a répondu : « Je n’y suis pour rien, faut voir avec ton avocat… » C’est ça, un politique ! En bonus, des extraits vidéos de l’interview par ici PARTAGEZ CET ARTICLE" MICKAËL WAMEN : « Les syndicats n’écoutent plus leur base » 1 "Interview n°56 OLIVIER CAHN : « Quand le peuple se sent trahi, la violence émerge » Par La Rédaction, septembre 2016 Pour ce chercheur, la violence ne sort pas de « nulle part », elle n’est pas que le fait d’une poignée d’autonomes. Elle traduit une exaspération générale. Siné Mensuel – D’où viennent les autonomes ? Combien sont-ils ? Olivier Cahn – D’après le ministère de l’Intérieur, ils sont de 300 à 500 en région parisienne. Depuis quelques années, leur sociologie a un peu évolué par rapport à leur émergence en France, dans les années 70. Les autonomes ont été longtemps un mouvement Sciences Po, des étudiants éduqués, avec une culture politique assez élevée. Ils sont toujours là, mais on trouve aussi des militants qui ont construit leur culture politique au Parc des Princes au virage Auteuil, contre le Kop de Boulogne, contre l’extrême droite. Que signifie cette violence ? La résurgence de la violence autonome est le signe d’un malaise dans la société. Les autonomes sont des militants avec une ambition révolutionnaire. Ils n’interviennent qu’à deux types d’occasions : les sommets internationaux où ils se greffent sur les manifs altermondialistes. C’est une contestation violente de la construction de l’ordre mondial, de la globalisation, de la mondialisation. Mais dans les manifestations « ordinaires », ils n’apparaissent qu’au moment où ils estiment que le niveau d’exaspération des populations est tel que, par leur intervention, ils vont pouvoir provoquer ce basculement violent avec tous les mécanismes de convergence des luttes et d’embrasement d’une situation. La fameuse porosité que dénonce le ministère de l’Intérieur. La logique de ces mouvements dans ces moments-là est de provoquer une réaction violente de l’État qui révélerait son vrai visage. En espérant que les foules se soulèvent pour le « Grand Soir ». Leur intervention est révélatrice de leur perception d’un État social prérévolutionnaire. Au total, ça arrange le gouvernement ? En tout cas, le gouvernement a instrumentalisé allègrement ces violences et a essayé qu’on ne parle plus que de ça. C’est très bien étudié et ça marche ! D’autant plus avec l’information en direct : vous n’avez pas le temps d’analyser la réalité des événements. Malgré tout, les gens ont continué à descendre dans la rue contre la loi El Khomri, donc il n’y a pas eu de désolidarisation. La presse en a-t-elle trop fait ? La presse a été très complaisante avec la communication gouvernementale. Quand on voit, après l’histoire de l’hôpital Necker, comment elle relaie le discours de Manuel Valls venu dire qu’ils cherchaient à tuer…, on peut se poser des questions ! Il n’y a pas eu de désolidarisation parce que les gens voyaient d’un bon œil cette violence ? C’est probable. Le niveau d’exaspération finit par rendre les gens violents. La violence arrive quand les mots, les moyens pacifiques, ne servent plus à rien. La plupart des manifestants qui ont occupé la rue pendant quatre mois ont voté pour le pouvoir en place et se sentent trahis. Quand, dans une démocratie, le peuple se sent trahi, la violence peut émerger. Mais s’il y avait eu une réelle aspiration à la violence, la stratégie des autonomes aurait fonctionné et les foules se seraient embrasées. J’ai le sentiment que les manifestants étaient plutôt raisonnables, plutôt soucieux de ne pas céder à ce qui apparaissait de plus en plus comme une provocation gouvernementale. Après, qu’ils n’aient pas été mécontents qu’un certain nombre d’autonomes incarnent cette contestation radicale de l’État, c’est probable. D’où viennent les autonomes ? Combien sont-ils ? D’après le ministère de l’Intérieur, ils sont de 300 à 500 en région parisienne. Depuis quelques années, leur sociologie a un peu évolué par rapport à leur émergence en France, dans les années 70. Les autonomes ont été longtemps un mouvement Sciences Po, des étudiants éduqués, avec une culture politique assez élevée. Ils sont toujours là, mais on trouve aussi des militants qui ont construit leur culture politique au Parc des Princes au virage Auteuil, contre le Kop de Boulogne, contre l’extrême droite. Mais qui est gagnant dans ces violences, le gouvernement, les autonomes ? Le gouvernement et les autonomes. Les autonomes se considèrent comme gagnants parce que, effectivement, ils montrent ce qu’ils voulaient : la contestation et la réaction violente des forces de l’ordre. Mais le grand gagnant, c’est le gouvernement. Les perdants, ce sont les syndicats, le mouvement social non violent. Enfin, dans les années 80, les syndicats n’hésitaient pas à casser les autonomes… Vous avez quelque chose qui a changé et dont la CGT est parfaitement consciente : si vous allez les dégommer, vous le faites devant 30 caméras. Dans les années 70, vous auriez peut-être eu une photo, et encore, qui circulait… Aujourd’hui vous avez les chaînes d’infos en continu ! Je ne crois pas qu’ils aient envie de provoquer ce genre d’images. Deuxième élément, il y a une sorte de répartition des rôles. La CGT et FO ont bien conscience que la violence les dessert en termes d’image. Mais, après tout, que certains s’en chargent et qu’eux puissent rester ceux qui manifestent pacifiquement les arrange aussi… D’ailleurs, il suffit de voir l’acharnement avec lequel le ministère de l’Intérieur et le Premier ministre ont essayé d’impliquer et de mouiller les syndicats dans la violence pour se dire que, stratégiquement, dans le fond, ce n’était pas idiot de laisser faire sans se mouiller. À la place d’ « autonome », ce gouvernement comme d’autres, comme souvent la presse, utilise le mot « casseur ». Un terme inapproprié ? Il n’est pas inapproprié au sens où il est descriptif. Quand certains se « font » une concession Skoda, ce sont bien des casseurs. Mais la négation du sens est un processus que l’on retrouve aussi avec le terrorisme : il faut absolument dépolitiser la violence. Pour l’État, si vous concédez que la violence est sociale, alors vous reconnaissez que vous êtes dans une confrontation politique. Donc si vous utilisez le terme autonome, vous admettez qu’en face vous avez un adversaire qui conteste, par la violence, ce que vous faites politiquement. Si vous utilisez le terme casseur, ce sont des p’tits cons violents. Donc le terme « casseur » décrédibilise le caractère politique de l’action menée dans les manifestations. Vous affirmez – et vous aurez du mal à convaincre nos lecteurs !–, que la police n’est pas violente… Depuis le début des années 2000, la police est de plus en plus dure, a un maintien de l’ordre de moins en moins négocié, donc de plus en plus violent. Mais, en comparaison avec d’autres démocraties, en Angleterre ou en Italie, non, la police française n’est pas violente et, surtout, on a affaire à de très bons professionnels. Les gendarmes mobiles (GM) ou les CRS sont extrêmement disciplinés. Le maintien de l’ordre en France, depuis le préfet Grimaud en 68, est fondé sur la tenue à distance des manifestants avec l’idée que, si nécessaire, on laisse casser. On appelle ça la gestion patrimoniale du maintien de l’ordre. Pas de morts, le moins possible de confrontations physiques directes avec les manifestants. Voilà la doctrine de base. Mais deux nouveaux éléments me posent problème. D’abord l’intégration des unités mobiles, en général des membres de la Bac, à côté des unités constituées, les CRS et les GM, chargés d’aller procéder à l’interpellation des plus exaltés à l’intérieur du cortège. Et là vous avez des gens qui ont des pratiques contestables, qui procèdent à des interpellations de manière assez brutale. Le deuxième élément est l’introduction en France de ces fameuses armes non létales, les LBD, les flash-balls. Ces armes ont été introduites dans des pays comme les États-Unis, qui utilisaient des armes à feu dans le maintien de l’ordre, avec des morts. Chez eux, remplacer le fusil par un LBD abaissait le niveau de violence, alors que chez nous, ces armes augmentent le niveau de violence. Si on compare le nombre de manifestants blessés par rapport au nombre de policiers, on peut douter de votre discours… Vous avez des deux côtés des débordements isolés. Ce qui n’empêche que, du côté policier comme du côté des manifestants, y compris violents, on a le sentiment quand on a suivi ces mouvements que les débordements ont été extrêmement contenus. En tout cas, le discours que nous a servi le ministère de l’Intérieur comme quoi nous n’avions jamais atteint de tels niveaux de violences, c’est une blague. Mais quand les policiers – si rarement ! –, passent devant un tribunal pour des faits de violence, les magistrats sont d’une extrême indulgence… C’est vrai. Cette indulgence est régulièrement dénoncée par des organisations internationales, gouvernementales et non gouvernementales comme le Comité des droits de l’homme des Nations unies, le Conseil de l’Europe… La police française n’est pas une police violente, il n’y a pas de débordements réguliers, on ne torture pas en garde à vue… À partir de là, ça n’empêche que, sur une administration aussi pléthorique, vous allez avoir, de temps en temps, des débordements et alors là, il y a un problème. Et ce problème se pose au niveau des magistrats. Il est très probablement lié à la nature du parquet en France. Le procureur est à la fois chargé de diriger l’action de la police et éventuellement de poursuivre les policiers. Il est totalement dépendant d’eux pour mener ses enquêtes. Les syndicats de police ont bien compris où il suffisait de mettre la pression. Du coup, sur la violence policière, toute une jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme nous met au même niveau que la Turquie ! C’est complètement paradoxal car le niveau de violence de la police française n’a rien de comparable avec le niveau de violence de la police turque. Mais comme les magistrats ne sanctionnent pas, ou si peu… Vous dites qu’il y a un brouillage de la pensée de gauche vis-à-vis de la police et sur les questions sécuritaires depuis le congrès de Villepinte du PS, en 1997. Ce n’est pas un changement de rapport de la gauche à la police, c’est simplement que la gauche n’a plus d’idéologie en termes sécuritaires. Au colloque de Villepinte, il y avait encore vaguement cette idée d’essayer de développer une pensée de la gauche de gouvernement, dirons-nous, en matière de sécurité mais très vite on voit que rien n’a émergé et qu’en fait, ce qui se passe, c’est ce que la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) appelle le consensus sécuritaire. Vous n’avez plus réellement de différence entre un gouvernement de droite et un gouvernement PS en matière de sécurité. Ils ont les mêmes doctrines, les lois se prolongent, tous adoptent les mêmes raisonnements, les mêmes méthodes. Valls, Hortefeux, Guéant, même combat ? Valls, quand il arrive au ministère de l’Intérieur, reprend la loi qui a été élaborée par Guéant suite à l’affaire Merah et ça devient la loi de décembre 2012 en matière de terrorisme. Le maintien de l’ordre de Cazeneuve ne diffère pas du maintien de l’ordre d’Hortefeux ou de Guéant. Il n’y a absolument aucune différence. Donc on a effectivement une adhésion de la gauche de gouvernement à la pensée sécuritaire de droite. Donc si Marine Le Pen arrive au pouvoir, avec tout ça, elle a déjà tout un arsenal juridique qui est voté… C’est mon sujet d’inquiétude. Ce qui me gêne dans la législation antiterroriste, telle qu’elle a été élaborée, dans le flou, comme on l’a vu avec l’affaire Tarnac, c’est qu’elle ouvre la porte à tous les débordements. Entre l’arrivée de Sarkozy au ministère de l’Intérieur et aujourd’hui, je ne vois pas de rupture. Si un parti autoritaire venait au pouvoir, il pourrait effectivement se débarrasser de ses opposants politiques en les qualifiant, entre autres, de terroristes dès qu’ils utiliseraient la violence. Pour la première fois dans l’histoire de la République, on a mis le droit en état de permettre à un régime autoritaire de se débarrasser de ses opposants sans avoir à changer la loi. En utilisant uniquement les moyens qui ont été votés par les partis républicains. *Maître de conférences en droit pénal à la faculté de droit de l’Université de Cergy-Pontoise, chercheur au Cesdip-CNRS. PARTAGEZ CET ARTICLE" OLIVIER CAHN : « Quand le peuple se sent trahi, la violence émerge » 1 "Interview n°39 SID AHMED GHOZALI : « Seul le peuple irakien peut arrêter Daech » Par La Rédaction, février 2015 Premier ministre algérien en 1991-92, Sid Ahmed Ghozali a dû faire face à la montée du Front islamique du salut (FIS) et du terrorisme. Des attentats de Paris à la situation au Proche-Orient, sa connaissance de la société française et du monde musulman lui permet de porter un regard acéré sur les fractures internationales. Comment analysez-vous les attentats de Paris ? Ce que vous venez de vivre, les Algériens l’ont vécu mille fois plus : ça a commencé il y a vingt-cinq ans, dans l’indifférence du monde occidental et aussi d’une bonne partie des pays dits frères, isolés diplomatiquement par les puissants de ce monde qui semblent n’avoir pris conscience du terrorisme que depuis qu’il a commencé à frapper chez eux. En France, le terrorisme peut commettre des mauvais coups, mais non s’implanter durablement. Dans une société démocratique, que l’on aime ou pas le gouvernement, on est imprégné de l’idée que l’État est là pour veiller à la sécurité de tous. Aussi, face à une menace grave, l’État peut compter sur l’appui et la coopération de toute la population. Est là pour en attester la réaction immédiate du peuple de France : voyez la propagation fulgurante du « Je suis Charlie » le 11 janvier. En tant que président du Comité pour la défense des opposants iraniens d’Achraf (en Irak), j’ai condamné ces crimes que rien ne peut justifier et qui bouleversent les consciences. Le terme de « terrorisme musulman » est-il pertinent ? Il est inapproprié et très loin d’être innocent : ceux qui ont ordonné et exécuté les attentats de Paris ne sauraient se revendiquer de l’islam qui affirme sans aucune ambiguïté qu’« assassiner un homme équivaut à assassiner l’humanité entière ». Que « sauver un homme équivaut à sauver l’humanité entière » et qu’il n’y a « pas de contrainte en religion » (Le Coran, sourates 5 et 2). Que ce soit en Orient aujourd’hui ou en Algérie hier, ce terrorisme frappe à plus de 99 % les musulmans. En Irak, il tue en moyenne une cinquantaine de personnes par jour, plus de 200 000 depuis 2003. L’islam ne permet pas qu’on tue des chrétiens, pas plus que le judaïsme ne prescrit les massacres de Palestiniens, ni que le christianisme n’a autorisé hier l’Inquisition ou les Saint-Barthélemy. Est-ce en menant des campagnes militaires en Irak ou au Mali que les autorités pourront faire taire le terrorisme ? Se promettre d’éradiquer les terroristes par des frappes aériennes, c’est se tromper ou tromper les autres. Seuls les peuples de la région sont à même d’enrayer un terrorisme dont l’essor et la prospérité sont liés à la rupture totale de la relation entre ces peuples et les despotismes dominants. Il faut aussi regarder de près la responsabilité des États dans la genèse du phénomène terroriste, ces mêmes États qui se veulent alliés entre eux… dans l’entreprise dite d’éradication dudit phénomène. L’invasion américaine de 2003 a ouvert au régime iranien un immense boulevard à travers l’Irak. Il a aussitôt « promu » Daesh sous-produit d’Al-Qaïda, aux fins de chasser… les Américains. Étrange déclinaison de l’ancienne relation entre les Talibans, l’Administration américaine et Ben Laden « unis » contre l’ex-URSS sur la base du paradigme de « l’ennemi de mon ennemi est mon ami ». Ben Laden s’est émancipé des Américains à partir des attentats de 1998 au Kenya et en Tanzanie. On a vu la suite. Si l’option militaire ne sert à rien, qui pourrait arrêter Daesh et comment ? L’option militaire ne saurait, au mieux, aller plus loin que ne peut aller la légitime défense. Quand il s’agit de traiter, non les symptômes du mal, mais ses causes profondes, seuls les peuples peuvent parvenir à une solution durable. En l’occurrence, seul le peuple irakien peut arrêter Daesh. Ce peuple n’est sorti d’une dictature que pour tomber sous le joug d’une dictature encore plus sanglante, celle du gouvernement d’Al-Maliki* dont il faut souligner qu’il jouit, de surcroît, à la fois de la complaisance de l’Administration américaine et de celle de la dictature théocratique voisine. Cette situation en Irak et au Moyen-Orient nous renvoie au problème de base : la démarche des puissances envers l’évolution des choses dans le Sud, en particulier dans la sphère arabo-musulmane. Nous subissons une double peine : nous payons nos propres faiblesses et turpitudes, cela va de soi, et nous payons en plus les erreurs que font les Occidentaux dans leur propre évaluation de leurs intérêts chez nous. L’avenir nous montrera que tant que les Occidentaux préféreront s’allier aux régimes despotiques, ce sera toujours au grand profit du terrorisme et au détriment des aspirations des populations, chez nous comme chez vous. Comment percevez-vous la communauté musulmane en France ? Il se trouve que, dans la société française, le fond du panier est occupé par les musulmans et les Noirs. Peu nombreux sont les jeunes étreints par la discrimination qui succombent à l’extrémisme ou baissent définitivement les bras. Sans emploi ni logement, mais avec l’espoir qu’un jour viendra son tour, un jeune est capable d’endurer et de patienter des années s’il le faut. En revanche, celui qui se sent ignoré de la société, celui qui se voit un avenir bouché, qui est sûr que son tour ne viendra pas, celui-là peut devenir fou de haine envers la société. C’est valable ici comme ailleurs. En France, les ingrédients d’une rupture entre l’establishment et les populations de banlieues se sont accumulés jusqu’aux émeutes d’il y a dix ans et aux promesses que l’on sait de « nettoyer la racaille au Kärcher ». Faut-il ou non que la communauté musulmane condamne en tant que telle ces attentats ? Oui, pas plus ni moins que n’importe quel groupe humain doué de conscience. À moins qu’une telle question en cache une autre ? Bien étrange la prétention qui consisterait à sommer 5 millions, voire 1,2 milliard de musulmans, de se justifier d’un phénomène terroriste dont ils sont les victimes à plus de 99 % ! Certains n’hésitent pas à préconiser un changement de l’islam ! On voit ici l’abîme que la théorie du prétendu choc des civilisations est en train de creuser entre l’Occident et le monde musulman. Chercherait-on à se dédouaner aux yeux de l’extrême droite ? Ou alors, telle l’autruche en face du danger, ne ferait-on qu’enfoncer la tête dans le sable ? Est-ce qu’il viendrait à l’idée d’un Français, responsable ou intellectuel, de demander aux Juifs de France et du monde entier d’assumer le sort fait par les gouvernants israéliens aux Palestiniens, d’assumer, parce que juifs, notamment les massacres répétés à Gaza ? Est-ce que vous constatez une montée du racisme en France ? Ma génération garde de la période coloniale le souvenir d’une partition des Français en « méchants » et « gentils ». Les méchants, c’étaient l’administration et ses prolongements au sein de la population dite « européenne ». Les gentils, c’étaient les « Français de métropole » qui avaient, avec les dénommés indigènes que nous étions, un comportement d’égal à égal. Ma découverte du territoire français en tant qu’étudiant fut comme un bol d’oxygène. On nous considérait comme des gens normaux. Je crois que le peuple français n’est pas raciste. C’est très méritoire car on fait beaucoup pour l’inciter à l’être. Pour les jeunes générations, la situation est plus compliquée. Beaucoup de jeunes issus de l’immigration, nés ici, auraient pu être français mais ont refusé l’offre du fait que, selon eux, il ne se passe pas une minute sans qu’on leur rappelle qu’ils sont arabes ou musulmans. Ils choisissent alors l’Angleterre, le Canada, où ils s’épanouissent pleinement. Sur les caricatures, quelle est votre position ? Un moustique qui accouche d’un massif marécageux. Un obscur journal d’extrême droite danois caricature Mohamed en terroriste, dans la totale indifférence du monde entier. Il faut attendre six mois pour que le régime iranien sorte l’affaire et pousse dans la rue des centaines de milliers de manifestants. Pour laver l’outrage fait à l’islam ? Pas du tout ! Mais pour faire pression sur le Danemark, nouveau membre du Conseil de sécurité de l’Onu sur le point de voter les sanctions économiques contre l’Iran. D’autres gouvernements prétendument musulmans s’alignent sur l’hystérie générale, hypocritement, peureusement. Tout comme en 1989, lors de la fatwa iranienne sur Les Versets sataniques : le recteur de la Mosquée de Paris, Cheikh Abbas Bencheikh, déclarait à la presse : « Salman Rushdie est un homme libre, il écrit ce qu’il veut. L’islam que je connais est trop au-dessus de tout cela… » Cheikh Abbas a été plus fort et plus courageux que tous les gouvernements musulmans réunis. En l’occurrence, leur devoir était de rappeler à leurs populations que l’offenseur danois était cent fois moins violent et offensant envers le Prophète que ne le furent les poètes arabes de l’époque. Jamais Mohamed n’avait dit de tuer ses offenseurs. Il se contentait de s’en remettre à un « Dieu nous départagera ». C’était pourtant à une époque où le culte du verbe en faisait une arme plus cruelle que l’épée. Les attentats du 11 septembre 2001 ont permis à l’Administration Bush de conditionner l’opinion par la peur de l’islam. On a remis à l’ordre du jour la fameuse théorie du choc des civilisations de Samuel Huntington parue en 1996. On a produit en septembre 2002 devant le Conseil de sécurité de fausses preuves de présence en Irak de stocks d’armes de destruction massive…Tout cela pourquoi ? Pour forcer la main aux électeurs américains comme aux Nations unies et légitimer l’intervention militaire préprogrammée aux fins de contrôler directement les réserves pétrolières irakiennes. Ce qui s’est passé en Irak depuis la guerre de 2003 montre on ne peut plus clairement que le prétendu choc des civilisations vise à situer la menace sur la paix dans le monde du côté d’un islam conquérant violent. En fin de compte, si choc il y a, c’est le choc inavouable des intérêts pétroliers, embrouillé par un choc des hypocrisies et des ignorances, tant du côté des musulmans que du côté des Occidentaux. Toutes ces lâchetés profitent aux extrêmes. Les extrêmes s’entendent parfaitement. Le cocu, c’est toujours le peuple. Tout se passe comme s’il y avait une connivence tacite entre les trois forces : la force impériale, celle de l’extrémisme et celle des pouvoirs despotiques locaux. Sous le couvert d’antagonismes apparents, chacun se sustente de l’autre et s’en conforte. Au Maghreb comme au Machrek, beaucoup s’interrogent sur la compatibilité entre démocratie et religion. La démocratie est compatible avec l’islam. Les démocraties les plus avancées, comme l’Angleterre ou les États-Unis, ont inscrit dans leurs textes leur attachement à une religion. Il faut distinguer la loi de Dieu, lot commun immuable de tous les monothéismes, de ce que l’on nomme la charia. Le débat sur la place de la religion dans la vie publique est permanent. Ladite charia est un ensemble d’interprétations de la loi de Dieu faites par des hommes dans des contextes donnés. Rien n’interdit de les relire avec le temps. Au contraire, l’islam le recommande. C’est l’ijtihad. Le corpus de la charia est une œuvre humaine, donc non immuable. Les musulmans doivent regarder le problème en face : quel est le rôle de la religion dans les institutions politiques ? La confusion sans discernement entre la politique et la religion nuit aux deux. *Nouri Kamil Mohammed Hasan al-Maliki a été Premier ministre en Irak entre 2006 et 2014. PARTAGEZ CET ARTICLE" SID AHMED GHOZALI : « Seul le peuple irakien peut arrêter Daech » 1 "Interview n°46 PHILIPPE CORCUFF : « La gauche radicale en pleine confusion » Par La Rédaction, octobre 2015 Sociologue, Philippe Corcuff est aussi militant. Il a été au PS, au MDC, chez les Verts et à la LCR. Aujourd’hui membre de la Fédération anarchiste, il tente de dessiner un « anarchisme pragmatique ». La seule solution pour sortir la gauche radicale de la panade ? Débat. Sur les réfugiés, comme sur d’autres sujets qui traversent la société, les intellectuels sont bien silencieux. Vous parlez de désintellectualisation. Qu’est-ce que cela veut dire ? Les intellectuels sont moins présents dans le paysage politique français pour plusieurs raisons. Premièrement, la gauche dominante s’intéresse plus aujourd’hui au showbiz pour ses estrades électorales qu’aux chercheurs pour ses réflexions. Deuxièmement, les cadres idéologiques comme le marxisme qui reliaient les intellectuels professionnels à l’engagement se sont effondrés. Troisièmement, le monde intellectuel sous l’angle de l’université et de la recherche est devenu beaucoup plus spécialisé. Il est plus à l’écart d’une globalisation des problèmes de la cité. D’accord, mais l’intellectuel est un citoyen tout de même… Pour intervenir dans la cité, avoir une vision globale est nécessaire. Aujourd’hui, l’intellectuel professionnel apparaît éparpillé comme tout le monde dans des micro-créneaux, les vues d’ensemble s’effacent, l’action politique se segmente elle-même ou patine dans un brouillard épaissi. Autre disparue, la gauche de la gauche qui, d’après vous, perd tous ses repères… La gauche radicale n’a pas su suppléer aux défaillances néolibérales du PS. Pire, les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher ont été un révélateur de fortes confusions. Il y a ceux qui disaient qu’il fallait être laïc en pointant surtout du doigt l’islam. D’autres répondaient que la laïcité était un truc colonial menaçant principalement les musulmans. Il y avait ceux qui faisaient primer la lutte contre l’antisémitisme, d’autres contre l’islamophobie et d’autres encore contre les fondamentalismes islamistes. Ces divisions ont oublié la boussole historique de la gauche émancipatrice : la convergence des opprimés. Est-ce si difficile d’être laïc et antiraciste, de combattre l’islamophobie, l’antisémitisme et les fondamentalismes islamistes ? Avec l’embrouillamini de ces débats, la gauche radicale est partie en vrille. La Grèce a accéléré ce processus. J’ai vu sur Internet des comparaisons délirantes entre la supposée attitude des « Allemands » en général vis-à-vis de la Grèce et Auschwitz. Bref, une poussée de germanophobie avec des relents négationnistes ! Avant même ces dérapages, il y avait cette attente mythologique de « l’homme providentiel ». Tsípras était presque un dieu vivant et en quelques jours il est devenu un « salaud ». Qu’est-ce que cette gauche qui a besoin d’adorer des dieux humains et de cracher sur des « traîtres » à la place de l’implication dans des actions émancipatrices ? Et n’a-t-on pas enfin compris que la délégation de nos attentes à des professionnels de la politique n’a pas grand-chose à voir avec le projet démocratique ? Vous avez écrit un livre sur le retour des années 1930, Les années 30 reviennent et la gauche est dans le brouillard (éditions Textuel, 2014). Vous voyez l’Europe rebasculer dans le fascisme et le nazisme ? Comme dans les années 30, l’extrême droite porte une solution nationaliste et xénophobe. Après la crise de 1929, il y a aussi eu des difficultés sociales et des problèmes de réfugiés. La construction antisémite du « problème juif » s’est présentée comme un dérivatif. Aujourd’hui, il y a la construction du « problème musulman », mais aussi du « problème rom », et on n’en a toujours pas fini avec « le problème juif »… Mais je ne crois pas que ce soit la même extrême droite. Si Marine Le Pen arrive au pouvoir, les camps d’extermination sont peu probables, mais de fortes régressions autoritaires et xénophobes, oui. De là à faire une analogie… Il n’y a pas identité entre aujourd’hui et les années 1930, mais des ressemblances inquiétantes. Il y a actuellement une extrême droitisation des esprits, une aimantation idéologique et politique par les thèmes de l’extrême droite. Même si le FN n’arrive jamais au pouvoir, il est d’ailleurs déjà au cœur de la politique partisane, de l’imaginaire politique et des politiques publiques telles qu’elles sont menées à droite et à gauche. On le voit dès qu’il s’agit des pratiques musulmanes (foulard, cantines scolaires, etc.), des Roms ou, récemment, avec les réfugiés. Dans les années 1930, il y avait une confrontation avec une gauche puissante qui n’existe plus. Il y a aujourd’hui des facteurs modérateurs et aggravants. Modérateurs ? Par exemple, l’extrême droite n’est pas militarisée comme hier. Mais le principal facteur aggravant, c’est l’état structurel d’affaiblissement militant et intellectuel des gauches et du syndicalisme. Or, après les émeutes fascisantes de février 1934, il y a eu le Front populaire. Dans les années 1930, des gens comme Doriot passent de la gauche à l’extrême droite, mais là ce n’est pas encore arrivé… Des gens comme Philippot ont sympathisé avec le chevènementisme avant de passer au FN. Un économiste qui se définissait comme de gauche et proche de Sapir, Philippe Murer, est conseiller de Marine Le Pen. Quant à Sapir, en envisageant la possibilité d’une alliance à terme avec le FN, il est la pointe la plus avancée des séductions nationales-étatistes au sein de la gauche radicale. Pour l’instant, on a des Doriot d’opérette, mais… Une expression revient souvent dans votre livre : théories du complot. Les pensées conspirationnistes sont à la mode ? La critique sociale classique s’est appuyée sur des concepts pensant des structures sociales enserrant nos existences comme le capitalisme. Pour Marx, le capitalisme, ce n’est pas les méchants riches qui essaient de piquer l’argent aux gentils pauvres. C’est une force impersonnelle qui contraint tout le monde. Le capitalisme, ce n’est pas James Bond, mais plutôt la machinerie de Matrix. Cette critique structurelle du capitalisme est en train de se perdre dans le grand public. Aujourd’hui être critique, pour beaucoup, c’est dénoncer des individus qui manipulent dans l’ombre. Si on pense que le problème principal du capitalisme, c’est quelques riches ou quelques journalistes qui tirent les ficelles dans l’ombre, il suffit de s’en débarrasser pour que tout baigne… Une critique simpliste s’est ainsi développée. C’est même devenu l’un des principaux canaux de renaissance d’une extrême droite idéologique ; ce que j’appelle le néoconservatisme xénophobe, sexiste, homophobe et nationaliste, avec deux pôles, celui, islamophobe et négrophobe, de Zemmour, et celui, antisémite, de Soral. Dans votre livre, vous consacrez justement un chapitre à Soral et un autre à Zemmour. N’est-ce pas trop ? Ne vaut-il pas mieux les ignorer ? Le livre de Zemmour est à plus de 300 000 ventes ! Les vidéos de Soral peuvent dépasser le million de vues. Parmi les étudiants aujourd’hui, beaucoup connaissent Soral, ce qui n’est pas le cas pour les générations plus âgées qui, elles, via la télé, connaissent bien Zemmour. Les égouts sont déversés vers divers types de publics. C’est tout de même un paradoxe de voir qu’il y a beaucoup de choses en commun, pas pour les mêmes raisons, entre le Front de gauche et ce que dit Marine Le Pen. L’extrême droite est en train de voler la critique à la gauche radicale. D’abord, à travers ses thèmes (la critique du néolibéralisme, de la mondialisation, des banques, des médias, etc.), mais encore plus insidieusement avec la posture du « politiquement incorrect ». Ce n’est plus le caractère factuellement démontrable d’une critique ou sa valeur de justice qui font sa supposée « vérité », mais qu’elle se pose contre le prétendu « politiquement correct ». Il suffit de faire de la provoc pour croire être dans le vrai. Les appuis émancipateurs de la critique sont en train de s’effilocher, et c’est ainsi que certains peuvent croire qu’être vraiment critique, c’est être raciste puisque l’antiracisme serait « politiquement correct »… Les animateurs de la gauche radicale, souvent imbus de leur intelligence critique, ne semblent guère s’en rendre compte. Et parmi les sympathisants de cette gauche de la gauche, l’importance prise par la critique du « politiquement correct » à la place de la critique sociale émancipatrice ou l’attrait des explications conspirationnistes laissent ouvert un boulevard aux récupérations par l’extrême droite. Comment analysez-vous les succès du FN ? La montée du FN trouve une de ses sources principales dans la compétition entre deux manières de se représenter la société. Ce que j’appelle le clivage de la justice sociale, fondé sur la production et la répartition des ressources, et le clivage national-racial, le FN jouant de l’ambiguïté entre le référent national et le référent ethno-racial. Le clivage national-racial a commencé à grimper au début des années 80 sur le recul du clivage de la justice sociale, avec notamment la décomposition du Parti communiste, le recul de la CGT, la désyndicalisation et la dérive néolibérale du PS. Par contre, lors des grèves et manifestations de 1995, le clivage de justice sociale a repris des couleurs au détriment du clivage national-racial. Depuis, le FN tient un discours national-social, pour lequel la solution sociale passe par la nation dans une lecture xénophobe. Vous pensez que la droitisation du PS est responsable de la montée en puissance du FN et, par ailleurs, vous dites que s’en prendre au virage social-libéral du PS ne suffit pas… L’abandon néolibéral du social par le PS a permis le développement du clivage national-racial. Mais il y a d’autres facteurs, dont l’effondrement du courant stalinien qui a laissé un énorme espace vide. En même temps, il y a une responsabilité morale importante du sarkozysme. Sarkozy a pris la tête du brouillage idéologique en contribuant à installer plus durablement l’aimantation idéologique et politique par l’extrême droite. Dans ce processus d’extrême droitisation, les gouvernants du PS vont essayer de courir derrière le sarkozysme, lui-même courant derrière le FN. Nous sommes au-delà de la « social-libéralisation », nous entrons dans un contexte politique où l’extrême droitisation est devenue une des données cardinales. Par ailleurs, il y a une autre responsabilité : celle des organisations politiques de la gauche radicale (NPA, Front de gauche et Nouvelle Donne), incapables de construire une alternative depuis 1995. Ils ont eu vingt ans, nous avons eu vingt ans pour la faire, quand même ! Vous avez des solutions face à ce foutoir ? Dans un livre qui paraît ce mois-ci, Enjeux libertaires pour le xxie siècle par un anarchiste néophyte (éditions du Monde libertaire), j’essaie de dessiner un anarchisme pragmatique, deux mots qui ne vont pas souvent ensemble ! Je n’ai pas de solutions clés en main à proposer car c’est aux gens de bâtir individuellement et collectivement leurs solutions. Dans une perspective démocratique et libertaire, je ne peux que mettre à disposition des pistes méthodologiques afin d’aider à formuler les problèmes. Quelques-unes de ces pistes ? Élargir la question sociale à la variété des inégalités et des discriminations (de classe, de genre, de race, etc.), redonner une actualité à la double visée d’autogouvernement des individus et d’autogouvernement des peuples contre la professionnalisation politique, relancer un internationalisme par le bas… PARTAGEZ CET ARTICLE" PHILIPPE CORCUFF : « La gauche radicale en pleine confusion » 1 "Interview n°30 JOSÉ BOVÉ ET GILLES LUNEAU : « 15 000 lobbyistes à Bruxelles ! et nous, et nous, et nous… » Par La Rédaction, avril 2014 Que l’on aime ou pas José Bové, force est de reconnaître qu’il a écrit avec Gilles Luneau(1), un livre passionnant sur les coulisses de l’Europe(2). On y découvre comment les lobbies agissent à Bruxelles, comment les politiques se couchent devant les grandes entreprises, mais aussi comment des députés qui bossent peuvent changer le cours des lois qui concernent notre quotidien. Un coup de gueule qui mérite d’être entendu. Vu de Paris, le Parlement de Bruxelles passe pour un repaire de technocrates. Mais en vous lisant, on découvre que la marge de manœuvre des députés est réelle. Comment expliquez-vous ce hiatus ? José Bové : Il y a plusieurs facteurs. En France, en gros, on recycle au Parlement européen ceux qui ont été battus aux législatives ou qui n’ont pas eu les postes qu’ils attendaient. En Allemagne, en revanche, il est perçu comme aussi important que le Bundestag, leur Parlement national. Les médias traitent les questions européennes par le petit bout de la lorgnette. Et comme les gouvernements se protègent toujours de leur incapacité à prendre des décisions en disant que c’est « la faute à Bruxelles », ça finit par donner un tableau complètement faussé des bagarres qui se mènent au quotidien là-bas. Gilles Luneau : On paie la malhonnêteté intellectuelle de nombreux politiques nationaux qui se dédouanent de leurs échecs de transformation de la réalité en accusant l’Europe. Ils se déresponsabilisent ainsi de leurs piètres résultats. Ce qui nourrit le souverainisme voire l’extrême droite. C’est dramatique car, quand on regarde les rapports de force mondiaux, Bruxelles est le lieu de défense de la politique et de la démocratie. Alors que vous êtes ultra minoritaires, vous gagnez tout de même des combats, que ce soit celui de la pomme de terre génétiquement modifiée, du gaz de schiste ou des insecticides… Comment cela s’explique-t-il ? J. B. : Par le mode de fonctionnement de ce Parlement. Il n’y a pas de majorité et c’est donc sur chaque thème que se construisent les majorités. Chaque thème est à  la fois un enjeu différent et nouveau. Ce qui permet de remporter des victoires comme, il y a deux mois, celle contre l’autorisation d’un nouvel OGM. La notion de majorité n’est pas systématique. En France, ou tu es dans l’opposition et tu n’as jamais rien, ou tu es dans la majorité et tu votes comme un godillot. Ça, ça n’existe pas au Parlement européen. G. L. : Il y a des députés qui, quelle que soit leur couleur politique, s’émeuvent des pesticides, des atteintes à la démocratie, des conflits d’intérêt quand des gens des lobbies sont infiltrés sous une autre étiquette… Travailler dans une logique « transcourant », avec des gens de droite, c’est spécial, non ? J. B. : C’est souvent la réalité. Les batailles sont menées avec des forces politiques opposées. Mais sur un objectif précis, on peut être d’accord et je pense qu’on ne vend pas son âme quand on sait pourquoi on fait les choses et quand l’objectif est clair. Il y a 15 000 lobbyistes à Bruxelles. Lobbyiste, c’est un gros mot ? Une force antidémocratique ? J. B. : Sur les 15 000 lobbyistes en gros, 70 % sont liés à des entreprises et veulent faire passer des lois pour leur intérêt propre. Ils recherchent du business et de l’argent. Il y en a à peu près 20 % qui constituent l’ensemble des ONG se mobilisant sur l’intérêt général. Les 10 % restants sont les lobbyistes des États. La très large majorité d’entre eux œuvrent donc dans l’ombre pour leur boîte ou pour l’intérêt des actionnaires. Ils sont à Bruxelles car c’est là où se prennent les décisions, là où doit se créer le rapport de force. Bruxelles est la deuxième ville la plus importante pour les lobbyistes après Washington. Ce sont les deux centres névralgiques où les entreprises essaient de peser. G. L. : Nous, ce que l’on dénonce, c’est le lobbying souterrain, les gens qui ont une double étiquette, la manière dont ils répandent une certaine idéologie… C’est la non-transparence. Prenons le cas de la pomme de terre Amflora qui a vu son ADN modifié dans le seul but de répondre aux besoins des industriels du papier et du textile, pour récupérer son amidon. Pour prendre sa décision, la Commission s’appuie sur l’Efsa, l’agence d’évaluation sanitaire qui travaille pour elle. Diana Banati était la présidente de cette agence chargée du choix des scientifiques qui testent les OGM. Mais simultanément, comme nous allions le découvrir en épluchant les documents, elle travaillait pour le lobby des OGM, l’Ilsi. Quand nous l’avons démasquée, elle a été renommée à son poste dans un premier temps puis a dû finalement démissionner. Et, devinez quoi ? Elle a rejoint son lobby d’origine ! J. B. : La manière d’arriver à quelque chose au niveau européen, c’est de dévoiler les conflits d’intérêt, de travailler, de ne pas être feignants, comme le sont beaucoup d’entre nous. Les États et les députés issus de chaque nation ne sont-ils pas, au total,  les plus actifs des lobbyistes ? J. B. : Beaucoup de députés défendent d’abord les intérêts de leur pays plutôt que l’intérêt général. C’est pour cette raison que l’on milite pour qu’il y ait des élections avec des listes transnationales. Où les gens ne seraient pas élus dans leur pays. Cela impulserait une autre logique. Les gens voteraient pour une liste avec 300 noms originaires des vingt-huit pays. Il n’y aurait plus de rattachement à un pays d’origine, ce serait une avancée dans la construction d’une citoyenneté qui dépasse les États et donc les nationalismes. Selon vous, aujourd’hui, les multinationales sont plus fortes que les États… J. B. : C’est évident. On l’avait déjà démontré lors du lancement de l’Organisation mondiale du commerce ou de Seattle. Avec le TTIP, le traité de libre-échange avec l’Amérique du Nord que la Commission et le Conseil concoctent dans le plus grand secret, on va franchir une nouvelle étape. Les entreprises pourraient attaquer les pays si leur législation va contre l’intérêt des actionnaires, c’est complètement invraisemblable ! Il y a une volonté très claire des entreprises, à travers ce projet, de pouvoir dicter leurs lois. Et de vider la démocratie de son sens. G. L. : L’objectif  des traités de libre-échange, c’est d’échapper à la politique. Il y a deux niveaux d’influence : la suppression ou la diminution des barrières tarifaires, et des barrières non tarifaires. Les barrières tarifaires ce sont, en gros, les droits de douane, qui constituaient plus de 70 % des revenus propres de l’Union européenne. Aujourd’hui c’est 12 %. L’Union européenne a perdu 60 % des recettes propres qui permettent de gérer, de protéger, d’indemniser. La politique, ce n’est que des mots si on n’a pas le budget pour l’appliquer. La stratégie  des multinationales, c’est d’assécher les ressources propres ou d’un État, ou d’une entité politique comme l’Union européenne. Les barrières non tarifaires, c’est encore plus grave. C’est une belle formule qui englobe les normes environnementales, sociales, sanitaires… Le TTIP permettrait aux entreprises de prendre la main sur tous ces champs-là. Un exemple qui illustre cette volonté : Veolia, qui a le marché de l’eau à Alexandrie, attaque le pouvoir  égyptien parce qu’il a créé un salaire minimum qui impacte ses bénéfices futurs. Et Veolia a toutes les chances de gagner  ! Comment les politiques peuvent-ils accepter de renoncer à leur pouvoir et donner les clés aux multinationales ? J. B. : Pour moi, c’est beaucoup du formatage. Ce sont les cabinets ou les hautes administrations qui préparent les dossiers. Et les mecs, eux, sont déjà formatés à la louche. Ils ont complètement intégré un discours présenté par les spécialistes des technocraties qui expliquent qu’il n’y a pas « d’autre solution ». C’est complètement lié au modèle ambiant où il n’y a plus de débat sur le fond, sur comment on construit des alternatives. Comme si tout était anesthésié. G. L. : Les politiques deviennent de vils serviteurs des intérêts privés. Le mouvement est amorcé depuis la chute du mur. Les vieux modèles comme l’État nation se sont effondrés, tant mieux. Sauf que la place est occupée par ceux qui envahissent le monde avec la consommation à outrance. On prétend élever le bien-être général en distribuant du bas de gamme à tout le monde. On ne revient jamais à la case départ pour se dire : « On se pose et on réfléchit. » On continue sur les vieux modèles. Les politiques sont happés dans le modèle qui les a fait élire, ils sont happés par la pérennité au pouvoir. Ils s’accrochent  pitoyablement à l’idée de gagner un demi-point de croissance. Il y a un déficit de courage et de philosophie politiques. Les politiques se voilent la face, pour ne pas dire qu’ils sont cyniques : « Tant que je suis là, j’en profite et je me fais réélire. » La société crève de ces enchaînements dits « logiques ». On ne peut pas exclure qu’après les élections européennes de mai, il y ait un Parlement où l’extrême droite soit très présente. Qu’est-ce que donnerait un Parlement dominé par l’extrême droite ? J. B. : On risque d’avoir à peu près 20 % de députés d’extrême droite qui entrent au Parlement. Mais ils sont très divisés. Ils n’ont pas de pensée politique globale commune. Ils se situent dans une logique protestataire de sortie de l’Europe, mais sont incapables de porter un projet commun dans ce sens-là. L’extrême droite n’a aucune chance aujourd’hui, et je dirais même pour les années à venir, de pouvoir imposer ses débats au Parlement européen. Vous êtes un des rares en France à expliquer que l’on peut changer les choses au niveau de l’Europe. Pourquoi ? J. B. : C’est peut-être une spécificité des écolos car on participe depuis très longtemps aux batailles européennes. Que ce soit en Allemagne, en Autriche, en Hollande ou autre part. Et ce qui fait notre spécificité, c’est d’être dans les combats concrets, plutôt que dans les discours théoriques qui ne servent à rien sauf à faire plaisir à ceux qui les tiennent. Et quand on est dans le concret, on peut gagner des choses précises. Le dernier exemple en date, c’est la pétition qui a été signée par 1,8 million de personnes pour demander que l’eau ne soit pas une marchandise. Du coup, la commission doit rouvrir le débat sur la directive. Jusqu’où on va gagner, je ne sais pas, mais pour la première fois, une directive libérale qui laissait la flotte à Veolia, Suez et les autres est remise en cause. Il est très important de savoir qu’une mobilisation et une société civile forte capable de se mobiliser elle aussi en parallèle donnent encore plus de chances à nos projets d’aboutir. Pourquoi vous représentez-vous ? Ça vous amuse ou vous sentez-vous investi d’un devoir ? J. B. : D’abord ça me plaît. Il y a encore de vraies batailles à mener, des choses à construire. Face au déferlement de haine, de nationalisme, assumer le dépassement des États-nations et une citoyenneté européenne, c’est motivant. (1) Fondateur du site d’informations www.globalmagazine.com (2) José Bové avec Gilles Luneau : Hold-up à Bruxelles, éd. La Découverte. PARTAGEZ CET ARTICLE" JOSÉ BOVÉ ET GILLES LUNEAU : « 15 000 lobbyistes à Bruxelles ! et nous, et nous, et nous… » 1 "Interview n°79 Portugal : le pays où la gauche ose Par La Rédaction, octobre 2018 Le saviez-vous ? Le gouvernement portugais est de gauche et a un mot d’ordre : « Non à l’austérité. » Yves Léonard*, enseignant à Sciences-Po, analyse cette expérience originale et trop méconnue. Siné Mensuel – Depuis 2015,  une coalition de gauche est au pouvoir au Portugal. Et elle refuse de pratiquer une politique d’austérité. Donc, ça doit être une catastrophe puisqu’elle ne  respecte pas les dogmes européens. Yves Léonard – Eh bien, n’en déplaise à certains, la réponse est non ! António Costa, le Premier ministre socialiste, soutenu par le Bloc de gauche et le Parti communiste, a choisi de relancer la consommation. D’en finir avec l’austérité. Il a augmenté le salaire minimum, les retraites, les allocations familiales et il a baissé les impôts pour les salaires les plus modestes… Et ça marche ! La croissance est repartie, le déficit public a été ramené à 1,4 %, le chômage est passé sous la barre des 7 %, contre 17 % en 2013 ! Et en respectant le cadre européen. Cela a redonné de la confiance. Tout n’est pas rose, mais il y a une amélioration sensible. Pourtant, quand ce gouvernement de gauche s’est formé, personne n’y croyait… On lui avait même donné un drôle de surnom, la Geringonça, qu’est-ce que ça veut dire ? C’est un terme très difficile à traduire. En gros il signifie : une espèce de machin, un bidule. Le terme a été utilisé de manière très négative par la droite et le centre droit qui venaient de se faire éjecter du pouvoir en disant : ce truc, ce machin bringuebalant, fait de bric et de broc, ne marchera jamais. Près de trois ans après, ça tient toujours debout. Alors maintenant les gens utilisent cette expression pour désigner un système très original qui fait la singularité du Portugal aujourd’hui. […] La suite est à lire dans le numéro d’octobre 2018 de Siné Mensuel PARTAGEZ CET ARTICLE" Portugal : le pays où la gauche ose 1 "Interview n°31 SUSAN GEORGE : « Ce qui nous menace, c’est Lehman Brothers puissance 10 » Par La Rédaction, mai 2014 Susan George est une essayiste franco-américaine, présidente d’honneur d’Attac France et présidente du conseil d’administration du Transnational Institute. Elle démontre comment les tenants du pouvoir économique échappent à tout contrôle des États. Dans Cette fois, en finir avec la démocratie(1), vous expliquez comment les pouvoirs dominants profitent de l’abstention. Les élections municipales françaises en ont été l’illustration. Qu’est-ce qui pourrait donner envie aux classes populaires de revenir voter ? Aux États-Unis, ce sont les gens blancs, plutôt riches et masculins qui se mobilisent. En France aussi, l’abstention augmente quand les revenus diminuent, du coup ce sont les électeurs plus aisés, mieux éduqués, souvent plus âgés qui décident. Les plus défavorisés renoncent car ils trouvent que les élections, les alternances ne changent rien. Les gens sont désespérés, ils ont d’autres problèmes à gérer. Soit ils sont au chômage, soit ils ont un boulot sous pression, avec un stress quotidien. Et ils se disent qu’ils ont voté à gauche, à droite, mais que personne ne s’occupe de leur situation. Alors, ils restent chez eux. L’abstention est aussi due à un manque d’offre politique. Regardez ce qui s’est passé au Front de gauche : pour aller chercher des places éligibles, une partie des communistes se sont mis « entre parenthèses » du Front de gauche pour s’allier au PS… Comment les électeurs peuvent-ils y croire ? Vous expliquez aussi comment des revendications identitaires ou sociétales font le jeu du pouvoir économique… « Ils » veulent gagner la guerre des classes en mettant l’accent sur la politique de l’identité, par exemple, avec le mariage homosexuel. Ils font tout pour que les individus se préoccupent plus de leurs identités personnelles que de ce qu’ils pourraient construire ensemble. Ça rejoint la question de l’abstention, ceux qui ne votent pas se disent : « Je suis black, je suis beur, personne ne s’occupe de moi, donc ce n’est pas la peine. » Les gens se focalisent sur le mariage pour tous et non sur l’incompétence de Hollande, sur le fait qu’il ne scinde pas les banques ou qu’il veuille accélérer le Tafta (zone de libre-échange atlantique). Ils braquent leurs regards sur ce qui n’est pas politique. Du coup, Juifs, musulmans, cathos, homos, hétéros ne voient pas qu’ils sont, économiquement, tous dans le même bateau. La victoire de la stratégie néo-libérale, c’est de diviser la population. Qui désignez-vous par ce « ils » ? Les « possédants » ? C’est ce que j’appelle la classe de Davos. C’est une vraie classe sociale, quoique internationale. Le World Economic Forum, c’est-à-dire Davos, a même un programme qui s’appelle The Global Redesign Initiative [GRI]pour redessiner le monde. Ils ont mis en place des équipes, plus de 700 personnes dont des universitaires, des représentants du monde des affaires, toute une faune de lobbyistes. Des tas d’organismes existent, comme celui, informel, qui s’appelle la Table ronde des industriels [European Round Table of Industrialists – ERT]. Et comme l’a dit Peter Sutherland, membre de Davos : « C’est beaucoup plus qu’un lobby, chacun de ses membres a accès immédiat aux gouvernements au plus haut niveau. » Pensez-vous que les multinationales vont se substituer aux États ? Non, elles ont besoin des États comme façade, car le pouvoir formel, c’est eux. In fine, seuls les gouvernements peuvent les cautionner. Mais tout a déjà été préparé par les entreprises et leurs lobbys. Ils ont créé plein de petites entités auxiliaires, comme le Transatlantic Business Dialogue, entièrement composé des plus grandes boîtes, ou le Trans- atlantic Political Dialogue qui comprend soixante députés européens et des membres du Congrès américain pour que leurs idées gagnent. Comme dans les négociations sur le traité transatlantique ? Les représentants des multinationales ont certainement été mieux informés que Laurent Fabius sur l’avancée de ces négociations ! Ils veulent une liberté absolue pour les investisseurs et, surtout, diminuer les règlements qui coûtent des milliards, disent-ils… C’est la porte ouverte aux hormones, au poulet au chlore, au gaz de schiste et on ne sait pas encore tout ce que ce traité va affecter : le droit du travail, les hôpitaux, les écoles… Il existe déjà beaucoup de traités bilatéraux qui permettent aux entreprises transnationales de porter plainte contre les États si une de leurs règles touche à leurs profits actuels ou même futurs. Les plus grosses demandes de compensation dépassent le milliard de dollars. L’Équateur a été condamné à 1,1 milliard de dollars car le gouvernement a refusé à une entreprise qui avait investi dans le pays de forer dans une zone protégée. Il y a plus de cinq cents procès de ce type en cours dans le monde, suite aux différents accords bilatéraux. Comment expliquez-vous la passivité des hommes politiques ? Par le poids des lobbys. Ils baignent aussi dans le néolibéralisme jusqu’au cou, comme Hollande. Lui, c’est un vrai converti. C’est ça, la grande victoire de la classe de Davos ! J’ai retracé depuis un bon moment toute son action idéologique financée par des grandes fondations américaines basées sur des fortunes industrielles. Les néolibéraux ont investi dans tous les domaines où les idées sont développées et diffusées – universités, médias, think tanks… nos victoires contre eux ont été rares, tel le retrait de la France de l’Accord multilatéral sur les investissements [Ami] en 1998. Jospin n’en avait pas besoin et il l’a reconnu. Pensez-vous que les politiques sont aveugles ? Non, il y a deux positions possibles. La position de Krugman et Stiglitz, qui pensent en gros que les dirigeants européens n’entendent rien à l’économie… Il faudrait y venir en missionnaire ! L’autre, qui est la mienne, est qu’ils comprennent parfaitement. Seulement, la classe de Davos intervient partout à présent et sait que la crise est le moment idéal pour reprendre tous les gains des travailleurs acquis depuis la Seconde Guerre mondiale. Quand Pierre Gattaz dit qu’il faut payer les jeunes en dessous du Smic, c’est scandaleux mais ça n’a pas provoqué de tollé ! Comment les contrer ? Il faut s’attaquer à l’idéologie du libéralisme car on peut facilement montrer qu’elle ne marche pas. Si, par « marcher », on entend « améliorer le sort des gens en général ». Le maximum de bien pour le plus grand nombre, soit la définition du xixe siècle, très utilitariste, mais pourquoi pas ? Pour moi, c’est ça le but de la politique. Mais si on pense que la politique doit être au service de ceux qui ont déjà le maximum, c’est une tout autre affaire ! Pour lutter, nous devons nous donner les moyens, avoir de l’argent, des journaux, utiliser Internet, animer des associations comme Attac… Une des « évidences » économiques que l’on nous rabâche est que, pour relancer la croissance, il faut baisser le coût du travail, résorber la dette… Vous connaissez le coût du capital ? Ou seulement le coût du travail ? Le capital coûte beaucoup plus cher qu’il y a vingt ans. Je ne parle pas de la personne qui a acheté trois actions mais de celle qui a acquis 3 % d’une multinationale et qui demande 12 ou 15 % de retour sur son investissement. La sacro-sainte croissance, non seulement c’est idiot en termes de mesure, comme le PIB qui exclut le travail domestique ou la solidarité, mais les comptes des entreprises sont aussi des fictions. Elles sortent leurs bénéfices dans les paradis fiscaux, où, par exemple, la BNP a plus de 700 filiales. Si d’un côté vous baissez les rentrées car vous ne récupérez pas les revenus d’impôts qui vous sont dus, que vous ne faites rien pour empêcher la fuite des capitaux, et si de l’autre côté vous payez les actionnaires entre 12 et 15 % au lieu des 2 ou 4 % dont ils se contentaient autrefois, vous allez avoir des problèmes de dette. Pendant la crise de 2008, il y a eu en Europe une chute moyenne de 5 % du PIB. Il a fallu payer pour remonter l’économie. Ça a été fait mais, comme le montre Paul Krugman, 95 % de toute la croissance depuis a été au bénéfice du premier 1 % de la population. Rien, ou presque, n’a été redistribué. Depuis plus de trente ans, la part de l’économie qui va au capital croît au détriment des travailleurs. Donc le salarié achète ce qui est le moins cher, le produit chinois… Et si l’État veut continuer à honorer ses obligations comme la Sécurité sociale, etc., il doit emprunter. À part la Grèce, tous les pays, y compris l’Espagne, avaient une dette convenable avant la crise. Depuis, elle a énormément augmenté. Ces nouveaux capitalistes n’ont peur de rien ou bien sont-ils inconscients ? Il y a un moment où on va frôler la rupture. Ils auraient peur de la révolution ? Ils ont des forces mercenaires, des gardiens, ils vivent dans des enclaves. Nous ne sommes pas à Rome où les esclaves ont jeté des torches enflammées sur leurs maîtres… Aujourd’hui les relations de classe sont très abstraites. Donnez-moi l’adresse du Palais d’hiver, j’y vais avec vous ! Mais je n’ai pas l’adresse, je n’ai pas le nom du tsar. Aveuglement économique, écologique. Jusqu’où cela peut-il aller ? Ma plus grande crainte est la convergence des crises. Et l’écologie en sera un facteur déclenchant. Crise des ressources, crise de la biodiversité. La prochaine fois, la crise financière sera bien pire. Des mathématiciens de Zurich ont établi la carte des entreprises les plus interconnectées dans le monde. Si l’une s’écroule, tout l’édifice s’effondre, comme des dominos. Quarante-huit de ces cinquante entreprises sont des banques, des fonds spéculatifs, des assurances… S’il arrive quelque chose à l’une d’entre elles, c’est Lehman Brothers puissance dix. Cette fois, ce sera la fin des pensions, de la Sécu… À ce moment-là, que fait-on ? Ceux qui pourraient porter cette parole sont divisés. Il y a peut-être une analyse commune, mais pas de parole audible. Politiquement, la parole est morcelée. Je trouverais formidable que les écolos et le Front de gauche s’unissent. Pour la première fois de ma vie, j’ai rejoint un parti politique qui s’appelle Nouvelle Donne parce que je trouvais qu’il y avait le projet d’unir dans un seul programme tout ce qui me semble important. S’il était possible de fusionner toutes ces forces, j’y serais tout de suite, c’est sûr ! Mais la gauche adore « le narcissisme des petites différences », comme disait Freud. Que faire ? Continuer. Y a-t-il des expériences politiques en Europe qui vous intéressent ? Syriza(2). Ils sont formidables, jeunes et d’une maturité politique réaliste, remarquable. Les mouvements comme les Indignés. Et bien sûr Attac ! Qu’est-ce qui peut faire basculer l’histoire ? L’histoire est pleine de surprises et on ne sait jamais quelle va être l’étincelle qui déclenche le changement. Un exemple contemporain c’est Mohamed Bouazizi, en Tunisie, un vendeur de légumes ambulant dont l’étal est confisqué pour la énième fois, et dont l’immolation va provoquer le Printemps arabe. Maintenant, des statues s’élèvent à sa mémoire. Il ne faut pas rester seul, mais être dans une équipe, un mouvement. Continuer, c’est parfois très dur. Tout le monde est découragé à certains moments, c’est naturel. Mais l’histoire de l’émancipation humaine n’est pas terminée. (1) 2012, éditions du Seuil. (2) Le parti grec de Coalition de la gauche radicale. PARTAGEZ CET ARTICLE" SUSAN GEORGE : « Ce qui nous menace, c’est Lehman Brothers puissance 10 » 1 "Interview n°69 Daniel Schneidermann : « Je mettrais tous les journalistes politiques dans les mines de sel » Par La Rédaction, novembre 2017 Daniel Schneidermann anime et dirige @rrêt sur images, site de critique des médias, depuis que l’émission a été supprimée de la grille de France 5 il y a dix ans. Panorama des médias tenus en laisse. Siné Mensuel – La critique des médias traditionnels est un sport très à la mode sur les réseaux sociaux. Vous qui avez été un des précurseurs du genre avec vos chroniques dans Le Monde, votre émission sur France 5, puis votre site arretsurimages.net, qu’en ­pensez-vous ? Daniel Schneidermann – J’en prends acte. Cela existe. Je ne me demande pas si c’est bien ou mal. Des fenêtres s’ouvrent ; en ce sens, c’est formidable. Mais en même temps, ça souffle dans tous les sens, et chacun risque de s’y perdre. Ça rejoint la question du « journalisme citoyen » : c’est bien que tout le monde puisse dire ce qu’il a envie de dire avec une audience illimitée, en tout cas techniquement ! Mais des lieux de certification deviennent nécessaires, des lieux où un pacte de confiance peut se nouer entre l’émetteur et le récepteur d’une manière claire, avec des informations sur l’émetteur. Dans le paysage morcelé, émietté des réseaux sociaux, dont on voit une des excroissances monstrueuses, les fake news, cela s’impose. C’est aussi une réaction à la concentration de la presse entre les mains de quelques milliardaires ! Toute la presse mainstream, les radios, les télés, appartiennent à neuf hommes d’affaires. Nous sommes face à un système majoritaire, soumis aux investisseurs et à la pub, qui défendent politiquement – à quelques bémols près – la même chose : l’Europe, la mondialisation et Macron. Que cherchent les grands patrons comme Niel ou Drahi quand ils achètent des journaux non rentables ? Niel, quand il a acheté Le Monde, s’est acheté une respectabilité.C’était un personnage un peu sulfureux qui avait débuté dans le porno, puis dans le low cost numérique… Du jour où il achète Le Monde, il est reçu par ­Sarkozy, Hollande, il trouve sa place dans l’establishment. Quant à Drahi, il se dit : « Niel a Le Monde, L’Obs, il faut que je suive… Sinon, au Monopoly je ne ferai pas le poids ! » Alors, il achète L’Express, Libé et BFM. Bernard Arnault fait le même calcul avec Les Échos, Le Parisien, Radio Classique. Les Échos et Le Parisien ne diront pas un mot du film de François Ruffin Merci patron ! dans lequel Arnault est directement mis en cause… Il embauche tous les septuagénaires et octogénaires de la télé à Radio Classique que personne n’écoute… Mais ça vous assoit un bonhomme, même s’il est déjà très influent ! D’où l’apparition d’une presse indépendante… Elle est née en réaction, mais la presse mainstream maintient une omerta absolue sur elle. Seule exception : Mediapart, qui a réussi à crever le mur du silence depuis l’affaire Bettencourt. À Arrêt sur images, si on est cité dans les revues de presse des radios une fois par an, on ouvre le champagne ! Pour s’en sortir, nous devons construire un écosystème pour acquérir une masse critique qui permette à de plus en plus de gens de s’informer complètement dans la presse indépendante sur l’écologie, l’économie, les sorties ciné… Ces médias, d’une certaine manière, devront se reconnaître entre eux et établir des passerelles pour constituer une espèce de galaxie informelle. Ce que nous avons commencé à faire avec le portail La Presse libre qui propose des abonnements groupés, à tarifs préférentiels. Du coup, les proches de Mélenchon montent une télé parce que les idées de Mélenchon ne sont défendues nulle part… Dans un paysage médiatique aussi corseté, toute nouvelle initiative est la bienvenue ! Que l’énergie de la mélencho-sphère, considérable sur les réseaux, prenne la forme d’un média, on ne peut que s’en réjouir, c’est un nouvel espace qui s’ouvre. De la même manière, que l’équipe de XXI et des Arènes lance un hebdo sans pub avec l’ambition de réinventer un modèle indépendant, on ne peut qu’applaudir ! Il sera toujours temps de porter un regard critique quand on les verra à l’œuvre… Mais, pour l’instant, c’est une bonne nouvelle pour la vie démocratique. Comment va Arrêt sur images ? On est stables. Depuis dix ans, on évolue entre 23 000 et 28 000 abonnés. Cela permet de faire vivre une équipe de dix personnes. Plus un petit volant de cinq ou six chroniqueurs. Pour vous, passer sur le Net était la seule carte à jouer ? Quand Arrêt sur images a été viré de France 5, et qu’aucune chaîne de télé n’a voulu nous donner l’asile journalistique, on a été sauvé par le Net. Un internaute qui habite le Gard a mis en ligne une pétition de soutien. Dans les trois semaines qui ont suivi, elle a recueilli 180 000 signatures. Je me suis alors dit qu’il y avait peut-être un public intéressé pour soutenir la création d’un site indépendant. Cela nous a permis de démarrer. Le Net va-t-il provoquer la fin de la presse généraliste ? Le Net pousse à la subjectivité, à la personnalisation, peut-être au journalisme de niche : un média économique, un média sur le commerce extérieur, un média sur l’écologie… Le Net pousse à se mettre en avant, à dire « je », à montrer sa gueule, à rendre évident d’où on parle. À l’inverse des médias généralistes à l’ancienne manière. Mais tous ces modèles s’hybrident, se fécondent, se métissent, c’est ce qui est intéressant. Mais si chacun va chercher ses infos dans sa « niche », il n’y a plus d’ouverture d’esprit, d’inattendu… Les espaces d’inattendu, chacun peut se les reconstruire. Twitter est aujourd’hui mon fil d’information. Je « suis » les infos de mélenchoniens, de lepénistes… Quand je trouve un bon compte macronien, intéressant, argumenté, polémique, ­tonique, je m’abonne. Parce que j’ai envie de savoir ce que disent les macroniens intelligents. À chacun de se construire sa bulle. Twitter, c’est votre fil d’info, mais pour les débats ou la réflexion, on peut trouver mieux ! Il faut juste l’utiliser comme un fil d’alerte qui permet ensuite d’aller ailleurs, lire un grand papier du New York Times, du Monde diplo, de regarder une émission… Mais la face noire de Twitter, c’est l’hystérisation du débat. On a l’impression que la France entière est en guerre civile, à feu et à sang, entre lesbiennes et hétéros, entre voilées et pas voilées… Ce qui est loin de la réalité ! Il y a encore de la place pour la presse écrite papier ? J’aime le papier. La question n’est pas l’avenir du papier, mais celui du quotidien. Le quotidien papier, j’ai totalement arrêté. Les bons articles de Libé, du Monde, du Figaro et des autres, je les ai sur mon fil Twitter. Quand on a pris goût à l’information sur les réseaux sociaux, à une information percutante, parfois hystérique, avec les bons et les mauvais côtés, on a du mal à revenir au papier, aux phrases interminables, aux subordonnées conjonctives, aux formulations surannées : on a l’impression que ça a été écrit dans les années 60… Mais je pense que le papier lui-même n’est pas condamné. On parle de XXI, mais il y en a plein, des revues ! Il faut inventer, créer de nouvelles formes. On parle de la presse papier, d’Internet… mais le gros des Français est informé par la télé et la radio. Il y a encore un travail de déconstruction des conneries qu’on peut entendre sur ces médias… C’est vrai, mais de moins en moins… Lentement mais sûrement les médias alternatifs progressent. Moins vite que je ne le pensais ! Quand on a fondé Arrêt sur images, je croyais que les médias nouveaux allaient plier les anciens en cinq ans. Je me suis planté dans les grandes largeurs puisque, dix ans après, ils sont encore là et bénéficient de l’habitude, de l’inertie, du confort… C’est beaucoup plus confortable de se mettre sur un canapé pour regarder le 20 heures que de pianoter sur son Smartphone ! Donc ils ont bien résisté. Mais ils tiennent aussi parce qu’ils se sont adaptés. Ils ont senti le vent du boulet. Ils se sont rendu compte qu’ils étaient très mal et que le précipice était là. C’est comme ça que j’explique des phénomènes comme Cash Investigation. Tu te dis comment c’est possible un truc pareil sur France 2 à 20 h 50 ? Cash Investigation, est-ce que ce n’est pas un effet Mediapart ? Oui, aussi. La presse alternative n’est pas encore devenue la presse dominante mais, en revanche, elle a mis un pied dans la porte, puis les deux pieds et, maintenant, elle commence à mettre la moitié de l’épaule… En fait, elle exerce une influence indirecte sur les médias mainstream. Sans Mediapart, il n’y aurait pas Cash Investigation. Soyons fous ! Faut-il boycotter les médias traditionnels ? Que doivent faire les politiques minoritaires comme La France insoumise par rapport aux médias mainstream ? Y aller ou pas, leur parler ou pas, entrer dans leur dispositif ou pas ? Pendant la campagne, Mélenchon a créé sa chaîne YouTube qui a eu une audience incroyable. Mais ils se rendent compte que ça ne suffit pas. Mélenchon est allé chez Drucker… S’ils ne parlent pas au plus grand nombre, ils ne gagneront jamais les élections ! Après, recevoir de l’argent de Bolloré en allant occuper un poste non pas d’invité, mais de chroniqueur, comme l’a fait Raquel Garrido, c’est autre chose. Parce que, là, tu deviens l’obligé de Bolloré. J’ai été un peu secoué de voir une responsable de La France insoumise, qui est le parti ayant développé les théories les plus intéressantes sur la maltraitance médiatique, aller se faire payer par Bolloré : les premières victimes, ça va être la FI tout entière dont l’analyse médiatique va être dévalorisée. Dès qu’ils vont dire un truc, on va leur répondre : « Ben regardez, Raquel est tous les dimanches chez Ardisson. » C’est jouable si le jeu en vaut la chandelle. C’est jouable si la force du message que l’on fait passer mérite de se laisser dissoudre dans la grande marmite. Pour Raquel Garrido, qui est devenue la meilleure copine de Jeremstar, la preuve reste à faire. En plus, elle va chez Morandini… C’est une gifle à tous les journalistes de CNews qui croyaient à une certaine éthique et qui ont démissionné quand Morandini est arrivé sur cette chaîne… Qu’est-ce qui décrédibilise le plus les médias traditionnels ? Bonne question. Un élément de réponse : ça déconne parce que les médias français sont exclusivement tenus par les journalistes politiques. Moi, si j’étais le chef des médias, je mettrais tous les journalistes politiques dans les mines de sel ! Enfin, je les reconvertirais dans des spécialités utiles : l’énergie, l’écologie… Le journalisme politique, le journalisme de la petite phrase, le journalisme de la connivence avec les politiques, qui est une espèce d’héritage en ligne directe des chroniqueurs qui étaient dans l’antichambre de Charles X en 1825, c’est un fléau qui flingue encore aujourd’hui les médias ! Et cette caste, comment on la casse ? Quand Macron dit qu’il ne veut pas de journaliste politique lors d’un voyage à l’étranger, qu’il veut un spécialiste du pays, c’est idiot ? Il a raison sur le fond mais ce n’est pas à lui de le dire. Ce n’est pas au pouvoir politique de décider quels journalistes vont l’accompagner. S’il était critique médias, j’approuverais cette phrase. Il se trouve qu’il est président de la République. La vacuité des débats proposés, entre autres sur les chaînes d’info continue, ne dévalorise-t-elle pas la vie politique ? Quand je produisais Arrêt sur images sur France 5, je l’ai toujours fait en toute indépendance. En revanche, je m’étais laissé prendre par le format télé. Par exemple, la nécessité d’avoir toujours un débat noir contre blanc. À l’époque, ça me semblait évident : c’est la démocratie, on a quelqu’un qui défend l’euro, en face quelqu’un doit défendre la sortie de l’euro… À la réflexion, j’avais tort. Cette obsession-là produit du débat de postures, où on ne s’écoute pas, où rien ne bouge, du match de catch, et ce n’est pas intéressant. Depuis qu’on fait l’émission sur Internet, on s’est rendu compte qu’avoir sur un plateau deux personnes qui sont d’accord à 80 % et qui ont une zone de divergence de 20 % est beaucoup plus riche. On écoute deux personnes qui se respectent, qui ont aussi des divergences de fond mais qui en parlent avec nuances. Et comme ça, les débats avancent ! PARTAGEZ CET ARTICLE" Daniel Schneidermann : « Je mettrais tous les journalistes politiques dans les mines de sel » 1 "Interview n°49 POURIA AMIRSHAHI : « Impulser du positif, du constructif » Par La Rédaction, janvier 2016 Fils de réfugiés politiques iraniens, éducateur, député des Français à l’étranger, Pouria Amirshahi est sans doute l’une des voix les plus originales à gauche. On se demande ce qu’il fait encore au PS ! (1) Rien dans la politique de Hollande et de Valls ne trouve grâce à ses yeux. Marine Le Pen à l’Élysée, ça vous semble une hypothèse plausible ? Oui, elle peut prendre le pouvoir. La lâcheté et l’aveuglement qui durent depuis plus de vingt ans ne cessent de grandir et elle en profite. En conjuguant la démobilisation de l’électorat avec une montée mécanique du FN due à l’abstention, un accident de l’histoire est possible. Qui est lâche et aveugle ? Nos gouvernants depuis trop longtemps, les médias trop souvent, même si personne ne peut s’exonérer de sa responsabilité. Un aveuglement dans le sens où ils n’ont vu dans le FN qu’un simple débat moral. Ils n’ont pas compris que le FN est le fruit d’une dégradation de nos démocraties où le cynisme et l’impuissance viennent s’ajouter à l’isolement, voire à l’individualisme entretenu par le chômage, la précarisation de l’emploi et dans le travail. On est confronté à deux réflexes. Un réflexe presque citoyen malgré les apparences : adresser un bras d’honneur électoral par l’abstention en réponse au bras d’honneur de la plupart des élites. C’est compréhensible. Et le vote assumé, maintenant, pour l’extrême droite, y compris dans sa part de xénophobie, ce qui est très grave. Voilà le résultat de toutes ces peurs anxiogènes cultivées ou banalisées sur l’immigration et les étrangers. Dans le paysage politique, vous êtes un peu étrange : député PS, vous ne votez pas les textes importants comme le budget, l’état d’urgence… Ni la loi sur le renseignement, ni la réforme des régions… Les renoncements de cette gauche ont accéléré mon besoin de clarifier, de dire d’autres choses que ces aberrations répétées sans cesse. Je refuse une politique économique, la même depuis plus de vingt-cinq ans, qui ne marche pas. Je refuse comme seul projet collectif, grosso modo, la guerre à l’extérieur et la surveillance à l’intérieur. Je suis, par exemple, favorable au « un pour un » : si on crée un poste de policier en plus, alors il faut un poste de prof en plus ; un poste d’éducateur de rue pour un poste de gendarme ; un poste dans la culture, etc. On ne le fait pas, voilà pourquoi je n’ai pas voté le budget qui est la traduction d’une politique, d’une vision de la République que je ne partage pas. J’assume mon vote en fonction des engagements pris en 2012, quitte à ce que certains me le reprochent… La règle « tu es dans notre camp, donc tu votes ! » est la négation de la pensée. Nous avons une démocratie en carton-pâte. Au-delà même du tournant libéral sécuritaire opéré par Hollande et Valls, la subordination du législatif et de l’exécutif est assez inouïe comparée à certaines démocraties modernes. En Grande-Bretagne, les parlementaires jouent leur rôle. Sur l’intervention contre Daech, Cameron a eu le courage de demander son avis au Parlement qui, dans un premier temps, a dit non et il n’y a pas eu d’intervention. Depuis, le Parlement a dit oui… Mais il y a une séparation des pouvoirs qui n’existe pas en France. Notre verticalité du pouvoir est suffocante et, à mon avis, dangereuse. Elle étouffe la société. Elle explique en partie l’incapacité à changer le pays et donc la montée de tous nos maux. En quoi la politique économique de Hollande vous surprend-elle ? Je ne m’attendais surtout pas à ce qu’on piétine ainsi une éthique, des convictions, des engagements, même «modérés». S’être fait élire sur le combat contre la finance et commencer par le gavage du privé avec l’argent public, pourtant censé être destiné à réparer les failles de notre pays, c’est un pur scandale. Le CICE, le pacte de responsabilité… ce n’était pas prévu. Dans le domaine des droits et des libertés, je m’y attendais encore moins. Là, on touche le fond. On invoque la République de manière creuse, la confondant avec l’ordre et la sécurité, et pendant ce temps on fait des choix qui délitent les solidarités collectives et donc la République réelle. Pourquoi accepter un gouvernement qui trahit ? Mais je ne l’accepte pas. Je n’ai pas voté la confiance à Valls. L’honnêteté devrait d’ailleurs l’inciter à se poser des questions. A-t-il fait reculer le chômage ? La pauvreté ? Il se pose comme le meilleur rempart contre le FN. Le FN a-t-il diminué ? Qu’il réponde à ces questions, qu’il fasse son examen de conscience et on en reparlera. Pourquoi ne pas démissionner ? Le grand schisme est très plausible à gauche. Mais je ne compte pas leur laisser un appareil avec autant d’électeurs sans capacité alternative. Ce serait une victoire pour les libéraux conservateurs qui nous gouvernent. Le pari est simple : dépasser les partis actuels. Quant au groupe parlementaire, je pars du principe qu’un parlementaire doit rester libre. L’émancipation parlementaire, c’est revenir à l’éthique de la démocratie. Montesquieu nous a appris la différence entre l’exécutif et le législatif ! Refuser d’être godillots, j’espère que c’est une graine que les frondeurs ont semée pour les générations futures, même si nous n’avons pas réussi à faire revenir Hollande à la raison et à la gauche. Néanmoins, nous sommes constitués comme une force autonome. Cela nous donne la capacité d’être entendus et, pourquoi pas, de mener de nouvelles alliances positives. Et vous, que faites-vous ? Ce que je peux, là où je suis. Aujourd’hui, même dire son opposition à la doxa dominante est devenu un crime de lèse-majesté. Ramer à contre-courant n’est jamais facile mais toujours nécessaire. Faire émerger un nouveau modèle social, politique et économique nécessite d’abord d’accepter un constat d’échec : toutes les gauches, soit par renoncement, soit par émiettement ou sectarisme, échouent. D’où la création de Mouvement commun* le 8 novembre 2015 : mettre en commun des bonnes volontés, défendre des causes communes, préserver les biens communs de la cupidité capitaliste. Puisque les gouvernements, même quand ils sont de bonne volonté, se montrent incapables d’assumer leurs responsabilités, il faut faire sans eux et à côté d’eux. Ça ne veut pas dire que je mets une frontière entre élus et non-élus, mais il faut créer un mouvement neuf qui s’assume comme un mouvement politique sans s’inscrire dans le champ électoral, surtout celui de la présidentielle, qui est un poison. Là encore, une transgression doit s’opérer : dire à des partis fatigués et fatigants que ce qu’ils ne font pas, on va le faire. Des femmes et des hommes de bonne volonté, pris individuellement, dans mon parcours militant comme dans mon parcours professionnel pensent comme nous mais sont dispersés. Pour les rassembler, on ne peut pas leur dire « votez pour moi aux prochaines élections ». Ils n’y croient plus. Ils veulent construire une contre-culture. Ce mouvement a pour objectif de s’appuyer, pas seulement sur la critique systématique d’un système en faillite, mais sur l’émergence de nouveaux modèles, à partir de réalisations, de luttes, d’inventions concrètes dans tout le pays. L’objectif est de faire que ces expériences aujourd’hui minoritaires, « sympathiques » ou « marginales », soient demain constitutives du nouveau modèle qui doit émerger. Il faut impulser du positif, du constructif. La dénonciation permanente de ce qui ne va pas ne fait pas progresser une société. Je vais même plus loin : mon problème n’est pas la recomposition de la gauche mais la France d’après. Celle qu’ils nous préparent me fait peur. On peut, on doit prendre un autre chemin. Le gouvernement veut faire voter une réforme constitutionnelle liée à l’état d’urgence… Qu’en pensez-vous ? Déjà, qu’un gouvernement veuille imposer une réforme constitutionnelle en plein état d’urgence est un crachat à la figure de la démocratie. Je ne connais pas une démocratie qui fasse ça. En plus, ce qu’ils prévoient, ce sont des procédures de recul de l’état de droit. Constitutionnalisation de l’état d’urgence ? Mais pourquoi faire alors que la loi est très bien outillée ? La loi du 20 novembre qui a prorogé de trois mois l’état d’urgence a déjà gravement introduit l’arbitraire dans cette loi puisqu’elle permet désormais les interpellations non plus sur la base d’« activités suspectes » mais de « comportements suspects ». Ensuite, je rappelle que l’état d’urgence viendrait s’ajouter à deux autres états d’exception : les pleins pouvoirs au président (art. 16) et l’état de siège (art. 36) en cas d’agression extérieure (on peut comprendre) mais aussi en cas d’insurrection ! Tant que ces deux verrues sur notre loi fondamentale ne seront pas retirées, je considère qu’on aggrave les risques, surtout si le pouvoir revient entre les mains les plus réactionnaires. Ensuite sur la déchéance de nationalité, on est là non seulement dans l’ignoble mais aussi dans l’absurde. C’était la proposition de Le Pen en 2002 et de Sarkozy en 2007 ! Qu’un président de gauche y pense, cela témoigne d’une incroyable perte de repères ! Même la droite, quand elle a remis en cause le double droit du sol et le droit du sang avec les lois Pasqua, n’avait été aussi loin. Ainsi, on aurait des Français et des demi-Français qui, pour le même crime, ne seraient pas passibles des mêmes peines ? C’est une gifle à la République. Et puis c’est aussi grave que c’est con : vous connaissez un terroriste qui va renoncer par peur de se voir retirer sa carte d’identité ? Enfin, au nom de quoi enverrions-nous dans un autre pays qui n’a rien à voir avec le parcours du terroriste une personne née française et qui aurait fait toute sa scolarité, ses études, ses premiers pas professionnels en France ? Pourquoi un autre pays accepterait d’être le réceptacle de nos propres turpitudes et échecs ? Êtes-vous pour les bombardements sur Daech ? Il faut revoir la politique étrangère française, y compris dans ses alliances, parce qu’elle mène à l’impasse, rajoute du malheur au désastre. Quel est le résultat des bombardements sur l’Irak depuis 1991 ? Le démembrement et le délabrement de l’État. Regardez ce qu’il s’est passé en Libye, voilà le résultat. Faut-il rappeler le brillant résultat en Afghanistan ? Quand il n’y a plus d’État, c’est un paradis pour les mafias et les djihadistes. Et je refuse d’être soumis à l’injonction « mais ça veut dire que tu préfères Kadhafi  » ! Que peut-on faire d’autre ? Un vrai plan Marshall. Comment la France s’est-elle reconstruite après la Seconde Guerre mondiale ? Avec des centaines de milliards de dollars… On doit faire la même chose pour les autres. Si certains ne comprennent pas ça par humanisme, qu’ils comprennent au moins que leur développement, c’est notre sécurité. On met le paquet sur le développement, et on change nos alliances indécises, floues, avec des États troubles, voire complices ou directement concernés dans le financement du djihadisme international, l’Arabie saoudite en particulier. La France lui vend des Rafale et nous voulons la parer de toutes les vertus ! Alors, la société métissée, c’est foutu ? Au contraire, je pense que c’est une des clés de notre rebond. Je pars de la francophonie : imaginez qu’on n’enseigne plus seulement à nos enfants Victor Hugo ou Montaigne mais aussi Léopold Senghor, Amin Maalouf, Kateb Yacine, Sony Labou Tansi. Imaginez que désormais il n’y ait plus seulement la « littérature française » mais aussi une « littérature francophone ». Les jeunes auraient une représentation différente du monde, monde dans lequel vous comprenez que vous n’êtes pas seul, que vous avez en partage une aire géoculturelle. Quelle belle alliance des Noirs et des Blancs, des Maghrébins et des Latins, des Américains (québécois) et des Européens ! Si on se mettait d’accord avec des pays francophones, on pourrait créer des brevets, des formations communes, un Erasmus, un visa francophone. Ce projet est l’affirmation de la pluriculturalité. En France, nous devons construire un projet national collectif, commun, dans lequel on retrouvera des opinions politiques et religieuses différentes. Chez nous, la citoyenneté est une et indivisible et je ne veux pas transiger avec ça, à condition que chacun s’y reconnaisse pleinement tel qu’il est. Il n’a pas à être comme le voudrait tel ou tel. Quant à la religion, elle n’est pas une affaire privée, c’est une affaire personnelle, ce qui est différent. Je ne demande pas aux gens de se cacher. Une République « une et indivisible », ça veut dire qu’on est considéré de la même façon qu’on soit blanc ou noir, juif, musulman ou athée. Or ce n’est pas le cas aujourd’hui. Et la pente qui est prise, c’est la discrimination aggravée, en particulier à l’égard des musulmans (ou supposés tels), sans que l’antisémitisme ait disparu. Cela peut générer le pire. Le ferment d’une fragmentation supplémentaire au sein de la société, de gens qui considèrent qu’ils n’ont plus rien à faire ensemble. On entend des accusations permanentes de communautarisme… Cinq copains blacks qui se baladent, ils sont traités de communautaristes. Cinq blancs, non. Il faut arrêter, on est devenus dingues. C’est dangereux car c’est une désagrégation que les pouvoirs créent en croyant que la réponse, c’est leur seule autorité. Or la République, c’est une promesse, et la Révolution française n’est pas terminée. Je lui vois un nouvel horizon : la synthèse du socialisme, de la démocratie et de l’écologie. (1)NDLR : en mars 2016, Pouria Amirshahi a finalement démissionné du PS (2) Pour en savoir plus : http://www.lemouvementcommun.fr/ À voir en vidéo, l’extrait de son grand entretien avec la rédaction de Siné Mensuel… PARTAGEZ CET ARTICLE" POURIA AMIRSHAHI : « Impulser du positif, du constructif » 1 "Interview n°48 CHRISTOPHE ALÉVÊQUE : « Non au couvre-feu moral » Par La Rédaction, décembre 2015 « Ça ira mieux demain. » C’est le titre du dernier spectacle de Christophe Alévêque. C’est vrai que ça ne peut pas être pire ! Encore que… Confession d’un mec qui trouve que ce n’est plus facile d’être de gauche. Les attentats ont-ils changé votre manière de travailler ? Un sondage paru bien avant les attentats du 13 novembre mais après janvier m’a fait froid dans le dos : à peine 30 % des gens pensent qu’on peut encore rire de tout. Eh bien, les terroristes ont gagné ! C’est hallucinant. S’il y a un sujet tabou, il y en a cent ! Il n’y a pas que le sacré du côté des religieux, tout le monde va s’y mettre… Après les attentats, plus que jamais, je crois que prôner la tolérance, la solidarité, le partage, la justice sociale, c’est ni con ni ringard ! Il ne faut pas céder à la peur, qui entraîne la haine, le rejet et la peur de l’autre. Il ne faut rien lâcher, sinon on est des victimes, des morts-vivants… En hommage aux vrais morts ! Une fois n’est pas coutume, je vais citer Pasqua : « Il faut terroriser les terroristes. » Depuis le 7 janvier, vous vous êtes interdit des choses ? Clairement, dans les médias. C’est simplement que je ne veux pas d’emmerdes. Je peux dire des choses sur scène, mais pas à la télé : le prophète, par exemple, on ne peut plus en parler, on ne peut plus le dessiner, alors je le mime. Même pas peur ? Je ne dis pas… Une fois, une lampe a claqué sur scène, en avril je crois. Ça a fait un bruit incroyable. Et j’ai cru que j’allais chier dans mon froc ! On y pense mais il faut vite se rattraper. Si je ne réagis pas, ils ont gagné. Dur d’être humoriste aujourd’hui ? Pas seulement à cause du terrorisme ! Il y a une sorte de couvre-feu moral qui a commencé dans les années 2000. Le politiquement correct, c’est : pas de couilles, pas d’embrouilles. En gros, on ne dit du mal de personne, on reste poli avec tout le monde, toutes les minorités, toutes les religions… Et, résultat des courses, ça crée Zemmour. Or si les humoristes ont une raison d’être là, c’est justement pour faire contrepoids. La société est comme une Cocotte-Minute, ça chauffe puis, à un moment, ça explose. Notre rôle, c’est d’enlever le petit kiki de temps en temps pour libérer un peu de vapeur. Un peu de bonheur ? Avec la même liberté d’expression ? Elle, elle est en train d’être prise en otage par tous ceux qu’on n’aime pas beaucoup. Maintenant les mecs (et les nanas) disent : « Vous défendez la liberté d’expression ? Eh bien, voilà ce que j’ai à dire : “Les Arabes, dehors. C’est la liberté d’expression.” » Les Français sont de « race blanche », c’est la liberté d’expression ! Une fois de plus, on est pris à notre propre piège. On ne peut pas leur donner l’ordre de se taire. Je pense qu’au contraire, il faut tout laisser dire. Comme ça, on repère les cons. Sinon, les mecs vont garder ça pour eux, un jour ça va sortir et ça va faire très mal. Moi, je suis pour laisser parler Morano. Elle me donne de l’inspiration… Dieudonné, on en fait quoi ? Est-ce encore un humoriste ? Je serais un juge, c’est la question que je me poserais. Sur scène, quand tu sors une horreur qui peut être prise au premier ou au second degré, sur n’importe qui, les Arabes, les Noirs, les Juifs, les cathos, les musulmans, bref, et que tu entends dans la salle une réaction nette et précise du cerveau reptilien de la personne qui se réveille et dit : « Ouais, dehors ! », tu t’interroges sur ton métier. Tu arrêtes ou tu continues ? Tu ne peux pas dire que tu n’as pas entendu et, surtout, tu n’en remets pas une couche. Pour moi, le problème de Dieudonné est très clair. À partir du moment où il entend son public dire : « Il a raison, les Juifs, c’est des enculés », où est l’humour ? Je ne vois pas. Vous vous êtes déjà « raté » ? Bien sûr. Dans le spectacle, à un moment donné, je dis à mon régisseur : « Pourquoi t’as fait un noir, c’est le quota ? » Quand j’entends une partie de la salle acquiescer beaufement, je me dis : « Là, il y a un groupe, un essaim, et il va falloir que je fasse attention à eux. » Les femmes, on peut encore en rire ? Voilà encore un sujet… Dans le spectacle, je mets deux réflexions de façon à entendre les femmes dans la salle me siffler. Ce n’est pas tabou mais j’ai eu plusieurs fois des réflexions. Surtout des hommes ! Ils me disent : « Ta vanne, elle est trop machiste. » On est encore dans le politiquement correct. Les enfants ? Certains me reprochent le sketch que je joue sur les jeunes qui n’est pourtant pas bien méchant. Je raconte les jeunes vus par un vieux con, moi… Et puis c’est du vécu, je n’ai rien inventé. J’ai tout pompé à mon fils de 20 ans : « Mais qu’est-ce que tu veux faire plus tard ? » Et là, il me répond : « À quelle heure ? » Et là, tu fais : « Oh putain ! » Mais, d’un autre côté, je termine le spectacle en décrivant la société dans laquelle on vit : des valeurs de merde, des idéaux de merde, qui subit le diktat d’une économie de merde, une crise de merde, le terrorisme de merde, du religieux de merde, de la pollution de merde dans une société de merde, qui répond à des principes psychologiques très simples comme la cupidité, l’égoïsme rationnel, l’individualisme rapace et alors, t’es jeune… Je vois avec mes enfants. Je me demande si, à 20 ans, ils ont même commencé à lever les bras. Donc, on ne peut même pas dire qu’ils les ont baissés. Après votre spectacle, vous nous avez dit : « C’est dur d’être de gauche. » Les autres ont bien joué ! Ils nous font passer pour des ringards, pour des néo-réactionnaires. On n’aimerait pas le progrès, on serait rigide… Je défends des idées à la con ? Non, ce ne sont pas des idées à la con ! À quel moment la gauche, au sens large, a perdu la bataille des idées ? Petit à petit. Les 25-30 ans n’ont été élevés qu’au biberon de l’individualisme, avec un rapport à l’argent vraiment décomplexé. On a perdu la bataille de l’économie, et le reste va avec. On vote pour des idées, mais ce sont les marchés qui nous dirigent. Il ne faut pas s’étonner que tout le monde soit résigné ! Vous dites que les gens « décrochent »… Certains ne croient même plus en la démocratie. C’est parfois compréhensible : un référendum a lieu, les électeurs votent non, et puis derrière… c’est oui ! Après les élections européennes, où il y a eu 55 % d’abstention et un score énorme pour le Front national – donc très peu de gens qui ont voté pour des partis classiques –, les mecs sur les plateaux télé osaient des : « De toute façon, on s’en fout, ça ne changera rien à la majorité à Bruxelles, donc… » Alors on se dit que, finalement, ce n’est plus la peine de se déplacer. Évidemment, attention au discours du « tous pourris », mais une certaine odeur se dégage. Et, du point de vue sociétal, il n’y a pas énormément de différence entre le gouvernement socialiste et celui d’avant. Ça n’incite pas à participer, à continuer de rêver. Pour moi, les décrocheurs se nourrissent des abandons. Du coup, tout s’est inversé. Ceux qui votent Front national se croient révolutionnaires. Et nous, nous sommes devenus « ringards ». Ce qui m’inquiète, c’est que de plus en plus de jeunes y croient. Ça ne sert à rien d’invectiver. Car le problème est chez nous : globalement à gauche, nous devons reconnaître que le message ne passe plus. Nous sommes mauvais ! Vous avez tout de même un petit faible pour Taubira ? Elle est brillante, mais elle est attaquée de partout. On a l’impression qu’elle est minoritaire. Les gens qui défendent des convictions, qui connaissent leurs dossiers, qui sont plutôt brillants – et c’est son cas, qu’on soit d’accord avec elle ou pas –, se retrouvent isolés. Un sondage m’a marqué : plus de la moitié des sympathisants socialistes trouvent que le gouvernement n’est pas assez à gauche. Dans le même sondage, on pose la question aux mêmes socialistes : « Quelle est votre personnalité préférée ? » et la réponse est Macron. Soit ils sont bipolaires, soit ils sont perdus de chez perdus ! Passons au Alévêque économiste ! Vous avez surpris en publiant un livre sur la dette. Avant la crise de 2008, j’avais l’impression de comprendre l’économie. Une dette privée et une dette publique, pour moi, c’était pareil parce que le Premier ministre de l’époque, Monsieur « Fion » nous l’avait dit. Ça paraît de bon sens, alors que c’est totalement faux ! Je me suis renseigné et je me suis rendu compte que les gens autour de moi n’y connaissaient rien. Et donc développaient des théories absolument hallucinantes, dont un mec qui m’expliquait que tout est dirigé depuis le quatrième sous-sol du Vatican et… il ne déconnait pas du tout ! Tout simplement parce que les gens ne comprennent pas le mécanisme. Avec Vincent Glenn, on a voulu expliquer le mécanisme. Pourquoi on est endetté, combien on doit, à qui… Les trucs de base. Un livre de buses pour les buses. On a découvert que l’État ne sait pas à qui il doit de l’argent. Alors que nous, individus, chacun sait à qui il doit de la thune. Pas l’État. C’est quand même hallucinant : on est endettés et on ne sait pas à qui on doit de l’argent. En attendant, les Français jouent dans leur bac à sable. On en avait marre d’entendre les experts faire leurs expertises et les mecs nous raconter la vie. Et nous dire : « C’est compliqué, on s’en occupe. » On voit le résultat. On a eu envie de leur dire : « Non, on va s’en occuper avec vous. » Mais là, on s’attaque au dogme. Dans un spectacle, je prends un passage de la Bible et je remplace Dieu par Marché, ça fonctionne. On nous dit ce qu’ils ont dit aux Grecs : « Vous n’avez pas le choix. » Mais il n’y a pas de mobilisation ! S’il y avait eu, au mois de juillet, des gens qui avaient fait des manifs par millions dans les pays d’Europe en disant : « Putain, écoutez les Grecs », je crois que le résultat aurait été différent. Cela dit, on l’a fait pour les guerres en Irak, des millions de personnes dans les rues, et ça n’a pas changé grand-chose, mais au moins, ça fait prendre l’air. Allez, on va se détendre un peu. Si on vous dit : Mélenchon ? Il a fait une campagne présidentielle absolument somptueuse et brillante et il peut être exactement l’inverse. Selon moi, Mélenchon, ils sont deux… Emmanuelle Cosse ? C’est le quota. Il n’y a rien de sexiste et de misogyne dans ce que je viens de dire, mais bon. Il y a eu une période bénie de la gauche ? Il y a eu le 10 mai 1981 et le 11 au matin. Trois jours plus tard, mon père a dit : « C’est foutu. » Pierre Laurent ? Je veux trouver une autre expression que « enlever le balai qu’il a dans le cul. » Il est un peu raide. François Hollande ? Je n’arrive pas à le trouver antipathique. C’est un traître sympathique. Jean-Marie Le Pen ? Tant de talent au service d’idées aussi puantes, c’est du gâchis. Ce mec-là aurait fait du spectacle, il aurait fait un carton. Marine Le Pen ? Pour moi, c’est une bille. T’as l’impression qu’elle parle d’un truc qu’elle ne maîtrise pas. Par contre, j’ai bien aimé les embrouilles entre le père et la fille. Pour des gens qui défendent la famille… Un an avant, ils étaient dans les manifs pour tous, et là, ils se traitent de fils de pute, de Femen, de salope. Et là, tu te dis que si les gens ne comprennent pas… Alain Juppé ? On finit par penser que c’est pas le pire. Donc, Juppé, c’est le thermomètre de notre désespoir. Nicolas Sarkozy ? Je pense qu’il est malade. Ce mec n’a pas d’équilibre. Il a un compte à régler avec la nature et il le règle avec nous. Manuel Valls ? Un magicien. Arriver à faire 5 % aux primaires socialistes et finir Premier ministre… Ça prouve encore l’état de la gauche. J’aime bien parce qu’à chaque fois, il remercie la République, c’est pour ça qu’il le lui rend, c’est un migrant reconnaissant. Emmanuel Macron ? Il pense ce qu’il dit et dit ce qu’il pense. Il aurait pu bos-ser pour Sarkozy. Il est de ceux qui savent s’adapter à la réalité. C’est le winner. Et le père Noël ? J’y crois encore. PARTAGEZ CET ARTICLE" CHRISTOPHE ALÉVÊQUE : « Non au couvre-feu moral » 1 "Interview n°72 Damien Carême : « Sur les migrants, Macron est pire que Sarkozy et Valls » Par La Rédaction, février 2018 Damien Carême, le maire de Grande-Synthe, est un homme politique de terrain, d’action et de convictions. Il se bat pour sa ville, ses habitants, mais aussi pour que les migrants qui affluent dans l’agglomération soient accueillis dans des conditions dignes. Un vrai combat. Siné Mensuel – Patrick Weil, historien de l’immigration, a dit : « Macron, c’est l’inverse de Sarkozy : Sarkozy était violent verbalement et pragmatique sur le terrain ; Macron est doucereux verbalement et sur le terrain, c’est la chasse à courre. » Êtes-vous d’accord ? Damien Carême – Ce qu’il a déclaré à Calais est totalement en décalage par rapport aux propos qu’il avait tenus jusqu’à présent. Il veut organiser la chasse aux personnes en situation irrégulière de manière systématique. En revanche, pas un mot sur l’accueil ! Il est pire que Sarkozy et Valls. SM – Macron critique le rôle des associations, il répond même à une tribune de Jean-Marie Le Clézio qui l’avait pourtant soutenu lors de la présidentielle : « Il faut se garder des faux bons sentiments. » DC – Je trouve ça scandaleux, pitoyable, que le chef de l’État ose dire ça, ou accuser les associations ! Il est là pour assurer la cohésion nationale. Or il joue l’éclatement de cette cohésion. Si les associations n’avaient pas été là, la France serait la honte de l’Europe, voire du monde entier. L’État doit apprendre à travailler avec le monde associatif, avec les ONG, pour repérer, rechercher les solutions qui peuvent marcher. On y a tous intérêt… Son « mauvais génie », c’est Gérard Collomb ? J’ai vu le ministre de l’Intérieur au mois de septembre, je ne veux plus le voir. Pendant trois quarts d’heure, il ne m’a parlé que de répression. Il voulait même passer un accord avec la Libye ! Avant même que les documents ne sortent sur la torture dans ce pays, tous ceux qui sont sur le terrain le savaient. Les ONG le savaient, même moi, je le savais. Il suffisait de rencontrer des migrants passés par ce pays ! On ne peut pas construire de politique d’immigration avec des mecs dans des ministères qui ne bougent pas leurs fesses de leur bureau ! Le terme de « rafle » employé par Julien Dray, vous le partagez ? Je serais plus mesuré. La situation est très dépendante des préfets. Certains appliquent à la lettre les circulaires, d’autres sont beaucoup plus ouverts. Mais dans certaines préfectures, c’est une catastrophe. L’argumentaire de Macron distinguant les bons migrants, réfugiés, et les mauvais, économiques, semble fonctionner ! Vous faites ce tri ? Bien sûr que non ! S’ils quittent leur pays, leurs attaches, leur histoire, leur culture, tout ce qu’ils ont, ce n’est pas par plaisir ! Qu’ils fuient le terrorisme ou la famine… Ce discours est-il audible dans l’opinion ? Oui, quand on explique. Depuis plus d’un an, j’interviens un peu partout en France, devant des salles pleines de gens qui se demandent comment on peut faire. Ils refusent de trier les « bons » et les « mauvais ». Qui est-on pour se permettre de juger ? Quand la population se trouve au contact des réfugiés, son point de vue évolue. Au moment de l’ouverture des centres d’accueil et d’orientation (CAO), il y a moins de deux ans, l’État a dû forcer la main de quelques villes qui n’y étaient pas favorables, et s’était engagé à les fermer le 31 mars. Finalement, ce sont les maires qui ont demandé aux préfets de poursuivre. Parce qu’il s’y est joué des solidarités qui n’existaient pas avant. Sur les 500 centres ouverts, pas une ville où ça se soit mal passé. Pourtant, nous avons été abreuvés d’images de manifestations hostiles. L’univers médiatique entretient ce fantasme. Aujourd’hui, la presse en continu envoie une équipe qui va rester une heure. On diffuse du spectaculaire. Mais je n’ai jamais vu un reportage de fond qui racontait les interactions entre population accueillante et population accueillie. Rencontrer des gens, voir les solidarités, cela demande du temps et les médias ne le prennent pas. Vous créez un campement, avec des cabanes, des toilettes, pour accueillir les réfugiés de Grande-Synthe (9 mars 2016). Comment l’avez-vous expliqué à vos concitoyens ? On explique d’où on vient. Notre ville est une ville ouvrière, développée en 1960 pour les besoins de la sidérurgie. Comme il n’y avait pas suffisamment de main-d’œuvre en France, on est allé chercher des immigrés en Espagne, en Italie, au Portugal, en Algérie, au Maroc. Ici, on vient tous de « quelque part », et on vit ensemble depuis plus de cinquante ans sans problème. On explique aussi qui sont ces réfugiés, ce qu’ils vivent chez eux, pourquoi ils sont là. Après, j’ai raconté les démarches entreprises auprès du ministère de l’Intérieur, du président de la République. Nous avions 2 500 réfugiés en décembre 2015 pour 23 000 habitants ! Et surtout, on pose la question : « Acceptons-nous que des gens vivent sur notre commune dans ces conditions ? » Et les gens, globalement, répondent non. Quand vous êtes dans ce discours de vérité, les habitants suivent, font confiance. Les élus de la région vous prennent pour un fou. Ils me disaient : « Tu vas voir, le Front national va exploser ! » Au premier tour de l’élection présidentielle 2017, Grande-Synthe est la seule ville à 80 km alentour à ne pas avoir placé le FN en tête. On m’avait dit : « Les habitants vont fuir. » Depuis deux ans, la ville gagne des habitants alors que l’agglomération dunkerquoise en perd 1 000 par an. On m’avait dit : « La valeur immobilière va se casser la gueule. » Elle augmente. Tous les systèmes de référence sont battus en brèche par l’expérience qu’on a menée. Certains vous ont accusé de créer un « appel d’air » ? Ce n’est pas parce qu’on met des toilettes, des douches, une cabane de bois de 7 m² pour une famille de cinq personnes que les migrants se disent : « Chérie, fais tes valises, on va à Grande-Synthe ! » Ce sont juste des conditions un peu plus dignes. Qui a payé ? Le camp a coûté 4 millions : 1 million de la ville, 500 000 € de la communauté urbaine de Dunkerque, et Médecins sans frontières a mis 2,5 millions. Quant à l’État, il nous proposait juste d’envoyer des CRS… Au sein de votre municipalité, il y a eu des débats ? Les services de la ville me disaient : « On sera bientôt comme à Calais, 4 000, 5 000. » Parce que le terrain sur lequel les migrants étaient installés à l’époque aurait pu en accueillir 10 000 ! Il y avait un vent de panique. Comme l’État ne réagissait pas, j’ai réuni mes collaborateurs et je leur ai dit : « On va faire un camp. » Ils m’ont regardé en disant : « Mais tu es un grand malade ! » Et puis, tout le monde a joué le jeu. Il y avait une solidarité énorme. Les habitants continuent de vous suivre ? À part les fachos, la population est fière. En avril-mai 2016, j’ai demandé à un anthropologue et à un sociologue d’aller voir comment les gens s’étaient approprié cette situation. Ils me remontent cette phrase d’une habitante : « On a été capitale française de la biodiversité en 2010, maintenant on est aussi celle de l’humanité. » Après, quand le camp a brûlé, ils ont moins compris… Racontez-nous dans quelles circonstances il a brûlé. En septembre 2016, toutes les places libres dans les CAO sont réservées aux migrants de Paris, plus une seule pour ceux qui voulaient partir de Grande-Synthe. Puis la fermeture de Calais, où il y avait 6 000 ou 7 000 personnes, provoque un reflux sur notre ville. Au mois de décembre, ils sont 1 500, sans assez d’infrastructures pour les accueillir. Ils ont investi les cuisines collectives, les lieux de vie, et des tensions sont apparues entre ceux qui avaient une cabane et ceux qui n’en avaient pas. On a alerté l’État : « Attention, ouvrez-nous des places dans les CAO pour créer une soupape de sécurité. » Sans succès. La cohabitation entre Kurdes et Afghans n’est pas simple… On a géré les conflits, une fois, deux fois, trois fois. Et puis, un jour, ça a dégénéré. En quatre heures, le camp est parti en fumée lors d’une bagarre collective. Comment le ressentez-vous ? Le coup a été très dur. Tout s’écroulait. Tout ce combat mené qui disparaît en quelques heures. On y avait laissé nos tripes. Et quelque part, la population, les enseignants aussi. Parce que les gamins, on les scolarisait. Combien d’enfants ? De 10 à 40. Certains partaient la nuit avec les parents, on ne savait pas s’ils allaient revenir le lendemain, s’ils passeraient ou pas. Tous les jours, on mettait à leur disposition un bus qui les attendait et les amenait dans les écoles de la ville. Après l’incendie, j’ai vu pleurer des équipes enseignantes. Les échanges entre les enfants étaient extraordinaires, ceux d’ici ont découvert les conflits, l’exode… Entre les parents aussi, il y a eu des échanges formidables. Des musiciens du camp venaient jouer à l’école, des fêtes réunissaient tout le monde. C’est la plus belle histoire humaine que j’aie vécue pendant mon mandat. Mais l’incendie donne raison aux fachos, non ? Non ! C’est ce que je dis à la population : dans un village de 1 500 personnes, vous avez aussi des cons. Des mecs obtus. C’est pareil dans un camp : il y a des cons. Des passeurs y avaient aussi élu domicile. Ce qui attire les passeurs, ce sont les frontières, pas les camps ! Plus on mettra de frontières, plus on mettra de barbelés, plus on mettra de CRS qui gardent les barbelés, plus il y aura de passeurs, plus le prix du passage augmentera. Bien sûr, dans le camp, il y en avait, mais uniquement des petites mains. Derrière, ce sont des réseaux très organisés. Il y a eu régulièrement des bagarres de passeurs pour prendre le contrôle du camp, même avec des coups de feu, des blessés par balles. Mais, au moins, on pouvait les observer : trente-trois réseaux ont été arrêtés. Le camp a permis ça, aussi. Les passeurs, c’est ce qui explique les violences qui ont eu lieu à Calais au début de ce mois de février ? Bien sûr… Et puis, quand on traite des gens comme des animaux, quand ils sont pourchassés, traqués, malmenés, ils deviennent des animaux. Et regardez une fois de plus la réponse du gouvernement : envoyer des renforts de CRS ! On poursuit la spirale infernale que je viens de décrire. Qu’est-ce que vous diriez à ces maires qui se retrouvent dans votre situation ? C’est une question de courage ? Non, c’est normal. Mes collègues me disaient : « Tu en prends plein la gueule sur les réseaux sociaux. » Je m’en fous : ce n’est pas Facebook qui va me dicter ma conduite ! Il faut affirmer ses convictions. C’est peut-être le problème de la politique aujourd’hui : il n’y a pas assez d’élus qui ont le courage de prendre des décisions et d’aller au bout de leurs idées. Certes, c’est dur : il faut gérer l’opinion publique, le préfet. Il faut se colleter au ministre, ne pas répondre à ses ordres. En revanche, j’ai un code de la famille, un code de la santé publique. Il y avait des cas de gale, des suspicions de tuberculose là où vivaient les migrants avant le camp. Mon devoir, en tant qu’élu local, est de prendre des dispositions pour éviter une épidémie. La ville de Calais et l’État ont été condamnés à différentes reprises pour ne pas avoir mis suffisamment de moyens d’hygiène à disposition. Donc je me suis réfugié derrière les codes et j’ai appliqué ce qui s’imposait à moi. Ce n’est pas ma prérogative, c’est celle de l’État, mais comme il est défaillant… Oui, mais… la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde ? Par rapport aux accords passés avec l’Europe, la France devait accueillir 30 000 personnes. On en a pris combien ? 6 000, 7 000 ? Bien loin de nos engagements européens ! L’Europe accueille chaque année 0,4 % de sa population. C’est négligeable ! Les six pays les plus riches accueillent 9 % des réfugiés dans le monde, les six plus pauvres en accueillent 50 %. Il n’y a pas que pour les réfugiés que vous innovez. Vous voulez instaurer un revenu de base à Grande-Synthe. Nous explorons nombre de pistes. La ville de Grande-Synthe a toujours été un laboratoire social. Mon père a été maire de 1971 à 1992. Au début des années 80, il avait mis en place le minimum social garanti. Parce qu’il ne supportait plus de donner des feuilles jaunes au bureau d’aide sociale pour l’aide alimentaire. Les gens payaient avec à la caisse du supermarché et, du coup, tout le monde le voyait. Quand le RMI est mis en place par Rocard en 1988, ils étaient venus ici pour voir comment cela se passait. Aujourd’hui, dans une ville où il y a 24 % de chômage, 33 % de ménages vivant en dessous du seuil de pauvreté, un revenu annuel médian de 10 000 €, qu’est-ce qu’on peut faire ? Alors, on discute avec la CAF, les fournisseurs d’énergie, les bailleurs sociaux qui ont des fonds pour les personnes en difficulté. Plutôt que d’attendre qu’ils soient dans la merde, on pourrait créer, avec le RSA, une caisse qui alimenterait ce revenu de base. Cela prendra du temps, mais on devrait y arriver. Ce sont les recettes fiscales liées à Arcelor qui vous le permettent ? Oui, mais de toute façon, sur l’agglo, on ne peut rien faire sans Arcelor. La ville comptait 1 600 habitants en 1958. En quinze ans, avec l’arrivée de l’usine, elle passe à 25 000 ! C’était une cité-dortoir, mon père a mis à contribution le groupe Arcelor via les impôts pour développer la culture et le lien social. Il a fait construire seize terrains de foot, une salle de spectacles, une médiathèque, une ludothèque, une salle d’expo, des crèches… On a poursuivi sur cette ligne : l’accès à la culture est gratuit, les transports le seront à partir du mois de septembre, le repas à la cantine bio coûte de 0,4 € à un 1,86 € ! Aucune coupure d’eau, de gaz, d’électricité, aucune expulsion depuis quinze ans ! Le tout avec 64 % de logements sociaux. C’est le social qui cimente cette ville. Quand on a de l’argent… Mais non ! Quand on fait des choix ! Quand je fais attention à la biodiversité, ça ne coûte rien ! Quand je crée l’université populaire où on invite des auteurs pour que les gens puissent réfléchir autrement que par la télé, ça ne nous coûte rien ! Acheter des chevaux pour faire des travaux en ville et du transport de personnes a coûté 1 800 € le cheval. On peut faire plein de choses sans argent ou avec peu. Pour la rénovation urbaine, nous exigeons des bailleurs qu’ils fassent des logements passifs : au lieu de 115 kWh d’énergie dépensés par mètre carré par habitant, on est à 7 ! Et la ville n’a pas payé plus ! Vous parlez toujours de choix. À quoi avez-vous renoncé pour votre ville ? Au sport de haut niveau par exemple. On se contente du sport éducatif. C’est un choix politique. En revanche, on met l’argent dans la culture. On travaille sur la rencontre avec l’autre. On se nourrit du multiculturalisme. Votre ville vous passionne, comment allez-vous faire pour ne pas vous représenter ? Parce que ça fera dix-neuf ans que je suis maire ! Il y a des jeunes, majeurs aujourd’hui, qui n’ont connu que moi ! C’est horrible ! (rires) Combien êtes-vous payé ? 2 600 € net. Je gère 80 millions de budget, et 1 000 personnes. J’ai 57 ans, donc c’est une fin de carrière. On n’est pas maire pour le fric ! PARTAGEZ CET ARTICLE" Damien Carême : « Sur les migrants, Macron est pire que Sarkozy et Valls » 1 "Interview n°1 Louis Joinet : « Obstinez-vous ! » Par La Rédaction, septembre 2019 Parce qu’il croit qu’on peut changer le monde en changeant l’institution dans laquelle on est, Louis Joinet a toujours revendiqué ses engagements. Sous son allure modeste, cet homme de 77 ans a les convictions acérées et un CV long comme le bras. Expert indépendant à l’Onu pendant trente-deux ans, fondateur du Syndicat de la magistrature, président de la Commission nationale informatique et liberté (Cnil), avocat général à la Cour de cassation, il a également été chargé de la justice, des libertés publiques et des droits de l’homme à Matignon, de Mauroy à Bérégovoy, puis nommé conseiller de François Mitterrand. Siné Mensuel – C’est à Stéphane Hessel que vous devez votre nomination à l’Onu. Vous partagez de nombreux combats avec lui, vous avez rencontré bon nombre de militants persécutés ou prisonniers qui ont fini par prendre le pouvoir. Louis Joinet – Je dirais plutôt qu’ils ont « accédé au pouvoir ». « Prise de pouvoir », ça a un côté « coup d’État » auquel je suis allergique. Quand elle tourne, la roue de l’Histoire réserve d’étonnantes surprises. Tel militant, qualifié d’ennemi public n°1 ou de terroriste parce qu’il résistait à l’oppression, se voit quelques années plus tard dérouler le tapis rouge de réception des chefs d’État. J’ai connu Levon Ter-Petrossian, emprisonné sous l’URSS, que j’ai retrouvé président de l’Arménie, Xanana Gusmão, que j’ai visité en prison à Djakarta sous la dictature indonésienne, devenu le premier président de la République du Timor ou encore l’ex-Tupamaro José Mujica, dit « El Pepe », élu président de l’Uruguay après avoir été emprisonné pendant quinze ans sous la dictature dans la tristement célèbre prison dénommée, ça ne s’invente pas, Penal Libertad… En tant qu’expert indépendant des Nations unies, vous avez visité 174 lieux de détention. Est-il vrai que vous avez découvert une prison clandestine en Iran ? À l’époque, je présidais la commission d’enquête de l’Onu sur la détention arbitraire. Après un an de discussions avec les autorités iraniennes, nous avons été autorisés à effectuer une mission dans le pays. C’était l’époque Rafsandjani, marquée par une timide ouverture. Nous savions par les ONG que, dans l’énorme complexe pénitentiaire d’Evin, il existait une prison secrète où les détenus étaient en « confinement solitaire », ce que le gouvernement niait farouchement. En prouver l’existence était devenu pour nous une priorité. Pendant l’année qui a précédé, j’ai interviewé d’anciens prisonniers en exil et reconstitué petit à petit le plan des lieux pour localiser cette prison secrète. J’ai eu finalement la chance inouïe de rencontrer un ancien détenu architecte qui a dressé un plan détaillé de l’itinéraire menant à cette prison. Je savais qu’il fallait se diriger vers tel bâtiment, prendre tel escalier pour arriver face à une grande porte métallique verrouillée par un gros cadenas. Pendant notre visite, nous sommes tombés pile sur la porte. Je demande à visiter le local. On me répond négligemment qu’il ne s’agit que d’un débarras. Après une heure d’âpres discussions avec la menace de rentrer à Genève et de faire état dans notre rapport de ce refus de coopération, nous avons finalement obtenu que la porte soit entrouverte. Il s’agissait bien de ce lieu clandestin dont le nom de code était « Secteur 209 ». Nouvelles discussions pour rencontrer quelques-uns de ces prisonniers au secret. Alors que nous commencions les entretiens, deux pasdarans ont fait irruption et – sous le regard gêné de la délégation officielle – nous ont enjoint, matraque à la main, de quitter immédiatement les lieux. Ce que nous avons fait après avoir protesté pour la forme, notre but – prouver l’existence de ce centre secret – étant atteint. Faire de la publicité et signer des pétitions protège-t-il ou aggrave-t-il le sort des prisonniers politiques ? C’est un débat récurrent qui, par exemple, a récemment divisé le comité de soutien aux deux journalistes français otages en Afghanistan, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, qui ont été récemment libérés. À la lumière de mon expérience, la publicité est pour moi la règle. Que ne m’a-t-on traité de « pétitionnaire d’habitude » ! Il faut toujours partir du postulat selon lequel le prisonnier, tôt ou tard, apprendra que l’opinion se mobilise pour sa liberté. L’histoire des marins de Valparaiso est emblématique. Après le coup d’État de Pinochet en 1973, des marins chiliens hostiles à la dictature avaient été jetés à fond de cale et affreusement torturés. Quelques semaines après, la sœur de l’un d’entre eux me propose de présider un comité de soutien qui venait de se créer à Paris. Sur Radio Suisse Internationale, je me contente de présenter brièvement ce comité. Trois ans plus tard, lors d’un meeting de solidarité, un jeune homme s’approche de moi et me raconte qu’il était un de ces marins de Valparaiso, qu’ils avaient construit un petit poste à galène et que, grâce à cela, ils avaient capté mes propos. Cette nouvelle avait tout changé. Ils s’étaient organisés pour résister. Le pire, c’est le sort de celui qui est au fond de son cachot et qui croit que personne ne le sait. Alors, n’hésitez pas à devenir des « pétitionnaires d’habitude ». Vous soutenez que si le rôle du juge est d’appliquer la loi, il est aussi de « promouvoir la légalité future ». Qu’entendez-vous par là ? Je parle du rôle que le juge peut – devrait – jouer pour promouvoir l’émergence de la légalité future. Je m’explique. Le rôle du juge est d’appliquer la loi et, pour cela, il doit l’interpréter. Il peut en donner une interprétation progressiste ou conservatrice. Les magistratures sont en général plutôt conservatrices, d’où l’importance des juges progressistes. Ils jouent un rôle essentiel et à risque sous les régimes autoritaires, spécialement lorsque émerge une période de transition vers la démocratie. Prenons le cas de l’élection de Salvador Allende qui a accédé au pouvoir non par la violence mais par les urnes. Problème : son gouvernement n’avait pas une majorité législative suffisante pour réformer les lois dans le sens voulu par le peuple qui l’a élu. Il a fallu former les magistrats démocrates à interpréter la loi existante à la lumière des normes du droit international qui sont généralement plus progressistes que les lois nationales. Mais quelques mois plus tard, Allende disparaît avec le coup d’État pinochetiste et le noyau de juges progressistes se dissout dans l’exil. Même chose en Argentine où les juges progressistes réunis dans une association clandestine ont été pour partie liquidés par la junte, en particulier mon collègue et ami disparu après avoir été enlevé, Diaz Lestrem. Vous évoquez le Chili, l’Argentine. Mais en France, vous avez contribué à créer le Syndicat de la magistrature (SM) en 1968. On était pourtant dans un pays démocratique. C’était la même idée. Contribuer à changer le monde par la transformation de l’institution quelle que soit l’institution dans laquelle on est. On peut toujours rêver, non ? Avec le recul, on peut se demander si le Syndicat de la magistrature a changé quelque chose dans la justice en France. Certains pensent que non, moi je pense que oui. Pourquoi ? D’abord parce qu’on a oublié d’où l’on vient. Quand je suis entré dans la magistrature, en 1963, c’était la « grande muette ». Un monde guindé, très vieille France. J’ai connu les « thés » de la Première présidente(1) qui, deux fois par an, recevait les nouveaux magistrats chez elle. À l’époque, pour effectuer une perquisition, il fallait demander une voiture à la police, présenter un bon d’essence et donner l’adresse… Tout cela paraissait naturel. Comme il semblait naturel de transmettre au pouvoir politique copie des PV d’interrogatoire. Le hasard incroyable de la vie a fait que trois jours après ma prise de fonction comme magistrat stagiaire, éclate l’affaire Ben Barka et que je sois affecté au cabinet du juge d’instruction chargé du dossier. Dès que la greffière avait fini de taper une page d’interrogatoire, j’étais chargé d’en porter une copie au procureur. Et qui y avait-il dans son bureau ? Le magistrat du cabinet de la Défense, celui de l’Intérieur, celui de la Justice et celui de la Coopération ! La dépendance semblait alors quasi naturelle. C’est quand même de moins en moins le cas quand on voit dans l’actualité récente le nombre de juges qui se rebellent. C’est donc pour s’opposer à cette dépendance que le Syndicat de la magistrature, dont vous avez été le premier secrétaire général, est né ? L’idée première était de créer un antidote au risque d’énarchie, à son oligarchie galopante. Nous voulions aussi briser deux tabous. Celui de la « grande muette » que j’ai déjà évoquée, en prenant la parole de l’intérieur, et un autre selon lequel le syndicalisme serait interdit dans la magistrature. Nous avons aussi créé très vite des sections locales, car si le juge estime que son rôle est de contribuer à une dynamique de changement, il ne peut pas le faire seul. Ses décisions vont inévitablement provoquer des réactions plus ou moins violentes selon les intérêts mis en cause. Pour réagir, il faut être solidaires. Pensez-vous que la justice en France est indépendante du pouvoir politique ? Peut toujours mieux faire. Mais si, comme je viens de le dire, je compare la situation actuelle avec celle de 1963, date de mon entrée dans la magistrature, elle s’est améliorée. Lors de la création du syndicat, nous avons obtenu qu’il soit mis fin à une règle ubuesque : les juges étaient notés par les procureurs ! Avec la généralisation de la transparence sociale, grâce notamment au Web, il devient de plus en plus difficile d’étouffer ou d’enterrer une affaire, ainsi que le montre l’actualité récente. Voyez par exemple l’affaire Bettencourt ! Certes, les juges subissent toujours des pressions dans certaines affaires, c’est inhérent à leur fonction et le signe qu’ils sont indépendants. Le pire, c’est lorsque le pouvoir n’a pas besoin d’exercer des pressions, d’où sa constance à maintenir son influence sur les nominations. Comment pouviez-vous être expert indépendant à l’Onu tout en servant cinq Premiers ministres – Mauroy, Fabius, Rocard, Cresson et Bérégovoy ? Quand j’ai été appelé à Matignon, puis à chaque renouvellement, j’ai remis une note donnant sans ambiguïté ma position. Je précisais que si le Quai d’Orsay estimait que mes positions étaient incompatibles avec les intérêts de la France, je démissionnerais en toute discrétion, sans jouer les martyrs du genre « Joinet a été viré, etc. ». Il y a bien eu quelques frictions (l’occupation soviétique en Afghanistan, le Timor, la Palestine, l’apartheid, l’Arménie…) mais l’histoire évoluant le plus souvent dans le sens de mes positions, on ne m’a finalement jamais demandé expressément de partir. Toujours dans votre souci d’« organiser la légalité future », vous vous êtes occupé de faire cesser la lutte armée, le terrorisme, en traitant des dossiers sensibles comme les Basques de l’ETA, les Arméniens de l’Asala, les Italiens des Brigades rouges ou de Prima Linea. Tout repose sur cette phrase de François Mitterrand : « Le problème politique du terrorisme est certes de savoir comment on y entre mais il est surtout de savoir comment on en sort. » Derrière cette phrase, toute une série de problèmes se posent. Peut-on ou non admettre une amnistie ? Les victimes ? Sans dialogue préalable, il n’y a pas de réconciliation possible entre les auteurs de la violence politique et leurs victimes. Dialogue difficile, j’en conviens, mais incontournable. Sinon, on sombre dans l’intégrisme juridique qui neutralise toute marge de manœuvre. Je sais ce point de vue discutable mais il est le fruit de mon expérience. J’ai toujours été un facilitateur et non un médiateur de paix. C’est-à-dire ? Faire que les gens se rencontrent, sans se mêler du fond de leurs discussions et négociations, c’est déjà la moitié de la solution… Diriez-vous que vous êtes un homme de l’ombre ? Non. Je suis un homme de conseil mais pas de pouvoir. On me répondra que ceux qui conseillent ont le pouvoir. Les sans-papiers, les immigrés, la justice sociale… Que vous inspire notre grand pays ? Il faut changer de gouvernement. Le prochain ne fera peut-être pas mieux, mais je suis certain qu’il fera moins mal. J’entends dire que la France est « la patrie des droits de l’homme »… Quand on a vécu la guerre d’Algérie, on éprouve plus que de la gêne. Pourquoi faudrait-il que les droits de l’homme aient une patrie, puisqu’ils sont universels ? (1) La femme du président d’une juridiction. À lire : Lutter contre l’impunité, dix questions pour comprendre et agir. Sous la direction de Louis Joinet. La Découverte, 2002, 7,50 €. PARTAGEZ CET ARTICLE" Louis Joinet : « Obstinez-vous ! » 1 "Interview n°42 MICHÈLE RIVASI : « Hollande est comme Sarko, sans objectif, sans vision… » Par La Rédaction, mai 2015 Michèle Rivasi est conseillère municipale à Valence, ancienne députée de la Drôme, élue députée européenne EELV depuis 2009. Le 26 avril 1986 a lieu l’accident de Tchernobyl. Le professeur Pellerin, alors tout-puissant patron du Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI), ayant le monopole de l’information sur la radioactivité, affirmait qu’il n’y avait aucun danger : la France avait été épargnée par le nuage radioactif. Une allégation relayée par tous, CEA, EDF, Cogema, Michèle Barzach, ministre de la Santé, Charles Pasqua, ministre de l’Intérieur, Alain Madelin, ministre de l’Industrie, Jacques Chirac, Premier ministre. Celle qui dénoncera ce « mensonge d’État », la première lanceuse d’alerte, ce sera Michèle Rivasi, jeune mère de deux enfants vivant dans la Drôme, agrégée en biologie, prof à l’IUFM de Valence. Depuis bientôt trente ans, elle poursuit ses combats. À l’époque, vous étiez militante antinucléaire ? Non, mais après Tchernobyl, je le deviens activement. Le lendemain de la catastrophe, mon mari rentre de l’étranger et me dit : « En Italie, en Allemagne, des mesures de protection sont prises. Arrêtons de récupérer l’eau de pluie. » Nous effectuons des prélèvements, sur du lait, des salades, du fromage de chèvre, de la terre, de l’eau, du thym et nous les portons au professeur Béraud de l’Institut de physique nucléaire de Lyon. Sous le spectromètre, tous les radioéléments apparaissent : césium 137, ruthénium, césium 134, iode, etc. Nous étions scotchés. Nous dépassions largement les normes édictées par l’Europe qui autorisait 600 becquerels par kilo ou par litre pour arriver jusqu’à 10 000 Bq dans certains échantillons ! Nous avons organisé une conférence de presse pour révéler ces résultats, dénoncer un mensonge d’État et expliqué que même le CEA n’avait pas le droit de diffuser des mesures sans l’accord du tout-puissant Pr Pellerin ! Et ça a fait les gros titres : « Mensonge sur le nuage de Tchernobyl ». Et là, les attaques ont  commencé : Pellerin prétendait que nous étions financés par la CIA, puis par le KGB. On a reçu des menaces. L’émission de Michel Polac Droit de réponse a un peu tout déclenché. J’étais à côté du ministre allemand de l’Environnement qui disait avoir pris des mesures : demander aux enfants de ne pas jouer au bac à sable, de ne pas manger de légumes à larges feuilles. Quand la France se taisait… J’ai alors lancé un appel à l’aide pour équiper le premier laboratoire indépendant sur la radioactivité en France, la Criirad(1), et ça a marché ! Quinze jours après, on avait reçu 45 000 € de dons et on a pu acheter la première chaîne de spectrométrie gamma. Quelles ont été les conséquences sur la santé ? Les cancers de la thyroïde, surtout chez les femmes, ont explosé. Et chez les animaux, des malformations. Y a-t-il eu des suites judiciaires ? Aucune. Tout le monde est passé à travers les mailles de la justice, y compris Pellerin et les politiques de l’époque. Votre élection comme députée affiliée PS en a surpris plus d’un. En 1997, Jospin a décidé qu’il fallait présenter 30 % de femmes aux législatives. Le président du conseil général de la Drôme vient me voir : « Michèle, il faut une femme, connue. Tu ne pourras pas gagner, ce sera la droite, mais ce serait bien que tu nous représentes. » Les Verts m’ont aussi rejointe. J’y suis allée, sans être membre d’aucun parti. À la surprise générale, j’ai gagné de 33 voix ! Quand les députés pro-nucléaire qui m’auditionnaient avant avec un air condescendant m’ont vue arriver comme élue à l’Assemblée nationale, ils se sont empressés de me mettre des bâtons dans les roues. J’ai demandé à aller à l’Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques où se décidait le nucléaire. On m’a répondu : il faut être coopté, toutes les places sont prises. Alors je suis allée voir Hollande, premier secrétaire du PS. Oui, mais comme je ne suis pas membre du PS… J’ai vu Jospin, Premier ministre, et lui ai dit : « Je suis agrégée en biologie, je viens de Normale sup, il n’y a aucune femme à l’Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques et vous ne voulez pas que j’y sois ? » Jospin m’a dit qu’il ne pouvait rien faire. Je suis allée voir Fabius qui a débloqué la situation. Bref, je les ai fait chier ! On a plus de pouvoir quand on est élu ou quand on est citoyen engagé ? Il faut les deux. J’ai continué à m’appuyer sur l’expertise de la Criirad et j’ai voulu faire de la politique pour dénoncer. Il y a eu des avancées ? Oui, au niveau sécurité et transparence grâce aux contre-pouvoirs comme la Criirad. Mais il reste du boulot. Il y a quand même souvent des accidents, et des très gros, comme Fukushima. Cet accident n’est toujours pas résolu au Japon, pays de haute technologie. On pompe continuellement de l’eau contaminée pour la décontaminer. Dernièrement, on s’est aperçu que le cœur est passé au travers de la cuve, il est dans le béton. C’est dingue. En France, on vit au jour le jour les avaries du fameux réacteur appelé EPR, une catastrophe technologique : trop gros, trop coûteux et avec une cuve hors norme, un « mort-né ». À Tchernobyl, le sarcophage, construit par Bouygues, a déjà coûté 2,3 milliards et n’est toujours pas terminé. Personne ne s’est jamais occupé des 1 200 000 habitants qui vivent dans les zones contaminées. Ce fut une de mes premières victoires comme députée européenne : j’ai obtenu qu’il y ait un centre Écologie et Santé avec un budget de 4 millions d’euros de l’Europe. On a rénové un hôpital, on suit les femmes enceintes et les enfants, on leur donne des oligo-éléments, on a fait une serre pour que les gens aient accès à de la nourriture propre. Êtes-vous aidée par Hollande qui avait promis le démantèlement de Fessenheim en 2016 ? Hollande, en réalité, n’a pas promis de fermer une centrale mais seulement deux réacteurs ! Donc je suis sceptique sur l’arrêt de Fessenheim : il y aurait 1 200 personnes sur le carreau. Il arrêtera peut-être deux des six réacteurs de Gravelines ou deux des quatre de Tricastin. Le nucléaire, c’est du business, un monde de mecs sans foi ni loi. Vous avez été élue députée européenne Verts. Vous vous battez sur tous les fronts contre le Traité trans-atlantique. Est-ce qu’il risque d’aggraver les choses ? C’est grave, car il pourrait signifier la mort de l’Europe. Tout ce que l’on a obtenu comme normes qui protègent la santé des gens va sauter car les États-Unis n’ont pas ces normes. Il y aura ensuite la Coopération réglementaire. C’est-à-dire que quand il y aura un nouveau règlement, les États-Unis pourront dire s’ils sont d’accord ou pas. Où est la liberté de l’Europe ? Ce traité et, paradoxalement, la directive sur le secret des affaires vont aussi avoir des effets sur l’industrie pharmaceutique, sur la santé ? Bien sûr. Par exemple, les laboratoires pharmaceutiques ne veulent pas que l’on divulgue les essais cliniques sur les médicaments. Or c’est là que l’on détecte les effets secondaires. Ils invoquent le secret commercial. Au Parlement européen, on a obtenu une directive nous autorisant l’accès aux essais cliniques. Les laboratoires ont attaqué l’Agence européenne des médicaments. Avec la directive sur le secret des affaires qui va tout criminaliser, ils ont arrêté les poursuites et attendent tranquillement pour continuer dans le secret. C’est la négation du politique. Autre combat : les vaccins. Comme celui contre la gastro-entérite. Deux enfants sont morts ! En 2002, la Haute Autorité de santé ne recommande pas ce vaccin car il semble entraîner des effets secondaires importants. En 2012, le même est recommandé ! On a appris dernièrement non seulement la mort de deux enfants, mais aussi 508 cas de gamins qui avaient subi d’importants effets indésirables, notamment des problèmes d’occlusion intestinale. Ce vaccin coûte 140 €, un vrai jackpot. Je me demande pourquoi la ministre ne dégomme pas monsieur Daniel Floret, président du comité technique des vaccinations, à la botte de tous les labos. Justement, pourquoi ? Parce qu’elle connaît mal le dossier, qu’elle ne veut pas se mouiller et qu’en France, on ne touche pas aux mandarins, sinon on saute. Il y aura beaucoup d’autres scandales sur les médicaments. Pourquoi y a-t-il une telle pénurie du vaccin obligatoire DTP [diphtérie-tétanos-polio] actuellement ? Selon moi, cette pénurie est organisée. Comme le DTP est obligatoire pour l’école, les familles sont obligées d’acheter un autre vaccin : l’hexavalent, un cocktail de six vaccins, notamment contre l’hépatite B, pas obligatoire et potentiellement dangereux. Ce vaccin contient de l’aluminium qui, selon de nombreuses associations, provoque des myofasciites à macrophages, c’est-à-dire des problèmes musculaires et articulaires. J’ai demandé à ce que des études se fassent mais ils ne veulent plus les financer. Le scandale est qu’en plus, ce vaccin est beaucoup plus cher ! De la vraie vente forcée qui enrichit les labos. Mérieux refuse de faire ce vaccin sans aluminium. Quand j’ai demandé à Marisol Touraine de pousser pour que les labos fassent un vaccin sans aluminium, elle m’a répondu qu’elle n’avait pas le pouvoir de forcer un labo. Alors que c’est elle qui décide du montant du remboursement. Si elle dit qu’elle ne rembourse pas, c’est terminé. Elle est ministre ou balayeuse de rue ? La conférence climat se prépare. Ça y est, ils deviennent tous écolos ? La conférence climat, c’est de la com’ pour Hollande. Il est comme Sarko, sans objectif, sans vision de l’avenir de l’Europe et de la France. Ils contribuent à la perte de confiance des gens, qui se tournent vers Marine Le Pen. Bref, pour revenir à la conférence climat où 195 pays seront présents, Hollande va s’en servir comme faire-valoir. Pour aller plus loin que l’affichage, nous devons, nous, citoyens, militants associatifs, élus locaux, montrer notre détermination, notre volonté de changements. Vous croyez à l’écologie politique ? De gauche, de droite ? Oui. Pour moi, l’écologie est plutôt de gauche car quand je discute avec les écologistes de droite de la nécessité de remettre en question les lobbies, il n’y a plus personne. D’un autre côté, les gens de gauche, les cocos qui ne parlent que d’emploi, défendent le nucléaire. Avec Mélenchon, tellement macho, je ne m’y retrouve pas non plus. Nous, les Verts, on est obligés de faire des alliances, comme avec le PS… Duflot et Canfin ont eu des strapontins et n’ont pas pu changer grand-chose. Depuis quelques semaines, il y a ceux comme Placé, Bennahmias… qui veulent à tout prix entrer au gouvernement. Vous en pensez quoi ? Ils ne pensent qu’à leurs carrières à n’importe quel prix. C’est la guerre. Vous avez déjà lu des textes écolos de Placé ? Moi pas. C’est quelqu’un qui veut être ministre et c’est tout. Je ne suis pas contre une entrée au gouvernement mais avec un vrai pacte : la fermeture de Fessenheim, l’arrêt des grands projets inutiles, la défense des services publics, une responsabilité sociale et environnementale contraignante pour les entreprises. Pour le moment, le projet manque. Les Verts sont enfermés dans la guerre des chefs. Que pensez-vous de Duflot, de Cosse ? Je n’ai pas apprécié que Duflot nous mette devant le fait accompli quand elle a quitté le gouvernement. Elle n’a rien dit et a joué perso. Quant à Emmanuelle Cosse, on verra ce qu’elle va faire. Si on l’appelle au gouvernement sans pacte ni projet, ce sera au conseil fédéral d’EELV de décider. Que va-t-il se passer selon vous ? Je pense qu’ils seront exclus. 80 % des Verts sont pour une ligne plus à gauche, Placé and Co ne représentent que 20 %. Les militants n’accepteront pas que l’on entre au gouvernement sans projet sérieux. Sur le terrain, ils sont une vraie force de proposition et d’action. Certes, mais à l’heure où nous parlons, c’est une belle pagaille chez les Verts ! Oui, nous sommes instrumentalisés par Hollande qui cherche à provoquer la scission chez nous et à empêcher une candidature de Duflot en 2017. (1) Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité. PARTAGEZ CET ARTICLE" MICHÈLE RIVASI : « Hollande est comme Sarko, sans objectif, sans vision… » 1 "Interview n°5 René Dosière : Les bons comptes font les bons ennemis Par La Rédaction, janvier 2012 113 millions par an pour le budget de l’Élysée ; 450 000 euros par déplacement pour l’escorte policière de Sarkozy ; 259 millions pour l’avion présidentiel au lieu des 179 millions prévus ; 5 millions partis le jour de l’achat dans la poche des intermédiaires ; 75 000 euros pour deux fours à grillades ; 1 million d’euros pour une porte isolant la partie privée du reste du cockpit ; 17 millions d’euros par an, le coût d’un ministre ; 1,5 milliard d’euros le coût des élus locaux… Épinglant avec méthode les budgets de l’Élysée, de Matignon, des cabinets ministériels et des collectivités locales, dénonçant l’augmentation des leurs dépenses, réclamant la fin de leur opacité, René Dosière, député de l’Aisne apparenté PS, nous livre en avant-première les chiffres qu’il publie en février dans L’Argent de l’État, un député mène l’enquête (1). René Dosière Comme je m’intéresse aux comptes des collectivités locales, je lis chaque été le rapport de la Cour des comptes, traditionnellement publié en juillet et portant sur les dépenses de l’année précédente. À l’été 2001, je tombe par hasard sur la page concernant l’Élysée. Avec stupéfaction, j’y découvre qu’en 2000, ce dernier dépensait le double de la dotation annuelle allouée par l’Assemblée nationale et que cela n’étonnait pas les magistrats de la Cour puisqu’il était acquis que l’Élysée pouvait dépenser sans compter et sans tenir aucune comptabilité. J’ai commencé un travail systématique d’investigation, d’abord sur l’Élysée, puis sur Matignon, les cabinets ministériels. À force de harcèlement, j’ai fini par obtenir que les dépenses, y compris celles payées par divers ministères pour la présidence, soient cumulées. Du coup, les dépenses réelles de l’Élysée sont passées de 32 millions à 113 millions. Certaines dépenses sont encore payées par les budgets ministériels de la Culture et de l’Intérieur. La Cour des comptes peut désormais analyser comment sont répartis les fonds. Il existe cependant encore quelques zones d’ombre sur le détail des dépenses. Elle s’est aperçue, par exemple, que les voyages à l’étranger étaient très mal gérés. N’importe qui accompagnait le président, partait en mission, etc. Ces dépenses ont été réduites de 30 % et désormais il faut l’autorisation du directeur de cabinet pour voyager. Le coût des déplacements du candidat Sarkozy Il n’est pas officiellement en campagne, donc c’est l’Élysée qui paie ses déplacements. La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques est chargée de comptabiliser les dépenses faites par tous les candidats et leurs soutiens. Même quand il sera officiellement en campagne, Sarkozy continuera ses déplacements en tant que président. Selon moi, la protestation du PS a peu de chances d’aboutir car toutes ces dépenses seront validées comme des dépenses du président et non du candidat. Il y a un défaut dans la législation qu’il faudrait corriger. Le coût de son escorte policière À raison de deux ou trois déplacements par semaine, Sarkozy mobilise un nombre invraisemblable de policiers. Le ministère de l’Intérieur refuse de répondre à mes questions, mais on sait que chaque voyage mobilise près de 1 000 policiers et gendarmes soit, compte tenu des récupérations, des congés, un coût moyen de 450 000 euros par déplacement, et pendant ce temps-là, ils ne s’occupent pas de la délinquance. Le vrai coût de l’avion présidentiel L’armée a officiellement parlé d’un budget de 179 millions d’euros. Mais en réalité, si l’on ajoute l’achat de nouveaux moteurs et l’aménagement intérieur, il a coûté 259 millions d’euros selon la Cour des comptes. Le président, pressé, ne voulait pas attendre un avion quasiment neuf. La Défense, chargée d’acheter l’avion, lance un appel d’offres auquel répond immédiatement la Sabena Technics. L’avion finalement trouvé appartenait à ILFC, une compagnie américaine de location d’avions qui le vend pour 45 millions HT à une de ses filiales, laquelle le revend pour 48 millions à Sabena Technics qui le revend à la DGA pour 50 millions. Chaque intermédiaire y a trouvé son intérêt, sauf le contribuable français qui a perdu 5 millions d’euros dans la journée. Puis les caprices présidentiels ont fait grimper la note. Sarkozy a fait installer une fermeture automatique de tous les hublots qui a été très chère à concevoir. Comme le président aime les grillades, son cabinet militaire a demandé à l’armée d’installer deux fours à griller qui ont coûté 75 000 euros et 300 000 euros supplémentaires d’études pour les installer en toute sécurité, selon les normes requises par l’aviation. Pour isoler du bruit sa partie privée, il s’est fait installer une porte à 1 million d’euros. Ils ont également dû changer les moteurs car il y avait un risque – très minime – de panne mais Sarkozy ne voulait en aucun cas être privé de SON avion et devoir en prendre un autre. Les chiffres comme arme politique ou l’exemple de Gaston Flosse En analysant le budget de la Polynésie, je me suis demandé si je n’étais pas victime d’une hallucination et si je ne le confondais pas avec celui de la présidence française. Ici, on laissait tout faire. Gaston Flosse avait un cabinet de 600 personnes et son budget était supérieur à celui – connu – de la présidence française. Tout-puissant, il a obtenu de modifier – en 2004 – le statut de la Polynésie. Quand ce texte est passé à l’Assemblée, j’ai débattu pendant cinq heures pour exposer les dérives du système Flosse. Cela n’a servi à rien car la droite a refusé tous mes amendements et mes propositions. Mais mon intervention a été retransmise via RFO en Polynésie, et les opposants à Flosse m’ont invité à venir participer à la campagne électorale car j’étais devenu une sorte de héros national. Les Polynésiens sont parvenus à déboulonner Flosse, avec l’aide du Parti socialiste. Le gouvernement a tout fait pour le sauver. Aujourd’hui, il l’a abandonné à la justice. Récemment, j’ai réussi à faire fixer le montant maximum des rémunérations des élus polynésiens. Jusqu’alors, ceux-ci les fixaient eux-mêmes. J’ai pris la rémunération actuelle diminuée de 10 %. Je voulais aller plus loin, mais cela ne serait jamais passé. Les abus de notes de frais Évidemment on pense aux notes de frais de Jean-Marc Pastor, ancien questeur au Sénat. 2 500 euros de frais de restaurant, c’est déplorable. Quand on a découvert cela, on aurait pu mettre fin à ses fonctions. L’enquête de Médiapart a révélé en outre que les questeurs du Sénat ont droit à une indemnité complémentaire qui leur permet de percevoir une retraite supplémentaire. Mais pour l’obtenir, il faut avoir exercé cette fonction pendant trois ans. On a donc maintenu M. Pastor pendant les trois mois nécessaires pour qu’il l’obtienne. Tout ça n’est pas très convenable. La corruption Ce type de comportement est trans-partisan. C’est de la solidarité mal placée. J’espère que les socialistes vont remettre de l’ordre. Mais en étant réaliste, je suis sûr que ça n’ira jamais aussi loin que je le souhaite. Les vrais salaires de nos élus Les salaires du président et du Premier ministre… Le président de la République et le Premier ministre gagnent 21 176,36 euros brut par mois. Ils sont les seuls responsables publics qui ont le droit d’utiliser la flotte gouvernementale pour leurs déplacements privés. Leur fonction implique qu’ils soient toujours accompagnés de services de sécurité ou de collaborateurs. Mais lorsque le président effectue des déplacements avec sa famille, il doit rembourser une somme forfaitaire sur la base d’un tarif commercial. Sarkozy a remboursé 17 000 euros l’année dernière, mais on ne sait pas trop de quoi il s’agit. J’ai donc demandé combien de déplacements privés et d’heures de vol il a effectués et les sommes globales remboursées. J’attends toujours la réponse. … et leurs retraites Les anciens présidents, selon une loi de 1955, touchent une dotation de 5 250 euros par mois, quels que soient la durée de leur fonction et leur âge. Il faut ajouter à cela des avantages en nature comme une voiture, un bureau et/ou un appartement. Tout ce à quoi ont droit un ancien président et son épouse figure dans une circulaire qui n’a jamais été officielle. Il s’agit d’une simple lettre signée par l’ancien Premier ministre Laurent Fabius. Et en tant que membre de droit du Conseil constitutionnel, un ancien président touche 13 288 euros brut par mois supplémentaires. Le Premier ministre n’a pas de retraite mais il a quelques avantages. Selon un décret, non paru au Journal officiel, il peut obtenir, sur sa demande, une voiture, un chauffeur, une secrétaire. Le coût d’un ministre et son cabinet Le coût d’un ministre, c’est 17 millions d’euros par an, collaborateurs, fonctionnement de cabinet, voitures et politiques de communication compris. Je détaille le montant alloué à chacun dans mon livre, L’Argent de l’État, qui sort en février.* Le salaire d’un ministre et sa retraite Un ministre gagne 14 117 euros brut mensuels et un secrétaire d’État 13 411 euros brut. En plus, leurs dépenses de représentations et déplacements sont pris en charge. Sur les logements, les situations sont variables. Si le ministre a un appartement privé à Paris, il ne peut pas avoir de logement de fonction. Une fois que le ministre quitte le gouvernement, et dans la mesure où il ne trouve pas de poste, il bénéficie d’une indemnité pendant six mois. Depuis l’an dernier, un ministre ne peut plus cumuler son salaire de ministre et sa retraite de parlementaire (les autres, oui). Le salaire d’un député et sa retraite (2) Chaque député coûte 500 000 euros par an. En fait, il s’agit d’une petite entreprise de service public. Le salaire est de 7 100,15 euros brut, soit 5 246,81 euros net. S’y ajoute une indemnité représentative de frais de mandat de 6 412 euros pour assurer le fonctionnement d’un local, où travaillent les collaborateurs, l’hébergement à Paris et les déplacements en voiture, etc. Pour financer le salaire des collaborateurs, il existe une indemnité de 9 138 euros hors charges patronales et de 13 700 euros avec les charges patronales. Avec cette somme, chaque député peut recruter trois ou quatre collaborateurs. En outre, nous bénéficions de la gratuité pour le train, l’avion, d’un crédit téléphonique, d’une carte de métro, d’un forfait taxi plafonné à environ 3 000 euros par an, et un forfait informatique de 15 000 euros pour la mandature. Notre système de pension est particulier puisque c’est le bureau de l’Assemblée qui le détermine et non la loi. Chaque année compte double et le montant de la retraite par mandature est de 1 500 euros. Le système de pension a été modifié et sera revu à la baisse à partir de la prochaine législature. Le cumul des mandats Le cumul des indemnités liées au cumul des mandats est plafonné depuis 1992 par la loi : 8 272,02 euros net est la somme mensuelle maximum qu’un élu peut toucher au titre de ses divers mandats publics (nationaux et locaux). Le coût des élus locaux La totalité des indemnités s’élève à 1,5 milliard d’euros (soit 0,7 % des budgets locaux). Il y a environ 100 000 maires et adjoints, 4 000 conseillers généraux, 2 000 conseillers régionaux, quelques milliers de présidents et de vice-présidents d’intercommunalité. Donc autour de 120 000 à 130 000 élus locaux indemnisés. Le montant maximal des indemnités est fixé par la loi en fonction de la population. Ces indemnités sont fiscalisées depuis 1993. Les économies Sur le même territoire, deux structures – la commune et l’intercommunalité – font la même chose. Le budget total de ces deux structures est de 130 milliards d’euros. On peut les rationaliser et les mutualiser, avec un pilotage unique. Dans ces conditions, il serait possible de réaliser 15 milliards d’euros d’économies. Ce qu’il faut faire, c’est supprimer les doublons, en particulier au niveau du personnel. Après ses études d’histoire-géo, René Dosière travaille dans un service de la chambre d’agriculture de l’Aisne. Il suit les séances du conseil municipal, se passionne pour le budget. En 1977, il adhère au Parti socialiste, devient premier adjoint au maire PS de Laon, chargé des finances, de l’urbanisme et de la culture. Il enseigne les finances locales à l’université de Reims, est élu maire (de 1983 à 1989) puis devient député pour la première fois en 1988. Il le sera sans discontinuer en 1997, 2002 et 2007. La transparence des dépenses de l’État qu’il réclame n’est pas du goût de tout le monde, même au PS. Le parti avait préféré présenter en 2007 sous ses couleurs un autre candidat, Fawaz Karimet. René Dosière s’est maintenu malgré l’avis du bureau national – qui l’a exclu – et a remporté facilement la première circonscription de l’Aisne, pour la quatrième fois. Aujourd’hui, à 70 ans, il brigue un cinquième mandat. Début janvier, il ne savait pas encore s’il allait être investi officiellement par le PS ou s’il se présenterait à nouveau en candidat libre. (1) René Dosière, L’Argent de l’État, un député mène l’enquête, éd. du Seuil, 2012. (2) René Dosière ne travaille pas sur le Sénat. À lire également : L’Argent caché de l’Élysée, éd. du Seuil, 2007. PARTAGEZ CET ARTICLE" René Dosière : Les bons comptes font les bons ennemis 1 "Interview Dominique Pradalié : « Le pouvoir veut mettre la presse au pas » Par La Rédaction, juin 2019 Dominique Pradalié a été longtemps rédactrice en chef du journal de la nuit, sur France 2. Aujourd’hui secrétaire générale du Syndicat national des journalistes, elle s’inquiète de la précarisation de la profession et de la mainmise du pouvoir. Siné Mensuel – La crise des gilets jaunes a révélé une défiance incroyable entre une partie de la population et les médias… Dominique Pradalié – Révélé, non. Mais elle a approfondi cette défiance. Le mouvement des gilets jaunes est totalement inédit, par sa longueur, ses objectifs, sa diversité. Du jamais-vu ! Dans un premier temps, des journalistes de terrain ont été agressés, insultés par des gens se revendiquant des gilets jaunes. C’était scandaleux, on a déposé des plaintes, et nous sommes solidaires de nos confrères. Mais ce mouvement a soulevé de vraies questions. Il a mis le doigt sur le journalisme à deux vitesses. Les précaires, jeunes, à qui on demande tout, et sur lesquels malheureusement s’est exercée au début l’agressivité des manifestants. Et puis ceux qui sont « installés », en CDI, bien au chaud dans leurs fauteuils et leurs pantoufles, qui ne vont jamais sur le terrain mais qui disent tout et n’importe quoi sur tout et n’importe quel sujet. Au fil de la crise, de leur côté, les gilets jaunes ont appris à faire la différence entre journalistes et médias. Ce qui est très positif. D’ailleurs, maintenant, ils vont manifester devant les médias, en tout cas ceux qu’ils contestent. C’est leur droit. En espérant que leurs critiques, quand elles sont fondées, amèneront beaucoup de journalistes à réfléchir sur notre métier. SM – Dans un sondage récent, 69 % des personnes estiment que les médias ne résistent pas aux pressions des partis politiques, et 69 % qu’ils sont soumis aux pressions de l’argent. DP – Oui, ce sont probablement les mêmes. Quitte à vous décevoir, j’avais banni les sondages de mes journaux télévisés sur France 2. Je considérais que ce n’étaient pas des informations mais des vecteurs de promotion, de propagande, de pression pour faire croire aux gens telle ou telle chose. Mais quand vous voyez que, dans un des derniers magazines politiques de France 2, la première question posée aux hommes politiques, concerne l’immigration alors qu’on va avoir 2 h 30 devant nous ! Alors que le principal problème affiché des Français depuis des années, c’est le pouvoir d’achat, l’emploi, le travail. On tombe à la renverse. C’est scandaleux et c’est choquant. […] La suite est à lire dans le numéro de juin 2019 de Siné Mensuel PARTAGEZ CET ARTICLE" Dominique Pradalié : « Le pouvoir veut mettre la presse au pas » 1 "Interview n°68 Christophe Aguiton : « La société doit se prendre en charge même de façon bordélique  » Par La Rédaction, octobre 2017 Cofondateur d’Attac, de Sud PTT, de l’association AC ! (Agir contre le chômage), chercheur en sciences humaines et enseignant d’université, ancien de la LCR : le CV de Christophe Aguiton en dit long sur les engagements de l’homme : convictions ancrées à gauche, humaniste et militant. Il vient de publier La Gauche du XXIe siècle, aux éditions La Découverte. Siné Mensuel – Pour vous, militant de la gauche radicale, est-ce qu’il faut se réjouir de la quasi-disparition de la social-démocratie ? Christophe Aguiton – Se réjouir n’est pas le sujet, c’est en train de se faire. La social-démocratie se délite des deux bouts. L’un va vers des gauches radicales, l’autre vers un centre démocrate. Mais ce centre démocrate a du souci à se faire. La principale leçon de ces dix dernières années, depuis la crise de 2007-2008, c’est que, massivement, en Europe, aux États-Unis, au Canada, la population rejette de plus en plus la mondialisation libérale et la disparition de l’État, du service public. Cette désaffection profite aussi à un populisme de droite, fasciste, xénophobe. Il y a, évidemment, des différences d’un pays à l’autre, mais, d’élection en élection, la base sociale des partis de l’alternance qui gèrent nos pays depuis la Deuxième Guerre mondiale se réduit. Vous dites que les clivages n’existent plus simplement entre capital et travail. Quels sont les nouveaux clivages ? Dès le milieu du XIXe siècle, Marx développe, avec beaucoup d’écho – le Manifeste du Parti communiste date de 1848 ! –, l’idée que la classe ouvrière doit porter le processus de changement. Cette idée n’est pas défendue que par les marxistes. En Angleterre, le pays qui domine alors l’espace monde, le parti travailliste est créé au début du XXe siècle, il ne se réclame pas du marxisme mais pense lui aussi que la classe ouvrière est le moteur de l’histoire. Il existe un consensus à gauche, des forces les plus radicales jusqu’aux plus modérées, qui va traverser l’essentiel du XXe siècle. Il commence à s’effriter en 1968 quand arrivent des nouveaux acteurs, les féministes, les homosexuels, les prisonniers, les soldats… et l’écologie, qui s’impose comme un sujet politique majeur. Tous ces nouveaux acteurs n’ont aucune envie d’être dans la vision très hiérarchisée du monde d’avant. Car la classe ouvrière n’était pas jugée capable de s’émanciper par elle-même, donc il fallait un parti pour la diriger, et des comités centraux, des bureaux politiques, des secrétariats du bureau politique, des secrétaires généraux du secrétariat du bureau politique… pour diriger le Parti ! On avait affaire aux mêmes hiérarchisations avec les sujets sociaux. Même après 68, le discours dominant reste campé sur la rupture avec le capital par l’irruption du travail, donc de la classe ouvrière, de ses organisations. Par ce biais, on régulera le reste : les femmes, l’écologie, etc. C’est la remise en cause des appareils. Mais est-ce compatible avec des luttes collectives ? On va connaître deux étapes dans cette « horizontalisation » des acteurs sociaux. Celle de l’altermondialisme est très importante. Certes, on y parle encore de mouvements et d’organisations. Mais l’idée tout à fait nouvelle au milieu des années 90 est qu’on est riches de nos diversités. Ce qui va remettre les hiérarchies en cause. Le raisonnement est simple : il n’y a aucune raison pour que le mouvement syndical ouvrier, par exemple, ait une importance plus grande que la marche mondiale des femmes, ou la Via Campesina qui regroupe les paysans du monde entier… L’autre pivot de l’altermondialisme est d’accepter d’apprendre des autres. Ça aussi, c’est nouveau ! Il y avait dans le socialisme du xxe siècle, en étant un peu rapide, des théories globales qui étaient censées permettre de comprendre le sens de l’histoire. Alors que là, des tas de réflexions vont venir de l’extérieur et vont nous enrichir. Je vous donne un exemple : en bon Français, j’étais cartésien. Dans les forums sociaux d’Amérique latine viennent des mouvements de « peuples indigènes » des Andes, boliviens, péruviens ou équatoriens, qui considèrent, par exemple, que les droits fondamentaux ne doivent pas être réservés qu’aux humains. Il faut que les non-humains aient des droits fondamentaux, comme nous les avons exigés en tant qu’humains. Ça change beaucoup de choses : on rompt avec une espèce d’anthropocentrisme. La nature, on l’exploitait ou on l’étudiait, mais l’idée que la terre ait des droits était loin de nous ! La deuxième étape où l’individu va prendre toute sa place démarre avec des mouvements tels que Occupy, Les Indignés, Nuit debout chez nous. Là, c’est vraiment la subjectivité des individus qui se regroupent et décident d’agir ensemble. Cette horizontalité, n’est-ce pas un peu ce qui donne ce sentiment d’impuissance de la gauche aujourd’hui ? Elle donne l’impression de ne plus avoir de cohésion… La diversité pose le problème des coalitions. La manière la plus simple de résoudre les contradictions était de remettre de la hiérarchie. Donc, assez naturellement, chacun va considérer que son combat l’emporte sur les autres, que l’écologie va tout régler, que le droit des femmes est le combat essentiel, que la question des immigrés ou des indigènes est absolument centrale… Chacun a tendance à pousser son sujet, son identité. Ça ne tient pas. Comment résoudre ça ? Il y a plusieurs tentatives, dont le concept d’intersectionnalité qui consiste à regarder les groupes sociaux et les individus par la pluralité des oppressions : être salarié est un assujettissement puisqu’on doit obéir à son patron. Et si vous êtes une femme, s’ajoute une deuxième oppression du fait qu’à la maison, il y a une inégalité, la double journée de travail, etc. Si, en plus, vous êtes d’origine immigrée, avec la peau noire, etc. Si en plus, vous êtes homosexuel, si en plus vous êtes trans… Vous pouvez multiplier les oppressions spécifiques. Ça permet de démontrer et de démonter la manière dont les pouvoirs sont exercés et cela facilite la construction de coalitions entre acteurs considérés comme subalternes par les dominants. Pour vous, il y a trois forces centrales si on veut entamer un processus radical pour changer le pays. Lesquelles ? Ce qui reste du mouvement ouvrier organisé dans les services publics et dans quelques grosses entreprises. Ce premier secteur, le secteur traditionnel, a un énorme avantage : il est déjà organisé. Mais il a aussi un désavantage : il tire vers le XXe siècle plus que vers le XXIe. Demandez à un jeune : vous préférez qu’on supprime l’Internet ou La Poste ? Il n’y a pas débat. Si on se contente de défendre les vieux services publics, on aura du mal à faire rêver. Deuxième secteur, ce sont les centres-villes. Leurs habitants ne votent pas Le Pen, sont présents dans les manifs et composaient le gros des troupes à Nuit debout. Ce deuxième secteur est le plus en phase avec les préoccupations contemporaines : l’écologie, un nouveau rapport au travail… mais avec une difficulté majeure, il n’est pas organisé de façon permanente, ce qui oblige le monde syndical, associatif et politique à penser de nouvelles façons de faire. Le troisième secteur, qui est très important et qui, lui, se reconnaît surtout dans des luttes contre les oppressions, ce sont les jeunes des quartiers d’origine immigrée qui se mobilisent, comme après la mort d’Adama Traoré… Construire un pont entre ces différentes familles n’est pas évident. Les motifs de mobilisation, les manières d’agir sont différentes. Ce sont pour moi les trois secteurs centraux, au cœur de ce qui bouge dans ce pays, du côté de la gauche, des mouvements sociaux, de l’écologie. On revient à la question centrale, comment faire coalition ? C’est l’électorat de Mélenchon ? Mélenchon a porté une stratégie assez similaire à celle de Podemos en Espagne.  D’abord, on sort du vieux monde, donc on rompt avec les sociaux-démocrates, avec les combinaisons politiciennes. Ensuite, il dit : « On va gagner. » Et là, il y a vraiment un déclic dans l’opinion, les gens se disent que ça peut marcher. Il a fédéré dans les quartiers pourtant pas si favorables que ça à la laïcité version Mélenchon, mais aussi chez les gens du centre-ville qui sont plus horizontaux que la verticalité mélenchonienne. Tous ont voté avec l’idée qu’il y avait une opportunité et qu’il ne fallait pas la rater. Pour La France insoumise, l’enjeu est celui de la démocratie interne. Aujourd’hui, 60 % d’une classe d’âge, les jeunes, ont accès à l’enseignement supérieur. Ça change tout. Ils ne vont pas accepter qu’un dirigeant dise : tout le monde au garde-à-vous et suivez-moi. On change d’époque… N’avez-vous pas l’impression qu’il y a quand même un plafond de verre pour cette nouvelle gauche ? Que ce soit Syriza, Podemos qui semble imploser, l’Amérique du Sud… Il y a deux manières de voir le plafond de verre. La première façon, c’est de se dire que jusque dans les années 2000, 2007, selon le point de césure, jamais les tentatives de renouveler la gauche n’avaient permis de dépasser les 8 ou 10 %. Après, il y a des points beaucoup plus compliqués qui sont les stratégies et cela renvoie à deux questions. Quelles alliances – avec qui gouverner ? –, c’est ce qui divise Podemos aujourd’hui. Et puis viennent des questions de développement : que faire du pouvoir ? Lula, en refusant de changer les règles politiques au Brésil, s’est cassé les dents. Chavez puis Maduro, en laissant l’économie vénézuélienne complètement dépendante du pétrole, ont conduit le pays au chaos que l’on voit aujourd’hui. Tsipras, en acceptant le compromis avec la troïka, après avoir « gagné » le référendum, a joué une stratégie difficilement déchiffrable… Pour vous, une des perspectives de la gauche, c’est de s’investir sur la question des communs, qui offre une alternative au capitalisme et à l’étatisme. Expliquez-nous. L’expression « biens communs » vient de l’Occident médiéval, donc on est vraiment en Europe, mais ce concept se retrouve partout dans le monde : il y a des droits d’usage différents des droits de propriété. Par exemple, une forêt peut être dans la propriété d’un seigneur, mais le seigneur a des obligations vis-à-vis de ses sujets, de ses serfs qui ont le droit d’aller chercher du bois. Une logique que l’on retrouve au XIXe siècle sous la forme des coopératives. Tout ça va s’estomper à la fin du XIXe siècle et le socialisme du XXe siècle va être un socialisme de la binarité. C’est-à-dire contre le capitalisme, la propriété privée et le marché, on va nationaliser les moyens de production, planifier l’économie et donc, par la puissance de l’État qu’on aura pris, on va aller vers le socialisme. C’est un peu schématique, mais le programme commun de la gauche, par exemple, tournait essentiellement autour de ces idées. Deux logiques s’affrontent : marché, propriété privée, capitalisme contre nationalisation, planification, socialisme. Or le monde des communs n’est pas celui-là. Les communs (1), c’est une relation sociale directement gérée par ses acteurs, que ce soient les communs historiques, paysans ou coopératives, ou plus récents, ceux de la connaissance, comme Wikipédia, ou de la nature : comment allons-nous gérer collectivement la qualité de l’air dans les villes ? Les communs offrent une réponse au capitalisme et à l’étatisme par une logique d’implication des acteurs, ce qui est pour moi la source de l’émancipation. Donner tout pouvoir à un président de la République, c’est le monde de la délégation. Or, les rapports au sein de la société ne changeront que par l’auto-émancipation. Et donc par l’implication de chacun de nous. Certes, chacun ne pourra s’investir partout. Mais le fait que ce soit la société elle-même qui se prenne en charge, même de façon bordélique et compliquée, pour moi c’est meilleur que de la confier à un grand dirigeant… Il n’y a ni Dieu ni sauveur, ni Dieu ni maître. Ça peut changer le monde ? C’est un vieux débat. Tu changes le monde par ses structures : la lutte. On manifeste, on se bat, et ça c’est vraiment la France. On est dans un pays insurrectionnel. Il n’y a pas beaucoup de pays qui connaissent la grève générale : nous, la Corée, l’Italie éventuellement, et basta ! Mais il y a une deuxième manière de transformer le monde : changer les manières de faire, la manière d’être, les relations humaines, nos pratiques au sens large du terme. Tu peux être un militant révolutionnaire parfait et traiter ta femme n’importe comment. Vieux débat. Pareil pour l’écologie ou la pédagogie. Chaque pays, chaque groupe social, chaque région a des traditions un peu différentes. Les Allemands, les Italiens et les Américains sont très impliqués dans la mise en œuvre d’alternatives concrètes. Nous, beaucoup moins. Mais il faut tenir les deux bouts de la lutte. Et tous les nouveaux courants de la gauche radicale, de Podemos à La France insoumise, doivent éviter le simplisme : on gagne les élections et on résout tout. D’abord, ça marche rarement, on l’a bien vu avec tous les exemples que j’ai essayé de décrire. Et puis ça ne donne pas vraiment le pouvoir au peuple. Ça donne une délégation de pouvoir à quelqu’un qui « parle au nom de… ». Or si tu veux que le peuple ait du pouvoir, il doit aussi avoir les outils pour l’exercer. (1) Relire le dossier « Les communs, une nouvelle voie révolutionnaire », paru en octobre 2015 dans Siné Mensuel. PARTAGEZ CET ARTICLE" Christophe Aguiton : « La société doit se prendre en charge même de façon bordélique  » 1 "Interview n°54 CAROLINE DE HAAS : la politique oui, mais hors des partis Par La Rédaction, juin 2016 Militante féministe, cofondatrice d’Osez le féminisme, Caroline de Haas a été à l’initiative de la pétition contre la loi Travail. L’ancienne secrétaire de l’Unef explique pourquoi elle a quitté le PS, sa vision du monde politique et des luttes sociales. Internet est-il le terreau d’une nouvelle forme de révolution dont votre pétition sur la loi Travail (1,3 million de signatures) est le symbole ? Internet offre la possibilité de massifier les mouvements. De ce point de vue, c’est incroyable. Je suis attirée par le côté magique d’Internet mais je ne pense pas que ça va bouleverser les rapports de force. Je suis aussi de la vieille école, je crois que le rapport de force se construit dans la rue, en allant convaincre les gens. Les manifs anti-CPE, il y a dix ans, se sont organisées sans pétition en ligne ! Pourquoi n’avez-vous quitté le PS qu’en 2014 ? Pour des désaccords stratégiques et politiques. Pendant longtemps, avec mes amis de la gauche du PS, on se disait qu’il valait mieux être minoritaire au sein du PS et faire basculer la ligne vers la gauche qu’être majoritaire à l’extérieur et moins peser. De mon point de vue, nous nous sommes trompés… Mais je n’ai pas envie de retourner dans un parti. Je suis devenue un peu allergique à ces réunions sans fin qui débouchent sur pas grand-chose. C’est dur de dire ça pour les copains qui y sont, qui se battent et que j’admire. Vous avez pourtant failli être candidate aux régionales ? J’ai eu Pierre Laurent au téléphone et j’ai vu Emmanuelle Cosse. Je la rencontre en me disant qu’il faut tenter le coup, que je ne peux pas dire non à tout. Mais elle a fini par me convaincre… de refuser ! Elle m’a tenu des propos tellement de droite et décalés par rapport à ma vision de la politique. Sa seule fierté, c’était d’avoir un groupe parlementaire – notez, il n’y en a plus maintenant – qui servait à… pondre des rapports parlementaires ! J’ai cru que j’allais pleurer ! Il y a des gens qui crèvent la dalle, qui sont au chômage, et elle, elle me parle de « ses » rapports. Elle était chef des Verts à ce moment-là et elle n’a que ça à mettre en avant. Au PS, il y a les frondeurs, mais à part Pouria Amirshahi qui est parti, les autres ne votent pas la motion de censure. Sont-ils encore crédibles ? Je ne suis pas complètement rationnelle sur les frondeurs parce que beaucoup sont mes amis. On cherche tous le moyen de construire une alternative, mais personne n’y arrive. Je n’ai pas de leçons à leur donner. Donc, vous ne croyez pas à une recomposition de la gauche par la gauche ? Si elle n’arrive pas par la gauche, je ne sais pas par où elle peut arriver ! J’y crois mais je ne la vois pas. Mélenchon est hors jeu ? Il y a un paradoxe avec lui. Il porte des valeurs, un projet politique dans lesquels je me retrouve à quasiment 100 %. Mais le personnage est mégalomaniaque et paranoïaque. C’est antinomique quand on veut incarner quelque chose de différent, d’apaisé dans la manière de faire de la politique. Pareil pour Taubira. Je serais prête à me dire : « Je me mets en campagne avec elle. » Mais d’après ce que racontent ses collaborateurs et ses collaboratrices, sur la façon dont elle traite ses équipes, c’est hors de question ! Comment peut-on incarner la gauche en maltraitant ses salariés ? Ce n’est pas possible. Deuxième problème avec Mélenchon : s’il veut être président de la République, il doit trouver la force nécessaire pour rassembler la gauche. Or il fait tout le contraire. S’il règle ces deux questions, on discute. Et Montebourg ? D’abord, il est macho. Je sais ! Bon d’accord, si on enlève tous ceux qui maltraitent leur entourage, les machos, les mégalos et les paranos, il ne restera plus grand monde pour faire de la politique… En même temps, merde, quand on veut incarner un des pouvoirs les plus importants, on se doit d’essayer d’être parfait. Comment voyez-vous Nuit debout ? Totale empathie. Tout ce qui permet à des gens qui n’ont jamais milité de renouer du lien avec l’engagement collectif est formidable. À Nuit debout, on rencontre des gens qui découvrent cette joie, cette émotion, ce sentiment de force et de puissance qu’est l’engagement. On n’a pas de pouvoir direct, mais tous ensemble, on se dit qu’on peut trouver la force pour renverser des montagnes. Nuit debout, ça restera ça, ce sentiment de se balader sur la place de la République et de voir des gens avec des pépites dans les yeux. Après, plein de choses me posent question. Je ne suis pas d’accord avec la « zéro personnalisation ». Si je me suis engagée dans le féminisme, c’est grâce à des rencontres. C’est grâce à des personnes qu’à un moment un déclic se fait. Je suis pour la personnalisation, mais je pense qu’elle doit être pensée politiquement et maîtrisée. Après, il faut gérer l’ego. Si vous étiez au pouvoir, quelle serait votre première mesure pour établir l’égalité hommes-femmes ? Impossible de répondre à cette question car tous les combats sont liés. Si vous luttez contre les violences sans lutter pour l’égalité professionnelle, vous ne ferez pas disparaître les violences. Et inversement. Or les violences, intrinsèquement, prennent leurs racines dans le fait que les femmes sont humiliées et méprisées en tant que femmes. Et elles le sont notamment parce qu’elles sont moins valorisées socialement dans le travail. Donc, le fait de les revaloriser professionnellement va faire reculer les violences. Mais si je ne devais choisir qu’un seul axe, je choisirais l’éducation, en faisant exactement la même chose que pour la sécurité routière, mais sur l’égalité fille-garçon. On dépense avec succès 12 millions d’euros par an pour la sécurité routière. Et seulement 2 millions tous les deux ou trois ans pour les campagnes sur les violences faites aux femmes ! Les gamins sont prescriptifs chez les parents. Pour acheter des jouets, comme sur des comportements sociaux. Ce qui a provoqué un changement sur la sécurité routière, ce n’est pas seulement que les enfants ont été éduqués, mais qu’ils l’ont dit à leurs parents. Qu’aurait dû faire Hollande pour les femmes ? Faire une émission de télévision dédiée à ce sujet, pour qu’il devienne une priorité politique. Annoncer une formation obligatoire pour tous les médecins et les magistrats sur les violences contre les femmes, rendre obligatoire à l’école la lutte contre les violences. Si on fait ça, on change la société en dix ans, on divise par deux les violences faites aux femmes comme on l’a fait sur la sécurité routière. C’était possible. Mais il ne l’a pas fait. Je trouve ça hallucinant ! Hollande a quand même dit que l’affaire Baupin est une histoire interne aux Verts, et Valls que c’est une affaire personnelle. Ils sont à la ramasse ? Les violences faites aux femmes, une affaire personnelle ? J’ai l’impression de retourner dans les années 50. Comment êtes-vous arrivée au féminisme ? La personne qui m’a amenée dans le mouvement, c’est Maya Surduts, décédée récemment. Je l’ai rencontrée en 2003 et elle m’a fait prendre conscience du fait que la question de l’égalité femme-homme était, au même titre que la question économique, une grille d’analyse fondamentale de la société. Et qu’elle permettait non seulement de comprendre mais aussi de transformer la société de manière efficace. Ma deuxième bascule a eu lieu deux ou trois ans plus tard, quand j’étais secrétaire générale de l’Unef. Dans mon entourage proche, il y avait une dizaine de femmes, dont deux qui ont témoigné avoir été victimes de viol dans leur enfance. Au début, je me suis dit : « Je les attire », puis je me suis renseignée sur les chiffres. Là, j’ai basculé dans la colère. Sur Cologne, vous n’embrayez pas sur la grille d’analyse « réfugiés, musulmans égale = violeurs ». Ce qui déclenche une polémique… Là encore, le traitement médiatique est très intéressant. Je me rends à une manifestation de soutien aux femmes de Cologne, personne n’en parle. Je fais un tweet pour expliquer que lorsque l’on fait un amalgame entre violences sexuelles et migrants, c’est raciste. Et là, je me prends un tel déferlement de haine que j’ai porté plainte. J’ai eu environ 3 000 tweets et posts Facebook d’insultes, environ 150 appels au viol, et un appel au meurtre : « On sait où t’habites, on va venir te planter. » J’ai pourtant tenu les deux bouts du raisonnement : affirmer que ce qu’il s’est passé à Cologne est très grave et, en même temps, ne pas faire de lien entre migration et viol car ce n’est pas vrai. Certains n’ont retenu qu’une partie de mes propos pour me défoncer la gueule. Quand François Fillon, qui a quand même été Premier ministre pendant cinq ans, au cours desquels les violences contre les femmes n’ont pas baissé, écrit un tweet vingt jours après Cologne qui assène : « Faut-il dire aux sauvages qu’en France on ne viole pas les femmes et qu’on ne les couvre pas de noir ? » Pendant ces vingt jours, il y a eu 4 600 femmes violées en France et pas que par des migrants ! Dans son parti, il y a tout de même un type qui va passer aux assises pour viol, Georges Tron. Je remercie Élisabeth Badinter et François Fillon de nous donner des leçons. Mais on se bat depuis dix ans contre les violences. Nous aurions bien aimé que les Premiers ministres de cette époque ou qu’une milliardaire nous donnent un peu d’argent pour nous aider ! Il y a une utilisation par la droite, par la gauche réac, de la cause des femmes et de l’immigration. Oui. Je veux pouvoir continuer à dire dans l’espace public que les religions, quelles qu’elles soient, ont toujours été contre les droits des femmes. Mais je ne veux pas m’en prendre à ceux qui croient. En revanche, je vais combattre les religions. Est-ce qu’on peut à la fois défendre les personnes victimes de discriminations en raison de leur religion en France, particulièrement les musulmanes et les musulmans et, en même temps, dire que l’islam, comme toutes les autres religions, pose un problème aux droits des femmes ? Le seul moyen que j’ai trouvé pour le dire, c’est de poser la question. Dans les médias, vous vous faites couper à la première phrase. Résultat, un article dans Le Monde : « Caroline de Haas milite pour le voile. » Eh bien, non ! Je pense que dans un pays comme la France, si des femmes veulent porter le voile, elles doivent pouvoir le faire sans être emmerdées. Et en même temps, je revendique le droit de penser que le voile, en temps qu’instrument de différenciation des femmes dans l’espace public, me pose un problème. Avant, féministe, c’était un gros mot, des femmes qui n’aimaient pas les hommes. Ça reste vrai aujourd’hui ? Non, ça a bougé. Est-ce que tout est réglé ? Non, loin de là. Est-ce que ça veut dire qu’il y a des zones dans lesquelles on ne peut pas se dire féministe ? Oui. Par exemple, quand vous êtes à la direction d’une grande entreprise, c’est difficile de se dire féministe. Parce que dans les boîtes du Cac 40, le mot féministe est apparenté à des mouvements de gauche et la gauche n’y est pas majoritaire. Il y a aussi des quartiers où l’emprise du religieux, qu’il s’agisse de la religion catholique, musulmane ou juive, est tellement forte que c’est certainement plus difficile de se dire féministe. C’est quoi un homme adapté au féminisme ? Pourquoi on aurait besoin des hommes ? (rires) On dit souvent que le féminisme s’est construit contre les hommes… À chaque fois qu’on parle de féminisme, la question des hommes arrive dans le débat. Je ne vois pas pourquoi. Il n’y a pas des hommes féministes ou des femmes féministes. Il y a des féministes. Le fait d’avoir un vagin ou un pénis n’a aucun lien avec cette réalité. On vit dans un système où les femmes ont moins de droits, de possibilités d’émancipation, de salaire… C’est ça le problème, pas les hommes. Dans l’affaire Baupin, on n’a pas entendu l’équivalent du « troussage de domestique », expression utilisée lors de l’épisode Strauss-Kahn. C’est un progrès ? Ce n’est pas réglé. De l’Assemblée nationale, je n’ai pas entendu de remarques sexistes mais il paraît que ça a été un déchaînement dans les jours qui ont suivi. Mais ils ne l’ont pas dit publiquement. C’est un progrès que les députés ne tiennent plus de propos misogynes en public. L’étape d’après, c’est qu’ils n’oseront plus le dire devant leurs enfants. Et donc leurs enfants, s’ils n’entendent plus de propos sexistes, ils ne le seront plus. Et en une génération, c’est terminé. Enfin, on peut l’espérer. PARTAGEZ CET ARTICLE" CAROLINE DE HAAS : la politique oui, mais hors des partis 1 "Interview n°28 XAVIER MATHIEU : « On est plus près d’une révolution brune que rouge » Par La Rédaction, février 2014 Six ans après le conflit, Xavier Mathieu, le porte-parole des Contis, n’a pas retrouvé de travail à l’usine. Seul le cinéma lui a proposé du boulot. Par intermittence. Il revient sur les années de lutte à Continental, dresse le portrait d’une classe ouvrière en plein désarroi. Il raconte aussi tous ces parcours individuels, dont le sien, brisés par la casse des usines. Édouard Martin, l’ex-syndicaliste CFDT d’ArcelorMittal à Florange, se présente comme tête de liste PS aux européennes dans la circonscription du Grand Est. On le lui reproche énormément, certains le traitent même de « jaune ». Sûrement pas un jaune, il ne vend pas ses camarades ! J’ai appelé mes potes de la CGT à Florange, ils ne disent pas que c’est un traître. Poureux, c’est une connerie, le PS se sert de lui, c’est tout. Je pense la même chose, mais ce qui me fait gerber, ce sont les mecs qui le lui reprochent. Son combat exemplaire à Florange est terminé et il ne peut même pas continuer sa vie comme il l’entend. Les gens accaparent votre image, on leur appartient. Là on tape sur lui, mais son ex-patron François Chérèque est conseiller au gouvernement et personne n’y trouve à redire. Et quand, à Paris, Didier Le Reste, qui était à la tête de la fédération CGT des cheminots, se présente avec Anne Hidalgo, pas de problème ! Ceux qui dressent les statues sont les premiers à les faire tomber. Ceux qui s’indignent  – « C’est scandaleux, on ne voit jamais d’ouvriers à la télé » – sont les mêmes qui disent : « Tu es la caution de Canal +, de machin… tu sers d’alibi », etc. Je n’ai pas fait le choix d’entrer en politique, mais si je le fais un jour, j’emmerderai ceux à qui ça ne plairait pas, ce sera mon choix, personne ne me doit rien et je ne dois rien à personne. Édouard Martin, c’est pareil. Est-ce qu’il a trahi quelqu’un ? Non, personne.  Idem pour Filoche qui pense qu’en étant au PS il peut faire changer les choses de l’intérieur. On va dire que c’est un pourri ? Non. Filoche est quelqu’un pour qui j’ai un immense respect, il croit en ce qu’il fait et ne le fait pas par intérêt. Pour qu’un conflit social existe, est-ce qu’il faut qu’il soit personnifié ? Dès que les journalistes ont repéré le bon client, celui qui n’a pas peur de dire trois gros mots et « enculé de patron », c’est lui qu’ils vont interviewer. Le problème aujourd’hui, c’est qu’il n’y a plus beaucoup de médias qui informent, la plupart sont là pour faire le buzz. Sur le terrain, j’ai rencontré des journalistes vachement sympas, on sentait qu’ils voulaient raconter l’histoire mais leurs rédactions n’étaient pas toujours d’accord ! À la sortie de la sous-préfecture de Compiègne, où nous avions été prétendument violents, on me tend un micro. Je n’ai aucune idée de la personne à qui je parle – David Pujadas – ni qu’il s’agit du JT de France 2. Tout ce qu’il voit est qu’on a pété la sous-préfecture, il me demande si je regrette au lieu de me demander pourquoi on l’a fait, il me parle comme à un petit mec que l’on doit punir. Je suis content qu’il me parle comme ça car ma réponse est à la hauteur de son attaque. Je n’aurais pas voulu qu’il ait pitié de moi, ça m’a permis de lui rentrer dans la gueule, de montrer qu’on était en colère. On nous traite comme des voyous alors que les voyous, ce sont les dirigeants de Continental. On nous a agressés, on s’est défendus ! Les journalistes ont été plutôt positifs ou vous en avez gros sur la patate ? Vous avez été condamnés à cause des médias ? Dans la majorité des cas, j’ai un rapport simple et humain avec les journalistes, ils font leur boulot, ils ont besoin de nous, et nous d’eux. Mais nous avons été condamnés car TF1 n’a pas flouté nos visages à la sous-préfecture, contrairement aux autres médias, et, bien sûr, ce sont les images de TF1 qui ont été projetées au tribunal. Un truc de fou. Grâce à l’attaque de la sous-préfecture, nous avons obtenu ce que nous réclamions depuis longtemps, la tripartite(*). Comment es-tu devenu le porte-parole emblématique des Contis ? Je suis entré dans cette boîte en 1988, à 22 ans. Très vite, après un passage à la CFDT, je suis entré à la CGT. Je n’avais pas ma langue dans ma poche, je répondais  aux copains qui doutaient que les syndicats fassent quelque chose pour eux : « Et toi, tu fais quoi ? On est là pour faire ce que vous voulez qu’on fasse. » Je n’étais pas très apprécié. En 2008, nous avons reçu une lettre anonyme, accompagnée de graphiques qui démontraient que, dès 2005, la fermeture de notre usine était programmée pour 2009. Car le prix des pneus serait devenu trop cher. C’est vrai que nous produisions alors 24 000 pneus par jour et que nous sommes tombés à 19 000. C’était pensé, voulu. C’est toujours comme ça que ça se passe quand ils veulent fermer une usine. Ils organisent la baisse de la production pour justifier leurs décisions. Chez nous, pour faire baisser la rentabilité, ils avaient décidé de nous faire faire des prototypes de pneus sur neuf nouvelles machines qui ne marchaient pas et coûtaient une fortune. Il faut préciser que dès qu’ils ont fermé l’usine, ces fameuses machines ont terminé dans des bennes, neuf millions d’euros à la poubelle. En 2007, un accord a été signé stipulant que nous acceptions de travailler 40 heures payées 35, de perdre les deux tiers de la prime de vacances, la moitié de la prime de fin d’année, en contrepartie de quoi ils nous garantissaient la pérennité du site jusqu’en 2012 ! Un référendum avait eu lieu sur le sujet en 2007, refusé par la majorité des ouvriers mais que des syndicats prétendument majoritaires ont accepté. Notre usine faisait encore 17 millions de bénéfices malgré la baisse de production, sur les 27 millions engrangés par le groupe. Depuis la fermeture, le groupe a fait 6 milliards de bénéfices. La lutte commence à ce moment ? Oui. Et il y a une sacrée différence entre aider un mec qui va se faire licencier et un plan social ! Pour nous aider, j’ai fait appel à Roland Szpirko, un mec de Lutte ouvrière qui avait mené la lutte des Chausson, 4 000 personnes virées, aucun licenciement, un plan social exemplaire. Dans les moments de découragement, on a tenu bon, nous, les 1 113 Contis, grâce à lui. Il y a eu des frictions entre la CGT et lui ? Vous avez même traité Bernard Thibault de racaille. Si j’ai insulté Thibault à l’époque, c’est parce que, quand nos délégués sont venus à Paris pour négocier, il a voulu les écarter pour négocier à notre place ! Et puis, ils n’aiment pas que nous, ou les Goodyear, les Dreux etc., soient conseillés par des mecs d’extrême gauche. Que sont devenus vos collègues ? Leur situation est catastrophique. Certes 350 d’entre eux, les cadres, les mécaniciens, électriciens, etc., ont signé des CDI. Il y a eu quatre-vingts créations d’entreprises, mais soixante ont fermé. Les autres, les sans-grade, les simples manœuvres sont à Pôle emploi et arrivent en fin de droits… Ils vont devoir revendre leur maison faute de pouvoir rembourser leurs crédits. Il y a eu beaucoup de divorces et de ruptures, dont la mienne, de dépressions ! Le côté positif est que 300 à 400 d’entre eux ont acquis une vraie conscience syndicale, ont compris l’importance de se battre. Certains d’entre eux s’apprêtent à voter pour le Front national ? Malheureusement, l’histoire se répète dans les grandes crises. C’est tellement plus facile de trouver des boucs émissaires que de relever les manches et d’aller à la bagarre contre les vrais coupables. Je ne suis pas dupe, il y avait des pro-FN déjà pendant la bagarre. Si le FN séduit la classe ouvrière, c’est parce que la gauche comme les directions syndicales ont abandonné la notion de lutte des classes. Et puis quand je dis à mes potes que le FN est pourri, ils me répondent qu’ils le savent, qu’ils ont voté PS la dernière fois ! Il faut leur dire, leur répéter que leur place est avec nous, que le FN est un parti anti-ouvrier, qui n’est bon qu’à les diviser. Plus on a besoin de la gauche, moins on en a, plus il y en a qui nous trahissent au gouvernement, plus l’extrême droite monte ! On est plus proche d’une révolution brune que rouge. Et nous allons devoir récupérer ces gens qui se sont perdus, pas à cause du FN, mais du PS… Finalement, de cette lutte, vous gardez un sentiment d’échec ou c’est une victoire pour vous ? Aujourd’hui, je n’ai jamais été aussi entouré et pourtant je ne me suis jamais senti aussi seul. J’ai perdu des choses importantes qui étaient le socle de ma vie. Ma femme, mon travail… On m’a pris plus qu’un travail, une situation sociale. Le stress, l’angoisse, pour moi et mes potes, ça monte, ça descend. Sincèrement, à choisir entre ma vie d’aujourd’hui et celle d’avant, je reviendrais sans hésiter à celle d’avant 2008. Sauf de refaire les trois-huit. Ça, plus jamais. Par contre, j’avais toujours eu une assez piètre opinion de moi-même et, pendant ce conflit, c’est la première fois – et la seule peut-être – que je me suis regardé dans une glace en me disant : « Chapeau, mec ! » J’ai découvert ce qu’étaient la dignité et la fierté d’homme. C’est, après la naissance de mes enfants, ma plus belle histoire affective, collective. C’est une histoire d’amour, ce qu’on a vécu. Vous vivez comment ? Je touche 1 300 € de chômage qui se termine en août. J’aspire à une chose, il me reste quinze ans à travailler, c’est de faire un métier qui me plaît. C’est le cas avec le cinéma ? Vous avez beaucoup tourné ? C’est le seul métier où on m’a offert du boulot ! J’ai tourné d’abord avec Cédric Klapisch dans Ma part du gâteau, dans lequel je jouais un syndicaliste, puis j’ai tourné dans un court-métrage de Stéphane Mercurio, Mon p’tit bouquet et, dernièrement, j’ai joué dans le film de Nils Tavernier qui sort fin mars, avec Jacques Gamblin et Alexandra Lamy (De toutes nos forces). Et puis, j’ai tourné dans un téléfilm, Lanester, qui est passé en janvier sur France 2, dans lequel je tiens le rôle du père de Richard Berry. Enfin, dans Paris, un six fois 52 minutes pour Arte, je suis syndicaliste à la RATP ; il sera diffusé au premier semestre 2014. J’adore être acteur. Mais c’est un drôle de métier car, pour moi qui ai l’habitude de ne pas dépendre des autres, je me retrouve en train de dépendre du regard, du désir des autres. Attendre que l’on veuille de toi, ça a un côté un peu humiliant.  Mais je m’accroche et j’apprends. Vous avez traité publiquement le PS de parti de traîtres ? Oui : l’Ani, les 20 milliards filés aux patrons pendant qu’on diminue les retraites, l’augmentation de la TVA. Le rêve du Medef devenu réalité ! Une traîtrise pour le peuple. Où est la promesse de séparer des banques de dépôt des banques d’affaires ? Etc. Je ne voterai plus jamais par défaut. Vous avez été approché par un parti ? Oui. Le dernier, c’est Nouvelle Donne, avec Pierre Larrouturou et Bruno Gaccio. C’est intéressant, sauf que c’est un parti de plus. Quelles sont vos influences politiques ? J’aime bien le NPA, le Front de gauche, l’aile très à gauche des Verts, mais moi, mes références, c’est le Front populaire, le Conseil national de la Résistance, des mecs capables de créer des acquis sociaux avec des gens qui partaient du gaullisme et des communistes qui ont été capables de se mettre autour d’une table sans leurs putains d’ego à la con. J’ai appris à ne pas cracher sur un mec parce qu’il y a 3 % de lui qui est à chier alors que 97 % valent le coup. Je m’engagerai en politique le jour où on sera capable de faire un front de gauche commun. On pourrait s’unir pour des combats communs et c’est ça qui m’emmerde, de les voir se diviser sans arrêt. Ils attaquent ceux qui leur ressemblent le plus, ceux qui pourraient leur piquer des voix. * Les Contis réclamaient une réunion tripartite entre la direction française de Continental, les représentants de l’État et ceux des salariés de l’usine. PARTAGEZ CET ARTICLE" XAVIER MATHIEU : « On est plus près d’une révolution brune que rouge » 1 "Interview n°78 Serge Livrozet : Si on ne fait pas violence au pouvoir, c’est lui qui nous fait violence Par La Rédaction, septembre 2018 Libertaire, ancien taulard, éditeur accusé à tort de faire de sa maison d’édition une usine à faux billets, ami de Foucault et cofondateur de Libé, expert-comptable, écrivain… le moins qu’on puisse dire de Serge Livrozet, c’est qu’il a roulé sa bosse, en a vu de toutes les couleurs. Mais sa couleur préférée, c’est le noir de l’anarchie. Siné Mensuel – Cela fait vingt ans que tu n’avais pas publié de livre. Pourquoi celui-ci(1) et pourquoi maintenant ? Serge Livrozet – Macron me faisait peur. J’avais raison d’avoir peur, hélas. Les électeurs ne m’ont pas écouté. Ils n’écoutent jamais la voix des « sages » (rires). J’ai pensé comme Mélenchon qui a dit : « Si vous votez pour l’un de ceux-là… », Marine Le Pen ou Macron, « …vous allez pleurer des larmes de sang. » On est en train de pleurer car ce n’est pas droite-gauche, c’est droite-droite-droite. Ce type, pour moi, est haïssable. Opportuniste, traître… Ce livre est aussi un réquisitoire contre la démocratie telle qu’on la pratique… En tant que libertaire, je suis abstentionniste. Je pense que si les élections pouvaient changer quoi que ce soit, elles auraient été interdites depuis longtemps par le pouvoir ! Les véritables changements sociaux n’ont eu lieu, en 1936 ou en 1968, que sous la pression de la rue. Donc les élections ne servent à rien… Tout ce que 36 a apporté au peuple n’est pas le fruit des élections mais de la mobilisation. En 68 et après, idem… Quand les femmes ont obtenu le droit à l’avortement, cela n’a pas été grâce à Simone Veil, mais parce qu’elles ont manifesté, des hommes aussi, dont moi. C’est aussi grâce au Manifeste des 343 « salopes », ces femmes qui ont dit au grand jour avoir avorté. Le pouvoir, si on ne lui fait pas violence, c’est lui qui nous fait violence. Aujourd’hui, n’importe qui peut voter, mais les gens se prononcent sur des choses qui les dépassent totalement. Comme si on me demandait comment guérir le cancer ! Alors ils votent à l’aveuglette, pour la plus belle gueule, pour celui qui a le plus beau look, qui passe le mieux à la télé. C’est ça la démocratie ! Il faut rendre le peuple adulte. Donc c’est la faute du peuple ? Non, c’est la faute de la République qui s’accommode et joue de cette ignorance qui est, hélas, la chose la mieux partagée au monde. On a voté Trump par connerie, pas par intelligence ! Mais quand tu dis que le peuple n’est pas éduqué, qu’il n’a pas les bons outils… L’école ne devrait pas servir à ça ? Si, bien sûr. Mais l’école bourre le crâne des gosses, pour les rendre malléables. Un peu comme apprendre à faire son code bancaire pour sortir de l’argent. En revanche, comment fonctionne la société, tu t’en fous, tu n’as pas à t’en occuper. L’école produit des moutons de Panurge qui obéissent au système. On est dans une société concentrationnaire où il n’y a plus de liberté individuelle réelle. Comment peux-tu dire aujourd’hui qu’il n’y a plus de liberté réelle ? Tu peux dire ce que tu veux, tu peux écrire ce que tu veux… Woody Allen a dit : « La dictature, c’est : “Ferme ta gueule.” La démocratie, c’est : “Cause toujours.” » Quand tu as compris ça, tu as tout compris. Les pouvoirs ont saisi qu’en dehors du moment où on vote, tout ce qu’on peut faire, tout ce qu’on peut dire n’a aucune importance. Ils s’en battent le baigneur grave ! Il y a juste l’apparence de liberté. Les réseaux sociaux, par exemple, te permettent de te défouler, mais ça ne va pas plus loin. Tu te fais du bien, mais ça ne change rien ! C’est ça, la démocratie actuelle. Tout ce que tu peux dire n’a aucun impact sur la société. Ce qui est étonnant, c’est que tu fais du peuple une espèce de masse qui ne bouge pas, qui va voter aux élections quand on le lui dit, comme on le lui dit, qui de temps en temps se révolte, et encore… Je vais t’expliquer pourquoi. J’ai tellement été con dans ma vie, mais con à bouffer de la bite par paquets de 12, que je me suis retrouvé un jour à être moins con. Et aujourd’hui, je me dis : « Ils sont comme j’étais moi avant que je naisse à 25 ans. » Je suis né à 25 ans. Qu’est-ce qui t’a rendu moins con ? Tous les soirs, en taule, écrire sous la lampe à huile. Écrire et travailler, travailler, travailler, écrire… Je suis devenu expert-comptable en prison. La prison, ce n’est pas un bien mais j’avoue que si je n’étais pas allé en prison, je serais con comme un balai. La prison m’a permis d’étudier ! J’ai quitté l’école à 13 ans pour des raisons financières. Ma mère était prostituée, et elle a eu un mac qui l’a mise à la rue. Elle m’a fait quitter l’école qu’elle payait, qui s’appelait l’école Saint-Jean-Baptiste-de-La-Salle, située rue Notre-Dame-des-Sept-Douleurs à Avignon. Tout un programme ! Qu’est-ce qu’elle te disait, ta mère ? Quand j’ai été arrêté, elle m’a dit : « Ce n’est pas mal de voler, tu fais ce que tu veux mais surtout ne deviens jamais flic ni maquereau ! » Encore aujourd’hui, tu dis que le pauvre a le droit de voler le riche… Je trouve ça tout à fait légitime. Pas légal, mais légitime. Je ne confonds pas légalité et légitimité. Ce que je bannis, en revanche, c’est de s’en prendre à des pauvres. Je volais des gens qui avaient les moyens de l’être… La situation dans les prisons, elle est pire aujourd’hui que lorsque tu y étais ? J’ai des amis avec lesquels je suis en désaccord complet, qui rabâchent depuis des années qu’ils veulent améliorer le sort des prisonniers. Moi, je dis : « La prison ne s’aménage pas. » Il faut la faire disparaître mais elle ne s’aménagera jamais. Tu peux mettre des petites femmes en tutu chez les hommes ou des hommes en slip chez les femmes, tu seras toujours en prison. Quand j’ai quitté le Comité d’action des prisonniers (en 1981), on était à peu près 35 000 prisonniers en France. Aujourd’hui, on en est à 70 000. Et l’État rame à contre-courant en enfermant toujours plus. J’ai toujours voulu faire prendre conscience aux prisonniers que c’étaient des prisonniers de classe. La délinquance alimentaire est une délinquance politique parce qu’on a le droit de voler les riches quand on est pauvre. J’ai organisé la première manifestation d’ex-prisonniers en France, en 1974, place Vendôme, devant le ministère de la Justice, mais il y avait aussi des « cibles » avec le Ritz, Cartier, Van Cleef et compagnie… Je ne vous raconte pas la mobilisation policière ! C’est la première fois qu’on leur faisait un truc pareil ! Je m’étais dit : « Si j’amène les taulards à penser comme je pense, on va être 120 000 rapidement. » Je voulais effrayer, je voulais faire peur. Ça n’a pas marché, on était moins de 500… Et il y a toujours les prétoires, les quartiers de haute sécurité contre lesquels je me suis battu… En 1981, tu rencontres le directeur de cabinet de Badinter au ministère de la Justice. À ce moment-là, la gauche a décidé de faire une très large amnistie, et toi, tu dis que c’est une connerie. Pourquoi ? Je lui ai dit : « Vous allez libérer des détenus là ? Mais vous ne réfléchissez pas à ce que vous faites ! Vous faites le jeu de la droite. Parce que quand vous les aurez libérés, sur 3 000, il y en aura 2 990 qui retourneront en prison dans les quinze jours. Vous libérez des tuberculeux en plein hiver dans la neige avec une chemise mouillée autour du cou, et vous les mettez dans la nature en leur demandant de ne pas s’enrhumer ! Si vous les libérez, il faut leur donner les moyens de vivre libres. Ils ne les ont pas ! Alors, qu’est-ce qu’ils vont faire ? Ils vont voler à nouveau ! » Ce que j’avais prévu s’est produit. La droite a eu beau jeu de dire que 90 % d’entre eux étaient déjà retournés en prison. Je n’étais pas contre l’amnistie, entendons-nous bien. Libérons-les, mais intelligemment ! Donnons-leur une assistance, un suivi social qui soit à la hauteur de leur pauvreté sociale. Ton ennemie, c’est l’idéologie qui tue la révolution, comme l’action… Si on prend les premiers chrétiens par exemple, c’était formidable ! Le règne du partage ! Pourtant, je ne suis pas croyant… Mais ça n’a pas duré longtemps. Le communisme, on a pu y croire, sauf que la dictature prolétarienne devient une dictature administrative ! Au départ l’idée est bonne et, à la fin, ça devient des régimes intolérants, idéologiques. Il n’y a rien de pire qu’une idéologie, même chez les libertaires. Quand on a monté le Comité d’action des prisonniers en 1972, on avait décrété que notre seule idéologie, ce serait de ne pas en avoir. L’idéologie est mortelle pour la liberté d’esprit, de réflexion. On doit pouvoir adopter des tactiques qui semblent en contradiction avec nos convictions. En prison, j’ai rencontré des types de droite, les voyous sont plus souvent de droite que de gauche : ils espèrent s’insérer dans le système avec leurs méthodes. Moi je n’aspirais pas à ça. J’aspirais simplement à me « désappauvrir ». Ce néologisme est volontaire. J’ai connu la soupe populaire à 15 ans, j’en avais marre. Il m’est arrivé parfois d’avoir besoin de types d’extrême droite pour organiser des manifestations en prison… Je m’alliais avec eux. Mais cela ne signifie pas que j’étais d’extrême droite ! Quand on a réclamé, à la prison de Melun, le droit aux congés payés pour les prisonniers, pour être considérés comme des travailleurs ordinaires, je n’allais pas commencer à dire : « Celui-là il est d’extrême droite ! » Ça ne veut pas dire que j’ai changé d’idée. Mais l’idéologue, lui, c’est celui qui dit : « Ah non, jamais ! » Je trouve que cela ne mène à rien. En 2018, quelles idées défend un libertaire ? D’abord : Ni Dieu ni maître. Ensuite : De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins. Quand tu dis ça, tu as embrassé l’ensemble de la société. Le mot « chef », je le honnis. Comme tous les mots qui laissent supposer qu’il y a une supériorité de l’un sur l’autre. Dans mon entreprise, Les Lettres libres, il n’y avait pas de hiérarchie salariale. Le balayeur gagnait comme moi. Ce qui explique ta rupture avec Libération. Ah oui ! Le renégat Serge July ! Alors là, celui-là, je le vomis au même titre que Cohn-Bendit, Kouchner ! Ils sont prêts à tout pour réussir. Pas moi ! Tu avais pourtant participé à la création de ce journal ! Quand on crée Libération, il y a Foucault, Sartre, Claude Mauriac, plein d’amis. On avait défini des règles simples : pas de publicité, pas de sport puisque, pour nous, c’était l’opium du peuple, encore aujourd’hui d’ailleurs, et pas de hiérarchie salariale. Tout se passe bien, et arrive July, parachuté par Benny Lévy, son éminence grise. Je m’étais déjà frité avec lui dans La Cause du peuple, où j’écrivais parfois quelques papiers, parce qu’ils avaient titré : « La peine de mort, oui, mais pour Touvier. » Je suis foncièrement contre la peine de mort, quelle que soit la raison. Quand July est arrivé, il y a eu l’affaire de Bruay-en-Artois. La petite Brigitte Dewèvre avait été assassinée, et il y avait ce petit juge soi-disant « rouge » parce qu’il s’était attaqué au notaire Leroy. Je ne suis pas dans cette logique idéologique : « Il faut enfermer le notaire. » La ligne que je défendais, c’était : « Il faut libérer tous les ouvriers sur lesquels ne pèsent pas plus de preuves que sur le notaire Leroy. Et non l’inverse ! » Ce n’est pas le châtiment que je cherchais. Moi, je m’en fous. La pauvre petite, elle était déjà morte. Alors, j’ai quitté Libération… Tu as des enfants ? Non. J’ai écrit un livre : Lettre d’amour à l’enfant que je n’aurai pas où j’explique que je n’ai pas du tout envie d’avoir des enfants pour ne pas les mettre dans ce monde pourri qui se dégrade de jour en jour… Tu ne vois donc aucun espoir dans la société actuellement ? Si je suis ici, c’est que, quelque part, j’ai un espoir. Sinon, je n’irais pas dans les médias parler et tenter d’éveiller les consciences. Évidemment, au fond de moi, une partie de mon esprit me dit que ça ne sert à rien, que ce sont tous des cons… Mais, tant que je vis, je garde ce petit espoir. Sinon, je me serais flingué. (1) Irons-nous aux voix ? de Serge Livrozet, éd. L’Esprit frappeur, 5€. PARTAGEZ CET ARTICLE" Serge Livrozet : Si on ne fait pas violence au pouvoir, c’est lui qui nous fait violence 1 "Interview n°25 MONIQUE PINCON-CHARLOT ET MICHEL PINCON – Riches, le grand mal dominant Par La Rédaction, novembre 2013 Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon ont fait toute leur carrière au CNRS comme sociologues. Ils ont écrit quinze livres en vingt-cinq ans sur les riches. Ils viennent de publier, après avoir pris leur retraite, La Violence des riches, une somme, un aboutissement de leurs travaux sur les dominants, un cri de colère. Qu’est-ce qui définit les riches ? C’est un monde fermé, une classe qui a des codes précis : la transmission, l’héritage. Ils fréquentent les mêmes écoles, les mêmes cercles, se marient entre eux, s’habillent de la même façon, sont solidaires, vivent dans les mêmes quartiers et, pour les plus riches, construisent les belles villes, les beaux quartiers, avec des avenues larges, des voisins qui leur ressemblent. Les grands bourgeois ne se réapproprient jamais des espaces conçus pour d’autres classes sociales. Comment est vu un pauvre qui devient riche ? La fortune est la condition nécessaire mais pas suffisante. Il faut montrer patte blanche. Prouver qu’on est capable de créer une dynastie familiale, de transmettre à la génération suivante est essentiel pour que ces richesses ne se dispersent pas dans les autres classes sociales. Bernard Arnault était petit- bourgeois. Le mariage de sa fille Delphine avec un riche héritier italien, même si ça n’a pas donné les espoirs qu’il avait suscités, était un anoblissement par cooptation. Les élites du monde entier étaient là. Quel est le rôle des femmes ? Avant d’être une femme, elle est la représentante de son milieu, le maillon d’une lignée, elle porte le patronyme familial qui, à lui seul, condense le capital symbolique, fondé sur les autres formes de capital, économique, culturel et social. Tous les titres de la noblesse se déclinent au féminin. Le baron a sa baronne, le duc sa duchesse… et on descend comme ça jusqu’au préfet qui a sa préfète puis après plus rien… Le directeur d’EDF n’a  pas sa directrice. En vingt-cinq ans d’enquête, avez-vous vu un changement ? Avant, la maxime était : « Pour vivre heureux, vivons cachés. » Ce n’est plus le cas aujourd’hui, la richesse est assumée, visible, avec même un sentiment d’impunité. Vous démontrez dans vos livres le mécanisme de la domination des riches. Quel est-il ? Il est basé sur diverses manipulations qui s’accumulent et forment un système, un nœud très difficile à décortiquer. Ce milieu ne représente pas 1 % de la population française. Or, il capte de 70 % à 80 % des pouvoirs, du patrimoine national et des richesses. Pour le faire accepter, il faut, non pas mettre en avant la rente, l’héritage et le capital qui fructifie tout seul mais le mérite personnel, des qualités supérieures aux nôtres. Ils se présentent comme créateurs de richesses et d’emplois, se font passer pour des bienfaiteurs de l’humanité et, en creux, font prendre les ouvriers pour des charges et des coûts. N’être plus qu’une charge, on peut s’imaginer ce que ça représente comme violence pour les travailleurs. Alors qu’à longueur de journaux télévisés, on nous montre des délocalisations, des licenciements par milliers. On est passé d’une violence objective à un assujettissement, au consentement des dominés, à leur humiliation, à une mésestime de soi, à penser qu’on le mérite, qu’on est nul. À notre avis, c’est la violence la plus cruelle, la plus retorse qui soit. Sans canons ni bombes nucléaires. Ce sont des armes financières, idéologiques, des escroqueries linguistiques qui aboutissent à ce que l’on  soit dans un système aussi inégalitaire mais avec le sentiment de liberté que chacun a de maîtriser son destin et d’être libre de ses faits et gestes. Alors qu’on est assujettis à la dictature de l’actionnariat, relayée par la publicité et par ce que Serge Halimi appelle « les nouveaux chiens de garde », c’est-à-dire la plupart des journalistes qui servent de relais pour rendre le cerveau des téléspectateurs disponible aux intérêts des puissants. Vous parlez de manipulation linguistique ? Par exemple, la pratique quasi systématique des oxymores comme « flexi-sécurité » au lieu de dire précarité du travail, « cession d’actifs » au lieu de privatisations, « plan de sauvegarde de l’emploi » au lieu de parler de licenciements massifs, « partenaires sociaux » au lieu de syndicats. Ces escroqueries linguistiques sont voulues, planifiées pour qu’on n’y comprenne plus rien. Les riches ne se disent jamais qu’à force ça va sauter ? On l’a vu, ils sont toujours entre eux, se retrouvent dans les mêmes conseils d’administration. Ils ont un sentiment d’impunité extraordinaire parce qu’ils ont construit une opacité telle, des montages financiers à l’échelle de la planète, plus de 600 milliards dans les paradis fiscaux, qu’ils se sentent protégés. Tout est construit socialement pour que les pauvres deviennent des fraudeurs, des charges, des assistés, des délinquants, des ennemis de l’intérieur. Les riches sont donc protégés et n’ont aucun sentiment de culpabilité, aucune mauvaise conscience. Quelle est l’interpénétration entre les riches et la politique ? Si les politiques ne sont pas tous des riches, en réalité ils fréquentent les mêmes cercles. Du coup, on a une seule et unique classe au cœur de l’État, de droite, ou de gauche libérale. Les lois, ce sont eux qui les font. Directement ou indirectement. Donc ce n’est pas « la » loi mais « leur » loi. Ce n’est pas « le » droit, mais « leur » droit. Cette oligarchie s’entend très bien pour organiser l’alternance quand c’est nécessaire. Et faire briller l’espoir pour mieux neutraliser le gibier. Notre « président normal » est en phase avec leur néolibéralisme. En 1985, François Hollande a signé, avec quatre de ses fidèles, sous un pseudonyme, Jean-François Trans, un ouvrage collectif : La gauche bouge(1). Vous citez des phrases terribles et on se rend compte qu’il sait parfaitement ce qu’il fait, où il va, et ce, depuis 1983. Lui et ses amis se veulent au-dessus des courants du Parti socialiste. Ils théorisent le tournant de la rigueur en 1983, le néolibéralisme qu’ils assument dans ce livre. Mais toutefois Hollande n’en fait pas mention dans sa notice publiée dans le Who’s Who. « Finis les rêves, enterrées les illusions, évanouies les chimères. Le réel envahit tout. Les comptes doivent être forcément équilibrés, les prélèvements obligatoires abaissés, les effectifs de la police renforcés, la Défense nationale préservée, les entreprises modernisées, l’initiative libérée. » Tout le livre est dans cette tonalité. Il faut le relire. Ce n’est pas Hollande qui était au pouvoir en 1983 ! Non. Le néolibéralisme s’est vraiment installé en France de façon dure, systématique et sans concessions en 2002, quand les Français ont élu Jacques Chirac avec 80 % des voix. Avec l’arrivée de Nicolas Sarkozy, président des riches particulièrement décomplexé, les riches se sentent invulnérables dans la guerre des classes qu’ils mènent au grand jour. Lorsque François Hollande arrive au gouvernement, une des premières mesures qu’il fait passer, le 1er juillet 2012, est de revaloriser le Smic de 0,20 € par jour ! Il a osé. Là, on se dit que ce n’est pas possible. Les gens ne peuvent pas accepter des humiliations pareilles. Eh bien si ! Il y a, en plus,  selon vous, une mise en place de l’opacité des mécanismes de pression de plus en plus sophistiquée ? Tout à fait. On ne sait rien sur l’origine de la fortune des riches. L’arbitraire des rapports de domination, pour que les dominés acceptent de l’être, ne doit jamais être dévoilé. Il est essentiel que ce soit maquillé à tous les niveaux, à travers la construction de l’opacité de la planète finance. Tout est organisé pour qu’on n’y comprenne rien. On perçoit qu’il y a quelque chose au-dessus de nos têtes d’absolument énorme, des bulles qui ne demandent qu’à exploser, comme en 2008. Nous avons rencontré des économistes qui nous ont avoué parfois pleurer au petit déjeuner, en se disant que ça sera atroce. Vous vous en prenez à Pierre Moscovici, entre autres. Il est au cœur de ce système oligarchique. C’est très important pour un ministre de l’Économie et des Finances. Deux grandes banques d’affaires privées, Lazard et Rothschild, sont presque devenues des « Bercy bis » parce que ce sont les principaux conseillers de Moscovici. Il  a été vice-président du cercle de l’Industrie jusqu’à ce qu’il devienne ministre de l’Économie et des Finances en 2012. Ce cercle a été créé par Dominique Strauss-Kahn lorsque la gauche a perdu les élections en 1993. Il a pour originalité de fédérer des hommes politiques de droite et de la gauche libérale, avec des industriels, des entrepreneurs et des financiers. C’est une petite pelote oligarchique. On  a donc  été étonné par la surprise de Pierre Moscovici lorsqu’il a appris que Philippe Varin, président du cercle de l’Industrie depuis de nombreuses années et patron de PSA, allait fermer le site d’Aulnay-sous-Bois en 2014. Une surprise feinte évidemment. Dans ce monde clos, vous évoquez des fortunes privées qui se chiffrent en milliards d’euros et ont pu être constituées grâce aux tribunaux de commerce ? En effet, Olivier Toscer, dans Argent public, fortunes privées(2), montre comment les empires de François Pinault et de Bernard Arnault, par exemple, n’ont pu se faire qu’avec l’appui de Laurent Fabius et de l’État. Et que les tribunaux de commerce y ont joué un rôle clé.  « Bernard Arnault a été sacré roi du luxe un jour de printemps 1990, écrit Toscer, après une décision du tribunal de commerce de Paris validant son putsch boursier contre Louis Vuitton et Moët Hennessy. » Quant à François Pinault, « le mécène des arts et de la culture, [il] a gagné ses premiers millions en rachetant à tour de bras et pour un franc des affaires de bois en faillite ». Et les pôles financiers, chargés de la lutte contre la fraude, supprimés sous Sarkozy ? Ils n’ont pas été rétablis par le nouveau pouvoir de la gauche libérale. Et même, la situation a plutôt tendance à s’aggraver. Après l’affaire Cahuzac, Hollande a proposé de créer un pôle financier avec un seul procureur spécialisé au niveau national. C’est une régression sans précédent. Les responsables de quelques pôles financiers qui demeurent  à Paris, à Nanterre et ailleurs disent que ce serait une véritable catastrophe. Selon le juge Jacques Gazeaux, si on dépouille le pôle financier de Nanterre, la délinquance financière à La Défense pourra continuer à se développer. Les riches peuvent dormir tranquilles. Vous dites que l’État s’est transformé en société de services pour les dominants. Il est très important d’insister sur cette mutation profonde de l’État. On n’est pas du tout dans une crise, une récession banale, mais dans une révolution néolibérale d’une force incroyable. Vous êtes vraiment en colère. Plus qu’en colère. C’est une forme de désenchantement, quand on voit la vitesse à laquelle l’humanité va vers l’autodestruction. Le système que vous décrivez est international et bien verrouillé par les dominants, vous pensez que des gens comme Mélenchon, pour qui vous avez appelé à voter, ont les moyens de changer les choses ? Oui, enfin lui ou Chassaigne ou un autre, car on est dans un système mondialisé avec des rouages totalement interdépendants. Pour l’instant, l’effet de domino va dans leur sens. Mais il suffit que les forces qui luttent le fassent basculer dans l’autre sens. Et ça peut venir de partout, de Grèce, d’Espagne. C’est nous qui devons commencer. Quand on voyage, je sens qu’on l’attend de nous. Que proposez-vous ? À partir du moment où 95 % de la société mettra en commun ses énergies, ses atouts, ses relations et ses solidarités, comme le font les riches, on sera gagnants. On nous traite de populistes parce qu’on dénonce les inégalités ! On en a marre de l’oligarchisme du Who’s Who et de l’Ena et du « richissisme » des chroniqueurs de la Bourse. On veut entendre autre chose. Ce que nous avons fait à notre échelle, on est tous capables de le faire à l’échelle de notre entreprise, de notre commune. Organiser des promenades en famille ou aller au cinéma dans les beaux quartiers, voir où Goldman Sachs a son siège social à Paris. Sur Internet, on trouve les salaires des grands patrons, avec les documents de référence des grands groupes. Tout est accessible. Si on veut, aujourd’hui, on a une possibilité d’information incroyable sur cette classe. Ce qu’il faut, c’est arriver à se mettre ensemble. Si on arrivait à mettre en commun tous nos renseignements, et à les faire connaître de tous, ce serait un tsunami. PARTAGEZ CET ARTICLE" MONIQUE PINCON-CHARLOT ET MICHEL PINCON – Riches, le grand mal dominant 1 "Interview n°80 En banlieue, l’ordre con conduit au « face-à-face » Par La Rédaction, novembre 2018 Patrice Bessac est maire PCF de Montreuil, en proche banlieue parisienne. Surnommée tour à tour Bamako-sur-Seine ou 21e arrondissement de Paris, cette ville tente de conserver son identité de ville populaire malgré la pression immobilière qui repousse les Parisiens au-delà du périph. On a interviewé l’élu après sa décision de réquisitionner des locaux appartenant à l’État pour reloger les habitants d’un foyer pour travailleurs insalubre. Siné Mensuel – Que pensez-vous de la déclaration de Gérard Collomb qui affirme que le « vivre-ensemble » s’efface en banlieue au profit du « vivre face à face » ? Patrice Bessac – Ce n’est pas ce que je vis à Montreuil. J’ai la chance de vivre dans une ville où les gens se parlent. Malgré les différences et les difficultés, malgré le bordel parfois, ils continuent à s’aimer un peu. Et, de manière générale, ceux qui ne vivent pas en banlieue en parlent beaucoup trop… Mais certains maires, y compris de gauche, dénoncent un malaise… Oui, il y a un malaise… Mais certaines politiques municipales séparent les gens. Or la ville doit être un lieu de rencontre. Oui, ça grince en banlieue ! Oui, il y a de la difficulté, mais aussi de la vie et des citoyens qui résistent au rouleau compresseur libéral qui veut les transformer en petites gens dans des petites cases dépourvues d’humanité. Le face-à-face existe quand les gens ne se parlent plus. Le face-à-face, c’est plus que ne pas se parler. C’est de l’agressivité ! À Montreuil, il y a des quartiers où 45 % des jeunes sont au chômage. Pour les 16-25 ans, la règle, c’est de ne pas avoir de boulot, d’être mal considéré dans son parcours de formation et éducatif. Cocktail explosif ! Mais il y a aussi une énergie folle ! À force d’avoir comme seul idéal républicain l’ordre con – celui qui enferme –, on se retrouve face à face ! Donc le face-à-face serait soluble par la politique ? Oui, avec un peu d’espoir dans notre vie en commun. Le boulot d’un maire, d’un président de la République, et sans doute celui de tout le monde, est d’essayer de provoquer la rencontre. Mais aujourd’hui la rencontre fait peur. Tout ce qui crisse un peu effraie. Y a-t-il, comme certains le prétendent, une islamisation des banlieues ? C’est une question. Mais si la seule perspective que nous offrons est le dieu Consommation, si le seul modèle est l’individualisme, alors, certains vont chercher à se réfugier, y compris dans des choses très connes comme l’islamisme radical. Si toutes les portes sont fermées, la violence peut prendre le dessus dans un certain nombre de quartiers. Tignous, un des dessinateurs assassinés de Charlie Hebdo, habitait à Montreuil. Vous avez rebaptisé le centre d’art contemporain Centre Tignous. Y a-t-il eu des réactions négatives ? Sur le centre lui-même, non. En revanche, quand on a fait la une du journal municipal sur Tignous, sur le massacre de Charlie Hebdo, ce numéro a été reçu, dans certains quartiers, comme une agression. Pas par tout le monde, bien sûr. Après, j’ai l’impression que pour la masse des gens qui s’interrogent, qui sont choqués par telle ou telle caricature, si on leur parle avec respect, en reconnaissant le droit de chacun à croire, mais en défendant aussi des convictions, dont le droit au blasphème, on peut ouvrir les intelligences. C’est difficile, on doit dialoguer et accepter des contradictions parfois très rudes, mais c’est notre boulot ! Soit on ne vit pas ensemble et chacun s’installe derrière des barbelés, soit on trouve un terrain commun, le terrain républicain, celui du vrai débat politique. À Montreuil, il y a environ 1000 personnes en situation d’errance… Qui sont-elles, comment pouvez-vous agir en tant que maire ? Cette question est l’une des plus difficiles à traiter. Nous avons 350 à 400 personnes sur la Zac Boissière Acacia, un bidonville. Les autres vivent dans des squats, dans la rue. Il y a des Roms, des migrants, des SDF… Les maires, sur ce sujet, sont complètement abandonnés. Aujourd’hui, face au développement massif de bidonvilles, aucune solution n’est proposée pour nous épauler. En relogeant des familles, en mobilisant massivement les contingents du logement social, j’ai affronté dans certains quartiers populaires des situations inextricables entre des gens qui attendent depuis longtemps des logements, des familles nombreuses qui parfois vivent dans des deux ou trois-pièces, avec des mômes qui ont du mal à étudier… Nous sommes au cœur de toutes ces contradictions. Et comment réglez-vous cette « situation inextricable » ? Nous ne la réglons pas. On se bat, on la gère, on essaie de tenir la ligne de crête entre, d’un côté des convictions, un parti pris humaniste, et de l’autre côté, les équilibres sociaux dans les quartiers. Vous n’avez pas hésité à engager un bras de fer avec l’État, en réquisitionnant les anciens locaux vides de l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) pour y reloger les travailleurs qui habitaient au foyer Bara, vétuste. Comment en êtes-vous arrivé à cette décision ? Ce foyer doit être démoli depuis 2013. Les résidents me disent que parfois des matières fécales tombent sur eux pendant qu’ils prennent leur douche. Les gens dorment dans les couloirs, il y a des rats partout. Ce n’est pas aux normes d’électricité, ni d’incendie. C’est un lieu indigne. En 2013, la municipalité signe une convention avec l’État et un certain nombre de partenaires pour reconstruire. L’État s’est engagé à trouver le relogement provisoire. Mais, depuis cinq ans, il ne se passe rien ! Parallèlement, il y a trois ans, nous apprenons le départ de l’Afpa. Nous proposons à l’État de récupérer ces 15 000 m2 de bureaux vides, facilement convertibles. Nous, on est prêts, donc tout peut aller vite. Et là s’enchaînent des mois et des mois de palabres avec la préfecture. Même si tout le monde reconnaît que c’est une solution plus économique que les autres et directement praticable, ça bloque. Je décide d’aller dormir à Bara pour mettre la pression. Je vais en réunion en préfecture une semaine après, et on me promet des solutions d’ici quelques mois. Le même refrain depuis cinq ans, ce n’est plus acceptable ! C’est là, le 26 septembre, que vous faites le coup de force, avec acte de réquisition et en installant dans les anciens locaux de l’Afpa les résidents du foyer Bara. Pas un coup de force, mais un acte légal, la réquisition, car le foyer est en situation d’extrême urgence. Il est, au sens de la loi et de la sécurité des personnes, inhabitable. La dernière fois que le droit de réquisition a été utilisé, c’était en 1987 ! Donc nous décidons de lancer un pavé dans la mare : vous ne bougez pas, nous bougeons ! Pourtant vous avez été critiqué, notamment dans un tract signé par le Collectif pour l’avenir des foyers (Copaf) et la CGT : « Depuis une semaine, le maire de Montreuil Patrice Bessac est salué un peu partout comme “le maire humaniste”, “le maire courage” qui a réquisitionné un bâtiment vide pour y héberger des travailleurs migrants. Mais cette réquisition cache une stratégie pour détruire le foyer Bara, trier ses habitants et, pourquoi pas, gentrifier davantage le bas Montreuil. » Faire quelque chose revient toujours à s’exposer. Des fantasmes ont commencé à voir le jour, notamment celui de la spéculation sur le foyer. La réponse est pourtant simple : nous avons sécurisé le foncier de Bara, c’est-à-dire la propriété, de manière à permettre la reconstruction du foyer sur ce site. Vous n’avez pas répondu très clairement aux critiques… Vos opposants vous reprochent, sous couvert d’humanisme, de faire le tri entre les sans-papiers et ceux qui ont des papiers. Vrai ou faux ? C’est… c’est insultant… C’est tout. Que voulez-vous que je vous dise ? Donc la CGT tape sur un maire PCF… C’est une particularité de Montreuil ? Dans cette ville, très politisée, toutes les forces de gauche sont hyperfortes, donc à chaque fois que quelqu’un prend une décision, elle déclenche une polémique, un débat. Bon, c’est la vie… Le tribunal administratif de Paris a jugé le 19 octobre cette occupation illégale et a demandé l’évacuation. Comment réagissez-vous ? J’ai mal pour mon pays et pour ses institutions qui décident de mettre des centaines de travailleurs à la rue, ferment les yeux sur les conditions de vie indignes et dangereuses de centaines d’autres et laissent des milliers de mètres carrés vides en attendant des projets qui ne verront le jour que dans six ans. Êtes-vous confronté à une ville à deux vitesses ? Montreuil, « le 21e arrondissement de Paris », et d’énormes poches de pauvreté. Nous vivons à Montreuil la grande contradiction qu’ont vécue d’autres villes entre, d’un côté, un mouvement du marché immobilier très puissant qui brasse beaucoup d’argent et conduit des jeunes couples, cadres moyens ou supérieurs, en quête de mètres carrés supplémentaires, à venir s’installer ici. Et, de l’autre côté, une population plus ouvrière. À Montreuil, il y a la volonté de construire une ville où une population n’exclut pas une autre… On a implanté les nouveaux foyers de travailleurs migrants dans des quartiers plutôt aisés. On a rencontré des habitants qui, peut-être dans d’autres villes seraient venus avec des fourches et qui, à Montreuil, disent : « On est prêts à réfléchir. » Ici, il n’y a pas de manifestations pour empêcher la construction d’un foyer. Dans chaque nouvelle construction, on a choisi de mettre 30 % de logements sociaux. Montreuil est une des villes où le FN a le plus reculé. En 2002, Jean-Marie Le Pen arrivait deuxième avec 15 % des voix. En 2017, Marine Le Pen arrive cinquième, avec 8 % des voix. Pourquoi ? Les études électorales montrent que, plus on vit loin de l’immigration, plus on s’en plaint. Cela témoigne aussi d’une culture à Montreuil. La plupart des gens pensent que la couleur de peau, les origines ou la religion supposée ne sont pas des sujets de débat, mais que les problèmes de richesses, d’inégalités, d’organisation économique sont bien plus essentiels. Votre diagnostic sur la gauche, au niveau national ? Comme militant, j’ai traversé un grand moment de désespoir. Pour la première fois de ma vie je me suis dit, après l’élection présidentielle : comment agir ? Comment se battre au niveau national ? Sans rassemblement, la gauche construit méthodiquement sa propre impasse. Tous nos discours se basent sur la répétition de ce que nous disons depuis trop longtemps, et qui a échoué ! D’accord, mais on fait quoi alors ? Il existe dans notre pays un mouvement plus profond de gens qui veulent se libérer du système. Dans l’associatif, mais pas seulement ! La question centrale est : comment adapter nos convictions les plus profondes à la situation contemporaine, c’est-à-dire à la massification de l’éducation, à la révolution informationnelle, au monde des villes ? Sur toutes ces questions-là, la gauche ne me semble pas être au niveau ! Le PCF a-t-il encore un avenir ? Est-ce que le parti va bien ? Non. Nous sommes, comme d’autres formations politiques, dans un moment de crise, d’interrogation identitaire. Est-ce que ça vaut le coup de se battre ? Oui. C’est ma famille et ma fidélité. Et avec Mélenchon, comment ça va ? Ça va comme ça va avec Mélenchon (sourire). Existe-t-il un clivage avec Mélenchon au sujet des migrants ? Pour moi, le clivage est : dire la vérité ou pas ? Le mouvement migratoire va augmenter pour des raisons climatiques, sans parler des guerres. Les Français doivent le savoir, il faut l’envisager comme une question à résoudre, au niveau des villes, de l’État et de l’Europe. Nous devons nous donner les moyens en termes de logement, de formation professionnelle et d’organisation territoriale pour les intégrer. Toutes les composantes de la gauche peuvent-elles encore s’entendre ? La question posée à Jean-Luc Mélenchon, au PCF, à la gauche du PS, à Benoît Hamon, aux écologistes est simple : voulons-nous gouverner la France ou entretenir nos boutiques électorales ? Avons-nous quelque chose à dire au pays ? Nous sommes faibles sur ce que nous avons à dire. Donc il faut bosser. Et la seule manière de bien bosser, c’est de le faire ensemble. PARTAGEZ CET ARTICLE" En banlieue, l’ordre con conduit au « face-à-face » 1 "Interview n°55 PASCAL PICQ : « L’être humain est l’espèce la plus violente envers les femmes » Par La Rédaction, juillet 2016 Pascal Picq, paléo-anthropologue, enseigne au Collège de France. Ce scientifique est convaincu que l’étude de nos lointains ancêtres est très utile pour comprendre les sociétés actuelles et comportements de nos contemporains, mais dresse un portrait de l’humain peu ragoûtant. Bon, alors, nous sommes un peu perdus. L’homme descend-il du singe ? Non, l’homme ne descend pas du singe, il fait partie des singes ou simiens. Il est le représentant actuel d’une branche des simiens qui, dans leurs formes modernes, apparaissent en Afrique il y a environ 30 millions d’années. Elles ont évolué et toutes les espèces vivant sur la planète sont récentes. Même les chimpanzés… Le singe, pour parler des origines de l’homme ou des chimpanzés, ça n’a strictement aucun sens, pas plus que l’animal des philosophes qui n’a aucune définition. L’animal, c’est ce que n’est pas l’homme. Alors un ver de terre ou un chimpanzé, c’est pareil. C’est toute la tradition dualiste de la culture occidentale et qui est caricaturale, particulièrement au pays de Descartes. L’important, ce sont les relations de parenté entre les espèces, en l’occurrence les singes. En fait, nous sommes tous des primates depuis 60 millions d’années, des simiens depuis 30 millions d’années et des hominidés depuis 7 millions d’années. Vous dites qu’encore aujourd’hui, on a une lecture complètement politique et religieuse des données scientifiques. Dans l’interprétation, c’est très clair. Je suis extrêmement irrité qu’on justifie le sexisme par la paléoanthropologie : monsieur Cro-Magnon tapait sur la gueule de madame, donc c’est normal. Le racisme aussi. Dans les reconstitutions classiques de la préhistoire, Cro-Magnon – c’est-à-dire vous et moi il y a 30 000 ans – est blond tandis que Neandertal apparaît massif, le teint mat et le cheveux sombre et crasseux. C’est le mythe aryen transposé au paléolithique. Sauf que c’est l’inverse : les Néandertaliens nous ont refilé les gènes pour la peau claire alors que nous venions d’Afrique et avions la peau sombre. Comme les reconstitutions de notre passé marquent notre présent, cela s’appelle « naturaliser » des idéologies récentes de la discrimination ; ici le racisme. Certains cherchent à justifier par l’évolution de l’homme les trois fléaux qui marquent nos sociétés : le racisme, le spécisme (le rapport de domination aux espèces) et le sexisme. Dans les rapports avec les femmes, nous sommes pires que les singes ? Pas de DSK, pas de Baupin chez eux ? Nous sommes incontestablement l’espèce la plus violente vis-à-vis de nos femelles que nous appelons les femmes. Chez les singes, les viols sont très rares. Dans une société multimâle/multifemelle, les femelles calent leurs cycles et plusieurs se trouvent fécondables en même temps et elles choisissent plusieurs mâles. Du coup, les mâles, qui ne savent pas qui est le géniteur de qui, sont plus tolérants. Le poison des sociétés humaines, c’est la quête de certitude de la paternité. Même si les chimpanzés ne sont pas des tendres, ils sont loin d’être aussi violents. Freud n’imaginait pas la profondeur de la pathologie psychique du mâle humain envers les femmes. Avec les singes nous partageons beaucoup de choses… Dont la politique ! Expliquez-nous cela ! Pas avec les singes, mais avec les chimpanzés et plus avec les chimpanzés qu’avec les bonobos. J’ai écrit L’homme est-il un grand singe politique ? à partir d’une discussion avec des amis qui me disaient que les discours politiques ne pesaient plus rien puisque les promesses n’étaient pas tenues. Que reste-t-il alors ? Le comportement. Donald Trump l’a bien compris. Comme le chimpanzé qui menace, il dit qu’il va taper sur l’autre, sur la gueule de l’Islam, etc. Comme le discours n’inspire plus aucune confiance, n’est plus audible, l’éthologie (la science du comportement animal et humain) prend une place prépondérante. Comment classez-vous ces comportements ? Je suis parti de différentes espèces de singes et j’y ai accroché les personnages politiques sans les nommer. Sarkozy avec un macaque : toujours dans l’agitation, la réaction, l’autoritarisme gestuel… Hollande avec un orang-outang : un placide qui réfléchit beaucoup, intelligent, mais qui agit peu. Ségolène Royal s’en sort bien, elle est en bonobo. Après, je ne sais pas si c’est justifié pour les bonobos ! Mélenchon c’est le babouin, car, dès que ça bouge, il y va. J’ai repris tous les textes classiques d’Aristote à Fukuyama en passant par Machiavel. Là, toutes les figures du prince trouvent leur avatar chez des chimpanzés, car il y a, chez eux comme chez nous, de tout : les bons, les magnanimes, les démocrates, les enfoirés, les tyrans, les fourbes, les lâches… Saviez-vous qui allait gagner la présidentielle en 2012 ? Oui. Il suffisait d’observer leurs comportements ; lors de la dernière élection, Sarkozy n’a pas du tout la posture du dominant calme. Pendant le débat télévisé, il est toujours énervé. Hollande est tout droit. Sarkozy, face à lui, pense qu’il va le bouffer tout de suite. Mais Hollande tient. Au fil du débat, Sarkozy se penche et, là, c’est foutu. Hollande reste droit, il est dans l’attitude de celui qui maîtrise. À un moment, sur la fin, Sarkozy n’y arrive pas et il met sa main sur le bras du journaliste, l’air de dire « Tu as vu comme il m’emmerde ». Chez les chimpanzés, quand un mâle dominant perd le pouvoir, il essaie de s’en remettre à un autre, mais les bananes sont cuites. Si on suit votre raisonnement, qui sera élu à la prochaine présidentielle ? Là, c’est fini pour Hollande… Vous en déduisez que notre système politique est au bout… Quand on change de civilisation, on change de gouvernance. Première révolution industrielle, démocratie élective ou censitaire. Deuxième révolution industrielle, puis les Trente Glorieuses, démocratie universelle. Notre monde est en train de changer, il faudra changer de gouvernance. Sauf que personne ne sait quoi proposer. Ce n’est pas un hasard si des têtes nouvelles arrivent en Italie, en Espagne… Vous parlez même d’une fin de civilisation. J’observe comment se manifestent les grands changements dans l’histoire des sociétés humaines. D’abord, aucune espèce n’évolue seule. Nous coévoluons avec toutes les espèces, comme les prédateurs et les micro-organismes. Puis, une autre coévolution se met en place avec les premiers hommes : il y a interaction entre nos innovations techniques et culturelles et l’expression de nos gènes, et même la sélection de nos gènes. Quand Homo erectus invente la cuisson, ça permet de faire sauter le verrou physiologique de la digestion. Cuire les végétaux détoxifie et libère de l’énergie qui va bénéficier au développement du cerveau. Il y a aussi les inventions de nos agricultures, vues comme des immenses progrès dans l’histoire. Mais, depuis la création des villages, des villes, deux nouvelles caractéristiques affectent notre biologie : la sédentarité et le travail. Depuis Cro-Magnon, nous avons perdu la moitié de notre masse musculaire, de notre masse squelettique, et 200 cm3 de cerveau. Après la Seconde Guerre mondiale, l’éducation, le sport, l’évolution de la médecine nous ont donné un quart de siècle d’espérance de vie en plus. Par contre, les maladies neurodégénératives n’étaient pas prévues. Ces maladies se déclenchent assez tard et, auparavant, l’espérance de vie était de moins de 50 ans. Donc, il n’y a jamais eu de contre-sélection contre les bases biologiques voire génétiques mais pas encore connues, de ces maladies. Aujourd’hui s’ajoute une troisième coévolution avec le développement fulgurant des NBIC (nanotechnologies, biologie naturelle et de synthèse, sciences informatique et cognitive). La médecine et les nouvelles techniques sont déjà entrées dans nos corps, comme le cœur artificiel. On se souvient des premières transplantations cardiaques, ce n’était pas banal mais c’est devenu courant. Ce sera le cas de toutes ces nouvelles technologies. Bref, quand vous avez un changement dans les modes de communication, de nouvelles connaissances, l’usage de nouveaux matériaux, de nouveaux modes de production, le développement d’une classe sociale qui devient dominante, de nouvelles formes d’énergie, de nouvelles formes d’éducation, de gouvernance, et quand tout ça arrive en même temps, on change de civilisation. À la Renaissance, les Occidentaux n’ont pas tout inventé, à part le moulin à vent et à eau. Mais ils ont accompli la synthèse créatrice : la révolution scientifique, une autre façon d’interroger le monde. Descartes et la philosophie moderne, l’émergence de la notion d’État et le livre imprimé, de nouvelles formes de commerce, avec la lettre de change, l’ancêtre du chèque ou du virement. De nouveaux rapports au monde avec les grands voyages. La bourgeoisie commerçante émerge et elle va tout faire basculer en 1789. Par contre, Les Trente glorieuses ne marquent pas un changement de civilisation mais une transformation sociale majeure avec la révolution des télécommunications, l’invention du salariat et des prestations sociales… Donc, les salariés ont raison d’avoir peur pour leur boulot… Le CDI et les carrières deviennent des fossiles vivants. Que se passe-t-il, et pourquoi parler de changement de civilisation ? Avec les nouveaux savoirs et les NBIC se développe un phénomène massif de création de start-up. Les jeunes se lancent partout dans l’entrepreneuriat. Ce monde bouge sans projet prédéfini et c’est pour ça que les politiques paniquent. Contrairement au xixe et à la première moitié du xxe siècle où des fonds importants étaient indispensables pour financer des moyens de production qui nécessitaient des forces de travail – ce qu’a très bien analysé Karl Marx –, aujourd’hui, pour 1 000 euros, vous créez votre business en ligne ; ce qu’on appelle le coût marginal nul. Nos grandes entreprises sont confrontées à un espace digital dans lequel elles doivent essayer d’anticiper l’émergence de jeunes entrepreneurs qui font des choses auxquelles personne n’avait pensé. Et en plus ils le font pour se marrer. Et c’est parfaitement darwinien. C’est le cas de Twitter. Personne n’a imaginé son incidence sur les printemps arabes, sur l’analyse financière et spéculative à la City ou encore l’analyse instantanée des opinions. Donc, ce sont des inventions qui ne coûtent rien et si ça ne marche pas ils s’en foutent, ils démarrent autre chose. Nous sommes dans un monde dont personne ne connaît l’évolution. Au fait : vous vous souvenez d’un monde avant le Smartphone ? À peine quatre ans ! Vous laissez entendre que les femmes pourront mieux s’en sortir que les hommes, pourquoi ? Déjà, le jour où les femmes auront le contrôle sur les techniques de procréation et de reproduction – banques de sperme, PMA/GPA, utérus artificiel… – les mecs auront du souci à se faire. Mais on assiste à l’émergence de nouveaux problèmes sociologiques déjà très marqués en Amérique du Nord. Depuis la révolution industrielle, se sont créés des métiers autour du service et de la conduite des machines ; notamment dans les transports. Ils ont permis l’émergence de classes moyennes parmi les cheminots, les chauffeurs de train, les pilotes d’avion… Et ce sont des métiers qui restent très masculins. Seulement, on arrive à la deuxième génération de jeunes hommes sortis du système scolaire pour exercer des métiers comme leur père. Dans ce milieu que je connais bien pour en être issu, on est fier que les revenus du travail subviennent aux besoins de la famille et que les femmes s’occupent de l’éducation des enfants. Seulement, au cours de ces dernières décennies, ces métiers centrés sur les machines se voient pris par des machines. Or, dans le même temps, les femmes ont, en moyenne, prolongé leurs études et sont plus diplômées. Donc, des hommes qui concevaient leur position sociale basée sur la machine se voient prendre leurs jobs par les machines (robots, Google car, Tesla…). C’est une évolution anthropologique considérable qui frappe déjà des millions de jeunes hommes en Amérique du Nord. Donc, contrairement aux simplismes assénés par un Zemmour, ce ne sont pas les femmes qui prennent les métiers des hommes, mais des métiers d’hommes qui se transforment ou disparaissent. Ce n’est donc pas un hasard si, actuellement, les mouvements sociaux les plus forts se manifestent chez les taxis, les chauffeurs, les cheminots et même les pilotes d’avion. Il y a une dimension anthropologique du rapport de l’homme à l’outil/machine au cœur de ces événements qui échappe aux analyses sociologiques. Je suis convaincu que, pour mieux comprendre les changements actuels, on a vraiment besoin de l’anthropologie évolutionniste. PARTAGEZ CET ARTICLE" PASCAL PICQ : « L’être humain est l’espèce la plus violente envers les femmes » 1 "Interview n°30 Florence Hartmann – Lanceurs d’alerte, les nouveaux  briseurs de tabous Par La Rédaction, avril 2014 La journaliste Florence Hartmann leur consacre un livre, Lanceurs d’alerte, au sous-titre explicite : Les mauvaises consciences de la démocratie. Citoyens anonymes, ils dénoncent les dysfonctionnements de l’armée, des banques, des multinationales… Certains perdent leur emploi, d’autres se retrouvent en prison, voire se suicident. Comment définir un lanceur d’alerte ? C’est une personne qui est témoin direct de dérives, de malversations, de transgression de la légalité ou de n’importe quel problème qui touche à l’intérêt général. Le lanceur d’alerte est partagé entre sa loyauté envers l’entreprise ou l’administration qui l’embauche et lui impose de se taire, et sa loyauté par rapport à la société. C’est un acte solitaire qui implique une véritable prise de risque. Par exemple, les pouvoirs publics savent bien que les cas de corruption dans le secteur privé ou public ne peuvent pas être tous détectés par les agences qui en sont chargées. Le rôle du citoyen est parfois indispensable. Quelle est la différence entre un délateur et un lanceur d’alerte ? Un délateur agit dans un intérêt particulier ; le lanceur d’alerte agit de bonne foi. La délation ne sert pas l’intérêt général, c’est un acte de vengeance. Le délateur ne veut pas nécessairement s’assurer que l’État de droit fonctionne. Le temps est indispensable pour faire la part des choses. Prenons le cas de Snowden. Il a d’abord été stigmatisé par une grande partie de l’opinion publique et des pouvoirs. Avec le recul, on peut juger sur pièce. Que voulait-il ? Se venger pour des difficultés au travail, servir des terroristes comme on l’en a accusé ? Ou rendre service à la société en disant que nous sommes espionnés comme dans des systèmes totalitaires ? Les autorités américaines ont contourné les fusibles démocratiques, en l’occurrence les élus du Congrès, pour installer un système de folie. Chacun avait intérêt à le savoir, parce que les autorités américaines sont sorties du cadre légal. Alors, les journaux, les ONG sont aussi des lanceurs d’alerte ! Non. Je pense qu’on commet là une confusion qui nous fait perdre le sujet. Lanceur d’alerte, c’est un acte solitaire qui implique énormément de risques, comme de perdre son travail, ses revenus, devenir une sorte d’apatride, se retrouver en prison, et parfois, même, finir par le suicide. Les ONG, les journalistes sont des passeurs d’alerte, c’est différent et… c’est leur métier ! Je ne nie pas l’efficacité de leur travail, mais il faut différencier les deux démarches. Le général de La Bollardière et Henri  Alleg, qui dénoncent la torture en pleine guerre d’Algérie, Gide et son voyage en URSS, Arthur Koestler dans Le Zéro et l’Infini, ce sont des lanceurs d’alerte ? Absolument. J’ai choisi de commencer mon livre au moment où ce terme commence à être utilisé. Mais il serait intéressant que des historiens remontent dans le temps… On s’apercevrait, je pense, que la société a toujours eu le même problème. Le résistant a une démarche commune avec le lanceur d’alerte. Au moment où il choisit de résister, la légalité est la dénonciation des Juifs. La loi est illégitime, mais c’est la loi à ce moment-là. Les gens sortent de la légalité pour défendre la démocratie. Cette démarche, on la comprend dans certaines circonstances et après coup. Le résistant n’était pas applaudi à l’époque… Ilétait condamné à mort ! On ne peut pas évoquer tous les personnages dont vous parlez dans votre livre… L’un d’entre eux semble bien incarner le parcours d’un lanceur d’alerte : Bradley Manning. Rien ne semblait prédisposer ce soldat américain à devenir un héros, et surtout un martyr ! Condamné à trente-cinq ans de prison, cela semble invraisemblable dans une démocratie, avec Obama comme président ! Manning n’est absolument pas prédisposé à porter une conscience citoyenne. Il a une vie difficile. Et comme on cherche les problèmes psychologiques pour dénoncer les lanceurs d’alerte, on a eu droit à tous les détails de sa vie. Seule certitude, il n’a ni une éducation ni un engagement politique qui le destinent à être un citoyen plus courageux qu’un troupeau de moutons suivistes. Comme quoi, à un moment donné, n’importe qui peut avoir un minimum de conscience des enjeux de la démocratie. Son parcours est significatif : il a 22 ans, se retrouve en Irak comme informaticien et découvre l’existence d’exactions et de tortures de la part de l’armée américaine. Il enregistre des preuves sur des CD, des DVD, et les fournit à Wikileaks qui les diffuse… Il est alors considéré comme un traître à sa patrie et le monde entier le condamne ! Il a assisté à des scènes de torture ? Même pas ! Il n’est pas sur le terrain, il travaille devant son ordinateur… Il est témoin indirect à travers le matériel de l’armée, vidéo, rapports… On voit, avec les traumatismes d’après guerre, qu’il y a plein de soldats qui ont pété les plombs. Lui, il a un peu plus de distance car il découvre les horreurs à travers l’écran, mais il réagit. La presse se doute bien des dérives de l’armée américaine mais ne parvient pas à les prouver… Grâce à l’action de Manning, le monde découvre que les États-Unis, perçus à tort ou à raison comme un modèle démocratique, torturent et enlèvent… Et qu’arrive-t-il à Manning ? Il va être traité comme n’importe quel prisonnier d’une dictature. Arrêté au Koweït sur une base américaine, il est mis dans une cage de 4,5 m². Rapatrié aux États-Unis, il est jeté dans un cachot de moins de 4 m². Les règles des droits de l’homme exigent au minimum 8 m². Les États-Unis ne les respectent pas. Il a été torturé. Psychologiquement et physiquement. Il est enchaîné, sous surveillance vidéo. Sous de faux prétextes, il est réveillé toutes les demi-heures. On l’empêche de dormir pendant plus d’un an… C’est la pression de l’opinion publique qui va changer les choses. Y a-t-il eu une mobilisation pour lui aux États-Unis ? Il y a toujours eu un petit noyau de mobilisation. Mais la propagande des autorités est si puissante que l’opinion, américaine comme internationale, est perturbée. On martèle qu’il a menacé la sécurité nationale… Et ça marche, au moins partiellement ! Ce qui est intéressant, c’est que la mobilisation de la société américaine voit le jour sur les conditions de détention et sur le traitement qu’il subit. Mais pas sur le droit à la transgression, sur la notion d’intérêt public ! Cette mobilisation lui évite tout de même la peine de mort ? Oui. Mais enfin, il est condamné à trente-cinq ans de prison… Et il y est toujours ! Suite à un procès devant une cour martiale qui ne lui a pas assuré une justice équitable… Vous comparez Obama à Mc Carthy ! Oui, d’une certaine manière. Il y a des réflexes qui rappellent des époques clairement qualifiées de non démocratiques. Obama cautionne la torture et l’Europe ne le dénonce pas, au nom de la sacro-sainte lutte contre le terrorisme… BHL et la majorité des intellectuels français, toujours prompts à intervenir sur tous les sujets, n’ont rien dit sur le cas Manning et sur la torture. Comment expliquez-vous cela ? Il y a une présomption de légitimité dans les démocraties qui nous fait oublier leur fondement même. Mais comment condamner le terrorisme quand on utilise les mêmes méthodes ? Et ce n’est pas de l’anti-américanisme primaire de le dire. Les démocraties doivent s’autoréguler si elles veulent peser sur le monde. En France, les lanceurs d’alerte n’ont pas subi le même sort que Manning… Votre livre fourmille d’exemples. Dans quels secteurs agissent-ils, avec quelles protections juridiques ? Dans la plupart des secteurs… Dans l’administration fiscale, comme Olivier Thérondel lors de l’affaire Cahuzac, dans l’industrie pharmaceutique comme Irène Frachon avec le Mediator… Quant à la loi française, elle ne disait pas grand-chose mais évidemment elle avait intégré, après la Seconde Guerre mondiale, le principe qu’on n’est pas tenu d’obéir à des ordres illégitimes. Ça a évolué en 2013 avec trois lois sur la transparence en politique, sur la corruption et le crime financier. Pour la première fois, le législateur intègre la dimension de l’alerte dans l’administration et reconnaît la légitimité de rendre cette alerte publique. Avant, le lanceur d’alerte avait juste le droit de parler à sa hiérarchie ou aux instances de contrôle. Mais la loi, forcément, ne gomme pas le risque personnel… C’est un plus, mais les changements doivent surtout s’opérer dans les mentalités. Je ne m’attendais pas à ce que mon livre crée autant de polémiques. Pour moi, le débat délateur-lanceur d’alerte était dépassé, mais je m’aperçois qu’il y a encore du chemin à parcourir ! Florence Hartmann : Lanceurs d’alerte, éd. Don Quichotte. William Bourdon élargit le débat dans son livre Petit Manuel de désobéissance citoyenne (éd. J.C. Lattès), et donne des tuyaux pour devenir lanceur d’alerte en prenant toutes les précautions pour ne pas en subir les conséquences. PARTAGEZ CET ARTICLE" Florence Hartmann – Lanceurs d’alerte, les nouveaux  briseurs de tabous 1 "Interview n°57 WILLIAM BOURDON : « Aujourd’hui, l’humanisme est dénigré » Par La Rédaction, octobre 2016 William Bourdon, avocat, a créé l’association Sherpa, qui entend lutter contre l’impunité des multinationales et les biens mal acquis. Il a défendu les employés birmans contre la firme Total. Entre autres combats. Siné Mensuel – À en croire la droite et une partie de la gauche, mettre les droits de l’homme au centre de notre projet de société serait devenu ringard… William Bourdon – Oui et non. Les valeurs universelles des droits de l’homme n’ont jamais été aussi invoquées. Elles restent un bouclier qui s’est universalisé au xxe siècle et ces dernières années. C’est une balise pour les sociétés civiles latino-américaines, africaines, quand elles subissent des exactions. Mais il est vrai que nous vivons une vague de reflux car une nouvelle doxa met les questions sécuritaires au centre du débat public. La menace terroriste offre un effet d’aubaine pour le pouvoir politique qui y voit l’occasion de se restaurer dans une virilisation de la posture. Si on ajoute à ça le repli des nations et des individus dans des logiques de désenchantement, de résignation, oui, l’humanisme est aujourd’hui dénigré. Une forme d’inhibition pèse sur la société civile, comme s’il devenait hérétique d’invoquer l’État de droit face aux massacres de nos enfants dans nos rues. Je comprends que l’on doive s’adapter à la menace terroriste et que l’arsenal juridique évolue. Mais la dictature de l’émotion conduit à un empilement de lois sans que personne ait la certitude que les unes soient plus efficaces que les précédentes. J’ai regretté un certain nombre de positions prises par le Premier ministre même si, par un effet domino, la surenchère invraisemblable de Nicolas Sarkozy a obligé Manuel Valls à revenir à l’étiage minimal qui est de dire : on ne transigera jamais avec l’État de droit. Restons vigilant ! De nouveaux attentats dans les rues de Paris et nul ne peut prédire aujourd’hui ce que le Parlement – avec une surenchère de la droite et a fortiori avec de nouveaux députés, sous la pression de l’opinion, demain ou l’année prochaine – pourrait valider. Le concept des droits de l’homme se porterait donc mieux en Afrique et en Asie que dans nos vieilles démocraties ? Il est difficile d’établir un bilan. Depuis cinquante ans, ça va globalement mieux. Il y a moins de pays qui procèdent à une politique de torture systématique. Certes, il y a eu des catastrophes absolues, comme en Afrique centrale, dix millions de morts, autour des pays limitrophes du Congo, dans un silence total. Mais il y a un début de printemps africain, un frémissement vers une démocratie pluraliste. En même temps, un certain nombre de dirigeants, africains ou asiatiques, instrumentalisent la lutte contre le terrorisme par un chantage : « Si vous voulez qu’on lutte contre Boko Haram et qu’on vous donne des informations sur Aqmi, vous la bouclez sur la disparition d’un certain nombre d’opposants. » C’est piteux mais ça marche. Les membres de la société civile africaine vivent ça comme un grand désenchantement par rapport aux discours de Hollande de Kinshasa ou de Dakar. Y a-t-il de nouveaux « terrains » des droits de l’homme ? Deux revendications ont émergé, la défense de la vie privée et la lutte contre la corruption. Ne pas confondre l’intérêt privé avec l’intérêt public est devenu une exigence mondiale. C’est pour cette raison que vous avez créé Sherpa en 2001 ? J’ai démissionné de la FIDH en 2000 suite à des désaccords. Au XXe siècle, la grande affaire était de réduire l’impunité des grands criminels de sang. Au XXIe siècle, c’est de réduire l’impunité des grands acteurs économiques. Sherpa se mobilise pour essayer de contrer l’influence des multinationales au moment où, précisément, elles sophistiquent leur discours pour accréditer l’idée qu’elles sont peut-être les mieux placées pour éviter que l’humanité ne soit laissée en lambeaux à nos petits-enfants. Il y a sans doute des global managers sincères, mais c’est quand même une gigantesque stratégie de communication pour séduire et endormir le consommateur, et mieux organiser l’irresponsabilité juridique de l’entreprise, pour éviter qu’il y ait des normes, des conventions internationales contraignantes. Notre but est d’engager des batailles pour obtenir d’un certain nombre d’acteurs privés qu’ils cessent de se payer de mots, qu’ils tirent les conséquences des dommages causés par leurs actions. Un de vos premiers succès a été contre Total. À travers une filiale, Total faisait travailler en Birmanie, sous contrôle de l’armée, 8 000 à 10 000 personnes dans des conditions indignes. Nous avons porté plainte pour séquestrations, travail forcé. Au début, Total a nié, nous accusant de propagande hystérique. Puis, quand ses dirigeants se sont rendu compte qu’il y avait vraiment un risque judiciaire, une négociation s’est engagée. J’en revendique le résultat : Total a lâché 10 000 euros par plaignant, des damnés de la terre absolus, sans papiers d’identité. Personne n’aurait misé un kopeck sur le fait que j’obtienne cette indemnisation. Cet accord a fait couler beaucoup d’encre. À l’époque, la Ligue des droits de l’homme et la FIDH ont diffusé un communiqué très dur contre moi, disant que j’avais baissé mon pantalon devant le grand capital. J’en profite pour ouvrir une parenthèse : il y a une forme d’aveuglement de la société civile française. L’agenda des ONG ne recoupe pas forcément celui des victimes. Ce n’est pas en manifestant cinquante fois sous la pluie place de la République que leur cause avance. Je revendique notre démarche. Je suis allé sur place et j’ai expliqué à la communauté birmane : « Vous préférez une procédure qui va s’enliser, durer cinq à dix ans, ou entrer dans une logique de négociations qui va changer votre vie ? » Ils ont choisi l’indemnisation. De Margerie, alors le patron de Total, en a profité pour communiquer sur le thème : « Nous sommes une entreprise éthique »… Nous avions conscience que ça permettait à Total de se refaire la façade sur notre dos et de communiquer sur leur supposée éthique. C’était un arbitrage complexe, j’ai accepté la critique mais je suis fier de l’avoir fait. Avocat d’affaires doué, vous devenez le défenseur des Chiliens, vous attaquez les dictatures, les entreprises. Vous vous occupez des bavures policières, des lanceurs d’alerte… Vous avez été menacé, on vous a accusé d’avoir un compte en Chine, à partir d’une enquête de Tracfin. Je me suis investi dans cette profession parce que j’avais cette intuition que le droit peut être un outil et un instrument de changement. Quand j’ai lancé en 2007 l’enquête de biens mal acquis, beaucoup d’officines financières ont été activées pour me discréditer. J’ai reçu des menaces de mort qui ont conduit à prendre un certain nombre d’initiatives sur lesquelles je ne m’étendrai pas. Très récemment, des dossiers malveillants ont circulé dans des rédactions qui ont eu un minimum de jugeote et ne les ont pas publiés. Un de ces dossiers a été monté par des gens très professionnels, il a déclenché une enquête à la Direction générale des enquêtes fiscales. J’ai déposé une plainte pour faux, usage de faux et dénonciations calomnieuses, classée sans suite. Je vais certainement déposer une nouvelle plainte, sans grande illusion. Vous n’avez pas peur ? Non, c’est une volonté d’intimidation. Mais c’est intéressant, ça veut dire qu’on s’attaque au cœur du cœur, la grande corruption internationale, là où il y a les grands flux d’argent sale, c’est là où les enjeux sont les plus importants aujourd’hui. Là où les ripostes peuvent être les plus féroces, là où les dénis sont les plus terribles. Dans les combats pour les nouvelles libertés, vous accordez beaucoup d’importance aux lanceurs d’alerte. Pourquoi ? J’ai dit à Hollande, au tout début de son mandat : « M. le Président, mettez les lanceurs d’alerte dans l’agenda. » C’est devenu un mouvement extraordinaire, à dimension mondiale. L’aventure a commencé avec Philippe Pichon, un commandant de police. En 2008, il a rendu publiques dans un site d’information, Bakchich(1), les pratiques illégales liées aux fiches du STIC (système de traitement des infractions constatées). Sa vie a été carbonisée  ; il a subi une vraie mort professionnelle, sociale, a été mis à la retraite d’office, à 42 ans. On a gagné, perdu, et la bataille continue. S’il avait su ce qui allait lui arriver, je ne suis pas sûr qu’il y aurait été, car il a littéralement sacrifié sa vie. J’ai obtenu une décision importante du tribunal correctionnel : pour la première fois, il dit la nécessité de prendre en compte l’intérêt général qui a motivé cette transgression. La violation du secret professionnel, c’était son devoir. Ensuite, d’autres lanceurs d’alerte sont venus. Antoine Deltour avec LuxLeaks, Edward Snowden… Comment la transgression d’une loi peut-elle devenir une liberté ? Plus la loi permettra de donner l’alerte sans risque de représailles, moins les gens seront contraints de désobéir. Le lanceur d’alerte, c’est quelqu’un qui révèle, selon les recommandations du Conseil de l’Europe, une information qui constitue une menace pour l’intérêt général. Cette protection est hétérogène, insuffisante. Il faut rendre crédit à Michel Sapin d’avoir cette volonté de mieux les protéger et cela devrait être inscrit dans la loi Sapin 2. Mais il y a des résistances très fortes au niveau du Parlement français, y compris chez les députés de gauche qui, de manière incroyable, freinent des quatre fers. Ils reprennent cette idée nauséabonde qu’une telle protection annonce Vichy, une société de corbeaux et de mouchards. Certains affirment que les lanceurs d’alerte renforcent une forme de populisme, sur le thème « on nous cache tout, on ne nous dit rien ». Ils sont au contraire les meilleurs adversaires du populisme. Ils participent à la défense de l’intérêt général, à l’amélioration de nos démocraties. Ils peuvent contraindre les dirigeants publics et privés. Ils essaient d’éradiquer cette part de cynisme qui envahit la parole et l’action publiques. En revanche, la perte de confiance absolue en ceux qui doivent incarner la parole publique produit le populisme dans ses versions multiples. Il y a aussi cette perte de crédit en la capacité des responsables politiques à respecter leurs engagements, ou à cesser d’être impuissants face à une complexité croissante, des menaces de plus en plus invisibles, des pertes de souveraineté souterraines, opaques, l’économie financière, l’Europe, la mondialisation… Les lanceurs d’alerte sont les meilleurs alliés d’une possible réhabilitation de ce crédit. Leur pire ennemi et le meilleur allié du cynisme, c’est le chômage. La peur de perdre son emploi, d’être rétrogradé. Tout ça contribue à créer une culture de l’omerta, qui empêche cette « petite insurrection existentielle » dont parle Václav Havel. Le lanceur d’alerte privilégie sa conscience contre toute autre obligation. Jusqu’où peuvent aller les lanceurs d’alerte ? Les « Robins des bois » qui refusent de couper l’électricité en font-ils partie, d’après vous ? L’état de nécessité, c’est de la légitime défense. Obéir à la loi n’est pas un critère. Cicéron est le premier à avoir conceptualisé cette notion en affirmant que si on demande à un soldat de commettre un acte de barbarie, il doit refuser. Dans ce qui fonde l’alerte, il y a cette idée qu’il existe des valeurs communes essentielles pour la survie de l’humanité qui, quand elles sont attaquées, justifient toutes les prises de risque. Ça peut être pour un soldat d’être fusillé comme déserteur parce qu’on lui demande de commettre des crimes contre l’humanité, ça peut être un fonctionnaire ou un banquier qui refuse de participer à une opération financière très critiquable. Il risque sa vie professionnelle et le plus souvent sa vie personnelle. L’indifférence à leur égard doit cesser. Le FN aussi lutte contre la mondialisation, le fric, il accuse tous les autres. Et ça marche ! Une des plus grandes escroqueries intellectuelles qui règne en France et ailleurs, c’est la capacité de préemption de l’extrême droite, sa capacité à s’emparer du désenchantement, de la colère et de l’exaspération, d’ailleurs très légitimes, de nos citoyens, pour prétendre être la plus à même de réagir. C’est un abus de confiance permanent sur tous les terrains. On sait que le FN est un des partis qui a été le plus hypothéqué par les scandales financiers, les soupçons d’enrichissement personnel. Les conditions dans lesquelles Jean-Marie Le Pen a mis le grappin sur un certain nombre de fortunes autorisent à avoir des doutes sur son intégrité. L’histoire du FN est un cortège de scandales. Ils sont les plus mal placés pour donner des leçons, mais ils le font constamment. De ce point de vue, le fait que Nicolas Sarkozy offre une espèce de mauvaise copie des propositions de Marine Le Pen sur le droit du sol, contre le terrorisme, contribue à réhabiliter ce parti dans ce qu’il a de plus cynique, de plus pervers pour notre démocratie, avec cette espèce de gigantesque tromperie des citoyens qu’il opère tous les jours. (1) Bakchich a déposé le bilan en 2011 PARTAGEZ CET ARTICLE" WILLIAM BOURDON : « Aujourd’hui, l’humanisme est dénigré » 1 "Interview n°27 JEAN-BAPTISTE EYRAUD – La voix des sans-toit Par La Rédaction, janvier 2014 Ancien de la Gauche prolétarienne qu’il quitte en 1973, Jean-Baptiste Eyraud consacre sa vie aux mal-logés et aux sans-abri à partir de 1986, quand quatre immeubles sont incendiés de manière criminelle dans le XXe arrondissement. Il y aura vingt et un morts. Avec des copains, un curé, une assistante sociale, des parents d’élèves, ils squattent un immeuble en compagnie des survivants d’un des bâtiments incendiés puis rejoignent, en 1988, le Comité des mal-logés. Eyraud et Jean-Claude Amara créent Droit au logement en octobre 1990. Ils seront vite rejoints par l’abbé Pierre, Albert Jacquard, Léon Schwartzenberg, Mgr Gaillot. Le Dal est né. Quand l’État a-t-il commencé à s’intéresser à la question du logement ? À partir de 1914, les loyers ont été gelés en France, limitant ainsi l’exploitation des locataires, et le droit au maintien dans les lieux a été instauré, créant un droit à un logement stable pour les couches populaires. En 1945, une ordonnance encore valable aujourd’hui crée la réquisition des logements vacants à des fins civiles. Puis la fameuse loi de 1948 fixe le montant des loyers des logements (construits avant la loi), en fonction du confort, de la surface et du quartier. Les locataires ont le droit au maintien dans les lieux et le congé vente est interdit. Les loyers dans le privé après la Deuxième Guerre mondiale étaient très bon marché, on disait qu’ils coûtaient moins cher que la consommation de tabac. Un rêve ! Puis, à partir des années 50, on a construit beaucoup de HLM, c’était l’État qui décidait où et comment les édifier, sans se préoccuper de l’accord des maires. On a alors attaqué la résorption des bidonvilles et des logements insalubres. Combien y avait-il de mal-logés et de sans-logis à l’époque ? Difficile à quantifier, mais leur nombre a considérablement diminué jusqu’au début des années 2000 puis est reparti à la hausse, avec la flambée des loyers et de l’immobilier. C’est la conséquence de l’abrogation de la loi 48 en 1986, de la loi de décentralisation en 1984, qui a donné les pouvoirs d’urbanisme aux maires, à Chirac, ses copains Bouygues & Co et aux spéculateurs. Ils ont une responsabilité importante dans la crise actuelle. La priorité d’un maire est d’être réélu et s’il construit beaucoup de logements sociaux, souvent, il ne l’est pas. Que dit la loi, concernant les mal-logés ? D’abord, l’article 25 de la Déclaration universelle des droits de l’homme dit : « Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou, dans les autres cas, de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté. » Ensuite, le droit à l’hébergement est clair, une personne en situation de détresse qui fait le 115(1) doit être accueillie jusqu’à une solution pérenne. Dans les faits, ça n’existe pas. Selon la fondation Abbé-Pierre, il y a aujourd’hui en France 3,6 millions de mal-logés et, au total, 8 millions de personnes en situation précaire, soit plus de 13 % de la population. 80 % des moins de 30 ans sont encore chez leurs parents, à cause du prix du logement. Quelle régression ! Y a-t-il quand même des avancées ? Nous nous sommes beaucoup battus pour faire voter la loi Dalo (Droit au logement opposable) de 2007 et la faire respecter. Elle dit que les personnes sans logis, mal logées, menacées d’expulsion, reconnues prioritaires par une commission départementale doivent être relogées dans un délai de six mois par le préfet. 120 000 ménages ont été reconnus prioritaires, 80 000 ont été relogés ou ont trouvé une solution, 40 000 attendent leur relogement, surtout à Paris et en banlieue. Ce n’est pas si mal mais la lutte continue ! Et la réquisition ? L’ordonnance de 1945 était rapide et efficace, on demandait au propriétaire s’il avait quelque chose à dire contre la réquisition, puis le préfet décidait. Environ 120 000 réquisitions ont été ordonnées en France. 1 200 ont été menées en 1995 à la suite de l’occupation de la rue du Dragon. Il y a une deuxième procédure de réquisition, présentée par Aubry, votée par les socialistes en 1998 ; elle est inapplicable et inappliquée car les propriétaires ont trop de recours. La loi Duflot revisite-t-elle les procédures de réquisitions ? Cécile Duflot nous a reçus en 2012 pour nous annoncer qu’elle allait réquisitionner, elle a fait son coup de pub et puis plus rien. André Chassaigne, élu PC, a présenté un amendement pour faire sauter les possibilités de recours des bailleurs, ça a été voté par les deux assemblées à l’automne 2012 mais le gouvernement s’y est finalement opposé… Duflot avait promis d’améliorer la procédure en 2013, on attend toujours. Nous allons continuer à nous bagarrer pour que les réquisitions reprennent ! C’est une des solutions valables pour le relogement des sans-toit. Ça représenterait combien de logements disponibles rapidement ? 2,4 millions de logements sont vacants en France selon l’Insee, plus 7 millions de mètres carrés de bureaux en Île-de-France… Il y a aussi beaucoup de bâtiments publics appartenant à l’armée, aux hôpitaux, à la Poste, la SNCF, aux HLM… La réquisition ou la mise à disposition de 100 000 logements permettrait de loger les sans-abris, les familles ballotées dans des hôtels… en attendant de construire les 800 000 logements sociaux nécessaires. Nous pensons que ce n’est pas aux maires qu’il faut confier ces politiques d’urbanisme, ils ont fait trop de conneries ces trente dernières années. Il y a des mesures dans la loi Duflot qui vous conviennent, comme la baisse des loyers ? Cela ne nous satisfait pas du tout. D’une part, elle ne renforce pas le droit des mal-logés, des sans-logis et des locataires. D’autre part, la loi en l’état n’aboutira pas à une baisse des loyers et pourrait même les faire augmenter  ! Pourquoi le loyer médian décidé par la loi Duflot serait-il un facteur d’augmentation ? Parce que ce loyer exigé pourra être supérieur de 20 % au loyer médian, et s’il y a baisse des loyers, elle va profiter aux locataires qui paient le plus cher au mètre carré. Donc, paradoxalement, cet encadrement risque de profiter aux locataires les plus riches. En revanche, ceux qui sont dans le même logement depuis longtemps, et paient de ce fait moins cher que le loyer plancher (30 % en dessous du loyer médian), risquent de voir leur loyer augmenter  ! Le réveil sera dur pour les locataires modestes ! Il y a quand même la garantie des loyers pour le propriétaire qui devrait les inciter à louer davantage leurs biens. C’est injuste de garantir des loyers chers, il faut avant tout baisser les loyers devenus trop chers. Nous sommes contre cette Garantie universelle (GUL) qui a des faux airs d’avancée sociale. Cette GUL est faite pour les bailleurs, dont le loyer cher sera garanti par l’État. Si le locataire est défaillant, il aura le Trésor public sur le dos. Rappelons que les loyers ont flambé de 50 % en moyenne en France depuis 2002, ce qui n’est pas le cas des petits salaires. Quelle serait la mesure idéale ? Un encadrement des loyers vraiment à la baisse, et une baisse immédiate des loyers de 20 %. Y a-t-il quelque chose à sauver dans la loi Duflot ? On fera un bilan à son adoption, elle se transforme à chaque étape. Pendant les débats, nous avons obtenu la pénalisation des expulsions illégales, le renforcement du droit à l’hébergement, quelques avancées sur le Dalo, les expulsions, le logement insalubre. Ça ne leur coûte pas grand-chose. On se bagarre pour qu’il soit mis fin aux expulsions en hiver, ce qui se fait de plus en plus depuis 2010. Ils ont expulsé des squats, avec des familles. On a tous reçu en fin d’année des propositions de défiscalisation avec la loi Duflot. Qu’en pensez-vous ? Les mécanismes de défiscalisation sont un des facteurs qui ont fait monter les prix. Investissez, on s’occupe de tout, vous ne payez rien. Il y en a qui se sont fait arnaquer, toujours les petits rentiers qui morflent et qui votent populiste. Quels sont vos rapports avec les hommes et femmes politiques ? Plutôt tendus. On a vu les conseillers logement de Hollande et d’Ayrault, pour demander un plan d’urgence sur les logements vacants. Pas de résultat. Ils se disent conscients du problème. Duflot fait de la com’. Avec sa loi, elle n’a voulu fâcher personne  ; du coup elle a fâché les proprios et les locataires  ! Il faut parfois savoir choisir son camp. Hidalgo n’a pas répondu quand on lui a demandé ce qu’elle comptait faire avec les 20 000 prioritaires Dalo parisiens en attente d’un logement. Il y a eu, il faut le reconnaître, beaucoup plus de logements sociaux à Paris depuis que Delanoë est maire. Et les attributions de logements sociaux sont moins clientélistes mais il y a encore des situations scandaleuses, on l’a vu ces derniers jours avec les cinq adjoints de Delanoë logés dans le social. Et l’épuration sociale dans la capitale se poursuit, des familles dorment dans les cabines téléphoniques, des voitures, d’autres sont trimballées d’hôtel en hôtel, et ils sont toujours plus nombreux à être expulsés. Les enfants sont déscolarisés… C’est pas une vie ! Les partis, les syndicats se mobilisent pour les problèmes de logement ? Certains nous soutiennent mais la mobilisation est difficile. On bosse avec des syndicats et des associations de solidarité et de locataires, réunis dans la plateforme logement des mouvements sociaux. Côté partis, les opposants de gauche au gouvernement actuel nous soutiennent, mais ce n’est pas la déferlante… Gauche au pouvoir, mouvement social à la ramasse. Le logement, c’est un peu la honte de notre pays. Dans le contexte actuel de la montée du racisme, du populisme et de l’extrême droite, la mobilisation est difficile. Fin novembre, nous avons gagné une lutte qui durait depuis cet été, avec 300 familles. Nous avons installé un campement place de la République à Paris, et nous avons été réprimés. Il y a eu des blessés. Mais la justice nous a donné raison au nom du droit de manifester, et nous nous sommes réinstallés, obligeant le gouvernement à négocier et à prendre un engagement de relogement des 300 familles sur environ un an. Ces mouvements nous ont soutenus, comme de nombreux Parisiens. On les remercie. On a aussi l’impression que les médias vous ignorent. Vous vous êtes même fait casser une côte dans un silence total, et l’un des mal-logés s’est fait arracher l’oreille, douze militants ont été blessés pendant votre action place de la République, soutenue par Josiane Balasko, Guy Bedos. C’est vrai, les luttes sociales, particulièrement les luttes de pauvres, intéressent moins les médias. Nous avons porté plainte à l’Inspection générale de la police nationale [IGPN]. Êtes-vous actifs au plan juridique ? Nous le sommes devenus. Il faut faire respecter les lois favorables aux mal-logés et aux sans-logis, car ils commencent à avoir de vrais droits au fil des luttes et des conquêtes. Nous faisons aussi des procès contre les violences policières ou contre des interdictions de manifester. Nous devons nous faire respecter et désarmer la répression destinée à réduire le mouvement social au silence. Nous attaquons également les marchands de sommeil. Nous étions au procès de l’incendie tragique de l’hôtel Opéra en 2005, aux côtés des sinistrés(2). Nous expliquons aux mal-logés les démarches à faire, comment ne pas être expulsé trop vite, être relogé. À ce propos, nous avons tout de même obtenu du gouvernement l’arrêt des expulsions des prioritaires Dalo jusqu’à leur relogement. Comment fonctionne le Dal ? Nous avons des permanences et des militants dans toute la France, des retraités, d’anciens mal-logés, des jeunes… Ils font un dossier pour examiner la situation des mal-logés accueillis, qui sont ensuite orientés vers les actions collectives, les AG, les campements, les occupations, les manifestations. Et ça marche, nous obtenons des résultats, mais il faut être déterminé, ne rien lâcher. Nous harcelons les responsables, le politique. C’est un engagement à plein temps. Nous traitons en permanence entre 1 000 et 2 000 dossiers. Au moins 20 000 familles ont été relogées grâce à ces mobilisations. Certains reviennent nous voir, beaucoup nous perdent de vue, la vie les éloigne. Vous n’acceptez plus d’hébergement en hôtel ? Si, quand les gens sont dans la rue, on accepte un passage dans un hôtel, mais stable. Pas ballottés de département en département comme ça se fait de plus en plus. Nous demandons que cesse ce type d’hébergement. Les cotisations de vos adhérents suffisent pour fonctionner ? Non. On a les campagnes de dons(3), les petits ruisseaux font les grandes rivières. Les subventions ont été très réduites depuis les années 90. Il y a des comités d’entreprise, des fondations, des dons privés et de particuliers qui restent notre principal moyen de financement. Vous n’en avez pas marre, parfois ? Si, parfois. Mais j’aime ce que je fais car il y a des résultats concrets et j’ai toujours l’espoir d’aboutir un jour. Et puis, après vingt-sept ans dans les luttes du logement, saurais-je faire autre chose ? (1) Le numéro du Samu social de Paris. (2) En avril 2005, l’incendie d’un immeuble dans le quartier de l’Opéra, à Paris, faisait 24 victimes dont 11 enfants. En novembre 2013, quatre personnes comparaissaient pour homicides et blessures involontaires. (3) Pour faire un don au Dal : http://droitaulogement.org/2011/12/faire-un-don-a-l-association/ PARTAGEZ CET ARTICLE" JEAN-BAPTISTE EYRAUD – La voix des sans-toit 1 "Interview n°37 CHRISTOPHE DE MARGERIE : Confessions d’outre-tombe Par La Rédaction, décembre 2014 Enfin une interview de grand patron dans ce journal ! Quand il est mort, le divin Margerie, la presse a salué d’une seule voix un mec « sympa, aux bacchantes avenantes, qui aime le whisky ». Pas de raison que nous boycottions cet hommage unanime ! L’œuvre du boss de Total le mérite. Face aux pires dictateurs, Margerie se mettait à genoux pour pomper… leur sous-sol ! Total ne paie pas de taxes en France, mais « Big moustache » n’hésitait pas à verser des « impôts » aux crapules et des dividendes à ses actionnaires… À son enterrement, les grands patrons, le gratin de la droite et… Hollande avec son fidèle Jouyet ! Pas besoin de forer profond : comme Margerie, la femme de Jouyet est une héritière de la famille Taittinger, humbles récoltants de champagne. Cet unisson nous a gonflés. Et, mal élevés, nous avons rédigé cet entretien. Toutes les réponses sont de vraies citations. Nous n’avons rien inventé. Malheureusement ! Lors d’une émission de radio, le père Gilbert, surnommé le « curé des loubards », vous a interpellé sur votre salaire d’un cinglant : « T’as pas honte ? » Rappelez-nous son montant, et que répondriez-vous aujourd’hui ? Mon salaire, c’est 100 000 €, sans compter la part variable. Non, je n’en n’ai pas honte. Si je ne répondais pas « non », il n’y aurait pas de débat. J’assume. Nous avons lu 300 000 €… Ça dépend des résultats de l’entreprise. Avec un smic à 1 000 €, vous trouvez ça normal ? Je vous rappelle que j’avais signé un texte en 2011 pour dire : « Nous, présidents ou dirigeants d’entreprise, hommes ou femmes d’affaires, financiers, professionnels ou citoyens fortunés, souhaitons l’instauration d’une “contribution exceptionnelle” qui toucherait les contribuables français les plus favorisés. » Formidable ! Quel montant étiez-vous prêt à accepter ? Cette contribution serait calculée dans des proportions raisonnables… De toute manière cette contribution n’a jamais vu le jour… Mais quel aurait été « un montant raisonnable » ? Pas de réponse. Vos salariés pourraient-ils avoir un droit de regard sur vos émoluments ? Que les salariés se prononcent sur le salaire de leurs patrons ? C’est du pseudo-politiquement correct… Peut-être êtes-vous d’accord pour payer des impôts à titre personnel mais, en revanche, vous vous battez bec et ongles pour que Total ne paie pas d’impôts en France, et d’ailleurs votre entreprise n’en paie pas ! En 2012 et en 2013, malgré un bénéfice se situant entre 8,4 et 12 milliards d’euros, Total n’a pas acquitté un centime d’impôt sur les sociétés. Alors que n’importe quelle PME bénéficiaire y est contrainte ! Mon rêve, ce serait de payer plus d’impôts en France… Si jamais nos activités s’amélioraient en France, nous paierions plus d’impôts. Notre activité française est en perte, nous ne pouvons pas payer des impôts sur les pertes. Ce n’est pas parce qu’une entreprise comme Total a des moyens importants qu’elle doit financer des foyers de pertes. Notre responsabilité, c’est de s’adapter. Mais notre société paie énormément d’impôts… À peu près 14 milliards d’euros, à l’étranger, là où nous faisons des bénéfices, ce qui représente 56 % de notre chiffre. On est bien au-dessus de l’impôt de droit commun français. Mais, c’est vrai, nous ne cherchons pas à optimiser dans un sens négatif… Vous ne vous sentez pas coupable de gagner de l’argent ? Quelle horreur ! Se sentir coupable ? Mais non, pas du tout. Total est une société qui marche pas mal, même si elle a en ce moment un environnement pas facile, mais on ne va pas se plaindre, on ne va pas faire comme tous les Français. Excusez-nous pour la bêtise de cette question, mais, au fond, à quoi sert le profit… Le profit, c’est la première responsabilité d’un patron, d’un chef d’entreprise. Parce que si jamais j’envoie Total au tapis, tout le monde va pleurer. Mais il ne faut quand-même pas s’imaginer retrouver « l’amour » envers une société le jour où elle perd de l’argent. Cela ne me paraît pas vraiment être la recherche du bonheur. Alors vous comprenez pourquoi Total a une mauvaise image en France… Quand je suis arrivé à ce poste, on m’a dit que Total avait l’image d’un groupe arrogant, qui refusait le débat ; ça je l’entends. Le problème, c’est qu’à un moment, on s’est exclu du système français, accaparé par l’international et surtout par les fusions successives avec Petrofina et Elf. Mais des opérations comme ça, on ne les fait pas en discutant tous les matins du sexe des anges ! On était arrogant par notre silence. Pas seulement ! Vous avez mené un procès sans fin à propos de l’Erika. Le nom de votre entreprise est aussi rattaché à la catastrophe d’AZF… Les Français n’aiment pas l’industrie lourde, c’est ça notre problème. Si on ne faisait que du solaire, c’est sûr, on ne risquerait pas des catastrophes comme celles d’AZF ou d’Erika. Mais il faut savoir ce que l’on veut ! Tout le monde veut de l’énergie propre, mais on ne veut pas souvent en payer le prix. C’est sûr que vous préférez l’exploitation du gaz de schiste à l’énergie solaire ! Il est clair qu’on met la pédale douce sur ce sujet trop sensible en France. Mais le gaz de schiste, on sait y faire, et son exploitation aurait permis une certaine forme de révolution industrielle ! Est-ce qu’on va perdre des mois, des années de croissance ? Probablement… Pourquoi ne peut-on avoir un débat serein en France sur ce sujet ? Mais on est en France… On ne peut pas se contenter de dire que les autres sont des cons, ou des pourris, ou des salauds, et que nous, on est bien ! On exploite du gaz de schiste aux États-Unis, en Argentine… Pourquoi les Américains, qui ne sont pas que des imbéciles, et qui vivent là où il y a des ONG et des scientifiques le font quand même ? On me demande si je peux faire du gaz de schiste sans fracturation ? Ma réponse est non… Ayons le courage de faire de l’exploration, et après ça, on en discute ! Le principe de précaution serait donc ridicule ? Avec ce principe mal utilisé, on ne veut plus nous laisser faire quoi que ce soit avant d’avoir prouvé – sans l’avoir testé ! – que ce serait « propre » ou non. Et maintenant, on va demander aux chercheurs, avant qu’ils ne cherchent, de prouver à l’avance que c’est propre. On ne peut pas les laisser chercher d’abord ? Il n’y a pas que les écolos qui contestent votre vision des choses. Vous avez été auditionné sur la transition énergétique devant la commission économique de l’Assemblée nationale au mois de janvier dernier. Ça ne s’est pas très bien passé… Jean Lassalle (MoDem) vous a demandé de vous montrer « plus humble », François Pupponi (PS) vous a invité à « changer de ton »… Malgré votre faconde légendaire, prendriez-vous parfois les gens de haut ? Du haut de votre multinationale toute-puissante ? Si je déclenche tant de haine, je préfère sortir, voilà ce que j’ai dit à ces députés. Je déteste donner des leçons, mais je n’aime pas en recevoir. C’est pourtant une évidence que nous devons penser à l’après- pétrole ! Il y aura encore du pétrole, du gaz et du charbon pour des centaines d’années et pas seulement pour soixante-dix ans, comme certains le disent. Le problème, ce n’est pas : « Est-ce que nous en aurons encore demain ? », mais « Est-ce qu’il y en aura assez ? » François Hollande appelle à la création d’une communauté européenne de l’énergie. Y êtes-vous favorable ? Bien sûr. La France et l’Europe disent que la priorité des priorités, c’est la lutte contre le changement climatique, que c’est une question de survie à court ou moyen terme. Je suis donc étonné que cela ne soit pas le premier sujet discuté à chaque réunion des Vingt-Sept. Que l’euro, pendant un temps, ait été une priorité, c’est normal car il y avait le feu dans la maison. Maintenant que la situation de l’euro s’est améliorée, ce doit être le tour du changement climatique. La priorité affichée, c’est la lutte contre le chômage, non ? On nous dit, et j’écoute, que le changement climatique, c’est une question de vie ou de mort. C’est un sujet sérieux avec lequel il ne faut pas plaisanter. Pourtant, vous ne semblez pas croire en l’Europe ? Ne le prenez pas comme une provocation, mais je pense que l’Europe devrait être reconsidérée comme un pays émergent. Avec notre croissance molle, un chômage élevé et une inflation très faible, l’Europe doit refonder son modèle économique. Franchement, nous avons besoin d’un nouveau départ. Arrêtons de penser que nous pouvons redémarrer à partir de choses qui ne peuvent plus être des sources de développement ou de croissance pour nos pays. Il est vrai que l’Europe n’est pas votre Eldorado… Vous êtes plus proche de Poutine que de Merkel ! Vous déclarez à l’autocrate russe : « Notre politique dans votre pays est limpide. Donc aussi longtemps que vous me soutenez et soutenez Total, nous allons continuer à faire de bonnes choses. » Certes la Russie représente environ 10 % de la production de votre groupe et devrait devenir votre principal fournisseur d’ici à 2020, devant le Moyen-Orient. Quant à Poutine, il loue « votre dévouement continu ». Il a raison : vous dénoncez même les sanctions contre la Russie suite à ses interventions musclées en Ukraine… Il ne faut pas tout regarder avec des yeux d’Occidentaux ! La vérité, c’est que l’Ukraine va très mal économiquement et que l’Europe n’a rien fait pour l’aider. Les sanctions sont une voie sans issue. Elles ne servent à rien et ne feront que pousser les Russes et les Chinois à mieux coopérer sur le dos de l’Europe ! Nous ne devons pas nous laisser persuader que la Russie est un ennemi, d’autant que notre approvisionnement en énergie dépend en grande partie de ce voisin. Imaginez la Russie sans Poutine, ce serait le chaos ! Maintenant, je vois ce qu’on peut écrire : Total ne défend que ses intérêts, c’est l’argent face à la morale. Les dividendes et le capital versus les morts de Kiev ! Enfin, il n’y a pas que la Russie dans la liste des régimes peu recommandables que vous fréquentez assidûment ! La liste est longue : Irak, Iran, Arabie saoudite, Nigeria et, bien sûr, Birmanie ! Le pétrole, on est bien obligés d’aller le chercher là où il est. Ce serait plus simple s’il y en avait au Club Med ! En Birmanie, votre entreprise a été accusée de « complicité d’assassinats ciblés, de travail forcé » par l’ONG EarthRights International. Des accusations relayées en France par l’avocat William Bourdon et par Jane Birkin… Nous usons de tout notre poids chaque fois que nous le pouvons, mais notre « influence » en Birmanie reste limitée ; nos actions socio- économiques et le climat qui règne dans la région de nos opérations demeurent la meilleure caution de notre engagement. À cet égard, nous maintenons sans rougir que si Total venait à partir, d’autres compagnies, bien moins attentives au respect des droits de l’homme et aux conditions de travail de leurs salariés, s’empresseraient de nous remplacer, contribuant probablement à une augmentation des revenus de l’État et non pas le contraire. Nous sommes solidaires du sort de Mme Aung San Suu Kyi, mais aussi des milliers de Birmans qui comptent plus sur Total que sur l’État. Je supporte la critique mais pas la mauvaise foi. Nous avons proposé maintes fois à Jane Birkin de se rendre sur place pour se faire sa propre idée, mais elle a toujours refusé… Il n’empêche que les revenus gaziers ont surtout permis, pendant des années, d’entretenir l’armée birmane qui massacrait allègrement sa population… Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la paix, avait même déclaré : « Les investisseurs ne devraient pas s’implanter ici car tout l’argent va à une élite. Je tiens à mentionner la firme Total qui est devenue le plus fort soutien du système militaire birman. Ce n’est pas le moment d’investir ici. » Quand on est dans un pays, on paie des impôts censés bénéficier à l’ensemble de la population. Je ne suis pas là pour juger ce que ce pays fait de ses impôts… Autre terre de prédilection de Total : l’Afrique. Vous êtes implanté dans sept pays qui représentent 33 % de la production globale d’hydrocarbures du groupe. En particulier au Nigeria… Le Nigeria est un des plus beaux fleurons pétroliers à long terme. On est là pour longtemps ! Selon la Banque mondiale, 80 % des revenus pétroliers du Nigeria vont à 1 % de la population. 70 % de la population vit sous le seuil de pauvreté avec moins de 1 dollar par jour. « L’exploration pétrolière a transformé le pays ogoni en immense terrain vague. Les terres, les rivières et les ruisseaux sont en permanence pollués ; l’atmosphère est empoisonnée, chargée de vapeurs d’hydrocarbures, de méthane, d’oxydes de carbone et de suies rejetés par les torchères qui, depuis trente-trois ans, brûlent des gaz vingt-quatre heures sur vingt-quatre tout près des zones d’habitation. Le territoire ogoni a été dévasté par des pluies acides et des épanchements ou des jaillissements d’hydrocarbures. » Pour avoir écrit ce texte, Ken Saro-Wiwa fut pendu à Port Harcourt. Christophe de Margerie n’en a jamais rien dit. Décidément, ce n’est le Club Med pour personne. PARTAGEZ CET ARTICLE" CHRISTOPHE DE MARGERIE : Confessions d’outre-tombe 1 "Interview n°52 BERNARD LAHIRE – Qui veut la peau des sociologues ? Par La Rédaction, avril 2016 Prof de sociologie à l’École normale supérieure de Lyon, Bernard Lahire s’insurge contre ceux, tant à droite qu’à gauche, qui voudraient démolir la sociologie et sa supposée « culture de l’excuse ». Il se désespère devant les idées de droite qui gagnent à cause de la gauche, refuse de déjeuner avec François Hollande « parce qu’une invitation à déjeuner n’est pas le lieu pour dire quelque chose de sérieux », dézingue Manuel Valls et Philippe Val et milite pour un enseignement des sciences sociales dès l’école primaire. Nous l’avons après la publication de son dernier livre-manifeste : Pour la sociologie. Bernard Lahire, professeur de sociologie à l’École normale supérieure de Lyon, s’insurge dans son dernier livre (1) contre ceux, à droite et à gauche, qui s’en prennent à une prétendue « culture de l’excuse ». Un coup de gueule salutaire contre les coups de menton de Valls, les contre-vérités de Val et de bien d’autres. Valls a affirmé qu’« expliquer, comprendre le djihadisme, c’est déjà vouloir un peu excuser ». Vous lui répondez que c’est rompre avec l’esprit des Lumières. C’est une phrase pour le moins surprenante. À l’école, on demande aux enfants de comprendre, on leur apprend à raisonner, à argumenter, à contester, y compris les pouvoirs, religieux, politiques.… C’est ça l’esprit des Lumières. Dans une démocratie, on éduque les citoyens le plus possible. Et là, d’un coup, vous avez un adulte, responsable politique, qui vous dit d’arrêter d’expliquer. Fin des discussions, on n’explique plus. Bien évidemment, ce n’est pas une réponse aux chercheurs en sciences sociales, il s’adresse aux autres politiques, aux citoyens. Valls a déjà fourni « son » explication : c’est l’esprit, les valeurs, le mode de vie français qui ont été attaqués. Il ne se pose pas la question du « pourquoi » des gens plongent dans le terrorisme. Pourtant, nous devons comprendre comment recrutent ces organisations. Pourquoi certains y trouvent du sens. Si nous refusons d’accomplir ce travail, nous laisserons se reproduire ces drames. À vous lire, de manière plus large, les attaques « contre la culture de l’excuse » sont portées aussi bien par la gauche que par la droite. Comment expliquez-vous que même Jospin aille sur ce terrain dès 1998-1999 ? Il y a eu le tournant sécuritaire du colloque de Villepinte en 1997 où les responsables du PS ont commencé à dire que la gauche avait été trop laxiste, qu’elle avait oublié le principe de réalité et avait trop mis l’accent sur la prévention. Le PS reprend alors le discours de la droite. Et quand vous regardez les occurrences de la culture de l’excuse, c’est non seulement un thème de droite, mais un thème d’extrême droite. Les responsables du FN sont systématiquement tombés sur Christiane Taubira en l’invoquant. Le PS court après un certain virilisme politique en disant « on ne laissera rien passer » et bascule dans la surenchère sécuritaire. Vous citez aussi Obama qui se lance dans un discours où il s’attaque clairement à la culture de l’excuse. La gauche, en France comme aux États-Unis, adopte, quand elle est en responsabilité politique, les mêmes rhétoriques que la droite. Un texte de Ronald Reagan dit « pas d’excuse » et accuse la gauche de la pratiquer. Presque trente ans plus tard, Obama le répète ! Dans son discours adressé aux membres d’une association pour les gens de couleur, il y a deux parties : il leur dit que leurs enfants auront une plus grande probabilité que d’autres de rencontrer des difficultés dans leur quartier. C’est le premier temps de reconnaissance des réalités sociales. Et dans un second temps, il leur dit qu’ils n’ont aucune excuse pour ne pas réussir à l’école. Il reconnaît que certains sont dans des conditions plus difficiles et en même temps il déréalise cette réalité en disant que leur destin est entre leurs mains ! Pourquoi les idées de droite ont-elles gagné ? Parce qu’elles sont plus faciles à entendre. On se centre sur les individus et on oublie tout ce qui les a fabriqués. Leurs structures familiales, leurs expériences scolaires, professionnelles, religieuses… Si on dit que Hitler était fou, on n’explique rien du nazisme ! Si les idées de droite gagnent, c’est à cause de la gauche ? Oui, c’est en partie vrai. Quand vous avez la possibilité de mener une autre politique, que vous ne le faites pas et que vous faites parfois pire – ce qu’on vit actuellement –, tout bascule. En matière sécuritaire, le PS nous assène des choses qu’on aurait associé à l’extrême droite il y a très peu de temps. Cette surenchère, pour qu’on ne puisse pas lui reprocher de ne « rien avoir fait », instaure un climat idéologique très largement déporté à droite. Les sociologues ne doivent-ils pas se remettre en cause ? Ne sont-ils pas allés trop loin ? Non. Un sociologue ne porte pas de jugement. Il essaie de comprendre des comportements, des faits. Ceux qui attaquent la sociologie jouent sur le terme « comprendre ». Quand on dit à quelqu’un : « Je te comprends », il y a une empathie. Évidemment, si on utilise ce sens-là pour les terroristes, alors les sociologues les excuseraient, mais ce n’est absolument pas ça. Comprendre, cela signifie reconstruire les conditions, les histoires complexes, les mécanismes qui conduisent à certains actes. Et, je vous « rassure », les sociologues n’expliquent pas tout par la pauvreté. Si vous êtes sous le feu des critiques, c’est parce que vos travaux peuvent toujours être sujets à interprétation. Nous avons pourtant permis de mieux connaître nos sociétés ! Dans les années 50-60, on disait que les gens réussissaient à l’école parce qu’ils s’en donnaient la peine, d’où la méritocratie. On disait aussi qu’il y avait des talents innés, des « bons » et des « mauvais », des esprits concrets, d’autres abstraits. Ces derniers réussissent leurs études et les autres partent en BEP, CAP ou en apprentissage. Les sociologues se sont donné les moyens statistiques de savoir socialement qui réussit et qui échoue. Et là, on a vu que ce n’était pas du tout distribué au hasard. Depuis quand existe la sociologie ? Au début du xxe siècle, elle voit le jour avec Durkheim, Weber en Allemagne, Marx aussi. On travaille avec des données empiriques, fruits de travaux d’enquête. Nous avons des méthodes éprouvées : entretiens, questionnaires, recherches d’archives ou observations directes. Nous corrigeons nos étudiants quand leurs travaux reposent sur des faits trop pauvres ! Si nous n’étions pas scientifiques, nous pourrions nous contenter d’être séduits et de nous laisser aller à nos inclinations personnelles, un peu à la manière des essayistes. Finkielkraut, Onfray et bien d’autres, qui parlent en permanence de tout et de n’importe quoi. Comme les moulins qui tournent vite parce qu’ils n’ont pas de grain à moudre. Nous, on a du grain empirique à moudre. Alors ça ralentit, car il faut avoir beaucoup d’enquêtes pour arriver à dire quelque chose d’un peu sérieux. L’équivalent de l’expérimentation pour les sciences dures, c’est l’enquête empirique. Il y a tout de même une espèce de défiance vis-à-vis de la sociologie. Je ne crois pas qu’elle soit générale. Ce sont surtout les responsables politiques qui ont cette défiance. Les sciences sociales, comme disait Bourdieu, dérangent. Elles montrent des inégalités là où certains prétendent qu’il n’y en a pas, elles montrent des déterminismes sociaux là où on voudrait voir de la liberté pure. Certains lui opposent la responsabilité individuelle. Il existe une philosophie de la responsabilité. Ses partisans affirment qu’il n’y a pas à chercher des « causes » car la seule explication serait la motivation des gens qui sont libres. Chacun décide de sa vie, de son destin, etc. Si c’était aussi simple, on ne voit pas pourquoi tout le monde ne ferait pas le choix d’être riche, célèbre et bien éduqué ! Lorsque Philippe Val écrit en substance dans son livre que quand on veut on peut, eh bien, il a zéro à sa copie de sociologie ! Ceux qui réussissent leursétudes ont statistiquement beaucoup plus de chances de venir de milieux culturellement dotés. Certains ne veulent pas entendre ça et disent que c’est désespérant. Ce n’est pas une bonne nouvelle mais c’est vrai, il y a des inégalités, des dominations, des exploitations. Vous parlez de Philippe Val qui a commis un livre contre le « sociologisme », c’est symptomatique ! Val incarne une vision très conservatrice. Il défend la philosophie de la responsabilité : nous sommes tous libres, responsables de notre destin, donc les pauvres sont responsables d’être pauvres et les riches d’être riches. Ceux qui n’ont pas réussi sont ceux qui ne s’en sont pas donné la peine. Ce serait un ordre naturel des choses. Beaucoup de gens, y compris des responsables au PS, le pensent. Une vision qui n’est pas socialiste car le socialisme, à l’origine, est très lié aux sciences sociales. Nous pouvons certes élaborer des choix mais ils s’opèrent toujours en fonction de notre histoire, de nos conditions d’existence. Si vous naissez au fin fond du Sahel, il y a peu de chances pour que vous vous retrouviez à Harvard un jour. C’est un peu brutal mais c’est comme ça. Vousnaissez dans telle société, dans tel milieu de cette société et cela limite vos possibilités. Selon que vous êtes un homme ou une femme, vous n’avez pas la même éducation. Nous sommes le produit de ces choses très complexes qui nous déterminent. Il y a des exceptions. La sociologie a travaillé sur les transfuges de classes, ceux qui viennent d’un milieu ouvrier par exemple et qui deviennent de grands intellectuels ou des patrons, qui sont des exceptions. C’est toujours en allant chercher dans le monde social, les circonstances, les rencontres qu’on arrivera à comprendre le pourquoi de ces réussites. Lisez la superbe lettre adressée par Albert Camus à son instituteur lorsqu’il reçoit le prix Nobel. Il aurait arrêté l’école si ce maître n’avait pas convaincu ses parents. Vous reprochez aux hommes politiques de ne pas s’intéresser aux sciences sociales. Il y en a beaucoup qui n’ont pas lu de bouquins de sciences sociales de toute leur carrière, ou alors ils ont très vite oublié. Ce qui est étonnant, c’est que quand on veut développer des politiques de santé, on s’appuie sur des médecins, des biologistes. Quand on veut envoyer un vaisseau dans l’espace, on s’entoure d’ingénieurs. Mais en matière de société, l’idéologie remplace tout. Ils sont persuadés d’avoir raison et ils ne s’appuient pas sur les travaux de ceux qui connaissent beaucoup mieux les situations. C’est un vrai problème. C’est pour cela que Hollande voulait vous rencontrer ? Il voulait réunir des sociologues autour du thème de l’excuse sociologique. J’ai dit non. D’une part, une invitation à déjeuner n’est pas une bonne condition pour dire quelque chose de sérieux. On a des travaux, des résultats de recherches, des choses à exprimer dans un temps qui n’est pas celui d’un repas. Ça me fait penser à des pratiques monarchiques classiques où on donnait des jetons aux gens pour accéder à la table du roi. D’autre part, je refuse en tant que citoyen de parler avec des gens qui mènent une telle politique. Je juge désastreuse leur action migratoire, économique, sociale, sécuritaire… Si les intellectuels qui se disent de gauche refusaient tous d’y aller, le pouvoir se sentirait un peu seul au bout d’un certain temps. Cela pourrait avoir un effet… Que faudrait-il pour que les idées de Bourdieu redeviennent « tendance » ? Si je pouvais répondre, je serais un prophète, le contraire de ce que mon travail me pousse à faire. En temps que citoyen, j’ai un certain nombre de combats personnels : par exemple, enseigner les sciences sociales dès l’école primaire. Je trouve anormal de laisser les enfants dépourvus de connaissances sur le monde social, c’est presque criminel. On considère indispensable de leur apprendre que le monde physique a ses lois, ses régularités, on leur fait faire des expérimentations, on leur fait prendre conscience qu’il y a une logique de la biologie, de la chimie, ça fait partie de l’esprit des Lumières. C’est un savoir sur le monde. Mais en matière de savoir social, on les laisse complètement dépourvus. Il faut le leur enseigner comme l’histoire ou la géographie. Pas sous la forme d’un cours magistral, mais à travers des enquêtes, des entretiens qui leur permettraient de comprendre pourquoi les gens font ce qu’ils font, pourquoi ils pensent ce qu’ils pensent ; ils prendraient conscience de leur société locale, de leur ville, de leur famille, des autres, de leurs différences et pourraient ainsi comprendre pourquoi les autres sont ce qu’ils sont… Ils auraient beaucoup plus de compréhension en matière de différences religieuses, culturelles. Si on ne donne pas aux enfants des instruments pour comprendre leur société, ça fait des gens qui pensent que le monde social tel qu’ils ont appris à le voir dans leur milieu est une chose naturelle. Eh bien non, c’est toujours un produit de l’histoire. (1) Pour la sociologie, éd. La Découverte, 2016. PARTAGEZ CET ARTICLE" BERNARD LAHIRE – Qui veut la peau des sociologues ? 1 "Interview n°83 Noël Godin – « Pour un humour agressif » Par La Rédaction, février 2019 Noël Godin signe tous les mois une chronique littéraire explosive dans nos pages, il est aussi entarteur de pompeux cornichons dans des attentats pâtissiers. Rencontre avec ce libertaire situ subversif et farceur, fin lettré, aimant immensément la vie. Siné Mensuel – Dans une de tes premières chroniques pour notre journal, tu parles du « non serviam » de La Boétie ! On ne s’attendait pas à ce que tu cites cet auteur. Noël Godin – Personne n’a été plus loin que La Boétie ! Le sens de non serviam (« je ne servirai pas ») est clair : il suffit de ne pas obéir pour ne pas trinquer. La solution à tout, c’est le refus de l’obéissance. L’insubordination systématique. La Boétie a développé la notion de « servitude volontaire », de plus en plus présente autour de nous. SM – « Si nous ne voulons plus du capitalisme, cessons tout de suite de le fabriquer », as-tu écrit. Comment ? N.G – Il y a de plus en plus des microsociétés sans capitalisme, très chouettes, qui se répandent dans le monde : les ZAD. J’ai passé quelques jours à Notre-Dame-des-Landes, ça m’a chamboulé de voir quelques centaines de luronnes et de lurons réussir à vivre autrement, en dehors de toute forme de hiérarchie, de bureaucratie, de diktat. Ils m’ont démontré que l’anticapitalisme pouvait se vivre à petite échelle, et, pourquoi pas, à plus grande échelle ! On pourrait imaginer une fédération des ZAD. À l’image de ce que proposaient Bakounine et les anarchistes il y a un siècle et demi. Des fédérations de microsociétés s’auto-épanouissant, se multipliant, se conjuguant les unes aux autres. À partir de là, le monde peut se réinventer immédiatement. La suite est à lire dans le numéro de février 2019 de Siné Mensuel PARTAGEZ CET ARTICLE" Noël Godin – « Pour un humour agressif » 1 "Interview n°82 Carali – « Un dessin de presse, c’est bien plus qu’un gag » Par La Rédaction, janvier 2019 Paul Karali, dit Carali, a dirigé et animé Psikopat, mensuel résistant, pendant quarante ans. Le journal cesse de paraître en janvier. Il nous explique pourquoi et revient sur ses années de jeunesse à Charlie, La Grosse Bertha, Fluide glacial… Sine Mensuel – Pourquoi arrêtes-tu Psikopat ? Carali – Quarante ans, ça suffit ! Au début, c’était un gag, un petit journal lancé pour rigoler avec des copains. Je ne pensais pas que ça durerait ! Quarante ans plus tard, j’ai l’impression de m’être fait un peu piéger par ce canard. Je suis dessinateur et rédacteur, pas gestionnaire. En quarante ans, j’ai eu quarante crises de ras-le-bol à cause de la gestion. J’ai failli arrêter autant de fois. En plus, je n’aime pas le pouvoir, je n’aime pas être patron, je n’aime pas être chef, je n’aime pas être décideur. À chaque crise, des amis me persuadaient de continuer car le journal se vendait… et on s’amusait ! Un canard sans pub, sans sponsor, sans comptes à rendre à personne. La liberté ! Pourquoi ce nom de Psikopat ? À l’époque, il y avait un canard qui s’appelait Le Fou parle. Je trouvais ce titre beau, assez gonflé. D’où ce choix, un peu en hommage, mais ce n’était pas une bonne idée de l’appeler Psikopat. Les premières années, il était placé dans les rayons des journaux de psychologie ! À la sortie du premier numéro, j’allais le distribuer avec mon fils chez les libraires. L’un d’eux m’avait dit : « C’est un mort-né, tu ne feras pas trois numéros ! » Réaliser un journal est une belle aventure, vous en savez quelque chose… C’est très passionnel. Je ne l’ai pas édité pour l’argent. […] La suite est à lire dans le numéro de janvier 2019 de Siné Mensuel PARTAGEZ CET ARTICLE" Carali – « Un dessin de presse, c’est bien plus qu’un gag » 1 "Interview n°21 CLAIRE RODIER : Le Juteux marché des migrants Par La Rédaction, juin 2013 450 milliards d’euros : c’est le chiffre d’affaires de la sécurité globale dans le monde. Claire Rodier, juriste, membre du Gisti, le groupe d’information et de soutien aux immigrés, et cofondatrice du réseau Migreurop, a consacré un ouvrage à la privatisation de la politique de migration*. Vous parlez de 450 milliards d’euros pour la sécurité globale. Comment expliquez-vous une telle somme ? Dans beaucoup de pays, les budgets de l’armée ont diminué et, du coup, de nombreux militaires ont été mis au chômage, comme aux États-Unis mais aussi dans pas mal de pays industrialisés. Ces gens-là ont été récupérés par le privé dans une espèce de « mercenarisation » de la sécurité. Ça s’est beaucoup vu au moment de la guerre en Irak, où on comptait moins de militaires que de mercenaires privés, qui étaient souvent d’anciens militaires recrutés par des sociétés privées. Ces multinationales au fonctionnement très opaque opèrent dans le monde entier et leur chiffre d’affaires augmente de 10 à 12 % chaque année. Parmi elles, la G4S, qui emploie 650 000 salariés, est le deuxième plus gros employeur privé au monde. Comme d’autres, elle a depuis une dizaine d’années investi le marché de la surveillance des frontières, de la détention des migrants et des expulsions. Le contrôle des migrants est un métier d’avenir ? Absolument. C’est un marché florissant qui remplit les poches des professionnels de la sécurité : les gestionnaires des centres de détention des migrants, les gardes ou escortes de ceux qu’on expulse, la surveillance des frontières politiques mais aussi les remparts anti-immigration qui prolifèrent depuis la chute du mur de Berlin. Selon vous, il y a 18 000 km de murs dans le monde, où sont-ils ? Un peu partout. Le dernier est en train de se monter tout le long de la frontière entre Israël et l’Égypte. Il a pour but d’empêcher les Africains d’arriver en Israël. Juste derrière lui, en plein désert, un camp est également en train de se bâtir. Avec ses 11 000 places de rétention, il sera le plus grand du monde. Y a-t-il d’autres murs en construction ? Aux murs existants – entre le Mexique et les États-Unis, entre le Bangladesh et l’Inde, entre le Zimbabwe et le Mozambique –, la Grèce veut ajouter le sien. Depuis 2011, elle le construit sans l’appui de l’Europe qui le jugeait inutile. Il se trouve à la frontière turque, au passage du fleuve Evros, s’étend sur une douzaine de kilomètres. Le premier mur européen a été construit à Melilla – enclave espagnole au Maroc – en 1995 et s’est renforcé au fil des années jusqu’en 2007. Le mur grec a d’ailleurs repris le même modèle. Ce sont des rangées successives de grillages très denses, très hautes, dotées de murs basculants pour piéger les migrants. S’il n’est pas totalement infranchissable, ce mur a quand même énormément réduit les passages par le détroit de Gibraltar. Combien d’immigrants tentent leur chance chaque année ? En 2010, la Commission européenne estimait à 800 000 le nombre d’entrées irrégulières dans l’Union européenne. Le nombre de migrants a triplé depuis les années soixante et correspond à 3 % de la population mondiale. Et le nombre de morts ? De 1993 à 2010, on a dénombré entre 16 000 et 20 000 morts aux frontières de l’Europe. Et encore s’agit il des seules données enregistrées. Il y en a évidemment plus. Au moins les deux tiers se noient en Méditerranée. Sur ses rives, on retrouve régulièrement des cadavres. Mais beaucoup meurent dans les déserts, en Algérie, en Libye. Ceux-là ne sont pas recensés. Les frontières sont devenues artificielles et mouvantes en quelque sorte. On constate, en effet, une délocalisation des frontières. Aujourd’hui, la frontière sud de l’Europe, ce n’est plus l’Espagne et l’Italie, mais le sud du Maroc ou du Sénégal. Le contrôle se fait en amont des frontières physiques. L’Europe commence donc à Bamako. À Bamako, et dans toutes les capitales qui ont un aéroport international. Des officiers de liaison, c’est-à-dire des policiers européens, agissent aux côtés des policiers locaux. Les contrôles se dématérialisent grâce à la technologie. Elle permet d’en bloquer certains, mais aussi de reconnaître ceux qui ne posent aucun problème, des Occidentaux en général, et de leur faciliter le passage des frontières. À Roissy, des bornes prennent les empreintes digitales. Il suffit de vous faire reconnaître et grâce à cette banque de données de « personnes fiables », on vous laisse passer sans avoir à faire la queue. Le monde est divisé entre gens qui circulent et gens qui ne circulent pas. En gros, ceux qui viennent des pays riches, pour qui le passage est facilité, et ceux qui viennent des pays pauvres, pour qui le passage est bloqué. Ces deux processus sont simultanés. Donc tout ça est un énorme business. C’est « aussi » un énorme business. Mon propos n’est pas de dire que la seule raison pour laquelle il y a des contrôles migratoires, c’est de faire des affaires. Mais je pense que depuis dix ou douze ans, ce volet-là est en train de prendre une place de plus en plus importante. Alors qu’on sait qu’il est vain de penser qu’on peut fermer hermétiquement les frontières, sauf à concevoir le monde comme un vaste apartheid. Les responsables politiques qui décident de mettre en place des contrôles migratoires et qui proclament « l’immigration zéro » n’y croient pas eux-mêmes. Il y a d’autres intérêts et les intérêts financiers font partie d’un ensemble. Et Frontex ? C’est autre chose que la G4S. Frontex est une agence créée en 2004 par l’Union européenne (UE), financée par des budgets publics votés par le Parlement, et qui a pour mission la coordination des opérations de surveillance des frontières par les États membres. Frontex signifie « frontière extérieure » de l’UE, c’est-à-dire les frontières terrestres, par exemple la Pologne, maritimes, par exemple la Grèce, mais aussi tous les aéroports. L’agence fonctionne avec une flotte et des équipements humains fournis par les États membres de l’UE. En 2010, elle disposait de 26 hélicoptères, 22 avions légers, 113 navires. Elle aura des drones bientôt. Officiellement, son rôle est de coordonner les contrôles frontaliers et de les rendre plus efficaces. Mais petit à petit, elle a pris de nombreuses de prérogatives et organise elle-même des opérations. Sorte de petite armée pour cette guerre que mène l’Europe contre les migrants, Frontex fait l’objet de nombreuses critiques formulées par les ONG, et aussi par le Parlement européen qui a souligné l’opacité de son fonctionnement. On ne sait pas exactement jusqu’où va sa mission, ce qu’elle a le droit de faire, et qui est responsable en cas d’incident – et il s’en est produit. Jusqu’à présent, il n’ y a eu aucune condamnation, même aucune possibilité de déposer des plaintes, parce qu’on ne sait pas devant quel tribunal ça serait possible. Quel est son budget ? Son budget officiel s’élevait à 6,3 millions d’euros en 2005, il a été multiplié par quinze en sept ans. Au vu de ses activités, ce n’est d’ailleurs pas si énorme. Mais des sources annexes de financement s’y ajoutent. Combien ? Difficile à savoir, et on dirait que c’est fait pour. Une grande partie des activités du directeur de Frontex, qui est le même depuis la création de l’agence, consiste à faire l’interface entre les décideurs politiques et des entreprises privées, notamment des avionneurs et des boîtes spécialisées dans la technologie de pointe – radars, caméras sous-marines capables de repérer à distance les embarcations de migrants même très légères, même de nuit, même à 25 km… Parce que la sécurité est un « bien commun qui doit être partagé entre public et privé », aux dires d’un commissaire européen. En 2004, a été créé un groupe de travail qui réunissait des responsables politiques européens, des entreprises privées (comme EADS, Sagem, Siemens, etc.) et des agences comme Frontex, pour décider des orientations à donner aux politiques migratoires en fonction d’une analyse des risques liés notamment au développement du terrorisme international post-11 Septembre. Ce groupe, dit Groupe de personnalités, a défini un programme de recherche financé par l’UE pour la sécurisation des frontières. Une fois le programme de recherche défini et adopté par le Parlement européen, les mêmes entreprises ont demandé à être financées pour développer des matériels adaptés à ces nouveaux besoins – qu’elles avaient contribué à définir. Ensuite, elles ont vendu les matériels mis au point grâce aux fonds européens alloués à cette recherche. Frontex joue un rôle important de go-between dans ce scénario. Comment sont effectuées ces analyses de risques ? Des agents se rendent dans les endroits dits « sensibles » et définissent l’évolution des routes migratoires. Ils disent par exemple « avant, les Afghans prenaient telle route, maintenant, ils se déplacent à tel lieu, c’est ici qu’il faut faire une opération de sécurisation de la frontière ». C’est de l’espionnage, en fait ? C’est de l’espionnage civil, une mission d’intelligence, qui sert ensuite à orienter les politiques, à envoyer des avions, des hélicoptères, bientôt des drones au-dessus des îles grecques, le nouveau point de passage important de migrants, à commander du matériel, justement à EADS, Thalès, Dassault, etc. Les sociétés européennes sont assez bien placées sur le marché mais il y a une concurrence étrangère, notamment américaine et israélienne, très performante en matière de surveillance des frontières. On a l’impression que ça ne pourra jamais s’arrêter. Comme je suis à peu près sûre qu’il n’y a pas de réelle volonté d’empêcher les gens de passer les frontières, effectivement, il n’y a pas de raison que ce système s’arrête. Et puis à ce jeu où le chat tire d’énormes profits, il n’a pas intérêt à éliminer la souris. La question de l’utilisation de la frontière comme mode de domination est clairement explicitée dans votre travail. Depuis le début des années 2000, l’UE pratique, dans sa politique de voisinage, la sujétion de pays qui sont à sa frontière extérieure pour qu’ils collaborent à la surveillance de ses frontières. D’un côté, les pays européens perpétuent un rapport de domination avec les voisins de l’Europe. De l’autre, pour ces pays voisins, l‘immigration devient un levier de négociation, voire une source de revenus. Ce nouveau lien de subordination se décline aussi de façon bilatérale, Espagne-Sénégal, Italie-Libye… l’UE en use par exemple avec les pays des Balkans. En ce moment, on est en train de renvoyer des Kosovars en Serbie, des gens qui étaient venus en Europe dans les années 1990 au moment de la guerre, qui avaient obtenu l’asile en Allemagne et dans les pays du Nord notamment. En échange de la perspective de l’adhésion à l’Union, la Serbie accepte de récupérer ces gens qu’elle traite mal et qui se retrouvent ghettoïsés dans des camps – on appelle ça la « réadmission ». Ce négoce fonctionne avec à peu près tous les pays de la frontière. Jusqu’ici le Maroc, qui est devenu un pays d’immigration alors qu’avant, c’était juste un pays par lequel transitaient les Africains vers l’Espagne et le reste de l’Europe, a résisté à ce chantage à la réadmission, il a su faire monter les enchères. Comme l’UE a besoin de sa collaboration, il a ainsi pu accéder à un statut qu’on appelle « statut avancé » qui lui permet d’émarger à des budgets européens, notamment en matière commerciale. En échange, le Maroc a accepté de mettre ses flics à disposition de l’Europe pour empêcher les migrants de franchir ses frontières… Quand vous déclarez qu’il n’y a pas de vraie volonté d’empêcher les gens de franchir les frontières, que voulez-vous dire exactement ? Je dis que les migrants irréguliers sont très utiles dans toutes les sociétés industrialisées et que celles-ci ne veulent pas se priver de ce volant de main-d’œuvre dont elles ont besoin. Emmanuel Terray appelle cela la « délocalisation sur place » : on utilise de la main-d’œuvre sans papiers, peu exigeante, qui ne se syndique pas, qu’on peut payer 3 € de l’heure et qui est sur place. Parce que l’immigration légale, non seulement elle ne coûte pas d’argent mais en plus elle en rapporte, alors quel est l’intérêt à part le fric ? Faire plaisir à Madame Le Pen ? Oui, l’aspect idéologique est très important. La peur de l’immigration, de l’étranger, c’est en tout cas un outil très facile à manier à des fins politiques, mais de très courte vue. Par exemple les Roms : ça ne sert à rien de les expulser – ils ont le droit, en tant qu’Européens, de revenir en France – mais c’est toujours assez bien de faire un petit coup d’expulsion pour donner l’impression qu’on est un ministre de l’Intérieur fort. De la même façon, le mur Mexique/États-Unis a coûté une fortune et les bilans de la Cour des comptes américaine disent qu’il n’est pas efficace. Qu’importe, on continue… Et ça a continué sous Obama ? Ça s’est renforcé. Sous son premier mandat, il n’y a jamais eu autant d’expulsions et il a mis plus d’argent que Bush dans le mur. Mais ça bouge : maintenant que les conservateurs semblent changer de position sur l’immigration,  Obama annonce une opération de régularisation de sans-papiers de très grande ampleur. On n’entend pas beaucoup de gens proposer des solutions. Dans nos milieux, au Gisti, on se fait traiter d’idéalistes et de droits-de-l’hommistes. Ça ne me dérange pas de l’être, sauf que le raisonnement ne s’arrête pas là. Notre propos n’est pas seulement de dire : ce n’est pas bien de maltraiter les migrants. Même si c’est vrai, le problème n’est pas là. Et, personnellement, je n’ai pas d’empathie particulière, pas plus que d’antipathie d’ailleurs, pour les migrants. Le problème est dans notre rapport au monde qui est caricaturé par cette question de la frontière. Il est dans le fait qu’un petit nombre de gouvernants décide qui a l’autorisation de bouger et qui doit rester chez soi, et que cela paraît complètement normal. Et dans le fait qu’on considère cette ségrégation à l’échelle de la planète comme relevant de l’ordre des choses. On nous dit qu’on ne peut pas accueillir toute la misère du monde : au nom de quoi nos sociétés auraient-elles légitimité à protéger leur position de nantis en renvoyant le reste du monde à sa misère ? Y a-t-il des changements depuis Sarkozy ? On note un petit assouplissement pour les étudiants, pour l’acquisition de la nationalité, mais aucune perspective de régularisation de sans-papiers comme on aurait pu l’attendre. Les dossiers individuels ne sont pas plus débloqués qu’avant. On enferme toujours des enfants dans des centres de rétention alors que Hollande avait promis qu’il ne le ferait plus. On atteint les 37 000 expulsions par an, c’est le « meilleur » chiffre qui a été réalisé depuis des années. Au début de l’année, Manuel Valls a même promis que ce chiffre ne diminuerait pas. Il voulait qu’on entende ce message : on fait aussi bien que la droite. On l’a compris. Propos recueillis par la rédaction Illustration : J. F. Arrigoni-Neri * Xénophobie Business de Claire Rodier, éd. La Découverte. PARTAGEZ CET ARTICLE" CLAIRE RODIER : Le Juteux marché des migrants 1 "Interview Daniel Panetto : « La presse écrite ne mourra jamais » Par La Rédaction, septembre 2019 Daniel Panetto est marchand de journaux depuis trente-sept ans. Il est aussi président de l’Union des commerçants de loisirs et de la presse, représentant 15 000 des 23 000 de ses confrères en France. À la veille d’une réforme qui va profondément modifier ce secteur, et donc la liberté d’expression, il nous explique comment il voit l’évolution et l’avenir de la presse en France. Siné Mensuel – Quelle est l’évolution des points de vente de journaux en France ? Daniel Panetto – Il y a 23 627 points de vente au 31 mai 2019. Contre 26 000 ou 27 000 il y a cinq ans… Et le chiffre, malheureusement, continue de décliner. Ces points de vente sont assez hétérogènes : pour certains, la presse est l’activité première du magasin, pour d’autres, plus petits, c’est plus accessoire. Mais tous participent à la capillarité du réseau en France. SM – Il y a trente ans, les ventes de quotidiens et d’hebdos généralistes représentaient l’essentiel de vos ventes. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas… DP – Il n’y a plus qu’une dizaine de quotidiens nationaux… En revanche, les magazines représentent l’essentiel du chiffre d’affaires : 70 % au niveau national, 20 % presse quotidienne. Les 10 % restants, ce sont divers produits, imprimés ou pas, qui sont livrés également par les messageries de presse. La France est le pays qui propose l’offre la plus riche et qui vend le plus de magazines au monde ! SM – À Paris, il y a maintenant de « nouveaux kiosques ». Ils vendent aussi des porte-clés, des billets de bus, etc. Bonne nouvelle ? DP – Les kiosques parisiens se sont pris la crise de la presse quotidienne nationale de plein fouet. Ils en étaient les principaux vendeurs. Alors, est-ce qu’on est content de vendre autre chose que de la presse quand on a la presse attachée au cœur ? Pas forcément. Après, il y a des modèles économiques qui font que, hélas, on n’a pas vraiment le choix… Au niveau national, un tiers des marchands de journaux gagnent très bien leur vie, un tiers normalement, et un tiers pas bien. Parmi ce dernier tiers, la plupart sont à Paris. […] La suite est à lire dans le numéro de septembre 2019 de Siné Mensuel PARTAGEZ CET ARTICLE" Daniel Panetto : « La presse écrite ne mourra jamais » 1 "Interview n°47 Pourquoi la femme reste l’inégale de l’homme ? Par La Rédaction, novembre 2015 Dans L’Atlas mondial des femmes (édité par Autrement et l’Ined), les auteurs enquêtent sur les droits des femmes dans le monde. La bonne nouvelle, c’est que ça avance. La moins bonne, c’est que les progrès vers l’égalité ont tendance à marquer le pas et restent très inégaux selon les endroits de la planète. Rencontre avec Isabelle Attané, Carole Brugeilles et Wilfried Rault. La décision sur la parité a été prise aux Nations unies en 1947. Y a-t-il eu vraiment un progrès depuis ? On peut en douter… Carole Brugeilles : Il y a quand même eu beaucoup de progrès. Ceux-ci sont inégaux, ne concernent pas toutes les femmes, tous les espaces et tous les domaines… pour autant, affirmer qu’il n’y a pas eu de progrès, c’est un peu excessif ! « La route vers l’égalité homme/femme est encore longue », écrivez-vous. Quelles sont les avancées pérennes déjà accomplies ? Isabelle Attané : L’instruction féminine a beaucoup progressé au cours de la deuxième moitié du xxe siècle et encore plus au début des années 2000, en particulier dans les pays en développement. On peut espérer qu’il n’y aura pas de retour en arrière. CB : Les filles vont à l’école quasiment autant que les garçons au niveau primaire et c’est relativement nouveau à l’échelle du monde. Cependant, s’il y a un choix à faire, beaucoup de familles en Afrique et dans certains pays asiatiques enverront à l’école les garçons plutôt que les filles. La situation est moins favorable dans le secondaire et le supérieur. Et l’orientation scolaire est particulièrement clivante. Il y a des filières favorisées pour les garçons ou pour les filles, à l’image des rôles sociaux et des représentations de la femme et de l’homme. Cette ségrégation est malheureusement mondiale mais avec des variations selon les sociétés et les évolutions : certains secteurs qui étaient autrefois occupés par les hommes se sont largement féminisés. Cela montre bien que ces réalités ne sont pas immuables… On continue toutefois de penser que les garçons sont plus attirés par la technique, les maths et les sciences, et les filles par le littéraire, le social ou l’artistique. IA : En France, la très grande majorité des ingénieurs sont des hommes. Parce qu’on part du principe qu’une femme n’est pas attirée par la science. Et les parents acceptent plus facilement d’une fille qu’elle suive des études littéraires que d’un garçon. CB : Des études en sciences de l’éducation montrent qu’à niveau égal, les enseignants sont plus réticents à faire passer une fille dans une filière scientifique qu’un garçon. Les filles vont devoir justifier leur motivation… IA : Ces inégalités d’accès aux différentes filières éducatives entre sexes sont l’une des raisons des inégalités de revenus qu’on retrouve dans le monde professionnel. En règle générale, les filles sont orientées vers des filières moins valorisées qui donnent accès à des métiers moins bien rémunérés… Une autre réalité semble très clivante, c’est l’héritage… IA : De nombreuses sociétés ont des traditions patriarcales. Avec une transmission au fils, de fait. Dans le droit chinois, il y a égalité entre homme et femme en matière d’héritage. Mais dans les faits, à la campagne, les paysans, quand ils ont quelque chose à transmettre, le transmettent prioritairement à leur progéniture masculine. C’est un problème de mentalités ou d’économie ? CB : C’est une forme d’organisation sociale qui englobe les mentalités et l’économie. Les normes sociales font que les filles sont laissées de côté… L’organisation économique, les solidarités familiales, la symbolique de la transmission passent par les fils. IA : Partout dans le monde, les femmes sont moins souvent propriétaires que les hommes, qu’il s’agisse des logements, des moyens de production, des terres… Cela tient en partie aux inégalités en matière d’héritage. C’est aussi vrai en Europe ? IA : Oui. La part de propriétaires chez les hommes est supérieure à celle des femmes, même si les logements sont parfois la propriété conjointe des époux. À l’origine de cette disparité, les inégalités de revenus, qui sont souvent liées au parcours éducatif… Y a-t-il un lien entre l’autonomie sexuelle (la contraception, les relations avant le mariage, etc.) et le niveau d’instruction ? CB : Plus les femmes sont éduquées, plus elles ont d’opportunités pour entrer en contact avec d’autres institutions que leur famille et plus elles vont avoir accès à l’emploi et donc obtenir leur autonomie par rapport à l’organisation sociale traditionnelle. C’est particulièrement vrai en ce qui concerne le choix du conjoint, les pratiques sexuelles, notamment avant le mariage, ou la contraception, etc. Dans certains pays, on pratique toujours les avortements « sexo-spécifiques » ! IA : En Inde, en Chine, même si c’est formellement interdit depuis le milieu des années 1990. Les femmes font des échographies à quatre ou cinq mois de grossesse et, si c’est une fille, elles avortent. En Chine, il y a des différences de traitement des enfants en bas âge selon leur sexe : c’est le seul pays au monde où la mortalité entre 0 et 1 an est plus importante chez les filles – plus de 50 % ! – que chez les garçons. Normalement elle est de 10 à 15 %… en dessous ! Les avortements sélectifs se pratiquent aussi dans les pays du Caucase et un peu au Vietnam. Vous dites qu’il y a 20 millions d’avortements à risques dans le monde. Pensez-vous que nos acquis soient menacés ? CB : La plupart des pays autorisent l’avortement au moins pour sauver la vie de la femme. Mais après, il faut voir comment ce droit est appliqué. Les structures ne suivent pas forcément. Rares sont les pays où l’avortement est possible sur simple demande de la femme. Et là encore, toutes les conditions ne sont pas toujours réunies pour faire valoir ce droit. Les avancées sont difficiles. Prenons le cas du Mexique. L’avortement a été légalisé en 2007 uniquement dans la ville de Mexico. Le Mexique est un pays fédéral, les États y bénéficient donc d’une certaine autonomie. En réponse à cette légalisation, certains États ont adopté dans leur Constitution le droit de l’enfant à naître, créant ainsi une opposition entre le droit de l’enfant à naître et le droit des femmes à choisir d’avoir un enfant ou non. Et c’est le droit de la femme qui perd… On voit aussi en France que c’est un droit fragile, toujours remis en cause. Quant aux « avortements à risques », ce sont ceux qui se pratiquent sans encadrement médical. Ils sont très nombreux et sont une des premières causes de décès liées aux grossesses dans certains pays. Une stratégie consiste parfois à provoquer une fausse couche pour être acceptée à l’hôpital. En fonction de la position du médecin, l’accueil est plus ou moins bienveillant… Où se situent les inégalités hommes/femmes les plus criantes ? IA : L’inégalité la plus universelle, c’est l’articulation éducation/emploi. Même en Europe ! Sur l’accès à l’emploi, sur le temps de travail, sur la rémunération, sur les responsabilités données à la personne… Il n’y a pas un pays au monde où ce phénomène n’existe pas ! Wilfried Rault : Tout ce qui renvoie à la sphère matérielle montre l’inégalité. Même si on met souvent en avant leurs combats pour que la femme dispose de son corps, les mouvements féministes se sont aussi largement structurés sur la question de l’égalité matérielle. Nous vivons encore sur des vieilles idées, des vieilles cultures patriarcales… IA : Comme la plupart des ménages ne fonctionnent pas sur une base égalitaire, les décisions qui ont trait aux enfants, à la socialisation, à la santé, à l’instruction sont rarement prises équitablement entre l’homme et la femme. Sortir de ce cercle vicieux est extrêmement difficile. CB : C’est ce qu’on appelle les rapports sociaux de sexe, à l’image des rapports sociaux de classe. Toutes ces tensions, toutes ces inégalités se retrouvent dans la famille, dans le monde du travail, dans toutes les sphères de la société… Concernant le travail domestique, il y a du progrès, mais… CB : Encore un thème de résistance très fort et universel ! Quantitativement et qualitativement, il y a une grande différence d’implication entre les femmes et les hommes. Les femmes prennent encore largement en charge les activités domestiques et parentales. Au-delà de la quantité, il y a aussi le type de tâches qui va vraiment introduire les différences. L’organisation sociale fait que comme elles vont être là plus tôt dans la soirée chez elles, elles vont dès lors prendre en charge le repas, le bain, les devoirs… Beaucoup plus que leurs conjoints ! Les hommes se « spécialisent » dans des aspects plus ludiques ou dans certains domaines éducatifs. Ils préfèrent ça à passer l’aspirateur… Ça a quand même pas mal bougé au cours des vingt dernières années, non ? CB : Ça bouge, mais très lentement. Quand les couples sont biactifs, il y a moins de différences mais elles restent présentes malgré tout. Elles sont liées en partie aux revenus. Plus les hommes sont dans le rôle traditionnel de pourvoyeurs économiques, plus le ménage s’installe dans le schéma sexué et moins l’homme s’investit dans les tâches domestiques. Les différences sont également liées à l’organisation du travail, au temps de travail. Par exemple, les pères accompagnent beaucoup plus les enfants à l’école, tout simplement parce qu’ils les déposent en partant au travail. Donc ça s’inscrit dans leur propre dynamique, tandis que les femmes organisent plus souvent leur temps pour pouvoir prendre en charge les activités parentales. Et générationnellement, y a-t-il des évolutions ? WR : Très peu. Ce qui creuse vraiment des contrastes, c’est l’arrivée des enfants. Des couples sans enfants vivent sur un mode moins inégalitaire. Alors que toutes les enquêtes montrent que l’arrivée d’enfants crée des situations particulièrement inégalitaires. Et cela s’accroît avec leur nombre. Si, pour le premier enfant, la participation des hommes au ménage a progressé, quand il y en a un deuxième, c’est moins net et ça l’est encore moins à l’arrivée du troisième. Des cercles vicieux se mettent en place. Au moment de l’arrivée d’un enfant, dans la mesure où il y a une petite différence de revenus, c’est plutôt la femme qui va s’arrêter de travailler si la question est posée (ce qui n’est pas toujours le cas). Parce que c’est plus intéressant économiquement. Sauf que cela va avoir des effets sur la carrière des femmes et quand la question va se poser à nouveau pour un autre congé parental, le différentiel va être encore plus grand. Se mettent en place des mécanismes qui accroissent les inégalités. À travail égal, aujourd’hui en France, quelle est la différence de salaire ? CB : À travail égal et à nombre d’heures égal, il n’y a pas tant de différences. Ce qui provoque de gros écarts, c’est le déroulement des carrières. Le temps partiel joue aussi. Au niveau européen, les revenus des femmes sont de 23 % inférieurs à ceux des hommes… C’est toute la dynamique des formations et des rôles sociaux masculins et féminins qui fait qu’on n’accède pas au même emploi et qu’ensuite les carrières ne sont pas les mêmes. Une des méthodes utilisées pour discriminer les femmes, c’est de ne pas nommer de manière équivalente les postes entre femmes et hommes. IA : Cette réalité s’inscrit dans les choses cachées et invisibles. Comment prouver qu’une femme occupe officiellement tel poste alors qu’en réalité elle accomplit le travail d’un grade au-dessus ? C’est impossible à mesurer. Dans cette inégalité, le rôle des religions n’est pas neutre. Du mariage pour tous aux femmes voilées… IA : Si vous prenez l’Inde et la Chine où il y a beaucoup d’avortements sélectifs, les minorités religieuses qui le pratiquent le moins, voire pas du tout, ce sont les musulmans. Dans ces deux pays, les musulmanes sont les moins mal loties. Quelle que soit la religion, les fondamentalistes font généralement obstacle au progrès de l’émancipation des femmes. C’est la manière de pratiquer sa religion qui importe, pas la religion elle-même. L’ultralibéralisme économique, avec sa loi du marché, menace aussi les avancées quant à la situation des femmes… CB : Prenons un exemple. Des études sociologiques sur la socialisation des tout-petits mettent en évidence des régressions en ce qui concerne l’apparence, l’habillement. Dans les années 1970, on habillait les enfants de manière beaucoup plus mixte. Aujourd’hui, on observe une segmentation croissante du marché du vêtement, comme du marché du jouet. Quand on entre dans un magasin, on a le choix entre le rose et le bleu. Pour le plus grand bonheur des industriels ! WR : Aujourd’hui, on voit des brosses à dents pour femmes et des brosses à dents pour hommes. Dans les esprits, cela renforce l’idée de catégories binaires très distinctes. Et ça entretient l’idée un peu naturalisante de deux catégories d’êtres humains et qu’on ne peut rien y faire. Ce type de phénomène montre que la pression à la consommation contribue à créer des manières de penser qui vont à l’encontre du progrès. Le mot « féministe » est-il passé de mode ? WR : Le mot semble avoir aujourd’hui une connotation négative. On entend des femmes qui tiennent un discours féministe et disent : « Je ne suis pas féministe ! » Cela traduit aussi une tentative des opposants à l’égalité de faire passer le féminisme pour un combat d’arrière-garde, un affrontement caricatural entre femmes et hommes. En réalité, si le terme est parfois galvaudé, la revendication est toujours d’actualité comme le montre l’atlas. Les combats féministes sont des combats en faveur de l’égalité. Et qui peuvent d’ailleurs profiter aux hommes. On l’a évoqué dans cet entretien, les hommes sont aussi parfois prisonniers de ces rôles de genre. Donc il est important de rappeler que le féminisme est une question d’égalité. IA : L’égalité profiterait à tout le monde parce que les hommes du coup pourraient lâcher la pression sur un certain nombre de choses. PARTAGEZ CET ARTICLE" Pourquoi la femme reste l’inégale de l’homme ? 1 "Interview n°34 OLIVIER BESANCENOT : « La seule frontière est entre exploiteurs et exploités » Par La Rédaction, septembre 2014 Nous poursuivons nos entretiens sur la gauche de la gauche. Ce mois-ci, Olivier Besancenot, du NPA, nous confie ses interrogations et ses quelques espoirs. Une voie étroite à imaginer entre la poussée du FN et les trahisons de Hollande. Comment êtes-vous entré en politique ? J’étais particulièrement révolté. Je le suis toujours, mais j’étais très énervé quand je suis entré dans le militantisme. Mon truc, c’était pas trop la causette, plutôt l’action, et ma référence instinctive, c’était le Che. Les militants de la LCR m’ont fait bouquiner. Les écrits du Che ont été une révélation, ils étaient très accessibles et ont été une clé d’entrée pour lire d’autres trucs, Marx notamment. L’Aveu de London a aussi compté. Une militante communiste, Marguerite Monninot, morte depuis, m’a emmené dans une librairie, me l’a acheté et m’a dit : « Tiens, tu verras qu’il n’y avait pas que les trotskistes qui étaient antistaliniens. » Lors des dernières élections européennes, vous n’avez recueilli que 0,84 % des voix contre 3,13 % en 2010. Malgré la crise, les partis anticapitalistes auraient-ils plus de mal à se faire entendre ? Notre camp social est le premier percuté par la crise. Quand on vit dans l’urgence, on cherche surtout un boulot, et quand on a un employeur qui nous dit de fermer nos gueules, qu’il y a cinq millions de chômeurs qui attendent de prendre notre place, ça pèse sur les rapports de force ! Maintenant, il n’y a pas de fatalité. Dans d’autres pays, en Grèce, en Espagne, des partis anticapitalistes ont le vent en poupe car il y a des mobilisations sociales. En France, en 2010, il y a eu les grèves pour les retraites avec des manifestations d’une ampleur jamais vue depuis 1968. Mais on est tombé sur un gouvernement de lutte de classes. En l’absence de grève générale nous avons vécu une défaite. Sans elle, l’air du temps aurait un peu plus de couleurs. Peut-être, aussi, s’il y avait une démarche plus unitaire à la gauche du PS, un peu comme l’a impulsé Syriza en Grèce… Oui, il faut fédérer. Mais l’idée qu’il suffit d’imiter Syriza est simpliste et approximative. Il n’y a pas de modèle. Les copier-coller, ça ne marche pas. Syriza est traversée par des divergences et des contradictions. Elle est un mélange d’organisations politiques et de couches militantes avec une dimension « mouvementiste ». Au sein de Podemos, en Espagne, cette dimension est encore plus forte avec la présence des Indignés. Pour arriver à l’unité, un mouvement social qui vienne du bas est indispensable. Et ça, on ne l’a pas en France. Depuis l’arrivée de Hollande, à chaque fois qu’il nous fait une politique de merde, il y en a toujours pour tergiverser et dire que la gauche et la droite, ce n’est pas pareil. Si on continue à bégayer, on va continuer à se faire avoir. Mais, bonne nouvelle, à chaque mobilisation on voit des gens qui ne répondent plus nécessairement à un cadre organisé. Dans les manifs cheminotes d’avant l’été, des jeunes ont déboulé, la plupart syndiqués et se foutant des consignes de leur syndicat. C’est un élément commun avec ce qu’on peut voir de plus positif dans les pays dont on parlait. Mais on ne peut pas faire du neuf qu’avec du neuf. Nous devons imaginer du neuf, mais en prenant aussi le meilleur des traditions des organisations et des mouvements existants. Le point d’équilibre est super difficile à trouver. Hollande, Sarkozy, rien ne bouge ? On a un gouvernement qui dit, en gros, qu’il va faire ce que la droite n’a pas su faire. Valls a toujours aimé singer la droite. C’est un gouvernement de gauche qui dit au mouvement social qu’il va cogner. 27 % des gens proches de Solidaires ont voté FN, et à peu près autant de sympathisants de la CGT, selon un sondage. C’est inquiétant, non ? Déjà en 2002, on venait me taper sur l’épaule en me disant : « C’est bien, continue ce que tu fais, il faut taper sur les patrons, il n’y a que Jean-Marie et toi. » Parmi eux, des jeunes, des salariés, des précaires dont on ne peut même pas dire qu’ils soient racistes. Même des gens issus de l’immigration veulent voter FN. Ils savent que Marine Le Pen est raciste et ils s’en battent. Mais si le FN arrive au pouvoir, on ne pourra plus rigoler. Sur la montée du FN, que feriez-vous comme autocritique ? Ça me ferait chier de faire mon autocritique sur cette question. C’est un peu facile, non ? Je veux bien y passer… mais en dernier ! À gauche, certains devraient balayer devant leur porte avant moi. Les gouvernements PS qui mènent une politique de droite sont les premiers responsables ! Certes, on peut nous reprocher de ne pas avoir créé l’alternative politique qui a entraîné les masses dans un autre sens. Ça, je veux bien le reconnaître… Mais alors, que dit-on aux électeurs de Le Pen ? Oui, il y a une lutte antifasciste à mener. S’il y avait un discours plus unifié, ça irait mieux… Il nous manque l’équivalent d’un Ras l’front des années 1990, une structure unitaire où se retrouvaient des militants de différentes sensibilités pour contrer le FN. Ils étaient capables de combiner des actions radicales et des campagnes d’explication. Maintenant la situation n’est plus la même et le discours du FN a évolué. Mais ce travail, nous ne sommes plus capables de le faire. Qu’est-ce qui empêche aujourd’hui de réfléchir à une alternative politique en partant de la gauche du PS jusqu’à vous ? La gauche du PS ou EELV, je n’en attends rien en termes d’alternative politique. Mais tout ce qu’on peut faire ensemble dans les résistances, on va le faire ! Aujourd’hui, le problème est clair : va-t-on assumer un statut d’opposant politique à la gauche du gouvernement ? Certains disent : « Le PS se barre tellement à droite qu’on va faire la gauche d’avant. » Moi, je n’ai pas envie de la gauche d’avant. Elle était déjà moisie. J’ai envie de construire une autre gauche. Elle est là la discussion parce que, dans la rue, les gens ne voient plus de différence entre la gauche et la droite. Dans les combats quotidiens, on croise des militants de tous les horizons, libertaires, de LO, du Front de gauche, des syndicalistes, associatifs, avec ou sans partis. C’est ceux-là qu’il faut regrouper dans l’unité. Quel est le plus petit dénominateur commun qui permettrait que chacun puisse trouver une place dans un mouvement d’opposition de gauche ? On ne réglera pas le problème en se mettant autour d’une table et en cherchant le plus petit dénominateur pour dire : « Ça y est, maintenant, on est d’accord. » Depuis vingt ans, j’observe des expériences de ce type, et pas une n’a marché. Les thématiques sont généreuses mais ne résistent pas aux échéances concrètes, et ça explose ! Sans mouvement social, rien n’est possible. Il y a les élections d’un côté et la lutte de l’autre ? Tout s’articule mais le débouché politique ne peut être une caricature électoraliste. De partout, des révolutions arabes aux Indignés, nous revient ce constat : « Ils ne nous représentent plus, donc on arrête de se lamenter et on essaie de se représenter nous-mêmes ! » C’est le ressort même de l’émancipation qui se joue. Pour l’instant, j’ai beaucoup de questions et peu de réponses, mais nous devons assumer cette inconnue : comment inventer un mouvement qui permettrait à ceux qui font de la politique au bon sens du terme, au quotidien, de pouvoir se doter de leur propre outil et de le contrôler ? La gauche radicale, telle qu’elle est structurée, ne peut y répondre. S’il n’y a pas d’offre politique, c’est compliqué de se mobiliser. C’est vrai. Mais j’ai un point de blocage : le sentiment de délégation, lié à la crise, a le vent en poupe, et il est très dangereux. Plein de gens ont envie d’entendre quelqu’un qui tape du poing et dise : « Moi, je ne suis pas comme les autres, je vais renverser la table. » C’est ce qui marche avec Marine Le Pen. Oui ! Mais pas seulement. Nous, on arrive avec un autre discours, plus compliqué, qui revendique : « Il n’y a pas de sauveur suprême. » Dans plein de réunions, lors de l’élection présidentielle – on s’y présente parce que c’est une tribune pour nos idées –, j’étais gêné d’entendre : « Olivier, on est derrière toi. » Moi, je ne veux pas qu’on soit derrière moi, je veux qu’on y aille ensemble. En même temps, vous avez souvent joué de la personnalisation ! Oui, trop, le NPA est même devenu un temps « le parti d’Olivier Besancenot ». Ça devenait une contradiction trop forte et, en même temps, on en a joué. Comment gère-t-on les délocalisations quand on est internationaliste ? Elles ne sont qu’une toute petite explication des licenciements et des fermetures d’usines : un quart des cas, d’après les estimations les plus hautes. Belle illustration du climat dans lequel on vit ! On prend la question de l’emploi à partir des délocalisations, à partir des frontières. Ça ne résiste pas aux faits et, sur le fond, c’est craignos ! La seule frontière que je reconnaisse est entre les exploiteurs et les exploités. J’ai plus de points communs avec un retraité grec qui va cartonner les flics qu’avec un capitaliste français. Mélenchon a dit : « La question n’est plus de savoir si on va sortir de l’euro, mais quand »… Ça sous-entend qu’en sortant de l’euro, les problèmes sont réglés ! Mais c’est un faux débat. Qui peut croire que revenir aux frontières nous protégerait ? Certains occultent la vraie question : qui a le contrôle du système monétaire ? Les capitalistes ou les travailleurs ? Vous êtes rentré de vacances pour manifester pour la Palestine… Oui, je n’en tire aucune gloire. Mon parti est très impliqué dans la solidarité avec le peuple palestinien. Nous avons été de toutes les manifs, autorisées ou pas. C’était cohérent d’y être, notamment pour assumer de braver l’interdiction de manifester. La France est devenue un des rares pays au monde où manifester sa solidarité avec la Palestine a été interdit. Or toutes les manifs autorisées se sont déroulées dans le calme, seules les manifs interdites ont été l’objet de confrontations entre certains manifestants et les forces de l’ordre. Le gouvernement a voulu sciemment tenter d’établir une équation publique sur le thème « manif pro-palestinienne = désordre ». Vous êtes solidaire avec Pojolat, le militant qui va passer en procès ? À 100 %, et plus encore si c’était possible. Alain est un ami, et un camarade. Son procès en octobre – pour avoir appelé à manifester lors d’une manifestation interdite – est une honte. Tous les membres du NPA se sentiront sur le banc des accusés, comme beaucoup d’autres d’ailleurs. Quant à certains journalistes qui se sont amusés à verser dans de prétendues « fiches de police » sur Alain, je préfère en rire. Leurs remarques sur son soi-disant « profil » sont franchement pathétiques. Son « profil » me plaît bien. Face à la dépression ambiante, une révolution des fondamentaux n’est-elle pas nécessaire pour tout le monde ? Certes ! Une fois qu’on l’a dit, il faut le faire. Quand on n’a pas des réponses sur tout, mieux vaut assumer une période où l’on accepte de douter et réfléchir avec tous ceux qui veulent en être. En oubliant une partie de ses propres fondamentaux, sinon on n’y arrivera jamais… Non, sans les oublier ! En les sublimant, pour reprendre l’expression de mon regretté camarade Daniel Bensaïd. Ce qui est beau, c’est quand tu es sur une tribune où d’autres, avec des discours différents, tapent sur le même clou. L’unité n’est pas un ralliement, mais le respect de la diversité, des histoires et des héritages des uns et des autres, parce qu’on a besoin de les faire vivre. Qu’est-ce que la révolution aujourd’hui, concrètement ? C’est foutre à l’endroit un système qui tourne à l’envers. Il y a besoin d’une éruption de centaines de milliers de personnes pour tout renverser. Sans ce carburant-là, on n’avance pas. La révolution, c’est l’émergence de ceux qui ne devraient pas aller sur la scène politique, qui prennent les choses en main et disent : « Maintenant, la démocratie réelle, c’est nous ! » Ça ne se passe pas en un jour. En même temps, tout ce qu’on peut gratter, ici et maintenant, il faut le gratter. Tout ce qu’on peut gagner à coups de rapports de force et de coups de pied dans le derrière, il faut l’obtenir aussi. Ces combats, quotidiens, concrets, nous les menons avec d’autres. Quand, avec le DAL, des familles sont relogées, nous pouvons être fiers… Quand, avec RESF, on arrive à l’aéroport et qu’on empêche l’expulsion d’une famille, là encore ça fait plaisir… Je ne vais pas tout décliner, mais j’aime ça, des rêves plein la tête et la tête sur les épaules. *Dernier livre paru d’Olivier Besancenot et Michael Löwy : Affinités révolutionnaires, nos étoiles rouges et noires. Éd. Mille et une nuits. PARTAGEZ CET ARTICLE" OLIVIER BESANCENOT : « La seule frontière est entre exploiteurs et exploités » 1 "Interview n°73 L’humour est un sport de haut niveau Par La Rédaction, mars 2018 Humoriste, français, musulman, c’est possible ça ? Malgré quelques polémiques stériles, Yassine Belattar démontre que oui. Et,envers et contre tout, il revendique le droit de rire de tous. Que ça plaise ou non. Siné Mensuel – Y aurait-il un humour des banlieues et un autre des villes, des athées et des croyants, des hommes et des femmes ? Yassine Belattar – C’est une période triste pour les gens comme moi. Je ne fais pas juste de l’humour, j’aime l’humour, culturellement. J’aime ce qu’il véhicule, j’aime en parler, j’aime me souvenir. Quand j’entends aujourd’hui des mecs de banlieue dire que les caricaturistes ne comprennent pas les musulmans, ça me désole… Charb connaissait des sourates du Coran, on pouvait avoir des discussions très fines avec lui. Quand je leur montre des dessins de Siné sur l’Algérie, ils sont sidérés. Mais aujourd’hui, il existe une confrontation entre une génération qui a pris le droit de ne croire en rien, sauf à la liberté pour tous, et ma génération qui est de plus en plus tournée vers le cultuel. Il y a un fort retour de la croyance religieuse. Que ce soit chez les juifs ou les musulmans… Seuls les chrétiens, à force d’être caricaturés depuis la nuit des temps, ont fini par l’accepter. Mais les deux autres religions monothéistes ont beaucoup de mal. Vous avez été pris à partie par le journal Marianne où vos propos avaient été tronqués puisque la journaliste vous faisait dire, sur scène : « Je ne suis pas Charlie, je ne suis pas Nice. […] Je choisis mes deuils. » Or votre texte est : « Je ne choisis pas mes deuils. Je ne suis pas Charlie, je ne suis pas Nice, je suis français. Je suis toujours en deuil quand il y a un malheur sur le territoire français. » Ce qui vous a valu une lourde polémique… Combien de gens anonymes ont été broyés par la machine médiatique ? C’est mon interrogation numéro un. Comment on bousille leur vie. Moi, je me sors de la tempête parce que je suis juste un peu connu. Les paroles sont fausses, tout le monde a pu en témoigner. Mais même moi, ça m’a touché, ça a touché mes enfants, tout ça à cause d’une journaliste de mauvaise foi qui tente de mettre le feu aux poudres ! Mais, vraiment, je pense aux anonymes. Comme ce patron de bar de Sevran qui aurait interdit son café aux femmes et qui avait été l’objet d’un reportage sur France 2 en décembre 2016… Il aura fallu attendre janvier 2018 pour qu’un ponte de la chaîne reconnaisse du bout des lèvres qu’il y avait eu un « bug ». Nous nous sommes parlé, il a encore eu les larmes aux yeux à cause de cette histoire, et m’a expliqué : « Il y a peu de femmes dans mon bar parce qu’il est crade. » De savoir que c’est une affaire d’hygiène et pas religieuse m’a fait pleurer de rire. De toute façon, ces pseudo-journalistes ne l’avaient même pas interviewé ! Et, en plus, il vend de l’alcool et des jeux. Deux gestes contraires aux principes de la religion musulmane. Alors, en faire un bar symbole de l’intégrisme… D’ailleurs, j’en suis devenu actionnaire pour contrer la calomnie et l’irresponsabilité de certains journalistes à l’égard des gens de banlieue. Je veux démontrer qu’ensemble, nous construirons un lieu symbolique en attendant des excuses. Pourquoi refusez-vous de dire tout simplement : « Je suis Charlie » ? Ce qui dans le contexte actuel prête à confusion… Je n’ai pas l’impression que Charb ou les autres auraient voulu qu’on utilise un des moments les plus pénibles de l’histoire de notre pays pour le transformer en slogan, en image pieuse interdite de toute critique. C’est horrible mais ce « Je suis Charlie », c’est devenu un parti politique. Ils devraient déposer des statuts et on devrait voter ou non pour eux puisqu’ils ont l’air d’avoir un avis sur tout. Alors que la génération Charlie, celle qui m’a donné envie de faire ce métier, a justement tout fait pour faire exploser les codes. Je n’arrive pas à les dissocier. Siné, Charb, Cabu, Wolinski, Cavanna ou les autres, ils pouvaient s’affronter – on l’a bien vu ! –, mais je pense qu’ils avaient quand même de l’estime les uns pour les autres. Hara-Kiri, Charlie Hebdo, c’était tout sauf une banderole. Pendant votre spectacle à Nanterre, vous interpellez une femme voilée, et lui dites : « Tu as peut-être l’impression que tu es bien voilée, ma sœur, mais il n’empêche qu’à Molenbeek, tu passerais pour une sacrée chaudasse. » Toute la salle a ri. Mais si c’était Alévêque… enfin si c’était un non-musulman qui faisait le même genre de vanne, ça passerait ? J’ai l’impression que quand c’est drôle, les gens rient. Mais c’est vrai qu’il y a quelques années, on ne se serait pas posé cette question. Ça aurait été drôle ou pas. C’est assez binaire l’humour. Que je sois musulman apporte peut-être plus de bienveillance… Après, si c’est marrant, et que l’auteur s’appelle Christophe Alevêque, que j’estime, je pense que les gens peuvent rigoler. Est-ce que vous auriez posé la question à Coluche ? Non. Pourtant, il avait fait beaucoup de vannes sur les musulmans. Et on se disait : «  C’est Coluche, il peut le dire. » On ne risque pas de glisser de l’humour pour (et contre) tous vers l’humour communautaire ? Mon public est représentatif de la France : des Arabes, des Blancs, des Noirs… Chez beaucoup de gens, la femme voilée est « le marqueur ». Quand certains voient que je vanne une femme voilée et qu’elle se marre, leur perception change. Le rire humanise quand tu rigoles « avec » quelqu’un et pas « de » quelqu’un… Je reproche d’ailleurs à cette « gauche Charlie » de ne pas rire avec les musulmans mais des musulmans. L’humour est un sport de haut niveau. Surtout avec Internet et les réseaux sociaux, tout est amplifié. Quant à l’humour communautariste, il est porté par des esprits faibles. En revanche, quand on pense « communautaire », on pense Arabes et Noirs. Mais on peut aussi se poser la question à l’envers : quand tu entres dans une salle et que 99 % du public est blanc et riche, n’est-ce pas aussi communautaire qu’un mec qui ne fait du stand-up que devant des Noirs ? Hésitez-vous à écrire des sketches sur les Juifs ? Je reste le garçon naïf né en 1982, et je veux continuer à rire de tout ce qui est vivant sur le territoire français. Les Juifs, comme les musulmans, ont souvent des mauvais « commerciaux » qui passent à la télé et parlent en leur nom. Moi qui aime l’humour, je suis sensible à la catharsis entre l’humour et les Juifs. Qui existe plus que dans les autres communautés. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Juifs ont tellement vécu l’horreur qu’ils se sont retrouvés à faire des blagues sur cette période, et ça a donné l’humour juif new-yorkais. Un modèle ! Vous vous sentez français ? J’espère que vous ne poserez pas la même question à mes enfants dans vingt ans ! Oui, évidemment. Quand j’avais 13 ans, mon petit frère de 5 ans est décédé. Dans la famille s’est posée la question de l’enterrer au Maroc ou ici. Je me suis battu pour qu’il soit enterré en France, mes parents m’ont entendu, c’était un geste fort d’appartenance, de francité… En 2012, vous avez soutenu Hollande. En 2017, Macron. Vous n’êtes pas déçu ? Je me suis engagé derrière lui parce que je connais l’homme. Après, je ne suis pas d’accord sur tout, par exemple les migrants ou la baisse des APL. Mais l’aspect générationnel m’intéresse. Pour la première fois, j’ai en face de moi un homme politique dont la rétine n›est pas impactée par le fait qu’il y ait des Arabes et des Noirs autour de la table. Tu as plein de gens, de bonne foi, qui veulent métisser la France. Mais il existe un putain de logiciel en France qui s’appelle les grandes écoles : si tu n’en fais pas partie, tu n’es pas invité à la fête. Accessoirement, par élimination, si tu viens de la classe ouvrière, c’est très compliqué pour toi. Et si, en plus, tu rajoutes à ça la couleur de peau, tu as très peu de chances de te retrouver énarque. Tout ira mieux quand un Arabe ou un Noir pourra dire : « Je suis médecin », et que personne ne lui répondra : « C’est formidable ! » Dans un autre registre, la séquence « balance ton porc » montre que ce pays est aux mains d’une oligarchie où même les femmes ne sont pas considérées. Les femmes ont dit il y a quatre mois : « Pardon mais j’aime pas me faire peloter le cul. » Tu as quand même eu des gens qui ont dit : « C’est rien, c’est du romantisme. » Bah, non… Tout ça montre qu’on est un vieux pays. Vous ne croyez plus en la gauche ? Ma génération a grandi avec la gauche caviar. L’un de mes hommes politiques préférés, c’est Bérégovoy. Il a dit cette phrase incroyable : « On a fini par ressembler à ce qu’on a combattu. » Je pense souvent à lui et me demande à quel moment la gauche est devenue comme ça. Et aller jouer dans les villes FN et à Molenbeek, c’est votre côté humoriste militant ? Non, c’est mon côté « j’ai envie de me suicider, mais je n’ai pas le courage » (rires). Bruel a appelé au boycott des villes FN. C’est la dernière chose à faire. C’est le jeu de la démocratie : ils ont gagné douze villes… Pourquoi les boycotter ? Une élection, c’est 51-49. Les 49 autres pour cent, ils ont aussi le droit d’aller au théâtre. Je me suis dit : « Allez, on y va ! » D’un coup, ça a divisé l’opinion. Pour moi, les électeurs du FN ne sont pas des gens inférieurs. Ils s’interrogent sur l’état de la société mais restent des Français à part entière. Après, on ne voit pas le pays pareil… Mais le FN m’a interdit de salles. Donc je jouais dans des endroits de fortune, par exemple dans un Flunch à Hénin-Beaumont. C’était quelques jours après les attentats de Charlie. Moi, je suis dans ma naïveté parisienne, d’évidente solidarité, etc. Quand j’ai pris le micro, une femme m’a interpellé : « Vous prenez le micro après ce que vous avez fait à Charlie Hebdo ? » « Vous avez fait… » ?! J’ai joué une demi-heure. J’avais des frissons. Je suis rentré dans ma chambre d’hôtel et j’ai fondu en larmes. Et Molenbeek ? Molenbeek m’a permis de relativiser l’état de la France. J’ai compris ce qu’était la ghettoïsation : 100 000 habitants, que des Arabes. J’exagère à peine. Le quartier était appelé « le petit Manchester ». Il y avait du charbon là-bas qui partait ensuite en Angleterre. Puis la catastrophe postindustrielle. Les Belges auraient dû faire front avec les habitants de Molenbeek en disant : « Attendez, il doit y avoir quelques djihadistes ici et, le reste, ce sont des Bruxellois. » Mais ce ne fut pas le cas… Vous êtes le premier humoriste à jouer au Bataclan après le drame… J’ai essayé de faire rire au Bataclan. J’ai entendu des artistes dire : « C’est inimaginable pour moi de mettre les pieds au Bataclan. » Tu y vas au nom des victimes. Contre la peur, pour la vie. Pour les salariés, une vingtaine de personnes qui vont perdre leur job si, nous, on a peur. On n’était pas là le soir des attentats, eux si. Vous avez aussi été critiqué pour vos positions sur le port du voile… La vraie question, c’est le libre arbitre. Si une femme veut se voiler ou se dévoiler, qui je suis, moi, pour lui dire non ? Chaque liberté imposée n’est plus une liberté. De savoir qu’en 2018, mon pays interdit à des mamans voilées d’accompagner une sortie d’enfants, ça me dégoûte. Je pense aux gamins : quand j’avais 8 ou 9 ans et que ma mère m’accompagnait à une sortie, c’était le plus beau jour de ma vie. Le môme qui apprend que sa mère est interdite de « sortie » à cause de son voile, il ne faudra pas s’étonner si un jour il devient déviant. Ce qui touche nos parents, c’est ce qui nous affecte le plus. Vous avez eu une altercation avec Bernard Kouchner à la télévision. Pourquoi ? Sur le plateau de Léa Salamé, Kouchner me tutoie et m’appelle « mon gars » ! Alors qu’on ne se connaît pas. C’est méprisant, méprisable, mais ce n’est pas tant le sujet ! La séquence dure moins de quatre secondes. Mais via Internet, elle a été relayée partout. Plein de re-beu et de re-noi ont embrayé : « Ouais, moi aussi, on me tutoie, putain. Au taf, je suis dans un open-space, il y a quarante mecs, je suis le seul qu’on tutoie. » D’un coup, il y a eu des articles « Yassine Belattar, c’est Balavoine ». Pas du tout. C’est juste que j’ai 35 ans, que je suis français et que je n’aime pas quand un mec me tutoie sans raison sur un plateau de télé. Et ça, c’est la preuve de la cristallisation de la société française : des petits riens révèlent des malaises plus profonds. Et vos parents, ça les fait marrer ? Je fais rire ma mère, mais sinon, ce ne serait pas une mère marocaine. Je connaissais « mère juive »… On est sémites ! Les Juifs et les Arabes sont au moins d’accord sur une chose, c’est la bienveillance de leur mère ! Mes parents sont des gens formidables, j’en parle rarement mais, chez moi, on ne lisait pas Hara-Kiri ni Charlie Hebdo. Mon père est chauffeur de taxi, ma mère est femme de ménage. Mon père a toujours fait en sorte que ce métier n’ait pas de valeur à mes yeux. C’est ce qui fait que je ne donne pas de gravité aux choses. Il avait ce regard simple de l’ouvrier : « C’est pas pour nous. Y a pas d’Arabes à la télé, y a pas de Noirs. » Et il me fait chialer de rire quand il me dit : « C’est un métier pour les nuls. La preuve : tu y es. » PARTAGEZ CET ARTICLE" L’humour est un sport de haut niveau 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Trump DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Geluck mars 2016 n°38 Par Geluck janvier 2015 n°36 Par Geluck novembre 2014 n°34 Par Geluck septembre 2014 n°9 Par Geluck mai 2012 DU MÊME DESSINATEUR Par Geluck novembre 2016 Par Geluck novembre 2016 n°56 Par Geluck septembre 2016 Par Geluck mars 2016 n°38 Par Geluck janvier 2015 n°36 Par Geluck novembre 2014 de dessins" Trou de balle 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Mac Donald DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Geluck mars 2018 Par Geluck mars 2016 n°38 Par Geluck janvier 2015 n°34 Par Geluck septembre 2014 n°9 Par Geluck mai 2012 DU MÊME DESSINATEUR Par Geluck mars 2018 Par Geluck novembre 2016 Par Geluck novembre 2016 n°56 Par Geluck septembre 2016 Par Geluck mars 2016 n°38 Par Geluck janvier 2015 de dessins" Le clown qui fait peur 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS attentats DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Geluck mars 2018 n°38 Par Geluck janvier 2015 n°36 Par Geluck novembre 2014 n°34 Par Geluck septembre 2014 n°9 Par Geluck mai 2012 DU MÊME DESSINATEUR Par Geluck mars 2018 Par Geluck novembre 2016 Par Geluck novembre 2016 n°56 Par Geluck septembre 2016 n°38 Par Geluck janvier 2015 n°36 Par Geluck novembre 2014 de dessins" Réveil-matin 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Geluck mars 2018 Par Geluck mars 2016 n°36 Par Geluck novembre 2014 n°34 Par Geluck septembre 2014 n°9 Par Geluck mai 2012 DU MÊME DESSINATEUR Par Geluck mars 2018 Par Geluck novembre 2016 Par Geluck novembre 2016 n°56 Par Geluck septembre 2016 Par Geluck mars 2016 n°36 Par Geluck novembre 2014 de dessins" L’humour sous haute protection 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS handicap DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Geluck mars 2018 Par Geluck mars 2016 n°38 Par Geluck janvier 2015 n°36 Par Geluck novembre 2014 n°34 Par Geluck septembre 2014 DU MÊME DESSINATEUR Par Geluck mars 2018 Par Geluck novembre 2016 Par Geluck novembre 2016 n°56 Par Geluck septembre 2016 Par Geluck mars 2016 n°38 Par Geluck janvier 2015 de dessins" Les handicapés sont des enfants comme les autres 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Geluck mars 2018 Par Geluck mars 2016 n°38 Par Geluck janvier 2015 n°36 Par Geluck novembre 2014 n°9 Par Geluck mai 2012 DU MÊME DESSINATEUR Par Geluck mars 2018 Par Geluck novembre 2016 Par Geluck novembre 2016 n°56 Par Geluck septembre 2016 Par Geluck mars 2016 n°38 Par Geluck janvier 2015 de dessins" Ice-bucket challenge ou la philantropie planétaire 1 "Agenda Développement buvable : Montreuil fête le vin bio Par La Rédaction, mars 2017 Les vignerons bio seront à Montreuil (93), le 18 Mars 2017 pour le 15e marché des vins bio de la ville, à l’initiative de l’association Bouffons Bios. Leur slogan : Populaire toujours, populiste jamais, le rendez-vous des vins qui ne trumpent pas ! Soixante producteurs de France, d’Italie, d’Espagne et de Grèce, adeptes d’une viticulture respectueuse de l’environnement, viendront faire entendre leur message (et déguster leurs breuvages) au palais des congrès Marcel Dufriche, à Montreuil. Vive le développement buvable ! Le 18 mars 2017 de 10h00 à 19h00 117 rue Étienne Marcel – 93100 Montreuil Métro : Robespierre Plus d’informations sur bouffonsbios.ouvaton.org PARTAGEZ CET ARTICLE" Développement buvable : Montreuil fête le vin bio 1 "Agenda n°66 Voyage : Promenades insolites en France Par Philippe Lespinasse, août 2017 Sea, sex and sun, pourquoi pas ? Mais ça n’empêche pas quelques parenthèses artistiques hors des sentiers battus ! Ardèche, Lavilledieu : Le Petit musée du bizarre D’abord simple brocanteur, Serge Tekielski avait fondé ce petit musée pour y montrer sa collection personnelle d’art populaire, d’art rural et d’objets religieux. Deux salles sont consacrées à l’enlumineur Gérard Lattier, employé municipal de la ville de Nîmes chargé d’orner le livre d’or, auteur d’une saga dessinée qui embrasse les légendes d’Ardèche, les faits divers les plus sordides, les mutineries de 1917, le loup du Gévaudan et les évangiles. S'y rendre Petit musée du bizarre, 3 place de Bayssac, 07170 Lavilledieu. Tél. : 0475948328. **** Hauts-De-France, Villeneuve-d’Ascq : « Faire quelque chose avec rien » « Faire quelque chose avec rien » au LaM – Villeneuve-d’Ascq « C’est dans ma ferme volonté que je trouve le génie de faire quelque chose avec rien », écrit Sophie Savoye depuis sa prison où elle élabore patiemment un portfolio théâtral présenté pour la première fois. Les œuvres d’art brut font de nécessité vertu. Une patiente de l’hôpital de Bonneval récupère des fils de laine pour se constituer une robe de mariage pour l’au-delà. Jean Loubressanes, patient au Bon Sauveur d’Albi, sculpte des visages et des architectures dans des petits cailloux ramassés dans la cour de l’asile. Des bouts de bois, de carton et de métal récupérés dans les poubelles de l’hôpital de Saint-Alban deviennent entre les mains expertes d’Auguste Forestier des navires et André Ducret utilise même des fils d’araignées. Art libertaire, sans Dieu ni maître sauf ceux qu’il s’invente, l’art brut est mystique et rédempteur. Il permet de quitter sa prison, sa folie, son désespoir mais n’empêche pas d’y retourner. S'y rendre Le LaM 1, allée du Musée, 59650 Villeneuve-d’Ascq. Du mardi au dimanche de 10 heures à 18 heures. Tél. : 0320196868. **** Éric Antoine à la Galerie Ritsch Fisch – Strasbourg Bas-Rhin, Strasbourg : Le complexe de la simplicité Dans sa maison à la campagne, Éric Antoine photographie les arbres, les herbes, des hommes et femmes souvent nus qui passent dans la forêt. Il explore des procédés anciens, le collodion humide par exemple, et a décidé ne pas faire de photos à plus de cent mètres de la maison. Il retourne aux sources. Il peaufine. Il développe sur des plaques de verre. Le déluge numérique n’aura pas sa peau. S'y rendre Galerie Ritsch Fisch. 6 rue des Charpentiers, 67000 Strasbourg. Tél. : 03 88 23 60 74 **** Île-de-France, Paris : Inextricabilia Judith Scott à la Maison Rouge – Paris Pour sa dernière exposition, la Maison rouge a décidé de mélanger de l’art brut, des statuettes de divination, des broderies religieuses et de l’art africain. Le principe en est le lien, l’enchevêtrement, le nœud. Œuvres votives, magiques, purificatrices, elles établissent un alphabet universel de l’inextricable. Cinquante artistes sont ainsi représentés, de Man Ray à Annette Messager, de Pascal Tassini qui tisse une maison à l’intérieur même de son foyer à Marc Moret qui dissimule la baïonnette de son grand père, le sommier de son père et les peaux de ses chèvres dans des retables qui ne quittent jamais sa ferme. Trisomique, Judith Scott fut séparée de sa sœur jumelle puis trimballée d’institution en institution avant de se poser dans un centre de création où elle put librement tisser et englober dans ses cocons les objets qu’elle subtilisait. Trente ans après en avoir été séparée, elle retrouva sa sœur et en fit une petite statuette où les deux personnages solidement liés l’un à l’autre ne pourraient jamais plus se perdre. S'y rendre Maison rouge, fondation Antoine de Galbert, 10, bd de la Bastille, 75012. Paris. Tél. : 0140010881 **** Pierre et Gilles au Muma – Le Havre Normandie, Le Havre : Clair-obscur Originaire du Havre, Gilles collectionne les photomatons et crée des collages avec des gommettes trouvées par là. Bref, il s’emmerde. Quand il rencontre le photographe Pierre, c’est le grand amour. « Gilles a les yeux d’un ange, Pierre a les yeux d’un démon », retiendra-t-on. Leurs photos seront des peintures. Leurs peintures seront des photos. Ils humanisent les superstars ou rendent hommage à des inconnus, des marins, et font l’apologie d’une humanité fragile où chacun est une exception. Leur univers über kitsch a fait le tour du monde. Ils reviennent à la maison pour l’été. S'y rendre Muma. Musée d’art Moderne André Malraux, 2 bd Clémenceau, 76600 Le Havre. Tél. : 0235196262 **** Hérault, Sète : En toute modestie Natacha Lesueur au Miam – Sète Hervé di Rosa, le directeur du Miam, montre ses œuvres, et les œuvres qu’il aime. Ça s’appelle « En toute modestie » car il fallait bien trouver un titre. L’art n’est pas modeste du tout. Après avoir recouvert de tranches de viande ou de légumes ses amis, Natacha Lesueur s’est maintenant tournée vers la Polynésie d’où elle revient avec des chromos bizarres, des images aux couleurs hallucinées où les habitants ont la peau violette et brillante. La mer est rouge sang, la jungle se pare d’une couche de neige. Parfois les femmes ont la bouche encore sanglante d’avoir dévoré leur mari. Cinquante autres artistes l’accompagnent. S'y rendre Miam, Musée des arts modestes. 23, quai du Maréchal de Lattre de Tassigny, 34200 Sète. Tél. : 0499047644 **** La Fabuloserie – Dicy Bourgogne, Dicy : Art brut polonais à la Fabuloserie Dans l’Yonne, un des plus éblouissants musées de France abrite une collection d’œuvres dont le collectage a commencé dans les années 50. Plusieurs pièces sur plusieurs étages reliées par d’étroits passages et des escaliers nous font passer d’une maison à une autre, dans un petit quartier de village labyrinthique entièrement dédié à l’art hors les normes. C’est l’antre magique de Sophie et Agnès Bourbonnais où l’on ne cesse d’admirer les tours Eiffel d’Émile Ratier, le sabotier revenu aveugle de la guerre de 14, les poupées maltraitées de Francis Marshall, l’ancien instituteur, les retables sorciers de Pascal Verbena, le postier mélancolique, et à l’extérieur, l’incroyable manège de Petit Pierre. Garçon vacher affligé d’une malformation du visage, sourd, muet, Pierre Avezard, dit « Petit Pierre », avait le sens de l’observation et a créé une œuvre cinétique où des scènes agricoles se mêlent à des décollages d’avions et à des passages de voitures sur une autoroute. Je donne tout Jeff Koons, tout Soulages, tout Buren et la collection complète de François Pinault pour le manège de Petit Pierre, ses courroies en chambre à air, ses poulies en bois et ses arbres à cames en fil de fer. Il faut aussi parler de l’expo temporaire car le musée héberge – une fois n’est pas coutume – un ensemble d’œuvres rapportées de Pologne. S'y rendre La Fabuloserie, 1 rue des Canes, 89120 Dicy. Tél. : 0386636421 PARTAGEZ CET ARTICLE" Voyage : Promenades insolites en France 1 "Agenda Siné Madame : l’invitation d’Isabelle Alonso Par La Rédaction, avril 2019 Siné Madame c’est pour qui ? Siné Madame, en kiosques le mercredi 17 avril. PARTAGEZ CET ARTICLE" Siné Madame : l’invitation d’Isabelle Alonso 1 "Agenda n°77 Idées pour l’été : une tournée des arts modestes en France Par Philippe Lespinasse, juillet 2018 Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, des escapades proposées par Philippe Lespinasse. ÎLE-DE-FRANCE L’Envol à la Maison rouge Cette fois c’est sûr, l’excellent lieu d’expositions parisien La Maison rouge fermera ses portes fin octobre. Le directeur et propriétaire Antoine de Galbert s’envole pour d’autres cieux, et sa dernière expo s’appelle opportunément L’Envol. Des ingénieurs de l’impossible partagent le lieu avec des chamanes, des super-héros, des Batman, des sorcières et des aviateurs d’intérieur. Tous tentent de défier la gravité, ce qui est en soi un projet de vie. Icare, malgré sa lose, demeure un héros. C’est l’occasion d’admirer les machines volantes de Gustav Mesmer qui dotait ses vélos d’ailes de plastique ou ses chaussures de ressorts. Interné après avoir interrompu la prédication d’un pasteur, Mesmer restera trente-cinq ans dans un asile, dont il s’échappera, et sera rattrapé près d’une quinzaine de fois. Il observe le vol des oiseaux, griffonne des esquisses, prépare ses décollages sur du papier à cigarettes, sur des images de calendrier, sur des emballages de plaques de chocolat. Transféré dans une modeste maison de retraite, Mesmer peut enfin fabriquer ses engins volants : bicyclettes qu’il dote d’ailes en sacs d’engrais montées sur des rames de haricots, ailes à porter sur le dos en parapluies déployés, et ses chaussures pour faciliter l’envol. Mesmer dit que son vélo décolla de quelques centimètres mais que personne ne put y assister. Il entrepose ses machines dans des remises et des ateliers que le personnel vide régulièrement et détruit sans que leur auteur ne manifeste de colère. C’est le projet de voler qui l’enfièvre, non l’objet. Ses inventions sont les œuvres les plus bouleversantes qui soient. La Maison rouge, 10 boulevard de la Bastille, 75012 Paris. 01 40 01 08 81. Jusqu’en octobre 2018. L’Envol à la Maison Rouge *** Helmar Lerski, pionnier de la lumière Juif polonais né à Strasbourg en 1871, Israël Schmuklerski entre à 16 ans comme apprenti dans une banque, puis rejoint sa sœur et devient acteur dans une troupe de théâtre aux États-Unis. C’est en rencontrant sa femme, actrice et photographe, qu’il s’intéresse à la photo en ne respectant aucun des usages en cours et en changeant son identité. Son ascension est fulgurante, il utilise la lumière comme un sculpteur, et revient en Allemagne en 1915 où il devient le chef-opérateur des plus grands cinéastes allemands, dont Fritz Lang pour lequel il développe des trucages dans Metropolis. La fin du cinéma muet le fait revenir à la photo. Portraits d’intellectuels et d’anonymes dans le Berlin des années 20 saisis comme des acteurs hollywoodiens. Mendiants glorifiés, très gros plans, lumières incroyablement travaillées. En réponse au mouvement völkisch, qui prône l’idée d’une supériorité germanique, Lerski se lance dans le projet Visages juifs, puis Arabes et Juifs qu’il commence dans une maison de retraite et continue en Palestine. Bédouins, talmudistes et pionniers, soldats juifs enrôlés dans l’armée anglaise, jeunes et vieux, tous sont éclairés de manière sublime. La série Métamorphoses par la lumière pousse la logique encore plus loin. Lerski fait poser un jeune ingénieur sur son toit pour 137 photos qui présentent presque des identités différentes. Le musée n’en expose que 12. Le photographe magnifie les rides, les bouches, les yeux et les lunettes, les gestes des tailleurs de pierre et des arboriculteurs, des ferronniers et des charpentiers… puis s’installe à Zurich quelques mois avant la création de l’État d’Israël. Musée d’art et d’histoire du judaïsme. Hôtel de Saint-Aignan. 71, rue du Temple, 75003 Paris. 01 53 01 86 65. EST Le château musée Vodou Admirateur de Tarzan, du docteur Schweitzer et de pharmacopée traditionnelle, Marc Arbogast a constitué une des plus grandes collections d’objets votifs africains du monde. Fétiches, amulettes, masques et sculptures utilisés pour célébrer les ancêtres, prédire l’avenir, jeter un sort, faire revenir un mari volage et toutes autres fonctions dévolues aux sorciers d’Afrique de l’Ouest. La plupart des objets de culte ont été désacralisés, mais on ne sait jamais. Supervisée par une conservatrice du musée du quai Branly, la collection est hébergée dans un château d’eau du xixe qui servait de réservoir pour les machines à vapeur. Des visites thématiques sont organisées, ainsi que des visites de nuit. Une exposition sur les divinités féminines (mascarades Gèlèdé, mamies Wata…) est en cours jusqu’en octobre. Château Musée Vodou. 4, rue de Koenigshoffen. 67000 Strasbourg. 03 88 36 15 03. Château Musée Vodou à Strasbourg *** L’environnement d’André Bindler à l’écomusée d’Alsace On peut visiter l’écomusée d’Alsace pour se replonger dans l’atmosphère d’un village alsacien du début du xxe siècle, avec force expositions, événements et défilés au milieu de soixante-dix bâtisses traditionnelles, mais la pépite en est « le musée de la Doller ». Ouvrier de l’industrie textile, André Bindler veut rendre hommage à sa région, le Sickertois, alors qu’il vient d’être victime d’un accident du travail qui le laisse libre de son temps et de ses mouvements. Il réalise des maquettes de bâtiments et d’églises, représente des personnages d’Alsace, des soldats de Napoléon, des reines et des buveurs de bière. Incorporé de force pendant la Seconde Guerre, Bindler chérit les figures de la Libération, le général de Gaulle, de Lattre de Tassigny ou Leclerc. Il appelle son site « musée » car il pressent l’importance de garder la mémoire des grands hommes au même titre que celle du petit peuple. En 1992 et avec son accord, la majorité de ses créations sont transférées dans l’écomusée d’Alsace car le directeur de l’époque y voit une création qu’il faut à tout prix préserver. C’est le seul exemple de déplacement et de conservation d’un environnement spontané naïf dans le cadre d’un musée. André Bindler. Écomusée d’Alsace, chemin Grosswald, 68190 Ungersheim. 03 89 74 44 74. André Bindler à l’écomusée d’Alsace *** Au Petit Paris de Marcel Dhièvre Marcel Dhièvre fait l’acquisition d’une petite maison dans le quartier de la Noue, à Saint-Dizier, en 1922. Il y installe son magasin de confection et de bonneterie, Au Petit Paris, le long d’une « voyotte », ces petites rues étroites qui mènent aux vignes et aux jardins de la Marne. Il modèle d’abord l’enseigne en ciment, qu’il recouvre de morceaux d’assiettes cassées récupérées à la décharge. Comme souvent quand il s’agit d’auteurs d’art brut, la retraite le libère ; Marcel recouvre petit à petit toute la façade de faïences, de frises et de motifs animaux ou végétaux. Aucun espace ne doit rester inoccupé, il pose un oiseau ou un écureuil sur une porte, des fleurs sur les fenêtres et même les vitres. L’angle de la maison illustre la fable du Corbeau et du Renard. Les bourgeois disent de ces artistes qu’ils ont peur du vide (horror vacui), eux répondent qu’ils aiment le plein (amor impleti). Ça fait toute la différence. « Pour moi, l’essentiel est de faire sourire les gens quand ils passent », disait Dhièvre. À l’intérieur, les soubassements et les bas du mur de l’ancien magasin sont aussi décorés. La maison de Marcel Dhièvre. 478, avenue de la République, 52100 Saint-Dizier. OUEST Les folies Siffait Receveur général dans l’administration des douanes, Maximilien Siffait acquiert en 1816 un promontoire escarpé au-dessus de la Loire où il érige des jardins suspendus. C’est là que le mystère commence : personne ne sait à quoi la trentaine de terrasses qui s’appuient sur des murs de pierre sèche de 12 mètres de haut sont destinées. Créer un belvédère monumental ? Construire un embarcadère ? Un guide de 1834 adopte un ton persifleur pour décrire le site : « Que diriez-vous d’un homme qui bâtirait des murs de forteresse pour ne rien protéger, des tours redoutables que renverserait un coup de canon à poudre, des appartements où l’on ne peut loger, une terrasse jaune qui n’a d’autre but que de mener à une terrasse rouge, et de là, à une terrasse grise, un kiosque turc avec un capucin à la porte, et une chapelle lilas mise sous la garde d’un grenadier français ? Vous diriez évidemment que cet homme a fait une folie ». C’est ça qu’on aime. Les Folies Siffait, 44850 Le Cellier. Ouverture pendant le festival Lire en Folie, en juillet. Les folies Sifflait au Cellier *** La seigneurie de la Mare au poivre C’est l’histoire d’un homme qui eut deux vies, la première, celle d’un honnête meunier, agriculteur ensuite, qui eut quand même le flair ou la folie d’introduire le kiwi dans sa production, puis celle d’un retraité qui porte des braies traditionnelles, des sabots, et enrichit un terrain de 5 hectares de centaines de sculptures de pierre et de bois en creusant un étang car son talent de sourcier s’est révélé en même temps que celui de sculpteur. Amour (Adam et Ève), politique (Ségolène, les Farc, Voter à gauche, voter à droite, le fric tombe toujours dans la poche des gros), sexualité et animaux voisinent le long d’un chemin qui a tout du parcours initiatique. Il avait aussi installé un bar pour que ses (nombreux) amis viennent boire un café ou refaire le monde. Sa fille a précisément inventorié chaque plante et planté des petits panneaux, son gendre continue aujourd’hui d’enrichir le domaine. Alexis le Breton est mort en 2009 à l’âge de 80 ans. La Mare au poivre, à Locqueltas. Route de Bignan (près de Vannes, Morbihan). Ouvert les samedis et dimanches. 02 97 66 62 46 ou 06 49 22 92 35. SUD Les meubles modestes d’Alain Fornells Menuisier, conteur, Alain Fornells se souvient que sa grand-mère le trouva un jour « malheureux comme les pierres ». Aujourd’hui, dans sa demeure de meubles transformés en réceptacles, Alain Fornells encourage les spectateurs à se munir de pierres pour en sentir tout le poids, toute la tristesse, puis à s’engouffrer dans les histoires nichées au cœur de ses sculptures. La mélancolie s’en va, le chagrin s’estompe en même temps que le bruit des sabots de sa grand-mère. Alain Fornells se console de sa disparition en transformant des cagettes, des palettes et des bidons qu’il munit de mécanismes rustiques et sonores. Il faut s’annoncer, et prendre la visite « contée ». L’accent de Béziers nous panse déjà à moitié de nos souffrances, demandez l’histoire des mangeurs de crapauds. Les meubles modestes d’Alain Fornells. 2, rue des Remparts, 34290 Bassan. 04 67 36 11 91. Meubles Modestes à Bassan PARTAGEZ CET ARTICLE" Idées pour l’été : une tournée des arts modestes en France 1 "Agenda Siné Madame : Constance et Roukiata Ouedraogo Par La Rédaction, avril 2019 Dans Siné Madame on parle de quoi ? Constance et Roukiata Ouedraogo racontent leurs attentes dans le JDD. Siné Madame, en kiosques le mercredi 17 avril. PARTAGEZ CET ARTICLE" Siné Madame : Constance et Roukiata Ouedraogo 1 "Agenda n°61 Expo : Gilbert Peyre, l’électromécanomaniaque Par Philippe Lespinasse, février 2017 Quand le petit Gilbert commence à démonter les jouets qu’on lui offre à 8 ans pour en fabriquer d’autres, c’est parce qu’il sent au fond de lui que les productions multicolores bizarres qui sortent des paquets cadeaux sous le sapin n’ont pas été envoyées par le père Noël uniquement dans le but de l’amuser. Il ne sait pas pourquoi, le petit Gilbert, c’est la magie de l’art, mais il sent ça au fond de lui, les intentions pernicieuses d’un système qui veut fourguer ses produits dès le plus jeune âge. Il a de la résistance nichée en lui, une insoumission timide et un esprit créatif. On joue mieux quand on fabrique. Il décortique, découpe en rondelles et remonte des jouets qui passent à sa portée, puis les installe dans de petites saynètes animées dont le but est d’amuser ses huit frères et soeurs. Il passe un CAP de soudeur, trouve un job de serrurier puis de barman à Paris. Ses boîtes de conserve avec des roues se vendent comme des petits pains aux puces de Saint-Ouen. Sa technique se perfectionne, il ne fait pas que recycler, il fait avec ce qu’il a sous la main, en se disant que «ça pourra toujours servir». «La règle du jeu est de toujours s’arranger avec les “moyens du bord”», écrit Claude Levi-Strauss dans deux pages magnifiques consacrées au bricolage dans La Pensée sauvage. Le monde de Gibert Peyre n’est pas une ode à la «récupération» mais le modèle même d’une logique de l’hétéroclite. Un ourson pisse du feu. Une valise s’ouvre sur une petite souris apeurée chaussée de grosses lunettes. Elle effleure à peine le plancher de ses ballerines-pinces à linge et manque trébucher. On a envie de lui indiquer le chemin. On a envie de pleurer tellement c’est beau. Juste à côté, une danseuse en ferraille entame un flamenco. Ses oeuvres les plus petites sont les plus puissantes. Un tambourin sur un cul de casserole. Une poule qui tourne en rond. Trois mois comme gardien au musée du Louvre ont su à Peyre pour comprendre que la Vénus de Milo est plus belle amputée de ses bras. Rien ne manque, c’est l’absence qui remplit. Il en sera de même avec son oeuvre. Des jambes de mannequin, trois fils de fer, une peau de cochon, un porte-manteau et des manivelles, des moteurs électriques, des ressorts et c’est parti. Les machines de Peyre n’ont d’autre fonction que de produire du rêve. Elles ne sont pas concernées par les gains de productivité, les délocalisations ou les fermetures d’usines et n’ont jamais mis au chômage un tourneur fraiseur, un cariste ou une caissière. Un manteau surmonté de cornes de cerf tourne en rond en se plaignant d’avoir froid. Un vieux tabouret clopine dans un coin. Une jupe et un pantalon dansent sur Johnny B. Goode. Les automates boiteux du petit Gilbert s’accommodent très bien de la présence de l’homme et n’ont aucune envie de s’y substituer. On est loin de la prise de pouvoir des robots sur le monde et ça fait du bien, de l’humain, de la tendresse, des trucs qui grincent et qui couinent. Du shadokien. Gibert Peyre à La Halle Saint-Pierre, 2 rue Ronsard, Paris 18e. Jusqu’au 23 avril. PARTAGEZ CET ARTICLE" Expo : Gilbert Peyre, l’électromécanomaniaque 1 "Agenda Siné Madame : le lecteur idéal par Willis from Tunis Par La Rédaction, avril 2019 Siné Madame c’est pour qui ? Willis from Tunis décrit son lecteur idéal. Siné Madame, en kiosques le mercredi 17 avril. Vous pouvez nous suivre sur : Facebook : facebook.com/SineMadame Twitter : twitter.com/MadameSine Instagram : instagram.com/sinemadame/ Et le site internet : www.sinemadame.com PARTAGEZ CET ARTICLE" Siné Madame : le lecteur idéal par Willis from Tunis 1 "Agenda n°71 Baumann, en surexposition Par La Rédaction, janvier 2018 Histoire de bien commencer l’année si vous êtes à Paris, deux expos rétrospectives des photographies d’Arnaud Baumann : Total Baumann I et Total Baumann II(1). Laissons parler Delfeil de Ton(2) : « Baumann, c’est un type, il s’est présenté à Hara-Kiri, c’était encore un gosse. Il était tellement gosse qu’ils étaient venus à deux. Ils travaillaient ensemble. Lambours, il s’appelait, l’autre. Ils signaient Lambau. Nous appelions chacun Lambau, ils étaient les Lambau. Le professeur Choron les envoyait à l’étranger, photographier des gens à leur insu pour que Hara-Kiri leur mette des bulles avec des mots rigolos dans la bouche, ou des légendes qui les auraient surpris. Les Français, souvent, à qui on faisait ça sur des photos d’eux, ils intentaient des procès, soi-disant que leur personne était bafouée, ou leur honneur, qu’on les ridiculisait, puis Hara-Kiri, un torchon pareil, ils n’avaient pas réclamé d’être dedans, ça leur déplaisait d’y être. À tous les coups ils gagnaient des réparations de leurs prétendus dommages, ça finissait par faire trop de ronds. D’où cette idée des Lambau photographiant leurs pareils hors de France, là où Hara-Kiri circulait moins et où on était inaccessible pour les procès. Après ça, les Lambau ont grandi, ils ont travaillé chacun pour soi. Il leur a fallu se faire un nom. Lambours donc, d’un côté, Baumann de l’autre. Puis un prénom. Celui dont on parle, c’est Arnaud. Au fil du temps, il s’est fait notre portraitiste à tous. Bien quarante ans qu’il me poursuit, Baumann Arnaud. Il m’a photographié sous de l’eau, moi qui ai horreur de la flotte. Il m’a photographié avec des projections sur la figure et surtout tu ne bouges pas. J’en passe. Il m’a photographié à poil, moi qui suis la pudeur même. » © Arnaud Baumann Autoportrait à l’essence. 1983. Baumann raconte : « C’est Siné qui a appuyé sur mon appareil à moteur posé sur un pied. C’était chez lui à Parmain. On a fait l’expérience trois fois. Il ne me restait plus un poil sur le corps. » (1) Rétrospective : du 11 au 13 janvier, 118 rue de Turenne, 75003 Paris. Ombres et Lumières à la galerie Corinne Bonnet : du 9 janvier au 3 février, 63 rue Daguerre, 75014 Paris. (2) Extrait de : Arnaud Baumann. L’emmerdeur, quoi. (DDT 2013 – Parcours de l’Art – Lorient). PARTAGEZ CET ARTICLE" Baumann, en surexposition 1 "Agenda FESTIVAL DE LA CNT : du 23 au 25 juin à Montreuil (93) Par La Rédaction, juin 2017 Cette année encore, le festival des syndicats de la Confédération Nationale du Travail se tiendra à La Parole Errante, à Montreuil Animée depuis 1998 par Armand Gatti, journaliste et metteur en scène libertaire, décédé en avril dernier, la Parole Errante est menacée de fermeture. Qu’à cela ne tienne, du 23 au 25 juin, les syndicats de la CNT occuperont les lieux pour une nouvelle édition de leur festival autogéré à Montreuil. Dans la continuité du mouvement social de 2016, cette édition abordera principalement les nombreuses critiques envers la domination du travail dans un régime capitaliste, sous la forme de débats, de films, de pièces de théâtre. Au programme Vendredi 23 juin – à partir de 18 h Rencontre autour de Au Bal des actifs, demain le travail, un recueil de nouvelles de science-fiction sur l’avenir du travail. Projection de Fatima, long métrage (2015, 79’) de Philippe Faucon Puis, soirée de concerts avec Ludwig von 88, Stylnox, Julie Colère, Ocho y Media Samedi 24 juin – à partir de 11 h La souffrance au travail et la psychologisation des conflits au travail seront les grands thèmes de la matinée. Toute la journée, des rencontres et des projections : Une tournée dans la neige de Hélène Marini, et 1336 jours sur la lutte des Fralib… L’après-midi, un débat sur les violences policières et une conférence sur l’autogestion comme alternative à la crise. Dimanche 25 juin – à partir de 11 h Du théâtre autour du travail et du patriarcat avec la compagnie Naje, et la compagnie un Pas de côté. Des contes pour les enfants dans l’après-midi, sans oublier les projections de documentaires qui ponctueront la journée avec une soirée jazz. Retrouvez  la programmation complète sur le site de la CNT La Parole errante 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil Métro : Croix de Chavaux PARTAGEZ CET ARTICLE" FESTIVAL DE LA CNT : du 23 au 25 juin à Montreuil (93) 1 "Agenda Van Gogh incertain sous la plume de Pajak Par La Rédaction, octobre 2016 Frédéric Pajak consacre le cinquième volume de son «Manifeste incertain» à Van Gogh. Un livre et une exposition à découvrir à partir du 6 octobre. Après André Breton, Samuel Beckett, Hannah Arendt, Edward Hopper, ou encore Franz Kafka, l’écrivain et dessinateur Frédéric Pajak nous plonge dans l’univers de Vincent Van Gogh dans son nouveau Manifeste Incertain. À l’occasion de la sortie de ce 5ème volume, découvrez les dessins originaux à la Galerie Martine Gossieaux à Paris. Frédéric Pajak, Van Gogh, l’étincellement, «Manifeste incertain n°5», Ed. Noir sur Blanc, 2016. Exposition du 6 octobre au 17 novembre à la Galerie Martine Gossieaux, 56 rue de l’Université – 75006 Paris PARTAGEZ CET ARTICLE" Van Gogh incertain sous la plume de Pajak 1 "Agenda Siné Madame : Des pages frétillantes Par La Rédaction, avril 2019 Siné Madame, en kiosques le mercredi 17 avril. PARTAGEZ CET ARTICLE" Siné Madame : Des pages frétillantes 1 "Agenda n°60 Expo : l’Under gronde Par Philippe Lespinasse, janvier 2017 Ils ont du cul, à Marseille. Sous la férule de l’infatigable Pakito Bolino, qui défend depuis plusieurs siècles l’art brut, l’art populaire et les cultures underground, l’expo mêle dans une joyeuse danse les décapités colorés d’un déjanté philippin, des mandalas imaginaires d’un peintre en bâtiment, des vierges étrusques, des faits divers occitans peints par un érotomane ardéchois et autres joyeusetés. Ce que les Américains appellent depuis longtemps le low brow – ou front bas, par opposition au front haut des amateurs d’art contemporain – brûle par tous les bouts d’une inventivité libérée. Venus des confins du Tarn ou de la banlieue de Helsinki, ils n’ont jamais entendu parler de Jeff Koons, de Buren ou de Soulages, et c’est tant mieux. Ils sont la fureur de vivre, de peindre et de créer. Prenons Raymond Reynaud par exemple. Peintre en bâtiment coiffé d’une casquette, joueur de trompette dans une fanfare, musicien de bal musette, il n’a aucun signe extérieur qui puisse soulever le sourcil d’un bourgeois. Né à Salon-de-Provence en 1920, mort à Cavaillon en 2007, soit 25 kilomètres en quatre-vingt-sept ans, il ne cesse de créer des peintures empreintes de la plus grande spiritualité. Il part au boulot, récupère des objets, des trucs abandonnés, «des bordilles», qu’il laisse dans un coin en même temps qu’il réfléchit à ce qu’il va en faire, puis les intègre dans des tableaux multicolores. Ses influences vont de Jean de Florette à Don Quichotte. Ses oeuvres reprennent les symétries hypnotiques des mandalas indiens. Parfois il en a marre et joue du jazz. Puis il s’y remet. Dans les années 60, il envoie quelques photos de ses tableaux à Jean Dubuffet et qui l’encourage à continuer. Il ouvre des ateliers, donne des cours, dessine avec des copains et crée de fil en aiguille «une école de Sénas», du nom de son village. Autant dire que ses images n’ont rien à voir avec les natures mortes ou l’imagerie provençale. C’est le miracle de l’art brut. Le gars a tout pour reproduire peinard les stéréotypes les plus éculés, et il bifurque vers des contrées artistiques inconnues. Il accompagne chacune de ses oeuvres d’un petit papier, avec le titre : Totem vert, Le Vieux Monsieur Blanc, ou Le Samouraï, ainsi que les dimensions : 178x25x25, comme si le peintre en bâtiment continuait de prendre des mesures. «C’est une âme qu’elle est ainsi presque morte», disait-il d’un motif ou d’un esprit qu’il avait réussi à saisir. La sienne éclabousse la friche de la Belle de Mai. Beaucoup plus trash, la peinture de Manuel Ocampo est aussi plus «classique», mixant dans un maelström sardonique des images du pouvoir et des références populaires. Dents, foetus, parties anatomiques et signes phalliques côtoient des personnages de cartoons et des symboles religieux. Une molaire figure un Christ en croix, un seau et un balai-brosse rappellent la Joconde. Ocampo blasphème, peint ses cauchemars, revisite frénétiquement l’histoire de l’art en utilisant le graffiti, le collage et la peinture à l’huile. Ses tableaux dégoulinent et nous aspergent de sang. Vivants. Puissants. Underbrut. Le Dernier Cri. Jusqu’au 16 avril à la Friche de la Belle de Mai. Plateau 3, tour Panorama, 41, rue Jobin – Marseille. Tél.: 0495049595. PARTAGEZ CET ARTICLE" Expo : l’Under gronde 1 "Agenda Siné Madame : et les conseils régime d’avant les vacances ? Par La Rédaction, avril 2019 Siné Madame, en kiosques le mercredi 17 avril. Vous pouvez nous suivre sur : Facebook : facebook.com/SineMadame Twitter : twitter.com/MadameSine Instagram : instagram.com/sinemadame/ Et le site internet : www.sinemadame.com PARTAGEZ CET ARTICLE" Siné Madame : et les conseils régime d’avant les vacances ? 1 "Agenda Fête de la dette 2018 Par La Rédaction, avril 2018 Rendez-vous le 2 juin à 19h30 au Centquatre, à Paris, pour la 5ème édition fête de la dette « en marche » ! Au programme, le nouveau spectacle de Christophe Alévêque « Le tour de la dette en 80 minutes » suivi d’un barbecue géant en fanfare. Les bénéfices de la soirée sont reversés aux « endettés du Secours Populaire ». Plus d’informations sur fetedeladette.com Nous étions les premiers au monde à faire sa fête à la dette… et nous sommes toujours les seuls ! Si la dette a considérablement augmenté en 5 ans (1 834 milliards d’euros en 2012 ; 2 256 milliards fin 2017), notre mot d’ordre lui, n’a pas varié d’un iota : éducatif, ludique et solidaire. Trois mots qui résonnent encore plus violemment de nos jours. Le principe de la dette et ses dégâts collatéraux n’ont pas bougé, les acteurs si. Pourtant, ça ne fait qu’empiré comme on dit à Athènes. «Je ne vous promets rien, en même temps je ne suis pas le père Noël», comme dirait l’autre. Cette année, je vous garantis : un spectacle d’irrévérence totale nourrie de colères assumées. Grâce à vous tous, en 4 ans nous avons pu récolter 60 000 euros en faveur du Secours Populaire. Notre but : dépasser les 80 000 euros en 2018. Yes we can ! Il n’y a pas de raison qu’il n’y ait que la dette qui augmente ! La résignation c’est la mort de la démocratie, notre quinquennat reste plus que jamais celui de la vie ! Et hop ! Christophe ALÉVÊQUE PARTAGEZ CET ARTICLE" Fête de la dette 2018 1 "Agenda Expo de dessins de presse : «L’antre-deux-tours» Par La Rédaction, avril 2017 Krokus, Pakman et Waner, exposent leurs crobards politiques à Clichy (92) pendant l’entre-deux tours Samedi 29 et dimanche 30 avril, l’atelier Oblik invite trois dessinateurs de presse, collaborateurs de Siné Mensuel, pour une exposition éphémère. Demandez le programme ! Vernissage le samedi 29 Avril de 18h00 à 23h00 en musique avec Placid et Muzette (orgue de barbarie et chansons) L’expo se poursuivre le dimanche 30 de 15h à 20h avec en prime, les portes-ouvertes des artistes de l’atelier Oblik Informations pratiques Atelier Oblik 19 rue du docteur Émile Roux – 92110 Clichy la Garenne Métro : Mairie de Clichy ou Porte de Clichy – RER C : Porte de Clichy – Bus 74, 54 ou 66 www.atelieroblik.com PARTAGEZ CET ARTICLE" Expo de dessins de presse : «L’antre-deux-tours» 1 "Agenda Willem et Pakman en dédicace à Paris Par La Rédaction, avril 2017 Pour fêter la sortie de leurs biographies, les dessinateurs Willem et Pakman s’offrent une mini-tournée de dédicaces à Paris du 24 au 26 avril. #gallery-2 { margin: auto; } #gallery-2 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 50%; } #gallery-2 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-2 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */ Dans la collection Les Iconovores, vous avez demandé Willem et Pakman ? Bonne pioche. Les biographies des deux dessinateurs de presse, collaborateurs de Siné Mensuel, sortent le 21 avril 2017 chez Critères Éditions. Rencontres et dédicaces prévues en début de semaine à Paris : Le lundi 24 au Café l’ami Pierre à 18h Le mardi 25 à la librairie Le Monte en l’Air à 18h Le mercredi 26 au Théâtre du Rond Point à 18h PARTAGEZ CET ARTICLE" Willem et Pakman en dédicace à Paris 1 "Agenda Chat c’est de l’art Par Tanguy Lyonnet, avril 2016 Le musée en Herbe à Paris accueille une expo du chat de Geluck. Le matou pince-sans-rire s’attaque aux petits car il n’est jamais trop tôt pour apprendre l’art et l’humour. C’est même urgent. Geluck revisite les grandes figures de l’Art et enchante tous les lardons. Le Musée en Herbe 23, rue de l’Arbre-Sec – 75001 Paris Ouvert du lundi au dimanche de 10h à 19h sans interruption, vacances et jours fériés Nocturne le jeudi jusque 21h PARTAGEZ CET ARTICLE" Chat c’est de l’art 1 "Agenda Lutte contre les viols : participez au financement d’un film sur le combat du Dr Mukwege Par La Rédaction, juin 2017 Le dessinateur Geluck parraine la réalisation d’un film sur le combat du Dr Denis Mukwege contre les violences sexuelles et les mutilations dont sont victimes les femmes en République Démocratique du Congo Dans une région alors en proie aux guerres civiles, le viol et les mutilations génitales des femmes servent d’armes de guerre. À la fin des années 90, ce gynécologue congolais, surnommé « l’homme qui répare les femmes » par les médias, a créé la fondation Panzi. Avec le chirurgien belge Guy-Bernard Cadière, le Dr Mukwege qui officie sous haute protection après plusieurs tentatives d’assassinat, développe une technique de chirurgie réparatrice révolutionnaire. À ce jour, 50 000 femmes ont pu être opérées dans sa clinique à Panzi. Soutenue par le parrainage de Geluck, la réalisatrice Marie-Hélène Roux, a pour projet d’adapter au cinéma Panzi, le livre-témoignage des deux médecins. Une campagne de financement participatif a été lancée sur la plateforme Ulule. Une partie des fonds collectés sera directement reversée à la Fondation Panzi. Pour en savoir plus et participer, c’est par ici : https://fr.ulule.com/panzi/ PARTAGEZ CET ARTICLE" Lutte contre les viols : participez au financement d’un film sur le combat du Dr Mukwege 1 "Agenda Expo : Hey ! fait son show Par La Rédaction, mars 2017 La revue d’art pop et contemporain Hey ! inaugure sa première exposition à la galerie Arts Factory, le 17 mars. Après trois expositions à la Halle Saint-Pierre, le duo d’artistes Anne & Julien prennent leurs quartiers dans le 11e arrondissement de Paris, rue de Charonne. Ils réuniront 37 artistes de treize pays à l’occasion d’une expo-vente, sans oublier de fêter la sortie du 29e numéro de leur magazine aussi défricheur que déjanté. Hey ! à la galerie Arts Factory 27 rue de Charonne – 75011 Paris Du 17 mars au 22 avril. Entrée Libre. Plus d’info : www.artsfactory.net et www.heyheyhey.fr PARTAGEZ CET ARTICLE" Expo : Hey ! fait son show 1 "Agenda Bambina de Serena Reinaldi à Avignon, du 6 au 29 juillet. Par La Rédaction, juillet 2018 Du 6 au 29 juillet, retrouvez Serena Reinaldi au Festival Off d’Avignon. La comédienne y jouera son spectacle Bambina – L’histoire d’une call girl qui a fait tomber le pouvoir. Résumé : « Je suis là pour vous dire toute la vérité, rien que la vérité. Je le jure sur ma bible, celle que je laisse en témoignage d’un monde où ceux qui vivent dans l’illégalité sont ceux qui dirigent, où le culte du corps ne laisse aucune place à l’esprit, ou l’argent finit par acheter tout, où la limite de la liberté est l’autocensure. Dans un monde où une femme qui se rebelle fait peur. » Bambina est le produit de notre époque. Sexy, prête à tout, elle veut se faire une place dans la société. Le «Bambinagate» éclate. Un procès qui met en cause le Président pour concussion, abus de pouvoir… Bambina devient la figure centrale d’un reality show politique et médiatique. Elle renverse le cours de l’histoire. Elle réinvente la place de la femme dans un monde qui, perverti par l’économie, déshumanisé, frôle l’autodestruction. Plus d’infos : http://www.avignonleoff.com/programme/2018/bambina-l-histoire-d-une-call-girl-qui-a-fait-tomber-le-pouvoir-s22561/ Bambina – Du 6 au 29 juillet 2018 à 19h10 Relâche les 11, 18, 25 juillet Théâtre du chien qui fume 75, rue des Teinturiers 84000 – Avignon PARTAGEZ CET ARTICLE" Bambina de Serena Reinaldi à Avignon, du 6 au 29 juillet. 1 "Agenda n°82 Expo Siné au Festival Off d’Angoulême, les 25 et 26 janvier Par La Rédaction, janvier 2019 Retrouvez l’équipe de Siné Mensuel au Festival Off de la bande dessinée d’Angoulême, les vendredi 25 et samedi 26 janvier 2019. Au programme : une expo Siné et la projection de Mourir ? Plutôt crever ! de Stéphane Mercurio. PARTAGEZ CET ARTICLE" Expo Siné au Festival Off d’Angoulême, les 25 et 26 janvier 1 "Agenda Le dessinateur Fernand expose à St-Hilaire-de-Brethmas Par La Rédaction, avril 2017 Du 21 avril au 13 mai 2017, Fernand expose ses « images d’actualité » à la Mairie de St-Hilaire-de-Brethmas, dans le Gard. Fernand est dessinateur à Siné Mensuel depuis octobre 2015. D’origine néerlandaise ce graphiste de profession s’est installé dans le Gard. Mairie de Saint-Hilaire-de-Brethmas 1 Chemin du stade 30560 Saint-Hilaire-de-Brethmas PARTAGEZ CET ARTICLE" Le dessinateur Fernand expose à St-Hilaire-de-Brethmas 1 "Agenda 36ème Salon de l’Humour de Saint-Just-le-Martel Par La Rédaction, septembre 2017 Le Salon International de la Caricature, du Dessin de presse et d’Humour de Saint-Just-le-Martel ouvre ses portes du samedi 30 septembre au dimanche 8 octobre 2017. Coups de projecteurs sur les expos: Espace Suisse »: 2 expositions hommages à Mix et Remix et Burki Siné nous fait son jazz Loup joue sur nos nerfs: dessins en puzzles Ils seront près de 200 dessinateurs, venus du monde entier, pour des dédicaces, des dessins en direct, des rencontres avec le public, mais aussi pour parler métier, pour échanger sur le devenir d’une profession confrontée aux évolutions technologiques, économiques, sociétales et politiques … Le 30 septembre 2017, seront lancés les premiers États Généraux du Dessin de Presse. Cette initiative, portée par le Centre Permanent du Dessin de Presse de Saint-Just et le Studio-irresistible à Paris, a pris forme à la suite des débats et échanges menés lors de la table ronde “L’enjeu du dessin de presse et son avenir” organisée à l’UNESCO en mars 2017. Le programme Centre International de la Caricature du Dessin de Presse et d’Humour 7, route du Château-d’Eau 87590 Saint-Just-le-Martel PARTAGEZ CET ARTICLE" 36ème Salon de l’Humour de Saint-Just-le-Martel 1 "Agenda Exposition : Injuste justice, juste injustice Par La Rédaction, octobre 2017 Du 20 octobre 2017 au 20 janvier 2018, le cabinet d’avocats Tricaud – Traynard & Associés accueille l’exposition du dessinateur Pakman, Injuste justice, Juste Injustice. Visite sur rendez-vous. Cabinet d’avocats Tricaud – Traynard & Associés 4 Place Denfer Rochereau 75014 Paris PARTAGEZ CET ARTICLE" Exposition : Injuste justice, juste injustice 1 "Agenda n°77 Christophe Alévêque à Avignon, du 6 au 29 juillet 2018 Par La Rédaction, juillet 2018 Du 6 au 29 juillet, retrouvez Christophe Alévêque au Festival Off d’Avignon. L’humoriste présentera sa Revue de presse, il promet d’en mettre « plein la gueule » à tout un tas de gens, « parce qu’ils le méritent » (lire sa chronique dans le numéro de juillet-août 2018 de Siné Mensuel). Plus d’infos: http://www.avignonleoff.com/programme/2018/christophe-aleveque-revue-de-presse-s23615/ Revue de presse – Du 6 au 29 juillet 2018 à 14h Relâche les 11, 18, 25 juillet Théâtre du chien qui fume 75, rue des Teinturiers 84000 – Avignon PARTAGEZ CET ARTICLE" Christophe Alévêque à Avignon, du 6 au 29 juillet 2018 1 "Agenda Siné Madame : Cours d’anatomie avec Florence Cestac Par La Rédaction, avril 2019 La dessinatrice Florence Cestac fait partie de l’aventure Siné Madame. 📌 Extrait de son entretien avec le JDD : « C’est la première fois que je fais du dessin de presse. On ne m’avait jamais proposé ; d’ailleurs, il n’y a quasiment que des illustrateurs dans le milieu. Dans celui de la bande dessinée, ça commence à bouger, mais depuis peu. Quand j’ai commencé on était 3. On a d’ailleurs longtemps dit que je n’avais pas un dessin féminin, mais c’est quoi un dessin féminin? » À retrouver en intégralité ici. Siné Madame, en kiosques le mercredi 17 avril. PARTAGEZ CET ARTICLE" Siné Madame : Cours d’anatomie avec Florence Cestac 1 "Agenda Exposition de Poussin à Carouge : « La tournée de Buddy et Flappo » Par La Rédaction, février 2019 Le dessinateur suisse, Poussin, expose dans son village natal du 2 au 30 mars 2019 Le mot de Poussin sur son exposition : Ce que vous allez voir sur les murs de la galerie Séries Rares, ce sont des dessins plutôt récents… Je suis allé retrouver mes deux Carougeois, Buddy et Flappo que j’avais créés dans mes jeunes années lorsque je dessinais à Paris à Charlie, Hara-Kiri et d’autres journaux français. J’aurais pu vivre à Paris, mais Carouge me manquait beaucoup, c’est pour ceci que je suis heureux d’exposer chez Mireille et Exem à la galerie Séries Rares, dans la rue Vautier qui compte beaucoup de bistrots, cela plaira à Buddy et Flappo. Infos pratiques Exposition gratuite du 2 au 30 mars. En présence de l’artiste les 2, 3, 16 et 30 mars. Gallerie Séries Rares, 15 rue Vautier – 1227 Carouge (Suisse) Ouverture 11h – 17h le weekend, 14h30 – 19h le jeudi et le vendredi. PARTAGEZ CET ARTICLE" Exposition de Poussin à Carouge : « La tournée de Buddy et Flappo » 1 "Agenda Les plus grands dessinateurs de Siné Mensuel à Lunel Par La Rédaction, mars 2018 Desclozeaux, 1m88, Fernand, 1m89, Jiho, 1m90 : les plus grands dessinateurs de Siné Mensuel exposent à la Galerie Musidora du Lycée Louis Feuillade non loin de Montpellier du 15 mars au 10 avril prochain. Informations pratiques « Dérives » à la Galerie Musidora du Lycée Louis Feuillage 49, rue Romain Rolland – 34400 LUNEL Tél : 04 67 83 51 00 Du 15.03.2018 au 10.04.2018 culture.louis-feuillade.com Suivre la Galerie sur Twitter PARTAGEZ CET ARTICLE" Les plus grands dessinateurs de Siné Mensuel à Lunel 1 "Agenda Festival international du dessin de presse à l’Estaque Par La Rédaction, septembre 2017 Du 18 au 24 septembre 2017, rendez-vous à l’Estaque, à Marseille, dans le cadre du 6e Festival international du dessin de presse (FIDEP). Rencontres avec 45 dessinateurs de presse, expositions, projections, débats … Avec la présence de nos dessinateurs Berth, Fernand, Lasserpe et Willis From Tunis. Retrouvez le stand de Siné Mensuel les : Samedi 23 septembre de 14h à 16h. Dimanche 24 septembre de 10h à 12h puis de 14h à 16h. PARTAGEZ CET ARTICLE" Festival international du dessin de presse à l’Estaque 1 "Agenda Expo de Willis from Tunis à Lisle-sur-Tarn Par La Rédaction, juin 2017 Du 17 juin au 31 octobre, exposition de Willis From Tunis avec Cartooning for Peace au musée Raymond Lafage. Vernissage le 17 juin à 11h30 en présence de Willis From Tunis. Musée Raymond Lafage 10 rue Victor Maziès 81310 Lisle-sur-Tarn PARTAGEZ CET ARTICLE" Expo de Willis from Tunis à Lisle-sur-Tarn 1 "Agenda Siné Madame : Et la publicité ? Par La Rédaction, avril 2019 Siné Madame, en kiosques le mercredi 17 avril. Vous pouvez nous suivre sur : Facebook : facebook.com/SineMadame Twitter : twitter.com/MadameSine Instagram : instagram.com/sinemadame/ Et le site internet : www.sinemadame.com PARTAGEZ CET ARTICLE" Siné Madame : Et la publicité ? 1 "Agenda Expo : hommage à Mix & Remix dans sa ville natale Par La Rédaction, août 2017 Mix & Remix, alias Philippe Becquelin, dessinateur de génie et collaborateur historique de Siné Mensuel est mort l’hiver dernier, emporté par un cancer. Du 9 septembre au 12 novembre, la ville de St Maurice, en Suisse, lui rend hommage. Mix & Remix avait été le premier artiste à être célébré en 2005 au Château de St-Maurice à travers une grande rétrospective, marquant le retour de « l’enfant prodigue » dans sa ville natale. Douze ans après cette rétrospective le Château rend à nouveau hommage à Mix & Remix. Elle porte un large regard sur son talent d’artiste, de ses premiers à ses derniers dessins. Infos pratiques Du 9 septembre au 12 novembre. Du mardi au dimanche, de 13h30 à 18h (dimanche de 11h à 17h). Château de St-Maurice Route du Chablais 1 1890 St-Maurice (Suisse) Tél. +41 (0)24 485 24 58 PARTAGEZ CET ARTICLE" Expo : hommage à Mix & Remix dans sa ville natale 1 "Agenda Exposition : Ironie et Gastronomie Par La Rédaction, septembre 2017 Du 1er octobre au 31 décembre 2017, le restaurant La Cagouille accueille une exposition autour des chroniques gastronomiques de Jean-Claude Ribaut, illustrées avec facétie par le dessinateur Desclozeaux. Pour fêter ses 30 ans place Brancusi, la Cagouille a choisi de vous présenter les dessins de l’un agrémentés des commentaires de l’autre, reconstituant ainsi l’équipe qui a fait les beaux jours de la chronique gastronomique du Monde. De 1992 à 2012, Jean-Pierre Desclozeaux illustre les chroniques gastronomiques de Jean-Claude Ribaut dans Le Monde. Aujourd’hui, les deux compères officient dans les colonnes de Siné Mensuel, pour notre plus grand plaisir. Ironie & gastronomie Du 1er octobre au 31 décembre Restaurant La Cagouille 10 Place Constantin Brancusi 75014 PARIS PARTAGEZ CET ARTICLE" Exposition : Ironie et Gastronomie 1 "Agenda Siné Madame : une surprise … de taille Par La Rédaction, avril 2019 Siné Madame, en kiosques le mercredi 17 avril. PARTAGEZ CET ARTICLE" Siné Madame : une surprise … de taille 1 "Agenda GÉRALD POUSSIN, Exposition en Suisse Par La Rédaction, avril 2018 Le dessinateur Gérald Poussin expose à la Galerie du Soleil, à Saignelégier, du 29 avril au 10 juin 2018. Vernissage dimanche 29 avril à 11h. « Né en 1946 à Carouge, cet artiste autodidacte est devenu mondialement connu à partir des années 70 comme dessinateur de bandes dessinées, illustrateur, peintre, sculpteur, plasticien, décorateur de théâtre et réalisateur de films d’animation. Il a collaboré avec de nombreux journaux et magazines, dont Hara-Kiri, Zinc, Charlie Mensuel, l’Echo des savanes, Le Nouvel Observateur ou encore Libération. Il a fait partie de la « famille » qui réunissait des gens comme Siné, Cabu, Wolinski, Reiser, Cavanna et le professeur Choron. Ses oeuvres ont été exposées à Genève, Bâle, Zurich, Paris, Milan, Berlin, Tokyo, New York… et elles le seront donc à Saignelégier ! » Galerie du Soleil Espace culturel du Café du Soleil Marché-Concours 14 CH-2350 Saignelégier PARTAGEZ CET ARTICLE" GÉRALD POUSSIN, Exposition en Suisse 1 "Agenda La sociale : vous saurez tout, tout sur la sécu Par La Rédaction, novembre 2016 Le documentaire de Gilles Perret, « La sociale », sort en salle mercredi 9 novembre Du haut de ses 71 ans, la sécurité sociale est une jeune fille, comparée à Jolfred Frégonara. C’est avec le témoignage de ce militant CGT, « dernier poilu de la sécu » presque centenaire, toujours malicieux et le poing levé que s’ouvre le documentaire de Gilles Perret : La sociale. Au fil des entretiens, historiens, sociologues, économistes et artisans de cette institution qui a donné à des millions de français « le droit de vivre »   rétablissent sa véritable histoire. Une histoire ouvrière et syndicale, dans laquelle le général de Gaulle se cantonne à un rôle de figurant et Ambroise Croizat, ministre communiste du travail en 1945, retrouve ses lettres de noblesse. La sociale, de Gilles Perret. Sortie en salle le 9 novembre. PARTAGEZ CET ARTICLE" La sociale : vous saurez tout, tout sur la sécu 1 "Agenda Siné Madame : Et les fiches cuisine ? Par La Rédaction, avril 2019 Siné Madame, en kiosques le mercredi 17 avril. Vous pouvez nous suivre sur : Facebook : facebook.com/SineMadame Twitter : twitter.com/MadameSine Instagram : instagram.com/sinemadame/ Et le site internet : www.sinemadame.com PARTAGEZ CET ARTICLE" Siné Madame : Et les fiches cuisine ? 1 "Agenda Expo : Tignous toujours envie Par La Rédaction, septembre 2017 La Ville de Nogent-sur-Marne rend un hommage au dessinateur Tignous. Une exposition lui est consacrée du mardi 5 au dimanche 24 septembre au Carré des Coignards. Son épouse Chloé Verlhac animera samedi 9 septembre, à 14 h 30, une table ronde « Tignous, un mec bien ». La Ville de Nogent-sur-Marne, patrie de François Cavanna, consacre sa saison 2017-2018 à la caricature et au dessin d’humour. Ce mode d’expression contestataire et irrévérencieux a payé en janvier 2015 un lourd tribut à la liberté d’expression. Cette exposition veut à la fois rendre hommage aux caricaturistes à travers l’un de leurs représentants majeurs, Tignous, mais aussi à l’art de la transgression. Grâce à l’engagement déterminé de son épouse Chloé Verlhac, qui a aussitôt accepté le projet de la Ville, les Nogentais vont découvrir un homme courageux, militant et lucide sur son temps. Carré des Coignards 150, Grande Rue Charles de Gaulle 94130 Nogent-sur-Marne Du mardi au dimanche de 15h à 19h. Entrée libre. PARTAGEZ CET ARTICLE" Expo : Tignous toujours envie 1 "Agenda Les goûts de la révolte : récital gastrosophique Par La Rédaction, octobre 2017 De la culture à l’assiette. Samedi 21 octobre, à 17h, à Paris, Fanchon Daemers vous propose un récital de gastronomie politique et citoyenne, à la librairie Publico. Prix libre. Librairie Publico 145 rue Amelot 75011 Paris Tel : 01 48 05 34 08 PARTAGEZ CET ARTICLE" Les goûts de la révolte : récital gastrosophique 1 "Agenda HEY ! L’Outsider Pop français à Périgueux Par La Rédaction, mars 2018 Hey! c’est une revue d’art hors du commun créée par le duo Anne et Julien en 2010, mais aussi des expositions vagabondes… Rendez-vous vite en Dordogne ! Habitués de la Halle Saint-Pierre au pied de Montmartre à Paris, les créateurs de la revue Hey! déboulent en Dordogne pour défendre « un art officiel mais non académique, pas underground ni alternatif mais furieusement contemporain ! ». C’est l’outsider pop ! Le choix d’oeuvres essentiellement figuratives, d’artistes issus des mouvements lowbrow, post-lowbrow, surréalisme pop, art outsider, post-graffiti, tattoo-art est leur marque de fabrique, fièrement revendiquée. « HEY! L’outsider pop français », leur nouvelle exposition aura lieu à l’Espace Culturel François Mitterand de Périgueux du 21 mars au 23 juin 2018. Jérôme Barbosa / Murielle Belin / Ciou / Alëxone Dizac / Elzo Durt / Easy Sacha / Séverine Gambier / Benoit Huot / mad meg / Mr Djub / Secrètes Savonnettes / Paul Toupet / Amandine Urruty. Anne, la commissaire de ce cabinet de curiosités, étrange et merveilleux, a soigneusement sélectionné treize artistes venus de Paris, Nancy, Toulouse ou Lyon. So French ! Informations pratiques Exposition du 21.03.2018 au 23.06.2018. Espace culturel François Mitterrand – 2, place Hoche – 24000 Périgueux Du mercredi au vendredi de 13h à 17h et le samedi de 14h à 18h. Visite commentée chaque samedi à 14h. Entrée libre. Renseignements : 05 53 06 40 00 – www.culturedordogne.fr PARTAGEZ CET ARTICLE" HEY ! L’Outsider Pop français à Périgueux 1 "Agenda « Fête de la dette » ! : Quatrième édition à Marseille Par La Rédaction, mai 2017 APRÈS TROIS ÉDITIONS PARISIENNES, LA FÊTE DE LA DETTE SE DÉLOCALISE À MARSEILLE, LE 2 JUIN 2017 Au programme: 19h30 : ouverture des portes et apéro sur la terrasse 20h : le spectacle 22h : Le bal de la dette Le mot d’ordre reste le même : éducatif, ludique et solidaire. Un spectacle «  Le tour de la dette en 80 minutes », orchestré par Christophe Alévêque, entièrement nouveau, avec des points de vue d’économistes : Gael Giraud, Thomas Picketty, Eric Toussaint, Suzan Georges… De nouveaux invités du monde des médias, des psychologues, des sociologues, des artistes comme Eric Antoine, le très très très grand magicien qui viendra faire disparaître la dette ! Un seul mot d’ordre : l’humour, le meilleur remède contre la peur, la culpabilité et surtout l’ignorance, mère du grand n’importe quoi. ET APRÈS LE SPECTACLE ON DANSE POUR OUBLIER Dans un décor de guinguette avec lampions, ballons multicolores, guirlandes, venez guincher solidaire avec la fanfare La Banda Du Dock, vous ambiancer avec Massilia Blues Band suivi des éclectiques Welcome Orchestra ! Avec nous, venez faire sa Fête à la dette ! Il y aura à boire et à manger, à penser et à danser ! Tous les bénéfices de la soirée iront au Secours Populaire Français. Théâtre Toursky 16 passage Léo Ferré 13003 Marseille Pour contacter la billetterie : billetterie@toursky.fr ou 04 91 02 54 54 Plus d’informations: www.fetedeladette.com PARTAGEZ CET ARTICLE" « Fête de la dette » ! : Quatrième édition à Marseille 1 "Agenda Exclusivité ! Siné Madame. Par La Rédaction, avril 2019 Catherine Sinet, directrice de la rédaction, et toute l’équipe sont très heureuses de vous présenter Siné Madame, mensuel satirique et sociétal entièrement écrit et illustré par des femmes. Le JDD a rencontré une partie de l’équipe. Vous pouvez nous suivre sur : Facebook : facebook.com/SineMadame Twitter : twitter.com/MadameSine Instagram : instagram.com/sinemadame/ Et le site internet : www.sinemadame.com Siné Madame, en kiosques le mercredi 17 avril. PARTAGEZ CET ARTICLE" Exclusivité ! Siné Madame. 1 "Agenda Le dessinateur Fernand expose à Montpellier Par La Rédaction, novembre 2016 Du 9 novembre au 13 décembre, Fernand expose ses « images d’actualité » au Club de la Presse Montpellier De son vrai nom Frank Vriens, Fernand est dessinateur à Siné Mensuel depuis octobre 2015. D’origine néerlandaise ce graphiste de profession s’est installé dans le Gard. Contre le cynisme de l’actualité, découvrez 60 de ses dessins et 8 illustrations grands formats inédits. « Images d’actualité », une exposition de Fernand au Club de la Presse Montpellier 1 Place du nombre d’Or – 34000 Montpellier Du 9 novembre au 13 décembre 2016 PARTAGEZ CET ARTICLE" Le dessinateur Fernand expose à Montpellier 1 "Agenda Siné Madame : Autoportrait par Willis from Tunis Par La Rédaction, avril 2019 Siné Madame, en kiosques le mercredi 17 avril. PARTAGEZ CET ARTICLE" Siné Madame : Autoportrait par Willis from Tunis 1 "Agenda Lapsus Mordicus, l’expo barrée de Plonk & Replonk Par La Rédaction, janvier 2017 Le collectif Plonk et Replonk expose à l’espace Michel Simon de Noisy-le-Grand à partir du 25 janvier 2017. Plonk & Replonk, génialissime duo de bidouilleurs d’images et de mots, s’emparent du monde du livre, de l’édition et des écrivains pour composer d’hilarants, absurdes et inoubliables tableaux : Madame Verlaine recueillant les feuilles mortes de son fiston, Pollux lisant une dernière histoire belge à un enfant soldat, Rudyard Kippling en plein casting pour son nouveau roman Le Livre de la Jungle, Orang goûtant le verbe… Les Plonk font feu de tout bois et de leurs matériaux hétéroclites – photos anciennes trouvées au hasard dans les brocantes ou chez des archivistes, photos récentes faites par eux-mêmes ou gravures. Lapsus Mordicus est le résultat épatant, joyeux, délirant et fantasque de leurs cogitations. Infos pratique sur le site de l’espace Michel Simon PARTAGEZ CET ARTICLE" Lapsus Mordicus, l’expo barrée de Plonk & Replonk 1 "Agenda Siné Mensuel fête ses dix ans ! Par La Rédaction, septembre 2018 Catherine Sinet, directrice  de la rédaction, et toute l’équipe  de Siné Mensuel sont très heureux de fêter les 10 ans du journal avec un hors-série exceptionnel, en vente à partir du 19 septembre. Dix ans de liberté et d’impertinence célébrées dans ce numéro « collector ». Bien plus qu’un journal satirique, Siné Mensuel est un véritable journal généraliste. Retour sur ses moments forts : – Des textes inédits de Charline Vanhoenacker, Guillaume Meurice, Jackie Berroyer, Delfeil de Ton, Isabelle Alsonso, François Morel, Patrick Pelloux, Didier Porte, Jean-Marie Laclavetine, etc. – Dans ce numéro anniversaire, des strips sur plusieurs pages et des dessins toujours d’actualité de la crème des dessinateurs, comme Geluck, Jiho, Willem, Berth, Malingrëy, Lindingre, Tardi, Zep… Sous forme d’abécédaire : de A comme Anar à W comme Weinstein, des interviews de 100 personnalités exceptionnelles ; Français et étrangers, des artistes, des chercheurs, des romanciers, des réalisateurs, des politiques ; de Robert Guédiguian à Edgar Morin en passant par Benoît Delépine et Jacques Rancière, et des extraits des Zones de Siné. Un tirage spécial de 40 000 exemplaires est prévu pour ce hors-série de 128 pages, vendu 9,90 euros et qui sera en kiosque du 19 septembre au 19 décembre. PARTAGEZ CET ARTICLE" Siné Mensuel fête ses dix ans ! 1 "Agenda Expo : François Malingrëy au Donjon de Vez Par La Rédaction, août 2017 Le peintre François Malingrëy, fils de son dessinateur de père, Rémi Malingrëy, expose ses gigantesques toiles jusqu’au 17 septembre au Donjon de Vez. À Vez, pardi ! Des visites en partenariat avec la maison Artcurial sont organisées les samedi 2 et dimanche 3 septembre, ainsi qu’un déjeuner sur l’herbe le 9 septembre. Infos pratiques Le Donjon de Vez 3 Rue de la Croix Rebours – 60117 Vez http://www.donjondevez.com/fr/ PARTAGEZ CET ARTICLE" Expo : François Malingrëy au Donjon de Vez 1 "Agenda n°73 Il vaut mieux peindre que crever les yeux des chiens Par Philippe Lespinasse, mars 2018 Des Bic Cristal et une feuille : il n’en faut pas plus pour faire une oeuvre. En fait, si il faut quand même le talent, celui de Darédo. Au-delà de la proliférante cohabitation d’humains et de non-humains, d’animaux fantastiques et de fleurs dont on se dit qu’elles sont probablement carnivores, de personnages vers de terre, de langues fourchues et de méduses brûlantes, ce qui saute aux yeux dans les dessins de Darédo, c’est la technique. Du bic de couleur sur du papier, rien de plus. On ne peut imaginer métier plus pauvre, matériel plus banal, support plus commun. C’est une constante chez les artistes qui nous intéressent par là ; ils font de nécessité vertu. Les dessins de Darédo nous ouvrent le cœur car ils plongent dans nos rêves et nos cauchemars en recourant à du matériel on ne peut plus trivial : avec les stylos nous signons des chèques en bois, des bulletins de notes pourries, des factures, des lettres de corbeaux, de dénonciation ou de créances. Darédo réenchante l’outil le plus humble, pas le 4 couleurs, non, le Bic Cristal, le rouge, le noir, le bleu, le vert « car ils permettent de jouer sur les transparences, sur les intensités », dit-elle. Darédo s’élève au-dessus de nous, elle dessine des personnages-aigles, des ombilics et des fœtus, des visions et des souvenirs griffonnés à partir de rien, ou si peu. « Le Bic Cristal est l’unique exemple du socialisme réalisé. Il annule tout droit à la propriété et toute distinction sociale », écrivait Umberto Eco qui parfois se laissait un peu aller. Avec un Bic, on peut crever les yeux des chiens errants ou repeindre la chapelle Sixtine. Darédo s’en tient au deuxième usage. C’est souvent la même explication, ou plutôt le manque d’explications avec les auteurs singuliers, peintres ou sculpteurs de falaises : ils ne savent pas « d’où ça vient, ni où ça va ». « Comme si la main avait une intelligence » qui évince la dessinatrice, laquelle s’est mise à dessiner sur la table de sa cuisine parce qu’elle ne voulait pas chauffer son atelier. Il est à noter que le capuchon du Bic est percé d’un orifice depuis les années 80 pour minimiser les risques d’asphyxie en cas d’ingurgitation, mais cela n’a rien à voir avec ce qui nous amène. « Contrainte et forcée de suivre des études de pharmacie », Darédo a très vite jeté l’éponge avant de changer de nom. Des accidents, des décès, des maladies dans son entourage se sont resserrés autour d’elle comme une conspiration, elle s’est mise à dessiner « pour survivre, pour garder la joie, pour accéder aux choses douloureuses en les transmutant en truc poétique ». L’art sauve, ou non. Dans son cas, oui. L’association CNS 53 – Créations naïves et singulières de la Mayenne – fait un boulot magnifique. Informations pratiques Singuliers dessins. Jusqu’au 25 mars. Dessins et oeuvres de Jean-Michel Chesné. Rosemarie Koczÿ. Margot. Musée de la Perrine : 10 Allée Adrien Bruneau, 53000 Laval Tel : 0243494783 PARTAGEZ CET ARTICLE" Il vaut mieux peindre que crever les yeux des chiens 1 "Agenda Le Gwo Ka Jazz festival reprend ses quartiers au New Morning Par La Rédaction, août 2017 La 12 ème édition du GWO KA JAZZ FESTIVAL aura lieu les 22, 23 et 24 septembre 2017 au New Morning à Paris. Dans l’univers très masculin du gwo ka, les femmes se font une place. Le femmes tanbouyêses, précisent les organisateurs du festival Gwoka Jazz qui fête cette année sa 12ème édition. À l’instar des musiciennes du groupe Fanm Ki Ka, elle frappent le ka, ce tambour traditionnel qui a donné son nom à ce style hérité des esclaves guadeloupéens. Interdit pendant très longtemps, décrit par l’église et toutes les institutions comme dépravé et sans âme, il est depuis devenu une force motrice de la vie culturelle en Guadeloupe. Avec le trompettiste et compositeur Franck Nicolas, le gwo ka se décline en jazz ka et même en pop ka dans sa version la plus récente. Motsek, le grand architecte de Ancestral Ka revisite quant à lui les musiques traditionnelles antillaises dans une version électro. Afro jazz, blues et chants du monde, le festival invite d’autres genres musicaux et des artistes internationaux à se joindre à la fête : le PG projet, Ladell McLin, Dominik Coco et la chanteuse Ceïba seront de la partie. Au programme Vendredi 22 | 09 | 2017 // 20h P.G. PROJECT LADELL McLIN DOMINIK COCO Samedi 23 | 09 | 2017 // 20h CEÏBA FANM KI KA MARIO CANONGE TRIO Dimanche 24 | 09 | 2017 // 20h ANCESTRAL KA DOMINIK COCO FRANCK NICOLAS Infos pratiques Le New Morning, 7-9 rue des Petites Écuries, Paris Xe Tarifs : Pass 3 jours : 65€. À la journée : 30€. Tarifs réduits pour les chômeurs et les étudiants. Gratuit pour les moins de 12 ans. Réservations : http://www.gwokajazzfestival.com/ PARTAGEZ CET ARTICLE" Le Gwo Ka Jazz festival reprend ses quartiers au New Morning 1 "Agenda Christophe Alévêque, Revue de Presse Par La Rédaction, octobre 2018 Christophe Alévêque repart en tournée avec sa Revue de Presse au Théâtre du Rond-Point à Paris dans plusieurs autres villes. Plus d’informations sur www.aleveque.com Vous pouvez également le retrouver dans La dame de chez Maxim, de Georges Feydeau, au théâtre du Gymnase, jusqu’au 3 février 2019. Plus d’informations : www.theatredugymnase.com/spectacle-2155 PARTAGEZ CET ARTICLE" Christophe Alévêque, Revue de Presse 1 "Agenda Siné Madame : la caution scientifique Par La Rédaction, avril 2019 Dans Siné Madame il y aura des expériences scientifiques reposant sur des protocoles très rigoureux. Et c’est Juliette Arnaud qui s’y colle. Siné Madame, en kiosques le mercredi 17 avril. Vous pouvez nous suivre sur : Facebook : facebook.com/SineMadame Twitter : twitter.com/MadameSine Instagram : instagram.com/sinemadame/ Et le site internet : www.sinemadame.com PARTAGEZ CET ARTICLE" Siné Madame : la caution scientifique 1 "Agenda Willis From Tunis in Paris Par La Rédaction, janvier 2017 Pour la 5e édition de Caricatounsi, la Fondation de la maison de Tunisie invite Willis from Tunis accompagnée de ses deux complices : l’artiste graffeur Sim Vandart et le vidéaste Anarchnowa. Le vernissage aura lieu le vendredi 6 janvier à 19h30 Fondation de la Maison de Tunisie 45A Bd Jourdan, 75014 Paris Entrée libre. PARTAGEZ CET ARTICLE" Willis From Tunis in Paris 1 "Agenda 4ème édition du Festival Dézing Par La Rédaction, juillet 2018 Les 17, 18 et 19 août 2018, l’Aérodrôme de Pizay (Beaujolais) accueille le Festival Dézing pour sa 4ème édition. Au menu, vin (plus de 80 vignerons) , gastronomie, musique live, arts de rue et activités aériennes. Plus d’infos : www.festival-dezing.com Le Festival Le Festival Dézing est devenu en trois éditions, un rendez-vous incontournable dans le Beaujolais. L’esprit Dézing, c’est avant tout une ambiance et un accueil unique dans le cadre préservé de l’aérodrome de Pizay à Saint-Jean d’Ardières. Avec Morgon à l’est, Fleurie au nord et Brouilly au sud, le site est niché au cœur des crus du Beaujolais. Vous pouvez déguster parmi 80 références de vins du Beaujolais. Des activités aériennes sont encadrées par Samir Elari un multi-champion du monde d’ULM. L’ambiance, c’est aussi un village d’artisans créateurs, des déambulations d’artistes de rue et des ateliers participatifs musicaux où tous les visiteurs sont les bienvenus ! DÉZING, c’est enfin une programmation qui se réinvente chaque année avec une liberté artistique totale pour vous proposer 20 concerts de musiques actuelles. PARTAGEZ CET ARTICLE" 4ème édition du Festival Dézing 1 "Ciné Un berger et deux perchés à l’Élysée ? Par Léa Gasquet, janvier 2019 Qu’est-il allé faire dans cette galère ? En 2016, Pierre Carles est de retour de son “opération Correa” avec deux films sur le président équatorien. En France, la campagne présidentielle démarre timidement. Suite à un coup de téléphone inattendu, Pierre Carles est frappé par l’évidence : Jean Lassalle est le Rafael Correa français, le Hugo Chavez du Béarn. Fils de berger, la soixantaine bonhomme, une tronche taillée à la hache, le verbe proverbial, qui mieux que le député-maire de Lourdios-Ichère pourrait porter à l’Élysée les préoccupations du “peuple” ? Alors, oui, il est de droite, Lassalle. Conservateur, sexiste et homophobe. Au début, cela a d’ailleurs un peu fait tiquer le co-réalisateur de Un berger et deux perchés à l’Élysée ?, Philippe Lespinasse, compagnon de vadrouilles-documentaires de Pierre Carles dans Bages-Sigean à la voile (2007) et Gruissan à la voile (2009). Mais Jean Lassalle, c’est avant tout un fervent défenseur de l’accès aux services publics, une voix du monde rural, se persuadent les deux acolytes. Un type capable d’user ses souliers et de tenir une grève de la faim pour protester contre la délocalisation d’une usine ou la fermeture d’une gendarmerie. Et si, au fond, Lassalle était un révolutionnaire anti-capitaliste qui s’ignorait ? Un futur président prêt à gouverner la France avec un Philippe Poutou ministre, par exemple. Les pieds nickelés de la politique font la sourde oreille aux mises en garde de leur entourage. Ils s’improvisent directeurs de campagne et s’embarquent tête baissée sur les routes en lacets de la Vallée d’Asp, pour défendre leur poulain et son programme : “Béret, baguette, bon sens”. Jusqu’au jour où, entre deux plateaux télé et un meeting, leur champion leur échappe. Il s’est envolé pour la Syrie, serrer la paluche à Bachar El Assad. Et la question leur revient en pleine face : que sont-ils allés faire dans cette galère ? Sur les cendres de cet échec annoncé, Pierre Carles et Philippe Lespinasse ont réussi un film honnête et drôle, tout en autodérision, sur l’ambition, la manipulation et le rôle des journalistes. Un berger et deux perchés à l’Élysée ? Pierre Carles et Philippe Lespinasse En salle le 23 janvier. PARTAGEZ CET ARTICLE" Un berger et deux perchés à l’Élysée ? 1 "Agenda Expo et dédicaces au Marché du Livre avec Pakman et Waner. Par La Rédaction, juin 2017 Pakman et Waner exposent leurs dessins au Marché du Livre, les 17 et 18 juin. Marché du Livre 104 rue Brancion 75015 Paris PARTAGEZ CET ARTICLE" Expo et dédicaces au Marché du Livre avec Pakman et Waner. 1 "Agenda Faujour expose à Lannion Par La Rédaction, mai 2017 Du 29 avril au 3 juin 2017, Faujour expose ses dessins de presse au Café des Halles de Lannion. Café des Halles 3 Place des Halles Lannion PARTAGEZ CET ARTICLE" Faujour expose à Lannion 1 "Agenda Festival international du film Grolandais de Toulouse Par La Rédaction, septembre 2017 Du vendredi 15 au dimanche 24 septembre, un vent grolandais souffle sur Toulouse. Les bénévoles de l’association À Côté sont heureux de vous accueillir pour cette sixième édition du Festival International du Film Grolandais de Toulouse. Cette nouvelle aventure est faite avec des bouts de ficelle, mais avec des bouts de ficelle nous sommes arrivés à torcher ce programme qu’on en est pas peu fier. Plus de 170 événements : de la grosse péloche évidemment avec des hommages à Roy Andersson, Harmony Korine et d’autres allumés de la caméra. Un hommage appuyé au groupe Panique, Fernando Arrabal himself sera présent pour un happening, des projections de Jodorowsky et une superbe expo Topor. Des concerts au Grovillage et à l’Ostal d’0ccitània, un Drive-in à Mix’Art Myrys, il y en aura pour tous les goûts. On vous attend, nous serons sans pitié pour les absents. Bon festival ! L’équipe d’À Côté PARTAGEZ CET ARTICLE" Festival international du film Grolandais de Toulouse 1 "Contre-Revue de Presse Rebuts de presse de la semaine: supprimons les régions Par La Rédaction, décembre 2015 Retrouvez le tour de l’info hebdomadaire par la rédaction de Siné Mensuel VIVE LA FRANCE ÇA SENT MAUVAIS Si tout le monde s’en doutait, les scores historiques du FN au premier tour des régionales ont fait planer une odeur fétide sur la France toute la semaine. Fière et conquérante Marine Le Pen a réuni ses troupes à l’occasion d’un grand meeting Salle Wagram à Paris jeudi : Wallerand de Saint Just, Marion Maréchal, Louis Alliot, toutes les têtes de listes étaient de la partie. “N’ayez pas peur”, a-t-elle lancé à son auditoire. Avec 27,9% des votes et 6 régions qui se colorent en bleu marine sur la carte du premier tour, elle, n’a plus peur de rien. Le Front National hypnotise : alors qu’un million de personnes avait manifesté après la qualification de Le Pen père au second tour des présidentielles de 2002, cette fois-ci le silence de la rue est assourdissant. A Paris, pas l’ombre d’une petite pancarte. À Rouen, ils étaient 500 lycéens, à Boulogne à peine une centaine de personnes à défiler contre le FN. Les médias tentent d’analyser la situation. Le JDD, publie l’interview d’Aurélie qui a choisi de voter FN après avoir protesté en 2002. Médiapart publie en accès libre une compilation de 20 fiches décryptant point par point tous le programme du parti. A lire ici. BOUC ÉMISSAIRE Les 50% d’abstentionnistes se sont fait taper sur les doigts après le scrutin de dimanche dernier. Et s’ils n’étaient pas responsables de la montée du Front National ? Invité lundi matin sur France Inter, le démographe Hervé le Bras a fait parlé les chiffres “Si on regarde l’évolution de l’abstention, elle a nettement reculé dans le Nord puis en PACA par rapport aux régionales. On peut penser que l’électorat a aidé le FN. Ailleurs, l’abstention a plutôt été plus forte”. D’autre part, les abstentionnistes ne voteraient pas différemment des votant. Les Décodeurs du monde rappellent un sondage de l’IFOP réalisé au lendemain des européennes 2014, à partir d’un échantillon de 1 638 abstentionnistes à qui on demandait ce qu’ils voteraient s’ils y étaient obligés. 24 % disaient qu’ils auraient alors voté pour le FN, 22 % d’entre eux répondaient l’UMP, 14 % le PS (et le PRG), des résultats similaires aux votes exprimés POLÉMIQUE Les critiques de tout bords se sont abattues sur Sarkozy mercredi, après son passage à France Inter : au micro de Léa Salamé, a répété que voter FN n’était  “pas immoral”. Florian Philipot, sur RTL, dénonce une “drague bien lourde” de la part du président des Républicains . C’est pas un peu la poêle qui se fout du chaudron ? Inspiré par Xavier Bertrand lui a conseillé de se taire. Jean-Luc Mélenchon dénonce la mollesse des réactions : “à mes yeux il (le FN) est immoral, c’est un vote de guerre civile d’opposition des français les uns contre les autres”. Florilège de proverbes français pour décrypter la question : Il est bon de parler, et meilleur de se taire. Jean de La Fontaine ; L’ours et l’amateur des jardins (1678) Fais du bien à Bertrand, il te le rend en caguant Proverbe du Midi. Qui pisse contre le vent mouille sa chemise Adage populaire qui déconseille d’aller contre la majorité au risque d’en subir les conséquences. AILLEURS DANS LE MONDE Condamné à mort pour blasphème En Arabie saoudite, le poète Ashraf Fayad a été condamné à mort pour «apostasie». En 2014 déjà il a avait été condamné à huit cent coups de fouet et quatre ans de prison. La « justice » saoudienne lui reprochait d’avoir des photos de femmes sur son portable et de corrompre la jeunesse. Cette fois, il est condamné à mort au motif que ses poèmes contiennent des idées blasphématoires. Vive l’Arabie Saoudite, ses droits de l’homme, ses prisons et son pétrole ! Pendant la cop 21 : le brésil En plein milieu de la COP21, le Brésil connaît la pire catastrophe écologique de son histoire. Le 5 novembre, un barrage de déchets de minerais de fer, appartenant à la compagnie minière Samarco, cède dans l’État Brésilien du Minas Gerais. La rupture du barrage entraîne une gigantesque coulée de boue toxique. Près de 60 millions de litres d’un mélange constitué de terre, de silice, de résidus de fer, d’aluminium et de manganèse se sont déversés dans le Rio Doce (la douce rivière), le cinquième plus grand fleuve du Brésil. En quelques jours, des millions de poissons sont morts d’asphyxie. Selon plusieurs experts, dix ans au moins seront nécessaires avant que réapparaisse un semblant de vie aquatique. LA SAUCISSE Celle – ci est costaud de chez costaud. Cinq jours après la tuerie de San Bernardino qui a fait 14 morts en Californie, qualifiée d’acte terroriste par Obama et le FBI, Donald Trump s’est soulagé. Il a tout simplement proposé d’interdire l’accès aux Etats Unis des musulmans au motif que l’Islam est « nourrit par la haine et la violence ». Seule bonne nouvelle, cette idée délirante et islamophobe a été fortement attaquée par l’ensemble de la classe politique américaine. PARTAGEZ CET ARTICLE" Rebuts de presse de la semaine: supprimons les régions 1 "Contre-Revue de Presse Rebuts de Presse de la semaine: En garde à vue pour flagrant délit de solidarité Par La Rédaction, décembre 2015 VIVE LA FRANCE EN GARDE À VUE POUR FLAGRANT DÉLIT DE SOLIDARITÉ Claire Marsol, 72 ans, a été condamnée vendredi à 1500 euros d’amende par le tribunal de Grasse pour avoir « facilité, par aide directe ou indirecte l’entrée irrégulière, la circulation irrégulière, le séjour irrégulier de deux étrangers en France ». Maître de conférence à la retraite, bénévole de l’association Habitat et citoyenneté, elle a eu le malheur, le 13 juillet dernier d’aider un mineur et une jeune migrante à se soustraire au contrôle des policiers présents dans la gare de Nice, en les emmenant prendre le train à la gare d’Antibes. Dénoncée par un agent SNCF, d’après les 14 assos qui la soutiennent, Claire est menottée, embarquée en garde à vue, son téléphone saisi, son appart perquisitionné. Ironie du sort, le 18 décembre c’est aussi la journée internationale des migrantEs. EXTRÊME-DROITE, TRAFIC D’ARMES ET PETITS ARRANGEMENTS On a pas fini de parler de l’extrême droite. Cette semaine encore ses représentants étaient partout dans les médias. Deux duos ont particulièrement retenu notre attention : Axel Loustau et Nathalie Betegnies, Claude Hermant et sa compagne. Élue au conseil régional sur la liste des Hauts-de-Seine, Natahlie Betegnies a finalement démissionné pour laisser sa place à Axel Loustau. Comme c’est gentil. Mais Wallerand de Saint-Just a eu beau invoquer “de grave problèmes personnels”, notre petit doigt nous dit qu’elle n’a pas vraiment eu le choix : dès lundi sur twitter, Axel Loustau crânait auprès d’un journaliste du Monde qui ironisait sur sa défaite : “Tu vas voir mon Abel, je vais encore te surprendre”. On vous recommande chaudement cette vidéo de présentation de notre nouveau conseiller régional : https://www.youtube.com/watch?v=D6ajPnlXIRk Claude Hermant et sa compagne, proches des milieux d’extrême-droite auraient pu fournir des armes à Amédy Coulibaly. Placés en garde à vue mardi et mis en examen, le couple a été entendu dans le cadre de l’enquête sur les attentats de Paris en janvier dernier. Cinq armes, découvertes dans l’arsenal de Coulibaly, auraient été achetées sur un site slovaque par une société de la femme de Claude Hermant, figure du banditisme à Roubaix. Selon Mediapart, les autorités slovaques avaient transmis cette information à la justice française dès janvier. RÉGIONALES Les résultats des régionales ont donné du fil a retordre aux journalistes politiques : Tous gagnants, tous perdants ? Ni gagnant ni perdants ? Tous perdants mais ? Une chose est sûre, les conseils régionaux comptent désormais 493 élus Les Républicains, 358 frontistes et 355 socialistes. COP Après le vote d’un texte pas si contraignant à l’issue de la Cop 21, les vrais perdants sont sans conteste les ours polaires. DROIT Le projet de loi santé, proposé par Marisol Touraine, a été définitivement adopté, jeudi 17. Les mesures à retenir : Le paquet de cigarettes neutre à partir de mai 2016 La généralisation du tiers payant : à partir du 30 novembre 2017 plus besoin d’avancer les frais de consultation. La suppression du délai de réflexion de 7 jours avant une IVG : ça y est la loi considère que les femmes n’ont pas besoin qu’on leur dise de réfléchir pour faire fonctionner leurs neurones. On vous en parlait dans notre numéro spécial anti-macho du mois de novembre. L’instauration d’un « droit à l’oubli » pour faciliter l’accès des (anciens) malades du cancer à un prêt bancaire ou un contrat d’assurance sans subir de pénalités. La possibilité pour les victimes des médicaments de mener une action collective, procédure auparavant réservée aux consommateurs. Le gouvernement a réussi son passage en force pour faire abandonner un texte sur la transparence et la lutte contre l’évasion fiscale, en demandant à faire revoter le texte vers 1h du matin dans la nuit de mardi à mercredi. AILLEURS DANS LE MONDE SEMAINE DE VIOLENCE AU BURUNDI Alors que le président Nkurunziza a décidé de se faire élire pour un troisième mandat, une véritable chasse aux sorcière est lancée pour terroriser la population et faire taire la contestation. Vendredi dernier, 90 personnes ont été tuées à l’arme automatique, à Bujumbura, la capitale du Burundi. L’armée affirme avoir déjoué une attaque de « rebelles ». Les témoins, eux, parlent de jeunes gens enlevés et sommairement exécutés, rapporte le Nouvel Observateur. UNE PARLEMENTAIRE PALESTINIENNE CONDAMNÉE Khalida Jarrar, une parlementaire palestinienne féministe et avocate des prisonniers politiques, a été condamnée le 6 décembre dernier à 15 mois d’emprisonnement par un tribunal militaire israélien à Ofer. Accusée d’avoir appelé à l’enlèvement de soldats israéliens pour faire libérer des prisonniers palestiniens, elle avait été arrêtée en avril dernier. Une bonne nouvelle : la Mongolie abolira la peine de mort en septembre 2016. Cette décision fait suite à celle des Iles Fidji, de Madagascar puis du Suriname cette année. La Mongolie devient ainsi le 105ème pays à abolir la peine de mort. “Plus tôt cette année, l’Indonésie a repris les exécutions, et le Pakistan a exécuté 300 personnes depuis qu’il a levé le moratoire sur les exécutions en décembre 2014. En Asie de l’Est, la Chine, la Corée du Nord, le Japon et Taiwan ont tous exécuté des condamnés en 2015”, rappelle Amnesty International. LA SAUCISSE DE LA SEMAINE Cette semaine la saucisse est bien sûr attribuée à Marine Le Pen pour son savoir-vivre. Afin de protester contre le parallèle que s’est risqué à faire Jean-Jacques Bourdin sur le plateau de BFMTV entre le groupe Etat islamique et le Front national, la présidente du FN s’est fendue d’un tweet. Trois photos d’exécutions commises par l’EI, au choix, une décapitation, un homme brulé vif et un autre écrasé par un tank. Le tout accompagné de la phrase «#Daesh c’est ça !». Les parents de l’une des victimes, le journaliste James Foley, exécuté l’année dernière, n’ont pas vraiment apprécié. Une enquête préliminaire pour « diffusion d’images violentes » a été ouverte par le parquet de Nanterre. Selon le code pénal, « diffuser un message à caractère violent (…) de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine (…) est puni de trois ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende » (art. 227-24). Chaque semaine retrouvez le tour de l’info par la rédaction de Siné Mensuel. PARTAGEZ CET ARTICLE" Rebuts de Presse de la semaine: En garde à vue pour flagrant délit de solidarité 1 "Contre-Revue de Presse Rebuts de presse de la semaine : curé facho et état d’urgence Par La Rédaction, novembre 2015 Chaque semaine retrouvez le tour de l’info par la rédaction de Siné Mensuel. VIVE LA FRANCE ÉTAT D’URGENCE Les autorités françaises ont informé le Conseil de l’Europe que certaines mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence sont « susceptibles de nécessiter une dérogation à certains droits garantis par la Convention européenne », peut-on lire sur le site de l’organisation intergouvernementale. En clair, cela signifie arrestations et perquisitions abusives. Florilège de nos histoires préférées cette semaine : SAMEDI BURRITO : Plusieurs dizaines de policiers débarquent à l’heure du dîner au Grill Pepper, défoncent la porte de la réserve au bélier malgré la proposition du gérant de ce tex-mex halal de leur prêter la clef, puis repartent, bredouille, une demi-heure plus tard, relate Le Monde. MARDI BIO : sur ordre du préfet de Dordogne, des gendarmes perquisitionnent la ferme d’un couple de maraîchers à la recherche « d’armes ou objets susceptibles d’être liés à des activités à caractère terroriste ». « Ils s’attendaient à quoi, des légumes piégés ? », plaisante Élodie, interviewée par Basta! JEUDI ÉCOLO : un militant de la Coalition climat, membre du collectif de soutien aux zadistes de Notre-Dame-des-Landes est assigné à résidence jusqu’à la fin de la Cop 21, rapporte Libération. Écolos ou djihadistes, tous dans le même panier. Mais aussi : le musicien Ibrahim Maalouf, qui avait joué lors de l’enterrement de Tignous, arrêté avant de prendre l’Eurostar en raison de son passeport signalé « Interpol positif » et un jeune arménien dénoncé par sa voisine car il avait rasé sa barbe, signe évident de radicalisation. HOMMAGE Vendredi, c’était la journée d’hommage aux victimes de l’attentat du 13 novembre. La France était en rupture de stock de drapeaux bleu-blanc-rouge, heureusement Roselyne Bachelot nous a donné ses bons tuyaux : « j’ai cousu trois châles », conseillait-elle sur Twitter, photo à l’appui. Ma fenêtre à l’aube ! Impossible de trouver un drapeau : j’ai cousu trois châles … 🇫🇷🇫🇷🇫🇷 pic.twitter.com/6k6m1r28YE — Roselyne Bachelot (@R_Bachelot) 27 Novembre 2015 Présente lors de la cérémonie aux Invalides, Julie, qui a perdu un morceau de fesse pendant les attentats mais visiblement pas le sens de l’humour, commente : « Y avait clairement moins d’ambiance qu’au Bataclan ». Y avait clairement moins d’ambiance qu’au Bataclan. — Julie (@joulaye) 27 Novembre 2015 SIDA : A VOTRE SANTE ! S’il ne fait pas bon être musulman dans la France de 2015, être atteint du Sida augmente aussi fortement les chances d’être discriminé. L’association Aides dénonce un « traitement social réservé aux personnes séropositives fleurant bon les années 80 ». Ils sont refusés : par un cabinet dentaire sur trois. pour une demande d’emprunt. à l’entrée de Polytechnique ou de l’École Nationale de la Magistrature. Presque au même moment, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, annonçait que le gouvernement était favorable à l’usage du Truvada, un traitement préventif contre le VIH. AILLEURS DANS LE MONDE LE TERRORISME NE S’ARRÊTE PAS À PARIS Dans l’extrême nord du Cameroun, souvent visé par Boko Haram, quatre jeunes filles de quinze ans se sont fait exploser en emportant cinq victimes avec elles le 21 novembre. Vendredi, un attentat-suicide attribué au même groupe terroriste fait plus de 20 morts lors d’une procession chiite dans le nord-est du Nigeria. Trois jours plus tard, en Tunisie, c’est un bus de la garde présidentielle qui a été visé. L’attentat suicide a fait douze morts et a été revendiqué par l’État Islamique. LES SAUCISSES DE LA SEMAINE Petite sélection des déclarations les plus à-côté de la plaque de la semaine. LA GROSSE SORTIE FACHO DU PÈRE BENOÎT D’une stupidité délirante, qui serait à mourir de rire si elle n’était pas ultra flippante, la sortie du père Hervé Benoît vaut le détour. Dans une tribune publiée sur le site tradi « Riposte Catholique » il se lâche totalement. « Le signe de la mort et du chaos ne flotte pas que sur les rues de Paris, un vendredi soir maudit. Cent trente morts, c’est affreux ! Et six cents morts, c’est quoi ? C’est le chiffre des avortements en France le même jour ». L’archevêque de Lyon l’a relevé de ses fonctions et lui a demandé dans la foulée « de se retirer immédiatement dans une abbaye pour prendre un temps de prière et de réflexion ». Par pitié, qu’il y reste, et en silence. NADINE MORANO : UN SURPLUS DE SALIVE QUI NE PASSE PAS Nadine Morano (qui a quand même une copine noire), modèle de réflexion et d’intelligence n’a rien trouvé de mieux que de demander l’exclusion de Karim Benzema de l’équipe de France de Football. Pourquoi ? Parce qu’il a craché juste après la marseillaise, chantée lors du match Barcelone-Real Madrid en hommage aux victimes des attentats. Après visionnage des images, rien a signaler. Les footeux crachent aussi souvent que Nadine dit des conneries. AMBIANCE Pour finir en beauté, quittons-nous avec la dernière chanson des Bérurier Noir. Ils avaient composé « Mourir à Paris » après les attentats de Charlie Hebdo. Finalement, le son a été balancé sur leur site le lendemain des attaques du 13 novembre. Il n’y a pas de guerres propres Il n’y a pas de guerres justes À la semaine prochaine ! PARTAGEZ CET ARTICLE" Rebuts de presse de la semaine : curé facho et état d’urgence 1 "Communiqué Le tome 9 de « Ma vie, mon œuvre, mon cul » toujours en kiosque ! Par La Rédaction, septembre 2015 En vente en kiosque, le nouveau hors-série « Ma vie, mon œuvre, mon cul » démarre sur les chapeaux de roues par un invraisemblable voyage dans la Chine de Mao pendant lequel Siné sera contraint à une séance d’autocritique par les « camarades » chinois. Siné en voyage en Chine se retrouve à devoir faire une autocritique. Miaou et Mao… Le voyage picaresque passe aussi, bien sûr, par la révolution cubaine et la toute jeune République algérienne où l’on découvre Bouteflika (aujourd’hui président de la République) entrant clandestinement au Club Méditerranée grâce au dessinateur pour draguer. Siné est à l’époque en charge de tout le graphisme de la compagnie du gaz et du pétrole algérien, la Sonatrach, avec pour mission première : effacer les traces du colonialisme… À Cuba, Il découvre, incrédule, le racisme. Mai 68 clot ce hors-série. Siné publie ici une partie des lettres intimes envoyées quotidiennement à sa belle Catherine (aujourd’hui sa femme et la directrice de rédaction de Siné Mensuel) partie quelques mois plus tôt au Brésil. Il lui raconte par le menu les barricades et la fabrication de son journal L’Enragé. L’ouvrage fourmille d’anecdotes sur ces années où le fond de l’air était rouge. Une sacrée tranche d’histoire. Un vrai bain de jouvence ! Drôle, tendre et virulent, ce tome est totalement manuscrit, illustré de dessins et de documents d’époque. Un régal ! PARTAGEZ CET ARTICLE" Le tome 9 de « Ma vie, mon œuvre, mon cul » toujours en kiosque ! 1 "Communiqué En kiosque ! Par La Rédaction, mars 2016 PARTAGEZ CET ARTICLE" En kiosque ! 1 "Communiqué En kiosque ! Par La Rédaction, février 2016 Foncez chez vos kiosquiers ! Le numéro de février est arrivé ! PARTAGEZ CET ARTICLE" En kiosque ! 1 "Communiqué Le numéro d’octobre de Siné Mensuel en kiosque ! Par La Rédaction, octobre 2015 Dans ce monde de brutes, il y a quand même de bonnes nouvelles. Ainsi, les communs, cette alternative aux effets destructeurs du capitalisme. On – enfin surtout les patrons – la croyait impossible. Bilan : des millions de personnes, partout dans le monde, se sont affranchies des lois du marché pour gérer, partager, échanger des ressources et des biens. Réjouissant ! Dans le reste du journal, un grand jeu de massacre sous forme d’enquête, de reportage et d’interview, pour dénoncer le n’importe quoi des politiques de tous bords. Une gauche radicale en pleine confusion, un gouvernement français qui avait promis d’accueillir les réfugiés et les a en fait relégué dans un camp, des chefs d’État qui se foutent du réchauffement climatique. Fait chier ! Et toujours, et heureusement, les dessinateurs, les chroniqueurs et la culture qui rendent la vie belle. PARTAGEZ CET ARTICLE" Le numéro d’octobre de Siné Mensuel en kiosque ! 1 "Communiqué Ne ratez pas le numéro de septembre, il est encore en kiosque ! Par La Rédaction, septembre 2015 Siné Mensuel a 4 ans et toutes ses dents (pour mordre) >> VOIR LE SOMMAIRE DE CE NUMERO Quatre ans, c’est le bel âge! On a déjà la dent dure et le temps n’a pas encore élimé nos ratiches. À quatre ans, tout est encore plaisir. Le plaisir que nous avons chaque mois à réaliser ce journal. À quatre ans, on ne se prend pas au sérieux, on n’a pas encore eu le temps. Il y a quatre ans, quand les Siné, Catherine et Bob, ont rouvert la boîte à baffes en demandant à quelques copains si, après Siné Hebdo, ils étaient capables de rempiler pour une histoire plus qu’incertaine, personne ne pensait que cette aventure serait autre qu’éphémère. Et tout le monde a signé avec le précaire… Ce qui est préférable que de signer avec le diable. Cet enculé de diable, on l’a mordu par la queue, à défaut de lui avoir mis profond. Quatre ans après, nous sommes toujours là. Personne ne donnait cher de notre peau, mais vous nous avez sauvés. On a failli crever plus d’une fois, mais on a ressuscité chaque fois, et pas seulement trois jours, comme certains petits bras. Vous avez été fidèles au rendez-vous. Nous essayons de l’être aussi, chaque mois. Pour vous offrir des dessins que vous ne verrez nulle part ailleurs, des points de vue pas vus à la télé, des enquêtes qui foutent la merde. On n’a pas de pub mais des nanas et des mecs de talent qui sont là chaque mois pour dessiner et écrire. On n’a pas de relais médiatique, mais des sacrés lecteurs qui sont aussi là chaque mois et parlent de nous bien mieux que n’importe quelle revue de presse. Ça suffit pour donner un coup de pied au cul à la morosité ambiante. Abonnez-vous à Siné Mensuel >> VOIR LE SOMMAIRE DE CE NUMERO PARTAGEZ CET ARTICLE" Ne ratez pas le numéro de septembre, il est encore en kiosque ! 1 "Communiqué Notre ami Mix & Remix nous a quitté Par La Rédaction, décembre 2016 C’est avec une immense tristesse que nous avons appris ce matin la disparition de notre ami et collaborateur Mix & Remix. Le mois dernier, il nous offrait encore une magnifique couverture et un strip de génie comme il en avait l’habitude. Toutes nos pensées vont à sa famille et à ses proches. L’équipe de Siné Mensuel. PARTAGEZ CET ARTICLE" Notre ami Mix & Remix nous a quitté 1 "Communiqué Hors-Série – Ma vie, mon œuvre, ma mort ! Par La Rédaction, mai 2016 Siné a lui-même conçu la couverture de ce numéro. Il l’a dessinée le 15 février dernier, sur un lit d’hôpital, en précisant : « Si je casse ma pipe, on aura la prochaine couv’ ! » Dessinateur, graphiste, affichiste, créateur de journaux, homme de plume, amateur de cul, de jazz, d’alcool et de doigts d’honneur, conchieur de curés, de paras, de flics, de fachos et de connards en tout genre, boulimique de travail et d’amitié, tel était Siné (1928-2016). Son œuvre et sa vie sont si denses que même avec des si, on ne pourrait les mettre en bouteille. Mais, pour lui rendre hommage, on peut lui fabriquer aux petits oignons un hors-série qui lui ressemble. Quarante pages de dessins, de unes, de chats, de pochettes de disques de jazz, de photos, et d’hommages de ses potes dessinateurs. Et aussi les préfaces que Marcel Aymé, Umberto Eco ou Renaud ont écrites pour ses livres, des extraits de ses souvenirs et son auto-interview dans Siné Mensuel. À paraître mercredi 18 mai. Et un inédit : l’esquisse du tome 10 de Ma vie, mon œuvre, mon cul ! Le tome 9 de cette œuvre autobiographique s’achevait sur une évocation très personnelle de Mai 68. Les pages publiées dans le hors-série sont des notes préparatoires pour le tome 10. Rédigées elles aussi sur un lit d’hôpital, elles ont été tapées à l’ordinateur – car Siné, qui n’avait pourtant découvert l’informatique qu’à la naissance de Siné Hebdo, se servait de son Macintosh avec la dextérité d’un jeune geek. Il aurait évidemment calligraphié la version définitive du texte, de sa belle écriture. Le prochain numéro « normal » de Siné Mensuel sortira début juin. Nous continuerons à chier dans la colle et les bégonias, selon la formule chère au patron. Banzaï ! PARTAGEZ CET ARTICLE" Hors-Série – Ma vie, mon œuvre, ma mort ! 1 "Communiqué Privé : Hommage à Albert Jacquard Par La Rédaction, septembre 2014 Un an après son décès, les mal logés et les “sans”, vous invitent jeudi prochain à rendre hommage à Albert jacquard, généticien, humaniste et fidèle soutien de la cause des “sans”, depuis sa rencontre avec les mal logés en lutte place de la réunion,  en mai 1990. Tous ceux et celles qui l’ont approché, qui l’ont écouté, qui l’ont lu, et qui ont été nourri par sa pensée lumineuse, altruiste et humaniste sont les bienvenus, pour lire des textes d’Albert, les écouter, le faire revivre dans nos mémoires. Un goutter sera partagé sur place. A cette occasion, la place de la Bourse sera rebaptisée Place Albert Jacquard, car ne l’oublions pas Albert dénonçait aussi les ravage du capitalisme, de la spéculation et de l’accaparement des biens communs. L’occasion aussi de rappeler que la municipalité n’a pas encore décidé d’attribuer une rue à la mémoire de ce grand penseur et pédagogue du 20e siècle. Jeudi 11 septembre 2014– Place de la Bourse, à partir de 17h Droit au logement : http://www.droitaulogement.org/ Fédération Droit Au logement – 29 Avenue Ledru-Rollin 75012 Paris Tél. : 01 40 27 92 98 • Fax 01 42 97 40 18 PARTAGEZ CET ARTICLE" Privé : Hommage à Albert Jacquard 1 "Communiqué Siné aux rencontres internationales des dessinateurs de presse Par La Rédaction, septembre 2015 Siné dédicacera son dernier hors-série : « Vive la chienlit, tome 9 de Ma vie, mon œuvre, mon cul », aux Cinquièmes Rencontres internationales des dessinateurs de presse, qui se tiendront à Caen du 11 au 13 septembre. Rendez-vous samedi 12 septembre à 11 heures pour des débats, à l’issue desquels Siné fera des dédicaces. Inscription et information sur le site des rencontres PARTAGEZ CET ARTICLE" Siné aux rencontres internationales des dessinateurs de presse 1 "Communiqué Il y a un an, exactement, disparaissait Cavanna Par Denis Robert, janvier 2015 À l’occasion de cet anniversaire, le film Cavanna « Jusqu’à l’ultime seconde, j’écrirai », un documentaire de Denis Robert sur et avec François Cavanna sera projeté vendredi 30 janvier au festival d’Angoulême. Communiqué Il y a six ans, soit en septembre 2009, je me suis retrouvé à l’Institut européen de cinéma et d’audiovisuel de Nancy face à des étudiants rêvant de documentaires. Ils me demandaient quels étaient mes projets. J’en avais beaucoup. Parmi eux, un film sur Cavanna. En effet, il y avait un doc sur Choron. Il allait y en avoir un sur Siné. Et rien sur Cavanna. C’était pourtant lui le boss, l’ange tutélaire de toute une génération d’écrivains, de journalistes, de dessinateurs, d’humoristes… de lecteurs. J’ai balancé son nom devant mes étudiants. Ils étaient une trentaine avec le regard vide. Je leur ai demandé s’ils connaissaient Cavanna, cinq bras se sont levés, dont un manquant d’assurance. Au final, il avait confondu François Cavanna, le seul, l’unique, l’auteur des Ritals et de Stop Crève, le créateur d’Hara Kiri et de Charlie Hebdo, avec Anthony Kavanagh, l’humoriste haïtien. 4 sur 30. Donc. J‘ai refait le test en école de journalistes. Puis l’année suivante dans ce même IECA. Même regards médusés. Même statistiques déprimantes. Il fallait me lancer. Il y avait nécessité. Devoir. Enfin, vous voyez… J’ai commencé par appeler Cavanna qui n’était pas emballé par l’idée. Qu’à cela ne tienne. J’ai pris mon bâton de producteur et j’ai vu toutes les chaînes, tous les programmateurs. D’Arte à Canal, de Planète à M6, tout France télévision, la 2, la3, La 4, la 5, même Paris première. Rien. Que dalle. Aucune chaîne. Aucune émission. Trop vieux Cavanna. Trop râleur. Pas assez in. Trop vu à Apostrophe. J’en ai entendu des vertes et des bien pourris. La pire épreuve a été « Empreintes » la « prestigieuse » collection de France 5. Ils m’ont dit oui, puis oui mais, puis oui mais mais. Puis non. Deux années à comprendre que leurs portraits servaient surtout à faire mousser les producteurs de l’émission. Je sais, je ne devrais pas être aussi long en intro sur cet épisode mais ils m’en ont trop fait baver. C’est une vengeance en deux lignes. Passons. Je n’ai pas eu le courage de dire tout cela à Cavanna. Je le voyais du côté de Maubert. Nous buvions du lait ou des tisanes. Il me racontait Choron. Je lui parlais des chambres de compensation. Nous venions Nina et moi (Nina ma fille) de créer Citizen films. Pas besoin de chaînes. Nous nous sommes lancés avec mon ami Pascal Lorent derrière la caméra. J’ai rencontré et filmé Cavanna entre décembre 2010 et juin 2012. Il souffrait de Parkinson. Ce n‘était pas évident. Cette maladie qui touche les cordes vocales vous saisit sans prévenir. J’étais sans arrêt en attente d’un prochain rendez-vous qui, sans arrêt, était retardé. Cavanna venait de tomber dans ses escaliers, Cavanan s’était fracturé le nez, Cavanna s’était pété la jambe, Cavanna était en convalescence. Chaque fois, il se relevait, se soignait. Finalement la sale nouvelle est tombée un 29 janvier 2014. Cavanna ne s’était pas relevé. C’est très con, mais je ne m’y attendais pas. C’était en plein festival d’Angoulême. J’avais juste trouvé une chaîne du câble (Toute L’Histoire) qui était prête à diffuser le film et nous permettait de payer les archives. Puis au festival j’ai croisé le patron de France3 Poitou-Charente, Alain Chollon, qui aimait beaucoup Cavanna. Le film allait prendre une autre forme. J’avais besoin de temps. Les mots de Cavanna raisonnaient comme un plaidoyer d’outre-tombe. Oui un plaidoyer. Un long édito sur la vie, la mort, la procréation, l’amour, les femmes, la nécessité d’écrire, la liberté de dire, le rire coup de poing (à ne pas confondre avec l’humour demi sel), les caricatures, l’argent, la religion, les galères de Charlie et le point virgule. Oui d’outre-tombe. Car Cavanna savait qu’il allait y passer. Je crois même, sur la fin, qu’il était pressé d’aller voir cet autre côté qui le hantait. Bref Cavanna est mort. Et nous a laissé orphelin. Mais pas démuni. J’ai toujours pensé que le film devait avoir un rythme doux et lent. Un peu comme lui. Il me fallait du temps. Je n’imaginais pas un film sur lui –compte tenu de la matière de nos entretiens- de moins de 90 minutes. Mais il a fallu m’adapter à l’air du temps et à l’économie des films de télévision. Avec Nina, nous avons donc écrit deux histoires. L’une courte et vive racontant en 52 minutes Cavanna l’écrivain et le père d’Hara-Kiri et de Charlie. Elle fait l’ouverture le vendredi 30 janvier du festival d’Angoulême et sera diffusée dans la foulée sur les antennes de Poitou-Charente et du Limousin. Puis deux mois plus tard pour les abonnés de TLH. L’autre, plus longue, évoquera en une centaine de minutes au delà du portrait, plus profondément l’histoire et l’esprit de Charlie. La première est destinée à la télévision. La seconde au cinéma. Pour finir nos films, il nous manquait surtout une interview. Dans son dernier entretien. En dehors de sa famille, de Jeanjean (son copain de Nogent) et de Virginie sa collaboratrice et son amie, Cavanna nous a confiait qu’il se sentait un peu seul. Ce n’était pas une souffrance, mais un constat. Il ne lui restait, disait-il, que deux amis : Delfeil de Ton et Wolinski. Delfeil était en boîte (si je puis dire). Il nous avait expliqué l’histoire mouvementée des journaux montés par Cavanna et sa lente mise à l’écart par les nouveaux propriétaires de Charlie Hebdo. Delfeil n’avait jamais parlé ainsi face à une caméra. Je le remercie de sa confiance. Restait Wolin (c’est comme ça que l’appellent ses potes). En juillet dernier, nous devions nous voir. Puis les vacances sont passées. Wolin était toujours fatigué. Nos rendez vous manqués se sont succédés. J’aurais sans doute dû insister davantage. Mais ce n’est pas mon genre. Nous devions nous voir début janvier. Pour justement finir le film pour l’anniversaire de la mort de Cavanna. Un an déjà. Le sort et les frères Kalachnikov en ont décidé autrement. Nos films, construits patiemment autour de Cavanna, débarquent et se cognent donc à une réalité pleine de larmes et de sang. Nous n’avons pratiquement rien touché au montage du premier doc, hormis les deux dernières minutes du film. Si un homme sur cette foutue planète pouvait, plus que tous les autres, hurler « Je suis Charlie », ce serait Cavanna. Nous venons de finir un film malheureux et orphelin. Mais nous sommes fiers d’avoir tenu bon. Et de vous le montrer. L’autre film, je l’espère, pourra bientôt être vu dans des dizaines de cinémas. Rien n’est encore signé au moment où je gratte ces lignes mais ce sera sûrement Rezo films et Jean Michel Rey qui vont le distribuer. Pour le printemps ce serait bien. J’aimerais qu’il devienne un objet de réflexion, de débat, de connaissance et de combat. Un putain de film qui émeut et pousse à prendre les stylos, les chemins de traverses et la parole. Cavanna avait un sujet de prédilection. La mort. Il en parlait souvent. Il en parlait bien. Il en avait peur. Mais pas tant que ça. Je ne vais pas réciter ici toutes les conneries qu’on lit partout genre « Cavanna de l’endroit où il est doit être triste… » Cavanna est nulle part. Cavanna est partout. Cavanna est Charlie. Et il vous salue bien. Chatel, jeudi 29 janvier 2015 (un an tout juste) Denis Robert Photo ©ArnaudBaumann PARTAGEZ CET ARTICLE" Il y a un an, exactement, disparaissait Cavanna 1 "Communiqué T’chat o, Siné Par La Rédaction, mai 2016 Jeudi 5 mai, à 8 heures, le dessinateur Siné est décédé à l’hôpital Bichat des suites d’une opération. Avant-hier, il écrivait sa dernière zone, publiée hier sur le site de Siné Mensuel, son journal. Ça m’énerve grave Depuis quelque temps, vous avez dû remarquer que je ne nageais pas dans une joie de vivre dionysiaque ni dans un optimisme à tous crins, ce qui est pourtant mon penchant habituel. Je ne pense, depuis quelque temps, qu’à ma disparition prochaine, sinon imminente, et sens la mort qui rôde et fouine sans arrêt autour de moi comme un cochon truffier. Mon moral, d’habitude d’acier, ressemble le plus souvent maintenant à du mou de veau ! C’est horriblement chiant de ne penser obsessionnellement qu’à sa mort qui approche, à ses futures obsèques et au chagrin de ses proches ! Je pense aussi à tous les enculés qui vont se frotter les mains et ça m’énerve grave de crever avant eux ! Heureusement que vous êtes là, admirateurs inconditionnels, adulateurs forcenés… vous ne pouvez pas savoir comme vos messages me font du bien, un vrai baume miraculeux ! Et banzaï malgré tout ! Il aurait ajouté : Continuez le combat ! Et le combat continuera en effet, dans Siné Mensuel, selon son souhait… PARTAGEZ CET ARTICLE" T’chat o, Siné 1 "Communiqué Le jeu de cartes de Siné mensuel par Berth, Jiho, Mric, Siné Par La Rédaction, octobre 2015 Faites vos jeux ! Collector, Tirage limité On vous laisse découvrir leurs têtes de Turc. Une bonne occasion de se payer leurs tronches en tapant le carton autour d’un apéro ! COMMANDEZ LE JEU DE CARTES ! PARTAGEZ CET ARTICLE" Le jeu de cartes de Siné mensuel par Berth, Jiho, Mric, Siné 1 "Communiqué Le numéro de juin sort demain ! Par La Rédaction, mai 2016 PARTAGEZ CET ARTICLE" Le numéro de juin sort demain ! 1 "Communiqué Vive la chienlit ! En vente sur le site ! Par Siné, novembre 2015 Le tome 9 du patron « Ma vie, mon œuvre, mon cul ! Vive la chienlit ! » n’est plus en vente dans les kiosques mais bonne nouvelle, il est en vente sur le site ! C’est l’unanimité dans tous les journaux : «Chef-d’œuvre absolu, trésor inestimable, bijou de famille, merveille des merveilles… », ils n’ont pas assez de mots pour qualifier ce diamant qui brille de mille feux et qui est d’un rapport qualité-prix exceptionnel : 8 euros les 80 pages en couleurs, entièrement calligraphié et dessiné à ma main sur un très beau papier, ça nous fait du 10 centimes la page, autant dire des clopinettes ! Quand on sait que je mets plus de huit mois à pondre un tome, et que je ne gagne que 10 % du prix de vente hors taxes, calculez vous-même ce que ça me rapporte, si vous y arrivez ! À peine 9 centimes les 80 pages sans compter toutes les charges imposées par la bande à Macron ! C’est à pleurer ! PARTAGEZ CET ARTICLE" Vive la chienlit ! En vente sur le site ! 1 "Communiqué Le numéro du mois de mai est en kiosque ! Par La Rédaction, mai 2016 PARTAGEZ CET ARTICLE" Le numéro du mois de mai est en kiosque ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 n°60 Par Jiho janvier 2017 de dessins" Question pour un champion 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS bonne année, Nouvel An, voeux DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Hollande recule encore 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Alep, Bachar al-Assad, Daech, Syrie DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Alep 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Congés payés, Macron DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°75 Par Bobika mai 2018 Par Bobika novembre 2016" Les Français en vacances 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS chômage, emploi, François Hollande DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 Par Mix & Remix août 2015 de dessins" Voeux de Hollande pour l’emploi : au boulot ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Trump : la démocratie c’est vraiment du bullshit 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS FN, Invisibles DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" Je t’écoute 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Yemen DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mric juillet 2019 n°85 Par Mric avril 2019 n°71 Par Mric janvier 2018 Par Mric novembre 2016 n°58 Par Mric novembre 2016 Par Mric décembre 2015 de dessins" Yémen, une guerre ignorée 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Nicolas Sarkozy, Unité nationale DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°66 Par Waner juillet 2017 Par Waner mars 2017 n°60 Par Waner janvier 2017 Par Waner décembre 2016 Par Waner juillet 2016 Par Waner juin 2016 de dessins" Sarko veut faire sauter l’unité nationale 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS code du travail, LREM, Macron DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Le code du travail en marche… 1 "#gallery-2 { margin: auto; } #gallery-2 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 33%; } #gallery-2 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-2 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */ Lindingre Willis from Tunis Une page de dessins consacrée à… CHARLIE HEBDO, UN AN APRÈS. Avec les dessins de Berth, Jiho, Lacombe, Lindingre, Malingrëy, Mix & Remix, Pakman, Fernand, Willis from Tunis. A retrouver dans notre numéro de Janvier. PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS attentats, Charlie Hebdo DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Charlie, un an après… 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS bonne année DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°70 Par Micaël décembre 2017" Attendons la fin de l’année 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" C’est la rentrée ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°72 Par Pakman février 2018 n°61 Par Pakman février 2017 Par Pakman décembre 2016 Par Pakman juillet 2016 Par Pakman mai 2016 Par Pakman juin 2015 de dessins" Virus français. De plus en plus de victimes 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Nuit Debout DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" Réconciliation 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS CRS, expulsions, NDDL, Notre-Dame-des-Landes DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Expulsions à Notre-Dame-des-Landes 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Fillon, justice, Lepen, police DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°66 Par Waner juillet 2017 n°60 Par Waner janvier 2017 Par Waner décembre 2016 Par Waner juillet 2016 Par Waner juin 2016 Par Waner mai 2016 de dessins" Bonnie & Clyde 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Macron, Trump DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°82 Par LB janvier 2019 n°81 Par LB décembre 2018 n°78 Par LB septembre 2018 n°74 Par LB avril 2018 Par LB février 2018 Par LB décembre 2017 de dessins" Concours de bites 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS armes, Etats-Unis, NRA, Walmart DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Contrôle des armes à feu 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Menteurs 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS dons DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Siné Mensuel plagie l’UMP 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS affaire Cahuzac, Gérard Filoche DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°83 Par Faujour février 2019 n°79 Par Faujour octobre 2018 Par Faujour février 2017 n°61 Par Faujour février 2017 Par Faujour décembre 2016 Par Faujour août 2016 de dessins" Filoche en larmes sur iTélé 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Charlie Hebdo DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Je suis Charlie – Dessin de Willis 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Donald Trump, Etats-Unis, Trump DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Golf 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mric juillet 2019 n°85 Par Mric avril 2019 n°71 Par Mric janvier 2018 n°70 Par Mric décembre 2017 Par Mric novembre 2016 n°58 Par Mric novembre 2016 de dessins" Esprit du 11 janvier, es-tu là ? 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS attentats, Paris DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" Dessin de Berth 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS bonnes vacances DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" Bonnes vacances à tous 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Emmanuel Macron, Gilets jaunes DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 n°85 Par Jiho avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 n°72 Par Berth février 2018 de dessins" Santé ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Nadine Morano, races DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Lindingre janvier 2017 n°53 Par Lindingre mai 2016 n°53 Par Lindingre mai 2016 Par Lindingre janvier 2016 Par Lindingre décembre 2015 Par Lindingre octobre 2015 de dessins" Morano, sale race ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Les Républicains, Primaire de la droite, Sarkozy DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Sarko viré 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS droits de l'Homme DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Directions… 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°66 Par Waner juillet 2017 Par Waner mars 2017 n°60 Par Waner janvier 2017 Par Waner décembre 2016 Par Waner juillet 2016 Par Waner juin 2016 de dessins" Épicerie pas fine 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS élections DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°60 Par Carali janvier 2017 Par Carali novembre 2016 n°53 Par Carali mai 2016 Par Carali octobre 2015 n°41 Par Carali avril 2015 n°36 Par Carali novembre 2014 de dessins" Votez pour moi ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS FN, guerre, Jean-Marie Lepen, Marine Lepen DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" Au FN aussi, on débat de la question de la prostitution 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Kap novembre 2016 n°53 Par Kap juin 2016 Par Kap janvier 2015 Par Kap décembre 2014 Par Kap décembre 2014 Par Kap novembre 2014 de dessins" Souhaits à Trump 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Daech, Trump DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Trump, un adversaire au niveau 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS chômage, Licenciements, MEDEF, Précarité, prud’hommes DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Attention ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS attentats, Paris DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°66 Par Waner juillet 2017 Par Waner mars 2017 n°60 Par Waner janvier 2017 Par Waner décembre 2016 Par Waner juillet 2016 Par Waner juin 2016 de dessins" Dessin de Waner 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS COP21, élections, François Hollande DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°70 Par Lasserpe décembre 2017 Par Lasserpe mars 2017 n°62 Par Lasserpe mars 2017 Par Lasserpe décembre 2016 Par Lasserpe novembre 2016 n°57 Par Lasserpe octobre 2016 de dessins" COP21: François Hollande optimiste 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Le photographe Arnaud Baumann nous a envoyé son montage 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS François Fillon, Les Républicains, Margaret Thatcher, Primaire de la droite DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°70 Par Lasserpe décembre 2017 Par Lasserpe mars 2017 n°62 Par Lasserpe mars 2017 Par Lasserpe décembre 2016 n°57 Par Lasserpe octobre 2016 n°53 Par Lasserpe mai 2016 de dessins" Inspiré 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Laurent Fabius DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" Eh Fabius ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Cadeau, Etats-Unis, Trump DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°75 Par Bobika mai 2018 n°66 Par Bobika août 2017" Trump élu : cadeau ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS chatte, démocratie, Etats-Unis, Trump DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mric juillet 2019 n°85 Par Mric avril 2019 n°71 Par Mric janvier 2018 n°70 Par Mric décembre 2017 n°58 Par Mric novembre 2016 Par Mric décembre 2015 de dessins" Trump : « la démocratie ? » 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS attentats, Paris DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Rust novembre 2016 Par Rust novembre 2016 Par Rust avril 2016 Par Rust mars 2016 Par Rust décembre 2015 Par Rust novembre 2015 de dessins" Du rififi au paradis 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mric juillet 2019 n°85 Par Mric avril 2019 n°71 Par Mric janvier 2018 n°70 Par Mric décembre 2017 Par Mric novembre 2016 n°58 Par Mric novembre 2016 de dessins" Faites-vous les poches pour sauver Siné Mensuel ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Tardi dans Siné Mensuel 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS euthanasie DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°60 Par Carali janvier 2017 Par Carali novembre 2016 n°53 Par Carali mai 2016 Par Carali octobre 2015 n°41 Par Carali avril 2015 n°36 Par Carali novembre 2014 de dessins" Pour ou contre l’euthanasie 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Bernard-Henri Lévy, entartrage, Russie DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mric juillet 2019 n°85 Par Mric avril 2019 n°71 Par Mric janvier 2018 n°70 Par Mric décembre 2017 Par Mric novembre 2016 n°58 Par Mric novembre 2016 de dessins" BHL persona non grata en Russie… 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Macron DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°82 Par LB janvier 2019 n°81 Par LB décembre 2018 n°78 Par LB septembre 2018 n°74 Par LB avril 2018 Par LB février 2018 Par LB décembre 2017 de dessins" La Doctrine Macron 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS dons DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Puig Rosado février 2016 Par Puig Rosado novembre 2013" Dons à Siné : dessin de Puig Rosado 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Etats-Unis, Trump DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°82 Par LB janvier 2019 n°81 Par LB décembre 2018 n°78 Par LB septembre 2018 n°74 Par LB avril 2018 Par LB février 2018 Par LB décembre 2017 de dessins" Trump : Discours d’investiture 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS FN, Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" Atavisme et Front National 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Air France DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Rust novembre 2016 Par Rust novembre 2016 Par Rust avril 2016 Par Rust mars 2016 Par Rust décembre 2015 Par Rust novembre 2015 de dessins" Conflit Air France : 3 propositions aux pilotes 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Mix & Remix DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°72 Par Pakman février 2018 n°61 Par Pakman février 2017 Par Pakman juillet 2016 Par Pakman mai 2016 Par Pakman juin 2015 n°41 Par Pakman avril 2015 de dessins" L’hommage de Pakman à Mix & Remix 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS FMI, Grèce DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mix & Remix janvier 2016 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 de dessins" La Grèce rembourse le FMI 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Lactalis DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" Boycottez Lactalis ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Valls à la plage 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Algérie, décolonisation, torture DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°83 Par Faujour février 2019 Par Faujour février 2017 n°61 Par Faujour février 2017 Par Faujour décembre 2016 Par Faujour août 2016 Par Faujour juin 2016 de dessins" Torture 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Jean-Pierre Coffe DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°83 Par Faujour février 2019 n°79 Par Faujour octobre 2018 Par Faujour février 2017 n°61 Par Faujour février 2017 Par Faujour décembre 2016 Par Faujour août 2016 de dessins" Malbouffe 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS élection, Front National DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Une lueur d’espoir… 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS climat, Greta Thunberg, grève pour le climat, réchauffement climatique DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Grève pour le climat 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS FN DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Au nom du père 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS CRS, mai 68, Mathématiques DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Équation 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Trump: quel avenir pour nos enfants ? 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS flics, police, poulets DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" Ils veulent de l’amour 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Hollande, PS DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Rust novembre 2016 Par Rust novembre 2016 Par Rust mars 2016 Par Rust décembre 2015 Par Rust novembre 2015 Par Rust novembre 2015 de dessins" Sondages 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Jamais vu une cruauté pareille 1 "Ce mois-ci, c’est au tour du dessinateur espagnol Kap de passer à la question dans Siné Mensuel. Où il parle de la censure, de ses maîtres, de ses influences, de son parcours… c’est à lire dans Siné Mensuel d’avril. PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Syrie DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°72 Par Pakman février 2018 n°61 Par Pakman février 2017 Par Pakman décembre 2016 Par Pakman juillet 2016 Par Pakman mai 2016 Par Pakman juin 2015 de dessins" Quelque part sur les côtes syriennes 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS FN, Régionales, Valls DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Rust novembre 2016 Par Rust novembre 2016 Par Rust avril 2016 Par Rust mars 2016 Par Rust novembre 2015 Par Rust novembre 2015 de dessins" La riposte 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS fêtes, Halloween, Nadine Morano DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Elchicotriste octobre 2015 Par Elchicotriste octobre 2015 n°46 Par Elchicotriste octobre 2015" C’est Halloween ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°66 Par Waner juillet 2017 Par Waner mars 2017 n°60 Par Waner janvier 2017 Par Waner décembre 2016 Par Waner juillet 2016 Par Waner juin 2016 de dessins" Et un bon week-end à tous ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Hollande, Primaire gauche, Valls DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" Au suivant ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS légion d'honneur DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mix & Remix janvier 2016 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 de dessins" L’économiste Piketty refuse la légion d’honneur 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Conseil vacances, été, Parasol, PS DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Conseil estival 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS climat, COP21, écologie DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°72 Par Krokus février 2018 Par Krokus décembre 2016 Par Krokus novembre 2016 Par Krokus août 2016 Par Krokus avril 2016 Par Krokus mars 2016 de dessins" Trois semaines avant la COP21 : les ministres de l’Environnement à Paris 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Mix & Remix DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°70 Par Lasserpe décembre 2017 Par Lasserpe mars 2017 n°62 Par Lasserpe mars 2017 Par Lasserpe novembre 2016 n°57 Par Lasserpe octobre 2016 n°53 Par Lasserpe mai 2016 de dessins" L’hommage de Lasserpe à Mix & Remix 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" Baignade = danger 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS église catholique DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°66 Par Waner juillet 2017 Par Waner mars 2017 n°60 Par Waner janvier 2017 Par Waner décembre 2016 Par Waner juillet 2016 Par Waner juin 2016 de dessins" Primat des Gaules 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" Ce serait dommage de la jeter 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS logement, Macron, SDF DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°85 Par Mric avril 2019 n°85 Par Jiho avril 2019 de dessins" Un petit chez soi 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Macron DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Au boulot ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS contraception, Gilets jaunes, retraite DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 n°60 Par Jiho janvier 2017 de dessins" Le gouvernement fait un geste 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°72 Par Pakman février 2018 n°61 Par Pakman février 2017 Par Pakman décembre 2016 Par Pakman mai 2016 Par Pakman juin 2015 n°41 Par Pakman avril 2015 de dessins" Autostop 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Charlie Hebdo DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Connards akbar 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Julie Gayet DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Merci pour les croissants 1 "« Nous ne pouvons pas accepter que des gens qui n’ont rien dans le cerveau viennent sur la place de la République donner des leçons à la démocratie française. » Nicolas Sarkozy, 26 avril 2016 PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Nuit Debout, Sarkozy, virus Zika DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°70 Par Fernand décembre 2017 n°54 Par Fernand juin 2016" Microcéphalie 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS FN, Front National, Wauquiez DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Espoir … 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS lanceurs d'alerte DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°86 Par Lacombe mai 2019 n°81 Par Lacombe décembre 2018 n°78 Par Lacombe septembre 2018 n°75 Par Lacombe mai 2018 n°65 Par Lacombe juin 2017 Par Lacombe décembre 2016 de dessins" Protéger les entreprises 1 "(En cours) PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS FIFA, Sepp Blatter DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mix & Remix janvier 2016 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 de dessins" (En cours) 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS journée de la femme DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mix & Remix janvier 2016 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 de dessins" La Journée de la femme tombe un dimanche 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Syrie DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°70 Par Lasserpe décembre 2017 Par Lasserpe mars 2017 n°62 Par Lasserpe mars 2017 Par Lasserpe décembre 2016 Par Lasserpe novembre 2016 n°57 Par Lasserpe octobre 2016 de dessins" Syrie : les discussions continuent 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Grèce DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Rousso juin 2015 n°40 Par Rousso mars 2015" Faut surtout éviter que ça tourne au mélodrachme 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Etats-Unis, Trump DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°72 Par Krokus février 2018 Par Krokus décembre 2016 Par Krokus août 2016 Par Krokus avril 2016 Par Krokus mars 2016 Par Krokus novembre 2015 de dessins" Trump : séisme pour le monde 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS manifestations, Nuit Debout, violences policières DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°66 Par Waner juillet 2017 Par Waner mars 2017 n°60 Par Waner janvier 2017 Par Waner décembre 2016 Par Waner juillet 2016 Par Waner juin 2016 de dessins" Qui jette un oeuf… 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS François Hollande, voeux DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Hollande prépare ses voeux 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Les Républicains, présidentielles, PS DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Au secours ! La droite revient 1 "(En cours) PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS congrès, PS DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°72 Par Pakman février 2018 n°61 Par Pakman février 2017 Par Pakman décembre 2016 Par Pakman juillet 2016 Par Pakman mai 2016 n°41 Par Pakman avril 2015 de dessins" (En cours) 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS terrorisme DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" La menace est bien réelle 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Mix & Remix DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°83 Par Faujour février 2019 n°79 Par Faujour octobre 2018 Par Faujour février 2017 n°61 Par Faujour février 2017 Par Faujour août 2016 Par Faujour juin 2016 de dessins" L’hommage de Faujour à Mix & Remix 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS gouvernement, Macron DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Remède à la canicule 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS gouvernement, Jean-Vincent Placé, migrants DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Des migrants jusque devant Matignon… 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS corruption, Dilma Rousseff, Lula DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°83 Par Faujour février 2019 n°79 Par Faujour octobre 2018 Par Faujour février 2017 n°61 Par Faujour février 2017 Par Faujour décembre 2016 Par Faujour août 2016 de dessins" Ils avouent tout 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Kim Jong-un, Sommet Trump-Kim, Trump DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°66 Par Bobika août 2017 Par Bobika novembre 2016" Le rapprochement 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Patrick Pelloux et François Morel rejoignent l’équipe de Siné Mensuel 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Bonne formation 2014 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Chirac, Sarkozy DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Sarkozy ira-t-il aux obsèques de Chirac ? 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Casse Sociale, Hôpital, Macron, service public, SNCF DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Empereur 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°83 Par Faujour février 2019 n°79 Par Faujour octobre 2018 Par Faujour février 2017 n°61 Par Faujour février 2017 Par Faujour décembre 2016 Par Faujour août 2016 de dessins" Ne donnez pas à la recherche contre la leucémie 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS De Gaulle, Macron DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Le perdreau de l’année 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS EHPAD DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Krokus décembre 2016 Par Krokus novembre 2016 Par Krokus août 2016 Par Krokus avril 2016 Par Krokus mars 2016 Par Krokus novembre 2015 de dessins" EHPAD 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS finance, Hollande DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" « Mon ennemi, c’est la finance! » 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Le prix Le Pen à Charlie Hebdo… 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Clinton, Juppé, présidentielle, Sarkozy, Trump DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" De l’autre côté de l’Atlantique 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mix & Remix janvier 2016 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 de dessins" Hollande sur Ebay 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS 10 ans, anniversaire, Siné Hebdo, Siné Mensuel DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Siné Mensuel fête ses dix ans ! En kiosques le 19 septembre. 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Cavanna, hommage DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°83 Par Faujour février 2019 n°79 Par Faujour octobre 2018 Par Faujour février 2017 n°61 Par Faujour février 2017 Par Faujour décembre 2016 Par Faujour août 2016 de dessins" Hommage à Cavanna 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS fêtes, Halloween DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Elchicotriste octobre 2015 Par Elchicotriste octobre 2015 n°46 Par Elchicotriste octobre 2015" Halloween ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Trump, Twitter DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Tweetos 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Bolsonaro, Brésil, Disparition des espèces, Khashoggi, liberté de la presse, Nature DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Automne 2018 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS élections, FN, Marine Le Pen DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Abstentions: Le conseil de Marine Le Pen 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS bac, étudiants, parcoursup DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°86 Par Lacombe mai 2019 n°81 Par Lacombe décembre 2018 n°75 Par Lacombe mai 2018 n°65 Par Lacombe juin 2017 Par Lacombe décembre 2016 n°59 Par Lacombe décembre 2016 de dessins" Parcoursup 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Mix & Remix DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°72 Par Krokus février 2018 Par Krokus novembre 2016 Par Krokus août 2016 Par Krokus avril 2016 Par Krokus mars 2016 Par Krokus novembre 2015 de dessins" L’hommage de Krokus à Mix & Remix 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS El Khomri, réforme du code du travail DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°72 Par Krokus février 2018 Par Krokus décembre 2016 Par Krokus novembre 2016 Par Krokus août 2016 Par Krokus avril 2016 Par Krokus novembre 2015 de dessins" Mangeurs de chômeurs 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS LR, Wauquiez DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°62 Par Jiho mars 2017 n°60 Par Jiho janvier 2017 de dessins" Gendre idéal 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS flics, police, poulets DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°70 Par Fernand décembre 2017 Par Fernand mai 2016" Aime-moi ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Élysée, La République En Marche, Macron DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Élysée Business School 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS bonnes vacances DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°70 Par Lasserpe décembre 2017 Par Lasserpe mars 2017 n°62 Par Lasserpe mars 2017 Par Lasserpe décembre 2016 Par Lasserpe novembre 2016 n°57 Par Lasserpe octobre 2016 de dessins" Tu vas pas me croire 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Christophe Salengro, Groland, président DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Deuil national à Groland 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS patronnat DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°72 Par Krokus février 2018 Par Krokus décembre 2016 Par Krokus novembre 2016 Par Krokus août 2016 Par Krokus avril 2016 Par Krokus mars 2016 de dessins" Patron bouffeur ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Etats-Unis, président, Trump DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Trump élu : la vrai visage des États-Unis 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Macron, vacances DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°76 Par Berth juin 2018 n°72 Par Berth février 2018 de dessins" Vacances… 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS droits de l'Homme, migrants DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°86 Par Lacombe mai 2019 n°81 Par Lacombe décembre 2018 n°78 Par Lacombe septembre 2018 n°65 Par Lacombe juin 2017 Par Lacombe décembre 2016 n°59 Par Lacombe décembre 2016 de dessins" Quand tu seras grand 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS démocratie, Etats-Unis, Trump, victoire DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" Victoire de Trump 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS COP24, écologie DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°82 Par LB janvier 2019 n°78 Par LB septembre 2018 n°74 Par LB avril 2018 Par LB février 2018 Par LB décembre 2017 n°66 Par LB juillet 2017 de dessins" COP24 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Etats-Unis, président, Trump DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Kap août 2016 n°53 Par Kap juin 2016 Par Kap janvier 2015 Par Kap décembre 2014 Par Kap décembre 2014 Par Kap novembre 2014 de dessins" Donald l’Étronp président des États-Unis 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Journée des femmes 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS dons DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mric juillet 2019 n°85 Par Mric avril 2019 n°71 Par Mric janvier 2018 n°70 Par Mric décembre 2017 Par Mric novembre 2016 n°58 Par Mric novembre 2016 de dessins" Siné Mensuel à poil ?! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Daech, Front National DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°66 Par Waner juillet 2017 Par Waner mars 2017 n°60 Par Waner janvier 2017 Par Waner décembre 2016 Par Waner juillet 2016 Par Waner juin 2016 de dessins" FN et Daech: l’histoire d’amour 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS flics, police DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" Légitime défense 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Hôpital, ordonnance, service public DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Hôpital 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Glyphosate, Monsanto, pesticide DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" GLYPHOSATE 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Révolution d'octobre, Révolution russe DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Révolution d’octobre 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Jalousie, Justice sociale, Premier de cordée DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Jalousie 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Loi El Khomri, loi Travail, Nuit Debout DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°70 Par Lasserpe décembre 2017 Par Lasserpe mars 2017 n°62 Par Lasserpe mars 2017 Par Lasserpe décembre 2016 Par Lasserpe novembre 2016 n°57 Par Lasserpe octobre 2016 de dessins" Nuit debout, jour assis 1 "En hommage au talent et au courage de la dessinatrice tunisienne Willis From Tunis, nous lui consacrons une page entière dans le numéro de février. Pour Siné Mensuel, elle a mis en couleurs les dessins tirés de son dernier livre, le Manuel du parfait dictateur. À voir dans le numéro de février ! PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Willis from Tunis a reçu le prix « couilles au cul » 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°60 Par Carali janvier 2017 n°53 Par Carali mai 2016 Par Carali octobre 2015 Par Carali octobre 2015 n°41 Par Carali avril 2015 n°36 Par Carali novembre 2014 de dessins" Trump président ? 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Iran, nucléaire DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mix & Remix janvier 2016 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 de dessins" Nucléaire iranien : les discussion sont au point mort 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS été, migrants, Naufrages DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Pendant les vacances… 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°66 Par Waner juillet 2017 Par Waner mars 2017 n°60 Par Waner janvier 2017 Par Waner juillet 2016 Par Waner juin 2016 Par Waner mai 2016 de dessins" L’hommage de Waner à Mix & Remix 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS chat, président, Trump DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Geluck mars 2018 Par Geluck novembre 2016 n°56 Par Geluck septembre 2016 Par Geluck mars 2016 n°38 Par Geluck janvier 2015 n°36 Par Geluck novembre 2014 de dessins" Trump président par le Chat de Geluck 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Charlie Hebdo DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Kap novembre 2016 Par Kap août 2016 n°53 Par Kap juin 2016 Par Kap décembre 2014 Par Kap décembre 2014 Par Kap novembre 2014 de dessins" Je suis Charlie 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Arabie saoudite, droits de l'Homme DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" L’Arabie saoudite à la tête des droits de l’homme 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Rousso juillet 2015 Par Rousso juin 2015" Départementales 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS démocratie, Macron DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" La démocratie à crédit 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS El Khomri, loi Travail, lycéens, manif, violences policières DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°83 Par Faujour février 2019 n°79 Par Faujour octobre 2018 Par Faujour février 2017 n°61 Par Faujour février 2017 Par Faujour décembre 2016 Par Faujour août 2016 de dessins" Tabassage 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°83 Par Faujour février 2019 n°79 Par Faujour octobre 2018 Par Faujour février 2017 n°61 Par Faujour février 2017 Par Faujour décembre 2016 Par Faujour août 2016 de dessins" Oui à la phobie administrative ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS migrants, Trump DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 n°85 Par Jiho avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Mric avril 2019 n°71 Par Mric janvier 2018 n°70 Par Mric décembre 2017 Par Mric novembre 2016 n°58 Par Mric novembre 2016 Par Mric décembre 2015 de dessins" Club Mickey 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Nicolas Sarkozy DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Kap novembre 2016 Par Kap août 2016 n°53 Par Kap juin 2016 Par Kap janvier 2015 Par Kap décembre 2014 Par Kap novembre 2014 de dessins" Sarkozy prêt à faire n’importe quoi pour revenir 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS bonne année DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mric juillet 2019 n°85 Par Mric avril 2019 n°71 Par Mric janvier 2018 n°70 Par Mric décembre 2017 Par Mric novembre 2016 n°58 Par Mric novembre 2016 de dessins" 2014 : année de gauche ? 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" Gare aux hydrocutions 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Kim Jung-Un, Trump DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" Le choc des Titans 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Le bazar de la paix 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" La crise financière chinoise, les occidentaux inquiets… 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS CRS, Gilets jaunes, violences policières DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Gilets Jaunes 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mric juillet 2019 n°85 Par Mric avril 2019 n°71 Par Mric janvier 2018 n°70 Par Mric décembre 2017 Par Mric novembre 2016 n°58 Par Mric novembre 2016 de dessins" Marine promet de sortir de l’Euro ? 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°53 Par Malagon mai 2016 Par Malagon octobre 2015" Liberté 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Fillon DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°60 Par Jiho janvier 2017 de dessins" Quel premier ministre pour Fillon ? 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS humour, serviettes, vacances DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Malingrëy décembre 2016" Serviettes 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS état d'urgence DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Puig Rosado novembre 2014 Par Puig Rosado novembre 2013" État d’urgence 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Air France, salariat DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Air France : une image dégradante 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS dons DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°60 Par Carali janvier 2017 Par Carali novembre 2016 n°53 Par Carali mai 2016 Par Carali octobre 2015 Par Carali octobre 2015 n°41 Par Carali avril 2015 de dessins" Onze millions pour sauver Sarko ? 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS 11 novembre, animaux, commémoration, extinction des espèces DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" La der des ders 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS climat, COP21, écologie DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mix & Remix janvier 2016 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 Par Mix & Remix août 2015 de dessins" Trois semaines avant la COP21 : les ministres de l’Environnement réunis à Paris 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" Les chiffres de 2014 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS fiscalité, impôts, taxes DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°66 Par Waner juillet 2017 Par Waner mars 2017 n°60 Par Waner janvier 2017 Par Waner décembre 2016 Par Waner juillet 2016 Par Waner juin 2016 de dessins" Le bouquet fiscal 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS code du travail, Macron DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Détente, chaleur, brochettes… 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" Migrants 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS attentats, Daech DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Dessin de Willis from Tunis 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Au comptoir 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Salon Agriculture DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Le Salon de l’Agriculture par Jiho 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Méditerrannée : on pourra bientôt traverser à pied… 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Anne Hommel : communicante en vogue 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Arabie saoudite, droits de l'Homme, ONU DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Elchicotriste octobre 2015 Par Elchicotriste octobre 2015 Par Elchicotriste octobre 2015" L’Arabie saoudite à la tête du Groupe consultatif du Conseil des droits de l’homme de l’ONU 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Noël DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°70 Par Micaël décembre 2017" Tout petit déjà… 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS alimentation, cancer, OMS, santé DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Malagon septembre 2016 n°53 Par Malagon mai 2016" La charcuterie et les viandes accusées de favoriser le cancer 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°79 Par Faujour octobre 2018 Par Faujour février 2017 n°61 Par Faujour février 2017 Par Faujour décembre 2016 Par Faujour août 2016 Par Faujour juin 2016 de dessins" Littérature à deux balles 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS attentats, état d'urgence, Paris DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mix & Remix janvier 2016 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 Par Mix & Remix août 2015 de dessins" État d’urgence 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Loi El Khomri, loi Travail, MEDEF, Nuit Debout DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Lindingre janvier 2017 n°53 Par Lindingre mai 2016 Par Lindingre janvier 2016 Par Lindingre décembre 2015 Par Lindingre octobre 2015 Par Lindingre octobre 2015 de dessins" Et à la fin c’est le MEDEF qui gagne ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS élections, Législatives, politique, Renouvellement DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Législatives : Renouvellement 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS attentats, police, présidents, Turquie DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Ankara : l’ADN devrait parler 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS dons DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Puig Rosado février 2016 Par Puig Rosado novembre 2014" Au secours ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS déflagration, Etats-Unis, Trump DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°86 Par Lacombe mai 2019 n°81 Par Lacombe décembre 2018 n°78 Par Lacombe septembre 2018 n°75 Par Lacombe mai 2018 n°65 Par Lacombe juin 2017 Par Lacombe décembre 2016 de dessins" Trump : la déflagration… 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS bonne année DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mix & Remix janvier 2016 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 de dessins" Bonne année à tous ou presque 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS élections, FN, Le Pen, Marine Le Pen DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" La France apaisée 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS écoutes, NSA DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Vivant octobre 2015 Par Vivant octobre 2015" Maintenant si tu es important, tu dois avoir été écouté par la NSA 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Enplois aidés, Macron, Pôle emploi DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Fin des emplois aidés 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS coupdeboule, décomplexés, racisme, racistes DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Racistes décomplexés 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Législatives, Législatives 2017, Manuel Valls, Parti Socialiste DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Champ de ruines 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Emmanuel Macron instaure le délit de blasphème 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Emmanuel Macron, En Marche, gouvernement, président DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" En marche ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Allemagne, Balkans, migrants DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Vivant octobre 2015 Par Vivant juillet 2015" L’Allemagne renvoie les migrants des Balkans 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS FN, François Hollande DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mix & Remix janvier 2016 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 de dessins" Montée du FN, Hollande respire 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°61 Par Pakman février 2017 Par Pakman décembre 2016 Par Pakman juillet 2016 Par Pakman mai 2016 Par Pakman juin 2015 n°41 Par Pakman avril 2015 de dessins" Macron 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Cambriolage, été, Pieds DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" J’ai plus de pied 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS été, vacances, violences, violences policières DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Ça tape 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Mix & Remix DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" L’hommage de Jiho à Mix & Remix 1 "Robert Ménard, le Maire de Béziers, a de nouveau été touché par la grâce. Après avoir demandé aux mosquées de sa ville de signer une charte exigeant (entre autre) des imams qu’ils prêchent en français, après avoir refusé l’ouverture de nouveaux Kebabs au nom de la « tradition judéo-chrétienne » française, il veut lancer la « garde biterroise ». « Vous êtes ancien policier, ancien gendarme, ancien militaire, ancien pompier, rejoignez la garde biterroise ! » a-t-il balancé, sans blague. Habillés en bleu, les membres de la milice doivent patrouiller dans les rues pendant toute la durée de l’État d’urgence. Mais qui a encore planqué les pilules de Robert ?! PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Milice à Béziers: La bonne idée de Robert 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS élection, gauche DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" La gauche déboussolée 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS COP21, François Hollande DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" COP 21 : Hollande se bat pour le climat 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS François Hollande, Syrie DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mix & Remix janvier 2016 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 Par Mix & Remix août 2015 de dessins" François Hollande dans le désert syrien 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Les Républicains, Primaires de la droite DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°82 Par LB janvier 2019 n°81 Par LB décembre 2018 n°78 Par LB septembre 2018 n°74 Par LB avril 2018 Par LB février 2018 Par LB décembre 2017 de dessins" Qui ? 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Air France, fashion week DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°83 Par Faujour février 2019 n°79 Par Faujour octobre 2018 Par Faujour février 2017 n°61 Par Faujour février 2017 Par Faujour décembre 2016 Par Faujour août 2016 de dessins" La fashion week a fait un carton… surtout à Air France ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS retraite DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" J’y étais pas mais on m’a raconté 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°72 Par Pakman février 2018 n°61 Par Pakman février 2017 Par Pakman décembre 2016 Par Pakman juillet 2016 Par Pakman mai 2016 Par Pakman juin 2015 de dessins" En joue… 35h 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS COP24, Trump DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 n°72 Par Berth février 2018 de dessins" Rien à foutre 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Trump DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°72 Par Pakman février 2018 Par Pakman décembre 2016 Par Pakman juillet 2016 Par Pakman mai 2016 Par Pakman juin 2015 n°41 Par Pakman avril 2015 de dessins" Le monde selon Trump 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS droits de l'Homme DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Exécution d’une défenseuse des droits de l’Homme en Irak 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°82 Par LB janvier 2019 n°81 Par LB décembre 2018 n°78 Par LB septembre 2018 n°74 Par LB avril 2018 Par LB février 2018 n°66 Par LB juillet 2017 de dessins" Joyeux anniversaire ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS emploi fictif, Fillon, revenu universel DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°83 Par Faujour février 2019 n°79 Par Faujour octobre 2018 Par Faujour février 2017 Par Faujour décembre 2016 Par Faujour août 2016 Par Faujour juin 2016 de dessins" Votez Fillon ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS bonne année DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Vous souhaitez quoi aux politiques pour 2014 ? 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Panama Papers DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°72 Par Krokus février 2018 Par Krokus décembre 2016 Par Krokus novembre 2016 Par Krokus août 2016 Par Krokus mars 2016 Par Krokus novembre 2015 de dessins" Panama Papers 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Air France, CRS, migrants, polémique DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Rust novembre 2016 Par Rust novembre 2016 Par Rust avril 2016 Par Rust mars 2016 Par Rust décembre 2015 Par Rust novembre 2015 de dessins" Du rififi à Air France !! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS bonne année, bordel, CRS, Gilets jaunes, Macron, police, politique DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°81 Par LB décembre 2018 n°78 Par LB septembre 2018 n°74 Par LB avril 2018 Par LB février 2018 Par LB décembre 2017 n°66 Par LB juillet 2017 de dessins" Joyeux bordel 2019 ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Incendie, Notre-Dame-de-Paris DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 n°85 Par Jiho avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°81 Par Lacombe décembre 2018 n°78 Par Lacombe septembre 2018 n°75 Par Lacombe mai 2018 n°65 Par Lacombe juin 2017 Par Lacombe décembre 2016 n°59 Par Lacombe décembre 2016 de dessins" Concours 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Vive les cons 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS code du travail, Macron, Patrons DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Licencier plus pour gagner plus 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS dons DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Kap novembre 2016 Par Kap août 2016 n°53 Par Kap juin 2016 Par Kap janvier 2015 Par Kap décembre 2014 Par Kap décembre 2014 de dessins" Aidez Siné Mensuel à continuer ! 1 "A la mémoire de notre ami, compère, le grand dessinateur Loup décédé le premier août. PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Hommage au dessinateur Loup 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°83 Par Faujour février 2019 n°79 Par Faujour octobre 2018 Par Faujour février 2017 n°61 Par Faujour février 2017 Par Faujour décembre 2016 Par Faujour juin 2016 de dessins" Bienvenue en Europe 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS En Marche, Macron, Recyclage DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°82 Par LB janvier 2019 n°81 Par LB décembre 2018 n°78 Par LB septembre 2018 n°74 Par LB avril 2018 Par LB février 2018 Par LB décembre 2017 de dessins" Entreprise de recyclage 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°76 Par Gros juin 2018" Ruines 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Lindingre janvier 2017 n°53 Par Lindingre mai 2016 n°53 Par Lindingre mai 2016 Par Lindingre janvier 2016 Par Lindingre décembre 2015 Par Lindingre octobre 2015 de dessins" A mort l’arbitrage 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Nouvel An, voeux DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°70 Par Lasserpe décembre 2017 Par Lasserpe mars 2017 n°62 Par Lasserpe mars 2017 Par Lasserpe décembre 2016 Par Lasserpe novembre 2016 n°57 Par Lasserpe octobre 2016 de dessins" Meilleurs vœux pour 2014 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Emmanuel Macron, En Marche, Législatives DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" En marche 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Éric Zemmour, médias DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Eric Zemmour en rupture de stock 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS François Fillon, Les Républicains DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°86 Par Lacombe mai 2019 n°81 Par Lacombe décembre 2018 n°78 Par Lacombe septembre 2018 n°75 Par Lacombe mai 2018 n°65 Par Lacombe juin 2017 Par Lacombe décembre 2016 de dessins" Tendances 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Aquarius DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 n°60 Par Jiho janvier 2017 de dessins" Levez la main ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Balkany DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Rust novembre 2016 Par Rust novembre 2016 Par Rust avril 2016 Par Rust mars 2016 Par Rust décembre 2015 Par Rust novembre 2015 de dessins" Procès : Les Balkany rempilent 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS dons DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°72 Par Krokus février 2018 Par Krokus décembre 2016 Par Krokus novembre 2016 Par Krokus août 2016 Par Krokus avril 2016 Par Krokus mars 2016 de dessins" Sauvons Siné Mensuel 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mix & Remix janvier 2016 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 de dessins" Liberté d’expression les nouvelles limites 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS dons DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Pour faire cogner 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS élections, Etats-Unis, Trump DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Rust novembre 2016 Par Rust avril 2016 Par Rust mars 2016 Par Rust décembre 2015 Par Rust novembre 2015 Par Rust novembre 2015 de dessins" Élection américaine … Et Merde ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS attentats, Charlie Hebdo DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Lindingre janvier 2017 n°53 Par Lindingre mai 2016 n°53 Par Lindingre mai 2016 Par Lindingre décembre 2015 Par Lindingre octobre 2015 Par Lindingre octobre 2015 de dessins" Charlie, un an après… Le dessin de Lindingre 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Islam DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" L’islam et le 7ème art c’est pas gagné 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS code du travail, Macron, Patrons, salariés DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" CODE DU TRAVAIL 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS État, travail DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Siné sème toujours sa zone 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Emmanuel Macron DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°66 Par Waner juillet 2017 Par Waner mars 2017 n°60 Par Waner janvier 2017 Par Waner décembre 2016 Par Waner juillet 2016 Par Waner juin 2016 de dessins" Macron, s’il y pouvait y’ libéraliserait sa mère ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Loi El Khomri, loi Travail DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Geluck mars 2018 Par Geluck novembre 2016 Par Geluck novembre 2016 Par Geluck mars 2016 n°38 Par Geluck janvier 2015 n°36 Par Geluck novembre 2014 de dessins" Loi travail, c’est reparti 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS François Hollande, Laurent Fabius DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Lindingre janvier 2017 n°53 Par Lindingre mai 2016 n°53 Par Lindingre mai 2016 Par Lindingre janvier 2016 Par Lindingre décembre 2015 Par Lindingre octobre 2015 de dessins" C’est reparti comme en 40 ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS bonne année DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Carali novembre 2016 n°53 Par Carali mai 2016 Par Carali octobre 2015 Par Carali octobre 2015 n°41 Par Carali avril 2015 n°36 Par Carali novembre 2014 de dessins" Et surtout, la santé 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°72 Par Krokus février 2018 Par Krokus décembre 2016 Par Krokus novembre 2016 Par Krokus avril 2016 Par Krokus mars 2016 Par Krokus novembre 2015 de dessins" Carillons 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Les Républicains, Primaires de la droite, Sarkozy DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" Feu ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS bonne année DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mric juillet 2019 n°85 Par Mric avril 2019 n°71 Par Mric janvier 2018 n°70 Par Mric décembre 2017 Par Mric novembre 2016 n°58 Par Mric novembre 2016 de dessins" Traditions 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Emmanuel Macron, loi Travail DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°83 Par Faujour février 2019 n°79 Par Faujour octobre 2018 Par Faujour février 2017 n°61 Par Faujour février 2017 Par Faujour décembre 2016 Par Faujour août 2016 de dessins" Macron a raison 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Les frères Kouachi n’iront pas en prison 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°72 Par Krokus février 2018 Par Krokus décembre 2016 Par Krokus novembre 2016 Par Krokus août 2016 Par Krokus avril 2016 Par Krokus mars 2016 de dessins" Crise du porc 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Charlie Hebdo, Chroron DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mric juillet 2019 n°85 Par Mric avril 2019 n°71 Par Mric janvier 2018 n°70 Par Mric décembre 2017 Par Mric novembre 2016 n°58 Par Mric novembre 2016 de dessins" Chroron, tes potes arrivent ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS patron, ruissellement, travail DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Ruissellement 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Kim Jong-un, Trump DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Geluck mars 2018 Par Geluck novembre 2016 n°56 Par Geluck septembre 2016 Par Geluck mars 2016 n°38 Par Geluck janvier 2015 n°36 Par Geluck novembre 2014 de dessins" Trump et Kim Jong-un 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Mix & Remix DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" L’hommage de Rahler à Mix et Remix 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS abeilles, cheminots, CRS, écologie, environnement, étudiants DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°72 Par Berth février 2018 de dessins" C’est rien 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS migrants, Tourisme, vacances DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Souvenirs de vacances 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Europa city, PS, socialistes DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Jiho avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mric juillet 2019 n°71 Par Mric janvier 2018 n°70 Par Mric décembre 2017 Par Mric novembre 2016 n°58 Par Mric novembre 2016 Par Mric décembre 2015 de dessins" Que reste-t-il aux socialistes ? 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS impôt, Impôt à la source, politique, revenu DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Prélèvement à la source 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS chasse, chômage, travail DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Ouverture de la chasse 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Arabie saoudite, bombardements, Yemen DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°66 Par Waner juillet 2017 Par Waner mars 2017 n°60 Par Waner janvier 2017 Par Waner décembre 2016 Par Waner juillet 2016 Par Waner juin 2016 de dessins" Des rafales saoudiens bombardent les populations civiles au Yemen 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Charlie Hebdo DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" Jamais Morts ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Valls DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°66 Par Waner juillet 2017 Par Waner mars 2017 Par Waner décembre 2016 Par Waner juillet 2016 Par Waner juin 2016 Par Waner mai 2016 de dessins" 49.3 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Donald Trump, Emmanuel Macron, violences policières DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 n°85 Par Jiho avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 n°72 Par Berth février 2018 de dessins" Les bons tuyaux de Donald 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS élections, vote DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Élection : 2 dates à retenir 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Manuel Valls, République, Unité nationale DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mric juillet 2019 n°85 Par Mric avril 2019 n°71 Par Mric janvier 2018 n°70 Par Mric décembre 2017 Par Mric novembre 2016 n°58 Par Mric novembre 2016 de dessins" Comment pavoiser dignement 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Obama, Poutine DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Vivant octobre 2015 Par Vivant juillet 2015" Kalachniqué 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS chômage, élections, Front National, Le Pen DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Lindingre janvier 2017 n°53 Par Lindingre mai 2016 n°53 Par Lindingre mai 2016 Par Lindingre janvier 2016 Par Lindingre octobre 2015 Par Lindingre octobre 2015 de dessins" La peste et le choléra 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS migrants DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" Noyés 1 "Dessin du jour La carotte ensablée Par Jean-Claude Ribaut, juin 2019 Pour Jules Renard – l’auteur de Poil de Carotte –, « la médecine n’avait de certain que les espoirs trompeurs qu’elle nous donne », tandis que les carabins en salle de garde blâmaient la pauvre Charlotte pour l’usage maladroit qu’elle faisait de ladite carotte. La carotte cultivée dans le sable des grèves (mielles) du Cotentin a aussi assuré la fortune de Créances (Manche). Elle doit son renom à son goût subtilement iodé et à l’absence de corps fibreux résultant du sol sablonneux, du vent du large et des embruns, ainsi que du varech, engrais végétal naturel. Elle bénéficie d’une appellation d’origine contrôlée (AOC) depuis 1960. Cette suprématie n’a été obtenue que parce qu’un parasite – le nématode – a été jugulé dans les années 1950, à l’époque de l’agrochimie triomphante, par l’utilisation d’un pesticide miracle, le dichloropropène, qui détruit le petit vers ravageur et permet une production de masse. Auparavant, on retournait le sable chaque année, les rendements étaient faibles. Avec la chimie, ils ont explosé. Mais ce pesticide, notoirement cancérigène est interdit depuis 2009, partout en Europe. Chaque année pourtant, grâce à un lobbying efficace, les producteurs de Créances obtenaient une dérogation. Cette année, alerté par un nouveau rapport alarmant des agences sanitaires, le préfet a dit non, malgré les quelques tonnes de carottes et de fumier déversés devant la préfecture de Saint-Lô le 29 avril. Alors, passer à l’agriculture biologique avec une bactérie naturelle ? Certains l’ont essayé, mais les rendements sont moindres. Évidemment. Mon gâteau de carottes est un souvenir d’enfance rurale. Faire fondre quelques carottes du jardin et un oignon en julienne ; réaliser une béchamel de bonne consistance ; y ajouter les carottes fondues, deux œufs entiers, un peu de muscade, sel, poivre. Bien mélanger et placer dans un moule à manqué. Cuire 45 minutes à four moyen (170 °C). Inratable. Servir avec une sauce tomate maison. PARTAGEZ CET ARTICLE" La carotte ensablée 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS dons DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Dessin de Siné 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS dons DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°70 Par Lasserpe décembre 2017 Par Lasserpe mars 2017 n°62 Par Lasserpe mars 2017 Par Lasserpe décembre 2016 Par Lasserpe novembre 2016 n°57 Par Lasserpe octobre 2016 de dessins" Sauvons Siné Mensuel 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Clément Méric DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Extrême droite : agression mortelle à Paris… 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS dons DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°70 Par Lasserpe décembre 2017 Par Lasserpe mars 2017 n°62 Par Lasserpe mars 2017 Par Lasserpe décembre 2016 Par Lasserpe novembre 2016 n°57 Par Lasserpe octobre 2016 de dessins" Envoyez du pognon ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS catastrophe, Etats-Unis, Trump DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Rust novembre 2016 Par Rust avril 2016 Par Rust mars 2016 Par Rust décembre 2015 Par Rust novembre 2015 Par Rust novembre 2015 de dessins" La catastrophe Trump est là 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS biodiversité, protection animale DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Vertébrés 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS bonne année DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°83 Par Faujour février 2019 n°79 Par Faujour octobre 2018 Par Faujour février 2017 n°61 Par Faujour février 2017 Par Faujour décembre 2016 Par Faujour août 2016 de dessins" C’est le dernier jour pour souhaiter ses vœux ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Large juin 2013" La loi Macron passe en force avec le 49-3 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Nadine Morano DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Morano c’est comme dans les crevettes… 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°39 Par Large février 2015" Un papa, une maman… 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Charles Pasqua DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Rousso juillet 2015 n°40 Par Rousso mars 2015" Al Pasqua 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" Des caméras dans les Églises 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Calais DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°70 Par Lasserpe décembre 2017 Par Lasserpe mars 2017 n°62 Par Lasserpe mars 2017 Par Lasserpe décembre 2016 Par Lasserpe novembre 2016 n°53 Par Lasserpe mai 2016 de dessins" Un mur à Calais 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Fête de l'Humanité, Révolution russe DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Fête de l’Huma 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS bonne année, François Hollande DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°70 Par Lasserpe décembre 2017 Par Lasserpe mars 2017 n°62 Par Lasserpe mars 2017 Par Lasserpe décembre 2016 Par Lasserpe novembre 2016 n°57 Par Lasserpe octobre 2016 de dessins" La bonne année de Lasserpe 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Droite, loi Travail, mai 68, Nuit Debout DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Petits veinards 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Arabie saoudite DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°70 Par Lasserpe décembre 2017 Par Lasserpe mars 2017 n°62 Par Lasserpe mars 2017 Par Lasserpe décembre 2016 Par Lasserpe novembre 2016 n°57 Par Lasserpe octobre 2016 de dessins" L’Arabie Saoudite recrute des bourreaux 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS dons DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" La promesse de Siné 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Manuel Valls, Moyen Orient DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Elchicotriste octobre 2015 Par Elchicotriste octobre 2015 n°46 Par Elchicotriste octobre 2015" La visite de Manuel Valls au Moyen Orient 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS bonne année DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Bonne année ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS cheminots, SNCF DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Sncf 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Maltraitance dans les abattoirs 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS bonne année DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Attendons que l’année soit finie 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Primaire Républicaine, Trump, USA DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Malagon septembre 2016 Par Malagon octobre 2015" La coupe qui ne Trump personne 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS François Hollande, Nicolas Sarkozy DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Kap novembre 2016 Par Kap août 2016 n°53 Par Kap juin 2016 Par Kap janvier 2015 Par Kap décembre 2014 Par Kap décembre 2014 de dessins" Dessin de Kap Sarkozy-Hollande 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Bachar al-Assad, Nuit Debout DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Lindingre janvier 2017 n°53 Par Lindingre mai 2016 Par Lindingre janvier 2016 Par Lindingre décembre 2015 Par Lindingre octobre 2015 Par Lindingre octobre 2015 de dessins" Coup de main fraternel 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS extrême droite, FN DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mix & Remix janvier 2016 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 de dessins" France : l’extrême droite aux portes du pouvoir 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Bunker, Etats-Unis, Trump DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Trump Président 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS inégalités, pauvreté DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°86 Par Lacombe mai 2019 n°81 Par Lacombe décembre 2018 n°78 Par Lacombe septembre 2018 n°75 Par Lacombe mai 2018 n°65 Par Lacombe juin 2017 Par Lacombe décembre 2016 de dessins" Plus de pauvres en France 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Noël DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Faites des cadeaux utiles 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS classe, lutte DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Mépris de classe 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Obama DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mix & Remix janvier 2016 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 Par Mix & Remix août 2015 de dessins" Barack Obama fâché 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS régions DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Kap novembre 2016 Par Kap août 2016 n°53 Par Kap juin 2016 Par Kap janvier 2015 Par Kap décembre 2014 Par Kap novembre 2014 de dessins" La nouvelle carte des régions 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" L’éclair de génie… 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS dons DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" On fait un ice-bucket challenge ? 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS chasse, Nicolas Hulot DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°82 Par LB janvier 2019 n°81 Par LB décembre 2018 n°74 Par LB avril 2018 Par LB février 2018 Par LB décembre 2017 n°66 Par LB juillet 2017 de dessins" Ouverture de la chasse 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS libido DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mix & Remix janvier 2016 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 de dessins" Le « viagra pour les femmes » est commercialisé aux USA 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°66 Par Waner juillet 2017 Par Waner mars 2017 n°60 Par Waner janvier 2017 Par Waner décembre 2016 Par Waner juin 2016 Par Waner mai 2016 de dessins" Devenir djihadiste 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Fillon, Sarkozy DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°70 Par Lasserpe décembre 2017 Par Lasserpe mars 2017 Par Lasserpe décembre 2016 Par Lasserpe novembre 2016 n°57 Par Lasserpe octobre 2016 n°53 Par Lasserpe mai 2016 de dessins" Un précieux conseiller 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS 1er mai, fête des travailleurs, violences policières DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°70 Par Lasserpe décembre 2017 Par Lasserpe mars 2017 n°62 Par Lasserpe mars 2017 Par Lasserpe décembre 2016 Par Lasserpe novembre 2016 n°57 Par Lasserpe octobre 2016 de dessins" Et un bon 1er mai à tous ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE n°59 Par Lacombe décembre 2016 n°53 Par Lacombe mai 2016 n°53 Par Jiho mai 2016 n°46 Par La Rédaction octobre 2015 n°43 Par Mix & Remix juin 2015 n°42 Par Lindingre mai 2015 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" Strip : c’est du lourd 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS mariage DANS LA MÊME RUBRIQUE n°59 Par Lacombe décembre 2016 n°53 Par Lacombe mai 2016 n°53 Par Jiho mai 2016 n°46 Par La Rédaction octobre 2015 n°43 Par Mix & Remix juin 2015 n°42 Par Lindingre mai 2015 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°60 Par Carali janvier 2017 Par Carali novembre 2016 n°53 Par Carali mai 2016 Par Carali octobre 2015 Par Carali octobre 2015 n°41 Par Carali avril 2015 de dessins" On peut rêver non ? 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE n°59 Par Lacombe décembre 2016 n°53 Par Lacombe mai 2016 n°53 Par Jiho mai 2016 n°46 Par La Rédaction octobre 2015 n°43 Par Mix & Remix juin 2015 n°41 Par Carali avril 2015 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Lindingre janvier 2017 n°53 Par Lindingre mai 2016 n°53 Par Lindingre mai 2016 Par Lindingre janvier 2016 Par Lindingre décembre 2015 Par Lindingre octobre 2015 de dessins" Sinon, quoi de neuf ? 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE n°59 Par Lacombe décembre 2016 n°53 Par Lacombe mai 2016 n°53 Par Jiho mai 2016 n°46 Par La Rédaction octobre 2015 n°43 Par Mix & Remix juin 2015 n°42 Par Lindingre mai 2015 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°60 Par Carali janvier 2017 Par Carali novembre 2016 n°53 Par Carali mai 2016 Par Carali octobre 2015 Par Carali octobre 2015 n°36 Par Carali novembre 2014 de dessins" Les cadeaux d’Alex 1 "(Extrait de la planche « Et le gagnant est…Pierre Gattaz » publiée dans le n°53 de Siné Mensuel) PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS chômage, Gattaz, Loi El Khomri, loi Travail DANS LA MÊME RUBRIQUE n°59 Par Lacombe décembre 2016 n°53 Par Jiho mai 2016 n°46 Par La Rédaction octobre 2015 n°43 Par Mix & Remix juin 2015 n°42 Par Lindingre mai 2015 n°41 Par Carali avril 2015 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°86 Par Lacombe mai 2019 n°81 Par Lacombe décembre 2018 n°78 Par Lacombe septembre 2018 n°75 Par Lacombe mai 2018 n°65 Par Lacombe juin 2017 Par Lacombe décembre 2016 de dessins" Chômeurs, n’attendez plus ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE n°59 Par Lacombe décembre 2016 n°53 Par Lacombe mai 2016 n°53 Par Jiho mai 2016 n°46 Par La Rédaction octobre 2015 n°43 Par Mix & Remix juin 2015 n°42 Par Lindingre mai 2015 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Lindingre janvier 2017 n°53 Par Lindingre mai 2016 n°53 Par Lindingre mai 2016 Par Lindingre janvier 2016 Par Lindingre décembre 2015 Par Lindingre octobre 2015 de dessins" Copenhague-Paris-Copenhague 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE n°59 Par Lacombe décembre 2016 n°53 Par Lacombe mai 2016 n°53 Par Jiho mai 2016 n°46 Par La Rédaction octobre 2015 n°43 Par Mix & Remix juin 2015 n°42 Par Lindingre mai 2015 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" On aura aucun problème avec la France… 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Daech DANS LA MÊME RUBRIQUE n°59 Par Lacombe décembre 2016 n°53 Par Lacombe mai 2016 n°53 Par Jiho mai 2016 n°46 Par La Rédaction octobre 2015 n°43 Par Mix & Remix juin 2015 n°42 Par Lindingre mai 2015 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Daech, c’est tous les mois… 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE n°59 Par Lacombe décembre 2016 n°53 Par Lacombe mai 2016 n°53 Par Jiho mai 2016 n°46 Par La Rédaction octobre 2015 n°43 Par Mix & Remix juin 2015 n°42 Par Lindingre mai 2015 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Lindingre janvier 2017 n°53 Par Lindingre mai 2016 n°53 Par Lindingre mai 2016 Par Lindingre janvier 2016 Par Lindingre décembre 2015 Par Lindingre octobre 2015 de dessins" Terroristes d’hier et d’aujourd’hui 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Marine Le Pen DANS LA MÊME RUBRIQUE n°59 Par Lacombe décembre 2016 n°53 Par Lacombe mai 2016 n°53 Par Jiho mai 2016 n°46 Par La Rédaction octobre 2015 n°43 Par Mix & Remix juin 2015 n°42 Par Lindingre mai 2015 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Le Président du CRIF : « Marine le Pen est irréprochable » 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS virus ebola DANS LA MÊME RUBRIQUE n°59 Par Lacombe décembre 2016 n°53 Par Lacombe mai 2016 n°53 Par Jiho mai 2016 n°46 Par La Rédaction octobre 2015 n°43 Par Mix & Remix juin 2015 n°42 Par Lindingre mai 2015 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mix & Remix janvier 2016 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 de dessins" On peut rêver non ? 1 "(Extrait de la planche « Pourvu qu’ça dure » publiée dans le n°53 de Siné Mensuel) PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Nuit Debout, patron, patronat DANS LA MÊME RUBRIQUE n°59 Par Lacombe décembre 2016 n°53 Par Lacombe mai 2016 n°46 Par La Rédaction octobre 2015 n°43 Par Mix & Remix juin 2015 n°42 Par Lindingre mai 2015 n°41 Par Carali avril 2015 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Tant que vous rampez… 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS immigration DANS LA MÊME RUBRIQUE n°59 Par Lacombe décembre 2016 n°53 Par Lacombe mai 2016 n°53 Par Jiho mai 2016 n°46 Par La Rédaction octobre 2015 n°42 Par Lindingre mai 2015 n°41 Par Carali avril 2015 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mix & Remix janvier 2016 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 de dessins" C’est pas l’homme qui prend la mer 1 "Alors que deux livres du dessinateur sortent aux éditions du Chêne (une anthologie et un Calendrier perpétuel), Siné lui rend hommage. « Je ne l’ai toujours connu que joyeux, l’air réjoui et riant de toutes ses dents. Il réservait sa hargne aux salauds et aux ordures qui jonchent notre espace vital (…) On va continuer sans toi, Tignous, sans jamais t’oublier. » (Extrait de Siné Mensuel n°46) La couverture de l’anthologie : Feuilleter le livre Achetez le livre PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS hommage Charlie Hebdo, Tignous DANS LA MÊME RUBRIQUE n°59 Par Lacombe décembre 2016 n°53 Par Lacombe mai 2016 n°53 Par Jiho mai 2016 n°43 Par Mix & Remix juin 2015 n°42 Par Lindingre mai 2015 n°41 Par Carali avril 2015 de dessins" Siné rend hommage au dessinateur Tignous 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Mix & Remix DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°86 Par Lacombe mai 2019 n°81 Par Lacombe décembre 2018 n°78 Par Lacombe septembre 2018 n°75 Par Lacombe mai 2018 n°65 Par Lacombe juin 2017 n°59 Par Lacombe décembre 2016 de dessins" L’hommage de Lacombe à Mix & Remix 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Daech 1 "Légèrement flippée par l’afflux de migrants sur son territoire, la Suède décide de rétablir son contrôle aux frontières pour dix jours à compter d’aujourd’hui. À Calais, les habitants du bidonville acculés par les forces de l’ordre se rebiffent. Jets de pierres contre lacrymos et coups de matraque dans la jungle, terrible jungle… Thomas de Maizière, le ministre de l’intérieur allemand se scandalise du dédain des réfugiés pour la gastronomie d’Outre-Rhin et conseille aux jeunes afghans de « rester dans leur pays et le reconstruire ». La Hongrie se cloître derrière ses murs de barbelés. Bienvenue en Europe ! PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS migrants, réfugiés DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" L’Europe, terre d’accueil 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Pourvu que ça dure… 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Harcèlement sexuel, MeToo DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" La Une de novembre 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Calais, CRS, Exilés, Macron, migrants, Répression DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°82 Par LB janvier 2019 n°81 Par LB décembre 2018 n°78 Par LB septembre 2018 n°74 Par LB avril 2018 Par LB décembre 2017 n°66 Par LB juillet 2017 de dessins" Ça gaze ? 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS France, Marianne DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Une France Éclatée 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Edouard Philippe, Macron, Réforme, Réforme du rail, SNCF DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Réforme du rail 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Hollande, Nuit Debout, PS, Valls DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°60 Par Carali janvier 2017 Par Carali novembre 2016 Par Carali octobre 2015 Par Carali octobre 2015 n°41 Par Carali avril 2015 n°36 Par Carali novembre 2014 de dessins" Nuit Debout, le pouvoir assis 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS En Marche, Macron, Religieux DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Saint Macron 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS élections, Espagne DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Kap novembre 2016 Par Kap août 2016 Par Kap janvier 2015 Par Kap décembre 2014 Par Kap décembre 2014 Par Kap novembre 2014 de dessins" Espagne : nouvelles élections 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS attentats, Paris DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Dessin de Jiho 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Mix & Remix DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°77 Par Malingrëy juillet 2018" L’hommage de Malingrëy à Mix & Remix 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mix & Remix janvier 2016 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 de dessins" Santé et prospérité ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS été, festivals, musique DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" Festivals estivaux 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS attentats, chômage, Paris DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mix & Remix janvier 2016 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 Par Mix & Remix août 2015 de dessins" Chômage: Hollande a la solution 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Fillon, Les Républicains, Primaire de la droite, Sarkozy DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" Bilan 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS BHL DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins" BHL par Chimulus 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS tabac DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°72 Par Pakman février 2018 n°61 Par Pakman février 2017 Par Pakman décembre 2016 Par Pakman juillet 2016 Par Pakman juin 2015 n°41 Par Pakman avril 2015 de dessins" Paquets neutres 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Hollande, Salon de l'agriculture DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°83 Par Faujour février 2019 n°79 Par Faujour octobre 2018 n°61 Par Faujour février 2017 Par Faujour décembre 2016 Par Faujour août 2016 Par Faujour juin 2016 de dessins" Cirage de pompes 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS surpopulation DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Waner mars 2017 n°60 Par Waner janvier 2017 Par Waner décembre 2016 Par Waner juillet 2016 Par Waner juin 2016 Par Waner mai 2016 de dessins" Surpopulation dans le monde 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Bayrou, Moralité, Vie publique DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°86 Par Lacombe mai 2019 n°81 Par Lacombe décembre 2018 n°78 Par Lacombe septembre 2018 n°75 Par Lacombe mai 2018 Par Lacombe décembre 2016 n°59 Par Lacombe décembre 2016 de dessins" Moralité de la vie publique 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Bachar al-Assad, Donald Trump DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°53 Par Lindingre mai 2016 n°53 Par Lindingre mai 2016 Par Lindingre janvier 2016 Par Lindingre décembre 2015 Par Lindingre octobre 2015 Par Lindingre octobre 2015 de dessins" Bachar repart du bon pied 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Daniel Cohn-Bendit, mai 68 DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°82 Par LB janvier 2019 n°81 Par LB décembre 2018 n°78 Par LB septembre 2018 Par LB février 2018 Par LB décembre 2017 n°66 Par LB juillet 2017 de dessins" La leçon de mai 68 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS gaza DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°70 Par Lasserpe décembre 2017 Par Lasserpe mars 2017 n°62 Par Lasserpe mars 2017 Par Lasserpe décembre 2016 Par Lasserpe novembre 2016 n°57 Par Lasserpe octobre 2016 de dessins" 5,4 milliards de promis pour la reconstruction de Gaza 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mix & Remix janvier 2016 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix novembre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 Par Mix & Remix octobre 2015 de dessins" Depuis 30 ans 214 millions d’oiseaux ont disparu ! … 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS bonnes vacances DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Villégiature : Pôle Emploi mer ou Pôle Emploi montagne ? 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Église, pédophilie DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 n°72 Par Berth février 2018 de dessins" Être contre ou pas ? 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS présidentielle 2017 DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°70 Par Lasserpe décembre 2017 n°62 Par Lasserpe mars 2017 Par Lasserpe décembre 2016 Par Lasserpe novembre 2016 n°57 Par Lasserpe octobre 2016 n°53 Par Lasserpe mai 2016 de dessins" Rassembler 1 "Les bigots de tous poils en Alsace et Lorraine, les deux régions françaises qui vivent encore sous le régime du Concordat, ont déjà attaqué en justice des mécréants qui osaient blasphémer leur dieu, invoquant que ce délit était appliqué dans leur région. Or ce délit n’existe tout simplement pas. Lindingre a soulevé le lièvre. A lire dans Siné Mensuel d’avril. PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS blasphème DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Lindingre janvier 2017 n°53 Par Lindingre mai 2016 n°53 Par Lindingre mai 2016 Par Lindingre janvier 2016 Par Lindingre décembre 2015 Par Lindingre octobre 2015 de dessins" Tous égaux devant le blasphème 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS esclavage, Libye DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Lasserpe mars 2017 n°62 Par Lasserpe mars 2017 Par Lasserpe décembre 2016 Par Lasserpe novembre 2016 n°57 Par Lasserpe octobre 2016 n°53 Par Lasserpe mai 2016 de dessins" Un métier d’avenir 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mric juillet 2019 n°85 Par Mric avril 2019 n°70 Par Mric décembre 2017 Par Mric novembre 2016 n°58 Par Mric novembre 2016 Par Mric décembre 2015 de dessins" Champ de bosses 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Tarn, ZAD DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°83 Par Faujour février 2019 n°79 Par Faujour octobre 2018 Par Faujour février 2017 n°61 Par Faujour février 2017 Par Faujour décembre 2016 Par Faujour août 2016 de dessins" Sivens : les zadistes ne lâchent rien… 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS attentats, Daech, Orlando DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°66 Par Waner juillet 2017 Par Waner mars 2017 n°60 Par Waner janvier 2017 Par Waner décembre 2016 Par Waner juillet 2016 Par Waner mai 2016 de dessins" Deuxième amendement 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Gilets jaunes DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°86 Par Lacombe mai 2019 n°78 Par Lacombe septembre 2018 n°75 Par Lacombe mai 2018 n°65 Par Lacombe juin 2017 Par Lacombe décembre 2016 n°59 Par Lacombe décembre 2016 de dessins" À vos fourches ! 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS BHL, Libye DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°54 Par Fernand juin 2016 Par Fernand mai 2016" Merci qui ? 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Les Républicains, Nicolas Sarkozy, Primaire de la droite, retraite, Sarkozy DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Un air de déjà vu 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Mix & Remix DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Berth septembre 2019 Par Berth juin 2019 n°84 Par Berth mars 2019 n°81 Par Berth décembre 2018 n°77 Par Berth juillet 2018 n°76 Par Berth juin 2018 de dessins" L’hommage de Berth à Mix & Remix 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Kadhafi, Nicolas Sarkozy, réfugiés DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°70 Par Lasserpe décembre 2017 Par Lasserpe mars 2017 n°62 Par Lasserpe mars 2017 Par Lasserpe décembre 2016 Par Lasserpe novembre 2016 n°57 Par Lasserpe octobre 2016 de dessins" Réfugiés : Sarkozy pour des centres de rétention 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS dons DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Pour faire mon journal et nourrir mes chats 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS El Khomri, réforme du code du travail, Valls DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Rust novembre 2016 Par Rust novembre 2016 Par Rust avril 2016 Par Rust décembre 2015 Par Rust novembre 2015 Par Rust novembre 2015 de dessins" Corrections 1 "Trois ans après clamé son innocence « les yeux dans les yeux » de tous les français, Jérome Cahuzac est finalement obligé d’affronter les juges du tribunal correctionnel de Paris aujourd’hui pour fraude fiscale et blanchiment. L’ancien ministre du Budget, le chantre de la rigueur, est jugé pour avoir possédé un compte caché à l’étranger et trompé pendant des années le fisc français. Il encourt jusqu’à sept ans de prison et 1 million d’euros d’amende. PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS affaire Cahuzac DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 Par Jiho mars 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 de dessins" Procès Cahuzac : « les yeux dans les yeux » 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Calais, Notre-Dame-des-Landes, Valls DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR Par Mric juillet 2019 n°85 Par Mric avril 2019 n°71 Par Mric janvier 2018 n°70 Par Mric décembre 2017 Par Mric novembre 2016 Par Mric décembre 2015 de dessins" Waterloo 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°85 Par Jiho avril 2019 n°81 Par Jiho décembre 2018 n°79 Par Jiho octobre 2018 n°70 Par Jiho décembre 2017 n°62 Par Jiho mars 2017 n°60 Par Jiho janvier 2017 de dessins" Deuil national : les Grolandais à la peine 1 "PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS Guignols, Macron DANS LA MÊME RUBRIQUE Par Berth septembre 2019 Par Mric juillet 2019 Par Berth juin 2019 n°86 Par Lacombe mai 2019 n°86 Par La Rédaction avril 2019 n°85 Par Mric avril 2019 de dessins DU MÊME DESSINATEUR n°72 Par Gros février 2018" Guignols 1 "Alors que deux livres du dessinateur sortent aux éditions du Chêne (une anthologie et un Calendrier perpétuel), Siné lui rend hommage. « Je ne l’ai toujours connu que joyeux, l’air réjoui et riant de toutes ses dents. Il réservait sa hargne aux salauds et aux ordures qui jonchent notre espace vital (…) On va continuer sans toi, Tignous, sans jamais t’oublier. » (Extrait de Siné Mensuel n°46) La couverture de l’anthologie : Feuilleter le livre Achetez le livre PARTAGEZ CET ARTICLE MOTS-CLÉS hommage Charlie Hebdo, Tignous DANS LA MÊME RUBRIQUE n°59 Par Lacombe décembre 2016 n°53 Par Lacombe mai 2016 n°53 Par Jiho mai 2016 n°43 Par Mix & Remix juin 2015 n°42 Par Lindingre mai 2015 n°41 Par Carali avril 2015 de dessins" Siné rend hommage au dessinateur Tignous 1 "Mini Zone de Siné Aujourd’hui, en France Par Siné, mars 2015 PARTAGEZ CET ARTICLE" Aujourd’hui, en France 1 "Mini Zone de Siné Les tueries ne datent pas d’hier ! Par Siné, septembre 2014 PARTAGEZ CET ARTICLE" Les tueries ne datent pas d’hier ! 1 "Mini Zone de Siné Et mon oeil, c’est du poulet ? Par Siné, mai 2014 Cette semaine, je prête ma plume à ma chérie qui va vous raconter elle-même la singulière aventure qui vient de nous arriver, de telle sorte que vous ne me soupçonniez pas de vous raconter des conneries. L’histoire n’est pas banale et on a du mal à y croire ! Je lui laisse la parole : Samedi soir, après le dîner, on sonne à la porte de notre pavillon, dans le neuf-trois. Par l’interphone, quelqu’un, un voisin prétend-t-il, dit vouloir me voir pour quelque chose de très important. Malgré son insistance, je lui demande de revenir le lendemain car je suis déjà couchée et raccroche. Une demi-heure plus tard, rebelote. Le même « voisin » sonne une seconde fois et insiste pour me voir en prétendant qu’il a quelque chose à me rendre. Je tente de l’éconduire à nouveau mais il s’obstine : « Je vous ai volé de l’argent. Je veux vous le rendre et vous demander pardon. Madame, descendez s’il vous plait à la fenêtre pour que je vous parle absolument. Vous pouvez appeler la police, tant pis pour moi, mais je vous attends. » Intriguée mais méfiante, je descends finalement et me penche à la fenêtre de la cuisine donnant sur l’entrée de la maison. Un jeune Black d’environ 25 ans mais que je vois mal dans l’obscurité, est dans la cour. « Je suis venu vous demander pardon, madame, et vous rapporter de l’argent. Il reste 9OO euros environ. » « Comment me l’avez-vous pris ? » « Vous aviez laissé la porte ouverte un soir. » Trois jours plus tôt, 400 euros avaient disparu de mon portefeuille, au fond de mon sac, dans notre chambre située au deuxième étage à l’arrière de la maison et donnant sur le fort de Romainville où se trouve le service action de la DGSE. Ce n’était pas la première fois que de l’argent disparaissait ainsi et, cette fois, je n’en avais même pas parlé à Bob pour ne pas le contrarier. Depuis des années, on est cambriolés régulièrement. La dernière fois qu’on a déposé plainte, les flics nous ont même conseillé, plutôt que de faire installer une alarme inefficace comme beaucoup de voisins, de déménager ! « Vous avez découvert Jésus ou quoi ? » « C’est à peu près ça. Je vous demande pardon.» « Vous êtes venu quand la dernière fois ? Hier, avant-hier ? » « Il y a 3 jours. » « Il y a 3 jours, ce sont 400 euros qui ont disparu, pas 900. Vous êtes venu souvent ? » « Oui très souvent, et depuis longtemps.  Je vous demande pardon. » « Je veux bien avoir oublié de fermer ma porte une fois mais pas plusieurs ! Comment faisiez vous ? » « Je passais par la fenêtre de votre chambre qui donne sur le terrain derrière.» « Vous entrez comment dans ce terrain ? » « Par la grande porte du fort. » (Le portail  du fort de Romainville qui abrite la fameuse DGSE est toujours ouvert malgré les hauts murs hérissés de pics et les caméras de surveillance !) « Vous veniez quand ? La nuit, pendant notre sommeil ? » « Non, vers 20 heures, pendant que vous dîniez. Vous ne pouviez pas m’entendre vous étiez au premier et moi au second. » « Alors, c’était vous, il y un an et demi, lorsque je suis rentrée dans la chambre, qui avez sauté par la fenêtre et vous êtes enfui par les terrains du fort ? » « Oui. Je vous demande pardon. » « Et vous avez pris quoi d’autre ? » « Tous vos ordinateurs. » « Autre chose ? » « Vos bijoux. » « C’était ceux que ma mère m’avait confiés et qui devaient servir à payer sa maison de retraite ! Vous les avez revendus ? » « Oui, je vous demande pardon. » (Je ne lui dis pas que les flics avaient directement soupçonné notre femme de ménage et étaient allés chez la pauvre pour la cuisiner et perquisitionner.) « Je ne viendrai plus jamais. Je sais que votre mari est malade. Vous allez être tranquille maintenant.» « Et les téléphones portables ? » « Non, je ne fais pas dans les téléphones. » « Vous êtes donc plusieurs à venir voler chez nous… » « Non je suis le seul. Je vous demande pardon.» « Pourquoi vous faites ça ? « « Je n’ai pas de travail. » « Vous n’avez pas de famille ? « « Si, mon père est handicapé mais je ne vis plus avec mes parents. Je vais trouver un travail et je vous rembourserai tout ce que je vous ai pris. Vous voulez bien descendre que je vous donne l’argent ou vous préférez que je le mette dans la boîte à lettre ? » Je commence à le trouver émouvant ce jeune, mais je ne suis pas tout à fait rassurée. Je me demande s’il n’a pas des potes planqués quelque part  pour entrer en force dès la porte ouverte. Je lui demande donc de mettre l’argent dans la boite aux lettres mais de garder 100 euros pour lui s’il n’a rien à bouffer. » «  Non madame, j’en veux pas. Je vais trouver du travail et tout vous rembourser. Je vous demande pardon ! » Et il s’en va… Je remonte voir Bob qui est resté au lit et lui raconte. Il n’en revient pas. Il est aussi sidéré que moi. Pas question de descendre voir, en pleine nuit, s’il a mis ou non l’argent dans la boîte aux lettres. Le lendemain matin, dès l’aube, Bob a trouvé 1000 euros en billets de 200 et de 50, un peu plus que ce qu’il avait annoncé. Curieusement, j’aimerais revoir ce type. J’aurais dû lui demander son nom et ses coordonnées. J’ai manqué de toc ! Mais nous le reverrons peut-être puisqu’il a promis de tout nous rembourser. Si ce n’était pas ma tendre épouse qui me l’ait raconté et si je n’avais pas trouvé 1 000 euros, le lendemain matin, dans la boîte à lettres, j’aurais eu beaucoup de mal à croire à cette histoire saugrenue ! Pas vous ? À la semaine prochaine, les voyous ! PARTAGEZ CET ARTICLE" Et mon oeil, c’est du poulet ? 1 "Mini Zone de Siné Pour inciter les fumeurs à arrêter de fumer… Par Siné, octobre 2014 PARTAGEZ CET ARTICLE" Pour inciter les fumeurs à arrêter de fumer… 1 "Jeux n°55 Quiz : Petite histoire de France du pipi-caca Par Etienne Liebig, juillet 2016 On ne sort jamais du stade anal, contrairement à ce que disait Freud. La preuve : des écrivains aux rois de France en passant par les courtisanes, les déjections sont une des grandes affaires de l’humanité… Testez vos connaissances en la matière. if (window.qmn_quiz_data === undefined) { window.qmn_quiz_data = new Object(); } Sélectionnez la bonne réponse en cliquant, tout simplement. Bonne chance ! 1. Les dames du XVIIIe siècle avaient une expression pour dire publiquement qu’elles se rendaient à la selle. Déposer le poivre dans la salière Aller aux Pays-Bas Jouer du mirliton qui pue Refaire les gravure du salon 2. Au XVIIe, on nommait le seau d’aisance : un « bourdalou » Mais qui était ce Bourdaloue qui donna son nom au pot de chambre ? Un maître verrier de Versailles qui confectionna le premier pot de cristal à l’usage du roi ? Un laquais du duc de Montmorency dont le triste lot consistait à torcher le cul de son maître ? Un Jésuite qui recevait la confession avec tant de rigueur qu’il savait tout de l’intimité de ses ouailles ? Un docteur de Paris, expert dans les libérations intestinales et l’art de manier le clystère ? 3. ""Je me remplis quand on se vide. Car c’est fort rarement qu’on se passe de moi. Je renferme en mon sein le dur et le liquide. Je sers au riche, au pauvre, au duc et même au roi."" De qui sont ces charmants vers (pas des oxyures !) ? Victor Hugo Rabelais Pic de la Mirandole John Lennon 4. Le roi Louis XIV, qui aimait tant que l’on assistât à ses défécations royales, connut une année sombre pour ses affaires privées : 1686 ! Quel est le surnom de cette année ? 1686 : année de la diarrhée royale 1686 : année des hémorroïdes du Louvres 1686 : année de la constipation de Versailles 1686 : année de la fistule 5. Londres fut la première ville à disposer de lieux d’aisance publics dans les années 1740. On y venait en famille ou en couple. En quoi l’architecture en était-elle particulière ? Les cuvettes des toilettes étaient soudées les unes aux autres par l’arrière Le décor représentait des scènes scatologiques humoristiques Les murets séparant les toilettes étaient bas pour faciliter les discussions entre usagers La configuration des cuvettes permettait d’emporter avec soi l’objet qu’on y avait déposé 6. Gargantua utilise un bien étrange torche-cul sous la plume acérée de maître Rabelais : Trois plumes de cygne. Des persils encore verts. Un oisillon tout chaud du nid. Le livre de comptes d’un riche seigneur. 7. Les toilettes sont depuis toujours un lieu de création : Michel Debré y écrivit la Constitution française. Sydney Bechet y composa Petite Fleur. Marguerite Duras y écrivit Le Ravissement de Lol V. Stein. Magritte y peignit son « Ceci n’est pas une pipe ». 8. Des charlatans usèrent de la crédulité du peuple du XIXe siècle en inventant une science des excréments, elle s’appelait : L’uromancie qui permettait de lire l’avenir dans le pipi. La scatomythie qui prouvait l’existence de Dieu par la couleur des selles. La virgulopathie qui devinait les maladies dans les traces laissées sur le pot. La torchonomie qui présageait les famines à venir par l’usage du torche-cul. 9. Charles Bouvard, médecin du Roy, fit administrer à Louis XIII en une année : 101 purgations et 100 lavements. 145 purgations et 140 lavements. 215 purgations et 212 lavements. 365 purgations et 365 lavements. 10. Un de nos grands auteurs aimait envoyer des billets amoureux à sa dulcinée sur du papier toilette usagé : Musset à George Sand. Rimbaud à Paul Verlaine. Léautaud à Marie Dormoy. Flaubert à Louise Colet. window.qmn_quiz_data[""10""] = {""quiz_id"":""10"",""quiz_name"":""Quiz : Petite histoire de France du pipi-caca"",""disable_answer"":""0"",""ajax_show_correct"":""0"",""progress_bar"":0,""error_messages"":{""email"":""Not a valid e-mail address!"",""number"":""This field must be a number!"",""incorrect"":""The entered text is not correct!"",""empty"":""Please complete all required fields!""},""question_list"":{""58"":{""question_id"":""58"",""quiz_id"":""10"",""question_name"":""1. 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Un de nos grands auteurs aimait envoyer des billets amoureux \u00e0 sa dulcin\u00e9e sur du papier toilette usag\u00e9\u00a0:"",""answer_array"":""a:4:{i:0;a:3:{i:0;s:22:\""Musset \u00e0 George Sand.\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:1;a:3:{i:0;s:25:\""Rimbaud \u00e0 Paul Verlaine.\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:2;a:3:{i:0;s:26:\""L\u00e9autaud \u00e0 Marie Dormoy.\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:3;a:3:{i:0;s:25:\""Flaubert \u00e0 Louise Colet.\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}}"",""answer_one"":"""",""answer_one_points"":""0"",""answer_two"":"""",""answer_two_points"":""0"",""answer_three"":"""",""answer_three_points"":""0"",""answer_four"":"""",""answer_four_points"":""0"",""answer_five"":"""",""answer_five_points"":""0"",""answer_six"":"""",""answer_six_points"":""0"",""correct_answer"":""0"",""question_answer_info"":"""",""comments"":""1"",""hints"":"""",""question_order"":""10"",""question_type"":""0"",""question_type_new"":""0"",""question_settings"":""a:1:{s:8:\""required\"";i:0;}"",""category"":"""",""deleted"":""0"",""answers"":[[""Musset \u00e0 George Sand."",0,0],[""Rimbaud \u00e0 Paul Verlaine."",0,0],[""L\u00e9autaud \u00e0 Marie Dormoy."",1,1],[""Flaubert \u00e0 Louise Colet."",0,0]]}},""first_page"":true} PARTAGEZ CET ARTICLE" Quiz : Petite histoire de France du pipi-caca 1 "Jeux n°55 Quiz : Répète-le si tu oses ! Par Jean-Pierre Bouyxou, juillet 2016 Rendez à Ravachol ce que n’a pas dit Karl Marx, sans perdre de vue que les pires salauds se réclament volontiers d’idées généreuses, ni que les esprits les plus libres énoncent parfois des monstruosités. if (window.qmn_quiz_data === undefined) { window.qmn_quiz_data = new Object(); } Sélectionnez la bonne réponse en cliquant, tout simplement. Bonne chance ! 1. « Ceux qui font des révolutions à moitié n'ont fait que se creuser un tombeau. » Che Guevara Le marquis de Sade Saint-Just Guy Debord Nathalie Ménigon 2. « Lorsque la société humaine en arrivera à la suppression des classes, à la suppression de l’État, il n’y aura plus de guerres. » Victor Hugo Mao Tsé-toung L’abbé Pierre Oscar Wilde Jane Fonda 3. « Je voudrais, et ce sera le dernier et le plus ardent de mes souhaits, je voudrais que le dernier des rois fût étranglé avec les boyaux du dernier prêtre. » Voltaire Robespierre Théroigne de Méricourt Le chevalier de La Barre Le curé Meslier 4. « Lorsque deux éléments sont en lutte et lorsqu’ils sont irréductibles, la solution est dans l’emploi de la force. Il n’y a jamais eu d’autres solutions dans l’histoire et il n’y en aura jamais d’autres. Benito Mussolini Hô Chi Minh Léon Trostki Malcolm X Margaret Thatcher 5. « Si infâmes que soient les canailles, elles ne le sont jamais autant que les honnêtes gens. » Octave Mirbeau Jean Genet Georges Darien Léon Bloy Jean Yanne 6. « On a plus de chances de voir un chameau passer par le trou d'une aiguille que de découvrir un grand homme au moyen d'une élection. » Adolf Hitler Alphonse Allais Zo d’Axa Paul Gorguloff Danielle Mitterrand 7. « La révolution est dans l’histoire ce qu’est le médecin à la naissance d’une vie nouvelle. Il n’emploie pas sans nécessité le forceps, mais il l’emploie sans hésiter chaque fois que cela est nécessaire pour aider l’enfantement. » Karl Marx Zappy Max Fidel Castro Philippe Pétain Laurence Pernoud 8. « Mort aux riches ! » Pierre-Joseph Proudhon Jules Bonnot Andreas Baader Paul Claudel Jacques Attali 9. « Si tu veux être heureux / Nom de Dieu ! / Pends ton propriétaire / Coupe les curés en deux / Nom de Dieu ! / Fous les églises par terre / Sang Dieu ! / Et l’bon Dieu dans la merde / Nom de Dieu ! / Et l’bon Dieu dans la merde ! » Montéhus Jacques Prévert Boris Vian Ravachol Jean-Jacques Goldman 10. « J’ai cru en beaucoup de choses. Maintenant, je crois en la dynamite. » Vittorio Gassman dans Mais qu’est-ce que je viens foutre au milieu de cette révolution ? (de Sergio Corbucci) Alain Delon dans Quelle joie de vivre (de René Clément) Arata Iura dans United Red Army (de Kôji Wakamatsu) Barbara Sukowa dans Les Années de plomb (de Margarethe von Trotta) James Coburn dans Il était une fois la révolution (de Sergio Leone) window.qmn_quiz_data[""2""] = {""quiz_id"":""2"",""quiz_name"":""Quiz : R\u00e9p\u00e8te-le si tu oses !"",""disable_answer"":""0"",""ajax_show_correct"":""0"",""progress_bar"":0,""error_messages"":{""email"":""Not a valid e-mail address!"",""number"":""This field must be a number!"",""incorrect"":""The entered text is not correct!"",""empty"":""Please complete all required fields!""},""question_list"":{""5"":{""question_id"":""5"",""quiz_id"":""2"",""question_name"":""1. \u00ab\u00a0Ceux qui font des r\u00e9volutions \u00e0 moiti\u00e9 n'ont fait que se creuser un tombeau.\u00a0\u00bb"",""answer_array"":""a:5:{i:0;a:3:{i:0;s:11:\""Che Guevara\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:1;a:3:{i:0;s:19:\""Le marquis de Sade \"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:2;a:3:{i:0;s:10:\""Saint-Just\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:3;a:3:{i:0;s:10:\""Guy Debord\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:4;a:3:{i:0;s:17:\""Nathalie M\u00e9nigon\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}}"",""answer_one"":"""",""answer_one_points"":""0"",""answer_two"":"""",""answer_two_points"":""0"",""answer_three"":"""",""answer_three_points"":""0"",""answer_four"":"""",""answer_four_points"":""0"",""answer_five"":"""",""answer_five_points"":""0"",""answer_six"":"""",""answer_six_points"":""0"",""correct_answer"":""0"",""question_answer_info"":""Rapport au nom du Comit\u00e9 de salut public, 8 vent\u00f4se an II"",""comments"":""1"",""hints"":"""",""question_order"":""1"",""question_type"":""0"",""question_type_new"":""0"",""question_settings"":""a:1:{s:8:\""required\"";i:0;}"",""category"":"""",""deleted"":""0"",""answers"":[[""Che Guevara"",0,0],[""Le marquis de Sade "",0,0],[""Saint-Just"",1,1],[""Guy Debord"",0,0],[""Nathalie M\u00e9nigon"",0,0]]},""6"":{""question_id"":""6"",""quiz_id"":""2"",""question_name"":""2. \u00ab\u00a0Lorsque la soci\u00e9t\u00e9 humaine en arrivera \u00e0 la suppression des classes, \u00e0 la suppression de l\u2019\u00c9tat, il n\u2019y aura plus de guerres.\u00a0\u00bb"",""answer_array"":""a:5:{i:0;a:3:{i:0;s:11:\""Victor Hugo\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:1;a:3:{i:0;s:14:\""Mao Ts\u00e9-toung\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:2;a:3:{i:0;s:16:\""L\u2019abb\u00e9 Pierre\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:3;a:3:{i:0;s:11:\""Oscar Wilde\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:4;a:3:{i:0;s:10:\""Jane Fonda\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}}"",""answer_one"":"""",""answer_one_points"":""0"",""answer_two"":"""",""answer_two_points"":""0"",""answer_three"":"""",""answer_three_points"":""0"",""answer_four"":"""",""answer_four_points"":""0"",""answer_five"":"""",""answer_five_points"":""0"",""answer_six"":"""",""answer_six_points"":""0"",""correct_answer"":""0"",""question_answer_info"":""Citations [le \u00ab Petit Livre rouge \u00bb], V, \u00ab La guerre et la paix \u00bb"",""comments"":""1"",""hints"":"""",""question_order"":""2"",""question_type"":""0"",""question_type_new"":""0"",""question_settings"":""a:1:{s:8:\""required\"";i:1;}"",""category"":"""",""deleted"":""0"",""answers"":[[""Victor Hugo"",0,0],[""Mao Ts\u00e9-toung"",1,1],[""L\u2019abb\u00e9 Pierre"",0,0],[""Oscar Wilde"",0,0],[""Jane Fonda"",0,0]]},""7"":{""question_id"":""7"",""quiz_id"":""2"",""question_name"":""3. \u00ab\u00a0Je voudrais, et ce sera le dernier et le plus ardent de mes souhaits, je voudrais que le dernier des rois f\u00fbt \u00e9trangl\u00e9 avec les boyaux du dernier pr\u00eatre.\u00a0\u00bb"",""answer_array"":""a:5:{i:0;a:3:{i:0;s:8:\""Voltaire\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:1;a:3:{i:0;s:11:\""Robespierre\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:2;a:3:{i:0;s:24:\""Th\u00e9roigne de M\u00e9ricourt\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:3;a:3:{i:0;s:24:\""Le chevalier de La Barre\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:4;a:3:{i:0;s:16:\""Le cur\u00e9 Meslier\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}}"",""answer_one"":"""",""answer_one_points"":""0"",""answer_two"":"""",""answer_two_points"":""0"",""answer_three"":"""",""answer_three_points"":""0"",""answer_four"":"""",""answer_four_points"":""0"",""answer_five"":"""",""answer_five_points"":""0"",""answer_six"":"""",""answer_six_points"":""0"",""correct_answer"":""0"",""question_answer_info"":""Testament, r\u00e9dig\u00e9 vers 1725 et \u00e9dit\u00e9 par Voltaire en 1762"",""comments"":""1"",""hints"":"""",""question_order"":""3"",""question_type"":""0"",""question_type_new"":""0"",""question_settings"":""a:1:{s:8:\""required\"";i:0;}"",""category"":"""",""deleted"":""0"",""answers"":[[""Voltaire"",0,0],[""Robespierre"",0,0],[""Th\u00e9roigne de M\u00e9ricourt"",0,0],[""Le chevalier de La Barre"",0,0],[""Le cur\u00e9 Meslier"",1,1]]},""8"":{""question_id"":""8"",""quiz_id"":""2"",""question_name"":""4. \u00ab\u00a0Lorsque deux \u00e9l\u00e9ments sont en lutte et lorsqu\u2019ils sont irr\u00e9ductibles, la solution est dans l\u2019emploi de la force. 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(de Sergio Corbucci)\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:1;a:3:{i:0;s:57:\""Alain Delon dans Quelle joie de vivre (de Ren\u00e9 Cl\u00e9ment)\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:2;a:3:{i:0;s:52:\""Arata Iura dans United Red Army (de K\u00f4ji Wakamatsu)\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:3;a:3:{i:0;s:67:\""Barbara Sukowa dans Les Ann\u00e9es de plomb (de Margarethe von Trotta)\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:4;a:3:{i:0;s:69:\""James Coburn dans Il \u00e9tait une fois la r\u00e9volution (de Sergio Leone)\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}}"",""answer_one"":"""",""answer_one_points"":""0"",""answer_two"":"""",""answer_two_points"":""0"",""answer_three"":"""",""answer_three_points"":""0"",""answer_four"":"""",""answer_four_points"":""0"",""answer_five"":"""",""answer_five_points"":""0"",""answer_six"":"""",""answer_six_points"":""0"",""correct_answer"":""0"",""question_answer_info"":"""",""comments"":""1"",""hints"":"""",""question_order"":""10"",""question_type"":""0"",""question_type_new"":""0"",""question_settings"":""a:1:{s:8:\""required\"";i:0;}"",""category"":"""",""deleted"":""0"",""answers"":[[""Vittorio Gassman dans Mais qu\u2019est-ce que je viens foutre au milieu de cette r\u00e9volution ? (de Sergio Corbucci)"",0,0],[""Alain Delon dans Quelle joie de vivre (de Ren\u00e9 Cl\u00e9ment)"",0,0],[""Arata Iura dans United Red Army (de K\u00f4ji Wakamatsu)"",0,0],[""Barbara Sukowa dans Les Ann\u00e9es de plomb (de Margarethe von Trotta)"",0,0],[""James Coburn dans Il \u00e9tait une fois la r\u00e9volution (de Sergio Leone)"",1,1]]}},""first_page"":true} PARTAGEZ CET ARTICLE" Quiz : Répète-le si tu oses ! 1 "Jeux n°33 Siné a fait ses loups Par Siné, juillet 2014 A la façon des chats, cette année Siné a dessiné des loups dans le numéro d’été de Siné Mensuel. A vous de trouver les noms de ces loups, loubards, loupiots… Solutions : Lou Reed, Andalou, Loup de mer, Louis XVI PARTAGEZ CET ARTICLE" Siné a fait ses loups 1 "Jeux n°55 Quiz : Jamais couchés ! Par Pierre Concialdi, juillet 2016 L’histoire de l’humanité est jalonnée de révoltes, de  révolutions et de soulèvements contre les dictateurs, les exploiteurs et tous les profiteurs. Ces épisodes de résistance sont innombrables. Ils ont fait mal et ça nous fait du bien, alors on s’en souvient ! Petite promenade en forme de quiz parmi ces « jamais couchés ». À vos méninges … et Banzaï ! if (window.qmn_quiz_data === undefined) { window.qmn_quiz_data = new Object(); } Sélectionnez la bonne réponse en cliquant, tout simplement. Bonne chance ! 1. La première grande révolution sociale a pris place en Égypte. C’était il y a environ : 5300 ans 4800 ans 4300 ans 3800 ans 2. La révolte des esclaves et des ouvriers libres conduite par Spartacus entre -74 et -71 se situait dans quelle région ? La Campanie La Palestine La Sicile La Thrace 3. Quel fut le premier droit accordé aux esclaves à Rome sous Hadrien, en 146 ? Le droit de se plaindre Le droit à la pause méridienne Le droit au logement Le droit de fonder une famille 4. Quel est le nom des bandes armées qui se révoltèrent contre l’envahisseur romain du IIIe au Ve siècle en Gaule ? Les Bagaudes Les Finaudes Les Lourdauds Les Taraudes 5. Entre 869 et 883, des esclaves noirs se révoltent et fondent en 871 un état communiste dans la région de Bassorah. C’était la révolte des : Carmathes Carpates Zendjs Zoumis 6. Quel est  le nom donné aux révoltes paysannes qui se multiplièrent dans le Japon du XIVe au XVIe siècles ? Bonsaï Ikki Maki Totô 7. En 1491 éclate en Hollande une révolte de paysans. C’était la révolte des : Buveurs de lait Mangeurs de fromage Buveurs de bière Mangeurs de pain et de fromage 8. La révolte des « Bonnets rouges » qui éclate en 1622 se situe en : Chine Grande-Bretagne Italie Japon 9. Au début du XVIIe siècle, s’est constitué dans le nord-est du Brésil un État créé par des esclaves fugitifs. Il résistera pendant près d’un siècle aux assauts des colons portugais et néerlandais. C’était à : Mocambo Palmares Quilombo Zumbi 10. Dans le calendrier révolutionnaire, le 14 juillet correspond au : 1er tatane 24 thermidor 26 messidor 136 mars window.qmn_quiz_data[""9""] = {""quiz_id"":""9"",""quiz_name"":""Quiz : Jamais couch\u00e9s !"",""disable_answer"":""0"",""ajax_show_correct"":""0"",""progress_bar"":0,""error_messages"":{""email"":""Not a valid e-mail address!"",""number"":""This field must be a number!"",""incorrect"":""The entered text is not correct!"",""empty"":""Please complete all required fields!""},""question_list"":{""48"":{""question_id"":""48"",""quiz_id"":""9"",""question_name"":""1. La premi\u00e8re grande r\u00e9volution sociale a pris place en \u00c9gypte. C\u2019\u00e9tait il y a environ\u00a0:"",""answer_array"":""a:4:{i:0;a:3:{i:0;s:8:\""5300 ans\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:1;a:3:{i:0;s:8:\""4800 ans\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:2;a:3:{i:0;s:8:\""4300 ans\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:3;a:3:{i:0;s:8:\""3800 ans\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}}"",""answer_one"":"""",""answer_one_points"":""0"",""answer_two"":"""",""answer_two_points"":""0"",""answer_three"":"""",""answer_three_points"":""0"",""answer_four"":"""",""answer_four_points"":""0"",""answer_five"":"""",""answer_five_points"":""0"",""answer_six"":"""",""answer_six_points"":""0"",""correct_answer"":""0"",""question_answer_info"":""C\u2019\u00e9tait vers - 2200, donc il y a environ 4300 ans. Destitution des rois et des poss\u00e9dants, abolition des privil\u00e8ges, r\u00e9glementation des droits de propri\u00e9t\u00e9\u2026 Le programme reste d\u2019actualit\u00e9 "",""comments"":""1"",""hints"":"""",""question_order"":""1"",""question_type"":""0"",""question_type_new"":""0"",""question_settings"":""a:1:{s:8:\""required\"";i:0;}"",""category"":"""",""deleted"":""0"",""answers"":[[""5300 ans"",0,0],[""4800 ans"",0,0],[""4300 ans"",1,1],[""3800 ans"",0,0]]},""49"":{""question_id"":""49"",""quiz_id"":""9"",""question_name"":""2. La r\u00e9volte des esclaves et des ouvriers libres conduite par Spartacus entre -74 et -71 se situait dans quelle r\u00e9gion\u00a0?"",""answer_array"":""a:4:{i:0;a:3:{i:0;s:11:\""La Campanie\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:1;a:3:{i:0;s:12:\""La Palestine\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:2;a:3:{i:0;s:9:\""La Sicile\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:3;a:3:{i:0;s:9:\""La Thrace\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}}"",""answer_one"":"""",""answer_one_points"":""0"",""answer_two"":"""",""answer_two_points"":""0"",""answer_three"":"""",""answer_three_points"":""0"",""answer_four"":"""",""answer_four_points"":""0"",""answer_five"":"""",""answer_five_points"":""0"",""answer_six"":"""",""answer_six_points"":""0"",""correct_answer"":""0"",""question_answer_info"":""La Campanie (troisi\u00e8me et derni\u00e8re guerre servile de l\u2019\u00e9poque). Les deux premi\u00e8res guerres serviles \u00e9clat\u00e8rent en Sicile. Il n\u2019y a pas eu de quatri\u00e8me guerre servile."",""comments"":""1"",""hints"":"""",""question_order"":""2"",""question_type"":""0"",""question_type_new"":""0"",""question_settings"":""a:1:{s:8:\""required\"";i:1;}"",""category"":"""",""deleted"":""0"",""answers"":[[""La Campanie"",1,1],[""La Palestine"",0,0],[""La Sicile"",0,0],[""La Thrace"",0,0]]},""50"":{""question_id"":""50"",""quiz_id"":""9"",""question_name"":""3. Quel fut le premier droit accord\u00e9 aux esclaves \u00e0 Rome sous Hadrien, en 146\u00a0?"",""answer_array"":""a:4:{i:0;a:3:{i:0;s:24:\""Le droit de se plaindre \"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:1;a:3:{i:0;s:32:\""Le droit \u00e0 la pause m\u00e9ridienne\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:2;a:3:{i:0;s:20:\""Le droit au logement\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:3;a:3:{i:0;s:30:\""Le droit de fonder une famille\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}}"",""answer_one"":"""",""answer_one_points"":""0"",""answer_two"":"""",""answer_two_points"":""0"",""answer_three"":"""",""answer_three_points"":""0"",""answer_four"":"""",""answer_four_points"":""0"",""answer_five"":"""",""answer_five_points"":""0"",""answer_six"":"""",""answer_six_points"":""0"",""correct_answer"":""0"",""question_answer_info"":""Il faut un d\u00e9but \u00e0 tout ! 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Quel est le nom des bandes arm\u00e9es qui se r\u00e9volt\u00e8rent contre l\u2019envahisseur romain du IIIe au Ve si\u00e8cle en Gaule\u00a0?"",""answer_array"":""a:4:{i:0;a:3:{i:0;s:12:\""Les Bagaudes\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:1;a:3:{i:0;s:12:\""Les Finaudes\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:2;a:3:{i:0;s:13:\""Les Lourdauds\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:3;a:3:{i:0;s:12:\""Les Taraudes\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}}"",""answer_one"":"""",""answer_one_points"":""0"",""answer_two"":"""",""answer_two_points"":""0"",""answer_three"":"""",""answer_three_points"":""0"",""answer_four"":"""",""answer_four_points"":""0"",""answer_five"":"""",""answer_five_points"":""0"",""answer_six"":"""",""answer_six_points"":""0"",""correct_answer"":""0"",""question_answer_info"":"" "",""comments"":""1"",""hints"":"""",""question_order"":""4"",""question_type"":""0"",""question_type_new"":""0"",""question_settings"":""a:1:{s:8:\""required\"";i:0;}"",""category"":"""",""deleted"":""0"",""answers"":[[""Les Bagaudes"",1,1],[""Les Finaudes"",0,0],[""Les Lourdauds"",0,0],[""Les Taraudes"",0,0]]},""52"":{""question_id"":""52"",""quiz_id"":""9"",""question_name"":""5. Entre 869 et 883, des esclaves noirs se r\u00e9voltent et fondent en 871 un \u00e9tat communiste dans la r\u00e9gion de Bassorah. C\u2019\u00e9tait la r\u00e9volte des\u00a0:"",""answer_array"":""a:4:{i:0;a:3:{i:0;s:9:\""Carmathes\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:1;a:3:{i:0;s:8:\""Carpates\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:2;a:3:{i:0;s:6:\""Zendjs\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:3;a:3:{i:0;s:6:\""Zoumis\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}}"",""answer_one"":"""",""answer_one_points"":""0"",""answer_two"":"""",""answer_two_points"":""0"",""answer_three"":"""",""answer_three_points"":""0"",""answer_four"":"""",""answer_four_points"":""0"",""answer_five"":"""",""answer_five_points"":""0"",""answer_six"":"""",""answer_six_points"":""0"",""correct_answer"":""0"",""question_answer_info"":""La r\u00e9volte des Carmathes est un peu plus tardive (899-930) et s\u2019\u00e9tend sur toute l\u2019Arabie orientale. Pour les Carpates, vous \u00eates un peu trop \u00e0 l\u2019ouest\u2026"",""comments"":""1"",""hints"":"""",""question_order"":""5"",""question_type"":""0"",""question_type_new"":""0"",""question_settings"":""a:1:{s:8:\""required\"";i:0;}"",""category"":"""",""deleted"":""0"",""answers"":[[""Carmathes"",0,0],[""Carpates"",0,0],[""Zendjs"",1,1],[""Zoumis"",0,0]]},""53"":{""question_id"":""53"",""quiz_id"":""9"",""question_name"":""6. Quel est\u00a0 le nom donn\u00e9 aux r\u00e9voltes paysannes qui se multipli\u00e8rent dans le Japon du XIVe au XVIe si\u00e8cles\u00a0?"",""answer_array"":""a:4:{i:0;a:3:{i:0;s:7:\""Bonsa\u00ef\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:1;a:3:{i:0;s:4:\""Ikki\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:2;a:3:{i:0;s:4:\""Maki\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:3;a:3:{i:0;s:5:\""Tot\u00f4\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}}"",""answer_one"":"""",""answer_one_points"":""0"",""answer_two"":"""",""answer_two_points"":""0"",""answer_three"":"""",""answer_three_points"":""0"",""answer_four"":"""",""answer_four_points"":""0"",""answer_five"":"""",""answer_five_points"":""0"",""answer_six"":"""",""answer_six_points"":""0"",""correct_answer"":""0"",""question_answer_info"":""Les amateurs de bonsa\u00ef peuvent aller cultiver leur (petit) jardin. Ceux de maki se consoleront en allant au restaurant."",""comments"":""1"",""hints"":"""",""question_order"":""6"",""question_type"":""0"",""question_type_new"":""0"",""question_settings"":""a:1:{s:8:\""required\"";i:1;}"",""category"":"""",""deleted"":""0"",""answers"":[[""Bonsa\u00ef"",0,0],[""Ikki"",1,1],[""Maki"",0,0],[""Tot\u00f4"",0,0]]},""54"":{""question_id"":""54"",""quiz_id"":""9"",""question_name"":""7. En 1491 \u00e9clate en Hollande une r\u00e9volte de paysans. C\u2019\u00e9tait la r\u00e9volte des\u00a0:"",""answer_array"":""a:4:{i:0;a:3:{i:0;s:15:\""Buveurs de lait\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:1;a:3:{i:0;s:19:\""Mangeurs de fromage\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:2;a:3:{i:0;s:17:\""Buveurs de bi\u00e8re\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:3;a:3:{i:0;s:30:\""Mangeurs de pain et de fromage\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}}"",""answer_one"":"""",""answer_one_points"":""0"",""answer_two"":"""",""answer_two_points"":""0"",""answer_three"":"""",""answer_three_points"":""0"",""answer_four"":"""",""answer_four_points"":""0"",""answer_five"":"""",""answer_five_points"":""0"",""answer_six"":"""",""answer_six_points"":""0"",""correct_answer"":""0"",""question_answer_info"":"" "",""comments"":""1"",""hints"":"""",""question_order"":""7"",""question_type"":""0"",""question_type_new"":""0"",""question_settings"":""a:1:{s:8:\""required\"";i:1;}"",""category"":"""",""deleted"":""0"",""answers"":[[""Buveurs de lait"",0,0],[""Mangeurs de fromage"",0,0],[""Buveurs de bi\u00e8re"",0,0],[""Mangeurs de pain et de fromage"",1,1]]},""55"":{""question_id"":""55"",""quiz_id"":""9"",""question_name"":""8. La r\u00e9volte des \u00ab\u00a0Bonnets rouges\u00a0\u00bb qui \u00e9clate en 1622 se situe\u00a0en\u00a0:"",""answer_array"":""a:4:{i:0;a:3:{i:0;s:5:\""Chine\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:1;a:3:{i:0;s:15:\""Grande-Bretagne\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:2;a:3:{i:0;s:6:\""Italie\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:3;a:3:{i:0;s:5:\""Japon\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}}"",""answer_one"":"""",""answer_one_points"":""0"",""answer_two"":"""",""answer_two_points"":""0"",""answer_three"":"""",""answer_three_points"":""0"",""answer_four"":"""",""answer_four_points"":""0"",""answer_five"":"""",""answer_five_points"":""0"",""answer_six"":"""",""answer_six_points"":""0"",""correct_answer"":""0"",""question_answer_info"":""En 1622, les Bonnets rouges sont chinois. La r\u00e9volte anti-fiscale des Bonnets rouges bretons contre le papier timbr\u00e9 se situe en 1675."",""comments"":""1"",""hints"":"""",""question_order"":""8"",""question_type"":""0"",""question_type_new"":""0"",""question_settings"":""a:1:{s:8:\""required\"";i:1;}"",""category"":"""",""deleted"":""0"",""answers"":[[""Chine"",1,1],[""Grande-Bretagne"",0,0],[""Italie"",0,0],[""Japon"",0,0]]},""56"":{""question_id"":""56"",""quiz_id"":""9"",""question_name"":""9. Au d\u00e9but du XVIIe si\u00e8cle, s\u2019est constitu\u00e9 dans le nord-est du Br\u00e9sil un \u00c9tat cr\u00e9\u00e9 par des esclaves fugitifs. Il r\u00e9sistera pendant pr\u00e8s d\u2019un si\u00e8cle aux assauts des colons portugais et n\u00e9erlandais. C\u2019\u00e9tait \u00e0\u00a0:"",""answer_array"":""a:4:{i:0;a:3:{i:0;s:7:\""Mocambo\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:1;a:3:{i:0;s:8:\""Palmares\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:2;a:3:{i:0;s:8:\""Quilombo\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:3;a:3:{i:0;s:5:\""Zumbi\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}}"",""answer_one"":"""",""answer_one_points"":""0"",""answer_two"":"""",""answer_two_points"":""0"",""answer_three"":"""",""answer_three_points"":""0"",""answer_four"":"""",""answer_four_points"":""0"",""answer_five"":"""",""answer_five_points"":""0"",""answer_six"":"""",""answer_six_points"":""0"",""correct_answer"":""0"",""question_answer_info"":""Macombo et Quilombo d\u00e9signent le nom de ces communaut\u00e9s organis\u00e9es d\u2019esclaves. Zumbi (dos Palmares) fut un des leaders de la communaut\u00e9 de Palmares \u00e0 la fin du XVIIe si\u00e8cle."",""comments"":""1"",""hints"":"""",""question_order"":""9"",""question_type"":""0"",""question_type_new"":""0"",""question_settings"":""a:1:{s:8:\""required\"";i:0;}"",""category"":"""",""deleted"":""0"",""answers"":[[""Mocambo"",0,0],[""Palmares"",1,1],[""Quilombo"",0,0],[""Zumbi"",0,0]]},""57"":{""question_id"":""57"",""quiz_id"":""9"",""question_name"":""10. Dans le calendrier r\u00e9volutionnaire, le 14 juillet correspond au\u00a0:"",""answer_array"":""a:4:{i:0;a:3:{i:0;s:10:\""1er tatane\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:1;a:3:{i:0;s:12:\""24 thermidor\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:2;a:3:{i:0;s:11:\""26 messidor\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:3;a:3:{i:0;s:8:\""136 mars\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}}"",""answer_one"":"""",""answer_one_points"":""0"",""answer_two"":"""",""answer_two_points"":""0"",""answer_three"":"""",""answer_three_points"":""0"",""answer_four"":"""",""answer_four_points"":""0"",""answer_five"":"""",""answer_five_points"":""0"",""answer_six"":"""",""answer_six_points"":""0"",""correct_answer"":""0"",""question_answer_info"":""pour la R\u00e9volution fran\u00e7aise. Le 1er Tatane, c\u2019est dans le calendrier pataphysique (f\u00eate du p\u00e8re Ubu). Le 136 mars, dans le calendrier Nuit debout."",""comments"":""1"",""hints"":"""",""question_order"":""10"",""question_type"":""0"",""question_type_new"":""0"",""question_settings"":""a:1:{s:8:\""required\"";i:0;}"",""category"":"""",""deleted"":""0"",""answers"":[[""1er tatane"",0,0],[""24 thermidor"",0,0],[""26 messidor"",1,1],[""136 mars"",0,0]]}},""first_page"":true} PARTAGEZ CET ARTICLE" Quiz : Jamais couchés ! 1 "Jeux n°55 Quiz : L’univers impitoyable des plantes Par Dédé-la-science, juillet 2016 Vous avez cru que les plantes étaient sans défense et intrinsèquement pacifiques ? Elles peuvent aussi être fourbes et tromper l’ennemi, voire l’attaquer pour se défendre ! Testez vos connaissances sur le règne végétal. if (window.qmn_quiz_data === undefined) { window.qmn_quiz_data = new Object(); } Sélectionnez la ou les bonne(s) réponse(s) en cliquant, tout simplement. Bonne chance ! 1. Les plantes se font la guerre : Les sapins empoisonnent la plupart des herbes qui poussent en dessous. Le figuier étrangleur tue les arbres autour desquels il pousse. L’orchis soldat tue les autres orchidées. Le bois canon est un arbre antillais qui servait à faire des boulets (de canon). La cuscute se nourrit en suçant la sève des autres plantes sur lesquelles elle pousse. 2. Les plantes trompent les animaux : Les baobabs utilisent les chauves-souris pour se féconder. La dionée gobe-mouche ferme ses feuilles en cage autour de ses proies. L’ophrys insectifera émet le même parfum qu’une guêpe femelle pour attirer les guêpes mâles qui la fécondent. Le liseron collet attrape des animaux avec ses boucles et les arrose de graines. Les fruits de luzerne, en spirales épineuses, transportent leurs graines en s’accrochant aux poils et plumes. 3. Les plantes se débrouillent partout : Des lichens résistent au chaud, au froid, au sel et aux blizzards. Le bolet antarctique est un champignon qui pousse sur les crottes des manchots La grenouillette pousse dans l’eau, mais fleurit à l’air, en surface. L’ancolie à crochets émet des racines vers le haut pour remonter les falaises. La vallisnérie pousse sous l’eau, mais ses étamines forment des « bateaux » qui fécondent les fleurs femelles à l’air. Puis ces dernières replongent. 4. Les plantes coopèrent : Ce sont des bactéries qui permettent aux légumineuses de fixer l’azote de l’air. L’azote fixé par les légumineuses est récupéré par d’autres plantes qui ne le fixent pas. Le houblon et le liseron ne tournent pas dans le même sens et s’aident souvent à grimper. La fougère aigle utilise l’envol des graines de pissenlit pour disséminer ses spores. Un lichen, c’est l’association d’un champignon avec une algue qu’il protège et qui le nourrit. 5. Les plantes nous attaquent ! On ne vit pas sans colibacilles, mais, en mutant, ils peuvent nous tuer. Le lichen est une maladie causée par des plantes La petite « pomme » du mancenillier peut provoquer une réaction mortelle. La laminée est une algue tropicale qui pousse sur les poils du nez. Le cactus fléchette envoie des graines pointues et venimeuses aux humains et animaux de passage. 6. N'importe quoi ! Les fleurs fertiles de la violette sont vertes et restent fermées. La « Néottie nid d'oiseau » est utilisée par des passereaux pour construire leur nid. Les ovules de la laitue de mer sont semblables à ses spermatozoïdes L'Aceras « Homme-pendu » est ainsi nommé parce qu'il a été trouvé sous les gibets de Louis XI. La « Monnaie du pape » a des fleurs blanches et jaunes, aux couleurs du Vatican. 7. Des plantes pour se soigner : C’est le saule qui a fourni l’aspirine avant sa synthèse chimique. L’« herbe à Robert » est un géranium qui stimule les glandes mammaires. La pénicilline médicale est parfois extraite du camembert et d’autres fromages fermentés. La digitale, poison mortel, fournit un médicament tonique pour le cœur. Le pissenlit s’appelle ainsi à cause de ses propriétés diurétiques. 8. Des plantes et de la bouffe : Le camembert est fabriqué grâce à des champignons du genre penicillium. L’aubergine à œufs est utilisée pour faire des omelettes végétariennes. Le fruit du jacquier, qui peut peser plus de cinquante kilos et pousser à dix mètres du sol, régale certains. Le lait de coco est parfois donné aux prématurés. Le manioc contient du cyanure toxique s’il est consommé sans cuisson ni macération. 9. Des plantes pour picoler ! On utilise les fruits de la vigne, des pommiers ou des poiriers et les tiges de la canne à sucre pour produire nos boissons alcoolisées les plus courantes. Mais ce sont aussi parfois des parties d’autres plantes : Pissenlits Agaves Pommes de terre Mil 10. Les plantes, le sexe, l’amour : Le Phallus impudique est un champignon qui se reconnaît, entre autres, à l’odeur Le Chaud Lupin est une légumineuse qui doit son nom commun à la forme évocatrice de ses fruits. La cantharidine est un aphrodisiaque dangereux extrait de la cantaloupe, une cucurbitacée. Les orchis et les orchidées doivent leur nom à des bulbes en forme de testicules. Le langage des fleurs est un langage à double articulation. window.qmn_quiz_data[""11""] = {""quiz_id"":""11"",""quiz_name"":""Quiz : L'univers impitoyable des plantes"",""disable_answer"":""0"",""ajax_show_correct"":""0"",""progress_bar"":0,""error_messages"":{""email"":""Not a valid e-mail address!"",""number"":""This field must be a number!"",""incorrect"":""The entered text is not correct!"",""empty"":""Please complete all required fields!""},""question_list"":{""69"":{""question_id"":""69"",""quiz_id"":""11"",""question_name"":""1. Les plantes se font la guerre :"",""answer_array"":""a:5:{i:0;a:3:{i:0;s:70:\""Les sapins empoisonnent la plupart des herbes qui poussent en dessous.\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:1;a:3:{i:0;s:64:\""Le figuier \u00e9trangleur tue les arbres autour desquels il pousse.\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:2;a:3:{i:0;s:44:\""L\u2019orchis soldat tue les autres orchid\u00e9es.\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:3;a:3:{i:0;s:81:\""Le bois canon est un arbre antillais qui servait \u00e0 faire des boulets (de canon).\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:4;a:3:{i:0;s:88:\""La cuscute se nourrit en su\u00e7ant la s\u00e8ve des autres plantes sur lesquelles elle pousse.\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}}"",""answer_one"":"""",""answer_one_points"":""0"",""answer_two"":"""",""answer_two_points"":""0"",""answer_three"":"""",""answer_three_points"":""0"",""answer_four"":"""",""answer_four_points"":""0"",""answer_five"":"""",""answer_five_points"":""0"",""answer_six"":"""",""answer_six_points"":""0"",""correct_answer"":""0"",""question_answer_info"":"""",""comments"":""1"",""hints"":"""",""question_order"":""1"",""question_type"":""0"",""question_type_new"":""4"",""question_settings"":""a:1:{s:8:\""required\"";i:0;}"",""category"":"""",""deleted"":""0"",""answers"":[[""Les sapins empoisonnent la plupart des herbes qui poussent en dessous."",1,1],[""Le figuier \u00e9trangleur tue les arbres autour desquels il pousse."",1,1],[""L\u2019orchis soldat tue les autres orchid\u00e9es."",0,0],[""Le bois canon est un arbre antillais qui servait \u00e0 faire des boulets (de canon)."",0,0],[""La cuscute se nourrit en su\u00e7ant la s\u00e8ve des autres plantes sur lesquelles elle pousse."",1,1]]},""68"":{""question_id"":""68"",""quiz_id"":""11"",""question_name"":""2. Les plantes trompent les animaux :"",""answer_array"":""a:5:{i:0;a:3:{i:0;s:59:\""Les baobabs utilisent les chauves-souris pour se f\u00e9conder.\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:1;a:3:{i:0;s:71:\""La dion\u00e9e gobe-mouche ferme ses feuilles en cage autour de ses proies.\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:2;a:3:{i:0;s:119:\""L\u2019ophrys insectifera \u00e9met le m\u00eame parfum qu\u2019une gu\u00eape femelle pour attirer les gu\u00eapes m\u00e2les qui la f\u00e9condent.\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:3;a:3:{i:0;s:80:\""Le liseron collet attrape des animaux avec ses boucles et les arrose de graines.\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:4;a:3:{i:0;s:114:\""Les fruits de luzerne, en spirales \u00e9pineuses, transportent leurs graines en s\u2019accrochant aux poils et plumes. \"";i:1;d:1;i:2;i:1;}}"",""answer_one"":"""",""answer_one_points"":""0"",""answer_two"":"""",""answer_two_points"":""0"",""answer_three"":"""",""answer_three_points"":""0"",""answer_four"":"""",""answer_four_points"":""0"",""answer_five"":"""",""answer_five_points"":""0"",""answer_six"":"""",""answer_six_points"":""0"",""correct_answer"":""0"",""question_answer_info"":"" "",""comments"":""1"",""hints"":"""",""question_order"":""2"",""question_type"":""0"",""question_type_new"":""4"",""question_settings"":""a:1:{s:8:\""required\"";i:1;}"",""category"":"""",""deleted"":""0"",""answers"":[[""Les baobabs utilisent les chauves-souris pour se f\u00e9conder."",1,1],[""La dion\u00e9e gobe-mouche ferme ses feuilles en cage autour de ses proies."",1,1],[""L\u2019ophrys insectifera \u00e9met le m\u00eame parfum qu\u2019une gu\u00eape femelle pour attirer les gu\u00eapes m\u00e2les qui la f\u00e9condent."",1,1],[""Le liseron collet attrape des animaux avec ses boucles et les arrose de graines."",0,0],[""Les fruits de luzerne, en spirales \u00e9pineuses, transportent leurs graines en s\u2019accrochant aux poils et plumes. "",1,1]]},""70"":{""question_id"":""70"",""quiz_id"":""11"",""question_name"":""3. Les plantes se d\u00e9brouillent partout :"",""answer_array"":""a:5:{i:0;a:3:{i:0;s:67:\""Des lichens r\u00e9sistent au chaud, au froid, au sel et aux blizzards.\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:1;a:3:{i:0;s:78:\""Le bolet antarctique est un champignon qui pousse sur les crottes des manchots\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:2;a:3:{i:0;s:74:\""La grenouillette pousse dans l\u2019eau, mais fleurit \u00e0 l\u2019air, en surface.\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:3;a:3:{i:0;s:82:\""L\u2019ancolie \u00e0 crochets \u00e9met des racines vers le haut pour remonter les falaises.\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:4;a:3:{i:0;s:160:\""La vallisn\u00e9rie pousse sous l\u2019eau, mais ses \u00e9tamines forment des \u00ab bateaux \u00bb qui f\u00e9condent les fleurs femelles \u00e0 l\u2019air. Puis ces derni\u00e8res replongent.\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}}"",""answer_one"":"""",""answer_one_points"":""0"",""answer_two"":"""",""answer_two_points"":""0"",""answer_three"":"""",""answer_three_points"":""0"",""answer_four"":"""",""answer_four_points"":""0"",""answer_five"":"""",""answer_five_points"":""0"",""answer_six"":"""",""answer_six_points"":""0"",""correct_answer"":""0"",""question_answer_info"":"""",""comments"":""1"",""hints"":"""",""question_order"":""3"",""question_type"":""0"",""question_type_new"":""4"",""question_settings"":""a:1:{s:8:\""required\"";i:0;}"",""category"":"""",""deleted"":""0"",""answers"":[[""Des lichens r\u00e9sistent au chaud, au froid, au sel et aux blizzards."",1,1],[""Le bolet antarctique est un champignon qui pousse sur les crottes des manchots"",0,0],[""La grenouillette pousse dans l\u2019eau, mais fleurit \u00e0 l\u2019air, en surface."",1,1],[""L\u2019ancolie \u00e0 crochets \u00e9met des racines vers le haut pour remonter les falaises."",0,0],[""La vallisn\u00e9rie pousse sous l\u2019eau, mais ses \u00e9tamines forment des \u00ab bateaux \u00bb qui f\u00e9condent les fleurs femelles \u00e0 l\u2019air. Puis ces derni\u00e8res replongent."",1,1]]},""71"":{""question_id"":""71"",""quiz_id"":""11"",""question_name"":""4. Les plantes coop\u00e8rent :"",""answer_array"":""a:5:{i:0;a:3:{i:0;s:86:\""Ce sont des bact\u00e9ries qui permettent aux l\u00e9gumineuses de fixer l\u2019azote de l\u2019air.\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:1;a:3:{i:0;s:98:\""L\u2019azote fix\u00e9 par les l\u00e9gumineuses est r\u00e9cup\u00e9r\u00e9 par d\u2019autres plantes qui ne le fixent pas.\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:2;a:3:{i:0;s:93:\""Le houblon et le liseron ne tournent pas dans le m\u00eame sens et s\u2019aident souvent \u00e0 grimper.\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:3;a:3:{i:0;s:89:\""La foug\u00e8re aigle utilise l\u2019envol des graines de pissenlit pour diss\u00e9miner ses spores.\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:4;a:3:{i:0;s:103:\""Un lichen, c\u2019est l\u2019association d\u2019un champignon avec une algue qu\u2019il prot\u00e8ge et qui le nourrit.\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}}"",""answer_one"":"""",""answer_one_points"":""0"",""answer_two"":"""",""answer_two_points"":""0"",""answer_three"":"""",""answer_three_points"":""0"",""answer_four"":"""",""answer_four_points"":""0"",""answer_five"":"""",""answer_five_points"":""0"",""answer_six"":"""",""answer_six_points"":""0"",""correct_answer"":""0"",""question_answer_info"":"" "",""comments"":""1"",""hints"":"""",""question_order"":""4"",""question_type"":""0"",""question_type_new"":""4"",""question_settings"":""a:1:{s:8:\""required\"";i:0;}"",""category"":"""",""deleted"":""0"",""answers"":[[""Ce sont des bact\u00e9ries qui permettent aux l\u00e9gumineuses de fixer l\u2019azote de l\u2019air."",1,1],[""L\u2019azote fix\u00e9 par les l\u00e9gumineuses est r\u00e9cup\u00e9r\u00e9 par d\u2019autres plantes qui ne le fixent pas."",1,1],[""Le houblon et le liseron ne tournent pas dans le m\u00eame sens et s\u2019aident souvent \u00e0 grimper."",0,0],[""La foug\u00e8re aigle utilise l\u2019envol des graines de pissenlit pour diss\u00e9miner ses spores."",0,0],[""Un lichen, c\u2019est l\u2019association d\u2019un champignon avec une algue qu\u2019il prot\u00e8ge et qui le nourrit."",1,1]]},""72"":{""question_id"":""72"",""quiz_id"":""11"",""question_name"":""5. Les plantes nous attaquent !"",""answer_array"":""a:5:{i:0;a:3:{i:0;s:72:\""On ne vit pas sans colibacilles, mais, en mutant, ils peuvent nous tuer.\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:1;a:3:{i:0;s:49:\""Le lichen est une maladie caus\u00e9e par des plantes\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:2;a:3:{i:0;s:76:\""La petite \u00ab pomme \u00bb du mancenillier peut provoquer une r\u00e9action mortelle.\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:3;a:3:{i:0;s:68:\""La lamin\u00e9e est une algue tropicale qui pousse sur les poils du nez.\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:4;a:3:{i:0;s:97:\""Le cactus fl\u00e9chette envoie des graines pointues et venimeuses aux humains et animaux de passage.\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}}"",""answer_one"":"""",""answer_one_points"":""0"",""answer_two"":"""",""answer_two_points"":""0"",""answer_three"":"""",""answer_three_points"":""0"",""answer_four"":"""",""answer_four_points"":""0"",""answer_five"":"""",""answer_five_points"":""0"",""answer_six"":"""",""answer_six_points"":""0"",""correct_answer"":""0"",""question_answer_info"":"" "",""comments"":""1"",""hints"":"""",""question_order"":""5"",""question_type"":""0"",""question_type_new"":""4"",""question_settings"":""a:1:{s:8:\""required\"";i:0;}"",""category"":"""",""deleted"":""0"",""answers"":[[""On ne vit pas sans colibacilles, mais, en mutant, ils peuvent nous tuer."",1,1],[""Le lichen est une maladie caus\u00e9e par des plantes"",0,0],[""La petite \u00ab pomme \u00bb du mancenillier peut provoquer une r\u00e9action mortelle."",1,1],[""La lamin\u00e9e est une algue tropicale qui pousse sur les poils du nez."",0,0],[""Le cactus fl\u00e9chette envoie des graines pointues et venimeuses aux humains et animaux de passage."",0,0]]},""73"":{""question_id"":""73"",""quiz_id"":""11"",""question_name"":""6. N'importe quoi !"",""answer_array"":""a:5:{i:0;a:3:{i:0;s:67:\""Les fleurs fertiles de la violette sont vertes et restent ferm\u00e9es.\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:1;a:3:{i:0;s:94:\""La \u00ab N\u00e9ottie nid d'oiseau \u00bb est utilis\u00e9e par des passereaux pour construire leur nid.\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:2;a:3:{i:0;s:69:\""Les ovules de la laitue de mer sont semblables \u00e0 ses spermatozo\u00efdes\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:3;a:3:{i:0;s:110:\""L'Aceras \u00ab Homme-pendu \u00bb est ainsi nomm\u00e9 parce qu'il a \u00e9t\u00e9 trouv\u00e9 sous les gibets de Louis XI.\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:4;a:3:{i:0;s:82:\""La \u00ab Monnaie du pape \u00bb a des fleurs blanches et jaunes, aux couleurs du Vatican.\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}}"",""answer_one"":"""",""answer_one_points"":""0"",""answer_two"":"""",""answer_two_points"":""0"",""answer_three"":"""",""answer_three_points"":""0"",""answer_four"":"""",""answer_four_points"":""0"",""answer_five"":"""",""answer_five_points"":""0"",""answer_six"":"""",""answer_six_points"":""0"",""correct_answer"":""0"",""question_answer_info"":"" "",""comments"":""1"",""hints"":"""",""question_order"":""6"",""question_type"":""0"",""question_type_new"":""4"",""question_settings"":""a:1:{s:8:\""required\"";i:1;}"",""category"":"""",""deleted"":""0"",""answers"":[[""Les fleurs fertiles de la violette sont vertes et restent ferm\u00e9es."",1,1],[""La \u00ab N\u00e9ottie nid d'oiseau \u00bb est utilis\u00e9e par des passereaux pour construire leur nid."",0,0],[""Les ovules de la laitue de mer sont semblables \u00e0 ses spermatozo\u00efdes"",1,1],[""L'Aceras \u00ab Homme-pendu \u00bb est ainsi nomm\u00e9 parce qu'il a \u00e9t\u00e9 trouv\u00e9 sous les gibets de Louis XI."",0,0],[""La \u00ab Monnaie du pape \u00bb a des fleurs blanches et jaunes, aux couleurs du Vatican."",0,0]]},""74"":{""question_id"":""74"",""quiz_id"":""11"",""question_name"":""7. Des plantes pour se soigner :"",""answer_array"":""a:5:{i:0;a:3:{i:0;s:71:\""C\u2019est le saule qui a fourni l\u2019aspirine avant sa synth\u00e8se chimique.\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:1;a:3:{i:0;s:77:\""L\u2019\u00ab herbe \u00e0 Robert \u00bb est un g\u00e9ranium qui stimule les glandes mammaires.\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:2;a:3:{i:0;s:94:\""La p\u00e9nicilline m\u00e9dicale est parfois extraite du camembert et d\u2019autres fromages ferment\u00e9s.\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:3;a:3:{i:0;s:73:\""La digitale, poison mortel, fournit un m\u00e9dicament tonique pour le c\u0153ur.\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:4;a:3:{i:0;s:73:\""Le pissenlit s\u2019appelle ainsi \u00e0 cause de ses propri\u00e9t\u00e9s diur\u00e9tiques.\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}}"",""answer_one"":"""",""answer_one_points"":""0"",""answer_two"":"""",""answer_two_points"":""0"",""answer_three"":"""",""answer_three_points"":""0"",""answer_four"":"""",""answer_four_points"":""0"",""answer_five"":"""",""answer_five_points"":""0"",""answer_six"":"""",""answer_six_points"":""0"",""correct_answer"":""0"",""question_answer_info"":"" "",""comments"":""1"",""hints"":"""",""question_order"":""7"",""question_type"":""0"",""question_type_new"":""4"",""question_settings"":""a:1:{s:8:\""required\"";i:1;}"",""category"":"""",""deleted"":""0"",""answers"":[[""C\u2019est le saule qui a fourni l\u2019aspirine avant sa synth\u00e8se chimique."",1,1],[""L\u2019\u00ab herbe \u00e0 Robert \u00bb est un g\u00e9ranium qui stimule les glandes mammaires."",0,0],[""La p\u00e9nicilline m\u00e9dicale est parfois extraite du camembert et d\u2019autres fromages ferment\u00e9s."",0,0],[""La digitale, poison mortel, fournit un m\u00e9dicament tonique pour le c\u0153ur."",1,1],[""Le pissenlit s\u2019appelle ainsi \u00e0 cause de ses propri\u00e9t\u00e9s diur\u00e9tiques."",1,1]]},""75"":{""question_id"":""75"",""quiz_id"":""11"",""question_name"":""8. Des plantes et de la bouffe :"",""answer_array"":""a:5:{i:0;a:3:{i:0;s:74:\""Le camembert est fabriqu\u00e9 gr\u00e2ce \u00e0 des champignons du genre penicillium.\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:1;a:3:{i:0;s:78:\""L\u2019aubergine \u00e0 \u0153ufs est utilis\u00e9e pour faire des omelettes v\u00e9g\u00e9tariennes.\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:2;a:3:{i:0;s:112:\""Le fruit du jacquier, qui peut peser plus de cinquante kilos et pousser \u00e0 dix m\u00e8tres du sol, r\u00e9gale certains.\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:3;a:3:{i:0;s:53:\""Le lait de coco est parfois donn\u00e9 aux pr\u00e9matur\u00e9s. \"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:4;a:3:{i:0;s:87:\""Le manioc contient du cyanure toxique s\u2019il est consomm\u00e9 sans cuisson ni mac\u00e9ration.\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}}"",""answer_one"":"""",""answer_one_points"":""0"",""answer_two"":"""",""answer_two_points"":""0"",""answer_three"":"""",""answer_three_points"":""0"",""answer_four"":"""",""answer_four_points"":""0"",""answer_five"":"""",""answer_five_points"":""0"",""answer_six"":"""",""answer_six_points"":""0"",""correct_answer"":""0"",""question_answer_info"":"" "",""comments"":""1"",""hints"":"""",""question_order"":""8"",""question_type"":""0"",""question_type_new"":""4"",""question_settings"":""a:1:{s:8:\""required\"";i:1;}"",""category"":"""",""deleted"":""0"",""answers"":[[""Le camembert est fabriqu\u00e9 gr\u00e2ce \u00e0 des champignons du genre penicillium."",1,1],[""L\u2019aubergine \u00e0 \u0153ufs est utilis\u00e9e pour faire des omelettes v\u00e9g\u00e9tariennes."",0,0],[""Le fruit du jacquier, qui peut peser plus de cinquante kilos et pousser \u00e0 dix m\u00e8tres du sol, r\u00e9gale certains."",1,1],[""Le lait de coco est parfois donn\u00e9 aux pr\u00e9matur\u00e9s. "",0,0],[""Le manioc contient du cyanure toxique s\u2019il est consomm\u00e9 sans cuisson ni mac\u00e9ration."",1,1]]},""76"":{""question_id"":""76"",""quiz_id"":""11"",""question_name"":""9. Des plantes pour picoler\u00a0! On utilise les fruits de la vigne, des pommiers ou des poiriers et les tiges de la canne \u00e0 sucre pour produire nos boissons alcoolis\u00e9es les plus courantes. Mais ce sont aussi\u00a0parfois des parties d\u2019autres plantes\u00a0:"",""answer_array"":""a:4:{i:0;a:3:{i:0;s:10:\""Pissenlits\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:1;a:3:{i:0;s:6:\""Agaves\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:2;a:3:{i:0;s:15:\""Pommes de terre\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:3;a:3:{i:0;s:3:\""Mil\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}}"",""answer_one"":"""",""answer_one_points"":""0"",""answer_two"":"""",""answer_two_points"":""0"",""answer_three"":"""",""answer_three_points"":""0"",""answer_four"":"""",""answer_four_points"":""0"",""answer_five"":"""",""answer_five_points"":""0"",""answer_six"":"""",""answer_six_points"":""0"",""correct_answer"":""0"",""question_answer_info"":"" "",""comments"":""1"",""hints"":"""",""question_order"":""9"",""question_type"":""0"",""question_type_new"":""4"",""question_settings"":""a:1:{s:8:\""required\"";i:0;}"",""category"":"""",""deleted"":""0"",""answers"":[[""Pissenlits"",1,1],[""Agaves"",1,1],[""Pommes de terre"",1,1],[""Mil"",1,1]]},""77"":{""question_id"":""77"",""quiz_id"":""11"",""question_name"":""10. Les plantes, le sexe, l\u2019amour :"",""answer_array"":""a:5:{i:0;a:3:{i:0;s:84:\""Le Phallus impudique est un champignon qui se reconna\u00eet, entre autres, \u00e0 l\u2019odeur\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:1;a:3:{i:0;s:98:\""Le Chaud Lupin est une l\u00e9gumineuse qui doit son nom commun \u00e0 la forme \u00e9vocatrice de ses fruits.\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:2;a:3:{i:0;s:91:\""La cantharidine est un aphrodisiaque dangereux extrait de la cantaloupe, une cucurbitac\u00e9e.\"";i:1;d:0;i:2;i:0;}i:3;a:3:{i:0;s:83:\""Les orchis et les orchid\u00e9es doivent leur nom \u00e0 des bulbes en forme de testicules.\"";i:1;d:1;i:2;i:1;}i:4;a:3:{i:0;s:61:\""Le langage des fleurs est un langage \u00e0 double articulation. \"";i:1;d:0;i:2;i:0;}}"",""answer_one"":"""",""answer_one_points"":""0"",""answer_two"":"""",""answer_two_points"":""0"",""answer_three"":"""",""answer_three_points"":""0"",""answer_four"":"""",""answer_four_points"":""0"",""answer_five"":"""",""answer_five_points"":""0"",""answer_six"":"""",""answer_six_points"":""0"",""correct_answer"":""0"",""question_answer_info"":"""",""comments"":""1"",""hints"":"""",""question_order"":""10"",""question_type"":""0"",""question_type_new"":""4"",""question_settings"":""a:1:{s:8:\""required\"";i:0;}"",""category"":"""",""deleted"":""0"",""answers"":[[""Le Phallus impudique est un champignon qui se reconna\u00eet, entre autres, \u00e0 l\u2019odeur"",1,1],[""Le Chaud Lupin est une l\u00e9gumineuse qui doit son nom commun \u00e0 la forme \u00e9vocatrice de ses fruits."",0,0],[""La cantharidine est un aphrodisiaque dangereux extrait de la cantaloupe, une cucurbitac\u00e9e."",0,0],[""Les orchis et les orchid\u00e9es doivent leur nom \u00e0 des bulbes en forme de testicules."",1,1],[""Le langage des fleurs est un langage \u00e0 double articulation. "",0,0]]}},""first_page"":true} PARTAGEZ CET ARTICLE" Quiz : L’univers impitoyable des plantes 1 "Rébus n°20 RÉBUS – mai 2013 Par Siné, mai 2013 Vous avez deviné ? jet-rot-meuh-K-Hue-Zac : Jérome Cahuzac PARTAGEZ CET ARTICLE" RÉBUS – mai 2013 1 "Rébus n°27 RÉBUS – janvier 2014 Par Siné, janvier 2014 Vous avez deviné ? Nail-son-ment-de-la : Nelson Mandela PARTAGEZ CET ARTICLE" RÉBUS – janvier 2014 1 "Rébus n°42 RÉBUS – mai 2015 Par Siné, mai 2015 Vous avez deviné ? Ange – Ellie – nage – au lit : Angelina Jolie PARTAGEZ CET ARTICLE" RÉBUS – mai 2015 1 "Rébus n°25 RÉBUS – novembre 2013 Par Siné, novembre 2013 Vous avez deviné ? Geai-(perle) rare-fil-Hoche : Gérard Filoche PARTAGEZ CET ARTICLE" RÉBUS – novembre 2013 1 "Rébus n°8 RÉBUS – avril 2012 Par Siné, avril 2012 Vous avez deviné ? franc – soie – baie – roux : François Bayrou PARTAGEZ CET ARTICLE" RÉBUS – avril 2012 1 "Rébus n°24 RÉBUS – octobre 2013 Par Siné, octobre 2013 Vous avez deviné ? Bas-char-Allah-Sade : Bachar Al Assad PARTAGEZ CET ARTICLE" RÉBUS – octobre 2013 1 "Rébus n°30 RÉBUS – avril 2014 Par Siné, avril 2014 Vous avez deviné ? Vla-Dix-Mir-Pou-Teen : Vladimir Poutine PARTAGEZ CET ARTICLE" RÉBUS – avril 2014 1 "Rébus n°44 RÉBUS – été 2015 Par Siné, juillet 2015 Vous avez deviné ? Saoule-epave-Ella-Plat-Jeu : Sous les pavés la plage ! PARTAGEZ CET ARTICLE" RÉBUS – été 2015 1 "Rébus n°22 RÉBUS – été 2013 Par Siné, juillet 2013 Vous avez deviné ? Scie-Nem-ane-sue-aile-sous-hais-tatou-select-heure-deuxbonnes-vacant-ce : Siné Mensuel souhaite à tous ces lecteurs de bonnes vacances PARTAGEZ CET ARTICLE" RÉBUS – été 2013 1 "Rébus n°33 RÉBUS – été 2014 Par Siné, juillet 2014 Vous avez deviné ? Gens-Christ-of-Khan-Bas-Delice : Jean-Christophe Cambadélis PARTAGEZ CET ARTICLE" RÉBUS – été 2014 1 "Rébus n°2 RÉBUS – octobre 2011 Par Siné, octobre 2011 Vous avez deviné ? Do-Mi-Nique-Strauss-Canne : Dominique Strauss-Kahn PARTAGEZ CET ARTICLE" RÉBUS – octobre 2011 1 "Rébus n°34 RÉBUS – septembre 2014 Par Siné, septembre 2014 Vous avez deviné ? beni-Amin-Ney-Tania-Ouh : Benyamin Netanyahou PARTAGEZ CET ARTICLE" RÉBUS – septembre 2014 1 "Rébus n°23 RÉBUS – septembre 2013 Par Siné, septembre 2013 Vous avez deviné ? Christ-Yann-To-Be-Ra : Christiane Taubira PARTAGEZ CET ARTICLE" RÉBUS – septembre 2013 1 "Presse Paris Match : Siné évoque Charlie Hebdo Par David Ramasseul, janvier 2015 Siné : « Charb, c’était le meilleur de sa génération » C’est à l’hôpital que Siné a appris le massacre perpétré à Charlie Hebdo. Horrifié, il a aussitôt assuré de son soutien les survivants du journal et il publie aujourd’hui un numéro spécial de  « Siné Mensuel », titré « Achetez Charlie ». Siné a accepté de donner à Parismatch.com sa seule interview sur la tragédie survenue à Charlie Hebdo et la mort de ceux qu’il ne voyait plus mais à qui il avait conservé toute son affection. Photo : Alix William/SIPA « Je ne vais pas enchaîner les interviews parce que j’ai peur de dire des conneries » explique Siné encore sous le choc de la tragédie mais déjà remonté contre ceux qui seraient tentés de l’exploiter. Etes-vous sorti de l’hôpital ? Oui. Je suis chez moi, hospitalisé à domicile, avec mes chats, ma perfusion et des infirmières qui passent le matin et le soir. Ça va même si les infirmières et les chats ne font pas très bon ménage à causes des poils. Je lis Libération avec les couv de Charlie en Une mais je n’ai pas encore pu me procurer le Charlie Hebdo. J’espère qu’on va l’avoir. Trois millions d’exemplaires, cinq millions, même. C’est dingue. Si Charb voyait ça… Vous publiez un numéro spécial titré «Achetez Charlie»… On n’a pu faire que huit pages parce que l’imprimeur n’avait pas assez de papier. On avait de quoi faire quatre de plus car les dessinateurs nous ont envoyé des tonnes de dessins, gratos évidemment. Tout le monde a bossé sans se poser de question. Siné Mensuel a-t-il reçu des menaces ? Aucune mais on a droit à une protection policière. Il y avait deux flics au début et maintenant on a carrément deux cars de police. Lire l’article complet sur le site : parismatch.com PARTAGEZ CET ARTICLE" Paris Match : Siné évoque Charlie Hebdo 1 "Presse L’Humanité : Siné : « Un artiste, c’est un homme libre… Il doit rester vigilant » Par La Rédaction, juillet 2014 Le plus anar des révoltés du dessin de presse publie le huitième tome de ses mémoires, 
où il fait la part belle à la guerre d’Algérie et à ses premiers voyages à Cuba, dans les années 1960. Maurice Siné, alias Siné (dit Bob… pour les intimes), se bat contre la maladie (et la vieillesse) mais il continue de semer sa zone dans Siné Mensuel, malgré les difficultés financières. Né le 31 décembre 1928 à Paris, fils d’un ferronnier anarchiste et d’une épicière, il passe son enfance à Belleville, Ménilmontant et Barbès, quartiers populaires dont il a gardé la gouaille. Il a commencé, début 1999, à rédiger ses mémoires, qui paraissaient à peu près tous les trois mois en hors-série à l’époque de Charlie Hebdo (difficiles à trouver – le N° 7 date de  2003  et  avait été repris en album chez Casterman) Le dernier opus (en date) de ses mémoires , intitulé « Siné, ma vie, mon œuvre, mon cul: tome 8″  (82 pages, 8 euros) est édité sous la forme d’un Hors série du magazine Siné mensuel. Comment allez-vous, après tous ces pépins de santé  ? Siné Je vis au jour le jour. Après les reins et les poumons, ça branlait du manche côté œil gauche. En ce moment, ça va. Je deviens sage… Enfin, presque. Si je casse ma pipe, j’en ai plus rien à fiche. Ça ferait ch… quelques copains et ma femme, mais moi, je m’en tape. Je ne peux plus fumer ou sortir écouter du jazz, mais je picole encore. Je ne danse plus, c’est tout. Je ne voyage plus mais je reste chez moi. La mort de Cavanna m’a peiné. On se voyait peu. J’ai regretté de ne pas être allé le voir plus souvent : on dit toujours ça… Pas facile de vieillir. De Gaulle avait raison sur ce point. Pourquoi avoir attendu onze ans pour écrire le huitième tome de vos mémoires ? Siné Je ne sais pas trop. Il y avait des choses que j’hésitais à raconter. Des amis ont cassé leur pipe… et Charlie Hebdo, qui avait édité les sept premiers tomes, m’a viré. Je ne cessais de remettre à plus tard la suite, à procrastiner, quoi. Pourtant, ça marchait bien. Des copains ont insisté pour que je continue, dès que je leur racontais des anecdotes en buvant des coups. Êtes-vous dans la nostalgie ou c’est pour témoigner, ces mémoires ? Siné Non, je vous ai dit, c’est parce qu’on me le réclame que je raconte mes aventures. J’ai l’impression que tout était mieux à mon époque ; ça doit être l’âge… J’en ai rencontré des grands, de Genet à Malcolm X. Tout m’emm… maintenant. J’en suis resté au bon vieux jazz. J’ai toujours aimé conjuguer militantisme et rigolade. Du coup, les « vrais » militants ne me prenaient pas au sérieux. J’ai vraiment cru à la révolution cubaine. Avec du rhum, de la salsa, des belles filles et la justice ! C’est plus trop ça aujourd’hui… Enfin, le rhum, les filles et la salsa, oui, mais ça rigole moins dans la vie quotidienne. Vos relations avec Cuba ont évolué, d’ailleurs… Siné Oui, bientôt je raconterai qu’en 1970, lors d’un meeting de Gramma, sur le rôle des artistes, en bon anar, j’ai dit qu’il fallait se méfier des chefs. Un artiste, c’est un homme libre… Il doit rester vigilant. J’y suis retourné comme touriste, en 1975, mais en «résidence surveillée». Ils avaient moyennement apprécié certains de mes dessins sexy. Vous évoquez longuement la guerre d’Algérie et votre engagement pour son indépendance dans votre album. Le déclencheur de votre premier engagement politique, ce fut la guerre d’Algérie… Siné Oui, la guerre d’Algérie m’a révolté. La manière dont on traitait ces gens… La guerre d’Algérie n’est pas terminée. Elle n’est toujours pas digérée. Que pensez-vous de ce qui s’y passe, cinquante ans après ? Siné Quel gâchis ! Je me suis engagé quatre ans pour ce peuple. Je suis allé souvent là-bas et suis longtemps resté en contact avec ce pays. Je me souviens de la disparition de Maurice Audin, puis du massacre du 17 octobre 1961. J’ai bien connu Henri Alleg. Je raconte comment j’ai apporté à Fidel Castro une lettre de Ben Bella… puis comment j’ai viré un de ses neveux de chez moi parce qu’il avait eu la main baladeuse avec ma femme (rires) ! C’est quand même incroyable que cette marionnette de Bouteflika soit manipulée comme ça et par qui ? Puisqu’on dit que ce ne sont même plus les militaires… J’ai connu une Algérie passionnante, avec des types comme à Cuba, à la fois joyeux et combatifs. Ce pays est devenu déprimant. On a l’impression qu’ils n’ont rien foutu depuis leur indépendance. Ils ne vivent qu’avec le pétrole mais n’ont créé aucune industrie : c’est ahurissant. Vous racontez de belles anecdotes sur 
Malcolm X dans votre livre. Siné Oui, notamment qu’il m’avait confié avoir commencé par militer avec Nation of Islam, créé par Elijah Muhammad – avant de se faire descendre par des sbires de Farrakhan, gourou du boxeur Mohamed Ali – pour fédérer le peuple noir. Mais qu’il avait l’intention de« marxiser » son engagement, notamment avec les Black Panthers, ce juste avant de se faire assassiner. Je ne me suis toujours pas remis de sa disparition. Nous venions de nous lier d’amitié. Il était fasciné par ma collection de disques de jazz : moi, le petit Blanc ! Ce type était passionnant. Vous évoquez cet épisode loufoque, à Cuba, lorsque Fidel passe par la fenêtre de votre hôtel de La Havane pour vous écouter sur l’Algérie de Ben Bella. Et comme le contact s’est bien passé, des membres des services secrets cubains vous demandent de vérifier si un touriste français, de passage, ne travaille pas pour la CIA… Siné (rires) J’ai hésité à raconter cette histoire, parce que le type est encore vivant. Le plus marrant, c’est que lorsque j’ai demandé aux Cubains pourquoi moi ? ils m’ont dit : parce que tu déconnes. Tu bois des mojitos, tu fais la fête, tu danses et dragues des filles… Alors que lui, il est trop sérieux (rires) ! C’était le contraire des critères habituels. Après toutes ces années d’engagement, de l’Express des débuts à Révolution , avec Jacques Vergès, et Siné Massacre, dans les années 1960, puis Charlie Hebdo, dans les années 1970-1980, vous devez avoir l’impression d’assister à un retour en arrière… Siné Oui, ça va de mal en pis. J’ai du mal à comprendre ce que les gens ont dans le crâne. Ce sont des prolos ou des chômeurs qui votent FN… On vit le crépuscule du socialisme ! Ils ne savent même plus que ce mot existe au PS, on dirait. Je reste proche des cocos et du Front de gauche. Je regrette qu’on ne s’allie pas tous : des anars aux troskos, la vraie gauche, quoi. Au lieu de quoi, ils se tirent dans les pattes. Ça ne donne pas envie de militer. Il faudrait faire la grève générale, qu’on bloque tout, comme en mai 68 ! Il y a de quoi descendre dans la rue en ce moment. J’espère que ça va se radicaliser, mais les gens ont peur de perdre leur boulot. Il faut faire céder l’État. Non, je ne me résignerai jamais, mais parfois, les bras m’en tombent quand je vois ce qui se passe. Vous avez voté aux européennes ? Siné J’ai voté pour contrer le FN. Je n’aime pas cette Europe du fric mais c’est pas pire que le nationalisme et le communautarisme. Il y a des députés européens qui essaient de bouger les choses. Qu’allez-vous raconter dans le tome 9  ? Siné J’y travaille en ce moment. Il s’agit du milieu des années soixante. Avec Cuba, encore… Et la Chine qui me vire ! Ils ont cru que je me foutais de Mao parce que je dessinais des chats dans ma correspondance… Pas de ma faute si ça veut dire Mao ! Ils ne savaient pas que les chats étaient ma marque de fabrique. Lire l’article sur le site : l’Humanité.fr PARTAGEZ CET ARTICLE" L’Humanité : Siné : « Un artiste, c’est un homme libre… Il doit rester vigilant » 1 "Le thon rouge du Pacifique, très apprécié par les amateurs de sushis et de sashimis, est menacé de disparition, victime comme d'autres espèces des ""pressions"" insoutenables des marchés alimentaires, a averti lundi l'Union internationale pour la conservation de la nature. La première organisation environnementale mondiale, l'UICN, qui regroupe agences gouvernementales, experts et ONG, a diffusé sa liste rouge actualisée des espèces menacées à l'occasion du Congrès mondial des parcs réuni à Sydney jusqu'au 19 novembre. Le thon rouge du Pacifique (thunnus orientalis) change de catégorie au sein de cette liste, passant de la catégorie ""préoccupation mineure"" à celle de ""vulnérable"". ""Perte incroyable en biodiversité"" ""Chaque actualisation de la liste rouge nous fait prendre conscience que notre planète perd constamment son incroyable biodiversité, ce qui est dû en bonne partie à nos actions destructrices pour satisfaire notre appétit croissant de ressources"", a dit la directrice générale de l'UICN, Julia Marton-Lefèvre. ""Mais nous disposons des preuves scientifiques que les zones protégées peuvent jouer un rôle essentiel pour inverser la tendance"", a-t-elle toutefois souligné. Dans sa nouvelle liste, l'UICN a évalué 76.199 espèces, dont 22.413 sont considérées comme menacées. Le thon rouge du Pacifique est victime de marchés asiatiques friands de sushis et de sashimis. La plupart des poissons capturés sont des juvéniles qui ne se sont pas reproduits et la population a chuté de 19 à 33% au cours des 22 dernières années, selon les estimations. De nombreux autres poissons en danger D'autres espèces souffrent plus encore que le thon rouge. Le poisson globe chinois (takifugu chinensis) par exemple, est l'un des vertébrés les plus toxiques au monde. Il est très apprécié au Japon et est considéré désormais comme étant ""en danger critique"". Selon l'UICN, leur nombre a chuté de 99% en 40 ans en raison de la surpêche. L'anguille américaine (anguilla rostrata) subit elle l'impact du changement climatique, de parasites, de la pollution et de la surpêche consécutive au déclin de l'anguille japonaise. Les cobras chinois (naja atra), dont le nombre a chuté de 30 à 50% au cours des 20 dernières années, font eux aussi les frais des appétits de certains pour sa chair. ""Les marchés alimentaires en augmentation sont la cause de pressions insoutenables sur ces espèces"", a commenté Jane Smart, chargée de la biodiversité à l'UICN. ""Nous devons de toute urgence imposer de strictes limites aux prélèvements et prendre les mesures appropriées pour protéger leurs habitats"". L'escargot malaisien Charopa lafargei, qui doit son nom au cimentier français Lafarge qui exploite une carrière de calcaire à proximité de son habitat, vient lui tout juste d'être évalué mais il est déjà classé ""en danger critique"", dernière étape avant l'extinction. Le congrès décennal sur les parcs naturels de Sydney se tient un mois après une réunion en Corée du Sud des 194 pays membres de la convention sur la diversité biologique (CDB) de l'ONU, et un peu plus d'un an avant la conférence sur le changement climatique prévue à Paris en décembre 2015." Le thon rouge du Pacifique victime des amateurs de sushis -1 "Les questions au gouvernement se transforment parfois en théâtre où s'enchaînent sujets sérieux, petites phrases bien préparées et répliques assassines, que ce soit au sein de l'Hémicycle, dans les couloirs du Palais-Bourbon ou sur les réseaux sociaux. Comme chaque semaine, BFMTV.com vous résume la séance de ce mercredi. # Une minute qui dure 30 secondes Une minute de silence (ou plutôt 30 secondes) a été observée mercredi en hommage au sergent-chef Thomas Dupuy, membre des forces spéciales, tué fin octobre lors d'une opération au Mali. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } # Une minute interdite Mardi, le président de l'Assemblée nationale avait refusé à Cécile Duflot de prendre sur le temps alloué aux écologistes pour réaliser une minute de silence à la mémoire de Rémi Fraisse, arguant qu'elles étaient réservées aux otages et soldats morts pour la France. Le député UMP Bernard Debré l'a corrigé sur France 3: ""Le Président n’a pas dit la vérité puisqu’il a dit que la minute de silence était réservée aux forces armées et aux otages. On a déjà eu des minutes de silence réservées à d’autres choses et en particulier à un jeune d’extrême gauche tué lors d’une rixe par un jeune d’extrême droite"". En plus de Cléments Méric, des minutes de silence ont déjà eu lieu en mémoire de parlementaires décédés. # Geneviève de Fontenay et son chapeau Les séances de l'Assemblée nationale sont ouvertes au public et des solaires y assistent régulièrement y assister. Mercredi c'est la femme au chapeau Geneviève de Fontenay qui venait découvrir cet univers. Une présence largement remarquée, photographiée et commentée par les députés. Publication by Yann Galut. Apres avoir soutenu Arlette Laguiller en 2002, Mme de Fontenaý soutient aujrd´hui Alain Juppé. Les signes sont bons pic.twitter.com/jN6TxXUvPw — Michèle Delaunay (@micheledelaunay) 5 Novembre 2014 #qag #directan Geneviève au balcon, Noêl aux tisons! pic.twitter.com/83ysroHcTG — Christophe Castaner (@CCastaner) 5 Novembre 2014 #DirectAN aujourd'hui QAG sont sous regard maternel de Genevieve de Fontenay.... Y aura-t-il un ""Miss QAG"" ou ""Mister QAG"" décerné ? — FM LAMBERT (@fm_lambert) 5 Novembre 2014 pic.twitter.com/fVwZvaViJr — Gilbert Collard (@GilbertCollard) 5 Novembre 2014 La reine des miss arborait comme à son habitude un couvre-chef. Mais comme l'a remarqué Le Lab, le règlement de l'Assemblée nationale oblige les visiteurs à porter une ""tenue correcte"" ce à quoi s'est évidemment pliée Geneviève de Fontenay, mais aussi à être ""découvert"". # Une métaphore saugrenue ""Ces loups qui viennent de tous les extrêmes, il faut les chasser. On ne chasse pas les loups en hurlant avec eux ou contre eux. On chasse les loups en chassant les brebis galeuses"". Le député Olivier Falorni s'est livré à une longue et étrange métaphore mercredi pour poser une question sur la moralisation de la vie politique. Ce qui n'a pas manqué de faire rire l'écologiste Denis Baupin. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" "Geneviève de Fontenay en ""guest star"" à l'Assemblée nationale" -1 "Un élu parmi les casseurs. Lors d'une manifestation de gilets jaunes début décembre, le maire LR de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, s'est faufilé parmi les casseurs. Casque de moto sur le visage pour passer incognito, il attend la fin de journée pour rejoindre pendant une dizaine de minutes un groupe de manifestants violents. ""Il n'y avait plus de gilets jaunes à ce moment, il ne restait que le casseurs"", précise-t-il ce jeudi au micro de BFMTV. Son but? ""Comprendre comment opèrent les casseurs"" alors que depuis le début du mouvement des gilets jaunes, la ville rose est régulièrement marquée par des heurts. ""Pure violence"" ""Ce qui se passe à l'intérieur de ces groupes, c’est de la pure violence"", constate, atterré, Jean-Luc Moudenc. Le maire se dit par ailleurs étonné de la cohabitation entre les membres d'extrême droite et d'ultra gauche: ""Je n’imaginais pas qu’ils puissent être à ce point en communion de pensée et d'action."" Une action qui consiste principalement à ""jeter des projectiles contre les forces de l'ordre"", souligne-t-il. ""J'ai vu l'hétérogénéité de la composition des groupes violents, chacun étant reconnaissable par des codes vestimentaires différents, ainsi que l'efficacité très élaborée de leur 'équipement' d'attaque et de leur protection contre les gaz"", détaille Jean-Luc Moudenc à Libération. Marqué par la violence de ces exactions, il conclut sur notre antenne: ""J'ai assisté à une triste réalité face à ces gens qui n'ont rien à faire de la loi et veulent casser la démocratie.""" Gilets jaunes: le maire de Toulouse s'est infiltré parmi les casseurs -1 "Christophe Castaner invoque une faille du système informatique, Jean-Yves Le Drian parle d’incompatibilités techniques entre les ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères. C’est ainsi que les deux ministres tentent d'expliquer les multiples anomalies impliquant l'ancien collaborateur de l'Elysée, Alexandre Benalla. ""On est confrontés à un comportement fautif d'un individu qui a peut-être profité de failles du système"", a reconnu Patrick Strzoda, entendu mercredi par la commission d'enquête sénatoriale. Passeports diplomatiques Entre le 1er août et le 31 décembre 2018, Alexandra Benalla a utilisé ses deux passeports diplomatiques ""presque une vingtaine de fois"", selon Patrick Strzoda, directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, pour se rendre notamment au Tchad – où il a rencontré pendant deux heures le président Idriss Déby -  et en Israël. Ces nouvelles auditions contredisent directement l'affirmation, faite par Alexandre Benalla lors de sa propre audition le 19 septembre, selon laquelle il avait laissé dans son bureau de l'Élysée les passeports diplomatiques, utilisés dans le cadre de ses fonctions de chargé de mission à la présidence de la République. ""Comment imaginer avec les services qui existent dans ce pays qu’il y ait de tels dysfonctionnements, une carence?"", s’interroge Jean-Pierre Sueur, sénateur du Loiret. La commission d’enquête sénatoriale, qui a repris mercredi, doit faire la lumière sur les zones d’ombre qui persistent dans l’affaire Benalla, et celles-ci sont nombreuses. Outre ces deux documents diplomatiques, l’ex-collaborateur de l’Elysée aurait aussi été en possession de deux passeports de service, le premier délivré en 2016 ""bien avant"" son arrivée à l'Élysée, le deuxième le 28 juin 2018, a fait savoir Patrick Strzoda. Ils ont été invalidés le 31 juillet 2018. Passeports de service et faux Le directeur de cabinet de l’Elysée a affirmé que la demande du second passeport de service avait été faite par Alexandre Benalla au ministère de l'Intérieur par une lettre à en-tête du chef de cabinet de l'Élysée, ""dactylographiée"" et non signée. En clair, ""nous soupçonnons une falsification faite par Alexandre Benalla"". L'Élysée a saisi la justice. ""On est confronté à un monsieur qui, visiblement, utilise régulièrement des faux pour obtenir un certain nombre de titres officiels"", a condamné Patrick Strzoda. Troisième écueil: Alexandre Benalla aurait conservé un téléphone ""permettant des échanges de conversations chiffrées donc sécurisées"". Le directeur de cabinet a précisé avoir ""déclenché une enquête interne"", mardi, sur la question de la non-restitution de ce téléphone. ""L'enquête est en cours, j'en aurai très vite les résultats et j'en tirerai toutes les conséquences"", a-t-il assuré. Téléphone sécurisé Le téléphone - un Teorem fabriqué par Thales - ""n'a été neutralisé que le 4 octobre"", lorsque les services gestionnaires de ces appareils ont constaté qu'il ""était manquant"", à l'occasion d'""un inventaire périodique"". Au moment de son licenciement, l'ancien chargé de mission ""aurait dû rendre ce combiné"". ""En l'occurrence l'obligation n'a pas été respectée"", a souligné Patrick Strzoda. Après cette première série d’auditions, Alexandre Benalla sera entendu lundi par la commission d’enquête sénatoriale. Pour son président, Philippe Bas (LR), et ses rapporteurs Jean-Pierre Sueur (PS) et Muriel Jourda (LR), il s'agit d'aller jusqu'au bout du travail, avec l'objectif de déterminer s'il y a eu des dysfonctionnements dans les rouages de l'Etat. Parallèlement, l'affaire se poursuit sur le terrain judiciaire: outre l'enquête sur les violences du 1er mai, le parquet a ouvert le 29 décembre une seconde enquête, cette fois sur les passeports diplomatiques." Alexandre Benalla, un faussaire et voyageur compulsif? -1 "Chant de la Marseillaise, formation aux premiers secours, ateliers autour de valeurs républicaines, courses d'orientation... Une première cohorte d'environ 3.000 jeunes volontaires va expérimenter dès juin prochain le futur Service national universel (SNU), promesse de campagne d'Emmanuel Macron. 3.000 volontaires recrutés dès mars Pour permettre de mieux dessiner ses contours, le gouvernement va appeler dès cette année quelque 200 jeunes volontaires dans ""13 départements pilotes"" * (un par grande région métropolitaine et un en Outre-mer), soit 3.000 personnes âgées de 16 ans, à effectuer une première phase sur la base du volontariat, a annoncé le secrétaire d'Etat Gabriel Attal, en charge du sujet, dans un entretien à l'AFP. C'est au mois de mars que seront recrutés les premiers volontaires. ""J'ai demandé aux préfets de cartographier la jeunesse de leur département pour que participent à la fois des jeunes scolarisés, des apprentis, des décrocheurs, des jeunes en situation de handicap"", a indiqué Gabriel Attal. Ils seront envoyés dans un des départements pilotes dans la deuxième quinzaine du mois de juin. À terme, le Service national universel doit s'organiser en deux temps: une phase allant jusqu'à un mois obligatoire, pour les jeunes de 16 ans, puis une phase facultative d'une durée de trois à douze mois. * Les départements pilotes annoncés sont, selon Le Point et le Parisien, les Ardennes, le Cher, la Creuse, l'Eure, la Guyane, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Saône, la Loire-Atlantique, le Morbihan, le Nord, le Puy-de-Dôme, le Val-d'Oise et le Vaucluse Débats, jeux de rôle et courses d'orientation En uniforme, les jeunes seront hébergés dans des internats ou bâtiments de l'armée et encadrés par des militaires et des éducateurs rémunérés. La journée commencera par ""le salut au drapeau et le chant de l'hymne national"". ""Ce moment de communion républicaine est important"", a souligné Gabriel Attal. Ils seront formés aux premiers secours, aux réactions à avoir en cas d'attentat ou de catastrophe naturelle, et recevront des modules sur la protection de l'environnement ou les valeurs de la République. Un bilan de santé et des tests de français leur seront aussi proposés. Le ministre souhaite que soient privilégiés les débats et jeux de rôle, mais aussi des activités ""à l'extérieur"", comme des parcours en forêt, des courses d'orientation, des franchissements d'obstacles. La quinzaine se terminera par une cérémonie républicaine. La question de la laïcité Avant même que ses contours soient définis, la question de la neutralité religieuse a fait polémique la semaine dernière. Une étude publiée début janvier par l'Observatoire de la laïcité a en effet rappelé que la loi du 15 mars 2004 sur le port de signes religieux ne peut s'appliquer ""qu'aux 'élèves des écoles, collèges et lycées publics'"", or les jeunes appelés dans le cadre du SNU ne le seront pas en tant qu'élèves. ""Evidemment, la laïcité sera respectée"", assure Gabriel Attal, en attendant qu'une loi vienne peut-être combler ce ""vide juridique"". Quant au calendrier de mise en place d'un service obligatoire, il n'est pas encore tranché. Le rapport du général Daniel Ménaouine, qui a servi de base au projet, propose qu'il soit effectif au plus tard en 2026. ""Nous travaillons à des scénarios qui nous permettent d'aller un peu plus vite"", souligne Gabriel Attal. La question du coût reste en suspens Les jeunes volontaires pourront effectuer la seconde phase du SNU entre juillet 2019 et juin 2020, en participant à une mission générale dans une association ou une collectivité locale, pendant quinze jours consécutifs ou avec des heures réparties tout au long de l'année. Le SNU est vivement critiqué par plusieurs organisations représentatives de la jeunesse, dont les syndicats d'étudiants, la Fage et l'Unef, qui s'interrogent sur son caractère obligatoire et surtout sur son coût. Si la première phase test aura un coût ""marginal"", selon Gabriel Attal, son coût final n'est pas encore connu. Il a pour l'instant été estimé, au plus bas, à 1,7 milliard d'euros par an. ""Aujourd'hui, on a des jeunes qui naissent et grandissent en France sans parfois jamais quitter leur environnement"", souligne Gabriel Attal. ""C'est d'abord pour cet enjeu de creuset républicain, de mixité sociale et territoriale, qu'on fait le SNU""." Service national obligatoire: 3000 volontaires dès juin prochain dans 13 départements pilotes -1 "- contenu BFM partenaire - Omniprésent dans notre quotidien, notre téléphone mobile est comme le prolongement de nous-mêmes. On le transporte avec soi en permanence, à table, au bureau, dans la salle de bain, dans son club de sport, sans oublier la plage en période estivale, ou les pistes enneigées l’hiver. A ce rythme, notre téléphone est mis à rude épreuve et peut rapidement s’user, s’oxyder, se rayer,  voire tomber, avec le risque que l’écran se brise, et ce quand bien même on aurait pris la précaution de le protéger au moyen d’une coque. Il peut également arriver que la batterie se décharge rapidement ou qu’un faux contact dans le câble d’alimentation empêche le téléphone de se recharger correctement. Autant de raisons qui peuvent rendre notre mobile inutilisable, au moins temporairement. Quelle(s) solution(s) pour retrouver au plus vite un appareil opérationnel ? Vérifiez si votre téléphone est toujours sous garantie Au prix d’un smartphone, et pour peu que vous soyez soucieux de préserver l’environnement, pas question d’aller en racheter un sans vous assurer au préalable qu’il n’est pas possible de réparer le vôtre, d’autant plus si vous l’avez acquis récemment. Dans cette hypothèse, la première chose à vérifier, c’est si votre téléphone est encore sous garantie. Les mobiles neufs sont en effet couverts par une garantie légale de conformité pendant deux ans. Celle-ci peut être mise en œuvre pour les pannes dues à un défaut de l’appareil. Contactez le constructeur, votre opérateur ou le point de vente où vous l’avez acheté. Ils vous indiqueront la marche à suivre pour faire réparer sans frais votre téléphone ou l’échanger, s’il n’est pas réparable. Et si le délai de la garantie légale est expiré, peut-être aurez-vous souscrit une garantie commerciale au moment de votre achat. Cette extension de garantie peut prévoir elle aussi le renvoi sans frais de l’appareil défectueux au fabricant en vue de sa réparation ou de son échange, et la fourniture temporaire d’un téléphone de  dépannage. Faites jouer votre assurance Attention, si c’est à la suite d’une mauvaise manipulation de votre part, comme par exemple une chute accidentelle, ou une immersion dans l’eau, que votre mobile ne fonctionne plus, ces garanties ne joueront pas. De tels risques peuvent être, par contre, pris en charge par votre multirisques habitation, l’assurance liée à votre carte bancaire, ou encore une assurance mobile. Cette dernière couvre généralement la casse et l’oxydation quelles qu’en soient les causes, mais il faut lire attentivement les conditions générales de vente, et notamment les clauses d’exclusion de garanties ainsi que les franchises, avant de souscrire cette assurance spécifique. Faites appel à un réparateur agréé Que ce soit dans le cadre de la garantie ou de l’assurance, le constructeur ou l’opérateur peuvent très bien vous adresser à un réparateur agréé, afin qu’il examine votre appareil et procède à sa remise en état, le cas échéant sans frais à votre charge. Mais même dans l’hypothèse où votre téléphone ne serait plus couvert, vous auriez également tout intérêt à vous rendre de vous-même chez un réparateur agréé. Situé à Aix-en-Provence, Hexagone Mobile est un spécialiste agréé de la réparation de téléphones mobiles, smartphones, iPhones, mais aussi de tablettes et d’ordinateurs. Vous pourrez lui déposer votre mobile et venir le récupérer le jour même, sans rendez-vous.  Si le coût peut varier en fonction des réparations, il se situe le plus souvent entre 40 et 70 euros. Vous pourrez confier à ce professionnel le remplacement de la coque du téléphone, le dépannage de la batterie… Vous pourrez aussi en profiter pour vous procurer différents consommables ou accessoires permettant d’optimiser les fonctionnalités et le confort d’utilisation de votre mobile. Un gage de sérieux Point important à noter, en confiant le dépannage de votre appareil à un réparateur agréé, vous ne mettrez pas en péril la garantie constructeur si celle-ci court encore, alors qu’au contraire, si vous tentez de réparer l’appareil par vous-même, ou vous adressez à un réparateur non agréé, vous perdrez le bénéfice de cette garantie. Par ailleurs, en cas de besoin de pièces de rechange, le réparateur agréé se les procurera auprès du fabricant, ce qui est le gage d’une réparation de qualité. Enfin, ces professionnels s’engagent  généralement à sauvegarder les données de votre mobile et à les restaurer une fois le dépannage effectué, ce que les constructeurs ne font pas..." Téléphone mobile en panne : faites appel à un réparateur agréé -1 "Nicolas Sarkozy va entamer en janvier un tour de France à la rencontre des militants UMP, rapporte RTL lundi. Le nouveau président du parti va reprendre la lumière à raison d'un déplacement par semaine. Récemment, l'ancien chef de l'Etat avait multiplié les rendez-vous pour, dans un premier temps, constituer l'organigramme de l'UMP, mais aussi pour emmagasiner un maximum d'informations sur un maximum de sujets. Le leitmotiv a été théorisé par son fidèle Brice Hortefeux selon la radio: ""S'intéresser à tout sans s'occuper de tout"". D'où cette cure de silence médiatique à laquelle Nicolas Sarkozy s'est astreint, non sans mal puisqu'il a fallu le convaincre d'oublier caméras et projets de prise de parole dans un media national. Gérer les querelles, ne pas répondre aux provocations L'objectif? Prouver que Nicolas Sarkozy est au-dessus de la mêlée politique française, seulement taillé pour la bataille de l'Elysée. Et en premier lieu ne surtout pas répondre au premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis qui, dans un courrier, l'invitait à débattre et ironisait sur sa ""stature"" . Nicolas Sarkozy a aussi usé ses premiers temps de président de l'opposition à régler le conflit larvé qui oppose sa vice-présidente Nathalie Kosciusko-Morizet à son secrétaire général Laurent Wauquiez ou à s'entretenir, de façon parfois houleuse, avec d'anciens proches comme Nadine Morano ou Rachida Dati, mécontentes de l'orientation prise par leur parti et des postes qui leur ont été proposés. Mais outre les militants de son camp, c'est bien les prochaines échéances électorales que Nicolas Sarkozy va devoir préparer en parallèle des grands changements qu'il promet pour l'UMP, notamment une modification du nom. Dès le mois de mars 2015 se profilent les départementales avant les régionales de décembre. Deux occasions pour Nicolas Sarkozy de mesurer s'il a su redonner un souffle à sa famille politique et de se jauger face au PS mais surtout au FN. Et ainsi asseoir sa légitimité en vue de la primaire à droite de 2016 contre Alain Juppé notamment." UMP: Sarkozy s'est programmé un tour de France en janvier -1 "Ils vont se pourvoir en cassation. L'ancien président de la République et l'ancien ministre du Budget ont décider de saisir la cour de cassation  dans l'affaire Bettencourt. Nicolas Sarkozy et Eric Woerth contestent ainsi l'arrêt de la cour d'appel de Bordeaux rendu le 24 septembre validant le volet de l'instruction sur les ""abus de faiblesse"" commis au détriment de Liliane Bettencourt. L'arrêt validait notamment une expertise médicale clef du dossier, selon laquelle la vieille dame est en état de vulnérabilité depuis 2006. Des largesses pour la campagne présidentielle Nicolas Sarkozy est mis en examen depuis le 21 mars 2013 pour abus de faiblesse au détriment de la milliardaire. Il est soupçonné d'avoir obtenu d'elle des largesses pour sa campagne présidentielle de 2007. L'ex-trésorier de l'UMP, Eric Woerth, est lui poursuivi pour le recel d'une somme remise par l'ancien gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre. Sur les douze mis en examen dans ce volet de l'instruction, la plupart ont décidé de se pourvoir en cassation. C'est le cas notamment de Patrice de Maistre et du photographe François-Marie Banier. Martin d'Orgeval, compagnon de ce dernier, a également pris cette décision, tout comme l'avocat Pascal Wilhelm, qui avait succédé à Patrice de Maistre comme homme de confiance de la milliardaire, ou encore l'homme d'affaires Stéphane Courbit et l'ancien gestionnaire de l'île seychelloise d'Arros, Carlos Cassina Vejarano. Devant le tribunal sans attendre la décision de la cour de cassation En principe, le président de la chambre criminelle de la Cour de cassation doit désormais décider si l'affaire doit être examinée en urgence par la plus haute juridiction française. En cas de recevabilité, les délais sont ensuite très variables, mais, selon un connaisseur du dossier, cette étape pourrait prendre facilement six à huit mois. En théorie, Jean-Michel Gentil et Valérie Noël, les juges de Bordeaux encore en charge de l'affaire, peuvent renvoyer les mis en examen devant un tribunal sans attendre la décision de la Cour de cassation car ces pourvois ne sont pas suspensifs. Leur enquête ayant été validée, ils peuvent décider à tout moment lesquelles des personnes poursuivies sont renvoyées en correctionnelle. Or le parquet avait requis des non-lieux pour six des 12 personnes poursuivies dans ce volet de l'enquête, dont Eric Woerth et Nicolas Sarkozy." Bettencourt: Sarkozy et Woerth en cassation contre l'arrêt validant l'instruction -1 "Martine Aubry, ex-première secrétaire du PS, maire de Lille a exprimé mardi sa ""grande peine"" à l'annonce de la mort d'Henri Emmanuelli, ""un homme d'Etat"" et ""un immense militant"". ""Il était l'engagement par excellence, un homme qui n'a jamais dévié de ses convictions tout en essayant de changer la réalité. Il avait le goût du débat. Il l'a porté fortement au sein du Parti socialiste. Mais il voulait surtout changer la société et changer la vie des femmes et des hommes"", a déclaré la maire de Lille dans un communiqué. ""La France perd un homme d'Etat et la gauche, un immense militant"", souligne-t-elle." "Mort d'Henri Emmanuelli: Martine Aubry salue ""l'engagement par excellence""" -1 "Nettoyage d'automne chez Les Républicains. A deux mois des élections régionales, Nicolas Sarkozy voudrait tout changer et faire le ménage dans son armée mexicaine qui compose sa garde rapprochée, à en croire France Info, qui révèle l'information. Première décision et pas des moindres, le président des Républicains aurait décidé de se séparer de sa numéro 2. Celle qui n'a de cesse de revendiquer sa liberté de parole aurait lassé Nicolas Sarkozy, explique la radio, qui souhaite désormais s'en débarrasser. Interrogée sur la possibilité que la député de l'Essonne reste chez Les Républicains si elle se faisait exclure des responsabilité, NKM a rétorqué sur Europe 1: ""Je ne demande rien de particulier, si je suis utile si je peux participer à construire l'avenir de ma famille politique j'y suis. Si on me dit, la condition pour y être c'est de ne plus rien dire, je n'y suis pas."" ""Quand je vois tous ces messieurs, dans le cadre de la primaire, qui font tous les jours la démonstration de leurs différences, j'imagine pas que ce qui est une vertu pour eux pourrait être un problème pour moi"", a-t-elle poursuivi au sujet de sa ""liberté de parole"". Morano et Guirous débarquées? Autre départ annoncé: celui du deuxième numéro deux. S'il venait à remporter la région Rhône-Alpes Auvergne, Laurent Wauquiez devrait quitter son poste chez Les Républicains. Une règle imposée par Nicolas Sarkozy. Christian Estrosi, candidat en PACA, pourrait être confronté au même cas de figure. Avec ce remaniement, Nicolas Sarkozy pourrait en profiter pour régler quelques ""problèmes"" au sein du parti. Nadine Morano, qui multiplie les déclarations polémiques qui ne passent pas même auprès de ses collègues, est annoncée sur le départ. Tout comme la porte-parole des Républicains, Lydia Guirous, trop encombrante. Depuis sa nomination stratégique à ce poste, l'ex-UDI enchaîne les propositions chocs, dont le parti est bien trop souvent en porte-à-faux. En échange, elle aurait réclamé une circonscription à Paris pour les Législatives de 2017. Une requête refusée." Vers un remaniement chez Les Républicains -1 "Comment le président adepte de la synthèse peut-il se sortir de la crise grecque? Alors que les discussions peinent à trouver une issue, François Hollande tente toujours d'aider à un compromis entre Alexis Tsipras, Angela Merkel et les institutions européennes. Les débats sont hardus, et entâchent parfois les relations franco-allemandes. Si une sortie de la Grèce de la zone euro déstabiliserait l'Europe, le chef de l'Etat sait aussi qu'il en paierait le prix en France. Déjà, la droite multiplie les critiques. Dimanche dernier, à la fête de la violette, Nicolas Sarkozy a dénoncé la tendance de François Hollande à vouloir ""chercher des compromis"". Et a rappelé, l'air de rien, qu'il avait ""reçu le premier un gouvernement composé de membres d'extrême gauche et d'extrême droite"". Si mercredi soir le patron des Républicains a reconnu le ""besoin d'un compromis"", - ""je partage ce point de vue exprimé par Monsieur Hollande et monsieur Valls"", a-t-il dit, il a de nouveau taclé le président. ""Le plus important aujourd'hui à faire, et je suis étonné que le président de la République française ne le propose pas, c'est de préparer le plan B. Qu'est-ce qu'on fait si le drame arrive et si la Grèce sort?"". ""Hollande met en péril les négociations"" Le comportement de François Hollande met les cadres des Républicains d'accord. Dans Le Figaro, François Fillon affirme que ""l'attitude de François Hollande depuis le début de cette crise contribue à affaiblir les positions des négociateurs"". ""Le chef de l’État envoie des messages contradictoires en permanence : il veut donner le sentiment qu’il est sur la ligne de madame Merkel tout en laissant entendre à monsieur Tsipras qu’il comprend sa démarche. En finassant, François Hollande met en péril les négociations."" Une analyse jugée ""excellente"" par Alain Juppé, qui juge à son tour l'attitude du chef de l'Etat ""désolante"". ""La France a préféré finasser plutôt que de définir une position commune avec l'Allemagne. Il aurait fallu tenir un langage clair au gouvernement Tsipras en traçant la ligne rouge à ne pas dépasser"". Même François Bayrou estime sur France Info que ""François Hollande a été, aux yeux des Français, absent dans la période que nous venons de vivre (...) On a l'impression que la France a joué la diplomatie dans les couloirs"". Mélenchon espère encore Face à la ""gravité de la situation"", le PS s'est réuni en urgence mercredi. L'attitude du chef de l'Etat, sa capacité à gérer la crise, autant de questions qui occupent les socialistes. ""François Hollande a une occasion unique de sauver son quinquennat ou de le plomber définitivement"", glisse un pilier de l'Assemblée au Parisien. Jean-Luc Mélenchon, lui garde espoir. Une fois n'est pas coutume, le leader du Parti de gauche trouve l'attitude de François Hollande encourageante. S'il a ""mis beaucoup de temps à comprendre le sérieux de la situation"", selon l'eurodéputé, le chef de l'Etat conserve un potentiel à ses yeux. ""La méthode allemande est un désastre (…) Si François Hollande, pour une fois, saisit au rebond la balle de sa chance sur la scène européenne, eh bien moi, j'applaudis (…)"". Si la droite a déjà tranché, à gauche, on retient son souffle: l'épreuve grecque marque une nouvelle étape clé du quinquennat. Le tout est désormais d'en sortir." Grèce: Hollande critiqué à droite pour sa gestion de la crise -1 "41 députés socialistes se sont abstenus. C'est beaucoup ! 3 chevènementistes ont voté contre. Ça fait 44 irréductibles sur 291 élus membres ou apparentés du groupe socialiste. C'est un revers pour Manuel Valls qui a vraiment mouillé la chemise hier pour convaincre sa majorité. Les écologistes ont fait défaut mais c'était prévisible même si on ne comprend plus vraiment leur stratégie. Douze ont voté contre le plan. 3 ont voté pour. Deux se sont abstenus. Finalement Manuel Valls peut remercier les centristes: 3 votes pour et 17 abstentions bienveillantes. Conséquence de ce vote: c'est un avertissement sans frais pour Manuel Valls. Le premier ministre n'engageait pas sa responsabilité. Il n'y avait pas de texte de loi. Ce vote n'était pas obligatoire. Manuel Valls l'a voulu pour dire à ses troupes: ""voilà où je veux vous emmener, suivez-moi"". Sa méthode n'a pas marché. Je peux vous dire que pourtant jusqu'au bout les amis du premier ministre ont tenté de convaincre ceux qui avaient des têtes de récalcitrants dans les couloirs de l'Assemblée. Il n'y avait pas beaucoup de sérénité dans l'air. Qu'est-ce qui va se passer maintenant ? 41 abstentionnistes parmi les socialistes. Ils étaient 11 il y a trois semaines quand il a fallu accorder la confiance à Manuel Valls. Ça signifie qu'hier on a assisté à la constitution d'un noyau d'irréductibles gaulois qui a résisté aux légions romaines de Manuel Valls. Et désormais sur tous les textes à voter, on retrouvera ces Astérix qui vont ferrailler pour édulcorer les textes à portée économique, notamment le collectif budgétaire dès le mois de juin prochain. Quelle sera la majorité de Manuel Valls quand on va rentrer dans le dur ? Quand il va falloir que les députés valident dans le détail le plan d'économie de 50 milliards ? Elle devient mouvante la majorité, donc aléatoire. C'est un échec pour Manuel Valls ou pour François Hollande ? Hier la méthode Valls a été retoquée. Mais indirectement c'est un vote de défiance envers François Hollande. Plusieurs irréductibles gaulois de l'assemblée m'ont confié hier soir: ""Où est le François Hollande du discours du Bourget ?"" Ces députés pensent que l'abstention lors des Municipales est due à une politique qui n'est pas suffisamment marquée à gauche. Et puis ils estiment que le président est descendu tellement bas dans les sondages qu'il ne pourra plus remonter ! Donc ils rendent François Hollande responsable d'une future déconvenue aux élections européennes et du probable basculement du sénat à droite en septembre. Bref, le scenario noir. Manuel Valls n'a plus qu'à prier pour que les irréductibles gaulois ne boivent pas trop de potion magique !" Vote du pacte de stabilité : un avertissement pour Valls -1 "L'enjeu de l'Euro 2016 dépasse les seules considérations sportives. Pour l'exécutif, il s'agit également d'un moment retransmis dans le monde entier où l'image de la France est en jeu. Mais à quelques heures du début de la compétition, les syndicats et le gouvernement sont toujours dans d'âpres discussions sur la loi Travail. Car si l'opposition à ce texte reste largement majoritaire, un sondage Elabe pour BFMTV de la semaine dernière montrait déjà que pour plus de 6 Français sur 10, des perturbations pendant la compétition sportive seraient jugées ""inacceptables"". Yves-Marie Cann, directeur des études politiques d'Elabe joint par BFMTV.com, y voit ""l'amorce d'un retournement de l'opinion"". ""Et ce retournement risque d'être encore plus violent dans les jours qui viennent, si chacun campe sur ses positions"", prévient-il. ""Si les organisations syndicales vont un cran trop loin dans les perturbations dans les transports ou dans l'organisation des matchs de l'Euro 2016, elles pourraient perdre la bataille de l'opinion publique"", ajoute Yves-Marie Cann. Syndicats et gouvernement plient-ils devant ""les intérêts particuliers""? Pour autant, le gouvernement qui n'a de cesse d'afficher sa détermination sur la loi El Khomri semble parier de ce retournement d'opinion n'est pas à l'abri de reproches. Le Canard enchaîné évoquait fin mai la sérénité du chef de l'Etat sur le sujet: ""En 1998, lors du Mondial, il y avait eu une grève des contrôleurs aériens qui avait duré pendant tout le premier tour de la compétition. Mais le sport avait vite pris le dessus sur la mobilisation sociale. Et d'abord dans la presse"", glissait-il à son entourage. Mais la situation de 2016 est plus inquiétante pour l'exécutif. A l'opposition à la loi Travail s'ajoute un climat social tendu dans les transports publics, avec les éboueurs, la police municipale, des urgentistes, Air France,... Selon l'éditorialiste Hervé Gattegno, ""le gouvernement a sous-estimé la volonté de certains syndicats à faire grève. Et peut-être les syndicats ont-ils eux-mêmes sous-estimé la volonté de la base à continuer le mouvement"". ""Les intérêts privés priment l'intérêt général. (...) Il y a eu les inondations, il y a l'arrivée de cet Euro, il y a l'image de la France à l'étranger, on attend plusieurs millions de touristes qui vont apporter des sous, donc de la croissance, donc des emplois: les sondages sont en train de s'inverser. Le gouvernement a lâché. Ils ont lâché sur les routiers, les intermittents, la SNCF, tout le monde a eu son lot et pourtant, ça continue"", décryptait mercredi soir, également sur notre antenne, le journaliste Laurent Neumann. Loi Travail et Euro de football, histoire d'un télescopage Quand sera trouvée la porte de sortie? Si le gouvernement espère une accalmie après la journée de mobilisation syndicale du mardi 14 juin, le problème reste qu'il aurait ""brouillé son message"". ""La volonté du gouvernement de déminer le terrain sur un certain nombre de sujets comme celui de la SNCF et de temporiser certaines revendications avec des promesses et de l'argent public, peuvent lui permettre dans un premier temps de contenir les foyers de tensions sociales, mais cela contribue aussi à brouiller le message vis-à-vis des Français, puisque les cadeaux faits aux uns, peuvent aussi déplaire aux autres"", analyse Yves-Marie Cann. Par-delà de la confusion actuelle, un autre écueil relevé par le sondeur est que les débats parlementaires portant sur la loi Travail sont ""loin d'être achevés"". Le projet actuellement ""examiné au Sénat, reviendra début juillet en deuxième lecture devant l'Assemblée nationale, soit en plein pendant l'Euro"", fait-il valoir. En attendant, la fermeté revendiquée par Manuel Valls ne le fait pas grimper dans l'opinion. Selon baromètre Ifop-Fiducial pour Match et Sud Radio, le Premier ministre paie encore plus cher son combat en faveur de la loi Travail et perd 9 points, à 28% d'opinion favorable, tandis que François Hollande perd 2 points à 16%. Toutes les grandes villes du monde ont connu leur grève des éboueurs Voir le diaporama Toutes les grandes villes du monde ont connu leur grève des éboueurs Voir le diaporama Toutes les grandes villes du monde ont connu leur grève des éboueurs Voir le diaporama Toutes les grandes villes du monde ont connu leur grève des éboueurs Voir le diaporama Toutes les grandes villes du monde ont connu leur grève des éboueurs Voir le diaporama À lire : Euro 2016: la France moquée par ses voisins européens" "Perturbations pendant l'Euro: ""le retournement de l'opinion risque d'être violent""" -1 """La prostitution a changé de visage et, avec elle, les mots ont décrit une réalité toujours plus crue: on parle de putes, pourquoi ne pas dire le mot, puisqu’il a envahi notre vocabulaire!"", a lancé la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, vendredi au début de l'examen à l'Assemblée nationale de la proposition de loi sur le sujet. Ce texte, qui vise à sanctionner les clients, ""est une proposition d'abolition de la prostitution"", issue d'un travail dépassant ""les clivages traditionnels"" en politique, a-t-elle souligné. ""Le sujet ça n'est pas la sexualité, nous ne sommes pas là pour faire la police des mœurs (...) Le sujet c'est l'argent qui nourrit le proxénétisme"", selon la ministre. Najat Vallaud-Belkacem a dénoncé ""un système qui brasse dans le monde 40 milliards de dollars chaque année"", et ""n'existerait pas si à l'autre bout de la chaîne il n'y avait pas quelqu'un pour payer"". Le délit de racolage sera abrogé via cette loi, conformément à l'engagement de François Hollande, a-t-elle rappelé. La ministre a rejeté une ""loi cachée du monde"" selon laquelle les femmes s'achèteraient, comme une ""perpétuation du droit de cuissage"". Des opposants devant l'Assemblée... Entamé à la mi-journée, le débat à l'Assemblée a démarré dans un hémicycle où avaient pris place à peine une vingtaine de députés. Sur l'esplanade des Invalides, souvent cachées derrière des masques blancs ou rouges, sous des cagoules ou protégées par leur écharpe, environ 150 prostituées ont dit leur opposition à un texte qu'elles qualifient d'""anti-putes"". La proposition de loi prévoit notamment de sanctionner l'achat d'un acte sexuel d'une amende de 1.500 euros, doublée en cas de récidive, ce qui selon ces prostituées, reviendrait indirectement à les pénaliser. ""Ils essaient de nous empêcher de travailler"", déplore Thierry Schaffauser, militant du Syndicat du travail sexuel (Strass), qui appelait au rassemblement. ""On fait un amalgame entre le travail forcé et l'exploitation consentie"". ... et des partisans venus soutenir la loi ""Ni à vendre, ni à prendre, le corps des femmes n'est pas une marchandise"". A quelques centaines de mètres, le ton était tout autre: une cinquantaine de personnes, pour la plupart issues de mouvements féministes, sont venues de leur côté soutenir la proposition de loi, derrière une banderole ""Ensemble pour l'abolition du système prostitueur"". ""C'est un changement de société qu'on demande, un changement de société c'est toujours difficile"", a reconnu Anne-Cécile Mailfert, porte-parole d'Osez le féminisme. Mais ""c'est un changement bénéfique. Cette loi va dire aux clients: 'vous êtes en train d'alimenter les réseaux de traite'""." "Vallaud-Belkacem: pour ""la prostitution, on parle de putes""" -1 "Soulagement au gouvernement. D’après un sondage Elabe publié dimanche pour Les Échos et Radio Classique, l’image des ministres présents sur le devant de la scène s’est clairement améliorée au mois d’octobre. À l’instar d’Emmanuel Macron (+3%) et d’Édouard Philippe (+4%), plusieurs membres du gouvernement ont bénéficié d’un regain soudain de popularité. À commencer par le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin qui gagne 5 points d’opinions favorables à 17%, devant le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb (+3%), le ministre de l'Économie Bruno Le Maire (+3%), le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner (+2%) et la ministre du Travail Muriel Pénicaud (+2%). Une augmentation de la cote de confiance qui profite essentiellement aux ministres projetés au premier plan et qui, entre le Budget 2018, la loi antiterroriste ou encore les ordonnances réformant le Code du travail… ont eu à défendre des mesures majeures du quinquennat. Longtemps inconnus du grand public, ils ont réussi à se faire un nom auprès des Français dans un gouvernement un temps considéré comme trop en retrait par rapport au chef de l’État. Les indétrônables Si leur cote de popularité reste stable, elle demeure parmi les plus élevées. Nicolas Hulot et Jean-Yves Le Drian ont toujours autant la cote. Le ministre de la Transition écologique est même la personnalité politique préférée des Français, devant Alain Juppé, avec 47% d’opinions positives. ""On voit que la préoccupation environnementale est majeure chez les citoyens alors qu'elle n'était pas au centre de la campagne. L'équation Hulot est peut-être plus un combat de société que de politique"", affirme le président d’Elabe Bernard Sananès aux Échos. Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, se classe quant à lui troisième personnalité politique préférée des Français avec 34% d’opinions favorables. L’ancien ministre de François Hollande jouit d’une excellente image auprès de la population après avoir été encensé par la quasi-totalité de la classe politique pour son travail en tant que ministre de la Défense." Hulot et Le Drian, ministres les plus populaires du gouvernement -1 "A quelques heures de son intervention télévisée au 20h de France 2, Nicolas Sarkozy a annoncé sa volonté de vouloir changer l'UMP sous sa forme actuelle, dans un entretien accordé au Journal du Dimanche. ""Je vais changer le nom du parti, mettre en place une nouvelle organisation, installer une rélève et faire revenir les adhérents et donateurs pour redresser les comptes"", a ainsi déclaré l'ancien chef de l'Etat. ""Ils ne pourront plus me rattraper"" ""Si je réussi cette nouvelle formation, ils (Juppé et Fillon) ne pourront plus me rattraper"", a par ailleurs estimé Nicolas Sarkozy, qui a, en revanche, décidé de garder les locaux. ""On ne va pas les vendre en pleine crise immobilière"", a-t-il précisé. Concernant sa présence à la télévision dimanche soir, Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il ne voulait ""être agressif avec personne"" et qu'il était ""sans arrogance ni esprit de revanche"". ""Je n'annoncerai pas que je suis candidat à la présidentielle"", a-t-il indiqué, ajoutant que ""ce sera un autre temps. L'étape d'aujourd'hui, c'est de remettre ma famille politique au travail"". ""Pas envie de ressembler"" à Hollande Interrogé sur son rôle en tant que futur chef de l'opposition, l'ex-président de la République a expliqué qu'il ne sera ""pas agressif"" à l'égard de François Hollande, ""comme lui à mon endroit"". ""Je n'ai pas envie de lui ressembler"", a-t-il ajouté. A propos des affaires auxquelles il doit faire face, il s'est expliqué : ""Je suis sorti de Karachi. J'ai été blanchi dans Bettencourt. Sur la Lybie, ils (les juges) savent que les documents sont faux"". ""Quant à Bygmalion"", a-t-il ajouté, ""c'est moi qui suis la victime. Chacun sait que ce n'est pas un système dédié à Sarkozy"". Près de deux ans et demi après sa défaite, Nicolas Sarkozy avait annoncé vendredi son retour en politique et sa candidature à la présidence de l'UMP, mettant ainsi le cap sur 2017." Nicolas Sarkozy veut changer le nom et l'organisation de l'UMP -1 "Pour sa rentrée politique, Manuel Valls était attendu sur la question du burkini, alors que le conseil d'Etat doit étudier ce jeudi les recours déposés contre les arrêtés municipaux anti-burkini. Invité de BFMTV et RMC, le Premier ministre a rappelé son point de vue sur cette tenue vestimentaire couvrant l'ensemble du corps à l'exception des mains, des pieds et du visage. ""Un foulard est un foulard, un burkini est un burkini, une burqa est une burqa. C’est pour moi un symbole d’asservissement de la femme comme si la femme dans l’espace public était impudique"", insiste-t-il. Le Premier ministre assure qu'au coeur de ces interdictions du port de la burqa ou du burkini dans l'espace public il y a ""le combat de la dignité de la femme"". Arrêtés ""essentiels"" Expliquant que pour lui le voile ou le burkini sont ""des symboles"", Manuel Valls assure qu'""il faut lutter contre l'islamisme radical qui vise à occuper l'espace public car c'est une idéologie"". Poursuivant, le Premier ministre condamne le port de ces ""symboles"" dans la rue ou sur les plages, avec des propos proches de ceux de Nicolas Sarkozy qui assure que les femmes portant le burkini ""testent la résistance la République"". ""Ce sont des signes de revendication d’un islamisme politique qui vise à faire en sorte que dans l’espace public on fasse reculer la République"", assène le locataire de Matignon. Le Premier ministre, qui disait comprendre les maires ayant pris des arrêtés anti-burkini, estime une nouvelle fois que ces textes sont ""essentiels"" car ""il y a un risque d'atteinte à l'ordre public"". ""Il y a des arrêtés qui ont été pris par des maires, avalisés par des tribunaux et le conseil d’Etat va trancher"", explique-t-il. Passe d'armes avec Najat Vallaud-Belkacem Mais face aux différentes polémiques autour des verbalisations de femmes à Cannes ou à Nice, et aux critiques qui leur sont associées, Manuel Valls appelle à la prudence. ""Tout ce qui peut apparaître comme une stigmatisation, comme une volonté de s’en prendre à l’islam est évidemment condamnable (...). L'application de ces arrêtés doit se faire avec le plus grand discernement. Les maires doivent demander toute la lucidité dans l'application à leurs agents."" Depuis quelques jours, Daesh se sert de ces photos montrant des agents municipaux verbalisant des femmes portant un burkini pour faire sa propagande. Interrogé sur la limite de ces arrêté, le Premier ministre s'emporte: ""Dans ce cas, laissons les femmes voilées, abandonnons la laïcité, ne soyons plus la France!"". Sur RMC, Manuel Valls l'assure. Pour lui en aucun cas, ces arrêtés représentent ""une dérive"". ""Je pense que ces arrêtés ne sont pas des dérives, plaide le Premier ministre. C’est une mauvaise interprétation des choses. Ces arrêtés ont été pris à un moment donné quelques jours après l’attentat de Nice, dans un contexte particulier."" Dans son viseur, sa ministre de l'Education nationale qui déclarait ce jeudi matin, sur Europe 1, que ""la prolifération d'arrêtés anti-burkini n'est pas la bienvenue"". ""Je pense que ça pose la question des libertés individuelles (...) Ça libère la parole raciste"", a-t-elle dénoncé. Une position vite rejointe par sa collègue des Affaires sociales et de la Santé. ""Aujourd’hui, se taire, c’est laisser croire qu’il n’y a pas d’autre chemin possible que celui des arrêtés d’interdiction qui ont été pris"", écrit Marisol Touraine dans un communiqué. Dénonçant que le devoir de ""discrétion"" pèse une nouvelle fois sur les femmes, elle insiste pour que l'on ne fasse pas de la laïcité ""un refus de religion"". ""Elle ne peut pas et ne doit pas devenir le fer de lance d’une stigmatisation dangereuse pour la cohésion de notre pays"", lance la ministre." Arrêtés anti-burkini: le gouvernement se déchire -1 "Un ""isolement nécessaire"". Depuis le 23 avril au soir, François Fillon a tout simplement disparu des médias. Au lendemain de sa défaite au premier tour de l'élection présidentielle, le candidat des Républicains avait pourtant déclaré qu'il souhaitait ""redevenir un militant de coeur parmi les militants"". Or, celui-ci n'a été aperçu ni à Solesmes, où se trouve son manoir, ni dans son fief de Sablé-sur-Sarthe. ""On n'entend même plus parler de sa présence sur le secteur, déplore Rémi Mareau, conseiller municipal d'opposition, au micro de BFMTV. Il doit se faire très très discret"". ""Il panse ses plaies"" En outre, au second tour de l'élection présidentielle, François Fillon a choisi de voter par procuration: celui-ci n'a donc pas été filmé devant l'urne de son bureau de vote. Quelques voisins ont quand même pu l'apercevoir aux abords de son domicile parisien. Pour Florence Portelli, sa porte-parole, cette discrétion est justifiée: ""Il est normal qu'aujourd'hui, alors qu'il a annoncé son retrait de la vie politique, il panse ses plaies, qu'il essaie de se reconstruire affectivement. Je pense que cela a été tellement violent et douloureux qu'il est urgent pour lui de récupérer"". François Fillon va garder la présidence de son micro-parti L'ancien Premier ministre inscrit cependant une date à son agenda: celle du 30 mai, où il doit être convoqué par les juges, dans le cadre des soupçons d'emplois fictifs de son épouse à l'Assemblée nationale ainsi que dans La Revue des Deux Mondes. D'après une information de Marianne, François Fillon devrait également garder la présidence de son micro-parti, Force  Républicaine. Bruno Retailleau avait été, au départ, pressenti pour reprendre cette fonction. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Que devient François Fillon? -1 "L’histoire de Stéphane Cazenave a visiblement ému les cadres de l’UMP. Au point que le parti lance officiellement, à l’initiative de Nathalie Kosciusko-Morizet, une pétition pour le soutenir. Ce boulanger de Saint-Paul-lès-Dax, dans les Landes, a été contraint par l’inspection du travail de respecter l’obligation de fermer son commerce un jour par semaine. Une décision qui intervient en plein débat sur le travail dominical. Fillon et Bayrou le soutiennent aussi ""Cette injonction de fermeture administrative apparaît non seulement injuste au regard de sa volonté de travailler, mais également en total décalage avec les attentes des Français qui croient en la valeur travail, à la récompense de l’effort et à l’emploi local"", indique le texte publié par l’UMP sur la plateforme en ligne Change.org. NKM a proposé cette pétition lors de la commission exécutive de son parti, qui se tient chaque mercredi. ""J'ai appelé ce matin (jeudi) le boulanger landais Stéphane Cazenave ainsi que le président de son collectif de soutien, Stéphane Moreau"", indique la vice-présidente déléguée de l'UMP. ""Cette pétition est prête depuis hier soir"", ajoute-t-elle, tout en disant avoir ""voulu en parler à l'intéressé, qui s'est dit très heureux de notre démarche"". Mardi, l'ancien Premier ministre UMP François Fillon avait déjà apporté sur son blog ""tout son soutien"" à l'artisan. Mercredi, le président du MoDem, François Bayrou, a lui aussi défendu Stéphane Cazenave. Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a de son côté regretté une ""utilisation politicienne"" du cas du boulanger." L’UMP lance une pétition pour soutenir un boulanger des Landes -1 """Je n'ai pas à être au courant. Je ne vois pas comment je pourrais être au courant. Il s'agit du travail de la justice et la justice travaille en toute indépendance. Je ne vois pas pourquoi l'exécutif aurait à connaître les enquêtes. Laissons les juge travailler."" Telle était la réponse de Jean-Marc Ayrault vendredi 7 mars, lorsqu'il était interrogé par BFMTV après les révélations du Monde sur les écoutes de Nicolas Sarkozy par la justice. Mais mardi soir, interrogé au JT de France 2, la réponse du Premier ministre a sensiblement évolué. Affirmant être au courant depuis le 26 février ""comme c'est la loi"", avant de buter sur la date de la circulaire du 31 janvier 2014. ""La garde des Sceaux a reçu une information - que j'ai eu moi-même ensuite - qu'il y avait une nouvelle information judiciaire qui était ouverte sur des faits extrêmement graves"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Matignon a une réponse pour expliquer la différence de discours entre vendredi et mardi. Il explique que le Premier ministre n’était pas au courant des écoutes au moment où elles avaient lieu mais depuis l’ouverture de l’information judiciaire. Le gouvernement semble avoir des difficultés à communiquer sur ce sujet. La Garde des Sceaux, Christiane Taubira, dont l'UMP Jean-François Copé demande la démission, a dû faire une mise au point après le Conseil des ministres mercredi." Ecoutes de Sarkozy: quand Ayrault contredit Ayrault -1 "Dimanche, de violents heurts se sont déroulés en marge d'une manifestation de soutien à la Palestine, à Sarcelles, dans le Val-d'Oise. La veille, une autre manifestation avait dégénéré dans les rues de Paris, dans le quartier de Barbès (XVIIIème arrondissement). Au lendemain de ce week-end mouvementé, Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, était l'invité d'Apolline de Malherbe sur RMC et BFMTV. Il est revenu sur la décision controversée d'interdire ces manifestations pro-palestiniennes. # Sur les manifestations : les violences auraient été ""pires"" sans interdiction Bernard Cazeneuve regrette-t-il sa décision d'interdire les manifestations de ce week-end? ""Non , j'assume totalement la décision qui a été prise"", a-t-il assuré. Selon lui, ce n'est pas l'interdiction qui a entraîné les heurts. Le ministre de l'Intérieur met en effet en avant des violences ""préalables"" qui ont eu lieu lors de manifestations qui avaient été autorisées. Il a aussi assuré avoir eu des ""éléments d'informations concernant des risques d'affrontements"". Bernard Cazeneuve, pour illustrer son propos, a parlé des violences qui ont eu lieu le 13 juillet dernier, avec des ""propos (...) tenus qui sont des incitations à la haine"". ""Il y a eu (par ailleurs) deux manifestations d'interdites. Une à Lille le 14 juillet et une à Nice ce week-end: il n'y a pas eu de violences parce que les organisateurs (...) conscients des risques de tension, n'ont pas procédé à ces [manifestations]"", a souligné Bernard Cazeneuve, rejetant ainsi la faute sur ""ceux qui sont allés malgré tout manifester"" à Barbès et Sarcelles. Selon le ministre, les violences auraient été ""pires"" sans interdiction. # Sur les prochaines manifestations ""Il n'y a pas d'interdiction générale"", a assuré le ministre de l'Intérieur, en répondant à la question de savoir si les prochaines manifestations pro-palestiniennes organisées à Paris seront autorisées. ""Le préfet de police rencontrera"" les organisateurs des différents rassemblements, a indiqué Bernard Cazeneuve. Selon le ministre, si les manifestations ""peuvent se tenir"" sans risque de trouble à l'ordre public, ""elles se tiendront"". ""Si ce n'est pas possible, je prendrai à nouveau mes responsabilités"", a continué Bernard Cazeneuve. # Sur Sarcelles: ""J'ai pris mes responsabilités"" Pour expliquer l'interdiction de la manifestation pro-palestinienne de Sarcelles dimanche, le ministre de l'Intérieur a montré un document qui était, selon lui, affiché sur les abribus de la ville. ""Venez, équipés de mortiers, d'extincteurs, de matraques, dimanche 20 juillet 2014. Venez nombreux, descente au quartier juif de Sarcelles"", a ainsi lu Bernard Cazeneuve. ""Est-ce que vous pouvez, quand vous savez cela, laisser les choses dégénérer?"", a demandé le ministre. ""J'ai pris mes responsabilités"", a-t-il ajouté. # Sur la France: ""un climat de tension"" ""Nous sommes dans un climat de tension, d'irrationalité"", a reconnu le ministre de l'Intérieur. ""Je suis profondément attaché à ce que les Français vivent dans la concorde dans la République"", a ajouté Bernard Cazeneuve. ""L'antisémitisme existe en France. Le risque d'incompréhension, d'affrontement, d'irrationalité peut abîmer la République"", a déclaré le ministre. ""Il y a en France, aujourd'hui, des sentiments qui occupent l'espace public qui l'ont déjà d'ailleurs occupé il y a de cela 70 ans et qui n'ont pas lieu d'être."" ""J'ai l'impression que la passion s'empare de tout et qu'il y a peu d'acteurs politiques, qui dans un contexte où la responabilité doit être première, exprime les choses avec la volonté d'apaiser"", regrette Bernard Cazeneuve. La situation est-elle sous contrôle? ""Bien entendu"", a répondu Bernard Cazeneuve. ""Les forces de l'ordre étaient présentes et elles ont maîtrisé la situation.""""Les synagogues ont été protégées ce week-end"", a assuré le ministre. # Sur l'importation du conflit: "" Tout à fait normal que l'on manifeste"" ""Il y a une volonté de certains acteurs d'importer [le conflit israélo-palestinien]"" selon Bernard Cazeneuve: ""Quand on brûle une épicerie parce qu'elle est tenue par un commerçant juif, vous appelez ça comment?"" ""Les principes doivent être affirmés dans la République: lorsque des enfants meurent à Gaza, cela doit susciter l'indignation, il est tout à fait normal que l'on manifeste"", a cependant assuré le ministre de l'Intérieur. ""Mais il n'est pas normal qu'à l'occasion de ces manifestations on puisse développer des actes antisémites"", a-t-il poursuivi. # Sur les Musulmans de France: une ""infime minorité"" radicalisée Il y a, selon Bernard Cazeneuve, ""une infime minorité"" des Musulmans de France qui sont ""radicalisés"". ""Cela d'ailleurs choque les représentants de l'Islam de France"", a assuré le ministre. ""Il y a une immense majorité des Musulmans de France qui condamnent"", a-t-il continué. ""En France, les Musulmans sont attachés à la République."" ""Ils se sentent eux-mêmes exposés"" par les heurts de ces derniers jours, assure Bernard Cazeneuve: ""Ils voient bien les conséquences que cela peut avoir pour eux-mêmes."" ""Ces petits voyous qui cassent à Sarcelles ou ailleurs ne sont pas représentatifs de ce qu'est l'Islam de France."" # Sur la réforme territoriale: la carte ""souhaitée"" La dernière carte de la très discutée réforme territoriale est-elle la bonne? ""Je l'espère, je le souhaite"", a assuré Bernard Cazeneuve, soulignant la ""richesse"" du débat parlementaire. ""La carte à laquelle nous arrivons est une carte qui a fait l'objet d'expressions convergentes sur tous les bancs de l'hémicycle."" Répondant aux critiques de Martine Aubry, qui a estimé qu'il n'est ""pas trop tard pour réussir le quinquennat"" et qualifié la réforme territoriale de ""Monopoly"", le ministre a estimé que ""deux années ne suffisent jamais [puisque] dans un quinquennat, il y a cinq ans."" ""Il faut toujours écouter ce que disent les grands leaders du Parti socialiste"", a conclu Bernard Cazeneuve." "Paris, Sarcelles: Cazeneuve ""assume totalement"" l'interdiction des manifestations pro-palestiniennes" -1 "François Hollande recevra mercredi à l'Elysée Ahmad Assi Jarba, devenu ce mois-ci le chef de la coalition de l'opposition syrienne, a-t-on appris vendredi auprès de l'entourage du président. « C'est vraiment cette opposition centriste modérée, de confiance, qu'on essaie de conforter dans la perspective d'une solution politique », a précisé une source diplomatique française, qui voit dans l'élection d'Ahmad Assi Jarba le 6 juillet à la tête de la coalition « le retour d'une certaine réalité de terrain ». Le président François Hollande souhaite adresser un « message de soutien, d'investissement français dans la recherche d'une solution politique en Syrie, d'engagement aussi à tous les niveaux », a-t-on insisté de même source. Une rencontre entre Ahmad Assi Jarba et la présidente de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, Elisabeth Guigou, est par ailleurs prévue mardi. Le chef de l'opposition syrienne doit aussi se rendre à Londres, Washington et Berlin. Un sunnite proche de l’Arabie Saoudite Ahmad Assi Jarba a été élu le 6 juillet à Istanbul à la tête de la coalition et incarne désormais l'alternative au président Bachar al-Assad aux yeux de ses soutiens arabes et occidentaux. Considéré comme un proche de l'Arabie saoudite, il avait élu à la tête de la coalition de 114 membres à l'issue d'un scrutin serré, par 55 voix contre 52 à Mustafa al-Sabbagh, un homme d'affaires considéré comme proche du Qatar. Ahmad Assi Jarba, soutenu par la faction de l'opposant historique Michel Kilo, a succédé à Moaz al-Khatib, qui avait démissionné en mars pour dénoncer « l'inaction » de la communauté internationale dans le conflit syrien qui a fait plus de 100 000 morts depuis mars 2011 selon une ONG. Né en 1969 à Qamishli (nord-est), Ahmad Assi Jarba, un sunnite, était chargé du dossier délicat de l'armement de la rébellion au sein de la coalition et a, à ce titre, fait partie de plusieurs délégations de la coalition ayant visité des pays arabes et européens pour les convaincre d'armer les rebelles." Syrie : Hollande va recevoir le chef de l'opposition à l'Elysée -1 "Le président sortant de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, a donné son accord à un ""rassemblement des socialistes derrière Claude Bartolone"" comme tête de liste aux élections régionales de décembre, selon un communiqué des deux hommes publié lundi soir. Le président de l'Assemblée nationale avait annoncé sur BFMTV sa candidature à la présidence de la région, le mercredi 6 mai, après un changement d'avis qui avait étonné. ""Les conditions du rassemblement des socialistes derrière Claude Bartolone sont aujourd'hui réunies. Tous deux, candidat des socialistes et président de région, travaillerons ensemble à un rassemblement plus large encore, permettant la victoire de la gauche en décembre prochain"", affirment-ils dans ce communiqué commun, après une rencontre des deux hommes au siège du Conseil régional. Un ralliement aux ""conditions"" encore inconnues Cette rencontre entrait dans le cadre des discussions entamées après l'annonce de candidature, mercredi, du président de l'Assemblée nationale pour concourir au scrutin de décembre en Ile-de-France. ""Les Francilien-ne-s ont besoin d'une Région à gauche pour qu'elle continue de réduire les inégalités sociales et territoriales"", affirment-ils aussi dans ce texte, intitulé simplement ""Communiqué de Claude Bartolone et Jean-Paul Huchon"". Aucun détail en revanche sur ces ""conditions (...) aujourd'hui réunies"" pour parvenir à ce ralliement, lequel intervient après celui jeudi de Marie-Pierre de la Gontrie, autre prétendante à l'investiture qui devait affronter Jean-Paul Huchon lors d'une primaire devant les militants PS le 28 mai. Une rencontre avec Hollande Une compensation est-elle en négociation? ""La question du dispositif n'est pas réglée"", avait simplement répondu avant la rencontre l'entourage de Jean-Paul Huchon. Le patron de la région Ile-de-France devait aussi rencontrer François Hollande ""dans les prochains jours"", avait indiqué la même source plus tôt dans la journée. ""Je suis le patron d'une région de 12 millions d'habitants et j'ai gagné trois fois la région. On ne me traite pas comme une serpillière"", avait affirmé Jean-Paul Huchon au quotidien Le Monde, selon des propos rapportés lundi." Régionales: en Île-de-France, Huchon se retire au profit de Bartolone -1 "Alors que de nombreux observateurs se demandent de quoi demain sera fait pour un Front national déçu du score de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, son fondateur a son idée sur la question. Contacté ce mardi après-midi par Le Figaro, Jean-Marie Le Pen, exclu du Front national dont il est toujours le président d'honneur, a d'abord raillé le chef de l'Etat en imaginant que son mouvement, dont l'étoile est au beau fixe dans les sondages pour les législatives, obtienne une majorité absolue à l'Assemblée nationale. ""C'est bien! On va peut-être avoir un dictateur gentil. Généralement, quand on est porté comme cela par la vague populaire, c'est une tentation à laquelle on ne résiste pas. La première sera de vouloir gouverner par ordonnance et de s'y habituer"", a-t-il affirmé. Le changement de nom? ""C'est du bidon!"" Selon lui, majorité absolue ou plus étriquée pour ""La République en marche"", il reviendra à Marine Le Pen de s'opposer frontalement aux orientations du quinquennat: ""Elle sera amenée à animer une opposition radicale au macronisme. Si les Républicains sont partisans de la collaboration, il est fort probable que le Front national sera la seule opposition crédible."" Il a d'ailleurs fait montre d'une certaine indulgence à l'endroit de sa fille au moment d'évoquer sa performance, largement décriée, face à l'actuel président de la République lors du débat d'entre-deux tours de la présidentielle. ""Cela fait partie du passé. C'est un non événement, un ratage. Il arrive que le champion du monde de ski chute mais cela n'enlève rien à ses capacités"", a-t-il dit. Jean-Marie Le Pen n'est pas entièrement rétif à l'idée d'apporter des changements au Front national. Ainsi, il s'est étonné entre autres de problèmes d'""organisation"", de ""communication"" ou encore du fait que la formation politique ne disposait pas d'un journal. En revanche, l'hypothèse d'un changement de nom ne lui dit rien qui vaille. L'éventualité lui a même inspiré une comparaison inattendue: ""Le changement de nom, c'est comme le changement du climat, c'est du bidon!""" "Jean-Marie Le Pen veut que le FN incarne ""une opposition radicale"" face au ""dictateur gentil"" Macron" -1 "Voeux d'amitié singulière renouvelés. Alors qu'Emmanuel Macron rend hommage à Georges Clemenceau ce mercredi en Vendée, fief de Philippe de Villiers, ce dernier se confie à BFMTV sur les liens qui l'unissent au président de la République: ""On a noué une amitié qui est au-delà de nos différences, de tous les clivages"", confie le président du Mouvement pour la France, parti politique d'inspiration souverainiste. ""Ce n'est pas parce qu’on est amis qu’on est aligné (...) mais voilà, on s’entend bien."" Celui qui est connu pour ses positions radicales concernant les racines chrétiennes de la France assure qu'ils ""parle(nt) de tout"", et qu'Emmanuel Macron est ""quelqu’un qui est capable de tout entendre."" ""Influencer"" ceux qui nous dirigent Rappelant qu'il a quitté ""la vie électorale"", l'ancien président du Conseil général de la Vendée s'interroge: ""Pourquoi s’interdirait-on d’avoir de bonnes relations avec ceux qui nous dirigent pour qu’ils nous écoutent (...) au risque de les influencer?"" Et de louer les qualités d'un président ""qui a cette jeunesse d’esprit qui lui donne l’oreille facile et rapide"": ""Comme il écoute, il peut évoluer. Et donc si on n’est pas content de telle ou telle situation, on peut lui dire."" L'amitié qui unit les deux hommes date de 2016. En mai dernier, Philippe de Villiers confiait sur BFMTV les conseils qu'il avait prodigués au chef de l'État avant la campagne présidentielle." "Philippe de Villiers: ""Emmanuel Macron est capable de tout entendre""" -1 "Ambiance électrique pour la fin du grand débat national. Emmanuel Macron se rend ce jeudi en Corse pour conclure son tour de France engagé depuis trois mois. Mais pour ce dernier déplacement en région, le chef de l'Etat fait face à la fronde des nationalistes corses qui appellent à une opération ""île morte"", une première depuis des années. Autre symbole de cette colère: seulement 150 élus ont répondu présent sur les 360 invités. En choisissant de finir son tour des 13 régions françaises par la Corse, le président a pris le risque de ""refermer ce cycle crucial pour son quinquennat par un incident politique"", analyse Camille Langlade, cheffe du service politique de BFMTV. ""C'est la fausse bonne idée, c'est même une grande maladresse"". Important dispositif de sécurité Pourtant, le chef de l'Etat aurait eu la possibilité de s'éviter un dernier déplacement sous tension en Corse – et une dernière image potentiellement écornée pour conclure le grand débat. ""Il pouvait y aller il y a un mois. Mais il a préféré maintenir son voyage officiel en Afrique consacré à l'environnement"", rappelle Camille Langlade. Preuve que ce dernier déplacement apparaît comme le plus compliqué de tous, un important dispositif de sécurité a été déployé sur l'île. De crainte que l'arrivée présidentielle ne soit entravée, la préfecture a interdit toute manifestation autour de l'aéroport. Par ailleurs, des militants nationalistes ont collé des drapeaux corses tout au long du parcours qu'Emmanuel Macron devait emprunter pour rejoindre la préfecture. Initialement, il avait en effet été envisagé qu'il y dorme mercredi soir. L'Elysée a aussi renoncé à une halte dans un café de Sampolo, sur la route de Cozzano. Malentendu sur le débat Depuis plusieurs jours, Emmanuel Macron et les élus nationalistes corses se sont enfermés dans un dialogue de sourds. Ces derniers estiment que c'est au chef de l'Etat de venir répondre aux problèmes spécifiques de la Corse: langue, place dans la constitution, drapeau et sort des prisonniers détenus sur le continent. A l'inverse, le chef de l'Etat veut s'en tenir aux problèmes quotidiens des élus corses, comme il l'a fait dans les autres régions lors des précédents débats. Dans l'entourage du président, on juge avoir déjà répondu aux attentes des nationalistes corses. ""Ces prisonniers ne sont que trois: les assassins du préfet Erignac"", s'agacent les proches du chef de l'Etat. Pour la langue corse, Emmanuel Macron a annoncé mardi qu'elle deviendrait l'une des spécialités à part entière du nouveau baccalauréat. Quant aux institutions, il estime avoir fait une concession majeure en promettant l'inscription de la spécificité corse dans la Constitution. Ambiguïté maintenue par Emmanuel Macron ""Le malentendu est total et la séquence parasitée"", note Camille Langlade, qui rappelle qu'Emmanuel Macron a entretenu lui-même l'ambiguïté en se disant ""disponible et volontaire"" dans une interview publiée lundi dans Corse-Matin. ""Emmanuel Macron ne veut pas que Jean-Guy Talamoni (président de l'Assemblée corse) lui impose son agenda, et vice-versa"". ""C'est un peu emblématique de tout ce qui s'est passé pendant ce grand débat: chacun est venu avec son calendrier, ses intérêts. Et en Corse, c'est toujours un peu plus spectaculaire qu'ailleurs"", poursuit la cheffe du service politique de BFMTV." Pourquoi conclure le grand débat en Corse était une fausse bonne idée pour Macron? -1 "Plusieurs responsables politiques de droite et d'extrême droite ont dénoncé l'éventuel retour, évoqué par le gouvernement, de jihadistes français détenus par les kurdes en Syrie, le député Les Républicains Pierre-Henri Dumont appelant même à des ""assassinats ciblés"". La députée et secrétaire générale adjointe de LR Valérie Boyer a demandé lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale d'""empêcher que ces jihadistes qui ont trahi la France et combattu notre civilisation ne reviennent (...) en France"". ""S'ils posaient le pied en France, ils seraient immédiatement arrêtés et ils seront jugés"", lui a répondu Christophe Castaner. ""On les tue sur place"",  soutient Pierre-Henri Dumont Interrogé sur LCP, le député LR du Pas-de-Calais, Pierre-Henri Dumont, a déclaré: ""Il y a un choix juridique d'intelligence avec l'ennemi, en leur retirant la nationalité française. Il y a un autre choix, l'élimination de ces personnes"". ""Ce sont des éliminations ciblées pratiquées déjà par différents services (de renseignement) en Syrie, en Irak (...) c'est-à-dire tuer des personnes qui ont pris des armes contre la France, la France ne doit jamais les réaccueillir"", a-t-il précisé. ""On les tue sur place, des assassinats ciblés ça a toujours été fait"", a-t-il soutenu. L'eurodéputé du Rassemblement national Nicolas Bay, également membre du bureau exécutif (direction) du RN, a pour sa part jugé dans un communiqué que ""par leur engagement aux côtés de groupes ayant déclaré la guerre à notre pays, ayant commis des attentats ignobles sur notre territoire, ces jihadistes ont délibérément choisi de rompre avec la France et rien ne justifie qu'elle leur accorde une quelconque protection"". ""Plutôt que de préparer leur retour, le gouvernement devrait tout faire pour les empêcher de revenir sur le territoire! Ils doivent être jugés par les autorités compétentes syriennes et irakiennes"", a ajouté le responsable du RN. Paris ""étudie toutes les options"" ""Ce sont des jihadistes, ils ne devraient donc plus être français"", avait tweeté un peu plus tôt la chef du parti Marine Le Pen, réagissant à des propos sur notre antenne du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, pour qui ""ce sont des Français avant d'être des jihadistes"". Pour le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, ""la seule sentence pour ces individus doit être le bannissement sur un lieu isolé comme les Îles Kerguelen"", ""encadré par la justice"". ""À ce titre, tous les individus en cause, par le seul fait de s'être volontairement rendus en Syrie pour servir l'Etat islamique, devraient être condamnés pour trahison et intelligence avec l'ennemi"", soutient-il. Paris étudie ""toutes les options"" concernant ces jihadistes, y compris un retour en France, après l'annonce d'un retrait militaire américain prochain de Syrie, a annoncé mardi le ministère français des Affaires étrangères." "La droite s'oppose au retour de jihadistes français, un député réclame des ""assassinats ciblés""" -1 "Son interview à Valeurs Actuelles a été titrée ""Dernières confidences avant la bataille"". Pourtant, dans cet entretien à paraître ce jeudi, le magazine de droite n'aura pas obtenu de Nicolas Sarkozy la confidence qu'il était venu chercher au Cap Nègre, sur son lieu de vacances varois, propriété de sa belle-famille: sa déclaration de candidature pour la primaire de la droite, attendue dans les tout prochains jours. Sans surprise, celui qui est encore président du parti Les Républicains continue à entretenir le flou: les règles du scrutin s'opposant à cette double casquette, il devrait quitter la direction du parti d'ici au 25 août. En attendant, il ponctue ses phrases de ""si je suis candidat, bien sûr"", ou explique que ""ce qui compte, ce n’est pas tant l’annonce de la candidature, c’est ce qu’il y aura dedans, c’est le comment, c’est le contenu."" ""Voilà ce que j’aime: renaître"" Malgré son échec de 2012, l'ancien chef de l'Etat se montre confiant. ""J’ai senti que les plaques tectoniques étaient en train de bouger. Quand je suis allé à la rencontre des Français avec mon livre (La France pour la vie, Ndlr), j’ai senti qu’il se passait quelque chose"", explique-t-il. Sa cote de popularité qui le place systématiquement derrière Juppé dans les enquêtes d'opinion? Nicolas Sarkozy la balaie d'un revers de la main. ""Ceux qui disent que je suis mort s’appuient sur ces sondages: or, c’est le virtuel. Moi, je préfère vivre dans le réel"", fait-il valoir. ""Il n’y a pas un centimètre carré de ma peau qui soit sans cicatrice.Il n’y a pas de bonheur sans douleur, j’aime l’effort, c’est pour ça que j’aime le vélo"", lance-t-il encore, combatif. ""Voilà ce que j’aime: renaître, renaître, renaître."" Et déjà, Nicolas Sarkozy semble dérouler les thèmes de cette - probable - future campagne. L'identité (""j’en ai fait le thème de ma campagne de 2007""), les frontières (""j’ai dit, en 2012, si Schengen n’est pas réformé dans un an, on en sort""), l’islam (""en 2003, j’ai dit qu’il y avait un problème avec l’islam"") et l’économie (""depuis 2012, les classes moyennes ont été matraquées fiscalement""): ""Sur tous ces thèmes, je n’ai pas changé d’avis"", assure-t-il. De nouveau, il dénonce ce qu'il considère être un manque de fermeté de l'exécutif face au terrorisme. ""La France vulnérable, ce n’est pas la France. La guerre nous a été déclarée. La France doit être impitoyable"", assène-t-il. ""Elle ne doit pas se perdre dans des débats abscons. L’Etat de droit, par exemple, n’a rien à voir avec les tables de la Loi de Moïse, gravées sur le mont Sinaï. Qu’y a-t-il de plus évolutif que le droit?"" ""Les Français ont vu que le FN avait atteint un plafond de verre"" Le président du principal parti d'opposition a déjà en tête l'après-primaire, et égratigne ses probables rivaux, de la gauche à l'extrême droite. François Hollande? ""Il ne sera presque pas question (du président de la République) durant (l)'entretien"", indique Geoffroy Lejeune, le rédacteur en chef du service politique de Valeurs Actuelles, qui signe l'article. ""Tout juste souligne-t-il, faussement compassionnel, que le chef de l’État subit ce que lui, président clivant, n’a jamais connu: le mépris des Français."" Bayrou? Pas un candidat dangereux pour la droite, selon lui. ""Vous me demandez de me définir par rapport à quelqu’un qui a été trois fois candidat à la présidentielle et qui n’a jamais été sélectionné pour le deuxième tour, ce qui est la marque d’un grand succès"", tacle-t-il. Bayrou sera à Hollande ce que Taubira a été à Jospin. Je suis de ceux qui pensent qu'il prend des voix à gauche. Ça fait quinze ans qu'il vote à gauche."" Quant au Front national, il ne disposerait plus de marge de progression, juge Nicolas Sarkozy. ""Les Français ont vu que le FN avait atteint un plafond de verre aux dernières élections. Il nous faut les ramener vers nous en répondant à leurs attentes et en proposant des solutions concrètes.""" "Nicolas Sarkozy: ""Il faut ramener vers nous les électeurs du FN""" -1 "Il aura fallu deux jours à Manuel Valls pour nommer son gouvernement. Ou du moins la première partie de son équipe resserrée. Pierre-René Lemas, secrétaire général de l'Elysée a officiellement annoncé, mercredi matin, les noms des 16 ministres composant l'équipe du nouveau Premier ministre. Les secrétaires d'Etat devraient être annoncés la semaine prochaine. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du Développement international. Il conserve son portefeuille. Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, du Développement durable, et de l'Energie. Elle entre au gouvernement. Benoit Hamon, ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Il change de ministère. Christiane Taubira, Garde des Sceaux, ministre de la Justice. Elle conserve son ministère. Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics. Arnaud Montebourg, ministre de l'Economie, du Redressement productif et du Numérique. Il monte en grade. Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales. Elle élargit son périmètre. François Rebsamen, ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social. Il entre au gouvernement. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense. Il conserve son portefeuille. Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur. Il change de ministère. Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. Elle hérite d'un large ministère. Marylise Lebranchu, ministre de la Décentralisation, de la Réforme de l'Etat et de la Fonction publique. Elle ne change pas de poste. Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication. Elle conserve son portefeuille. Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire, de la Forêt, porte-parole du gouvernement. En plus de son ancien ministère, il devient porte-parole. Sylvia Pinel, ministre du Logement et de l'Egalité des territoires. Elle monte en grade et change d'affectation. George Pau-Langevin, ministre des Outre-mer. Elle change de ministère. Gouvernement Valls: la galerie de portraits des ministres Voir le diaporama Gouvernement Valls: la galerie de portraits des ministres Voir le diaporama Gouvernement Valls: la galerie de portraits des ministres Voir le diaporama Gouvernement Valls: la galerie de portraits des ministres Voir le diaporama Gouvernement Valls: la galerie de portraits des ministres Voir le diaporama" Qui sont les ministres du gouvernement Valls? -1 "Le ministère de l'Intérieur le qualifie d'""équilibré"". Mais le projet de loi asile et immigration, débattu cette semaine à l'Assemblée nationale et baptisé ""pour une immigration maîtrisée, un droit d’asile effectif et une intégration réussie"", est vivement critiqué par les associations, par l'opposition et au sein même de la majorité. Celui qui porte ce projet, Gérard Collomb, devenu au fil des mois l'incarnation de la ligne ""dure de l'exécutif"", n'est pourtant pas avare d'efforts de pédagogie et de persuasion. Mais rien n'y fait. Plus d'un millier d'amendements sont au menu jusqu'à vendredi, dont 200 des députés LaREM, un record. L'Assemblée se prononcera à l'issue des échanges sur l'ensemble du texte, sans vote solennel en raison de la pause de deux semaines qui suit dans les travaux parlementaires. Les discussions ont été agitées dès l'examen en commission, ce qui a valu à la vingtaine de contestataires LaREM un rappel à l'ordre du président de groupe, Richard Ferrand. Ce projet de loi, jugé dissuasif, est notamment dénoncé par des avocats, juges, personnels de la Cour nationale du droit d'asile mais aussi de l'Office français des réfugiés et apatrides, ainsi que par Jacques Toubon, le Défenseur des droits, et Adeline Hazan, la Contrôleure générale des lieux de privations de liberté. Plusieurs points en particulier sont dénoncés. Une réduction des délais qui pèserait sur les demandeurs Le projet de loi prévoit globalement de réduire à six mois les délais d'instruction de la demande d'asile, pour entamer rapidement le travail d'intégration des réfugiés, et à l'inverse de faciliter la reconduite à la frontière pour les déboutés. Cela passerait notamment par le développement des audiences par vidéo-conférence, à distance. Pour les opposants au projet, ce raccourcissement des délais pèsera sur les demandeurs d'asile davantage que sur l'administration. Le texte prévoit notamment la réduction du délai pour déposer une demande d'asile après l'entrée en France, qui passerait de 120 à 90 jours, et d'un mois à 15 jours pour déposer un recours. Une disposition qui pourrait exclure de fait une partie des demandeurs, les plus isolés ou les plus faibles. Allongement de la rétention et de la retenue administrative Dans le volet immigration du projet de loi, plusieurs mesures sont prévues pour permettre de renvoyer plus facilement les migrants en situation irrégulière. Cela passe par l'augmentation de la durée maximale de la rétention administrative, qui est doublée, de 45 à 90 jours. Au départ, Gérard Collomb voulait tripler sa durée actuelle, à 135 jours. La durée de la retenue administrative pour vérifier le droit au séjour serait elle aussi augmentée, passant de 16 à 24 heures, avec un renforcement des pouvoirs d'investigation. Un recensement sur la base du volontariat Plusieurs points sensibles du projet de loi ont d'ores et déjà été rabotés: c'est le cas pour la loi facilitant le placement en rétention des ""dublinés"", ces migrants déjà enregistrés dans un autre pays européen avant leur arrivée en France: le délai de recours a été ramené à 15 jours (au lieu de 7) et les motifs de rétention ont été encadrés par les députés en commission. L'""échange d'informations"" prévu par le texte entre les structures d'hébergement d'urgence et l'Office français d'immigration et d'intégration a quant à lui été précisé: le 20 février, le Conseil d'Etat, plus haute juridiction administrative alertée par une trentaine d'associations, a défini les contours de la ""circulaire Collomb"" prise le 12 décembre. Elle prévoyait le recensement des migrants dans les centres d'hébergement par des équipes mobiles dépendant de la préfecture, mais le Conseil d'Etat a décidé que ce recensement ne pourrait s'effectuer que sur la base du volontariat, de la part des migrants et des gestionnaires de centres." Projet de loi asile et immigration: ces 3 points qui coincent -1 "Un poisson d'avril? Non, pas du tout, confirme la maire à BFMTV.com. L'entrée dans la commune de Corbeil-Essonnes se fera bientôt par l'avenue Serge-Dassault, maire de 1995 à 2008, selon une délibération votée en conseil municipal lundi soir. Cette même délibération, adoptée seulement grâce aux voix de la majorité UMP et révélée par Essonne Info, propose de remplacer l'avenue Salvador-Allende, président socialiste chilien renversé en 1973 par la dictature Pinochet, par l'avenue Roger-Combrisson, maire communiste de Corbeil de 1959 à 1992, décédé en 2008. ""La ville de Corbeil-Essonnes souhaite rendre un hommage et exprime sa reconnaissance aux deux précédents maires qui, par la longévité de leurs mandats et l'exceptionnelle richesse de leur bilan, ont marqué d'une empreinte indélébile notre histoire et ont contribué à façonner le caractère propre et l'identité de notre commune"", peut-on lire dans les motivations de la délibération. La famille Dassault donne son accord La nouvelle artère au nom de l'industriel et sénateur UMP de l'Essonne entraînera la débaptisation d'""une partie du boulevard Jean-Jaurès"" et servira également à ""nommer une voie nouvelle qui doit être terminée dans un an"", a détaillé à l'AFP le maire UMP de Corbeil, Jean-Pierre Bechter, successeur et bras droit de Serge Dassault. L'avenue ne portera donc pas le nom du milliardaire avant cette échéance. ""Ces délibérations sont aussi soumises à l'accord des familles"", a-t-il précisé. La famille de l'avionneur a déjà donné son feu vert, mais il n'a pas encore eu de retour de celle de Roger Combrisson. ""Une provocation de fachos"" ""C'est une énorme provocation de fachos"", s'est indigné auprès de l'AFP, Bruno Piriou, élu communiste d'opposition, qui s'est abstenu lors du vote. ""Remplacer Jean Jaurès, symbole des idées généreuses, de paix, de socialisme, par un milliardaire marchand d'armes, mis en examen pour achats de vote, c'est faire insulte à la mémoire des grands hommes qui sont au Panthéon, là où ne sera jamais M. Dassault"", a-t-il poursuivi. Et la création d'une avenue Roger Cambrisson, qu'il ""réclamait depuis longtemps"", ne suffit pas à calmer sa colère. ""Ils se moquent de nous. D'ailleurs, la famille m'a fait savoir qu'elle n'était pas d'accord. Quand M. Combrisson avait baptisé l'avenue Salvador-Allende, ce n'était pas pour la remplacer ensuite"", argumente-t-il." "Corbeil-Essonnes: une avenue va être baptisée ""Serge Dassault""" -1 "Toujours dans une période de ""réflexion"" quant à sa candidature au poste de premier secrétaire du Parti socialiste, Julien Dray prépare toutefois le terrain, ce dimanche dans BFM Politique, en déclinant les grandes orientations qu'il souhaite voir adoptées par le PS. En fin tacticien, le conseiller régional d'Île-de-France, qui s'inquiète de la ""groupuscularisation"" du parti, propose notamment d'en réformer les institutions. Coprésidence En premier lieu, ""l'éléphant"" envisage une ""coprésidence"" à la tête du parti, constituée d'un tandem homme-femme. ""Je trouve que ce serait un signal de modernité de dire: 'il n'y a pas un homme providentiel'"", explique-t-il. ""Avec une coprésidence, chacun est obligé d'écouter l'autre, chacun est obligé d'apprendre de l'autre, d'apprendre à respecter l'autre. Ça change tout sur le fonctionnement institutionnel, c’est l'antithèse du pouvoir jupitérien."" Horizontalité Dans la même veine, Julien Dray souhaite introduire - comme Benoît Hamon, avec qui le disciple de François Mitterrand n'a pourtant pas été tendre durant la campagne présidentielle - plus d'horizontalité dans la gestion du Parti socialiste. Constatant que la direction peut ""faire pendant trois ans l’inverse de ce pour quoi elle a été mandatée, ce qui s’est un peu passé sous le quinquennat précédent"", ""Juju"" milite pour un congrès annuel, avec droit de censure des militants, afin de conjurer la malédiction de la gauche réformatrice devenue gestionnaire sitôt au pouvoir: ""Imaginez un congrès tous les ans quand on est au pouvoir: un certain nombre d'erreurs seraient évitées, et la force de la direction du Parti socialiste face à l'exécutif changerait totalement"", s'enthousiasme cet homme de l'ombre du quinquennat de François Hollande. Formation Le ""baron noir"" du Parti socialiste insiste enfin sur la nécessité de former politiquement les militants. ""Les universités d'été, tout le monde le savait, c’était le festival de Cannes: tout le monde venait pour se faire voir, pas pour apprendre"", déplore-t-il. Et Julien Dray veut un cursus musclé: stages de formation, universités régionales, avec des modules de formation en ligne. ""Je veux changer le comportement des militants"", explique-t-il, ""ce ne sont pas seulement des électeurs au moment d'un congrès, ce sont des acteurs de la vie politique, d’un combat sur le terrain.""" "Dray veut une ""coprésidence"" du Parti socialiste" -1 "Ce qui n'était qu'une rumeur est désormais officiel. Nicolas Sarkozy vient d'annoncer son retour en politique. Selon Christian Delporte, professeur d'histoire contemporaine et auteur de Come Back! ou l'art de revenir en politique (Flammarion), l'ancien chef de l'Etat a été contraint d'avancer sa décision. ""Il devra maintenant veiller à ne pas se griller trop rapidement"", explique-t-il à BFMTV.com. Un retour contraint L'ancien président de la République ne se voyait pas revenir si vite pour prendre la tête de l'UMP, estime Christian Delporte. ""L'annonce de son retour devait être plus tardive. Nicolas Sarkozy voulait faire un retour par le haut, pas par le parti. Mais il a pris conscience que cela était sans doute la dernière fenêtre de tir."" Selon lui, l''ancien chef de l'Etat redoutait de revenir trop tard et de retrouver un parti ""verrouillé"", ""pas construit à la hauteur de son ambition présidentielle"". Refonder l'UMP Nicolas Sarkozy aurait ainsi décidé de refonder l'UMP, de fusionner le parti avec l'UDI... Un choix nécessaire, selon Christian Delporte. ""L'UMP va changer, il aura une autre structure, un autre nom. Il va faire comme Jacques Chirac qui, quand il a quitté Matignon en 1976, a transformé l'UDR en RPR."" Prendre de la distance pour ne pas se griller Le retour de Nicolas Sarkozy est contraint et 2017 est encore très loin. L'ancien chef de l'Etat aurait aimé revenir plus tard car il ne souhaitait pas s'enliser dans les polémiques politiciennes. ""Le retour comporte un risque pour lui: celui de banaliser son image"", analyse Christian Delporte, selon qui replonger quotidiennement dans le ""marigot politique"" peut ""user"". L'autre risque est celui d'être un président de parti miné par de nombreuses affaires judiciaires. Pour garder son crédit et de son aura, l'ancien président de la République devra donc prendre de la distance. ""Il devra être un chef de parti qui n'est pas lié à la vie quotidienne de l'UMP. Il devra donner les grandes orientations, faire du terrain, des meetings, aller dans le grands médias. Mais il faudra qu'il laisse l'ordinaire de la réaction politique et la gestion du parti à d'autres."" Faire table rase du passé Nicolas Sarkozy ne pourra pas réussir son retour s'il ne se défait pas de son image passée, quitte à déplaire à certains de ses plus anciens soutiens. ""Quand on revient en politique, surtout quand on est un ancien président de la République, il faut apparaître comme un homme neuf. Et il faut des preuves de ce changement. Cela peut conduire à renouveler son équipe, à la rajeunir."" L'ancien chef de l'Etat pourrait donc promouvoir de nouvelles têtes à l'UMP. Nadine Morano et Rachida Dati craignent ainsi d'être écartées. Selon Christian Delporte, elles ont raison de s'inquiéter: Nicolas Sarkozy ne peut construire son retour sur le souvenir de ses succès -et échecs- de 2007 et 2012. ""On ne peut pas reconquérir l'opinion sur une revanche, mais seulement sur un nouveau départ.""" "Pourquoi maintenant? Le retour ""contraint"" de Sarkozy" -1 "L'ancien Premier ministre Manuel Valls ""trahit sa patrie"" en se présentant à l'élection municipale de Barcelone, a estimé ce mardi soir son ancienne adversaire de La France Insoumise lors des dernières législatives, Farida Amrani. ""Ce soir, quand je l'écoute dire: 'j'aime Barcelone', moi, je me tourne vers les habitants de ce territoire (de l'Essonne, ndlr) et je suis vraiment triste et déçue pour eux"", a déclaré Farida Amrani lors d'une conférence de presse, mardi soir. ""C'est un mépris, il le fait avec mépris en s'adressant de Barcelone; Barcelone c'est à 10.000 kilomètres"", a-t-elle poursuivi. ""C'est grâce à la France qu'il a pu vivre de la politique jusqu'à présent. Il a trahi son pays et maintenant il trahit sa patrie tout simplement"", a ajouté l'ancienne candidate, qui a souhaité ""qu'on tourne la page parce que, lui, il a déjà tourné la page, il est déjà parti"". Élu de justesse Manuel Valls, qui a officialisé mardi sa candidature aux municipales à Barcelone, a annoncé qu'il allait démissionner de son mandat de député en France. Il avait été élu sur le fil en juin 2017 dans la première circonscription de l'Essonne. Il avait obtenu 50,30% des voix, contre 49,70% pour Farida Amrani. L'ancien Premier ministre, autrefois figure du Parti socialiste, s'était présenté sous l'étiquette divers gauche. Il avait ensuite rejoint le groupe de La République en Marche à l'Assemblée nationale." "Valls candidat à Barcelone: il ""trahit sa patrie"", estime son ancienne adversaire dans l'Essonne" -1 """François Hollande a besoin de tous les socialistes"". Alors que la motion B, qu'il proposait avec le soutien des élus frondeurs, n'a obtenu qu'autour de 30% des voix lors du Congrès du PS, Christian Paul, interrogé ce vendredi sur BFMTV, soutient que l’aile gauche du parti peut encore peser au PS. Pour le prouver, il n'abandonne pas le combat et assure qu'il se présentera contre Jean-Christophe Cambadélis, qui est candidat à sa propre succession, au poste de premier secrétaire du Parti socialiste. Mais devant la motion des dits ""frondeurs, la motion A, soutenue par le gouvernement est arrivée largement en tête. Elle devrait en effet obtenir plus de 60% des voix. Un score qui approche de celui obtenu par la motion du gouvernement en 2012, après la victoire à la présidentielle. L'aile gauche passe de 13 à 30% Côté frondeurs, la motion a réussi à doubler son nombre de voix (ils avaient obtenu 13% des votes à l’époque) depuis 2012. ""Je ne vois pas un plébiscite des idées du Premier ministre dans ce congrès"", analyse leur meneur, Christian Paul. D'autant que pour obtenir des soutiens comme celui de Martine Aubry, la motion A pioche dans certaines des idées les plus à gauche du programme de François Hollande. Je peux être d’accord avec Jean-Christophe Cambadélis quand il propose la réforme fiscale que nous demandons depuis un an, rappelle ainsi Christian Paul. ""L’enjeu est de revitaliser le parti"", prévient-il. Christian Paul fixe même les rendez-vous importants à venir. Les textes de loi défendus par Emmanuel Macron et François Rebsamen seront de nouveau des moments clés. Le parlementaire dit espérer un ""consensus"", mais indique ainsi que la fronde n'est pas totalement terminée. Contenu du bloc libre non défini" Battue, l'aile gauche du Parti socialiste veut encore peser -1 "Dénoncé par des associations comme un texte liberticide et objet de réticences dans la sphère politique, le projet de loi destiné à renforcer les pouvoirs des services de renseignement sur Internet est arrivé lundi en débat à l'Assemblée nationale. Signe de l'importance que lui accorde l'exécutif, après les attentats meurtriers de janvier dernier, c'est Manuel Valls lui-même qui a présenté le projet, lundi après-midi dans l'hémicycle. ""Désormais toute opération de surveillance régalienne, menée en n'importe quel point du territoire national dans le cadre d'une mission de renseignent, fera l'objet d'une autorisation hiérarchique extérieure aux services et d'un contrôle approfondi par une autorité indépendante"", a-t-il résumé. ""Il s'agit d'un projet juridique et démocratique majeur, on peut même parler de petite révolution dans le mode de fonctionnement quotidien des services"", a assuré Manuel Valls devant un hémicycle clairsemé. À lire : Loi sur le renseignement: la surveillance de masse en question ""Dissiper les inquiétudes"" L'adoption du texte, soutenu par l'UMP au nom de l'unité contre le terrorisme, ne fait aucun doute. Mais le consensus sera secoué de tous côtés, de l'UMP Lionel Tardy à l'écologiste Sergio Coronado (EELV est partagée sur le projet), en passant par le PS Christian Paul ou l'ancien ministre de la Défense UDI Hervé Morin. A coups d'amendements, des députs vont relayer les craintes de la Cnil, d'ONG, de syndicats de magistrats, d'avocats ou d'acteurs du numérique, sur des pouvoirs ""exorbitants"" donnés aux services. Pendant près de 40 minutes, Manuel Valls, lui, a voulu ""dissiper les inquiétudes"" et effectuer des ""mises au point"". Il a balayé les ""fantasmes"" et ""les critiques excessives et absurdes"" qui entourent le texte." "Renseignement: Valls balaie les ""fantasmes"" et des ""critiques absurdes""" -1 """Nous serons au Congrès, tout simplement parce que nous sommes républicains"", a déclaré dimanche sur BFMTV au micro d’Apolline de Malherbe, Christian Jacob. Présent mais étonné. Le président du groupe LR à l’Assemblée nationale, s'est dit ""surpris sur la forme"". ""L’intervention du président de la République va venir écraser celle du Premier ministre, a ajouté Christian Jacob. Or dans nos institutions, c’est bien ce dernier qui est responsable devant l’Assemblée nationale."" Le ""calcul"" de Macron Emmanuel Macron a en effet décidé de s’exprimer devant le Parlement réuni en Congrès lundi à Versailles et à la veille du discours de politique général d’Édouard Philippe. Le chef de l’État devrait y présenter les grandes orientations de son quinquennat. L'initiative critiquée, notamment par les députés de la France insoumise et Jean-Luc Mélenchon, qui, voyant là ""l’aboutissement de la logique monarchique d’un président pharaonique"",  ont décidé de boycotter le rendez-vous. Si les députés Républicains seront eux bien là, Christian Jacob a toutefois dénoncé un ""calcul"" d’Emmanuel Macron. Il en profité pour critiquer ""son refus du débat direct avec les journalistes"", le comparant en cela à son homologue américain, Donald Trump. ""Ce choix est assez surprenant pour un président de la République"", a affirmé Christian Jacob. Solère, le faux-nez de la majorité Christian Jacob a réaffirmé la position de son groupe dans l'opposition. Des déclarations qui font suite au psychodrame de mercredi consécutif à la désignation du Constructif Thierry Solère comme le questeur représentant l’opposition. Le député de Seine-et-Marne a notamment présenté un tract de campagne de Thierry Solère portant la mention ""avec Emmanuel Macron"". ""Les droits de l’opposition, pour la première fois dans l’histoire Ve République, ne sont pas respectés. ""Depuis plus de 40 ans, il y a deux questeurs de la majorité et un de l’opposition (...) Thierry Solère est le faux-nez de la majorité"", a regretté le président du groupe LR, estimant qu'il s'était exclu lui-même de sa famille politique." "Macron devant le Congrès: ""Je suis surpris sur la forme"", dit Jacob" -1 "Parmi ses propositions pour l'éducation, concentrées en particulier sur l'école primaire, Emmanuel Macron plaide pour une modernisation du baccalauréat. Dans son programme, présenté dans son intégralité ce jeudi, le candidat d'En Marche! propose un examen avec seulement 4 épreuves obligatoires, le reste étant composé d'un contrôle continu. Avant la présentation de son programme final, il évoquait sa volonté de réduire le coût de l'examen, jugé trop important à cause du nombre des épreuves. Désormais, sur son site, il défend l'idée de ""rendre possible de nouvelles formes d’organisation du temps scolaire et de nouveaux parcours, qui prépareront mieux à la poursuite d’études et à l’insertion professionnelle"". Juppé et Fillon défendaient aussi cette réforme Cette idée de réduire les épreuves en intégrant du contrôle continu a été défendue par d'autres candidats avant lui, dont François Fillon et Alain Juppé lorsqu'ils étaient engagés dans la course de la primaire à droite. Dès le mois d'août 2015, le maire de Bordeaux défendait l'idée d'un bac réduit à 4 ou 5 épreuves et proposait lui aussi de ""mettre le paquet"" sur l'école primaire. François Fillon, lui, a porté cette idée dès 2004 alors qu'il était ministre de l'Education. Une telle transformation du bac visait pour lui à combattre l'échec à l'université en simplifiant le bac et en renforçant le niveau d'exigence. La proposition n'apparaît actuellement pas dans l'onglet éducation de son programme pour la présidentielle. La question de l'égalité entre les élèves A gauche, une telle réforme de l'examen est aussi étudiée mais pas dans les mêmes termes. Najat Vallaud-Belkacem estimait sur RTL à l'été 2016 que l'examen méritait d'être simplifié mais que le contrôle continu instaurerait une inégalité entre les élèves en fonction du niveau de leur lycée, comme le rapportait le Huffington Post. En clair, la ministre estime que l'élève d'un bon lycée ayant obtenu 14 pourrait être jugé meilleur que celui d'un mauvais lycée ayant obtenu la même note. Une analyse que semble partager le Conseil national d'évaluation des politiques scolaires, dans une note publiée en juin et citée par Libération. ""Les recherches sur les effets des examens nationaux, conduites depuis quinze ans dans les pays de l’OCDE, montrent que leur présence permet à la fois une élévation générale du niveau scolaire des élèves et une réduction des inégalités à l’école"", faisait valoir le rapport. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Macron plaide pour un bac avec 4 épreuves et du contrôle continu -1 "Les élections municipales s'annoncent bien pour Anne Hidalgo. La candidate socialiste est donnée gagnante, avec 52,5% d'intentions de vote, face à sa rivale de l'UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet, selon un sondage Ifop pour le JDD. Malgré un mois difficile, NKM se maintient dans les intentions de vote par rapport à un précédent sondage de l'Ifop réalisé mi-décembre Les deux rivales sont au coude à coude au premier tour, la première adjointe au maire de Paris ne devançant que d'un point l'ex-ministre et députée de l'Essonne (39,5% contre 38,5%). Le candidat FN est troisième Le candidat FN, Wallerand de Saint-Just, est troisième à 9%, devançant le champion EELV Christophe Najdovski (6%), la représentante du Parti de Gauche Danielle Simonnet (5%). Le sondage a été réalisé par questionnaire auto-administré en ligne du 2 au 4 janvier auprès d'un échantillon de 931 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d'un échantillon de 1.017 personnes, représentatif de la population de la ville de Paris, âgée de 18 ans et plus. A Paris comme à Lyon et Marseille, les élections municipales se déroulent au niveau de chaque arrondissement, le maire de la capitale étant in fine élu par le Conseil de Paris constitué des représentants élus des 20 mairies locales." Municipales à Paris: Hidalgo donnée gagnante face à NKM -1 "Seuls 24% de Français se déclarent ""plutôt satisfaits"" de la première année de mandat de François Hollande à la présidence, selon un sondage BVA publié dimanche dans Le Parisien. A la question ""Globalement, diriez-vous que vous êtes plutôt satisfait ou plutôt mécontent de la première année de mandat de François Hollande en tant que président de la République?"", 24% répondent donc positivement et 62% par la négative. ""François Hollande est certes très bas, mais il peut encore tenir et même rebondir"", estime Gaël Sliman, directeur de l'institut BVA. ""Par le passé, on a connu d'autres présidents restés longtemps impopulaires et qui se sont pourtant maintenus"", rappelle le politologue. ""Certains, comme Jacques Chirac, ont même réussi à se faire réélire. D'autres sont passés tout près, comme Nicolas Sarkozy. Pour ce dernier, on oublie que ses niveaux d'insatisfaction étaient voisins de ce qu'on observe aujourd'hui pour Hollande."" De Gaulle convainc trois fois plus que Hollande Dans une seconde question sur l'évaluation des présidents de la Vème République, François Hollande fait trois fois moins bien que Charles de Gaulle: 89% des sondés pensent que de Gaulle était un ""bon président contre 29% en ce qui concerne Hollande. Georges Pompidou recueille 83% d'opinions positives, Valéry Giscard d'Estaing 57%, François Mitterrand 55%, Jacques Chirac 58% et Nicolas Sarkozy 48%. Par ailleurs, 54% des sondés pensent que le président ne doit pas dissoudre l'Assemblée nationale mais 61% sont favorables à un remaniement ministériel et notamment un changement de Premier ministre dans les semaines et les mois qui viennent. Cependant, les Français sont 68% à estimer que ce remaniement ne permettrait pas d'améliorer la situation du pays, face à la crise. Le sondage a été réalisé auprès de 1091 personnes recrutées par téléphone selon la méthode des quotas et interrogées par internet les 25 et 26 avril. A LIRE AUSSI: >> Hollande, quel ""nouveau temps du quinquennat""? >> Hollande: retour aux (dures) réalités économiques >> François Hollande part à la reconquête des entreprises" Hollande: seuls 24% des Français se disent satisfaits de son action -1 "Invité lundi matin sur BFMTV et RMC, Jean-Pierre Raffarin ""ne croit pas"" que la course soit perdue pour Alain Juppé, même s'il se dit ""surpris"" par la large victoire de François Fillon au premier tour de la primaire à droite. ""Il y a deux grandes surprises. La première c'est que Nicolas Sarkozy n'est pas qualifié pour le second tour, personne ne l'aurait envisagé. Et puis l'envol de François Fillon est impressionnant"", remarque l'ancien Premier ministre, proche soutien d'Alain Juppé. La victoire de Fillon, ""une poussée volatile"" ""Je ne pensais pas qu'on puisse passer de 10% à 40% en si peu de temps. C'est une poussée puissante, mais en même temps très volatile et très fragile"", analyse Jean-Pierre Raffarin devant la victoire de François Fillon. ""Il apparaît clairement qu'il y a deux droites. Une droite conservatrice, plus bourgeoise, plutôt fermée sur son identité, et une droite moderne, plus ouverte sur le centre. (...) On va voir celle qui pèse le plus, mais ces deux droites ne peuvent gagner et gouverner qu'ensemble"". Selon Jean-Pierre Raffarin, ""le programme d'Alain Juppé est faisable de A à Z. Je crois que le programme de François Fillon est un programme qu'il ne pourra pas tenir. Dans une élection aussi volatile que celle-ci, le débat de jeudi soir va être déterminant, celui qui va gagner le débat va sans doute gagner la primaire, donc il faut bien expliquer les deux programmes"". Le programme de François Fillon? ""Je crois qu'il n'est pas réaliste"", tranche Jean-Pierre Raffarin. Face à la large victoire de François Fillon au premier tour, Alain Juppé pourrait être tenté de déclarer forfait pour dimanche prochain. ""Pas à ma connaissance"", rectifie Jean-Pierre Raffarin. ""Je ne l'ai jamais vu hésiter une seule seconde. Il veut continuer le combat, il a une passion pour la France, et il croit que ce combat est aujourd'hui ouvert"". ""Ce n'est pas plié"" Pour Alain Juppé, ""ce n'est pas plié"", prédit son proche soutien. ""Le projet d'Alain Juppé est tourné vers l'avenir. On n'a aucune chance de réformer par la brutalité"", prévient Jean-Pierre Raffarin, faisant référence aux 35 heures. Face à Marine Le Pen, ""je pense que c'est Alain Juppé le meilleur candidat"", professe-t-il. ""Alain Juppé mobilisera davantage le centre. Pour gagner, il faut mobiliser très large. Il faut ouvrir, le grand danger c'est qu'on se replie sur nous-mêmes"". ""On peut se dire qu'il n'y a aucune chance aujourd'hui pour que la gauche soit au second tour de la présidentielle"", prédit Jean-Pierre Raffarin. ""Ca veut dire qu'on est parti dans un match droite / extrême droite, et de ce point de vue, la bonne majorité, c'est une droite ouverte sur le centre, et non pas une droite refermée sur elle-même""." "Jean-Pierre Raffarin: ""La poussée de Fillon est très volatile""" -1 "Lors du débat de second tour de la primaire à droite, François Fillon et Alain Juppé ont trouvé beaucoup de points sur lesquels ils sont d'accord. En revanche, l'IVG a été un sujet de friction. Interrogé sur sa position, alors qu'il s'était déclaré ""personnellement contre"", le député de Paris a confirmé qu'il ne ""toucherai à rien sur la loi Veil"". François Fillon y voit une ""question posée avec une arrière pensée"". ""François Fillon qui est devenu depuis quelques jours une sorte de conservateur moyenâgeux serait contre l'avortement"", déplore-t-il. ""Est-ce qu'en 30 ans vous avez entendu une seule fois François Fillon proposer de revenir sur l'IVG?"", lance-t-il, expliquant que ""le procès qui m'a été fait n'est pas correct"". Un échange vif entre les deux hommes a eu lieu quelques instants plus tard, Alain Juppé se plaignant d'être caricaturé sur son rapport à l'Islam, sans que François Fillon ne réagisse. Réponse du député de Paris: ""je ne t'ai pas entendu non plus réagir quand on m'a traité d'homophobe"". ""Chacun est grand et s'occupe de ses affaires, c'est la raison pour laquelle j'ai été choqué qu'on puisse prétendre que je voulais remettre en cause l'IVG"", a-t-il conclu. ""Sur le plan juridique, ce n’est pas un droit fondamental, pas dans la Constitution"", a également jugé François Fillon par ailleurs. Mais ""c’est un droit essentiel sur lequel il n’est pas question de revenir, mais ce n’est pas un droit fondamental"", a-t-il précisé. Sur ce sujet, Alain Juppé marque sa différence avec son opposant: ""Moi je pense que c’est un droit fondamental"". ""C’est un drame, toujours, pour la femme et pour le couple. Il a fallu se battre beaucoup. Notre différence est là"", considère le maire de Bordeaux." Passe d'armes entre Juppé et Fillon sur l'IVG -1 """En avant, marche !"" Dans L'Opinion, Bruno Bonnell, figure macroniste élu député du Rhône, adresse un message à ses coreligionnaires marcheurs: pas question de déserter. À la rentrée, il faudra monter au front dans l'hémicycle: ""Des députés, fatigués, m’ont expliqué qu’ils allaient démissionner. Les vacances vont faire du bien car nous n’avons pas signé un CDD de parlementaire et on ne démissionne pas de nos fonctions. Nous avons un mandat et, si on y renonce, il faut assumer de devenir en quelque sorte un 'défroqué'. Je suis favorable à un véritable serment du député, qui assure que l’on s’engage et que l’on ne trahira pas son honneur."" Crise existentielle Le moine-soldat de La République en marche tente ainsi de serrer les rangs, à l'heure où la majorité, ébranlée par une session extraordinaire plus sportive que prévu, voile à peine ses doutes, ou les révèle malgré elle. En commission des lois, la présidente LREM Yaël Braun-Pivet, croyant son micro fermé, s'alarmait ainsi: ""On a un groupe qui dort, qui ne sait pas monter au créneau, qui est vautré"". L'ancien patron d'Infogrames, fossoyeur de Najat Vallaud-Belkacem au législatives, impute une partie de ces difficultés au ""sentiment d’imposture qui traverse la tête de certains de mes camarades"", ""accusés de n’avoir été élus uniquement parce qu’ils avaient leur tête à côté de celle d’Emmanuel Macron sur une affiche"". L'acclimatation est difficile pour de nombreux députés venus de la ""société civile"": ""Ils cherchent une légitimité tant leurs codes sont bouleversés. 'Qu’est-ce que je fais là ?' est une phrase que j’entends régulièrement, alors qu’ils ont toute leur place de représentant de la Nation"", confie Bruno Bonnell, toujours dans L'Opinion. Punching-ball Politiquement, cette période de rodage a fait du dégât. De fait, les novices du palais Bourbon ont multiplié les bourdes, y compris au Perchoir en tant que présidents de séances. Applaudissements à tort et à travers, erreurs de vote, passivité pendant les débats... les parlementaires LREM ont servi de punching-ball à leurs collègues de l'opposition. Une ambiance qui fait dire à François Ruffin, député insoumis invité ce mercredi sur RMC, que l'Assemblée, ""c'est du flan"". ""Le Parlement est un bureau d'enregistrement des désirs du président, avec des députés qui votent en cadence"", tance le fondateur du journal Fakir. Bruno Bonnell reconnaît lui-aussi les difficultés du groupe majoritaire, mais reste optimiste: ""Disons-le tout net : pour le moment, La République en marche manque de clarté. La clarification va prendre au moins quelques mois mais la chrysalide va devenir un superbe papillon."" Tirs dans le dos Si les députés ""du rang"" ne sont pas exempts de tout reproche, les regards se sont naturellement tournés vers l'encadrement du groupe. Dans la presse, les détracteurs anonymes de Richard Ferrand ont fait siffler les oreillers du président de groupe. On a pu lire, dans Le Figaro, quelques-unes des amabilités distillées par ses collègues anonymes: ""Son autorité n'est pas reconnue"", ""c'est un très mauvais président de groupe"", ""de l'extérieur, on a l'impression d'un groupe caporalisé, alors qu'à l'intérieur, il ne tient rien"". Claire O'Petit, jamais avare en déclarations fracassantes, estimait mardi sur RMC que le député du Finistère ""n'avait absolument pas été à la hauteur"" lors des attributions de poste à l'Assemblée. L'éphémère ministre de la Cohésion des territoires, qui assure ne pas vouloir être le ""surveillant général"" du groupe, n'a pas été le plus présent dans l'hémicycle pendant les débats houleux sur la loi de moralisation. Au point que l'exécutif a dû intervenir pour restructurer la majorité. Chien de berger Message reçu cinq sur cinq par Bruno Bonnel, qui se charge de porter la bonne parole. Comme le secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement Christophe Castaner, qui a prié les députés de ""réviser"" pendant l'été, l'élu du Rhône compte sur une majorité en ordre de bataille à la rentrée: ""L’opposition a mangé son pain blanc. À la rentrée, on ne va plus se faire balader. Au départ, je me disais naïvement que nous avions la majorité, donc il était inutile de bouger car à la fin nous gagnerions toujours."" ""La torpeur, c’est le danger mortel de La République en marche"", prévient le macroniste. ""Nous allons donc beaucoup plus nous engager sur des propositions de loi ou des amendements (...)."" Faire émerger plus de cadres, dans l'hémicycle ou sur les plateaux de télévision, semble être l'une des urgences de La République en marche. La rentrée bouillante qui attend les députés devrait être l'occasion d'éprouver les marcheurs en quête de galons." "Dans la majorité, pas question d'avoir des ""défroqués""" -1 "Alors que la demande -par Serge Dassault lui-même- de lever son immunité parlementaire a créé la surprise, le sénateur UMP se montre peu loquace face aux médias. Mais, alors qu'il cherchait à éviter les caméras dans les couloirs du Sénat, BFMTV a réussi à lui demander, mardi, ce qui pouvait justifier cette décision. ""Pour en parler, pour prouver mon innocence. Je suis totalement innocent dans ces trucs-là"", a-t-il répondu, sans prendre la peine de se tourner vers la caméra. Les sénateurs devancés par Dassault En demandant lui-même la levée de son immunité, l'homme d'affaires devance l'examen, mercredi, par le bureau du Sénat de cette demande des juges en charge du dossier d'achat présumés de voix à Corbeil-Essonnes. Un vote à main levée doit avoir lieu, comme l'avait indiqué Jean-Pierre Bel, le président de la chambre haute, à BFMTV. Ce qui n'était pas le cas du premier scrutin, en janvier dernier, qui s'était déroulé à bulletin secret et avait suscité une vague de critiques. Le levée de l'immunité de Serge Dassault, elle, avait été refusée." "Dassault: ""je suis innocent""" -1 "C'est dans un anglais jugé ""parfait"" par les élèves qui sont venus l'écouter que l'ex-ministre de la Culture Aurélie Filippetti est venue donner une conférence sur ""l'exception culturelle française au XXIe siècle"", mercredi soir, à l'université américaine de Princeton, dans le New Jersey. Les étudiants enthousiasmés Face à une quarantaine de jeunes, la frondeuse du gouvernement a notamment dénoncé l'influence des géants du numérique, sous un écran affichant crânement le logo... de Windows. Une contradiction qui n'a pas empêché son message de bien passer. ""Elle est très intéressante, c'était passionnant, et elle a un anglais parfait"", s'est enthousiasmée une étudiante après la conférence. ""Les étudiants de Princeton sont internationaux, très ouverts et très intéressés par la culture. Il faudrait maintenant que j'aille rencontrer des responsables du commerce à Washington, car là le message passerait sans doute moins bien!"", s'est amusée devant BFMTV Aurélie Filippetti après sa prestation. Arnaud Montebourg dans le public Parmi les auditeurs attentifs dans le petit amphithéâtre se trouvait également Arnaud Montebourg, dont sa relation avec Aurélie Filippetti avait été révélée par Paris Match l'an dernier. L'ancien ministre du Redressement productif a lui aussi prévu de donner des conférences à Princeton, sur trois sujets: l'économie, la crise et l'Europe. Arnaud Montebourg auditeur attentif à la conférence d'Aurélie Filippetti sur l'exception culturelle à Princeton. pic.twitter.com/rRK1A5MkQI — Jean-Bernard Cadier (@jbcadier) 18 Février 2015 Il a profité de ce séjour outre-Atlantique pour rencontrer Paul Krugman, prix Nobel d'Economie connu pour ses prises de positions à gauche. ""Je vais essayer de le faire venir en France"", a confié Arnaud Montebourg à BFMTV. ""On a besoin d'entendre son discours anti-austérité""." Filippetti et Montebourg ensemble dans la prestigieuse fac de Princeton -1 "Le symbole: voici le nœud de la polémique de la cravate. Ce mercredi sur notre antenne, Jean-Luc Mélenchon a expliqué pourquoi lui et les élus de la France insoumise refusaient de se soumettre au code vestimentaire de l'Assemblée nationale, c'est-à-dire porter une cravate, la chose leur étant largement reprochée soit comme une incorrection, soit comme une rébellion en toc. ""Je n'ai pas le souvenir que les coups d'éclat de Jaurès étaient vestimentaires"", ironisait d'ailleurs l'ancien socialiste Benoît Hamon. Rejet des codes du pouvoir ""On a parlé de Jaurès?"", réplique l'admirateur éperdu du député du Tarn. ""Le premier député socialiste, maire de Commentry, qui a été élu à l'Assemblée nationale est arrivé en blouse. Avec sa cravate, mais en blouse. On lui a dit qu'il n'avait pas à entrer en blouse, et il a fini par l'enlever. Jean Jaurès a écrit une brochure, qui s'appelle 'Le député à la blouse'."" ""Ce qui veut dire que Jaurès, comme nous, savait qu'un code vestimentaire, c'est toujours une manière d'intimer un comportement aux autres."" ""Quand on a eu cette discussion dans le groupe, relate le leader de la France insoumise, ce sont les femmes qui étaient le plus hostiles au code vestimentaire, parce que les femmes savent mieux que les hommes qu'un code vestimentaire, c'est toujours plus qu'un simple vêtement. C'est un code qui concerne la relation aux autres et la liberté de cette relation."" Jean-Luc Mélenchon rejette ainsi une norme sociale qui s'apparente pour lui à ce que Pierre Bourdieu appelle une ""violence symbolique"", ""celle qui extorque des soumissions qui ne sont même pas perçues comme telles en s'appuyant sur des attentes collectives, des croyances socialement inculquées"". Histoire des luttes ""Je porte la cravate quand j'ai envie de la porter. (...) Je suis toujours décent, et j'interdis à qui que ce soit de me dire comment je dois me comporter"", clame donc le député des Bouches-du-Rhône. Le tribun en portait d'ailleurs une mardi à l'Assemblée, ce qu'un député taquin n'a pas manqué de faire remarquer dans l'hémicycle. Le représentant de la nation tente d'inscrire cet écart à l'étiquette parlementaire dans la continuité de l'Histoire des luttes sociales. Après Jaurès et le député Christophe Thivrier - ""Quand l'abbé Lemire posera sa soutane, quand le général de Gallifet quittera son uniforme, je poserai ma blouse d'ouvrier"", avait-il répondu aux huissiers qui lui refusait l'entrée en bleu de travail -, Jean-Luc Mélenchon invoque maintenant la Révolution française: ""Le tiers état s'est toujours opposé aux habits qu'on voulait lui faire porter, rappelle l'ancien sénateur socialiste. La première fois qu'on a réuni les états généraux, on avait décidé que les députés du tiers état porteraient une tenue noire avec un tricorne. La première chose qu'on fait les 'types', c'est de dire: 'attendez, pourquoi c'est vous qui décidez comment on doit s'habiller?'"" Et de conclure sur cette anecdote: ""Quand une femme est arrivée un jour à l'Assemblée en pantalon, on lui a dit 'Ah non ça c'est pas possible!', et elle a répondu la chose la plus fantastique qu'il y avait à répondre: 'bon d'accord, je l'enlève', et à partir de là, ça a été terminé et on a plus jamais cherché de poux dans la tête des femmes à propos de leurs pantalons.""" "Mélenchon: ""un code vestimentaire, c'est intimer un comportement""" -1 """Bien sûr"" que le régime de Vichy est excusable. La sortie de Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front national, lundi matin sur BFMTV, n'est pas pour plaire à tous les membres du FN. ""Bien sûr, je crois que Vichy a fait ce qu'il pouvait pour essayer de défendre les Français contre un horrible malheur"", affirmait ainsi Jean-Marie Le Pen, soutenant les propos d'Eric Zemmour sur Vichy dans son livre Le Suicide français. Une lecture de l’Histoire que ne partage pas le numéro deux du parti, Florian Philippot. Le vice-président du FN a ainsi justifié son désaccord avec Jean-Marie Le Pen, lundi soir sur BFMTV. Rappelant que tous deux n'étaient pas ""de la même génération"" et qu'il était donc normal qu'ils n'aient pas ""la même approche"", Florian Philippot a ensuite condamné sévèrement le régime de Vichy. ""Le régime de Vichy n'était pas la France"" Pour Florian Philippot, ""le régime de Vichy n'était pas la France"" mais ""un régime d'occupation étrangère"". Si la quasi-totalité des historiens ont démontré qu’en acceptant de déporter les juifs étrangers, Vichy a ouvert la porte à la déportation de juifs français dès 1942, pour l'homme politique, la France n'est en rien concernée. Florian Philippot se dit pour cela ""fidèle à l'ordonnance du 9 août 1944"" dont ""les articles 1 et 2 frappent d'inexistence juridique le régime de Vichy"", insistant en disant que ""la République française n'était pas à Vichy"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" Régime de Vichy: Florian Philippot répond à Jean-Marie Le Pen -1 "En évoquant lundi matin sur BFMTV ""l'influence"" qu'auraient ""ses alliances personnelles"" sur le Premier ministre Manuel Valls et en ne déniant pas que cette influence pu être ""juive"", Roland Dumas avait provoqué un tollé. Invité à s'expliquer ce mardi sur France Info, l'ancien ministre des Affaires étrangères de François Mitterrand s'est montré offensif, agacé et déterminé. Lors de l'entretien, l'ancien président du Conseil constitutionnel montrait, selon le journaliste qui l'interrogeait, quelques difficultés à marcher, mais ""avait toute sa tête"". ""Ce n'est pas mon genre de tourner autour du pot"" A la question de savoir si cette affaire l'avait ""déstabilisé"", l'ancien diplomate s'est étonné: ""Croyez-vous vraiment qu'à mon âge et avec mon pedigree que je peux encore être déstabilisé?"" Quant à formuler des excuses à Manuel Valls, Roland Dumas ne voit pas ""à qui et pourquoi"" il les formulerait. ""Je répondais à une question, ce n'est pas mon genre de faire des réponses de Normand, ni de tourner autour du pot"", explique simplement l'avocat qui rappelle qu'il n'a fait montre d'aucune ""intention de nuire"". L'expression d'un ""antisémitisme ordinaire?"" Aux accusations d'""antisémitisme ordinaire"", soulevées par Claude Bartolone et par Manuel Valls quand il rappelle que l'antisémitisme est ""un délit et pas une petite plaisanterie"", Roland Dumas oppose son parcours personnel. ""J’ai connu l’antisémitisme de la guerre. Nous avons dans notre famille payé assez cher dans l’histoire pour défendre les juifs. Mon père est mort, fusillé par les Allemands."" Il se défend aussi de jeter de l'huile sur le feu: ""Plus que tout autre, j’ai un devoir de mémoire, que j’exerce plus que tout autre, à ma manière. Cette accusation d’antisémitisme me fait mal, mais c’est la vie."" Des liens avec Dieudonné? Concernant de présumés liens avec le polémiste Dieudonné, Roland Dumas nie en bloc. ""Dieudonné? J'ai croisé Dieudonné un jour, je l'ai vu une fois, je ne lui ai même pas parlé. On en fait des gorges chaudes. De grâce, taisez-vous"", s'agace-t-il. ""Dieudonné ne m'intéresse pas"", a ajouté l'ancien responsable politique." """Influence juive"" : Roland Dumas ne compte pas présenter d'excuses" -1 "Il vient tout juste de retrouver sa liberté et s'il refuse pour l'instant de dire s'il compte y aller, Emmanuel Macron a bien l'intention de compter lors de la prochaine présidentielle. Pourtant, 65% des Français ne veulent pas voir le fondateur du mouvement En Marche!, qui a démissionné mardi du ministère de l'Economie, être candidat pour la présidentielle de 2017, selon un sondage ""L'Opinion en direct"" de l'institut Elabe pour BFMTV publié mercredi. Seuls 34% des Français veulent qu'il soit candidat en 2017 Dans le détail, à la question ""souhaitez-vous qu’Emmanuel Macron soit candidat à la prochaine élection présidentielle ?"", 65% des participants à cette étude d'opinion ont répondu ""non"" (29% ""non pas du tout"" et 36% ""non pas vraiment), contre seulement 34% de ""oui"" (25% ""oui plutôt"" et 9% de""oui tout à fait""). A souligner aussi: la proportion de répondants qui ne souhaitent pas voir Emmanuel Macron se présenter a augmenté de 2 points par rapport à à une précédente enquête Elabe pour BFMTV datant de juillet. Les sympathisants de la droite et du centre plus nombreux à vouloir qu'il y aille S'agissant de la répartition partisane, les sympathisants de gauche sont 28% à vouloir qu'il se présente à la prochaine présidentielle et 71% à ne pas le vouloir. Les sympathisants de la droite et du centre sont 49% à vouloir qu'il se présente, et 50% à ne pas le souhaiter. Enfin, les sympathisants du Front national sont 19% à vouloir qu'il soit candidat, et 80% à ne pas le désirer. Deuxième leçon, dans l’hypothèse d’une candidature de François Hollande, près de la moitié des Français (49%) souhaitent néanmoins une candidature d’Emmanuel Macron à la prochaine élection présidentielle. Plus précisément, 21% des personnes interrogées souhaitent ""tout à fait"" une candidature d’Emmanuel Macron à la prochaine élection présidentielle en plus de celle de François Hollande et 28% la souhaitent ""plutôt"". A l’inverse, 50% des Français interrogés ne souhaitent ""pas vraiment"" (25%) ou ""pas du tout"" (25%) sa candidature en mai 2017. 59% des Français jugent négatif son bilan à Bercy Autre élément à noter: 40% des Français jugent positif le bilan d’Emmanuel Macron comme ministre de l’Economie (38% le voient comme ""assez positif"" et 2% comme ""très positif"", soit un total ""positif"" inchangé depuis juillet 2016), 59% expriment un avis opposé (42% ""assez négatif"" et 17% ""très négatif"", en baisse d’un point depuis juillet). Dans le détail, son bilan est davantage jugé positif par les classes moyennes et supérieures (42%), et notamment par les cadres (48%), et par les retraités (51%). Il est en revanche jugé négatif par 76% des ouvriers. Parmi les sympathisants de la droite et du centre, 56% jugent positivement son bilan, alors qu’ils ne sont ""que"" 38% parmi les sympathisants de gauche à faire de même, dont 46% des sympathisants PS ; ""seuls"" 19% des sympathisants FN le jugent positif. Une meilleure image à droite qu'à gauche Emmanuel Macron est avant tout perçu par les Français comme déterminé, dynamique, moderne, courageux et apportant des idées nouvelles. Invités à se prononcer sur quatorze qualificatifs à propos d’Emmanuel Macron, les Français dépeignent le portrait d’un homme ""déterminé"" (72%), ""dynamique"" (71%), ""moderne"" (68%), ""courageux"" (61%), qui ""apporte des idées nouvelles"" (59%), et ""sympathique"" (53%). Les qualificatifs qui lui sont les moins attribués sont: ""capable de réformer le pays"" (48%), ""honnête"" (48%), ""obtient des résultats"" (41%), ""a la stature d’un Président de la République"" (39%), ""est à l’écoute des Français"" (38%), ""vous inquiète"" (37%), ""se préoccupe des gens comme vous"" (30%) et ""de gauche"", (27%). De manière générale, l’ensemble des traits d’image associés à Emmanuel Macron se sont améliorés depuis juillet 2016 et particulièrement sa ""stature de président de la République"" (+8) et son ""écoute des Français"" (+6). Il inquiète également moins les Français (-8). Il consolide par ailleurs son image sur les traits d’image que les Français associaient déjà à sa personnalité: ""déterminé"" (+3), ""dynamique"" (+5), ""moderne"" (+5) et ""courageux"" (+4). Enfin, l’image d’Emmanuel Macron est meilleure auprès des sympathisants de la droite et du centre qu’auprès des sympathisants de gauche sur la totalité des items testés. Sondage réalisé par Internet les 30 et 31 juillet 2016 auprès d'un échantillon de 944 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus." Emmanuel Macron plus populaire à droite qu'à gauche -1 "Paul-Marie Coûteaux, défenseur de ""l'union des droites"" et essayiste, est la source d'inspiration du discours prononcé par François Fillon le 15 avril, et repris, mot pour mot sur plus de quatre minutes, par Marine Le Pen lundi 1er mai, lors de son meeting à Villepinte, en Seine-Saint-Denis. ""Très souvent, j'essaie, dans ma fonction de préparateur de discours, d'élever le débat et de mettre tout le monde d'accord sur des thèmes hauts, comme la vocation de la France, la mission de la France dans le monde, le signe de différence qu'elle est dans l'univers partagé entre le 'tout religieux' d'un côté et le 'tout fric de l'autre'"" a justifié Paul-Marie Coûteaux mardi sur notre antenne. ""Je trouve tout à fait normal, et je ne vois rien d'extraordinaire à ce qu'un homme comme François Fillon, de la droite dure, et Marine Le Pen, de la droite nationale et populaire, disent à peu près la même chose sur l'essentiel"". À lire : Ces 4 passages du discours de Le Pen plagiés sur Fillon Il est prometteur (et significatif) que #MLP & #FF s'exprimant sur la vocation universelle de la France le fassent dans les mêmes termes1/2 — Paul-Marie Coûteaux (@pmcouteaux) 2 mai 2017 Une stratégie politique? Les termes du discours ont été puisés dans son ouvrage L'Europe vers la Guerre, paru en 1997. Ce soutien de François Fillon, qui ""votera pour Marine Le Pen dimanche"", ne se dit en outre pas choqué par cette référence appuyée, qui relève pour lui de la stratégie politique: ""Il est certain que je souhaite que Marine Le Pen fasse un très bon résultat dimanche prochain. (...) Elle a dû comprendre que le réservoir est à droite, comme je le prévois depuis des années. L'expression 'clin d'œil' est assez amusante: en effet, faire un clin d'œil à l'électorat de François Fillon, dont je répète qu'il peut être décisif, constitue un apport très important dimanche prochain"". Une théorie soutenue également par le Front national, qui revendique et justifie cette proximité avec l'ex-candidat Les Républicains: ""Quand un de nos adversaires parle de la France avec des beaux mots, on peut le reprendre, c'est tout à fait assumé. (...) Ces propos de François Fillon allaient dans le bon sens"", a déclaré Nicolas Bay, porte-parole de Marine Le Pen, sur BFMTV. ""Les discours font partie du patrimoine commun"" Autre argument défendu par Paul-Marie Coûteaux: les envolées lyriques orales des deux candidats appartiennent au ""domaine public"": ""Sur l'essentiel de la France, il n'est pas mauvais qu'il y ait des points communs qui réunissent des gens de partis différents. Le terme 'plagiat' est un peu excessif: c'est un terme juridique. Les discours font partie du patrimoine commun, et même du domaine public. C'est une bonne chose que certains beaux discours soient repris par les uns et par les autres"". Pour appuyer son propos, l'essayiste affirme que Winston Churchill se serait largement inspiré, en 1940,  d'un discours de Georges Clemenceau datant de 1918, comme en attestent quelques tweets: Les érudits se souviendront que le fameux discours de #Churchill 1940 (""je me battrai sur les collines, je me battrai sur les plages... 1/2 — Paul-Marie Coûteaux (@pmcouteaux) 2 mai 2017 2/2...je me battrai dans les rues etc."" reprend 1 discours de Clémenceau 1918: ""Je me battrai devant Paris, je me battrai devant la Loire... — Paul-Marie Coûteaux (@pmcouteaux) 2 mai 2017 À lire : Le souverainiste Paul-Marie Coûteaux, source d'inspiration de Le Pen et Fillon" "Plagiat du FN: Paul-Marie Coûteaux juge le terme ""excessif""" -1 "Alors que l'exécutif rendra sa décision finale sur Notre-Dame-des-Landes fin janvier, en coulisses les concertations vont bon train. Edouard Philippe rencontre à partir de ce vendredi les élus locaux pour de dernières concertations. Comme le révèle RMC, le gouvernement aurait d'ores et déjà décidé d'évacuer la ZAD (""zone d'aménagement différé"", devenue ""zone à défendre"" pour les opposants au projet) quelle que soit la décision finale. Dans le rapport rendu en décembre, les médiateurs évoquaient une extension de l'actuel aéroport et l'abandon du projet. Cette hypothèse est donc sur la table, et souhaitée notamment par José Bové, impliqué dans ce dossier. Ce qu'espère le député européen, soutenu par Nicolas Hulot, c'est que la zone soit réhabilitée, à la manière d'un nouveau Larzac. ""Je participe de toutes les manières que je peux pour aider à une solution si le projet ne se fait pas, et j'essaie de contribuer avec l'exemple que l'on a eu sur le Larzac pour donner les outils nécessaires à sa réalisation"", expliquait-il jeudi sur Europe 1. Le Larzac, un modèle depuis 35 ans La lutte du Larzac a commencé en 1971, contre un projet d'agrandissement d'un camp militaire sur 14.000 hectares de terres agricoles. Les opposants, mobilisés pendant 10 ans, ont finalement obtenu un abandon du projet après l'élection de François Mitterrand en 1981. Un bail de très longue durée a ensuit été mis en place entre l'Etat et une structure chargée de louer les terres aux agriculteurs. La société civile du Larzac, cette structure, est née en 1985. Depuis, les décisions sont prises collectivement par les agriculteurs: prix des fermages, attribution des terres, a rappelé José Bové, qui y est devenu éleveur de brebis. ""Cela fait maintenant plus de 35 ans que l'on a mis ce modèle en place et ça fonctionne tellement bien que Stéphane Le Foll l'a prolongé de 99 ans en 2013"", s'est-il félicité. Négociations avec paysans et zadistes Le gouvernement envisagerait effectivement de s'inspirer de ce modèle, car il permettrait de limiter au maximum les affrontements. D'après les informations de RMC, outre le plan d'évacuation prévu par l'Intérieur, qui prévoit le déploiement de 2.500 militaires et gendarmes, des négociations sont en cours avec les paysans installés sur la zone et les zadistes. SI la zone est évacuée, les paysans qui ont refusé de quitter leurs terres sur la zone de Notre-Dame-des-Landes (qui s'étend sur 1.650 hectares) et les zadistes qui y sont installés depuis plusieurs années et ont déclaré une activité d'agriculteur pourraient être autorisés à rester. ""Tous ceux qui sont engagés sur des projets, et je dirais que c'est la très grande majorité (des occupants de la ZAD, ndlr), ceux-là vont s'inscrire dans le processus, et ce processus va mettre deux ans pour que la question juridique des expropriations soit réglée"", a estimé José Bové sur Europe 1. Les zadistes militants pourraient ""naturellement partir"" Concrètement, si un scénario à la Larzac est mis en place, la première étape sera de mettre un terme au processus d'expropriation des habitants de la zone, et remettre à plat la situation foncière, afin d'identifier notamment les propriétaires déjà expropriés et ceux qui ont vendu à l'amiable. ""Ensuite, en fonction de ce qui reste à l'Etat, on met en place une structure qui permet de gérer l'usage du foncier et des bâtiments qui existent"", a détaillé José Bové. Quant aux zadistes militants, ceux qui n'ont pas d'activité agricole sur le site, ils pourraient selon lui décider de partir d'eux-mêmes. ""Que des gens soient venus uniquement parce que ce qui les intéressait, c'était de combattre contre et que c'était un lieu d'expérimentation de vie au quotidien (....), je pense que ceux-là vont naturellement partir. Ca va peut-être se faire en un mois, en trois semaines, trois mois, je n'en sais rien. Mais c'est évident que le fait de l'abandon du projet, et s'il y a abandon du projet, modifiera radicalement les choses"", a-t-il ajouté." Notre-Dame-des-Landes: José Bové à la manoeuvre avec le soutien de Hulot -1 """La ligne 'pure', ça n'existe pas"", ont coutume de croire les hommes politiques expérimentés. Dans une élection européenne, scrutin proportionnel à un tour, où chacun veut un aperçu de son niveau réel sur l'échiquier, cette notion a tendance à s'estomper. La campagne de Yannick Jadot, tête de liste d'Europe Écologie-Les Verts, en est une bonne illustration. Depuis son adoubement par EELV, dès juillet 2018, l'ancien cadre de Greenpeace cultive son intransigeance vis-à-vis de ses concurrents. Y compris à gauche. Raphaël Glucksmann et Benoît Hamon se sont tous deux cassés les dents sur la frontière étanche érigée par l'eurodéputé écologiste. Et ce malgré la collaboration qui a lié ces trois personnages durant l'élection présidentielle de 2017, dans la galaxie du Parti socialiste. Tandis que l'essayiste avait co-rédigé l'un des grands discours du candidat PS, ce dernier avait réussi à intégrer Yannick Jadot dans son giron, le convainquant de renoncer à une candidature autonome des Verts. Parcours militant Tout cela est désormais lointain. Aujourd'hui, le militant écologiste trace sa route. Avec une moyenne d'intentions de vote située entre 7 et 8%, cette route devrait lui permettre d'obtenir un troisième mandat au Parlement européen, enceinte qu'il connaît par cœur. Né le 27 juillet 1967 dans une petite commune de l'Aisne, Yannick Jadot a fait ses premières armes en politique en participant à la création du mouvement ""La Déferlante"" en 1986. Étudiant en économie à Dauphine, il se retrouve en charge d'organiser la manifestation d'hommage à Malik Oussékine. Après des expériences humanitaires au Burkina Faso, au Gabon et au Bangladesh dans les années 1990, il intègre l'ONG Solagral (Solidarité agricole et alimentaire), spécialisée dans le suivi des négociations internationales. Il adhère aux Verts en 1999. Durant la présidentielle de 2002, Yannick Jadot endosse le rôle de go-between entre ses réseaux altermondialistes et l'équipe du candidat écologiste Noël Mamère. C'est dans la foulée qu'il devient directeur des campagnes de Greenpeace. Depuis ce poste, il participe à la création de L'Alliance pour la planète en 2006 et, l'année suivante, au Grenelle de l'Environnement organisé sous l'égide du gouvernement Fillon. Porte-parole de Joly À l'occasion des élections européennes de 2009, il profite de la vague verte emmenée par Daniel Cohn-Bendit qui permet aux écologistes d'obtenir 16,28% des suffrages exprimés. Ce succès historique de l'écologie politique en France n'empêche pas EELV de se fracasser, quelques années plus tard, sur le mur des ambitions divergentes. Après une primaire qui a vu l'appareil du parti se diviser entre soutiens de Nicolas Hulot et d'Eva Joly, c'est finalement cette dernière qui est choisie pour porter l'étendard vert-jaune à la présidentielle de 2012. S'ensuit un véritable calvaire pour la magistrate franco-norvégienne, qui finira avec le score catastrophique de 2,31%. Initialement porte-parole de la candidate, Yannick Jadot quitte ses fonctions dès le mois de novembre en raison d'un désaccord sur la posture à adopter vis-à-vis du PS. À l'époque, certains ""camarades"" écologistes y voient une volonté de se ménager: la rumeur dit qu'il espère obtenir un ministère dans un futur gouvernement socialiste. Au final, François Hollande lui préfère Pascal Canfin, actuel numéro deux de la liste de La République en marche. Ségolène Royal rembarrée Sept ans plus tard, les contacts sont quasiment rompus entre Yannick Jadot, le PS et Génération.s. La présidentielle de 2017 a irrémédiablement refroidi les rapports entre Benoît Hamon et l'ex-Greenpeace. ""C’est bizarre, je pense qu’il veut éliminer tout le monde pour réparer un truc, c’est du ressentiment, des trucs personnels qui dépassent l’intérêt général"", analysait récemment auprès de Libération l'eurodéputé Guillaume Balas, lieutenant de l'ex-candidat socialiste à la présidentielle. Seul dans son couloir, la tête de liste EELV rejette toutes les mains tendues, notamment celle de Ségolène Royal, qui lui propose en décembre 2018 de faire un ticket. ""Je n'ai pas envie de rentrer dans ces magouilles"", lui répond-il sèchement sur notre antenne. En mars, Yannick Jadot déroute son propre camp en affirmant vouloir dépasser le clivage gauche-droite. Auprès du Figaro, il se proclame pour l'économie de marché, pour la libre entreprise et l'innovation"". ""Rassembler"" l'écologie politique Dans la dernière ligne droite, le militant de toujours affiche sa confiance, le but étant, au vu des sondages, d'être la première force de gauche en dépassant La France insoumise. Et ce en tapant sur à peu près tout le monde, à commencer par LaREM, à qui il reproche de faire du ""green-washing"" en faisant de l'écologie l'un des points phares de son programme. ""Il y a les proglyphosates, les antiglyphosates, les pronucléaires, les antinucléaires. Emmanuel Macron a toujours arbitré dans le sens des pesticides, de la chasse et du nucléaire"", dénonce Yannick Jadot lors de son meeting au Cirque d'hiver à Paris, le 21 mai. Et le candidat de mettre en cause le duel LaREM-Rassemblement national ""organisé"" par Emmanuel Macron: ""Un président qui a fait de l’Europe un grand thème de sa campagne présidentielle, et qui joue 'moi ou le chaos', c’est une désertion lamentable!"" Comme le rappelle Le Monde, Yannick Jadot et les Verts réfléchissent déjà à l'étape suivante, celle d'une écologie politique (enfin?) ""rassemblée"". Vaste programme." Européennes: Yannick Jadot, l'écolo jusqu'au-boutiste -1 "C’est une question qui agite l’ouest de la France depuis des décennies. Nantes, et plus largement la Loire-Atlantique, se rêve bretonne bien plus qu’elle ne se reconnaît dans les Pays-de-la-Loire. Dix-neuf députés LaREM ont publié un communiqué jeudi soir dans lequel ils demandent l’organisation d’une consultation populaire pour aller dans le sens de ce rattachement. Une pétition ""Bretagne Unie"" dépasse les 100.000 signatures “Il y a une volonté populaire très forte”, assure à BFMTV la députée de la troisième circonscription de Loire-Atlantique, Anne-France Brunet. D’après elle, “les trois quarts des électeurs” seraient très favorables à ce changement de région. La député peut s’appuyer sur plusieurs éléments récents attestant d'une volonté toujours très vive. D’abord, une pétition ""Bretagne Unie"" qui a récemment réuni plus de 100.000 signatures dans le département autour d'un projet clair: rejoindre la Bretagne. Les 62 élus du conseil départemental vont donc voter lundi prochain pour ou contre le rattachement. Jeudi soir, c’est le conseil régional de Bretagne qui a voté, à l’unanimité, en faveur d’un “référendum” si les élus du département voisin s’y déclarent également favorables. #DirectCRBZH Le Conseil régional adopte à l'unanimité une délibération visant à la réunification de la #Bretagne. Il sollicitera l'organisation d'une consultation populaire sur son territoire dans les mêmes termes que le Département de la @loireatlantique — Région Bretagne (@regionbretagne) 13 décembre 2018 Le casse-tête du périmètre À la suite de ces deux votes, une consultation locale pourrait donc bien avoir lieu. “Une preuve que le personnel politique écoute les demandes, notamment traduites dans le mouvement des gilets jaunes”, estime Anne-France Brunet. Cette consultation est encadrée par la loi de 2015 sur la réforme des régions. Elle prévoit en effet un “droit d’option” permettant d’interroger les citoyens sur la séparation ou le rattachement fait à l’époque. Ce droit, provisoire, prend fin en mars 2019, ce qui explique la précipitation des députés LaREM. Mais le périmètre de cette consultation locale fait débat. Faudrait-il interroger seulement les habitants de la Bretagne et de la Loire-Atlantique ou de l’ensemble des Pays-de-la-Loire? “Évidemment, c’est un problème”, reconnaît la député de la majorité. Car il y a fort à parier que les autres habitants des Pays-de-la-Loire souhaitent avoir leur mot à dire dans ce rattachement, d’autant qu’ils se retrouveraient amputés de l’un des principaux poumons économiques de la région: la ville de Nantes. Surtout, en dépit de la bonne volonté des députés LaREM, une consultation populaire n’a, à l’inverse d’un référendum, pas de valeur contraignante. Il est, comme son nom l’indique, uniquement consultatif." "Loire-Atlantique: des députés LaREM veulent une ""consultation populaire"" sur le rattachement avec la Bretagne" -1 "François Hollande s'est entretenu ce mercredi soir avec Bertrand Louvel et Jean-Claude Marin, les deux plus hauts magistrats de l'ordre judiciaire en France, respectivement premier président et procureur général à la Cour de cassation. De cet entretien d'un vingtaine de minutes, rien n'a filtré. Les deux hommes ont demandé ce rendez-vous en urgence après la publication de propos acerbes du président sur la justice, rapportés dans le livre Un Président ne devrait pas dire ça..., publié ce mercredi. La ""lâcheté"" de juges et de procureurs qui ""se planquent"" et ""jouent les vertueux"", autant de termes qui ont provoqué l'indignation chez les magistrats. L'USM dénonce le ""double discours"" de François Hollande Dans un communiqué, l'Union syndicale des magistrats (USM), majoritaire, qui se définit comme ""apolitique"" et a remporté plus de 70% des voix aux dernières élections professionnelles, ""demande que les propos sur la lâcheté de l'institution judiciaire soient infirmés ou retirés"". L'organisation syndicale, qui a fait part de sa ""consternation"" face à au ""double discours"" du président, l'avait reçu à son congrès vendredi dernier. A Dijon, François Hollande avait en effet dit son respect de l'institution judiciaire aux membres de l'USM, dont plusieurs s'étaient levés pour l'applaudir. ""On se planque, on joue les vertueux"" Dans le livre, François Hollande déclare d'abord: ""Je n'ai jamais espionné un juge, je n'ai jamais rien demandé à un juge, je n'ai jamais été financé par la Libye, etc."", pour mieux marquer sa différence avec Nicolas Sarkozy. Mais le chef de l'Etat compatit ensuite avec les déboires judiciaires de son prédécesseur, et évoque en particulier le fait que ses téléphones aient été géolocalisés par les juges. ""S'il n'y a rien dans le dossier, c'est choquant, c'est vrai"". ""C'est hélas le comportement de la justice"", estime-t-il, avant de tenir des propos ouvertement critiques. ""Cette institution, qui est une institution de lâcheté... Parce que c'est quand même ça, tous ces procureurs, tous ces hauts magistrats, on se planque, on joue les vertueux... On n'aime pas le politique. La justice n'aime pas le politique..."", conclut François Hollande. Une justice ""marginalisée"" Clarisse Tarron, présidente du Syndicat de la magistrature, organisation minoritaire classée à gauche, a quant à elle qualifié la critique faite par François Hollande d'""extrêmement pauvre"". ""Nous ne considérons pas que l'institution judiciaire soit exempte de critique"", a-t-elle dit à l'AFP. Mais elle juge malgré tout ""regrettable"" que le chef de l'Etat s'en prenne à la justice alors que cette dernière est, selon elle, ""marginalisée"" face à la multiplication des textes sécuritaires adoptés dans le cadre de la lutte antiterroriste." Les magistrats somment Hollande de retirer ses propos sur la justice -1 "Elle avait déjà fait son mea culpa le 18 mai dernier sur le plateau de TF1. Mais Marine Le Pen a donné davantage d'explications ce mercredi matin face à Jean-Jacques Bourdin sur son débat raté lors de l'entre-deux-tours. Avec un peu plus de recul, la présidente du Front national explique: ""C'est une conjonction d'événements: une préparation pas suffisante, un temps de préparation qui n'était pas suffisant, un agenda beaucoup trop chargé et une erreur stratégique que j'assume."" ""Je souhaitais mettre en lumière ce que personne n'avait mis en lumière"", s'est également défendu la députée du Pas-de-Calais, accusant par ailleurs les médias ""de surprotéger"" Emmanuel Macron. ""C'est apparu comme une forme d'agressivité"", a-t-elle déploré. ""Les Français seront probablement beaucoup plus durs"" Si Marine Le Pen reconnaît ses erreurs, elle parie toutefois sur un jugement moins sévère des Français à moyen terme ""lorsqu'ils se rendront compte [qu'elle a] eu raison de les prévenir des aspects terriblement dangereux de son projet"". ""D'ici quelques mois, les Français seront probablement beaucoup plus durs avec Emmanuel Macron que je ne l'ai été pendant ce débat"", a conclu la présidente du Front national." "Débat raté face à Macron: Marine Le Pen admet une ""erreur stratégique""" -1 "Il y a une ""discussion"" à avoir. Plusieurs candidats de la primaire à gauche le reconnaissent. Afin d'empêcher un duel entre François Fillon et Marine Le Pen, ils vont devoir accepter de s'entendre avec d'autres pour rassembler la gauche mais surtout les gauches. A l'issue du second tour, ces ""discussions"" devront avoir lieu avec Yannick Jadot, investi candidat lors de la primaire d'EELV, mais surtout avec Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron, qui ont choisi de ne pas passer par la primaire pour se porter candidat à la présidence. ""Le lendemain de ma désignation, je vais voir Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot"" a assuré Arnaud Montebourg, s'imaginant en vainqueur du scrutin, début janvier sur BFMTV. ""Si nous voulons réussir, aucun d’entre eux ne réussira seul, ni nous, ni eux"", a-t-il aussi prévenu, à l'adresse des chefs de file d'En Marche! et de la France insoumise. ""La primaire ne suffit pas"" pour Hollande Avant même le premier tour, beaucoup pensent déjà à l'après 29 janvier. A l'image de François Hollande qui, comme le rapporte Libération, estime que ""la primaire ne suffit pas"". ""C'est ça le sujet"" crucial, selon lui. ""Hollande ne voit pas la gauche réformiste prendre le risque de faire élire Fillon"", ajoute aussi un proche du chef de l'Etat. Les socialistes jouent beaucoup avec la primaire, et alors que certains, comme Jean-Luc Mélenchon, jugent une candidature socialiste ""inutile"", d'autres mettent en avant le fait que la mobilisation et la part des voix remportées par le vainqueur pourra permettre à leur camp de montrer sa légitimité. Macron appelle les socialistes à se rallier à lui Emmanuel Macron, grisé par le nombre importants de ralliement déjà engrangés, a appelé les socialistes à se rallier à lui dans une interview à La Voix du Nord. Les socialistes sont en effet de plus en plus nombreux à envisager une telle option. Mais le candidat les presse aussi à se décider vite, sans attendre le résultat de la primaire, ses proches prévenant qu'ils ne voudront pas de ""macronistes du 30 janvier"". A l'issue du second tour, plusieurs scénarios possibles sont envisagés. Certains prédisent un nouveau mouvement en faveur d'Emmanuel Macron de la part des soutiens de Manuel Valls en cas de victoire de Benoît Hamon ou d'Arnaud Montebourg. D'autres soulignent aussi que dans une telle hypothèse, ou si l'ancien Premier ministre l'emporte avec un faible score, un appel demandant au PS de se ranger derrière Emmanuel Macron pourrait émerger. ""Pas un concours hippique"" pour Valls Une perspective qui agace plusieurs candidats à la primaire, à commencer par Manuel Valls. ""La présidentielle ça n'est pas un concours hippique, ça n'est pas un jeu de petits chevaux"" a-t-il lancé lors du premier débat de la primaire, interrogé sur le sujet. Lui qui a plusieurs fois insisté sur son ambition de figurer au second tour de la présidentielle s'est dit convaincu ce lundi, sur Europe 1, que la primaire donnerait ""une force et une légitimité"" à son vainqueur. ""Attention, tous les commentateurs se sont trompés"", a-t-il aussi prévenu. ""Les peuples n’en peuvent plus qu’on leur impose des choix. Je veux convaincre car rien n’est joué pour la primaire, rien n’est joué pour la présidentielle"", a-t-il fait valoir. L'ancien Premier ministre a cependant précisé qu'il parlerait ""bien évidemment"" avec Emmanuel Macron en cas de victoire à la primaire. ""Mais pour créer les conditions du rassemblement parce que je veux que la gauche soit au deuxième tour pour gagner"", a-t-il ajouté, mettant toutefois l'accent sur ses ""désaccords"" avec lui. S'il est désigné : ""Je parlerai avec Emmanuel Macron, pour créer les conditions du rassemblement"" @ManuelValls #E1Valls pic.twitter.com/4rNW37Jhzu — Europe 1 (@Europe1) 16 janvier 2017 Pour Montebourg, la primaire est légitime A propos d'un éventuel ralliement à Emmanuel Macron, Arnaud Montebourg est sur la même ligne que Manuel Valls. Après avoir promis de discuter avec les autres candidats de la gauche, il a insisté, par la voix de son directeur de campagne, sur la légitimé de la primaire et de ""ceux qui auront le suffrage de 3 millions de personnes"". ""Ça n'existe même pas que le candidat issu de la primaire se retire"", a conclu François Kalfon, interrogé sur Sud Radio et Public Sénat ce lundi. Peillon ouvert aux discussions ""Emmanuel Macron est un candidat respectable. Il faudra bien lui parler à un moment"", a aussi confié à Franceinfo Sébastien Denaja, soutien de Vincent Peillon. L'ancien ministre de l'Education aborde pour sa part la question de façon plus directe que ses compétiteurs. ""Si je suis candidat dans cette primaire, c'est à la fois pour rassembler les socialistes, qui ne pourront pas se rassembler si ce n'est pas moi qui fait ce rassemblement, et après continuer ce rassemblement de (Jean-Luc) Mélenchon à (Emmanuel) Macron, en passant par Yannick Jadot"", a-t-il affirmé sur France Inter ce lundi. Lundi soir, interrogé par Yves Thérard pour Le Figaro, Eduardo Rihan Cypel, député de Seine-et-Marne et soutien de Vincent Peillon, s'est dit ouvert aux discussions. ""Il faudra qu’on se parle après le résultat de cette primaire"", a-t-il concédé. ""Moi, je ne suis jamais inquiet quand il y a des gens qui sont en dynamique politique. (...) Je préfère que (les gens) soient chez Macron que chez Madame Le Pen! Donc s’il y a quelqu’un qui réussit, je ne vais pas m’en plaindre"", a-t-il ajouté, interrogé sur la ""dynamique"" autour d'Emmanuel Macron. ""Hors de question à ce stade"" pour Hamon Benoît Hamon, lui, semble ne pas vouloir envisager un tel scénario. Un ralliement est ""hors de question à ce stade"", précise son entourage à BFMTV.com. ""Il y a une discussion à avoir avec Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot"", reconnaît-on simplement, en précisant que la priorité est donnée à Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon, et non au leader d'En Marche!. ""On est en situation de faiblesse par rapport à ceux qui sont en campagne depuis plusieurs mois. Quand le candidat sera désigné, ce sera plus clair"", promet-on. Bennahmias prêt à voter Macron Interrogé ce mardi matin sur RMC et BFMTV, Jean-Luc Bennahmias a défendu le leader d'En Marche!, qu'il décrit comme un homme de centre gauche. Il s'est même dit prêt à voter pour lui, rappelant qu'il s'était rallié à François Bayrou en 2007, devenant vice-président du Modem. Sur la question d'une union entre le vainqueur de la primaire, Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron, le fondateur du Front démocrate a estimé qu'un tel scénario n'était pas impossible ""du tout"". ""Oui, je pourrais voter pour @EmmanuelMacron puisque je suis allé avec @bayrou"" @JlBennahmias #BourdinDirect pic.twitter.com/cOLpoVQ1Lt — Jean-Jacques Bourdin (@JJBourdin_RMC) January 17, 2017" Et si le vainqueur de la primaire renonçait au profit de Macron? -1 "La présidence de la République devrait emprunter sous peu le même sillon que la Maison blanche et, plus proche de nous, l'Assemblée nationale elle-même détentrice de sa boutique, en déposant sa marque. Comme l'a révélé La Lettre A ce mardi, Patrick Strzoda, directeur de cabinet du chef de l'Etat, a enregistré jeudi dernier le label ""Elysée-Présidence de la République"" auprès de l'INPI, Institut national de la propriété industrielle. Un appel d'offres a également été lancé le 3 juin dernier. Il court jusqu'au 2 juillet. Il ne s'agit pas seulement pour l'Elysée de vendre des produits dérivés, sur le modèle de la présidence américaine qui vend de tout, des mugs aux médailles en passant par les décorations de Noël, mais, selon le libellé de l'appel d'offres, de définir ""une stratégie de marques et sa mise en œuvre pour la Présidence de la République, en un lot unique"". Des travaux chiffrés à 100 millions d'euros L'Elysée a confirmé l'information à BFMTV.com expliquant qu'il était ici question ""d'explorer toutes les nouvelles possibilités pour financer intégralement la rénovation des locaux de l'Elysée"". D'après les chiffres livrés ici par le Huffington Post, lesdits travaux doivent coûter 100 millions d'euros et s'étaler sur sept ans. L'électricité, la plomberie et la sécurité incendie du ""Château"" sont à revoir, comme le notait ici Le Figaro. La rénovation est prévue depuis le mandat précédent mais Emmanuel Macron avait préféré retarder son lancement. Mais l'état du palais avait aussi poussé à l'emménagement relativement tardif du couple présidentiel entre ses nouveaux murs. L'Elysée y pensera sans doute à deux fois avant de proposer un article à la vente. En 2015, la boutique de l'Assemblée nationale avait été épinglée pour avoir commercialisé un tablier de cuisine rendant hommage à la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d'Olympe de Gouges." Des produits dérivés siglés Elysée pour rénover le Palais -1 """Les droits de l'Homme sont aussi un moyen de lutter contre le terrorisme"". Ce sont les mots de François Hollande, prononcés peu de temps après avoir atterri au Caire, ce dimanche, aux côtés de son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, accusé par des ONG de mener une sanglante répression dans son pays. Lutter contre le terrorisme ""suppose de la fermeté mais aussi un Etat, et un état de droit, c'est le sens de ce que la France évoque quand elle parle des droits de l'Homme. Les droits de l'Homme, ce n'est pas une contrainte, c'est aussi un moyen de lutter contre le terrorisme"", a déclaré François Hollande devant Abdel Fattah al-Sissi, manifestement agacé par les questions des journalistes sur ce sujet. L'entourage de François Hollande avait assuré que les droits de l'Homme seraient évoqués ""de manière discrète et efficace"" au Caire, mais le sujet a occupé l'immense majorité du temps de parole lors de la conférence de presse au côté du chef de l'Etat égyptien. À lire : François Hollande est arrivé en Egypte Hollande a évoqué le cas du Français Eric Lang ""Nous avons évoqué avec le président Sissi les droits de l'Homme, y compris les sujets les plus sensibles"", comme les cas du Français Eric Lang et de l'Italien Giulio Regeni, a continué François Hollande, invoquant la nécessaire ""liberté de la presse et la liberté d'expression"". Eric Lang est un Français arrêté en 2013 au Caire par la police et battu à mort dans sa cellule, ""par des co-détenus"" selon le parquet général du Caire. Giulio Regeni est un étudiant italien enlevé au centre de la capitale égyptienne le 25 janvier et retrouvé neuf jours plus tard dans un fossé, le corps portant les stigmates d'épouvantables tortures. La presse italienne et des diplomates assurent qu'il a été tué par des membres de services de sécurité, ce que l'Egypte nie avec véhémence. Rome a rappelé son ambassadeur au Caire pour protester contre le manque de transparence dans l'enquête. Le régime égyptien pointé du doigt Depuis que  Sissi, alors chef de l'armée, a destitué et fait arrêter en juillet 2013 le président islamiste Mohamed Morsi, premier chef de l'Etat démocratiquement élu en Egypte, son régime réprime dans le sang les Frères musulmans de Morsi, mais musèle aussi l'opposition laïque et libérale, dont les principale figures sont derrière les barreaux ou inquiétés par la police et la justice. Dans les semaines qui ont suivi la destitution, plus de 1.400 manifestants pro-Morsi ont été tués par la police et l'armée dans les rues. Plus de 40.000 personnes ont été emprisonnées et des centaines, dont Mohamed Morsi, condamnées à mort dans des procès de masse expéditifs qualifiés par l'ONU de ""sans précédent dans l'Histoire récente"" du monde. Pour se défendre contre ces critiques, le régime de Sissi, élu président en mai 2014, met en avant le fait que l'Egypte est ""le dernier rempart contre les jihadistes"" et que le pays est en proie à de nombreux attentats, visant essentiellement les forces de sécurité et revendiqués par la branche égyptienne de l'EI. Une visite centrée sur la sécurité et les affaires Paris est aussi l'un des principaux fournisseurs d'armes du régime de Sissi, qui lui a notamment acheté en 2015 24 avions de combat Rafale, une frégate multimissions et les deux navires Mistral dont Paris avait annulé la vente à la Russie en raison de la crise ukrainienne. Le président français est en Egypte pour réaffirmer son soutien au général al-Sissi, qui dirige le pays d'une main de fer. Une visite centrée sur la sécurité au Moyen-Orient mais avec un important volet commercial. Les deux hommes doivent s'entretenir notamment de la question israélo-palestinienne, de la guerre en Syrie, de la tension en Libye et de la lutte contre l'organisation jihadiste Etat islamique (EI). François Hollande est accompagné d'une trentaine de chefs de grands groupes français mais aussi de petites et moyennes entreprises (PME), qui doivent prendre part à un ""forum d'affaires"" franco-égyptien et assister à la signature de divers ""accord sectoriels"", notamment dans les domaines des transports urbains, de l'énergie renouvelable et de la formation professionnelle, selon la présidence française." "Hollande en Egypte: ""les droits de l'Homme, un moyen de lutter contre le terrorisme""" -1 "Mort ce samedi 2 juillet, Michel Rocard a donné sa dernière interview au Point, dans l'édition du 23 juin, dans laquelle il n'épargne pas ses camarades du Parti socialiste. Dans cet entretien, il fustigeait la gauche française, ""la plus rétrograde d'Europe"" à ses yeux, et jugeait que ""les droits des citoyens ne se résument pas aux 'acquis sociaux'"". ""Le véritable socialisme, c'est l'accès pour tous aux activités de l'esprit"", jugeait-il. Michel Rocard laisse un mordant testament politique. ""La gauche a perdu la bataille des idées"", considère-t-il. Lui qui a toujours incarné une ""deuxième gauche"", plutôt social-démocrate, s'éloignant du marxisme, juge que ""dans toute l’Europe, la gauche française est celle qui a été la plus marquée par le marxisme"". ""On peut admettre que la pensée politique marxiste, ou ce qu’il en reste, est rétrograde"". François Hollande n'échappe pas aux critiques de Michel Rocard, qui lui demande de ""changer"". ""Le problème de François Hollande, c’est d’être un enfant des médias"", lâche-t-il, visant ""sa culture et sa tête ancrées dans le quotidien"". ""Mais le quotidien n’a à peu près aucune importance"". Et il ne manque pas de tacler celui qui fut son adveraire au sein du Parti socialiste pendant des années: ""Cet excès de dépendance des politiques aux médias est typique de la pratique mitterrandienne"". Valls et Macron, ""loin de l'Histoire"" Il évoque aussi l'Europe. Celui qui s'est toujours déclaré pro-européen affiche dans Le Point une vision sévère de la construction européenne. L'ancien Premier ministre souhaitait d'ailleurs le Brexit. ""La Grande-Bretagne ne conçoit pas l'Europe comme une entité politique... Elle ne souhaite pas qu'elle soit un pouvoir de régulation mondiale"", déplorait-il. ""L'Europe est en train de disparaître"", s'alarmait le socialiste. ""La présence de la Grande-Bretagne depuis 1972 dans l'Union européenne nous interdit d'avancer. Donc, je souhaite le Brexit. Mais il n'est pas sûr que nous sachions en profiter"". Sur ce sujet, sa confiance en François Hollande et Angela Merkel était très limitée. ""Mais je fais confiance au peuple"", ajoutait-il. ""Le vide que laissera éventuellement le Brexit va générer des mouvements sociaux. Si bien que la pression des peuples européens peut conduire l'Europe à se reconstituer et à construire, enfin, par exemple, une relation avec la Chine"". Emmanuel Macron ne trouve pas non plus grâce à ses yeux. Il l'estime ""ignorant"" du socialisme. ""La conscience de porter une histoire collective a disparu, or elle était notre ciment. Macron comme Valls ont été formés dans un parti amputé. Ils sont loin de l’Histoire"", déplore Michel Rocard. Cependant, il salue le ministre de l'Economie qui s'est ""affranchi des archaismes"". ""Assurer un bien meilleur niveau d’emploi, Macron ne pense qu’à ça."" À lire : Michel Rocard est mort à l'âge de 85 ans" "Michel Rocard dans sa dernière interview: ""notre gauche est la plus rétrograde d'Europe""" -1 "Un appartement de 100m2 dans le Marais, c'est ce qu'Alain Riou, directeur adjoint de la FFT, s'est vu attribuer par le maire PS du IIIe arrondissement, Pierre Aidenbaum. Selon Le Figaro, qui révèle cette affaire sur son site Internet, Alain Riou, a obtenu en 2004 un appartement ""constitué d'une pièce en duplex de près de 100 m2, dans le Marais"", pour lequel il verse aujourd'hui un loyer de 1.680 euros, ""très en deçà du prix du parc de logement privé"". Alain Riou gagnait à l'époque ""plus de 9.000 euros par mois"", mais sa ""situation n'est pas illégale pour autant"", le logement dont il a bénéficié étant ""à loyer libre"", et non soumis à un plafond de ressources, précise le journal. PS ou Verts à qui la responsabilité? ""C'est évidemment à Pierre Aidenbaum qu'il revient de donner des explications claires (...) En tant que maire du IIIe arrondissement, il préside en effet la Commission d'attribution des logements de cet arrondissement depuis 1995"", a écrit la candidate UMP, Marie-Laure Harel, dans un communiqué. Mais ce dernier se défend de ces accusations. Pierre Aidenbaum assure que l'attribution de l'appartement d'Alain Riou ""a été signé par Yves Contassot, sans passage en commission"". Le conseiller de Paris EELV, qui était alors adjoint au logement, affirme pourtant qu'il n'y a ""jamais eu d'attribution de logement sans passage en commission sous (sa) responsabilité""." Logement HLM: le maire du IIIe arrondissement de Paris invité à s'expliquer -1 "Charles Beigbeder, évincé d'une place éligible au Conseil de Paris dans le VIIIe arrondissement au profit du député Pierre Lellouche, a estimé mardi que cela signait la défaite aux prochaines municipales de Nathalie Kosciusko-Morizet, victime du ""retour de la vieille garde de la droite parisienne"". ""C'est lamentable, c'est de la basse magouille politicienne. Ca y est, Nathalie a perdu. C'est le retour de la vieille garde de la droite parisienne"", a déclaré ce secrétaire national de l'UMP, proche de Jean-François Copé, dans un entretien au jdd.fr. Selon Charles Beigbeder, Pierre Lellouche, proche de François Fillon, a obtenu de pouvoir être deuxième de liste dans le VIIIe, à une place que lui-même convoitait avec l'accord de NKM, parce qu'il craignait ensuite d'être dépossédé par lui de son siège de député en 2017. L'absentéisme de Pierre Lellouche Et pour soutenir l'ancien secrétaire d'Etat, âgé de 62 ans, ""les barons comme (Henri) Guaino et (Patrick) Ollier ont fait corps"", affirme l'homme d'affaires, 49 ans. ""Je suis jeune, ils sont contre le renouvellement. C'est un club très fermé qui ne veut ni des jeunes ni des personnes issues de la société civile"", ajoute Charles Beigbeder, qui fut candidat aux législatives de 2012 pour l'UMP dans le 8e circonscription de Paris (en partie sur le XIIe arrondissement où il comptait initialement concourir aux municipales pour devenir conseiller de Paris). Accusant Pierre Lellouche de ne ""jamais"" venir au Conseil de Paris, et NKM d'être ""très méprisante"" et de n'écouter ""personne"", le responsable UMP assure aussi qu'il va ""jouer un rôle pour fédérer les listes indépendantes qui estiment être orphelines d'un représentant de droite, qui attendent quelqu'un entre NKM et le FN"". Il cite des dissidents des Xe, XIVe et XVe arrondissements, chiraquiens ou copéistes. ""Ce sont des propos amers"", a réagi Jérôme Peyrat, conseiller politique de Mme Kosciusko-Morizet. ""Ce n'est pas l'absence ou la présence d'un seul, quelle que soit sa qualité, qui change la donne pour les Parisiens"", a-t-il ajouté, tout en n'excluant pas que Charles Beigbeder puisse trouver une place éligible sur une liste UMP-UDI-MoDem pour le scrutin de mars." "Municipales à Paris: ""Ca y est, Nathalie a perdu""" -1 "Les finances de l'UMP sont dans le rouge. Alors, Luc Chatel, secrétaire général du parti, envisage plusieurs solutions pour rétablir les comptes. L'une d'entre elles est de mettre en location les locaux de l'UMP, situés dans le 15e arrondissement de Paris, indique Le Lab. Interrogé à ce propos dimanche sur RTL, l'ancien ministre a concédé qu'il regardait si ""c'est quelque chose de faisable ou non"": ""Nous avons aujourd'hui un siège qui est inoccupé aux plus d'un tiers."" Comme le rapporte Le Lab, qui cite Slate, l'UMP ne serait pas le seul parti politique à agir de la sorte. Le siège du Parti communiste est parfois prêté pour des tournages de cinéma ou... des défilés de mode." L'UMP envisage de louer en partie ses locaux -1 "Le Premier ministre Manuel Valls est l'invité exceptionnel de BFMTV et de RMC mercredi matin. Au lendemain de son discours de politique générale à l'Assemblée, suivi du vote de confiance des députés, où il a assuré ""devoir la vérité aux Français"", Manuel Valls a répondu aux questions de Jean-Jacques Bourdin à propos de la nomination attendue des secrétaires d'Etat, de ses premiers pas à Matignon, des mesures fiscales pour les entreprises mais aussi pour les ménages modestes ou encore de la réduction du nombre de régions françaises pour lutter ""contre le mille-feuille administratif"". #L'info: ""Une douzaine de secrétaires d'Etat"" Ils seront annoncés ""dans l'après-midi"" a assuré Manuel Valls sur BFMTV mercredi. ""Il y en aura une douzaine"", a annoncé le Premier ministre et ""la parité sera respectée"". ""Aucun commentaire"" en revanche sur l'information qui envoie le patron du PS Harlem Désir aux Affaires européennes. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } #La promesse: ""Aucun recours à l'impôt"" ""Il n'y aura pas de recours à l'impôt car les Français ont été assommés ces dernières années"", a admis Manuel Valls. Mais, ""il fait d'abord baisser les dépenses publiques pour ensuite baisser les impôts"". Pour autant le nouveau Premier ministre est convaincu que la France ""vit au-dessus de ses moyens"". ""Nous voulons des réformes de structure pour réduire les déficits"", a-t-il, admettant que le précédent gouvernement ""n'a pas été assez vite"". ""J'ai rendez-vous avec les partenaires sociaux vendredi"" pour préciser le contour du pacte de responsabilité, a rappelé Manuel Valls. A propos des 11 milliards d'économies manquants, Manuel Valls évoque ""éventuellement la restructuration de l'hôpital"". >> Salaires, impôts, cotisations: le calendrier des annonces de Manuel Valls .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } #Les annonces: réforme pénale, rythmes scolaires et écotaxe ""La réforme pénale"", défendue par la ministre de la Justice Christiane Taubira, ""sera débattue avant l'été à l'Assemblée nationale"", a annoncé Manuel Valls. Le sujet avait été polémique entre lui et la Garde des sceaux lorsqu'il était ministre de l'Intérieur. Le projet de loi vise notamment à lutter contre la récidive. Au sujet de la réforme des rythmes scolaires, Manuel Valls a expliqué que le décret serait ""assoupli"" mais qu'il n'y aura ""ni report, ni retrait"" de ce projet porté à l'origine par Vincent Peillon et qui est applicable au plus tard à la rentrée de septembre 2014. A propos de l'écotaxe, Manuel Valls estime que ""l'on ne peut pas ne pas écouter ce qui s'est passé en Bretagne"", notamment autour des manifestations organisées par le collectif des Bonnets rouges. ""On ne peut pas dire qu'il faut écouter les Français et ne pas entendre le message des Bretons"", a-t-il détaillé. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } #La polémique: Sur les régions, ""le débat ne fait que commencer"" Manuel Valls a annoncé mardi son ambition de réduire de ""moitié"" le nombre de régions françaises. ""Les deux Normandie peuvent fusionner"", a-t-il pris comme exemple sur BFMTV. Le Premier ministre a répété ""que les conseils généraux pourront discuter ensemble"" mais que la loi sur la réforme territoriale imposera un cadre dès le 1er janvier 2017. Sur le sujet, ""le débat ne fait que commencer"", a-t-il assuré tandis que les ""conseils départementaux pourraient disparaître à l'horizon 2021"". Il a aussi cité un rapport sur l'organisation décentralisée de la République présidé par le sénateur UMP Jean-Pierre Raffarin. #La collaboration: Avec Hollande, ""nous devons former une équipe pour faire gagner la France"" ""Nous avons travaillé ensemble"" avec François Hollande le discours de politique générale prononcé mardi devant les députés. Ce qui a été changé ""restera entre nous"" a dit Manuel Valls. ""Il l'a rendu plus net, plus clair"", a-t-il assuré. ""Il m'a nommé, il est président de la République, je suis Premier ministre. Nous devons former une équipe pour faire gagner la France"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } #L'engagement: ""Le projet européen est un des plus beaux projets"" Manuel Valls a assuré qu'il ""s'engagerait"" dans la campagne des élections européennes du 25 mai. ""Je suis profondément européen et les peuples du Sud de l'Europe, de l'Est de l'Europe ont pu grâce à l'Union européenne retrouver la démocratie et, je l'espère, la prospérité"", a-t-il expliqué. ""Mais nous avons besoin d'une Europe forte, d'une Europe unie"". Selon lui, ""le projet européen est aujourd'hui fragilisé par la montée des populismes car les peuples, et ils ont raison, considèrent que l'Union européenne ne répond pas suffisamment à leurs attentes"". ""Le projet européen est un des plus beaux projets, il a permis la paix"", a souligné Manuel Valls." Secrétaires d'Etat, impôts, fusion des régions: ce qu'a dit Manuel Valls -1 "Ses admirateurs n’ont plus que ce mot à la bouche: le retour. Avec la décision du juge Gentil d’accorder un non-lieu à Nicolas Sarkozy, mis en examen dans l’affaire Bettencourt, c’est un boulevard politique qui s’ouvre devant l’ancien président, et ses amis l’ont bien compris. Nadine Morano évoque déjà 2015 comme un ""bon timing"" pour revenir. Nicolas Sarkozy lavé, blanchi, peut désormais tracer tranquillement sa route vers 2017. ""Les amis de Sarkozy peuvent se réjouir, car c’est une victoire considérable"", analyse le politologue Thomas Guénolé, auteur de Nicolas Sarkozy, chronique d'un retour impossible? ""Il a été mis en cause publiquement, il a annoncé qu’il se défendrait, et aujourd’hui il a gagné"". Depuis mars dernier, date de sa mise en examen, l’ancien président s’était plusieurs fois exprimé, notamment sur son compte Facebook, pour clamer son innocence et son intention de se défendre. Le spectre des affaires plane toujours Pourtant, ses aventures judiciaires ne sont pas terminées. ""Le principal obstacle sur sa route vers 2017, c’était le spectre des affaires, et en particulier l’affaire Bettencourt. Désormais, l’épée de Damoclès est levée... Mais il y en a d’autres!"", rappelle Thomas Guénolé. Nicolas Sarkozy est également mis en cause dans l’affaire Karachi, l’affaire Tapie-Lagarde, l’affaire Kadhafi et enfin celle des sondages de l’Elysée. ""La plus dangereuse, et pourtant la moins médiatisée"", selon le politologue. ""Dans les autres, il y a très peu de chances qu’il soit mis en danger. Dans celle-ci, s'il est établi qu'il a utilisé des sondages commandés par l'Elysée pour son intérêt de candidat, il pourrait y avoir un potentiel détournement de fonds."" Mais l'ancien président n’a pas dit son dernier mot. ""Chaque fois qu’il est mis en cause par la justice, sa stratégie consiste à mettre en cause les juges d’instruction via les médias"", explique Thomas Guénolé. Une stratégie qu’il ne manquera pas de renouveler s’il est remis en cause. L'homme providentiel de l'UMP? L’enjeu est de taille, car la course pour 2017 semble avoir déjà commencé. Et Nicolas Sarkozy est déjà très bien placé. En témoigne notamment le ""Sarkothon"", la très rapide levée de fonds de 11 millions d'euros cet été pour éponger sa dette électorale, après l’invalidation de ses comptes de campagne. Les sondages parlent, eux aussi. Dans une enquête Ifop de septembre, le candidat malheureux de 2012 surclasse tous les autres UMP: pour 62% des personnes interrogées, il leur est préféré en vue de la présidentielle de 2017. Nicolas Sarkozy reste également populaire chez les Français: malgré une réserve très calculée, il arrive deuxième avec 35% derrière Manuel Valls (43%), pour ce qui est de sa cote d’avenir. Un retour tout en discrétion Toutes les conditions semblent donc réunies. Mais Nicolas Sarkozy ne va pas pour autant revenir immédiatement sur la place publique. ""Tout simplement parce qu’il n’est jamais vraiment parti"", estime Thomas Guénolé. Depuis son échec en 2012, Nicolas Sarkozy n’a effectivement jamais cessé de se rappeler au bon souvenir de ses amis comme de ses adversaires. De petites phrases qui fuitent dans la presse aux bains de foule dignes d'une rock star, l’ancien président a distillé une présence discrète et calculée. Lors de sa dernière sortie publique à Nice, le 27 septembre dernier, il s’est adressé à la presse pour la première fois depuis mai 2012. Il a également déjeuné avec des élus, comme il avait l’habitude de le faire lorsqu’il était président. Nicolas Sarkozy devrait poursuivre cette stratégie, au moins jusqu’aux élections municipales et européennes de 2014. Le potentiel futur candidat de l’UMP a tout intérêt à prendre son temps avant de faire un come-back. ""Plus on attend pour se déclarer, moins on peut être attaqué en tant que candidat"", selon Thomas Guénolé. Puis Nicolas Sarkozy pourrait entre en scène. ""Il feindra alors certainement d’accepter un fardeau pour sauver l’avenir de la France, comme il l’a déjà laissé entendre"". La stratégie Sarkozy est en place." Nicolas Sarkozy, chronique d'un retour annoncé -1 "Passer la seconde. Claude Bartolone et Stéphane le Foll ont lancé le débat jeudi en plaidant pour ""un nouveau temps du quinquennat"". A quelques jours du premier anniversaire de son arrivée à l’Elysée, François Hollande doit-il accélérer? ""Il y a une espèce de panique"" ""Parler de 'nouvelle phase' au bout d’un an de mandat n’est pas très habile en terme de tempo politique, analyse Arnaud Mercier, spécialiste en communication politique. On n’a jamais fonctionné avec un tel rythme, même sous Mitterrand lorsque les socialistes avaient mis deux ans à revenir sur la rigueur. En outre, cela dénote une certaine défiance vis-à-vis de ce qui est fait."" C’est justement ce qui est reproché à l’exécutif qui, après avoir affronté une motion UMP de défiance sur sa politique économique, le 20 mars dernier, doit désormais convaincre dans son propre camp. ""La ligne défendue par François Hollande n’est plus très claire et lisible, souligne Gérard Grunberg, politologue au Cevipof. Et la situation économique et sociale est tellement grave qu’il y a une espèce de panique au sein du PS et du gouvernement sur le cap: où va-t-on et comment?"" Vendredi matin sur BFMTV, le ministre du Travail Michel Sapin a reconnu que François Hollande était encore dans ""le premier temps du quinquennat"", ""le temps de l'effort et du redressement"", ""ce temps toujours trop long où on met en place les outils"". Au point que certains dans la majorité manifestent déjà des signes d’impatience et pressent publiquement le Président d’accélérer l’allure. De la ""phase post-traumatique"" au ""temps de l'offensive"" Pour le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, cette ""deuxième phase du quinquennat"" doit être celle ""de l’offensive"". ""A notre arrivée, nous avons eu une phase défensive car nous étions obligés de faire face à de nombreux plans sociaux"", explique-t-il. Désormais, ""tous les ministres"" doivent ""expliquer notre politique et mettre l'accent sur la relance par l'investissement"". Pour Claude Bartolone, elle doit au contraire ressouder la gauche et se fixer comme priorités ""des textes sur le logement ou le texte sur la consommation"". Bref, des mesures qui s’adressent au quotidien des Français et non plus sociétales comme la loi légalisant le mariage homosexuel, qui a mis en lumière les fortes divisions au sein de la population. Une façon aussi, à l’heure du premier bilan du quinquennat le 6 mai prochain, de tourner la page de cette année, marquée par une impopularité record pour un président en exercice et par plusieurs couacs. Une ""phase post-traumatique"" en somme, analyse un proche de François Hollande dans Les Echos. Priorité aux mesures économiques et sociales Pour Gérard Grunberg, François Hollande a désormais deux options: ""Essayer de continuer comme avant, en composant avec les tensions et les divisions, ou renverser la table"". Mardi, Jean-Marc Ayrault a donné une première indication du nouveau tempo du gouvernement. ""Un an pour préparer et engager l'offensive. Quatre ans pour la réussir et la gagner"", a-t-il lancé à l’Assemblée nationale. Pour autant, hors de question de parler de réorientation politique. ""Il y a une très forte continuité. La deuxième phase, c'est la concentration de l'effort et son intensification autour de trois priorités: l'industrie, l'emploi et la croissance. Il faut amplifier la direction prise"", explique un proche de François Hollande dans Les Echos. Et ne surtout pas vouloir tout changer et risquer de ""renvoyer une image de précipitation"", prévient Arnaud Mercier, spécialiste en communication politique. ""Le niveau d’impopularité atteint par l’exécutif incite effectivement à un changement, mais il serait dommageable pour François Hollande d’y répondre de façon brusque, par un remaniement ou un changement de Premier ministre par exemple, car cela donnerait un sentiment de panique"", poursuit-il. Un remaniement jugé prématuré Dès lors, la possibilité d’un remaniement, largement évoqué par Le Figaro et Le Parisien, semble encore prématuré. Et ne règlerait rien. ""Si c’est changer pour continuer comme avant, c’est un coup pour rien, estime Gérard Grunberg. Le seul intérêt d’un remaniement serait d’aller sur une autre ligne politique"" ""L’enjeu n’est pas là, croit aussi Arnaud Mercier. S’il est impuissant à lutter face à la crise dans l’immédiat, le gouvernement doit surtout montrer qu’il a posé des bases qui lui permettront d’être prêt lorsque la croissance reviendra."" Et donc ne pas désavouer ce qui a été fait au cours de ses premiers mois de quinquennat." "Hollande, quel ""nouveau temps du quinquennat""?" -1 "Le ministère de l'Education nationale a annoncé lundi qu'il portait plainte pour usurpation, après la diffusion sur les réseaux sociaux d'une fausse circulaire, présentée comme issue de ses services, invitant les maires à mettre en place des cours d'arabe comme activité périscolaire (à lire en bas de l'article). Diffusé depuis samedi notamment sur Twitter, le document, qui porte la signature scannée de la ministre Najat Vallaud-Belkacem, est adressé aux maires. Il les informe qu'un conseiller de l'Education nationale va les contacter pour leur proposer, ""dans le cadre de la nouvelle loi concernant l'aménagement des activités périscolaires"", ""une heure hebdomadaire consacrée à la découverte de la langue arabe"". Des erreurs ""sur la forme et le fond"" ""Je vous conseille vivement de donner un avis favorable à l'établissement de cette activité qui a pour but de gommer les barrières linguistiques que pourraient inévitablement rencontrer nos enfants dans un proche avenir"", poursuit le faux document, qui conclut que ""la France est et doit rester un pays multiculturel dans l'intérêt et pour le bien-être de tous ses concitoyens"". ""Le ministère de l'Education porte plainte à chaque fois qu'il y a usurpation"", a précisé un porte-parole du ministère, soulignant que le document comportait ""pas mal d'erreurs"", sur la forme et le fond. Il souligne par exemple que l'intitulé du ministère ""n'est pas bon"", puisqu'il ne comporte que la mention ""Ministère de l'Education nationale"", omettant l'Enseignement supérieur et la Recherche. De plus, sur le fond, ""ce n'est pas de la compétence de la ministre de désigner le contenu des activités périscolaires, mais c'est celle des communes"". La cible d'attaques racistes Née au Maroc mais arrivée à quatre ans dans la Somme, Najat Vallaud-Belkacem a déjà été la cible d'attaques racistes sur Internet et de fausses rumeurs concernant son identité. Deux médias s'en sont en particulier pris à elle: l'hebdomadaire conservateur Valeurs actuelles titrait la semaine dernière en couverture ""L'ayatollah. Enquête sur la ministre de la Rééducation nationale"", et le journal d'extrême droite Minute a fustigé la nomination d'une ""Marocaine musulmane à l'Education"", vue comme une ""provocation"". @CedrB @hdebonnevolonte @dupontaignan Ne vous plaignez pas, vous avez des cours d'arabe gratuits, offerts par #nvb! pic.twitter.com/MHuW0QGzOe — URBANAUTE (@URBANAUTE1) 6 Septembre 2014" Victime d'une nouvelle rumeur, Najat Vallaud-Belkacem porte plainte -1 "Jean-Christophe Cambadélis, qui sauf surprise s'apprête à succéder à Harlem Désir comme premier secrétaire du PS, a annoncé la tenue d'""Etats généraux des socialistes"" afin de ""reformuler le projet"" devant le parlement du parti ce mardi. S'exprimant sur son compte Twitter, il a aussi a proposé ""une conférence militante"" lors de laquelle ""l'orientation politique sera discutée"". Il a aussi proposé ""une conférence militante"" lors de laquelle ""l'orientation politique sera discutée"", devant le parlement du parti réuni à huis clos à l'Assemblée nationale. Jean-Christophe Cambadélis a également annoncé que l'eurodéputée Pervenche Bérès serait la tête de liste des socialistes aux élections européennes pour la région Ile-de-France, en remplacement de Harlem Désir, nommé secrétaire d'Etat aux Affaires européennes. Une équipe de ""30 membres"" Celui qui  doit tenir les rênes de Solférino à titre transitoire jusqu'au prochain congrès a également annoncé, comme prévu, une équipe resserrée, un secrétariat provisoire qui sera de ""30 membres"". Sur la forme, il a proposé que le bureau national du PS se réunisse les samedi au lieu des mardi et que le Premier ministre vienne ""échanger avec nous"". ""Je saurai travailler à l'unité et à un mode de direction collégiale"", a-t-il assuré, soulignant que ""le rassemblement de la gauche, c'est le domaine partagé dans le PS"". Le député de Paris a aussi anoncé ""trois rendez-vous: sur la fracture territoriale et les moyens de la surmonter, sur l'entreprise et sur la culture"". ""Je vous appelle à refaire un parti par et pour les militants"", indique-t-il encore sur twitter." Parti socialiste: Cambadélis propose des Etats généraux -1 "Rien ! Rien parce que François Hollande et Jean-Marc Ayrault ont décidé de ne pas agir sous la pression. Première info : François Hollande doit donner une conférence de presse. Grande explication devant les journalistes prévue fin novembre. On a ensuite parlé de début décembre et puis maintenant plus rien ! En coulisse un ténor socialiste à l'assemblée m'a fait savoir qu'elle n'était pas prête de voir le jour cette conférence de presse. François Hollande n'a pas envie de se mettre tout seul sur le grill avec les journalistes. Mais François Hollande ne devait-il pas prendre une initiative avant Noël ? Oui. C'est la 2eme info. Le président veut s'adresser aux français, pas qu'aux journalistes. Mais la forme n'est pas définie. Un proche du président m'a dit: ""François Hollande sait que son image est atteinte depuis les huées du 11 novembre. Il est très lucide sur la situation du pays. Il réfléchit à poser un acte d'autorité"". Le premier acte, même si pour les Français c'est anecdotique, c'est de resserrer les boulons dans les cabinets à l'Elysée et à Matignon. En coulisse un député a eu cette réflexion: ""Qu'il s'entoure de politiques qui lui disent la vérité. Pas de technocrates issus de l'ENA"". Le 2me acte: prendre la parole pour dire des choses positives. Souligner tout ce dont la France est fière. C'est la méthode Hollande. Le remaniement c'est pour quand ? S'il le peut, François Hollande ne fera rien avant les élections municipales. S'il le peut ! S'il n'y a pas encore une avalanche de mauvaises nouvelles ! Selon les députés socialistes le président fait le calcul suivant: tenir jusqu'à Noel. Le plus difficile sera fait. Ensuite trêve des confiseurs. Plus rien ne bouge. Et début janvier c'est le lancement de la campagne électorale. De toute façon le chef de l'état attend le vote du budget la semaine prochaine pour prendre la moindre initiative. Le vote du budget cette année, c'est un vote de confiance pour François Hollande et Jean-Marc Ayrault. Ils ont vraiment besoin de sentir qu'ils ont la majorité derrière eux pour avancer. Et Jean-Marc Ayrault ? Comment a-t-il-vécu la journée d J'ai rencontré l'un de ses proches. Jean-Marc Ayrault est très touché par les diverses attaques. Mais pas question de reculer sur quoi que ce soit. Hier à l'assemblée il a répondu à 4 questions d'actualité. Il est monté quatre fois au front pour bien montrer qu'il était le chef. Et pendant ce temps où était Martine Aubry ? Elle sortait d'un déjeuner à l'Elysée à l'invitation de François Hollande. Le bal des prétendants pour Matignon a commencé." Ne rien changer, ne pas bouger, la méthode Hollande-Ayrault dans la tempête -1 "Bruno Le Maire a salué la participation massive au premier tour de la primaire qui a fait de ce scrutin ""un succès"". La quatrième homme de cette primaire a réalisé 2.7%, selon les résultats de 21h30. ""Je me battrai pour que l'alternance ait lieu en 2017. Je veux plus que jamais être un acteur du rassemblement de la famille politique. Je voterai pour François Fillon au second tour de la primaire."" ""Nous avons fait le pari du renouveau. Une majorité de Françaises et de Français ont fait un autre choix"". Très applaudi, et aux cris de ""Bruno, Bruno"", il assure vouloir être ""un acteur du rassemblement de (sa) famille politique"". ""Nous avons offert une belle image de la politique. Honnête, droite et sans calcul. Nous avons tout donné. Nous avons livré un beau combat. Un grand combat. Et nous pouvons en être fier"". #LaPrimaire #LeMaire: ""Je voterai pour #Fillon au second tour de la primaire"" pic.twitter.com/eRbLxLFSnR — BFMTV (@BFMTV) November 20, 2016 Près de quatre millions d'électeurs se sont déplacés ce dimanche pour choisir celui qui portera les valeurs de la droite et du centre pour la présidentielle. Selon les derniers résultats, François Fillon est largement en tête avec 43,7% des votes. Il est suivi par Alain Juppé (27,8%) et Nicolas Sarkozy (21,7%)." Primaire à droite: Bruno Le Maire votera François Fillon au 2nd tour -1 "La réforme territoriale ne fait que commencer. Après la parution lundi de la carte de France montrant les nouvelles ""super-régions"" voulues par François Hollande, la réforme va désormais poursuivre son parcours législatif. Sur BFMTV et RMC mardi matin, Manuel Valls a annoncé le ""passage en Conseil des ministres de deux textes"" le 18 juin prochain. L'un d'eux est celui qui ""reconfigure"" la carte des régions, et l'autre porte sur les compétences des régions et ""la montée en puissance de l'intercommunalité"". Le projet de loi devrait ensuite être présenté au Parlement en juillet, pour être promulgué avant novembre 2014. Pas question donc d'avoir recours au référendum, a précisé le Premier ministre. Selon lui, cela ne servirait qu'à ""voir l'addition de tous les contraires"". |||sondage|||1927" Redécoupage des régions: un calendrier rapide -1 "Le Président de la République Emmanuel Macron, s'est adressé mardi soir aux Français quelques heures après l'annonce du nouveau gouvernement. Pour notre éditorialiste Christophe Barbier, cette allocution dans la pénombre et sans prompteur, enregistrée dans les conditions du direct, est ""ratée"" et ""sépulcrale"". ""J’ai trouvé que c’était sépulcral sur le fond et la forme. Sur la forme, regardez cet éclairage improbable en contre plongée qui vient de sous la table et transforme le président en personnage fantomatique, qui semble ne pas s’être rasé depuis deux jours. Et pas un sourire, une voix sourde! Pourquoi ce choix? Pour nous donner quoi? L’image d’un président humble qui n’est pas arrogant? Qui peut être maladroit? Qui baisse les yeux en permanence vers ses notes? Si c’est ça, c’est de la communication avec des gros sabots. Le fond est tellement pessimiste: 'Les extrêmes montent partout, le monde va vers des catastrophes, nous sommes comme des somnambules'. Il parle des somnambules comme Christopher Clarke, un auteur qui a écrit Les somnambules, pour raconter comment l’Europe a marché vers la Première guerre mondiale. 'Si j’échoue, les nationalistes nous emmèneront vers la guerre!'. Ce choix du pessimisme crépusculaire, je pense qu’il est un peu excessif dans la communication d’hier, surtout un jour de remaniement. ""Ce n’est pas un gouvernement Philippe, c’est un gouvernement Macron"" Il n'y a d'ailleurs pas d’allusion au gouvernement, pas de feuille de route, pas de mission donnée. On a l’impression pour lui que c’était un non-événement. Richard Ferrand nous avait dit 'vous allez voir il va y avoir un nouveau souffle'. Non! Il y a de la contradiction dans le message, il faut expliquer cela plus clairement cette allusion ne nous suffira pas. Ce n’est pas un gouvernement Philippe, c’est bien un gouvernement Macron avec le même cap et le même cocktail, avec des membres de la société civile, des membres d’En Marche méritants et des gens issus de la gauche et de la droite. On a quand même Macron qui garde la main sur le gouvernail. Il y a un cap, il y a un capitaine, est-ce qu’il y aura une capacité pour ce gouvernement? À voir dès les semaines qui viennent, parce qu’elles passent vite les semaines et le rendez-vous des élections européennes, c’est fin mai!""." "EDITO - L'allocution ""ratée"" et ""sépulcrale"" de Macron" -1 "Sylvain Maillard s'étonne lui-même de sa popularité naissante. Depuis dimanche soir, il est sollicité par tous les médias. Interview, photos, radios, télévisions... l'homme de 43 ans représente pourtant un symbole de la victoire de La République en marche aux législatives. Avec 50,80% des suffrages (et 29,76% des inscrits), le candidat dans la première circonscription de Paris a été élu dès le premier tour dans des arrondissements pourtant acquis à la droite. ""Dans la circonscription, j’incarne cette promesse d’Emmanuel Macron, c’est-à-dire un renouvellement politique et un renouvellement générationnel, assure le seul député de Paris élu dès le premier tour. Changer les têtes, changer les profils, c’est fondamental. Je pense que les partis politiques traditionnels ne l’ont toujours pas compris."" Campagne de terrain En attendant de siéger pour la toute première fois, Sylvain Maillard va toutefois continuer à faire campagne, cette fois-ci, pour ses camarades LREM parisiens. ""J'ai une semaine où je suis beaucoup plus disponible"", explique-t-il, indiquant vouloir désormais avoir un ""message plus national"". Il pourra alors s'appuyer sur son expérience. ""La victoire de Sylvain je l’explique par une campagne de terrain qu’il a faite, analyse Alexandre Fontana. Il connaît bien le travail de l’élu local (il siège au conseil municipal du IXe arrondissement, NDLR), il aime aller à la rencontre des habitants de sa circonscription."" ""Et là c’est ce qu’ils ont fait de manière forcenée avec les équipes d'En Marche dans la première circonscription"", poursuit cet ami d'enfance de 40 ans reconverti en directeur de campagne. Fort des 5.300 militants du parti présidentiel, pour sa seule circonscription, Sylvain Maillard, et sa suppléante Clara Pisani-Ferry, se sont entourés également de proches et d'une équipe. ""On a mis tous une énergie de dingue pour qu'il gagne"", témoigne Valérie Bagros, responsable du QG. Un QG qu'il a d'ailleurs établi dans un bar des Halles. ""C'est quelqu'un qui est super abordable, qui est super sympa (..) une fois, nous faisions du collage dans la nuit, nous lui avions envoyé une photo, il a tout de suite répondu"", confie Vivian Lamy, patron du bar devenu responsable de l'agenda du candidat. Entrepreneur Marié et père de deux fillettes, Sylvain Maillard dirige, avec un associé, une société qu'il a créée en 2001 dans l'import-export de composants électroniques, basée à Argenteuil, dans le Val-d'Oise. Une activité qu'il compte bien poursuivre une journée par semaine malgré son nouveau mandat de député. ""J’ai eu une vie d’entrepreneur avant, j’aurai un vie d’entrepreneur après, insiste le député. Les mandats politiques sont un honneur, on s’y donne pleinement."" Une expérience professionnelle sur laquelle Sylvain Maillard compte bien s'appuyer pour participer aux débats parlementaires. ""Il faut savoir ce qu'on veut comme député, clame-t-il. Si on veut des députés professionnels, qui ne font que ça (...) ou si on veut des députés qui ont vie, par exemple pour moi, d'entrepreneur qui exerceront leur mandat et qui retourneront à leur vie d'entrepreneur."" Avant de livrer sa philosophie: ""On est là pour faire, et non pas pour durer. Et toute l'énergie qu'on met à vouloir durer, on ne fait pas."" Inconnu du grand public, le nouveau député, qui a fait sa rentrée ce mardi, pourra également s'appuyer sur son expérience en politique. Car Sylvain Maillard n'a rien d'un novice: militant pour l'UDF, membre dans l'UDI, adjoint au maire dans le IXe arrondissement de Paris, il y a vingt ans, il participait déjà à la campagne présidentielle de Jacques Chirac." Sylvain Maillard, l'un de ces nouveaux visages de l'Assemblée -1 "C'est une sortie moins décontractée que le premier bain de foule d'Emmanuel Macron aux abords du fort de Brégançon: ce vendredi, le président de la République assiste à la commémoration de la Libération de la ville de Bormes-les-Mimosas, commune du Var où se trouve la résidence présidentielle. ""Le général de Gaulle a tressé ces liens indestructibles entre la présidence de la République et cette commune"", a rappelé le chef de l'Etat, évoquant la nuit passée par ""le grand Charles"" au fort de Brégançon, vingt ans après sa libération. Emmanuel Macron a notamment salué le combat pour la liberté des soldats et des résistants en 1944, en soulignant la participation des combattants venus d'Afrique du Nord. Il s'agit de la première sortie officielle du chef de l'Etat depuis son arrivée le 3 août. Auparavant, le Président était allé à la rencontre des habitants, s'affichant avec des Français alors que le chef de l'Etat était bousculé par l'affaire Benalla. La commune varoise avait été libérée deux jours après le débarquement allié en Provence, mené le 15 août 1944 par les troupes commandées par le général de Lattre de Tassigny." Macron participe à la commémoration de la Libération de Bormes-les-Mimosas -1 "A l'approche de la présidentielle, l'Union nationale lycéenne (UNL) est partie à la rencontre des 16-18 ans pour savoir s'ils avaient envie de se prononcer pour les élections à venir. Résultats sur 57.000 votants parmi les 326 lycées questionnés, 62% d'entre eux sont favorables au droit de vote dès 16 ans. Une voix assurée, un débit rapide, Giuseppe Aviges, 18 ans co-préside l'UNL. Ce jeune militant de terminale ES en Seine-Saint-Denis souhaite exister dans le débat politique actuel. ""L'idée de ce référendum c'était de peser dans le débat présidentiel. Il est urgent de remettre la jeunesse au coeur des préoccupations politiques"", raconte-t-il à BFMTV.com. 57.356 lycéens interrogés Aussi, son organisation lycéenne a organisé un vote entre les 6 et 17 décembre puis entre les 3 et 7 janvier. Liste d'émargement, urnes et bulletins de vote... Tout a été fait pour que l'élection soit irréprochable. Et à la question, ""Êtes-vous favorable à l'élargissement du droit de vote à 16 ans?"", 62% des 57.356 lycéens ont répondu ""oui"". ""On voulait savoir si nos revendications étaient en accord avec le terrain"", glisse un lycéen à BFMTV.com. Une proposition soutenue par Mélenchon et Fillon Avec ce vaste référendum, l'Union nationale lycéenne espère maintenant être entendue par les candidats à la présidentielle. Pour l'heure, cette proposition d'abaisser l'âge de vote à 16 ans apparaît dans le programme de Jean-Luc Mélenchon, et l'équipe de campagne de François Fillon s'est déclarée favorable. ""Il n'est pas logique qu'à 16 ans, on soit pénalement responsable, que l'on puisse être salarié et donc imposable, mais que l'on n'est pas le droit de voter"", souligne Giuseppe Aviges." 62% des lycéens favorables au droit de vote à 16 ans -1 "Nicolas Sarkozy a choisi mardi un proche de Bruno Le Maire, Thierry Solère, pour organiser la primaire en vue de 2017, une initiative qui lui permet d'espérer faire coup double: rassembler après tant de ""haines"", faire de l'ombre à Alain Juppé, son rival en chef, en valorisant le quadra normand devenu incontournable. Ce live est maintenant terminé. Retrouvez tous les événements de la journée ci-dessous et notre synthèse des événements. À lire : Nicolas Sarkozy soigne les députés, et François Fillon 19h20 - ""Nous allons dans les prochains jours mettre en place un comité d'organisation"" de la primaire, a expliqué son animateur Thierry Solère, proche de Bruno Le Maire et nommé à ce poste par Nicolas Sarkozy. ""Mettons autour de la table tous les gens de bonne volonté"", demande-t-il sur BFMTV. Officiellement, Alain Juppé, François Fillon et Xavier Bertrand seront candidats. Nicolas Sarkozy devrait suivre, voire Bruno Le Maire. ""Il faut rassembler largement"" pour que ""le candidat de la droite soit légitime en 2017"", juge Thierry Solère qui ne veut pas se ""contenter de parier sur l'alternance et sur l'échec de François Hollande"". 18h15 - ""Le choix de Thierry Solère"" pour organiser la primaire est ""une excellent idée"", explique sur BFMTV le patron des députés UMP Christian Jacob. ""On est tous solidaires"". 18h10 - Un problème dans le décompte des voix à l'UMP? Rue89 qui a recompté les chiffres communiqués par la direction du parti s'est aperçu d'un décalage entre le nombre de votants déclaré et les résultats. Une réunion est en cours à l'UMP sur le sujet. 17h05 - Nicolas Sarkozy raccompagne François Fillon sur le perron du siège de l'UMP. Les deux hommes se sont entretenus trois quarts d'heure et sont apparus souriant pour une brève poignée de main, à la sortie du siège de l'UMP. F. Fillon réunira le comité stratégique de son club Force Républicaine à 18h ce soir à l'Assemblée après son rdv avec N. Sarkozy @BFMTV — Damien Fleurot (@DamienFleurot) 2 Décembre 2014 16h15 - La rencontre de Nicolas Sarkozy et François Fillon a commencé. L'ex-premier ministre est arrivé ""tout sourire"" selon Damien Fleurot, notre reporter sur place. La dernière rencontre entre les deux hommes s'est déroulée au début du mois d'octobre. Très tendue, cette entrevue s'était faite par l'intermédiaire de Réné Ricol et chez ce dernier. 16h - Thierry Solère sera l'invité de Ruth Elkrief à 19 heures. Ce proche de Bruno Le Maire a été chargé par Nicolas Sarkozy d'organiser la primaire de 2016. 14h30 - ""La famille est en ordre de marche"", estime Christian Jacob. ""Pour cette première sortie comme président de l'UMP, dont il est un patron incontesté avec un score sans équivoque, Nicolas Sarkozy a été formidablement bien accueilli"", a déclaré Christian Jacob dans les couloirs de l'Assemblée pour cette réunion. ""L'heure est au rassemblement, à l'unité"", ""la famille est en ordre de marche, avec de la place pour tout le monde"", a-t-il ajouté. 14h15 - L'UMP ne votera pas la résolution sur la Palestine. Après avoir hésité à ne pas prendre part au vote, le groupe UMP votera contre dans sa grande majorité comme le préconisait Nicolas Sarkozy. ""Je n'aime pas ces résolutions qui n'ont aucun impact, qui ne changent rien"", a  jugé Laurent Wauquiez. 12h25 - Thierry Solère confirme sa nomination. ""Bruno Le Maire a demandé à Sarkozy ma nomination de chargé des primaires et il a accepté car il a dit avoir confiance en moi"", déclare-t-il. 12h15 - Luc Chatel va rédiger les statuts du nouveau parti. Nommé secrétaire général de l'UMP après la démission de Jean-François Copé, Luc Chatel est chargé par Nicolas Sarkozy d'écrire les statuts du futur parti. L. Chatel sera chargé de la rédaction des statuts du nouveau parti voulu par N. Sarkozy. Un poste de SG de l'#UMP se libère... @BFMTV — Damien Fleurot (@DamienFleurot) 2 Décembre 2014 Son poste devient donc vacant alors que l'on évoque le nom de Laurent Wauquiez pour devenir secrétaire général. 12h10 - ""Le niveau de haine entre nous est consternant, il faut crever l'abcès"", dit Nicolas Sarkozy aux députés de l'opposition. 12h05 - Bientôt un nouveau parti. Nicolas Sarkozy annonce également que le nouveau parti qui doit naître des cendres de l'UMP doit être mis en place en 2015, après les élections départementales et régionales. 11h50 - Thierry Solère sera en charge de l'organisation des primaires 2016, annonce Nicolas Sarkozy devant les députés UMP. La décision d'organiser la primaire au printemps ou à l'automne 2016 se fera avec ce groupe de travail, dirigé par Thierry Solère, proche de Bruno Le Maire, dit encore le président de l'UMP. 11h45 - François Baroin est sorti du siège de l'UMP, où il a rencontré Nicolas Sarkozy. 09h55 - Non au ""comité naphtaline"". Dans le même post de blog, l'ancien Premier ministre redit également son opposition au comité des anciens Premiers ministres, qu'il qualifie de ""comité naphtaline"". 09h45 - Alain Juppé tend la main à l'UDI. Pour l'ancien Premier ministre, il faut ""rassembler la droite et le centre, ce qui est depuis l’origine l’ADN de l’UMP. Nous avons échoué à garder de nombreux centristes en notre sein. Ils ont constitué leur propre parti, l’UDI. Il faut respecter leur spécificité mais leur proposer de construire ensemble une alliance équilibrée et efficace"", écrit-il sur son blog. 09h30 - La gauche a retrouvé ""son"" adversaire. Bruno Le Roux, chef de file des députés socialistes, dénonce mardi matin une ""forme de vulgarité dans la façon de faire de la politique"" de Nicolas Sarkozy. ""Il voulait un plébiscite, il n'y a pas eu de plébiscite, il n'y a pas d'enthousiasme"", remarque-t-il sur France Inter. ""Je reconnais que c'est difficile de s'enthousiasmer pour quelque chose qu'on a déjà vu: un retour sans rien de nouveau (...)"". 08h50 - Jean-Christophe Lagarde le redit sur BFMTV: il y aura un candidat du centre à la présidentielle de 2017. ""Les primaires de l'UMP n'ont pas de sens puisque c'est un choix interne à l'UMP, comme l'a dit Nicolas Sarkozy"", affirme le président de l'UDI. Qui sera ce candidat? ""J'y pense comme les autres"", répond-il. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } 08h00 - A l'UDI aussi, on est attentif au principe de primaire. Doit-elle concerner le parti fondé par Jean-Louis Borloo? Son président Jean-Christophe Lagarde estime dans Le Parisien qu'une primaire à droite n'a de sens ""que pour avoir un candidat unique de l'opposition républicaine"", et qu'elle doit concerner ""l'UMP, l'UDI et le MoDem"". Mais ""si François Bayrou refuse d'y participer, la primaire n'a plus d'objet et devient une élection interne à l'UMP. L'UDI n'a pas vocation à choisir entre deux candidats UMP"", prévient-il. 07h50 - La primaire ouverte au centre des discussions. Pour Edouard Philippe, proche d'Alain Juppé, ""il n'y a pas d'autres solutions que la primaire ouverte. Il nous faut un candidat qui rassemble"", affirme-t-il sur RMC. 07h30 - Quel organigramme pour l'UMP? Laurent Wauquiez, NKM, Thierry Solère... Des noms circulent pour occuper les postes stratégiques de l'UMP, mais Nicolas Sarkozy n'a pas encore arrêté son choix. Zoom sur les premiers noms avancés >> Sarkozy: son équipe pour l'UMP se dessine" UMP: poignée de mains et grands sourires entre Sarkozy et Fillon -1 "Jean-François Copé, président de l'UMP, affirme que si le Front national arrivait en tête dimanche lors des élections européennes, ""ce serait humiliant pour la France"", dans une interview à Paris Match, publiée ce jeudi. ""Attention aux sondages"" qui placent le FN en première position à l'issue du scrutin, lance Jean-François Copé. ""Nous faisons tout pour l'emporter car seule l'UMP aura le poids nécessaire pour construire une Europe des solutions. Le Front national en tête serait humiliant pour la France"". ""Exaspérés par l'échec du PS"" Selon lui, ""les Français, exaspérés par l'échec du PS, veulent dire leur colère. Mais en votant FN, ils donneraient un coup de main à François Hollande, choisiraient des députés qui n'auraient aucune influence et affaibliraient la France"". ""Le FN, c'est l'Europe du blocage et la France du repli"", insiste-t-il. Il estime également que ""l'effondrement de la gauche est prévisible. Le PS n'a pas fait campagne, Manuel Valls a tenu trois meetings pendant que je suis allé dans toutes les eurorégions métropolitaines"". ""En 2012, le parti était en lambeaux à la suite des défaites. Aujourd'hui, nous sommes redevenus le premier parti de France"", assure Jean-François Copé." "Copé: ""Le FN en tête serait humiliant pour la France""" -1 Il a demandé l’asile politique à 21 pays, mais un à un ils lui ferment la porte. C’est maintenant Paris qui a rejeté jeudi une demande d'asile d'Edward Snowden, le consultant de l'Agence américaine de sécurité nationale (NSA) qui a révélé un programme de surveillance des communications mondiales, a annoncé le ministère de l'Intérieur. « La France a reçu, comme beaucoup d'autres pays, par l'intermédiaire de son ambassade à Moscou, une demande d'asile de M. Edward Snowden. Compte tenu des éléments d'analyse juridique et de la situation de l'intéressé, il n'y sera pas donné suite », indique dans un communiqué laconique le ministère. Dans la matinée, Manuel Valls avait déclaré sur RMC et BFMTV qu’il n’était « pas favorable » à l’octroi de l’asile politique en France pour Edward Snowden. De l'extrême-gauche à l'extrême-droite, en passant par les écologistes d'EELV, les appels à lui accorder l'asile politique s'étaient multipliés ces derniers jours en France. Espionnage : la France rejette la demande d'asile politique d'Edward Snowden -1 "Le 3e plan anti-cancer a été présenté mardi par François Hollande qui veut que cette période, 2014-2018 soit axée sur la lutte contre le tabagisme. Le président a donc annoncé un programme national de réduction du tabagisme. Il sera présenté par la ministre de la Santé Marisol Touraine, avant l'été. Pour dissuader les fumeurs, plusieurs pistes. D'abord, le prix du tabac continuera d'augmenter, selon le président. ""Il faut une hausse significative"", a renchéri dans la foulée Marisol Touraine. Un point de vue que partage le professeur Dautzenberg président de l'office français de prévention du tabagisme, invité ce mercredi sur RMC (voir la vidéo). Pour lui, les hausses de 20 centimes, au-delà du fait qu'elles ne servent à rien, seraient même ""nuisibles"". 15 000 vies sauvées chaque année Mardi, le chef de l'Etat a également évoqué une grande campagne publicitaire. Autre annonce : les substituts nicotiniques seront mieux remboursés par la Sécurité sociale et ils seront désormais disponibles auprès des infirmières scolaires et des médecins du travail. Des outils qui devraient permettre de sauver 15 000 vies chaque année, selon le professeur Dautzenberg. |||Tabagisme : faut-il un paquet à 10 euros ?" "Plan anti-tabac: ""Les augmentations de 20c sont nuisibles"" explique le Pr Dautzenberg" -1 "Dans une lettre ouverte adressée à la ministre de la Justice, le Syndicat national des directeurs pénitentiaires (CFDT) évoque ""le plus grand danger pour la population en général"". Le syndicat demande à la Garde des Sceaux ""une statistique mensuelle et plus annuelle"" de la surpopulation carcérale, afin de mieux évaluer une situation qu'il juge désormais intenable. ""Oui, battus ou frôlés chaque mois, les records de surpopulation carcérale nous sont familiers"". Mais, pour ""combien de temps encore"" et ""à quel prix"" cette situation peut-elle durer"", demande le syndicat. 68.000 personnes incarcérées pour 57.000 places La France comptait au 1er février dernier 67 820 personnes incarcérées pour 57.490 places disponibles, soit un taux de 117,9%. ""Mesurez-vous les risques pour l'intégrité physique et morale, voire la vie des détenus entassés dans des cellules à 3 ou 4 si ce n'est plus (...), les responsabilités administratives voire pénale exorbitantes qui pèsent sur nos épaules?"", interpelle le Syndicat national des directeurs pénitentiaires. ""Confrontés au défi du nombre, nous n'avons plus assez de temps pour dialoguer, expliquer, rassurer parfois (...) pas assez de temps pour connaître les détenus"", dénonce-t-il. ""Nous sommes usés"". ""Sortir de cette impasse"" Le syndicat estime le personnel pénitentiaire manquant à 1.000 surveillants, et au moins 30 directeurs. Il appelle la garde des Sceaux à ""actionner tous les leviers"" pour ""sortir de cette impasse"". ""Il faut créer de nouvelles places de prison (...) il faut que les nouveaux établissements annoncés sortent de terre sans attendre. Le nombre de place doit être cohérent avec l'évolution constatée et anticipée de la délinquance"", poursuit le syndicat. Entre février 2013 et février 2014, le nombre de personnes incarcérées a augmenté de 1,6%. Le Syndicat national des directeurs pénitentiaires appelle également la ministre à veiller à l'application de sa circulaire de politique pénale de septembre 2012, qui recommandait, entre autres, le développement des aménagements de peines." Prisons: cri d'alarme contre la surpopulation carcérale -1 """Le gouvernement a entendu les aspirations et les demandes des Guyanais"". C'est ce qu'a assuré ce samedi Matthias Fekl, ministre de l'Intérieur, après avoir annoncé un peu plus d'un milliard d'euros d'engagements en faveur de la Guyane. Objectifs: tenter de mettre fin à près de deux semaines de mouvement social et sortir le département de la crise. Si certaines mesure ont un caractère ""d'urgence"", d'autres courent sur dix ans. Une nouvelle réunion est prévu samedi après-midi, durant laquelle des ""réajustements"" sont envisageables, a déclaré la ministre des Outre-mer, Ericka Bareigts. Les ministres ont énuméré une trentaine d'engagements portant notamment sur la sécurité, la santé et l'éducation, dont certains avaient déjà été communiqués ces derniers jours. Construction d'un tribunal, du renfort en forces de l'ordre Entre autres choses, Matthias Fekl a mentionné la ""pérennisation d'un escadron de gendarmes mobiles en Guyane"", l'arrivée de 50 gendarmes et policiers en renfort dès 2017, auxquels 80 gendarmes s'ajouteront entre 2018 et 2020, ainsi que l'augmentation de 50% du nombre de réservistes, dont le nombre passera de 200 à 300. Il a aussi confirmé la construction d'un tribunal de grande instance et d'une prison à Saint-Laurent du Maroni, chiffrés respectivement à 30 et 50 millions d'euros. 300 millions d'euros d'infrastructures Ericka Bareigts a, de son côté, fait état de 400 millions d'euros d'investissement pour l'éducation, qui enregistre selon elle ""un retard considérable"", 85 millions d'euros pour le système de santé guyanais, et 300 millions d'euros dans les infrastructures (ponts, routes). D'autres mesures ont été validées, destinées aux populations amérindiennes, à l'économie ou l'environnement. Samedi, la délégation s'était présentée devant les ministres avec un cahier de revendications de plus de 400 pages, rédigées par des collectifs appuyés par des élus. Les 428 revendications qu'il contenait ont été ""passées en revue, expertisées"", a remarqué Matthias Fekl." Ce que prévoit le plan du gouvernement en Guyane -1 """L'année 2014 a été difficile pour les Français"", a admis François Hollande, mardi en marge de son déplacement à Saint-Pierre-et-Miquelon à la veille de Noël et de chiffres du chômage annoncés comme mauvais. Mais le chef de l'Etat n'abandonne pas pour autant. Il en est persuadé, ""2015 sera l'année de la reconquête"" après ""avoir espéré une reprise qui n'est pas venue"" et subit avec la majorité des défaites électorales à la chaîne. En ligne de mire du chef de l'Etat? 2017 qui ""approche"". Capable de ""tenir et d'encaisser"" Revigoré par les récentes enquêtes d'opinion qui montrent une hausse de sa popularité (toujours basse néanmoins) mais n'en font pas pour autant un ""bon Président"", François Hollande veut croire que ""le pacte de responsabilité, les réformes des régions ou la réforme du travail"", via la loi Macron, vont ""compter pour la suite"" du quinquennat. ""Moi je ne me fie pas seulement aux courbes d'opinion même si c'est important"", a expliqué François Hollande après avoir signé des autographes et posé pour des photos, attestant de sa stratégie d'aller à la rencontre des Français. Surtout, le chef de l'Etat juge que les Français ont pu observer ""sa capacité à tenir et à encaisser. Il savent que je suis là et que je serai là"". ""Je ne suis ni indifférent, ni insensible. J'entends (les critiques, ndlr) mais j'avance"", a-t-il confié, qualifiant celles sur sa vie privée de ""péripéties"". Le livre de son ex-compagne Valérie Trierweiler compris. Confiance renouvelée à Valls François Hollande affiche également sa confiance au duo qu'il forme avec son Premier ministre Manuel Valls avec lequel il entend travailler sur le long terme, jusqu'en 2017 sauf si la majorité venait à lui faire défaut. Et le président de la République d'adresser un message aux frondeurs de sa famille politique. ""Ce n'est pas le PS qui me dira ce que je dois faire. Je ne suis pas l'élu d'un parti même si je l'ai dirigé"", prévient François Hollande qui loue sa relation ""simple, directe et claire"" avec Manuel Valls. La gauche avance Le président de la République estime aussi que la ""gauche avance"", appuyant sur l'exemple travail du dimanche, face à une droite conservatrice. Mais preuve que son esprit se tourne déjà vers de prochaines échéances, il se dit conscient de sa ""victoire serrée"", en 2012, face à Nicolas Sarkozy, revenu dans le jeu  politique début décembre, et entend ""combattre le FN"". Soit un enjeu de taille pour la prochaine présidentielle. Un parti ""qu'il faut combattre sur le terrain des valeurs"" sans le stigmatiser moralement. François Hollande espère chercher les Français sur ce qu'ils ont de meilleur. Et donc, ""pas le Front national"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" Pour François Hollande, 2015 sera l'année de la reconquête -1 "On s'achemine vers un scrutin européen présentant, au moins, deux listes se réclamant des gilets jaunes. Raphaël Ibanez a en effet déclaré ce mercredi soir à notre micro que la liste ""l'Union jaune"", dont il est le porte-parole, était désormais ""constituée"". ""Notre liste est constituée mais on ne va pas s’avancer pour l’instant à donner des noms. On a une quarantaine de personnes sur la liste aujourd’hui, avec des horizons différents. Les gens viennent de toute la France, c’est une liste très éclectique, très ouverte. On s’attache à rester apolitique au niveau de la liste"", a-t-il expliqué. ""Il y a beaucoup de choses à remettre sur le tapis"" Il en a dit plus sur les convictions que son équipe comptait porter: ""Cette Europe, on souhaite la changer. Il y a beaucoup de choses à remettre sur le tapis, on est là pour ça. (...) Nous avons mis en avant cinq thématiques importantes et on espère qu’elles correspondent à ce qu’il s’est passé au cœur des manifestations: le pouvoir d’achat, les retraites, l’immigration, la justice sociale et fiscale et la souveraineté."" S'agit-il de damer le pion à la première liste de gilets jaunes, emmenée par Ingrid Levavasseur et dont deux membres se sont déjà écartés? Non, s'est-il récrié. ""Notre position par rapport à ça, c’est qu’une seconde liste, c’est complémentaire"", a lancé Frédéric Ibanez. ""Ce qui favorise Macron, c'est ne pas voter"" Quant aux observateurs ou électeurs qui pourraient lui objecter que concourir aux européennes risque de faire les affaires de la liste de la majorité, il a répondu: ""Ce qui favorise Macron, c’est de ne pas aller voter.  Avec le grand débat, on a demandé à beaucoup de gens de s’asseoir, c’est une très bonne chose de débattre, cependant le débat vient des rues et sans le combat dans les rues, on n'en serait pas là aujourd’hui. On trouve qu’il est compatible de manifester dans les rues et de manifester ses opinions dans les débats.""" "Une seconde liste gilets jaunes pour les européennes ""constituée"", selon son porte-parole" -1 "Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a dénoncé jeudi un ""scandale"" après la publication dans Le Point d'un courrier signé du directeur de cabinet de Richard Ferrand, Jean-Marie Girier, se proposant de créer une ""task-force pour ""chasser"" les maires"" PS. Invité de Ruth Elkrief ce jeudi soir, Olivier Faure a dénoncé un ""détournement de fonds public"". Le premier secrétaire du PS déplore que Jean-Marie Girier ait rédigé ""ès qualités"", en tant que membre du cabinet du président de l'Assemblée nationale, ""une note à des fins partisanes"", puisqu'elle ""pose une stratégie pour les municipales"". ""C'est un scandale cette histoire"" ""C'est un scandale cette histoire (...) Quelqu'un utilise son temps de travail à l'Assemblée nationale pour réfléchir à autre chose qu'au bon fonctionnement de l'Assemblée nationale"", a protesté Olivier Faure auprès de l'AFP, soulignant sur notre antenne que des enquêtes avaient été ouvertes au Parlement européen ""pour des faits similaires"". Interrogé, l'entourage de Richard Ferrand a répondu qu'il s'agissait d'une ""note politique par un conseiller politique à un homme politique, une note d'ambiance à son initiative"". ""C'est toujours fâcheux qu'une telle note destinée au président de l'Assemblée sorte. La réaction du PS montre qu'ils ne sont pas sereins"", a ajouté cette source. Le Point a publié jeudi un courrier signé de Jean-Marie Girier, en date du 21 juin, et adressé au ""Président"", qui vise à ""formuler une proposition opérationnelle pour mettre en place un 'AGIR de gauche' avant la rentrée de septembre 2019"" (en référence à Agir, le parti de centre droit qui soutient la majorité). Une ""task-force"" pour ""chasser les maires"" Jean-Marie Girier suggère de ne pas ""créer un parti"" mais plutôt un ""cercle"" ou un ""collectif"", sans demander à ses membres de quitter le PS. Il projette le lancement en juin d'un ""premier appel des sénateurs"", la publication d'une ""tribune des Réformateurs"" (l'ancienne aile droite du PS) en juillet, la ""publication d'une tribune lançant la structure le 24 août"", pendant l'université d'été du PS à La Rochelle, et en septembre une ""vague d'investitures et de soutien LaREM à des maires socialistes"". Une ""task-force"" serait mise en place ""pour 'chasser' les maires"", s'appuyant sur un ""cercle opérationnel macroniste pour traiter les maires socialistes"", composé de cinq conseillers travaillant à l'Elysée, à l'Assemblée ou pour le gouvernement. ""En tant que conseiller ministériel, je ne me suis jamais occupé des municipales"", a protesté Olivier Faure, qui a travaillé au cabinet de Martine Aubry. Sur le fond, Olivier Faure a souligné que la première étape du plan avait échoué. L'idée d'un appel de sénateurs PS a bien été évoquée dans la presse fin juin, mais il n'a finalement pas été publié. ""Il y a eu une tentative, ça a fait pshitt. L'échec est constaté"", avait affirmé le 21 juin le président du groupe PS au Sénat, Patrick Kanner. ""Comment voulez-vous que des gens qui portent des convictions de gauche puissent se retrouver dans la politique du gouvernement"", s'est interrogé Olivier Faure, citant la réforme de l'assurance-chômage, la réduction des APL ou la mise en place d'un ""âge pivot"" pour la retraite. Le patron du PS a également rappelé que Jean-Marie Girier était déjà mis en cause dans une enquête préliminaire ouverte à Lyon pour détournement de fonds publics, sur le rôle de la métropole et de la Ville de Lyon dans la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron." """Un scandale"": Olivier Faure soupçonne LaREM de ""détournements de fonds publics"" en vue des municipales" -1 "Noël Mamère ne sera pas le candidat écologiste de l'élection présidentielle de 2017. Sur BFMTV, le député de Gironde a estimé que ""la situation de 2017, n'est pas la même que celle de 2002"", où il avait tenté sa chance et remporté 5% des voix au premier tour. L'élu assure préférer ""contribuer à la refondation de la gauche et de l'écologie"". L'écologie, ""un désert"" Pourtant en mars dernier, l'écologiste affirmait au Monde : ""Si Hulot n'est pas candidat, je pourrai envisager la possibilité de l'être"". Mardi soir, Nicolas Hulot a annoncé son renoncement à la course à l'Elysée. Pour EELV, ce retrait a été vécu comme une douche froide, un sentiment partagé par Noël Mamère: ""Je regrette le retrait de Nicolas Hulot, nous considérions qu'il était le seul à être un candidat qui dépasse l'écologie"". Il assure ne soutenir aucun autre candidat pour le moment. ""Le retrait de Nicolas Hulot est l'expression du désert de l'écologie aujourd'hui"", poursuit-il. Noël Mamère évoque malgré tout les noms de Cécile Duflot, Yannick Jadot et de Michèle Rivasi. Critiquant au passage Manuel Valls, le député estime qu'il est ""dans la confrontation depuis longtemps"". ""Sa feuille de route passe par l'écrasement et la fin du PS pour pouvoir construire en 2017 son grand parti démocrate"", estime l'écologiste." "Noël Mamère: ""Non, je ne serai pas candidat"" en 2017" -1 """Il a sa part de vérité"". Ce sont les mots du chef de l'Etat à l'égard de François Hollande, quand il est interrogé sur les critiques de ce dernier. Dans un récent livre, l'ancien locataire de l'Elysée l'accuse de ""duplicité"". ""J'ai du respect pour François Hollande"", poursuit Emmanuel Macron, dans un entretien à BFMTV et RMC. ""Il a été le président de la République française, j'ai été son conseiller puis son ministre..."". Pour se défendre de tout double discours, ou trahison, Emmanuel Macron évoque ses désaccords connus avec François Hollande. ""Quand je suis devenu conseiller de François Hollande, il y a des mesures avec lesquelles je n'étais pas d'accord, les 75% par exemple, ça s'est dit, ça s'est su... et d'ailleurs ça n'a pas marché"", rappelle-t-il. Une pique lancée à son prédécesseur Puis il en profite pour glisser un tacle à son prédécesseur. ""Comme quoi, quand on dit 'vous allez voir ce que vous allez voir, les injustices je vais les corriger'... il faut les corriger à la racine, pas aux symptômes"". Puis Emmanuel Macron poursuit en expliquant que, ""moi mes ministres je ne les prends pas pour des obligés"". Un clin d'oeil à une petite phrase de pré-campagne présidentielle, où, laissant planer le doute sur ses intentions, il avait assuré ne pas être ""l'obligé"" de François Hollande." "Macron répond à Hollande et rejette les accusations de ""duplicité""" -1 "Le chef de file des sénateurs Les Républicains Bruno Retailleau, à l'origine de la proposition de loi anticasseurs, a réclamé vendredi ""un réexamen"" par le Parlement de la mesure sur les interdictions administratives de manifester, censurée jeudi par le Conseil constitutionnel. La décision des ""Sages"" ""n'est pas une surprise"", mais ils n'ont néanmoins ""pas censuré le fait, pour le préfet, de pouvoir procéder à des interdictions administratives"", affirme l'élu de Vendée dans un communiqué. ""Que l'aspect préventif du texte ne soit pas oublié"" Il estime que l'Assemblée nationale a ""très largement élargi et durci"" la possibilité qu'il avait prévue pour l'autorité administrative ""d'éloigner des manifestations les individus les plus dangereux"". Le Conseil constitutionnel ""a, ce qui est du bon sens, demandé à ce que ces interdictions soient justifiées par 'des éléments en lien direct avec les manifestations et les violences commises'"", ajoute-t-il. Si l'aspect répressif du texte ""est confirmé"" avec la création du délit de dissimulation du visage dans une manifestation, Bruno Retailleau souhaite en outre que ""l'aspect préventif du texte ne soit pas oublié"" avec l'inscription dans la loi de ""la possibilité d'éviter que les troubles ne se produisent"". Le sénateur vendéen sollicite ainsi Emmanuel Macron afin ""qu'une procédure administrative d'interdiction de manifester soit votée en pleine conformité avec les principes énoncés par le Conseil constitutionnel"". Une demande similaire de Guillaume Larrivé Le parlementaire se fonde sur un article de la Constitution qui donne la possibilité au président ""de demander au Parlement une nouvelle délibération de la loi ou de certains de ses articles"" avant sa promulgation. Cette nouvelle délibération ne peut lui être refusée. Le secrétaire général délégué des Républicains Guillaume Larrivé, également député de l'Yonne, a fait la même demande dans un communiqué: ""il est indispensable que la mesure sur les interdictions administratives individuelles de manifestation puisse entrer en vigueur, après avoir été réécrite"". Adopté le 12 mars après un débat parlementaire sous haute tension, le texte anticasseurs, venu des rangs de la droite, visait à répondre dans l'urgence aux violents débordements ayant éclaté en marge du mouvement des gilets jaunes, qui fait vaciller l'exécutif depuis plus de quatre mois." Loi anticasseurs: le député LR Bruno Retailleau réclame un réexamen de l'article censuré -1 "L'attribution des Jeux Olympiques 2024 à Paris n'a pas inversé la tendance: alors qu'elle apparaissait comme l'une des options possibles pour l'avenir du Parti socialiste, Anne Hidalgo n'est créditée, dans le dernier baromètre Elabe pour Les Échos et Radio classique révélé jeudi, que de 18% d'opinions favorables. Depuis le début du mandat d'Emmanuel Macron, l'édile a ainsi perdu 12 points de popularité. Surtout, Anne Hidalgo est reléguée au septième rang parmi les personnalités socialistes chez les sympathisants de gauche avec 32% d'opinions favorables. À l'automne 2015, elle figurait en première place de ce même classement. Localement, la dégringolade d'Anne Hidalgo n'est pas moins spectaculaire: en neuf mois, elle est passé de 35% à 16% d'avis positifs chez les franciliens. ""Ce qui était jadis perçu comme étant de vraies convictions environnementales est aujourd'hui perçu comme étant idéologique. Pour beaucoup, elle est allée trop loin"", explique aux Échos Bernard Sananès, président d'Elabe. Espoir déçu Comme de nombreux socialistes, plongés en plein marasme depuis la déroute de 2017, Anne Hidalgo souffre en outre de l'incapacité de son parti à se positionner clairement par rapport à Emmanuel Macron et La République en marche. Elle apparaît comme un espoir déçu pour le renouveau de la gauche, selon Bernard Sananès. ""Il y a une vraie déception dans l'électorat de gauche : elle aurait pu incarner la relève et n'y est pas allée"", explique-t-il. L'union sans lendemain de ""Dès demain"" entre Christiane Taubira, Martine Aubry et la maire de Paris n'est probablement pas étrangère à cette déception." Sondage: Anne Hidalgo chute lourdement -1 "Le Premier ministre Manuel Valls a affiché ce samedi à Tours (Indre-et-Loire) son ""entier soutien"" aux policiers, dans un nouveau geste d'apaisement après cinq jours de manifestations et de revendications. ""Avec les policiers de Tours: entier soutien, pleine reconnaissance, ferme engagement à poursuivre le renforcement des moyens de notre police"", a-t-il écrit sur son compte Twitter. Le message est assorti d'une photographie montrant Manuel Valls entouré de policiers, dont il semble écouter les doléances. Avec les policiers de Tours: entier soutien, pleine reconnaissance, ferme engagement à poursuivre le renforcement des moyens de notre police pic.twitter.com/TSNboKioTb — Manuel Valls (@manuelvalls) 22 octobre 2016 Le gouvernement veut maintenir le ""dialogue"" avec la police Depuis une semaine, le gouvernement cherche à apaiser les tensions en multipliant les déclarations de soutien. Le 20 octobre, Manuel Valls avait appelé les policiers à ""continuer le dialogue"" et avait déjà exprimé sa ""solidarité"", ""compréhension"" et son ""engagement"". Parti lundi de région parisienne, avec une spectaculaire manifestation nocturne sur les Champs-Elysées, le mouvement des policiers s'est propagé dans de nombreuses villes, où les rassemblements sont devenus quotidiens. Exaspérés par l'attaque au cocktail Molotov de quatre de leurs collègues, le 8 octobre à Viry-Châtillon (Essonne), après une éprouvante année d'état d'urgence, marquée par les attentats, les manifestations contre la loi Travail et l'Euro 2016, les policiers réclament plus d'effectifs, plus de moyens matériels et des peines sévères pour leurs agresseurs." Manuel Valls témoigne son soutien aux policiers -1 "Face à l'horreur, l'exécutif s'organise. Quelques dizaines de minutes après l'attaque menée d'un camion sur la foule à Nice, faisant au moins 84 morts, François Hollande, qui se trouvait en Avignon, est rentré précipitamment à Paris. >> Suivez ici notre direct sur l'attaque de Nice Peu avant 1h30, le chef de l'Etat est arrivé à la cellule de crise établie au ministère de l'Intérieur à Paris. Il a ensuite retrouvé Manuel Valls, et tous deux ont rejoint l'Elysée. Signe de la tension, le chef de l'Etat et le Premier ministre ont parcouru la cinquantaine de mètres qui séparent le ministère du Palais présidentiel à bord de deux véhicules entourés d'un important dispositif de sécurité. Cazeneuve arrivé à Nice Le dispositif ne fait que commencer, puisque François Hollande doit s'adresser aux Français dans une allocution télévisée dans la nuit. Dans un appel passé au maire de Nice, François Hollande a déjà exprimé son ""soutien et sa solidarité"" aux Niçois. Il réunira vendredi dès 9 heures un conseil restreint de sécurité et de défense à l'Elysée. De son côté, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve est parti pour Nice, où il est arrivé vers 2h30. Marisol Touraine en fait de même, afin de se rendre dans les hôpitaux et veiller au bon fonctionnement du dispositif social et médical. Niveau Quai d'Orsay, une cellule interministérielle d'aide aux victimes est mise en place et opérationnelle au ministère des Affaires étrangères. Un numéro d'urgence est disponible au 0143175646." Attaque de Nice: Hollande et le gouvernement mobilisés -1 "La fin de l'absentéisme chez les sénateurs? Le président UMP du Sénat, Gérard Larcher, annonce des sanctions financières pour encourager l'assiduité chez les élus. ""Un nouveau dispositif de retenue financière sera appliqué en cas d'absences répétées. Ce dispositif, qui entrera en vigueur le 1er octobre 2015, portera à la fois sur l'indemnité de fonctions et sur l'indemnité représentative de frais de mandat. L'absence au cours d'un même trimestre, à plus de la moitié soit des votes solennels, explications de vote incluses, soit à des réunions de commissions permanentes (...), soit à des séances de questions au gouvernement entraînera pour le trimestre suivant la diminution de moitié de l'indemnité de fonctions, pour un de ces items, soit 700 euros par mois"", a indiqué notamment Gérard Larcher. #RéformesSenat @gerard_larcher annonce un système de retenues financières pour encourager l'assiduité sénatoriale. pic.twitter.com/8fECO0EunJ — Senat_Info (@Senat_Info) March 11, 2015 ""L'objectif n'est pas de pénaliser"", assure Larcher ""Si l'absence atteint la moitié de ces trois catégories cumulées, la diminution sera portée pour le trimestre suivant à la totalité de l'indemnité de fonctions et à 50% de l'IRFM (indemnité de représentation et de frais de mandat), soit 3.000 euros par mois pour cette seule IRFM, 9.000 euros de moins pour le trimestre"" et 1.400 euros de moins pour l'indemnité de fonctions par mois, a poursuivi Gérard Larcher. ""Vous voyez bien que nous ne faisons pas dans une décision cosmétique et que nous nous alignons là"" sur différents parlements, comme le Parlement européen, a-t-il fait valoir. ""L'objectif n'est pas de pénaliser. L'objectif est d'avoir une présence et que cette présence se situe sur les trois jours de la semaine"", a encore élevé le président du Sénat. Une décision qui s'inscrit dans une réforme globale du Sénat, dont l'objectif affiché est de ""moderniser l'organisation de nos institutions"". Le temps de travail des sénateurs se trouve donc modifié. Leur temps de parole dans l'hémicycle sera réduit, et les interventions de rapporteurs en discussion générale seront limitées à dix minutes, au lieu de 20 actuellement. Une séance de questions au gouvernement par semaine Le bureau du Sénat a aussi décidé d'organiser désormais une séance de questions au gouvernement par semaine, alors qu'elles n'ont lieu actuellement qu'un jeudi sur deux, et en contre-partie de supprimer les questions cribles thématiques. Gérard Larcher demandera au gouvernement d'organiser la nouvelle séance de questions au gouvernement le mardi en fin d'après midi. En ce qui concerne la transparence financière, le Sénat a décidé la création d'un compte par sénateur dédié à l'utilisation de son IRFM. Un mode d'utilisation sera élaboré avec le Comité de déontologie. Il définira les catégories de dépenses imputables à l'IRFM et les bonnes pratiques qui devront être respectées. Son utilisation ""sera interdite pour l'acquisition de tout bien immobilier"" à partir du 1er avril 2015, a souligné Gérard Larcher, en rappelant que des élus s'en servent actuellement pour financer leur permanence parlementaire. Il a aussi annoncé une mission confiée à la présidente et au rapporteur général de la commission des finances, Michèle André (PS) et Albéric de Montgolfier (UMP), pour réfléchir à l'évolution de la réserve parlementaire, très décriée, qui permet aux élus de financer des projets dans leurs territoires. Les subventions accordées par les parlementaires seront publiées sur le site du Sénat. ""La transparence devra s'appliquer également pour la réserve ministérielle"" dont dispose le gouvernement, a-t-il jugé. ""Enfin, à un moment viendra le débat sur le nombre de parlementaires"", a estimé l'élu des Yvelines. ""Il sera dans les fontes des candidats à la présidentielle de 2017. Nous ferons nos propositions""." Sénat: Larcher annonce des sanctions financières en cas d'absentéisme -1 "Il ne cache plus son ambition. Laurent Wauquiez, soutien de François Fillon fin 2012 lors du scrutin raté pour la présidence de l'UMP, compte affronter lui-même Jean-François Copé lors du prochain vote qui aura lieu en septembre, selon les informations du quotidien Le Monde. L'ex-soutien de François Fillon, âgé de 37 ans, est depuis l'élection de novembre devenu vice-président et donc n°2 de l'UMP. Et il espère bien fédérer les anti-Copé en septembre. Mais pour officialiser sa candidature, il doit attendre le désistement de François Fillon. Un désistement plausible, puisque l'ancien Premier ministre ne cache pas ses propres ambitions pour la présidentielle 2017. Et il ne souhaite pas risquer d'écorner une nouvelle fois son image, avance Le Monde. ""Il a toutes les capacités pour tenir le job"" Pour ne pas laisser aux copéistes les rênes de l'UMP, la solution des fillonistes pourrait donc bien s'appeler Laurent Wauquiez. Interrogé par Le Monde, l'ex ex-directeur de campagne de François Fillon, Eric Ciotti, estime que le trentenaire ""a toutes les capacités pour tenir le job et être candidat, si demain il y avait cette hypothèse"". Un autre filloniste, dont le nom n'est pas cité indique pour sa part que Laurent Wauquiez ""peut poursuivre le travail et faire mal à Copé, en abîmant encore un peu plus son image."" L'atout de Wauquiez: ratisser large Pour s'opposer à la ""droite décomplexée"" de Jean-François Copé, beaucoup jugent ainsi, en interne, Laurent Wauquiez comme le meilleur candidat sur le fond. Car son atout est de ratisser large. D'un côté, le leader du courant ""La Droite sociale"" fait de la défense des classes moyennes sa priorité, sans tenir de discours droitier sur l'immigration et la sécurité. Mais ce défenseur des catholiques n'hésite pas non plus à adopter sur certains sujets des positionnements plus conservateurs. Dans le camp de Jean-François Copé, on ne prend pourtant pas au sérieux, du moins pour l'instant, ce nouveau rival. Selon un de ses proches, interrogé par Le Monde, le maire de Meaux assure en privé que s'il ""se faisait battre par Wauquiez, il faudrait vraiment qu'il fasse autre chose..."" À LIRE AUSSI: >> Notre dossier sur la présidence de l'UMP >> Le ""coup monté"" de la présidence UMP: pour Fillon, ""rien de nouveau""" Présidence de l'UMP: vers un duel Wauquiez-Copé? -1 "Invité vendredi matin sur BFMTV et RMC, Florian Philippot est convaincu que l'opération d'évacuation du camp de migrants de la porte de La Chapelle, ce vendredi matin à Paris, est appelée à se reproduire. ""En réalité, on n'a pas réglé le problème à la base. C'est comme Calais, c'est comme Grande-Synthe, parce que nous n'avons pas de frontières nationales"". L'insalubrité, la promiscuité des camps associées aux fortes chaleurs ont dégradé les conditions d'hygiène, et provoqué par exemple des épidémies de gale. ""Qu'il y ait la résurgence de certaines maladies qui avaient disparu du fait de flux migratoires... Pas les migrants en eux-mêmes, on n'est pas responsable de sa maladie, mais que des flux migratoires incontrôlés fassent revenir des maladies qu'on croyait disparues, oui, c'est une évidence"", affirme l'élu européen. ""Est-ce qu'on continue avec les incitations de la politique sociale de l'immigration? Je pense à l'aide médicale d'Etat"", détaille Florian Philippot. Mais ""il y a aussi un volet dans les pays d'origine: il faut rééquilibrer le monde. Le meilleur moyen de rééquilibrer l'Afrique, c'est de faire en sorte qu'il y ait un développement réel sur place pour fixer les populations du continent africain. Je suis très sensible au plan d'électrification de Jean-Louis Borloo"". La Méditerranée est ""un cimetière géant"" Depuis le début de l'année, 85.000 migrants sont arrivés en Italie, qui demande l'aide de toute l'Europe. ""L'Union européenne, dans son ADN, est favorable à l'immigration massive"", affirme Florian Philippot. ""D'abord pour une raison économique: elle a besoin de migrants pour faire pression à la baisse sur les salaires. (...) Est-ce que c'est un projet humaniste? Faire venir des populations au risque de leur vie, parce qu'il n'y a jamais eu autant de morts dans la Méditerranée, ça devrait tous nous indigner"". Depuis le début de l'année, 2150 personnes ont perdu la vie en tentant la traversée. ""Un cimetière géant"", commente Florian Philippot. ""C'est terrible: engraisser des mafias, des passeurs à coups de milliers de dollars"". Outre l'électrification de l'Afrique, le député européen pense à une autre solution pour tarir les flux migratoires. ""L'Australie a réglé le problème en disant 'Ne venez pas chez nous, vous n'y trouverez rien'. Elle a fait des campagnes de publicité dans les pays d'origine. Nous devons avoir la même politique"". À lire : Au FN, le blues de Florian Philippot À lire : 2017 pourrait être l'année la plus meurtrière en Méditerranée pour les migrants" "Pour Philippot, les ""flux migratoires"" font revenir des maladies" -1 "17 parlementaires de la droite et du centre, dont la députée des Républicains Nathalie Kosciusko-Morizet, se disent prêts à voter le projet de loi sur le travail à condition qu'il ne soit ""pas édulcoré"". ""En dépit de la menace déjà proclamée du 49.3, qui révèle une drôle de conception du débat démocratique, nous, parlementaires de l'opposition, pourrons voter ce texte s'il est présenté en l'état, et mettons en garde le gouvernement contre tout affaiblissement de ce projet de loi"", écrivent seize députés et un sénateur dans une tribune publiée dans l'Opinion. Le texte sera voté ""s'il n'est pas édulcoré"" ""En donnant un cadre plus objectif au licenciement économique, en prévoyant un barème clair pour les indemnités de licenciement et en rendant possible le recours au référendum en entreprise, le projet de loi va dans le bon sens. Nous soutenons ces mesures. Nous voterons ce texte en disant 'enfin!' car nous avons traversé, depuis 2013, pas moins de douze lois modifiant le Code du travail, sans qu'une vraie réforme ne soit proposée"", ajoutent ces 14 élus LR et 3 élus UDI. Nous le voterons avec l'objectif de le renforcer, et nous proposerons d'aller plus loin"", poursuivent-ils. Ils regrettent en effet qu'il manque dans ce projet ""une modification des seuils sociaux"" ainsi qu'une ""réforme du syndicalisme"". ""Sur ces propositions nous porteront des amendements"". ""Et pour le reste s'il n'est pas édulcoré, nous pourrons voter le texte"", écrivent-ils. NKM, Apparu et Juppé voteront la loi ""Le gouvernement fait un pas dans le bon sens"". Outre Philippe Vigier, président du groupe UDI à l'Assemblée et NKM, figurent notamment parmi les signataires le député juppéiste Benoist Apparu, le député maire centriste de Neuilly Jean-Christophe Fromantin, les députées Virginie Duby-Muller (LR), Arlette Grosskost (LR)... Invité sur BFMTV, Alain Juppé a également indiqué qu'il voterait la loi El Khomri si elle était présentée ""comme elle est sur la table"". Le candidat à la primaire de la droite apporte néanmoins un bémol. ""Même s'il y a des choses qui vont dans la bonne direction"", ce projet de loi est ""improvisé, mal préparé, mal équilibré"", a-t-il déclaré." NKM, Apparu: des élus de droite prêts à voter la loi Travail -1 "Christophe Castaner, Pierre de Saintignon, ou encore Christophe Clergeau. Excepté le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, tête de liste en Bretagne, et le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone, en Ile-de-France, la plupart des noms des candidats chargés de conduire les listes du Parti socialiste aux prochaines élections régionales sonnent comme ceux de parfaits inconnus. En face, Les Républicains comme le Front national ont misé sur des ténors de leurs partis. Marine Le Pen, Xavier Bertrand ou encore Valérie Pécresse et Christian Estrosi affronteront ainsi les poids plumes du PS. ""Personne n'avait envie de se brûler"" Quelle a été la motivation du parti majoritaire pour adopter cette stratégie? Pour un responsable du parti cité par Le Parisien, ""personne"", chez les poids lourds du PS, notamment les ministres, n'avait envie ""d'aller se brûler"". Un choix également lié à l'impopularité du gouvernement. Placer des têtes d'affiches, actuellement aux affaires, aurait ainsi pu desservir la majorité. ""C'est sûr que ça aurait eu de la gueule, Macron et Vallaud-Belkacem candidats! Mais vu l'impopularité du gouvernement, il valait mieux mettre des élus locaux que des ministres, qui seraient devenus des cibles. Imaginez Michel Sapin, avec sa tête d'impôt..."", poursuit ce ténor du PS. Une faiblesse devenant un atout Mais certains socialistes affirment que plusieurs candidats faisant office de Petit Poucet pourraient créer la surprise les 6 et 13 décembre prochains, tournant à leur avantage leur manque de notoriété. C'est le cas du candidat en lice en PACA, Christophe Castaner, qui traite ses adversaires, Christophe Estrosi et Marion Maréchal-Le Pen, de ""papillons médiatiques"". Cette confidentialité des candidats PS leur permet également d'utiliser des arguments de poids, qui pourraient avoir un impact sur le choix des électeurs: leur implantation locale et la garantie qu'ils ne quitteront pas la région pour rejoindre un ministère parisien." Régionales: les candidats inconnus du PS, un choix stratégique? -1 "Le secrétaire national du Parti communiste, Pierre Laurent, s'est attiré samedi les foudres de La France insoumise après avoir tenu un discours public plutôt critique envers leur leader, Jean-Luc Mélenchon, absent à la Fête de l'Humanité. Pierre Laurent, en froid avec le leader de La France insoumise mais connu pour sa réserve quand il s'agit d'en parler, n'a pas mâché ses mots contre celui qu'il a soutenu à la présidentielle. ""Personne ne peut prétendre détenir la vérité à lui tout seul"", a-t-il lancé, en allusion au choix stratégique de Jean-Luc Mélenchon de ne pas s'allier avec les autres appareils de gauche, dont le PCF. Réclamant le ""respect"" de la recherche d'union des communistes, multipliant les appels aux ""ponts"" et aux ""initiatives communes"", il a estimé qu'il existait dans l'opinion ""une majorité pour le rassemblement des forces politiques de gauche"". Mélenchon à La Réunion Jean-Luc Mélenchon est ce week-end en déplacement à La Réunion et ne s'est donc pas rendu à La Fête de l'Huma pour la première fois depuis 2005. La France insoumise n'a pas installé de stand dans les allées de La Courneuve. ""Comme je suis ici, je ne peux être ailleurs... Comme disait le poète Lamartine, un seul être vous manque et tout est dépeuplé"", s'est-il moqué lors d'une réunion publique à Saint-André. Il a adressé son ""salut le plus confraternel aux amis lecteurs de l'Humanité"". ""La charge de @plaurent_pcf contre @JLMelenchon est en contradiction avec l'esprit de la #FetedelHuma. Vraiment dommageable..."", a tweeté le député du Nord Adrien Quatennens alors que Pierre Laurent n'avait pas fini de prononcer son discours de réception des personnalités, auquel assistaient aussi Benoît Hamon, Anne Hidalgo, des représentants du PS ou encore David Cormand pour EELV. La charge de @plaurent_pcf contre @JLMelenchon est en contradiction avec l'esprit de la #FetedelHuma. Vraiment dommageable... — Adrien Quatennens (@AQuatennens) September 16, 2017 ""A #FetedelHuma, Pierre Laurent n'a pas un mot critique contre le PS mais tacle régulièrement @JLMelenchon sans mentionner le 23 #lourdingue"", a renchéri sur le réseau social le député de Seine-Saint-Denis, Alexis Corbière. A #FetedelHuma, Pierre Laurent n'a pas un mot critique contre le PS mais tacle régulièrement @JLMelenchon sans mentionner le 23 #lourdingue — Corbiere Alexis (@alexiscorbiere) 16 septembre 2017 Le porte-parole du PCF Olivier Dartigolles a résumé son agacement en un tweet: ""C'est inexact (...), c'est outrancier. C'est nul (...)"". ""Je ne m'attendais pas à un tel mépris"", a regretté, à l'issue d'un discours de près d'une heure, la responsable du Parti de Gauche Danielle Simonnet. Elle a reconnu que les représentants de LFI, installés au premier rang des invités, avaient même pensé à quitter les lieux avant que M. Laurent n'ait achevé son propos. A leur arrivée à l'Agora de l'Humanité pour parler ordonnances sur le code du travail, les députés LFI ont été vivement applaudis. ""Sirènes dégagistes"" ""Il y avait une très forte attente de cette visite à La Réunion"", a assuré M. Quatennens aux journalistes après le discours, ajoutant qu'""il n'y avait pas beaucoup de fenêtres de tir"" pour que le député des Bouches-du-Rhône s'y rende avant la reprise des travaux parlementaires. S'amusant de voir les journalistes ""inquiets"" de l'absence de Jean-Luc Mélenchon, le patron des communistes a estimé que ""lui n'est pas là mais le peuple est là!"". Il a également fustigé ""les sirènes dégagistes"" actionnées selon lui par l'ancien candidat à la présidentielle. ""Au contraire, il convient d'associer au mouvement populaire des objectifs positifs et constructifs"", a-t-il argumenté. Mais Pierre Laurent n'a pas été le seul à s'agacer de l'absence décidément très présente de Jean-Luc Mélenchon. ""A mes yeux, ce week-end, la gauche doit être à la Fête de l'Humanité"", a observé Benoît Hamon en inaugurant le stand de son nouveau mouvement, le M1717. Rappelant être lui-même ""un vieux militant de gauche"", il a ironisé:  ""C'est compliqué la gauche, quiconque prétend à l'hégémonie se casse les dents"". L'ancien candidat socialiste a néanmoins rappelé samedi qu'il se rendrait bien à la manifestation du 23 septembre, à l'appel de Jean-Luc Mélenchon, contre la réforme du code du travail." Pierre Laurent agace Les Insoumis en critiquant Jean-Luc Mélenchon -1 "Angela Merkel a été reconduite hier pour un troisième mandat à la tête de l’Allemagne. Elle est sans doute la dirigeante la plus puissante d’Europe mais vous voulez souligner un paradoxe. Votre parti pris : en France Angela Merkel ne serait pas élue ! Qu'est-ce qui vous fait dire cela ? Angela Merkel est admirée pour les performances de son pays et pour ses succès électoraux mais si on considère sa façon de faire de la politique, son style personnel et le discours qu’elle tient aux Allemands, il faut bien dire qu’elle manque de tout ce qui, chez nous, est nécessaire pour occuper les plus hautes fonctions. En France, il faut avant tout du charisme, un parti fort et pas mal de démagogie. Angela Merkel, elle, est à la tête d’une CDU affaiblie, elle n’a ni panache ni éloquence et elle personnifie la politique d’austérité dont les Français ne veulent pas entendre parler. En Allemagne, ça fait d’elle une chancelière de fer. De notre côté du Rhin, ça lui ferait des semelles de plomb. Avec une personnalité aussi peu flamboyante, qu'est-ce qui explique sa popularité en Allemagne ? Les Allemands sont traumatisés par le culte du chef – on sait pourquoi. Ils attendent de leurs dirigeants de la ténacité et de la simplicité, pas d’effets de manche ni d’excès d’autorité – chez eux. Jean-Marc Ayrault ou François Fillon passeraient pour des tribuns. Angela Merkel, elle, s’est fondue dans un personnage de mère de famille qui ne s’en laisse pas compter et c’est ce qui inspire confiance. C’est une politicienne redoutable et chevronnée - ministre la 1ère fois il y a 25 ans - mais son image de chancelière modeste est plus en phase avec la mentalité allemande que celle du ""président normal"" avec l’esprit français. C’est ce qui fait qu’elle arrive à passer pour une impératrice en Europe et à Bonn pour une… bobonne. L'autre différence, c'est qu'elle s'appuie sur un bilan : l'Allemagne a les meilleurs résultats économiques de toute l'Europe. C'est son meilleur atout ? L’Allemagne est prospère grâce à la compétitivité de son économie mais ce n’est pas d’abord à Merkel qu’elle le doit. C’est surtout l’effet des réformes faites avant elle par Gerard Schroeder, qui n’était pas de son camp – un social-démocrate qui a pris des décisions drastiques et impopulaires sur l’indemnisation du chômage, les salaires, le système social. Voilà une autre différence : elle n’a pas cherché à se rendre populaire en critiquant ""l’héritage""  - habitude française lors des alternances. Elle l’a revendiqué, se l’est approprié. Mais il faut préciser aussi que la moitié de ces réformes aurait mis les Français dans la rue – alors qu’elles ont remis l’Allemagne sur les rails. Angela Merkel est aujourd'hui à Paris pour rencontrer François Hollande. Est-ce que malgré leurs différences, ils peuvent arriver à s'entendre ? Ils n’ont pas le choix. Ils sont politiquement adversaires mais obligatoirement partenaires. François Hollande a sous-estimé Angela Merkel – comme Nicolas Sarkozy. Mais il devra faire avec elle jusqu’au bout de son mandat. La compensation, c’est que pour gouverner avec les sociaux-démocrates, Angela Merkel a dû accepter des mesures de relance qui relèvent d’une politique de gauche et qui devraient aider la croissance française. Mais en attendant, il y a en Allemagne une chancelière qui préside, et en France, un président qui chancelle." En France, Angela Merkel ne serait pas élue -1 "Regard au plafond, Marseillaise entonnée à mi-voix, bras ballants au moment d'applaudir: sur la scène du meeting de François Fillon dans sa ville de Nice, Christian Estrosi n'a pas l'air à son aise. Une nouvelle fois, le président de la région Provence - Alpes - Côte d'Azur a été sifflé par les militants Les Républicains, son propre parti. Prenant la parole avant le vainqueur de la primaire de la droite et du centre, le premier adjoint au maire de Nice a été couvert par des ""Fillon ! Fillon !"" scandés par la foule, puis sifflé au moment d'évoquer Marine Le Pen et ses déclarations polémiques sur la rafle du Vel' d'Hiv. Sur plusieurs vidéos du meeting, la salle semble partagée entre partisans de Christian Estrosi et militants hostiles. Christian Estrosi copieusement sifflé par la salle... alors qu'il est sur scène. #FillonNice pic.twitter.com/imxshOnqTT — Paul Aveline (@PaulAveline) 17 avril 2017 Estrosi prend la parole, la salle se déchire entre les pro et les anti #FillonNice pic.twitter.com/zTOySx6NEG — Paul Aveline (@PaulAveline) 17 avril 2017 Le président de la région Paca est accusé de trahison par une partie des militants pour avoir rencontré Emmanuel Macron le 1er avril. Dans une tribune parue dans Le Monde, Christian Estrosi s'était vivement défendu, estimant que ""Le rassemblement de la droite et du centre [n'était] pas un camp de redressement, où des gardes-chiourmes sont mandatés pour assurer le rôle de censeur ou la fonction de maton."" Soucieux de préserver une unité qui pourrait voler en éclat en cas de défaite le soir du 23 avril François Fillon - à qui son propre camp promet déjà ""le goudron et les plumes"" le cas échéant - a affiché son soutien à Christian Estrosi, remontant sur scène pour le faire applaudir. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Estrosi à nouveau sifflé au meeting de Fillon à Nice -1 "Qui dit neige dit polémique. Alors qu'une partie de la France est paralysée par les intempéries, l'opposition critique la gestion de crise du gouvernement, dénonçant le ""chaos"" dans les transports. C'est Valérie Pécresse, chef de file de l'opposition UMP au Conseil régional d'Ile-de-France qui a ouvert les hostilités, évoquant une situation de ""chaos"" dans les transports, a dénoncé mardi une ""incapacité"" du Stif (Syndicat des transports d'Ile-de-France) à ""anticiper les conséquences"" de la neige et demandé une commission d'enquête au sein de l'autorité organisatrice des transports en commun franciliens. ""Après l’épisode de janvier (...), c’est la deuxième fois cet hiver que le maire de Paris (Bertrand Delanoë, PS) et le président de la région Ile-de-France et du Stif (Jean-Paul Huchon,PS) sont pris au dépourvu par les intempéries"", a déploré Valérie Pécresse. ""Je ne jette pas la pierre au gouvernement"" Plus modéré, et peut-être plus habitué à faire face à de telles situations, l'ancien ministre des Transports, Dominique Bussereau, a jugé mardi que ""ce n'est pas parce qu'il y a un peu de neige qu'on crée une commission d'enquête"". ""Je pense qu'à chaque crise on s'améliore un peu, mais c'est vrai qu'il y a peut-être eu un petit manque d'anticipation. Je ne jette pas la pierre au gouvernement, mais la matinée de ce mardi aurait pu être mieux gérée dans le temps qu'elle ne l'a été"", a-t-il jugé. ""J'ai mieux à faire que des polémiques politiciennes"" Invitée sur BFMTV à réagir aux attaques de Valérie Pécresse, Delphine Batho, ministre de l'Ecologie, l'a renvoyée dans les cordes. ""On est dans un moment de gestion de crise. Et moi, personnellement, j'ai mieux à faire que des polémiques politiciennes, dans un moment où on doit être aux côtés de nos services publics"", a-t-elle souligné. La ministre a également rappelé qu'il y avait ""une alerte orange, de Météo France depuis dimanche à 16h"". ""Ce qui a permis, dans le département du Calvados (ndlr, où se trouve la ministre mardi), que le transport scolaire soit interrompu dès lundi matin, alors même que la neige n'était pas encore arrivée"", a-t-elle fait valoir. Pour le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, Valérie Pécresse ""a perdu une occasion de se taire. Je pense que l'heure n'est pas à des commissions d'enquête"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } ""Plus de 600 km de chaussées prioritaires"" A Paris, où certains transports fonctionnent au ralenti, la polémique fait rage aussi. Le président du groupe UMP au conseil municipal, Jean-François Legaret, et les maires UMP d'arrondissement ""s’étonnent"" dans un communiqué ""de l’état dans lequel se trouvaient (mardi) matin les rues de la capitale, alors que l’épisode neigeux était connu depuis plusieurs jours"". Le député UMP, Pierre Lellouche y est aussi allé de sa pique, s'étonnant qu'il y ait des rues non dégagées à Paris et arguant que la faute en revenait à Bertrand Delanoë. La Ville de Paris a aussitôt répliqué, assurant que ses services étaient ""tous mobilisés"" pour atténuer les conséquences de la neige sur la capitale, avec notamment le salage de ""plus de 600 km de chaussées prioritaires"". ""Un salage préventif a été mis en oeuvre (lundi) en fin de soirée puis à nouveau à partir de 6h, dès le début de l’épisode neigeux, par les services de la propreté de Paris sur plus de 600 km de chaussées prioritaires: couloirs de bus, voies rapides – périphérique et voies sur berges –, voies dont la pente est supérieure à 5%"", précise la Ville." Neige: la polémique est lancée -1 "L'ancien président de la République abuse-t-il des deniers de la République? Alors que la France est en crise, que l'Etat essaye de diminuer son train de vie, Nicolas Sarkozy est accusé d'avoir trop de policiers à son service. C'est Le Parisien qui a lancé la polémique, lundi matin, sur le dispositif de protection policière de l'ex-Président. Sous le titre ""Les vacances très protégées de Sarkozy"", le quotidien publie une brève affirmant qu'""outre la dizaine de membres du SPHP (Service de protection des hautes personnalités) qui se relaient"" autour de lui, l'ancien président mobilise au Cap Nègre (Var) pour la surveillance de sa résidence de vacances ""cinq équipes de trois fonctionnaires"" d'une compagnie de CRS. De fait, ces chiffres ont été confirmés par des sources policières concordantes interrogées par l'AFP, soulignant qu'ils s'expliquaient simplement par la nécessité d'un relais 24 heures sur 24 auprès d'une telle personnalité, et des heures de repos à prendre. Mais Nicolas Sarkozy réfute les accusations. Il a publié lundi en début après-midi un communiqué régutant les informations du quotidien, assurant qu'il bénéficiait ""du même traitement que tous les anciens présidents de la République"". Personnalité exposée Les membres du SPHP travaillent par deux auprès de Nicolas Sarkozy. Et la surveillance de la résidence du Cap Nègre est assurée par des astreintes de trois CRS, selon ces sources. Les congés, RTT ou jours consacrés à l'entraînement physique justifient que les fonctionnaires soient nombreux, précisent-elles. Dans un communiqué publié par ses services, pointant ""des informations inexactes"" des médias, Nicolas Sarkozy assure qu'il ""bénéficie du même traitement que tous les anciens présidents de la République, défini par une circulaire du Premier ministre de janvier 1985, mis en oeuvre pour la sécurité par le ministère de l'Intérieur, dispositif qui correspond à la menace qui peut peser sur une personnalité qui est ou a été exposée"". ""Ce dispositif n'est aucunement défini par la personne protégée mais évalué par les services du ministère de l'Intérieur"", poursuit le texte. Selon les sources policières interrogées, Nicolas Sarkozy, l'ancien président qui a été en fonction le plus récemment, bénéficie pour sa protection personnelle de dix policiers du SPHP, Jacques Chirac, huit (quatre policiers et quatre gendarmes) et Valéry Giscard d'Estaing, six." Nicolas Sarkozy dément être trop protégé -1 "Harlem Désir, le premier secrétaire du Parti socialiste, va proposer mardi au bureau national du parti, ""la mise sous tutelle de la direction de la fédération socialiste des Bouches-du-Rhône en raison du grave climat de division qui existe dans cette fédération"", révèle mardi Le Monde. Mercredi dernier, Michel Pezet, conseiller général socialiste des Bouches-du-Rhône, avait demandé la ""mise en place d'une tutelle nationale sur la Fédération"" locale du PS, en proie aux affaires Andrieux, Guérini et Ciot. Ciot mis en examen le 5 mars Ancien chef de cabinet de Jean-Noël Guérini, Jean-David Ciot a été mis en examen à Marseille le 5 mars dernier dans une affaire de licenciement abusif, de même que le président du conseil général. Députée socialiste des Bouches-du-Rhône et ancienne vice-présidente du conseil régional Paca, Sylvie Andrieux est quant à elle jugée depuis le 4 mars par le tribunal correctionnel de Marseille pour détournement de fonds publics." Le PS veut mettre la fédération des Bouches-du-Rhône sous tutelle -1 "L'oeuvre d'Aurélie Filippetti à la Culture ne passe pas auprès de Fleur Pellerin. D'après une conversation rapportée par le Canard Enchaîné, la ministre dresse un bilan très sévère de celle qui a désormais rejoint les frondeurs du Parti socialiste. Selon ces propos rapportés, Fleur Pellerin raconte à un petit groupe de journalistes que son ancienne collègue ""n'a rien géré ici"". ""Filippetti a mis tous les dossiers embarrassants sous le tapis"", tacle-t-elle, pour mieux mettre en avant son action depuis le mois de septembre: ""Pourtant, Matignon avait arbitré le dossier des intermittents et, en six mois, on l'a réglé"". ""Qu'est ce que c'est que ce bazar ?"" Sur son propre bilan, elle ne tarit en revanche pas d'éloges. ""J'ai obtenu une augmentation du budget de la Culture, alors qu'il avait baissé de 6% depuis 2012"", se réjouit-elle. Ajoutant: ""Il y avait aussi le dossier de la Philarmonie: quand je suis arrivée, je me suis dit: 'Qu'est ce que c'est que ce bazar ?', et finalement, on s'en est sortis"". Les deux responsables politiques n'en sont pas à leur premier accrochage. Après la séquence où Fleur Pellerin avait confessé ne pas avoir lu Modiano, après qu'il a gagné le prix Nobel de littérature, Aurélie Filippetti s'était bien gardée de soutenir la ministre, ""ce ne serait pas courtois de ma part"", justifiait-elle." Quand Fleur Pellerin étrille Aurélie Filippetti sur son passage à la Culture -1 "Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, allié historique de François Hollande, va apporter publiquement son soutien à Manuel Valls dans le cadre de la primaire de la gauche, selon nos informations. Le président de la région Bretagne, avait déjà estimé, il y a quelques semaines qu'en cas de défection de François Hollande, Manuel Valls serait le meilleur candidat de la gauche. Ce ralliement évoqué, dimanche sur BFMTV, par le patron de la campagne de l'ex-Premier ministre Didier Guillaume serait une prise de choix alors que la candidature de Vincent Peillon a été présentée comme celle des Hollandais. Najat Vallaud-Belkacem soutient aussi Valls Par ailleurs, la ministre de l'Education, Najat Vallaud Belkacem, a fait savoir qu'elle apportait son soutien à son ancien Premier ministre, lundi. ""Seul un candidat me semble avoir l’expérience de l’État, forgée dans l’épreuve, qui permet de construire et de porter un projet dans lequel nous pourrons nous retrouver lorsqu’il faudra mener ensemble la campagne présidentielle, puis gouverner : Manuel Valls."", écrite-t-elle dans L'Obs. Avec ces deux ministres, d'autres membres du gouvernement se sont alignés pour défendre Manuel Valls à la primaire de la gauche. C'est le cas de Jean-Marie Le Guen, tout juste nommé secrétaire d'État chargé du développement et à la Francophonie, de Jean-Jacques Urvoas, ministre de la Justice, de Michel Sapin, ministre de l'Économie et des finances, ou encore de Didier Guillaume, président du groupe PS au Sénat. Le front ""tout sauf Valls"" serait-il en train de se fissurer? En tout cas, d'autres ministres pourraient aussi rejoindre l'ancien Premier ministre. Comme Stéphane Le Foll. Anne Hidalgo rejoint Vincent Peillon De son côté, l'ancien ministre Vincent Peillon a reçu le soutien de la maire de Paris, Anne Hidalgo. D'autres parlementaires se sont positionnés derrière lui comme Patrick Mennucci, député des Bouches-du-Rhône ou encore Patrick Bloche, député de Paris. Vincent Peillon va aussi pouvoir compter sur Sébastien Denaja, député de l’Hérault qui était l’un des derniers et plus fervents défenseurs de François Hollande et de son bilan. Dans une interview au Figaro, ce dernier prend publiquement position en faveur de Vincent Peillon La primaire de la gauche verra s'affronter Arnaud Montebourg, Benoît Hamon, Manuel Valls et Vincent Peillon. S'ajoutent également des candidats hors-PS, François de Rugy, du parti ""Ecologistes!"", et Jean-Luc Bennahmias pour le Front démocrate. Reste maintenant à savoir à qui François Hollande apportera son soutien." Primaire à gauche: Jean-Yves Le Drian et Najat Vallaud-Belkacem soutiennent Manuel Valls -1 "Nicolas Sarkozy et Cyril Hanouna. Deux mondes qui n'ont a priori rien à voir. Mais, ce jeudi, l'ancien président de la République est rentré dans le jeu de l'animateur. Profitant de l'occasion pour faire la promotion du futur congrès de l'UMP, qui doit entériner les changements de statuts et de nom du parti de droite. Dans la matinée, comme il le fait régulièrement, Cyril Hanouna a lancé un ""défi"" conjoint à Nicolas Sarkozy et à François Hollande. Sur Twitter, la vedette de D8 et Europe 1 a partagé ce message: Défi #PDLP : Chers @NicolasSarkozy et @fhollande, on vous kiffe tous les deux mais celui qui nous répond le plus vite sera notre préféré ! — Cyril Hanouna (@Cyrilhanouna) 30 Avril 2015 L'équipe de Nicolas Sarkozy a saisi la perche tendue et répondu à ce tweet, par un petit mot personnel du président de l'UMP. ""Cher Cyril Hanouna je serai tellement heureux de vous voir à notre Congrès"", a-t-il publié sur son compte Twitter. Cher @Cyrilhanouna je serai tellement heureux de vous voir à notre Congrès http://t.co/oLU9TJT9XA #TeamHanouna cc @TPMPofficiel — Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) 30 Avril 2015 Ce n'est pas la première fois que l'animateur essaie de faire du bruit en s'immisçant dans la vie politique. Au mois de janvier dernier, pour les 60 ans de Nicolas Sarkozy, Cyril Hanouna avait déjà appelé l'ancien chef de l'Etat. L'objectif? Lui souhaiter son anniversaire... et profiter d'un peu de buzz au passage. ""C'est gentil. Ce n'est pas tous les jours que vous voulez me faire quelque chose sans arrière-pensée"", avait alors répondu le responsable politique. ""Vous êtes bien contents de dire que j'ai 60 ans, c'est ça la vérité"", avait-il poursuivi. Quelques semaines plus tard, c'est François Hollande qu'il avait appelé dans les mêmes conditions. Mais cette fois il n'avait pas réussi à joindre le président de la République, tombant sur un répondeur. En mars, à l'occasion de son éphémère candidature à la présidence de France Télévisions, Cyril Hanouna avait tenté de recommencer l'opération. Depuis le plateau de D8 il avait alors lu un SMS envoyé à François Hollande. Aux dernières nouvelles, le fantasque animateur n'a toujours pas eu de réponse." Quand Sarkozy invite Hanouna à venir au congrès de l'UMP -1 """Tous les députés qui ont voté"" en faveur de la ratification du CETA sont désormais ciblés. Dans la nuit de jeudi à vendredi, deux nouvelles permanences de parlementaires La République en marche ont fait l'objet de dégradations de la part d'agriculteurs en colère. Devant celle de la députée de Haute-Garonne Monique Iborra, vingt tonnes de fumier ont été déversées. Le déclencheur: le refus de celle-ci, comme d'autres, de se rendre à une rencontre prévue lundi avec des représentants du secteur. La députée de la 3ème circonscription du même département, Corinne Vignon, a quant à elle vu sa permanence murée au moyen de parpaings. Du fumier a par ailleurs été déversé devant la préfecture. En début de semaine, Monique Iborra disait assumer son choix de soutenir le traité de libre-échange avec le Canada. D'après elle, c'est un moyen ""d'imposer à nos partenaires d'Outre-Atlantique notre niveau d'exigence en matière de climat, d'environnement et de précaution sanitaire"". ""Les agriculteurs en ont marre"" Cet argumentaire ne convainc pas le moins du monde Luc Mesbah, secrétaire général adjoint de section syndicale FDSEA en Haute-Garonne, interrogé par BFMTV: ""Aujourd'hui, les agriculteurs (...) en ont marre de leur comportement. (...) On cible tous les députés qui ont voté les accords dans tous les départements de France."" Derrière le symbole du fumier déversé, il y a l'image de ce que les Français, d'après ces agriculteurs (en l'occurrence occitans), consommeront une fois que le CETA entrera pleinement en vigueur. ""C'est ce que, bientôt, les Français auront dans l'assiette. De la merde! (...) Et M. Castaner, il oublie un truc, c'est que c'est nous qui faisons à manger aux Français. Et nous, on fait de la qualité"", a par ailleurs argué un céréalier, Jean-François Lamassé, pour BFMTV. La référence au ministre de l'Intérieur est liée au fait que, jeudi, Christophe Castaner a assimilé l'un des saccages de permanence parlementaire à un ""attentat"". Du côté des agriculteurs, d'autres opérations sont prévues, mais les représentants syndicaux assurent être encore ouverts à la discussion avec le gouvernement. Dans un été à haut risque, marqué par la polémique Rugy puis la disparition de Steve Maia Caniço, l'Elysée et Matignon vont s'échiner à éteindre tout nouvel incendie." Permanences vandalisées: la tension monte avec les agriculteurs autour du Ceta -1 "La ministre de la Justice Christiane Taubira est mise en cause jeudi par l'hebdomadaire Marianne pour occuper depuis la mi-décembre un appartement de près de 100 m2 dans le 17e arrondissement de Paris tout en bénéficiant d'un loyer bien inférieur au prix du marché. L'entourage de la ministre a confirmé à l'AFP que Christiane Taubira avait bien emménagé en décembre dans cet appartement tout en contestant qu'il s'agisse d'un logement social. Il précise néanmoins que la garde des Sceaux vient de résilier son bail après avoir appris que le logement bénéficiait d'un traitement tarifaire avantageux lié à des réductions fiscales prévues par la loi ""Borloo 9"". Christiane Taubira a démenti l'information sur Twitter. ""Cessons les polémiques vaines et sans objet: je ne vis pas dans un logement social"", a-t-elle posté. Cessons les polémiques vaines et sans objet: je ne vis pas dans un logement social https://t.co/BScfxxGeDQ pic.twitter.com/3vLta3UtSa — Christiane Taubira (@ChTaubira) January 7, 2016 ""Dispositif locataire ouvert à tous"" Le journal Le Parisien indique, de son côté, avoir contacté l'entourage de la ministre, qui dément fermement l'information. ""La ministre n'est en rien dans un logement social. Tout est légal"", s'emporte une conseillère de Christiane Taubira. ""Le logement en question n’est pas un logement social"", précise la chancellerie dans un communiqué. ""Il relève d’un dispositif locatif ouvert à tous qui permet aux propriétaires particuliers ou aux bailleurs qui le souhaitent de bénéficier d’une réduction fiscale en contrepartie d’une politique locative modulée en fonction des ressources des locataires."" Selon le dispositif, les contrats de location conclus en 2015 se basent sur les revenus du locataire pendant l'année 2013. ""Dès qu’elle a pris connaissance précisément du dispositif, Christiane Taubira a immédiatement résilié le bail qu’elle a signé le 15 décembre 2015"", poursuit le ministère. Logement social aux Batignolles Selon l'hebdomadaire Marianne, Christiane Taubira a emménagé mi-décembre dans un logement à caractère social géré par ICF Habitat, l'organisme immobilier de la SNCF. Cet appartement situé dans le quartier de Batignolles, non loin du chantier du futur palais de justice de Paris, est un quatre pièces de 96 m2 auxquels s'ajoutent 14 m2 de terrasse et un parking. Le montant du loyer serait de 1.920 euros hors charges (2.196 euros avec les charges) contre une valeur locative de 2.600 euros hors charges dans le quartier, selon la Fnaim (la Fédération nationale de l'immobilier), soit une économie mensuelle de 700 euros. Logement de fonction à la Chancellerie La ministre bénéficie en outre d'un logement de fonction de 60 m2 à la Chancellerie, précise l'hebdomadaire selon lequel Christiane Taubira ne pouvait prétendre au logement qu'elle occupe, compte tenu de ses revenus de ministre. Le ministère précise que la Garde des Seaux a fait le choix de ne pas occuper cet appartement mis à sa disposition. Le journal s'interroge sur les conditions dans lesquelles la garde des Sceaux a choisi ICF habitat pour sa nouvelle domiciliation, et a pu ne pas être au courant des avantages dont elle bénéficiait. Il évoque enfin une éventuelle fraude dans la constitution de son dossier, expliquant que le propriétaire a pris en compte ses revenus de 2013 et pas de 2014." Taubira mise en cause pour avoir obtenu un logement social à Paris -1 "Star du X dans les années 1990, Zara Whites est la candidate de l'Alliance écologiste indépendante dans la huitième circonscription des Yvelines (Mantes-la-Jolie, Mantes-la-Ville, Limay), rapporte Le Parisien. C'est sous son véritable nom qu'elle se présente: Esther Kooiman. Elle représente l'association Génération Végétale, ""qui incite à la primauté végétale, écologiste"", défend ""les droits humains et animaliers"" et partage les idées du Mouvement 100% de Francis Lalanne, explique-t-elle sur son blog. Son projet: se battre pour ""la vie"": ""C’est un concept global: cela va de la défense des animaux au sort des plus pauvres et des SDF. Je veux lutter contre le mal-logement et la pauvreté mais aussi inciter la population à prendre conscience de la souffrance animale"", a-t-elle indiqué au Parisien: ""Dès que j’ai arrêté le X, j’ai voulu mettre ma notoriété au service de certaines causes"". Ce n'est pas la première fois qu'elle s'engage: en 2007, elle avait manifesté devant le salon de l'agriculture pour dénoncer les souffrances animales. Sa méthode avait alors marqué les esprits: emballée nue dans un film plastique, elle s'était recouverte de sang. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Législatives: l'ex-star du X Zara Whites candidate dans les Yvelines -1 """Nous avons déjà collecté un peu plus de 600.000 euros"", indique ce vendredi soir Catherine Vautrin, trésorière de l'UMP à l'antenne de BFMTV. ""Y a pas de petits dons, chaque don compte"", a-t-elle ajouté. Un module de don en ligne a été ouvert dès jeudi soir sur le site de l'UMP. Le parti affirme que cela fonctionne bien. Il annonçait un pactole de 372.000 euros en milieu d'après-midi selon Le Parisien. Il affirmait ensuite avoir récolté 545.000 euros à 18h. Selon nos informations, les dons qui arrivent via Internet sont en moyenne de 100 euros. D'autres dons, en chèques, seront comptabilisés plus tard. Près de 11 millions d'euros à récolter L'UMP fait appel à la générosité, après l'invalidation définitive des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy. D'abord par la voix de Jean-François Copé, jeudi, qui a demandé aux militants de se mobiliser. Puis par la voix de Nicolas Sarkozy lui-même, ce vendredi, qui demande sur Facebook aux Français de ""l'aider"". L'Etat ne remboursera pas les 11 millions prévus, concernant la présidentielle 2012, le plafond de dépenses autorisé ayant été dépassé par le candidat Sarkozy. Le Conseil constitutionnel a validé la décision de la Commission nationale des comptes de campagne de rejeter les comptes de campagne présentés par l'ex-président de la Répubique, provoquant les foudres de l'UMP. François Hollande et Christiane Taubira ont rappelé que ""le Conseil constitutionnel doit être respecté"" et qu'il ""délibère en toute indépendance""." Souscription: l'UMP annonce avoir déjà récolté 600.000€ -1 "Ce jeudi de 8h35 à 9h, Vincent Peillon était l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC et BFMTV. Le ministre de l’Education s'est exprimé sur le cap gouvernemental et sur les insultes racistes dont Christiane Taubira a été victime. Le ministre de l'Education a indiqué que l'émotion de la France devant l'expulsion de Leonarda était « légitime » et qu'une nouvelle circulaire avait été mise en place pour éviter à une telle situation de se reproduire. Il a aussi insisté sur l'urgence de la réforme des rythmes scolaires alors qu’une commune de la Somme a décidé cette semaine de revenir à la semaine de quatre jours après avoir testé sans succès celle de quatre jours et demi. Sur la réforme des rythmes scolaires Le Premier ministre va-t-il donner plus de temps aux maires pour mettre en oeuvre cette réforme ? Ou toutes les écoles à la rentrée 2014 seront sur la semaine de 4 jours et demi ? 8h54 - Vincent Peillon : « Le temps a déjà été donné. C'est du temps perdu pour les enfants. Pour un enfant de CP, c'est plus efficace d'apprendre à lire le matin qu'à 16h. » Ayrault va-t-il évoquer la réforme au Congrès des maires de France ? 8h54 - Vincent Peillon : « La France est le seul pays qui ne donne que 144 jours de classe aux élèves, et les journées les plus chargées. Il faut revaloriser le métier de professeur. Nous revoyons les cycles, les formations, et nous allons ouvrir un site permettant de suivre la progression de son enfant en cours préparatoire. Nous faisons du tutorat en ZEP. » Sur l'étude Pisa Cette étude Pisa sur les résultats des élèves, menée sur 65 pays de l'OCDE nous plaçait 22e en 2009, on aura les prochains résultats début décembre. On devrait encore perdre 3 ou 4 places ? 8h52 - Vincent Peillon : « Il y a un réel déclin scolaire français, et il continue. Il faut refonder l'école française. Quand vous supprimez 80 000 postes en cinq ans et la formation des enseignants...il faut mettre de la recherche, former les enseignants. Nous créons un campus d'excellence sur l'aéronautique, mettant ensemble des élèves avant et après le bac, montrer qu'on peut commencer par un CAP et finir ingénieur. » Sur l'affaire Leonarda Un enfant scolarisé avec des parents en situation irrégulière pourra rester ? 8h49 - Vincent Peillon : « Non. Je comprends que les lycéens le demandent et on ne veut pas que les familles soient séparées, ni que cela se passe dans le cadre scolaire. Mais ça concerne très peu de gens. » Est-il vrai qu'un professeur lui serait proposé, comme le dit Le Point ? 8h48 - Vincent Peillon : « Le président a proposé de l'accueillir, elle n'a pas souhaité venir, la proposition tient toujours. C'était une sortie périscolaire. La France s'est légitimement émue, nous avons refait une circulaire pour ne pas que ça se reproduise.» Sur le racisme A l'Assemblée nationale, Christiane Taubira a été applaudie, l'UMP n'a pas bougé, Delphine Batho non plus. 8h46- Vincent Peillon : « L'UMP est perdue, elle n'a pas voté sur la fraude fiscale, elle doit reprendre ses esprits. » Où était la classe politique quand Christiane Taubira a été insultée? 8h45- Vincent Peillon : «Aujourd'hui, l'indignation s'exprime. Je donne raison à Christiane Taubira. Il y a une banalisation considérable du racisme. Il y a une libération inacceptable de la parole raciste. Mais sans doute nous n'avons pas été assez fermes. » Sur le cap gouvernemental Est-ce une garantie de progrès quand une entreprise ouvre une filiale ailleurs en Europe pour payer moins de charges ? 8h43 - Vincent Peillon : « Plus jeune, vous aviez Franco, le mur de Berlin, aujourd'hui, nous sommes dans un espace de démocratie. L'Europe, il faut la corriger, mais c'est aussi une Europe de droite, il faut mener un combat politique. Mais sur l'espace européen, que serions-nous sans l'euro ? » Vous croyez à la jeunesse, mais pourquoi vous préparez-vous à être député européen et à abandonner votre ministère ? 8h41 - Vincent Peillon : « J'ai un mandat européen, je vais simplement aller mener le combat politique et je vais rester à l'Education nationale. L'Europe est une garantie de prospérité et de progrès social. » La dette n'a pas diminué. 8h38 - Vincent Peillon : « Les déficits sont passés de plus de 5 points à 4,8. La dette est une créance sur l'avenir. Le pessimisme français est terrible. L'élection du président a été faite sur la priorité à la jeunesse, l'avenir du pays. La France doit renouer avec l'idée d'un avenir meilleur. On doit être capable d'inverser une tendance au déclin. Depuis cinq mois, le chômage des jeunes baisse, il faut relayer cette information, dans le fond, on s'en moque, on veut continuer à tenir des propos racistes. » On ne distingue pas de projet. Est-ce une grande faute partagée? 8h36 - Vincent Peillon : « Il faut plus de clarté, notre aspiration majeure est la préparation de l'avenir. La faute est la privation d'avenir pour la jeunesse, un modèle français qui n'a pas évolué comme on le souhaitait, ce qu'on voit en Bretagne. Mais la dette diminue, les investissements dans l'éducation progressent, c'est l'avenir. »" Peillon sur RMC : «Le déclin scolaire français est réel» -1 "Invité de RTL, Emmanuel Macron a réagi à la non-candidature de François Hollande pour l'élection présidentielle de 2017. L'ancien ministre de l'Economie, et candidat à l'Elysée, a salué une ""décision courageuse"". ""C'est une décision difficile à exprimer"", a glissé le leader de En Marche, rendant hommage au chef de l'Etat, avec une certaine émotion dans la voix. ""Compte tenu du contexte, c'est une décision courageuse"", a-t-il poursuivi. ""Je suis très sensible au message du président de la République (...) prendre cette décision n'est pas neutre, quelque soit son impopularité actuelle."" L'ancien ministre de l'Economie est en lice pour la présidence de la République. Emmanuel Macron s'est déclaré candidat à l'élection présidentielle, sans passer par la primaire à gauche. Selon les derniers sondages, il est en troisième position, derrière François Fillon et Marine Le Pen." "Emmanuel Macron salue le ""courage"" de François Hollande" -1 "C'est une initiative qui porte ses fruits. Depuis le 3 septembre, les Français peuvent tenter de remporter jusqu'à 1,5 million d'euros en se procurant un ticket à gratter ""Mission Patrimoine"". Sur les 15 euros déboursés pour obtenir ce sésame, 1,52 euro est reversé à la Fondation du patrimoine, pour contribuer à la sauvegarde du patrimoine. ""Un franc succès"" Mis en place par Stéphane Bern, chargé de mission auprès d'Emmanuel Macron, ce système remporte un large succès auprès des citoyens. Depuis son lancement, 2,5 millions de tickets ont trouvé preneur, sur les 12 millions mis en vente. ""C’est un lancement historique pour la Française des Jeux"", applaudit Stéphane Bern sur le plateau de BFMTV/RMC, invité de Jean-Jacques Bourdin. ""En dix jours, 20% des tickets ont été vendus. C’est un record, un franc succès."" Dans le même esprit, en plus du ticket à gratter, les joueurs peuvent remplir une ou plusieurs grilles de ""Loto du patrimoine"", à trois euros l'unité. Le tirage aura lieu ce vendredi soir. ""Ça permet à ceux qui jouent habituellement de pouvoir participer aussi à la mission du patrimoine"", explique Stéphane Bern. ""Avec un jackpot à 13 millions, c’est considérable."" ""C'est un jeu d'argent, il faut le rappeler"" L'animateur et chargé de mission auprès d'Emmanuel Macron a répondu aux critiques dont fait face le Loto du Patrimoine, certains estimant le ticket à gratter trop onéreux, et pas assez rentable pour le patrimoine. ""C’est une idée qui existe en Grande-Bretagne déjà, et qui permet de restaurer les monuments dont il a la charge. Pourquoi? La part de l’Etat, le principal de la somme, va au gagnant, parce que c’est un jeu d’argent il faut le rappeler. C’est fait pour les joueurs qui veulent gagner de l’argent, c’est très attractif"", rappelle-t-il. ""Pour ceux qui me disent qu’il n’y a qu’une infime partie qui va au patrimoine et que le ticket coûte trop cher, je leur dis de faire directement un don à la Fondation du patrimoine, ce sera plus simple, et là en plus ce sera défiscalisé"". ""Ça ne va pas sauver tout notre patrimoine"" Malgré le succès sans conteste de cette opération, Stéphane Bern rappelle que les fonds nécessaires pour venir en aide au patrimoine sont bien loin d'être atteints. ""Ce loto du patrimoine va rapporter au moins 20 millions d’euros, mais ça ne va pas sauver tout notre patrimoine. C’est beaucoup et peu. C’est une goutte d’eau dans l’océan"", analyse-t-il. ""Le loto du patrimoine est prévu pour être pérenne. Il est écrit pour deux ans, mais je pense qu’avec ce succès il sera pérennisé."" ""J'ai poussé un cri d'alerte (...) et je suis entendu"" Stéphane Bern espère surtout éveiller la conscience des Français à travers cette initiative, pour pouvoir s'en servir de levier par la suite. ""Ce qui est important c’est la prise de conscience collective. Le patrimoine c’est notre identité. (...) J’aimerais que cet élan populaire serve à montrer à nos élus qu’on ne peut pas faire n’importe quoi avec le patrimoine, que c’est une cause nationale"", milite-t-il. Après sa menace de quitter sa mission sur le patrimoine durant l'été, il assure désormais être totalement dévoué à celle-ci, et avoir le soutien d'Emmanuel Macron dans sa démarche. ""J’ai poussé un cri d’alerte et d’alarme, parce qu’il y a des dangers. Je crois que je suis entendu par le président de la République, qui m’a quand même nommé. En tout cas il m’a réaffirmé son soutien. (...) Mais je rappelle que je ne suis pas un homme politique"", précise-t-il." "Patrimoine: ""Le cri d'alerte"" de Stéphane Bern a été ""entendu"" par Emmanuel Macron" -1 "Jeudi, la maire de Lille, Martine Aubry, a réclamé davantage de moyens pour assurer la sécurité dans sa ville. Une demande qui fait suite à l'attaque d'un bus mercredi soir à Angoulême par une trentaine de jeunes armés de battes de base-ball et au lynchage d'un jeune homme à Garges-les-Gonesse, dans le Val d'Oise, même si l'élue n'a pas fait le lien avec ces événements. ""Il faut absolument que nous ayons plus de policiers nationaux mais aussi de CRS. Non pas que je sois une fan absolue des CRS partout, mais dans certains cas, je pense aux tours de Lille-sud qui sont tenues par des dealers"", a ainsi déclaré la maire de Lille. ""La sécurité: une coproduction entre Etat et mairie"" ""Martine Aubry, qui est maire de Lille depuis plus de 18 ans, aurait pu faire ce constat un peu plus tôt"", lui a répondu Christophe Castaner ce samedi, au micro de BFMTV. ""La politique de sécurité, c'est une coproduction entre l'Etat et la municipalité. Et cette politique doit se faire au plus près des territoires"", a t-il ajouté. ""Le gouvernement a entendu cela avec 1000 recrutements supplémentaires dans la police et la gendarmerie et la police travaille au plus près de la population pour éviter les dérives"", a t-il ajouté. ""Gérard Collomb est pleinement mobilisé"" Alors que Gérard Collomb a annoncé sa volonté de briguer la mairie de Lyon à nouveau en 2020 et de quitter sa place au gouvernement, Christophe Castaner a souhaité défendre le ministre de l'Intérieur. ""Gérard Collomb fait preuve d'un grand courage politique. Il annonce qu'il retourne dans le combat municipal et admet qu'il ne pourra plus mener à bien sa tâche au Ministère"", affirme le secrétaire d'Etat. ""Mais pour le moment il est pleinement dans sa tâche et pleinement mobilisé.""" "Castaner répond à Aubry sur l'insécurité à Lille: ""le constat, elle aurait pu le faire plus tôt""" -1 """On ne peut pas simplement être dans la gestion ou dans l'accumulation de réformes soit disant indispensables"". Lors de son discours de rentrée, prononcé ce vendredi à Cherbourg, l'ancien président de la République a multiplié les tacles implicites à l'égard de son successeur. Qualifiant le narcissisme de ""terrible maladie"", François Hollande a prôné ""une conception de l'Etat fondée sur le dévouement, la sincérité, l'intérêt général et une capacité à se sacrifier"". Il a dans ce sens défendu ""une vision de l'avenir pour la France, une stratégie qui va bien au-delà de son mandat pour que s'inscrivent les changements"" dans le temps. Et si Emmanuel Macron se félicite du rythme des réformes mises en oeuvre depuis son accession à la présidence, son prédécesseur estime quant à lui qu'""une réforme n'est pas une conviction"". François Hollande est revenu quelques minutes sur la ""présidence normale"" qu'il avait souhaité exercer. Après avoir reconnu que l'adjectif ""normal"" n'était pas forcément le plus approprié - ""la fonction est exceptionnelle mais je voulais me garder des excès, des emportements et des provocations"", a-t-il clarifié -, l'ancien chef d'Etat a salué sa ""présidence humaine"". ""Une présidence doit être ferme pour résister notamment aux groupes de pression"", a-t-il estimé, faisant référence à la présence du lobby des chasseurs à l'Elysée en début de semaine, la veille de l'annonce de la démission de Nicolas Hulot. ""Mais il faut avoir cette capacité à comprendre"", a-t-il assuré. ""Ceux qui viennent de nulle part sont perdus"" Avant de dresser son bilan, François Hollande a brièvement évoqué le projet de révision constitutionnelle. Rappelant que le président est ""la clé de voûte de nos institutions"", l'ancien locataire de l'Elysée s'est dit ""pas favorable à un retour à un régime parlementaire"", tout en estimant qu'il fallait ""clarifier"" les relations entre le président et le premier ministre afin de renforcer l'existence de contre-pouvoirs. Se félicitant de son action à la tête de l'Etat (retour de la croissance, création d'emplois, baisse du chômage et réduction du déficit public entre autres), tout en reconnaissant ""certaines erreurs"", François Hollande a souligné le rôle de la gauche dans la réussite du pays. ""Tout se mérite, tout a une histoire"", a déclaré l'ancien président, considérant que ""ceux qui viennent de nulle part ne trouvent pas de point de destination"". ""Ils sont perdus"", a-t-il estimé, avant d'ajouter que ""rien ne se conquiert dans la prétention et dans l'oubli""." Pour son discours de rentrée, Hollande étrille Macron -1 "Il n'a pas caché sa colère. Après la publication, jeudi après-midi, de la liste des candidats de La République en marche investis pour les législatives, François Bayrou, qui avait apporté son soutien à Emmanuel Macron dans la course à la présidentielle en février, a fait part de son désappointement. ""La liste des investitures publiées cet après-midi est celle du mouvement politique En Marche!, elle n'est en aucun cas celle à laquelle le MoDem a donné son assentiment"", a déclaré le maire de Pau, annonçant la convocation du bureau politique du MoDem ce vendredi. ""Je ne suis pas au marché, en train d'acheter et de vendre"" L'alliance conclue en février entre les deux hommes devait en effet se traduire par des investitures MoDem aux législatives, d'où les accusations formulées par François Bayrou, pour qui l'accord scellé a été détricoté. Auprès de L'Obs, il a indiqué avoir trouvé un point d'accord avec Emmanuel Macron en déjeunant avec lui à Paris. Selon lui, 120 candidats du MoDem devaient être investis sur les 577. Mais au lieu de cela, 35 ont à ce jour reçu leur label ""La République en marche"". Pourtant, le maire de Pau avait martelé à plusieurs reprises, ces derniers mois, que son alliance avec Emmanuel Macron n'incluait pas de marchandage. Dès le 23 février, soit au lendemain de la formulation de son offre d'alliance au candidat d'En Marche!, il assurait sur RTL ne ""pas avoir besoin"" qu'on lui ""fasse une place"". ""Je ne suis pas au marché, en train d'acheter et de vendre. (...) Je ne me projette pas au-delà de l'élection présidentielle, j'ai toujours récusé les tickets. Je suis contre les tickets parce qu'il faut que chacun exerce ses responsabilités"", déclarait-il ce jour-là. ""Je sais bien que tout le monde est dans les marchandages, mais pas moi"" Un mois plus tard, le 26 mars, alors invité sur Radio J, François Bayrou poursuivait dans cette idée. Interrogé sur le nombre de candidats que le MoDem présenterait aux législatives, le maire de Pau avait répondu: ""Je sais bien que tout le monde est dans les marchandages, mais pas moi"". Même son de cloche à la mi-avril auprès des Echos, à l'heure où les deux hommes politiques tenaient un meeting commun à Pau. ""La question des circonscriptions réservées au MoDem pour les législatives a été réglée dès la première minute de notre alliance. Je ne suis pas homme à marchander"", insistait encore François Bayrou à ce moment-là. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Législatives: quand Bayrou rejetait toute idée de marchandage avec Macron -1 "Nouvelle étape dans le bras de fer contre la piétonisation des voies sur berge. 168 maires d'Île-de-France ont adressé mardi soir une lettre ouverte à la maire de Paris Anne Hidalgo pour réclamer un nouvel examen du projet, qui ""entraîne une détérioration de la vie quotidienne de dizaines de milliers de franciliens"", révèle Le Figaro. Les élus évoquent ""un véritable effet domino"" et ""des effets bien au-delà"" de la capitale depuis la fermeture des voies sur berge, et accusent la mairie de Paris et l'Etat de fermer les yeux sur ces complications. ""Nous dénonçons cette indifférence à l'égard des habitants de la petite et de la grande couronne"", expliquent-ils. ""Pourquoi nier l'évidence de l'aggravation des embouteillages et des nuisances et accuser de 'désinformation' les experts, lanceurs d'alerte, qui mesurent les conséquences néfastes de la décision en matière de transports, de bruits et de qualité de l'air?"", écrivent les maires. Pour le maire de Maisons-Lafitte Jacques Myard, signataire de cette lettre ouverte, Anne Hidalgo joue à ""l'apprenti sorcier"". ""Paris est en symbiose avec la petite et la grande couronne, lorsque l'on prend des décisions unilatérales comme l'a fait Madame Hidalgo contre le bon sens, on perturbe toute la circulation de la région parisienne, c'est une politique de gribouille"", dénonce-t-il sur BFM Paris. Des recours en annulation déposés Les élus ont décidé de ""déposer des recours en annulation de cette décision"". Ils annoncent également leur volonté de s'associer à celui déposé par Valérie Pécresse. Le 24 novembre dernier, la présidente de la région Île-de-France a saisi le tribunal administratif de Paris pour contester la fermeture des voies sur berge. Le 17 novembre, la région avait déjà révélé un nouveau rapport d'experts. Ce dernier faisait alors état d'une explosion des embouteillages, avec des temps de parcours rallongés de 20 minutes sur les quais hauts et de près de 30 minutes sur les Grands Boulevards. Un autre rapport présenté par la préfecture de police présente toutefois un allongement des temps de parcours moins important avec 7 minutes en plus le matin sur les quais hauts et pas d'impact sur les routes autour de Paris. Tout comme la préfecture, la mairie de Paris estime de son côté que l'impact réel de la fermeture des voies sur berge ne pourra être connu qu'à la fin de la période d'expérimentation de six mois. Lettre ouverte à la maire de Paris sur la fermeture des voies sur berges publié par LeFigaro" Paris: 168 maires franciliens signent une lettre ouverte contre la fermeture des voies sur berge -1 """Le communautarisme, c'est appliquer le modèle américain et considérer que l'intérêt général est la somme des intérêts particuliers, c'est ce que fait Macron"". Sur BFMTV et RMC ce mardi, matin, François Baroin s'en est pris à Emmanuel Macron. Alors que François Fillon reprend des couleurs dans les sondages, le camp Les Républicains cible depuis quelques jours le candidat d'En Marche! ""C’est le porte-parole du communautarisme, et le communautarisme, voilà l’ennemi de la République. Sur la laïcité, il y a quelques mois, il donnait un quitus en quelque sorte à ceux qui plaçaient la loi de la religion au-dessus de la loi de la République"", a poursuivi le maire de Troyes. Des propos qui ne sont pas sans rappeler ceux de Marine Le Pen, qui a déclaré lors de son meeting à Perpignan samedi qu'en cas de victoire d'Emmanuel Macron à la présidentielle, ce serait ""l'islamisme en marche, le communautarisme en marche"". ""La laïcité comme source de liberté"" pour Macron Dans son programme, Emmanuel Macron défend une application stricte de la laïcité et insiste en parallèle sur son caractère libéral. ""Trop de Français confondent la laïcité et l’interdiction des manifestations religieuses – et certains font de cette confusion leur fonds de commerce. Demain, nous redonnerons son sens à la laïcité comme source de liberté. La liberté est la règle, et l’interdiction l’exception"", écrit le candidat dans son projet. Il prône aussi une ""expression raisonnable de la liberté religieuse dans l'espace public"". ""Je combats (Emmanuel) Macron et tout ce qu’il représente, c’est-à-dire un nivellement vers le bas, un éclatement de la société, un caractère béat d’admiration devant la mondialisation, devant le modèle américain, devant le modèle anglo-saxon"", a conclu François Baroin. Retrouvez tous les résultats de l’élection présidentielle 2017" Baroin considère Macron comme le candidat du communautarisme -1 "Jean-François Copé n’est pas un politique au-dessus de tout soupçon ; on ne peut pas non plus considérer qu’il serait au dessous de tout. Certes, il a montré des comportements discutables (le choix de devenir avocat d’affaires en étant député, ses vacances chez l’intermédiaire Ziad Takieddine…). Il reste que les accusations du Point sont hors norme : elles ne s’appuient pas sur une enquête judiciaire – de fait, l’essentiel de ce qui est évoqué ne tombe pas sous le coup de la loi ; il est rarissime qu’un grand journal s’en prenne à un politique aussi violemment. Dans ce cas précis, on peut penser qu’il s’agit plus d’attaquer un homme que de dénoncer des pratiques. Il y a quand-même beaucoup d'éléments précis dans l'article du Point. Vous pensez que ça ne vaut pas l'écho que ça a provoqué ? S’il y a une affaire Copé, ce n’est pas celle-là. Le procès qu’on pourrait lui faire, c’est d’entraîner l’UMP dans une dérive droitière – ultralibérale en économie, ultraconservatrice sur les sujets de société, prête à toutes les surenchères. En revanche, que l’UMP soit dirigée de façon clanique n’est pas un scoop. Copé n’est ni pire ni meilleur que ses prédécesseurs – le verrouillage existait sous Chirac et Sarkozy. Le PS aussi a toujours été hyper-centralisé (sous Mitterrand, Jospin et Hollande) – ne parlons pas du FN, dirigé en famille. Et tous les partis travaillent avec des sociétés amies (la loi ne l’interdit pas). Dans la direction actuelle de l’UMP, Jean-François Copé a ses amis… et ses ennemis. C’est sûrement ce qui le rend plus fragile. Vous voulez dire que les accusations portées contre lui viennent de l'intérieur de l'UMP ? Vous pensez qu'il est victime d'un règlement de comptes ? Les éléments principaux dévoilés par Le Point viennent forcément de l’UMP. Donc les comptes du parti ne sont peut-être pas clairs, mais le règlement de comptes, lui, est transparent. Et les objectifs de ces attaques le sont aussi. 1. Affaiblir Jean-François Copé avant les municipales pour l’empêcher de tirer profit de la victoire probable de l’UMP. 2. Couper Jean-François Copé des sarkozistes en essayant de montrer que les dérives financières dont on l’accuse auraient nui à la campagne de Nicolas Sarkozy. Au total, on voit bien à qui profitent ces accusations – en tout cas, pas à l’UMP, qui a toujours une crise de leadership et des difficultés à incarner une opposition constructive. Jean-François Copé semble affaibli par ces attaques. Il va faire une déclaration ce matin : vous pensez qu'il est victime d Ce n’est pas son genre. Jean-François Copé a pris l’UMP pour avoir les commandes, il ne va pas les lâcher. Ce serait non seulement sortir du jeu mais admettre une culpabilité (alors qu’il nie tout). Il est forcément très affecté – car il est plus affectif qu’on ne croit. Mais il va se battre (judiciairement et politiquement). Ça ne va pas améliorer son image ni sa cote dans les sondages. Vis-à-vis du gouvernement, il va être tenté de durcir ses positions – qui sont déjà souvent caricaturales et démagogiques. Vis-à-vis de ses opposants à l’UMP, ça ne peut que renforcer son ressentiment. Je dirais qu’a priori, le tempérament Jean-François Copé ne le pousse ni à la démission ni à la rémission. |||Votez : Copé : doit-il rester président de l'UMP ?" On ne fait pas à Copé le procès qu’il mérite -1 "En mars dernier à Bruxelles, c'est un Nicolas Sarkozy ""rieur"" et ""moqueur"" qui avait ironisé sur François Hollande, selon le compte-rendu du Monde. Pour autant, l'ancien président de la République s'était bien gardé de se montrer trop virulent à l'égard de son successeur. ""J'ai gardé un reste d'expérience politique qui fait que je ne vais pas trop loin dans mes propos"", avait-il glissé, laissant alors entendre qu'il n'en pensait pas moins. Or cette barrière implicite a été largement enfoncée par François Fillon jeudi soir en Russie. L'ex-Premier ministre a ouvertement dénoncé le manque d'indépendance française sur la Syrie, qui plus est face à Vladimir Poutine, soutien de la première heure de Bachar al-Assad. ""Que #Fillon critique la France depuis l'étranger, c'est une faute. Qu'il le fasse devant #Poutine, c'est impardonnable"", a tweeté la journaliste politique de BFMTV Apolline de Malherbe. Les précédents Royal et Copé Hors du jeu politique et des frontières nationales, ce genre de prises de position reste rare. Néanmoins, il existe au moins deux précédents. Le dernier en date se déroule début 2013 lorsque, en visite à Berlin dans les locaux de la Fondation Konrad-Adenauer, le président de l'UMP Jean-François Copé pointe la ""responsabilité personnelle"" de François Hollande dans les difficultés relationnelles entre la France et l'Allemagne. Ironie de l'histoire, rappelle alors le HuffingtonPost, le député-maire de Meaux avait vivement reproché à à Ségolène Royal d'avoir critiqué Nicolas Sarkozy depuis le Sénégal, lors d'un déplacement en 2009. ""Ce qu'elle a dit est absolument scandaleux. [...] Tout d'abord parce qu'ils [ses propos] ont été dits à l'étranger. C'est inimaginable qu'un responsable politique, qu'il soit de la majorité ou a fortiori de l'opposition, critique notre pays à l'étranger"", tonnait Jean-François Copé. Une leçon qu'il ne s'est finalement pas appliqué à lui-même - bien que ni lui ni Ségolène Royal n'aient occupé d'aussi hautes fonctions que François Fillon. Que pense aujourd'hui Jean-François Copé de la ""sortie"" russe de son meilleur ennemi? Rappelons que c'est déjà de l'étranger, au Japon, que François Fillon avait fait savoir qu'il serait ""candidat quoi qu'il arrive"" à la primaire UMP de 2016. Contre Copé?" Critiquer la France à l'étranger: une barrière (presque) jamais franchie -1 "Le président de l'UMP Jean-François Copé a réclamé, jeudi au cours d'un point presse, la dissolution des groupuscules ""d'extrême droite comme d'extrême gauche"" dont la ""seule expression est la violence"", après la rixe dans laquelle Clément Méric a trouvé la mort. Le président de la République François Hollande et le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avaient auparavant fait des déclarations en ce sens. ""Nous devons en tirer toutes les conséquences et je demande donc au ministre de l'Intérieur de prendre ses responsabilités. Ces groupuscules extrémistes dont la seule expression est la violence doivent être dissous"", a déclaré le président de l'UMP. Copé met en garde contre les ""amalgames"" Plus tôt dans la journée, le député-maire de Meaux avait expliqué qu'il observait avec ""beaucoup d'inquiétude monter dans notre pays une radicalisation, dans les paroles comme dans les actes, de groupuscules extrémistes qu'ils viennent de l'extrême droite comme de l'extrême gauche"". L'UMP a toujours combattu ceux qui veulent imposer leurs idées par la terreur, elle n'abandonnera jamais cette lutte"", a-t-il lancé. Jean-François Copé a par ailleurs affirmé ""solennellement"" que son parti ""n'acceptera aucun amalgame, aucun raccourci douteux, aucun procès d'intention. Je condamne tous ceux qui voudraient instrumentaliser cet évènement odieux à des fins politiciennes. Le devoir de chacun est d'avoir la pudeur et la décence de ne pas tenter de récupérer de manière partisane un drame humain"". À LIRE AUSSI: >> ""Les groupes ultra-radicaux ont repris confiance"" >> Clément Méric: quatre personnes interpellées >> Agression d'un militant d'extrême gauche: Marine Le Pen récuse tout lien avec le FN >> Militant agressé: ""Ce sont des néonazis"" pour le Parti de gauche |||sondage|||858" Copé veut la dissolution des groupes d'extrême droite -1 "S'exprimant dans la cour de l'Elysée après le Conseil des ministres, qui a adopté le projet de loi sur le marché du travail, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a fait valoir qu'il était la traduction du « premier accord de cette importance depuis 30 ans », en ajoutant qu'il avait « toute confiance dans la responsabilité des parlementaires socialistes » pour que le projet de loi ne soit pas modifié en profondeur lors de son examen au Parlement. « Un accord gagnant-gagnant » « Aujourd'hui, c'est le succès d'une méthode, celle du dialogue social, celle de la négociation, celle de la recherche du compromis », a affirmé Jean-Marc Ayrault en souhaitant que le projet de loi soit adopté « très vite » au Parlement. « C'est un projet de loi qui va permettre de renforcer la sécurité des parcours professionnels pour les salariés (...) C'est un accord gagnant-gagnant pour les entreprises qui connaissent des difficultés, qui doivent se réorganiser, en anticipant la situation, sans faire qu'à chaque fois la seule solution, c'est de licencier », a plaidé le Premier ministre. « C'est un projet de loi qui préserve l'emploi, c'est un projet de loi qui participe à l'emploi », a-t-il insisté. « J'ai toute confiance dans le sens de la responsabilité des parlementaires socialistes. Ils sont près de 300 », a également déclaré le Premier ministre, relativisant ainsi la portée de la présence de quelques élus socialistes, mardi, à la manifestation à Paris de protestation contre l'accord du 11 janvier. « On ne peut pas réformer le pays uniquement par conflit, par affrontement. On peut le faire aussi (par) des accords, des négociations. Le gouvernement préconise cette négociation, cette méthode du dialogue social. Cela sera la même chose pour les retraites, pour la formation professionnelle », a conclu Jean-Marc Ayrault." Le projet de loi sur le marché du travail adopté en Conseil des ministres -1 "Le procès en diffamation de plusieurs femmes et quelques médias intenté par Denis Baupin a été marqué par l'absence de l'intéressé, la semaine dernière. Pourtant, quatre jours avant l'ouverture du fameux procès, le journal Le Figaro révèle que l'ancien député écologiste accusé de harcèlement et d'agressions sexuelles a dîné en compagnie de l'actuel ministre de la Transition écologique, François de Rugy. Sur Europe 1, le numéro 2 du gouvernement s'est justifié ce mardi en expliquant qu'il ""ne savait pas que ce procès allait avoir lieu"". ""Évidemment que la concordance de calendrier était très malvenue"", reconnaît François de Rugy, avant d'assurer qu'il n'était pas ""du tout"" un soutien de Denis Baupin. Un dîner ""amical et convivial"" sur les européennes ""On m'a demandé de témoigner des deux côtés dans ce procès, j'ai toujours refusé de le faire"", explique le ministre à nos confrères de cette radio. Un dîner jugé ""amical et convivial"" organisé par François de Rugy, auquel étaient présents une dizaine d'écologistes, parmi lesquels l'ancienne élue EELV Véronique Massonneau ainsi que l'ancien secrétaire d'État Jean-Vincent Placé. Selon un participant, les discussions ont tourné autour des élections européennes. À la barre jeudi, l'ancienne ministre du Logement Cécile Duflot avait confié, en larmes, avoir été sexuellement agressée par Denis Baupin lors d'un voyage au Brésil en 2008. Agressions sexuelles, SMS insistants, gestes déplacés: en 2016, quatorze femmes s'étaient confiées dans les médias, provoquant une onde de choc au sein du parti écologiste et relançant la question de l'omerta qui entoure les violences sexistes en politique. La relaxe de Mediapart, France Inter et des femmes mises en cause a été requise par la procureure vendredi dernier. Le jugement a été mis en délibéré au 19 avril." Épinglé pour un dîner avec Denis Baupin, François de Rugy assure ne pas soutenir l'ancien député -1 "Cette campagne étonnante et pleine de rebondissements a également ses objets insolites. Les boutiques officielles des candidats à l’élection présidentielle regorgent des traditionnels accessoires qu’ils proposent à leurs militants: badges, autocollants, t-shirts… Mais certains se démarquent avec quelques objets assez improbables, faisant souvent référence au programme ou aux particularités de chaque candidat. François Fillon illustre parfaitement cela en proposant, contre 25 euros, une petite voiture en bois ressemblant à une Formule 1, qui fait écho à sa passion pour le sport automobile. fillon2017.Fr - Pour soutenir Jean-Luc Mélenchon, ses équipes proposent un vin rouge unique: “Le vin insoumis” de la cuvée “La rebelle”. 9 euros la bouteille, pour un produit cultivé sans pesticides en cohérence avec le programme très axé sur l’écologie du tribun qui attire de plus en plus d'indécis. Dans le même genre de référence au programme et aux slogans, les étonnants boutons de manchette en forme de pièces de 1 franc proposés par François Asselineau de l’UPR (qui prône un retour à cette monnaie) sont particulièrement cocasses. Il faut tout de même payer en euros pour les acquérir (26€). upr.fr - Ce genre de communication par l’objet n’a rien d’apolitique, comme on peut le voir avec Marine Le Pen. Sa stratégie de “dédiabolisation” se poursuit jusque dans le marketing: aucune mention du nom Le Pen dans les objets qu’elle vend. La traditionnelle flamme du Front national a également été mise sous le tapis depuis un moment. Elle a été troquée par une “rose bleue” pour la campagne officielle, déclinée dans d'innombrables versions: pendentifs (15€), broche (12€), boucles d’oreille, bagues (15€) mais aussi… des tatouages éphémères. Marine2017.fr - La boutique de Benoît Hamon connaissait quant à elle quelques soucis techniques au moment d’écrire ces lignes. Mais en cas “d’urgence”, les militants peuvent aussi se reporter sur le site officiel du Parti socialiste qui propose pour 7,50 euros un… rubik's cub (représentant la complexité des relations au sein des différents courants ?) ou encore leurs préservatifs officiels (4,5€ les 6). Les marcheurs d’Emmanuel Macron proposent de leur côté des accessoires très classiques, mais aussi un set de tatouages éphémères (5 euros). Nicolas Dupont-Aignan est tout aussi sobre, on peut toutefois noter des pin’s en croix de lorraine dorée pour illustrer sa volonté de s’inspirer du général de Gaulle (4 euros). Pas de fioritures en revanche du côté de Nathalie Arthaud (Lutte Ouvrière), Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste), Jean Lassalle ou encore Jacques Cheminade, qui proposent revues, livres ou matériel militant. Autant de stratégies différentes pour un seul but: transmettre des messages positifs en vue d'atteindre l'Élysée." Présidentielle: tatouage Le Pen ou Macron, F1 Fillon, “vin insoumis”... Les objets insolites de la campagne -1 "François Hollande ""a promis des choses très précises et un certain nombre de ces promesses ne sont pas tenues"", a estimé jeudi Eva Joly. ""Il avait promis de combattre la finance. 'L'ennemi c'était la finance'. Je pense qu'il a été élu pour cela"", a estimé jeudi la député européenne, sur BFMTV, évoquant la loi bancaire. ""On veut combattre la finance, on veut mettre de l'ordre, qu'elle soit au service des citoyens et non pas le contraire"", mais le projet de loi tel qu'il a été déposé ne va pas dans ce sens du tout. ""Hollande a été élu grâce à mes voix"" François Hollande ""veut combattre la finance avec un sabre en bois. C'est un projet qui n'a pas de dents. C'est un projet qui ne mort pas. Je pense qu'il pêche par faiblesse devant la finance"", a-t-elle estimé, se disant d'autant plus déçue car, selon elle, ""il a été élu notamment grâce à mes voix"". Promis par François Hollande durant la campagne présidentielle, le projet de réforme bancaire est examiné par l'Assemblée nationale depuis mardi. Les députés ont dores et déjà promis de muscler un texte jugé très éloigné des ambitions initiales." "Joly : ""Hollande veut combattre la finance avec un sabre de bois""" -1 "La rivalité entre Alain Juppé et Nicolas Sarkozy n'est pas nouvelle et maintenant qu'ils sont concurrents dans la primaire UMP, elle se réveille. Le maire de Bordeaux, qui joue souvent les vieux sages, s'est en effet laissé aller à une petite pique à l'encontre de son adversaire, ce mercredi. Interrogé sur la conférence rémunérée de Nicolas Sarkozy à Abou Dhabi en plein débat sur la consigne de vote UMP à donner dans le Doubs, Alain Juppé a d'abord sorti son ""joker"" et refusé de répondre à la question. Après quelques secondes de silence et alors qu'on commençait à l'interroger sur le sujet, ""le meilleur d'entre nous"" a glissé une anecdote avec un grand sourire: ""Hier, j'ai fait une conférence devant association des X de paris et le président de l'association a terminé la conférence en me remerciant d'être venu, gratuitement"" a-t-il ajouté. Nicolas Sarkozy ""rassembleur"" Le président de l'UMP est-il rassembleur? ""Oui"", a toutefois répondu l'ancien Premier ministre devant l'Association des journalistes parlementaires (AJP). Il ""fait tous ses efforts pour rassembler"", a-t-il ajouté, citant en exemple le Bureau politique de mardi dernier, sur la conduite à tenir le dimanche suivant au second tour de la législative partielle du Doubs. ""La question qui se pose (à l'UMP) est celle de la ligne politique. On voit bien qu'il y a une tentation: aller à droite toute pour récupérer les voix du FN"" et ""celle qui considère (...) que ce n'est pas la bonne stratégie. Ce n'est pas entièrement tranché"", a également affirmé Alain Juppé. Selon lui, ""il faut démonter de façon systématique le programme - si on peut appeler programme une addition de séries de mesures - du Front national"". ""La sortie de Schengen"" est ""un non-sens"" Il faut ""convaincre les électeurs qui sont de bonne foi"" qu'un tel programme ""ne leur prépare pas"" leur avenir, ""en particulier dans sa dimension économique"". Par exemple, ""la sortie de Schengen"" que prône le FN est ""un non-sens"" qui ""aboutirait à la dislocation de l'Union européenne"", a-t-il mis en garde. Pour le maire de Bordeaux, ""il faut qu'on fasse un travail de pédagogie"", ""il nous faut être plus convaincants, plus systématiques"" face au FN qui ""répète quotidiennement +UMPS+"". ""Il faut, et c'est le plus important, dire comment nous répondrions aux attentes, inquiétudes, impatiences des Français"", en leur proposant ""un grand projet, fidèle à nos convictions"". Droit dans ses bottes sur les alliances Il faut également réfléchir à la question des ""alliances"". ""Nous ne gagnerons pas tout seuls. L'alliance de la droite et du centre, c'était l'ADN de l'UMP. Il faut élargir cette alliance"". ""Je persiste et je signe, il est naturel de discuter avec eux"", les centristes, notamment ceux du ""MoDem"", a martelé Alain Juppé, qui se fait régulièrement siffler dans les grands rassemblements UMP lorsqu'il prononce le nom du parti de François Bayrou, comme ce fut le cas à Bordeaux à l'automne ou à Paris samedi." "La pique de Juppé à Sarkozy sur une ""conférence gratuite""" -1 "Le chiffre, revu à la hausse ce mercredi, a de quoi impressionner au premier coup d'œil. La proposition de loi référendaire visant à empêcher la privatisation d'Aéroports de Paris, brandie par des parlementaires issus de toutes les oppositions à Emmanuel Macron, compte désormais 218 signataires. Un bond de 21 par rapport au jour du dépôt, notamment grâce au soutien des députés de La France insoumise. La proposition de loi réfèrendaire vient d’être déposée à la présidence de l’Assemblée nationale avec 218 signataires. Les députés LFI viennent de s’ajouter à la liste. https://t.co/MnmARyU2pK — Manon Rescan (@manonrescan) April 9, 2019 Depuis 24 heures, le gouvernement doit donc composer avec cette bronca d'un genre nouveau, puisque jamais, depuis son instauration via la révision constitutionnelle de 2008, la procédure du référendum d'initiative partagée (RIP) n'a été enclenchée. À l'usage inédit s'adjoignent des images singulières, comme celle d'une conférence de presse, à l'Assemblée nationale, où se sont côtoyés de farouches adversaires politiques. ""Un peu tardif"" Qu'à cela ne tienne, la manœuvre doit faire mouche car, comme l'a déclaré ce mardi sur France 2 l'un des initiateurs de la procédure, le député socialiste Boris Vallaud, les Français seraient majoritairement pour le ""maintien"" d'ADP dans le giron national. #ReferendumADP : @BorisVallaud ""Nous n'avons aucun doute d'avoir la validation du Conseil constitutionnel et l'opinion publique veut le maintien d'#ADP dans le giron public."" #Les4V @telematin pic.twitter.com/dUiRPDkZRO — Caroline Roux (@Caroline_Roux) April 10, 2019 L'élu landais se fait fort, en invoquant ce consensus populaire supposé, de pouvoir réunir les signatures de 10% du corps électoral - soit plus de 4,7 millions de Français - pour entériner la procédure. Une étape qui se déroulerait sur neuf mois et par voie électronique: ""C'est le seul cas de figure où un vote peut avoir lieu de cette manière"", souligne d'ailleurs le constitutionnaliste Bertrand Mathieu auprès de BFMTV.com. Avant cela, la proposition de loi va passer au tamis du Conseil constitutionnel, qui doit en valider le seul et unique article. Là-dessus se joue un timing serré, la procédure ne pouvant porter sur un texte législatif - en l'espèce la loi Pacte, qui contient la privatisation d'ADP - ayant moins d'un an d'ancienneté. Rejeté mardi par le Sénat sans même avoir été examiné, le projet de loi porté par Bruno Le Maire devrait être adopté définitivement par l'Assemblée nationale jeudi. S'il est promulgué avant que le Conseil constitutionnel ne donne sa réponse sur la proposition de loi référendaire, le contentieux sera vraisemblablement gelé pendant un an. Un délai durant lequel la privatisation pourrait bien avoir lieu si le gouvernement décidait d'accélérer les choses. ""J'en suis conscient, on a été un peu tardif sur l'enclenchement de la procédure"", concède auprès de BFMTV.com l'un des députés Les Républicains soutenant l'initiative. Neuf mois + six mois Mais là n'est pas le seul verrou faisant obstacle à ladite procédure. À supposer qu'elle continue de se mettre en œuvre malgré la promulgation de la loi Pacte, l'article 11 de la Constitution prévoit un autre délai. Au bout des neuf mois, donc, de recueil des 4,7 millions de signatures, le Conseil constitutionnel doit être sollicité (à nouveau) pour se prononcer sur leur conformité. Si les Sages de la rue de Montpensier donnent leur imprimatur, alors s'ouvre une nouvelle période, de six mois celle-là, durant laquelle les deux assemblées du Parlement doivent bousculer leur ordre du jour pour examiner le texte. Ce n'est que dans le cas - hautement improbable - où celles-ci ne se saisiraient pas de la proposition de loi dans le temps imparti qu'un référendum pourraient avoir lieu. Si, a contrario, députés et sénateurs examinent le texte, difficile d'imaginer un scénario où ils voteraient l'inverse de ce qu'ils ont voté en 2019. Sauf à ce que les équilibres politiques aient radicalement changé d'ici à l'automne 2020. Pétition grandeur nature ""L'idée derrière le RIP, c'est avant tout de contraindre le Parlement à se prononcer sur la proposition de loi référendaire"", résume Bertrand Mathieu, pointant du doigt les ""vertus"" principalement politiques du dispositif. Car oui, malgré la règle de l'année d'ancienneté du texte sur lequel peut porter un RIP, rien n'empêche ses promoteurs de recueillir des signatures de citoyens contre l'une des mesures phares de la loi Pacte. La privatisation d'ADP ne se fera pas du jour au lendemain, les 218 parlementaires concernés le savent. ""Mais s'il y avait feu vert pour un référendum après la privatisation d'ADP, on se trouverait face à un imbroglio juridique redoutable"", précise Bertrand Mathieu. En l'absence de textes précis sur l'application du RIP, les contempteurs du gouvernement pourraient, dans le meilleur des cas, organiser une pétition grandeur nature sur le sujet. Et ainsi ouvrir, en bout de course, une énième brèche dans l'assise populaire d'Emmanuel Macron. L'élu LR cité plus haut en est convaincu, ""il s'agit d'un redoutable piège tendu au président"". Un piège à (très) longue détente, alors." Privatisation d'ADP: pourquoi le référendum d'initiative partagée n'ira sans doute nulle part -1 "Mardi soir, lors de son meeting à Strasbourg, Emmanuel Macron ne s'est pas contenté d'exposer un bilan sombre de l'état de la France, ce ""diagnostic"" issu de sa campagne de porte-à-porte lancée au printemps dernier. Mieux, l'ancien ministre en campagne a décidé de ne pas épargner ses adversaires. Aucun n'aura été épargné. Dès l'arrivée à Strasbourg, les piques vont bon train à l'encontre d'Alain Juppé, dont Emmanuel Macron fustige ""l'arrogance étonnante"", et Manuel Valls, sur sa vision de la laïcité. Mais ces petites phrases ne seront qu'un avant-goût du meeting. Debout, entouré de militants, l'ancien ministre sait exactement peser les mots, et s'en donne à cœur joie. > ""Arrogance"" et ""mépris"" d'Alain Juppé L'ancien Premier ministre, candidat à la primaire de la droite, en reprend pour son grade, cette fois à propos de sa condamnation judiciaire dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris. ""Comment peut-on imaginer sérieusement commander à la destinée du pays quand sa probité personnelle est en cause?"", interroge Emmanuel Macron, qui assène: ""ce n'est plus possible"". ""Il est certaines (fautes) qui vous disqualifient radicalement"". Avant d'en rajouter encore: ""Comment peut-on vouloir donner des leçons dans le plus grand mépris, et continuer à promettre aux Français?"". > Sarkozy et ses comptes de campagne Lorsqu'il évoque l'ancien Président, Emmanuel Macron ne cherche même pas à cacher sa cible, et préfère appuyer sur son point faible: là aussi, son passé judiciaire, et plus précisément l'affaire du dépassement des comptes de campagne. ""Comment peut-on imaginer se présenter devant les Français quand on a délibérément dépassé le plafond des dépenses autorisées pour sa campagne?"", lance-t-il, ponctuant là aussi sa phrase d'un ""ce n'est plus possible"". Le public apprécie, et scande ""Macron président!"". > Hollande et les promesses non tenues Pas en reste, Emmanuel Macron a également profité de l'occasion pour égratigner en creux son ancien patron, François Hollande. Dès le début de la journée, il lance les hostilités, sans nommer le chef de l'Etat: ""Je pourrais vous dire que je vais changer la Constitution, je pourrais même vous dire que je vais donner le droit de vote aux étrangers, et ne rien faire après!"". Allusion bien sentie à la promesse jamais tenue de François Hollande sur le sujet. Puis il poursuit, lors du meeting: ""Je ne construis pas ma démarche dans le rejet de ces années durant lesquelles j'ai conseillé et exécuté des réformes au sein du gouvernement"", concède-t-il. ""Mais si l'on veut réussir, on ne peut pas faire les choses à moitié et, malheureusement, on a fait beaucoup de choses à moitié"". L'intéressé appréciera." Macron cogne fort sur Juppé, Sarkozy et... Hollande -1 "Comme il s'y était engagé, le député UMP Bruno Le Maire a publié lundi les comptes de sa campagne pour la présidence du parti. Au total, elle lui aura coûté 264.150 euros. Si cette somme semble en-dessous des limites autorisées par la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) - bien qu'elle dépasse les 150.000 euros prévus initialement, tous les meetings et déplacements n’ont pas forcément eu le même coût. La Mutualité, le meeting le plus cher Depuis juin, Bruno Le Maire a réalisé 95 déplacements, pour autant de réunions publiques. Si l’on divise le coût total de la campagne par ce nombre, on obtient 2.780 euros par manifestation. Certaines, dont le public était inférieur à 800 personnes, ont pu bénéficier des salles des fédérations UMP en région, et donc être exemptées de frais de location. D’autres non. C’est le cas du meeting de La Mutualité, à Paris, qui a réuni 1.500 personnes. Des murs dans lesquels Nicolas Sarkozy avait annoncé sa défaite à la présidentielle de 2012 et dont le coût dépasse de loin cette moyenne. “Pour les manifestations de plus grande importance, il faut se tourner vers l’offre privée, ce qui représente vite des montants significatifs”, justifie le député de l’Eure. Cette manifestation lui aurait coûté 30.000 euros, soit un peu plus de 11% de ses frais de campagne. Les meetings de Carnac, dans le Morbihan, et de Lyon la suivent de près, avec un montant qui se situe entre 10.000 et 20.000 euros chacun. 80% des frais dédiés aux réunions publiques Si nombre de salles ont pu être obtenues gratuitement, leur aménagement et tout ce qui entoure les meetings ne l’étaient pas. Bruno Le Maire, qui affirme que ""les dépenses ont été limitées au maximum"", reconnaît toutefois que ce marathon politique - environ 5 réunions publiques par semaine - ""induit inévitablement des dépenses"". Et celles des réunions publiques sont bien plus conséquentes que celles engendrées par le QG de campagne (10.200 euros) ou les flyers (1.626 euros). Au total, 45.962 euros ont été dédiés aux déplacements de Bruno Le Maire et de son équipe. Une somme qui inclut les transports et l’hébergement. En outre, 93.330 euros ont été versés pour la location, l’aménagement et la décoration des salles, et 24.904 euros pour les repas et ""pots de l’amitié"" servis durant la campagne. Sans y ajouter le coût du personnel - deux personnes employées pour le suivi image et les relations presse - les meetings ont coûté au total 213.796 euros, soit 80% des dépenses de campagne de Bruno Le Maire. Les goodies, plus onéreux que le QG de campagne Les objets promotionnels ont beaucoup fait parler d’eux durant ces six derniers mois. Autocollants, bracelets, T-shirts, les photos les brandissant sont innombrables. Leur coût, 17.550 euros, représente lui aussi une part importante de la campagne, même s’il est moindre que celui de l’organisation des meetings. Le QG, installé boulevard Raspail à Paris, et l’impression des flyers demeurent ainsi les deux postes de dépenses les moins élevées sur la facture finale. Les dons, unique source de financement “Cette campagne n’a bénéficié d’aucune autre source de financement”, affirme Bruno Le Maire. Selon le député UMP, toutes les recettes proviennent des dons de personnes physiques, effectués à l’adresse de l’Association ""Avec BLM"", un micro parti créé pour l’occasion. Une affirmation peu étayée, puisque le député ne dévoile pas la somme perçue sur son site." Présidence de l'UMP: Bruno Le Maire dévoile ses comptes de campagne -1 "C'est la première fois que Nicolas Sarkozy se prêtait au périlleux exercice du question-réponse sur Twitter. Annoncée dès le mercredi sur son compte, l'opération de communication n'a pas manqué d'être raillée par les internautes. Mais le président de l'UMP, entouré de membres de son équipe, a joué le jeu. Au menu pêle-mêle de ce tchat: François Hollande, l'islam, les heures supplémentaires, la Libye...mais aussi son conseil lecture pour cet été et son revers au tennis. Revue de tweets. ""@fhollande: tromperie, échec, angoisses"" Revendiquant des milliers de questions posées via le mot-clé  #NSDIRECT, il a bien fallu faire un choix. Posée la veille au soir, cette question, par exemple, sur le bilan de François Hollande n'a pas été laissée au placard. .@leeclaynews @fhollande tromperie, échec, angoisses. — Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) 15 Mai 2015 Concernant 2017, Nicolas Sarkozy a promis de rétablir la défiscalisation des heures supplémentaires... s'il est réélu. .@rocafortis17 Les heures supp defiscalisées ont certainement été l’1 des mesures éco les + efficaces de mon quinquennat. Réponse, oui. — Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) 15 Mai 2015 ""Je ne regrette pas Kadhafi"" Il a également évoqué l'islam, se défendant de ""taper"" sur la religion musulmane, la Libye aussi faisait partie des préoccupations des internautes. .@AntoineMokrane J’ai créé le CFCM, j’ai soutenu l’ouverture de mosquées officielles. Dire que l’on tape sur l’Islam est une erreur. — Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) 15 Mai 2015 .@LesREPUBLlCAlNS NON, je ne regrette pas Kadhafi. En revanche, je regrette que depuis 2012 on ait laissé complètement tomber la libye. — Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) 15 Mai 2015 Concernant  l'Europe, Nicolas Sarkozy a déclaré ne pas vouloir se résoudre à ce que la Grande-Bretagne n'en fasse plus partie. Sur les prisons, le dirigeant politique a promis de valoriser le personnel pénitentiaire. .@yoankarar Reconnaître l'importance de votre travail est la 1ere étape qui permettra de vous rendre le moral. Il y en aura d'autres! — Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) 15 Mai 2015 ""Je vous vois bien avec le revers de @DjokerNole"" Des sujets aussi divers que variés qui ont été également ponctués par des moments  surprenants comme cet échange avec son fils Louis Sarkozy. Ou encore avec l'ancienne championne de tennis Marion Bartoli, qui demande à ""Mr le président"" des nouvelles de son revers. @NicolasSarkozy Je peux avoir une plus grande télévision pour ma chambre? #NSDIRECT — Louis Sarkozy (@Sarko_Junior) 15 Mai 2015 @NicolasSarkozy je crois que vous vous sous estimez Mr le président ,vous masquez votre jeu.Je vous vois bien avec le revers de @DjokerNole — Marion bartoli (@bartoli_marion) 15 Mai 2015 Voulant montrer qu'il maîtrise les codes des réseaux sociaux, Nicolas Sarkozy n'a pas hésité à jouer le jeu en répondant à la question du site ""lol"" Buzfeed par des emojis. .@BuzzFeedFrance A la maison, j'ai un et ! #NSDIRECT — Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) 15 Mai 2015 Enfin si vous ne savez pas quoi lire cet été, le patron de l'UMP vous conseille de lire...Romain Gary. .@FlorianJ69 Pas un seul chagrin résiste à la lecture d'un bon livre. Si tu es sentimental je te conseille les ""Cerfs-volants"" de R.Gary — Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) 15 Mai 2015" Opération de com' de Sarkozy sur Twitter: du tennis, de la lecture et un peu de François Hollande -1 "Le Sénat doit examiner jeudi une proposition de loi déposée par la sénatrice socialiste de Gironde, Françoise Cartron, qui vise à abroger la loi Ciotti. Mis en place en janvier 2011 ce dispositif, adopté par le gouvernement Fillon sur une proposition du député UMP des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, prévoit en cas d'absentéisme trop fréquent et non justifié, une suspension partielle des allocations. Un dispositif jugé ""inefficace"" par la ministre chargée de la réussite éducative George Pau-Langevin. ""Je crois que s'il y a un point sur lequel tout le monde est d'accord aujourd'hui, c'est l'inefficacité de la loi. J'en veux pour preuve les chiffres qui nous ont été transmis pour l'année scolaire 2011-2012: alors que le pays compte 12 millions d'élèves, 619 suspensions ont été effectuées"", rapporte la ministre dans  un entretien au Parisien. La loi n'a aucun effet dans ""77% des cas"" D’après George Pau-Langevin, sur ces 619 élèves suspendus seulement 142 ont repris l’école : ""Sur ce nombre, 142 seulement sont visiblement retournés à l'école, puisque l'on a 142 demandes de rétablissement des allocations sur cette période. Cette loi, n'a donc, dans 77% des cas aucun effet"". ""Il faut créer une structure où services sociaux et personnels de l'éducation puissent analyser ensemble ce qui ne va pas et ce qui peut être fait pour y répondre, sans laisser les établissements se débattre seuls avec le problème"". Pour lutter contre l'absentéisme scolaire très important en lycée professionnel, la ministre juge ""intéressant que l'on approfondisse l'idée d'une seconde professionnelle indifférenciée qui permette à l'élève de faire son choix plutôt que d'en subir un""." "Pau-Langevin : la loi Ciotti est ""inefficace""" -1 """On dit souvent qu’à Paris c’est métro-boulot-dodo, Mettons-nous en mode métro-boulot-Griveaux lors des semaines qui viennent"", a lancé jeudi soir la secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa avant de laisser Benjamin Griveaux prendre la parole face à une salle comble qui comptait pourtant quelques absents de marque. À l’occasion de son premier meeting de campagne pour les municipales de 2020 à Paris, le candidat LaREM, a tenté de resserrer les rangs après les révélations du Point sur ses sorties à propos de ses anciens adversaires des primaires Mounir Mahjoubi, Cédric Villani et Hugues Renson, évidemment absents du Théâtre de la Liberté. ""Votre place est ici"" ""Votre place est ici, avec votre famille, au milieu de nous"", a-t-il lancé à leur adresse, après s’être excusé la veille pour ses propos insultants à leur égard. Aux côtés de ses principaux soutiens, les députés de Paris Olivia Grégoire et Pacôme Rupin, (son directeur de campagne également), et devant plusieurs membres du gouvernement, comme Sibeth Ndiaye ou Julien Denormandie, Benjamin Griveaux a dévoilé les premiers contours de son projet pour Paris. Mutuelle municipale Au programme, l’écologie avec la création d’un Conseil parisien de défense écologique où siégerait une moitié de Parisiens de 15 à 25 ans. Il a également plaidé pour la réduction de la circulation aux abords des écoles avant d’évoquer son projet de mutuelle municipale pour les lunettes et les prothèses auditives et de s’en prendre à la police municipale lancée par Anne Hidalgo. ""Ce soir c’est une première étape. Les huit prochains mois vont être difficiles, il y a énormément à faire"", a tenu à prévenir Benjamin Griveaux. En espérant que ses adversaires d’hier ne deviennent pas des ennemis, alors que Cédric Villani, dragué par Gaspard Gantzer, a reporté à septembre l’annonce de son ralliement ou non au candidat de la majorité." Après la polémique, Benjamin Griveaux tente de rassembler à l'occasion de son premier meeting -1 "Sarkozy préféré à Hollande C’est un sondage qui va faire grincer des dents au PS: selon une enquête Ifop pour Paris-Match parue mercredi, dans un hypothétique duel entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, le premier l’emporterait à 53%, contre 44% pour l’actuel président. ""Comme dans les situations de cohabitation d’hier, le premier tire les bénéfices de sa retraite tribunitienne, le second paie les coûts plus élevés que jamais de l'exercice du pouvoir de crise"", analyse l'hebdomadaire sur son site. Rebsamen à Ayrault: ""vire-moi un ministre"" Jean-Marc Ayrault souffrirait d'un manque d'autorité auprès de ses ministres, d'après le maire socialiste de Dijon, François Rebsamen. Pour y remédier, l'élu a une solution: ""vire-moi un ministre"", aurait-il glissé à Jean-Marc Ayrault, selon Le Canard enchaîné cité par Le Lab. Sa justification? ""Tous les jours il y a des annonces prématurées, et même contradictoires. Là, ils s'arrêteront."" En cause notamment, les déclarations de Delphine Batho sur la fiscalité du diesel, qu'elle souhaite augmenter ""pour des raisons de santé publique"". Une annonce immédiatement corrigée par Arnaud Montebourg, qui redoute que l'on touche à une spécificité bien française. Une vigilance très politique Mercredi matin à 6h, Météo France a levé l’alerte orange dans les 21 départements concernés. Deux heures plus tard, l’alerte est relancée dans 19 départements. Une erreur de prévision de Météo France? Non, plutôt une décision politique: la ministre de l’Ecologie Delphine Batho a expliqué sur Europe 1 avoir demandé avec Manuel Valls à ce que la vigilance orange soit rétablie, ""car il faut que les gens aient conscience que les routes sont verglacées et qu’il ne faut pas s’y aventurer."" Et la météo devint politique. ""On ne va pas faire de l'opposition sur la neige et le soleil"" Mardi soir déjà, la neige avait pris des tournures politiciennes. Valérie Pécresse, chef de file de l’UMP au Conseil régional d’Ile-de-France, a réclamé une commission d’enquête au sein du Stif, dénonçant son ""incapacité à anticiper les conséquences"" de la neige. Aussitôt, Valérie Pécresse a été recadrée par l’ancien ministre des Transports UMP, Dominique Bussereau. Si celui-ci a reconnu qu'il ""faut vérifier pourquoi le Stif n'a pas plutôt déclenché l'enquête l'alerte"", il a également ajouté que ""ce n'est pas parce qu'il y a un peu de neige qu'on crée une commission d'enquête"". ""On ne va pas faire de l'opposition sur la neige et le soleil"", a résumé le député de Charente-maritime. ""J'ai mieux à faire que des polémiques politiciennes, dans un moment où on doit être aux côtés de nos services publics"", a souligné de son côté Delphine Batho." CAFE POLITIQUE - Sarkozy préféré à Hollande dans un sondage -1 "Un an après avoir reçu le prestigieux prix Goncourt, Leïla Slimani s'apprête à être nommée représentante personnelle d'Emmanuel Macron pour la francophonie. L'auteure franco-marocaine, distinguée pour son roman Chanson douce, va être reçue lundi après-midi par le chef de l'Etat qui lui détaillera sa mission, rapporte Le Parisien. Une information confirmée par l'Elysée lundi midi. Au menu notamment, la promotion de la langue française et de la diversité culturelle. Emmanuel Macron avait été enthousiasmé par le roman de Leïla Slimani et lui aurait même proposé, une fois élu, de devenir ministre de la Culture, ajoute le quotidien. Une proposition pas démentie mais déclinée par l'intéressée, qui a pourtant publiquement soutenu Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle. Cette fois, la proposition du président de la République devrait être acceptée. Leïla Slimani ""fait partie d'une nouvelle génération que le président veut faire émerger"", affirme un conseiller du chef de l'Etat. La jeune auteure de 36 ans siégera au Conseil permanent de la francophonie. Elle n'aura pas de rival au gouvernement, car aucun ministre n'est chargé du sujet." Leïla Slimani représentante d'Emmanuel Macron pour la francophonie -1 "On parle beaucoup du cumul des mandats, mais difficile de s’en faire une idée concrète. Combien de fonctions cumulent, en général, les élus? Trois? Quatre? Plus? Et le plus cumulard de tous, le champion du sandwich des responsabilités, le kaiser de la fiche de poste? L’Express a mené l’enquête, et a sorti une application web qui permet de répondre à ces questions. Près de 5.300 données sont rassemblées dans un tableau qui classe les élus cumulards selon un barème. Attention, ce n’est pas un travail exhaustif: les journalistes ne se sont intéressés qu’aux élus les plus en vue, soit les 38 ministres, les 577 députés, les 348 sénateurs les présidents des conseils généraux et régionaux, ainsi que les maires et présidents d’intercommunalité des plus grosses agglomérations. Cela fait un total de 1.573 élus, qui regroupe les plus gros poissons. 26 pour un seul homme Le classement est établi selon un barème maison, basé sur une approximation du temps que prend chacune de ces fonctions. Par exemple, ministre équivaut à un temps plein. Conseiller régional, moins de la moitié d’une journée. Sur ces 1.500 élus, moins de 200 ne possèdent qu’un seul mandat. Alors, qui est le Gengis Khan des fonctionnaires? La palme est attribuée par l’Express à Michel Delebarre, sénateur du Nord, dont nous nous abstiendrons de détailler les fonctions car il en cumule pas mois de 26. Selon le barème de l’Express, ce shiva de l’administration arrive à réaliser sept journées de travail en une seule. En théorie. >> A lire sur LExpress.fr" Et le grand gagnant du cumul des mandats est... -1 "L'information aurait pu passer inaperçue. Mercredi 3 octobre, un décret est publié au Journal officiel. Présenté par les ministres de l'Education et de l'Enseignement supérieur, après avoir été annoncé en avril dernier en conseil des ministres, il modifie les modalités de nomination des recteurs en ouvrant ce poste à 12 personnes sur 30 non titulaires de l'habilitation à diriger des recherches, au lieu de 6 actuellement. Le but: ""diversifier le recrutement des recteurs pour mieux répondre aux exigences nouvelles du métier"". Le décret prévoyant de nouvelles modalités de nomination des #recteurs examiné en conseil des ministres pic.twitter.com/lA2aq2Wxxt — Soazig Le Nevé (@soazigleneve) 3 octobre 2018 Une académie réservée aux recteurs expérimentés Mais derrière ce décret se cache une intention particulière: selon L'Obs, il permettrait à Emmanuel Macron de nommer une camarade de promotion de l'ENA, Charline Avenel, actuelle secrétaire générale de Sciences Po, à la tête de l'académie de Versailles. Cette dernière n'étant pas titulaire d'un doctorat, et le quota des 6 recteurs dans le même cas étant rempli, sa nomination n'était pas possible. Elle l'est désormais, maintenant que le décret a été publié. L'intéressée aurait déjà prévenu ses collaborateurs de SciencesPo de son prochain départ pour Versailles. Contacté, l'Elysée assure que le changement des règles de recrutement, mis en place dans d'autres secteurs que celui de l'Enseignement supérieur, a été souhaité par Emmanuel Macron ""bien avant que Charline Avenel ne soit dans le radar"" pour l'académie de Versailles. Une académie qui aurait été proposée par Jean-Michel Blanquer pour la jeune énarque de 42 ans. Par ailleurs, l'Elysée fait savoir que ""la procédure de recrutement est en cours"", et n'est pas validée définitivement pour l'instant. Elle serait d'ailleurs uniquement pilotée par les ministères de l'Education et de l'Education supérieure. Ce choix étonne certains universitaires, qui reprochent sur les réseaux sociaux à Charline Avenel de n'avoir jamais dirigé d'académie dans le passé – ce qui selon eux la disqualifierait pour diriger celle de Versailles. Il s'agit de l'une des plus grandes de France: en tant que telle, elle est souvent attribuée à des recteurs expérimentés. La polémique n'est pas sans rappeler la nomination de l'écrivain Philippe Besson, proche d'Emmanuel Macron, consul de Los Angeles. Un recours en justice a été intenté par un syndicat du Quai d'Orsay." Macron change les règles de nomination des recteurs… et veut nommer une camarade de l'ENA -1 "Une remarque qui devrait plaire à Manuel Valls... Julien Dray, vice-président PS du conseil régional d'Ile-de-France, juge qu'il faut arrêter de relancer sans cesse le débat sur le foulard islamique. L'ancien député, qui fut aussi porte-parole du PS, était interrogé par Le Parisien-Aujourd'hui en France paru lundi sur une éventuelle interdiction de ce signe religieux à l'Université, préconisée par l'ancienne mission laïcité du Haut Conseil à l'Intégration et non écartée par le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls. ""Il va falloir arrêter de relancer, tous les six mois ou un an, ces débats sur le voile et son interdiction"", répond Julien Dray, selon lequel ""à force de faire des lois, on donne surtout le sentiment qu'elles ne sont pas appliquées"". ""J'ai le sentiment que l'intégration dans notre pays, dans le respect de la laïcité, est beaucoup plus avancée que ne le pensent les leaders d'opinion"", ajoute l'élu de l'Essonne. ""Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas une minorité qui cherche, par des provocations, à prendre en otage les musulmans"". La France a banni en 2004 le port de signes religieux ostentatoires dans les établissements secondaires par une loi qui ne concerne pas l'enseignement supérieur, où le foulard est autorisé." Julien Dray critique le débat sur le voile -1 "Christiane Taubira est dans le viseur de la droite depuis de longs mois et le jeu de la surenchère a dépassé la ligne jaune selon certains, mardi. En effet, les propos de l'UMP Gérald Darmanin n'en finissent pas d'indigner une partie de la classe politique depuis son interview mardi matin sur LCI. ""Qu'est-ce qui fait monter le FN? (…) Si vous pensez que Taubira n'est pas un tract ambulant pour le FN mis en avant par François Hollande, c'est que vous n'avez pas compris le cynisme des socialistes. La politique pénale menée par Mme Taubira c'est tout ce qui fait monter le FN"", a déclaré le député-maire UMP de Tourcoing. Répondant à une question à l'Assemblée nationale, Manuel Valls en a profité pour fustiger ces propos. ""Ça n'est ni jeunesse, ni la campagne électorale ni le combat politique qui doivent vous permettre de tenir de tels propos et nous ne le permettrons jamais"", a lancé sous les applaudissements de la gauche le Premier ministre au député de 31 ans, ex-porte-parole de Nicolas Sarkozy. A chaque fois ""que les républicains de gauche ont eu à choisir, jamais nous n'avons tenu les propos que vous avez tenus"", a ajouté Manuel Valls, rappelant le deuxième tour de l'élection présidentielle en 2002. Manuel Valls a critiqué aussi les propos de Nicolas Sarkozy ""assimilant une nouvelle fois le Front national au Parti socialiste"". De telles déclarations, a estimé le Premier ministre, reviennent à abandonner ""toute idée de la différence entre ceux qui sont contre les valeurs de la République et (...) ceux qui les défendent, qui ont toujours fait, Monsieur Darmanin, le choix de la République, des valeurs"". ""Ça fait bien pour la photo de famille"" Interrogé dans les couloirs de l'Assemblée sur la déclaration de Gérald Darmanin, le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, a pris ses distances sur la forme mais pas sur le fond: ""Chacun a ses mots, mais je considère que Christiane Taubira aujourd'hui est inexistante."" ""On n'a plus de Garde des Sceaux! A l'Assemblée, aux questions au gouvernement, est ce que vous l'entendez? On la garde au gouvernement parce que ça fait bien pour la photo de famille"", a-t-il lancé. Des propos ""très clairement emprunts de racisme"" ""J'appelle les responsables UMP à la tenue et Gérald Darmanin à des excuses"", a réclamé pour sa part le député PS de l'Hérault, Sébastien Denaja, mardi dans les couloirs de l'Assemblé nationale pour qui les propos de Darmanin sont ""très clairement emprunts de racisme""." "Valls fustige Darmanin et ses propos sur Taubira, ""tract ambulant pour le FN""" -1 """Eh oui, je peux encore servir""!"" Dans un entretien accordé au Parisien ce samedi, l'ex-président socialiste de la région Ile-de-France confirme son intention de diriger l'Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer). Selon Le Monde, Manuel Valls aurait promis ce poste, rémunéré à hauteur de 148.000 euros bruts par an, à son vieil ami Jean-Paul Huchon, qui avait dû renoncer à briguer un quatrième mandat à la tête de l'exécutif régional pour laisser la place à Claude Bartolone. Le mandat de l'actuel président de l'Arafer, Pierre Cardo, doit prendre fin en juillet, rappelle le quotidien du soir. ""C'est un poste un peu technique. Mais pas nul: je serai un peu le CSA [le Conseil supérieur de l'audiovisuel] du rail"", se félicite Jean-Paul Huchon dans les colonnes du Parisien. Et de lancer, à ceux qui s'offusquent de ce ""recasage"" doré: ""J'ai bien été le président du Stif (Syndicat des transports d'Ile-de-France, ndlr) et les trains, je les connais"". À lire : Jean-Paul Huchon recasé par Manuel Valls: ""148.000 euros par an, c'est totalement indécent!"" Huchon n'envisage pas de revenir en politique Jean-Paul Huchon n'a pas de mots assez durs contre son ancien rival Claude Bartolone, battu par la candidate de droite Valérie Pécresse aux élections régionales de décembre. ""Il est mort!"", dézingue-t-il. Et l'ex-directeur de cabinet de Michel Rocard confie au quotidien régional qu'il n'envisage plus de revenir en politique. ""J'y ai croisé tellement de traîtres, de médiocres et de connards. Sauf Rocard!"". Et sauf Manuel Valls, que Jean-Paul Huchon surnomme son ""petit frère"": ""lui, il a une colonne vertébrale et le sens de l'Etat. Sauf qu'il a François Hollande dans les pattes. J'en ai vu des cohabitations et celle-là n'est pas commode..."", lâche-t-il tout de go. Reste que pour l'heure, c'est le président de la République qui aura le dernier mot sur sa nomination, ou non, à la tête de l'Arafer." Jean-Paul Huchon dit tout le mal qu'il pense de la politique -1 "Après quatre mois de débats agités, François Hollande a fini par trancher: mercredi, il a renoncé à la révision constitutionnelle qu'il avait lui-même initiée après les attentats de novembre à Paris. Une décision qui a laissé une partie de la classe politique, à droite comme à gauche, perplexe. ""Tout ça pour ça"", a-t-on pu entendre de la bouche de nombreux parlementaires. De nombreux abandons sous la Ve République Ce n'est pas la première fois qu'une révision constitutionnelle n'aboutit pas sous la Ve République. La première date de 1973: à l'époque, Georges Pompidou est au pouvoir et tente d'instaurer le quinquennat en lieu et place du septennat. Faute de majorité, il est obligé de reculer. Environ une dizaine de propositions seront ainsi abandonnées. Si le recul de François Hollande de mercredi frappe autant, c’est parce qu’il arrive après quatre mois de débats intenses, dans un contexte particulier. ""Ces quatre mois de débats sont légitimes, c’est le courant normal des institutions"", souligne Olivier Rouquan, politologue et constitutionnaliste. ""Mais les discussions n’aboutissent pas, et laissent donc un goût d’inachevé."" Des discussions qui arrivent après les attentats les plus meurtriers que la France ait connus, et au moment où la popularité de l’exécutif est au plus mal. De quoi affaiblir encore François Hollande face au Parlement. ""Cela fait des mois que les commentaires s’accumulent: ‘que veut faire François Hollande et où veut-il mener le pays’?"", rappelle Olivier Rouquan. Mais aux yeux du politologue, le chef de l’Etat n’est pas le seul fautif: avant lui, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ""n’ont pas su répondre aux attentes"". ""Un échec personnel"" Le problème serait-il donc plus large que celui d’une personne? ""La Ve République est verticale, avec un père de la nation. Or le père de la nation n'a plus d'autorité (…) Cet épisode remet en question la Ve République"", résume Esther Benbassa, chef de file des sénateurs écologistes, sur Public Sénat. ""Il s’agit davantage d’un échec personnel"", analyse au contraire Pascal Jan, constitutionnaliste. “Les différents échecs de révisions constitutionnelles dans le passé n’ont pas eu de répercussions sur la fonction présidentielle et celle-ci non plus: ce n’est pas la fonction présidentielle qui en prend un coup, mais le titulaire de la fonction. Si, malgré l’absence de la majorité aux trois cinquièmes, François Hollande avait tenté de passer en force au Congrès, là il aurait en effet atteint la fonction présidentielle”. Pour Olivier Rouquan, le problème remonte à l’adoption du quinquennat, en octobre 2000. A l’époque, en alignant le mandat présidentiel sur celui des députés, on comptait renforcer la légitimité du président. Plus de quinze ans plus tard, ""les gens comprennent de moins en moins à quoi cela sert d’avoir un président et un Premier ministre du même camp et dans un temps si resserré"", estime le constitutionnaliste. D’autant plus que François Hollande, en bientôt quatre ans de mandat, n’a pas fait usage de ses droits constitutionnels, comme la dissolution de l’Assemblée ou le référendum. ""Qu’est-ce qui distingue alors le président du Premier ministre?"", s’interroge-t-il. Le quinquennat, coupable idéal? ""Je ne pense pas que le quinquennat ait transformé la fonction présidentielle"", répond Pascal Jan. ""Le quinquennat a accéléré le temps politique, et l’a transformé en course de personnes. Il ne permet pas au président de respirer. Mais sa fonction reste la même. Et, septennat ou quinquennat, le pouvoir fondamental reste à l’Elysée et le Premier ministre sert de fusible"". Maintes fois remis en cause, le quinquennat ferait-il un coupable idéal? ""Il a déstabilisé la Ve République"", estime Olivier Rouquan, qui appelle à trouver ""un nouvel équilibre"". Là où certains responsables aspirent à la création d’une VIe République, le politologue, lui, évoque un mandat présidentiel de six ans, ou même un régime parlementaire à l’européenne. Pascal Jan, lui, n’en démord pas: ""Les institutions vivent, on ne les change pas comme cela"". Ce qui pourrait changer, selon lui? ""L’intérêt porté aux législatives: ce sont elles qui vont influer sur le gouvernement, ses membres et son programme. Or leur coïncidence avec la présidentielle fait que beaucoup de gens ne vont pas voter. Alors qu'en réalité, ce scrutin est déterminant pour la suite”." Réformer la Constitution: mission impossible sous la Ve République? -1 C'était le premier décembre, il y a un an. François Hollande annonçait à la surprise générale qu’il ne se représenterait pas. Une première pour un président en exercice sous la Ve République. Comment a-t-il pris cette décision ? Qui était dans la confidence ? Nous avons retrouvé ceux qui étaient avec lui en ces jours décisifs. GRAND ANGLE - Le jour où François Hollande a renoncé -1 "Il est pourtant le numéro deux dans les sondages, mais c’est lui qui a été attaqué. Lors du débat entre les candidats de la primaire de la droite, Nicolas Sarkozy a été visé de toute part par ses adversaires. Selon Bruno Jeudy, éditorialiste pour BFMTV, “ce débat a tourné au droit d’inventaire, au bilan du quinquennat par les petits candidats, qui y sont allés à fond contre Nicolas Sarkozy”. Mais ces attaques ont servi à Nicolas Sarkozy, créant un effet de sympathie: ""Il prend le pas sur le noyau dur de la droite"", ajoute Apolline de Malherbe, journaliste pour BFMTV, présente lors du débat. Le premier à lancer les hostilités contre l’ex-chef de l’Etat fut son ancien ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire: “Certains sur ce plateau avait fait la promesse de ne jamais se représenter s’ils étaient battus, s’ils avaient tenu leur promesse, on serait peut être moins nombreux sur ce plateau”, a invectivé le député de l’Eure. L’ancien chef de l’Etat lui a alors répondu: “Si à chaque fois qu’on est battu, on n’a plus le droit de se présenter, je te rappelle que tu as été battu à la présidence de l’UMP. Le Maire/Sarkozy: 1-1. Des attaques de la part des anciens ministres de Sarkozy Comme s’ils n’avaient plus rien à perdre, les petits candidats ont été les plus offensifs à l’égard de Nicolas Sarkozy. Est ensuite venu le tour de son ancienne ministre de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet: “Je regrette seulement qu’aujourd’hui tu dénigres de cette manière le grenelle de l’environnement”, et à l’ancien leader des Républicains de répondre: “Je ne regrette pas ta nomination, même si je ne suis pas sûre de le refaire, je ne regrette pas ta nomination”, “Tu n’auras pas l’occasion de le refaire”, a conclu une NKM électrisée. Match nul là encore. Autre sujet clivant: la sécurité, qui donne une nouvelle occasion à Jean-François Copé de tacler Nicolas Sarkozy: “Si aujourd’hui les policiers et les gendarmes sont dans cet état de colère, c’est tout simplement parce qu’un choix, qui me paraît une erreur folle, a été commise il y a une dizaine d’année, qui été de réduire de manière drastique les effectifs de police”. Ce fut enfin le tour d’Alain Juppé, pourtant peu incisif durant le débat: “Il faut dénoncer les accords du Touquet, qui nous oblige à garder chez nous des personnes dont la Grande Bretagne ne veut pas chez elle”. A chaque attaque, Nicolas Sarkozy à la même réponse, son expérience, qui ne pourra lui servir que de façon bénéfique. Des attaques bénéfiques à Nicolas Sarkozy Mais selon Bernard Sananès, directeur de l’institut de sondages Elabe, ces attaques répétitives ont provoqué un effet de sympathie chez les électeurs de droite et du centre. “Nicolas Sarkozy, même si il a été beaucoup attaqué, ces attaques lui ont peut être finalement rendu service, confirme Bruno Jeudy, il s’est repris après la pause, sur les sujets régaliens, sécurité et politique étrangère où il a marqué des points”. En effet, à la suite du débat, un sondage Elabe révèle que Nicolas Sarkozy est celui qui a plus convaincu chez les électeurs de droite. Nicolas Sarkozy a convaincu 31% des sympathisants de la droite et du centre, inversant la tendance et doublant Alain Juppé sur cette catégorie de sondés." Attaqué de toute part, Sarkozy se replace au centre du jeu -1 "Ils sont finalement six. Six prétendants à la mairie de Paris ont déposé mardi au siège de la fédération UMP de la capitale les parrainages requis pour participer à la primaire ouverte qui désignera le candidat du parti à la mairie de Paris en 2014. Qui sont-ils? BFMTV.com fait le point sur les candidats en lice. Nathalie Kosciusko-Morizet Age: 39 ans. Fonctions actuelles: Députée de la 4e circonscription de l'Essonne Slogan de campagne: Inconnu Site de campagne: www.nkmparis.fr C'est la favorite de cette élection, et pourtant, pas la mieux implantée à Paris. Nathalie Kosciusko-Morizet a abandonné son fief de Longjumeau pour se lancer dans la bataille de la capitale. Avant même l'élection, elle sera opposé à la socialiste Anne Hidalgo, mais sur le terrain de la justice. La candidate PS a décidé de l'attaquer en diffamation, après que NKM a affirmé qu'elle avait été condamnée par la justice en 2012. (photo: Arnaud Perrin - Wikimedia Commons - CC) Rachida Dati Age: 47 ans Fonctions actuelles: Maire du 7e arrondissement de Paris, Députée européenne, Vice-présidente de l'UMP Slogan de campagne: ""Paris pour tous!"" Site de campagne: www.datipourparis.fr Elle ira ""jusqu'au bout"", a-t-elle expliqué sur l'antenne de BFMTV, après l'évocation d'une possible alliance avec Nathalie Kosciusko-Morizet pour les élections. Le début de campagne a été marqué par la rivalité entre les deux femmes, mais Rachida Dati n'a de cesse d'expliquer qu'elle souhaite tourner la page. ""J'espère que la primaire n'est pas un moyen de sélectionner ou de tuer, car cela doit être un moyen d'unir nos forces et nos talents pour reconquérir la mairie de Paris"", expliquait-elle la semaine dernière. (photo: Simon Kirby - Wikimedia Commons - CC) Jean-François Legaret Age: 60 ans Fonctions actuelles: Maire du 1er arrondissement de Paris, Conseiller régional d'Ile-de-France Slogan de campagne: ""Un maire parisien en 2014"" Site de campagne: www.legaret2014.com Malgré sa position de chef du groupe UMP au Conseil de Paris, Jean-François Legaret est peu connu du grand public. Certainement le plus gros handicap dans cette bataille pour le maire du 1er arrondissement, spécialiste des questions budgétaires, mais il semble optimiste. ""Les militants parisiens savent à peu près qui je suis et ce que j'ait fait. Le déficit de notoriété ne me paraît pas insurmontable"", expliquait-t-il il y a quelques semaines à France 3 Ile-de-France. (photo: jastrow - Wikimedia Commons - CC) Pierre-Yves Bournazel Age: 36 ans Fonctions actuelles: Conseiller de Paris, Conseiller régional d'Ile-de-France, Secrétaire national de l'UMP chargé des grandes métropoles Slogan de campagne: ""Pour un projet utile aux Parisiens!"" Site de campagne: www.bournazel2014.fr Il veut être l'outsider de cet élection, il est surtout le plus jeune candidat. Implanté dans le 18e arrondissement de Paris, Pierre-Yves Bournazel ne pense pas que son âge sera un problème dans cette élection. ""Les Parisiens sont prêts à élire un maire de 36 ans à condition qu'il ait un projet, que sa candidature soit légitime et qu'il soit un maire utile et à temps plein"", expliquait-il il y a quelques semaines au journal Metro. (photo: capture d'écran bournazel2014.fr) Chenva Tieu Age: 50 ans Fonctions actuelles: Secrétaire national de l'UMP chargé de l'Asie Slogan de campagne: ""Paris capitale du 21e siècle"" Site de campagne: www.chenvatieu.org Candidat malheureux aux législatives de 2012, Chenva Tieu n'a jamais été élu malgré son investissement depuis plusieurs années au sein de l'UMP. D'origine chinoise, né au Cambodge, Chenva Tieu met en avant son parcours d'entrepreneur pour sa campagne. Il souhaite promouvoir un ""esprit de conquête économique"" pour Paris. (photo: Chenva Tieu - Wikimedia Commons - CC) Franck Margain Age: 51 ans Fonctions actuelles: Conseiller régional d'Ile-de-France, Président délégué du Parti Chrétien-Démocrate (PCD) Slogan de campagne: ""Ensemble, pour gagner 2014"" Site de campagne: www.franck-margain.fr Il est le seul candidat à être issu d'un parti autre que l'UMP. Franck Margain, proche de Christine Boutin et président du Parti Chrétien-Démocrate, avait présenté une candidature dissidente aux dernières législatives. Comme le rappelle 20 minutes, il porte des idées ""peu orthodoxes à droite"". Il prone notamment l'instauration d'un péage urbain au centre-ville ou encore la fermeture des voies sur berge à la circulation automobile. (photo: capture d'écran franck-margain.fr)" Paris: qui sont les six candidats à la primaire UMP? -1 "L'ancien Premier ministre Lionel Jospin remplacera Jacques Barrot, mort le 3 décembre dernier, au Conseil constitutionnel, selon Le Monde. L'information a été confirmée par l'entourage du président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone. L'ancien Premier ministre socialiste a en effet accepté de terminer le mandat inachevé de Jacques Barrot, après une proposition de Claude Bartolone. Jacques Barrot, ancien ministre centriste qui siégeait au Conseil constitutionnel depuis sa nomination en 2010 par l'ancien président UMP de l'Assemblée Bernard Accoyer, est mort soudainement le 3 décembre, dans le métro parisien. Ses funérailles ont eu lieu lundi, en présence de nombreuses personnalités politiques de tous bords. Seul ex-Premier ministre à siéger Le conseil des Sages est composé de trois membres nommés par le chef de l'Etat, trois par le président de l'Assemblée, trois par celui du Sénat. Y siègent de droit les anciens présidents de la République mais seul Valéry Giscard d'Estaing figure sur le site du Conseil. Jacques Chirac s'est éloigné de la vie publique en raison de son état de santé et que Nicolas Sarkozy s'est mis en retrait après le rejet de ses comptes de campagne. Lionel Jospin sera donc le seul ex-Premier ministre à siéger. Une nomination saluée par Manuel Valls De Prague où il effectue une visite, le Premier ministre Manuel Valls, qui fut un collaborateur de Lionel Jospin à Matignon, s'est réjoui de l'arrivée au Haut conseil de cette ""grande personnalité politique"". ""Lionel Jospin s'est retiré de la vie politique mais ses réflexions, sa vision de la France, de la démocratie, des libertés, des droits, sont très importantes et sa voix sera, je n'en doute pas, utile, au Conseil constitutionnel, en toute indépendance bien sûr"", a salué Manuel Valls. Défaite humiliante en 2002 Agé de 77 ans, Lionel Jospin a dirigé pendant cinq années Matignon (1997-2002). Il connaît d'abord une défaite glorieuse en 1995 quand il arrive en tête du premier tour alors que les socialistes avaient touché le fond aux législatives deux ans plus tôt. En 1997, il remporte les législatives anticipées par une dissolution catastrophique pour la droite, et vit une cohabitation combative avec son vainqueur de l'Elysée, Jacques Chirac. Il se retire ensuite de la vie politique après une défaite humiliante en 2002 quand il est évincé du second tour par le dirigeant du FN, Jean-Marie Le Pen, en dépit d'un quinquennat à Matignon jugé plutôt réussi. Ancien député, ancien Premier secrétaire du PS, ancien ministre, cet énarque frotté d'Histoire (il vient de publier ""Le Mal napoléonien"") s'était vu confier dès juillet 2012 par le président François Hollande, fraîchement élu, la direction d'une commission sur la rénovation de la vie publique." Jospin remplace Barrot au Conseil constitutionnel -1 "Le déplacement ne figurait pas à son agenda officiel. Pourtant ses collaborateurs le confirment: l’ancien Premier ministre François Fillon s’est rendu lundi et mardi derniers à Astana, la capitale du Kazakhstan, pour participer comme conférencier au ""VIIIe Forum eurasiatique KazEnergy"" - un forum portant cette année sur ""les énergies du futur"", chapeauté par le gouvernement kazakh. François Fillon s’est déplacé seul, uniquement accompagné de son officier de sécurité, affirme son entourage. L’équipe du député de Paris n’a pas souhaité communiquer sur la somme versée en échange de sa prestation. Selon une enquête du JDD sur le business des politiques, François Fillon s'est fait payer entre 30.000 et 50.000 euros - ""les montants sont faux"", rétorque l'équipe de l'ancien Premier ministre. Ce n’est pas la première fois que François Fillon participe à des conférences rétribuées. Mais il s’est rendu au forum de Doha, au Qatar, en juin 2013, ""au même titre que de nombreux parlementaires"" et ""sa participation n'était pas rémunérée,"" souligne-t-on de même source. En juillet dernier, le Journal du Dimanche révélait que Jean-François Copé avait donné une conférence dans le cadre d'un forum économique à Brazzaville, au Congo, en échange de 30.000 euros. Un montant que le patron de l’UMP conteste lui aussi, même s’il a affirmé ""totalement assumer"" son choix." INFO BFMTV - La conférence rémunérée de Fillon au Kazakhstan -1 "Afin de répondre aux inquiétudes des maires concernant la mise en oeuvre de la réforme sur les rythmes scolaires, Vincent Peillon a voulu jeudi se montrer rassurant. Le ministre de l'Éducation a assuré que ceux qui souhaitent instaurer les nouveaux rythmes scolaires à la rentrée 2014 et non en 2013 ne seront ""pas stigmatisés"". Avant toutefois de rappeler qu'ils seront quand même ""face aux mêmes difficultés"". ""C'est votre droit de passer en 2014 (...) Ne croyez pas que le ministre vous met la pression, ce n'est pas vrai (...) mais ne croyez pas que ce sera plus facile en 2014"", a lancé Peillon à des maires de Côte-d'Or réunis à Dijon. ""Un renforcement des inégalités"" Les maires faisaient part de leurs préoccupations, notamment sur l'organisation d'activités périscolaires par les collectivités, ce qui pose la question du recrutement d'animateurs compétents et le problème de leur déplacement, pour de courtes périodes, en zone rurale. ""On estime qu'on n'a pas les moyens financiers et humains de la réussite"" de cette réforme, a estimé Dominique Girard (DVD), maire du village de Flammerans, qui craint ""un renforcement des inégalités entre les communes riches et pauvres"". ""Le temps péri-éducatif est quasiment impossible à organiser en zone rurale"", a abondé Patrick Molinoz (PRG), maire de Venarey-les-Laumes. ""Si on est pour la priorité à l'enfant, on y va"", s'est agacé le ministre de l'Education, jugeant que ""le problème, avant d'être celui des collectivités locales, est celui des élèves""." "Semaine de 4,5 jours : pas de ""pression"" selon Peillon" -1 "Où s'arrêtera la chute? Ça ne va pas mieux dans les sondages: le tandem Hollande-Valls paye au prix fort la contestation de la loi travail, dans une série d'enquêtes d'opinion inquiétantes à un an de l'élection présidentielle. Longtemps préservé de l'impopularité qui frappait le chef de l'État, le Premier ministre voit à son tour sa cote plonger à des niveaux inédits pour lui. Dans un sondage YouGov pour le Huffington Post et iTELE diffusé jeudi, le chef de l'État n'est ainsi plus crédité que de 11% d'opinions favorables (-5 points) et le Premier ministre de 14% (-8) - un ""record"" pour l'un comme pour l'autre. Valls à son plus bas niveau depuis sa nomination Le recul de Manuel Valls est de la même ampleur dans le baromètre TNS Sofres-OnePoint pour Le Figaro Magazine: si la cote de confiance de François Hollande y est stable à un bas niveau en mai (13%), le Premier ministre y chute de 8 points. Il atteint son plus bas niveau dans ce baromètre depuis sa nomination à Matignon fin mars 2014. Records d'impopularité également pour le couple exécutif dans un sondage Elabe publié jeudi pour Radio Classique et Les Échos: la cote de confiance de François Hollande y atteint 15% (-1% par rapport au mois précédent) et celle de Manuel Valls 18% (-2%). Un niveau inférieur de quatre points au plus bas enregistré par Jean-Marc Ayrault quand il était Premier ministre. Un ""jusqu'au-boutisme"" créant une défiance à gauche Le sentiment de rejet des électeurs est particulièrement net à gauche: le chef de l'État perd par exemple 8 points dans le sondage Elabe (à 33%) auprès des sympathisants de gauche. Dans le TNS-Sofres, 60% des sympathisants PS (+17) et 85% (+11) de ceux du Front de gauche affirment ne pas faire confiance à Manuel Valls. ""L'exécutif paye cher la contestation de la loi travail"", note Yves-Marie Cann, directeur des études politiques chez Elabe. ""Dans les différents sondages, la méthode voire le jusqu'au-boutisme du gouvernement est aujourd'hui mal perçue, pour un projet de loi contesté. On en retrouve des traces très fortes en terme d'impopularité, d'autant plus préoccupantes qu'elles viennent des rangs de la gauche."" Hollande pourra-t-il se représenter? A moins d'un an de la présidentielle, la qualification du président de la République au second tour de l'élection semble mission impossible, comme en témoigne l'enquête Ipsos-Sopra Steria-Cevipof publiée dans Le Monde mercredi: le chef de l'État - pas encore candidat - n'y est crédité que de 14% des intentions de vote, loin du candidat de la droite et de la présidente du Front national - et seulement un point devant François Bayrou (MoDem) et deux devant Jean-Luc Mélenchon (PG). ""Il est à un niveau tellement bas qu'on voit mal comment il pourrait envisager sereinement l'élection présidentielle"", juge Yves-Marie Cann. Comment remonter la pente? Pour le sondeur, il faut ""trouver une porte de sortie honorable"" à la loi travail, espérer que l'amélioration du contexte économique se confirme, et trouver pour le futur candidat ""le moyen de rassembler les différentes composantes de la gauche"". Hollande ""plus abîmé"" que Valls Soucieux d'afficher la cohésion de la majorité dans cette passe difficile, le Premier ministre, le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll et la ministre du Travail Myriam El Khomri devraient tenir une réunion publique à Paris mercredi prochain, selon des proches du Premier ministre. Solidarité de façade? Pour un député proche de Manuel Valls, François Hollande est ""plus abîmé"" que lui, et il ""aura du mal à se représenter"". ""Pour François Hollande, c'est plus compliqué"", note aussi un membre du gouvernement. Des affirmations qui vont à l'encontre des observations des sondeurs: ""On est sur la fin d'une anomalie"", où François Hollande enregistrait des scores très inférieurs à son Premier ministre, observe Emmanuel Rivière, de TNS-Sofrès. Manuel Valls est ""sanctionné pour son obstination sur une loi qui est rejetée, et pour le désordre que cela génère"", note-t-il." Pluie de mauvais sondages pour le tandem Hollande-Valls -1 "Interrogé à propos du rapport sur l'intégration, Jean-Marc Ayrault a vivement réagi mercredi lors de la séance de questions au gouvernement. ""S'il y a un reproche à me faire, ce n'est pas d'abandonner le principe de laïcité"", a déclaré le Premier ministre, qui répondait à Eric Ciotti, député UMP des Alpes-Maritimes. Il a par ailleurs rappelé sa ""fidélité"" à ce principe républicain, rappelant qu'il avait voté en 2004 la loi sur la laïcité qui banissait les signes religieux à l'école. ""Et vous croyez que moi j'aurais envie de changer?"", s'est insurgé Jean-Marc Ayrault. Le Premier ministre a directement mis en cause l'UMP: ""Si aujourd'hui le communautarisme se développe dans certains quartiers, vous en portez l'entière responsabilité!"" Jean-Marc Ayrault a aussi critiqué le recours à l'""injure permanente"" de l'opposition et invité cette dernière à soutenir ""de temps en temps"" l'action du gouvernement, notamment dans sa lutte contre l'échec scolaire. La France a ""échoué"" Vincent Peillon, le ministre de l'Education nationale, a pour sa part répondu aux questions du député UMP de Côte d'Or, Alain Suguenot. Ce dernier avait notamment affirmé que le rapport sur l'intégration n'a ""provoqué que rage et fureur"". Le ministre a réaffirmé l'""attachement"" du gouvernement à l'""intégration républicaine"" structurée autour du principe de laïcité. Vincent Peillon a dénoncé un ""procès totalement injuste"" et déclaré que le gouvernement est ""rassemblé"". Le ministre de l'Education nationale, citant l'étude PISA, a cependant affirmé que la France avait ""échoué"" concernant l'intégration des Français de ""première ou de deuxième génération"". Le gouvernement tente donc de remédier à ce problème, tout en ""réaffirmant les principes"" républicains. Le séminaire sur l'intégration annulé Les réactions du gouvernement et de Jean-Marc Ayrault étaient très attendues. Plus tôt ce mercredi, BFMTV révélait que le Premier ministre a annulé le séminaire interministériel sur l'intégration prévu le 9 janvier 2014. Le rapport litigieux, publié sur le site de Matignon le 13 décembre dernier, avait été remis en cause par François Hollande lui-même. Le président de la République avait affirmé que ce document ""n'est pas du tout la position du gouvernement"". Manuel Valls, interrogé par BFMTV, avait pour sa part affirmé qu'il ne se ""reconnaît pas dans l'orientation générale de ce rapport""." "Intégration: Ayrault ne veut pas ""abandonner le principe de laïcité""" -1 "Nicolas Sarkozy saisit la justice dans l’affaire des enregistrements de Patrick Buisson. Il attaque pour atteinte à l'intimité de la vie privée. Mais ce n'est pas sa principale motivation. Les explications de Véronique Jacquier. Bernard Sananès, qui dirige le CSA, s’est intéressé aux élections municipales à Strasbourg, où la ville qui était promise à la gauche après le bon bilan du maire sortant, pourrait être plus indécise que prévu. Mais alors que la lutte contre la délinquance reste le principal sujet de préoccupation des Strasbourgeois, le FN pourrait bien servir d’arbitre et plomber les ambitions de la droite. Réagissez sur le compte Twitter d'RMC avec le hashtag #BourdinDirect Tweet #Bourdindirect Suivez Jean-Jacques Bourdin sur Twitter Follow @JJBourdin_RMC" Affaire Buisson: Sarkozy veut stopper l'hémorragie -1 "Christiane Taubira a le droit d'avoir ""des convictions et de les exprimer"", comme lorsqu'elle dit publiquement son opposition à la déchéance de nationalité pour les binationaux condamnés pour terrorisme, mais in fine, c'est la parole présidentielle qui prime, a déclaré dimanche le ministre de l'Intérieur. ""Sous la Ve République, il n'est pas interdit à des ministres d'avoir un cerveau, des convictions et de les exprimer"", a estimé Bernard Cazeneuve, interrogé sur le grand écart de la ministre de la Justice au ""Grand Rendez-Vous Europe 1/Le Monde/iTÉLÉ"". Mais ""à un moment donné, le président de la République montre le chemin dans un contexte de crise que nous n'avons jamais connu"", et ""la clé de voûte des institutions c'est la parole présidentielle. D'ailleurs Christiane Taubira a elle-même dit que la parole présidentielle s'était exprimée"", a-t-il ajouté. ""Taubira fait le travail, et le fait bien"" Alors que François Hollande et Manuel Valls entendent faire inscrire dans la Constitution la possibilité de déchoir de leur nationalité les binationaux, y compris nés français, condamnés pour crimes terroristes, la garde des Sceaux a redit qu'une telle mesure n'était à ses yeux ""pas souhaitable"", son ""efficacité"" étant ""absolument dérisoire"". Pour Bernard Cazeneuve, cela ne pose pas trop de problèmes puisque ""c'est le Premier ministre qui porte ce texte et qui sera au banc au Parlement"". ""Christiane Taubira, dans le contexte de lutte contre le terrorisme, et je le sais particulièrement puisque je travaille avec elle de façon étroite, fait le travail qui est le sien, et elle le fait bien"", a assuré le ministre de l'Intérieur. ""Lorsque nous décidons de porter ensemble un certain nombre de mesures (...) je n'ai pas devant moi une garde des Sceaux qui essaie dans les atermoiements d'altérer l'efficacité de la lutte antiterroriste""." "Cazeneuve défend Taubira: ""Il n'est pas interdit aux ministres d'avoir un cerveau""" -1 "La fébrilité commence à se faire sentir. Alors que le premier tour de la primaire à droite se tiendra dimanche, les camps des deux favoris, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, s'inquiètent de la soudaine percée dans les enquêtes d'opinion de celui qui était jusqu'alors considéré comme le troisième homme, François Fillon. Un sondage OpinionWay diffusé mardi crédite en effet l'ancien Premier ministre d'une hausse de 10 points, ce qui le placerait au coude-à-coude avec Nicolas Sarkozy au premier tour, et lui permettrait de gagner au second tour quel que soit son adversaire. Alain Juppé lui, accuse une baisse de 7 points. La dynamique est confirmée par un nouveau sondage Elabe pour BFMTV publié mercredi. Des chiffres qui viennent rebattre les cartes des scénarios envisagés jusqu'alors. La base électorale fragile de Juppé L'équipe d'Alain Juppé tente d'afficher une relative sérénité. Mais l'inquiétude est bel et bien là. Le score qu'enregistrera le maire de Bordeaux dimanche soir dépendra, comme le souligne L'Opinion, de la mobilisation de la base électorale juppéiste, qui est plus fragile que celle de ses principaux rivaux, Nicolas Sarkozy et François Fillon. Ceux-ci peuvent, pour l'un, compter sur des soutiens fidèles, et pour l'autre sur un électorat très identifié et acquis. Autrement dit, Alain Juppé, qui peut surtout s'appuyer sur les voix des anti-sarkozystes, devra compter sur la mobilisation d'électeurs centristes, voire de gauche, pour s'assurer une marge confortable. Par ailleurs, outre la défection de Xavier Bertrand, qui n'assistera pas à son meeting lillois, prévu vendredi, Alain Juppé doit aussi composer avec la candidature d'Emmanuel Macron, annoncée mercredi, et qui pourrait lui siphonner des voix centristes. Pour l'un de ses proches cité par L'Opinion, le maire de Bordeaux devra se montrer plus offensif ce jeudi soir, lors du dernier débat de la primaire, que pendant celui du 3 novembre. Le porte-parole du candidat, Benoist Apparu, affiche quant à lui une prudence de mise: ""L’ordre des trois premiers ne changera pas mais le delta ne sera sans doute pas aussi important que prévu"", estime-t-il. L'équation délicate de Sarkozy Pour Nicolas Sarkozy, le résultat de dimanche constituera en lui-même un enjeu. Une victoire nette et franche au premier tour, son objectif, lui permettrait de s'assurer des reports de voix pour le second. Une dynamique de façade, puisque même si ce scénario venait à se produire, l'ancien chef de l'Etat se retrouverait face à un front anti-sarkozyste constitué en vue du 27 novembre. ""Il doit impérativement arriver en tête au premier tour, pour avoir une chance de l’emporter. Mais si c’est le cas, la mobilisation sera alors trop forte pour l’empêcher de passer au second tour..."", résume ainsi un de ses soutiens, cité par Le Monde. L'incertitude des sondages L'exemple Donald Trump est passé par là. Et si le résultat de dimanche soir ne suivait en rien ce que prédisent les sondages depuis plusieurs mois? Pour Alain Juppé, l'inconnu reposera sur le taux de participation. Les nombreux Français qui le placent en tête dans les sondages depuis des mois iront-ils concrétiser leur choix dans les urnes? Selon le sondage Elabe pour BFMTV publié mercredi, le taux de participation global au premier tour atteindrait au total 9%. Il est le plus élevé chez les sympathisants Les Républicains (24%), ce qui pourrait s'avérer favorable à Nicolas Sarkozy. Chez les sympathisants UDI et du MoDem, qui se tourneraient plutôt vers Alain Juppé, il est de 18% et 10%. Des chiffres qui restent à relativiser. ""Dans une primaire, le différentiel de mobilisation est décisif. Des gens peuvent dire qu’ils viendront voter de manière sûre mais ne le feront pas au final"", fait valoir au Monde Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l'IFOP. Verdict dimanche. EN DIRECT: Le résultat de la primaire de la droite et du centre" La dernière vague de sondages fait trembler les camps Juppé et Sarkozy -1 "Reviendra? Reviendra pas? Nicolas Sarkozy ménage un suspense que nombreux juge de façade. ""La question n'est pas de savoir si je veux ou ne veux pas revenir. Je ne peux pas ne pas revenir. Je n'ai pas le choix. C'est une fatalité. Une fatalité"", aurait-il dit cette semaine à l'un de ses nombreux visiteurs rue de Miromesnil (Paris 9e), selon Le Point. Un sentiment que personne à droite ne démentirai. Ni l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, ni personne d'autre. Pourtant ce dimanche, le sénateur UMP, qui avait déjà émis des réserves à un retour de l'ancien chef de l'Etat, écrit sur son blog qu'il s'agit ""d’une probabilité, au sens mathématique, elle est donc incertaine"". A l'avantage du PS Surtout ""à qui profite le retour anticipé de Nicolas Sarkozy?"", s'interroge Jean-Pierre Raffarin, avant de regretter que les rendez-vous de l'ancien chef de l'Etat occupent à ce point les journaux, y voyant une faiblesse de l'exécutif en poste. Il liste ensuite quelques ""inconvénients"" à ce retour: - Parler de Nicolas Sarkozy empêcherait de parler ""des problèmes du pays"" et profietrait donc au Parti socialiste - Parler de Nicolas Sarkozy empêcherait l'UMP de ""voir émerger un nouveau leader"" - parler de Nicolas Sarkozy empêcherait de ""construire un projet d’alternance neuf, courageux, imaginatif pour la France Enfin l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac est persuadé qu'un retour ""exige travail (ce qu’il fait énormément) et silence (ce qu’il ne fait pas suffisamment)"" avant de rappeler que ""la route jusqu’à l’échéance de 2017 est très longue""." "Raffarin sur Sarkozy: un retour en politique ""exige travail et silence""" -1 "Invitée mardi matin de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV, Marine Le Pen a montré une vive hostilité à l'imminence d'une intervention en Syrie : ""Je suis farouchement contre toute intervention, quelles que soient les preuves apportées [sur une attaque chimique de Damas contre le peuple syrien]"". ""J'ai un peu le sentiment qu'on essaie de construire des preuves, s'est justifiée la présidente du FN. On aimerait que la justice française réagisse comme ça, et que Mme Taubira exprime cette volonté de punir les criminels en France"". Craintes pour la sécurité de la France Marine Le Pen en est convaincue, ""l'intérêt de la France n'est pas concerné, nous n'avons [donc] pas à intervenir. Tirons les leçons du passé: regardons l'Irak, regardons la Libye. Pourquoi n'a-t-on pas de nouvelles de la Libye ? C'est la charia qui règne en Libye... et c'est nous qui sommes responsables de ça (...). Quels que soient les crimes de Bachar, nous n'avons pas à intervenir en Syrie"", martèle la présidente du Front national, avant de conclure: ""Moi je n'ai pas d'amitié pour Bachar! C'est Nicolas Sarkozy qui l'a reçu! Il s'agit là d'une poudrière. Ce que je vois c'est la sécurité pour notre pays"". Réforme des retraites: ""Les familles vont payer"" Hostile à la réforme des retraites, Marine Le Pen ne descendra pas dans la rue mardi 10 septembre avec la CGT et Force Ouvrière . ""Je ne manifeste pas au côté des complices de la situation économique de la France. Or je tiens la CGT comme complice"". La patronne du FN voit ""une très belle continuité entre la politique de Nicolas Sarkozy et celle de François Hollande. Lorsque nous parlions de l'UMPS, nous étions près de la réalité"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" "Marine Le Pen: ""Je suis farouchement contre toute intervention en Syrie""" -1 "À l'occasion de la réunion de travail ce dimanche entre plusieurs pays européens en amont d'un plus gros sommet sur l'immigration prévu la semaine prochaine, Emmanuel Macron a tenu à assurer que la France n'avait ""de leçons à recevoir de personne"", rappelant que l'Hexagone était le deuxième pays d'accueil d'Europe ""cette année"". ""La solution se construira uniquement sur la coopération entre les Etats européens. Cette coopération requiert la responsabilité de chacun et l'esprit de solidarité pour partager évidemment la charge et la pression que certains connaissent"", a-t-il ajouté. Vendredi, les dirigeants italiens s'étaient indignés des propos d'Emmnuel Macron qui assurait que l'Italie vivait ""une crise politique"" plus q'une ""crise migratoire"", alimentée par des ""extrêmes qui jouent sur les peurs""." "Macron: la France ""n'a de leçons à recevoir de personne"" sur la question des migrants" -1 "L'une des traductions politiques du mouvement des gilets jaunes, la présentation d'une liste ""Rassemblement d'initiative citoyenne"" aux européennes, n'a ""pas été une réussite"". Et c'est celle qui en fut à l'origine, Ingrid Levavasseur, qui le dit. Invitée de notre antenne ce vendredi à l'occasion de la Journée internationale du droit des femmes, l'ex-figure du mouvement (comme elle se qualifie désormais) est revenue sur les errements dont elle a été la témoin. Une ""envie d'écraser les autres"" ""On se confronte à une guerre d'ego, dans ce mouvement"", a constaté l'aide-soignante, regrettant que son initiative de présenter une liste pour le scrutin du 26 mai ait été si vite condamnée. En particulier par d'autres leaders gilets jaunes comme Maxime Nicolle ou Éric Drouet, même si l'intéressée ne les cite à aucun moment. Selon lngrid Levavasseur, ces ""ego démesurés (...) empêchent le mouvement d'évoluer"". Il s'agirait d'une ""majorité de personnes qui ont envie d'écraser les autres (...) symboliquement"". ""J'ai quitté le RIC parce que ce n'était plus possible. (...) On est tout de suite rabaissé, pour quelle raison je n'en sais rien, mais dès qu'on a envie de faire quelque chose, (...) de porter le mouvement un peu plus haut et un peu plus loin, on est cassé"", a-t-elle déploré. ""Où est le mal?"" S'interrogeant sur sa très brève incursion dans l'arène politique, Ingrid Levavasseur s'est demandée ""quel mal"" elle avait pu faire pour susciter tant d'hostilité. ""Je me pose encore la question, parce que je soutiens toujours ce mouvement, (...) je soutiens tous ceux qui souffrent, et j'ai vraiment envie qu'on soit entendu, donc où est le mal?"", a-t-elle déclaré, reconnaissant avoir tenté d'entrer en politique ""trop loin, trop vite, trop tôt""." "Ingrid Levavasseur fustige ""la guerre d'ego"" qui mine le mouvement des gilets jaunes" -1 "Le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin, interrogé mardi sur son refus de débattre avec les autres candidats aux municipales, a répondu préférer se faire applaudir dans un meeting. Grand absent du débat organisé dans le cadre du ""Train Europe 1 des municipales 2014"", le sénateur UMP, qui brigue un quatrième mandat, s'est expliqué sur son choix dans une interview enregistrée un peu plus tôt. ""D'abord j'ai un meeting ce soir, ensuite avec le concurrent socialiste gouvernemental (Patrick Mennucci, NDLR), j'ai débattu pendant plus de six ans au conseil municipal. Et puis, moi, je veux débattre avec les Marseillais, et pas avec ceux qui, tous les jours, trouvent que cette ville va mal"", a affirmé Jean-Claude Gaudin. ""Je ne recherche pas une confrontation"" ""Pourquoi voulez-vous que je parle avec ces gens qui ne trouvent aucune qualité dans ce que j'ai fait? C'est tellement excessif que cela n'en vaut pas la peine"", a-t-il ajouté. ""Je ne recherche pas une confrontation avec des personnalités qui vont dire que tout va mal, je préfère aller dans un meeting où je suis applaudi"", a encore lancé le maire, précisant qu'il avait accepté deux débats: l'un avec le journaliste de France 2 David Pujadas ""qui, paraît-il, n'arrive pas à se concrétiser"", et ""un débat traditionnel entre les deux tours""." Municipales à Marseille: Gaudin préfère être applaudi que débattre -1 "Le gouvernement peine à éteindre la grogne sociale. Au programme mercredi, à deux jours de l'Euro de football, des grèves à la SNCF, dans les raffineries et des manifestations. Les demandes de François Hollande à cesser la grève à la SNCF, aujourd'hui principal champ de bataille contre la loi travail, n'ont pas été entendues, ni celles de Manuel Valls qui l'a qualifiée d'""incompréhensible"". Empruntant les mots du communiste Maurice Thorez pour appeler à cesser les mouvements sociaux contre la loi Travail, François Hollande a estimé qu'il fallait ""savoir arrêter une grève"". Mais il a coupé la fin de la citation: ""il faut savoir arrêter une grève dès que satisfaction a été obtenue"", ce que n'a pas manqué de faire remarquer la CGT mardi. La CGT note des ""améliorations"" Reconduite pour ce mercredi, cette grève vise à défendre le régime des cheminots, à l'appel notamment de SUD-rail et FO-cheminots. La CGT-cheminots, premier syndicat au sein de l'entreprise ferroviaire, n'a pas donné de mot d'ordre et s'en est remise aux assemblées générales. Elle a toutefois noté des ""améliorations arrachées"" dans un premier projet d'accord. Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, qui a annoncé qu'elle signerait le projet d'accord, a dit souhaiter que la CGT ""ne s'oppose pas"" au projet. Pour la huitième journée consécutive, le trafic devait rester perturbé mercredi, avec une légère amélioration puisque trois TGV sur quatre circulent, un Transilien sur deux et six Intercités sur 10. Tous les secteurs sont touchés Agacés par le silence de François Hollande à qui ils ont adressé un courrier le 20 mai pour être reçus ""rapidement"", les syndicats contestataires se montrent déterminés à maintenir la pression sur d'autres fronts. Ainsi la CGT annonce la poursuite de la mobilisation avec de nouvelles manifestations, mercredi et jeudi, à son initiative, avant une manifestation nationale parisienne le 14 juin à l'appel des sept syndicats opposés au projet de loi de Myriam El Khomri (CGT, FO, Solidaires, FSU, Unef, Fidl, UNL). Comme au centre de traitement des déchets de la région parisienne, dans la zone industrielle du Havre ou à la raffinerie Total de Donges (Loire-Atlantique), qui en est à sa deuxième semaine de grève, de même qu'à Feyzin (Rhône) où la direction avait pourtant annoncé la fin du mouvement. Des grèves ont également eu lieu dans le commerce, l'agroalimentaire ou l'énergie." Loi Travail, SNCF: les contestations sociales s'amplifient à l'approche de l'Euro -1 "> Rencontre Hollande-Mélenchon à l'AFP Jeudi soir avait lieu le pot de départ de Sylvie Maligorne, chef du service politique de l'AFP. Et là, tandis que le nouveau Premier ministre Manuel Valls avait fait une apparition, les convives ont eu la surprise de voir arriver... le président de la République, François Hollande. Sur place, le chef de l'Etat y a croisé son ""meilleur ennemi"" Jean-Luc Mélenchon, comme le rapporte sur Twitter le rédacteur en chef Bruno Jeudy. Si le co-président du Front de gauche, que l'on vu quelque peu résigné au soir des municipales, a dit ce qu'il avait sur le coeur à son ex-collègue socialiste, l'échange a dû être houleux. Rencontre insolite entre les meilleurs ennemis de la gauche au de @maligorne Ex chef du service politique AFP pic.twitter.com/Q1fdwWbIhj — Bruno Jeudy (@JeudyBruno) 3 Avril 2014 > Hollande affirme son autorité sur Valls François Hollande ne compte pas laisser son nouveau Premier ministre Manuel Valls lui faire de l'ombre, comme Jacques Chirac en son temps avec Nicolas Sarkozy, alors à l'Intérieur. ""Il suit les directives et les orientations décidées par le président de la République"", a assuré la présidence de la République au Monde jeudi. Le quotidien du soir rappelle aussi qu'en juin 2013, François Hollande avait déjà dit: ""Manuel Valls fait du bon travail et il sait que c'est toujours le président de la République qui décide"". Le message est passé. > Martin défend Ayrault Philippe Martin, ancien ministre de l'Ecologie remplacé par Ségolène Royal dans le nouveau gouvernement, se pose en premier défenseur de Jean-Marc Ayrault. Après avoir salué son action de ""Premier ministre socialiste et de gauche"" lors de la passation de pouvoirs mercredi, il en a remis une couche jeudi sur le plateau du Grand journal de Canal+. ""Certains ministres se sont essuyé les pieds sur Jean-Marc Ayrault"", s'est-il insurgé. Vise-t-il Manuel Valls? ""Pas le pire et de loin"", répond Philippe Martin du tac au tac, risquant ainsi de devenir plus connu comme ancien ministre que lorsqu'il occupait ses fonctions. > Valls admirait Clemenceau, Cazeneuve préfère Gambetta Le nouveau ministre de l'Intérieur affirmé vendredi que ""l'urgence, c'est la sécurité pour tous les Français et le premier des droits"". Bernard Cazeneuve, qui s'exprimait sur Europe 1, a ajouté que les ""Français attendaient des résultats"" et qu'il ""s'inscrivait dans la continuité de la politique"" de son prédécesseur Manuel Valls. ""Il n'y aura pas de zone de relégation"" en France ni ""de sanctuaires pour les délinquants"", a-t-il dit, car ""la sécurité, c'est l'apaisement"". Il a avoué que son modèle était Léon Gambetta, l'un de ses lointains prédécesseurs au ministère de l'Intérieur (septembre 1870 à février 1871)." Quand Hollande croise Mélenchon à l'AFP -1 "Depuis l'élection d'Emmanuel Macron lors de l'élection présidentielle de 2017, à laquelle il n'avait finalement pas pris part, François Hollande, ancien locataire de l'Elysée de 2012 à 2017, s'était montré assez discret. Ce n'est que depuis quelques mois, et la publication de son livre Les leçons du pouvoir, succès en librairie, que l'ancien Premier secrétaire du PS reprend des couleurs. Dans le cadre de notre série d'été politique intitulée ""Ont-ils des regrets? Les confessions de l’été"", BFMTV a pu s'entretenir à la fin du mois de juillet avec l'ancien président de la République, alors en déplacement dans le Gers. Au cours de l'entretien, François Hollande a notamment été interrogé sur les promesses, engagées au cours de son mandat, et s'est alors risqué à une métaphore agricole. ""En agriculture et en particulier dans la viticulture, il faut du temps. Il faut entretenir, après avoir planté il faut bien arroser, la politique c’est aussi ça. Être président ce n’est pas forcément recueillir tous les fruits, tous les raisins, tout de suite"", a-t-il détaillé. Pas de regrets sur le chômage Quant à l'inversion de la courbe du chômage, cheval de bataille de son mandat, François Hollande ne regrette pas d'avoir dit, en 2013 lors d'une allocution, que cette dernière serait inversée d'ici la fin de la même année. ""Qu'est-ce qu'on aurait dit si je n'avais pas donné (de date butoir, ndlr), si j'avais dit 'écoutez il faut que le chômage baisse, on verra quand'. Non, je voulais imposer à l’ensemble des forces vives du pays, aux administrations, à tous ceux qui ont vocation dont les chefs d’entreprise, à engager de l’emploi, à faire de l’investissement, il fallait qu’il y ait cette date"", assure-t-il. Retour en politique? A l'heure actuelle, bien que des rumeurs persistent, un retour en politique n'est pas d'actualité. Ce qui n'empêche pas François hollande de suivre au plus près l'actualité du pays et d'en profiter pour égratigner son successeur, Emmanuel Macron. Il avait déjà réagi, plus tôt dans l'année, sur la crise des gilets jaunes. ""C’est le risque de l’isolement, de l’enfermement, ce contre quoi il faut lutter, rencontrer les Français. Ce n’est jamais facile, il y a des périodes plus compliquées que d’autres, mais moi ce que j’ai toujours essayé de rechercher c’est ce contact direct avec les Français"", conclut-il. En juillet dernier, l'ancien chef de l'État avait tenté d'amorcer une reconstruction du Parti socialiste. Il avait adressé un discours très politique lors d'une réunion de famille socialiste qui était organisée au Sénat autour des grandes figures du PS, parmi lesquelles Lionel Jospin, Jean-Marc Ayrault, Bernard Cazeneuve, mais aussi Martine Aubry ou Jean-Christophe Cambadélis." """Il fallait qu’il y ait cette date"": Hollande revient sur sa promesse d'inverser la courbe du chômage" -1 "A mi-mandat, Anne Hidalgo a réuni le conseil de Paris en session extraordinaire vendredi pour remanier l'exécutif, et élargir son équipe de 21 à 27 adjoints. Objectif affiché: tirer le bilan des élections sénatoriales. En réalité, c'est aussi pour tirer le bilan des élections présidentielle et législatives que la maire de Paris a décidé de réunir les conseillers. Car à Paris aussi, En Marche a fait des émules. L'adjoint PS Julien Bargeton a en effet été élu sénateur sous l'étiquette LaREM, grâce au soutien de conseillers de Paris. Mao Peninou (PS) et Jean-Louis Missika (sans étiquette) ont eux aussi rejoint le parti de la majorité. Julien Bargeton s'apprête à créer un groupe LaREM au Conseil de Paris avec d'autres socialistes et des radicaux. Mais pressenti pour être composé d'une quinzaine de membres, il n'en compterait finalement que cinq, selon Le Parisien. Mao Peninou et Jean-Louis Missika, eux, devraient rester dans le groupe PS pour ne pas se mettre en porte-à-faux vis-à-vis d'Anne Hidalgo. ""L'équation est difficile"" ""Je reconnais que l'équation est difficile pour une maire de gauche"", a lancé vendredi Eric Azière, président du groupe Modem-UDI au Conseil de Paris, soulignant le ""bouleversement des équilibres classiques"". L'édile se trouve en effet face à une position délicate. En mai 2016, en pleine présentation de la loi Macron, elle n'avait pas caché son hostilité vis-à-vis de celui qui était alors ministre de l'Economie. Elle avait choisi de lui résister frontalement sur plusieurs sujets, dont l'ouverture des magasins le dimanche ou encore le diesel. En mai 2016, Anne Hidalgo avait même dit qu'elle n'avait ""rien à battre"" d'Emmanuel Macron. Désormais, elle doit assumer la poussée de LaREM à Paris, tout en composant avec l'Etat pour mener à bien ses projets. Elle se dit toujours ""inquiète"" des projets politiques du gouvernement, mais il lui est difficile par exemple pour la maire de rejeter un Emmanuel Macron dont elle a besoin pour mener à bien l'organisation des Jeux olympiques de 2024. ""Moi mon rôle, c'est d'être maire de Paris, ce n'est pas d'être ni l'opposante ni le soutien de monsieur Macron"", déclare-t-elle à l'AFP. Pendant ce temps, le PS lui, se positionne sur une opposition frontale au Président en l'accusant d'être ""le président des riches"". ""Paris n'est pas Macronpatible"" A mi-mandat, la maire de Paris a aussi dans le viseur sa réélection en 2020. Si elle répète ne pas être adhérente d'En Marche, le soutien du parti d'Emmanuel Macron pourrait s'avérer crucial. Tout comme celui de sa majorité, qui réunit communistes, écologistes et socialistes. Chez les communistes justement, on apprécie peu la discrétion soudaine d'Anne Hidalgo vis-à-vis de LaREM. Lundi, dans un communiqué, la fédération PCF de Paris a demandé une ""clarification"" à la maire. ""Paris n'est pas Macronpatible"", écrivent les élus dans leur communiqué. ""Notre groupe ne souhaite pas que la majorité se déplace vers la droite"", a insisté Nicolas Bonnet-Oulaldj, président du groupe Communiste-Front de gauche. La deuxième partie du mandat d'Anne Hidalgo s'avère digne d'un beau numéro d'équilibriste." Face à la menace En Marche à Paris, Hidalgo modère ses critiques contre Macron -1 "François Hollande s'est rendu à mercredi à Carmaux, dans le Tarn, pour rendre hommage à Jean Jaurès dans son propre fief. Deux ans après un discours porteur d'espoir pendant la campagne présidentielle, le président a développé une nouvelle fois les grandes lignes de sa politique. ""J'ai été élu pour le changement et je le conduirai"", a promis le chef de l'Etat dans un discours faisant des allers retours entre l'époque de Jaurès et la situation actuelle. ""L'optimiste selon Jaurès c'était le courageux. Le courage c'est de supporter sans fléchir"", a affirmé François Hollande, après avoir justifié son récent pacte de responsabilité. ""Le travail, l'action, l'espoir c'est le cap que nous devons suivre, c'est le cap de Jaurès"", a conclu le chef de l'Etat. Peu avant son discours, François Hollande avait été accueilli à Carmaux par des sifflets. De nombreux riverains ont fait part de leur mécontentement vis-à-vis de la politique du gouvernement, et d'autres devant l'important dispositif policier mis en place, qui les maintenait éloignés de la cérémonie d'hommage." "Hollande: ""J'ai été élu pour le changement et je le conduirai""" -1 "Il sera de nouveau dans la course à l'Elysée. Le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) a désigné Philippe Poutou, 49 ans, comme candidat à la présidentielle de 2017, a-t-on appris dimanche auprès du parti, confirmant une information du Lab d'Europe 1. Un rôle qu'il avait déjà assumé en 2012 pour cette même formation politique. Le NPA, réuni à l'Université de Nanterre pour sa Conférence Nationale samedi et dimanche, a désigné Philippe Poutou dans une déclaration votée ""à plus de 95%"", a indiqué Jean-Marc Bourquin, responsable communication du mouvement. ""On a une colère à faire entendre"" ""Le mouvement contre le gouvernement et la loi travail nous a redonné la pêche. On a une colère à faire entendre"", a déclaré Philippe Poutou à Europe 1. ""On est obligé de prendre de l'avance et d'avoir un calendrier précoce pour obtenir les 500 signatures. On est donc obligé de partir plus tôt que d'autres pour passer ce tour préliminaire. Pourquoi moi ? Le fait que je sois un peu connu, ça a aidé, même si ce n'est pas quelque chose de naturel pour moi d'être candidat"", a-t-il ajouté. Il explique que cette fois un quatuor de porte- parole a été désigné avec Olivier Besancenot, Christine Poupin et Armelle Pertus, sera collective, en rupture avec la ""supersonnalisation"" qu’impose la logique présidentielle. ""On a des tas de comptes à régler avec le gouvernement et les patrons"", avance-t-il. 1,15% des voix en 2012 En 2012, Philippe Poutou avait obtenu 1,15% des voix au premier tour. Il se voulait alors le ""porte-parole de ceux qui trinquent"". Né le 14 mars 1967 à Villemomble (Seine-Saint-Denis), de père facteur et de mère sans emploi, ce réparateur de machines-outils de l'usine automobile Ford de Blanquefort (Gironde) s'était fait connaître à travers son combat à la CGT pour la sauvegarde des emplois au sein de son usine. Autre candidate trotskiste de 2012, Nathalie Arthaud a elle aussi été désignée la semaine dernière comme candidate pour 2017 pour Lutte Ouvrière." Philippe Poutou désigné candidat du NPA pour 2017 -1 "L'écotaxe est morte. Dans la nuit de lundi à mardi, les députés ont définitivement enterré cette taxe sur les poids lourds qui avait causé des semaines de polémique. L'Assemblée nationale a dans le même temps achevé l'examen de la partie ""recettes"" du projet de loi de finances, qui sera soumis au vote définitif mardi. Parmi les derniers sujets brûlants qui restaient en discussion, les députés ont validé la hausse de 4 centimes sur le prix du diesel pour les particuliers et étendue aux routiers. Elle est destinée à compenser en partie l'abandon du ""péage de transit"", qui était déjà une version réduite de l'écotaxe, afin de procurer des ressources à l'Agence de financement des infrastructures de transport (Aftif). Compenser l'abandon de l'écotaxe La hausse est en réalité composée de deux augmentations distinctes, qui entreront en vigueur le 1er janvier 2015. D'une part, deux centimes de hausse avaient été votés dans le cadre de la taxe carbone, dont les camionneurs devaient être exonérés. ""Il n'était pas juste fiscalement que les transporteurs routiers ne participent pas à cet effort alors qu'ils sont responsables de l'essentiel de la dégradation d'usure du réseau routier"", a souligné l'écologiste Eva Sas, auteur de l'amendement voté sur cette hausse. D'autre part, deux autres centimes d'augmentation ont été votés pour compenser le manque à gagner avec l'abandon de l'écotaxe, alors que cette taxe aurait dû rapporter 540 millions d'euros ""en régime de croisière"", selon le secrétaire d'Etat au budget, Christian Eckert. Plus largement, la hausse de deux centimes pour les particuliers devrait rapporter 800 millions d'euros à l'Aftif. ""Le coût pour les ménages qui ont un véhicule diesel est entre 15 et 30 euros par an"", détaille la rapporteure générale du Budget, Valérie Rabault. Pour tous les Français, les députés ont également voté la hausse de trois euros en métropole et de un euros en outre-mer de la redevance télévisuelle." Abandon de l'écotaxe: les députés votent la hausse du gazole de 4 centimes -1 "La commission des Lois du Sénat a rejeté mercredi le projet de loi interdisant le cumul d'un mandat parlementaire avec un mandat d'exécutif local, a indiqué une source parlementaire. Vingt-quatre sénateurs ont voté contre les deux textes du gouvernement, un projet de loi organique et un projet de loi ordinaire, 16 pour, tandis que trois se sont abstenus. Les deux textes ont été votés par les députés au mois de juillet, par 300 voix sur 577. Les socialistes divisés Dans le détail, au Sénat, l'ensemble de la droite, UMP et UDI-UC ont voté contre, ainsi qu'à gauche le RDSE à majorité PRG. En revanche, une grande partie des socialistes, le CRC (communistes) et les écologistes ont voté pour. Les trois abstentions sont celles de socialistes. Le groupe socialiste au Sénat s'est toujours montré très partagé sur ce projet, son président, François Rebsamen, demandant ainsi une exception à la règle du non-cumul pour les sénateurs, en tant que représentants des collectivités territoriales. Cette solution avait été explicitement exclue mardi par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, entendu par la commission des Lois sénatoriale. Par ailleurs, la commission a voté un amendement du socialiste Gaëtan Gorce prévoyant que le montant des indemnités des élus serait de toutes façons limité à l'indemnité parlementaire, afin de déconnecter le débat entre cumul des mandats et indemnités des élus. Le débat en séance commencera mercredi prochain." Sénat: le non-cumul des mandats rejeté en commission -1 "Petit à petit, l'hypothèse de voir des Français glisser, le 26 mai, des bulletins de vote en faveur d'une liste aux européennes avant de cocher, la minute suivante, ""oui"" ou ""non"" à des questions soumises par référendum, s'éloigne. Dans la longue interview qu'il a accordée au Journal du Dimanche, Richard Ferrand écarte cette innovation démocratique, évoquée depuis une dizaine de jours par le proche entourage d'Emmanuel Macron. ""Ce ne serait pas une bonne idée"", estime le président de l'Assemblée nationale, à l'unisson de plusieurs membres du gouvernement, notamment la ministre des Affaires européennes Nathalie Loiseau ou celui des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Des ""lois fortes"" plutôt qu'un référendum? Plus globalement, Richard Ferrand se montre dubitatif vis-à-vis du référendum lui-même. ""Le référendum est un outil parmi d'autres, au service de notre démocratie. Ne l'agitons pas comme un fétiche"", plaide-t-il. Selon lui, le grand débat national lancé pour sortir de la crise des gilets jaunes ""pourrait tout aussi bien se terminer par des lois fortes ou par d'autres types de mesures, réglementaires ou autres"". ""Beaucoup de Français s'expriment dans les débats et n'en sont pas obsédés. Et ce n'est pas parce que des manifestants l'exigent qu'il faut claquer des talons et s'exécuter"", insiste le député du Finistère, qui considère que ""l'essentiel, c'est l'avenir de notre pays"" et ""c'est ce qui intéresse les Français, plus que les outils juridiques"". Il indique par ailleurs que ""l'Assemblée nationale se saisira des conclusions de la grande consultation pour qu'un grand débat s'y déroule aussi, sans doute au mois d'avril"". ""Ne polluons pas"" le débat européen ""Les enjeux européens sont suffisamment importants pour qu'on ne prenne pas le risque de les diluer dans une très hypothétique consultation référendaire"", développe l'ancien socialiste. Il cite, à titre d'exemples, la politique agricole commune, les conséquences du Brexit sur la pêche ou encore ""l'impossibilité pour Alstom et Siemens de former un grand groupe européen"". ""Ne polluons pas ce débat, ne brouillons pas les messages"", demande l'élu breton. Selon un pilier de la majorité interrogé en début de semaine par BFMTV.com, Richard Ferrand s'était justement entretenu avec le chef de l'État sur cette question quelques jours auparavant. Il lui aurait longuement fait part de ses réserves sur cet étrange couplage de scrutins, inédit dans l'histoire de la Ve République. Diluer le Rassemblement national Pour ses défenseurs, l'idée serait notamment de faire bondir la participation (les Français étant plus susceptibles, du point de vue de l'exécutif, de s'intéresser à un référendum qu'à des élections européennes). Et, ce faisant, de diluer les voix accordées au Rassemblement national, qui est dans une bonne dynamique, tout en légitimant davantage le score réalisé par La République en marche. Score qui, à en croire les derniers sondages, serait relativement élevé malgré le contexte difficile que traversent Emmanuel Macron et son équipe gouvernementale. Mauvais calcul La trouvaille politique des macronistes comporte une inconnue significative: si les deux votes venaient effectivement à être concomitants, quels électeurs seraient attirés vers les urnes? Dans un sondage Ifop publié dans le JDD, 73% des Français se disent favorables à un référendum. Mais parmi ces soutiens, une majorité écrasante provient du RN (87%) ou de La France insoumise (85%), soit les opposants les plus farouches à Emmanuel Macron. Les sympathisants de La République en marche, eux, ne seraient que 53% à exiger la tenue d'un référendum. Une méfiance qui pourrait se traduire en démobilisation ou, à tout le moins, une mobilisation moins forte que celle du RN ou de LFI. D'où l'idée, privilégiée par un grand nombre de soutiens du Président, de ne pas se précipiter: d'abord se refaire une santé politique avec des européennes gagnables et, ensuite, attendre quelques mois avant d'organiser un référendum ""bien cadré"". Et éventuellement s'éviter, ainsi, un violent retour de bâton." Les réserves de Richard Ferrand sur le référendum -1 "Vendredi matin, le président de l’UMP Jean-François Copé a indiqué au micro d’Europe 1 avoir récolté un peu moins de sept millions d’euros dans le cadre de la campagne de souscription nationale surnommée ""Sarkothon"", lancée après l’invalidation des comptes de la campagne de 2012 de Nicolas Sarkozy. Il en reste donc quatre à rassembler avant l’échéance du 31 juillet. Il semblerait que pour mener cette campagne, l’UMP ait recours à des pratiques ""commerciales"" quelque peu agressives : mails et SMS quotidiens à ses militants, mais pas que. Fichiers d'entreprises privées? France Culture a récolté un certain nombre de témoignages outrés de la part de destinataires se plaignant d’être harcelés par un parti dont ils ne sont pas même sympathisants. Selon la CNIL, interrogée par la station, l’UMP pourrait avoir acheté ou loué, en toute légalité, un fichier externe à une entreprise privée. Cette pratique de prospection irrite jusque dans les rangs de l’UMP, d’autant que, selon un témoignage rapporté par Europe1.fr, il est absolument impossible de se désinscrire." Sarkothon : les spams de l’UMP -1 "Une réunion de crise a eu lieu ce dimanche, peu après midi à l'Élysée, autour d'Emmanuel Macron, après les violences qui ont émaillé les manifestations des gilets jaunes samedi à Paris. L'Elysée a ensuite annoncé que le président ne s'exprimerait pas d'ici la fin de journée sur la crise qui secoue le pays depuis plusieurs semaines. Le Premier ministre Édouard Philippe, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, son secrétaire d'État Laurent Nuñez et le ministre d'État chargé de la Transition écologique François de Rugy ont assisté à cette réunion qui s'est tenu dans le Salon vert du Palais de l'Élysée. Au lendemain de scènes de guérilla urbaine en plein Paris et au terme de deux semaines d'une mobilisation qui ne faiblit pas, l'exécutif cherche la réponse adéquate à apporter à ce qui est devenu une crise politique majeure. Comme il l'a expliqué sur BFMTV, Christophe Castaner n'exclut pas l'idée de rétablir l'état d'urgence. Un agenda bouleversé À peine rentré d'Argentine ce dimanche matin, Emmanuel Macron a bouleversé son agenda pour se rendre au plus près des événements. Il s'est immédiatement déplacé place de l'Étoile et avenue Kléber pour constater les dégâts de samedi et saluer les forces de l'ordre. Là, il a été accueilli sous les applaudissements d'une partie de la foule mais aussi sous les huées d'une poignée de gilets jaunes. Samedi soir, alors que des voitures brûlaient en plein Paris, Emmanuel Macron avait déclaré qu'il ""n'accepterait jamais la violence"" qui n'a ""rien à voir avec l'expression d'une colère légitime"", celles des ""gilets jaunes"" protestant contre la hausse des carburants et la baisse du pouvoir d'achat." Gilets jaunes: Macron a réuni une partie du gouvernement à l'Elysée lors d'une réunion de crise -1 """Je ne commente pas les propos qui viennent d'outre-Atlantique et qui sont excessifs"", s'est agacé Manuel Valls, jeudi matin sur BFMTV et RMC, alors qu'il était questionné sur les propos d'Arnaud Montebourg. Deux jours auparavant, l'ancien ministre PS avait dit craindre que le quinquennat de François Hollande se termine avec ""le Front National au bout du chemin"", lançant un ""appel solennel aux dirigeants européens"" pour qu'ils cessent leur ""politique suicidaire"". ""Si on continue sur cette politique suicidaire --et je lance un appel solennel aux dirigeants politiques européens, au président de la République, au Premier ministre, de cesser ces erreurs de politique économique--, nous finirons le quinquennat avec 800.000 chômeurs de plus"", avait-il lancé à la presse depuis l'université américaine de Princeton, dans le New Jersey. ""C'est excessif"" et ""ce n'est pas la première fois avec Arnaud Montebourg"", s'est agacé Manuel Valls. Désaveu pour Montebourg, soutien à Cambadélis En revanche, Manuel Valls a déclaré qu'il faisait ""entière confiance"" à Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS, alors qu'il était interrogé sur les forts remous chez les socialistes après les divisions dans leurs rangs autour de la loi Macron. ""Le PS doit se rassembler, doit soutenir bien évidemment le président de la République et le gouvernement"", a poursuivi Manuel Valls tout en rappelant qu'il ne lui appartenait pas de se ""mêler de la vie interne"" de sa ""formation politique"". ""Dans ce moment-là (...), face aux menaces (...) face à la menace du Front national, quelle est la responsabilité des hommes et des femmes de gauche? C'est de faire valoir les valeurs de la République (...) et en même temps de redresser l'économie de notre pays"", a dit encore le Premier ministre. ""En même temps, la gauche, elle change forcément à l'épreuve du pouvoir et je pense que j'y contribue bien sûr comme Premier ministre"", a-t-il souligné." "Valls ""ne commente pas les propos trop excessifs"" de Montebourg" -1 "Limogée par Jean-Marc Ayrault en juillet dernier, la députée socialiste des Deux-Sèvres Delphine Batho estime qu'il faut changer de gouvernement ""maintenant"". ""Les Français ont le sentiment que le contrat du 6 mai 2012 n'est pas tenu"", a déclaré l'ancienne ministre de l'Ecologie sur LCI. ""Il faut revenir à ce contrat et à l'esprit de ce contrat"". ""Il y a une volonté de changement non satisfaite"", affirme l'ancienne protégée de Ségolène Royal avant de réclamer ""une initiative politique forte"". Pour l'élue, il y a dans la majorité ""un débat, peut-être un peu souterrain"", qui est: ""quand et avec quel contenu, ce remaniement?"" Un autre député PS, Malek Boutih, avait aussi demandé un remaniement, et notamment le départ du Premier ministre, avant d'être rabroué par ses collègues. Une ""nouvelle dynamique"" ""Je ne pense pas qu'on puisse aller aux municipales comme ça"", relance Delphine Batho qui pense qu'il ne faut pas ""attendre des défaites électorales pour prendre en compte ce que disent les Français"". Les candidats bénéficieraient ainsi, selon l'ancienne ministre, d'""une nouvelle dynamique""." Delphine Batho plaide pour un remaniement avant les municipales -1 "Remplacer la viande par des oeufs, du tofu, ou des légumes riches en protéines et faire en sorte que les menus végétariens soient systématiquement proposés dans les cantines scolaires, telle est l'ambition de plusieurs parlementaires français. Yves Jégo, député UDI de Seine-et-Marne, Chantal Jouanno, sénatrice de Paris, Cécile Duflot, députée EELV de Paris, Laurence Abeille, députée EELV du Val-de-Marne, et le député Les Républicains Thierry Solère, député des Hauts-de-Seine, ont présenté une proposition de loi en ce sens ce jeudi. Souhaitant que des députés d'autres groupes le rejoignent, Yves Jégo s'est félicité de ce ""moment de consensus"" sur le menu végétarien où ""chacun a peut-être sa porte d'entrée: combat de protection des animaux, de défense de l'environnement"" ou encore de ""laïcité positive"". Le menu végétarien est une alternative aux interdits alimentaires religieux, aux allergies, et pourrait être généralisé sous peu. Pour la députée EELV Laurence Abeille, ""cette proposition a le mérite de simplifier les choses"" et permet ""une consommation beaucoup moins importante de viande et de poisson"", comme elle l'a expliqué à BFMTV. Selon Cécile Duflot, ce texte doit permettre d'amener de ""l'apaisement dans un débat qui s'est caricaturé"". Une solution mise en place dans plusieurs villes Ce menu alternatif serait obligatoire dans les restaurants scolaires servant plus de 80 couverts par jour, à partir de septembre 2018, selon sa proposition. Les apports journaliers recommandés (AJR) seraient respectés et surveillés par des diététiciens pour éviter tout risque de carence. ""En principe, un menu végétarien tel qu'il sera étudié dans ces conditions là ne présentera pas de carence ou de manquement aux besoins nutritionnels des enfants scolarisés"", rassure la diététicienne Corinne Peirano. Strasbourg, Toulouse, Perpignan ou Lyon ont déjà franchi le cap et proposent un menu végétarien dans leurs cantines. Il est choisi par environ un tiers des enfants. Opinions Les menus végétariens obligatoires dans les cantines: pour ou contre? Pour Contre Pour 60% ""Un droit élémentaire"" Le menu végétarien à l'école est ""un droit élémentaire"", selon Aymeric Caron qui était présent à l'Assemblée. ""De plus en plus de Français font le choix de ne pas manger de viande, ils faut les écouter"", estime celui qui avait signé un appel sur ce sujet dans le journal Le Monde en mars dernier." Des menus végétariens obligatoires dans les cantines? -1 "François Ruffin ne se voit pas, ou pas pour le moment, ajouter à son écharpe de député élu dans la Somme le panache de leader de la gauche. C'est ce qu'il a répondu ce vendredi matin sur RTL quand lui a été présentée la possibilité de le voir s'appuyer sur sa popularité chez les sympathisants de cette force politique pour la diriger en lieu et place de Jean-Luc Mélenchon. ""Pas de concurrence"" ""Il n'y a pas de concurrence"" avec ce dernier, a-t-il tout d'abord assuré. Quant à l'hypothèse d'incarner la gauche, il a concédé la ""voir circuler sur les réseaux sociaux"". Cependant, François Ruffin a ajouté: ""Ce n’est pas la question du jour. Je suis habité par l'envie d'être le meilleur représentant des gens et contre l’argent."" Cette question émerge alors que la position de Jean- Luc Mélenchon à la tête de la France insoumise s'est érodée après sa réaction houleuse lors des perquisitions contre lui, certains de ses proches et les locaux de son mouvement. Selon un baromètre Elabe pour Les Echos publié jeudi, il a perdu quatre points d'opinion positive auprès des Français, reculant à 21%. Le député élu dans les Bouches-du-Rhône est tout de même le troisième personnage le plus populaire à gauche. Mais il décroche de neuf points dans ce palmarès, sa cote étant estimée à 53% actuellement." "Leadership à gauche: Ruffin n'est ""pas en concurrence"" avec Mélenchon" -1 "Tête de liste et têtes de mule A Cheviré-le-Rouge (Maine-et-Loire), commune d'environ 800 habitants près d'Angers, Philippe Laureau conduisait l'unique liste aux élections municipales dimanche 9 mars. Or, la liste qu'il conduisait comportait 17 noms pour 15 places de conseillers municipaux et son nom a été l'un des deux le plus souvent rayés par les électeurs. Ainsi, Mr Laureau n'a pas été élu et, ne concevant pas de travailler sans lui après ses deux mandats, quatorze conseillers municipaux ont démissionné immédiatement après leur installation. Une décision que ne comprennent pas les électeurs, considérant que leur choix n'a pas été respecté ! Vous ne pouvez pas voter... vous êtes mort ! Lorsque Mohamed Taouil, 59 ans, s'est présenté le dimanche 9 mars pour voter au premier tour des municipales à Saint-Priest (Rhône), il n'a pas pu mettre son bulletin dans l'urne. En effet, il lui a été notifié qu'il était mort à Chelles (Seine-et-Marne) en décembre dernier. Ainsi, il avait été rayé des listes électorales suite à l'annonce le 2 décembre de sa propre mort par l'Insee de Clermont-Ferrand, qui gère les états civils en Rhône-Alpes. Très inquiet, Mohamed a été rassuré par l'annonce de l'Insee, qui a avancé une erreur due à une homonymie. Mohamed a été réinscrit sur les listes et a pu voter dimanche 16 mars au second tour des élections municipales. Faucon-du-Caire : de Coty à Sarkozy Onzième mandat consécutif remporté confortablement pour Arthur Richier, qui à 86 ans reste pour six ans encore, le doyen des maires de France. Il a enfilé sa première écharpe tricolore sous René Coty en 1947, c’est dire ! Pour ce nouveau mandat, il va s’asseoir dans une mairie flambant neuve et souhaite apporter le haut débit aux 45 habitants de son village coincé entre Gap et Sisteron. Ce serait une juste continuité en termes de réseau, puisque ses administrés lui doivent déjà l’eau courante, le tout-à-l’égout et la station d’épuration ! Mahina : mon maire est en prison Tandis qu’il purge une peine de prison préventive depuis décembre pour présomption d’abus de biens sociaux, Emile Vernaudon, le maire depuis 1977 de Mahina, à Tahiti, a appris depuis sa cellule qu’il est en ballotage favorable à l’élection de dimanche. L’accusation de détournement de 960 000 €  (tout de même !) lorsqu’il était ministre des Postes et Télécommunications de la Polynésie française, ne semble donc pas avoir pesé lors du scrutin. L’affaire n’a certes pas de rapport avec la gestion de la ville… Mais reconnaissons que voilà une belle preuve de confiance de la part de ses administrés ! Mont-de-Marsan : l’anesthésiste en réanimation Trop c’est trop. Apprenant dimanche 9 mars qu’il arrive derrière la candidate UMP et qu’en plus, quelque 400 bulletins avec son nom « rageusement » barré ont été glissés dans les urnes, Philippe Labeyrie considère que Mont-de-Marsan ne veut plus de lui et décide de ne plus briguer sa propre succession (mais reste éligible). Lui qui était élu sans problème depuis 1983 considère être devenu « un poids » pour sa liste. C’est donc son adjoint, anesthésiste, qui prend le train en marche à trois jours du deuxième tour, pour se faire connaître des électeurs et garder ce bastion dans le giron PS. Son adversaire crie, elle, à une manipulation histoire de réanimer (sans jeu de mot) une gauche démobilisée. Vézélise: l’heure c’est l’heure Gouverner c’est prévoir. Et aussi arriver à l’heure ? Parce qu’il s’est présenté en retard au dépôt des listes du deuxième tour des cantonales de Vézélise, Jean-Jacques Henry, arrivé en tête au premier tour, se voit exclu de l’élection. Pour expliquer son retard de deux minutes, le conseiller général sortant a avoué ignorer que les listes des cantonales clôturaient à 16 h soit deux heures avant celles des municipales. Puis il a expliqué que des feux rouge sur la route de Nancy l’avaient retardé. A noter que certains élus respectent donc le code de la route… Aubagne : le MoDem voit rouge On a beau être ouvert d’esprit au MoDem, il ne faut pas pousser non plus. Jean-Marie Orihuel, le candidat MoDem à Aubagne, l’a appris à ses dépends. En faisant une alliance pour le deuxième tour avec le maire sortant, encarté au PCF, il s’assure une place d’adjoint alors qu’il n’a totalisé que 8 % des voix au premier tour dimanche 9 mars. Mais il franchit aussi la ligne blanche (ou orange ?) de l’ouverture au cas par cas, prônée par François Bayrou. Ce dernier s’est déclaré ouvertement contre cette alliance « sans repères communs ». Très remonté, il a retiré l’investiture MoDem au candidat. Ce qui ne bouleversera pas la donne dimanche, puisque la liste communiste, quasiment certaine de remportée l’élection, est déjà déposée. Chèvreville : les électrons municipales Une urne vide, un bureau de vote désert, pas de candidat et une abstention de 100%. Chèvreville, petite cité de la Manche, a inventé une nouvelle forme de lutte : le boycott des élections. La raison de cette curieuse grève des urnes ? Les 168 administrés entendaient protester contre l’implantation prochaine d’une ligne très haute-tension venant de la centrale EPR voisine. Que se passe-t-il quand une ville se retrouve sans maire ? La région va nommer une délégation pour parer au plus pressé, organiser de nouvelles élections et, espère-t-on à Chèvreville, ouvrir les négociations. Leménil-Mitry: élu avec 100% des voix Ici, le vote sanction... Connait pas. Cette ville de Lorraine a soutenu aussi nettement l’élection de Nicolas Sarkozy lors de la présidentielle de 2007 et le renouvellement du mandat de son maire. 100 % des suffrages à chaque fois. Le fait que la commune ne comporte que deux habitants, maire inclus, a dû jouer ! Le conseil municipal comporte tout de même neuf membres, le minimum légal, lesquels sont choisis parmi les résidents secondaires. A noter que la plus petite commune de France s’appelle Bezonvaux et compte 0 habitants : son maire y est nommé par le préfet." Les histoires insolites des Municipales -1 "Quelle sera l'ampleur de la contestation et comment Emmanuel Macron va-t-il la gérer? La manifestation prévue ce mardi contre les ordonnances travail confrontera pour la première fois le nouveau président à la mobilisation de la rue. La CGT a appelé à manifester ce 12 septembre, un an quasiment après la toute dernière mobilisation contre la loi travail ainsi que le 21. De son côté, la France Insoumise appelle à manifester le 23. Et le climat s'est tendu vendredi après le discours d'Emmanuel Macron qui, depuis Athènes, a averti qu'il serait ""d'une détermination absolue"" et ne cédera rien, ""ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes"". ""Scandaleux"", ""d'un mépris incroyable"": ce mot de ""fainéants"" a fait bondir ses opposants politiques, de Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen, en passant par Benoît Hamon. Nicolas Sarkozy et François Hollande visés ? ""De qui parle le président lorsqu'il dit qu'il ne cédera rien aux fainéants? De ces millions de privés d'emplois et de précaires?"", s'est indigné aussi le numéro un de la CGT Philippe Martinez, fustigeant une déclaration ""scandaleuse"". L'Elysée a cherché à atténuer le propos le soir même, expliquant que le président visait ""tous les conservatismes"". Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a affirmé dimanche qu'Emmanuel Macron visait en fait ""la posture de la fainéantise"" de ""ceux qui n'ont pas eu le courage de faire les réformes nécessaires"", notamment François Hollande, Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac. Signe d'un climat social refroidi, le Premier ministre Edouard Philippe a été accueilli samedi à Pau par les huées d'une centaine de personnes, dont la plupart protestaient contre la diminution des emplois aidés. ""Une mobilisation sociale est toujours imprévisible"" Grande inconnue, l'ampleur de la mobilisation mardi contre le président, qui a chuté dans les sondages mais fait face à des syndicats divisés. ""Une mobilisation sociale est toujours imprévisible"" mais elle semble affaiblie par le manque d'alternative politique, selon Jean-Daniel Levy, de Harris Interactive. Les précédentes grandes mobilisations sociales, contre la loi travail en 2016, ou la réforme des retraites, en 2010, n'ont pas fait reculer les gouvernements d'alors. Mais ""une grogne monte"", a relevé Bruno Cautrès, chercheur au Cevipof. ""Les enquêtes de popularité installent l'idée d'un président de l'injustice sociale. Avec la déclaration sur les 'fainéants', tous les ingrédients sont réunis pour que ça chauffe. Mais l'opposition ne repose que sur la France Insoumise"". Ex-conseiller social de Nicolas Sarkozy, Raymond Soubie, ne croit pas à de fortes tensions sociales ""à court terme"". ""FO et la CFDT ne rejoindront pas la CGT et SUD le 12 septembre. Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, semble ne pas se faire trop d'illusions. Il essaie déjà d'élargir le champ des revendications"", a-t-il commenté fin août dans une interview au Monde. ""Des improvisations qui partent dans le décor"" Pour lui, ""le gouvernement est dans une situation idéale pour réformer le droit du travail"" car il s'est montré habile face aux syndicats tout en envoyant des ""signaux forts"" aux PME. La manifestation de mardi sera aussi révélatrice de la réaction présidentielle. ""C'est un moment capital, car c'est en début de mandat que s'installe l'image du président"", souligne Bruno Cautrès. ""Son image n'est pas stabilisée, même si on commence à voir qu'il va un peu plus à droite. S'il se raidit et fait du 'droit dans ses bottes' façon Juppé, il n'aura plus aucun moyen de corriger son image"", selon lui. ""C'est lié en partie à sa communication, qui mélange des moments très calibrés et des improvisations qui partent dans le décor, avec des paroles provocantes, comme celles sur les costumes, des coups de menton et des envolées lyriques depuis le Parthénon"", considère-t-il. ""Mais il termine sur une déclaration contre les 'fainéants' et on ne retient que ça. Il jette de l'huile sur le feu""." Emmanuel Macron à l'épreuve de la rue ce mardi -1 "Le débat sur l’épineux dossier du gaz de schiste est relancé, après la publication jeudi d’un rapport d’étape parlementaire favorable à une exploration et une exploitation ""maîtrisées"" de cette ressource énergétique, perspective pourtant rejetée par le gouvernement. ""La fracturation hydraulique reste la technique la plus efficace et la mieux maîtrisée pour extraire les hydrocarbures non conventionnels, et (...) des solutions existent pour le faire avec un impact acceptable sur l'environnement"", écrivent le député PS Christian Bataille et le sénateur UMP Jean-Claude Lenoir, co-rapporteurs de ce texte. Leur rapport d'étape, présenté jeudi, avance que la fracturation hydraulique, méthode contestée, aurait déjà été utilisée en France ""à au moins 45 reprises"" entre les années 1980 et la loi d'interdiction de 2011, ""sans qu'aucun dommage n'ait été signalé"". Les deux élus recommandent d’évaluer les ressources françaises, via d'éventuels forages expérimentaux, et d’exploiter sans tarder les gisements de gaz de houille (gaz associé au charbon) dans le Nord et l'Est de la France, comme le prônait déjà le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. ""Ni possible, ni souhaitable"", pour Delphine Batho Autant de propositions qui jurent avec la position de Delphine Batho. La ministre de l'Ecologie est opposée à toute exploitation des hydrocarbures de schiste, quelle que soit la méthode, et à tout assouplissement de la loi bannissant la fracturation. Mercredi, face à la patronne du Medef Laurence Parisot, qui a dit voir dans le gaz de schiste une possibilité pour ""relancer l'économie"" française, Delphine Batho avait réaffirmé que son exploitation comme aux Etats-Unis ""n'est ni possible ni souhaitable"" en France. Elle avait prôné à la place des investissements massifs ""dans les économies d'énergies et les énergies renouvelables"". Tout en réaffirmant l'interdiction de la fracturation hydraulique, le président François Hollande avait quant à lui dit fin 2012 qu'il ""prendr(ait) ses responsabilités"" si une nouvelle technique respectueuse de l'environnement voyait le jour. A LIRE AUSSI: >> Total ne veut pas se lancer dans le gaz de houille en France >> Gaz de schiste: le dossier est rouvert >> Le Parlement se penche sur les alternatives pour extraire le gaz de schiste" "Gaz de schiste: des parlementaires recommandent l'exploitation ""maîtrisée""" -1 "Il n'avait a priori pas un public acquis à sa cause, mais il a été bien accueilli. Jeudi, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg était invité sur la scène du Web'13 Paris, une conférence internationale qui rassemble de jeunes entrepreneurs du web. Le ministre s'est exprimé sur de nombreux sujets, évoquant tour à tour la flexibilité et les taxes sur les start-ups, le combat entre taxis et véhicules de tourisme avec chauffeur, ou encore le refus du gouvernement de laisser Dailymotion se faire racheter par Yahoo. Des sujets qu'il n'a pas hésité à traiter... en anglais, malgré son accent et ses nombreuses hésitations de vocabulaire. Le ministre Made in France n'a d'ailleurs pas hésité à défendre la France avec hargne, s'en prenant à ""tous ces gens qui disent que la France va mal"", parce qu'ils ""lisent excessivement The Economist"". Un hebdomadaire de référence britannique, spécialiste selon lui du ""french bashing"". ""Je les appelle les Charlie Hebdo de la City"", a conclu Arnaud Montebourg, provoquant quelques rires dans l'assemblée. Une vidéo à retrouver dans le PoliticoZap du jour." Web'13 Paris: Arnaud Montebourg assure le show...en anglais -1 "La déléguée à l'environnement du parti Les Républicains Maud Fontenoy a déclaré mardi être favorable à l'exploration des réserves françaises de gaz de schiste, et à leur exploitation ""avec des techniques non polluantes"". Interrogée par BFMTV et RMC, l'ancienne navigatrice a déclaré ""ne pas comprendre comment on peut arrêter la recherche en France"", en réaction aux propos de la ministre de l'Écologie Ségolène Royal en avril, qui indiquait que les gaz de schiste n'étaient ""plus d'actualité"". ""On ne veut pas de la fracturation hydraulique polluante"" a dit Maud Fontenoy, en admettant que la priorité est ""pour l'instant"" à la recherche, pour trouver ""des façons non polluantes"" de l'extraire. ""On ne fera pas d'exploitation polluante"" a répété la déléguée à l'environnement LR, qui veut en parallèle ""une éthique"" pour savoir ""d'où vient le gaz importé, et dans quelles conditions cette énergie a été extraite"". Taxer les énergies polluantes pour financer la transition énergétique Celle qui est aussi porte-parole de l'Unesco pour les océans a évoqué la méthode d'extraction au fluoropropane comme possible solution. ""Ce gaz n'est pas plus dangereux qu'un autre"" a-t-elle indiqué, n'apportant pas de réponse au coût réputé plus élevé de cette technique d'exploitation. Maud Fontenoy souhaite par ailleurs taxer les énergies polluantes, et ""prélever une partie des bénéfices pour financer la transition énergétique. Souhaitant ""comme tout le monde le succès de la Cop21"" organisée en France à la fin de l'année, la déléguée à l'environnement de Les Républicains, proche de Nicolas Sarkozy, a aussi réagi au débat autour du Rondup. Pour sa part, elle ""n'utilise pas"" le pesticide incriminée que la ministre Ségolène Royal veut interdire mais du ""purin d'orties"". Assurément écolo." Maud Fontenoy favorable à l'exploration du gaz de schiste en France -1 "Le débat entre le Premier ministre Edouard Philippe et le député élu dans la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône et leader de la ""France insoumise"", Jean-Luc Mélenchon, était le point d'orgue de L'Emission politique ce jeudi soir sur France 2. A la fin du programme, des journalistes se sont réunis sur BFMTV pour dire leur mot au sujet de cet échange. Pierre Jacquemain, rédacteur en chef de Regards, a posé: ""J’ai l’impression qu’Edouard Philippe a été envoyé comme un sage collaborateur du président de la République dans le mur. Il a été face à un contradicteur comme Mélenchon qui avait sa verve, son discours, sa manière de s’exprimer et ses arguments. Il présente une alternative à la politique d’Edouard Philippe."" Un Jean-Luc Mélenchon ""à contre-emploi"" En face, a-t-il assuré, Edouard Philippe a connu un moment difficile: ""Et Edouard Philippe a été très faible, je trouve, sur les arguments qu’il devait avancer pour justifier la politique qu’il menait tout en ayant un discours à base de: 'J’ai changé, j’évolue'."" Bruno Jeudy, éditorialiste politique de notre chaîne, a développé un autre point de vue à cet égard, plus tard: ""C’est probablement la meilleure intervention d'Edouard Philippe depuis la rentrée. Il a plutôt franchi l’obstacle, on a eu un Premier ministre à sa place, qui a fait plutôt une bonne émission. Mais va-t-il devenir la personnalité majeure de la majorité? Non, c’est Emmanuel Macron et Edouard Philippe n’en souffre pas du tout!"" Pour notre journaliste politique Camille Langlade, les deux débatteurs sont constamment restés sur la réserve: ""Jean-Luc Mélenchon a été plutôt doux ou à contre-emploi. On l’attendait très offensif ou peut-être très véhément contre le Premier ministre. On attendait un match de boxe, un ring. Les gants de boxe étaient symboliquement là. On n’a pas forcément assisté à ce match-là."" La raison est à chercher, selon elle, du côté d'une ""proximité"" entre les deux hommes: "". On a découvert qu’ils avaient un lien tous les deux, qu’ils se connaissaient, se respectaient. Edouard Philippe avait révisé l’ENA dans le bureau de sénateur de Jean-Luc Mélenchon. Ce sont tous les deux des littéraires. Il y avait cette espèce de proximité et un débat qui n’a peut-être pas éclaté""." Débat Philippe-Mélenchon: les éditorialistes décryptent le duel -1 "Laurent Wauquiez tente d'éviter les caméras. Alors que Maël de Calan et Florence Portelli, ses deux adversaires pour la présidence LR, réclament un débat télévisé pour se confronter au grand favori du scrutin, l'intéressé leur a écrit vendredi pour leur proposer une alternative: un débat, oui, mais uniquement devant les militants. ""Au cours de celui-ci, chacun de nous pourrait être invitée à répondre à leurs questions et à leur présenter notre projet"", écrit-il dans un courrier révélé par Paris Match. L'argument principal pour éviter la confrontation télévisée, selon Laurent Wauquiez: le souvenir des ""désastreux débats organisés pendant la primaire"". Réitérer l'expérience ne servirait qu'à étaler en public les divisions des trois candidats. ""Ne créons pas de nouvelles cicatrices inutiles dans une famille déjà profondément marquée et blessée"", écrit Laurent Wauquiez. Il évoque cependant la possibilité de retransmettre le débat sur le site de LR. Portelli et Calan rejettent la proposition de Wauquiez Une proposition accueillie tièdement par Florence Portelli. ""Organiser un débat devant quelques centaines de personnes dans le huis-clos d'une salle parisienne, c'est priver de débat une grande majorité des adhérents"", selon l'ancienne porte-parole de François Fillon, qui avait été la première à réclamer un débat le 13 octobre dernier. Désormais, elle craint de donner ""l'image d'un parti replié sur lui-même"". De son côté, Maël de Calan rejette également la proposition de Laurent Wauquiez. ""Il se défile parce qu'il sait que cet exercice ne lui serait pas forcément favorable"", affirme un proche du candidat au Huffpost. Avant de renvoyer la décision finale à la Haute autorité du parti. La réunion est prévue pour le 1er novembre prochain." Présidence LR: Laurent Wauquiez préfère un débat face aux militants -1 "Dupont-Aignan, l'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux Le député de l'Essonne veut que les chevaux deviennent des ""animaux de compagnie"" au regard de la loi et interdire leur consommation. Il s'apprête même à déposer une proposition de loi en ce sens, a-t-il annoncé. Une initiative pour laquelle le président de Debout la République a reçu le soutien de Brigitte Bardot. 100.000€ pour les mots de Cahuzac? L'ex-ministre du Budget a annoncé qu'il entendait ""balancer du lourd"" dans un livre à paraître bientôt. Mais pour quel tarif? France Inter explique que Jérôme Cahuzac aurait fait le tour des maisons d'édition où l'on ""parle d'un chèque à 5 voire 6 chiffres"". Des confidences en or, ou pas loin... Le remaniement plus à l'ordre du jour? Selon Le Figaro, les ministres seraient un peu moins angoissés pour leur avenir. L'un d'eux affirme: ""La question d'un remaniement (évoquée après l'affaire Cahuzac, ndlr) s'est évaporée"". Mais un proche du président, toujours cité par le quotidien, a sa petite théorie: ""Hollande a toujours le remaniement dans la tête"" mais il ne le fera pas ""sous la pression. Il attend qu'elle retombe"". Et de conclure: ""Plus l'hypothèse du remaniement s'éloigne, plus elle se rapproche""... Allez savoir! Ayrault n'a pas que des amis ""Communication anxiogène"", ""sursaut d'autorité""... Selon les confidences de ministres ou d'élus de la majorité recueillies par Le Figaro et Le Parisien, ""Matignon a repris du poil de la bête"" et ça ne plaît pas forcément à tout le monde. Jean-Marc Ayrault aurait piqué à Harlem Désir l'idée d'une réunion hebdomadaire des ténors du PS à Matignon, on grince des dents à Solférino. Il prend l'initiative de commander des ""rapports trash"" sur les retraites ou les allocations familiales, on l'accuse d'être responsable des défaites aux législatives partielles... Ambiance! Mélenchon et les journalistes: et ça continue encore et encore... Nouvel épisode de ""Je t'aime, moi non plus"" entre le leader du Front de Gauche et la presse. Jean-Luc Mélenchon a accepté un déjeuner avec la presse, le 14 juin, mais a refusé que le journaliste de L'Express y assiste, indique le site internet de l'hebdo qui assure que le leader du Front de gauche ne connaissait pas le journaliste en question. Finalement, la rencontre a été annulée, les autres médias dénonçant le comportement du responsable politique. Morano nous envoie de nouvelles cartes postales Après le plat de pâtes lundi, l'ancienne ministre UMP a poursuivi la série de cartes postales de vacances, sur Facebook. Après Nadine au restaurant, on a eu droit à Nadine fait son jogging, Nadine mange une pomme en lisant Le Figaro... Une série qui n'est pas loin de rappeler celle des Martine." CAFÉ POLITIQUE - Dupont-Aignan aime le cheval -1 """Allez je vais le faire, banco. Ce n'est pas moi qui en serai victime, mais les banques françaises.""Pressée sur BFMTV dimanche de justifier un prêt bancaire russe de neuf millions d'euros accordé au Front national, Marine Le Pen avait assuré avoir été contrainte de passer par la Russie devant le refus des banques françaises de financement ledit prêt au FN. Lundi, BFMTV s'est procuré les lettres de refus des banques françaises: UBS, CIC, BNP Paribas, Crédit Agricole, LCL... Toutes ont rejeté entre juin 2013 et juillet 2014 la demande du Front national de financer le prêt de 5 millions d'euros réclamé par le parti. ""Nous prêtons aux particuliers, pas aux entreprises"", répond UBS France. ""Par principe de neutralité, nous ne finançons pas de formations politique"", annonce pour sa part le Crédit Mutuel. BFMTV - Le refus de la banque UBS d'accorder un prêt au Front national BFMTV - Le refus de la banque LCL .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Un taux de ""6%"" Marine Le Pen explique donc qu'elle n'a pas eu d'autre choix que de se tourner vers la Russie mais appelle néanmoins les banques françaises qui seraient prêtes à reprendre ce prêt à se manifester auprès de son parti. Mais, ""je connais très bien les liens entre les banques françaises et le gouvernement français. Et ce sont peut-être ces liens qui les empêchent de prêter au Front national"", avait estimé Marine Le Pen sur BFMTV. Dans son argumentaire, la présidente du FN explique lundi qu'""il ne s’agit pas d‘une banque d'Etat"" russe mais ""privée"" et, par conséquent, ""pas d’un geste de l’Etat, ni de Vladimir Poutine"". D'ailleurs, assure Marine Le Pen, le taux proposé, ""autour de 6%"", est loin d'être ""un geste amical"". Pourtant, lors du Congrès du FN à Lyon fin novembre, le vice-président de la Douma, l’assemblée nationale russe, André Isaiev, était présent et avait été acclamé. ""La position de Marine Le Pen vis-à-vis de la Russie est meilleure que celle de François Hollande"", avait-il notamment lancé à la tribune. Marine Le Pen elle-même s'est rendue à plusieurs reprises à Moscou. Son père Jean-Marie Le Pen avait également salué l'action du président russe face à la crise ukrainienne. Une ""éventuelle ingérence"" russe? Fin septembre, Mediapart avait révélé que le FN avait trouvé un accord avec la banque russe First Cezch Russian Bank (FCRB), une information confirmée par le trésorier du parti Wallerand de Saint-Just. Il a ainsi précisé que deux millions d'euros avaient déjà été versés au parti, et que le prêt avait été souscrit par l'intermédiaire du député européen frontiste Jean-Luc Schaffhauser. Selon Mediapart, ce prêt ""pose la question de l'origine des fonds et d'une éventuelle ingérence étrangère dans la vie politique française"", soulignant que cette banque est ""de facto entre les mains d'un ancien cadre bancaire de l'Etat"" russe, Roman Yakubovich Popov. Après ces révélations, Florian Philippot, vice-président du Front National, avait proposé que la loi oblige les banques françaises à prêter aux partis politiques français. ""Cela existe déjà pour les comptes de campagne"" pour lesquels ""une banque est obligée d'accepter votre compte de campagne"", avait-il argué." Pourquoi des banques françaises ont refusé un prêt au FN -1 "L’histoire de la nouvelle la région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine a commencé par plus de 18 heures de rebondissements politiques. Au soir du premier tour des élections régionales, ce dimanche, le FN arrive en tête avec plus de 36% des votes exprimés, plus de dix points devant le candidat de droite, Philippe Richert (25,83%). Le socialiste Jean-Pierre Masseret est loin derrière, ne décrochant que 16,11% des suffrages. Or, ce dernier refuse de retirer sa liste, malgré les injonctions de l'état-major du Parti socialiste, qui souhaiterait ainsi faire barrage au Front national. > Dimanche, 22h, la consigne de Cambadélis Après des résultats très faibles, le Premier secrétaire du PS appelle au retrait des listes socialistes dans les régions où le FN est en tête et ""où la gauche ne devance pas la droite"". Trois régions sont visées par cette déclaration: le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, la région Paca et l’Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine. Les candidats socialistes des deux premières, Pierre de Saintignon et Christophe Castaner, suivent la consigne et annoncent rapidement leur retrait. Mais pas le troisième. > ""Vous ne l’imaginez quand même pas?"" Dans la foulée, Jean-Pierre Masseret s’y oppose: ""Je suis un homme de gauche et vous n’imaginez quand même pas que je vais laisser 5,5 millions d’habitants gérés entre une droite qui est partie à l’extrême ou l’extrême droite nationaliste"", déclare la tête de liste socialiste au micro de BFMTV. > Lundi, 7h48, Cambadélis annonce le retrait Invité de RTL ce lundi matin, le patron du PS démarre son interview par ces trois mots: ""Nous nous retirerons"", évoquant la situation en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine. ""Quand on se retire, ce n'est pas pour bouder, c'est pour gagner"", précise Jean-Christophe Cambadélis. > Démenti illico Rapidement contacté par BFMTV, Jean-Pierre Masseret dément cette information quelques minutes plus tard. Le candidat socialiste refuse toujours de se rétracter en dépit des nombreuses pressions de son parti, du gouvernement et d’autres élus. Lundi matin à 10h30, il réunit en urgence ses colistiers à son QG de Maizières-les-Metz, afin de préparer la riposte. > Lundi, 13h15, confirmation du maintien Non, c’est non. Jean-Pierre Masseret ira jusqu’au bout. Le candidat socialiste confirme le maintien de sa liste au second tour lors d’une conférence de presse. ""Nous avons le devoir de porter le programme que nous avons porté"", a estimé la tête de liste. ""Plutôt que de se retirer, il s’agit de se confronter au FN"", a-t-il poursuivi. > Les radicaux et les écolos ne suivent pas Peu de temps après, le Parti radical de gauche et la liste écologiste annoncent sur France 3 Alsace ne pas se rallier à Jean-Pierre Masseret au second tour. Les deux camps appellent même à voter pour Philippe Richert (Les Républicains), suivant ainsi la consigne donnée par le Premier secrétaire du PS. Cette triangulaire semble malgré tout jouer à l’avantage de Florian Philippot, le candidat frontiste. Déjà en ballottage favorable, ces nombreuses déconvenues jouent en sa faveur. > Lundi, 16h15, Masseret persiste et reste ""C’est leur responsabilité"", répond sur BFMTV Jean-Pierre Masseret, aux partis de gauche ne souhaitant pas se rallier. ""La mienne, c’est de mener le combat que j’ai engagé"", a-t-il estimé. ""Vous ne me ferez pas porter le chapeau de la victoire du Front national. Si victoire il y a, ce sera le résultat des électeurs"", a conclu la tête de liste socialiste en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine. A cette heure-ci, la liste PS pour le second tour est sur le point d’être déposée à la préfecture de Strasbourg. Le sort politique de la région devrait donc se jouer lors d'une triangulaire dimanche. A moins qu’un nouveau rebondissement ne scelle définitivement le sort du Grand Est." Régionales dans le Grand Est: retour sur 18 heures de bras de fer -1 "L'heure est encore aux plans sur la comète, mais, en coulisses, la liste des prétendants à la succession d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris s'étoffe. La plus récente? Ségolène Royal. ""Elle a vraiment ça en tête. S'occuper du pôle Nord, ça va deux minutes"", glisse l'un des ses proches au Point. Aux yeux de l'ambassadrice des pôles, la maire de Paris est ""cramée car trop dogmatique"". La perspective d'un duel entre socialistes ne semble pas effrayer l'entourage d'Anne Hidalgo. ""Ce sera Hidalgo ou rien. Royal, c'est une blague, et puis elle s'occupe très bien des pingouins"", lance Emmanuel Grégoire, patron du PS parisien, dans Le Figaro. Deux candidatures LR? Tous n'affichent pas la confiance de Ségolène Royal. ""Il faut encore se méfier de la tortue Hidalgo"", souffle-t-on chez Les Républicains. À droite, Rachida Dati entretient de longue date l'ambition de s'emparer de l'hôtel de ville. La maire du VIIe arrondissement peut compter, rapporte Le Figaro, sur le soutien de Delphine Bürkli, maire du IXe, Florence Berthout, maire du Ve et Jean-Pierre Lecoq, maire du VIe. L'ancienne garde des Sceaux pourrait cependant devoir compter avec une autre candidature à droite, issue des rangs des ""constructifs"" d'Agir. Le député de Paris Pierre-Yves Bournazel, également conseiller régional d'Île-de-France. L'ancien porte-parole d'Alain Juppé lors de la primaire de la droite affiche son appétit pour la mairie de longue date. Début 2017, il affirmait déjà ""se préparer"" dans Le Parisien. Embuscades Pour Pierre-Yves Bournazel, le risque d'être pris en étau entre le candidat Les Républicains ""canal historique"" et le prétendant issus des rangs de La République en marche semble toutefois important. D'autant plus que l'un des premiers lieutenants de la macronie pourrait monter à l'assaut de Paris. Déjà élu député dans la capitale, Benjamin Griveaux s'en tient pour l'heure à démentir les rumeurs récurrentes qui font de lui le prétendant de LREM. L'élection est encore loin, et une initiative personnelle serait probablement très mal perçue au sein du parti. Déjà sous le feu des critiques, Anne Hidalgo pourrait donc avoir à relever un réel défi pour conserver son écharpe. Une victoire ""par la gauche"" semble difficile pour l'édile, puisque Danielle Simonnet devrait profiter de la cote élevée de La France Insoumise dans plusieurs arrondissements de Paris pour se lancer dans la bataille. Adapter le dispositif Du propre aveu d'Emmanuel Grégoire, adjoint d'Anne Hidalgo, les socialistes doivent ""adapter leur dispositif"" pour permettre à la candidate sortante de ne pas subir ""d'Hidalgo bashing"" jusqu'à l'élection. ""Dans la vie politique, quand vous occupez un rôle de premier plan, vous devenez une cible. Mais quand vous êtes une femme alors c'est puissance 10!"", confie l'intéressée au Figaro. L'élue ""est surexposée"", convient Emmanuel Grégoire. ""Nous devons trouver un moyen de mieux l'entourer. Ses adjoints doivent être plus présents dans les médias."" Anne Hidalgo, qu'un pamphlet surnomme ""Notre drame de Paris"", est donc bien décidée à ne pas se laisser abattre." Municipales 2020: qui veut la peau d'Anne Hidalgo? -1 "Le président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez a mis fin aux fonctions de la vice-présidente déléguée, Virginie Calmels, en conflit ouvert avec lui, et a nommé à sa place l'ancien ministre Jean Leonetti, assure ce dimanche soir un communiqué du parti. Communiqué de presse : « Après consultation de l’équipe dirigeante, Laurent Wauquiez, Président des Républicains, nomme Jean Leonetti, Maire d’Antibes et Président du Conseil national, Vice-Président délégué des Républicains. » — les Républicains (@lesRepublicains) June 17, 2018 ""Uniquement là pour défendre sa propre ligne"" ""La dérive continue dans le jeu personnel n'était plus acceptable"", a fait valoir une source à l'AFP dans l'entourage de Laurent Wauquiez. Virginie Calmels avait réitéré ses critiques dans un entretien accordé ce dimanche au Parisien, dans lequel elle jugeait que le président de LR semblait être ""uniquement là pour défendre sa propre ligne"". Première adjointe d'Alain Juppé à Bordeaux, représentante de la sensibilité libérale au sein de LR, Virginie Calmels avait rejoint Laurent Wauquiez à l'été 2017, lors de sa campagne pour la présidence du parti. Elle avait dénoncé un ""dysfonctionnement"" au sein du parti Elle avait récemment critiqué un tract de LR intitulé ""Pour que la France reste la France"", distribué le week-end dernier lors d'une opération de mobilisation, qu'elle avait jugée ""anxiogène"". Elle avait évoqué un ""dysfonctionnement"" au sommet du parti. L'ancienne directrice générale d'Endemol monde avait réitéré sa position mardi lors d'une réunion de direction houleuse. Ancien ministre délégué aux Affaires européennes, actuel maire d'Antibes, dans les Alpes-Maritimes, Jean Leonetti est nommé vice-président délégué, le titre que détenait Viriginie Calmels. Après l'élection de Laurent Wauquiez, Jean Leonetti était devenu président du conseil national, sorte de parlement du parti. Il préside également le conseil des sensibilités, instance récemment créée par LR." Laurent Wauquiez limoge Virginie Calmels après ses critiques -1 "Après une campagne qui s'est achevée jeudi à minuit sur de vives tensions entre les quatre candidats, le vote pour le premier tour de la primaire UMP pour la mairie de Paris s'est ouvert vendredi à 8h00. Les électeurs parisiens, qu'ils soient ou non encartés à l'UMP, ont jusqu'à lundi 18h00 pour s'inscrire sur le site internet de la primaire, et jusqu'à lundi 19h00 pour voter, par voie électronique uniquement. Les résultats seront proclamés lundi soir au Musée social, dans le VIIe arrondissement, avant un éventuel deuxième tour du vendredi 7 au lundi 10 juin. NKM pas si bien lancée Les votants doivent départager l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy Nathalie Kosciusko-Morizet, le maire du Ier arrondissement Jean-François Legaret, le conseiller de Paris Pierre-Yves Bournazel et le conseiller régional Franck Margain, vice-président du Parti chrétien-démocrate. Donnée largement favorite dans les sondages, la députée de l'Essonne pourrait voir sa prééminence remise en question dans les urnes en raison des appels à lui barrer la route lancés par les anti-mariage gay, des sites de la droite radicale et une partie de la Droite forte, le courant arrivé en tête des motions à l'UMP. Par ailleurs, de vives tensions étaient encore palpables la veille de l'ouverture du vote. Pierre-Yves Bournazel a accusé Nathalie Kosciusko-Morizet de vouloir continuer à faire campagne ce week-end, tandis que Jean-François Legaret a annoncé son intention de porter plainte après la diffusion d'un message qu'il juge ""mensonger"" à son égard. 18.500 à 19.000 inscrits vendredi matin Il y avait vendredi matin 18.500 à 19.000 inscrits sur le site de la primaire, selon le président de la fédération UMP de Paris Philippe Goujon. Ce chiffre a nettement progressé au cours des derniers jours, mais il reste néanmoins loin des effectifs des militants UMP (30.000 allégués par l'UMP) et du nombre de votants espérés par la fédération pour rentrer dans ses fonds (entre 50.000 et 60.000). L'organisation du scrutin a été confiée à une filiale de la Poste, Docapost. ""Nous sommes des précurseurs, des pionniers, c'est la première fois que sont organisées des primaires ouvertes pour des municipales, des primaires par Internet, c'est compliqué, c'est nouveau, en tout cas c'est mieux que la désignation d'une héritière par son chef"", a commenté Goujon sur France Bleu, faisant allusion à la candidate socialiste Anne Hidalgo. Le système pour lequel a opté la fédération UMP de Paris n'oblige pas les votants à fournir la preuve de leur identité. La possibilité de fraude est théoriquement limitée par la nécessité pour les participants de fournir un numéro de carte bancaire (pour régler les 3 euros demandés) et un numéro de téléphone dont l'utilisation est limitée à deux fois. À LIRE AUSSI: >> Primaire à Paris: ""une vraie loterie pour l'UMP!"" >> Paris: dernier round pour les candidats à la primaire UMP >> Paris: le ton monte entre NKM et Peltier >> Notre dossier sur les municipales 2014" Primaire UMP à Paris: c'est parti pour le premier tour -1 "François Hollande a déclaré vendredi n'avoir ""aucune raison d'être candidat"" à un deuxième mandat si le chômage ne baisse pas d'ici à 2017, lors d'une visite de Michelin à Clermont-Ferrand. Le président de la République avait été très critiqué en janvier dernier, au moment où il avait reconnu qu'il n'avait pas réussi à ""inverser le courbe du chômage"" en 2013. La lutte pour l'emploi est un des chantiers prioritaires du nouveau gouvernement Valls, qui espère beaucoup de la mise en place programmée du Pacte de responsabilité. Les jeunes, une ""priorité"" ""Si le chômage ne baisse pas d'ici à 2017, je n'ai, ou aucune raison d'être candidat, ou aucune chance d'être réélu"", a déclaré le chef de l'Etat lors d'un déjeuner avec une vingtaine de salariés, de dirigeants et de syndicalistes de Michelin. Il répondait à l'un d'eux qui l'interrogeait sur le chômage. François Hollande a rappelé que l'emploi était sa ""priorité"" et tout particulièrement l'emploi des jeunes. ""On va y mettre toute notre énergie parce qu'il n'y a pas d'autre enjeu"", a-t-il ajouté." "2017: Hollande n'a ""aucune raison d'être candidat"" si le chômage ne baisse pas" -1 "Les choses avaient pourtant bien commencé. Alors qu'il analysait très sérieusement le résultat de la présidentielle française, Silvio Berlusconi, l'ancien président du Conseil italien, a fait allusion à la différence d'âge entre le nouveau président français et son épouse dans des termes particulièrement inspirés. Dans une vidéo reprise notamment par le Huffington Post italien, l'ancien chef du gouvernement s'est d'abord montré plutôt élogieux à l'égard du nouveau président français. ""Nous avons là un jeune homme de 39 ans, avec de belles expériences professionnelles derrière lui"", explique-t-il, évoquant sa victoire face à Marine Le Pen. ""Et surtout avec une belle maman qui l’a porté sous son bras depuis qu’il était enfant"", ajoute-t-il, en référence à l'âge du couple présidentiel. «Ha una bella mamma che l'ha portato sottobraccio quando era ancora bambino». Ecco l'infelice battuta di Berlusconi su Macron e Brigitte. pic.twitter.com/rYvmjpkB7w — LetteraDonna (@LetteraDonna) May 16, 2017 Brigitte Macron est régulièrement la cible d'attaques sexistes, en raison de la différence d'âge qui la sépare d'Emmanuel Macron. Une différence pourtant quasiment identique à celle qui sépare Donald Trump de son épouse Melania: les époux Macron ont 25 ans d'écart, les époux Trump 23 ans. Silvio Berlusconi, âgé quant à lui de 80 ans, a été accusé d'avoir payé en 2010 une jeune femme mineure au moment des faits pour avoir des relations sexuelles avec lui. Il doit être jugé en juillet prochain dans une nouvelle affaire liée à la première, dite Rubygate. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" La dernière blague misogyne sur Brigitte Macron est signée Silvio Berlusconi -1 "Dans le cadre de l'ouverture à la PMA à toutes les femmes, la ministre de la Santé Agnès Buzyn souhaite ""lever le voile sur la filiation"" pour les enfants nés grâce à un donneur, afin qu'ils accèdent à des informations sur celui-ci à leur majorité. ""Il faut établir une filiation qui a la même portée et les mêmes effets que la filiation biologique ou adoptive sans bouleverser le droit de la filiation actuel. Elle reposerait sur une reconnaissance de filiation avant la naissance du bébé"", explique la ministre dans un entretien au JDD publié dimanche. Elle est favorable à la création d'""un nouveau type de filiation qui concernera aussi les couples hétérosexuels qui ont recours à un don"". ""Secret de famille"" ""Aujourd'hui, de nombreux enfants ne savent pas qu'ils sont nés grâce à un donneur. Ce n'est inscrit nulle part, c'est un secret de famille. (...) Je suis donc favorable à l'idée de lever le voile sur l'origine de la filiation pour tous. C'est cohérent avec notre volonté d'ouvrir l'accès aux origines aux enfants nés d'un don"", précise-t-elle. Elle assure que l'anonymat ""au moment du don sera préservé"", mais que l'enfant pourra ""avoir accès à son histoire et à l'identité de son donneur quand il aura atteint ses 18 ans."" ""Ça peut être un accès à des informations non identifiantes sur le donneur voire connaître son identité si le donneur y a consenti soit au moment du don, soit au moment où l'adulte en fait la demande"", détaille la ministre, ajoutant que ""les modalités de cet accès aux origines sont étudiées par le Conseil d'Etat"". ""Dans tous les cas, les personnes faisant cette démarche seront accompagnées"", promet-elle. Remboursée jusqu'à 43 ans Elle a également indiqué que la PMA serait remboursée pour tous et que la limitation d'âge pour le remboursement (43 ans) resterait inchangée. Quant à l'autorisation pour les femmes de congeler leurs ovocytes, elle a indiqué que le gouvernement ""allait le faire, de façon très encadrée pour éviter une baisse de la natalité due notamment à l'allongement des études"". ""La conservation des ovocytes pourrait être ouverte à partir de 30 ou 32 ans"", a-t-elle précisé. Interrogée sur la PMA post-mortem, elle a indiqué qu'elle ne faisait pas partie du projet de loi sur la bioéthique (qui doit être présenté aux députés fin septembre) mais que ""ça mérite débat, car le projet parental d'une femme célibataire ne peut pas se comparer au projet d'un couple frappé par le deuil""." PMA, filiation: Buzyn pour la fin de l'anonymat pour les dons de sperme -1 "C'est l'une des mesures phares du gouvernement en matière de lutte contre le tabagisme. L'Assemblée a approuvé mercredi soir de justesse l'instauration du paquet de cigarettes neutre à partir de mai 2016, vivement contesté par l'industrie et les buralistes, dont les protestations ont été relayées par les députés de droite tout comme certains socialistes. L'amendement de suppression de cette mesure en nouvelle lecture du projet de loi Santé a été rejeté par 56 voix contre 54. Pas moins de 17 socialistes ont tenté de supprimer cette mesure phare du texte de Marisol Touraine. Le texte prévoit l'instauration à partir de mai 2016 de paquets de cigarettes neutres, ayant tous la même forme, la même taille, la même couleur et la même typographie, sans aucun logo. Le nom de la marque continuera toutefois d'apparaître en petit sur les paquets. À lire : Tabac: le futur paquet neutre dévoilé par Marisol Touraine Disposition supprimée par le Sénat Le Sénat avait supprimé en septembre cette disposition du projet de loi Santé, proposant à la place de suivre la directive européenne qui prévoit d'accroître la taille des avertissements sanitaires sur les paquets. Mais les députés l'avaient ensuite rétabli en commission. Ces paquets neutres ont été introduits pour la première fois en Australie fin 2012. L'Irlande a voté en février une loi pour l'imposer, suivie tout récemment par le Royaume-Uni. À lire : Paquet de cigarettes neutre: résultats prometteurs en Australie La mesure a suscité une levée de boucliers chez les cigarettiers qui menacent d'actions en justice, et chez les buralistes qui mènent une campagne à grand renfort d'affiches proclamant ""oui à la prévention, non à la punition"". ""Disparition du commerce en milieu rural"" Les députés de droite, notamment ceux des régions frontalières ou des zones rurales, se sont succédé pour dénoncer le fait que la France va plus loin que la législation européenne. Ils ont aussi défendu la profession de buraliste, ""créateur de lien social"" dans de nombreux territoires. ""Oui je suis du lobby des buralistes"", a revendiqué Thierry Lazaro (Nord). ""Vous ne faites qu'inciter les consommateurs à s'approvisionner sur le marché parallèle"", a renchéri Gille Lurton (Ille-et-Vilaine). ""C'est la disparition du commerce en milieu rural"", pour Julien Aubert (Vaucluse) ou Elie Aboud (Herault). Pour l'UDI Charles de Courson, ""on va augmenter la part du tabac importé avec le paquet neutre"". ""Plus de 200 morts par jour"" Plusieurs députés PS, comme Sébastien Denaja, Razzy Hammadi, Frédéric Barbier et Jean-Louis Dumont, ont également plaidé pour la suppression de ce paquet neutre avec les mêmes arguments sur le risque de concurrence transfrontalière. Même la communiste Jacqueline Fraysse a paru très embarrassée, se disant pas ""très convaincue de l'importance"" du paquet neutre. La mesure n'a été adoptée que par le soutien de 50 députés socialistes et six écologistes qui ont mis en avant son effet dissuasif sur les jeunes, et notamment les jeunes femmes. ""Le paquet neutre donne moins envie de fumer aux jeunes, il est moins sexy, il augmente la perception de dangerosité"", a plaidé le rapporteur, le socialiste Gérard Sebaoun. Pour la députée PS de Gironde Michèle Delaunay ""le paquet neutre est moche, il alerte mais il dit la vérité"". Lé'lue dénonce ""les pressions"" des lobbys ""qui marchent plus fortement à l'approche des élections"". ""78.000 morts du tabac par an, c'est plus de 200 morts par jour. Alors que dans tous les autres pays européens la consommation de tabac baisse, elle augmente en France"", a rappelé Marisol Touraine. La consommation de tabac touche environ 30% de la population dans l'Hexagone." Tabac: l'Assemblée valide de justesse la création du paquet neutre -1 """Il n’y a aucune revanche dans notre esprit, aucune volonté d’exploiter cela""; promet François Baroin, interrogé ce mardi sur l'affaire Ferrand. Ce qui n'empêche pas le chef de file des Républicains pour les élections législatives de demander à l'exécutif de s'exprimer sur la polémique qui touche Richard Ferrand, ministre de la Cohésion des territoires et secrétaire général de La République en marche accusé de conflit d'intérêts. Le gouvernement sous pression ""On a beaucoup subi, tout le monde a beaucoup subi, et les campagnes électorales qui sont dominées par les affaires, (…) il faut que ça se termine"", a jugé l'ancien chiraquien. Le sénateur de l'Aube, dont le parti est encore meurtri par l'affaire Fillon, met le gouvernement au pied du mur, mais reste prudent: ""Incontestablement, jour après jour, les révélations, les interrogations qui n’ont pas de réponse aujourd’hui, qui concernent une personnalité éminente du nouveau pouvoir en place, puisqu’il est à la fois ministre et secrétaire général d’un mouvement qui s’est mis en marche autour de la question de la transparence, justifient que désormais le pouvoir au plus haut niveau apporte les réponses. (…) Monsieur Ferrand a certainement des explications à donner, le gouvernement a certainement un accompagnement à apporter."" ""Je rappelle que le parquet national financier est habilité à se saisir de sujets qui peuvent avoir un fort retentissement national et international. Il n’est pas contestable aujourd’hui qu’à quinze jours des élections législatives, l’affaire Ferrand a un retentissement national important. (…) Il faut sortir de ce silence, il faut que le garde des Sceaux et le gouvernement donnent la ligne du traitement de cette situation."" Piège politique En l'état, le parquet national financier (PNF) et le parquet de Brest ne disposent d'aucun élément qui justifie le déclenchement d'une enquête, si bien que la demande de ""clarté"" du maire de Troyes ressemble fort à un piège politique, qui pousserait Emmanuel Macron et François Bayrou à se mettre en danger en se prononçant sur un dossier épineux, où ils s'exposeraient quelle que soit leur réponse." Affaire Ferrand: Baroin demande des comptes à l'exécutif -1 "En réponse à la crise des gilets jaunes, le Premier ministre annoncera entre autres mesures ce mardi un moratoire sur la hausse des taxes sur les carburants, sans que sa durée n'ait été définie. Une décision qui vient ""trop tard"" pour nos éditorialistes et qui appelle d'autres gestes de l'exécutif par la suite. > ""C'est trop peu et c'est trop tard"" ""Le Premier ministre avale son chapeau, clairement, mais c'est ça aussi la politique. Il aurait concédé cette mesure - ce moratoire, avant le 17 novembre, les choses n'auraient pas été pareilles. Mais il ne faut pas pleurer sur le lait renversé, quand on veut être un homme d'Etat il faut essayer de se mettre à la hauteur de l'ambiance. C'est ce que fait le Premier ministre en donnant ce 'totem'. Alors après, quelques détails vont peut-être faire la différence. Est-ce que c'est simplement un moratoire sans date? Ajourné sine die? Alors disons-le, c'est un enterrement de première classe pour les taxes sur les carburants. On peut garder le cap, la transition énergétique, la France exemplaire contre le réchauffement climatique, et changer complètement de trajectoire fiscale, il suffira d'en ré-inventer une autre. Ensuite, deuxième détail: est-ce que cette suppression de la hausse des taxes au 1er janvier va être votée, ou est-ce qu'on va simplement garder le texte que le Sénat a adopté - la droite donc -, annulant ces hausses de taxe? C'est plus facile. (...) Et puis évidemment, c'est trop peu et c'est trop tard. Il faut que le Premier ministre mette en chantier immédiatement une réflexion globale sur le pouvoir d'achat des Français, travailler sur les prix - l'inflation est de retour - et travailler sur les salaires."" > ""Un moratoire, c'est largement insuffisant"" ""Si vous voulez me faire dire 'on a perdu trois semaines', je vous le dis clairement et ça fait déjà plusieurs jours qu'on le répète, oui. On a perdu trois semaines, beaucoup d'énergie et sans doute parce qu'on a perdu trois semaines, il va falloir lâcher beaucoup plus. Un moratoire sur la hausse des taxes sur le diesel et l'essence au 1er janvier, c'est largement insuffisant. Tout le monde le répète, c'est devenu un simple préalable. Sont sur la table la question des salaires, des pensions de retraite: Xavier Bertrand fait une proposition extrêmement concrète, une prime de pouvoir d'achat que pourraient toucher les salariés sans être fiscalisés, ni le salarié ni l'entreprise, et sans charges sociales. Ça, ça veut dire du pouvoir d'achat immédiatement. C'est peut-être pas la bonne réponse mais en tout cas, c'est une réponse. Une conférence nationale sur les salaires me semble devenue indispensable. Et puis la taxe sur l'essence c'est une chose, mais qu'advient-il de la taxe sur les autres énergies? Le gaz? Que fait-on des hausses de tarifs prévues pour février sur l'électricité? Toutes ces questions là sont sur la table et il faut bien avoir conscience que pour avoir perdu trois semaines, le moratoire sur la hausse des taxes n'est pas suffisant.""" "EDITO - Gilets jaunes: ""Le Premier ministre avale son chapeau""" -1 """Monsieur le président de la république"". L'appellation est flatteuse, pour Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale. Peu après son discours mercredi dans l'hémicycle sur l'engagement militaire de la France en Irak, Manuel Valls a voulu reprendre la parole. Mais c'est d'abord un lapsus qui est sorti de sa bouche, sous les rires des députés. Le président de l'Assemblée nationale a aussitôt relevé l'erreur, en répondant au Premier ministre sur un ton amusé: ""Vous voulez vraiment me créer des problèmes?"". Manuel Valls a toutefois su retrouver ses esprits, et a tenté de répondre aux interrogations des députés qui venaient de prendre la parole. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" Lapsus de Valls à l'Assemblée -1 "Le Premier ministre, Manuel Valls, a estimé jeudi que ""l'ordre républicain doit s'imposer"" à Sivens pour ""garantir un débat démocratique serein"" et qu'""il faudra très vite évacuer les lieux"" où les pro-barrage maintiennent depuis samedi un blocus de la Zad. ""Dans notre vie démocratique, il n'y a pas de place pour la violence, il faut que les choix soient respectés par tout le monde, et je peux vous assurer que, là-bas comme ailleurs, l'ordre républicain sera garanti"", a ajouté Manuel Valls, en marge d'une visite en Haute-Vienne dans le cadre des prochaines élections départementales. Le Conseil général du Tarn doit se réunir vendredi pour examiner des solutions de remplacement au barrage controversé  de Sivens, et ""aura à choisir un projet utile pour le Tarn, pour la région, pour les agriculteurs"", a rappelé le Premier ministre. ""Il faudra très vite évacuer les lieux"" ""Il faut qu'il y ait de l'apaisement. Aujourd'hui, les forces de l'ordre, les gendarmes, que je veux saluer, ont joué pleinement leur rôle, l'apaisement. Mais ça ne peut pas se faire dans la violence, et sous la pression! Le ministre de l'Intérieur a eu raison d'interdire cette manifestation"", a-t-il lancé, en référence aux rassemblements qui auraient dû s'organiser, ce vendredi, à Albi, et qui ont été officiellement interdits. ""Il faudra très vite évacuer les lieux, il ne peut pas en être autrement, l'ordre républicain doit s'imposer, c'est le seul moyen de garantir un débat démocratique serein"", a poursuivi le chef du gouvernement. Interrogé sur la perspective d'une évacuation à brève échéance, il a répondu: ""Vous verrez bien! Laissons d'abord le Conseil général s'exprimer demain (vendredi), c'est ça aussi la démocratie, c'est le respect des élus, des décisions qui sont prises par les élus et par l'Etat"". Toute manifestation interdite à Albi ce vendredi Comme évoqué par le Premier ministre, le préfet du Tarn a signé jeudi après-midi un arrêté interdisant ""toute manifestation ou rassemblement ayant pour objet le projet de construction d'un barrage sur le site de Sivens"", vendredi à Albi, a-t-on appris auprès de la préfecture. L'interdiction a été décidée ""en raison de la concomitance de deux manifestations aux objets opposés"" qui ""risque de conduire à une confrontation violente entre manifestants"", précise l'arrêté du préfet Thierry Gentilhomme. Un peu plus tôt dans l'après-midi le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait déclaré: ""J'ai donné instruction au préfet"" que les manifestations ne soient pas autorisées, ""compte tenu des risques graves auxquels s'exposeraient les manifestants, pour leur intégrité physique"" et en raison ""du climat de violence""." "Valls: ""L'ordre républicain doit s'imposer"" à Sivens" -1 """Qu'on me laisse tranquille!"" C'est un Thomas Thévenoud excédé mais combatif, joint par Apolline de Malherbe sur BFMTV, qui a promis ce lundi qu'il ne se ""laissera pas faire"". L'ex-secrétaire d'Etat, débarqué du gouvernement neuf jours après sa nomination pour avoir oublié de déclarer ses impôts l'a martelé, il ne s'est ""jamais enrichi"". Thomas Thévenoud veut du temps pour prouver sa bonne foi. ""Je vais écrire à l'administration fiscale pour demander le bordereau qui montre que j'ai réglé ma situation,"" a-t-il assuré à BFMTV. Il a cependant reconnu également des ""impayés de loyers"". Son annonce, lundi soir, expliquant qu'il comptait garder son mandat de député, a provoqué des remous en ce jour de rentrée parlementaire. ""Je m'en prends plein la gueule"" Un peu plus tôt, l'éphémère secrétaire d'Etat avait contacté Metronews pour évoquer un article expliquant qu'il avait également omis de déclarer à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (Hatvp) ses activités d'entrepreneur, reprenant une information repérée vendredi par Rue 89. ""Ça suffit maintenant, je m'en prends plein la gueule"", s'est-il énervé. ""Cette entreprise individuelle n'est pas une activité de conseil"", a-t-il justifié, mais une simple entreprise individuelle créée pour ""rémunérer la femme de ménage de [sa] permanence"". ""Mon avocat est prêt"" S'il ne l'a pas déclarée, c'est parce qu'il n'a, dit-il, ""jamais gagné d'argent avec cette entreprise"". Avant de se faire plus menaçant: ""Si vous écrivez autre chose, mon avocat est prêt et je vous attaque en justice"". Dans sa déclaration d'intérêts, aucune mention n'est faite de l'""affaire personnelle artisan"" qu'il a fondée le 1er juin 2012, spécialisée dans le ""soutien aux entreprises"" selon le registre des sociétés consulté par Rue89. Or depuis la création de la Hatpv en 2013, en les députés ont obligation de déclarer toutes leurs activités.Mais un responsable de Hatvp, joint par le journal est catégorique. C'est le même tarif pour une auto-entreprise, même si elle n'a généré aucun revenu: la déclaration est obligatoire." "Thomas Thévenoud: ""Qu'on me laisse tranquille!""" -1 "Nicolas Sarkozy arriverait en tête au premier tour de la primaire à droite pour la présidentielle de 2017 et devancerait Alain Juppé au deuxième, mais avec une marge réduite qui laisse envisager un scrutin très indécis, selon un sondage BVA publié lundi dans la presse régionale. L'ancien chef de l'Etat est crédité de 38% des intentions de vote au premier tour, contre 31% pour le maire de Bordeaux. L'ancien ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire arriverait en troisième position avec 11%, devant l'ex-Premier ministre François Fillon, distancé avec 8%. Suivraient Nadine Morano (5%), Xavier Bertrand (2%), Nathalie Kosciusko-Morizet (2%) et Hervé Mariton (2% également). Duel serré entre Sarkozy et Juppé au second tour Au second tour, 52% des votants se porteraient sur Nicolas Sarkozy et 48% sur Alain Juppé. A un peu plus d'un an du scrutin, prévu fin novembre 2016, 25% des sympathisants des partis de la droite et centre déclarent qu'ils participeront ""certainement"" à la primaire, et 22% ""probablement"". Dans un sondage Elabe publié pour BFMTV en septembre dernier, les Français interrogés prêtaient plus de qualités pour être un bon président de la République à Alain Juppé qu'à Nicolas Sarkozy. Le maire de Bordeaux arrivait en tête à propos de quatre caractéristiques, comme ""comprend le mieux les problèmes des gens comme vous"" (31%), ""est le plus capable de rassembler les Français"" (38%), ""est le plus sympathique"" (43%) et ""le plus courageux"" (26%). Néanmoins, il était battu chez les militants Les Républicains. L'enquête a été réalisée auprès d'un échantillon représentatif de 11.244 personnes inscrites sur les listes électorales interrogées entre le 6 et le 15 octobre par Internet." Primaire à droite: un second tour Sarkozy-Juppé  indécis, selon un sondage -1 "L'ex-directeur de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, Guillaume Lambert, a adressé un courrier au procureur de Paris, chargé de l'affaire Bygmalion. Il y réaffirme qu'il n'avait pas connaissance d'un système de fausses factures et détaille son rôle durant la présidentielle. ""J'ai écrit au procureur simplement pour manifester mon témoignage dans cette affaire"", a indiqué Guillaume Lambert, désormais préfet de Lozère, à des journalistes à Mende en marge des cérémonies de commémoration de l'Appel du 18-juin. Une source judiciaire a confirmé que le procureur François Molins avait bien reçu ce courrier ""il y a quelques jours"". ""Naturellement, je me tiens à sa disposition. J'apporterai mon témoignage le moment venu"", a ajouté Guillaume Lambert, en précisant qu'il n'avait pas été convoqué. Il aurait demandé des économies Selon une source proche du dossier, Guillaume Lambert réaffirme dans ce courrier qu'il n'a jamais eu connaissance d'un système de fausses factures destiné à faire prendre en charge indûment par l'UMP des meetings de la campagne de Nicolas Sarkozy. Ce système, reconnu par l'ex-directeur adjoint de la campagne présidentielle, Jérôme Lavrilleux, et par la société Bygmalion, aurait été destiné à éviter un dépassement du plafond des dépenses de campagne autorisé par la loi. L'avocat de Bygmalion, Me Patrick Maisonneuve, a évoqué 11 millions d'euros de fausses factures, pour des conventions fictives de l'UMP, alors que la campagne de Nicolas Sarkozy a coûté officiellement près de 23 millions d'euros. Dans son courrier, Guillaume Lambert affirme également qu'il a demandé durant la campagne des économies sur les meetings, pour rester dans les clous budgétaires, et qu'il a pu constater des réductions de coûts, selon une source proche du dossier. Il a aussi souligné le ""rôle central"" dans l'organisation des meetings, de Jérôme Lavrilleux, ancien directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy. Visé par Lavrilleux Premier protagoniste à s'être confessé publiquement, Jérôme Lavrilleux avait affirmé lundi qu'il comptait assumer ses responsabilités, mais qu'il attendait que chacun fasse de même, en visant le directeur général de l'UMP, Éric Cesari, et Guillaume Lambert. Selon Jérôme Lavrilleux, placé en garde à vue mardi pendant 12 heures, la décision de mettre en place un système de fausses factures a été prise entre fin mai et début juin, quelques semaines après la défaite de Nicolas Sarkozy, dans le bureau d'Eric Cesari à l'UMP, et en présence de Guillaume Lambert. Eric Cesari conteste fermement avoir été au courant de ce système." Bygmalion: Guillaume Lambert clame son innocence dans une lettre -1 "Les polémiques collent aux basques de Jean-Frédéric Poisson, engagé dans la primaire de la droite et du centre. Le 19 octobre, le quotidien Nice-matin publiait un entretien accordé par le député élu dans les Yvelines et président du Parti chrétien-démocrate (PCD). Il y confie alors qu’il goûte peu ""la proximité"" d’Hillary Clinton avec les ""super-financiers de Wall Street et sa soumission aux lobbies sionistes sont dangereuses pour l'Europe et la France"". Le Crif et certains de ses rivaux envisagent son exclusion L’affaire parvient le lendemain aux oreilles des membres du Conseil représentatif des institutions juives de France (le Crif) et l’organisme se fend d’une déclaration: ""Par ses propos nauséabonds, Jean-Frédéric Poisson s'est placé en dehors du cadre de la primaire de la droite et du centre"" et demande ""aux 14 membres de la commission d'organisation de la primaire de la droite et du centre de prendre une sanction exemplaire à la mesure de la gravité de ces affirmations."" Autant dire que le Crif réclame à mots couverts l’exclusion du candidat de la primaire de la droite et du centre. Si Jean-Frédéric Poisson est intervenu peu après pour tenter de désamorcer la crise, assurant ""l'Etat d'Israël et le peuple juif"" de son amitié, ses explications n'ont pas apaisé le climat au sein de son propre camp. Le parlementaire Thierry Solère, président de la commission d’organisation de la primaire, a en effet ""condamné avec la plus grande force"" les propos de son collègue au Palais-Bourbon. Nathalie Kosciusko-Morizet, également candidate à la primaire, s'est également élevée contre les propos de son rival qu'elle n'estime ""ni dignes ni compatibles"" avec les valeurs de la droite et du centre. Ma lettre adressée ce jour à @alevade pour que la Haute Autorité détermine si les propos de JF Poisson respectent la charte de la #Primaire pic.twitter.com/jQ15z8lmPq — N. Kosciusko-Morizet (@nk_m) 21 octobre 2016 La Haute Autorité saisie, réponse à partir du 26 octobre Saisie par Nathalie Kosciusko-Morizet, la Haute Autorité a d’ores et déjà prévu de s’assembler ce mercredi 26 octobre pour soumettre le cas de Jean-Frédéric Poisson au jugement de ses membres. Sa décision devrait être connue dans la foulée. On sera alors à trois semaines du premier tour de la primaire. C'est en vertu de l’article 10 que la Haute Autorité va traiter cette affaire. Celui-ci stipule ainsi qu’elle ""veille à la régularité des opérations; elle examine et tranche définitivement toutes les réclamations."" Poisson se singularise régulièrement de ses partenaires de droite Ce collège de juristes indépendants ne se prononcera donc qu'en fonction de ce pour quoi il a été saisi, c'est-à-dire une entorse aux principes dont il est le garant via des affirmations taxées d'antisémitisme. Mais la controverse soulevée par Jean-Frédéric Poisson s'étend au-delà. Celui qui a succédé à Christine Boutin à la tête du PCD est le seul participant à la primaire à avoir défilé dans le cortège de ""la Manif' pour tous"" le 16 octobre dernier à Paris. Jean-Frédéric Poisson s'impose aussi comme un personnage singulier au sein de sa famille politique sous d'autres rapports. Ainsi, au milieu d'une droite où le ""ni-ni"" prévaut lors des entre-deux tours électoraux, il a récemment plaidé pour couper ""le cordon sanitaire autour du FN"". Désireux de joindre le geste à la parole, Jean-Frédéric Poisson est à l'affiche d'un meeting aux côtés de Robert Ménard, maire d'extrême-droite de Béziers, et de Philippe de Villiers. L'événement doit se tenir le 12 décembre dans la salle de la Mutualité à Paris. Une approche qui le conduit à s'éloigner de certaines figures du mouvement ""Les Républicains"". Comme de Nathalie Kosciusko-Morizet qui s'oppose régulièrement au Front national. Au printemps dernier, il confirmait ainsi au sulfureux média TV Libertés se savoir ""bien sûr"" plus proche de Marion Maréchal-Le Pen que de Nathalie Kosciusko-Morizet. Au moins un constat que l'ancienne vice-présidente de l'UMP et Jean-Frédéric Poisson ont visiblement en commun." Primaire de la droite: Poisson risque-t-il l'exclusion? -1 "Il n'y aura pas de socialiste pour succéder à Jérôme Cahuzac. Avec 28,71% des voix, le candidat UMP Jean-Louis Costes s'est placé en tête, dimanche, au premier tour de l'élection législative partielle qui se tenait dans la 3e circonscription du Lot-et-Garonne laissé vacant par l'ancien ministre du Budget. Avec 26,04% des suffrages, le candidat du Front national Etienne Bousquet-Cassagne s'est placé en seconde position, devant le socialiste Bernard Barral (23,69%) qui est éliminé. Il n'a en effet rassemblé que 10,35% des inscrits, un score insuffisant pour être qualifié au second tour. ""Barrage au Front national"" C'est un nouveau revers pour le Parti socialiste, qui avait déjà perdu deux circonscriptions des Français de l'étranger lors d'élections partielles le week-end dernier, au profit de l'UDI et de l'UMP. Sans soutenir explicitement l'UMP, le premier secrétaire du Parti socialiste Harlem Désir a aussitôt appelé les électeurs à ""faire barrage au candidat du Front national"" au second tour, qui se tiendra dimanche prochain. Selon lui, l'élimination de Bernard Barral ""est avant tout le produit d'un 'choc Cahuzac' et de l'abstention et de la division de la gauche""." Législative en Lot-et-Garonne: UMP/FN au second tour, le PS éliminé -1 "La sortie de Jean-Pierre Jouyet annonçant, le 19 février,  la prochaine nomination de Ségolène Royal à la vice-présidence de la BPI, a eu le mérite de braquer les projecteurs sur cette nouvelle structure destinée à aider financièrement les PME. Un peu trop, d’ailleurs, au goût de certains. Alain Rousset, président PS de l’Association des régions de France (ARF) et Jean-Paul Huchon, président PS du Conseil régional d’Ile-de France, étaient d’ailleurs réfractaires à tout commentaire sur le sujet, dans le train qui les emmenaient vers le premier conseil d’administration de la BPI, ce jeudi 21 Février à Dijon. La BPI, une étape vers de plus hautes fonctions? Un trajet qui a donné lieu à une scène plutôt cocasse. Pierre Moscovici et Arnaud Montebourg, respectivement ministres de l’Economie et du Redressement productif, se sont ainsi cordialement évités. Le premier voyageant en compagnie de Jean-Pierre Jouyet, le président de la BPI, le second dans le wagon d'à côté, seul. Ségolène Royal, elle, est restée à quai, après avoir manqué son train, malgré les efforts de son équipe pour retarder le départ. Ce qui lui a valu un trait d’humour, lorsqu’elle a déclaré ""j’ai fait exprès de ne pas voyager avec le ministre des Finances pour lever toute ambiguïté"". Mais durant le voyage qui la menait vers Dijon, l’ex-candidate à la présidentielle s’est montrée beaucoup plus sérieuse. Selon des témoins présents, elle n’aurait, en effet, pas abandonné l’idée de briguer un ministère dans un avenir proche. Et la vice-présidence de la BPI ne serait ainsi qu’une étape vers de plus hautes fonctions." La BPI sur la voie Royal -1 "Le général de Gaulle aura hanté la campagne présidentielle. De François Fillon à Marine Le Pen, de nombreux candidats l'ont cité. Une suite logique, puisqu'en novembre 2015, le vice-président du Front national Florian Philippot s'était rendu à Colombey-les-Deux-Eglises pour rendre nommage à Charles de Gaulle, à l'occasion des 45 ans de sa mort. ""Le général de Gaulle est le moteur de mon engagement politique"", avait-il alors justifié. Egalement présent ce jour-là, Nicolas Dupont-Aignan avait dénoncé les récupérations. ""Personne n'a le droit de s'approprier De Gaulle, personne"", avertissait-il. ""Escroquerie morale"" Un an et demi plus tard, force est de constater que la promesse n'a pas été tenue. Le président de Debout la France veut aujourd'hui incarner un rassemblement gaulliste aux côtés de Marine Le Pen, qui a fait savoir samedi qu'elle le nommerait Premier ministre si elle était élue le 7 mai prochain. Pour l'ancien président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré, il s'agit d'une aberration. ""Vous ne pouvez pas aller rallier, le camp de ceux qui n'ont eu de cesse de combattre De Gaulle, combattre le gaullisme. Ce n'est pas possible, c'est une escroquerie morale"", dénonce-t-il, au micro de BFMTV. Le FN, un parti anti-gaulliste En s'alliant à la candidate FN, Nicolas Dupont-Aignan choisit un parti qui est historiquement profondément anti-gaulliste. ""Certains de ses membres fondateurs ont été membre de l'OAS, qui a voulu tuer le général de Gaulle"", rappelle ainsi le professeur de communication politique Stéphane Wahnich. Une allusion à l’attentat du Petit Clamart, et à d’autres tentatives d'assassinat contre le Général de Gaulle, qui avait à l’époque ouvert la voie à l’indépendance de l’Algérie. Pour ce professeur, l’eurosepticisme de Marine Le Pen contredit aussi la pensée gaulliste. ""Si le général de Gaulle n'était pas un franc amoureux de l'Europe, il a participé à la fondation de cette Europe. Marine Le Pen qui, elle, préfère la démanteler, le dit au nom du gaullisme, alors que c'est structurellement faux"", développe Stéphane Wahnich. Autre point d’achoppement: les prises de positions de Jean-Marie Le Pen - maintenu par la justice dans sa position de Président d’honneur du FN - sur la Shoah. Des propos qui s’opposent à la Résistance du général de Gaulle contre la barbarie nazie. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan peuvent-ils se réclamer du gaullisme? -1 """La clef, ce sera le gouvernement du 15 mai: si Xavier Bertrand est à Matignon et Édouard Philippe au gouvernement, j'aurai du mal à être candidat [aux législatives] contre un candidat d'En Marche!"", confie un juppéiste à RTL. ""Si Macron est malin, il peut ruiner la droite."" Cette occasion n'a pas échappé à l'ancien protégé de François Hollande. Dans un entretien accordé à la presse régionale, Emmanuel Macron lance ce vendredi un appel du pied au président de la région Hauts-de-France: ""J'aurai un gouvernement et une majorité parlementaire élargis. Être élu face au Front national, ce n'est pas comme être élu face à un autre candidat. Je me fiche des clans. Les chapelles ne m'intéressent pas. (...) De Jean-Yves Le Drian à Xavier Bertrand, il y a une vraie cohérence."" L'embarras du choix Si Emmanuel Macron assure ne pas prendre les appels au vote en sa faveur pour des ""chèques en blanc"" - ""Je ne reproduirai pas l’erreur commise après l’élection de 2002"", promet-il - l'idée d'un rassemblement républicain contre le Front national épouse opportunément son projet de dépassement du clivage partisan traditionnel. Autrement dit: ce second tour est le ""prétexte"" parfait pour des personnalités politiques idéologiquement proches de convoler en justes noces malgré leurs différences d'étiquettes. Emmanuel Macron, qui rencontre ce vendredi l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, a l'embarras du choix parmi Les Républicains modérés pour son éventuel gouvernement: le juppéiste Édouard Philippe, prêt à faire campagne pour lui dans sa ville du Havre, le président de la région Paca Christian Estrosi, sifflé par son propre camp pour l'avoir rencontré, Bruno Le Maire, ou encore la députée Nathalie Kosciusko-Morizet, plus proche des idées du leader d'En Marche! que de la ligne dure de Laurent Wauquiez. Bras de fer Le ralliement des Républicains ne sera pas gratuit: ""On ne voudra pas être des cautions de droite. Ça ne marchera que si c'est dans une majorité de coalition autour d'un projet où l'on se reconnaît"", explique ainsi un député Les Républicains à RTL. Invité de France 2 mercredi soir, Xavier Bertrand indiquait déjà ses divergences, soulignant que son éventuelle participation au gouvernement d'Emmanuel Macron n'irait pas sans concessions politiques: ""Il ne s'agit de se jeter dans les bras de monsieur Macron"", expliquait l'ancien ministre. ""J'ai des oppositions avec son projet. Je ne soutiens pas son projet. Mais parce que je ne veux pas du Front National à la tête de l’Etat, il faut voter pour Emmanuel Macron. Je resterai un homme de droite, je sais où j’habite, je sais qui je suis."" En position de force, le prétendant à l'Élysée ne se laisse pas intimider pour autant: ""Ni lui, ni Christian Estrosi, ne peuvent dire autre chose aujourd'hui"", note Emmanuel Macron dans son entretien avec la presse régionale. ""Ils savent que s'ils échouent dans leur région, la prochaine fois celle-ci sera gérée par le Front national. Ils savent aussi qu'ils doivent leur élection à un Front républicain."" Le silence d'Emmanuel Macron sur le choix de son possible Premier ministre adresse le même message: il décidera seul. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Emmanuel Macron adresse un appel du pied à Xavier Bertrand -1 "Entre débats et coups bas, les questions au gouvernement se transforment souvent en théâtre où s'enchaînent petites phrases bien préparées et répliques assassines, que ce soit au sein de l'hémicycle ou dans les couloirs du Palais Bourbon. BFMTV.com vous résume la séance de ce mardi. > La charge contre Montebourg ""Pourquoi vous obstinez-vous à faire la guerre au monde entier? [...] ""Ce décret c'est votre défaite"". Le décret sur le patriotisme économique n'est pas du tout la tasse de thé du député UMP Jérôme Chartier, qui s'est livré à une charge violente contre le ministre de l'Economie. Arnaud Montebourg a répliqué faire ni plus ni moins la même chose que les Etats-Unis et s'est réfugié derrière un sondage selon lequel 70% des Français approuvent le décret Alstom. Une réponse chaleureusement applaudie sur les bancs de la majorité. ""Erreur colossale @montebourg qui s'appuie sur le ""soutien populaire"" contre la croissance. Ceux qui l'applaudissent le siffleront bientôt !!"", a répliqué Jérôme Chartier sur Twitter. Erreur colossale @montebourg qui s'appuie sur le ""soutien populaire"" contre la croissance. Ceux qui l'applaudissent le siffleront bientôt !! — Jérôme Chartier (@jechartier) 20 Mai 2014 > Le TAFTA ne passe pas A quelques jours des européennes, le député UDI, Arnaud Richard, a posé une question sur le traité transatlantique. Et si vous vous demandez à quoi ressemble l'antisèche d'un député, la voici: Message sur le mur by Arnaud Richard. La députée PS, Seybah Dagoma, s'est elle aussi inquiétée de ""l'opacité"" entourant les négociations. La secrétaire d'Etat au commerce extérieur, Fleur Pellerin, a concédé mardi qu'il fallait ""accroître la transparence"" dans les négociations et rappelé que les parlementaires seraient amenés à se prononcer. ""Vous aurez le dernier mot"", a-t-elle promis. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } > La loi famille et le comportement ""dégueulasse"" de certains députés Alors que l'examen de la proposition de loi relative à l'autorité parentale et l'intérêt de l'enfant a commencé lundi, les esprits s'échauffent déjà à ce sujet. Eduardo Rihan-Cypel est remonté contre certains de ses collègues ""radicaux"" de l'UMP. ""On a le sentiment qu'ils sont en manque du débat qu'ils ont produit au moment du mariage pour tous"", explique le député PS à BFMTV qui juge le comportement de certains ""dégueulasse"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } > ""C'est très difficile à gérer des oiseaux"" comme Guaino Guaino, ""ça commence à bien faire"", il ""donne l'impression que l'UMP est divisé à lui tout seul"". Le député UMP, Claude Goasguen, n'avait pas de mots assez durs à l'égard de son collègue Henri Guaino mardi dans la salle des 4 colonnes. L'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy a demandé aux députés la levée de poursuites qui le visent. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" "Montebourg fait ""la guerre au monde entier""" -1 "Il était déjà le premier dirigeant occidental à s'engager en 2014 pour un soutien diplomatique et militaire aux Kurdes: François Hollande persiste, et lance dans Le Monde un appel pour créer une zone d'interdiction aérienne au nord de la Syrie, où la Turquie mène une grande offensive contre les Kurdes syriens. ""Que les avions du régime syrien bombardant la Ghouta, y compris les hôpitaux et même les cimetières, et que les appareils turcs agissant sur Afrin ne puissent plus survoler ces zones"", demande l'ex locataire de l'Élysée. ""Si j’ai soutenu les Kurdes dans le cadre de la coalition, ce n’est pas pour les laisser dans la situation où ils sont"", explique-t-il. ""Je me sens à la fois solidaire et responsable. Solidaire parce que je n’oublie pas ce que les Kurdes ont pu faire en un moment extrêmement difficile pour permettre à la coalition de chasser Daech de Rakka et au-delà. Il n’est pas possible de célébrer la libération d’une partie de la Syrie et de laisser mourir des populations entières dont on sait qu’elles ont joué un rôle déterminant pour arriver à ce résultat."" François Hollande souhaite ainsi faire retomber la pression sur les combattants et civils de la région frontalière de la ville d'Afrin, visés par les bombardements de l'aviation turque de l'opération ""rameau d'olivier"". Complaisance L'ancien président de la République, qui estime que la Russie et la Turquie se sont accordées sur un ""partage de la Syrie"", a reçu samedi dans ses bureaux Khaled Issa, représentant du territoire autonome kurde autoproclamé du Rojava. ""Il a bien compris que le combat d’Afrin, aujourd’hui, est l’exacte réplique de Kobané et qu’il faut agir, explique le diplomate au Parisien. Car en chassant les Kurdes, Erdogan (président de la Turquie, NDLR.) réinstalle à leur place les djihadistes. Et ils pourront ainsi recommencer à former des terroristes qui iront ensuite frapper en France !"" François Hollande met notamment en cause la Turquie et son cynisme dans la conduite de cette guerre locale. ""Quel est cet allié à qui certains vendent des armes et qui utilise ses avions pour frapper des populations civiles ?"", demande-t-il. ""Quel est cet allié turc qui frappe nos propres alliés avec le soutien au sol de groupes djihadistes ?"" Avec cet appel, François Hollande, qui pourrait être soutenu par l'Élysée dans sa démarche, veut tenter d'entraîner plusieurs partenaires étrangers pour faire reculer la Turquie, qui considère les combattants kurdes comme des terroristes." François Hollande au secours des Kurdes de Syrie -1 "C'était une volonté de l'écrivain. Ce vendredi, après avoir rendu hommage dans la cour de l'Hôtel des Invalides à l'académicien Jean d'Ormesson, mort en début de semaine à l'âge de 92 ans, Emmanuel Macron s'est avancé vers son cercueil, habillé du drapeau tricolore, pour y déposer un crayon à papier. Un crayon d'écolier ""Puis-je, au nom de tous, vous rester fidèle, en déposant sur votre cercueil ce que vous aviez voulu y voir. Un crayon. Un simple crayon. Le crayon des enchantements. Qu'il soit aujourd'hui celui de notre immense gratitude, et celui du souvenir"", a ainsi déclaré le président de la République en conclusion de son discours d'hommage, avant de descendre de l'estrade pour s'approcher du cercueil, et y déposer le fameux crayon. Un crayon d'écolier, habillé de vert, et surmonté d'une gomme. ""Un simple crayon à papier"" Il y a quelques années, Jean d'Ormesson avait effectivement formulé le souhait de voir déposer, à sa mort, un crayon sur son cercueil. ""A l’enterrement de Malraux, on avait mis un chat près du cercueil, à celui de Defferre c’était un chapeau. Moi, je voudrais un crayon à papier. Les mêmes que dans notre enfance. Ni épée, ni légion d'honneur, un simple crayon à papier"", avait ainsi déclaré ""Jean d'O"", qui écrivait ses livres au crayon. Doyen des immortels, Jean d'Ormesson est décédé dans la nuit du 4 au 5 décembre d'une crise cardiaque, à l'âge de 92 ans, à son domicile de Neuilly-sur-Seine, une disparition qui a suscité une myriade d'hommages du monde politique et littéraire." Emmanuel Macron exauce le voeu de Jean d'Ormesson et dépose un crayon sur son cercueil -1 "Depuis quelques semaines, Emmanuel Macron sentait son deuxième projet de loi lui échapper. Le 4 janvier 2016, François Hollande a annoncé que certaines des mesures de la loi du ministre de l'Economie seront finalement incluses dans la loi sur le code du travail, portée par Myriam El-Khomri. Lundi, lors de ses vœux au monde économique, François Hollande a tranché: il n'y aura pas de loi Macron II. Plutôt que l'ancien banquier aux déclarations fracassantes, le chef de l'Etat préfère mettre en valeur une ministre récemment nommée, jeune aussi mais encartée au PS, et étiquetée à gauche. Emmanuel Macron, lui, ne désarme pas. ""Il ne faut pas s'arrêter à un discours de vœux"", dit un membre de son cabinet à L'Opinion. Des arbitrages sont toujours en cours à l'Elysée et Matignon, et certaines de ses propositions ont été reprises par le chef de l'Etat lundi. L'ancien conseiller de François Hollande ne veut rien lâcher. Pour lui, toute solution est bonne pour lutter contre le chômage, là où Manuel Valls défend un traitement plus social. ""La gauche, tu vois ce que ça veut dire, Macron?"" Depuis quelques mois, la tension est palpable entre le Premier ministre et son ministre de l'Economie. Le premier voit avec méfiance le second lui faire de l'ombre, et multiplie les attaques. Au petit déjeuner de rentrée, la barbe d'Emmanuel Macron a été remarquée… Et pas seulement par la presse. ""Il a eu droit à dix blagues de Valls sur sa barbe et sa 'radicalisation'"", confie un ministre à BFMTV. Puis, quand plus tard lors d'une réunion des ministres le mot ""gauche"" arrive dans la conversation, Manuel Valls apostrophe son ministre: ""la gauche, tu vois ce que ça veut dire, Macron?"". Ambiance. Mais Emmanuel Macron préfère feindre de ne pas comprendre. Il prend la parole – et tant pis si nombre de ses sorties, notamment sur les 35 heures ou les fonctionnaires, sont aussitôt recadrées. Il enchaîne les propositions, et pas seulement économiques: après les attentats du 13 novembre, il va jusqu'à affirmer que la société française ""porte une part de responsabilité"" dans les attentats de 2015. Une phrase qui a particulièrement irrité Manuel Valls. Peu de membres du gouvernement prennent la peine de le défendre. ""Valls est exaspéré"" dit une ministre, ""mais il faut dire qu'il est objectivement exaspérant. C'est pénible, il essaie de piquer les dossiers de tout le monde"". ""Il est charmant, délicieux mais il n'est pas très bon camarade"", explique une autre. L'un de ses mentors le trouve même ""décevant"": ""Le soutien de l'opinion, il l'a. Mais concrètement qu'est-ce qu'il en fait? Soit il est convaincu de ce qu'il dit sur les 35h ou les fonctionnaires et il le fait, sinon ça ne sert à rien"". Quand Macron met la pression Emmanuel Macron pourrait-il démissionner? Ces derniers jours, plusieurs de ses amis ont fait état de ses ""doutes"". ""Je n'y crois pas une seconde"", confie une ministre. ""Partir maintenant, ça ferait déserteur et pas réformateur."" Et si les doutes du ministre étaient en fait une façon de mettre la pression à l'exécutif? Fort de sa popularité dans l'opinion, l'ancien conseiller pourrait essayer de récupérer un grand ministère de l'Economie et des finances, à la place de Michel Sapin. Ses proches soulignent également que ses propositions sont toujours discutées entre Matignon et l'Elysée. Emmanuel Macron n'a pas dit son dernier mot." Macron persiste et se pose en Premier ministre alternatif -1 "Quatre-vingt dix minutes pour convaincre. Jeudi 14 avril, François Hollande sera l'invité d'une émission spéciale de France 2, animée par David Pujadas et Léa Salamé. Il s'agira de la première intervention médiatique du chef de l'Etat, depuis plus de deux mois. Un exercice qui n'est pas sans risque, mais qui devrait ouvrir une phase d'hyper-communication de la part du chef de l'Etat, en sérieuses difficultés après les polémiques liées à la loi El Khomri et à la déchéance de nationalité. Trois thèmes: l'économie, le terrorisme et la sécurité Au programme, des questions posées par les journalistes, mais aussi des échanges avec plusieurs Français, invités sur le plateau de l'émission. En effet, selon Europe 1, l'exercice, qui durera au total 90 minutes, pendra la forme d'un questions-réponses, sur le ton du ""dialogue citoyen"", directement face aux Français. Un format retenu par l'Elysée, qui reprend le principe de l'émission de TF1 Face aux Français, à laquelle le président de la République avait participé en novembre 2014, et qui avait été un succès d'audience, avec 8 millions de téléspectateurs en moyenne. Cette fois, d'après Europe 1, seuls quatre Français poseront leurs questions en deuxième partie d'émission. Des questions axées sur trois thèmes majeurs: l'économie, le terrorisme et la sécurité. Toute la première partie sera consacrée aux échanges avec les journalistes, et François Hollande en profitera pour faire quelques annonces. Mais dans l'entourage du chef de l'Etat, l'inquiétude est palpable, et beaucoup de ses proches étaient opposés à cette intervention télévisée sur la longueur. ""Cette émission, c'est n'importe quoi! Hollande va se faire lyncher comme sur TF1 en novembre 2014"", estime ainsi un proche conseiller de François Hollande, cité par Le Point." Les contours de l'intervention de François Hollande sur France 2 -1 "C'est l'histoire d'une rivalité légendaire dans le monde politique. Entre Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy, l'ambiance a souvent été plus qu'électrique. En 2005, le premier devient Premier ministre de Jacques Chirac et espère barrer la route au second, alors ministre de l'Intérieur, qui occupe un peu trop l'espace médiatique à son goût. Las, Nicolas Sarkozy gravit les échelons, et devient président de la République deux ans plus tard. L'affaire Clearstream en fond Entre temps, les deux hommes se font face dans les tribunaux, dans le cadre de l'affaire Clearstream. Dominique de Villepin est accusé de ""complicité de dénonciation calomnieuse"", et Nicolas Sarkozy se porte partie civile dans l'affaire. Le premier est relaxé en appel en 2011, mais l'ambiance, entre eux, reste exécrable. Nicolas Sarkozy promet à ses proches de pendre Dominique de Villepin à un ""croc de boucher"". Quant à l'ancien Premier ministre, il passera le quinquennat Sarkozy à critiquer violemment le Président, sans ménager ses propos.En novembre 2010, il disait ainsi que Nicolas Sarkozy était ""l'un des problèmes de la France"" et qu'il était temps que ""la parenthèse politique que nous vivons depuis 2007 (soit) fermée"". A l'approche de la présidentielle de 2012, Dominique de Villepin fonde son parti et tente de se présenter face à Nicolas Sarkozy. Mais faute des parrainages nécessaires, il est obligé de renoncer. Villepin ""défend l'intérêt général"" Mais depuis six mois, le ton a bien changé entre les deux hommes. En mai 2014, sur BFMTV, Dominique de Villepin estime ainsi que Nicolas Sarkozy ""a changé"". ""J'ai parfois été injuste avec"" lui, ajoute-t-il. Plus tard, il dira même de l'ancien Président est ""l'un des rares"" à pouvoir sauver l'UMP. Pour justifier son choix, il affirme être ""au-dessus des partis, il faut être gaulliste et défendre l'intérêt général (…)"". Puis dimanche soir, Nicolas Sarkozy avance l'idée de créer un comité des anciens Premiers ministres. Son premier membre? Dominique de Villepin qui a déjà donné son accord. Comment expliquer un tel revirement? ""Nicolas exerce sur Dominique une sorte de fascination-répulsion"", admet une villepiniste, Marie-Anne Montchamp, dans Le Parisien. Elle souligne également le besoin de l'ancien Premier ministre de jouer un rôle politique dans la situation actuelle. Mais jusqu'où irait-il? Selon un ancien ministre cité par Le Parisien, l'ancien Premier ministre regarderait vers 2017, prêt à se présenter si Nicolas Sarkozy était empêché de le faire. Des raisons moins avouables pourraient aussi expliquer ce rapprochement: le Qatar est le principal client de Dominique de Villepin, actuellement avocat, ""or Sarkozy est ami avec les puissants de cet émirat"", glisse un rival des deux hommes. Au-delà de la volonté de ""rassemblement"", ce sont peut-être des raisons très prosaïques qui ont poussé les deux hommes à mettre leurs désaccords en sourdine." Pourquoi Dominique de Villepin revient à l'UMP -1 "On attendait la réponse de Jean-Luc Mélenchon à François Hollande qui a déclaré la chose suivante dans un entretien à paraître ce jeudi dans Le Point: ""Il y a un péril face aux simplifications, face aux falsifications, qui fait que l’on regarde le spectacle du tribun plutôt que le contenu de son texte"", dans une référence évidente à Jean-Luc Mélenchon, dont on souligne souvent les qualités oratoires. Mais, à Lille, devant une salle de 12.000 personnes bondée, devant laquelle se pressaient encore des milliers de personnes n'ayant pas pu trouver place à l'intérieur, Jean-Luc Mélenchon a ignoré la sortie du chef de l'Etat, avec lequel il entretient une longue inimitié. Jean-Luc Mélenchon se moque des médias Ce silence apparaît d'autant plus éloquent que Jean-Luc Mélenchon n'a, par ailleurs, pas dédaigné de répondre aux attaques qu'il a subies sur plusieurs fronts ces derniers jours, devant sa progression dans les sondages. Posant le pied sur l'estrade rectangulaire sur laquelle il a pris l'habitude de conférer, au centre de la foule, il s'est longuement amusé du traitement médiatique en provenance d'une partie de la presse depuis ce début de semaine. Il a notamment cité un éditorial paru dans Le Figaro sous le titre ""Maximilien Ilich Mélenchon"", un intitulé accolant les prénom de Maximilien de Robespierre et nom de Vladimir Ilich Oulianov, dit Lénine. Etendant plus largement sa critique à la presse, il a lancé: ""Les journaux sont en train de nous prendre pour des imbéciles. Vous croyez que vous lisez, mais non : on essaie de vous bourrer le crâne."" Dans ce meeting qu'il a pour beaucoup consacré à dénoncer l'approche libérale de l'économie, il a aussi répondu vertement au président du MEDEF, Pierre Gattaz, qui avait assuré que voter pour lui ""c'était ruine, désespoir et désolation"": ""Le MEDEF ne représente rien! Aucune élection ne prouve sa représentativité"". Mais ce sont ses rivaux dans la présidentielle qui ont essentiellement concentré ses diatribes. Le modèle de ses concurrents? ""C'est le Moyen-âge"" Pour le député européen, c'est bien simple, si ""vous élisez Marine Le Pen, Emmanuel Macron ou François Fillon, vous allez cracher du sang"". Selon lui, une même logique anime ces personnalités politiques qui sollicitent le suffrage des Français: ""Les trois prévoient de vous faire passer à 39h."" Jean-Luc Mélenchon estime que ""l'ubérisation généralisée"" est au coeur de leur programme: ""Ils appellent ça la 'modernité'! Mais quelle modernité? Leur modèle, c'est le Moyen-Âge, le travail à la tâche"", a-t-il ajouté. S'il a rejeté en bloc les politiques préconisées par ceux qui sont ses principaux rivaux dans la course à l'Elysée, et l'ont brocardé ces derniers jours, il a également détaillé ses griefs. Il a reproché à François Fillon, qui l'avait qualifié ce dimanche de ""capitaine du cuirassé Potemkine"", son expérience à Matignon: ""François Fillon, bilan: un million de chômeurs de plus!"" Il a plus tard blâmé sa feuille de route écologique: ""Il veut supprimer les protections de l'environnement qui ne sont pas prévues par l'Europe. Avec François Fillon, préparez-vous à boire du lait bourré d'antibiotiques de fermes de 1.000 vaches."" ""Monsieur Macron, il va falloir apprendre à être poli"" Mais c'est surtout Emmanuel Macron, donné qualifié au second tour par tous les sondages pour le moment, qui a essuyé la plus grande partie des saillies de Jean-Luc Mélenchon. Celui que le candidat de la ""France insoumise"" a dépeint en ""ministre de l'Economie du record du chômage"" l'accuse ces temps-ci d' ""irréalisme"". Ce mardi, il a même dit: ""Quand Jean-Luc Mélenchon était sénateur, j'étais encore au collège."" L'intéressé n'a pas du tout apprécié. ""La différence d'âge n'est pas un argument pour se mépriser. Il y a eu un moment où on était sur la même ligne de départ. On était en 2008, on avait une carte du PS dans la poche. Moi, je l'ai rendu au nom d'un idéal, pour poursuivre le combat, notamment avec les communistes, lui pour aller travailler à la banque Rotschild!"" s'est-il emporté, avant d'ajouter: ""Monsieur Macron, je veux bien être charmant avec vous, mais il va falloir apprendre à être poli."" Un message pour Poutou et Hamon Tout proche de la clôture de son meeting, Jean-Luc Mélenchon a évoqué deux autres candidats. Mais cette fois-ci, pour en dire du bien: ""J’ai entendu dire qu’au deuxième tour, on nous aiderait. Oui, monsieur Hamon a dit qu’il nous aiderait, monsieur Poutou l’a dit. Je suis content! Mais oh, Il faut déjà que j’y arrive, hein!"" Une manière, peut-être, de reprendre, bien qu'en sourdine, l'appel au retrait du candidat socialiste en sa faveur, émis plus tôt ce mercredi par son lieutenant, Alexis Corbières. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" "Mélenchon: ""Avec Macron, Fillon, Le Pen, vous allez cracher du sang""" -1 "Au milieu d'un document-programme de 17 pages, le candidat Front national-Rassemblement-Bleu-Marine à Paris Wallerand de Saint-Just dénonce ""l'augmentation vertigineuse"" des dépenses sociales dans la capitale, des dépenses liées à la hausse de ""l'immigration"". Près de l'Hôtel de Ville, l'avocat du FN, déjà élu au conseil général de Picardie où il ne siège que très rarement, pose l'objectif d'une baisse de 20% sur six ans de ""la masse des impôts prélevés sur les Parisiens"" comme étant son ""argument phare"". Un document où se trouve aussi une amusante coquille: Dans le programme du FN pour Paris, ""défenFre la langue française"". Frôle pic.twitter.com/KtPMRo7ZBq — Guillaume Daudin (@GuillaumeDaudin) 16 Janvier 2014 Pour le scrutin, l'ambition de Wallerand de Saint-Just est d'atteindre dans un maximum d'arrondissements le score de 10% afin de se maintenir et de disputer des triangulaires au second tour puisque son but est ""la défaite"" de la candidate socialiste Anne Hidalgo. Le vice-président du FN Florian Philippot a lui plutôt insisté sur le rôle de trouble-fête de son champion dans le match ""UMPS"" D'ailleurs, candidat dans le XVe arrondissement après avoir été pressenti dans le XVIIe, Wallerand de Saint-Just sera directement opposé à l'actuelle première adjointe du sortant Bertrand Delanoë. Et pour atteindre son but il semble prêt à s'allier à l'UMP malgré l'opposition formelle de NKM. Pour preuve qu'il a déjà réfléchi au problème il confie au Parisien: ""Je suis sûr que des types comme Lellouche, (VIIIe), Goujon (XVe) ou encore Goasguen (XVIe) oseront franchir le pas pour sauver leur arrondissement"". Tout sur les municipales: - Les résultats des élections municipales à Paris - Les résultats des élections municipales en Ile de France - Les résultats de toutes les élections françaises depuis 2002" Municipales: le candidat FN parisien prêt à des alliances avec l'UMP -1 "L'entrée en lice de Nathalie Kosciusko-Morizet, prévue mardi, fait passer le nombre de candidats à la primaire de la droite et du centre à neuf. Face à tant d'adversaires, distribuer des tracts sur les marchés, à l'ancienne, ne suffit plus. Chez les candidats Les Républicains, désormais, on se dote d'""équipes numériques"" et on soigne sa présence sur internet. Le 23 février dernier, Bruno Le Maire était à Vesoul (Haute-Saône), pour annoncer sa candidature à la primaire de la droite et du centre. Mais il était également en meeting un peu partout en France, grâce aux réseaux sociaux. Au fond de la salle, en effet, Kéliane Martenon suit le discours d'une oreille, tout en partageant des photos et vidéos de la soirée. Car comme la responsable web de Bruno Le Maire l'explique, ""aujourd'hui les réseaux sociaux ont pris une part importante dans la vie des Français."" Je suis candidat pour devenir le prochain président de la République !https://t.co/NlyVSAAL9a — Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) 23 février 2016 Une parole plus libre et plus directe Grâce à Facebook, Twitter ou encore Snapchat, les candidats peuvent désormais dialoguer directement avec les électeurs. Un raccourci qui brise forcément les codes de la communication politique. Sur Twitter, par exemple, le ton est plus libre, même si tout le monde ne s'autorise pas l'humour. Gilles Boyer, le directeur de campagne d'Alain Juppé, ose pour sa part le tweet ironique. Lors du vote électronique pour la présidence de l'UMP, marqué par les bugs, en novembre 2014, il ne résiste pas. Il faut se féliciter de ce grand moment démocratique. Ah non merde c'est mon tweet de demain.#UMP2014 — Gilles Boyer (@GillesBoyer) 28 novembre 2014 ""C'était juste pour illustrer la langue de bois qu'on peut avoir dans ces cas-là"", sourit Gilles Boyer. Mais si l'humour mordant du directeur de campagne d'Alain Juppé a modernisé l'image de ce dernier, le conseiller politique se défend de confisquer la parole. ""Il y a des gens qui disent que je tweete ce qu'il ne peut pas dire, s'étonne Gilles Boyer. Ce n'est pas vrai, Alain Juppé a beaucoup d'humour, contrairement à ce que vous pensez."" Les réseaux sociaux, réserve d'électeurs potentiels Mais les réseaux sociaux, ce sont avant tout de formidables réserves d'électeurs, voire de militants, que les équipes de campagne tentent de recruter. ""Le but c'est de capter toutes les personnes qui sont, à un moment donné, intéressées, explique Gautier Guignard, un collaborateur de François Fillon. Elles sont intégrées à notre base de données, et après on prolonge la communication pour essayer de récupérer leur email, pour essayer de les pousser à s'engager davantage."" Avec, en France, 30 millions d'utilisateurs sur Facebook et 2,3 millions sur Twitter, impossible désormais de faire campagne sans passer par internet. Et si l'un de ces candidats devient président de la République en 2017, il lui faudra éviter l'écueil rencontré par François Hollande sur Periscope." En campagne électorale, désormais, on tweete autant qu'on tracte -1 "Il y a un léger mieux. L'intérêt pour la primaire initiée par le PS progresse légèrement, à huit jours du premier tour, selon un sondage Elabe pour BFM TV que nous dévoilons ce samedi. Ainsi, 43% des sondés (+1 en trois jours) se disent ""intéressés par cette élection: 31% s'y intéressent ""assez"" et 12% ""beaucoup"". 56% (-2) ne s'y intéressent pas (31% ""pas vraiment"" et 25% ""pas du tout""). Les hommes apparaissent plus intéressés que les femmes (47% contre 38%). Parmi les sympathisants de gauche, ils sont 68% (+2) à s'intéresser à la primaire (24% ""beaucoup"" et 44% ""assez""). 32% (-2) ne s'y intéressent pas (8% ""pas du tout"" et 24% ""pas vraiment""). Les cadres et professions intellectuelles supérieures sont par ailleurs plus concernés que les ouvriers (53% contre 34%). Les ouvriers sont d'ailleurs le segment de population le plus distant des primaires. Manuel Valls en tête mais... Le potentiel de participation au premier tour des ""primaires citoyennes"" se maintient à 5%. Ce taux était de 9% pour la primaire de la droite, à quelques jours du premier tour. Si l'on extrapole, ce résultat porte à 2,2 millions le potentiel de votants pour le premier tour. Plus de 4 millions de votants ont participé au premier tour de la primaire à droite. La primaire à gauche pourrait être pénalisée pénalisé par un nombre moins important de bureaux de vote qu’en novembre à droite ou lors des primaires citoyennes de 2011. À lire : TEST - De quel candidat de la primaire à gauche êtes-vous le plus proche? 31% des personnes interrogées souhaitent la victoire le 29 janvier de Manuel Valls (stable), devant Benoît Hamon (25%, +1), Arnaud Montebourg (24%, stable) et Vincent Peillon (8%, -1). La victoire de Sylvia Pinel est souhaitée par 5% des sondés, celle de François de Rugy par 3% et celle de Jean-Luc Bennahmias par 1%. 3% sont ""sans opinion"". Elabe - BFMTV - Mais les chiffres deviennent intéressants chez les favoris lorsqu’on détaille le profil des sympathisants de gauche. Chez les sympathisants de gauche, Manuel Valls recueille 31% de souhaits de victoires (43% chez les sympathisants PS, 15% chez les sympathisants de la gauche non socialiste). Pour les non-socialistes, c’est Benoît Hamon qui apparait comme le meilleur candidat, Manuel Valls étant alors relégué en 3è position. Benoît Hamon enregistre 25% de souhaits de victoires (19% des sympathisants PS, 34% de ceux de la gauche non PS), juste devant Arnaud Montebourg, avec 24% (21% des sympathisants PS, 26% des sympathisants de la gauche non socialiste). Méthodologie Sondage réalisé par internet du 11 au 13 janvier (avant et après le premier débat télévisé) auprès d'un échantillon de 5.099 personnes représentatif de la population française de plus de 18 ans, dont 4.813 personnes inscrites sur les listes électorales et 1.542 sympathisants de gauche." Sondage: l'intérêt pour la primaire à gauche progresse légèrement -1 "La popularité de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault a fait un bond de six points en juin, grimpant respectivement à 44% et 48%, selon le baromètre mensuel Ifop-Paris Match publié mardi. Si le chef de l'Etat est encore nettement dans le rouge - 56% des personnes interrogées ont une ""mauvaise opinion"" de lui - la hausse de sa popularité se manifeste principalement auprès de l'électorat centriste du MoDem et de l'UDI, selon l'Ifop, qui y voit un effet de la lutte contre la dette et les déficits publics. |||Sondage réalisé par téléphone du 7 au 8 juin 2013 auprès d'un échantillon de 1.007 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). Parmi les autres personnalités, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls reste de loin l'homme politique le plus populaire avec 70% de ""bonnes opinions"" (+5), devant le maire de Paris Bertrand Delanoë (66%, +3) et Jack Lang (65%, +3). A droite, bien que placée sous statut de témoin assisté dans l'affaire Bernard Tapie, la directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, demeure la personnalité la plus appréciée (64% de bonnes opinions, stable), devançant Alain Juppé (62%, stable) et Jean-Louis Borloo (62%, stable)." Popularité: Hollande remonte, Valls au top -1 "> Ecoutes de Sarkozy: le gouvernement savait, selon le ""Canard Enchaîné"" - Christiane Taubira et Manuel Valls savaient pour les écoutes de Nicolas Sarkozy. Selon le Canard Enchaîné à paraître mercredi, le parquet général a transmis le 26 février dernier, date de l'ouverture de l'information judiciaire, une synthèse des écoutes de Nicolas Sarkozy et de son avocat à Christiane Taubira. Une procédure ""normale"", selon un haut magistrat. Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls lui aussi a été tenu informé, selon l'hebdomadaire. ""L'exécutif ne connaissait pas le contenu"" des écoutes mises en place à l'encontre de Nicolas Sarkozy, a assuré mardi le Premier ministre Jean-Marc Ayrault sur France 2. ""Ni moi, ni la garde des Sceaux"" Christiane Taubira, a-t-il poursuivi. Il a néanmoins admis avoir eu connaissance de la procédure en cours - ce qu'a nié Christiane Taubira - à cette époque car ""de nouveaux éléments graves sont apparus"" dans l'enquête sur le financement de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy par la Libye. > Business: l'emploi salarié connu - L'Insee publie les chiffres de l'emploi salarié marchand pour le quatrième trimestre de 2013. L'Insee publie, ce mercredi, les chiffres de l'emploi salarié marchand pour le quatrième trimestre de 2013. Un indicateur important puisqu'il est considéré comme le véritable baromètre de la création d'emploi dans le secteur privé. Les derniers chiffres n'étaient guère encourageants. Au troisième trimestre, l'emploi marchand avait ainsi reculé de 15.600 postes, après une baisse de plus de 37.000 unités au deuxième. Jean-Marc Ayrault, qui compte ""mettre le turbo"" dans la lutte contre le chômage, cette année, guettera probablement avec attention cette statistique. > Un rapport sur les Ennemis d'Internet par Reporters sans Frontières - Le 12 mars, c'est la journée mondiale contre la cyber-censure. Le 12 mars, c'est la journée mondiale contre la cyber-censure. Egalement appelée Journée internationale pour la liberté d’expression sur Internet, l'initiative a été lancée par Reporters sans frontières en 2008. Cette année encore, l'association publiera l'édition 2014 de son rapport sur les Ennemis d'Internet (sur son site à partir de 00h01, heure de Paris). L'objectif de la journée: dénoncer la répression des internautes à travers le monde et les fermetures de sites Internet. > Ligue des champions: l'Atletico en quarts - L'Atletico Madrid, le 11 mars 2014 L'Atletico a confirmé son statut d'équipe qui monte en Ligue des champions en décrochant son premier quart de finale depuis 17 ans aux dépens du Milan AC, septuple vainqueur de l'épreuve, balayé 4-1 mardi à Madrid avec un doublé de Diego Costa. Au stade Vicente-Calderon, la fougue des ""Rojiblancos"" a eu raison de l'expérience des ""Rossoneri"", déjà défaits 1-0 à l'aller en Italie. Mercredi, deux autres 8e de finale ont lieu. Le Paris SG reçoit Leverkusen (4-0 à l'aller) et le FC Barcelone accueille Manchester City (2-0 à l'aller). Le tirage au sort des quarts de finale aura lieu le 21 mars prochain. > Marche pour la culture des intermittents du spectacle à Strasbourg - Les intermittents du spectacle devant une banderole ""Ca sent le Gattaz, ça va péter"", le 6 mars 2014. Une ""marche pour la culture"" est organisée le 12 mars dans toute la France contre la baisse des budgets et ""pour rappeler au gouvernement ses responsabilités notamment sur l'emploi"", avec un rendez-vous parisien à 14 heures Place du Châtelet. Par ailleurs, les intermittents du spectacle ont décalé au 20 mars la manifestation prévue initialement le 13, après le report demandé par le patronat de l'ultime séance de négociation sur la réforme de l'assurance chômage. Dans un communiqué mardi, la CGT Spectacle dénonce une ""entourloupe du Medef"" qui ""vise à contourner les fortes mobilisations annoncées les 13 et 18 mars"" (contre le pacte de Responsabilité)." L'essentiel de l'actu du 12 mars 2014: révélations du Canard Enchaîné, l'Atletico Madrid en quarts -1 "Alors que les 28 membres de l'Union européenne doivent se retrouver jeudi pour un sommet de deux jours marqué par la crise des migrants, Daniel Cohn-Bendit était ce mercredi l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC. Interrogé sur ce rendez-vous européen, l'ancien eurodéputé écologiste et actuel soutien d'Emmanuel Macron a estimé que les pays membres devraient ""trouver une solution à la crise politique, non pas à la crise migratoire"". La France et l'Italie sont particulièrement à couteaux tirés depuis que Matteo Salvini a fermé les ports italiens à l'Aquarius et menacé de refuser tous les bateaux d'ONG qui vont sauver les migrants en mer. Un nouveau navire, le Lifeline, est attendu à Malte avec 233 personnes à bord, et la France se trouve parmi les 6 pays qui ont accepté de les accueillir. Le président française avait refusé d'ouvrir ses ports à l'Aquarius, qui a finalement fait route jusqu'en Espagne. Une ""nécessité d'Europe de plus en plus grande"" Daniel Cohn-Bendit a appelé à ""plus de solidarité"" face à ""la gangrène du 'nous d'abord'"". De là à parler d'une Europe des Nations? ""Plus ou moins, il faut être prudent"", a-t-il répondu. ""Prenons l'Italie. Il y a les grands mots, mais l'Italie sait, et Giuseppe Conte (le Premier ministre, ndlr), sait qu'il a besoin de l'Europe."" ""Il y a une posture de plus en plus nationale mais une dépendance et une nécessité d’Europe de plus en plus grande"", a ajouté Daniel Cohn-Bendit." "Cohn-Bendit: le sommet européen doit ""trouver une solution à la crise politique, pas migratoire""" -1 "À quelques mois de l'élection présidentielle, le ""fact-checking"" n'est plus seulement l'affaire des médias: certains politiques ont décidé de s'y mettre. Lors du passage de Marine Le Pen dans ""L'Emission politique"" sur France 2, l'équipe de la candidate du Front national à la présidentielle a mis en place sur son site une ""plateforme de vérification des déclarations de ses interlocuteurs"". Le premier billet annonce la couleur: ""vous êtes habitués au ""fact checking"" auquel s’adonnent avec plus ou moins de sérieux les médias en ligne. Ici, nous apporterons des informations factuelles et vérifiées, [...] permettant de rétablir la vérité si un point a été mal ou faussement présenté, ou encore si une information s’avère partielle et donc partiale."" En deux heures d'émission, seulement trois messages ont été publiés sur le site de ""vérification"", qui s'est surtout attaché à s'indigner des questions de David Pujadas. Lorsque celui-ci a interrogé la candidate sur le salaire de Louis Aliot lorsqu’il était assistant parlementaire de sa compagne, les ""fact-checkeurs"" de Marine Le Pen ont ainsi riposté... en publiant un message sur la rémunération du présentateur. Ce n'est pas la première fois que le Front national se lance dans une opération de vérification. Le parti avait déjà lancé son ""décodeur bleu marine"", dont le nom rappelle d'ailleurs la rubrique du journal Le Monde dédiée à la vérification des faits. ""Fact checking"" ou discours partisan? De leur côté, dans la même soirée, les supporteurs de Jean-Luc Mélenchon ont également décidé de passer au peigne fin ""L'Emission politique"" de France 2 en organisant une ""grande soirée désintox"". Sur leur site, les équipes de l'""Observatoire insoumis"" ont par exemple pointé du doigt le changement de position de la candidate d’extrême droite sur l’énergie nucléaire. Mais l'initiative a surtout assuré de la visibilité aux partisans de Jean-Luc Mélenchon. #obsinsoumis, hashtag le plus associé à #LEmissionPolitique pour l'instant https://t.co/6H2t8RhZxs — Twittopinion (@Twittopinion) 9 février 2017 Et le ""fact-checking"" a rapidement basculé... dans le discours partisan. Lors de l'évocation de l'affaire Théo, violenté lors d'un contrôle de police à Aulnay-sous-Bois, par Marine Le Pen, les équipes de vérificateurs de Jean-Luc Mélenchon ont ainsi publié une vidéo de leur candidat s'exprimant sur le même sujet. ""Une réaction claire"" qui n'a ""rien avoir avec Marine Le Pen"" expliquent-ils dans le live de cette ""soirée désintox"". Une rubrique #Stopintox sur le site de François Fillon Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ne sont pas les seuls à se livrer à cette imitation de la pratique journalistique. Déjà lors de la campagne pour les primaires Les Républicains, Alain Juppé avait publié une vidéo pour ironiser sur le bilan du quinquennat de François Hollande. Extraits d'interventions de François Hollande, infographies, voix off: le candidat avait repris les codes du fact-checking pour mettre le président sortant face à ses contradictions en l'accablant de statistiques prouvant l'échec de son mandat. Comme l'indique un article du journal Le Monde consacré, notamment, à cette vidéo, les chiffres cités par le maire de Bordeaux sont dans l’ensemble exacts, mais aucun point positif du bilan de François Hollande n'est mis en avant pour nuancer le propos. Sur son site de campagne, François Fillon consacre lui aussi une rubrique entière à la vérification d'informations. Avec ""#Stopintox Les faits pour rétablir la vérité”, les équipes du candidat du parti Les Républicains traquent les ""intox"" qui pourraient circuler concernant son programme. Emmanuel Macron a également lancé le site ""Vision Macron"", une sorte de moteur de recherche permettant de retrouver toutes ses déclarations. Le risque, s'y perdre? Si lors de campagnes électorales les candidats semblent inquiets de lutter contre les ""intox"" pouvant nuire à la compréhension de leur programme, cette tendance au fact-checking touche même les élus déjà au pouvoir. Il existe par exemple une rubrique ""vrai-faux"" sur le site officiel du gouvernement, mimant encore une fois le travail des rédactions. Lors de la diffusion de l'enquête de Cash Investigation  sur la construction du stade de Nice, la municipalité avait également souhaité rétablir ""la vérité"", en mettant en ligne un site Internet appelé ""vérités stade de Nice"" sur lequel les élus répondent aux ""mensonges"" de l'émission de France 2. Pendant la diffusion de celle-ci, l'adjoint au maire de Nice Christian Estrosi s'était également lancé dans une série de tweets pointant du doigt, selon lui, les intox de l'enquête. Le coût à la place du stade de Nice n'est pas le plus cher de France. #cashinvestigation https://t.co/o09yguuCVm pic.twitter.com/oNOBHKbBuP — Christian Estrosi (@cestrosi) 18 octobre 2016 Et après les journalistes et les politiques se sont maintenant... les membres d'association qui ont décidé de se mettre à ""fact-checker"". Cette semaine, une cinquantaine d'associations contre l'exclusion et la pauvreté ont décidé de lancer des comités de vigilance pour dénoncer les contres-vérités prononcées par les politiques dans les campagnes présidentielles et législatives. Désintox contre désintox, le risque pour cette pratique qui voulait permettre d'y voir plus clair et de mieux ""décoder"" l'information est désormais... de s'y perdre." "2017: quand les politiques se mettent au ""fact-checking""" -1 "L'effet Charlie Hebdo? François Hollande enregistre un bond de popularité historique de 21 points, dans le baromètre Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio publié lundi. Le chef de l'Etat se hisse ainsi à 40% de popularité, contre 19% en décembre 2014. Jamais une progression si forte n'avait été enregistrée par l'Ifop, doyen des instituts de sondage, précise Frédéric Dabi, directeur du service opinion. Un phénomène ""rarissime"" Manuel Valls lui gagne 17 points, ce qui le place à 61% de popularité. Un score supérieur à celui de son entrée à Matignon. Ceux qui désapprouvent son action diminuent de 16 points, à 39%. Pour Frédéric Dabi, François Hollande et son Premier ministre sont clairement crédités de leur gestion de la crise, après les attentats qui ont coûté la vie à 17 personnes en région parisienne et la manifestation historique du 11 janvier dernier. Ce bond de popularité est ""un phénomène rarissime dans l'histoire des baromètres d'opinion"", poursuit Frédéric Dabi. Selon lui, ""le seul cas analogue est François Mitterrand gagnant 19 points de satisfaction au moment de la guerre du Golfe entre janvier et mars 1991"". Regain pour Cazeneuve Le baromètre Ifop-Fiducial n'est pas le seul à montrer un changement de cote de François Hollande. Selon une étude CSA pour BFMTV parue le 14 janvier dernier, 88% des Français estiment qu'il a ""bien géré"" la situation, après les attentats de janvier. Un consensus national, puisque 9 sympathisants de droite sur 10 saluent l'action présidentielle. Dans le même temps, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve bénéficie lui aussi d'un regain de popularité. En une semaine, il est passé de 56% à 69% d'opinions favorables, selon un sondage Odoxa pour Le Parisien - Aujourd'hui en France paru dimanche. Le pourcentage des personnes à le trouver ""mauvais"" est passé quant à lui durant la même période de 43% à 30%. Sondage Ifop-Fiducial réalisé les 16 et 17 janvier par téléphone auprès d'un échantillon de 1.003 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus." Popularité: un bond historique pour François Hollande -1 "Info ou intox? Une source gouvernementale serbe a déclaré mardi que Belgrade offrait un poste à Dominique Strauss-Kahn. Ce qu'a aussitôt démenti son entourage. ""Nous lui avons parlé (à Dominique Strauss-Kahn, ndlr) concernant un poste, mais rien n'est encore certain. Nous n'avons établi qu'un premier contact, mais c'est beaucoup d'argent"", a déclaré la source gouvernementale, en faisant allusion à la rémunération exigée par  l'ancien patron du Fonds monétaire international pour ses services. Conseiller auprès du gouvernement Selon le quotidien serbe Danas, les autorités serbes auraient proposé à Strauss-Kahn un poste de conseiller auprès du gouvernement, lequel devrait être remanié dans les prochaines semaines. Ce remaniement, après un an de travail, devrait permettre au gouvernement de se concentrer sur les négociations d'adhésion à l'Union européenne ainsi que sur un redressement économique de la Serbie. Toutefois, une source dans l'entourage de l'ancien ministre a démenti l'existence de contacts entre l'économiste et les autorités serbes. ""Intox. Je ne sais pas de quoi il s'agit"", a déclaré cette source. Conférencier et consultant Brillant économiste, Dominique Strauss-Kahn, 64 ans, a été contraint de démissionner du FMI après avoir été inculpé en mai 2011 d'avoir sexuellement agressé une femme de chambre guinéenne dans sa suite de l'hôtel Sofitel à New York. Les poursuites pénales ayant par la suite été abandonnées, un accord amiable a été conclu plus d'un an après entre les deux parties pour éviter un procès au civil. Depuis, Dominique Strauss-Kahn officie en tant que conférencier et consultant en France et à l'étranger. Il a déjà été accueilli dans ce cadre au Royaume-Uni, en Ukraine, au Maroc, en Corée du Sud. La Serbie, qui a obtenu en juin le feu vert pour l'ouverture d'ici janvier de négociations d'adhésion à l'UE, a vu en 2012 son économie se contracter de 1,7%, tandis que le taux de chômage y a atteint 24%." DSK, bientôt conseiller du gouvernement serbe? -1 "Quelques heures après avoir réuni de nouveaux alliés pour les élections européennes, Christine Boutin a été lâchée par l'un d'eux jeudi, le secrétaire général du MPF Patrick Louis, qui l'a accusée de ""récupération politique"". Selon Patrick Louis, qui était présent jeudi matin au ""Carré parisien"", ""le projet initial (n'a) pas (été) respecté"" et ""la récupération politique par l'ancienne présidente du PCD"" Christine Boutin, ""fut orchestré à son profit exclusif"". ""Il ne m'est pas possible de continuer à travailler dans ce cadre-là"", ajoute dans un communiqué l'ancien député européen, pour qui le mouvement, à l'origine, devait aussi ""être limité à la critique du despotisme des normes imposées par l'Union européenne"". Patrick Louis dénonce aussi le fait que les événements aient eu lieu ""dans l'empressement et au rythme imposé par le Parti chrétien-démocrate"". Christine Boutin, qui a quitté la présidence du Parti chrétien-démocrate (PCD) tout en restant adhérente, a lancé jeudi une initiative pour mener des listes aux européennes de 2014 pour défendre ""la famille"" et ""la vie"". Autour d'elle figuraient notamment Patrick Louis, mais également la fondatrice du Printemps français, Béatrice Bourges, et un ancien cadre du FN, Jean-Claude Martinez." Boutin lâchée au bout de quelques heures par un nouvel allié -1 "Emmanuel Macron est la cible de nombreuses voix au PS, au PC et à EELV depuis ses déclarations sur le statut de fonctionnaire qu'il juge ""inadapté"". Et Nicolas Sarkozy s'est est pris lui aussi au ministre de l'Economie jeudi dans son discours de clôture des journées parlementaires à Reims. ""Soit monsieur Macron pense ce qu'il dit et dans ce cas il doit quitter de toute urgence le gouvernement et nous rejoindre parce que nous pensons la même chose. Soit monsieur Macron ne pense pas un mot de ce qu'il dit et dans ce cas-là, il doit le quitter de toute urgence parce que le mensonge n'est pas une politique"", a déclaré le président du parti Les Républicains. ""S'il partage notre avis qu'il nous rejoigne, s'il ne le partage pas qu'il avoue qu'il a menti et qu'il prépare son retour dans le privée"", a également lancé l'ex chef de l'Etat. Nicolas Sarkozy a également brocardé son successeur François Hollande qui a fait un mea culpa sur la TVA. ""La vie politique ne peut pas continuer comme ça parce-que quand ils nous mentent tous, nous en prenons une part des conséquences. Les Français se disent 's'il est possible là-haut de raconter n'importe quoi, de dire sans promettre, de dire sans tenir, alors à qui peut-on se fier?'"", a-t-il poursuivi. Un lapsus sur les ambitions personnelles Le candidat à la primaire de la droite avait commencé son discours en expliquant qu'il comptait ""redonner de la noblesse à la politique"" avant que sa langue ne fourche sur les ambitions personnelles." """S'il partage notre avis qu'il nous rejoigne"", lance Sarkozy à Macron" -1 "Après un premier sondage publié mercredi qui donne Marion Maréchal-Le Pen perdante en Paca, c'est Marine Le Pen qui se retrouve écartée par Xavier Bertrand dans le Nord, selon les résultats d'un sondage Odoxa pour BFMTV publié ce jeudi. L'ancien ministre Les Républicains est crédité de 52% des intentions de vote contre 48% pour la présidente du Front national, qui a réaffirmé sur BFMTV qu'elle entendait bien ""diriger"" la région malgré le front républicain et le retrait de la liste PS pour le second tour des régionales. Selon les résultats de notre étude, Xavier Bertrand parviendrait donc à doubler son score du premier tour et à combler les 15 points de retard qu'il accusait dimanche dernier. Mais ce retour à la première place, le député-maire de Saint-Quentin le doit en grande partie à la mobilisation d'une partie de l'électorat de la gauche: un électeur PS et EELV sur deux devrait voter pour lui, quand 47% des électeurs Front de gauche feront de même. Pas d'adhésion au programme de Bertrand A noter également que les abstentionnistes du premier tour qui se rendront aux urnes pour le second (39% d'entre eux) seront partagés dans le Nord. Là où Christian Estrosi en Paca récupérait les voix de 24% d'entre eux, Xavier Bertrand est limité à 21 contre 18 à Marine Le Pen. Et, comme cela pouvait se prévoir, c'est bien par rejet du FN (40%) que les électeurs de Xavier Bertrand au second tour acceptent de faire basculer leur vote en faveur du candidat Les Républicains. Ils ne sont que 46% à le faire par adhésion à son programme. Dans le détail, parmi ceux qui lui accordent leur vote en vertu du front républicain, 62% des votants PS au premier tour, 58% du Front de gauche et d'EELV le font avant tout par rejet de Marine Le Pen. Odoxa relève enfin que comme son collègue de Paca, l'avance de Xavier Bertrand est tellement fragile qu'il redoute un dernier dérapage. Par conséquent, ni l'un ni l'autre n'ont souhaité que Nicolas Sarkozy participe à leur ultime meeting de campagne." SONDAGE BFMTV - Xavier Bertrand devant Marine Le Pen dans le Nord -1 "Marine Le Pen n'a jamais caché son soutien à Vladimir Poutine. Mardi, la présidente du FN a remis ça: sur BFMTV et RMC, elle est revenue sur l'annexion de la Crimée à la Russie en mars 2014 – ce qui lui vaut désormais une interdiction du territoire ukrainien. ""Je ne crois absolument pas qu'il y a eu une annexion illégale: il y a eu un référendum, les habitants de Crimée souhaitaient rejoindre la Russie"", a affirmé Marine Le Pen. ""Je ne vois pas ce qui justifie de remettre en cause ce référendum"", a-t-elle insisté. Avant de répondre ""oui"" à la question de savoir si la Crimée faisait à ses yeux partie intégrante de la Russie. ""Les déclarations de ce type auront des conséquences"" L'annexion de la Crimée par la Russie a été effectuée en mars 2014 après une intervention militaire, suivie d'un référendum de rattachement dénoncé comme illégal par l'Ukraine et les Nations unies. En réponse à cette ""annexion illégale"", l'Union européenne a imposé une série de sanctions à la Russie, notamment économiques. A Kiev, on a donc peu apprécié les propos de Marine Le Pen. Au point que le ministère ukrainien des Affaires étrangères a fait savoir mercredi dans un communiqué que la présidente du FN était désormais indésirable sur le territoire. ""En tenant des propos qui relayent la propagande du Kremlin, la responsable politique française a manqué de respect à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine, et a totalement ignoré les principes fondamentaux du droit international"", fait savoir le ministère dans un communiqué relayé par Reuters. Et de prévenir que ""les déclarations et les actes de ce type auront nécessairement des conséquences"" à l'avenir. Le FN a-t-il besoin d'un prêt russe? En mars 2014 déjà, la patronne du parti frontiste avait approuvé l'annexion de la Crimée. Mais pourquoi plus de deux ans plus tard, Marine Le Pen tient-elle tant à afficher son soutien à Vladimir Poutine? Le contexte pourrait expliquer cette déclaration: les échéances électorales approchent en France, et le Front national a besoin d'argent pour financer ses campagnes électorales. Dans un article de 2015, Mediapart révélait la satisfaction du Kremlin après le soutien de Marine Le Pen à l'annexion de la Crimée et la façon dont elle devait être ""remerciée"". Quelques mois plus tard, le FN avait obtenu un prêt russe à hauteur de 9 millions d'euros. Le 21 décembre dernier sur Europe 1, Nicolas Bay, secrétaire général du FN, a reconnu que le FN n'avait à ce stade ""pas encore trouvé les financements nécessaires pour la présidentielle et les législatives"". La faute selon lui aux ""banques françaises"" qui ne ""jouent pas le jeu de la démocratie"" et refusent selon lui de prêter au FN. Mais il a démenti formellement les affirmations du Canard enchaîné, selon lequel le FN a demandé un prêt de 30 millions de dollars (28,7 millions d'euros) à une banque russe. ""J'infirme totalement"", a répondu Nicolas Bay, évoquant ""des élucubrations, des affirmations folkloriques"". Le même jour, Marine Le Pen elle-même avait démenti: ""c'est n'importe quoi. Aucun prêt n'a été pour l'instant contracté"", avait-elle affirmé au Lab." Marine Le Pen persona non grata en Ukraine -1 "Ce mercredi sera présenté le projet de loi ""asile et immigration"" à l’issue du conseil des ministres. Un texte qui découle de la ""circulaire Collomb"" publiée en décembre et qui fait l’objet de nombreuses crispations, notamment du côté des associations. Lesquelles déplorent un ""très net recul des droits"", un texte ""profondément déséquilibré"" et une ""volonté de dissuasion"" et ""de tri"" des migrants. Tour d’horizon des différentes mesures contenues dans ce projet de loi. Lutte contre l'immigration irrégulière Mesure phare du texte: le doublement de la durée de rétention  (en Centre de rétention administrative, CRA), qui passe de 45 à 90 jours. Une prolongation de 15 jours est possible si l'étranger concerné fait obstacle à son éloignement. Concernant la lutte contre l'immigration irrégulière, le texte porté par l'Intérieur prévoit aussi d'augmenter la durée de la retenue administrative pour vérification du droit de séjour (autrefois garde à vue): elle passe de 16 à 24 heures, et les pouvoirs d'investigation seront ""renforcés"". Il est aussi question de renforcer le régime de l'assignation à résidence, avec une obligation de demeurer au domicile pendant une plage horaire. L'assignation à résidence pourra en outre être décidée pendant le délai de départ volontaire. Un demandeur d'asile présentant une menace grave pour l'ordre public pourra être placé en rétention. Un étranger placé en rétention pourra enfin bénéficier de l'aide au retour volontaire. Droit d'asile et accueil Concernant l'asile et l'accueil sur le territoire, le texte prévoit de réduire les délais d'instruction de la demande d'asile, et le délai du recours, qui passe d'un mois à 15 jours. Dans certains cas, il sera possible d'appliquer les mesures concernant les déboutés sans attendre un recours éventuel (perte de l'allocation, éloignement.), comme c'était le cas avant 2015. Des échanges d'information auront lieu entre les services chargés de l'hébergement d'urgence et l'Office français d'immigration et d'intégration). En parallèle, un titre de séjour de 4 ans (au lieu d'un an) sera délivré pour les réfugiés apatrides notamment. La protection des jeunes filles exposées à un risque d'excision sera ""renforcée"". Le projet de loi prévoit en outre qu'un schéma national fixe la part des demandeurs d’asile accueillis dans chaque région. Le demandeur d'asile perdra ses conditions d'accueil s'il ne reste pas dans la région en question. Pour les mineurs enfin, la réunification familiale sera étendue aux frères et aux soeurs. Intégration Enfin, dans le volet intégration du projet de loi, il est prévu d'élargir le ""passeport talent"" à de nouvelles catégories. Actuellement, cette carte de séjour de 4 ans est délivrée aux personnes appartenant à 10 catégories, dont les salariés hautement qualifiés, les chercheurs et les artistes interprètes. Une directive facilitant l'installation en France des étudiants chercheurs doit aussi être transposée. Un ""passeport santé"" pour les patients solvables des hôpitaux devrait également être mis en place, et des ""dispositions protectrices"" spécifiques doivent être prises pour les victimes de violences conjugales. Enfin, Le texte prévoit un ""renforcement des dispositions relatives aux reconnaissances frauduleuses de paternité"". Le volet ""intégration"" pourrait être enrichi alors qu’un rapport parlementaire présenté lundi par le député du Val d’Oise Aurélien Taché égrène de multiples recommandations sur l’accès à l’emploi ou encore sur l’apprentissage de la langue pour les demandeurs d’asile. Le Premier ministre a promis que le gouvernement ""reprendra les grands axes des propositions""." Immigration: ce que contient le projet de loi controversé -1 """Je ne serai pas ministre de l'Intérieur jusqu'à l'avant-dernier jour. Je pense que les ministres qui veulent être candidats aux municipales de 2020 devraient pouvoir quitter le gouvernement après la bataille des européennes"", a expliqué Gérard Collomb. Le ministre de l'Intérieur a tenu ces propos à L'Express dans un entretien, à paraître mercredi mais dont des extraits ont fait surface ce mardi matin, lors duquel il a assuré qu'il serait bien candidat à la reconquête de la mairie de Lyon aux Municipales de 2020 sauf si une ""maladie grave"" venait à lui être diagnostiquée. En tout état de cause, il pourrait donc renoncer à son portefeuille à compter du 26 mai 2019, date du scrutin européen. En un peu plus d'un an de résidence Place Beauvau, Gérard Collomb s'est déjà façonné un bilan aussi dense que controversé. Sortir de l'état d'urgence comme impératif C'est d'abord la fin programmée de l'état d'urgence qui a concentré ses premiers efforts de ministre. Ses travaux initiaux ont ainsi accouché d'un ""projet de loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme"", selon son intitulé officiel. Promulguée le 30 octobre 2017, la loi a été vivement critiquée par l'opposition, et plus particulièrement à gauche, qui lui reprochait de transcrire purement et simplement dans le droit des mesures d'exception permises à l'origine par le seul état d'urgence. Parmi les dispositions du texte, on relève les suivantes: le préfet peut désormais instaurer des périmètres de protection sur le modèle des ""zones de protection ou de sécurité"" de l’état d’urgence; des fermetures administratives, ne pouvant cependant excéder les six mois, peuvent être prononcées contre des lieux de culte appelant à des actes terroristes ou en faisant l'apologie; enfin, le ministre de l'Intérieur peut décider de mesures de surveillance à l'égard d'un individu sur lequel pèsent des soupçons de danger pour l'ordre public. Loi Asile et immigration: l'heure de la polémique Mais la loi Asile et immigration, à laquelle se sont attelés ensuite Gérard Collomb et ses équipes, a soulevé une polémique encore plus profonde. Sa volonté de réduire le traitement des demandes d'asile et de facilitation des expulsions pour les déboutés de ces dernières s'est aliénée la gauche, qui y a vu un texte trop dur, voire ""répressif"", mais aussi la droite, qui a jugé l'ensemble ""laxiste"". Le projet a d'ailleurs divisé la majorité, troublant un certain nombre de parlementaires ""La République en marche"". Qu'importe, la loi a été définitivement adoptée par l'Assemblée nationale le 1er août dernier en pleine affaire Benalla. Le dossier Benalla Car le passage de Gérard Collomb au ministère de l'Intérieur n'est pas qu'affaire législative. Les turbulences politiques ont agité son ministère en tous sens. Et l'affaire Benalla n'a pas été une mince épreuve pour ce fidèle des fidèles d'Emmanuel Macron. Il n'a pas vraiment fait forte impression sur les députés qui l'ont interrogé à la fin du mois de juillet dans le cadre de la commission d'enquête, et la version qu'il a alors présentée a été prise en défaut plusieurs fois par la suite. Le 24 juillet, sa sortie devant la commission d'enquête mise sur pied par les sénateurs a beaucoup fait parler également: ""Est-ce qu’il va sortir autre chose ? Compte-tenu du déroulement des événements, j'en apprends chaque jours sur les personnalités. Je lis les journaux comme vous. Il y a tout une partie de l'histoire de Monsieur Benalla que je découvre de plus en plus"", a-t-il déclaré. Sur un plan plus opérationnel, il a dû gérer la délicate évacuation de Notre-Dame-des-Landes et les mouvements sociaux et estudiantins associés aux blocages des facs. Par ailleurs, le 1er janvier dernier, il s'était rendu au chevet de deux policiers, agressés et blessés par des fauteurs de trouble en marge d'une soirée de la Saint-Sylvestre à Champigny-sur-Marne dans le Val-de-Marne, dénonçant la ""conduite inadmissible"" des assaillants. L'occasion pour lui d'afficher son soutien aux fonctionnaires dépendant de son ministère, un portefeuille qu'il devrait encore conserver neuf mois." Après plus d'un an Place Beauvau, que pèse le bilan de Collomb? -1 "Nicolas Hulot a livré ce lundi quelques mots devant notre caméra dans la gare de Saint-Malo, en partance pour Paris, quelques jours après avoir annoncé sa démission des fonctions de ministre de la Transition écologique et solidaire. Décrivant son état d'esprit, il a énuméré: ""Cœur triste, esprit léger, conscience tranquille"". Il a poursuivi: ""Ça n’a pas été un week-end trop agité car tout s’est arrêté"". Alors qu'un remaniement se profile à l'heure où il s'agit pour l'exécutif de lui trouver un remplaçant, Nicolas Hulot a assuré: ""Je ne lui souhaite que du bonheur"". A-t-il un avis sur l'homme ou la femme de la situation? ""Ce n’est plus ma responsabilité."" ""Que tout le monde se mette au travail"" A son arrivée à à Paris, il s'est encore exprimé au sortir du train. ""Il faut qu'on tire des leçons de ce qu'il s'est passé(...) qu'on change l'organisation pour être plus opérationnel, et plus efficace et que tout le monde se mette au travail, mais pas simplement dans le gouvernement, que chacun prenne sa part de responsabilité dans un enjeu qui est compliqué"", a-t-il estimé. Car l'important pour lui, dit-il, c'est que sa ""démission ne soit pas vaine, qu'elle provoque un sursaut"". Il a poursuivi: ""J'ai le sentiment qu'elle provoque un sursaut dans la société, et rien que pour ça, ça vaut le coup""." "Hulot veut que sa démission ""ne soit pas vaine""" -1 "On ne sait pas s'il a une autre femme, mais François Hollande est un autre homme. On s’attendait à ce qu’il essaie de faire bonne figure, on a vu un François Hollande transfiguré. Il s’est montré plus percutant, plus précis, moins alambiqué que d’habitude. Moins vaniteux aussi – il a abandonné le registre de l’autosatisfaction pour un discours volontariste, avec des engagements clairs, un calendrier, une cohérence. C’est le meilleur Hollande qu’on ait vu depuis son élection. Il est clair que les révélations sur sa vie privée, qui faisaient désordre, l’obligeaient à sortir des ambigüités sur sa politique – il devait dissiper une impression d’inconséquence. Il y est arrivé. Le risque était l’abaissement de la fonction; François Hollande s’en est sorti… par le haut. Il a dit qu'il refusait de répondre à toutes les questions sur sa vie privée mais il a quasiment confirmé sa rupture avec Valérie Trierweiler. Il ne pouvait pas faire autrement ? Il n’avait le choix qu’entre des mauvaises solutions. Il a trouvé une formule pour confirmer ce que tout le monde avait compris et refusé d’entrer dans le détail. Au prix d’une contradiction et d’une contre-vérité. La contradiction : il veut préserver son intimité mais il annonce une clarification avant son voyage aux USA – si c’est intime, c’est pour toujours; s’il faut clarifier, pourquoi pas maintenant (mais on se doute que la situation est compliquée avec Valérie Trierweiler). La contre-vérité est moins défendable : il dit que sa sécurité est irréprochable ; entre son affirmation et le récit du paparazzi qui raconte avec quelle facilité il l’a pris sur le fait, il n’y a pas photo - si on peut dire… L'essentiel de son discours, c'était le fameux ""pacte de responsabilité"" proposé au patronat. C'est là-dessus que vous l'avez trouvé le plus convaincant ? Pour une fois, il est difficile de soutenir qu’il n’a pas été clair sur les objectifs et les moyens. En fait de responsabilités, il a pris les siennes : il a redit qu’il avait sous-estimé la crise, échoué pour l’instant sur le chômage. Il aurait pu ajouter que sa ""boîte à outils"" de l’an dernier s’est avérée très insuffisante, sans quoi il n’y aurait pas besoin de ce nouvel attirail. Mais il a posé les bases d’un vrai projet, que le patronat est prêt à étudier, que les syndicats devront discuter, et sur lequel il a prévenu que le gouvernement poserait la question de confiance au Parlement. Ça signifie que, à sa majorité aussi, y compris les Verts et la gauche du PS, François Hollande propose un pacte de responsabilité – ce sera à prendre ou à laisser. Pour la première fois, il s'est assumé comme ""social-démocrate"" sans tergiverser. Est-ce que c'est le signal qui indique qu'on est entré dans une autre phase du quinquennat ? Le terme n’est pas le plus important mais quoi qu’il en dise, F. Hollande a d’abord changé de politique il y a un peu plus d’un an en donnant la priorité à la compétitivité ; maintenant, il change le dispositif. Mais il avait dit que son mandat serait composé de deux phases : les efforts puis la redistribution. En fait, ce sera les efforts puis les efforts puisque toutes les échéances sont fixées à 2017. Le vrai tournant aura lieu quand il changera de gouvernement, ce qui n’est pas pour tout de suite. Il est vrai que c’est devenu moins urgent puisque, depuis hier, on a changé de président." François Hollande est un autre homme -1 "La séquence n'est pas passée inaperçue. En pleine visite du Salon de l'agriculture, Manuel Valls s'est offert une petite visite surprise chez nos confrères de France 3, alors en plein direct pour les besoins de l'émission Midi en France, animée par Laurent Boyer dans les allées du Salon. D'après Le Lab d'Europe 1, qui a isolé l'instant, tout s'est déroulé de manière totalement improvisée. Voyant le chef du gouvernement approcher de son plateau, l'animateur ne s'est pas démonté et a directement invité ce dernier à les rejoindre dans son émission. Ni une ni deux, le Premier ministre s'est alors empressé de grimper sur une barrière et de l'enjamber, et par la même occasion, de venir serrer la main au président de France Télévisions, Rémi Pflimlin. ""Je commence à faire le tour des vins"" Un brin amusé par sa cabriole, le visage luisant, le locataire de Matignon a alors évoqué sa tournée des stands avec un brin d'humour: ""Oui, je commence à faire le tour des produits gastronomiques, les vins notamment, mais pas seulement"", a-t-il déclaré, provoquant quelques rires au passage. ""Le plus important, c'est de tenir le cap, là maintenant"", a-t-il ensuite ajouté. Un message à double sens, pour décrire d'un côté la poursuite de sa visite au Salon de l'agriculture, deux jours après François Hollande, mais aussi la volonté du gouvernement de continuer à réformer le pays, une semaine après le séisme provoqué par l'adoption de la loi Macron, par l'utilisation de l'article 40 alinéa 3." Salon de l'agriculture: Valls escalade une barrière pour un direct à la télé -1 "Le gaz de schiste, ""ça suffit"". Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts a rappelé mercredi sur BFMTV l'opposition de son parti à la recherche sur l'exploitation de ces ressources souterraines. N'en déplaise au ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, qui rappelle régulièrement son ouverture sur cette question des gaz de schiste. ""Le débat, on l'a déjà eu"", relève, agacée, Emmanuelle Cosse. ""Alors qu'il arrête de nous dire tous les quinze jours qu'il faut repartir dessus. Est-ce qu'on ne peut pas plutôt travailler sur des énergies inépuisables et à portée de main? Les attaques d'Arnaud Montebourg sont relativement inutiles, il ferait mieux de travailler sur la réindustrialisation de la France"". ""On veut retrouver l'esprit de 2012"" Ce n'est pas là le seul sujet de discorde avec les membres du gouvernement. La secrétaire nationale d'EELV n'a pas caché une certaine réserve face au pacte de responsabilité proposé par François Hollande: ""On attend de voir ce qu'il y a dedans pour voir si on le votera ou pas. Pour l'instant, c'est vrai que ça n'est pas clair, alors qu'on en attend beaucoup. On n'a pas de jugement d'opposition parce qu'il y a une vraie demande, mais c'est sûr que si on regarde le pacte  à l'aune des déclarations de Pierre Gattaz, qui nous a fait quand même de belles gesticulations, je ne pense pas qu'on ira"". Une fois de plus, pas question de baisser les bras. Devant l'hypothèse d'un remaniement, Emmanuelle Cosse balaie le sujet: ""Nous, on veut savoir quel sera le projet. On veut retrouver l'esprit de 2012, et parfois on l'oublie. La déception est là, on le voit bien, les gens ont du mal à y croire. Moi, je veux que la gauche réussisse!""" "Emmanuelle Cosse: ""les attaques de Montebourg sur le gaz de schiste sont inutiles""" -1 "Le Parti communiste sauvera-t-il l'unité à gauche? Rien n'est gagné. Mais à quelques mois de la présidentielle, la fête de l'Humanité, qui se tient ce week-end à La Courneuve, pourrait être l'occasion d'évoquer une éventuelle convergence entre les différents candidats à la primaire à gauche, ou même à la présidentielle. Cécile Duflot, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon doivent ainsi se succéder à l'Agora de la fête de l'Huma samedi, à l'invitation du secrétaire général du PC, Pierre Laurent. ""Oui, nous avons des différences, mais nous avons tellement de choses en commun que nous devons valoriser"", a lancé le patron des communistes vendredi. ""Si la fête de l'Humanité peut donner de l'écho à cette démarche, elle aura fait beaucoup dans la perspective de l'élection présidentielle"". Le PCF souhaite ainsi proposer début octobre des ""axes communs"" de programme à partir duquel une candidature unique à la présidentielle serait encore possible. Le parti de Pierre Laurent n'a pas encore décidé de son propre sort pour 2017. Il attend les résultats de la grande consultation citoyenne lancée à cet effet cet été. Des candidats déjà en campagne D'où la volonté de peser sur les candidats déjà déclarés. Pourtant, les choses ne vont pas être simples. Car les candidats en lice viennent surtout à la fête de l'humanité pour faire leur propre campagne. Les écologistes Cécile Duflot et Yannick Jadot n'ont pas l'intention de se rapprocher de Jean-Luc Mélenchon, et une partie du PC lui-même est en froid avec le candidat de 2012. L'intéressé refuse aussi de participer à une primaire à gauche. Quant aux candidatures de Benoît Hamon et Arnaud Montebourg, elles intéressent le patron des communistes, mais il se souvient également de leur passage au gouvernement de François Hollande. Les deux anciens ministres ne se contenteront d'ailleurs pas de la fête de l'Huma: juste après, ils fileront à la Rochelle pour rejoindre les frondeurs du PS, qui appellent à une primaire de gauche élargie. L'occasion pour Benoît Hamon et Arnaud Montebourg de peser leurs forces, sans se déchirer. Ils ""abordent ce rendez-vous avec bienveillance et l'envie de trouver une solution commune"", explique une source proche. ""Ne vous attendez pas à des bisbilles et des déchirements, ce n'est pas du tout au programme"". L'unité de la gauche elle, reste encore floue." Duflot, Montebourg, Hamon et Mélenchon en campagne à la fête de l'Humanité -1 "La réponse des autorités françaises aux révélations sur l'existence d'un compte caché par Jérôme Cahuzac à l'étranger n'était pas adaptée, a estimé mercredi le président de la commission d'enquête parlementaire sur l'action du gouvernement. Les députés, qui ont engagé leurs travaux il y a deux mois, ont auditionné mardi trois ministres, Christiane Taubira, Manuel Valls et Pierre Moscovici. L'affaire dite Cahuzac a été révélée le 4 décembre par le site d'informations Mediapart, mais l'ancien ministre du gouvernement Ayrault n'a été contraint de quitter son poste qu'après l'annonce de l'ouverture d'une information judiciaire le 19 mars. « Une erreur » de saisir l'administration fiscale suisse Le ministre de l'Economie, soupçonné par l'opposition d'avoir cherché à blanchir Jérôme Cahuzac, a relancé leurs interrogations sur les responsabilités de l'Etat en confirmant la tenue d'une réunion le 16 janvier dernier à l'Elysée en présence de l'ex-ministre du Budget. « En l'état actuel de nos travaux, on peut dire que la réponse qu'a faite le Premier ministre, le président et Pierre Moscovici à cette affaire n'était pas adaptée », a déclaré mercredi sur France 2 le député UDI Charles de Courson, qui préside la commission. Pour lui, le gouvernement a commis « une erreur » en saisissant l'administration fiscale suisse. De nombreux membres de cette commission s'interrogent d'ailleurs, au vu de ce « véritable désastre », de l'intérêt de la convention fiscale entre la France et la Suisse, a-t-il dit. « Dysfonctionnements graves des services fiscaux » La réponse à la demande d'entraide fiscale à la Suisse formulée par la France a permis de dire que Jérôme Cahuzac n'avait pas détenu d'avoirs à l'agence UBS de Genève entre 2006 et 2010, ce qui semblait l'innocenter. Mais l'ex-ministre du Budget était soupçonné d'avoir ouvert son compte dès le début des années 1990, puis d'avoir transféré les fonds dans une autre banque, Reyl & Cie, avant de les déplacer en 2009 à Singapour. « Il n'y a pas eu de dysfonctionnement côté de la justice, on n'en a pas trouvé, on n'a pas trouvé de dysfonctionnement du côté du ministre de l'Intérieur, par contre il y a plusieurs dysfonctionnements graves des services fiscaux, contrairement à ce que dit encore hier (mardi) Pierre Moscovici », a encore déclaré Charles de Courson. Il s'est notamment étonné qu'aucune suite n'ait été donnée à des alertes lancées en 2001 et 2008 auprès d'inspecteurs des impôts. « Ayrault aurait pu prendre la décision d'écarter plus tôt Cahuzac » Le député UMP Georges Fenech, membre de la commission d'enquête parlementaire, a jugé « incontournable » d'auditionner le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Selon lui, le Premier ministre « aurait pu prendre la décision d'écarter plus tôt son ministre du Budget (Jérôme Cahuzac), vu les nombreuses informations dont il disposait déjà ». Le député considère d'autre part qu'il serait « très utile de réentendre Jérôme Cahuzac lui-même car il était présent lors de la réunion du 16 janvier (à l'Elysée, ndlr), alors qu'il avait assuré le contraire lors de sa première audition ». La commission d'enquête parlementaire dispose d'un délai de 6 mois, à compter de fin mai, pour enquêter et rédiger son rapport sur les responsabilités éventuelles du gouvernement et des autorités dans la gestion de cette affaire." Commission Cahuzac : son président charge Hollande, Ayrault et Moscovici -1 "> Valérie Trierweiler n'ira pas au Vatican François va rencontrer François, mais sans Valérie. Valérie Trierweiler ne fera pas partie de la délégation qui se rendra au Vatican avec François Hollande fin janvier, rapporte le Figaro. Faut-il y voir un lien avec le satut de couple non marié du chef de l'Etat et de sa compagne journaliste, s'interroge le quotidien. Cela n'a ""jamais posé de problème, quel que soit le pays hôte"", répond l'Elysée qui explique par ailleurs que Valérie Trierweiler n'est pas, loin s'en faut, de chaque déplacement présidentiel. > Besancenot trouve ""gonflant"" le débat Dieudonné Sans surprise, Olivier Besancenot ne soutient pas la ligne Manuel Valls dans l'affaire Dieudonné. Sur France 2, celui qui fut deux fois candidat à l'Elysée a assuré, vendredi, que la décision du Conseil d'Etat était ""lamentable"". ""Cela devient un peu gonflant: on a un gouvernement qui nous tient en haleine du matin et soir sur sa grande campagne de rentrée: faut-il interdire ou non chaque spectacle de Dieudonné?"", s'est emporté le facteur le plus célèbre de France. ""S'il veut interdire quelque chose, qu'il interdise le licenciement des salariés de la Redoute ou Goodyear!"" > Duel fratricide pour les municipales Les prochains repas en famille risquent d'être houleux. A Noyon dans l'Oise le maire sortant PS, Patrick Deguise affronte son frère Gérard, membre de l'UMP et ancien membre de la majorité de la ville, lors des prochaines municipales, raconte Le Parisien. En 2008, Gérard Deguise, n'était que second sur la liste mais en 2014, le duel aura bien lieu et les couteaux sont déjà de sortie. ""Depuis que Patrick est maire, les choses se sont dégradées"", lâche le candidat UMP. Dans cette ville de 15.000 habitants, le risque est grand que les deux frères soient mis en danger par... le candidat Front national. > La dure journée de Jean-Pierre Bel Jeudi, il avouait que c'était ""sa pire journée depuis qu'il était président du Sénat"". Vendredi il se dit ""blessé"" sur Europe1. Le socialiste Jean-Pierre Bel a beaucoup de mal à supporter les critiques qui s'abattent sur la Haute assemblée suite au vote qui n'a pas levé l'immunité du sénateur UMP Serge Dassault. Après avoir proposé le retour du vote à mains levées, soutenu en ce sens par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, Jean-Pierre Bel a regretté que ""cette décision a permis un flot d’anti-parlementarisme et a donné une image du Sénat négative et catastrophique"". ""Faire jouer des préférences amicales ou politiques dans un sujet comme celui-là, c’est une très mauvaise chose pour la démocratie"", s'est épanché le président du Sénat sur Europe 1 avant d'avertir: ""la justice passera""." CAFE POLITIQUE - Hollande sans Trierweiler au Vatican -1 "Après la démission surprise de Laurent Wauquiez, l'histoire se répétera-t-elle pour la droite? Sous la Ve République, son histoire est jalonnée de conflits ouverts entre ses dirigeants. Invité de notre antenne ce lundi, le député de l'Oise Eric Woerth, qui veut s'impliquer dans la ""reconstruction"" des Républicains, appelle à éviter ce syndrome récurrent de la guerre des chefs. Un risque qui pèsera sur le parti lorsque celui-ci devra se choisir un nouveau patron. ""L'élection à la présidence des Républicains, ça ne doit pas être l'élection de la discorde. On ne va pas rajouter de la discorde à nos 8%, je le déconseille"", a-t-il insisté. Le président LR de la commission des finances de l'Assemblée nationale fait référence, en l'espèce, au score historiquement bas obtenu par son camp lors des élections européennes du 26 mai. La liste conduite par François-Xavier Bellamy a recueilli 8,48% des suffrages exprimés. ""Élection de la concorde"" Conscient que la bataille politique qui va s'engager pour prendre le parti est dans l'ordre des choses, l'ex-ministre sarkozyste estime néanmoins qu'il faut imposer ""des règles"". ""On peut (...) travailler pour que ce soit l'élection de la concorde, (...) que sur le chemin de la reconstruction des Républicains, ce soit plutôt un caillou blanc qu'un caillou noir"", affirme celui qui n'exclut pas de se présenter au scrutin." "Reconstruction de LR: selon Eric Woerth, il ne faut pas ""rajouter de la discorde à nos 8%""" -1 "La conférence des présidents de l'Assemblée a visionné mardi la vidéo des incidents de la nuit de jeudi à vendredi au cours de laquelle les députés ont failli en venir aux mains, ont annoncé des sources parlementaires. ""Nous avons visionné le film"", a rapporté Barbara Pompili, coprésidente du groupe écologiste. Vers 01h00 vendredi dernier, des députés UMP, excédés par une mimique d'un collaborateur de la ministre de la Justice, se sont précipités vers les bancs du gouvernement, créant plusieurs minutes de tension physique où les députés ont failli en venir aux mains. Le président PS de l'Assemblée Claude Bartolone avait indiqué au petit matin vendredi qu'il y aurait des sanctions. Dans un premier temps, Claude Bartolone avait dit qu'il n'y avait pas d'images de la partie des incidents - les caméras ne filment pas ce qui se passe pendant une suspension de séance - survenue durant une suspension de séance, avant d'indiquer que ces images existaient. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Réunion mercredi pour décider d'éventuelles sanctions ""On est sur une altercation rude où il n'y a pas eu de coup"", s'est défendu mardi le président des députés UMP, Christian Jacob, au cours d'une conférence de presse à l'Assemblée. Le bureau de l'Assemblée se réunira mercredi matin pour décider d'éventuelles sanctions. La gamme des sanctions prévues par le règlement de l'Assemblée va du rappel à l'ordre à une exclusion de quinze jours du Palais Bourbon (avec privation de la moitié de l'indemnité pendant deux mois). Le bureau de l'Assemblée comprend vingt-deux membres, de tous les groupes, élus à la représentation proportionnelle. À LIRE AUSSI: >> Incidents à l'Assemblée: Bartolone réclame des sanctions >> Mariage homo: empoignade à l'Assemblée >> Mariage homo: ce que prévoit le texte et ce qu'il ne prévoit pas" Incidents à l'Assemblée: la vidéo a été vue par les responsables de l'Assemblée -1 """Cette visite est un moment extrêmement important, qui peut même devenir historique parce que la conjoncture n'a jamais été si favorable pour tourner définitivement la page d'une logique de conflit."" Ce lundi sur RTL, le président de l'exécutif corse Gilles Simeoni a fixé haut la barre des attentes, à la veille d'une visite de deux jours d'Emmanuel Macron sur l'île de beauté. Samedi, des manifestations se sont déroulées à Ajaccio pour augmenter la pression sur les épaules du président de la République. Les négociations sur le statut de la Corse, que les nationalistes arrivés au pouvoir sur l'île veulent plus autonome, seront pourtant serrées, puisque le gouvernement, ouvert au dialogue, campe cependant sur des positions fermes. Pendant la campagne présidentielle, le candidat Macron s'était borné à affirmer que ""la place de la Corse est dans la République, une République suffisamment forte pour accueillir des particularités"". Depuis le début de son mandat, les positions du chef de l'Etat sont plus tranchées, et le gouvernement a déjà fait savoir que certaines revendications des élus corses étaient jugées irrecevables. Voici les principaux points chauds de ces négociations. Rapprochement des prisonniers Sujet explosif à l'heure du vingtième anniversaire de l'assassinat du préfet Claude Érignac, les nationalistes réclament le rapprochement des prisonniers corses (parmi lesquels figure notamment Yvan Colonna) pour qu'ils purgent leurs peines sur l'île. Au regard du statut pénitentiaire de ces détenus - au sujet duquel une bataille judiciaire est en cours - les établissements corses ne sont pas adaptés pour les accueillir, et les risques d'évasions depuis les prisons corses freinent le gouvernement sur cette question. Les partisans d'une Corse autonome demandent en outre l'amnistie de ceux qu'ils considèrent comme des ""prisonniers politiques"". Langue et modification constitutionnelle Sur cette question, Édouard Philippe et Gérard Larcher ont été intraitables: alors que les nationalistes exigent la reconnaissance constitutionnelle d'une ""spécificité corse"" lui accordant un statut particulier au sein d'une République définie comme ""indivisible"" au premier article de sa loi fondamentale. Pour la même raison, la reconnaissance de l'existence d'un ""peuple corse"" et la co-officialité de la langue corse, qui déboucherait sur des actes administratifs et judiciaires bilingues, sont exclues par le gouvernement. Jacqueline Gourault, ""madame Corse"" du gouvernement auprès du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, n'a laissé aucun doute à ce sujet: ""La notion de peuple corse voudrait dire que dans la République il y a plusieurs peuples. Il n’y a qu’un peuple, c’est le peuple français, et il n a qu’une langue. La coofficalité de la langue, le gouvernement y est opposé c’est aussi simple et clair que ça"", faisait-elle savoir début janvier sur Franceinfo. Statut fiscal Comme pour certains territoires d'Outre-Mer, tels la Nouvelle-Calédonie ou la Martinique, les nationalistes demandent un statut social et fiscal spécifique. Sur ce point la porte est entrouverte par l'exécutif. ""Il faut faire la différence entre un pouvoir d’adaptation et des pouvoirs législatifs qui seraient donnés à une assemblée de Corse"", a expliqué Jacqueline Gourault. La région corse bénéficie déjà d'avantages substantiels comparativement aux ""continentaux"": régime fiscal dérogatoire jusqu'en 2028 et de budgets Sécurité sociale et emplois publics très supérieurs par habitant." Autonomie corse: les lignes rouges du gouvernement -1 "Vers un retour des coupures d’eau pour les mauvais payeurs? Interdites par la loi Brottes du 15 avril 2013, les coupures d’eau devraient bientôt être de nouveau autorisées. Un amendement au projet de loi sur la transition énergétique en ce sens a été adopté au Sénat, majoritairement à droite, le 19 février dernier. Avec le soutien de la ministre de l’Ecologie et de l’Energie Ségolène Royal. L’amendement en question prévoit de mettre fin à l’interdiction généralisée des coupures d’eau. Celles-ci ne seraient interdites que pour les consommateurs en situation de précarité, alors que la loi actuelle interdit à un distributeur de couper l'alimentation en eau dans une résidence principale tout au long de l'année et sans critère sur la situation du consommateur, et cela même en cas d'impayé. Pour le sénateur UMP Christian Cambon, à l’origine de cet amendement, ""il n'était plus possible” avec la loi Brottes “d'établir une différence de traitement entre les familles en difficultés et les mauvais payeurs qui, ayant les moyens de payer s'y refusent”. La CLCV et France Libertés vent debout Mais ce possible retour des coupures d’eau fait des vagues. L’association de défense des consommateurs CLCV a adressé une lettre à la ministre de l'Ecologie et de l'Energie Ségolène Royal pour demander le retrait de l’amendement Cambon. Dans ce courrier, consulté lundi, la CLCV (Consommation, Logement et Cadre de Vie) dénonce un amendement qui ""amoindrit considérablement la protection des consommateurs en cas d'impayés d'eau"". “Le droit à l’eau doit rester intangible”, insiste l’association. Selon la CLCV, alors qu'""il existe en droit français suffisamment de procédures (...) pour permettre aux distributeurs de recouvrer leurs créances sans recourir à cette étape ultime"", cet amendement vise ""tout simplement à permettre à un distributeur d'eau de se faire justice lui-même"". Egalement vent debout contre l'amendement Cambon, la Fondation France Libertés pointe de son côté du doigt une prise de position surprenante de la part d'un gouvernement socialiste. ""Malgré les décisions de justice (ces derniers mois, les compagnies Lyonnaise des Eaux, Veolia Eau et la régie publique Noreade ont été condamnées pour avoir coupé l'eau pendant plusieurs mois à des clients avec des arriérés de factures alors qu'ils étaient dans une situation financière très difficile, NDLR) et contre l'avis du ministère public, le gouvernement défend une position au profit des distributeurs d'eau"", avait fustigé la Fondation dans un communiqué en février. Son directeur, Emmanuel Poilane, était même allé plus loin, expliquant: “A notre grande surprise, le groupe PS et l'ensemble des partis de gauche ont été désavoués par Madame la ministre Ségolène Royal elle-même qui a soutenu l'amendement."" ""Le retour aux coupures sera autorisé"", prévient Royal Mais la ministre se montre ferme. “Je soutiens le texte qui réautorise les coupures. Mais je me suis aperçue que cette rectification soulevait des interrogations, notamment de la part des associations de consommateurs, et je les entends. Nous allons préciser les choses avec un sous-amendement gouvernemental”, répond Ségolène Royal, citée par Le Parisien lundi. ""Il faut protéger les plus vulnérables”, concède la ministre. Tout en réaffirmant: “Le retour aux coupures sera autorisé, car on ne peut pas laisser appliquer un système qui privilégie le non-paiement systématique."" Le projet de loi sur la transition énergétique fera l'objet d'un vote solennel du Sénat mardi, avant d'être examiné en commission mixte paritaire pour trouver une version commune entre députés et sénateurs. En cas d'échec, l'Assemblée, majoritairement de gauche, aura le dernier mot." Royal favorable au retour des coupures d’eau pour les mauvais payeurs -1 "La cote de confiance de François Hollande et de Manuel Valls n'en finit plus de baisser: avec respectivement 17% et 29% des voix, elle atteint même son plus bas niveau depuis leur entrée en fonction, selon un sondage Harris interactive publié lundi. La confiance dans le chef de l'Etat et son Premier ministre n'avait jamais été aussi faible depuis l'automne 2014 et baisse de manière continue depuis les attentats de novembre. Plus de quatre Français sur cinq (83%, +7 par rapport à janvier) ne font pas confiance à François Hollande en tant que chef de l'Etat et sept sur dix ne font pas non plus confiance à Manuel Valls à Matignon, selon cette enquête pour le site Délits d'Opinion. François Hollande perd 8 points auprès des sympathisants de gauche (13%), et 18 points auprès de ceux du seul PS (55%). Nicolas Sarkozy à égalité avec Marine Le Pen Toujours en tête des personnalités auxquelles les Français font le plus confiance, Alain Juppé perd également cinq points, avec 46% d'opinions positives, devant François Bayrou (37%, stable) et Christiane Taubira (31%). Bruno Le Maire gagne deux points à 30%, et Martine Aubry en perd un à 29%. Nicolas Sarkozy perd lui deux points à 20%, à égalité avec Marine Le Pen. Chez les proches du parti Les Républicains, Alain Juppé affiche 70% de cote de confiance, devant Nicolas Sarkozy (65%) et François Fillon (62%), à neuf mois de la primaire à droite. Parmi les ministres, c'est Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, qui est celui en qui les Français ont le plus confiance avec 51% des voix, devant Bernard Cazeneuve (45%) et Emmanuel Macron (44%). Seules 11% des personnes interrogées font confiance à Myriam El Khomri comme ministre du Travail. Enquête réalisée en ligne du 23 au 25 février auprès de 1.015 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas." François Hollande et Manuel Valls au plus bas dans les sondages -1 "Depuis 2012, il était numéro deux du gouvernement. Laurent Fabius a annoncé mercredi qu'il quittait le ministère des Affaires étrangères pour rejoindre le Conseil constitutionnel. Il laisse un poste de choix et exposé après un succès majeur: la signature de l'accord lors de la conférence sur le climat Cop21. Sur son bureau, son successeur trouvera également comme dossiers les multiples crises aux quatre coins de la planète, dont la crise en Syrie. Poste sensible et prestigieux, le ministère des Affaires étrangères en fait rêver plus d'un. Le nom de l'heureux élu devrait être connu ce jeudi à l'occasion d'un remaniement que l'on annonce comme le dernier du quinquennat de François Hollande. Passage en revue des potentiels candidats. > Ségolène Royal, la favorite Poste actuel: ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie Ségolène Royal, pièce maîtresse du gouvernement, se verrait bien à la tête du Quai d'Orsay. Si dans le ministère on ne voit pas d'un bon oeil cette promotion, par esprit d'ouverture - et de rassemblement de la gauche avant 2017 - François Hollande pourrait bien vouloir donner l'Ecologie à un... écologiste. Comme ""lot de consolation"", Ségolène Royal pourrait se voir proposer les Affaires étrangères. Certains signes ne trompent pas: depuis des mois, elle se comporte comme une chef de la diplomatie. On l'a vue accueillir le président cubain Raul Castro la semaine dernière à Paris, participer à de nombreux déplacements présidentiels, et représenter la France lors de cérémonies officielles après les attentats en Israël. > Jean-Marc Ayrault, le revenant Poste actuel: député de Loire-Atlantique Si son nom circule dans les médias, la semaine dernière Jean-Marc Ayrault répondait laconiquement ne ""rien"" savoir de son possible retour au gouvernement. Remercié en 2014, l'ancien Premier ministre ne s'entend pas avec son successeur à Matignon, Manuel Valls, auquel il s'est opposé sur la question de la déchéance de nationalité. Certains de ses ex-ministres ne le tiennent pas dans leur coeur non plus. S'il était choisi pour les Affaires étrangères, ""ce n'est pas une personnalité qui pèserait dans l'opinion"", prévient toutefois sur BFMTV Guillaume Tabard, éditorialiste politique au Figaro. Mais François Hollande pourrait tout de même le choisir. Apprécié par la chancelière allemande, Angela Merkel, sa nomination pourrait réchauffer la relation franco-allemande. Et surtout, avant lui, d'autres anciens ministres avaient trouvé pour point de chute le Quai d'Orsay. C'était le cas de Michel Debré, d'Alain Juppé et de Laurent Fabius. ""Si @jeanmarcayrault est le plus ""gros poisson"" disponible, cela témoigne de faiblesses"" @BouchetPetersen #remaniement #GrandAngle @BFMTV — Grand Angle BFMTV (@jbboursier) 10 Février 2016 > Elisabeth Guigou, la paritaire Poste actuel: présidente de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale Plusieurs fois ministre, Elisabeth Guigou a ambitionné à plusieurs reprises des postes à Bruxelles et se voyait bien ""haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères"". ""Notre action à l'extérieur peut être notre fierté"", félicitait-elle mercredi Laurent Fabius. Ses compétences sur la question de la politique extérieure sont appréciées et reconnues. Son arrivée au Quai d'Orsay pourrait permettre au président de la République de respecter l'une de ses promesses: composer un gouvernement de parité. Mais à 69 ans, Elisabeth Guigou ne représente pas le renouvellement politique souhaité et dispose d'un poids politique assez faible. > Matthias Fekl, la nouveauté Poste actuel: secrétaire d'Etat en charge du Commerce extérieur Il pourrait être la surprise du chef. Matthias Fekl, dont le secrétariat d'Etat dépend du ministère des Affaires étrangères, comme l'a souhaité dès son arrivée en 2012 Laurent Fabius, est apprécié des diplomates, notamment à Berlin. Son jeune âge (38 ans) lui permet également d'incarner le renouveau politique, notamment à l'approche de la campagne pour 2017. Une jeunesse qui pourrait être un handicap: son manque d'expérience et son manque de popularité auprès de l'opinion publique peuvent lui être préjudiciable pour un poste aussi exposé. ""Ce #remaniement joue sur des personnalités politiques qui ne pesent pas fort dans l’opinion"" @GTabard #GrandAngle @BFMTV — Grand Angle BFMTV (@jbboursier) 10 Février 2016 > Michel Sapin, l'ami Poste actuel: ministre des Finances Il est l'ami de toujours. Le nom de Michel Sapin circule pour le Quai d'Orsay. Pointure du gouvernement, sa position actuelle lui a permis de se frotter à de la diplomatie économique. Face à Emmanuel Macron, le ministre de l'Economie qui a des envies de super-ministère, Michel Sapin a de moins en moins de marge de manoeuvre. Pour terminer le mandat de François Hollande, l'actuel ministre des Finances pourrait vouloir d'un nouveau poste récompensant sa fidélité mais aussi son expérience." Remaniement: qui veut le fauteuil de Laurent Fabius? -1 "Une nouvelle embûche pour François Hollande. Même si les candidatures se multiplient à gauche et si les sondages le malmènent, le chef de l'Etat ne cache plus sa volonté de se représenter. Il l'a quasiment affirmé ce matin sur Europe 1. Seulement, trois militants socialistes ne l'entendent pas ainsi. Ils assignent aujourd'hui leur parti en justice pour obtenir l'organisation d'une primaire. Le PS piégé par ses statuts Pour appuyer leur réclamation, les trois plaignants, dont le JDD s'est procuré les motivations, se fondent tout simplement sur les statuts du Parti socialiste. Selon l'article 5.3.1 du chapitre 3 du troisième titre de ces statuts, l'organisation d'une primaire est le passage obligé pour désigner un candidat à l'élection présidentielle. ""Le candidat à la présidence de la République est désigné au travers de primaires citoyennes ouvertes. Au moins un an avant l'élection présidentielle, le conseil national fixe le calendrier et les modalités d'organisation des primaires"" stipulent les statuts du PS. Problème, la date limite pour lancer l'organisation de cette primaire est passée depuis le 7 mai. Les plaignants, avant d'engager une action judiciaire, ont pourtant tenté de prévenir la direction du parti, selon le JDD. Yassir Hammoud, l'un d'entre eux, explique ainsi à l'hebdomadaire qu'un courrier a été adressé au bureau politique du parti, sans réponse. ""La direction du parti s'est montrée assez méprisante à notre égard. Elle ne nous a jamais répondu, même officieusement"" regrette le militant. Si les instances du PS n'ont pas réagi, c'est sans doute parce que le Premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, est pris entre deux feux: les socialistes, partisans d'une primaire, et les autres partis de gauche qui refusent que François Hollande y participe. Imbroglio à gauche La primaire de gauche se transforme en cauchemar pour les dirigeants du PS. Alors que François Hollande avait accepté d'y participer selon RTL, ce sont les autres partis de gauche, Front de gauche et écologistes en tête, qui ont menacé de se retirer si le chef de l'Etat était candidat. Une position intenable pour Jean-Christophe Cambadélis. Pour le député de Paris, une primaire de toute la gauche ne peut se tenir qu'avec la participation de François Hollande. Depuis ce désaccord, l'idée d'une primaire est restée lettre morte. Elle pourrait bien être relancée de plus belle avec l'audience qui se tiendra le 6 juin et qui devra statuer sur la plainte déposée par les trois militants mécontents. Yassir Hammoud l'assure, il ne ""roule pour personne"". Il réclame seulement que les statuts, ""votés par les militants, soient appliqués"". À lire : Avec ou sans Hollande? Le casse-tête de la primaire à gauche" Trois militants socialistes assignent le PS en justice pour obtenir une primaire -1 """Ni vote électronique, ni procuration pour éviter les fraudes"", a expliqué Thierry Solère, député Les Républicains des Hauts-de-Seine lundi sur BFMTV et RMC. Le président de la commission d'organisation de la primaire de la droite et du centre assure que ""les Français veulent tourner la page de François Hollande"", justifiant ainsi un scrutin de l'opposition pour désigner son successeur. Pour autant, ""il ne faut pas que la droite - comme en 2002 lors du duel Chirac-Le Pen - gagne par rejet mécanique de la gauche"". Quant au nombre de candidats - 11 à l'heure actuelle en attendant Nicolas Sarkozy - il n'effraie pas l'élu: ""Si on a 4 ou 5 candidats présidentiables, c'est le bout du monde, évacue-t-il. ""Etre président de la République dans une France dans l'état dans laquelle elle est ce n'est pas ouvert à tout le monde"", a-t-il jugé. > Soupçons d'espionnage par Claude Guéant ""Je n'ai aucune nouvelle de Claude Guéant"" depuis les révélations du Monde mais je ""crois en l'action de la justice"" de notre pays. Thierry Solère aurait été espionné en 2012 par les services de renseignements lorsqu'il était le rival politique de Claude Guéant. Le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire ""des chefs de collecte frauduleuse de données à caractère personnel et d'atteinte à l'intimité de la vie privée et recel de ce délit"". > Nuit Debout: une ""complaisance"" du gouvernement ""Je demande au gouvernement d'interdire l'occupation de la place de la République"" par le mouvement Nuit Debout, a déclaré Thierry Solère. Le proche de Bruno Le Maire, a accusé le gouvernement ""d'une forme de complaisance"" depuis le 31 mars dernier et les prémices du mouvement citoyen à Paris. S'il reconnaît ""le droit à manifester"", il ne conçoit pas ""le droit de squatter les places dans Paris"". Le conseiller régional d'Île-de-France a également rebondi sur les propos de Jean-Luc Mélenchon, affirmant que ""de toute évidence il va y avoir un mort, soit dans les rangs de la police soit dans celui des manifestants"". ""L'état de droit ce n'est pas le droit de tout casser ni d'affronter les forces de l'ordre"", a-t-il déclaré. > Surveillance en prison Une puce téléphonique a été retrouvée dans la cellule de Sid Ahmed Ghlam, arrêté en avril 2015 alors qu'il était sur le point de commettre un attentat contre une église de la banlieue parisienne, un ""scandale"" pour certains, qui soulève de nombreuses questions. En pointe sur ces questions, Thierry Solère demande de rétablir ""les fouilles en prison"" car ""aujourd'hui en France, un détenu en isolement peut se procurer un portable"". Et au Premier ministre Manuel Valls de ""commander un audit sur la chaîne de sécurité."" Selon lui, et plus largement comme avait pu le dire le ministre Jean-Jacques Urvoas, ""la Justice est le parent pauvre de l'action publique""." """Nuit Debout"": Solère dénonce la ""complaisance"" du gouvernement" -1 "Vers quoi marche Emmanuel Macron? Epaulé par des chefs d'entreprise de renom, Xavier Niel (Free) et Alexandre Bompard (Fnac), drivé par des intellectuels comme Jacques Attali et Laurent Bigorgne (Institut Montaigne), adoubé par les sénateurs Gérard Collomb et François Patriat, le député Pascal Terrasse, sans parler du soutien lointain de François Hollande, le trublion de la politique française veut aller vite. Mais pour ses détracteurs qui se délectent de ses faux pas, Emmanuel Macron s'agite et fait surtout du sur-place, un pas en avant, un pas en arrière. Entre déclarations fracassantes et recadrages, le ministre de l'Economie accumule les maladresses de communication. Quand Macron taille des costards... puis regrette Emmanuel Macron est loin de l'archétype du ministre policé. Il parle cash, au risque de parfois froisser ses interlocuteurs.  La dernière brutalité de langage date du 27 mai. En visite à Lunel, face à un jeune homme portant un t-shirt qui exprimait son exaspération face à un manque de moyens, le ministre n'y est pas allé par quatre chemins: ""Non mais attendez. Moi maintenant, vous savez monsieur, la meilleure façon de se payer un costard c'est... Vous allez pas me faire pleurer avec votre T-shirt. La meilleure façon de se payer un costard, c'est de travailler"". Et le jeune interlocuteur de rétorquer qu'il ""travaille depuis l'âge de 16 ans"". Le jugement-couperet tombe après: ""(Ceux) qui ont envie de travailler, de réussir, ne sont pas en train de dire ça"". La France d'en haut contre la France d'en bas? Symbole d'une ""France d'en haut"" Emmanuel Macron? Le premier signe de cette fracture était apparu peu de temps après son entrée au gouvernement lors d'une visite à la société Gad. A propos des abattoirs bretons, le ministre avait expliqué que: ""Dans cette société une majorité de femmes. Il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrées. Pour beaucoup on leur explique: 'Vous n’avez plus d’avenir à Gad ou aux alentours. Allez travailler à 50 ou 60 km.' Ces gens-là n’ont pas le permis de conduire. On va leur dire quoi?"" Des excuses du ministre avaient suivi. Quelques mois plus tard, en visite sur place à Lampaul-Guimillau, Emmanuel Macron assurait avoir ""rencontré de belles personnes"". Macron est-il prêt à aller au bout? Et sans surprise, ses adversaires politiques l'attendent au tournant. Le clash du 10 mai avec Manuel Valls à l'Assemblée national après une question du député LR Georges Fenech sur une levée de fonds organisée par Macron à Londres, illustre une autre maladresse. Mais que Emmanuel Macron agace ses adversaires politiques jusque dans son propre camp n'est pas pour déplaire à ses partisans même si certains dans les rangs de ses fidèles commencent à douter explique Le Parisien mardi. À lire : ""Macron est 'en marche' mais on ne sait (toujours) pas où il va...""" Emmanuel Macron, des erreurs de jeunesse? -1 "Alors que la loi sur les bandes est examinée à l'Assemblée Nationale depuis mardi 23 juin, Benoit Hamon, porte-parole du Parti socialiste, dénonce le bilan et la politique du Chef de l'Etat en matière de sécurité et appelle la presse à  « exercer [son] droit de suite, c'est-à-dire regarder si ce que Nicolas Sarkozy a dit aujourd'hui est conforme à ce qu'il a fait hier. » Il dénonce en effet « une forme de fascination pour Nicolas Sarkozy dans le paysage politique et médiatique français. Au point de ne pas exercer ce droit de suite. » « 7 ans que Sarkozy est en charge de la sécurité... » Prenant l'exemple de la sécurité, dont « le Président de la République a fait son étendard » selon lui, le porte-parole du PS explique : « Ça fait 7 ans qu'il est en responsabilité de ce dossier, depuis qu'il a commencé par être ministre de l'Intérieur. Ça fait 7 ans qu'il renouvelle les discours, les uns après les autres. Ça fait 7 ans qu'il passe des lois (23 lois ou décrets depuis qu'il a été ministre de l'Intérieur). Et quelle situation avons-nous ? Au Blanc-Mesnil par exemple ce week-end [ndlr, un adolescent de 17 ans est mort lors d'une violente rixe entre jeunes de 2 cités du Blanc-Mesnil en Seine-Saint-Denis]. Et on nous parle à nouveau d'une nouvelle loi [ndlr, la loi sur les bandes, dont l'UMP Christian Estrosi est à l'origine]. La réalité c'est que le maire du Blanc-Mesnil dit : il me manque 40 policiers dans mon commissariat, j'ai demandé une unité territoriale de quartier, je ne l'ai pas eue. L'abandon de cette police de proximité a rendu ces territoires plus violents qu'ils ne l'étaient auparavant. Ça, c'est le bilan de Nicolas Sarkozy. » « Des territoires abandonnés par le République » Revenant sur les violences du week-end dernier en Seine-Saint-Denis, Benoît Hamon fustige la politique du Chef de l'Etat, responsable selon lui de la dégradation de la situation dans certains quartiers : « Pourquoi les quartiers populaires n'auraient pas le droit aux mêmes services publics que les centres-villes ? Pourquoi est-ce qu'aujourd'hui on ne rentre pas dans l'examen du bilan de Nicolas Sarkozy concrètement ? Nous [socialistes], nous avons toujours proposé la police de proximité. Evidemment qu'on manque d'effectifs et qu'il faut davantage de fonctionnaires en charge de cette police-là. Parce que c'est la seule police qui est en capacité sur le terrain, par une présence permanente, de distinguer ce qu'il faut de ce qu'il ne faut pas. Faire une meilleure sécurité avec une police qui n'est jamais là et qui n'intervient qu'à 6h du matin, en arrivant à 100, pour faire des opérations coups de poing et se retirer ensuite, protégés par des boucliers : c'est ça, la police ? C'est comme ça qu'on assure la sécurité au jour le jour ? Bien sûr, on va démanteler des réseaux de stupéfiants, mais on n'assurera pas la sécurité de celles et ceux qui vivent là. Pourquoi des citoyens comme tout le monde n'ont pas droit à des services publics, en matière de transport, de police, à des subventions aux associations, comme tous les autres y ont droit ailleurs ? Il y a aujourd'hui des gens qui vivent dans des territoires abandonnés par le République et je trouve ça scandaleux. »" Hamon : « Des territoires plus violents, abandonnés... Le bilan Sarkozy, c'est ça ! » -1 "Mis en examen pour avoir détenu un compte bancaire caché à l'étranger, Jérôme Cahuzac s'est exprimé pendant deux heures mercredi devant la commission d'enquête parlementaire. Après avoir prêté serment, l'ancien ministre délégué au Budget a répondu et parfois refusé de répondre aux questions des députés. Une audition qui semble avoir laissé ces derniers sur leur faim. ""Il a refusé des réponses"" Sur le fond d’abord. Le refus de Jérôme Cahuzac de livrer les dates du transfert de son compte à l’étranger en a déçu plus d’un. Le président de la Commission parlementaire, Charles de Courson, s'étonne que Jérôme Cahuzac ait évoqué le ""mécanisme de son compte"", alors que ""cela n’a rien à voir avec l’enquête en cours en matière judiciaire"", a-t-il fait remarquer. ""Il pouvait parfaitement nous dire - j’avais un trust au Lichtenstein - il a refusé toutes ces réponses sur comment le compte était dissimulé"", a déploré l’élu UDI. ""Il n'a pas fait d'excuses"" Sur la forme, les anciens collègues de jérôme Cahuzac à l'Assemblée s’attendaient également à des excuses en règle. ""Alors qu’il a quand même menti devant les députés, devant la représentation nationale le 5 décembre dernier, il avait là, l’occasion de dire quelques mots. Il ne l’a pas fait et je le regrette"", a déclaré pour sa part Daniel Fasquelle, élu UMP. ""On retiendra l'immense bras d'honneur"" Pas d’excuses mais des réponses à la carte, certains membres de la commission considèrent même cette audition comme une provocation. Pour Hervé Morin, député UDI de l'Eure,""on retiendra l’immense bras d’honneur effectué pas seulement à la représentation nationale, mais aussi aux Français"". Par ailleurs, la commission d'enquête parlementaire compte procéder à de nouvelles auditions dans l’affaire Cahuzac. Des ministres notamment pourraient être interrogés. À LIRE AUSSI: >> Cahuzac: ""J'ai menti au président et au Premier ministre"" >> Notre dossier sur l'affaire Cahuzac" L'audition de Cahuzac n'a pas convaincu les députés -1 "Coup de projecteur réussi. Laurence Abeille avait convié, ce mardi, l'actrice Pamela Anderson au Palais Bourbon. La députée EELV souhaitait que l'actrice américano-canadienne lui apporte son soutien lors de la présentation d'une proposition de loi visant à promouvoir l'interdiction du gavage de volailles, à la source du foie gras. ""Je suis venue en France pour manifester mon opposition à une industrie aussi cruelle que le massacre des phoques, celui du gavage des oies et des canards pour un besoin non essentiel"", a déclaré Pamela Anderson. ""Le foie gras, certains l'appelle un délice mais en fait c'est un retour à l'époque romaine et égyptienne quand la brutalité de l'humanité était à son plus haut niveau"", a-t-elle déploré. Le service de presse assailli L'interprète de la série à succès des années 90 Alerte à Malibu est connue pour son engagement pour la cause animale. Mais la présence de la blonde au mythique maillot de bain rouge n'a pas été du goût de tous. Plusieurs députés ont condamné cette initiative parlant de ""politique spectacle"". La filière frappée de plein fouet par la grippe aviaire a aussi fait savoir son mécontentement. Une chose est certaine, sa venue a laissé peu de personnes indifférentes. Le service de presse de l'Assemblée nationale a été assailli par les demandes d'accréditations. Une centaine de journalistes était présente pour immortaliser l'événement." Pamela Anderson à l'Assemblée pour dénoncer le gavage des oies et des canards -1 "Ségolène Royal, ministre de l'Environnement, est enthousiaste devant la trajectoire du candidat Emmanuel Macron, devenu depuis le prochain président. Au micro de Ruth Elkrief ce mercredi sur BFMTV, elle a ainsi lancé: ""Je pense que jusqu’ici il a fait un sans faute, à la fois dans cette élection car il a relégué l’extrême-droite plus bas qu’on aurait pu le penser au début, (…) et depuis son élection jusqu’à aujourd’hui, force est de constater qu’il fait un sans-faute."" Ségolène Royal pense qu'une majorité présidentielle se dégagera D'ailleurs, le prochain chef de l'Etat ne doit pas nourrir d'inquiétude, selon elle, en ce qui concerne les législatives: ""Je pense que les Français vont lui donner une majorité absolue. Les électeurs sont à la fois exigeants et cohérents. Toute élection se mérite mais la logique des institutions veut qu’il ait une majorité."" Et pas question, pour Ségolène Royal, de voir dans l'ancien ministre de l'Economie et secrétaire adjoint de l'Elysée le continuateur de François Hollande: ""Non, ce n’est pas la continuité. C’est une nouvelle étape, une nouvelle histoire, une nouvelle génération. Il ne faut pas chercher à capter cette élection, il faut libérer ce résultat. Il faut projeter la France dans le futur. La France a un potentiel considérable il faut le libérer. C’est ce qu’incarne Emmanuel Macron, avec une nouvelle forme de gouvernance également."" Des piques contre Manuel Valls La volonté d'Emmanuel Macron de réformer le Code du travail par ordonnances ne risque-t-il pas de le voir être confronté à un mouvement social similaire à celui suscité par la loi El Khomri? Ségolène Royal a botté en touche, en indiquant qu'""il y a eu des raisons à ces manifestations"", citant ""l’usage du 49.3 dans des conditions particulièrement brutales, contre une majorité parlementaire."" Cette pique adressée à l'évidence à Manuel Valls ne devait pas être comprise comme une critique du principe des ordonnances: ""Pour pouvoir gouverner par ordonnances, il faut une loi d’habilitation votée par le Parlement sur un sujet précis"", a distingué la ministre. Interrogée plus directement au sujet de l'ancien Premier ministre, qu'elle a accusé ce mercredi matin de ""polluer une semaine extrêmement importante"", Ségolène Royal ne s'est pas faite plus chaleureuse. Elle a ainsi lâché au sujet des difficultés, voire de l'impossibilité rencontrées par Manuel Valls à obtenir l'investiture de la ""République En Marche!"": ""Il y a simplement des règles d’investitures et elles doivent être suivies."" Elle n'a pas reconnu à son ancien supérieur le mérite d'avoir annoncé qu'il voterait en faveur d'Emmanuel Macron dès le premier tour de la présidentielle: ""Normalement, le vote est secret. L’essentiel, c’est la France. Faisons attention à ce que le débat politique ne se dégrade sur des sujets secondaires."" Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" "Ségolène Royal salue le ""sans faute"" d'Emmanuel Macron" -1 "Le scepticisme grandit à quelques jours de la fin du grand débat. Les Français attendent des changement sociaux et politiques en profondeur, mais 79% d’entre eux restent pessimistes et estiment que la consultation citoyenne ne résoudra pas la crise politique traversée par le pays depuis le 17 novembre dernier, selon notre dernier sondage ""L'Opinion en direct"", par l'institut Elabe, que nous diffusons ce mercredi après-midi. Sondage Elabe - Sondage Elabe Le pouvoir d'achat, principale réforme attendue Les citoyens souhaitent qu’Emmanuel Macron et son gouvernement agissent en priorité sur le pouvoir d’achat (pour 60% des personnes interrogées), la baisse des dépenses publiques (37%), la réduction des inégalités sociales (36%) et la baisse des impôts (33%). Ils sont 50% à attendre des réponses à la crise sociale et 3 sondés sur 10 espèrent des réformes profondes pour le pays. Mais malgré ces attentes, une majorité des personnes interrogées restent méfiantes: elles sont 68% à douter que le gouvernement prenne en considération les points de vue exprimés lors des échanges hebdomadaires tenus depuis le 15 janvier sur l’ensemble du territoire. Sondage Elabe - Sondage Elabe Ce climat de défiance est principalement entretenu par les 50-64 ans (36%), les ouvriers (40%) et les habitants des communes rurales (35%) qui estiment que la consultation citoyenne est un échec pour Emmanuel Macron et son gouvernement. Ces catégories sont entre 67% et 70% à estimer que le grand débat ne permettra pas d’améliorer la participation des citoyens aux décisions. 58% des électeurs du RN constatent un échec D’un point de vue politique, ce sont les électeurs de Marine Le Pen (58%) et de Jean-Luc Mélenchon (40%) qui croient le moins aux bénéfices du grand débat national. Au contraire, les électeurs d’Emmanuel Macron jugent à 19% que c’est un succès. Ils sont les seuls à escompter des résultats positifs, 72% d’entre eux sont confiants sur le fait que le gouvernement tienne compte des avis exprimés lors des débats. Toutefois, même parmi les soutiens du président de la République, seuls 46% jugent que le grand débat permettra une sortie de crise. Sondage mené sur un échantillon de 1002 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l'échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l'interviewé après stratification par région et catégorie d'agglomération. Interrogation par Internet les 2 et 3 avril 2019." Sondage BFMTV - 8 Français sur 10 estiment que le grand débat national ne résoudra pas la crise politique -1 """Il ne peut être question d'abandonner le droit du sol"", a déclaré l'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino à Jean-Jacques Bourdin. ""Un sujet aussi grave mérite autre chose qu'une proposition de loi"", a précisé le député UMP des Yvelines. Pour Henri Guaino, il ne faut pas remettre en cause le droit du sol, ""d'abord parce que c'est notre culture, c'est le fondement d'une société ouverte, par rapport à une société fermée, (...) qui est capable d'accueillir, d'intégrer ceux qui souhaitent devenir Français"". ""La France est arrivée à la limite matérielle et morale de ses capacités d'accueil"" ""C'est une bonne barrière à un certain nombre de dérives, que le droit du sang pur, peut engendrer"", a expliqué Henri Guaino, précisant que ""les deux coexistent en droit français"". Tempérant ses propos, le député des Yvelines a ajouté, ""la France est arrivée à la limite matérielle et morale de ses capacités d'accueil, d'intégration, d'assimilation"". Ajoutant, ""le droit du sol, oui, mais pourquoi ne pas réfléchir raisonnablement, quitte à avoir un grande consultation, (...) pour savoir comment la France peut rester à la fois un pays accueillant, le pays des droits de l'Homme et en même temps, poser des limites raisonnables à ce principe"", a ajouté Henri Guaino. Revenant sur les modalités d'attribution de la nationalité française, l'ex conseiller de Nicolas Sarkozy a souligné: ""aujourd'hui, l'automaticité totale n'existe déjà pas, il faut cinq ans de résidence. Est-ce que c'est suffisant, dans quelles conditions doit-on résider en France, toutes ces questions sont posées."" Pour Henri Guaino, ""il y a un problème pour les familles en situation irrégulière."". ""Certains considèrent qu'ils ne sont pas Français"" Pour Henri Guaino, se pose aussi ""la question de la manifestation de la volonté"". ""Certains acquièrent automatiquement la nationalité française et ensuite considèrent que le mot français est une insulte, considèrent qu'ils ne sont pas Français."" Enfin, a conclu Henri Guaino, ""nous aurons à traiter le problème des multi-récidivistes, des multi-délinquants, ceux qui se sont mis délibérément en marge des lois de la République avant leurs 18 ans. Doivent-ils automatiquement acquérir la nationalité française? Ce sont des questions dont il faut débattre"". ""Aujourd'hui, le débat est hystérique"", a reconnu Henri Guaino, ajoutant ""il appartiendra, si le gouvernement ne fait rien d'ici là, à l'opposition si elle revient au pourvoir, de poser ce problème, de traiter ce problème, raisonnablement"". Réagissant à la proposition de Jean-François Copé de supprimer l'AME (Aide médicale de l'Etat), le député UMP a précisé: ""si on supprime l'AME, il faut dire par quoi on la remplace, c'est à dire comment on prend en charge ceux qui sont malades. Nous ne laisserons mourir personne. Dans ma vision de la France, on ne laisse mourir personne à la porte des hôpitaux"". ""Je suis opposé à la préférence nationale"" ""La disparition absolue du droit du sol, et l'absolutisme de la préférence nationale, j'y suis opposé, c'est contraire à l'idée que je me fais de mon pays."" ""En revanche, tout droit, tout principe doit pouvoir être assorti de certaines limites et de certaines conditions"". Revenant sur l'affaire Leonarda, Henri Guaino, a jugé ""on ne va pas chercher un enfant dans une salle de classe ou dans un bus scolaire, mais l'indignation est hors de proportion. On n'a fait qu'appliquer la loi. (...) Le président de la République n'avait pas du tout à intervenir dans cette histoire"". ""L'union civile, oui, le mariage, non"" Interrogé sur son engagement contre le mariage homosexuel, le député a rappelé être ""pour une union civile"" mais contre le mariage, qui impacte, selon lui, la filiation. Henri Guaino juge cependant ""normal que le refus de la loi soit sanctionné"", pour les maires refusant de marier des couples homosexuels. Mais ""est-il normal qu'un maire soit obligé par la loi, de marier un étranger en situation irrégulière, lorsqu'il épouse un Français ou une Française? Est-ce que le droit à une vie de famille normale doit entraîner le regroupement familial sans aucune limite? Est-ce que le droit du sol, qui est un pricipe fondamental de notre République doit être sans limites? Voilà les questions que nous devons nous poser"", a-t-il conclu." "Henri Guaino: ""Je refuse la remise en cause du droit du sol""" -1 "Même effacés, les tweets restent toujours. Rayan Nezzar en fait les frais: ce lundi, il annonce sa démission du poste de porte-parole de La République en marche après avoir été mis en cause, y compris dans son propre parti, pour d'anciens tweets injurieux envers des personnalités politiques. ""Ces derniers jours, des tweets que j'ai publiés entre 2011 et 2013 lorsque j'étais étudiant à Sciences Po ont suscité une vive polémique, mais aussi des déceptions"", écrit-il dans un communiqué, publié sur Twitter. Pourquoi j'ai pris la décision de démissionner de mes fonctions de porte-parole d'@enmarchefr ⏬ pic.twitter.com/018hmwhsu5 — Rayan Nezzar (@Rayan_Nezzar) 8 janvier 2018 Dans certains de ses tweets, qu'il a effacés depuis, Rayan Nezzar injuriait des personnalités politiques comme Valérie Pécresse, Alain Juppé et Jean-François Copé. La défense de Castaner, nouvelle polémique Devenu professeur d'économie à l'université Paris-Dauphine, l'intéressé avait exprimé ses regrets. Il avait été soutenu par le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, qui avait évoqué pour l'excuser ""son vocabulaire de jeune de Montreuil"", et déclenché par la même occasion une nouvelle polémique. ""Afin de préserver notre mouvement, mais aussi mes proches, j'ai indiqué à Christophe Castaner ma décision de démissionner de mes fonctions"", écrit Rayan Nezzar, qui assure ne pas ""minimiser la portée"" de ces anciens tweets. Et de conclure: ""Je regrette de n'avoir pu montrer l'homme que je suis devenu par mon parcours, par mes valeurs et par mes engagements associatifs, politiques et sociaux""." Un porte-parole de LaREM, Rayan Nezzar, démissionne après une polémique sur d'anciens tweets -1 "L'événement était particulièrement scruté, aussi bien pour les observateurs de la vie politique, que les spectateurs. Trois jours après le premier débat télévisé de la primaire de la droite et du centre, Alain Juppé apparaît comme le candidat qui a le mieux su tirer son épingle du jeu, selon le sondage Ipsos-Sopra-Steria pour BFMTV, réalisé en collaboration avec Le Parisien, et que nous dévoilons ce dimanche. Déjà présenté comme le ""vainqueur"" de cet exercice, l'actuel maire de Bordeaux voit cette tendance se confirmer dans les intentions de vote au premier tour de la primaire: ainsi, Alain Juppé dispose aujourd’hui d’une avance importante sur ses rivaux, avec 42% des suffrages recueillis auprès des personnes se déclarant certaines d’aller voter le 20 novembre. C'est bien plus que Nicolas Sarkozy, crédité de 30%. Les autres sont loin. Derrière, Fillon et Le Maire dans un mouchoir de poche ""Même si le premier tour aura lieu dans cinq semaines et que la campagne est encore longue, le duel annoncé entre les deux favoris semble, sur la base de cette enquête, se profiler"", note à ce titre notre étude, réalisée vendredi, soit au lendemain du débat sur TF1. Les deux ""outsiders"", François Fillon et Bruno Le Maire, sont toujours au coude-à-coude dans la course à la troisième place. L'ancien Premier ministre devance ainsi le second, avec respectivement 12% et 11% des intentions de vote chez les personnes sondées. Enfin, Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-François Copé et Jean-Frédéric Poisson obtiennent respectivement 3 %, 1% et 1%. Ipsos - Les intentions de vote au premier tour de la primaire à droite, selon un sondage Ipsos pour BFMTV et ""Le Parisien"". Avantage confirmé au second tour L'ancien Premier ministre remporterait également le second tour avec 61% contre 39% à l'ex-chef de l'Etat, toujours d'après notre enquête d'opinion. Enquête réalisée par internet, le 14 octobre 2016, sur un échantillon de 7.450 personnes inscrites sur les listes électorales, constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Dont 650 personnes certaines d’aller voter à la primaire à droite. Méthode des quotas: sexe, âge, profession de la personne de référence du foyer, région, catégorie d’agglomération." Primaire à droite: Juppé creuse son avance au 1er tour face à Sarkozy -1 "En vitrine, il y a la campagne ""Toutes politiques"", menée notamment par Marlène Schiappa et Sibeth NDiaye, qui vise à pousser les sympathisantes de ""La République en marche"" à ferrailler aux municipales en se proposant elles-mêmes comme candidates. Dans l'arrière-boutique, on s'écharpe sur la question de la parité, en peinant déjà à investir sept femmes au moment de désigner les chefs de file de LaREM dans 24 villes. Un article du Parisien rapporte ainsi ce jeudi matin que les échanges ont été très vifs mercredi soir au sein du bureau exécutif de LaREM autour du nombre de femmes adoubées pour les municipales. Le 28 juin malgré une défaite en 1/4 les Bleues ont gagné. Gagné la ferveur de la France et le pari de rendre leur sport populaire. Et si comme elles vous vous engagiez pour faire bouger les lignes? Aux municipales c’est à nous de jouer! #ToutesPolitiques https://t.co/wJ9HYhQ5Np pic.twitter.com/dhYwTfAuw0 — Sibeth Ndiaye (@SibethNdiaye) 7 juillet 2019 Colère de Schiappa C'est le choix d'investir à Besançon Eric Alauzet, élu local depuis 1995 et actuellement député, contre Alexandra Cordier, jeune femme référente départementale du mouvement dans le Doubs et même soutenue par le sortant. Les propos se sont vites envenimés. ""Ça fait deux ans que je vais sur tous les plateaux de télé pour dire que tout va bien chez nous, ne me rendez pas la tâche impossible! Ne comptez plus sur moi pour défendre la moindre nomination d'homme à partir de maintenant"", a tempêté Marlène Schiappa, secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les femmes et les hommes. La députée élue à Paris, Laetitia Avia, s'est elle aussi exprimée: ""Quand un homme est collaborateur, on dit que c'est un bras droit. Et quand c'est une femme, on dit que c'est une assistante! Si bien que les femmes n'ont jamais autant de compétences à vos yeux"".  Le député lui aussi élu à Paris, Pierre Person, n'a pas contribué à apaiser la scène en lançant à certaines de ses contradictrices: ""Vous êtes trop dans l'affect"". Il s'est attiré plus tard ce commentaire d'une des participantes: ""C'est comme s'ils nous avaient demandé si on n'avait pas nos règles…""." Investitures aux municipales: le ton monte chez LaREM autour de la parité -1 "|||>> Son parcours Enseignante de formation, membre de l'UMP, Elisabeth Morin-Chartin a remplacé Jean-Pierre Raffarin à la présidence de la région Poitou-Charentes en 2002 avant de devenir eurodéputée en 2007. Originaire de la Vienne, elle brigue à 66 ans un second mandant européen en tant que numéro 2 de la liste UMP dans la circonscription Ouest. ""Un bon député s'impose à Bruxelles par sa capacité de travail, pose d'emblée Elisabeth Morin-Chartier. Le travail crée de la reconnaissance qui offre de l'influence. Or, dans un Parlement sans majorité absolue, celle-ci est essentielle"". En creux, l'eurodéputée UMP regrette le manque d'intérêt, mais aussi de connaissance, de l'Europe de la part des états-majors des grands partis français. Pour autant, celle qui avait succédé à Jean-Pierre Raffarin à la tête de la région Poitou en 2002, croit que ""la volonté d'avancer existe"" pour l'Union européenne. Elle brigue un second mandat en 2014 dans la circonscription Ouest. > SON POINT DE VUE # Sur l’Europe de la Commission Barroso. ""Le premier mandat de José Manuel Barroso a été plus positif que le second, estime Elisabeth Morin-Chartier. Face à la rudesse de la crise économique et sociale qui a touché l'Europe, il a manqué la capacité de donner le coup d'accélérateur nécessaire"". ""Je me félicite néanmoins que nous ayons pu mettre en palce le fonds social européen"". # Sur le désintérêt des citoyens pour l’Europe. ""En France, les politiques et les médias sous-traitent l'Europe pour privilégier la politique nationale, regrette-t-elle. Mes domaines de compétence comme l'emploi n'intéressent pas malgré le vote de textes qui ont une influence sur les citoyens"". Mais, selon elle, ""les électeurs sont heureux de comprendre le fonctionnement et l'esprit de l'UE. Ils sont aussi choqués quand j'explique que Marine Le Pen, membre de la Commission Emploi et Affaires sociales ne s'est présentée qu'une seule fois, le jour de l'installation en 2009. Cela me met très en colère quand elle utilise comme argument le décret sur les travailleurs détachés car elle s'est abstenu lors du vote, par exemple"". Quant à la nomination d'Harlem Désir - qui ""manque d'aura"" au poste de secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, elle a eu un ""effet positif"", ironise-t-elle: ""Maintenant les gens savent consulter le classement de présence dans l'hémicycle"". # Sur le traité transatlantique. ""Il est faux de dire que ce texte, qui n'en est qu'à sa première phase de discussion, est gardé secret. Je l'ai moi-même discuté avec les syndicats européens"", détaille Elisabeth Morin-Chartier. ""Ce texte est important pour étendre le marché européen et savoir se protéger"". > SES IDEES # Sur la politique étrangère. ""La faiblesse, voire l'absence de politique étrangère au niveau européen est réelle et nos concitoyens ne le comprenne pas. C'est un euphémisme de dire que Catherine Ashton ne fait pas l'unanimité. Les chefs d'Etat et de gouvernement doivent accepter l'idée qu'un représentant puissant et charismatique peut exister"". # Son dossier prioritaire de la prochaine mandature. ""Je milite pour une Europe plus sociale. Je souhaite que l'on avance sur la question du temps de travail, qui doit être optimisée dans les 28 pays membres de l'Union, comme je travaille sur la portabilité des retraites et sur l'uniformisation du congé de maternité, un décret qui a échoué à sept voix près récemment. Un vote irresponsable, conséquence d'alliances entre des courants disparates"". # Son Europe idéale. ""Une Europe qui, dans 50 ans, aura su développer le social dans les 28 pays qui la compose. Car, sans cela, il est impossible de proposer un SMIC européen par exemple. Je souhaite aussi que l'on aille vers une présidence forte, que l'on renforce la convergence franco-allemande - socialement et fiscalement. Aujourd'hui il manque une méthode de travail, d'une stratégie"". |||sondage|||1903" L'Europe revue et corrigée par Elisabeth Morin-Chartier -1 "Avant le président de la République François Hollande, mardi soir à 20 heures, les hommes ou les partis politiques ont adressé leurs vœux pour l'année 2014. BFMTV.com en a compilé le meilleur et le pire. > Franck Louvrier, les pieds dans le sable Franck Louvrier a été le grand ordonnateur de la communication de Nicolas Sarkozy durant de longues années. Désormais, jouant sa carte personnelle, il a mis en action toute sa créativité pour proposer une magnifique vidéo de voeux 2014. Après un panoramique sur une plage que l'on imagine en Normandie, Franck Louvrier termine en écrivant à même le sable son message à l'attention de ses fans... Avec un peu moins de 70 vues, la vidéo n'a pas encore rencontré son public. > Harlem Désir prône l'unité et lance les municipales Plan resserré, costume et cravate sobre, Harlem Désir, premier secrétaire du Parti socialiste, ne fanfaronne pas dans sa vidéo de vœux 2014. Une année qu'il espère placée sous le signe de l'""unité républicaine apaisée"". En un peu plus de deux minutes, dans son bureau, le patron du PS ""forme le vœu que 2014 soit une année de débats démocratiques riches et intenses, mais dignes et respectueux, une année d'unité républicaine retrouvée"". Très vite, la politique pratique reprend ses droits: ""Nous aurons deux grandes échéances démocratiques cette année: l'une cruciale pour la vie locale, les élections municipales, l'autre cruciale pour l'avenir de l'Europe, les élections européennes."" Enfin, Harlem Désir salue l'action de la gauche depuis 18 mois, estimant qu'elle ""a remis la France sur le chemin du progrès. [...] Il faut tenir le cap, ne pas écouter les prophètes de déclin, croire en la France et en ses forces"". > Copé prône l'unité et (aussi) lance les municipales Pour sa part, Jean-François Copé, président de l'UMP, invite les Français à éviter ""les écueils de la division nationale"", ""le repli communautaire"" et la ""banalisation de la haine"" et à lutter contre ""toutes les formes de racisme, d'antisémitisme"" ou ""d'islamophobie"", dans ses vœux aux Français. Les vœux de Jean-François Copé ont été enregistrés et mis en ligne lundi sur le site de l'UMP. Sur fond de drapeaux français et européens, il a regretté que la France ""hélas, est affaiblie par les choix politiques d'un gouvernement prisonnier de son dogmatisme et de son refus de voir la réalité en face"". Pour finir, Jean-François Copé attaque sur les élections municipales à venir, appelant à un ""vote sanction"" en faveur des candidats de l'UMP. > Le PCF fait dans la satire muette du gouvernement Le Parti communiste français frappe. Pour l'année 2014, le PCF charge un gouvernement accusé de ne pas être assez à gauche.  Dans une vidéo réalisée ""avec trucages"" qui débute par les voeux du président de la République pour 2013 suivis de ""oui mais nous en 2013 on aurait aimé avoir"", les images s'enchaînent montrant des ministres du gouvernement ne sachant pas répondre à des questions d'auditeurs sur la dette, la santé, l'écologie, les retraites Sur la musique du générique ""des histoires sans paroles"" diffusé sur l'ORTF, le PCF assène comme dans un film muet ""on aurait aimé avoir un gouvernement de gauche"" ""qui rétablisse la retraite à 60 ans"", ""qui engage la transition écologique"" ou encore ""qui cesse la chasse aux sans papiers"". Le clip se termine sur ""Alors en 2014 un gouvernement de gauche pour une politique de gauche"" suivi du logo du PCF et du Front de gauche. > Pas de bla-bla au Sénat Aucun de discours du président Jean-Pierre Bel pour les voeux 2014 du Sénat. Petite musique d’ascendeur, effets visuels, hémicycles en couleurs et Marianne stylisée, la Chambre haute a joué la carte de la créativité pour cette nouvelle année 1994...pardon 2014. > Hervé Morin retourne à l'école et fait la leçon à Hollande Après la cuisine de 2012, Hervé Morin, le président du Nouveau Centre, a choisi l'école primaire d'Epaignes dans l'Eure pour souhaiter ses meilleurs voeux à ses administrés. Et sans surprise, François Hollande trinque en ce 31 décembre. ""Le président de la République est discrédité tant il apparaît incapable d'assumer ses fonctions. Et aujourd'hui la France est en panne"", regrette-t-il. Et j'allais dire la seule bonne nouvelle pour les Français, ce serait de changer de majorité. François Hollande, si vous voulez rendre service aux Français en 2014, permettez aux Français de pouvoir choisir une nouvelle politique, voilà ce dont nous avons besoin pour éviter trois années d'immobilisme"" > Dupont-Aignan et le réveil de 2014 Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout La République s'est lui posté devant l'Assemblée nationale et la représentation de la commission européenne à Paris pour donner ses envies pour l'année à venir. ""En 2014, vous aurez, nous aurons, collectivement, lors des élections européennes le pouvoir de changer mes choses par notre bulletin de vote. 2014 sera ce que nous en ferons,  2014 sera l'occasion d'un réveil des peuples et notamment du peuple français"", a-t-il expliqué." 2014: le meilleur et le pire des voeux politiques -1 "Jean-Luc Mélenchon appelle au sursaut. Invité sur notre antenne ce vendredi, le leader de La France insoumise est longuement revenu sur la faiblesse des mobilisations contre les ordonnances réformant le Code du travail. Selon lui, les syndicats, qui peinent à s’exprimer d’une seule et même voix, sont les principaux responsables de cet échec. ""J’ai voulu interpeller les forces syndicales et associatives. La division syndicale nous a nui d’une manière terrible. Non seulement il y avait la division syndicale, mais les syndicats étaient d’un côté et les politiques de l’autre. On est mis de côté"", a déploré le député des Bouches-du-Rhône, illustrant ses propos avec la manifestation de Marseille où deux cortèges distincts ont défilé jeudi. ""Une pagaille insupportable"" Jean-Luc Mélenchon a par ailleurs affirmé avoir invité les syndicats, après la marche du 23 septembre à l’appel de La France insoumise, à ""mener la bataille"" à sa place contre la politique d’Emmanuel Macron. Mais pour l’ex-candidat à l’élection présidentielle, le constat est sans appel: ""Qu’ont-ils fait de cette mise en retrait? Les divisions ont continué. […] La division est la cause"", a-t-il expliqué. Déplorant une ""pagaille insupportable"", Jean-Luc Mélenchon en a profité pour lancer un message aux forces syndicales, auxquelles il demande ""d’éviter de nous (La France insoumise, NDLR) faire la leçon ou de propager dans nos rangs leurs querelles"". Appel à l’union Le chef de file de La France insoumise n’est pas résigné pour autant. Il espère voir se former une large union des ""forces sociales et politiques contre les politiques libérales"": ""Nous sommes responsables de ce désordre, si nous n’avions pas été divisés syndicalement, si les forces politiques et les forces syndicales avaient pu marcher ensemble, Monsieur Macron n’aurait pas le point"", se persuade-t-il. Pour l’élu de Marseille, ""il faut savoir converger, il faut savoir faire des choses ensemble"". ""C’est absurde quand la CGT, Force ouvrière, Solidaire, disent la même chose, qu’on ne le fasse pas ensemble"", déplore-t-il. Jean-Luc Mélenchon, qui avait émis l’idée d’une grande marche sur les Champs-Élysées où il espère réunir 500.000 personnes, a également confié vendredi  sur notre antenne avoir demandé aux syndicats de prendre ""une initiative énorme"" afin que ""tous ensemble, on appelle à une grande marche pour montrer aux gens que l’on prend ça au sérieux"". Mais pour l’heure, l'invitation du leader de La France insoumise reste sans réponse. Un rassemblement sans les socialistes Si Jean-Luc Mélenchon appelle à une large union pour lutter contre la politique du chef de l’État, il en exclut toutefois les socialistes. ""Nous ne voulons plus d’eux. Ils nous ont trompés, trahis. Ce sont eux qui ont inventé la loi El Khomri, qui a rendu possible les ordonnances"", lâche-t-il. Et de conclure: ""Si je dois recevoir des leçons de stratégie, je suis disponible. Mais pas d’un parti qui s’est lui-même détruit. […] Il faut qu’ils clarifient. Moi, je suis prêt à discuter mais il faut payer le ticket d’entrée et le ticket d’entrée c’est être dans l’opposition""." Mélenchon reproche aux syndicats l'échec de la mobilisation sociale -1 "Une déclaration de plus que les responsables socialistes risquent de peu apprécier. Mercredi, Martine Aubry a sèchement critiqué la méthode de Manuel Valls, qui a décidé mardi dernier d'avoir recours à l'article 49.3 de la Constitution pour faire passer la loi Macron. Si le refrain des frondeurs circulait de façon bien rodée depuis mardi dans les couloirs de l'Assemblée, la charge la plus lourde est donc venue de la maire de Lille. ""Le rôle du gouvernement, c'est de rassembler sa majorité par le débat. On ne peut pas passer en force contre sa majorité dans un pays qui va si mal"", a-t-elle lancé lors d'un déplacement à Toulouse, dans le cadre des élections départementales. ""Plus de mille amendements déposés"" ""Monsieur Macron a discuté et il a eu raison de le faire, et il est revenu sur certains sujets, les notaires, le secret des affaires"", reconnaît Martine Aubry. Mais pour elle, ""Il aurait fallu continuer à discuter, et que chacun prenne sa part de responsabilité. Mes proches se seraient abstenus, ils l'ont dit hier parce qu'ils pensaient qu'il y avait encore une séance et qu'on pouvait discuter"". Pas assez de débat dans l'hémicycle? Pour les partisans de la ligne Valls, l'argument ne tient pas. ""Nous avons eu près de trois semaines de débats, pratiquement jour et nuit"", rappelle sur BFMTV le député socialiste Christophe Caresche. ""Emmanuel Macron nous a répondu de manière très complète, et plus de mille amendements ont été adoptés. Beaucoup de députés m'ont dit que c'était le texte sur lequel nous avions le plus discuté, et sur lequel nous députés avons été le plus entendu"". Une majorité ressoudée contre la motion de censure? Ce n'est pas la première fois que Martine Aubry s'en prend au texte du ministre de l'Economie. En décembre dernier, l'ancienne ministre du Travail avait même soigneusement perturbé la communication gouvernementale, en publiant une tribune dans Le Monde dans laquelle elle s'opposait à l'ouverture des commerces le dimanche. Quelques minutes plus tard, Manuel Valls organisait une présentation du texte devant la presse avec plusieurs ministres. Une sortie que le Premier ministre avait peu apprécié. Désormais, le PS traverse une sérieuse zone de turbulences. C'est peut-être le débat sur la motion de censure déposée par l'UMP, qui aura lieu ce jeudi entre 16h et 18 heures, qui permettra de ressouder une majorité désunie. Les frondeurs ont assuré qu'ils voteraient contre." Loi Macron: le nouveau tacle de Martine Aubry -1 """Le groupe UMP a adopté une position unanime: une intervention ne peut se faire qu'avec deux préalables, la publication du rapport des experts des Nations unies pour savoir comment les armes chimiques ont été utilisées, par qui et dans quelles conditions, et une base juridique solide et claire, c'est-à-dire une résolution des Nations unies"", a expliqué le chef de file des députés Christian Jacob mardi en milieu d'après-midi comme le rapporte l'envoyée spéciale de BFMTV. Deux conditions préalables à l'intervention dit Jacob. 1- rapport de l'ONU avec preuves. 2- ""base juridique claire"" avec cseil de sec. ONU. — Pauline de St Remy (@PauSR) September 3, 2013 ""Ce serait une rupture avec tous ses prédécesseurs"" Surtout, les députés UMP exigeront un vote du Parlement si François Hollande décide une intervention en Syrie en dehors de ce cadre. En revanche, un vote dès le débat de mercredi ""n'aurait pas de sens"" puisqu'aucune intervention n'a encore été décidée, a ajouté le député de Seine-et-Marne devant la presse à l'issue d'une réunion de son groupe. ""Si le président de la République voulait s'affranchir du cadre onusien, ce serait une rupture avec tous ses prédécesseurs, on exigerait un vote et il y aurait un vote contre de notre groupe -mais on n'en est pas là"", a poursuivi Christian Jacob. Ce dernier a dénoncé ""l'impréparation"" et la ""précipitation"" de François Hollande dans cette affaire, précise encore l'envoyée spéciale de BFMTV. Jacob dénonce ""l'impréparation"" et la ""précipitation"" de Hollande sur la Syrie #directAN — Pauline de St Remy (@PauSR) September 3, 2013 Le 27 août dernier, le chef de l'Etat avait affirmé que la France était prête à ""punir"" le régime de Damas." Syrie : l'UMP pose ses conditions à une intervention -1 "La Fête de l'Humanité a donné ce samedi la tonalité d'un automne qui s'annonce agité à gauche. Un à un, les candidats de la gauche anti-Hollande à la présidentielle se sont succédé sur la grande scène de l'Agora du quotidien L'Humanité, à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), pour s'adresser à un public très largement composé de communistes. Plaidoyer pour une candidature unique Le PCF, par la voix de son secrétaire national Pierre Laurent, a lancé vendredi un nouvel appel aux ""forces progressistes"" pour la mise en place d'""axes communs"" de programme afin d'aboutir à une candidature unique en 2017 et d'éviter un duel droite-extrême droite au second tour. ""Je dis à tous les candidats déclarés qu'on ne peut pas y arriver en faisant simplement appel au ralliement des autres candidats"", a prévenu Pierre Laurent, devant un parterre de personnalités, parmi lesquelles l'ancien ministre grec des Finances Yanis Varoufakis, l'écologiste Cécile Duflot, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon mais aussi Danielle Simonnet et Eric Coquerel, responsables du Parti de gauche. A cette interpellation, les candidats ont répondu diversement. ""On est en retard!"" a prévenu Jean-Luc Mélenchon, qui s'est lancé en février dans la course contre l'avis du PCF, en comparant la situation actuelle à celle de 2011 où il était allié avec le PCF. A ceux qui l'accusent de personnaliser un scrutin qu'il critique par ailleurs, il a répondu: ""ne biaisons pas (...) je ne suis pas un type qui sort de l'ENA  et qui se demande s'il va être à gauche ou à droite et s'il va faire ministre ou président de la République. Ma vie est faite!"", a-t-il tancé les communistes. Montebourg hué... et applaudi Les deux anciens ministres socialistes Benoît Hamon et Arnaud Montebourg ont préféré parler de ""convergences"" à la gauche du gouvernement. ""Les cheminements que nous faisons les uns les autres sur la question sociale, la question démocratique, la question européenne, se croisent, convergent, font chemin commun"", a constaté Benoît Hamon, citant des rapprochements possibles sur la réforme institutionnelle ou le changement de modèle de développement vers une économie plus sobre écologiquement et moins centrée sur la croissance. Arnaud Montebourg a estimé de son côté qu'il était possible ""d'avancer ensemble"" sur ""la question de la République nouvelle, appelée VIe République, la question de la fin de l'austérité européenne, la question des services publics"". ""Ce sont là des points importants qui peuvent structurer une offre politique de gauche rassemblant l'ensemble des composantes de la famille de gauche pour éviter un nouveau 21 avril 2002"", a poursuivi le chantre du made in France, hué à son arrivée mais plusieurs fois applaudi par la suite. Quant à Cécile Duflot, candidate à la primaire d'Europe Ecologie-Les Verts, elle a justifié la présence d'un écologiste même au risque d'un éparpillement des voix de gauche: ""Il faut un président écologique dans ce pays qui fixe un cap politique qui allie justice sociale et grand virage écologique"", a-t-elle lancé." Les candidats de gauche tentent de séduire à la Fête de l'Huma -1 "Alors que les députés débattaient ce jeudi de la réforme de la fonction publique, un intrus s'est immiscé dans l'hémicycle. Le député La France insoumise Ugo Bernalicis, s'est en effet glissé quelques instants dans la peau de Nicolas Sarkozy, en imitant sa voix et ses mimiques, pour contester l'article 4 du projet de loi sur les commissions administratives paritaires. ""J'ai un message pour Madame la rapporteure de quelqu'un d'important"", a lancé le parlementaire, avant d'ironiser sur la réforme non aboutie de l'ancien président. ""Vous avez dit tout à l'heure qu'en 2008, je n'avais pas eu le courage d'aller au bout de ma réforme. Je tenais à vous féliciter, quand j'étais président, peut-être que c'était pour une bonne raison"", a-t-il déclaré. ""Je tenais à dire aux collègues de droite qu'ils devraient plutôt vous soutenir là où vous n'avez pas réussi, là où je n'ai pas réussi à l'époque en 2008"", a déclaré Ugo Bernalicis, avant de s'adresser au secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Action et des comptes publics Olivier Dussopt. ""Je trouve que c'est assez extraordinaire pour un socialiste d'aller plus loin que ce que j'ai pu faire. Bravo Monsieur le ministre"", a conclu Ugo Bernalicis. Sa prestation ne semble pas avoir suscité de violentes réactions sur les bancs de l'Assemblée nationale, même si un journaliste rapporte avoir entendu un """"trou du ***"" dans les rangs de la majorité. ""Moins poétique que mon imitation en effet... j'ai dû viser juste"", a réagi Ugo Bernalicis sur son compte Twitter. Réforme de la #FonctionPublique : @UgoBernalicis imite @NicolasSarkozy pour contester l'article 4. ""M. @OlivierDussopt, je trouve que c'est assez extraordinaire, pour un socialiste, d'aller plus loin que ce que j'ai pu faire. Bravo monsieur le ministre."" #DirectAN pic.twitter.com/cyBCvtFQer — LCP (@LCP) 16 mai 2019" Quand le député Ugo Bernalicis imite Nicolas Sarkozy sur les bancs de l'Assemblée nationale -1 "Les français aussi ! Vous aussi Jean-Jacques. Vous n'avez pas fait attention mais hier soir à Paris le Parti Socialiste tenait son premier grand meeting pour les élections européennes. La star c'était Martin Schulz. Le candidat des socialistes européens à la commission européenne. Il y avait beaucoup de membres du gouvernement au meeting. Mais eux on ne les a pas entendu. Ils sont muets sur l'Europe. J'ai rencontré un élu socialiste qui m'a dit: ""Nous n'allons surtout pas faire une campagne nationale. Il faut éviter le 25 mai un vote sanction comme lors des municipales"". Un seul homme va donc porter la campagne des socialistes en France : un allemand, Martin Schulz. C’est cocasse ! Son credo: L'austérité de Bruxelles est une erreur. Imposons une nouvelle croissance. Les socialistes font campagne contre l'austérité alors que Manuel Valls vient de présenter un plan de 50 milliards d'économie ! Où est la cohérence ? Si Martin Shulz devenait président de la commission européenne, les socialistes français espèrent qu'il arrivera à desserrer le carcan de la rigueur. Qu'il sera souple sur l'idée même du respect des 3% de déficit. A l'UMP en revanche on entendra pas parler de Jean-Claude Junker, le candidat des droites européennes. L'UMP veut surfer sur la vague anti-Hollande. Elle espère qu'il n'y aura pas d'effet Valls. L'UMP se garde bien aussi de définir une ligne politique sur l'Europe. Si elle se montre trop fédérale, les voix iront au Front National, si elle est eurosceptique, elles iront aux centristes. Bref l'UMP va faire campagne dans un grand flou idéologique et pour brouiller un peu plus les pistes les ténors ne parlent pas d'une même voix. Petite Info: le slogan de l'UMP pour l'Europe a été un sacré casse-tête. Jean-François Copé militait pour: ""l'Europe je l'aime tellement que j'en veux une autre"". Ça n'a pas plus à Alain Juppé et François Fillon. Finalement ils ont choisi: ""Pour la France, agir en Europe"". Ce n'est pas très sexy. Les récents sondages donnent le PS en troisième position, derrière le FN et l'UMP Oui, le FN et le Front de Gauche de Jean-Luc Melenchon disent tout le mal qu'ils pensent de l'Europe. Donc avec eux les choses sont claires. Les campagnes du PS et de l'UMP seront difficiles car les deux partis ne véhiculent rien de positif sur l'Europe, quoi qu'ils en disent. Ils témoignent même de beaucoup de mépris. Les têtes de listes aux européennes sont des députés et ministres battus qu'il faut recaser comme Nadine Morano ou Michèle Aliot-Marie. Harlem Désir est nommé secrétaire d'état aux affaires européennes alors qu'il était classé en tant que député 752 eme sur 766 pour son assiduité au parlement ! Les allemands construisent de véritables stratégies d'influence au parlement. Leurs futurs parlementaires sont formés pendant deux ans afin de se préparer à siéger à Strasbourg. Nous rien ! Rien d'étonnant à ce que les abstentionnistes soient encore nombreux." Européennes: difficile campagne pour l'UMP et le PS -1 "Emmanuel Macron veut lutter contre la diffusion d’informations fausses, ou ""fake news"". Des chiffres présentés comme alarmants alimentent régulièrement ces contenus mensongers. Dans la plupart des cas, ces statistiques sont totalement inventées ou proviennent d’études à la méthodologie peu rigoureuse. Il est alors possible pour le lecteur de se rendre compte seul de la supercherie en regardant plus précisément les sources. Dans d’autres cas, à l'inverse, la ""fake news"" est plus difficile à déceler. Les sites partisans, les partis politiques et les candidats ont la fâcheuse manie de prendre des chiffres de sources officielles et de les tordre à leur goût. Les statistiques qu’ils donnent ne sont pas factuellement fausses, mais donnent une vision biaisée ou exagérée de la réalité. L'année 2017 a ainsi été rythmée par des guerres de chiffres sur le chômage, la violence et l'immigration. Nous allons voir ci-dessous quelques techniques utilisées durant l'année 2017, marquée par la campagne présidentielle, pour manipuler les chiffres. Prendre la définition qui arrange son propos ""Il y a 7 millions de chômeurs en France"", déclare Marine Le Pen pour étayer son programme lors du débat d’entre deux tours. Pour arriver à ce chiffre, la patronne du FN a pris la définition la plus large possible du chômage. En incluant absolument toutes les personnes inscrites à Pôle emploi, qu’elles soient sans emploi, en temps partiel, en stage, en arrêt maladie, tenues ou non de chercher un emploi (catégorie A, B, C, D et E), on arrive effectivement à 6,2 millions de chômeurs en mars 2017. En ajoutant l’Outre-Mer, l’addition gonfle jusqu’à 6,6 millions de chômeurs. Cependant, si l’on prend la définition beaucoup plus restrictive du Bureau international du travail (BIT), un ""chômeur"" doit être strictement sans emploi, disponible immédiatement et en recherche active d'emploi. Avec ces critères, l’Insee ne trouve ""que"" 2,7 millions de chômeurs en France métropolitaine au premier trimestre de 2017. En statistiques, tout n’est qu’une question de définition. Selon ce qu’on choisit d’appeler un ""chômeur"", un ""immigré"" ou encore un ""produit exporté"", il est possible d’arriver à des décomptes bien différents. Parler en volume ""Il y avait plus de chômeurs dans les années 1990 qu’aujourd’hui"": cet argument utilisé par Emmanuel Macron lors du débat télévisé avec Marine Le Pen est à la fois vrai et faux. En termes de volume, Emmanuel Macron a tort: les chômeurs étaient 2,622 millions à la fin du second trimestre de 1994 contre 2,783 millions en fin d’année 2016. Mais cette hausse s'explique surtout par l'augmentation de la population française, non prise en compte ici. Au contraire, si l'on parle de taux de chômage, Emmanuel Macron a tout à fait raison. Il s’élevait à 10,4% au second trimestre de 1994 contre 9,7% fin 2016. Un chiffre, donné seul, manque de perspective: il a besoin d’être mis en relation avec d’autres, comme ici le nombre de chômeurs par rapport à la population active globale. Les évolutions données en taux ou en indice 100 sont donc plus fiables que celles transmises en volume. Choisir la moyenne plutôt que la médiane 32.000 personnes ont permis à Emmanuel Macron de réunir 1,6 millions d’euros lors de la campagne présidentielle de 2017. Par simple division, on obtient un don moyen de 250 euros. Ce chiffre a servi aux détracteurs du candidat à souligner ses riches soutiens. Emmanuel Macron se défend par la suite en donnant le montant du don médian, soit 50 euros. C’est-à-dire que 50% de ses soutiens ont donné moins de 50 euros, quand 50% ont donné plus. Ce sont donc les très gros donateurs qui ont fait explosé la moyenne. La médiane est beaucoup moins influencée par les extrêmes et retranscrit avec plus de justesse la réalité. Pourtant, la moyenne est très utilisée par les médias: elle donne des chiffres plus impressionnants. Se fonder sur une évolution ponctuelle Fin janvier 2017, Marisol Touraine vante les mérites de sa politique de lutte contre le tabagisme à partir d’un chiffre choc: les ventes de cigarettes ont baissé de 14,3% en décembre 2016 par rapport à décembre 2015. Or, il ne s’agit là que d’une évolution mensuelle, qui ne montre pas une tendance sur le long terme. Les ventes peuvent beaucoup fluctuer d’un mois à l’autre. D’ailleurs, dès le mois suivant, les ventes de cigarettes repartent à la hausse. Sur l’ensemble de l’année 2016, on observe effectivement une légère baisse de 1,6%, loin des 14,3% vantés par l’ancienne ministre de la Santé pour défendre le bilan du gouvernement. Les évolutions ponctuelles sont très utilisées par les politiques et les médias. Les chiffres du chômage sont commentés mois après mois, ce qui permet de mettre en avant de fortes baisses ou hausses." Comment les chiffres peuvent être manipulés: l’exemple de la présidentielle -1 "Bernard Cazeneuve a estimé que ""les racines chrétiennes de la France sont incontestables"", mais qu'il ne fallait pas en faire ""un motif d'exclusion de ceux qui ne sont pas chrétiens"", dans une interview à La Croix mercredi. ""Les racines chrétiennes de la France sont incontestables au regard de son histoire. Ce qui est contestable, c'est de vouloir en faire un motif d'exclusion de ceux qui ne sont pas chrétiens ou d'oublier la contribution qu'ils ont apportée eux aussi à l'histoire de notre pays"", a détaillé le ministre de l'Intérieur au quotidien catholique, utilisant des propos rares voire inédits dans sa bouche. Bernard Cazeneuve, tout en se définissant dans l'interview comme ""personnellement agnostique"", s'est demandé ""comment un être humain peut avoir une vie riche et dense s'il ne s'ouvre pas, à un moment, à la réflexion spirituelle"". ""Se fermer le champ de cette réflexion"" sur la place de la religion dans la société ""sous couvert de laïcité serait une source d'appauvrissement"", a-t-il ajouté. ""La laïcité n'a pas à se durcir, mais à s'affirmer"" En octobre, à Strasbourg, le ministre avait affirmé que ""les valeurs républicaines sont aussi largement celles de l'évangile"". Interrogé sur la nécessité de durcir la législation sur la laïcité, il  a estimé que ""la laïcité n'a pas à se durcir, mais à s'affirmer"". ""Tout est déjà dans la loi. Il faut l'appliquer, sereinement, sagement, sans chercher à la détourner contre une religion particulière. Vouloir lancer une déclaration de guerre aux religions serait une erreur funeste"", a-t-il affirmé dans cette interview réalisée avant le désaveu infligé par le Premier ministre Manuel Valls aux dirigeants de l'Observatoire de la laïcité. Abordant les dérives de certains prédicateurs musulmans, le ministre de l'Intérieur a souligné que l'état d'urgence avait permis de procéder ""à 45 perquisitions dans des mosquées et divers lieux de cultes radicalisés, dont 10 ont été fermés"". ""Trois associations pseudo-cultuelles ont par ailleurs été dissoutes par le conseil des ministres"" à Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne), a-t-il rappelé, soulignant que ""l'immense majorité des musulmans souffrent du dévoiement de leur religion par une poignée d'individus qui tiennent des propos inacceptables""." "Cazeneuve: ""Les racines chrétiennes de la France sont incontestables""" -1 "La Procréation médicale assistée (PMA) pour les couples de femmes homosexuelles ""n'est pas à l'ordre du jour"" a affirmé dimanche la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine sur France 3. Interrogée sur le devenir de la PMA, à quelques jours la rencontre entre Laurence Rossignol, secrétaire d'Etat à la famille et les représentants de la Manif pour Tous, la ministre a déclaré: ""les lois de société, ce n'est pas simplement la famille ou la PMA. Car la PMA, c'est clair, le sujet n'est pas aujourd'hui sur la table"". ""La loi sur le mariage pour tous a été votée. Il ne s'agit pas de faire croire que nous allons mettre cela à l'ordre du jour du Parlement. Le projet n'est pas à l'ordre du jour"", a-t-elle dit. ""La question de la PMA n'est pas la question qui préoccupe de façon majoritaire les Français. Et je le dis fortement, ce n'est pas une question qui aujourd'hui est sur la table"", a-t-elle ajouté. Proposition de loi sur l'autorité parentale En mai est attendue à l'Assemblée nationale une proposition de loi PS-écologistes sur l'autorité parentale, reprenant certains aspects du projet de loi sur la famille qui avait été reporté sine die en février, au lendemain de défilés organisés par la Manif pour tous à Paris et Lyon contre une supposée ""familiphobie"" du gouvernement. Le texte déposé ne prévoit ni d'ouvrir la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes, ni d'autoriser la gestation pour autrui (GPA, mères porteuses). François Hollande avait assuré en mars 2013 que la GPA resterait ""interdite tant"" qu'il serait président de la République. Concernant l'ouverture du droit à la PMA aux homosexuelles, le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) pourrait rendre son avis ""avant la fin de l'année 2014"", a estimé en février dernier son président le professeur Jean-Claude Ameisen." "PMA: ""Le projet n'est pas à l'ordre du jour"", selon Touraine" -1 "Le Conseil constitutionnel a censuré, ce jeudi, l'article phare de la proposition de loi anticasseurs qui donnait à l'autorité administrative le pouvoir d'interdire de manifestation toute personne présentant une ""menace d'une particulière gravité pour l'ordre public"". ""Les dispositions contestées laissent à l'autorité administrative une latitude excessive dans l'appréciation des motifs susceptibles de justifier l'interdiction"", écrivent les ""sages"". Jeudi dans l'après-midi, l'Élysée et Christophe Castaner ont indiqué avoir ""pris acte"" de la décision du Conseil constitutionnel. Le ministre de l'Intérieur ""étudiera en lien avec les parlementaires, les suites à donner à cette décision"", indique le communiqué. Atteinte à la liberté de manifester L'article 3 de ce texte, présenté par le gouvernement comme une ""loi de protections"" dénuée de ""tout arbitraire"", permettait aux préfets de prononcer des interdictions administratives de manifester sanctionnées de six mois d'emprisonnement et 7.500 euros d'amende. Aux termes de l'article, cette interdiction ne pouvait frapper que les personnes ayant commis des ""atteintes graves à l'intégrité physique des personnes ainsi que des dommages importants aux biens"" ou encore ""un acte violent"" lors de manifestations précédentes. Inspirée de l'interdiction de stade, cette mesure préventive qui s'accompagnait d'une inscription au fichier des personnes recherchées (FPR) avait été vivement dénoncée comme percutant les libertés d'aller et venir, le droit d'expression collectif et de réunion, qui sont protégés par la Constitution. Les autres articles validés Des arguments qui ont retenu l'attention du Conseil constitutionnel, qui avait été saisi par des parlementaires des oppositions mais également par le chef de l'Etat Emmanuel Macron. ""Compte tenu de la portée de l'interdiction contestée, des motifs susceptibles de la justifier et des conditions de sa contestation, le législateur a porté au droit d'expression collective des idées et des opinions une atteinte qui n'est pas adaptée, nécessaire et proportionnée"", écrit dans sa décision le Conseil, où siégeait pour la première fois l'ex-Premier ministre Alain Juppé. Les ""sages"" ont en revanche validé les autres articles soumis à son contrôle qui autorisent notamment les fouilles de sacs et de véhicules dans les manifestations et à ses abords (article 2), et créent un délit de dissimulation volontaire du visage puni d'un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende (article 6)." "Loi anticasseurs: l'interdiction administrative de manifester censurée, l'Élysée ""prend acte""" -1 "La gauche de la gauche ne manque jamais de rappeler à François Hollande ses engagements passés. C'est encore une fois le cas avec la visite du chef de l'Etat aux Etats-Unis. ""Une visite humiliante: après Hollande néolibéral, voici Hollande atlantiste"", écrit dans l'hebdomadaire du Parti de gauche François Delapierre, son secrétaire national. Dénonçant ""le nouvel 'outing', atlantiste cette fois, qu'affirme sa visite"", le dirigeant du parti coprésidé par Jean-Luc Mélenchon écrit: ""Hollande vient se coller tout sourire au chef d'une puissance qui écoute massivement notre peuple"", allusion au scandale des écoutes de la NSA. ""Hollande s'est contenté d'apposer sa signature"" à la tribune avec Obama Il regrette également la tribune commune publiée par les chefs de l'Etat français et américain: ""On croirait que Hollande s'est contenté d'y apposer sa signature en échange de la photo porte-bonheur. Ce texte valide en effet totalement la vision du monde des dirigeants nord-américains"". ""Cruels, les dirigeants états-uniens ont placé dans ce pensum une phrase vantant le retour de la France dans le commandement intégré de l'Otan"", relève-t-il. ""Cette décision de Sarkozy avait donné lieu à une motion de censure déposée par le PS. C'est Hollande en personne qui l'avait défendue!"", s'amuse François Delapierre." "Hollande aux Etats-Unis: une visite ""humiliante"" pour le Parti de gauche" -1 "|||Sondage exclusif CSA pour BFMTV, réalisé par téléphone les 4 et 5 juin 2013, sur un échantillon national représentatif de 961 personnes résidant en France, âgées de 18 ans et plus, constitué d'après la méthode des quotas. L'insécurité a-t-elle baissé ou augmenté ces derniers mois? Ni l'un ni l'autre, pour une majorité de Français. Selon un sondage CSA pour BFMTV, 69% d'entre eux estiment que l'insécurité est restée stable, contre 24% qui estiment qu'elle a augmenté au cours des derniers mois. Seuls 6% des sondés constatent une diminution. > Les Parisiens moins en sécurité Le constat est partagé par une grande majorité de la population, toutes catégories socioprofessionnelles confondues. Pourtant, c'est en Ile-de-France que les sondés sont les moins catégoriques: à Paris et dans ses alentours, ils ne sont ""que"" 64% à trouver que l'insécurité est restée stable, quand 29% estiment qu'elle a augmenté. Et si les communes rurales sont celles où les sondés ressentent le moins une montée de l'insécurité (17%), cela ne signifie pas pour autant qu'ils se sentent plus en sécurité (3%). Là encore, le sentiment majoritaire est celui de la stabilité, constatée par 80% des habitants des communes rurales. > Plus d'insécurité ressentie à droite Selon notre sondage, le constat selon lequel l'insécurité est restée stable est partagé par 72% des gens de gauche, contre 66% des sympathisants de droite et 69% des partisans du Front national. Par ailleurs, c'est parmi les électeurs de Nicolas Sarkozy que l'on compte le plus de sondés estimant que l'insécurité a augmenté ces derniers mois: ils sont en effet 30% à le penser, soit 10 points de plus que les électeurs de François Hollande ou Jean-Luc Mélenchon (20%), et même 14 points de plus que les électeurs de Marine Le Pen." SONDAGE BFMTV - Pour les Français, l'insécurité est restée stable ces derniers mois -1 "Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon se sont chacun, pour des raisons opposées, félicités du résultat des législatives dimanche en Suède, qui ont vu les sociaux-démocrates arriver largement en tête devant conservateurs et extrême droite. ""Victoire contre l'extrême droite en #Suède. Et notre allié suédois dans la coalition européenne #MaintenantLePeuple progresse et atteint 10%!"", a salué le chef de file de La France insoumise sur twitter. Victoire contre l'extrême droite en #Suède. Et notre allié suédois dans la coalition européenne #MaintenantLePeuple progresse et atteint 10% ! — Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 9 septembre 2018 Pour sa part, la présidente du Rassemblement national s'est réjouie sur le réseau social d'une ""une mauvaise soirée pour l'Union européenne"". ""La révolution démocratique en Europe est en cours!"", a-t-elle ajouté. Élections en #Suède 🇸🇪 : encore une mauvaise soirée pour l’Union européenne en perspective 😊 Le révolution démocratique en Europe est en cours ! MLP #Val2018 #SwedenElection — Marine Le Pen (@MLP_officiel) 9 septembre 2018 Les sociaux-démocrates du Premier ministre suédois Stefan Löfven semblent limiter la casse dimanche soir à l'issue des législatives, devançant largement les conservateurs et l'extrême droite, vent debout contre la politique migratoire du gouvernement, qui ne passerait pas la barre symbolique des 20%, selon deux sondages de sortie des urnes. Le parti social-démocrate devrait rester le plus grand parti du pays mais enregistrer son plus mauvais score depuis plus d'un siècle, avec 25,4% à 26,2% des suffrages." Législatives en Suède: Le Pen et Mélenchon se félicitent, pour des raisons opposées -1 "Nouveau rebondissement dans l'affaire Cahuzac. Alors que l'ancien ministre doit être jugé en correctionnelle dans les mois qui viennent, on apprend qu'il s'est fait livrer deux fois 10.000 euros en espèces à Paris, en 2010 et 2011. De l'argent venu de son compte suisse non déclaré, révèle L'Obs. La somme lui a été livrée ""dans la rue"" par une intermédiaire de confiance, envoyé par sa banque suisse après un coup de téléphone. Une pratique répandue chez les clients de comptes en Suisse. Seul problème, cette information ne correspond pas aux dires de Jérôme Cahuzac. L'ancien ministre a toujours affirmé ne pas s'être occupé de son compte, transféré en 2009 à Singapour. Or selon les juges, ""cette remise d'espèces témoigne d'un savoir-faire et de la pérénité d'un dispositif permettant de rendre des services à un client constituant des actes de blanchiment"". Jusqu'à sept ans de prison Quatre mois après les premières révélations de Mediapart, Jérôme Cahuzac, qui avait commencé par nier les accusations dont il faisait l'objet, avait fini par reconnaître devant les juges Renaud van Ruymbecke et Roger Le Loire qu'il avait ouvert un compte en Suisse chez UBS en 1992 par une connaissance, avec le nom de code ""Birdie"". Il avait aussi admis les deux livraisons, selon L'Obs, et les avaient justifiées par des ""charges familiales"". Il était en pleine instance de divorce. En 2009 l'argent du compte en Suisse, passé d'UBS à la banque Reyl, avait été transféré à Singapour sur un compte au nom d'une société panaméenne, puis sur un compte d'une société enregistrée aux Seychelles. Outre ce compte, l'ex-épouse de Jérôme Cahuzac, Patricia, a reconnu l'ouverture d'un autre compte avec son mari sur l'île de Man en 1997, puis d'autres en Suisse, à l'insu de Jérôme Cahuzac. La date du procès de l'ancien ministre du Budget, qui s'était fait le héraut de la lutte contre l'évasion fiscale, n'est pas encore décidée. Il comparaîtra pour fraude fiscale, blanchiment et pour avoir omis de déclarer ses avoirs à l'étranger dans sa déclaration de patrimoine lors de son entrée au gouvernement, en mai 2012. Ces faits peuvent être punis d'une peine allant jusqu'à sept ans de prison, deux millions d'euros d'amende et par l'inéligibilité." Quand Jérôme Cahuzac se faisait livrer de l'argent liquide à Paris -1 "> L'actu politique - Un rapprochement Ghali-Mennucci? Entre Patrick Mennucci et Samia Ghali, le gagnant et la perdante de la primaire PS, les choses semblent s’améliorer. Police municipale, moyens financiers, transports… La sénatrice a proposé un accord mercredi à Patrick Mennucci. Sur BFMTV, il a déclaré ""partager"" les conditions de Samia Ghali. Ce rapprochement suffira-t-il à convaincre les électeurs? Selon un sondage CSA pour BFMTV, c’est l’UMP, probablement représentée par Jean-Claude Gaudin, qui arriverait en tête aux municipales de 2014. > L'actu dans le monde - Angela Merkel espionnée? Nouvelle étape dans ""l’affaire de la NSA""? Cette fois, cela se passe en Allemagne: le téléphone d’Angela Merkel aurait été espionné par les Etats-Unis. Aussitôt cette information connue, Angela Merkel a appelé Barack Obama pour protester. ""Si ces informations étaient avérées, ce serait un coup porté à la confiance"" mutuelle entre les deux pays, a déclaré la chancelière. Mais le président américain a démenti tout espionnage. Les deux dirigeants sont tombés d’accord pour ""intensifier la  coopération entre (leurs) services de renseignement"". > Le point Business - Les chiffres du chômage de septembre Les chiffres du chômage pour le mois de septembre seront publiés ce jeudi 24 octobre à 18 heures par le ministère du Travail. Mais Michel Sapin a d’ores et déjà prévenu: ils ne seront pas bons, notamment à cause du bug de SFR survenu le mois dernier. L’inversion de la courbe du chômage, que Jean-Marc Ayrault espère voir arriver ""en avance"" n’est donc pas pour demain. > L'actu people - Un baptême tout en discrétion... ou presque Ce devait être une cérémonie intime, mais c’était sans compter la présence des journalistes et des caméras: mercredi à 16 heures, le prince George, fils de Kate Middleton et du prince William, a été baptisé, trois mois après sa naissance, dans la chapelle royale du palais Saint-James de Londres. Quelques images fugaces ont été prises, avant et après la cérémonie, permettant au monde entier d’apercevoir le rejeton, joufflu aux cheveux clairs. > Le point sport - PSG-Anderlecht: un ""Zlatan show"" impressionnant La rencontre PSG-Anderlecht fut un festival… zlatanien. Le PSG l’a emporté mercredi soir 5-0 contre les Belges, avec un quadruplé de l’incontournable Zlatan Ibrahimovic. Le Suédois a marqué quatre buts en tout, dont une  magnifique frappe croisée du droit. En trois matches, le PSG a inscrit 12 buts et n’en a encaissé qu’un seul." L'antisèche actu: vers un rapprochement Ghali-Mennucci, Merkel espionnée? -1 "Pierre Moscovici s'habille chez le même tailleur que François Fillon, Arnys. Le commissaire européen aux Affaires économiques s'est fait offrir des costumes de luxe, selon Le Canard enchaîné de ce mercredi. Selon le volatile, les faits sont antérieurs à 2012. Une époque où les parlementaires n'avaient pas à déclarer ce type de dons aux autorités. ""Je ne suis pas du tout embarrassé par cela, dès lors que ce sont de vrais cadeaux par de vrais amis, dans un vrai cadre privé"", a affirmé Pierre Moscovici. Un cadeau par ""un vrai ami"" A la question de savoir si ces dons étaient sans contrepartie, il a répondu: ""Cela va de soi"". Dans Le Canard enchaîné, Pierre Moscovici confirme s'être fait offrir des costumes par un ""vrai ami"", négociant en vins fournisseur de l'Elysée et de Matignon. ""En quarante ans d'amitié, leur nombre se compte sur les doigts d'une main. Et surtout, il n'y a pas de relation d'intérêt entre nous"", se défend-il. Quant à François Fillon, le candidat LR  a reçu des costumes de luxe de la maison Arnys d'une valeur totale de 13.000 euros, par l'avocat proche des milieux de droite Robert Bourgi, figure de la ""Françafrique"". Election présidentielle 2017 Emmanuel Macron DIRECT : L'élection Présidentielle 2017 Marine Le Pen Résultats de l'élection présidentielle 2017" Pierre Moscovici s'est aussi fait offrir des costumes de luxe -1 "L'eurodéputée Nadine Morano (LR) a demandé vendredi que François Fillon arrête sa campagne en vue de la présidentielle et qu'il ""accompagne"" Les Républicains ""dans un processus de désignation d'un nouveau candidat"". Interrogée par Jean-Michel Apathie sur France Info, elle a expliqué que ""si il fallait passer la main, il faut aussi faire un saut générationnel"". Elle a affirmé qu'elle ferait tout pour que François Baroin se présente. ""Quel est celui qui rassemblerait le plus ? François Baroin a été ministre, il est sénateur, il est président de l'association des Maires de France, il a été parlementaire, vice-président de l'Assemblée nationale, il a ces talents de rassemblement (...) François Baroin est un homme de responsabilité et je le sais respectueux des personnes comme il l'est de François Fillon, comme nous le sommes tous."" ""@francoisbaroin possède une capacité de rassemblement. Il est un homme de responsabilités, respectueux des personnes"" #8h30Aphatie — Nadine Morano (@nadine__morano) 3 mars 2017 ""Coup monté politique"" La député européenne Les Républicains, a également évoqué la campagne difficile de François Fillon, minée par les soupçons d'emploi fictifs qui pèsent sur sa famille. Une victoire serait même problématique: ""Quel quinquennat allons nous traverser ? Parce que sa femme peut être mise en examen pendant ce quinquennat"". ""Je lui ai dit qu'à sa place j'arrêterais (...) François Fillon à la stature, l'expérience, mais j'ai peur que les Français ne nous amènent pas au second tour. Voilà quelqu'un qui porte un vrai programme pour la France mais qui est tirée dans un coup monté politique et qui nous emmène tous vers ce désastre"", a t-elle affirmé. Mercredi, les juges en charge de l'affaire Fillon, ont annoncé que ce dernier été convoqué le 15 mars en vue d'une éventuelle mise en examen. Penelope Fillon est également convoqué le 18 mars. La date limite de dépôt des parrainages a été fixée au 17 mars par le Conseil Constitutionnel. François Fillon avait annoncé dans la foulée son souhait de maintenir sa candidature. Depuis, de nombreux parlementaire LR ont affirmé ne plus soutenir la campagne du vainqueur de la primaire de la droite." Morano aimerait que Baroin remplace Fillon -1 "Vincent Peillon justifie les carottes du petit Kosciusko-Morizet Invité à réagir aux attaques de Nathalie Kosciusko-Morizet, vent-debout contre sa réforme des rythmes scolaires, Vincent Peillon a expliqué sur France Inter lundi, ""nous avons un problème de santé scolaire en France"". ""Mon fils de quatre ans, deux fois par semaine, deux fois une heure et demie, il fait éducation nutritionnelle. (...). Ca consiste à dessiner des carottes"", s'était énervée la candidate UMP à la mairie de Paris, le 17 octobre dernier sur LCI. Evoquant l'intervention d'un institut spécialisé dans les questions de diététique auprès des tout-petits, le ministre a ainsi répondu à NKM: ""ça passe par le dessin, la figuration. C'est normal quand on a quatre, cinq ou six ans"". La ""nausée"" de Marine Le Pen ""En aucune circonstance, les propos que j'ai tenus n'étaient une critique à l'égard des otages"" s'est de nouveau justifiée Marine Le Pen, interrogée lundi matin par Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV/RMC sur ""le malaise"" qu'elle avait exprimé au retour des otages français détenus au Niger. Tentant d'expliquer ses propos, la présidente du Front national dit avoir ""ressenti"" ""un malaise"" à la vue de ""ces otages que l'on jetait devant les caméras, dans une instrumentalisation qui donne la nausée, affublés des symboles de leur détention"". La présidente du Front national avait exprimé sur Europe 1, le 31 octobre dernier, son ""malaise"" face aux barbes et aux tenues des ex-otages. ""Les deux qui portaient la barbe taillée d'une manière assez étonnante, l'habillement était étrange."" ""Cet otage avec le chèche sur le visage... Tout ça mérite quelques explications de leur part"", avait jugé Marine Le Pen. Michel Audiard inspire Frédéric Lefebvre Trop d'impôts tuent l'impôt, Frédéric Lefebvre le chante sur tous les tons. Sur France 2, lundi matin, où le député UMP assure que ""les fondements de la République sont en cause quand les Français ne consentent plus à l'impôt"". Ou encore dans la pétition qu'il a initiée avec son mouvement Nouveaux horizons, pour demander ""l'avis du CESE [Conseil économique, social et environnemental] sur la création d'un seuil maximal de prélèvements obligatoires"". Frédéric Lefebvre en appelle même à Michel Audiard dans sa pétition et cite la phrase du génial dialoguiste: ""Le jour est proche où nous n’aurons plus que l’impôt sur les os"". ""Les fondements de la République sont en cause quand les Français ne consentent plus à l'impôt "" #4verites @telematintv @France2tv — Frédéric Lefebvre (@FLefebvre_UMP) November 4, 2013 ""Bayrou rentre à la niche"" Si ""l'union"" de François Bayrou et de Jean-Louis Borloo a fait sourire Marine Le Pen, lundi matin sur BFMTV, elle inspire des propos plus durs à Jean-Luc Mélenchon. ""Bayrou rentre à la niche. Il va doubler Hollande sur sa gauche avec Borloo"", a ainsi tweeté dimanche, coprésident du Parti de gauche. Le président du Modem et celui de l'UDI ont officialisé leur union par un tweet simultané dimanche, annonçant ""nous tiendrons une conférence de presse mardi 5 novembre à 17h15"". #Bayrou rentre à la niche. Il va doubler #Hollande sur sa gauche avec #Borloo. — Jean-Luc Mélenchon ! (@JLMelenchon) November 3, 2013 Aurélie Filippetti boycotte Gérard de Villiers La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, n'a pas souhaité commenter la mort de l'écrivain Gérard de Villiers, relève samedi l'AFP. Une non-réaction qui a énervé l'épouse du défunt auteur des sulfureux SAS. ""C'est dommage et regrettable"" que le ministère n'ait pas réagi, ""mais c'était un homme qui déplaisait aux grands commis d'Etat"", a déclaré Christine de Villiers. ""Que même à son décès le gouvernement ne souhaite pas le reconnaître, cela ne me surprend pas, malgré son immense popularité jusqu'aux Etats-Unis et ses millions de livres vendus"", a-t-elle ajouté. ""Au refus de réaction du @ministèreCC, #SAS le prince Malko Linge répondit par un sourire tout aussi méprisant"", a tweeté samedi Me Morain, avocat et exécuteur testamentaire de Gérard de Villiers." "CAFE POLITIQUE - Peillon défend ses carottes et Le Pen son ""ressenti""" -1 "Esther Benbassa avait interpellé Gilles Le Gendre et il n'a pas tardé à lui donner raison. Après un vif échange entre Joachim Son-Forget et la sénatrice EELV sur Twitter, le patron de LaREM à l'Assemblée a publié un message pour condamner les propos tenus par le député. ""Le bureau du Groupe parlementaire à l'Assemblée se désolidarise de notre collègue Joachim Son-Forget, à la suite de ses propos inadmissibles contre la sénatrice Esther Benbassa. Aucune controverse politique ne justifie de verser dans le sexisme et la vulgarité"", a écrit l'élu. Le Bureau du Groupe parlementaire @LaREM_AN se désolidarise de notre collègue @sonjoachim à la suite de ses propos inadmissibles contre la sénatrice @EstherBenbassa. Aucune controverse politique ne justifie de verser dans le sexisme et la vulgarité. — Gilles Le Gendre (@GillesLeGendre) 26 décembre 2018 Seulement, la mise en garde de Gilles Le Gendre n'a pas semblé émouvoir Joachim Son-Forget, qui en a remis une couche sur Twitter, En réponse à son supérieur, le député des Français à l'étranger, a simplement rétorqué ""je tremble!"". je tremble! — 𝙹𝚘𝚊𝚌𝚑𝚒𝚖 𝚂𝚘𝚗-𝙵𝚘𝚛𝚐𝚎𝚝 💡 (@sonjoachim) 26 décembre 2018 Le député accusé de harcèlement Au coeur de la polémique, des messages Twitter de Joachim Son-Forget, adressés lundi 23 décembre à Esther Benbassa. Visiblement agacé par des propos que la sénatrice avait tenu concernant une interview de Brigitte Macron, le député publie le post suivant: ""Avec le pot de maquillage Esther Benbassa que vous vous mettez sur la tête, vous incarnez plus que jamais ce que vous tentez maladroitement de caricaturer. Vous le sentez l'amalgame violent maintenant?"". Joachim Son-Forget ne s'arrête pas là. Après avoir publié ce message, il tweete par moins de cinquante fois en 97 minutes au sujet de la sénatrice, en postant de nombreuse photos d'elle. Plusieurs internautes, indignés, ont accusé le député de ""sexisme"" et de ""harcèlement"". Dans la foulée, l'élu a supprimé tous ses messages, à l'exception de sa première invective. Esther Benbassa, s'est alors empressée de répondre au député. ""Là, pour tromper son oisiveté, c'est plus fort que lui, il m'insulte sur mon physique et me harcèle: 50 twits (sic) en 97mn. @GillesLeGendre doit d'urgence lui trouver une occupation pour le 31"", écrit la sénatrice écolo. #MeToo. Il y a à l'AN un député #LREM obscur & inactif. Le pire, c'est les soirs de réveillon. Là, pour tromper son oisiveté, c'est + fort que lui, il m'insulte sur mon physique & me harcèle: 50 twits en 97mn. @GillesLeGendre doit d'urgence lui trouver une occupation pour le 31. pic.twitter.com/SYqn67yQjZ — Esther Benbassa (@EstherBenbassa) 25 décembre 2018 Des députés LaREm répondent à Son-Forget La réponse du député à Gilles Le Gendre a fait mouche sur Twitter. Plusieurs députés LaREM ont répondu au ""je tremble"" de Joachim Son-Forget, pour qu'il prenne conscience de son acte. ""Tu trembles de quoi exactement? Tu te rappelles que tu es élu de la nation, que tu portes un 'mandat' et non ton propre job, que tu engages une parole quand tu écris?', lui a notamment répondu Olivia Grégoire, député LaREM de Paris. Tu trembles de quoi @sonjoachim exactement ? Tu te rappelles que tu es élu de la nation, que tu portes un « mandat » et non ton propre job, que tu engages une parole qd tu écris? Tu sais qu’être élu n’est pas un jeu mais une responsabilité, je veux le croire,alors que fais-tu ? — Olivia Gregoire (@oliviagregoire) 26 décembre 2018 Le député de Moselle, Ludovic Mendes, a aussi répondu à Joachim Son-Forget, en lui disant qu'on ""était pas à Poudlard, mais dans la vie réelle"". Sûrement une référence au physique du député, comme ce dernier s'est amusé à faire avec Esther Benbassa, bien qu'il démente toute ""attaque physique"". ""Maquillage, vêtements et accessoires, sont des choix faisant appel au libre-arbitre"", avait notamment argumenté l'élu. Nous ne sommes pas à Poudlard mais dans la vie réelle. @sonjoachim quand tu fais ce genre de sortie c’est tous les Députés @LaREM_AN que tu mets en porte-à-faux. On s’excuse quand on a mal agi, car il n’y a pas de baguette magique pour faire oublier tes dérapages! — Ludovic MENDES (@ludovicMDS) 26 décembre 2018 Habitué des polémiques, le député n'hésite pas à s'en prendre personnellement à ses détracteurs sur Twitter. Au crétin anonyme qui n’assume pas de traiter un politicien d’origine asiatique de Bonzai, je tiens à lui expliquer que c’est un art symbole de raffinement et que la longévité & la mobilité de ces arbustes sont incomparables à celles de la vieille souche pourrie qu’il représente. pic.twitter.com/9Y0Ol1XEXG — 𝙹𝚘𝚊𝚌𝚑𝚒𝚖 𝚂𝚘𝚗-𝙵𝚘𝚛𝚐𝚎𝚝 💡 (@sonjoachim) 30 novembre 2018" """Je tremble!"": quand un député LaREM se moque du recadrage de son président de groupe" -1 """Notre vocation n'est pas de punir quiconque par le biais militaire"". Le message est clair: interrogé par BFMTV, Dominique de Villepin s'est opposé à une intervention au sol de la France en Syrie. L'ancien Premier ministre a vigoureusement plaidé pour une ligne plus diplomatique. ""Je comprends que l'on veuille agir"" a expliqué Dominique de Villepin. ""C'est tentant de vouloir balayer d'un coup de telles horreurs, mais cela ne se fait pas ainsi. C'est tout le principe de la diplomatie: définir une stratégie au service d'un vision. Aujourd'hui, la stratégie est aveugle"". Dominique de Villepin a dénoncé la ""militarisation des esprits"" ces dernières années en Occident. ""Je ne crois pas que le raccourci militaire soit la solution idoine dans des crises complexes. ""Des frappes militaires nous éloigneraient d'un règlement politique et diplomatique en Syrie"". ""Militarisation des esprits"" ""Dans des milieux complexes, l'outil militaire produit souvent des effets pire qu'une non-intervention. Le signal donné à cette région serait très négatif"". Dominique de Villepin appelle à une intervention ""utile"", en protégeant les populations touchées. ""On ne peut pas décider d'une stratégie militaire sans avoir de vision politique"",  a t-il martelé. ""S'il s'agit d'éviter des massacres, il n'est pas trop tard pour mettre en place une zone d'exclusion aérienne en Syrie, a rapellé l'ancien patron du Quai d'Orsay. ""Cette dernière enverrait un signal très fort de notre détermination"". Dominique de Villepin avait connu une certaine renommé internationale en 2003, lors de la crise irakienne. Alors ministre des Affaires étrangères du gouvernement Raffarin, il avait prononcé à l'ONU un discours contre l'intervention en Irak, sous le regard impassible de Colin Powell, alors secrétaire d'Etat américain. A l'issue du discours, il avait même été applaudi, un fait rare dans l'enceinte onusienne." "Syrie: Villepin condamne une ""stratégie aveugle""" -1 "Ces derniers jours, l'exécutif fait l'expérience d'une épreuve d'un nouveau genre. Il est en butte à un mouvement de colère fiscale incarné par une fraction de la société civile, placé sous le label de ""gilets jaunes"", et approuvé par l'essentiel de l'opinion publique. Les ""gilets jaunes"" entendent bloquer les routes du pays samedi prochain pour protester contre la hausse de la taxe sur le carburant. Et il semble que le mouvement excède désormais son motif initial, comme l'a noté ce mardi matin, notre éditorialiste économique, Nicolas Doze: ""Le carburant est devenu un prétexte à un refus du matraquage fiscal au sens large"". Raz-le-bol fiscal généralisé, ne relevant pas d'une structure traditionnelle, venu des classes moyennes et modestes, de la France qui a besoin d'avaler les kilomètres pour rejoindre son lieu de travail ou accéder à tel et tel service, le schéma est-il une nouvelle expression d'un poujadisme soufflant dans les bronches des élites? Exaspération et spontanéité Le terme de ""poujadisme"" a déjà 65 ans. Il doit son nom au libraire-papetier de Saint-Céré, dans le Lot, qui avait initié le phénomène en 1953, alors agacé par l'administration fiscale: Pierre Poujade. L'historien Jean Garrigues, auteur notamment des Hommes providentiels: histoire d'une fascination française et coauteur du Dictionnaire d'histoire du XXe siècle, rappelle à BFMTV.com le profil du poujadisme à l'époque: ""A l’origine, le poujadisme est fondamentalement un réflexe réactionnaire des petits propriétaires, petits entrepreneurs, commerçants, artisans voire paysans d’une grande partie des régions les plus sinistrées des années 1950, à la remorque de la modernisation, laissées pour compte et qui se rebellent contre l’évolution de cette société qui les laisse au bord de la route."" Le politologue et président de PollingVox, Jérôme Sainte-Marie, retrace pour nous le portrait du fidèle de Pierre Poujade: ""Son emblème était l’épicier menacé dans son existence économique par la grande distribution. C’était un mouvement défensif et économiquement d’arrière-garde."" La fureur économique se double d'une double aspiration politique: l'antiparlementarisme et l'Algérie, que la France sent alors glisser entre ses doigts. A l'origine, ""le poujadisme est très nationaliste et reproche aux élites d’abandonner l’Algérie"", pose Jean Garrigues. Le poujadisme est des plus spontanés. ""Pierre Poujade n’était téléguidé et récupéré par personne au départ. C’est d’autant plus spontané qu’on est très loin des grands bataillons du syndicalisme, resté très ouvrier et axé sur la lutte des classes de l’époque. C’est ensuite que Pierre Poujade va s’appuyer sur un réseau d’élus locaux pour transformer son mouvement en mouvement politique"", poursuit l'historien. Et il fait bien car si son courant s'essouffle en une poignée d'années, vaincu par le gaullisme, son Union et fraternité française dépasse les deux millions de voix et rafle 52 sièges aux législatives de 1956. Comparaison n'est pas raison ""Gilets jaunes"" et poujadistes pourraient-ils prendre place sur une même photo de famille à quelques générations d'écart? ""Le point commun, c’est le cri de colère, la périphérie contre le pouvoir central, le peuple contre les élites"", liste Jean Garrigues. ""La comparaison avec le poujadisme est assez légère"", estime pour sa part Jérôme Sainte-Marie, qui note quand même quelques traits communs. ""C’est un mouvement qui vient de la base, de la province et qui n’est gérable ni par les syndicats ni par les partis politiques, s’inscrivant même en dehors de la sphère politique traditionnelle. Ça a même un caractère de jacquerie"", détaille-t-il. ""Il y a aussi une ambiance de crise politique larvée dans la mesure où existe un hiatus important entre la représentation nationale et le vote. Les Français se plaignent d’un dysfonctionnement démocratique, ne se sentent pas bien représentés"", prolonge le politologue, auteur du Nouvel ordre démocratique. Jean Garrigues pointe aussi la limite de la référence aux années 1950: ""Au fond, le poujadisme c’était la revendication du moins d’Etat. Là, c’est un appel à l’intervention de l’Etat."" ""Toutes les frustrations peuvent s'agglomérer"" Le parallèle s'arrête donc là. Contrairement au soulèvement très circonscrit socialement du poujadisme des origines, et sur le combat d'arrière-garde économique, représenté par le populisme en son temps, les ""gilets jaunes"" peuvent compter sur un réservoir autrement plus important. ""Ça concerne les trois quarts des actifs avec le poste carburant en seconde position dans le budget familial, et ils n’ont pas de prise dessus. C’est beaucoup plus englobant comme cause. Ça ne renvoie pas directement au statut professionnel"", égrène Jérôme Sainte-Marie qui résume: ""C’est vraiment la France moyenne, le peuple central qui peut se mobiliser. C’est beaucoup plus 'interclassiste' que le poujadisme."" Il est alors naturel que les revendications des ""gilets jaunes"" soient appelées à déborder loin des pompes: ""Toutes les frustrations de la société française peuvent s’agglomérer dans ce mouvement"". L'expert de la vie publique souligne cependant que certains ensembles apparaissent peu ou pas concernés par la pomme de la discorde actuelle. ""Seules quelques catégories y échappent: les retraités, les cadres supérieurs installés dans les centres-villes et pourvus de revenus importants mais aussi la population la plus précaire, au chômage ou, pour les grandes agglomérations, se déplaçant en transports en commun."" La recherche d'une expression directe Puisqu'on ne peut ramener les tenants du blocage du 17 novembre prochain à une simple répétition du poujadisme, il faut expliquer sa logique propre. Deux éléments principaux ont concouru à la confection des ""gilets jaunes"": ""Il y a tout d’abord, la défaite en rase campagne du mouvement social dans la première année du quinquennat. Puis, l’opposition politique est hors d’état de profiter de l’impopularité de l’exécutif de par ses divisions profondes. Le pays est dans un état de nervosité perpétuelle. Il est donc logique que des formes de contestation plus ou moins spontanées, émanant de la base, voient le jour"", analyse Jérôme Sainte-Marie. Alors que diverses formations, parmi lesquelles le Rassemblement national et la France insoumise, se sont liées à la colère pour la politiser, il voit dans l'événement un camouflet pour la classe politique: ""Il n’y a pas de débouché politique évident donc on cherche une forme d’expression spontanée, directe."" D'après le politologue, les mêmes causes (exaspération populaire, affaiblissement de l'exécutif, défaite des syndicats et réponse politique problématique) produisant les mêmes effets, les ""gilets jaunes"" pourraient rester un moment sur les épaules des mécontents ou engendrer des phénomènes jumeaux. ""Même si ça ne devait être qu’un feu de paille cette fois-ci, d’autres mouvements de ce type se produiront durant ce quinquennat"", affirme Jérôme Sainte-Marie. La journée de samedi prend alors des airs de première manche." Contestation fiscale, gilets jaunes: le retour du poujadisme? -1 "Le camouflet imposé au Premier ministre britannique David Cameron par les députés de la Chambre des communes a été sans appel. Jeudi soir, 285 députés ont rejeté la motion gouvernementale défendant le principe d'une intervention de la Grande-Bretagne en Syrie, et 272 se sont prononcés pour. En France, une session extraordinaire du Parlement doit se tenir mercredi prochain, pour évoquer à son tour la question syrienne. Mais dans une interview au Monde, ce vendredi, François Hollande semble déterminé à engager l'armée française dans des frappes sur la Syrie, et ce avant même que le Parlement ne se réunisse. Qui décide, en France, du lancement des interventions armées? BFMTV.com fait le point avec le constitutionnaliste Pascal Jan. > Un pouvoir présidentiel Le système français est radicalement différent du système britannique pour le déclenchement d'actions militaires. Là, où, en Grande-Bretagne, il faut une autorisation du Parlement, en France, il n'y a pas forcément besoin de l'aval parlementaire pour lancer les hostilités. ""C'est une décision qui relève du président de la République, chef des armées, selon l'article 15 de la Constitution"", rappelle Pascal Jan. ""Il n'y a donc pas de conditions particulières pour le chef de l'Etat dans la décision d'engager les forces armées"", précise-t-il. ""En revanche, en cas de déclaration de guerre, il faut que le Parlement soit saisi, afin qu'il se prononce"". François Hollande pourrait donc tout à fait décider de mener de premières frappes en Syrie au cours des jours précédant la session extraordinaire du Parlement, mercredi prochain, comme il le laisse d'ailleurs sous-entendre dans son interview au Monde. > Le Parlement ne fait que débattre De fait, quel est le but de cette réunion parlementaire du 4 septembre, étant donné que François Hollande prend sa décision seul et, par conséquent, qu'aucun vote n'aura lieu? ""Il y aura un débat au cours duquel chacun prendra position par rapport à ce que doit être la politique étrangère au Moyen-Orient, par exemple"", explique Pascal Jan, avant de poursuivre: ""on peut effectivement considérer que cette réunion est inutile, dans la mesure où elle ne conditionne pas le choix présidentiel, mais la tenue même de ce débat reste utile"". En août 1990 déjà, lors de la guerre du Golfe, le Parlement avait été réuni pour un discours du président de la République, par pure mesure d'information, mais la décision d'engager les forces armées avait déjà été prise par François Mitterrand. > Une force de réaction |||Et aux Etats-Unis? Outre-Atlantique, le War Powers Resolution de 1973 autorise le président américain à engager les troupes pendant soixante jours. Au-delà de ces soixante jours, il lui faut l'autorisation du Congrès. Aussi, lorsque le président sent que le Congrès va être réticent, il faut que l'action militaire soit menée le plus rapidement et le plus efficacement possible, notamment par le biais de moyens militaires lourds. Alors que le Parlement britannique a été convoqué en quelques heures, la réunion tardive du Parlement français peut étonner, notamment au regard de l'accélération prise par les chefs d'Etats occidentaux sur le dossier syrien depuis le début de la semaine. ""Le Parlement français a été convoqué si tard car il n'y a pas besoin de son accord. Et c'est aussi une façon pour François Hollande de marquer qu'il est effectivement le chef des armées"", analyse Pascal Jan. ""On peut, certes, critiquer cette dimension de la Constitution française, mais elle permet une réaction ultra rapide, contournant l'attente d'une réunion du Parlement, puis d'un vote"", poursuit-il. Ce pouvoir concentré entre les mains du président, volonté directe du général de Gaulle, lui permet également d'éviter les calculs politiques. ""Outre-Manche, l'alliance contre la motion de David Cameron s'est recrutée sur les différents bancs de la Chambre des communes"", souligne Pascal Jan. ""Etant donné que nous avons, en France, un paysage politique beaucoup plus morcelé, on imagine la paralysie que ce genre de décision pourrait provoquer"". Et de conclure: ""Il faut garder à l'esprit que le système institutionnel français, tel qu'il est conçu aujourd'hui, permet une relative efficacité et qu'après tout, le président de la République est élu au suffrage universel direct. Ce qui n'est pas le cas du Premier ministre britannique""." Intervention militaire en Syrie: quelle procédure politique en France? -1 "Le soir du 17 juin 2012, ils étaient 297 députés socialistes à rejoindre les bancs de l'Assemblée nationale. Un an plus tard, la présence du PS au sein de l'hémicycle s'effrite à chaque élection partielle: plus que 292 élus, juste au-dessus du seuil de la majorité absolue, à 289 députés. Le Parti socialiste fait désormais face à des législatives partielles compliquées à remporter, ce samedi en Amérique du Nord et les 16 et 23 juin dans le Lot-et-Garonne, l'ancien fief de Jérôme Cahuzac. A l'occasion de ces scrutins risqués, BFMTV.com fait le point sur les difficultés de la majorité. 5 élections partielles, 0 victoire L'hémorragie débute pour le PS à l'automne 2012. L'élection de Dolorès Roqué, élue dans la 6e circonscription de l'Hérault est annulée par le Conseil constitutionnel pour des ""irrégularités"" sur des procurations. Lors de la législative partielle qui suit, Dolorès Roqué échoue au second tour face à l'UMP Elie Aboud, qui remporte l'élection avec 61,91% des voix. Le cas de la socialiste montre la difficulté des législatives partielles pour le PS. Dans ces scrutins, l'abstention est en générale nettement plus importante qu'aux législatives ""traditionnelles"", organisée à la suite de l'élection présidentielle. Dans ces conditions, les triangulaires deviennent rarissismes, car il faut, pour se maintenir, dépasser le seuil de 12,5% des inscrits. Impossible donc de profiter de la division des voix à droite, qu'il s'agisse de la présence d'un candidat Front national ou d'un dissident UMP, parfois bien utile pour la gauche. En 2012, Dolorès Roqué avait gagné avec seulement 10 voix d'écart sur son rival UMP, miné par la présence d'un frontiste au second tour. Dans des conditions similaires, la candidate PS Daphna Poznanski-Benhamou a été éliminée fin mai dès le premier tour de la législative partielle dans la 8e circonscription des Français de l'étranger. Les socialistes avaient remporté le siège en juin 2012. Le poids des affaires La majorité socialiste à l'Assemblée nationale est également minée par les affaires, celle de Jérôme Cahuzac en tête. L'ex-ministre du Budget a démissionné de son poste de député de la 3e circonscription du Lot-et-Garonne, après la révélation de sa fraude fiscale. La partie est loin d'être gagnée pour le PS à la législative partielle, organisée les 16 et 23 juin 2013. Le candidat socialiste Bernard Barral affronte 16 autres prétendants, dont l'UMP Jean-Louis Costes et le FN Etienne Bousquet-Cassagne. Les socialistes auront également du mal ce samedi à regagner leur siège dans la 1e circonscription des Français de l'étranger, où l'UMP Frédéric Lefebvre a viré en tête au premier tour. Une autre affaire a également fait perdre un élu au PS. La semaine dernière, la députée Sylvie Andrieux, a été condamnée à trois ans de prison dont un ferme. L'élue a certes fait appel, mais elle a été exclue du groupe PS à l'Assemblée nationale le 5 juin. Le PS sauvé par les chevénementistes La situation serait encore pire si Napole Polutélé, député de Wallis-et-Futuna, ne s'était pas décidé à rejoindre le groupe socialiste. Il avait pourtant été soutenu par l'UMP lors de son élection, le 24 mars dernier. Reste que dans les faits, la majorité du PS n'est déjà plus que théorique à l'Assemblée nationale. Selon le décompte du Palais Bourbon, les socialistes seuls ne sont que 276 dans l'hémicycle, en-dessous du seuil de la majorité absolue donc. Ils ne doivent leur salut qu'aux 16 ""membres apparentés"" du groupe: des dissidents aux dernières élections, ou des chevénementistes du Mouvement Républicain et Citoyen. ""Les socialistes gardent pour l'instant la majorité absolue grâce à nous"", déclarait d'ailleurs l'un d'entre eux, Jean-Luc Laurent, à L'Opinion. Si la perte de la majorité absolue fait sourire les alliés des socialistes, c'est parce qu'elle devrait amener le parti à davantage prendre en compte leur avis et surtout leurs amendements au Parlement. Indispensable pour éviter de se retrouver en minorité lors du vote d'un texte. Radicaux et écologistes en embuscade ""Dans la vie publique il est souhaitable de tenir compte de toutes les opinions et surtout d'écouter ses amis"", réagissait ainsi le président du PRG (Radicaux de gauche) et sénateur du Tarn-et-Garonne au Figaro, ""pas malheureux"" de la situation. Il prévient: les radicaux de gauche seront loyaux envers François Hollande, ""mais loyauté ne veut pas dire être godillot et nous faisons donc entendre, si nécessaire, nos désaccords, notamment sur les textes institutionnels."" Les négociations s'annoncent encore plus ardues avec les écologistes, enfants terribles de la majorité. ""Les Verts revendiquent leur indépendance à l'Assemblée, un coup dur pour le gouvernement"", titrait ainsi Le Figaro, après leur vote à l'unanimité contre le projet de loi sur l'enseignement supérieur et la recherche. Le 25 mai dernier, le conseil fédéral d'Europe Ecologie - Les Verts dénonçait même ""la politique gestionnaire à courte vue"" de l'exécutif et demandait un ""changement de cap rapide et significatif"". Face à ces velléités d'indépendance, Harlem Désir, premier secrétaire du PS, a prévenu sur France Info: le parti ""se battra"" pour conserver sa majorité absolue. Pour Le Figaro, il pourrait surtout retarder toute législation sur le non-cumul des mandats, afin d'éviter de nouvelles législatives partielles. À LIRE AUSSI: >> Une candidate PS éliminée dès le premier tour d'une législative partielle >> Législative partielle en Amérique du Nord: Lefebvre (UMP) en tête du 1er tour >> Législative partielle: 17 candidats briguent la place de Cahuzac dans le Lot-et-Garonne >> Législatives: le PS obtient la majorité absolue à l'Assemblée" La majorité absolue du PS menacée, ses alliés se réjouissent -1 "La politique est souvent une affaire de famille, et dans certains cas c'est aussi une histoire d'amour. Le scandale provoqué par les révélations du Canard enchaîné, qui accuse François Fillon d'avoir embauché sa femme Penelope comme assistante parlementaire pour un salaire allant jusqu'à 7.900 euros bruts par mois, met au jour un phénomène discret mais répandu en France. Celui des hommes et femmes politiques qui accomplissent leur métier en couple. Pour justifier ces embauches, certains mettent en avant les ""compétences"" des intéressés, leur ""loyauté"" ou encore le fait de pouvoir voir leur famille, dans le cadre d'un mandat prenant. La pratique n'est pas illégale, elle est même encadrée par des règles précises. Grâce aux déclarations d'intérêts que remplissent les parlementaires, sur lesquelles figurent les noms de leurs collaborateurs, on peut se faire une idée de son ampleur, même si la véracité du travail effectué ne se mesure pas avec ces documents. 20% des députés travaillent en famille D'après ces documents, en 2014, 10 à 15% des 900 parlementaires de l'Hexagone avaient un collaborateur du même nom. D'après Mediapart, qui a épluché ces déclarations, les chiffres sont particulièrement élevés à l'Assemblée, puisqu'on y décompte en 2014 52 épouses, 28 fils et 32 filles de députés. Au total, 20% des députés emploient donc un membre de leur famille proche. Au Sénat, d'après France 2, qui a réalisé un reportage sur le sujet en septembre 2014, le chiffre est de 9%. Sur 348 sénateurs, au moins une trentaine sont concernés. Selon Mediapart, le chiffre s'élevait à 76 sénateurs en 2011. Parmi ces cas de préférence matrimoniale, certains passent sous le radar, d'autres ont été médiatisés. Jean-François Copé Chez Les Républicains, avant François Fillon, Bruno Le Maire et Jean-François Copé ont été épinglés pour avoir embauché leur femme. En 2014, Mediapart révélait que Nadia Copé, régulièrement présentée comme psychologue pour enfants, était employée comme assistante parlementaire de son mari depuis six ans. L'entourage du député-maire de Meaux promettait alors qu'elle tenait un rôle de ""conseil"" et assurait parfois des permanences à Meaux. L'année précédente, Jean-François Copé avait pourtant affirmé dans une interview à Paris Match qu'il ""cloisonnait"" vie privée et vie professionnelle. Bruno Le Maire Pauline Le Maire, l'épouse de Bruno Le Maire, est quant à elle artiste peintre de son métier, comme l'a souvent rappelé le député de l'Eure, insistant aussi sur son rôle de ""mère de quatre enfants"". Mais entre 2007 et 2013, elle a été employée comme assistante parlementaire à l'Assemblée, révélait également Mediapart en 2013. Elle travaillait pour son mari, puis quand il est devenu ministre, elle est restée la collaboratrice de son suppléant. Le couple a déclaré plus tard que ce n'était ""pas une bonne idée"". Eric Ciotti Chez Les Républicains, le député Eric Ciotti emploie toujours sa femme, Caroline Magne, désignée sur sa déclaration d'intérêts comme ""enseignante vacataire"". Interrogé par France 2 sur ce sujet, le député fait valoir que le lien avec un collaborateur ""nécessite de la confiance"". Claude Bartolone Tous les partis sont concernés par cette pratique, et les socialistes n'y sont pas étrangers. Au PS, c'est le cas de Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale. Véronique Bartolone est chargée de mission au sein du cabinet de son mari. Cependant, celui-ci s'est toujours défendu d'avoir ""embauché"" sa femme. ""J'ai épousé ma collaboratrice"", fait-il valoir au contraire. ""C'est ma collaboratrice depuis 1998. Avant, elle travaillait avec moi au ministère puis a été mon assistante parlementaire. Ce n'est pas la même chose d'avoir une épouse et de l'embaucher que d'avoir une collaboratrice que l'on épouse"", expliquait-il en 2012 au Lab. Gilbert Collard ""J'ai besoin d'elle"". Voilà comment le député Rassemblement Bleu Marine du Gard, Gilbert Collard, justifie le fait que son épouse, Anne-Marie Collard, travaille avec lui depuis 20 ans, actuellement comme collaboratrice parlementaire. Marine Le Pen Le fait d'embaucher son conjoint n'est pas non plus l'apanage des hommes. Alors qu'il est interdit de faire travailler son époux ou son épouse au Parlement européen, qui applique des règles plus strictes que son semblable français, Marine Le Pen a embauché son compagnon Louis Aliot à Strasbourg. Pour un temps partiel payé 5.000 euros bruts, le numéro 2 du parti était employé depuis 2011 comme assistant parlementaire, révélait Mediapart en juillet 2013. L'actuelle présidente du Front national avait mis en avant le fait qu'elle n'était ni mariée ni pacsée à Louis Aliot, qui siège désormais au Parlement européen lui aussi, depuis les élections de 2014. Le Front national est par ailleurs impliqué dans une enquête du parquet financier pour l'affaire des assistants parlementaires payés par le Parlement européen mais soupçonnés d'avoir été employés à d'autres tâches par le parti. Election présidentielle: les candidats 2017 Emmanuel Macron Marine Le Pen Nathalie Arthaud Benoît Hamon Michèle Alliot-Marie La boîte à Sondages Nicolas Dupont-Aignan Jacques Cheminade Philippe Poutou François Fillon Jean-Luc Mélenchon Résultats de l'élection présidentielle" Affaire Penelope Fillon: ces politiques qui ont embauché leur conjoint -1 "La Constitution de la Ve République fêtait son anniversaire en grande pompe, ce jeudi. A l'occasion des 55 ans du texte constitutionnel rédigé en 1958, près de 200 anciens ministres, parmi lesquels Robert Badinter, Dominique de Villepin ou encore Jean-Pierre Chevènement, ainsi que l'actuel gouvernement au complet, participaient à une cérémonie, dans les murs du Conseil constitutionnel organisée par Jean-Louis Debré, président de l'institution. Une cérémonie à laquelle les anciens présidents de la République Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et Valéry Giscard d'Estaing, tous conviés, n'ont pas répondu présent. Le retour du référendum d'initiative populaire Face à cette assemblée mêlant tendances et générations politiques, François Hollande a prononcé un discours, peu après midi, au cours duquel il a notamment rappelé son attachement au texte de 1958, qu'il convient, selon lui, de continuer à moderniser. Dans cette optique, le chef de l'Etat a annoncé un projet de loi à venir pour appliquer le référendum d'initiative populaire, jugeant ""nécessaire"", de ""mieux associer les citoyens à la vie publique"". ""La révision constitutionnelle de 2006 avait prévu le référendum d'initiative populaire. La loi organique permettant l'application de cette mesure n'a toujours pas été adoptée. J'ai demandé au gouvernement de soumettre un projet au parlement avant la fin de l'année"", a-t-il lancé. ""55 ans après, elle est toujours là"" François Hollande a salué une ""initiative exceptionnelle, audacieuse"" de la part de Jean-Louis Debré. ""En réunissant des ministres qui ont servi sous la Ve République, vous avez voulu montrer que nos institutions ont permis de servir chacune à leur tour notre pays"", a-t-il ajouté. ""La Constitution de 1958 n'était pas forcément promise à cette longevité"", a déclaré le chef de l'Etat, avant de rappeler: ""Elle était née dans des circonstances particulières, répondant à la volonté du Général de Gaulle. Pourtant 55 ans après, elle est toujours là. La constance l'a emporté sur la circonstance"". Le président a toutefois souligné que le texte de 1958 n'était ""pas une rupture aussi forte que certains le proclamaient ou le craignaient"". ""Il se référait explicitement à la déclaration des Droits de l'homme et au préambule de la Constitution de 1946"", a-t-il ainsi rappelé. Évolutions et transformations François Hollande a également salué les transformations de la Constitution au fil des évolutions de la société française. Le respect de la dignité humaine, de l'environnement, de la vie privée ou encore le droit à un logement décent ont ainsi fait leur apparition dans le texte, révisé 24 fois depuis 1958. La Constitution de la Ve République est ""une oeuvre partagée dont nous n'avons pas à nous plaindre"", a estimé le chef de l'Etat, qui a rappelé que le quinquennat a été adopté en 2000, suite à un accord entre Jacques Chirac et Lionel Jospin, et que la question prioritaire de constitutionnalité est une mesure qui fut proposée en 1989 par François Mitterrand et mise en place en 2009, sous Nicolas Sarkozy. ""Cette modernisation de nos institutions n'est pas achevée. J'estime même nécessaire de la poursuivre"", a ajouté François Hollande. ""Nous avons à mieux garantir l'indépendance de la justice, à faire en sorte que tous les Français se reconnaissent davantage dans la République"". ""Pas favorable"" à une VIe République François Hollande a par ailleurs indiqué n'avoir ""jamais été favorable"" à une VIe République, dont l'idée avait été lancée par l'actuel ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, au début des années 2000. ""Ce fut longtemps un débat, y compris lorsque j'exerçais d'autres fonctions. Et je ne le dis pas parce que je suis devenu président de la République. Car je n'ai jamais pensé qu'il serait possible d'en terminer avec l'élection du chef de l'Etat au suffrage universel direct"", a justifié François Hollande." "Hollande: ""Je n'ai jamais été favorable à la VIe République""" -1 "François Hollande a parlé pendant plus de deux heures ce jeudi. Lors de la conférence de presse, beaucoup de sujets ont été abordés: Irak, épidémie d'Ebola, gouvernement Valls II, météo... BFMTV.com vous résume la #ConfPR en cinq tweets. 1. Le teasing de l'Elysée Plusieurs heures avant la quatrième conférence de presse de Hollande, l'internaute était plongé au milieu des préparatifs grâce à un Vine. Comme à son habitude, le service de communication de l'Elysée était bien présent sur les réseaux sociaux. 2. Le point météo Peu de temps avant la conférence de presse, la pluie tombe sur Paris. De quoi raviver les moqueries ou les références sur la relation entre le Président et la météo. La question lui sera même posée par une journaliste, évoquant l'image désastreuse du président sous la pluie à l'île de Sein. ""Je ne peux pas supprimer la pluie"", a-t-il répondu. Le déluge à l'Elysee. #nocomment. Conférence de presse à suivre sur @BFMTV pic.twitter.com/VCV1GX5PF3 — jeremy brossard (@jeremybrossard) 18 Septembre 2014 3. L'anaphore François Hollande n'a rien à envier à Manuel Valls: lui aussi sait manier l'anaphore. ""C'est bien le moins"" a été la première. Avec ""C'est pas facile"", le président a marqué les esprits présents sur Twitter. Elle est ici joliment représentée par le mème du moment.  ̄ ̄ ̄ ̄ ̄ ̄ ̄ ̄| | C'EST PAS FACILE |______________| (\__/) || (•ㅅ•) || /   づ"" — Samuel Laurent (@samuellaurent) 18 Septembre 2014 4. La réaction Très active sur Twitter, surtout depuis qu’elle n'est plus ministre, Marie-Arlette Carlotti a réagi au président. Un réaction sur le fond du débat, mais aussi un petit tacle. FH: ""je préfère une colère à un silence"" Le silence c'est la marque de plus d'espoir.#ConfPR — M-A Carlotti (@MACarlotti) 18 Septembre 2014 5. Pendant ce temps là... Le fils de Valérie Trierweiler a tweeté quelques heures avant la conférence de François Hollande, un plat de ""caneton aux navets"". Une information suffisamment insolite pour être largement commentée. Repéré quelques heures plus tard, alors que le président parlait depuis plus d'une heure, le tweet a amusé. Certains y ont vu un contre-pied. En réalité, Léonard Trierweiler est apprenti cuisinier et poste régulièrement sur Twitter ses confections. Peut-être l'internaute cherchait une distraction amusante. Le caneton aux navets sera ma préparation ce midi à l'école #Ferrandi pic.twitter.com/AuY7Fva0mK — Léonard trierweiler (@trierweiler3) 18 Septembre 2014" #ConfPR: la conférence de presse de Hollande résumée en cinq tweets -1 "Le député socialiste de l'Ardèche Pascal Terrasse a été agressé jeudi dans la ville de Saint-Montan alors qu'il faisait campagne pour les élections départementales, rapporte le Dauphiné Libéré. L'élu devait animer une réunion publique, quand un individu l'a giflé avant de lui mettre un coup de tête en criant: ""Je viens éradiquer le réseau maçonnique international!"" Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis a condamné dans la nuit l'""agression physique inacceptable"" perpétrée contre Pascal Terrasse, la qualifiant d'""atteinte à l'exercice démocratique"". ""Je souhaite que l'agresseur de Pascal Terrasse soit justement châtié, et que Pascal Terrasse puisse poursuivre normalement la campagne pour les élections départementales"", ajoute le premier secrétaire. Agé d'une quarantaine d'années, l'agresseur a été interpellé par les gendarmes alors que le député a déposé plainte. L'indignation de Manuel Valls ""Quand un élu de la République, un député, est agressé, quelles que soient les circonstances, c'est intolérable"", a déclaré le Manuel Valls à Soissons, à la fin d'une visite d'un collège avec la ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem. L'élu PS a aussi reçu le soutien de l'ancien ministre de l'Education nationale Benoît Hamon ou encore de la co-présidente du groupe Europe-Ecologie-Les-Verts à l'Assemblée nationale Barbara Pompili. Tout mon soutien à Pascal Terrasse. Indignation face à cette agression d'un élu de la République. — Manuel Valls (@manuelvalls) March 12, 2015 Pensées amicales et solidarité avec @PASCALTERRASSE après l'agression dont il a été victime. — benoithamon (@benoithamon) March 12, 2015 Indignée par l'agression de @pterrasse ce soir. La violence ne bâillonnera pas le débat démocratique. — Barbara Pompili (@barbarapompili) March 12, 2015" Le député PS Pascal Terrasse agressé dans l'Ardèche -1 "Pour sa toute première conférence de presse depuis son élection en 2017, devant quelque 320 journalistes, le chef de l'Etat a salué les ""justes revendications à l'origine"" du ""mouvement inédit"" des gilets jaunes, mais a cependant réaffirmé sa politique tout en adoptant une posture d'écoute des Français. Selon nos éditorialistes politiques, Emmanuel Macron a choisi d'adopter une position plus ""humaniste"" et plus proche des Français pour relancer l'acte II de son quinquennat. Il a également abordé la campagne des européennes, 10 jours en retard après l'incendie de Notre-Dame, en s'adressant clairement à l'électorat de droite. ""La mue d'un technocrate"", pour Ruth Elkrief ""On a assisté à la mue d'un technocrate brillant qui a réussi à devenir président et qui se politise, qui devient un homme politique"", a jugé notre éditorialiste politique. ""La suppression de l'ENA est d'ailleurs emblématique de cette mue qu'il vit lui-même. Il maintient son cap mais il y met de l'humain, des racines, du savoir-faire. Il a placé son projet sous le signe de la ré-humanisation"". ""Ce soir, Emmanuel Macron a rectifié à la marge à la fois son projet et sa personnalité pour répondre à des mesures très précises, catégorielles. Il y a des réponses très précises: réindexation des retraites, fin des fermetures d'hôpitaux"", a-t-elle poursuivi. ""C'est: 'je reste droit dans mes bottes' tout en étant un peu plus avenant, en faisant attention à ma manière d'être. J'apprends à être politique, à être plus proche des gens, un peu plus humain et plus enraciné. Et puis finalement il rattrape aussi les 10 jours qu'il a perdu avec Notre-Dame, et il entame les élections européennes car il s'est clairement adressé à l'électorat de droite sur un certain nombre de sujets comme Schengen ou encore la question migratoire"". ""Macron mise sur les européennes"", d'après Bruno Jeudy ""J'ai trouvé le propos liminaire assez long, qui a duré une heure, vraiment dilué, flou, voire plutôt décevant"", selon notre éditorialiste politique. ""J’ai trouvé que le président restait sur des généralités, même s’il a apporté des précisions dans la deuxième partie de son introduction. Mais cette idée de 'reconstruire un projet humain', je trouve qu’on est finalement resté avec davantage de questions que de réponses. Après comme toujours, Emmanuel Macron est meilleur quand il est un peu challengé, donc là précisément c'était dans la séance de questions-réponses."" ""La partie la plus importante de cette conférence de presse reste pour moi la quatrième, lorsqu’il a évoqué les 'permanences' du projet français. Là il dit des choses qu’il n’avait jamais dites, ou du moins pas aussi précisément. 'La laïcité, la loi de 1905 est notre pilier, l'idée de sécession': j’avais l’impression d’entendre Gérard Collomb. Le président a repris ça ce soir, et n’est jamais allé aussi loin sur ces questions là, à quelques semaines des élections européennes. Il sait qu’il joue une grosse carte avec ces élections, et qu’il mise dessus pour effectuer cette re-légitimisation"", a poursuivi Bruno Jeudy." "ÉDITO - Conférence de presse de Macron: ""On a assisté à la mue d'un technocrate""" -1 "Jean-Marie Le Pen s’attendait-il à de telles répercussions en s’exprimant dans les colonnes du journal d’extrême droite Rivarol ? En rupture totale avec la stratégie de dédiabolisation mise en place par Marine Le Pen depuis qu’elle a repris les rênes du parti, ses saillies ont en tout cas mis le feu au Front national et déclenché une violente guerre familiale. Agacée par ses ""récidives"", sa fille s’est non seulement désolidarisée après cet énième dérapage, mais a pour la première fois annoncé des sanctions à son encontre. Possible éviction de la liste FN pour les régionales en Paca lors d’un bureau politique le 17 avril, convocation en ""procédure disciplinaire"" devant le bureau exécutif... BFMTV.com fait le point sur ce qui attend le fondateur et président d’honneur de la formation d’extrême droite. > Bureau politique du 17 avril: vers une éviction en Paca? La première sanction contre Jean-Marie Le Pen pourrait tomber d’ici une semaine: le bureau politique du parti tranchera vendredi prochain sur sa candidature en tant que tête de liste du FN en Paca pour les élections régionales de décembre prochain. ""Je m'opposerai, lors du bureau politique du 17 avril (...) à sa candidature en Provence-Alpes-Côte d'Azur"", a prévenu Marine Le Pen dans un communiqué mercredi. Une volonté qu’elle a martelée jeudi soir au 20 heures de TF1. Lors de cette réunion, la patronne du parti affrontera son père, 86 ans, membre de droit de toutes les instances en tant que président d’honneur, conformément à l’article 19 des statuts révisés du Front national. Tous les membres du bureau exécutif, sorte de gouvernement resserré, siègent également au bureau politique, le ""conseil d’administration"" du parti. En tout, 44 personnes composent actuellement le bureau politique. Le vote aura lieu ""à main levée et à la majorité"", explique Alain Vizier, directeur de la communication du FN, contacté par BFMTV.com. ""Pour la validité des délibérations, le quart au moins de ses membres doit être présent"", précise l’article 14 des statuts. Un certain nombre de frontistes vont donc devoir choisir entre un soutien à Marine Le Pen ou à Jean-Marie Le Pen. Le rapport de forces s’annonce a priori favorable à la présidente du parti. Au sein du bureau politique, Bruno Gollnisch - rival de Marine Le Pen pour la présidence du parti en 2011 - est pour l’heure le seul à avoir publiquement volé au secours du patriarche frontiste, expliquant qu’il n’y avait ""aucune raison de sacrifier quelque composante"" du mouvement ""en raison d'une diabolisation artificiellement entretenue"". Sur RTL vendredi matin, Jean-Marie Le Pen a averti qu’il entendant bien ""défendre"" sa candidature devant le bureau politique. Mais ""sans trop d'illusion, car le 'BP' a été nommé par Marine Le Pen"", a-t-il lui-même reconnu. Alors que sa petite-fille, la députée du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen, pourrait prendre la tête de liste FN en Paca, le ""Menhir"" laisse toutefois planer le doute sur son intention de se présenter sans l’étiquette du parti qu’il a fondé en 1972. ""C'est à voir, c'est sur le champ des réflexions"", a-t-il ajouté au micro de la radio. > Convoqué en ""procédure disciplinaire"" devant le bureau exécutif Mais une sanction bien plus lourde pourrait suivre. Pour mettre fin au bras de fer engagé avec son père, Marine Le Pen a annoncé jeudi soir sur TF1 qu’il serait convoqué ""devant le bureau exécutif"", l'instance suprême du parti, ""siégeant en sa qualité de structure disciplinaire"". C’est là que sera posée la question d’une exclusion de celui qui a été à la tête du parti pendant près de 40 ans. Le calendrier n’a pas encore été arrêté, mais ce bureau exécutif se tiendra ""à une date ultérieure"" au bureau politique, indique Alain Vizier, précisant qu'""il faut attendre au moins quinze jours"". Neuf membres composent le bureau exécutif, sorte de gouvernement resserré du parti: la présidente Marine Le Pen, le président d’honneur Jean-Marie Le Pen (membre de droit), le secrétaire général Nicolas Bay, le trésorier Wallerand de Saint-Just et les vice-présidents Florian Philippot, Louis Aliot, Steeve Briois, Marie-Christine Arnautu et Jean-François Jalkh. L’instance semble ici aussi acquise à Marine Le Pen: Louis Aliot est son compagnon, son bras droit Florian Philippot est très hostile à Jean-Marie Le Pen, évoquant même ces derniers jours ""une rupture totale et définitive"" entre le parti et lui. Amie de longue date du père, Marie-Christine Arnautu pourrait bien se retrouver quelque peu isolée. Les débats auront lieu ""à huis clos"", annonce à BFMTV Nicolas Bay. La sanction pourra ""aller du blâme, jusqu’à la suspension, jusqu’à l’exclusion"", explique par ailleurs le député proche du FN Gilbert Collard. En effet, selon l’article 19 des statuts du FN, ""en cas de faute grave"", le bureau exécutif peut, ""sur proposition de son président et à la majorité suspendre provisoirement ou même exclure un de ses membres"". Dans les statuts, datant de 2011, il n'y a en revanche pas de procédure pour retirer à son titulaire le titre de ""président d'honneur"". La formation d’extrême droite ira-t-elle jusqu’à mettre à la porte celui qui l’a mise sur pied? ""Toutes les options sont sur la table"", a assuré Florian Philippot. Le Pen père, lui, a mis en garde contre une décision ""complètement folle"", porteuse d'un ""risque d'implosion"" du FN. En cas d'exclusion, ""le prestige que je conserve assez naturellement au sein du FN provoquera des remous considérables et pour elle (Marine Le Pen, ndlr), une perte d'influence qu'elle ne mesure sans doute pas"". Voilà sans doute la raison pour laquelle Louis Aliot a dit n'y être ""pas favorable"". Et pourquoi Marine Le Pen a appelé son père à se retirer de son propre chef, l’invitant à ""faire preuve de sagesse, de tirer les conséquences du trouble qu'il a lui-même créé et peut-être arrêter ses responsabilités politiques""." Bureau politique, bureau exécutif: ce qui attend Jean-Marie Le Pen -1 "L'infirmière de MSF rapatriée en France il y a une dizaine de jours après avoir contracté le virus Ebola au Liberia ""va mieux"", a annoncé dimanche la ministre de la Santé Marisol Touraine sur France Inter. ""Elle va mieux, son état est stable, c'est très encourageant (...) même si la prudence s'impose toujours puisqu'elle est toujours hospitalisée"", a indiqué la ministre, ajoutant qu'elle avait ""profité de traitements expérimentaux"". Traitements expérimentaux ""Oui, j'ai autorisé, dès que son cas a été connu, l'importation et l'utilisation de ces traitements expérimentaux en France, dans les hôpitaux choisis comme des hôpitaux référents"", a expliqué Marisol Touraine. Transférée le 19 septembre en France, l'infirmière a été aussitôt hospitalisée à l'hôpital militaire Bégin de Saint-Mandé, dans le Val-de-Marne. La France a autorisé par arrêté ministériel l'usage de trois médicaments, en particulier l'antiviral Avigan (favipiravir) produit par la firme japonaise Toyama Chemical (filiale de FujiFilm) à l'origine contre la grippe. Vendredi, le fabricant d'Avigan a affirmé dans un communiqué que l'infirmière française avait pris ce médicament, une information que les autorités françaises n'ont pas confirmée à ce jour." "Touraine: l'infirmière française atteinte du virus Ebola ""va mieux""" -1 "C'est édifiant ce que nous avons vu et entendu ce weekend. Il y a le feu à Trappes. Des voitures brulées, des Abribus brisés, des CRS déployés. Le pompier du gouvernement, Manuel Valls, intervient. Mais le discours est incantatoire. « Ce qu'il se passe est inacceptable, les gens de Trappes peuvent compter sur moi », dit le ministre de l'Intérieur sur BFMTV. Et la droite met de l'huile sur le feu. Les anciens ministres Brice Hortefeux et Christian Estrosi dénoncent le laxisme du gouvernement et la montée du communautarisme. D’un côté l'incantation, de l'autre l'agitation. Tout ça est bien stérile ! Pourquoi ? Manuel Valls ne fait pas bien son travail ? Si ! Il a fait ce qu'il avait à faire en appelant au calme. C’est de la communication. Ce n'est pas de l'action politique. Avant lui, souvenez-vous en 2005, Nicolas Sarkozy avait fait la même chose. Il voulait « nettoyer au kärcher » la cité des 4 000 à la Courneuve. La gauche et la droite n'apportent pas de réponse aux flambées de violence qui sont latentes. Dimanche, l'ancienne ministre Rachida Dati a dénoncé l'échec coupable de la gauche dans les banlieues mais elle a aussi demandé à la droite de ne pas s'exonérer de toute responsabilité. C’est bonnet blanc et blanc bonnet. Mais qu'est-ce que le gouvernement peut faire pour apporter des réponses ? Avoir une politique ambitieuse dans des territoires abandonnés par la République. En coulisse, plusieurs députés m'ont dit : il faut rétablir le service militaire. Le réinventer sous une forme améliorée du service civique. Un autre, et c'est plus tabou, m'a dit: « Quoi ? On fait la guerre aux islamistes au Mali et chez nous on se laisse déborder par l'interpellation d'une femme intégralement voilée ! ». Manuel Valls met en avant ses Zones de sécurité prioritaire (ZSP) avec renfort de police dans les quartiers difficiles. Mais ça ne suffit pas. Il faut un vrai plan de lutte contre le chômage qui est deux fois plus élevé en banlieue qu'ailleurs. Signe du malaise des politiques : la place minime occupée par la banlieue dans la campagne présidentielle de 2012. Et la loi sur le voile intégral. Il n'est pas question d'y toucher... Ah non ! Même si des voix s'élèvent à gauche depuis les évènements de Trappes. La sénatrice écologiste Esther Benbassa parle de « dérives auquel donne lieu un contrôle d'identité injuste et injustifié ». La gauche est divisée. La loi qui interdit la dissimulation du visage a été votée en juillet 2010. Votée par une majorité de droite et du centre et par seulement 14 socialistes dont... Manuel Valls... C'est pourquoi peu de socialistes s'aventurent pour commenter les évènements de Trappes. Quant au président de la République, silence radio ! Le contraire d'un Nicolas Sarkozy qui serait allé sur le terrain. François Hollande soigne sa posture présidentielle. Dimanche, visite à Jacques Chirac lors d'une journée passée en Corrèze. Pendant que le feu brûle à Trappes ! Ça donne un sentiment de décalage avec ce que vivent les Français. Attention, le prochain pompier peut s'appeler Marine Le Pen. Retrouvez la chronique de Véronique Jacquier du lundi 22 juillet : Les Coulisses de la Politique" Trappes : la gauche et la droite feraient mieux d'agir au lieu de s'accuser -1 "Tandis que François Hollande entame sa troisième année à l'Elysée, son ancienne compagne Valérie Trierweiler poursuit ses activités débutées lorsqu'elle était première dame. Ainsi, la journaliste de Paris-Match s'envole pour Haïti, ce lundi, en compagnie de l'écrivain Dany Laferrière ou de l'ex-footballeur Lilian Thuram. Plus de trois mois après sa rupture officielle avec le président de la République elle ""va très bien"", assure-t-elle au Parisien. ""J'essaie de ne garder que du positif de mon passage à l'Elysée"", confie ainsi Valérie Trierweiler. Mais, ma vie privée a été trop exposée, regrette la marraine du Secours populaire. Je n'ai plus l'intention d'en parler"". Fin avril, la journaliste Elise Karlin racontait dans son livre Le Président qui voulait vivre ses vies (Fayard), que Valérie Trierweiler n'exclut pas un retour sous les dorures de la République et que ses relations avec le chef de l'Etat se sont améliorées. Le livre explique notamment que le ton est ""de nouveau tendre et attentionné de la part du chef de l'Etat [...] Il cajole son ex-compagne, multiplie les témoignages laissant penser que ses sentiments pour elle sont loin d'être éteints""." "Valérie Trierweiler ne veut garder ""que du positif de l'Elysée""" -1 "A l'issue d'une rencontre avec des membres des forces de l'ordre ce jeudi, le ministre de l'Intérieur a pris la parole sur BFMTV pour évoquer la prochaine journée de mobilisation des gilets jaunes, prévue ce samedi. ""Elle se profile avec inquiétude mais sérénité"", a assuré Christophe Castaner, dénonçant ""celles et ceux qui sont venus à Paris la semaine dernière pour tout casser et qui menacent de revenir à Paris mais aussi partout en province."" Les risques de débordements sont pris très au sérieux par l'exécutif, alors que l'Elysée a déclaré mercredi soir ""avoir des raisons de redouter une très grande violence"". ""J'en appelle à la responsabilité, que les responsables politiques de ce pays comprennent qu'on ne peut pas laisser ces factieux continuer à menacer la République, vouloir tuer des femmes, des hommes qui incarnent la République parce qu'ils sont policiers"", a déclaré le ministre de l'Intérieur. Evoquant les échanges qu'il venait d'avoir avec les policiers, Christophe Castaner a précisé: ""ils ont assumé d'avoir eu peur, je leur ai dit que j'étais fier d'eux""." "Gilets jaunes: Castaner en appelle à la ""responsabilité des représentants politiques"" avant samedi" -1 "Seulement 40% des Français pensent que le gouvernement tiendra ses engagements en matière de réduction de la fiscalité, selon un sondage Ifop à paraître dans Dimanche Ouest-France réalisé pour partie avant les nouvelles mesures annoncées vendredi par le Premier ministre Manuel Valls. Selon ce sondage ""40% (des sondés) pensent que le gouvernement tiendra cet engagement"" de réduction fiscale mais avec une grande disparité, à la fois selon les sympathies politiques ou le niveau de revenus. Chez les sympathisants socialistes, le niveau de crédibilité accordé à la parole gouvernementale est de 81%. Il est de 67% chez les sympathisants EELV, 51% au Front de Gauche, mais seulement de 24% chez les sympathisants de l'UMP et 18% chez ceux du FN. Si cette crédibilité ""est très légèrement majoritaire parmi les plus hauts revenus (51% parmi les ménages gagnant plus de 4.000 euros par mois)"", ce sont les foyers aux revenus plus modestes qui doutent davantage. 18-24 ans: 27% y croient Ils ne sont ainsi que 36% à y croire dans les foyers gagnant entre 1.200 et 2.000 euros, ""et 38% pour ceux dont le foyer gagne entre 2.000 et 3.000 euros, soit précisément la tranche des personnes gagnant entre 1,2 et 1,3 fois le Smic ciblée par le Premier ministre"", relève l'institut de sondage. ""Ainsi, cette annonce peine à convaincre les principaux concernés et pourrait alimenter le discours 'anti-assistanat' dans les tranches de revenus moyennes et supérieures qui constateraient que le gouvernement, après les avoir fortement mis à contribution, décide de faire un geste en direction d'une autre catégorie de la population"", commente l'Ifop. Le scepticisme le plus important est atteint chez les jeunes de 18 à 24 ans qui sont seulement 27% à faire confiance au gouvernement pour tenir ses engagements, contre 48% des plus de 65 ans. L'Ifop relève cependant ""une crédibilité nettement plus importante de la parole gouvernementale sur la question fiscale qu'à l'été 2012"" où 84% des personnes interrogées ne croyaient pas aux annonces fiscales du gouvernement Ayrault. L'étude a été réalisée du 14 au 16 mai sur un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus par la méthode des quotas avec un questionnaire auto-administré en ligne." Baisse d'impôts: 60% des Français n'y croient pas -1 "Renaud Muselier était l'invité de Ruth Elkrief mardi soir sur BFMTV pour commenter les divisions au sein de son parti Les Républicains sur la position du ""ni-ni"", imposée par Nicolas Sarkozy. Nathalie Kosciusko-Morizet, vice-présidente du parti, en a fait les frais puisqu'elle s'est fait évincer du bureau politique car elle a critiqué cette stratégie. ""Je pense qu'il y a une erreur de casting dès le départ avec Nathalie"", a affirmé le député européen. ""Quand on accepte de se retrouver numéro deux dans une formation politique, on doit parler comme le numéro un (…) Elle est vraisemblablement dans la démarche du combat de la primaire"", a-t-il ajouté. Le vainqueur des élections régionales dans les Bouches-du-Rhône a pourtant soutenu Christian Estrosi, tête de liste de la région, dans sa décision d'écarter le ""ni-ni"" pour être rassembleur au deuxième tour et battre Marion Maréchal-Le Pen en Paca." "Eviction de NKM: Renaud Muselier parle d'""erreur de casting dès le départ""" -1 "Circulez, y'a rien à voir. Ségolène Royal estime mercredi que les propos de l'article de Paris Match dans lequel elle tacle Michel Sapin et Arnaud Montebourg sont ""sortis de leur contexte"" et fait une mise au point qui relativise les déclarations choc de l'article. ""Je ne me souviens pas avoir dit des choses comme ça si ce n'est sur le ton de la plaisanterie"", lance la ministre de l'Ecologie au sujet de Michel Sapin dont elle fustigeait la ""position institutionnelle"" dans l'hebdomadaire. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Paris Match persiste ""Ce sont deux amis, Arnaud et Michel, avec lesquels je travaille très très bien"", tient à préciser Ségolène Royal. La numéro trois du gouvernement se défend ainsi de toute atteinte à la solidarité gouvernementale ""Ne donnons pas plus de place qu'il n'en faut à des petites phrases qui n'entament en rien l'amitié et la solidarité entre ministres"", conclue-t-elle. Virginie Le Guay explique à BFMTV avoir rencontré Ségolène Royal pendant une heure et demi avant d'écrire l'article. La socialiste est coutumière de cette ""méthode"", selon la journaliste: ""Elle donne des entretiens à des journalistes et dément quand elle voit l'effet que cela produit"". A la recherche du ""logiciel anti-couacs"" L'unité mise en avant jusqu'à présent avec un certain succès par Manuel Valls, qui avait plaisanté en avril sur l'opportunité d'un ""logiciel anti-couacs"", s'en trouve ébranlée. Interrogé sur la question, le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a voulu rappeler l'importance de la solidarité gouvernementale et ""témoigner de la cohésion absolue de l'action du gouvernement"". Dans Paris Match, Ségolène Royal dénonce les ""boules puantes"", la ""condescendance"", le ""mépris"", selon elle, de certains ministres et s'offusque des ""procès en incompétence"" qui lui seraient faits au sein d'une classe politique ""majoritairement composée de machos sûrs de leur bon droit"". Elle assure être en ""phase politique"" avec François Hollande et qualifie de ""fluides"" ses relations avec le chef de l'Etat. ""Je fais mon travail. Le reste, je m'en fiche. Je n'ai pas de temps à perdre"", souligne Ségolène Royal. ""Je suis à ce poste parce que je suis compétente. Peut-être même la plus compétente"". Sapin et Montebourg dans son viseur Persistant dans son refus d'imposer une ""écologie punitive"" aux Français sous la forme d'une écotaxe sur les poids lourds, solution défendue notamment par le ministre des Finances et une mission parlementaire, elle accuse ce dernier de duplicité. ""Michel Sapin a une position institutionnelle qui colle, comme par hasard, à celle de la commission parlementaire présidée par le député Jean-Paul Chanteguet, dont il est le suppléant. Ce qu'il m'avait caché. Il a fallu que je le découvre par hasard"", explique-t-elle. ""Moi, j'ai une position imaginative, créative. Sur ce dossier, je suis attendue au tournant. Mais j'avancerai. A marche forcée s'il le faut"", prévient-elle. Sur Alstom, Ségolène Royal fissure l'unanimisme de l'exécutif français, qui pousse l'offre de reprise de Siemens pour les activités énergie face au projet de General Electric, en plébiscitant la proposition du groupe américain. ""General Electric est une très bonne opportunité pour Alstom. C'est le meilleur projet industriel. Pourquoi ne pas le dire? Et pourquoi vouloir systématiquement faire fuir les investissements étrangers?"", dit-elle dans Paris Match. La ministre a déclaré par la suite aux journalistes qu'elle n'avait pas de préférence entre GE et Siemens." """Michel et Arnaud sont deux amis"": Royal balaie des ""propos sortis de leur contexte""" -1 "La majorité socialiste a accusé jeudi l'opposition de droite de chercher à instrumentaliser la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Jérôme Cahuzac pour tenter de déstabiliser François Hollande. Les esprits s'échauffent autour d'une réunion qui s'est tenue à l'Elysée le 16 janvier en présence de l'ex-ministre du Budget pour décider d'une demande d'entraide fiscale avec la Suisse, afin de savoir s'il y dissimulait un compte bancaire. Le président centriste de la commission d'enquête, Charles de Courson, y a vu un signe de plus que François Hollande était sans doute « le mieux informé » au sein de l'exécutif, dès le début, des graves soupçons pesant sur Jérôme Cahuzac. Mais pour l'entourage du chef de l'Etat, il s'agit d'« une histoire montée par la droite en pleine torpeur estivale [car] il fallait bien que le président demande à l'intéressé » de s'expliquer sur des rumeurs et informations de presse. Rien ne prouve que Hollande était informé « Jérôme Cahuzac a toujours dit 'il n'y a rien' jusqu'à ce qu'il jette l'éponge », après l'ouverture d'une information judiciaire le visant le 19 mars pour blanchiment de fraude fiscale, a-t-on ajouté. Les débats au sein de la commission ont tourné à l'aigre mercredi quand ses membres issus de l'opposition ont jugé que de sérieux doutes subsistaient sur ce que savait l'Elysée du compte caché de l'ex-ministre du Budget et à partir de quand. Le rapporteur socialiste, Alain Claeys, a affirmé que rien ne pouvait justifier l'affirmation du président UDI selon laquelle François Hollande était probablement informé dès la publication des révélations du site d'informations Mediapart le 4 décembre. Les interrogations sur le rôle de l'Elysée ont surgi mardi quand le ministre de l'Economie Pierre Moscovici a confirmé sous serment la tenue de la réunion du 16 janvier en présence de François Hollande, du Premier ministre Jean-Marc Ayrault et, surtout, de Jérôme Cahuzac. Or, l'ex-ministre du Budget avait passé sous silence cette réunion lors de sa première audition le 26 juin. La commission d'enquête a donc décidé de le convoquer à nouveau le 23 juillet tout en écartant celle de Jean-Marc Ayrault, réclamée par des députés de droite. « Un mur fissuré » Aux yeux des membres UMP de la commission, la question est de savoir si Jérôme Cahuzac a été « associé » à la démarche visant à saisir l'administration fiscale helvétique pour savoir s'il avait un compte à l'UBS ou simplement mis au pied du mur. Pour l'UMP Georges Fenech, la présence de l'ancien ministre du Budget à cette réunion au sommet montre que la « muraille de Chine » que Pierre Moscovici disait avoir dressée autour de lui n'est plus qu'un « mur fissuré ». S'engouffrant dans la brèche, Charles de Courson a répété mercredi et jeudi que François Hollande avait, « entre le 4 et le 18 décembre, l'ensemble des informations lui permettant de se rendre compte que des preuves graves, selon lesquelles Jérôme Cahuzac détenait un compte en Suisse, existent ». Il s'est notamment fondé sur les déclarations de l'avocat du site d'information Mediapart disant avoir communiqué avec l'Elysée peu après la révélation de l'affaire le 4 décembre et un appel au cabinet de François Hollance le 15 décembre d'un opposant politique de Jérôme Cahuzac. Ces propos ont déclenché un tollé au sein de la majorité. Pierre Moscovici a fait savoir qu'il adressait à Charles de Courson un courrier répondant point par point à ses allégations. Des « soupçons » et des « présupposés » La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a enjoint jeudi Charles de Courson de « respecter les règles [et d'] éviter d'aller distiller des doutes, des soupçons, des présupposés ici ou là (...). Qu'on arrête d'instrumentaliser plus que de besoin ce sujet », a-t-elle dit sur France 2. « M. de Courson cherche à se faire un nom, à se faire de la publicité, à se faire connaître. Ce n'est pas une commission d'interprétation qu'il préside, c'est une commission d'enquête », a renchéri sur Europe 1 le sénateur socialiste François Rebsamen, un proche du chef de l'Etat. Le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, Bruno Le Roux, s'est montré lui aussi très critique. « J'ai suivi toutes les auditions, soit de façon directe soit en les regardant après. Je n'ai vu absolument aucune preuve, et donc M. de Courson me semble aujourd'hui en situation, lui qui est le président, de dire des choses très graves », a-t-il dit sur i>Télé." La commission Cahuzac se déchire sur le rôle de Hollande -1 "Ils ont posé au grand complet pour (sans doute) la dernière photo du gouvernement du quinquennat François Hollande. Les 37 ministres et secrétaires d'États ont pris place dans la cour de l'Élysée côté jardin ce mercredi midi, après le premier Conseil des ministres de Bernard Cazeneuve en tant que chef du gouvernement. Le Président et le Premier ministre sont arrivés en dernier, en se plaçant au centre et en première ligne. Hiérarchie oblige, Jean-Marc Ayrault et Ségolène Royal, respectivement numéros 2 et 3 du gouvernement, ont entouré le couple exécutif. BFMTV - François Hollande, Bernard Cazeneuve, Jean-Marc Ayrault et Ségolène Royal sont placés au centre de la photo. ""Ils sont beaucoup plus détendus qu'après un tout premier conseil"", remarque Bérengère Bonte, auteure de Dans le secret du Conseil des ministres. En effet, pour la grande majorité, il ne s'agit pas de la première photo de gouvernement. ""Ils ont fait super gaffe à la manière dont ils se sont habillés ce matin"", assure l'écrivain sur BFMTV, rappelant la polémique autour du jean de Cécile Duflot pour son premier Conseil des ministres en 2012. Le jardin de l'Élysée parfois boudé Sous un temps clément, François Hollande et ses ministres ont pris la photo à l'extérieur du palais présidentiel, comme toutes celles sous son quinquennat. Si la tradition est ancienne, elle a été quelque peu chamboulée sous la Ve République. A commencer par le général de Gaulle qui souhaitait marquer une rupture avec l'instabilité ministérielle en posant dans la salle des fêtes de l'Élysée. Sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac et ses ministres s'étaient laissés photographier lors du conseil, sans prendre la peine de poser. En 1981, François Mitterrand réinstaure ""la photo de famille"" à l'extérieur. La tradition sera conservée par ses successeurs, sauf en période de cohabitation. Si le gouvernement Cazeneuve respecte la coutume, il entre, de fait, dans l'histoire comme déjà le plus court de la Ve République. À lire : Qui compose le gouvernement de Bernard Cazeneuve?" Gouvernement: la photo sur le perron de l'Élysée de l'équipe Cazeneuve -1 "Le député LaREM Aurélien Taché indique ce dimanche qu'il ne votera en l'état pas la loi anti-casseurs, signe du malaise au sein de la majorité face à ce texte censé répondre aux violences lors des manifestations des gilets jaunes. ""En l'état, je ne la voterai pas"", déclare l'élu du Val-d'Oise au Journal du dimanche, avant le vote solennel mardi à l'Assemblée sur cette proposition de loi sénatoriale LR. Représentant de l'aile gauche de la majorité, le député critique surtout l'article 2 du texte, qui permet aux préfets de prononcer des interdictions de manifester à l'encontre d'individus représentant ""une menace d'une particulière gravité pour l'ordre public"", sous peine de six mois d'emprisonnement et 7.500 euros d'amende en cas d'infraction. ""C'est loin d'être anodin. Bien sûr, le travail du gouvernement et des députés En marche a rendu le texte beaucoup plus équilibré et protecteur que sa première version. Mais je ne suis pas d'accord avec l'idée que nos institutions seraient mises en danger par les gilets jaunes, même infiltrés par des individus violents"", regrette-t-il. Les libertés individuelles remises en cause La gauche est montée au créneau contre la mesure, dénonçant une ""loi de circonstance"" (PCF) face aux gilets jaunes, s'attaquant ""aux libertés fondamentales de tout un peuple"". Outre Aurélien Taché, plusieurs autres élus LaREM ont réclamé la suppression de l'article. Le parlementaire, qui fait également état de ses ""réserves"" concernant le principe de fouilles à proximité d'une manifestation, estime que la proposition de loi portée par le patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau, va dans son ensemble à l'encontre de l'ADN des marcheurs. ""Notre ADN, c'est un libéralisme politique qui inclut la défense des libertés individuelles. Cette loi n'est pas fasciste ou ultra-liberticide, mais (...) on met le doigt dans un engrenage qui peut nous éloigner des principes fondamentaux"", prévient-il." """Loi anti-casseurs"": le député LaREM Aurélien Taché annonce qu'il ne la votera pas en l'état" -1 "La justice a annulé mardi les élections municipales à Bussy-Saint-Georges en Seine-et-Marne, remportées par la liste de Chantal Brunel (UMP), en raison d'irrégularités constatées sur les bulletins de vote du maire sortant Hugues Rondeau (CNIP, Centre national des indépendants et paysans). La maire a déjà annoncée qu'elle fera appel de cette décision. Le tribunal administratif de Melun a invalidé l'élection de mars considérant les bulletins de vote de M. Rondeau comme nuls car ne mentionnant pas la nationalité allemande d'une de ses colistières, a expliqué l'ancien maire de centre-droit de la commune de 1998 à 2014. Or, selon le code électoral, les ressortissants de pays de l'Union européenne sont éligibles aux municipales mais leur nationalité doit être indiquée sur les bulletins. ""Faute peut-être volontaire"" En mars dernier, la candidate UMP avait remporté l'élection avec 470 voix d'avance sur le maire sortant. ""Nous sommes victimes d'une faute peut-être volontaire d'une liste qui a perdu"", a déclaré à Chantal Brunel, qui a décidé de faire appel. ""Nous avons respecté l'ensemble des obligations du code électoral"", s'est-elle défendue. Estimant que cette décision est ""une façon de recommencer indéfiniment les élections et de bafouer le suffrage universel"". De son côté Hugues Rondeau a saisi l'occasion de se représenter comme candidat. ""Je vais mettre toute mon énergie à redevenir le maire de tous les Buxangeorgiens"", indique-t-il dans un communiqué. ""L'expérience Brunel doit cesser. L'expérience Brunel va cesser"", ajoute-t-il. A Pontault-Combault, une autre commune de Seine-et-Marne, la réélection de la maire PS Monique Delessard  avait elle aussi été annulée au début du mois d'octobre par le tribunal administratif de Melun pour un motif similaire." Bussy-Saint-Georges: l'élection de la maire UMP Chantal Brunel annulée -1 "Virage à 180 degrés. Un ancien militant UMP, Arnaud Cléré, exclu pour avoir noué une alliance avec le Front national dans la Somme, a décidé de faire machine arrière. La raison? Celui qui affirme dans un courrier à Jean-François Copé, le président de l'UMP, être ""gaulliste dans l'âme"" et avoir ""milité dès 16 ans au RPR"", se dit aujourd'hui ""choqué"" d'avoir vu des ""tatouages de croix nazies"" et entendu ""des propos xénophobes, homophobes"" lors de rencontres avec des membres du FN. A l'origine, l'ambition d'Arnaud Cléré était de rassembler ""du Centre à l'extrême droite"" mais aujourd'hui, le candidat se voit contraint de l'admettre: ""J'ai fait une erreur de penser qu'on pouvait associer les genres"", raconte l'éleveur de 34 ans, actuellement sans mandat électif. Le courrier d'Arnaud Cléré à Jean-François Copé publié par BFMTV ""Je l'ai vu de mes yeux"" Lors d'une réunion de futures tête de lises frontistes, mi-octobre à Hénin-Beaumont, le fief de la présidente du FN Marine Le Pen, dans le Pas-de-Calais, Arnaud Cléré affirme avoir vu ""deux personnes qui étaient tatouées avec des croix nazies sur leur bras. Quand j'écoutais Marine Le Pen, je pensais que ce genre de personnage n'existait plus dans le Front national et malheureusement je l'ai vu de mes yeux"". Dans un communiqué, le secrétaire général du FN Steeve Briois a affirmé qu'aucune des têtes de listes présentes ce jour-là n'arborait de tatouage nazi. C'est ""terrible d'en arriver à faire écrire une lettre à un candidat d'une ville de 3.000 habitants"", a de son côté réagi Marine Le Pen dimanche soir sur BFMTV. ""Cette liste RBM [pour ""Rassemblement Bleu Marine"", NDLR] aura lieu avec tous ses colistiers"", a affirmé la présidente du FN, jugeant que ""cette lettre a été écrite sous la dictée de M. Copé"". ""Ce n'est pas pareil"" Arnaud Cléré explique enfin, dans le courrier comme sur Twitter, avoir ""demandé pardon"", demandé sa ""réintégration à l'UMP"" ainsi qu'une audience au siège du parti. ""Le pardon couronne la grandeur"" écrit-il en conclusion de cette lettre de deux pages. ""La droite et l'extrême droite, ce n'est pas pareil"", s'est pour l'heure contenté de déclarer Jean-François Copé sur Europe 1. j'ai demandé ma réintégration a l'UMP. J'ai commis l'erreur de m'allier avec un parti non républicain,sectaire et dictateur qu'est le FN. — Cléré Arnaud (@ClereClr) 24 Novembre 2013 ""côté brutal"" et ""dérapage contrôlé"" Pourtant à y regarder de plus près, Arnaud Cléré n'est pas une exception. Un autre néo-frontiste, issu du Front de Gauche, Anna Rosso-Roig, raconte elle aussi sa désillusion ce lundi à Libération. Fort d'une communication neuve, ""des gens comme moi ont eu l’espoir qu’ils [les membres du FN, NDLR] enlèvent ce côté brutal"", explique-t-elle au quotidien. Début novembre déjà, Nadia Portheault, d'origine algérienne, avait aussi renoncé à briguer la mairie de Saint-Alban sous la bannière RBM, près de Toulouse en raison de remarques racistes de la part de cadres et militants. De là à imaginer d'autres cas de figure, le Front national a pris les devants et transmis un ""guide de l'élu"", dévoilé par le Huffington Post, à ses futurs conseillers municipaux. Et notamment une remarque qui laisse songeuse: ""Restez fermes et dignes! Le moindre dérapage fera les choux gras de la presse locale (nous ne sommes pas tous des as du dérapage contrôlé !"")" Déçu de son expérience au FN, Arnaud Cléré veut revenir à l'UMP -1 "François Hollande a évoqué, lors des commémorations de la bataille de Verdun dimanche, le gaz utilisé dans le conflit syrien, en réponse à un adolescent mentionnant celui utilisé dans les tranchées entre 1914 et 1918. Lors d'une cérémonie à Douaumont dans la Meuse, nécropole nationale où sont ensevelis 130.000 soldats français et allemands, un adolescent a parlé à François Hollande et à la chancelière allemande Angela Merkel de son arrière-arrière-grand-père gazé pendant la Grande Guerre. ""Tu sais que l'on a utilisé le même gaz encore récemment?"" a demandé le président. ""Oui, pendant la Deuxième Guerre mondiale?"" a répondu l'adolescent. ""Non, non, c'est plus récemment en Syrie"", a rectifié le président. Indignation internationale L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a fait état de l'utilisation de gaz moutarde en Syrie. En août 2013, les images d'une attaque au gaz dans la région syrienne de la Ghouta, qui avait notamment touché des enfants, avaient provoqué l'indignation internationale. Peu après, François Hollande avait évoqué la volonté française d'intervenir dans la Syrie en guerre. L'initiative n'avait pas abouti en l'état. Une coalition internationale, à laquelle participe la France, frappe l'organisation État islamique en Syrie et en Irak depuis l'été 2014. Le gaz moutarde est un gaz asphyxiant utilisé pour la première fois par les Allemands en Belgique en 1917. Il a été banni par l'ONU en 1993." Hollande évoque à Verdun le gaz moutarde, utilisé en Syrie -1 "Il faut démêler le vrai du faux. Des sources LR ont indiqué ce lundi à l'AFP que Bernard Accoyer, député et ancien président de l'Assemblée nationale, remplacerait Laurent Wauquiez à la tête du parti Les Républicains. ""Cette information n'est pas confirmée"", a déclaré ce lundi sur BFMTV Bruno Retailleau, soutien de François Fillon, alors que le candidat à la présidentielle a affirmé qu'il n'avait ""pas fini"" ses consultations concernant la réorganisation du parti et qu'il n'avait pas encore ""pris de décision"". Après avoir démenti cette annonce, le sénateur vendéen a pointé du doigt ""beaucoup de supputations"". ""François Fillon a travaillé dès ce matin, a beaucoup consulté et souhaite rassembler"", a-t-il poursuivi avant d'évoquer l'ancien Premier ministre qui ""ne se fera imposer son rythme par personne. Il a décidé d'un calendrier et il respectera ce calendrier"". Le président du groupe LR au Sénat a par la suite précisé que ce sera ""autour du bureau politique (ce mardi, ndlr) qu'il annoncera"" les noms de ceux qui composeront son équipe. ""J'imagine à ce moment-là ou dans très peu de temps"", a-t-il nuancé. Fillon veut ""secouer le cocotier"" Après avoir largement remporté la primaire de la droite et du centre ce dimanche, François Fillon n'a ""pas changé"". Comparé à une ""ligne droite"" par son soutien sur BFMTV, il ne serait pas ""une bonne nouvelle"" pour le Front national"". ""Il a obtenu le vote rural, là où le vote FN était au plus haut"", a avancé Bruno Retailleau. ""Il est d'une droite qui assume, une droite de conviction et le FN a prospéré sur les reniements de la droite, c'est le meilleur allié de ce système qui ne bouge pas"", a lancé le sénateur vendéen alors qu'Henri Guaino est d'un tout autre avis. Pour le député LR, François Fillon est au contraire une bonne nouvelle pour le parti de Marine Le Pen. Selon lui, le programme libéral-conservateur de l'ex-Premier ministre sert les intérêts du Front national puisque ""les classes populaires et les classes moyennes n'iront pas voter pour cette droite-là"". Une vision du vainqueur qui n'est pas partagée par Bruno Retailleau, pour qui François Fillon ""veut secouer le cocotier afin de vaincre ce chômage de masse qui le cancer de la société française"". Elu pour porter les couleurs de la droite et du centre à l'issue du second tour de la primaire, le gaulliste  souhaite ""d'abord faire campagne, gagner l'élection et s'adresser à tous les Français""." "Retailleau: Fillon ""veut secouer le cocotier"" contre le chômage" -1 "Le Premier ministre a affirmé vendredi matin que si un deuxième recours au 49-3, permettant de faire adopter un texte sans vote, devait se représenter, il serait de nouveau utilisé. ""S'il faut de nouveau utiliser cette arme que me donne la Constitution, nous le ferons, bien évidemment, parce que nous ne pouvons pas perdre de temps, et qu'il faut réformer notre pays et lever les blocages"" alors que ""la croissance est en train de revenir"", a déclaré le Premier ministre en marge de l'inauguration d'une grande ligne électrique France-Espagne à Montesquieu-des-Albères (Pyrénées-Orientales). Mardi, le chef du gouvernement avait annoncé le recours à l'article 49-3 pour faire passer en force le projet de loi porté par le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, provoquant un véritable tollé dans les rangs de l'Assemblée nationale. Cette décision a été suivi du dépôt d'une motion de censure contre le gouvernement. Avec 234 voix pour, cette dernière était loin de rassembler la majorité absolue. ""Je suis convaincu que la responsabilité l'emportera"" Quant à ceux qui pensent que ""nous ne pouvons pas continuer l'oeuvre des réformes"" du fait de cette fragilité parlementaire, ils se trompent ""totalement"", a poursuivi le Premier ministre lors de son déplacement vendredi. En effet, l'article 49-3 peut être utilisé à plusieurs reprises pour le même texte. Il pourra donc être réutilisé en seconde lecture après un passage du texte par le Sénat. ""La loi croissance activité, portée avec beaucoup de talent par Emmanuel Macron, va poursuivre son cheminement parlementaire, d'abord au Sénat, je ne doute pas qu'elle sera enrichie, et puis après à l'Assemblée nationale"", a souligné Manuel Valls.  ""Et nous verrons dans quelles conditions nous aurons à opérer. Je suis convaincu que la responsabilité l'emportera, y compris chez ceux qui parmi les socialistes voulaient s'opposer à cette loi"", a-t-il poursuivi. ""Mais que chacun soit bien convaincu, que chacun ait bien en tête ma détermination absolue à utiliser tous les moyens que me donne la Constitution"", a insisté le Premier ministre." "Valls sur le 49-3: ""S'il faut de nouveau l'utiliser, nous le ferons""" -1 "Racisme, bêtise, voire les deux. L’UMP a tranché et a décidé de suspendre une élue UMP qui a posté sur sa page Facebook une caricature de Christiane Taubira. Sur cette photo posté par Claudine Declerck, conseillère municipale UMP de Combs-la-Ville (Seine-et-Marne), on voit un pastiche d’une publicité Banania et titrée ""Y'a pas bon Taubira"". L'image, postée mi-septembre, était encore visible vendredi matin sur le profil public de l’élue, avant d'être effacée vers 13h. Il s'agissait d'une image republiée depuis un groupe Facebook baptisé ""Fidèles sarkozystes de l'UMP"". La publicité originale avait été jugée raciste par la justice en 2006 et interdite. « On ne peut plus rien dire, rien faire » « Tout ça parce qu’elle est de couleur Mme Taubira, d’un seul coup il y a des trucs qui ressortent et on est traité de raciste. Non, on n’est pas raciste », se défend Claudine Declerck sur RMC. C’est une photo qui passait de page en page sur Facebook et que j’ai mis sur la mienne, et que j’ai complètement oublié d’enlever. Moi, j’ai trouvé que remplacer le petit noir par Mme Taubira c’était drôle, quoi. Je ne comprends plus. Aujourd’hui en France on ne peut plus rien dire, rien faire, sans être traité de raciste ». « Une surenchère raciste » « C’est une surenchère raciste, dénonce Samuel Thomas, ancien président de SOS Racisme et aujourd'hui président de l'association Maison des Potes. Le message raciste il est très clair depuis le début dans toute offensive qui est menée contre Christiane Taubira, les caricatures de singes, les caricatures de Banania… Le ministère de l’Intérieur a laissé la diffusion de la haine raciste arriver à un tel niveau que les gens croient aujourd’hui qu’ils ont le droit de transgresser toutes les règles sans qu’il n’y ait de conséquences »." Taubira caricaturée sur une pub «Y a pas bon Taubira» : une élue UMP supendue -1 "L’UMP n’est pas dans une phase d’allégresse. Il y a trop de divisions et de désorganisation dans ce parti pour qu’il profite du discrédit de F. Hollande – et la dynamique du FN a de quoi l’inquiéter. Mais il est certain qu’A. Juppé dramatise quand il dit que « la survie de l’UMP est en jeu ». Il en rajoute dans la prophétie lugubre – c’est son registre, qui le fait ressembler au croque-mort de Lucky Luke : celui qui voit dans chaque personnage un futur cadavre et qui prend les mesures pour préparer le cercueil. A. Juppé ne croit pas une seconde à la fin de l’UMP, mais il espère sans doute la mort (politique) de ses rivaux. Autrement dit, vous pensez qu Exactement. Il a déjà tenté d’arbitrer l’an dernier le conflit entre JF. Copé et F. Fillon – mais à l’époque, à l’UMP, c’était plutôt : « A mort l’arbitre »… Et maintenant, il se dit que JF Copé n’est plus dans la course, il espère que N. Sarkozy ne reviendra pas et il constate que F. Fillon a abîmé son image ; donc il se dit que son heure va peut-être revenir. Il envoie un signal, parce que sur le fond, ce qu’il propose pour sortir l’UMP du marasme est d’une banalité consternante : arrêter la guerre des chefs, parler aux Français, militer pour l’Europe… De sa part, c’est plus intéressé que réellement intéressant. |||Copé-Fillon-Sarkozy : l'UMP en danger ? Malgré tout le mal que vous pensez de lui, est-ce qu Il est en tout cas le mieux placé pour se rappeler pourquoi l’UMP a été créée, en 2002 : pour garantir à la droite une suprématie face à la menace du FN. Donc c’était une construction à but arithmétique plus qu’idéologique. Il fallait assurer une majorité durable à J. Chirac et préparer la succession pour… Juppé. Toutes les familles de la droite (gaullistes, libéraux, centristes) derrière un seul homme. Dans l’esprit de Juppé, UMP voulait dire : « Union pour moi personnellement ». Mais ça n’a pas tourné comme prévu et c’est N. Sarkozy qui en a profité. A. Juppé a feint d’en prendre son parti, mais il n’a jamais digéré qu’on lui ait pris… son parti. Aujourd Le rôle de sage lui convient mieux que le rôle de chef. Quand il était à la tête du RPR, il y avait eu (en 1989) la fronde des « rénovateurs » (F. Fillon en était déjà, ce qui prouve que ses envies de rénovation ont besoin d’être rénovées). Et le passage d’A. Juppé à Matignon s’est terminé dans le chaos avec les grandes grèves de 1995 et la dissolution. Qu’il fasse jeu égal avec F. Fillon dans les sondages révèle surtout l’affaiblissement de Fillon – d’autant que N. Sarkozy reste très loin devant dans l’électorat de droite. Le vrai problème de l’UMP, c’est qu’avec Juppé, Fillon ou Sarkozy, c’est toujours retour vers le futur : son avenir ressemble énormément à son passé." Juppé, le croquemort de la droite -1 "Les parlementaires ont donné mercredi leur feu vert à la nomination de Jacques Toubon comme Défenseur des droits. L'ancien ministre de Jacques Chirac n'a eu que 19 voix contre lui, sur les 72 de la commission des Lois de l'Assemblée nationale, devant laquelle il passait son grand oral. Malgré des réticences à gauche, les commissions des Lois de l'Assemblée et du Sénat se sont prononcées par 48 voix en faveur de cette nomination pour succéder au centriste Dominique Baudis décédé en avril, et 33 contre. Un veto parlementaire aurait nécessité les trois cinquièmes des suffrages exprimés parmi ces commissions, aux termes de la Constitution. Une figure du RPR A la mi-juin, le Premier ministre Manuel Valls avait défendu cette nomination en mettant en garde contre le ""sectarisme"" à gauche. Dans le détail, Jacques Toubon a rassemblé 32 suffrages favorables à l'Assemblée (19 contre) et 16 au Sénat (14 contre), par un vote à bulletins secrets. Sept bulletins étaient blancs ou nuls à l'Assemblée et 5 au Sénat. Ancien ministre de la Culture du gouvernement Balladur (1993-1995), puis garde des Sceaux du gouvernement Juppé (1995-1997), l'ex-maire du 13e arrondissement de Paris, âgé de 73 ans, a été une figure du RPR des années 1980 et 1990. Il préside le conseil d'orientation de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration depuis la création de cet établissement public en 2007." Jacques Toubon est bien le nouveau Défenseur des droits -1 "La culture présidentielle est si forte qu’à chaque incident ou débat, toute la société politique et journalistique est suspendue aux lèvres du chef de l’Etat. Pourtant, il ne suffit pas que François Hollande ouvre la bouche pour que la lumière soit – parfois c’est même le contraire… Le vrai problème, c’est que les escarmouches se multiplient entre les ministres parce que celui qui est censé être le chef du gouvernement – le Premier ministre – ne remplit pas ce rôle. D’une certaine façon, Cécile Duflot en a pris acte, puisque c’est à François Hollande qu’elle a réclamé un désaveu contre Manuel Valls. Et elle n’a rien obtenu du tout. Mais est-ce que ce n'est pas le flou entretenu à l Il l’avait déjà fait la semaine dernière et ça a eu autant d’effet que s’il s’était soulagé sur la courbe du chômage… Le drame d'Ayrault est qu’il n’a pas gagné le respect de ses ministres. Les fortes têtes (Valls, Montebourg, Duflot) considèrent qu’on peut braver ses consignes. Les hollandistes historiques (Sapin, Le Foll) ne reconnaissent pas vraiment sa légitimité. Et il a perdu toute autorité devant eux depuis qu’il a contredit François Hollande sur la « pause fiscale » – la bourde la plus désastreuse depuis 1 an et demi ! Pour empêcher les couacs au gouvernement, il faudrait un crack à Matignon. C’est loin d’être le cas. C'est un autre reproche qu Il n’a pas fait le choix d’un homme fort mais celui d’un homme de confort. François Hollande n’aime pas s’entourer de gens trop brillants ; il veut pouvoir les dominer par son habileté et sa plasticité politique (le mot à la mode pour désigner la capacité à changer d’avis). Il  n’est pas aussi faible qu’on le dit : c’est un faux mou (Nicolas Sarkozy était un faux dur). Il a peu d’affect et une vision cynique du pouvoir. Il est sûr qu’il ne gardera pas Ayrault 5 ans à Matignon. Les prétendants se préparent  déjà: Manuel Valls, Michel Sapin, mais aussi Martine Aubry (qui chauffe ses troupes) et même Bertrand Delanoë, qui sera libre après les municipales – c'est-à-dire pile au bon moment… Donc quand Christian Jacob, le chef des députés UMP, dit à l'Assemblée que Cécile Duflot a « humilié » le président de la République, vous pensez qu Une erreur volontaire. Christian Jacob dit aussi que François Hollande s’est couché devant les Verts – il est le seul à croire que les écologistes ont pris le pouvoir... Sur le fonctionnement de l’exécutif, les vrais gaullistes ne peuvent se tromper. François Hollande va trouver quelques mots pour chapitrer ses ministres mais il n’aurait pas dû y être obligé. Cela dit, l’incident montre que Manuel Valls ne fait pas l’unanimité (on le savait) mais surtout que Cécile Duflot peut lancer des ultimatums sans que rien ne se passe. A l’arrivée, François Hollande a moins manqué d’autorité par son silence qu’elle n’a perdu de crédibilité par ses injonctions." Hollande ne manque pas d’autorité mais d’un Premier ministre -1 "Invité mardi 22 juillet, François Bayrou, président du Modem, est revenu sur l'adoption par le Congrès de la réforme des institutions : « On n'a pas répondu aux questions qui se posent. Il y en avait pour moi trois principales. La première, on a une loi électorale qui est injuste à l'Assemblée nationale comme au Sénat : est-ce que c'est changé ? La réponse est non. » « Deuxièmement, est-ce qu'on a une indépendance de la justice ? Rien n'est changé et même plutôt aggravé de ce point de vue-là. Et troisièmement, est-ce que la Constitution garantit l'indépendance des médias ? La réponse est non. Donc, sur les trois grands sujets de notre démocratie française, il n'y a eu aucun progrès. Donc j'ai voté non. »" Bayrou : « Aucun progrès dans cette nouvelle Constitution » -1 "Michèle Alliot-Marie veut ""agir vite"". L'ancienne ministre a dévoilé ce jeudi sur Internet une vidéo marquant le lancement officiel de son mouvement, baptisé ""Nouvelle France"". Sur un fond musical censé marquer l'enjeu, on y voit Michèle Alliot-Marie s'emparer d'une tablette. Des Français l'interpellent alors sur l'éducation, le chômage, l'entreprise et la laïcité. La séquence se termine par un homme qui explique avoir perdu confiance en la classe politique puis demande à Michèle Alliot-Marie: ""Pourquoi voterais-je pour vous?"" L'air grave, l'ancienne ministre de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy explique alors recevoir des messages comme ceux-là ""tous les jours"". ""J'entends vos exaspérations, vos désespoirs, vos espoirs, vos attentes aussi. Alors il est temps d'agir et d'agir vite"", lance MAM. Candidate à la primaire? Alors que la course à la primaire de la droite est engagée avec déjà 11 candidats déclarés, elle explique être ""persuadée qu'aucune personne, aucun parti politique ne peut prétendre avoir de façon isolée la solution miracle"". Sans jamais évoquer sa candidature, Michèle Alliot-Marie appelle au rassemblement. ""Ensemble, en participant tous, nous avons l'énergie, les moyens, les idées de bons sens qui vont nous permettre d'agir pour rendre aux Français le goût et la possibilité de réussir, pour rendre à la France sa grandeur"". Elle explique enfin avoir voulu créer ce ""rassemblement de Français"" ""pour bâtir la nouvelle France""." "Michèle Alliot-Marie lance son mouvement ""pour rendre à la France sa grandeur""" -1 "Manuel Valls a annoncé mercredi qu'il ne comptabiliserait pas l'éventuelle voix en sa faveur de Thomas Thévenoud lors du prochain vote de confiance mardi, ce qui est impossible juridiquement mais présente l'avantage politique de se démarquer de l'encombrant député. Même si ""aucun d'entre nous n'a le pouvoir de l'empêcher de venir et de voter, sinon par la persuasion, je considèrerai que son vote, s'il est positif, ne peut pas être comptabilisé dans le vote de confiance que je demanderai"", a déclaré le Premier ministre lors de la séance des questions au gouvernement. Inédit sous la Ve République Une telle position est inédite sous la Ve République, de mémoire de parlementaire, mais, dans un contexte plus dramatique, elle a un précédent célèbre sous la IVe République: en 1954, le président du Conseil Pierre Mendès-France avait annoncé, en demandant la confiance, qu'il démissionnerait s'il devait son investiture aux voix communistes en sa faveur. Devant négocier à Genève la paix en Indochine avec le Vietminh indépendantiste et communiste, Pierre Mendès-France ne voulait pas affaiblir sa position en dépendant du PCF qui soutenait le Vietminh. Au final, ""PMF"" obtenait une très large majorité de 419 voix contre 47 (et 143 abstentions), et ne devait pas son poste à la centaine de députés communistes. Majorité de quelques voix Pas plus qu'à l'époque Pierre Mendès-France auquel il aime se référer, Manuel Valls n'a aujourd'hui le pouvoir de modifier le résultat d'un vote. S'il obtenait la confiance à une voix de majorité, celle de Thomas Thévenoud, celle-ci serait votée, et rien n'obligerait le Premier ministre de remettre à François Hollande la démission du gouvernement. En revanche, rien ne lui interdirait non plus de démissionner de son propre chef, comme d'ailleurs il l'a fait fin août après les déclarations provocatrices d'Arnaud Montebourg. Ce serait alors au chef de l'Etat de le renommer ou de chercher une autre solution, nouveau Premier ministre ou dissolution. Mais cette hypothèse est très peu probable, car même si les écologistes votaient contre lui et qu'une quarantaine de députés socialistes frondeurs s'abstenaient, Manuel Valls devrait garder une majorité de quelques voix. Sa déclaration a en revanche l'avantage politique indéniable de se démarquer spectaculairement de son ex-secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, et d'accentuer la pression pour qu'il démissionne de l'Assemblée. Refuser le vote de Thomas Thévenoud a ""une certaine allure"", a ainsi commenté le député UMP Hervé Mariton." Ne pas compter le vote de Thévenoud: impossible juridiquement -1 """Un pack soudé au service des Français."" C'est ce que compte être la majorité pour l'an II de la présidence de la République de François Hollande, selon les termes employés lundi après-midi par la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem. Un an jour pour jour après son élection, François Hollande réunissait le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et les 37 ministres de son gouvernement en séminaire à l'Elysée pour commencer à écrire un nouveau chapitre de son quinquennat. Un président au ""discours offensif et mobilisateurs"" devant ses troupes, a indiqué Najat Vallaud-Belkacem, alors que le contexte de crise et de chômage record cristallise contre lui les mécontentements à droite comme à gauche. ""Accélérer la mise en œuvre des réformes engagées"" L'objectif est donc à la reconquête. D'une part par la ""poursuite des réformes structurelles engagées"", notamment la multiplication des ""emplois d'avenir"", des ""contrats de génération"" et des ""crédits d'impôt compétitivité"" aux entreprises. Des réformes qui ""demandent du temps pour en voir la mise en oeuvre"", a rappelé Najat Vallaud-Belkacem, ""mais que la majorité entend accélérer"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Mais la ""bataille de l'an II"", ce sont aussi ""trois priorités"": ""l'emploi, la jeunesse et la préparation de l'avenir"", a indiqué la porte-parole du gouvernement. ""Sur l'emploi, nous devons créer le meilleur environnement possible pour les entreprises, grâce à un ""choc de simplification"", une ""plus grande stabilité fiscale"" et ""un meilleur soutien au crédit et à l'investissement"", a détaillé Najat Vallaud-Belkacem. Emploi, jeunesse et avenir de la France Les priorités gouvernementales pour la jeunesse vont d'une ""augmentation de la capacité d'accueil en crèches"" à une ""loi sur l'enseignement supérieur"" en passant par ""le vote sur la loi de la refondation de l'école"", actuellement en discussion au Parlement. Quand à la préparation de l'avenir? ""Le président a promis d'ici l'été un grand plan d'investissement, dans les public comme dans le privé"". Parmi les domaines concernés, la santé et les nouvelles technologies. Najat Vallaud-Belkacem a également indiqué qu'une ""réforme des retraites"" était prévue ""à l'automne"" dans le but de ""garantir notre modèle social"". A LIRE AUSSI: >> Notre dossier sur un an de présidence de François Hollande >> ""Hollande conserve une capacité de rebond"" >> François Hollande parle-t-il trop? >> Assouline: ""Le mandat de Hollande sera tenu contre vents et marées""" Le gouvernement est un pack soudé au service des Français -1 "Ne pas prendre de coups. Le premier débat présidentiel réunira ce lundi sur TF1 les cinq candidats ""majeurs"". Cette confrontation est abordée, avant-match, avec beaucoup de prudence dans les états-majors des prétendants à l'Elysée. Pas question d'apparaître fébrile pour ce rendez-vous inédit dans une campagne présidentielle: ""Il n'y a pas besoin d'une préparation spécifique"", assure Mathieu Hanotin dans le camp Hamon, ""Benoît est déjà rodé sur la préparation technique, les réponses courtes, ce genre de détails...""; ""elle a l'habitude"", dit-on de Marine Le Pen au Front national;  ""nous allons travaillé les grandes lignes ce week-end, mais la campagne continue"", affirme Alexis Corbière pour l'équipe Mélenchon; Emmanuel Macron, malgré son inexpérience dans l'exercice, ""sait faire"": ""c'est un pro"", certifie son soutien Arnaud Leroy... Tandis que François Fillon (qui n'a pas répondu à nos sollicitations) reprend, selon L'Express, sa méthode de la primaire consistant à faire de ses lieutenants les doublures de ses adversaires, l'entrainement des autres candidats sera, à en croire leurs proches, de l'ordre du décrassage. A gauche, l'enjeu de la visibilité Surtout, le travail de chacun semble centré sur la défense de son propre programme, plus que sur l'attaque de ceux des autres. ""On est d'abord là pour présenter le programme"", confirme Alexis Corbière, ""le temps de parole cumulé pour chacun est de 24 minutes, il faut s'adresser à l'électeur sur deux qui n'a pas encore choisi"". Les candidats ne disposeront en effet que de deux minutes pour répondre à chaque question, et ne pourront s'interpeller qu'au bout d'une minute trente de parole. Même son de cloche chez les socialistes: ""On est pas là pour aller chercher des poux dans la tête des autres candidats"", explique Mathieu Hanotin. ""Benoît Hamon a déjà présenté son programme, mais beaucoup de Français ne l'ont pas forcément entendu"". Le candidat socialiste aborde davantage le débat comme un meeting télévisé, une tribune à une heure de grande écoute, que comme une empoignade politique. De l'exposition donc, plus que de la confrontation, malgré le dispositif en cercle du plateau de TF1, prévu pour faciliter les apostrophes. Première photo du #débat @TF1 du 20 mars #presidentielle pic.twitter.com/snkRIotPlY — Jakubyszyn Christoph (@chrisjaku) 27 février 2017 Macron, le risque du ""punching-ball"" Emmanuel Macron va, lui aussi, ""dérouler"", selon son entourage, se protéger plutôt que de donner les coups. ""Au vu de la complexité des sujets, tout traiter par punchlines, c'est démocratiquement dangereux"", estime ainsi le député Arnaud Leroy. Et pas question de cibler en particulier Marine Le Pen, contre laquelle Emmanuel Macron s'érige pourtant en rempart. ""On ne va pas ajouter une louche à la victimisation"", résume un proche. Du bout des lèvres, on consent à reconnaître dans l'entourage de l'ancien ministre que ce débat présente pour lui le risque d'être, en raison de sa place de favori dans les sondages, ""le candidat punching-ball"" pour les quatre autres. En revanche, ce débat lui offre l'opportunité, s'il esquive bien les coups, de renforcer son image de candidat ""au-dessus des partis"". ""On veut démontrer que tous les candidats sont issus d'un camp, et que ce n'est pas la bonne méthode"", analyse Arnaud Leroy Marine Le Pen, elle aussi sur la retenue Alors même que Marine Le Pen ne retient pas ses coups contre ses rivaux en meeting, la fille du ""Menhir"" devrait, elle aussi, tenir la bride haute lundi. Soucieuse de ne pas ""révéler ses petits secrets"" selon son entourage, la candidate du Front national n'est pas adepte du ""media training"" à la Fillon, et préfère réviser son grand oral chez elle. Le secrétaire général du FN Nicolas Bay résume ainsi les objectifs de la candidate pour le débat: ne pas tomber dans la politique politicienne, ""aller à l'essentiel"", et ""parler aux Français"". Une attitude à la fois explicable par le besoin de présenter un visage apaisé du Front national pour la candidate, et par le risque encouru par tous les candidats de brouiller encore un peu plus une campagne difficilement audible en adoptant une posture trop agressive. Suivez en DIRECT le débat entre les 11 candidats de l’élection présidentielle 2017. Election présidentielle: les candidats 2017 Emmanuel Macron Marine Le Pen Nathalie Arthaud Benoît Hamon Jean-Luc Mélenchon Nicolas Dupont-Aignan Jacques Cheminade Philippe Poutou François Fillon Résultats de l'élection présidentielle" Présidentielle: les candidats préparent un débat défensif -1 """En novembre 2012, j’ai mené une grève de la faim"" rappelle Stéphane Gatignon au Monde. ""Cette action extrême montrait qu’à ce moment-là j’y croyais encore. J’avais dit, en y mettant fin au bout de six jours, que je démissionnerai le jour où je n’y croirais plus. Nous y sommes"". Le maire de Sevran en Seine-Saint-Denis jette l'éponge 17 ans après sa première élection. Devenu au fil du temps le porte-parole des villes de banlieue, connu pour ses coups d'éclats, Stéphane Gatignon a démissionné mardi de ses fonctions, ""usé"" par le ""mépris de l'État pour les banlieues"". ""Je suis usé par la fonction et par les blocages qui viennent d'en haut. (...) Ca fait 17 ans que je suis maire. Il faut de la niaque, se battre. J'avais dit que quand je n'aurais plus de jus, j'arrêterais. Voilà, c'est le moment"". Un rapport Borloo Figure locale d'Europe-Ecologie-Les -Verts (EELV), aujourd'hui membre de l'UDE - Union des écologistes - Stéphane Gatignon avait apporté son soutien à Emmanuel Macron lors de la dernière présidentielle. Sa démission intervient à quelques semaines de la publication d'un très attendu ""rapport Borloo"" pour les quartiers, commandé à l'ancien ministre de la Ville par le gouvernement. ""Il y a de plus en plus une vision de la banlieue qui est lointaine de la part des gouvernants"", a déploré Stéphane Gatignon, fustigeant le ""mépris"" de l'Etat. Dans les quartiers, ""on est à 30-35 % de gens qui vivent en-dessous du seuil de pauvreté"", a-t-il rappelé, ""pourtant les gens se battent, ça bosse, c'est la démerde, mais ça peut pas continuer comme ça. Il faut avancer"". ""Ce qui se passe en banlieue, ce monde parallèle, il arrange beaucoup de gens, a-t-il ajouté, ""ça ne peut pas durer"". Les maires de banlieue montent au créneau Cette démission est ""un échec"" pour Stéphane Gatignon, analyse Christophe Barbier sur BFMTV. ""Ca ne marche pas en banlieue malgré les milliards dépensés, c'est peut-être que sa conception de la banlieue n'est pas la bonne, en tout cas imparfaite"", pointe l'éditorialiste de BFMTV. Un constat qui n'est pas partagé par les élus. Mardi soir, le hastag #noussommestousGatignon, est apparu sur les réseaux sociaux, tweeté par Philippe Rio, maire PCF de Grigny (Essonne) et Catherine Arenou, maire LR de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines). ""Nous, maires de banlieue, connaissons la violence, la misère et la relégation. Nous savons lutter contre. Cependant, nous ne tolérons pas le mépris du Gouvernement #noussommestousGatignon"", a écrit Catherine Arenou." Sevran: démission du maire Stéphane Gatignon qui dénonce le mépris de l'Etat pour les banlieues -1 "Ecologie, fiscalité, immigration, défense, institutions... Les candidats aux élections européens ont échangé sur de nombreux sujets ce jeudi, pour le dernier grand débat sur BFMTV. Qui a eu l'occasion de se distinguer? Qui sont ceux qui n'en ont pas profité? Les éditorialistes de BFMTV livrent leur bulletin de notes. > Camille Langlade, cheffe du service politique de BFMTV. Le gagnant: Benoît Hamon. Il a joué son va-tout, sa survie. Quitte à mourir politiquement lundi, il a tout donné et s'est placé sur le terrain des valeurs humanistes et historiques de la gauche, à défaut d'être concret. Le perdant: Florian Philippot. Effacé, déjà en vacances, alors que c'était sa chance d'exister. Manon Aubry : 6 / 10. Jordan Bardella : 6 / 10. Françoix-Xavier Bellamy : 7 / 10. Ian Brossat : 6 / 10. Nicolas Dupont-Aignan: 4 / 10. Raphaël Glucksmann: 8 / 10. Benoît Hamon: 8 / 10. Yannick Jadot: 7 / 10. Jean-Christophe Lagarde: 6.5 / 10. Nathalie Loiseau: 5.5 / 10. Florian Philippot: 3 / 10. > Bruno Jeudy, chef du service politique de Paris Match et éditorialiste BFMTV. Le gagnant: Raphaël Glucksmann. Il se libère sur le dernier débat et assume d'être candidat du PS. Il garde le sourire malgré l'enjeu. Le perdant: Florian Philippot. En retrait, expéditif dans ses réponses. Il n'y croit plus. Manon Aubry : 5 / 10. Jordan Bardella : 6 / 10. Françoix-Xavier Bellamy : 7 / 10. Ian Brossat : 6 / 10. Nicolas Dupont-Aignan: 3.5 / 10. Raphaël Glucksmann: 7.5 / 10. Benoît Hamon: 7 / 10. Yannick Jadot: 6.5 / 10. Jean-Christophe Lagarde: 6.5 / 10. Nathalie Loiseau: 4.5 / 10. Florian Philippot: 3 / 10. > Hedwige Chevrillon, rédactrice en chef BFM Business, éditorialiste BFMTV Gagnants et perdants: Pas vraiment de gagnant ou de révélation. Chacun sur ses rails. Certains candidats sont plus efficaces comme Ian Brossat, François-Xavier Bellamy ou encore Jordan Bardella. Manon Aubry : 4 / 10. Jordan Bardella : 7 / 10. Françoix-Xavier Bellamy : 7 / 10. Ian Brossat : 7 / 10. Nicolas Dupont-Aignan: 6 / 10. Raphaël Glucksmann: 5 / 10. Benoît Hamon: 6 / 10. Yannick Jadot: 5 / 10. Jean-Christophe Lagarde: 6 / 10. Nathalie Loiseau: 5 / 10. Florian Philippot: 4 / 10. > Christophe Barbier, éditorialiste BFMTV Le gagnant: François-Xavier Bellamy, assez pédagogique et apte à plaire à son camp. La perdante: Nathalie Loiseau. C’était sa dernière chance d’affaiblir Jordan Bardella et de combler son retard, sa prestation a été insuffisante, même si elle a su répondre aux attaques sur sa gauche. Manon Aubry : 4 / 10. Jordan Bardella : 6,5 / 10. François-Xavier Bellamy : 7 / 10. Ian Brossat : 5 / 10. Nicolas Dupont-Aignan: 3 / 10. Raphaël Glucksmann: 3 / 10. Benoît Hamon: 6 / 10. Yannick Jadot: 4,5 / 10. Jean-Christophe Lagarde: 5 / 10. Nathalie Loiseau: 5,5 / 10. Florian Philippot: 3 / 10." Ultime débat: qui sont les gagnants et les perdants? Les notes de nos éditorialistes -1 "Après Laurence Haïm, engagée durant quelques mois comme porte-parole pendant la campagne présidentielle, un autre journaliste devrait rejoindre l'équipe d'Emmanuel Macron. Il s'agit cette fois de Bruno Roger-Petit, qui rejoint le palais de l'Elysée et est nommé porte-parole à partir du 1er septembre, comme l'a annoncé la présidence dans un communiqué. Il rejoint donc l'équipe chargée de la communication de la présidence et aura également la casquette de conseiller. Il sera notamment en charge du compte Twitter de l'Elysée et ""aura pour mission de relayer la parole publique de l'Elysée"". Quelques minutes après l'annonce, le compte personnel du journaliste n'était d'ailleurs plus disponible sur le réseau social. Qui est Bruno Roger-Petit, nommé porte-parole de l'Elysée? pic.twitter.com/lgrYGUSLjm — BFMTV (@BFMTV) 29 août 2017 Plus question de sacraliser la parole présidentielle Plutôt étiqueté à gauche, le journaliste de 54 ans vient muscler le pôle communication du président de la République, aux côtés de Sibeth Ndiaye, la conseillère presse, et Sylvain Fort, la plume d'Emmanuel Macron. Sa nomination, loin d'être anecdotique, marque un tournant dans la communication présidentielle. Après sa chute dans les sondages et de nombreux couacs estivaux, plus question de sacraliser la parole du chef de l'Etat. ""Du point de vue d'Emmanuel Macron et de l'Elysée, c'est la faute à une communication mal maîtrisée et une pédagogie mal réalisée. Il veut mettre fin à cela. Il a besoin de nouveaux relais"", analyse Laurent Neumann sur BFMTV. Présent à la Rotonde Editorialiste pour Challenges notamment, Bruno Roger-Petit a fait ses débuts comme journaliste à la fin des années 80. Il a travaillé pour la télévision, la presse écrite mais aussi la radio, traitant principalement de politique et de sport. En cette rentrée, il fait partie des nouveaux chroniqueurs accueillis par Christophe Hondelatte sur Europe 1. Dans le sens inverse, le frontiste Jean Messiha rejoint la même émission sur Europe 1, en tant que chroniqueur également. En mai 2017, Le Figaro rapportait que Bruno Roger-Petit faisait partie des invités d'Emmanuel Macron à la Rotonde, au soir du premier tour de l'élection présidentielle. D'après nos informations, le président a fait le choix de lui confier ce nouveau poste car il a considéré qu'il avait ""une proximité idéologique"" pour porter sa parole." Avec la nomination de Bruno Roger-Petit, Emmanuel Macron veut muscler sa communication -1 "Jean-François Copé n'a pas aimé l'intervention du chef de l'Etat mardi matin sur BFMTV et RMC: ""Je n'ai vu aucune auto-critique"", a déclaré le président de l'UMP, interrogé par Ruth Elkrief. Après la défaite du PS aux élections municipales, Jean-François Copé espérait une ""auto-critique"" du chef de l'Etat. Le président de l'UMP s'est dit ""troublé"" que ce ""désaveu massif"" ne l'ait pas poussé ""à dire je me suis trompé"". Revenant aussi sur la forme de l'entretien, Jean-François Copé a ajouté que l'intervention télévisée de François Hollande ""n'est pas l'idée [qu'il se] fait de la communication d'un président de la République"" et a regretté le manque de ""hauteur dans l'expression"" dont a fait preuve le chef de l'Etat. ""Plus de liberté économique"" Pointant les échecs de François Hollande - en affirmant notamment qu'""en deux ans"", il y a eu ""1.000 chômeurs de plus par jour"" - Jean-François Copé a critiqué les promesses renouvelées du président sur la baisse du chômage et la baisse des impôts. Le président de l'UMP évoque une hausse des impôts ""massive"" en 2014. A ses yeux, la solution viendra de plus de ""liberté économique"": ""Nous portons des chaînes que l'oeil ne peut pas voir"", assure Jean-François Copé, pointant du doigt le ""code du travail"" et le ""code de l'urbanisme"". ""Je demande que l'on arrête avec les 35 heures"", assure le patron de l'UMP, qui préfère des négociations du temps de travail par entreprise ou par branche. Un référendum sur la réforme territoriale La promesse du chef de l'Etat de réduire le nombre de régions ne convainc pas Jean-François Copé: il s'agit selon lui de ""faire avaler ni vu ni connu une magouille électorale"". Le patron de l'UMP estime que cette décision de supprimer les Conseils généraux et de repousser les élections régionales et cantonales d'un an servira à éviter une autre déroute électorale pour le PS. Sur la réforme en elle-même, Jean-François Copé a avancé des pistes: il refuse de voir se créer 11 régions qui auraient trop de puissance et préfère la fusion des conseils généraux et régionaux. Il demande aussi que la question de la réforme territoriale, ""tellement importante"", soit tranchée par un référendum. ""Heureux"" si Sarkozy intervient ""Nous sommes profondément européens"", a expliqué Jean-François Copé en parlant de l'UMP. Sa formation politique demande une Europe des ""résultats"" et de l'""efficacité"". Questionné sur une éventuelle intervention de Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé ne s'est pas démonté: ""[S'il] souhaite s'exprimer j'en serai très heureux."" Selon le patron de l'UMP, il n'y a ""rien de mieux que d'être rassemblé et uni"". Jean-François Copé a également invité les Français qui se déplaceront à l'occasion des élections européennes à ""passer du carton jaune [adressé au gouvernement] au carton rouge""." "Copé sur Hollande: ""Je n'ai vu aucune auto-critique""" -1 "Le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale, Christian Jacob, a accusé ce dimanche lors de l'émission BFM Politique le gouvernement de capituler ""en rase campagne"" à Notre-Dame-des-Landes et de céder ""devant les voyous et les casseurs"". ""Le gouvernement a décidé de lâcher en rase campagne, devant les voyous, les voyous et les casseurs, on ne parle pas de gentils écolos, on parle de voyous et de casseurs"", a affirmé Christian Jacob sur notre antenne. ""On capitule en rase campagne"", a insisté le député de Seine-et-Marne. ""Vous savez ce qu'on est en train de faire? Eh bien on les régularise, on leur dit 'faites-nous une déclaration sur l'honneur pour nous dire qu'en gros vous avez envie d'être agriculteur, vous allez l'être et vous pourrez rester là'"". ""Beaucoup dans le verbe, rien dans l'action"" ""Un jeune aujourd'hui, qui veut s'installer agriculteur, il a une exigence de diplômes, il a une exigence d'un stage de 6 mois, il a obligation d'être affilié à l'Amexa (assurance maladie des exploitants agricoles, NDLR), il a une déclaration à faire à la chambre d'agriculture"", a énuméré Christian Jacob, rappelant qu'il est lui-même un ancien agriculteur. ""Et là, peu importe"". ""On lâche en rase campagne, on cède devant les voyous"", a-t-il conclu, s'en prenant au chef de l'Etat. ""Monsieur Macron, beaucoup dans le verbe, rien dans l'action. Dans l'action c'est un faible, il lâche, on le voit là"". L'État avait demandé aux occupants de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes de remplir d'ici lundi soir des formulaires individuels, comportant leur nom et les grandes lignes de leur projet agricole ou para-agricole, sous peine d'être évacués. Ils ont présenté vendredi quarante dossiers, agricoles ou artisanaux, identifiant nommément des porteurs de projets. Depuis le 9 avril et le lancement des opérations de gendarmerie à Notre-Dame-des-Landes, les violents affrontements ont fait 75 blessés chez les forces de l'ordre et plus de 270 du côté des opposants." "Notre-Dame-des-Landes: le gouvernement ""cède devant les voyous"" selon Jacob" -1 "Une nouvelle fronde au sein de la majorité? Quelque 152 députés socialistes, parmi lesquels les sept présidents de commission, le président du groupe à l'Assemblée Bruno Le Roux ou encore Delphine Batho, Henri Emmanuelli, Christophe Caresche ou Jean Glavany, ont écrit mardi à Manuel Valls pour réclamer le rachat des concessions d'autoroutes. ""L'application de l'écotaxe puis du péage de transit poids lourds ayant été abandonnée, il est temps d'agir en procédant au rachat des contrats de concessions autoroutières passés en 2006 avec les six sociétés historiques"", écrivent les députés dans un courrier publié sur le site du quotidien Les Echos. ""Il s'agirait là d'un puissant acte de gauche, dont votre gouvernement pourrait être crédité"", soulignent encore les signataires. Quelques jours après l'abandon de l'écotaxe, Ségolène Royal avait proposé la gratuité des autoroutes le week-end avant d'être retoquée par Manuel Valls. ""Placer l'Etat en position de force"" ""Loin de nationaliser les concessions (...), vous placeriez l'Etat en position de force, vous donneriez de réels moyens de négocier, dans de meilleures conditions, de nouveaux contrats de délégations à des sociétés privées, qui pourraient d'ailleurs fort bien être les actuels concessionnaires"", précisent-ils. ""Cette délégation de gestion confirmerait l'attachement de votre gouvernement au monde de l'entreprise tout en défendant l'intérêt général"", ajoutent-ils. Le rachat ne peut toutefois se faire ""qu'au premier janvier de chaque année, moyennant un préavis d'un an"", soulignent les députés. ""Un rachat acté avant le 31 décembre 2014 permettrait de travailler tout au long de l'année 2015 à la mise en oeuvre d'une autre gestion du réseau autoroutier"", selon eux. La fin d'un avantage fiscal Les députés ont voté vendredi la suppression d'un avantage fiscal accordé aux sociétés d'autoroutes, l'absence de plafond pour déduire les charges financières, pour appuyer malgré lui le gouvernement engagé dans un bras de fer avec ces sociétés. Le gouvernement négocie en ce moment avec les sociétés concessionnaires d'autoroute un plan qui prévoit une prolongation de la durée de leurs contrats, en échange de 3 milliards d'euros d'investissement. Ces sociétés sont très critiquées, notamment depuis qu'un rapport de l'Autorité de la concurrence a relevé il y a deux mois une rentabilité de 20% ou plus, sur fond de prix des péages augmentant plus vite que l'inflation depuis la privatisation." Autoroutes: 152 députés PS écrivent à Valls pour réclamer le rachat des concessions -1 "Invité de BFMTV et RMC ce lundi, le délégué général de La République en marche Christophe Castaner a considéré que le temps de réponse de l'Elysée face à l'affaire Benalla était un ""détail"" par rapport aux faits filmés le 1er mai. ""Je pense que c'est un détail par rapport au fait qu'il y a eu un comportement totalement scandaleux qui mérite une sanction. Plusieurs procédures judiciaires, parlementaires sont engagées et c'est une excellente chose"", a-t-il déclaré sur notre antenne. L'affaire Benalla n'est-elle donc pas avant tout l'affaire du temps de réaction de l'Elysée? ""Non"", a martelé Christophe Castaner, qui est longuement revenu sur la chronologie de la réponse de la présidence, affirmant dans un premier temps que ""dès la connaissance des faits, il y a(vait) eu une procédure de licenciement contre M. Benalla."" ""Si vous voulez, on va débattre une heure de votre question qui disait 'Il a fallu cinq jours pour réagir', et je vous ai dit 'Non, il n'a pas fallu cinq jours pour réagir, parce que dès le début de ces cinq jours, à l'aube du 1er jour, le président de la République est intervenu"", a martelé le délégué général de La République en marche. La chronologie des faits Retour sur les faits. Alexandre Benalla, collaborateur proche d'Emmanuel Macron sur des missions de sécurité, a été filmé le 1er mai 2018 en train de frapper et violenter des manifestants, alors même qu'il était autorisé à suivre les forces de l'ordre à des fins ""d'observation"". En outre, il portait un casque et un brassard ""police"" sur d'autres images du même jour, alors qu'il n'est pas policier. Il a été identifié sur ces images le mercredi 18 juillet par Le Monde. Le jeudi 19 juillet, le porte-parole de l'Elysée Bruno Roger-Petit a déclaré que lorsque la présidence avait pris connaissance de ces vidéos, Alexandre Benalla avait été mis à pied quinze jours avec suspension de salaire et rétrogradé à des missions en interne, une version mise à mal depuis par de nombreux clichés. L'Elysée a annoncé le vendredi 20 juillet avoir engagé une procédure de licenciement à l'encontre du collaborateur, qui a été mis en examen dimanche 22 juillet. Néanmoins, le directeur du cabinet du Président Patrick Strzoda avait pris connaissance des vidéos, identifié Alexandre Benalla dès le 2 mai et immédiatement convoqué l'intéressé. Alors en Australie, Emmanuel Macron avait été prévenu dans la foulée. ""Le Président n'a sûrement pas vu la vidéo le 2 mai"" Lorsque Christophe Castaner mentionne ""la connaissance des faits"", il fait donc référence à la diffusion des vidéos par Le Monde le 18 juillet et non aux violences du 1er mai, précisant que le Président a ""demandé que le dossier soit ouvert et que des sanctions soient prises"" après ""connaissance d'une récupération de vidéos dans un cadre illicite qui a donné lieu à la mise en examen de trois policiers"". Affirmant que ""le Président n'a(vait) sûrement pas vu la vidéo le 2 mai"", l'ancien porte-parole du gouvernement a dit que celui-ci avait été informé ""par son directeur de cabinet (qui a) pris une première sanction administrative sur des faits que le Président a lui-même jugés scandaleux"". ""L'affaire Benalla, c'est l'affaire d'un homme qui a un comportement inacceptable, qui est accompagné dans ce comportement de façon anormale, et il faut que toute la vérité soit faite"", a-t-il souhaité." Pour Castaner, l'affaire Benalla n'est pas l'affaire de la réaction de l'Elysée -1 "François Hollande ne peut pas attendre. Selon Thierry Mandon, député socialiste de l’Essonne et porte-parole des députés PS à l’Assemblée nationale, François Hollande doit opérer dès aujourd’hui un remaniement du gouvernement après les mauvais résultats de la gauche au second tour des municipales. ""Si le président ne fait rien, on ne comprendrait pas qu’il attende, et s’il fait quelque chose, quel intérêt d’attendre ? Ce serait incompréhensible d’attendre après une telle rouste"", a expliqué Thierry Mandon chez Jean-Jacques Bourdin. |||-> Municipales : plébiscite de la droite ou rejet de la gauche ? ""Ce n'est pas le 1er ministre qui est responsable de la catastrophe"" Faut-il se séparer de Jean-Marc Ayrault ? ""Ce n’est pas le 1er ministre qui est responsable de la catastrophe, a répondu Thierry Mandon. Mais il faudra changer d’équipe. On est incapables d’expliquer quoi que ce soit aux catégories modestes de ce pays. En plein désert, on serait incapable de vendre une bouteille d'eau. Le gouvernement ne sait pas communiquer. On a pourtant fait pour les plus fragiles des réformes très importantes, mais le collectif fonctionne mal"". ""Pas question"" de remettre en cause le pacte de responsabilité Thierry Mandon a par ailleurs défendu le pacte de responsabilité, décrié par l’aile gauche du PS qui demande qu’il soit enterré : ""Le pacte de responsabilité, c’est d’abord une façon de renforcer les entreprises, et il n’est pas question qu’on arrête, parce que ce serait la catastrophe"". |||-> Municipales : Hollande doit-il s'adresser aux Français ? .c66 { width: 100%; }.box1 { border-color: #DB0303; }.box-search-form .submit { width: 48px; } Les résultats dans votre ville Ex : Lyon, 69 ou Lyon, 69002 Sélectionnez votre élection Présidentielle 2002 Présidentielle 2007 Législatives 2007 Présidentielle 2012 Législatives 2012 Municipales OK Suivez Jean-Jacques Bourdin sur Twitter Follow @JJBourdin_RMC Réagissez sur le compte Twitter d'RMC avec le hashtag #BourdinDirect Tweet #Bourdindirect" "Municipales: ""Hollande doit remanier dès aujourd'hui"", demande Mandon (PS)" -1 "39 députés socialistes se sont abstenus mardi de voter le volet recette du budget 2015, défendu par le gouvernement à l'Assemblée. Parmi eux, deux noms font sensation, ce sont ceux des deux anciens ministres de Manuel Valls, Benoît Hamon et Aurélie Filippetti, débarqués fin août après l'ouragan Arnaud Montebourg. Et leur vote ce mardi, dans la ligne de celui des frondeurs du PS, est loin d'être passé inaperçu: ""Constater que des anciens ministres s'abstiennent sur un projet de loi de finances... Tristesse..."", a réagi sur twitter le président socialiste de la commission des Lois, le pro-Valls Jean-Jacques Urvoas. Dans la liste des ""39"" on retrouve aussi une autre ministre, démissionné sous Jean-Marc Ayrault, Delphine Batho. Hamon et Filippetti avaient prévenu Interrogé début octobre sur son départ du gouvernement, Benoît Hamon, resté seulement 147 jours à l'Education nationale, disait ceci: ""Mon départ du gouvernement ne signifie pas que je sois entré dans l'opposition. Je suis socialiste, au coeur de la majorité"". Il ne s'était néanmoins pas privé de taper sur la politique gouvernement lors d'un meeting à Vieux-Boucau dans les Landes où il avait décerné un ""brevet de gauche"" à Manuel Valls. Quant à Aurélie Filippetti, qui avait participé mardi matin à la réunion des ""frondeurs"" à l'Assemblée nationale, elle avait regretté que le discours du Bourget du candidat François Hollande ""semble avoir été oublié"". L'ancienne ministre de la Culture qui siège désormais à l'Assemblée nationale au sein de la commission des finances avait prévenu aussi qu'elle ""soutiendrait certains amendements"" du budget 2015 allant dans le sens d'un rééquilibrage des ""cadeaux"" entre les entreprises et les ménages. @Bekouz bon, en fait c'est bon... pic.twitter.com/11WogWDtKD Merci :) — Charlotte Picard (@CharloTPicard) 21 Octobre 2014" Hamon et Filippetti n'ont pas voté le Budget -1 "Dans les sondages, François Fillon est relégué en troisième position parmi les candidats du 23 avril: entre 17% et 20%, il serait éliminé dès le premier tour. Dans tous les cas, il est largement distancé par Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Chez ses proches, on cultive pourtant l'optimisme. Pendant que le candidat de la droite et du centre concentre désormais ses efforts à présenter Emmanuel Macron, récemment adoubé par Manuel Valls, en héritier évident du hollandisme finissant, Valérie Boyer, députée LR des Bouches-du-Rhône, voit François Fillon gagner la présidentielle. Une cécité des sondages Selon elle, il existe un vote caché dans l'électorat de droite, une lame de fond, invisible dans les sondages, mais qui se révélera dans les isoloirs pour faire gagner François Fillon: ""C’est quand même compliqué pour les gens de répondre à une question directe après deux mois où François Fillon reçoit des torrents de boue sur la tête sans cesse"", a expliqué Valérie Boyer, jeudi après-midi sur BFMTV. L'élue évoque des remontées de terrain positives, et relativise l'exactitude des prévisions des instituts de sondages: ""On a déjà vécu ces situations avec François Fillon. Si on avait écouté les sondages on aurait arrêté la campagne des primaires, or, il s’est avéré que François Fillon a dépassé tous les pronostics des sondeurs."" C'est faux, répond Yves-Marie Cann, directeur des études politiques de l'institut de sondages Elabe, qui souligne auprès de BFMTV.com que les sondeurs ont pointé un frémissement et même une montée en puissance de François Fillon avant que la primaire à droite ne rende son verdict: ""Les sondages ne sont heureusement pas une prédiction d'un résultat final, sinon on ne ferait pas d'élection. Dès le deuxième débat de la primaire, nous avons noté la remontée de François Fillon. Nous avons rendu compte de la dynamique de fin de campagne, qui s'expliquait par les bonnes prestations du candidat. Mais d'une part, cette tendance s'était déclenchée tardivement et d'autre part, la comparaison entre une primaire et la présidentielle a comme limite que les ordres de grandeur sont différents. Dans une primaire, une variation de 300.000 voix représente dix points et dans une présidentielle, un seul."" La question des personnes âgées Valérie Boyer a aussi livré un autre argument. Selon elle, l'étude des échanges sur les réseaux sociaux renverrait un écho plus favorable de la campagne de François Fillon que les sondages. Le politologue Thomas Guénolé, qui s'intéresse de près aux taux d'exposition des candidats sur les réseaux sociaux comme cet article dans Marianne en témoigne, nous a donné son point de vue sur cette question: ""Sur les dynamiques observables, il est possible que François Fillon soit sous-évalué"". Mais selon lui, cette sous-estimation possible tient moins aux réseaux sociaux qu'à la sociologie particulière de la base portant François Fillon: ""Les grands instruments de mesures quels qu'ils soient, sondages ou analyses des réseaux sociaux, risquent de sous-évaluer le score de François Fillon car ils passent tous par Internet. Et sur Internet, la population la moins bien observée, ce sont les personnes âgées. Or, les personnes âgées sont les plus enclines à voter pour François Fillon"". La performance du député de Paris serait donc improprement revue à la baisse en raison de la mauvaise représentation des personnes âgées sur Internet, où les instituts de sondages font désormais circuler leurs questionnaires et où l'on analyse les discussions et les partages de contenus sur les réseaux sociaux? ""Si c'était le cas, lors des précédentes élections - en 2012 à la présidentielle, en 2014 aux européennes ou en 2015 aux régionales - on aurait eu une sous-évaluation. Il n'en a rien été"", réplique encore le sondeur Yves-Marie Cann. ""Et puis, nous utilisons la méthode des quotas afin que chaque classe d'âge soit représentée dans le sondage selon son poids dans la population."" D'ailleurs, explique le sondeur, si les personnes âgées n'étaient pas prises en compte comme il se doit dans les études, le candidat de la droite et du centre serait encore moins bien loti: ""Si les personnes âgées n'étaient pas à leur juste poids, François Fillon serait à 15% voire moins."" Les fillonistes ressortent un classique sarkozyste En outre, la thématique du vote caché rappelle un argumentaire pas si éloigné dans le temps. ""'Vote caché', 'majorité silencieuse', ce sont des choses qu'on entendait du côté de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012. L'entourage de François Fillon les reprend au moment où les sarkozystes font leur retour auprès de lui, ce n'est pas très surprenant"", note Eddy Fougier, politologue et chercheur associé à l'IRIS. Pour autant, il ne rejette pas totalement la possibilité d'un vote ""honteux"", dissimulé, en faveur de l'ancien Premier ministre qui attendrait les urnes pour ressurgir. Et ce, pour deux raisons: ""La dégradation de l'image du candidat peut décourager certains électeurs d'annoncer leur vote. Et puis, normalement, la droite de type 'Les Républicains', ça ne représente pas 17-18%, c'est plus. Le candidat de cette droite devrait plutôt être estimé à 24 ou 25% des intentions de votes. Il y a donc un décalage"". Le vote dont a besoin François Fillon est bien visible Sur notre antenne, l'éditorialiste Bruno Jeudy a pointé ce jeudi une ""droite boudeuse"" constituant une bonne part des abstentionnistes ou non-alignés actuels dans les enquêtes d'opinions à trois semaines du scrutin. Carl Meeus, rédacteur en chef du Figaro Magazine, a complété: ""Plus qu’un vote caché, il y a un vote perturbé à droite. L’électeur de droite ne sait presque pas quoi faire. Aujourd’hui, il est perturbé dans ses convictions économiques et morales, et en plus François Fillon est le seul candidat de la droite."" Yves-Marie Cann pense lui aussi que François Fillon peut trouver un nouveau vivier de voix en rassemblant la partie égarée de ses troupes: ""L'électorat naturel de François Fillon, ce sont ceux qui ont voté Nicolas Sarkozy au premier tour de 2012. Dans notre dernière étude, 56% d'entre eux ont l'intention de voter pour lui. Il en récupère moins qu'il ne devrait. Où sont-ils passés? Un peu partout. 11% se prononcent pour Marine Le Pen et 22% pour Emmanuel Macron. L'enjeu pour lui, c'est de convaincre à nouveau ces électeurs qui sont allés ailleurs"". Et ceux-ci ne se cachent pas. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Le score de François Fillon est-il sous-évalué par les sondages? -1 """Avec Delanoë, c'est le dauphinat"". Nathalie Kosciusko-Morizet a répondu, lundi matin sur RTL, à l'actuel maire de Paris Bertrand Delanoë. La veille, ce dernier avait assuré qu'une victoire de la candidate UMP dans la capitale signifierait une ""Restauration"" d'un ordre de droite ancien. Hidalgo et Delanoë, le ""dauphinat"" ""Quand Bertrand Delanoë parle de Restauration, on a quand même envie de lui dire que lui et François Hollande on choisi sa successeur. Avec eux c'est le dauphinat"", a ainsi lancé NKM, avant d'asséner: ""Et maintenant ils prétendent mettre en place la Régence, parce qu'on sent bien que Bertrand Delanoë n'a pas envie de laisser les rênes à Anne Hidalgo. On voit bien que c'est sous tutelle"". ""L'argument de la Restauration, c'est systématiquement l'argument des conservateurs, de ceux qui n'imaginent pas qu'on puisse faire autrement"", s'est encore défendue NKM." "Municipales à Paris: NKM fustige la ""Régence"" de Delanoë" -1 "Patricia Cahuzac, l'épouse en instance de divorce de l'ancien ministre  du Budget Jérôme Cahuzac, a avoué l'existence d'un compte bancaire sur l'Ile de Man, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier, confirmant une information de Sud Ouest. ""La piste de l'argent a conduit à l'île de Man, où un compte crédité au total de l'équivalent de 2,5 millions d'euros aurait été ouvert entre 1997 et 2004, selon les déclarations de Patricia Cahuzac aux juges"" chargés de l'enquête sur le compte caché, en Suisse puis à Singapour, de son ex-mari, écrit le quotidien régional. Un autre compte en Suisse Mise en examen comme son ex-époux pour ""fraude fiscale"" et ""blanchiment de fraude fiscale"", Patricia Cahuzac avait aussi reconnu devant les juges d'instruction disposer d'un compte en Suisse, distinct de celui ouvert en 1992 par Jérôme Cahuzac, et chiffré par le journal suisse l'Agefi à un million d'euros. Les sommes déposées à l'Ile de Man ""auraient été placées en majeure partie dans l'immobilier au Royaume-Uni. Une commission rogatoire internationale, rédigée par les juges Van Ruymbeke et Le Loire, est en cours d'exécution à Londres pour vérifier ses déclarations"", écrit Sud Ouest." L'épouse de l'ex-ministre Cahuzac avoue l'existence d'un compte sur l'Ile de Man -1 "Encore un appel à ""trancher"" le cas Christiane Taubira. Un remaniement ministériel entraînant le départ de la ministre de la Justice, opposée à la déchéance de nationalité pour les binationaux condamnés pour terrorisme, est inévitable, a estimé mercredi le président du MoDem François Bayrou sur Radio Classique. ""C'est une situation sans précédent, et qui ne peut pas durer"", a déclaré le maire de Pau. ""Il va y avoir un remaniement ministériel, il ne peut pas en être autrement."" ""Il était inimaginable que Mme Taubira vienne à la tribune défendre un texte dont elle avait indiqué elle-même qu'elle y était opposée pour des questions de principe. Mais il est inimaginable que cette situation dure"", a expliqué François Bayrou. ""C'est inédit depuis longtemps. Sous (François) Mitterrand, (Jean-Pierre) Chevènement avait quitté le gouvernement"". ""Guerre de gauches"" au sein du gouvernement Christiane Taubira a affirmé à plusieurs reprises son hostilité à l'élargissement de la déchéance de nationalité aux binationaux nés Français et condamnés pour terrorisme, mesure que François Hollande souhaite inscrire dans la Constitution avec l'état d'urgence. En conséquence, Manuel Valls a annoncé mardi aux députés socialistes qu'il présenterait lui-même la révision constitutionnelle au Parlement, sans Christiane Taubira. ""La seule raison pour laquelle Mme Taubira reste, c'est qu'elle est la représentante d'une sensibilité au sein de la majorité qui est très à gauche et que François Hollande voudrait arrimer à lui, ce qui est impossible"", a estimé François Bayrou. ""Il y a une fracture, un affrontement, une guerre de deux gauches au sein du gouvernement. C'est une incohérence qui est incompatible avec la conduite des affaires normales"". À lire : Déchéance de nationalité: Taubira restera sur la touche" Bayrou juge inévitable un remaniement entraînant le départ de Taubira -1 "Un superflic en reconversion. Frédéric Péchenard, ancien patron de la police nationale, a échangé l'uniforme contre le costume-cravate pour se lancer en politique pour les municipales 2014, aux côtés de Nathalie Kosciusko-Morizet. Il se présente dans le XVIIème sur les listes UMP avec le soutien assuré de l'ancien président, Nicolas Sarkozy. L'ancien patron de la police nationale se présente sur la liste de Brigitte Kuster dans le 17ème arrondissement. Si Nathalie Kosciusko-Morizet accédait à la mairie de Paris, il deviendrait probablement son adjoint à la sécurité. Monsieur Sécurité à Paris Frédéric Péchenard s'est déjà illustré dans son domaine de prédilection, la sécurité. Réagissant sur le manque d'effectifs de police à Paris, l'ancier chef de la police a comparé certains quartiers de Paris ""au Bronx"" lundi dernier. La candidate PS à la mairie de Paris, Anne Hidalgo, lui a répondu au micro de BFMTV, l'accusant d'avoir ""supprimé 1.500 postes de policiers à Paris entre 2009 et 2012."" Une accusation que l'intéressé balaye d'un revers de main en déclarant que ""les Parisiens seraient ravis de voir augmenter leurs impôts locaux pour l'embauche de fonctionnaires, alors que la municipalité actuelle en a recruté 10.000 en dix ans"". L'ancien patron de police a été formé à la bonne école en ce qui concerne la politique. Proche de Nicolas Sarkozy depuis l'enfance, il aurait été poussé à s'investir dans la course aux municipales par l'ancien président en personne. Une reconversion finalement peu surprenante pour cet homme qui a grandi dans le XVIIème arrondissement de Paris." Frédéric Péchenard, ancien superflic, se reconvertit dans la politique -1 "Les internes de médecine enfin entendus. La ministre de la Santé Marisol Touraine a assuré samedi qu'il n'était ""plus acceptable que les internes soient corvéables à merci"", alors que la France vient d'être épinglée par la Commission européenne concernant le temps de travail des médecins hospitaliers. ""Votre enquête, citée par la Commission européenne, montre que la durée moyenne de travail hebdomadaire d'un interne est de 65 à 70 heures"", a déclaré Marisol Touraine lors de l'université de rentrée de l'InterSyndicat national des internes (ISNI) à Paris, selon le texte de son discours, transmis par son ministère. La ""priorité"" est selon elle ""le respect du repos de sécurité"". ""Depuis un an, la situation s'est améliorée. Mais nous avons encore du chemin à parcourir"", a-t-elle dit, précisant qu'un ""bilan"" évaluant l'application systématique du repos de sécurité lui serait présenté ""au mois de novembre"". Repos de sécurité de 11 ans obligatoire Depuis 2002, un repos de sécurité de 11 heures est obligatoire à l'issue de chaque garde de nuit, afin que l'interne ne travaille pas plus de 24 heures d'affilée. L'exigence de respect de ce repos ""sera désormais inscrite dans les conventions établies entre les CHU et les hôpitaux non universitaires"", a dit la ministre, dans l'objectif de ""sécuriser l'interne qui prend des gardes dans un autre hôpital que celui où il effectue son stage"". Par ailleurs, pour contribuer à améliorer les conditions de travail, ""le droit européen doit s'appliquer pour la situation des internes"", a ajouté Marisol Touraine. ""Votre temps de travail doit évidemment inclure les deux demi-journées de formation universitaire, ainsi que la garde"". Des conclusions de la réforme du 3ème cycle le mois prochain La ministre va en outre demander à la direction générale de l'offre de soins ""de faire un bilan des modes de financement des postes d'internes dans les hôpitaux"". ""Si des modifications doivent être proposées, elles suivront un principe simple: votre temps de travail doit s'organiser autour de votre formation"". Concernant une réforme du 3ème cycle des études médicales, Marisol Touraine a indiqué que le groupe de travail chargé de faire des propositions remettraient ses conclusions au gouvernement ""le mois prochain"". ""D'ores et déjà, je peux vous assurer que la modernisation de l'internat ne se fera pas au détriment du post-internat"", qui ""ne doit pas être une obligation et retarder l'installation d'un jeune diplômé"", a dit la ministre." Marisol Touraine défend la condition des internes en hôpitaux -1 """Il est intolérable que l'on s'attaque en permanence au travail de la police."" Invité de BFMTV, c'est d'un ton implacable que le ministre de l'Intérieur Manuel Valls s'est exprimé sur la course-poursuite qui a coûté la mort à deux policiers, jeudi matin, sur le périphérique parisien. ""Implacable"", c'est d'ailleurs le terme qu'il a employé pour exprimer son souhait de la réponse à apporter. ""Il faut que la justice soit implacable, et je ferai tout pour que les sanctions les plus sévères soient apportées"", a-t-il promis, visage fermé. >> A lire aussi - Valls pour une justice ""sévère, impitoyable"" Manuel Valls a ensuite fustigé les actes de violence ""permanents"" contre ""le travail de la police, qui accomplit au quotidien des missions difficiles"". ""Il y a aujourd'hui une crise de l'autorité dans notre pays, a-t-il noté, et il faut que ça cesse"". ""Besoin d'une justice efficace"" D'ailleurs, le ministre de l'Intérieur assure qu'il ne se trompe pas de cible. ""Je ne veux pas que l'on oppose la police et la justice"", a-t-il affirmé. ""Nous avons besoin d'une justice efficace, qui sanctionne au bon moment.""" "Valls : ""Il y a une crise de l'autorité dans notre pays""" -1 "Un putsch avant les municipales? Les députés UMP, membres de la Droite Populaire, dont Thierry Mariani, Alain Marsaud, Jacques Myard et Lionel Lucas dénoncent samedi ""la décision de la direction de l'UMP de soutenir la candidature de François Bayrou à Pau"". ""L'UMP n'a pas à salir à nouveau son image dans une telle combine et la Droite Populaire ne participera pas à cette pitoyable pantalonnade"", déclarent-ils dans un communiqué diffusé par Alain Marsaud. ""Le discrédit de la classe politique ne risque pas de s'améliorer"" déplorent-il. ""J'ai eu François Bayrou au téléphone, après avoir eu le candidat Eric Saubatte, et j'ai indiqué à l'un et à l'autre que compte tenu de la situation politique locale, et de la nécessité de faire battre la gauche (...) j'ai considéré que dans le contexte local de Pau, cela avait du sens de regrouper les forces qui voulaient faire battre la gauche"", avait déclaré le président de l'UMP Jean-François Copé vendredi. Le président du Modem, qui tenait congrès samedi en présence de l'UDI Jean-Louis Borloo, s'est dit de son côté ""heureux que la raison l'emporte"". Bayrou paye son soutien à Hollande Pour la Droite populaire ""François Bayrou est celui par lequel le socialisme s'est installé en France en 2012 par son soutien à François Hollande"". ""Il est celui qui a insulté et calomnié Nicolas Sarkozy et l'UMP durant les 7 dernières années"", affirment-ils. ""Après la conférence de presse eurolibérale de François Hollande, on a déjà constaté l'enthousiasme gêné de l'UMP pour ce qui n'est que la poursuite du projet délétère de Nicolas Sarkozy"", a lancé pour sa part le vice-président du FN, Florian Philippot, ""le soutien de l'UMP à la candidature de François Bayrou à Pau est la dernière preuve en date de cette lune de miel entre l'UMP et le PS"". Tout sur les municipales: - Les résultats des élections municipales à Pau - Les résultats des élections municipales en Pyrénées-Atlantiques - Les résultats de toutes les élections françaises depuis 2002" Municipales: le soutien à Bayrou divise l'UMP -1 "L'ancien conseiller en communication de François Hollande Gaspard Gantzer a officiellement lancé ce jeudi soir dans une salle de spectacle du XVIIIe arrondissement de Paris son mouvement ""Parisiennes, Parisiens"", en vue des municipales de 2020. Dans un discours d'un quart d'heure prononcé devant environ 500 personnes à l'Elysée Montmartre, Gaspard Gantzer a dit sa volonté de bâtir ""Paris en grand"". ""Je trouve que Paris est trop petit [...] (La capitale) est enfermée dans son périphérique, elle est enfermée dans ses frontières du XIXe siècle [...] C'est une anomalie historique, c'est une anomalie géographique [...] Je ne supporte plus que les candidats à la mairie de Paris, depuis de nombreuses années, de droite et de gauche, jouent Paris intra muros contre sa banlieue"", a-t-il expliqué. ""Mouvement citoyen"" Gaspard Gantzer, qui fut aussi le porte parole de l'ancien maire de Paris Bertrand Delanoë, a rappelé que le mouvement Parisiennes, Parisiens était ""un mouvement de citoyens"" et qu'il n'entendait pas se présenter sous une étiquette partisane. ""Mais ce n'est pas parce que nous n'avons pas de parti que nous n'avons pas de valeurs"", a-t-il dit avant d'énumérer ces dernières: liberté, solidarité, écologie et culture. Il a notamment affirmé son souhait d'un ""plan massif"" en faveur des personnes âgées, rappelé sa proposition de ""supprimer le périphérique"" et de ""passer au tout électrique d'ici 2025"", et plaidé pour un doublement du budget de l'éducation artistique. Gaspard Gantzer, qui n'a pas encore officiellement déclaré sa candidature, a affirmé que son mouvement avait d'ores et déjà ""120 relais"", dans Paris et en dehors. ""On en a marre des partis qui tournent en boucle avec les mêmes personnes"", a-t-il lancé. ""Pari difficile"" Dans la salle, peu de visages connus ou d'élus. A noter la présence du maire adjoint du IIIe arrondissement Benjamin Djiane, ancien conseiller de Manuel Valls, ainsi que de José Baghdad, ancien président du groupe PS du XVe arrondissement, où Anne Hidalgo est élue. Le conseiller en communication Robert Zarader -visiteur du soir de François Hollande-, le délégué général de l'UDE Mathieu Cuip et l'ancien référent LREM à Paris, Philippe Zaouati, sont aussi passés. ""C'est un pari difficile mais il peut construire des ponts avec beaucoup de gens, Anne Hidalgo, Bertrand Delanoë, les équipes du président de la République"", a commenté auprès de la presse Robert Zarader. Agé de 39 ans, Gaspard Gantzer était un camarade de promotion d'Emmanuel Macron à l'ENA." "Municipales: Gaspard Gantzer lance sa campagne pour un ""Paris en grand""" -1 "Seuls les 16 ministres du gouvernement Valls ont été dévoilés ce mercredi, les secrétaires d'Etat devant être nommés la semaine prochaine. Ce ""gouvernement de combat"", pour reprendre l'expression de François Hollande, est un gouvernement d'équilibres. Quels sont-ils? Revue de détails. > Un gouvernement resserré et paritaire L'équipe de Manuel Valls est resserrée et la parité est respectée avec huit femmes. Avec 16 ministres, ce gouvernement se rapproche du ""record"" des 15 ministres sous Jacques Chirac en 1974. Le précédent gouvernement de Jean-Marc Ayrault comptait 20 ministres de plein exercice et 17 ministres délégués. A noter que le ministère de l'Outre-mer obtenue par George Pau-Langevin devait initialement être un secrétariat d'Etat, mais s'est transformé en ministère de plain pied pour répondre aux exigences de parité. > L'aile gauche bien servie Le secteur de l'Economie est divisé en deux avec le très à gauche Arnaud Montebourg chargé de l'Economie, du Redressement productif et du Numérique. Il devra toutefois se partager Bercy avec Michel Sapin aux Finances et aux Comptes publics. Le ministère de l'Economie, ""remodelé et rationalisé"", est ""un gage d'efficacité"", ajoute un proche de François Hollande. Autre figure de l'aile gauche du PS, Benoît Hamon est également promu. Il obtient l'Education nationale, l'Enseignement supérieur et la Recherche, en remplacement de Vincent Peillon. Il n'était que ministre délégué sous le gouvernement Ayrault. > Royal et Rebsamen, deux nouveaux expérimentés Les écologistes ont refusé de faire partie de ce gouvernement. C'est donc Ségolène Royal, ancienne ministre et mère des enfants de François Hollande, qui fait son entrée à la tête d'un grand ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie. Elle est la seule ""nouvelle venue"" dans ce gouvernement avec le maire de Dijon, François Rebsamen, nommé ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social. Les deux petits nouveaux du gouvernement sont donc deux ténors expérimentés, placés à des secteurs clés. Il s'agit d'""une équipe resserrée, strictement paritaire, alliant expérience et jeunesse. Une équipe de combat totalement investie dans le projet présidentiel au côté du Premier ministre"", a d'ailleurs fait valoir l'entourage présidentiel dès l'annonce de ce gouvernement. > Les petits arrangements entre amis Le ministère de l'Intérieur est confié à Bernard Cazeneuve, anciennement au Budget. Ce ministère stratégique a fait l'objet d'un différend entre François Hollande et Manuel Valls qui souhaitaient chacun y placer un proche. François Rebsamen était le candidat du Président, Jean-Jacques Urvoas celui du Premier ministre. Le premier Conseil des ministres de la nouvelle équipe a d'ores et déjà été fixé à vendredi matin et le discours de politique générale à mardi prochain." Remaniement: les subtils équilibres du gouvernement Valls -1 "Elle ne l'aurait pas choisi: manifestement, la nomination de Jean-Michel Blanquer au poste de ministre de l'Éducation nationale n'est pas du goût de Najat-Vallaud Belkacem. Filmée lors de la passation de pouvoir, la fidèle socialiste a une moue de dégoût en entendant le nom de son successeur prononcé par le secrétaire général de l'Élysée. Jean-Michel Blanquer est en effet l'ancien directeur général de l’enseignement scolaire, soit la plus grosse direction de l’administration de la rue de Grenelle, sous Nicolas Sarkozy. ""C'est la première fois que je fais un discours avec quelqu'un qui ne partage pas toutes mes options"", euphémise ""NVB"" devant la caméra de Quotidien, en pleine rédaction de son allocution de passation. Divergences idéologiques Le nouveau ministre de l'Éducation avait notamment mis en place les évaluations contestées en classes de CE1 et CM2, et est également un fervent défenseur de l'autonomie des chefs d'établissements. Autant d'opinions que ne partage pas Najat Vallaud-Belkacem. Jean-Michel Blanquer reste pour les enseignants celui qui a fait appliquer la politique éducative du quinquennat Sarkozy, marquée par les coupes budgétaires et un discours très dur à l’encontre des fonctionnaires. Dans son livre quasi programmatique l’École de demain, Jean-Michel Blanquer exprimait notamment sa volonté de diviser par deux la taille des classes en zone d'éducation prioritaire: une mesure reprise à l'envi par Emmanuel Macron. ""Nous avons des différences"", affirmait sobrement le nouveau ministre de l'Éducation nationale lors de son entrée en fonction. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" La moue de Vallaud-Belkacem en apprenant la nomination de son successeur -1 "Le procès Bonnemaison ""va obliger les politiques à aller plus vite"", s'est félicité mercredi maître Benoît Ducos-Ader, l'un des avocats du docteur Nicolas Bonnemaison, acquitté par la Cour d'Assises des Pyrénées-Atlantiques, ce mercredi midi. Poursuivi pour avoir abrégé la vie de sept malades en phase terminale, l'urgentiste a été acquitté de l'ensemble des faits par la Cour. Le gouvernement Valls a chargé le député UMP Jean Leonetti et le député socialiste Patrick Claeys de réfléchir à des aménagements de la loi sur la fin de vie. Comment réagit la classe politique à l'acquittement du docteur Bonnemaison? Ce matin déjà sur France Inter, avant que la décision ne soit rendue, Jean Leonetti, auteur de la loi éponyme, exprimait ses doutes quant à un éventuel acquittement depuis confirmé, de l'urgentiste. ""Bonnemaison donnait la mort à des malades qui ne l'avaient pas demandé. De quel droit?"", s'interrogeait le député. .@JeanLeonetti : ""#Bonnemaison donnait la mort à des malades qui ne l'avaient pas demandé. De quel droit ?"" #findevie — France Inter (@franceinter) June 25, 2014 Le Foll pointe la ""responsabilité de faire évoluer notre cadre législatif"" En tant que porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll a été l'un des plus prompts à commenter mercredi l'acquittement du docteur Bonnemaison. Cette décision, estime-t-il, ne ""fait que conforter qu'on [le gouvernement] a une responsabilité à faire évoluer le cadre législatif"" sur la fin de vie. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Une ""décision d'humanité"", mais ""un cas particulier"" ""C'est une décision de justice, une décision d'humanité aussi je crois. Mais c'est aussi un cas particulier. Le gouvernement va travailler à donner un cadre juridique nouveau à la fin de vie"", a réagi Marisol Touraine, la ministre de la Santé. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Pour Patrick Claeys, ""Bonnemaison n'était pas un assassin"" ""Je crois qu'à travers le docteur Bonnemaison, on mesure ce que peut être pour les médecins et pour les soignants la solitude dans les services d'urgences"", a réagi mercredi sur BFMTV le député PS  Alain Claeys chargé d'une mission sur la fin de vie. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" Bonnemaison acquitté: les politiques vont-ils légiférer sur la fin de vie? -1 "Fillon botte en touche sur ""Le Pingouin"" ""Les artistes sont libres, les hommes politiques ne le sont pas."" L'ancien Premier ministre, François Fillon, a refusé, tout à l'heure sur RTL, de Carla Bruni, de commenter la chanson Le Pingouin, qui parlerait de François Hollande. Les regrets d'Estrosi Le député-maire de Nice est agacé. Dans un tweet publié mardi matin, il a publiquement regretté ne pas avoir été associé à la motion de censure UMP soumise à l'Assemblée nationale, mercredi. Je voterai la motion de censure mais je regrette de ne pas avoir été sollicité pour la signer. L'essentiel reste notre combat pour la France — Christian Estrosi (@cestrosi) March 19, 2013 La maison brûle, restons calmes ""Couacs"", ""cote d'alerte"", ""soupçons"" et ""frictions"" entre le gouvernement et le PS, sévère revers électoral dans l'Oise... Entre François Hollande et le parti, le divorce est-il consommé?, s'interroge mardi Le Parisien. ""Tout ne fonctionne peut-être pas à merveille au PS, mais c'est une illusion d'optique de dire que si une élection est perdue, c'est à cause du parti"", temporise Malek Boutih, député PS de l'Essonne, qui assure que le parti est bien au travail. Le malaise est pourtant là. ""La direction du PS n'a pas eu d'autres préoccupations, ces dernières années, que d'assurer son propre renouvellement, dénonce de son côté le sénateur PS de la Nièvre, Gaëtan Gorce, qui évoque ""une oligarchie qui s'est refermée sur elle-même"" et ""une ouvelle bourgeoisie"". Ambiance. Nicolas Sarkozy 1, François Fillon 0 Le duel Sarkozy-Fillon pour la primaire UMP en vue de la présidentielle de 2017 n'a beau être qu'une chimère pour l'instant, depuis l'évocation de son retour, l'ancien président s'est positionné en outsider contrariant pour François Fillon, qui ne cache plus ses ambitions pour 2017. Le dernier sondage jaugeant la popularité des deux hommes donne l'avantage à Nicolas Sarkozy, en faveur duquel se rangent 69% des sympathisants de droite, contre seulement 27% pour François Fillon. La bataille a commencé. UMP cherche (toujours) candidats On savait déjà que l'UMP était à la peine pour recruter des candidats aux municipales de 2014. Au point de plancher sur des petites annonces pour réveiller le candidat qui sommeille en chaque sympathisant. Et il y a urgence. Pour un responsable UMP cité par Libération, ""on n’est pas au point en Bretagne, dans les deux Normandie, parfois dans le Centre"". L'UMP bat donc le rappel avant les municipales. Dans un courrier adressé le 8 mars aux militants et aux cadres, Jean-François Copé appelle à ""la mobilisation"" et en particulier à l’émergence de ""tous les talents féminins pour construire la relève de demain"". La parité pour sauver l'UMP?" "CAFE POLITIQUE - François Fillon et ""Le Pingouin"" de Carla Bruni-Sarkozy" -1 "En mal de leadership, acculé par un FN qui compte inscrire son record de triangulaires, la droite - l'UMP et le centre - pourraient voir plusieurs de ses villes basculer dans le giron de la gauche ou du FN, lors des municipales de mars prochain. Zoom sur 10 villes que la droite peut perdre. >> Carte des villes qui peuvent basculer: Voir en plein écran > Dans le viseur de la gauche • Avignon: La candidate PS Cécile Helle pourrait profiter d'une triangulaire pour ravir la mairie à l'UMP. Selon un sondage Ifop de janvier, elle remporterait l'élection municipale avec 44% des voix dans une triangulaire avec le candidat UMP Bernard Chaussegros (32%) et le candidat Rassemblement Bleu Marine (RBM) Philippe Lottiaux (24%). • Marseille: Le sénateur-maire sortant Jean-Claude Gaudin, candidat à un 4e mandat, affronte le PS Patrick Mennucci, les sondages promettent un score très serré. Le FN pourrait également dépasser les 20%. >> Retrouvez ici toute l'actualité sur les municipales à Marseille • Aix-en-Provence: La droite part divisée avec la sortante UMP, Maryse Joissains, affaiblie par une enquête sur de possibles emplois fictifs et des dissidences dans son camp. • Nancy: La succession d'André Rossinot s'annonce particulièrement ouverte à Nancy, où son héritier désigné Laurent Hénart (UDI comme lui) tient en respect son challenger socialiste Mathieu Klein, dans une ville où l'évolution sociologique et les derniers scrutins sont favorables à la gauche. • Bayonne: La fin de la dynastie centriste Grenet qui règnait depuis 55 ans. La droite est dispersée et la liste PS élargie à des nationalistes modérés a ses chances. • Montauban: La sortante UMP, Brigitte Barèges, livre un nouveau combat contre l'ex-maire PS Roland Garrigues. Le FN pourrait jouer les arbitres. • Calais: La maire sortante UMP Natacha Bouchart est candidate à sa succession. Yann Capet, figure montante du PS, a lui pour ambition de replacer la ville dans le giron de la gauche. Egalement en lice: un ancien maire communiste Jacky Hénin et la FN Françoise Vernalde. • Bourges: Le maire UDI Serge Lepeltier raccroche. Pour le remplacer: trois listes à droite et autant à gauche. La socialiste Irène Félix entend enlever à la droite cet ancien bastion communiste. > Dans le viseur du FN • Fréjus: Bien que condamné en janvier à 5 ans d'interdiction de droits civiques pour prise illégale d'intérêts et récemment lâché par l'UMP et par son prédécesseur François Léotard, le maire de Fréjus, Elie Brun brigue quand même un nouveau mandat en mars, ayant annoncé faire appel de cette décision. Cet appel, suspensif, lui permettra donc de briguer un 4e mandat. Mais cette situation pourrait favoriser d'autres candidatures, dont celle du candidat FN bien implanté David Rachline. Celui-ci avait rassemblé aux législatives de 2012 dans la 5e circonscription du Var plus de 40% des voix. • Perpignan: Le candidat du Front national à la mairie de Perpignan, Louis Aliot, compte bien ravir la ville à la droite. C'est l'un des objectifs affichés du FN. Mais selon un sondage TNS Sofres, le maire sortant UMP, Jean-Marc Pujol, l'emporterait largement au second tour des municipales dans le cas d'une triangulaire. Municipales: les images qui ont fait la campagne Voir le diaporama Municipales: les images qui ont fait la campagne Voir le diaporama Municipales: les images qui ont fait la campagne Voir le diaporama Municipales: les images qui ont fait la campagne Voir le diaporama Municipales: les images qui ont fait la campagne Voir le diaporama" Fréjus, Avignon, Marseille: 10 villes que la droite peut perdre -1 "Dans un communiqué publié jeudi, le ministère du Travail indique qu'un médiateur a été nommé dans le conflit social qui oppose la direction de PSA et le syndicat CGT, au sujet de l'usine d'Aulnay dont l'avenir est menacé. Ce médiateur, Marc Leray, aura pour objectif de ""favoriser le retour au calme et le rétablissement du dialogue dans l'usine"", indique le ministère. En milieu de journée, une centaine de salariés PSA d'Aulnay avait manifesté devant l'Elysée pour réclamer cet intermédiaire, et dénoncer l'accord sur le plan de sauvegarde de l'emploi et réclamé un médiateur. ""Tensions de plus en plus fortes"" L'usine d'Aulnay, qui emploie 2.800 personnes, doit fermer en 2014. Elle est quasiment à l'arrêt depuis un mois en raison d'une grève à l'appel de la CGT. Mardi, une majorité d'organisations syndicales avait émis un avis favorable au plan social qui prévoit la suppression de 8.000 emplois au total chez PSA. Mais la CGT, qui représente près d'un quart des salariés, y reste fortement opposée. Michel Sapin a justifié sa décision de nommer un médiateur par les ""tensions de plus en plus fortes"" qui, selon lui, ""ne permettent plus un dialogue serain""." "PSA : Sapin nomme un médiateur ""pour favoriser le retour au calme""" -1 "Selon des informations recueillies par BFMTV, Benjamin Griveaux est le nouveau porte-parole du gouvernement, remplaçant dans ces fonctions Christophe Castaner, délégué général de La République en marche depuis samedi. Benjamin Griveaux va quitter son secrétariat d'Etat de Bercy pour se consacrer à plein temps au porte-parolat car dans ce gouvernement très technique, l'expression gouvernementale revêt une importance cruciale. Il avait été auparavant porte-parole d'En marche, et donc du candidat Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle. Le remaniement sera annoncé officiellement dans la semaine, selon une déclaration de l'entourage d'Elysée à l'AFP, pour cause de vérification du patrimoine d'éventuels nouveaux ministres. Ce report doit imposer au délai à la substitution de Benjamin Griveaux à Christophe Castaner au poste de porte-parole du gouvernement. ce dernier sera encore porte-parole du gouvernement mercredi matin et c'est donc lui qui, à ce titre, fera le compte-rendu du Conseil des ministres à la mi-journée. Un vrai soulagement pour Christophe Castaner Christophe Castaner demeure, quant à lui, secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement. Notre journaliste Thomas Soulié a commenté: ""Ce soir, le vrai soulagé c’est Christophe Castaner. Il y a deux semaines environ il était persuadé qu’il resterait ministre et qu’il serait le patron du parti. La semaine dernière, à Lyon, au congrès de La République en marche, et Christophe Castaner avait un peu moins le sourire que sur ces images-là. Il avait eu des échos selon lesquels au plus sommet de l’Etat, à Matignon et à l’Elysée, on était en train de réfléchir pour savoir si ce cumul pouvait vraiment passer dans l’opinion publique. Et la réponse était non, dans les sondages, et même des élus et des référents En marche et des députés qui livraient des échos négatifs à des proches d’Emmanuel Macron, donc ce soir le vrai soulagement est pour Christophe Castaner.""" Benjamin Griveaux va être nommé porte-parole -1 "Invitée mercredi matin sur notre antenne, Emmanuelle Wargon a eu l'occasion de préciser sa position sur l'huile de palme. Avant d'être nommée secrétaire d'Etat à la Transition écologique, et en tant que directrice de la communication de Danone, elle avait défendu les mérites de cette huile, dont la production rime souvent avec déforestation. Ce mercredi matin, Emmanuelle Wargon a tenu à préciser le contexte de ses propos qui ont fait polémique à son entrée au gouvernement, et qui remontent au mois de juillet dernier: ""Sur l'huile de palme, j'ai commencé mon propos, et la vidéo entière est aussi sur les réseaux sociaux, en disant: 'L'huile de palme pose un problème majeur de déforestation'. Donc je ne défends pas l'huile de palme, c'était ma première phrase. Il se trouve que le jeu des réseaux sociaux fait que ce n'est pas cette phrase qui a été reprise. Après avoir dit ça, j'ai dit que dans certains cas l'huile de palme est un ingrédient dont on a aujourd'hui besoin, avec un petit volume: j'ai parlé des laits infantiles"". ""On ne peut pas continuer à utiliser de l'huile de palme produite de façon irresponsable"", assure la secrétaire d'Etat à la Transition écologique, ""et qui crée massivement de la déforestation. Le gouvernement travaille sur la stratégie de lutte contre la 'déforestation importée', ce qui veut dire comment est-ce qu'on fait pour éviter qu'en achetant des produits agricoles, on produise de la déforestation: c'est ma préoccupation principale""." Emmanuelle Wargon assure qu'elle ne défend pas l'huile de palme -1 "A la manière d'Arnaud Montebourg, Benoît Hamon a dénoncé mercredi ""la politique d'austérité menée en Europe"". ""Je fais partie de ceux qui considèrent que cette politique menée par la droite allemande va conduire l'Europe dans une impasse"", a soutenu mercredi matin sur BFMTV le ministre délégué à la Solidarité. Selon lui, cette politique est ""incapable de proposer autre chose que des sacrifices qui va aboutir sur plus de chômage et de pauvreté"". ""Courir un marathon sur le rythme d'un 400m"" Et de prendre ses distances avec la politique menée ""par la droite allemande"". ""En France, nous ne conduisons pas une politique d'austérité, nous conduisons une politique d'efforts que nous avons voulu compenser par des mesures en faveur de l'emploi, a encore expliqué Benoît Hamon. Mais cette politique se fait dans un environnement et cet environnement peut neutraliser la politique française mise en place."" Et de citer ""le pacte de croissance"" lancé par François Hollande. Sur les divergences avec l'Allemagne, Benoît Hamon a repris l'expression de ""tension amicale"" de François Hollande, estimant que cette tension était ""indispensable pour réorienter le projet européen"". ""On nous oblige à courir un marathon sur le rythme d'un 400m"", a-t-il encore dénoncé. ""Nous devons évaluer si cette politique est soutenable: si le chômage continue d'augmenter, il faudra trouver d'autres leviers"" a estimé Benoît Hamon, tout en réaffirmant que l'objectif français d'inverser la cuorbe du chômage d'ici à la fin 2013 était ""parfaitement atteignable"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } ""On ne fera jamais une loi qui supprime le mensonge"" Puis interrogé sur le projet sur la moralisation de la vie politique, présenté le 24 avril prochain, Benoît Hamon a défendu l'initiative, avec quelques réserves. ""La loi sur la moralisation de la vie politique est importante mais il faut aussi s'attaquer au système des paradis fiscaux"", a souligné Benoît Hamon, estimant notamment nécessaire d'organiser la levée du secret bancaire au sein de l'Union européenne. Et s'il défend l'initiative de transparence de l'exécutif, Benoît Hamon reste circonspect sur les résultats. ""On ne fera jamais une loi qui supprime le mensonge"". Enfin, Benoît Hamon a de nouveau défendu une loi en faveur des actions de groupe, ces recours collectifs en justice. ""Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy avaient reculé sous la ression du Medef, François Hollande le fera"", a-t-il promis annonçant qu'un texte serait présenté le 2 mai prochain. A LIRE AUSSI: >> Moralisation de la vie politique: vraie ou fausse bonne idée? >> Sur quoi va porter la moralisation de la vie politique? >> Austérité: François Hollande est-il est allé trop loin?" "Benoît Hamon: ""on ne fera jamais une loi qui supprime le mensonge""" -1 "Les électeurs français ont boudé les urnes dimanche, pour les élections européennes. L'abstention a atteint 57,57%. Elle est toutefois inférieure au record de 2009 (59,37%). Cela correspond à un taux de participation de 42,43%. Les résultats doivent encore être proclamés par la commission nationale de recensement des votes. L'abstention avait été de 36,45% au premier tour des municipales le 23 mars et de 37,87% au second tour le 30 mars. Sans grande surprise, l'abstention a battu tous les records en outre-mer, 82,95% des électeurs ne s'étant pas rendus aux urnes. En Corse elle a été de 64,48%. Le Limousin a été l'une des régions où l'abstention a été la moins importante, 49,55%. En revanche, en Alsace, région à forte vocation européenne, l'abstention était supérieure à la moyenne nationale, 58,04%. Si pour Frédéric Dabi, de l'Ifop ""ces chiffres confirment une tendance lourde de l'abstention pour le scrutin européen"", Bruno Jeanbart d'OpinionWay considère que ""visiblement, il y a une petite tendance à la hausse (de la participation) qui n'est pas propre qu'à la France"". 24% de votants chez les 18-24 ans Depuis les premières élections européennes de 1979 où l'abstention était de 39,3%, celle-ci a régulièrement progressé pour ce type de scrutin, à l'exception de 1994. En 2004, elle était de 57,2%. Selon Frédéric Dabi, toutes les catégories d'électeurs sont touchées par l'abstention, à l'exception des personnes les plus âgées et des retraités. Les 18-24 ans ont été seulement 24% à aller voter, indique-t-il. Bruno Jeanbart observe de son côté que l'abstention est très disparate dans le pays mais que l'on a le plus voté dans les zones les plus favorisées ainsi que dans celles qui votent traditionnellement à droite. Plusieurs enquêtes réalisées dans la journée montrent d'ailleurs que l'abstention et le vote FN ont été le choix d'une part importante des plus modestes, des moins diplômés et des plus jeunes. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Des élections qui n'ont pas intéressé Par ailleurs, selon l'Ifop, les abstentionnistes n'ont pas voté d'abord parce que ces élections ne les intéressent pas (23%), pour manifester leur mécontentement à l'égard des partis politiques (16%), pour manifester leur mécontentement à l'égard de l'UE (15%) ou parce que leur vote n'aurait, selon eux, pas d'impact sur la situation en France (10%). Les abstentionnistes répondent également qu'ils ne sont pas suffisamment informés sur cette élection (20%), que cela ne changera pas grand chose à leur vie quotidienne (17%) ou qu'ils ne sont pas à l'endroit où ils sont inscrits sur les listes électorales (16%), ajoute Harris Interactive. Au vu du niveau de l'abstention, a jugé le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll, ""on ne peut pas tirer des enseignements (...) qui viendraient ici dire que le Front national est devenu le premier parti de France, ce qui n'est pas aujourd'hui la réalité""." Européennes: une participation en légère hausse en France -1 "Visé par une enquête relative à des emplois présumés fictifs de son épouse qu'il a rémunérée comme attaché parlementaire, François Fillon a souhaité mettre au clair sa situation mardi soir, avant de prendre la parole devant l'Electronic Business Group, un club d'entrepreneurs du numérique. Le candidat à la présidentielle a dénoncé ""une opération d'une extrême ampleur de calomnie très professionnelle"" à son encontre. ""A ma connaissance, dans l'histoire de la Ve République, cette situation ne s'est jamais produite. Jamais, à moins de trois mois d'une élection présidentielle, une opération d'une telle ampleur et aussi professionnelle n'a été montée pour essayer d'éliminer un candidat autrement que par la voix démocratique"", a-t-il lancé. François Fillon, qui a été auditionné avec sa femme lundi par la justice, s'est dit ""confiant"" et ""serein"" quant à l'issue de l'enquête. ""Je me suis exprimé devant les juges et les policiers hier. J'était très soucieux d'être entendu très vite. Ils l'ont fait, je m'en félicite, j'attends la fin de cette enquête"", a-t-il expliqué. L'ancien Premier ministre a également assuré qu'il ne s'exprimerait plus sur le sujet, alors que le Canard Enchaîné révèle que les sommes touchées par Penelope Fillon s'élèveraient non pas à 500.000 euros, mais à 900.000 euros. Le candidat de la droite à la présidentielle aurait également rémunéré à hauteur de 84.000 euros deux de ses enfants quand il était sénateur de la Sarthe, entre 2005 et 2007. Election présidentielle: les candidats 2017 Emmanuel Macron Marine Le Pen Nathalie Arthaud Benoît Hamon Michèle Alliot-Marie La boîte à Sondages Nicolas Dupont-Aignan Jacques Cheminade Philippe Poutou François Fillon Jean-Luc Mélenchon Résultats de l'élection présidentielle" "Affaire Penelope Fillon: François Fillon dénonce ""une opération de calomnie très professionnelle""" -1 "Après le ministère de l'Ecologie, Ségolène Royal se verrait bien à l'ONU. Et à cinq mois de l'élection présidentielle, Paris tente de préparer l'avenir de la ministre, en tentant de lui décrocher une responsabilité onusienne. Mais pour obtenir satisfaction, Ségolène Royal devra passer outre les réticences des Nations unies, et tenter de faire oublier ses propos polémiques sur Fidel Castro. Vers un poste à responsabilité à l'ONU? Le bruit court depuis quelques jours. Selon les informations du Figaro, le diplomatie française chercherait à faire obtenir à Ségolène Royal la direction du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), l'un des principaux organismes multilatéraux visant à favoriser le développement afin de réduire la pauvreté et les inégalités. ""Il est toujours bon d'avoir des responsables français qui puissent peser sur les affaires internationales à l'ONU. Plus il y a de Français à des postes de responsabilités, à l'ONU, mieux c'est"", a fait valoir un diplomate du Quai d'Orsay auprès du Figaro. Plusieurs obstacles Mais les ambitions internationales de Ségolène Royal pourraient être freinées par les réticences de l'ONU à lui attribuer ce poste. L'organisation internationale ne serait en effet pas favorable à ce choix, d'autant plus que la France participe peu au budget du Pnud. Or, le directeur de ce programme est nommé par le secrétaire général de l'ONU en personne. Par ailleurs, l'obstacle pourrait venir de l'Hexagone, puisque le nom d'un autre Français, celui de l'ancien ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy circule déjà pour un autre poste onusien, la direction de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Mise à mal par ses propos sur Castro? Enfin, les propos hautement polémiques sur Fidel Castro prononcés samedi par Ségolène Royal en marge des funérailles de l'ancien leader cubain, à Santiago de Cuba, pourraient bien lui mettre des bâtons dans les roues pour cette potentielle future carrière diplomatique. Seule membre d'un exécutif européen, avec le Premier ministre grec Alexis Tsipras, à avoir assisté aux cérémonies organisées à Cuba en l'honneur de Fidel Castro, Ségolène Royal a salué face aux médias un ""monument de l'histoire"", dont elle a salué le bilan, tout en niant l'existence d'une liste de prisonniers politiques sur l'île caribéenne. Des propos qui valent à la ministre de l'Ecologie une déferlante de critiques depuis dimanche, aussi bien à droite qu'à gauche. Et qui pourraient mettre à mal son avenir à l'international." Ségolène Royal a-t-elle un avenir à l'international? -1 "Eric Zemmour aurait pu être la tête de liste de Debout la République -devenu en octobre Debout la France- en Île-de-France aux élections européennes de mai dernier. Nicolas Dupont-Aignan, le président du parti, a révélé dimanche sur Sud Radio l'avoir approché, comme relayé par Metronews. Mais le polémiste a décliné l'offre. ""Il a préféré garder sa liberté "", a expliqué Nicolas Dupont-Aignan. L'ex-candidat à la présidentielle n'aurait d'ailleurs pas été le seul à faire cette proposition à Eric Zemmour. ""D'autres [partis] lui ont proposé"" la même chose, a ajouté Nicolas Dupont-Aignan, refusant toutefois de donner des noms. ""Je ne révèle pas des conversations privées. C'est à Éric Zemmour de le dire"", a-t-il balayé." Dupont-Aignan a proposé à Zemmour d'être candidat aux Européennes -1 """Je vois un risque du débat, c'est l'individualisme"", a déclaré ce mercredi Emmanuel Macron devant plus de 600 élus locaux à Saint-Brieuc, dans les Côtes-d'Armor. Deux mois et demi après le lancement du grand débat, le chef de l'Etat a rappelé qu'il n'y aurait pas ""66 millions de réponses"" à l'issue de ce recueil de doléances et de rencontres avec les élus et acteurs du territoire. ""Nous ne résoudrons pas toutes les frustrations ou toutes les insatisfactions"", a-t-il prévenu, arguant qu'il était ""impossible de les résoudre toutes"". ""Vous trouverez toujours des gens qui diront: 'Moi, on n'a pas répondu à mon sujet dans le grand débat'. Peut-être!'"", a-t-il poursuivi. ""Le risque du débat, c'est l'individualisme, c'est de dire qu'on aura 66 millions de réponses"": en Bretagne, Emmanuel Macron demande aux citoyens ""un principe de responsabilité"" pic.twitter.com/yPvVmbecnK — BFMTV (@BFMTV) 3 avril 2019 ""Il y a des impatiences légitimes, d'autres qui le sont moins"" Emmanuel Macron a néanmoins assuré que ""la réponse que l'Etat peut apporter (...), c'est une réponse qui correspond à un projet national, à un sens du collectif et qui a une capacité à (les) engager"". ""Nous aurons toujours à vivre avec les impatiences"", a souligné le Président, estimant qu'il y avait ""des impatiences légitimes, d'autres qui le sont moins"" et insistant sur le ""principe de responsabilité"". ""Il y a des priorités et des angoisses profondes et nous devons ensemble apporter une réponse"", a-t-il rappelé." "Grand débat: Macron prévient que l'exécutif ""ne résoudra pas toutes les frustrations""" -1 "Une ""dégelée"", une ""raclée historique"", des termes parfois fleuris viennent décrire l'épisode électoral qui se solde par un changement de gouvernement. Si tout le monde s'accorde à dire que ces municipales représentent une défaite de taille pour le Parti socialiste, comment la mesurer? Le nombre de villes perdues par la gauche est par exemple deux fois plus lourd que pour la droite aux municipales 2008. Le ""front républicain"" a échoué face aux divisions politiques et a mis en exergue un véritable succès pour l'extrême droite, le FN, décrochant douze villes au terme du scrutin. Aujourd'hui, la gauche ne possède plus que 395 villes de plus de 9.000 habitants, quand la droite en tient 645. Voici, en quelques repères chiffrés, de quoi jauger l'échec du Parti socialiste." Municipales: la débâcle de la gauche en chiffres -1 "Au lendemain de la présidentielle remportée par Emmanuel Macron, le PS est en ruine. Mais au lieu d'accourir au chevet de son parti affaibli, Anne Hidalgo préfère fonder le collectif Dès demain aux côtés de Christiane Taubira et Martine Aubry. Un trio qui en impose à gauche. La popularité de la maire de Paris est alors au sommet chez les sympathisants de son bord politique. On lui prête déjà une réélection dans un fauteuil à la tête de la capitale, voire un avenir élyséen. Neuf mois plus tard, tout s'est écroulé. Dans une étude de l'institut Elabe pour Les Echos publiée ce vendredi, Anne Hidalgo se maintient au quatrième rang chez les sympathisants de gauche mais elle a perdu 23 points de popularité, passant de 55% à 32% d'opinions favorables. Surtout, elle échoue en ce début d'année 2018 très loin du trio de tête: Jean-Luc Mélenchon (66%), Nicolas Hulot (57%) et Benoît Hamon (52%). Le premier est l'opposant en chef du président de la République, le deuxième (plébiscité dans le classement général et chez les sympathisants En Marche) est au gouvernement en incarnant l'écologie à la française et le troisième a pris la tangente socialo-écolo au lendemain de sa débâcle présidentielle. Hidalgo: une idée, une polémique A l'échelle du pays, seuls 18% des Français ont une bonne opinion d'Anne Hidalgo. Moins 12 points en 9 mois, pour un résultat qui fleure bon ceux de François Hollande en fin de règne. Le nom d'Anne Hidalgo est devenu synonyme de polémiques: voies sur berges, diesel, circulation, propreté des trottoirs. Au global, ""sa politique environnementale à Paris"" est mal perçue, pointe le chargé des études chez Elabe, Vincent Thibault. ""Une idée d'Anne Hidalgo et c'est une nouvelle polémique dans l'opinion. La répétition du phénomène, expose-t-il, impacte son image"". Quand l'édile dit conviction, l'opinion répond crispation. Fiasco, hurle l'opposition. Sur BFMTV et RMC, Anne Hidalgo désignait en septembre ""la fachosphère, les réacs, les néo-réacs, les gros machos"" pour expliquer ses troubles de popularité et son discours caricaturé. Au final, ses projets pour Paris lui ont fait perdre 20 points dans la capitale sur la même période (de 36% en mai 2017 à 16% en février 2018). Ni opposante à Macron, ni impliquée au PS Ce ne sont pourtant pas que ses ambitions environnementales qui plombent Anne Hidalgo chez les sympathisants de gauche et pourraient assombrir son avenir à Paris, elle qui assure désormais vouloir vivre les Jeux olympiques de 2024 au balcon de l'Hôtel de ville. Un succès de prestige après les échecs de 2008 et 2012 dont elle n'a tiré aucun crédit tant la partie a semblé jouée d'avance. Lors de cette séquence, elle a été vue complice du chef de l'Etat. Or, ce qui plombe Anne Hidalgo, à Paris comme au-delà du périphérique, c'est la déception d'une partie de la gauche à son endroit. Un arrière-goût dont personne ne peut aujourd'hui mesurer les effets au moment de glisser le bulletin dans l'urne, dans deux ou quatre ans. ""Anne Hidalgo n'est pas dans l'opposition frontale à Emmanuel Macron"" (contrairement à la période 2014-2016 où le chef de l'Etat était ministre de l'Economie, NDLR) pointe Vincent Thibault. La maire de Paris n'incarne pas non plus le futur du PS: les sympathisants de gauche ""ont pu croire qu'elle se lancerait dans la bataille du parti"" et, au contraire, ""elle en reste très éloignée"". ""Cette distance passe mal"", analyse le sondeur. En même temps, Anne Hidalgo a lu les chiffres: à la présidentielle 35% des Parisiens ont voté Emmanuel Macron, 27% François Fillon, 20% Jean-Luc Mélenchon et seulement 10% Benoît Hamon. Pour 2020, elle devra composer avec ces chiffres. Sa cote de popularité en est une autre qui ouvre des perspectives à ses opposants. Marcheurs, Républicains ou Insoumis." Anne Hidalgo: les raisons du désamour -1 "La lettre d'Emmanuel Macron aux Français, promise de longue date alors que la crise des gilets jaunes se poursuit, a été dévoilée ce dimanche. Dans cette dernière, le président de la République égrène les sujets sur lesquels la réflexion de nos concitoyens est appelée à se porter lors du grand débat national qui s'annonce et s'étendra jusqu'au 15 mars. ""Que proposez-vous pour améliorer l’intégration dans notre Nation ?"" L'immigration est du nombre. Le chef de l'Etat commence par réaffirmer le principe du droit d'asile: ""Notre pays a toujours su accueillir ceux qui ont fui les guerres, les persécutions et ont cherché refuge sur notre sol : c’est le devoir de l’asile, qui ne saurait être remis en cause."" Il prolonge: ""Notre communauté nationale s’est aussi toujours ouverte à ceux qui, nés ailleurs, ont fait le choix de la France, à la recherche d’un avenir meilleur : c’est comme cela qu’elle s’est aussi construite."" Mais, d'après lui, cette tradition se trouve à présent malmenée par ""des tensions et des doutes liés à l’immigration et aux défaillances de notre système d’intégration"". Ici, Emmanuel Macron suggère de tracer des pistes: ""Que proposez-vous pour améliorer l’intégration dans notre Nation ? En matière d’immigration, une fois nos obligations d’asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ? Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?"" Concurrencer Marine Le Pen Sur notre plateau ce lundi matin, notre éditorialistes Christophe Barbier a analysé: ""Parler de l’immigration c’est aussi un moyen de venir sur le terrain de Marine Le Pen qui caracole en tête dans les sondages pour les européennes et qui vient de lancer sa liste""." "Dans sa lettre aux Français, Macron propose de fixer des ""objectifs annuels"" en matière d'immigration" -1 "Claude Guéant a été mis en examen mardi pour ""complicité de favoritisme"" dans l'affaire des sondages de l'Elysée. Proche de Nicolas Sarkozy, l'ancien ministre de l'Intérieur et ex-secrétaire général de l'Elysée était entendu mardi par le juge pour préciser son rôle dans les contrats passés sans appels d'offres à partir de 2007 avec les sociétés de Patrick Buisson (Publifact puis Publiopinion) et de Pierre Giacometti, tous deux mis en examen pour recel de favoritisme. Avec des soupçons supplémentaires d'avoir détourné des fonds publics pour le premier, ex-patron du journal d'extrême droite Minute qui s'était imposé comme l'un des conseillers les plus influents du président. Guéant affirme avoir plutôt ""freiné la dépense"" La convention signée par Patrick Buisson avec l'Elysée prévoyait d'une part du conseil rémunéré 10.000 euros par mois et octroyait d'autre part à Publifact ""l'exécution de sondages"", à sa liberté d'appréciation et avec les instituts de son choix. Dans un rapport de 2009, qui allait conduire l'association Anticor à porter plainte, la Cour des comptes dénonçait le caractère ""exorbitant"" de cette convention, l'Elysée n'ayant ""ni la maîtrise ni le contrôle"" des dépenses. Au final, les enquêteurs ont retrouvé trace de 235 sondages achetés par le cabinet de Patrick Buisson et revendus à la présidence entre 2007 et 2009, avec une marge d'environ 1,4 million d'euros, soit entre 65% et 70%. Le juge l'a mis en examen pour le détournement de ces fonds publics. Certains des sondages revendus avaient déjà été diffusés dans la presse. ""Mon rôle a plutôt été de freiner la dépense"" par rapport à l'""appétence en matière de sondages"" de Nicolas Sarkozy, s'est défendu son ancien conseiller, selon l'audition. Le juge, qui cherche à déterminer qui a décidé cette convention signée par Emmanuelle Mignon et Patrick Buisson, a demandé à ce dernier s'il l'avait rédigée lui-même. Réponse affirmative. Nicolas Sarkozy lui aurait dit ""pour les modalités, vois avec Claude (Guéant)"", qui lui aurait répondu ""puisque vous voulez une convention, proposez-moi un projet'"". De son côté, Emmanuelle Mignon a assuré en garde à vue avoir reçu la convention déjà signée par Patrick Buisson, avec une note manuscrite de Claude Guéant, qu'elle a remise aux enquêteurs, lui demandant de ""mettre le contrat à la signature"". Lors de sa garde à vue, Claude Guéant avait assuré ne pas avoir négocié le contrat. De plus, à ses yeux, ""l'Elysée n'est pas un ministère mais un pouvoir constitutionnel qui échappe à la règle commune des administrations"", donc aux appels d'offres. A la suite du rapport de la Cour des comptes, l'Elysée avait procédé à une régularisation pour les sondages en lançant une procédure d'appel d'offres. Le nom de Guéant cité dans d'autres affaires L'affaire, dans laquelle l'ex-directrice de cabinet Emmanuelle Mignon et d'autres anciens conseillers ont été mis en examen, n'est pas la seule dans laquelle le nom de l'ancien ministre est cité: Claude Guéant a été condamné mi-novembre à deux ans de prison avec sursis et cinq ans d'interdiction de toute fonction publique à l'issue du procès sur les primes en liquide du ministère de l'Intérieur, alors qu'il dirigeait le cabinet de Nicolas Sarkozy (2002-2004). Il a fait appel. Il est aussi mis en examen pour faux et blanchiment de fraude fiscale dans l'affaire des soupçons de financement libyen de la campagne Sarkozy en 2007. En cause, la vente alléguée de tableaux pour expliquer un virement de 500.000 euros sur son compte." "Sondages de l'Elysée: Claude Guéant mis en examen pour ""complicité de favoritisme""" -1 "Ils ne se sont pas contentés de serrer la main de Bachar al-Assad. Ces élus français, dont Thierry Mariani et Valérie Boyer, des proches de François Fillon, ont aussi rencontré Ahmad Badreddin Hassoun, le grand mufti de Syrie, lors de leur voyage à Damas en mars dernier. Un homme connu pour avoir menacé l'Europe et les États-Unis de représailles en cas d'intervention en Syrie au début de la révolution en 2011, comme le rapporte Buzzfeed. ""Je dis à l'Europe et à l'Amérique que nous allons activer des martyrs qui sont déjà parmi vous. Si vous bombardez la Syrie ou le Liban, ce sera œil pour œil, dent pour dent"", déclarait-il dans la vidéo ci-dessous traduite par le pure player. ""Il a affirmé que ses propos avaient été détournés"" Pourtant, certains de ces élus assument cette rencontre. Comme Thierry Mariani, député LR des Français de l'étranger. ""Je me souviens qu'on a vu la vidéo avant de le rencontrer. Et quand nous l'avons rencontré, on lui a posé la question. Il nous a répondu que ce n'était pas du tout d’actualité. Il a affirmé que ses propos avaient été détournés"", a-t-il assuré à Buzzfeed. Nicolas Dhuicq, député LR présent lors de cette rencontre, a quant à lui expliqué au Lab ne pas avoir été au courant de ces propos. Mais, selon lui, cela n'aurait rien changé. ""C'était des propos sortis de leur contexte. Ça n'a quand même rien à voir avec ceux du grand mufti de Jérusalem qui conseillait à Hitler de détruire les juifs. Ce sont des propos à prendre dans un contexte de guerre, tenus par des gens confrontés à des horreurs tous les jours et qui voient arriver des impies qui entendent imposer leurs canons."" Visite chez le Gd Mufti Baddreddine Hassoun & l'archevêque grec orthodoxe Mgr Loukas Al Khoury #Damas #Coexistence pic.twitter.com/rUeCOkPsj8 — Bliنeau Fabienne (@BAbiramia) 27 mars 2016 À lire : Parlementaires en Syrie: ""Nous avons des intérêts communs avec Assad"", assure Mariani" Des proches de Fillon ont rencontré en Syrie un représentant religieux qui menaçait l'Europe -1 "Première femme à être nommée à ce poste, Véronique Bédague-Hamilius est la nouvelle directrice de cabinet de Manuel Valls. Cette énarque de 50 ans, qui a déjà travaillé pour Laurent Fabius à Bercy, possède de solides compétences en économie, point faible du nouveau Premier ministre. Elle venait d'ailleurs d'être nommée présidente de l'agence française des investissements internationaux (AFII), en mars dernier, rapporte Le Monde, ainsi que directrice de l'Agence française pour le développement international des entreprises (Ubibrance). Sa mission était de fusionner les deux opérateurs d'Etat. Des méthodes autoritaires Auparavant, elle occupait le poste stratégique de secrétaire générale de la Ville de Paris, où elle gérait quelque 50.000 fonctionnaires. Réputée pour son autorité, Véronique Bédague-Hamilius n'y aura pas laissé que des bons souvenirs. ""Véronique Bédague-Hamilius avait la réputation de considérer que toute personne née avant 1964 n'était plus bonne à grand-chose au niveau des postes de responsabilités"", écrit notamment le syndicat Unsa (majoritaire) des attachés des administrations parisiennes, sur son site internet. syndicat Unsa des attachés des administration parisiennes En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/politique/veronique-bedague-hamilius-le-bouclier-de-valls-en-economie_1506043.html#sHcpBfmFGpi4TiU6.99 Véronique Bédague-Hamilius avait la réputation de considérer que toute personne née avant 1964 n'était plus bonne à grand-chose au niveau des postes de responsabilités (... En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/politique/veronique-bedague-hamilius-le-bouclier-de-valls-en-economie_1506043.html#sHcpBfmFGpi4TiU6.99 Véronique Bédague-Hamilius avait la réputation de considérer que toute personne née avant 1964 n'était plus bonne à grand-chose au niveau des postes de responsabilités (... En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/politique/veronique-bedague-hamilius-le-bouclier-de-valls-en-economie_1506043.html#sHcpBfmFGpi4TiU6.99 Véronique Bédague-Hamilius avait la réputation de considérer que toute personne née avant 1964 n'était plus bonne à grand-chose au niveau des postes de responsabilités (... En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/politique/veronique-bedague-hamilius-le-bouclier-de-valls-en-economie_1506043.html#sHcpBfmFGpi4TiU6.99 Véronique Bédague-Hamilius avait la réputation de considérer que toute personne née avant 1964 n'était plus bonne à grand-chose au niveau des postes de responsabilités (... En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/politique/veronique-bedague-hamilius-le-bouclier-de-valls-en-economie_1506043.html#sHcpBfmFGpi4TiU6.99 Gouvernement Valls: la galerie de portraits des ministres Voir le diaporama Gouvernement Valls: la galerie de portraits des ministres Voir le diaporama Gouvernement Valls: la galerie de portraits des ministres Voir le diaporama Gouvernement Valls: la galerie de portraits des ministres Voir le diaporama Gouvernement Valls: la galerie de portraits des ministres Voir le diaporama" Véronique Bédague-Hamilius, l'autre boss de Matignon -1 "Marion Maréchal-Le Pen n'existe plus. La petite-fille du fondateur du FN, nièce de Marine Le Pen, a repris son nom d'état-civil et se fait donc à nouveau appeler Marion Maréchal. Sa page officielle sur Facebook a été renommée en ce sens vendredi. ""Son nom d'état-civil c'est Marion Maréchal"", rappelle un de ses proches qui confirme: ""elle ne fait que reprendre son nom et retourner à l'anonymat"". Tiens tiens, sur sa page Facebook, Marion Maréchal-Le Pen s’appelle désormais juste Marion Maréchal pic.twitter.com/LCO1ekrl8X — Sébastien Tronche (@S_Tronche) 18 mai 2018 En mai 2017, l'ancienne députée de Vaucluse a annoncé s'éloigner de la vie politique. Son changement de nom traduit sa ""volonté de faire la séparation entre sa vie d'avant et celle d'aujourd'hui"", explique ce proche. ""Elle reste qui elle est. Mais elle a besoin de marquer une rupture"". Académie de sciences politiques Marion Maréchal travaille désormais à l'ouverture de son ""académie de sciences politiques"", une école à Lyon pour former les futurs cadres de la droite traditionnelle. Le 31 mai prochain, elle présentera le projet devant un parterre d'invités, à l'occasion d'un événement du journal L'Incorrect intitulé ""débranchons Mai 68"". Les inscriptions à l'académie devraient être bientôt lancées en vue de la rentrée en septembre." Marion Maréchal-Le Pen se fait désormais appeler Marion Maréchal -1 "Anne Hidalgo, candidate PS à la mairie de Paris, a lancé lundi soir son comité de soutien pour les élections municipales, déjà fort d'un millier de noms; anonymes, élus mais aussi beaucoup d'artistes et intellectuels de renom. Dans la liste distribuée à la presse, l'ancien garde des Sceaux Robert Badinter côtoie le comédien Jean-Pierre Bacri, le réalisateur Cédric Klapisch précède les chasseurs de nazis Beate et Serge Klarsfled, et Jean-Pierre Marielle le maire de Rome Ignazio Marino. Des syndicalistes (Marc Blondel, Bernard Thibault), des juristes (l'avocat Léon Lef Forster, l'ancien procureur Jean-Pierre Dintilhac), des sportifs ou anciens sportifs (Stéphane Caristan, Vikash Dhorasoo, Daniel Herrero), la figure du monde forain Marcel Campion émargent également. Des voeux et des piques Plusieurs d'entre eux -notamment les époux Klarsfeld, Claudia Cardinale, Jean-Michel Ribes ou l'architecte Roland Castro- étaient présents à l'Alhambra, salle de spectacles du Xe arrondissement, où Anne Hidalgo leur a demandé d'être ""les ambassadeurs"" de son projet pour décrocher en mars ""le plus beau des mandats"". S'exprimant après Cédric Villani -le mathématicien qui préside le comité - et le maire Bertrand Delanoë, elle a lancé des piques à sa rivale UMP Nathalie Kosciusko-Morizet, coupable à ses yeux d'""hypocrisie"" sur le logement et de la pollution et incarnant une droite ""disqualifiée"" sur la sécurité puisque ""1.500 postes de policiers ont été supprimés"" dans la capitale sur les trois dernières années du quinquennat Sarkozy, a réaffirmé la socialiste. ""N'en déplaise à celle qui entonne la triste rengaine du déclin de Paris (...) Paris rayonne, j'ai confiance en nous"", a lancé Anne Hidalgo. ""Entre nous Bertrand c'est une très très belle histoire, mais Jean-Marc le sait"", a aussi dit la première adjointe, dans une allusion à peine voilée à la situation du président de la République François Hollande, suscitant les rires de l'assistance." Hidalgo présente ses voeux, ses soutiens et vanne Hollande -1 "Manuel Valls est en déplacement ce mardi matin à Forbach en Moselle. Un déplacement qui doit marquer la volonté du ministre de lutter contre l’insécurité. Mais Forbach n'est pas un choix pas anodin. Manuel Valls a beau proclamer qu’il n’est pas une arme anti-FN, son déplacement en Moselle, n’a rien d’un hasard. D’abord le timing : le ministre le plus populaire du gouvernement (69% de bonnes opinions à droite et 73% à gauche selon un sondage BVA samedi), est envoyé en première ligne alors que le FN a le vent en poupe. La cantonale partielle de Brignoles, où le parti de Marine Le Pen est arrivé en tête et la gauche éliminée dès le premier tour, l’a encore montré. Par ailleurs, 24% des Français se disent « prêts à voter pour le FN » aux municipales de 2014 selon un sondage LH2/Nouvel Observateur publié lundi. « Une tournée anti-FN financée par le contribuable » Et puis il y a le choix du lieu. Forbach, sous-préfecture de la Moselle, est le fief choisi depuis juin 2012 par Florian Philippot. Il y sera tête de liste aux municipales l'an prochain. Le numéro deux du Front national a qualifié lundi cette visite d'« indécente ». « Je trouve curieuse cette tournée anti FN du ministre de l’Intérieur, selon son entourage. D’abord car elle est financée par les fonds publics. Je trouve cela scandaleux de voir l’argent du contribuable financer une tournée électorale en faveur du parti socialiste à quelques mois des municipales. C’est indécent. C’est financé par l’argent du ministère de l’Intérieur. C’est incroyable. Il ferait mieux de faire une tournée sur l’insécurité ou anti-délinquance, on l’attend plutôt là-dessus »." Valls à Forbach ou la colère du FN -1 "|||L'enquête a été réalisée par Internet, du 17 au 21 janvier 2014, sur un échantillon de 1206 personnes inscrites sur les listes électorales, représentatif de la population française de 18 ans et plus. Cet échantillon a été constitué d'après la méthode des quotas (sexe, âge, profession de l’individu) après stratification par la région et la catégorie d’agglomération. La droite en tête des intentions de vote au premier tour, les impôts au centre des préoccupations, et une abstention qui menace de polluer le scrutin. Un sondage CSA pour BFMTV, Orange et Le Figaro dévoile, mercredi 22 janvier, les dernières tendances en vue des élections municipales de mars prochain. Revue de détails. > La droite mieux placée, le FN en progression Le rapport de forces mesuré à deux mois du scrutin, à l’échelle des communes de plus de 3.500 habitants et plus, voit la droite (MoDem, UDI, UMP, Divers Droite) prendre l’avantage avec 46% des intentions de vote au premier tour, révèle le sondage. La gauche (PS, EELV, PCF, Parti de Gauche, PRG, MRC, Divers Gauche) arrive en deuxième position et rassemble 41% des intentions de vote. Avec 9% des intentions de vote, le Front National occupe la troisième place du classement. Avec ce score La droite ferait moins bien qu’en 2008, où elle avait réunit 48,4% des suffrages. > Les électeurs de droites plus mobilisés Par ailleurs, selon les données recueillies, 74% des Français s’intéressent à la campagne pour les élections municipales, et 27% disent ""beaucoup"" s’y intéresser. Malgré tout, le potentiel de participation reste faible, à 52%. L’abstention pourrait donc être la grande gagnante de ce scrutin. Les électeurs de droite devraient toutefois se mobiliser en plus grand nombre (64%) que leurs homologues de gauche (57%). Les électeurs frontistes, eux, se situent dans la moyenne nationale. > Les impôts, priorité pour les électeurs Enfin, lorsqu’il s’agit d’évoquer les priorités des électeurs, la tendance au ras-le-bol fiscal prend tout son sens. Pour 47% des sondés, le montant des impôts locaux est, en effet, cité comme le sujet à traiter en premier lieu par les maires potentiels. Une demande qui dépasse d’ailleurs les clivages partisans, puisqu’elle figure en première place du côté des sympathisants de gauche (36%), de droite (55%) ou du Front national (51%). Le deuxième sujet prioritaire est un vieux classique: la lutte contre la délinquance (34%), en particulier dans les villes de plus de 30.000 habitants. Le développement économique n’arrive qu’en troisième position, avec 27% des sondés le considérant comme une priorité." Municipales: la droite prend l'avantage -1 "La cote de popularité de Laurent Wauquiez est en chute libre. Une majorité de Français (51%) jugent que Marine Le Pen incarne bien la droite, et 42% pensent de même d'Emmanuel Macron. Le président des Républicains, lui, peine à convraincre, 70% des Français estiment qu'il incarne mal la droite, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche. Parmi les noms testés, c'est cependant Nicolas Sarkozy qui réalise le meilleur score: 60% estiment que l'ancien président incarne bien la droite (40% qu'il l'incarne mal). Il est suivi par Marine Le Pen (51%), Xavier Bertrand (48%), Valérie Pécresse (46%), Edouard Philippe (45%), Emmanuel Macron (42%), Gérard Larcher (39%), Nicolas Dupont-Aignan (33%) et Laurent Wauquiez (30%), classé dernier. ""Chacun doit prendre ses responsabilités"" Même au sein des partisans de LR, Laurent Wauquiez ne parvient pas à convaincre et se retrouve bon dernier dans le classement. 86% trouvent que Nicolas Sarkozy incarne bien la droite. Il est suivi de Xavier Bertrand (75%), Valérie Pécresse (72%), Gérard Larcher (60%) et Laurent Wauquiez (49%). La défiance envers Laurent Wauquiez est donc de mise. Dans le JDD, Eric Woerth, député LR, tance: ""Il y a aussi un débat sur le leadership. Il ne faut pas personnaliser les choses, mais chacun doit prendre ses responsabilités à la place où il est, et Laurent Wauquiez le premier"". De quoi fragiliser un peu plus encore le président des Républicains. Etude réalisée en ligne les 28 et 29 mai auprès de 1.005 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points." Macron et Le Pen incarnent mieux la droite que Wauquiez, selon un sondage -1 "Jean-Pierre Bel, le président du Sénat, a fait savoir ce vendredi que la demande de levée d'immunité de Serge Dassault (UMP) serait examinée le 12 février prochain par le bureau de l'institution. Contrairement au premier vote du bureau du Sénat le 8 janvier dernier, qui avait vu l'homme d'affaires conserver son immunité, celui-ci devrait se tenir à main levée. Le parquet de Paris a récemment émis un avis favorable à la requête formulée par les juges enquêtant sur les soupçons d'achat de votes à Corbeil-Essonnes (Essonne). Dassault affirme qu'il sera sur la liste UMP à Corbeil Le veto du Sénat début janvier n'a pas empêché les juges d'avancer dans leur enquête. Ils ont en effet prononcé le 17 janvier les trois premières mises en examen de ce dossier, qui ont visé Jean-Pierre Bechter, une de ses adjointes, Cristela de Oliveira, et Younès Bounouara, présenté comme un relais de Serge Dassault dans les cités de Corbeil-Essonnes. En attendant, Serge Dassault ne semble pas s'inquiéter outre-mesure des évènements en cours. Il a en effet annoncé jeudi qu'il serait présent sur la liste du maire sortant, l'UMP Jean-Pierre Bechter, pour les prochaines élections municipales à Corbeil-Essones." Le Sénat examinera la levée d'immunité de Dassault le 12 février -1 "Marine Le Pen était ce dimanche l'invité de BFM Politique. La présidente du Front national, interrogée sur les divisions au sein de son parti, a estimé qu'il ne fallait pas mettre ""sur le même plan"" Marion Maréchal-Le Pen, qui est apparue sur la scène du congrès des conservateurs américains, et Florian Philippot, qui a quitté avec fracas le parti d'extrême droite en emmenant avec lui de nombreux cadres. Au sujet de l'ancien vice-président du FN, qui a récemment lancé son propre mouvement Les Patriotes, son départ ne préfigure en rien la fin du parti. ""C'était un de mes collaborateurs, ça ne l'est plus"", a déclaré la présidente du Front national, estimant qu'il n'avait jamais été ""un pilier"" du parti. ""C'était un des dirigeants, il a quitté le mouvement. Bon vent. Il va avoir besoin de patience, ce n'est pas l'une de ses qualités premières."" Le FN ""plus puissant et plus fort""? Selon la députée du Pas-de-Calais, le parti présidé par son père pendant près de quarante ans va très bien. ""J'ai assisté à des dizaines d'enterrements du Front national. À chaque fois que ceux-là (les médias, les partis politiques et les puissances financières, a-t-elle évoqué plus tôt) croyaient que le FN était mort, il revenait plus puissant et plus fort encore."" ""Le FN est solide, il s'organise, il se refonde, il s'améliore, il se perfectionne"", a insisté Marine Le Pen." "Marine Le Pen estime que le Front national est ""solide""" -1 "Une réponse indirecte à Martine Aubry. François Hollande a assuré, ce dimanche soir, que ""les réformes se poursuivront à un rythme encore accéléré jusqu'à la fin"" du quinquennat après les vives critiques de l'ex-numéro du Parti socialiste, Martine Aubry, sur la politique économique du gouvernement. Il ne s'agit ""pas de réformer pour réformer"" ""Les réformes, elles sont continues, elles ont été engagées dès les premiers mois de mon quinquennat et elles se poursuivront à un rythme encore accéléré jusqu'à la fin, parce que la France a besoin de réformes"", a déclaré le président de la République devant un parterre de patrons de grandes entreprises étrangères réunis à l'Elysée. Il s'agit ""non pas de réformer pour réformer mais de réformer pour créer davantage de richesse, davantage d'activités, davantage d'emplois et aussi pour attirer davantage d'investisseurs et davantage d'entreprises"", a-t-il ajouté lors de cette rencontre à l'Elysée sur le thème de ""l'attractivité de la France"", en présence notamment du chef du gouvernement Manuel Valls et du ministre de l'Economie Emmanuel Macron. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Aubry monte au créneau Dans un entretien au Journal du dimanche, Martine Aubry a éreinté la politique économique du gouvernement en se posant clairement en chef de file des députés PS frondeurs et en demandant une réorientation de la politique économique du gouvernement. Manuel Valls avait, dans l'après-midi, réagit indirectement aux propos de la maire de Lille en assurant qu'on pouvait ""compter"" sur lui pour ""avoir les nerfs solides"" face aux critiques. ""Nous n'allons pas nous arrêter au milieu du gué"", a prévenu Manuel Valls. ""On ne peut pas zigzaguer, changer tous les jours de position. Les entreprises ont besoin de lisibilité, de visibilité"", a-t-il ajouté. Emmanuel Macron s'est quant à lui dit ""en désaccord avec l'analyse"" de Martine Aubry et par conséquent avec ""les conclusions qu'elle en tire.""" François Hollande: sa réponse indirecte à Martine Aubry -1 "Paris, super-métropole. Jean-Marc Ayrault s'est dit jeudi, sur France Inter, favorable à la ""suppression des départements de la première couronne"" parisienne, soit les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne. ""On a besoin de métropoles et autour des métropoles, il faut simplifier"", a insité le Premier ministre, revenant sur une idée avancée par François Hollande lors de sa grande conférence de presse de mardi. Des supers métropoles, de supers maires Le président proposait alors de s'inspirer de l'exemple de Lyon, dont la communauté urbaine exercera désormais, sur son périmètre, les compétences auparavant dévolues au conseil général, l'action sociale en tête. Par exemple si Gerard  Collomb est réélu à son poste de maire de Lyon, sa compétence et ses pouvoirs s'étendront à l'agglomération. Il deviendra un super-maire. Une loi donnant ainsi naissance à 13 métropoles aux pouvoirs très larges a été votée définitivement en décembre par le Parlement, en attendant le feu vert du Conseil constitutionnel pour être promulguée. Deux autres textes vont suivre au Parlement, l'un au printemps sur les régions et les départements, l'autre sur les communes et intercommunalités. Reste que l'annonce de Jean-Marc Ayrault a été accueilli froidement par les politiques concernés. Ainsi Stéphane Troussel, président PS du conseil général de Seine-Saint-Denis, a appelé  à ne pas ""brûler les étapes"". ""Depuis des mois, au nom de l'égalité des territoires, j'ai défendu le projet de Métropole du Grand Paris: ne brûlons pas les étapes et concentrons-nous d'abord sur la réussite de cette Métropole telle qu'elle vient d'être définie par la loi"", recommande dans un communiqué le successeur de Claude Bartolone à la tête du ""93"". Moins de régions Interrogé sur l'avenir de son département, Jean-Marc Ayrault, maire de Nantes de 1989 à sa nomination à Matignon, s'est dit opposé au rattachement de la Loire-Atlantique à la région Bretagne, estimant que ce n'était ""pas la bonne méthode"". La Loire-Atlantique dépend de la région Pays de la Loire. ""Est-ce que 22 régions, c'est trop? Peut-on regrouper certaines régions? Mais, on ne va pas prendre des bouts de région pour les mettre avec une autre. Ce sont des questions sérieuses. Mais ce chantier, il faut absolument l'ouvrir"", a-t-il déclaré." Faut-il supprimer les départements de la première couronne? -1 """Il faut avoir un regard critique sur les deux dernières années et enfin se parler."" Ce mardi, une dizaine de jours après la défaite cuisante de La France insoumise aux élections européennes, la députée Clémentine Autain remet à nouveau en question la ligne adoptée par le mouvement depuis la présidentielle. Et ce alors qu'elle signe, avec sa collègue communiste Elsa Faucillon, un appel au ""big bang de la gauche"" publié dans les colonnes du Monde. Fustigeant au micro de BFMTV ""le bruit et la fureur"" comme méthode politique, l'élue de Seine-Saint-Denis estime que Jean-Luc Mélenchon a sa part de ""responsabilité"" dans les échecs de LFI. ""Je l'ai dit dans les réunions internes, (...) j'ai dit mes critiques et mes inquiétudes, que je ne savais pas comment se décidait la ligne"", s'inquiète-t-elle auprès de notre antenne, une semaine après avoir son interview accordée à L'Obs. ""Logique de rupture"" ""Il faut comprendre ce qui a fait le succès de Jean-Luc Mélenchon en 2017 et ce qui a érodé le capital. Il a su brillamment fédérer, non pas avec le mot gauche comme étendard, mais en le remplissant"", estime celle la porte-parole du parti Ensemble!, affilié à LFI. Clémentine Autain réitère que, selon elle, ""un tournant a été pris"" depuis deux ans, à savoir celui du ""eux et nous"", le peuple contre les élites, une ""logique du clash, de rupture"". Elle reproche à son mouvement d'avoir ""misé sur le désespoir plus que sur l'espoir, le négatif plutôt que le positif"". ""Nous avons pêché dans notre capacité à fédérer, à rassembler, à comprendre. (...) Le problème est réellement une question de stratégie."" ""Il y a un fossé aujourd'hui"" Après les échecs cumulés de la mobilisation contre l'assouplissement du code du travail, contre la réforme de la SNCF, de la tentative de récupération du mouvement des gilets jaunes et, enfin, de la campagne des européennes, Clémentine Autain entend tirer la sonnette d'alarme: ""Si on ne change rien, on ira vers de plus grandes défaites. Il faut savoir ce qui fait nos forces et ce qui fait, là, notre échec. Il y a un fossé aujourd'hui."" Ce fossé, entre la ligne consistant à fédérer la gauche et celle, populiste et souverainiste, visant à fédérer ""le peuple"", n'a cessé de s'élargir depuis l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron. Il a d'ailleurs mené au départ de certains cadres, élus ou stratèges du parti, comme Djordje Kuzmanovic, François Cocq ou, plus récemment, Andréa Kotarac. ""Ça ne réglerait rien si je partais"" Interrogée sur sa relative absence médiatique durant la dernière campagne, qui a abouti au score de 6,31% pour LFI, Clémentine Autain affirme qu'elle aurait ""aimé"" être plus présente. ""J'étais disponible pour faire des meetings, un choix différent a été fait"", glisse-t-elle. Et d'assurer qu'elle ne compte pas claquer la porte du mouvement de Jean-Luc Mélenchon: ""Ça ne réglerait rien si je partais. Au sein de LFI il y a des militants qui ont la même lecture politique que moi.""" "Affaiblissement des insoumis: la députée Autain pointe la ""responsabilité"" de Mélenchon" -1 "C'est un rendez-vous traditionnel du Parti socialiste, au programme chamboulé. Jean-Christophe Cambadélis convie ce dimanche à Paris un millier de secrétaires de section du PS, reflet de la base du parti, pour une réunion consacrée à l'""après-Charlie"". Un rendez-vous au cours duquel les départementales de mars, thème initial du rassemblement, et le congrès de juin, devraient faire l'objet de nombreux apartés. Le Premier ministre Manuel Valls, tout juste rentré de Chine, doit prononcer une allocution en milieu de journée lors de ce meeting à la Mutualité à Paris autour du thème ""Faire vivre la République"". Un ordre du jour bien spécifique Il s'agit d'une réunion traditionnelle du PS en début d'année, permettant habituellement de mobiliser les troupes socialistes pour l'année à venir, mais le premier secrétaire a considéré que le contexte actuel, encore très marqué par les attentats de début janvier, ses conséquences et ses interrogations sur la société française, nécessitait de donner un ordre du jour spécifique à ce rassemblement. Trois groupes de travail spécialement mis sur pied présenteront leurs rapports, l'un sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme (rédigé par Marie-Pierre de la Gontrie), l'autre sur la coordination européenne en matière de lutte contre le terrorisme (Philip Cordery) et le troisième sur la préservation de la cohésion républicaine (Laurent Dutheil). Leurs trois auteurs sont secrétaires nationaux du PS. Les conséquences de l'après-11 janvier en Europe Les trois rapports n'étaient pas disponibles dans l'immédiat, mais Philip Cordery entend mettre en évidence dans son travail ""les conséquences au niveau européen de l'après-11 janvier"", notamment dans le domaine de la coopération sur les questions de sécurité intérieure, sur la coopération avec les pays tiers et enfin le rôle de l'UE dans la construction d'une ""société du vivre-ensemble"". ""On a besoin dans cette période de réaffirmer nos valeurs et de faire en sorte que nos principes soient bien appliqués"", a-t-il souligné, en indiquant qu'il soumettrait dans les prochains jours ses propositions au Parti socialiste européen (PSE), qui regroupe les partis socialistes et sociaux-démocrates du continent. ""Ne pas rester à mouliner sur le congrès"" ""L'après-Charlie est un sujet tellement important qu'il faut évidemment qu'on en débatte. Dans le contexte actuel, on n'aurait pas pu rester à mouliner sur le congrès"" du PS, début juin à Poitiers, a dit Juliette Méadel, porte-parole du parti. ""Au vu de la teneur de nos débats au dernier Bureau national (l'instance  dirigeante du PS), confie-t-elle, je vois assez mal qui pourrait tenter d'amorcer un débat pré-congrès."" ""La visibilité des frondeurs, elle est moindre, admet la porte-parole, car ils savent bien que le moment n'est pas aux divisions internes. Et c'est tout à leur honneur de ne pas rompre cette unité nationale.""  ""On est dans l'après-Charlie, dans la République, dans les questions de laïcité, de jeunesse, de réponse au terrorisme"", insiste la porte-parole, favorable elle-même à l'instauration d'un ""service civique obligatoire"", non ""pas pour en faire une punition"", mais pour ""reforger un sentiment d'adhésion"" à la société. Un débat qui repartira de plus belle? Jean-Christophe Cambadélis interviendra dimanche à la clôture des travaux.  Il n'en reste pas moins que le calendrier politique va imposer ses impératifs et que le débat risque bien de repartir de plus belle au PS. La préparation du congrès ""va démarrer après cet événement"" dimanche, convient elle-même Juliette Méadel, en rappelant que le dépôt des contributions (des textes de propositions appelés ensuite à être retravaillés, fusionnés, etc... pour se retrouver dans une motion qui sera soumise au congrès) est fixé au 7 février. Ces contributions s'annoncent d'ores et déjà nombreuses, trois pour l'aile gauche seule. L'ancien député PS Jérôme Guedj, de l'aile gauche, espère quant à lui que les élections départementales des 22 et 29 mars seront évoquées dimanche. ""Je ne voudrais pas qu'on occulte nous-mêmes un rendez-vous électoral important, dans cinquante jours, qui a besoin d'être mis en avant, met-il en garde. On ne parle pas assez des élections départementales et de l'enjeu du rassemblement pour les gagner.""" "Le PS se rassemble ce dimanche pour évoquer l'""après-Charlie""" -1 "Il ne lâche rien. Le chef de file des sénateurs EELV, Jean-Vincent Placé, a affirmer ""Il faut se mobiliser"" ce mardi sur RTL. Interrogé sur le sort de Leonarda, l'écologiste a estimé que l'affaire n'était pas terminée. Il encourage même les lycéens à reprendre leur mouvement de protestation contre les expulsions. ""Le geste humain, naturel, c'était de faire revenir cette famille, vu les conditions de départ de la jeune femme"", interpellée au cours d'une sortie scolaire dans le Doubs, a estimé le sénateur de l'Essonne. ""On est arrivés quelque part à une espèce de fin de la Ve république. Est-ce c'est normal que le président de la République, tout seul, annonce, un samedi à midi: voilà, c'est ça l'arbitrage, circulez, y'a rien à voir, et la petite Leonarda, elle peut revenir toute seule?"", ""ce n'est pas généreux, ce n'est pas un bon équilibre"", a commenté l'élu Europe-Ecologie-Les Verts. ""Des Leonarda, en vérité il y en aura plusieurs dizaines, qu'on va expulser"" et ""qui vont revenir de façon illégale"", a-t-il prévenu. ""Il ne faut pas fermer les yeux"", ""il faut assumer"". Il a redit que Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, était ""de gauche, républicain, plus hollandais que sarkozyste""." "J.-V. Placé: ""Des Leonarda, il y en aura plusieurs dizaines""" -1 "Casse tête autour du Grand Paris. Alors qu’Anne Hidalgo, qui entend se cantonner à la métropole, et Valérie Pécresse, qui souhaite étendre le projet à toute l’Île-de-France, divergent sur de nombreux points concernant ce sujet, Emmanuel Macron a rajouté une couche lundi. Conférence territoriale du Grand Paris à l'automne Le président a déclaré lors de la Conférence nationale des territoires au Sénat vouloir “simplifier drastiquement les structures” du Grand Paris. Il a dans un même temps annoncé l’organisation d’une “conférence territoriale du Grand Paris (...) dès cet automne”, pour aller dans ce sens. “Si nous voulons que le Grand Paris réussisse à l’échelle de la compétition internationale, si nous voulons produire la richesse pour ensuite pouvoir la répartir harmonieusement sur le territoire, nous avons besoin de simplifier drastiquement les structures”, a-t-il défendu. Le Grand Paris ""mérite mieux"" ""Dès cet automne, après une concertation approfondie avec les acteurs concernés, je proposerai les bases du Grand Paris qui aujourd'hui, je dois vous le dire de manière honnête, est au milieu du gué en raison d'une structuration trop complexe"" a-t-il ajouté. Avant de lancer: ""l'idée du Grand Paris mérite mieux que ce que nous en avons collectivement fait, il faut bien le dire, de part et d'autre, pour des raisons politiques et pour des équilibres incertains"". Anne Hidalgo ""ouverte au débat"" Selon le Parisien, le chef de l'État s'est entretenu lundi matin, avant son discours, avec la maire de Paris Anne Hidalgo et la présidente du conseil régional d'Île-de-France Valérie Pécresse, à l'Élysée. Elles ont, chacune, défendu leur point de vue, et mis en exergue leurs divergences. Mais d'après le quotidien, la maire de Paris se dit malgré tout ""ouverte au débat"". Aujourd'hui, la métropole du Grand Paris, qui ""définit les orientations générales de la politique conduite par la métropole du Grand Paris"", est constituée de la ville de Paris et de 130 autres communes, qui comprennent les territoires de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne) ainsi qu'Argenteuil (Val-d’Oise) et six communes de l'Essonne." Macron veut reprendre la main sur le Grand Paris au détriment d'Hidalgo et Pécresse -1 "Jusqu'où l'onde de choc de l'affaire Buisson va-t-elle se propager ? Patrick Buisson a plongé la droite dans la stupéfaction et la colère: ""Une forme de viol"" pour Henri Guaino. ""Répugnant"" selon François Fillon. Jean-François Copé est ""stupéfait"". Nicolas Sarkozy, lui, réfléchit à porter plainte pour atteinte à la vie privée. Une plainte qui pourrait être déposée contre Patrick Buisson et contre les médias qui ont diffusé les enregistrements. L'ancien chef de l'Etat est en train de regarder quelle est la meilleure stratégie, explique l'un de ses proches. Nicolas Sarkozy est fou furieux (ce sont les mots utilisés par son entourage). Il se sent trahi, d'autant qu'il avait gardé des contacts avec Patrick Buisson après son départ de l'Elysée. ""Jamais il n'a imaginé être enregistré par Patrick Buisson"", raconte un parlementaire proche de l'ancien chef de l'Etat. Avant d'ajouter: ""A titre personnel je ne suis pas étonné, j'ai toujours pensé que Buisson était un psychopathe."" La fuite ""ne vient pas"" de la police La piste personnelle, celle de l'entourage de Patrick Buisson, est privilégiée. La piste d'un proche, en conflit avec l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy qui aurait pris certains  enregistrements pour les donner aux médias. ""La fuite ne peut pas venir de chez nous"", explique un responsable de la police, ""car aucun document sonore n'a été trouvé lors des perquisitions réalisée chez Patrick Buisson ou dans ses bureau."" En privé, Patrick Buisson n'avait jamais fait mystère de l'existence de ces enregistrements. Il en aurait même  parlé à des intimes,  présentant les enregistrements comme une sorte d'assurance vie. ""Il gardait certaines choses il effaçait ce qui était inutile"" expliquait mercredi l'un de ses proches." J'ai toujours pensé que Buisson était un psychopathe -1 "C'est le plus grand bidonville de France. Et le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, veut prendre le problème à bras-le-corps. Le ministre se rend ce vendredi dans la ""jungle"" de Calais, où vivent aujourd'hui entre 6.900 et 10.000 migrants. Jamais le camp n'avait été aussi peuplé depuis sa création au printemps 2015. Bernard Cazeneuve a annoncé que le gouvernement allait poursuivre ""le démantèlement par étapes"" du camp de migrants de Calais. C'est la huitième visite du locataire de Beauvau dans la ""jungle"". En février dernier, les autorités avait procédé au démantèlement de la zone sud, avant de s'attaquer à la zone nord du camp. Le camp est divisé, mais les arrivées sont quotidiennes. ""Mon intention est bien de poursuivre avec la plus grande détermination."" a annoncé Bernard Cazeneuve dans un entretien à Nord Littoral. ""Le gouvernement est impuissant face à la jungle"" Natacha Bouchart, Les Républicains, est la maire de Calais, elle réclame le démantèlement de la ""jungle"". ""Si nous en sommes là, c'est parce que le gouvernement n'a pas écouté mes propositions. Je l'ai dis au ministre de l'Intérieur, les Calaisiens ont donné plus qu'il n'en fallait, en terme d'humanité, et sans regret, mais le ministre de l'Intérieur devait assurer le démantèlement du camp."" a-t-elle réagi ce matin au micro de BFMTV. ""Le gouvernement est impuissant face à la jungle"", continue-t-elle.  Bernard Cazeneuve ""devait assurer l'ordre public, ça n'a pas été fait"", a déploré la maire de Calais. Aujourd'hui, le camp est surpeuplé. Pas assez de douches ni de toilettes, et des bouches à nourrir de plus en plus nombreuses. ""Les conditions de vie sont très mauvaises, depuis que j'ai quitté l'Afghanistan, je suis malade"", explique un migrant à BFMTV. Mohammed est arrivé il y a 10 jours, et cherche à rejoindre le Royaume-Uni. ""Si je dois rester ici, je préférerais retourner en Afghanistan"", continue ce migrant, qui a quitté son pays il y a maintenant quatre ans. Intensifier les départs volontaires L'Etat espère intensifier les départs volontaires de Calais. D'ici la fin de l'année, 2.000 nouvelles places d'hébergements seront créées en Centre d'accueil et d'orientation (CAO), et 6.000 places en Centre d'accueil pour demandeurs d'asile (CADA) à travers le pays. L'Etat entend aussi créer 5.000 nouvelles places d'hébergement d'urgence pour demandeurs d'asile en 2017 qui s'ajouteront aux ""10.000 places en CADA"" créées ""depuis le début du quinquennat, alors que si peu avait été fait par le passé"", poursuit le locataire de Beauvau. Un renfort des forces de l'ordre Par ailleurs, 200 personnes vont venir renforcer l'effectif des forces de l'ordre déjà présentes sur place. Des forces déployées, selon Bernard Cazeneuve, "" pour la sécurité des riverains de la rocade et du centre-ville"" et ""pour renforcer la lutte contre ces assauts de camions sur la rocade"". Le président de la République, François Hollande, se rendra quant à lui fin septembre dans la cité portuaire pour ""poser la première pierre de Port Calais 2015"" et s'adresser ""à tous les Calaisiens"", détaille son ministre de l'Intérieur. Les commerçants de Calais en colère A Calais, les commerçants de la ville sont rassemblés sous l'union commerciale de Calais Centre et du collectif des entreprises et commerces du Calaisis. Leur président, Frédéric Van Gansbeke, s'est exprimé sur BFMTV, il demande au ministre de l'Intérieur une date définitive du démantèlement. ""Aujourd'hui, nous disons stop et tapons un grand coup sur la table. Lundi, nous allons bloquer l'ensemble du réseau routier de Calais. (...) Il y a des attaques incessantes toutes les nuits pour les routiers sur la rocade portuaire, l'ensemble des marchandises sont détruites, les bâches sont lacérées. Un jour, il y aura un drame."" Par ailleurs, le président du collectif des entreprises et commerces du Calaisis demande au gouvernement de mettre en place un système de comptage dans la ""jungle"", pour ""savoir qui est quoi et qui fait quoi""." "Calais: le démantèlement de la ""Jungle"" va continuer assure le gouvernement" -1 "L’Exposition universelle de 2025 à Paris? Anne Hidalgo, la maire de la ville, ne veut pas en entendre parler, soucieuse qu’elle est de se concentrer sur la candidature aux Jeux olympiques de 2024. Elle vient d’ailleurs d’envoyer une lettre à François Hollande pour réclamer qu’il abandonne ce projet qu’il soutient, comme le révèle Europe 1. Si l’Exposition universelle a connu ses plus belles heures au bord de la Seine et a même changé en profondeur le visage de la capitale française (on le sait, la tour Eiffel a été conçue pour l’édition de 1889), courir après cet événement pourrait à présent s’avérer embarrassant voire préjudiciable selon l’élue. Anne Hidalgo ne pense pas que Paris soit apte à en obtenir l’organisation et ce, pour deux raisons. Les deux griefs d'Anne Hidalgo La première se comprend, bien qu’elle n’ait rien d’un théorème scientifique. Paris veut donc aussi obtenir les Jeux olympiques de 2024 et à poursuivre deux lièvres à la fois, on peut très bien n’en attraper aucun, fait-elle valoir. La seconde est plus étayée et plus pratique. D’après Anne Hidalgo, le dossier de candidature bouclé pour postuler à l’accueil de l’Exposition universelle de 2025 ne respecte pas le cahier des charges mis au point par son comité d'organisation. La candidature française envisage d’associer à Paris, quinze villes de l’Hexagone. Or, il est dit qu’une seule commune doit être déclarée ville-hôte. La poule aux oeufs d'or c'est l' ""Expo"", pas les JO François Hollande, sommé de faire machine arrière, donnera-t-il satisfaction à la pensionnaire de l’Hôtel de ville? Pas sûr, car la sollicitation d’Anne Hidalgo arrive un peu tard dans sa boîte aux lettres. Le projet est déjà bien avancé. Il est soutenu par de nombreuses sociétés, a enregistré le soutien de plus de 100.000 personnes et a déjà coûté quelques millions d’euros. De plus, l’Exposition universelle est plus attractive économiquement que les olympiades. Des estimations imaginent que les Jeux olympiques pourraient permettre de lever onze milliards d’euros contre 23 milliards d’euros pour l’Exposition universelle (bien que cet article de Challenges mise plutôt sur 8,4 milliards). Mais le lustre de la plus vieille compétition sportive du monde pèse lourd. Et, toujours selon Europe 1, s’il devait faire un choix, François Hollande sacrifierait l’ ""Expo"" sur l’autel des JO. Le comité de candidature outré Jean-Christophe Fromantin, député-maire de Neuilly-sur-Seine et président du comité de candidature ExpoFrance 2025, a réagi assez sèchement à l'initiative de la maire de Paris dans un communiqué. Il assure que la procédure a été régulière recueillant à la fois l'accord du président de la République et celui de l'Assemblée nationale. Et pour ce qui est des arguments avancés par Anne Hidalgo, il tempête: ""Sur le fond, les propos qui sont tenus sont faux: la candidature construite autour du Village global et des forums thématiques est conforme aux règles du Bureau International des Expositions; elle respecte l'unité de lieu pour tous les pays. (...) Je m'étonne aussi de cette idée que torpiller l'Exposition universelle valorisera la candidature pour les JO...Je crois malheureusement que ce comportement aura l'effet inverse.""" Hidalgo demande à Hollande de retirer la candidature de Paris à l'Exposition universelle de 2025 -1 "Au soir du second tour des élections régionales, Julien Dray se concentre déjà sur l'après: l'élection présidentielle et le rassemblement de la gauche. ""On va essayer de faire que la gauche soit au second tour de l'élection présidentielle"", assure-t-il sur France 2. Mais pour cela, ""il va falloir qu'elle se rassemble, d'une manière ou d'une autre"", indique-t-il. Mais le conseiller régional réfute par avance une alliance pour la forme, ""par souci défensif"". Il faut que le rassemblement se fasse ""en travaillant sur un projet"", souhaite-t-il. Une idée défendue par Manuel Valls Pour cela, il annonce que le parti va se mettre à travaille ""dès demain"". Et Julien Dray annonce des changements. ""On va changer beaucoup de choses dans le fonctionnement de notre parti"". Avant de glisser que le parti pourrait même changer de nom: ""On a dit qu'on allait même changer de nom vraisemblablement"". Mais cette hypothèse a été rapidement repoussée par le premier secrétaire du Parti socialiste. Sur Twitter, Jean-Christophe Cambadélis assure que ""le changement de nom du PS n'est pas à l'ordre du jour"". Ajoutant que ""le dépassement du PS l'est!"" Le changement de nom du Parti socialiste a déjà été évoqué ces derniers mois. A l'oeuvre de ce projet qui pourrait révolutionner la rue de Solférino: Manuel Valls. L'actuel Premier ministre a répété à plusieurs reprises son souhait de voir son mouvement changer de nom. Dès 2008, dans un livre d'entretien, il le dit sans détour: ""Parti socialiste, c'est daté""." Selon Julien Dray, le PS doit changer de nom -1 "Impôts, retraites, querelles internes, lutte contre l'extrême droite : en clôturant la 21e université d'été du PS, à La Rochelle, Jean-Marc Ayrault s'est posé dimanche en chef de la majorité armé de la conviction que l'équipe au pouvoir est ""en train de réussir""." JEAN-MARC AYRAULT HAUSSE LE TON POUR UNIR LA MAJORITÉ -1 "Le Parlement a définitivement adopté mercredi, par un vote de l'Assemblée nationale, le projet de loi interdisant, à partir de 2017 le cumul d'un mandat parlementaire et d'une fonction exécutive locale, comme celle de maire. Le texte a été voté par 313 voix pour, nettement au-dessus de la majorité absolue des députés (289 voix), nécessaire pour passer outre l'opposition du Sénat. 225 députés ont voté contre, 14 se sont abstenu et 25 n'ont pas pris part au scrutin sur ce texte, qui ne s'appliquera pas aux élections municipales de mars prochain. Lorsque la loi s'appliquera, les parlementaires ne pourront plus être maires, adjoints, présidents ou vice-présidents d'intercommunalité, de conseil départemental (ex-conseil général), de conseil régional ou du conseil d'administration d'une société d'économie mixte locale. Ils pourront en revanche continuer à être conseillers municipaux, départementaux ou régionaux. Favoriser le rajeunissement du personnel politique Pour favoriser le rajeunissement et le renouvellement du personnel politique, et aussi pour permettre aux parlementaires d'exercer leur mandat ""à temps plein"", la très grande majorité des députés PS (moins divisés sur la question que leur collègues sénateurs), les écologistes et les communistes ont approuvé cette ""révolution démocratique"", selon les termes du ministre de l'Intérieur Manuel Valls. A l'inverse, l'UMP, la plupart des députés UDI et les radicaux de gauche se sont opposés à une réforme qui ""mettra les élus à la merci des appareils politiques"", car ils ne pourront plus s'appuyer sur leurs mairies pour garder une certaine indépendance, et qui les ""coupera de la réalité du terrain"". Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a salué, juste après le vote, ""une grande avancée dans la modernisation de la vie politique de ce pays"". ""Jamais vous ne reviendrez sur cette loi qui est considérée par une immense majorité de Français comme un grand progrès"", a lancé le chef du gouvernement aux responsables de l'opposition, qui affirment leur intention d'abroger cette réforme en cas d'alternance en 2017." Cumul des mandats: l'Assemblée a définitivement adopté le projet de loi -1 "L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy était en déplacement à Chateaurenard (dans les Bouches-du-Rhône) ce jeudi 25 août, pour son premier meeting depuis l’annonce de son entrée en campagne en vue de la primaire de la droite et du centre. Une des déclarations de l’ancien chef de l’Etat a évidemment porté sur la polémique autour du burkini. Ce dernier a ainsi fait part de son désir de voir une loi interdire le burkini sur l’ensemble du territoire. Il a exprimé ce souhait dans un contexte politique tendu: alors que les arrêtés anti-burkini sur les plages se multiplient dans les municipalités balnéaires, le gouvernement a affiché sa division autour de cette question. Pour Nicolas Sarkozy, c'est ""une provocation"" Le propos de Nicolas Sarkozy, qui voit dans le port du burkini - ce vêtement de plage recouvrant l’essentiel du corps lors de la baignade - un ""acte politique"", ne s’embarrasse pas de nuance: ""Je refuse le burkini sur les plages de France et dans les piscines de France, je soutiens sans réserve les maires de droite comme de gauche qui, pour préserver l'ordre public, l'ont interdit (…) Je demande une loi d'interdiction sur tout le territoire de la République. Nous ne pouvons pas laisser les maires seuls face à cette provocation."" Dans les traces de Jean-François Copé Cette sortie de Nicolas Sarkozy est destinée à recevoir une vaste exposition médiatique. Mais cette position, bien que tonitruante, n’est pas tout à fait originale. Jean-François Copé, son ancien ministre et actuel rival dans la primaire, avait fait une proposition similaire il y a quelques jours. Je déposerai en septembre une proposition de loi interdisant le #Burkini ! #OnNeReculePlus ➡️https://t.co/VtMlERgKoR pic.twitter.com/dfq8ajBTIz — Jean-François Copé (@jf_cope) 22 août 2016" Nicolas Sarkozy veut une loi pour interdire le burkini -1 "La candidate du Front national Marine Le Pen, en meeting ce dimanche à Lyon pour le lancement de sa campagne présidentielle, s'est présentée comme ""la candidate de la France du peuple"" face à la droite du fric, la gauche du fric"". ""Après des décennies d'erreurs et de lâcheté, des fausses alternances, faites de reniement, de laissez-aller, de laissez-passer, de lassiez-faire, nous sommes à la croisée des chemins"", a affirmé la candidate du Front national. Elle s'est ensuite posée en défenseure des ""murs porteurs de notre société"" face à ""des dirigeants qui ont choisi la mondialisation dérégulée"" et ""l'immigration massive"". Faire face au ""mondialisme jihadiste"" Marine Le Pen a également déclaré que la France devait faire face à deux mondialismes: le ""mondialisme affairiste"" et le ""mondialisme jihadiste, qui s'implante dans certains lieux, dans certains quartiers, dans certains esprits faibles"". ""Nous n'avons plus le temps ni les moyens de l'angélisme. Nous devons faire preuve d'une lucidité, d'une détermination et d'une unité sans faille"", a-t-elle ajouté, concluant qu'il ""n'y a rien de plus beau, de plus grand et de plus utile au monde que la France""." "Marine Le Pen veut faire face à ""la droite et la gauche du fric""" -1 "Invité sur RMC et BFMTV, Claude Guéant, ancien ministre de l’Intérieur et proche de Nicolas Sarkozy, a réagi à la politique de Manuel Valls sur les Roms. Il s'oppose aussi à l'envoie d'armes aux rebelles syriens par crainte d'aider les djihadistes et se défend de toute intervention dans l'affaire Tapie-Lagarde. A propos du pape François, au cœur d’une controverse sur son rôle dans la dictature en Argentine : 8h54 – Claude Guéant : « Je crois ce que le pape François nous dit. Mais surtout, il est un symbole pour l’Eglise, un symbole d’universalité. C’est un évangélisateur, et c’est très important ». A propos de la politique de Manuel Valls sur les Roms : 8h42 – Claude Guéant : « Manuel Valls dit vouloir en finir avec les campements illicites. Il a raison de le faire. Mais la politique du gouvernement, c’est d’organiser de meilleures conditions d’accueil. Il faut cesser avec les contradictions. On peut difficilement les expulser si on les accueille mieux ! Manuel Valls a supprimé le renvoie des étrangers de l’Est avec un petit pécule. Résultat, on ne les renvoie plus ». Nicolas Sarkozy est devant François Hollande dans les sondages : 8h48 – Claude Guéant : « Les Français, un peuple lucide, se rendent compte que Nicolas Sarkozy a fait un travail considérable pendant la crise. François Hollande veut gouverner par ordonnances, c’est encore une improvisation totale. Encore faut-il avoir de vrais projets. Il ne faut pas que ces ordonnances cachent la réalité, c’est que le gouvernement est lent. Pourquoi découvrir les problèmes de compétitivité maintenant ? Pourquoi avoir attendu pour les emplois d’avenir ? ». A propos de Nicolas Sarkozy, qui aurait été approché par le Qatar pour prendre la tête d’un fond souverain à destination de pays émergents : 8h46 – Claude Guéant : « Je le vois de temps à autre. Je ne sais strictement rien de tout cela ». A propos du dossier « Tapie-Lagarde », où des enquêteurs soupçonnent que l’Elysée ait forcé la main de Bercy pour indemniser Bernard Tapie : 8h44 – Claude Guéant : « C’est un dossier conduit par le ministère de l’Economie. Bien-sûr, l’Elysée était au courant de la position de Bercy. L’option avait été prise de rechercher une solution extrajudiciaire pour économiser de l’argent de l’Etat, car les décisions judiciaires prennent du temps et de l’argent. Je connais Tapie, mais il n’y a pas eu quelque intervention que ce soit ». A propos de Merah, où les services de police sont accusés de ne pas avoir réagis assez vite ni pris au sérieux les risques que représentait Mohamed Merah : 8h42 – Claude Guéant : « Mohamed Merah a été suivi de façon extrêmement intensive par les services de renseignement. Nous sommes dans un état de droit, on n’arrête pas les gens pour délit d’opinion, et il n’avait jamais donné le moindre signe d’une velléité de passage à l’acte. Il y a eu un dialogue incessant pendant le week-end avant le massacre de l’école juive. 25 000 données ont été échangées entre les services, et c’est ce travail qui a permis son arrestation rapide ». A propos des Français qui rejoignent les rangs des djihadistes au Mali : 8h40 – Claude Guéant : « Il y a quelques Français. On dit qu’il y en aurait plusieurs dizaines en Syrie. Quand j’étais ministre, il y en avait déjà sur tous les fronts et c’est un péril, à l’extérieur et pour la France, parce qu’ils reviennent et se préparent » A propos de François Hollande qui se dit prêt, avec la Grande-Bretagne, à fournir des armes aux rebelles syriens, soumis à un embargo européen : 8h38 – Claude Guéant : « J’ai la terreur qu'un hélicoptère français au Mali soit abattu par une arme que nous aurions livrée aux djihadistes en Syrie ». 8h36 – Claude Guéant : « C’est un sujet très difficile, très douloureux. Mais pour ma part, je suis extrêmement réservé, opposé, sur la proposition de lever l’embargo. Il y a eu 100 000 morts depuis deux ans selon François Hollande, mais si nous envoyons des armes, il y aura encore plus de morts. Et en sortie de crise, il y en aura là aussi encore plus. Tous les analystes le disent, il y a aura des combats quand Bachar Al Assad sera parti. Et il y a un risque considérable, c’est la contagion. Je pense au Liban, ça fera tache d’huile ». Revivez l'émission Bourdin & Co de ce vendredi matin." Guéant « opposé à la levée de l’embargo sur les armes » pour les rebelles syriens -1 "Henri Guaino a la nostalgie de Nicolas Sarkozy. Le député UMP, ancien conseiller de l'ancien président, a affirmé mercredi que c'était ""l'intelligence"" de Nicolas Sarkozy qui lui manquait actuellement. Comme on lui demandait lors de ""Questions d'Info"" sur France Info s'il se sentait ""orphelin"" de Nicolas Sarkozy dont il était le conseiller spécial à l'Elysée, il a répondu: ""Oui, mais ça va"". ""Mais vous savez, ce qui me manque? C'est l'intelligence"", a-t-il enchaîné. Celle de Nicolas Sarkozy? ""Oui, avec l'intelligence, on peut discuter;  avec l'intelligence, on peut construire"", a répondu Henri Guaino. ""Je suis orphelin de cette intelligence"" ""Nicolas Sarkozy, quand il n'était pas d'accord avec les autres, il discutait, même quand il avait le pouvoir, la capacité  (...) même quand il avait le pouvoir de décider tout seul, il ne décidait jamais, jamais tout seul. Bien sûr, à la fin..."". ""Cela veut-il dire qu'il manque de l'intelligence à la direction de la droite aujourd'hui ?"", lui a-t-on demandé. ""Je vais vous répondre comme ça: je suis un peu orphelin de cette intelligence"", a répondu le député UMP des Yvelines." "UMP: Henri Guaino se sent ""orphelin de l'intelligence"" de Sarkozy" -1 "Plus que quelques heures à attendre et la saison 5 de la série événement Game of Thrones sera enfin diffusée dimanche aux Etats-Unis. Des mois que des millions de fans attendent cette date avec impatience, que face à l'ampleur du phénomène les quatre premiers épisodes ont déjà fuité sur Internet. Alors face à cette effervescence populaire, le service de communication du gouvernement n'a pas trouvé mieux que de surfer sur la vague pour faire la promotion des réformes de l'exécutif. Voulant se montrer jeunes et tendances, les communicants veulent dépoussiérer l'image de l'Etat avec une campagne aux airs.... moyenâgeux. Château et dragons Dimanche, les plus hautes sphères de l'Etat ont adressé, via Twitter, un ""message aux familles nobles et au futur roi de Game of Thrones"". Le gouvernement a envoyé un message aux familles nobles et au futur roi de #GameofThrones http://t.co/BX79Uri4zh #GoT pic.twitter.com/7AoB0wxTgB — Gouvernement (@gouvernementFR) 12 Avril 2015 Le lien renvoie alors vers une page sous forme de parchemin. Cette missive ""aux nobles familles des 7 royaumes"" est composée de six articles. Six pistes de travail sur lesquelles planchent ou ont planché le gouvernement. Le tout entouré de dragons et de château, un clin d'oeil sans détour à Game of Thrones. Pour vanter les mérites de la réforme territoriale, cette lettre assure que ""la concentration excessive du pouvoir dans la capitale (...) pousse seigneurs et bannerets (entendez élus locaux) à d'incessantes querelles."" Capture d'écran - L'article V fait lui référence au ""jouvençal perdu, avenir sans issue"". Une façon de détailler la réforme menée par la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, contre le décrochage scolaire. Ces conseils fournis ""au prochain roi"" indiquent que ""les exécutions publiques et duels judiciaires sont totalement inacceptables"". Une façon de rappeler la réforme pénale et la loi du 15 août 2014 qui prévoit l'individualisation des peines. House of cards, the Voice... Cette campagne de communication a immédiatement fait le tour des réseaux sociaux. Ce n'est pas la première fois que le gouvernement tente de se mettre à la page. Début mars, le service de communication, qui dépend de Matignon, ont vanté une de ses mesures destinée à faciliter le financement des entreprises de presse par les particuliers, issue du plan de modernisation de la presse, en reprenant l'esthétisme des tweets de la série ""House of Cards"". Pour inciter à voter lors des élections départementales de mars, le ministère de l'Intérieur s’est fendu d’un tweet parodiant ""The Voice"". ""Oui je vote"", pouvait-on lire avec le logo de l'émission à succès de TF1. Il y a ceux qui donnent de la voix et ceux qui peuvent au moins la faire entendre ! http://t.co/Dsjhsrwc1M #TheVoice pic.twitter.com/cz16rdKXSE — Ministère Intérieur (@Place_Beauvau) 14 Mars 2015" Le gouvernement surfe sur Game of Thrones pour faire sa com' -1 "Le Président a pris la parole devant le Congrès ce lundi à Versailles, la veille de la déclaration de politique générale de son Premier ministre, pour exposer les priorités de son quinquennat. Emmanuel Macron a annoncé lundi sa volonté de ""parachever"" sa réforme des institutions ""d'ici un an"", en soumettant les nouvelles dispositions à un référendum ""si nécessaire"". ""Ces réformes seront soumises au vote du Parlement mais si cela est nécessaire, je recourrai au vote de nos concitoyens par voie de référendum"", a précisé le chef de l'État, lors de son allocution devant le Parlement réuni en Congrès. Une prérogative du président de la République La Constitution de la Ve République permet en effet au Président de prendre l'initiative de la révision des institutions en déclenchant l'article 89, sur proposition du Premier ministre. Depuis son entrée en vigueur en 1958, cette procédure a abouti à 22 reprises, précise le site de l'Assemblée nationale. Pour le chef de l'Etat, cette procédure a l'avantage de contourner l'hostilité éventuelle de l'Assemblée nationale et du Sénat: l'accord préalable des chambres du Parlement sur le texte de la révision dans des termes identiques est obligatoire, dans le cadre de l'article 89, avant que ce texte ne soit soumis aux Français par référendum. Sans recours à cette consultation du peuple, les révisions des institutions initiées par le président de la République nécessitent en effet la majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés de l'Assemblée et du Sénat réunis en Congrès. ""Je souhaite que (...) l'on se garde des demi-mesures et des aménagements cosmétiques"", a encore exhorté Emmanuel Macron, qui veut ""retisser entre les Français et la République le rapport qui s'est dissous dans l'exercice mécanique du pouvoir"". Le chef de l'Etat a notamment proposé l'introduction d'""une dose de proportionnelle"" dans les élections législatives ou sénatoriales, la réduction d'un tiers du nombre de parlementaires ou encore la suppression de la Cour de justice de la République." Macron pourrait recourir au référendum pour réformer les institutions -1 """Le gouvernement est attaché à proposer un soutien financier à la modernisation et à la reprise de Petroplus"", a indiqué mardi soir, Arnaud Montebourg ministre du Redressement productif. Cinq candidats se sont manifestés pour reprendre in extremis la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne en Seine-Maritime, menacée de liquidation. Deux de ces offres, d'un groupe égyptien et d'un investisseur suisse, ""paraissent sérieuses et financées"", selon le ministère du Redressement productif. Le ministre du Redressement productif a toutefois nuancé en indiquant que la décision serait prise ""finalement et souverainement"" par le tribunal de commerce de Rouen." "Montebourg sur Petroplus : le gouvernement ""poursuit ses efforts""" -1 "François Hollande était retourné à la rencontre des Français cet été, multipliant les dédicaces après la sortie de son livre ""Les Leçons du pouvoir"", qui a rencontré un franc succès dans les librairies. Mais depuis la rentrée, l'ex-président français s'était fait plus discret. D'après Le Figaro, cette réserve est due au mouvement des gilets jaunes, qui a pris toute la place médiatique, et à la sortie du livre de Ségolène Royal, ex-compagne de François Hollande, dans lequel elle ne se prive pas d'écorcher le socialiste. Mi-novembre, au début du mouvement des gilets jaunes, alors en déplacement en Grèce, l'ex-président avait tout de même déclaré à BFMTV: ""Il ne faut pas faire la leçon aux Français"", en visant clairement Emmanuel Macron. A la fin du mois, il était même allé à la rencontre de gilets jaunes et avait eu des mots bienveillants à l'égard du mouvement. Mais sa présence médiatique promet de s'accélérer début 2019. De la Corrèze à la Guinée Dès janvier, François Hollande reprendra les routes et les conférences. Le quotidien Le Figaro a listé ses rendez-vous de début d'année, de la Corrèze à la Mauritanie. Le 12 janvier, il inaugurera l'auditorium Sophie-Dessus à Uzerche (Corrèze), du nom de la députée socialiste décédée en 2016, et qui avait succédé à François Hollande dans la 1ère circonscription. Le 13 janvier, il a été invité par le maire du village de Lespesses (Pas-de-Calais), à prononcer ses voeux pour la nouvelle année. L'ex-président évoquera ensuite sa ""vision de l'Europe"" lors d'une conférence à Sciences-Po Paris le 6 février avant de se lancer dans une tournée africaine lors de laquelle se rendra au Mali, en Mauritanie et en Guinée. François Hollande devrait également multiplier les interventions dans les écoles françaises au cours de l'année prochaine. Pas d'impact dans les sondages En septembre 2018, pour la première fois depuis le début de son mandat, Emmanuel Macron avait fait pire que son prédécesseur en terme de popularité. D'après le baromètre Ifop-Fiducial pour Paris Match, il ne réunissait que 31% de satisfaits, contre 32% pour François Hollande en septembre 2013. Mais malgré les nombreux Français qui se sont pressés à ses dédicaces, François Hollande ne brille pas non plus auprès de l'opinion. Dans un sondage BVA et Sciences-Po pour L'Obs et France-Inter réalisé en septembre 2018, à la question: ""Quelles sont, parmi les présidents et les Premiers ministres, les personnalités les plus marquantes de la Ve République ?"", le nom de François Hollande n'était cité que par 3% des personnes interrogées. Emmanuel Macron par 8%. De plus, François Hollande est passé de 37 % de bonnes opinions en janvier, à 34 % ce mois-ci, selon le tableau de bord des personnalités Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio." L'agenda chargé de François Hollande en 2019 -1 "Elu d’une municipalité, un emploi précaire? Non réélu à la mairie de Saint-Chamond, Philippe Kizirian (PS) pointe désormais au chômage, pour avoir quitté sa carrière à l'époque de son élection. L’écharpe de cette municipalité de 35.000 habitants de la Loire rendue, l’ancien édile s’est inscrit à Pôle emploi. ""Mon CDD de six ans se termine"", a-t-il expliqué au micro de BFMTV. Si sa situation peut paraître surprenante, l’ex-maire a pris la nouvelle avec philosophie. ""Je suis redevenu un citoyen normal, un citoyen ordinaire. Et comme trois millions de Français je vais connaître les affres du chômage"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Difficile d'être élu pour un salarié du privé Au lendemain de sa défaite, dimanche dernier, Philippe Kizirian a passé la porte d’une agence Pôle emploi. Edile de Saint-Chamond de 2008 à 2014, il avait démissionné dès son élection de son poste de directeur d’un établissement de la Croix-Rouge spécialisé dans l'accueil d'enfants polyhandicapés. En tant qu’élu, Philippe Kizirian ne versait pas de cotisation et n’a ainsi perçu aucune indemnité liée à sa ""perte d’emploi"". ""Je suis la parfaite illustration que le statut d'élu est précaire, du moins pour ceux qui travaillent dans le secteur privé"" a lancé l’ancien premier magistrat qui compte bien mettre en avant ses 6 années à la tête de la municipalité pour rapidement retrouver un emploi. Dans sa ville, les habitants ont été surpris de voir leur ancien élu pointer au chômage. ""On pense que les maires ont une activité à côté… sa situation est très surprenante"", s’est étonnée une habitante de la commune. Philippe Kizirian a depuis rencontré un conseiller de Pôle emploi et a été mis en contact avec plusieurs employeurs." Saint-Chamond: l'ancien maire battu va pointer à Pôle emploi -1 "Le gouvernement d'Emmanuel Macron a été dévoilé ce mercredi: onze hommes et onze femmes. Parmi eux, de nombreuses personnes issues de la société civile. Avant son élection, le candidat d'En Marche! avait annoncé qu'une ""partie conséquente"" des ministres seraient issus de la société civile ""dans toute sa diversité"", sans en préciser le nombre. Et faisait du renouvellement de la classe politique une priorité. ""Il faut changer les visages. On ne peut pas faire du neuf avec du vieux"", assurait-il. De qui parle-t-on? ""Ce sont des gens qui ne sont pas des professionnels de la politique"", précise pour Public Sénat Laurent Bouvet, politologue et professeur à l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Ces personnalités sont au nombre de onze, soit la moitié du gouvernement. Si elles sont toutes, plus ou moins, novices en politique et n'ont jamais été élues, toutes ces personnalités sont expertes dans leur domaine de ministère. Car chacune d'entre elle, y ayant effectué sa carrière professionnelle, peut se targuer de maîtriser son maroquin. La personnalité préférée des Français, numéro 2 L'exemple le plus flagrant est certainement le cas Nicolas Hulot, qui rejoint le gouvernement à la Transition écologique et solidaire, deuxième dans l'ordre protocolaire. L'ancien animateur de télévision, qui préside la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l'homme, est une des figures de proue de l'écologie: il a été nommé envoyé spécial pour la protection de la planète par François Hollande en 2012. C'est d'ailleurs dans ce cadre qu'il a activement préparé la Cop21, organisée à Paris en 2015, qui a débouché sur les accords de Paris. Il est l'un des seuls à être particulièrement connu et reconnu du grand public -élu personnalité préférée des Français en 2017- et surtout à ne pas être complètement novice en politique. Nicolas Hulot a déjà une petite expérience, tout du moins d'une campagne: il a envisagé en 2007 de se présenter à la présidentielle et a été candidat à la primaire écologiste en 2011 avant d'être battu par Eva Joly. Mais il n'a jamais été élu. Jusqu'à présent, Nicolas Hulot avait refusé toutes les propositions politiques, celles de Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, ou encore François Hollande. Une championne olympique devenue ministre D'autres entrants issus de la société civile du premier gouvernement du quinquennat d'Emmanuel Macron ont également une belle notoriété. À l'exemple de Laura Flessel, la nouvelle ministre des Sports. L'ancienne escrimeuse est connue du grand public, entre autres, pour avoir remporté deux médailles d'or aux Jeux olympiques et pour avoir gagné à six reprises les championnats du monde. Elle était également porte-drapeau de la délégation française lors des JO-2012 à Londres et est ambassadrice pour la candidature de Paris à l'organisation des JO-2024. Après la fin de sa carrière sportive, Laura Flessel s'est engagée auprès de nombreuses associations, notamment Handicap international, dont elle est la marraine. Elle a aussi managé des sportifs et été nommée en 2010 au Conseil économique, social et environnemental (CESE). Dans l'entre-deux-tours, elle avait signé, avec d'autres sportifs, une tribune en faveur d'Emmanuel Macron. Seule ombre dans son palmarès sportif fourni, Laura Flessel a été suspendue trois mois par la fédération internationale d'escrime en 2002 à la suite d'un contrôle positif à un produit dopant. Une blogueuse au gouvernement De manière plus confidentielle, Marlène Schiappa, la nouvelle secrétaire d'État en charge de l'Égalité entre les femmes et les hommes, est aussi connue pour être une figure de la lutte pour les droits des femmes. Et en maîtrise le sujet. La jeune femme de 34 ans s'est fait connaître par son blog Maman travaille, dans lequel elle raconte la difficulté de concilier vie privée et vie professionnelle alors qu'elle travaillait dans une agence de communication. Son blog est ensuite devenu un réseau de mères actives. Marlène Schiappa a ensuite été chroniqueuse, organisatrice d'événements en lien avec son réseau et publié une quinzaine de livres sur la question des inégalités et du harcèlement. La jeune femme comptait déjà une petite expérience en politique en étant adjointe au maire PS de la ville du Mans. Elle a également effectué un bref passage au cabinet de la ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol, en 2016 puis a été référente à l'égalité femme-homme dans l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron. Des spécialistes de leurs domaines Frédérique Vidal est quant à elle inconnue des Français, à l'exception des Niçois. Nommée ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, cette quinquagénaire a fait toute sa carrière à l'université: cette généticienne de la reproduction est devenue maîtresse de conférences à l'Université de Nice-Sofia-Antipolis, puis professeure des universités en sciences de la vie, directrice de la faculté de sciences avant de prendre la tête de cet établissement en 2012. À cela s'ajoute une expérience d'une décennie à l'Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur. Autre inconnue du grand public mais pourtant spécialiste de son domaine: Françoise Nyssen, la nouvelle ministre de la Culture. Co-directrice de la maison d'édition Actes Sud, cette femme de lettres âgée de 66 ans avait affirmé, à la veille de l'élection présidentielle, qu'elle voterait ""avec détermination et joie pour Emmanuel Macron"". Il est une autres des figures de la société civile chère à Emmanuel Macron. Jean-Michel Blanquer, 52 ans, a été nommé ministre de l'Éducation nationale. Lui aussi est un universitaire. Ce juriste a occupé de hauts postes de direction dans le domaine de l'enseignement: directeur de l'Institut des hautes études d'Amérique latine, recteur de l'académie de Guyane, puis de celle de Créteil et directeur général de l'Essec. Il a par ailleurs occupé des fonctions plus politiques, en tant que directeur adjoint du cabinet de Gilles de Robien, ministre de l'Éducation nationale en 2006. Et a été nommé directeur général de l'Enseignement scolaire, la direction de l'administration de la rue de Grenelle la plus importante. Dans l'entre-deux-tours de la présidentielle, Jean-Michel Blanquer avait appelé ses étudiants à voter pour Emmanuel Macron afin de faire barrage au Front national. De même, à la Santé a été nommée Agnès Buzyn, professeure de médecine qui a dirigé l'unité de soins intensifs d'hématologie et de greffe de moelle à l'hôpital Necker. Elle a enseigné à l'Université Pierre-et-Marie-Curie et a présidé l'Institut national du cancer et la Haute Autorité de santé. Autre exemple de la logique d'Emmanuel Macron: Elisabeth Borne, présidente de la RATP, est nommée ministre déléguée aux Transports. Une première promesse tenue pour le nouveau locataire de l'Élysée. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Qui sont ces experts de la société civile débauchés par Macron? -1 """Mobiliser"", ""interpeller"", ""réveiller"" la gauche: Stéphane Le Foll lance lundi ""Hé oh la gauche"" pour rassembler l’électorat de gauche et défendre le bilan du président en vue de 2017. Une initiative lancée dans le sillage de la ""Belle alliance populaire"" de Jean-Christophe Cambadélis, et du ""ça va mieux"" prononcé avec assurance par François Hollande lors de sa dernière émission télévisée. Objectif: s’adresser aux militants socialistes déçus du chef de l’Etat, et faire en sorte que contrairement aux précédents scrutins, ils se mobilisent à la présidentielle de 2017. ""Je ne m'adresse pas aux frondeurs, je m'adresse aux électeurs qui ne sont pas allés voter à plusieurs reprises (…) Il est temps qu'on se réveille pour dire à la gauche: n'oublie pas si tu critiques qu'on a fait des choses qu'il faut qu'on revendique avec fierté. (...) Le moment est venu de se réveiller"", a martelé Stéphane Le Foll au Grand Jury sur RTL et LCI dimanche. ""Le temps est venu que nous passions à une offensive, que nous allions parler avec nos concitoyens, expliquer quels sont les enjeux de la situation"", a expliqué à son tour Jean-Marie Le Guen, qui vient de publier un livre numérique La gauche qui vient. Une opération aux airs de pré- campagne électorale, alors que François Hollande n’a jamais été si bas dans les sondages. Macron pas invité, Vallaud-Belkacem ""guest star"" C’est dans l’amphithéâtre de médecine de l’université Descartes à Saint-Germain-des-Prés que seront lancées les hostilités. Environ 400 personnes – des militants PS pour la plupart – sont attendues lundi à 17h30. Pas moins de 25 ministres seront présents – soit plus de la moitié du gouvernement - pour l’opération reconquête lancée par le porte-parole du gouvernement. Les ministres régaliens n'y seront pas, pas plus que les députés ""frondeurs"" du PS. Parmi les cinq ""guest star"" qui devraient prendre la parole à la tribune pour défendre les mesures ""conformes aux valeurs de gauche"", la ministre de la Santé Marisol Touraine, sa collègue du Logement Emmanuelle Cosse ainsi que la ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem, considérée comme ""une prise de guerre"", vu sa proximité passée avec Manuel Valls. Le Premier ministre, lui, brillera par son absence: il est retenu au Mont-Saint-Michel pour un déplacement. L’autre grand absent de cette soirée étant Emmanuel Macron, dont Stéphane Le Foll n’hésite pas à dire qu’il n’est ""pas invité, pas plus que je n’ai été invité à Amiens"" le 6 avril dernier lors du lancement de son mouvement ""En marche"". À lire : Macron pas invité par Le Foll au meeting de ""Hé, oh, la gauche""" """Hé oh la gauche"", l'opération de la dernière chance pour sauver le soldat Hollande" -1 "L'affaire des enregistrements réalisés par Patrick Buisson éclabousse avant tout celui qui l'a promu dans le premier cercle du pouvoir, Nicolas Sarkozy, qui s'est laissé berné par ""un petit milicien"", estiment jeudi de nombreux éditorialistes. Cette affaire ""pathétique"" est avant tout ""un camouflet [...] cinglant"" pour Nicolas Sarkozy qui ""ne pourra échapper ni au ridicule de ces révélations, ni au climat délétère dont elles témoignent"" estime Le Monde. ""L'affaire de trop"", ajoute Ouest France quand La Dépêche du Midi s'étonne de la ""naïveté très étonnante de Nicolas Sarkozy et de Claude Guéant"". L'ex-Chef de l'Etat a été ""manipulé comme une marionnette par le grand manitou des droites extrêmes"", attaque la Charente Libre. ""L'affaire éclabousse l'ancien président qui a accordé une confiance marquée à un individu inquiétant"", ancien directeur de l'hebdomadaire d'extrême droite Minute, assure les Dernières Nouvelles d'Alsace. ""La droite crie 'au vol et au viol'"" ""Comment Sarkozy s'est-il laissé berner par ce conseiller obscur?"", s'interroge L'Est Républicain. Patrick Buisson ""portait pourtant tous ses défauts en façade: sa nostalgie pour Maurras, son obsession antirépublicaine, son mépris des fondements et de l'héritage de la révolution française, son désir d'ordre, ses fantasmes racistes. Il ne lui manquait plus que ce premier rôle de petit milicien rompu dans l'art du baiser de Judas"". ""La droite, piégée par ce relaps des réseaux Algérie française, ce sectataire maurassien, crie 'au vol et au viol (Guaino)', feignant de découvrir des pratiques qu'elle ne pouvait pas ignorer, au regard de son pedigree"", détaille La Nouvelle République. ""Finalement"", conclut L'Alsace, ""c'est à l'extrême droite, que Patrick Buisson a probablement rendu le plus grand service"" à la veille des élections municipales et européennes. Mais son ""attitude"", affirme Libération, ""n'est au fond que l'illustration d'un pouvoir dévoyé, fondé sur le cynisme et le mépris de l'Etat de droit""" "Affaire Buisson: ""comment Sarkozy s'est-il laissé berner?""" -1 "« Cette fois, Serge Dassault ne pourra pas nier ». En publiant ces informations sur son site, Mediapart s’en prend directement à Serge Dassault et avance des preuves. Le site d’information a diffusé dimanche des extraits d'une conversation du sénateur UMP susceptibles, selon Mediapart, de constituer une « pièce à conviction centrale » dans l'enquête sur la corruption électorale dans la ville de Corbeil-Essonnes dont Serge Dassault est l'ancien maire. Quand l'industriel « admet » avoir « payé pour s'assurer de la victoire » Mediapart publie en effet trois extraits d'un « enregistrement clandestin réalisé fin 2012 » que le site dit avoir écouté dans son intégralité. L'industriel milliardaire y « admet » avoir « payé pour s'assurer de la victoire » de Jean-Pierre Bechter, son successeur à Corbeil-Essonnes, aux municipales de 2010. Mediapart assure que l'enregistrement et la voix de l'industriel ont été dûment authentifiés, mais ce dernier a assuré au site d’information avoir été élu « sans verser un euro » et n'avoir « jamais entendu parler d'achat de voix ». Une enquête pour tentatives d'assassinats distincte Il est notamment question dans cet enregistrement, dont le Canard Enchaîné avait déjà fait état en décembre 2012, de paiements depuis le Liban et d'une surveillance policière. La justice enquête d’ailleurs déjà à Corbeil-Essonnes, ville dont le sénateur UMP a été maire une quinzaine d'années (1995-2009), sur deux affaires, une concernant des soupçons d'achats de voix aux élections, et une autre des tentatives d'homicide qui pourraient être liées. Le 3 juillet dernier, le Sénat avait refusé, pour « défaut de motivation » de la demande, de lever l'immunité parlementaire de Serge Dassault, que des juges d'Evry souhaitaient entendre sous le régime de la garde à vue. La justice, qui n'a pas établi de lien entre les tentatives d'assassinat et des achats de voix présumés, enquête sur ces deux volets, de façon distincte, à Evry pour le premier dossier et à Paris pour le deuxième. Des achats de voix dénoncés depuis longtemps Les achats de voix sont dénoncés depuis des années par l'opposition municipale, qui avait contesté à deux reprises les élections, en 2008 puis en 2009. L'élection municipale de 2008, qui avait vu la réélection de Serge Dassault, avait été invalidée en 2009 par le Conseil d'Etat pour des dons d'argent que l'industriel, dont la fortune est estimée à 9,9 milliards d'euros par le magazine Challenges, a toujours contestés. Jean-Pierre Bechter lui avait ensuite succédé mais le sénateur reste omniprésent dans la ville de Corbeil." Corbeil-Essonnes : un enregistrement de Dassault viendrait confirmer des achats de voix -1 "Invité mercredi matin sur BFMTV et RMC, Stéphane Le Foll juge la critique ""légitime"" mais ""comme à chaque fois que des propositions sont faites"", regrette que ""systématiquement, il n'y a jamais rien qui est pris de manière positive pour faire avancer les choses. Tout est toujours sous l'angle de la contestation, du refus"", allusion aux mouvements sociaux qui secouent actuellement le pays: taxis, agriculteurs, enseignants, fonctionnaires. ""Nous sommes comptables de l'équilibre budgétaire de la France"", prévient le porte-parole du gouvernement, face aux revendications salariales des profs. ""On fera un effort qui sera compatible avec les équilibres"". ""Il n'est pas normal qu'un producteur vende à perte"", continue Stéphane Le Foll, commentant la crise des agriculteurs. Mais ""on a un excédent d'offre sur une demande, à l'échelle européenne"". Le foie gras, ""l'image de la France dans le monde"" Sur BFMTV et RMC, Stéphane Le Foll appelle à la levée de l'embargo sur la Russie: ""Je l'ai déjà demandé, je suis allé en Russie. J'ai fait le travail"". Concernant la proposition de loi d'une députée EELV contre le gavage des oies et des canards, ""le gavage est une tradition"" qu'il faut conserver, tranche Stéphane Le Foll. ""Il y a un bien être animal qui est essentiel à respecter. En même temps, il y a une filière, une économie et un produit qui s'appelle le foie gras, qui est aussi une part de ce qu'est l'image de la France partout dans le monde. (...) Des filières existent, qui ont des réalités historiques, et qui sont liées à des territoires"". Les violences de la part de certains taxis manifestants? ""Ce n'est pas acceptable"", prévient Stéphane Le Foll. Mais ""il faut qu'on trouve une solution d'équilibre"" entre chauffeurs de taxis et VTC. Manuel Valls a annoncé mardi la nomination d'un médiateur dans ce conflit dans les prochaines 48 heures." "Le Foll sur la grogne sociale: ""Tout est toujours sous l'angle du refus""" -1 "L'Assemblée nationale a fini de débattre, peu avant 6h dimanche matin, du projet de loi Macron, après une ultime nuit de discussions qui a conclu quelque 120 heures de séances étalées sur trois semaines. Les députés voteront mardi sur l'ensemble de ce texte ""pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques"" du ministre de l'Economie Emmanuel Macron, dont les mesures les plus emblématiques portent sur le travail du dimanche et les professions réglementées du droit, comme les notaires. Vote de mardi: la menace des Frondeurs Dirigeants socialistes et gouvernement se montrent optimistes sur son adoption, en dépit des menaces de certains ""frondeurs"" PS de voter contre. Les voix manquantes dans la majorité seraient compensées par l'abstention qui devrait être ""la position majoritaire"" du groupe UDI selon son président Philippe Vigier, et l'abstention ou le vote ""pour"" d'une poignée d'UMP. Les députés ont adopté samedi après-midi l'article 80 du texte qui prévoit que le nombre possible d'ouvertures dominicales des commerces passe de cinq à 12 par an, sur décision du maire jusque cinq et après avis de l'intercommunalité au-delà.  L'article a été voté par la majorité du groupe PS en dépit de l'opposition réunie des frondeurs PS, du Front de gauche, des écologistes, de l'UDI et de l'UMP. ""Un recul démocratique"" pour Hidalgo Ces ""dimanche du maire"" seront payés double comme c'est déjà le cas actuellement. Les frondeurs auraient souhaité que ce soit aussi le cas pour les autres salariés concernés par l'extension du travail dominical, ceux des ""zones commerciales"", ""zones touristiques"", ""zones touristiques internationales"" et de douze grandes gares où les commerces pourront ouvrir 52 dimanches par an. Mais dans ces zones Emmanuel Macron a défendu que les compensations soient décidées par accord de branche, d'entreprise ou territorial. La maire PS de Paris, Anne Hidalgo, a qualifié ""de recul démocratique"" la création par décret de ces ""zones touristiques internationales"" sans qu'elle puisse y donner un avis conforme. Une trentaine de députés présents Dans la nuit, la trentaine de députés présents ont adopté la réforme de la justice prud'homale, celle des licenciements collectifs et la lutte contre le travail illégal. Sur les licenciements collectifs, le projet de loi prévoit qu'en cas de redressement ou liquidation judiciaire, l'administration pourra homologuer un plan social en prenant en compte les moyens de l'entreprise, et non ceux du groupe, souvent plus riches. Tant sur le travail du dimanche que sur les licenciements, l'essentiel du débat, sous la houlette du président de l'Assemblée Claude Bartolone (PS), présent au ""perchoir"" toute la nuit, s'est déroulé entre députés socialistes. Au total, les débats sur le projet de loi ont duré quelque 200 heures -80 heures en commission spéciale préparatoire et près de 120 dans l'hémicyle-, a calculé le président de la commission, François Brottes (PS). Comme le rapporteur général du projet de loi, Richard Ferrand (PS), il a rendu hommage, dans une déclaration à l'AFP, à la ""constance d'un ministre totalement disponible"" qui a siégé sans discontinuer au banc du gouvernement." A 6 heures du matin, les députés ont achevé de débattre de la loi Macron -1 "Au premier tour de la primaire de la gauche, Manuel Valls arriverait en tête selon un sondage. L'ex-Premier ministre est crédité de 45% des intentions de vote, selon cette enquête Harris Interactive pour France Télévisions, publiée ce jeudi. Il arrive devant Arnaud Montebourg, crédité de 28% des intentions de vote, ainsi que devant Benoît Hamon, qui atteint les 11%. Même chez les sympathisants socialistes, Manuel Valls arrive en tête avec 62% des intentions de vote,quand Arnaud Montebourg atteint les 25% et Benoît Hamon les 8%. La percée Valls se poursuit Au second tour, le duel se resserre entre les anciens ministres puisque Manuel Valls est crédité de 51% des votes et Arnaud Montebourg rassemblerait 49% des voix.  Ce dernier bénéficie du report des intentions de vote des autres candidats. Manuel Valls, tout juste déclaré candidat à la primaire de la gauche, renforce son avancée dans les sondages. Mercredi, un sondage Elabe pour BFMTV, le voyait progresser de 9 points par rapport à octobre. Si Emmanuel Macron est toujours favori à gauche, Manuel Valls se rapproche de l'ancien ministre de l'Economie. Sondage réalisé en ligne du 5 au 7 décembre auprès d'un échantillon représentatif de 6062 personnes, dont 541 inscrits sur les listes électorales se disant certains d'aller voter à la primaire de la gauche, selon la méthode des quotas." Primaire à gauche: Valls et Montebourg au coude-à-coude selon un sondage -1 "Emmanuel Macron a conclu samedi un déplacement de deux jours dans les Hauts-de-France par un grand meeting à Lille, fief de Martine Aubry, où il s'est réclamé de ""l'histoire collective"" d'une terre marquée par les combats sociaux. 5.000 personnes, selon les organisateurs, s'étaient ainsi rassemblées et 1.000 ont dû rester à l’extérieur, faute de places disponibles. Parmi ceux qui ont pu écouter le fondateur du mouvement ""En marche"", figuraient notamment l'ancien président PS de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, et l'ancien président du Conseil économique, social et environnemental, l'ancien ministre de droite, Jean-Paul Delevoye. Un événement loin des 200 militants rassemblés une semaine plus tôt lors d'une autre réunion publique, à Liévin dans le Pas-de-Calais, et à l'initiative de ""l'autre"" selon une blague d'un dirigeant associatif chargé d'introduire Emmanuel Macron avant qu'il n'entre sur scène. ""L'autre"", un terme pour désigner Manuel Valls. Regardez : Macron veut rêver et ""imposer sa réalité"" Revenant sur l'histoire ouvrière de ces ""terres de combat"", où se sont construits de haute lutte les ""droits nouveaux"" des travailleurs, Emmanuel Macron a appelé son auditoire à ""être à la hauteur de cette histoire collective"". ""Jamais nous ne devons accepter celles et ceux qui, bafouant cette histoire, voudraient nous faire croire que notre avenir se construit dans l'enfermement, dans le repli, dans l'oubli. Jamais nous ne devons accepter le discours de ceux qui voudraient nous expliquer qu'il faut accepter le monde tel qu'il vient, s'adapter aux injustices, aux incohérences d'une mondialisation parfois devenu folle"", a-t-il lancé. Souhaitant un ""prompt rétablissement"" à Martine Aubry, qui avait dit son ""ras le bol"" de ses idées libérales, il a aussi rendu hommage à l'ancien maire de Lille, Roger Salengro, qui ""s'est battu contre l'extrême droite"" et ""en est mort"". Et de citer un autre maire de la capitale des Hauts-de-France, Pierre Mauroy: ""A force de croire obstinément à ses rêves on finit par imposer sa réalité"". La volonté de 12.000 instituteurs en plus Creusant son sillon social, en pleine primaire PS, Emmanuel Macron a dévoilé en partie le volet éducatif de son programme présidentiel. L'ancien ministre a notamment proposé de diviser par deux le nombre d'élèves dans les classes de CP et de CE1 situées en zone d'éducation prioritaire, ce qui suppose de mettre devant les élèves 12.000 instituteurs en plus. Le candidat a déploré une ""injustice au carré"", soulignant que l'école est ""en crise"", là où ""nous avons concentré les difficultés économiques, sociales, les problèmes d'intégration"". Vendredi, au cours d'un déplacement à Noeux-les-Mines dans le Pas-de-Calais, l'ancien banquier avait déjà déploré que ""l'alcoolisme et le tabagisme se (soient) installés dans le bassin minier. Tout comme l'échec scolaire"". Le combat contre le FN, aussi Cette déclaration, qui n'est pas sans rappeler celle sur les ""illettrés"" des abattoirs Gad, a fait vivement réagir samedi le Front national, qui a dénoncé dans un communiqué l'""abject mépris de classe"" de l'ancien banquier. Un FN que le candidat est venu défier vendredi à Hénin-Beaumont, se posant en meilleur rempart face ""à un parti qui porte la haine, l'exclusion et le repli"". ""Quand le Front national nous promet de rétablir des sécurités aux frontières il vous ment"", a-t-il fustigé samedi au cours de son meeting. ""Ce qu'il nous faut ce sont des contrôles renforcés"" aux frontières de Schengen, ""une politique commune d'asile"", a-t-il prôné, tout en dénonçant une forme de ""laxisme"" dans le fait que des clandestins ne soient pas reconduits à la frontière. Election présidentielle: les candidats 2017 Emmanuel Macron Marine Le Pen Nathalie Arthaud Benoît Hamon Michèle Alliot-Marie La boîte à Sondages Nicolas Dupont-Aignan Jacques Cheminade Philippe Poutou François Fillon Jean-Luc Mélenchon Résultats de l'élection présidentielle" Devant 5.000 personnes à Lille, la  nouvelle démonstration de force pour Macron -1 """S’il y a des responsabilités à prendre, je les prendrai"". Le message est clair et direct dans la bouche d'Arnaud Montebourg dimanche 8 mai sur France 2. En quelques mots bien pesés, l'ex-ministre du Made in France fait son entrée dans la liste, de plus en plus conséquente, des ""potentiels candidats  à la présidentielle 2017"". Tout du moins dans celle des ambitieux. Pas vraiment une surprise non plus puisque cela fait déjà quelques mois que l'ancien ministre du Redressement productif ne cache plus son intention revenir dans le jeu politique après un passage au sein de l'entreprise Habitat, comme l'explique L'Obs. Beuvray comme point de départ Mais depuis son départ du gouvernement avec dans ses bagages Benoît Hamon et Aurélie Filippetti au lendemain d'une fête de la Rose animée à Frangy, Arnaud Montebourg n'a jamais mis le couvercle sur ses ambitions. ""Il est préoccupé par la situation du pays, rapporte Patrice Prat, l'un de ses proches. Il y a un grande vide concernant les projets pour la France qu'il faut avant tout combler"". Des idées qu'Arnaud Montebourg prévoit d'évoquer lors de la traditionnelle ascension du Mont Beuvray lundi 16 mai, celui de la Pentecôte. Vous vous interrogez sur l'état d'esprit d'A. #Montebourg ? #tousauBeuvray le 16 mai et vous ne serez pas déçus ! https://t.co/uSKW1Xveob — Patrice PRAT (@PatricePrat) 4 mai 2016 Lundi 16 mai, je vous invite à l'ascension du Mont Beuvray. Nous y préparerons ensemble l'avenir. #tousauBeuvray pic.twitter.com/9Jnj1Jq1nx — Arnaud Montebourg (@montebourg) 10 mai 2016 Même si le frondeur Philippe Baumel, autre acolyte de Montebourg, se refuse à parler de ""pré-campagne présidentielle"" et assure que l'ex-ministre est surtout ""dans une période de réflexion forte"", le planning d'Arnaud Montebourg semble pourtant savamment orchestré. Pourtant, après son interview télévisée du 8 mai et les tweets de mise en appétit sur Beuvray, deux nouvelles associations devraient se charger de promouvoir ses idées et son livre devrait quant à lui paraître en septembre prochain, rapporte L'Obs. Une alternative aux ""partis moribonds"" Quoiqu'il en soit candidat ou non en 2017, ses proches (Patrice Prat, Philippe Baumel, Christian Paul, Laurent Baumel et François Kalfon en tête) qui oeuvrent pour leur poulain sur le terrain médiatique comme le mentionne Le Figaro, estiment que Arnaud Montebourg est LA véritable alternative aux ""partis moribonds"". ""Arnaud veut tenter de redéfinir un projet de gauche"", assène Philippe Baumel tandis que Patrice Prat voit en lui ""un éclaireur (...) doté d'un vrai courage en politique et d'un vrai volontarisme (...), qui a les capacités pour nous aider à résister et rassembler.""" "Présidentielle 2017: ""Montebourg veut redéfinir un projet de gauche""" -1 "C’est par un simple communiqué signé par François Hollande et non de la Présidence de la république que la clarification tant attendue est intervenue. Le couple présidentiel François Hollande - Valérie Trierweiler est séparé. Vendredi, Le Figaro faisait valoir que Valérie Trierweiler s'interrogerait sur son avenir, la disant inquiète de trouver un appartement où elle serait protégée des paparazzis. Selon le journal, Valérie Trierweiler, mère de trois enfants qui sont encore à sa charge, est également préoccupée par sa situation matérielle après avoir renoncé à animer des émissions sur la chaîne D8, ne disposant que de son salaire de Paris Match, où elle a conservé une chronique culturelle. ""Pour justifier ce choix de demeurer journaliste, elle a toujours expliqué qu'elle voulait conserver au maximum son indépendance financière"", a rappelé à ce propos Me Frédérique Giffard, l’ancienne avocate de Valérie Trierweiler, fraîchement remerciée après ses confidences dans la presse. Toujours journaliste à ""Paris Match"" Valérie Trierweiler écrit dans la rubrique culture du magazine ""une à trois fois par mois"" avec des critiques de livres, des interviews, des expositions. Toutefois, ses relations avec Paris Match ont pu parfois se compliquer lors de son passage à l'Elysée. En février 2013, Le Canard Enchaîné révélait ainsi que la compagne de François Hollande avait eu des mots durs avec le directeur de la rédaction, Olivier Royant, en raison de la couverture du magazine le 7 février dernier, montrant le couple présidentiel dans les jardins du Luxembourg. Enfin, toujours selon son ex-avocate Me Frédérique Giffard, Valérie Trierweiler serait également ""très préoccupée par son engagement auprès d'associations humanitaires"". Valérie Trierweiler, de la campagne à l'Elysée Voir le diaporama Valérie Trierweiler, de la campagne à l'Elysée Voir le diaporama Valérie Trierweiler, de la campagne à l'Elysée Voir le diaporama Valérie Trierweiler, de la campagne à l'Elysée Voir le diaporama Valérie Trierweiler, de la campagne à l'Elysée Voir le diaporama" Valérie Trierweiler inquiète sur sa situation personnelle -1 "L'affaire Benalla est de retour au Sénat. De nouveau auditionné ce mercredi après-midi par la commission d'enquête sénatoriale à propos des nouvelles révélations sur les passeports diplomatiques d'Alexandre Benalla, Christophe Castaner est revenu sur les soupçons évoqués par Patrick Strzoda, qui était entendu quelques heures plus tôt. Plus tôt dans la journée, le directeur de cabinet du président avait accusé Alexandre Benalla de ""falsification"" de document en vue d'obtenir un passeport de service, indiquant que la justice avait été saisie. ""Pour obtenir ce passeport, M. Benalla a adressé au ministère de l'Intérieur une note dactylographiée à en-tête du chef de cabinet, une note non signée de façon manuscrite"", avait indiqué Patrick Strzoda. Un document non-signé de sa main Devant la commission, le ministre de l'Intérieur a détaillé le déroulement de cette demande de passeport. ""Mr. Benalla s'adresse directement à nos services et demande un passeport de service"", explique Christophe Castaner. Les services du ministère lui indiquent alors que cette demande doit provenir ""de son autorité hiérarchique"". Quelques jours plus tard donc, ""(Alexandre Benalla) nous remet une lettre qui est un original signé, ce qui veut dire qu'elle n'est pas signée"". ""Cela n'a pas éveillé les soupçons de vos services?"" l'interroge alors un sénateur. ""Non, car il nous remet un original signé (...) c'est l'usage"", lui répond Christophe Castaner. ""Le document en question, que je vais remettre au président (de la commission)"", (...) et qui motive les raisons de cette demande de passeports, porte la mention 'original signé' mais il n'est pas signé réellement. À ce moment là pour le service, il a son document. La démarche est faite, le dossier est complet, en à peine une semaine le dossier est émis et dans ce cadre là, il a eu son information"", explique encore le ministre. Les deux passeports de service annulés le 30 juillet Pourquoi Alexandre Benalla avait-il deux passeports de service?, s'interrogent ensuite les sénateurs de la commission des lois, réunis en commission d'enquête. ""Dans certaines circonstances, on demande deux passeports en cas de visas incompatibles d'un pays à l'autre, soit en raison de nombreux voyages professionnels"", a expliqué Christophe Castaner, ajoutant: ""Ce que je peux vous dire, c'est que M. Benalla a restitué le 11 janvier l'un des deux passeports de service"". Le second n'a toujours pas été remis, précise le ministre de l'Intérieur. Le ministre de l'Intérieur a également confirmé que les deux passeports de service avaient été annulés dès le 30 juillet 2018. ""Dans le cas de M. Benalla, le ministère de l'Intérieur a entendu parler de sa situation professionnelle et a ""débranché"" les deux passeports dès le 30 juillet, au lendemain du renvoi d'Alexandre Benalla. Ils avaient donc perdu leur capacité d'usage."" En juillet dernier, Christophe Castaner était délégué général du parti présidentiel LaREM lors de la première audition. Il est cette fois entendu en sa qualité de ministre de l'Intérieur." L'Élysée accuse Alexandre Benalla d'avoir utilisé un faux document pour obtenir un passeport de service -1 "Cette fois, c'est sûr: maintes fois annoncé, le retour de Nicolas Sarkozy dans l'arène politique aura lieu avant ce samedi. Son objectif: tenter dans un premier temps de reconquérir l'UMP, puis de prendre sa revanche en 2017 face à son tombeur François Hollande. L'ancien président de la République doit expliquer son programme pour son parti au cours de sa campagne, d'ici au 29 novembre, date de l'élection du président de l'UMP, à laquelle pourront participer, sur Internet, les 268.080 adhérents du parti (dont 261 élus). L’annonce: avant samedi Il ne reste plus que quelques heures à patienter pour les sympathisants UMP. Vendredi, Nicolas Sarkozy devrait annoncer son retour sur Facebook. L'annonce pourrait toutefois être repoussée en raison des récentes annonces sur les frappes françaises en Irak. Puis, au plus tard samedi, l'ex-chef d'Etat publiera une tribune dans la presse régionale. L’explication: dimanche à 20 h Ensuite, Nicolas Sarkozy devrait expliquer de vive voix pourquoi il revient dans l’arène après avoir laissé penser qu’il se mettait en retrait de la vie politique après sa défaite à la présidentielle de 2012. Cette explication devrait prendre la forme d’une interview au journal de 20h de France 2, face à Laurent Delahousse. La démonstration: un meeting dès la semaine prochaine Nicolas Sarkozy veut ensuite ""y aller à 2.000%"", selon les mots de Brice Hortefeux sur Europe 1. Ainsi son équipe de campagne qui sera dirigée par Frédéric Péchenard, ex-patron de la police nationale, sera déjà en train de préparer sa première réunion publique, dès la semaine prochaine. Probablement dans le Nord. Enfin, selon France Bleu, l'équipe aurait trouvé son QG de campagne dans la rue du Docteur Lancereaux dans le 8e arrondissement à Paris." Agenda de Nicolas Sarkozy: chronique d’un retour annoncé -1 "Le Tribunal administratif de Nîmes a annulé jeudi l'élection municipale du Pontet (Vaucluse) remportée par le maire FN Joris Hébrard, a annoncé son opposant UMP Claude Toutain, qui avait introduit un recours en avril. ""Les élections municipales et communautaires ont été annulées"", a déclaré Claude Toutain. ""Le tribunal nous a rétablis dans notre légitimité"". Le maire FN du Pontet (Vaucluse), Joris Hébrard, va faire appel devant le Conseil d'Etat de la décision du tribunal administratif de Nîmes, a-t-on appris auprès de son cabinet jeudi après-midi. ""Bien évidement que nous allons faire appel"", a indiqué le directeur de cabinet du maire, Xavier Magnin, soulignant que l'appel était suspensif et que Joris Hébrard restait maire dans l'attente de la décision du Conseil d'Etat. Manifestations au lendemain de l'élection Lors d'une première audience, le 2 octobre dernier, la justice s'était déjà prononcée en faveur d'une annulation. Joris Hébrard avait été élu maire de cette commune en lisière d'Avignon, par 24 voix sur 33 en avril dernier. Des manifestations avaient déjà eu lieu après cette élection, non pour dénoncer des irrégularités mais pour protester contre l'accession au fauteuil de premier édile d'un élu Front national. Le Pontet compte parmi les 11 villes remportées par le Front National lors des élections municipales du 30 mars." Election annulée au Pontet: le maire FN va faire appel -1 "Au lendemain des violents incidents qui ont émaillé le troisième weekend de manifestations des gilets jaunes, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, invité sur le plateau de BFMTV, a écarté tout changement de cap de l'exécutif, demandant ""un peu d'union nationale"" autour des forces de l'ordre. ""Ça fait trente ans que les gens changent de cap tous les dix-huit mois. Et si on n'avait pas changé de cap tous les dix-huit mois depuis trente ans, le pays s'en porterait mieux. Que ceux qui nous donnent des leçons, y compris d'anciens présidents, commencent par regarder ce qu'ils ont fait et laissent le cynisme de côté"", a-t-il développé le porte-parole du gouvernement, visant sans le citer François Hollande. ""On a dit que nous ne changerions pas de cap. Parce que le cap est le bon"" a également réaffirmé Benjamin Griveaux. Réunion d'urgence à l'Elysée ce dimanche Ce dimanche en ""fin de matinée"", Emmanuel Macron convoquera une réunion d'urgence à l'Élysée. ""On est dans un moment où un peu d'union nationale devant nos forces de l'ordre, autour de ceux qui sont vraiment dans la galère ferait du bien au pays"" a estimé le porte-parole. ""En revanche, nous avons une méthode plus ouverte de dialogue"", a ajouté Benjamin Griveaux, précisant que l'exécutif était ""prêt"" à discuter avec les représentants des gilets jaunes auteurs d'une tribune appelant à une sortie de crise, publiée dans le JDD." "Gilets jaunes: Griveaux écarte à nouveau tout ""changement de cap""" -1 "A la tribune des Nations unies, ce mardi, François Hollande a délivré un message de fermeté à l'encontre de Damas, mais aussi de Téhéran, comme son homologue américain, Barack Obama quelques instants avant lui. Le président français est également revenu sur la réussite de l'intervention franco-africaine au Mali et la nécessité de contrôler le terrorisme, qui continue de sévir au Sahel. Une résolution prévoyant des ""mesures coercitives"" Rappelant l'""urgence"" de mesures sur la Syrie, où ""120.000 personnes sont mortes en deux ans et demi"", François Hollande a détaillé ""trois exigences"" françaises sur la résolution que votera peut-être le Conseil de sécurité de l'ONU. ""Il faut que le texte ouvre clairement la possibilité, pour le Conseil de sécurité, de se saisir à tout moment de la question des armes chimiques"", a ainsi déclaré le chef de l'Etat. La résolution devra également ""prévoir des mesures coercitives, c'est-à-dire sous Chapitre 7, qui ouvriraient la voie à une éventuelle action armée contre le régime en cas de manquement à ses obligations"". Enfin, ""ceux qui ont commis ces crimes devront être traduits devant la justice"", a ajouté François Hollande. ""Nous ne devons pas nous arrêter, nous devons faire cesser cette guerre"", a fait valoir le président français. ""Trop de temps a été perdu. Non seulement le régime a multiplié les violence et les groupes terroristes ont tiré profit de l'inertie de la communauté internationale"", a-t-il ajouté, précisant que la conférence Genève 2 ""doit se tenir dans les meilleurs délais"". ""Ce doit être une conférence pour décider. Sont les bienvenus tous les pays qui acceptent le principe de l'installation d'un gouvernement de transition"", a enchaîné François Hollande. Des ""gestes concrets"" attendus de l'Iran ""Les déclarations du président iranien marquent une évolution. Je ne veux pas les exagérer mais je veux savoir si les mots peuvent se traduire en actes"", a lancé François Hollande, au sujet de l'Iran, où le nouveau président, Hassan Rohani, vient de prendre ses fonctions. Le chef de l'Etat a réclamé des ""gestes concrets"" de la part de Téhéran sur le dossier nucléaire, appelant de ses voeux un dialogue ""direct et franc"". ""La France attend de l'Iran des gestes concrets qui témoigneront que ce pays renonce à un programme militaire même s'il a le droit a un programme civil"", a-t-il déclaré. ""Cri d'alerte"" sur la situation en Centrafrique François Hollande est ensuite revenu sur la réussite de l'opération Serval au Mali. ""Avec un mandat clair de l'ONU, les forces françaises et africaines sont intervenues et ont réussi à mettre un terme à une attaque terroriste de grande envergure. L'élection du président Ibrahim Boubacar Keïta témoigne d'une grande victoire de l'Afrique de l'Ouest sur le terrorisme"", a salué le président français. ""La menace continue de peser sur le Sahel"", a-t-il toutefois rappelé. Le président a notamment lancé un ""cri d'alerte"" sur la situation en Centrafrique, où le ""chaos s'est installé"", réclamant un soutien financier et logistique à la force panafricaine présente sur place.""Nous devons mettre fin aux exactions"", a-t-il ajouté. ""Partout où le désordre règne, le terrorisme s'installe et prend de l'ampleur. La communauté internationale doit aider les Etats africains à se protéger"", a martelé François Hollande, avant d'indiquer: ""La France organisera, à la fin de l'année, une réunion pour la paix et la sécurité en Afrique, afin de permettre l'encadrement et la formation des armées africaines pour qu'elles assurent elles-mêmes la sécurité du continent""." A New York, Hollande détaille ses exigences sur la Syrie et l'Iran -1 "La menace pesait depuis de longues semaines et la bataille parlementaire de ces derniers jours ne laissait plus guère de doute. Face au risque de voir le projet de loi Travail rejeté à l'Assemblée nationale par ""une conjonction d'oppositions"", Manuel Valls a dégainé mardi après-midi l'arme constitutionnelle du 49.3. Lors de la séance des questions au gouvernement, le Premier ministre a annoncé dans un hémicycle agité qu'il allait recourir au 49.3 pour faire adopter sans vote le projet de loi, avec engagement de la responsabilité du gouvernement. Quelques heures plus tôt le Conseil des ministres avait été réuni dans l'urgence à l'Elysée. L'exécutif s'en est déjà servi trois fois pour la loi Macron en 2015. François Hollande et Manuel Valls y étaient pourtant opposés dans le passé. Des députés de l'opposition n'ont pas oublié de leur rappeler. ""Nous avons le devoir d'aller de l'avant"" L'exécutif a décidé de recourir à cette arme constitutionnelle ""parce que la réforme doit aboutir, parce que le pays doit avancer, parce que les relations salariales et les droits des salariés doivent progresser"", a argué le chef du gouvernement. Au moment d'engager formellement sa responsabilité, Manuel Valls a assuré que le gouvernement avait été ""à l'écoute"", ""même reconnu des erreurs"" et ""entendu le travail parlementaire"". Mais ""nous avons le devoir d'aller de l'avant"", a-t-il avancé. Face au ""spectacle désolant de la division et des postures politicienne"", il a même exprimé ""une fronde contre la division"". Négociations jusqu'à la dernière minute Ces dernières heures, responsables PS et ""frondeurs"" se sont renvoyés crescendo la responsabilité du blocage sur le texte. Manuel Valls avait tenté de convaincre une dernière les récalcitrants en invitant à à Matignon d'une quinzaine de députés mardi matin une quinzaine de députés socialistes, dont des frondeurs. ""Le Premier ministre, une fois de plus, n'avait pas envie d'aller vers un compromis"", avait regretté pour sa part le député PS ""frondeur"", Christian Paul, à la sortie. On va voir ""s'il y a une majorité pour renverser ce gouvernement"" Au député UDI, Philippe Vigier, qui lui demandait pourquoi il restait, Manuel Valls a rétorqué qu'on allait bien voir ""s'il y a une majorité pour renverser ce gouvernement"". Le bras de fer est donc engagé. Les députés LR et UDI ont tiré les premiers et déposé rapidement mardi une motion de censure du gouvernement dénonçant ""l'impasse dans laquelle François Hollande a mené (le) pays"". Des députés de gauche avaient menacé eux aussi de déposer une telle motion. À lire : Loi travail: comment fonctionne le recours au 49.3" Loi Travail: Manuel Valls justifie l'utilisation du 49.3 -1 "L'ancien président de la République François Hollande a donné une conférence devant une salle pleine d'étudiants ce mercredi à Sciences Po Paris, au cours de laquelle il a longuement évoqué la crise des gilets jaunes. ""Les mouvements sociaux, c'est toujours imprévisible"", a considéré l'ancien président, avant de se targuer d'avoir vu venir la crise sociale qui agite la France depuis plus de trois mois, et pour laquelle il a répété prendre ""une part de responsabilité"". ""Rien de pire que de se faire donner la leçon"" ""En tant que président, je savais dès le début de mon mandat que la question des carburants était très très sensible (...), qu'elle pouvait être inflammable"", se souvient l'ancien chef de l'État. ""Le prix des carburants avait atteint des sommets historiques, j'en ai vu les conséquences, y compris sur ma popularité. C’est assez indexé ... Plus les prix montent, plus vous descendez"", a-t-il ironisé, provoquant les rires de son auditoire. ""Je savais qu'il fallait faire attention, reconnaître que ce sujet existait, et non pas faire la leçon, car il n'y a rien de pire pour un citoyen que de se faire donner la leçon"", s'est encore épanché l'ancien président, comme un tacle à son successeur, à qui il est souvent reproché d'être donneur de leçons. Les référendums, ""une drôle d'idée"" À l'approche des élections européennes, François Hollande n'a pas manqué non plus de critiquer les partis tentés de récupérer politiquement le mouvement social et d'utiliser le nom des gilets jaunes pour faire campagne. ""La question, pour les partis, ça n’est pas de mettre des personnes gilets jaunes dans leurs listes"", a affirmé François Hollande. ""Ce qu’on attend d'eux, notamment dans ce grand débat, c’est des propositions. J’espère que les partis vont en faire"". Puis s'appuyant sur l'exemple du Brexit, François Hollande a ensuite réitéré son opposition aux référendums, estimant ""ce sont des drôles d'idées que de faire des référendums, soit dit-en passant. Parce qu'il y a quand même des conséquences à cela..."", a-t-il ajouté, en référence aux difficiles négociations entre l'UE et le Royaume-Uni. L'ancien président socialiste a également estimé avoir ""l'impression que la question des 75% (d'imposition sur les grosses fortunes) (revenait) dans le débat public"", sans pour autant vouloir ""intervenir dans le grand débat aujourd'hui""." "Hollande dit avoir vu venir les gilets jaunes: ""je savais que la question des carburants était inflammable""" -1 "Karine Le Marchand avait prévenu. Avec sa nouvelle émission diffusée sur M6, Une ambition intime, ""elle n'abordera pas le programme politique, elle abordera leur parcours en tant qu'être humain"". Et de fait, des larmes d'Arnaud Montebourg aux yeux embués de Marine Le Pen, le premier numéro d'Une ambition intime a montré, pour la première fois en France, les politiques dévoiler leurs émotions et leurs vies privées. Florilège. > Le père absent de Nicolas Sarkozy Dès les cinq premières minutes, le téléspectateur est dans le bain, avec l'émotion de l'ancien président de la République, candidat à la primaire de la droite, Nicolas Sarkozy. Face à une Karine Le Marchand négligemment assise les jambes croisées sur un sofa qui lui parle de l'absence de son père lorsqu'il était enfant, le candidat Sarkozy est visiblement ému. C'était ""un père un peu brusque, et peut-être pas adapté à des petits enfants"" confie-t-il. ""Je crois que c'était un petit garçon un peu seul et triste"" explique la femme de l'ancien Président, Carla Bruni, dans une vidéo que montre l'animatrice. Puis c'est au tour de Pierre Sarkozy, son fils aîné, de s'exprimer: ""L'absence de son papa, à une époque où ce n'était pas encore généralisé, le sentiment d'avoir moins, je pense que ça a nourri son moteur, il avait cette envie de prouver, ça fait parti de son tempérament de sa personnalité"" détaille Pierre Sarkozy. Son père lui, paraît touché. via GIPHY > La fille prématurée d'Arnaud Montebourg Le deuxième à se prêter au jeu, c'est Arnaud Montebourg, candidat à la primaire de gauche, ancien ministre du Redressement productif. Après avoir traité de sa solitude d'enfant unique et trinqué ""à la France, le plus beau pays du monde"", Karine Le Marchand souhaite pénétrer dans la vie du candidat en tant que mari et père de famille. Arnaud Montebourg et Aurélie Filipetti sont tombés amoureux alors qu'ils étaient ministres dans les gouvernements Ayrault et Valls, Culture pour elle, le Redressement productif pour lui. De cet amour naîtra Jeanne, grande prématurée. Après l'intervention d'un ami du candidat relatant l'histoire de l'enfant, Arnaud Montebourg est au bord des larmes. L'animatrice s'excuse de la réaction qu'elle a suscitée. ""C'est une histoire ordinaire, il y a 60.000 parents en France qui ont des enfants prématurés et c'est toujours difficile car on croit connaître la vie et on est confronté à autre chose, confie le chantre du Made in France, pour nous, ça a été un moment difficile"" Arnaud Montebourg, qui pourtant considère que la peopolisation est une diversion, est alors très ému. via GIPHY > La femme de Bruno Le Maire, son soutien infaillible Les candidats s'enchaînent mais ne ressemblent pas. Vient ensuite Bruno Le Maire, lui aussi dans la course à la primaire de la droite, qui tous les soirs avant de s'endormir, lit à haute voix de la poésie en allemand. ""Quand j'aime quelque chose, j'aime bien le faire partager"" se défend le député Les Républicains, ""c'est un désastre pour ceux qui sont autour de moi"". Karine Le Marchand décide de mettre sur le tapis la relation qui l'unit à sa femme Pauline, une peintre qui ""n'en a rien à faire de la politique"" détaille l'animatrice. Mais malgré ces différences, ""elle vous aime pour vous, profondément"", insiste Karine Le Marchand, lovée dans son sofa. ""Vous allez me faire pleurer"", prévient le candidat, ""Tout le monde s'accorde à dire que c'est votre soutien le plus infaillible"", ""oui"", acquiesce Bruno Le Maire, ""Je crois qu'il y a une grande admiration mutuelle"", c'est un oui aussi de la part du candidat, dont les larmes sont montés aux yeux. via GIPHY > Le schisme entre Marine Le Pen et son papa Changement de lieu mais aussi changement d'ambiance avec la séquence de conversation avec Marine Le Pen. Le téléspectateur découvre alors une candidate frontiste souriante et énergique, de bonne humeur comme elle se définit elle-même. Le moment était particulièrement attendu, l'animatrice aborde la relation avec son père, Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front National, parti dont il a été exclu en 2015. ""C'est le moment le plus difficile de ma vie après mon accouchement"" déclare la candidate, avant de continuer, ""Jamais de ma vie je n'aurais pu imaginer que j'allais être amenée un jour à participer à un bureau exécutif qui va discuter de l'exclusion de Jean-Marie Le Pen. Pour moi, vous m'auriez raconté ça il y a quelques mois, j'aurais dit que c'est complètement de la folie"". Par ailleurs, Marine Le Pen, émue, revient son sur enfance atypique, avec des parents très absents et le départ brutal de sa mère, sans aucune explication lorsque la benjamine d'une fratrie de trois soeurs a 16 ans. ""Ca a été un moment extrêmement difficile de ma vie, je ne l'ai pas vue pendant 15 ans"". via GIPHY Une ambition intime reviendra dès dimanche prochain, avec François Fillon, Alain Juppé, Jean-Luc Mélenchon et François Bayrou. via GIPHY" Une ambition intime sur M6: les politiques, la larme à l'oeil -1 "Le sénateur UDI de Haute-Garonne Pierre Médevielle, qui a suscité l'indignation ce dimanche en affirmant que le glyphosate était moins cancérogène que la viande rouge, a dit regretter que ses propos aient été, selon lui, ""déformés"". ""A la question 'le glyphosate est-il cancérogène', la réponse est non! Il est moins cancérogène que la charcuterie ou la viande rouge qui ne sont pas interdites"", a-t-il dit dimanche à la Dépêche du midi. Au micro de BFMTV ce lundi, le co-auteur du rapport d'information parlementaire sur les agences sanitaires qui sera rendu public jeudi a déclaré que le rapport portait sur ""l'évaluation des risques"" des pesticides par les agences, et non sur la question de la cancérogénicité du désherbant. ""Dès qu'on parle du glyphosate, c'est une névrose franco-française"", estime le sénateur centriste. ""On a déformé mes propos à propos de la viande rouge, j'ai simplement rappelé que le glyphosate se trouvait en classement 2B à l'OMS, au même niveau que la charcuterie et la viande rouge. C'est tout. C'est vrai qu'aujourd'hui nous n'avons pas de preuves formelles de la cancérogénicité du glyphosate."" Le glyphosate provoque ""une hystérie collective"" ""Ce rapport est un travail collectif"" que ""nous présenterons collectivement et Mr Villani a raison de dire que nous n'allons pas présenter un rapport sur le glyphosate"", a déclaré Pierre Médevielle pour essayer de désamorcer la polémique naissante. Un peu plus tôt dans la journée, le député et vice-président de l'Office chargé du rapport Cédric Villani avait ""regretté"" les propos de Pierre Médevielle, estimant que celui-ci avait mélangé ""les conclusions du rapport et ses propres convictions"". ""Nous présenterons jeudi un rapport qui (...) s'appelle en réalité 'évaluation des risques sanitaires, environnementaux des pesticides dans les agences françaises et européennes'. Il concerne les méthodes d'évaluation et d'analyse des agences, leurs méthodes de recrutement et va essayer de voir comment nous avons pu en arriver à une telle situation d'hystérie collective"", a-t-il ajouté sur notre antenne." "Glyphosate et cancer: ""On a déformé mes propos"", dénonce le sénateur au coeur de la polémique" -1 "Le sommet franco-africain organisé vendredi à l'Elysée sera marqué par la mort de Nelson Mandela, survenue jeudi soir. Le président de la République François Hollande lui a rendu hommage, ce vendredi, en ouverture du sommet de l'Elysée pour la Paix et la Sécurité en Afrique, organisé vendredi et samedi, et pour lequel 53 pays africains sont représentés. ""Son message continuera à vivre"" Dans le cadre de l'ouverture du sommet France-Afrique à l'Elysée, François Hollande a rendu un hommage à Nelson Mandela, face à une quarantaine de dirigeants africains. ""Le monde est en deuil"", a ainsi déclaré François Hollande. ""Nelson Mandela nous a quitté hier. Il prend place dans la conscience universelle"", a ajouté le chef de l'Etat, selon qui l'ancien président sud-africain ""a changé bien plus que l'Afrique du Sud"" et ""a acceléré le cours du monde"" ""Il aura réussi à emporter tous les combats qu'il a menés et engagés. Il a resisté à l'enfermement pendant 27 ans, a vaincu le système odieux de l'Apartheid, a bâti une démocratie dans un pays qui ne la connaissait pas"", a déclaré François Hollande, avant d'ajouter: ""Il était un exemple de claivoyance face à l'intolérance, un exemple de pardon face aux haines, de lucidité face aux dérives du pouvoir, d'intelligence face aux épreuves"". Et le président de la République de conclure: ""S'il est devenu un héros, c'est parce qu'il était profondément humain. Nelson Mandela n'est plus là mais son message continuera à vivre"". L'ensemble des participants au sommet a ensuite observé une minute de silence en mémoire de l'ancien président sud-africain. Ci-dessous, l'intégralité de l'hommage de François Hollande à Nelson Mandela: Déclaration de François Hollande en hommage à Nelson MANDELA publié par Fil_actu" "François Hollande sur la mort de Mandela: ""Le monde est en deuil""" -1 """Qui est le patron à l’UMP?"", s’interrogent les éditorialistes mercredi, à la une des journaux. Après deux heures et demie de débats mardi soir, le bureau politique du parti dirigé par Nicolas Sarkozy est allé contre le vœu de son chef, choisissant de promouvoir le ""ni-ni"", à quelques jours du second tour de la législative partielle du Doubs, et par conséquent d’inciter au ""vote blanc ou à l’abstention"". L’ancien chef de l’Etat plaidait pourtant pour que le ""barrage au Front national"" soit clairement explicité, reprenant en partie le message diffusé par son rival Alain Juppé, sa numéro 2 Nathalie Kosciusko-Morizet, le président du Sénat Gérard Larcher ou l’ancien ministre Dominique Bussereau. Mais la motion du ""ni-ni"" défendue notamment par le numéro trois Laurent Wauquiez, François Fillon (absent du vote), l'ancien président du parti Jean-François Copé, Xavier Bertrand, Bruno Le Maire et Luc Chatel, s’est imposée par 22 voix contre 19. Même Balkany critique Sarkozy Dès le matin, Nicolas Sarkozy aurait pu se rendre compte que cet épisode politique n’était pas comme les autres. Lors de son argumentaire face aux députés de l’opposition, son fidèle parmi les fidèles, Patrick Balkany, s’est opposé frontalement à sa décision: ""On va dire que l’on appelle à voter socialiste"". Tandis que d’autres s’échangent des amabilités - un ""connard"" sonore vole notamment entre deux députés - le président de l’UMP est obligé de dire: ""Je ne m’énerve pas, j’explique!"" Certains députés se disent surpris par la tournure des événements, tant ils se sont habitués, entre 2004 et 2012, à voir Nicolas Sarkozy couper court aux débats et imposer sa position. ""Il s’aperçoit que le soutien des députés UMP ne va pas de soi"", confie notamment au Monde l’élu Philippe Gosselin. Sarkozy dépassé par sa droite ""La mayonnaise Sarkozy ne prend pas"", résume Bruno Le Maire, selon Le Canard Enchaîné du jour. Pour mettre toutes les chances de son côté, Nicolas Sarkozy avait pourtant cherché à mélanger tous les ingrédients, mais il est resté trop longtemps silencieux et se retrouve victime de ses hésitations. Visiblement surpris par l’issu du vote interne, Alain Juppé, invité sur France 2 au moment des résultats, n’imaginait pas une telle issue pour son camp. Il a reconnu deux ""lignes divergentes à l'UMP"" sur la méthode, avant de saluer ""les efforts de Nicolas Sarkozy pour trouver une solution de synthèse"". Synthèse, un mot qui rappelle un homme: le président de la République François Hollande, qui en avait fait sa spécialité à la tête du PS. ""Si la droite française n'est pas la plus bête du monde"", écrit Le Figaro, ""elle est la plus difficile à comprendre..."" Même pour Nicolas Sarkozy désormais qui, contraint pas sa volonté de rassembler et pressé par ses rivaux, s’est exercé au périlleux exercice du consensus. Avant d'être dépassé par sa droite. Dur." UMP: l'autorité de Nicolas Sarkozy chahutée -1 "Coup dur pour la majorité. Le gouvernement a suspendu ce jeudi la réforme du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) mise à mal par le Sénat. ""Il n'y aura pas de Congrès le 22 juillet à Versailles et il n'y aura pas de seconde lecture à l'Assemblée la semaine prochaine"", a annoncé le ministre des Relations avec le Parlement Alain Vidalies, enterrant ce qui devait être la première réforme constitutionnelle de François Hollande. En cause? Difficile pour le gouvernement d'atteindre, lors de la réunion du Congrès initialement prévue le 22 juillet, la majorité des 3/5e des sénateurs et députés nécessaires à l'adoption de la réforme. ""La procédure sera reprise ultérieurement"", a toutefois ajouté Alain Vidalies. Pour être présenté au Congrès, le texte doit avoir été voté dans les mêmes termes par l'Assemblée nationale et le Sénat. Or les sénateurs, qui examinaient le texte après les députés qui l'avaient déjà adopté le 4 juin, ont supprimé le coeur du texte. Alliance entre la droite et les radicaux de gauche Le texte doit permettre de réformer la composition du CSM, instance de nomination et de discipline des magistrats. Il devait notamment instaurer la parité entre magistrats et non magistrats. Ce que les sénateurs ont rejeté. Par ailleurs, les centristes ont proposé un amendement obligeant le gouvernement à suivre l'avis du CSM pour les nominations de magistrats du parquet, comme c'est déjà le cas pour ceux du siège. L'amendement a été voté par les voix de la droite (UMP et centristes) et du RDSE (à majorité PRG). Dans ces conditions, le PS et les écologistes se sont abstenus sur l'ensemble du projet de loi, tandis que la droite et le RDSE ont voté pour. Le CRC (communistes) a voté contre. Malgré d'intenses négociations en coulisse, c'est une alliance de circonstance entre la droite et la composante radicale de gauche de la majorité sénatoriale qui a ainsi mis en minorité le gouvernement. Toujours pas de réforme constitutionnelle Avec ce recul, le gouvernement n'a toujours pas réussi à inscrire une réforme constitutionnelle. Il s'est pour le moment abstenu de mettre à l'ordre du jour du Parlement les trois autres projets de réforme constitutionnelle, estimant qu'ils ne recueilleraient pas la majorité requise pour l'instant: la suppression de la Cour de justice de la République, la démocratie sociale (obligation de concertation avec le patronat et les syndicats avant toute loi sur le travail) et la suppression de la qualité de membre de droit du Conseil constitutionnel pour les anciens présidents de la République. Quant au droit de vote des étrangers, il ne sera présenté qu'après les élections municipales de 2014. Parallèlement, le Sénat a adopté un autre texte sur la justice, concernant les attributions du garde des Sceaux et des magistrats du ministère public, afin de renforcer le rôle et le statut du parquet." Conseil supérieur de la magistrature: réforme suspendue -1 "L'ancien président de Bygmalion, Guy Alves, a nié mercredi tout enrichissement personnel dans le système présumé de fausses factures durant la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, assurant qu'il s'était uniquement agi de financement illégal. Après seize mois d'enquête, les juges d'instruction soupçonnent qu'un système de fausses factures ait permis de mettre à la charge de l'UMP environ 18,5 millions d'euros de dépenses de meetings, pour dissimuler une explosion du plafond légal des dépenses de campagne(22,5 millions d'euros). Anciens dirigeants de Bygmalion, ex-cadres de l'UMP ou de la campagne, treize protagonistes sont mis en examen, dont Guy Alves. ""Le système de fausses factures a servi de financement illégal à la campagne de Nicolas Sarkozy et uniquement de financement illégal à la campagne de Nicolas Sarkozy"", a affirmé Guy Alves sur RTL, niant tout enrichissement personnel. Ce système ""a été organisé en fin de campagne pour pouvoir couvrir les déplacements"" qui n'étaient pas prévus à l'origine et alors que les plafonds étaient déjà dépassés, a-t-il ajouté. ""Le référent de mes équipes était Jérôme Lavrilleux"" ""Je savais que c'était absolument illégal, j'ai accepté pour sauver ma boîte et mes collaborateurs (...), si je n'acceptais pas le montage proposé, je n'étais pas payé"", le plafond des comptes étant atteint, a souligné l'ancien patron de Bygmalion. Interrogé sur les montants importants de certaines prestations, Guy Alves a assuré que ""les tarifs pratiqués ont été ceux du marché (...). Quand vous commandez 10.000 drapeaux trois semaines avant ou la veille, la prestation est la même mais le prix ne l'est pas"". ""Le référent de mes équipes était Jérôme Lavrilleux (directeur adjoint de la campagne Sarkozy, ndlr), c'est lui qui nous a demandé d'accepter ce montage (...). Je n'ai aucun élément qui permette de dire que Nicolas Sarkozy était au courant ou pas"", a indiqué Guy Alves." Bygmalion: un dirigeant confirme un système de financement illégal de campagne -1 François Hollande est toujours largement en tête des intentions de vote, 35% au premier tour contre 24,5 pour Nicolas Sarkozy, d’après le sondage BVA pour le Parisien. Mais concernant le vote ouvrier, le candidat du Parti socialiste est loin derrière Marine Le Pen et ex-aequo avec Nicolas Sarkozy. 2012 : François Hollande s’adresse aux ouvriers -1 "Bonne nouvelle pour les inscrits de dernière minute. Dans un communiqué publié ce mercredi, le comité d'organisation de la primaire à gauche annonce que tous les Français inscrits sur les listes électorales courant 2016, même tardivement, pourront voter les 22 et 29 janvier. Pour pouvoir voter durant l'année 2017, il faut s'être inscrit avant le 31 décembre 2016. Mais la primaire de gauche étant très rapprochée - d'à peine un mois - de cette date limite, le doute planait jusque-là sur la possibilité pour les inscrits tardifs de voter à la primaire, sachant que les nouvelles cartes électorales mettent plusieurs mois à être délivrées à compter de l'inscription, et qu'en théorie, les nouveaux inscrits ne pouvaient voter qu'à partir du 1er mars 2017. ""Depuis plusieurs semaines, nous sommes sollicités par ces électeurs nouvellement inscrits sur les listes électorales en 2016 pour savoir s'ils auront le droit de voter les 22 et 29 janvier lors de la primaire de la gauche et des écologistes. La réponse est oui"", précise Christophe Borgel, le président du Comité national d'organisation des Primaires citoyennes, dans le communiqué. La gauche doit montrer sa capacité à mobiliser Pour expliquer sa décision, le Comité évoque le boom des inscriptions sur les listes électorales constaté ces dernières semaines. Après la forte mobilisation pour la primaire à droite au mois de novembre, dont les deux tours ont attiré chacun un peu plus de 4 millions de votants, l'enjeu de la mobilisation est majeur pour la gauche, qui doit montrer à son tour sa capacité à mobiliser l'électorat. Selon les chiffres de l'Insee, au premier mars 2016, il y avait 44.834.000 inscrits sur les listes électorales en France, soit 1% de plus qu'en 2012, dernière année présidentielle. Le chiffre exact à la fin décembre ne sera connu qu'en mars 2017, selon le ministère de l'Intérieur. Une tendance que l'on constate avant chaque élection, comme le note l'Insee, mais sur laquelle ne mise pas moins la gauche. À lire : Primaire à gauche: que proposent les sept candidats? Se munir du justificatif d'inscription pour voter A Paris, on constate même ""un record d'inscriptions depuis 1978"", indique la mairie. La capitale comptait à la mi-décembre un peu plus d'1,35 million d'inscrits contre 1,3 million en 1978) pour une population à peu près stable à 2,1/2,2 millions d'habitants. Dans les arrondissement de gauche comme de droite de la capitale, le nombre d'inscriptions est en tout cas supérieur à celui de 2011 et celui de 2006. Dans le détail, les électeurs se rendant aux urnes pour la primaire devront vraisemblablement se munir du justificatif de leur inscription, sur lequel figure d'ailleurs l'adresse de leur bureau de vote. Le 3 janvier, le comité se réunira pour définir les modalités du vote, qui seront rendues publiques le lendemain, 4 janvier. ""On précisera les modalités. Puisqu'il s'agit d'un scrutin électoral, il faut être extrêmement précis"", a insisté Christophe Borgel à l'AFP. À lire : Primaire à gauche, mode d'emploi" Primaire à gauche: les Français inscrits sur les listes électorales courant 2016 pourront voter -1 "PARIS (Reuters) - Des figures de l'UMP se sont offusquées dimanche d'une petite phrase de François Hollande, qui a déclaré samedi à un jeune visiteur du Salon de l'Agriculture qu'il n'aurait plus l'occasion de voir son prédécesseur, Nicolas Sarkozy. L'ancienne porte-parole de campagne de Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet, y a vu sur Europe 1 un ""dérapage"" du chef de l'Etat et l'ancien ministre de l'Education, Luc Chatel, a dénoncé sur Radio J de la ""petitesse"" et du ""mépris"". Visiter le Salon de l'agriculture est un passage obligé pour tout président de la République et François Hollande y a passé samedi une dizaine d'heures. Lors d'un bref échange avec de très jeunes visiteurs, capté par des caméras de télévision, il a répondu avec ironie à un de ces enfants, qui lui disait n'avoir jamais vu Nicolas Sarkozy en chair et en os : ""Ah ben, tu ne le verras plus !"" La plaisanterie du président socialiste ne fait pas rire les partisans de l'ancien chef d'Etat de droite. Nathalie Kosciusko-Morizet a ainsi estimé que François Hollande avait insulté les ""millions de Français"" qui ont voté pour Nicolas Sarkozy. ""C'est une mauvaise blague, donc c'est un dérapage. Ça n'a pas sa place dans la bouche d'un président de la République"", a-t-elle déclaré. ""François Hollande ne fait plus rire les Français et derrière M. Petites-Blagues se cache beaucoup de petitesse vis-à-vis de son prédécesseur et beaucoup de mépris vis-à-vis des Français (...) qui ont voté pour lui"", a renchéri Luc Chatel. L'ancien ministre de l'Education nationale a fait valoir que les Français n'avaient pas élu un ""chansonnier"" mais quelqu'un qui puisse les sortir de la crise. ""Donc, de grâce, M. Hollande, soyez à la hauteur de vos fonctions"", a-t-il ajouté. Nicolas Sarkozy avait pour sa part défrayé la chronique lors de sa première visite de chef de l'Etat au Salon de l'agriculture en lançant ""Casse-toi, pauv'con"" à un visiteur qui refusait de lui serrer la main - une petite phrase qui avait également été surprise par une chaîne de télévision. Emmanuel Jarry, édité par Danielle Rouquié" L'UMP s'offusque d'une phrase de Hollande sur Sarkozy -1 "Ses 14.666 euros bruts mensuels font grand bruit. Chantal Jouanno, la présidente de la Commission nationale du débat public, a répondu ce lundi à la polémique autour de sa rémunération de l'année 2019, révélée ce lundi par La lettre A. Plus tôt dans la journée, le quotidien avait révélé que l'ancienne ministre des Sport, désormais chargée d'organiser le grand débat national censé répondre à la colère des gilets jaunes, gagnerait 14.666 euros bruts par mois en 2019. Un salaire en hausse de 13% par rapport à l'année 2018, qui a fait polémique en pleine crise des gilets jaunes portée par la baisse du pouvoir d'achat. ""Des missions plus larges que le Grand débat"" Or Chantal Jouanno a précisé dans la foulée que ce salaire n'avait aucun lien avec sa nouvelle mission à la CNDP; et que celui-ci avait été fixé avant sa nomination par l'exécutif. ""C'est le salaire fixé par les autorités (...) (pour) les présidents de la CNDP, quels qu'ils soient. Cela ne dépend pas de moi et ça n'est pas lié au 'grand débat national"", a-t-elle affirmé ce lundi à nos confrères de Franceinfo. Bonjour @gerardfiloche Aucune rémunération spécifique pour cette mission. Je touche un salaire de présidente de la Cndp dont les missions sont plus larges que le Grand débat. — Chantal Jouanno (@Chantal_Jouanno) 7 janvier 2019 Dans la journée sur les réseaux sociaux, la présidente de la CNDP avait déjà précisé la nuance à des personnalités politiques. Le député socialiste Gérard Filoche s'était par exemple interrogé sur le montant de sa rémunération en demandant publiquement ""combien elle est payée pour cette ""mission?"". ""Bonjour @gerardfiloche. Aucune rémunération spécifique pour cette mission"", lui a répondu Chantal Jouanno sur Twitter. ""Je touche un salaire de présidente de la Cndp dont les missions sont plus larges que le Grand débat"". Pour autant, Chantal Jouanno comprend que ce salaire, proche de la rémunération du Premier ministre et du chef de l'Etat, comme le souligne L'Express, puisse choquer. ""Je pense que c'est important que les gens disent (...) en quoi ça les choque. À la limite, s'ils veulent faire une proposition pour réviser ce salaire, ils en sont totalement libres"", a-t-elle encore déclaré à Franceinfo." Grand débat national: Chantal Jouanno riposte aux attaques sur son salaire -1 "C'est le premier texte majeur défendu par Marlène Schiappa dans l'hémicycle. Le projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles sera discuté dès ce lundi à l'Assemblée nationale. Pour la secrétaire d'Etat à l'égalité femmes-hommes, il est une réponse forte à ces violences, une ""avancée fondamentale"" et la traduction d'engagements pris par Emmanuel Macron pendant la campagne. Après des mois d'annonces, plusieurs rapports et des débats agités en commission, tous ses articles ne font cependant pas l'unanimité. Comme l'avait promis le candidat Macron, le premier article prévoit d'allonger le délai de prescription dans le cas de crimes sexuels sur mineurs. Il est porté à 30 ans après la majorité de la victime, contre 20 actuellement. Cette partie du texte, pour laquelle 270 amendements doivent être examinés d'ici mardi en première lecture, fait relativement consensus. Certains élus, dont des parlementaires LaREM et LR, entendent toutefois plaider pour une imprescriptibilité complète ou, côté LR et Insoumis notamment, comme Clémentine Autain, pour étendre la mesure aux majeurs. L'article 2 au coeur d'une polémique Le texte crée également un ""outrage sexiste"" pour pénaliser le harcèlement de rue, passible d'une amende immédiate de 90 euros minimum. Il prévoit aussi des mesures pour pénaliser davantage le cyberharcèlement, et notamment les phénomènes de ""raids numériques"", quand plusieurs internautes se concertent pour harceler massivement en ligne une même personne. Mais c'est l'article 2, sur ""la répression des infractions sexuelles sur les mineurs"" qui est le plus contesté, concentrant le plus grand nombre d'amendements. Très attendu par les associations après deux récentes affaires où des fillettes de 11 ans avaient été considérées par la justice comme consentantes à des rapports sexuels avec des hommes majeurs, l'article a été réécrit pour éviter d'être jugé inconstitutionnel tout en conservant la ""philosophie"" initiale, selon le gouvernement. La crainte de la correctionnalisation des viols Loin de fixer un âge de consentement sexuel à 15 ans, évoqué pendant plusieurs mois, il prévoit que ""lorsque les faits sont commis sur un mineur de (moins de) quinze ans"", les notions de contrainte et surprise, constitutives d'un viol, soient ""caractérisées"", ""la victime ne disposant pas du discernement nécessaire pour consentir à ces actes"". Il double aussi, à 10 ans d'emprisonnement, la peine pour le délit d'atteinte sexuelle ""avec pénétration"", pour les cas où le viol, crime passible de 20 ans de réclusion, ne pourrait être établi. Les associations de protection de l'enfance y voient ""une marche arrière"". Et près de 250 personnes, dont l'ex-ministre Yvette Roudy ou l'actrice Karin Viard, ont demandé lundi dans une lettre ouverte à Emmanuel Macron de ""retirer"" cet article. Les signataires, qui ont notamment obtenu le soutien de Benoît Hamon, estiment qu'il ouvre ""la porte à une correctionnalisation massive des viols de mineurs"". ""En créant un nouveau délit, celui d’'atteinte sexuelle sur mineur par pénétration”, puni de dix ans de prison, la loi facilitera le renvoi vers le tribunal correctionnel des affaires de viols sur mineur, affaires dans lesquelles on estime souvent que la contrainte ou la surprise seraient difficiles à établir"", estiment les signataires. Plus de 30.000 signatures La pétition accompagnant ce texte a recueilli à ce stade plus de 30.000 signatures. Sophie Auconie (UDI-Agir-Indépendants), qui avait dénoncé un ""recul"" en commission, entend également faire reconnaître que toute pénétration sexuelle d'un adulte sur un enfant de moins de 13 ans est un viol, les élus Nouvelle Gauche portant un amendement similaire. Le Haut Conseil à l'Egalité hommes-femmes, qui appelle à revoir cet article, défend la même ligne. #CommuniquéDePresse #PJLviolences Examen du projet de loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes : le @HCEfh appelle à revoir l’article 2. ➡️Retrouvez la note de positionnement du @HCEfh : https://t.co/zajrxshdsK pic.twitter.com/vBN3Pu7lod — HCE (@HCEfh) 14 mai 2018 Ecoutez-vous en novembre, et relisez le projet de loi que vous nous présentez. Ce texte est un véritable recul. Je suis très déçue ! | Coup de gueule de @Sophie_Auconie sur le projet de loi relatif aux violences sexuelles | Son communiqué : https://t.co/xidNx9jKrA pic.twitter.com/4HkMzMWtVe — UDI (@UDI_off) May 12, 2018 Rassemblement mardi Des élus LR défendront également des amendements pour créer une ""présomption irréfragable d'absence de consentement pour les mineurs de quinze ans"", comme ce qui avait été évoqué pendant la genèse du projet de loi. Nathalie Elimas (MoDem), ancienne juriste, défendra notamment avec d'autres élus de son groupe un amendement pour que tout acte sexuel soit considéré comme imposé par l'adulte en deçà de 13 ans, et que la contrainte soit présumée entre 13 et 15 ans. L'association internationale des victimes de l'inceste (AIVI) a par ailleurs appelé à un rassemblement mardi, à 10 heures, devant l'Assemblée." Violences sexistes et sexuelles: un projet de loi sous le feu des critiques -1 "Le livre après la traversée du désert est-il devenu un exercice obligé de la Ve République? C'est en tout cas devenu une étape incontournable des politiques: en témoigne le nouvel ouvrage de Nicolas Sarkozy, La France pour la vie (Plon), qui paraît lundi. Ce n'est pas le premier essai de l'ancien président. Mais il doit l'aider à franchir les dernières étapes qui le mèneront à la présidentielle de 2017, alors que les sondages lui sont peu favorables. À lire : Des 35 heures au ""casse-toi pauvre con"": Sarkozy fait son mea culpa dans son livre Mitterrand et ""Ma part de vérité"" Avant lui, nombreux sont ceux qui se sont livrés à l'exercice. L’un des exemples les plus marquants, c'est la tentative de retour de François Mitterrand en 1969, en publiant Ma part de vérité. ""C'était après mai 68, il avait été maladroit. Il était rejeté par l'opinion, notamment par les jeunes. Ce livre a brusquement transformé son image"", se souvient Alain Duhamel, éditorialiste politique sur RTL. Pari réussi pour François Mitterrand, élu président en 1981. Mais combien d’échecs a-t-on pu constater chez d’autres politiques qui n'ont pas avoir respecté la recette? ""Il faut qu'il y ait une dimension personnelle, et que ce ne soit pas un livre d'auto-congratulation"", recommande Alain Duhamel. Il faut que ce soit un retour sur ce qu'on a fait, avec un examen critique. Et une volonté de montrer qu'on a toujours des idées neuves."" Une affaire de timing Et le timing compte, aussi. Trois ans après son échec à la présidentielle, en 1984, Valéry Giscard d’Estaing tente un retour avec Deux Français sur trois. Il y esquisse un début de mea culpa: ""Il a dit avoir sous-estimé la rupture entre lui et les Français, et ne pas suffisamment avoir vu venir la trahison de Jacques Chirac"", précise l'historien Jean Garrigues. Mais cela ne suffira pas: il est déjà trop tard pour VGE. ""Lorsqu'il revient, il n'a plus d'appuis ni de soutiens, l'opinion a déjà tourné la page"", se souvient Stéphane Rozès, politologue, président de la société de conseil CAP. ""Nicolas Sarkozy, lui, a encore des appuis et des soutiens, mais pour l'heure, 80% des Français ne souhaitent pas qu'il soit candidat à la présidentielle"", selon lui. Dans son livre, Nicolas Sarkozy promet d'avoir changé, et entame son autocritique à propos de certains épisodes marquants de son quinquennat - comme la désormais célèbre phrase ""Casse-toi pauvre con"". ""Il aurait dû le faire à sa sortie de sa traversée du désert, or il est déjà revenu dans l'arène. Et les Français n'ont pas vu le changement"", note Stéphane Rozès. En 2001, son essai  Libre lui avait permis de retrouver les faveurs de l’opinion. En sera-t-il de même pour La France pour la vie?" Sarkozy: un livre politique peut-il relancer une carrière? -1 "A la tête de la mairie de Paris depuis 2014, Anne Hidalgo souffrirait-elle du désamour des Parisiens? A mi-mandat, la maire de Paris semble ne pas avoir convaincu les Parisiens. Selon un sondage Opinionway publié par Atlantico, 57% des Parisiens sondés s'estiment mécontents de l'action de la Maire de Paris. Ils sont aussi 47% à juger que la situation à Paris s'est détériorée depuis 2014. ""Cette difficulté dans l'opinion face aux Parisiens est évidemment très clivée politiquement. On a des électeurs de droite mécontents mais aussi des électeurs de gauche radicale qui partagent ce mécontentement"", analyse Bruno Jeanbart, directeur général adjoint d'Opinionway. La maire de Paris conserve malgré tout le soutien de son électorat. 71% de ceux qui ont voté pour elle lors des municipales et 69% des sympathisants EELV jugent son action satisfaisante. Une vision pour Paris mais une personnalité clivante Toutes couleurs politiques confondues, les Parisiens interrogés reconnaissent toutefois à 62% que la maire de Paris dispose d'un projet pour l'avenir de la ville de Paris. Diminution de la voiture à Paris, obtention des Jeux olympiques... Anne Hidalgo tient le cap de ses projets pour la capitale. Mais la personnalité de la maire de Paris semble lui fait du tort. Elle est jugée à 77% comme étant ""autoritaire"" et à 57% comme étant ""sectaire"". ""C'est clairement un élément de faiblesse de sa perception qui est confirmé par ce sentiment que pour 70% des Parisiens les décisions sont prises de manière verticale plutôt qu'en concertation avec les parties prenantes"", poursuit Bruno Jeanbart. D'après lui, la ""modification de son image"" sera un enjeu important de la seconde partie de son mandat, alors que la maire de Paris est aussi confrontée à l'éclatement de la gauche parisienne et à l'émergence de La République en marche. La question du rassemblement de ces courants politique et de son électorat sera alors crucial, si Anne Hidalgo souhaite briguer un deuxième mandat en 2020. Sondage effectué auprès d'un échantillon de 1.044 personnes représentatif de la population parisienne âgée de 18 ans et plus. Echantillon interrogé par questionnaire auto-administré en ligne du 15 au 19 novembre 2017." Plus d'un Parisien sur deux mécontent de l'action d'Anne Hidalgo -1 "Même les électeurs les plus éloignés pourront glisser leur bulletin dans l'urne dimanche. Faute de liaisons maritimes régulières et de pistes d'atterrissage, les professions de foi des candidats et les bulletins de vote pour le second tour de l'élection présidentielle ont été largués par avion au dessus de trois îles isolées de Polynésie, rapporte Europe 1. ""On le largue à une très faible altitude"" Dans cette collectivité d'outre-mer au milieu de l'océan Pacifique, un Falcon de la marine nationale a donc lâché jeudi plusieurs container spéciaux renfermant le matériel électoral au-dessus d'une zone presque aussi grande que les frontières de l'Union européenne. La mission a duré sept heures. L'avion a décollé de Tahiti pour une première étape au-dessus de l'île de Rapa, à 1.200 km au sud . ""C'est exactement comme un container de secours maritime, avec des bulletins de vote à l'intérieur plutôt qu'un canot de survie, a expliqué le pilote à la radio. On le largue à une très faible altitude, de l'ordre de 100 mètres. Une fois que le colis est à l'eau, il ne s'ouvre pas et il est récupéré par une embarcation."" ""C'est un événement"" Le chef des pompiers de Rapa était donc en charge de récupérer le colis pour les quelque 400 électeurs de l'île, qui ont assisté aux opérations depuis le rivage. ""C'est un événement de l'île. Les enfants participent, les gens âgés, tout le monde."" ""À Rapa, une île avec énormément de relief et des plafonds météo parfois assez bas, on a des vols un peu compliqués à faire. Il y a une seule passe possible (...) et une plongée à l'intérieur de la baie pour pouvoir effectuer le largage"", a indiqué à Tahiti-infos Lionel Delort, capitaine de frégate. Deuxième largage à Tematagi, à 800 kilomètres plus au nord, puis enfin au-dessus de Hereheretue, deux atolls dans l'archipel des Tuamotu qui comptent chacun une cinquantaine d'électeurs. L'opération avait déjà eu lieu lors du premier tour. À Rapa, Marine Le Pen avait emporté plus de 70% des suffrages, contre seulement 2,31% des voix pour Emmanuel Macron, comme le rappelle Polynésie 1ère." Pour le second tour, les bulletins et professions de foi ont été largués par avion en Polynésie -1 "Jean-François Copé passe à l'offensive. Pour le candidat à la primaire de la droite et du centre, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, ses principaux rivaux, ont ""fait leur temps"". Sur Radio J, Jean-François Copé, chantre d'une ""droite décomplexée"", s'en prend aux quatre dirigeants donnés en tête de la primaire par les sondages, François Fillon, Bruno Le Maire, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé: ""Il étaient tous les quatre dans la même équipe gouvernementale qui a été battue en 2012"". ""J'ai l'impression qu'ils ont fait leur temps"" Le maire de Bordeaux et l'ancien chef de l'Etat sont particulièrement visés: ""Au-delà du verbe, dans un cas, celui de Nicolas Sarkozy, très haut, de l'autre, celui d'Alain Juppé, plus modéré, j'ai l'impression qu'ils ont fait leur temps"". ""Ce qui me frappe (dans leur programme), c'est le côté demi-mesures"", fustige le député de droite, qui voit une forme de ""lassitude"" chez ses rivaux qui ont ""gouverné très longtemps"". Le député-maire de Meaux réserve ses principales flèches à l'acien chef de l'Etat, soulignant pèle-mêle que l'ancien président, selon lui, ne croyait pas à la nécessité d'une loi contre la burqa en 2010 ou qu'il s'est lancé dans la compétition alors qu'il est mis en examen dans plusieurs dossiers dont l'affaire Bygmalion. Le livre de Sarkozy ? Un ouvrage ""désincarné"" ""Quand je vois Nicolas Sarkozy passer sa semaine à nous dire 'vous allez voir ce que vous allez voir, comme en 2007'... Mais dix ans ont passé!"", dénonce-t-il. ""J'ai cru à la rupture en 2007, elle n'a pas eu lieu"", regrette M. Copé, critiquant le livre publié par Nicolas Sarkozy, ""Tout pour la France"", un ouvrage ""désincarné"" qui ne contient aucun ""exemple concret"". ""On voit la déconnexion, ce sont des mesures plaquées, ce sont toujours des demi-mesures"", ajoute M. Copé, convaincu d'avoir, avant la date limite du 9 septembre, les parrainages nécessaires à une candidature à cette primaire inédite à droite." "Pour Copé, Juppé et Sarkozy ""ont fait leur temps""" -1 "Henri Guaino est sous pression. Alors que la commission nationale d'investiture du parti Les Républicains s'apprête à boucler la distribution des circonscriptions pour les législatives, le député des Yvelines ne voit aucune garantie que ""sa"" circonscription lui soit réservée pour qu'il s'y représente. Car depuis quelques mois, Henri Guaino exaspère la direction du parti. Il multiplie les prises de position à rebours, et, faute de pouvoir se présenter à la primaire, a choisi de faire cavalier seul pour la présidentielle. Résultat: Jean-François Lamour, récemment nommé par François Fillon à la tête de la commission nationale d'investiture à la place de Christian Estrosi, refuse de lui garantir une circonscription. ""Ce n'est pas nous qui nous éloignons de lui; c'est lui qui s'éloigne de nous. C'est notre famille politique qui l'a fait élire dans une des plus belles circonscriptions de France. A lui de nous dire ce qu'il veut faire"", rappelle le président de la commission dans L'Opinion. Guaino promet de ne ""pas bouger d'un millimètre"" Le message est clair: Henri Guaino peut encore avoir sa circonscription, mais pour cela il est prié de rentrer dans le rang et d'abandonner son ambition de candidature à la présidentielle. Il a jusqu'au 14 janvier, date à laquelle toutes les investitures doivent être validées dans chaque circonscription. L'intéressé, lui, qualifie ces méthodes de ""minables"". ""Si un petit clan, qui a mis la main sur le parti, est décidé à jouer au jeu de l'intimidation, qu'il le fasse. Ça ne me fera pas bouger d'un millimètre"", a-t-il prévenu jeudi 5 janvier sur LCI. Il n'a donc aucune intention de se retirer de la course à la présidentielle. Mais il sait que outre la législative, c'est aussi la chasse aux parrainages qui risque d'être compliquée par ses ennuis avec le parti." Législatives: Henri Guaino va-t-il perdre sa circonscription des Yvelines? -1 "Une collaboration possible, mais pas de chèque en blanc pour Emmanuel Macron, et surtout pas avant les législatives. C'est la position de Jean-Pierre Raffarin, martelée ce vendredi sur notre antenne. Tout en rappelant que ""l'élection présidentielle est un choix, mais pas un choix unique"", l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac a une nouvelle fois indiqué qu'il était ouvert à travailler avec le leader d'En Marche!. ""Emmanuel Macron, parce qu’il est européen, par ce qu’il est pour les entreprises, a des points positifs. Si on a une bonne Assemblée nationale et un bon Sénat, on peut construire quelque chose avec Emmanuel Macron. À partir du moment où on s’occupe de l’emploi avec une politique de l’offre et où on suit une ligne européenne, l’essentiel est là"", a déclaré le sénateur de la Vienne. ""Parlementarisme constructif"" Celui qui envisage en coulisse de fonder un nouveau parti de centre droit avec plusieurs ""modérés"" des Républicains continue d'adresser des signaux à Emmanuel Macron, pour qui il appelle à voter face à Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle. Pour le ""sage"" des Républicains, l'objectif premier reste cependant les législatives, lors desquelles un succès de sa formation permettrait d'infléchir la politique d'un éventuel gouvernement Macron. ""Je suis pour un parlementarisme constructif"", explique-t-il, alors même qu'une partie des Républicains rêve d'imposer une cohabitation à Emmanuel Macron s'il était élu. ""Je suis contre l’opposition systématique"", précise-t-il, se disant prêt à participer avec une éventuelle majorité présidentielle ""si participer c’est voter des textes et en même temps en corriger certains, si c’est pouvoir garder de la liberté"". Emmanuel Macron entretient la division chez Les Républicains Emmanuel Macron semble quant à lui tout à fait disposé à intégrer des membres de l'aile ""gauche"" des Républicains, quitte à achever le parti. Le candidat à l'élection présidentielle répète ainsi dans Le Parisien ce vendredi que ""le champ politique [de son gouvernement] doit aller de la gauche de gouvernement jusqu'aux gaullistes"". Comprendre: de Jean-Yves Le Drian à Xavier Bertrand." "Pour Raffarin ""l'essentiel est là"" chez Macron" -1 "Absente depuis une dizaine de jours des médias et réservant pour l'instant sa parole sur le conflit israélo-palestinien, Marine Le Pen a rompu jeudi un prudent silence. A propos de ce mutisme qui contraste avec les positions tranchées du Front national sur la Syrie, la Libye ou l'Ukraine, la présidente du FN rappelle ""qu'elle ne se sent pas obligée de commenter une position qui n'a pas varié de la part du Front national"". ""La France doit conserver une position d'équilibre passant par deux Etats"", insiste-t-elle. ""Les Français savent très bien ce que nous pensons. Nous luttons contre le communautarisme"", explique-t-elle renvoyant dos à dos l'UMP et le PS. Selon elle, ""la politique d'immigration massive"" est responsable de l'importation du conflit israélo-palestinien en France. #Sur les manifestations de soutien à Gaza Concernant les manifestations de soutien aux Palestiniens, Marine Le Pen dénonce ""l'incapacité de l'Etat à maintenir l'ordre"". La députée européenne dénonce la multiplication des ""émeutes"" en France et la montée ""des communautarismes"". Selon elle l'Etat est une fois de plus ""laxiste"". 'Il y a toujours une excuse pour amener le chaos et la violence"", insiste-t-elle encore. Quant à une éventuelle interdiction de ces manifestations qui ont été ponctuées de violences, notamment à Paris et à Sarcelles, la présidente du FN assure être ""pour la liberté"", mais affirme qu'une fois que la décision est prise, il faut ""se donner les moyens"" de la faire respecter. ""Elle cite notamment l'usage de canons à eau"" et s'insurge contre le fait que le forces de l'ordre avaient, selon elle, reçu l'""ordre de ne pas bouger"". #Sur une possible dissolution de la LDJ Interrogée sur une possible dissolution par les autorités de la Ligue de défense juive (LDJ), groupe de jeunes radicaux qui se sont affrontés notamment avec des manifestants propalestiniens, Marine Le Pen a répondu: ""si la LDJ agit de manière violente, systématiquement, alors elle entre dans les conditions d'une interdiction et à ce moment-là, cette interdiction doit être prononcée"". #Chrétiens d'Irak et Syrie Marine Le Pen prend le soin, sur la question de la progression des islamistes en Irak, la persécution des chrétiens dans ce pays et le chaos qui règne en Syrie, de souligner ""à quel point nous (le Front national) avions raison"". Interrogée par Véronique Jacquier sur les déclarations de Louis Aliot, son compagnon, qui a dit à propos des chrétiens d'Irak, ""qu'on ne peut accueillir toute la misère du monde"", la présidente du FN déplace le débat. Selon elle, ces chrétiens aspirent avant tout ""à vivre chez eux"". ""Il faut oeuvrer pour leur permettre de vivre chez eux, c'est ça notre responsabilité"", insiste-t-elle. Sur les révélations mercredi du New York Times disant que l'Europe et la France auraient payé des rançons pour obtenir la libération d'otages, Marine Le Pen dit qu'il faut ""arrêter de financer les terroristes"". Quand bien même ajoute-t-elle ""il est plus facile de payer"". #Taubira et le ""laxisme d'Etat"" A propos de l'insécurité en général et du braquage d'un bar-tabac à Dolomieu qui a coûté la vie à un témoin et dont le maigre butin s'élève à 200 euros, il faut selon Marine Le Pen: ""appliquer la loi avec fermeté, ces gens-là devraient être en prison"". La faute de cette montée de l'insécurité de cette ""multiplication des faits divers"" incombe selon Marine Le Pen à la ministre de la Justice. ""Madame Taubira est un véritable drame pour la nation"", car ""son laxisme, il y en a qui le payent"", a-t-elle martelé. #Présidentielle de 2017 et Nicolas Sarkozy Interrogée sur ses chances à la prochaine élection présidentielle, Marine Le Pen a indiqué: ""Oui, je crois que je peux être élue en 2017"". Elle fait observer que le fait pour ""l'UMPS"", de ne présenter qu'""un seul candidat"" participerait d'une certaine ""clarté"". La présidente du Front national se livre ensuite à une violente diatribe contre Nicolas Sarkozy et insiste sur les affaires judiciaires dans lequel le nom de l'ancien président de la République est cité. Elle affirme ne pas croire à son retour. ""Mais je le regrette"", ironise-t-elle. Nicolas Sarkozy est pour elle ""le candidat emblématique des dérives de tout ce que les Français ne veulent plus"". La présidente du FN ajoute qu'avec son ""bilan déplorable"", ils ""auraient eu des échanges très intéressants"". #Jean Jaurès Centenaire de l'assassinat de Jaurès oblige, Marine Le Pen est revenu sur cette grande figure pacifiste, républicaine et traditionnellement de gauche que le FN s'était accaparée sur une affiche en 2009. Elle cite une phase du fondateur du journal l'Humanité à la veille de la Première Guerre mondiale: ""La Nation est le bien de celui qui n'en a pas"". Taclée sur le fait que, comme beaucoup qui citent Jaurès ces derniers temps, elle ""fait parler les morts"", Marine Le Pen réplique que c'est ""un procès que l'on ne peut pas nous faire"", mais qui concerne plutôt, ""au PS"". ""Le pauvre Jaurès doit se retourner dans sa tombe"", insiste-t-elle." "Insécurité: pour Marine Le Pen, ""madame Taubira est un drame national""" -1 "Promesses tenues? Durant sa campagne, Emmanuel Macron s'était engagé à choisir un gouvernement plus jeune, plus resserré, mais aussi paritaire et représentatif de toutes les sensibilités d'En Marche! Le candidat avait également martelé qu'il n'embaucherait pas d'anciens ministres et qu'il ferait appel à des personnalités issues de la société civile. Revue des engagements qui ont été tenus et de ceux qui sont passés à la trappe. Un gouvernement resserré Fin mars, le candidat d'En Marche! avait promis un gouvernement resserré d'une quinzaine de ministres. ""Il y en aura un peu moins qu'aujourd'hui"", déclarait-il alors que le gouvernement de François Hollande comptait 17 ministres. ""Il n'y aura pas de ministres délégués, il y aura quelques secrétaires d'État"", annonçait-il. Promesse à peu près tenue puisque la nouvelle équipe d'Édouard Philippe, nommée mercredi, compte 16 ministres de plein exercice, deux ministres délégués, et quatre secrétaires d'État. Comme le note Le Monde, c'est ""le deuxième gouvernement le plus resserré de la Ve République"" après le premier de François Fillon. Par comparaison, dans le passé, certains gouvernements ont compté jusqu'à une trentaine de ministres et de nombreux secrétariats d'État. Hommes et femmes à parité ""Mon gouvernement sera composé pour moitié de femmes, y compris à des ministères de premiers plans"", assurait, toujours fin mars, Emmanuel Macron. Promesse pas complètement tenue pour le nouveau locataire de l'Élysée. Si son gouvernement est paritaire, 11 hommes et 11 femmes, un seul des cinq ministères régaliens (Affaires étrangères, Intérieur, Défense, Justice et Économie) est dirigé par une femme: Sylvie Goulard, à la tête des Armées -le portefeuille a été renommé. Ce sont par ailleurs trois hommes qui héritent du titre de ministre d'État, un rang protocolaire plus élevé. Emmanuel Macron avait par ailleurs promis un ""ministère plein et entier des Droits des femmes"", qui a finalement été remplacé par un secrétariat d'État pour l'Égalité entre les femmes et les hommes confié à Marlène Schiappa. Ce qu'on regretté les défenseurs des droits des femmes. Il y aura un ministère plein et entier des Droits des Femmes. #MacronDirect — Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) April 28, 2017 Autre point sur lequel Emmanuel Macron n'a pas tenu parole: au début du mois de mars, l'ancien ministre de l'Économie avait déclaré qu'il préférait nommer une femme à Matignon. Le 2 mai, sur BFMTV et RMC, il donnait quelques précisions et déclarait qu'il avait ""un ou deux profil en tête"", ""dont un profil masculin et un profil féminin"". C'est finalement un homme, Édouard Philippe, qui a pris possession de Matignon. Sur France Inter ce jeudi, le chef du gouvernement s'est défendu de tout problème à ce sujet. ""Je suis très frappé par la remarque que vous formulez. Je l'ai lu dans un certain nombre d'éditoriaux, je ne sais pas pourquoi est-ce qu'on dit ça"", a répondu Édouard Philippe à Patrick Cohen qui remarquait que ""le poids politique des femmes n'est pas celui des hommes"". Des personnalités issues de la société civile ""Il faut en finir avec les ministres qui n'ont d'autre légitimité que celle d'un apparatchik"", déclarait le candidat d'En Marche! Les siens ""seront issus pour une partie conséquente de la société civile, dans toute sa diversité"". Pari tenu pour le nouveau président de la République, avec la moitié de son gouvernement issue de la société civile. Parmi ces ministres: Nicolas Hulot, l'ancien envoyé spécial de François Hollande pour la protection de la planète nommé à la Transition écologique et solidaire, l'escrimeuse et double championne olympique Laura Flessel aux Sports, ou encore Agnès Buzyn, une médecin qui prend la tête de la Santé et Jean-Michel Blanquer, le directeur de l'Essec, une prestigieuse école de management, pour l'Éducation nationale. Un gouvernement plus jeune ""Il faut en finir avec une classe politique qui est aujourd'hui trop largement composée d'hommes de plus de 50 ans"", avertissait Emmanuel Macron. Mounir Mahjoubi, 33 ans -nommé secrétaire d'État en charge du numérique- Marlene Schiappa, 34 ans et Gérald Darmanin -en charge de l'Action et des comptes publics- également âgé de 34 ans, comptent parmi les plus jeunes ministres de la Ve République. Mais avec huit sexagénaires et neuf quinquagénaires, la moyenne d'âge est de 54 ans. Au total, 18 ministres sur 22 sont même plus vieux qu'Emmanuel Macron. Ce gouvernement est ainsi plus âgé que celui composé en 2012 par Jean-Marc Ayrault (52 ans). Pas d'anciens ministres ""J'imposerai le renouveau dans l'équipe gouvernementale"", avait prévenu Emmanuel Macron. ""Je prône le renouveau des visages, donc il s'applique pour l'équipe gouvernementale de manière très claire."" Ce n'est pas le cas: quatre d'entre eux ont déjà été en charge d'un maroquin. Jean-Yves Le Drian, ancien ministre de la Défense de François Hollande, a été nommé à l'Europe et aux affaires étrangères. Annick Girardin, secrétaire d'Etat chargée de la Francophonie puis ministre de la Fonction publique durant le quinquennat de François Hollande, récupère les Outre-mer. De même, François Bayrou, ancien ministre de l'Éducation nationale sous les gouvernements Balladur et Juppé, passe à la Justice. Pareil pour Bruno Le Maire, qui rejoint Bercy, ancien secrétaire d'État aux Affaires européennes et ministre de l'Agriculture dans le gouvernement Fillon. Toutes les familles politiques Emmanuel Macron avait annoncé sur LCP vouloir exercer avec ""toutes les familles politiques qui constituent l'ADN d'En Marche!"" c'est-à-dire ""les sociaux démocrates réformateurs, les radicaux de gauche, les écologistes raisonnables, les centristes, les gaullistes sociaux et la droite sociale européenne"". Son gouvernement compte finalement trois membres des Républicains -Edouard Philippe, Gérald Darmanin et Bruno Le Maire, représentant trois nuances de la droite. Trois centristes, dont François Bayrou, Sylvie Goulard et Marielle de Sarnez, aux Affaires européennes, ont également été nommés. Ainsi que des poids lourds socialistes, comme Gérard Collomb, à l'Intérieur, et Jean-Yves Le Drian. Les radicaux de gauche sont aussi représentés avec Jacques Mézard, à Agriculture, et Annick Girardin. Pour le sénateur LR Jean-Baptiste Lemoyne, seul parlementaire de son parti à s'être prononcé en faveur d'Emmanuel Macron avant le premier tour de la présidentielle, le gouvernement d'Edouard Philippe ""tient beaucoup de promesses"" faites par le président de la République. ""Le gouvernement tient beaucoup de promesses faites par Emmanuel Macron, la promesse d'un renouvellement, la promesse de nouveaux visages, la promesse de la société civile, avec onze des 22 ministres qui ont des expériences qui ne sont pas forcément politiques, avec de très beaux profils"", a déclaré l'élu de l'Yonne sur LCP/Sud Radio." Jeunesse, parité, société civile: le gouvernement tient-il les promesses de Macron? -1 """Un des grands problèmes de la classe politique française, c'est qu'elle est verrouillée (...) par le coup de force (...) qui a rendu pratiquement impossible à qui que ce soit qui ne soit pas représentant d'un grand parti"" de concourir à la présidentielle, insistait mardi matin sur BFMTV et RMC Jacques Attali. dans la journée, l'Assemblée nationale adoptait définitivement, avec 299 voix pour, la proposition de loi organique modifiant les règles de l'élection présidentielle. Les changement, portant principalement sur le système de parrainages et sur le temps de parole des candidats, les représentants des ""petits"" partis ont exprimé, ensemble, leur indignation sur cette réforme qui les menace, selon eux. Concrètement, à quelles règles devront désormais se soumettre les prétendants à l'élection suprême? > L'équité plutôt que l'égalité L'article 4 de la loi organique prévoit de remplacer le principe d'égalité pour le temps de parole dans les médias des candidats par une règle d'équité, et ce pendant la période ""intermédiaire"", soit entre la publication de la liste des prétendants et le lancement officiel de la campagne (deux semaines avant le premier tour). Il reviendra désormais au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) de veiller à ce ""traitement équitable"" en tenant compte notamment de la ""représentativité"" de chaque candidat (par les sondages et résultats aux précédentes élections) et de sa ""contribution à l'animation du débat électoral"". Deux semaines avant le premier tour de la présidentielle, le principe d'égalité continuera à être appliqué. > Un système de parrainage plus transparent Le texte, adopté mardi, prévoit que, dans un souci de transparence, la liste intégrale des élus ayant parrainé un candidat soit publiée. Jusqu'alors seul un extrait de 500 noms tirés au sort était diffusé. Pour éviter tout faux suspense des candidats sur leur quête des 500 signatures, les parrainages seront rendus publics deux fois par semaine par le Conseil constitutionnel. Les élus devront également désormais transmettre leur parrainage aux Sages, alors qu'auparavant ils pouvaient le remettre au candidat. > Une fermeture des bureaux de vote à 19 heures Pour éviter les divulgations des estimations de résultats avant l'heure, les députés ont repoussé la fermeture des bureaux de vote de 18 à 19 heures. Les villes qui le souhaitent, comme Paris ou Marseille, auront toujours la possibilité, comme aujourd'hui, d'ouvrir les bureaux de vote jusqu'à 20 heures. > Les primaires comptabilisées dans les dépenses de campagne Les dépenses réalisées pendant les primaires devront être inscrites dans les comptes de campagne publié par un candidat. Un point important alors que 12 candidats se sont déjà déclarés à droite et que certains poussent à gauche pour l'organisation d'un scrutin pour désigner le candidat de 2017. La proposition de loi adoptée fixe à un an la période de comptabilisation des dépenses électorales, incluant alors de fait les dépenses pendant les primaires. > Des sondages plus précis Désormais, les sondages réalisés dans le cadre de la présidentielle devront être plus précis dans un souci de transparence. Ceux-ci devront désormais mentionner dans une notice à la commission des sondages ""la proportion des personnes n'ayant pas répondu"" à une enquête et les ""critères de redressement des résultats bruts"". Cette notice sera rendue publique. Il était ""essentiel"" d'""instaurer la plus grande rigueur et la plus grande transparence dans la réalisation, le financement et la diffusion des sondages"", selon un de ses auteurs, le sénateur socialiste Jean-Pierre Sueur." Les nouveautés de la présidentielle de 2017 -1 "Même dans leur fourchette basse, les cadres des Républicains n'envisageaient pas une telle déception. Ce dimanche 26 mai, la liste conduite par François-Xavier Bellamy obtient 8,4% des suffrages aux élections européennes selon notre dernière estimation Elabe. Un effondrement pour la droite, deux ans après une présidentielle qui a vu son candidat éliminé du second tour pour la première fois dans l'histoire de la Ve République. Le 23 avril 2017, François Fillon recueillait 20% des voix, et ce malgré les affaires judiciaires qui avaient largement obéré sa campagne. ""La droite traverse une crise profonde, tout est à reconstruire"", a déclaré à l'AFP la tête de liste LR, qui fera partie des 7 à 10 élus qu'enverra le parti de Laurent Wauquiez au Parlement européen. La République en marche, avec ses 22,4%, caracole loin devant. Le président du Sénat, Gérard Larcher, a publié un communiqué dans lequel il résume froidement la situation: ""Disons la vérité, c'est un échec pour notre liste."" ""Notre mouvement devra repenser sa ligne politique, il devra rassembler plus largement"", a-t-il mis en garde, appelant à ""exprimer plus clairement la diversité qui le compose"". Séduisante, la candidature Bellamy flanche Chacun tente donc de faire profil bas, tout en annonçant des lendemains difficiles. À tout le moins, ce score - le pire jamais enregistré par la droite française à une élection européenne depuis 1979 - montre que la candidature Bellamy, malgré l'attrait qu'elle a pu susciter auprès des cadres de LR, n'a pas fait mouche. ""On a été victime du vote utile des retraités et des CSP+"", constate pour BFMTV.com le député LR de l'Essonne Robin Reda. Contrairement au sentiment que semblaient traduire les nombreux ralliements enregistrés dans les dernières semaines de la campagne, la droite - surtout son électorat - n'est pas ressoudée. Ce dimanche soir, les leaders du parti n'ont qu'un mot à la bouche, le ""rassemblement"". ""Si on ne revoit pas tout, du sol au plafond, on peut disparaître"", a prévenu le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau, invité de notre antenne. Pour éviter ce destin funeste, chaque ténor y va de sa petite idée; davantage d'écologie, de ruralité, de social, moins de sociétal, d'identité, d'euroscepticisme. En clair, amender la ligne imposée par Laurent Wauquiez depuis son accession à la présidence du parti fin 2017. Une démission demandée Durant son intervention sur notre plateau, Bruno Retailleau a bien pris soin de citer Gérard Larcher, Valérie Pécresse, Christian Jacob et François-Xavier Bellamy comme éléments essentiels pour rénover la ligne et le ""projet"" de LR. Laurent Wauquiez, qui affichait la tête des mauvais jours lors de son allocution, n'a été mentionné par l'ex-proche de François Fillon qu'après coup. ""Je ne vois pas pourquoi Laurent Wauquiez n'y participerait pas"", s'est-il contenté de déclarer. D'autres rappellent opportunément l'exemple de 1999, lorsqu'un Nicolas Sarkozy sèchement battu aux européennes avec 12,8% avait quitté son poste de président du RPR quelques mois après. ""Laurent Wauquiez a été le chat noir de la droite, dans cette élection"", a résumé un élu LR auprès de BFMTV.com. Un cadre du parti annonce, lui, un ""grand bazar"" dans les mois qui viennent: ""Ça va flinguer. Je pense que Laurent va se bunkeriser et tirer sur les diviseurs"", ajoute-t-il. Sur Europe 1, le député LR Eric Diard demande même une démission de Laurent Wauquiez. Le parlementaire des Bouches-du-Rhône aimerait qu'il ""prenne ses responsabilités"". Les barons aiguisent leurs couteaux Dès lundi matin, la présidente de la Région Île-de-France, Valérie Pécresse, sera l'invitée de la matinale de RTL. L'occasion pour cette opposante résolue au patron de LR de (re)faire entendre sa différence, après avoir mis en sourdine ses inimitiés le temps de la campagne. Autre voix à surveiller, celle de Xavier Bertrand, qui a quitté le parti mais qui pourrait potentiellement s'associer à une initiative visant à remettre en cause le leadership de Laurent Wauquiez sur la droite. Notamment en vue des municipales de 2020, qui s'annoncent beaucoup plus difficiles que prévu. ""Les maires LR sortants auront besoin des électorats de LaREM et de LR. Ils auront intérêt à ne pas arbitrer et à choisir un label élargi. Ils se battront pour ne pas avoir un autre candidat de droit et du centre en face, mais ils ne revendiqueront pas d'étiquette"", décrypte un élu en vue. Et de conclure: ""Donc Wauquiez dirigera un parti vide.""" """Ça va flinguer"": tombé à 8,5% aux européennes, LR se divise déjà" -1 "Après avoir vécu dans l'ombre de Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo voit son jour arriver. Et c'est sur une petite place ensoleillée du 9e arrondissement de Paris, devant un café parisien, qu'elle a choisi, mardi, de présenter son équipe de campagne. Une manière d'occuper le terrain quelques heures à peine après l'élection de son adversaire, Nathalie Kosciusko-Morizet. ""Joyeuse et dynamique"": à plusieurs reprises, la candidate socialiste, arrivée à pied devant les caméras, a insisté sur cet aspect-là de son équipe, composée d'environ 69 personnes, dont 31 femmes. ""Ce n'est pas un élément de langage, mais une réalité: Anne Hidalgo est une ""grosse bosseuse"", mais elle veut que cette campagne se passe dans la bonne humeur"", nuance son porte-parole Bruno Julliard à BFMTV.com. Parmi les têtes connues, on retrouve le maire du 19e François Dagnaud pour gérer la stratégie d'Hidalgo, l'adjoint au maire de Paris Jean-Louis Missika au poste de directeur de campagne, ou encore le député Jean-Marie Le Guen pour s'occuper du Grand Paris. Delanoë, ""le père qu'il faut tuer""? Pas une seule fois Anne Hidalgo n'a mentionné Bertrand Delanoë, qui d'ailleurs n'était pas présent. Interrogée sur son héritage, la candidate socialiste a continué sur sa lancée, sans le citer. ""Mon héritage, je le prends avec le bonheur et la fierté qu'il se doit. Paris a retrouvé son honneur, est redevenue une ville attractive et compétitive, et cela on le doit à ses acteurs, mais aussi à notre bilan"", a-t-elle glissé, s'incluant dans ce succès sans l'attribuer nommément au maire actuel. ""Ce n'est pas absolument pas volontaire"", tempère Bruno Julliard. ""Elle était là pour présenter son équipe, et il n'y a pas eu de moment pour aborder la transition. Cependant, même si c'était involontaire, c'est bien la démonstration que dorénavant, elle mène sa propre campagne, sans s'en référer à tout bout de champ à Bertrand Delanoë"", conclut l'ancien président de l'UNEF, syndicat étudiant. Une référence évidente aux attaques de la droite, qui par la voix de NKM, surnomment Hidalgo ""l'héritière"". #TeamRiposte Parmi les différentes cellules de l'équipe de campagne, l'une d'elles porte un nom qui a un air de déjà-vu: la cellule Riposte. Composée de sept ""snipers"", dont le sénateur David Assouline, la jeune députée Seybah Dagoma, et le médiatique Jean-Luc Romero, elle a pour vocation de contrer l'opposition... à l'instar de la cellule riposte mise en place par Brice Hortefeux, durant la campagne de Sarkozy, et que l'équipe Hollande qualifiait à l'époque (2012) de ""cabinet noir"". Depuis, l'idée semble avoir fait son chemin à gauche. ""La droite parisienne nous a habitué à être très dure, et il faudra riposter pour ne pas laisser passer de faux arguments"", plaide Romero, ancien UMP passé à gauche, qui insiste cependant sur ""la dignité"" que devra conserver chaque membre de la cellule. ""Notre mission passera par les médias, mais aussi par les réseaux sociaux."" Le combat des dames peut commencer." "Municipales à Paris: Hidalgo met en place une ""cellule riposte""" -1 "Renouer le contact avec les Français et reprendre la main sur l’agenda politique... Après la rude semaine écoulée, François Hollande prend la parole jeudi sur France 2 au cours d’une émission spéciale pour ""s’adresser aux Français"". Un rendez-vous auquel le président, qui se sait attendu au tournant, se prépare, en témoigne son agenda politique qui ne comporte que cet événement à la date de jeudi. Et les sujets de discussion promettent d’être nombreux, alors que la cote de popularité du président dévisse toujours, sondages après sondages. Les enjeux de cet exercice obligé. > Jouer la transparence sur le chômage La crise et le chômage, deux thèmes dont François Hollande ne pourra faire l’économie jeudi soir. Si le gouvernement a déjà tenté de déminer le terrain en annonçant lundi par la voix de Jean-Marc Ayrault la signature de 2.000 CDI chez Pôle emploi, l’addition présentée mardi soir avec les chiffres du chômage de février - qui évitent de peu de dépasser le record historique de 1997 (3,195 millions de demandeurs d’emploi)- tombe bien mal pour le chef de l’État. ""La cause structurelle de la chute de popularité de François Hollande est la hausse du chômage, souligne Eric Bonnet, directeur d’études chez BVA. Il est obligé d’aborder ce thème et surtout, de montrer aux Français que le bout du tunnel existe."" Quitte à revenir sur son engagement d’inverser la courbe du chômage d’ici à la fin de l’année au nom de la transparence. ""Si François Hollande sent que cet objectif ne pourra pas être tenu en 2013, il est nécessaire qu’il prépare l’opinion dès à présent, tout en donnant aux Français une perspective positive"", note encore le sondeur. En clair, s’il n’y a pas d’amélioration à attendre sur le front du chômage d’ici à la fin de l’année, le chef d’Etat a tout intérêt à le reconnaître vite. Et à communiquer une nouvelle date à moyen terme encore plus vite. > Montrer qu'il sait où il va ""Je sais où je vais"". Cette phrase, François Hollande pourrait bien la prononcer jeudi soir, en écho à Jean-Marc Ayrault qui l’avait déjà martelée mercredi dernier à l’Assemblée en défendant la politique économique du gouvernement face à la motion de censure déposée par l'UMP. ""Aujourd’hui, les Français ont le sentiment que le gouvernement n’obtient pas de résultats. François Hollande doit donc remettre en perspective sa politique et donner le sentiment que l’on va vers une amélioration"", avance Eric Bonnet. Plus largement, c’est toute la mise en musique du quinquennat que doit jouer François Hollande jeudi soir, estime le politologue Stéphane Rozès. ""Il doit préciser et lever certaines ambiguïtés sur ses objectifs et répondre à deux questions: où va-t-on? et quelle est la priorité du quinquennat?"" résume Stéphane Rozès. Cette intervention télévisée devrait aussi être l’occasion pour le président de ""revenir à la nature de ce qui a fait sa victoire"", estime encore le politologue. ""Les Français n’ont pas élu François Hollande parce qu’ils pensaient que la gauche était plus à même de lutter contre le chômage, ils l’ont élu sur son projet de sortir le pays de la crise sans renoncer à notre modèle"", juge Stéphane Rozès, pour qui le leitmotiv de François Hollande jeudi soir doit être de ""mettre en cohérence le redressement du pays"". > Eviter les annonces à la va-vite De la pédagogie et du fond, donc, sans ""céder à la pression du court-terme et des annonces"", espère Stéphane Rozès. C’est justement la ligne que s’est fixé François Hollande. ""L'exercice est d'abord un exercice de pédagogie, d'explication, de répétition. Il y aura aussi des précisions, cela peut conduire le président à dire une ou deux choses nouvelles, mais ce n'est pas l'objectif premier"", assure un de ses plus proches conseillers politiques cité par l’AFP. François Hollande pourrait toutefois évoquer la taxe sur les hauts revenus, abaissée à 66,6% par le Conseil d’État, ou encore se réserver la primeur de dévoiler le projet de loi sur le non-cumul des mandats qui sera présenté en Conseil des ministres le 3 avril, soit le mercredi suivant sa prestation. Difficile également d’imaginer que le président fasse l’impasse sur l’actualité, otages français au Mali et succès de la ""Manif pour tous"" en tête. > Réaffirmer ses différences avec Nicolas Sarkozy Dix mois après l’élection de François Hollande, l’ombre de Nicolas Sarkozy plane encore sur ce début de quinquennat. ""François Hollande est aujourd’hui très impopulaire, y compris chez les sympathisants de gauche qui doutent désormais de sa capacité à mener une politique différente de celle de Nicolas Sarkozy. Le président doit donc rassurer sur ce point"", argue Eric Bonnet, de l’institut BVA. Pour cela, François Hollande doit ""montrer qu’il pratique une politique plus juste et qu’il rassemble quand Nicolas Sarkozy divisait"", estime encore le sondeur. Là encore, la fracture entre pro et anti mariage homosexuel - dont il refuse toujours de recevoir les représentants - ne joue pas en sa faveur. > Serrer les dents face aux sondages Passage obligé de tout président, le grand oral télévisuel n’a pas pour but de rebondir, mais d’expliquer. ""L'ambition n'est pas de corriger la courbe de popularité du président, reconnaît ainsi un conseiller. Tant que les Français vivent quotidiennement la crise de façon extrêmement dure, ils ne peuvent pas porter un regard positif sur l'action de l'exécutif, c'est impossible"". Une analyse partagée par Eric Bonnet, pour qui ""la seule chose qui pourrait permettre à François Hollande de rebondir, c’est une amélioration de la situation de l’emploi"". Si la popularité du président est donc étroitement liée au chômage, cette courbe aussi ne devrait pas s’inverser avant plusieurs mois. À LIRE AUSSI: >> EDITO - Hollande peut-il renverser la table?" Hollande en pédagogue de la crise et du chômage sur France 2 -1 "En matière de sécurité, les candidats de la primaire à droite se rejoignent sur de nombreux points. Y compris sur celui de la légitime défense des policiers, une mesure réclamée par une partie de la profession ces derniers jours. Différents degrés de légitime défense Nicolas Sarkozy, soutenu sur ce point par Jean-Frédéric Poisson, défend ""la présomption de légitime défense"", car selon lui ""le seul fait que le délinquant sorte son arme et pointe un représentant de l'ordre peut justifier l'usage par celui-ci, même si le délinquant n'a pas tiré, de son arme à feu"". Alain Juppé, comme Jean-François Copé et Nathalie Kosciusko-Morizet, veulent aligner les règles applicables aux policiers à celles sur les gendarmes qui ""peuvent après sommation faire usage de leur arme"". ""Il faut permettre aux policiers de faire usage après sommation"", a renchéri Bruno Le Maire. Seul François Fillon ne s'est pas exprimé jeudi sur le sujet mais dans son programme il entend réarmer la police municipale. Satisfaire les policiers Les candidats de droite veulent ainsi satisfaire une revendication des policiers, auquel le gouvernement a promis le 26 octobre que des ""propositions"" seraient faites au Parlement dès fin novembre en ce domaine. À lire : Dans quels cas s'applique la légitime défense pour les policiers et ce qu'ils voudraient voir changer Actuellement la légitime défense est encadrée par les principes de nécessité, de proportionnalité et de simultanéité, que le juge apprécie au cas par cas. La loi reconnait ainsi ""la nécessité de la légitime défense d'elle-même ou d'autrui, sauf s'il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l'atteinte"". Cela vaut également pour toute personne cherchant à ""interrompre l'exécution d'un crime ou d'un délit contre un bien"". Les gendarmes, qui ont un statut de militaires, disposent d'une plus grande marge de manoeuvre. Le sujet de la légitime défense fait débat depuis des années en France, où certains craignent une évolution ""à l'américaine"". Il a été remis sur le devant de la scène par les policiers, qui réclament, entre autres, l'élargissement de la légitime défense. À lire : Primaire à droite: ce que proposent les candidats sur la sécurité" Primaire à droite: la légitime défense élargie des policiers met les candidats d'accord -1 "Invité lundi matin sur BFMTV et RMC, Xavier Bertrand assure qu'il ""parlera bientôt"" de la question de la succession à la tête de Les Républicains, et notamment de la question de savoir si Laurent Wauquiez est le mieux placé pour prendre la tête du parti. ""Nos candidats Républicains sur le terrain, pourvu qu'ils ne tombent pas dans le panneau"", s'agace le président de la région Hauts-de-France. ""Parce que cette semaine (avant le second tour des législatives dimanche prochain, NDLR), ils ont besoin d'une seule chose: c'est de savoir si on va les aider, si on leur donne des arguments (pour affronter les autres candidats, NDLR)"". Xavier Bertrand assure qu'il se concentrera sur la seule campagne des législatives jusqu'au 18 juin prochain, le jour du second tour. ""Moi je ne pense qu'à une chose cette semaine"", assure-t-il encore, ""c'est d'aider les candidats"" de la droite et du centre. ""Quand j'étais candidat aux régionales et que tous les matins, je les entendais dans les médias, ceux qui n'étaient pas candidats, raconter leurs ambitions, leurs intentions, et une fois j'ai dit 'mais qu'ils se taisent'. Alors sur ce sujet je me tais"". Jusqu'au second tour des législatives en tout cas. À lire : Les Républicains: Wauquiez, Pécresse et Bertrand préparent la guerre des chefs" "Xavier Bertrand candidat à la tête des Républicains? ""Je me tais""" -1 "||| Sondage CSA pour BFMTV, Le Figaro et Orange, réalisé par Internet du 10 au 12  septembre 2013 auprès d’un échantillon représentatif de 993 personnes inscrites sur les listes électorales, représentatif de la population française habitant les communes de 3.500 habitants et plus. Cet échantillon a été constitué d'après la méthode des quotas (sexe, âge, profession de l’individu) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Selon un sondage CSA pour BFMTV, Le Figaro et Orange, une large majorité des Français habitant sont sensibles à l’investissement public dans le numérique pour les collectivités locales. Huit personnes sur dix déclarent ainsi souhaiter que leur commune ""investisse davantage dans le domaine du numérique, et plus particulièrement les services et informations pour les citoyens accessibles via l’ordinateur ou le téléphone mobile"". Le numérique dans le quotidien Le numérique fait désormais partie du quotidien des Français. Près de neuf sondés sur dix se disent d'ailleurs ""prêts à utiliser les services numériques pour leurs démarches administratives et l’accès aux services municipaux"". 73% d’entre eux souhaitent d’ailleurs une information accessible sur Internet pour ces démarches. Le numérique pourrait aussi devenir un réflexe pour les déplacements et autres gestes de tous les jours. 81% des Français souhaitent ""accéder à du wifi gratuit dans les espaces publics"", et 67% désirent l’installation de ""bornes de recharge pour les véhicules électriques"". Voire, pourquoi pas, ""payer et accéder aux transports publics grâce à son téléphone portable"" (46%) ou ""des écrans dans les rues et les gares pour trouver son itinéraire""." Huit Français sur dix souhaitent plus d’investissement dans le numérique -1 "Il faut écarter d’emblée l’argument selon lequel la France n’a pas d’autre choix que de rester en Centrafrique parce qu’elle aurait commis l’erreur d’y aller. C’était un devoir : humanitaire, mais aussi stratégique. Il s’agit de notre zone d’influence en Afrique, on ne peut pas la laisser déstabiliser par des conflits ethniques et religieux. Il est vrai que François Hollande et Jean-Yves Le Drian ont été naïfs de dire que nos soldats partaient pour 6 mois – c’est ce qu’ont dû leur ""vendre"" les militaires, qui ont tendance à fanfaronner. Le fait est qu’on sait quand une guerre commence, pas quand elle finit. Donc exiger une date de retour est tout aussi illusoire. On ne fait pas la guerre en CDD. Plusieurs députés de l'UMP expliquent que la situation a empiré depuis l'arrivée des troupes françaises. L'argument est-il recevable? C’est absurde. Si nos soldats sont partis en Centrafrique, c’est qu’il s’y passait des choses très graves – des massacres, un risque de génocide. Que le danger n’ait pas disparu est la meilleure raison de rester, pas de partir ! Ou alors, c’est que notre armée ne doit servir que dans des pays en paix... Cela dit, la position principale de l’UMP est très hypocrite : si l’intervention n’est plus justifiée, il ne faut pas émettre des réserves mais voter contre. Un élu responsable n’envoie pas les soldats au casse-pipe sur des bases qu’il conteste. A l’inverse, si on vote pour, on se tait, par respect pour ces hommes qui s’exposent au nom de la France, par dignité. Ayrault a dit hier que notre présence militaire devrait se prolonger jusqu'à ce qu'une force internationale puisse assurer la sécurité de la Centrafrique. Ça veut dire que nous y sommes pour longtemps? Certainement, et Jean-Marc Ayrault a eu l’honnêteté de le dire assez clairement. Il est difficile de savoir ce qui se serait passé si nos soldats n’étaient pas allés à Bangui mais on devine aisément ce qui se passerait s’ils partaient. Nous avons contribué (sous mandat de l’ONU) à engager un processus politique, ce serait totalement irresponsable de tout laisser tomber. Ce serait le bain de sang assuré. D’ailleurs il n’y a  pas d’urgence, ni militaire ni budgétaire. Ce n’est ni le Vietnam ni l’Afghanistan. Jusqu’ici, l’opération a coûté 100 M€ ; comme prix de la pacification et de l’influence de la France, ce n’est pas disproportionné. Le problème qui demeure, c'est l'isolement de la France. Une nouvelle preuve de l'absence de politique européenne? Evidemment. Mais là aussi, il faut faire primer le réalisme sur l’idéalisme. Les Européens ont été en dessous de tout dans cette affaire, parce qu’on sait bien que les opinions sont hostiles à des interventions armées de ce type. En plus, nos partenaires allemands, anglais, italiens etc. ont tous considéré que c’était à la France d’intervenir parce que nous avons dans cette partie de l’Afrique des responsabilités politiques et historiques plus grandes que les autres. C’était d’autant plus notre devoir. Donc c’est vrai que François Hollande a un peu prêché dans le désert ; ce n’est sûrement pas une raison pour déserter." Aller en Centrafrique était un devoir -1 "L'Elysée a engagé ce vendredi une ""procédure de licenciement"" à l'encontre d'Alexandre Benalla, selon des informations de l'AFP confirmées par BFMTV. Ce collaborateur d'Emmanuel Macron, chargé de la sécurité du Président, a été filmé en train de frapper un manifestant le 1er mai à Paris alors qu'il accompagnait les forces de l'ordre dans un but ""d'observation"" d'après le cabinet du chef de l'Etat. Selon un communiqué de l'Elysée, cette procédure de licenciement a été déclenchée à la suite de ""faits nouveaux"". La présidence déclare qu'il a été ""porté à la connaissance de la Présidence de la République des faits nouveaux consécutifs d'une faute commise par Alexandre Benalla"". Ces faits font l'objet d'une procédure judiciaire. Un document en cause Afin de pouvoir prouver son innocence à la suite de la diffusion d'une première vidéo dans laquelle il a été identifié par Le Monde, Alexandre Benalla est accusé d'avoir reçu un document appartenant à la préfecture de police de Paris auquel il n'était pas censé avoir accès. En conséquence, ""conformément au courrier de sanction qui lui avait été notifié le 4 mai dernier"", l'Elysée annonce avoir pris la décision de licencier Alexandre Benalla. Ce dernier avait été suspendu 15 jours sans salaire et rétrogradé à des missions de sécurité internes au palais de la présidence, un ""dernier avertissement"" selon le porte-parole de l'Elysée Bruno Roger-Petit." L'Elysée décide de licencier Alexandre Benalla -1 "Ce que montre ce type de manifestation, c’est la montée d’un ultra-conservatisme, d’une crispation réactionnaire contre l’évolution des mœurs et de la société. C’était clair lors du débat sur le mariage gay, c’est en filigrane de certains débats sur l’immigration et l’islam. De ce point de vue, on peut se demander s’il était opportun de modifier la loi Veil dans un texte sur l’égalité hommes-femmes - c’était offrir aux anti-IVG une occasion idéale de se mobiliser. Parce qu’il ne faut pas être dupe : ce qui est dénoncé, ce n’est pas tant que l’avortement devienne banal mais simplement qu’il soit légal. Existet--il réellement des menaces contre le droit à l'avortement en France ? Le risque existe : l’Espagne est tout près d’adopter une loi qui limite sévèrement l’accès à l’IVG. Le mouvement existe dans des Etats américains. En France, le droit à l’IVG ne recule pas dans le droit mais dans les faits : de nombreux centres IVG ferment, de plus en plus de médecins invoquent une clause de conscience, ce qui complique l’accès à l’avortement. Le gouvernement a raison de vouloir chasser la culpabilité qui entoure ce choix. Mais il ne faut pas que le débat juridique occulte la réalité humaine et pratique de l’avortement. A ce propos, l’argument de la liberté des femmes à disposer de leur corps paraît pertinent. Si le gouvernement ne l’avait pas ignoré dans le débat sur la prostitution, il serait plus cohérent. Le pape François a apporté son soutien aux manifestants contre l'IVG. Est-ce que ça signifie que l'Eglise toute entière campe sur une ligne réactionnaire ? Sur les questions de mœurs, l’église catholique est tout sauf avant-gardiste. Jean Paul II était hostile au préservatif ; François, lui, est progressiste sur les questions sociales, mais qu’il ait été jusqu’à comparer l’avortement avec les enfants maltraités ou les enfants soldats montre que même un pape éclairé n’est jamais bien loin de l’obscurantisme. De fait, les pays d’Europe où la loi est la plus restrictive sont tous marqués par un catholicisme fort – Irlande, Pologne, Espagne. On parle souvent d’harmonisation fiscale : il serait temps de travailler à une harmonisation sociétale au sein de l’Europe. Vous l'avez dit : la réforme du texte sur l'IVG sera examinée avec le projet de loi du gouvernement sur l'égalité hommes-femmes. Est-ce que c'est un texte qui va dans le bon sens ? Il fait mieux que cela : il donne des traductions concrètes à des intentions justes. Le congé parental partagé entre le père et la mère est une bonne idée (même si les incitations financières restent symboliques) ; sanctionner les entreprises qui paient moins bien les femmes que les hommes en les privant de l’accès aux marchés publics peut être une bonne solution ; doubler les amendes pour les partis qui n’appliquent pas la parité, aussi. Ce sont des réformes utiles qui donnent l’occasion de rappeler que l’égalité n’est pas seulement un progrès pour les femmes mais aussi pour les hommes. C’est une évolution logique qu’il ne faut pas laisser… avorter." Le défilé contre l'avortement est une marche...arrière -1 """Les casseurs seront à nouveau au rendez-vous demain"" a déclaré le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner vendredi, lors d'une conférence de presse à propos du 23e weekend de mobilisation des gilets jaunes. Ils seront présents ""dans certaines villes de France, à Toulouse, à Montpellier, à Bordeaux par exemple, mais tout particulièrement à Paris"", assure-t-il. ""Reproduire le 16 mars"" Selon le ministre de l'Intérieur, ""leur objectif affiché est clair: reproduire le 16 mars"". Lors de ce 18e weekend de mobilisation, plusieurs boutiques avaient été saccagées et incendiées par des casseurs sur les Champs-Élysées, à Paris, notamment le restaurant Le Fouquet's. ""C’était leur ultimatum 1, ils ont depuis appelé à l’ultimatum 2, intitulé 'l’acte ultime: Paris capitale de l’émeute'"", a expliqué Christophe Castaner. Un événement Facebook se nomme bien ainsi, mais appelle à un rassemblement le mercredi 1er mai prochain, non ce samedi 20 avril. Le ministre de l'Intérieur a prévu la mobilisation samedi de ""plus de 60.000 policiers et gendarmes"" dans toute la France." "Castaner: ""Les casseurs seront à nouveau au rendez-vous"" samedi" -1 "Le 3 juillet à Versailles, le chef de l'Etat a annoncé devant le Parlement réuni en Congrès sa volonté de mener une réforme constitutionnelle d'envergure d'ici à l'été 2018. Emmanuel Macron souhaite notamment réduire d'un tiers le nombre des parlementaires, limiter le cumul des mandats dans le temps, introduire une dose de proportionnelle à l'Assemblée et au Sénat, mais aussi supprimer la Cour de justice de la république et réformer le Conseil supérieur de la magistrature. Mais après les sénatoriales, qui n'ont pas permis au parti de la majorité d'obtenir que 28 élus à la Chambre haute, la marge de manoeuvre de l'exécutif, pour mener à bien l'un de ses grands chantiers, est considérablement réduite. Deux options sont désormais possibles: passer par la voie du référendum, ou tenter d'obtenir une majorité de circonstance pour pallier l'absence d'une majorité constitutionnelle. Pour réviser la Constitution sur les sujets détaillés par le chef de l'Etat, la réforme doit être adoptée ""en termes identiques"" par le Sénat et l'Assemblée. Après cette étape, elle doit être adoptée par le Congrès avec une majorité de trois cinquièmes des parlementaires. Au moins 167 élus à convaincre Si la réforme passe par le Parlement, Emmanuel Macron doit s'assurer du soutien de 555 élus sur 925 au total. Actuellement, il dispose de 341 sénateurs et députés La République en marche, auxquels s'ajoutent 47 élus MoDem. Soit 388 en tout. Il lui manquerait donc au moins 167 voix à trouver. ""La marche est haute"", reconnaît un parlementaire LREM interrogé par Le Parisien ce mardi. Le chef de file des sénateurs LREM veut cependant croire que l'équation pourra être résolue. ""Ce que je crois, c'est qu'au Sénat, tout va se passer loi par loi, texte par texte. Les réformes de transformation que vont proposer le gouvernement et le chef de l'Etat vont être scrutées au Sénat, passées au crible, et on trouvera des majorités"", explique François Patriat ce mardi sur Franceinfo. Le PS veut voir d'abord ""de quelle réforme il s'agit"" Pour mener cette mission à bien, l'exécutif devra négocier avec les groupes parlementaires au Sénat. Il pourra peut-être compter sur les Constructifs de droite, mais ne pourra vraisemblablement pas se passer de la gauche. Quelques avertissements se font déjà entendre, comme celui de Didier Guillaume, qui prévient ce lundi dans le JDD: ""On ne décrète pas a priori qu'il y aura les trois cinquièmes pour une réforme constitutionnelle. On voit d'abord de quelle réforme il s'agit, et après on trouve une majorité. Mais il n'y aura pas de majorité pour soutenir Macron le doigt sur la couture du pantalon"", annonce le chef de file des 80 sénateurs socialistes. Référendum Au lendemain des sénatoriales, le porte-parole du gouvernement a reconnu que le référendum était envisagé. Une façon sans doute d'inciter les sénateurs à se montrer coopératifs. ""Un référendum, on ne l'exclut pas"", a concédé Christophe Castaner sur BFMTV et RMC lundi. La perspective d'une telle consultation inquiète jusque dans les rangs de la majorité. ""Le résultat d'un référendum étant toujours tributaire d'un contexte politique, il est donc aléatoire"", fait valoir un poids lourd interrogé par Le Figaro ce mardi. D'autant qu'Emmanuel Macron, qui souffre d'un déficit de bonnes opinions, pourrait risquer de se confronter à l'effet Renzi. L'ex-président du conseil italien a été forcé de démissionner en décembre 2016 après l'échec de son référendum sur la révision constitutionnelle, qui s'était transformé en référendum pour ou contre sa personne. En France, une seule révision de la Constitution a été adoptée par cette voie, en 2000, quand le durée du mandat présidentiel est passé de 7 à 5 ans. La voie libre pour réduire le nombre des parlementaires? Parmi les pistes évoquées par Emmanuel Macron, celle de la réduction du nombre des parlementaires pourrait être adoptée grâce à une loi organique. En effet, le texte actuel prévoit que le nombre de députés ""ne peut pas excéder 577"", et celui des sénateurs ""ne peut excéder 348"", les chiffres actuels. Le texte laisse donc a priori la possibilité que ces chiffres soient revus à la baisse, sans pour cela que la Constitution soit modifiée. Une telle loi devrait cependant être adoptée par le Sénat et l'Assemblée dans les mêmes termes. Quant à l'introduction d'une dose de proportionnelle, elle pourrait être induite par une modification du code électoral, comme le précisait le JDD lundi." Réforme constitutionnelle: quelle marge de manœuvre pour Macron après le revers des sénatoriales? -1 "Il y a ceux qui donnent tout à la commune dont ils sont maires, ceux qui distribuent aux associations de leur circonscription, ou qui préfèrent avantager une organisation politique… Jeudi, le détail de la réserve parlementaire versée en 2014 aux députés a été rendu public par l’Assemblée. C’est la deuxième année que ces résultats sont publiés, à l’initiative du président de la Haute chambre, Claude Bartolone. Théoriquement, les sommes perçues sont destinées à ""soutenir les collectivités déstabilisées par des circonstances exceptionnelles susceptibles de justifier la mise en oeuvre de la solidarité nationale"". La réalité est généralement différente. Qui préfère donner à l’amicale bouliste de sa commune? Quel député donne combien, et à qui? BFMTV.com a sélectionné ce qu’il faut retenir de cette cuvée 2014. > Les plus généreux Comme en 2013, l'UMP Gilles Carrez est le député le plus généreux. Il donne en tout 550.000 euros, dont 330.000 euros à la commune dont il est maire, Le Perreux, dans le Val-de-Marne. Il est suivi de près par Claude Bartolone, qui verse 190.000 euros à Romainville, commune de Seine-Saint-Denis. Le président PS de l’Assemblée n’oublie pas non plus les communes voisines: 90.000 euros sont versés au Pré Saint-Gervais, dont il a été maire, et 90.000 euros aux Lilas, toujours dans le 93. Troisième sur le podium, Jean Léonetti, maire UMP d’Antibes: il donne 150.000 euros à sa commune. > Les plus politiques Si les sommes allouées sont destinées à être reversées aux associations locales des circonscriptions, certains n’oublient pas d’arroser au passage les organisations syndicales proches de leur parti. L’Unef, proche du Parti socialiste, obtient ainsi 10.000 euros du député “frondeur” Pouria Amirshahi. C'est beaucoup moins qu'en 2013: à l'époque, ils étaient trois élus socialistes à donner 90.000 euros au syndicat. Même régime minceur pour l'UNI, qui reçoit 10.000 euros de Gilles Carrez, au lieu des 70.000 euros perçus en 2013. L'un des généreux donateurs de l'année passée n'était autre que... Jean-François Copé. > Les plus  ""animaux friendly"" Nos amies les bêtes seraient-elles les premières bénéficiaires de la réserve parlementaire? Les associations animales percevant des sommes de la part des députés ne manquent pas. “La fête du cochon” a ainsi reçu 500 euros de la part de la députée PS Sophie Dessus, et ""l'association d'imitation du chant de l'oiseau"" 2.000 euros de l'UMP Bernard Deflesselles. Le refuge ""L'arche de Noë"" perçoit 4.000 euros de l'UMP Damien Meslot, et 'écologiste Laurence Abeille donne elle 3.000 euros à l'association... ""Abeille machine"". Dans un autre style, animal toujours, le député UMP du Cantal Alain Marleix a choisi de ne donner qu’à des associations de chasse. Et pas une seule: elles sont onze à être soutenues par l'élu, pour plus de 20.000 euros. Le député du Rassemblement bleu Marine Gilbert Collard, lui, ne chasse pas les chats, mais soutient l'association ""Les chats libres de Saint-Gilles"", à hauteur de 1.500 euros: une organisation pour la stérilisation des chats errants. > Le grand absent Mais où est-il donc passé? Le montant de la réserve parlementaire de Patrick Balkany n'apparaît pas dans la liste publiée par l'Assemblée. Malgré ses déboires judiciaires l'an passé, le député UMP de Levallois n'a pourtant pas quitté ses fonctions de député. Deux hypothèses sont possibles pour expliquer son absence, explique-t-on à l'Assemblée: Patrick Balkany pourrait avoir choisi de ne pas ""profiter"" de la réserve parlementaire, et n'aurait donc rien à publier. Autre possibilité: les dossiers montés pour attribuer des subventions pourraient ne pas avoir été ""jugés conformes"". Selon LCP, Patrick Balkany avait pour projet de rénover le système de vidéosurveillance à Levallois, grâce à sa réserve. Demande rejetée par le ministère de l'Intérieur, qui aurait préféré requalifier le dossier en demande de subvention. En 2013, le député-maire de Levallois avait reversé l'intégralité de sa réserve, soit 110.000 euros, au sporting-club de sa ville. La réserve parlementaire: combien touchent les députés? Autrefois opaque, la répartition de la réserve, d’un montant global de 80 millions d’euros pour l’Assemblée, l’est désormais un peu moins: chaque député touche en moyenne 130.000 euros par an. Les présidents de commissions, questeurs et vice-présidents de l’Assemblée touchent le double, soit 260.000 euros. Le président de l’Assemblée a lui droit à 520.000 euros." Réserve parlementaire: les petites et grosses dépenses des députés en 2014 -1 "Un accord qui met fin à des mois de crise interne. D'après le Figaro, Jean-François Copé et François Fillon se sont entendus, mardi, au cours d'un rendez-vous à l'Assemblée nationale, sur les termes d'un référendum qui sera soumis aux militants UMP du 28 au 30 juin prochains, pour décider ou non d'un revote pour la présidence du parti. Référendum à deux questions Les militants seront appelés à se prononcer sur deux points, via un vote électronique. Dans un premier temps, ils devront approuver ou rejeter les nouveaux statuts du parti, sur lesquels François Fillon et Jean-François Copé étaient tombés d'accord à la mi-mai. Ces statuts avaient été rédigés après la crise interne qui a suivi l'élection du président de l'UMP, à l'automne. Si les militants les approuvent, ils devront ensuite répondre à une seconde question portant sur la transition entre anciens et nouveaux statuts. Si le ""oui"" l'emporte, le revote de septembre, pour désigner le président de l'UMP, sera annulé, et Jean-François Copé poursuivra donc son mandat jusqu'à la prochaine échéance électorale au sommet du parti, à savoir en novembre 2015. Le texte établissement les termes du référendum doit être soumis à un bureau politique statutaire, ce mercredi. A LIRE AUSSI: >> Nouveaux statuts de l'UMP: Copé et Fillon annoncent un accord >> Présidence de l'UMP : les militants devront choisir s'ils veulent revoter" Présidence de l'UMP: les militants se prononceront sur un revote le 28 juin -1 "Le prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix de l'Unesco a été attribué au président français François Hollande ""pour sa haute contribution à la paix et la stabilité en Afrique"", a annoncé jeudi le secrétariat exécutif du prix. Date de remise non fixée Le jury a apprécié ""la solidarité manifestée par la France à l'égard des peuples africains"" avec son intervention au Mali, précise-t-il dans un communiqué. Créé en 1989, le prix est doté de 150.000 dollars. La date de sa remise n'a pas encore été fixée. En 24 heures, selon son chef de la diplomatie Laurent Fabius, le président français a décidé d'engager le 11 janvier l'armée française au Mali afin de stopper une avancée de groupes islamistes radicaux armés vers Bamako. Un mois et demi après le début de la guerre, 4.000 militaires français sont toujours déployés au Mali, où ils mènent des opérations de combat contre ces groupes. Lula récompensé en 2008 François Hollande succède à l'ONG argentine des Grands-mères de la Place de Mai qui avait reçu le prix en 2010 et à l'ancien président brésilien Lula, récompensé en 2008. Selon l'Unesco, le Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix ""se propose d'honorer les personnes vivantes, institutions ou organismes publics ou privés en activité ayant contribué de manière significative à la promotion, à la recherche, à la sauvegarde ou au maintien de la paix"". Le jury est composé d'une dizaine de personnalités dont l'ancienne présidente islandaise Vigdís Finnbogadottir ou l'ancien président du Mozambique Joaquim Chissano. Le prix porte le nom de Félix Houphouët-Boigny, premier président de la Côte d'Ivoire indépendante." Mali : François Hollande va recevoir un prix de l'Unesco -1 "Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a ironisé dimanche sur la ""présence intempestive"" d'avions militaires russes qui se sont un peu trop approchés des côtes françaises et britanniques fin janvier. ""J'ai constaté en tant que ministre de la Défense cette présence un peu intempestive de chasseurs, d'avions russes, qui sont venus se promener pour des raisons que j'ignore à proximité de nos côtes"", a déclaré Jean-Yves Le Drian sur ITélé-Le Monde-Europe 1. ""Nous leur avons fait savoir que nous les avions vus et qu'il était souhaitable qu'ils se retirent. C'est ce qu'ils ont fait"", a-t-il dit. ""Ils ne sont pas restés longtemps"" Interrogé sur l'intervention d'un avion de combat français, il a répété: ""nous leur avons fait savoir qu'ils devaient se retirer. Ils ne sont pas restés longtemps"". Le 29 janvier, l'ambassadeur de Russie au Royaume-Uni avait été convoqué au ministère britannique des Affaires étrangères pour fournir des explications sur les manoeuvres d'avions militaires russes à proximité de l'espace aérien britannique. Les avions russes n'étaient pas entrés dans l'espace britannique mais avaient été escortés par des Eurofighter Typhoon de la Royal Air Force (RAF) pendant tout le temps où ils étaient à proximité, avait indiqué un porte-parole du Foreign Office. Ce type de manoeuvres russes sont de plus en plus fréquentes dans la région, comme au temps de la guerre froide, selon des sources européennes. Elles interviennent dans un contexte de grave crise entre la Russie et les pays occidentaux en raison du conflit en Ukraine." "Quand Le Drian explique que des avions russes sont ""venus se promener"" près des côtes françaises" -1 "Invité de Ruth Elkrief ce lundi soir, Manuel Valls s'est dit opposé à la reconnaissance d'une spécificité de la Corse dans la Constitution, réclamée par Jean-Guy Talamoni et Gilles Simeoni. L'exécutif corse récemment élu est actuellement en discussion avec le gouvernement, et les deux hommes rencontreront mardi le chef de l'Etat, qui se rend sur l'île pendant deux jours. ""Moi je suis très opposé à l’idée de reconnaître une spécificité de la Corse dans la constitution. Bon sang, ce n’est pas un territoire d’Outre-Mer, ce n’est pas la Nouvelle Calédonie"", a déclaré l'ancien Premier ministre, opposé à l'idée qu'il faudrait ""réconcilier la Corse et la France"". ""Non, la Corse c'est la France, la République"", a-t-il martelé. ""Le français est la seule langue de notre pays"" Parmi les revendications de la coalition nationaliste élue lors des législatives figure aussi l'idée d'un statut officiel pour la langue corse. ""Le français est la seule langue de notre pays"", a estimé Manuel Valls, considérant que l'Etat soutenait ""depuis très longtemps l'enseignement de la langue corse à l'école"". ""Si on y accédait, ça voudrait dire que la bataille culturelle serait gagnée et que ceux qui ne parlent pas corse partiraient, ça ouvrirait la porte à l'indépendance"", a-t-il poursuivi, dénonçant la ""pression parfois insupportable"" des nationalistes. ""Il n'y a aucun pardon à exiger"" Enfin, l'ancien candidat à la primaire socialiste a considéré que des rapprochements de prisonniers, que les nationalistes souhaitent transférer vers des établissements corses, devraient être étudiés au ""cas par cas"". En revanche, il s'est opposé à l'idée d'amnistier certains d'entre eux. ""L'idée de l'amnistie, elle m'insupporte"", a-t-il affirmé, souhaitant que le premier geste d'Emmanuel Macron sur l'île soit de ""rendre hommage au préfet Claude Erignac"", assassiné il y a 20 ans par Yvan Colonna. ""On a assassiné un préfet de la République, ça n'avait plus été le cas depuis la guerre, il n'y a aucun pardon à exiger"", a-t-il conclu." Valls opposé à la reconnaissance d'une spécificité corse dans la Constitution -1 """Il nous appartient de tirer les conséquences de ce scrutin"". Au lendemain des élections européennes, Geoffroy Boulard, le maire LR du 17e arrondissement a décidé de démissionner de ses fonctions au sein du parti. ""Le résultat des élections européennes constitue un échec pour notre famille politique"", écrit-il dans un message adressé aux militants. ""Chacun doit assumer ses responsabilités. A titre individuel, j'ai présenté ce matin à Laurent Wauquiez ma démission du poste de Secrétaire départemental des Républicains à Paris"", ajoute-t-il encore. En arrivant en quatrième position avec 8,48% des suffrages au niveau national, Les Républicains ont réalisé le pire résultat national de l'histoire des Républicains. Les Républicains devancés partout à Paris A l'échelle de la capitale, Les Républicains ont aussi enregistré un échec avec 10,19% des suffrages, largement devancés par la liste LaREM (32,92%) et EELV (19,89). Dans l'arrondissement de Geoffroy Boulard, le 17e, Les Républicains sont arrivés en troisième position avec 14,95% des voix, derrière LaREM et EELV. Après cet échec, Geoffroy Boulard dit vouloir se recentrer sur son arrondissement et se concentrer sur les municipales. ""J'aurai à coeur de participer à la construction d'une politique alternative à celle proposée par Anne Hidalgo aux Parisiens depuis 2014"", ajoute-t-il. 🚨 Au lendemain des élections européennes, il nous appartient de tirer les conséquences de ce scrutin. J’ai pris mes responsabilités en présentant à @laurentwauquiez ma démission du poste de Secrétaire départemental des Républicains à #Paris #Europeennes2019 👇 pic.twitter.com/4eDNOjr4Y2 — Geoffroy Boulard (@geoffroyboulard) 27 mai 2019 À lire : Européennes: comment a voté votre arrondissement à Paris?" Paris: après l’échec des Républicains aux européennes, le maire du 17e démissionne de ses fonctions au sein du parti -1 "L'ancien ministre et ancien patron de l'UMP Xavier Bertrand a annoncé jeudi matin sur le réseau social Facebook sa candidature pour l'élection municipale de Saint-Quentin (Aisne), dont il est l'actuel maire. ""Oui, je suis candidat. C'est un choix affectif, c'est le choix du coeur. Je fais le choix de Saint-Quentin. Ensemble, faisons le choix de Saint-Quentin"", a écrit-il. Maire et député Xavier Bertrand est maire de Saint-Quentin depuis 2010 et également député de l'Aisne, élu pour la première fois en 2002. Anticipant la loi sur le cumul des mandats, il précise dans un tract publié sur internet que ""son choix est clair"". ""J'aurais pu faire le choix du Parlement mais tant de rencontres et de visages, tant de défis à relever me font choisir sans aucune hésitation Saint-Quentin et les Saint-Quentinois"", explique Xavier Bertrand qui a annoncé également son intention de candidater à la primaire UMP de 2016 en vue de la présidentielle de 2017. >> Les résultats des dernières élections à Saint-Quentin >> Les résultats des dernières élections dans l'Aisne >> Les résultats des dernières élections en Picardie" Municipales: Xavier Bertrand officialise sa candidature sur Facebook -1 "Le débat est-il relancé? À deux mois de l’entrée en vigueur de l’abaissement de la limitation de 90 à 80 km/h sur les routes secondaires, Gérard Collomb laisse deviner sa désapprobation... au grand regret des associations de sécurité routière. Interrogé jeudi sur cette mesure portée par Édouard Philippe lors d’une réunion publique, le ministre de l’Intérieur a esquissé un sourire en demandant à le droit à ""un joker"". Ce vendredi matin, il peinait encore à défendre la mesure sur notre antenne. Autant de déclarations qui agacent Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière: ""Il se permet de parler de joker alors que nous parlons d’un problème de santé publique extrêmement important"", condamne-t-elle sur BFMTV, pointant du doigt ""son mépris, son désintérêt total en ce qui concerne la vie de ceux qui vivent dans les départements."" Éviter ""du chagrin et du malheur"" Selon la spécialiste, ""la majorité des accidents mortels ont lieu sur ces fameuses routes départementales qui n’ont pas de séparateur médian"". Grâce à l’""excellente équipe d’experts qui travaille depuis des mois sur ce point"", elle assure que l’abaissement de la vitesse maximale aura ""des résultats"". Très remontée, elle interpelle le ministre: ""Ne prenez pas ce petit air malin lorsque vous contrez une mesure de rupture qui va permettre de sauver des vies et éviter bien du chagrin et bien du malheur sur les routes de France"". Agacée face à ""ce ministre ignorant de l’accidentalité de son propre département"", elle l’invite à un débat face à elle: ""Je verrai ce qu’il en est de ses connaissances de la sécurité routière."" Et de comparer le ministre à Jacques Mézard, lui aussi opposé à cette mesure, ""un parfait ignorant en ce qui concerne l’accidentalité du Cantal"" et à Laurent Wauquiez: ""Ces gens-là font de la démagogie, ces gens-là refusent de protéger nos concitoyens. "" À lire : 80 km/h sur les routes: Jacques Mézard ne veut pas lever le pied Les restes d'un ""doute"" Même son de cloche du côté de l’Association prévention routière. Anne Lavaud, déléguée générale, regrette que ""chacune des prises de parole"", qui laisse supposer que la mesure n’est pas définitive, ""ressème le doute chez les Français et nuise à l’acceptabilité d’une mesure prise pour leur propre sécurité"": ""C’est comme ça que cette prise de parole a été interprétée"", explique-t-elle à BFMTV.com. ""Le fait qu’il n’ait pas été affirmatif laisse traîner un doute, et ce doute tous les opposants à la mesure s’en sont emparés (…) Le grand public, auprès duquel il y avait eu une pédagogie importante, risque de revoir sa position une fois encore."" Nouveau souffle pour l'opposition Car les opposants à cette réforme, très controversée, ont eux aussi profité de la prise de parole du ministre pour faire à nouveau entendre leur agacement. Pierre Chasseray, délégué général de l’association 40 millions d’automobilistes, insistait ce matin sur BFMTV sur le mécontentement que partageraient des membres du gouvernement: ""Déjà à l’époque, beaucoup de ministres se sont inscrits en opposition au sein du conseil des ministres contre cette mesure. Il y avait déjà le ministre de l’Intérieur qui n’y était pas favorable, mais il y avait aussi Gérald Darmanin, il y avait le ministre de la Cohésion des territoires."" ""Quand on entend Édouard Philippe, on a l’impression qu’il est le seul à y être attaché"", fait-il valoir. Malaise au gouvernement Le gouvernement a tenté d’éteindre l’incendie dès ce vendredi. À Strasbourg, Édouard Philippe a rappelé à son ministre l’importance de la cohésion: ""L’ensemble du gouvernement est mobilisé sur cette mesure, l’ensemble des positions s’est exprimé avant que la mesure soit prise. Elle a été décidée, elle a été annoncé"", a-t-il déclaré. De son côté, Christophe Castaner a estimé sur Franceinfo qu’il n’y avait pas eu de ""couac"", et s’est exprimé en faveur de la réforme: ""Je crois qu'aujourd'hui il faut avoir un peu de fermeté sur ces sujets-là. Je sais que c'est impopulaire, mais vous voyez il faut aussi assumer sa part d'impopularité si elle sauve des vies"". La mesure doit prendre effet le 1er juillet." 80 km/h: après les déclarations de Collomb, le mécontentement des associations -1 "Il est de retour. Après quelques mois d’un relatif silence médiatique, François Hollande a effectué sa rentrée mardi soir en prenant officiellement la tête de la fondation La France s’engage. D'abord programme de soutien à l’innovation sociale initié sous le mandat de l’ex-Président, cette fondation reconnue d’utilité publique en mars dernier se présente sous la forme d’un concours. Celui-ci récompense environ tous les six mois 15 projets ""les plus innovants et les plus solidaires"" dans l’éducation, la culture, la solidarité, l’écologie et la santé. Les lauréats sont ensuite soutenus financièrement et accompagnés. Pour François Hollande, interviewé ce mercredi sur le campus de Station F, ce programme a pour but de ""donner des services qui jusque là n'étaient pas vraiment rendus: formation au numérique, accompagnement des personnes les plus dépendantes, et des services qu'on peut rendre dans un quartier qui n'a pas forcément accès à toutes les prestations"". ""Ma seule ambition, c'est d'être utile à la France"" Avec La France s'engage, l’ancien président de la République entend ""faire que la vie puisse être améliorée et que de l'emploi puisse être créé"". ""Ma seule ambition, c'est d'être utile à la France"", a-t-il assuré. ""Je dois aider, je dois accompagner, je dois soutenir toutes les initiatives d'où qu’elles viennent, de quelque territoire et sûrement pas utiliser une fondation à des fins politiques"", a-t-il déclaré mardi au micro de Franceinfo. François Hollande pourra néanmoins compter sur son influence pour agir au mieux à la tête de la fondation: ""Je compte utiliser mon influence, mon autorité, mes réseaux, pour que toutes les initiatives, autant que ce sera possible, puissent être soutenues. Le reste appartient au débat public et pour l’instant je n’y suis pas"", a-t-il expliqué à la radio. ""Ce que je pense, je ne vous le dis pas"" ""Il n'est pas aujourd'hui utile de faire du commentaire politique, même si je comprends très bien que certain(e)s le fassent"", a-t-il renchéri ce mercredi devant les journalistes. ""J'ai considéré que pendant un temps il fallait être en retenue, qu'il fallait aussi pouvoir dire ce qui a été fait pendant les cinq ans où j'ai été président"", s'est justifié l'ancien Président, survolant l'avertissement adressé en août à son successeur. ""Lorsque je considérerai qu’il y a des commentaires à faire, ou des leçons à tirer ou des propositions à faire, je prendrai la parole"", a-t-il promis. ""Ce sera un moment qui devra être particulièrement bien choisi, pour qu'il puisse être utile à la France. Pour l'instant, ce que je pense, je ne vous le dis pas."" ""Ma seule ambition, c'est d'être utile à la France"" Avec La France s'engage, l’ancien président de la République entend ""faire que la vie puisse être améliorée et que de l'emploi puisse être créé"". ""Ma seule ambition, c'est d'être utile à la France"", a-t-il assuré. ""Je dois aider, je dois accompagner, je dois soutenir toutes les initiatives d'où qu’elles viennent, de quelque territoire et sûrement pas utiliser une fondation à des fins politiques"", a-t-il déclaré mardi au micro de Franceinfo. François Hollande pourra néanmoins compter sur son influence pour agir au mieux à la tête de la fondation: ""Je compte utiliser mon influence, mon autorité, mes réseaux, pour que toutes les initiatives, autant que ce sera possible, puissent être soutenues. Le reste appartient au débat public et pour l’instant je n’y suis pas"", a-t-il expliqué à la radio. ""Ce que je pense, je ne vous le dis pas"" ""Il n'est pas aujourd'hui utile de faire du commentaire politique, même si je comprends très bien que certain(e)s le fassent"", a-t-il renchéri ce mercredi devant les journalistes. ""J'ai considéré que pendant un temps il fallait être en retenue, qu'il fallait aussi pouvoir dire ce qui a été fait pendant les cinq ans où j'ai été président"", s'est justifié l'ancien Président, survolant l'avertissement adressé en août à son successeur. ""Lorsque je considérerai qu’il y a des commentaires à faire, ou des leçons à tirer ou des propositions à faire, je prendrai la parole"", a-t-il promis. ""Ce sera un moment qui devra être particulièrement bien choisi, pour qu'il puisse être utile à la France. Pour l'instant, ce que je pense, je ne vous le dis pas."" S’il assure que ce nouveau poste à la tête de la fondation résulte d’un ""engagement citoyen"", ce rôle de représentation lui assure néanmoins une présence médiatique perdue ces derniers mois. Selon son entourage, relayé par L'Opinion, François Hollande aura un rôle plutôt stratégique, chargé de ""la représentation de la fondation lors des grands sommets"". Immersion chez les start-uppers Résolument tournée vers l'innovation, la fondation aura ses quartiers à Station F, un campus de start-ups ouvert en juin dans le 13e arrondissement de Paris, d'où François Hollande s'exprimait ce mercredi. Dans le même esprit, un proche de l’ancien Président remarque auprès de l’AFP qu’il peut ""être intéressant pour François Hollande d'associer son nom à quelque chose d'innovant, à cette 'french tech' sociale et sociétale"". ""Indéniablement, c'est une tribune"" où ""il aura l'occasion de pointer des choses"", ""c'est une bonne transition pour continuer à être actif"", assure un autre. ""Pour quelqu’un qui a toujours été hyperactif, il va falloir lui trouver autre chose que la fondation pour l’occuper"", nuance toutefois un membre de son entourage dans Le Parisien. Selon ses proches, l'ancien Président reste ""extrêmement demandé"" et ""reçoit tout Paris"". Assuré d'une tribune médiatique avec ce nouveau rôle, tamponné de l'étiquette 'start-up' en tant que résident de la Station F, François Hollande se glissera réellement dans son nouveau costume en novembre, au Web Summit de Lisbonne, aux côtés des grands noms de la communauté tech et entrepreneuriale internationale." "Hollande de retour dans l'arène publique: ""Pour l'instant, ce que je pense, je ne vous le dis pas""" -1 "Une nouvelle affaire de racisme envers Christiane Taubira. Cette fois, elle vient d'une élue les Républicains de Talant, en Côte d'Or. Adjointe à la petite enfance, Marie-Ange Cardis, née Meyer, a reproduit sur son compte Facebook la une de Valeurs actuelles consacrée à Christiane Taubira et titrée ""Taubira doit partir"", en ajoutant: ""qu'elle reparte dans sa brousse, les lianes l'attendent"". Un commentaire depuis supprimé. Cette élue doit démissionner, elle est passible des tribunaux de la République #Talant21 @dijon21info @BienPublic pic.twitter.com/0XJMn8tHtW — Christine Renaudin (@chrenaudin) 21 Octobre 2015 Des propos jugés ""inacceptables"" par le maire de Talant, qui annonce dans un communiqué que ""suite aux propos inacceptables"" tenus par l'adjointe sur son compte Facebook, il a décidé de ""lui retirer sa délégation à l'école et à la petite enfance"" et demande la démission de l'élue. L'élue présente ""des excuses publiques"" Marie-Ange Cardis, a déclaré de son côté que son commentaire faisait suite à un ""coup de colère face aux injustices que vivent les Français"". ""Les mots ont dépassé ma pensée car ça ne correspond pas du tout à mon état d'esprit"", a-t-elle dit. L'élue a ajouté qu'elle présentait ""des excuses publiques"" à Christiane Taubira. Insuffisant, pour des responsables socialistes, à commencer par le patron du PS Jean-Christophe Cambadélis, qui évoque une ""abjecte banalisation du racisme"". Les propos sur @ChTaubira d'une adjointe de Talant sont bien dans l'air du temps. L'abjecte banalisation du racisme. — Jean-Chr. Cambadélis (@jccambadelis) 22 Octobre 2015 Ce n'est pas la première fois que Christiane Taubira est la cible d'attaques racistes. Le 17 septembre dernier, le journal Minute a été condamné à une amende de 10.000 euros pour avoir comparé la garde des Sceaux à un singe." "Une élue de Côte d'Or demande à Taubira de ""retourner dans sa brousse""" -1 "Au coude-à-coude, Emmanuel Macron et Marine Le Pen arriveraient en tête du premier tour de l'élection présidentielle, selon un sondage Ifop-Fiducial publié mercredi. Avec 23,5% d'intentions de vote, le candidat du mouvement En Marche! gagne un point en une semaine et celle du Front national en perd un au cours de la même période, à 22,5%, selon cette enquête réalisée pour Paris Match, Cnews et Sud Radio. Le candidat de la droite François Fillon progresse quant à lui d'un demi point à 19,5%, devant celui de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, stable et crédité de 18,5% d'intentions de vote. Les quatre favoris restent donc très proches dans le peloton de tête. Derrière, Benoît Hamon continue à reculer, perdant un point pour s'établir à 7,5%, et Nicolas Dupont-Aignan se maintient à 4%. Participation en hausse et début de cristallisation Les électeurs se mobilisent de plus en plus, puisque l'indice de participation est évalué à 72% du corps électoral, progressant de quatre point en une semaine. Également 72% des électeurs ayant exprimé une intention de vote assurent que leur choix est fait (+2). 84% des électeurs potentiels de Marine Le Pen et 79% de ceux de François Fillon se disent désormais certains de leurs choix, comme 71% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon, 70% de ceux d'Emmanuel Macron et 57% de ceux de Benoît Hamon. Au second tour, dans l'hypothèse testée par le sondage, Emmanuel Macron l'emporterait avec 60,5% des voix contre 39,5% à la candidate d'extrême droite. Méthodologie: sondage réalisé en ligne du 16 au 19 avril auprès de 2.792 personnes inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 0,9 à 2 points. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Sondage: Macron et Le Pen restent en tête -1 "Jérôme Cahuzac, depuis sa démission, n’a jamais cessé de penser à un retour dans son ancien fief. Il nous avait envoyé un signal lors de l’interview accordée il y a un mois à BFMTV et RMC. Souvenez-vous, l’ex-ministre avait certes jugé peu probable son retour au premier plan dans la vie politique. Mais évoquant ses électeurs, « c’est à eux de me dire ce qu’ils souhaitent », avait glissé Jérôme Cahuzac, laissant planer le suspense. L’ancien ministre a depuis multiplié les coups de fil ? Il n’a pas arrêté d’appeler des notables du cru, élus, commerçants, industriels, tout ce que Villeneuve-sur-Lot compte de décideurs. Et ô surprise, certains d’entre eux n’étaient pas hostiles à son retour. Sur le terrain, l’accueil a été mitigé : les uns ont jugé sa présence indigne, et les autres ont vu dans les prémices de sa démarche un acte courageux. Et se sont montrés bienveillants vis-à-vis de « l’enfant du pays », comme ils l’appellent. Qu’est-ce qui fera pencher la balance vers une candidature ? Un sondage. Une photographie de l’électorat local, commandée pour Jérôme Cahuzac lui-même. Le résultat de cette enquête sera connu mercredi ou jeudi, hasard du calendrier, juste avant la conférence de presse de François Hollande. A ce moment, l’ancien député, au vu du résultat, aura une dizaine de jours devant lui pour décider si oui ou non il se présentera à cette législative partielle qu’il a lui-même provoquée en démissionnant. Comment réagissent les socialistes locaux et leur candidat ? Bernard Barral, un petit patron à la retraite investi par le PS, s’est dit profondément choqué que l’ancien ministre vienne « parader sur le marché pour tâter le terrain ». Le Parti socialiste local est en émoi : il se réunira jeudi soir toutes ses troupes, élus et militants, pour lancer officiellement la campagne, mais surtout pour faire une démonstration de force, face à la brebis galeuse Cahuzac, qui les effraie quand même un peu. Et qui est prêt à y aller si son sondage est favorable… « La politique, c’est comme une drogue dure, Cahuzac n’arrive pas à tourner la page, la désintoxication est difficileô », explique un haut responsable national du PS. Pour lui : soit Jérôme Cahuzac sera battu, ce sont donc les électeurs qui auront le dernier mot. Soit il gagnera sans étiquette, et il siègera à l’Assemblée parmi les non-inscrits, à cté des deux élus du Front national. Dans les deux cas de figure, l’issue serait « peu glorieuse ». Jean-François Achilli||| Directeur de la Rédaction de RMC et éditorialiste RMC/BFMTV Il intègre la rédaction de France Inter en 1998, puis le service politique en 2000, dont il prend la direction en septembre 2008. Il rejoint RMC en décembre 2012 comme directeur de la rédaction et éditorialiste RMC/BFMTV. >> Suivez-le sur Twitter @jfachilli" Cahuzac, un come back peu glorieux -1 "La quinzième université d'été de la Défense s'est ouverte à Toulon ce lundi et se tient jusqu'à mardi. Pour cette édition organisée autour du thème ""5 ans pour la défense: menaces, ambitions, moyens"", il sera notamment question de la loi de programmation militaire. L'actuelle, adoptée en 2013, couvre la période 2014-2019 et a constitué la première étape de la mise en oeuvre des orientations contenues dans le Livre blanc de la défense. La prochaine, pour 2019-2025, est marquée par l'objectif de porter le budget de la Défense française à 2% du PIB, soit 50 milliards, en six ans. Elle devrait être soumise au Parlement avant l'été 2018. Un événement marqué également par la présence de la nouvelle ministre des Armées, Florence Parly, et du nouveau chef d'état-major, François Lecointre. Mais le rendez-vous s'ouvre surtout moins de deux mois après la démission de l'ancien chef des Armées, le général de Villiers, à l'issue d'un bras de fer avec le président de la République sur les coupes budgétaires de 850 millions d'euros prévues par Bercy. ""Les militaires n'ont pas d'états d'âme"" Depuis cette crise inédite dans l'histoire de la Vème République, en plein mois de juillet, l'exécutif veut croire que tout va pour le mieux, mais la tension n'est pas redescendue. Sans doute en partie à cause des récentes déclarations d'Emmanuel Macron sur ce qu'il a qualifié de ""tempête dans un verre d'eau"" lors de son entretien fleuve au Point. Emmanuel Macron assure ne pas avoir de ""regret"" et assumer son ""je suis votre chef"", envoyé aux militaires en plein coeur de l'été. Il va jusqu'à nier l'idée même que cet épisode ait constitué une ""crise"". ""Il y a eu une tempête dans un verre d'eau car les gens ont perdu le sens de ce qu'est la Ve République et de son fonctionnement. D'ailleurs, si je n'avais réagi comme je l'ai fait, les mêmes auraient dit que j'étais un chef des armées faible. Les armées ne font pas ce qu'elles veulent, elles ne sont pas autopilotées"", martèle le chef de l'Etat. ""Les militaires n'ont pas d'états d'âme"", estime aussi Jean-Jacques Bridey, le président LREM de la Commission de la défense à l'Assemblée nationale, ce lundi dans Le Figaro. D'après lui, la démission de Pierre de Villiers ne laissera tout simplement pas de traces. Redonner de la ""marge"" à une armée surengagée Pourtant, une certaine inquiétude transparaît dans les déclarations de François Lecointre lors de la première journée de cette université. Pour son premier discours public depuis sa prise de fonction, il a jugé indispensable que redonner de la ""marge"" à une armée française surengagée. ""Il faudra faire des choix entre la régénération nécessaire de nos armées qui sortent d'années très difficiles de contrainte budgétaire accompagnées par le surengagement"", a-t-il déclaré, ""mais également des choix de renouvellement et des choix de modulation de nos engagements"". Pour donner des gages aux militaires, l'exécutif a annoncé que le budget de la Défense serait augmenté en 2018, pour atteindre 34,2 milliards d'euros, contre 32,7 milliards en 2017. Parmi la somme finale, 650 millions d'euros seront réservés aux opérations extérieures. ""Durant le quinquennat qui vient, nous dépenserons 1,6 milliard de plus chaque année"", a précisé Emmanuel Macron dans son interview au Point. 10 milliards d'euros à trouver en 3 ans Mais cette hausse ne permettra pas d'atteindre l'objectif fixé des 2% du PIB en 2025, rappelé par le président de la République devant les ambassadeurs à la fin du mois d'août. Au rythme d'une augmentation d'1,6 milliard par an, le budget devrait atteindre 40,7 milliards en 2022, à la fin du mandat d'Emmanuel Macron. Il restera donc 10 milliards d'euros à trouver pour atteindre les 50 milliards visés trois ans plus tard, en 2025. Comme le rapporte L'Opinion ce lundi, l'exécutif pourrait étudier plusieurs pistes pour tenir ces prévisions budgétaires. Comme le laisse entendre François Lecointre en évoquant la ""modulation"" de certains engagements, il pourrait s'agir de réduire l'ampleur de certaines opérations militaires. Comme par exemple Barkhane au Mali, qui comprend 4.000 soldats. Dans le cadre du G5 Sahel (Mauritanie, Tchad, Mali, Niger et Burkina Faso) la France pourrait être relayée en partie par l'armée locale et les casques bleus déployés dans le cadre de la Minusma, la mission de l'ONU dans le pays. Refonte de l'opération Sentinelle Depuis le mois d'août, il est aussi question d'une remise à plat de l'opération Sentinelle. En mai 2016, le Haut comité d'évaluation de la condition militaire notait dans un rapport cité par La Croix que ""l'ampleur des effectifs déployés en fait la première des opérations dans lesquelles les armées sont engagées"". Le dispositif Sentinelle sollicite en effet 10.000 soldats, dont 3.000 en réserve et aboutit notamment à une réduction du temps d'entraînement pour les militaires. L'armée de terre, qui en est le premier contributeur, souhaiterait passer à nouvelle répartition, avec un tiers des effectifs déployés sur le terrain, un tiers en réserve pour certaines occasions et un dernier tiers à l'entraînement." L'université d'été de la Défense s'ouvre sous fond d'inquiétudes budgétaires -1 "L'ex-MoDem Jean-Luc Bennahmias va lancer fin septembre un nouveau parti baptisé Front démocrate, a-t-il dit lundi, confirmant une information du Parisien. L'ancien député européen veut ""développer un front républicain offensif"", a-t-il expliqué, et ainsi ""participer à la recomposition politique générale"" en cours. L'ancien secrétaire général des Verts, représentant l'aile gauche du MoDem, avait été critique à l'automne sur le mariage entre le MoDem et l'UDI. Il avait ensuite soutenu le candidat socialiste Patrick Mennucci à la mairie de Marseille. Il a coutume de dire qu'il a ""divorcé à l'amiable"" avec François Bayrou, président du MoDem. En discussions avec François Hollande ""L'idée du MoDem canal historique était intéressante"", relève-t-il lundi, se défendant de faire ""une opération anti-MoDem"". Il a ""dans ses réseaux"" des MoDem, des anciens du PS, des écologistes (à EELV ou chez Corinne Lepage) ... Il a aussi affirmé qu'il ne voulait pas ""être un groupuscule de plus qui va essayer d'exister en plus des autres groupuscules"". Il ambitionne de créer un ""regroupement démocrate"" qui sera ""à la hauteur de ce qu'on fait nos anciens du Conseil national de la Résistance"". Il affirme avoir vu François Hollande à trois reprises ces derniers mois. ""On discute"", explique-t-il. Après son soutien à Patrick Mennucci, il avait été pressenti pour rejoindre une liste PS aux européennes mais cela ne s'est pas fait. Son bras droit à Marseille, Christophe Madrolle assurait lundi matin ""recevoir pleins d'appels"" depuis que l'information était parue. ""Nous ne sommes pas dans le Hollande bashing"", a-t-il aussi expliqué, manière d'inscrire ce nouveau parti à gauche." Un nouveau parti lancé par l'ex-Modem Jean-Luc Bennahmias -1 "L'institut Odoxa a interrogé un millier de personnes ce mercredi après l'annonce du nouveau gouvernement et ce jeudi pour un nouveau sondage livré au Figaro et à Franceinfo. Il s'agissait de jauger l'opinion des Français sur le départ du gouvernement de François Bayrou, Marielle de Sarnez et Sylvie Goulard, provoqué par l'affaire des assistants parlementaires européens du MoDem, de la nouvelle équipe, et plus largement, au sujet de la composition du gouvernement Philippe 2. Il en ressort que 81% des sondés se déclarent ""satisfaits"" du départ de ces personnalités du gouvernement. En revanche, 57% des Français interrogés jugent qu'envoyer Marielle de Sarnez prendre la présidence du groupe MoDem à l'Assemblée nationale, et Richard Ferrand, quant à lui poussé vers la sortie par une opération immobilière effectuée par les Mutuelles de Bretagne quand il en était le directeur général, celle du groupe La République en marche (LREM) est une mauvaise idée. On n'est guère enthousiaste non plus du côté des sympathisants LREM qui n'y sont favorables qu'à hauteur de 56% d'entre eux. Le nouveau gouvernement plaît à une majorité de Français Les affaires, en revanche, ne semblent pas affecter la confiance des Français dans la capacité du nouvel exécutif à moraliser la vie publique, l'une des premières missions qu'il a mises sur son plan de travail. 59% de nos concitoyens témoignent de leur confiance au gouvernement et au président de la République sur ce point. Enfin, s'agissant de la composition du nouveau gouvernement, l'enquête d'opinion montre qu'elle satisfait 56% des sondés. C'est bien entendu parmi les soutiens de l'actuelle majorité qu'elle trouve l'écho le plus bienveillant (92%). La formule plaît aussi à droite (57%) et divise davantage à gauche (53% de satisfecit)." Sondage: les Français approuvent la sortie des ministres Modem du gouvernement -1 "Ce lundi, à l’occasion du premier anniversaire de l’élection de François Hollande à la Présidence de la République, Alain Marschall et Olivier Truchot organisaient « l’Assemblée des Grandes Gueules ». Pour cette émission spéciale, toutes les « Grandes Gueules » étaient conviées autour de la table pour faire un bilan de cette première année passée avec François Hollande à la tête de l’État. Petites phrases, débats, résultats de sondages... retrouvez ci-dessous tous les moments forts de l'émission ! Etaient présents : De 10h à 11h : Marie-Anne Soubré, Jacques Maillot et Didier Giraud, De 11h à 12h : Etienne Liebig, Renaud Muselier, Claire O’Petit et Philippe Gabilliet, De 12h à 13h : Franck Tanguy, Jacques Maillot, Serge Dufoulon et Élina Dumont, Et par téléphone : Karim Zéribi, Sylvain Grandserre, Patrice Gourrier, Bernard Debré, Gilbert Collard, Pascal Perri et Johnny Blanc. 13h00 - Merci à tous d’avoir suivi le live de l'AG des GG ce lundi sur RMC.fr, n’hésitez pas à poursuivre les débats en réagissant ci-dessous ! 12h54 - Jacques Maillot : ""Il y a des secteurs qui marchent : le luxe, le tourisme... Il faut y aller à fond !"". 12h40 - Serge Dufoulon : ""On n'a jamais autant produit et on nous dit de faire des efforts. On nous prend pour des cons !"" 12h37 - Elina Dumont : ""Encore Hollande, il est cool. Sarkozy, on disait quelque chose dans la presse, il intervenait vite fait !"" 12h31 - Serge Dufoulon : ""En France, on a une tradition de critique du pouvoir. Président, c'est la fonction de bouc émissaire"". 12h12 - Sylvain Grandserre : ""Le principal point commun entre Hollande et Sarkozy, c'est d'avoir des opposants aussi virulents dans la rue"". 11h49 - Karim Zeribi : ""On ne peut pas dire que Hollande n'a rien fait. Mais on ne voit pas les effets !"". 11h46 - Karim Zeribi : ""Il faut que le président de la République prenne des mesures concrètes pour relancer l'investissement"". 11h38 - Renaud Muselier : ""Mélenchon a un comportement de tribun fasciste"". 11h37 - Claire O'Petit : ""Je suis très inquiète quand je vois la méchanceté de Mélenchon. Hier, il avait une hargne complètement disproportionnée"". 11h19 - Gilbert Collard : ""Ni Hollande, ni Ayrault ne peuvent gouverner. Ils ne sont pas légitimés par les gens qui les entourent"". 11h07 - Renaud Muselier : ""On a un Premier ministre d'une faiblesse incroyable"". 10h57 - Didier Giraud : ""Tu es toujours responsable des ministres que tu as nommés !"" #Cahuzac 10h55 - Marie-Anne Soubré : ""Le plus gros défaut de François Hollande, c'est sa compagne"". 10h53 - Jacques Maillot : ""Les Français reconnaissent dans tous les sondages que Nicolas Sarkozy est plus compétent que Hollande !"" 10h41 -Jacques Maillot : ""Jean-Luc Mélenchon peut gesticuler, il fait pipi dans un violon!"" 10h38 - Bernard Debré : ""Il aurait pu y avoir beaucoup de tops en bilan de la première année de François Hollande. Mais il a nié la crise"". 10h36 - Didier Giraud : ""Le senior qui va former un jeune dans une entreprise, c'est idyllique. Aucune entreprise privée ne va le faire !"" 10h20 - Marie-Anne Soubré : ""On verra le bilan dans 4 ans, il faut laisser du temps à François Hollande !"" 10h14 - Pascal Perri : ""Pour moi l'arrivée de François Hollande, c'est 50 000 chômeurs de plus par mois"". Depuis vendredi, vous votez et réagissez aux questions ci-dessous sur RMC.fr Chaque jour, les Grandes Gueules de 10h à 13h sur RMC, RMC.fr, Facebook et toute la journée sur Twitter @GG_RMC. Et écoutez ici l'émission complète des GG ce lundi 6 mai !" Revivez le direct de l'AG des GG du 6 mai -1 "Après la défaite du camp PS aux municipales, les ténors de la majorité pressent François Hollande de s'exprimer. Le Président devrait sortir de son silence, a ainsi annoncé lundi le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll. Interrogé par RTL, il a promis que le chef de l'Etat allait prendre la parole ""sans doute à la télévision"" pour ""s'expliquer"". François Rebsamen, sénateur-maire socialiste de Dijon, a lui aussi évoquer une intervention télévisée, indiquant que la prise de parole, au cours de laquelle le Président devrait annoncer un remaniement ministériel, aurait même lieu ce lundi. ""Il y a dans les tuyaux aujourd'hui une expression du président de la République"", a-t-il déclaré. ""Un souffle fort"" Que devrait annoncer le chef de l'Etat? ""Changer les hommes fait partie des hypothèses, toutes sont sur la table. Ce n'est pas moi qui vais dire à la place du Président ce qu'il va faire"", a indiqué Stéphane Le Foll. ""Un changement de cap? Il le dira s'il le souhaite. Mais on ne peut pas zigzaguer, aller dans un sens et dans l'autre, il faut garder l'axe stratégique sinon on n'y arrivera pas"", a continué le ministre. Sur Europe 1, Julien Dray, conseiller régional socialiste, a lui aussi demandé à François Hollande de réagir ""très vite, dans les heures qui viennent"". Selon lui, il faut que ""le président de la République parle au pays, en disant les choses telles qu'elles sont, sans les cacher"". Gérard Collomb, maire PS de Lyon réélu dimanche, a quant à lui demandé ""un souffle fort"", ""parce que la défaite a été extrêmement sévère"". ""Il faut vraiment repartir de l'avant"", a estimé le socialiste, ajoutant que le gouvernement a ""voulu aller sur tous les terrains alors que les Français [l'attendait] sur un seul: le terrain économique et social"". L'opposition veut aussi le changement Mais au delà de la simple communication, beaucoup attendent un changement politique. Europe Ecologie - Les Verts, fort de ses bons résultats, essaie ainsi d'obtenir ""plus de social et plus d'écologie"". A la gauche du PS, quatre courants du mouvement ont donné rendez-vous aux députés lundi à l'Assemblée nationale pour demander ""une réorientation"" de la politique menée et aborder la question de la confiance au prochain gouvernement." Hollande s'exprimera ce lundi à la télé, selon Rebsamen -1 "Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, a invité lundi la famille de Clément Méric, étudiant mort après des coups portés par un militant d'extrême droite, à porter plainte après la création d'un faux compte Twitter au nom du jeune homme. ""La loi prévoit ce cas de figure"", a déclaré le ministre sur France Info. ""Usurper l'identité de quelqu'un, même sur le web, est passible d'un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende"". Ce sont ""des peines importantes, j'invite les proches, la famille de Clément Méric - à laquelle je pense beaucoup en ce moment, pour laquelle ce doit être particulièrement insoutenable - à intenter une action en justice pour faire cesser cela"". Inviter les acteurs d'Internet à plus de ""responsabilité"" Plus généralement, ""j'appelle l'ensemble des acteurs de l'Internet à faire preuve de responsabilité, il y a un minimum de contrôles à avoir"", ""des propos qu'on ne peut laisser passer"". ""Aujourd'hui, nous avançons avec Twitter, Facebook, pour faire en sorte que ce qui est intolérable, insupportable, ne puisse plus se produire"". Un faux compte créé au nom de l'étudiant après sa mort mercredi, a été suspendu après avoir été signalé par plusieurs utilisateurs. La disposition législative évoquée par Najat Vallaud-Belkacem avait été adoptée au printemps 2011. A LIRE AUSSI: >> Mort de Clément Méric: Esteban et Katia, un couple parmi les suspects >> Mort de Clément Méric: le point sur l'affaire" Faux compte Twitter: Vallaud-Belkacem invite la famille Méric à porter plainte -1 "Après les révélations de Mediapart concernant plusieurs dîners fastueux à l'Assemblée nationale lorsque François de Rugy en était président, puis les travaux d'un montant de 63.000 euros dans son logement de fonction, le site d'investigation épingle une nouvelle fois le ministre de l'Écologie ce jeudi. Mediapart affirme cette fois que François de Rugy ""occupe un logement à vocation sociale"". ""Depuis 2016, le ministre de la Transition écologique profite d'un appartement relevant du dispositif Scellier près de Nantes, sans répondre aux conditions de location"". Un ministre jouant l'anticipation Dans une publication Facebook précédant ce jeudi soir la mise en ligne de l'article de Mediapart, François de Rugy assure n'en avoir jamais été informé. Il déplore faire ""l'objet d'une nouvelle attaque"" du site d'investigations. ""Cette fois-ci sur l’appartement que je loue à Orvault, près de Nantes, depuis trois ans, où j’accueille mes enfants lorsque j’en ai la garde le week-end"". Avançant la carte de la transparence, son message Facebook est accompagné d'une série de questions-réponses entre lui et Mediapart, ainsi que de plusieurs documents tels que des échanges d'emails avec l'agence immobilière en vue de l'obtention de cet appartement au cours desquels, insiste le ministre, ""il n’est JAMAIS fait mention d’un quelconque 'loyer social préférentiel'."" Le ministre d'État, maintenu en poste ce jour après un entretien d'une demi-heure avec le Premier ministre à Matignon, évoque ""un deux pièces de 48 mètres carré, loué au prix de 622€ par mois (appartement et parking), un montant conforme aux prix du marché"". ""J'ai loué cet appartement à la suite d’une séparation intervenue en juillet 2016"", explique-t-il. Mises en cause en cascade ""Mediapart affirme qu’il s’agit d’un 'logement à loyer social préférentiel', en s’appuyant sur certains témoignages. Cette information, si elle est avérée, je n’en n’ai moi-même JAMAIS eu connaissance. Je le prouve, une nouvelle fois dans la plus grande transparence, en publiant ici l’ensemble de mes échanges d’emails avec l’agence immobilière ainsi que mon bail locatif"", explique le ministre. Mediapart a aussi révélé mercredi soir que la directrice de cabinet de François de Rugy, Nicole Klein, avait occupé un logement HLM à Paris depuis 2001 et l'avait conservé de 2006 à 2018 alors qu'elle n'habitait plus la capitale. François de Rugy a mis fin ce jeudi matin à ses fonctions. Dans la journée, à l'issue de son entretien à Matignon, le ministre a assuré ne vouloir laisser ""aucun doute"" et s'est dit prêt à ""s'engager à rembourser chaque euro contesté"" des frais engagés pour des dîners ou pour des travaux dans son logement de fonction, alors qu'Edouard Philippe a lui demandé ""une inspection"" dans ce sens. Dans cette perspective, des ""vérifications"" vont être entreprises." "François de Rugy: accusé de louer un appartement à ""loyer social préférentiel"", le ministre se défend" -1 "Le ministre du Travail Michel Sapin a défendu jeudi Manuel Valls en affirmant qu'on pouvait être ministre de l'Intérieur sans être ""aussi pervers"" que Nicolas Sarkozy qui ""adorait avoir sur son bureau toutes les écoutes du monde"". Alors que Manuel Valls a affirmé ne pas avoir été au courant des écoutes visant l'ancien président de la République et son avocat, Michel Sapin a expliqué sur Europe 1 que Manuel Valls ""n'avait pas à savoir"", ajoutant: ""Parce que Nicolas Sarkozy adorait avoir sur son bureau toutes les écoutes téléphoniques du monde, il faudrait que tous les autres ministres de l'Intérieur soient aussi pervers que lui, mais non"". ""On peut être ministre de l'Intérieur sans être pervers. On n'est pas tous obligés d'être à l'image de quelqu'un qui s'appelle Nicolas Sarkozy"", a-t-il insisté." "Ecoutes: Michel Sapin qualifie Sarkozy de ""pervers""" -1 "Lorsqu'il était ministre, Henri de Raincourt a touché 4.000 euros par mois de la part du groupe UMP au Sénat. L'information, révélée par Mediapart, a été confirmée par l'intéressé, aujourd'hui sénateur, dans L'Yonne Républicaine ce week-end. Outre la confirmation qu'il a bien perçu cette somme entre 2008 et 2011, Henri de Raincourt confirme également que ces virements se sont poursuivis après son entrée au gouvernement Fillon, en juillet 2009. Mais pour lui, rien d'illégal: ""Ce qui était versé correspond à la période précédente durant laquelle j'ai alimenté les caisses du groupe comme sénateur"", justifie-t-il. ""Des aides pour une activité parlementaire"" Ministre des Relations avec le Parlement, puis ministre de la Coopération de novembre 2010 à mai 2012, Henri de Raincourt explique que les groupes politiques du Sénat se financent notamment grâce aux cotisations de leurs membres. En échange, ""les groupes utilisent leurs finances en frais de fonctionnement et en soutien à (leurs) membres"". Il évoque ""des aides et des soutiens pour une activité parlementaire (...) Dans ce cadre-là, ces aides, ces remboursements dont j'ai pu bénéficier, ont été virés sur mon compte officiel de frais de mandat, à la Banque postale, jamais sur mon compte personnel"", poursuit l'élu. ""Si j'avais voulu le dissimuler, est-ce que ça aurait démarré par une lettre à en-tête officielle du Sénat, signée par le trésorier du Sénat?"", déclare dans le quotidien Henri de Raincourt. Un compte secret chez HSBC? Mais de quel compte cet argent provient-il? Selon Mediapart, l'UMP aurait ouvert un compte secret chez HSBC, dont plusieurs responsables du parti n'auraient pas appris l'existence. Une affirmation qu'Henri de Raincourt ne commente pas directement dans L'Yonne républicaine. Mais il souligne ""des erreurs"" dans l'analyse de Mediapart. ""A partir d'un élément, ils échafaudent des affirmations qui ne sont pas totalement fausses, mais avec beaucoup de confusion et d'erreurs. Et je peux parfaitement concevoir que ça peut être incompris par nos concitoyens qui ont une impression de magouille. Mais il n'y a aucune espèce de magouille. Il ne peut pas y en avoir"", affirme-t-il. C'est tout juste si le sénateur admet ""une mauvaise pratique. S'il faut changer, faisons-le"". L'élu est susceptible d'être concerné par une enquête menée par des juges financiers parisiens depuis mai. Selon une source proche du dossier, elle porte sur de possibles détournements des dotations versées au groupe UMP du Sénat." Henri de Raincourt admet avoir reçu de l'argent du Sénat lorsqu'il était ministre -1 "L'image fait déjà parler d'elle. Lundi soir, Cécile Duflot, ex-ministre écologiste du Logement, a participé au meeting de soutien à Syriza, ce parti grec qui espère obtenir une majorité absolue lors des élections législatives dimanche. A côté d'elle, dans le gymnase Japy du 10e arrondissement de Paris, on pouvait apercevoir Jean-Luc Mélenchon, leader du Parti de gauche, Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste, mais aussi Clémentine Autain, du mouvement Ensemble, Pierre Larrouturou, de Nouvelle Donne, et deux députés PS: Guillaume Balas, député européen, et Pouria Amirshahi, tous deux considérés comme ""frondeurs"". ""J'ai le sentiment d'être à ma place"" Un éventail surprenant, jamais vu depuis l'arrivée de François Hollande à l'Elysée. En décembre dernier, pourtant, Cécile Duflot et Jean-Luc Mélenchon avaient amorcé un semblant de rapprochement sur le plateau de Des paroles et des actes, sur France 2. Le meeting de lundi soir semble avoir concrétisé ce premier contact, loin des conflits d'autrefois. ""J'ai vu comment on a pu être ligoté par une certaine vision de la politique européenne stérilisante"", lance Cécile Duflot, en faisant allusion à son passage dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Un début de mea culpa? La députée n'ira pas jusque là. ""Peut-être que cela vous surprendra, mais j'ai le sentiment d'être ici à ma place"", lance-t-elle à l'assemblée. ""Notre famille politique, c'est celle qui refuse la fatalité, celle qui refuse de croire qu'une seule politique est possible"". ""C'est au niveau européen que se traitent les enjeux"" Mais pas question non plus d'évoquer la participation d'Europe Ecologie - Les Verts à une nouvelle coalition naissante à gauche du PS. ""On ne couche pas le premier soir !"", prévient l'entourage de Cécile Duflot, auprès du Point. ""Ce meeting veut dire quelque chose pour la France, mais c'est trop simple et trop confortable de ramener les choses au niveau de la politique française (…) C'est au niveau européen que se traitent les enjeux"", remarquait Cécile Duflot mardi matin sur France Inter. ""La transition énergétique, l'investissement dont nous avons besoin, c'est au niveau européen qu'il faut le porter. La lutte contre le terrorisme (...) c'est au niveau européen aussi qu'il faut y travailler"". Mélenchon veut construire ""une alliance"" ""Faire un débat en France pour dire que nous soutenons un parti grec"" est ""intéressant"" selon elle, car il s'agit d'un des ""premiers débats transnationaux"" entre partis européens. Un seul débat, et puis s'en va? Sans suites, ce rassemblement pourrait manquer de poids. Jean-Luc Mélenchon aussi l'a compris. ""Il faut proposer quelque chose d'ample, qui ne soit pas étroitement boutiqué et partisan"", a-t-il dit mardi sur BFMTV. Cette ""alliance"", ""nous travaillons à la construire"", explique-t-il. Reste encore à savoir qui acceptera d'y participer. Et le leader du Front de gauche de conclure: ""Ayons la patience et la fermeté. Notre heure viendra""." "L'entourage de Duflot répond à Mélenchon: ""On ne couche pas le premier soir""" -1 "Si certains s'agitent devant les caméras lors des questions au gouvernement, d'autres députés se démènent plus discrètement en commissions ou multiplient les amendements. A l'aide de la synthèse établie par l'association Regards Citoyens sur son site nosdéputés.fr et des statistiques publiques de l'Assemblée nationale, BFMTV.com dresse son palmarès chiffré de l'activité de nos députés. Eric Jalton, le député fantôme Elu depuis 2002 du Palais Bourbon, le député divers-gauche de Guadeloupe brille depuis plusieurs années par son manque d'assiduité. Egalement maire et président de communauté d'agglomération, Eric Jalton mentionne dans sa déclaration d'intérêts et d'activités être chirurgien-dentiste à ""temps très partiel"". Il faut donc croire que ce n'est pas son activité professionnelle qui empiète sur ses obligations parlementaires. Il aligne pourtant les zéros dans la synthèse de nosdeputes.fr et semble avoir perdu l'adresse du Palais Bourbon. Il n'a en effet été relevé présent dans aucune commission, n'est pas intervenu non plus une seule fois dans l'hémicycle et n'a écrit aucun rapport ni aucune proposition de loi. Il a certes voté des textes de loi, posé des questions écrites et signé des amendements, ce qui peut se faire sans présence physique. Christian Jacob, le roi du grand écart Si, avec 8 questions orales au gouvernement, le chef de file des députés Les Républicains fait partie des députés dont l'activité parlementaire est la plus visible à la télévision, Christian Jacob n'a en revanche écrit aucun rapport ni participé à aucune des réunions de la commission à laquelle il siège: celle du développement durable et de l'aménagement du territoire. Son homologue socialiste, Bruno Le Roux, a posé 6 questions et siégé 36 fois en commission. Thierry Lazaro, le champion de la question écrite A l'Assemblée, le député Les Républicains du Nord a pour activité de prédilection les questions écrites au gouvernement. Thierry Lazaro en avait déjà posé 1.213 l'an dernier et a battu son propre record cette année avec 1.715 questions écrites à son actif, soit plus de 30 par semaine. ""C'est un outil plus souple que les questions orales, où nous sommes obligés de nous inscrire et d'attendre notre tour"", expliquait-il l'an dernier au Parisien. Aux ministères lassés par tant de sollicitations, il expliquait: ""Mais c'est notre mission. Il s'agit aussi d'embêter le gouvernement"". À lire : Retour en vidéo sur le meilleur et le pire des questions au gouvernement Un rythme moins dense que les deux dernières sessions La session 2014-2015 a commencé le 1er octobre 2014 et s'est achevée le 30 juin dernier. Les députés ont repoussé leurs vacances en siégeant jusqu'au 23 juillet en session extraordinaire, session pour laquelle les statistiques ne sont pas encore disponibles. Avec 1.047 heures en séance publique, cumulées sur 131 jours et 275 séances, le rythme s'est ralenti cette année. La session 2012-2013 avait été plus intense (1.382 heures), avec notamment de longues heures à plancher sur le mariage pour tous. En 2013-2014, ils avaient passé 1.181 heures sur les bans de l'hémicycle. Le retour du recours au 49-3 Contrairement à ses deux prédécesseurs, Manuel Valls a fait usage à trois reprises de l'article 49-3 de la Constitution pour faire passer la loi Macron. Cet article permet au Premier ministre, lorsqu'il n'a pas de majorité, de faire passer un texte sans vote, en engageant sa responsabilité. Le dernier Premier ministre à l'avoir utilisé était Dominique de Villepin en 2006. Qui pose les questions au gouvernement? Les mardis et mercredis après-midi ont lieu les fameuses questions au gouvernement, au cours desquelles le gouvernement répond pendant une heure à 15 questions retransmises, en direct sur France 3 et LCP. La parité entre la majorité et l’opposition est observée. Les députés non-inscrits, Marion Maréchal-Le Pen et Thomas Thévenoud par exemple, peuvent poser une question tous les deux mois. La répartition des questions n'a pas bougé ces trois dernières années. Le bilan chiffré de l'Assemblée nationale | Create infographics" Assemblée nationale: l'activité de vos députés passée au crible -1 "La ministre de la Santé souhaite ""comprendre ce qui s'est passé"" le jour où Naomi Musenga, jeune mère de 22 ans, est morte après un appel négligé par le Samu de Strasbourg. Invitée sur BFMTV ce mercredi, Agnès Buzyn a développé les différentes dispositions prises afin de faire la lumière sur ce drame. Naomi Musenga a appelé le Samu le 29 décembre dernier. Dans l'enregistrement, rendu public, la jeune femme appelle à l'aide d'une voix faible, assurant l'opératrice qu'elle va ""mourir"". Cette dernière, suspendue depuis, la redirige vers SOS Médecin, après l'avoir raillée avec une femme du Centre de traitement des alertes des pompiers du Bas-Rhin. Plusieurs dysfonctionnements Agnès Buzyn pointe plusieurs dysfonctionnements du doigt. Elle s'étonne notamment d'avoir pris connaissance de cette affaire par la presse, cinq mois après les faits: ""Quand un événement grave survient dans un hôpital ou un établissement de santé l’établissement doit informer l’agence régionale de santé qui fait également informer le ministère si c’est un sujet de décès (...) Cette déclaration, qui est obligatoire, n'a pas eu lieu."" Le jour du coup de téléphone, l'opératrice n'a pas averti de médecin régulateur, comme la procédure l'exige: ""La personne n’a pas forcément le médecin au téléphone mais l’opérateur doit raconter le cas et le médecin doit donner un avis. Clairement, l’opératrice n’a pas prévenu le médecin."" Une enquête de l'Inspection générale des Affaires sociales, diligentée par la ministre, devra déterminer les circonstances qui ont mené au drame: ""J’aurai la conclusion, j’espère, en fin de semaine (prochaine, ndlr). Elle nous dira si le service était en tension, si le nombre d’appels était anormal. Et cela me permettra de savoir s’il y avait un dysfonctionnement généré structurellement ou si c’est un cas individuel, malheureusement, de quelqu’un qui n’a pas suivi une procédure."" Une organisation à revoir? Un ""rapport inter-inspection"" devra par ailleurs faire le point sur les différents numéros d'urgence: ""On a commencé à travailler sur ce système qui est en effet un peu compliqué pour les gens. Il y a peut-être lieu d'améliorer les choses"". Agnès Buzyn parle de ""simplifier"", voire d'""unifier"": l'éventualité d'un numéro unique, comme le 911 américain, est ""une des hypothèses mises sur la table"". La formation des opérateurs qui prennent les appels du Samu est également remise en cause: ""Ce sont souvent des infirmiers, des ambulanciers, des personnes qui travaillent dans le secteur médical ou médico-social qui dans une évolution de carrière peuvent devenir régulateur au Samu, ou opérateur"", explique la ministre. ""Ce sont des personnes qui vont avoir un background général dans le champ de la santé et qui vont avoir des formations particulières à l’écoute."" Peut-on envisager une formation plus spécifique? ""C'est une des questions qui vont être posées et qui sont sur la table aujourd'hui.""" "Mort de Naomi: Agnès Buzyn envisage de ""simplifier"" le système de prise en charge des urgences" -1 "Trop c’est trop. L’avocat d’un journaliste du Monde, qui poursuit Jean-Luc Mélenchon pour diffamation, a demandé la levée de l’immunité parlementaire du député LFI de Marseille, selon une information du Point. Paulo Paranaguá, journaliste d’origine brésilienne, a porté plainte pour diffamation contre Jean-Luc Mélenchon après avoir été traité d'""assassin"" dans un post de blog du chef de file des Insoumis. Jean-Luc Mélenchon lui reprochait en effet, ses articles critiques envers le régime vénézuélien. Quand Jean-Luc Mélenchon sèche ses rendez-vous avec la justice Le député avait alors séché les rendez-vous avec la justice. Le 3 octobre 2017, il ne s’était pas rendu chez le juge évoquant, le début de la ""session ordinaire de l’Assemblée nationale"". Un mois plus tard, il avait fait de même, sans pour autant se justifier cette fois-ci. Le juge chargé de l’affaire a alors pris la décision de remettre un mandat de comparution, une remise en main propre par un officier de police judiciaire ou un huissier au mis en cause, ultime étape avec le mandat d’amener. Mais ce mandat de comparution n’a jamais pu être remis à l’intéressé: ""Raquel Garrido nous informe que son client ne répondra pas à la présente convocation, au regard de son statut de député, invoquant l'immunité parlementaire"", ont assuré les policiers de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), dans leur rapport que Le Point, a pu consulter. Rétropédalage ""Nos candidats s’engagent tous sur une charte éthique, qui est celle de l’association Anticor"", déclarait Jean-Luc Mélenchon à Libération, quelques semaines avant le début de la campagne pour les élections législatives. Or, la charte de l’association Anticor, entend ""supprimer l’insolvabilité dont bénéficient le président de la République et les parlementaires, qui les empêche de faire l’objet de mesures privatives ou restrictives de liberté pendant la durée de leur mandat, même pour des actes étrangers à l’exercice de leurs fonctions"". Né au Brésil, Paulo Paranaguá, avait fait partie d’une organisation d’extrême-gauche et avait été emprisonné en 1975 en Argentine en raison de ses opinions politiques. Acquitté en 1977, il s’était réfugié en France où il est devenu journaliste. Il a écrit plusieurs articles critiques envers Hugo Chavez et son successeur Nicolas Maduro. Ces articles avaient déplu à Jean-Luc Mélenchon qui avait alors qualifié Paulo Paranaguà d’""assassin""." Un avocat demande la levée de l'immunité parlementaire de Jean-Luc Mélenchon -1 "Un nouveau scandale Thomas Thévenoud est-il à venir? Ils seraient 60 parlementaires, sur les 925 députés et sénateurs français, à être en irrégularité avec le fisc, selon Le Canard enchaîné paru mercredi. 60 noms qui ne sont pas encore connus publiquement, mais que la Direction générale des finances publiques vérifie un par un, en s'appuyant notamment sur la déclaration de patrimoine de chaque élu. La liste devrait être publiée d'ici la fin de l'année. Avant cette date, les intéressés pourraient avoir régularisé leur situation. Les services fiscaux les invitent un par un à se mettre en règle au plus vite. Négligence ou calcul? Ces irrégularités ne sont toutefois pas toutes comparables à celles de Thomas Thévenoud: pour certains, il peut s'agir de petits contentieux avec l'administration fiscale, ou d'élus qui auraient minimisé leur patrimoine, ""par négligence ou par calcul, mais sans dépasser 5 ou 10% de la valeur réelle"", explique un cadre de Bercy au Canard. Et, selon lui, ""quelques-uns tentent sciemment de tromper l'administration"". Cette liste est le produit du travail de Bercy depuis l'affaire Jérôme Cahuzac: la loi sur la transparence oblige désormais chaque élu à déclarer son patrimoine. Elles sont ensuite remises à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, qui se charge de les transmettre à l'administration fiscale. Un travail qui permet de traquer d'éventuels nouveaux cas comme ceux de Thomas Thévenoud. Secrétaire d'Etat, il avait dû démissionner en avril dernier, en raison de ses irrégularités avec le fisc. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Quand les députés demandaient la démission de Thévenoud Pour rappel, le 15 octobre, Thomas Thévenoud, était venu siégé à la Commission du développement durable de l'Assemblée. Plusieurs députés, de tous bords, s'étaient alors dits choqués par le retour de l'élu de Saône-et-Loire, qui s'est ""mis en retrait"" du Parti socialiste et a été publiquement fustigé par François Hollande et Manuel Valls pour ses écarts. Nombre d'entre eux avaient demandé sa démission. Le président du groupe UMP du Sénat, Bruno Retailleau, avait également déposé une proposition de loi visant à renforcer les sanctions d'un parlementaire en cas de fraude fiscale. Le sénateur, dans l'exposé des motifs de son texte, soulignait que ""l'affaire Thévenoud a révolté les Français"". ""Qu'un parlementaire puisse conserver son mandat malgré des manquements graves et répétés à ses obligations fiscales leur a donné, une fois de plus, le sentiment que ces élus pouvaient être au-dessus des lois"", avait-il écrit." 60 parlementaires dans le collimateur du fisc -1 "Cafouillage à l'UDI. Lundi, le parti centriste de Jean-Louis Borloo a réussi à amuser les internautes par ses réglements de compte publics sur le réseau social Twitter. Tout a commencé lundi matin, lorsque l'économiste et élu parisien Christian Saint-Etienne a claironné haut et fort qu'il serait le candidat centriste pour les municipales à Paris en 2014. Une surprise puisque après les refus de Jean-Louis Borloo et de Chantal Jouanno de partir au combat, Rama Yade était plutôt pressentie pour être la candidate UDI, face à Nathalie Kosciusko-Morizet et Anne Hidalgo. ""J'ai été recommandé à l'unanimité par le bureau de la fédération de Paris"" et ""le 2 juillet j'ai été nommé par la commission nationale d'investiture pour conduire les municipales à Paris"", a assuré sur LCI le conseiller de Paris, élu dans le Ve arrondissement, puis sur son compte Twitter. Évoquant ensuite l'arrondissement où il serait tête de liste, il a assuré que le choix avait été arrêté ""en liaison avec l'UMP"": ""dans le XIVe c'est donc Nathalie Kosciusko-Morizet et je vais me présenter, je vous le dis en toute première ce matin, dans le IXe"". J'ai été nommé par la commission nationale d'investiture de l'UDI pour conduire les municipales à Paris. Je serai candidat dans le 9e arr. — Chris. Saint-Etienne (@ChrisSaintEtien) July 8, 2013 Une petite musique vite interrompue par un communiqué signé notamment par le président du groupe au Conseil de Paris, Yves Pozzo di Borgo, ""Le groupe UDI souhaite notamment respecter la réflexion de Rama Yade concernant une éventuelle candidature avant tout autre choix. Sa réponse définitive ne devrait pas intervenir avant la rentrée de septembre."" Un désaveu vite suivi par un tweet cinglant du secrétaire général du parti, Christophe Lagarde. @ChrisSaintEtien Christian,j'ignore qui t'a induit en erreur mais la Cion d'investiture de @l'UDI ne t'a pas du tout investi chef à Paris — JC Lagarde (@jclagarde) July 8, 2013 L'échange a évidemment beaucoup amusé la twittosphère, qui s'est empressé de répondre aux principaux intéressés. Jean-Christophe Lagarde s'est donc fendu d'un deuxième message, quelque temps plus tard, pour tenter de calmer le jeu. Trop de sur-réaction sur investiture UDI Paris.Pas de drame;elle n'a pas encore été accordée c'est tout.St.-Étienne reste dans les possibles — JC Lagarde (@jclagarde) July 8, 2013 Joint par téléphone, l'entourage du secrétaire général confirme l'ambiguïté des propos de Christophe Saint-Etienne, qui maintient avoir reçu le feu vert de Jean-Louis Borloo pour représenter le parti à Paris. ""Chaque tête de liste est validée par un comité exécutif de la direction nationale. Or, elle ne se réunit que la semaine prochaine. Il ne peut donc pas y avoir de candidature officielle avant cette date"", confie-t-on à BFMTV.com. Mais pour Christophe Saint-Etienne, la réponse est simple. ""J'ai été autorisé par l'UDI nationale à me déclarer comme candidat aujourd'hui. Je serai confirmé comme tête de liste par le comité exécutif."" Borloo aurait-il donné ce feu vert sans en avertir le reste du parti?" Paris: un élu UDI se proclame candidat un peu trop vite -1 "Ce mardi 16 juillet, après une semaine de polémiques, François de Rugy a présenté sa démission au chef du gouvernement. Le ministère de la Transition écologique se trouve ainsi vacant. L'hôtel de Roquelaure, qui abrite ce ministère sur le boulevard Saint-Germain à Paris, semble ainsi maudit. En effet, sur les sept dernières années, ce sont six ministres qui se sont déjà succédé à ce poste. François de Rugy a été poussé à quitter son poste à la suite de différentes révélations de Mediapart, concernant son usage des deniers publics. Il est notamment accusé d'avoir organisé des dîners fastueux pour des proches, alors qu'il était président de l'Assemblée nationale, mais aussi d'avoir fait refaire une partie de son appartement de fonction, avec des travaux coûteux. Ce mardi, le ministre assure porter plainte contre le site d'information pour diffamation. Avant François de Rugy, Nicolas Hulot était déjà parti de manière fracassante. Le 28 août 2018, l'ancienne vedette de TF1 annonce sa démission au micro de la matinale de France Inter, en direct, et par surprise. ""Je ne veux plus me mentir"", assure-t-il alors en jugeant que l'écologie n'est pas une priorité du gouvernement. A la suite de ce départ, le sommet de l'exécutif avait d'ailleurs eu bien du mal à faire son casting. Le poste est resté à pourvoir pendant une longue semaine. Sous Hollande, quatre ministres de l'Ecologie Le quinquennat précédent a également vécu des moments agités au ministère de l'Ecologie. Le 2 avril 2014, c'est Ségolène Royal qui prend la tête de ce ministère, d'abord avec le titre de ""ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie"" puis avec celui de ""Ministre de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer, chargée des Relations internationales sur le climat"". Elle a alors succédé à Philippe Martin, ministre de l'Ecologie pendant neuf mois. L'élu du Gers avait alors fait les frais d'un remaniement post-élections municipales, catastrophiques pour le Parti socialiste. Il avait lui même été nommé au gouvernement à la suite du départ de Delphine Batho. Non moins fracassant que certains de ses successeurs. L'élue socialiste s'était livrée sur RTL à une vive critique des arbitrages budgétaires du gouvernement Ayrault. ""C’est vrai que c’est un mauvais budget"", avait-elle glissé à l'époque, estimant que ""la transition énergétique n'est pas une variable d’ajustement"". Quelques heures plus tard, François Hollande a mis fin à ses fonctions, officiellement ""sur proposition du Premier ministre""." Au ministère de l'Ecologie, six ministres en sept ans -1 "La campagne municipale se muscle à Paris mais pas forcément entre les deux têtes d'affiche Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet. Bruno Clavet, candidat FN dans le Marais, assure avoir été violenté et a porté plainte contre le maire du IIIe arrondissement Pierre Aidenbaum. ""J'attends que la justice condamne le maire"", a-t-il confirmé à BFMTV.com. Ce sera pour la gauche une leçon de démocratie de de civisme"". Le candidat FN du quartier a posté, dimanche soir, une vidéo des faits sur Youtube avant que son chef de file Wallerand de Saint-Just ne diffuse, sur Twitter, le courrier que Bruno Clavet a envoyé au procureur de la République. Les faits se sont déroulés dimanche midi près du ""Marché des enfants rouges"" où les deux équipes de campagne tractaient à deux semaines des élections. Bruno Clavet assure avoir été traité de ""fasciste"" et invité à ""dégager"" et à ""foutre le camp"". plainte de @BrunoClavet contre @PAidenbaum et contre @CaronThibault après l'agression subie hier aux #enfantsrouges pic.twitter.com/AAjo8t6Pbx — Wallerand de St Just (@wdesaintjust) 10 Mars 2014 Contacté par Le Parisien, Pierre Aidenbaum ne souhaite pas donner d'importance à cette affaire. article, aside, details, figcaption, figure, footer, header, hgroup, menu, nav, section{display:block;} body{line-height:1;} ol, ul{list-style:none;} blockquote, q{quotes:none;} blockquote:before, blockquote:after, q:before, q:after{content:'';content:none;} table{border-collapse:collapse;border-spacing:0;}.clear{clear:both;height:0px;overflow:hidden;line-height:0;font-size:0.0em;} #ColD-Elections{overflow:hidden;width:580px;margin:0 0 20px 0;font:12px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#046;}#ColD-Elections .main{overflow:hidden;background:#fff url(https://static.bfmtv.com/regie/img/elections/map.png) no-repeat center right;padding:10px;}#ColD-Elections .foot{overflow:hidden;width:580px;height:3px;background:url(//www.bfmtv.com/img/bfmtv_sprite.png) 0 0;} #ColD-Elections .titre{font:bold 18px 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif !important;color:#269 !important;text-transform:uppercase !important;margin:0 0 10px 0 !important;}#ColD-Elections .titre2{font:bold 14px Arial, Helvetica, sans-serif !important;color:#666 !important;margin:0 0 10px 0 !important;}#ColD-Elections li{display:block;margin-bottom:10px;}#ColD-Elections label{display:block;}#ColD-Elections input, #ColD-Elections select{font:13px/28px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#666;border:1px solid #b8c3c9;background:#f9f9fa;width:70%;}#ColD-Elections input.submit{font:bold 14px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#fff;border:1px solid #222;background:#333;cursor:pointer;width:auto;} Élections Les résultats dans votre ville Ex : Lyon, 69 ou Lyon, 69002 Sélectionnez votre élection Présidentielle 2002 Présidentielle 2007 Législatives 2007 Présidentielle 2012 Législatives 2012 Municipales" "Municipales à Paris: un candidat FN porte plainte pour ""agression""" -1 "Lors de l'inauguration du plus grand incubateur de start-up au monde, Station F, installé dans la Halle Freyssinet à Paris, le chef de l'État a invité jeudi les entrepreneurs présents à ""transformer notre pays"", notant que ""réussir ce n'est pas seulement gagner de l'argent, c'est aussi faire réussir ceux qu'on aime, réduire les inégalités, aider à transformer la société"". Précisant que ce lieu était une ancienne gare, il a aussi fait remarquer que ""une gare, c'est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien, parce que c'est un lieu où on passe, un lieu que l'on partage"". Une petite phrase qui n'a pas laissé indifférent. Plusieurs responsables politiques ont critiqué la formule d'Emmanuel Macron. ""Nous ne sommes rien? Soyons tout!"", a tweeté le porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste Olivier Besancenot. Le socialiste Gérard Filoche a évoqué du ""mépris de classe"". Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice socialiste de Paris et ancienne ministre, a critiqué des ""indignes propos"". ""Mais quel mépris!"" s'est aussi exclamé l'ancien ministre LR Thierry Mariani. > Laurent Neumann: ""La phrase est très maladroite"" ""La phrase, sortie de son contexte, est très maladroite. Quand vous relisez le discours dans son ensemble, c'est encore plus complexe, c'est la 'pensée complexe d'Emmanuel Macron' -l'Élysée a fait valoir que la 'pensée complexe' du président se prêtait mal au jeu des questions réponses avec des journalistes pour justifier son refus de donner la traditionnelle interview du 14-Juillet, NDLR. Ce procès en mépris de classe n'est pas nouveau. Il avait déjà eu lieu à propos de cette fameuse phrase sur le costard répétée à un gréviste: 'la meilleure façon de se payer un costard c'est de travailler'. Il y avait aussi eu la polémique sur les illettrés de Gad -qui avait poussé Emmanuel Macron à s'excuser- et il y a peu de temps sur les kwassa-kwassa -au sujet des petites embarcations utilisées par les migrants comoriens souhaitant rejoindre Mayotte, l'Élysée avait reconnu un 'trait d'humour malheureux'. Ce procès en mépris de classe devient récurrent et il faut le rapprocher du procès politique en absolutisme. On a un chef de l'État qui se prend pour Jupiter et que ses adversaires essaient de faire redescendre pour le mettre à même niveau qu'eux dans la polémique politicienne. Pour le moment, ça ne prend pas. Ce qui est intéressant, c'est que cela intervient à quelques heures du congrès de Versailles qui a lieu ce lundi. Mais quand on ne réussit pas, on n'est pas rien, on est aussi quelque chose. Peut-être que c'est le regard que les gens portent sur ceux qui ne sont rien qui pose problème, c'est ce regard-là qu'il faut changer."" > Christophe Barbier: ""Le président a raison de dire la vérité"" ""C'est un vrai débat, le président a raison de dire la vérité. On lui avait déjà fait ce procès quand il avait évoqué les illettrés chez Gad. Résultat: oui, il y avait des illettrés chez Gad. Et c'est un des problèmes de la société française. La manière de le dire peut sembler méprisante car il ne donne pas assez d'explications et surtout, une fois qu'on a mis le doigt sur une réalité extrêmement violente, il faut mettre en place des politiques pour régler ce problème. François Mitterrand disait la même chose en 1993 il y a près d'un quart de siècle: 'la plus grande misère: n'être rien et ne jamais pouvoir devenir quelqu'un'. On était sur le même diagnostic, avec les mêmes mots. Par rapport à la réussite qu'il prône notamment dans les start-up, il l'avait dit à VivaTech à Paris, il le redit là: réussir personnellement, même financièrement, n'est rien si d'autres sont malheureux; la cupidité est intolérable dans notre monde. Et là-dessus, la philosophie d'Emmanuel Macron est juste. Encore faut-il qu'il la détaille en répondant à des interviews.""" "EDITO - La polémique sur la petite phrase de Macron, c'est ""un procès en mépris de classe""" -1 "Ce qu'il ne fallait pas rater ce week-end... > Jouyet admet que Fillon lui a bien parlé des affaires Sarkozy Changement de version. Alors qu'il avait démenti les révélations de journalistes du Monde sur une intervention de François Fillon auprès de l'exécutif, le numéro 2 de l'Elysée Jean-Pierre Jouyet a finalement affirmé dimanche avoir bel et bien évoqué l'affaire Bygmalion lors d'un déjeuner avec François Fillon. Le secrétaire général de l'Élysée s'était tiré une balle dans le pied en démentant jeudi les informations des journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme selon lesquelles François Fillon lui aurait demandé d'intervenir pour accélérer les procédures judiciaires visant Nicolas Sarkozy. Les deux auteurs de ""Sarkozy s'est tuer"" (éd. Stock), avaient en effet enregistré avec son assentiment la conversation qu'ils ont eue avec ce proche collaborateur de François Hollande, et ont maintenu l'intégralité de leurs informations. François Fillon, invité du JT de TF1 dimanche soir, a répliqué et accusé Jean-Pierre Jouyet de ""mensonge"". L'ex-Premier ministre, qui crie au ""complot"", va porter plainte en diffamation contre les journalistes du Monde et contre le quotidien. Devant le changement de version de Jean-Pierre Jouyet, Bruno Le Maire, candidat à la présidence de l'UMP, a lui estimé que le secrétaire général de l'Elysée n'avait ""pas d'autre choix que de remettre sa démission"". > Nabilla mise en examen et écrouée Nabilla Benattia n'a pas convaincu les enquêteurs qu'elle n'a pas blessé au couteau son compagnon Thomas Vergara. Soupçonnée de tentative de meurtre, la vedette de téléréalité a été écrouée dans la nuit de samedi à dimanche. Après 36 heures de garde à vue, un juge d'instruction a mis en examen la jeune femme de 22 ans pour ""tentative d'homicide volontaire"", pour les faits survenus dans la nuit de jeudi à vendredi, et pour ""violences volontaires aggravées"" s'agissant d'un précédent incident au sein du couple qui avait eu lieu le 8 août lorsque Thomas Vergara avait été blessé au dos à Coudoux, dans les Bouches-du-Rhône. Elle se trouve actuellement en détention provisoire à la maison d'arrêt de Versailles. > Une manifestation interdite en mémoire de Rémi Fraisse dégénère à Toulouse Une nouvelle manifestation en mémoire de Rémi Fraisse a dégénéré samedi: à Toulouse, selon la police, au moins deux membres des forces de l'ordre ont été blessés et 21 personnes interpellées lors d'un rassemblement interdit contre ""les violences policières"" et en hommage au jeune écologiste mort le 26 octobre sur le site du barrage contesté de Sivens, dans le Tarn. Mais à Paris,à Rennes et Notre-Dame-des-Landes, des marches similaires se sont déroulées dans le calme. Dimanche, sur les 21 interpellés à Toulouse, dix-sept personnes ont été maintenues en garde à vue. > L'Allemagne en liesse fête les 25 ans de la chute du Mur de Berlin Au son de l'Ode à la joie de Beethoven, des milliers de ballons lumineux se sont envolés dimanche soir dans le ciel de Berlin pour commémorer le 25e anniversaire de la chute du Mur. Bravant le froid, plusieurs centaines de milliers de personnes étaient massées Porte de Brandebourg et dans tout le centre-ville pour assister à ce spectacle. ""La chute du Mur a montré que les rêves peuvent devenir réalité"", a lancé la chancelière Angela Merkel dimanche midi en inaugurant une nouvelle exposition au Mémorial du Mur. > Choc PSG-OM: un match au sommet Le classico entre les deux rivaux historiques de la Ligue 1, Marseille et le PSG, qui sont aussi actuellement premier et troisième du championnat, s'annonce explosif dimanche soir au Parc des Princes, lors de la 13e journée. Tout juste remis d'une longue blessure, l'attaquant du Paris SG Ibrahimovic ne sera finalement que remplaçant contre Marseille. L'OM, transfiguré par Marcelo Bielsa, compte un avantage sur son adversaire: il arrivera en leader et repartira en leader. Coup d'envoi donné à 21 heures. ... et ce qu'il faudra suivre cette semaine > Lundi: arrivée de la Route du Rhum Des avaries à la pelle, des abandons en série, une collision avec un cargo pour l'un des favoris, Thomas Coville, et même un trimaran touché par la foudre... Après 8 jours d'une course éprouvante, les premiers bateaux de la 10e Route du Rhum, la plus fameuse des transats en solitaire, vont toucher terre lundi à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. Sauf accident, la victoire semble promise au Français Loïck Peyron. > Mardi: dernier rendez-vous des commémorations du centenaire de 1914-1918 Mardi 11 novembre, François Hollande inaugurera un mémorial unique en son genre à Notre-Dame-de-Lorette, dans le Pas-de-Calais: l''""Anneau de la Mémoire"" recense les noms de 580.000 soldats morts durant la Première Guerre mondiale, venus du monde entier. Pour la première fois, les ennemis d'hier sont rassemblés dans l'ordre alphabétique, sans distinction de nationalité, d'origine ou de religion. Cette inauguration par le chef de l'Etat sera le point d'orgue des commémorations du centenaire de la Grande Guerre. > Mercredi: Bruxelles rend sa décision sur le Budget 2015 de la France La Commission européenne rendra, mercredi 12 novembre, son évaluation des budgets nationaux des pays de la zone euro. Elle pourrait demander à la France et à l'Italie des mesures supplémentaires de réduction des déficits. Fin octobre, la Commission avait déclaré qu'elle ne rejetait les budgets 2015 de la France ou de l'Italie. Mais cela ne signifie pas qu'ils seront jugés ""conformes"" aux règles européennes. > Mercredi: la sonde Rosetta dépose son passager La sonde spatiale européenne Rosetta, qui a déjà passé plus de 10 ans dans l'espace et parcouru plus de 6,5 milliards de km, va tenter une première historique:la séparation d'avec son passager, le robot laboratoire Philae, qu'elle tentera de déposer à la surface d'une comète, la très peu hospitalière Tchourioumov-Guérassimenko. Cela se passera à plus de 500 millions de km de la Terre. > Jeudi: arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme concernant ""Pierrot le fou"" La Cour européenne des droits de l'homme doit trancher jeudi sur l'affaire Pierre Bodein contre la France. Celui que l'on a surnommé ""Pierrot le fou"" conteste sa condamnation à une peine de réclusion criminelle à perpétuité ""incompressible""." L’essentiel du WE: la volte-face de Jouyet et Nabilla en détention provisoire -1 """Un sentiment de décalé, de réchauffé"". Voilà les mots de Jean-François Copé pour qualifier l'ouvrage de Bruno Jeudy et Carole Barjon, Le coup monté, sorti jeudi en librairies. Les deux journalistes y racontent comment le président de l'UMP aurait monté une stratégie pour remporter la présidence du parti d'opposition face à François Fillon, à l'automne 2012. ""Baroud d'honneur"" Le principal intéressé n'a pas caché sa colère, ce vendredi matin, au cours d'une conférence de presse donnée au siège de l'UMP, à Paris. ""Il s'agit là d'une forme de baroud d'honneur de journalistes très engagés et ce n'est un secret pour personne"", a ainsi déclaré Jean-François Copé. ""Moi, mon travail, c'est de rassembler. Je l'ai dit, à de nombreuses reprises, la page, aujourd'hui, est tournée. Je considère que la situation de la France est très grave et qu'il y a un sentiment de décalé, de réchauffé, dans ce petit coup, qui ne vaut pas grand chose"". A LIRE AUSSI: >> ""Le coup monté"" de la présidence de l'UMP: pour Fillon, ""rien de nouveau""" "Copé, sur ""Le coup monté"": ""ça ne vaut pas grand-chose""" -1 "Florian Philippot n'est plus numéro deux du Front national, ni même militant de ce parti, depuis le 21 septembre dernier mais son avis sur Marine Le Pen, dont il fut longtemps très proche, est toujours attendu. Ce vendredi soir sur notre antenne, au lendemain de L'Emission politique de Marine Le Pen sur France 2, il a descendu en flammes l'attitude et les propos tenus par son ancienne candidate à la présidentielle lors du programme télévisé. ""Je me suis pas mal ennuyé"", a-t-il livré en préambule avant d'acérer ses critiques contre la députée élue dans le Pas-de-Calais: ""J’ai vu une Marine Le Pen que je ne reconnais plus depuis le second tour de la présidentielle. Je ne vois plus de combativité, de cohérence politique.(...) Ça manquait de conviction, d’énergie."" ""Je comprend pourquoi on m'a mis dehors"" Il a poursuivi dans la même veine: ""Je n’ai pas du tout été surpris par le bide d’audience. Je crois que c’est le plus mauvais score de l’histoire de cette émission. Je crois qu’une page est tournée."" Selon lui, les options politiques incarnées par Marine Le Pen sont condamnées aux yeux des Français: ""Je ne dis pas personnellement Marine Le Pen mais je pense que les gens se disent que ce parti qui a fait le choix depuis quelques semaines, quelques mois de revenir en arrière n’y arrivera jamais et qu’il faut un patriotisme beaucoup plus crédible et professionnel pour arriver au pouvoir. Il faut que de nouvelles idées arrivent au pouvoir."" Il a détaillé ce qui, sur le fond, l'avait surpris ou dérangé: ""Ce qu’elle a dit sur l’euro hier était incroyable. On est pour ou on est contre, on ne peut pas dire: ‘on verra’ (...). Sur les vaccins, la position est bizarre. Sur l’ISF, dont dans son programme elle disait qu’elle voulait le maintenir, maintenant elle veut le réduire. Non, ce sont des gens qui ont les moyens de payer l’impôt et il faut qu’il contribue à la solidarité nationale."" Définitif, il a observé: ""A posteriori, je ne regrette pas mon départ. Je comprends pourquoi on m’a mis dehors en même temps parce que le projet défendu n’est plus du tout le même. Et je fais autre chose, j’ai tourné cette page.""" "Philippot pas ""du tout surpris du bide d'audience"" de L'Emission politique de Le Pen" -1 "Le président français Emmanuel Macron a salué l'accord trouvé à 28 sur le dossier migratoire vendredi au bout de la nuit, surmontant ainsi le blocage italien, qui récompense selon lui ""la coopération européenne"". ""C'est d'abord le fruit d'un travail commun et c'est la coopération européenne qui l'a emporté sur le choix d'un non accord ou de décisions nationales qui n'auraient été ni efficaces ni durables"", a déclaré le président français à la sortie du sommet à Bruxelles, après neuf heures de tractations sur la gestion de l'accueil des migrants. Parmi les solutions avancées, les 28 se sont accordés sur la proposition ""d'avoir des centres contrôlés sur le territoire européen pour mieux organiser cet accueil"", a indiqué le président. ""La solidarité que nous devons aux pays de première entrée a été actée lors de ce sommet"", s'est-il félicité. ""L'Europe aura encore à vivre longtemps avec des pressions migratoires qui viendront de pays en crise, de pays pauvres. Nous ne sommes pas une île et nous devons réussir à faire face à ce défi en étant fidèle à nos valeurs, en protégeant nos peuples et la cohésion nationale"", a souligné Emmanuel Macron. ""L'étape de ce soir était importante, beaucoup prédisaient l'impossibilité d'un accord, beaucoup prédisaient le triomphe de solutions nationales, ce soir nous avons réussi à obtenir une solution européenne et un travail en coopération"", a-t-il encore insisté." "Accord sur la migration: ""C'est la coopération européenne qui l'a emporté"", se félicite Macron" -1 "Les coups portés le 1er mai dernier à Paris par Alexandre Benalla sur un manifestant embarrassent l'exécutif. L'opposition s'est emparée du sujet à l'Assemblée nationale et dans les médias ce jeudi, au lendemain de la révélation de l'affaire. Et les Insoumis s'affirment comme la force politique en pointe au moment de formuler les questions soulevées par ce dossier. Une scène filmée par des militants de la France insoumise Dès mercredi soir, Alexis Corbière, député insoumis élu en Seine-Saint-Denis, était la première figure politique à intervenir sur notre antenne à ce sujet. Il a d'ailleurs dévoilé que la vidéo mise en ligne dans la soirée par LeMonde.fr où l'on voit Alexandre Benalla frapper un manifestant, avait été tournée par un militant de la France insoumise. Nicolas Lescaut, militant de cette formation politique et témoin de la scène du 1er mai place de la Contrescarpe à Paris, et qu'il a lui-même filmée, a témoigné sur BFMTV ce jeudi. ""Lorsque l'on voit avec quelle brutalité cette personne-là est traînée au sol et en même temps essaye de s'expliquer avec les policiers et au moment où les policiers semblent plus sereins et ouverts à la parole, il y a monsieur Benalla qui arrive par derrière et qui l'étrangle, puis le rejette au sol. Si cette situation avait été prise en flagrant délit, ça aurait été la moindre des choses de l'interpeller pour qu'il y ait des poursuites judiciaires"", a-t-il fait observer. ""Il s'agit de l'Etat"", souligne Jean-Luc Mélenchon Mais c'est sur le volet politique que les cadres des Insoumis ont développé leurs arguments ce jeudi. Comme d'autres groupes parlementaires, les Insoumis ont demandé la création d'une commission d'enquête. Ils ont eu gain de cause dans la soirée. Plus tôt, leur chef de file, Jean-Luc Mélenchon, président du groupe à l'Assemblée nationale, a pris la parole dans l'Hémicycle pour souligner la gravité de la situation: ""Ne laissez pas cette affaire pourrir. Il s’agit de l’Etat. On n’est pas dans un arrangement entre gens de bonne compagnie. Il s’agit de l’autorité de l’Etat."" Le député élu dans les Bouches-du-Rhône a mis en cause le traitement administratif, et silencieux, que l'Elysée avait choisi d'appliquer à cette affaire avant qu'elle ne sorte dans la presse: ""L’article 40 du code pénal transforme en complice toute personne qui scellerait devant la justice des choses qu’elle saurait et qui sont contraires à la loi. Le préfet de police savait, pourquoi n’a-t-il rien dit? On continue la liste? Son adjoint, le chef du cabinet du président de la République…"" Se tournant vers le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, il a poursuivi: ""Donc stoppez, simplement en nous disant ce qu’on va faire. Monsieur le président, ce n’est pas une assemblée générale étudiante. C’est une affaire d’intérêt de l’Etat, de la République et si la République peut parfois se méfier des décisions trop vite prises, celle-ci doit être prise à temps pour qu’on n’aille pas d’une crise d’autorité à une crise de l’Etat."" Peu avant 20h, toujours au Palais-Bourbon, Jean-Luc Mélenchon a fait peser sur l'exécutif la menace de déposer une motion de censure si le Premier ministre ou Gérard Collomb ne venait pas s’expliquer à l’Assemblée nationale d’ici à vendredi. Un troisième homme? Alexis Corbière, peu après sur notre plateau, a appuyé les propos de Jean-Luc Mélenchon: ""C’est clair, c’est une affaire d’Etat."" L'élu juge que la ""manière dont le président Emmanuel Macron (protège) Alexandre Benalla pose question."" Il a par ailleurs avancé une autre théorie: ""De mon point de vue, ça ne s’arrête pas au cas de Benalla"". ""Je crois qu’on va découvrir quelque chose là-dedans qui ne se limite pas seulement à un pétage de plomb d’un jeune collaborateur d’un président de la République mais manifestement à une barbouzerie. Des gens qui ne sont pas des fonctionnaires de police et se prennent pour des policiers"", a-t-il continué. Alexis Corbière a assuré avoir reconnu un troisième homme sur les images des violences du 1er mai dernier, en plus d'Alexandre Benalla, et de Vincent Crase, officier de réserve de gendarmerie et employé de La République en marche. ""J’ai vu sur les images un homme qui l’accompagne, que j’avais personnellement repéré, lors d’une manifestation en hommage à Mireille Knoll, on avait été agressé par la LDJ et cet homme, était-il policier je ne sais pas, était à nos côtés, il était assez agressif. Il est là, donc monsieur Benalla n’est pas seul"", a ainsi posé Alexis Corbière. Le député Insoumis François Ruffin sera l'invité d'Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC ce vendredi de 8h35 à 9h." Affaire Benalla: les Insoumis en première ligne pour demander des comptes à l'Elysée -1 "Plus centriste que le centre: à l'UDI, alliée des Républicains (LR) macron-compatibles au sein du groupe parlementaire des ""Constructifs"", on s'agace ces derniers jours, selon Le Figaro, de l'alignement presque automatique de Thierry Solère et ses ouailles sur les positions de la majorité. Les députés LR ""dissidents"" auraient ainsi tendance à oublier la première moitié de ""l'opposition constructive"" dans laquelle ils souhaitent s'inscrire. Rien d'étonnant à cela: avec quatre ministres au sein du gouvernement, Les Républicains ""constructifs"" apparaissent davantage comme une force d'appoint de la majorité que comme une partie de l'opposition. Pas de donnant-donnant Une situation d'autant plus agaçante pour l'UDI, héritière de l'UDF giscardienne, qu'elle n'obtient aucune ""preuve d'amour"" de la part de la majorité: ""Pour l'instant, nous n'avons rien obtenu du gouvernement. Les amendements que nous avons présentés sur la loi moralisation n'ont pas été repris"", regrette Philippe Vigier, ancien président du groupe UDI. ""J'ai voté la loi d'habilitation pour le dialogue social en confiance, sans maugréer, sans barguigner. Mais nous avons demandé à être associés au travail de rédaction des ordonnances. Quatre fois. Et nous n'avons toujours pas de réponse."" Pour redresser la barre, le coprésident du groupe Franck Riester, fidèle lemairiste, a ouvertement critiqué la suppression de la réserve parlementaire, la réduction de crédits des armées et la baisse des APL. Le député de Seine-et-Marne l'assure, toujours dans Le Figaro: ""Quand les choses ne vont pas, nous n'hésitons pas à le dire."" ""Neutraliser les UDI"" ""Le temps doit faire son œuvre"" entre les jeunes mariés de l'Assemblée, estime Philippe Vigier. La nuit de noces avait failli être gâchée par l'affaire de la questure, soufflée aux Républicains ""canal historique"" par Thierry Solère, privant l'UDI par ricochet de la présidence de la commission des finances. En interne, le groupe connaît encore quelques cahots, comme lors de la nomination du nouveau secrétaire général du groupe. C'est finalement un élu LR, Ludovic Guillot, qui l'a emporté sur son rival UDI. ""Tout ce qui est fait vise à neutraliser les UDI qui sont pourtant majoritaires au sein du groupe et qui pouvaient très bien ne pas s'associer aux Républicains"", s'énerve un député. Il faudra trouver un moyen d'arrondir les angles entre LR en sursis et UDI: les ""Constructifs"", comptant sur les déçus du macronisme, espèrent en effet créer un parti politique durant le quinquennat." À l'Assemblée, les Constructifs cherchent à garder l'équilibre -1 """Je compte être assez présente à la rentrée"", confiait Marine Le Pen il y a quelques jours à BMFTV. La présidente du Front national et candidate à l'élection présidentielle effectue son grand retour sur le devant de la scène ce samedi à Brachay, en Haute-Marne. Vers 11h45, elle donne son premier discours après plusieurs semaines, voire plusieurs mois, de diète médiatique. ""Elle est extrêmement confiante, assure Jean-Lin Lacapelle, le secrétaire national du Front national. Je peux vous dire qu’elle est reposée, elle est rentrée avec des couleurs, bronzée."" Depuis la mi-juillet, Marine Le Pen n'est apparue qu'à deux reprises sur un plateau de télévision, note France Info. Pour le reste, elle a tweeté un message à l'occasion de la journée internationale du chat puis est apparue entourée de sa famille dans un tweet de sa soeur... Avec mes soeurs... pic.twitter.com/2DnIoju6am — MarieCaroline Le Pen (@MCarolineLePen) 29 août 2016 Car la stratégie de Marine Le Pen pour cette campagne va être de fendre l'armure, d'apparaître proche des Français. Pour cela, elle veut se faire violence, précise son entourage, faire connaître la femme et la mère de famille qu'elle est. ""Ça fait aussi partie de la présidentielle, les Français attendent de tout savoir sur les candidats qui se présentent à eux"", confirme Louis Aliot, le numéro 2 du FN et compagnon de la candidate. Cette absence des médias, même lors de polémique chère au FN comme la sécurité lors de l'attentat de Nice ou celle sur le port du burkini, réside également dans la volonté de Marine Le Pen de laisser la gauche et la droite s'écharper en évitant la surenchère. ""Quand nos adversaires, républicains et socialistes vont se déchirer dans un bain de sang extraordinaire qui a commencé Marine va pouvoir expliquer et illustrer l’apaisement"", analyse Jean-Lin Lacapelle. Marine Le Pen, elle, a su faire taire les voix dissonantes et doit désormais relever le défi de la crédibilité avec un programme et un parti uni. ""Tout focaliser sur la personne de Marine Le Pen permet de marginaliser ces rivalités"", confirme Sylvain Crépon, spécialiste du Front national. Tout un plan établi pour convaincre les électeurs qui hésiteraient encore à déposer dans l'urne un bulletin frontiste." Marine Le Pen joue la carte de l'apaisement pour la rentrée -1 ">Nicolas Sarkozy et les ""bandes de racailles"" à Argenteuil La visite d’Alain Juppé à la Dalle d'Argenteuil est un pied de nez à Nicolas Sarkozy. Depuis sa venue mouvementée en 2005, l'ancien président n'y a plus remis les pieds. A cette époque, Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur s'était rendu dans ce quartier sensible du Val-d'Oise. Une visite nocturne agitée sous les huées, sifflets et insultes. ""Vous en avez assez de cette bande de racailles? On va vous en débarrasser"", lance Nicolas Sarkozy aux habitants qui observent la scène. Une visite qui plus de 10 ans plus tard a laissé des traces. ""Ca a en partie cassé l'action que nous avions notamment sur les jeunes"", regrettait l'an dernier Georges Mothron, le maire de la ville. >Un ""no pasaran"" contre Marine Le Pen à Aulnay-sous-Bois Alors qu'elle fait campagne pour Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen se rend en avril 2007 à Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis. Sur le marché de la ville, en compagnie de l'essayiste d'extrême droite Alain Soral elle est accueillie par des manifestants antifascistes qui scandent ""no pasaran"". La candidate du Front national en opération séduction dans les banlieue ironise et applaudit: ""On se cache, bravo les courageux"". Le lendemain, Jean-Marie Le Pen se rendait lui aussi en banlieue à la Dalle d'Argenteuil, sans heurts. >François Hollande hué à La Courneuve Dix ans après les émeutes qui ont secoué les banlieues françaises, François Hollande se rend en octobre 2015 à La Courneuve, en Seine-Saint-Denis. Celui qui comme candidat à la présidentielle avait placé l'emploi au coeur de son programme pour les banlieue essuie un accueil mitigé. Si une partie des habitants présents l'invitent à ""tenir bon"", le président est copieusement hué. Des ""casse toi Hollande"" sont entendus. >Chirac entre bain de foule et crachats à Mantes-la-Jolie Candidat à sa succession en 2002, Jacques Chirac est d'abord chaudement accueilli à Mantes-la-Jolie dans le quartier du Val-Fourré dans les Yvelines. Venu recueillir les doléances des habitants et afficher sa fermeté en matière de sécurité, il quitte finalement ce quartier des Yvelines dans une ambiance houleuse. Escorté par son service d'ordre, Jacques Chirac échappe à quelques crachats et projectiles, tout en continuant de saluer la foule." Ces déplacements mouvementés des politiques en banlieue -1 """François Hollande a été touché par la grâce"". Pas sûr que le compliment lancé par Florian Philippot touche vraiment le président. Pourtant, dès l'annonce de l'extension de la déchéance de nationalité aux binationaux français, mesure que François Hollande veut inscrire dans la Constitution, le Front national a clamé son accord. ""Dans ces conditions"", le FN ""pourrait voter"" la révision constitutionnelle, a aussitôt dit Florian Philippot, vice-président du Front national. ""Premier effet des 6,8 millions de voix pour le Front national aux élections régionales"", a réagi à son tour Marine Le Pen. Ces réactions n'étaient que le début d'une série de remarques. ""Le gouvernement préfère Marine à Christiane. Encore une victoire idéologique"", écrit Florian Philippot sur le même réseau social. Sourire aux lèvres, il n'hésite pas à tresser des lauriers au chef de l'Etat. Lundi, le secrétaire général du FN, Nicolas Bay, a affiché sa satisfaction et confirmé que les quatre parlementaires d'extrême droite -Gilbert Collard, Marion Maréchal-Le Pen à l'Assemblée, David Rachline et Stéphane Ravier au Sénat- voteraient le texte. Bapt fustige une ""récupération politicienne"" Une stratégie que Gérard Bapt, député socialiste favorable au projet, qualifie de pure ""récupération politicienne"". Pour l'élu, joint par BFMTV.com, les députés se doivent de répondre par le fond au discours du FN: en rappelant notamment que ""cette mesure existe déjà, et a été prise à l'encontre des esclavagistes au 19e siècle"" [""Toute infraction à ces dispositions entraînera la perte de la qualité de citoyen français"", dit en réalité l’article 8 du décret du 27 avril 1848 sur l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises]. Mais surtout, Gérard Bapt souligne le fait que ""cette proposition ne vient pas de l'extrême droite mais de la droite lorsqu'elle était au pouvoir"". Nicolas Sarkozy l'avait évoquée lors de son controversé discours de Grenoble, en 2010. Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice socialiste, est elle vent debout contre le projet défendu par Manuel Valls. Et elle semble peu surprise par la réaction du parti de Marine Le Pen. ""Le FN est doublement habile: tous les compliments que fait Florian Philippot embarrassent François Hollande, et le fait que les élus votent le texte délégitimise le Front républicain, explique-t-elle à BFMTV.com. Le FN, qui a toujours du mal à casser le plafond de verre, va désormais pouvoir arguer du fait qu'il a été républicain puisqu'il a voté une loi de la majorité"". ""Hollande, je n'en ai rien à faire!"" Amère, Marie-Noëlle Lienemann ne cache pas sa colère contre François Hollande: ""il faut ressortir les vidéos de lui qui disait, après le discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy, que c'était une remise en cause du droit du sol!"" Et à ceux qui arguent du fait que les choses ont changé, la sénatrice rétorque que ""c'était prévisible, au moins depuis le 11-Septembre"". Mais que faire, et comment François Hollande peut-il répondre? Voilà qui n'est pas du ressort de la sénatrice. ""Qu'ils prennent leurs responsabilités face à l'Histoire! François Hollande, je n'en ai rien à faire. Je ne suis pas hollandaise, je suis socialiste"". Les débats commenceront le 3 février. Au Parlement, l'ambiance promet d'être explosive." "Déchéance de nationalité: le ""baiser de la mort"" du FN à Hollande" -1 "Jean-Louis Borloo avait d'ores et déjà annoncé son retrait de la vie politique pour raisons de santé. L'ancien président de l'UDI a officialisé son départ de l'Assemblée nationale dans un courrier transmis au président du palais Bourbon, Claude Bartolone, et consulté par Le Monde. Tandis que Rama Yade ou la maire de Nancy Laurent Hénard ont fait part de leurs ambitions pour reprendre le flambeau au sein du parti, sur les bancs de l'Assemblée nationale, à la présidence du groupe, c'est Philippe Vigier qui a remplacé depuis mi-avril Jean-Louis Borloo dans son rôle. Quant à son fauteuil de député qu'il occupait depuis 1993, il sera remis en jeu lors de législatives partielles qui seront organisées prochainement. ""C'est avec une profonde tristesse que je quitte mes collègues parlementaires. Merci de préserver la qualité et l'image de notre assemblée à un moment où les repères démocratiques sont indispensables"", écrit notamment l'ancien maire de Valenciennes à Claude Bartolone." Jean-Louis Borloo: sa lettre d'au revoir à l'Assemblée -1 "En visite ce jeudi dans une ferme d'élevage bovin à Saint-Symphorien dans les Deux-Sèvres, le Ministre de la Transition écologique et solidaire François de Rugy a écourté son déplacement pour retourner à Paris, a-t-on appris auprès de la préfecture. Deux visites de sites prévues dans l'après-midi ont de fait été annulées. De son côté, son entourage souligne que le ministre n'a pas écourté sa visite pour démissionner. François de Rugy reste à son poste, après avoir été reçu 30 minutes par le Premier ministre à Matignon, un rendez-vous improvisé qui explique son départ précipité à la mi-journée. ""Corriger"" des ""erreurs d'appréciation"" Dans la matinée, il avait de nouveau été interrogé par la presse sur les révélations de Mediapart qui l'accusaient mercredi, alors qu'il était président de l'Assemblée nationale, d'avoir au frais du contribuable, organisé de fastes dîners. Plus tôt, il avait via un post Facebook également abordé le sujet des travaux de rénovation réalisés fin 2018 au sein de l'Hôtel de Roquelaure. De plus, sa directrice de cabinet a également été épinglée, accusée d'avoir conservé, durant près de dix ans, une HLM inhabitée. Elle a été démise de ses fonctions dans la matinée ce jeudi. ""Je suis très attentif à ce que toutes les explications soient données. S'il y a eu des erreurs d'appréciation de ma part, je serai prêt à les corriger"", a expliqué le ministre au micro de BFMTV. ""François démission!"" François de Rugy s'est dit prêt à avoir affaire à la déontologue de l'Assemblée nationale si des vérifications sont nécessaires. ""Je suis prêt à m'y livrer"", a-t-il de nouveau assuré. En conclusion, l'ancien député de Loire-Atlantique a souligné que depuis 2001, il a ""toujours rendu des comptes aux Français."" ""A table"", ""On veut du homard et de l'eau dans nos rivières"" scandent les anti-bassines à côté de la Préfecture des #DeuxSèvres où doit arriver Francois de #Rugy le ministre de l'Écologie https://t.co/QueJ3sHMuS pic.twitter.com/KWGZ9Yj45E — France Bleu Poitou (@Bleu_Poitou) July 11, 2019 Plus tard, une cinquantaine de militants écologistes, communistes et ""solidaires"" se sont rassemblés devant la préfecture de Niort, où déjeunait le ministre, en brandissant un grand homard en plastique et aux cris de ""François démission!"", ou encore ""ils étaient bio les homards? Nous aussi on en veut!"". On pouvait également lire sur une pancarte de militants écologistes: ""François ta planète tu la préfères bleue, saignante ou bien cuite?""" Dîners fastueux: François de Rugy accueilli par un homard géant dans les Deux-Sèvres -1 "A elle seule, la commune d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) est le symbole de la percée frontiste. Le secrétaire général du parti, Steeve Briois, s'est en effet imposé au premier tour avec 50,26% des voix. Les autres cadres frontistes ne sont d'ailleurs pas en reste. A Forbach, Florian Philippot, le vice-président du parti, est arrivé en tête avec 35,75% des suffrages, et pourrait l'emporter à la faveur d'une quadrangulaire. A Perpignan, Louis Aliot est lui aussi arrivé en première position, avec 33,8%, cinq points devant le candidat de l'UMP. Tandis qu'à Saint-Gilles, Gilbert Collard possède une confortable avance, puisqu'il a obtenu 40% des voix. Les nouvelles têtes se montrent Mais la poussée frontiste s'est exprimée encore plus largement. Dans le Var, le FN est ainsi arrivé en tête à Fréjus par l'intermédiaire de David Rachline, 26 ans et 40,30% des suffrages. A Brignoles, Laurent Lopez, déjà vainqueur de la cantonale partielle, est également en première position avec 36% des voix. Du côté de Digne-les-bains, Marie-Anne Baudoui-Maurel, candidate du Rassemblement Bleu Marine, est aussi en tête à l'issue de ce premier tour avec 27,69% des suffrages. A noter également l'excellent score de Robert Ménard, soutenu par le FN à Béziers, qui obtiendrait 44% des suffrages et qui figure donc en bonne position pour la victoire finale. Le FN trouble-fête dans plusieurs villes Et même si dans certaines villes, le FN n'arrive pas en tête, son score a de quoi interpeller. C'est le cas à Marseille où, selon une première estimation, le candidat Stéphane Ravier dépasserait le socialiste Patrick Mennucci et figurerait en deuxième position avec 22% des voix. A Reims, le candidat Roger Paris a, contre toute attente, réussi à se maintenir avec 16% des suffrages en sa faveur. Il arbitrera, comme à Marseille, le duel entre le PS et l'UMP" Municipales 2014: les villes où le FN arrive en tête -1 "Il y a un peu plus de deux ans, un sondage BVA-Gallup international sonnait comme un avertissement. Les Français y étaient déclarés champions du monde du pessimisme sur leur situation économique future, éclipsant les habitants de pays en guerre comme l'Afghanistan. Depuis, sondage après sondage, les Français s'enfoncent dans une profonde déprime qui ne semble pas avoir de limite, tout comme la cote de popularité de François Hollande dont la courbe est inversement proportionnelle à celle du chômage. « La France a beaucoup de capacités, mais… » Selon une enquête de Harris Interactive pour LCP publiée en janvier dernier, les actifs sont 60% à penser que leur vie est pire que celle de leurs parents, seuls les retraités et les plus aisés croyant encore majoritairement à un progrès. Dans une enquête Ipsos publiée par Le Monde en janvier, 61% des Français voyaient la mondialisation comme une menace et 90% constataient le déclin de la puissance économique de leur pays. Le directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Pascal Lamy, bien placé pour mesurer l'état d'esprit des 159 pays membres de son institution, s'en désole : « La France est un pays qui a une image très forte. Une image très forte mais des performances économiques médiocres », dit-il, plaidant pour une accélération des réformes économiques. « Mais je crois que les Français n'en ont pas envie parce qu'ils ne voient pas ce que cela leur rapporterait », ajoute-t-il. « Les Français considèrent qu'ils sont un îlot de bonheur provisoire dans un monde de catastrophes. La France a beaucoup de capacités pour s'en sortir, mais ne les voit pas ». « Un sentiment de déclin qu'il n'y a pas dans les autres pays » Gaël Sliman, de l'institut de sondages BVA, qui a décerné aux Français leur médaille de champions du monde du pessimisme, partage cette analyse : « Les Français ont un sentiment de déclin qu'il n'y a pas dans les autres pays. Il y a cette idée qu'ils avaient un système formidable, un modèle qui marchait bien et que progressivement ce modèle, inexorablement, va aller moins bien. En France, cette idée s'est ancrée parce qu'au fil des années, on a expliqué aux Français qu'il fallait faire des sacrifices et que ce qu'ils avaient hier, ils ne l'auraient plus demain, sans jamais leur proposer un contre-modèle, sans jamais leur expliquer qu'il faudrait peut-être faire des efforts pendant deux ou trois ans mais dans l'espoir que dans quatre ans, ça irait mieux ». « Vers une guerre civile » ? Les livres qui traitent des symptômes du mal français se multiplient, jusqu'à faire de l'ouvrage Le déni français, les derniers enfants gâtés de l'Europe, de Sophie Pedder, un véritable phénomène médiatique. Sans rien partager de l'analyse de la journaliste du très libéral hebdomadaire The Economist sur ce qu'il faudrait faire pour y remédier, le futur secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, voit un double risque découlant de cette situation : « Le premier risque, c'est que les gens ne croient plus en rien et ne participent plus. Et là, ce serait un recul dans notre civilisation. Le deuxième, c'est la montée du Front national et d'avoir des discours extrêmes qui opposent les salariés entre eux, ce qui nous conduirait vers une guerre civile ». « Il faut convaincre que ça va aller mieux » Pour François Hollande, toute la difficulté est de réformer un pays atteint par un tel pessimisme, puisque ces réformes sont perçues non pas comme un moyen d'améliorer leur avenir à terme mais comme une aggravation certaine de leur sort. La plupart des analystes et commentateurs estiment qu'il faut trouver un moyen de prendre les Français par la main afin de susciter l'adhésion pour les convaincre que leur avenir ne sera pas forcément si sombre qu'ils ne le pensent. « Il faut un narratif, explique Pascal Lamy. Il y a des pays qui ont réussi. Il faut convaincre que ça va aller mieux ». L'Allemagne, la Suède ou le Danemark ont en effet mené, depuis la fin des années 1990 ou le début des années 2000, des réformes qui ont permis à la fois de réduire les déficits et le chômage, essentiellement par une réforme du marché du travail et une utilisation économe des deniers publics. Résultat, le chômage, baromètre crucial du moral d'un pays, touche plus d'un quart des jeunes en France mais ne concerne que 8% de cette catégorie en Allemagne. Dans la population active, il affecte moitié moins d'Allemands que de Français, même si ces derniers insistent sur le creusement des inégalités outre-Rhin. Les mots tabous Après son élection, le président français a délibérément cherché la voie de l'apaisement d'une société française qu'il estimait traumatisée par son prédécesseur Nicolas Sarkozy. La réforme par la concertation du marché du travail et bientôt des retraites, le lancement d'un pacte de compétitivité salué par les entreprises, mais dont l'effet risque d'être lent à se concrétiser, la réduction modérée des déficits et les dispositifs sociaux de lutte contre le chômage l'illustrent. Mais les mots qui restent tabous en disent long sur la peur de l'exécutif de brusquer une population frileuse : pas question de parler d'""austérité"" ou de ""choc"" de compétitivité, à la grande surprise des responsables allemands. « Hollande gère la France comme il gérait le PS » Pour Gaël Sliman, le phénomène ne date pas de François Hollande : « même si les Français sont conscients de la nécessité de réformer leur pays, aucun homme politique jusqu'à présent n'a fait l'effort de demander des sacrifices vraiment importants » pour redresser durablement la situation. Depuis 20 ans, ni Jacques Chirac, échaudé par les grandes grèves qui ont marqué le début de son règne en 1995, ni Nicolas Sarkozy, élu sur le thème de la ""rupture"" mais bien vite confronté à la crise financière, puis de la dette, n'ont jamais voulu tenir un discours churchillien, même de loin. L'actuel président français, en outre, estime devoir prendre en compte les états d'âme de l'aile gauche du Parti socialiste, qui réclame un changement de politique et rejette l'austérité. « Le grand problème, c'est que François Hollande gère la France comme il gérait le PS », estime le député européen écologiste Daniel Cohn-Bendit. « La France procède non par évolutions mais par révolutions » Dans sa contribution à l'ouvrage La France des illusions perdues (Editions de l'Aube), l'économiste Nicolas Baverez estime que « les grandes crises, comme les grandes guerres, exigent une stratégie claire et un leadership politique fort ». Il juge pourtant que la peur des Français « reste teintée d'espoir », tant il est vrai que leur pays dispose d'atouts rares dans le monde : une démographie à faire pâlir d'envie les Allemands, des infrastructures développées, une épargne abondante et des pôles d'excellence publics et privés. Pour le sociologue Gérard Mermet, auteur de Francoscopie: Tout sur les Français (Larousse), le pays est prêt à réagir : « La France procède non par évolutions mais par révolutions, comme le disait Raymond Aron ; confrontée au gouffre devant elle -des indicateurs économiques et sociaux presque tous au rouge-, elle décidera d'un sursaut national », écrit-t-il." La grande déprime des Français menace les réformes -1 François Hollande avait confirmé lundi son intention de légiférer pour prévenir les licenciements dans les entreprises rentables. Il n’a pas fallu attendre longtemps avant que ce souhait se traduise dans les actes. Alain Vidalies, ministre des Relations avec le Parlement, a en effet annoncé mercredi qu'un texte de loi sur la reprise des usines menacées de fermeture mais rentables serait « déposé » au Parlement « aux environs du 15 juin ». Sans omettre de rappeler qu’il s’agissait d’une initiative du groupe PS à l'Assemblée. Licenciements dans les entreprises rentables : un texte de loi en juin -1 "Loi sur la famille: le gouvernement recule. Le texte ne sera finalement pas présenté en 2014, a confirmé le gouvernement lundi. De nombreux sujets étaient pourtant déjà prévus au programme de ce texte: l'adoption, le statut-du beau-parent, mais aussi la PMA et la GPA, finalement retirés du projet lundi matin. En plateau, Jean-Baptiste Boursier reçoit d'abord Christine Boutin, présidente d'honneur du Parti chrétien démocrate, face à Jean-Pierre Rosenczveig, en duplex, président d'un des groupes de travail chargés de plancher sur cette loi. Autres invités en seconde partie de soirée: Ludovine de la Rochère, présidente de La Manif pour tous, et Yannick Jadot, eurodéputé EELV. A 23h30, en dernière partie d'émission, Judith Waintraub, journaliste politique au Figaro, et Sylvain Bourmeau, directeur adjoint de la rédaction de Libération, débattront également du sujet. Et vous, qu'en pensez-vous? Dieudonné interdit d'entrée sur le territoire britannique. Le polémiste a été interdit d'entrée lundi sur le territoire britannique, une mesure rarissime. La décision à l'encontre de Dieudonné a été prise alors que l'humoriste, au coeur d'une très vive polémique en France et condamné à plusieurs reprises dans ce pays notamment pour antisémitisme ou injures raciales, ""devait se rendre au Royaume-Uni"", a précisé une source gouvernementale britannique. En plateau, Jean-Baptiste Boursier reçoit à 23h20 l'avocat du polémiste, Sanjay Mirabeau, qui enchaîne les affaires judiciaires pour Dieudonné. Vous aussi, réagissez dans les commentaires. Vous pouvez aussi participer aux débats sur Twitter avec le hashtag #LeSoirBFM: Tweets concernant ""LesoirBFM""" "BFMTV LIVE: vous avez participé aux débats du ""Soir BFM""" -1 "Il estime faire figure de ""solution raisonnée"". Jean-Luc Mélenchon, candidat à l'élection présidentielle de La France Insoumise, juge que ""la nature de (sa) candidature a changé"" et qu'il devient une ""figure rassurante"", dans une interview au Journal du dimanche. La ""conjonction de la grande marche du 18 mars pour la VIe  République et du débat du 20  mars a provoqué mon décollage. La nature de ma candidature a changé"", considère Jean-Luc Mélenchon, qui estime que cette élection ""ne ressemble à aucune autre"". ""Je suis un chemin balisé"" Outre les qualités de son programme ""et sans doute les (s)iennes"", le candidat estime que ""les autres candidats se sont démonétisés à une vitesse incroyable et de manière inattendue"". ""Tout cela donne un relief particulier à ma candidature. Je deviens une figure rassurante. Je pense que les gens ont soif d'humanité!"", ajoute Jean-Luc Mélenchon, en progression dans les récents sondages, où il creuse l'écart avec le socialiste Benoît Hamon. ""Je suis un chemin balisé. Du coup, j'apparais pour beaucoup comme une solution raisonnable... Non, pas raisonnable... raisonnée. Avec moi, il y a des étapes, un calendrier, une méthode. Ma présidence ne serait pas un saut dans le vide comme celle de Madame Le Pen"", plaide encore le candidat de la France insoumise. ""Je ne veux pas être dans une bataille de bac à sable"" Interrogé sur l'appel de Benoît Hamon à se rallier à sa candidature, qu'il a refusé cette semaine, le candidat LFI répond : ""Non. Je ne m'occupe pas de lui. Je ne veux pas être dans une bataille de bac à sable entre deux personnes qui se disputent le même seau! Les électorats ne s'additionnent pas"". ""Vous en avez eu la démonstration avec Benoît Hamon et Yannick Jadot (EELV). Additionnés, ils devraient être à 19 %! Ils se sont divisés par deux"", lance-t-il. ""Hamon est une bonne personne"", poursuit Jean-Luc Mélenchon, ""mais il représente le PS, le parti du discours du Bourget, qui complote encore un accord aux législatives avec (Emmanuel) Macron devenu son candidat officieux"". Quant au second tour de la présidentielle, ""on verra "", mais il ""sera aussi stupéfiant que le premier"". ""Il y a 10 ou 15  millions d'électeurs qui n'ont pas pris leur décision. Qui peut dire ce qui va sortir de tout ça ?"", lance-t-il." "Jean-Luc Mélenchon estime devenir une ""figure rassurante""" -1 "Des déclarations qui vont alimenter davantage la confusion. Penelope Fillon, soupçonnée d'avoir touché plus de 900.000 euros pour un emploi fictif d'assistante parlementaire auprès de son mari, avait accordée un entretien à un quotidien britannique, le Daily Telegraph, en mai 2007. Les extraits, qui seront diffusés ce jeudi dans l'émission Envoyé Spécial, sur France 2, sont sans équivoque. La femme de François Fillon y déclare: ""Moi, je n'ai jamais été l'assistante de mon mari. Je ne me suis pas occupée de sa communication non plus"", rapporte France Info. En 2007, Penelope Fillon étudiait Shakespeare Lors de cette interview, elle avoue également étudier Shakespeare: ""J'ai réalisé que mes enfants me connaissaient, mais seulement en tant que mère. (...) Je me suis donc dit : 'Je ne suis pas stupide, cela va me permettre de travailler et de penser à nouveau'"". Une affirmation qui intervient au moment même où celle-ci est censée occuper le poste d'assistante parlementaire. En effet, dans son édition parue ce mercredi, le Canard Enchaîné révèle: ""En 2007, entre le 1er janvier et le 31 août (date de fin de son contrat de travail), madame touche en moyenne 10.167 euros brut mensuels. [...] Penny se retrouve mieux payée que son patron. De façon inexplicable, son salaire dépasse même de plus de 1.200 euros par mois les crédits accordés alors par l'Assemblée pour payer l'ensemble des collaborateurs du député Joulaud"". Le maire LR de Sablé-sur-Sarthe et député européen, Marc Joulaud, ancien employeur de Penelope Fillon et lui-même ex-assistant parlementaire et ancien suppléant de François Fillon, a été entendu ce mercredi par les enquêteurs. Election présidentielle: les candidats 2017 Emmanuel Macron Marine Le Pen Nathalie Arthaud Benoît Hamon Michèle Alliot-Marie La boîte à Sondages Nicolas Dupont-Aignan Jacques Cheminade Philippe Poutou François Fillon Jean-Luc Mélenchon Résultats de l'élection présidentielle" "En 2007, Penelope Fillon affirmait ne pas être ""l'assistante de son mari""" -1 """C’est à chaque électeur de se déterminer"", explique-t-il d’emblée. Mais interrogé ce jeudi par La Croix sur le discours et le programme du Front national, à trois jours des élections régionales, Mgr Laurent Ulrich, l’archevêque de Lille, met en garde: ""On ne peut être catholique, c’est-à-dire universel, et xénophobe"". Dans cet entretien, le quotidien catholique demande à Mgr Ulrich de revenir sur l’initiative du journal La Voix du Nord, qui a pris position lundi contre le parti de Marine Le Pen et la candidature de celle-ci en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, titrant: ""Pourquoi une victoire du FN nous inquiète"". ""Tout journal (...) doit chercher à éclairer le débat"", salue l’archevêque de Lille, qui refuse toutefois de prendre position sur le fond: ""Les points évoqués par ce quotidien visent à montrer que les leaders du FN ne sont pas ce qu’ils disent, qu’ils n’ont pas les compétences nécessaires à la gestion de la grande région Nord-Pas-de-Calais-Picardie… Ce sont des points d’analyse politique qui ne relèvent pas de la compétence d’un évêque. C’est à chaque électeur de se déterminer"", évacue-t-il. À lire : Nord: ces journaux qui défient le Front national ""On ne peut être catholique et xénophobe"" Mgr Ulrich s'explique également sur sa déclaration du 24 novembre, dans laquelle il affirme que ""certes, l’Église catholique ne reconnaît à aucun programme une parfaite adéquation avec son enseignement social, mais (que) tout langage qui exclut l’autre, parce qu’il est autre, n’est pas compatible avec l’enseignement du Christ"". ""Dans ce communiqué, je reprenais à mon compte le discours du 8 novembre à Lourdes de Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille et président de la Conférence des évêques de France (CEF)"", affirme-t-il ""qui disait clairement qu’on ne peut être catholique, c’est-à-dire universel, et xénophobe"". ""Évidemment, l’Église ne soutient pas un parti politique"", rappelle Mgr Ulrich au cours de cet entretien. ""Il est clair que tous les partis ont des progrès à faire sur tous ces critères. d’ailleurs aucun ne peut dire qu’il capte tout l’Évangile dans son programme. Mais il y a un critère incontournable qui est l’accueil de l’autre"", observe-t-il. ""Propos haineux"", ""vindicte agressive"" Appelé à se prononcer plus spécifiquement sur la compatibilité du discours du FN avec les valeurs de l’Évangile, Mgr Ulrich questionne: ""Est-ce que les valeurs chrétiennes que le FN prétend défendre sont toujours les mêmes, selon les interlocuteurs auxquels il s’adresse? Ce qui est sûr c’est que les propos haineux, la vindicte agressive, la disqualification des adversaires ne sont pas compatibles avec l’Évangile"". ""Pas plus que le fait de laisser croire qu’on peut résoudre tous les problèmes d’une région à partir d’un seul point d’analyse: le rejet de ceux qui viennent d’ailleurs”, ajoute-t-il. L'archevêque de Lille rappelle les valeurs de l’Église catholique, dont le rôle est selon lui ""d’instruire les consciences, de donner des repères pour l’analyse politique"": ""Le souci des humbles, le respect de la vie et la dignité de la personne humaine, les politiques sociales et familiales et l’éducation des jeunes, le dialogue avec tous les courants de pensée, la paix en Europe, le refus de la violence verbale""… ""Autant de critères essentiels pour le bien commun"", fait-il valoir." "Régionales: ""On ne peut être catholique et xénophobe"", prévient l'archevêque de Lille" -1 "L'affaire Hollande-Gayet semble amuser terriblement les journalistes américains. Ceux de la chaîne de télévision CBS n'ont en tout cas pas caché leur amusement mercredi. Pour preuve, le nouveau surnom dont ils ont affublé le président: ""le bon vivant""... En français dans le texte, avec l'accent américain s'il vous plaît. Dans l'extrait consacré à la conférence de presse de François Hollande sur CBS, le correspondant de la chaîne à Paris, Mark Philipps, commente en direct la prestation du chef de l'Etat: il explique que la visite de François Hollande aux Etats-Unis (à partir du 11 février) risque d'être ""très étrange"" si le président n'éclaircit pas sa situation rapidement. Retour sur le plateau américain de CBS. Les deux présentateurs ne cachent pas leur hilarité. ""D'une certaine façon, j'adore cette histoire"", dit l'un d'eux. ""Les élites françaises sont humiliées! Elles ont l'impression de vivre en Italie!"". Les Italiens apprécieront. Quant à François Hollande, ça n'est certainement pas la dernière fois que sa vie sentimentale est l'objet de moqueries..." Quand la télé américaine se moque de l'affaire Hollande-Gayet -1 "Les députés ont adopté mardi par 315 voix contre 161 le projet de loi bancaire qui obligera les établissements financiers à loger, d'ici à 2015, leurs activités les plus spéculatives dans des filiales financées de façon autonome. Ce texte présenté par Pierre Moscovici, le ministre de l'Economie, répond à un engagement pris par François Hollande pendant la campagne présidentielle afin de tirer les leçons de la crise financière de 2008. Le groupe UMP a majoritairement voté contre. Certains de ses députés se sont abstenus ou ont voté pour. Les groupes PS, écologiste et des radicaux de gauche ont voté pour. L'UDI (centriste) s'est abstenu de même que le Front de gauche sur ce projet de loi que le Sénat examinera à son tour à partir du 18 mars." La loi bancaire adoptée par les députés -1 "La secrétaire d'Etat au Commerce Valérie Fourneyron est hospitalisée depuis vendredi pour un ""syndrome méningé"". L'ancienne ministre des Sports, qui subit actuellement une série d'examens, est dans un état de santé stable mais nécessitant une période de convalescence, précise le ministère dans son communiqué. ""Valérie Fourneyron a été en réanimation pendant plusieurs jours. Elle est désormais dans un état stable. Le corps médical doit se prononcer à présent sur la durée de sa période de convalescence"", a-t-on appris dans son entourage. Actuellement à l'hôpital militaire du Val de Grâce, Valérie Fourneyron devrait être transférée dans les prochains jours ""plus près de sa famille"" pour sa convalescence, qui pourrait se prolonger sur une ""période longue"", a précisé cette même source." "Valérie Fourneyron hospitalisée pour un ""syndrome méningé""" -1 "Emmanuel Macron, ce mercredi soir à Abidjan en Côte d'Ivoire, a pris la parole face à la presse. Il sortait alors d'une réunion mettant en présence l'Union européenne, l'Union africaine, l'ONU, la Libye, le Congo, le Maroc, le Niger, le Tchad mais aussi la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne. La discussion y portait sur la réponse à apporter à la crise des migrants en Libye, où, comme des images l'ont montré, certains réfugiés se retrouvent même vendus comme esclaves. Des ""opérations d'évacuation d'urgence"" annoncées ""L’objectif était de mettre en place des réponses pour régler cette situation atroce et intolérable"", a commencé le président Macron. Il a alors déployé l'éventail des mesures mises en oeuvre pour lutter contre ce qu'il n'a pas hésité à qualifier de ""crime contre l'humanité"": ""La Libye a réaffirmé son accord pour autoriser un accès au sol libyen pour évacuer les camps identifiés où ces scènes ignobles ont été identifiées"". Il a poursuivi: ""Il a été décidé d’un soutien accru à l’office international d’immigration pour aider au retour des Africains qui le souhaitent vers leur pays d’origine."" Il a ajouté que des ""opérations d'évacuation d'urgence"" des migrants victimes du trafic d'êtres humains seraient menées ""dans les prochains jours ou semaines"". L'interpellation des trafiquants en ligne de mire Il en est, à ce point de son discours, venu à la disposition-phare: ""Il a ensuite été décidé de mettre en place une coopération renforcée sur le plan de la sécurité et de l’intelligence pour démanteler les trafics"", a-t-il dit, expliquant que les trafiquants en question étaient liés au ""trafic d'armes, de drogues mais aussi au terrorisme"". Cette coopération renforcée prendra la forme d'une ""task force opérationnelle associant l’ensemble des Etats autour de la table et les puissances non représentées mais utiles pour démanteler ces réseaux"". Cette task force aura à charge d' ""interpeller à très court terme les trafiquants identifiés"" mais aussi de couper leurs financements. Quant aux suites strictement judiciaire, il a déclaré:""L’Union africaine va mettre en place une commission d’enquête afin de procéder aux investigations requises. Les Nations-unies pourront en temps utile saisir la cour internationale de justice"". La nécessité d'une reconstruction politique en Libye Emmanuel Macron a aussi parlé de ""mesures de gel des avoirs à l’encontre des trafiquants ou des personnes en lien avec eux"". Le dernier volet de la réponse internationale sera toutefois politique. Le chef de l'Etat a ainsi annoncé la mise en place ""d'une communication volontariste à destination de la jeunesse et de l’ensemble de l’Afrique pour décourager ceux qui ont cédé aux sirènes des passeurs qui promettent monts et merveilles à une jeunesse qui parfois cède à ces promesses"". ""In fine, si nous voulons lutter contre ce qu’il se passe en Libye il faut y rebâtir un Etat pérenne"", a-t-il conclu." Macron annonce la création d'une task force pour démanteler la traite d'esclaves en Libye -1 "Il verrait bien le Sénat à droite à l'automne. Philippe Marini, président (UMP) de la commission des Finances du Sénat, se dit vendredi candidat au ""plateau"", la présidence de la haute assemblée, qui devrait, selon lui, rebasculer à droite à l'automne. A trois mois des sénatoriales du 28 septembre, l'élu de l'Oise assure dans Le Figaro que ""la vague bleue des municipales devrait logiquement se prolonger, d'autant que les élus sont forcément inquiets de la réforme territoriale et de la baisse des dotations de l'Etat"". Même si ""les jeux ne sont jamais faits tant que le dernier bulletin n'est pas dépouillé"", il se déclare candidat à la succession du socialiste Jean-Pierre Bel (qui ne se représente pas). Maire de Compiègne Aux municipales ""j'ai été élu pour la cinquième fois à Compiègne et je suis, parmi les candidats à ce poste, le seul maire élu et réélu"", note Philippe Marini. Alors que deux autres sénateurs UMP, Gérard Larcher et Jean-Pierre Raffarin, devraient aussi briguer la présidence, Philippe Marini déclare: ""Ma candidature est déterminée et nous évitera un duel aux conséquences dangereuses dans l'état actuel de l'UMP"". La gauche dispose actuellement d'une très faible majorité dans la Haute assemblée, avec 178 sièges sur 348. Mais les succès de la droite aux municipales risquent d'entraîner un renversement de majorité au Sénat, à gauche depuis 2011, les sénateurs étant élus essentiellement par des représentants des communes." L'UMP Philippe Marini candidat à la présidence du Sénat -1 "Il est l'étoile montante du parti. Gérald Darmanin, 31 ans, et déjà député-maire de Tourcoing, a tapé dans l'oeil de Nicolas Sarkozy, qui en a fait son porte-parole pour la campagne à l'UMP. Jeudi, il était d'ailleurs au plus près de lui pour aller à Lambersart, dans le Nord, ou le ""candidat"" a tenu meeting. @NicolasSarkozy en chemin pour Lambersart pic.twitter.com/wDmOmCqYHj — Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) 25 Septembre 2014 Et c'est sur BFMTV, en 2012, que l'ex-chef de l'Etat l'aurait repéré, raconte Le Nouvel Obs dans un portrait paru jeudi sur leur site. Origines modestes """"Dar'malin"", comme le surnomme son copain de l'Assemblée Julien Aubert, sait porter le costume - mais pas la cravate - depuis ses années à Sciences-Po. Il serre des mains à la pelle comme Chirac et donne l'impression d'avoir toujours roulé sa bosse en politique"", raconte l'hebdomadaire. Les médias aiment aussi à rappeler la profession de ses parents: une mère femme de ménage et un père ancien patron de bistrot. ""Mais ce n'est pas non plus Zola"" relativise le jeune loup politique. Son ambition, selon Le Canard Enchaîné de mercredi? ""Devenir numéro 2 de l'UMP""." Quand Sarkozy repérait Darmanin sur BFMTV -1 "Pour François Hollande et le gouvernement, c'est déjà la rentrée: le premier Conseil des ministres a lieu mercredi. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'exécutif est sous pression. Croissance nulle, désamour des Français, alliés écologistes très critiques, perte programmée du Sénat, retour annoncé de Nicolas Sarkozy... BFMTV.com revient sur les dossiers qui vont parasiter les prochaines semaines de Manuel Valls et de ses ministres. > Une croissance nulle La mauvaise nouvelle est venue de l'INSEE, jeudi 14 août: le PIB français a stagné au second trimestre avec une croissance de 0%. Conséquence première, la France ne pourra pas tenir ses objectifs de réduction des déficits en 2014, a indiqué Michel Sapin, le ministre des Finances. Cette croissance nulle pourrait avoir un impact direct sur l'emploi. Une réalité qui risque d'affaiblir encore l'autorité de Manuel Valls et permettre à une UMP, elle-même en difficulté, de regagner en popularité en critiquant l'inefficacité du gouvernement. Ces mauvais chiffres ne semblent toutefois pas effrayer le Premier ministre. A la rentrée, il sera ""hors de question"" de changer de politique, a déjà prévenu Manuel Valls, qui prône ""un discours de vérité"" et demande ""du temps aux Français"". > Une défiance grandissante L'exécutif demande du temps, mais il n'est pas sûr que les Français, une fois rentrés de vacances, lui en donnent beaucoup. Ainsi 8 Français sur 10 ne font pas confiance au gouvernement pour améliorer la situation économique, selon un sondage Ifop pour le JDD publié le 17 août. 85% des sondés ne font pas non plus confiance au gouvernement pour lutter contre le chômage. La cote de popularité de François Hollande, reste quant à elle extrêmement basse et se situe en permanence aux alentours des 20%. > Une majorité fragile Le manque de popularité de l'exécutif ne serait pas un problème si sa majorité au Parlement disposait d'une véritable assise. Mais de ce côté là aussi, la rentrée risque d'être mouvementée. Les écologistes d'EELV, qui se réunissent du 21 au 23 août à Bordeaux pour leurs journées d'été, pourraient mettre en difficulté François Hollande. Cécile Duflot, ancienne ministre du Logement, s'apprête à publier Voyage au pays de la désillusion, un livre où elle raconte son expérience au sein du gouvernement Ayrault. L'ouvrage, qui paraîtra le 25 août, ne devrait pas être très favorable aux socialistes. Sur Twitter, Cécile Duflot a d'ailleurs prévenu ""cuisvis hominis est errare, nullius nisi insipientis perseverare in error"", ce qui signifie ""tout homme peut se tromper, mais seul l'insensé persiste"". cuiusvis hominis est errare, nullius nisi insipientis perseverare in error RT @libe http://t.co/nmvigjNWAO — Cécile Duflot (@CecileDuflot) 17 Août 2014 Autres alliés des socialistes, autres problèmes: les radicaux de gauche menacent de quitter le gouvernement si l'exécutif n'accède pas à leurs demandes concernant la réforme territoriale. Emmenés par leur président, Jean-Michel Baylet, ils souhaitent le maintien du Conseil général dans les départements ruraux. Par ailleurs, certaines voix au sein même du PS, à l'instar de celle de Marie-Noëlle Lienemann, se désolidarisent de plus en plus souvent du gouvernement. L'université d'été du Parti socialiste qui aura lieu du 29 au 31 août à La Rochelle risque d'être le théâtre de tensions. > Le Sénat pourrait repasser à droite en septembre La majorité de gauche au Sénat pourrait ne pas survivre aux prochaines élections sénatoriales. Le scrutin du 28 septembre, qui renouvellera la moitié des 348 sièges des sénateurs, risque de se traduire par un basculement à droite de la Haute assemblée. La gauche ne dispose que de cinq voix d'avance et, pour rappel, les sénateurs sont élus par des représentants des communes et le succès de la droite aux élections municipales devrait être fatal aux socialistes et leurs alliés. > Sarkozy et Mélenchon de retour? La rentrée sera-t-elle marquée par le retour de Nicolas Sarkozy? Selon Xavier Bertrand, cela ne fait aucun doute. L'ancien chef de l'Etat sera en lice le 29 novembre prochain pour la présidence de l'UMP, a estimé dimanche le député de l'Aisne dans une interview à Corse Matin. L'ombre de l'ancien chef de l'Etat va donc planer sur le ""Campus du renouveau"" des Jeunes Pop de l'UMP, qui se déroulera au Touquet les 30 et 31 août. Luc Chatel, François Fillon, Bruno Le Maire, Xavier Bertrand ou Henri Guaino devraient se rendre sur place. Le retour de Nicolas Sarkozy pourrait redonner de la vigueur à l'UMP. Celui de Jean-Luc Mélenchon aura-t-il la même capacité de nuisance pour le gouvernement? Le Parti de gauche organise le 22 août son habituel ""Remue-méninges"". Il ne fait aucun doute que cette journée permettra à Jean-Luc Mélenchon de faire son grand retour sur le devant de la scène politique. Ce dernier s'était mis en retrait à la suite de la déroute du Front de gauche aux élections européennes. Le parti de la ""gauche de la gauche"" devra panser ses plaies mais il devrait aussi en profiter pour tacler sévèrement la politique menée par l'exécutif." Rentrée politique: Hollande et le gouvernement sous pression -1 """La France tombe amoureuse de cet homme"". Dans son article sur Emmanuel Macron, l'hebdomadaire Der Spiegel présente le ministre de l'Economie comme ""l'enfant prodige"" de la politique française. Et rappelle qu'à l'Elysée, à l'époque où il exerçait en tant que secrétaire général, on le surnommait ""Mozart"" – double allusion à son aisance en politique pour son âge, mais aussi à son talent pour le piano. La France, séduite jusqu'à la presse? ""Même les journalistes les plus sérieux, ceux qui suivent la politique, sont fous de lui en France"", écrit le Neue Zürcher Zeitung. ""Macron peut être très charmant, et il est de toute façon sympathique"", reconnaît le Spiegel. L'hebdomadaire die Zeit, qui publie jeudi une interview du ministre, n'hésite pas à le comparer à Jean Monnet, ""père spirituel"" de l'Europe, ou même à Steve Jobs, le fondateur d'Apple. Le quotidien de gauche die Tageszeitung voit plutôt en lui un héritier de l'ancien chancelier Gerhard Schröder, à l'origine de la réforme du travail contestée Hartz IV en Allemagne. ""Il veut se débarrasser de toute référence idéologique et rompre définitivement avec la tradition issue du 'programme commun' des précédentes décennies"", écrit la Taz. ""Le protégé de Hollande est devenu son challenger"" De son côté, le Spiegel affirme que le jeune ministre de 38 ans est ""probablement le rival le plus sérieux du Président en vue de 2017"". Mieux: ""le protégé de François Hollande est devenu son challenger"". ""Ces derniers temps, il n'hésite pas à critiquer le chef de l'Etat à qui il reproche d'avoir amorcé trop tard la réforme du marché du travail"", relève le NZZ. Manuel Valls en prend aussi pour son grade: dans die Zeit, Emmanuel Macron donne une nouvelle fois raison à Angela Merkel dans sa gestion des réfugiés et salue ""le courage et la persévérance"" de la chancelière. Outre ces tacles, distribués sans jamais citer les noms de François Hollande ou Manuel Valls, la création de ""En marche"", le mouvement politique du ministre, constitue un signe supplémentaire aux yeux du NZZ: Macron vise très haut, même s'il dément toute ambition présidentielle. ""Son affirmation selon laquelle son mouvement est uniquement destiné à prendre le pouls de la nation et à inciter les citoyens à redevenir actifs est peu crédible"", estime le quotidien. Il relève d'ailleurs que la tournée du ministre à Bruxelles, Strasbourg et Londres – où la BBC l'a comparé à Tony Blair - ressemble beaucoup à une ""tournée de campagne électorale"". ""Ce que je veux, c'est façonner le futur de mon pays"", affirme d'ailleurs l'intéressé dans die Zeit. ""L'élection présidentielle pourrait être le moment décisif pour cela""." Emmanuel Macron comparé à Steve Jobs en Allemagne -1 "Les cérémonies nationales du 8 mai, commémorant la victoire sur le nazisme à l'issue de la Seconde Guerre mondiale, ont débuté mercredi en fin de matinée. François Hollande en bas des Champs-Elysées où il a déposé une gerbe au pied de la statue du général de Gaulle. En marge de la cérémonie, le chef de l'Etat en profite pour revenir sur les relations franco-allemandes et le sujet de la croissance économique. Un compromis entre la France et l'Allemagne ""Aujourd'hui, ce que nous devons faire, c'est nous retrouver ensemble pour une Europe qui soit celle de la croissance, celle de l'emploi. C'est le sens du débat que nous avons engagé"", souligne François Hollande. ""Il y a un débat et, à la fin, ça se termine toujours avec un compromis entre la France et l'Allemagne', assure-t-il. Et de poursuivre en affirmant que ce sera encore le cas. A LIRE AUSSI: >> Commémorations du 8 mai: la journée de François Hollande >> Hollande nie un désaccord avec Merkel" "François Hollande pour ""une Europe de la croissance""" -1 """Bassesses, mensonges, tromperies"" et ""morgue médiatique"". Après son passage dans L'Emission politique jeudi soir, Jean-Luc Mélenchon ne manque pas de mots pour s'en prendre au programme de France 2 et à ses équipes. Dans un billet publié sur son blog lundi, le député de la France insoumise qui estime avoir été victime d'un ""traquenard"" émet de nombreux reproches aux trois journalistes de l'émission. ""Ici les journalistes Léa Salamé, François Lenglet et Nathalie Saint-Cricq ont organisé un traquenard médiatique, ils ont abusé de leur autorité pour truquer des chiffres et mentir délibérément"", écrit-il. Deux invitées qui passent mal Il les accuse notamment d'avoir ""faussé l'identité des personnes convoquées sur le plateau pour incarner 'des Français moyens'"", de lui avoir caché les sujets qui seraient abordés le spécialiste économique de la chaîne, et de l'avoir interpellé sur le Venezuela. Vendredi, à l'appel de Thomas Guénolé, le politologue engagé auprès du parti, de nombreux Insoumis ont saisi le CSA pour protester contre la présentation de Pauline Laigneau, annoncée comme une directrice de PME, et Laurence Debray comme une historienne. Ils soulignent que la première invitée proposait l'an dernier dans Le Point de ""jeter aux orties"" le Code du travail, tandis que la seconde était décrite en septembre dans le JDD comme macroniste. Le CSA a confirmé avoir reçu ""plusieurs centaines"" de signalements contre l'émission. Je reçois bcp de messages me demandant comment soutenir ma plainte au CSA contre #LEmissionPolitique @France2tv. C'est très simple: saisissez le @csaudiovisuel (formulaire en ligne ci-dessous). https://t.co/wRP7eQGnEs — Thomas Guénolé (@thomas_guenole) 3 décembre 2017 Mélenchon réclame un ""tribunal médiatique"" Dans son billet de blog, Jean-Luc Mélenchon appelle à la création d'un ""tribunal médiatique"" qui pourrait sanctionner symboliquement ""les menteurs, les tricheurs, les enfumeurs"". ""Auprès de qui se plaindre? Où faire redresser la situation? Quelle sanction faire appliquer pour dissuader de recommencer? Il n’y a rien sauf le lourd appareil judiciaire et l’extrémité de la plainte en diffamation. Mais la plainte pour mensonge, manquement à la déontologie, escroquerie aux témoignages n’a aucune instance professionnelle déontologique pour être reçue"", écrit Jean-Luc Mélenchon, qui annonce le lancement d'une pétition en ce sens. Interrogée par l'AFP, la direction de l'information de France Télévisions indique ce mardi qu'elle rejette ""fermement les accusations de 'guet apens' et de 'traquenard' et soutient pleinement l'équipe de L'Emission politique, dont certains membres ont fait l'objet d'attaques ad hominem"". La SDJ et la direction défendent les journalistes En outre, la direction de l'information affirme que Jean-Luc Mélenchon ""a fait l'objet de la même préparation dans le cadre de l'émission que les autres invités qui l'ont précédé"". Elle relève que le leader de la France insoumise ""n'en est pas à sa première participation à L'Emission politique et a déjà été soumis aux mêmes séquences et au même traitement que les autres invités"". Lundi, dans un communiqué, la Société des journalistes de France 2 a défendu les trois confrères visés personnellement par le député. ""La SDJ s'indigne en particulier des propos brutaux, sexistes, totalement gratuits et inadmissibles tenus par Jean-Luc Mélenchon aujourd'hui sur son blog et dirigés ad hominem contre notre consœur Nathalie Saint Cricq"", peut-on lire dans le document, cité par Le Lab ce mardi. La SDJ de France 2 apporte son soutien à Nathalie Saint-Cricq, Léa Salamé, et François Lenglet, cibles d'attaques odieuses et inacceptables de la part de @JLMelenchon. Indigne d'un responsable politique. — SDJ France 2 (@SdjFrance2) 4 décembre 2017 Attaques personnelles Sur son blog, Jean-Luc Mélenchon décrit Léa Salamé comme ""une personne sans foi ni loi"", ""en pleine hystérie"", émettant des sous-entendus sur l'entourage de la journaliste. ""Je ne me suis pas préoccupé de ses liens familiaux et communautaires politiques. Quand elle m’a pris à parti sur mon patrimoine de riche, moi le fils d’un postier et d’une institutrice, j’aurais pu lui en jeter de bien bonnes à la figure en matière de patrimoine et de famille"", écrit-il. Nathalie Saint-Cricq en prend pour son grade elle aussi. ""Madame Saint-Cricq n’étant pas le moindre problème du fait qu’elle ne comprend pas la moitié des sujets dont on discute et qu’elle gouverne avec cette hargne caractérielle qui est la signature des faibles, une équipe de gens tétanisés par ses foucades et humeurs"", estime le député." "Mélenchon réclame un ""tribunal"" professionnel des médias" -1 "Benoît Hamon est arrivé en tête au premier tour de la primaire de la gauche, avec 35,2% des voix. Après avoir salué les électeurs et ses adversaires, particulièrement Arnaud Montebourg qui lui a apporté immédiatement son soutien, l'ancien ministre de l'Education a accueilli son bon résultat comme ""un message de renouveau"". ""C'est ce soir une première étape. Je reçois cette confiance avec responsabilité, gravité, mais aussi beaucoup d'enthousiasme"", a-t-il dit depuis la péniche en bord de Seine où s'étaient rassemblés ses soutiens. ""J'y vois les premières briques à partir desquelles nous allons reconstruire davantage que la gauche"", a-t-il ajouté. Hamon veut ""en finir avec la vieille politique"" ""Les électeurs de gauche, c'est ma conviction, ont voté par conviction et pas par résignation"", a-t-il estimé. ""Ils ont donc décidé de faire de la question sociale et de la question écologique les deux termes d'un nouveau projet qui se tourne vers le futur, pas l'un ou l'autre, mais l'un avec l'autre"". Benoît Hamon s'est dit convaincu ""qu'il faut en finir avec les vieilles recettes, la vieille politique, ces vieilles solutions qui ne marchent plus"". Il a également appelé ""à la mobilisation"" dimanche prochain: ""il s'agit maintenant d'amplifier la mobilisation qui s'est opérée lors de ce premier tour, de lui donner davantage de force"". >> Suivez en direct le premier tour de la primaire à gauche" "Primaire à gauche: Hamon, en tête au premier tour, appelle à ""amplifier la mobilisation""" -1 "Le FN, bien placé pour les européennes? Le parti emmené par Marine Le Pen arriverait un point devant l'UMP à 23% contre 22% selon un sondage Fiducial pour Paris-Match sur les intentions de vote pour les élections européennes du 25 mai. Cependant, l'institut de sondage précise que l'écart d'un point se situe ""dans la marge d'erreur"" et ""traduit surtout une forte incertitude s'agissant de l'ordre d'arrivée au soir du 25 mai entre ces deux formations"". Depuis plusieurs semaines, plusieurs sondages donnent les listes FN et UMP dans un mouchoir de poche. Le PS arrive troisième Le PS, allié aux radicaux de gauche, arrive en troisième position avec 18,5%. Les centristes UDI-MoDem recueillent 10% des intentions de vote, suivis d'EELV et du Front de gauche avec respectivement 8,5 et 8%. Debout La République de Nicolas Dupont Aignan, qui veut atteindre les 10% comme il l'a annoncé ce mercredi dans Bourdin Direct, ne recueille qu'1,5%, de même que Nouvelle Donne, ou Rassemblement citoyen. Le NPA récolterait 3% et Lutte Ouvrière 1%." Européennes: le FN et l'UMP au coude-à-coude -1 "A l'image du scrutin national, le second tour des élections municipales risque de s'avérer traumatisant pour la gauche en Corse, qui vient de perdre les deux principales villes de l'île. Mais le coup de tonnerre est venu de la victoire de Gilles Simeoni à Bastia, mettant un terme à 46 ans de pouvoir sans partage de la famille Zuccarelli et des radicaux de gauche alliés aux communistes à la mairie de la deuxième ville corse. Sa liste a gagné au second tour avec 55,4% des voix, contre 44,6% pour Jean Zucarelli. Un ""nationalisme d'ouverture"" Fils du patriarche du nationalisme corse, Edmond Simeoni, l'avocat Gilles Simeoni va ainsi devenir le premier maire nationaliste d'une grande ville corse. Dès l'annonce de la nette victoire de ce dernier, des centaines de Bastiais en liesse agitant des drapeaux blancs à tête de Maure ont envahi le centre-ville. Partisan d'un ""nationalisme d'ouverture"" basé sur la démocratie et le rejet de l'action armée clandestine, Edmond Simeoni avait été rallié au second tour par un candidat de gauche, François Tatti, et le candidat UMP-UDI, Jean-Louis Milani. A Ajaccio, la victoire de la jeune garde de la droite A Ajaccio, c'est le jeune député UMP Laurent Marcangeli qui a créé la sensation, en l'emportant face au maire DVG sortant, Simon Renucci. La victoire de l'étoile montante de la droite corse a été accueillie par une explosion de joie autour de la Maison carrée, l'hôtel de ville de la Cité impériale. Il a obtenu 47,11% des voix, contre 46,03% à Simon Renucci et 6,86% au nationaliste José Filippi. Le maire sortant, déjà battu aux législatives en 2012 par Laurent Marcangeli, a dénoncé dans la soirée ""des irrégularités dans ces élections"" avant d'annoncer qu'il se retirait de la vie politique. Échec sur toute la ligne pour la gauche Enfin, la gauche a essuyé un troisième échec dans la troisième ville de l'île, Porto-Vecchio, où socialistes et communistes s'étaient alliés aux nationalistes modérés pour battre le maire sortant UMP, Georges Mela. Mais celui-ci, qui avait raté la réélection de 39 voix au premier tour, a nettement battu le nationaliste Jean-Christophe Angelini avec 54,5% des voix. L'échec du président communiste de l'Assemblée de Corse Dominique Bucchini pour reconquérir sa ville de Sartène, que le maire UMP sortant, Paul Quilichini, a conservé, a enfin scellé l'échec majeur du PCF en Corse où il ne possède plus aucun élu dans une grande ville." Municipales 2014: victoire historique des nationalistes à Bastia -1 "Sur les onze candidats officiellement qualifiés pour l'élection présidentielle 2017, ils ne seront que cinq ce lundi soir sur le plateau de TF1 pour le premier grand débat de la campagne. La chaîne a en effet décidé de convier exclusivement les cinq mieux placés dans les sondages: Marine Le Pen, Emmanuel Macron, François Fillon, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon. Une décision que les six grands absents critiquent vivement: ""Il n'y a pas un pays démocratique au monde où une chaîne de télévision choisit ceux qui ont le droit de s'exprimer"", a déclaré Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la France et crédité d'environ 3% dans les sondages. De son côté, François Asselineau dénonce une décision qu'il considère illogique: ""On devrait donner plus de temps de parole aux candidats dont on ne connaît rien et moins à ceux dont on connaît tout."" Avec Nicolas Dupont-Aignan et François Asselineau, Jean Lassalle, Nathalie Arthaud, Philippe Poutou et Jacques Cheminade seront les autres grands absents de ce premier débat. Un principe d'égalité seulement à partir du 10 avril Pourtant, TF1 est dans son bon droit. Jusqu'au lundi 10 avril, date officielle du début de la campagne électorale, c'est le principe d'équité et non d'égalité qui est en vigueur. Il impose que le temps de parole corresponde à la représentativité du candidat. Cette dernière prend en compte, selon le site officiel du CSA, ""les résultats du candidat ou de la formation politique aux plus récentes élections"" et ""la capacité à manifester concrètement son implication dans la campagne"". Les ""petits candidats"" devront donc attendre le lundi 10 avril pour la rentrée en vigueur du principe d'égalité qui ""implique que les temps de parole et d'antenne des candidats et de leurs soutiens soient égaux"", comme l'explique le CSA. Après celui de ce lundi soir sur TF1, deux autres débats seront également organisés avant le premier tour de l'élection présidentielle le 23 avril: l'un par BFMTV et CNews le 4 avril et l'autre par France 2 le 20 avril. Ces deux débats rassembleront l'ensemble des candidats. Election présidentielle 2017 Emmanuel Macron DIRECT : L'élection Présidentielle 2017 Marine Le Pen Résultats de l'élection présidentielle 2017" Présidentielle 2017: TF1 avait-elle le droit de sélectionner ses candidats pour le premier débat? -1 "Une campagne électorale est à la fois affaire de dynamique et de perceptions. Pour le premier volet, Emmanuel Macron est en tête des sondages en vue du premier tour de la présidentielle tandis que Jean-Luc Mélenchon navigue entre la quatrième et la troisième place selon les études portant sur les intentions de votes. Et pour ce qui est de la bataille de l'image, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon se partagent les bonnes grâces des Français. C'est ce qu'on apprend à la lecture du dernier sondage ""L'Opinion en direct"", piloté par l'institut Elabe pour BFMTV. Cette étude a interrogé un panel de citoyens pour savoir quel candidat incarnait la meilleure réponse aux questions suivantes: Qui a le meilleur projet pour la France? Qui a le plus les qualités nécessaires pour être président? Qui comprend le mieux les gens comme vous? Qui incarne le mieux le changement? Emmanuel Macron jugé le plus présidentiel Le fondateur d'""En marche!"" est le plus communément désigné par les sondés au sujet des deux premier traits. Ainsi, pour 21% des personnes interrogées, Emmanuel Macron a ""le meilleur projet pour la France"". Il devance le leader de la ""France insoumise"", qui rassemble 18% des suffrages, François Fillon (17%), Marine Le Pen (13%), et Benoît Hamon (9%). Le succès d'Emmanuel Macron sur ce chapitre s'explique notamment par le choix des cadres et professions intellectuelles supérieures qui le désignent à hauteur de 27% pour ce segment. Quand il s'agit d'établir qui, pour les Français à cet instant, a ""le plus les qualités pour être président"", Emmanuel Macron est encore en tête. Il met cette fois-ci d'accord 24% des sondés. Il devance François Fillon, choisi par 21% du panel. Jean-Luc Mélenchon est ici troisième (18%), devant Marine Le Pen (à nouveau crédité de 13% des réponses) et Benoît Hamon (7%). Jean-Luc Mélenchon convainc les Français de sa proximité avec eux, et de sa volonté de changement Le député européen, candidat de la ""France insoumise"", décroche quant à lui la timbale en ce qui concerne les deux derniers traits étudiés. En effet, Jean-Luc Mélenchon est largement plébiscité comme le candidat ""le plus proche des gens comme vous"". Il récolte 21% des estimations, soit neuf points de mieux que ses seconds à savoir, Philippe Poutou, Marine Le Pen et Emmanuel Macron, tous ex aequo. Le prétendant à l'Elysée désigné par le Parti socialiste, Benoît Hamon, plafonne à 7%. Jean-Luc Mélenchon fonde sa première place sur les employés (29%) et les ouvriers (21%). Géographiquement, sa popularité sur cette question lui vient pour une bonne partie des communes urbaines de province (23%). Enfin, Jean-Luc Mélenchon a été jugé comme le candidat à la présidentielle incarnant le mieux le changement. Avec 24%, il précède de peu Emmanuel Macron, lesté lui de 23% des réponses. Marine Le Pen (16%) complète le podium. Le candidat de la droite et du centre et Benoît Hamon ferment la marche, avec respectivement 10 et 4%. Largement battu chez les cadres par Emmanuel Macron (31% contre 25%) à ce sujet, Jean-Luc Mélenchon regagne de l'avance notamment auprès des professions intermédiaires qui le désignant à 30% contre 25% et chez les ouvriers, 26% contre 15%. Jean-Luc Mélenchon séduit aussi les Français éloignés de la politique Si l'on poursuit l'examen des choix des différentes catégories socioprofessionnelles, on s'aperçoit que François Fillon est le plus souvent cité par les retraités pour chaque question (de 19 à 35%), tandis que Marine Le Pen arrive toujours en tête chez les ouvriers (située entre 25 et 28%). A noter cependant que l'étude de la proximité des candidats avec les Français montre que cette qualité est attribuée à Jean-Luc Mélenchon autant qu'à elle (21% chacun) par les ouvriers. L'étude des réponses selon les appartenances ou sympathies politiques révèle qu'Emmanuel Macron arrive toujours en tête auprès des sympathisants du PS (il balance entre 27 et 44% des répondants selon les cas), sauf au sujet de la proximité où il ne totalise que 19% des suffrages contre Jean-Luc Mélenchon (27%) et Benoît Hamon (25%). Les sondés se déclarant sans préférence partisane ont toujours placé en tête Jean-Luc Mélenchon (de 22 à 26% d'entre eux suivant les énoncés). Echantillon de 1 010 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Interrogation par Internet les 11 et 12 avril 2017. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Mélenchon jugé le plus proche des gens, Macron le plus présidentiable -1 "Emmanuel Macron a convoqué ce lundi après-midi les deux chambres du Parlement en Congrès à Versailles. Cela représente 925 élus à réunir dans une seule et même pièce, pour un coût compris entre 200.000 et 600.000 euros selon les estimations du magazine Paris Match. Le président a annoncé vouloir réduire le nombre de parlementaire d'un tiers, le Congrès réunirait alors 610 personnes (380 députés et 230 sénateurs). Une décision qui va de pair avec sa volonté d’ajouter une ""dose"" de proportionnelle aux législatives. Qu’en est-il dans le reste du monde? La carte ci-dessous compare le nombre de parlementaires de chaque pays selon son nombre d'habitations. Il indique ainsi un ""coefficient de représentativité"". N.D.L.R.: Pour réaliser cette carte, nous avons pris en compte le nombre statuaire de députés et sénateurs. Dans les scrutins mixtes, il peut être dépassé: l'Allemagne attribue par exemple des sièges supplémentaires lors des élections législatives, appelés ""sièges surnuméraires"". La France plutôt dans la moyenne européenne Contrairement aux idées reçues, la France n’a pas plus de parlementaires que les autres pays d'Europe. Elle compte 72.000 habitants par écharpe. Le Royaume-Uni a par exemple bien plus d’élus au Parlement: ses deux chambres réunies comptent 1.455 personnes, soit un parlementaire tous les 45.000 habitants. Au contraire, l’Allemagne élit très peu de députés pour sa population: un parlementaire représente en moyenne 123.940 personnes. L’unique chambre allemande compte 667 personnes, pour une plus grande population que la France. En Inde, des citoyens très peu représentés L'Inde est le pays le moins représentatif du globe. Là-bas, un parlementaire incarne en moyenne 1.7 millions de personnes. Le pays au milliard d’habitants compte moins de députés et sénateurs que la France: 790 pour les deux chambres. Au contraire, dans le petite principauté de Monaco, un parlementaire est élu pour 553 habitants, le record. À lire : À 5000 euros par mois, les députés français sont loin d'être les mieux payés d'Europe" La France a-t-elle plus de parlementaires que ses voisins? -1 "Les soutiens arrivent au compte-gouttes, laborieusement. Dimanche, après des mois d'esquive et de petites vacheries à peine déguisées, François Hollande a appelé à voter pour la liste du Parti socialiste et de Place publique aux élections européennes du 26 mai. L'ancien chef de l'État n'a pu s'empêcher, toutefois, d'ajouter une remarque acerbe: ""Je n'en connais pas d'autre qui comporte des socialistes, même s'il n'y en a pas autant que je voudrais."" Service minimum, donc. Rien de surprenant de la part d'un ""ex-"" en quête de rebond. De son côté, Lionel Jospin a fait savoir mardi, par le biais d'un communiqué, qu'en tant qu'adhérent du PS il voterait pour la liste présentée par son parti et menée, donc, par l'essayiste. Du reste, la campagne de Raphaël Glucksmann, bombardé candidat numéro un du PS pour le scrutin du 26 mai, n'aura à aucun moment fait l'unanimité dans les rangs, malgré la démarche sincère de l'intéressé. Encore moins chez les caciques, ceux qu'on appelait ""éléphants"" quand les socialistes étaient encore domiciliés à Paris, rue de Solférino. Une époque qui paraît lointaine. Campagne poussive La trouvaille - s'associer à Place publique, mouvement fondé en novembre dernier par plusieurs personnalités issues de la gauche, dont Raphaël Glucksmann - était d'Olivier Faure, premier secrétaire du parti. ""Il lui fallait tout sauf une personnalité forte du PS pour conduire la liste"", expliquait récemment un cadre socialiste à BFMTV.com. À cinq jours du vote, les sondages continuent de le placer autour des 5%, ouvrant la perspective à une disparition pure et simple d'une délégation PS au Parlement européen. Des débuts de campagne poussifs, avec un candidat s'excusant presque de l'être, n'ont pas aidé. Avant d'être en lice pour ce scrutin ô combien périlleux pour la gauche non-trotskiste, scindée en cinq listes concurrentes, l'écrivain s'est construit un parcours pour le moins atypique. Notamment sur le plan idéologique, comme une sorte de cheminement inverse de celui de son père André Glucksmann, philosophe soixante-huitard maoïste devenu néolibéral. Conseiller de Saakachvili Né à Boulogne-Billancourt en 1979, Raphaël Glucksmann grandit dans le Xe arrondissement parisien. Celui qui se considère aujourd'hui comme ""bobo"" mais ""pas germanopratin"" (grande nuance) fait sa scolarité au lycée Henri-IV, puis ses études à Sciences Po Paris. Peu de temps après son stage au journal Le Soir d'Algérie, le jeune homme co-réalise, en 2003-2004, un documentaire sur le génocide rwandais produit par Michel Hazanavicius. Il en consacre ensuite un autre à la Révolution orange ukrainienne. Cet intérêt prononcé pour la dissidence politique à l'est se mue petit à petit en rapprochement avec certaines personnalités. Après avoir rencontré le président géorgien Mikheil Saakachvili, Raphaël Glucksmann en devient le conseiller officieux à partir de 2008. ""Je coordonnais les réformes liées à l'intégration européenne"", a-t-il résumé auprès de l'AFP. Il écrit notamment les discours de ce chef d'État aux idées libérales et pro-américaines assumées. Dans le contexte de la deuxième guerre d'Ossétie du Sud, conflit post-soviétique, le conseiller venu de l'ouest participe à l'organisation d'un voyage de Nicolas Sarkozy à Tbilissi. Il rentre en France en 2013. Si proche de Jadot, si loin... Cette proximité avec le libéralisme et l'atlantisme, dont il se veut désormais être le virulent contempteur, Raphaël Glucksmann l'a cultivée dans l'Hexagone. En amont des législatives de 2007, il s'est brièvement rapproché du mouvement Alternative libérale. Un passé exhumé par le site CheckNews, et qui lui a valu de nombreuses critiques à gauche. Après ce pas de côté en terre néo-conservatrice, l'intellectuel s'arrime fermement à la gauche. À la présidentielle de 2017, il se rapproche du candidat socialiste Benoît Hamon, au point de co-écrire le discours de son grand raout de Bercy. Proche de Yannick Jadot, il regrette son refus de prendre la tête d'une liste d'union de la gauche pour les européennes, alors que l'écologie a ""l'opportunité historique"" d'""absorber la sociale-démocratie"". En décembre 2017, il prend la direction du Nouveau Magazine Littéraire, mais rend son tablier en août 2018. Quelques mois plus tard, Raphaël Glucksmann publie Les enfants du vide, essai qui se vend à plus de 70.000 exemplaires. ""Quand je vais à New York ou à Berlin, je me sens plus chez moi culturellement, que quand je me rends en Picardie. Et c’est bien ça le problème"", avoue-t-il à l'époque sur Arte. Il fonde ensuite le mouvement Place publique, avec l'économiste Thomas Porcher et l'écologiste Claire Nouvian. Le premier a, depuis, quitté le navire. ""Bilan catastrophique"" Ancien chroniqueur pour France Inter, l'essayiste est le compagnon de la journaliste Léa Salamé (le couple a eu un fils en 2017). Lorsque Raphaël Glucksmann déclare vouloir tenter l'aventure européenne aux côtés du PS, en mars 2019, elle se met sciemment en retrait. Deux mois plus tard, l'état des lieux n'est pas rassurant, malgré l'afflux d'anciens ministres de François Hollande venus en urgence soutenir leur candidat. Malgré les efforts de ce dernier, l'union de la gauche n'a jamais pointé le bout de son nez. ""Le bilan de leur campagne est catastrophique, c'est exactement la campagne qu'il ne fallait pas faire"", s'alarme-t-on au sein du PS. ""C'est une campagne théorique sur l'Europe, totalement décalée par rapport à la vie des gens. Et Glucksmann, dans tout ça, c'est un peu le Grand Meaulnes: c'est un gentil garçon, perdu dans un univers qui n'est pas le sien."" Reste à savoir si, dans cet univers, l'intellectuel aura été une étoile filante ou un astre potentiellement amené à durer. Réponse le 26 mai." "Européennes: Raphaël Glucksmann, le candidat PS ""perdu dans un univers qui n'est pas le sien""" -1 "François Hollande s'étant mis lui-même sur la touche en annonçant jeudi soir son intention de ne pas briguer de second mandat, ses proches et amis scrutent désormais le paysage politique français. Qui faut-il soutenir? Jean-Pierre Mignard, ami proche de François Hollande et Ségolène Royal, intime de la famille, n'hésite pas à l'annoncer: il soutiendra la candidature d'Emmanuel Macron à la présidentielle de 2017. ""Il faut maintenant une transformation du PS et de la gauche. Cela renvoie aussi aux tentatives d'Emmanuel Macron, qu'il faut suivre avec intérêt"", explique-t-il vendredi sur Europe 1. Avant d'ajouter, sans ambiguïté: ""si je peux l'aider, je l'aiderai"". Et les autres Hollandais ? Ce soutien présage-t-il d'un soutien de Ségolène Royal à Emmanuel Macron? La ministre de l'Ecologie, et ancienne compagne de François Hollande, a déjà montré à plusieurs reprises son intérêt pour l'ancien banquier devenu conseiller du Président, puis ministre de l'Economie. Mais Jean-Pierre Mignard refuse d'en dire plus sur la suite: ""je ne suis pas une hirondelle, je ne fais pas le printemps. C'est un peu tôt mais pour ce qui me concerne, et je ne peux m'engager que pour moi, c'est comme ça"". Cependant, tous les Hollandais ne sont pas prêts à se ranger derrière le fondateur de ""En marche"". De son côté, Didier Guillaume a annoncé sur BFMTV jeudi soir qu'il soutiendrait Manuel Valls." Ami intime de François Hollande, Jean-Pierre Mignard soutient Emmanuel Macron -1 "Dans l'attente d'une clarification sur le couple qu'elle forme avec François Hollande, Valérie Trierweiler se rendra à Bombay lundi pour soutenir l'ONG Action contre la faim (ACF). Celle qui est toujours la première dame se reposait depuis samedi à la résidence présidentielle de la Lanterne, après son hospitalisation et les révélations de Closer sur la relation de François Hollande et de Julie Gayet. Tour d'horizon d'un voyage, annoncé en pleine confusion. > Pourquoi ce voyage en Inde? Valérie Trierweiler ira dimanche à Bombay en Inde pour soutenir l'ONG Action contre la faim, ont fait savoir ses proches. Au cours de cette visite de deux jours, la journaliste sera accompagnée de la comédienne Charlotte Valandrey, engagée dans la cause du don d'organes et des greffes, elle-même greffée du coeur. Elle doit visiter l'hôpital de Bombay où ACF a un programme de pâte nutritionnelle pour enfants mal nourris et doit assister à une session de formation du personnel médical, puis à un déjeuner de levée de fonds avec des femmes de chefs d'entreprises locaux. Un dîner de charité est prévu à l'hôtel Taj Mahal. Une conférence de presse est également au programme mais ValérieTrierweiler ne pourrait y faire qu'une brève apparition et ne prendra pas forcément la parole, selon ACF à Paris. > Qui finance ce voyage? ACF a précisé que le financement du voyage était pris en charge par ""des partenaires privés, indiens et français, mais essentiellement indiens"" de l'ONG. ""Ce voyage est organisé depuis plusieurs mois, on y travaille avec les équipes de Valérie Trierweiler"", a expliqué la responsable développement d'ACF, Valérie-Anne Daher, sur BFMTV. ""Elle nous soutenait avant d'être 'first lady', et a continué à nous soutenir une fois qu'elle l'est devenue"". Mais ce voyage ""ne coûte absolument aucun centime ni à Action contre la faim, ni à Fight hunger foundation, car il est totalement pris en charge par nos partenaires entreprises"", selon la responsable. ""Bien entendu, elle a vécu une période difficile, elle était extrêmement fatiguée. Aujourd'hui, elle se sent mieux, en tous les cas suffisamment mieux pour pouvoir faire ce voyage qu'on a tout de même raccourci, parce qu'il était prévu d'avoir une version plus longue"", a-t-elle ajouté. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } > Quand aura lieu la clarification? Les interrogations subsistent toujours sur la participation ou non de Valérie Trierweiler à la visite d'Etat aux Etats-Unis le 11 février.  Mardi dernier, lors de sa conférence de presse semestrielle, François Hollande a promis une clarification avant ce déplacement à la Maison Blanche. Depuis, plus rien, si ce n'est:  ""Elle va mieux et elle se repose"", a-t-il laconiquement déclaré lundi à propos de sa compagne, lors d'une visite aux Pays-Bas. Alors en attendant, les appels à la clarification se sont multipliés et l'annonce du voyage de Valérie Trierweiler pourrait avoir pour conséquence de précipiter ""la clarification"" promise par l'Elysée. Selon les informations recueillies par le JDD.fr, le président et la première dame devraient annoncer leur rupture ce samedi, via un communiqué de presse. En fin d'après-midi, la voiture de Valérie Trierweiler a été vue quittant la résidence de la Lanterne, où elle se reposait depuis sa sortie de l'hôpital, en début de semaine. Pour aller retrouver François Hollande et clarifier, officiellement, sa situation?" Valérie Trierweiler part en Inde, la clarification imminente -1 "L' ""armée mexicaine"" du PS, Hollande en apprenti, le questionnaire décalé de la CFDT et Mélenchon fait du Mélenchon. (Diffusions à 19h35, 20h25, 21h25, 0h25, 0h50)." Le PoliticoZap du mardi 5 mars: quand Hollande se transforme en apprenti -1 "Le bureau de l'Assemblée nationale a décidé mercredi ""à l'unanimité"", après une demande judiciaire, de lever l'immunité parlementaire de Thierry Solère, député La République en marche (LREM) soupçonné de fraude fiscale. L'élu des Hauts-de-Seine, qui souhaitait lui-même cette levée d'immunité pour pouvoir ""être entendu"", fait l'objet depuis 2016 d'une enquête préliminaire menée par l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF). Après une plainte déposée par Bercy à la suite d'informations parues dans Mediapart. La procureure de Nanterre, Catherine Denis, avait confirmé à L'Express l'ouverture de cette enquête en septembre 2016. De son côté, Thierry Solère s'était dit victime d'une ""chasse à l'homme""." L'Assemblée lève l'immunité de Thierry Solère, soupçonné de fraude fiscale -1 "Alors que Christine Boutin affirme que ""les digues entre droite et extrême droite ont sauté"", les ténors de l'opposition essaient de ne pas se couper de l'électorat de la Manif pour tous. Problème: l'UMP ne sait pas comment calmer l'exaspération de ce mouvement, que certains identifient comme une sorte de Tea Party à la française. Mais pour Bernard Sananès, le Tea Party qui est un mouvement hostile à l’impôt et à l’Etat, est très différent de la droite française." Manif pour tous : l'émergence d'un Tea Party à la française? -1 "Le Front national fait son entrée au Sénat. Avec désormais deux sénateurs élus dans les Bouches-du-Rhône et le Var, le parti de la famille Le Pen a su capter dimanche le vote de nombreux grands électeurs divers-droite et sans étiquette, mécontents de choix politiques des états-majors des grands partis et parfois séduits par le choix frontiste de rajeunir la classe politique. Quatre fois plus de voix que son réservoir En tout, le parti d'extrême droite réunit 3.972 suffrages de la part des grands électeurs, alors même qu'il ne disposait que d'un millier de voix acquises. Il quadruple donc son réservoir théorique de voix. Stéphane Ravier, maire du 7e secteur de Marseille depuis les dernières municipales, a recueilli 431 voix, alors que l'apport des seuls élus FN du département lui en assurait environ 330. Le maire de Fréjus, David Rachline a ratissé plus spectaculairement encore, au-delà de ses grands électeurs, soit 401 au total. Des grands électeurs discrets Qui sont ces grands électeurs sortis des rangs? Le secret du vote rend l'analyse délicate et rares sont ceux à s'exprimer. C'est le cas d'Irène Geay, conseillère municipale à Fayence, dans le Var. Elue sur une liste divers-droite d'opposition au maire UMP, elle a voté pour le frontiste David Rachline, alors qu'elle était proche de l'UMP. Elle dit regretter que ce parti ""ne cesse de s'écharper au niveau national comme au niveau local"". ""David Rachline est le seul des trois candidats venus à notre rencontre à avoir vraiment abordé les questions de la réforme territoriale, du rôle du Sénat et du démantèlement des petites communes, une vraie catastrophe"", affirme-t-elle. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } De nombreuses dissensions partisanes La politologue Virginie Martin estime que de grands électeurs de la droite ont voté pour le candidat du FN dans le Var pour fragiliser Hubert Falco, baron dans le Var depuis des années. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Dernière raison de la percée FN dans le Var: le ""coefficient personnel"" de David Rachline, selon le chercheur Jean-Yves Camus. A 26 ans, le maire de Fréjus, ""à la personnalité un peu flamboyante"", incarne ""cette carte de la jeunesse jouée par le FN"", là où ""la classe politique varoise ne brillait pas par son renouvellement""." Sénatoriales: qui sont ces élus qui ont voté pour le FN? -1 "Cette année, l'Amical des locataires et copropriétaires du quartier d'Orgemont a reçu 10.000 euros d'aides de la part du député PS Bruno Le Roux. Son collègue LR, Christian Jacob a versé, entre autre, 2.000 euros au Judo Club du Petit Morin. Quant à Cécile Duflot, la députée écologiste a aidé CoworkCrèche à hauteur de 4.000 euros. Voici quelques exemples qui sont visibles à partir de ce lundi sur le site de l'Assemblée nationale. Pour la troisième fois, à l'initiative du président socialiste Claude Bartolone, la répartition de la réserve parlementaire des députés a été publiée. En 2015, quelques 80 millions ont utilisés par les parlementaires dans leur circonscription, avec une répartition à part quasi égale entre les communes et le soutien aux associations. Cette année, les députés avaient réclamé ""l'attribution de 81,2 millions d'euros de subventions"" sur les quelques 90 de crédit votés. La différence - 8,75 millions d'euros - a été restituée à l'Etat pour participer à l'effort d'économies. 360.000 euros pour l'aide aux réfugiés Chaque député bénéficie en moyenne de 130.000 euros, dont il décide librement la répartition. Les membres du Bureau de l'Assemblée disposent de 140.000 euros, les vice-présidents, questeurs, présidents de groupe et présidents de commission disposent de 260.000 euros. Enfin, le président de l'Assemblée obtient une enveloppe de 520.000 euros. La somme la plus importante versée en 2015 émanait de la réserve institutionnelle de la présidence de l'Assemblée: 360.000 euros pour l'aide aux réfugiés, la même réserve ayant aussi financé le Conseil d'Etat (250.000 euros), la fondation Jean Jaurès (200.000), ou encore, parmi bien d'autres organismes, la fondation ""Energies pour l'Afrique"" de Jean-Louis Borloo (50.000 euros). 70.000 euros pour des ""escapades"" à Levallois Certains élus ont choisi de concentrer leur manne sur leur commune, à l'instar du président de la commission des Finances, Gilles Carrez (Les Républicains), en haut du tableau avec l'octroi de 200.000 euros au Perreux-sur-Marne (Val de Marne), dont il est maire, pour des ""travaux d'intérêt local"". Dans la Vienne, 15.000 euros ont été consacrés pour l'achat d'un tracteur-tondeuse. D'autres ont aussi privilégié leur commune ou des associations s'y trouvant comme l'écologiste Noël Mamère, la nouvelle venue au gouvernement Hélène Geoffroy (PS), André Santini (UDI) ou encore les élus LR Patrick Ollier ou Patrick Balkany, ce dernier ayant notamment choisi de chouchouter ses compatriotes en débloquant 70.000 euros pour une association qui organise des ""escapades et voyages pour les Levalloisiens"". Claude Bartolone, élu de Seine-Saint-Denis, a lui versé 190.000 euros à la commune de Bondy pour l'aménagement d'un terrain de sport, finançant aussi des associations locales comme les Restos du Coeur du 93 ou Les Petits frères des pauvres." Réserve parlementaire: comment votre député a dépensé son enveloppe? -1 """Quand allez-vous vous remettre en cause madame la ministre et écouter les Français déboussolés et exaspérés par votre laxisme?"", a lancé mardi le député Les Républicains, Georges Fenech, à Christiane Taubira à l'Assemblée. La ministre de la Justice est non seulement mise en cause par la droite mais aussi par des syndicats de police au lendemain d'une fusillade en Seine-Saint-Denis dans laquelle un policier a été grièvement blessé par un braqueur en cavale et fiché. Connu pour des antécédents de vols à main armée et violences volontaires, le malfaiteur a été tué. Le policier, un père de famille de 36 ans, était lui toujours mardi dans un état très grave, selon des sources concordantes. La polémique avait enflé dès lundi sur le cas de ce détenu, en cavale depuis qu'il n'était pas rentré d'une permission accordée en mai pour effectuer des formalités administratives après le décès de son père. À lire : Les policiers appellent Taubira à ""rendre des comptes"" après la permission à un braqueur fiché ""S"" ""Une polémique indue"" ""La circonstance ne permet pas de polémique indue"", a répondu Christiane Taubira à l'Assemblée nationale, rappelant que le détenu n'avait en aucun cas bénéficié des nouveaux textes votés depuis son arrivée place Vendôme mais était autorisé à sortir le temps d'un week-end pour régler la succession de son père. La Garde des Sceaux a néanmoins annoncé envisager de nouvelles mesures. ""J'ai commandé un examen précis"" des textes de loi sur les sorties de prisonniers ""pour savoir s'il y a lieu de les modifier de façon à permettre par exemple d'imposer systématiquement une escorte pour certains détenus, y compris pour ces motifs de maladie grave ou de formalité administrative suite à un décès"", a expliqué la ministre de la Justice. Elle a également promis de ne se ranger ""ni derrière la fatalité, ni derrière l'erreur d'autrui"". ""Pas réalisable en l'état des effectifs"" Le Syndicat de la magistrature (gauche) a noté que ces commentaires émanaient de syndicats ""généralement hostiles"" aux permissions de sortie des détenus comme à Christiane Taubira, déplorant une ""instrumentalisation"" de ce fait divers. ""Ce n'est pas au travers d'un fait divers, aussi dramatique soit-il, qu'il fait repenser de manière générale la loi"", a réagi Laurence Buisson sur BFMTV. ""L'annonce de faire des escortes sur toutes les permissions de sorties ne me semble absolument pas réalisable en l'état des effectifs"", a réagi pour sa part Béatrice Brugère, secrétaire générale de FO-Magistrats. ""Même les autorisations spéciales avec escortes ne sont pas assumées car il y a des problèmes de personnel"", regrette la vice-procureure à Paris. Chez les politiques, Claude Bartolone, tête de liste socialiste aux régionales en Ile-de-France, a estimé qu'un gouvernement ""digne de ce nom"" avait la ""responsabilité"" de ""tirer les leçons"" de cet événement. Il a aussi prôné sur BFMTV et RMC un ""tri"" dans les fiches S pour savoir lesquelles concernent des personnes ""véritablement dangereuses"". ""Mais en politique, rien ne se règle avec un coup de baguette magique"", a conclu le président de l'Assemblée." Policier blessé à Saint-Ouen: Taubira envisage de modifier la loi sur les sorties de détenus -1 "Entre ""chef de guerre"" et ""chef de paix"", François Hollande a convaincu sur la forme la presse française vendredi. Au lendemain de la cinquième conférence de presse présidentielle, les éditorialistes sont unanimes, celui qui doit avant tout être le chef de l'Etat a ""endossé le costume de président"". ""Avec les attentats de janvier, François Hollande a importé en France le costume de chef de guerre qui lui sied le mieux dans la panoplie présidentielle"" pointent Les Echos. Souhaitant entretenir et ""encourager l'esprit de janvier 2015"", François Hollande a ""parfaitement incarné son rôle, ajoutant à sa panoplie la livrée de diplomate international"", analyse Le Parisien. Et souvent moqué pour ses cravates de travers depuis le début du quinquennat, il a désormais revu sa garde-robe et ""revêtu l'habit de président de la République"" (La Presse de la Manche). ""Le costume régalien, qui sied à tout président, lui va de mieux en mieux"", constate Ouest-France. Tout ne serait donc qu'affaire de garde-robe? Pas tout à fait puisque ""le président n'est plus ce gladiateur essoufflé qui parle en phrases hachées au fond de l'arène, mais le conducteur du char de l'État"", salue Les Dernières Nouvelles d'Alsace. ""Il aura quand même fallu plus de deux ans et demi de rodage"" pour cela regrette tout de même La République des Pyrénées. ""Diplomate de la dernière chance"" ""Le nouvel hyperprésident pouvait-il afficher meilleur symbole de la stature que les événements de janvier lui ont sculptée?"" en décidant de se rendre à Kiev puis à Moscou avec Angela Merkel pour tenter de dénouer la crise ukrainienne, se demande La Charente libre. Par cette attitude, ""François Hollande a projeté ce nouvel élan sur la scène européenne"", estime Le Figaro. Mieux, ""François Hollande était dans une autre dimension"", affirme La Voix du Nord, ""celle d'un président en service civique international, volontaire pour partir séance tenante en Ukraine et à Moscou avec Angela Merkel tenter de faire taire les armes"". Soit un nouvel habit encore pour le chef de l'Etat, ""celui de diplomate de la dernière chance"", selon Le Républicain lorrain. Depuis le 11 janvier, François Hollande a endossé ""aux yeux de tous, le costume présidentiel"", reconnaît Sud-Ouest, mais ""l'unité nationale ne saurait servir de chloroforme pour étouffer les sujets qui fâchent"". Et cette question restée sans réponse qui barre la une du Parisien: ""Et les chômeurs, Monsieur le président?"". Le costume adéquat est, cette fois, toujours en cours de fabrication mais François Hollande en a fait l'habit indispensable d'une nouvelle candidature en 2017." "François Hollande, un ""président en service civique international""" -1 """Sa méthode fut celle du dialogue du compromis. Il nous inspire encore aujourd'hui"". C'est en ces termes que François Hollande a salué la mémoire de Michel Rocard, quelques instants seulement après l'annonce de son décès, samedi soir. Reste que le père de la ""deuxième gauche"", unanimement célébré par la classe politique, détient le record absolu, sous la Cinquième République… de l'utilisation du 49.3. Michel Rocard a fait usage cette arme constitutionnelle décriée 28 fois en trois ans, du 10 mai 1988 au 15 mai 1991. Ce qui représente… le tiers des utilisations du 49.3, brandi à 86 reprises sous la Ve. Rocard, l'homme qui, en 3 ans, a plus recouru au 49-3 que le total des Premiers ministres de ces 25 dernières années pic.twitter.com/OBwyg7frVd — Raphaël Badache (@R_Badache) 3 juillet 2016 ""J'étais le seul légitime"" Mais il faut préciser que les législatives de 1988, dans la foulée de la réélection de François Mitterrand, n'offraient au PS qu'une majorité relative. ""L'article 49.3 a été inclus dans la Constitution pour faire face aux situations où il n'y avait pas de majorité parlementaire. Tout le monde en a eu, sauf moi. J'étais donc le seul légitime"", s'en est récemment expliqué Michel Rocard, dans une interview accordée à Russia Today. Michel Rocard a actionné ce levier pour faire passer, notamment, la loi créant le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), des lois de finances ou encore la loi de programmation militaire 1990-1993. Valls ""s'est servi du 49.3 pour brutaliser sa majorité"" Et Michel Rocard de brocarder, dans cette interview datée du 26 mai dernier, celui qui fut membre, à l'époque, de son cabinet à Matignon: ""La totalité de mes collègues, y compris Manuel Valls maintenant, en sont venus à se servir du 49.3 pour brutaliser ou intimider leur propre majorité"", dénonçait alors Michel Rocard dans Russia Today. A deux jours du début de l'examen à partir de mardi projet de loi Travail à l'Assemblée nationale, l'utilisation du 49.3 semble se préciser." Michel Rocard, le champion absolu de l'utilisation du 49.3 -1 "Quatre sénatrices de plus. La parité a très faiblement progressé au Sénat dimanche lors du renouvellement de moitié des élus de la chambre haute. Le nombre de sénatrices est ainsi passé de 98 sur 347 sénateurs (28%) à 102 sur 348 élus, ce qui représente 29% des sièges. Soit une augmentation de 1%. Dans le détail, La République en marche compte 14% de sénatrices, le taux le plus faible devant LR (26%), l'UDI (29%) et le PS (31%). ""À ce rythme, il faudra attendre 2032 pour atteindre la parité au Sénat"", déplore le Haut Conseil à l'égalité (HCE) dans un communiqué. ""Le Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes regrette une progression de la parité qui reste modeste. À la veille du scrutin de dimanche, les femmes comptaient pour 45,5% des candidat.e.s, tous modes de scrutin confondus. Seule la moitié d'entre elles ont donc été élues. La question doit être posée: où sont passées les femmes?"" Un ""déni de démographie"" Pour Osez le féminisme, c'est un ""déni de démocratie et du principe d'égalité"". ""Comme toutes les institutions politiques et les lieux de pouvoir, il y a une résistance à la parité"", regrette pour BFMTV.com Raphaëlle Rémy-Leleu, porte-parole de l'association. ""Le fait que ce soit une élection au suffrage indirect renforce l'exclusion des femmes. Chaque étape de cette pyramide de pouvoir les chasse un peu plus. Et plus on monte dans ces sphères, moins elles sont représentées."" ""Les stratégies anti-parité"" des partis politiques Raphaëlle Rémy-Leleu dénonce ""le procès en incompétence"" qui est fait aux femmes alors que les partis politiques préfèrent bien souvent payer des amendes que de respecter les lois sur la parité. Les partis représentés au Parlement ont ainsi perdu près de 23 millions d'euros depuis 2012 pour ne pas s'être conformés à la loi, comme le rappelait Le Parisien. L'UMP -devenue LR- a dû à elle seule faire une croix sur 14,6 millions d'euros de financement. Le HCE dénonce ainsi la stratégie mise en place par certains partis. ""Si la part des femmes élues est inférieure à celle des hommes, c'est surtout parce que les candidates n'étaient pas en position de gagner (...) cette année, les femmes ne représentaient qu'un quart des têtes de listes, limitant ainsi leur chance d'être élues. Les stratégies anti-parité déployées par les partis politiques se sont encore renforcées."" 38% de femmes à l'Assemblée Pour que le Sénat se féminise davantage, à l'image de l'Assemblée nationale qui n'a pas non plus atteint la parité au mois de juin dernier mais a dépassé les 38% de femmes élues, certaines solutions sont envisagées. Raphaëlle Rémy-Leleu appelle tout d'abord au respect des lois mais aussi au renforcement des sanctions financières. ""Il faut même voir au-delà"", ajoute la militante, qui évoque l'annulation d'une élection en cas de défaut de parité. Et estime que l'éducation à l'égalité a son rôle à jouer. ""Il faut des sanctions correctives de court terme mais aussi des sanctions préventives sur le long terme. Et cela passe par une égalité dans la représentation des femmes dans les livres d'histoire mais aussi d'éducation civique. Je n'ai pas vu beaucoup de livres avec des élues portant l'écharpe tricolore.""" En passant de 98 à 102 sénatrices, toujours pas de parité au Sénat -1 "L'hebdomadaire Valeurs actuelles chiffre à près de 300.000 euros les frais d'avion privé de François Fillon payés par l'UMP en 2009 et 2010, notamment pendant la campagne des régionales, ce que l'intéressé juge ""connu"" et ne devoir ""prêter à aucune controverse"". ""Pour cette seule quinzaine des régionales, l'addition des déplacements de François Fillon réglés par l'UMP s'élève à 254.956,11 euros"" affirme l'hebdomadaire. Chaque facture est ""justifiée"", selon Fillon ""En tant que Premier ministre, comme la loi l'exige de chaque membre du gouvernement, tous mes déplacements de nature politique réalisés au profit de l'UMP étaient financés par l'UMP. Pour des raisons de sécurité et de réactivité, l'usage d'avions privés s'est souvent imposé. Ce fait est parfaitement connu, régulier et ne devrait prêter à aucune controverse"", a réagi mardi soir l'ancien Premier ministre dans un communiqué. Il y a une dizaine de jours, devant des factures de jet et d'hélicoptères de 2006 et 2007, soit avant et après sa nomination à Matignon, et publiées par la presse, l'entourage de l'ex-Premier ministre avait expliqué que chaque facture était ""justifiée"". L'audit sur les comptes de l'UMP, qui a mis au jour une dette de près de 74 millions d'euros, s'est entouré depuis début juillet d'un grand déballage. Billets d'avion de la femme de Jean-François Copé, rémunération de cette dernière sur le crédit collaborateurs de l'Assemblée, notes de téléphone de Rachida Dati, salaires controversés au siège... Certains ""copéistes"" y avaient vu la main des partisans de François Fillon." UMP: 300.000 euros de frais d'avion privé pour François Fillon en 2009 et 2010 -1 "L'Emission politique de France 2, ce jeudi soir, a mis en présence Jean-Luc Mélenchon et l'ancien directeur de Charlie Hebdo, Philippe Val, pour un débat sur la laïcité. Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a estimé durant la discussion que Manuel Valls était d'""extrême droite"" quand l'ancien Premier ministre parle d'""un problème avec les musulmans"". ""Les Musulmans font l'objet en tant que religion d'un montré du doigt permanent dont l'origine était le Front national"", a commencé le député des Bouches-du-Rhône. ""Et puis on a vu se rallier des gens (qu') on ne s'attendait absolument pas (à) trouver dans cette armée, des gens comme Valls"". Ce dernier s'est alors étonné: ""mais Valls n'est pas d'extrême droite!"". ""Ah bon?"", a rétorqué Jean-Luc Mélenchon, ""mais quand il dit qu'il y a un problème avec les musulmans, si ça ce n’est pas d’extrême-droite, c’est quoi l’extrême-droite?"". ""Il y a un problème avec l'islamisme, pas avec les musulmans"" Le parlementaire et ancien candidat à la présidentielle faisait en fait référence à une déclaration de Manuel Valls dans la presse espagnole, comme l'a montré sa phrase suivante: ""J’ai dit, en 2013, qu’il était contaminé par ces idées. Quand il prend à parti les musulmans en Espagne et dit : ‘Il y a un problème avec les musulmans’. C’est une position d’extrême-droite."" Le 21 novembre, dans El Pais, Manuel Valls avait lancé: ""Surgissent dans nos sociétés, par exemple dans la société française, le problème de l'islam, des musulmans."" ""Il n'y a pas un problème avec les musulmans, il y a un problème avec l'islamisme politique. Et parmi l’islamisme politique, il y a des terroristes. Je suis pour qu’on mène la guerre aux actes terroristes, et jusqu’au bout"", a déclaré Jean-Luc Mélenchon. Manuel Valls répond Alors que l'émission se poursuivait, l'ex-Premier ministre a réagi sur Twitter: ""Sur la République, la laïcité ou la lutte contre l’antisémitisme Jean-Luc Mélenchon s’est perdu à force d’opportunisme... Insulter pour tenter de disqualifier ses adversaires n’y changera rien. Me qualifier d’extrême droite encore moins,c’est triste et ridicule"". Sur la république,la laïcité ou la lutte contre l’antisemitisme @JLMelenchon s’est perdu à force d’opportunisme ..Insulter pour tenter de disqualifier ses adversaires n’y changera rien.Me qualifier d’extrême droite encore moins,c’est triste et ridicule @LEPolitique @France2tv — Manuel Valls (@manuelvalls) 30 novembre 2017 Appelé à donner son sentiment sur cette réplique de Manuel Valls, Jean-Luc Mélenchon a simplement répondu: ""Je ne réponds pas. Je peux dire une chose: je ne l’ai pas qualifié ‘d’extrême-droite’, j’ai qualifié ainsi sa position à propos des musulmans. Ce n’est pas pareil. Mais le sens des nuances ce n’est pas le fort de Manuel Valls.""" Mélenchon accuse Valls d'avoir une position d'extrême-droite sur les musulmans -1 "Environ 90 détenus sont suivis en prison par les services pénitentiaires parce qu'ils présentent un risque de radicalisation islamiste, a indiqué jeudi la ministre de la Justice, Christiane Taubira. Les services de renseignement pénitentiaire, qui comptent au moins une personne dédiée par établissement, suivent au total quelque 800 détenus, dont la plupart sont liés à la criminalité organisée et au grand banditisme, a indiqué la garde des Sceaux sur RTL. C'est durant ses séjours en prison que le suspect des meurtres du Musée juif de Bruxelles, Mehdi Nemmouche, aurait basculé vers l'islam radical. ""Bien entendu, ça existe"", a concédé Christiane Taubira au sujet de la radicalisation islamiste en détention, tout en invitant à ne ""pas surestimer le phénomène"". 30 imams recrutés ""Si on le surestime, on évite de se rendre compte de la radicalisation qui se produit ailleurs"", a-t-elle ajouté. Christiane Taubira a rappelé que 30 imams avaient été recrutés en 2013 et 2014, ce qui permet de couvrir 60 établissements supplémentaires. Pour la ministre, ""les problèmes ne viennent pas de l'exercice du culte"", mais d'""imams qui s'improvisent et qui appellent à la haine et à la violence"". Les aumôniers musulmans sont actuellement 169, et si l'administration ne tient pas de statistiques religieuses, il est apparu que plus de 18.300 détenus s'étaient enregistrés pour le dernier ramadan (sur 67.683 détenus à l'époque)." Radicalisation islamiste: environ 90 prisonniers suivis, estime Taubira -1 "François Hollande devra se livrer à un nouveau numéro d’équilibriste, mardi, lors de ses vœux aux acteurs de l’économie et de l’emploi. Car même s’il est rompu à l’exercice, le chef de l’Etat fera face à un climat de méfiance vis-à-vis de son pacte de responsabilité, présenté la semaine passée. Entre un patronat qui en attend plus, et des syndicats qui se sentent lésés, trouver un juste milieu pourrait, en effet, ressembler à un casse-tête. D’autant que les deux camps n’ont pas hésité à avancer leurs pions durant la semaine écoulée, afin de mettre la pression sur l’Elysée. La gauche de la gauche à l'offensive En témoigne la sortie de Thierry Lepaon dans Le Monde daté de mardi. ""On a le sentiment que le Premier ministre, c’est Pierre Gattaz"", tacle ainsi le dirigeant de la CGT, regrettant que François Hollande réponde ""presque exclusivement aux revendications du Medef"". Le leader syndical donne ainsi de l’écho à la violente offensive du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, accusant le chef de l’Etat de vouloir ""abattre la République"". Au sein de la majorité, quelques grincements de dents se font aussi entendre du côté de l’aile gauche, obligeant les pontes socialistes à monter au créneau. Même la CFDT, pourtant réputée proche de la ligne gouvernementale, a prévenu: pas question de signer un chèque en blanc au patronat. Le syndicat mené par Laurent Berger veut ainsi des engagements chiffrés en termes d’emploi, contrepartie de la baisse des charges des entreprises. Le Medef en veut plus Trop libéral pour la gauche et les syndicats, il est pourtant reproché à François Hollande, par le patronat, de ne pas l’être assez. D’abord ravi par l’annonce de la fin des cotisations familiales à l’horizon 2017, le Medef a ensuite fait ses calculs. Et selon l’organisation patronale, le compte n’y est pas, les 30 milliards de baisse de charges incluant le Crédit d’impôt compétitivité (CICE). Ce seront donc ""seulement"" 10 milliards d’euros d’allègements supplémentaires accordés aux entreprises. Insuffisant, selon le Medef, pour enclencher une dynamique de créations d’emplois. Le patronat entend ainsi maintenir la pression et obtenir de l’Elysée, en plus du pacte de responsabilité, une baisse de l’impôt sur les sociétés, récemment évoquée par Jean-Marc Ayrault. Pour François Hollande, l’enjeu sera donc de limiter la casse à gauche, tout en levant les doutes des patrons et de l’opposition. Mais devra faire face à des partenaires sociaux divisés, et bien décidés à ne pas perdre la face. Ce sera, aussi, l’objectif du chef de l’Etat." François Hollande face au patronat -1 "Non, c'est non. Invitée de BFM Politique ce dimanche, Marine Le Pen s’est fermement opposée au retour des jihadistes français, emprisonnés en Irak et en Syrie, et dont la France veut éviter de perdre la trace. ""Non ils ne doivent pas rentrer en France"", a-t-elle martelé dans un premier temps, avant d’assurer qu’ils devraient rester sous la tutelle des gouvernements syrien et irakien qui les détiennent. Déchéance de nationalité ""Ils devraient avoir d’ores et déjà été déchus de leur nationalité française pour avoir rejoint Daesh et avoir commis là-bas des crimes contre l’humanité très certainement, et fomenté des attentats qui ont fait des centaines de victimes dans notre pays. Il faut les laisser là-bas, les laisser être jugés par le gouvernement irakien et le gouvernement syrien, là où ils ont commis leur barbarie"", a assuré Marine Le Pen. Après l’annonce du départ des troupes américaines de la zone de conflit, la France, notamment par l’intermédiaire de Jean-Yves Le Drian, ancien ministre de la Défense désormais aux affaires étrangères, a émis le souhait de rapatrier la centaine de Français engagés auprès de Daesh et détenus en Syrie et en Irak. Le gouvernement, auparavant opposé à ce retour, craint de les voir finir par s’évanouir dans la nature, profitant de l’instabilité de la région. La ""complaisance"" de Christophe Castaner ""Envisager leur retour est une décision que je considère comme criminelle à l’égard de la sécurité de nos compatriotes"", a ajouté Marine Le Pen après avoir dénoncé la ""complaisance"" de Christophe Castaner le ministre de l'Intérieur, qui a assuré que les détenus étaient ""Français avant d'être jihadistes"". ""En réalité ils ne sont pas que Français. Ils sont quasiment tous binationaux, je vous l’assure"", a martelé la présidente du Rassemblement national s'étonnant d'ailleurs que les autres pays dont ils posséderaient la nationalité ne souhaitent pas les rapatrier contrairement à la France. Près de 130 hommes et femmes, soupçonnés d'avoir combattu ou d'avoir été en lien avec Daesh, et détenus en Syrie et en Irak, doivent être rapatriés dans les prochaines semaines en France." Marine Le Pen fermement opposée au retour des jihadistes français -1 "Les premiers chiffres de participation à ces élections législatives viennent d'être dévoilés. Au niveau national, le taux de participation était de 19,24% à midi, un chiffre inférieur à celui enregistré en 2012 à la même heure (21,06%). Pour ce qui est de la capitale, le taux de participation enregistré dans les bureaux de vote parisiens à midi était de 11,68%. À titre de comparaison, le taux de participation était de 13,64% à la même heure pour les élections législatives de 2012. Plus globalement, la région Ile-de-France s'est peu mobilisée avec 10,50% de participation seulement en Seine-Saint-Denis à midi, 13,33% dans les Yvelines, 14,36% dans le Val-de-Marne et 15,05% en Essonne, 15,36% en Seine-et-Marne et 16,51% dans le Val d'Oise. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Législatives: 11,68% de participation à midi à Paris, en baisse par rapport à 2012 -1 "François Hollande est de nouveau au plus bas dans les sondages. Le président de la République perd 4 points de bonnes opinions en juin par rapport au mois précédent pour chuter à 31%, selon un sondage BVA-Orange pour l'Express, la presse régionale et France Inter. 31% des Français interrogés expriment un bonne opinion de François Hollande ""en tant que président de la République"". 4% ont une opinion ""très bonne"" et 27% ""plutôt bonne"". 68% des personnes interrogées expriment une ""mauvaise opinion"" du président de la République. Manuel Valls toujours en tête avec 52% d'opinions positives François Hollande avait enregistré 35% d'opinions positives en mai. BVA relève que le président de la République connaît en juin son plus bas niveau de popularité depuis son élection. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault suit cette évolution en perdant 3 points en juin par rapport au mois précédent pour se situer à 30% de bonnes opinions. Du côté des personnalités, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls reste toujours en tête avec 52% d'opinions positives, progressant même de 4 points depuis le mois précédent. Il est suivi en popularité par Alain Juppé (47%), Jean-Louis Borloo (41%) et François Fillon (39%). Le sondage a été réalisé  les 19 et 20 juin, auprès d'un échantillon de 1.060 personnes de 18 ans et plus représentatif de la population française, selon la méthode des quotas. A LIRE AUSSI: >> SONDAGE BFMTV - Aujourd'hui, Marine Le Pen serait au second tour de la présidentielle" Sondage: la cote de popularité de Hollande à son plus bas -1 "La progression spectaculaire du Front national s'arrête au second tour des élections régionales. Le mouvement de Marine Le Pen ne remporte aucune région, avec des défaites symboliques comme celles de la patronne du FN dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie ou celle de sa nièce en Paca. De son côté, la droite remporte sept régions métropolitaines: Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Provence-Alpes-Cote-d'Azur, Alsace-Lorraine-Champagne-Ardennes, Auvergne-Rhône-Alpes, Pays-de-la-Loire, Normandie et Ile-de-France. Elle a aussi conservé la Réunion. Le PS limite la casse Région hautement symbolique, l'Île-de-France revient donc à la droite après dix-sept de gestion par la gauche. Une belle prise pour le tableau de chasse de Les Républicains, où Valérie Pécresse menait une campagne face au président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone. Malgré ses victoires, un débat va avoir lieu au sein du parti de droite après ces élections. Pour Bruno Le Maire, les Français attendent ""une autre politique"" et ""des visages nouveaux, y compris à droite"". Quant à la numéro 2 du parti, Nathalie Kosciusko-Morizet, elle a de nouveau critiqué le ""ni PS ni FN"" porté par Nicolas Sarkozy. Le Parti socialiste limite quant à lui la déroute annoncé et remporte au moins cinq régions : Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, Bretagne, Centre-Val-de-Loire et Bourgogne-Franche-Comté. La Corse, détenue par la gauche, tombe dans l'escarcelle de la liste autonomiste de Gilles Simeoni. >> Voir tous les résultats." Les Républicains remportent sept régions, le PS cinq -1 "> Montebourg piégé sur le ""made in France"" Le ministre du Redressement productif s'est fait avoir par des chocolats de Noël. Invité de RTL jeudi matin, Arnaud Montebourg a voulu une nouvelle fois témoigner de son patriotisme économique. Mais cette fois-ci, le ministre aurait mieux fait de s'abstenir. Ainsi, alors que la radio annonçait qu'elle offrirait des chocolats de marque Jeff de Bruges aux auditeurs ayant posé leurs questions à Arnaud Montebourg à l'antenne, celui-ci s'est exclamé: ""Mais c'est pas 'made in France', Jeff de Bruges!"". Sauf que, contre toute attente, si ces chocolats au nom belge sont bel et bien fabriqués en Belgique, la société, créé par un Français, est basée à Marne-la-Vallée, en Seine-et-Marne, où elle emploie 75 personnes, comme l'explique le site de la marque. > Guy Bedos justifie ses injures contre Morano Trois jours après avoir une nouvelle fois traité l'ancienne ministre Nadine Morano de ""conne"" sur France Inter, lundi, une injure qu'il avait déjà utilisée à son encontre lors d'un spectacle, en octobre dernier, Guy Bedos a été amené à se justifier jeudi soir sur le plateau de C à Vous, sur France 5. Contrairement à la première fois, l'humoriste de 79 ans ne s'est pas excusé et a même tenu à enfoncer le clou. ""Quand je dis que c'est une conne, ce n'est pas de la diffamation, c'est de l'information"", a-t-il ainsi appuyé. Pour rappel, lors d'un spectacle à Toul, où Nadine Morano est conseillère municipale, Guy Bedos avait lancé: ""Nadine Morano a été élue ici à Toul? Vous l'avez échappé belle! On m'avait promis qu'elle serait là... Quelle conne!"", avant de lâcher quelques instants plus tard ""Ah la salope..."". Une attaque à la suite de laquelle la principale concernée avait annoncé son intention de porter plainte contre l'humoriste. > Une députée PS rejette un cadeau du lobby agroalimentaire Catherine Lemorton a préféré renvoyer le colis aux Restos du Cœur. La députée socialiste de Haute-Garonne s'est insurgée, jeudi sur son compte Twitter, contre le contenu d'un colis envoyé par un géant américain de l'agroalimentaire, visiblement composé de sucreries et de biscuits. ""Bougez, mangez des fruits et des légumes! Au secours!"", peut-on lire sur une pancarte tenue par Catherine Lemorton, qui pose à côté du colis déballé. Rien d'étonnant lorsque l'on sait que l'élue a défendu plusieurs mesures de santé publique à l'Assemblée nationale. Dans un second tweet, posté quelques heures plus tard, Catherine Lemorton a indiqué réexpédier le colis aux Restos du Cœur, photo à l'appui. colis de noel d'un géant de l'agroalimentaire aux députés, pour nous aider à légiférer ? #lobby #DirectAN pic.twitter.com/kVqtX7Mmde — Catherine LEMORTON (@CathLEMORTON) 19 Décembre 2013 > Un guide anti-FN à l'usage de militants PS A l'approche des municipales, les socialistes du Pas-de-Calais s'organisent. La fédération PS du département s'apprête à distribuer à ses militants une brochure visant à leur servir d'appui dans leur argumentation anti-Front national, rapporte le site Internet d'Europe 1, qui s'est procuré le document aux 29 fiches thématiques, élaborées à partir des phrases régulièrement entendues par les militants dans les rues de Hénin-Beaumont et d'autres villes du département, où le FN est en bonne posture pour les prochaines élections municipales. Donnant aux militants, clés en mains, des chiffres et des faits permettant de contrer les affirmations des sympathisants frontistes, le guide préconise d'aller à l'essentiel et fournit des arguments ""prêts à l'emploi"". ""Il faut donc cogner, argumenter rapidement pour démonter les équations simplistes du FN"", explique Stéphane Filipovitch, le secrétaire fédéral en charge de la riposte dans le Pas-de-Calais, interrogé par Europe 1. Pas-de-Calais : comment le PS répond au FN publié par Redaction_Europe1 > Les photos en petite tenue d'un candidat FN Ses photos ont fait le tour de Twitter, jeudi. Avant d'entrer en politique, Bruno Clavet, tête de liste FN dans le 3e arrondissement de Paris pour les prochaines municipales, avait une activité bien différente. Et pour cause: le jeune homme de 24 ans, qui a participé en 2009 au télé-crochet X Factor, posait en (très) petite tenue pour des campagnes pour des sous-vêtements. Des photos prises en 2012, lorsque Bruno Clavet vivait à New York. ""Je ne faisais pas de politique à l'époque"", se défend-t-il auprès du Parisien. A cette époque, il était cependant militant UMP, avant d'adhérer aux idées de Marine Le Pen, à partir de la présidentielle de 2012. ""Je n'ai rien à me reprocher, je n'ai rien fait de mal"", explique le jeune candidat au sujet des photos osées, avant d'affirmer être ""soutenu par des dirigeants nationaux du FN qui comprennent"". Le #FN présente ses têtes de listes pour les #municipales2014. Parmi eux Bruno #Clavet ex mannequin. pic.twitter.com/utzf8tOvMv — Mart4400 (@Mart4400) 19 Décembre 2013" "CAFE POLITIQUE – La bourde de Montebourg sur le ""made in France"" et les photos osées d'un candidat FN" -1 "François Hollande et la pluie, c'est une longue histoire parfois difficile à déchiffrer. Dès les toutes premières heures de son mandat de Président, le 15 mai 2012, c'est un homme trempé jusqu'aux os qui a remonté les Champs-Elysées et ravivé la flamme du Soldat inconnu sans chercher à s'abriter. Depuis, le Président ""normal"" a repoussé les parapluies à de nombreuses reprises quitte parfois à susciter les moqueries. A deux jours du mi-mandat de François Hollande, retour en images sur une première partie de quinquennat très arrosée. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } ""Gouverner c'est pleuvoir"" Ce jour là, après la remontée des Champs-Elysée, c'est un François Hollande souriant sous la pluie qui assistait à une cérémonie en mémoire de Jules et Marie Curie, encore dans l'euphorie de la victoire. Même énergie débordante un mois plus tard lors de cérémonies du Débarquement en Normandie. Il s'offre un bain de foule très humide, acclamé par des électeurs heureux. Les déplacements suivants seront souvent pluvieux. En avril 2013, il pleut sur Casablanca pour la visite de François Hollande. ""Je viens il pleut, un membre de la famille royale m'a dit qu'il y avait une formule de Lyautey - je demanderai à la vérifier - selon laquelle 'gouverner c'est pleuvoir'. De ce point de vue-là nous réussissons au-delà de toutes nos espérances"", lance-t-il faisant rire l'assistance. En déplacement en mai 2014, il fait encore une allusion à la météo. Quelques jours plus tard en Allemagne, alors qu'il prend l'eau en compagnie d'Angela Merkel, il lance: ""la pluie j'y suis habitué depuis deux ans"". ""Un pouvoir qui prend l'eau"" Les images de l'île de Sein, le 25 août dernier, sont celles qui susciteront le plus d'interrogations. François Hollande commémore la Libération dans le Finistère sous le déluge. Aux côtés des anciens combattants comme lors de son discours, il ne s'abrite pas et doit nettoyer ses lunettes pour y voir plus clair. Le hic c'est que cette cérémonie a lieu en plein remaniement du gouvernement Valls. Les images serviront à illustrer ""un pouvoir qui prend l'eau"", selon les mots d'Hervé Gattegno sur BFMTV. Un mois plus tard, lors de sa conférence de presse à l'Elysée, le chef de l'Etat prend les devants en expliquant: ""Mon seul devoir, c'est la France, ce n'est pas de me protéger, ce n'est pas de m'abriter"". Interrogé néanmoins sur le sujet, il répond une fois de plus par l'humour: ""je ne peux pas supprimer la pluie, je ne peux pas non plus la provoquer même si certains ont pu formuler cette hypothèse"". Ce jour-là, le Président ne prend pas l'eau, mais c'est le palais présidentiel qui a des fuites. De l'eau tombe du plafond de la salle des fêtes. Enfin, dimanche dernier, François Hollande a été accueilli par la neige au Canada. Une nouvelle ère s'ouvre pour la seconde partie du quinquennat?" VIDEO - François Hollande, un Président waterproof -1 "Pierre Moscovici l'avait annoncé le 6 juin dernier. Ce n'est désormais plus qu'une question d'heures avant que l'Etat français ne se porte partie civile dans l'affaire Tapie/Crédit Lyonnais. Cela lui permettra ainsi d'accéder au dossier et de s'assurer que les intérêts du contribuable n'ont pas été lésés. L'avocat de l'Etat doit porter le pli au juge ce lundi après-midi, a-t-on précisé dans l'entourage du ministre. En visite à Poitiers, Pierre Moscovici a rappelé que le Consortium de réalisation (CDR), la structure chargée de solder le passif du Crédit Lyonnais, ainsi que l'entité qui le contrôle, l'Etablissement public de financement et de restructuration (EPFR), avaient reçu des instructions en ce sens la semaine dernière. Le CDR s'est constitué partie civile la semaine dernière et l'EPFR devait l'imiter lundi, selon Bercy. Recours en révision contre l'arbitrage ""L'Etat va le faire à son tour"", a déclaré le ministre. ""Il s'agit bien de représenter l'Etat, de représenter le contribuable, de représenter le citoyen dès lors que des éléments nouveaux sont intervenus"", a-t-il précisé. Selon une source gouvernementale, cette démarche aboutira probablement, dans un délai relativement rapide, à un recours en révision contre l'arbitrage qui avait mis fin en 2008 au contentieux entre l'homme d'affaires et le Crédit Lyonnais. Les juges d'instruction du pôle financier de Paris enquêtent sur cette procédure privée qui a permis à Bernard Tapie d'obtenir 403 millions d'euros (intérêts inclus). Ils cherchent à savoir si cet arbitrage a été entaché d'irrégularités et s'attachent pour cela à démonter la chaîne de prises de décision ayant conduit au choix de recourir à un tribunal privé. 400 millions d'euros L’Etat avait jusqu’au 7 juillet pour se porter partie civile. Au-delà, le délai de prescription aurait rendu impossible la remise en cause de l’arbitrage rendu en 2008 en faveur de Bernard Tapie. Le tribunal arbitral avait à l’époque condamné l’Etat à verser 400 millions d’euros à l’homme d’affaires, lésé lors de la vente d’Adidas au Crédit Lyonnais en 1994. ""D’autres types de procédures pourraient, le cas échéant, être envisagés s’il s’avérait qu’elles soient nécessaires"", a ajouté Pierre Moscovici. À LIRE AUSSI : >> INFOGRAPHIE - L'affaire Tapie, une saga de 20 ans >> INFOGRAPHIE - Affaire Tapie-Lagarde: les principaux acteurs" Affaire Tapie: l'Etat se constituera partie civile -1 "L'événement était très attendu, mais il n'aura peut-être pas été à la hauteur. A quatre jours du second tour de la présidentielle, les échanges entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont été houleux ce mercredi soir, le débat sombrant par moment dans le chaos, alors que les candidats se coupaient la parole et s'invectivaient à tour de rôle. Tour d'horizon des moments marquants de cette soirée. > Un débat virulent dès les premières secondes Le débat télévisé entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen a tourné au pugilat dès les premières secondes. La candidate du Front national, désignée par tirage au sort pour ouvrir les échanges, a profité de l'introduction pour s'en prendre immédiatement à son adversaire, qu'elle s'est obstinée à présenter en héritier du quinquennat de François Hollande. ""Monsieur Macron est le candidat de la mondialisation sauvage, de l'ubérisation, de la précarisation, du communautarisme, de la guerre de tous contre tous"", ""tout cela piloté par monsieur Hollande à la manœuvre"", a lancé Marine Le Pen, sourire constant aux lèvres, à son adversaire qu'elle a appelé ""monsieur le ministre de l'Economie, monsieur le conseiller de M. Hollande"". ""Vous n'êtes pas la candidate de l'esprit de finesse"" ni ""de la volonté d'un débat démocratique équilibré et ouvert"", a ironisé Emmanuel Macron, accusant de ""porter l'esprit de défaite"". > Un échange houleux sur l'euro L'antagonisme entre les deux candidats s'est exprimé en particulier sur l'euro. Marine Le Pen a de nouveau défendu son idée d'une double monnaie, l'une ""nationale"", utilisée par les Français, l'autre réservée à la Banque centrale européenne ou aux ""grandes entreprises"". ""L'euro, c'est la monnaie des banquiers, ce n'est pas la monnaie du peuple"", et ""c'est la raison pour laquelle il faut que l'on arrive à s'arracher à cette monnaie"", a affirmé la candidate du FN et eurodéputée. Emmanuel Macron a dénoncé la sortie de l'euro comme un ""projet mortifère et dangereux"". Il a ensuite qualifié de ""bidouillage"" les tractations à ce sujet entre Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan en fin de semaine dernière, dénotant d'après lui d'une ""impréparation crasse"" de la candidate. Il a également décrit Marine Le Pen comme la ""grande prêtresse de la peur"". ""Une grande entreprise ne pourra pas payer en euros d'un côté et payer ses salariés de l'autre en francs. Ca n'a jamais existé, madame Le Pen. C'est du grand n'importe quoi"", a rétorqué le candidat d'En Marche! > Et plus virulent encore sur le terrorisme Sur la question du terrorisme, les deux candidats ont fait preuve d'une plus grande virulence encore. Emmanuel Macron a notamment essuyé les attaques de son adversaire, qui l'a accusé de complaisance envers le fondamentalisme islamique. Marine Le Pen lui a aussi reproché de n'avoir ""aucune proposition qui tienne la route"" pour assurer la sécurité des Français. ""Vous vous êtes présenté à l'élection présidentielle et vous n'avez même pas un programme constitué et sérieux"", a-t-elle attaqué. ""Je ne tombe pas comme vous dans le piège des sauts de cabris"", a répondu Emmanuel Macron, qui a estimé avoir toujours pris ""ses responsabilités"". > La pique de Macron sur le comportement de Le Pen avec les journalistes En plein échange sur la polémique déclenchée par Marine Le Pen sur la rafle du Vel d'Hiv début avril, le candidat d'En Marche! a accusé son adversaire de choisir les journalistes qui l'interrogent. Alors que la candidate du Front national se défendait d'avoir évoqué elle-même la question du Vel d'Hiv, Emmanuel Macron a sauté sur l'occasion pour faire allusion à Anne-Claire Coudray, qui aurait été évincée du débat sur demande de la candidate. ""Oui, c’est vrai, c’est un journaliste que vous n’aviez peut-être pas choisi et que vous avez laissé vous interroger librement"", a commencé Emmanuel Macron. ""Je n’en choisis pas beaucoup, vous savez. Je sais que vous, vous pouvez les choisir, mais moi ça ne m’arrive jamais"", s'est défendue Marine Le Pen. ""Ce n’est pas moi qui ai récusé un journaliste pour ce débat"", a rétorqué son adversaire, mettant fin à cet échange. > Emmanuel Macron jugé plus convaincant que Marine Le Pen D'après un sondage Elabe pour BFMTV réalisé auprès de 1.314 téléspectateurs, Emmanuel Macron a été jugé le plus convaincant (63%), Marine Le Pen n'ayant convaincu que 34% des personnes interrogées. #2017LeDebat Macron jugé le plus convaincant face à Marine Le Pen https://t.co/GbHtc2SDIj pic.twitter.com/vdwv1qUCE3 — BFMTV (@BFMTV) May 3, 2017 Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Ce qu'il faut retenir du débat entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen -1 "Une procédure d'exclusion de l'UMP de Jérome Lavrilleux, l'ex-directeur de cabinet de Jean-François Copé, auteur des révélations fracassantes sur l'affaire Bygmalion, a été engagée, a indiqué ce mardi soir une source au sein du principal parti d'opposition. Le Bureau politique a voté à main levée. Sur une trentaine de présents (sur la cinquantaine que compte le BP), une dizaine environ s'est abstenue, dont Alain Juppé et Michèle Alliot-Marie. Jean-François Copé n'était pas présent au moment du vote." Bygmalion: Lavrilleux sous le coup d'une procédure d'exclusion de l'UMP -1 "Le pari de Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate à la mairie de Paris et tête de liste dans le 14e arrondissement, est en passe d'être perdu. Selon un sondage CSA pour BFMTV dévoilé ce mercredi 12 février, la députée UMP perdrait la bataille qui l'oppose à son adversaire socialiste, Carine Petit. Une défaite au premier et au second tour, avec un écart relativement conséquent. |||Sondage exclusif CSA pour BFMTV, LE FIGARO et ORANGE réalisé par téléphone du 10 au 11 février 2014. Echantillon représentatif de 604 personnes âgées de 18 ans et plus inscrites sur les listes électorales dans le 14e arrondissement de Paris, constitué d'après la méthode des quotas (sexe, âge et profession de la personne interrogée après stratification par quartiers). > NKM défaite lors des deux tours Au premier tour, l'ensemble de la gauche recueillerait environ 54% des votes dans le 14e arrondissement de la capitale. La liste d'union PS-PC-PRG, emmenée par Carine Petit, obtiendrait à elle seule 40% des voix. La liste conduite par NKM, de son côté, récolterait 35% des suffrages. Du côté des outsiders, le Parti de gauche obtiendrait 7,5% des votes, EELV 6,5%, et le FN 6%. Au second tour, l'issue paraît très favorable pour Carine Petit, qui recueillerait 55% des suffrages, contre 45% pour NKM. >> Les résultats des municipales précédentes dans le 14ème arrondissement > L'accès au logement, une priorité Contrairement à 2008, où elle arrivait en tête des priorités des électeurs, la lutte contre la délinquance n'est pas l'enjeu principal lors de ces élections municipales dans le 14e. Celle-ci ne figure qu'en troisième position, citée par seulement 25% des personnes interrogées. A titre de comparaison, l'accès au logement arrive largement en tête (45%), devant les transports en commun (27%). > Les enjeux locaux dominent la campagne On l'aura compris, l'impopularité du gouvernement n'a pas vraiment affecté la cote de la candidate socialiste dans le 14e. Et pour cause: près de deux tiers (62%) des électeurs indiquent qu'ils voteront en fonction de considérations ""purement locales"". C'est un peu plus que l'ensemble des Parisiens (59%). En outre, les habitants semblent être mobilisés en vue de l'échéance électorale (62%). En 2008, ils étaient un peu plus de 60% à s'être déplacés pour voter." Municipales à Paris: NKM battue dans son arrondissement -1 "Selon Pierre Laurent, ils ont pris en compte le ""bon travail"" de la majorité parisienne depuis 2001. Le secrétaire national du Parti communiste a ainsi expliqué dimanche le vote  majoritaire des adhérents PCF pour l'union avec le PS au premier tour des municipales. ""C'est une décision qui prend en compte le fait qu'à Paris nous sommes depuis deux mandats dans une majorité de gauche qui a fait du bon travail et que les engagements sur le mandat à venir sont marqués du sceau de nos propositions"", a déclaré sur RTL le secrétaire national du Parti communiste. ""Nous allons avoir besoin du Front de gauche à Paris et ailleurs dans les mois et les années qui viennent"", a-t-il toutefois estimé, alors qu'on lui demandait si cette formation, notamment avec le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, n'était pas morte samedi à Paris. ""Nous avons obtenu un engagement très fort sur la poursuite de logements sociaux à Paris, plus d'autres mesures pour lutter contre la spéculation immobilière"" et des mesures ""en matière de petite enfance et de places en crèches""? s'est-il félicité." "Municipales 2014 à Paris: Pierre Laurent salue ""le bon travail"" depuis 2001" -1 "Jeudi soir, à 21 heures, les cinq candidats à la présidence de la Commission européenne s'affrontent lors d'un débat retransmis dans toute l'Europe. Un débat d'importance, puisque pour la première fois, le futur président de la Commission européenne sera probablement désigné en fonction des résultats des élections. Conformément au Traité de Lisbonne de 2009, les chefs d'Etat ou de gouvernement devront tenir compte des résultats des élections lorsqu'ils proposeront un candidat. Il est donc possible (mais pas automatique) que le président de la Commission soit de la même couleur que le parti politique arrivé en tête des élections européennes. D'ailleurs, chaque parti a déjà pris l'initiative de présenter un candidat. La ""personnification"" du scrutin permettra-t-elle de limiter l'abstention? C'est en tout cas ce qu'espèrent les observateurs de la vie politique européenne. En attendant, les candidats sont entrés en campagne. Qui sera le remplaçant de José Manuel Barroso? BFMTV.com passe en revue ces visages qui pourraient changer l'élection européenne. > Martin Schulz, Parti socialiste européen Age: 58 ans Son parcours: Adhérent au SPD à 19 ans, ce libraire de profession entre en 1994 au Parlement européen, où il devient président du groupe socialiste dix ans plus tard. En 2012, il accède à la présidence du Parlement, dont il fait une rampe de lancement pour la Commission. Pourquoi il peut faire la différence: déterminé, chaleureux mais aussi connu pour être autoritaire, Martin Schulz a construit patiemment son parcours, sans jamais avoir été ministre. On le connaît notamment pour un accrochage avec Silvio Berlusconi, qui l'avait traité de ""kapo"" en 2003. Il est soutenu par François Hollande. > Jean-Claude Juncker, Parti populaire européen Age: 59 ans Son parcours: Premier ministre du Luxembourg pendant près de 20 ans, il est l'une des dernières figures de la construction européenne, et a côtoyé François Mitterrand et Helmut Kohl. Maîtrisant parfaitement l'allemand, le français et l'anglais, il avait raté le poste de président du Conseil européen en 2009 Pourquoi il peut faire la différence: vétéran de la politique, idéaliste et pragmatique à la fois, il  a conçu et mis en œuvre les cures d'austérité dans les pays en crise, tout en défendant les intérêts de son petit pays. Il est défendu par Angela Merkel. > Guy Verhofstadt, Alliance des démocrates et libéraux pour l'Europe Age: 61 ans Son parcours: Entré très jeune en politique, l'ancien Premier ministre belge a bâti une carrière menée au pas de charge sur sa capacité à forger des coalitions. Très libéral dans les années 80, au point d'être surnommé ""baby Thatcher"", il est devenu plus centriste avec les années. En 2004, il se fait élire au Parlement européen et prend la présidence du groupe libéral. Pourquoi il peut faire la différence: coincé entre conservateurs et socialistes, il se pose en candidat de compromis et en champion de l'intégration européenne. Proche de Daniel Cohn-Bendit, il défend un modèle européen fédéral. > Alexis Tsipras, Parti de la gauche européenne Age: 40 ans Son parcours: Engagé en politique depuis le lycée, aux Jeunesses communistes, le Grec Alexis Tsipras a été propulsé à 40 ans chef de file de la gauche radicale européenne. Son opposition frontale à l'austérité imposée à son pays et à l'emprise de la chancelière allemande Angela Merkel lui a permis de hisser son parti, le Syriza, jusqu'aux portes du pouvoir. Pourquoi il peut faire la différence: il n'a aucune expérience au sein des institutions européennes, et parle peu l'anglais. Mais il compense par son charisme et par les liens noués avec le Front de gauche français et Die Linke en Allemagne. > Franziska Keller, les Verts européens Age: 32 ans Son parcours: brillante (elle parle six langues) et combative, l'Allemande Franziska Keller est spécialiste des questions migratoires. Eurodéputée depuis 2009, elle est aussi la porte-parole des jeunes Verts européens. Pourquoi elle peut faire la différence: benjamine des candidats et seule femme en lice, ""Ska"" Keller est la carte maîtresse des Verts européens avec son colistier, José Bové. A eux deux, ils forment un duo franco-allemand choisi par les militants verts européens lors d'une primaire sur Internet." Commission européenne: qui sont les candidats? -1 """Insupportable"" pour François Fillon, ""inacceptable"" pour Nathalie Kosciusko-Morizet, ""carton jaune"" pour Jean-Marie Le Guen: la classe politique condamne les propos de Karim Benzema, selon qui Didier Deschamps a ""cédé à la pression d'une partie raciste de la France"" en ne le sélectionnant pas pour l'Euro-2016. Lors du compte-rendu du Conseil des ministre, le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a évoqué ""une polémique qui n'a pas lieu d'être"". ""Ce que je sais, c'est que Didier Deschamps a fait des choix en fonction de sa stratégie. On ne peut pas lui faire le reproche"", a-t-il estimé. Kanner: ""Arrêtons la polémique qui n'a pas lieu d'être"" Un peu plus tôt, à la sortie du Conseil des ministres, son homologue des Sports Patrick Kanner avait condamné des propos ""pas acceptables"": ""Je peux comprendre le dépit ou la déception de [Karim] Benzema mais en aucun cas ses propos ne peuvent être acceptables par rapport à ce qu'est la personnalité et aussi les choix sportifs qui ont été ceux de [Didier] Deschamps"". ""Je demande du calme, je demande qu'on se concentre sur la compétition et qu'on se rassemble surtout derrière les Bleus. C'est ce qu'attendent aujourd'hui les 23 sélectionnés, ce sera ma préoccupation dans les jours qui viennent. Arrêtons la polémique qui vraiment n'a pas lieu d'être"", a poursuivi le ministre des Sports. BLM: ""La France n'est pas un pays raciste"" Le secrétaire d'Etat aux Sports, Thierry Braillard, avait dénoncé un peu plus tôt sur BFMTV ""des propos injustifiés et inacceptables"", jugeant lui-aussi qu'ils avaient été prononcés par rancoeur. ""Il n’y a qu’à voir la sélection de l’équipe de France aujourd’hui"", a-t-il plaidé, rappelant que de nombreux joueurs étaient ""issus de l’immigration"". Toujours sur notre antenne, Bruno Le Maire, candidat à la primaire de droite en vue de la présidentielle de 2017 a apporté son soutien à l'entraîneur de l'équipe de France. ""Je déplore ces propos, ces déclarations à l'emporte-pièce qui visent tout et personne, la France n’est pas un pays raciste"", a-t-il déclaré ce mercredi matin. NKM: ""C'est l'image de l'équipe de France qui est en cause"" ""Je trouve ça insupportable. D'abord parce que le sélectionneur est souverain dans ses choix. Ensuite parce que le fait de ramener en permanence les problèmes du pays à des questions de race, de religion, d'ethnies et de communautés n'est pas un signe de bonne santé"", a déclaré sur RTL l'ancien Premier ministre François Fillon (LR), lui aussi candidat à la primaire de la droite. ""C'est inacceptable, parce que la question de la discrimination, la question du racisme sont des sujets sérieux qui n'ont pas à être instrumentalisés dans un conflit personnel"", a jugé sur France Info Nathalie Kosciusko-Morizet (LR), candidate, elle aussi, à la primaire. ""Et puis c'est pire que ça, parce que c'est l'image de la France, c'est l'image de l'équipe de France qui sont en cause. L'équipe de France, il n'y a qu'à la regarder, le sélectionneur, la Fédération ne sont pas susceptibles d'être accusés de racisme"". Jean-Marie Le Guen: ""Carton jaune"" ""Non Karim Benzema, la France n’est pas raciste, elle ne supporte plus ceux qui lui crachent dessus ou la piétinent"", s'offusque Nadine Morano sur sa page Facebook. ""Plutôt que de faire un procès déplacé et grotesque au sélectionneur de l’équipe de France, Karim Benzema ferait mieux de regarder la réalité en face et de s’interroger sur son comportement. L’honneur de porter le maillot bleu engage au-delà du terrain de foot !"", ajoute cette autre candidate à la primaire de la droite. À lire : Pour Benzema, Deschamps a ""cédé à la pression d'une partie raciste de la France"" Sur Radio Classique et Paris Première, Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, a appelé à ""un peu de respect"", à jouer ""fair-play"". ""Ne rentrons pas dans une dramaturgie. Je pense que Benzema, chacun le comprend bien, parle aux Espagnols pour expliquer ne pas avoir été retenu dans les conditions que l'on sait"", a-t-il dit. ""C'est un peu une utilisation. Je trouve ça dommage"". ""C'est quand même incroyable. On peut ne pas être d'accord avec Didier Deschamps. Mais est-on obligé... Carton jaune, quoi"", a commenté Jean-Marie Le Guen à propos des accusations de Benzema, mais aussi celles de l'ex-international Eric Cantona et de l'humoriste Jamel Debbouze. Enfin, Nathalie Iannetta, conseillère sports de François Hollande, a rappelé ""à toutes fins utiles"" sur Twitter ""que la seule couleur de l'équipe de France, c'est le bleu"". Seul le député PS ""frondeur"" Benoît Hamon ne condamne pas publiquement les propos du joueur: pour lui, Benzema a raison de dénoncer ""le sale climat dans ce pays sur ces questions-là"". À toutes fins utiles je rappelle que la seule couleur de l'équipe de France, c'est le bleu. Bisous. — Nathalie Iannetta (@nathiannetta) 1 juin 2016" Racisme en France: Benzema s'attire les foudres de la classe politique -1 "Être le chef d'un gouvernement de 37 personnes n'est pas toujours un métier facile. Surtout s'il faut se souvenir de l'intitulé du poste de chacun des membres. Ainsi, lundi matin, en visite dans le Loiret avec Vincent Peillon et George Pau-Langevin, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault s'est emmêlé les pinceaux au moment de présenter la ministre à la Réussite éducative. Cette hésitation en direct sur l'intitulé du portefeuille de George Pau-Langevin n'a néanmoins duré qu'un instant et a plutôt fait sourire les participants à la rencontre, y compris le Premier ministre qui a concédé un ""trou de mémoire"". Ce lundi soir, Jean-Marc Ayrault n'aura en revanche pas le droit à l'erreur lorsque qu'il recevra, à Matignon, les présidents des groupes parlementaires au sujet de la Syrie." VIDEO - Le trou de mémoire de Jean-Marc Ayrault -1 "||| En chiffres Municipales 2008 (2nd tour): Agnès Le Brun (UMP), 52,01%, Michel Le Goff (PS), 47,99% Présidentielles 2012 (2nd tour): François Hollande (PS), 68,19%, Nicolas Sarkozy (UMP), 31,81% Population: 15.695 habitants Les autres candidats: Jean-Paul Vermot (PS), Georges Bohec (FN) Samedi sera célébrée la Journée internationale de la femme. L'occasion de s'arrêter sur ce chiffre édifiant: seuls 13,8% des postes de maire sont occupés par des femmes. De façon paradoxale, ce sont les plus petites communes où la loi sur la parité ne s’applique pas encore qui élisent le plus de femmes maires: elles sont 14 % dans les localités de moins de 3.500 habitants. A l’inverse, dans les villes moyennes, celles de 9.000 à 30.000 habitants, les femmes ne représentent que 8 % des maires. En Bretagne, elles ne sont que deux femmes à être maire d'une ville moyenne. Thérèse Thiéry, maire de Lanester et Agnès Le Brun, maire de Morlaix, deux villes du Finistère. Municipales: La campagne d'Hugo Voir le diaporama Municipales: La campagne d'Hugo Voir le diaporama Municipales: La campagne d'Hugo Voir le diaporama Municipales: La campagne d'Hugo Voir le diaporama Municipales: La campagne d'Hugo Voir le diaporama #Les extrêmes Les scores de l’extrême droite et de l’extrême gauche ont toujours été inférieurs à la moyenne nationale à Morlaix. #La tradition Avant 2008, Morlaix avait déjà porté une femme à la mairie. En 1995, la socialiste Marylise Lebranchu avait été élue. Nommée en 1997 au sein du gouvernement Jospin, elle quitta son poste. #La devise La devise de Morlaix: ""S'ils te mordent, mords-les"". #Bonnets rouges Vendredi 8 mars, à Morlaix, les Etats généraux des Bonnets rouges feront la synthèse de plus de 15.000 doléances recueillies par les comités locaux. Plusieurs interventions et un fest-noz sont prévus. 3.000 personnes sont attendues. >> Suivez Hugo pas à pas: Cliquez pour voir en plein écran >> Retrouvez les résultats des élections municipales à Morlaix en cliquant ici >> Revivez l'étape d'Hugo en images :" Municipales: Morlaix, le maire est une femme -1 "Paul-Marie Couteaux sera bien la tête de liste pour le FN et le Rassemblement Bleu Marine dans le VIe arrondissement de Paris, lors des prochaines élections municipales. Ce dernier avait créé l'émoi après des propos diffusés sur son blog, suggérant notamment de ""concentrer"" les Roms ""dans des camps"", ceux-ci portant atteinte à ""l'ordre esthétique"" du quartier huppé de la capitale. Joint par BFMTV.com, Wallerand de Saint-Just, chef de file du Front national à Paris, confirme qu'aucune sanction n'est à l'ordre du jour. ""Nous ne sommes pas des censeurs"" Selon lui, ""ce sont des propos tenus sur un blog privé. Nous ne sommes pas des censeurs, ni des policiers, ni des juges"". Même s'il reconnaît volontiers qu'il ""ne se serait pas exprimé comme ça."" De son côté, Paul-Marie Couteaux s'est justifié, toujours sur son blog, à la suite de cette polémique. ""Je n'ai pas demandé la construction de camps, puisque, sous le nom de ""camps de rétention administrative"", ils existent déjà – au contraire, justement, je veux supprimer cet extrême et inhumain recours, qui se généralise"", écrit-il notamment." Propos sur les Roms: le candidat FN ne sera pas sanctionné -1 "Leur discussion a été très remarquée, et très commentée. Emmanuel Macron a eu une courte discussion vendredi en aparté avec le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, avec lequel il a évoqué l'affaire Khashoggi et le Yémen, selon l'Elysée, un aparté dont la vidéo était très commentée sur Twitter. Une discussion ""très franche et ferme"" A l'issue d'une réunion au premier jour du G20 en Argentine avec ses homologues européens, Emmanuel Macron ""s'est rendu dans l'espace d'accueil de tous les chefs d'Etat. Il a vu Mohammed ben Salmane et a souhaité aller au devant de lui pour le voir et avoir une discussion très franche et ferme avec lui"", ont rapporté les conseillers du chef de l'Etat français. ""Deux points ont été évoqués, la volonté des Européens sur l'affaire Khashoggi d'associer des experts internationaux à l'enquête en cours et la nécessité d'une solution politique au Yémen"". Emmanuel Macron a également ""évoqué le sujet du prix du pétrole et du rôle que l'Arabie Saoudite a à jouer dans son évolution"". ""Vous ne m'écoutez jamais"" Divers médias ont relayé sur Twitter une vidéo de quelques minutes de cet entretien, dont la source originale restait pour l'heure indéterminée. On y voit un ""MBS"" à l'expression plutôt neutre, qui lâche à un moment un petit rire lorsqu'il aperçoit la caméra. Et un Emmanuel Macron plutôt tendu. Video of Macron and MBS chat , you can hear #France Prez saying ""you never listen to me"", #Saudi CP responds ""I do of course listen"" At G-20 today via @OKAZ_online pic.twitter.com/NRhkgBQlLb — Joyce Karam (@Joyce_Karam) 30 novembre 2018 ""Bien sûr que j'écouterai"" Plusieurs journalistes de l'AFP ont pu distinguer des bribes du dialogue en anglais, couvert par le bruit ambiant et des annonces au haut-parleur des organisateurs du sommet, mais sans pouvoir dire à quoi exactement ces paroles font référence. ""Ne vous inquiétez pas"", dit le prince. ""Je suis inquiet"", répond Emmanuel Macron. ""Vous ne m'écoutez jamais"", lance aussi le président français. ""Bien sûr que j'écouterai"", rétorque le prince héritier saoudien. La présidence française, ne disposant pas elle-même d'un meilleur enregistrement de la conversation, précise qu'""aucun autre échange n'est prévu"". Première entrevue depuis la mort de Jamal Khashoggi C'est le premier tête-à-tête entre les deux hommes depuis l'annonce de la disparition du journaliste dans le consulat saoudien à Istanbul. C'est aussi la première grande sortie du prince héritier saoudien depuis l'assassinat de ce critique du régime, qu'il est soupçonné, voire accusé, d'avoir commandité. A l'opposé de cet échange en apparence plutôt froid, des images tournées au début du sommet du G20, et devenues elles aussi rapidement virales, montrent des retrouvailles particulièrement chaleureuses entre le Saoudien et le président russe Vladimir Poutine." Au G20, l'aparté remarqué de Macron avec le prince héritier saoudien -1 "C'était l'audition la plus attendue de la commission d'enquête du Sénat: mercredi matin, Alexandre Benalla a été entendu par les sénateurs. Pendant 2h30, ces derniers ont essayé d'éclaircir les fonctions réelles de l'ancien chargé de mission de l'Elysée. Malgré une myriade de questions d'un côté et les réponses visiblement préparées d'Alexandre Benalla, les sénateurs sont sortis frustrés de l'audition, avec l'impression de ne pas avoir obtenu les éclaircissements désirés. L'intéressé en dira-t-il davantage devant les juges? Son audition est prévue le 28 septembre prochain, et concernera cette fois les événements du 1er mai dernier pour lesquels il a été mis en examen. Que va devenir la commission du Sénat, dont le travail a été révélé cet été au grand public? Constituée pour une durée de six mois, elle a déjà auditionné 25 personnes. ""Il y aura encore quelques auditions mais elle seront de moindre importance"", a annoncé Patrick Kanner, sénateur PS membre de la commission des Lois ce mercredi soir sur notre antenne. Un rapport à l'automne Selon L'Opinion, les personnes qui pourraient être convoquées sont le préfet de Haute-Marne et ancien directeur du Conseil national des activités privées de sécurité (Cnaps), une ancienne cheffe du GSPR, le Groupement de sécurité de la présidence de la République, ainsi que le directeur de la sécurité du PSG. Patrick Kanner indique que des universitaires, chercheurs spécialistes de la sécurité pourraient également être conviés, afin d'étudier de plus près le sujet de la sécurité à l'Elysée. Une fois ces auditions passées, ""on va engranger tout ce qu'on a appris"", explique Patrick Kanner. ""On va laisser retomber les particules, on va combiner le contenu des auditions – qui représentent des dizaines et des dizaines d'heures de travail"". Suivra un rapport, vraisemblablement remis à l'automne, dans lequel la commission établira un diagnostic sur la question de la sécurité du président. ""Il aboutira à des préconisations qui n'iront peut-être pas dans le sens de ce que souhaitait la présidence"", avertit le sénateur. Les élus de la commission défendent un système de sécurité passant par le ministère de l'Intérieur, là où l'Elysée ""souhaite visiblement un système autonome"". Une chose est sûre: ""Notre travail ne sera pas vain"", assure Patrick Kanner. La commission d'enquête de l'Assemblée, elle, avait finalement été dissoute en juillet dernier, quatre jours après sa constitution. Elle n'avait pas même pas remis de rapport." Affaire Benalla: et maintenant? -1 "Le ""Sarkoleaks"" continue. Après les révélations du Canard enchaîné mardi soir, Atlantico diffuse ce mercredi matin des extraits audio d'enregistrements d'échanges entre Nicolas Sarkozy et ses conseillers, enregistrés à leur insu en 2011. Le 26 février 2011, le président de l'époque se réunit à la Lanterne à Versailles avec ses conseillers, pour une réunion consacrée au remaniement gouvernemental. Il y est question du Premier ministre. On entend alors Nicolas Sarkozy donner son avis: ""Remplacer [le Premier ministre François] Fillon par [Jean-Louis] Borloo, c'est grotesque"", déclare-t-il. ""Y'a qu'une seule personne qui pourrait remplacer Fillon aujourd'hui, c'est Juppé. Je m'entends très bien avec Alain... Même si Fillon n'est pas décevant, il est comme on le sait"". Dans un deuxième extrait, il est question des finances du couple présidentiel. On entend Nicolas Sarkozy affirmer ""et nous, nous avons une maison en location alors qu'on a trois appartements de fonction"". Et Carla Bruni, présente, de rétorquer ""ah oui mais ça, c'est parce que je t'entretiens"" (rires) ""Voilà que je deviens riche en me mariant!"", dit ensuite Nicolas Sarkozy. ""Rien à foutre de l'intégration"" Dans le troisième extrait, Patrick Buisson et le publicitaire Jean-Michel Goudard discutent de Claude Guéant, alors secrétaire général de l'Elysée. ""L’avantage de Guéant, là depuis trois mois, c’est qu’il connaissait un petit peu les dossiers, notamment pour les affaires auprès du parquet. Il se mouillait un petit peu. Il va falloir expliquer tout ça à Musca, et vite hein parce que…"", explique Patrick Buisson. Allusion à Xavier Musca, nommé secrétaire général de l'Elysée le 27 février 2011. Dans cet extrait, en entend également Patrick Buisson commenter la présence de Carla Bruni à la lanterne où a eu lieu une réunion stratégique le 26 février 2011. ""Ahhh t’es amusant. Si je la connaissais pas un peu mieux depuis la télé j’aurais trouvé ça….lamentable….interventions percutantes quand même hein…"", lui répond Jean-Michel Goudard. Il est question également du ministre Michel Mercier. ""J’ai pas réussi à entrainer la tête de Mercier"", lance Patrick Buisson qui le juge ""calamiteux"". La discussion en vient ensuite à Roselyne Bachelot qui ne ""dit que des conneries"", selon Jean-Michel Goudard. Enfin, dans le quatrième extrait, on entend l'ancien conseiller commenter avec Jean-Michel Goudard le discours de Nicolas Sarkozy, préparé pour le remaniement. ""Il est gentil Nicolas. Quand il a un discours bouclé, il veut encore rajouter un truc sur le rassemblement, etc, entre toi et moi, rien à foutre"", lance le publicitaire. ""Rien à foutre de l’intégration non plus"", renchérit Patrick Buisson. ""Au moment où il en sera arrivé 500.000 de plus, on n'aura pas encore intégré les six millions qu’on a"". L'intégrale des enregistrements de Sarkozy par Buisson publié par Fil_actu" Sarkozy enregistré par Buisson: ce que révèlent les extraits sonores -1 "Lundi, mardi ou encore mercredi? Après les prises de parole d'Édouard Philippe, qui a présenté un bilan du Grand débat national cette semaine, des annonces concrètes sont attendues de la voix du président de la République dans les jours à venir. Mais aucune date fixe n'a été communiquée. ""L'intervention du président peut intervenir entre le début et le milieu de la semaine"", a déclaré François Bayrou jeudi matin sur BFMTV. ""Ce sera en début de semaine prochaine, mais rien n'est arbitré à ce stade pour le reste"" indique l'entourage du président au Parisien. Un proche d'Emmanuel Macron a de son côté confié à BFMTV que les annonces se feront entre lundi et mercredi, mais surement pas le dimanche. Des promesses de paroles ""fortes"" François Bayrou a évoqué une ""intervention décisive du président de la République"" lors de ces annonces, information rapportée également par des proches de l'Élysée dans Le Parisien. ""Il va être disruptif, scotcher tout le monde"", promet un militant historique d'En Marche! au quotidien. ""Il va dire des choses fortes, il pourrait donner mandat au gouvernement pour lancer de grands chantiers"", lance un important ministre, qui voit déjà  ""un an de boulot"" consécutif aux annonces. Edouard Philippe avait déjà promis lors de son intervention à l'Assemblée nationale mardi des décisions ""puissantes et concrètes"" à venir." Quand Emmanuel Macron va-t-il annoncer de nouvelles mesures? -1 """Ca ne règlera rien"". Et pourtant, il l'a fait: alors que le débat sur la moralisation de la vie politique fait rage en France, à peine une semaine après l'affaire Cahuzac, François Fillon a tenu à déclarer son patrimoine sur le plateau de France 2, lundi soir. ""J'ai une maison dans la Sarthe, d'une valeur de 440.000 euros, et deux voitures qui ont plus de dix ans. C'est mon seul patrimoine, en dehors de comptes épargne inférieurs à 100.000 euros. Je ne paie pas l'impôt sur' la fortune (ISF)"", a expliqué François Fillon. ""Même si je n'aime pas ce voyeurisme, je publierai la déclaration de patrimoine que d'ailleurs depuis des années, je fais au début de mon mandat à l'Assemblée nationale et à la fin de mon mandat"", a dit le député de Paris. ""Ce geste ne me coûte pas, a-t-il poursuivi, mais je pense qu'il ne règle rien de la crise politique qui a lieu en France depuis l'affaire Cahuzac. Je considère qu'il n'y a pas besoin d'un projet de loi pour moraliser la vie politique"", a-t-il poursuivi, soulignant qu'""aucune règlementation ne règle la question"". Nadine Morano refuse de rendre son patrimoine public ""Ce que j'espère, c'est que ce geste me permette d'être entendu si je dis à François Hollande que sa politique n'est pas la bonne"", a affirmé François Fillon, rappelant que la gauche ""a su, en 1983 avec François Mitterrand, changer de cap lorsqu'elle a vu qu'elle ne prenait pas la bonne direction"". Lundi, trois ministres se sont livrés volontairement à l'exercice de déclaration de patrimoine: Marie-Arlette Carlotti, ainsi que Cécile Duflot et Pascal Canfin, les deux ministres écologistes du gouvernement. Tous les ministres devront faire de même d'ici au 15 avril. Mais tous les responsables politiques ne s'aligneront pas sur les ministres, ou sur François Fillon et Laurent Wauquiez. Jean-François Copé a précisé qu'il le fera ""quand la loi sera promulguée"". Quant à Nadine Morano, elle a affirmé lundi soir sur son compte Twitter qu'elle ne rendra pas son patrimoine public: ""un acte démagogique qui ne règle aucun problème"", déclare l'ancienne ministre UMP. J'ai décidé de ne pas rendre public mon patrimoine. Acte démagogique qui ne règle aucun problème, la course à la démagogie est engagée. — Nadine Morano (@nadine__morano) 8 avril 2013 A LIRE AUSSI: >> Sur quoi va porter la moralisation de la vie politique? >> Déclaration de patrimoine: des ministres prennent les devants" Fillon fait sa déclaration de patrimoine sur France 2 -1 "Il avait fondé le mouvement ""citron"", puisque, disait-il, lui et ses partisans ""en avaient marre d'être pressés et ne voulaient pas de pépin"", puis le collectif des ""gilets jaunes libres"". Mais Benjamin Cauchy, qui fut le porte-parole des manifestants de Haute-Garonne, semble avoir trouvé sa voie. Il a en effet annoncé ce jeudi soir sur notre plateau qu'il rejoignait la liste de Debout la France, emmenée par Nicolas Dupont-Aignan, pour les européennes. ""J’ai décidé de m’associer à la liste de Nicolas Dupont-Aignan car on est syncro' avec les revendications des gilets jaunes"", a-t-il déclaré. Il a ajouté: ""Je serai en position éligible."" Quant à sa place sur la liste: ""Vous le saurez lundi matin lors de la conférence de presse où nous la dévoilerons"". Il a assuré avoir été approché ces dernières semaines par Jean Lassalle, Florian Philippot, des cadres républicains, le Rassemblement national ou encore des gilets jaunes désireux de monter une liste en vue des européennes. Cette démarche électorale n'est pas faite pour surprendre. Dès novembre dernier, alors que les gilets jaunes accomplissaient leurs premiers pas dans les rues de France, le voile était levé, par France 3 Occitanie, sur les sympathies politiques de Benjamin Cauchy. Ancien syndicaliste étudiant auprès de l'organisation de droite UNI, il était devenu plus tard conseiller municipal étiqueté UMP à Laon. ""J’ai été au RPR puis à l’UMP de 1997 à 2008. J’ai compris que cette politique ne correspondait pas et j’avais rangé mes convictions dans ma tête"", a-t-il commenté sur notre antenne ce jeudi soir. Parcours politique Si son rapport à Debout la France a d'abord paru obscur, il est apparu plus évident en janvier dernier. Répondant alors aux questions de la Dépêche du Midi, il avait concédé s'être rendu peu de jours auparavant dans les locaux de la filiale haute-garonnaise de Debout la France pour y manger la galette des rois certes, mais aussi pour ""échanger en vue des européennes"". Afin de détailler plus précisément son positionnement idéologique, il avait lâché: ""Je suis avant tout un gaulliste. Et je l’assume""." Benjamin Cauchy rejoint la liste de Nicolas Dupont-Aignan pour les européennes -1 "Le candidat PS à la mairie de Grenoble, Jérôme Safar, arrivé deuxième dimanche avec 25,31% des voix derrière celui d'EELV et du Parti de Gauche, Eric Piolle (29,41%), a annoncé mardi qu'il se maintenait au second tour, refusant de fusionner les listes. Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts a demandé sur BFMTV que le Parti socialiste lui retire son investiture. ""Oui, absolument, comme le Parti socialiste nous le demande quand des candidats à nous dans des villes bien différentes n'ont pas voulu fusionner"", a estimé la chef de file des écologistes. Elle regrette cette ""décision très personnelle de Jérôme Safar qui nuit à la gauche"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } ""Je prends la responsabilité de me maintenir"" ""Je prends aujourd'hui la responsabilité et la décision de maintenir la liste que je conduis, avec l'objectif clair de gagner pour l'avenir de notre territoire"", avait déclaré Jérôme Safar à son local de campagne devant des militants. Eric Piolle, dont la liste rassemblait notamment EELV et le Parti de Gauche, arrivé en tête avec 29,41% des suffrages, avait proposé lundi de faire liste commune au second tour. Finalement, c'est une quadrangulaire avec le candidat de l'UMP Matthieu Chamussy, troisième dimanche avec 20,86% des voix, et celle du Front national Mireille d'Ornano(12,56%) qui sera proposée aux Grenoblois dimanche prochain. article, aside, details, figcaption, figure, footer, header, hgroup, menu, nav, section{display:block;} body{line-height:1;} ol, ul{list-style:none;} blockquote, q{quotes:none;} blockquote:before, blockquote:after, q:before, q:after{content:'';content:none;} table{border-collapse:collapse;border-spacing:0;}.clear{clear:both;height:0px;overflow:hidden;line-height:0;font-size:0.0em;} #Col1-Elections{overflow:hidden;width:580px;margin:0 0 20px 0;font:12px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#046;}#Col1-Elections .main{overflow:hidden;background:#fff url(https://static.bfmtv.com/regie/img/elections/map.png) no-repeat center right;padding:10px;}#Col1-Elections .foot{overflow:hidden;width:580px;height:3px;background:url(//www.bfmtv.com/img/bfmtv_sprite.png) 0 0;} #Col1-Elections .titre{font:bold 18px 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif !important;color:#269 !important;text-transform:uppercase !important;margin:0 0 10px 0 !important;}#Col1-Elections .titre2{font:bold 14px Arial, Helvetica, sans-serif !important;color:#666 !important;margin:0 0 10px 0 !important;}#Col1-Elections li{display:block;margin-bottom:10px;}#Col1-Elections label{display:block;}#Col1-Elections input, #Col1-Elections select{font:13px/28px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#666;border:1px solid #b8c3c9;background:#f9f9fa;width:70%;}#Col1-Elections input.submit{font:bold 14px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#fff;border:1px solid #222;background:#333;cursor:pointer;width:auto;} Élections Les résultats dans votre ville Ex : Lyon, 69 ou Lyon, 69002 Sélectionnez votre élection Présidentielle 2002 Présidentielle 2007 Législatives 2007 Présidentielle 2012 Législatives 2012 Municipales Municipales: que se passe-t-il pendant l'entre-deux-tours? Voir le diaporama Municipales: que se passe-t-il pendant l'entre-deux-tours? Voir le diaporama Municipales: que se passe-t-il pendant l'entre-deux-tours? Voir le diaporama Municipales: que se passe-t-il pendant l'entre-deux-tours? Voir le diaporama Municipales: que se passe-t-il pendant l'entre-deux-tours? Voir le diaporama" Municipales à Grenoble: EELV demande une sanction contre le candidat PS -1 "Invité de BFM Politique ce dimanche, Laurent Nunez, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur, a annoncé que l'IGPN (Inspection Générale de la Police Nationale) menait actuellement ""140 enquêtes judiciaires sur des suspicions de violences policières"", lors des différentes manifestations des gilets jaunes. La Ligue des droits de l'Homme avait reçu fin janvier environ 90 signalements dénonçant des violences de la part des forces de l'ordre. Parmi eux, une cinquantaine faisait état de blessures, parfois graves: perte d'un oeil, fracture de la mâchoire, blessures aux pieds et aux jambes... Samedi dernier, un manifestant présent dans le cortège parisien des gilets jaunes a eu la main arrachée à hauteur de l'Assemblée nationale, potentiellement par une grenade de désencerclement. Une riposte ""toujours proportionnée"" ""Je vous rappelle que l'épisode de la main arrachée, nous sommes sur une tentative d'intrusion dans l'Assemblée nationale, avec un cordon de gendarmes mobiles qui courageusement défend le site"", a répond Laurent Nunez, interrogé sur ces blessures. Le secrétaire d'État a ensuite assuré que les forces de l'ordre agissaient à chaque fois ""en riposte"" à des agressions ""extrêmement graves contre les forces de l'ordre, contre les institutions (...) cette riposte elle est encadrée, elle se fait de manière proportionnée et elle se fait de manière extrêmement professionnelle"", insiste le secrétaire d'État. Il pointe du doigt dans ces violences ""les casseurs, qui sont des militants de l'ultra-droite, de l'ultra-gauche qui infiltrent le cortège"", selon lui. Des ""suspicions"" concernant les forces de l'ordre persistent toutefois dans certains épisodes de violences, rappelle le secrétaire d'État. ""J'insiste bien sur le mot de 'suspicions', parce qu'il y a des enquêtes en cours, et nous verrons ce qu'il en est.""" Violences policières: 140 enquêtes ont été ouvertes par l'IGPN, selon Laurent Nunez -1 "François Fillon a déjà été critiqué par son adversaire sur son programme économique jugé trop brutal. Il est désormais attaqué sur la question de l’avortement. Alain Juppé lui a en effet demandé ce matin sur Europe 1 de ""clarifier sa position"" sur le sujet. L’ancien Premier ministre arrivé en tête du premier tour de la primaire de la droite et du centre lui a répondu, fermement, en déplacement à Viry-Châtillon : ""Jamais je n’aurais pu pensé que mon ami Alain Juppé tombe aussi bas"". ""Ça fait 30 ans que je suis parlementaire. Est-ce qu'une seule fois j'ai pris une position contre l'avortement ? Est-ce que vous avez vu une seule fois dans un programme de François Fillon des propos concernant le retour sur la loi Veil ? Jamais"" Et d'exiger : ""Que la campagne reprenne sa dignité et que l’on cesse des polémiques qui sont inqualifiables et qui franchement abaissent le niveau.""" "Attaqué sur l'avortement, Fillon ""n'aurait jamais pu penser"" que Juppé ""tombe aussi bas""" -1 "[Retour au dossier spécial Européennes] Le député européen Philippe de Villiers, Président du Mouvement Pour la France (MPF) et du Conseil général de la Vendée, est tête de liste aux élections européennes pour « Libertas » dans l'Ouest. Fermement opposé à l'intégration de la Turquie dans l'Union Européenne, il fustige l'attitude du Chef de l'Etat sur cette question délicate. « Les Français payent pour les producteurs de lait turc » « Sous présidence française, on a supprimé les quotas. Et on a donné un signal au monde entier : vous pouvez venir inonder le marché du lait européen. C'est ce qui s'est passé. Si le lait baisse en ce moment, c'est parce qu'il y a une surproduction. Et s'il y a une surproduction c'est parce qu'il y a du lait de Nouvelle Zélande et du lait d'Australie qui arrivent à flot. L'Europe que je dénonce, c'est justement cette Europe qui a abattu petit à petit cette dernière régulation. Il y a d'ailleurs une chose cocasse : pendant qu'on met nos producteurs de lait sur la paille, moi j'ai découvert que Bruxelles - c'est-à-dire en fait le contribuable français, européen - paye pour le développement rural turc - c'est-à-dire pour les producteurs de lait turc. 85,5 millions d'euros sont attribués dans ce qu'on appelle les crédits de préadhésion. » « Nicolas, tu ne peux pas continuer à dire des choses fausses » « Je lance un appel à Nicolas Sarkozy, en le regardant dans les yeux : Nicolas, tu ne peux pas continuer à dire des choses qui sont fausses ; tu ne peux pas continuer à dire que tu es hostile à l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne, alors que tous les jours tu fais le contraire. Pourquoi il a supprimé le référendum obligatoire dans la Constitution, que Jacques Chirac avait mis ? Parce qu'il ne veut pas qu'on vote. Donc ça veut dire que le 7 juin c'est le dernier vote sur la Turquie. Déjà, les contribuables français payent chaque année pour la Turquie - 96 millions d'euros pour 2009. Nous faisons comme si la Turquie était déjà dans l'UE. Si Sarkozy était logique, il dirait : ça fait 2 ans que j'ai dit qu'on arrêtait la négociation, je l'arrête, je rappelle mon négociateur et on arrête de payer comme on le fait depuis 2 ans. Moi je demande qu'on stoppe net la négociation avec la Turquie. » [Retour au dossier spécial Européennes]" De Villiers : « Le 7 juin, c'est le dernier vote sur la Turquie » -1 "La campagne officielle pour les élections européennes avait commencé le 13 mai à minuit, elle s'achèvera d'ici quelques heures. Ce soir à zéro heure zéro se termine la campagne électorale audiovisuelle, comme le précise le site Vie Publique. Fin de la campagne audiovisuelle ce vendredi soir La campagne électorale audiovisuelle encadre les conditions dans lesquelles les différentes listes présentées pour l'élection peuvent apparaître sur les médias radio et télé. Leur temps de passage dans des émissions est décompté depuis le 15 avril, jusqu'à ce soir minuit. ""La diffusion de propos à caractère électoral et d’éléments de sondage ou de résultats du scrutin sont interdits la veille et le jour du scrutin jusqu’à la clôture du vote"", écrit le CSA. L'ultime débat a d'ailleurs eu lieu jeudi soir sur BFMTV, entre onze têtes de liste pour les européennes. Le CSA a recensé les diffusions des différentes vidéos officielles de promotion des 34 listes, les dernières ont eu lieu jeudi d'après les tableaux du Conseil. Tenue des réunions électorales jusqu'à samedi soir La distribution de tous documents électoraux (tracts, programmes...) sera également interdite à partir de minuit ce vendredi. En revanche, la tenue de réunions électorales est autorisée jusqu’à la veille du scrutin des européennes, soit le 25 mai à minuit, précise Vie Publique. A Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, en Guadeloupe, Martinique, Guyane, Polynésie française et dans les bureaux de vote ouverts par les ambassades et postes consulaires situés sur le continent américain, le vote n'aura pas lieu dimanche mais samedi. En conséquence, l'arrêt de la campagne audiovisuelle se fait 24 heures plus tôt, et s'est terminée jeudi soir à minuit." La campagne des européennes s'achève ce vendredi à minuit: quelles sont les règles ? -1 "Invitée mercredi matin sur BFMTV et RMC, Nathalie Kosciusko-Morizet accuse son propre parti Les Républicains de verrouiller la primaire à droite: ""Il y a un problème d'une partie de la direction du parti, qui préférerait que ça reste un entre-soi, et qui fait ce qu'il faut pour que ça reste un entre-soi, alors même que la primaire a été annoncée comme une primaire ouverte"". Nathalie Kosciusko-Morizet charge la direction de son parti présidé par Nicolas Sarkozy, et dénonce les conditions de préparation de la primaire à droite: ""On invite à venir voter des Français qui ne sont pas encartés, tous les Français peuvent venir voter. Le parti ne diffuse pas cette information, ne fait rien pour que ça se sache. Le parti ne fait rien non plus pour que ses adhérents se mobilisent pour parrainer un candidat"". ""Les adhérents n'ont pas reçu de bulletin de parrainage"" NKM poursuit: ""Il y a comme une réticence à l'ouverture, peut-être aussi un calcul de la part de certains, qui se disent 'moins il y a de votants, meilleur c'est pour moi'"". La députée souhaite que ""toutes les sensibilités politiques de la droite et du centre soient représentées"", alors que ""sur la question des parrainages, dans les conditions d'accès à la primaire, le parti verrouille tout. (...) Aujourd'hui, les adhérents (du parti Les Républicains, Ndlr) ne savent pas qu'ils doivent parrainer (un candidat, Ndlr). Ils n'ont pas reçu de bulletin de parrainage"". Elle-même candidate à la primaire à droite, l'élue de l'Essonne lance un appel: ""Je me tourne vers les Français, les adhérents des Républicains qui peuvent parrainer, les maires, les conseillers départementaux et régionaux, et je leur dis 'Il y a une urgence démocratique. Si on veut un vrai débat politique, une primaire qui ressemble à la France, si on veut que ce ne soit pas la brochette des habituels en costume gris qui font le débat, alors parrainez'""." "Primaire à droite: NKM dénonce ""la brochette des habituels en costume gris""" -1 "Le refus de EELV de participer au nouveau gouvernement formé par Manuel Valls et présenté mercredi pourrait avoir des conséquences sur les débats parlementaires. Actuellement, le Parti socialiste possède en effet 291 sièges à l'Assemblée nationale, soit seulement deux de plus que la majorité absolue. Or, le retour de Cécile Duflot sur les bancs de l'hémicycle avec les écologistes réduira l'écart à une petite voix, sa suppléante Danièle Hoffman-Rispal siégant avec les socialistes. Pompili et De Rugy posent problème Une voix qui pourrait avoir son importance lorsqu'on sait que certains députés de l'aile gauche du PS, tels Henri Emmanuelli, hésitent à voter la confiance au gouvernement Valls. Ces derniers auraient pu être ""muselés"" par différentes combines, comme le retour de députés plus modérés que leurs suppléants (Georges Pau-Langevin et François Lamy), ou de l'entrée de parlementaires écologistes au gouvernement. Barbara Pompili et François De Rugy (EELV tous les deux) ont, par exemple, des suppléants socialistes, comme il a été convenu lors des élections législatives de 2012. S'ils se pliaient à la discipline de leur parti, en refusant l'offre de ministère élargi de Manuel Valls, les deux coprésidents du groupe EELV à l'Assemblée poseraient donc un problème à la majorité socialiste. Cazeneuve, victime collatérale du refus écologiste? Première conséquence visible: Bernard Cazeneuve pourrait finalement ne pas remplacer Pierre-René Lemas au poste de secrétaire général de l'Elysée. Car si tel était le cas, l'ex-ministre du Budget devrait démissionner de son poste de député, la règle du suppléant ne s'appliquant qu'aux postes de ministres. Au vu de la tendance des municipales, des élections législatives partielles pourraient bien être fatales au PS, qui  perdrait ainsi la majorité absolue au Palais-Bourbon." Assemblée: comment les Verts menacent la majorité du PS -1 """Calomnie"". François Fillon est en colère, au lendemain de la parution d'un article de L'Express selon lequel l'ancien Premier ministre aurait facturé à l'UMP des voyages en hélicoptère vers sa résidence dans la Sarthe. Selon L'Express, ""les proches de Jean-François Copé se sont replongés dans les factures du précédent quinquennat et ont notamment retrouvé trace de déplacements en hélicoptère payés 12.000 euros l'aller entre Paris et la Sarthe où se situe la résidence de l'ancien Premier ministre"". ""Je demande la transparence, on me répond par la calomnie"" ""Jamais, jamais, jamais, c'est totalement faux, c'est juste de la calomnie"", a répliqué le député de Paris sur RTL. ""Quand j'étais Premier ministre et que je faisais des campagnes électorales pour aller soutenir des candidats dans toute la France, naturellement je le faisais par des moyens financés par mon parti et pas par l'Etat, c'est la moindre des choses"", plaide-t-il, avant d'assurer que des voyages en hélicoptère n'ont ""jamais, jamais"" servi à assurer des déplacements vers sa résidence. ""Ca veut dire que quand je demande de la transparence on me répond par l'air de la calomnie et c'est assez lamentable"", s'est indigné François Fillon. L'ancien Premier ministre a demandé à plusieurs reprises un ""comité de supervision des comptes du parti"" au président de l'UMP Jean-François Copé. Celui-ci a répliqué mardi en présentant en comité stratégique, une réunion hebdomadaire du parti, un exposé détaillé des comptes du parti, assurant qu'il n'y a aucun surendettement ou surfacturation contrairement aux affirmations du Point." UMP: retour de la guerre Copé-Fillon, sur fond de factures -1 "Si le premier débat de la primaire à gauche avait été jugé trop calme par les observateurs, le deuxième devrait échapper à ce reproche. Vincent Peillon et Manuel Valls se sont affrontés au sujet de l'accueil des migrants dans l'Hexagone. Celui-ci n'a pas apprécié que celui-là ait critiqué le fait qu'il se soit élevé en février 2016 contre la politique migratoire allemande. Le député européen avait même conclu: ""Les Français sont plus généreux que leurs dirigeants."" ""J'en ai assez qu'on mette en cause la France"" Manuel Valls lui a donc, vertement, répondu: ""J’en ai assez, ici comme ailleurs, qu’on mette toujours en cause la France."" L'ancien ministre de l'Education nationale lui a alors fait observer que ""quand on critique des discours qui sont les siens ou même des politiques qu’il a menées, on ne critique pas la France."" Une vue que l'ex-chef du gouvernement ne partage pas non plus. Il a immédiatement rétorqué: ""Comme chef du gouvernement, j’ai parlé au nom de la France, c’est parfaitement critiquable mais j’ai parlé au nom de la France, c’est ça la fierté de gouverner."" Vincent Peillon évoque une ""gêne"" de François Hollande Pas convaincu, Vincent Peillon s'est même appuyé sur le président de la République: ""Non, je ne le crois pas du tout. Il y a eu une gêne, y compris du président de la République car cette position qui d’ailleurs n’a pas été respectée, puisque c’était 30.000 et on est à 5.000, n’était pas une position qui engageait l’idée de la France."" Moqueur, l'ancien maire d'Evry a glissé: ""Ah bon? Vous avez des conversations intimes...""" Primaire à gauche: Valls et Peillon s'écharpent au sujet des migrants -1 """Il y a un anti-républicanisme qui est très inquiétant"", a estimé Anne Hidalgo dimanche sur BFMTV avant de dénoncer une ""alliance des droites potentiellement dangereuse pour la République. [...] Il y avait trop de personnalités de droite dans le cortège"". La candidate socialiste à la mairire de Paris réagissait à la Manif pour tous qui a réuni entre 80.000 et 500.000 personnes dimanche à Paris mais aussi au ""Jour de colère"" de la semaine passée. Un rassemblement contre le ""Jour de colère"" ""Il faut un sursaut républicain"", a demandé l'actuelle première adjointe de Bertrand Delanoë. Le porte-parole du PS, David Assouline, a lui souhaité dimanche sur BFMTV que ""la France de la fraternité se manifeste fortement"" lors d'un rassemblement pour contrer ""Jour de colère"", coalition de mouvements opposés au gouvernement. Robert Badinter ou Manuel Valls ont lancé un appel similaire." "Manif pour tous: Hidalgo dénonce l""alliance des droites""" -1 "|||>> Méthodologie Sondage exclusif CSA pour BFMTV, Le Figaro et Orange réalisé par téléphone du 13 au 14 janvier 2014, sur un échantillon représentatif de 502 personnes âgées de 18 ans et plus, inscrites sur les listes électorales à Hénin-Beaumont, constitué d'après la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée). A deux mois des élections municipales, le Front national arrive en tête au premier tour à Hénin-Beaumont, mais est battu au second round, révèle mercredi un sondage CSA pour BFMTV. Voici, en détail, les enseignements de cette enquête. > Le FN devant le PS au premier tour A Hénin-Beaumont, 36% des sondés voteraient au premier tour pour la liste du Front national, emmenée par Steeve Briois, contre 34% seulement pour le Parti socialiste, emmené par le maire actuel Eugène Binaisse, révèle d'abord ce sondage. Le candidat UMP Jean-Marc Legrand ne récolterait que 8% des suffrages. Au second tour, le socialiste reprendrait toutefois le dessus sur son adversaire du FN, avec 54% des intentions de vote contre 46% pour Steeve Briois. Ce sursaut peut s'expliquer par la division de la gauche au premier tour, répartie sur cinq listes différentes. Ces cinq listes représentent en tout 56% des intentions de vote au premier tour. > Les préoccupations des votants Localement, la gauche reste fortement marquée par la condamnation de l'ancien maire socialiste Gérard Dalongeville pour détournement de fonds publics. Selon notre sondage, six électeurs sur dix souhaitent qu'à l'issue des prochaines élections l'action municipale change en pronfondeur, contre 31% qui privilégient la continuité. Une majorité de sondés (59%) affirment également qu’ils voteront d’abord en fonction de considérations ""purement locales"", notamment les cadres et les professions intermédiaires (84%). En revanche, les employés et les ouvriers (35%) envisagent plutôt de profiter de ce scrutin pour s’opposer au président de la République et au gouvernement. Le contexte national pourrait donc peser sur le score des listes de gauche. > Steeve Briois ""ne croit pas les sondages"" Le candidat du FN, Steeve Briois, rappelle sur BFMTV que ""ce ne sont pas les instituts de sondages qui font les éléctions en France, ce sont les électeurs"". ""A chaque élection, les sondeurs viennent à Hénin-Beaumont, sondent les Héninois et nous crédident de 30 à 35% des voix, poursuit-il. Aux dernières municipales partielles, j'ai emporté 40% des voix. Les sondages se trompent!"" .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" Municipales à Hénin-Beaumont: le FN en tête au premier tour -1 "Il y a quelques mois, ce lieutenant d'Alain Juppé était loin de figurer au nombre des personnalités politiques les plus en vue du pays. A présent Premier ministre, Edouard Philippe laisse toujours l'opinion quelque peu circonspecte, comme le montre le dernier sondage Elabe pour BFMTV publié ce mercredi. L'institut de sondages a demandé à son panel de se prononcer quant à l'adéquation entre le chef du gouvernement et dix traits. Et les scores accumulés par celui-ci dans ces divers items sont généralement inférieurs à ceux d'Emmanuel Macron, évalués dans la même enquête. Les trois caractéristiques que les Français associent le plus volontiers à leur Premier ministre sont le ""dynamisme"", avec un taux de 57%, viennent ensuite sa ""volonté de vraiment changer les choses"", avec 55%, et enfin ""l'honnêteté"", qualité que 55% lui attribuent. Une opinion réservée Pour 52% des Français, il est ""autoritaire"". Pour 50% d'entre eux, il ""respecte ses engagements"" et apparaît comme ""sympathique"" auprès de 48% du panel. Ce dernier score est à peu près égal à celui de son évaluation pour l'item sur la perception de sa faculté à ""réformer le pays"": 47%. Le bât blesse ensuite: il est jugé ""inquiétant"" par 46% des citoyens interrogés. Et ils ne sont que 36% à estimer qu'il ""comprend les gens"" et ""peut les rassembler"". Il n'y a que dans le domaine de la perception de son honnêteté ou de sa proximité avec les Français qu'il dépasse Emmanuel Macron. ""On est dans le 'plutôt'"" Bernard Sananès, président d'Elabe, voit dans ces chiffres assez égaux un signe d'indifférence de l'opinion: ""Sur la plupart des qualificatifs que nous proposons à nos interviewés les réponses ne sont pas déterminées. Le jugement est dans le 'plutôt' pour l’instant. Edouard Philippe n’a pas fait campagne avec Emmanuel Macron, c’est très important dans le lien avec l’opinion que peut avoir un Premier ministre. Il n’a pas de marqueur dans l’opinion."" Joignant l'exemple au développement, Bernard Sananès poursuit: ""Souvenons-nous de François Fillon : ‘Je suis à la tête d’un Etat en faillite’ C’est une phrase qui a installé l’idée que François Fillon, c’était la rigueur. Il avait installé cette marque-là. Pour l’instant, la marque ‘Edouard Philippe’ ne s’est pas encore installée."" Ce jeudi, sur BFMTV face à Jean-Jacques Bourdin, Edouard Philippe aura une occasion de se faire mieux connaître des Français. Echantillon de 1.004 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Interrogation par Internet les 22 et 23 août 2017." Edouard Philippe, l'homme sur lequel les Français n'ont pas d'avis -1 "A l'Assemblée nationale jeudi et selon la formule consacrée, Manuel Valls a engagé la responsabilité du gouvernement. Pour la troisième fois, il a donc décidé de ""passer en force"" et d'utiliser l'article 49.3 de la Constitution dans le cadre du projet de la loi dite Macron, qui sera ce jeudi définitivement adoptée. Les débats menés sur ce texte auront duré sept mois avec pas moins de 10.000 amendements déposés pour 300 articles adoptés. ""Les débats ont été riches et intenses. Maintenant, il faut mettre en oeuvre cette loi sans tarder"", a insisté le Premier ministre. Emmanuel Macron le ministre de l'Economie a souligné de son côté que le texte avait déjà été ""l'objet de 500 heures de débat"". ""Redonner un coup de jeune à notre économie"" Sur le fond du débat, le Premier ministre a insisté sur le fait que cette loi allait ""redonner un coup de jeune et un souffle supplémentaire à notre économie"" et qu'il ""faut poursuivre et amplifier ce mouvement de réforme"". ""Notre économie est entravée par des blocages, il faut les lever"", a-t-il continué. Le Premier ministre a rappelé qu'il avait déjà fait usage du 49.3 par deux fois en première et en deuxième lectures de ce projet de loi. A chaque fois, ces passages en force avaient fait l'objet de critiques émanant de l'opposition de droite, mais aussi d'une partie de la gauche. Un sondage a montré en juin dernier que 7 Français ne voyaient pas non plus d'un bon oeil l'usage du 49.3. Pas de motion, mais une saisine du Conseil constitutionnel Pour sa part, la droite a indiqué qu'elle ne déposerait pas de motion de censure contre l'usage de cet article. En revanche, Les Républicains ont fait savoir qu'ils allaient saisir le Conseil constitutionnel pour la partie du texte qui concerne les professions réglementées. Une fois la loi définitivement adoptée, les députés disposeront d'un délai de quatre jours pour déposer ce recours. Ils entendent défendre particulièrement les professions juridiques tels les avocats, notaires, greffiers, qui s'estiment malmenés par ces nouvelles dispositions législatives. Si le feuilleton parlementaire s'achève, l'examen de la loi Macron n'est donc pas tout à fait terminé." Loi Macron: 3e recours au 49.3 pour faire adopter le texte définitivement -1 "Avril 2014: Aquilino Morelle est contraint, avec fracas, de démissionner de son poste de conseiller en communication à l'Elysée. Le château engage alors une réflexion sur les moeurs de ses collaborateurs et élabore en décembre une charte de déontologie à l’attention des collaborateurs du président de la République, visant à ""renforcer la confiance des citoyens dans l'action du Président de la République"", révèle, ce lundi, le site de France Inter. Ce texte avait été rédigé quatre mois après le départ de l’ancien conseiller politique, soupçonné de conflit d'intérêt (qui a été blanchi en début de mois, ndlr). Ses goûts luxueux avaient également été reprochés à Aquilino Morelle, qui avait fait privatiser un salon de l’hôtel Marigny pour faire cirer ses chaussures. Zoom sur cette charte, qui vise à encadrer les pratiques, jusqu'ici opaques, des conseillers du président de la République. > Transparence et sobriété Les moyens mis à disposition des conseillers de l’Elysée seront ""exclusivement réservés à l'accomplissement des tâches relatives à l'exercice de leurs fonctions"". A ce titre, la charte exige sobriété et transparence absolue. Les réceptions ne devront revêtir ""en aucun cas un caractère ostentatoire"", et les déplacements seront déclarés auprès du directeur de cabinet. ""Les conseillers ne peuvent utiliser ces ressources à des fins personnelles ou à des fins autres que les activités liées à l'exercice de leurs fonctions"", stipule, s’il en était besoin, la charte de déontologie. Ils ne doivent accepter ni ""cadeaux"" ni ""libéralités"". > Prévention des conflits d'intérêt La charte impose également une série d’entretiens entre tout collaborateur du Président avec le secrétaire général de l’Elysée, pour faire connaître ""tout intérêt particulier susceptible d'interférer avec leur action"". En outre, les conseillers ne pourront accepter d’invitations ""de nature à influencer ou paraître influencer l’exercice indépendant et impartial [de leurs] fonctions"". Les collaborateurs du Président, précise encore le document, renonceront à exercer leurs fonctions sur ""toutes les questions, sujets ou dossiers pour lesquels ils ont un intérêt personnel ou familial ou professionnel à l'affaire"". ""Ils ne doivent pas solliciter ou recevoir quelque avantage pour eux-mêmes ou pour autrui en contrepartie de l'accomplissement ou de l'abstention de l'accomplissement d'un acte de leurs fonctions, ou pour abuser de leur influence pour peser sur la décision prise"", est-il par ailleurs stipulé. > ""Discrétion"" et ""loyauté"" ""Les collaborateurs du président de la République agissent loyalement dans le respect de la légalité, exige encore le document. Ils s'engagent à respecter les principes d'intégrité, de probité, d'indépendance et d'impartialité, du secret et de la discrétion professionnels"". Les conseillers du Président devront s’astreindre à un devoir de réserve des plus stricts, qui se ""prolonge au-delà de l'exercice des fonctions"". Ainsi devront-ils s’abstenir ""de prendre des positions qui altéreraient l'exercice indépendant et impartial de leurs fonctions"". La Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), consultée par l’Elysée, a rendu un avis positif sur ce document que devra signer tout nouveau collaborateur du Président." Les collaborateurs de l’Elysée devront signer une charte de déontologie -1 "Main dans la main, le couple Macron, s’affiche tout sourire en une de Paris-Match. Sur huit pages, s'étalent des photos tirées de leur album personnel, du selfie aux sports d’hiver à l'image du chien du couple. L'article se poursuit sur une longue interview de Brigitte Macron, véritable panégyrique de son ministre de mari. ""Emmanuel est très solide et rassurant"", dit-elle dans les colonnes de l'hebdomadaire. ""C'est un chevalier, un personnage d'une autre planète qui mêle une intelligence rare à une humanité exceptionnelle"". Brigitte Macron se confie en exclusivité à Paris Match https://t.co/nHQP3fr4GX pic.twitter.com/9s9VqRwZhu — Paris Match (@ParisMatch) 13 avril 2016 ""Une bêtise, que l'on a faite ensemble"" Une opération de communication - que le principal intéressé a niée, jeudi, contre toute évidence. Une erreur, a reconnu Emmanuel Macron dès jeudi: ""Mon épouse, à laquelle je tiens beaucoup, a parlé à une journaliste de Paris-Match. Mon épouse ne connaît pas le système médiatique. Elle le regrette d'ailleurs profondément, c’est une bêtise, une bêtise que l'on a faite ensemble"", a-t-il déclaré en marge d’un déplacement à Londres. ""On est complètement dans une aventure personnelle"" Le ministre de l’Economie a fait machine arrière, car sur le fond, cette exposition dans un magazine people vient brouiller son message, explique Thierry Arnaud, chef du service politique de BFMTV: ""Il vient nous dire qu'il lance un mouvement pour renouveler la politique. Il ajoute ""ce mouvement, ce n'est pas une aventure personnelle"". Mais quand on est à la une de Paris-Match avec son épouse, que l'on parle de sa vie et qu'on l'étale sur plusieurs pages, on est complètement dans une aventure personnelle"", analyse-t-il sur notre antenne. Hollande: Macron ""sait ce qu'il me doit"" Et cette aventure personnelle irrite à l’Elysée. Ce jeudi soir, dans l'émission ""Dialogues citoyens"" sur France 2, François Hollande a recadré son ministre: ""C'est, entre nous, non pas simplement une question de hiérarchie, il sait ce qu'il me doit, c'est une question de loyauté personnelle et politique"", a déclaré le chef de l'Etat. Emmanuel Macron, a poursuivi François Hollande, ""doit être dans l'équipe, sous [son] autorité"". Déclinaison du ""je décide, il exécute"" de Jacques Chirac à son ministre de l'Intérieur de l'époque, un certain... Nicolas Sarkozy." Emmanuel Macron dans Paris-Match: une erreur de communication? -1 "L'écrivain Philippe Besson, nommé à la fin du mois d'août consul de France à Los Angeles par la présidence de la République, n'est pas encore arrivé sur son lieu d'affectation. Il a en effet décidé d'attendre que les recours projetés par les syndicats du Quai d'Orsay, opposés à son installation en Californie, soient tous examinés par le Conseil d'Etat avant de faire, éventuellement, le voyage. Deux mois pour déposer un recours La nomination de Philippe Besson avait suscité une vive polémique en raison de son absence de formation diplomatique, et de sa proximité avec Emmanuel Macron, duquel il avait dressé un portrait très avantageux dans son livre Un personnage de roman écrit durant la campagne présidentielle. Ces motifs ont rapidement conduit les syndicats du ministère des Affaires étrangères à s'opposer à cette décision élyséenne, et au décret pris le 3 août qui la rend possible. Ce texte avait modifié les règles d'attribution de certains ""emplois supérieurs"" de la diplomatie, parmi lesquels les fonctions de consul de France à Los Angeles, la laissant à la discrétion du chef de l'Etat. Contactée par nos soins, la CFDT-MAE, à la manœuvre, a assuré ne pas avoir encore déposé son recours en justice mais a confirmé qu'elle comptait bien le faire. Elle a deux mois pour s'exécuter à partir de la parution du décret, soit jusqu'au 3 octobre." Philippe Besson reporte son arrivée au consulat de Los Angeles en raison d'un recours en justice -1 "C’est délicat car il ne faut pas oublier les atrocités que Merah a commises ni surtout ses victimes et leurs proches, qui méritent respect et compassion. Mais comme l’a dit l’ancienne ministre Jeannette Bougrab (dans le JDD) la répétition de ces commémorations inspire un « malaise ». Tout le monde est d’accord pour dénoncer la violence et le fanatisme ; mais un an après, il faudrait que la compréhension de ces actes prenne le pas sur l’émotion qu’ils ont causée. Ce n’est pas avec des souvenirs ni avec des discours, aussi nobles soient-ils, qu’on lutte contre le terrorisme. Vous suggérez qu’on n’arrête de parler de Merah pour ne pas faire de lui un héros ni un martyr ? On ne peut pas espérer une chape de plomb : la démocratie ne cache rien, par principe. Mais il y a un monde entre l’indignation légitime et la surexposition scabreuse. Depuis un an, on s’est beaucoup ému, on vu, lu et entendu tous les détails de la vie de Merah, ses amis, ses voisins, ses petites amies. Les TV en ont fait un spectacle malsain. On a relayé avec complaisance les hommages de certains de ses proches. Les célébrations à répétition ajoutent à l’ambiguïté : elles fabriquent de l’unanimisme à bon compte mais elles focalisent l’attention sur ce que Merah a fait plutôt que sur les moyens d’empêcher que cela se reproduise. Est-ce que ce n’est pas ce que fait F. Hollande quand il promet toute la vérité sur les circonstances dans lesquelles Merah a pu agir et sur les dysfonctionnements des services de renseignement? Il y a une enquête judiciaire, c’est bien le moins qu’on la laisse pas aller à son terme ! On en sait déjà beaucoup : il est établi que Merah a « roulé » (dixit Claude Guéant) les services qui le surveillaient, et aussi qu’il y a eu du retard dans la coopération entre la justice, la police et le renseignement après les 1ers meurtres : on pourra toujours se demander si la tuerie de l’école juive n’aurait pas pu être évitée. Mais il ne faut pas confondre des défaillances avec des complicités. Merah n’était ni une victime ni un monstre : c’était un homme, fanatisé mais qui savait ce qu’il faisait. Rien ne doit relativiser sa responsabilité. Ni le sensationnalisme ni le complotisme. Quelles leçons restent à tirer, un an après, des crimes de Mohamed Merah ? Améliorer encore la lutte antiterroriste. Mais accepter l’idée qu’aucun dispositif n’est infaillible – la démocratie ne sacrifie pas le respect des libertés aux impératifs de sécurité. Cela dit, on peut agir contre le fanatisme. On ne peut pas interdire à des jeunes gens d’aller au Pakistan, mais on doit pouvoir empêcher que le salafisme soit prêché à l’intérieur des prisons – ou dans des écoles semi-clandestines. Pour cela, il faut renforcer la surveillance de ces lieux et appliquer des sanctions – l’incitation à la haine est un délit. Et associer à la prévention les responsables musulmans, qui ont des devoirs à assumer contre les extrémistes. Au total, il faut sans doute moins de cérémonies poignantes et plus de poigne dans les décisions. Ecoutez ici le Parti Pris d'Hervé Gattegno de ce lundi 18 mars." Oublions un peu Merah! -1 "Au député de la France insoumise François Ruffin, Jean-Jacques Bourdin a demandé jeudi sur BFMTV-RMC s'il pourrait être tête de liste aux élections européennes de mai 2019. Le député de la somme a rejeté cette hypothèse et expliqué pourquoi. ""Vous savez si je suis devenu député, ce n'est pas par hasard, c'est parce que je crois à cette fonction. Je crois à la nécessité qu'il y ait d'autres voix qui s'élèvent dans cette Assemblée nationale. Ça ne veut pas dire que les gens doivent me trouver parfait. Mais je suis un animateur de démocratie, voilà mon ambition."" Dans la foulée, l'intervieweur a posé la même question sur la prochaine Présidentielle, cette fois-ci plus lointaine, de 2022. ""Vous serez candidat un jour à la Présidentielle?"", interroge Jean-Jacques Bourdin. ""Il ne faut jamais insulter complètement l'avenir, je n'en sais rien"", répond le journaliste. ""Cela ne vous paraîtrait-il pas incongru?"", renchérit le journaliste. ""Ça me paraîtrait incongru, mais la vie doit être faite d'incongruités. Est-ce que j'ai la stature d'un homme d'Etat? La réponse est non. Aujourd'hui je suis un bon animateur de démocratie, il faut que les gens m'utilisent comme ça. Je suis un bon reporter, je peux ramener des trucs à l'Assemblée nationale, qu'on m'utilise comme ça. Qu'on ne commence pas à se demander si ce mec-là va péter plus haut que son c... et postuler pour la Présidentielle. Vous connaissez Le principe de Peter quand même: 'On s'élève jusqu'à son niveau d'incompétence'. Bon, j'espère que je vais retarder ça le plus possible"", lâche-t-il dans un éclat de rire." "François Ruffin se voit en ""animateur de démocratie"", pas en ""homme d'Etat""" -1 "Ça chauffe dans les rangs de la majorité. Le plan d'économies de 50 milliards d'euros rendu public mercredi par Manuel Valls a du mal à passer pour certains députés socialistes. Dans une lettre adressée au Premier ministre, onze d'entre eux, s'exprimant ""au nom de cent"" parlementaires, entendent mettre en garde Manuel Valls sur un plan qui pourrait s'avérer ""dangereux économiquement"". ""Asphyxier la reprise et l'emploi"" Selon les signataires, le plan de 50 milliards d'euros risquerait ""d'asphyxier la reprise et l'emploi"". Ils suggèrent ainsi un plan à 35 milliards d'euros pour limiter les économies d'ici 2017. ""Au-delà de 35 milliards, nous croyons que reculs sociaux et mise à mal des services publics sont inéluctables"", déclarent dans la lettre ces députés. ""Nous estimons dangereux économiquement, car conduisant à asphyxier la reprise et l'emploi, et contraire aux engagements pris devant nos électeurs, ce plan de 50 milliards d'économies sur la période 2015-2017"", écrivent-ils encore. ""Non au gel des prestations sociales"" Autre revendication: le gel des prestations sociales auquel les députés signataires s'opposent. ""C'est dans ce cadre, et pour répondre à l'exigence de la justice que nous nous opposons au gel des prestations sociales qui atteindrait des millions de familles modestes"", alertent-ils. Même chose pour le gel des investissements: ""Il n'y aura de croissance sans investissements publics"", préviennent-ils, (...) Nous disons oui aux économies de fonctionnement, non au gel des investissements"". Concernant le pouvoir d'achat, les onze parlementaires demandent en revanche ""un effort supplémentaire de 5 milliards d'euros, portant à 10 milliards l'effort global, et ce dès 2015"". Parmi les signataires figurent les aubrystes Christian Paul et Jean-Marc Germain, Laurent Baumel (collectif ""Gauche populaire""), Pouria Amirshahi (aile gauche du PS), ou encore le vice-président de la commission des Finances et économiste, Pierre-Alain Muet." Fronde des députés PS: onze parlementaires écrivent à Valls -1 "Jean-Marc Ayrault a lancé mercredi, en plaisantant, que ""pour être au gouvernement, il faut publier son patrimoine"" en réponse à une question sur les espoirs prêtés au président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, de lui succéder à Matignon. Claude Bartolone (PS) a exprimé à plusieurs reprises son opposition à la publication du patrimoine des élus. Le Canard enchaîné, paru ce mercredi, décrit l'habitation de Claude Bartolone comme une construction de 380 m2 avec grande terrasse sur les hauteurs des Lilas, en Seine-Saint-Denis. Ayrault: ""les Français nous regardent"" ""Non, je plaisante... J'ai beaucoup de respect pour le président Bartolone, qui fait un excellent travail"", a aussitôt ajouté le Premier ministre, qui s'exprimait devant l'Association des journalistes parlementaires (AJP). ""Un certain nombre d'élus expriment des inquiétudes"" sur la transparence, a-t-il reconnu. Avec ""ce qui a été fait par les membres du gouvernement, dans une logique d'exemplarité, chacun doit être rassuré. Les Français nous regardent et quand le président de la République annonce cette transparence, dont il faut définir les modalités -le travail parlementaire va nous y aider- , je pense qu'il ne faut pas décevoir les Français"", a-t-il souligné. A LIRE AUSSI >> Le gouvernement publie le patrimoine des ministres >> Le patrimoine des ministres en dix questions >> Patrimoine: comment garantir la véracité des déclarations?" "Bartolone au gouvernement? ""Il faut publier son patrimoine"", ironise Ayrault" -1 "Désavoué par son camp sur la position à adopter avant le second tour de la partielle du Doubs, Nicolas Sarkozy est aussi critiqué pour ses amitiés au sein de l'UMP. Ainsi, rapporte Le Canard enchaîné mercredi, Bruno Le Maire s'est étonné de la présence de Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, à la fête d'anniversaire donnée pour les 60 ans du président de l'UMP. ""C'est quand même étrange que le patron du PSG ait été présent à son anniversaire. Il faudrait que Sarko arrête de fricoter avec les gens du Qatar"", aurait lâché Bruno Le Maire devant certains de ses collègues, raconte l'hebdomadaire. Une présence qui n'a rien d'étonnante puisque Nicolas Sarkozy est un habitué du Parc des princes, le stade du PSG et de sa corbeille VIP. ""Les gens ne veulent plus de lui"" Bruno Le Maire s'est lancé dans une fronde anti-Qatar, rappelle Le Figaro. Partisan d'une refonte des liens diplomatiques entre la France et l'émirat, le député de l'Eure avait demandé au Qatar de ""la transparence"" face aux liens supposés qu'entretiendrait la monarchie avec des organisations terroristes. Mais la fronde contre le Qatar est surtout une fronde contre Nicolas Sarkozy. ""Partout sur le terrain, c'est le même message: la mayonnaise Sarkozy ne prend pas. Les gens ne veulent plus de lui"", répète Bruno Le Maire. Une petite musique qui semble s'installer de plus en plus. Mercredi, la presse fustige le ""non-leadership"" de l'ancien président de la République et son influence en perdition sur sa propre famille politique qu'il a pourtant promis de rassembler." "Le Maire tape sur Sarkozy qui ""fricote avec les gens du Qatar""" -1 "C'est dit. Après un long moment de flottement, Edouard Philippe, ce mardi soir sur le plateau du journal de 20h de TF1, a confirmé qu'à partir du 1er janvier 2019, l'impôt sur le revenu serait bien prélevé à la source. Pourtant, au sommet de l'Etat, et jusqu'à l'Elysée, la réforme semblait soulever moins d'enthousiasme ces dernières heures, du fait de l'inquiétude de bugs autour de la mise en place du prélèvement en question. Alors que pour l'exécutif maintenir la mesure revenait à témoigner de sa volonté de maintenir son cap, l'épisode a laissé les observateurs de la vie politique dubitatifs. > Bruno Jeudy: ""Il faudra donner donner d'autres explications aux Français"" ""Toute cette séquence a instillé une forme d’anxiété fiscale. C’est vrai que les Français sont pour dans les sondages, mais depuis dix jours, c’est le président de la République qui émet des doutes sur les dangers de cette réforme. (…) Je pense que le président de la République et le Premier ministre devront d’autres explications aux Français. D’ailleurs, le président de la République avait l’intention d’avoir un mois de septembre assez silencieux où il allait se concentrer sur la scène internationale et européenne, à mon avis, d’ici à la fin du mois, il va y avoir une expression du président qui va devoir reprendre toute cette séquence où on est entre atermoiements, flottements, doutes et tout ça, c’est très mauvais pour une rentrée politique."" > Christophe Barbier: ""On a joué à se faire peur"" ""Ce n’était pas un vrai psychodrame. Ça pouvait être un immense coup de bluff de l’exécutif, où on fait semblant d’avoir peur que ce ne soit pas prêt pour bien montrer que le président veille au grain, serre les boulons et va protéger les Français et dans cette période troublée, c’était un signe précieux à envoyer. Et en plus on se dit qu’on va peut-être annuler une réforme dans laquelle l’Etat a investi 200 millions d’euros au bas mot, et les entreprises 100 millions d’euros, c’est-à-dire que pendant quelques jours on nous a fait croire qu’on pouvait jeter par les fenêtres 300 millions comme si de rien n’était, en rejouant une espèce d’écotaxe sans les bonnets rouges. On a joué à se faire peur et on a quand même mené les contribuables dans un jeu qui me semble un tout petit peu déraisonnable.""" "Le baromètre des éditorialistes - Impôt: ""Une très mauvaise séquence pour une rentrée politique""" -1 "Charles Beigbeder ne baisse pas les armes pour libérer Paris. Désavoué en décembre par le président de l'UMP Jean-François Copé après avoir annoncé sur BFMTV vouloir constituer une liste dissidente de celle de la candidate à la mairie de Paris Nathalie Kosciusko-Morizet, il annonce la couleur de son plan de bataille. L'entrepreneur présentera mardi matin sa liste ""Paris libéré"" au café Marguerite, à côté de l'Hôtel de Ville. Des candidats seront prévus dans tous les arrondissements de la capitale. Il a affirmé sur le site Metronews que dès mardi ""la moitié des arrondissements seront représentés"" avec des membres de l'UDI et de l'UMP. Tiberi hésite Evincé de la deuxième place sur la liste de droite dans le VIIIe arrondissement au profit du député Pierre Lellouche, il s'entoure d'autres déçus du parti de l'opposition: Geraldine Poirault-Gauvin dans le XVe, Serge Federbusch dans le Xe, Benjamin Gros dans le XVIIe. Et d'autres pourraient aussi se rallier à sa cause comme Marie-Claire Carrère-Gée dans le XIVe arrondissement. Selon Metronews, Dominique Tiberi, le fils de Jean Tiberi, pourrait aussi se laisser tenter. Charles Beigbeder a passé les fêtes de fin d'année pendu au téléphone et cela pourrait payer. |||>> Municipales à paris : NKM battue par les dissidents?" Municipales à Paris: Beigbeder présentera des candidats partout -1 "La ministre Marylise Lebranchu a perdu le portefeuille de la Réforme de l'Etat à l'occasion du remaniement ministériel et de l'entrée au gouvernement de Thierry Mandon, directement rattaché au Premier ministre, selon le décret publié mercredi au Journal Officiel. Marylise Lebranchu, qui détenait auparavant les portefeuilles de la Décentralisation, de la Réforme de l'Etat et de la Fonction publique, ""est nommée ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique"", peut-on lire dans le décret relatif à la composition du gouvernement. Mandon nommé secrétaire d'Etat La Réforme de l'Etat passe sous l'autorité du Premier ministre avec la nomination comme secrétaire d'Etat de Thierry Mandon, qui lui est directement rattaché. Proche de Martine Aubry, ex-secrétaire d'Etat puis garde des Sceaux dans le gouvernement Jospin, Marylise Lebranchu, 67 ans, avait conservé ses attributions du gouvernement Ayrault lors de la formation de celui dirigé par Manuel Valls." Lebranchu perd le portefeuille de la Réforme de l'Etat -1 "C’était il y a à peine un mois et l'image a tourné en boucle. Accusé de laxisme par l'opposition quelques jours après les violents affrontements à Nantes en marge de manifestations contre l’aéroport Notre-Dame-des-Landes, Manuel Valls invective directement l’élu UMP de Paris Claude Goasguen et l'accuse de ""venir de l'extrême droite"". Tollé dans les rangs de la droite qui décide alors de quitter l’hémicycle et menace de boycott les prochaines séances. Ce n’est pas la première fois que le futur premier ministre s’emporte devant des députés. Ainsi alors que l'affaire Merah est encore bien présente dans les esprits, Manuel Valls accuse l'ancienne majorité d'avoir fait le jeu du terrorisme. Une nouvelle fois la situation s'envenime et des coups sont presque échangés. Valls: des déclarations choc parfois mal accueillies dans son camp Invité chez Jean-Jacques Bourdin, le député Pierre Lellouche raconte: ""Un jour il nous traite de complices des terroristes et ensuite il perd ses nerfs. Quand je lui dit dans les couloirs après l'incident: 'On n'est pas le 6 février 34 [Manifestation antigouvernementale de groupes de droite et d'extrême droite]', il me répond 'je t'emmerde'"". Son tempérament sanguin est admis par ses proches. Sa volonté d’être très présent sur la scène médiatique l’expose d'autant plus aux paroles emportées. Mais, souvent interpellé lors de ses déplacements sur le terrain, Manuel Valls a pour l'heure réservé ses virulentes sorties à ses adversaires politiques. Preuve qu'il sait aussi se maîtriser, n'en déplace à l'UMP." Manuel Valls, le sanguin de l'Assemblée nationale -1 "Ils semblent aujourd'hui irréconciliables. Manuel Valls et Emmanuel Macron sont pris dans un duel avec les législatives pour toile de fond. Depuis sa défaite à la primaire de la gauche, Manuel Valls ne s'est rallié que très tardivement à Emmanuel Macron, annonçant de lui-même cette semaine qu'il souhaitait être candidat de la majorité présidentielle aux législatives du mois de juin. Mais cette prise de position se transforme en chemin de croix. L'état-major d'En Marche! fait savoir que l'ancien Premier ministre a brûlé quelques étapes. Tout d'abord, il n'a pas rempli la demande d'investiture en bonne et due forme et sa demande n'a pas été transmise ni étudiée par la Commission. Depuis mercredi, les cadres d'En Marche! se succèdent donc pour lui rappeler la dure réalité. Avec un ton plus ou moins conciliant, Manuel Valls est traité comme un élève indiscipliné. Une attitude qui fait écho à la phrase d'Emmanuel Macron le 14 mars dernier: ""Je n'ai pas fondé une maison d'hôtes"", avait-il lâché en pleine campagne présidentielle, déjà à l'adresse de Manuel Valls. Valls convainc Hollande de confier un ministère à Macron Les relations entre les deux hommes n'ont pas toujours été tendues. En avril 2014, c'est Manuel Valls, alors Premier ministre, qui conseille à François Hollande de confier un ministère à son cadet, à l'époque secrétaire adjoint de l'Elysée. Le chef du gouvernement souhaite qu'il soit nommé au Budget, mais François Hollande refuse. Deux mois plus tard, Arnaud Montebourg lance la fronde lors de la Fête de la rose de Frangy-en-Bresse, rendant un remaniement nécessaire. Manuel Valls revient à la charge. Cette fois, François Hollande l'écoute, et nomme Emmanuel Macron à l'Economie. A l'époque, les deux hommes se retrouvent sur plusieurs points, et comme Manuel Valls le confiera plus tard à Paris Match, il pense pouvoir faire d'Emmanuel Macron ""un allié"". C'est sans compter sur les ambitions du jeune ministre. La loi Macron marque une première rupture dans leur entente, puisque Manuel Valls choisit de la faire passer en ayant recours au 49-3 en juillet 2016. Après ce revers, ce qui devait être la loi Macron II sera confiée à la ministre du Travail et deviendra la loi El Khomri. Scène surréaliste à l'Assemblée nationale Avant cela, de nombreuses frictions étaient apparues, en coulisses comme en public, provoquées par les élans d'autonomie d'Emmanuel Macron et ses déclarations prenant le contre-pied de la ligne gouvernementale. Au mois de mai 2016, cela donne lieu à une scène surréaliste à l'Assemblée. Lors des questions au gouvernement, le député de droite Georges Fenech interpelle Emmanuel Macron sur des révélations de la presse. Le ministre aurait effectué une levée de fonds pour son mouvement En Marche!, en marge d'une visite officielle à Londres. Très en colère, Manuel Valls choisit de répondre pour lui. Lui tournant le dos, il déclare, le regard noir: ""Ce que je souhaite, c'est que les membres du gouvernement soient pleinement et totalement engagés dans leur tâche"". Emmanuel Macron n'a sans doute pas oublié ce moment lorsque, quelques instants plus tard, après être retourné à sa place, Manuel Valls s'en prend à lui. Michel Sapin et Myriam El Khomri, assis entre deux, tentent de rester impassibles. ""C'est inacceptable, inacceptable! Tu parlais de qui?"" l'invective le Premier ministre. ""S'il y a un traître, c'est Valls"" La question de Manuel Valls renvoie à une interview à Sud Ouest la veille, dans laquelle Emmanuel Macron s'en était pris à la ""caste"" ""des gens qui ont été maires de grandes villes de province et ministres régaliens quand ils n’ont pas été maire et Premier ministre"". ""Je parlais d'Alain Juppé"", tente-t-il d'expliquer à Manuel Valls sur les bancs de l'Assemblée. En vain, le mal est fait. Des épisodes comme celui-ci, il y en aura plusieurs, avec leur lot de remarques acerbes, souvent par médias interposés. Le 30 août 2016, Emmanuel Macron démissionne finalement du gouvernement. Mais la rancune mutuelle entre les deux hommes ne s'est pas apaisée, comme l'a montré le documentaire sur les coulisses d'En Marche! diffusé ce lundi soir sur TF1. Au moment de la primaire à gauche, après l'annonce de la renonciation de François Hollande, Emmanuel Macron réunit ses troupes: ""S'il y a un traître, s'il y a quelqu'un qui a flingué Hollande, c'est Valls"", lâche-t-il. 💬 Emmanuel Macron : ""Si y'a un traître, si y'a quelqu'un qui a flingué Hollande, c'est Valls""#LesCoulissesDuneVictoire pic.twitter.com/PZ87bSWXH3 — TF1 Le JT (@TF1LeJT) May 8, 2017 Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" La revanche d'Emmanuel Macron contre Manuel Valls -1 "Il y a urgence pour le pouvoir. L'attaque de Levallois-Perret contre des militaires de l'opération Sentinelle tombe en effet en pleine crise pour les armées françaises. Déjà engagés ""à 130% de leurs ressources"" selon le chef d'état-major (CEMA) démissionnaire Pierre de Villiers, les troupes, épuisées par une mobilisation constante, sont régulièrement prises pour cible depuis 2015. Avant même la crise budgétaire (les crédits annuels des armées seront diminués de 850 millions d'euros) qui a conduit à la démission du ""CEMA"", le moral des soldats était en berne. Sentinelle: opération maintenue mais adaptée Le 13 juillet, le chef de l'Etat avait déjà affirmé son intention de modifier les contours de l'opération Sentinelle, afin d'en améliorer l'efficacité et de diminuer l'usure dont souffrent les militaires. Pas question, cependant, d'en diminuer l'ampleur: ""il n'y aura pas un soldat en moins d'ici au 31 décembre 2017"", déclarait l'entourage d'Emmanuel Macron lors de la visite de ce dernier sur la base aérienne d'Istres, le 20 juillet dernier. Une position réaffirmée lundi, lors d'une visite à Paris, par la ministre des Armées Florence Parly: l'opération Sentinelle ""restera en place tant qu'elle sera utile à la protection des Français"", et sera remaniée ""pour s'inscrire dans la durée"". Selon la ministre, l'opération Sentinelle, critiquée comme faisant des militaires des cibles ""faciles"", a ""déjà été adaptée une première fois pour être plus flexible, moins prévisible dans son déploiement"". ""C'est dans ce sens-là que nous travaillons en étroite coordination avec mon collègue Gérard Collomb (ministre de l'Intérieur, NDLR.) puisque c'est une opération dont l'efficacité repose sur l'excellente coordination avec les forces de police."" Agenda politique accéléré Avec cette nouvelle attaque, Florence Parly et Gérard Collomb, qui devaient présenter à la rentrée leurs propositions pour Sentinelle au président de la République, risquent fort de devoir précipiter leur agenda. En juin, une ""task force"" antiterroriste, directement rattachée à l'Élysée, a été mise sur pieds pour ""favoriser le partage d’informations et l’efficacité de l’action"", selon le décret paru au Journal officiel. L'exécutif, qui a déjà fait proroger l'état d'urgence jusqu'au 1er novembre par l'Assemblée nationale le 6 juillet, a pour intention d'y mettre fin. Toutefois, pour Emmanuel Macron, il s'agit plutôt de sortir d'un régime d'exception que de réduire l'arsenal sécuritaire pour lutter contre le terrorisme. Dès juin, un avant-projet de loi visant à verser les principales mesures de l'état d'urgence dans le droit commun était présenté au Conseil de défense et transmis au Conseil d'Etat. Assignations à résidence de trois mois renouvelables, perquisitions administratives, exploitation des données numériques, des ordinateurs et autres téléphones portables saisis, fermeture d’un lieu de culte: ces mesures seraient désormais l’apanage du ministère de l’Intérieur et des préfets, sans intervention d’un juge judiciaire, sous le seul contrôle du juge administratif et du Conseil d’Etat. Un virage sécuritaire qualifié de ""pilule empoisonnée"" par le défenseur des droits, Jacques Toubon. ""Les mesures que nous prenons sont absolument nécessaires"", réplique ce mercredi Gérard Collomb." Levallois-Perret: une attaque en pleine crise des armées -1 "Elle est toujours là et compte bien le faire savoir. À l’occasion de la sortie de son dernier livre en librairie, Ségolène Royal se rappelle au bon souvenir de François Hollande. Un an après la victoire de la gauche, la nouvelle vice-présidente de la Banque publique d’investissement (BPI) se montre critique, notamment sur le rythme des réformes. ""Il aurait fallu aller beaucoup plus vite"", déplore-t-elle dans Le Monde. ""Le mariage pour tous aurait dû être fait l'été dernier, de même que la réforme de la décentralisation"". Pas assez vite... et pas assez fort, selon l'ex-candidate à la présidentielle. ""Les emplois d'avenir et les contrats de génération, c'est très bien mais tout le monde sait que cela ne suffit pas. Il faut impérativement une bataille globale sur l'emploi"", insiste-t-elle. ""Mettre fin aux zizanies entre ministres"" Partout la nouvelle vice-présidente de la Banque publique d’investissement (BPI) décline ses priorités: non cumul des mandats, mutation écologique ou encore économie sociale et solidaire. Elle marque également sa différence sur l’amnistie sociale, en ne se déclarant pas opposée au projet de loi qui agite actuellement la gauche. Pour Ségolène Royal, un remaniement est désormais  indispensable. ""Ce qui n’est plus acceptable ce sont les zizanies entre ministres"", a t-elle estimé au micro de France Inter. ""Il faut y mettre fin et restructurer Bercy car c’est un ministère clef."" Ségolène Royal assure que son entrée au gouvernement n’est pas d'actualité. L’objectif: les régionales de 2015. Mais d'ici là, la présidente de Poitou-Charentes tient malgré tout à rester bien présente sur la scène nationale. À LIRE AUSSI: >> Royal veut ""une restructuration"" à Bercy" L’offensive médiatique de Ségolène Royal -1 "Le challenge est grand: mardi, le Premier ministre, Manuel Valls, va demander l'approbation du Parlement sur la politique qu'il compte mener à la tête de son gouvernement remanié à la fin de l'été. La première fois, il avait suscité l'enthousiasme d'une majorité, soutenu par 306 voix contre 239. Mais cette fois-ci, l'échiquier politique a bougé, et le couple de l'exécutif est plus instable. Alors que plusieurs députés ont d'ores et déjà annoncé leur intention de vote, on fait le point sur ces voix que Valls n'aura pas. > Ils s'abstiennent Certains ont annoncé la couleur: Cécile Duflot par exemple, ancienne ministre du gouvernement Ayrault, n'accordera pas son vote. Abstention ou contre? La députée EELV reste floue, mais devrait s'abstenir, selon son entourage. Autre perte pour Manuel Valls, celle des trois voix chevènementistes. Pourtant apparentés au groupe socialiste, les trois députés du Mouvement républicain et citoyen ont annoncé lundi soir qu'ils s'abstiendraient. ""La politique économique sans chance menée avec constance depuis le début du quinquennat de François Hollande est clairement aujourd'hui une politique sans résultat"", assènent les élus. La berezina a même gagné le cœur du parti avec les frondeurs socialistes. Christian Paul, meneur de leur collectif Vive la gauche, a estimé que ""plusieurs dizaines de députés s'abstiendront sûrement""...mais ne voteront pas contre. ""Nous voulons une réorientation de la politique, nous ne voulons pas un retour de la droite"", s'est justifié un autre leader des frondeurs, Jean-Marc Germain. > Ils votent contre A l'extrême gauche, en revanche, certains députés du Front de gauche comptent voter contre le gouvernement. Leur groupe représente au total 15 députés. Olivier Dartigolles, porte-parole du parti, avait ainsi appelé jeudi dernier les parlementaires à mettre Manuel Valls ""hors d'état de nuire"" en lui refusant la confiance, de manière à le remplacer par un ""Premier ministre et un gouvernement de gauche"". Son de cloche étonnant, à droite, le député UMP Benoît Apparu, qui compte évidemment voter contre, espère cependant que la majorité sera en faveur du Premier ministre. ""Pourquoi? Parce qu'on serait en risque institutionnel dramatique s'il n'y avait pas de confiance."" Le suspense reste donc grand. L'abstention ne compte pas, seuls les suffrages exprimés sont retenus. La majorité absolue est de 289 voix, et les socialistes possèdent 290 sièges, mais combien de frondeurs? Manuel Valls ne le sait que trop bien. Il le rappelait dimanche dans les colonnes du JDD: ""Il peut toujours y avoir un accident. Il ne faut pas jouer avec ça.""" Vote de confiance: qui ne soutiendra pas Valls à l'Assemblée? -1 """Ce sont des gens qui veulent dire 'on en a juste marre', pas des révolutionnaires"", martèle Xavier Bertrand, le président de la région Hauts-de-France, interrogé jeudi soir sur notre antenne sur le mouvement du 17 novembre. Les automobilistes mécontents de la hausse du prix du carburant ont décidé, ce jour-là, de mener une grande opération de blocage des routes. Pour Xavier Bertrand, ""ceux qui mettent leurs gilets jaunes derrière le pare-brise, ce sont des gens qui veulent dire 'on en a juste marre', pas des révolutionnaires"". Pour lui, les participants à ces protestations ""ne veulent pas bloquer le pays"", simplement manifester leur mécontentement. Le président de région s'est publiquement positionné en désaccord avec le président de la République sur la hausse des taxes du carburant. Interrogé sur sa potentielle participation aux blocages le 17 novembre prochain, Xavier Bertrand a toutefois répondu qu'il n'y serait pas car ""il ne faut pas de récupération politique"". Pour lui, il s'agit avant tout d'un ""mouvement civique de gens qui veulent se faire entendre"". Il faut ""convoquer les pétroliers"" Xavier Bertrand a également réagi à l'appel du ministre de l'Économie Bruno Le Maire, qui a demandé aux distributeurs d'essence de répercuter les cours du brut, à la baisse, sur leurs prix de vente. ""Qu’est ce qu'ils [le gouvernement] attendent pour convoquer les pétroliers?"" a lancé Xavier Bertrand. Pour lui, le prix élevé de l'essence aujourd'hui est moins dû aux distributeurs qu'aux fournisseurs d'essence. Ils les accusent de ne pas baisser le prix de leurs produits quand le prix du baril diminue, au détriment du portefeuille des Français. ""Je serais très heureux d'entendre les arguments de M. Total, de l'ensemble des pétroliers""." "Les gilets jaunes ""ne sont pas des révolutionnaires"" mais ""en ont marre"" assure Xavier Bertrand" -1 "La droite française est-elle en train de rejouer un duel bien connu, celui qui s'est joué entre Edouard Balladur et Jacques Chirac en 1995? C'est en tout cas ce que Nicolas Sarkozy a laissé entendre. Invité de France 2 dimanche soir, le président des Républicains a ironisé sur une déclaration d'Alain Juppé, qui affirmait dimanche matin: ""Nicolas Sarkozy a le parti, moi j'ai l'opinion"". La réponse de l'intéressé n'aura donc pas tardé. ""Ce n'est pas moi qui vais en vouloir à Alain Juppé de dire cela, puisqu'il m'était arrivé de dire la même chose lorsque je soutenais Edouard Balladur contre Jacques Chirac, avec le résultat que vous connaissez"", a dit Nicolas Sarkozy dans un sourire entendu. Le patron des Républicains fait ainsi référence à la victoire de Jacques Chirac, mal placé dans les sondages dès 1994 derrière Edouard Balladur et le socialiste Jacques Delors. Président du  RPR, il avait finalement été élu président de la République en 1995. Nicolas Sarkozy, qui avait soutenu le très populaire Premier ministre Edouard Balladur, a alors connu une traversée du désert après la défaite de son champion. Les proches de Juppé répliquent La comparaison entre Alain Juppé et Edouard Balladur est donc loin d'être anodine venant de Nicolas Sarkozy. Une façon de rappeler à son rival que sa popularité ne lui garantit pas la victoire face à lui qui tient le parti. Dès dimanche soir, le camp d'Alain Juppé a répliqué sur Twitter. Ceux qui dédaignent la popularité d'@alainjuppe aimeraient bien avoir la même. — Gilles Boyer (@GillesBoyer) 31 Mai 2015 Dans la bouche de ceux qui ont soutenu Balladur en 95, la balladurisation est forcément un compliment. — Gilles Boyer (@GillesBoyer) 31 Mai 2015 Alain Juppé, désigné mi-mai personnalité préférée des Français pour représenter l'UMP à la présidentielle de 2017, a préféré éluder la question. Sur Twitter, sa réponse lundi matin a consisté à rappeler qu'il préfère ""parler d'avenir"" plutôt que des scrutins passés. Va-t-on rejouer le match de 1995... ou de 2012? Je préfère parler d'avenir. — Alain Juppé (@alainjuppe) 1 Juin 2015 A Nicolas Sarkozy le parti, à Alain Juppé l'opinion? La situation, publiquement démentie par les deux intéressés, leur permet pourtant de se démarquer l'un de l'autre. Mais en se drapant chacun dans une posture, les deux challengers pourraient se mettre en danger: Nicolas Sarkozy risque de passer pour celui qui joue le parti contre l'opinion, et Alain Juppé pour celui qui joue l'opinion contre le parti." Le duel Juppé - Sarkozy, dans l'ombre de la bataille Balladur - Chirac? -1 "Combien coûte le Pass Navigo? Hugues Renson, invité à présenter ses principales propositions pour la capitale sur BFM Paris ce mercredi a reconnu ne pas le connaître ""de manière précise"". ""Je ne le connais pas de manière précise, parce que je n'ai pas de Pass Navigo"", a indiqué le vice-président de l'Assemblée nationale, candidat à l'investiture LaREM pour la mairie de Paris. Toujours à propos des transports en commun, Hugues Renson a toutefois dit vouloir travailler sur la question de leur gratuité, citant les annonces récentes d'Anne Hidalgo sur ce thème (gratuité pour les enfants, pour les seniors...). ""Il faut qu'on puisse travailler sur cette question-là, qui est des transports publics qui soient partagés par tous"", a ajouté le député du 15e arrondissement" "Hugues Renson admet ne pas connaître ""de manière précise"" le prix du Pass Navigo" -1 "Il a décidément le vent en poupe. Alain Juppé est donné en tête des intentions de vote pour la primaire de la droite de 2016, avec 38% des voix, devant Nicolas Sarkozy, en baisse, qui recueille 29% des suffrages, selon un sondage Ifop publié ce dimanche pour Le Figaro. L'actuel président des Républicains et ancien chef de l'Etat, qui ne s'est pas encore déclaré candidat, recule de 5 points par rapport au sondage précédent, effectué entre début octobre et mi-novembre 2015. Le maire de Bordeaux gagne lui trois points, parmi les personnes certaines d'aller voter à cette primaire. Loin derrière, François Fillon et Bruno Le Maire sont crédités de 12% des intentions de vote, suivis de Nathalie Kosciusko-Morizet (4%), Nadine Morano (2%), Jean-Frédéric Poisson (2%) et Hervé Mariton (1%). Médias, inauguration de son QG de campagne L'ancien Premier ministre de Jacques Chirac s'est lancé dans un marathon médiatique depuis début janvier. Le candidat à la primaire à droite pour la présidentielle a donné des interviews à la presse écrite, à la radio avec Europe 1 et a répondu à David Pujadas sur France 2. Pour un Etat fort, livre-programme est disponible dans les librairies depuis le 6 janvier. L'édile bordelais a aussi inauguré la semaine dernière son QG de campagne situé rue de l'Université dans le 7e arrondissement, à deux pas de l'Assemblée nationale. Alain Juppé a même reçu des compliments de la part de Bernadette Chirac qui n'a pourtant pas toujours été tendre à son sujet. Signe que tous les indicateurs sont au vert. Reste évidemment à tenir sur la longueur, la primaire des Républicains n'est prévue qu'en novembre 2016. À lire : Popularité: Sarkozy s'effondre chez les sympathisants de droite Enquête réalisée sur un échantillon représentatif de 5.989 personnes (méthode des quotas), par questionnaire auto-administré en ligne du 16 décembre 2015 au 7 janvier 2016." Primaire à droite: Juppé, en tête, creuse son avance sur Sarkozy -1 "Le chiffre interpelle. La France compte, selon Les Echos, pas moins de 400.000 normes administratives, ce qui la place au 126e rang sur 144 pays en matière de complexité administrative. Pour tenter d'endiguer ce flux de normes, le gouvernement a créé une ""mission de lutte contre l'inflation normative"", qui font la chasse aux textes ""absurdes"", et vise à réduire non seulement la création de nouvelles normes, mais aussi de ""simplifier les normes existantes"". Chasseurs de normes Jean-Marc Ayrault a ainsi confié aux membres de la mission ""d'étudier les moyens à mettre en oeuvre pour alléger le stock des normes qui pèsent sur les collectivités territoriales"". Alain Lambert, Président du Conseil général de l’Orne et Jean-Claude Boulard, maire (PS) du Mans, ont été désignés chasseurs de normes. Ils agissent dans la continuité de ce qu'avait initié le précédent gouvernement. Alain Lamber et Jean-Claude Boulard doivent remettre au Premier ministre un rapport, le 15 mars prochain. En attendant, le site missionnormes.fr offre aux élus locaux un forum pour accueillir leurs suggestions." La France compte pas moins de 400.000 normes administratives -1 "Actualité dramatique oblige, Emmanuel Macron s'est fait discret pendant quelques semaines… Jusqu'au 29 juillet dernier. Le ministre a posté sur Twitter une vidéo dans laquelle il annonce la fin de son opération Grande Marche, lancée au printemps. Place désormais à l'élaboration d'une offre politique, avant de lancer l'étape présidentielle. Mais surtout, au cas où ses rivaux se seraient habitués à sa discrétion, Emmanuel Macron profite de cette vidéo pour rappeler son intention de sillonner la France, et de ""se replonger dans le pays pour échanger"". Une marque de ""faiblesse"" ou de ""complicité"" Un retour qui fait grincer des dents les proches de Manuel Valls. Donc Luc Carvounas, qui n'a jamais caché son irritation face aux sorties du ministre. ""Je ne me suis pas engagé en politique voilà plus de vingt ans pour m'extasier devant un rond-de-cuir devenu Brutus"", lâche le sénateur-maire d'Alfortville dans Le Parisien. Selon lui, ""c'est au président d'appliquer la règle qu'il a annoncée le 14 juillet, alors que Macron promet une tournée en province. S'il ne le fait pas, ce sera à mes yeux une marque soit de faiblesse, soit de complicité"". À lire : Manuel Valls au sujet du meeting d'Emmanuel Macron: ""Il est temps que tout cela s'arrête"" ""C'est pas beau de mentir"" Un uppercut qui a aussitôt fait réagir les partisans d'Emmanuel Macron. Le député Christophe Castaner, proche du ministre, a publié en quelques heures pas moins de quatre tweets pour dénoncer l'attitude de Luc Carvounas. ""Quand Luc Carvounas voit Emmanuel Macron comme un 'rond-de-cuir devenu Brutus', ça me rappelle son soutien à Estrosi avant le premier tour"", écrit-il. Qd @luccarvounas voit @EmmanuelMacron comme un ""rond-de-cuir devenu Brutus"" ça me rappelle son soutien à #Estrosi avnt 1er tour #Recidiviste — Christophe Castaner (@CCastaner) 1 août 2016 Et la réponse de l'intéressé ne s'est pas fait attendre. C'est pas beau de mentir cher @CCastaner mais vu l'heure de tes tweets tu devais être fatigué et ta mémoire chancelante. — Luc Carvounas (@luccarvounas) 1 août 2016 Même le president du MJS, Benjamin Lucas, pourtant plus proche de l'aile gauche du PS que de Manuel Valls, a montré son soutien au maire d'Alfortville. ""Brutus, lui, n'avait pas besoin d'un prompteur"", écrit-il, en référence aux prompteurs d'Emmanuel Macron lors de son premier meeting. Brutus, lui, n'avait pas besoin d'un prompteur. — Benjamin LUCAS (@benlucas80) 13 juillet 2016 Face à eux, les autres soutiens d'Emmanuel Macron ne sont pas en reste. Richard Ferrand et Stéphane Travert, députés proches du ministres, n'ont pas manqué de monter au créneau pour défendre leur champion. Nos voeux de succès au sénateur-maire @luccarvounas en pathétique quête de gloire par l'injure.Le zèle d'Icare sans doute.@EmmanuelMacron — Richard Ferrand (@RichardFerrand) 1 août 2016 20 ans de politique pr finir à ce niveau. L'insulte en politique :Arme des nécessiteux en argumentaires de fond.#Carvounas @EmmanuelMacron — STEPHANE TRAVERT (@StTRAVERT) 1 août 2016 A gauche, la rentrée politique s'annonce explosive." Partisans et détracteurs de Macron s'écharpent en public -1 "Il a fait du ""retour de la France"" son mot d'ordre à l'international. Dimanche soir, après la victoire des Bleus lors de la finale de la Coupe du monde, Emmanuel Macron a exulté, depuis la tribune puis dans les vestiaires, où il a salué les joueurs. Parmi les images du président français lors de cette soirée, l'une en particulier a retenu l'attention: celle prise en tribune, où l'on voit le chef de l'Etat debout, les poings en l'air, en train de célébrer la prestation de l'équipe de France face à la Croatie. ""Macron se lâche"" Le cliché a fait le tour de nombreux médias étrangers, devenant le symbole de cette soirée sur le plan politique. Il a notamment fait la une du quotidien britannique Times, avant d'être partagé sur Twitter par le journal italien La Repubblica, les chaînes américaines CNN et ESPN, cette dernière étant spécialisée dans le sport. ""Le président français, Emmanuel Macron. On adore"", a écrit ESPN. ""Le sceau d'approbation présidentiel: Emmanuel Macron se lâche et célèbre la victoire de la France à la Coupe du monde"", a commenté CNN Sports. Macron en une du ""Times"" pic.twitter.com/0dIAW7hFLf — Cyril Petit (@CyrilPetit) July 15, 2018 Francia campione del mondo: l'esultanza del presidente Macron https://t.co/kqlDPYtvDx — la Repubblica (@repubblica) July 15, 2018 Presidential seal of approval: Emmanuel Macron lets loose and celebrates #FRA's World Cup win: https://t.co/nuSIcTUHAv pic.twitter.com/8NtjDyOTvs — CNN Sport (@cnnsport) July 15, 2018 The President of France, Emmanuel Macron. Absolutely loving it. pic.twitter.com/omRLauG198 — ESPN FC (@ESPNFC) July 15, 2018 ""Meilleur dab de l'histoire"" Brahim Thiam, l'ancien international malien et actuel consultant de Bein Sports, y a vu quant à lui le ""meilleure dab de l'histoire"". C'est aussi cette image qu'a choisi l'émir du Qatar, pays organisateur de la prochaine Coupe du monde, pour féliciter le président français sur le réseau social. Meilleur DAB de l'histoire 😂🇫🇷😂🤩@EmmanuelMacron 👏👏👏👏👏👏 pic.twitter.com/yv1b93VBbS — Brahim Thiam (@thiam_brahim) July 15, 2018 Félicitations à Son Excellence le Président! 🇫🇷#Macron#FrancevsCroatia #france pic.twitter.com/aeUp3ekF9A — مــريــم آل ثــانــي (@ALThani_M) 15 juillet 2018 Détournements sur Twitter Les internautes s'en sont aussi donné à coeur joie, en détournant la photo d'origine. Emmanuel Macron y apparaît en personnage du manga Dragon Ball Z ; armé d'une épée et d'un bouclier en train de s'en prendre à une carte Vitale, en écho aux critiques contre sa politique sociale ; ou encore avec un slogan qui reprend son célèbre ""parce que c'est notre projet"", hurlé à la fin d'un meeting pendant la campagne présidentielle et devenu ici ""parce que c'est notre trophée"". On ne risquait rien depuis le début avec Macronball Z @EmmanuelMacron !! #championdumonde #DragonBallZ pic.twitter.com/imIFSPvtGT — Poil.White (@QPoilblanc) July 15, 2018 pic.twitter.com/Mxm6e24J4d — Illuminati Reptilien (@IllumiReptilien) July 15, 2018 ""PARCE QUE C'EST NOTRE TROPHHHHEEEEEEEE !!"" #FRACRO #WorldCupFinal pic.twitter.com/FXLbLmXHqi — Romain (@Medelguer) July 15, 2018" La photo de Macron célébrant la victoire des Bleus est devenue virale -1 "Dire que le pire de ""la crise économique est derrière nous est une erreur tragique"" de François Hollande, a estimé Henri Guaino, jeudi matin sur BFMTV et RMC, à quelques heures de la grande conférence de presse du chef de l'Etat. ""La crise n'est pas derrière nous. Nous sommes en plein dedans. Cessons de faire des prévisions ridicules"", a ensuite exhorté le député UMP, ancienne plume de Nicolas Sarkozy. La France en récession ""La crise est la même (depuis 2008). La différence est que Nicolas Sarkozy avait, lui, pris à bras-le-corps, cette crise, pour éviter que tout s'effondre"", a-t-il encore martelé. La veille, François Hollande avait admis en Conseil des ministres que la situation économique de la France était ""grave"" mais avait souligné, dans la foulée, que la récession dans laquelle elle est entrée était ""moins profonde que celle connue en 2008-2009"". Selon l'Insee, la France est entrée en récession avec le recul de 0,2% de son produit intérieur brut au premier trimestre, après une contraction d'ampleur similaire au dernier trimestre 2012. À LIRE AUSSI: >> Hollande, son bilan en 66 points >> François Hollande parle-t-il trop? >> Amnistie sociale: des députés PS demandent le report du vote >> François Hollande cajole les parlementaires socialistes |||sondage|||796" "Guaino: sur la crise, ""Hollande commet une erreur tragique""" -1 "Crise gouvernementale... et couac communicationnel. Toute la journée de jeudi, le président de la République a éludé les questions concernant Alexandre Benalla, ce chargé de mission de l'Élysée au coeur d'un scandale sans précédent depuis le début de son mandat. À peine le président aura-t-il répondu que ""la République est inaltérable"". Un silence qui trahit la gravité de cette affaire, le malaise de l'exécutif... et une stratégie difficile à mettre en place. Mercredi soir, Le Monde diffuse une vidéo dans laquelle ce collaborateur du président apparaît en train de frapper un manifestant le jour du 1er mai. Il porte un casque de police, bien qu'il n'appartienne pas aux forces de l'ordre. Surtout, il ne devait être présent qu'en tant qu'observateur. Enfin, son comportement n'aura été sanctionné que par 15 jours de suspension et une rétrogradation, qui ne l'a pas empêché depuis de participer à des événements majeurs. ""(Emmanuel Macron) aurait viré ce conseiller dès les premières heures du jour, on aurait une crise qui serait moins grave"", estime ainsi Benjamin Morel, docteur en science politique à l'ENS, sur BFMTV. ""On voit qu’actuellement, cette crise gangrène le pouvoir"". Car il a fallu attendre près de 36 heures pour qu'une décision officielle soit prise concernant Alexandre Benalla, l'Elysée indiquant alors qu'elle engageait une procédure de licenciement à l'encontre du chargé de mission. Déclaration exceptionnelle du porte-parole Guillaume Tabard, rédacteur en chef et éditorialiste politique au Figaro, souligne que le très rare porte-parole de la présidence de la République française, Bruno Roger-Petit, est sorti du silence pour l'occasion. ""Choisir ce jour-là pour sortir de ce rôle, c’est l’aveu d’une dramatisation et donc d’une panique qui est assez incroyable"", estime-t-il. Et de revenir sur le contenu de ce message, dans lequel le porte-parole affirme que la sanction infligée à Alexandre Benalla est ""la plus grave jamais prononcée contre un chargé de mission travaillant à l’Élysée"": ""Faire de ce qui est clairement une erreur en terme de sanction le symbole de la fermeté de l’Élysée, c’est dramatique"", déclare le journaliste. Quant à la méthode employée, celle d'un enregistrement sans journaliste: ""Je crois que même du temps de Léonid Brejnev on ne communiquait pas de cette manière-là."" Versions désaccordées Les membres du gouvernement, de leur côté, ont parfois offert un ""décalage de version"" que souligne Guillaume Tabard: ""Bruno Roger-Petit parle d'une autorisation donnée à Alexandre Benalla de se rendre à la manifestation. Ensuite, la Garde des Sceaux quasiment à la même heure au Sénat dit qu'il s'y est rendu sans autorisation. Dans l'après-midi, elle corrige sa version: sans autorisation de participer, mais il avait autorisation d'assister."" Une expression imprécise qui ""ajoute au trouble, plutôt qu'(elle ne le) règle"". ""Un désastre en termes de relations de presse"" Comment, alors, la présidence aurait-elle pu réagir? ""Dès le départ dans ce type de crise, il faut admettre les faits, surtout quand ils sont connus et qu’ils sont reconnus par les intéressés"", assure Philippe Moreau-Chevrolet, communicant et président de MCBG Conseil: ""Il faut prendre des sanctions immédiatement quand ça n’a pas été fait avant, ce qui est le cas, et il faut simplement dire 'La justice va suivre son cours, on libère ce monsieur de ses obligations vis-à-vis de nous'."" Une réaction à l'opposé de celle du gouvernement, qui en fait selon le communicant ""Un contre-exemple de ce qu’il faut faire, un désastre en terme de relations de presse ou d’image."" De possibles séquelles? Et même après l'évincement d'Alexandre Benalla, cette crise pourrait laisser des traces électorales, comme le souligne Philippe Moreau-Chevrolet: ""On a des campagnes en cours, y a les européennes, il y a les municipales qui arrivent. Des campagnes dans lesquelles l’image d’un conseiller de l’Élysée qui tabasse des manifestants (...), ça va poser des problèmes.""" "L'affaire Benalla tourne au ""désastre"" pour l'Elysée" -1 "Je n'ai pas une date. Mais j'ai le moment envisagé par l'ancien président pour sortir de sa réserve si les conditions sont réunies. Je tiens l'info d'un très proche de Nicolas Sarkozy. La fenêtre de tir, ce serait après les élections européennes de juin prochain SI le Front National devient, lors de ce scrutin, le premier parti de France. Ce proche de l'ancien président me dit : « C'est sûr, Nicolas ne pourrait pas rester sans rien faire ! L’heure serait trop grave ». Alors que ferait-il ? Il est trop tôt pour le dire. Même lui n'en sait rien... Mais l'ancien président met des petits cailloux sur la route. L'acte I de son plausible retour, c'est la lettre envoyée lundi aux donateurs du Sarkothon. Elle sème le trouble à l’UMP. Ah bon pourquoi ? Qu'écrit-il aux donateurs ? Nicolas Sarkozy a cette phrase ambiguë : « Grace à vous, nous sortons de cette épreuve plus forts pour préparer l'alternative dont la France aura besoin ». « Ce n'est pas la phrase d'un homme qui s'est retiré de la vie politique », me dit un sarkozyste. C'est sûr, il se positionne comme un recours. D'autres membres de l'UMP gardent la tête froide, avec ce commentaire : « Nicolas Sarkozy aurait-il pu écrire autre chose que ce qu'il a écrit ? » « Il est bien normal qu'il remercie les Français qui ont contribué à sauver le principal parti d'opposition ». Il y en a un qui joue les troubles fêtes au moment où Nicolas Sarkozy se manifeste pour le Sarkothon...C'est Alain Juppé ? Oui, il joue sa petite musique. Il dit : les 11 millions du Sarkothon c'est bien mais « l'UMP a besoin d'une ligne politique claire et d'un leader ». L'ancien Premier ministre veut exister au même titre que François Fillon ou Jean François Copé. Je peux vous dire que ses ambitions n'inquiètent pas Nicolas Sarkozy. L'ancien président a toujours pensé à propos d'Alain Juppé : « S'il est le meilleur d'entre nous, qu'il le prouve » ! L'ancien Premier ministre est aussi perçu comme un velléitaire par bien des membres de l'UMP. Certains lui reprochent de ne pas s'être imposé au moment de la guerre Copé-Fillon... >> Juppé est-il le meilleur à droite ? Mais Nicolas Sarkozy, comment réagit il aux ambitions des uns et des autres ? Il s'en amuse, avec beaucoup d'ironie ! Il a coutume de dire à propos des ténors l'UMP: « Ils se croient indispensables, tant mieux ». Confidence de l'un de ses proches: Que constate Nicolas Sarkozy en ce moment ? Qu'il était le seul à faire reculer le Front National. Les ténors de la droite n'arrivent pas à endiguer la montée de Marine Le Pen. Deuxième constat : on parle de lui tous les jours !!! A propos de la défiscalisation des heures sup, à propos de la Syrie...Alors qu'il ne dit plus un mot ! Alors qu'il reste dans son silence ! Il boit du petit lait Nicolas Sarkozy. Il attend son heure. Peut-être ne viendra-t-elle jamais. Mais mon petit doigt me dit qu'il fera tout pour qu'elle arrive..." Quand Sarkozy veut sortir de sa réserve -1 """Ça devient un secret de Polichinelle. Il nous a dit que le vote utile, face à Le Pen, c'est Macron."" A la sortie de la réunion organisée mardi par Manuel Valls avec une petite centaines de parlementaires, ses proches sont clairs, rapporte Le Parisien: au terme d'un long feuilleton, l'ancien premier ministre est en passe de se prononcer, de façon ""nette"", pour le leader d'En Marche!. Le perdant de la primaire socialiste pourrait même le faire dès ce mercredi, sur notre antenne: ""Si Jean-Jacques Bourdin lui demande s'il votera Macron, il dira oui."" Un FN ""sûrement sous-estimé Les sociaux-démocrates ne peuvent pas et ne doivent pas ""être confondus avec ce qui se passe"", a expliqué Manuel Valls selon nos informations, ""chacun doit prendre ses responsabilités"". Au cours de cette réunion à la questure de l'Assemblée, le catalan a justifié son choix: ""Il a regretté l'erreur stratégique de Benoît Hamon consistant à courir après Jean-Luc Mélenchon"", rapportent ses soutiens. L'ancien locataire de Matignon redoute ""un FN très haut, sûrement sous-estimé, et un second tour qui au-delà de tout est loin d'être joué, tant dans sa composition que son résultat."" ""Cela n'est pris en compte par aucun candidat"", s'est-il ainsi alarmé. Une rupture pressentie de longue date Cette fois, le divorce entre Benoît Hamon et Manuel Valls semble définitivement consommé. Il y a quelques jours, ce dernier signait déjà une tribune au vitriol dans le JDD, dans laquelle il écrivait: ""Comme beaucoup, je ne crois pas que l'avenir de la France passe par une sortie du nucléaire, par l'abandon des règles et des interdits – je pense bien sûr à la légalisation du cannabis –, par le dénigrement de cette valeur qu'est le travail, par une fuite en avant avec le gonflement de notre dette, qui n'est que la promesse de hausses d'impôts."" Avec Manuel Valls, de nombreux socialistes de la tendance ""sociale-démocrate"" sont proches ou ont déjà rejoints Emmanuel Macron. Parmi eux figurent notamment le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone et le ministre de la Ville Patrick Kanner, qui ont déjà franchi les pas, mais aussi le chef des sénateurs socialistes Didier Guillaume et la secrétaire d'Etat Juliette Méadel." Ce que Manuel Valls a dit à ses soutiens -1 "Elle fait partie des députés bien installés qui pourraient être destitués en juin. Elisabeth Guigou, députée PS qui brigue un quatrième mandat en Seine-Saint-Denis, est menacée par l'impulsion de La République en marche et par ses nombreux concurrents de gauche. Entre le PS, la France Insoumise, Lutte Ouvrière ou encore Europe Ecologie les Verts, ce ne sont pas moins de sept candidats de gauche qui se présentent dans la sixième circonscription. La France Insoumise arrivée en tête lors de la présidentielle L'ancienne garde des Sceaux a conscience que la victoire n'est pas gagnée d'avance. “Les gens sont un peu déboussolés. Ça va être serré. La dernière fois on est passé haut la main mais cette fois-ci ce n’est pas le même contexte, donc on se bat d’autant plus”, a-t-elle déclaré à des passants sur un marché de Pantin. Parmi ses adversaires à gauche, l'un se pose en challenger très sérieux. Alors que Jean-Luc Mélenchon est arrivé largement en tête lors de l'élection présidentielle dans cette circonscription, avec plus de 40% des suffrages, le candidat de la France Insoumise, Bastien Lachaud, se sent pousser des ailes. Cet enseignant de 35 ans part à la rencontre des habitants, chez eux, pour convaincre ceux qui n'ont pas encore été séduits par le programme du parti de Jean-Luc Mélenchon. La République en marche en pleine dynamique De l'autre côté, le candidat investi par La République en marche, Alexandre Aïdara, espère lui aussi surfer sur la dynamique de la présidentielle. Ce Franco-Sénégalais de 49 ans se présente pour la première fois en tant que député, et fait de son manque de notoriété un argument de campagne. ""Il y a un déficit de notoriété, on le sait, on ne va pas se voiler la face. (...) Les populations ici ont besoin de renouvellement. Elles ont envie de voir d’autres visages, qui leur ressemblent aussi, c’est très important. C’est une question de représentativité démocratique”, a-t-il défendu au micro de BFMTV. Parmi les autres candidats qui affronteront Elisabeth Guigou en juin, Nathalie Arthaud se présente en outsider. La médiatique candidate Lutte Ouvrière tente elle aussi d'attirer les déçus du socialisme." Législatives: Elisabeth Guigou en danger en Seine-Saint-Denis -1 "Duflot défend sa Twingo ""Ce déballage de patrimoines à base de Twingo hors d'âge, d'emprunts immobiliers interminables et de PEA éthiques redonne foi en l'avenir"". Les journalistes média de Libération, connus sous le pseudo des Garriberts, ont ironisé sur les déclarations de patrimoine à la hâte des hommes politiques de gauche comme de droite. Mais la mention de la Twingo était de trop pour la ministre du Logement Cécile Duflot. ""D'où elle est hors d'âge ma Twingo?, s'est-elle interrogée sur twitter. Elle démarre comme une horloge même sous la neige"". Pis, l'écologiste utlise un mot-dièse vindicatif: #silesGarribertsinsultentmatwingojemords. En cherchant un peu, l'on comprend mieux l'attachement de la ministre à son bolide acheté 1.500 euros en 1999. Certains sites donnent encore de la valeur à l'engin... @garriberts d'où elle est hors d'âge ma twingo ? Elle démarre comme une horloge même sous la neige #silesGarribertsinsultentmatwingojemords — Cécile Duflot (@CecileDuflot) 9 avril 2013 Copé publiera son patrimoine... s'il y est obligé par la loi Déclaration de patrimoine des politiques suite. Jean-François Copé, pourtant pas très à l'aise ce matin sur France 2, a dénoncé le ""numéro de voyeurisme et d'hypocrisie"" ambiant qui découle de l'affaire Cahuzac. Dans la foulée de son rival François Fillon, le député-maire de Meaux devrait pourtant s'y soumettre. Mais pas avant que ""la loi le prescrive"". Mais, très vite, Jean-François Copé a repris son discours offensif à l'encontre du chef de l'Etat. ""On veut déporter le problème et mettre l'ensemble des responsables politiques dans une espèce d'image de fausse morale, a-t-il dit. ""Tout est organisé par François Hollande"". Pour lui, les hommes politiques sont ""profondément honnêtes et cette manière de les piétiner ne sert pas la démocratie"". Les Français pensent les politiques ""corrompus"" ""Profondément honnêtes"" selon Jean-Françis Copé, la classe politique subit un violent revers après l'affaire Cahuzac, d'après un sondage BVA-Orange pour L'Express-France Inter et la presse régionale. A la question, les affaires sont-elles le signe que les personnalités politiques sont le plus souvent corrompues? 63% des Français répondent par l'affirmative. Cette perception négative de la classe politique est particulièrement forte à droite (70% contre 29%) alors que 50% des sympathisants de gauche contre 48% disent partager cet avis. Motif de maigre satisfaction pour François Hollande, sa cote de popularité n'est pas plus mauvaise qu'avant. La mort de Thatcher n'émeut pas Melenchon L'ancien candidat à la présidentielle du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon a salué à sa façon le décès de la libérale britannique Margaret Thatcher. ""Margaret Tchatcher va découvrir en enfer ce qu'elle a fait aux mineurs"", a-t-il écrit sur son compte Twitter. Margaret Tchatcher va découvrir en enfer ce qu'elle a fait aux mineurs. — Jean-Luc Mélenchon ! (@JLMelenchon) 8 avril 2013" CAFE POLITIQUE - Duflot, fière de sa twingo -1 "Quel avenir à l'Assemblée pour Manuel Valls? L'ancien Premier ministre, dont la réélection comme député de l'Essonne est toujours contestée par la France insoumise, a été le paria des premières semaines de la nouvelle législature, jusqu'à être finalement admis comme ""apparenté"" au groupe La République en marche, après avoir quitté le Parti socialiste. Pour notre éditorialiste Christophe Barbier, c'est une manœuvre risquée pour l'ancien maire d'Évry. ""Manuel Valls va être dilué: un parmi 308. Seul parmi les non-inscrits, il aurait pu être en position de liberté d’expression. En plus, il est apparenté au groupe, il n’est pas un membre à part entière, donc il n’aura pas de poids spécifique. Le poids de Manuel Valls, c’est son passé. Il peut le décliner à travers la presse, ou à travers des amendements - 'j’ai été Premier ministre, je connais la loi, je connais l’Etat, je vous suggère de faire cette amélioration'. (...) Manuel Valls est réduit à son passé plus qu’à son présent de pseudo-marcheur ou de marcheur de la 25ème heure."" Longtemps rétif à l'idée de soutenir Emmanuel Macron, Manuel Valls avait en effet tenté de se rallier au camp présidentiel sur le tard pour résister à la vague ""dégagiste"". L'inimitié entre les deux hommes s'est soldée par une victoire écrasante de l'ancien ministre de l'Économie, à la fois politique et idéologique. ""Ce ralliement signe la victoire idéologique d’Emmanuel Macron, au-delà de la mésentente personnelle, estime ainsi Christophe Barbier. Manuel Valls est un social-libéral. Emmanuel Macron est un libéral-social : d’abord on aide les entreprises, on crée de la richesse, et après on fait du social. C’est-à-dire qu’avec cette richesse créée, on en profite de la solidarité. Voilà le triomphe idéologique d’Emmanuel Macron sur Manuel Valls."" Pourquoi, dans ce cas, a-t-il repêché Manuel Valls ? ""Emmanuel Macron est faible sur certains domaines: le régalien, la sécurité, où il fait des progrès, et la laïcité. Il va être intéressant de voir sur la laïcité comment Manuel Valls apporte à Emmanuel Macron un complément, voire un correctif"", analyse Christophe Barbier. Il ne faut pas s'attendre, cependant, à ce que Manuel Valls devienne un soldat parlementaire d'Emmanuel Macron, montant au créneau contre Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen: ""C’est un vrai défi que la présence de ces forces tribunitiennes à l’Assemblée, et je ne pense pas que Manuel Valls se dévoue pour aller contrer ces monstres-là. C’est plutôt sur des thématiques qu’il va vouloir faire des différences, pour signer son retour. (...) Ça dure longtemps une carrière politique, et on a vu beaucoup d’anciens premiers ministres redevenir populaires, par exemple Raymond Barre ou Michel Rocard.""" ÉDITO - Manuel Valls va être dilué dans le groupe LREM -1 "A Poitiers, tout est affaire de stratégie à l'occasion du congrès du Parti socialiste. Certains, comme Manuel Valls, ont prévu d'attirer l'attention des médias pendant la grande réunion qui s'ouvre vendredi matin jusqu'à dimanche. D'autres ont au contraire choisi de ne pas être là. Une façon aussi de se faire remarquer. Dès la mi-mai, Ségolène Royal avait annoncé qu'elle ne participerait pas à la fête. La ministre de l'Ecologie et des Transports est partie pour Yorktown, aux Etats-Unis, où elle doit accueillir l'Hermione, ce navire qui doit mettre à quai après sa traversée de l'Atlantique. Une façon pour la numéro 2 du gouvernement d'échapper aux tensions qui pourraient à nouveau faire surface à Poitiers. L'ancienne candidate au poste de premier secrétaire, qui a connu les atermoiements des congrès, a donc décidé de prendre le contre-pied de ses collègues socialistes en leur préférant le sujet très consensuel de l'Hermione. Montebourg refuse les ""bagarres de congrès"" Arnaud Montebourg, lui, n'a de toute façon pas goût à la grande réunion socialiste. Depuis son départ du gouvernement il y a près d'un an, l'ancien ministre de l'Economie et des Finances tape régulièrement sur la politique de l'exécutif. ""La véritable trahison, c'est le hollandisme"", lance-t-il dans Libération. Un temps pressenti pour rassembler les frondeurs, il n'a pourtant pas su trouver son rôle dans la vie du parti. Il garde sa carte au PS, mais n'a signé aucune des quatre motions – au contraire de sa compagne Aurélie Filippetti, qui soutient la motion des frondeurs – et refuse donc d'apparaître à Poitiers. Les conflits internes, très peu pour lui: ""Je ne vais pas me taper des bagarres de congrès"", glissait-il le week-end dernier lors de sa traditionnelle ascension du mont Beuvray. Vincent Peillon non plus n'a pas envie de se jeter une nouvelle fois dans l'arène. L'ancien ministre de l'Education, qui disposait d'un courant jusqu'à 2012, n'en a plus, maintenant que la présidentielle est passée par là. Ses partisans ont chacun rejoint d'autres courants, et l'ancien ministre se tient à l'écart de la vie du PS. Ses apparitions médiatiques se font rares, tout comme ses prises de position publiques. En décembre dernier, déjà, il prévenait ses amis socialistes dans Paris Match: ""Avoir comme unique ambition de faire la peau du voisin relève de la névrose psychologique plus que de la politique"". Pourtant, le prédécesseur de Najat Vallaud-Belkacem, qui se targue d'avoir ""Manuel, Ségolène, Arnaud et Pierre"" parmi ses proches, n'exclut rien: pas même un retour en 2017. Macron pas le bienvenu Après avoir agité et divisé le Parti socialiste au début de l'année 2015, le ministre de l'Economie Emmanuel Macron sera lui aussi absent du congrès. Quelques saillies de ses camarades dans la presse lui avaient fait comprendre qu'il n'y était de toute façon pas le bienvenu. Le frondeur Christian Paul a ainsi affirmé jeudi qu'Emmanuel Macron n'était ""pas socialiste"". Une affirmation reprise et défendue par le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis dans une interview à L'Obs, dans laquelle il ne ménage pas le jeune ministre. Emmanuel Macron, lui, revendique une distance par rapport au PS, dont il se dit ""compagnon de route"". Le ministre n'a pas sa carte, et ne semble pas prêt à mettre à jour sa cotisation." PS: les absents du congrès de Poitiers -1 "Deux jours après ""la grosses fessée"" des élections départementales et un an jour pour jour après son arrivée à Matignon, Manuel Valls a été chahuté mardi à l'Assemblée nationale. Les écologistes, l'UDI et l'UMP l'ont interpellé sur cet échec. ""Nul ne peut demeurer inerte et en premier lieu l'exécutif"" C'est la chef de file des députées EELV, Barbara Pompili, qui a ouvert le bal. ""Nul ne peut demeurer inerte et en premier lieu l'exécutif"", a-t-elle lancé au Premier ministre. ""On ne peut pas ne rien changer. La gauche est à la merci de ses démons qui sont l'enfermement et l'entre-soi. Chacun sait que l'unité n'est pas la garantie de la réussite, mais que la désunion porte la certitude de l'échec"". Alors que les Verts sont partagés sur l'idée de réintégrer ou non le gouvernement, la députée de la Somme a ensuite demandé à Manuel Valls quelle place il donnait à l'écologie dans sa feuille de route. ""La place des écologistes, elle est là, dans la majorité"", lui a répondu l'hôte de Matignon, sans toutefois donner de gage sur une politique plus verte. ""Nous avons une conviction qui est que la priorité des priorités est de redresser l'économie de notre pays, soutenir la compétitivité de nos entreprises"", a-t-il expliqué. ""Ce qui a justifié votre arrivée devrait justifier votre départ"" Le patron du groupe UMP à l'Assemblée nationale est revenu, lui, sur le premier anniversaire de Manuel Valls à Matignon. ""Le résultat de dimanche c'est votre échec, c'est vous qui avez hystérisé la campagne"", lui a lancé Christian Jacob. ""Ayez l'humilité de reconnaître que c'est sur les décombres de votre politique que le FN prospère. Ayez l'humilité de reconnaître que votre bilan politique c'est une majorité en plein déliquescence, c'est une hécatombe dans les départements. Votre bilan est désastreux"". Christian Jacob conclut: ""Ce qui a justifié votre arrivée à Matignon il y a un an devrait en toute logique justifier votre départ aujourd'hui"". ""Je ne sais pas quel est votre programme, sinon courir derrière l'extrême droite"" ""Oui, nous devons tirer les leçons des départementales. Vous, vous ne l'avez jamais fait quand vous avez perdu les élections locales. J'ai des bons souvenirs de ce qui s'est passé quand nous étions dans l'opposition"", a ironisé le Premier ministre. Mais, a poursuivi Manuel Valls, ""je ne sais pas quel est votre programme, je ne sais pas quel est votre projet, sinon qu'il faut 150 milliards d'économies supplémentaires pour mettre en cause les services publics. Je ne sais pas quel est votre programme, si ce n'est pour parler d'assistanat, je ne sais pas quel est votre programme, sinon pour courir derrière l'extrême droite à travers le débat nauséabond sur les cantines scolaires"". ""Je reste et j'assume pleinement mes responsabilités"", a asséné le Premier ministre. Un mois après avoir fait sortir Manuel Valls de ses gonds, Gérald Darmanin est revenu à la charge. ""Vous avez fait de la bataille contre le FN un combat personnel et moral. Le FN, malheureusement, n'a jamais été aussi haut dans notre pays. C'est un triste bilan. [...] On ne combat pas la désespérance des Français avec des cours de morale ou des coups de menton"", a lancé le jeune maire UMP de Tourcoing à l'égard du Premier ministre. Tout en gardant son calme, Manuel Valls a répondu que la montée du FN ne datait pas de son arrivée à Matignon mais qu'entre 2007 et 2012, le FN était passé de ""10 à un peu plus de 18%""." "Valls vivement critiqué: ""Je vais vous rassurer, je reste et je continuerai""" -1 """Il est temps de nettoyer les écuries d'Augias"": sur son blog, le député Les Républicains Claude Goasguen, réélu d'un cheveu dans le très chic 16e arrondissement de Paris, incendie le sarkozyste Pierre Charon, désigné tête de liste pour les élections sénatoriales de septembre dans la capitale. ""Notre parti s’est enlisé dans les pratiques de copains et coquins jusqu’à nous discréditer"", écrit Claude Goasguen, ""ce n’est pas l’absence d’unité qui nous a fait perdre les élections, c’est le fait de soutenir de mauvais candidats discrédités devant l’opinion."" Catégorie dans laquelle s'inscrit Pierre Charon, selon l'ancien maire du fameux ""16e"", qui s'était distingué en refusant la construction d'un centre d'hébergement d'urgence dans ce quartier bourgeois. ""Absence d’interventions dans les débats, présence permanente dans les intrigues, nous n’avons pas besoin d’un échotier pour nous représenter au Sénat, mais de quelqu’un qui peut représenter nos idées et notre avenir"", s'étrangle le représentant de la nation. Contacté par L'Obs, l'éphémère ministre de la Réforme de l'Etat use volontiers de dérision à l'endroit du sénateur Charon, dont la seule ambition serait selon lui de ""gérer le restaurant"" du palais du Luxembourg. Le sénateur de Paris n'a pas réagi à ces propos, mais a obtenu le soutien du parti dans un communiqué: ""Nos candidats doivent être respectés"", affirme-t-on au siège du parti Les Républicains. ""C’est le rassemblement et l’unité qui nous feront gagner face à la gauche divisée de madame Hidalgo.""" "Pour Claude Goasguen, la seule ambition du sénateur Pierre Charon est de ""gérer le restaurant"" du Sénat" -1 "Cette fois, les dés sont jetés. François Hollande préside vendredi à l'Elysée le premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement mené par Manuel Valls. Une équipe ""de combat"", avec laquelle le chef de l'Etat entend lancer ""une nouvelle étape"" de son quinquennat, après la débâcle des municipales. A 10 heures dans le Salon Murat du Palais de l'Elysée, le nouveau locataire de Matignon se verra remettre sa ""feuille de route"" par François Hollande. Il devra profiter de cette occasion solennelle pour définir sa ""méthode de travail"" à son équipe. Auparavant, le Premier ministre aura, comme il est de coutume, un entretien avec le président de la République. Seuls deux nouveaux visages apparaîtront sur la photo de famille du nouvel exécutif: François Rebsamen, ami de longue date du président nommé ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social, et Ségolène Royal, ancienne compagne du chef de l'Etat et nommée à l'Ecologie. Aucun ""état de grâce"" Conformément à l'article 49-1 de la Constitution, ce premier conseil autorisera Manuel Valls à engager la responsabilité de son gouvernement mardi prochain devant l'Assemblée sur une déclaration de politique générale. En même temps que l'entrée en action du nouveau gouvernement, le ""3e tour"" des municipales débutera ce vendredi avec l'élection des maires par les conseils municipaux, qui se prolongera jusqu'à dimanche. Le nouveau Premier ministre prend, lui, les commandes de Matignon sans état de grâce: 41% des Français seulement déclarent lui faire confiance, 47% non, selon l'observatoire politique CSA, alors que d'après Opinion Way, 43% lui font ""confiance"" contre 56%. Gouvernement Valls: la galerie de portraits des ministres Voir le diaporama Gouvernement Valls: la galerie de portraits des ministres Voir le diaporama Gouvernement Valls: la galerie de portraits des ministres Voir le diaporama Gouvernement Valls: la galerie de portraits des ministres Voir le diaporama Gouvernement Valls: la galerie de portraits des ministres Voir le diaporama" Conseil des ministres: le gouvernement Valls entre en action -1 "||| Sondage exclusif CSA-BFMTV réalisé par Internet les 9 et 10 avril 2013 sur un échantillon national représentatif de 1.003 personnes résidant en France, âgées de 18 ans et plus. A peine une semaine après le scandale de l'affaire Cahuzac, et en plein débat sur la moralisation de la vie politique, 55% des Français pensent que la plupart des politiques sont corrompus: c'est le résultat d'un sondage CSA pour BFMTV. 37% des sondés pensent qu'une petite minorité est corrompue, et 8% n'ont pas d'opinion. 61% des 35-49 ans partagent cette opinion, et 63% exercent des professions intermédiaires. La majorité de ceux qui pensent que la pluspart des politiques sont corrompus disent habiter en province (56%). Une majorité d'entre eux se dit proche du Front national (70%), ou sans proximité vis-à-vis d'un parti (61%). Du côté du Parti socialiste, ils sont 38% à partager cette opinion, contre 48% pour l'UMP. A LIRE AUSSI: >> Fraude fiscale, conflits d'intérêt: les pistes de Hollande pour la moralisation de la vie politique >> Hollande sur Cahuzac: ""c'est un outrage fait à la République""" La majorité des Français considèrent que les politiques sont corrompus -1 "C'est l'un des points chauds de la loi de moralisation de la vie publique: la suppression de la réserve parlementaire est débattue ce vendredi à l'Assemblée nationale. La majorité soutient la suppression de cette enveloppe (de 90 millions d'euros pour l'Assemblée et 55 millions pour le Sénat en 2016), dont l'emploi, faisant l'objet de publications annuelles depuis 2013, est laissé à l'appréciation des parlementaires. Des ""préjugés"" sur la réserve parlementaire Dispositif ""d'un autre temps"" jugé clientéliste par la majorité, la réserve parlementaire est dans le collimateur de La République en marche depuis le début de la campagne présidentielle. Dans un palais Bourbon agité, le député du Finistère Erwan Balanant fait ainsi valoir le peu de poids de la réserve parlementaire en comparaison des budgets des collectivités locales. ""Vous faites une erreur de jeunesse"", réplique l'opposition de droite. La réserve parlementaire, ""c'est l'huile dans le rouage d'un mécanisme de subvention qui serait sinon trop rigide"", avance l'UDI ""Constructif"" Yves Jégo. Le député non-inscrit Gilbert Collard (Rassemblement Bleu Marine) se rallie à la bannière des défenseurs de la réserve parlementaire: ""Avant d'être élu député, j'avais les mêmes préjugés que vous"", a-t-il lancé à l'adresse de ses collègues de LREM, ""et puis j'ai été confronté à la réalité du terrain. La réserve parlementaire, c'est le moyen d'apporter de l'aide là où il n'y en a plus."" Clientélisme contre proximité La droite, unie sur cette question, s'alarme du risque de faire du député un élu ""hors-sol"", selon l'expression de la députée Emmanuelle Ménard. ""Une mesure ruralophobe!"", éructe le député Les Républicains Jérôme Nury. ""Si vous avez besoin de distribuer de l'argent pour vous rapprocher du peuple, nous n'avons pas la même conception de la politique"", riposte Gabriel Attal, étoile montante du groupe LREM. Avalanche d'aphorismes chez les partisans du maintien: ""Les députés auront les mains propres, mais ils n'auront plus de mains"", lance Charles de la Verpillère, ""vous notez un cas de dopage, et vous voulez supprimer les Jeux olympiques"", renchérit l'un de ses coreligionnaires. L'insinuation de La République en marche, mettant en avant les dérives clientélistes liées à la réserve parlementaire, ne passe pas dans les rangs des Républicains: ""Il ne s'agit pas d'une assurance vie pour les députés, la preuve, c'est la composition de cette assemblée. Ce n'est pas une ressource pour les députés, c'est une ressource pour les association !"", clame un élu de droite. ""Faux-semblant"" pour la gauche Les représentants de Nouvelle Gauche, tout en admettant l'existence des dérives passées, plaident toutefois en faveur d'un aménagement de la réserve parlementaire en système participatif, comme le défend la socialiste Cécile Untermaier. ""La réserve parlementaire, c'est le drap du fantôme"", ricane quant à lui Jean-Luc Mélenchon. ""Le député ne peut rien dans la Vème République"", lance le leader des Insoumis, pour qui ce débat est ""un faux-semblant"". Il est rejoint par Alexis Corbière, qui adresse une ""petite fable"" à l'Assemblée: ""Dans un groupe qui traverse le désert, celui qui a une gourde pleine sera très populaire, on viendra souvent lui demander quelques gouttes. Le problème, c'est que le groupe traverse un désert. C'est l'austérité le désert. Vous, vous voulez supprimer la gourde.""" À l'Assemblée, passe d'armes sur la suppression de la réserve parlementaire -1 "C'est une affaire de famille. De père en fils. De fils en petit-fils. Alors, Jean-Noël Barrot ressent ""quelque chose de solennel et une certaine émotion"" à être élu à son tour député. A 34 ans seulement, cet ancien conseiller départemental d'Yssingeaux, en Haute-Loire, a été élu en juin dernier dans la deuxième circonscription des Yvelines, sous la bannière Modem-La République en marche. Il vient aussi d'être nommé vice-président de la prestigieuse commission des Finances de l'Assemblée nationale, chargée de l'exécution et du suivi du budget de l'État. Un poste-clé pour mesurer et apprécier les volontés de l'exécutif de réduire notamment le déficit et les dotations aux collectivités. Député, option économie L'Assemblée nationale ne lui est pas étrangère, mais il doit s'y faire un prénom. Car Jean-Noël Barrot marche en effet dans les pas de son père, Jacques et de son grand-père, Noël: tous deux ont siégé à l'Assemblée avant lui. Et pour ajouter un peu à la pression de sa filiation, son père a également été ministre sous la présidence de Jacques Chirac et celle de Valéry Giscard d'Estaing. Avant la politique, Jean-Noël Barrot avait, lui, choisi l'économie. Après des études au sein de l'école de commerce HEC, il a rejoint l'université du MIT à Boston, aux États-Unis, pendant quatre années en tant que professeur et chercheur. ""L'engagement politique est un sacrifice"" Alors qu'il partageait jusque-là sa vie professionnelle entre son mandat local et son métier d'enseignant en économie, Jean-Noël Barrot a dû adapter son emploi du temps à ses nouvelles obligations. ""L'engagement politique est un sacrifice que l'on impose à sa famille, en ce qui me concerne à mon épouse et à mon petit garçon (…). Il a fallu, y compris pendant la campagne, trouver une manière de combiner les deux"", témoigne-t-il. Quant au sens qu'il donne à son engagement, le nouveau député ne l'envisage pas de manière aveugle, partisane, même s'il avoue avoir ""très fortement adhéré au programme du candidat Emmanuel Macron"". ""Peut-être qu'à certains moments nous aurons des points de discussion, des points de divergence, mais j'espère que chaque fois que nous y serons confrontés, nous trouverons les forces de faire pour faire converger nos points de vue, pour apporter des réponses concrètes"", conclut-il." Jean-Noël Barrot, troisième du nom, veut écrire son histoire à l'Assemblée -1 """Trop vite"", ""trop rapide"", ""trop caricatural"". Dimanche soir, Emmanuel Macron donnait une interview à la célèbre chaîne de télévision italienne la Rai. Au milieu de ses réponses sur l'Europe, il a évoqué le sujet des gilets jaunes. ""Quand on va trop vite, qu'on est trop rapide, ou trop caricatural, on fait des erreurs"", a-t-il déclaré, ajoutant ensuite: ""Moi j'en ai fait d'ailleurs par le passé, et c'est une partie de l'explication de la crise."" ""Il faut les réconcilier"" Ce mea culpa via la presse italienne arrive quelques jours après le tollé provoqué par un autre discours, bien plus virulent à l'égard des manifestants. ""Il faut maintenant dire que lorsqu'on va dans des manifestations violentes, on est complice du pire"", avait déclaré ce mardi le président de la République, dans le cadre d'un débat avec les élus du Grand Est à l'Elysée. ""Le pays a besoin d'un retour au calme"" car ""la situation que nous vivons n'est plus compréhensible par nombre de nos concitoyens"" avait-il ensuite assuré vendredi à Bordeaux. A la télévision italienne, Emmanuel Macron se veut plus compréhensif: ""On ne peut pas laisser les gens qui ont besoin de travailler, de vivre, de bouger, face à une impossibilité de mobilité, pour quelque raison que ce soit, il faut les réconcilier"". Il assure compter résoudre la crise ""par l'expertise scientifique, par le dialogue, la concertation et par l'innovation"", faisant certainement référence au Grand Débat." "Gilets jaunes: Emmanuel Macron reconnaît avoir fait ""des erreurs""" -1 "|||Sondage réalisé en ligne du 12 au 14 août auprès d'un échantillon de 993 personnes représentatif de la population âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Une large majorité (61%) de Français se déclare satisfaite de l'action de Manuel Valls en tant que ministre, loin devant les autres membres du gouvernement, selon un sondage Ifop pour le JDD paru ce dimanche. A la question ""pour chacune des personnalités suivantes, diriez-vous que vous êtes satisfait ou mécontent de son action en tant que ministre"", le locataire de la place Beauvau totalise 13% de ""satisfaits"" et 48% de ""plutôt satisfaits"" (contre 39% de mécontents). Dans le détail, 75% des sympathisants de gauche sont satisfaits de son action, 58% des sympathisants de droite et 47% de ceux du Front national. Valls devant Taubira Alors que le sondage porte sur neuf ministres, Laurent Fabius arrive deuxième avec 50% de satisfaits, devant Christiane Taubira (Justice) et Vincent Peillon (Education), ex aequo à 39% de satisfaits. Suivent Benoît Hamon (Economie solidaire et Consommation, 38%), Cécile Duflot (Logement, 37%), Michel Sapin (Travail, 36%), Arnaud Montebourg (Redressement productif, 35%) et Pierre Moscovici (Economie, 34%)." L'action de Manuel Valls saluée par 61% des Français -1 "François Hollande a souligné mercredi en Conseil des ministres que le scandale des plats surgelés à la viande de cheval faussement estampillée ""boeuf"" était ""une affaire grave"". Le Président a également ""salué la volonté des ministres de prononcer des sanctions"" le cas échéant. Des sanctions à prévoir ""Le président de la République a souligné qu'il s'agissait d'une affaire grave par rapport à la confiance inspirée aux consommateurs et potentiellement grave aussi par rapport aux conséquences pour la filière française"", a rapporté la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem. ""Il a salué la réactivité des services"" et ""la volonté des ministres de prononcer des sanctions lorsque l'enquête aura établi des responsabilités"", a-t-elle ajouté. Les résultats de l'enquête présentés ""jeudi matin"" Les résultats de l'enquête sur l'origine de la présence de cheval dans des lasagnes au boeuf seront présentés ""jeudi matin"" aux ministres concernés, a de son côté indiqué Stéphane Le Foll à la sortie du conseil des ministres. ""On aura les résultats d'une enquête et on sera parfaitement transparents demain matin"", a déclaré le ministre de l'Agriculture." "Viande de cheval : ""une affaire grave"" selon Hollande" -1 """J'étais en train de préparer une corde…"" C'est avec ces mots que Jérôme Lavrilleux se livre sur les lendemains de ses déclarations dans l'affaire Bygmalion, qui furent un séisme pour l'UMP de l'époque. Dans L'Obs, et repéré par le Lab, le député européen raconte avoir clairement pensé au suicide. ""Et puis j'ai reçu les SMS de deux journalistes. Dans l'un deux, il était écrit: 'Le soleil sera là demain matin'. Ils ne le savent pas, mais ils m'ont sauvé la vie"", détaille-t-il. Souvenez-vous, le 26 mai 2014, sur le plateau de BFMTV, l'ancien directeur de campagne de Nicolas Sarkozy s'était livré à une interview-vérité. Emu aux larmes, Jérôme Lavrilleux avait alors regretté ""ne pas avoir tiré sur l'alarme dans le train"" alors que les dépenses de campagne filaient. ""Je n'ai pas eu le courage"", avait-il alors déploré, parlant d'une ""dérive"", d'un ""engrenage"". Quelques heures avant cet entretien, Me Patrick Maisonneuve, avocat de Bygmalion, avait précipité l'affaire Bygmalion. Il avait accusé l'UMP d'être à l'origine de fausses factures dans le cadre de la campagne présidentielle de 2012. ""Je ne pensais pas survivre à un tel tsunami"", dit-il aujourd'hui. ""Je n'osais pas sortir de chez moi. Je me disais: 'Tout le monde doit me détester"", poursuit-il dans les colonnes de l'hebdomadaire. ""J'étais épuisé, avec le sentiment que c'était la fin du monde"". Revoir l'interview-vérité de Jérôme Lavrilleux diffusée sur BFMTV le 26 mai 2014: .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" Jérôme Lavrilleux explique avoir pensé au suicide -1 "Samedi, Nicolas Sarkozy était en meeting au Touquet, à l’occasion du campus des jeunes Républicains. L’ancien chef de l’Etat a tenu un discours très strict sur l’immigration, critiquant la gestion des migrants en Europe et attaquant les accords du Touquet. Ce discours, parfois assez proche de celui du Front National, a valu quelques critiques au candidat à la primaire de la droite au sein de la classe politique. La journaliste de BFMTV Salhia Brakhlia est, elle, allé vérifier ce qu’en pensent les militants de droite, à qui elle a soumis différentes propositions de Marine Le Pen. “Marine Le Pen a raison” De l’interdiction des manifestations en soutien aux clandestins à la proposition par référendum du rétablissement de la peine de mort, certains des militants interrogés reconnaissent que “Marine Le Pen a raison”. Dédiabolisant le Front national, ils saluent la décision de Nicolas Sarkozy de reprendre certains thèmes de campagne chers à l’extrême-droite. “Sarkozy a repris certains thèmes du Front National et c’est pour ça que j’applaudis à tout rompre. Il y a beaucoup de gens qui ont été déçus de la politique de la droite et qui sont retournés vers le FN. Or, ce sont ces gens-là qu’il faut récupérer”, estime un sympathisant de l’ancien chef de l’Etat." Quand des militants sarkozystes approuvent le programme du FN -1 "Chaque poignée de main de Donald Trump avec un chef d'Etat est scrutée. Ce jeudi, c'était le tour du président français fraîchement élu, Emmanuel Macron. Les deux hommes se sont rencontrés pour la première fois à Bruxelles. A deux reprises, ils se sont serrés la main et ce n'est pas passé inaperçu. Macron 1 - Trump 0 ? Le président américain a d'abord accueilli son homologue français à l'ambassade des Etats-Unis pour un déjeuner de travail. Les chefs d'Etat se sont prêtés à la traditionnelle photo assis dans des fauteuils, face à la presse. Donald Trump est réputé pour la vigueur, voire l'extrême vigueur, de ses poignées de main. Mais face à lui, Emmanuel Macron ne s'est pas laissé déstabiliser, et aurait même, selon certains médias anglo-saxons comme le Guardian, remporté la partie. Macron and Trump's handshake battle – video https://t.co/hEHtQcuffd — The Guardian (@guardian) 25 mai 2017 CNN y voit pour sa part une poignée de main riche en adrénaline. A buzzworthy handshake and a body slam — read today's COVER/LINE https://t.co/ULyxUUDz2Y pic.twitter.com/by97x2OlQe — CNN Politics (@CNNPolitics) 25 mai 2017 Un serrage de main vigoureux Dans l'après-midi, les deux présidents se sont retrouvés à l'occasion du sommet de l'OTAN. Donald Trump a, semble-t-il, eu à cœur de ne pas en rester là. Emmanuel Macron s'est fait remarquer en arrivant le dernier, mais il a été accueilli chaleureusement par les leaders des 27 autres pays membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord. Le chef d'Etat français a gratifié au passage la chancelière allemande Angela Merkel d'une bise. Quand est venu le tour du locataire de la Maison Blanche, la poignée de main avec Emmanuel Macron a été encore plus soutenue que la précédente, au point d'amuser les autres chefs d'Etat. Après une série de tapes sur l'épaule pour clôturer cet échange vigoureux, les deux hommes sont finalement rentrés dans les rangs. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" La poignée de main entre Macron et Trump n'est pas passée inaperçue -1 "Après la déclaration de Jean-François Copé, qui a dénoncé lundi ""une chasse à l'homme"" et annoncé deux propositions de loi sur la transparence financière des partis politiques et des médias, le vice-président de l'UMP, Roger Karoutchi, a réagi avec mesure. Rappelant son soutien à Jean-François Copé, le sénateur a toutefois apporté quelques nuances à son discours. ""Cette déclaration, c'est la réaction de quelqu'un d'écorché, de blessé"", a expliqué Roger Karoutchi. ""N'étant pas moi-même attaqué, je n'aurais pas utilisé le mot 'inquisition', mais c'était fait pour frapper les esprits."" Quant aux propositions de loi de Jean-François Copé, Roger Karoutchi précise: ""je soutiens Jean-François mais en tant que parlementaire, je lirai les textes avant de les voter (...). Et sur les médias, j'attends de voir parce que tous n'ont pas le même système de comptabilité. Il ne faut pas que ça devienne non plus inquisitorial"". Fillon veut attendre les municipales De son côté, François Fillon a jugé qu'il fallait discuter des propositions énoncées par Jean-François Copé ""après les élections municipales"". ""La priorité est le soutien des candidats de la droite et du centre pour infliger une lourde défaite à la majorité et forcer François Hollande à changer de politique"", a ajouté François Fillon. Thierry Mariani, député et ancien ministre UMP, fait preuve lui aussi d'une certaine mesure. S'il défend Jean-François Copé en affirmant que ""sur les comptes de l'UMP et le financement de la campagne, tout a été public, transparent"", il émet des réserves sur la plainte du président de l'UMP contre Le Point. ""Quand on dépose plainte, il faut avoir vérifié si juridiquement les choses ont une chance d'aboutir"", admet-il sur BFMTV. ""On sait très bien qu'un procès en diffamation, c'est toujours délicat"". Sur les propositions de Jean-François Copé, Brice Hortefeux fait lui aussi état de ""propositions personnelles"", qui ont ""le mérite de l'initiative"". Autant dire, pas d'enthousiasme. Et que pense Nicolas Sarkozy de tout cela? ""Il n'interfère pas dans la vie politique quotidienne"", assure son ami Brice Hortefeux, qui laisse entendre tout de même que les deux hommes ""se sont parlés en fin de semaine""." Déclaration de Copé: un soutien du bout des lèvres à l'UMP -1 "Aquilino Morelle, conseiller politique de François Hollande, a été contraint vendredi de démissionner au lendemain des accusations de Mediapart de conflit d'intérêts avec des laboratoires pharmaceutiques. Aquilino Morelle a pris ""la seule décision qui convienne"", a réagi François Hollande vendredi après-midi. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } > Une démission qui soulage la gauche Le porte-parole du Parti socialiste Olivier Faure a aussitôt salué sur BFMTV la réactivité du président de la République. François Hollande ""n'a pas traîné"", ni ""hésité"" pour se séparer de ce conseiller. Il estime que le principe de ""république exemplaire"" prônée par le Président n'a pas été touché. ""La démission de l'impétrant a été immédiate et c'est tant mieux"", a ensuite jugé Thierry Mandon sur BFMTV. ""Ce qu'on a appris de son comportement à l'Elysée ne correspond absolument pas à l'éthique et à la rigueur que ceux qui servent l'Etat doivent avoir"", a martelé le député socialiste. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } ""La République exemplaire est une réalité. Ça change de l'ère Sarkozy"", a tweeté le secrétaire national du PS à l'Europe, Philip Corder, qui appelait dès jeudi soir à la démission. A. Morelle a démissionné. La République exemplaire est une réalité. Ça change de l'ère Sarkozy. #tweetprecedent — Philip Cordery (@PhilipCordery) 18 Avril 2014 ""Heureusement qu'il a pris cette décision rapidement"", a renchéri François De Rugy à la démission d'Aquilino Morelle. ""Il y a déjà eu l'affaire Cahuzac qui nous a pourri l'ambiance générale il y a un an"", a poursuivi le coprésident du groupe écologiste à l'Assemblée nationale sur BFMTV. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } ""Si ce qui se dit est vérifié, je ne vois pas comment il peut rester"", a prévenu vendredi matin Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti Socialiste. > La droite tient sa revanche Roger Karoutchi, le sénateur UMP, a rappelé de son côté ""la leçon de morale du président en 2012 et 2013 sur la république irréprochable"", alors qu'il existe ""des cas individuels qui ne sont pas exemplaires"" de part et d'autre. ""Mais le côté hypermoraliste de Hollande a pris un sacré coup"", estime-t-il sur BFMTV. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } ""La république exemplaire de François Hollande n'était qu'une supercherie! Les chaussures de luxe étaient cirées à l'Elysee!"", a réagi vendredi midi Eric Ciotti sur Twitter. La république exemplaire de M. Hollande n'était qu'une supercherie ! Les chaussures de luxe étaient cirées à L'Elysee ! — Eric Ciotti (@ECiotti) 18 Avril 2014 > Le FN fait des jeux de mots sur Twitter ""La chaussure, talon d'Achille du socialisme de gouvernement!"", s'est amusé Louis Aliot, vice-président du FN. La chaussure talon d'Achille du socialisme de gouvernement ! — Louis Aliot (@louis_aliot) 18 Avril 2014 Autre vice-président du FN, Florian Filippot a saisi l'occasion pour fustiger la ""pratique du pouvoir"" à l'heure de François Hollande. Cahuzac, Désir,Voynet, Morelle : du clan Sarkozy au clan Hollande la pratique du pouvoir malheureusement ne change pas #RépubliqueExemplaire — Florian Philippot (@f_philippot) 18 Avril 2014" Aquilino Morelle démissionne, ses anciens amis le lâchent -1 "Jean-Vincent Placé, chef de file des sénateurs Europe Ecologie-Les Verts, était l'invité de BFMTV et RMC vendredi matin. Plan d'économies, écotaxe, élections européennes... Retrouvez ici l'essentiel de son interview. #L'aveu: ""je suis déçu par François Hollande"" Jean-Vincent Placé l'admet, il est ""déçu par François Hollande"" et la politique menée depuis deux ans. ""C'est vrai, je suis dubitatif, je n'ai pas d'enthousiasme. Pour moi, il y a une autre politique possible mais pas d'autre majorité possible dans ce quinquennat"", explique le sénateur de l'Essonne. Et de rejeter l'argument selon lequel sa position est purement politicienne: ""je soutiens François Hollande par devoir. Je suis dans la majorité, mais je suis dans un soutien sans participation."" D'ailleurs, s'il avait été député, Jean-Vincent Placé se serait ""abstenu"" lors du vote du plan d'économies. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } #L'encouragement: ""je veux la réussite de Ségolène Royal"" Ségolène Royal est désormais ministre de l'Ecologie: ""ses débuts sont satisfants, et je veux sa réussite"", affirme Jean-Vincent Placé, qui salue le fait que le ministère de l'Ecologie soit ""un ministère régalien"". ""On considère que l'écologie est extrêmement importante et structurante"", ajoute-t-il. ""Les urgences écolos existent et Ségolène Royal prend ça à bras le corps. Je la trouve concentrée sur le sujet, et je connais ses compétences et son charisme"". Pourtant, Jean-Vincent Placé ne partage pas l'opinion de la ministre, qui estimait ""légitime"" la colère des bonnets rouges en Bretagne. ""Non, je ne suis pas d'accord"", lance Jean-Vincent Placé. ""Lorsqu'il y autant de violences et qu'on détruit du matériel public comme les portiques, non, ce n'est pas légitime"". Quant à la proposition de Ségolène Royal de taxer les sociétés d'autoroute, Jean-Vincent Placé applaudit: ""c'est la bonne idée que nous portons"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } #Le tacle: ""sur Alstom, il y a une incompétence absolue"" Revenant sur l'achat possible d'Alstom par l'entreprise américaine General Electric ou l'allemand Siemens, Jean-Vincent Placé tacle directement le ministre du Redressement productif: ""cela n'a rien de personnel vis-à-vis d'Arnaud Montebourg, mais je trouve que ce n'est pas normal de découvrir ainsi un dossier aussi stratégique, qui pèse sur un achat de 12,5 milliards d'euros. Soit on nous ment, soit il y a une incompétence absolue"", s'exclame le sénateur. ""Aujourd'hui, on court après les Américains sur un projet, on arrive avec une offre bricolée avec les Allemands qu'on a laissés de côté pendant 10 ans. Ou est l'Etat stratège? Je trouve ça désolant"", poursuit-il. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } #La colère: ""Je ne ferai plus jamais une émission enregistrée"" Alors qu'il avait quitté en avril dernier le plateau du Supplément sur Canal+, qui relayait une accusation selon laquelle il n'aurait toujours pas payé ses 18.000 euros de PV, le sénateur affirme: ""plus jamais je ne ferai une émission enregistrée. Il y a beaucoup de coupes, et à la fin, ça n'est plus du tout la même chose. C'est une façon de faire du sensationnalisme avec peu de déontologie. C'était une erreur d'y aller"", selon lui. Mais il affirme: ""j'ai tout payé depuis le 6 janvier. Et ce n'était pas très compliqué à vérifier. J'ai passé 6 jours avec ce journaliste, il m'a posé de nombreuses questions. Mais il suffisait de poser cette question là, et il aurait eu la réponse, et tous les documents."" .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" "Placé: ""je ne ferai plus jamais d'émission enregistrée""" -1 "A six jours du premier tour de la primaire de la droite, Alain Juppé, qui est favori dans les sondages, mais néanmoins en perte de vitesse, cherche à mobiliser ses troupes. Son outil: le mail. L'équipe du maire du Bordeaux a systématiquement envoyé des messages électroniques aux militants et sympathisants pour relancer la campagne, détaille Le Lab. Pour l'équipe Juppé, la mobilisation tient en un credo: un jour, une action. Les mails envoyés aux militants ont pour objectif de ""proposer chaque jour de la semaine une action simple à mettre en œuvre pour permettre la victoire d'Alain Juppé"". Ce lundi, les militants sont ainsi invités à ""envoyer dix adresses mail"" pour gonfler les contacts de l'équipe de campagne de l'ancien Premier ministre chiraquien et informer ces contacts des modalités de la primaire. A chaque jour sa tâche, mardi les militants devront ""inviter dix de leur voisins à aller voter"". Débat télévisé et Beaujolais nouveau Puis vient mercredi. C'est le jour où les juppéistes devront contacter trois personnes de leur entourage qui sont intéressées par la primaire mais auraient des difficultés pour se déplacer aux bureaux de vote. Jeudi soir, la team Juppé fera dans le social et invitera ses militants à ""réunir au moins trois proches pour regarder le troisième débat"" diffusé à la télévision. Et puis comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, ""c'est aussi le beaujolais nouveau"", prend soin de préciser l'équipe. Vendredi enfin, les juppéistes devront sortir dans la rue et ""demander au commerçant le plus proche d'accrocher une affichette neutre rappelant les informations essentielles du scrutin""." Primaire à droite: Juppé mobilise ses troupes à six jours du premier tour -1 "Le Front national risque-t-il de se prendre les pieds dans le tapis avec son changement de nom? Si la proposition ""Rassemblement national"", qui doit encore être validée par les militants du parti d'extrême droite après le ""congrès de la refondation"" de ce week-end, a bien déjà été déposée à l'Institut national de la propriété intellectuelle en 2013 par Igor Kurek, Marine Le Pen assure à RTL que ce nom a été déposé antérieurement par le Front national, en 1986. La présidente de (l'encore) Front national annonce qu'elle va poursuivre Igor Kurek, ancien proche ""gaulliste"" de Charles Pasqua, pour utilisation frauduleuse de la flamme, l'emblème du Front national. Sur Europe 1, le député FN du Gard Gilbert Collard a assuré que son parti avait ""l'antériorité du dépôt"". Bataille judiciaire Une version formellement contestée par Igor Kurek. Contacté par RTL, l'intéressé ne mâche pas ses mots: ""Aujourd'hui, Marine Le Pen a fait, une fois de plus, une erreur de débutante. Elle fait comme ils font d'habitude: 'Salut, c'est nous. On vient, on s'installe, c'est notre boulangerie et on prend tout.' Ça ne va pas se passer comme ça. On entrera en justice, il n'y a pas de problème. Maintenant, comment va-t-elle se débrouiller avec ses militants pour leur expliquer que ce n'est pas possible? S'ils avaient eu la politesse de m'appeler, je leur aurais dit gentiment de s'appeler autrement."" Le Front national ne manquait pas d'ennuis judiciaires: le Rassemblement national pourrait donc poursuivre dans la même voie." "Marine Le Pen assure que le FN a déposé le nom ""Rassemblement national"" en premier" -1 "Retour en mer agitée. Ce samedi, Emmanuel Macron effectuera sa deuxième visite du Salon international de l'agriculture depuis son arrivée à l'Élysée. Un moment très attendu, tant les difficultés de la filière agricole française sont nombreuses, mais aussi parce qu'au même moment, les gilets jaunes défileront dans Paris pour leur 15e samedi de mobilisation nationale. Pour ce rendez-vous éminemment politique, rendu incontournable par Jacques Chirac, Emmanuel Macron aura à répondre à de nombreuses inquiétudes, à commencer par l'impact ressenti de la loi agriculture-alimentation, adoptée par le Parlement au printemps dernier. Appel avorté d'Eric Drouet à venir au Salon Pour cette 56e édition, toutefois, le timing sera la clé. Si le Président réédite sa performance de 2018, qui l'a vu parcourir les travées du Salon pendant plus de 12 heures, il aura des échos en simultané de la mobilisation parisienne des gilets jaunes. Vendredi soir, d'après la préfecture de police de Paris, deux manifestations et trois rassemblements avaient été déclarés pour le lendemain dans la capitale. Ce téléscopage a incité Eric Drouet, l'un des leaders du mouvement, à évoquer la possibilité d'une intrusion de gilets jaunes à l'inauguration du Salon. Comme l'a relevé le site du Journal du Dimanche, les commentaires publiés en dessous du message Facebook reflètent des divergences. ""Je pense que ce serait une mauvaise idée sur le plan de la communication pour l'image des gilets jaunes"", écrit notamment l'un des soutiens du mouvement. Dans la foulée, le chauffeur routier a publié un nouveau message sur son groupe, appelant ses soutiens à ne pas se rendre au Salon de l'agriculture. Précarité et suicides Quoi qu'il en soit, le risque d'une confrontation directe en plein Salon existe. De quoi perturber un programme sous haute protection et déjà saturé, au cours duquel de nombreux agriculteurs souhaiteront interpeller le chef de l'État sur l'impact limité, pour l'heure, de la loi agriculture-alimentation. Ce texte visait à mieux encadrer les relations entre les producteurs et la grande distribution. Le but étant d'assurer un plus juste revenu aux premiers, les seconds acceptant de réduire leurs marges. Avec, comme conséquence, une hausse des prix à la consommation dans certaines enseignes. Une question hautement sensible pour un secteur dont une part importante peine à vivre décemment. Cette précarité a des conséquences tragiques, le taux de suicide chez les agriculteurs ayant atteint un mort tous les deux jours (un taux multiplié par trois en trois ans). Macron attendu sur de nombreux sujets Conscient des enjeux à la fois du secteur et de sa visite de ce samedi, Emmanuel Macron arrivera tôt, aux alentours de 8h30, au Parc des expositions de la Porte de Versailles. Après un discours sur l'Europe agricole, le chef de l'État déambulera dans les différentes halles du Salon, afin de s'entretenir avec les représentants de toutes les filières. Parmi les sujets sur la table, il y a le prix du lait, dont l'on ignore si la récente revalorisation par quelques grandes surfaces augmentera réellement le revenu des producteurs; ou le prix de la viande, impacté par la multiplication des campagnes anti-élevage. Il y a également la question de la Politique agricole commune, dont la réforme avait été annoncée en 2018 par le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Mais les négociations bruxelloises s'enlisent et certains États membres, notamment la France et l'Espagne, craignent de voir les budgets de la PAC rabotés durant la période post-Brexit (2021-2027). Un nouveau marathon? Au-delà des difficultés du secteur, auxquelles tout président est particulièrement confronté à l'occasion de cet exercice, il y a l'image dont pâtit ou bénéficie chaque locataire de l'Élysée. Contrairement à son prédécesseur, Emmanuel Macron a été très tôt considéré comme un chef d'État trop ""urbain"", trop éloigné de la ruralité et de ses enjeux. Un ""déficit d'image"", comme disent les communicants, qu'Emmanuel Macron veut définitivement mettre à mal grâce au grand débat national. Ses soutiens sont convaincus que le Salon se déroulera sans accroc majeur, malgré les circonstances difficiles. ""Les services de renseignement auront réglé tout ça comme du papier à musique"", estime un ténor du groupe La République en marche auprès de BFMTV.com. Et d'ajouter: ""Je suis sûr qu'il va tous les plier. Il va nous faire un marathon de 15 heures et leur montrer de quoi il est capable.""" Salon de l'agriculture: la visite de Macron sera-t-elle perturbée par les gilets jaunes? -1 "Ils ne s’apprécient pas mais leurs chemins vont à nouveau se croiser. Nommé ce mercredi par François Hollande, Laurent Fabius s’apprête à présider le Conseil constitutionnel en succédant à Jean-Louis Debré. Une institution républicaine de prestige où il va retrouver un vieil ennemi, qui y siège pour sa part depuis un an: Lionel Jospin. La naissance d’une rivalité sous Mitterrand Les accrochages entre les deux hommes commencent dans les années 80. Alors que le septennat de François Mitterrand est déjà bien avancé, Laurent Fabius est nommé Premier ministre en 1984, succédant à Pierre Mauroy et devenant à 37 ans le plus jeune chef du gouvernement de la Ve République. De son côté, depuis l’élection du premier Président de gauche sous la Ve, Lionel Jospin a repris les rênes du Parti socialiste. Mais les relations très différentes qu'ils entretiennent chacun avec le chef de l’Etat attisent leur rivalité: ""Mitterrand a une relation affective avec Laurent Fabius, quasi-filiale. Avec Lionel Jospin, c’est le politique, l’homme d’appareil"", rappelle Ruth Elkrief, l’éditorialiste politique de BFMTV. Des divergences politiques Tous deux socialistes, ils n’en représentent pas moins deux courants différents. Des tensions éclatent notamment lors du Congrès de Rennes en 1990: un souvenir macabre dans l’histoire du parti. Un désastre pour l'unité du PS, qui révèle les dessous d’une lutte déchirante pour le pouvoir. Le tournant d’une guerre entre fabiusiens et jospinistes, conclue par la réélection de Pierre Mauroy. ""C’est une véritable guerre des tranchées. C’est un moment de haine à l’état brut. C’est la fin du mitterrandisme"", conclut Ruth Elkrief. Des victoires pour l’un… Lionel Jospin prend le dessus en 1995 en devenant le candidat de la gauche à la présidentielle. Malgré son revers, il accède au poste de Premier ministre en 1997 lors de la dernière cohabitation, sous Chirac. Les relations entre les deux rivaux se réchauffent un peu: Lionel Jospin nomme Laurent Fabius au ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie en 2000. Deux ans seulement avant le 21 avril 2002, le jour où Lionel Jospin annonce son retrait de la vie politique après son élimination au premier tour de la présidentielle. …puis pour l’autre Marginalisé pendant la campagne de 2002, Laurent Fabius se fait remarquer en 2005 lors du référendum pour la Constitution européenne en appelant à voter ""non"", contre la ligne de son parti et de Lionel Jospin. Déchu par Ségolène Royal lors de la primaire socialiste en vue de l’élection présidentielle de 2007, Laurent Fabius redevient populaire en se ralliant à Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn en vue de la campagne de 2012. Il est ensuite nommé ministre des Affaires étrangères sous le gouvernement Ayrault, et conserve son poste après l’arrivée de Manuel Valls. Malgré une carrière de surdoué, Laurent Fabius, comme Lionel Jospin, ne peuvent se targuer d’avoir accédé au poste suprême. Retrouvailles en fin de carrière Arrivé le 6 janvier 2015, Lionel Jospin siège au côté de Jean-Louis Debré rue de Montpensier, tandis que le président du Conseil constitutionnel lui-même évoque l’hypothèse selon laquelle Lionel Jospin sera nommé à sa succession. Mais l’ancien Premier ministre se juge un peu trop âgé (78 ans) pour prendre une telle fonction. Pour autant, il n’a pas tenté de dissuader François Hollande de nommer Laurent Fabius. En définitive, cette nouvelle cohabitation entre ces rivaux historiques s’annonce plus douce. La hache de guerre devrait rester rangée." Les rivaux Fabius et Jospin se retrouvent au Conseil constitutionnel -1 "C'est une mesure très critiquée à droite. Mais non, il ne touchera pas au non-cumul des mandats. François Fillon, candidat de la droite à l'élection présidentielle, a assuré ce samedi qu'il ne reviendrait pas sur la loi interdisant à partir de cette année le cumul des mandats, en dépit des critiques de parlementaires de son camp. ""Comment nos concitoyens pourraient-ils comprendre que nous nous occupions de nous-mêmes au lieu de nous occuper d'eux?"", a demandé François Fillon lors de son discours d'investiture. ""Ce serait un bien mauvais début de mandat, pour moi comme pour tous les parlementaires de notre majorité"", a-t-il dit. Des députés LR ont affiché ces derniers jours l'espoir de convaincre François Fillon de ""changer d'idée"" sur le non-cumul des mandats voté par l'actuelle majorité, qui provoque selon eux ""une tension"" dans leurs rangs. ""Entendons la colère des Français"" A compter de cette année, les parlementaires ne pourront cumuler leur mandat avec la direction d'un exécutif local. ""Entendons aussi les Français quand ils réclament des élus efficaces et disponibles. Entendons leurs interrogations et parfois leur colère face à une démocratie qu'ils jugent lointaine et privilégiée"", a lancé François Fillon. Il a aussi admis que son parti aurait ""du mal à parvenir à 50%"" de femmes investies parmi les candidats aux élections législatives. ""Une image vieillotte et misogyne"" ""Mais ne donnons pas de nous une image vieillotte et misogyne"", a-t-il dit. ""La parité n'est pas une contrainte. C'est une condition indispensable de l'unité nationale"", a-t-il déclaré. ""Je veillerai à ce que dans les semaines qui viennent, le nombre de femmes investies aux législatives soit en augmentation significative"", a-t-il promis." Non, Fillon ne reviendra pas sur le non-cumul des mandats -1 "Laurent Fabius se tourne vers la Suisse. Selon son entourage, le ministre des Affaires étrangères a ""demandé à son avocat de lancer des procédures et de se tourner vers la Suisse"", pour faire cesser les rumeurs selon lesquelles il posséderait lui aussi un compte bancaire dans ce pays. Des informations ""fausses et calomnieuses"", selon son entourage. Cette source, restée anonyme, n'a pas voulu entrer dans les détails, et notamment sur la nature précise des procédures et auprès de qui elles ont été lancées. L'avocat du ministre, Me Jean-Michel Darrois, n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet. Fabius a ""démenti formellement"" Dimanche soir, à la veille de la publication par le quotidien Libération d'un article évoquant une rumeur attribuant à Laurent Fabius un compte en Suisse, le chef de la diplomatie avait dans un communiqué ""démenti formellement"" toute possession en ce sens. ""Cette rumeur ne repose sur aucun élément matériel et est dénuée de tout fondement"" avait écrit Laurent Fabius dans un communiqué. Cette rumeur ""ne repose sur aucun élément matériel et est dénuée de tout fondement"", avait ajouté Laurent Fabius. À LIRE AUSSI: >> Fabius ""dément"" les ""rumeurs de Libération"" >> Cahuzac mis en examen pour fraude fiscale" "Compte à l'étranger: Fabius démarche la Suisse pour faire taire les ""rumeurs""" -1 "La situation s'envenime entre Manuel Valls, élu député à Evry dimanche soir avec 139 voix d'avance, et la candidate de la France insoumise, Farida Amrani, qui conteste les résultats de l'élection. L'ancien premier ministre a vivement réagi lundi matin aux accusations de tricherie exprimées par son opposante. ""Il y a eu hier une élection. Elle est étroite mais elle est en même temps nette. Ceux qui la contestent ont des moyens juridiques de faire des recours. Et c'est le Conseil constitutionnel qui décide si le recours est accepté. Pour le reste, je m'en tiens au droit. Nous sommes dans un Etat de droit, il y a un Code électoral. J'ai été élu hier et il n'y a pas de matière en plus à contestation"", a déclaré Manuel Valls avec fermeté lundi. Dès dimanche soir, l'annonce de la victoire de l'ancien premier ministre a provoqué quelques débordements à Evry. Lundi matin, Farida Amrani a indiqué qu'elle se rendrait avec son équipe à la préfecture de l'Essonne pour consulter les procès verbaux des bureaux de vote et les cahiers d'émargement afin de vérifier l'exactitude du résultat. Elle assure avoir remarqué des irrégularités dans certains bureaux et pourrait déposer, selon nos informations, un recours dans l'après-midi." "Election contestée à Evry : ""j'ai été élu"", s'agace Valls" -1 "C'est une actualité des plus lourdes qui rythme actuellement le quotidien de Marisol Touraine. Entre l'urgence sanitaire qui touche les plus précaires dans la rue, déjà marquée par la mort de plusieurs SDF à cause du froid, et la grève des médecins qui se poursuit partout en France, la ministre de la Santé se doit d'être sur tous les fronts. Elle était l'invitée de BFMTV ce mardi soir pour évoquer ces sujets délicats. > Au sujet des sans-abris Evoquant sa ""tristesse"" à la suite des récents décès de sans-abris signalés, Marisol Touraine a tout d'abord souhaité réaffirmer l'engagement de l'exécutif à ce sujet. ""Le gouvernement est mobilisé, mais pas depuis quelques jours, mais bien depuis plusieurs semaines sur cette situation"", a-t-elle assuré sur notre antenne. Et les besoins étaient bien connus. ""Nous devons augmenter le nombre de places d'hébergements en urgence. C'est ce qui a été fait depuis le 1er novembre"", a affirmé la ministre. ""Près de 6.000 nouvelles places ont été ouvertes et elles seront d'ailleurs pérennisées"", s'est félicité Marisol Touraine. Des ouvertures ""très temporaires"" Face aux énormes besoins, la ministre de la Santé a également ajouté que des ouvertures ""très temporaires"" d'hébergement d'urgence ont lieu ici ou là pour accueillir dans les meilleures conditions possibles, ""même si elles ne sont pas totalement satisfaisantes"", les sans domicile fixe. Reste le délicat problème des sans-abris qui refusent d'être aidés, et d'intégrer ces hébergements d'urgence. ""Nous mobilisons aussi les associations et les acteurs de l'Etat pour encourager les sans domicile fixe à rejoindre ces structures d'hébergement d'urgence car on ne peut pas les contraindre, et il faut les amener à rejoindre ces lieux"", a ajouté Marisol Touraine. À lire : Précarité: le ""115 du particulier"", pour aider les SDF à sortir de la rue Ne faut-il pas envisager des mesures plus contraignantes, pour sauver les personnes d'elles-mêmes? ""C'est un débat qui traverse et occupe les associations, comment convaincre les personnes, comment aller jusqu'au bout de la conviction"", a-t-elle déploré, sans se prononcer sur la question. ""L'urgence pour nous, au-delà de la période de froid, de travailler à créer des milliers de nouvelles places pérennes, qui sont prévues dans les mois et les années à venir, pour que personne ne se retrouve sans toi"", a encore martelé la ministre de la Santé. Un nouveau bilan du plan pauvreté sera fait ""en janvier"" et de ""nouvelles mesures et de nouveaux objectifs"" seront annoncés à cette occasion, a annoncé, en parallèle de cette interview, Ségolène Neuville, la secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } > Grève des médecins: Marisol Touraine n'est pas sourde Alors que le monde médical est en grève depuis le début des vacances de Noël, la ministre de la Santé a réussi à éteindre un nouveau foyer de mécontentement: celui des cliniques privées. Sans toutefois apaiser les médecins, qui sont toujours en grève ce mardi, d'aucuns d'entre-eux ayant accusé Marisol Touraine d'être ""une ministre sourde"". Une accusation balayée par la principale intéressée. ""La concertation, je la mène et je suis prête à la poursuivre"", a-t-elle affirmé. ""Je le dis, je suis toujours de bonne volonté dès qu'il s'agit de discuter et de débattre."" À lire : Deuxième semaine de grève des médecins, SOS Médecins rejoint le mouvement Alors que l'opposition à la nouvelle loi Santé se cristallise au niveau de la généralisation du tiers-payant, dénoncé par bien des professionnels, Marisol Touraine a fermement défendu sa position. Toujours selon-elle, les professionnels, comme les médecins libéraux, ont ""tout à gagner avec le tiers-payant"". Et pour appuyer ses dires, elle a évoqué l'exemple de la carte vitale, qui avait été très mal accueillie lors de sa mise en place, et qui est aujourd'hui entrée dans les moeurs. ""Je suis la ministre des professionnels, mais je suis également la ministre des patients"", a encore insisté Marisol Touraine. ""La généralisation du tiers-payant est une avancée pour les Français"", a-t-elle conclu. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" "Marisol Touraine: ""Nous multiplions les hébergements"" pour les SDF" -1 "La journée s'annonce particulièrement mouvementée à l'Assemblée nationale jeudi après-midi avec le vote d'une motion de censure du gouvernement déposée par la droite. Invité exceptionnel de BFMTV, François Fillon a estimé pour sa part ""qu'aujourd'hui on n'est plus dans la question de savoir si on est pour ou contre la loi Macron mais si on est pour ou contre le gouvernement."" Dans cette situation politique tendue, François Fillon s'est lui dit très inquiet pour la suite et l'avenir du pays. Pour lui, le FN ""est le principal danger pour la France (...) un danger qui doit être à tout prix être écarté"". Des déclarations qui font écho à celles de Jean-Pierre Raffarin qui déclarait à La Chaîne Parlementaire jeudi matin que ""dans le match Sarkozy-Le Pen, le résultat peut être incertain"". ""Impossible de voter PS"" Le programme du FN est ""absurde, c'est une sorte de mélange entre l'extrême gauche et l'extrême droite qui ne peut conduire qu'à la catastrophe économique"", a jugé François Fillon. Lui faisant dire qu'en cas de duel PS-FN lors des prochaines élections présidentielles de 2017, François Fillon a assuré qu'il était prêt ""à appeler à voter pour le candidat de la gauche"". ""A une élection présidentielle, si ce qui était en jeu ce sont les valeurs de la République, bien entendu sans aucune hésitation j'appellerai à voter pour le candidat de la gauche et j'espère que le candidat de la gauche appellera à voter pour le candidat de la droite"", commente-t-il, alors qu'il avait appelé au ""ni-ni"" lors du second tour des élections législatives dans le Doubs. Une partie de ses dirigeants, dont Alain Juppé et Nathalie Kosciusko-Morizet, avaient exprimé, à l'occasion de ce scrutin, leur préférence pour un vote PS, montrant encore une fois les divisions au sein de l'UMP. Lors de ce scrutin local dans le Doubs, François Fillon avait estimé qu'il était ""impossible de voter pour le PS"". ""Aucune espèce de danger pour la République"" Revenant sur cette prise de parole datant de début février, le député de Paris s'est justifié en différenciant les enjeux locaux des enjeux nationaux. ""Dans le cadre de l'élection du Doubs, il n'y avait contrairement à ce qu'on racontait, aucune espèce de danger pour la République"", a-t-il nuancé. François Fillon est également revenu sur la possibilité de la tenue d'élections législatives anticipées, d'une possible cohabitation et de la capacité à gouverner de son parti l'UMP. ""Si le gouvernement tombe, il y a une élection législative"", estime le député de Paris qui a toutefois rejeté la possibilité de devenir Premier ministre en cas de victoire de la droite. ""Je ne suis candidat à rien du tout, et surtout pas à être Premier ministre, insiste François Fillon. Je l'ai déjà été."" ""Je pense qu'on ne peut pas être et avoir été. Mais il y a des tas de gens qui pourrait faire ça très bien."", assure l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy." Présidentielle de 2017: Fillon voterait pour la gauche en cas de duel PS-FN -1 "Silence sur les particularismes corses, fermeté et intransigeance ou détente et gestes d'ouvertures. La réponse de l'Etat à ce qu'on a longtemps appelé le ""problème corse"" a beaucoup varié sous la Ve République. Emmanuel Macron est actuellement en Corse pour une visite de deux jours lors de laquelle il a déjà évoqué le souvenir du préfet Erignac, assassiné sur l'île il y a vingt ans. Des décennies d'antagonisme entre l'administration française et le nationalisme corse donnent sa teinte à ce discours. Pourtant, cette opposition n'affleure que récemment dans la parole présidentielle. Elle n'était pas de mise, par exemple, sous le général De Gaulle. De Gaulle, un ""lien personnel"" avec la Corse Avant même de devenir le président de la République, ou plutôt de le redevenir après qu'il a quitté la tête du pays en 1946, le général De Gaulle évoque un lien ""personnel"" tissé entre lui et les Corses. En 1948, sur l'île de Beauté où l'on ne connaît pas encore le ""nationalisme"" mais où l'on parle déjà d'un ""régionalisme"" désireux d'autonomie, il déclare que la Corse est un ""endroit où l'on discerne le mieux ce qu'est la grandeur française"", comme le rappelait Corse Matin. Comment expliquer ce rapport apaisé du Général De Gaulle avec la Corse, que son passage à l'Elysée entre 1958 et 1969 ne démentira pas? L'historien spécialiste de la Corse Antoine Franzini, auteur de Un Siècle de révolutions corses, éclaire BFMTV.com: ""Tout d'abord, la Corse avait été le premier département métropolitain libéré pendant la guerre. Et puis, elle est le point de départ de sa prise de pouvoir en 1958 car un certain nombre de ses fidèles se sont réunis à ce moment-là."" L'historien y voit aussi une raison remontant à l'avant-guerre. ""A la fin des années 30, de nombreux Corses ont pris parti contre l'irrédentisme corse, et contre le fascisme italien. Il y a alors un lien très important avec la République française. De manière générale, les départements ruraux pauvres ont historiquement été des terres très républicaines"", prolonge-t-il. La fermeté de Giscard d'Estaing Graduellement, les tensions entre le ""Continent"" et l'île vont monter tout au long des années 60 et 70. Le retour en Corse des nombreux insulaires qui avaient participé à l'administration coloniale, et la renaissance d'un discours régionaliste, longtemps disqualifié par la proximité de certains de ses cadres avec le fascisme italien pendant la guerre, y conduisent. Ce n'est pas sous Georges Pompidou mais sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing que les choses se décantent. Après leur retour en Corse, les pieds-noirs locaux ont obtenu beaucoup de terres agricoles, et ont commencé, pour certains, à chaptaliser le vin, au grand dam de leurs semblables locaux. En août 1975, quelques dizaines d'entre eux décident d'occuper la cave d'un exploitant pied-noir à Aléria. La réponse des pouvoirs publics est alors impressionnante: 1.200 gendarmes et CRS, le tout appuyé, notamment par des blindés. L'affaire se soldera par une fusillade meurtrière. ""Cette réponse folle du ministre de l'Intérieur de Valéry Giscard d'Estaing, Michel Poniatowski, a engendré la création du FLNC"", observe Antoine Franzini. ""Il a été fondé par des jeunes scandalisés par cette histoire, issus aussi bien de l'extrême-gauche et de l'extrême-droite"". La détente sous Mitterrand L'alternance va permettre de lâcher du lest. A l'Elysée, François Mitterrand remplace Valéry Giscard d'Estaing et l'option de la détente se substitue à la fermeté. ""Il y a eu l'amnistie de nombreux prisonniers politiques au début du mandat de François Mitterrand, et la décentralisation a également été un élément très important de détente"", note l'historien. Dans la foulée des lois du ministre de l'Intérieur Gaston Defferre, la Corse parvient à un statut de collectivité à statut unique, et voit naître une Assemblée de Corse. Sous Chirac, violences et processus de Matignon Ces négociations ne font pas disparaître les points d'achoppement, loin de là. Et en 1998, le préfet de la République sur l'île, Claude Erignac, est assassiné à Ajaccio. Jacques Chirac est alors président. En 1999, des paillotes brûlent au sud du Golfe d'Ajaccio, prémices d'une affaire politico-judiciaire, entraînant notamment la chute du successeur de Claude Erignac, Bernard Bonnet. Mais la présidence Chirac correspond aussi au lancement, par le Premier ministre de cohabitation Lionel Jospin, du processus de Matignon en 1998. Ce processus aboutit à une loi, le 22 janvier 2002, qui redéfinit le statut de la Corse, réglant notamment la place et l'enseignement de la langue corse dans le quotidien insulaire. La région y gagne davantage d'autonomie: ""Dans le respect de l'article 21 de la Constitution [pouvoir réglementaire du Premier ministre], et pour la mise en oeuvre des compétences qui lui sont dévolues (…), la collectivité territoriale de Corse peut demander à être habilitée par le législateur à fixer des règles adaptées aux spécificités de l'île, sauf lorsqu'est en cause l'exercice d'une liberté individuelle ou d'un droit fondamental"", est-il écrit dans ce texte qui soulève de nombreuses réserves chez Jacques Chirac qui dénonce en 2002, se souvient L'Obs, ""un rafistolage institutionnel qui placerait la Corse en marge de la République"". De Sarkozy à Hollande, la collectivité à statut particulier A une dizaine d'années de distance, les réponses apportées par Nicolas Sarkozy et François Hollande donnent l'impression de se faire écho. En 2003, Nicolas Sarkozy, qui n'est encore que ministre de l'Intérieur, est à la manoeuvre derrière un projet de révision constitutionnelle prévoyant la fonte en une collectivité unique des deux départements corses. Mais, en juillet, les Corses choisissent de retoquer la proposition. Ce n'est que partie remise car, sous François Hollande, la loi NOTRe du 7 août 2015 accouche d'une Corse à l'administration redessinée. C'est en vertu de cette loi que le 1er janvier, la Corse est devenue une collectivité à statut particulier ""en lieu et place de la collectivité territoriale de Corse et des départements de Corse du Sud et de Haute-Corse"", est-il énoncé." De De Gaulle à Macron: les présidents de la République face à la question corse -1 "Les élections régionales et départementales auront lieu en décembre 2015, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement après le conseil des ministres. ""Le scrutin régional sera organisé en décembre 2015 en même tant que les élections des conseillers départementaux"", a dit Stéphane Le Foll. Ces scrutins avaient déjà été reportés une première fois, de 2014 à 2015, pour éviter un trop grand nombre de scrutins en 2014 selon le gouvernement tandis que l'opposition y avait vu une manoeuvre en vue de limiter l'ampleur d'une possible défaite aux élections sénatoriales qui auront lieu en septembre. Deux projets de loi relatifs à la réforme territoriale étaient présentés mercredi matin par Bernard Cazeneuve et André Vallini. Concernant la nouvelle carte des régions, il n'est pas exclu qu'elle soit modifiée a dit le ministre. Pas plus de 14 régions André Vallini, le secrétaire d'Etat à la Réforme territoriale, avait assuré mardi que le nombre de régions qui sortira de cette réforme ne saurait excéder 14. En revanche, l'ancien sénateur rélevait que l'on pouvait ""toujours envisager un nombre inférieur"". Le premier volet de la réforme territoriale sera examiné par le Parlement réuni en session extraordinaire en juillet. Dans la carte dévoilée par le gouvernement début juin, les régions françaises qui vont fusionner sont l'Alsace et la Lorraine, la Picardie et la Champagne-Ardenne, la Bourgogne et la Franche-Comté, l'Auvergne et Rhône-Alpes, le Midi-Pyrénées et le Languedoc-Roussillon, le Poitou-Charentes avec le Centre et le Limousin, et enfin la Haute et la Basse-Normandie. La Bretagne, les Pays-de-Loire, la Corse, le Nord-Pas-de-Calais, l'Aquitaine et la Provence Alpes-Côte d'Azur restent inchangées." Elections: les régionales et les cantonales reportées à fin 2015 -1 "Le Front national, une marque de whisky? En expliquant mercredi matin sur Europe 1 pourquoi il refuse de voir le parti qu'il a fondé il y a 42 ans changer de nom, Jean-Marie Le Pen a comparé le FN aux grandes marques de whisky, qui conservent leur appellation de siècles en siècles. ""On comprend très bien que des partis politiques ou des entreprises qui sont en faillite changent de nom, a-t-il déclaré. Mais un mouvement qui continue de progresser, pourquoi changerait-il de nom? Ce n’est pas une marque commerciale! D’ailleurs les marques de whisky ou de cognac gardent soigneusement leurs noms, en précisant ‘depuis 1815’."" Selon France Inter, Marine Le Pen va envoyer fin novembre des questionnaires aux 75.000 adhérents du Front national pour leur demander leur avis sur un possible changement de nom après le congrès du FN. Le but? Achever la mutation du parti, mais aussi dédiaboliser l'étiquette du Front national. Car parmi les nouveaux arrivants, beaucoup sont encore réfractaires à l'image inspirée par Jean-Marie Le Pen. Mais le président d'honneur du FN ne s'en soucie guère: ""il y a un certain nombre de gens qui ne se reconnaissent pas dans ce passé là car ils viennent d’arriver. Tant pis pour eux."" .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" Jean-Marie Le Pen s'oppose au changement de nom du FN -1 "Il y a déjà longtemps que Jacques Chirac a cessé de s'exprimer publiquement, depuis les premières aggravations de ses ennuis de santé, mais il est pourtant bien présent dans la campagne pour la primaire à droite. L'ancien Président, âgé de 82 ans, est hospitalisé depuis lundi dernier à Paris pour une infection pulmonaire. Dans une interview accordée au quotidien Le Monde, Alain Juppé évoque sa relation avec lui. C'est avec une certaine emphase que le maire de Bordeaux, qu'on savait proche de l'ancien président de la République, évoque le lien ""quasiment filial"" qui le lie à Jacques Chirac. ""Nous avons créé (…) une relation très particulière, de confiance et d’affection. C’est un lien quasiment filial (…). Ce n’est pas tout à fait mon père mais presque, et aucune épreuve ne nous a séparés. Je ne lui ai jamais failli, il ne m’a jamais failli"", explique Alain Juppé, qui se dit ""très préoccupé"" par l'hospitalisation de son quasi-père en politique. Jacques Chirac, ""père de la nation"" Poursuivant son hommage, Alain Juppé critique également le fait que tous les autres candidats à la primaire saluent unaninement Jacques Chirac. ""Les Français savent bien quels sont ceux qui, dans la classe politique, lui ont toujours été fidèles"", estime-t-il. ""La relation entre Jacques Chirac et les Français est extrêmement affective. Il incarne une sorte de père de la nation. Un personnage qui a cherché à rassembler les Français, qui les a respectés, qui n’a pas cherché à les monter les uns contre les autres"". Et le candidat de conclure, dans une référence à peine voilée à l'image de rassembleur qu'il se propose d'incarner: ""C’est ce que les Français attendent aujourd’hui et c’est pourquoi, à mon sens, ils se rattachent à sa figure.""" "Alain Juppé revendique ""le lien filial"" qu'il entretient avec Jacques Chirac" -1 "L'hypothèse d'un remaniement ministériel après les élections municipales se précise. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault qui dirige depuis 22 mois une turbulente équipe de 37 membres, a pris dans les devants dimanche dernier en se disant ""favorable"" à une équipe ""resserrée"", citant en exemple le gouvernement allemand. Il était l'invité de BFMTV et RMC, ce jeudi matin. Voici ce qu'il fallait retenir de cette interview: # Le leitmotiv: ""c'est le moment de mettre le turbo"" ""On gouverne parce qu'on a été élu. Il y a une stabilité des institutions. Mon horizon, ce n'est pas mon taux dans les sondages. Il n'y a qu'un taux qui m'intéresse, c'est celui du chômage"", a d'abord indiqué Jean-Marc Ayrault interrogé sur sa faible popularité dans les sondage. Et le Premier ministre d'insister: ""le chômage est en train de reculer. Il a baissé en un an de 85.000 pour les jeunes, le chômage des jeunes recule. Pour les autres, malheureusement, il est encore à un taux beaucoup trop élevé mais il a commencé à baisser au dernier trimestre comme dans le reste de l'Europe"". Selon Jean-Marc Ayrault, ""c'est le moment d'accélérer, c'est le moment de mettre le turbo, de faire vivre le pacte que le président de la République a proposé aux forces vives du pays pour que 2014 soit le tournant de la reconquête économique, de la croissance et du recul durable du chômage"". # L'auto-promo: ""moi, j'ai une méthode"" ""J'ai une méthode"", a également martelé le Premier ministre, vantant le ""dialogue social"", que l'on voit à l'oeuvre sur ""l'égalité homme-femme, sur la formation, sur la compétitivité"". ""C'est la bonne méthode"", a-t-il encore insisté alors qu'un accord vient d'être trouvé entre le patronat (Medef, UPA, CGPME) et trois syndicats (CFDT, CFTC et CFE-CGC) sur les contreparties du pacte de responsabilité. Des baisses de charges ""vont être concentrées principalement sur les bas salaires"", a indiqué le Premier ministre. Pour lui, ""c'est là qu'il y a de l'emploi, qu'on peut embaucher"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } # Le point remaniement: ""moins de ministres à Bercy"" Les rumeurs persistantes de remaniement sont-elles justifiées? ""Il ne faut pas parler de cela tous les matins"", s'est agacé Jean-Marc Ayrault, concédant: ""il y a sept ministres à Bercy, s'il y en avait moins, ce serait plus efficace"". Selon le Premier ministre, régulièrement donné partant par la presse, le remaniement n'est pas ""la question d'actualité"" et il faut ""éviter de spéculer"" sur ce point. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } # Le flou: y aura-t-il moins de fonctionnaires? A la question ""y aura-t-il globalement moins de fonctionnaires?"", le Premier ministre a botté en touche ""ça dépend des services!"" Les effectifs ont été stabilisés. Dans certains secteurs qui sont prioritaires, il y a plus de fonctionnaires, dans les autres, il y en a moins"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } # La petite-phrase: ""si Sarkozy s'estime lésé, qu'il porte plainte"" Enfin, Jean-Marc Ayrault est revenu sur l'affaire des enregistrements de Patrick Buisson. ""Si monsieur Sarkozy s'estime lésé, qu'il porte plainte!"", a-t-il fait valoir. En somme, le Premier ministre ""n'imagine pas"" que Nicolas Sarkozy, écouté à son insu par son ancien conseiller, ne porte pas plainte. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" "Ayrault: Sarkozy doit ""déposer plainte"" contre Buisson" -1 "La santé des politiques est toujours un sujet délicat. La ministre Dominique Bertinotti a choisi de ne pas parler de son cancer pendant huit mois. Seuls sa famille restreinte, une amie, trois personnes bien précises de son cabinet et le président de la République étaient au courant. Elle se confie vendredi au Monde, maintenant qu'elle s'apprête à enlever sa perruque et qu'elle vient de subir sa dernière séance de radiothérapie. ""C'est un tel ébranlement de vous-même"" Après sa première séance de chimiothérapie, le 2 mars, Dominique Bertinotti a demandé un rendez-vous ""pour raison personnelle"" auprès de François Hollande, qui a respecté son silence. ""Serais-je restée silencieuse si je n'avais pas été une femme politique? Je ne sais pas. Personne ne peut dire comment on va entrer dans la maladie. Instinctivement, je ne voulais pas mettre le cancer au centre. Je voulais bien être une ministre malade, pas une malade ministre. C'est un tel ébranlement de vous-même… Je ne me sentais pas assez forte pour gérer en plus le regard des autres"", explique-t-elle. La ministre déléguée à la Famille a confié au quotidien les difficultés à cacher certains signes visibles quand on est une personne médiatique. Il fallait aussi tenir bon et tout particulièrement pendant les longs mois de débat sur le mariage pour tous." Dominique Bertinotti atteinte d'un cancer depuis huit mois -1 """Je ne me retrouve plus dans cette vie politique"". Les mots de la maire EELV de Montreuil, Dominique Voynet, qui a annoncé mardi ne pas se représenter aux municipales 2014, ont fait écho. Comme elle, Jean-Marie Darmian, édile de Créon, en Gironde, jette l'éponge. Le maire de la commune de 4.200 âmes a le sentiment de ne plus jouer un rôle d'acteur mais de réparateur. ""Le rôle de maire est de mettre une politique de déplacement, de stationnement, ou une politique culturelle. Ce n'est pas l'intérêt individuel qui doit passer avant l'intérêt général"", a déploré au micro de BFMTV le maire de Créon depuis 1995. ""J'ai la responsabilité d'une mesure qui ne m'incombe pas"" Car chaque jour, sa mairie se transforme en bureau des plaintes. Les habitants de la commune se succèdent pour lui parler de leurs problèmes. Jean-Marie Darmian ne reconnaît plus le rôle d'édile qu'il doit jouer. Et se sent abandonné par Paris et le gouvernement. Dernier exemple en date, la réforme des rythmes scolaires. ""C'est moi qui suis obligé d'être contre les parents, les enseignants, les associations. Car pour eux, j'ai la responsabilité d'une mesure qui ne m'incombe pas"", a-t-il regretté. Miné par un sentiment d'impuissance, Jean-Claude Darmian abandonne et cède son siège d'édile après quatre mandats. Et à son successeur, il lui conseille de prendre de la distance par rapport à la vie sociale quotidienne." Municipales: après Voynet, un maire girondin jette l'éponge à son tour -1 "Alain Juppé était en opération séduction samedi soir. Le maire de Bordeaux en campagne pour les primaires à droite s’est offert une cure de jouvence en compagnie de jeunes militants à Paris. Dans un pub de Montmartre, ses jeunes supporters lui avaient préparé une partie de beer-pong, un jeu à boire consistant à lancer une balle de ping-pong dans des gobelets et à en boire le contenu en cas d’échec. Le boss du beer-bong, c'est @alainjuppe! #JeunesAJ pic.twitter.com/8dLeVIJp7o — Maтьe le Liberal (@Mat_le_Liberal) 30 Janvier 2016 Plongé dans cette ambiance étudiante, Alain Juppé, 70 ans, a joué le jeu. Ratant son coup, il a à son tour bu le contenu de sa pinte, rapporte Le Parisien. .@alainjuppe au beer-pong ! #JeunesAJ #AJ2017 pic.twitter.com/vtpLoKAwVM — Redhou Ohr ن (@Redhou_) 30 Janvier 2016 Lors de cette soirée, l'ancien ministre qui vise la présidentielle a par ailleurs lancé un appel à la jeunesse. ""J’ai besoin que vous croyiez en moi"", a-t-il lancé à ses militants. ""Je veux vous apporter une forme de solidarité (…) pour tenir le cap"". Alain Juppé peut compter sur 200 comités de jeunes militants baptisés les ""Jeunes avec Juppé"" Depuis plusieurs mois, Alain Juppé fait la tournée des grandes écoles et gratifie souvent les jeunes d’être ""son antidote à la morosité"". L'effet des soirées étudiantes y est peut-être pour quelque chose." "Alain Juppé joue au ""beer-pong"" dans un pub parisien" -1 "> DSK de retour en prime time Reconverti en homme d'affaires à succès à la tête d'un fonds d'investissement, Dominique Strauss-Kahn fait un retour médiatique en tant qu'économiste. L'ex-directeur du FMI parle de l'euro dans une interview accordée à David Pujadas et Daniel Cohen, et insérée dans un documentaire retraçant ""Le roman de l'euro"". > Mediator: Servier indique qu'il indemnisera tous les patients Le laboratoire pharmaceutique Servier ""assumera (ses) responsabilités"" et dans le cadre des procédures de l'Oniam (Office national d'indemnisation des accidents médicaux) et civiles, ""indemnisera tous les patients qui ont souffert"" du Mediator, a déclaré mercredi le nouveau président du groupe Olivier Laureau. Une annonce qu'Irène Franchon, le médecin qui avait révélé l'affaire, entend prendre au mot. > Cannes 2014: la grande fête du cinéma pendant 10 jours Robes longues, smokings et déjà des critiques acerbes. Le 67e Festival de Cannes s'est ouvert mercredi soir avec Grace de Monaco pour une première montée des marches glamour. Jeudi sera présenté Party Girl, en ouverture de la sélection ""Un certain regard"" qui sera annoncé, tout comme l'ensemble de la sélection officielle, à Paris. > Les fonctionnaires dans la rue et en grève C'est un cadeau dont François Hollande aurait sans doute préféré se passer: les fonctionnaires fêteront jeudi le deuxième anniversaire de son arrivée à la tête du pays en descendant dans la rue pour exprimer leur grogne sur le pouvoir d'achat. Sept syndicats de fonctionnaires ont lancé un appel commun aux plus de 5 millions d'agents pour qu'ils se mobilisent ""massivement"", notamment par la grève. > Croissance faible au 1er trimestre L'Insee publie ce jeudi 15 mai ses chiffres de la croissance en France au 1er trimestre. Et il ne devrait pas y avoir de surprise. L'économie de l'Hexagone est sans doute restée à la traîne de la zone euro. Elle a subi le contrecoup du rebond de fin 2013 qui avait été nourri par des achats d'anticipation de la hausse de la TVA, et du durcissement du bonus-malus automobile, intervenus au 1er janvier." L'essentiel de l'actu: DSK en prime time et espoir dans l'affaire du Mediator -1 "Manuel Valls et Stéphane Le Foll passent la soirée et la nuit de jeudi dans un gîte savoyard, avec un dîner avec des agriculteurs consacré à l'agriculture de montagne. Le ministre de l'Agriculture a défendu jeudi ""l'idée simple"" du Premier ministre de passer la nuit dans un gîte rural. ""Et pourquoi pas?"", a rétorqué jeudi matin le ministre à des journalistes, qui l'interrogeaient sur les raisons de cette soirée rurale. A une journaliste qui faisait valoir que ""ça fait un peu Giscard"", qui allait dîner chez des Français lorsqu'il était président de la République, Stéphane Le Foll s'est agacé. Mais Giscard, il a été dans un gîte, Giscard? Je veux dire: pourquoi pas? Quel est le problème? C'est quand même incroyable. Pourquoi vous vous posez cette question? Pourquoi aller dans un gîte c'est un problème? Au contraire!"", a-t-il lancé. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Vendredi, les deux hommes visiteront une exploitation laitière à La Motte-en-Bauges (Savoie) où ils assisteront à la traite. Ils se rendront ensuite dans un lycée agricole à La Motte-Servolex. A un journaliste qui voulait savoir si c'était dans le but de voir ""la vraie vie"", le Sarthois a souligné qu'il avait un BTS agricole: ""je connais la vraie vie."" Et le Premier ministre? ""On fait ça ensemble"", s'est contenté de répondre Stéphane Le Foll." "Valls et Le Foll passent la nuit dans un gîte rural: ""Et pourquoi pas?""" -1 "Officiellement non ! Les cinq chefs de parti ont quitté l'Elysée avec le sourire. Ils ont bien dîné. Mais ont-ils été rassasiés ? C'est toute la question ! Autour de la table, il y avait le socialiste Harlem Désir, le radical Jean-Michel Baylet, l'écologiste Pascal Durand, le chevènementiste Jean-Luc Laurent et Robert Hue qui a été à la tête du parti communiste et qui est maintenant président du Parti unitaire progressiste. Le début du repas a d'abord porté sur la situation du pays, le climat dans les banlieues avec les violences survenues à Trappes. Pascal Durand a évoqué des discussions normales. C’était plus une projection vers l'avenir. Finalement, il n'y a pas eu de bilan de l'année écoulée. De toute façon, l'intérêt de ce dîner, c'était la photo ! Montrer une majorité ressoudée autour du président... Mais le patron de la majorité...normalement, c'est le Premier ministre ! Oui... Mais là, c'est le président de la République. D'ailleurs, Jean-Marc Ayrault a été invité à la dernière minute ! François Hollande est atteint du syndrome sarkozyste qui consiste à traiter son premier ministre comme son collaborateur. Le patron, c'est Hollande. Il fallait qu'il montre son autorité car la majorité absolue du PS ne tient qu'à un fil à l'Assemblée. Ça se joue à 3 sièges. Les alliés invités lundi soir le savent, et ils en jouent. Les radicaux ne digèrent pas la fin du cumul des mandats. Ils se rebellent. Les Verts veulent peser sur la transition énergétique. Même les chevènementistes qui ne pèsent que 3 députés font valoir des revendications. Sur la lutte contre le chômage notamment... Mais les sujets qui fâchent n'ont pas été évoqués lundi soir ? Les retraites, les élections municipales... En filigrane... Le président n'allait pas s'abaisser à montrer à ses alliés qu'il avait besoin d'eux. La réforme des retraites était au menu. François Hollande craint un revers de bâton lors des élections municipales. L’aile gauche du PS demande à François Hollande de retirer la reforme. Les élections municipales bien sûr. Le président a confié son inquiétude de voir le Front national prospérer dans certaines régions. D'autant que le PS vient d'essuyer huit défaites en un an lors de législatives partielles et dans deux cas le socialiste a été balayé dès le premier tour. Lundi soir, François Hollande a demandé aux chefs de parti de plus travailler ensemble. Il a donné un mot d'ordre: l'union dès le premier tour pour les municipales... Ce dîner va- t-il servir à quelque chose... Les cinq chefs de parti ont-ils l'intention d'être derrière le chef de l'état ? Ah ! Ceux qui râlent ont compris qu'ils seraient privés de dessert. Les radicaux, les chevènementistes, les hommes de Robert Hue sont prêts à jouer le jeu. L’écologiste Pascal Durand est plus prudent. Les verts Veulent présenter des candidats indépendants dans les villes de plus de 100 000 habitants. Mais pour les autres communes il devrait y avoir une stratégie de rassemblement. Lundi soir, pas de soupe à la grimace car tous les chefs de parti ont vanté les qualités d'écoute du président. Mais on verra comment se porte l'union de la majorité au moment des élections municipales. Ce sera le moment de vérité. Retrouvez la chronique de Véronique Jacquier du mardi 23 juillet : Les Coulisses de la Politique" Au menu du dîner de Hollande avec les chefs de partis : soupe à la grimace -1 """Un homme comme les autres"" qui peut perdre son sang-froid. C'est ainsi que se définit Razzy Hammadi, député socialiste et candidat à la mairie de Montreuil, après la diffusion ce week-end d'une vidéo le montrant en train de se battre. Postée le 27 décembre sur YouTube et diffusée samedi sur Twitter, la vidéo montre le député PS crier ""l'affaire est terminée, enculé de ta race"", ""fils de pute va"" à quelqu'un faisant partie d'un groupe agité. La scène se passe de nuit. Il prévient ensuite qu'il va ""faire descendre toutes les cités de Montreuil"". Les insultes fusent, une bousculade s'ensuit avant de cesser rapidement, les protagonistes se séparent. Un lien avec la campagne des municipales? ""C'est une vidéo extraite d'une scène qui s'est déroulée il y  maintenant de nombreux mois. J'étais avec ma compagne et deux amis (...). Les deux ont été physiquement agressés, ma compagne a été menacée"", a expliqué lundi le député de Seine-Saint-Denis dans la ""Nouvelle Emission"" sur Canal+. ""Dans ce moment-là, il y a eu beaucoup de peur, beaucoup de crainte, j'étais hors de moi (...) Les termes on les regrette mais à ce moment-là je suis un homme comme les autres"", a-t-il ajouté. La candidate UMP à la mairie de Montreuil, Manon Laporte, a dénoncé lundi l'attitude ""indigne"" du député. ""Je suis profondément choquée du contenu de cette vidéo tant par les images que par les propos qu'elle contient"", condamne-t-elle dans un communiqué. Pour Razzy Hammadi, il n'y a ""pas de grand hasard"" quant au fait que la vidéo, filmée il y a plusieurs mois, soit diffusée le week-end dernier: ""on se demande si les choses n'avaient pas été préparées à l'avance(...). C'est évidemment relié (à sa candidature aux municipales, ndlr) quand je vois qui relaie"", a-t-il ajouté. >> Voir les résultats des dernières élections à Montreuil A. K. avec AFP 23 A lire aussi Vidéo Razzy Hammadi: ""ceux qui la diffusent sont des salopards""" "Vidéo polémique: Razzy Hammadi ""regrette"" ses mots" -1 "Richard Ferrand, chef de file des députés La République en marche, a été élu président de l'Assemblée nationale mercredi avec 254 voix sur 484. Parmi les quatre autres prétendants au perchoir, Annie Genevard (LR) a récolté 95 voix et Marc Fesneau (MoDem) 86 voix, a annoncé à la tribune de l'Assemblée la vice-présidente Carole Bureau-Bonnard, qui présidait la séance. Une élection sans surprise: Richard Ferrand a été facilement investi lundi par les députés LaREM, au nombre de 312. Mais son élection n'a pas été aussi large que prévue. Son prédécesseur François de Rugy avait été élu par 353 voix. Ancien socialiste, l'élu du Finistère de 56 ans, jusque-là chef de file du groupe des marcheurs, après avoir été un éphémère ministre de la Cohésion des territoires, s'est dit animé d'une ""profonde humilité mêlée de gravité"" au moment de prendre la tête de cette ""institution sacrée""." Richard Ferrand élu président de l'Assemblée nationale -1 "Jeudi matin sur RMC, Luc Jousse s'excusait pour ses propos sur les Roms : l’élu UMP de Roquebrune-sur-Argens, dans le Var, a été suspendu provisoirement par la fédération locale du parti, en attendant la décision définitive du bureau politique de l'UMP à Paris mercredi prochain.C'est la procédure classique, prévue dans les statuts de l'UMP : suspension provisoire par les instances locales, puis réunion du bureau politique et décision de sanctions disciplinaires qui peuvent aller jusqu'à l'expulsion. « Pas de mosquée dans ma France catholique » Après la révélation de ses déclarations sur l'incendie dans un camp de Roms de la commune, où il regrettait l'intervention « trop rapide des secours », un nouvel enregistrement le met en cause. C'était le 27 novembre dernier, lors d'une autre réunion publique. Cette fois le maire affirme que « dans [sa] ville, il n’y aura plus de Mosquée parce que [ma] France est catholique. » La Ligue des droits de l'Homme et l'association ""Défense de la culture tzigane"" ont porté plainte contre Luc Jousse pour « provocation à la haine raciale ». SOS Racime s'apprête à en faire de même. Une tache qui s’ajoute à un dossier judicaire déjà fourni pour le maire de Roquebrune-sur-Argens, visé par une enquête préliminaire du parquet de Draguignan concernant la gestion des finances de sa commune. « On est habitué aux dérapages à Roquebrune » Gilbert Branchet habite Roquebrune-sur-Argens. Il est responsable du collectif des ""Indignés de Roquebrune"". Il a enregistré les deux dérapages de Luc Jousse dans le cadre de conseils de quartiers. « On enregistre toutes les réunions publiques car on est habitué aux dérapages et à l’outrance à Roquebrune ». Après les Roms, il juge ce dérapage « plus gratiné », notamment « par rapport à la laïcité et au devoir de réserve que doit avoir un élu de la République. »" Dérapage sur les Roms : le maire UMP suspendu -1 "L'eurodéputé Nicolas Bay, dont le nom et celui du député Louis Aliot circulent au Rassemblement national (RN, ex-FN) pour conduire la liste aux européennes, a confirmé avoir participé à des dîners onéreux dont le Parlement européen demande le remboursement. Le coprésident du groupe ENL (Europe des nations et des libertés), où siègent les élus RN au Parlement européen, a participé à deux dîners qui étaient, selon lui, des invitations de ""personnalités dans le domaine des relations internationales"" mais qui ne sont pas italiennes, a précisé Nicolas Bay, confirmant une information du quotidien L'Opinion publiée jeudi soir. Deux dîners gastronomiques Le Canard Enchaîné avait écrit que ces dîners avaient réuni le chef de la Ligue italienne d'extrême droite devenu ministre de l'Intérieur, Matteo Salvini, et la présidente du RN Marine Le Pen. Cette dernière, qui a quitté le Parlement européen pour l'Assemblée nationale en 2017, l'avait démenti. L'administration du Parlement européen a réclamé lundi plus d'un demi-million d'euros au groupe ENL en remboursement de dépenses injustifiées, dont des cadeaux, des bouteilles de champagne coûteuses et ces dîners luxueux. Parmi les dépenses listées dans le rapport d'audit pour 2016 figurent un repas avec des ""industriels"" au restaurant gastronomique parisien L'Ambroisie, à 449 euros par personne, et un autre organisé pour des raisons de ""diplomatie"" chez Ledoyen près des Champs-Élysées pour deux personnes, à 401 euros par personne. Une centaine de cadeaux de Noël S'y trouvent également une centaine de cadeaux de Noël à plus de 100 euros, quelque 230 bouteilles de champagne dont six à plus de 81 euros, et un repas de Noël pour 140 personnes pour une facture de plus de 13.500 euros. Mais ces dépenses en champagne et cadeaux ""concernent d'autres députés"", a précisé Nicolas Bay. Au Parlement européen, les huit groupes politiques se voient chacun attribuer un budget annuel pour leurs frais de fonctionnement. Le Bureau du Parlement, qui rassemble son président, l'Italien Antonio Tajani, et 14 vice-présidents, décide des montants alloués à chaque groupe en fonction de sa taille." Eurodéputés frontistes: Nicolas Bay épinglé pour des dîners luxueux, le Parlement veut être remboursé -1 "À l’origine de cette polémique, un article du Figaro, ""La France n’enverra pas de délégation à l’investiture de Donald Trump"", publié dimanche sur le site du quotidien. Si le titre laisse à penser qu’il s’agit d’une décision politique, il est précisé, dès le premier paragraphe, qu’il s’agit ""d’une coutume"". Peu de temps après la publication de l’article, le directeur adjoint du Figaro Magazine, Jean-Christophe Buisson, suggère que le gouvernement français préfère envoyer sa délégation aux obsèques du dictateur Fidel Castro. Donc le gvt français envoie son n°3 aux obsèques du dictateur cubain #FidelCastro mais personne à l'investiture du pdt des Etats-Unis #Trump — J-Christophe Buisson (@jchribuisson) 8 janvier 2017 À sa suite, plusieurs élus Les Républicains alimentent la polémique sur les réseaux sociaux. ""La France socialiste sera absente pour l’investiture de Trump. Être présent aux obsèques de Castro était sans doute plus utile"", regrette ainsi Eric Ciotti, député Les Républicains. La France socialiste sera absente pour l'investiture de Trump ! Être présent aux obsèques de Castro était sans doute plus utile!#honte — Eric Ciotti (@ECiotti) 8 janvier 2017 Thierry Solère, porte-parole de François Fillon, qualifie cette absence de ""lamentable"". La France représentée aux obsèques de #Castro mais absente pour l'investiture de @realDonaldTrump #lamentable — Thierry SOLERE (@solere92) 8 janvier 2017 Sébastien Huyghe, député et ex-porte-parole du parti Les Républicains, regrette pour sa part que François Hollande ""n’a toujours pas compris qu’il représentait la France et pas une idéologie"". Après 4 ans et demi de mandat @fhollande n'a toujours pas compris qu'il représentait la #France et pas une idéologie #investitureTrump — Sébastien Huyghe ‏ن (@SebastienHuyghe) 9 janvier 2017 Nadine Morano, elle, a directement retweeté Jean-Christophe Buisson, du Figaro. Des membres de Debout La France, parti du candidat à la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan, ou du Rassemblement Bleu Marine, ont également partagé la polémique. Honte à notre petit gvt qui décide de boycotter l'investiture de #Trump mais envoie sa n°3 rendre hommage à Castro lors de ses obsèques ! — Eric Anceau (@Eric_Anceau) 9 janvier 2017 La France sera seulement représentée à l'investiture de @realDonaldTrump par un simple fonctionnaire qui a fait campagne contre lui #malin — Bertrand Dutheil (@BDLR_RBM) 8 janvier 2017 Faux scandale Pour mettre un terme à la polémique, l'ambassadeur de France aux Etats-Unis, Gérard Araud, a publié un correctif: ""L'investiture du président est un événement purement national. Il n'y a pas de délégations étrangères. Seuls sont invités les ambassadeurs"", a-t-il rappelé. L'investiture du président est un événement purement national. Il n'y a pas de délégations étrangères. Seuls sont invités les ambassadeurs. https://t.co/DfTrYrBZUo — Gérard Araud (@GerardAraud) 8 janvier 2017 Comme l’explique l’article initial du Figaro, lors d’une investiture, seules les ambassadeurs des 180 pays représentés à Washington sont conviés, mais généralement pas leurs dirigeants, à l'exception des deux voisins, le Canada et le Mexique." Des élus LR reprochent à Hollande de n’envoyer personne à l’investiture de Trump -1 "Pour la primaire de la gauche, les candidats naviguent à vue. Car pour l'instant, la plupart des grands quotidiens nationaux n'ont pas prévu de commander de sondages, contrairement à la primaire de la droite. Vincent Peillon, candidat depuis à peine un mois, n'a ainsi toujours pas été testé dans les études d'opinion. La faute à un calendrier complexe: les dates du scrutin de la Belle alliance populaire ont été fixées après le calendrier de la primaire de la droite. Résultat: la campagne est très courte, et les instituts de sondage manquent de temps pour interroger les électeurs. Ces derniers n'ont d'ailleurs pas toujours identifié les candidats en lice – la liste définitive n'ayant été publiée que le 17 décembre 2016. Une campagne éclair qui n'annonce donc pas une participation très importante. Christophe Borgel, responsable du scrutin au PS, espère attirer au moins 1,5 million de votants. Ce sera forcément moins bien que les 4,4 millions d'électeurs de la droite, et moins bien aussi que la première primaire du PS en 2011, qui avait attiré 2,6 millions de votants. Mais les organisateurs espèrent qu'elle sera suffisante pour couvrir les frais d'organisation et apporter aux candidats une légitimité réelle. Le PS craint-il une mobilisation anti-Hollande? La participation influera sur le reste du scrutin. Mais le PS marche sur des oeufs: car une participation accrue pourrait faire craindre une mobilisation anti-Hollande, dont le candidat Manuel Valls serait le premier à pâtir. ""Le PS a intérêt à ce que la primaire soit assez ouverte pour être représentative. Mais pas trop non plus car Manuel Valls serait inévitablement battu"", explique à L'Opinion Gérard Filoche, évincé de la compétition à cause de son trop petit nombre de parrainages. Une participation restreinte pourrait donc s'annoncer comme un signe positif pour l'ancien Premier ministre. Mais derrière lui, Benoît Hamon se tient prêt. Et lui aussi pourrait bénéficier d'une mobilisation réduite, ""grâce à son implantation solide au sein du parti"", analyse Yves-Marie Cann, de l'institut Elabe, toujours dans l'Opinion. Le député des Yvelines peut se targuer de soutiens au sein du PS, mais aussi du ralliement de certaines personnalités, comme l'ancien syndicaliste de Florange Edouard Martin, ou encore l'ancien ministre de l'Ecologie Philippe Martin. Hamon mise sur l'électorat jeune et urbain Face au petit nombre de bureaux de vote – 8.000, soit 2.000 de moins qu'en 2011 – ses équipes se concentrent notamment sur l'électorat jeune et urbain. Pour cela, Benoît Hamon s'appuie notamment sur les réseaux des jeunes socialistes, et distille dans son programme des propositions susceptibles de séduire les jeunes actifs. Les candidats en viendront-ils à pourrir le climat de la campagne pour éviter une trop forte mobilisation? Une chose est sûre, le fait de ressortir de vieux dossiers sur les uns et les autres – comme l'affaire des 80.000 euros de cotisations d'Arnaud Montebourg – risque d'éloigner les électeurs des urnes. Reste à voir désormais comment se passeront les débats télévisés: le premier aura lieu le 12 janvier prochain. Le nombre de téléspectateurs sera un premier signe de l'intérêt des électeurs." Primaire à gauche: pourquoi n'y a-t-il pas de sondages? -1 "Le réseau social twitter n'en finit plus d'occuper toutes les discussions des politiques. Le président de la République François Hollande a ainsi théorisé sur la chose à l'occasion de la remise de la légion d'honneur à plusieurs personnalités, jeudi 7 février, rapporte Le Nouvel Observateur, repris par Le Lab d'Europe 1. ""Les moyens de la rumeur ont changé, ce n’est plus le bouche-à-oreille, a commenté le chef de l'Etat, ce sont les tweets qui lui ont donné une nouvelle forme sans en changer la nature"". Un discours librement inspiré de la théorie dite de ""La Rumeur d'Orléans"" édictée par le philosophe et sociologue Edgar Morin, un proche de François Hollande et décoré ce jour-là, pointe Le Lab. Trierweiler tique Le président de la République, qui n'est plus en son nom sur twitter depuis la fin de la campagne présidentielle, privilégie désormais le compte officiel de l'Elysée, à l'inverse de Barack Obama par exemple. François Hollande avait d'ailleurs demandé la plus grande retenue à ses ministres sur les réseaux sociaux... mais avait oublié de prévenir sa campagne, Valérie Trierweiler. Cette dernière s'était illustrée en soutenant sur son compte l'opposant de Ségolène Royal lors des législatives de 2012. Présente dans l'asssistance en février dernier, la première dame a semblé surprise par les propos de son compagnon, a confié une source au Lab. Mais elle n'a rien tweeté!" François Hollande, les tweets et la rumeur -1 "Henri Guaino, député UMP des Yvelines, s'en est pris dimanche avec virulence à Alain Juppé, se disant ""un peu fatigué de ses leçons"" et lui reprochant ""mépris"" et ""arrogance"". ""J'avoue que je commence à être un peu fatigué des leçons de M. Juppé, je le connais depuis trente ans"", a réagi l'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, au Grand Rendez-vous Europe 1/Le Monde/iTélé. Le maire de Bordeaux avait appelé mercredi le camp de Nicolas Sarkozy à ne pas ""vilipender"" les juges en dépit de la mise en examen de l'ancien chef de l'Etat. ""Epouvantable mépris"" ""Je croyais que les épreuves de la vie avaient enfin débarrassé Alain Juppé de cette épouvantable arrogance, de cet épouvantable mépris dont il accable depuis toujours tous ceux qui sont en désaccord avec lui"", a fustigé le député des Yvelines. Alain Juppé et Henri Guaino s'étaient déjà affrontés lors de la campagne des élections européennes, le premier reprochant au second de ne pas voter UMP au prétexte que la tête de liste en Ile-de-France, Alain Lamassoure, ne défendait pas la même conception de l'Europe que lui. ""Il faut être exemplaire"" ""Qui ne se souvient de son histoire pour donner des leçons de morale? Il faut être exemplaire"", a lancé Henri Guaino à propos de l'ex-Premier ministre, condamné en 2004 dans une affaire d'emplois fictifs à la mairie de Paris. Selon lui, ""ça ne donne pas la légitimité nécessaire pour donner des leçons aux autres"". ""Je n'en peux plus de recevoir des leçons de gens qui n'ont aucune légitimité à en donner"", a martelé Henri Guaino. ""Nous avons des divergences profondes (...) Nous les assumons sans arrogance, sans mépris, sans cette morgue insupportable des technocrates"", a enchaîné Henri Guaino. Alain Juppé est pourtant le nouveau favori des sondages à droite? ""Ca m'est complètement égal"", a rétorqué Henri Guaino." "UMP: Henri Guaino critique Alain Juppé l'""arrogant""" -1 "Ils sont sept candidats. Nicolas, Alain, François, Bruno, Nathalie, Jean-François Jean-Frédéric. Deux mois de campagne et d'innombrables micros. Dans dix semaines, il n'en restera qu'un. Non il ne s'agit pas d'une énième émission télé-réalité mais de la primaire qui doit permettre à la droite de se choisir un champion dans la course à l'Elysée. Selon le baromètre politique Odoxa de septembre, 84% des sondés estiment que le vainqueur de cette élection a ""de grandes chances"" de remporter la présidentielle de 2017. Et si certains des sept candidats en lice sont bien connus des Français, d'autres gardent encore leur part de mystère. Nicolas Sarkozy, le plus offensif Alors qu'il a joué l'Arlésienne pendant des mois, Nicolas Sarkozy a fini par officialiser sa candidature à la primaire avec la publication de son nouveau livre ""Tout pour la France"", où il détaille ses propositions de campagne. Le volet économique de son programme se caractérise par différentes mesures: baisse de 10% de l'impôt sur le revenu, suppression de l'ISF, de charges pour les entreprises, économies de 100 milliards d'euros, non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite... Mais sa campagne a aussi pris un tournant résolument identitaire, notamment avec la dernière sortie en date de l'ex-chef d'Etat: ""Dès que l’on devient français, nos ancêtres sont gaulois"". Une petite phrase largement moquée sur les réseaux sociaux. Si les sondages n'étaient pas favorables à l'ancien chef de l'Etat âgé de 61 ans, la dernière enquête en date de Harris Interactive pour France Télévisions réduit l'écart entre Nicolas Sarkozy et Alain Juppé à la primaire. Lionel Bonaventure - AFP - Nicolas Sarkozy, le 13 février 2016. À lire : Primaire Fighter: jouez avec les candidats de la droite pour 2017 Alain Juppé, le chouchou des sondages La primaire devrait avant tout se jouer entre l'ancien locataire de l'Elysée et le maire de Bordeaux. Porté au nues par les sondages, Alain Juppé a également derrière lui une grande expérience dans la politique. Il a tour à tour occupé les plus hautes fonctions, notamment celles de Premier ministre et de ministre des Affaires étrangères. Mais s'il semble qualifié pour le poste, son âge lui est souvent reproché. Il aura 72 ans en 2017. Une critique récurrente à laquelle le candidat oppose la promesse de ne faire qu'un seul mandat. Ses positions idéologiques sont plus consensuelles que celles de Nicolas Sarkozy, qui brocarde sans ménagement le concept d'""identité heureuse"" défendu par l'élu bordelais. Jacques Chirac disait de lui qu'il était ""probablement le meilleur d'entre nous"". Martin Bureau - AFP - Alain Juppé lors d'une visite à Mainbervilliers, en Seine-et-Marne. François Fillon, le plus lisse Si Nicolas Sarkozy et Alain Juppé semblent favoris, un autre ancien Premier ministre veut peser dans la balance. François Fillon, 62 ans,  a connu tous les postes depuis 1981, quand il a fait son entrée à l'Assemblée nationale. Lors du quinquennat Sarkozy, l'ex-Premier ministre s'était illustré par une phrase austère dès son premier déplacement officiel en Corse: ""Je suis à la tête d'un Etat en faillite"". Après 2012, il a tenté également de prendre la tête de l'UMP (ancien nom de Les Républicains). Mais il a échoué face à Jean-François Copé et une guerre intestine a tiraillé le parti jusqu'au retour de Nicolas Sarkozy à la présidence de la formation. Son programme économique se caractérise par du sérieux budgétaire. Parmi ses mesures phares: 110 milliards d'économies en cinq ans, suppression des 35 heures, de l'ISF, retraite à 65 ans... Depuis quelques semaines, le candidat a multiplié les attaques à l'encontre de Nicolas Sarkozy, notamment sur sa stratégie avec les électeurs frontistes et les affaires dans lesquelles il est impliqué. Il a également confié avoir ""parfois serré des dents"" lorsqu'il était Premier ministre sous les ordres de celui qui est aujourd'hui son adversaire. Lionel Bonaventure - AFP - François Fillon le 13 février 2016 à Paris. À lire : Comment voter à la primaire de la droite et du centre Bruno Le Maire, l'ambitieux L'autre challenger de cette primaire qui espère se faire un nom, c'est Bruno Le Maire. A 47 ans, l'ancien bras droit de Dominique de Villepin veut se placer en candidat du renouveau. S'il a pour lui sa jeunesse, il reste néanmoins un pur produit de l'establishment. Ecole normale supérieure, Sciences-Po, ENA... le député de l'Eure est passé par les plus prestigieuses écoles de la République. Un parcours sans faille qui ne l'a pas empêché de déclarer que ""mon intelligence est un obstacle"". Phrase qui lui a valu le prix de l'humour politique cette année. Son programme matérialise son désir d'incarner le changement. Il souhaite plus de transparence et non-cumul des mandats en politique. Nathalie Kosciusko-Morizet, la modernité pour ambition La plus jeune candidate de ce scrutin est une femme et elle est la seule. A 43 ans, Nathalie Kosciusko-Morizet devra batailler contre six hommes. Ancienne proche de Nicolas Sarkozy dont elle fut ministre de l'Environnement, elle veut désormais faire entendre sa petite musique. Cette polytechnicienne cultive un style à part, celui d'une ambitieuse qui construit sa carrière dans un univers dominé par les hommes. ""Elle cherche à établir un rapport de force avec les gens en face d'elle"", analyse la rédactrice en chef politique de Marianne. La députée aime intimider, ""sait cogner"" selon un journaliste à Paris Match, et n'hésite pas, en privé, à s'en prendre aux membres des Républicains. Elle est d'ailleurs très isolée dans son propre parti. ""Nous avons changé de monde"", le leitmotiv de NKM et titre de son dernier livre, traduit son ambition de penser la modernité mieux que ses adversaires. Capture d'écran BFMTV - Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate à la primaire de la droite et du centre, et députée Les Républicains de l’Essonne À lire : Primaire à droite: pourquoi Les Républicains pourraient se retrouver avec 60 tonnes de monnaie Jean-François Copé, le revenant Après une victoire très controversée face à François Fillon pour la présidence de l'UMP en 2012, Jean-François Copé a été poussé à la démission de son poste lors de la révélation de l'affaire Bygmalion deux ans plus tard. Depuis son non-lieu en septembre 2015 et après 18 mois de diète médiatique, le maire de Meaux a mis en scène son come-back en janvier. Déclarant être revenu ""des profondeurs de la terre"", le candidat de 52 ans assure que sa traversée du désert lui a permis de changer et a dit notamment regretter la controverse sur le ""pain au chocolat"". Comme son ancien rival à la tête de l'UMP, il y est également allé de son petit commentaire sur l'ancien chef de l'Etat: ""Si j'avais été mis en examen, je n'aurais jamais été candidat pour la primaire"", avait-il affirmé quelques heures après la demande de renvoi en correctionnelle de Nicolas Sarkozy par le parquet de Paris dans le rocambolesque dossier Bygmalion. Damien Meyer -AFP - Jean-François Copé a subi une large défaite lors de la primaire. Jean-Frédérique Poisson, le plus conservateur Dernier sur cette longue liste de candidats à la primaire de droite, Jean Frédéric Poisson est le seul à ne pas être issu des Républicains. Il est aussi le moins connu de tous et n'est crédité que d'1% d'intentions de vote selon un sondage pour France Télévisions. Actuel président du PCD (Parti Chrétien-démocrate) et ancien bras droit de Christine Boutin, ce souverainiste semble surtout être le plus droitier des prétendants. Il revendique sans détour sa proximité idéologique avec Marion Maréchal-Le Pen. Joel Saget -AFP - Jean-Frédéric Poisson, l'un des 7 candidats de la primaire à droite Il reste environ deux mois aux candidats pour convaincre les électeurs. Le scrutin aura lieu les dimanches 20 et 27 novembre. Le vainqueur représentera la droite à la présidentielle de 2017." Primaire à droite: qui sont les sept candidats? -1 "La bataille pour les européennes est quasiment lancée pour le PS. Au cours d'un conseil national, le parti de la majorité a adopté samedi ses listes aux élections européennes de mai 2014. Harlem Désir sera la tête de liste pour la circonscription Ile-de-France. Pervenche Bérès, eurodéputée sortante et Guillaume Balas, député proche de Benoît Hamon, sont respectivement numéro 2 et 3. Le ministre de l'Education Vincent Peillon va ""mener le combat politique"" dans la circonscription Sud-Est (Corse, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Rhône-Alpes). Deuxième, Sylvie Guillaume, eurodéputée sortante. Zaiki Laïdi, politologue, proche de Manuel Valls est numéro 3. Catherine Trautmann à l'Est Gilles Pargneaux, eurodéputé, aubryste, patron de la fédération du Nord, conduira la circonscription du Nord-Ouest. Les numéro deux et trois sont respectivement Claude Roiron, fabiusienne, ancienne présidente du conseil général d'Indre et Loire, et Jean-Louis Cottigny, député européen sortant. Dans la circonscription Ouest (Bretagne, Pays-de-la Loire, Poitou-Charentes), Isabelle Thomas, proche du courant de Benoît Hamon, qui avait remplacé Stéphane Le Foll au Parlement européen en 2012 lorsqu'il a été appelé au gouvernement, est tête de liste. Emmanuel Maurel, animateur de l'aile gauche du PS, qui souhaitait conduire la liste Sud-Ouest, est numéro 2 et Françoise Mesnard, vice-présidente du conseil régional du Poitou-Charentes, candidate de Ségolène Royal numéro 3. Dans le Sud-Ouest (Aquitaine, Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées), le PS laisse la première place à un membre du Parti radical de gauche (PRG). Eric Andrieu, eurodéputé, un proche de Vincent Peillon, est le suivant. Dans la région Est (Alsace, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Lorraine, Franche-Comté), Catherine Trautmann, eurodéputée depuis 1989 (excepté entre 1997 et 2004), présidente de la délégation socialiste française au Parlement européen, est tête de liste. Pierre Priebetich, ancien député européen, proche de François Rebsamen, est numéro 2. Le nom du syndicaliste CFDT de Florange, Edouard Martin, approché par le PS, circule pour y participer. Pour la région Massif-Central Centre, c'est le président du Conseil régional du Limousin Jean-Paul Denanot qui conduira la liste. Karine Gloannec-Maurin, vice-présidente Europe de la région Centre, proche de Vincent Peillon, a la deuxième place." Le PS choisit ses têtes de listes pour les européennes -1 "Taubira et la Marseillaise: ""Moi non plus, je ne l'ai pas chantée"" dit Hamon Christiane Taubira n'est pas la seule à s'être abstenue de chanter la Marseillaise, samedi, lors d'une commémoration célébrant l'abolition de l'esclavage. ""A ce moment-là, je ne la chante pas non plus, comme la plupart des autres ministres"", a révélé Benoît Hamon lundi matin sur BFMTV et RMC. ""Parce qu'elle est chantée par une soliste et qu'on ne veut pas ajouter notre voix dessus."" ""Dans ces moments-là, la Marseillaise inspire le recueillement"", a-t-il fait valoir, reprenant les termes de Christiane Taubira. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } ""Je ne comprends pas qu'on fasse ce procès à Taubira et pas à moi"", a encore insisté le ministre de l'Education nationale. ""Christiane Taubira est devenue le symbole d'une forme de conquête de la démocratie vivante, qui assume sa diversité. Elle est du coup devenue l'objet de toutes les polémiques injustes."" La veille, Marine Le Pen a en effet demandé le limogeage pur et simple de Christiane Taubira. Jean-François Copé, le président de l'UMP, lui a emboîté le pas, lundi matin sur Europe1, s'estimant ""choqué"" par la formule ""karaoké d'estrade"" utilisée par Taubira. Dérapage de Taubira comparant la Marseillaise à un ""karaoké d'estrade"",refusant de la chanter: Valls doit annoncer ce soir son limogeage MLP — Marine Le Pen (@MLP_officiel) May 11, 2014 Marine Le Pen aurait commémoré l'abolition de l'esclavage Invitée de BFMTV dimanche soir, la présidente du Front national a désavoué Franck Briffaut, le maire FN de Villers-Cotterêts (Aisne), qui a refusé d'organiser une cérémonie de commémoration de l'abolition de l'esclavage, samedi. Marine Le Pen a assuré qu'elle aurait, elle, organisé une telle cérémonie, justement pour ""dénoncer l'esclavage actuel"" pratiqué selon elle au Qatar. Christine Boutin et le ""malaise"" Conchita Wurst Il n'y a pas que les Twin Twin qui ont passé une mauvaise soirée samedi soir. Christine Boutin a elle aussi du mal à encaisser le concours de l'Eurovision, remporté par la chanteuse travestie autrichienne Conchita Wurst, comme elle l'a d'ailleurs tweeté: #ForceVie malaise devant #conchitawurtz image d une société en perte de repère niant la réalité de la nature humaine Non à cette #Europe là — Christine Boutin (@christineboutin) May 11, 2014 Une sortie qui a suscité les railleries des internautes, qui n'ont pas hésité à ressortir le cliché du malaise de Christine Boutin au cours d'un défilé de la Manif pour tous, en mars 2013. @France3tv @julienbellver Boutin vient d'apprendre résultats de l'Eurovision ! pic.twitter.com/c2oTy3EsEj — Têtuniçois (@tetunicois) May 10, 2014 Mais l'ancienne ministre, aujourd'hui tête de liste de Force Vie pour les européennes, n'en démord pas, et s'est fendue d'un nouveau tweet rageur le lendemain, s'en prenant pêle-mêle au mariage gay, à Christiane Taubira et de nouveau... à Conchita Wurst. Kamoulox. Ils ont dit :Changement de civilisation #MariageGay , Marseillaise non chantée par #Taubira #Eurovision ! Réveillons nous ! Votons #ForceVie — Christine Boutin (@christineboutin) 11 Mai 2014" "Christiane Taubira, la Marseillaise et le ""malaise"" de Boutin devant Conchita Wurst" -1 "Avec la défaite de Nicolas Sarkozy dès le premier tour de la primaire de la droite, qui a battu des records de participation, François Hollande et la gauche perdent à deux mois de la primaire du PS celui qui était sans doute leur meilleur adversaire. La gauche s'était bien gardée avant le premier tour de la primaire d'exprimer publiquement une préférence pour l'un ou l'autre des candidats, ou même d'inciter ses électeurs à aller voter. ""Ils choisissent leur candidat, nous combattons leur projet"", clamait un tract largement distribué dimanche par les militants PS. Mais de l'avis de la plupart des ténors socialistes, Nicolas Sarkozy était le candidat le moins difficile à battre pour le président sortant François Hollande - déjà victorieux contre lui en 2012 -, et les proches du chef de l'Etat tablaient sur sa désignation pour le remettre en selle. La stratégie de Hollande contre Sarkozy moquée En privé, François Hollande, qui annoncera début décembre une éventuelle nouvelle candidature, avait prédit pendant plusieurs mois la victoire de Nicolas Sarkozy, sans croire à une victoire d'Alain Juppé et encore moins à celle de François Fillon. Après la défaite récente de Cécile Duflot à la primaire écologiste, celle de Nicolas Sarkozy constitue un signal négatif supplémentaire pour Hollande, les Français voulant visiblement tourner une page. Le député écologiste François de Rugy a salué d'un tweet assassin dimanche soir l'échec de ces scénarios: ""Nouvelle pensée émue pour tous les puissants stratèges de gauche qui avaient tout misé sur une désignation de Sarkozy à la primaire"", a-t-il ironisé. Pensée émue pour les puissants stratèges et brillants commentateurs qui disaient que la primaire ne correspond pas à la culture de droite... https://t.co/naIIz8VbDz — François de Rugy (@FdeRugy) November 20, 2016 Qu'en sera-t-il du candidat de la gauche gouvernementale face à Alain Juppé ou François Fillon, gagnant surprise du premier tour de cette primaire, et qui semble aujourd'hui en position de l'emporter? Interrogé sur iTélé, le porte-parole du PS, Razzy Hammadi, a renvoyé dimanche soir toute la droite à la ""violence de (son) programme"", critiquant ""le conservatisme d'un Fillon"" et ""l'ancienneté qui quelquefois rime avec archaïsme chez Juppé"". Mais le député de Seine-Saint-Denis a plus particulièrement ciblé l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy: ""On n'a pas dit notre dernier mot. On ne va pas laisser tomber ce pays, notamment lorsque aujourd'hui un François Fillon dit: 'on supprime l'ISF (5 milliards d'euros), on supprime 500.000 postes de fonctionnaires"", contre 200 à 300.000 pour Alain Juppé. Le ""plus thatchérien des candidats de droite"" Dès dimanche matin, dans le JDD, le secrétaire d'Etat Jean-Marie Le Guen avait décoché ses flèches en direction du député de Paris. ""Ce que je constate, c'est que les candidats se sont tous alignés sur les propositions de François Fillon, que l'on a décrit comme le Thatcher français"". ""Il s'agira en mai prochain de savoir s'ils sont prêts à élire le plus thatchérien des candidats de la droite"", a renchéri Olivier Faure, député PS de Seine-et-Marne, qui prédit pour 2017 un ""nouveau lot de surprises"". ""Sur le fond c'est un projet très dur économiquement et socialement qui a été promu, l'occasion d'une très claire confrontation future entre la gauche et la droite"", a estimé un proche du Premier ministre. La partie aurait sans doute été plus difficile à jouer avec un Alain Juppé mordant largement sur l'électorat du centre et soutenu par le président du MoDem, François Bayrou. Le candidat de la gauche gouvernementale devra toutefois compter avec Emmanuel Macron, à qui la victoire de François Fillon ouvrirait un espace au centre - d'autant que François Bayrou ne devrait pas être candidat, en l'absence de Nicolas Sarkozy. ""Retard à l'allumage"" Autre défi à relever pour la rue de Solférino: parvenir à organiser avec autant de succès que Les Républicains sa primaire des 22 et 29 janvier, dont l'ensemble des protagonistes ne sont toujours pas connus. ""Face au succès populaire rencontré par #PrimaireDroite il est temps que le Parti socialiste se réveille pour #Primairegauche des 22/29 janvier"", a tweeté la député PS Aurélie Filippetti, compagne d'Arnaud Montebourg. Vendredi, le chef de file des frondeurs Christian Paul avait regretté un ""retard à l'allumage"" dans l'organisation de la primaire." Sarkozy battu, Hollande et la gauche perdent leur meilleur adversaire -1 "Nicolas Sarkozy, ""ingrat""? C'est ce que pense Florian Philippot, vice-président du FN. Invité de BFMTV mardi soir, il estime que l'ancien Président, qui a justifié mardi la nomination de Rachida Dati au ministère de la Justice par ses origines maghrébines, avait été ""ingrat"" avec elle, ""exemple d'assimilation républicaine parfaite"". ""(Nicolas) Sarkozy est un communautariste, il est favorable à la discrimination positive, qui est l'inverse de la République, l'inverse du mérite. Il avait dit en tant que président de la République 'je nommerai un préfet musulman parce qu'il est musulman'"", a dénoncé l'eurodéputé. ""Dati s'est bonifiée politiquement"" Si Nicolas Sarkozy ""veut faire le lien entre immigration et insécurité par cette phrase -ce qui est une évidence- (...) c'est ingrat pour (Rachida) Dati parce que, pour le coup, c'est un exemple d'assimilation républicaine parfaite"", a jugé Florian Philippot. Au sujet de la maire du VIIe arrondissement parisien, il a poursuivi: ""autant je ne l'aimais politiquement pas du tout sous Nicolas Sarkozy - je n'oublie pas la loi Dati extrêmement laxiste en 2009, c'est l'ancêtre de la loi Taubira - mais depuis qu'elle n'est plus sous la coupe de Nicolas Sarkozy, elle s'est bonifiée politiquement"". ""Au Parlement européen, elle a été la seule eurodéputée UMP à voter avec nous contre la commission Juncker. C'est un acte de courage à saluer, je pense que c'est une patriote"", a salué Florian Philippot. ""Un dérapage"" de Sarkozy? En meeting mardi soir à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine, Nicolas Sarkozy a expliqué son choix pour le ministère de la Justice en 2007 : ""Je m'étais dit que Rachida Dati, avec père et mère algérien et marocain, pour parler de la politique pénale, cela avait du sens"", pour représenter ""la France dans sa diversité"". Des propos dont se sont emparés les adversaires de Nicolas Sarkozy dès mardi soir. Gilles Boyer, bras droit d'Alain Juppé, s'est empressé de tweeter la formule, accompagnée d'un ""oups!"" ouvrant la voie à toutes les interprétations. Hervé Mariton, candidat à la présidence de l'UMP, a lui déclaré ces propos ""pas acceptables"" et les a qualifiés de ""dérapage"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" "Pour Philippot, Sarkozy est ""ingrat"" avec Dati" -1 "Après les députés, le Sénat a voté jeudi une résolution demandant la reconnaissance de l'Etat de Palestine par la France et ""une reprise sans délai"" des négociations israélo-palestiniennes. Valeur symbolique La résolution défendue par les socialistes, les écologistes et les communistes, et qui n'a qu'une valeur symbolique, a été votée par 154 voix contre 146. Pour l'auteur de la résolution Gilbert Roger (PS), la reconnaissance de l'Etat palestinien est ""le premier pas d'une relation d'égal à égal entre Israël et les Palestiniens"" et ""la condition sine qua non de l'ouverture de véritables négociations"". Mouvement global en Europe L'initiative de la gauche, si elle ne lie pas le gouvernement, s'inscrit cependant dans un mouvement global en Europe considérant la reconnaissance comme un moyen de faire pression pour relancer un processus de paix moribond et sauver la solution des deux Etats. Les députés irlandais ont ainsi adopté mercredi une motion symbolique demandant à leur gouvernement de reconnaître un État palestinien, après les parlements britannique et espagnol. Mi-octobre, le Parlement britannique s'est prononcé pour la reconnaissance de l'Etat palestinien. La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, ne cesse de plaider en ce sens. À lire : Reconnaissance d'un Etat palestinien: quelle est la position de l'Europe? Tensions ravivées sur le terrain Le vote des sénateurs intervient alors que la tension sur le terrain est encore montée d'un cran mercredi avec la mort en Cisjordanie, dans une manifestation, d'un haut responsable palestinien, Ziad Abou Eïn, à la suite de heurts avec des soldats israéliens. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avait exhorté la France, en novembre, à ne pas suivre l'exemple de la Suède qui a récemment reconnu l'Etat de Palestine." Etat de Palestine: le Sénat vote à son tour la résolution -1 "On pensait le père et la fille irréconciliables depuis l’exclusion de Jean-Marie Le Pen du Front national de Marine Le Pen il y a un an. Mais, comme le révèle Le Parisien lundi, à l’occasion de la campagne présidentielle, ils vont renouer…financièrement. Les banques refusent de prêter au FN Alors que le Front national fait face à de grandes difficultés pour réunir les 15 millions d’euros dont il a besoin pour payer la campagne présidentielle de sa candidate (il ne dispose que de 1,5 millions pour l’instant) et, a fortiori, les 15 millions d’euros que devraient coûter ses législatives, l’association de financement de Jean-Marie Le Pen, Cotelec, va effectuer des versements. Le montant des sommes allouées est pour le moment inconnu. Les banques ont, quant à elles, refusé de prêter l’argent. Elle sont pourtant quasi assurées de s’y retrouver car le parti d’un candidat ayant recueilli au moins 5% des suffrages exprimés est remboursé par l’Etat. Une nécessité financière pour Jean-Marie Le Pen L’entourage du fondateur du FN met en avant avant son attachement au parti pour expliquer cette décision. Mais il existe bien d’autres motifs. L’un de ceux-ci est statutaire: la société est officiellement censée participer à l’effort financier du Front national. Pour le reste, Jean-Marie Le Pen a besoin de dépenser cet argent en faveur du mouvement d’extrême-droite pour que son entreprise puisse continuer à gagner de l’argent. En effet, Cotelec prospère en attirant les sommes des particuliers proches des idées du Front national, des clients donc qui ne comprendraient pas que l’association de financement ne cherche pas à défendre la campagne du parti. Et les gérants savent trouver les mots: ""C’est mieux rémunéré qu’un livret A avec des intérêts à 3% et c’est mieux tenu que la Banque de France"", tacle ainsi un de ces derniers. Si les sympathisants cessaient d’apporter leur obole à Cotelec, celle-ci serait confrontée à une véritable crise. De l’autre côté, les personnalités politiques soutenues par Cotelec souscrivent un crédit de 5% auprès de l’entreprise. En décembre 2015, Cotelec avait déjà été un bailleur de fonds auprès de la plupart des candidats frontistes concourant lors des élections régionales." Jean-Marie Le Pen va financer la campagne présidentielle de sa fille -1 "Le Premier ministre Manuel Valls va annoncer sa candidature à l'élection présidentielle ce lundi à 18h30 depuis la mairie de son fief électoral d'Evry, dans l'Essonne, a fait savoir dans la matinée Matignon. ""Manuel Valls, Premier ministre, s'exprimera ce lundi 5 décembre à 18h30 à l'Hôtel de Ville d'Evry"", écrit Matignon dans un mail aux rédactions. Depuis le renoncement de François Hollande, son chef du gouvernement a le champ libre. La voie est dégagée mais la tâche n'est pas aisée. Pour expliquer sa décision de renoncer à briguer un second mandat, le président de la République avait mis en avant son refus de diviser la gauche. Si Manuel Valls veut l'emporter les 22 et 29 janvier, il va devoir prouver sa capacité à là rassembler. Déjeuner Hollande-Valls lundi, comme chaque semaine Comme l'a précisé l'entourage du Premier ministre, Manuel Valls et François Hollande ""se sont parlés samedi et dimanche, toujours avec la même relation de confiance"". Aucun rendez-vous n'a eu lieu dimanche. Lundi à 13 heures, les deux hommes doivent se retrouver pour un déjeuner à l'Elysée, qui figure à l'agenda officiel du président. Comme toutes les semaines, ont précisé l'Elysée et Matignon. Ils s'entretiendront aussi mercredi, en début de matinée, avant le Conseil des ministres. ""Il est logique que Manuel Valls quitte le poste de Premier ministre. Mais, il faut montrer que c'est maîtrisé"", jugeait samedi un ténor socialiste, prévoyant cependant une décantation rapide. ""Manuel Valls ne peut pas attendre trop longtemps (...) Ca ne m'étonnerait pas qu'il annonce sa candidature lundi soir, mardi dernier délai, avec une démission et un remaniement dans la foulée"", avançait de son côté l'entourage d'un possible prétendant à Matignon. Le soutien de certains ""hollandais"" Ces derniers jours, plusieurs voix se sont élevées pour appeler Manuel Valls à se prononcer rapidement. Pour le remplacer à Matignon, plusieurs noms de ministres actuels circulent: Bernard Cazeneuve, Jean-Yves Le Drian, Marisol Touraine et Najat Vallaud-Belkacem. Manuel Valls doit à la fois ne pas rater sa sortie comme Premier ministre et réussir son entrée en campagne comme candidat. Il peut déjà compter sur le soutien de plusieurs hollandais pour qui il est le candidat légitime à la succession de François Holllande. Avantage psychologique Parmi ces fidèles, Jean-Yves Le Drian, Michel Sapin, mais aussi les chefs de file des socialistes à l'Assemblée et au Sénat, Bruno Le Roux et Didier Guillaume, ou encore le secrétaire d'Etat au Budget, Christian Eckert. D'autres réservent encore leur réponse, et certains refusent de le soutenir, se sentant ""orphelins"" de François Hollande. D'après un sondage publié par le JDD dimanche, le Premier ministre est la personnalité préférée des sympathisants de gauche pour devenir le candidat du PS à la primaire de gauche. De quoi lui donner au moins un avantage psychologique pour son entrée en campagne. EN DIRECT - Manuel Valls va déclarer sa candidature à l'élection présidentielle" Manuel Valls annoncera sa candidature à Evry -1 "Sur l'affiche, l'échange promettait d'être musclé. Ce lundi soir, le ""Grand Oral"" de Sciences Po, un débat organisé au sein de la prestigieuse école, confrontait le candidat à la primaire de la droite Jean-François Copé à Marwan Muhammad, le président du Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF). Pour rappel: Jean-François Copé, actuel maire Les Républicains de Meaux et tenant d'une droite qui se dit décomplexée, est l'initiateur de la loi sur l'interdiction du voile intégral. Marwan Muhammad, médiatique président du CCIF, est quant à lui accusé de ne pas se démarquer de l'islam radical. Il s'était vivement opposé à la loi contre le port du voile intégral. Très tôt, la joute verbale commence entre les deux orateurs, détaille MCE. ""Je voudrais vous dire ce que je pense"", débute Jean-François Copé. ""Derrière la formule policée, maîtrisée, vous êtes en vérité, d'une certaine manière une sorte de cheval de Troie du discours islamiste"". Avant de reprendre: ""Vous avez dit dans les médias que votre association est apolitique, non-confessionnelle… Et puis, qu'est-ce que je vois? Je cite: 'L'islam a la particularité d'être une religion qui a vocation à régir toutes les sphères de la vie sociale', je suis désolé de vous le dire, ce n'est pas la République française"". Dans la salle, le public se réjouit de voir les coups se distribuer aussi rapidement. Des coups distribués des deux côtés Lorsque le maire de Meaux vient à critiquer le président du CCIF pour s'être ""insurgé"" contre la fermeture d'une école confessionnelle musulmane dont le ""projet ne respectait pas les règles de la République"", Marwan Muhammad décide qu'il est temps de répliquer: ""Vous allez lire toute la fiche de votre stagiaire ?"" demande celui-ci au parlementaire. Le ton monte vite entre les deux hommes. Jean-François Copé insiste: ""Il faut que les masques tombent"". L'élu dénonce les fréquentations suspicieuses du président de l'association luttant contre l'islamophobie: de l'imam de Brest, ""celui qui a expliqué que si les enfants écoutaient de la musique, ils allaient être transformés en porcs"", à Tariq Ramadan, en passant par l'imam du Bourget, ""qui dit que la femme ne sort de chez elle qu'avec la permission de son mari"". Le retour des pains au chocolat Œil pour œil, dent pour dent. A chaque coup reçu, Marwan Muhammad sort les griffes: ""Vous êtes en détresse argumentaire"" accuse-t-il, ""au point où vous citez des gens qui ne sont pas ici pour débattre. Vous me mettez en cause sur des déclarations et des prises de positions qui ne sont pas miennes"". La fin du débat ne sonne pas la fin des hostilités. Lors des questions, une jeune femme brandit un paquet de pains au chocolat en direction de Jean-François Copé, raconte Le Figaro. Une allusion volontaire à un meeting au cours duquel Jean-François Copé avait rapporté le cas d'un jeune qui se serait fait ""arracher son pain au chocolat par des voyous"" au motif ""qu'on ne mange pas au ramadan""." Un débat entre Copé et un représentant musulman dégénère en échange houleux -1 "Les élections de dimanche, le traité transatlantique, la tribune de Nicolas Sarkozy: José Bové, tête de liste EELV dans le Sud-Ouest aux élections européennes était l'invité, ce jeudi matin, de BFMTV et RMC. Voici ce qu'il ne fallait pas rater de cette interview: # Le coup du poulet: pourquoi Bové est contre le traité transatlantique Poulet AOC à l'appui, José Bové s'est opposé ce jeudi au futur traité de libre-échange transatlantique qui, selon lui, constitue la remise en cause du ""modèle alimentaire"" français. Le candidat aux europénnes qui avait donc amené un poulet sur le plateau a ajouté: ""ce poulet AOC avec ce traité, vous ne pourrez plus le manger. Avec ce traité, les Etats-Unis essaient de protéger leurs normes sanitaires. Et chez eux, ils en sont à passer les carcasses de poulet à la javel, puis pour enlever le goût du clore, à ajouter du sel"". Reste que pour le moment le traité transatlantique ne permet pas cela? ""Oui, mais une clause permettra aux grandes entreprises d'attaquer l'Union europénne ou la France si les normes sanitaires du pays vont à l'encontre de leurs intérêts"", a ajouté José Bové. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } # Le clash: Mélenchon? ""Plus je discute avec..."" Jean-Luc Mélenchon et José Bové seront opposés dans les urnes, dimanche prochain, dans la circonscription du Sud-Ouest. Et entre les deux hommes, les mots fusent. Jean-Luc Mélenchon s'est même récemment fendu d'un billet de blog, ""à force de chercher la bagarre avec moi, José Bové a fini par se tirer une balle dans le pied"". ""Vous connaissez la phrase d'Audiard, 'plus je discute avec les cons, plus je les rends intelligents'"", a simplement répondu José Bové à trois jours de l'élection. # Le tacle: ""Sarkozy ne parle de l'UE que par rapport à lui"" ""Nicolas Sarkozy parle de l’Europe uniquement par rapport à lui"", a estimé José Bové. A trois jours des européennes, l'ancien Président a appelé à une rénovation en profondeur de l'UE, garante d'""un modèle de civilisation"" et s'appuyant sur ""une grande zone économique franco-allemande"" et la sortie de l'actuel Schengen, dans une tribune publiée jeudi dans Le Point. ""Aujourd’hui Schengen c’est la libre circulation des individus au sein de l’Union européenne, il faut construire une politique commune sur la question de la circulation mais il ne faut pas remplacer Schengen"", a également commenté le candidat EELV. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" José Bové apporte son poulet AOC sur le plateau -1 "Ces chiffres font toujours froid dans le dos. Présent à la Fête de la Rose à Wattrelos, dans le Nord, Manuel Valls a fait un nouveau un point sur le nombre de Français concernés par le jihad, qu'ils soient encore en France, ou sur place en Irak et en Syrie. ""Il y a aujourd'hui 609 individus français ou résidents de notre pays présents en Syrie et en Irak"", a ainsi indiqué le Premier ministre. ""Il y a des femmes, nombreuses, 283, et 18 mineurs parmi les combattants"", a-t-il souligné. Toujours selon le chef du gouvernement, 168 Français ou résidents en France sont morts au Moyen-Orient dans des actes terroristes ou de guerre. ""Près de 300 personnes sont revenues"", a-t-il précisé. ""Près de 800 selon le travail de nos services souhaiteraient rejoindre ces zones de guerre. 2.029 Français ou résident en France sont impliqués. Près de 1.000 personnes sont suivies par les services judiciaires. 338 ont été interpellées"", a-t-il ensuite conclu." Français en Irak et en Syrie: les nouveaux chiffres de Manuel Valls -1 """Je souhaite bonne chance à Nathalie"". Jean-Louis Borloo s'est réjoui du succès de Nathalie Kosciusko-Morizet à la primaire UMP dont les résultats, dévoilés lundi en début de soirée, ont déclaré vainqueur l'ancienne ministre. ""Nous sommes clairement dans une coalition et donc nous aurons à débattre de tout cela avec l’UMP, dans chaque arrondissement, et puis de l’organisation générale de cette reconquête de Paris"", a poursuivi Jean-Louis Borloo dont le nom a été, un temps évoqué, pour la mairie de Paris. ""Evidemment cela fait partie des choses qui peuvent être passionnantes"", a néanmoins reconnu l'ancien ministre et désormais président de l'UDI. À LIRE AUSSI: >> Primaire: ""L'UMP n'apprend pas la démocratie, elle apprend le pluralisme"" >> Primaire UMP à Paris: les résultats dévoilés lundi soir, et après? >> Primaire UMP: bugs en série sur le scrutin" "Borloo: ""je souhaite bonne chance à Nathalie""" -1 "#Partdombre De la longue interview confession de Jérôme Cahuzac sur BFMTV, on retiendra deux choses: un mea culpa maintes fois répété et la justification de ses actes par sa ""part d'ombre"". Une expression rapidement tournée en dérision sur Twitter sur laquelle le Premier ministre lui-même a ironisé mercredi matin. Ma ""part d'ombre"", c'est ""mon combi Volkswagen"", a-t-il rétorqué mercredi matin sur France Inter, jugeant au passge l'interview de Jérôme Cahuzac ""pathétique"". #Cahuzac : le côté obscur de la farce. #partdombre — Clara Schmelck (@ClaraSchmelck) April 16, 2013 La part d´ombre de #Cahuzac va bientôt être aussi célèbre que le Allo quoi? de Nabilla. Avec déjà son hashtag. #partdombre — Jean-LucTestault (@jltestault) April 16, 2013 Et toi, c'est quoi ta #partdombre ? #toiaussirévèletapartdombre #Cahuzac — DavidChoel (@DavidChoel) April 16, 2013 Jérôme #Cahuzac sur @bfmtv : le Grand #Partdombre — Patrick Sauce (@SaucePatrick) April 16, 2013 Journaliste sur la ""liste noire"" des métiers du gouvernement Dans son projet de loi sur la moralisation de la vie politique, qui sera présenté en Conseil des ministres le 24 avril prochain, le gouvernement planche sur une liste de métiers jugés ""incompatibles"" avec la fonction de parlementaire. Une ""liste noire"" sur laquelle ""journaliste"" et ""avocat d'affaires"" devrait figurer en bonne place selon Le Canard Enchaîné, qui s'est procuré le texte remis au Conseil d'Etat. ""L'exercice des professions de journaliste et d'avocat est incompatible"" avec un mandat parlementaire, selon ce texte. Autre gag : plus d' avocats ni de journalistes en activité au parlement!Mais toujours des patrons de presse (article 2 de la loi) — @canardenchaine (@canardenchaine) April 16, 2013 Patrimoine: Montebourg sommé de fermer un de ses comptes Son fauteuil Charles Eames n'avait pas été la seule ligne de sa déclaration de patrimoine à interpeller. Arnaud Montebourg a également déclaré posséder deux Livrets de développement durable (LDD), ce qui est interdit par la loi. Matignon a donc tranché: deux LDD, c'est un de trop et le ministre du Redressement productif a été sommé de ""fermer dès que possible"" l'un de ces deux comptes, rapporte Les Echos, mercredi. Montebourg doit fermer un compte d'épargne !!! twitter.com/MGrossiord/sta... — Michel Grossiord (@MGrossiord) April 17, 2013 Patrimoine (bis): 1.4 million de connexions sur gouvernement.fr C'était une des questions de lundi: la publication des patrimoines de tous les ministres lundi allait-elle entraîner un pic de connexions sur le site gouvernement.fr? Mercredi, Jean-Marc Ayrault a annoncé sur France Inter ""1,4 million de connexions"" sur le site, soulignant ainsi ""l'intérêt"" des Français pour ce sujet. ""Si vous aviez mis des femmes nues, vous auriez eu plus de connexions"", a alors plaisanté Patrick Cohen qui menait l'interview. ""Monsieur Cohen, soyez un petit peu sérieux de temps en temps"", a répondu sans rire Jean-Marc Ayrault. Anne Hidalgo habillée en plan de Paris Une certaine idée de la ""parisian touch"". Mercredi matin, Anne Hidalgo, candidate socialiste à la mairie de Paris pour 2014, s'est présentée sur Canal+ vêtue d'une chemise représentant... un plan de Paris, a repéré Le Lab. Une façon de prouver qu'elle a les épaules pour le costume de maire?" CAFE POLITIQUE - Patrimoine: 1,4 million de connexions sur gouvernement.fr -1 "Remarqué en 2008 dans la série de France 3 en 2008, le père du président de l'UMP Jean-François Copé devrait revenir dans le feuilleton. Le site officiel de la série annonce la réapparition de Gaston, campé par Roland Copé, personnage d'un ancien militant communiste. Son retour au Mistral est prévu au mois de mars. Il n'en est pas à son coup d'essai. Plusieurs années plus tôt, Roland Gaston avait créé la surprise en affichant son visage dans la série culte. Disparu rapidement de l'intrigue, le voilà de retour pour conquérir le cœur de Seta (la grand-mère de Jonas). Depuis sa participation au casting de ""Plus belle la vie"", Roland Copé est passé par plusieurs autres séries et téléfilms." "Le père de Copé de retour dans ""Plus belle la vie""" -1 "Si le mariage homosexuel fait l'objet d'un débat public dans lequel Christine Boutin a largement fait entendre sa voix de fervente opposante, son propre mariage avec son cousin germain relève selon elle de la sphère privée. Epinglée à ce sujet sur LCP lundi soir, Christine Boutin ne tolère désormais plus aucune allusion à cette union. ""Faites attention avec cette histoire de cousin germain. Je vous le dis très clairement. Je profite de l’occasion d’être sur Europe 1 pour dire que tous ceux qui m’attaqueront sur ce sujet, je les traduirai en justice. C’est insupportable"", a-t-elle lancé mercredi midi sur Europe 1. ""C’est ma vie privée, c’est ma vie personnelle, la loi de la République est parfaitement respectée. Je demande que l’on arrête à la fois par respect pour mon mari et par respect pour mes enfants. C’est honteux!"", a encore insisté Christine Boutin. Boutin poursuivra tous ceux qui l'attaqueront... par Europe1fr Dérapage sur les gays Un avertissement qu'elle avait déjà lancé mardi sur Twitter, en affirmant: ""Pour tous ceux qui me diffament sur mon mariage, je les informe que je lance une procédure à leur endroit! Ça suffit!"". Pour tous ceux qui me diffament sur mon mariage, je les informe que je lance une procédure à leur endroit ! Ça suffit ! — Christine Boutin (@christineboutin) May 28, 2013 Le mariage de Christine Boutin avec son cousin germain a suscité de nombreuses railleries, notamment sur Internet après sa passe d'arme avec un internaute, lundi soir. ""Madame Boutin, vous qui êtes mariée avec votre cousin germain, [...] cela ne vous dérange pas de vous immiscer dans la vie privée des homosexuels?"", lui a-t-il lancé lundi soir sur LCP. Visiblement estomaquée, Christine Boutin avait alors invoqué la ""loi de la République"" qui ""autorisait"" ce mariage pour se justifier... oubliant au passage que la même République avait également légalisé le mariage homosexuel le 18 mai dernier. A LIRE AUSSI: >> Attaquée sur son mariage avec son cousin, Boutin se fâche >> Christine Boutin: ""on est envahis de gays""" "Christine Boutin poursuivra ceux qui ""l'attaquent"" sur son mariage" -1 "Anne Hidalgo a décidé de ne pas passer l’éponge sur le dernier tacle qu’elle a reçu mardi 5 juin de la part de Jack Lang. Sur Twitter, l’ancien ministre de l’Education nationale, qui revenait d’un voyage au Japon, a vanté la propreté de la capitale nipponne et ne s’est pas privé de critiquer ouvertement la gestion de la propreté à Paris, l’un des principaux combats de l’édile depuis le début de son mandat. Chère @Anne_Hidalgo , Je rentre d’un séjour à #tokyo. Tu devrais y passer quelques jours. La ville est d’une propreté exemplaire. #Paris pourrait s’en inspirer. — Jack Lang (@jack_lang) 5 juin 2018 Mercredi matin, Anne Hidalgo a partagé sur Twitter un message pour rappeler à ses administrés que la ""Journée du Grand Nettoyage"" allait se tenir samedi. Un texte malicieusement accompagné d’un smiley clin d’œil, un signe peut-être adressé à celui qui lui reproche de ne pas en faire assez pour la propreté. Chers tous, 😉 Samedi, c'est la Journée du Grand Nettoyage : une opération citoyenne pour rendre #Paris plus propre et sensibiliser chacune et chacun au respect de l'espace public, notre bien commun. Soyons nombreux à y participer !https://t.co/QG8q4PllYx #propreté pic.twitter.com/gMGFyO8WLT — Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 6 juin 2018 Une mystérieuse ""opération propreté Jack Lang"" En cliquant sur le lien ajouté dans ce tweet, le citoyen se retrouve sur le site dédié à la ""Journée du Grand Nettoyage"", l’opération de nettoyage participatif qui aura lieu le samedi 9 juin. Une carte indiquant les lieux où il est possible de participer est intégré sur la page. Des dizaines ""d’opérations propreté"" sont ainsi listées aux quatre coins de la capitale. Et l’une d’elle, baptisée ""du balai nettoyage par Jack Lang"", est proposée à la place des Vosges, un lieu huppé du 4e arrondissement où le président de l'Institut du monde arabe dispose d’un appartement. Coïncidence ou proposition d’un plaisantin ? Impossible de le savoir car n’importe quel citoyen peut suggérer un lieu d’action pour enrichir cette carte. L’""opération propreté Jack Lang - place des Vosges"" a quoi qu’il en soit été supprimée de la liste mercredi après-midi." Tokyo plus propre que Paris: la réponse discrète d’Anne Hidalgo à Jack Lang -1 "Ce dimanche, tous les Français de 18 ans et plus inscrits sur les listes électorales sont appelés à voter pour le premier tour de la présidentielle. Si beaucoup de votants ne savent pas encore à qui ils donneront leur bulletin, certaines questions pratiques peuvent aussi se poser avant le jour J. Tour d'horizon des règles connues ou ignorées qui président à l'élection. Qui est autorisé à entrer dans un bureau de vote? Les électeurs n'ont pas le choix de leur bureau de vote, comme le rappelle le site Vie publique. Mais ce que l'ont sait moins, c'est que l'accès à un bureau de vote est réglementé. En clair, il est en pratique interdit d'entrer dans un bureau sans y être rattaché. Comme le rappelle sur son site le ministère de l'Intérieur, en charge d'organiser l'élection, seuls sont autorisés ""les électeurs inscrits sur les listes électorales du bureau; les délégués des candidats ou des listes; les membres et délégués des commissions de contrôle des opérations de vote; ainsi que les délégués du Conseil constitutionnel pour les scrutins relevant de son contrôle"", comme c'est le cas pour l'élection du Président de la République. Les électeurs ayant un mandat pour voter par procuration sont aussi autorisés. Impossible, donc, d'accompagner un ami ou sa grand-mère dans leur bureau de vote. Une dérogation existe pour les personnes handicapées, que le code électoral autorise à se faire accompagner d'un électeur de leur choix. Par ailleurs, toute discussion des électeurs est interdite au sein du bureau de vote, et toute personne troublant ou ralentissant les opérations de vote ou de dépouillement peut être expulsée. Quelle pièce d'identité apporter pour pouvoir voter? Si la carte d'identité et le passeport, valides ou périmés, permettent de voter, ce ne sont pas les seules pièces d'identité valables dans ces circonstances. Le site Service public précise la liste de tous les documents utilisables. Y figurent le permis de conduire, la carte Vitale avec photo, la carte de famille nombreuse de la SNCF, le permis de chasse, le livret de circulation. Mais tous ces documents doivent être valides au moment du scrutin. D'autres documents particuliers peuvent faire foi: la carte du combattant, de couleur chamois ou tricolore; la carte d'identité ou carte de circulation avec photo, délivrée par les autorités militaires; la carte d'identité de fonctionnaire de l'État, de parlementaire ou d'élu local avec photo; la carte d'invalidité civile ou militaire avec photo; et enfin un récépissé valant justification de l'identité, délivré en échange des pièces d'identité en cas de contrôle judiciaire. Tous doivent aussi être en cours de validité. Un cas particulier existe: dans les communes de moins de 1.0000 habitants, il est possible de voter sans présenter aucune pièce d'identité, comme s'en félicitait l'Association des Maires de France, qui avait porté cette demande, dans un communiqué publié en mars 2014. A-t-on le droit d'entrer à plusieurs dans un isoloir? Afin de préserver le secret du vote, un électeur doit pénétrer seul dans l'isoloir. ""Le vote est un acte personnel et l'électeur doit voter seul. Il doit donc passer seul dans l'isoloir et introduire lui-même son enveloppe dans l'urne"", rappelle le ministère de l'Intérieur. Le code électoral autorise les personnes handicapées, ayant besoin d'une assistance pour voter, à se présenter en compagnie d'un électeur de leur choix qui n'est pas obligatoirement du même bureau de vote ni de la même commune. Cet accompagnateur peut entrer dans l'isoloir avec le votant si nécessaire, de même qu'il peut glisser le bulletin dans l'urne à sa place, ni nécessaire également. En théorie, les enfants n'ont pas le droit d'accompagner leurs parents dans l'isoloir. Mais dans les faits, la présence d'enfants mineurs est en général tolérée par les présidents de bureaux de vote, si elle ne gêne pas le bon déroulement du scrutin. Que se passe-t-il si on rompt le secret du vote? Comme le prévoit l'article 3 de la Constitution, le suffrage universel est toujours secret. Plusieurs procédures permettent d'assurer le secret du vote, dans l'organisation même des bureaux de vote, mais aussi dans le comportement des votants. L'électeur doit ainsi prendre au moins deux bulletins différents avant de se rendre dans l'isoloir, ou bien rapporter un ou plusieurs bulletins reçus par courrier avec les professions de foi des candidats, comme le précise le Conseil constitutionnel sur son site. En cas de non-respect volontaire du secret du vote, une personne peut être poursuivie et risque une amende de 15.000 euros ou un an d'emprisonnement, ou ces deux peines. La peine est doublée si la personne est fonctionnaire, agent d'une administration ou d'un service public, ou président d'un bureau de vote. ""Le juge judiciaire est souverain pour apprécier la gravité du comportement des électeurs, qui expriment leur intention de vote ou rendent manifeste le sens de leur vote, en fonction du contexte"", précise le Conseil. D'un point de vue électoral, le non-respect du secret du vote peut entraîner l'annulation de toutes les opérations électorales dans un ou plusieurs bureaux de vote. ""Le juge peut se montrer indulgent envers les attitudes strictement individuelles car le principe du secret du vote n’est pas opposable à l’électeur lui-même. Par contre, les actions collectives ou ""ententes préalables"" d’électeurs destinée à faire connaître le sens de leur vote sont jugées comme une pression ou une manœuvre susceptible d’altérer la sincérité du scrutin, dans un bureau de vote"", ajoute le Conseil constitutionnel. Peut-on s'habiller n'importe comment pour aller voter? Enfin, s'il n'est pas interdit d'aller voter en pyjama, il est en revanche défendu de porter un vêtement avec un message à caractère politique ou partisan. ""Il n’existe pas de limite à la liberté vestimentaire des électeurs, dans le respect habituel des bonnes moeurs. La tenue portée ne doit toutefois pas faire obstacle au contrôle de l’identité de l’électeur"", précise le site Vie publique. Mais le vêtement doit aussi être neutre. Lors des municipales de 2014, un électeur portant un sweat de la Manif Pour Tous a ainsi dû se changer pour pouvoir voter, à la demande du président d'un bureau de vote du centre-ville de Toulouse. Celui-ci a considéré que le vêtement constituait un sigle politique, pouvant contrevenir au secret au vote. Tout comme le t-shirt ""Giscard à la barre"" porté par Brigitte Bardot lors de la campagne présidentielle de 1974, pendant laquelle elle avait apporté son soutien au candidat. Le jour du vote, elle avait d'ailleurs été priée de se changer. Elle avait finalement revêtu une simple veste cachant le message, pour glisser son bulletin sous l'oeil des photographes. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Présidentielle: cinq règles à connaître pour pouvoir voter -1 "C'est une nouvelle sortie qui fait bondir l'opposition. En déplacement à Colombey-les-Deux-Églises ce jeudi, Emmanuel Macron a estimé que le pays se tiendrait ""autrement"" si les Français ne se plaignaient pas, répondant notamment à des retraités inquiets de voir leur pouvoir d'achat baisser. Une idée jugée ironiquement ""amusante"" par Alexis Corbière, invité de Jean-Jacques Bourdin ce vendredi matin pour RMC et BFMTV. ""Il est beau que nous ayons un peuple qui est prêt à manifester pour obtenir des choses, il ne faut pas s'en plaindre, il faut en faire une énergie"", estime-t-il. ""Après il y a des gens qui se plaignent trop souvent, comme le patronat français."" ""C'est une bonne chose"" ""Sur les retraites, des gens vont perdre du pouvoir d'achat"", poursuit notre invité. ""Le Président de la République il faut qu'il comprenne qu'il n'est pas Monarque, où le simple contact du roi, comme à l'époque, va guérir les problèmes. ""Il est très tactile le président de la République, mais faut qu'il écoute, et surtout l'idée qu'il faut changer le peuple plutôt que sa politique est amusante, il est souvent là-dessus Emmanuel Macron, il aimerait que les gens changent."" Pour le députe insoumis de Seine-Saint-Denis, au contraire, ""le fait que nous ayons en France cette habitude d'être exigeants, manifestants, protestataires, est une bonne chose"". #BourdinDirect ▶▶ Alexis Corbière sur Emmanuel Macron: ""C'est le monarque présidentiel qui se permet d'avoir une attitude un peu condescendante vis-à-vis de son peuple. Il y a une forme de mépris, d'arrogance."" #RMC @EmmanuelMacron 📻📻https://t.co/aLFh2rjFff pic.twitter.com/8LZCVcBH9f — Jean-Jacques Bourdin (@JJBourdin_RMC) 5 octobre 2018" "Propos de Macron: pour Corbière, avoir un peuple qui se plaint, c'est ""beau"" et ""utile""" -1 "Première étape du road trip des municipales de BFMTV: Sevran, en Seine-Saint-Denis. Le maire de la ville, l’écologiste Stéphane Gatignon, avait attiré les regards en entamant une grève de la faim devant l’Assemblée nationale pour réclamer plus d’argent pour sa commune. A 13 jours des élections, BFMTV est retourné dans la ville. A deux semaines des municipales, quels sont les souhaits des habitants, leurs attentes? Iront-ils voter? > Paroles d'électeurs .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } A Sevran, où l'abstention avait été très forte en 2008, les habitants sont partagés quant à l'élection de 2014. Cédric, un habitant de la cité des Beaudottes, le sait déjà: ""Je ne vais pas voter"", affirme-t-il. ""J'ai jamais voté. Regardez, les gens qui votent: deux jours après, ils sont déçus!"" Morgane, elle, ira voter par principe mais sans conviction: ""je vote parce qu'il faut voter. Mais sans ça, je ne m'en occupe pas vraiment. D'ailleurs, je vote blanc"". Salim, Sevranais depuis 21 ans, reconnaît que ""la campagne en elle-même est vraiment intéressante vu qu'il y a de nouveaux candidats qui sont arrivés"". > Pourquoi Sevran a fait l'actu C'est surtout en 2012 que l'on a beaucoup parlé de Sevran. Le 9 novembre, Stéphane Gatignon décide d'entamer une grève de la faim. Face aux difficultés financières de la ville, l'élu passe à la manière forte et s'installe dans une petite tente, devant l'Assemblée nationale. Il demande une revalorisation des dotations financières pour Sevran. Le 15 novembre, après avoir reçu l'assurance que sa commune recevrait près de 5 millions supplémentaires par an, Stéphane Gatignon arrête sa grève de la faim. > Les forces en présence Elu dès 2001, puis réélu au premier tour en 2008, Stéphane Gatignon est candidat à un troisième mandat. Passé du Parti communiste à Europe Ecologie-Les Verts au cours de son deuxième mandat, il se présente pour la première fois avec l'étiquette écologiste devant les électeurs. Sa liste réunit EELV avec le PS et le PRG. Face à lui, Clémentine Autain, suppléante du député François Asensi, représente le Front de gauche. A droite, l'ancien délégué du préfet, Mohamed Chirani, est le candidat du Mouvement citoyen de Sevran, soutenu par l'UMP. L'UDI est représentée par Farid Temsamani. Philippe Geoffroy, ex-premier adjoint de l'ancien maire RPR Jacques Oudot, mène une liste divers droite, et Serge Grimaldi une liste du POI (Parti ouvrier indépendant). Enfin, Seïd Ferrat, ancien responsable du point information jeunesse de la ville et sans étiquette, se présente en tête de la liste ""Ensemble nous sommes Sevran"". article, aside, details, figcaption, figure, footer, header, hgroup, menu, nav, section{display:block;} body{line-height:1;} ol, ul{list-style:none;} blockquote, q{quotes:none;} blockquote:before, blockquote:after, q:before, q:after{content:'';content:none;} table{border-collapse:collapse;border-spacing:0;}.clear{clear:both;height:0px;overflow:hidden;line-height:0;font-size:0.0em;} #ColD-Elections{overflow:hidden;width:580px;margin:0 0 20px 0;font:12px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#046;}#ColD-Elections .main{overflow:hidden;background:#fff url(https://static.bfmtv.com/regie/img/elections/map.png) no-repeat center right;padding:10px;}#ColD-Elections .foot{overflow:hidden;width:580px;height:3px;background:url(//www.bfmtv.com/img/bfmtv_sprite.png) 0 0;} #ColD-Elections .titre{font:bold 18px 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif !important;color:#269 !important;text-transform:uppercase !important;margin:0 0 10px 0 !important;}#ColD-Elections .titre2{font:bold 14px Arial, Helvetica, sans-serif !important;color:#666 !important;margin:0 0 10px 0 !important;}#ColD-Elections li{display:block;margin-bottom:10px;}#ColD-Elections label{display:block;}#ColD-Elections input, #ColD-Elections select{font:13px/28px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#666;border:1px solid #b8c3c9;background:#f9f9fa;width:70%;}#ColD-Elections input.submit{font:bold 14px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#fff;border:1px solid #222;background:#333;cursor:pointer;width:auto;} Élections Les résultats dans votre ville Ex : Lyon, 69 ou Lyon, 69002 Sélectionnez votre élection Présidentielle 2002 Présidentielle 2007 Législatives 2007 Présidentielle 2012 Législatives 2012 Municipales" Road trip des municipales: zoom sur Sevran -1 "Invité ce jeudi soir au journal télévisé de TF1, Edouard Philippe a confirmé l'abandon de la hausse de la taxe sur le carburant, puis a aussitôt évoqué la journée de samedi, pour laquelle les autorités craignent des débordements à Paris. Alors que l'Elysée a parlé mercredi soir de ""milliers de personnes"" venant à Paris pour ""casser et pour tuer"", le Premier ministre a assuré que ces mots n'avaient pas été jetés à la légère: ""Nous avons des informations et nous avons aussi l’expérience de samedi dernier où un grand nombre de personnes sont venues pour en découdre et attaquer un certain nombre de symboles"". ""Nous ne voulons pas que la sécurité collective soit mise en jeu"" Quant aux mesures de sécurité prévues, il a lancé: ""Nous allons utiliser une douzaine de blindés de la gendarmerie car nous avons en face de nous des gens qui ne sont pas là pour manifester mais là pour casser. Nous ne voulons pas que la République, les institutions, la sécurité collective soient mises en jeu."" Edouard Philippe s'est dit ""frappé"" par plusieurs éléments ces derniers jours. ""Quand vous voyez quelqu’un qui dit qu’il faut marcher sur l’Elysée, on sait bien ce que ça veut dire"", a-t-il débuté, avant de dire que les représentants de gilets jaunes qui devaient le rencontrer en fin de semaine dernier à Matignon avaient été ""menacés de mort"" ainsi que des ""élus et leurs familles"". Il n'a pas pensé démissionner Revenant sur l'incendie samedi dernier, en marge d'un rassemblement de gilets jaunes, de la préfecture du Puy-en-Velay, en Haute-Loire, Edouard Philippe a lancé: ""Les fonctionnaires ont eu en face d’eux des gens qui leur disaient: 'Vous allez griller comme des poulets'."" ""Ce n'est pas la France que nous voulons"", a-t-il déclaré, tout en proclamant que ""la République est solide"". Le chef du gouvernement s'est également ""réjoui"" des appels au calme diffusés par des élus et des responsables politiques. En revanche, les turbulences actuelles semblent ne pas l'avoir amené à envisager de quitter ses fonctions: ""Ma mission est d’atteindre les objectifs fixés par le président de la République, avec le soutien de la majorité qui me l’a exprimé hier"", a-t-il posé." "Philippe condamne les violences et assure que ""la République est solide""" -1 "François Baroin et Xavier Bertrand ont été tous deux volontairement très discrets lors des ennuis de François Fillon. Le nom de François Baroin avait beau circuler comme un éventuel ""plan B"" à la candidature de François Fillon, ce dernier n'a jamais rebondi et a même démenti catégoriquement. Xavier Bertrand, lui aussi cité, n'a jamais pris position durant la campagne de la primaire. Discrétion, leur maître mot. Désormais, tous deux, comme un grand nombre de responsables Les Républicains, semblent avoir acté le fait que François Fillon ne se désistera pas, malgré les révélations sur les emplois présumés fictifs dont auraient bénéficié son épouse et ses enfants. Plutôt que d'être le numéro 1 à la place de l'actuel, autant être alors… son numéro 2. Chacun des deux quinquas est donc entré en campagne le 15 février dernier. Pour la première fois, remarque L'Opinion, Xavier Bertrand a participé à un meeting aux côtés de François Fillon. Le même jour, François Baroin publiait son livre, Un chemin français, destiné à être publié au lendemain de la victoire de Nicolas Sarkozy et finalement maintenu malgré la défaite. Fillon obligé d'élargir vers la droite sociale Le lendemain, tous deux tenaient des réunions publiques de soutien au candidat. Avec deux partitions différentes: Xavier Bertrand en profite pour valoriser son action dans les Hauts-de-France, tandis que François Baroin dévoile peu à peu son intérêt et son appétit politique. ""Je ne veux pas réciter son programme"", affirme Xavier Bertrand, quand François Baroin, dans son livre, souligne ses différences avec François Fillon. L'idée des deux hommes est la même: François Fillon, même s'il parvenait à se tirer d'affaire, en sortirait affaibli et contraint de rassembler son camp, quitte à devoir élargir le spectre politique vers une droite plus sociale. Raison de plus pour les ""deux plans B"" de se mettre en ordre de marche, et de montrer leur intérêt pour Matignon. Tout en affichant leur volonté, eux aussi, de rassembler la droite. Chacun tente de pacifier ses relations avec d'autres cadres du parti. François Fillon, lui, leur demande de faire preuve ""d'esprit d'équipe"" et prend bien soin de ne rien laisser transparaître de ses intentions. Méfiance pour Baroin, contacts avec Bertrand Vers qui se portera son choix? Difficile à dire pour l'instant. Mais L'Opinion relève que ses relations sont différentes avec les deux hommes: il se méfie de François Baroin, dont le nom a circulé avec beaucoup d'insistance comme son éventuel remplaçant s'il quittait la course. Mais sa place au sein de l'Association des maires de France est un avantage. Avec Xavier Bertrand en revanche, malgré une rivalité parfois dure dans le passé, les contacts sont réguliers. Sa victoire contre Marine Le Pen dans les Hauts-de-France aux régionales constitue aussi un atout, dans une élection où l'hypothèse du FN au second tour apparaît comme de plus en plus probable. Election présidentielle: les candidats 2017 Emmanuel Macron Marine Le Pen Nathalie Arthaud Benoît Hamon Michèle Alliot-Marie La boîte à Sondages Nicolas Dupont-Aignan Jacques Cheminade Philippe Poutou François Fillon Jean-Luc Mélenchon Résultats de l'élection présidentielle" Baroin et Bertrand en campagne pour… Matignon -1 "> Christophe Barbier: ""L'attentat déjoué peut avoir un impact sur la mobilisation"" ""Est-ce que cet attentat déjoué est un élément qui peut jouer en cette fin de campagne? Je ne crois pas, en tout cas pas sur le résultat. Evidemment, cela change l'ambiance et évidemment, cela peut avoir un impact sur la mobilisation, et cela le devrait, car l'on voit bien que les terroristes veulent porter atteinte à la démocratie, la meilleure réponse est de participer. Le droit de vote est un tel trésor qu'on ne devrait pas être en-dessous de 80-85% de participation. Mais une arrestation avant un attentat n'a pas l'impact psychologique d'un attentat. On ne trouvera pas l'opinion traumatisée qu'on a pu avoir après le 14-Juillet, à Nice"". > Laurent Neumann: ""Cela va changer le climat de cette fin de campagne"" ""J'espère que cet attentat déjoué ne va profiter à personne. Il y a en tout cas une certitude, c'est que cela ne profitera pas à ceux qui cherchent à instrumentaliser cet événement de façon grossière. On a entendu les discours de Marine Le Pen qui depuis quelques jours a, d'une certaine manière 'rediabolisé' son discours sur ces questions là, les frontières, l'immigration, le droit du sol, bien que les conditions des interpellations de mardi prouvent que ces mesures n'auraient aucun impact sur la lutte contre le terrorisme. En revanche, cela va changer une chose: le climat de cette fin de campagne. Car il y a deux éléments importants: assurer la sécurité du vote lui-même, rappelons qu'il y aura 66.000 bureaux de vote et 50.000 policiers mobilisés, et assurer la sécurité des candidats. Dans l'entourage des candidats, on assure que la campagne sera menée jusqu'au bout, on va donner l'impression que cela ne va rien changer, mais on va quand même prendre un certain nombre de mesures de sécurité, notamment changer les trajets, changer les horaires. Mais cela n'aura sans doute pas d'impact sur le vote. Celui qui devrait en profiter, c'est le président de la République, mais il n'est pas candidat"". Retrouvez tous les résultats de l’élection présidentielle 2017" "EDITO - ""L'attentat déjoué ne profitera pas aux candidats qui l'instrumentalisent""" -1 "Alors que de nombreux Français font encore la queue pour voter à la primaire à droite, se pose la question des résultats: à quelle heure vont-ils être publiés, et quel sera leur degré de fiabilité? Les bureaux de vote ferment à 19 heures, et les premiers dépouillements auront lieu dans la foulée. La Haute autorité a promis de publier de premiers résultats à partir de 20h30. Mais la forte affluence dans les bureaux de vote - plus d'un million de personnes s'est déplacé à midi - et quelques soucis de réglages pour ce premier tour pourraient retarder cet horaire. Il ne s'agira pas de premières estimations, comme on a l'habitude de les voir lors d'une élection classique en France. Le processus ressemblera davantage à une élection à l'américaine, avec des résultats mis à jour en temps réel, tous les quarts d'heure. Les résultats définitifs devraient tomber plus tard dans la soirée, aux alentours de 23h30. Une contestation possible jusqu'à lundi soir Ces résultats seront à prendre avec prudence, car ils seront issus des 200.000 premiers bulletins dépouillés dans 2000 bureaux de vote. Il s'agira donc de résultats en provenance des bureaux les plus petits, souvent en zone rurale, donc présentant une sociologie particulière. En clair, ils ne seront pas les plus représentatifs. Les candidats eux, devront attendre l'annonce des résultats définitifs par la Haute autorité pour s'exprimer publiquement: à condition que les résultats ne soient pas trop serrés, on devrait donc entendre les premières déclarations vers 23h30. En cas de contestation, ils auront jusqu'à lundi 19 heures pour déposer un recours sur un bureau en particulier. EN DIRECT: Le résultat de la primaire de la droite et du centre" Primaire à droite: à quelle heure tomberont les résultats? -1 "Françoise Nyssen dans l'oeil de la justice? L'association de défense du patrimoine Sites et Monuments va porter plainte contre la ministre de la Culture. Selon le Canard Enchaîné, des travaux dans les locaux parisiens d'Actes Sud ont été réalisés en 2012 sans être déclarés, alors qu'elle en était dirigeante. Alexandre Gady, président de l'Association, répond à BFMTV ce jeudi: ""Il faut appliquer la loi"", déclare-t-il. ""Je crois que c’est le plus simple dans un État de droit, et Madame Nyssen fait partie des citoyens qui doivent appliquer la loi."" ""Ce n'est pas un citoyen ordinaire"" La ministre de la culture a réagi aux révélations du Canard enchaîné ce jeudi. Elle a notamment déclaré que ""l'annonce faite par Actes Sud de régulariser est une évidence"". Des propos qui ne suffisent pas à Alexandre Gady: ""Ce n'est pas un citoyen ordinaire, c’est un citoyen qui est devenu ministre"", déclare-t-il. ""Elle a un devoir d’exemplarité. On ne peut pas toujours faire n’importe quoi et dire ensuite 'ne vous inquiétez pas braves gens, on va régulariser'"". Une enquête ouverte Ces nouvelles révélations interviennent quelques mois après de premières révélations de travaux sans autorisation au siège de la maison d'édition à Arles. ""C'est un peu le système, maintenant"", estime Alexandre Gady: ""On découvre qu'aussi bien à Arles qu’à Paris, les lois et les règlements normatifs du patrimoine n’ont pas semblé à Madame Nyssen une chose importante."" Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris pour déterminer sir les travaux d'agrandissement du siège respectent le code de l'urbanisme." "Plainte d'une association contre Françoise Nyssen: la ministre appelée à ""appliquer la loi""" -1 """C'est une atteinte à la souveraineté de l'élection... à vomir."" A quelques jours des élections européennes, la venue à Paris de Steve Bannon a suscité de vives réactions au sein de La République en marche. Stéphane Séjourné, le directeur de campagne du parti de la majorité, dénonce ainsi les tentatives d'ingérence de l'ancien conseiller de Donald Trump qui affiche un soutien sans faille au Rassemblement national. ""S'il voulait apporter une aide à Marine Le Pen ce matin, je pense que c'est raté"", estime Gilles Legendre, après l'interview de Steve Bannon sur BFMTV ce lundi matin. ""Il nous a présentés les oripeaux les plus éculés de l'extrême droite, un potage idéologique absolument indigeste et incompréhensible"", juge le président du groupe LaREM à l'Assemblée nationale qui qualifie également son soutien au parti de Marine Le Pen ""d'atteinte à la souveraineté"". ""Quelle est la légitimité de Monsieur Bannon de venir s'inviter dans le débat électoral français?"", s'interroge Gilles Legendre qui présente l'ancien conseiller de Trump comme ""le porte-drapeau d'une alliance politique de l'extrême droite européenne qui représente un vrai danger politique"". Tranquillement Steve Bannon pose ses valises à paris dans sa suite du Bristol à 2500 euros la nuit pour faire gagner ⁦Le Pen⁩ ! C’est une atteinte à la souveraineté de l’élection dans la ligne droite de la stratégie des nationalistes ... à vomir https://t.co/LlP7pTjijQ — Stephane Sejourne (@steph_sejourne) 18 mai 2019 A droite, on tente de minimiser l'importance du rôle joué par Steve Bannon et ses conséquences sur le scrutin. ""C'est son droit de venir en France, qu'il ait des contacts avec le Rassemblement national, c'est aussi son droit"", souligne Roger Karoutchi, sénateur LR des Hauts-de-Seine. ""Ce qui serait de l'ingérence, c'est si Steve Bannon avait financé des campagnes, c'est s'il avait la capacité d'imposer des candidats ou une ligne politique"", analyse-t-il. ""Mais je pense que là, on se trompe de combat. Donner à Monsieur Bannon un pouvoir qu'il n'a pas, cela n'a pas de sens"", estime l'élu. ""Je ne pense pas que ce soit un conseiller occulte ou un gourou mais il est manifestement plus qu'un observateur"", analyse quant à elle Constance Le Grip, députée LR des Hauts-de-Seine qui estime que si Steve Bannon ""passe autant de temps en Europe en ce moment, c'est bien qu'il s'est placé au coeur d'une toile européenne, celle que tente de tisser de nombreux mouvements d'extrême droite"". ""Aucun rôle dans la campagne"" Invitée ce lundi matin sur Franceinfo, Marine Le Pen a assuré n'avoir pas été mise au courant de la venue de Steve Bannon à Paris. ""Ce n'est pas nous qui l'invitons dans la campagne, c'est vous les médias qui l'invitez"", a lancé la présidente du Rassemblement national avant d'expliquer s'être rapprochée de l'ancien conseiller de Donald Trump pour des conseils financiers. ""Il a été très clair dans son interview en disant qu'il n'était là qu'en simple observateur. Quel est son rôle dans notre campagne électorale? Aucun"", a martelé Thierry Mariani, n°3 sur la liste du RN aux européennes, sur notre antenne. Face à Jean-Jacques Bourdin, Steve Bannon a confirmé son rôle d'observateur de la campagne des européennes et a indiqué que le Rassemblement national, et dans une plus large mesure les partis nationalistes européens, n'avaient ""pas besoin de son aide"", pour s'imposer lors du scrutin du 26 mai." "Polémique autour de la venue de Steve Bannon à Paris: ""On se trompe de combat"", assure la droite" -1 "Emmanuel Macron a multiplié les déplacements à l'étranger ces derniers mois. Après la Tunisie, Bruxelles, Londres ou encore New York, il s'est rendu ce mardi à Berlin. Et ce n'est pas un hasard s'il a choisi, à l'occasion d'une conférence donnée à l'université Humbolt, de s'exprimer en anglais. Ce choix, tout comme ces destinations, montre sa volonté de conforter sa stature d'homme d'Etat, en vue de la présidentielle, capable de porter la voix de la France à l'étranger. Devant l'auditoire, il a exposé ses mesures pour construire une Europe de la souveraineté"", en insistant sur le moteur franco-allemand. Il a aussi plaidé pour un ""Schenghen renforcé"". Le tout, donc, dans la langue de Shakespeare (à partir de 48 minutes dans la vidéo). ""J'ai pris l'habitude de préférer être compris"" ""L’usage voudrait que je parle en français. Et ce serait déroger à la règle, de ne pas parler ce soir français devant vous. Néanmoins, j’ai pris l’habitude de préférer être compris des auditoires"", a-t-il expliqué, provoquant quelques rires dans l'auditoire. ""J’ai donc pris le parti de vous parler ce soir en anglais, par facilité et pour que nous puissions tous et toutes nous comprendre facilement"", a-t-il poursuivi, justifiant ce choix par son mauvais accent allemand. Une langue qu'il utilise néanmoins à l'écrit, comme sur Twitter, lorsqu'il a réagi à l'attentat de Berlin. Volle Solidarität mit Berlin und mit Deutschland. Frankreich wird immer an eurer Seite stehen. — Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 19 décembre 2016 Certains assument leur faiblesse en anglais Si plusieurs hommes politiques ont déjà montré leur capacité à maîtriser une langue étrangère, comme Jean-Luc Mélenchon avec l'espagnol ou Jean-Marc Ayrault avec l'allemand, la plupart pêchent par leur niveau d'anglais. Marine Le Pen, en avril 2015, s'était vantée de ne pas parler anglais lors d'une soirée organisée par le magazine Time, à laquelle elle avait été invitée. ""Je ne parle pas anglais, moi. Je suis française!"", avait-elle prévenu. Mais cela l'a aussi empêchée de comprendre les questions posées ce soir-là par une journaliste américaine, provoquant un moment de gêne, comme le montre une vidéo publiée par Libération. Au lendemain de la conférence d'Emmanuel Macron, restant sur la même ligne, elle a sans surprise critiqué le choix du candidat de s'exprimer en anglais. Le candidat à la présidentielle Macron va à Berlin faire une conférence en anglais... Pauvre France ! MLP — Marine Le Pen (@MLP_officiel) January 10, 2017" Emmanuel Macron tient une conférence en anglais, Marine Le Pen crie au scandale -1 "La gestation pour autrui restera interdite en France, promet Manuel Valls. Dans un entretien à La Croix, le Premier ministre ""exclut totalement"" la transcription ""automatique"" des actes de filiation d'enfants nés à l'étranger de mères porteuses. La GPA ""est et sera interdite en France"" La GPA, qui est ""une pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes"", ""est et sera interdite en France"", déclare le Premier ministre, à deux jours de manifestations de la Manif pour tous. ""Il est incohérent de désigner comme parents des personnes ayant eu recours à une technique clairement prohibée tout en affirmant qu'ils sont responsables de l'éducation des enfants, c'est-à-dire chargés de la transmission de nos droits et de nos devoirs. Il ne faut pas laisser dire non plus que ces enfants sont sans filiation ni identité. Ils ont une filiation et une identité, mais établies à l'étranger"", plaide Manuel Valls. La CEDH en ligne de mire Ce point focalise les critiques des opposants à la GPA après la condamnation de la France par la Cour européenne des Droits de l'Homme (CEDH), du fait se son refus de transcrire des actes réalisés aux Etats-Unis à la suite de naissances par mère porteuse. Sur ce point, Manuel Valls explique à La Croix que ""la France n'a pas fait appel de cette décision car notre droit national, c'est-à-dire l'interdiction, n'est pas remis en cause"". Mais si le gouvernement se laisse ""le temps de la réflexion"" sur les droits de ces enfants (substitut à l'autorité parentale, droit à hériter, nationalité...), ""en tout état de cause, le gouvernement exclut totalement d'autoriser la transcription automatique des actes étrangers, car cela équivaudrait à accepter et normaliser la GPA"", prévient le Premier ministre. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" GPA, PMA: Valls monte au créneau -1 "En visite à Tahiti, François Hollande a rappelé la dette que la France a, encore aujourd'hui, envers les populations locales. ""Cette contribution, à travers les essais nucléaires, je veux la reconnaître solennellement aujourd'hui devant vous"", a déclaré le président de la République, chaudement applaudi. ""Sans la Polynésie, la France ne serait pas dotée de l'arme nucléaire, a ainsi remercié le chef de l'Etat. La France serait toujours une nation respectée, mais n'aurait pas, par cette force de dissuasion, la capacité d'être pleinement indépendante."" François Hollande a également reconnu ""l'impact environnemental"" et les ""conséquences sanitaires"", provoqués par les essais nucléaires menées dans cette zone du monde entre 1966 et 1996. Pour joindre les actes à la parole, le président a annoncé une série de mesure comme la révision du traitement des demandes d'indemnisation des victimes de ces essais, l'accompagnement du centre hospitalier en charge de ces diagnostics sanitaires et la pérennisation de l'enveloppe de la métropole accordée à la Polynésie depuis la fin des essais. Un premier pas pour les associations de défense de victimes, mais pas encore suffisant. Elles attendaient des gestes plus forts. Du plutonium sous des dalles sur l'île de Hao ""Nous avions demandé a ce que le plutonium qui se trouve sur l'île de Hao soit retiré parce qu'il y a une population qui vit sur l'atoll de Hao où il y a un collège qui regroupe beaucoup d'enfants"", rappelle à BFMTV Auguste Uebe Carlson, président de l’association 193 qui défend les victimes des essais nucléaires. Mais le Président n'a eu aucun mot à ce sujet Les habitants s'inquiètent de la présence de plutonium, enfoui sous des dalles de béton, sur l'île qui servait de base militaire pendant les essais. Des dalles fragiles, selon les associations qui craignent qu'elles s'envolent en cas d'ouragan. Le chef de l'Etat a annoncé la levée partielle d'un verrou qui empêchait l'indemnisation de nombreuses victimes. La loi du 5 janvier 2010, dite loi Morin du nom de l'ancien ministre de la Défense Hervé Morin, a apporté des ""avancées"" mais seule ""une vingtaine"" de dossiers d'indemnisation - sur un millier - ont abouti, a-t-il noté. Ainsi, son décret d'application sera ""modifié"" pour ""préciser la notion de risque négligeable"" évoquée par la loi mais seulement ""pour certaines catégories de victimes lorsqu'il est démontré que des mesures de surveillance indispensables n'avaient pas été mises en place"", a-t-il spécifié. Les associations demandaient quant à elle le retrait pur et simple de cette disposition. ""En matière de radioactivité, même un tout petit risque peut déclencher un cancer"", rappelle Patrice Bouveret, directeur de l'Observatoire des armements. Couronnes de fleurs et nucléaire: Hollande visite Wallis et la Polynésie Voir le diaporama Couronnes de fleurs et nucléaire: Hollande visite Wallis et la Polynésie Voir le diaporama Couronnes de fleurs et nucléaire: Hollande visite Wallis et la Polynésie Voir le diaporama Couronnes de fleurs et nucléaire: Hollande visite Wallis et la Polynésie Voir le diaporama Couronnes de fleurs et nucléaire: Hollande visite Wallis et la Polynésie Voir le diaporama" "Hollande reconnait ""l'impact environnemental et sanitaire"" des essais nucléaires" -1 """Je dois dire, pour être tout à fait honnête, que je ne m’attendais pas à un succès aussi colossal."" Muriel Beyer, des éditions de l'Observatoire, se réjouit du le succès en librairies de Passions, le livre de Nicolas Sarkozy, paru en juin passé. En l'espace d'un mois, l'ouvrage de 335 pages a en effet été vendu à 213.000 exemplaires, et 40.000 réimpressions sont prévues prochainement. Et ce succès se ressent également lors des dédicaces organisées un peu partout en France. Le week-end passé, à La Baule, en Loire-Atlantique, ils étaient plusieurs dizaines à accueillir l'ancien locataire de l'Élysée en scandant ""Sarko président"", pour une séance de dédicaces. ""J’aime beaucoup ses idées, je les défends, C’est ma façon de le remercier"", explique l'une de ses lectrices. ""C’est une telle joie de rencontrer le succès et d’avoir tant de gens qui veulent que je le signe ou qui veulent lire le livre"", souligne quant à lui Nicolas Sarkozy au micro de BFMTV. Lecteurs, pas électeurs Pour son éditrice, les raisons du succès sont simples. Il y avait ""beaucoup de questions sur la recomposition de la droite et je crois que Nicolas Sarkozy est très attendu"", analyse-t-elle. En revanche, Olivier Garcia, historien et politologue, prévient que lecteur ne signifie pas électeur. ""Je pense que c’est le grand défaut des hommes politiques qui ont tendance à penser que si un livre marche bien en librairie, les Français veulent les revoir sur le devant de la scène politique"", prévient-il. ""En l’occurrence, il ne s’agit pas là d’un programme politique mais plus de mémoires, cela ne signifie en rien que les lecteurs sont adhérents"". Derrière Chirac et Giscard d'Estaing Niveau ventes, Passions de Nicolas Sarkozy dépasse très largement Les leçons du pouvoir de François Hollande, sorti en avril 2018, qui s'était écoulé à 100.000 exemplaires en l'espace de quatre mois. En revanche, le succès en librairies n'est pas rare pour les anciens présidents. Jacques Chirac avait, en 2009, vendu plus de 500.000 exemplaires du double tome de ses mémoires. De son côté, Valéry Giscard d'Estaing en avait écoulé 900.000, sorties en trois volumes à partir de 1988." Passions de Nicolas Sarkozy écoulé à 213.000 exemplaires en seulement un mois -1 "Alors que les enquêtes d’opinion le donnent largement battu par Alain Juppé dans la primaire de la droite et du centre, Nicolas Sarkozy cherche  se relancer. Face à ses plus chauds partisans, l'ex président de la République a attaqué fort dimanche sur la scène du Zenith. Pour la stature internationale, c’est l’ancienne otage des FARC en Colombie, Ingrid Betancourt, qui a déclaré: ""Nicolas Sarkozy est un leader du monde. Il a sa place entre les grands."" Plus près des citoyens et sympathisants de droite, c'est Laurent Wauquiez, président par intérim du parti Les Républicains, qui est monté au front: ""Nous voulons des élus de la trempe du général De Gaulle!"" s’est-il écrié pour soutenir Nicolas Sarkozy, qui avait fait revenir la France dans le giron de l’OTAN avec laquelle De Gaulle avait rompu en 1966. La ""martingale"" du référendum Une fois à la tribune, Nicolas Sarkozy s’est quant à lui chargé de combattre ses principaux rivaux comme Alain Juppé dont il a qualifié les partisans de ""militants du renoncement"" et François Hollande dont il a fustigé le bilan en martelant seize fois le mot ""déclassement"". Mais le point d’orgue du plan de campagne de Nicolas Sarkozy pour retrouver le chemin de l’Elysée cinq après l’avoir quitté, ce sont ses référendums. Le 7 octobre dernier, il avait ainsi confié, qu’élu, sa première décision serait d’organiser deux référendums le 18 juin prochain, jour du second tour des législatives. L’un est censé porter sur la ""suspension automatique au regroupement familial"", l’autre sur la possibilité pour le ministre de tutelle de décider de ""l’internement administratif des fichés S les plus dangereux."" Nicolas Sarkozy mise gros sur ces propositions pour relancer sa campagne dans cette primaire. Huit propositions de référendum depuis 2012...à moins que ce ne soit neuf Sauf que la martingale est déjà usée jusqu’à la corde, remarque la journaliste Alba Ventura sur RTL: ""Le coup du référendum, rien de neuf. En 2012, c’était sur l’indemnisation des chômeurs et sur le droit des étrangers. Bon, eh bien, en 2017 c’est sur les fichés S et le regroupement familial."" Et le stratagème va plus loin: ""Depuis 2012, il en a proposé huit mais n’en a fait aucun pendant son mandat"", poursuit l’éditorialiste. Huit propositions de référendum, ça semble beaucoup? Pourtant, si l'on jette un regard sur les positions défendues par Nicolas Sarkozy depuis 2012 et qu'on se livre à un petit exercice d'arithmétique, on peut même en trouver neuf. Dans l'ordre, on a donc les deux référendums suggérés lors de la campagne de 2012 sur l'indemnisation des chômeurs et les droits des étrangers. A l'automne 2014, alors qu'il cherche à redevenir président de l'UMP, il se fait l'avocat de trois référendums: une consultation sur la fusion des conseils régionaux et des conseils généraux, une autre sur la mise en place de contreparties obligatoires aux prestations sociales, une dernière sur la baisse du nombre de parlementaires. Plus tôt cet année, il a encore songé à deux questions à poser aux Français. En juin, il évoquait la possibilité d'écrire un nouveau traité européen à soumettre ensuite à l'avis du peuple. Enfin, à la fin de l'été, il envisageait un référendum pour étendre ""l'interdiction de signes religieux ostensibles à l'école mais également à l'université, dans l'administration et aussi dans les entreprises"". Sept propositions auxquelles s'ajoutent les derniers questionnements autour de l'internement administratif des fichés S les plus dangereux et la réforme du regroupement familial. En 2007, le référendum? Très peu pour Nicolas Sarkozy Si le référendum est devenu, avec le temps, un classique de la rhétorique de l’ex-président de la République, il n’en a pas toujours été ainsi. En 2007, candidat à un premier séjour élyséen, Nicolas Sarkozy avait ainsi expliqué à la presse: ""Croyez-vous que, si je suis élu, je vais aussitôt dire aux Français : ""Excusez-moi, j’ai besoin de votre avis sur un autre sujet?"" Force est de constater que l’idée lui paraît désormais moins saugrenue." Le coup du référendum, un classique chez Sarkozy depuis 2012 -1 "A la tête de la fronde on trouve les patrons des Républicains et du PS. Nicolas Sarkozy et Jean-Christophe Cambadélis ont adressé, mercredi, des courriers au CSA, le gendarme de l'audiovisuel mais aussi à la chaîne publique pour contester l'invitation de Marine Le Pen en guest-star de l'émission politique de France 2 Des paroles et des actes. Même le Premier ministre Manuel Valls a jugé utile mercredi à l'Assemblée nationale de s'interroger sur des invitations supposées trop fréquentes de Marine le Pen à cette émission. Une unanimité qui a fait le bonheur de Marine Le Pen ou de Florian Philippot, trop heureux de brandir la collusion qui unirait selon eux les deux grands partis. ""Réduire le débat #regionales2015 au tripartisme est un scandale antidémocratique #DPDA"", a aussi regretté sur Twitter Eric Coquerel du Parti de gauche. Un ""seul leader d'envergure"" au FN justifie Pujadas ""Il se trouve que ce parti n'a qu'un leader à l'envergure nationale suffisante pour le représenter dans une telle émission, là où le Parti socialiste ou Les Républicains partagent leur temps de parole en plusieurs voix"", explique David Pujadas dans L'Obs. Mais le FN, rappelle-t-il, n'a bénéficié que de ""12% du total"" de temps de parole de l'émission ces trois dernières années ""soit le bas de la fourchette des obligations"". ""Globalement, média par média, nous n'avons pas constaté au cours de l'année de déséquilibre majeur"" qui ""justifie une intervention de notre part"", a déclaré Francine Mariani-Ducray, membre du CSA, sur Radio Classique. La veille, une ""expression contradictoire"" rapide portée par ""une personnalité fortement impliquée"" dans la compétition, avait été demandée néanmoins. Bertrand en duplex du Nord, Saintignon n'a pas encore répondu Dans les faits, il s'agit de la cinquième fois en trente-six éditions que Marine Le Pen est l'invitée vedette de DPDA mais en période de pré-campagne pour les régionales (6 et 13 décembre), et alors que la présidente du FN est candidate dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, c'en est trop pour les autres concurrents. En réponse à cette avalanche de critiques, France 2 a invité les candidats Xavier Bertrand (Les Républicains) et Pierre de Saintignon (Parti socialiste) à débattre - pendant trente minutes - dans la seconde partie de l'émission avec leur concurrente à ce scrutin locale. Jeudi avant midi, Pierre de Saintignon réservait encore sa réponse quand Xavier Bertrand a partiellement accepté. Il répondra ""en duplex depuis La Chapelle d'Armentières où il tient une réunion publique"", a tweeté son directeur de campagne, Gérald Darmanin. On ne sait pas si France 2 a accepté cette option mais le camp Bertrand réclame aussi une heure de débat. Et si Marine Le Pen ne venait pas? Quant à Marine Le Pen, elle a menacé de ne plus participer. ""Dans ces conditions, je ne peux accepter l’invitation qui m’a été faite qu’à la condition que le débat envisagé avec messieurs Saintignon et Bertrand remplace les débats initialement prévus avec messieurs Lagarde et Le Foll"", a-t-elle déclaré au Monde. La présidente du FN a aussi dénoncé ""l'amateurisme total"" de France 2 sur Europe 1. Dans la première mouture de Des paroles et des actes, les débatteurs dévolus  à Marine Le Pen étaient (et restent) Stéphane Le Foll, le porte-parole du gouvernement, et Jean-Christophe Lagarde, le président de l'UDI." Des paroles et des actes avec Le Pen: l'émission vire au micmac politique -1 "Jean-Marie partage plus qu'un nom avec l'ancien Premier ministre socialiste Pierre Mauroy, mort vendredi dernier à l'âge de 84 ans. Il n'est autre que son petit frère, sixième sur une fratrie de sept enfants. L'ancien instituteur, aujourd'hui à la retraite, se souvient avec bonheur de son aîné. Petit déjà, dans la famille, Pierre Mauroy était surnommé l'avocat. ""Il n'était pas timide, il s'exprimait très facilement et très vite. On a senti qu'il avait une ampleur que nous, nous n'avions pas"", confie dans un sourire le cadet. La fierté de la tribu Mauroy Du lycée de Cambrai, il voit son frère devenir secrétaire national des Jeunesses socialistes, gravir comme militant les marches de l’appareil, avant de devenir secrétaire fédéral de la puissante fédération socialiste du Nord. Vient ensuite la mairie de Lille, et puis un jour, c'est le grand saut, à Matignon, pour François Mitterrand. Ce jour-là, toute la famille est conviée dans les nouveaux bureaux de l'aîné, fierté de la tribu. Pourtant l’ancien instituteur n'est pas allé mardi à la cérémonie d’hommage national aux Invalides à Paris, rendu à l’ancien premier ministre, par modestie ou peut-être simplement par pudeur… Jean-Marie Mauroy assistera seulement aux funérailles de son frère aux côtés des Lillois. A LIRE AUSSI: >> Hollande rend hommage à Pierre Mauroy, ""enfant du peuple"" >> Pierre Mauroy-François Mitterrand: un tandem au pouvoir >> Pierre Mauroy, fidèle socialiste d'une gauche populaire" Pierre Mauroy: son petit frère raconte ses souvenirs -1 "Trois présidents de gauche, trois de droite et un centriste seront élus dans la journée de lundi à la tête des nouveaux exécutifs des sept nouvelles grandes régions françaises, pour compléter les exécutifs issus des élections régionales de décembre. Au total, la France compte désormais 13 régions en métropole et quatre régions et territoires outremer, avec la naissance officielle des sept grandes régions le 1er janvier. Certaines nouvelles régions voient leur population doubler, avec 7,5 millions d'habitants pour Rhône-Alpes-Auvergne et une moyenne de 4 à 5 millions pour les autres. Leurs moyens d'action restent en revanche limités. Le budget global de l'ensemble des régions françaises, d'environ 25 milliards d'euros, dépasse juste celui de la Catalogne. À lire : Conseil régional NPDC-Picardie: Xavier Bertrand (LR) élu président Première tâche: trouver un nom L'une des premières tâches des présidents élus lundi sera de trouver un nom pour leurs nouveaux fiefs. Chaque conseil régional doit en effet adopter avant le 1er juillet une résolution, qui sera soumise au gouvernement, sur leur nom définitif et l'emplacement des nouveaux hôtels de régions. Ces régions modifiées, dont la population a considérablement augmenté mais dont le budget reste limité, doivent désormais s’accorder sur un nom. Chaque conseil régional doit en effet adopter avant la fin de juillet une résolution, qui sera soumise au gouvernement, sur leur nom définitif et l’emplacement des nouveaux hôtels de régions. Ceux-ci seront ensuite confirmés par un décret avant le 1er octobre 2016 par le Conseil d’Etat. Eviter les doublons Selon le gouvernement, sur les quelque 80.000 fonctionnaires qui travaillent dans les régions, 2.000 vont être impactés par la réforme territoriale dans les trois ans à venir et 500 d'entre eux vont être contraints de déménager, tandis que 1.500 devront changer de métier. Un sujet brûlant en perspective pour les nouveaux élus. Les syndicats sont déjà sur le qui-vive. Donner de la cohérence A la tête de territoires considérablement étendus, les nouveaux présidents de régions disposeront de compétences accrues, notamment dans le domaine économique, mais aussi les transports ou le tourisme. La sécurité n’est en revanche pas de leur ressort, mais de celui de l’Etat et des municipalités. Les patrons de région devront ensuite donner une cohérence à ces nouveaux ensembles territoriaux, parfois disparates, dont l’adoption au forceps fin 2014 a donné lieu à de vives discussions au Parlement. La région Grand est, qui a suscité le plus de contestations, s’étend ainsi du Rhin à l’Ile-de-France, et Auvergne-Rhône-Alpes du massif alpin au centre. Avec des distances de plusieurs centaines de kilomètres d’une extrémité à l’autre qui peuvent nuire au lien de proximité entre les services de l’Etat, l’administration régionale et la population. Le casse-tête du budget De toutes les collectivités, les régions sont les plus dépendantes des dotations de l’État, qui représentent 40% de leur budget. Or celles-ci ont fondu de manière considérable, ce qui devrait donner des cheveux blancs aux nouveaux exécutifs régionaux. Le reste des ressources venant en majorité des impôts locaux, une solution serait de les augmenter afin de boucler le budget. Problème: la plupart des candidats ont au contraire promis de les baisser." Les missions qui attendent les nouveaux présidents de région -1 "Sauver le patrimoine français avec un jeu de grattage. ""Mission patrimoine"", qui sera lancé en septembre prochain, a pour vocation de réunir les fonds pour restaurer plus de 250 monuments, répartis sur l'ensemble du territoire. Une initiative portée par Stéphane Bern et Emmanuel Macron. Les deux hommes promouvaient cette opération ce jeudi. À l'antenne de BFMTV, Stéphane Bern a insisté sur l'importance du patrimoine et sur les opportunités qu'il représente: ""Le patrimoine, c’est 60 milliards d’euros dans le Produit intérieur brut, c’est aussi 500.000 emplois créés, c’est surtout de l’économie dans les territoires, dans les régions"", assure l'animateur. ""Relancer l'apprentissage"" Celui qu'Emmanuel Macron a nommé chargé de mission sur le patrimoine affirme que si le patrimoine est sauvé ""dans des villages de moins de 2.000 habitants"", ""vous rendez ces villages attractifs, les gens n’auront plus envie de partir, ils auront envie de trouver des emplois."" De quoi, aussi, ""relancer l’apprentissage des métiers d’art, des couvreurs des tailleurs de pierres des charpentier, c’est toute une industrie."" La Française des jeux ""établit à 15 à 20 millions"" les recettes de ""Mission patrimoine"", dont le ticket sera vendu 15 euros l'unité." "Stéphane Bern: ""Le patrimoine, c’est 60 milliards d’euros dans le Produit intérieur brut""" -1 """La meilleure façon d'être de droite, c'est encore la mienne"". Si les enjeux de l'échange porteront sur l'Europe et l'immigration, les deux hommes installés aux extrémités de la table de L'Emission politique revendiqueront ce leadership ce jeudi soir, lors du traditionnel débat du programme de France 2. La joute opposera ainsi Edouard Philippe, invité principal du service public, à Laurent Wauquiez, patron des Républicains. Il s'agit de mettre aux prises le Premier ministre d'Emmanuel Macron à celui qui se présente comme le premier adversaire. Mais le duel se présente aussi comme une affaire personnelle entre deux hommes qui ne s'aiment ni ne s'estiment. ""On n'a jamais été amis"" ""Ils ne s’aiment pas. Ils ont une absence d’estime réciproque, et ce depuis toujours. Non seulement ils ne s’apprécient pas au plan humain, mais ils sont antithétiques au niveau des valeurs"", a tranché un fidèle d'Edouard Philippe auprès du Monde. ""On se connaît mal et depuis longtemps"", a glissé en aparté Edouard Philippe, selon Le Figaro. Il soulignait à l'évidence qu'ils n'avaient jamais eu une grande envie de se connaître en une quinzaine d'années de vie commune, sans trop se croiser, au sein de l'UMP puis des Républicains. ""On n'a jamais été amis"", a confessé quant à lui Laurent Wauquiez. Pourtant, leurs parcours ont un air de famille. Avant d'être chef de gouvernement, avant même d'être député élu en Seine-Maritime et maire du Havre, Edouard Philippe, aujourd'hui âgé de 47 ans, a été inscrit à Sciences-Po puis à l'ENA, tout comme Laurent Wauquiez. Celui-ci, qui atteint à présent 43 ans, a été élève de ces deux même établissements, auxquels s'ajoute l'Ecole normale supérieure, avant de devenir entre autres ministre de François Fillon, député, maire du Puy-en-Velay, puis président du Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes. Des traditions concurrentes Mais l'un et l'autre ont embrassé des traditions concurrentes, si ce n'est antagonistes, de la droite. Quand Edouard Philippe mettait ses pas dans ceux d'Alain Juppé, Laurent Wauquiez, venu du centrisme démocrate-chrétien de Jacques Barrot, a bifurqué vers Nicolas Sarkozy, et surtout Patrick Buisson, semblant hériter des inquiétudes sur l'identité et l'immigration de ce dernier. Ce positionnement l'a amené à juger avec sévérité le transfuge Edouard Philippe, au moment où ce dernier, missionné par Emmanuel Macron, prenait la tête du gouvernement. A la fin du mois d'octobre 2017, à l'instant où le Bureau politique des Républicains se préparaient à se séparer d'Edouard Philippe et autres ""macroniens"", Laurent Wauquiez expliquait le divorce par un malentendu originel: ""Contrairement à certaines girouettes comme Gérald Darmanin, je n'en veux pas à Édouard Philippe. Au fond, il n'a pas trahi ses idées, il n'a jamais été de droite"". Fin de non-recevoir Edouard Philippe ne doit toutefois pas avoir trop de mal à relativiser ce type de critiques, lui qui entretient une certaine distance sarcastique avec le chef de son ancien camp. ""Il faut lui reconnaître de toujours être dans la nuance et la mesure"", ironise à l'occasion Edouard Philippe, à nouveau cité par Le Figaro, songeant à l'Auvergnat. En outre, le Premier ministre se montre aussi goguenard devant la volonté du président de LR de diriger une droite ""décomplexée"": ""J'ai toujours pensé que ceux qui revendiquaient avec autant d'insistance leur “décomplexion” avaient sans doute quelque chose comme un complexe à régler"", raillait-il à l'été 2017 dans son ouvrage Des hommes qui lisent. Plus tôt encore, en 2015, alors que sa carte d'adhérent à la principale formation de droite ne lui brûlait pas encore les doigts, Edouard Philippe, comme le rappelait Le Parisien il y a quelques mois, laissait déjà tomber une sentence irrévocable à l'encontre de Laurent Wauquiez: ""Son cheminement personnel le conduira jusqu'au cœur des ténèbres"". Grand lecteur, il faisait à dessein référence au grand livre de Joseph Conrad où un commerçant et chercheur d'ivoire nommé Kurtz se laisse gagner par la folie du pouvoir après s'être enfoncé dans les terres africaines. En 1979, le roman était adapté au cinéma et transposé au Vietnam par Francis Ford Coppola, avec Marlon Brando dans le rôle de Kurtz. Mais la ressemblance de l'acteur avec Laurent Wauquiez n'est pas frappante." Philippe et Wauquiez vont débattre sur fond de quinze ans de mépris -1 "À plusieurs reprises ce mercredi soir, Jean-Luc Mélenchon et François Bayrou auront donné le sentiment de s'isoler quelques minutes dans un dialogue singulier, tels deux vieux lions politiques qui se connaissent bien. Mais lorsque le sujet des samedis de mobilisation de gilets jaunes, avec leur cortège de violences et de saccages à Paris, est venu sur la table, le dialogue s'est vite tendu. En particulier s'agissant de l'intervention, annoncée par le gouvernement, d'une partie du dispositif militaire Sentinelle pour sécuriser certains bâtiments officiels samedi lors des prochaines manifestations. ""François Bayrou, je ne vous reconnais pas!"" C'est pourtant le président des Républicains, Laurent Wauquiez, qui a allumé la mèche, en appelant à ce que l'exécutif mette un terme aux violences. Ce à quoi Marine Le Pen a répondu en déplorant le fait qu'une ""réponse militaire"" soit envisagée. Là-dessus, le chef de file de La France insoumise est monté au créneau: ""Un militaire, c'est pas un policier! Vous mettez un militaire et il est quand même agressé, qu'est-ce qu'il fait, il tire! (...) Vous êtes devenus fous, allons!"" Cherchant à défendre la position gouvernementale, François Bayrou a raillé le fait qu'on présente ""comme une idée scandaleusement révolutionnaire ce qui est dans toutes les gares, dans tous les aéroports"". De quoi ulcérer Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, qui ont rappelé au président du MoDem que les militaires mobilisés dans ces lieux l'étaient à cause du ""risque terroriste"". ""Franchement François Bayrou, je ne vous reconnais pas! Vous voilà maintenant pour que les militaires fassent le maintien de l'ordre"", s'est indigné le député LFI des Bouches-du-Rhône. ""Et qu'est-ce qu'il se passe après, François? Ils tirent? (...) Si vous mettez un militaire devant un bâtiment et vous lui dites, 'faut protéger le bâtiment' et quelqu'un vient quand même, qu'est-ce qu'il fait? C'est un métier, la police!"", a-t-il poursuivi. ""Le devoir de se défendre"" Selon le leader centriste, Jean-Luc Mélenchon cherche à ""exonérer"" et ""passer l'éponge sur qu'il s'est passé (...) sur les Champs-Élysées"" le 16 mars. ""Moi je considère que quand vous avez des gens qui brûlent, qui démolissent, qui mettent à sac, qui terrorisent les gens, on a non pas le droit, mais le devoir de se défendre contre eux"", estime François Bayrou. L'ancien sénateur socialiste lui a rétorqué que la ""stratégie de la violence"" était, d'après lui, ""la pire de toute"" pour faire entendre des revendications. ""Pour autant, on ne peut pas en être là, avec un surenchère permanente"", a-t-il toutefois ajouté." Bayrou et Mélenchon s'accrochent sur les militaires de Sentinelle envoyés en renfort samedi -1 "Une primaire à gauche en vue de la présidentielle de 2017? L'idée fait son chemin, et pas uniquement dans l'esprit de Thierry Mandon. Trois quarts des Français y seraient favorables, selon un sondage Odoxa rendu public mardi. Ainsi, 75% des personnes interrogées estiment que la gauche devrait organiser des primaires pour choisir son candidat à la prochaine présidentielle. Chez les sympathisants de gauche, 73% se sont déclarés pour une primaire à gauche, 26% contre. La proportion en faveur de cette primaire est plus importante, à 75%, parmi les sympathisants de droite, contre 24%. Hollande n'est pas perçu comme le candidat naturel de la gauche En clair, la candidature du président sortant, François Hollande, n'a rien de naturelle pour l'immense majorité d'entre eux. Une idée qui chemine à gauche depuis la sortie de Thierry Mandon, la semaine dernière, appelant ouvertement à des primaires à gauche. ""Il vaut mieux que trois-quatre personnes (...) s'affrontent dans une primaire (...) plutôt que de dire 'y'aura pas de primaire' et qu'on fasse comme on a fait en 2002: un premier tour avec des candidats multiples à gauche, et résultat: on n'est pas au deuxième tour"", avait-il expliqué lors de l'émission ""Preuve par 3"" sur Public Sénat-AFP -Dailymotion. Un point de vue également partagé par Jean-Pierre Mignard. Pas sûr toutefois que le président ne voit ce scrutin interne d'un bon oeil: un récent sondage soulignait qu'en cas de primaire à gauche, François Hollande serait largement devancé. Selon ce sondage, seuls 13% des sondés souhaitent voir le chef de l'Etat François Hollande se représenter pour 2017, un taux qui grimpe à peine chez les seuls sympathisants de gauche, à 27%. Dans l’hypothèse d’une primaire élargie à gauche et qui rassemblerait Martine Aubry, l’ancien ministre de l’Economie Arnaud Montebourg et l’ancienne président d’Europe Ecologie-Les Verts, l’actuel locataire de l’Elysée serait largement battu par la maire de Lille, 32%, contre 14%. Enquête réalisée par Internet les 20 et 21 novembre auprès d'un échantillon de 1.012 Français représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus et constitué selon la méthode des quotas." Présidentielle: 75% des Français pour une primaire à gauche -1 "Alors qu'entre Manuel Valls et Christiane Taubira, la guerre est déclarée, que la nouvelle taxe carbone, annoncée par le ministre de l’Écologie jeudi, divise le gouvernement, l'université d'été du Parti socialiste a démarré ce vendredi à la Rochelle. Dans ce contexte tendu pour le PS, Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charentes, ""se sen[t] proche des Français"" et se pose en arbitre. ""L'écologie ne doit pas être freinée par de nouveaux impôts"" Sur BFMTV, Ségolène Royal a d'abord estimé que la nouvelle ""contribution climat-énergie"", annoncée par le ministre de l’Écologie, Philippe Martin, devait ""clarifiée rapidement pour calmer les inquiétudes"" car il ne faudrait pas que le ""mouvement positif"" que représente l'écologie ""soit freiné par des impôts nouveaux"". Pour la présidente du Poitou-Charentes, ""la fiscalité écologique, qui concerne les particuliers, n'a de sens que si les gens ont la possibilité et les moyens de s'équiper"" du matériel adéquat, comme le ""chauffage solaire"" ou la ""voiture électrique"". Ségolène Royal prévient: ""si on fait une punition sur l'écologie, les gens vont la voir de manière négative et ce sera une occasion manqué."" ""Les Français n'ont pas à subir les disputes interministérielles"" L'ex-candidate à la présidentielle a déclaré entendre le ""ras-le-bol fiscal"" des Français, évoqué par Pierre Moscovici, ministre de l’Économie et des Finances. Si le déficit doit être comblé, Ségolène Royal dit préférer ""encourager la croissance, car si la croissance repart avec l'activité économique ça n'est pas la peine d'augmenter le taux d'imposition"". En ce qui concerne les désaccords et la rivalité qui opposent Manuel Valls et Christiane Taubira, Ségolène Royal ne choisit pas de camp, car dans tous les cas, ""il faut une police et une gendarmerie fortes, et une justice forte"". Quoi qu'il en soit, pour la présidente du Poitou-Charentes ""il n'y a pas de place pour la zizanie et les disputes sur le thème de la sécurité"" car ""s'il y a des disputes interministérielles, les gens vont être inquiets et vont se demander comment les ministres peuvent travailler ensemble""." "Royal: ""Les ministres doivent apporter des solutions et non pas des disputes""" -1 "Le ministre délégué aux Anciens Combattants Kader Arif a affirmé jeudi n'être ""absolument pas"" concerné par l'enquête préliminaire menée à Toulouse sur des passations de marchés entre la Région Midi-Pyrénées et des sociétés spécialisées dans l'événementiel appartenant à des membres de sa famille. ""Je ne suis pas et je n'ai jamais été conseiller régional"", a déclaré le ministre, qui a regretté des ""amalgames et des insinuations"", insistant sur le fait qu'il n'avait ""rien à voir avec ça"". ""Ce sont des affaires qui ne me concernent absolument pas"" Le Premier ministre Manuel Valls avait déjà affirmé jeudi dans la cour de Matignon que Kader Arif n'était ""en rien concerné"" par cette enquête, alors que ce dernier était encore en déplacement à Londres pour les ""Invictus Games"", une compétition paralympique pour les blessés de guerre. La justice enquête depuis mercredi sur des passations de marché entre la région Midi-Pyrénées et des sociétés spécialisées dans l'événementiel appartenant à des proches parents de Kader Arif. Deux conseillers régionaux UMP, Elisabeth Pouchelon et Vincent Terrail-Novès, ont détaillé mercredi devant la presse le fruit de recherches de plusieurs mois sur ces marchés liant la région à deux sociétés successives appartenant notamment au frère, puis à des neveux de Kader Arif. Ces sociétés auraient selon eux engrangé depuis 2008 environ 2 millions d'euros au total de contrats de la région dirigée par le socialiste Martin Malvy. Ce dernier s'est dit ""profondément révolté"" par ces ""insinuations"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" "Kader Arif: ""C'est une controverse qui ne me concerne pas""" -1 "Le mariage entre le Front national et Debout la France aura été de courte durée. Le parti de Marine Le Pen a annoncé à ses cadres qu'il réinvestirait tous ses candidats aux législatives dont la candidature avait été ""suspendue"" après le ralliement de Nicolas Dupont-Aignan à la finaliste de la présidentielle avant le second tour de la présidentielle. L'information a été communiquée dans un mail, que l'AFP a pu consulter. ""L'accord politique conclu avec nos partenaires de Debout la France n'inclura aucun retrait réciproque dès le premier tour des élections législatives, explique le communiqué. Le Front national présentera donc des candidats dans la totalité des 577 circonscriptions."" Toutefois, malgré la rupture de cette alliance nouvelle, ""l'unité au second tour"" des Législatives en cas de qualification de l'un ou de l'autre candidat sera favorisé. ""Unité du parti"" Samedi, le conseil national de Debout la France a pris la décision d'investir des candidats dans la plupart des circonscriptions. ""Il a investi ses candidats qui seront présents dans la quasi-totalité des circonscriptions, comme cela a toujours été prévu, explique un communiqué. L'unité du mouvement a été préservée après un vote sur les investitures."" Après le ralliement de Nicolas Dupont-Aignan au Front national, plusieurs voix, au sein de son parti c'étaient élevées pour dénoncer cette alliance. Le vice-président avait présenté sa démission. Le président du parti avait jusqu'alors assuré qu'un accord avait été passé après son ralliement à Marine Le Pen. Nicolas Dupont-Aignan avait répondu par l'affirmative à la question de savoir si 50 circonscriptions avaient été choisies pour éviter un duel Debout la France - Front National. ""Pour l'instant, ce débat n'a pas eu lieu. Chacun présente ses candidats et nous verrons bien ce qui se passera. L'important, pour l'instant, c'est la présidentielle"", avait de son côté déclaré Marine Le Pen. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Debout la France-Le Pen: le divorce semble acté -1 "Les PV de stationnement pourraient bientôt voir leur montant varier selon la ville...et ils pourraient coûter plus cher. Réclamée de longue date par des élus locaux, la dépénalisation des contraventions, introduite par le Sénat et acceptée par l'Assemblée, permettrait aux maires de fixer à la fois le prix du stationnement et l'amende qui serait infligée à l'automobiliste qui ne paye pas. Le prix des amendes est passé à 17 euros le 1er août 2011, alors qu'il était resté à 11 euros depuis 1986. ""A l'heure actuelle, le système est inefficace. Vous n'avez en moyenne que 35% des gens qui payent leur stationnement"", estime Guy Le Bras, directeur général du Groupement des autorités responsables de transports, organisme qui regroupe 280 collectivités territoriales. ""Avec la dépénalisation, vous pouvez mettre en place un contrôle beaucoup plus efficace"", qui serait effectué par ""des agents assermentés"" de sociétés privées, bien moins coûteux que les policiers municipaux, explique-t-il. Le sénateur socialiste à l'origine de la mesure, Jean-Jacques Filleul, juge, lui, que le cadre juridique actuel est inadapté, puisqu'en cas de non-paiement, la sanction ""est une amende dont le montant est uniforme sur tout le territoire, sans lien ni avec le lieu, ni avec le tarif de stationnement pratiqué"". Une contestation rendue plus difficile ""Il n'y a que des zones d'ombre autour de ce dispositif"", estime Me Rémy Josseaume, président de l'Automobile club des avocats, notamment en ce qui concerne la contestation des amendes, qui ne serait plus de la compétence du tribunal de police. ""Pour contester, il va falloir faire un ""recours administratif préalable obligatoire"", c'est-à-dire écrire à la commune. Si la commune dit qu'elle maintient la taxe, il faudra aller devant le tribunal administratif"", explique-t-il, ce qui contraindrait les usagers à prendre un avocat et ne leur laisserait plus la possibilité de faire appel. Les opposants au projet craignent aussi une augmentation du montant des amendes. ""C'est un texte ubuesque qui place l'intérêt financier au-delà de la mise en place d'une politique de stationnement"", estime Pierre Chasseray, porte-parole de 40 millions d'automobilistes, qui promet de ""tout faire pour mobiliser les députés"". ""Le montant du ""forfait de post-stationnement"" (le nom désormais donné aux amendes) ne pourra être supérieur au montant total d'une journée de stationnement"", répond Guy Le Bras, qui juge la critique ""très exagérée"". ""Il y a des villes dans lesquelles les maires ont la volonté de baisser les prix"", assure-t-il. Certains maires veulent baisser les montants Calais, dont la sénatrice-maire PS Natacha Bouchart est déjà à l'origine d'une loi instaurant le paiement à la minute dans les parkings publics, en fait partie. ""Je suis très favorable à ce texte. Cela me permettra de diminuer le prix des contraventions qui retomberont à 11 euros"", explique Natacha Bouchart. ""La rentabilité des PV n'est pas flagrante sur un budget communal de 52 millions d'euros. Ca représente environ 200.000 euros par an"", ajoute-t-elle. Si députés et sénateurs se mettent d'accord sur l'ensemble du projet de loi, celui-ci devrait être adopté définitivement la semaine prochaine, selon une source parlementaire. En cas de désaccord, l'adoption définitive n'interviendrait qu'en janvier. Si ensuite, le Conseil constitutionnel est saisi, celui-ci aura un mois pour se prononcer. L'entrée en vigueur de la dépénalisation des PV de stationnement est prévue deux ans après la promulgation de la loi." "Amendes de stationnement: les députés votent les ""prix à la carte""" -1 "Dans trois jours, il sera trop tard. Les inscriptions sur les listes électorales se clôtureront le 31 décembre. Les Français encore non inscrits et souhaitant voter à la prochaine élection présidentielle, des 23 avril et 7 mai prochains, mais aussi aux législatives du mois de juin, ont encore trois jours pour y remédier. Comme chaque fin d'année précédant des échéances électorales importantes, des records d'inscriptions sont observés. Toutefois, les chiffres de cette fin 2016 sont plus importants que ceux observés en 2011, avant la présidentielle de 2012. Comment expliquer ce phénomène? > Des inscriptions en plein boom Les chiffres de l'Insee l'attestent: le nombre d'inscrits sur les listes électorales est en hausse en cette fin d'année 2016. A Paris, il a augmenté de 8% entre mars et décembre. 22.500 Parisiens se sont inscrits sur les listes en novembre, contre 14.700 à la même période il y a cinq ans, en novembre 2011, quelques mois avant la présidentielle de 2012. Paris bat même ""un record d'inscriptions depuis 1978"", indique la mairie. La capitale comptait à la mi-décembre un peu plus d'1,35 million d'inscrits (1,3 million en 1978) pour une population de 2,1 millions d'habitants. Au niveau national, le même phénomène s'observe. Toujours selon l'Insee, au premier mars 2016, il y avait 44.834.000 inscrits sur les listes électorales en France, soit 1% de plus qu'en 2012. Le chiffre exact à la fin décembre ne sera connu qu'en mars 2017. Le profil-type des nouveaux inscrits n'a pas été clairement établi, mais il s'agit globalement d'un public plus jeune que l'âge moyen des électeurs inscrits: des individus moins stables géographiquement, donc issus de la population jeune et active, les électeurs plus âgés étant davantage établis dans une commune fixe. > Comment expliquer cette hausse des inscriptions? Comme le souligne l'Insee, des hausses d'inscriptions s'opèrent naturellement avant chaque élection importante. Si 2016 n'échappe pas à la règle, le contexte global entourant la présidentielle de 2017 a tout de même un effet sur les chiffres. ""Ce phénomène s'explique à la fois par l'engouement qu'a suscité la primaire de la droite et du centre en novembre, avec plus de 4 millions de votants à chacun des tours de scrutin, mais aussi par l'élection de Donald Trump le 8 novembre dernier aux Etats-Unis, qui a rappelé à un certain nombre d'électeurs que le fait de ne pas être inscrit, de ne pas pouvoir peser sur l'issue du scrutin, peut amener à des résultats qui ne sont pas ceux que l'on attend"", fait valoir Yves-Marie Cann, directeur des études politiques de l'institut Elabe. Par ailleurs, la perspective d'une qualification de Marine Le Pen au second tour, voire d'une victoire du Front national, ainsi que l'offre politique renouvelée pour 2017, qui n'est pas celle qui était attendue il y a quelques mois, peuvent aussi expliquer cet intérêt pour le vote à venir. ""Tous ces critères peuvent provoquer un regain de participation, et avant cela, d'inscriptions sur les listes"", résume Yves-Marie Cann. > A qui peut profiter ce boom du nombre d'inscrits? Dès lors, ce nombre d'inscrits en hausse pourrait influer sur la participation à la présidentielle et aux législatives de 2017, qui sont déjà des scrutins qui mobilisent traditionnellement le plus d'électeurs. Mais de là à savoir à quel candidat profitera cette hausse, la conclusion est moins évidente. ""Il est extrêmement difficile de faire des pronostics, car les facteurs de motivation pour s'inscrire peuvent différer selon les individus"", avance Yves-Marie Cann. ""Il peut y avoir des facteurs de motivation politique, qui, pour le cas de Marine Le Pen par exemple, peuvent être une motivation à voter pour elle, mais aussi à voter contre elle"", explique le spécialiste, pour qui le boom des inscriptions est surtout un ""jeu à somme nulle"". ""Je ne suis pas certain que cela profite à un candidat en particulier"", estime-t-il. Mais pour le politologue Thomas Guénolé, le phénomène pourrait bénéficier à certains candidats. ""La population qui s'inscrit moins d'habitude est en train de se mobiliser. Ce sont des individus plus jeunes, plus pauvres, plus précaires que la moyenne"", fait-il valoir auprès de BFMTV.com. ""C'est un électorat plutôt défavorable aux Républicains, plutôt favorable à Marine Le Pen, et encore plus à Jean-Luc Mélenchon, car leur profil correspond davantage à ses électeurs-type. Ce sera en tout cas défavorable à Emmanuel Macron, dont le message s'adresse aux gagnants de la mondialisation. Or l'électorat qui s'inscrit actuellement ne bénéficie pas de la mondialisation"", développe Thomas Guénolé. > Qui sont les non-inscrits? Au sein de la population française, 3 millions de personnes ne seraient pas inscrites sur les listes électorales, soit 7% de la population votante. Parmi elles, beaucoup de jeunes n'ayant pas fait la démarche de s'inscrire après avoir quitté le domicile familial, mais aussi des individus vivant en marge de la vie politique. ""Ce que l'on remarque en observant les données de l'Insee sur les non-inscrits, c'est que ce sont les personnes qui s'intéressent le moins à la politique, ou sont en situation de très forte défiance à l'égard de ce système politique: les catégories populaires, les classes d'âge intermédiaire, les jeunes"", détaille Yves-Marie Cann. A ces non-inscrits s'ajoute un grand nombre de ""mal inscrits"", plus de 6 millions selon l'Insee, qui sont principalement des électeurs inscrits sur les listes, mais plus sur les bonnes, car ils ont oublié de faire le changement après un déménagement." Comment expliquer le boom des inscriptions sur les listes électorales? -1 """Si ce n'est pas le cas, il faut faire très attention…"" Rachida Dati demande des explications à Nathalie Kosciusko-Morizet. Interrogée par Ruth Elkrief sur BFMTV, la maire du VIIe arrondissement s'étonne de la sortie matinale de la numéro 2 de l'UMP. Face à Jean-Jacques Bourdin, NKM s'était étonné de retard à l'école constatés le matin dans la ville de Mulhouse sous prétexte de respecter les horaires de prières. Pour appuyer son propos, Nathalie Kosciusko-Morizet s'est livrée à une confidence venue directement de Jean Rottner, maire UMP de la ville et fidèle soutien de Nicolas Sarkozy. Il lui a indiqué que ""des dizaines d'enfants"" arrivaient ""tous les jours en retard parce qu'ils sont à la prière, ils sont emmenés à la prière par leurs parents"", a affirmé Nathalie Kosciusko-Morizet sur BFMTV. Ajoutant que lorsque les parents sont convoqués, ils ""expliquent qu'il y a des autorités religieuses supérieures"". Et de poser la question du placement de ces enfants. Le maire de Mulhouse confirme mais nuance Dans la journée, le maire UMP de Mulhouse a confirmé les propos qui lui ont été prêtés. Mais dans une version quelque peu nuancée. D'après lui, les enfants ne sont pas amenés à la prière par leurs parents mais ce sont bien ces derniers qui sont en retard parce qu'ils sont allés eux même à la prière. ""Il m'a été rapporté qu'à certaines occasions, des parents amenaient leurs enfants en retard à l'école, arguant que le temps de prière pour eux était prioritaire, et que l'enfant était amené par la suite à l'école, entre autres le vendredi"", a-t-il admis à l'AFP. Mais Jean Rottner a également ajouté que d'autres conflits pouvaient exister avec le système scolaire du fait de la pratique religieuse, sous entendu avec la pratique de l'islam plus particulièrement. Il évoque des enfants ""déscolarisés de la mi-juin jusqu'à début octobre, car en partant en vacances au pays, les familles sortent leurs enfants du système"". ""J'ai aussi des demandes de sortie de l'école publique pour motif religieux"", ajoute-t-il. De son côté, Rachida Dati réclame à plusieurs reprises à NKM de ""préciser ses propos"". Magistrate dans le passé, elle estime que le ""placement d'un enfant, c'est une mesure grave."" ""On a d'autres propositions beaucoup plus importantes à faire que de dire que pour un retard, on place un enfant"", a-t-elle poursuivi. Souvent critique à l'égard de la ligne tenue lors de la dernière campagne présidentielle par la campagne de Nicolas Sarkozy, la maire du VII e arrondissement regrette que son mouvement ait trop ""fracturé"". ""On a parlé de communautarisme. Vous avez vu le résultat? On a perdu."" Quant aux retards, elle préfère minimiser la question: ""Si ça arrive, l'Education nationale sait très bien résoudre ces problèmes. Quand vous êtes en retard, vous êtes sanctionnés.""" Retards à l'école à cause de la prière: Dati demande à NKM de clarifier ses propos -1 "BFMTV - Sondage Elabe pour BFMTV A quelques heures de la fin de la campagne et à deux jours du premier tour de la présidentielle, un nouveau sondage Elabe, réalisé avant l'attaque perpétrée sur les Champs-Elysées jeudi soir, montre que Emmanuel Macron se détache de ses concurrents avec 24% des intentions de vote, un chiffre stable. Le leader de En Marche ! prend ainsi quelques distances sur ses poursuivants qui se tiennent en deux points, renforçant l'incertitude autour du scrutin malgré l'augmentation significative de personnes se disant certaines d'aller voter (71% contre 68%). Notons enfin que la proportion d’inscrits se disant désormais « tout à fait certain d’aller voter » (note 10 sur une échelle de probabilité allant de 0 à 10) progresse de 3 points par rapport à la semaine dernière et atteint son plus haut niveau depuis le début de la campagne électorale (71%). Sachant que 12% des répondants se placent sur la note 9, et sont par conséquent quasi-certains d‘aller voter, la participation au premier tour de l’élection présidentielle pourrait désormais s’approcher de celle enregistrée en 2012 (79,5%). Marine Le Pen mène le bal de ce peloton avec 21,5%, devant François Fillon (20%) et Jean-Luc Mélenchon (19,5%). Dans le détail, on constate surtout que le candidat Les Républicains et le tribun de la France insoumise sont en progression, respectivement de 0,5 et 1,5 points, quand sur la même période la patronne du Front national en perd 1,5. Derrière ce quatuor, Benoît Hamon est seulement crédité de 7% (-1) des intentions de vote. Viennent ensuite Nicolas Dupont-Aignan (4 %), Philippe Poutou, Jean Lassalle, François Asselineau et Nathalie Arthaud, tous crédités de 0,5%. Jacques Cheminade ferme la marche avec un score inférieur. Carton plein pour Macron au second tour Face à la difficulté de prévoir les deux finalistes, plusieurs options ont été testées par Elabe pour BFMTV et elles livrent plusieurs enseignements. Quel que soit son adversaire, si Emmanuel Macron atteint le second tour, il serait en tête des intentions de vote exprimées, quel que soit son adversaire si Marine Le Pen atteint le second tour, elle serait systématiquement battue et enfin, s’il atteint le second tour, François Fillon est en tête des intentions de vote exprimées de second tour uniquement en cas de confrontation avec Marine Le Pen (59% contre 41%). Par conséquent, Jean-Luc Mélenchon ne serait lui battu que par Emmanuel Macron. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Sondage: Macron se détache, Le Pen, Fillon et Mélenchon se tiennent en deux points -1 "La manif pour tous c'est fini. Mais Christine Boutin ne baisse pas les bras. Invitée ce lundi midi dans les Grandes Gueules sur RMC, la présidente du Parti Chrétien Démocrate a notamment réagi à la Palme d’or au Festival de Cannes au film d'Abdellatif Kechiche La vie d’Adèle, qui raconte une histoire d’amour entre deux femmes : « Je ne sais pas si j’irai le voir, j’ai pas très envie honnêtement. Mais vous savez, j’ai reçu ça de façon peut-être un peu primaire, mais franchement, le jour du 26 mai, la Manif pour tous… franchement, qu’est-ce qu’ils nous en mettent dans la tête ? On ne peut pas voir un film à la télévision, une série, sans qu’il y ait les gays qui s’expriment. Et maintenant c’est la Palme d’or, ça va quoi ! On est envahis, on ne peut plus avoir une histoire sans histoire gay ; là aussi il y a une espèce de saturation ». Priée de dire si c’est une forme de décadence pour elle, Christine Boutin répond : « Non, je ne dirai pas ""décadence"", mais enfin dans tout excès, il y a une erreur. Donc aujourd’hui, la mode c’est les gays ! On est envahis de gays ! Au niveau de la pensée unique, oui c’est clairement une mode ». Fermeture des commentaires||| A la suite de nombreux dérapages et appels à la haine, nous avons fermé les commentaires liés à cet article. Pour plus de précisions sur les règles encadrant les réactions publiées sur RMC.fr, conformément à la loi, nous vous invitons à lire l'article 8 des conditions d'utilisation de nos sites. Merci de votre compréhension. La Rédaction" Boutin sur RMC : « On est envahis de gays ! » -1 "Lundi, François Hollande a prévenu. Il n'y aura ""pas d'accord"" à Paris pour lutter contre le dérèglement du climat si les pays riches ne s'engagent pas à financer les politiques climatiques des pays en développement. ""Il y a des risques d'échec"", avait-il reconnu, insistant sur la nécessité ""d'engagement ferme sur les financements"" de la part de tous les pays, y compris les pays émergents et du Sud, souvent montrés du doigt pour leurs émissions de CO2. Une façon de souligner en creux l'ampleur de l'ambition qu'il s'est fixé avec l'organisation de cette conférence, la Cop21, en décembre prochain. D'ici là, François Hollande, qui tient à montrer qu'il porte personnellement le projet, va organiser ses troupes. Le président lance ce jeudi la mobilisation pour la Cop21 sur les réseaux sociaux (avec le hashtag #GoCop21) mais aussi avec une réunion à l’Élysée en présence de nombreux ministres et personnalités, parmi lesquelles Yann Arthus-Bertrand. Objectif: être prêt pour la grande conférence qui, si tout se passe bien, devrait faire entrer la France dans l'histoire de la lutte contre le réchauffement climatique. Hollande sur  tous les fronts Jeudi, François Hollande doit ainsi fixer les enjeux de la Cop21. Un timbre spécial Cop21 doit également être dévoilé juste avant le discours du chef de l'Etat, annoncé à 12h, à moins de 90 jours de la tenue au Bourget de la conférence censée produire, sous l'égide de l'Onu, un accord universel contre le réchauffement global. La France réunit justement dimanche et lundi les représentants de 57 pays, dont 37 ministres, pour des consultations sur les moyens de mise en oeuvre du futur accord, notamment les financements et les transferts de technologies. Ces consultations informelles se déroulent en plus des négociations officielles, qu'elles visent à faciliter, alors que le dernier round de pourparlers tenu à Bonn début septembre n'a pas permis d'avancer notablement, laissant toutes les options sur la table. À lire : COP21: les effets concrets du changement climatique en France De nombreuses divergences Le président français a également prévu de se rendre à Pékin début novembre, afin de lancer avec son homologue chinois Xi Jinping un appel ""pour que nous puissions réussir la conférence sur le climat"". Et la partie risque d'être rude tant les divergences sont nombreuses. A Paris, les représentants de 195 États devront tenter de s'accorder pour limiter à 2° la hausse des températures, limite fixée par les scientifiques sous peine de dégâts irréversibles. Mais les divergences restent profondes sur de nombreux sujets, en plus des financements: la répartition des efforts entre pays riches, pauvres et émergents, la forme légale de l'accord, la question des pertes et dommages créés par le climat, etc. ""Ceux qui pensaient que ce serait un parcours tracé, conduisant jusqu'à Paris avec des lauriers déjà adressés et des accords déjà signés, et que d'un coup le climat allait être changé, je dois les décevoir"", avait déclaré François Hollande lundi. ""Si on ne concluait pas, si aucune mesure substantielle n'était prise, ce ne serait pas des centaines de milliers de réfugiés dans les 20-30 prochaines années que nous aurions à traiter, mais des millions"", a-t-il prévenu, alors que le niveau des océans devrait augmenter d'un mètre d'ici 100 à 200 ans. ""Il reste moins de trois mois pour aboutir. Alors la France, parce qu'elle reçoit cette conférence et parce qu'elle est engagée, veut accélérer"", a encore déclaré Hollande, lundi. ""Un sursaut est nécessaire, et nous devons une fois encore entraîner le monde."" À lire : Plan climat d'Obama: vraies annonces et vrais oublis" Climat: Hollande donne le coup d'envoi de la Cop21 -1 "Nouvelle révélation dans l’affaire Guéant. Après la vente des deux tableaux qui avait fait grand bruit il y a quelques semaines, ce lundi on apprend, selon un rapport, que l’ancien ministre aurait touché des primes à hauteur de 10 000 euros par mois pendant près de 3 ans entre mai 2002 et l'été 2004, selon les conclusions d'un rapport de deux inspections rendues publiques lundi. Ces primes proviendraient des « frais d’enquête et de surveillance ». Des primes abolies puis rétablies entre 2002 et 2004 Cette enquête administrative avait été demandée le 2 mai par le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, sur ces primes dont Claude Guéant avait expliqué avoir bénéficié lorsqu'il était place Beauvau pour expliquer plusieurs factures payées en liquide découvertes lors d'une perquisition le visant. Les conclusions de cette enquête de l'Inspection générale de l'administration (IGA) et de celle de la police nationale (IGPN, la ""police des polices""), montrent que cette pratique de primes, qui avait été abolie le 1er janvier 2002, avait ""été rétablie"" de mai 2002 à l'été 2004." Guéant : 10 000 euros de prime par mois entre 2002 et 2004 -1 "Des primaires ouvertes pour désigner le ou la candidate de la droite et du centre pour tenter de reconquérir la mairie de Paris en 2014 auront lieu du 31 mai au 3 juin, pour le premier tour, a annoncé jeudi la fédération UMP de Paris. Un vote électronique ouvert à tous les Parisiens Ce vote électronique est ouvert à tous les électeurs inscrits sur les listes électorales parisiennes, moyennant une inscription préalable et le paiement de 3 euros. Si nécessaire, un second tour sera organisé du 7 au 10 juin. ""Toutes les formations politiques de l'actuelle opposition municipale (UDI, UMP, libéraux, CNI, PCD, etc.) peuvent y participer sans exclusive"", ajoute la charte qui a été adoptée à l'unanimité du bureau de la fédération de Paris et validée par les candidats déjà en piste. Les candidats doivent se faire parrainer par 10 élus parisiens de trois arrondissements et 300 électeurs de cinq arrondissements, et déposer ces parrainages au plus tard le 2 avril à midi auprès du Conseil supérieur des primaires (CSP). Six candidats, dont une inconnue Six candidats se sont déjà fait connaître, et ils sont presque tous encartés à l'UMP: la députée de l'Essonne Nathalie Kosciusko-Morizet(39 ans), la maire du VIIe arrondissement Rachida Dati (48 ans), le maire du Ier et chef du groupe au Conseil de Paris Jean-François Legaret (60 ans), le conseiller de Paris Pierre-Yves Bournazel (35 ans), le conseiller régional Franck Margain (Parti chrétien-démocrate, 51 ans). Le sixième candidat est Douce de Franclieu, une inconnue  de 53 ans, ancienne mère de famille maintenant ""sans profession si ce n'est candidate"", qui défend une position ""de droite libérale, girondine et anti-bobo"", a-t-elle expliqué. Une instance de contrôle pour garantir un ""traitement équitable"" Cette instance de contrôle  ad hoc, garante d'un ""traitement équitable des candidats"", est spécialement créée et sera présidée par Antoine Rufenacht, ancien secrétaire d'Etat sous Raymond Barre (1976-78), ancien directeur de campagne de Jacques Chirac en 2002, ancien député de Seine-Maritime et ancien maire du Havre. Aux côtés de ce ""sage"" siègeront des membres du bureau de l'UMP-Paris, moins ceux qui prendraient position pour un candidat. Chaque candidat y enverra un mandataire. A LIRE AUSSI: >> Municipales: cinq femmes en campagne pour Paris >> Municipales à Paris : NKM en tête chez les sympathisants de droite >> Paris: personne ""sous le coup de condamnation judiciaire importante"" sur les listes de NKM >> Municipales à Paris: le casse-tête d'une primaire UMP >> Municipales: ""ce qui va me séparer de NKM, c'est le projet"" affirme Dati" L'UMP annonce des primaires ouvertes pour la mairie de Paris -1 """Je veux un strict contrôle administratif du culte musulman, tant que son ancrage dans la République ne sera pas pleinement achevé."" Depuis la Villette, pour son premier meeting de la campagne présidentielle, François Fillon a souhaité afficher sa vision de la laïcité et en particulier sur l'encadrement de la pratique du culte musulman. Comme il l'avait déjà dit lors de la campagne de la primaire de la droite, il souhaite mettre en place une instance, différente du CFCM, pour faire l'intermédiaire entre l'Etat et les responsables du culte. ""Autour nous, c’est aussi la pression d’un islam radical expansionniste qui défie notre civilisation"", estime l'ancien Premier ministre. En plus de vouloir encadrer le culte musulman, François Fillon réclame également ""la dissolution immédiate de tous les mouvements qui se réclament du salafisme ou des Frères musulmans"". ""Nous avons un problème avec l'Islam radical"", a-t-on tonné. Arabie Saoudite et Qatar dans son viseur Et le candidat de la droite s'adresse directement aux Français pratiquant ce culte: ""la religion musulmane doit accepter sans condition tout ce que les autres religions ont accepté par le passé"", lâche-t-il. ""Il faut aussi que nos concitoyens musulmans se soulèvent contre ceux qui instrumentalisent leur foi"". Son plan se traduit aussi à l'international. En direction de certains pays du Golfe. Le candidat du parti Les Républicains a indiqué souhaiter ""clarifier"" la relation de la France avec des pays comme l'Arabie Saoudite ou le Qatar." "François Fillon veut un ""strict contrôle du culte musulman""" -1 "Jean-François Copé se sera battu jusqu'au bout, mais a dû jeter l'éponge: le futur ex-patron de l'UMP dont l'ambition allait jusqu'à l'Elysée a annoncé mardi qu'il quittera le 15 juin la tête du parti, englué dans la proliférante affaire de fausses factures Bygmalion. Le député-maire de Meaux a tout tenté pour se maintenir à ce poste conquis de très haute lutte en 2012, ferraillant pendant plus deux heures devant ses pairs réunis en bureau politique à l'Assemblée nationale. Mais les ténors comme Xavier Bertrand, NKM ou François Baroin et bien sûr en tête son rival François Fillon - faisaient de son départ la condition sine qua non de la survie du mouvement créé en 2002 par Jacques Chirac. Trois anciens Premiers ministres aux manettes Un congrès extraordinaire est prévu en octobre prochain, voulu notamment par Nathalie Kosciusko-Morizet, chef de l'opposition parisienne, soit une anticipation d'un an. En même temps que Jean-François Copé, c'est toute la pléthorique direction de l'UMP qui démissionne, avec sa cohorte de vice-présidents. En attendant le congrès, trois anciens Premiers ministres - l'actuel favori des sondages Alain Juppé, le sénateur Jean-Pierre Raffarin et François Fillon - prennent la barre d'un parti qui tangue très fort. |||sondage|||1909" UMP: Copé démissionne, un congrès prévu en octobre -1 """Quand je vois que, sitôt à la tête du parti, tu commences comme ça, je me dis que tu n’iras pas loin"". Cette sentence de Nicolas Sarkozy à Laurent Wauquiez date du mois de février, après la diffusion des propos de ce dernier devant les élèves de l'EM Lyon. Le président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes y affirmait que Nicolas Sarkozy avait placé ses ministres sur écoute lorsqu'il était à l'Elysée, provoquant la colère noire de l'ancien chef de l'Etat et poussant Laurent Wauquiez à présenter ses excuses. Quelques mois plus tard, le ton est légèrement moins acerbe mais le diagnostic reste le même. Comme le soulignent nos confrères de L'Opinion ce mardi, Nicolas Sarkozy est sceptique quant à l'action de Laurent Wauquiez à la tête des Républicains, six mois après le début de son mandat. Sarkozy ne se sent pas écouté Malgré ses ennuis judiciaires, l'ancien président, qui se tient officiellement en retrait de la politique, continue de tirer quelques ficelles dans les coulisses de la droite. Et c'est en général quand les choses vont mal qu'il intervient, comme en pleine campagne présidentielle, quand il avait rencontré François Fillon, en pleine débâcle après les révélations sur son épouse Penelope. Ce mercredi, Nicolas Sarkozy doit rencontrer Laurent Wauquiez, qu'il a vu pour la dernière fois au mois d'avril, et avec qui il échange régulièrement. Après la déflagration provoquée par l'affaire de l'EM Lyon, les mauvais signaux continuent de s'accumuler au sein de LR pour le patron du parti. Ces derniers jours, c'est son opposition avec sa numéro 2, Virginie Calmels, qui sautait aux yeux. La première vice-présidente des Républicains était en particulier remontée contre le dernier tract de LR et son slogan ""pour que la France reste la France"".  ""Ton tract est populiste et ultra-daté"", a-t-elle lancé à Laurent Wauquiez par SMS. Rappelée à l'ordre par son président, la juppéiste a assuré lundi être ""une femme de droite"" et dit vouloir ""continuer à participer au rassemblement de sa famille politique"". ""Un froid entre Wauquiez et le reste du monde"" Pour Nicolas Sarkozy, c'est notamment là que le bât blesse: Laurent Wauquiez serait incapable de rassembler son camp, et cette tâche n'est pas pour lui prioritaire, alors qu'elle l'était pour l'ancien président. En outre, comme il le soulignait en mars lors d'une rencontre avec Valérie Pécresse, Nicolas Sarkozy estime que Laurent Wauquiez joue un jeu dangereux en misant sur une opposition entre urbain et rural, notamment pour s'en prendre à Emmanuel Macron, ""président des riches"" mais aussi ""des villes"". ""Nicolas Sarkozy aimerait voir ses conseils davantage écoutés"", résume un sarkozyste cité par le quotidien libéral, alors qu'un autre surenchérit: ""Il n’y a pas seulement un froid entre Nicolas Sarkozy et Laurent Wauquiez, il y a un froid entre Laurent Wauquiez et le reste du monde"". ""Les européennes seront le juge de paix"" Enfin, les deux hommes sont en désaccord sur les élections européennes de 2019. ""Les européennes seront le juge de paix"", a déclaré Nicolas Sarkozy à plusieurs élus. Il estime que Laurent Wauquiez devrait être tête de liste pour ce scrutin, alors que pour ce dernier, ce n'est pas le rôle des chefs de parti. ""Si vous vous attendez à ce que, face aux premières difficultés, je change de cap, alors, vous apprendrez à me connaître parce que j'ai de la constance et je n'ai pas l'intention de changer"", a prévenu Laurent Wauquiez samedi avant une réunion publique dans la Loire, face aux doutes qui s'expriment en interne. A moins que Nicolas Sarkozy ne parvienne à le convaincre du contraire mercredi." LR: les doutes de Sarkozy sur la stratégie de Wauquiez -1 "Gérard Collomb a été nommé ministre de l'Intérieur, selon nos informations. Le sénateur-maire socialiste de Lyon, qui a soutenu Emmanuel Macron pendant toute la campagne présidentielle, va ainsi succéder à Matthias Fekl place Beauvau. Un nouveau ministre, numéro 2 du gouvernement, âgé de 69 ans qui succédera à un ministre de 30 ans son cadet. Ministre pour la première fois Gérard Collomb règne sur la métropole lyonnaise depuis près de 40 ans. Conseiller municipal à Lyon en 1977, il est élu en 1981 député du Rhône. Sénateur du Rhône en 1999, il est élu maire du 9e arrondissement de la ville en 1995. Il devient maire de Lyon en 2001. Un mandat qu'il a conservé à chaque élection depuis. Il a obtenu la présidence de la métropole de Lyon en janvier 2015. Il n'a toutefois jamais été ministre malgré sa position national au sein du Parti socialiste. Le nouveau ministre de l'Intérieur a fait ses premières armes au Parti socialiste dès la fin des années 60. Initiateur de la gauche plurielle, qui rassemblait le Parti socialiste, le Parti communiste, le Parti radical de gauche, les Verts et le Mouvement des citoyens, qui correspond au gouvernement Jospin composé en 1997, Gérard Collomb soutenait la candidature de Dominique Strauss-Kahn avant de se rabattre sur Ségolène Royal lors de l'élection présidentielle de 2007. Compétences et confiance Présenté comme l'un des premiers ""marcheurs"" aux côtés d'Emmanuel Macron, il n'avait pas hésité à critiquer le programme du représentant du Parti socialiste pour la présidentielle, Benoît Hamon, dont il estimait qu'il mènerait ""dans le fond du gouffre"". ""Il a à la fois les compétences, condition requise pour Emmanuel Macron, et la confiance du président"", analyse Apolline de Malherbe, éditorialiste politique à BFMTV. Loin d'incarner le renouvellement, il va devoir occuper, à quasi 70 ans, un poste ""physiquement très dur"", indique Thierry Arnaud, chef du service politique à BFMTV. Gérard Collomb devra gérer la lutte contre le terrorisme, la mise en place de cette nouvelle police voulue par Emmanuel Macron, une police de ""sécurité quotidienne"" - ressuscitant la police de proximité - et la grogne des policiers qui réclament plus de moyens. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Gérard Collomb nommé ministre de l'Intérieur -1 "Le Bureau politique de l'UMP a annoncé mercredi l'exclusion du conseiller général Olivier Lapierre, ancien maire de Saint-Gilles, dans le Gard, qui avait publiquement souhaité la candidature du député FN Gilbert Collard dans cette ville lors des prochaines élections municipales de 2014. Jean-François Copé, président de l'UMP, affirme, dans un communiqué, ""qu'aucun accord d'aucune sorte ne sera accepté avec le Front national"" pour les prochaines municipales et que ""tout membre UMP qui viendrait à passer un accord avec le FN ou qui soutiendrait une candidature se placerait immédiatement en situation d'être exclu"". Olivier Lapierre avait souhaité la candidature à Saint-Gilles de l'avocat Gilbert Collard, député de la circonscription, sur les ondes de France Bleu Lozère, en se disant prêt à le soutenir au cas où il serait candidat." Un élu exclu de l'UMP pour avoir souhaité la candidature de Collard -1 "Saint-Denis, 105.000 habitants, une mairie communiste et une droite quasi absente. Une situation idéale pour le PS, bien décidé lors des municipales de mars à en découdre et asseoir son emprise sur le département, dans la continuité des dernières législatives. Une situation qui n’a pas échappé à Didier Paillard, le maire communiste actuel: ""Claude Bartolone veut prouver à ses instances qu’il peut ramener des villes ""coco"" dans le giron du PS"". Le Président de l’Assemblée nationale, lui-même élu de Seine Saint-Denis, est en effet considéré par beaucoup comme l’instigateur de la vague rose, ayant déjà emporté sur son passage 9 des 12 circonscriptions du département. Le socialiste Mathieu Hanotin n'en est pas à son coup d'essai L’arme de ""Barto"" pour conquérir Saint-Denis s’appelle Mathieu Hanotin. En dépit de ses 35 ans, le député socialiste est loin d’être un novice en politique. Son premier coup d’éclat remonte à 2008, lorsqu’il ravit le poste de conseiller général au communiste sortant, Ronan Kerrest. Il récidive en 2012 où, contre toute attente, il emporte le siège de député face au candidat Front de gauche Patrick Braouzec, pourtant solidement ancré localement. Tenant de l’aile gauche du PS, Mathieu Hanotin a refusé une alliance avec l’équipe municipale sortante, elle-même alliée des écologistes. ""On ne fait pas une alliance alors que les militants socialistes sont contre"", fait-il valoir, précisant qu’il ""se sent plus à gauche que les communistes, au vu de leur action."" Le cumul des mandats en question ""La politique menée par François Hollande n’avait pas besoin qu’on y ajoute des divisions à gauche"", regrette-t-on dans le camp communiste, qui pointe également du doigt l’éventuel cumul de trois mandats électifs par le candidat socialiste. Un reproche balayé par Mathieu Hanotin – qui a d’ailleurs voté pour la loi instaurant le non-cumul. ""Je crois aux règles du jeu"", affirme-t-il. ""Si la loi passe, j’ai déjà dit que je ne me représenterai pas au poste de député en 2017. Et d’ici là, je pourrai faire valoir mes atouts de député-maire, tant au Conseil général qu’à l’Assemblée"". Le projet de métropole divise la gauche A ce duel viendra se mêler un autre candidat, Georges Sali, qui présente une liste du Parti socialiste de gauche (PSG). Militant socialiste pendant 30 ans, président du comité local de soutien à François Hollande, il compte maintenant rassembler les déçus de la politique gouvernementale. Il ne veut pourtant pas s’allier à Didier Paillard, car il est ""avant tout socialiste"", ni à Mathieu Hanotin ""le porte-valise de Bartolone"". Mais le principal point de désaccord au sein de la gauche dyonisienne, c'est le grand projet de métropole porté par le gouvernement, et dont Jean-Marc Ayrault s'en est fait l'echo jeudi 16 janvier. Georges Sali craint, comme Didier Paillard, ""une augmentation de la pression foncière et immobilière, et les spéculations"" sur le territoire. Mathieu Hanotin, lui, fait savoir qu’il sera très attentif à ce sujet. La droite veut en profiter La droite, ultraminoritaire dans le 93, compte bien profiter de ces divisions, et de l’impopularité du gouvernement actuel. A la tête d’une liste UDI-MoDem-UMP, Houari Guermat vise ainsi un score ""supérieur à 20%"". Pour ce faire, l’accent sera mis sur la fiscalité et la sécurité. Le candidat propose en effet ""une pause fiscale, des policiers en plus grand nombre, et l’arrêt de la bétonisation de la ville."" Le candidat FN, lui, veut avant tout lutter contre ""le clientélisme obscène"" dont fait preuve, selon lui, le maire actuel. Et s’il ne se maintient pas au second tour, Didier Labaune envoie un message clair à ses électeurs : ""TSP: Tout sauf Paillard !"" Voilà peut-être un soutien dont le PS se serait bien passé. >> Voir les résultats des précédentes élections à Saint-Denis" A Saint-Denis, la gauche s'apprête à régler ses comptes -1 "En novembre prochain, le collectif ""Banlieues patriotes"" du Rassemblement bleu marine, va connaître sa première échéance. Celle de présenter, lors d'une convention du FN, ses propositions sur la banlieue. Si l'alliance extrême droite et banlieue peut paraître maladroite, le parti frontiste l'a fait. Aux départementales de 2015, le FN a recueilli 48% des voix à Montfermeil (93), une ville longtemps restée sous administration communiste. Sur le canton Tremblay-en-France-Montfermeil, il est arrivé en tête au premier tour avec 30,3% des suffrages. Pour l'élection présidentielle de 2017, le collectif “Banlieues patriotes” doit nourrir le programme de Marine Le Pen. Tout comme dix autres collectifs dans d'autres domaines. Les ""propositions novatrices"" de Banlieues patriotes Jordan Bardella, le jeune secrétaire départemental du FN en Seine-Saint-Denis, prévient: ""Nos propositions novatrices seront présentées lors d’une convention pour une République apaisée mi-novembre"". Certaines concernent la politique de la Ville qui va dans le mauvais sens depuis des décennies, selon l'élu, contacté par nos soins. ""Nous sommes en totale opposition avec le dispositif qui consiste à enfermer les quartiers dans des cases. Depuis 40 ans, on considère que parce que les gens sont pauvres, il y a de la délinquance"". Guy Deballe, le secrétaire général du collectif Banlieues patriotes, plaide pour un ""vrai vivre ensemble, des services publics, des transports"". Il estime qu'il faut ""remettre la politique de la ville entre les mains de l’Etat"". Parmi ces ""propositions novatrices"", Jordan Bardella détaille un ""rétablissement du service militaire"" et la nécessité de ""fermer les mosquées radicales"". Toujours sur le terrain religieux, l'étudiant en géographie et conseiller régional d'Ile-de-France estime qu'il est nécessaire d'étendre ""la loi de 2004 (sur le port de signes religieux à l'école, NDLR) aux entreprises, aux services publics, aux lieux publics"". Des idées qui émanent de la maison mère. En août dernier, Florian Philippot assurait lui aussi sur notre antenne qu'il fallait interdire le voile dans l'espace public. Même chose pour le service militaire, Marine Le Pen demande régulièrement la ""mise en place d’un nouveau service nationale militaire"". A ces propositions, Guy Deballe ajoute celle de ""renforcer les moyens humains de protection des citoyens"" avec ""plus de policiers et plus de gendarmes"". Miser sur le vote des femmes Quant à sa cible, le FN ""s’adresse à tous les Français"", rappelle Jordan Bardella qui plaide pour un ""travail pédagogique avec la France des oubliés dans les banlieues"", ""un territoire qui s’abstient énormément"". Mais le collectif Banlieues patriotes entend aussi adresser un ""message aux mères de famille"". ""Souvent, elles ont un travail précaire et doivent s’occuper de leurs enfants, ce sont des personnes qui s’identifient à Marine Le Pen"", croit savoir l’élu. Sur le site de Banlieues patriotes, les articles à destination des femmes sont nombreux. Celui-ci se revendiquant du féminisme, celui-là appelant les femmes de banlieues à être ""libres et insoumises"". Quant aux électeurs issus de l'immigration, Jordan Bardella assure qu’il y a ""de moins en moins de réticences"", ""les gens ne sont pas bêtes"", précise-t-il. Le jeune élu évoque ses tournées en Seine-Saint-Denis: ""On me dit: 'Ce qu’on a fui en Algérie, on le retrouve dans nos quartiers'"", faisant référence à la pratique d'un islam radical. Pouvoir répulsif Mais le FN garde chez les électeurs issus de l’immigration, un pouvoir rebutant. Jérôme Fourquet, directeur à l'Ifop et co-auteur de Karim vote à gauche et son voisin vote FN, explique que ""la peur du FN"" existe encore: ""Même si Marine Le Pen a édulcoré son discours en la matière, le message reste présent chez les citoyens d’origine immigrée."" Concrètement, le discours du FN sur l’immigration, ""les empêche de voter"" pour ce parti et provoque même un effet de sur-mobilisation lorsque le Front nationale est présent au second tour. Quand on pointe le paradoxe du discours du Front national sur les migrants à sa volonté de conquérir le vote des citoyens issus de l'immigration, Guy Deballe estime qu’il s’agit d’une ""remarque fortement inspirée d’un commentaire des beaux quartiers parisiens"". Car selon lui, si ""les Français d’origine immigrée regardent cette récente migration avec compassion, ils se demandent aussi comment c’est possible qu’il y est autant de conflits qui naissent dans ces endroits"". Les collectifs du FN, ""un enjeu de storytelling"" Ces collectifs ne sont pas une nouveauté au FN. ""C’est la troisième vague, après celles des années 70 et 90"", explique Nicolas Lebourg, historien de l’extrême droite. ""Celle-ci a été relancée par Marine Le Pen et Florian Philippot"". Si ces collectifs ne connaissent pas un ""très grand succès au niveau qualitatif"", ""c’est un enjeu de storytelling médiatico-politique"", pour le parti. ""Le FN veut montrer qu’il se normalise, qu’il se désenclave"", précise l’historien. Selon lui, c’est ""important pour un parti qui n’a pas tant de places éligibles que ça"" et ""ça maille le parti pour celui qui tient ces collectifs"", autrement dit Florian Philippot qui peut ainsi ""se faire un réseau"", en distribuant des postes. Et le pouvoir de rabattage de voix de ces collectifs reste faible. Par exemple, ""ce n’est pas le collectif Racine (dédié aux professeurs, NDLR) qui ramène les enseignants, c’est plus un effet structurel"", explique Nicolas Lebourg." Comment le FN compte séduire les banlieues pour 2017 -1 "Ségolène Royal boude La Rochelle. La ministre de l'Ecologie ne participera pas à l'université d'été du PS du 29 au 31 août prochain. Officiellement, elle se trouvera à cette date en Martinique pour une visite consacrée à ""la transition énergétique dans les Outre-Mer"". Mais au-delà des déclarations officielles, l'ancienne présidente de Poitou-Charentes conserve sans doute encore bien des mauvais souvenirs de La Rochelle. Aux législatives de 2012, elle y a subi une cinglante défaite face au dissident socialiste Olivier Falorni. Royal brouillée avec le maire de la Rochelle Depuis, elle s'est également sévèrement brouillée avec Jean-François Fountaine, devenu maire de la ville en mars, qui avait soutenu Olivier Falorni en 2012. Il a depuis été exclu du PS. Traditionnellement, c'est le maire de La Rochelle, socialiste depuis 15 ans, qui prononce le discours d'ouverture de l'université d'été du PS. Ségolène Royal, qui avait été présente l'an dernier, n'en sera pas cette fois." Ségolène Royal n'ira pas à l'université d'été du PS à la Rochelle -1 "L'Elysée s'est jointe au flot de déclarations émues après la mort de François Hessel, mardi soir. ""J’apprends avec une grande tristesse la disparition de Stéphane Hessel"", un ""humaniste passionné"", a déclaré François Hollande, dans un communiqué publié mercredi midi par l'Elysée. ""C’était une grande figure dont la vie exceptionnelle aura été consacrée à la défense de la dignité humaine"", affirme le communiqué, qui souligne l'ancien statut de résistant de Stéphane Hessel, ses valeurs, son parcours professionnel, ses ""combats pour les droits de la personne humaine, pour lutter contre les préjugés, les conformismes, les conservatismes"". ""il nous laisse une leçon, celle de ne se résigner à aucune injustice"" ""Sa capacité d’indignation était sans limite, sauf celle de sa propre vie. Au moment où celle-ci s’achève, il nous laisse une leçon, celle de ne se résigner à aucune injustice"", ajoute le communiqué. Stéphane Hessel, auteur du best-seller Indignez-vous ! vendu à des millions d'exemplaires et qui a inspiré dans le monde ces dernières années plusieurs mouvements de protestations, est mort dans la nuit de mardi à mercredi à 95 ans." "Mort de Stéphane Hessel: l'Élysée salue ""une grande figure""" -1 "L'institut Elabe, pour BFMTV, a sondé les Français pour jauger la perception que les Français nourrissaient de Marine Le Pen, dans une étude que nous diffusons ce mercredi. Et il apparaît que l'image de Marine Le Pen demeure mitigée voire négative auprès du public. Ainsi, parmi les treize traits proposés aux personnes interrogées, ses idées pour la France ne semblent bonnes qu'à 37% des Français. Serait-elle en mesure de réformer le pays? Seuls, 34% des gens voient les choses de cet oeil. Le même nombre de sondés estiment que la présidente du Front national ""comprend"" les électeurs. Son honnêteté n'est validée que par 29% du panel. Une statistique similaire, 28%, fixe la limite de son capital sympathie. Dépassée par Marion Maréchal-Le Pen Dans un domaine plus politique, sa capacité à rassembler les Français ne convainc que 27% du public. Ils ne sont également que 26% des membres de l'opinion a lui prêter les qualités nécessaires pour être présidente de la République. Le score est le même quand il s'agit de savoir si Marine Le Pen pourrait remporter la prochaine élection présidentielle. Certains des sujets abordés rendent un écho plus favorable pour Marine Le Pen. Mais le problème, c'est que sur ceux-ci, la députée élue dans le Pas-de-Calais est devancée par sa nièce, qui vient de clore une séquence qui l'a vue reprendre pied sur la scène publique, quelques mois après avoir pris du champ. Ainsi, si 56% des Français accordent un certain courage à Marine Le Pen, ils sont 59% à émettre le même jugement à l'endroit de Marion Maréchal-Le Pen. Cette dernière inquiète moins que sa tante (51% contre 54%). Le dynamisme est mis au crédit de Marine Le Pen par 53% des Français... ce qui la place douze points derrière l'ex-députée élue dans le Vaucluse. Pour rassembler le camp frontiste, 48% font confiance à Marion Maréchal-Le Pen et seulement 38% à Marine Le Pen. Marion Maréchal-Le Pen est jugée sympathique par 48% des sondés, honnête par 41% d'entre eux. Cependant, avec 27%, elle se situe dans les mêmes désagréables eaux que sa tante quand les personnes interrogées examinent ses chances éventuelles de l'emporter en 2022. Marion Maréchal-Le Pen est en fait portée par une plus grande faveur à son égard auprès des sympathisants LaRem et MoDem ou de droite. Ses scores au sein de ce public sont supérieurs en moyenne de dix points à ceux obtenus par sa tante. La fidélité des sympathisants du Front national Bérézina pour Marine Le Pen? Pas tout à fait, car auprès des sympathisants du Front national, elle reste leader, bien que ceux-ci tiennent aussi Marion Maréchal-Le Pen en haute estime. 75% des sympathisants du FN croient en sa capacité à gagner lors de la prochaine élection présidentielle, contre 65% pour sa nièce. Marine Le Pen est aussi tenue pour plus présidentiable: 81% contre 72%. Aussi, pour ce qui est de réformer le pays, 90% des sympathisants frontistes pourraient s'en remettre à la fille de Jean-Marie Le Pen et 79% à sa petite-fille. Elabe a aussi voulu savoir ce que l'opinion pensait d'un éventuel abandon du nom de ""Front national"" par la formation politique. 59% des électeurs du Front national se disent favorables à ce nouveau baptême quand 20% s'y opposent. 21% d'entre eux n'expriment pas d'avis. Si l'on se reporte à l'ensemble des Français, 41% posent qu'il s'agit d'une bonne chose, 13% tiennent la position inverse, et 46% ne se prononcent pas. Echantillon de 1.001 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l'échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l'interviewé après stratification par région et catégorie d'agglomération. Interrogation par internet les 6 et 7 mars 2018." Sondage BFMTV: Marion Maréchal-Le Pen gagne la bataille de l'image contre Marine Le Pen -1 """On sait très bien qu'il n'y en a qu'un, c'est Nicolas Sarkozy"". Dimanche soir, après l'annonce de la victoire de la droite en Corrèze, le fief de François Hollande, Bernadette Chirac, élue comme suppléante, n'a pas caché son enthousiasme, et parlait déjà de l'étape suivante: la présidentielle de 2017. ""On va préparer les présidentielles"" Jugeant que le président de l'UMP a été ""très bien, très calme"", lors de sa déclaration dimanche soir, Bernadette Chirac a estimé que Nicolas Sarkozy a ""dit des choses qui nous encouragent à continuer"". Et d'ajouter, au sujet de l'échéance électorale de 2017: ""On sait très bien qu'il n'y en a qu'un, c'est Nicolas Sarkozy, on va préparer les présidentielles"". Bernadette Chirac a également ajouté que le retour de la Corrèze à droite lui fait ""particulièrement plaisir, en particulier pour (son) mari"" Jacques Chirac, qui a fait en Corrèze, berceau de sa famille, ses premiers pas en politique. ""Beaucoup de joie et de fierté"" L'union de la droite a arraché la Corrèze, longtemps le fief du président François Hollande, en l'emportant dans au moins 11 des 19 cantons du département. Elue depuis 1979 du canton de Corrèze, Bernadette Chirac, 81 ans, a de nouveau gagné dimanche, mais cette fois comme suppléante, à Brive. ""Je ressens beaucoup de joie et beaucoup de fierté"", a déclaré l'ancienne Première dame, interviewée sur BFMTV. ""La droite républicaine a permis à la Corrèze de basculer à droite et de reprendre l'élan qu'elle avait du temps où mon mari était président de la République française, deux fois comme vous savez, et député de la Corrèze"". ""Il a donné l'essentiel de sa vie à son département, qui est son département"", a-t-elle poursuivi. ""Toute sa famille, du côté paternel comme du côté maternel, ce sont des Corréziens, c'étaient des enseignants. Cette victoire de ce soir me fait particulièrement plaisir en particulier pour lui"" ." "Bernadette Chirac: ""Il n'y en a qu'un, c'est Nicolas Sarkozy""" -1 "Manuel Valls estime que François Hollande a ""une vocation naturelle à être à nouveau candidat"" lors de l'élection présidentielle de 2017, selon la traduction française d'un entretien au journal néerlandais NRC Handelsblad, distribuée vendredi par Matignon. Interrogé sur la récente déclaration de Michel Rocard, qui déconseille à François Hollande de se représenter, le Premier ministre, en visite vendredi aux Pays-Bas, a répondu: ""Michel Rocard donne souvent de bons conseils mais là, ce n'est pas le cas. François Hollande a une vocation naturelle à être à nouveau candidat"". ""C'est ma tâche de l'aider à réussir"" ""C'est ma tâche de l'aider à réussir afin que la France en 2017 soit dans un meilleur état qu'en 2012"", a ajouté le chef du gouvernement, alors que les spéculations vont bon train sur sa rivalité avec le chef de l'Etat dans la perspective d'une éventuelle primaire socialiste en 2017. Le 22 octobre, lui remettant les insignes de grand Croix de l'Ordre du mérite, une tradition pour le Premier ministre après six mois passés à Matignon, François Hollande avait ironisé sur Georges Clemenceau, modèle politique de Manuel Valls, qui n'avait pas réussi à accéder à l'Elysée en 1920. ""Cette impopularité, il faut l'assumer"" Interrogé sur l'impopularité persistante de François Hollande, Manuel Valls a répondu: ""Je pense que les Français, après le changement de 2012, avaient espéré des résultats plus rapides. Je regrette que nous n'ayons pas dit immédiatement que l'état de la France à ce moment-là était bien pire que celui que nous avions imaginé. Ce fut une erreur. Réformer prend toujours du temps, et il y a donc un risque d'impopularité. Cette impopularité, ce scepticisme, il faut l'assumer. Mais la politique que nous menons est la bonne"". Manuel Valls, qui a déclaré la semaine dernière ne pas exclure un changement de nom du PS, a détaillé au NRC Handelsblad: ""Je veux moderniser le Parti socialiste, le rendre plus réaliste et plus pragmatique.""" Valls et la candidature de Hollande en 2017 -1 "Le « storytelling » gouvernemental cherche à accréditer l’idée que JM Ayrault a repris des forces et que la réforme fiscale sera à la fois la preuve de sa combativité et l’illustration de sa méthode. A lire la presse, on est même prié de croire que le 1er ministre a fait plier le PR sur ce point – avec sa « remise à plat », il aurait mis les pieds dans le plat. La réalité est moins glorieuse : l’offensive réformiste de JM Ayrault est une échappatoire politique face une double menace – la contestation de sa politique fiscale et son propre discrédit (jusque dans la majorité). Donc ce prétendu coup de force est un coup de poker – et aussi un aveu de faiblesse. Pourquoi ne croyez-vous pas que JM Ayrault ait réussi à persuader F. Hollande ? Après tout, la réforme fiscale était une promesse présidentielle et jusqu'ici elle semblait enterrée... C’était une promesse judicieuse, F. Hollande a eu tort de l’oublier. Si JM Ayrault la ressuscite, tant mieux. Dans l’immédiat, ce qui est recherché n’est pas l’efficacité fiscale mais l’habileté politique. Il faut temporiser pour noyer la fronde fiscale sous de longues négociations – et réinstaller le PM en chef de la majorité. F. Hollande a donné son accord à l’opération. Le problème, c’est que cette «recrédibilisation» de JM Ayrault jure avec sa propre «représidentialisation» puisqu’il apparaît à la remorque de son PM. Sous la Vè République, c’est une situation qui finit toujours par se retourner contre le PM. Tous les partis politiques sont conviés à Matignon dans le cadre de cette concertation, sauf le Front national. Est-ce que c'est une erreur de JM. Ayrault ? S’il veut organiser un grand débat national sur la question de l’impôt, on ne voit pas pourquoi il n’invite pas le FN – ni d’ailleurs les partis d’extrême-gauche. Ce serait l’occasion de demander Marine Le Pen d’entrer dans le détail de ses propositions en matière fiscale et d’en mesurer la crédibilité. M. Le Pen a beau jeu de protester parce qu’elle n’est pas invitée mais c’est peut-être un service qui lui est rendu. De ce point de vue, c’est non seulement une erreur mais une faute. Un sondage publié par Le Figaro montre que 50% des Français craignent que la réforme de JM Ayrault n'aboutisse à une augmentation des impôts. Vous pensez qu'ils ont raison ? Ce n’est pas le moins probable. JM Ayrault a promis une réforme à niveau de prélèvement constant. Si l’impôt baisse pour certains, il devra augmenter pour d’autres. Comme le même JM Ayrault a dit l’an dernier que 9 Français sur 10 seraient épargnés par les hausses d’impôts et que c’est le contraire qui s’est produit, on peut comprendre un certain scepticisme. F. Hollande, lui, s’est empressé de dire que la réforme sera complexe et prendra du temps. Il n’est pas exclu qu’à l’arrivée, on doive se dire que la fameuse « remise à plat » ne valait pas qu’on ne fasse… tout un plat." Réforme fiscale : le coup de force de JM. Ayrault est un aveu de faiblesse -1 "A Paris, et plus précisément dans les couloirs de l'Assemblée nationale, l'affaire Benalla évolue toujours à haute intensité ce jeudi, entre commission d'enquête éclatée au Palais-Bourbon, après que l'opposition l'a quittée, et dépôt d'une motion de censure. A Madrid, en revanche, Emmanuel Macron a cherché ce même jeudi, lors d'une conférence de presse donnée aux côtés du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, à relativiser l'importance d'un dossier qui a occasionné deux commissions d'enquêtes parlementaires, cinq mises en examen, la saisie de l'IGPN et le lancement d'une procédure judiciaire par le parquet de Paris, raillant ""une tempête dans un verre d'eau"". ""Il s’est passé quelque chose, de tout à fait sérieux, qui a donné lieu à une réponse immédiate et proportionnée de la part de l’Elysée, ayant eu ensuite, par voie de presse, un emballement. Il ne m’appartient pas"", a-t-il cependant prolongé. ""Rien ne troublera le président de la République"" Emmanuel Macron a ensuite détaillé sa vision de la situation actuelle: ""Et il y a ensuite un travail, qui doit être celui de la justice, il m’appartient d’en préserver la quiétude et toute l’efficacité. Il y a un travail ensuite, celui du Parlement, qui est légitime, qui n’est ni celui de la justice, ni celui de l’exécutif. Et puis il y a le président de la République qui est au travail, qui continue, et que rien ne troublera."" S'agissant de l'exécutif et de la présidence de la République, il a à nouveau loué la réaction de son cabinet en mai dernier: ""Je considère pour ma part que les collaborateurs de l’Elysée ont fait leur travail, comme ils le devaient au moment où ils le devaient et que les réponses qui devaient être données l’ont été. Et ensuite, j’attends les réponses de la justice, du Parlement et de l’exécutif aussi sur les enquêtes qu’il a demandées.""" "Affaire Benalla: Emmanuel Macron moque ""une tempête dans un verre d'eau""" -1 "Le numéro deux du gouvernement, Laurent Fabius, a souligné dimanche la nécessité de ""jouer collectif"" au sein de l'exécutif, après des appels socialistes à ramener de l'ordre dans la maison gouvernementale. ""Il faut qu'il y ait de la paix"" et ""il faut jouer collectif"", a déclaré le ministre des Affaires étrangères à la chaîne de télévision France 3 qui l'interrogeait sur les prises de position parfois disparates des ministres de Jean-Marc Ayrault sur un sujet donné. Le président des sénateurs PS, François Rebsamen, a reconnu récemment avoir conseillé au Premier ministre de ""virer"" un ministre pour ""ramener de l'ordre"" dans son gouvernement. ""Je ne vais pas jouer les anciens mais j'ai eu l'occasion de le dire à plusieurs reprises aux uns et aux autres, le Premier ministre le fait, mais il faut jouer collectif"", a insisté Laurent Fabius, lui-même Premier ministre de 1984 à 1986." "Fabius: au gouvernement, ""il faut jouer collectif""" -1 "Un portefeuille vide: c'est la nouveauté du gouvernement Philippe 2. Plusieurs entrants au gouvernement sont ainsi nommés auprès d'autres ministres sans attribution précise. Des ""ministres de rien"" au nombre de sept, parmi lesquels figurent par exemple Benjamin Griveaux, fidèle macroniste nommé secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Économie et des finances Bruno Le Maire, la sénatrice MoDem Jacqueline Gourault, ministre auprès du ministre de l'Intérieur, ou le Républicain Sébastien Lecornu, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Transition écologique et  solidaire. Des bras en plus ""Ils ont vocation à être les adjoints des ministres auprès desquels ils sont nommés"", explique l'exécutif à l'AFP. Ces ""ministres auprès"" sont d'abord un renfort opérationnel pour les ministres ""titulaires"", dont certains sont chargés d'un périmètre très large, comme Jacques Mézard à la Cohésion des territoires - maroquin qui fusionne trois ministères (Logement, Villes et Aménagement du territoire) -, ou sont extrêmement sollicités, comme Gérard Collomb à l'Intérieur. ""Je ne peux pas faire comme Jean-Luc Mélenchon et avoir des hologrammes partout"", plaisante même Nicolas Hulot, ce vendredi sur BFMTV. Le ""ministre auprès"" pourra notamment jouer un rôle de représentation lors des séances d'examen des textes par le Parlement, ou se charger de dossiers spécifiques, comme tel ou tel cas de crise industrielle pour le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Économie. Contrôle politique Un conseiller du Premier ministre a beau assurer au Figaro que ""l'objectif n'est pas de multiplier les contre-pouvoirs internes"", certaines nominations semblent toutefois destinées à assurer l'emprise du duo exécutif sur son gouvernement. Difficile de ne pas lire la nomination de Benjamin Griveaux, ancien porte-parole de La République en marche, comme l'installation d'une ""taupe"" au sein d'un ministère tenu par la droite. ""Cet intime de Macron sera l'œil de Moscou du président, il lui rapportera ce qui s'y passe, commente dans Le Figaro un parlementaire macroniste, ex-socialiste. Avoir deux ministres de droite à Bercy, Le Maire et Darmanin, c'était angoissant pour la gauche."" Ambition managériale La fonction inédite de ministre ""auprès"" correspond à la fois à la conception entrepreneuriale de la gouvernance défendue par le président et à l'impératif d'aguerrissement des troupes macronistes issues du ""renouvellement"". ""Cela permet d'avoir un ministre senior et des secrétaires d'État un peu plus juniors"", a ainsi expliqué le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner. ""Les ministres de plein exercice joueront un rôle de manager, de tutelle"", précise Matignon. Sébastien Lecornu (31 ans) et Brune Poirson (35 ans), nommés auprès de Nicolas Hulot au ministère de la Transition écologique, sont les parfaits exemples de ces jeunes cadres politiques ""couvés"" pour la suite du quinquennat. À lire : TROMBINOSCOPE - L'organigramme complet du nouveau gouvernement" "À quoi servent les ministres de ""rien""?" -1 "Même si sa victoire à l'élection du parti en novembre prochain face à Hervé Mariton et Bruno Le Maire semble acquise d'avance, Nicolas Sarkozy va devoir s'imposer pour obtenir une large majorité, nécessaire afin d'arriver en tête aux primaires de 2017. Quelles sont ses chances de réussite? Comment est-il perçu par les Français? Réponses avec Yves-Marie Cann, directeur de l'opinion à l'institut CSA. Finalement, qui attend le retour de l'ex-président? Il n’existe pas un désir majoritaire et massif de la population. Il n’y a pas un mouvement général en sa faveur. En revanche, le sondage publié samedi pour BFMTV montre qu’il reçoit un soutien très fort des sympathisants UMP (89%). Il fait figure de favori, mais si son score à la présidence du parti est inférieur à 80%, cela pourrait signifier que pour un certain nombre, le passage par la case ""parti"" n’était pas souhaitable pour aller au combat en 2017. Bruno Le Maire estime que si Nicolas Sarkozy fait plus de 80% au scrutin pour la présidence de l'UMP, ""le jeu sera fermé à droite""... Il est certain que 80% voire plus serait un plébiscite. Aujourd’hui, on entrevoit à travers les sondages qu’il existe une nostalgie de Nicolas Sarkozy chez les militants et les sympathisants, même si on ressent également l’envie de voir émerger de nouvelles têtes. En ce sens, il sera très intéressant d’analyser les résultats de Bruno Le Maire, qui est parti tôt en campagne et a mis en place une véritable organisation. Son score devrait être supérieur au troisième adversaire, Hervé Mariton, qui apparaît plus comme une candidature de témoignage. Et du côté des centristes? Eux sont plutôt sur la réserve: 72% des sympathisants du MoDem n’approuvent pas son retour, alors que 55% l'accueillent favorablement à l’UDI. L’écart avec les résultats pour l’UMP veut dire quelque chose: le positionnement politique de Nicolas Sarkozy à la fin de son mandat, et plus précisément après le discours de Grenoble en 2010, a laissé des traces au centre. Les représentations associées à l’ex-président sont très marquées par son visage de 2012, et à ce stade, je ne perçois pas de changement politique par rapport à ce que j’ai vu dimanche soir sur France 2. Ses deux propositions fortes dimanche ont été les référendums et l’immigration à travers Schengen, qui sont justement deux marqueurs forts de sa dernière campagne présidentielle. Qui sont ses challengers pour 2017? Nicolas Sarkozy reste le champion le plus désiré à droite pour la présidentielle, mais on voit que les perceptions commencent à se modifier autour d’Alain Juppé. Il s’impose petit à petit comme un recours possible à Nicolas Sarkozy. Il a pris un avantage dans les sondages par rapport à François Fillon et Xavier Bertrand, mais reste encore loin derrière l’ancien chef de l’Etat. Il va désormais falloir voir quelle alternative il propose sur le plan politique. Les come-back en politique peuvent-ils être réussis? Les come-back sont très rares! On peut néanmoins tracer un parallèle avec le retour manqué de Valéry Giscard-d’Estaing, après sa défaite à la présidentielle en 1981, à la fin de son premier mandat de président. Comme Nicolas Sarkozy, il était jeune à l’époque (55 ans, ndlr), et caressait lui aussi le rêve de redevenir président. Il n’a jamais réussi. Seule différence notable: la défaite de Nicolas Sarkozy n’a jamais été perçue comme une humiliation par les militants du parti, ni même par lui. Et sa sortie a été considérée comme réussie. Personne ne l’a jamais jugé responsable de l'échec de la droite à la présidentielle, même si certains ont demandé un bilan critique de son mandat. En revanche, la sortie de Valéry Giscard d’Estaing a été considérée comme ratée à l’époque. Hors de nos frontières, seule l’Italie a connu un tel come-back…avec Silvio Berlusconi." "UMP: ""Il existe une nostalgie de Nicolas Sarkozy"", mais..." -1 "Invitée vendredi matin sur BFMTV et RMC, Anne Hidalgo juge qu'""il faut d'abord maintenir le dialogue"" face à la colère sociale, répondant à la menace d'Alain Vidalies, secrétaire d'Etat aux Transports, de procéder à ""des réquisitions"" demain samedi. ""Si elle (la réquisition, Ndlr) est nécessaire, il faut le faire"", répond la maire socialiste de Paris, mais ""la réquisition, ça veut dire envoyer des policiers chercher les gens chez eux et leur demander de venir travailler, ça veut dire mettre tout le monde sur une tension encore plus forte, faire peser sur ceux qui refuseraient de répondre à cette réquisition de pouvoir être condamné jusqu'à 6 mois de prison, c'est vraiment ça qu'on veut? Je suis toujours favorable au dialogue"". En pleine grève du ramassage des ordures, Anne Hidalgo se veut rassurante: ""Je ne veux pas que la ville soit dans cet état. Dès hier soir, nous avons pu faire sortir une cinquantaine de camions. Ce matin, nous avons trente camions de plus dans Paris (...). Toutes les ordures seront ramassées, aujourd'hui elles sont en train d'être ramassées, il faudra quelques jours pour un retour à la normale. Je prône le dialogue plutôt que s'envoyer des coups de menton à la figure"". Plutôt que de recourir à la force et aux réquisitions, la maire de Paris lance un appel au gouvernement: ""Il faut dialoguer, ne pas couper les ponts, et recevoir l'ensemble des organisations syndicales"". Anne Hidalgo appelle encore à organiser ""une grande négociation, une grande discussion"". ""Je suis sûre"", plaide-t-elle ""qu'il y a un chemin pour pacifier notre pays. (...) Il faut que chacun fasse un pas vers l'autre. J'ai entendu des signaux positifs de la part du leader de la CGT, du leader de FO, eh bien discutons. C'est l'occasion ou jamais. Prenons ces mains tendues""." "Anne Hidalgo sur les menaces de réquisitions: ""Il faut dialoguer""" -1 "Après la tempête Cahuzac et la démission de l’ex-ministre du Budget, le gouvernement veut stopper l’hémorragie. Car une autre de ses figures de proue se trouve actuellement en danger. Pierre Moscovici, ministre de l’Economie et des Finances, supérieur hiérarchique de Jérôme Cahuzac, est la cible d’attaques de plus en plus virulentes de la part de l’opposition. Celle-ci le soupçonne d'avoir eu connaissance du compte suisse de son ancien ministre délégué dès le mois de décembre, et d'avoir cherché à le protéger. Le gouvernement a donc décidé de voler au secours d’un des rares ministres qui, depuis le début du quinquennat, n’a pas fait de vagues. Comme pour marquer le coup, c’est Jean-Marc Ayrault qui a pris la défense du patron de Bercy: ""J'ai demandé à Pierre Moscovici au mois de décembre quelles étaient les informations dont il disposait et il a dit (...) qu'il n'avait pas d'information"", a-t-il affirmé, vendredi sur RTL. ""A chaque fois que je l'ai interrogé, il m'a dit ce qu'il savait, étape par étape."" Pas de suspension conservatoire pour Moscovici Le Premier ministre a, comme on pouvait s'y attendre, écarté l'idée d'une suspension à titre conservatoire de Pierre Moscovici. ""Faudrait-il encore que Pierre Moscovici ait fait des fautes et des erreurs"", a-t-il dit. Tout en appelant à la patience: ""il va y avoir une commission d'enquête, bientôt (...) et les ministres viendront devant la commission d'enquête répondre à toutes les questions des parlementaires"", y compris celles de Philippe Marini et Gilles Carrez, particulièrement attachés à cette question. Dans le même temps, Manuel Valls, a dénoncé sur France Info des attaques ""injustes et injustifiées"" contre son collègue. ""Le ministre de l'Economie et des Finances a pris toutes les mesures nécessaires pour que l'administration fiscale puisse travailler librement, qu'aucune influence ne puisse être exercée sur elle par l'ancien ministre du Budget"", selon lui. L'exécutif français est donc en ordre de bataille pour éviter un effet domino qu'il redoute par dessus tout." Le gouvernement uni derrière Moscovici -1 "Les députés ont adopté, mardi soir, à l'unanimité en première lecture un projet de loi visant à autoriser la présence d'agents de sécurité privés à bord des navires dans les zones exposées à la piraterie. ""C'est de la responsabilité de l'Etat que de s'assurer que les navires battant pavillon français ont les moyens de se protéger. Ce projet de loi permet d'assurer la sécurité de nos navires et de renforcer la compétitivité du pavillon français et du transport maritime"", a plaidé le secrétaire d'Etat aux Transports Frédéric Cuvillier. Les armateurs français pourront, comme ils le demandaient, avoir recours à des agents d'entreprises privées de sécurité lorsqu'ils traversent des zones en proie à la piraterie. 152 marins déjà à disposition des navires exposés Un contrat commercial sera signé entre l'entreprise de protection et l'armateur. L'État aura un rôle de régulateur: il s'assurera que les entreprises candidates sont aptes à exercer cette activité, puis contrôlera le respect des règles de leur part. Depuis 2008, l'État met à la disposition des navires exposés à ce risque l'équivalent de 152 personnels militaires de la Marine nationale (commandos marine ou fusiliers-marins). Il n'est répondu favorablement qu'à 70% de la trentaine de demandes reçues chaque année, mais le besoin réel serait en fait supérieur aux demandes formulées. Ce dispositif sera autorisé uniquement dans les zones à haut risque, l'usage de la force sera limité aux cas de légitime défense, et les conditions d'armement strictement encadrées. Il pourrait créer plusieurs centaines d'emplois spécialisés. Les députés ont voté des amendements fixant à trois le nombre plancher d'agents à bord." Pirates: des agents de sécurité privés bientôt autorisés sur les navires? -1 """J’essaie de vous le dire le plus calmement possible. J’en ai marre. J’en ai marre de travailler avec un Etat qui n’est plus capable de tenir parole."" Xavier Bertrand, président LR de la région des Hauts-de-France, avait du mal à contenir son exaspération ce matin sur notre antenne. Les présidents de régions réunis en congrès à Orléans ont en effet eu confirmation par le Premier ministre, qui s’adressait à eux ce jeudi, que leurs collectivités subiraient une baisse de 450 millions d’euros de dotations en 2018. Soit 40 à 50 millions de crédits en moins pour une région comme les Hauts-de-France, selon son président Xavier Bertrand. Des fonds destinés à accompagner le développement économique des collectivités. Xavier Bertrand s’est alors directement adressé au gouvernement : ""Vous ne savez pas nous donner 1 euro de plus, d'accord, on a compris. Mais de grâce, arrêtez de dire que les déficits en France, c'est de la faute des élus"" (…) Arrêtez de nous bloquer. Arrêtez de nous faire les poches. Laissez-nous bosser"", a ainsi réagi Xavier Bertrand, sèchement. Les présidents de région en fronde La suppression de 450 millions d'euros de crédits est globalement jugée inacceptable et injuste par les patrons de régions. Ceux-ci y voient également le non-respect des engagements pris par l'Etat. Le Premier ministre se défend: il s'agissait, selon lui, d'""un fond exceptionnel qui, par nature, n'avait pas vocation à devenir pérenne"". Qu’à cela ne tienne. Les régions ont décidé de se retirer de la Conférence des territoires mise en place par Emmanuel Macron, organisation rassemblant toutes les collectivités locales et leurs associations et qui doit se réunir en décembre. ""Comment entrer en discussion sur des sujets importants si l'on n'a pas d'abord la confiance?"", s'est justifié le président de Régions de France, Philippe Richert (LR), lors d'une conférence de presse commune des présidents de régions." """Arrêtez de nous faire les poches"": colère de Xavier Bertrand contre la baisse des dotations" -1 "Il en a oublié les caméras. Le ministre de la Défense et président de la région Bretagne Jean-Yves Le Drian s’est assoupi ce jeudi soir sur le plateau du dernier débat télévisé de la primaire à gauche. Venu apporter son soutien à l’ex-Premier ministre Manuel Valls, il a n’a pas réussi à lutter contre son sommeil. Quelqu'un pour dire à Jean-Yves Le Drian qu'il y a des caméras ? 😴#PrimaireLeDebat pic.twitter.com/5guHr4eU28 — Bastien Hugues (@bastienhugues) 25 janvier 2017 Star de la soirée sur Twitter L’homme politique a capté l’attention des internautes, qui ont vite repris cette scène avant de se moquer du ministre. Alors que revoilà Jean-Yves #LeDrian #PrimaireLeDebat #Zzzzzzzz — Cécile Debachy (@CDebachy) 25 janvier 2017 Bon, incontestablement la star de la soirée c'est #Ledrian ... #PrimaireLeDebat — lorenzi christophe (@lorenzichris) 25 janvier 2017 Le micro-sommeil du Ministre de la Défense, c'est une technique de G.I. américain en mission pour rester au top. #LeDrian — Arnoul Maffre (@fremat1) 25 janvier 2017 Election présidentielle: les candidats 2017 Emmanuel Macron Marine Le Pen Nathalie Arthaud Benoît Hamon Michèle Alliot-Marie La boîte à Sondages Nicolas Dupont-Aignan Jacques Cheminade Philippe Poutou François Fillon Jean-Luc Mélenchon Résultats de l'élection présidentielle" Le Drian s'endort sur le plateau du débat de la primaire à gauche -1 "L'école est finie. Ce matin à l'Elysée, les ministres ont bouclé leur dernier Conseil avant les vacances. A la mer, à la montagne, en France, à l'étranger, en famille ou entre amis, qu'ont-ils choisi pour cet été ? Après Nicolas et Cécilia dans le New Hampshire, cette année, ce sera Nicolas et Carla dans le Var. Comme la plupart des ministres de son gouvernement, le Chef de l'Etat a opté cet été pour des vacances dans l'hexagone. Dès ce soir, le Président Sarkozy et son épouse partent sur la côte d'Azur. Au programme, deux ambiances, deux pieds-à-terre, distants de seulement 10 kilomètres. D'un côté, des vacances strictement privées dans la villa familiale de Carla Bruni qui surplombe la Méditerranée au Cap Nègre dans le Var. Pour l'occasion, le survol d'une zone du Cap Nègre a été interdit du 15 juillet au 15 septembre par le ministère de la Défense. Une interdiction justifiée par « la protection de hautes autorités », stipule l'arrêté publié au Journal officiel le 7 juillet. Côté visites plus politiques ou diplomatiques, le couple Sarkozy a choisi, comme ses prédécesseurs, le Fort de Brégançon, à Bormes-les-mimosas, la résidence des chefs d'Etat. Pour faciliter les déplacements en bateau de Nicolas Sarkozy entre les deux propriétés, des pontons ont été installés. Le 8 août, le Chef de l'Etat interrompra son séjour pour un aller-retour express à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Pékin. Le couple présidentiel rentrera à Paris aux alentours du 20 août. Ils partent à l'étranger François Fillon ne déroge pas à la tradition. Cette année encore, il passera les deux premières semaines d'août en Toscane, avec sa famille. Le premier ministre a surtout prévu de se reposer et de soigner son nerf sciatique qui le fait souffrir depuis plusieurs semaines. Egalement séduits par l'Italie, Roger Karoutchi passera ses congés dans la capitale romaine, et Laurent Wauquiez sera lui en Sicile. Le continent africain en séduit plus d'un. Dépaysement total pour Eric Besson. Le secrétaire d'Etat à la Prospective se rendra une semaine au Botswana pour un safari. Luc Chatel prendra la direction de l'Egypte, alors que Fadela Amara rendra visite à sa famille en Algérie. « L'idée de se reposer quinze jours et de buller sur une plage est quelque chose que j'apprécie comme jamais je n'ai pu l'apprécier ». Visiblement impatient de partir en vacances, Hervé Morin se rendra en Colombie, pour le mariage de l'ancienne jeune fille au pair de ses enfants. Mais le ministre de la défense devra patienter encore un peu puisqu'il ne rejoindra sa famille qu'à son retour de Guyane vendredi prochain. Ils restent en France Hervé Novelli, le secrétaire d'Etat au Commerce et à l'Artisanat a lui prévu deux déplacements sur la Côte d'Azur et dans le Gers cette semaine, avant de partir en vacances. Xavier Darcos sera dans le Var. Le ministre de l'Education nationale profitera, en famille et entre amis, du calme de la station balnéaire du Lavandou. Christine Lagarde, elle aussi, a choisi le Var pour ses vacances. Et plus particulièrement la presqu'île de Giens, où la ministre de l'Economie s'adonnera à l'une de ses passions, la plongée sous marine. « Baignade, cuisine, sport et lecture ». C'est le programme que suivra la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse pour ses vacances cet été, entre la Corrèze et La Baule. Christine Albanel a elle choisi le Pays Basque pour ses vacances. Cap sur la Bretagne pour Christine Boutin, au Croisic plus précisément, où la ministre du Logement possède une maison. Dominique Bussereau sera lui en Charente-Maritime, à Saint-Georges-de Didonne. Pour le ministre du Travail Xavier Bertrand, ce sera quelques jours de repos sur en Corse, avec sa femme et leurs jumeaux de 19 mois. Nathalie Kosciusko-Morizet, la secrétaire d'Etat à l'Ecologie sera à Blainville, dans la Manche, sa région natale. Eric Woerth sera en Haute-Savoie. Plus amateur de montagne et de sport que de plage et de farniente, le ministre du Budget fera de l'escalade à Chamonix. Avant de se rendre à Pékin pour l'ouverture des JO, Roselyne Bachelot, séjournera à Biarritz. Rien de tel que l'air pur de l'océan Atlantique pour la santé ! Secrets d'Etat... « Pour des raisons de sécurité », Michèle Alliot-Marie a expliqué qu'elle restera en France, sans donner d'autres précisions. Tout aussi discrets sur le sujet, mais sans doute davantage pour éviter les paparazzis, certains ministres ont choisi de ne pas communiquer sur leurs destinations. C'est le cas de Bernard Kouchner, Jean-Louis Borloo et Martin Hirsh. De leur côté, Rachida Dati, Rama Yade et Nadine Morano n'auraient pas encore fait leur choix. De garde tout l'été Qu'ils quittent ou qu'ils restent dans l'hexagone, tous les ministres ont pour consigne « d'être toujours joignables et de pouvoir revenir rapidement s'ils partent à l'étranger ». Privés de vacances, le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, et son adjoint, François Pérol en assureront la permanence. François Fillon laisse lui les clés de Matignon à son directeur de cabinet. Rendez-vous est pris, pour tous, le 21 août lors du prochain Conseil des ministres." Où vont Sarkozy et ses ministres ? -1 "Fréjus, Le Pontet, Vic-sur-Aisne... Dans plusieurs cantons, le Front national l'emporte dès le premier tour des élections départementales. Au niveau national, selon l'institut CSA, le mouvement de Marine Le Pen rassemble 24% des suffrages. Mais localement, il marque des points dans ses départements les plus forts, comme dans le Vaucluse, le Var ou l'Aisne. Dans le Vaucluse, au Pontet, ville déjà prise par le Front national lors des dernières municipales, Joris Hébrard et Danielle Brun l'emporte dès le premier tour avec 53.07% des voix. Selon les informations de Var-Matin, à Fréjus, autre ville tenue par le Front national, le parti d'extrême droite gagne aussi dès le premier tour le canton de la ville, avec 51.17%, loin devant l'UMP. Plus au nord, dans l'Aisne, le FN remporte également le canton de Vic-sur-Aisne. D'après le Courrier Picard, le duo bleu marine l'emporte avec 55% face à une liste d'union de la gauche. A Eurville-Bienville, en Haute-Marne, le duo frontiste mené par Nicolas Convolte et Nadine Marchand prend également le dessus dès le premier tour face à la liste concurrente de droite. Dans le Var, comme dans le Vaucluse, le parti de Marine Le Pen est en tête dans la très grande majorité des cantons, avec quelques triangulaires, comme à Apt, Vaison La Romaine ou à Cheval Blanc." Des candidats FN élus dès le premier tour -1 "Ils se retrouvent au même endroit, 17 ans plus tard. Fraîchement nommé Premier ministre, Manuel Valls a donné un discours après la passation de pouvoirs avec Jean-Marc Ayrault à Matignon. Il est ensuite allé saluer des membres du personnel de Matignon présents dans la cour. Il s'est en particulier tourné vers Monik Juif, une ex-secrétaire des lieux. Une femme que Manuel Valls connaît bien puisqu'il a déjà travaillé avec elle, il y a plusieurs années, alors qu'il exerçait la fonction de conseiller dans le service de presse du Premier ministre de l'époque, un certain Lionel Jospin. ""Nous avons travaillé de 1997 à 2001 avec monsieur Jospin. J'étais son assistante. J'aime sa façon de travailler, nous étions complices. Il est très sérieux mais il a de l'humour, c'est vraiment ce que j'aimais"", a expliqué Monik Juif, émue, à BFMTV après l'émouvante scène de retrouvailles dans la cour de Matignon. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } De son côté, Manuel Valls a également été touché par cette rencontre inattendue. ""Quand il est parti, je lui ai dit : 'Vous serez très vite Premier ministre' et il m'a demandé' si j'étais toujours madame Irma'"", a indiqué avec malice Monik Juif." Quand Valls rencontre une vieille connaissance à Matignon -1 "Manuel Valls a tracé samedi une ligne de fermeté de la France sur l'accueil des migrants en Europe, se disant défavorable à un mécanisme permanent défendu par la chancelière Angela Merkel et à aller plus loin que le quota français de 30.000 réfugiés. A quelques jours du sommet européen à Bruxelles du 18 et du 19 février, qui doit notamment se pencher sur l'afflux sans précédent depuis 1945 de migrants en Europe, le Premier ministre, en marge de sa visite à la conférence sur la sécurité de Munich, a répété à plusieurs reprises: ""Nous ne pouvons pas accueillir plus de réfugiés."" Sinon, a-t-il réaffirmé, la fin de Schengen menace et le retour des frontières intérieures de l'UE, ""avec les conséquences économiques qu'on peut imaginer"". ""Quels pays vont accueillir plus de migrants?"" ""Je ne pense pas qu'il y ait aujourd'hui de majorité en Europe pour imposer un mécanisme permanent de relocalisation. Les solutions sont au Levant, en Turquie en Jordanie, en Méditerranée. Mais il faut un message très clair qui dise 'maintenant, nous n'accueillons plus de réfugiés'"", a insisté le chef du gouvernement français lors d'une rencontre avec la presse allemande. Angela Merkel, qui cherche à établir ""une coalition de volontaires"" pour accueillir migrants et réfugiés -dont plus d'un million sont déjà arrivés en Allemagne-, a estimé vendredi qu'un groupe de pays de l'UE pourrait accepter de se répartir plus de réfugiés que ce qui est prévu jusqu'ici, en échange d'une lutte accrue de la Turquie contre la migration illégale. Manuel Valls a affiché son scepticisme, défendant les pistes françaises: centres d'enregistrement ""hotspot"" des migrants et garde-frontières européens. ""Quels pays vont accueillir plus de migrants? La Suède, le Danemark, la Finlande, qui ont déjà beaucoup accueilli? Le Royaume Uni? Je ne vous fais pas un dessin... L'Italie, qui peut à tout moment être confrontée à une nouvelle vague venue de Libye?"", a-t-il questionné. Sur fond d'aggravation de la crise migratoire, d'un nouvel exode de civils syriens à attendre de l'offensive russe autour d'Alep mais aussi des attentats de Paris du 13 novembre, la position française s'est durcie ces derniers mois. En septembre, le président Hollande s'était pourtant dit favorable, au côté d'Angela Merkel, à ce mécanisme permanent pour les réfugiés, après l'émotion mondiale provoquée par la photo du petit Aylan, retrouvé noyé sur une plage." """Nous ne pouvons pas accueillir plus de réfugiés"", affirme Valls" -1 "Dans la foulée de sa visite au Nigéria, le président français se rendra vendredi à Bangui, en Centrafrique, pour s'adresser aux soldats français et rencontrer la présidente Samba-Panza, a indiqué l'Elysée. Cette visite avait été gardée secrète pour des raisons de sécurité mais l'information avait ""fuité"". ""A cette occasion, le chef de l'Etat s'adressera aux troupes engagées dans la force Sangaris et rencontrera la présidente de la République centrafricaine, Catherine Samba Panza, ainsi que les autorités religieuses du pays"", peut-on lire dans le communiqué de l'Elysée. 2.000 hommes sur le terrain Invoquant une situation pré-génocidaire, la France a lancé le 5 décembre dernier l'opération Sangaris aux côtés des forces africaines pour tenter de rétablir la sécurité dans un pays plongé en plein chaos depuis le coup d'Etat des rebelles de la Séléka, majoritairement musulmans, en mars 2013. Face aux exactions commises par la Séléka les mois suivant son arrivée au pouvoir, des groupes d'auto-défense chrétiens, les ""anti-balaka"", se sont constitués pour se défendre, commettant à leur tour des crimes et des pillages. La France a décidé à la mi-février d'envoyer 400 hommes de plus en RCA, portant le contingent à 2.000 hommes, et le gouvernement a obtenu mardi le feu vert du Parlement pour prolonger l'opération au-delà de quatre mois." Centrafrique: Hollande se rendra à Bangui vendredi -1 "François Hollande se rend en Grèce mardi pour adresser ""un message de confiance et de soutien"". Car, si Athènes après une cure d'austérité budgétaire sans précédent donne des signes tangibles de redressement financier, le pays s'enfonce malgré tout dans la récession avec un taux de chômage qui a franchi la barre de 27%, et un PIB qui continue de plonger. La visite du présient de la République sera, assure un diplomate français, d'une toute autre nature que celle d'Angela Merkel le 9 octobre dernier, quand 30.000 manifestants protestaient dans le centre d'Athènes contre l'orthodoxie financière prônée par Berlin. ""Je refuse une Europe qui condamnerait les pays à une austérité sans fin"", a dit François Hollande dans un entretien au quotidien de centre-gauche Ta Néa lundi. Hollande peut-il donner des conseils ? Outre le volet économique qui sera important puisque la Grèce est ""un débouché commercial majeur"" de la France et que les entreprises françaises ""n'ont pas désertées"" pendant la crise selon l'Elysée, la visite de François Hollande revêt une importance politique sur le front européen. Le président français doit s'imposer sur le front européen après l'adoption début février d'un budget de l'UE marqué du sceau de l'austérité qui a contrecarré son ambition d'impulser une politique européenne tournée vers la croissance et l'emploi. En Grèce, avec ses partenaires européens, la France propose ""son expertise"" pour réformer ses grandes administrations jugées défaillantes. Mais le renoncement de son gouvernement à ramener le déficit public de la France à 3% en 2013, conformément à ses engagements européens,  pourrait rendre moins crédibles les conseils de bonne gestion distillés par François Hollande. Percée néonazie et ""responsabilité européenne"" François Hollande discerne aussi une ""responsabilité"" européenne dans la percée néonazie en Grèce. ""La meilleure façon de combattre ces tentations, c'est d'être intraitable dans la lutte contre le racisme, mais d'être aussi déterminé pour retrouver de la croissance"", relève-t-il. Côté grec, cette visite doit réaffirmer l'alignement des deux capitales en faveur de la relance, après ""l'aide importante"" apportée par la France ""dans le combat difficile de la Grèce pour rester dans le noyau de l'Europe""." Hollande en Grèce pour affirmer la place de la France en Europe -1 "50 tweets en 97 minutes. Ce lundi, Joachim Son-Forget, n'y est pas allé pas de main morte sur Twitter. Il a d'ailleurs provoqué beaucoup de réaction sur le réseau social, après avoir pris une sénatrice EELV à partie. La dispute virtuelle a commencé le 23 décembre. Sur Twitter, le député LaREM des Français à l'étranger dénonce les termes utilisés dans un message posté par Esther Benbassa, dans lequel la sénatrice revenait sur des termes employés par Brigitte Macron, citée dans un papier du Monde. Dans l'article, la première dame utilise les mots ""violence"" et ""vulgarité"" pour décrire le comportement de certains manifestants en marge des mobilisations des gilets jaunes. Des termes qui ont déplu à la sénatrice. Dans un premier message posté sur Twitter, elle écrit: ""ce n'est donc pas violent, la pauvreté? Et elle n'est pas vulgaire, l'arrogance aux dents blanches des riches et des puissants?"". Il n'en fallait pas plus pour énerver Joachim Son-Forget, qui considère que la sénatrice a ""détourné"" un article pour ""mettre de l'huile sur le feu"". Dimanche matin, il attaque directement Esther Benbassa sur Twitter. ""Avec le pot de maquillage Esther Benbassa que vous vous mettez sur la tête, vous incarnez plus que jamais ce que vous tentez maladroitement de caricaturer. Vous le sentez l'amalgame violent maintenant?"", écrit l'élu. Avec le pot de maquillage @EstherBenbassa que vous vous mettez sur la tête, vous incarnez plus que jamais ce que vous tentez maladroitement de caricaturer. Vous le sentez l’amalgame violent maintenant? https://t.co/7ny8kHubUx — 𝙹𝚘𝚊𝚌𝚑𝚒𝚖 𝚂𝚘𝚗-𝙵𝚘𝚛𝚐𝚎𝚝 💡 (@sonjoachim) 23 décembre 2018 Joachim Son-Forget ne s'arrête pas là. Après avoir publié ce message, il tweete par moins de cinquante fois en 97 minutes au sujet de la sénatrice, en postant de nombreuse photos d'elle. Plusieurs internautes, indignés, ont accusé le député de ""sexisme"" et de ""harcèlement"". Dans la foulée, l'élu a supprimé tous ses messages, à l'exception de sa première invective. Esther Benbassa, s'est alors empressée de répondre au député. ""Là, pour tromper son oisiveté, c'est plus fort que lui, il m'insulte sur mon physique et me harcèle: 50 twits en 97mn. @GillesLeGendre doit d'urgence lui trouver une occupation pour le 31"", écrit la sénatrice écolo. #MeToo. Il y a à l'AN un député #LREM obscur & inactif. Le pire, c'est les soirs de réveillon. Là, pour tromper son oisiveté, c'est + fort que lui, il m'insulte sur mon physique & me harcèle: 50 twits en 97mn. @GillesLeGendre doit d'urgence lui trouver une occupation pour le 31. pic.twitter.com/SYqn67yQjZ — Esther Benbassa (@EstherBenbassa) 25 décembre 2018 Si la sénatrice s'est arrêtée là, ce n'est pas le cas du député, qui s'en est ensuite pris à ceux qui la défendaient sur Twitter. Dans un post, une internaute écrit notamment: ""Tweeter 50 photos d'une opposante politique après s'en être pris à son physique (""Avec le pot de maquillage que vous vous mettez sur la tête"") est effectivement tout ce qu'il y a de plus respectueux, et digne d'un élu. Un vrai parangon de finesse, effectivement"". Réponse de Joachim Son-Forget: ""Dois-je vous rappeler que vous n’êtes personne?"". Dois-je vous rappeler que vous n’êtes personne? — 𝙹𝚘𝚊𝚌𝚑𝚒𝚖 𝚂𝚘𝚗-𝙵𝚘𝚛𝚐𝚎𝚝 💡 (@sonjoachim) 25 décembre 2018 Pour se défendre face à la polémique grandissante, Joachim Son-Forget explique que la référence au maquillage n'est en aucun cas une ""attaque sur le physique"", et qu'il n'est par conséquent aucunement ""sexiste"". ""Maquillage, vêtements et accessoires, sont des choix faisant appel au libre-arbitre"", a-t-il argumenté. La référence au maquillage n’est sexiste que dans la tête des sexistes: certains hommes en portent, et la quasi-totalité des hommes politiques en portent sur les plateaux télés où on nous demande un passage au maquillage quasi-systématiquement 💄. — 𝙹𝚘𝚊𝚌𝚑𝚒𝚖 𝚂𝚘𝚗-𝙵𝚘𝚛𝚐𝚎𝚝 💡 (@sonjoachim) 25 décembre 2018 Falsifier une citation prêtée à la première dame sur la violence et la vulgarité observées à Paris, la déplacer hors contexte en la généralisant pour lui prêter l’idée d’un mépris de classe, ça c’est inadmissible. Quand on lui montre la lune, l’imbécile regarde le doigt. 🌔 👆🏾 — 𝙹𝚘𝚊𝚌𝚑𝚒𝚖 𝚂𝚘𝚗-𝙵𝚘𝚛𝚐𝚎𝚝 💡 (@sonjoachim) 25 décembre 2018 Habitué des polémiques, le député n'hésite pas à s'en prendre personnellement à ses détracteurs sur Twitter. Au crétin anonyme qui n’assume pas de traiter un politicien d’origine asiatique de Bonzai, je tiens à lui expliquer que c’est un art symbole de raffinement et que la longévité & la mobilité de ces arbustes sont incomparables à celles de la vieille souche pourrie qu’il représente. pic.twitter.com/9Y0Ol1XEXG — 𝙹𝚘𝚊𝚌𝚑𝚒𝚖 𝚂𝚘𝚗-𝙵𝚘𝚛𝚐𝚎𝚝 💡 (@sonjoachim) 30 novembre 2018" Un élu LaREM accusé de sexisme après un vif échange avec une sénatrice EELV -1 "Concentrée sur son nouveau rôle de directrice de l'ISSEP, l'école de sciences politiques qu'elle a ouverte à Lyon, Marion Maréchal n'en est pas moins présente dans les médias. La jeune retraitée continue d'affirmer qu'elle ne souhaite pas revenir en politique, mais joue le jeu du commentaire politique régulièrement. ""C'est un exercice nouveau pour moi. Faisant le choix de ne plus faire de la politique partisane, ma seule marge de manœuvre est de faire de la métapolitique"", expliquait-elle ce lundi dans une brasserie du 9ème arrondissement de Paris, s'exprimant devant le cercle Audace lors d'un événement auquel a assisté Le Figaro. Interrogée mercredi dans son établissement par BFMTV, l'ancienne députée RN (ex-FN) du Vaucluse a apporté son soutien aux gilets jaunes. Mais il n'a pas été question que de cela lors de cet entretien, puisqu'elle est longuement revenue sur son souhait d'union des droites, et sa définition du conservatisme. ""Ce que je trouve intéressant dans le terme 'conservateur', c'est que le conservatisme (...) (c'est que) ce n’est pas tant un programme politique, une doctrine, qu’un état d’esprit. Une forme de disposition de l'esprit à souhaiter conserver des choses qui nous apparaissent justes, belles. (...) C’est une opposition à l’état d’esprit progressiste qui, lui, relève plus de l’idéologie et de la doctrine, qui consiste à une fascination pour l’innovation"", explique la nièce de Marine Le Pen, pour qui cette fascination est une erreur. ""Ces gens-là se trompent. Innovation ne veut pas nécessairement dire amélioration. Le passé est toujours plus inoffensif que l'avenir"", soutient-elle. ""J'appartiens à ce courant conservateur"" Dans cette optique, le terme ""conservateur"" peut servir selon elle à unir des droites autour d'une même sémantique. ""Le conservatisme doit irriguer la vie politique"", ajoute-t-elle, expliquant appartenir à ce ""courant"". L'union des droites qu'elle appelle de ses voeux est peut-être un ""fantasme à l'instant T"", reconnaît l'ancienne députée, mais ""serait bénéfique pour coaguler les forces contre le progressisme incarné par Emmanuel Macron, dont on voit le mépris s’afficher tous les jours"", explique-t-elle, égratignant au passage le chef de l'Etat. ""Par ailleurs je crois qu’il est tout à fait possible dans le futur d’imaginer cela à travers différentes personnalités, pour les simples et bonnes raisons qu’aujourd’hui les clivages se rétrécissent entre les différentes droites. Le clivage gaullistes/anti-gaullistes relève de la nécrologie politique"", selon elle. L'hypothèse Bellamy chez LR la séduit Et parmi ces ""personnalités"", elle cite celle qui serait précisément pour Laurent Wauquiez un moyen d'attirer vers Les Républicains la frange laissée orpheline par le départ de Marion Maréchal: François-Xavier Bellamy. Le philosophe de droite, tête d'affiche du mouvement des Veilleurs - issu de la Manif pour tous - et adjoint au maire de Versailles, pourrait être tête de liste de LR aux européennes. ""On voit maintenant un discours de plus en plus proche du Front national sur un certain nombre de sujets"" chez LR, souligne Marion Maréchal. ""Si une personnalité comme François-Xavier Bellamy se confirme à la tête des listes aux européennes, je ne vois pas ce qui empêcherait qu'il puisse y avoir des alliances - l'alliance ce n'est pas l'union ou la fusion - dans des circonstances électorales"", conclut-elle." "Marion Maréchal: ""le conservatisme doit irriguer la vie politique""" -1 "François Hollande va devoir faire preuve de beaucoup de pédagogie devant les caméras de France 2 ce jeudi soir. Jugé mauvais président par 51% des Français selon un sondage BFMTV, il semble que la déception soit au rendez-vous, pour 40% de ses électeurs en tout cas. Quel rapport avec les faits? Il existe un moyen de le mesurer. L'un des principaux pans du programme de François Hollande, ""l'Agenda du changement"", décrivait point par point les 35 premières mesures du quinquennat, soit tout le programme de la première année de son mandat. BFMTV.com avait déjà fait le point, six mois après son élection, des réformes effectuées ou non. Près de six mois plus tard, on peut constater que le chemin s'est poursuivi, mais que certaines promesses ont aussi été complètement oubliées. >> Passez votre souris sur le thème de chacune des promesses pour en afficher les détails. À LIRE AUSSI: >> Hollande en pédagogue de la crise et du chômage >> Hollande, un mauvais président pour 51% des Français >> Edito: Hollande peut-il renverser la table? >> Les petits conseils politiques à François Hollande >> DESSIN - Que va dire François Hollande aux Français?" INFOGRAPHIE - Agenda du changement, le bilan de Hollande -1 "Au cœur de l'affaire Bygmalion, Jérôme Lavrilleux est aujourd'hui encore membre de l'UMP. Plus pour longtemps, apparemment. D'après RTL, l'ex-directeur de cabinet de Jean-François Copé, auteur de révélations fracassantes sur BFMTV, devrait être exclu du mouvement dès ce mardi, alors que se réunit le bureau politique du parti. S'il a déjà été clairement indiqué que le principal parti d'opposition s'interrogeait sur l'avenir de Jérôme Lavrilleux en son sein, la radio croit savoir que la question sera traitée dès la semaine prochaine. Citant des ""sources proches"" du triumvirat à la direction provisoire de l'UMP, le sort de Lavrilleux est au menu de la réunion du mardi 24 juin. Un mandat européen gênant En excluant Jérôme Lavrilleux de ses rangs, l'UMP n'aura en aucun cas le pouvoir de le destituer de son rôle de député européen, alors que son investiture doit intervenir le 1er juillet. Si, à la tête du parti, on espère le voir renoncer à ce mandat parlementaire, le principal intéressé ne risque pas de se laisser faire. En effet, cette nouvelle fonction européenne constituera désormais son unique source de revenus. Mis à pied depuis un peu plus d'une semaine, Jérôme Lavrilleux n'est déjà plus payé par l'UMP. Siégera-t-il au sein du PPE, qui rassemble les députés de la droite européenne? Pour un de ses collègues, toujours cité par RTL, le minimum serait qu'il se mette ""en retrait""." UMP: Jérôme Lavrilleux viré dès ce mardi? -1 "Pour Nicolas Sarkozy, c'est simple. Commencer un séminaire devant des étudiants en leur demandant de ne pas enregistrer ou retranscrire ses propos, sous peine de leur servir ""le bullshit"" (""foutaise"" en français) qu'on distribue apparemment sur les plateaux, comme l'a fait Laurent Wauquiez à l'EM Lyon en fin de semaine dernière, est une ""erreur de débutant"", selon les mots de l'ancien chef de l'Etat repris par le Canard enchaîné. ""Il légitime ainsi le fait qu'étudiants et journalistes rapportent ses propos off"", a enchaîné l'ancien président de la République. ""Wauquiez était piteux"", selon Sarkozy Nicolas Sarkozy a eu l'occasion de le dire, et bien d'autres choses encore, au principal intéressé lors d'un coup de téléphone. Après que les premiers extraits de son cours détonnant ont été diffusés vendredi soir dernier, Laurent Wauquiez a composé le numéro de son ancien mentor, pour s'excuser. Il faut dire que l'attaque avait été lourde entre les murs de l'école de commerce: ""Nicolas Sarkozy en était arrivé au point où il contrôlait les téléphones portables de ceux qui rentraient en Conseil des ministres. Il les mettait sur écoute pour pomper tous les mails, tous les textos… Et vérifiait ce que chacun de ses ministres disait au moment où on entrait en Conseil des ministres"". Après en avoir discuté avec le président du Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, Nicolas Sarkozy a signalé publiquement qu'il avait ""pris note"" des excuses de Laurent Wauquiez. Mais le Canard enchaîné, à paraître mercredi, a eu ouï dire que l'échange avait été rien moins qu'agréable et policé. ""Je l’ai pulvérisé. Il m’a présenté ses excuses. Il était piteux. Ensuite, je ne l’ai pas laissé en placer une"", a raconté Nicolas Sarkozy à son entourage. Dans le détail, Nicolas Sarkozy a tenu un langage des plus acérés au président des Républicains: ""Beaucoup de monde me disait que tu n’étais grosse merde. Aujourd’hui, je n’ai d’autre choix que de penser comme eux."" Tout aussi personnel, il a ajouté: ""Il paraît que tu as des ambitions présidentielles. Si j’étais toi, je trouverais un autre métier."" ""Il est parti en vrille"" Laurent Wauquiez avait indiqué aux étudiants qu'il ne prêtait pas ""un grand avenir"" à Gérald Darmanin. La prédiction n'a pas plu à Nicolas Sarkozy: ""Tu prétends que Darmanin n’a plus d’avenir politique, mais, toi, quand je vois que, sitôt à la tête du parti, tu commences comme ça, je me dis que tu n’iras pas loin. L’électorat des Républicains va t’en vouloir, et, sans lui, tu ne pèses pas grand-chose."" Nicolas Sarkozy ne croit pas à une vraie fausse sortie de route de Laurent Wauquiez, à une botte secrète de sa communication. ""Grisé par ses succès, il est parti en vrille"", a-t-il analysé, en marge de ce coup de fil. Une proche conseillère de Nicolas Sarkozy, véronique Waché, a toutefois invité à la prudence sur Twitter. ""Toujours mieux de rappeler que le Canard n'est pas le canal officiel d'expression de Nicolas Sarkozy. A bon entendeur..."". Toujours mieux de rappeler que le Canard n'est pas le canal officiel d'expression de @NicolasSarkozy. À bon entendeur... — Véronique Waché (@VeroniqueWache) 20 février 2018" "Selon le Canard Enchaîné, Sarkozy a ""pulvérisé"" Wauquiez au téléphone" -1 "Emmanuel Macron a assisté mardi soir à la Grande Synagogue de Paris à une présentation des vœux à la communauté juive pour les fêtes du Nouvel an juif, Roch Hachana, qui débutent dimanche, en présence des responsables de la communauté, qui ont fait part de leur inquiétude d'une hausse de l'antisémitisme. Arrivé vers 20H00 à la synagogue de la rue de la Victoire (IXème arrondissement), il a été accueilli par le grand rabbin de France, Haïm Korsia, le président du consistoire, Joël Mergui, et le grand rabbin de Paris, Michel Gugenheim, en présence de plus d'un millier de personnes qui lui ont réservé un accueil très chaleureux. C'est la première fois qu'un président de la République assiste à cette cérémonie laïque, précise l'Élysée, qui rappelle que, l'an dernier, Emmanuel Macron s'était rendu à la célébration des 500 ans du protestantisme et avait participé au dîner de rupture du jeûne du ramadan, organisé par le Conseil français du culte musulman. Une crainte devant ""la montée des racismes en Europe"" Le président n'a pas pris la parole pour des questions de laïcité, selon le grand rabbin Korsia. ""Nos rabbins (...) constatent la recrudescence des actes antisémites, dont ils refusent que la paternité soit attribuée à des déséquilibrés"", a souligné Joël Mergui, déplorant aussi ""les dangers et les ravages de la parole anti-juive"" sur les réseaux sociaux. ""Les faits redoublent"", a abondé Haïm Korsia, sans donner de chiffres précis. Joël Mergui a par ailleurs dit vouloir refuser d'être ""les victimes collatérales d'une laïcité de repli qui croit lutter contre l'islamisme"". Il a mis en garde: ""Après avoir été longtemps le pays d'Europe de la plus grande immigration juive, la France est devenue aujourd'hui le pays de la plus grande émigration juive du monde"". Soulignant leur attachement à la laïcité en France, les deux responsables ont aussi fait part de leurs inquiétudes à l'égard de la montée des populismes ""et la montée des racismes en Europe"". Plusieurs bains de foule Joël Mergui a invité le chef de l'Etat à ""accompagner"" les ""projets"" de la communauté juive, notamment en apportant un soutien au futur Centre européen du judaïsme qui doit ouvrir courant 2019 à l'ouest de Paris. Autres demandes: que ""l'abattage rituel, la circoncision, les fêtes religieuses"" ne soient ""plus perçues comme des concessions en marge du droit (...) mais (soient) des libertés évidentes"". Le président, qui a fait plusieurs bains de foule avant et après les discours, a reçu plusieurs pots de miel, synonyme de douceurs sucrées pour la nouvelle année. La communauté juive française, qui compte environ 500.000 personnes, est la plus importante d'Europe. Parmi les invités figuraient plusieurs ministres du gouvernement dont Gérard Collomb, mais aussi l'ex-président Nicolas Sarkozy, la maire de Paris, Anne Hidalgo, la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, des députés et quelques personnalités comme Marek Halter ou Francis Huster. À la grande synagogue de Paris, à quelques jours des fêtes de Roch Hachana, aux côtés d’@EmmanuelMacron qui présente ce soir ses vœux à la grande synagogue de Paris. Shana Tova à tous les Juifs de France ! pic.twitter.com/MNZyWOLzUJ — Gérard Collomb (@gerardcollomb) 4 septembre 2018" Avant Roch Hachana, Macron assiste à une cérémonie de vœux à la communauté juive -1 "Nicolas Sarkozy sera vraisemblablement élu samedi à la présidence de l'UMP, pour la seconde fois après 2004. Mais le vrai gagnant de cette élection pourrait bien être Bruno Le Maire. L'ancien ministre de l'Agriculture, présenté d'entrée comme le challenger de ce scrutin, apparaît comme le candidat qui réalisé la meilleure campagne pour 45% des Français, selon un sondage Odoxa pour L'Express, la Presse Régionale, France Inter. Nicolas Sarkozy recueille, lui, 40% des suffrages quand le troisième homme de l'élection, Hervé Mariton, obtient 11% de réponses en sa faveur. Nicolas Sarkozy a les faveurs de l'UMP et de la droite Pour autant, dans le coeur des sympathisants UMP, Nicolas Sarkozy reste en tête.Ainsi, 65% d'entre eux plébiscitent l'ancien président de la République, 31% Bruno Le Maire et 3% seulement, Hervé Mariton. Idem chez les sympathisants de droite qui citent l'ancien chef de l'Etat à 61%. Chez ces personnes, potentiels votants à une future primaire ouverte pour la présidentielle de 2017, l'ancien ministre de l'Agriculture arrive à 34% quand le député de la Drôme ferme la marche avec 4%. Néanmoins, les bons scores obtenus par Nicolas Sarkozy ne devraient pas lui permettre d'obtenir le plébiscite attendu, et son élection devrait être moins éclatante que celle de 2004, lorsqu'il avait enregistré 85% des suffrages. Selon des sondages - aléatoires car le fichiers des militants UMP n'est pas disponible pour les sondeurs - Bruno Le Maire est crédité d'au moins 20% des voix et Hervé Mariton de 5-10%, notamment auprès des militants opposés au mariage homosexuel, dont il est le champion. Un vote par Internet Samedi, 268.341 adhérents UMP sont invités à choisir leur nouveau président. Un vote qui se déroulera sur Internet pendant 24 heures, du vendredi 28 novembre à 20h au lendemain à la même heure. En cas de besoin, un second tour serait organisé le 6 décembre. La Haute autorité de l'UMP, sous la direction de la juriste Anne Levade, supervisera les opérations, en prenant garde à ne pas laisser se reproduire les errements de fin 2012 entre copéistes et fillonistes, qui avaient failli faire imploser le parti. Un parti que Nicolas Sarkozy, une fois élu, entend rénover de fond en comble, notamment en changeant le nom de l'UMP dès les premiers mois de 2015. Enquête réalisée par Internet les 20 et 21 novembre auprès d'un échantillon de 1.012 Français représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus et constitué selon la méthode des quotas." Présidence UMP: Le Maire plaît aux Français, Sarkozy aux sympathisants -1 "Selon un sondage Elabe ""L'Opinion en direct"" réalisé mardi et mercredi, soit deux à trois jours après que deux jeunes femmes ont été assassinées à Marseille, et au lendemain de l'adoption de la loi antiterroriste en première lecture par les députés, les Français plébiscitent les mesures du texte. Au moins huit personnes interrogées sur dix se disent favorables à chacune de ces mesures, voire même ""très favorables"" pour 50% des sondés. L'assentiment est large Dans le détail, c'est la possibilité de fermer les lieux de culte participant à la diffusion d'idées appelant au terrorisme, à la haine ou à la discrimination, sur ordre du préfet qui remporte le plus de suffrages: 91% des Français y sont favorables et 72% y sont même très favorables. L'idée de mettre en place un périmètre de sécurité permettant la fouille des individus, bagages et véhicules dans un lieu exposé à un risque d’actes de terrorisme, sur la décision du préfet est presque aussi populaire, avec 90% de faveur. La permission des perquisitions administratives à l’initiative du préfet, après autorisation du juge des libertés et de la détention, l'est à peine moins, avec 87% de satisfecit. A égalité, on mesure l'approbation entourant l'extension du périmètre des contrôles d’identité dans un rayon de vingt kilomètres en zone frontalière, y compris les ports et aéroports constituant des points de passages frontaliers. Quelques points plus bas, on trouve l'obligation pour les personnes soupçonnées d’être une menace pour la sécurité à livrer leurs identifiants de messagerie électronique (hors mots de passe) et numéros de téléphone. Cette mesure est cette fois-ci appuyée par 55% des citoyens interrogés. Enfin, les assignations à résidence des personnes soupçonnées d’être une menace pour la sécurité, sans autorisation préalable d’un juge renvoient encore un écho approbateur, situé à 80% d'assentiment. Confiance dans l'exécutif pour lutter efficacement contre le terrorisme: du 50-50 Si l'opinion publique soutient donc largement la loi antiterroriste, elle est divisée dans sa confiance dans l'exécutif: selon notre sondage, 50% des Français seulement lui font confiance, dont 5% ""tout à fait confiance"", pour lutter efficacement contre le terrorisme. Le panorama des électorats politiques dessinés par le premier tour de la dernière présidentielle montre que deux blocs sont en présence dans ce domaine, et il n'y est pas question d'un clivage droite/gauche. En effet, les électeurs les plus sceptiques sont ceux de Marine Le Pen, 79% d'entre eux n'accordant pas son crédit à l'exécutif, et de Jean-Luc Mélenchon, avec 56% de sceptiques. En face, les plus positifs sont les électeurs d'Emmanuel Macron, avec 89% de confiants (mais seulement 14% d'entre eux ont ""tout à fait"" confiance). Ils sont suivis par 59% des partisans de Benoît Hamon au premier tour du scrutin présidentiel, et de 53% de l'ancien public de François Fillon. L'opération Sentinelle est efficace selon 56% des Français Enfin, pour 56% des sondés, l'opération Sentinelle est jugé efficace, mais seulement 9% estiment qu'elle est ""très efficace"". 44% des interlocuteurs pointent au contraire ""l'inefficacité"" du dispositif dans l'ensemble, et seulement 6% parlent pas d'une stratégie ""pas du tout efficace"". On retrouve les deux blocs politiques entrevus plus haut. Les électeurs d'Emmanuel Macron, Benoît Hamon et François Fillon avancent que l'opération Sentinelle est ""efficace"" avec respectivement 76%, 67% et 66% de convaincus. A l'inverse, 52% des soutiens de Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen déclarent qu'elle n'est ""pas efficace"". Au sein des catégories d'âges ou socioprofessionnelles, les artisans et commerçants sont les plus dubitatifs, avec 55% d'entre eux récusant l'efficacité du dispositif. Les retraités sont les plus enthousiastes, avec 66% d'adhésion à l'idée de l'efficacité de ce déploiement. Echantillon de 1003 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Interrogation par Internet les 3 et 4 octobre 2017." Sondage: les Français largement favorables à la loi antiterroriste -1 "Le plan pauvreté, reporté à la rentrée par le gouvernement, sera présenté ""en septembre"" et mis en oeuvre ""en 2019"", a confirmé lundi Emmanuel Macron, en promettant ""un accompagnement réel vers l'activité"" pour les personnes ""les plus fragiles"". ""La stratégie de lutte contre la pauvreté sera présentée en septembre et mise en oeuvre en 2019, construite avec l'ensemble des acteurs"", a déclaré le chef de l'Etat devant le Congrès réuni à Versailles. ""Pas de nouvelles aides"" ""Elle ne se contentera pas de proposer une politique de redistribution classique, mais une politique d'investissement et d'accompagnement social. Non pas de nouvelles aides, en solde de tout compte, mais un accompagnement réel vers l'activité"", a-t-il ajouté. La présentation du plan pauvreté, issu d'une concertation lancée en grande pompe fin 2017, devait initialement être présenté le 10 juillet. Il a été reporté la semaine dernière à la rentrée, suscitant la déception et les critiques des associations. Interrogé sur les raisons de ce report, le gouvernement a invoqué la ""concertation importante avec l'ensemble du monde associatif"", et le fait que ""c'est aussi un sujet de discussion avec les départements, qui ont un rôle important à jouer sur les questions de RSA, d'aide sociale à l'enfance"". ""La solidarité nationale se traduit dans l'aide que nous devons de manière inconditionnelle aux plus fragiles"", a déclaré de son côté Emmanuel Macron, insistant à plusieurs reprises dans son discours sur la notion de ""justice"". ""Je veux une stratégie de lutte contre la pauvreté qui ne permette pas à nos concitoyens pauvres de vivre mieux, mais bien de sortir de la pauvreté une bonne fois pour toute"", a-t-il ajouté." "Le plan pauvreté présenté ""en septembre"" et mis en oeuvre ""en 2019""" -1 "L'avocat de Julie Gayet entend bien obtenir réparation. Pour lui, Closer a organisé ""une véritable traque"" à l'encontre de l'actrice devenue ""une proie"". En janvier, le magazine people avait révélé sa relation avec le chef de l'Etat François Hollande. Mais, ""cette audience ne concerne que Julie Gayet"", a averti Me Jean Enocchi en préambule de sa plaidoirie pour défendre la ""violaion de la vie privée"" de sa cliente. L'actrice réclame 50.000 euros de dommages et intérêts, ainsi que 4.000 euros pour les coûts de procédure. Trierweiler gagne contre ""Closer"" en fin de matinée Julie Gayet demande aussi une publication judiciaire sur la moitié de la couverture de Closer, propriété de Mondadori France dont le conseil, Me Delphine Pando, devrait plaider ""le droit à l'information"" dans ce dossier. ""Le but de l'article est à l'évidence illégitime, c'est de la curiosité, du voyeurisme [...] Quel est l'intérêt général pour la société de révéler le nom de Julie Gayet et sa photo?"" s'est encore interrogé Me Enocchi. L'affaire a été mis en délibérée au 27 mars. Hasard du calendrier, l'hebdomadaire a été condamné en fin de matinée à verser 12.000 euros de dommages et intérêts à Valérie Trierweiler, ex-compagne de François Hollande, pour un article sur ses vacances à l'Ile Maurice." "Julie Gayet: son avocat dénonce ""la traque"" de ""Closer""" -1 "Via un communiqué publié sur sa page Facebook officielle, la maire Les Républicains du VIIe arrondissement parisien Rachida Dati s'est insurgée du traitement réservé au Champ-de-Mars et de l’utilisation ""abusive"" de ce dernier. Pointés du doigt, de nombreux événements organisés sur cette étendue d’herbe qui provoqueraient ""insécurité et insalubrité."" Pour elle, l’arrondissement ne peut organiser ce type de rassemblements, dans un contexte de risque d’attentat terroriste, ""sans aucune consultation préalable."" ""Il n'est plus possible d'accueillir en continu des événements alors que le site est dégradé par l'accumulation de manifestations"" ajoute Rachida Dati. Particulièrement visée, une brocante, autrefois tenue sur la place de la Bastille, organisée du 27 octobre au 23 novembre au pied de la Tour Eiffel. La maire souligne une ""décision irresponsable qui aggraverait les problèmes dont souffre déjà le Champ de Mars"". Le préfet de police a été saisi afin d’obtenir l’annulation de l'événement. Elle estime par ailleurs ""urgent de lancer une nouvelle opération de dératisation réellement efficace"". De manière plus générale, la mairie du VIIe et une association de riverains notamment s'inquiètent régulièrement de ""l'état de dégradation"", selon eux, du Champ-de-Mars, un des sites les plus prestigieux de Paris. >> Retrouvez toute l’actualité de votre ville et de votre région avec BFM CHEZ VOUS Choisissez votre ville Ajaccio Auxerre Bastia Besançon Bordeaux Brest Caen Clermont-Ferrand Dijon Grenoble La Rochelle Le Havre Limoges Lille Lyon Marseille Metz Montpellier Nancy Nantes Nice Orléans Paris Poitiers Reims Rennes Saint-Etienne Strasbourg Toulon Toulouse Tours" "Rachida Dati proteste contre l'utilisation ""abusive"" du Champ-de-Mars" -1 "Le texte de loi sur le renseignement, annoncé par François Hollande début janvier, sera présenté jeudi en Conseil des ministres mais déjà de grandes lignes se dessinent. Notamment concernant les services de renseignement qui se verront dotés de nouveaux droits pour écouter les conversations téléphoniques ou espionner les courriers électroniques, a appris BFMTV. En cas d'enquête, les mails pourront, en effet, être interceptés en toute légalité, via un logiciel espion qui lira en temps réel le texte tapé sur un clavier,  alors que les agents pourront poser des micros et des caméras espions chez les suspects. Une nouveauté est à signaler: des autorisations administratives, c'est-à-dire sans passer par la case judiciaire, seront suffisantes pour engager cette surveillance. Des informations conservées 5 ans ""Les terroristes sont de plus en plus organisés, grâce à des outils plus intelligents, nous pourrons intercepter les échanges et leurs contenus avant un éventuel cryptage"", se félicite Sébastien Pietrasanta, le député rapporteur du projet de loi antiterroriste adopté en novembre dernier. Le projet de loi donnera aussi son feu vert à l’emploi de balises pour tracer en temps réel un véhicule ou un objet. Il prévoit enfin que les informations recueillies soient détruites après un an, durée maximale qui peut être réduite à un mois pour les ""interceptions de sécurité"", et prolongée à 5 ans pour les ""données de connexions"". Un cadre légal pour protéger les enquêteurs L’autre évolution majeure de ce texte, c’est davantage de protection des agents pour enquêter. Les agents des services spécialisés ne seront plus exposés à des risques pénaux car pour la première fois en France, le projet vise à offrir un cadre légal général à des activités (...) susceptibles de porter atteinte à la vie privée et au secret des correspondances. Une autorité indépendante sera créée en parallèle pour encadrer ses nouveaux moyens d'action." Balises, écoutes: les nouveaux moyens du renseignement -1 "Plutôt qu'une tournée d'adieux européenne, François Hollande a choisi de s'entretenir avec des journalistes de journaux français (Le Monde), italien, britannique, allemand, espagnol et polonais, il y a quelques jours. Le contexte s'y prêtait car ce lundi, le président de la République doit recevoir les chefs de gouvernements transalpin, ibérique et d'outre-Rhin à Versailles. ""L'extrême droite n'a jamais été aussi haute depuis plus de trente ans"" Dans cette interview, François Hollande évoque également l'actualité nationale. Il met clairement en garde contre une victoire de Marine Le Pen à la présidentielle, et ses répercussions possibles sur les institutions européennes: ""Si d’aventure la candidate du Front national l’emportait, elle engagerait immédiatement un processus de sortie de la zone euro, et même de l’Union européenne [UE]. C’est l’objectif de tous les populistes, d’où qu’ils soient: quitter l’Europe, se fermer au monde et imaginer un avenir entouré de barrières de toutes sortes et de frontières défendues par des miradors. Mon ultime devoir, c’est de tout faire pour que la France ne puisse pas être convaincue par un tel projet, ni porter une si lourde responsabilité."" Une déclaration qui colle à la volonté commune prêtée au chef de l'Etat et à son Premier ministre de ne pas rester dans les mémoires comme le couple exécutif ayant à transmettre les clés du pays à la patronne du FN à l'issue du scrutin du printemps. François Hollande estime d'ailleurs possible une victoire de Marine Le Pen à la présidentielle, il l'explique au cours de cet entretien: ""La menace existe. L’extrême droite n’a jamais été aussi haute depuis plus de trente ans. Mais la France ne cédera pas. D'abord, parce qu’elle est la France et qu’elle a conscience que le vote du 23 avril et du 7 mai déterminera non seulement le destin de notre pays mais aussi l’avenir-même de la construction européenne."" Contre l'appel du large, une Europe à plusieurs vitesses? Et si le nouveau clivage politique se situait moins entre la droite et la gauche qu'entre les partisans des institutions européennes et leurs adversaires? ""Oui"", répond le président de la République tout en ajoutant: ""Mais cela ne veut pas dire que droite et gauche se confondent."" Si la monnaie unique et les organismes internationaux la supportant sont aussi impopulaires aujourd'hui sur le ""Vieux continent"", c'est principalement du fait de ""la lenteur"" des décisions de l'Union européenne, selon l'ancien élu de Corrèze. Pour contrer ce phénomène, François Hollande a proposé de revoir les plans européens en profondeur: ""L'Europe à vingt-sept ne peut plus être l’Europe uniforme à vingt-sept. Longtemps, cette idée d’une Europe différenciée, avec des vitesses différentes, des rythmes distincts pour progresser, a suscité beaucoup de résistance. Mais aujourd'hui, c’est une idée qui s’impose. Sinon, c’est l'Europe qui explose. (...) Bref, nous devons imaginer des degrés d'intégration""." La lutte contre le Front national, dernier combat de François Hollande -1 "C'est la première enquête d'opinions de ce type avec Benoît Hamon en tant que candidat à la présidentielle. Un sondage réalisé sur internet auprès de 1.032 personnes par Kantar Sofres-Onepoint pour Le Figaro, LCI et RTL livre un nouveau panorama des intentions de vote au premier tour du scrutin du printemps prochain, juste après le verdict de la primaire à gauche. Et le vainqueur de cette dernière, Benoît Hamon, est ainsi donné en quatrième position avec, suivant l'absence ou la participation de François Bayrou au suffrage, 15 ou 13% des voix. Dans la mesure où les deux qualifiés au second tour évolueraient dans le même temps au-dessus des 20% d'intentions de vote, ce score n'est pas suffisant. Cependant, il place le candidat du Parti socialiste et de ses alliés en meilleure position que le leader de la ""France insoumise"", Jean-Luc Mélenchon, situé lui à 10%. L'ouverture de Benoît Hamon sur sa gauche Benoît Hamon ne l'ignore pas. Une entente avec Jean-Luc Mélenchon, voire avec le prétendant écologiste Yannick Jadot, lui serait extrêmement profitable dans l'optique de la présidentielle. Sitôt sa victoire connue officiellement et reconnue par Manuel Valls, il a d'ailleurs ouvert le champ des possibles à l'attention de ces deux hommes de gauche en prenant la parole devant ses supporters: ""Dès lundi, je proposerai à tous les candidats à cette primaire et à tous ceux qui se reconnaissent dans la gauche et l'écologie politique, en particulier Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon de ne penser qu'à l'intérêt des Français, au-delà des personnes. Je leur proposerai de construire ensemble une majorité gouvernementale cohérente et durable."" >> Suivez notre direct sur la primaire à gauche" Présidentielle: le candidat Hamon devancerait Mélenchon au 1er tour -1 "François Bayrou, le président du MoDem a annoncé qu'il ne se présenterait pas à l'élection présidentielle, lors d'une conférence de presse mercredi. Le Maire de Pau a proposé une alliance à Emmanuel Macron, candidat à la présidentielle et leader du mouvement En Marche!. ""Nous sommes dans une situation d'extrême risque et à situation exceptionnelle, il faut une solution exceptionnelle. La dispersion des suffrages ne peut qu'aggraver ces périls. Parce que le risque est immense, j'ai décidé de faire à Emmanuel Macron une offre d'alliance"", a expliqué François Bayrou. ""Loi de moralisation"" Après avoir évoqué ""a droite, le dévoilement des affaires"" qui ""montrent une dérive et l'acceptation tacite et presque unanime de ces abus"", François Bayrou a appelé Emmanuel Macron à prévoir une ""loi de moralisation"" dans son programme. Les deux hommes doivent se rencontrer mercredi soir. Après avoir affirmé qu'il soutiendrait Alain Juppé si ce dernier emportait la primaire de la droite et du centre, François Bayrou a laisser planer le suspens pendant plusieurs semaines." François Bayrou renonce à l'élection présidentielle -1 "C'était l'une des nombreuses annonces de François Bayrou lors de la présentation du projet de loi sur la moralisation de la vie publique: l'Assemblée nationale a voté mardi la création de ""registres publics"" pour les parlementaires en situation de conflits d'intérêts sur des textes ou des votes, et estimant devoir se mettre en retrait. L'article 2 du projet de loi ""pour la confiance dans la vie publique"" prévoit d'instaurer ces registres pour les deux chambres. ""Usine à gaz"" Un dispositif vivement critiqué par Les Républicains, qui qualifient ces registres d""""usine à gaz"". Le président du groupe LR à l'Assemblée, Christian Jacob, s'élevant notamment contre une potentielle ""obligation de se taire"". ""L'objectif n'est évidemment pas d'interdire à un professionnel de parler du domaine de sa compétence, d'assécher les débats"", a toutefois expliqué la la garde des Sceaux Nicole Belloubet. Un député ayant ""un intérêt personnel, direct et immédiat"" sur un texte, ""examinera ce déport avec le déontologue de l'Assemblée"", a-t-elle précisé, le projet de loi renvoyant à chaque assemblée la définition des modalités de son registre. Le secteur public excepté Les députés ont en outre adopté un amendement du gouvernement restreignant la définition des conflits d'intérêts pour les parlementaires dans le secteur public. Les élus MoDem et socialistes, ainsi que la rapporteure du texte Yaël Braun-Pivet, se sont pourtant opposés à cette suppression de la notion de conflits d'intérêts. Ceux-ci ""existent"": ""pourquoi un lobbyiste d'Air France serait banni, et un lobbyiste de la SNCF choyé?"", s'est interrogée cette dernière. S'appuyant sur un avis du Conseil d'Etat, Nicole Belloubet a fait valoir qu'il s'agissait par la nouvelle définition de ne pas mettre les parlementaires étant également élus locaux en difficulté." Moralisation de la vie publique: l'Assemblée vote une nouvelle arme contre les conflits d'intérêts -1 "Cela fait plusieurs semaines que Manuel Valls et Yassine Belattar s'affrontent par médias et réseaux sociaux interposés. Et aucun des deux ne semble prêt à se déclarer vaincu. Ce mercredi matin, Manuel Valls a encore tiré à boulets rouges sur l'humoriste, devenu conseiller d'Emmanuel Macron. Un humoriste ""controversé"", selon l'ex-Premier ministre invité de France inter, qui rappelle que ""c'est le même terme qu'on appliquait à Dieudonné"". Pour Manuel Valls, ""le problème n'est pas qu'il ait des propos scandaleux ou qu'il insulte la terre entière. C'est qu'il soit passé d'animateur du CCIF (Conseil contre l'islamophobie en France) après Charlie avec les frères musulmans et Tariq Ramadan à animateur d'une réunion à l'Elysée et membre d'un conseil présidentiel [le Conseil des Villes, ndlr]"". Le député de l'Essonne n'est pas dans l'économie pour décrire la situation telle que l'a voulue Emmanuel Macron: ""c'est une faute de l'avoir nommé à ce conseil présidentiel"". Guerre à distance Ce n'est pas la première fois que Manuel Valls accuse le chef de l'Etat d'avoir fauté. En décembre dernier, lorsque l'Elysée avait rendu publique la nomination de Yassine Belattar, il avait qualifié cette décision de ""faute"" et de ""signe de faiblesse"" de la part d'Emmanuel Macron. Manuel Valls accuse notamment l'humoriste de défendre des positions communautaristes. Les deux hommes se sont invectivés à plusieurs reprises depuis. Dimanche encore sur BFMTV, Yassine Belattar accusait Manuel Valls d'avoir ""le plus brisé le vivre-ensemble ces dernières années"". C'est lui qui a décidé de distribuer les bons et les mauvais points de la francité depuis quelques années. [...] Il a fait de moi un opposant à la République. Sur quelle base?"", a-t-il ajouté. La guerre à distance n'est pas terminée." "Pour Manuel Valls, ""c'est une faute"" d'avoir nommé Yassine Bellatar conseiller présidentiel" -1 "Sept ministres - dont quatre de plein exercice - se partagent actuellement Bercy. Tous ne devraient pas survivre au remaniement. Ni les hommes, ni les fonctions. A quelques heures des mouvements  ministériels décidés par Manuel Valls, nommé Premier ministre lundi, le ""grand patron"" du ministère de l'Economie et des Finances Pierre Moscovici n’est donc pas assuré de rester en poste. Mi-mars, il avait pourtant, dans les colonnes du Figaro, assuré ""être à sa place"" et avoir ""encore beaucoup à apporter"". ""S’il y avait moins de ministres, ce serait sans doute plus efficace"", avait lui lâché Jean-Marc Ayrault sur BFMTV début mars. Et s’il ne conduira pas la future équipe, son avis exprimé publiquement n'a pu laisser insensible François Hollande. Que va décider le chef de l'Etat pour ce secteur clé? Les noms de Michel Sapin, le fidèle qui rêve de prendre les rênes, du directeur de l’OMC Pascal Lamy et de Laurent Fabius, qui a déjà occupé le poste reviennent pour un diriger un portefeuille ô combien stratégique compte tenu de la situation des finances publiques, de la grogne contre l’impôt, de la lutte contre le chômage ou encore de la mise en œuvre du pacte de responsabilité. A moins que Pierre Moscovici ne soit finalement reconduit dans ses fonctions. Autorité, cohérence politique et efficacité Dans son allocution lundi soir, François Hollande a ""assigné"" trois objectifs au ""gouvernement de combat"" confié à Manuel Valls. Le premier d'entre eux: ""redonner de la force à l'économie française"". Pour ce faire il faudra trancher parmi les autres locataires de Bercy. Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, qui a déjà fait connaître son plaisir de travailler avec Manuel Valls, pourrait changer d'air quand Bernard Cazeneuve, ministre du Budget, pourrait rejoindre l’Elysée au poste de secrétaire général. Nicole Bricq, la ministre du Commerce extérieur, qui trouve les repas à l’Elysée ""dégueulasses"", a annulé un voyage au Japon lundi soir quand Fleur Pellerin, la ministre (délégué) des PME et de l'Economie numérique pourrait voir ses prérogatives élargies dans le futur Bercy. Benoît Hamon, ministre de l'Economie sociale et solidaire et de la Consommation, créé en mai 2012, va rester au gouvernement et pourrait devenir la caution de gauche d’une politique sociale-libérale assumée par le chef de l’Etat comme par son nouveau Premier ministre. Reste aussi dans la jungle du ministère, où chacun disposait d’un bureau à des étages différents: la radicale de gauche, Sylvia Pinel, la ministre de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme. Pour quelques heures encore, Bercy fourmille des multiples orientations politiques de ses occupants. Puis, Manuel Valls devra donner les clés à un ""chef"" qui alliera autorité, cohérence idéologique et efficacité. Les enjeux sont de taille." Remaniement: vers des économies d'échelle à Bercy? -1 "Habitué des couvertures de magazine en compagnie de son épouse, Brigitte Trogneux, Emmanuel Macron ne manque pas non plus une occasion d'évoquer sa famille recomposée. Sa femme a trois enfants d'un premier mariage et sept petits-enfants et le candidat à la présidentielle met souvent en avant la cohésion qui les unit. Comme le rapportait Paris Match récemment, les belles-filles et le beau-fils d'Emmanuel Macron soutiennent leur beau-père dans son projet politique, chacun à sa manière. Et en particulier la benjamine, Tiphaine Auzière, 32 ans et avocate de profession. Début novembre, elle a fondé un comité politique d'En Marche à Saint-Josse-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais, où elle vit. Une ville proche du Touquet, où se trouve la maison de la famille Trogneux-Macron. ""Je lui ai dit que j’avais créé un comité, il m’a dit 'si tu veux le faire je trouve ça super', ça lui permet de voir ce qui se passe sur le terrain"", explique la jeune femme, interrogée par BFMTV. Tiphaine Auziere, belle-fille d'@EmmanuelMacron, anime la première réunion publique d'En marche au Touquet pic.twitter.com/KkXMZnxcfX — Olivier Merlin (@MerlinOlivier) 25 novembre 2016 La jeune femme insiste sur le fait que l'idée vient d'elle, et que son beau-père n'est pour rien dans sa décision, si ce n'est qu'il l'a inspirée. ""J’ai toujours trouvé qu’Emmanuel était une personnalité hors norme, un homme intelligent avec qui le dialogue est toujours possible"", racontait cette mère de deux enfants à La Voix du Nord en novembre. ""Elle veut être une militante comme les autres"" Début mars, elle tenait un rassemblement au nom d'En Marche! à Berck-sur-Mer, station balnéaire du Pas-de-Calais. Cette marche de soutien a réuni entre 100 et 150 personnes selon France Bleu Nord, et pour l’occasion, la jeune femme était accompagnée de son époux et de leurs deux enfants. Même le chien de la famille était aux couleurs du mouvement d'Emmanuel Macron. Sur le terrain, Tiphaine Auzière, qui ne cache pas son lien de parenté avec le candidat, souhaite être un relais pour son beau-père, qu'elle connaît depuis 20 ans. Elle veut lui permettre de ""voir ce qu'il se passe sur le terrain"". ""Elle s’est engagée par conviction, évidemment, mais elle veut être une militante comme les autres"", fait valoir une de ces camarades d'engagement, interrogée par BFMTV. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" "La belle-fille d'Emmanuel Macron fait campagne ""en famille""" -1 "On a rarement vu une sortie du conseil des ministres aussi rapide. Alors que la pression du remaniement monte, les ministres fuyaient les déclarations à la presse mercredi. Que leur a dit le Président? ""Il faut rester mobiliser jusqu'au bout"", fait savoir Stéphane Le Foll. ""Au travail"", rapporte sans s'arrêter Jean-Marc Ayrault; le Premier ministre qui participait sans doute à son dernier conseil des ministres. Le dernier? ""Pas du tout, pourquoi? S'agissait-il du dernier conseil de la ministre de la Francophonie? ""Pas du tout, pourquoi?"" fait mine de s'interroger Yamina Benguigui. Même réponse pour la ministre déléguée chargée des Français de l'étranger, Hélène Conway-Mouret. Les deux ministres écologistes, Pascal Canfin et Cécile Duflot, sont sortis ensemble sans dire un mot. Pressenti pour remplacer Jean-Marc Ayrault, Manuel Valls s'est contenté de déclarer que la porte-parole du gouvernement répondrait aux questions dans le point-presse. Najat Vallaud-Belkacem embarassée La porte-parole du gouvernement a effectivement dû répondre aux nombreuses questions portant sur le remaniement lors de son compte-rendu du conseil des ministres. Et 5 secondes de silence. C'est le temps qu'il lui a fallu pour réfléchir à la réponse qu'elle donnerait à une question sur la place de Jean-Marc Ayrault au gouvernement. Marchant sur des œufs, Najat Vallaud-Belkacem a à la fois rappelé qu'il était ""aux commandes du gouvernement"" et que les ministres étaient ""solidairement responsables"". A la fin de son point-presse, le remaniement semblait moins abstrait dans la bouche de Najat Vallaud-Belkacem. ""Pour moi il n’y a pas de doute sur le fait que, quel que soit le Premier ministre au moment d’engager la responsabilité du gouvernement devant le Parlement, cette responsabilité sera engagée devant le Parlement et le Premier ministre la portera"", a-t-elle répondu à une autre question. ""Entendre les Français"" Elle était également revenue sur la position de François Hollande après les mauvais résultats de la majorité au premier tour des municipales. ""Le président de la République a souligné qu'il convenait d'entendre les Français quand ils s'expriment et même quand ils s'abstiennent de le faire"", a indiqué la ministre." Dernier conseil des ministres pour le gouvernement Ayrault ? -1 "Un trait d'humour. C'est ainsi que Christophe Castaner défend la dernière déclaration polémique d'Emmanuel Macron, mercredi au Danemark. Alors qu'en présentant les Français comme des ""Gaulois réfractaires"", le président de la République s'est attiré les foudres de la classe politique, le délégué général de La République en marche appelle au ""recul"": ""(Cette expression) faisait suite aussi à une caricature humoristique du peuple qui l’accueillait"", nuance-t-il. ""Il évoquait le fait que quand ils étaient à vélo ils avaient l'air agressif. Tout cela relève aussi de l'humour"", déclare-t-il ce jeudi sur BFMTV. Il estime par ailleurs que ""le chef de ces Gaulois s'auto-caricature un peu"" et que ""cela n'est pas l'essentiel"". Un difficile ""univers médiatique"" Le président de la République réalise-t-il que ce genre de déclarations peut abîmer son image? ""Oui, parce qu'il sait que notre univers médiatique fait qu'on va tomber sur tel ou tel morceau"", regrette Christophe Castaner. ""La difficulté c'est qu’un déplacement de trois jours dans des pays européens, un discours d'une heure qui donne du sens aux choses, peut être réduit à quelques mots. Acceptons la part d'humour du président de la République comme il faut que nous l’acceptions pour chacune et chacun d'entre nous"", a-t-il conclu." """Gaulois réfractaire"": Castaner appelle les Français à ""accepter la part d'humour du président""" -1 "Yannick Jadot, député européen et tête de liste des écologistes aux européennes était sur notre plateau, face à Jean-Jacques Bourdin, ce lundi matin. S'il a salué dans les deux réunions d'Emmanuel Macron avec les maires un ""bel exercice"" en guise de séance de ""rattrapage"" après que le chef d'Etat a séché le congrès de ces élus en novembre, il a ironisé: ""Il est en campagne, c’est le Grand oral de Sciences Po ou de l’ENA."" ""Chacun doit s'emparer du débat"" Il a cependant jugé que les Français devaient ""se réconcilier"" et s'emparer du débat national. Il a ajouté: ""Il faudrait que ce ne soit pas seulement les gilets jaunes contre Macron ou Macron contre les gilets jaunes"". ""Mais il faut renouer le dialogue car on doit trouver des solutions. (...) Il va falloir créer les conditions d’un débat transparent pour que notre magnifique pays s’en sorte par le haut. Il y a des réponses sur la mobilité, le logement, l’alimentation. Les gilets jaunes font ce qu’ils veulent mais je dis que chacun doit essayer de s’emparer de ce débat"", a déclaré l'homme politique. ""Macron, je n'ai pas de haine de cet homme-là"" Yannick Jadot a alors évoqué plusieurs pistes de sortie de crise, reprenant notamment l'idée du patron de la CFDT, Laurent Berger, qui il y a quelques jours espérait un ""Grenelle du pouvoir de vivre"". Il a convenu qu'elle ne suffirait sans doute pas à tous les gilets jaunes mais, a-t-il dit, ""les plus irréductibles ne seront satisfaits de rien à part pour certains d'entre eux de renverser la République ou la disparition d’Emmanuel Macron pour d'autres"". Accusant Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen de porter ""un appel permanent à l'insurrection"", il a lancé: ""Je suis critique de la politique menée par Emmanuel Macron mais je n’ai pas de haine contre cet homme-là. Le système libéral est complètement à bout de souffle et l’enjeu, ce serait d’abattre un homme, Emmanuel Macron? Je ne crois pas à ça, je veux de l'intelligence collective""." "Jadot veut que chacun ""s'empare du débat"" et fustige ""les plus irréductibles"" parmi les gilets jaunes" -1 "Jean-Marie Le Pen sera-t-il toujours lundi soir président d'honneur du Front national? A la veille de la réunion du bureau exécutif du parti, Florian Philippot membre de cette assemblée ""réserve sa décision"". Mais le vice-président du Front national est revenu sur les sorties du fondateur du parti, dénonçant ""une attitude quasi-systématique de provocation"". La dernière en date, Jean-Marie Le Pen s'invitant sur le podium lors du discours de sa fille le 1er mai, était pour Florian Philippot une nouvelle provocation ""malveillante"". Mais lundi, c'est sur les propos de Jean-Marie Le Pen à l'hebdomadaire Rivarol que le bureau exécutif se prononcera principalement. Le président du Front national avait réaffirmé que les chambres étaient un ""détail"" de l'histoire. Il avait également pris la défense du Maréchal Pétain. Des propos qui ""heurtent"" les convictions du vice-président Pour Florian Philippot toutes ces récentes déclarations démontrent l'intention de Jean-Marie Le Pen de nuire à sa fille. ""Il a répété des choses qu'il n'avait jamais dites depuis que Marine Le Pen était présidente du Front"", explique Florian Philippot. Je ne vois pas pourquoi il a ressenti le besoin de revenir sur cette thématique"", s'interroge le vice-président. Le bras droit de Marine Le Pen réaffirme que les provocation du président d'honneur ne correspondent pas à la ligne du Front national. ""Quand on me parle de Pétain, du ""détail"", ça heurte mes convictions, comme ça heurte les convictions de Marine Le Pen. C'est tellement loin de ce qu'est le Front national"", assure Florian Philippot. Pour lui, la décision de Marine Le Pen de convoquer le bureau exécutif le prouve. Que Jean-Marie Le Pen ""n'engage plus le Front national"" Dimanche, Marine Le Pen a estimé que son père ne devait ""plus pouvoir parler au nom du Front national"". Florian Philippot suit la même ligne, l'objectif de la décision du bureau exécutif lundi sera ""de faire en sorte que la parole"" de Jean-Marie Le Pen, ""puisqu'il la souhaite libre (...) ne puisse plus engager le Front national"". Le vice-président du parti assure que toutes les sanctions y compris l'exclusion est envisagé, ""tout est possible"" sourit-il. Mais Jean-Marie Le Pen compte encore de nombreux soutiens au sein du parti. Un courant opposé à la ligne que conduit Marine Le Pen. Pourtant pour Florian Philippot ""il y a une unanimité totale derrière"" la présidente du Front national. Le vice-président réfute toute ""scission, division ou de courants"" au sein du parti. ""Tout est possible"" Florian Philippot a estimé que toutes les sanctions étaient possibles contre Jean-Marie Le Pen lors de sa comparution lundi devant le bureau exécutif du parti réuni en formation disciplinaire. Interrogé sur le fait de savoir si l'éventail des sanctions incluait une possible exclusion, il a répondu: ""Tout est possible"". Il a lui-même avoué: ""Je ne sais pas s'il viendra""." "Florian Philippot: ""Jean-Marie Le Pen est dans une dérive de provocation""" -1 "Il dit vouloir relever le ""défi démocratique"" posé à la droite par la déroute qu'elle a subie aux élections européennes. Ce mardi, à l'issue d'un bureau politique des Républicains long de plus de 3 heures, le président LR du Sénat, Gérard Larcher, a offert quelques pistes sur la reconstruction future du parti. Un chantier dont il entend être le maître d'œuvre. Faisant état du ""plaisir"" que les dirigeants de LR ont eu à se ""retrouver"" et à ""échanger"", le sénateur des Yvelines a annoncé la tenue, ""dès le mois de juin"", de ""conventions régionales, départementales et locales"". Celles-ci ""s'achèveront par une grande convention nationale en octobre, avec pour objectif de proposer une grande alternative aux Français, (...) qui prendra sa source dans les territoires"". Sauver le maillage territorial de LR D'ici cette échéance capitale, des points d'étape doivent avoir lieu en juillet et septembre, a ajouté Gérard Larcher. Il n'a toutefois donné aucune précision sur l'élection d'un nouveau président pour LR. ""C'est (...) un appel à tous nos collègues, aux forces vives de ce pays, aux corps intermédiaires, aux associations, pour que cette alternative soit une alternative partagée et qui aille vers l'essentiel: la rencontre et la confiance avec les Français."" Sur le papier, il s'agit là du même cahier des charges que celui esquissé par Laurent Wauquiez lorsqu'il annonçait, au lendemain de la lourde défaite du 26 mai, la tenue d'""états généraux de la droite et du centre"". À savoir, rassembler la famille en associant davantage les ""territoires"" - un objectif logique à neuf mois des élections municipales, dont dépend la pérennité du maillage local de LR. Nostalgie de l'UMP Le bureau politique, auquel ont participé les présidents d'associations d'élus - François Baroin, Dominique Bussereau, Hervé Morin - et divers barons tels que Valérie Pécresse, Christian Jacob et Bruno Retailleau, s'est déroulé semble-t-il dans une ambiance apaisée. D'après une journaliste du Journal du Dimanche, il y a beaucoup été question des scrutins à venir (municipales puis sénatoriales), mais aussi des différentes manières de réinventer la structure de LR. Avec un détour remarqué par la case UMP, fondée en 2002. Comme nous l'avons décrit la semaine dernière, plusieurs ténors du parti lorgnent l'opération réalisée à l'époque par Jacques Chirac et Alain Juppé: la création d'un ""parti unique"" rassemblant le RPR, Démocratie libérale et une partie des élus de l'UDF centriste. Certains, comme le patron des départements de France, Dominique Bussereau, militent fortement pour le retour d'un tel dispositif. D'autres estiment qu'il faudrait mettre en place un système ""confédéral"" qui ferait cohabiter deux formations, l'une bien identifiée à droite, l'autre au centre, avec un candidat commun à présenter à l'élection présidentielle, mère de toutes les batailles. La mise en garde de Wauquiez Parmi ceux qui mettent en garde contre cette évolution, qui présente le risque de déporter LR (ou ce qu'il en restera) vers un terrain ""modéré"" désormais trusté par Emmanuel Macron, il y a justement Laurent Wauquiez. Le président démissionnaire de LR, également présent à la réunion du bureau politique, a affirmé son ""soutien"" à la démarche de Gérard Larcher. ""Le sujet n'est pas de ressusciter l'UMP, c'est de réaffirmer la droite sur la durée. Si on est une pâle copie du macronisme, alors on ne sert à rien. (...) Ne donnons pas le sentiment parce qu'on est pris de panique, de nous renier"", a déclaré le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, selon Le JDD." "Reconstruction de LR: Larcher annonce ""une grande convention nationale"" de la droite en octobre" -1 "La cote de popularité de Manuel Valls dégringole de dix points, à 42% d'avis favorables dans le baromètre Ipsos-Le Point publié lundi. Mais tout n'est pas perdu pour le gouvernement puisque le ministre de l'Economie Emmanuel Macron effectue un bon de la 14e à la 4e place (+9 à 43% d'opinion favorable) malgré l'épisode du 49-3, utilisé en février par le Premier ministre pour faire passer le texte de loi qui porte son nom. Emmanuel Macron est l'auteur également d'une prestation remarquée sur le plateau de ""Des paroles et des actes"" sur France 2 la semaine passée. ""En France, il faut réussir des émissions comme ça pour s’installer. Même si 2 millions de personnes l'ont regardé, des gens vont en parler à la machine à café en disant: ""il a été bon"". Des journalistes, des sondeurs vont ensuite commenter"", expliquait à BFMTV Gael Sliman, le président d’Odoxa, un autre institut de sondage. La cote au PS et à l'UMP Et cette hausse est généralisée pour le jeune ministre. Ainsi auprès des sympathisants PS, Emmanuel Macron est crédité de 55% de bonnes opinions, soit une hausse de 14 points alors que ceux de l'UMP l'apprécient aussi: 46% de bonnes opinions. Le ministre de l'Economie est même la 9e personnalité politique préférée du parti présidé par Nicolas Sarkozy. A l'inverse, en un mois, la tendance s'est totalement inversée pour le Premier ministre qui a lui payé l'usage du 49-3 ou sa campagne assumée pour stigmatiser le Front national. En février, Manuel Valls recueillait 52% d'opinions positives pour 43% d'opinions négatives. Ce mois-ci, les proportions sont respectivement de 42% et 52% (+9). Chute pour Hollande, Juppé reste en tête Le président François Hollande, lui, tombe de 30 à 26% d'opinions favorables, se situant à son niveau de juillet 2013. Les jugements négatifs augmentent de deux points (de 67 à 69%). 5% ne se prononcent pas (3% en février). Au palmarès des personnalités, Alain Juppé reste en tête avec 52% d'avis favorables, en baisse toutefois de quatre points. Derrière Jack Lang et Christine Lagarde complètent le podium. Au 13e rang, Nicolas Sarkozy recule de trois points à 35%, et Marine Le Pen de deux, à 29% (21e rang). Baromètre Ipsos / Le Point - 16 mars 2015 publié par Lepoint.fr" Popularité: la cote de Macron bondit, celle de Valls baisse -1 "C’est un curieux portrait animalier qui émane de la garde rapprochée de Pierre Moscovici : « Il a la peau dure, c’est un alligator qui peut mordre, et ses dents sont bien solides ». Cette même garde a de quoi être atterrée par cette enquête IFOP publiée par le Journal du Dimanche : 70% des Français jugent sévèrement l’action du patron de Bercy, 64% sont mécontents d’Arnaud Montebourg. Leur cacophonie permanente est visiblement sanctionnée. Et les Français préfèreraient voir Martine Aubry ou Louis Galois à la tête de Bercy… Ce sondage est décidément mal venu pour celui qui a reçu un hommage appuyé du chef de l’Etat lors de sa conférence de presse de jeudi dernier. Pierre Moscovici ressort affaibli de trop longs mois de rigueur budgétaire, mais aussi d’une affaire Cahuzac qui – malgré lui - a écorné son image. Le ministre de l’Economie a été soulagé dimanche du renoncement de son ancien ministre du Budget à disputer la législative partielle de Villeneuve-sur-Lot. Mais Mosco n’en a pas fini avec ce sparadrap puisque le ministre de l’Economie sera entendu par la commission d’enquête parlementaire sur l’action du gouvernement pendant l’affaire. François Hollande se sent obligé de soutenir celui qui défend sa ligne… Critiquer Pierre Moscovici reviendrait, pour le chef de l’Etat, à se tirer une balle dans le pied : « Pierre ne fait qu’appliquer ce que François décide, il exécute à la lettre les décisions du président et de son Premier ministre, et tant pis s’il n’est pas populaire », expliquait dimanche soir un des proches du patron de Bercy. Pierre Moscovici sera utile à un François Hollande qui veut imposer son idée de gouvernance économique de la zone euro. C’est pour cela qu’il a salué le travail de son ministre sur la scène internationale. Pas de remaniement ? Bercy peut encore tenir longtemps avec 7 ministres et une ambiance à cran ? Non. La mésentente est réelle, profonde entre Arnaud Montebourg et Pierre Moscovici, même si les rancœurs ont été remisées de façon provisoire. Montebourg, c’est le refus de l’austérité qui séduit la gauche de la gauche. Moscovici incarne la ligne sociale-démocrate élyséenne. La fenêtre de tir idéale pour changer les têtes de Bercy reste inchangée : entre le Conseil européen des 27 et 28 juin et le Congrès de Versailles en juillet. François Hollande pourra abattre sa carte à tout moment. Ecoutez ici les Coulisses de la Politique de Jean-François Achilli de ce lundi 20 mai. Jean-François Achilli||| Directeur de la Rédaction de RMC et éditorialiste RMC/BFMTV Il intègre la rédaction de France Inter en 1998, puis le service politique en 2000, dont il prend la direction en septembre 2008. Il rejoint RMC en décembre 2012 comme directeur de la rédaction et éditorialiste RMC/BFMTV. >> Suivez-le sur Twitter @jfachilli" Il faut sauver le soldat Moscovici -1 "Marine Le Pen a effectué samedi une visite à Villeneuve-sur-Lot, pour soutenir Etienne Bousquet-Cassagne, un étudiant de 23 ans choisi par le FN pour être son candidat à la législative partielle des 16 et 23 juin, visant à pourvoir le siège de l'ex-ministre du Budget Jérôme Cahuzac, dans la 3e circonscription du Lot-et-Garonne. Le désir de changement Ces électeurs lot-et-garonnais, estime-t-elle, ""portent les espérances d'un peuple qui ne peut exprimer son désir de changement"" et son ""ras-le-bol"", dans l'immédiat. Plusieurs centaines d’habitants sont venus accueillir la présidente du Front national. Marine Le Pen, selon un sondage de BFMTV, serait présente au second tour d'un scrutin présidentiel, si le premier tour se déroulait ce dimanche. Un an après l'élection du président, les personnes sondées placent en tête Nicolas Sarkozy (34%, contre 27,2% l'an dernier) et Marine Le Pen (23%, contre 17,9% en 2012). A LIRE AUSSI: >> Qui remplacera Cahuzac dans le Lot-et-Garonne? >> SONDAGE BFMTV - Aujourd'hui, Marine Le Pen serait au second tour de la présidentielle" Marine Le Pen, de passage dans l’ancien fief de Cahuzac -1 "Les enjeux: il s'agissait peut-être du dernier défi de Jean-Marie Le Pen. Le président d'honneur du FN, doyen de l'élection, faisait face à l'ancien ministre socialiste de l'Education nationale, Vincent Peillon, mais aussi à l'UMP Renaud Muselier. Ce dernier était d'ailleurs donné favori par les sondages. Le scrutin: Jean-Marie le Pen crée la surprise, en distançant largement Renaud Muselier. Le FN obtient 28,18%, l'UMP 22,4% et le PS 11,87% des voix. L'UDI arrive en 5ème position avec 8,44%, derrière EELV (9,31%), mais devant le Front de gauche (5,96%). Les 13 sièges sont répartis ainsi: 5 pour le FN, 3 pour l'UMP, 2 pour le PS, 1 pour l'UDI-MoDem, EELV et le Front de gauche. Européennes: qui est candidat dans votre circonscription? Voir le diaporama Européennes: qui est candidat dans votre circonscription? Voir le diaporama Européennes: qui est candidat dans votre circonscription? Voir le diaporama Européennes: qui est candidat dans votre circonscription? Voir le diaporama Européennes: qui est candidat dans votre circonscription? Voir le diaporama" Européennes: Jean-Marie Le Pen crée la surprise dans le Sud-Est -1 "A question politique, réponse politique. Alors que Manuel Valls a récemment multiplié les attaques contre le Front national, en pleine campagne électorale pour les élections départementales, la députée FN du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen, a décidé de l'attaquer frontalement lors de la séance des questions au gouvernement, à l'Assemblée. Dénonçant le ""mépris crétin"" du Premier ministre, elle a fustigé l'attitude du chef du gouvernement, ""en campagne aux frais de la princesse"", ainsi que son parti, le PS et notamment ses anciens responsables qui ont dû quitter leur poste en raison des affaires dans lesquelles ils étaient impliqués: ""ce n'est pas du Front national que viennent Jérôme Cahuzac, Sylvie Andrieux et Jean-Christophe Cambadélis"", qui ""a trouvé son diplôme au fond de sa poubelle"", assène-t-elle. Valls dénonce ""l'outrance et la démagogie"" du FN Face à elle, c'est un Manuel Valls d'abord calme qui s'est dirigé vers le micro pour lui répondre. ""Si en deux minutes il fallait résumer l'outrance, la démagogie et le vrai visage de l'extrême droite, vous l'avez fait parfaitement"", réplique-t-il. Et le Premier ministre d'assumer ses ""angoisses"" à propos de la montée du FN. ""A partir du moment où les enquêtes d'opinion vous créditent de 30% d'intentions de vote, je considère que pour l'image de notre pays, pour notre démocratie, cela représente un danger (…) Je ne veux pas que mon pays se réveille avec la gueule de bois"". Et si Marion Maréchal-Le Pen a mis le doigt sur les affaires qui ont éclaboussé certains au PS, Manuel Valls ne se prive pas lui rappeler les polémiques qui entâchent les candidatures de candidats du FN aux départementales. Le visage fermé et la voix plus haute, il rappelle ""Ies dizaines (de candidats du FN) à tenir des propos racistes, antisémites, homophobes, sexiste. Ce ne sont pas des hasards, ce sont des récidivistes"". Puis, sous les applaudissements de la gauche, il conclut: ""jusqu'au bout je me battrai pour dire que vous n'êtes ni la République, ni la France""." Manuel Valls et Marion Maréchal-Le Pen à couteaux tirés -1 "PARIS (Reuters) - Trois Français sur quatre seraient mécontents de François Hollande, seulement 11 mois après son arrivée à l'Elysée, ce qui constitue un record sous la Ve République, indique un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche (JDD). Sur 1.875 personnes interrogées du 11 au 19 avril, 74% se disent mécontentes du président de la République (six points de plus que dans la précédente enquête) contre 25% de sondés satisfaits (-6 points). Selon l'analyste Jean-Luc Parodi, du centre de recherche de l'Institut de sciences politiques de Paris (Cevipof), c'est ""le record absolu de la Ve République"". ""Jamais depuis 1958 et la création du baromètre Ifop un président n'avait enregistré un tel niveau de mécontents"", écrit-il dans le JDD. ""Jacques Chirac, en juin 2006, n'en avait compté que 70%, et Nicolas Sarkozy, en avril 2011, que 72%."" Avec 67% de mécontents (+6 points) et 30% de satisfaits (-6), le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, établit aussi un record d'insatisfaction, souligne Jean-Luc Parodi. Emmanuel Jarry" Record d'impopularité pour François Hollande, selon Ifop -1 "Il est le favori de la primaire et du centre. Depuis quelques semaines, Alain Juppé multiplie les déplacements: dans la ""jungle"" de Calais, sur les bancs de l'université d'Assas, mais aussi à Bruxelles pour parler de l'Europe. Invité jeudi sur BFMTV, le maire de Bordeaux a défini clairement ses ""adversaires"": ""le programme du Front national"", une ""ineptie"", et ""le pouvoir socialiste à la dérive"". Ils sont désormais huit à se présenter à la primaire à droite et au centre. Alain Juppé ne voit pas en Bruno Le Maire ou Nicolas Sarkozy des adversaires mais des ""compétiteurs"". ""Moi je n'ai pas l'intention de dire du mal de qui que ce soit"", explique-t-il. ""Quoi qu'il arrive, nous aurons besoin les uns des autres"", réaffirme l'ancien Premier ministre. L'enjeu est de taille, croit-il savoir: ""Si nous nous plantons à la primaire, nous nous planterons à la présidentielle"", prédit Alain Juppé. Le ""nouvel homme providentiel"" Interrogé sur les autres candidats directs à la primaire de la droite et du centre, le favori des sondages manie l'humilité, nuançant sa position. Il dit assister à la remontée de Nicolas Sarkozy, surtout auprès des électeurs de Les Républicains. ""Ce ne sont pas les primaires des Républicains, ce sont les primaires de la droite et du centre"", rappelle-t-il. ""On ne demandera pas la carte d'un parti politique pour voter."" Dans cette ""compétition"", dont il assure qu'elle ne se fera pas dans le sang, Alain Juppé voit, avec ironie, en Bruno Le Maire, qui s'est déclaré mercredi candidat à la course pour 2017, ""un nouvel homme providentiel"", s'amuse-t-il. Lui souhaitant ""bonne chance"", il parle d'un ""garçon de grande qualité, il faut qu'il fasse son chemin"". Comme une référence toute trouvée à son âge. Ironie sur son âge L'âge, un argument que l'on oppose souvent à Alain Juppé. ""Le renouvellement, je l'entends partout, je vois partout des candidats comme madame Clinton qui a un an de moins que moi, comme son challenger qui en a quatre de plus"", ironise-t-il, avant de se taper la tête pour montrer où est le renouveau de la classe politique. ""Il est là-dedans, il faut avoir des idées modernes et neuves"", explique-t-il. ""Ce qu'il faut renouveler, c'est la manière dont fonctionne la société"". La grande différence avec ses compétiteurs lors de la primaire, pour laquelle il observe ""une très grande appétence"", se ressent, selon Alain Juppé, sur les promesses qu'il tiendra. ""Je dirais ce que je ferais, et je m'y tiendrais"", promet-il. Des mots prononcés à chaque discours par un certain... Bruno Le Maire." "Juppé: ""J'ai deux adversaires, le programme du FN et le pouvoir socialiste""" -1 "La présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, a considéré ce jeudi que si Emmanuel Macron ""perd l'élection"" européenne, ""alors il devra partir"". ""Ça devient donc un référendum pour ou contre Emmanuel Macron, cette élection européenne. J'accepte cela, mais dans ces conditions, il faut qu'il fasse comme le général De Gaulle: s'il perd cette élection, alors il devra partir"", a estimé la leader d'extrême droite sur LCI. Avoir ""la dignité"" de faire comme De Gaulle Marine Le Pen a encore estimé que ""le président de la République (...) est aujourd'hui un chef de parti et même un directeur de campagne"". ""Il faut être cohérent, si on met tout son poids dans la balance comme président de la République, si on transforme cette élection en référendum, alors il faut avoir l'honneur et la dignité de faire comme a fait le général De Gaulle, c'est-à-dire partir si on perd ce référendum"", a-t-elle ajouté. Quelques heures plus tôt, Emmanuel Macron avait déclaré qu'il mettrait ""toute (son) énergie"" pour faire en sorte que le Rassemblement national ""ne soit pas en tête"" le 26 mai. ""Je crois que nous avons besoin de tout sauf d'avoir le Rassemblement national en tête"", avait dit le chef de l'État devant la presse à l'issue du sommet européen de Sibiu, en Roumanie. Emmanuel Macron en campagne? ""Il se comporte, encore une fois, comme le président d'un mouvement, il met ainsi de côté des dizaines de millions de Français à qui il ne parle plus, qu'il ne considère plus et même - c'est pire que tout - qu'il combat aujourd'hui"", a déploré Marine Le Pen, selon qui son adversaire victorieux à la présidentielle de 2017 a ""abandonné la conception de la fonction de président de la République et celle de la Cinquième République"". La présidente du RN a ensuite affirmé que ""c'est la première fois qu'un président de la République (utilise) son image dans une profession de foi dans une élection européenne"", en référence à une photo et un court texte d'Emmanuel Macron figurant dans le programme La République en marche dévoilé jeudi. Mais en 2009, Nicolas Sarkozy apparaissait sur plusieurs documents de campagne de l'UMP pour les élections européennes. La liste du RN et celle du parti de la majorité sont actuellement au coude-à-coude en tête des intentions de vote du scrutin du 26 mai." "Européennes : pour Marine Le Pen, Macron ""devra partir"" si sa liste arrive derrière le Rassemblement national" -1 "Besoin de voix ? Affrétez un bus ! La polémique ne désenfle pas à Marseille après le premier tour des primaires PS pour les municipales. L’un des deux finaliste, Patrick Menucci, ainsi que Marie-Arlette Carlotti, la ministre éliminée dimanche, demandent à la haute autorité des primaires d’être plus vigilante sur les conditions de vote dimanche prochain, notamment dans les quartiers nord. Selon les informations d'RMC, elle devrait d'ailleurs émettre ce mardi une recommandation spéciale sur le transport des électeurs. En effet, comme l’expliquait RMC avec des témoignages inédits, des mini bus ont été affrétés pour transporter les habitants des cités jusqu’aux bureaux de vote par Samia Ghali, arrivée en tête du scrutin. Une pratique légale mais décriée par les autres candidats qui en pointent aussi d’autres, comme le don d’argent pour verser l'euro nécessaire pour voter. Marie-Arlette Carlotti a annoncé notamment son intention de déposer un dossier sur le sujet auprès de la haute autorité. RMC a retrouvé ces « rabatteurs » chargés de faire voter des habitants des quartiers nord. |||Marseille : le PS parasité par le clientélisme ? « Ce ne sont que des votes... » « Viens voter pour moi, ramène moi des électeurs et je te promets une petite place à la ville, de chauffeur, de ripeur » : voilà ce qu’a entendu un rabatteur, habitant des quartiers Nord et qui témoigne sur RMC. Et il a accepté de faire le job : « On va rameuter des gens, nous, on ramène juste des voix, point barre. On leur dit de prendre le bus et de venir voter pour un tel. Sami Ghali l’a fait, elle a affrété des mini bus, des chauffeurs, et elle a fait venir des électeurs factices. Ça fait partie de Marseille, les morts, c’est plus choquant. Là, ce ne sont que des votes ». De nouvelles consignes sur le transport des électeurs Conséquence de cette polémique : et c’est une info RMC, la haute autorité des primaires devrait émettre ce mardi une recommandation spéciale sur le transport des électeurs. Elle devrait reconnaître, au vu des jurisprudences, que les candidats ont tout à fait le droit de transporter des électeurs mais qu’ils ne doivent en aucun cas influencer leur vote avec des affichettes à l’intérieur ou des consignes données au chauffeur." Marseille : « Ramène moi des électeurs, je te promets une petite place à la ville » -1 "Visage fermé dans la cour d'honneur de l'Hôtel des Invalides et dans le froid automnal. Deux semaines jour pour jour après les attentats de Paris et de Saint-Denis, François Hollande a rendu un hommage national aux 130 morts - ""la jeunesse de la France"" - et quelque 350 blessés dénombrés lors d'attaques jihadistes sans précédent. À lire : Hommage aux victimes des attentats: ""La liberté ne demande pas à être vengée mais à être servie"" ""130 vies arrachées, 130 destins fauchés"" ""Vendredi 13 novembre, ce jour que nous n'oublierons jamais, la France a été frappée en son coeur"", a-t-il commencé. ""Dans un acte de guerre organisé de loin et froidement exécuté, une horde d'assassins a tué 130 des nôtres et en a blessé des centaines au nom d'une cause folle et d'un Dieu trahi. Aujourd'hui, rassemblée, la Nation pleure ses victimes"", a enchaîné. le président de la République. L'air grave, marqué par une intense émotion, une écharpe noire nouée autour du cou, le chef de l'Etat a évoqué, lors de cette cérémonie particulièrement sobre et brève (47 minutes), retransmise par des chaînes du monde entier, comme la BBC et CNN, ces ""130 noms, 130 vies arrachées, 130 destins fauchés, 130 rires que l'on n'entendra plus, 130 voix qui à jamais se sont tues"". ""C'est parce qu'ils étaient la vie qu'ils ont été tués. C'est parce qu'ils étaient la France qu'ils ont été abattus, c'est parce qu'ils étaient la liberté qu'ils ont été massacrés"", a énuméré le Président. ""Des parents qui ne reverront plus leur enfant. Des enfants qui grandiront sans leurs parents. Des couples brisés par la perte de l'être aimé. Des frères et des soeurs, pour toujours séparés"". ""Détruire l'armée des fanatiques"" de Daesh François Hollande l'a aussi promis ""solennellement"": la France mettra ""tout en oeuvre"" pour ""détruire l'armée des fanatiques"" qui ont commis les attentats de Paris, revendiqués par Daesh. ""A vous tous, je vous promets solennellement que la France mettra tout en oeuvre pour détruire l'armée des fanatiques qui ont commis ces crimes, qu'elle agira sans répit pour protéger ses enfants"", a déclaré le président de la République. ""La France restera elle-même, telle que les disparus l'avaient aimée, et telle qu'ils auraient voulu qu'elle demeure"", a-t-il poursuivi. ""Nous ne céderons ni à la peur ni à la haine"". Face aux terroristes, ""nous multiplierons les chansons, les concerts, les spectacles, nous continuerons à aller dans les stades"", a-t-il promis. ""La jeunesse"" de la France ""frappée en son coeur"" Fil rouge de son discours: l'hommage à une ""génération"" meurtrie pour laquelle ""l'attaque du 13 novembre restera (...) comme une initiation terrible à la dureté du monde"". ""Ces femmes, ces hommes (...) venaient de plus de 50 communes de France"" mais ""aussi du monde"", a dit François Hollande, rappelant que ""dix-sept pays"" portaient ""aujourd'hui avec nous le deuil"". Ils ""avaient tous les âges. Mais la plupart avaient moins de 35 ans"", a-t-il souligné. ""Ils étaient des enfants lors de la chute du mur de Berlin. Ils n'avaient pas eu le temps de croire à la fin de l'Histoire. Elle les avait déjà rattrapés quand survint le 11 septembre 2001"". Disant sa ""confiance dans la génération qui vient"", le chef de l'Etat l'a invitée à affronter la ""dureté du monde"" en ""inventant un nouvel engagement"": ""Je sais que cette génération tiendra solidement le flambeau que nous lui transmettons. Je suis sûr qu'elle aura le courage de prendre pleinement en main l'avenir de notre Nation"". ""Le malheur qui a touché les martyrs du 13 novembre investit cette jeunesse de cette grande et noble tâche. La liberté ne demande pas à être vengée mais à être servie"", a-t-il affirmé. ""Je salue cette génération nouvelle. Elle a été frappée. Elle n'est pas effrayée. Elle est lucide et entreprenante, à l'image des innocents dont nous portons le deuil. Elle saura faire preuve de grandeur"", a encore espéré le chef de l'Etat. ""Malgré les larmes, cette génération est aujourd'hui devenue le visage de la France"", a-t-il déclaré le chef de l'Etat en conclusion de son discours. Lecture des 130 noms des morts Auparavant, la liste des noms des victimes avait été égrenée par ordre alphabétique dans un silence glacial, de nombreuses personnes présentes contenant difficilement leurs larmes. Le chef de l'Etat était arrivé dans la cour d'honneur de l'hôtel des Invalides à 10h33 et s'était placé devant le drapeau tricolore. La Marseillaise avait ensuite retenti dans la cour d'honneur. La cérémonie, organisée deux semaines après les attentats, s'était poursuivie par une interprétation d'une chanson de Jacques Brel, Quand on n'a que l'amour, puis de Perlimpinpin, de Barbara. Une vaste tribune de 2.650 places avait été érigée dans la cour pour accueillir les proches des victimes et les blessés. Quelques familles des victimes ont cependant refusé de s'associer à cet hommage et n'étaient pas présentes. Outre les membres du gouvernement, de nombreuses personnalités du monde politique étaient présentes: l'ancien président Nicolas Sarkozy, les anciens Premiers ministres Lionel Jospin, Jean-Pierre Raffarin, François Fillon, Jean-Marc Ayrault et Edith Cresson, la maire (PS) de Paris Anne Hidalgo et de nombreux parlementaires dont les présidents du Sénat Gérard Larcher et de l'Assemblée nationale Claude Bartolone. Le président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré, celui du Conseil économique, social et environnemental Jean-Paul Delevoye étaient également présents, de même, s'agissant des partis politiques, que Jean-Christophe Cambadélis (PS), François Bayrou (MoDem), Jean-Luc Mélenchon (Parti de Gauche), Emmanuelle Cosse (EELV) et Marine Le Pen (FN). Aux Invalides, la France rend hommage aux victimes du terrorisme Voir le diaporama Aux Invalides, la France rend hommage aux victimes du terrorisme Voir le diaporama Aux Invalides, la France rend hommage aux victimes du terrorisme Voir le diaporama Aux Invalides, la France rend hommage aux victimes du terrorisme Voir le diaporama Aux Invalides, la France rend hommage aux victimes du terrorisme Voir le diaporama" Hollande: un discours sobre et sensible aux Invalides -1 "La goutte d'eau qui fait déborder Laurent Wauquiez. Le président de région n'a pas vraiment apprécié qu'une décision peu reluisante de son conseil régional soit publiée quasiment instantanément sur Twitter. Il entend faire interdire l'usage du réseau social à ses élus, et imposer une sanction financière en cas de manquement. Une baisse de subventions peu discrète En mai dernier, le député de la Loire Jean-Louis Gagnaire critique sévèrement sur Twitter la décision du conseil régional de baisser les subventions accordées au mémorial pour les enfants déportés d'Izieu. Sur ordre #Wauquiez Scandaleuse baisse subvention (-17%) de @auvergnerhalpes à #Maison_Izieu qui recevra moins que #UNI (40 k€ contre 50k€) — Jean Louis Gagnaire (@JLGagnaire) 20 mai 2016 Comme le rappelle la Gazette des communes, l'information est rapidement reprise un peu partout dans les médias nationaux, et provoquent une tempête politique pour Laurent Wauquiez, accusé de privilégier l'UNI, un syndicat de droite, dans ses choix de subventions. C'est trop pour le président de la région qui souhaite désormais interdire l'usage des réseaux sociaux, et notamment de Twitter, pendant les session du conseil régional. Retenue sur salaire Et pour faire appliquer cette interdiction d'un nouveau genre, le président de la région a décidé de taper au portefeuille des élus. Jeudi, ils voteront une modification du règlement intérieur du conseil régional leur interdisant l'usage des réseaux sociaux en session, et la punition en cas de contravention: une retenue de 10% de leur salaire mensuel. View post on imgur.com Problème pour Laurent Wauquiez, la légalité de la mesure semble très discutable. Comme l'explique la Gazette, la Cour d'appel de Bordeaux a déjà tranché un litige similaire en 2007. Les juges avaient alors estimé qu'une sanction financière ne saurait être appliquée qu'au cas par cas, et ne pouvait pas être ""forfaitaire"". Les élus d'opposition ont déjà prévenu qu'ils porteraient l'affaire devant le tribunal administratif si la modification était votée." Laurent Wauquiez veut interdire Twitter pendant les conseils régionaux -1 "La cote de popularité du couple exécutif s'est stabilisée en décembre, Emmanuel Macron gagnant un point avec 27% de bonnes opinions, selon un sondage BVA réalisé après les annonces du chef de l'Etat en réponse aux ""gilets jaunes"". 72% des sondés conservent en revanche une opinion défavorable. Selon cette étude pour Orange, RTL et La Tribune, le président de la République met fin à six mois de baisse continue. Edouard Philippe voit son score inchangé, à trois points au-dessus du chef de l'Etat (30% de bonnes opinions). Emmanuel Macron enregistre un gain de popularité auprès des 50-64 ans (28% de bonnes opinions, +3 points) et chez les retraités notamment (35%, + 3 pts), après avoir détaillé le 10 décembre des mesures en faveur du pouvoir d'achat. Il gagne également quatre points chez les sympathisants de droite, à 24% de bonnes opinions. Il obtient aussi une hausse de 2 points auprès des ruraux (24%) ainsi que de 2 points auprès des membres de foyers à bas revenus (21%). Les dernières enquêtes d'autres instituts de sondages évaluent de 27 à 31% la cote de popularité d'Emmanuel Macron et de 30 à 31% celle d'Edouard Philippe. Le débat suscite une attente contrastée Selon l'enquête, seulement 36% des Français estiment que les mesures dévoilées par le chef de l'Etat ""seront efficaces pour répondre aux difficultés des Français en matière de pouvoir d'achat"". Et ils sont 68% à penser que le mouvement des gilets jaunes empêchera à l'avenir l'exécutif de mener les réformes qu'il avait prévues à son programme. Par ailleurs, parmi les personnes interrogées, 45% ont fait part de leur intention de participer au grand débat national voulu par Emmanuel Macron au premier trimestre. Mais si l'idée exerce une séduction d'ampleur auprès des cadres (56%), des sympathisants de la gauche (50%), des sympathisants de LaRem (61%), et des personnes âgées de plus de 50 ans (53%), elle peine davantage à s'imposer au sein des couches de la population les plus sensibles à la contestation. 31% des moins de 35 ans s'y retrouvent, ainsi que 34% des ouvriers. Le pourcentage de membres d'un foyer pourvu d'un bas revenu ayant l'intention de s'investir dans le débat est identique à ce dernier chiffre. Sondage réalisé les 18 et 19 décembre auprès d'un échantillon représentatif de 1.105 personnes, selon la méthode des quotas (marge d'erreur située de 1,4 à 3,1 points)." Popularité: Macron en légère hausse -1 "Après des semaines de controverse, les députés ont adopté mercredi la proposition de loi visant lutter contre la prostitution en France, notamment en pénalisant les clients. Le texte a été adopté en première lecture à une majorité de 268 voix pour, 138 contre. 485 députés ont voté parmi lesquels 79 se sont abstenus. Le texte voté punit l'achat d'actes sexuels d'une contravention de 1.500 euros. Alternative à l'amende ou sanction complémentaire, un ""stage de sensibilisation à la lutte contre l'achat d'actes sexuels"" est prévu. Accompagner la sortie de la prostitution Avant d'entrer en vigueur, il devra cependant franchir l'étape du Sénat qui devrait l'examiner d'ici à la fin juin. La ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem a salué cette adoption comme l'aboutissement d'""un long chemin semé d'embuches à chaque pas"". Le texte s'inspire de la Suède, qui pénalise les clients depuis 1999 et affirme avoir réduit la prostitution de rue de moitié en dix ans. Le texte, qui abroge le délit de racolage passif institué par Nicolas Sarkozy en 2003, prévoit par ailleurs des mesures d'accompagnement social et professionnel pour celles qui veulent quitter la prostitution. Le gouvernement s'est engagé à mettre 20 millions d'euros par an sur la table pour financer ce ""parcours de sortie de la prostitution"". 20 à 40.000 prostituées étrangères De nombreux députés UMP ont critiqué la possibilité pour les étrangères engagées dans ce ""parcours de sortie"" d'obtenir un titre de séjour de six mois, y voyant un ""appel d'air"" pour l'immigration clandestine. Le gouvernement répond à cela que toutes les études montrent ""que la légalisation de la prostitution amplifie la traite des êtres humains"", comme en Espagne où on estime à plus de 300.000 le nombre de prostituées, à 90% étrangères contre 20 à 40.000 en France." Prostitution: l'Assemblée nationale adopte la proposition de loi -1 "Quelles sont les personnalités qui devront attendre le soir du 30 mars pour savoir si elles sont (ré)élues? Le rapport de force leur est-il favorable? Le point sur les résultats des cadors politiques en ballotage, au lendemain du premier tour des élections municipales. > Ballottage favorable • Jean-Claude Gaudin (Marseille): le maire UMP sortant, à qui l'on prédisait un duel serré avec le socialiste Patrick Mennucci, triomphe. A 74 ans, le ""vieux lion"" obtient 37,64% des voix, alors que celui qui était désigné comme son principal opposant arrive, avec 20,77% des suffrages, derrière le candidat FN, Stéphane Ravier (23,16%). Jean-Claude Gaudin est même réélu au premier tour dans son secteur (50,08%). • Martine Aubry (Lille): dans son fief lillois, Martine Aubry arrive en tête à l'issue de premier tour avec 34,86% des voix. Elle devance le candidat UMP Jean-René Lecerf (22,73%) et le FN Eric Dillies (17,15%). ""Le rapport gauche-droite reste un rapport très favorable à la gauche avec 60% contre 40% à la droite et l'extrême droite"", a indiqué la socialiste. • Christian Estrosi (Nice): il n'a pas réussi l'exploit de se faire réélire dès le premier tour, mais a tout de même recueilli 44,98% des suffrages. ""Je réalise le meilleur score au premier tour d'un candidat à Nice depuis 31 ans"", pavoise l'ancien ministre, qui affrontera trois listes au second tour. • François Rebsamen (Dijon): le chef du groupe PS au Sénat espérait être élu au premier tour. Il recueille cependant 44,28% des voix, devant son rival UMP (28,27%) et le candidat FN (12,7%). • Frédéric Cuvillier (Boulogne-sur-Mer): le ministre des Transports a raté sa réélection de peu. Le socialiste obtient 49,82% des suffrages. • Rachida Dati (Paris 7e): la députée européenne et ancienne garde des Sceaux arrive largement en tête avec 41,01% notamment devant deux dissidents, respectivement crédités de 17,81% et 7,53% des suffrages. La candidate socialiste Capucine Edou a obtenu 16,91% des voix. • Gérard Collomb (Lyon): le socialiste arrive en tête sur l'ensemble de la ville de Lyon. Mais il ne l'emporte pas dès le premier tour, comme il l'avait fait en 2008. Dans un scrutin marqué par une forte poussée du FN, ses listes arrivent en tête dans six des neuf arrondissements de Lyon. Dans le 9e arrondissement, où il se présente comme tête de liste, le maire sortant obtient 45,67% des voix. > Rapport de force équilibré • Anne Hidalgo (Paris ; Paris 15e): la socialiste arrive contre toute attente en deuxième position sur l'ensemble de Paris, avec 34,40% des voix contre 35,64% pour sa rivale, Nathalie Kosciusko-Morizet. Mais dans les deux arrondissements clés des 12e et 14e arrondissements, ""la gauche est largement en tête"", assure Anne Hidalgo, qui reste favorite. Dans le 15e arrondissement, où elle est tête de liste, elle n'obtient que 29,10% des suffrages, loin derrière le candidat UMP Philippe Goujon (48,56%). • Nathalie Kosciusko-Morizet (Paris ; Paris 14e): la candidate UMP à la mairie de Paris arrive globalement en tête dans la capitale, mais elle n'est arrivée que deuxième dimanche au premier tour dans le 14e arrondissement, où elle était tête de liste. NKM obtient 33,10%, derrière la candidate PS Carine Petit (37,89%). • François Bayrou (Pau): le président du MoDem joue son va-tout. Le centriste a rassemblé 41,85% des suffrages. Au second tour, il affrontera une liste PS (25,77%) qui disposera certainement du report des voix EELV (5,35%) et Front de Gauche (5,32%). La décision du candidat sans étiquette Yves Urieta (13,21%) et celle des électeurs FN (6,74%) compteront pour beaucoup dans le destin politique de François Bayrou. • Robert Ménard (Béziers): l'ancien journaliste, qui n'est pas au FN mais est soutenu par Marine Le Pen, a obtenu 44,88% des suffrages devant le candidat UMP (30,17%) et le socialiste Jean-Michel du Plaa (18,65%). Le choix de ces deux candidats durant l'entre-deux-tours sera crucial. • Gilbert Collard (Saint-Gilles): le célèbre avocat, candidat du Rassemblement Bleu Marine, a obtenu 42,57% des voix. Il devance la liste UMP de Eddy Valadier (25,36%), celle du maire PS sortant Alain Gaidon (23,14%) et celle du candidat divers droite Samuel Serre (8,93%). Gilbert Collard sera favori si les deux listes UMP et PS se maintiennent au second tour. • Florian Philippot (Forbach): le numéro 2 du FN arrive en tête, avec 35,75% des voix. Une triangulaire ou une quadrangulaire pourrait se tenir: le maire socialiste Laurent Kalinowski recueille 33% des suffrages, le candidat UMP 12,26% et le dissident UMP environ 19%. • Eric Raoult (Le Raincy): le maire sortant UMP est en difficulté. Il obtient 32,88% des suffrages. Il est talonné de près par un candidat divers droite Jean-Michel Genestier (32,17%). Deux autres listes sont en situation de se maintenir au second tour: Roger Bodin (DVD, 20,75%) et Stéphane Lapidus (PS, 14,17%). > Ballottage défavorable • Clémentine Autain (Sevran): la porte-parole d'Ensemble, une des composante du Front de gauche, essuie un sérieux revers. A Sevran (Seine-Saint-Denis), elle ne recueille que 24,66%, loin derrière le maire sortant EELV Stéphane Gatignon (44,50%). • Patrick Mennucci (Marseille): il voulait prendre le siège de Jean-Claude Gaudin (37,64%), il se retrouve en troisième position derrière le FN (23,16%). Avec 20,77%, le député socialiste estime cependant pouvoir encore l'emporter, notamment grâce à un éventuel soutien du Front de gauche (7,10%) et de la liste dirigée par Pape Diouf (5,63%)." Municipales: les personnalités en ballotage -1 "La libération de la famille Moulin-Fournier détenue depuis février au Nigeria soulève la question de la rançon. François Hollande mais aussi Laurent Fabius ont assuré que la France ne changeait pas son ""principe"", qui est ""le non versement de rançons"". En revanche, des négociations ont eu lieu dans le plus grand secret. Explications. Des négociations bien gardées Le chef d'Etat a confirmé à la dernière minute sa présence sur le tarmac avec Valérie Trierweiler pour accueillir les ex-otages. Une discrétion à l’image des négociations qui ont eu lieu autour de leur libération. Dans une déclaration officielle, le président a coupé court vendredi aux rumeurs sur une éventuelle rançon. ""Nous recherchons tous les contacts, nous utilisons les intermédiaires qui peuvent être les plus utiles, nous ne changeons pas notre principe, qui est de non-versement par la France de rançon"", a-t-il assuré. Même son de cloche du côté de GDF, l’employeur de Tanguy Moulin-Fournier, même si l'on reconnait que les négociations sont entourées du plus grand secret. ""Dans cette affaire le succès des négociations conduites par les Etats résultent de la totale discrétion, du secret qui les a entourées. Je n’en sais pas plus, ce n’est pas l’affaire de l’entreprise"", a expliqué pour sa part, Gérard Mestrallet, le PDG de GDF Suez. L'appui des autorités locales Pour certains spécialistes, si les ravisseurs n’ont pas obtenu d’argent ils ont très probablement négocié des contreparties: ""c’est visiblement passé par les autorités locales, camerounaises en premier lieu, éventuellement nigérianes, mais on n’a pas encore tous les détails"", indique Anne Giudicelli, directrice de Terrorisc. Ainsi, s’appuyer sur les autorités locales devient un moyen pour le gouvernement de ne pas être impliqué directement dans les contreparties réclamées les ravisseurs. A LIRE AUSSI: >> Tanguy Moulin-Fournier: ""on en est sortis!"" >> Otages: l'Elysée confirme la libération des Moulin-Fournier" Otages libérés: pas de rançon mais des négociations -1 "Internet n'oublie pas. Jean-Christophe Cambadélis en fait les frais alors qu'il multiplie les appels au front républicain en Paca, pour faire barrage au Front national. Face à Marion Maréchal-Le Pen, Christian Estrosi (Les Républicains) est le seul candidat encore en lice. ""C'est à se demander s'il n'est pas au FN"" Pendant la campagne des élections régionales, le premier secrétaire du Parti socialiste était très loin de soutenir Christian Estrosi, comme en témoigne une série de tweets qui refont surface sur les réseaux sociaux. Regardez le discours de Monsieur Estrosi, qui reprend mot à mot le discours du #FN. #QDI — Jean-Chr. Cambadélis (@jccambadelis) 6 Mai 2015 .@jccambadelis ""Écoutez les propos de M. Estrosi. C'est à se demander s'il n'est pas au FN. Marion maréchal le Pen n'a rien a faire"" — Parti socialiste (@partisocialiste) 17 Septembre 2015 Dans l'esprit de Jean-Christophe Cambadélis, aucune différence entre Christian Estrosi et Marion Maréchal-Le Pen. Le patron de la rue de Solferino déclarait pourtant au soir du premier tour des régionales que le rassemblement avec Les Républicains ""démontre à la France que les socialistes savent être au rendez-vous de la République"". ""Rantaplan"" n'est ""pas républicain"" Un rendez-vous de la République auquel encore une fois le maire de Nice n'a pas toujours été convié. Ainsi, le 1er mai 2015, Jean-Christophe Cambadélis critiquait Christian Estrosi, quand celui-ci affirmait que la carte d'identité ne suffisait pas à être français. Une position que le socialiste affirmait ""ne pas être républicaine. Mais l'attaque la plus virulente du socialiste à l'encontre du candidat LR remonte au mois d'avril. Il avait alors traité Estrosi de ""rantanplan"", en référence au chien un peu idiot qui accompagne Lucky Luke dans ses aventures. Et de l'accuser, encore une fois, de suivre le FN dans ses idées. .@cestrosi - ""Rantanplan"" a trouvé le moyen de faire baisser le #FN : reprendre ses idées — Jean-Chr. Cambadélis (@jccambadelis) 27 Avril 2015" Régionales: avant d'appeler à voter pour lui, Cambadélis n'était pas fan d'Estrosi -1 "Solférino ne serait plus qu'un souvenir pour le PS: l'hôtel particulier qui accueille depuis les années 80 le siège du Parti socialiste va être vendu pour renflouer les caisses du parti, confirme ce mercredi Le Canard enchaîné. ""Avec les 6,5% de Hamon à la présidentielle et les 30 députés socialistes, le PS va connaître un trou dans ses recettes"", a expliqué le trésorier du parti Jean-François Debat aux 28 membres de la direction provisoire. La dotation de l'Etat va en effet dégringoler pour les cinq ans à venir, passant de 25 à 7 millions d'euros par an. Les 40 millions d'euros de ce luxueux bâtiment, situé dans le non moins luxueux VIIème arrondissement de Paris, devraient en partie remédier à ce déficit. L'annonce officielle de cette vente aura lieu selon le palmipède lors du séminaire de rentrée de l'ex-SFIO, du 23 au 26 août. Ardoise Benoît Hamon, qui a quitté le Parti socialiste depuis sa déroute, est jugé responsable de cette cruelle séparation par les huiles de ""Solfé"": ""Si on en arrive là, c'est à cause de sa campagne de merde"", peste l'une d'elles dans le Canard. Le même cadre voit dans ces histoires de gros sous la raison de la création du ""mouvement du 1er Juillet"" (M1717 pour les intimes): ""Hamon sait bien que ce bilan financier aurait pesé dans la préparation du prochain congrès, et, dans les sections, les militants lui auraient rappelé qu'il nous a laissé une ardoise de 15 millions."" Cette vente qui acterait la ""mort du parti d'Epinay"", constatée par le Premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, n'est pourtant pas encore réalité. Dans Le Parisien, le numéro 2 du parti parle seulement d'hypothèse. ""La décision n'est pas prise"", assure Rachid Témal. Toutefois, ""il existe un consensus"" sur un possible déménagement. Mais ""il n'y a pas d'urgence financière"", insiste Emmanuel Grégoire, le patron des socialistes parisiens. À lire : Combien le PS pourrait tirer de la vente de son siège, rue de Solférino" Imbroglio autour de la vente du siège du PS -1 "Le blog vidéo de Jean-Marie Le Pen ne sera plus hébergé sur le site du FN, selon Wallerand de Saint-Just, l'avocat du Front national, qui invoque des ""raisons juridiques"", après une nouvelle polémique suscitée par des propos du fondateur du mouvement. Dans une vidéo repérée par Le Lab d'Europe 1, publiée vendredi sur le site du Front national avant d'être retirée samedi soir, l'ancien président du parti s'en est violemment pris à des artistes qui avaient critiqué l'extrême droite. ""On fera une fournée la prochaine fois"", a-t-il notamment lancé en parlant de Yannick Noah et de Patrick Bruel, qui lui est de confession juive. Une sortie qui lui a valu les foudres des dirigeants du FN, à commencer par sa propre fille, Marine Le Pen. L'actuelle présidente a condamné son père pour ""ne pas avoir anticipé l'interprétation [antisémite, ndlr] qui serait faite de cette formulation"", et a qualifié ces propos de ""faute politique dont le Front national subit les conséquences"". Jean-Marie Le Pen ""très blessé"" Jean-Marie Le Pen, qui est toujours président d'honneur du FN, se dit mardi ""très blessé"" par la décision de sa fille. ""La courtoisie ne domine pas dans cette affaire. Sur le plan affectif, je suis très blessé"", indique-t-il au Point.fr. ""Je supporte assez bien les coups de face mais pas ceux qui sont donnés dans le dos, lâchement"". Wallerand de Saint-Just a expliqué que par le passé, la présidente du parti Marine Le Pen avait été ""visée par des plaintes en tant que directrice de publication du site"" à la suite de propos de son père, ajoutant vouloir désormais éviter ce type de mésaventures. Pour les mêmes raisons, le nom de Marine Le Pen comme directrice de publication avait déjà été remplacé par celui de François Jalkh, délégué général du mouvement, a encore rapporté Wallerand de Saint-Just. Dans son blog vidéo hebdomadaire, baptisé ""Journal de bord"", Jean-Marie le Pen se livrait chaque semaine, sous la forme d'une interview, à une analyse et des commentaires de l'actualité politique et internationale. Nul ne sait si cette chronique se poursuivra." Jean-Marie Le Pen: ses vidéos évincées du site du FN -1 "[Retour au dossier spécial Européennes] A la fois ministre de l'Agriculture et de la Pêche, et tête de liste UMP en Ile-de-France pour le scrutin européen du 7 juin prochain, Michel Barnier jongle avec ces casquettes. Lundi 25 mai, en pleine crise du lait, il dénonçait à Bruxelles la réforme de la Politique agricole commune (PAC) et la suppression progressive des quotas de production, 6 mois après avoir lui-même conduit à bien cette négociation. Aujourd'hui, il confirme : « Je ne me résous pas à ce qu'on livre l'agriculture en général et le lait en particulier, à la seule loi du marché. Il faut un cadre de régulation, une gouvernance européenne. Il faut, d'une manière ou d'une autre, préserver un système de maîtrise de la production laitière ; ce qu'on appelle les quotas, dont la suppression a été programmée pour 2014. » « Pourquoi le secteur agricole tient le coup » Défendant le budget de la PAC, qui distribue environ 50 milliards d'euros par an, dont 10 pour la France, Michel Barnier explique : « C'est pas de l'assistance ou de la charité. C'est de l'investissement. Vous savez pourquoi actuellement le secteur agricole et agroalimentaire, avec ses 1,5 millions d'emplois, tient le coup ? Il n'y a pas de délocalisation, pas de suppression d'emplois... C'est parce qu'il y a des gens qui travaillent très dur : éleveurs laitiers et autres, viticulteurs, agriculteurs, pêcheurs... Des gens qui se sont adaptés. Vous n'imaginez pas la capacité d'adaptation de l'agriculture depuis 15 ans, y compris aux technologies modernes. Et puis il y a une politique européenne, la première depuis 50 ans, avec des régulations et un budget important. » « Pour une Europe qui protège et agit avec audace » « L'une des raisons pour lesquelles je veux être dans le débat européen à nouveau [ndlr, il a été membre de la Commission européenne de 1999 à 2004] et totalement, c'est parce que cette politique agricole n'est pas seulement importante pour les agriculteurs, elle est symbolique d'une certaine idée de l'Europe qui ne se résume pas à un supermarché. L'Europe n'est pas seulement une zone de libre échange, comme le voudraient les Anglo-Saxons, avec de la compétition fiscale et sociale, et toutes les portes ouvertes sur l'extérieur... Le Parti populaire européen (PPE), dont je suis membre et qui est à l'origine du projet européen, veut une Europe qui protège et qui ait de l'audace politique. Et c'est ça que nous voulons reconstruire ou conforter, avec Nicolas Sarkozy. » [Retour au dossier spécial Européennes]" Barnier : « L'Europe n'est pas qu'un supermarché » -1 """La France a une politique consistant à trier les migrants et ne pas accueillir les réfugiés qui fuient la guerre"", a fustigé Clémentine Autain, députée la France insoumise de Seine-Saint-Denis, jeudi sur BFMTV et RMC. Le problème réside dans une circulaire du ministère de l'Intérieur sur le recensement des migrants. Ce texte est présenté comme le moyen de connaître les publics hébergés et de les orienter en fonction de leur situation (réfugiés, déboutés...). Mais il ""autorise, sans base légale, des équipes relevant du ministère de l'Intérieur à pénétrer dans des centres d'hébergement protégés pour y réaliser des contrôles"", ont accusé les associations dans un communiqué commun. Elles ont déposé un recours devant le Conseil d'Etat et sont reçues ce jeudi par le Premier ministre Edouard Philippe. ""Simplifier le droit d'accueil"" Cette semaine l'hebdomadaire L'Obs place Emmanuel Macron au milieu de barbelés. ""Oui, cette une caractérise la politique décidée par le président de la République"", a jugé Clémentine Autain qui estime que ""nous pouvons faire mieux que simplement donner des papiers à quelques dizaines de milliers de personnes (...) Nous [avec la France insoumise] défendons une logique qui vise à simplifier le droit d'accueil."" ""Le budget de l'aide au développement de ce gouvernement baisse. Le président s'était engagé à ce qu'il soit de 0,7% du PIB, on n'est même pas à 0,55%"", pointe-t-elle. ""Oui, cette une de @lobs caractérise la politique décidée par le président de la République"" @Clem_Autain #BourdinDirect pic.twitter.com/r7jxA5myHJ — RMC (@RMCinfo) January 11, 2018" "Clémentine Autain: ""La France trie les migrants""" -1 "Jean-Marie Le Pen n'aime pas l'art contemporain. Il y est même ""hostile"". Dans une interview au quotidien d'extrême droite Présent, le président d'honneur du Front national vante les mérites de la ""chanson populaire française"" et de la ""poésie populaire"". ""C'était une défense contre les attaques barbares que sont le rap et autres manifestations délirantes"". Jean-Marie Le Pen ne porterait donc pas Booba et Orelsan dans son coeur. Dans cette même interview, le député européen raconte son intérêt pour la musique, et s'attarde en particulier sur un disque qu'il a produit: les Poèmes de Fresnes, de l'écrivain collaborationniste Robert Brasillach. ""Lors de l'enregistrement, quand les techniciens qui ne connaissent pas ces textes entendent le Testament d'un condamné, ils pleurent. C'est un souvenir extraordinaire"", confie-t-il au quotidien. Plus jeune, Jean-Marie Le Pen dirigeait une société d'édition de disques, la SERP, qu'il avait fondée avec l'ancien Waffen SS Léon Gaultier en 1962. Il avait alors édité les discours de De Gaulle et de Mitterrand, ainsi que des marches militaires, dont trois sur les Waffen SS." "Le rap, une ""attaque barbare"" pour Le Pen" -1 "Des départements en ballotage défavorable pour le PS, de potentielles victoires de la droite dans des bastions traditionnels de gauche et la prise possible de quatre départements par le FN. Les cartes électorales des départements ont été rebattues dimanche. Au plan national, au vu des résultats publiés par le ministère de l'Intérieur, la gauche ne devrait conserver qu'une vingtaine de départements sur les 61 qu'elle détenait. La droite, bien placée pour conserver ses bastions, pourrait lui ravir au minimum une quinzaine de départements, avec dans le viseur quelques territoires emblématiques tels que le Nord ou la Corrèze. > Le Nord Aux commandes du conseil général du Nord depuis 1998, le Parti socialiste est voué à perdre ce bastion, écrasé au premier tour des départementales par l'UMP-UDI et par le FN, qui se livreront de nombreux duels au second tour dimanche prochain. Le PS est éliminé dans 27 cantons sur les 41 que compte le département le plus peuplé de France. La droite unie UMP-UDI se qualifie, elle, pour le second tour dans 28 cantons contre 37 pour le Front national, mais se retrouve en position de force par le jeu du report probable des voix de gauche à son profit. > La Corrèze La Corrèze est sur le point de rebasculer à droite. Dans ce département que François Hollande n'avait emporté qu'avec une très courte avance en 2008 et qui lui avait servi de tremplin pour l'Elysée, le socialiste Gérard Bonnet, président sortant du Conseil général, est contraint à un second tour. Il en est de même pour Bernard Combes, maire PS de Tulle: il ne lui manquait toutefois que huit voix pour être élu dès le premier tour. Contrairement à de nombreux départements français, le Front national reste globalement en retrait et ne sera présent nulle part en Corrèze au second tour. > Le Vaucluse Le FN a confirmé dimanche son ancrage dans le Vaucluse et le Var, en remportant un canton dans chacun de ces départements. Joris Hebrard, maire frontiste déchu du Pontet en 2014, a empoché largement le canton de la commune dès le premier tour. Marine Le Pen juge désormais ""crédible"" la possibilité pour son parti d'emporter un ou deux départements. Elle cite le Vaucluse et l'Aisne. > L'Aisne L'Aisne, aux mains du PS depuis 1998, est à la portée du Front national, qui y recueille 38,7% des voix et se maintient dans 20 cantons, ayant gagné dès dimanche le 21e, celui de Vic-sur-Aisne, une première. Il sera confronté à la gauche (31% des voix tous partis réunis) dans 15 cantons, et à la droite (près de 30%) dans 14. Le scrutin risque d'être très serré et déboucher sur un conseil départemental instable où droite et gauche réunies pourraient former des majorités d'occasion. Tout va dépendre du report des voix, voire dans certains cas du retrait d'une liste pour barrer la route à l'extrême droite, notamment dans les neuf cantons où des triangulaires s'annoncent. > La Seine-Saint-Denis Le département de la Seine-Saint-Denis basculera-t-il à droite pour la première fois de son histoire? Dans ce département emblématique de la ""banlieue rouge"", géré par le PS depuis 2008, les électeurs ont déserté les urnes, en battant le record national d’abstention. Le PS, qui présentait des listes communes avec les écologistes dans la quasi-totalité du département, est bien arrivé en tête dans 10 cantons sur 21, et le PCF, qui avait ses propres listes, dans trois cantons. Sur les deux cantons de Saint-Denis, sur Montreuil-2, ou encore les cantons de Pantin, Aubervilliers et Bagnolet, seuls le PS, EELV ou le Front de gauche sont qualifiés. La Seine-Saint-Denis pourrait basculer à droite, sous l’impulsion du patron de l’UDI, le décrié député et maire de Drancy Jean-Christophe Lagarde. Départementales: les unes de la presse régionale Voir le diaporama Départementales: les unes de la presse régionale Voir le diaporama Départementales: les unes de la presse régionale Voir le diaporama Départementales: les unes de la presse régionale Voir le diaporama Départementales: les unes de la presse régionale Voir le diaporama" Départementales: les points chauds du second tour -1 "Les retraités ont battu le pavé ce jeudi pour protester contre la hausse de 1,7% de la CSG. Cette réforme annoncée par l'exécutif doit toucher 60% d'entre eux et vise à compenser la suppression des cotisations chômage et maladie du privé. Interpellé mercredi à Tours sur cette mesure impopulaire, le président de la République a martelé qu'il ""assumait"" ses réformes et a demandé ""un effort pour aider les jeunes actifs"". Pour les retraités, les motifs de mécontentement se sont accumulés ces dernières années, avec notamment la suppression de la demi-part des veuves et veufs ou le décalage de la revalorisation des retraites d'octobre 2018 à janvier 2019 pour augmenter le minimum vieillesse. Quel impact peut avoir cette mobilisation sur le mandat d'Emmanuel Macron et sur sa popularité? Eléments de réponse avec Vincent Thibault, chargé d'études à l'institut Elabe. Comment Emmanuel Macron est-il perçu par les retraités? ""Entre mai 2017 et mars 2018, il a perdu 15 points de confiance auprès des retraités. Il partait de 59% et atteint aujourd’hui 44%. C’est la catégorie de population où il a eu la plus forte baisse, et c’est là qu’il était le plus haut. Au fur et à mesure, de façon progressive, il a connu une baisse assez importante. La hausse de la CSG est clairement le gros problème entre Emmanuel Macron et les retraités, c’est le sujet principal pour eux. Le gouvernement a développé très tôt une communication autour du pouvoir d’achat, en donnant comme argument qu’entre les hausses et les baisses, les Français allaient s’y retrouver. Le parti du gouvernement et d’Emmanuel Macron est de dire que le jeu entre baisses et hausses va se faire dans les mois à venir, notamment avec la réforme de la taxe d’habitation. Mais l’étalement des mesures joue en la défaveur de l’exécutif. La surcommunication du gouvernement sur ces thèmes a peut-être engendré une déception chez les Français."" D'un point de vue électoral, que représente-t-ils? ""Les retraités ne sont pas une catégorie homogène, mais ils représentent 16 millions de personnes, soit pas loin d’1 électeur sur 3. Ils pèsent énormément dans la démographie du pays et dans le corps électoral. C’est en outre un électorat qui se mobilise beaucoup, contrairement aux jeunes qui sont plus abstentionnistes. Les retraités sont plutôt de droite. A la présidentielle, 31% ont voté pour François Fillon au premier tour, et 27% pour Emmanuel Macron. C’est un électorat qui aurait pu même être encore plus porté à droite, sans les affaires qui ont touché François Fillon. Les effets de la mobilisation actuelle se verront sur les prochains scrutins, les européennes puis les municipales. On pourra voir à ce moment-là s’ils se sont détournés d’Emmanuel Macron"". Est-ce que cette réforme peut-être dangereuse pour le quinquennat d'Emmanuel Macron? ""Je ne suis pas sûr que les retraités soient le plus gros danger. Concernant en revanche la réforme de la SCNF, il faudra voir avec la mobilisation de la semaine prochaine si Emmanuel Macron n’a pas trop pointé du doigt les cheminots, voir si l’opinion publique se range derrière lui pour critiquer ce statut, ou si elle va considérer qu’il s’en prend aux cheminots de manière trop frontale. Le pouvoir d’achat est le sujet qui le dessert depuis janvier, il n’arrive pas à se défaire de l’image de président des riches. Dans chacun de nos baromètres on pose la question de la confiance. Ceux qui n’ont pas confiance le présentent comme ça, comme président des riches. Ce sera un des enjeux de la suite de son quinquennat: après avoir fait passer des réformes il faudra qu'il se défasse de cette image, peut-être en réorientant sa politique""." Hausse de la CSG: les retraités vont-ils lâcher Macron? -1 "Depuis son retrait de la vie politique, annoncé comme temporaire mais néanmoins radical, Marion Maréchal-Le Pen n'a fait que de rares apparitions en public. L'ex-députée FN du Vaucluse s'est invitée au mois de juin à la Fête du cochon de Franchevelle, en Haute-Saône, le temps d'apporter son soutien à un candidat frontiste aux législatives. Plus récemment, début septembre, elle a fait un saut à la soirée de lancement de la revue L'incorrect, dont son ancien bras-droit, Arnaud Stephan, est le directeur de la communication. Au moment de son départ, elle avait évoqué sa volonté de consacrer plus de temps à sa fille, et l'éventualité d'une carrière dans le privé. Et d'après les informations d'Europe 1, c'est cette piste qu'elle emprunte actuellement, puisqu'elle suit des formations en anglais et en comptabilité et gestion pour intégrer une entreprise parisienne comme cadre supérieure. Elle a refusé d'en dire davantage car rien n'est encore signé. La nièce de Marine Le Pen aurait également emménagé récemment près de Saint-Cloud, à l'ouest de Paris. Elle ne regrette pas d'avoir quitté la politique Même si un retour est envisagé depuis l'annonce de son départ, Marion Maréchal-Le Pen ne suit plus la politique que de loin. D'après Europe 1, elle a par exemple prêté une oreille au discours de rentrée de Laurent Wauquiez à Châteaurenard fin août. En revanche, elle a coupé les ponts avec les cadres du FN et les liens politiques avec sa famille. Il ne serait plus question qu'elle travaille avec sa tante, et les deux femmes ne parleraient d'ailleurs plus de politique. ""Ça facilite les relations"", explique un proche à la radio. Si Marion Maréchal-Le Pen revenait un jour à la politique, ce ne serait en tout cas pas pour rejoindre le Front national. Elle estime enfin avoir bien fait de partir. Et l'ex-députée de citer un récent sondage la décrivant comme un ""atout"" pour le FN, alors que Marine Le Pen est plutôt perçue comme un handicap. C'est selon elle la preuve que le ""désir demeure""." Marion Maréchal-Le Pen a coupé les ponts avec les cadres du FN -1 "Samedi soir, quelques minutes après la défaite de son équipe face à Caen, Marcelo Bielsa a annoncé quitter son poste d'entraîneur. Une décision qu'il aurait prise dès mercredi à la suite d'une réunion portant sur son contrat pour prolonger son engagement avec l'OM, pendant laquelle la direction du club aurait voulu changer les termes. Quelques heures après cette annonce déroutante, de plus en plus de commentateurs désignent la coupable de cette affaire: Margarita Louis-Dreyfus, l'actionnaire majoritaire de l'Olympique de Marseille. Des fervents supporters de l'Olympique de Marseille aux badauds sur le Vieux Port en passant par les joueurs, la démission de l'Argentin a dû mal à passer. Y compris à la tête de la cité phocéenne. Margarita Louis-Dreyfus attaquée par Mennucci Car l'imbroglio sportif prend des airs d'affaire d'Etat. Dimanche, Jean-Claude Gaudin, le maire de Marseille, s'est exprimé sur le sujet ""J'ai fait savoir à Mme Louis-Dreyfus et au président Vincent Labrune qu'il fallait tout faire pour garder M. Bielsa"", a tweeté l'élu Les Républicains. J'ai fait savoir à Mme Louis-Dreyfus et au Pdt Vincent Labrune qu'il fallait tout faire pour garder M. Bielsa.@OM_Officiel #BielsaDemission — Jean-Claude GAUDIN (@jcgaudin) 9 Août 2015 ""Lors du match auquel j'ai assisté, j'ai pu m'entretenir à la mi- temps avec l'avocat de Mme Margarita Louis-Dreyfus, je lui ai demandé de lui dire qu'il fallait tout mettre en oeuvre pour conserver Mr Bielsa comme entraîneur"", explique le maire de Marseille, qui se dit choqué par cette démission. ""Le départ précipité de Mr Bielsa qui laisse l'OM dans une situation difficile me choque beaucoup après les concessions que lui avaient accordé les dirigeants du club"", insiste Jean-Claude Gaudin, qui ""espère qu'il reviendra sur sa décision"" Une hypothèse peu probable, Marcelo Bielsa ayant fait savoir que sa décision était définitive. Du côté des socialistes, le ton est plus ferme à l'encontre de la direction du club de football. Patrick Mennucci, le député PS de la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône"" s'en est pris directement au propriétaire, autrement dit Margarita Louis-Dreyfus: ""Il est vraiment temps que le propriétaire de l'OM vende notre club à un investisseur qui visera le top 10 européen"", a-t-il posté sur Twitter. Il est vraiment temps que le propriétaire de l'OM vende notre club a un investisseur qui visera le Top 10 européen.@BFMTV @lephoceen @itele — Patrick Mennucci (@patrickmennucci) 9 Août 2015" "Gaudin: ""J'espère que Bielsa reviendra sur sa décision""" -1 """Annuler, annuler"". Voici ce qu’ont scandé des militants de Farida Amrani, l’adversaire aux législatives de Manuel Valls dans la première circonscription de l’Essonne, ce dimanche. Le Premier ministre, élu de justesse avec 139 voix d’avance, est accusé d’avoir triché. ""Les un ou deux bureaux où nous n’avons pas les résultats c’est là où il n’y avait personne pour vérifier. Il n’y a pas besoin d’avoir fait Sciences Po pour comprendre qu’il manque 100 voix, 50 voix. Qu’est-ce qu’il se passe dans ces bureaux-là? À l’heure où je vous parle, je n’en sais rien"", a déclaré le responsable du parti communiste local. ""Sortis par la police comme des malpropres"" Les militants, qui ont perturbé la déclaration de Manuel Valls, ont été sortis de l’hôtel de ville par des policiers municipaux. ""Je veux juste vérifier et quand les militants de Corbeil-Essonnes viennent ici pour vérifier, dans la mairie où il y a marqué ‘place des droits de l’homme’, on a le droit de vérifier, on ne se fait pas sortir par la police comme des malpropres"", a lancé le responsable communiste. Il a notamment assuré n’avoir ""aucune confiance dans Manuel Valls"". L’ancien Premier ministre a quant à lui pris quelques secondes avant de pouvoir s’exprimer. ""Chaque soirée électorale a sa part de tensions, d’énervement"", a-t-il déclaré. À lire : Législatives: dans l’Essonne, Valls et Amrani revendiquent tous les deux la victoire" VIDEO. Des militants perturbent la déclaration de Valls après sa victoire à Évry -1 "par Sophie Louet PARIS (Reuters) - La percée du Front national lors de l'élection législative partielle dans l'Oise, au-delà des singularités locales, témoigne d'une dynamique en faveur de l'extrême droite en France et repose à l'UMP la douloureuse question des alliances pour les élections municipales de 2014. Un sondage CSA pour Atlantico diffusé lundi au lendemain du scrutin montre que 51% des sympathisants UMP approuveraient des accords locaux entre leur parti et celui de Marine Le Pen, contre 42% qui s'y opposeraient. ""Pour nous, le Front national est un piège à tous points de vue"", estime un élu UMP. ""On va avoir un paquet de triangulaires en 2014 et les gars qui seront en danger, vous verrez, ils feront des alliances"" avec l'extrême droite, ajoute-t-il. La particularité de l'exemple beauvaisien veut que Jean-François Mancel, le député UMP réélu de 768 voix sur son adversaire FN Florence Italiani, une discrète retraitée, ait été exclu du RPR en 1998 pour avoir accepté et encouragé des désistements réciproques avec le Front national lors des élections cantonales et régionales. ""La question se pose de nouveau de l'étanchéité entre le vote Front national et le vote UMP. Elle n'a jamais été totalement réglée depuis 1983 et elle revient avec une insistance particulière"", relève Jérôme Sainte-Marie, directeur général adjoint de l'institut CSA. Marine Le Pen a de nouveau exclu lundi tout accord avec l'UMP parce que ""l'UMP, en tout cas ses dirigeants"" ont ""des positions radicalement différentes de celles du Front national"". ""PERSONNE N'A TROUVÉ LA MARTINGALE"" A l'UMP, le ""ni-ni"" (ni Front national, ni Front républicain) dans les circonscriptions où un candidat de gauche se retrouverait seul face à un candidat d'extrême droite reste la ligne officielle en vigueur depuis les cantonales de 2011. Le débat, pourtant, n'est pas clos au sein du parti où les clarifications idéologiques demandées après les défaites électorales de 2012 restent sans réponse. ""Personne n'a trouvé la martingale contre les extrêmes ni à droite, ni à gauche. Sarkozy est le seul qui à un moment 'X' a siphonné le FN"", commente un élu UMP partisan de la ""droitisation"". Pour Jérôme Sainte-Marie, la crise à l'UMP née du combat fratricide entre Jean-François Copé et François Fillon à l'automne 2012 a ""très clairement relancé la dynamique en faveur du Front national"". Plus que les difficultés économiques, la défiance envers l'exécutif ou la succession des ""affaires"" politico-judiciaires (Cahuzac, Sarkozy...), juge-t-il. ""Entre novembre et décembre derniers, on est passé de 23% à 37% de bonnes opinions sur Marine Le Pen parmi les sympathisants UMP"", précise le directeur général adjoint de CSA. Marine Le Pen, qui ambitionne de libérer une vague Bleu Marine ""sur le plus grand nombre de communes possible"" en 2014, a jugé lundi sur Europe 1 que son parti avait entamé ""une marche incontestable"" vers le pouvoir. Selon les résultats du second tour de la 2e circonscription de l'Oise, Florence Italiani a gagné quelque 6.000 voix dans l'entre-deux-tours contre environ 3.000 pour Jean-François Mancel, avec une faible participation de 35,30%. La candidate socialiste éliminée au premier tour n'avait pas donné de consigne de vote républicain alors que la direction du PS avait appelé à faire barrage au FN. Des voix de gauche se seraient ainsi portées sur la candidate FN. PASSERELLES ""On devrait s'intéresser à cette élection parce qu'elle indique beaucoup de choses qui fermentent dans le pays"", a commenté le député socialiste Jean-Christophe Cambadélis sur i>TÉLÉ. Pour Jean-François Copé, président de l'UMP, ce résultat est ""un coup de semonce supplémentaire pour François Hollande"". Jérôme Sainte-Marie relativise : ""C'est un cas très particulier, il y a un déficit de discipline républicaine qui tient beaucoup à la personnalité et au passé, à l'image, du candidat UMP, mais il y a aussi, c'est vrai, dans cette région particulièrement sinistrée une vraie désespérance sociale"". Jean-François Mancel, député de l'Oise depuis 1978, a été impliqué dans plusieurs affaires judiciaires. Harlem Désir, premier secrétaire du PS, a mis en avant lundi sur BFM TV et RMC Info ""des passerelles, des similitudes"" dans ce département ""qui ont peut-être empêché des électeurs de gauche, républicains, d'aller faire barrage à l'extrême droite car ils ont le sentiment que la différenciation n'existe plus"". Là réside un risque de perte d'influence, voire d'extinction, pour l'UMP, selon Jérôme Sainte-Marie. Renoncer à la ""démonisation"" du FN, par le jeu d'accords locaux au cas par cas, pourrait se retourner contre le parti de Nicolas Sarkozy, explique-t-il. ""Il n'est pas du tout évident que des alliances contiendraient le Front national dans une période aussi difficile. Il y a toujours le risque que l'abaissement des barrières provoque un flux, mais pas dans le sens désiré"". Edité par Yves Clarisse" La piqûre de rappel du FN à une UMP convalescente -1 "C'est une première dans les relations franco-israéliennes, les deux présidents Shimon Peres et François Hollande sont côte à côte. Tous deux, interviewés par Ruth Elkrief sur BFMTV, vont réaffirmer la qualité des relations franco-israéliennes. Deux sujets notamment les rapprochent: la position française sur le nucléaire iranien et la lutte contre le terrorisme, jugée très courageuse par Jérusalem. Ruth Elkrief interroge les deux chefs d'Etat sur ces thèmes, mais aussi sur les négociations israélo-palestiniennes et sur la lutte contre l'antisémitisme et le racisme. > Relations entre la France et Israël Shimon Peres: Ce n’est pas une lune de miel, ou alors c’est une lune de miel extrêmement longue, puisque le souvenir en remonte à plus de 60 ans. Ce goût de miel reste toujours aussi sucré et aussi frais. Nous sommes tous amoureux de la France, du fait de la hauteur de ses valeurs, de la profondeur de son Histoire, de la fermeté de sa politique et de sa longueur de vue et de planification. François Hollande: Le président Peres était aux côtés du général de Gaule avec Ben Gourion, au début de la cinquième République et lorsque l’Etat d’Israël vivait ses premières années d’indépendance. Il rappelle que c’est avec François Mitterrand qu’il avait évoqué les accords d’Oslo qui ont mené au prix Nobel de la paix. La France a toujours été une amie d’Israël. Elle a toujours dit aussi à son amie, ce que doit être l’aboutissement, c’est à dire la paix. > L'accueil chaleureux en Israël vs la défiance en France François Hollande: la France c'est plus qu'un pays, c'est une idée. C'est aussi une contribution à la paix. Elle est capable d'être l'amie d'Israël et d'aller en territoire palestinien et d'être attendue pour le soutien que mon pays peut porter au processus de négociation qui est en cours. Et les Français doivent en être fiers. Non pas pour les moments que nous traversons, mais pour ce que la France continue à jouer comme rôle dans le monde. > L'antisémitisme et le racisme en France Shimon Peres: les attentats de Toulouse étaient précisément l'expression d'un antisémitisme que nous devons combattre. Le Président Hollande a fait ce mois-ci un discours extrêmement fort contre le racisme. Il a également adopté une postition très ferme concernant l'Iran, concernant le terrorisme. Il ne s'agit pas au cours de cette visite d'échanger des politesses. François Hollande: Ceux qui se laissent aller à des écarts de langages, ceux qui cherchent un adversaire pour le stigmatiser, ceux qui se méfient de la couleur de la peau, ou de l'origine de leur propre voisin, il y a toujours des responsables. Nous devons pourchasser, lutter, éradiquer le racisme et l'antisémitisme. Ne rien laisser passer. (...) Je ne laisserai jamais en paix ceux qui se mettent du côté de l'antisémitisme et du racisme. Il faut aussi regarder notre histoire, parce qu'elle a charrié cet antisémitisme. Nous ne devons pas le laisser ressortir. > L'Iran et le nucléaire François Hollande: La communauté internationale ne veut pas de prolifération. Nous sommes le pays qui a été capable de convaincre tous les partenaires d'avoir cette nécessité de mettre l'Iran devant sa responsabilité. Il n'est pas question que l'Iran puisse accéder à l'arme nucléraire. ce serait une menace directe pour la sécurité pas seulement de la région, mais aussi du monde entier. Shimon Peres: Nous devons nous demander pourquoi l'Iran souhaite un armement nucléaire. L'Iran n'est pas menacé dans sa sécurité, dispose d'assez de pétrole pour couvrir ses moyens énergétiques et reste un pays pauvre. Pourquoi veulent-ils investir tant d'argent dans un armement nucléaire? Le nouveau président est poli et urbain mais sa position reste très ferme. Il aurait pu dire qu'il souhaitait la paix, et coexister avec Israël. (...) Pour un juif, après la Shoah, entendre un président qui nie l'holocauste, qui appelle à la destruction d'Israël, c'est effrayant. Outre les efforts nucléaires de l'Iran, nous savons que le pays soutient un grand nombre de groupes terroristes dans le monde. Etant donné les sanctions économiques et la pression politique, il existe encore la possibilité que l'Iran s'épargne des complications inutiles. L'Iran doit renoncer à ses ambitions hégémoniques sur le Moyen Orient. Nous souhaitons la paix avec les Palestiniens et les Iraniens. Nous soutenons les efforts de la communauté internationale pour infléchir la politique iranienne. Nous espérons que cela puisse se faire sans intervention militaire. Mais il arrive un moment où il faut être ferme. François Hollande: Nous avons fixé des exigences, empêchant l'accès au militaire nucléaire de l'Iran. Les sanctions font leur effet, l'Iran réfléchit. Alors il y aura un accord, qui sera bon pour l'ensemble de la région, pour Israël, pour l'Iran et pour le monde entier. > Les relations israélo-palestiniennes François Hollande: pour qu'il y ait la paix, il faut qu'il y ait des pays, la France en est un, qui puisse dire aux Israéliens, ce qui doit être fait comme geste et ce qui doit être accompli par les Palestiniens. POur qu'il puisse y avoir enfin non pas pour qu'il y ait un accord de plus, mais un accord définitif qui épuise toutes les revendications et qui permette aux deux peuples de vivre dans deux Etats, avec la sécurité pour chacun. Shimon Peres: chacun sait que nous devons parvenir à un accord et une solution partagée. Voilà un processus, commencé  Oslo, qui doit aboutir à une solution à deux Etats, ce qui implique que chacun devra renoncer à des territoires. Je suis d'accord avec le Président Hollande lorsqu'il dit que nous devons franchir cette étape en une seule fois et non pas en deux fois. La position israélienne consiste aujourd'hui à dire que ces négociations doivent mettre un terme final à l'ensemble des revendications. (...) Nous ne pouvons pas permettre que les souffrances continuent. > Les Etats-Unis, les colonies François Hollande: Barack Obama a tenu les paroles qui convenaient pour appeler à la négociation, pour en finir avec la colonisation. Les Etats-Unis ont joué parfaitement leur rôle. Mais n'attendons pas trop des Etats-Unis. Il faut que les grands pays puissent se déterminer souverainement et librement. Ca vaut aussi pour Israël, qui a à faire ses choix, en tenant compte de la position de ses amis, mais aussi en fonction de ses propres intérêts, et aussi de sa propre responsabilité. Shimon Peres: nous savons comment gérer le problème des colonies. Nous savons quels principes doivent être appliqués: les colons se verront offrir le choix soit de rentrer chez eux, soit de rejoindre l'un des trois blocs sous responsabilité israélienne où ils pourront demeurer. Nous somme en faveur d'un Etat palestinien. Je connais bien Mahmoud Abbas, j'ai négocié avec lui pendant longtemps, et je crois que nous pourrons parvenir à un accord, ça ne fait pas de moi un optimiste mais un réaliste. > Hollande et son manque d'autorité François Hollande: Qu’est-ce que j’ai fait depuis des mois en France si ce n’est prendre des décisions ? Réduire les déficits, soutenir la compétitivité des entreprises, le mariage pour tous ""je l’ai fait. C’est toujours plus facile de laisser filer les déficits ; c’est ce qu’ont fait mes prédécesseurs. Moi, je ne l’ai pas admis. Ce n’est pas facile, vous savez de quelle famille politique je viens, de dire il faut soutenir les entreprises. Chaque fois que j’ai à prendre une décision qui me parait nécessaire pour mon pays – je ne dis pas qu’elle plait, je ne dis pas qu’elle convainc – je la prends." Interview exclusive de Hollande et Peres sur BFMTV -1 "Commerce, monnaie, les sujets ne manqueront pas à François Hollande pour sa première visite express en Chine. Le président français tentera notamment jeudi et vendredi d'amorcer un rééquilibrage des échanges commerciaux. A la tête d'une délégation d'industriels, François Hollande est le premier dirigeant étranger reçu à Pékin par Xi Jinping, depuis son arrivée au pouvoir il y a cinq semaines. Trois rencontres sont prévues dont un dîner d'Etat jeudi et un déjeuner ""restreint"" vendredi avec leurs conjointes, Valérie Trierweiler et Peng Liyuan, une chanteuse populaire dotée du grade de général. > Le commerce ""La Chine a plus ou moins obtenu ce qu'elle voulait du partenariat, mais de son côté la France a du mal à récolter les fruits de la croissance en Chine"", résume Jonathan Holslag, spécialiste des relations sino-européennes à l'Université libre de Bruxelles. Au chapitre économique, ""il y a une nécessité de rééquilibrage dont les deux parties conviennent volontiers"" même s'il ""ne s'agit pas de corriger la situation d'un coup de baguette magique mais de redresser la barre"", explique-t-on à l'Elysée. Si les exportations françaises en Chine ont progressé de 11,9% l'an dernier à 15 milliards d'euros, le déficit commercial de la France a atteint 26 milliards. Elles reposent pour un tiers sur l'aéronautique, la filière nucléaire en constituant l'autre pilier. La Chine représente à elle seule 40% du déficit commercial français. A l'occasion de la visite, Areva et le chinois CNNC pourraient conclure un accord pour une usine de retraitement et de recyclage de combustible, et Pékin pourrait donner son feu vert à des achats d'Airbus par des compagnies chinoises, selon un expert s'exprimant sous couvert d'anonymat. Des discussions sont aussi en cours pour que le constructeur automobile Renault crée une usine à Wuhan qui produirait 150.000 véhicules par an. Paris attend également un accord qui ouvrirait le marché chinois à la charcuterie française, qui bute jusqu'ici sur des normes sanitaires tatillonnes. > La monnaie La partie française espère ""une discussion de fond et de long terme"" sur l'internationalisation de la monnaie chinoise, le yuan, dont Paris déplore la sous-évaluation. François Hollande avait fait de cette question le 13e de ses 60 engagements de campagne, prônant ""un nouvel ordre monétaire international"". > Les droits de l'Homme Outre les grands sujets d'actualité - Corée du Nord, Syrie... -, François Hollande a prévu ""bien sûr"" aussi d'aborder la question des droits de l'Homme, selon son entourage. Mais l'objectif est avant tout d'établir les meilleures relations possible et non pas immédiatement de les rendre difficile. > La culture Au plan culturel, François Hollande devrait défendre le cinéma français. Sur le marché chinois, le cinéma américain représente 40 à 45%, la Chine 50% et le reste du monde doit se partager 5 à 10%, explique Isabelle Glachant de l'organisme UniFrance de promotion du film français à l'étranger. La Chine est désormais le deuxième marché mondial des films derrière les Etats-Unis. Tout en imposant une censure pesante sur les oeuvres culturelles et des quotas draconiens d'entrée de films étrangers, elle reste considérée comme l'eldorado mondial. A LIRE AUSSI: >> Les recettes du succès de PSA en Chine >> The Beauty Academy, la téléréalité française qui fait un carton en Chine >> PSA mise sur la Chine pour se relancer" Hollande en Chine: quels sont les enjeux de cette visite? -1 "Philippe Gosselin, Marc Le Fur, Frédéric Poisson, Xavier Breton, Hervé Mariton… Si les députés UMP assidus sur les questions touchant à la famille étaient présents lundi après-midi pour la reprise de l'examen du projet de loi sur l'autorité parentale, ils débattaient dans un hémicycle désertique. Seule une vingtaine de parlementaires étaient présents sur les divers bancs en milieu d'après-midi. Toujours prompts à dénoncer les conditions d'examen de ce texte, certains d'entre eux ont d'emblée critiqué une organisation des discussions ""dans la précipitation"" et ""un peu à la dernière minute"", à laquelle s'ajoute la grève à la SNCF qui complique encore plus la présence des députés. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Plaintes et ironies ""Nous n'avions pas d'accueil privilégié dans les gares avec 'jeune député se rendant à l'Assemblée'"", a regretté en premier le principal orateur de l'UMP sur la proposition de loi: Philippe Gosselin. Marc Le Fur lui a emboîté le pas en dénonçant une ""proposition de loi qui relève d'un amateurisme surprenant, jusque dans l'organisation de nos travaux""; le député UMP des Côtes-d'Armor décrivant ""un pays à l'arrêt"". En raison de ""la grève des trains, j'ai dû partir à 7h30 depuis Bourg-en-Bresse"", s'est plaint à son tour Xavier Breton (Ain). Philippe Gosselin a ironisé plus tard sur l'arrivée du président de la commission des Lois et député du Finistère Jean-Jacques Urvoas (PS): ""Nous sommes ravis que vous ayez aussi réussi à passer à travers les grèves de la SNCF. C'est réjouissant de voir que la Bretagne peut rejoindre aussi rapidement Paris. Toutes les régions de France et de Navarre n'ont pas cette chance"". Une fin prochaine? Arrêtés par surprise dans la nuit du 21 au 22 mai après le vote d'à peine la moitié des articles, les débats ont donc repris ce lundi 16 juin. Ils devraient s'achever très tard dans la nuit, sauf si certains élus UMP tentent d'obtenir un nouveau report du texte en les faisant durer. ""J'avais dit que le texte reviendrait vite devant l'Assemblée nationale, c'est ce qui se passe. J'espère qu'entretemps l'opposition sera redevenue raisonnable. Si on travaille de manière constructive et non obstructive, on devrait terminer cette nuit"" a déclaré dans les couloirs, la secrétaire d'Etat à la famille Laurence Rossignol. Encore au programme: 361 amendements, qui ont été déposés pour l'essentiel par l'UMP et seront défendus surtout par des membres de l'Entente parlementaire pour la famille." La grève à la SNCF s'invite à l'Assemblée -1 "Jacqueline Gourault a appelé lundi à ""une nouvelle méthode pour, peut-être, mieux entendre les Français"", au dixième jour du mouvement des ""gilets jaunes"" et à la veille d'une prise de parole du président de la République. ""Il faut ouvrir une phase de concertation et ensuite prendre des décisions, et je dirais peut-être aussi une nouvelle méthode pour peut-être mieux entendre les Français"", a estimé Mme Gourault dans l'émission Audition publique sur Public Sénat et LCP, en partenariat avec l'AFP et Le Figaro. ""Il faut toujours écouter"" La ministre, membre du MoDem, a notamment exhorté à ""mettre tous les gens autour de la table et (...) discuter"", en énumérant ""les collectivités, l'État, les partenaires sociaux"". Y compris les ""gilets jaunes""? ""Quand une partie de la population demande à discuter, il faut toujours les écouter"", a-t-elle considéré, tout en pointant ""une diversité de personnes"" que sont les ""gilets jaunes"", à la représentativité indéfinie. Jacqueline Gourault, proche de François Bayrou, n'a toutefois pas appelé au gel de la hausse des taxes sur les carburants prévue pour janvier, alors que le patron du MoDem avait indiqué la semaine dernière qu'une telle mesure ""méritait que nous y réfléchissions"". ""Ça a pu être mal compris"" Mais ""il faut effectivement se rendre compte que pour une catégorie de la population, c'est difficile à supporter"", a-t-elle fait valoir, en appelant à ""concilier l'objectif (de transition écologique) et en même temps que ce soit soutenable pour les populations"". Interrogée sur la réforme de l'impôt sur la fortune, mesure phare de l'entame du quinquennat d'Emmanuel Macron, Jacqueline Gourault a estimé que ""peut-être que cette mesure a été un signe qui n'a pas été suffisamment expliqué"". ""Ça a pu être mal compris"", a-t-elle encore convenu. Emmanuel Macron doit annoncer mardi des mesures ""à court et à long terme"" pour répondre aux ""colères"" exprimées par les ""gilets jaunes"", a indiqué lundi le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux." "Gilets jaunes: Jacqueline Gourault réclame ""une nouvelle méthode"" de l'exécutif" -1 "Deux ans après l'adoption de la loi ouvrant le mariage aux personnes de même sexe, le premier mariage homosexuel d'un parlementaire français sera célébré le mois prochain. Le sénateur socialiste, Luc Carnouvas, proche de Manuel Valls, épousera le 11 juillet son compagnon Stéphane Expositso, dans sa ville d'Alfortville, dans le Val-de-Marne. Agé de 44 ans, il était pacsé depuis trois ans avec son compagnon, chef de cabinet de la secrétaire d'Etat aux Droits des femmes, Pascale Boistard. Valls, Duflot, Bartolone parmi les invités Le mariage sera célébré en présence des amis du couple, parmi lesquels figurent de fait beaucoup de politiques de premier rang: Manuel Valls, Claude Bartolone, Jean-Christophe Cambadélis, Anne Hidalgo, Cécile Duflot, Emmanuelle Cosse, Bruno Le Roux, Laurence Rossignol, Harlem Désir... ""Notre société a bien avancé, l'égalité est pour tous et toutes, et l'opinion publique est très favorable à ce qu'on ait les mêmes droits, mais pour que la société avance, il faut des femmes et des hommes politiques 'out' (ne cachant pas leur homosexualité, ndlr)"", déclare le sénateur à Yagg, un site d'information LGBT. ""Je n'ai jamais fait de ma vie privée un étendard. C'est l'annonce de mon mariage qui se transforme en information publique qui attire la lumière sur ma sexualité"", a souligné Luc Carvounas à l'AFP, tout en expliquant ne pas avoir fait mystère de son homosexualité devant ses administrés. ""A Alfortville, tous les habitants savent qui est mon compagnon, de la petite mamie au commerçant. Il participe à mes côtés, quand il est disponible, parce que nous sommes un couple, à toutes les manifestations officielles"", a expliqué Luc Carvounas, également directeur de campagne de Claude Bartolone pour les régionales en Ile-de-France." Le premier mariage gay d'un parlementaire français aura lieu en juillet -1 "C'est un chiffre inquiétant. Plus d'un Français sur deux considère que les élites sont corrompues. Dans le détail, 54% de la population estime que ""les personnes exerçant des responsabilités importantes ou ayant du pouvoir sont pour une grande partie d'entre elles corrompues"", selon un sondage Harris Interactive publié ce jeudi. Les plus corrompus: les politiques Pour 40% des personnes interrogées, seule ""une petite partie d'entre elles"" est corrompue. Et seulement 6% considèrent qu'elles ne le sont pas. Les politiques comptent parmi les catégories les plus concernées, selon cette enquête pour l'association Transparency international France et le cabinet Tilder. En tête des responsables jugés les plus corrompus figurent les parlementaires français, les députés européens et ""le pouvoir exécutif national"". Huit Français sur dix considèrent que les députés et sénateurs sont corrompus. ""Ce que les Français reprochent c'est l'opacité, analyse pour BFMTV Daniel Lebègue, président de Transparency International. On ne sait pas très bien comment l'argent, et l'argent public en particulier, est employé au niveau des parlementaires, des élus locaux."" Contrôler le financement Pour lutter contre ""la corruption de la vie politique"", les personnes interrogées pensent à 84% qu'il serait positif de ""favoriser le renouvellement des responsables politiques"" en limitant les mandats dans le temps et interdisant le cumul des responsabilités. Une large majorité estime également efficace de limiter et contrôler plus strictement le financement de la vie politique. Un encadrement plus strict du lobbying, un renforcement de l'indépendance de la justice et un contrôle de la situation fiscale des ministres et des hauts fonctionnaires sont également plébiscités. À lire : Financement des campagnes 2012: le FN renvoyé en procès" 1 Français sur 2 considère que ceux qui ont du pouvoir sont corrompus -1 """Nous avons beaucoup à faire"", le chef du gouvernement a donné le ton à l'issue du séminaire gouvernemental organisé dans la journée sur la mise en oeuvre des annonces du président Macron, ce lundi soir. Le Premier ministre a ainsi dévoilé l'agenda des futures mesures présentées par le président jeudi dernier pour répondre à la crise des gilets jaunes. À sa sortie, Édouard Philippe a dit que le gouvernement voulait se ""donner le temps de la réflexion"" pour finaliser les dernières mesures. ""Je comprends l'impatience. Il faut aller vite et bien. On veut prendre le temps de consulter pour que les solutions entrent en oeuvre et soient visibles"", a-t-il annoncé. Mai: lancement des travaux sur l'ENA Édouard Philippe a donc débuté en annonçant qu'il signerait ""dans la semaine, probablement demain (mardi) la lettre de mission de M. Thiriez"", chargé de faire des proposition au gouvernement sur la suppression de l'ENA (École nationale d'administration). Des propositions seront donc attendues dans six mois. ""Je suivrai, avec une attention particulière, le déroulement des travaux et des propositions qu'il devra me rendre dans six mois"", a-t-il précisé. Le chef du gouvernement a aussi affirmé qu'il lancerait dès lundi 6 mai ""la mobilisation nationale et territoriale pour l'emploi et les transitions écologiques"". ""Il s'agit de réunir l'ensemble des acteurs concernés, partenaires sociaux, organisations syndicales, organisations patronales, les associations d'élus, les associations qui accompagnent la transition énergétique pour réfléchir collectivement au niveau national, puis localement au niveau territorial à la façon dont nous pouvons collectivement nous mobiliser pour atteindre les objectifs ambitieux en matière de retour au plein emploi et en matière d'accompagnement des transitions écologiques"", a-t-il développé. Juin: assurance chômage et conférence sur le climat Les modalités de la baisse de l'impôt sur le revenu ainsi que celles sur la réforme de l'assurance chômage seront évoquées au moins de juin. ""On ne touchera pas au crédit d'impôt-recherche"", a d'ores et déjà déclaré Édouard Philippe. Les discussions sur le statut des maires auront elles aussi lieu au mois de juin. Le gouvernement vise notamment le ""déploiement de France services dans chaque canton le plus rapidement possible"". Seront également abordées les questions de la ""déconcentration des décisions"" de l'État, les transferts de compétences vers les collectivités territoriales ou encore la suppression des doublons administratifs. Le gouvernement reviendra-t-il sur les 80km/h si contestés? ""C'est au mois de juin"" qu'il aura cette réflexion. C'est également en juin qu'aura lieu la première conférence citoyenne sur le climat. Juillet: réforme constitutionnelle, bioéthique et retraites Les parlementaires s'empareront une nouvelle fois de la révision de la Constitution sur des sujets comme la réduction du nombre de parlementaires ou encore la proportionnelle. Au beau milieu de l'été seront aussi précisées les modalités de mise en oeuvre de ""la lutte contre les impayés des pensions alimentaires et les mesures en faveur des aidants familiaux"", a égrené le Premier ministre. Le projet de loi de bioéthique, qui doit intégrer l'ouverture de la procréation médicalement assistée aux couples de lesbiennes et aux femmes célibataires, sera présenté en Conseil des ministres en juillet, a encore annoncé Édouard Philippe. Enfin, le rapport de Jean-Paul Delevoye sur l'explosive réforme des retraites est attendu au cours de ce même mois, de manière à ""présenter un projet de loi à la fin de l'été"". Le Haut commissaire Jean-Paul Delevoye consulte depuis plus d'un an syndicats et patronat sur le futur régime universel censé remplacer les 42 existants. Le Premier ministre a également annoncé que ""la loi de programmation sur la dépendance"" est prévue au ""cours de l'automne"", promettant de créer ""un dispositif extrêmement puissant"" pour répondre aux ""angoisses"" des Français concernant la prise en charge de la dépendance. Automne 2019: lutte contre la fraude fiscale Le dossier de la lutte contre la fraude fiscale sera lui abordé dans le courant du mois d'octobre. ""Nous allons demander à la Cour des comptes de nous faire des propositions précises (...) Elles devront être rendues en octobre, ce qui nous permettra d'intégrer ces propositions dans les textes financiers au Parlement qui seront présentés à l'automne"", a-t-il encore déclaré à la presse devant l'Hôtel de Matignon. Édouard Philippe a également précisé que la compensation de la disparition de la taxe d’habitation serait discutée dès l’automne 2019. Réformes: pour Marlène Schiappa, le calendrier présenté par Édouard Philippe ""est très rapide"", ""c'est un temps très court"" pic.twitter.com/3v7WnTeygx — BFMTV (@BFMTV) April 29, 2019 Quelques heures après ces annonces, la secrétaire d'Etat chargée de l'égalité femmes-hommes Marlène Schiappa a défendu sur notre antenne un calendrier ""très rapide"" et ""assez resserré"". ""C'est un temps très court"", a-t-elle jugé." Après les annonces de Macron, Philippe fixe le calendrier des réformes -1 "Après plusieurs esquisses, le tableau se précise. Devant 12.000 à 15.000 personnes réunies à Paris, Emmanuel Macron a détaillé samedi une partie de son programme pour 2017. Alors que ses ennemis dénoncent un manque de propositions, il a défendu un ""projet cohérent"", ""qui se tient"", par opposition à ""une série de mesures qu'on égrène"". ""C'est notre révolution démocratique que nous porterons jusqu'au bout"", a-t-il promis. Il s'est en particulier attardé sur le volet économique, social et sécuritaire de ce projet. Tour d'horizon des propositions émises par le candidat, qui s'est donné deux mots d'ordre: ""libérer"" et ""protéger"". Une assurance chômage ""universelle"" Sous les yeux de plusieurs dizaines d'élus et en présence de ses ""marcheurs"", Emmanuel Macron s'est érigé à la tribune comme le candidat ""du travail"". Le candidat à la présidentielle a évoqué une assurance chômage ""universelle"", y compris pour les démissions. Concrètement: tous les 5 ans, les salariés du privé pourraient démissionner et toucher cette assurance-chômage. Les indépendants en bénéficieraient également. Une façon pour lui de lutter contre le harcèlement des employés poussés vers la sortie. Il s'est aussi dit favorable à ce que les demandeurs d'emploi aient l'obligation d'accepter une offre d'emploi cohérente avec leur profil. Baisse des cotisations salariales Sur RMC et BFMTV, Emmanuel Macron avait annoncé une baisse des cotisations salariales, afin de faire augmenter le salaire net. Samedi, il a réitéré sa volonté de supprimer les cotisations maladie et chômage payés par les salariés, qui seraient transférées sur une hausse de la CSG. En échange, il souhaite taxer davantage les revenus du capital et les retraités les plus aisés, qu'il appelle à faire ""un effort pour leur enfants et leurs petits-enfants"". Une façon selon lui de faire augmenter le pouvoir d'achat des salariés mais pas le coût du travail. Autre proposition, transformer le crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) en allègement de charges. Le candidat souhaite poursuivre la baisse du coût du travail pour les entreprises entamée par François Hollande. Maintien des 35 heures Emmanuel Macron s'est aussi posé en protecteur des 35 heures. ""Parce que je veux être le candidat de la justice, je suis le candidat du travail"", a fait valoir l'ancien conseiller de François Hollande. ""La durée légale du temps de travail restera à 35 heures"", a-t-il dit. 10.000 recrutements de policiers et gendarmes Sur le plan social, le candidat a promis qu'il n'y aurait pas de déremboursement de soins, contrairement à ce que propose son adversaire vainqueur de la primaire à droite, François Fillon. Promettant trois boucliers, parmi lesquels un bouclier ""sécuritaire"", Emmanuel Macron a aussi annoncé une hausse des effectifs de police et gendarmerie. Il souhaite, en cas de victoire en 2017, créer 10.000 postes de policiers et gendarmes  dans les ""trois premières années"", et ce, dès 2017. Retour d'une police de proximité Il a aussi plaidé pour un retour de la police de proximité créée par Lionel Jospin et ""déconstruite"" par Nicolas Sarkozy, ainsi que pour une simplification des procédures pour les policiers, afin de leur ""rendre du temps utile"". Enfin, le candidat a défendu l'idée d'une reconstitution du renseignement territorial ""dans les endroits les plus sensibles du pays"". Décentraliser les territoires Parmi les nouvelles propositions d'Emmanuel Macron, la volonté de décentraliser les territoires. Cela passerait pour lui par la suppression des départements là où se trouvent les grandes villes, ainsi que par une déconcentration de l'Etat et une plus grande autonomie des universités et des hôpitaux. Enfin, le candidat a largement évoqué la question européenne. Plaidant pour une Europe protectrice, il a promis d'autres propositions sur ce thème, ainsi que sur la culture, l'environnement, la défense, la sécurité et l'agriculture, d'ici la fin du mois de février." Macron: et voici ses premières mesures concrètes -1 "La polémique ne désenfle pas dans la presse sur l'aller-retour de Manuel Valls à Berlin pour assister à la finale de la Ligue des champions, la ""footboulette"" du Premier ministre, relégant au second plan les mesures pour les PME. ""La grosse gaffe"" titre Le Parisien à propos d'une ""escapade familiale et footballistique"" à bord d'un avion gouvernemental qui ""a écorné l'image"" du Premier ministre. ""Comment le chef du gouvernement a-t-il pu commettre une telle bourde? Sans doute parce qu'il a, comme d'autres avant lui, perdu dans l'exercice du pouvoir le sens des réalités"", écrit dans son éditorial Frédéric Vézard. Le directeur de Libération, Laurent Joffrin, fustige ""l'écart aérien de Manuel Valls"" et sa ""faute éthique et politique qui plonge la gauche de gouvernement dans un cruel embarras"". BFMTV - ""L'amateurisme ne paye pas"" Dans L'Union, Sébastien Lacroix remarque que ""quand, en prime, la bévue est commise par un homme de gauche affichant une volonté implacable d'être exemplaire et de prôner l'égalité, l'honnêteté et la frugalité, l'addition est encore plus lourde"". Pour Raymond Couraud, de L'Alsace, en politique, comme en football, ""l'amateurisme ne paye pas"". ""Pour le prix de son voyage à Berlin, Manuel Valls s'est finalement offert une leçon qui devrait le rendre plus modeste pour traiter de la vertu des autres"", le sermonne Jean Levallois dans La Presse de la Manche. Les Echos rappellent que le contexte était pourtant favorable pour Manuel Valls. Son discours au congrès du PS ce week-end ""a, contre toute attente, été longuement applaudi"" et ""ce mardi, ses propositions en faveur des PME ont plutôt été bien accueillies par ces dernières"". ""Et pourtant, que risque-t-on de retenir de Poitiers et de Paris? Le faux pas de Berlin"", conclut le quotidien économique. ""C'est bête, cette 'footboulette' au moment où le capitaine de l'équipe gouvernementale revenait à fond dans le match"", se gausse Denis Daumin dans La Nouvelle République du Centre Ouest. L'épisode inspire en tout cas les railleries puisqu'une entreprise de location de voiture s'offre une pleine page dans les journaux avec ce conseil au Premier ministre: ""Cher Manuel Valls, évitez les turbulences, louez plutôt une familiale""." "L'escapade de Valls à Berlin: ""la footboulette"" à la une de la presse" -1 "Il monte au front pour défendre son champion: invité ce mardi de BFMTV, le député des Alpes-Maritimes Éric Ciotti a estimé que le favori pour prendre la tête des Républicains en décembre prochain, le très droitier Laurent Wauquiez, était l'objet d'une ""litanie d'attaques"". Preuve, selon le secrétaire général adjoint de LR, que le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes dérange. ""Il est attaqué violemment: c’est quelque part bon signe, ça veut dire qu’il dérange, qu’il dérange le pouvoir, qui voit en Laurent Wauquiez le risque d’une alternative à l’espèce de politiquement correct, de pensée unique qui tombe aujourd’hui depuis l’Élysée, et devant laquelle tout le monde serait contraint de s’incliner"", a estimé Éric Ciotti. ""Laurent Wauquiez a des convictions, des valeurs, il ne s’excuse pas d’être de droite"", s'enthousiasme Éric Ciotti. Au contraire, suivant le raisonnement du ""monsieur sécurité"" de LR, de l'aile modérée du parti, notamment incarnée par Alain Juppé. Clivage européen Le clivage est très net entre le maire de Bordeaux, qui appelle de ses vœux une ""grande force de centre droit"" pour les élections européennes, et l'élu de la Côte d'Azur, partisan d'une ligne ""décomplexée"". ""Une grande force centrale, c’est l’assurance que nous aurons demain les extrêmes au pouvoir"", commente Éric Ciotti, agitant l'épouvantail du Front national. ""Obliger tout le monde à penser la même chose, c’est ne plus rien penser."" La question européenne est ainsi l'une des fractures les plus nettes entre les deux courants de LR. Ravivant le courant ""souverainiste"" - ou du moins critique à l'endroit de l'Union européenne actuelle -, le député Ciotti plaide sa part pour ""une Europe qui n’est pas naïve, qui protège, défend, et qui n’attaque pas les nations""." "Pour Éric Ciotti, Laurent Wauquiez ""dérange le pouvoir""" -1 "L'image est symbolique. Ce mardi matin, le chef de l'Etat François Hollande a remis à son Premier ministre Manuel Valls la grand-croix de l'ordre national du Mérite, lui passant l'écharpe bleu vif ornée de l'étoile vermeil à six branches autour du cou. Avant lui, tous les Premiers ministres ayant exercé la fonction pendant plus de six mois ont également reçu cette décoration. Explications. > Une tradition Créé en 1963 par le général de Gaulle, l'ordre national du Mérite est le deuxième ordre national de France, après la Légion d'honneur. Il récompense les ""services distingués"" rendus par des civils ou militaires à la nation française. La décoration inclut trois grades, chevalier, officier et commandeur, et deux dignités, grand officier et grand-croix. Si 4.600 personnes reçoivent l'insigne de l'ordre national du Mérite chaque année, et que plus de 300.000 récipiendaires ont été recensés depuis la création de la distinction, selon les chiffres de la Grande chancellerie de l'ordre, la dignité de grand-croix est attribuée de plein droit au président de la République française à sa prise de fonction, et au Premier ministre après six mois de fonction. ""A partir du moment où l'on exerce les fonctions de Premier ministre et où l'on accède à Matignon, c'est une tradition"", a ainsi expliqué le chef de file des députés UMP à l'Assemblée, Christian Jacob, ce mercredi, sur Sud Radio. > Valls dans la lignée de ses prédécesseurs à Matignon Ce mardi matin donc, Manuel Valls, qui a accédé à Matignon le 31 mars 2014, s'est vu logiquement remettre cet insigne, comme l'exige la tradition. Avant lui, près de 140 officiels l'ont reçu. En décembre 1974, le président Valéry Giscard d'Estaing décorait déjà son Premier ministre Jacques Chirac, le premier à en bénéficier. Le 20 novembre 1991, le chef de l'Etat, François Mitterrand, faisait de même avec Edith Cresson (voir vidéo ci-dessous). Et plus récemment, le 21 novembre 2007, le président Nicolas Sarkozy décorait le Premier ministre François Fillon. Eric Feferberg - AFP - Nicolas Sarkozy remet la grand-croix de l'ordre national du Mérite à François Fillon, en novembre 2007. Enfin, le 28 novembre 2012, Jean-Marc Ayrault était, lui aussi, décoré par le président Hollande. Philippe Wojazer - AFP - François Hollande décore Jean-Marc Ayrault, en décembre 2012." Qu'est-ce que la grand-croix de l'ordre national du Mérite? -1 "Le PS est divisé sur la candidature de l'ancien socialiste face à la présidente du FN dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais, et a décidé d'y maintenir son propre candidat. ""Je pense qu'ils devraient me respecter car sur place, leurs exploits ne sont pas si remarquables"", a dit le leader du Front de gauche sur France Inter. ""La dernière municipale à Hénin-Beaumont, à un cheveu près nous la perdions compte tenu des comportements du Parti socialiste dans cette circonscription"", a-t-il ajouté. Jean-Luc Mélenchon, qui a officialisé sa candidature samedi, a estimé qu'il n'avait aucun intérêt personnel à se présenter dans cette circonscription où le Front national s'est progressivement implanté, sur fond d'un taux de chômage qui atteint 15,5%, et de l'affaiblissement des élus socialistes locaux par des affaires de corruption à répétition. Au premier tour de l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon a obtenu 14,85% des voix à Hénin-Beaumont, loin derrière Marine Le Pen, arrivée en tête avec 42%. Aux municipales de 2009, le FN avait recueilli 47,62% des voix dans cette ville. ""La dernière fois que les socialistes ont dit d'un air très prétentieux qu'ils n'avaient besoin de personne pour garder la commune d'Hénin-Beaumont, ça s'est passé à un cheveu qu'on la perde"", a-t-il dit. ""J'estime que ma présence sur place, celle du Front de gauche, permet de fortifier un rapport de force à gauche qui va nous donner les meilleurs moyens pour battre la droite et l'extrême droite."" Sa candidature, critiquée par certains socialistes, a également suscité l'inquiétude du côté des Verts. ""J'ai l'impression qu'à Hénin-Beaumont, Jean-Luc Mélenchon, avec son système de communication du bruit et de la fureur, va créer plus de problèmes à la gauche qu'il ne va apporter de solutions"", a déclaré lundi sur RFI Jean-Vincent Placé, sénateur d'Europe écologie-Les Verts. Dans un entretien au journal Libération, le leader du Front de gauche, qui refuse d'entrer dans un gouvernement socialiste, estime que s'il entre à l'Assemblée nationale, il ne sera ni dans la majorité ni dans l'opposition. ""Nous ne sommes pas dans la majorité puisque nous ne sommes pas au gouvernement. Mais ça n'a pas de sens de se considérer dans l'opposition"", dit-il. ""Nous ne voterons jamais de motion de censure venant de la droite. En revanche, nous ne prendrons pas d'engagement sur le vote du budget.""" Jean-Luc Mélenchon demande à être respecté par le PS -1 "L'affaire, révélée par Mediapart fin septembre, a fait la une de tous les journaux en France. Un homme de 28 ans sera jugé en février prochain à Pontoise pour ""atteinte sexuelle"" alors qu'il a eu des relations sexuelles avec une fillette de 11 ans. Celle-ci a porté plainte pour viol, mais le parquet n'a pas retenu ce chef d'accusation, estimant que l'enfant n'avait pas été ""contrainte"", qu'il n'y avait pas non plus eu ""violence, menace ou surprise"". L'accusé, père de deux enfants, est donc poursuivi pour atteinte sexuelle sur mineur de 15 ans, un délit puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende. Cette décision a suscité l'ire de la classe politique. Depuis, quatre parlementaires se sont emparés du dossier, et défendent une proposition de loi visant notamment à établir en France un âge minimum pour le consentement sexuel. Plusieurs pays d'Europe considèrent qu'en-dessous d'un certain âge, un enfant ne peut être consentant: l'Espagne a fixé ce seuil à 12 ans, l'Allemagne, l'Autriche et la Belgique à 14, le Danemark à 15 ans, et enfin l'Angleterre et la Suisse à 16 ans. ""Plus les enfants sont jeunes, plus ils sont sidérables"" En France, en cas d'agressions sexuelles ou de viols, la contrainte n'est présumée que pour les enfants en très bas âge. L'âge doit être ""suffisamment peu élevé pour qu'ils ne puissent avoir aucune idée de ce qu'est la sexualité"", a précisé la Cour de cassation en 2005, dans le cadre d'un arrêt rendu sur des atteintes sexuelles sur trois enfants, dont le plus âgé avait 5 ans. Au Sénat, l'élue PCF du Val-de-Marne Laurence Cohen et sa collègue socialiste de l'Oise Laurence Rossignol, ancienne ministre de François Hollande, ont toutes les deux décidé de défendre un texte. L'élue communiste, contactée par BFMTV.com, regrette que la notion de ""sidération"", théorisée dans de récents travaux sur les victimes d'agressions sexuelles et de viols, ne soit pas prise en compte. ""Elle a dit à sa maman 'j’étais comme un automate'"", explique-t-elle en évoquant la fillette de 11 ans, pour illustrer ce mécanisme. ""L'état de sidération n'est pas synonyme de consentement"", martèle-t-elle. ""Plus les enfants sont jeunes, plus ils sont sidérables. Leur cerveau n'est pas fait pour résister à la violence"", explique Muriel Salmona, contactée par BFMTV.com. Présidente de l'association Mémoire traumatique et victimologie, elle a contribué à vulgariser ce concept. Vide juridique La proposition de loi de Laurence Cohen est en cours de rédaction. La sénatrice espère la déposer la semaine prochaine, et tient, dans la forme, à ce qu'elle insiste sur le fait que la charge de la preuve revient à l'accusé, et non à la victime. ""Ma motivation est de protéger les mineurs, et de faire en sorte qu'on ne demande plus à la victime de faire la preuve de son absence de consentement. C'est à l'accusé de prouver son innocence"", insiste Laurence Cohen, qui souhaite fixer le seuil à 15 ans, afin de l'aligner à l'âge de la majorité sexuelle. ""Une petite fille de 11 ans, c'est une enfant"" Laurence Rossignol devrait quant à elle avoir achevé son projet de loi ce vendredi. Elle est dans la dernière ligne droite de la rédaction et devrait proposer une approche plus globale que le seuil minimum pour le consentement, laisse entendre l'entourage de l'ancienne ministre. ""Ce que le Code pénal ignore c’est l’évolution sur la question de la contrainte physique, morale, en particulier la sidération. On entend souvent dire 'la victime ne s’est pas défendue', comme si ça valait présomption de consentement"", a regretté Laurence Rossignol sur Public Sénat le 4 octobre. ""Il n'est pas acceptable qu’on n'applique pas la présomption de non consentement quand il s’agit d’un enfant. Une petite fille de 11 ans, c’est une enfant"", a martelé la sénatrice. Un seuil fixé à 14 ou 15 ans A l'Assemblée, la députée LR des Ardennes Bérengère Poletti et son collègue Patrick Mignola, élu MoDem de Savoie, ont déjà présenté leur texte. Celui de Bérengère Poletti propose d'instaurer dans le Code pénal ""une présomption irréfragable (incontestable, ndlr) de viol en cas de pénétration sexuelle sur un mineur de moins de 14 ans, ou de moins de 16 ans lorsque l'adulte entretient avec lui une relation d'autorité"". La peine encourue par l'accusé serait alors de 20 ans de prison. Je viens de déposer une PPL pour la protection juridique des mineurs victimes de viol - suite à la décision du parquet de #Pontoise pic.twitter.com/WtyOQ2pBbB — Bérengère Poletti (@Poletti_B) September 28, 2017 Dans la proposition de Patrick Mignola, enregistrée le 3 octobre par la présidence de l'Assemblée nationale et présentée avec 26 autres députés, le seuil pour le consentement est fixé à 15 ans, une moyenne par rapport à ce qui se fait ailleurs en Europe. ""La fixation d'un tel seuil aurait pour effet d'écarter la qualification d'atteinte sexuelle (passible de 5 ans d'emprisonnement), au profit de celle d'agression sexuelle ou de viol (20 ans de réclusion quand la victime est mineure)"", précise le texte. Faire réagir le gouvernement Début octobre, Laurence Rossignol a appelé la garde des Sceaux à s'emparer de la question et à présenter elle-même un projet de loi. ""Il m'est impossible d'interférer dans une affaire judiciaire en cours mais je suis très sensible à l'émoi suscité par cette situation et par les enjeux qu'elle révèle en termes de protection de l'enfance"", a déclaré Nicole Belloubet dans Le Parisien après la médiatisation de l'affaire. ""Peut-être que le gouvernement sera sensible à la montée au créneau des parlementaires et des associations"", conclut Laurence Cohen, qui compte, une fois sa proposition présentée, saisir Marlène Schiappa, la secrétaire d'Etat à l'égalité femmes-hommes, et Nicole Belloubet." Des parlementaires proposent de fixer un âge minimum pour le consentement sexuel -1 "Au crépuscule de sa carrière de footballeur, Ludovic Giuly va s'engager en politique. Actuellement en préretraite dans le club amateur de Chasselay, l'ancien joueur professionnel devrait faire son entrée au conseil municipal de Limonest, une petite commune située près de Lyon. Il figure en effet sur la liste du maire sortant (Centriste) Max Vincent -la seule en course pour l'instant-, a-t-il annoncé au Progrès. ""J'ai eu envie de m'investir"" ""J’ai emménagé à Limonest l’été dernier et quand Max Vincent m’a sollicité, j’ai eu envie de m’investir dans la vie de mon village"", explique-t-il dans les colonnes du quotidien. Réputé pour sa bonne humeur et son humilité, Ludovic Giuly a fait le bonheur de l'Olympique lyonnais, l'AS Monaco, le FC Barcelone, du PSG, ou encore du FC Lorient avant de retourner dans le club de ses débuts. Il a également connu l'équipe de France à 17 reprises, inscrivant trois buts sous le maillot bleu." Municipales: Ludovic Giuly se lance -1 "Le parquet de Paris a ouvert ce lundi une enquête préliminaire pour ""faux et usage de faux"" et ""publication de fausses nouvelles"", à la suite d'une plainte de Nicolas Sarkozy contre Mediapart, selon une source judiciaire. La plainte vise le site Mediapart, son directeur de la publication Edwy Plenel ainsi que les deux journalistes Fabrice Arfi et Karl Laske qui ont signé ce samedi un article faisant état d'une note présumée à propos d'un soutien libyen à la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007." Enquête après une plainte de Sarkozy contre Mediapart -1 "Mélenchon n'a ""pas peur"" d'être Premier ministre Si certains pensaient à l'Elysée en se rasant, Jean-Luc Mélenchon affirme lui ""travailler"" à devenir Premier ministre. ""Bien sûr, c'est le but. François Hollande avait une chance de faire quelque chose de bien, il l'a ratée. Il peut se rattraper... Il peut me nommer Premier ministre. Je n'ai pas peur!"", a lancé lundi matin sur Europe1 le président du Parti de gauche. Un appel du pied déjà tenté par François Bayrou, le 7 avril. De son côté, le président PS de l'Assemblée, Claude Bartolone, a assuré dimanche sur Canal+ qu'il ne souhaitait pas remplacer Jean-Marc Ayrault à Matignon. Copé et le ""voisinage malheureux"" de l'extrême droite Jean-François Copé avait appelé les militants UMP à se déplacer en nombre dimanche, pour soutenir la ""Manif pour tous"". Un mot d'ordre également entendu par plusieurs élus UMP qui ont défilé en tête de cortège, écharpe tricolore en évidence, aux côtés du député FN Gilbert Collard. Une image délicate à gérer pour le président de l'UMP, accusé par certains des cadres du parti et d'autres de l'UDI de jouer un jeu dangereux avec le Front national. ""Je n’accepterai aucune collusion avec l’extrême droite"", a-t-il soutenu lundi matin sur RTL pour se défendre. Comment expliquer une telle proximité lors de la manifestation de dimanche alors? ""Un voisinage malheureux"", comme l'a appelé Jean-Michel Aphatie? ""Oui, bien sûr"", a répondu Jean-François Copé. Marine Le Pen accuse l'UMP de ""complicité"" Députés UMP et FN ont beau défiler côte à côte, les deux partis n'en sont pas encore à publier les bans de leur union. Après Jean-François Copé sur RTL, Marine Le Pen a elle aussi récusé toute union avec l'UMP. ""Nous sommes des opposants à l'UMP. Mais dans une démocratie, on peut se retrouver derrière un même sujet"", s'est-elle justifié. Et de s'en prendre à l'UMP, accusant le parti de droite d'être ""complice"" du vote au Sénat du projet de loi ouvrant le mariage aux couples homosexuels, trois sénateurs ayant voté ""pour"" et quatre s'étant ""abstenus"". ""S'ils avaient voté contre, le texte ne serait pas passé"", a-t-elle dénoncé, appelant l'UMP à exclure ces élus. Mariage gay : Marine le Pen juge l'UMP ""complice"" par FranceInfo ""Manif pour tous"": Longuet ""a fait son calcul personnel"" Combien de personnes ont défilé dimanche à la manifestation contre le mariage homosexuel? La polémique est encore chaude mais le député UMP Gérard Longuet a sorti sa calculatrice. ""J'ai fait mon calcul personnel"", a-t-il expliqué sur LCI, lundi matin. ""Sur l'esplanade des Invalides il y une trentaine d'hectares. Vous mettez entre 3 et 5.000 personnes à l'hectare, vous êtes plus près de 100.000 que de 45.000"". Henri Guaino et la ""brèche"" de la PMA Farouchement hostile au mariage homosexuel, Henri Guaino a de nouveau condamné dimanche soir sur BFMTV la possibilité de procréation médicalement assistée ouverte à tous. ""Pourquoi ouvrir cette brèche? Pourquoi mettre ce désordre sur la société? Les accidents de la vie fabriquent assez d'enfants qui n'ont soit pas de père, soit pas de mère. Ce n'est pas la peine de donner l'autorisation d'en fabriquer en plus"", a demandé le député UMP des Yvelines, ajoutant qu'il ""en savait quelque chose"". Un argument aussitôt saisi au bond par la journaliste Caroline Fourest.""M. Guaino, on ne va pas vous rayer de la carte parce que vous avez eu une maman et pas de papa"", a-t-elle rétorqué, soulignant que plusieurs personnes avaient été dans ce cas et n'avaient pas forcément mal tourné. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" "CAFE POLITIQUE - Copé et le ""voisinage malheureux"" de l'extrême droite" -1 "Son élection à la tête des Républicains posait déjà la question de l'unité du parti: cette affaire n'arrange rien. Enregistré à son insu, Laurent Wauquiez est intervenu jeudi et vendredi dernier devant des étudiants de l'Ecole de Managemement de Lyon, livrant ses quatre vérités sur le personnel politique. L'émission Quotidien, sur TMC, a pu se procurer un enregistrement de cette intervention, au cours de laquelle on entend notamment Laurent Wauquiez s'en prendre à Nicolas Sarkozy et à Gérald Darmanin. Selon nos éditorialistes, ces propos ne resteront pas sans conséquence sur la suite de son avenir politique. . - . > Christophe Barbier: ""ça va lui courir après"" ""Laurent Wauquiez peut reconstruire sa crédibilité au sein des Républicains, mais plus profondément, ces propos peuvent avoir des conséquences sur sa capacité à rassembler le parti, à rassembler le pays, et surtout sur sa capacité à rénover la politique. Chacun chercher à ré-enchanter la politique, et là elle a été désenchantée. Il va avoir des difficultés quant à la loyauté. Comment demander de la loyauté demain à tous ceux qui, par exemple, sont restés fidèles à Nicolas Sarkozy ? Il y a trop de dégâts pour lui. Il n’aurait pas parlé du fameux ‘bullshit médiatique’, en disant que finalement sur les plateaux télé il disait n’importe quoi et qu’il ne disait la vérité que dans les cénacles privés. Ça veut dire quoi? Que quand il vient sur les plateaux, il se moque des téléspectateurs? Ça je pense que ça va créer des dégâts qui vont lui courir après. Son égotisme est en train de le dévorer. (…)  Il considère qu’il est seul contre tous. Ça a créé une sorte de politique de la paranoïa qui lui retombe dessus. Je pense qu’il doit changer rapidement de logiciel personnel."" . - . > Laurent Neumann: ""un silence assourdissant des Républicains"" ""Ça décrédibilise la parole politique et la sienne en particulier, ça nuit à sa crédibilité de chef des Républicains. Combien de Républicains sont venus à son secours hier? Ça se comptait sur les doigts d’une moufle. Où sont passés ses soutiens? Ce qu’il a dit, c’est exactement ce qu’il pense. Quand on veut rassembler sa famille, on ne commence pas par taper sur l’ancien président de la République. Il a immédiatement téléphoné à Nicolas Sarkozy, parce qu’il a compris qu’il avait fait un gros dérapage. Est-ce que ça peut produire des effets sur le long terme? On se relève de tout en politique, mais le silence assourdissant de ses amis hier était déjà une forme de réponse.""" "Le baromètre des éditorialistes: les propos de Wauquiez ""créent des dégâts qui vont lui courir après""" -1 "Dans notre dernier sondage Elabe en partenariat avec L'Express, le leader d'En Marche! gagne trois points et franchit la barre des 60% après un débat, certes chaotique, mais au cours duquel il a été jugé le plus convaincant. Si la victoire se dessine pour l'ancien ministre, elle est toutefois loin d'être un plébiscite. Comment s'explique la hausse d'Emmanuel Macron dans votre dernier sondage? ""Ce qui explique cette hausse c’est sans doute l’effet débat, puisque ce sondage a été réalisé ce jeudi. Alors qu’Emmanuel Macron avait connu une première semaine d’entre-deux-tours difficile, il était crédité de 59% des intentions de vote. Il progresse de trois points avec 62% aujourd’hui. Lorsque l’on regarde dans le détail d’où vient cette hausse, on s’aperçoit que cela vient de meilleurs reports de la part des électeurs de Jean-Luc Mélenchon. On en a beaucoup parlé ces derniers jours. 54% de ceux qui ont voté pour Jean-Luc Mélenchon expriment une intention de vote en faveur d’Emmanuel Macron. C’est dix points de plus qu’il y a quelques jours."" Le vote pour Macron, est-il un vote d'adhésion? ""Si le front républicain a du plomb dans l’aile, il n’empêche que la motivation de faire barrage au Front national reste très forte. 53% des électeurs d'Emmanuel Macron voteront pour lui par opposition à Marine Le Pen (alors qu'elle recueille 67% d'adhésion). Ce chiffre-là, pour Emmanuel Macron, est un chiffre qui engage. S’il est élu président de la République dimanche soir, il devra aussi en tenir compte. Ce ne sera pas une majorité d’adhésion à son projet."" La participation risque-t-elle d'en pâtir? ""Aujourd’hui on a 68% des électeurs interrogés qui se déclarent tout à fait certains d’aller voter. Lorsque l’on compare ce résultat à celui mesuré à deux jours du premier tour, on s’aperçoit qu’il est en baisse de 3 points, donc il y a une légère démobilisation. Si l’on extrapole, on s’oriente plutôt vers un 74-75% de participation. Ça peut même être un peu plus bas, parce qu’il reste beaucoup d’indécis parmi ceux qui ont l’intention d’aller voter. Parmi les 19% de personnes interrogées qui n’expriment aucune intention de vote, beaucoup peuvent choisir le vote blanc ou nul, mais cela peut aussi se traduire finalement par de l’abstention."" Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Sondage: les électeurs de Mélenchon se reportent de plus en plus sur Macron -1 "La porte-parole de LaREM, Aurore Bergé, a assuré ce lundi qu'il ""n'y aurait pas de primaires à Paris"", malgré la demande de plusieurs candidats qui craignent de voir la désignation au sein du mouvement verrouillée au profit de l'ancien porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux. La tension est montée d'un cran dimanche quand Cédric Villani, Mounir Mahjoubi, Hugues Renson et Anne Lebreton, concurrents de Benjamin Griveaux pour l'investiture LaREM en vue du scrutin municipal de 2020, ont réclamé dans une tribune au JDD ""une consultation citoyenne"" plutôt qu'une désignation par une commission, à leurs yeux ""précipitée"", début juillet. ""Il y aura pas de primaires à Paris parce qu'on a mis en place des règles qui sont claires"", a assuré la députée des Yvelines sur notre antenne. ""Il y a une demande de quelques-uns, mais vous savez, il y a le bac ce matin, c'est comme si on disait aux candidats: 'vous deviez passer philo, ben finalement vous allez passer les maths parce que certains ont décidé qu'ils préféraient passer les maths que la philo', a-t-elle ironisé. La CNI, seule décisionnaire ""On a mis en place des règles qui sont claires depuis le début, on a une commission nationale d'investiture et c'est elle qui va décider dans quelles villes on va soutenir parfois des maires sortants, dans quelles villes on va faire des alliances et dans quelles villes on va surtout présenter nos candidats"", a-t-elle rappelé. La CNI, placée sous la houlette de la députée Marie Guévenoux et du sénateur Alain Richard, a dévoilé ce lundi ses premiers candidats dans les villes de France pour les municipales de 2020. Pour Paris, la commission auditionnera les prétendants ""le 9 juillet pour un verdict a priori le 10"", a-t-elle précisé. ""L'organisation d'une primaire est exclue"", a confirmé Alain Richard, dans un entretien au Parisien paru lundi, en rappelant que ""ce n'est pas le choix du mouvement, ni les règles sur lesquelles tout le monde s'est entendu"". ""D'autant que si nous lancions ce processus, pourquoi ne nous réclamerait-on pas la même chose à Brive-la-Gaillarde ou ailleurs?"", a-t-il mis en garde." Municipales à Paris: Aurore Bergé assure qu'il n'y aura pas de primaires pour LaREM -1 "Benoît Hamon sera le représentant des socialistes lors de la prochaine élection présidentielle en mai. Il a été désigné largement lors de la primaire de la gauche élargie. Dimanche soir, il a appelé de ses voeux à ""rassembler les socialistes, tous les socialistes"". Il s'est tourné vers le candidat de ""La France insoumise"", Jean-Luc Mélenchon, et l'écologiste Yannick Jadot pour créer ""une majorité gouvernementale"". Au risque de perdre une partie du PS? Si Manuel Valls a félicité ""le candidat de notre famille politique"", l'ancien Premier ministre ne s'engagera pas à ses côtés dans la campagne. Du côté de ses soutiens, on assure que tout va bien et que le rassemblement est déjà en marche. ""Nous resterons au PS et nous ferons la campagne"", indiquait dimanche soir Philippe Doucet, le porte-parole de Manuel Valls. ""Nous devons nous rassembler parce que si la maison que nous représentons se fissure nous serons dans l’opposition pendant très très longtemps"", surenchérissait Luc Carvounas, vallsiste. Ralliements à Macron Mais à peine la victoire de Benoît Hamon enregistrée, des voix dissidentes se sont faites entendre. ""Je ne peux pas soutenir le programme de Benoît Hamon, c’est contraire à mes convictions"", tranchait François Loncle, député PS de l'Eure sur BFMTV. En cause: des idées irréconciliables et notamment le très critiqué revenu universel. ""Si c’est sur le projet qu’il a défendu alors il y aura un problème"", déplore Francis Chouat, le maire PS d'Evry. Avec la victoire de Benoît Hamon, le risque de fracture du Parti socialiste est bel et bien réel entre l'aile gauche et l'aile droite de la formation. D'ores et déjà, des parlementaires socialistes ont annoncé leur volonté de rejoindre le mouvement lancé par Emmanuel Macron. ""J’ai du mal à répondre favorablement à l’appel au rassemblement de celui qui a sapé de l’intérieur le quinquennat de François Hollande"", a rappelé le député du Cantal Alain Calmette, préférant s'associer au fondateur d'En Marche! Minoritaire au PS Au soir de la date limite de dépôt des candidatures, peu avait misé une pièce sur celle de Benoît Hamon. D'autant qu'il bénéficiait de peu de soutien, lui qui avait claqué la porte du gouvernement, pris la tête des frondeurs et n'avait cesser de pilonner la politique menée par Manuel Valls. D'ailleurs, aucun ministre ne s'est engagé à ses côtés. Une réunion est prévue lundi matin pour afficher une unité et une cohésion avant que l'actuel premier ministre, Bernard Cazeneuve, ne reçoive Benoît Hamon en fin de journée. Suffisant pour donner l'impulsion nécessaire à la candidature de Benoît Hamon. Pas sûr. Pour la première fois de son histoire, le Parti socialiste aura pour candidat un courant minoritaire dans le parti, rappelle L'Opinion. En mai dernier, la motion qu'il défendait lors du congrès du Parti socialiste à Poitiers a obtenu 28% des voix. Il n'est pas certain que la menace lancée par Jean-Christophe Cambadélis à ceux qui se laisseraient aller à la tentation Macron de leur retirer l'investiture aux législatives y fasse quelque chose alors que le Bureau national du parti se réunit lundi soir à Solférino. ""On peut tout imaginer, y compris que la moitié du Bureau national s’en aille"", soupire un ministre qui aura la réponse ce lundi soir." Et maintenant, le PS peut-il se rassembler? -1 "Emmanuel Macron, dans une interview à la chaîne privée algérienne Echourouk News, a qualifié la colonisation de ""crime contre l'humanité"", suscitant la ""honte"" et l'indignation chez plusieurs élus de la droite et du Front national. ""La France a installé les droits de l'Homme en Algérie, elle a simplement oublié de les lire"", a-t-il lancé. ""C'est une vraie barbarie et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face, en présentant nos excuses à l'égard de celles et ceux envers lesquels nous avons commis ces gestes"", a-t-il déclaré, tout en affirmant ne pas vouloir ""balayer tout ce passé"". En octobre, Emmanuel Macron avait suscité la controverse en déclarant au Point: ""Alors oui, en Algérie il y a eu la torture, mais aussi l'émergence d'un Etat, de richesses, de classes moyennes, c'est la réalité de la colonisation. Il y a eu des éléments de civilisation et des éléments de barbarie"". Indignation à droite Sur BFMTV, Jean-Pierre Raffarin a dénoncé cette sortie d'Emmanuel Macron, en assurant que ""ce n'est pas digne d'un chef d'Etat d'agiter des cicatrices qui sont encore très douloureuses"". ""Opposer les Français, ressortir ces histoires pour diviser, je vois bien les soucis électoraux qu'il y a derrière tout ça"", a-t-il ajouté. En meeting à Compiègne, François Fillon a lui jugé ""indignes d'un candidat à la présidence de la République"" les propos tenus par Emmanuel Macron. Sur son compte Twitter, le maire de Tourcoing Gérald Darmanin considère lui que l'ancien ministre de l'Economie ""insulte la France à l'étranger"" et se fait l'auteur de ""crachats inacceptables sur la tombe des des français tirailleurs, supplétifs, harkis morts pour une France qu'ils aimaient"". Posture au FN La députée FN du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen a elle fustigé la posture d'Emmanuel Macron, devenu ""le candidat de la repentance"".""Non content de vouloir la dissoudre dans le grand bain mondialiste, Macron dénigre la France à l'étranger. Et il aspire à la présider ?"", a réagi le sénateur frontiste David Rachline. Quant au trésorier du FN Wallerand de Saint Just, il a accusé Emmanuel Macron de ""tirer dans le dos de la France"" depuis l'Algérie, ancienne colonie et même département français devenue indépendante en 1962. Election présidentielle: les candidats 2017 Emmanuel Macron Marine Le Pen Nathalie Arthaud Benoît Hamon Michèle Alliot-Marie La boîte à Sondages Nicolas Dupont-Aignan Jacques Cheminade Philippe Poutou François Fillon Jean-Luc Mélenchon Résultats de l'élection présidentielle" "En Algérie, Macron qualifie la colonisation de ""crime contre l'humanité""" -1 "D'Anne Pingeot on dit qu'elle était le grand amour de François Mitterrand. Cachée pendant des années, vivant dans le secret avec sa fille, Mazarine, Anne Pingeot a décidé de publier les centaines de lettres d'amour que lui a envoyé le président de la République, dans un livre édité par Gallimard et décrypté par Le Figaro. On y découvre notamment le surnom qu'elle donnait au président de la République, ""Cecchino"". ""Petit François"", en italien. 1.218 lettres Dans les quelque 1.200 courriers édités par Gallimard, pas un n'est signé de la main d'Anne Pingeot. C'était la première condition de celle qui est désormais conservatrice honoraire du musée d'Orsay. Anne Pingeot ne participera pas non plus à la promotion de l'ouvrage, préférant perpétuer autour d'elle le secret qui a entouré les 40 dernières années de sa vie. Il a fallu un an à la mère de Mazarine Pingeot pour retranscrire et annoter les 1.218 lettres qui composent Lettres à Anne (1962-1995). Pour expliquer ce choix de tout publier, ses proches explique que les 20 ans de la mort de François Mitterrand l'ont convaincue. Mais c'est aussi la disparition de Danielle Mitterrand, l'épouse du président, il y a cinq ans, qui aurait ""libéré"" Anne Pingeot. Ce livre ne risque plus de blesser personne. Un lettré fou amoureux Au fil des pages se révèle un passionné de littérature et de poésie, mais surtout un homme amoureux fou de la femme qu'il entretient en secret. La dernière lettre envoyée par François Mitterand à Anne Pingeot est datée de septembre 1995. Dans celle-ci, écrite trois mois avant sa mort, il lui écrit qu'elle a été ""la chance de sa vie"". La publication de l'ouvrage suscite toutefois des réactions contrastées. Dominique Bertinotti, historienne et ancienne ministre, y voit ""le symptôme d'une société inquiétante, redoutable, dans laquelle les responsables politiques ne pourront plus avoir de vie privée."" De son côté, Roland Dumas, proche de Mitterrand, assure que le président ""n'aurait pas été contre"". ""On ne peut pas parler de trahison"" affirme l'avocat. À lire : Anne Pingeot raconte sa vie avec Mitterrand: ""Ses lettres étaient passionnées, je les croyais""" Anne Pingeot publie un millier de lettres d'amour écrites par François Mitterrand -1 "Après la ""déconnexion des territoires"", c'est le nouvel angle d'attaque des Républicains contre le président de la République: le pouvoir d'achat. Ce mardi sur BFMTV, le vice-président du parti, Guillaume Peltier, a ainsi battu en brèche la ""faille d'Emmanuel Macron: la question de la justice sociale"". ""Chaque Français voit bien que le pouvoir d'achat est en berne et en baisse. C'est donc une promesse trahie"", juge le député du Loir-et-Cher. ""Je pense qu’Emmanuel Macron et son gouvernement ont tant promis sur la hausse du pouvoir d’achat, et les résultats étant tellement inverses, que la confiance est rompue. Les Français l’ont exprimé dans le Val d’Oise et le territoire de Belfort dimanche dernier"", analyse le cadre de LR, en référence aux deux législatives partielles dans lesquelles la droite s'est imposée. Droite populaire Guillaume Peltier, pourfendeur de ""l'assistanat"" au même titre que Laurent Wauquiez, plaide pour le retour d'une droite ""populaire et pas trop libérale"". Soutien de François Fillon pendant la campagne présidentielle de 2017, le député estime pourtant qu'il ""manquait tout une partie programmatique de justice sociale"" au candidat. ""Je veux que la droite de demain s’adresse aux classes moyennes, à cette France silencieuse, à qui on demande tout et qui ne réclame jamais rien"", avance-t-il, proposant un ""grand plan de participation et d'intéressement dans les entreprises"" et le rétablissement des heures supplémentaires défiscalisées. Guillaume Peltier reste toutefois ""profondément attaché à la liberté des entreprises, à la réforme du syndicalisme et à la réforme des retraites""." "Pour Peltier, Macron a ""trahi"" les Français sur le pouvoir d'achat" -1 "Invité de France Inter ce lundi, Alexis Corbière a dénoncé l'attitude du gouvernement sur les questions migratoires, dénonçant à la fois la loi asile et immigration adoptée dimanche soir à l'Assemblée, et son ""inaction"" face à l'action anti-migrants menée dans les Hautes-Alpes par Génération identitaire, le groupuscule d'extrême droite. ""Le macronisme fait de la sale besogne (...) il se place sur un terrain de droite dure, sans doute d’extrême droite, en participant à cette folie identitaire, qui à mon avis est totalement à côté de la plaque"", a estimé le député de la France insoumise. ""Un petit goût d'années 30"" Il a ensuite estimé qu'on ne réglait pas les problèmes migratoires ""avec des barbelés ou des gesticulations"". ""Voire pire, en restant inactif face à 200 fascistoïdes dans les Alpes"", a-t-il ajouté. Samedi et dimanche matin, des militants de Génération Identitaire, groupuscule adepte des actions spectaculaires, ont bloqué le col de l'Échelle culminant à 1.762 mètres à six kilomètres de la frontière italienne et qu'ils considèrent comme un ""point stratégique de passage des clandestins"". Dimanche, une centaine de militants pro-migrants français et italiens ont franchi la frontière en réaction, avec une trentaine de migrants. Ce n'est que dimanche soir que Gérard Collomb a réagi, annonçant l'envoi de renforts de police et de gendarmerie ""importants"" sur les lieux, et renvoyant dos-à-dos les militants d'extrême droite et les pro-migrants. Une ""complaisance préoccupante"" ""Il y a un petit goût d’années 30, de ligue qui commence à s’organiser pour se substituer à la police"", a poursuivi Alexis Corbière, dénonçant les actions menées par des groupuscules d'extrême droite à Marseille notamment. ""Ils paradent, tous ces gens, et je trouve que le gouvernement est parfois beaucoup plus dur contre les zadistes qui plantent des poireaux ou qui occupent un espace avec des projets d’agriculture alternative, plutôt que ces milices qui pour l’instant pétaradent avec des survêtements Décathlon, mais pourquoi pas demain avec des bâtons? Il y a là une complaisance qui est préoccupante"", a-t-il martelé. .@AlexisCorbiere : ""On ne règle pas les problèmes en étant inactifs face à 200 'fachistoïdes' dans les Alpes""#le79inter pic.twitter.com/I2Oq5upFmN — France Inter (@franceinter) April 23, 2018" "Corbière dénonce la ""complaisance"" du gouvernement, ""inactif face à 200 fascistoïdes"" dans les Alpes" -1 "Sans surprise, les députés ont adopté mardi en première lecture le projet de loi pour la ""refondation de l'école de la République"", porté par Vincent Peillon et traduisant plusieurs promesses de François Hollande, par 320 voix pour et 227 voix contre. Dans un communiqué publié dans la foulée du vote, qui s'est déroulé peu avant 17h, le Parti socialiste s'est ""félicité"" de l'adoption du texte, évoquant ""une réforme majeure du quinquennat va permettre la mise en œuvre de l’engagement du Président de la République en faveur de la jeunesse et de la réussite de tous les enfants de notre pays."" Vote sans surprise Le texte a recueilli les suffrages favorables des socialistes, des écologistes et des radicaux de gauche, les députés du Front de gauche ayant opté pour l'abstention. Les élus de l'UMP et de l'UDI ont voté contre. Ce vote clôt ainsi plus de quarante heures de débats la semaine dernière à l'Assemblée, où Vincent Peillon a parfois été chahuté par l'opposition sur ce texte qui divise. L'UMP défend le ""non"" jusqu'au bout Jusqu'au bout, les groupes parlementaires de l'UMP et de l'UDI ont marqué leur opposition à ce texte. L'UMP a jugé le texte ""idéologique"" et ""trop bavard"", l'ancien ministre Benoist Apparu le trouvant même ""d'une grande pauvreté"". Le projet de Vincent Peillon, a-t-il dit, ""ne réduira ni les inégalités scolaires, ni le nombre d'élèves en grande difficulté"". A LIRE AUSSI: >> Refondation de l'école: Peillon chahuté par les députés de droite >> Refondation de l'école: les sujets qui fâchent >> Refondation de l'école : les grands axes du projet de loi" L'Assemblée adopte le texte sur la refondation de l'école -1 Réforme des retraites, Primaires au PS… Ce lundi à 8h35, Jean-Luc Mélenchon, Président du Parti de gauche, invité de Bourdin Direct, abordera l'actualité et d'autres sujets. Posez-lui vos questions et laissez vos réactions dans le forum ci-dessous. Mélenchon, invité de Bourdin Direct ce lundi -1 "Julie Gayet est au Mont Valérien jeudi avec François Hollande, à l'occasion de la commémoration de l'Appel du 18 juin. Officiellement, l'actrice est présente en tant que petite-fille d'Alain Gayet, compagnon de la Libération. Mais son apparition aux côtés de François Hollande - la première en public - est déjà très commentée. A son arrivée, François Hollande a été ovationné par les jeunes présents pour la cérémonie avant d'écouter, seul devant la croix de Lorraine, une lecture de l'Appel du général de Gaulle puis Le chant des partisans. Julie Gayet est restée en retrait, se tenant derrière les Résistants auxquels le chef de l'Etat a serré la main. François Hollande dernier avait quitté son ancienne compagne Valérie Trierweiler en janvier 2014, après un article de Closer faisant état d'une relation entre le chef de l'Etat et Julie Gayet. Jeudi, l'actrice est également une une de Paris-Match, qui la décrit ""dans la lumière"" et explique ""comment elle entre peu à peu dans son nouveau rôle"". Ce matin première apparition de Julie Gayet lors d'un déplacement de François Hollande pic.twitter.com/2bfa8V2MB8 — Olivier Royant (@OlivierRoyant) June 18, 2015" Première apparition de Julie Gayet lors d'un déplacement officiel de Hollande -1 "Au revoir François Hollande, bonjour son remplaçant? Pas si simple. Après l’élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République ce dimanche, la France ne changera pas immédiatement de dirigeant. La semaine qui s’ouvre lundi 8 mai fera office de ""transition"" entre le chef de l’Etat et son successeur, jusqu’à la passation de pouvoir entre les deux. Celle-ci pourrait intervenir le dimanche 14 mai, mais l’Elysée n’exclut pas de l’organiser la veille. Une fois investi, Emmanuel Macron pourra nommer son Premier ministre, lequel remplacera Bernard Cazeneuve. Le nouveau locataire de Matignon composera alors son gouvernement. > Lundi 8 mai Annonce des résultats définitifs par le ministère de l’Intérieur. François Hollande et Emmanuel Macron participeront dans la matinée aux cérémonies du 72e anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945 (dépôt de gerbe devant la statue du général de Gaulle, à Paris, remontée des Champs-Elysées, hommage devant la tombe du soldat inconnue). Un conseil d'administration du mouvement En Marche se tiendra à l'heure du déjeuner. Emmanuel Macron y participera. Ce sera l'occasion pour lui de démissionner de la présidence du mouvement avant de rencontrer plusieurs personnalités. > Mercredi 10 mai Annonce officielle des résultats par le Conseil constitutionnel et proclamation du nom du nouveau président de la République. Laurent Fabius, à la tête de l’institution, s’adressera à la presse en fin d’après-midi. François Hollande présidera au côté d’Emmanuel Macron la cérémonie de la journée nationale des mémoires de l’esclavage, des traites et de leurs abolitions, au Jardins du Luxembourg, à Paris. > Jeudi 11 mai Publication des résultats du scrutin au Journal officiel et du détail du patrimoine du chef de l’Etat. > Samedi 13 mai ou dimanche 14 mai Le mandat de François Hollande expirera dimanche 14 mai à minuit. La passation de pouvoir avec son successeur doit donc être organisée au plus tard ce jour-là. Problème: jamais depuis 110 ans un mandat présidentiel n’avait atteint son terme un dimanche. L’Elysée pourrait donc décider d’organiser l’investiture d’Emmanuel Macron samedi. Sitôt investi, il pourra nommer son Premier ministre. Au delà de cet agenda, Emmanuel Macron devra régler un épineux problème: celui des investitures pour les élections législatives. En Marche! doit trancher, avec une force place promise au ""renouvellement"". Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" 8-Mai, investitures, passation... la semaine chargée de Macron -1 "Candidat surprise après le renoncement de François Hollande le 1er décembre, Vincent Peillon a détaillé un projet d'une trentaine de pages brassant de nombreuses thématiques: institutions, travail, santé, éducation, sécurité... Se démarquant de ses concurrents, l'ancien ministre de l'Education a insisté sur la nécessité d'une ""stratégie européenne offensive et affirmée"", en constatant que l'Europe ""traverse une crise sans précédent"". Député européen depuis 2014, il souhaite ainsi ""relancer le moteur franco-allemand"" et ""construire ensemble un new deal européen."" Vincent Peillon souhaite une ""pause dans le processus d'élargissement"" de l'Union européenne Il s'agirait notamment d'élaborer ""un budget de la zone euro capable de soutenir l'activité et l'emploi""; de lancer ""un plan d'investissement"" de 1000 milliards d'euros ""pour la transition énergétique, le numérique, les télécommunications, la recherche, l'innovation, la formation, la jeunesse""; de parvenir à ""l'harmonisation fiscale"". Vincent Peillon souhaite construire ""un pilier social comprenant""l'adoption d'une directive-cadre sur le travail décent, l'adaptation des normes sociales"". Dans cette perspective, le candidat souhaite ""acter une pause dans le processus d'élargissement"" de l'Union européenne, afin qu'elle puisse ""se concentrer sur elle-même"". ""Si nous ne pouvons pas avancer à 27, nous avancerons avec ceux qui le souhaitent et en priorité au sein de la zone euro"", ajoute également le député européen. Vincent Peillon veut également une Europe ""à la hauteur"" dans la crise migratoire, par la création d'un corps de garde-frontières européen. Il souhaite mettre en place un ""corridor humanitaire permettant d'accueillir directement les réfugiés depuis les pays voisins de la Syrie"", et plus généralement par l'instauration d'une ""véritable politique européenne de l'asile"". Pas d'abrogation de la loi travail Le candidat a par ailleurs dit vouloir réformer la fiscalité nationale en se tournant vers les plus modestes, via notamment un ""bouclier fiscal"" qui plafonnerait la taxe d'habitation. L'aide à l'export, la recherche et développement pour améliorer la ""qualité"", et la formation figurent parmi les priorités des entreprises. S'il envisage de ""revenir sur plusieurs dispositions"" de la loi travail, il n'y aura pas d'abrogation, car il ""souhaite notamment conserver et approfondir le compte personnel d'activité, le droit à la déconnexion et l'extension de la garantie jeunes"". Une posture modérée symbole de sa position centrale revendiquée à gauche." Primaire à gauche: Peillon n'abrogera pas la loi travail -1 "La présidente du Front national, Marine Le Pen, n'a ""pas trouvé évidemment de point commun"" mercredi sur l'Europe avec le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui la recevait à sa demande. ""Nous n'avons pas trouvé évidemment de point commun"", a déclaré Marine Le Pen à BFMTV à la sortie du Quai d'Orsay. ""Et notamment sur cette espérance que j'ai portée et réclamée de l'organisation d'un référendum pour permettre aux Français de dire précisément ce qu'ils pensent de l'Union européenne et de ses conséquences sur leur vie"", a ajouté la présidente du FN. ""S'exprimer"" lors des futures ""européennes"" Marine Le Pen a ""appelé donc les Français à se saisir de ce débat lors des futures élections européennes et à s'exprimer sur la manière dont cette Europe se construit contre leur volonté"". La présidente frontiste avait demandé fin mai un rendez-vous au ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, à propos de sa demande d'organiser un référendum en janvier 2014 sur la sortie de la France de l'Union européenne. Laurent Fabius avait répondu qu'il recevrait la présidente du FN, comme elle le lui a demandé, ainsi que les autres chefs de parti pour discuter de l'Europe." "Marine Le Pen n'a pas de ""point commun"" avec Fabius sur l'Europe" -1 "Un anniversaire particulier. En plus de souffler 18 bougies le 22 mars prochain, Elise Machado va valider son droit à se présenter aux muncipales. Et sans surprise elle sera la plus jeune colistière de France dans le village de Le Mémont, dans le Doubs. La jeune fille, qui prépare un bac S n'a pas d'étiquette politique. Son ambition? ""Découvrir le fonctionnement de la commune et prendre part aux décisions qui la concerne"", a-t-elle expliqué à l'AFP. A Le Mémont il y a 38 habitants et la liste actuelle est déjà apolitique. ""Pour moi, c'est un premier pas dans la vie d'adulte. J'ai envie de prendre des responsabilités et cette élection sera une expérience enrichissante"" s'enthousiame Elise Machado. Avec le soutien de ses parents - sa mère est conseillère municipale - elle a décidé de se lancer dans l'aventure il y a un mois. Mais, la jeune fille a aussi d'autres rêves et notamment celui de devenir gendarme ""pour aider les autres"". Et si l'envie lui prenait de continuer à se présenter dans son village, elle a peut-être de beaux jours devant elle. A Marseille, la candidate la plus âgée a... 103 ans! article, aside, details, figcaption, figure, footer, header, hgroup, menu, nav, section{display:block;} body{line-height:1;} ol, ul{list-style:none;} blockquote, q{quotes:none;} blockquote:before, blockquote:after, q:before, q:after{content:'';content:none;} table{border-collapse:collapse;border-spacing:0;}.clear{clear:both;height:0px;overflow:hidden;line-height:0;font-size:0.0em;} #ColD-Elections{overflow:hidden;width:580px;margin:0 0 20px 0;font:12px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#046;}#ColD-Elections .main{overflow:hidden;background:#fff url(https://static.bfmtv.com/regie/img/elections/map.png) no-repeat center right;padding:10px;}#ColD-Elections .foot{overflow:hidden;width:580px;height:3px;background:url(//www.bfmtv.com/img/bfmtv_sprite.png) 0 0;} #ColD-Elections .titre{font:bold 18px 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif !important;color:#269 !important;text-transform:uppercase !important;margin:0 0 10px 0 !important;}#ColD-Elections .titre2{font:bold 14px Arial, Helvetica, sans-serif !important;color:#666 !important;margin:0 0 10px 0 !important;}#ColD-Elections li{display:block;margin-bottom:10px;}#ColD-Elections label{display:block;}#ColD-Elections input, #ColD-Elections select{font:13px/28px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#666;border:1px solid #b8c3c9;background:#f9f9fa;width:70%;}#ColD-Elections input.submit{font:bold 14px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#fff;border:1px solid #222;background:#333;cursor:pointer;width:auto;} Élections Les résultats dans votre ville Ex : Lyon, 69 ou Lyon, 69002 Sélectionnez votre élection Présidentielle 2002 Présidentielle 2007 Législatives 2007 Présidentielle 2012 Législatives 2012 Municipales" Municipales: et la plus jeune candidate est... -1 "Moins d'une semaine après l'élection qui l'a mené à la présidence de l'UMP, Nicolas Sarkozy a finalement achevé rapidement les tractations avec les cadres du parti, pour en former l'organigramme définitif. Une équipe qui aura pour mission de poser les nouvelles fondations de l'opposition. Un compromis trouvé pour NKM et Wauquiez La guerre pour le poste de secrétaire général entre Nathalie Kosciusko-Morizet et Laurent Wauquiez s'est soldée sur un compromis. Le député de Haute-Loire obtiendrait ce poste tant convoité. Laurent Wauquiez pourra s'appuyer sur trois adjoints: le fillonniste Eric Ciotti, le juppéiste Benoist Apparu, et enfin Gérald Darmanin, qui fut le porte-parole de Nicolas Sarkozy, également proche de Xavier Bertrand. Laurent Wauquiez aurait sous sa coupe les domaines clé des élections, de la formation et des fédérations. NKM, qui n'a finalement pas obtenu ce poste, ne repart pas bredouille. L'élue de Paris devient vice-présidente du parti, et en est donc la numéro deux. Elle sera chargée de la refonte des statuts du mouvement, de la rénovation du parti, des relations avec les autres formations politiques et de la stratégie électorale. Mais pour en arriver là, les tractations ont été particulièrement ardues. Mercredi soir encore, la candidate malheureuse à la mairie de Paris avait refusé cette offre, vexée de ne pas avoir obtenu celui de secrétaire générale. Elle est même allée jusqu'à menacer Nicolas Sarkozy de ne pas faire partie de l'équipe dirigeante du parti. Une attitude que ses lieutenants ont qualifié de ""déraisonnable"". Nicolas Sarkozy, la trouvait trop parisienne et pas assez représentative du parti pour un tel poste, rapporte L'Opinion. BFMTV - La nouvelle équipe aura pour mission de poser les nouvelles fondations de l'opposition. Fasquelle devient trésorier Deux autres figures seront incontournables: Sébastien Huygues et Isabelle Le Callennec deviennent les porte-parole de l'UMP. Avant d'être nommé à ce poste, le premier s'occupait de la question des finances pour le parti. La seconde est une proche de François Fillon. Frédéric Péchenard, ancien directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, devient directeur général du parti. Daniel Fasquelle devient trésorier, comme le bureau politique de l'UMP l'avait annoncé mercredi. Quant à la commission des investitures, pour laquelle Christian Estrosi était pressenti, elle reste pour l'heure présidée par Jean-Claude Gaudin, le maire de Marseille. Enfin, on le sait depuis lundi, Thierry Solère, proche de Bruno Le Maire, pilotera un groupe de réflexion sur l'organisation de la primaire en vue de la présidentielle de 2017. Il sera accompagné du juppéiste Edouard Philippe, le maire du Havre. Ce groupe, qui rendra ses conclusions ""d'ici deux à trois mois"", comprendra également la présidente de la Haute autorité, Anne Levade, Bernard Accoyer, Luc Chatel et le sarkozyste Brice Hortefeux. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" UMP: Sarkozy place Wauquiez et NKM en haut de l'organigramme -1 "Résidence officielle des présidents de la République française depuis 1968, le Fort de Brégançon, perché sur un îlot rocheux, est situé sur la commune de Bormes-les-Mimosas, dans le Var. Aménagé en résidence, il est relié à la côte par une jetée, et offre ainsi une vue dégagée sur les rades de Hyères et de Toulon. Les Présidents à Brégançon Venu présider les cérémonies du 20e anniversaire du Débarquement allié en Provence, le Général de Gaulle fut le premier à dormir dans le Fort de Brégançon, le 25 août 1964. Hâtivement aménagé pour la circonstance, le fort n'était pas encore à l'époque le lieu de villégiature officielle des Présidents français. Même s'il y passe une mauvaise nuit et jure qu'il n'y remettra plus jamais les pieds, il ne manque pas de saluer la noblesse de ce site accueillant. Le Président Georges Pompidou et son épouse y séjournèrent à plusieurs reprises, en août 1969 et durant les étés 1970 et 1971 notamment. Ils furent donc les premiers locataires du fort. S'y sentant à l'aise, Claude Pompidou y fait installer de nouvelles décorations : fauteuils modernes, sculptures... Le Président Valéry Giscard d'Estaing s'y rendait régulièrement avec son épouse : une semaine pendant l'été, deux jours à la Pentecôte et un week-end l'hiver. Le 26 février 1978, il y donna une interview télévisée à l'approche des élections législatives. Le Président François Mitterrand, bien que peu amateur de l'endroit, auquel il préférait sa maison des Landes, y reçut le chancelier allemand Helmut Kohl le 24 août 1985. Il s'y rendit également lorsque Jacques Chirac fût nommé Premier ministre, mais s'y montra plus enclin à inviter les journalistes à prendre un verre dans la petite maison du Fort qu'à répondre à leurs questions sur les manifestations de l'époque. Le Président Jacques Chirac et son épouse allaient régulièrement à Brégançon, durant l'été et lors des vacances de Pâques. Pourtant, ils ne s'y sentaint pas très à l'aise, ""privés de liberté"", tout comme dans un hôtel. Nicolas Sarkozy s'est rendu à 4 reprises dans le fort, toujours avec sa première épouse Cécilia. La première fois, le 18 mai 2007, deux jours après son investiture à la tête de l'Etat. Depuis quelque temps, il semble préférer séjourner dans la résidence familiale de sa nouvelle femme, Carla Bruni-Sarkozy, à quelques kilomètres de Brégançon." Le Fort de Brégançon : de De Gaulle à Sarkozy -1 "Au moins, sur la volonté de montrer sa détermination à lutter contre la délinquance à Marseille, il n’y a qu’une ligne au gouvernement. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a déclaré mardi à Marseille que son gouvernement était « engagé avec détermination pour faire reculer la violence, la délinquance et le crime à Marseillle », au lendemain d'un nouveau règlement de comptes mortel dans la ville. Le matin, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls avait promis sur RMC et BFMTV « des moyens supplémentaires pour la police » dans la cité phocéenne. « Amplifier le mouvement » « Ce que nous avons entrepris depuis le mois de septembre dernier (date du conseil interministériel consacré à Marseille, ndlr) va dans la bonne direction. Il faut encore amplifier le mouvement parce que l'objectif c'est d'assurer la sécurité  de tous les Marseillais, assurer aussi le retour de la confiance, de la perspective d'avenir pour cette grande métropole de Marseille », a assuré Jean-Marc Ayrault. « Je ne suis pas venu simplement pour faire une visite de compassion mais surtout pour un travail de fond », a-t-il encore souligné à l'issue d'une rencontre avec le personnel de l'hôpital de la Conception où un infirmier a été blessé d'un coup de couteau dimanche par l'un des agresseurs présumés d'un jeune homme tué en plein centre-ville." Ayrault à Marseille : « Déterminé à faire reculer la délinquance » -1 "Après le discours fleuve d'Emmanuel Macron, la déception. ""L'esprit de synthèse est important, il y a des formules intéressantes, mais il ne m'a pas convaincu"", tranche Stéphane Gatignon, ex-maire de Sevran, cette commune de Seine-Saint-Denis qu'il a administrée pendant plus de 17 ans avant de jeter l'éponge et de démissionner. ""Il n'y a rien de très concret"", abonde-t-il après l'intervention d'une heure et demie du président de la République sur les difficultés des banlieues et après la remise d'un nouveau ""plan Borloo"", par l'ex-ministre de la Ville. Un rapport que certains disaient enterré avant même d'avoir été présenté. Stéphane Gatignon a pointé le problème principal de ces quartiers qui cumulent des difficultés sociales, d'emploi, de logement, de services publics, d'éducation. ""Il y a un rapport parlementaire qui a été publié par vos collègues du Monde vendredi dernier qui dit qu'en Seine-Saint-Denis, il y a moins de police, il y a moins de justice, qu'il y a moins de tout et, on n'aborde pas ça en premier. On n'est même pas dans la question de ce rattrapage là, déjà. Comment on va faire"", s'interroge-t-il. Et de dénoncer le manque de moyens chronique des maires en proie à toutes sortes de difficultés et qui ""ne peuvent financer"" l'effort demandé. ""Les communes ont été oubliées. Comment monter une politique si tu fais pas gaffe aux communes? Les maires, je peux en parler tranquillement maintenant, se tapent ça au quotidien. Il y a eu ces derniers jours, un peu, une remise en cause des maires. J'ai entendu dire: 'Oui, ils veulent une crèche pour se faire réélire.' Il faut arrêter de dire n'importe quoi. Ce sont des gens (ces commentateurs, NDLR) qui sont dans ce sérail de l'Elysée aujourd'hui."" Quid ""des crèches"", des ""décrocheurs"", des ""emplois aidés""? Dans le détail, l'ex-élu relève les distorsions très grandes qui existent entre ce que préconisaient le ""plan Borloo"" et ce qu'à exposé Emmanuel Macron lors de son intervention. Il déplore ainsi que le système imaginé pour financer les places en crèches soit finalement revu à la baisse. Exit donc le financement ""par les excédents de la CAF"" laissant ""un reste à charge de 1.300 euros aux communes"". Stéphane Gatignon rappelle ""qu'une place en crèche en fonction coûte entre 11 et 12.000 euros"" par an. ""Il (Emmanuel Macron, NDLR) a raison de finir en disant que l'enjeu, c'est les mamans, mais à un moment, c'est important dans les rapports hommes femmes pour la mère de famille d'avoir un lieu d'accueil pour les enfants, de sortir du quartier, de retourner travailler"", donnant pour le coup raison au président d'employer le mot d'""émancipation"". Concernant les associations, c'est également la douche froide. Les ambitions qui étaient de financer ""quel que soit le sport"" ne semblent là aussi plus d'actualité, laissant la préséance au ""foot et à la boxe"". Stéphane Gatignon s'inquiète aussi de la disparition des emplois aidés. ""C'est ce qui permet de tourner, complète-t-il. En Seine-Saint-Denis, il y a 550 matches de foot par semaine. Demain s'il n'y a plus ça (les contrats aidés, NDLR), qu'est-ce que ça va donner?"" ""On n'a pas la même vision du terrain"" A propos des 30.000 stages de troisième annoncés par le président, l'ancien maire Stéphane Gatignon modère là aussi son enthousiasme: ""Ça va dans le bon sens, mais excusez moi, par rapport à l'immensité de ce qu'il y a à faire..."" L'ancien maire de Sevran aurait aimé qu'on parle aussi des ""décrocheurs"". ""On n'a pas la même vision du terrain et de ce qui s'y passe"", déplore-t-il. Stéphane Gatignon est-il déçu? ""Non"". Mais il ajoute aussitôt qu'il ""attentait un discours très politique, qui redonne confiance"" et qu'il ne l'a pas eu. Peut être les précisions quant à la mise en oeuvre desdites mesures seront-elles données en juillet, veut croire l'ancien premier magistrat de Sevran." Stéphane Gatignon déplore le manque d'ambition d'Emmanuel Macron pour les banlieues -1 "Alors que la classe politique traverse une crise de confiance, le Front national, avait été jusqu'à présent épargné par les ""affaires"". Mais, les récentes révélations, comme le compte en Suisse de Jean-Marie Le Pen par Mediapart ou encore la photo de Marion Maréchal-Le Pen avec un militant d’extrême droite radical, risquent d'entâcher quelque peu l'image d'un parti qui se veut irréprochable. ""Aucune responsabilité"" Pour la présidente du Front national Marine Le Pen, ces ""dossiers"" ne sont que des tentatives vaines de déstabilisation. ""Quand on a la main un peu trop lourde, à ce moment-là, les Français s’aperçoivent qu’il y a quand même une volonté de salir le Front national, qui est le seul à n’avoir aucune responsabilité dans tous ce qui est en train de se passer"", assure-t-elle. Un avis partagé par les militants du parti. Venus nombreux mercredi à un meeting organisé à Evreux, ces derniers ne semblent pas ébranlés par ces ""affaires"". 65.0000 adhérents revendiqués Interrogé sur la transparence du Front national, un militant défend le bilan de son parti: ""Le FN, c’est le seul parti où il n’y a pas de magouilles"". Et si ces affaires ressurgissent aujourd'hui, c’est pour une raison bien précise si l'on en croit les adeptes du FN: ""Les gens se sentent menacés alors ils ressortent des affaires d’il y a vingt ans"", commente une jeune fille présente au meeting. Et le Front national pourrait bien sortir gagnant de l’affaire Cahuzac. Selon Marine Le Pen le parti a atteint récemment la barre des 65.000 adhérents, un record depuis sa création. A LIRE AUSSI: >> Mediapart cible le trésorier de Jean-Marie Le Pen >> Marion Le Pen s'explique après une photo la montrant avec un skinhead" "Le FN rattrappé par le ""tous pourris""?" -1 "Invité de L'Elysée 2017 sur TF1 ce jeudi soir, Emmanuel Macron a vivement attaqué Marine Le Pen, et les racines du parti fondé par son père. Après avoir été interrogé sur les hésitations que suscite auprès de l'électorat l'affiche du second tour, il a commencé par s'adresser aux personnes ayant choisi François Fillon au premier tour de la présidentielle: ""Je respecte les électeurs de François Fillon qui voulaient plus de réformes économiques, ils voulaient une autre société. Je leur demande simplement: 'Est-ce que vous vous retrouvez dans le projet de Marine Le Pen? Est-ce que vous y retrouvez le visage de la France du général De Gaulle?'"" Le candidat d'En Marche! s'est alors lancé dans un exposé historique inattendu: ""Marine Le Pen défend les couleurs d’un parti qui a conduit des attentats contre le général De Gaulle, qui a encore les enfants des protagonistes dans ses rangs, qui s’est construit sur l’anti-gaullisme. Le fils du commanditaire de l’attentat du Petit-Clamart, qui revendique toujours les choses, il est dans l’opposition Front national à Christian Estrosi à la région. Le dirigeant actuel du Front national, depuis que Marine Le Pen lui a laissé ses responsabilités, a tenu des propos graves sur notre histoire."" S'agissant du conseiller régional frontiste du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur mentionné ici, Emmanuel Macron faisait visiblement référence à Thibaut de La Tocnaye. Alain de La Tocnaye, son père, était un des membres du commando du Petit-Clamart. Le Front national fondé dix ans après l'attentat manqué Si cet exposé peut surprendre, c'est que le candidat fait ici explicitement référence à l'Organisation armée secrète (plus connue sous le sigle OAS), une organisation secrète d'origine militaire qui avait multiplié les actes de terrorisme en Algérie, ainsi qu'en France, au début des années 60, afin de militer en faveur de ""l'Algérie française"". Lors de l'attentat manqué du Petit-Clamart, commis le 22 août 1962, un commando dirigé par le lieutenant-colonel Jean-Marie Bastien-Thiry avait mitraillé la DS présidentielle, transportant le général De Gaulle et son épouse, Yvonne. Le couple présidentiel avait échappé à la mort. Le Front national, quant à lui, n'a été créé que dix ans plus tard, en 1972. En fin d'émission, Emmanuel Macron a encore eu des mots durs à l'égard de sa rivale dans la course à l'Elysée. Il a ainsi qualifié son adversaire politique d'""ennemie"" sur le plan des valeurs. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" "Quand Macron accuse Le Pen de défendre un parti qui ""a conduit des attentats contre De Gaulle""" -1 "Les élections municipales s'annoncent animées au Mans. Le maire socialiste Jean-Claude Boulard a en effet annoncé, lundi 20 janvier, qu'il allait porter plainte contre le candidat du Rassemblement Bleu Marine aux municipales. Celui-ci avait fait état en public de la ""rumeur du 9-3"", selon laquelle des immigrés seraient acheminés en province depuis la région parisienne. ""La Ville du Mans est conduite à engager une procédure de plainte en diffamation auprès du tribunal de grande instance, en son nom, mais aussi pour toutes les villes victimes de cette rumeur"", indique la mairie dans un communiqué. ""Des cars entiers de Noirs déversés au Mans"", selon le candidat FN Selon la mairie, le candidat FN, Louis Noguès, a évoqué samedi lors d'une conférence de presse ""des cars entiers de Noirs déversés au Mans"". Interrogé par l'AFP, Louis Valmenier, directeur de la communication de la liste FN, a confirmé que le candidat frontiste avait bien tenu ces propos, mais a expliqué que le candidat n'avait fait que rapporter ce qu'il entendait sur les marchés, sans reprendre ces rumeurs à son compte. ""Ce sont des rumeurs que les gens nous donnent et qu'on essaie de relayer afin de vérifier si elles sont vraies"", s'est-il justifié. Ces derniers mois, plusieurs villes, comme Limoges et Niort, ont porté plainte ""contre X"" à la suite de rumeurs selon lesquelles ces municipalités auraient accepté d'accueillir des habitants de la Seine-Saint-Denis en échange de subventions. Le maire du Mans, candidat à sa succession, a prévu d'organiser mardi une conférence de presse sur cette affaire. Tout sur les municipales: - Les résultats des élections municipales au Mans - Les résultats des élections municipales dans la Sarthe - Les résultats de toutes les élections françaises depuis 2002" Rumeur du 9-3: Le maire du Mans va porter plainte contre le candidat FN -1 "Interrogé ce mardi sur les Roms, alors que Le Parisien a révélé l'existence d'une note interne de la police du 6e arrondissement de Paris demandant leur éviction, Stéphane Le Foll, le nouveau porte-parole du gouvernement Valls, a réfuté le terme d'""invasion"" mais estimé qu'il fallait ""chercher à les faire retourner d'où ils viennent, en Roumanie ou en Bulgarie"" au nom d'une ""politique qui doit garder sa dimension humaine"". Pas d'""invasion"" A un auditeur en colère contre une ""invasion"" de camps, ""véritables bidonvilles"" près de Paris, le ministre a répondu: ""Je ne crois pas qu'il y ait à dire ce matin qu'il y a une invasion et qu'il y aurait une augmentation du nombre de Roms qui arriveraient aujourd'hui"". Mais ""c'est une réalité et je ne vais pas contester qu'il y a ce bidonville"". Seulement, a dénoncé Stéphane Le Foll, ""voilà comment on présente le débat: 'ça y est, il y a une invasion, c'est l'explosion générale, on est envahi, etc'. Essayons de remettre un tout petit peu de rationalité: oui il y a un problème, oui ça dure, oui on ne peut pas accepter que des gens vivent dans des bidonvilles"", a martelé Stéphane Le Foll. ""Il faut chercher à les faire retourner d'où ils viennent, en Roumanie ou en Bulgarie et éviter qu'il y en ait qui reviennent ou qui viennent"", selon le porte-parole du gouvernement, qui a évoqué au passage le rôle de l'Europe. ""On est sur une politique de fermeté qui doit garder sa dimension humaine"", selon lui. ""Derrière ce problème, il y a des hommes, des femmes, des enfants"" Questionné sur ce que Le Parisien présente ce mardi comme une note interne au commissariat du très cossu 6e arrondissement de Paris, et qui recommande d'""évincer systématiquement"" les familles roms, Stéphane Le Foll a éludé: ""Que des policiers fassent des notes pour dire: voilà, nous, on pense qu'il faudrait faire ci ou ça, par rapport à une réalité..."" ""On a des règles, il y a des principes, il y a au niveau de la préfecture de police des missions et objectifs donnés"". ""L'objectif, c'est d'éviter que des gens qui, dans la capitale, parce qu'ils sont dans une situation de difficulté et de pauvreté, finissent par rendre tout le monde extrêmement nerveux et n'acceptent plus cette présence, a précisé Stéphane Le Foll, avant d'ajouter: ""On est obligé de réguler tout ça, d'être clairs sur tout ça, ne pas considérer comme s'il ne se passait rien"", a dit Stéphane Le Foll. ""Il y a un problème mais derrière ce problème, il y a des hommes, des femmes, voire des enfants. Donc ça ne se traite pas comme si c'était un simple problème qu'on pouvait régler avec deux ou trois décisions. Non, c'est plus compliqué"", selon le ministre et proche du chef de l'Etat." "Roms: ""Il faut chercher à les faire retourner d'où ils viennent"", selon Le Foll" -1 "Invité de Jean-Jacques Bourdin ce lundi matin pour son Entretien d'embauche, Emmanuel Macron est revenu sur le cas de Mohamed Saou, ce référent d’En Marche! dans le Val d’Oise, suspendu de ses fonctions pour des publications jugées controversées sur les réseaux sociaux. Un militant que l’ancien ministre de l’Economie a qualifié de ""type bien"" au micro de Beur FM vendredi, tout en admettant ""un ou deux trucs un peu plus radicaux"" de sa part. Du ""type bien"" au militant ""très mobilisé"" Interpellé par Jean-Jacques Bourdin sur ce commentaire délivré hors antenne, Emmanuel Macron a précisé son point de vue sur Mohamed Saou. Il a d’abord pris la défense d’un militant ""très mobilisé pour le mouvement"", dont les écrits ne tombent pas sous le coup de la loi. Il a déclaré: ""Est-ce qu’il a tenu des propos qui contreviennent aux lois de la République? Non"". Mohamed Saou avait notamment écrit qu’il ""n’a jamais été et (ne sera) jamais Charlie"" à la suite de la publication de dessins satiriques de Charlie Hebdo au sujet du séisme de septembre en Italie. Il avait aussi soutenu le président Recep Tayyip Erdogan lors du coup d’état manqué en Turquie à l’été 2016 et partagé plusieurs publications de Marwan Muhammad, le président du controversé Comité contre l’islamophobie en France (CCIF, accusé par ses détracteurs de complaisance avec l’islamisme). Emmanuel Macron s'explique sur le cas de Mohamed Saou, référent d'""En Marche"" écarté du mouvement pic.twitter.com/GnvdOxjsq6 — BFMTV (@BFMTV) 17 avril 2017 ""Des propos qui ont choqué"" Mais Emmanuel Macron n’approuve pas pour autant le fond des écrits de Mohamed Saou, comme il l’a expliqué à Jean-Jacques Bourdin: ""Il a tenu des propos avant les fonctions qu’il a prises comme référent, qui ne correspondent pas à mes positions, aux positions du mouvement. Des propos, en particulier suite à Charlie Hebdo, qui ont choqué (…). Et dans ce cadre-là, il a été mis en retrait de ses fonctions. Et il va passer devant une commission d’éthique."" L’ex-patron de Bercy a jugé que cette polémique disait ""beaucoup de l’extraordinaire violence dans laquelle notre pays est aujourd’hui plongé"". Il a justifié sa décision de ne pas exclure purement et simplement Mohamed Saou, au nom du respect des procédures de sa formation politique. Et pas question non plus de céder à ceux, ""proches de l’extrême droite"", qui ont exigé l’exclusion sèche du militant. ""Je ne céderai ni à la facilité, ni au communautarisme"" Une allusion au Front national, et peut-être aussi à certains proches de François Fillon, dont plusieurs figures ont dénoncé une supposée indulgence d’Emmanuel Macron pour des motifs électoralistes. Marine Le Pen, par exemple, en a profité pour déclarer qu'avec Macron, ""ce sera l'islamisme en marche"". Pour autant, le candidat d’En Marche! s’est défendu de pencher du côté des défenseurs de Mohamed Saou. Au micro de BFMTV-RMC ce lundi, il a ajouté: ""C’est la question qui m’était posée sur Beur FM. Ils m’ont dit: 'très bien, il a une procédure parce qu’il s’appelle Mohamed Saou et vous cédez aux pression du Front national ou de la droite dure'. Non, j’ai dit de la même façon: 'ce n’est pas parce qu’il s’appelle Mohamed Saou qu’il est intouchable"" (…). Moi je ne céderai ni à la facilité, ni au communautarisme."" Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" "Pour Emmanuel Macron, Mohamed Saou n’est pas ""intouchable""" -1 "Le Parlement a autorisé définitivement les salariés à donner anonymement une partie de leurs jours de repos à un collègue dont un enfant est très malade, le Sénat ayant adopté conforme une proposition de loi UMP déjà votée à l'Assemblée. Les sénateurs se sont prononcés pour ce texte, à l'exception de ceux du groupe CRC (communiste, républicain et citoyen), qui ont voté contre car ils préfèrent une logique de ""solidarité universelle"", et des socialistes qui se sont abstenus, trouvant cette solution ""pas satisfaisante sur le plan juridique"". Inspirée d'un cas réel de solidarité L'Assemblée avait adopté la proposition de loi de Paul Salen en janvier 2012. Ce dernier avait expliqué s'être inspiré d'un cas réel de solidarité survenu dans une entreprise de son département, la Loire. Christophe Germain, un salarié de Badoit, avait bénéficié de 170 jours de RTT donnés par ses collègues, grâce au feu vert de son entreprise, et avait pu rester en permanence au chevet de son fils de 11 ans, Mathys, atteint d'un cancer et hospitalisé à domicile jusqu'à son décès fin décembre 2009. La possibilité de donner des jours de repos à un collègue pour qu'il s'occupe de son enfant malade existe déjà dans des entreprises du secteur privé dans le cadre d'accords collectifs, mais elle n'est pas prévue dans le secteur public. ""Ce texte est porté par une véritable attente au sein de la population, par un besoin de solidarité et d'entraide mutuelle, et vise à permettre aux familles traversant des moments de grande douleur de concilier leur vie professionnelle avec les événements les plus tragiques de l'existence que sont la maladie et la perte d'un enfant"", a souligné la rapporteure, Catherine Deroche (UMP). ""Pas satisfaisante sur le plan juridique"" ""Comme vous, nous sommes au groupe CRC, convaincus qu'il faut mieux accompagner les familles"", a répondu Dominique Watrin. Mais ""votre proposition de loi présentée comme généreuse va épargner totalement les employeurs de leurs responsabilités et créer des situations d'injustice intolérables entre ceux qui pourront et ceux qui ne pourront pas collecter des jours de repos"", a-t-il poursuivi pour expliquer le vote négatif de son groupe et en plaidant pour ""une solidarité universelle"". Jacky Le Menn (PS) a estimé pour sa part que ""cette voie, remarquable sur le plan humain, n'est pas satisfaisante sur le plan juridique et n'est pas vraiment généralisable"". ""Elle pourrait même mettre en péril les dispositifs existants, alors qu'il faudrait les renforcer"" a-t-il ajouté en annonçant l'abstention de son groupe. ""Il ne s'agit pas de briser les élans de solidarité"", a souligné le ministre du Travail François Rebsamen. Mais il a émis de ""fortes réserves"" sur le texte, rappelant que ""les jours de repos répondent à un impératif de protection de la santé des salariés"", que ""le congé n'est pas un capital ou un patrimoine"", ou que ""l'application concrète de ce genre de don serait nécessairement imparfaite et surtout inégale entre les salariés""." Le Sénat adopte le don de jours de repos à un collègue dont l'enfant est malade -1 "Le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'intérieur Laurent Nuñez, invité d'Affaire Suivante ce dimanche, est revenu sur la demande du Défenseur des droits de suspendre l'utilisation du lanceur de balles de défense par les forces de l'ordre dans les manifestations. ""J'ai bien entendu ce qu'a dit M. Toubon: il nous demande de suspendre l'utilisation du LBD. Ça n'est pas possible"" a assuré Laurent Nuñez sur notre antenne. ""Si nous suspendons son utilisation nos policiers vont se retrouver simplement avec leurs grenades."" Pour lui, il en va de leur capacité à accomplir leur mission. ""Quand nous leur demanderons de la fermeté, car c'est ce que les Français demandent, face à ces dégâts d'ordre public, les policiers n'irons plus au contact"" a-t-il poursuivi, ferme. ""Qu'est-ce qu'il va leur rester? Le corps-à-corps, la matraque et leur arme de service mais ils n'auront plus la possibilité d'utiliser une arme intermédiaire qui permet d'écarter les manifestants en causant des dégâts qui sont relativement limités."" Jeudi, le Défenseur des droits Jacques Toubon avait réclamé la suspension de l'usage de cette arme en raison de de sa ""dangerosité"", notamment lors des manifestations des gilets jaunes." "Laurent Nuñez juge ""impossible"" l'interdiction du LBD: ""les policiers n'iront plus au contact""" -1 "Francis Kalifat, président du Conseil représentatif des institutions juives, est intervenue ce mercredi sur notre antenne depuis la place de la Nation peu avant que la marche blanche en hommage à la mémoire de Mireille Knoll et contre l'antisémitisme ne débute. Jean-Luc Mélenchon et des personnalités insoumises, comme Marine Le Pen et des membres du Front national, étaient bien présents dans le cortège. La veille, Francis Kalifat s'était opposé à ces présences. Cependant, le fils de la défunte, Daniel Knoll, lui, avait expliqué que ""tout le monde"" était le bienvenu au micro de notre journaliste Jean-Jacques Bourdin ce mercredi matin. ""Le Crif fait de la politique et moi j'ouvre mon coeur à tout le monde"", a-t-il lancé, déclarant n'être ""absolument pas"" sur la même ligne que le Crif. Kalifat maintient ses propos Francis Kalifat a donc pris ""acte"" des participations de Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, tout en maintenant ses propos: ""J’ai pris acte du fait qu’ils avaient annoncé leur venue à la manifestation. Mais cela ne change rien à ce que j’avais dit auparavant qui partait d’un constat, et ce constat est que tant à l’extrême-gauche qu’à l’extrême-droite, il y a une grande concentration d’antisémites."" ""Et donc, pour manifester pour dire non à l’antisémitisme, je crois qu’il faut d’abord faire le ménage chez soi"", a-t-il poursuivi. Il a aussi évoqué les propos de Daniel Knoll: ""Chacun est dans son rôle et le fils de madame Knoll a parlé avec son cœur. Il l’a dit lui-même. Chacun a une maman, une grand-mère. Je suis dans mon rôle de dirigeant d’une organisation juive dont la lutte essentielle est la lutte contre l’antisémitisme et ce combat ne peut pas se faire avec ceux qui ne font pas le ménage chez eux pour extirper l’antisémitisme de certains de leurs membres, et parfois d’une grande partie d’entre eux.""" "Marche blanche: Le président du Crif appelle Le Pen et Mélenchon ""à faire le ménage chez eux""" -1 "Un oui sous condition. Selon une étude Elabe pour BFMTV, 74% des personnes interrogées approuvent la décision du gouvernement d'abandonner le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, mais 76% se déclarent par ailleurs favorable à l'évacuation de la ZAD, que le gouvernement a promis pour le printemps. Le gouvernement est donc attendu au tournant sur ce dossier. ""L'autorité, c'était de décider"" Pour l'heure, la gestion de cette épineuse affaire semble convaincre l'opinion, puisque 58% des sondés estiment que le gouvernement a fait preuve de courage en abandonnant ce projet. 42% jugent au contraire, dans le sillage de la droite, que l'exécutif a ""cédé aux opposants"". Bernard Sananès, le président d'Elabe, a analysé ce résultat: ""Ça veut dire que la lecture qui a été faite ce soir par une partie de l’opinion, c’est de dire que finalement l’autorité, c’était de décider. L’autorité, ce n’était finalement pas seulement d’envoyer les bulldozers pour commencer les travaux et les CRS pour évacuer les ‘zadistes’, c’était de trancher une décision qui n’avait que trop tardé.""" Sondage BFMTV - Notre-Dame-des-Landes: 3 Français sur 4 approuvent la décision du gouvernement -1 "Ils contre-attaquent. Emmanuel Macron et ses proches répliquent après les accusations de triomphalisme portées contre lui par ses adversaires politiques. En cause: la soirée organisée dimanche à la Rotonde, un célèbre restaurant parisien, pour fêter la pole position du candidat d’En Marche! au premier tour de la présidentielle (23,75%). Interrogé par BFMTV et RMC ce lundi matin sur ces agapes aux allures de ""Fouquet’s bis"", du nom de la brasserie chic où Nicolas Sarkozy avait fêté sa victoire au second tour de la présidentielle en 2007, Gérard Collomb a contesté le parallèle: ""Oh, la Rotonde, si vous le permettez, ce n’est pas totalement le Fouquet’s"". ""Une soirée bon enfant"" ""Mais n’y avait-il pas là une démonstration d’autosatisfaction un peu excessive?"", l’a alors relancé Jean-Jacques Bourdin. Réponse du maire de Lyon, l’un des premiers élus PS à s’être rallié à Emmanuel Macron: ""Non, je ne crois pas, c’était vraiment une soirée bon enfant, où il est allé remercier celles et ceux qui se sont engagés. Il n’y avait pas une majorité de people, il y avait surtout des militants qui avaient tout sacrifié pendant un an pour le porter là où il est aujourd’hui. C’était normal qu’il ait ce geste envers eux"". Après l’interview, l’édile lyonnais est même allé jusqu’à publier sur Twitter… la carte de la Rotonde. Manière de démontrer le fossé qui séparerait la brasserie touristique de l’établissement VIP des Champs-Elysées. La Rotonde, ça ne ressemble pas trop au Fouquet's 🤔😏 À #Lyon, nous serions allés à la brasserie Georges 😉#BourdinDirect pic.twitter.com/u9IoB2HzIx — Gérard Collomb (@gerardcollomb) 24 avril 2017 ""Une polémique instrumentalisée"" Benjamin Grivaux, le porte-parole d’Emmanuel Macron, a également dénoncé une ""polémique honteuse"" au micro de BFMTV ce lundi: ""Les gens qui étaient présents dans cette brasserie parisienne (…) c’était les adhérents du mouvement. Ceux qui font l’accueil le matin, préparent les cafés, tout le secrétariat, les gens qui assurent notre sécurité depuis le début de cet engagement. Donc franchement, cette polémique est à mon avis très instrumentalisée"". Et de présenter le Front national et sa candidate, qualifiée pour le second tour avec 21,5% des voix, comme l’instigateur de la controverse: ""Je comprends la colère de Marine Le Pen de ne pas être en tête du premier tour, je comprends son désarroi. Elle va passer quinze jours à nous taper dessus, c’est manifestement le seul programme qu’ils ont à proposer aux Français, je leur laisse donc à leur polémique"". Macron cible ""le petit milieu parisien"" Emmanuel Macron a lui-même tenu à mettre les points sur les ""i"". Aux abord de la Rotonde dimanche soir, le favori de la présidentielle s’est quelque peu agacé face à un journaliste d’Europe 1 qui faisait le rapprochement avec la fameuse soirée du Fouquet’s: ""Si vous n'avez pas compris que c'était mon plaisir ce soir, d'inviter mes secrétaires, mes officiers de sécurité, c'est que vous n'avez rien compris à la vie (…). Je crois qu'au Fouquet's il n'y avait pas beaucoup de secrétaires, pas beaucoup d'officiers de sécurité. Moi, je n'ai pas de leçons à recevoir du petit milieu parisien"". Combo sortie du restau + réponse à l'arrach à trois questions de journalistes pic.twitter.com/RwRxD65ijS — Geoffrey Bonnefoy (@clarkent2007) 23 avril 2017 Outre les militants qu'évoque Emmanuel Macron, de nombreuses personnalités de la culture ou du spectacle étaient présentes dimanche soir pour célébrer le succès de l’ex-ministre de l’Economie: Line Renaud, Pierre Arditi, Erik Orsenna, Stéphane Bern, Jacques Attali, François Berléand… ""Comme s'il avait déjà gagné"" Un cadre festif que n’ont pas manqué d’exploiter les adversaires politiques de l’ancien patron de Bercy. Florian Philippot, le premier lieutenant de Marine Le Pen, a estimé ce lundi matin au micro de Jean-Jacques Bourdin: ""Quand on y va (à la Rotonde, NDLR) en s’entourant de tout le showbiz, comme un soir de victoire à la Sarkozy, à la bling-bling, je pense que ça montre un état d’esprit (…). Il fait ça le soir d’un premier tour, comme s’il avait déjà gagné, comme si le vote des Français n’avait aucune importance"". Dans un genre plus nuancé, Christian Estrosi a conseillé à celui qui aura son vote de faire profil bas. Sur France 2, le patron LR de la région PACA a déclaré: ""Je demande à Emmanuel Macron d’être dans la réserve et de ne pas faire de triomphalisme!"". Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" "Pour Macron et ses proches, il n'y a pas de ""Fouquet’s bis""" -1 "Bertrand Delanoë mérite qu’on lui rende justice : on a souvent l’image d’un personnel politique avide de pouvoir avec des élus accroché à leurs mandats, incapables de passer la main. Le maire de Paris a été le contre-exemple parfait et c’est précisément ce qui le rend exemplaire. Il a été élu en 2001 en annonçant qu’il ne ferait pas plus de 2 mandats – et réélu en renouvelant cette promesse. Il l’a tenue. Il a aussi tenu son rang, tenu sa majorité (il a même soumis les Verts) et surtout, il a préparé sa succession – c’est assez rare pour être noté. Si Anne Hidalgo est aujourd’hui favorite, c’est en très grande partie à Bertrand Delanoë qu’elle le doit. Ça veut dire que les socialistes vont forcément gagner cette élection ? Le bilan de Bertrand Delanoë n'est quand-même pas à l'abri de toutes les critiques ! Tout est discutable dans un bilan : par exemple, Bertrand Delanoë a construit des logements sociaux et tous les Parisiens n’aiment pas cela, mais une partie de la gauche lui reproche de ne pas en avoir fait assez. Il a réduit le train de vie de la municipalité, la droite l’accuse d’avoir réduit l’aura de la capitale. Ce qui est remarquable, c’est qu’il a réalisé ce qu’il avait annoncé, quitte à être critiqué, voire impopulaire : réduire la place de la voiture, les couloirs de bus, le velib – mais aussi éradiquer les pratiques de l’ère Chirac, marquées par les prébendes et l’affairisme. Son mandat n’a peut-être pas tenu toutes ses promesses, mais c’est un maire qui a tenu ses engagements. Bertrand Delanoë aura 64 ans en mars. Il n'a pas dit grand-chose sur ce qu'il compte faire. A votre avis, il va se retirer de la politique ou il prépare un retour ? C’est un homme qui a de la suite dans les idées ; ça n’empêche pas d’avoir des idées pour la suite. Il dit qu’il fera des voyages, qu’il est prêt à aider des jeunes entrepreneurs qui ont des projets – je ne sais pas s’il inclut François Hollande dans cette catégorie mais il va de soi que Bertrand Delanoë a encore des ambitions. Il ne faut pas oublier qu’en 2008, juste après sa réélection à Paris, il a essayé de prendre le PS, au congrès de Reims face à Martine Aubry et Ségolène Royal. Il a perdu. S’il avait gagné, il était présidentiable. Ça veut dire qu’il y a pensé. En revanche, il n’a jamais été ministre. On peut supposer que c’est à cela qu’il pense maintenant. On parle parfois de lui pour Matignon. Vous pensez qu'il aurait le profil ? Il a des atouts et des inconvénients. Son inexpérience gouvernementale joue en sa défaveur (mais c’était le cas de JM. Ayrault). D’un autre côté, il est l’une des rares figures du PS qui pèse à gauche, qui soit populaire et qui soit disponible dans les mois qui viennent. Sa relation avec François Hollande est très ancienne et il a des traits de caractère qui manquent cruellement au gouvernement : une grande indépendance d’esprit et beaucoup d’autorité, presque d’autoritarisme. Ça pourrait faire de lui un vrai chef. Mais compte tenu de la personnalité de François Hollande, ce sont plutôt des handicaps." On ne peut pas retenir Delanoë mais il faut retenir son exemple -1 "L'alliance lui aura coûté sa carte du parti. Arnaud Cléré, militant UMP sans mandat électif, a été suspendu par le secrétaire de son parti dans la Somme, en attendant son exclusion par les instances supérieures. ""Il nous avait dit qu'il était intéressé pour partir à la conquête de Gamaches, c'était un jeune motivé. Cela a été un coup de tonnerre dans un ciel bleu"", explique le secrétaire régional Jérôme Bignon. Un ""coup de tonnerre"" survenu en fin de semaine dernière, lorsque le militant a annoncé dans la presse locale son intention de faire liste commune avec le Front national. Arnaud Cléré explique avoir été contacté par un délégué local du FN en décembre dernier. ""Nous avons décidé de faire liste commune, car cela fait trente ans que Gamaches est géré par une municipalité socialo-communiste"", se justifie le militant trentenaire, qui parle d'un choix stratégique plus que ""politique"". ""Aucun accord avec le FN ne sera accepté"" pour Copé ""Je me suis vu signifier qu'on allait m'exclure du parti. Je savais à quoi je m'exposais. Entre le parti et ma ville, j'ai choisi ma ville"", souligne le trentenaire, qui se dit ""fidèle aux valeurs gaullistes"", et proche du Mouvement pour la France de Philippe de Villiers. ""Aucun accord d'aucune sorte ne sera accepté avec le Front national. Tout élu UMP qui viendrait à passer un accord avec le FN se placerait immédiatement en situation d'être exclu de l'UMP"", a commenté le président de l'UMP, Jean-François Copé. ""Il n'y a pas d'exception à Gamaches sous prétexte qu'il y a un maire communiste à éliminer"", ajoute le secrétaire régional Jérôme Bignon, qui dénonce une ""erreur politique et tactique"". Arnaud Cléré affirme qu'il continuera sa campagne sous l'étiquette divers-droite. Sa liste comportera six affiliés au FN (trois encartés, trois sympathisants), sur 23 places. A LIRE AUSSI: >> Municipales: les sympathisants UMP et FN favorables à des alliances >> Sans alliance, le FN ""n'est pas suffisamment fort pour gouverner"" >> UMP-FN côte à côte: ""l'image est forte en vue des municipales""" Municipales: l'UMP suspend un militant qui veut s'allier au FN -1 "Le Front national tire à boulets rouges sur l'exécutif, qu'il accuse d'être ""dans la posture"" et non dans l'action. Au coeur de la grogne frontiste: l'agression de deux policiers, ce mercredi dans le dixième arrondissement de la capitale, qui intervient après une manifestation des forces de l'ordre contre la ""hainte anti-flics"". Alors que le préfet de police de Paris a dénoncé une ""escalade de la violence gratuite"", Florian Philippot, le vice-président du FN, s'est étonné sur BFMTV d'une propension du ""préfet, d'un ministre, d'un Premier ministre et même d'un président"", à ""condamner toujours verbalement"" les incidents. Selon lui, ils se contenteraient d'être ""spectateurs"", tandis qu'ils sont ""aux manettes"". À lire : Voiture de police brûlée: ""Des casseurs ont mis des fumigènes à l'intérieur"" Cazeneuve, le ""ministre de la parlote et du chaos"" ""Nous demandons à Bernard Cazeneuve de démissionner"", a-t-il lancé, lapidaire, avant de qualifier le locataire de la place Beauveau de ""ministre de la parlote et du chaos"". ""Il faut qu'il prenne ses responsabilités. Ça fait des mois qu'il enfume les Français à coup de grandes déclarations martiales, nous expliquant que c'était 'scandaleux', qu'il fallait 'condamner'. Ça fait des mois qu'il est dans l'échec le plus total"", a-t-il tempêté. Le numéro deux du Front national n'a pas épargné non plus les Républicains, ajoutant qu'il était temps de ""rompre avec des décennies de laxisme sous la droite et sous la gauche"". ""Je n'oublie pas non plus la responsabilité historique et dramatique du mandat précédent, quand Sarkozy a supprimé 12.500 postes de policiers et de gendarmes. On le paye aujourd'hui extrêmement cher"", a-t-il critiqué. À lire : Défilé de politiques à la manifestation des policiers ""Trop c'est trop"", le coup de gueule de Marine Le Pen Sur Twitter, c'est la présidente du FN qui a réclamé la démission de Bernard Cazeneuve, pointant du doigt son ""incapacité à protéger les Français et les forces de l'ordre"". Laxisme, incompétence, incapacité à protéger les Français et les forces de l'ordre, trop c'est trop : @BCazeneuve doit démissionner. MLP — Marine Le Pen (@MLP_officiel) 18 mai 2016 ""On est dans la fermeté des mots"" Se défendant de toute ""récupération politique"", la benjamine du clan Le Pen s'était quant à elle rendue place de la République avec le député FN Gilbert Collard, ce mercredi, pour témoigner de son soutien aux policiers qui manifestaient contre la haine anti-flics. Marion Maréchal-Le Pen n'a pas manqué non plus l'occasion d'égratigner l'exécutif, dénonçant une ""politique pénale extrêmement laxiste"". ""On est dans la fermeté des mots, le gouvernement est totalement dépassé. Il est prisonnier de ses amitiés à l'égard de l'extrême gauche"", a-t-elle tempêté. L'élue s'est également fendue d'un tweet, illustré par la photographie de la voiture de police brûlée, mettant en cause une certaine forme d'inaction gouvernementale. Doit-on attendre la mort d'un policier pour que les milices d'extrême gauche soient neutralisées ? #HaineAntiFlic pic.twitter.com/S0yBVTWvEE — Marion Le Pen (@Marion_M_Le_Pen) 18 mai 2016" Le FN réclame la démission de Bernard Cazeneuve -1 "Ce n'était qu'une petite cantonale partielle. Mais l'élection de Brignoles, ce dimanche, était à l'agenda de tous les états-majors politiques, à quelques mois des municipales de mars 2014. Et c'est finalement le candidat du Front national, Laurent Lopez, qui l'a emporté avec 53,9% des suffrages. Une belle victoire, obtenue malgré l'appel au front républicain de la gauche. Laurent Lopez a recueilli au second tour 5.031 voix, contre 4.301 pour son adversaire UMP Catherine Delzers (46,1%), selon la préfecture du Var. La participation en hausse Après un premier tour marqué par une très forte abstention, les électeurs se sont plus fortement mobilisés dimanche. Le taux de participation a atteint 47,47% (selon les chiffres définitifs communiqués par la préfecture), en hausse de 14 points par rapport au 6 octobre, où seulement 33,40% des électeurs du canton s'étaient rendus aux urnes. Des chiffres qui font dire à Florian Philippot, vice-président du FN, que son parti ""a renvoyé aux urnes des abstentionnistes"". Tandis que Laurent Lopez a insisté sur la campagne de terrain qu'il a mené avec ses équipes. ""Nous avons beaucoup travaillé. C'était difficile"", a-t-il assuré dimanche soir. Avant d'ajouter: ""Je suis très heureux, c'est un score sans ambigüité. Mon objectif maintenant, c'est de conquérir la mairie de Brignoles"", en mars 2014. Echec du front républicain Peu avant l'annonce des résultats, alors que le score montrait une avance de Laurent Lopez dans 5 communes, et de nombreux bureaux à Brignoles, l'UMP Catherine Delzers reconnaissait sa défaite. Eliminée dès le premier tour, la gauche avait lancé un appel au ""front républicain"" pour ""faire barrage"" au candidat FN arrivé en tête le 6 octobre avec 40,4% des suffrages, et soutenir Catherine Delzers (20,8% des voix). Mais si la participation a augmenté, cela n'a pas suffi à la candidate UMP pour franchir la barre de la majorité. ""Les voix de Laurent Lopez ont encore progressé, s'est félicité ainsi Bruno Gollnisch. Les électeurs de droite et de gauche nous ont rejoints entre les deux tours. Certes la candidate UMP, Catherine Delzers, a progressé, mais nous avons progressé davantage qu'elle."" Un avant goût des municipales? A cinq mois des municipales, alors que la gauche a perdu huit législatives partielles et trois cantonales en un an, ce second tour était surveillé de près par les états-majors parisiens. Dimanche soir, le premier secrétaire du PS Harlem Désir a déploré la victoire du FN, ""qui rappelle à la gauche l'impérieuse nécessité de son rassemblement dans les territoires"" où le parti d'extrême droite est fort. Se félicitant d'une ""poussée assez spectaculaire"", Marine Le Pen a insisté sur le fait que ""la priorité c'est d'organiser notre arrivée au pouvoir"", évoquant -comme Laurent Lopez- l'idée ""d'un long travail"". Distribution de tracts, rencontres, etc.: le FN, qui estime avoir été ""le seul à avoir fait vraiment campagne"" au 1er tour, était resté mobilisé pour le second. La prochaine étape pour le Front national ce sont maintenant les municipales de mars 2014. Et la victoire de Brignoles est la preuve, pour Marion Maréchal-Le Pen, que ""quand on se mobilise on peut avoir des élus. Cette victoire va nous aider à motiver nos électeurs pour les municipales et les européennes"" de juin 2014. La jeune députée du Vaucluse qui, comme Laurent Lopez, incarne ce nouveau visage du FN, que Marine Le Pen met en avant. Un visage plus lisse, celui du ""Rassemblement Bleu Marine"" qui compte faire mieux que le FN de Jean-Marie Le Pen." Brignoles: victoire du FN Laurent Lopez à cinq mois des municipales -1 "Il n'aura pas fallu longtemps pour raviver les tensions entre alliés socialistes et écologistes. Le brusque changement de ministre de l'Ecologie à peine digéré, c'est cette fois la question du gaz de schiste qui a suscité la colère des ténors d'EELV, et une explication entre deux ministres. En cause, l'hypothèse soulevée une nouvelle fois par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, de l'exploitation en France du gaz de schiste. Une énergie dont Europe Ecologie Les Verts ne veut pas entendre parler, par crainte des dégâts environnementaux suscité par son exploitation. Arnaud Montebourg, lui, en est persuadé: ""on arrivera avec la technique, dans très peu de temps, au gaz de schiste écologique"", a-t-il indiqué mardi devant l'Assemblée nationale. ""Nous avons là la possibilité de nous sortir de l'impasse dans laquelle se trouve aujourd'hui notre équation énergétique"", a-t-il également souligné. ""Nuisible à l'écologie"" Assez pour faire tempêter le président du groupe EELV au Sénat, Jean-Vincent Placé, cité jeudi par Le Parisien: ""Montebourg est un provocateur qui aurait déjà dû dégager au moment de Florange! Il est peut-être utile au président et aux équilibres du PS, mais il est nuisible à l'écologie!"" Sur Twitter, le vice-président EELV de l'Assemblée Denis Baupin a à peine davantage mâché ses mots: ""on en a viré pour moins que ça"", a-t-il fait remarquer, en allusion au limogeage de la ministre Delphine Batho qui avait contesté la baisse du budget consacré à l'Ecologie pour 2014. Montebourg revient à la charge en faveur des gaz de schiste, contre avis du gouvernement. On en a viré pour moins que ça #jurisprudenceBatho — Denis_Baupin (@Denis_Baupin) July 10, 2013 Le successeur de Delphine Batho au portefeuille de l'Ecologie, Philippe Martin, n'a pas manqué de vertement rappeler à l'ordre son collègue. ""La question d'une exploitation écologique du gaz de schiste ne se pose pas"", a-t-il simplement indiqué, dans une déclaration écrite. ""Le bilan carbonne des forages de gaz de schiste est très négatif, surtout si l'on prend en compte non seulement le CO2 issu du gaz extrait, mais aussi la quantité de méthane qui fuit vers l'atmosphère lors de l'extraction"", a-t-il ajouté afin de désamorcer la bombe. Pour combien de temps?" Gaz de schiste: Montebourg sème la discorde -1 "L'unité. Depuis mercredi, la direction du parti Les Républicains essaie tant bien que mal de faire bloc autour de François Fillon, ébranlé par le Penelopegate. Depuis la réunion des parlementaires mercredi matin jusqu'au communiqué du comité politique mercredi soir, le mot d'ordre officiel était celui de la solidarité derrière le candidat. Une offensive de communication qui s'est poursuivie jeudi. Dans Le Figaro, 17 parlementaires, dont des poids lourds comme Laurent Wauquiez, Gérard Larcher et Jean-Pierre Raffarin, déclarent leur solidarité avec François Fillon. Bernard Accoyer, signataire de la tribune, a encore rappelé sa ""confiance"" envers le candidat ce jeudi matin. D'autres tentent de reprendre l'argument selon lequel cette histoire est un ""coup d'Etat"" ""monté par la gauche"". Pour Eric Ciotti, ""les éléments qui sortent, les contrats, les chiffres (…) il n'y a qu'un lieu où tous ces éléments sont recensés de manière exhaustive, c'est à Bercy"". Or ""incontestablement, monsieur Macron profite de cette situation (…) C'est un fait objectif"". L'ambiance est au soutien, voire à la contre-offensive. Objectif: porter François Fillon à bout de bras, et l'aider à se sortir de cette très mauvaise passe. Une fronde chez les sarkozystes? Pourtant, l'opération ne se passe pas vraiment comme prévu. Peu de temps après la sortie de la réunion mercredi matin, le député sarkozyste Georges Fenech a déclaré que selon lui, le résultat de la primaire était ""caduc"". Il réclame ""une décision forte"" de la part de François Fillon, ainsi que la tenue d'un conseil national extraordinaire pour que sa famille politique ""reprenne son destin en mains"". Une première brèche dans laquelle d'autres se sont rapidement engouffrés, au fur et à mesure des nouvelles révélations sur Penelope Fillon. Le sénateur Alain Houpert a estimé mercredi soir sur BFMTV que François Fillon était ""empêtré dans une affaire qui nous tire tous vers le bas"". Sur Twitter, le député du Nord Sébastien Huygue a renchéri, réclamant lui aussi jeudi midi la convocation d'un ""bureau politique des Républicains"". Alors que Gilles Boyer, ancien directeur de campagne d'Alain Juppé, l'invitait à en dire plus, il a précisé dans un second tweet: ""L'instance politique prévue par les statuts des Républicains doit prendre une position officielle dans la crise que nous vivons"". Quel point veux-tu inscrire à l'ordre du jour cher @SebastienHuyghe ? https://t.co/7c4whbPXzx — Gilles Boyer (@GillesBoyer) 2 février 2017 Sur France Bleu Provence, Renaud Muselier est allé plus loin: ""Le problème c'est qu'aujourd'hui son crédit est complètement annihilé"", a lancé l'eurodéputé marseillais. ""Il n'a plus la capacité de défendre son projet, il n'a plus la capacité de défendre notre famille politique (…) Ce n'est pas concevable pour la suite"". Une fronde organisée par Nicolas Sarkozy? Son entourage, interrogé par Le Figaro, dément. Les juppéistes aussi tentent de se faire entendre De son côté, le clan des juppéistes n'est pas en reste. Dès mercredi, le deuxième à suivre Georges Fenech a été Philippe Gosselin. Dans les couloirs de l'Assemblée, le député a appelé Alain Juppé à ""réfléchir"" à être un éventuel recours si jamais François Fillon devait renoncer. Jeudi matin, il a fait savoir qu'il travaillait à une tribune pour appuyer sa thèse. ""La tribune est en cours de finalisation, prête à être signée par plusieurs dizaines de députés"", a-t-il fait savoir sur RMC, sans préciser de date de publication. Et tant pis si l'intéressé a de nouveau répété qu'il n'envisageait pas d'être un ""plan B"". Pour d'autres, l'attente semble désormais être la seule alternative. Sur Public Sénat, François Grosdidier, qui a soutenu lui aussi Alain Juppé pendant la primaire, ébauche une tentative de compromis: ""On attend 10 jours pour voir si François Fillon bénéficiera ou pas d'un classement sans suite"". Mais le cas échéant, la solution lui semble claire: ""Dans ce cas, il faudra s'interroger et tenir compte de la primaire et de ses 4 millions d'électeurs. Celui qui viendrait alors naturellement serait Alain Juppé, mais celui-ci n'en manifeste pas pour l'instant l'intention"". Et de conclure: ""Il y a aujourd'hui une tourmente et on a tous une fidélité au candidat que nous avons soutenu. Si les choses tournaient différemment nous aurons une responsabilité, c'est de permettre l'alternance""." Affaire Fillon: Les Républicains divisés entre solidarité et doutes -1 "Les professions de foi et les bulletins de vote se trouveront toujours dans votre boite aux lettres. Les députés ont rétabli l'envoi par La Poste de l'ensemble des documents électoraux pour les prochains scrutins, les départementales et les régionales de 2015. Le gouvernement voulait mettre un terme à cette pratique pour réaliser des économies. Un amendement qui devra être à nouveau voté en séance le 3 novembre. C'est en commission, à l'occasion de l'examen de la mission ""administration générale et territoriale"" du budget 2015, que les parlementaires ont adopté les amendements préconisant le retour à l'envoi par courrier de la propagande électorale. Les députés ont jugé que ces documents étaient ""une information citoyenne indispensable"". Maîtrise des coûts d'organisation Le gouvernement dans projet de loi adopté la semaine dernière à l'Assemblée avait prévu de supprimer l'envoi par La Poste de cette propagande afin de maîtriser les coûts liés de l'organisation d'élections. A cela, le gouvernement souhaitait ""garantir un meilleur impact environnemental"" et ""assurer un meilleur accès à la propagande électorale"" en élargissant les modes diffusion. Car pour remplacer le courrier, l'Etat prévoyait alors de mettre en ligne les professions de foi des candidats et de les rendre disponible en préfecture. Maintien de l'aide publique aux partis Au chapitre électoral, les députés ont également adopté lundi le maintien au niveau actuel de l'aide publique aux partis politiques, réclamé par les écologistes. En effet, le gouvernement prévoyait de réduire cette subvention de 15%. Les élus écologistes s'inquiétaient d'une nouvelle baisse alors qu'une ponction de 10% avait déjà été effectuée l'an dernier. ""Cela représenterait une baisse de 23,5% sur deux ans (de 76 à 58 millions d'euros"", soulignaient les députés écologistes. Ce financement public est versé aux partis politiques sur deux bases: le nombre de voix aux élections législatives et le nombre de parlementaires. Pour justifier sa décision, le gouvernement se basait sur la somme finalement versée l'an dernier inférieure de 5,5 millions d'euros par rapport au budget prévu du fait du non-respect des règles de parité par certains partis." Elections: les bulletins de vote continueront d'arriver par La Poste -1 "Les sondages qui placent Marine Le Pen en tête du premier tour de la présidentielle en 2017 sont une ""tendance"", a insisté jeudi la présidente du Front national. Autre tendance qui fait fureur au FN, l'arrivée dans les effectifs de politiques connus préalablement pour leurs engagements sous d'autres bannières. Des prises de guerre en somme. La dernière en date du parti fondé par Jean-Marie Le Pen s'appelle Aurélien Legrand. Trentenaire, cet ancien militant d'extrême gauche, au Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA d'Olivier Besancenot) jusqu'en 2010 et ancien candidat de la LCR, est depuis le mois de septembre la plume en charge de la communication du FN à Paris et se dit aussi sur twitter ""Responsable des actions catégorielles de la Fédération"". ""On retrouve dans les deux partis la défense des sans-voix, des petits, des sans-grades, de ceux auxquels personne ne s’intéresse et que le système broie"", explique-t-il à Libération, disant regretter le conservatisme et le sectarisme du NPA. Le parti, qui sur fond de victoire de Syriza en Grèce, tient son congrès annuel ce week-end, minimise d'ailleurs son importance au sein de la structure, voire assure ne pas le connaître. ""Ou bien c’était un espion bolchevique ou bien il était sincère. J’ai donc décidé de lui faire confiance"", s'amuse de son côté le patron du FN parisien, et avocat du parti, Wallerand de Saint-Just. Le précédent Engelmann, l'exemple Chenu (ex-UMP) Pour autant ce n'est pas la première fois que des militants du NPA s'en vont poursuivre leur engagement politique du côté du FN. Ainsi, rappelle Libération, le maire d'Hayange Fabien Engelmann, connu notamment pour avoir repeint sans vergogne une fontaine donnée par un artiste à sa ville, est aussi passé par le NPA en son temps. Dans un autre registre, le médiatique vice-président du Front national Florian Philippot a fait ses classes chez Jean-Pierre Chevènement. Plus récemment, Sébastien Chenu, ancien secrétaire national de l'UMP et l'un des fondateurs de Gaylib, mouvement de défense des droits des homosexuels longtemps associé à l'UMP, a annoncé jeudi qu'il rejoignait le Rassemblement bleu marine (RBM), le Front national des élections locales. Il sera d'ailleurs candidat dès le mois de mars prochain sous ses nouvelles couleurs, dans le canton de Beauvais Sud (Oise) à l'occasion des départementales." Un ancien du NPA devient le communicant du FN à Paris -1 "Le ministre du Budget, Michel Sapin, a estimé dimanche lors d'une interview sur Europe 1, qu'il y avait des ""avancées possibles"" concernant la question des intermittents du spectacle, sans pour autant qu'il puisse être question de revenir sur l'ensemble de la réforme de l'assurance chômage. Les intermittents demandent au gouvernement de ne pas agréer la nouvelle convention d'assurance-chômage, issue de l'accord signé le 22 mars entre le patronat et trois syndicats (CFDT, FO et CFTC) et qui durcit les conditions d'indemnisation de plusieurs catégories de chômeurs, dont les leurs. Le gouvernement ""donnera"" son agrément à la réforme ""Le gouvernement donnera évidemment son agrément à l'ensemble de la réforme pour apporter davantage de sécurité à l'ensemble des chômeurs"", mais parallèlement ""je tiens aussi à ce que l'on assure la continuité du financement"" pour des personnes, comme les intermittents, dont l'activité est par nature précaire, a indiqué le ministre. ""Est-ce qu'il y a des gestes possibles? Je pense que c'est possible, je ne vais pas les annoncer aujourd'hui, c'est à Jean-Patrick Gilles (le médiateur, ndlr) de le faire, il est dans la concertation. Mais il y a des possibilités d'avancées pour répondre à des préoccupations qui sont légitimes et pour continuer à fonder sur un système de financement efficace une grande spécificité française autour de la création"" artistique, a déclaré Michel Sapin. ""On ne va pas remettre en cause l'ensemble de l'assurance chômage pour la question de l'intermittence"", a toutefois souligné le ministre. ""Mais ça doit bouger dans d'autres domaines, c'est que proposera de faire Jean-Patrick Gilles dans les jours qui viennent"", a-t-il ajouté, sans donner davantage de détails." "Intermittents: des ""gestes"" possibles, mais la réforme passera selon Sapin" -1 "Ils sont près d’une centaine de candidats du PS concernés. 96, pour être précis, ont fait moins de 5% des voix au premier tour des législatives le 11 juin. Double-peine pour ces prétendants malheureux à la députation: non seulement ils ont été éliminés, mais leur score ne leur donne pas droit au remboursement de leurs dépenses de campagne par l’Etat. Une prise en charge certes partielle, mais pas négligeable: elle va de 30.000 à 35.000 euros en moyenne (soit 47,5% du plafond de dépenses électorales, qui est d’environ 70.000 euros par candidat). Dès lors, comment font ceux qui ne perçoivent pas un sou de l’administration et se retrouvent bien souvent avec un prêt de plusieurs milliers d’euros à honorer? Une campagne ""a minima"" La meilleure façon de s’en sortir reste avant tout… d’avoir peu dépensé (ce qui suppose d’avoir envisagé le pire au préalable, pas évident). C’est le cas de Jules Joassard, 3,31% des voix dans la 11e circonscription du Rhône. ""Quand le candidat à la présidentielle que vous soutenez fait moins de 6% sur votre territoire, vous faites un peu attention, explique le conseiller municipal de Sérézin. Donc, j’ai fait une campagne 'a minima': j’ai imprimé un seul document de propagande au lieu de 2 ou 3, j’ai fait en sorte de n’avoir que des salles gratuites pour mes réunions…"". Grâce à ces précautions, Jules Joassard s’en tire avec une facture de 7.000 à 8.000 euros. En comptant les quelques 4.000 euros de dons récoltés auprès de sympathisants pendant sa campagne, le reste à charge pour sa poche est plutôt limité. ""Je suis dans une situation moins critique que d’autres, qui ont engagé de grosses dépenses et poussent pour que leur fédération départementale leur vienne en aide"", note-t-il. Ce qui ne risque pas d’arriver chez Jules Joassard: ""ma fédé est tenue par des macronistes"", ricane-t-il. ""Je pensais plus à la claque du PS qu'à mes finances"" Certains candidats ont pu toutefois bénéficier d’un tel coup de pouce, comme Elodie Schwander, 2,85% des voix dans la 5e circonscription de l’Ain. Sa fédération va débourser 3.500 euros sur les 4.000 que lui ont coûté sa campagne. ""Dans de nombreux territoires, le parti joue le jeu. Mais il y a quand même des départements qui n’ont pas les moyens financiers ou la volonté politique pour agir"", précise la résidente de Tournon. Le Parti socialiste de la Drôme, par exemple, ne semble pas pouvoir puiser dans ses caisses pour voler au secours d’Isabelle Malric, 3,02% des voix dans la 2e circonscription. Tout juste la première secrétaire drômoise pourra-t-elle… prendre la plume pour solliciter les dons des militants et sympathisants locaux. Isabelle Malric fera de même de son côté pour s’éviter les mensualités d’un prêt personnel de 35.000 euros, le montant maximum remboursable par l’Etat. ""On pensait faire au moins 8% à 10% des voix"", confesse la candidate malheureuse, qui se dit toutefois ""optimiste"" sur sa capacité à régler son ardoise. ""Le soir du premier tour, je pensais plus à la claque du PS au niveau national qu’à mes propres finances"", ajoute-t-elle d'ailleurs. Le parti se penche sur la question Et au niveau national, au fait, Solférino, le siège historique du parti, compte-t-il agir pour ses troupes dans le besoin? De ce point de vue, il semblerait que le parti soit prêt à appliquer à ses membres la solidarité qu’il prône par ailleurs. ""On est en train de recenser les montants en jeu. Au dernier Bureau national lundi, Jean-Christophe Cambadélis (le premier secrétaire, NDLR) a dit qu’il y aurait des dispositifs de soutien financier"", explique à BFMTV.com Rachid Temal. Le secrétaire national et porte-parole du PS préfère toutefois attendre le second tour des législatives pour en dire plus sur les formes que ces dispositifs pourraient prendre. ""Responsabilité morale"" Pour les candidats interrogés par BFMTV.com, ce ne serait là que justice. ""Ce serait de bon ton, d’autant que nos scores permettent au parti de bénéficier de financements publics"", rappelle Jules Joassard. Effectivement, chaque voix recueillie permet au parti d’engranger 1,42 euros par an pendant cinq ans (pour les formations qui ont récolté 1% des voix dans au moins 50 circonscriptions). ""On ne peut pas envoyer les gens au carton et les laisser tomber ensuite, on a une responsabilité morale"", juge quant à elle Elodie Schwander, qui imagine le PS se lancer dans une campagne de dons au niveau national. ""Souvenez-vous du Sarkothon"", lâche cette membre du Bureau national en référence à l’opération destinée à combler le non-remboursement des frais de campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2014. Il faut dire qu’avec sa débâcle électorale, le Parti socialiste va lui-même voir ses financements directs fondre comme neige au soleil. S’en remettre à la générosité des citoyens pourrait donc régler en partie le problème. Après le Sarkothon, le Solfériton? Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats législatives 2017" Législatives: pourquoi des candidats PS pourraient payer la campagne de leur poche -1 "Dimanche 6 décembre aura lieu le premier tour des élections régionales dans un climat marqué par les attentats de la mi-novembre à Paris et en plein milieu de la COP21 organisée en France. BFMTV.com fait le point sur les derniers sondages qui montrent tous une forte poussée du Front national, donné en tête dans six régions au premier tour et gagnant dans trois au second (Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Paca et Alsace-Champagne-Ardenne). Au niveau national, le Front national est crédité de 30% des voix (+4), selon un sondage Odoxa pour BFMTV, les Républicains  de 29% et le PS de 22%. De son côté, selon une large étude nationale menée par l'institut BVA dimanche, la droite n'est plus donnée gagnante que dans quatre régions tandis que le PS et la gauche restent favoris en Bretagne, Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées et en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. > Ile-de-France La liste LR-UDI-Modem de Valérie Pécresse arriverait loin en tête (33%) au premier tour devant la liste PS-PRG du président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone (23%), selon BVA. Les deux chefs de file ont donné chacun de leur côté un dernier meeting jeudi. Le FN de Wallerand de Saint-Just arrive juste derrière à 22%. Au second tour, Valérie Pécresse l'emporterait avec 41% des voix, devant la liste de Claude Bartolone (36%). Le FN émarge à 23%. Des résultats qui corroborent ceux publiés vendredi par BFMTV. > Nord-Pas-de-Calais-Picardie Marine Le Pen peut-elle frapper un grand coup dès le soir du premier tour? Selon BVA, la présidente du FN, qui profite de l'après-attentat, totaliserait 42% des voix dimanche prochain contre 24% à la tête de liste Les Républicains Xavier Bertrand et 17% à celle du PS menée par Pierre de Saintignon. Au second tour que ce soit dans une triangulaire ou face aux deux autres principaux candidats, même en cas de fusion, Marine Le Pen est donnée gagnante  avec 40%, devant Xavier Bertrand (LR) et Pierre de Saintignon, à égalité à 30%, selon une étude Ipsos publiée par Le Monde jeudi. > Provence-Alpes-Cote d'Azur Sondages après sondages, dont ceux de BFMTV, les résultats sont les mêmes: Marion Maréchal Le Pen est en mesure d'empocher la région que visait son grand-père, exclu finalement du FN. Elle est ainsi crédité de 42% au premier tour par BVA qui la donne aussi gagnante en cas de triangulaire au second tour. Justement, le FN l'emporterait avec 41% des voix pour la liste de Marion Maréchal-Le Pen, devant celles de Christian Estrosi (LR, 34%) et de Christophe Castaner (PS, 25%), selon Ipsos jeudi, à trois jours du premier tour. > Bretagne Derrière le débat du ministre-candidat Jean-Yves Le Drian, la Bretagne est l'une des régions que la gauche peut espérer conserver. Sa liste PS-PRG et celle de son rival Les Républicains Marc Le Fur, allié à l'UDI et au Modem, sont à égalité à 29% au premier tour alors que le FN progresse à 20% d'intentions de vote. Malgré une baisse de deux points, selon BVA, Jean-Yves Le Drian serait néanmoins réélu assez aisément au second tour le 13 décembre prochain. > Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine Au premier tour, la liste Les Républicains-UDI-MoDem menée par le président de la région Alsace Philippe Richert arriverait en tête avec 34% des suffrages, juste devant la liste FN menée par Florian Philippot (33%). La liste PS de Jean-Philippe Masseret est créditée de 17%. Au second tour , et alors que la droite était donnée gagnante dans les études du week-end passé, la liste FN de Florian Philippot l'emporterait de justesse au second tour avec 37% des voix (Ipsos), devant celles de Philippe Richert (35%) et de Jean-Pierre Masseret (28%). > Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes Dans cette région que la gauche espère conserver, au second tour le président actuel de la région Aquitaine Alain Rousset, profite des alliances pour rester devant la candidate de droite Virginie Calmels au second tour (39% contre 37%) bien qu'il soit distancé (26% contre 32%) au premier tour. Le FN est crédité par BVA de 22% au premier tour et de 24% au second. > Auvergne-Rhône-Alpes Dans cette région visée par le numéro 3 des Républicains Laurent Wauquiez, au milieu de laquelle trône l'autonome Lyon dirigée par le maire PS, Gérard Collomb, la droite domine le premier tour mais se retrouve en ballottage avec la gauche au second (36%) selon BVA.  Le FN passe lui de la seconde place au premier tour à la troisième au second tour à 27%. Selon l'Ipsos, Laurent Wauquiez pourrait tout de même s'imposer (37% contre 36%) dans le cadre d'une triangulaire. > Bourgogne-France-Comté C'est la surprise du FN dans ce scrutin. La candidate du parti frontiste, Sophie Montel, en forte progression, sort en tête du premier tour avec 32% des voix devant la liste LR-UDI de François Sauvadet (27%), en perte de vitesse. La liste PS de Marie-Guite Dufay est à 20%. Le FN (35%, +5) et la droite (35%, -1) sont désormais à égalité au second tour. La liste PS-écologistes récolterait 30%, soit 4 points de moins que lors d'une précédente enquête au mois d'octobre. Mais jeudi, l'Ipsos donne de son côté Marie-Guite Dufay, seule femme actuellement aux commandes d'un exécutif régional (la Franche-Comté), en tête (35%) à la faveur d'une triangulaire très serrée. > Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées Dans cette région également le Front national mené par Louis Aliot progresse et pourrait s'emparer de la première place au soir du 6 décembre avec 32% des voix. Au second tour, l'ex secrétaire d'Etat Carole Delga s'imposerait pourtant avec 39% des voix devant un FN à 35%. Le candidat Les Républicains Dominique Reynié, en froid avec Nicolas Sarkozy, deuxième au premier tour, est distancé au second avec 26% des voix. Des chiffres confirmés par un sondage publié dans La Dépêche du Midi jeudi. > Normandie La liste d'union à droite menée par l'ancien ministre centriste Hervé Morin arriverait en tête avec 31% des voix, mais juste devant le FN de Nicolas Bay (30%). La liste PS-PRG est à 21%, le Front de gauche à 9%. Au second tour le FN grignote des voix à droite par rapport à octobre et l'incertitude est totale: la gauche est créditée de 34%, la droite et le FN de 33%. De son côté Ipsos donne Hervé Morin vainqueur d'une courte tête face à ses concurrents PS et FN. > Pays-de-la-Loire La liste LR-UDI-MoDem du sénateur Les Républicains Bruno Retailleau serait largement en tête (38%), devant la liste PS-PRG (24%) et le FN (23%). Le rapport de force estimé est le même au second tour. > Centre La liste de droite de Philippe Viguier arrive en tête des deux tours (39%) devant le FN de Philippe Loiseau (31%) et le PS de François Bonneau (30%). Comme dans les autres régions, le FN est le seul parti à augmenter son score quand ses opposants baissent. Selon l'Ipsos jeudi, la droite est donnée vainqueur de peu devant la liste d'union de la gauche (36% contre 34%), le FN étant réduit au rôle d'arbitre (30%)." Région par région: ce que disent les sondages à 2 jours du premier tour -1 "Quel calendrier pour la réforme pénale? Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a affirmé dimanche qu'il n'avait ""pas de préférence"", alors que la garde des Sceaux a souhaité qu'elle soit discutée le plus tôt possible par le Parlement, sans tenir compte des municipales de mars. ""L'erreur politique serait de transformer la question du temps, du calendrier en débat politique"", a déclaré le ministre de l'Intérieur au Grand rendez-vous Europe 1 iTélé Le Monde, répondant à sa collègue de la Justice, Christiane Taubira. Le texte doit être présenté en Conseil des ministres début octobre, mais n'est pas inscrit à l'ordre du jour parlementaire, fixé jusqu'à la fin de l'année. ""Une faute éthique et une erreur politique"" Manuel Valls avait assuré vendredi que ""le Parlement sera(it) saisi de ce texte après les élections municipales"" prévues en mars, tandis que Christiane Taubira souhaite que la réforme y soit discutée ""dès que possible"", jugeant dans un entretien au Monde samedi que ce serait une ""faute éthique et une erreur politique"" de la retarder au-delà des municipales. La ministre avait déjà jugé vendredi qu'il serait ""complètement idiot"" de ""tenir compte des municipales"" pour le calendrier de cette réforme. ""Il appartient au président de la République et au Premier ministre, s'ils le souhaitent, de changer l'ordre du jour parlementaire. Si le texte arrive avant, il viendra avant"", a déclaré Manuel Valls. ""Je n'ai pas de préférence"" ""A partir du moment où nous avons fait les arbitrages et que le texte va être présenté en Conseil des ministres, il peut être présenté à tout moment au Parlement, avant ou après les municipales"", a-t-il souligné, avant d'ajouter ""Je n'ai pas de préférence"". ""Si on considère que ce texte doit venir avant, ce n'est pas un problème. Il faut l'assumer et la garde des Sceaux l'assumera devant le Parlement"", a poursuivi le ministre de l'Intérieur. ""Il est hors de question de commettre encore une fois ce type de jeu de rôles"" opposant systématiquement Intérieur et Justice, a-t-il déclaré au sujet des dissensions apparues durant l'été avec Christiane Taubira, affirmant que c'est ""tant mieux"" que les ministres aient des ""tempéraments"", ""des ambitions""." Réforme pénale: Valls n'a pas de préférence sur le calendrier -1 """Touché et indigné"". Manuel Valls a réagi jeudi soir après avoir pris connaissance du témoignage de Souleymane S., l'homme victime d'un incident raciste mardi dans le métro parisien, causé par des supporteurs du club de foot de Chelsea. ""Touché et indigné par le témoignage de Souleymane. Sur le terrain ou en dehors des stades, le racisme et l'intolérance n'ont pas leur place"", a réagi Manuel Valls sur son compte Twitter. La victime a porté plainte Mardi, quelques heures avant le huitième de finale aller de la Ligue des champions entre le PSG et Chelsea au Parc des Princes (1-1), des supporteurs londoniens avaient empêché un homme noir de monter dans une rame du métro parisien. La scène avait été filmée par un témoin et publiée sur le site du quotidien The Guardian. Souleymane S., victime présumée de ces actes racistes, a déposé plainte. Le club de Chelsea a rapidement identifié trois premiers suspects qui ont été temporairement interdits de stade jeudi." "Valls ""indigné"" par le comportement des supporters de Chelsea" -1 "De petites phrases en déclarations choc, Emmanuel Macron met-il la gauche en danger? Pour 52% des Français, le ministre de l'Economie représente ""plutôt un handicap"" pour la gauche, selon le sondage Elabe pour BFMTV. Un résultat plus nuancé chez les sympathisants de gauche: ils ne sont que 50% à le considérer comme un atout. A l'inverse, pour une large majorité des sympathisants PS, Emmanuel Macron est un atout: ils sont 64% à le penser, contre 36% qui estiment qu'il est un handicap. Par ailleurs, les questions soulevées par le ministre à propos de la fonction publique semblent rencontrer un écho auprès des Français. 65% d'entre eux se déclarent favorables à ce que le statut des fonctionnaires soit le même que celui des salariés du privé, contre 34% qui y sont opposés. Nombreux soutiens à droite Même chez les sympathisants de gauche, et plus particulièrement au PS, la proposition d'Emmanuel Macron rencontre un succès, bien que plus nuancé: 52% s'y déclarent favorables contre 47%. Du côté des sympathisants PS, 57% y sont favorables. C’est à droite que les soutiens à l’alignement du statut des fonctionnaires sur celui des salariés du secteur privé sont les plus nombreux: 79% des sympathisants de droite et du centre sont pour, dont 74% à l'UDI et 88% chez les Républicains. De même, 67% des sympathisants FN se prononcent en faveur d'une telle mesure. Sondage réalisé sur internet les 22 et 23 septembre auprès d'un échantillon de 1.001 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas)." Emmanuel Macron, un handicap pour la gauche pour plus d'un Français sur deux -1 "Après avoir longuement fréquenté François Mitterrand, puis Jacques Chirac, l'éditorialiste politique du Point, Franz-Olivier Giesbert a accouché François Hollande dans son magazine. Dans un entretien paru ce jeudi dans celui-ci, le chef de l'Etat déclare notamment qu'il dévoilera son vote pour le deuxième tour, mais gardera sa réserve auparavant. Une allergie aux frondeurs Pour autant, d'après ""FOG"", ça ne fait pas un pli: ""Quand on lit, l’entretien, il n’y a aucun doute, il votera Macron. Je vois ça comme ça et quand vous lisez l’entretien il y a quand même une grande liberté de langage parce qu’il a peut-être plus d’aisance qu’autrefois. Sur le problème Macron, il est très prudent mais entre les lignes, on voit qu’il votera Macron parce que ça lui paraît la meilleure solution. Il critique tous les autres sauf Macron"", a-t-il expliqué sur BFMTV. Il faut dire que, comme l'a raconté le journaliste, il existait un puissant répulsif éloignant le président de la République d'un vote en faveur de Benoît Hamon, son ancien ministre et actuel candidat à la présidentielle de sa famille politique: son attitude ""frondeuse"". ""Il est clair que François Hollande en veut beaucoup aux frondeurs. Il pense que les frondeurs ont vraiment tout fait pour lui mener la vie très dure pendant cinq ans et il s’est mis en colère quand je lui ai dit qu’il avait peut-être été trop gentil au début avec eux. (...) Cette opposition intestine permanente, c’est clair qu’il l’accuse de beaucoup de ses problèmes et d’ailleurs il se moque un peu car il dit : ‘Ils n’ont récolté aucun laurier parce que la fin de campagne de Benoît Hamon frise le ridicule’."" ""Il ne faut pas de primaire pour les partis de gouvernement"" pour Hollande Franz-Olivier Giesbert est aussi revenu sur le qualificatif de ""péril"" attribué par François Hollande notamment à la bonne forme de Jean-Luc Mélenchon dans les sondages, bien que Marine Le Pen concentre l'essentiel de ses angoisses: ""C’est une profonde inquiétude, c’est-à-dire qu’on voit bien qu’il redoute un face-à-face de deuxième tour entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen. Et puis, contrairement à beaucoup de personnalités politiques, il pense que Marine Le Pen a une fenêtre cette fois-ci."" Le chef de l'Etat a également évoqué le sujet des primaires. Ce scrutin préliminaire l'avait porté en 2012 mais semble l'avoir fait reculer pour cette édition: ""Il dit : ‘De toute façon, je n’aurai pas pu me présenter à la primaire. J’ai fait une erreur, j’ai pensé qu’il n’y aurait pas de primaire.’ L’idée d’affronter à la tribune, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, les deux frondeurs qui lui ont pourri son quinquennat, je pense que c’était trop pour lui."" François Hollande a d'ailleurs eu un jugement définitif sur ce mode de désignation d'un candidat: ""Il dit : ‘Je pense qu’il ne faut pas de primaire pour les partis de gouvernement, sinon il n’y aura plus de parti de gouvernement’.""" """Aucun doute, Hollande votera Macron"", assure Giesbert" -1 "Y aura-t-il deux groupes de droite à l’Assemblée nationale après les législatives des 11 et 18 juin? Interrogé sur Radio J dimanche à propos de cette éventualité, le député Les Républicains Thierry Solère ne l’a pas exclu. Selon l'organisateur de la primaire de la droite, les élus LR pourraient bien se séparer en deux camps, entre ceux disposés à travailler avec la majorité d’Emmanuel Macron et ceux qui l’excluent absolument. Et de fait, plusieurs raisons pourraient accélérer l'implosion de la droite parlementaire dans les prochains mois. Tour d’horizon. La poursuite de ""l’ouverture"" à droite En nommant des figures de droite au gouvernement (le juppéiste Edouard Philippe à Matignon, Bruno Le Maire et Gérald Darmanin à Bercy), Emmanuel Macron a libéré les forces centrifuges au sein des Républicains. Malgré le mot d’ordre officiel des dirigeants de LR, qui ont dénoncé des ""débauchages"" individuels, le fossé s'est creusé entre ceux qui se disent prêts à travailler avec le nouveau pouvoir et ceux qui assument une franche opposition avec le locataire de l’Elysée. Une fracture stratégique qui en recouvre une autre, idéologique: les premiers sont partisans d’une politique économique libérale et d’une approche progressiste sur le plan des mœurs. Les seconds défendent une ligne plus conservatrice et eurosceptique. En cas de défaite aux législatives, difficile d'imaginer les ""survivants"" de l’Assemblée nationale rester unis. Surtout si Emmanuel Macron remanie son gouvernement en y intégrant de nouvelles personnalités de droite. Jean-Pierre Raffarin semble avoir d’ailleurs déjà acté la séparation. Dans un entretien au Figaro le 22 mai, l'ancien Premier ministre a soutenu l'idée d’un groupe de droite ""pour soutenir les réformes positives"" de l’exécutif. Son nom: ""Les constructifs."" La bataille pour la tête de LR C’est l’autre écueil que Les Républicains vont devoir éviter. Une épreuve à très fort potentiel de division: la bataille pour la présidence de LR, avec le congrès prévu à l’automne 2017. Faut-il rappeler que la dernière scission du groupe parlementaire de la droite a été causée par une élection interne pour la direction du parti? C’était au cours de la guerre Fillon-Copé, en 2012, quand les partisans du premier avaient lâché le groupe UMP pour créer leur propre groupe dissident, le ""RUMP"" (""Rassemblement-UMP""). Ils sont déjà plusieurs à envisager de se lancer à l’assaut de LR. Si François Baroin a confié au Figaro n’avoir ""pas l’intention de concourir au congrès"", plusieurs présidents de région pourraient être tentés d’y aller: Laurent Wauquiez, Valérie Pécresse, Xavier Bertrand ou Bruno Retailleau. À lire : Les Républicains: Wauquiez, Pécresse et Bertrand préparent la guerre des chefs Le premier est celui dont le nom circule le plus ces dernières semaines. Mais sa ligne droitière pourrait pousser les républicains ""Macron-compatibles"" à prendre leur indépendance. Ce lundi, le mouvement Sens commun, le courant interne proche de la Manif pour tous, a annoncé s’engager pour le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Un épouvantail pour des cadres LR comme Nathalie Kosciusko-Morizet ou Christian Estrosi. Dans l’entre-deux tours de la présidentielle, le maire de Nice avait exigé l’exclusion de Sens Commun pour avoir refusé de choisir entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau avaient également été ciritiqués pour n’avoir pas appelé explicitement à voter pour le candidat d’En Marche!. La menace du ""ni-ni"" Comme à chaque élection, la question du désistement face au FN en cas de triangulaire au second tour risque de fracturer le parti de droite. Les turbulences ont d’ailleurs déjà commencé. Le 29 mai, François Baroin a enterré le ""ni-ni"", soit la ligne appliquée par le parti depuis les cantonales de 2011: ""ni FN, ni front républicain"". ""Les désistements devront faire partie de l’entre-deux tours des législatives"", a prévenu le chef de file de LR pour ce scrutin, réclamant au passage qu’En Marche! s’engage dans le même sens. Pas sûr que l’aile droite des Républicains approuvent cette position. Le lendemain de l’annonce de François Baroin, Jean-François Copé, concepteur du ""ni-ni"" au côté de Nicolas Sarkozy, critiquait une consigne ""prématurée"" de la part de son camarade. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Législatives: ces 3 raisons qui pourraient provoquer une scission du groupe LR -1 "L'intervention de Jean-Luc Bennahmias sur l'égalité homme-femme avait plutôt bien commencé. ""Nous sommes un vieux pays de macho, nous avons mis un temps fou à accepter que les femmes aient le droit de vote"", assurait le candidat, interrogé sur la parité. ""Ne pas attendre grand-chose des hommes"" Regrettant qu'à l'Assemblée nationale nous sommes encore ""très loin de la parité"", ""par rapport à cela il ne faut pas attendre grand-chose des hommes"", a d'abord assuré Jean-Luc Bennahmias. ""C'est aux femmes de voir comment elles combattent et comment elles font le travail"", a lancé le candidat, déclenchant des interrogations sur le plateau. Invité à préciser sa pensée, Jean-Luc Bennahmias explique: ""Si les hommes avaient voulu laisser la place aux femmes, ce serait fait mais ce n'est pas fait. Nous devons au niveau de l'Etat, aider à ce que les places en crèche soient augmentées, c'est par les femmes que cela arrivera et qu'elle nous vireront et qu'elles prendront leur place""." Primaire à gauche: Jean-Luc Bennahmias s'embrouille sur la parité -1 "Invité vendredi matin sur BFMTV et RMC, Julien Dray apporte ses idées pour assurer la survie du PS, après la débâcle électorale. D'abord, il n'est favorable à un changement de nom du Parti socialiste. ""Il fut un temps où j'étais pour cette solution"", précise-t-il toutefois, ""parce qu'il fallait se dépasser, etc. Dans le moment actuel, je pense qu'il faut se calmer. Parce que si on vend Solférino (le siège du PS, NDLR) comme on dit, si on change de nom, le risque c'est qu'on n'existe plus ou que pour l'opinion publique, ce soit 'on a mis la clé sous la porte'"". Julien Dray y croit encore: ""Il y a un peuple de gauche qui est attaché à la famille socialiste. Maintenant, l'avenir du Parti socialiste est entre les mains de ses dirigeants et de ses militants. Il faudra un premier secrétaire"", sans se ""précipiter"" sur le choix du successeur de Jean-Christophe Cambadélis, battu dès le premier tour des législatives dans sa circonscription. ""L'envie d'être ensemble"" Julien Dray pourrait-il lui-même prendre la tête du PS? ""A ce stade, je n'aborderai pas aujourd'hui ces questions-là"", balaie-t-il. ""D'abord on débat des idées. Si on commence par les personnes, on ne va pas s'en sortir. Il y a besoin d'un examen profond. (...) Le fossé est immense (entre les vallsistes et les frondeurs, NDLR), mais le débat sert à ça, à voir comment on peut se rapprocher. Je ne suis pas convaincu que les divergences soient aussi importantes que cela"". À lire : Ségolène Royal se dit prête à quitter le Parti socialiste Le porte-parole du PS pour les législatives formule un vœu pour l'avenir, et surtout pour la survie de son parti: ""La question la plus importante pour les socialistes, c'est qu'ils aient envie d'être ensemble. Ca ne sert à rien de diriger le Parti socialiste s'il n'y a pas cette envie, cette solidarité, cette solidarité, si à la fin d'une réunion, il n'y a pas cette envie d'aller manger ensemble, de casser la croûte. Si chacun se sauve à toute vitesse parce qu'il y a les caméras à la porte"". Julien Dray voterait pour Manuel Valls Julien Dray souhaite aussi à une modernisation du PS, appelant à ""une réflexion nouvelle sur ce qu'est un parti"": ""Je pense qu'avec les nouvelles technologies, on peut faire des choses extraordinaires. On peut filmer les réunions d'appartements, on peut filmer les réunions de sections, on peut mettre tout ça en modernité"". Si Julien Dray était un électeur de sa circonscription de l'Essonne, il voterait pour Manuel Valls, ""parce que c'est l'ancien Premier ministre de la République, il a été un camarade, j'ai des divergences avec lui, mais je voterais pour lui, parce qu'on a besoin de sa personnalité à l'Assemblée. Je sais qu'il y a des camarades socialistes qui lui en veulent, qui ont appelé à voter pour La France insoumise""." Les pistes de Julien Dray pour sauver le PS -1 "Décidemment la liste commune UMP-centriste pour les municipales à Paris est dans la tourmente ce week-end. Le président de l'UDI Jean-Louis Borloo a protesté contre la publication d'une première liste de candidats UMP-UDI-Modem. Un peu plus tôt dans la journée on apprenait l'intention de l'UMP Charles Beigbeider de créer une liste dissidente dans la capitale. Jean-Louis Borloo juge que la liste publiée ne respecte pas l'accord passé entre les trois partis le 5 décembre. ""Une liste aujourd'hui a été publiée et ne correspond pas à cet accord"", avec notamment l'absence des noms de quatre candidats UDI, écrit-il dans un communiqué. Une liste publiée par Nathalie Kosciusko-Morizet Il s'agit de la conseillère de Paris Edith Gallois dans le XIIIe arrondissement, où la tête de liste revient, selon la liste, non à elle mais à Fadila Méhal (Modem), et dans d'autres arrondissements, d'Olga Johnson (VIIIe), de Mustapha Saadi (XVIIIe) et de Raoul Delamare (XXe). Cette liste a été publiée samedi matin par Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate de la droite et du centre à la mairie de Paris, Marielle de Sarnez et Christian Saint-Etienne, chefs de file respectivement du Modem et de l'UDI dans la capitale." Municipales à Paris: Borloo parle d'un accord UMP-UDI-Modem pas respecté -1 "C'est l'heure de vérité pour le Rassemblement national (RN). Le parti de Marine Le Pen attend ce mercredi matin à partir de 9 heures la décision de la justice concernant la saisie de deux millions d'euros d'aides publiques, ordonnée en juin dernier par les juges qui enquêtent sur les soupçons d'emplois fictifs au Parlement européen.  Aussitôt cette saisie ordonnée, le RN avait immédiatement fait appel, et crié à ""l'assassinat politique"", comparant cette décision à une ""persécution"". Le parquet général demande la confirmation de cette mesure, inédite pour un parti politique. Dans un scénario favorable au parti, les sommes lui seraient restituées, même si le ministère public décidait de faire un recours. Sinon, l'épreuve de force pourrait se poursuivre devant la Cour de cassation. Plus de 600.000 euros récoltés après un appel aux dons Concrètement, la saisie des subventions a privé le RN d'une partie de l'avance qu'il devait toucher début juillet sur l'aide publique calculée selon ses résultats aux législatives. Depuis l'été, le parti n'a de cesse d'agiter la menace d'un dépôt de bilan. Un appel aux dons a été lancé pour ""payer les salaires"". Selon Marine Le Pen, il a permis de récolter plus de 600.000 euros. Pourquoi cette saisie? Dans leur décision, les magistrats avançaient ""le risque"" que le parti, ""très endetté"", ne s'en serve pour rembourser ses emprunts et ne soit plus en mesure de payer les amendes ainsi que les dommages et intérêts en cas de condamnation à un procès. A huit mois des européennes, l'affaire empoisonne l'ex-Front national, déjà renvoyé en procès pour des soupçons d'escroquerie aux frais de l'État lors des législatives de 2012. Saisis en 2016, les juges soupçonnent le parti et sa présidente d'avoir ""de manière concertée et délibérée"" organisé un ""système de détournement"" des fonds européens réservés à l'emploi d'assistants parlementaires pour faire des économies sur la masse salariale de l'ex-FN, selon leur ordonnance. Le Parlement européen évalue son préjudice à près de 7 millions d'euros entre 2009 et 2017." Saisie de 2 millions d'euros: le Rassemblement national retient son souffle -1 "Il ne souhaite pas que le gouvernement Valls connaisse la même expérience que le gouvernement de Villepin à l'époque du CPE. Mais pour Benoît Hamon, une chose est sûre, il souhaite que la loi sur le travail soit réécrite ou retirée. Comme Martine Aubry ou Daniel Cohn-Bendit, le député PS des Yvelines est signataire de la tribune publiée la semaine dernière pour dire son opposition à la loi El Khomri. ""A ce stade, ce texte nous propose du sang et des larmes"", assure sur BFMTV Benoît Hamon. Assurant que le gouvernement ""peut facilement s'éviter une épreuve de force, notamment avec la jeunesse"", l'élu socialiste se dit ""frappé que l'on ait pas autre chose à proposer que des reculs"". Rappelant au passage que cette réforme du code du travail est seulement soutenue par le ""Medef et la droite"". ""Si le gouvernement poursuit sur le chemin de l'augmentation de la durée du travail, il aura des actes contraires au discours du président au début de l'année"", a-t-il ajouté. Dans le viseur de Benoît Hamon, un cible: Manuel Valls. S'il ne se dit pas ""obsédé"" par le Premier ministre, il lui reproche son ""pessimisme pour la France et pour l'avenir"" et confirme au passage l'existence de deux gauches, justifiant ainsi la tenue de primaire dans son camps en vue de 2017. Le député des Yvelines a également dit avoir ""une pensée"" pour Myriam El Khomri, victime d'un souci de santé ce mardi. ""Elle traverse incontestablement une épreuve, une épreuve politique difficile pour elle"", détaille Benoît Hamon. Et de conclure: ""Elle est difficile surtout quand on se retrouve dans la situation de voir tous ceux qui appartiennent à la même famille politique que vous opposés au texte que vous défendez.""" "Loi Travail: ""A ce stade, ce texte nous propose du sang et des larmes"", assure Hamon" -1 "L'avocat de Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog, a annoncé jeudi qu'il déposerait une plainte pour violation du secret de l'instruction après la publication par Mediapart d'extraits des écoutes judiciaires de conversations entre l'ex-président et lui, mettant implicitement en cause François Hollande. ""Aujourd'hui je vais demander au procureur de la République d'ordonner une enquête et d'identifier quels sont les auteurs de ces violations du secret de l'instruction"", a-t-il déclaré sur Europe 1. ""C'est-à-dire qui a remis à Mediapart les rapports tronqués qui ont été ainsi publiés hier (...) et je pense qu'on devrait sans difficulté pouvoir identifier très facilement le ou les auteurs"", a ajouté Me Thierry Herzog. Herzog et le complot Des extraits de sept écoutes judiciaires, captées entre le 28 janvier et le 11 février et diffusées par le site d'informations, confirment que Nicolas Sarkozy et son avocat se préoccupent alors beaucoup de la décision attendue de la Cour de cassation sur les agendas de l'ancien chef de l'Etat, saisis dans l'affaire Bettencourt et susceptibles d'intéresser les juges dans d'autres dossiers. Me Herzog a réaffirmé n'avoir ""bénéficié d'aucune information privilégiée"" dans l'affaire Bettencourt, dénonçant des ""écoutes tronquées"". ""Mediapart, Edwy Plenel (le fondateur du site, NDLR), ont un avocat, Me (Jean-Pierre) Mignard, qui est également l'ami et l'avocat de M. Hollande"", a relevé au passage le conseil de Nicolas Sarkozy. Les révélations initiales sur les écoutes ""sont faites dans Le Monde, M. Hollande, d'après son agenda, reçoit le soir-même de la parution les deux journalistes qui ont fait ces révélations"", a-t-il poursuivi. ""Les faits semblent parler d'eux-mêmes"", a conclu Me Herzog." Ecoutes de Sarkozy: Me Herzog riposte et promet de porter plainte -1 "Une centaine de manifestants attendaient jeudi matin à Toulouse le président de la République François Hollande. Cette visite dans la ville rose est l'occasion pour le chef de l'Etat de détailler son ""pacte de responsabilité"", proposé aux entreprises avec notamment un allégement des charges patronales en échange de créations d'emplois. Plusieurs ""groupes"" distincts composent ce groupe: une vingtaine se revendique de la ""Manif pour tous"", une quarantaine de la CGT et une vingtaine d'employés de l'entreprise Sanofi qui protestent contre des licenciements à venir." VIDEO - Le comité d'accueil de Hollande à Toulouse -1 """Bien sûr"", Marine Le Pen accepterait un nouveau débat télévisé avec Emmanuel Macron pour la campagne des européennes: ""Pourquoi je ne l'accepterais pas?"". Jean-Jacques Bourdin propose aussitôt de l'organiser sur notre antenne. ""Si vous voulez"", sourit la patronne du Rassemblement national. ""Il n'y aucun problème, vous savez, je n'ai aucun traumatisme à ce sujet"". Marine Le Pen fait ici allusion à son dernier face-à-face en date avec Emmanuel Macron, dans l'entre-deux-tours de la présidentielle, qui l'avait vue perdre pied en direct face au candidat de La République en marche. ""Nous avons beaucoup de choses à nous dire"", assure Marine Le Pen. ""Pendant l'élection présidentielle, les Français n'ont entendu que la musique, et depuis un certain nombre de mois, ils ont maintenant les paroles. Et il semble que les paroles de la chanson ne leur plaisent pas"". A l'approche de la bataille des européennes, Marine Le Pen constate qu'""il y a deux visions de l'Europe"", et est prête à défendre la sienne, face à celle d'Emmanuel Macron. ""Le clivage gauche-droite n'a plus aucun sens. Ce sont les électeurs qui l'ont fait disparaître. Ce sont les électeurs qui ont compris que le choix était entre les mondialistes et les nationaux. C'est eux qui ont compris ce clivage et qui vont le faire revivre aux élections européennes""." Marine Le Pen prête à un nouveau débat télévisé face à Emmanuel Macron -1 "||| >> L'ESSENTIEL • Sarkozy a été mis en examen pour corruption • Son avocat Thierry Herzog est aussi mis en examen • Un entretien enregistré est diffusé à 20 heures par TF1 Mis en examen pour corruption active, trafic influence et recel de violation du secret de l'instruction, dans la nuit de mardi à mercredi, Nicolas Sarkozy a décidé de contre-attaquer, jeudi, sur le terrain médiatique. Il a répondu aux questions d'Europe 1 et TF1. Dans la matinée, le Premier ministre Manuel Valls avait qualifié les faits reprochés à Nicolas Sarkozy de ""graves"". A droite, les ténors de l'UMP n'ont pas eu de mots assez forts pour dénoncer un ""acharnement judiciaire"". Retrouvez ici les dernières déclarations, et tout ce qu'il faut savoir sur l'affaire. 20h28 - ""La question de savoir si on renonce ne se pose pas pour moi, car vis-à-vis de son pays, on a des devoirs"", a expliqué Nicolas Sarkozy. ""J'aurai à décider, après un temps de réflexion, à la fin du mois d'août ou au début septembre, de ce que je vais faire"", a-t-il répondu sur le point de savoir s'il allait se présenter à la présidence de l'UMP. 20h24 - Nicolas Sarkozy ""prend les Français à témoin"" de son innocence et du fait qu'il ""n'a rien à se reprocher"". Distinguant bien l'affaire Bygmalion de celle de ses comptes de campagne rejetés par le Conseil constitutionnel, l'ancien président a expliqué qu'il n'y a ""jamais eu le moindre de système de double facturation dans la campagne de 2012"". 20h18 - ""Monsieur Valls a menti"", assure Nicolas Sarkozy, qui s'est étonné que le Premier ministre soit au courant des faits qui lui sont reprochés et qu'il les ait qualifiés de ""graves"". ""Qu'en sait-il?"", s'est interrogé l'ancien chef de l'Etat. 20h09 – TF1 diffuse l'entretien accordé par Nicolas Sarkozy.  ""Je suis profondément choqué de ce qui s'est passé. Mais si j'ai commis des fautes, j'en accepterais toutes les conséquences"". ""Ne pouvait-on pas me convoquer pour que je réponde aux questions des juges? Devais-je absolument avoir rendez-vous à deux heures du matin avec les deux dames qui m'ont convoqué?"", a-t-il lancé. Il a par ailleurs qualifié de ""grotesques"" les chefs d'accusation. ""Où est le trafic d'influence? Où est la corruption?"" 19h30 - Nicolas Sarkozy poste un message sur Facebook: ""Mes Chers Amis, il est venu pour moi le temps de m'expliquer, de prendre la parole et la nuit dernière qui me fut réservée, m'a convaincu de le faire. Retrouvez cet entretien ce soir à 20h sur TF1 et Europe 1. Avec toute mon affection, NS"". 19h20 - ""Trouvez-vous normal qu'à travers son téléphone, toute l'opposition soit écoutée?"", a réagi Nathalie Kosciusko-Morizet, mercredi soir, au micro de BFMTV. ""On a vu que ces écoutes, madame Taubira en était informée et donc très probablement le ministre de l'Intérieur et le président de la République"", s'est agacée la députée UMP de l'Essonne. 19h10 - ""J'imagine le sentiment de très forte injustice"" de Nicolas Sarkozy, a jugé Nathalie Kosciusko-Morizet sur BFMTV. ""Tous les témoignages doivent commencer un message de soutien à lui, à sa femme, à Carla. [...] Je ne crois pas une seule seconde aux faits reprochés à Nicolas Sarkozy, car je le connais"". ""Je ne sais pas si il y a un cabinet noir à l'Elysée"", a poursuivi la députée UMP mais on peut considérer ""que toute l'opposition a été entendue à travers les écoutes de Nicolas Sarkozy"". ""Cette affaire finira par un non-lieu comme l'affaire Bettencourt"", estime-t-elle enfin. 18h25 - ""Il y a une volonté de m'humilier"". ""J’ai été en garde à vue pendant 15 heures sous la surveillance de policiers, les deux dames qui m’ont donné rendez-vous a deux heures du matin, il y avait une volonté de m’humilier"", a estimé Nicolas Sarkozy dans des propos lus par Nicolas Poincaré sur Europe 1 avant la diffusion de l'entretien qui sera faite à 20 heures sur la radio et sur TF1. L'interview a été enregistrée dans les bureaux de Nicolas Sarkozy vers 17h30 mercredi ""Cahuzac lui n’a pas fait une seconde de garde à vue. Est-il normal qu’on ait choisi une magistrate membre du SM dont l’obession politique est de me détruire?"", s'est-il interrogé en référence à Claire Thépaut. 18h20 - Les premiers mots de Nicolas Sarkozy ont été diffusés sur Europe 1. L'ancien président dénonce une ""instrumentalisation politique d’une partie de la justice"". ""Il y a des choses qui sont en train d'être organisées, les Français doivent savoir. Je suis profondément choqué. Est-il normal que mes conversations soient écoutés puis diffusées par des journalistes?"", a dit Nicolas Sarkozy." "EN DIRECT - Sarkozy: ""Ces chefs d'accusation sont grotesques""" -1 "Invité mardi matin sur BFMTV et RMC à l'heure d'une baisse de sa popularité, Edouard Philippe prévient qu'il ne reviendra pas sur l'abaissement de la limitation de vitesse de 90 à 80 km/h sur les routes secondaires. ""C'est une question dont je sais qu'elle suscite de l'agacement et parfois de la colère"", commence le Premier ministre, pour confirmer aussitôt que ""bien sûr"", il tiendra bon sur la mise en place et le maintien de cette mesure. ""Vous me connaissez, je ne suis pas un fou furieux, je ne suis pas un idéologue, je suis quelqu'un qui écoute, mais je suis aussi quelqu'un de déterminé"". ""Je ne suis pas un fou furieux"" Edouard Philippe appelle à considérer les derniers chiffres de la mortalité routière: ""Je ne me résigne pas au fait qu'il y ait 3600 morts par an sur les routes. Comme moi, quand il y a un accident, un mort, trois morts, vous êtes ému. Et 3600 morts par an, il faudrait s'y résigner? Vingt-cinq mille blessés, qui gardent des séquelles toute leur vie, il faudrait s'y résigner? Moi, ce n'est pas du tout mon genre"". Le Premier ministre assume l'impopularité de sa décision: ""Je sais très bien que quand on a une mesure de sécurité routière, ça râle. En 1973, j'avais deux ans. Je ne me souviens pas du débat sur la ceinture de sécurité (son port obligatoire, NDLR), mais je suis sûr que vous vous souvenez que ça avait râlé dans tous les sens. Pourtant, le gouvernement de l'époque a tenu bon. Il a considéré que c'était l'intérêt des Français, et ça a permis de sauver des vies. Je me place exactement dans cette logique"", se justifie Edouard Philippe." Edouard Philippe ne lâchera rien sur la limitation de vitesse à 80 km/h -1 """Il y a un engagement du président de la République. L'impôt étant voté par l'Assemblée nationale, nous sommes les garants du respect de cette promesse. L'engagement est clair pour l'an prochain, je le répète, nous ne voterons aucun nouvel impôt"", a déclaré Bruno Le Roux, président du groupe PS à l'Assemblée nationale au Journal du Dimanche. Interrogé sur une série de taxes et cotisations qui seront néanmoins appliquées dès 2015, Bruno Le Roux a expliqué qu'il s'agissait ""de mesures prises dans le passé"". ""Le sentiment que l'effort portait trop souvent sur les ménages modestes"" ""Si vous faites la balance entre les hausses et les baisses qui s'appliqueront aux ménages modestes, le résultat leur est favorable"", a affirmé le président du groupe PS à l'Assemblée. Selon lui, ""depuis 2009, ils ont eu le sentiment que l'effort portait trop souvent sur eux. La droite n'avait pas eu le souci de les préserver"". Concernant l'adoption d'une hausse des bases des impôts locaux, il a expliqué qu'il s'agissait ""simplement de maintenir les recettes des collectivités par rapport à l'inflation, pas de leur accorder une enveloppe supplémentaire"". ""Comme toutes les administrations publiques, les collectivités locales doivent faire les efforts nécessaires au redressement du pays"", a-t-il estimé." Les députés PS ne voteront aucun nouvel impôt, assure Bruno Le Roux -1 "Garder la ""conscience pure"" vaut bien une médaille. C'est en tout cas ce que pense la chapelle de la Médaille, sise rue du Bac, près de l'Assemblé nationale. C'est dans cet esprit qu'elle a envoyé une médaille de la Vierge marie à plusieurs députés dont celui de la Seine-Saint-Denis, Razzy Hammadi. Dans la lettre qui accompagne la médaille, Pierre et Elodie Mérand, les expéditeurs, exhortent le député socialiste à s'inspirer de ce don étincelant pour guider son choix le moment venu. Le cadeau ne semble pas avoir fait recette, Razzi Hammadi indiquant dans sont tweet voiloir s'en séparer... A LIRE ABSOLUMENT. Voilà ce que je viens de recevoir dans mon courrier.J'offre la médaille...#mariagepourtous #DirectAN twitter.com/RHammadi/statu... — Razzy Hammadi (@RHammadi) February 6, 2013 Erwann Binet, député de l'Isère, affirme lui aussi avoir reçu l'attribut sacré. A reçu la médaille miraculeuse de Catherine Labour twitter.com/erwannbinet/st... — Erwann Binet (@erwannbinet) February 6, 2013" Mariage homo : une médaille de la Vierge pour guider son vote -1 "Petits fours et soirée de gala pour le FN. La présidente du parti français d'extrême droite Marine Le Pen, désignée par l'hebdomadaire américain Time comme l'une des 100 personnalités influentes du monde, a salué mardi à New York la reconnaissance d'""un mouvement politique important qui monte"". Cette distinction, ""c'est un symbole qu'outre-Atlantique on considère que le Front national est un mouvement sérieux, un mouvement de gouvernement, et que peut-être dans quelques mois il y aura en France des changements importants"", a expliqué Marine Le Pen en arrivant à la soirée de gala en l'honneur de ces 100 personnalités. C'est la seconde fois depuis 2011 que la femme politique est citée dans ce top des influents du Time. ""Comme je suis la seule représentante politique de la France il était de bon ton que je sois présente"", a-t-elle ajouté, à l'entrée du Time Warner Center, à quelques pas de Central Park. ""La dynamique de notre mouvement est en France mais aussi en Europe. (...) Mais ma seule priorité est la France. Croyez moi elle en a bien besoin"", a ironisé la patronne du FN sur le tapis rouge américain. ""La France des oubliés"" à New York Vêtue d'une robe longue bleu nuit et d'une cape de velours noir, elle y a fait une arrivée remarquée sur tapis rouge, un peu après la styliste Diane Von Fustenberg, l'actrice Mia Farrow et le chanteur de country Tim McGraw, et avant la skieuse Lindsey Vonn ou encore l'actrice Julianne Moore. ""Je suis fière pour mon pays, je suis fière que les millions de Français qui font un choix différent de l'UMP et du PS soient présents un peu ce soir"", a également déclaré Marine Le Pen. ""Vous voyez la France des oubliés, ce soir elle n'est pas oubliée"". Entre Obama, Piketty et Kardashian Marine Le Pen a été placée par Time parmi les ""leaders"" du monde, une catégorie où figurent aussi les présidents américain, russe et cubain Barack Obama, Vladimir Poutine et Raul Castro, ainsi que le Premier ministre grec Alexis Tsipras, la chancelière allemande Angela Merkel ou encore le dirigeant de la Corée du Nord Kim Jong-un. L'économiste français Thomas Piketty fait également partie des personnalités retenues, tout comme le pape François, la starlette Kim Kardashian ou encore le patron d'Apple Tim Cook. Cette nomination a été l'occasion pour Marine Le Pen de passer quelques jours à New York, et de visiter la statut de la Liberté notamment, avant de se rendre à la soirée de gala accompagnée de son compagnon Louis Aliot. Un peu de tourisme avant la soirée du @TIME de ce soir. #TIME100 pic.twitter.com/fSz8x4bgXl — Marine Le Pen (@MLP_officiel) April 21, 2015" Petits fours et tapis rouge pour Marine Le Pen à New York -1 "Selon une étude Ifop citée par L’Express, seuls 4,3% des électeurs français juifs avaient voté pour Jean-Marie Le Pen au premier tour de la présidentielle de 2007. C’était peu, et bien en-dessous de la moyenne nationale (10,6%). En 2012, en revanche, ils étaient 13,5% à s’accorder autour du nom de Marine Le Pen. Et visiblement, le Front national espère voir cette tendance se renforcer d’ici à 2017. En effet, une association de type loi 1901 est sur le point de voir le jour selon Le Lab d’Europe 1. Son but: proposer à Marine Le Pen des orientations dans sa relation avec la communauté juive de France et changer l’image du lepénisme parmi celle-ci. Une association ni trop près du FN... ni trop loin Mais attention, pas question de dire que ce collectif est une émanation directe du Front national. ""Ce n’est pas une création du FN mais d’amis du FN et de Marine Le Pen"", explique Louis Aliot, compagnon de la leader frontiste et vice-président du FN. Ancien membre de l’Union des Français juifs et conseiller de Marine Le Pen pour les questions de police durant la campagne de 2012, Michel Thooris, que L’Express affuble du surnom de ""sempiternel juif du Front national"" est pressenti pour prendre la tête de l'association. Il abonde dans le sens de Louis Aliot. Le nouveau collectif, dont les statuts seront bientôt déposés officiellement, ne sera pas lié au Front national mais ""aura toutefois une proximité avec Marine Le Pen. (…) On formulera des propositions pour la campagne présidentielle mais on ne fera pas pression sur Marine Le Pen"", explique-t-il au Lab. Définitivement tournée la page où le président du parti parlait de la Shoah comme ""d’un point de détail"" et s’amusait du nom de Michel Durafour y ajoutant le douteux suffixe ""crématoire""? Pas tout à fait. Marine Le Pen est toujours l’une des rares figures politiques françaises de premier plan à être persona non grata au dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). A l’évidence, l’initiative portée par Michel Thooris, dont le blog du Monde Droite(s) Extrême(s) a révélé les liens avec l’extrême-droite israélienne et le soutien à la très décriée Ligue de Défense Juive, a en partie vocation à damer le pion du CRIF. Michel Thooris s’emporte: ""On a pour objectif de tordre le cou à cette idée selon laquelle le FN ne défendrait pas la communauté juive. Aujourd’hui, il y a une mainmise du CRIF et beaucoup de Français juifs recherchent des solutions politiques alternatives. Car le CRIF ne défend que lui-même et ne représente pas les intérêts de la communauté juive."" Crispations internes Cet intérêt soudain de sympathisants du Front national pour l’électorat juif alors que le parti a, des années durant, ferraillé contre ce qu'il voyait comme du communautarisme, ne plaît pas à tout le monde en interne. Dans les colonnes du Scan du Figaro, Sébastien Chenu, qui s’occupe pourtant des ateliers thématiques du Front national, s’énerve: ""C’est une information à mon sens ridicule."" Pour l'historien Nicolas Lebourg, spécialiste de l'extrême-droite française, l'association proposée par Michel Thooris appartient à la troisième vague de création de collectifs gravitant autour du Front national. Les deux premières, dans les années soixante-dix et quatre-vingt dix, n'ont accouché que de coquilles vides. Celle-ci, selon lui, n'est qu'un nouveau coup de com' qui ne devrait pas perturber la base. ""La fondation de cette association peut être sujet à des discussions, éventuellement vives, entre dirigeants, mais les militants eux se contrefichent de ce genre de thématiques, explique l'universitaire à BFMTV.com. Pour eux, ce qui compte, c'est l'espoir de participer directement aux affaires sous peu, pas la géopolitique. En plus, l'antisémitisme est en net recul actuellement face à l'islamophobie."" Pour parvenir à cette conclusion, Nicolas Lebourg a utilisé le logiciel Alexa, qui permet de suivre l'évolution des fréquentations des sites internet. ""En 2015, à l'exception d'un regain éphémère après les attentats de Paris en novembre, les pages relevant de la sphère soralienne accusaient un vrai trou d'air, a-t-il ainsi remarqué. Leur nombre de visites s'est écroulé."" Nécessités internationales comme nationales Il n’empêche que, pour Marine Le Pen, le calcul n’a rien de grotesque. Si elle désire depuis longtemps se rendre en Israël, les portes de l’État hébreu lui sont pour le moment fermées. Une impasse dont elle ne peut se satisfaire au moment où elle cherche à se bâtir une stature internationale comme l’a montré son récent voyage au Canada. En 2011, un séjour de Louis Aliot en Israël avait tourné au fiasco. Mais c'est surtout certaines franges de l'électorat français que Marine Le Pen pourrait aller trouver dans l'État hébreu. Nicolas Lebourg le dit tout net: ""Pour elle, Israël, c'est la porte d'entrée vers la droite française! Le jour où elle sera reçue à Yad Vashem (mémorial juif consacré aux victimes de la Shoah et situé à Jérusalem), où elle rencontrera une personnalité importante issue de la classe politique israélienne, elle pourra se retourner vers les dirigeants de la droite française et dire: 'Vous ne pouvez plus me traiter d'antisémite!'"" ""Surtout, elle pourra s'adresser plus sereinement aux portions les plus droitières de cette famille politique, qui sont déjà proches des thèses du Front national et souvent adeptes de la théorie du choc des civilisations, ce qui suscite chez elles une sympathie à l'égard des conservateurs israéliens"", précise Nicolas Lebourg. Un nouveau vivier d'électeurs potentiels qui pourraient ainsi renforcer sa position lors de l'élection présidentielle en 2017." Une nouvelle association veut défendre le Front national dans la communauté juive -1 "Comment dénoncer la politique du gouvernement tout en prenant du bon temps? Le Parti communiste français (PCF) organise de vendredi à dimanche sa traditionnelle fête de l'Humanité à La Courneuve, en Seine-Saint-Denis. L'événement sera placé sous le signe de ""la riposte"" alors que la gauche de la gauche, presque unanimement critique envers l'exécutif, a du mal à se fédérer. Repas entre personnalités de gauche Cette Fête doit permettre de donner corps à ""l'alternative politique"" que Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, appelle de ses voeux. ""Le gouvernement mène la France, la gauche dans le mur. Il faut construire d'urgence une alternative politique"", dénonce-t-il. Le patron des communistes organise d'ailleurs samedi un repas avec des ""personnalités de la gauche"", ""des responsables de Vive la gauche, de Maintenant la gauche, d'EELV, de Nouvelle Donne, du Front de gauche et des personnalités"". Suivra dans l'après-midi un débat avec Pierre Laurent, Clémentine Autain d'Ensemble (composante du Front de gauche), Eric Coquerel (Parti de gauche), Emmanuelle Cosse (EELV) et Christian Paul (frondeur du PS). Accords électoraux avec le PS, vote de confiance, place du Front de gauche dans la contestation... Les motifs de dissensions sont nombreux. Kerviel, Scorpions et Massive Attack Jean-Luc Mélenchon devrait lui aussi être présent. Alors qu'il s'est lancé dans une croisade pour la VIe République - il a annoncé jeudi la création d'une plateforme en ligne en ce sens - l'attitude de l'ancien candidat à l'élection présidentielle sera scrutée. Très marqué par la victoire électorale du FN aux élections européennes, il avait critiqué durement la stratégie de ses alliés communistes. ""Le Front de gauche reste le cadre dans lequel mon action politique est inscrite"", a toutefois voulu rassurer Jean-Luc Mélenchon. Jérôme Kerviel sera également présent samedi, a annoncé vendredi le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon qui l'a invité. L'ancien trader sera accueilli samedi à 10h30 sur le stand du Parti de gauche à la Fête de L'Huma qui se tient jusqu'à dimanche à La Courneuve (Seine-Saint-Denis). Symbole des dérives de la finance qu'il dénonce aujourd'hui, Jérôme Kerviel est sorti lundi de prison pour finir sous bracelet électronique la peine à laquelle il a été condamné pour avoir causé 4,9 milliards de pertes à la Société générale. La fête de l'Huma est un rendez-vous politique mais aussi musical. IAM (samedi, 19h40), Alpha Blondy (vendredi, 20h10), Massive Attack (vendredi, 21h40) ou encore Scorpions (samedi, 21h40), Bernard Lavilliers (dimanche, 17h30) se succéderont sur la fameuse grande scène (programme ici)." Fête de l'Huma: VIe République, Kerviel et Massive Attack au programme -1 "Après avoir lancé sa campagne en Paca en vue des régionales de décembre prochain, Marion Maréchal-Le Pen constitue désormais son équipe. Philippe Vardon, ancien porte-parole des jeunesses identitaires et régionaliste niçois, pourrait en faire partie et intégrer la liste du Front national. ""Ce n'est pas exclu"", réagit la députée FN sur BFMTV et RMC. ""Il représente un poids électoral certain. Il a beaucoup évolué, il est très apprécié par les Niçois. Il est très attaché à sa région mais il n'est pas régionaliste: sinon il ne pourrait pas faire partie de notre équipe de campagne"". Des apparitions remarquées A l'automne 2013, Gilbert Collard avait expliqué au Monde que Marine Le Pen ""ne souhaitait pas"" que Philippe Vardon soit adhérent du Rassemblement bleu Marine. Les choses semblent avoir évolué depuis. Philippe Vardon, ancien président du groupe ""Nissa Rebela"", se dit officiellement ""soutien de Marine Le Pen"". Ces derniers temps, il a fait quelques apparitions remarquées, notamment dans le cortège de la manifestation du FN le 1er mai dernier. Comme le signale Le Lab, l'intéressé a expliqué à Nice-Matin être ""dans une démarche d'union"". ""J'attends avec intérêt le lancement de la campagne de Marion Maréchal-Le Pen, le projet qui sera porté et les hommes choisis dans les Alpes-Maritimes"", avait-il assuré." Régionales: un ex-identitaire dans l'équipe de campagne de Marion Maréchal-Le Pen? -1 """Notre ennemi n'a pas de tabou, pas de limite, pas de morale, pas de frontière"". ""Nous ne pouvons plus perdre de temps. C'est la guerre. Il n'y a pas d'autre choix que de la mener et de la gagner."" Nicolas Sarkozy a réagi dans une déclaration martiale mardi à l'attaque terroriste dans l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray en Seine-Maritime, au cours de laquelle un prêtre a été assassiné et une autre personne très grièvement blessée. ""Arguties juridiques"" VS ""Etat de droit"" ""Les arguties juridiques, les précautions, les prétextes à une action incomplète ne sont pas admissibles. Je demande au gouvernement de mettre en œuvre toutes les propositions qui nous avons présenté depuis des mois sans délai"", a affirmé le président du parti Les Républicains et vrai faux candidat à la primaire de droite, sans en citant une seule. ""Cette situation doit nous conduire à la plus grande lucidité et à enfin comprendre que nous devons changer profondément la dimension, la mesure, la stratégie de notre riposte"", a-t-il dit lors d'une déclaration au siège de LR mardi . À lire : Attentat de Nice: la droite s'en prend à ""l'Etat de droit"" et à la Constitution A l'inverse de la droite qui s'en prend à l'Etat de droit et à la Constitution depuis quelques jours, Manuel Valls et François Hollande ne cessent de rappeler qu'ils ne sortiront pas du cadre de la loi. ""Le risque serait de céder sur nos libertés sans rien gagner sur notre sécurité. Jamais jusqu'au terme de mon mandat, je ne considérerai l'Etat de droit comme un obstacle car ce serait la fin de l'Etat"", déclarait ainsi le Président la semaine dernière. L'unité nationale aux oubliettes ""Ce que veulent faire ces terroristes, c'est nous diviser. (...) C'est pourquoi, nous devons être dans une cohésion, dans un ensemble, dans un bloc que personne ne doit pouvoir fissurer"", a à nouveau appelé François Hollande mardi, comme après l'attentat à Nice. >>> Suivez notre direct sur Saint-Etienne-du-Rouvray ici Mais il n'y aura pas eu d'unité nationale du tout cette fois.  Quelques minutes seulement après l'annonce d'une prise d'otages en l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray et de l'assassinat d'un otage, la classe politique a rapidement réagi par l'intermédiaire des réseaux sociaux. ""Tout ce qui aurait dû être fait depuis 18 mois ne l'a pas été"", assurait déjà Nicolas Sarkozy après l'attentat de Nice, tout en présentant des mesures qui n'auraient été d'une quelconque  efficacité pour empêcher ce drame. Si la tonalité était la même que la déclaration de mardi, il avait attendu trois jours pour s'exprimer. À lire : Prise d'otages à Saint-Etienne-du-Rouvray: émoi et colère dans la classe politique" "Saint-Etienne-du-Rouvray: ""Nous devons être impitoyables"", réagit Nicolas Sarkozy" -1 "En plus de s'être mis à dos ses partenaires libéraux européens, Nathalie Loiseau va sans doute devoir se raccommoder avec certaines personnalités issues de La République en marche. Celle qui l'a remplacée au Quai d'Orsay, Amélie de Montchalin, a réagi sur France Inter à son ""off"" catastrophique au Parlement européen, dévoilé il y a quelques jours. .@AdeMontchalin : ""Les propos [de Nathalie Loiseau] posent question, l'esprit dans lequel on veut travailler en Europe c'est un esprit d'union, de compromis, de consensus"" #QuestionsPol pic.twitter.com/hXtrMywgwW — France Inter (@franceinter) June 16, 2019 Sans condamner les propos de l'eurodéputée, qui a dû renoncer à briguer la présidence du groupe libéral-centriste Renew Europe, la secrétaire d'État admet toutefois qu'ils ""posent questions"". Un euphémisme qu'elle précise dans la foulée: ""L'esprit dans lequel on veut travailler en Europe, c'est un esprit d'union, c'est un esprit de compromis et c'est un esprit de consensus."" Initiative critiquée Parmi les commentaires acerbes de Nathalie Loiseau qui ont été relayés, l'un visait la secrétaire d'État, qui a pris sa succession lorsqu'elle est devenue tête de liste LaREM pour les élections européennes. Elle répondait à une question sur la volonté d'Amélie de Montchalin de convier, à Paris, l'ensemble des eurodéputés élus le 26 mai, y compris ceux issus du Rassemblement national. ""Une démarche républicaine qui interroge effectivement (…). Je pense que c’est bien d’avoir essayé mais je n’y crois pas, je n’ai jamais travaillé comme cela"", jugeait Nathalie Loiseau. Comme l'a rapporté Le Point, l'initiative d'Amélie de Montchalin n'a pas accouché d'un franc succès: une bonne moitié de délégation française a snobé le séminaire, qui s'est déroulé le 7 juin dans les locaux du ministère de la Santé. Plusieurs eurodéputés RN ont répondu présent, tout comme la quasi-totalité des LaREM, mais l'ensemble des socialistes, des insoumis et des écologistes ont refusé d'y assister. Un Parlement ""extrêmement codifié"" Sur les propos de Nathalie Loiseau, la secrétaire d'État a refusé d'aller plus en détail. Après tout, ce sont surtout ses coups de griffes visant d'autres leaders européens qui ont sérieusement écorné son image et l'ont contrainte d'abandonner le leadership du groupe parlementaire. ""C'est des propos en 'off', je n'étais pas dans la pièce, (...) je ne vais pas commenter plus au-delà ces propos"", a-t-elle prévenu. Amélie de Montchalin a tout de même ajouté que les primo-élus présents à son séminaire, sans préciser lesquels, avaient pour objectif de ""comprendre comment fonctionne"" le Parlement européen, ""qui est extrêmement codifié"". Un détail qui, peut-être, avait échappé à Nathalie Loiseau le 5 juin, lorsqu'elle était face à des journalistes." La secrétaire d'État Montchalin tacle gentiment Loiseau au sujet de ses propos au Parlement européen -1 "Faire taire les polémiques récurrentes en renforçant la ""fiabilité"" des chiffres et en évitant les manipulations. C'est le but affiché du gouvernement, qui lance mardi un nouvel outil statistique de la délinquance, promis en 2012 par Manuel Valls. Le Premier ministre en a confié les rênes à un inspecteur général de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), François Clanché, qui a présenté lundi à la presse sa méthodologie. Mardi, sur son site InterStats, seront publiés les premiers chiffres tirés de ce nouvel outil. Données ""significatives"" dans neuf domaines Les statisticiens du ministère de l'Intérieur ont décidé de ne retenir, a dit François Clanché, que les données leur paraissant ""significatives"" dans la délinquance. Il a retenu ""neuf domaines"", parmi lesquelles les homicides, les vols (avec armes, violents sans armes, sans violence contre des personnes, de véhicules, dans des véhicules ou d'accessoires de véhicules), les coups et blessures volontaires. S'ajoutent les cambriolages dans les logements qui ont connu ces dernières années une envolée et contre lesquels le gouvernement a lancé un plan qui a fait baisser, selon lui, leur nombre. En septembre 2014, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a installé place Beauvau le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) promis en 2012 par son prédécesseur Manuel Valls. Il s'agissait selon eux de mettre fin à la ""politique du chiffre"" qu'ils imputaient au précédent gouvernement de droite et aux ""manipulations"" des données de la délinquance. Le gouvernement socialiste était alors régulièrement attaqué sur son bilan par la droite à l'occasion de la publication officielle des chiffres. Il avait promis de ""moderniser"" la publication des chiffres toujours basée sur ""l'état 4001"", l'outil statistique très ancien classifiant les infractions en zones police et gendarmerie, sur plus d'une centaine d'agrégats, à partir des plaintes reçues. Bernard Cazeneuve avait décidé, pour la première fois, d'intégrer les chiffres ""dans le champ labellisé de la statistique publique"". ""Garantir la sincérité"" des chiffres Le SSMSI a pour mission de ""garantir la sincérité"" et la ""fiabilité de la production des données statistiques"" de son ministère comme ce qui est fait couramment pour celles de la dette publique de la France ou du chômage. La comparaison se fera mois après mois, et aussi année après année, a détaillé François Clanché, et seront analysées les tendances de ces phénomènes qui sont ""saisonniers"". Le statisticien a insisté sur le fait que la ""délinquance enregistrée"" par policiers et gendarmes ""n'est pas l'insécurité vécue"". Il renvoie aux enquêtes de ""victimisation"" réalisées depuis 2007 auprès des Français - sur leur ressenti de la délinquance - par l'Insee et l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). Il promet la ""transparence"" et ""l'indépendance"". Interrogé sur le fait que les viols par exemple n'ont pas été retenus dans cet outil et que de nombreux agrégats ont disparu, il a relevé que seules 5% des victimes portent réellement plainte pour les premiers. ""On ne cache rien du tout"", a-t-il assuré par avance en réponse à d'éventuelles critiques." Délinquance: le gouvernement promet des chiffres plus fiables -1 "BFMTV vous révélait mardi que Manuel Valls était accompagné par deux de ses fils lors de l'aller-retour à Berlin samedi pour assister à la finale de la Ligue des Champions de football. L'entourage du Premier ministre a beau expliquer qu'il s'agissait bien d'un déplacement officiel et que Manuel Valls avait assisté à la finale FC Barcelone-Juventus Turin à l'invitation du président de l'UEFA, la polémique enfle. Deux députés de l'opposition ont d'ailleurs fait plusieurs allusions sur ce sujet à l'Assemblée nationale, mardi. ""Je ne vais pas vous parler de Berlin"", a ainsi lancé Laurent Furst en préambule d'une question sur le chômage. ""Le sport a un rôle très important, grâce aux grands événements que nous allons accueillir en France et le rôle du chef du gouvernement est de soutenir ces grands rendez-vous pour la France. Et je continuerai à le faire parce que c'est important pour l'image du pays, pour l'attractivité, pour la compétitivité et pour les emplois. Pas de polémique, restons sur l'essentiel"", s'est défendu Manuel Valls. À lire : Valls à Berlin: le Premier ministre accompagné de deux de ses enfants ""Il aurait dû payer dès le départ"" Interrogé plus tôt sur BFMTV, Claude Goasguen estime que l'hôte de Matignon ""s'est pris les pieds dans le tapis"". Le député Les Républicains (ex-UMP) considère que ""la méthode n'est pas conforme à la vertu signalée par le gouvernement depuis quelques années. Il aurait dû payer dès le départ."" Son collègue Daniel Fasquelle va plus loin et ""demande qu'il rembourse à l'Etat français ce qu'a coûté ce déplacement"". Le député Les Républicains ""une faute de comportement d'une exceptionnelle gravité surtout quand on a un bilan aussi catastrophique que le sien"". Enfin à gauche, Olivier Falorni considère que Manuel Valls n'a volé personne, mais l'éthique voudrait que le transport des deux enfants soit assuré par le Premier ministre, qu'il paie pour ses deux enfants""." "Voyage à Berlin: ""Pas de polémique, restons sur l’essentiel"", se défend Valls" -1 "Le Soir BFM est désormais terminé, merci d'avoir participé. Vous pouvez continuer à donner votre opinion et à animer le débat dans les commentaires. François Hollande et la Grande Guerre de 14-18. Le président a ouvert jeudi les commémorations de la Grande Guerre. Une intervention au cours de laquelle il a dévoilé les grands rendez-vous commémoratifs qui rythmeront l'année 2014 et fait un geste en direction des fusillés. Emmanuelle Cronier, membre du Conseil scientifique de la mission du centenaire de la Première guerre mondiale reviendra sur les principales déclarations du président à 22h30. Plus tard, à 23h05, Bruno Jeudy, rédacteur en chef du service politique du JDD, et Denis Pingaud, conseiller en communication, analyseront l'intervention de François Hollande. Posez-leur vos questions ici. L'entrée réussie de Twitter à la Bourse de New York. Twitter démarre en trombe. Peu après son début de cotation à la Bourse de New York, l'action du réseau social s'échangeait à plus de 46 dollars, soit un bond de près de 80% comparé au prix de 26 dollars qui avait été fixé mercredi soir. A 17 heures (heure française), le titre s'est même échangé à 49,80 dollars, soit une augmentation de 90%. Anthony Morel, journaliste hi-tech de BFM Business, revient sur cette envolée spectaculaire. Réagissez ici. Participez aussi aux débats sur Twitter, #LeSoirBFM: Tweets concernant ""#lesoirbfm""" "BFMTV LIVE: vous avez participé au ""Soir BFM""" -1 "Un jour après la confirmation que le corps retrouvé dans la Loire lundi est bien celui de Steve Maia Caniço, disparu le 21 juin dernier à Nantes, plusieurs voix se sont levées dans l'opposition, notamment à gauche, pour pointer la responsabilité du ministre de l'Intérieur dans cette affaire. ""J'ai pleinement confiance en lui"" En déplacement à Palaiseau, dans l'Essonne, ce mercredi, le Premier ministre Edouard Phillipe a assuré que Christophe Castaner '""n'est pas fragilisé"" et qu'il a ""par définition le soutien du Premier ministre"". ""J'ai pleinement confiance en lui. Nous sommes mobilisés, à la tâche, pour n'accuser personne et ne dédouaner personne. Ce que nous souhaitons c'est que la transparence soit faite, que les faits soient établis et que les responsabilités soient tirées"", a-t-il poursuivi. ""Faire toute la transparence"" Christophe Castaner, également présent, a lui aussi pris la parole, affirmant que ""ce qu'il compte c'est de faire toute la transparence. Nous portons cette exigence de transparence et de vérité. C'est d'abord une demande de la famille, elle est légitime, mais c'est aussi une demande des Français"". Après le rapport de l'IGPN sur la disparition de Steve Maia Caniço, dont les conclusions ont été publiées mardi, une enquête de l'IGA a été réclamée par Édouard Philippe. Ses résultats seront rendus publics." "Mort de Steve Maia Caniço: face aux critiques visant Castaner, Philippe apporte ""tout son soutien"" au ministre" -1 "Pierre Moscovici était ce jeudi matin l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC. Bien que volontairement éloigné de la scène politique nationale, le commissaire européen aux Affaires économiques et financières a évoqué l'avenir du Parti socialiste, dont il est toujours membre. Le 15 mars prochain, un premier scrutin doit avoir lieu pour le poste de premier secrétaire du PS, avec 4 candidats sur la ligne de départ. Pierre Moscovici a annoncé qu'il voterait parmi eux pour Olivier Faure. Le député, qui fait figure de favori, est soutenu notamment par Martine Aubry. ""Il m’a semblé qu’Olivier Faure était la personnalité la plus ouverte"", a expliqué l'ancien ministre de l'Economie. Il espère que le PS ""se redresse"" ""Je ne m'immisce pas dans la vie du parti"", a insisté Pierre Moscovici. ""Ce que je souhaite c’est que le PS se redresse"", a-t-il poursuivi, estimant que ce redressement serait ""bon pour la gauche et pour le pays."" Les quatre candidats, parmi lesquels se trouvent aussi Stéphane Le Foll, l'ancien ministre de l'Agriculture, et les députés Emmanuel Maurel et Luc Carvounas, ont débattu mercredi soir sur LCI." "Election au PS: ""je voterai Olivier Faure"", annonce Pierre Moscovici" -1 "Selon Le Canard enchaîné à paraître ce mercredi 15 février, le parquet de Nanterre a lancé une enquête pour fraude fiscale contre Thierry Solère. D'après nos informations, le porte-parole de François Fillon a déjà déclaré qu'il porterait plainte pour diffamation contre l'hebdomadaire satirique. Il affirme également avoir ""toujours déclaré ses revenus"" et être aujourd'hui ""à jour de ses impôts"". Enquête pour fraude fiscale entre 2010 et 2013 Selon le journal, le porte-parole est suspecté de fraude fiscale et se trouve actuellement sous le coup d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Nanterre. Déjà en septembre 2016, Mediapart avait révélé qu'une plainte pour fraude fiscale avait été déposée par Bercy à l'encontre du député, auquel Les Républicains avaient confié l'organisation de leur primaire. Lors d'un contrôle fiscal en juillet 2016, les fonctionnaires auraient découvert une importante fraude: selon les premiers éléments de l'enquête, Thierry Solère a omis de régler une partie de ses impôts sur le revenu de 2010 à 2013, ainsi que la taxe foncière de la dernière année. La procureure de Nanterre, Catherine Denis, a confirmé à L'Express l'ouverture de cette enquête en septembre 2016. De son côté, Thierry Solère se dit victime d'une ""chasse à l'homme"". ""Je vois bien que le Canard enchaîné poursuit la chasse à l'homme. Il recycle avec six mois de retard un vieux papier de Mediapart sur lequel j'avais déjà eu l'occasion de m'exprimer. Je suis à jour de mes impôts. J'avais déjà eu un redressement fiscal sur lequel j'avais communiqué avant mes activités parlementaires, qui n'avait donné lieu à aucune pénalité pour fraude fiscale. Je n'ai aucune phobie administrative et tous les autres faits qui sont dans le Canard sont absolument faux"" assure le porte-parole de François Fillon sur BFMTV. Un possible conflit d'intérêts Le champ de l'enquête aurait été ensuite élargi à un possible conflit d'intérêts. Thierry Solère a en effet été salarié du groupe Chimerec, spécialisé dans le traitement des déchets, dans les Hauts-de-Seine particulièrement. Il était alors chargé du “conseil en stratégie pour la France et l’international”, pour... 12.000 euros brut mensuels. Pourtant, un dirigeant de la boîte explique au Canard enchaîné ne l'avoir ""jamais vu"". Sur ce point Thierry Solère a assuré que son travail pour Chimirec était parfaitement ""vérifiable"" et ""connu"". La femme du député dans le viseur La femme de Thierry Solère est également dans le viseur de la police judiciaire selon l'hebdomadaire. En plus d’être l’attachée parlementaire, rémunérée à 4 400 euros nets par mois en 2012, de son mari, celle-ci travaille pour une société de conseil, Lerins Communication, qui a dégagé 200.000 euros de bénéfices non commerciaux. [La période n'est pas précisée]. Pourtant, dans ces deux dernières déclarations d'activité, le député ne fait mention que du poste d'attachée parlementaire de sa femme. Thierry Solère s'est défendu auprès de BFMTV, affirmant que son épouse ne travaillait plus dans le conseil depuis ""plus de dix ans"". Election présidentielle: les candidats 2017 Emmanuel Macron Marine Le Pen Nathalie Arthaud Benoît Hamon Michèle Alliot-Marie La boîte à Sondages Nicolas Dupont-Aignan Jacques Cheminade Philippe Poutou François Fillon Jean-Luc Mélenchon Résultats de l'élection présidentielle" Accusé de fraude fiscale, Thierry Solère va porter plainte contre le Canard enchaîné -1 "Aux grands maux les grands remèdes? Les Français plébiscitent, comme cela est advenu en Italie, le scénario d'un gouvernement national à en croire un sondage paru dimanche dans le JDD. Mais hormis François Bayrou, pour qui ""c'est réaliste"", une majorité de responsables politiques interrogés dimanche l'ont exclu. François Bayrou lui, y croit Créer un gouvernement d’union nationale, tel est le leitmotiv du Modem depuis bien longtemps. Le sondage Ifop de dimanche vient conforter les idées du parti centriste alors que près de quatre Français sur cinq se déclarent favorables à cette idée de dépassement des clivages de la vie politique. Pour François Bayrou, ""si la ligne politique est celle en laquelle je crois. J’assumerai mes responsabilités"", assure François Bayrou. ""C'est possible, réaliste et ça s'imposera comme en Italie"", insiste-t-il encore. Il faut dire que le leader du MoDem arrive en tête d'une liste de six personnalités dont l'entrée au gouvernement serait souhaitable en cas de remaniement. Il recueille ainsi 47% d'opinions favorables devant Martine Aubry à 37%, talonnée par Louis Gallois à 34%. A droite quelques rares voix favorables, sous conditions Rare membre de l’UMP à partager cette idée: Benoist Apparu. Selon lui, François Hollande n’a plus de légitimité suffisante pour faire passer les réformes, il préconise donc un choc politique: ""On a une situation exceptionnelle, il faut une réponse exceptionnelle"". Avant de nuancer: ""ce n'est pas un mode de gouvernance auquel je crois de façon traditionnelle parce que ça fait monter les extrêmes, mais là, pour dix mois, oublions nos querelles pour mener à bien ces réformes"". Marine Le Pen a affirmé quant à elle qu’elle formerait ""probablement"" un gouvernement d’union nationale si elle arrivait au pouvoir dans le contexte actuel. En revanche, la présidente du Front national exclut toute participation à un gouvernement dirigé par un représentant de la majorité socialiste actuelle. La gauche au pouvoir très largement contre Pour Michel Sapin, le ministre du Travail, un gouvernement gauche-droite est inadapté au système politique français. Le mode de scrutin actuel créant déjà une majorité solide à l’Assemblée nationale, il n'en voit pas la nécessité. Même analyse pour Vincent Peillon, ministre de l'Education nationale. Cette union nationale ""n'a pas de sens"", a-t-il dit au Grand jury RTL-Le Figaro-LCI. ""Il y a une majorité aujourd'hui, qui est forte"" et ""a voté notre programmation budgétaire"", ""il n'y a pas de raison"" de l'envisager. Chez les Verts, on rejette aussi cette idée. ""On dit qui comment, mais on ne dit pas pourquoi faire"", tranche Cécile Duflot, la ministre du Logement. ""Parce que si on dit pourquoi faire, on va se rendre compte que sur un certain nombre de réformes structurelles, on n'est pas d’accord. Donc, on n'est pas dans un gouvernement quand on est en désaccord sur le fond"", explique-t-elle encore. A LIREZ AUSSI: >> Près de 4 Français sur 5 pour un gouvernement d'union nationale >> Au pouvoir, Le Pen formerait un gouvernement d'union nationale >> Italie: un gouvernement de coalition est formé avec le parti de Berlusconi >> Gouvernement d'union nationale: Hidalgo veut rassembler, NKM ironise" Gouvernement d'union nationale: les politiques le souhaitent-ils? -1 "Invité mardi matin sur BFMTV et RMC, Frédéric Mitterrand, ancien ministre de Nicolas Sarkozy, ne voterait pas pour lui en 2017, si ce dernier était candidat à la présidentielle. ""Nos chemins se sont séparés. (...) Je trouve que l'évolution du parti Les Républicains contrevient à beaucoup de choses auxquelles je tiens"". L'écrivain poursuit: ""Je pense que François Hollande sera réélu. Moi je suis très hostile au Hollande bashing. Ce n'est pas Hollande qui est mauvais, c'est la France qui est dans un état mauvais"". Frédéric Mitterrand n'est pas choqué par la une du premier numéro de cette année 2016 de Charlie Hebdo, qui représente Dieu armé d'une kalashnikov: ""Je ne sais pas qui c'est, je ne l'ai même pas reconnu. De toute façon ils font ce qu'ils veulent, il n'y a rien à dire"". Les commémorations vont se multiplier, un an après les attentats: ""Le président Hollande est dans son rôle"", juge l'ancien ministre, ""il est normal qu'on se souvienne de tous ces gens qui sont morts dans des conditions atroces"". ""Michel Galabru était un ogre"" Frédéric Mitterrand a voulu saluer la mémoire de Michel Galabru, mort lundi à 93 ans: ""Il a travaillé jusqu'au bout"". ""Michel Galabru c'était un ogre qui mangeait des textes. (Il avait) cette manière de prendre des textes quels qu'ils soient, et de se les approprier pour que ça devienne du Galabru. Alors savoir s'il y a eu des bons ou des mauvais films, peu importe. Il a eu une carrière fantastique! Quand on parle des mauvais films, on cite les Gendarmes. Mais les Gendarmes ça a fait rire des millions de Français (...). En dehors de ça a fait au moins une quinzaine de grands rôles extraordinaires"". Frédéric Mitterrand se souvient notamment de son rôle dans Uranus, de Claude Berri. L'ancien ministre de la Culture se souvient aussi de Michel Delpech comme d'""un homme merveilleux"". Michel Delpech, ""c'était la chanson française. Il y a toujours une chanson de Michel Delpech pour une situation que l'on connaît. Ce sont des gens que j'admire énormément""." "Frédéric Mitterrand: ""Je ne voterai pas pour Nicolas Sarkozy en 2017""" -1 "François Hollande, chahuté sur le plan intérieur, est arrivé dimanche pour trois jours en Israël. Il a été accueilli à sa sortie de l'avion par son homologue israélien Shimon Peres et le Premier ministre Benyamin Netanyahu. Il se rendra également dans les territoire palestiniens. Le chef de l'Etat espère peser sur le processus de paix alors que la France apparaît au côté des Israéliens face à l'Iran. Pour cette longue visite à l'étranger, il tentera aussi de relancer des relations économiques et commerciales jugées à Paris ""guère à la hauteur de la qualité de la relation politique"". Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a fait savoir cette semaine qu'il attendait ""impatiemment"" François Hollande, qualifié d'""ami proche d'Israël"". Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, à la manoeuvre pour hausser le niveau d'exigences dans les négociations multilatérales avec Téhéran sur son programme nucléaire, est également très attendu. Mais l'évasion de l'otage français Francis Collomp a légèrement perturbé le programme du ministre, qui est parti immédiatement accueillir l'ingénieur au Nigeria. Solution à deux Etats Sur le dossier israélo-palestinien, François Hollande entend ""encourager"" les deux parties à réaliser les ""compromis"" et ""efforts nécessaires"" pour surmonter leurs dissensions. L'Elysée reconnaît par ailleurs que ""l'engagement personnel"" du secrétaire d'Etat américain John Kerry est déterminant dans les fragiles négociations de paix rouvertes il y a trois mois. C'est cet ""esprit d'encouragement et d'espoir"" qu'il fera valoir, lors de ses rencontres avec les dirigeants israéliens, lundi à Ramallah avec le président palestinien Mahmoud Abbas ou mardi devant la Knesset, le Parlement israélien. Persuadé de ""l'influence"" de la France dans la région, le Président, accompagné d'une demi-douzaine de ministres, plaidera pour ""une solution à deux Etats"" avec des garanties de sécurité pour Israël et de viabilité pour le futur pays des Palestiniens. Il devrait à nouveau dénoncer la poursuite de la colonisation juive des Territoires palestiniens qui menace les pourparlers de paix. Des relations économiques ""médiocres"" A Israël, a-t-on précisé dans l'entourage du chef d'Etat, il adressera cependant un ""message d'amitié, fort et sans retenue"" mais aussi de ""soutien au développement économique, culturel ou scientifique et à son insertion dans la communauté internationale"". Les flux commerciaux entre les deux pays s'élevaient en 2011 à 2,3 milliards d'euros, la France n'étant que le 11ème fournisseur d'Israël. Une quarantaine de dirigeants d'entreprises comme Alstom, Arianespace ou Vinci seront du voyage, au cours duquel François Hollande, Benjamin Netanyahu et le président Shimon Peres inaugureront, mardi à Tel Aviv la 2ème Journée de l'innovation Israël-France. Le président français multipliera les visites symboliques. Il se recueillera sur les tombes du fondateur du mouvement sioniste Theodor Herzl et de l'ex-Premier ministre assassiné Yitzhak Rabin. Il visitera Yad Vashem, le mémorial de la Shoah, et déposera une gerbe au mausolée de Yasser Arafat, à Ramallah. Au dernier jour de sa visite, il se recueillera sur les tombes de quatre victimes de l'attentat perpétré par Mohamed Merah à l'école Ozar Hatorah de Toulouse dans le sud-ouest de la France." François Hollande en Israël sur fond d'intransigeance à l'égard de l'Iran -1 "Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. Mercredi, le conseil d’administration de l’Institut Gustave-Roussy de Villejuif, prestigieux centre anti-cancer, a donné un avis défavorable à la nomination de Frédéric Varnier au poste de directeur général adjoint de l’établissement. Ancien secrétaire général du Centre hospitalier Sud Francilien, en Essonne, il figurait parmi une liste de candidats présélectionnés par l’Institut. Oui mais voilà, il a été proposé à ce poste par Marisol Touraine, la ministre de la Santé, dont il est membre du cabinet. Une proposition vécue par le conseil d’administration de l’Institut comme une ingérence ministérielle: ses membres accusent la ministre de vouloir ""imposer"" son candidat. Une proposition qui s’inscrit dans le bal des recasages qui ont lieu un peu partout dans les ministères, à quelques mois seulement de la fin du quinquennat de François Hollande. Ces mouvements se produisent depuis plusieurs mois déjà et ne concernent pas que la gauche. Ils ont lieu avant chaque élection majeure. ""Candidate du gouvernement"" Marisol Touraine a défendu son candidat, arguant notamment que ""ses compétences n'étaient pas en cause"". Et le conseil d’administration, dont l’avis n’est que consultatif, a insisté sur le caractère apolitique de sa décision. ""Ce n'est pas une attitude politique, c'est une attitude qui vise à faire le bon choix pour Gustave-Roussy et pour les malades"", a expliqué à l'AFP Jean-Pierre Davant, membre du conseil d'administration de l'Institut. ""Le candidat qu'elle propose, il a fait du cabinet, il n'a jamais dirigé un hôpital quelconque. Secrétaire général ce n'est pas directeur"", a-t-il argumenté. Outre Marisol Touraine, la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal a été critiquée pour avoir, en novembre, ""imposé"" son conseiller budgétaire à l’Ademe, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, comme l’a révélé Le Parisien. ""Le poste avait été laissé vacant pendant plusieurs mois pour préparer son arrivée"", précise le quotidien, qui note que son ancienne directrice de cabinet, Elisabeth Borne, a pris la tête de la RATP en 2015. Elle était la ""candidate du gouvernement"" pour ce poste. Vers la fonction publique, mais pas seulement A l’approche de la fin du mandat de leur ministre, les membres de cabinets, qu’ils soient conseillers, directeurs ou chefs, sont tous sur la sellette, mais tous ne sont pas ""recasés"". Comme le relève Le Monde, entre le 1er juin et mi-septembre, 57 membres de cabinets et de la présidence de la République ont quitté leurs fonctions. Un chiffre qui serait en hausse par rapport aux autres années, puisque pour 2011, sur une période identique, on ne comptait que 28 départs. D’après le quotidien, ces reclassements se font vers la fonction publique principalement. Cela concerne aussi bien l'Elysée que les ministères, puisque, comme le note le journal, sur les 37 collaborateurs qui entouraient François Hollande au début de son mandat, ""il n'en reste qu'une poignée"". Beaucoup de nouveaux arrivants à la Mairie de Paris Cette pratique pourtant générale est en tout cas dénoncée, en particulier par la droite. Dans une interview au Figaro, un élu parisien du parti Les Républicains, Pierre-Yves Bournazel, pointe ainsi l’arrivée de plusieurs anciens collaborateurs du gouvernement à la Mairie de Paris. ""Tout cela n'est pas illégal, mais les Parisiens ont le droit de connaître clairement les choix qui sont faits par Anne Hidalgo pour diriger l'administration de leur ville"", avance-t-il. Des critiques balayées par la Mairie de Paris, qui insiste sur l'importance donnée aux compétences des nouveaux recrutés. ""Avoir travaillé dans un cabinet ministériel ne doit pas vous interdire de travailler pour la Ville. Et quand vous regardez la proportion, on ne peut pas parler de politisation. D'ailleurs, une règle nous est imposée: 50% des sous-directeurs doivent être issus de l'administration parisienne"", fait valoir Mathias Vicherat, le directeur du cabinet d’Anne Hidalgo. Dans une enquête consacrée à ce phénomène, France Info rappelle cette pratique de recasage, qui permet à la fois de récompenser et de constituer des réseaux, remonte à la Révolution française et, puisqu'elle est liée à l'alternance des pouvoirs, est une émanation de la démocratie." A l'approche de la présidentielle, le bal des recasages des conseillers de la majorité -1 "Emmanuel Macron se démarque une nouvelle fois de son prédécesseur. Contrairement à François Hollande, et avant lui à François Mitterrand, le chef de l'Etat a décidé de prendre possession d'une distinction honorifique qui revient à tous les présidents français en tant que successeurs des rois de France: le titre de chanoine honoraire de la basilique romaine de Saint-Jean-de-Latran. Comme le rapportait La Croix au début du mois, le président de la République a écrit au chapitre de Latran début novembre pour annoncer sa décision, qui impliquerait un déplacement à Rome. Et il pourrait à cette occasion rencontrer le pape François. Sarkozy et Chirac avaient joué le jeu ""Le statut de chanoine est accordé au président de la République de manière automatique"", explique l'Elysée, contacté par BFMTV.com. Le chef de l'Etat peut ensuite décider de se rendre ou non au Vatican pour en prendre officiellement possession. Les deux présidents socialistes ne s'étaient pas rendus au Saint-Siège pour recevoir officiellement le titre, même s'ils l'avaient sur le principe accepté et rencontré par ailleurs le souverain pontife. Valéry Giscard d'Estaing, lui, avait joué le jeu de la cérémonie, de même que Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy. C'était à cette occasion qu'en 2010 ce dernier avait prononcé un discours polémique, estimant notamment que ""dans la transmission des valeurs et dans l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l'instituteur"" ne remplacerait jamais ""le curé ou le pasteur"". Pas d'annonce officielle à ce stade D'après plusieurs proches d'Emmanuel Macron cités par Le Parisien ce dimanche, un tel déplacement à Rome est à l'étude. Des contacts auraient déjà été pris avec le Saint-Siège par l'intermédiaire du nonce apostolique de France, Luigi Ventura, qui assure à la fois les liens entre le Vatican et l'Etat français, mais aussi entre le pape et l'Eglise catholique française. Un proche du chef de l'Etat considère même que la date du 13 décembre serait ""appropriée"". C'est autour de cette date, jour de la Sainte-Lucie, qu'a lieu chaque année une messe pour la prospérité de la France dans la basilique de Saint-Jean-de-Latran, une des quatre basiliques majeures de Rome. Mais compte-tenu de l'agenda respectif des deux hommes, le délai semble serré. De son côté, la présidence de la République botte en touche, expliquant que la décision n'est pas prise et qu'aucune visite officielle n'est encore annoncée." Macron bientôt à Rome pour rencontrer le Pape? -1 "Le président de l'UMP, Jean-François Copé, a annoncé dans un entretien à L'Express mercredi qu' « il y aura » des « primaires ouvertes » aux sympathisants du parti pour désigner son candidat aux municipales de mars 2014 à Paris. « Il y aura (...) des primaires ouvertes, comme François Fillon lui-même l'a souhaité. Je suis partisan qu'elles aient lieu très rapidement, d'ici avril ou mai », a déclaré Jean-François Copé. Cette décision devra être entérinée par le bureau politique, a souligné une source à l'UMP, mais « maintenant tout le monde est d'accord ». Quand on demande à Jean-François Copé si Nathalie Kosciusko-Morizet ferait une bonne candidate, il répond: « ce n'est pas à moi d'en décider ». « Mon amie Rachida Dati » « Mon amie Rachida Dati a déjà fait savoir qu'elle serait candidate, comme d'autres sûrement le feront », ajoute-t-il, alors que François Fillon, qui a abandonné sa circonscription dans la Sarthe pour être élu député de Paris en juin 2012, laisse toujours planer le doute sur son éventuelle candidature. Vendredi, de nombreux élus UMP parisiens, tous ""copéistes"" sauf le président du groupe UMP au Conseil de Paris, Jean-François Legaret, avaient appelé à l'organisation rapide d'une primaire « ouverte » pour désigner le candidat de la droite et du centre-droit à Paris. Pour Jean-François Copé, il faut que l'UMP ait réglé « 80-90% des investitures d'ici le 30 juin » en vue des municipales de mars 2014. « Nos candidates et candidats têtes de liste ont besoin de pouvoir se mettre très vite au travail. J'ai l'intuition qu'avec une famille politique unie, nous pouvons créer les conditions d'une grande vague bleue aux élections municipales de 2014 », ajoute-t-il." Municipales : Copé annonce des «primaires ouvertes» pour l'UMP à Paris -1 "J-J B : Vous seriez citoyenne américaine, pour qui voteriez-vous ? M-G B : On va dire Obama. J-J B : Pourquoi ? M-G B : Peut-être parce que ce serait un moment important pour qu’un homme, de couleur noire, puisse accéder à cette haute responsabilité. En ce qui concerne sa politique, j’aurais certainement des critiques ou des apports. Mais je trouve que ce serait vraiment un signe extrêmement important. J-J B : Vous seriez salariée à Arcelor-Mittal à Gandrange, est-ce que vous auriez applaudi Nicolas Sarkozy hier ? M-G B : J’aurai applaudi ma lutte qui a permis que le plan social ne s’applique pas immédiatement. Mais il faut que Arcelor-Mittal mette des sous aussi. 8 milliards de bénéfices ! Que l’Etat s’engage pourquoi pas… si on contrôle l’utilisation de l’argent public. Parce qu’il y en a eu tellement de donné à des entreprises et un an après, l’entreprise fermait quand même boutique et les salariés se retrouvaient à la rue… Donc il faut que cet argent public soit contrôlé par les organisations syndicales. J-J B : Donner de l’argent public à une entreprise qui fait des bénéfices ça parait surréaliste ou pas ? M-G B : Oui ça paraît surréaliste, c’est pour ça que je dis qu’il faut qu’Arcelor-Mittal soit contraint de mettre aussi de l’argent. J-J B : Ça veut dire que vous approuvez le fait qu’on injecte de l’argent public dans une entreprise privée ? M-G B : Sous contrôle des organisations syndicales pour l’utilisation de cet argent public. Si ça sert à développer la recherche, si ça sert à moderniser, si ça sert à la formation, ça peut se concevoir. Mais il faut que ce soit sous contrôle. Ça se fait depuis des années, il y a eu des tonnes d’argent qui ont été donné dans les entreprises. J-J B : C’est le rôle de l’Etat d’intervenir ? M-G B : L’Etat doit s’occuper de maintenir une politique, une industrie dans notre pays. Ça passe d’abord pour de l’argent pour la recherche, on n’a pas assez de recherche en France pour développer les productions modernes de qualité. Ça passe par une législation qui permet une sécurité d’emploi et de formation pour que les salariés aient un emploi stable et qu’ils puissent se qualifier tout au long de leur carrière. Ça passe par de nouveaux pouvoirs pour les salariés dans les entreprises pour que justement l’argent serve à l’entreprise et ne serve pas à des actionnaires ou à des spéculations boursières avec les conséquences qu’on connaît.nisUnisU J-J B : Ça veut dire que l’intervention du Président de la République vous paraît bien ? M-G B : Je ne dis pas que c’est bien. J-J B : Vous approuvez ou pas cette intervention ? M-G B : Ce que j’approuve c’est qu’aujourd’hui les salariés ne sont pas à la rue, ils ont obtenu un délai supplémentaire et ça c’est bien, c’est positif. Si l’Etat investit de l’argent sur la formation, à condition qu’Arcelor-Mittal utilise ces bénéfices faramineux pour aussi moderniser cette entreprise et maintenir l’emploi, alors d’accord. Si ce n’est pas le cas, je ne suis pas d’accord. J-J B : Mais vous êtes dans le même discours que Nicolas Sarkozy… M-G B : Non, ne me faites pas dire des choses que je ne pense pas. Nicolas Sarkozy fait une vague promesse en disant qu’il va nous donner de l’argent public alors que moi je dis qu’il faut qu’Arcelor-Mittal mette de l’argent dans cette entreprise. Je dis que l’argent public doit servir à la formation et à la recherche et doit être contrôlé par des organisations syndicales pour qu’on ne revive pas ce qu’on a vécu dans plein d’entreprises où l’Etat ou les collectivités territoriales ont donné de l’argent puis ensuite l’entreprise a fermé. J-J B : L’Etat est dans son rôle quand il intervient ? M-G B : L’Etat doit se mêler de maintenir une politique industrielle dans notre pays. J-J B : Et dans le dossier de la Société Générale, imaginons qu’il y ait un repreneur qui vienne de l’étranger, est-ce que l’Etat, là encore, doit intervenir ? M-G B : Il faudrait surtout faire le clair sur ce qui s’est passé à la Société Générale parce qu’il faudrait savoir comment, exactement, cette banque est gérée. Je trouve quand même assez malsain, mais finalement pas trop surprenant, que quelques jours après ce grave incident, la BNP ou d’autres banques pointent leur nez pour dire qu’elles pourraient faire une OPA sur cette banque. En fait elles profitent des difficultés que connaît une banque pour essayer de s’en saisir. Mais au fond de l’affaire qu’est ce qu’il y a : il y a le fait qu’il y a aujourd’hui une bulle financière, qui ne s’appuie pas sur un réel développement économique, sur une réalité économique. Donc, alors qu’on aurait besoin d’argent pour développer une politique économique industrielle, on joue en bourse. C’est ça le drame aujourd’hui. J-J B : Vous voulez dire que ce monde est fou ? M-G B : Oui ce monde est fou. J-J B : Immoral ? M-G B : Oui il y a une forme d’immoralité. Quand vous voyez ces milliards qui cavalent de bourse en bourse, ces actionnaires qui se servent bien au passage, et ensuite on explique aux salariés qu’ils gagnent trop, qu’ils ne font pas assez d’heures, et qu’en fin de compte il faut mieux aller exploiter un peu plus d’autres salariés ailleurs, oui il y a une forme d’immoralité. Le capitalisme est quelque part un système très immoral. J-J B : On peut parler d’autres entreprises : Alcatel, Michelin, ou encore d’autres où l’Etat doit intervenir si je comprends bien ? M-G B : L’Etat doit intervenir mais de différentes façons. L’Etat peut par exemple faire en sorte  que des lois soient votées à l’Assemblée Nationale, qui donnent de nouveaux pouvoirs aux salariés dans les entreprises, qui permettent aux salariés d’être plus mêlés à la gestion et aux choix de gestion des entreprises. On pourrait revenir sur EADS : Si les salariés avaient été un peu plus partie prenante des choix de gestion de ces entreprises, on n’aurait pas connu les difficultés qu’ont connues ces entreprises avec le plan de fermetures et de licenciements dans un certain nombre de sites. Des salariés au conseil d’administration, ça relève d’une volonté politique, ça peut être une loi à l’Assemblée Nationale. L’Etat peut aussi décider de mettre beaucoup plus d’argent dans la recherche publique pour que cette recherche justement permette un développement technique et scientifique. J-J B : C’est le plan Attali ça ? M-G B : Non, le plan Attali c’est de dire : libéralisons tout et sortons l’Etat de tout ça. J-J B : Qu’est-ce que vous en pensez d’ailleurs de ce plan Attali ? M-G B : L’ancien Premier Ministre Raffarin a eu une bonne formule, il disait «  les défaites que l’on a eu aux partielles à Chartes sont les premières conséquences de l’annonce du plan Attali ». J-J B : Vous le croyez vraiment ? M-G B : Oui je crois qu’aujourd’hui, beaucoup d’hommes et femmes à la fois sont déçus parce que le candidat du pouvoir d’achat est devenu un Président des restrictions et d’une politique de rigueur et il y a beaucoup d’angoisse sur cette forme d’insécurité sociale et démocratique que connaît notre pays. Casse des services publics, précarité qui s’installe dans l’entreprise, baisse du pouvoir d’achat… Comme tous les ans j’ai été faire le tour des restaurants du cœur des trois villes dont je suis Députée et ce qui m’a le plus frappé cette année, c’est la présence de personnes du troisième âge. Quand vous débattez avec elles, ce sont des gens qui ont toujours travaillé, et ils ont des pensions qui ne leur permettent plus de faire face aujourd’hui. On dit qu’il faut travailler plus pour gagner plus, on donne des leçons à tout le monde, mais ces gens là ont travaillé toute leur vie et leur pension ne leur permet plus de se nourrir. J-J B : C’est une urgence d’améliorer les petites retraites ? M-G B : C’est une urgence d’améliorer les petites retraites, améliorer les salaires. Je reprends un autre dossier : on pointe beaucoup du doigt les enseignants en ce moment, mais une jeune femme qui prend sa classe dans le primaire après cinq ou six ans d’étude, elle commence à moins de 1500 euros, c’est ça la réalité des salaires dans ce pays. Donc remonter les salaires, remonter les pensions, et ça fera du bien à notre croissance, qui est bien en difficulté. J-J B : En une heure un quart hier, la France s’est remariée avec l’Europe à Versailles, vous aviez dit non… M-G B : Oui, j’ai voté contre cette modification constitutionnelle parce que c’était le moyen d’aller vers un débat citoyen avec un référendum. Je dis ça pour l’Europe parce que si on a envie que l’Europe se construise, il faut que les gens se sentent partie prenante. Et en 2005 tout le monde parlait de l’Europe. Alors qu’aujourd’hui, on vote en vitesse la modification constitutionnelle. On est convoqués mercredi soir à 21h30 à l’Assemblée Nationale pour débattre de la ratification du traité, c’est à dire un acte extrêmement important. Il n’y a pas de débat, les gens ne savent pas vraiment ce qu’il y a dans ce traité. Ça méritait qu’on consulte les hommes et les femmes de ce pays. Si ce traité est tellement bon, alors il n’y a rien à craindre, les gens auraient souhaité l’adopter. Si ce traité n’est pas bon, ni pour les gens ni pour l’Europe, chacun avait le droit de le penser. J-J B : C’est un geste politique selon vous, une posture politicienne ? M-G B : Je pense que c’est la posture du Président Sarkozy, c’est à dire qu’il décide de tout, comme si les gens n’avaient plus le droit de contester ses mesures même s’ils ont voté pour Sarkozy. Ce n’est pas parce qu’il a dit quelque chose pendant sa campagne que maintenant toute la France doit mettre le genou à terre et écouter ce que dit le Président de la République. Les Français sont assez intelligents. J’ai été choqué parce que j’ai lu l’interview de M. Giscard D’Estaing qui dit qu’il ne fallait pas faire de référendum parce que les francais auraient confondu avec le pouvoir d’achat donc ils auraient manifesté leur mécontentement mais les francais ne sont pas des imbéciles ; quand on leur pose une question sur l’Europe, ils répondent sur l’Europe et pas sur le pouvoir d’achat. C’est un manque de confiance envers l’intelligence et la capacité des Français de se prononcer. J-J B : Le pouvoir d’achat va peser sur les municipales ? M-G B : Il y a un profond mécontentement, il y a beaucoup de souffrance par rapport à cela : lorsque vous ne pouvez pas finir correctement le mois, lorsque vous hésitez à acheter un manteau dans l’enfant a besoin, lorsque vous vous restreignez sur l’achat de fruits. Je vois partout la publicité « manger cinq fruits ou légumes par jour »… Mais quand vous allez à ce rayon, c’est difficile d’acheter des produits frais. Quand ces produits sont au rabais, on voit comme les gens se précipitent. Le problème du pouvoir d’achat c’est donc un problème important et ça passe par une augmentation des salaires, des allocations… J-J B : Et ça va peser sur les municipales ? M-G B : Oui parce qu’il y a un profond mécontentement. Moi je dis : ne faisons des municipales le troisième tour de la présidentielle. Les municipales c’est le moment où on élit une équipe, un maire. Ce maire, s’il est de gauche, ça peut être un outil pour résister, pour participer aux luttes contre la gestion de la droite mais c’est aussi un maire et une équipe qui doivent réaliser, qui doivent avoir des projets, qui doivent créer des conditions d’un meilleur bien être des populations. Il faut donc à la fois se servir des municipales pour faire de ces municipalités des lieux de résistance à la politique de Sarkozy, mais il faut aussi élire des équipes qui ont des projets ambitieux. J-J B : Quel est l’objectif du parti communiste francais ? Vous dirigez aujourd’hui 36 villes de plus de 20 000 habitants, c’est cela ? M-G B : Oui. Au total 743 communes et 13000 élus. Je pense que nous devons sortir avec plus d’élus dans les conseils municipaux et aussi dans les cantons parce qu’il y a aussi les élections pour les conseils généraux. J-J B : Mettez vous à la place des francais : comment selon vous regardent ils ce spectacle d’un parti de gauche qui n’est pas très stable ? M-G B : Ils sont très perturbés. Mais j’ai envie de dire qu’il faut regarder les 181 parlementaires qui ont pris le chemin de l’honneur en votant non pour qu’ils aient la parole. Parmi eux il y a bien sûr tous les députés et sénateurs communistes, mais aussi des députés et des sénateurs socialistes. Je le prends au positif et je salue ces sénateurs et députés socialistes. J-J B : Et Besancenot qui veut vous rassembler tous. Il parle beaucoup de vous, du parti communiste, il parle beaucoup de toute l’extrême gauche, il veut rassembler tout le monde ; vous seriez prête à vous rallier au panache de cet homme ? M-G B : Pas du tout. Et je veux lui dire clairement et pourquoi : parce que moi je pense qu’un parti comme le nôtre, je suis élue, et ce que je veux ce n’est pas simplement faire des discours, ce n’est pas simplement appeler les travailleurs à la lutte, j’ai envie d’être dans la gestion au conseil municipal et peut être un jour, au Gouvernement, pour construire, pour réellement changer les choses et voter des lois, pour faire en sorte que les choses bougent. J-J B : Besancenot ne veut que détruire à vos yeux ? M-G B : Non, je ne dis pas ça. Je ne me ressens pas d’extrême gauche et je ne me sens pas dans la contestation. Je suis révoltée, je suis prête à manifester, à vraiment dire ma colère, ma révolte, faire des propositions audacieuses, je veux dépasser le système capitaliste, mais je veux, au jour le jour, au quotidien, travailler à améliorer la vie des hommes et des femmes de ce pays, et ça passe par la gestion, par des listes de rassemblement de gauche. Je vois même dans la liste à laquelle j’appartiens, il y a des communistes, des socialistes, des écologistes, il y a la lutte ouvrière ; j’ai envie de dire qu’il faudrait aussi qu’il y ait la ligue. J-J B : Et pourquoi elle ne veut pas venir selon vous ? M-G B : Parce que je pense qu’il y a cette idée qu’il ne faut rien faire avec les socialistes mais c’est faux, il faut essayer. Même si on n’est pas d’accord et qu’il y a des divergences, on peut trouver le moyen de travailler sur des projets ensemble, de construire. On est face à la droite, on est face à Nicolas Sarkozy, ce n’est pas n’importe laquelle cette droite, elle est particulièrement régressive, particulièrement liberticide et on ne va pas se rassembler pour travailler ensemble à des projets, pour résister ensemble ? Qu’est ce que ça veut dire !" Buffet : « Sarkozy, le président des restrictions » -1 "Lorsqu'il s'agit des réformes voulues ou mises en place par l'exécutif, le cœur des Français balance. Mais une tendance se dégage. Selon le nouveau sondage ""L'Opinion en direct"" pour BFMTV, établi par l'institut Elabe, que nous diffusons ce mercredi, ils sont ainsi 44% à juger que ""le rythme des réformes engagées par Emmanuel Macron"" est ""juste ce qu'il faut"". Cette opinion est en progression de deux points par rapport à la précédente mesure sur le sujet, effectuée les 26 et 27 septembre derniers. A cette majorité relative, on peut ajouter un autre ensemble, en hausse de deux points, qui estiment simplement que le rythme des réformes est ""trop lent"". Distancés, mais représentant tout de même une portion significative de la population, 35% de nos concitoyens affirment quant à eux que la marche est ""trop rapide"". Cette tendance décroche toutefois de cinq points. 20% des sondés, en revanche, décrivent la cadence comme ""trop lente"". Les classes populaires estiment que l'exécutif va trop vite Les principaux défenseurs du rythme actuel des réformes sont les retraités, à hauteur de 50% d'entre eux, les classes moyennes pour 49%, et les cadres pour 44%. Les classes populaires, elles, y voient plutôt de la précipitation: 42% des employés et 34% des ouvriers jugent le rythme des réformes trop élevé. 20% des Français plaident, pour leur part, pour accélérer encore la cadence des réformes. Et les jeunes pèsent lourd parmi eux. Les Français âgés de 18 à 34 ans se situent ainsi bien au-delà de ce seuil: ils sont, suivant les catégories, entre 28% et 30% à émettre ce sentiment. L'institut Elabe a aussi sondé les électorats de la dernière présidentielle. Sans surprise, les partisans d'Emmanuel Macron sont une large majorité, 74%, à approuver la cadence des réformes. L'électorat de François Fillon rend le même écho, à hauteur de 56%. En revanche, les soutiens de Marine Le Pen sont très partagés: 38% d'entre eux (en chute de vingt points par rapport au sondage de septembre) évoquent un rythme trop rapide, 32% trop lent, et 28% s'accordent sur la vitesse des mesures. Enfin, l'électorat de Jean-Luc Mélenchon est sans doute le plus tranché: 56% de ses sympathisants, soit un decrescendo de quatorze points cependant, désapprouvent un rythme trop rapide, tandis qu'ils ne sont que 27% à le trouver ""comme il faut"". Réforme ou apaisement: les priorités des Français Poser la question des réformes, et de leur rythme, c'est aussi interroger les Français sur ce qu'ils attendent du gouvernement. Or, ce second volet du sondage renvoie une impression légèrement différente du premier. En effet, 51% des sondés répondent qu'""en ce qui concerne les réformes, ils attendent en priorité que l'exécutif réforme le pays en profondeur même si cela divise les Français et provoque des mouvements sociaux importants"". Mais, à l'inverse, une portion presque égale des personnes interrogées (47%) rétorquent que ""la priorité de l'exécutif est qu'il rassemble les Français et apaise la société, même si cela signifie reporter à plus tard certaines mesures ou réformes qui ne font pas consensus"". Les électeurs d'Emmanuel Macron au premier tour de la dernière présidentielle sont 69% à choisir la première option, ceux ayant choisi François Fillon 72%. 70% des électeurs ayant porté leur choix sur Jean-Luc Mélenchon défendent la position contraire. Les sympathisants de Marine Le Pen ressemblent sur ce point aux Français pris dans leur globalité: 51% disent attendre les réformes en priorité, peu importe la résonance sociale, tandis que 46% prônent l'apaisement et le rassemblement des Français. Echantillon de 999 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l'échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l'interviewé après stratification par région et catégorie d'agglomération. Interrogation par Internet les 27 et 28 février 2018." Sondage: une majorité de Français approuvent la cadence des réformes de Macron -1 "Les soutiens de Chritiane Taubira et Claude Bartolone, venus faire campagne, n'auront pas suffi. La candidate Les Républicains (LR) Brigitte Marsigny a remporté dimanche la mairie de Noisy-le-Grand dirigée depuis 20 ans par le socialiste Michel Pajon. Dans cette municipale partielle, il avait face à lui au second tour une deuxième liste de gauche qui lui a coûté sa place. Le PS craint la contagion à l'approche des régionales, ce qui met le patron du département en rogne. ""Ce qui me rend furieux, c'est que la gauche était largement majoritaire sur Noisy-le-Grand, près de 54%, et c'est la division de la gauche qui a offert cette ville à la droite"", a déclaré sur France Inter le président de l'Assemblée nationale et candidat PS aux régionales d'Ile-de-France, Claude Bartolone. Claude Bartolone a jugé que le référendum du ""peuple de gauche"" annoncé par Jean-Christophe Cambadélis était ""une bonne piqûre de rappel, notamment pour tous ces électeurs qui n'ont pas envie de voter à la gauche de la gauche, qui n'ont pas envie de voter à droite ou à l'extrême droite, et qui restent chez eux"". Le premier secrétaire du PS avait appelé, lui, dès dimanche soir à chercher l'erreur. La gauche a perdu Noisy-le-Grand de qq dizaines de voix.La liste des gauches radicales n'a pas voulu l'union au 2e tour. Cherchez l'erreur! — Jean-Chr. Cambadélis (@jccambadelis) 20 Septembre 2015 ""Une très très bonne nouvelle"" pour le Front de gauche Sur les 15.585 suffrages exprimés, soit un taux de participation de 44,42%, la candidate LR l'a emporté avec 46,4% des voix (7.231), devant le maire socialiste sortant Michel Pajon, qui en a obtenu 46,2% (7.198). L'écart entre les deux candidats n'est donc que de 33 voix. Le Front de gauche a récolté 7,4% des voix (1.156). ""Cette autre gauche n'a pas de capacité à diriger ni une collectivité ni un gouvernement, donc c'est un problème parce que aujourd'hui elle a un discours qui revient à dire que finalement le PS et l'UMP c'est la même chose, un vieux discours que l'on connaît pour être plutôt celui du Front national"", regrette le porte-parole socialiste Olivier Faure. ""C’est sa gestion qui est sanctionnée. Pas la nôtre"", prévenait dans les colonnes du Parisien Sylvie Monin quand elle a décidé de maintenir sa liste Front de gauche. ""Je pense que c'est une très très bonne nouvelle, se réjouit Anibal da Silva, candidat de la liste Front de gauche. Ils vont rester 4 ans et demi les gens vraiment de gauche vont finir par nous rejoindre"". A l’approche des régionales, le scénario de Noisy-le-Grand apparaît comme le cauchemar du PS. Jean-Luc Mélenchon a déjà indiqué qu’il n’appellerait pas ses électeurs à voter socialiste au deuxième tour." "Bartolone ""furieux"" de la défaite à Noisy-le-Grand" -1 """Qui croit encore aujourd'hui ce que dit Monsieur Hollande? Qui?"" Pour l'une de ses ultimes apparitions publiques avant le second tour des élections départementales dimanche, Nicolas Sarkozy était ce vendredi soir l'invité du journal national de France 3. L'occasion pour l'ex-président d'égratigner un peu plus son successeur à l'Elysée, François Hollande, et son Premier ministre, Manuel Valls. Quelques heures après le déplacement du président de la République dans l'usine PSA de Trémery, en Moselle, son adversaire défait le soir du 6 mai 2012 a tancé ""ses mensonges"" au sujet de la reprises de l'emploi. ""Qui peut douter que Monsieur Hollande a une spécialité: mentir?"", s'est-il interrogé vendredi soir sur le plateau la chaîne publique. ""Nous sommes à deux jours de l'élection, il y a deux jours les chiffres du chômage ont été annoncés: 33.000 chômeurs de plus en catégorie A,B et C et il vient nous dire que ça va mieux parce que 300 emplois ont été créés"", a affirmé Nicolas Sarkozy. ""Nous sommes le seul pays avec la Croatie qui a vu son déficit augmenter"", a-t-il également attaqué sur le volet économique. Celui qui est redevenu le patron de l'UMP en novembre dernier a également lancé une pique en direction du chef du gouvernement de Manuel Valls. ""Je n'ai pas à répondre à Monsieur Valls, qui est dans les médias, matin, midi et soir, c'est à se demander s'il a encore une minute pour réfléchir, et travailler"", a-t-il ironisé. Et de faire ensuite d'une pierre deux coups: ""Je dis simplement que Manuel Valls est le porte-parole des mensonges de François Hollande."" Sur la stratégie du ""ni-ni"", Nicolas Sarkozy a appelé à la prudence. ""Je pense que les Français se détournent de toute parole publique, y compris de celle de la classe des journalistes"", a attaqué l'ancien locataire de l'Elysée. ""Face à cette méfiance, nous devons tous être humbles et modestes, il y a beaucoup de souffrance, et des problèmes de plus en plus complexes."" ""Moi je ne veux pas donner de leçon de moral"", a-t-il encore déclaré. ""S'il est immoral de voter le Front national, pourquoi est-il autorisé?"" a questionné Nicolas Sarkozy, avant de répéter qu'il ""ne veut pas donner de consignes de vote"". Ce qu'une majorité de Français n'approuve pas, selon un récent sondage." "Sarkozy: ""Valls est le porte-parole des mensonges de Hollande""" -1 "Ce dimanche, en politique, s'annonce comme la journée d'Arnaud Montebourg. L'ancien ministre devrait annoncer sa candidature pour la présidentielle de 2017 lors de la Fête de la rose, et pour préparer cette annonce attendue, il présente dans le Journal du Dimanche, quelques heures avant le lancement de cet événement, son projet politique. Un projet ""socialiste, mais pas seulement"", sobrement intitulé ""Projet France"", et décliné en 25 propositions. Arnaud Montebourg défend des mesures en faveur du pouvoir d'achat, avec l'annulation pour les classes moyennes et populaires de toutes les hausses d'impôts décidées par François Hollande durant son quinquennat. Autre mesure qui retient l'attention, et alors que la France a été confrontée ces derniers mois à une série d'attentats, celle du rétablissement du service national. Ce service, civil ou militaire, serait obligatoire et d'une durée de six mois, pour les hommes comme pour les femmes. Refonder le Sénat et mettre fin à l'austérité Au niveau institutionnel, Arnaud Montebourg veut aussi changer le Sénat en modifiant sa composition et ses missions. Il prévoit d'y faire siéger des citoyens tirés au sort. Grand partisan d'un VIème république, le futur candidat souhaite également réduire le nombre de députés et les faire élire à la proportionnelle intégrale. Enfin, il promet de décréter ""la fin de l'austérité"" en abandonnant le plafond de 3% du déficit public autorisé au sein de l'UE. Sur l'Europe, il veut aussi demander aux Français ""un mandat de dépassement des traités européens et de refondation de l'Union européenne""." "Présidentielle: le ""Projet France"" du candidat Montebourg" -1 "Une sortie des plus remarquées, sous le signe de la transgression. Emmanuel Macron peaufine sa rentrée politique, qui s'annonce explosive, et s'est rendu ce vendredi en Vendée, pour une visite très symbolique à la suite de sa pause estivale. Il a ainsi parcouru le site du Puy du Fou, le lieu de spectacles médiévaux, de Philippe de Villiers qui l'a accueilli à l'entrée du parc avec son fils. Un déplacement à caractère économique pour l'actuel ministre de l'Economie, mais comparable à une véritable provocation pour celui qui a déjà suscité la colère de ses homologues au gouvernement après l'organisation de plusieurs meetings et le lancement de son mouvement En Marche!. ""Je ne suis pas socialiste"" Bien conscient de la situation, Emmanuel Macron ne s'est pas arrêté là. Alors que des journalistes s'étonnaient qu'il s'affiche aux côtés d'une personnalité politique comme Philippe de Villiers, il s'est fendu d'une petite phrase qui ne manquera pas de faire réagir: ""L'honnêteté m'oblige à vous dire que je ne suis pas socialiste"", lance-t-il devant plusieurs médias, dont la caméra de BFMTV. Le jeune ministre précise ensuite sa pensée, en admettant appartenir à un ""gouvernement de gauche"", tout en étant avant tout ""ministre de la République"" qui se doit de ""servir l'intérêt général"". Et de conclure: ""Ce qui doit rassembler tous les dirigeants politiques et ce derrière quoi se retrouvent les Français."" La journée a dû être riche en émotions pour le ministre car il a assisté à un spectacle de gladiateurs intitulé Le signe du triomphe à l'issue duquel il a levé le pouce afin d'épargner la vie fictivement menacée d'un Gaulois. Après quoi, il a pris les rênes d'un char tiré par quatre chevaux. Une scène qui a inspiré une métaphore hippique à Philippe de Villiers: ""C'est la première fois que je vois un ministre conduire un char avec autant d'audace et surtout cette capacité à apprendre. Il a écouté le conducteur. Il a fait un premier tour qui était de bonne qualité et un deuxième tour fulgurant. (...) Je pense qu'il y a pour M. Macron, devant lui, un avenir pour conduire toute sorte de char"". ""Je l'ai été"" Mais son pas de côté vis-à-vis du socialisme n'est qu'un énième rebondissement dans le dossier de son appartenance ou non au principal parti de la gauche. En février 2015, toujours sur notre antenne, Emmanuel Macron avait confirmé ne plus être ""encarté"" en Parti socialiste. ""Je l'ai été"", avait-il nuancé. La mise au point de ce vendredi ne surprendra pas Jean-Christophe Cambadélis, le patron du PS ayant déjà affirmé que ""non"", Emmanuel Macron n'était pas socialiste." "Macron: ""L'honnêteté m'oblige à vous dire que je ne suis pas socialiste""" -1 "L'ancien président de la République François Hollande a jugé que Nicolas Hulot ""a eu raison"" de démissionner de son poste, ""s'il a pensé qu'il n'avait pas les moyens"" de ""contrecarrer l'influence de lobbies"". ""Je sais ce qu'il peut apporter, à la fois une conscience, une connaissance des enjeux planétaires"", a déclaré l'ancien président lors d'un entretien à Europe 1, qui sera diffusé samedi mais dont des extraits ont été publiés ce vendredi. Une personnalité pas ""préparée aux concessions"" ""Je sais aussi ce qu'il ne peut pas produire, ce n'est pas un homme politique Hulot, il aime être dans l'action, il l'a été auprès de moi, il l'a été depuis un an comme ministre"", a poursuivi François Hollande à propos de celui qui fut un temps son envoyé spécial pour la protection de la planète. ""Ce n'est pas une personnalité qui est préparée justement aux compromis, aux concessions"", a jugé l'ancien chef de l'Etat. ""S'il a pensé, et il l'a pensé, qu'il n'avait pas les moyens de poursuivre son action et de contrecarrer l'influence de lobbies, notamment dans le domaine qui est le sien, il a eu raison"", a-t-il analysé. En janvier 2016, sollicité par François Hollande pour entrer au gouvernement, Nicolas Hulot avait décliné la proposition, faute d'assurances suffisantes sur l'abandon du projet de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, la renégociation du traité de libre échange UE-Canada (Ceta) et une réforme de la fiscalité. François Hollande fait vendredi sa rentrée à Cherbourg dans la Manche au côté de l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve." "François Hollande considère que Nicolas Hulot ""a eu raison""" -1 "Philippe (68 ans) et Pierre (60 ans) de Villiers, frères d'une fratrie de cinq enfants, sont issus d’une grande famille de la noblesse française: la famille Le Jolis Villiers. Dans une interview accordée au journal Libération, Pierre de Villiers, ancien chef d'état-major, qui a démissionné mercredi, admet avoir souvent été jugé en raison de son nom ""en mal ou en bien"". Il confie néanmoins que porter ce nom, ""c’est l’honneur de la République"". Tous deux catholiques pratiquants, Pierre de Villiers n'en reste pas moins ""laïc et républicain"". Quant à Philippe de Villiers, ""il a rencontré à plusieurs reprises le pape Jean-Paul II et deux de ses filles sont religieuses."" explique à BFMTV.com Jean-Louis Beaucarnot, auteur de Philippe de Villiers, trois aigles pour trois noms. Deux frères proches du pouvoir Les frères de Villiers ont plusieurs fois tenu à préciser qu'ils s'inscrivaient dans la lignée de leurs ancêtres: ""La famille, après avoir ainsi croisé les chemins de la grande Histoire, continuera le sien en portant les armes, comme toute bonne maison voulant vivre noblement. Sous le Consulat, Léonor de Villiers, qui a servi en Corse comme officier au régiment de Vermandois et y aurait fréquenté les Bonaparte, sera maire de Saint-Lô puis, prenant goût à la chose publique, deviendra député conservateur de la Manche"", explique Jean-Louis Beaucarnot. Leur goût du pouvoir les conduira à passer par des grandes écoles françaises, Philippe de Villiers étant diplômé de Sciences-Po Paris et de l'ENA; Pierre étant issu de l'école militaire de Saint-Cyr. Et leurs curriculum vitae en disent long sur leur ambitions respectives. Candidat à l'élection présidentielle en 1995, Philippe de Villiers crée son propre parti de droite souverainiste (le Mouvement Pour la France) puis devient député européen avant de se retirer de la vie politique en 2014. Pierre de Villiers a été général d'armée français puis chef d'état-major des armées du 15 février 2014 au 19 juillet 2017. Deux fortes personnalités Si Philippe de Villiers est connu pour ses positions radicales sur les racines chrétiennes de la France ou encore sur l’Islam, Pierre de Villiers ne garde pas non plus sa langue dans sa poche. Le 12 juillet dernier, Pierre de Villiers déclarait ainsi devant les députés de la commission de la défense: ""Je ne me laisserai pas baiser comme ça!"", face à l’annonce d’une réduction de 850 millions d’euros du budget de la Défense comme le rapporte le journal Les Echos. Le sport, une passion commune Les deux frères sont également très attachés aux valeurs véhiculées à travers le sport: ""Ce fan du Tour de France, qui a déjà grimpé le Tourmalet à vélo, aime faire du camping sous la tente, dans les Pyrénées. Passionné de l’histoire des Chouans, il aime aussi les navigateurs du Vendée Globe, les matchs de foot et Soljenitsyne"" confie Jean-Louis Beaucarnot à propos de Philippe de Villiers. Dans une interview accordée à Libération, Pierre de Villiers évoque sa passion pour le football: ""Je dis souvent sur le ton de l’humour que j’ai réussi ma carrière militaire grâce au football. C’est en jouant avec les militaires que j’ai appris le métier, cela m’a donné une connaissance de l’armée et de sa grande richesse humaine.""" Les frères Villiers, deux forts tempéraments -1 "François Hollande va défendre une nouvelle fois la grande coalition internationale pour agir en Syrie qu'il a plusieurs fois appelé de ses voeux au lendemain des attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis. Après une visite à Barack Obama mardi et un entretien avec la chancelière allemande, Angela Merkel, mercredi, le président français s'envole jeudi pour Moscou où il rencontrera Vladimir Poutine. L'enjeu est de taille pour François Hollande qui va devoir concilier la stratégie américaine sur l'intervention en Syrie et la lutte contre Daesh, qui ne va pas évoluer au vu des dernières déclarations du président américain, et l'ambiguïté de Moscou quant à sa façon de mener le combat contre le terrorisme. ""On est probablement plus enclin à travailler avec M. Poutine que M. Obama ne l'est à ce stade"", prévenait une source diplomatique française à l'issue du déplacement de François Hollande à Washington. Obama et Hollande à l'unisson L'un des sujets principaux de la rencontre entre François Hollande et Vladimir Poutine devrait porter sur le sort de Bachar al-Assad. Quelques jours après les attaques du 13 novembre, Sergueï Lavrov qualifiait d'""inacceptable"" d'exiger le départ du président syrien comme ""condition préalable à toute union contre le terrorisme"". ""J'espère qu'il y aura un changement de position chez nos autres partenaires occidentaux"", expliquait-il. Cette aspiration semble déjà s'éloigner. Les Etats-Unis se targuent d'être à l'origine de 90% des frappes en Irak et en Syrie menées par la coalition actuelle. Ils considèrent donc la France comme un allié, parmi d'autres. Si Barack Obama et François Hollande, à l'unisson, ont réaffirmé mardi leur volonté d'intensifier les attaques ciblées contre des positions de l'Etat islamique, aucun des deux chefs d'Etat ne s'est prononcé pour une intervention au sol. ""Etat-major commun"" Pis, François Hollande, dont le langage sur Bachar al-Assad a changé après les attentats du 13 novembre, s'est seulement engagé, aux côtés de son homologue américain, à reporter le départ du président syrien. Un départ jusqu'alors présenté comme une pré-requis à une entente avec Moscou pour lutter contre l'Etat islamique en Syrie. Pourtant, la Russie ne cesse, cette semaine, d'afficher sa volonté de participer à une grande coalition mondiale. Et ce malgré, l'incident diplomatique après qu'un avion russe a été abattu par la Turquie. ""Nous sommes prêts à (...) planifier ensemble des frappes sur les positions de Daech et constituer pour cela un état-major commun avec la France, avec l'Amérique, avec tous les pays qui veulent bien aller dans cette coalition"", assurait mercredi sur Europe 1 Alexandre Orlov, l'ambassadeur russe en France. Sauf que les Etats-Unis et la France accusent toujours Moscou de cibler les positions des opposants à Bachar al-Assad et non celles de l'Etat islamique. ""Demain (mardi, NDLR), je dirai au président Poutine que c'est contre Daesh que nous devons tous agir et que nous devons déployer nos moyens"", a réaffirmé François Hollande mercredi soir lors d'une conférence de presse commune avec Angela Merkel. Discussions parallèles De son côté, Barack Obama a clairement averti les Russes: si le Kremlin ne change pas de stratégie, la coopération sera ""très difficile"". ""Si leur priorité est d'attaquer l'opposition modérée qui pourrait faire partie d'un futur gouvernement syrien, la Russie n'aura pas le soutien de notre coalition"", a insisté le président américain. Un troisième front attend François Hollande, cette fois-ci, au niveau national. ""Je n’ai pas attendu le 13 novembre pour dire que Moscou devait être intégré à une coalition internationale. Au lieu de cela, nous avons préféré engager un bras de fer avec la Russie, lui imposer des sanctions, l’écarter du G8, lui refuser la vente de nos Mistral…"", a scandé l'ancien Premier ministre, François Fillon à l'Assemblée nationale ce mercredi. Rappelant au passage que la Russie et les Etats-Unis n'ont pas attendus la France pour engager des discussions parallèles cet été." Rencontre Hollande-Poutine: le difficile compromis -1 "Comme l'avait espéré le maire Philippe Sarre, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls s'est rendu jeudi après-midi à Colombes. Cette ville des Hauts-de-Seine a connu deux fusillades en deux jours, liées au trafic de drogue. Au point que le maire a comparé sa commune à Marseille. ""Nous faisons face non pas à de la délinquance quotidienne, mais à des règlements de compte entre voyous. Il faut combattre les racines de cette délinquance, et ces racines, c'est le trafic de drogue"", a admis le ministre. Promesse de renforts policiers ""Tout ce qui peut être fait pour améliorer l'espace public doit l'être"", a poursuivi Manuel Valls. Promettant l'arrivée de renforts policiers, il a tenté de calmer les habitants inquiets, et a indiqué que ""des millions d'euros"" étaient alloués pour la ""rénovation urbaine"" du quartier de Petit-Colombes, théâtre de nombreux incidents. Manuel Valls est ensuite allé à la rencontre des habitants du quartier pour échanger avec eux et écouter les critiques. Puis il a retrouvé le préfet, le maire et les services de police pour faire le point sur la situation à l'Hôtel de ville. Petit-Colombes placé en ZSP Dans une nouvelle allocution, il a alors indiqué qu'il lui semblait ""important"" que le quartier de Petit-Colombes et ses 15.000 habitants en ""zone de sécurité prioritaire"". Il a en outre indiqué que le maire envisageait ""l'extention de la vidéoprotection aux secteurs concernés par les règlements de comptes"". Il s'est enfin adressé aux habitants de la ville, en leur indiquant ""que tout était mis en oeuvre pour qu'ils vivent dans les conditions de sécurité les plus favorables possibles: les policiers locaux sont sur le terrain et les enquêteurs travaillent à démanteler l'économie souterraine.""" A Colombes, Valls annonce la création d'une nouvelle ZSP -1 """Une performance"" pour le Front national. ""Une claque, un naufrage"" pour l'UMP et le PS. Yves-Marie Cann, directeur en charge de l'opinion à l'institut CSA, analyse pour BFMTV.com les résultats des élections européennes. Selon lui, la victoire du parti de Marine Le Pen, pour la première fois en tête en France, n'est pas une surprise: ""On peut envisager sa possible qualification pour le second tour de l'élection présidentielle de 2017"", explique-t-il. Pour BFMTV. com le sondeur passe en revue les enseignements à tirer de ce scrutin. Interview. Que signifie ce score du FN? Les citoyens ont envoyé un message d'exaspération. Le score du Front national est révélateur d'une très grande fragmentation de la société française, et révèle deux types de défiance. La première est verticale. Il y a un fossé grandissant entre l'élite dirigeante et une partie du peuple selon qui la classe politique ne s'occupe pas de la ""France d'en bas"". La seconde défiance est horizontale, entre individus. Les gens se méfient de l'autre, qui est souvent l'immigré. Il y a la croyance que ce dont il bénéficie est indu. Le manque d'intérêt pour ce scrutin a-t-il joué? Il faut garder à l'esprit plusieurs choses. Tout d'abord, l'abstention a été élevée. Les élections européennes ne mobilisent pas. Il faut donc relativiser le score du FN... mais aussi celui de tous les autres partis. Le scrutin proportionnel permet une division des voix et affaiblit le PS et l'UMP, habitués à bâtir des coalitions. Par ailleurs, les élections européennes, perçues comme étant sans enjeu, sont traditionnellement des élections ""défouloir"". Cela a permis à des électeurs qui ne voteraient pas pour le parti de Marine Le Pen lors d'élections présidentielles ou législatives de le faire cette fois-ci. Marine Le Pen peut-elle être élue présidente en 2017? A ce stade, nous ne pouvons pas envisager une victoire du Front national en 2017. Si les élections à la proportionnelle favorisent le FN, les élections présidentielles et législatives le pénalisent. Le scrutin majoritaire à deux tours handicape ce parti, qui a du mal à dépasser le plafond de verre des 50%. En revanche, si l'on continue sur ce genre de dynamique, avec une grande défiance vis-à-vis de la gauche et une UMP démonétisée, on peut envisager une qualification de Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle. Mais il faut que le FN se maintienne d'ici-là. Trois ans, c'est long. Le vote FN est-il devenu un vote d'adhésion? La dimension contestataire du vote est incontestable. Les électeurs ont exprimé un ras-le-bol. Mais il faut ouvrir les yeux. Le score du parti de Marine Le Pen correspond aussi à une vraie dynamique qui se confirme élection après élection. La victoire du FN est tout sauf une surprise: les signes annonciateurs n'ont pas manqué depuis les élections cantonales de 2011. Il y a donc aussi une adhésion grandissante aux idées du Front national. L'enjeu pour les autres partis politiques est de savoir comment prendre en compte ces demandes qui sont perçues comme étant délaissées par les partis traditionnels. Cela nécessite d'ouvrir les yeux sur l'Etat de la société telle qu'elle est, telle qu'elle est vécue, pas comme elle est rêvée depuis Paris." Marine Le Pen au second tour en 2017, c'est envisageable -1 "L'Essonne a été emportée par la vague UMP, mais la bataille n'est pas terminée, même si Roger Karoutchi balayait lundi ""un problème purement essonnien"". Réélu dans le canton de Draveil, Georges Tron a annoncé qu'il briguerait la présidence du conseil départemental, contre François Durovray, candidat officiel de l'UMP, ainsi que son intention de démissionner de la présidence de l'UMP dans le département. Lundi matin l'UMP a décidé de présenter un autre candidat à la présidence de l'Essonne. Désavoué, Georges Tron, mis en examen dans une affaire de viols, a déclaré:  ""je serai candidat à la présidence"" du département. Conseiller général et maire de Draveil, Georges Tron a ajouté qu'il comptait par ailleurs ""démissionner de la présidence de l'UMP dans le département de l'Essonne"", afin d'être ""libre de son expression"". ""Pour l'instant, je suis toujours à l'UMP"", a-t-il cependant précisé. Changement de ton François Durovray, désigné lundi candidat ""officiel"" de l'UMP au cours d'un vote des conseillers départementaux de droite, avec 15 voix contre 12, s'est étonné de cette volte-face.  ""Je m'apprêtais justement à l'appeler pour voir s'il faisait partie de cette majorité"", a déclaré le maire de Montgeron et proche de Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et député de l'Essonne. Sur BFMTV, François Durovray a appelé l'ancien secrétaire d'État de Nicolas Sarkozy à ""se soumettre aux résultats du vote"". ""Je comprends son dépit, mais ce n'est pas à la hauteur"", a-t-il ajouté. ""Je n'ai strictement aucune amertume, strictement aucun sentiment de revanche"", avait d'ailleurs insisté Georges Tron juste après le vote. Changement de ton quelques heures plus tard: ""Les élus de ma formation ont fait le choix de soutenir (...) une personne dont les orientations politiques proches de celles de Nicolas Dupont-Aignan sont incompatibles avec mes propres convictions comme (...) avec les valeurs de l'UMP"", estime désormais celui qui considère avoir ""pris une part éminente"" dans la victoire de la droite dans l'Essonne. Largement réélu à Draveil, Georges Tron est poursuivi depuis 2011 par une affaire de viols sur deux anciennes salariées de sa mairie. Son principal opposant socialiste, le président sortant du département Jérôme Guedj, a régulièrement utilisé cette affaire contre lui pendant la campagne. Georges Tron doit contester mercredi devant la Cour de cassation son renvoi aux assises dans cette affaire." Essonne: Georges Tron se présentera à la présidence contre le candidat UMP -1 """J'ai présenté hier au BP (bureau politique, ndlr) ma démission comme présidente de @le_pcd"" a indiqué ce mercredi soir Christine Boutin sur son compte Twitter. Dans un communiqué, Christine Boutin a précisé qu'elle restait ""adhérente du PCD"" et qu'elle ""ne quitte pas la politique"" et qu'elle ""continuera son combat"", notamment au plan européen. L'ancienne ministre du Logement explique que le Parti chrétien démocrate, qu'elle a créé, tiendra une conférence de presse jeudi à Paris pour ""annoncer une initiative pour les européennes"" de 2014, en compagnie notamment de Béatrice Bourges (Printemps français). L'ancienne députée des Yvelines, un temps candidate à la présidentielle de 2012, s'est particulièrement engagée contre le mariage pour tous, comme elle l'avait fait, à l'époque, contre le Pacs." Parti chrétien démocrate: Christine Boutin démissionne de la présidence -1 "François Hollande a déclaré vendredi n'avoir ""aucune raison d'être candidat"" à un deuxième mandat si le chômage ne baisse pas d'ici à 2017, lors d'une visite de Michelin à Clermont-Ferrand. ""Si le chômage ne baisse pas d'ici à 2017, je n'ai, ou aucune raison d'être candidat, ou aucune chance d'être réélu"", a déclaré le chef de l'Etat lors d'un déjeuner avec une vingtaine de salariés, de dirigeants et de syndicalistes de Michelin. Il répondait à l'un d'eux qui l'interrogeait sur le chômage. François Hollande a rappelé que l'emploi était sa ""priorité"" et tout particulièrement l'emploi des jeunes. ""On va y mettre toute notre énergie parce qu'il n'y a pas d'autre enjeu"", a-t-il ajouté. |||-> Hollande pas candidat en 2017: y croyez-vous ?" "Hollande: ""Aucune raison d'être candidat en 2017 si le chômage ne baisse pas""" -1 "Jean-Marie Le Pen a de nouveau rendez-vous devant la cour d’appel de Paris, ce jeudi. Cette dernière doit rendre aujourd'hui sa décision à l'encontre du président d'honneur du Front national pour ses propos sur les Roms, qui ""comme les oiseaux"", avait-il dit en 2012, voleraient ""naturellement"". Une sortie polémique de plus, pour cet habitué des provocations. 5.000 euros d'amende en première instance En première instance, le fondateur du parti d'extrême droite a été condamné le 19 décembre 2013 à 5.000 euros d'amende pour injure publique envers un groupe de personnes en raison de son appartenance à une ethnie. Le 22 septembre 2012, à l'université d'été du Front national à La Baule, en Loire-Atlantique, Jean-Marie Le Pen avait enchaîné, sous les yeux de sa fille Marine, les provocations sur l'immigration, thème fétiche du parti d'extrême droite. Moquant les Roms, il avait suscité rires et applaudissements nourris en leur attribuant la phrase: ""Nous, nous sommes comme les oiseaux, nous volons naturellement."" Le droit à l'humour, invoqué par la défense de Jean-Marie Le Pen, comporte ""des limites et doit cesser là où commencent les atteintes au respect de la dignité de la personne humaine et les attaques personnelles"", avait rappelé le tribunal correctionnel de Paris dans son jugement. Les juges de première instance avaient estimé que les propos litigieux révélaient ""une volonté de stigmatisation en réduisant"" les Roms à un ""stéréotype globalisateur et gravement outrageant"". L'avocate générale a demandé de confirmer cette condamnation Jean-Marie Le Pen avait fait appel, et l'avocate générale a demandé lors de l'audience, le 9 octobre, de confirmer sa condamnation. Face aux avocats des associations antiracistes, parties civiles, qui avaient dénoncé ses ""propos nauséeux"", sa volonté de ""stigmatiser l'autre"" ou son ""humour raciste"", son avocat avait plaidé la relaxe et invoqué la ""liberté d'expression"". Le terme voler ne désignait pas la ""soustraction frauduleuse"" mais le déplacement dans les airs, ""comme les oiseaux qui n'ont aucune frontière"", avait soutenu Me Wallerand de Saint-Just, sans convaincre ses contradicteurs. Déjà condamné à de nombreuses reprises Selon lui, il n'est par ailleurs pas prouvé que son client ait consenti à ce que ce discours soit diffusé sur le site internet du FN, avait-il également soutenu. En première instance, le tribunal avait écarté cet argument, Jean-Marie Le Pen n'ayant ""jamais protesté contre cette diffusion ni sollicité le retrait de la vidéo litigieuse"". Jean-Marie Le Pen a déjà été condamné à de nombreuses reprises, notamment pour avoir affirmé que l'occupation allemande n'avait pas été ""particulièrement inhumaine"", que les chambres à gaz étaient un ""détail de l'histoire"" ou pour son jeu de mot injurieux ""Durafour crématoire"", visant le ministre Michel Durafour." Propos de Jean-Marie Le Pen sur les Roms: décision en appel ce jeudi -1 "Invitée sur RMC et BFMTV, Marisol Touraine doit trouver des solutions pour combler le déficit de la Sécurité sociale alors que la Cour des comptes propose de dérembourser totalement les lunettes. La ministre des Affaires sociales et de la Santé conduit aussi la réforme des retraites, critiquée à gauche et à droite. Sur la Sécurité sociale 8h56 - Marisol Touraine : « La Sécurité sociale couvre en moyenne 75% des frais. Il faut progresser, avec une meilleure prise en charge, notamment pour l’optique et le dentaire, et maintenir la qualité de prise en charge à l’hôpital ». Les mutuelles vont augmenter de 2 à 3% l’année prochaine. 8h55 - Marisol Touraine : « Chaque salarié, d’ici 2016, pourra compter sur une mutuelle de qualité grâce à une entreprise. Je veux que les chômeurs et les jeunes y aient accès aussi ». Sur les lunettes 8h54 - Marisol Touraine : « Il n’y aura pas de nouveau déremboursement, le problème est aussi qu'il faut que le coût des lunettes diminue. Il n’est pas normal qu’on paye une paire de lunettes 30 euros en Espagne et 80 en France ». L’intérêt médical des médicaments écrits sur les boites ? 8h52 - Marisol Touraine : « C’est une bonne idée, sur laquelle nous travaillons ». 8h52 - Marisol Touraine : « Le déficit de la Sécurité sociale sera connu dans quelques jours, il était de 17,5 milliards d'euros l'année dernière, sans doute du même ordre cette année. Il y aura toute une série de mesures. Certains ont une imagination sans limite, mais pas question de cumuler les taxes [notamment sur les boissons énergisantes, ndlr]. Il y a des économies à faire sur l'hôpital, sur le médicament ». 6 milliards d’euros à trouver pour l’Assurance maladie. 8h51 - Marisol Touraine : « Certaines viendront du système de retraite, de la politique familiale, une réforme déjà annoncée. L’année dernière, 2,5 milliards d’euros ont été trouvés, sans un seul déremboursement ou une nouvelle franchise. Des économies sont réalisées ». Sur les retraites 8h49 - Marisol Touraine : « Nous voulons mettre en place un numéro unique, pour fin 2016. Chaque Français saura sur combien il peut compter en matière de retraite, et le jour de départ, il déposera une demande unique qui rassemblera tout. Ensuite, le versement de sa retraite sera simplifié ». Sur les baisses de charges pour les entreprises. Certaines charges vont basculer sur une autre assiette. 8h47 - Marisol Touraine : « Nous allons diminuer la part des cotisations des entreprises qui viennent financier les politiques familiales. Ce sera de l’ordre d’un milliard au total. Ces frais seront ensuite assumés par la politique de l’Etat. Les entreprises n’ont pas à supporter les charges familiales ». Sur le compte pénibilité. 20% des salariés font un travail pénible. 8h45 - Marisol Touraine : « Ces risques sont clairement identifiés, les organisations syndicales et patronales se sont mises d’accord sur les critères de pénibilité. Les entreprises participeront au financement de ce compte. Le montant global de ce compte est d’environ 800 millions d’euros d’ici 2020 ». 8h43 - Marisol Touraine : « Même celui qui travaille à temps partiel, aussi, on lui demandera aussi un petit effort. Je ne le cache pas. Pour les retraités, l’effort est concentré sur 6 mois et ne sera pas reproduit en 2015, les retraites seront revalorisées au 1er octobre. Le débat parlementaire va avoir lieu, il faut préserver l’équilibre d’ensemble ». 8h42 - Marisol Touraine : « Il y a une inquiétude sur le fait de savoir si on pourra avoir une retraite sérieuse. Les retraités se sont interrogés, le niveau des retraites sera préservé. C’est aussi répondre aux injustices, aux attentes des femmes, aux préoccupations de ceux qui sont confrontés à des métiers pénibles ». 8h41 - Marisol Touraine : « Oui, un effort est demandé aux Français dans les années qui viennent. Pour quelqu’un qui a un revenu au SMIC, cela représente 2 euros par mois pour sauver notre régime de retraite ». 8h40 - Marisol Touraine : « L’année prochaine, le budget, c’est 18 milliards d’efforts : 15 milliards d’économies, 3 milliards de recette fiscales, dont deux qui proviendront de la lutte contre la fraude. Donc il n’y aura qu’un seul milliard qui proviendra d’impôts nouveaux ». Les impôts vont-ils augmenter en 2014 ? 8h37 - Marisol Touraine : « Il y aura une quasi stabilité fiscale. Le rétablissement des comptes de nos retraites passe par une légère hausse des prélèvements jusqu’en 2020. Notre obsession, c’est de renouer avec la croissance ». Revivez aussi l'émission Bourdin & Co de ce mercredi matin." Cotisations familiales: «Un milliard de moins» pour les entreprises, annonce Touraine chez Bourdin -1 "C'est un record. Entre l'abstention, les votes blancs et nuls, plus d'un Français sur trois a refusé de choisir dimanche entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Au total, en plus des quelque 12 millions d'abstentionnistes, plus de 4,2 millions des électeurs qui se sont déplacés -ils étaient deux fois moins nombreux en 2012- ont mis un bulletin blanc ou nul dans l'urne. Selon plusieurs instituts de sondages, 12% des votants ont choisi de voter blanc ou nul, ce qui représente 9% des inscrits. Au premier tour, ce taux était largement inférieur et n'était que de 2%. Dans le détail, le vote blanc est à 8,4% et le nul à 3,6% parmi les votants. ""Le vote blanc est revendiqué comme de l'abstention civique, cela manifeste un attachement à l'exercice du droit de vote tout en renvoyant dos-à-dos les candidats"", a estimé Anne Jadot, maître de conférences en science politique à l'université de Lorraine. Ils refusent de choisir entre deux candidats qu'ils ""rejettent"" Selon un sondage Opinion Way, 27% des électeurs de Nicolas Dupont-Aignan ont voté blanc ou nul, tout comme 25% de ceux de Jean-Luc Mélenchon, 21% de ceux de François Fillon et enfin 9% de ceux de Benoît Hamon. ""Même s'il y a eu beaucoup de discussions passionnées, notamment à gauche sur les réseaux sociaux, le discours culpabilisateur à l'égard des électeurs de Jean-Luc Mélenchon qui comptaient s'abstenir ou voter blanc a peu fonctionné"", a jugé Anne Jadot. Le précédent record datait du second tour de 1969, où 6,42% des votants avaient refusé de choisir entre deux candidats de droite, Georges Pompidou et Alain Poher. Un scrutin déjà marqué par une abstention record à 31,4%. La présence de l'extrême droite ne provoque pas de ""surmobilisation"" C'est seulement depuis la loi de 2014 que les bulletins blancs et nuls sont comptabilisés séparément dans les résultats officiels du ministère de l'Intérieur. Selon un sondage Ipsos-Stéria, 51% de ceux qui ont voté blanc l'ont fait parce qu'ils refusaient de choisir entre deux candidats qu'ils ""rejettent totalement"". Pour 39% d'entre eux, ce vote ne manifeste pas un rejet mais ""aucun ne correspond à leurs idées"". Enfin, 10% considéraient qu'un vote ne servait à rien, la victoire d'Emmanuel Macron étant certaine. C'est également la première fois depuis 1969 que le taux de participation au second tour est inférieur à celui du premier. ""La présence de l'extrême droite au second tour n'a pas provoqué de surmobilisation par rapport au premier tour contrairement à ce qui s'était passé en 2002. Il n'y a pas eu d'effet de choc car sa présence était attendue"", a souligné Anne Jadot. En 2002, l'abstention avait atteint un niveau record de 28,4% au premier tour. Mais la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour avait ensuite mobilisé massivement les électeurs hostiles au candidat du Front national, provoquant une chute de l'abstention à 20,3%. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Abstention, vote nul, vote blanc: 1 Français sur 3 a refusé de choisir entre Macron et Le Pen -1 "La fouille du ministre marocain des Affaires étrangères passe mal. Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a présenté ses excuses à son homologue marocain Salaheddine Mezouar, soumis mercredi à un contrôle policier lors d'un transit à l'aéroport parisien de Roissy Charles de Gaulle, un épisode qui intervient dans un contexte déjà tendu entre Paris et Rabat. ""Laurent Fabius a appelé son homologue marocain afin de lui transmettre les excuses des autorités françaises pour le désagrément qui lui a été occasionné alors qu'il transitait à l'aéroport Charles de Gaulle"", a indiqué vendredi le porte-parole du Quai d'Orsay, Romain Nadal. Un contrôle malgré le passeport diplomatique ""Le ministre a immédiatement demandé aux service compétents du ministère de l'Intérieur et d'Aéroports de Paris que tout soit mis en oeuvre pour faire respecter strictement dans les aéroports français les règles et usages diplomatiques s'appliquant aux ministres des Affaires étrangères comme aux chefs d'Etat et de gouvernement"", a-t-il ajouté. Selon la presse marocaine, Salaheddine Mezouar a été soumis mercredi à un contrôle policier malgré son passeport diplomatique. Le quotidien As-Sabah, qui parle de ""nouvelle humiliation"", indique que Salaheddine Mezouar a subi une fouille et a dû enlever ""sa veste, ses chaussures, chaussettes et sa ceinture"". Cet épisode peu diplomatique survient dans un contexte déjà tendu entre Rabat et Paris, en froid depuis un mois à la suite de plaintes en France pour tortures à l'encontre du patron des services secrets marocains Abdellatif Hammouchi. La coopération judiciaire entre les deux pays suspendue Les autorités marocaines, courroucées, ont suspendu leur coopération judiciaire avec la France, et en dépit de tentatives d'apaisement de Paris, la mesure n'a pas encore été levée. Plus encore, le Maroc a annoncé en début de semaine avoir à son tour engagé des poursuites judiciaires en France contre les auteurs (des Franco-Marocains pour la plupart, soutenus par une ONG) de ces plaintes pour tortures. ""Nous travaillons avec les autorités marocaines pour pleinement rétablir la coopération bilatérale, notamment dans le domaine judiciaire"", a déclaré Romain Nadal, assurant que ""les relations (entre Paris et Rabat) sont bonnes, confiantes, très amicales"". ""La coopération bilatérale reste très forte et n'est pas affaiblie par les événements récents"", a-t-il assuré." Incident diplomatique: Fabius présente ses excuses au ministre marocain -1 """Cette nuit au nord du Mali, près du massif des Ifoghas, un soldat français a laissé la vie"", a déclaré Jean-Yves Le Drian, jeudi matin sur BFMTV et RMC. Ce légionnaire, un sergent-chef du nom de Marcel Kalafut, a sauté sur un engin explosif ""improvisé"", autrement dit artisanal. Ce sous-officier appartenait au 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi. Il s'agit du ""huitième mort"" depuis le début des opérations"". ""Il est mort pour la sécurité et la liberté au Mali. (...) Je tiens à saluer sa mémoire en ce 8 mai"", a indiqué le minist .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } L'opération Serval au Mali se termine Le ministre a également annoncé qu'il se rendrait régulièrement dans ce pays où se poursuit l'opération militaire française Serval qui ""est en train de se terminer dans dans sa phase de guerre frontale"". ""Nous sommes en train de nous réorganiser pour avoir une conception régionale du contre-terrorisme"", a expliqué le ministre, précisant que 1.000 soldats français allaient être concentrés près de Gao et 3.000 autres sur la ""bande sahélo-saharienne"". En Centrafrique jusqu'à l'automne Le ministre est aussi revenu sur la Centrafrique où les troubles continuent et où il a indiqué qu'il se rendrait ""dans quelques jours"". Il a insisté sur la nécessité de ""ne pas laisser s'installer un vide sécuritaire dont pourrait profiter Boko Haram"" et qui à terme constiturait ""une menace notre propre sécurité"". ""2.000 soldats français resteront déployés jusqu'à l'automne"" dans ce pays a-t-il aussi indiqué. L'attitude de Poutine vis-à-vis de l'Ukraine est ""grave"" .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Concernant l'Ukraine et le retrait annoncé mercredi par Vladimir Poutine des troupes massées le long de la frontière avec la Russie, Jean-Yves Le Drian a précisé que cela ""restait à vérifier"". Quant aux élections qui doivent se tenir en Ukraine le 25 mai, le ministre a insisté sur la nécessité que cette élection ""soit libre"". ""Dès qu'on commence à toucher aux frontières, on risque la guerre civile"", a-t-il analysé, jugeant l'attitude de Vladimir Poutine ""grave"". En revanche, Jean-Yves le Drian ne comprend pas ""pourquoi on interdirait au président du peuple russe, qui a laissé 9 millions des siens dans la bataille contre le nazisme, de venir aux commémorations du Débarquement"". Le ministre a aussi confirmé que la France a ""des avions en Pologne à la frontière de la Russie et des bateaux en mer baltique"". ""L'horreur"" au Nigeria Interrogé sur l'enlèvement de 200 lycéennes au Nigeria, Jean-Yves Le Drian a jugé que: ""C'est l'horreur, c'est effroyable ce qu'il se passe au Nigeria"". Il a indiqué qu'une assistance serait procurée pour aider les services nigérians, sans en préciser le détail de cette intervention. Le président de la République nous a demandé à Laurent Fabius (ministre des Affaires étrangères) et à moi-même de mettre en place les moyens nécessaires pour aider"", a-t-il ajouté, sans préciser quels étaient ces moyens. Nous allons apporter notre assistance pour aider les services nigérians à repérer l'endroit où peuvent être ces jeunes filles, on a les moyens qu'il faut pour ça, et éventuellement aider à les rapatrier"", a-t-il expliqué. 'J'ai beaucoup de considération pour vous, M. Bourdin, mais je ne vais pas vous donner mes plans"", a-t-il ironisé. Quant au tweet du député UMP Thierry Mariani sur l'esclavage en Afrique, Jean-Yves Le Drian l'a jugé ""peu opportun"", rappelant que ""Boko Haram est une secte qu'il faut combattre""." Jean-Yves Le Drian annonce la mort d'un soldat français au Mali -1 "Depuis les révélations du Canard Enchaîné, François Fillon tente d'éteindre la polémique. Jeudi soir, le candidat du parti Les Républicains était sur le plateau de TF1 pour tenter de remobiliser ses électeurs. Pour autant, celui qui a fait toute sa campagne sur l'honnêteté peut-il encore convaincre? À lire : Affaire Penelope: quel impact sur la campagne de Fillon? Thierry Saussez, spécialiste en communication, qui a dirigé le SIG lors du quinquennat de Nicolas Sarkozy, estime que la communication au 20h de TF1 a été bonne. Désormais, il est nécessaire que cela serve à ""éteindre l'incendie"". ""Il a utilisé l'argument, la grande parade, si je suis mis en examen, je n'irai pas à la présidentielle [...] Maintenant il faut clore cette histoire"", a expliqué Thierry Saussez à BFMTV. Des arguments ""convenus"" En revanche, pour le rédacteur en chef du Canard enchaîné, Louis-Marie Horeau, les arguments du candidat sur le plateau de TF1 sont ""convenus"". ""Là où ça ne va pas, c'est qu'il a dit qu'on allait maintenant s'expliquer devant la justice. Mais le problème pour lui, c'est l'opinion publique!"", a assuré le journaliste. À lire : Affaire Penelope Fillon: un scandale, plusieurs issues possibles Quant à Christophe Barbier, éditorialiste sur BFMTV, en affirmant qu'il ne se présentera pas à la présidentielle s'il était mis en examen, François Fillon fait un pari ""sur la lenteur de la justice"". Pour notre éditorialiste, cette affaire a créé un décalage entre ses dires et ses actes. ""Il y a maintenant un contraste entre le dire de François Fillon et le faire de François Fillon. [Quant à sa communication sur TF1], c'est un pari et un défi. Un pari sur la lenteur de la justice. Il y a très peu de chance pour que la machine judiciaire rende son verdict avant la présidentielle."" A ce jour, il est en effet impossible de dire combien de temps tout cela prendra, ni si François Fillon sera débarrassé de cette affaire avant le premier tour de l'élection présidentielle, le 23 avril prochain." Penelope Gate: Fillon est-il convaincant? -1 "Le message est clair: dans la tourmente après les révélations concernant les enregistrements réalisés par Patrick Buisson ou sa mise sur écoute par la justice, Nicolas Sarkozy ne veut pas apparaître déstabilisé. Hors de question donc, pour l’ancien président français, de changer son emploi du temps. Lundi, il s'est rendu comme prévu à Nice, en compagnie de Bernadette Chirac, où il effectue une visite de l’institut Georges Pompidou, un hôpital spécialement dédié au traitement de la maladie d’Alzheimer. Il s’agit d’ailleurs de sa dernière sortie publique avant les élections municipales, puisqu’il s’envolera en fin de semaine vers l’étranger. La demande de référé examinée ce lundi Dans le même temps, son avocat plaide devant le juge des référés, afin d’interdire la diffusion des enregistrements réalisés par Patrick Buisson et faire condamner ce dernier. Le couple Bruni-Sarkozy réclame 30.000 euros chacun de dommages et intérêts à l'ex-conseiller présidentiel, destinés à la fondation de la chanteuse. S’il est peu probable que Nicolas Sarkozy s’exprime sur les affaires en cours, une prise de parole n’est pas exclue, notamment pour rappeler le succès du plan Alzheimer qu’il a mis en place lors de son quinquennat. Pour le reste, le champion des militants UMP laisse pour l’instant s’exprimer ses proches, qui contre-attaquent en bloc pour dénoncer une ""affaire politique"". Et en profite pour envoyer une nouvelle ""carte postale"" dans l’optique d’un retour en politique qui, malgré tout, reste d’actualité. |||sondage|||1696" Nice: première sortie pour Sarkozy après une semaine noire -1 "C’est l’une des grandes divisions de notre pays : Paris et la province, la gauche et la droite, le Bordeaux ou le Bourgogne… Il y a de l’irrationnel et des idées reçues dans ces rivalités, et c’est le cas dans ce face-à-face électrique qui oppose les agents publics aux salariés du privé. Or c’est vrai que les fonctionnaires ont jusqu’ici des avantages pour leur retraite ; mais pour autant, ils ne sont plus des privilégiés – s’ils l’ont jamais été. Donc si l’on veut qu’ils adhèrent à la réforme, il vaut mieux miser sur la solidarité que sur la culpabilité… Qu’est-ce qui explique le cliché français sur les avantages de la fonction publique ? La fameuse « sécurité de l’emploi » : les fonctionnaires savent qu’ils ne peuvent pas perdre leur emploi – avec le chômage de masse, c’est un atout social et psychologique énorme. Mais il y a aussi le tempérament jaloux des Français, qui envient le voisin mais détestent partager ce qu’ils ont – tout le monde veut une école et une police performantes mais personne ne veut qu’on recrute... Le statut protecteur des agents publics ne dérangeait personne quand il servait à compenser le fait qu’ils étaient mal payés au départ et avaient peu de marge de progression. D’où le mode de calcul de la retraite sur les 6 derniers mois, qui était aussi une compensation et qui maintenant a l’air d’un privilège. Mais cette compensation n’a plus vraiment de raison d’être… Est-ce qu’il ne faudrait pas simplement dire que les fonctionnaires doivent contribuer à l’effort pour sauver les retraites ? C’est ce qu’essaie de faire Marisol Touraine mais le débat est piégé : en appeler aux fonctionnaires, c’est induire qu’ils auraient des avantages indus, ce qui a pour effet immédiat de crisper tout le monde. Les syndicats vont se sentir obligés de défendre les acquis, les salariés vont se trouver lésés, le patronat va en profiter pour taper sur les dépenses de l’Etat (les retraites du public en sont une colossale) et la gauche de la gauche pour accuser François Hollande de trahir son électorat. En réalité, sur la durée et le niveau des cotisations comme sur l’âge de départ, les réformes précédentes ont déjà acté le principe de l’alignement. L’UMP soupçonne le gouvernement de ne pas être prêt à aller jusqu’au bout par peur d’une confrontation avec les fonctionnaires. Ça vous paraît vraisemblable ? Le gouvernement est pris entre le marteau de la commission de Bruxelles (qui exige la réforme) et l’enclume des syndicats (autre grand atout des fonctionnaires : des syndicats puissants). Mais les conservatismes sont tels que toutes les solutions sont impopulaires – si bien qu’il faudrait les retenir toutes : allongement et hausse des cotisations, taxation des retraités, voire limitation des pensions. Le fait est que salariés, fonctionnaires et retraités sont dans le même bateau, dont la coque est vermoulue. Raison de plus pour ne pas laisser le discours sur les fonctionnaires nantis alimenter un discours anti-fonctionnaires… Ecoutez ici le Parti Pris d'Hervé Gattegno de ce lundi 10 juin." Non, les fonctionnaires ne sont pas des nantis ! -1 "Le bureau du Sénat a refusé de lever, mercredi, l'immunité parlementaire de l'UMP Serge Dassault dans le cadre d'une enquête sur des achats présumés de votes à Corbeil-Essonnes, selon nos informations. En juin, le bureau du Sénat avait refusé une première fois de lever l'immunité de Serge Dassault, la demande transmise par le procureur général près de la cour d'appel de Paris étant, fait inédit, assortie d'un avis négatif. Cette fois, le parquet avait pourtant approuvé la demande des juges. Un bureau du Sénat en majorité à gauche Le bureau du Sénat est composé de 26 sénateurs: le président de la Haute Assemblée Jean-Pierre Bel (PS), les 8 vice-présidents, les 3 questeurs et 14 secrétaires. Neuf d'entre eux appartiennent au PS, 3 au groupe communiste républicain et citoyen (CRC), un est écologiste, et un autre RDSE (à majorité PRG), ce qui fait 14 membres du bureau à gauche. A droite ils sont 12 (10 UMP et 2 UDI-UC). Selon la présidente du groupe Communiste, Eliane Assassi, et le sénateur PS, David Assouline, sur les 26 membres du bureau, 13 se sont opposés à la demande qui aurait permis aux magistrats du pôle financier de Paris, Serge Tournaire et Guillaume Daïeff, de placer le patron du groupe aéronautique éponyme et propriétaire du Figaro, en garde à vue et de perquisitionner ses locaux. Douze se sont prononcés pour et un s'est abstenu. Serge Dassault, qui est âgé de 88 ans, fut maire de Corbeil-Essonnes de juin 1995 à juin 2009. C'est un de ses proches collaborateurs, Jean-Pierre Bechter, qui est actuellement maire de cette commune de la grande banlieue parisienne." Serge Dassault garde son immunité parlementaire -1 "> ""Nadine, arrête de tweeter!"" Mercredi soir, Jean-Pierre Raffarin était en pleine forme. L'ancien Premier ministre s'est rendu avec Jean-François Copé et François Fillon à Strasbourg pour y soutenir la candidature de Fabienne Keller, maire de la ville de 2001 à 2008. Dans le public, Nadine Morano, candidate UMP Grand Est aux européennes, s'est fait remarquer. En pleine intervention à la tribune, l'ancien Premier ministre s'est subitement interrompu. ""Ma chère Nadine qui est en train de tweeter et à laquelle je demande d'arrêter"", a-t-il lancé, amusé, avant de poursuivre, ""tu vas porter un projet européen..."". Rires dans la salle. Nadine Morano, elle, a ensuite répondu au recadrage de Jean-Pierre Raffarin... sur Twitter. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Quand je photographiais @jpraffarin et qu'il croyait que je tweetais ... :-) excellent discours drôle et percutant pic.twitter.com/ZWWipDF9E5 — Nadine Morano (@nadine__morano) 6 Mars 2014 > François Hollande bien entouré pour la journée de la femme Célibataire ou pas, le chef de l'Etat ne restera pas seul pour la journée de la femme. Selon Le Parisien, François Hollande est attendu samedi en fin de matinée chez sa ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem. Outre la rencontre au ministère des représentantes de trois générations de femmes (grand-mère, mère et fille) issues de trois familles, il partagera sa table avec plusieurs patronnes de PME pour souligner, le temps d'un déjeuner, la faible représentation des femmes à la direction des entreprises. Enfin, il assistera à la projection privée d'un documentaire sur le rôle des femmes pendant la Grande guerre. Tout un programme. > Gayet: entre Napoléon et Hollande, il n'y a qu'un pas Petit saut dans le temps. En 2008, la comédienne Julie Gayet lit les lettres de Napoléon à Joséphine au Louvre, à Paris. A l'époque, 20 minutes lui demande d'expliquer sa vision de cette correspondance, et plus généralement sa vision de l'amour et du pouvoir. ""La raison d'Etat prime toujours"", explique-t-elle (…) ""Au moment où un homme d'Etat vit cela, on ne sait jamais vraiment ce qui se joue. On le sait après, comme cela a été le cas pour François Mitterrand. Et c'est très bien comme ça!"". Un commentaire prémonitoire... > Pour Trierweiler, ""la vie continue"" Valérie Trierweiler revient à la vie. L'ex-compagne de François Hollande semble se remettre de ses émotions de ces dernières semaines, et le montre. Dans son dernier tweet, elle revient sur ses activités humanitaires. Un message particulier, dans lequel elle mêle allusion à sa vie privée avec ses activités publiques. ""La vie continue. La solidarité continue"", écrit-elle, accompagnant une photo d'elle avec des bénévoles du Secours populaire. Comme un défi à ceux qui la voudraient brisée. La vie continue. La solidarité continue. L'aventure avec le @SecoursPop continue. Réunion pour préparer la suite. pic.twitter.com/YrFdj4atyz — Valerie Trierweiler (@valtrier) 5 Mars 2014 > L'hommage de Mélenchon à Chavez S'il y a un homme politique français pour regretter publiquement Hugo Chavez, décédé il y a un an des suites d'un cancer, c'est bien Jean-Luc Mélenchon. Le leader du Front de gauche n'a jamais caché son admiration pour le président du Venezuela, et avait exprimé sa tristesse publiquement. Mercredi, Jean-Luc Mélenchon s'est donc fendu d'un hommage personnel, tout en lyrisme. Un an déjà. Le jour tombe. #Chávez nous manque. — Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 5 Mars 2014" "Raffarin: ""Arrête de tweeter, Nadine!""" -1 """Un score historique"". Marine Le Pen est apparue tout sourire au siège du Front national ce dimanche après les résultats des élections départementales. Elle se félicite du bon résultat de son mouvement, alors que les premières estimations ne donnent pas de victoire départementale à son mouvement. La dirigeante du FN n'en parle d'ailleurs pas non plus, ce qui peut-être vu comme une forme de confirmation de cette estimation. Elle parle cependant d'une ""forte augmentation des scores"" avec un ""FN qui s'installerait  autour de 40%"". Marine Le Pen y voit un ""magnifique succès"", notant les ""nombreux handicaps"" de ce scrutin pour son parti et la campagne faite par Manuel Valls. ""Valls est incapable de se mettre au niveau du peuple"" Marine Le Pen a fustigé ""la campagne amère menée par le Premier ministre rejoint dans son mépris de classe pour nos candidats et nos électeurs par beaucoup de médias puis, dans l'entre deux tours, par l'UMP"". L'eurodéputée attaque très directement le Premier ministre, qu'elle qualifie de ""petit politicien médiocre"". ""Je ne lui demande pas de démissionner"", comme elle l'a fait la semaine passée, disant que ce serait l'attitude d'un homme d'Etat. Mais selon elle, le socialiste est ""incapable de se mettre au niveau du peuple et de le respecter""." "Marine Le Pen attaque Manuel Valls, ""petit politicien médiocre""" -1 "François Hollande n'a pas souhaité commenter mercredi le fond de l'affaire impliquant l'ancien ministre UMP Claude Guéant, assurant en revanche que la justice travaillerait ""en toute indépendance"" afin de pouvoir ""aller jusqu'au bout"". ""Il faut aller jusqu'au bout et vous savez que je suis attaché à la transparence"", a poursuivi le président de la République, s'engageant à lutter contre toute forme d'impunité. Selon lui, ""ce qui menace nos démocratie, c'est bien sûr le chômage, c'est la crise économique, c'est le désespoir, mais c'est aussi ce sentiment terrible qu'il pourrait y avoir une forme d'impunité"", a relevé François Hollande. Claude Guéant nie François Hollande était interrogé sur la découverte de fonds en liquide et d'un versement en provenance de l'étranger lors d'une perquisition chez l'ancien ministre de l'Intérieur de Nicolas Sarkozy dans le cadre de l'enquête sur un présumé financement politique illégal par la Libye. Claude Guéant a nié tout détournement ou blanchiment de fonds publics et justifié le versement de 500.000 euros sur l'un de ses comptes par la vente de deux tableaux d'un peintre flamand du XVIIe siècle." "Affaire Guéant: Hollande veut que la justice ""aille au bout""" -1 "Comme prévu, le livre de François Hollande à paraître mercredi, Les leçons du pouvoir (Stock), n'épargne pas Emmanuel Macron. Dans les bonnes feuilles de l'ouvrage, parues dans Le Figaro, l'ancien chef de l'Etat évoque l'ascension de celui qu'il appelle ""le jeune ministre"", alors qu'il était encore membre de son gouvernement. ""A l'été 2015, le jeune ministre a pris de l'assurance et s'aventure sur un terrain plus politique. Dans un hebdomadaire, il affirme que la France vit dans une nostalgie implicite de la monarchie, que la disparition du roi a laissé une place vide au sommet de l'État (...)"". François Hollande raconte ne pas avoir, dans un premier temps, décelé de signe derrière cette déclaration. Puis assène: ""pourtant rétrospectivement, cette dissertation éclaire bien la pratique du pouvoir qu'il met en avant depuis son élection."" ""Cette façon de nier l'évidence avec un sourire"" Le ""jeune ministre"" fait de plus en plus parler de lui, jusqu'à la ""rumeur"" d'un meeting qu'il organiserait à la Mutualité pour déclarer sa candidature à la présidentielle. ""Je l'exhorte à démentir au plus vite la rumeur. Sa réponse est nette: il n'y aurait que 'de la malveillance'. Et il ajoute dans son message: 'Mes soutiens diront demain que le 12 (juillet 2016) ne sert ni à démissionner ni à annoncer ma candidature. Grotesque. Bises'"". François Hollande note pourtant qu'au cours de ce meeting, Emmanuel Macron pose les jalons d'une future candidature. Il demande des comptes à son ministre: ""Le doute n'est plus permis, même s'il m'assure, imperturbable, qu'il n'a pas 'personnalisé' la victoire, laquelle pourrait donc être la mienne. Toujours cette façon de nier l'évidence avec un sourire"". Trahi, François Hollande? Il n'écrit pas le mot. Mais dans une interview à L'Obs, il ne nie pas avoir fait preuve d'une forme de naïveté vis-à-vis de son ancien ministre: ""J'ai fait confiance. C'est à la fois mon caractère et un principe"", dit-il. Dans son livre, l'ancien président feint de se demander: ""Ai-je ainsi encouragé Emmanuel Macron à nourrir une ambition plus haute? C'est possible, tant celle-ci devenait de plus en plus visible."" Un dîner avec Stéphane Bern Plus tard, il raconte que c'est un dîner avec Stéphane Bern et Emmanuel Macron qui lui ouvrira les yeux sur les intentions de son ancien protégé: ""Soudain Stéphane Bern [...] se tourne vers Macron et il lance d'un ton goguenard: 'Alors, qui sera candidat à l'élection présidentielle?' [...] Un silence s'établit soudain. Emmanuel Macron affiche un visage gêné, comme si des plans secrets étaient soudain dévoilés. La conversation reprend comme si de rien n'était. Mais pour moi, l'avertissement est clair."" Les jeux sont faits, et la rupture entre les deux hommes est proche. Pourtant, aux yeux de l'ancien président, l'élection de son jeune rival tient davantage à un alignement de planètes qu'à son talent: ""Son élection doit beaucoup à un jeu du destin et à l'état des autres forces politiques. Il a dit lui-même qu'il avait été élu 'par effraction'. C'est vrai""." Dans son livre, Hollande égratigne Macron et sa vision monarchique du pouvoir -1 "Il avait réussi à provoquer un vif échange en direct entre Manuel Valls et Emmanuel Macron il y a un mois à ce sujet. Georges Fenech semble avoir trouvé un angle d'attaque contre le gouvernement et n'est pas prêt de le lâcher. Le député LR a rappelé mardi avoir saisi la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) au sujet d'une levée de fonds menée par Emmanuel Macron à Londres le 14 avril en marge d'une déplacement en tant que ministre. Georges Fenech a taclé un ""ministre qui administre l'économie d'un pays et s'adresse aux acteurs économiques pour leur tendre la Sybille à des fins de promotion personnelle"". ""Y aurait-il donc deux Premiers ministres dans ce gouvernement. Est-ce pour cette raison d'ailleurs que François Hollande, a-t-on appris aujourd'hui, réfléchit à la suppression de la fonction de Premier ministre?"", a-t-il demandé à Manuel Valls, en faisant référence à une information d'Europe 1. Il a conclu sa charge ainsi: ""Emmanuel Macron peut faire sienne cette formule d'Edgar Faure: ""l'immobilisme s'est mis en marche et je ne sais comment l'arrêter'"". Clash en mai entre Macron et Valls Contrairement à la dernière fois, Emmanuel Macron n'a pas essayé de répondre lui-même, il n'était pas au palais Bourbon mais en déplacement dans des zones touchées par les inondations en Seine-et-Marne. Et Manuel Valls a laissé la parole à Christian Eckert. Le secrétaire d'Etat chargé du Budget n'a pas voulu se prononcer à la place de la HATVP. ""Vous l'avez saisie, nous l'avons créé et elle vous répondra"", s'est-il contenté de répondre. Un vif échange avait opposé Manuel Valls et Emmanuel Macron, le 11 mai à l'Assemblée nationale. Il portait sur l'interview du ministre de l'Economie à Sud Ouest, où celui si s'en prenait à une ""caste"" politique. La scène suivait la question du député Les Républicains Georges Fenech, adressée au Premier ministre, sur le voyage d'Emmanuel Macron à Londres le 14 avril. Après des hésitations visibles sur les images de télévision, c'était Manuel Valls qui avait répondu pour son ministre. Il avait assuré que le voyage à Londres d'Emmanuel Macron n'avait donné lieu à ""aucune levée de fonds particulière"", tout en appelant ""chaque ministre"" à être ""exemplaire"" et à se consacrer à sa tâche. Contrairement à Manuel Valls, l'entourage d'Emmanuel Macron assumait parfaitement la démarche du ministre de l'Economie. ""Nous assumons de lever des fonds. Nous sommes un nouveau mouvement, nous ne recevons pas de subventions publiques, pas de cotisations d'élus, nous devons rechercher des financements. On en a besoin pour exister, tout simplement"", avait-on expliqué au Point.fr." La nouvelle charge d'un député LR contre Macron -1 "Bien que battue pour la présidence du Parti radical, une branche de l'UDI, en juin dernier, l'ancienne secrétaire d'Etat Rama Yade continue de travailler dans l'ombre. Avec son groupe de réflexion ""Allons Enfants"", la conseillère régionale d'Ile-de-France a publié mercredi un texte, repéré par Le Figaro, qui propose un service civique pour les séniors, tiré de discussions sur le thème de ""la vieillesse n’est pas un risque! Réconcilier la société avec ses aînés"" car ""on mesure le progrès d’une société au traitement réservé à ses vieux"", précise le think-tank. ""Face à la révolution de l’âge en cours (en 2050, un tiers de la population aura plus de 60 ans), Allons Enfants est choqué que le vieillissement soit si tabou en France. Le sujet angoisse les familles et fait peur aux politiques qui l’ont déserté"", regrette le groupe. ""Il faut re-considérer nos personnes âgées comme des citoyens engagés dans la société et non plus comme une charge!"" Pour ce faire, Rama Yade et les siens proposent d'imposer un service civique obligatoire pour les séniors ""à partir de l'âge de la retraite jusqu'à la perte d'autonomie"". Une ""idée saugrenue"" pour Yves Jégo Problème, celle qui avait soutenu Hervé Morin, battu par Jean-Christophe Lagarde à la présidence de l'UDI, s'attire déjà des sarcasmes avec cette proposition qui suscite les moqueries de certains de ses collègues. ""L'idée d'un 'service civique obligatoire pour les seniors' portée par le club politique de R.Yade n'engage en rien l'#UDI #IdeeSaugrenue"", a ainsi tweeté l'ex-ministre UDI Yves Jégo. L'idée d'un ""service civique obligatoire pour les seniors "" portée par le club politique de R.Yade n'engage en rien l'#UDI #IdeeSaugrenue — Yves Jégo (@yvesjego) March 4, 2015 L'adjoint PCF à la mairie de Paris Ian Brossat, veut tout simplement voir une blague dans cette proposition: Bon, pour le coup, Rama Yade a pris de l'avance sur le calendrier ;) #1erAvril — Ian Brossat (@IanBrossat) March 4, 2015 Le service civique pour les jeunes de Hollande Le principe est le même que celui du service civique pour les jeunes, développé par François Hollande, notamment depuis le mois de janvier et les attentats de Charlie Hebdo, de Montrouge et de la Porte de Vincennes. Le chef de l'Etat avait déclaré le 20 janvier dernier avoir ""décidé que tous les volontaires pour le service civique pourront être accueillis à l'horizon 2017"" soit ""entre 150.000 et 170.000"" par an. Lancé en 2010, le service civique est un engagement de six à douze mois dans des missions d'intérêt général, auprès d'associations ou de collectivités. Il s'adresse aux jeunes âgés de 16 à 25 ans, sur la base du volontariat, et donne droit à une indemnité mensuelle d'environ 570 euros." Rama Yade propose un service civique obligatoire pour les séniors -1 "Dans l'affaire Bygmalion, où l'UMP est soupçonnée de favoritisme envers cette société proche de Jean-François Copé, le parti devra bientôt rendre des comptes. Car dans cette affaire plus qu'embarrassante qui secoue l'UMP et vise son président, Jean-François Copé, le député UMP de Paris Pierre Lelouche sera entendu par la police lundi. Aussi l'UMP va-t-elle se réunir mardi, officiellement pour refaire les comptes des événements organisés par Bygmalion et que la presse soupçonne d'avoir surfacturé plusieurs meetings. Jean-François Copé a ainsi annoncé mercredi ""convoquer un bureau politique (de l'UMP) pour mardi"" prochain ""pour faire la lumière"" sur ces supposées surfacturations. Interrogé par BFMTV à l'issue de son discours prononcé lors d'un grand meeting national de l'UMP à Paris pour les européennes, Jean-François Copé a réaffirmé qu'il parlerait ""de tout ça après les élections européennes"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } ""Tout ça doit être regardé dans le détail"" ""Nous ferons la lumière sur tout ça. Je veux que la vérité soit connue, moi-même j'ai des interrogations, je l'évoquerai dans le détail, autant que je peux le savoir, naturellement"", a-t-il assuré. ""Quand on est président de l'UMP, on n'est pas dans la gestion quotidienne du point de vue financier. On ne voit pas les factures, on ne voit pas les réglements, ce n'est pas ma mission. On voit les comptes globaux"", s'est-il défendu. ""Dans les 20 millions d'euros (NDLR: versés par l'UMP pendant et après la campagne présidentielle à Bygmalion), il y a des prestations qui ont été réalisées (via sa filiale Events&Cie) (...) Tout ça doit être regardé dans le détail, ça le sera le moment venu"", a-t-il conclut." Affaire Bygmalion: Copé convoque un bureau politique à l'UMP, mardi -1 "Manque de courage politique ou déminage savamment orchestré? Les avis sont contrastés ce mercredi sur l’annonce par Jean-Marc Ayrault des arbitrages sur la réforme des retraites, faite dans la foulée du discours de Hollande sur la Syrie. Le Premier ministre a pris tout le monde par surprise en l’accélérant mardi soir, en concertation avec la présidence de la République. Quelques minutes à peine après la sortie des syndicats de son bureau, à 19 heures, Jean-Marc Ayrault a pris la parole depuis l'hôtel Matignon. Le politologue Gérard Grunberg y voit d'abord une façon pour Ayrault de ""rattraper"" l'interview accordée à France 2 dimanche, pendant laquelle ""il n'a pas dit grand-chose."" Moyen d'affirmer sa main-mise sur le processus de négociations. Selon Europe1.fr, cette stratégie de communication a été calée dès lundi soir avec l'Elysée, ""au cours d’un échange téléphonique"", à l’issue d’un premier jour de concertation avec les partenaires sociaux jugé ""bien négocié"". En effet, le gouvernement aurait voulu éviter un risque de fuites dans la presse, et de torpiller des pistes relativement bien reçues par les acteurs jugés les plus hostiles, comme le Medef et Force Ouvrière. Un moyen de préserver un petit consensus? ""Pas faire de peine à gauche"" Mais le consensus était visiblement très fragile: ce mercredi matin, dans les colonnes du Figaro, le nouveau président du Medef Pierre Gattaz juge cette ""non-réforme dangereuse"". Gérard Grunberg ajoute même que ""le patronat risque de rentrer franchement en guerre contre le gouvernement, qui a choisi de ne pas faire de peine à gauche"", sans toutefois apporter de réponse structurelle au problème. En introduisant une dose de ""justice sociale"" avec une série de dispositions qui tendent à corriger certaines inégalités du système, comme la prise en compte de la pénibilité, le Premier ministre s'est clairement adressé à sa base électorale. Une ""stratégie qui se comprend"", ajoute le politologue. Début juillet, une enquête CSA pour Les Echos et l'institut Montaigne montrait que 53% des Français sont favorables à l'option retenue par le gouvernement, qui porterait le nombre d'années de cotisation à 43 (contre 41,5 actuellement). ""Les retraites sont devenues un sujet d'inquiétude chez les Français, qui ont pris conscience du problème du financement du système par répartition,"" assure le directeur en charge de l'opinion du CSA Yves-Marie Cann. ""Ce qui est frappant, c'est qu'il n'y a pas de clivage sur l'allongement de la durée de cotisation entre les actifs et les retraités - qui ne sont pas concernés."" ""Habileté"" contre ""audace"" Reste que quatre syndicats (CGT, FO, FSU et Solidaires) ont maintenu leur appel à une journée d'action le 10 septembre contre l'allongement de la durée de cotisation, jugeant à l'image de la CGT ne pas avoir été ""entendus"". Cette annonce apporte un ""lâche soulagement"" caressant tout le monde dans le sens du poil, ajoute-t-il, mais elle risque d'en faire une énième réforme non durable. Et Le Monde dans son édito d'appeler l'exécutif à faire preuve d'abord ""d'audace"", avant ""d'habileté""." Retraites: la méthode de Jean-Marc Ayrault ne fait pas l’unanimité -1 "La garde à vue du député élu dans les Hauts-de-Seine Thierry Solère (LaRem), soupçonné de fraude fiscale mais aussi de corruption et abus de biens sociaux, a été levée mercredi à 21h45 ""sur avis médical"", a annoncé le parquet de Nanterre dans un communiqué. ""Les investigations nécessaires à la manifestation de la vérité et à la vérification de certains éléments avancés par M. Solère (...) se poursuivent"", a précisé le parquet. Maîtres Pierre-Olivier Sur et Mathias Chichportich, les avocats du député qui était en garde à vue depuis mardi matin, ont ajouté qu'il n'avait ""pas été déféré devant un juge d'instruction en vue d'une mise en examen"". ""Aucune mesure coercitive"" ""Le parquet n'a pris aucune mesure coercitive ou d'interdiction quelconque à son encontre"", ont précisé les avocats. L'immunité parlementaire de Thierry Solère avait été levée le 11 juillet, à la demande du parquet et de l'intéressé. L'ex-élu LR est visé depuis septembre 2016 par une enquête ouverte par le parquet de Nanterre à la suite d'une plainte de Bercy pour ""fraude fiscale"". En janvier 2017, les investigations ont été élargies aux infractions de ""trafic d'influence, corruption, abus de biens sociaux, financement illicite de dépenses électorales, manquements aux obligations déclaratives à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) et recels de ces infractions"", a déclaré le parquet dans son communiqué. Thierry Solère est soupçonné notamment de fraude fiscale sur la période 2010-2013, alors qu'il était conseiller général des Hauts-de-Seine et travaillait en parallèle comme conseiller dans le privé, avait révélé le Canard enchaîné l'été dernier. Le parlementaire avait répliqué à l'époque avoir fait l'objet d'un ""contrôle classique"", et n'avoir commis ""aucun délit fiscal"". Des faux prêts? Au-delà, il est aussi soupçonné de s'être servi de sa position pour ""aider ses sociétés clientes à obtenir des contrats publics"", selon un article du Monde publié récemment, citant un document du parquet. L'embauche de l'épouse d'un ex-dirigeant d'une société cliente en tant qu'assistante parlementaire pose en outre question aux enquêteurs, ainsi que des transactions avec un promoteur immobilier. Des ""faux prêts"" auraient été consentis par les sociétés de ce promoteur, permettant l'acquisition de ""trois appartements"" revendus ensuite ""à ces mêmes sociétés en opérant au passage des plus-values"", d'après Le Monde. Thierry Solère ""regrette les fausses informations répandues en particulier s'agissant de 'faux prêts' dont il aurait bénéficié"", ont quant à eux assuré à maîtres Sur et Chichportich." La garde à vue de Thierry Solère levée sur avis médical -1 "Après s'être mis ""en congé"" des Républicains, le président LR de Charente-Maritime, Dominique Bussereau, a annoncé mardi sa décision de quitter définitivement le parti de la rue de Vaugirard. Un divorce prononcé à l'issue de l'intervention de Laurent Wauquiez qui a tenté de justifier sur notre antenne ses propos polémiques tenus devant les étudiants de l'EM Lyon. Revenant sur notre antenne sur la prestation télévisée du chef des Républicains, le cofondateur de l'UMP s'est dit ""choqué par des propos qui sont des propos avec de la violence verbale contre des amis: Alain Juppé, Valérie Pécresse... et contre d'autres personnes comme les députés En marche"". ""Je suis choqué par cette forme de participation à la vie publique. Ce n'est pas du tout la manière dont j'envisage la vie publique. C'est la raison pour laquelle je suis passé hier soir, après l'intervention de Laurent Wauquiez, du congé au départ"", a expliqué Dominique Bussereau ce mercredi. ""Je n'ai pas envie qu'il parle pour moi"" Celui qui affirme avoir écouté l'intégralité de l'émission ""sans colère"" reproche à Laurent Wauquiez d'avoir assumé pleinement la quasi-totalité de ses propos: ""J'eusse aimé qu'il dise 'j'ai fait le kéké devant mes étudiants, j'ai un peu joué les gros bras pour montrer que j'étais jeune et en forme, je m'en excuse. Ce n'est pas comme cela que doit parler un leader politique'"", a déclaré Dominique Bussereau. Et de poursuivre: ""Au contraire, [...] il dit 'j'assume, c'est comme ça qu'il faut parler, c'est comme ça que je vais désormais parler'. Moi, je n'ai pas envie qu'il parle pour moi donc je quitte les Républicains parce que je n'apprécie pas cette manière de faire de la politique"". Pour le président de Charente-Maritime, les propos du chef des Républicains ne sont ""pas rassembleurs"". Il assure néanmoins qu'outre le mouvement Libres qu'il a rejoint, il n'a pas ""l'intention d'aller à Agir, à En marche ou ailleurs"". ""Je n'ai pas l'intention de revenir dans un appareil partisan"", a-t-il conclu." "Bussereau ""choqué par la violence verbale"" de Wauquiez" -1 "A la demande de l'élu Jean-Luc Schaffhauser, le groupe Front national au Parlement européen a commandé en juin 2017 une ""enquête"" financée par les fonds publics européens et visant Médiapart, ses sources et ses journalistes, selon les informations du site d'investigation. D'après un devis récupéré par Mediapart, cette enquête a été réalisée par le cabinet de conseil Geopol Consultings, pour un coût de 10.000 euros. Derrière ce cabinet domicilié à Bruxelles, l'essayiste Alexandre del Valle, de son vrai nom Marc d'Anna, géopolitologue auteur de plusieurs ouvrages controversés sur l'islam. Financement du Front national en Russie Selon Mediapart, c'est ce même Jean-Luc Schaffhauser qui a menacé le média en décembre 2016 après son enquête sur le financement du FN en Russie. ""Il faut savoir que nous pouvons enquêter sur votre enquête et montrer qui vous paie ou paie Mediapart"", s'agaçait alors l'élu qui soupçonnait Mediapart ""d'être commandité par des réseaux extérieurs de propagande"". C'est précisément ce que cette enquête cherchait à démontrer lorsqu'elle a été présentée le 25 octobre 2017 au Parlement européen, devant des élus du groupe ENL (Europe des Nations et des Libertés). ""Chien de garde du système"" D'après les informations recueillies par le site d'investigation, l'objectif de ce rapport était de ""démontrer les liens existant entre certains acteurs extérieurs et ce média, ainsi que des acteurs politiques mainstream qui se positionnent pourtant comme étant 'indépendants' et 'objectifs'"". L'enquête visait aussi à ""montrer que ce média est un chien de garde du système"", précise le document. Il s'appuie notamment sur plusieurs ""études de cas"" pour démontrer les liens de Mediapart avec le monde judiciaire et policier.  Entre autres, le ""Penelope Gate"", le financement russe du FN ou encore les liens supposés entre le PNF (Parquet national financier) - qui a ouvert les enquêtes visant François Fillon et Jean-Luc Schaffhauser - et Mediapart. Selon ce rapport, le pure-player mène un ""jihad médiatico-intellectuel""  et est un ""agent d'influence des islamistes entre les mains des Frères musulmans"". Comme l'affirme Mediapart, les mots ""islam"" ou ""islamiste"" figurent pas moins de 176 fois dans cette étude. ""Un cas d'école en matière de fake news"" Renseignements sur les fondateurs et actionnaires de Mediapart, photos, liens amicaux et familiaux ou engagements supposés figurent également dans ce rapport, comme l'explique le site d'investigation. Son fondateur Edwy Plenel y est même particulièrement visé. Cette enquête a été fermement condamnée par Mediapart dans un article publié sur son site internet ce vendredi. Le groupe s'est notamment défendu de toutes les accusations portées en matière de financement et a appelé à se reporter à la publication de ses comptes et de son actionnariat. Il a pointé du doigt des erreurs dans le rapport concernant par exemple le capital de Mediapart qui n'est pas détenu à 33% par ses cofondateurs comme l'affirme l'enquête, mais à 42,08%. Ou encore sur la Société des amis de Mediapart (SAM) présentée comme ""une structure très opaque"" dont les noms des 46 fondateurs seraient ""anonymes"", alors que cette liste a été déposée au greffe du tribunal de commerce lors de sa création en 2008. Enfin le site d'investigation a souligné le caractère complotiste de l'enquête, qui illustre selon lui un ""cas d'école en matière de fake news""." Mediapart accuse le FN d'avoir financé une enquête à son sujet avec des fonds publics européens -1 "Yannick Jadot n'a pas caché sa joie ce dimanche soir, au moment de fêter devant ses partisans le résultat de sa liste aux Européennes. La formation Europe Ecologie-Les Verts a décroché 12,7% des suffrages exprimés selon l'estimation dressée pour nous par Elabe, soit la promesse de treize sièges au Parlement européen. ""C'est une vague verte européenne dont nous sommes les acteurs ce soir"", a-t-il débuté, en ouverture de son discours. ""Un signal très clair"" Il a enchaîné: ""Les Français ont envoyé un signal très clair, ils veulent que l’écologie soit aussi au cœur de notre vie et du jeu politique. Nous voulons que l’écologie devienne la matrice qui fasse vivre, grandir et prospérer notre société. Merci de votre confiance, de votre soutien, et votre vote nous oblige."" ""Je suis très heureux que les jeunes se soient emparés de ce scrutin beaucoup plus que prévu. Et il n’est pas exclu que l’écologie soit la première force politique chez les jeunes, c’est un magnifique message d’avenir"", a-t-il encore voulu croire. Déplorant que l'Europe se résume selon lui à un ""scrutin tous les cinq ans"", Yannick Jadot a lancé: ""Nous prenons l’engagement solennel de mettre sur pied dans les jours qui viennent un comité citoyen de surveillance et d’initiative sur l’Europe. Nous réunirons les acteurs de la société civile, les syndicats, les scientifiques, les scientifiques et les citoyens afin que nous évaluions en permanence le travail des institutions et que nous mobilisions les Français permanence. Chaque mois, ce comité citoyen rendra compte et tiendra une conférence de presse pour évaluer l’action des parlementaires."" Il a ensuite dépeint l'Europe politique qu'il appelle de ses vœux: ""Nous voulons une Europe transparente, démocratique et citoyenne."" Tendu vers l'""échéance nationale"" Yannick Jadot a plus tard tenu à se rembrunir: ""C’est aussi un moment de gravité. Nous ne pouvons pas nous résigner, élection après l’élection, à voir l’extrême droite dominer les scrutins et devenir progressivement une option crédible dans la conquête du pouvoir. Nous engagerons dès demain la création d’une alternative à la technocratie libérale et à tous les populismes."" Visiblement euphorique devant ses sympathisants, il a conclu sur une note ambitieuse: ""Nous travaillerons à l’émergence d’un projet puissant autour de l’écologie et de la solidarité qui nous permettra de partir à la conquête du pouvoir pour les Municipales, les Régionales et pour l’échéance nationale.""" "Européennes: Yannick Jadot célèbre sa troisième place et rêve tout haut de ""conquérir le pouvoir""" -1 "Pierre-Emmanuel Begny a été élu maire de la petite commune de Sâacy-sur-Marne, en Seine-et-Marne, à 29 ans, faisant de lui le plus jeune maire du département. Quatre ans après avoir pris ses fonctions, il exprime son ras-le-bol face au manque de moyens. Pour administrer cette petite commune de 1.700 habitants, où il est né, Pierre-Emmanuel Begny ne peut s'appuyer que sur 18 conseillers municipaux et 19 agents. Une équipe qu'il estime insuffisante face à la tâche. Une charge trop importante ""C'est une mission qui m'occupe toute la journée, tous les jours"", explique t-il sur BFM Paris. Déplorant une baisse des effectifs et des dotations de l'Etat, il estime avoir une charge trop importante sur les épaules. ""Les services de l'Etat nous demandent d'avoir des compétences de plus en plus importantes et des spécialités en droit, en urbanisme etc"", explique t-il. Le maire a néanmoins déjà pu mettre en place plusieurs mesures phares: l'école de la commune a été modernisée, 19 caméras de surveillance ont été installées et la voirie a été refaite. Maintenant, il envisage de baisser les impôts. Ce sera son cadeau de départ car, avec ces conditions de travail, il sait déjà qu'il ne se représentera pas aux élections de 2020." Le plus jeune maire de Seine-et-Marne jette l'éponge et refuse de se représenter en 2020 -1 "Simple comme un coup de fil. Eliminée au premier tour de la primaire PS aux municipales à Marseille dimanche, la ministre déléguée aux Personnes handicapées, Marie-Arlette Carlotti a finalement appelé à soutenir Patrick Mennuci, arrivé second. Un soutien semble-t-il exigé par... Matignon. Selon nos informations, Marie-Arlette Carlotti a en effet reçu un appel du Premier ministre lui demandant ""de se calmer"". La raison? Peu avant que Samia Ghali n'annonce être arrivée en tête au premier tour de la primaire, la ministre avait dénoncé la ""puissance du clientélisme"" à l'oeuvre selon elle au cours de ce scrutin, évoquant une organisation ""paramilitaire"". Elle avait aussi dénoncé ""des échanges d'argent et des intimidations"". François Hollande, en route pour l'Afrique du Sud où il se rend pour deux jours, a lui aussi fait indirectement connaître son mécontentement." Primaire PS à Marseille: Ayrault a recadré Carlotti -1 "À en croire sa déclaration de patrimoine publiée vendredi 15 décembre par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), Nicolas Hulot, ""caution verte"" du gouvernement, possède pas moins de neuf véhicules à moteur, dont six voitures. Le ministre est propriétaire d'un Peugeot Boxer (utilitaire), un Land Rover, des véhicules BMW, Volkswagen, Citroën et une 2 CV acquise en 2017. Il a également acheté une moto BMW en 2000, un bateau en 2012 et un scooter électrique en 2017. La valeur additionnée de ces véhicules s'élève à 105.000 euros et un total de 83.000 euros pour les six voitures. L'un des ministres les plus riches Avec plus de 7,2 millions d'euros de patrimoine, Nicolas Hulot est l'un des ministres les plus riches du gouvernement avec Muriel Pénicaud et Françoise Nyssen. Le ministre de la Transition écologique possède en outre cinq biens immobiliers, en Bretagne, en Corse et en Savoie. À cela s'ajoute sa société Eole, qui encaisse ses droits d'auteur et les royalties des produits dérivés Ushuaïa et dont la valeur est estimée à 3,1 millions d'euros, tandis que le total de ses contrats d'assurance vie, instruments financiers, comptes courants et produits d'épargne atteint environ 1,17 million d'euros." Patrimoine des ministres: les six voitures thermiques de Nicolas Hulot -1 "A quoi ressemblera la carte des régions de France? La réflexion progresse pour la finaliser, et mardi matin, les députés socialistes se sont accordés sur une nouvelle version, après le rejet par le Sénat de la proposition de François Hollande. Proposée par les responsables PS du texte dans la perspective du débat à l'Assemblée qui commence mardi soir, la carte prévoit la fusion des régions Poitou-Charentes-Limousin-Aquitaine ainsi que Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Elle comprend également une fusion entre l'Alsace, la Lorraine et Champagne-Ardenne. Le Centre resterait seul, alors qu'il devait être rattaché à Poitou-Charentes. De même, les Pays-de-la-Loire et la Bretagne resteraient deux régions à elles seules. Un vote en présence de Manuel Valls Cette carte a été largement adoptée mardi matin lors de la réunion du groupe socialiste à l'Assemblée, en présence du Premier ministre Manuel Valls, malgré des insatisfactions exprimées par certains députés PS. Avec ce projet, le nombre de régions passerait de 22 à 13, quand François Hollande en prévoyait 14. L'ébauche des députés PS a été saluée par André Vallini, secrétaire d'Etat à la réforme territoriale: ""les trois propositions faites par le groupe socialiste ont leur cohérence, elles me semblent aller dans le bon sens"", a-t-il affirmé. Même son de cloche à droite: ""je me réjouis de la nouvelle carte proposée par nos collègues PS"", s'est félicité l'UMP Dominique Bussereau, président du conseil général de Charente-Maritime L'Assemblée doit se pencher jusqu'à vendredi sur ce premier volet de la réforme voulue par François Hollande, qui a pour ambition de ""transformer pour plusieurs décennies l'architecture territoriale de la République"". La nouvelle carte devrait être portée par un amendement du groupe PS." Réforme territoriale: les députés PS proposent une carte de 13 régions -1 "Plusieurs extraits d'enregistrements d'échanges entre Nicolas Sarkozy et ses conseillers réalisés à leur insu en 2011 par son conseiller controversé Patrick Buisson, ont été publié, mercredi, par Le Canard enchaîné et le site internet Atlantico. Dans son édition de mercredi, le Canard publie le verbatim de l'enregistrement d'une réunion à l'Elysée, le 27 février 2011, autour de Nicolas Sarkozy à quelques heures du remaniement qu'il va annoncer. De son côté le site Atlantico met en ligne les enregistrements sonores et les verbatims d'au moins quatre enregistrements, dans le contexte d'une réunion de Nicolas Sarkozy et de ses conseillers le 26 février 2011 à la Lanterne à Versailles consacrée au remaniement. Brice Hortefeux devait ensuite être remplacé par Claude Guéant à l'Intérieur et Michèle Alliot-Marie par Alain Juppé au Quai d'Orsay. >> En voici le verbatim: Des enregistrements authentifiés Dans un communiqué transmis par son avocat Gilles-William Goldnadel, Patrick Buisson se défend: ""en tant qu'intervenant essentiel de ces réunions"" il ""ne pouvait prendre des notes écrites et utilisait ces enregistrements pour préparer la réunion suivante"". Ces derniers ""étaient détruits au fur et à mesure sauf manifestement quelques-uns qui lui ont été dérobés et dont il est fait présentement un usage extravagant et pervers"", affirme-t-il. Qui est Patrick Buisson? Patrick Buisson, accusé mi-février par Le Point d'avoir enregistré certaines de ses conversations avec l'ancien président, avait alors indiqué qu'il comptait porter plainte contre l'hebdomadaire. Patrick Buisson, qui a joué un rôle central dans la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, a été accusé d'infuser dans la politique française, des thèses de sa famille d'origine, l'extrême-droite. Dans l'un des enregistrements, il se présente comme ""royaliste"". Patrick Buisson est aussi au coeur de l'affaire des sondages, dans laquelle un juge enquête sur la régularité des contrats conclus sous la présidence Sarkozy, sans appel d'offres, entre l'Élysée et neuf instituts de sondage, dont sa société de conseil Publifact." Buisson: que disent ses enregistrements? -1 "Inquiétude dans les bureaux de vote. Plusieurs maires de France, et plus particulièrement d’Ile-de-France, d’après Le Parisien, redoutent de ne pas réussir à réunir suffisamment d’assesseurs pour assurer le bon déroulement du second tour. En effet, chaque bureau de vote doit disposer d’un président, un poste assuré par le maire ou un élu municipal, et de deux assesseurs, dont l’un contrôle les listes d'émargement et l’autre procède à l’estampillage des cartes électorales, pour certifier les résultats de l’élection. Problème pour le second tour: le PS et Les Républicains sont habituellement les principaux fournisseurs d’assesseurs, or, ni l’un ni l’autre n’est qualifié pour le second tour de la présidentielle. Pour leur part, le Front national et En Marche! ne semblent pas avoir les ressources nécessaires pour répondre à la demande, comme l’a indiqué au Parisien Laurent Cathala, député-maire PS de Créteil, dans le Val-de-Marne: ""Ce n'est pas avec 14 personnes fournies par le FN et En Marche! pour 45 bureaux qu'on assume ses responsabilités citoyennes"". Possibilité de réquisitionner des électeurs pour assurer le rôle d’assesseur Dans certaines communes, le PS et Les Républicains ont affirmé qu'ils enverraient tout de même des assesseurs, au nom de la démocratie. A l'inverse, dans certaines villes comme Argenteuil, dans le Val-d'Oise, ces partis excluent toute implication pour le second tour. Pour éviter une éventuelle pénurie, les présidents de bureaux pourront, en dernier recours, faire appel à des électeurs pour assurer le rôle d'assesseur. Ces citoyens sélectionnés ne pourront pas refuser ce rôle, sauf s'ils ne savent pas lire et écrire. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Présidentielle: vers une pénurie d'assesseurs pour le second tour? -1 "Le Commerce extérieur, attribution que se disputaient Laurent Fabius et Arnaud Montebourg, sera désormais rattaché au ministère des Affaires étrangères -dirigé actuellement par M. Fabius- et non plus à celui de l'Economie, a-t-on appris jeudi auprès de l'entourage du Premier ministre. ""Les décrets préciseront les modalités de collaboration entre le ministère des Affaires étrangères et du Développement international et celui de l'Economie, du Redressement productif et du Numérique"", a-t-on ajouté de même source, précisant que c'est Manuel Valls qui a ""tranché"" sur ce dossier." Valls attribue le commerce extérieur au Quai d'Orsay -1 "Connu pour ses sorties lunaires, le candidat à la présidentielle Jacques Cheminade n'a pas failli à sa réputation lors de son entrevue avec des entrepreneurs ce mardi. Le discours introductif de cet ovni politique avait pourtant commencé de manière presque sobre: ""Le monde change très vite et comprend le double sens du signe chinois, péril et occasion. Je suis ici pour vous parler de cette occasion à saisir et de parler de ce que nous devons faire de la France de demain"", a-t-il expliqué. Mondialisation, réglementations... le fondateur du parti Solidarité & Progrès a interagi sur différents sujets avec des chefs d'entreprise en exposant sa vision. ""Il faut faire une politique où on fait confiance à l'entreprise et aux vrais patrons"", a-t-il martelé, avant de se livrer à une critique de la société française ""beaucoup trop structurée"". A 75 ans, Cheminade se souvient d'un jeu vidéo de son enfance, sorti dans les années 80 Pour étayer son propos, le candidat a raconté une anecdote qui l'a ""terriblement choqué"": ""J'ai vu à Nuit debout ces jeunes filles, filles probablement d’entrepreneurs qui disaient: 'Les patrons on les pendra tous sur le pont d’Avignon'. C’est ne rien comprendre à l’économie actuelle!"", s'est-il indigné. ""Le problème ce ne sont pas les patrons"", a-t-il insisté, avant de se livrer à une imitation de 'Pacman' pour décrire le comportement rapace de certains ""empires financiers"". ""Comme dans les jeux vidéos de mon enfance"", a semblé se souvenir le candidat de 75 ans alors que ""Pacman"" n'est sorti qu'au début des années 80. Assassin's Creed révèle sa ""vraie nature"" Jacques Cheminade a ensuite continué sur sa lancée en utilisant le jeu ""Assassin's Creed"" pour illustrer à quel point il était une ""personne non violente. ""J'étais au Salon du jeu vidéo et j'ai joué à 'Assassin's Creed'. C’était sur la révolution américaine et on m'a dit d'adopter le point de vue de l’indien. Je me suis alors retrouvé dans la nature à nourrir une dinde avec du maïs"", s’est-il souvenu. ""Ça révèle vraiment ma vraie nature, nourrir pour le futur"", a finalement déclaré l'énarque en guise de conclusion." "Le jeu vidéo Assassin's Creed ""révèle la vraie nature"" de Jacques Cheminade" -1 "Il souhaite ""prendre à rebours l'élite politique que les Français ne supportent plus"": Robert Hue et son Mouvement des progressistes (MdP) ont annoncé mardi à la candidature à la présidentielle de 2017 de Sébastien Nadot, inconnu du grand public et issu de ""la vraie vie"". Prof d'EPS et docteur en histoire ""Tous les hommes politiques disent qu'il faut le renouveau mais moi je l'applique, à moi-même pour commencer"", explique Robert Hue. Selon l'ancien patron du parti communiste, Sébastien Nadot vise ""exclusivement à cogner, casser la professionnalisation de la vie politique"". Sébastien Nadot, 43 ans, est professeur d'éducation physique et sportive et docteur en histoire. Il a adhéré au MdP après avoir entendu Robert Hue parler du célèbre historien du Moyen-Age Georges Duby dans une émission radio. ""La gauche a oublié son objectif de transformation de la société, l'écologie s'est perdue dans les joutes politiciennes, la droite et l'extrême droite attendent leur tour. Nous, artisans du progrès social, avons aujourd'hui un rôle crucial à jouer"", affirme-t-il dans sa profession de foi. Une ""démarche collective"" ""Je veux donner un signal, que les gens se disent que si un inconnu arrive à être candidat, pourquoi pas eux. Nous sommes dans une démarche collective"" explique Sébastien Nadot. Quant aux 500 signatures nécessaires pour se présenter à l'élection suprême, Robert Hue ne semble pas inquiet, convaincu que le projet de son poulain ""peut intéresser des élus"". ""On sait que ce sera difficile pour une petite formation comme la nôtre, mais Cheminade les a eus en 2012"" estime quant à lui le tout nouveau candidat. Son but ultime? ""Apporter à la politique un logiciel libre, avec comme code source le progrès social, l’environnement et la place du citoyen"" s'enthousiasme Sébastien Nadot. On va les obliger à laisser la place #nadot2017 https://t.co/lp4aB1EW6Z — NADOT (@Nadot2017) 10 mai 2016" 2017: un prof de sport candidat à l'élection présidentielle -1 "Suivez Jean-Jacques Bourdin sur Twitter Follow @JJBourdin_RMC Réagissez sur le compte Twitter d'RMC avec le hashtag #BourdinDirect Tweet #Bourdindirect" Discours de politique générale: Que va dire Valls ? -1 "Yanis Varoufakis, l'ancien ministre grec des Finances, était ce vendredi l'invité de BFMTV. Evoquant la situation politique française, il a estimé que ""quand le temps viendra, les Français ne vont pas déconnecter la réalité économique et la réélection d'un gouvernement qui refuse de faire face à la réalité"". Alors que la gauche de la gauche française ne perce pas et que la côte de popularité d'Emmanuel Macron reste au beau fixe, l'économiste qui a démissionné avec fracas du gouvernement Tsipras le 6 juillet dernier, a jugé que ""c'est quelque chose que la gauche doit prendre très au sérieux"". ""J'apprécie beaucoup Emmanuel Macron, dans mes discussions avec lui je peux vous dire qu'on est d'accord à 80% des choses dont on parle"", a ajouté ce critique acharné des politiques d'austérité. ""Il est parfaitement conscient du fait que la France ne peut pas faire ce que l'Allemagne a fait il y a dix ans"", avec la mise en place de réformes de marché, a jugé Yanis Varoufakis au sujet du ministre de l'Economie français. Les ""problèmes auxquels Macron doit faire face (...) ne seront pas réglés par les réformes libérales qu'il met en place et je pense qu'il le sait aussi"", a assuré l'ancien ministre des Finances, qui avait démissionné début juillet. ""Tsipras a été menacé"" Actuellement en tournée européenne, Yanis Varoufakis a expliqué que son parti, Syriza, avait cédé à l'Europe sous la pression lorsqu'Alexis Tsipras a accepté le plan de sauvetage financier assorti de dures conditions mis sur pied par les créanciers de la Grèce. ""Alexis Tsipras ne voulait pas faire ce changement, il a été menacé pendant 17 heures par les dirigeants de l'Europe (...) qui voulaient l'écraser"", a-t-il déclaré. Il ""a été torturé pour appliquer une politique dont il sait qu'elle ne fonctionnera pas"".""Mon parti a bougé alors qu'Alexis Tsipras ne voulait pas"", a ajouté l'ancien ministre qui estime que Syriza a ""fait demi-tour"", avant de ""se fragmenter"". ""Je ne pouvais soutenir mon propre parti, parce que mon parti a soutenu ce contre quoi j'avais lutté"", a-t-il tenu à clarifier pour expliquer sa démission. ""Je ne voulais pas être un bon politicien"", ""croire au blanc et dire le noir"", a-t-il développé." "Yanis Varoufakis: ""J'apprécie beaucoup Emmanuel Macron""" -1 "Laurent Wauquiez, président des Républicains invité du 19h Ruth Elkrief ce mardi soir, a invité les gilets jaune à ne pas descendre dans la rue ce samedi, comme cela a été le cas ces quatre dernières semaines. ""Je le dis mon souhait est que, samedi, il n'y ait pas de manifestation"" a-t-il déclaré sur notre antenne, ""parce que je considère qu'on a une autre responsabilité. Notre responsabilité c'est l'intérêt de la France"" ""Est-ce que je suis convaincu par Emmanuel Macron? Non. Est-ce que je considère que ses annonces répondent à tous les sujets? Sûrement pas."" a-t-il affirmé, ""mais il y a quelque chose de plus important: tous, faire en sorte qu'on arrête d'abîmer la France"". Retrouver ""un dialogue serein"" ""Il faut qu'on puisse retrouver un dialogue qui soit serein"" a ajouté Laurent Wauquiez. ""Que ça permette d'améliorer les mesures, de corriger les erreurs, que ça permette une vraie sortie de crise. C'est là-dessus que je m'engage."". Estimant qu'on ne pouvait ""rien construire"" sur ""le chaos, les destructions et les attaques contre les forces de l'ordre"", le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a dénoncé les ""extrêmes qui poussent jusqu'au bout"". ""Je vois bien la facilité qu'il y a à faire cela, mais ce n'est pas le discours que je souhaite tenir"" a-t-il poursuivi, considérant que c'était précisément ""sur cette question que se mesurait notre capacité à être à la hauteur""." Laurent Wauquiez appelle les gilets jaunes à ne pas manifester samedi -1 "Alors que certains, dans son propre camp, menacent de ne pas voter la confiance à Manuel Valls, le nouveau Premier ministre pourrait compter sur une voix d'opposition. L'ancien secrétaire d'Etat Frédéric Lefebvre, député UMP des Français de l'étranger, n'excluerait pas d'accorder sa confiance à quelqu'un qu'il ""connaît depuis 21 ans"". Après une déclaration de politique générale à 15 heures mardi, le nouveau Premier ministre soumettra la confiance de son gouvernement au vote des députés. A gauche, le Front de gauche (10 députés) a d'ores et déjà indiqué qu'il voterait contre. Les 17 parlementaires écologistes, eux, hésitent. De même qu'une centaine de députés socialistes, signataires d'un texte demandant à Manuel Valls un ""contrat de majorité"". Lefebvre n'écarte ""aucune éventualité"" L'UMP Frédéric Lefebvre, lui, déclare ""avoir pris sa défense à plusieurs reprises"" en ""le voyant agir comme ministre de l'Intérieur"", même s'il a ""moins apprécié certaines prises de position, certaines décisions"". Pour son vote, il n'écarte donc ""aucune éventualité"", préférant ""attendre le discours de politique générale du Premier ministre"" pour se prononcer." Frédéric Lefebvre pourrait voter la confiance à Manuel Valls -1 "L'ancien Premier ministre, François Fillon n'a pas aimé la façon dont les débats ont été menés jeudi soir sur France 2, et n'a pas hésité à le faire savoir en direct: ""Vous êtes en train de nous couper la parole sur des sujets absolument fondamentaux"", lance-t-il d'abord à David Pujadas. Avant la dernière séquence de l'émission, le candidat à la primaire de la droite et du centre a vivement critiqué le format de cette ultime partie du débat censée permettre aux candidats de s'interpeller. ""Une conception en termes de spectacle"" David Pujadas lui rétorque alors que la conception des débats a été validée par les candidats. ""Il y a eu des discussions avant cette émission, c'est la position que vous avez prise"". En somme, une façon de ""vous laisser de la liberté"", continue le journaliste. ""Mais justement on n'en veut pas! On n'est pas des commentateurs, on n'est pas là pour s'interpeller les uns les autres. [...] La conception que vous avez de ces débats, c'est une conception en termes de spectacle et non pas de fond. [...] Je vous dis que les Français veulent savoir ce que le futur président de la République va faire en termes de santé"". Après cet ultime débat, François Fillon a été jugé le plus convaincant, selon un sondage Elabe pour BFMTV. Le premier tour de la primaire se tiendra dimanche prochain." Primaire à droite: coup de colère de Fillon contre l'organisation du débat -1 "Mauvaise nouvelle pour Nicolas Sarkozy et pour l'UMP: le Conseil constitutionnel vient de confirmer ce jeudi l'invalidation du compte de campagne du candidat UMP à la présidentielle 2012, indiquant que le montant des dépenses électorales dépassait le plafond autorisé. Dans un communiqué des plus laconiques, Jean-François Copé a, dans un premier temps, indiqué prendre ""acte de la décision du Conseil constitutionnel"" avant d'annoncer le lancement d'une ""grande souscription nationale"" afin de renflouer les comptes de l'UMP. Enfin, il a indiqué qu'il réunirait ""la semaine prochaine le Bureau Politique statutaire de l'UMP afin d'examiner toutes les conséquences de cette décision"". Quelles sont-elles? Et surtout, qui va payer l'addition? > Qu'implique la décision du Conseil constitutionnel? Nicolas Sarkozy avait introduit un recours, qui avait été plaidé par son avocat Me Philippe Blanchetier le 18 juin, contre la décision de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. La décision de la juridiction suprême implique que ses dépenses électorales ne sont pas ""remboursées forfaitairement"". Nicolas Sarkozy est donc privé du remboursement par l'Etat de dix millions d'euros de frais de campagne. Cette somme équivaut à 47,5% des dépenses engagées (23 millions d'euros). En outre, l'ex-candidat UMP devra ""restituer au Trésor public l'avance forfaitaire qui lui a été versée"", soit 150.000 euros. Enfin, il devra verser au Trésor public ""le montant arrêté à 363.615 euros par la commission"" des comptes de campagne correspondant au ""dépassement du plafond"" des dépenses. > Qui va devoir payer? ""Il est d'usage dans une campagne, que ce soit le parti qui engage les dépenses"" explique pour BFMTV.com le politologue Thomas Guénolé. Sur les deux tours, 20 millions d'euros sont dépensés, c'est une somme impossible à emprunter pour un candidat à titre individuel. ""Seule Liliane Bettencourt pourrait se présenter"" ironise Thomas Guénolé. C'est la raison pour laquelle Jean-François Copé, président de l'UMP, a annoncé ""les miliants, les sympathisants"" et l'ensemble des Français à la générosité via ""une grande souscription nationale"" pour renflouer les caisses du parti. François Fillon avait, pour sa part, estimé que ""sa famille politique"" devait ""assumer de manière solidaire les conséquences financières"" de l'invalidation des comptes de campagne. > Où en sont les finances de l'UMP? Le parti a payé cher ses échecs électoraux qui ont fait fondre son budget de 20 millions d'euros. Défait aux législatives de juin 2012, le parti a vu sa dotation baisser de 35 à 21 millions d'euros. Une somme allouée au prorata du nombre d'élus. De plus, un emprunt de 55 millions d'euros a été contracté en juillet pour subvenir au fonctionnement de l'UMP. Le rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy est donc une mauvaise nouvelle. ""Avec la prune de 11 millions d'euros, la dette de l'UMP équivaut à la moitié de son bénéfice annuel"", souligne Thomas Guénolé qui ajoute: ""l'UMP est en faillite et a besoin d'un plan d'austérité comme la Grèce"". D'autant que l’UMP n’a pas de trésor de guerre. Le mouvement s’est endetté à hauteur de 32,5 millions d’euros sur près de 14 ans pour rembourser l’emprunt immobilier lié à l’achat de son nouveau siège parisien, explique Le Monde. Quant au nombre d’adhérents, après avoir atteint un pic en 2007, il connait un léger frémissement, mais le niveau des cotisations reste insuffisant." Comptes de campagne de Sarkozy: qui va payer la facture? -1 """Je n'ai pas changé d'avis"". Nathalie Kosciusko-Morizet, porteuse de l'écotaxe sous la présidence de Nicolas Sarkozy, tient à défendre ce projet. Invitée d'Apolline de Malherbe dans BFM Politique ce dimanche soir, NKM a mis en cause la politique fiscale du gouvernement qui aurait entraîné une incompréhension autour de cette taxe. ""Faire payer les camions pour l'entretien des routes et pour les nouvelles infrastructures alternatives dans le domaine maritime et ferroviaire c'est une bonne chose"", a-t-elle expliqué. Créer des infrastructures de transport alternatif ""Faire payer les camions pour l'entretien des routes et pour les nouvelles infrastructures alternatives dans le domaine maritime et ferroviaire c'est une bonne chose"", a-t-elle défendu. Il faut des milliards d'euros pour rénover nos routes et créer des infrastructures de transport alternatif. ""Si on ne fait pas payer les poids lourds et, notamment ceux du transport international qui traversent la France, il faudra payer autrement. Est-ce que vous préférez que ça se finisse en impôts?"" demande-t-elle. ""C'était loin d'être la plus bête"" Dans la fiscalité environnementale, cette taxe est utile mais, selon la députée de l'Essonne, il y a une telle overdose de taxes que plus rien n'est supportable et elle est devenue inapplicable. ""Je pense que  celle en trop c'est toutes les autres. C'était loin d'être la plus bête"", assure-t-elle. ""Le gouvernement est pitoyable à vouloir dériver la colère et changer de sujet"", a-t-elle ajouté. ""Tout le monde était d'accord sur cette taxe, sur son principe et sa mise en œuvre. Elle avait été validée par tous"", a conclu Nathalie Kosciusko-Moriset pour répondre à ceux qui ont rappelé que cette taxe a vu le jour sous un gouvernement de droite." "Nathalie Kosciusko-Morizet ""persuadée que l'écotaxe est utile""" -1 "Va-t-il revenir? Les dirigeants n'excluent pas un retour de Jean-Louis Borloo malgré l'annonce de son retrait politique, dimanche soir. ""Je pense et j'espère que ce n'est qu'un retrait provisoire"", a dit Hervé Morin sur BFMTV. ""Ce n'est pas la fin de sa carrière politique"". Avec Yves Jégo et Jean-Chriostophe Lagarde, l'ancien ministre venait de convoquer la presse car la lettre de Jean-Louis Borloo venait de faire le tour des médias. Hospitalisé en janvier dernier pour une pneumonie aiguë doublée d’une septicémie, le leader de l’UDI n’avait, écrit-il, plus l’énergie nécessaire pour poursuivre ses missions à l'Assemblée nationale notamment. Sa convalescence devait durer 2 ou 3 mois, elle se prolongera sans doute jusqu’à la fin de l’année. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } ""C'est une épreuve pour l'UDI"", a d'ailleurs reconnu Yves Jégo. car outre l'avenir de Jean-Louis Borloo, c'est l'avenir de l'UDI qui est en jeu. Dès dimanche soir au siège de l'UDI, il a été question de l’avenir du parti et d’un nouveau patron du centre. ""Il fait penser aux Européennes du mois de mai puis aux autres élections d'abord"", tempère Jean-Christophe Lagarde qui estime nanamoins qu'""une solution de transition soit être rapidement trouvée"". Les modalités de la transition à l’UDI seront abordées mardi soir. En revanche, le nom du successeur officiel de Jean-Louis Borloo ne sera pas connu avant quelques mois." Retrait de Jean-Louis Borloo: quel avenir pour l'UDI? -1 "La cote de popularité du chef de l'Etat poursuit sa chute spectaculaire dans l'opinion publique. En effet, un peu plus de la majorité des Français, soit 51%, pense que François Hollande est ""un mauvais président"", selon un sondage mensuel de l'Institut CSA pour BFMTV. Ils sont 22% à estimer qu'il est un bon chef d'Etat, et 27% n'ont pas souhaité donner leur avis. Un mauvais président pour 63% des cadres Cette défiance envers François Hollande est particulièrement élevée chez les cadres (63%), les travailleurs indépendants (59%), et les personnes âgées (57%), suivies de près par les 25-34 ans (55%). Seuls les électeurs ayant voté pour François Hollande considèrent en majorité qu'il est un bon président (60% au premier tour). En revanche et sans surprise, 90% de ceux qui ont voté Nicolas Sarkozy jugent Hollande mauvais chef. Impopularité élevée à l'UMP et au FN Du point de vue des sympathisants, rien de surprenant, son impopularité est particulièrement élevée à droite et au Front national. Il sont 94% des sympathisants UMP et 82% FN à juger sévèrement l'actuel chef d’État. Tandis qu'à gauche, 69% des sympathisants du Parti socialiste voient en François Hollande, un bon président de la République. À noter enfin que François Hollande est considéré comme un bon Président de la République par 60% de ses électeurs de premier tour, proportion qui n'est que de 48% parmi ceux qui l'ont choisi au second tour, le 6 mai dernier"". Le sondage a été réalisé par Internet les 26 et 27 mars, auprès d'un échantillon national représentatif de 961 personnes, constitué d'après la méthode des quotas. À LIRE AUSSI: >> La popularité de Hollande et Ayrault chute encore >> Hollande: 67% de mécontents selon le baromètre Opinionway >> Sondage: la côte de confiance de Hollande chute" Hollande, mauvais président pour 51% des Français -1 "Une longue carrière politique, et autant de souvenirs marquants. Dans son livre, La petite fille de la Ve, qui paraît ce mercredi (éditions Flammarion), Roselyne Bachelot, ancienne ministre et députée, désormais chroniqueuse sur le plateau de l'émission Le Grand 8, sur la chaîne D8, se souvient de ces petites histoires qui ont émaillé son parcours politique, notamment aux côtés des présidents de la République. Et ne manque pas de livrer ses anecdotes sur Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy. Sarkozy et le ""Noir"" Roselyne Bachelot se souvient notamment de ce jour de septembre 2006 où Nicolas Sarkozy, de retour d'un déplacement aux Etats-Unis, avait lâché: ""Il me faut un Noir, ou mieux, une Noire!"". L'ex-chef de l'Etat, alors ministre de l'Intérieur, était revenu ""enthousiasmé"" d'un voyage outre-Atlantique. ""Alors que nous étions quelques-uns à discuter dans son bureau à l'UMP, lui était tout excité"", écrit Roselyne Bachelot. Et de rapporter les propos de Nicolas Sarkozy, ce jour-là: ""Les amis, j'ai rencontré Barack Obama, le maire de Chicago. Ce type est le prochain président des Etats-Unis"". Face à une assistance peu convaincue, le futur locataire de l'Elysée avait poursuivi: ""Vous n'y connaissez rien, j'ai aussi discuté avec la secrétaire d'Etat, Condoleezza Rice, une femme formidable. Bon, vous vous mettez en chasse. Il me faut un Noir, ou mieux, une Noire!"". Pour l'ancienne ministre, cette phrase, qui ne devrait pas plaire au principal intéressé, reflétait parfaitement la personnalité de Nicolas Sarkozy. ""Du Sarko tout craché: une intuition fulminante, la capacité à mobiliser et l'absence totale de surmoi"", écrit-elle ainsi, qui fut ministre tout au long du quinquennat de l'actuel président de l'UMP. L'affaire du sonotone de Chirac Le président Jacques Chirac est l'un des autres anciens chefs de l'Etat à bénéficier de sa petite anecdote dans les pages du livre de Roselyne Bachelot. Cette dernière se souvient notamment de la bourde qu'elle avait commise, fin 2003, au cours d'une interview sur RTL. Interrogée sur les rumeurs concernant les problèmes d'audition du président de la République, Jacques Chirac, alors au début de son second mandat, Roselyne Bachelot avait avoué à demi-mot que le chef de l'Etat était équipé d'un sonotone. ""Toute la presse bruissait de la rumeur: le Président, qui devenait dur de l'oreille, était appareillé"", se souvient la chroniqueuse. Et Roselyne Bachelot d'expliquer, douze ans après cette histoire: ""Quelle affaire. Entre démentis grotesques et demis-aveux, l'Elysée a atteint le sommet du ridicule. Je n'ai pas réalisé, sur l'instant, que je mettais à mal une stratégie savamment échafaudée par l'entourage du Président afin de rendre possible un troisième mandat""." "Roselyne Bachelot raconte le ""Noir"" de Sarkozy et le sonotone de Chirac dans un livre" -1 "Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a officiellement proclamé ce lundi à Bangui la fin de l'opération militaire française Sangaris, lancée en Centrafrique en décembre 2013 au plus fort des massacres intercommunautaires. ""La page de l'opération Sangaris est tournée en République centrafricaine"", a déclaré le ministre, lors d'une cérémonie au camp militaire Mpoko, près de l'aéroport, en présence des autorités locales et du corps diplomatique. Jean-Yves Le Drian avait auparavant assuré les responsables centrafricains que la fin de Sangaris ""ne signifie pas la fin des relations militaires entre la France et la Centrafrique. L'armée française sera certes moins visible mais elle sera présente, active et vigilante"", a-t-il précisé dans un discours à l'Assemblée nationale, devant des députés inquiets de la violence persistante dans leur pays. 350 militaires français restent déployés dans le pays ""Nous conserverons une capacité d'intervention (...) grâce aux unités de l'opération Barkhane (dont l'Etat-major se trouve au Tchad voisin, ndlr) ou aux autres forces positionnées en Afrique"", a avancé le ministre français. Environ 350 militaires français, équipés de drones d'observation, resteront ainsi présents en Centrafrique, dont une centaine au sein de la force de l'ONU, notamment au niveau de l'état-major. La France avait mobilisé plus de 2.000 soldats au plus fort des tensions. ""Nous sommes fiers de l'opération Sangaris"", avait déclaré Jean-Yves Le Drian plus tôt ce lundi devant l'Assemblée nationale de Bangui. Le ministre a estimé que l'opération avait rempli ses trois missions: ""mettre fin au chaos, accompagner la montée en puissance des forces internationales et permettre la tenue d'élections démocratiques"". Les députés centrafricains inquiets du retrait des troupes ""Sangaris se retire beaucoup trop tôt. Nos forces de sécurité ne sont pas en mesure de prendre le relais. Les forces onusiennes sont de plus en plus débordées dans leur rôle de pompier"", a regretté de son côté un député centrafricain, Anicet Georges Dologuélé, ancien candidat à l'élection présidentielle. Dimanche au moment de l'arrivée de M. Le Drian, un règlement de compte entre groupes armés a fait plusieurs morts - une dizaine, de source locale - dans le quartier musulman de Bangui. En fin de semaine dernière, des violences dans le centre du pays avait fait 25 morts, dont six gendarmes. La Centrafrique a basculé dans le chaos avec le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par les rebelles séléka majoritairement musulmans, et la contre-offensive des milices anti-balaka principalement chrétiennes." Centrafrique: Le Drian déclare la fin de l'opération française Sangaris -1 "On savait depuis quelques jours que l'Assemblée nationale comptait désormais un groupe d'une trentaine de parlementaires supporteurs de l'Olympique de Marseille en son sein. Elle s'apprête à présent à héberger un groupe de députés fans du Paris-Saint-Germain, rappelle ce mardi Libération. ""Informel et transpartisan"" Ce club de supporteurs ne se veut pas fermé, selon les députés ""La République en marche"" Hugues Renson, Roland Lescure et  Pieyre-Alexandre Anglade qui en sont à l'initiative. Ces trois hommes ont envoyé vendredi dernier un courrier en forme d'invitation à l'ensemble de leurs collègues du Palais-Bourbon, décrivant leur groupe footballistique, intitulé ""PSG-Députés"", comme ""informel et transpartisan"". ""Nous organiserons des événements autour de la vie du club, des rencontres et des échanges avec la direction, le personnel et des joueurs, des réunions autour d'enjeux concernant le football"", y ont-ils écrit. S'ils ont félicité les députés pro-Marseille, ils ont également noté que le groupe parisien ne pouvait pas faire moins bien en terme d'effectif que son rival. ""PSG-Députés"" n'est peut-être pas si désintéressé qu'il n'y paraît: Hugues Renson, député élu à Paris et cofondateur du groupe, espère décrocher la désignation de ""La République en marche"" pour les Municipales dans la capitale en 2020." Des députés fondent un groupe de supporteurs du PSG à l'Assemblée nationale -1 "Cette fois, ce sera un remaniement élargi: après la démission du ministre de l'Intérieur, Emmanuel Macron a décidé de modifier la composition du gouvernement de façon plus large qu'après le départ de Nicolas Hulot et Laura Flessel. A l'époque déjà Edouard Philippe lui avait suggéré de voir plus grand, mais le ""maître des horloges"" avait craint de paraître céder à la pression. Désormais, il a changé d'avis. La nomination d'Edouard Philippe en intérim lui permet de prendre le minimum de temps nécessaire pour réfléchir aux modalités. Mais cela ne pourra pas durer pour le Premier ministre: s'il apparaît comme gage de solidité, il est déjà débordé et sa double casquette suscite déjà des critiques. Selon Le Parisien, le nouveau gouvernement sera donc annoncé vendredi ou ce week-end. Selon RTL, il pourrait tout de même attendre jusqu'au prochain conseil des ministres. ""Quelqu'un de proche"" place Beauvau La tâche est importante. Il s'agit désormais de se débarrasser des ""zones de faiblesse dans le dispositif"". Autrement dit, ""profiter"" du départ de Gérard Collomb pour exfiltrer les ministres fragilisés, comme Françoise Nyssen à la Culture ou Jacques Mézard à la Cohésion des territoires. Le remplaçant de Gérard Collomb est le plus difficile à trouver: il faut un connaisseur des dossiers, potentiellement capable de réformer le ministère et ayant la confiance absolue du président. Le nom de Christophe Castaner, qui rêverait de ce poste d'après ses proches, ne semble plus tant d'actualité: s'il est effectivement proche du président, son profil serait jugé trop politique, selon RTL. Sa nomination place Beauvau obligerait de surcroît Emmanuel Macron à lui trouver un remplaçant à la tête d'En Marche. Un casse-tête supplémentaire dont il aimerait se passer. Le nom de Jean-Yves Le Drian, fin connaisseur des questions régaliennes, circule régulièrement. Mais selon Le Parisien, ""il ne veut pas"" du poste… Et pousserait plutôt Gérald Darmanin vers la place Beauvau. Ce dernier est un proche d'Edouard Philippe, un argument en sa faveur. Mais le ministre de l'Action et des comptes publics n'est pas un marcheur de la première heure: or à un poste pareil, il ""faut quelqu'un de très proche"", martèlent les macronistes." Comment se prépare le remaniement élargi -1 "Frédéric Lefebvre, candidat de l'UMP à l'élection législative partielle d'Amérique du Nord, a été élu député à l'issue du second tour de l'élection, selon des résultats non officiels communiqués dimanche par son équipe de campagne. Frédéric Lefebvre a obtenu environ 54% des voix contre 46% pour le socialiste Franck Scemama, soit un écart d'environ 1.500 voix à l'échelle de la circonscription, qui regroupe les Etats-Unis et le Canada. L'élection a été marquée par une très forte abstention de 86%, selon les chiffres fournis après l'ouverture des urnes électroniques, dimanche soir. Le ministère des Affaires étrangères doit annoncer plus tard les résultats officiels. 86% d'abstention ""Cette victoire est d'abord celle des Français d'Amérique du Nord qui se sont mobilisés autour d'un projet, l'Âme Nord, que j'entends maintenant appliquer scrupuleusement, avec enthousiasme"", a déclaré Frédéric Lefebvre dans un communiqué, en évoquant son projet d'association pour le continent nord-américain. ""C'est aussi la victoire de l'homme politique que je suis, un homme de loyauté et d'unité"", a-t-il ajouté. L'élection avait été déclenchée par l'invalidation par le Conseil constitutionnel du compte de campagne de la socialiste élue en 2012, Corinne Narassiguin, une décision qui a entraîné son inéligibilité pour un an. De retour à l'Assemblée nationale Le candidat UMP, ancien secrétaire d'Etat au Commerce, avait échoué face à Narassiguin en 2012, en ne remportant que 46% des voix dans une circonscription qui avait voté à 54% pour Nicolas Sarkozy. Avec cette élection, Frédéric Lefebvre retournera à l'Assemblée nationale où il avait exercé en tant que suppléant d'André Santini, nommé ministre en 2007. Frédéric Lefebvre était arrivé en tête au premier tour." Frédéric Lefebvre élu député des Français d'Amérique du Nord -1 "Ils sont adhérents à la CGT, FO, ou encore à la CFDT, et candidats Front national aux élections municipales. Parfois même têtes de liste. Avant-hier, la CGT a décidé d'exclure un de ses adhérents inscrit sur une liste FN en Ille-et-Vilaine. Le mois dernier, le syndicat avait fait de même à Elbeuf, en Seine-Maritime, en excluant Nicolas Goury, ouvrier métallurgiste présent sur la liste de Nicolas Bay (FN). Aujourd'hui, je suis justement à Elbeuf. Mon objectif: vérifier s'il s'agit d'une tendance lourde ou d'un épiphénomène. Le duel inattendu En Seine-Maritime, nombreuses sont les communes où l'UMP ne présente pas de liste. C'est le cas notamment à Elbeuf, où Nicolas Sarkozy n'avait recueilli que 34% des suffrages au second tour de la dernière élection présidentielle. Par conséquent, il n'y aura que deux listes lors des municipales. Celle du maire sortant, Djoudé Merabet (PS, PCF, RG), et celle de Nicolas Bay (FN), un duel inédit dans cette commune. La phrase choc Yvon Scornet, porte-parole de l'intersyndicale de la raffinerie Petroplus (Petit-Couronne) et habitant d'Elbeuf, ne mâche pas ses mots lorsqu'il évoque ces syndicalistes qui rejoignent l'extrême droite. ""Ces gars-là se tirent une balle dans la tête, c'est du suicide. Le Front national a la même définition du mot 'social' que dans 'national-socialisme'"". Le revirement Nicolas Bay, le candidat Front national à la mairie d'Elbeuf, n'a pas toujours été un proche de Marine Le Pen. Aux élections régionales, en 2004, il avait représenté le MNR de Bruno Mégret en Ile-de-France, contre Marine Le Pen. A cette occasion, il la qualifiait ainsi: ""Je n'ai rien à voir avec la fille de monsieur Le Pen qui est un peu le Tanguy de la politique régionale; A 36 ans, elle habite toujours dans le château de son père à Saint-Cloud"". Carte d'identité Population: 17.277 habitants Taux de chômage: 15.3% Résultat des municipales 2008: particulièrement simple car une seule liste s’était portée candidate. Elbeuf La Ville En Mieux, portée par Djoudé Merabet, l’avait donc emporté même si 48,42% des suffrages étaient nuls ou blancs. See full screen |||Retrouvez la Campagne d'Hugo en images sur BFMTV.com Suivez Jean-Jacques Bourdin sur Twitter Follow @JJBourdin_RMC Réagissez sur le compte Twitter d'RMC avec le hashtag #BourdinDirect Tweet #Bourdindirect" La campagne d'Hugo: à Elbeuf-sur-Seine -1 "L'exécutif l'a promis il y a quelques semaines: le fonctionnement de l'Elysée doit être remis à plat, l'affaire Benalla ayant mis en lumière des ""dysfonctionnements"" dans l'organisation du palais présidentiel. Il a d'abord été question de revoir l'organigramme de la communication du Château. Sylvain Fort, l'actuelle plume et un fidèle du chef de l'Etat, prend les commandes de la direction de la communication. Occupant un nouveau poste, il sera secondé par Sibeth Ndiaye, la conseillère presse et communication en fonction depuis l'élection d'Emmanuel Macron. Bruno Roger-Petit est sur le départ en tant que le porte-parole de l'Elysée, mais devrait rester aux côtés du président, d'après le Journal du Dimanche, en tant que conseiller. Nouveau volet de ces changements annoncés, rapporté lundi par Le Monde, l'Elysée va se doter d'un directeur général des services, qui sera placé sous l'autorité de Patrick Strzoda, le chef de cabinet d'Emmanuel Macron, qui reste donc en poste. Et d'après le quotidien du soir, le candidat est déjà trouvé, en la personne de Jérôme Rivoisy. Issu de la même promotion que Macron à l'ENA Actuel directeur adjoint de Pôle emploi, il est issu de la même promotion de l'ENA qu'Emmanuel Macron, sortie en 2004 et baptisée en hommage à Léopold Sédar Senghor. Après ses débuts à la direction du Trésor, à Bercy, il est passé par le tribunal administratif de Paris puis comme Emmanuel Macron par l'inspection générale des finances, une institution qui fait partie des grands corps les plus représentés dans les cabinets ministériels. D'après nos confrères, l'annonce officielle devrait intervenir d'ici quelques jours. La nouvelle a été confirmée à plusieurs médias par l'Elysée. D'après l'entourage du chef de l'Etat, Jérôme Rivoisy sera chargé ""de réorganiser les services de l’Elysée, notamment de mettre en place des procédures transparentes""." Après l’affaire Benalla, le numéro 2 de Pôle emploi choisi pour réorganiser l’Elysée -1 "Jean-Michel Baylet montre les muscles. Le patron des radicaux de gauche menace, ce mercredi, de quitter le gouvernement si la réforme territoriale n'est pas amendée. ""Notre désaccord est grave et profond"", expose-t-il mercredi au Nouvel Observateur à propos d'une nouvelle carte des 13 régions ""faite à la va-vite"". Le projet de loi a été approuvé fin juillet par 261 députés, 205 votant contre et 85 s'abstenant. ""Sur le fond, nous comprenons la nécessité de la réforme, mais nous disons qu'il faut la faire sur des critères objectifs et sérieux"", demande Jean-Michel Baylet, sénateur, président du conseil général du Tarn et patron d'un groupe de presse où figure notamment La Dépêche du Midi. ""On ne rattache pas la petite région des Pays-de-la-Loire à la Bretagne pour des raisons d'amitié personnelle avec le président de la République"", regrette-t-il également, visant, sans les nommer, l'ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault et/ou le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Le principe d'un départ ""voté"" Parmi les exigences émises par les Radicaux pour maintenir ses trois membres - Sylvia Pinel, Thierry Braillard et Annick Girardin - au sein du gouvernement, la conservation des conseil généraux dans les zones rurales pour assurer le soutien aux populations les plus isolées. ""Nous ne ferons pas comme les Verts qui n'ont cessé de menacer de quitter le gouvernement, prévient Jean-Michel Baylet dans l'hebdomadaire. Nous avons voté le principe d'un départ"" de l'équipe menée par Manuel Valls, qui lui-même n'avait pas fermé la porte à des discussions au Parlement au début du mois juillet. Une nouvelle qui, si elle pourrait ne pas inquiéter outre mesure Matignon, fragiliserait un peu plus la majorité à l'Assemblée nationale et au Sénat. En effet, depuis la sortie des écologistes, chaque vote compte quand il s'agit pour le gouvernement de faire voter un texte." Réforme territoriale: les radicaux mettent la pression sur Hollande et Valls -1 "Le gouvernement a décidé de prendre les choses en main pour contrer une éventuelle abstention massive aux prochaines élections municipales. ""Le devoir de l’Etat, c’est d’inciter les Français au vote. Les élections municipales de 2014 doivent être un moment de mobilisation: c’est tout l’objet de la campagne #OuiJeVote"", indique ainsi un communiqué de Matignon. ""Pour toucher le grand public, et en particulier les jeunes concernés par l’abstentionnisme, le dispositif de la campagne privilégie le web"", poursuit-t-il. Afin d'informer les électeurs sur les modalités du scrutin, un ""espace web"" intitulé ouijevote.fr a été intégré au site du ministère de l'Intérieur. Deux clips vidéos ont également été réalisés: le premier pour exposer le nouveau bulletin de vote, composé d'une liste pour la mairie et d'une autre pour l'intercommunalité. Le second pour expliquer les démarches en cas de procuration. Un ""kit de communication"" pour les maires Afin d'informer les électeurs sur les modalités du scrutin, un ""espace web"" intitulé ouijevote.fr a, de son côté, été intégré au site du ministère de l'Intérieur. Un ""kit de communication"" sera également diffusé aux mairies et aux préfectures, indique Matignon." """#OuiJeVote"": le gouvernement en campagne contre l'abstention" -1 "Le président de Debout la République, Nicolas Dupont-Aignan, est venu offrir symboliquement lundi à l'Elysée une paire de lunettes à François Hollande. Le but de ce présent? Que le chef de l'Etat perçoive ""la souffrance des Français"". Ce geste ""d'humour grave"", un an jour pour jour après son élection, doit permettre au président de la République de ""voir de près la souffrance des Français, la colère du peuple, la désespérance de nos concitoyens, l'impasse de sa politique, les causes du mal"", a déclaré Nicolas Dupont-Aignan à la presse. Pour le président de DLR, François Hollande s'est, ""comme ses prédécesseurs"" et notamment ""Nicolas Sarkozy, laissé enfermer par la technocratie, par l'oligarchie parisienne, par ce palais"" de l'Elysée. Cadeau clin d'oeil, trompe l'oeil ou doigt dans l'oeil, Nicolas Dupont-Aignan a quoi qu'il en soit, envie d'être vu." Le cadeau de Dupont-Aignan à Hollande: des lunettes... -1 "Patrick Mennucci va-t-il quitter le Parti socialiste? Le candidat PS à la mairie de Marseille, arrivé troisième au premier tour des municipales, dénonce vendredi l'accord passé entre Lisette Narducci, une proche de Jean-Noël Guérini, et Jean-Claude Gaudin, maire sortant UMP, dans le 2e secteur de Marseille. Pour Patrick Mennucci, trop c'est trop: il réclame l'exclusion du PS du président du Conseil général des Bouches-du-Rhône, dont il dénonce ""les actes politiques insupportables"". ""Dans la semaine qui va venir, pour le PS, ce sera ou Guérini ou moi. Il faudra qu'il choisisse. On ne peut pas continuer comme cela"", a déclaré Patrick Mennucci devant la presse. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } ""J'attends son expulsion depuis deux ans et demi"" ""J'attends qu'il soit expulsé du PS depuis deux ans et demi, j'espère que ce sera la semaine prochaine. Je ne resterai pas dans la même organisation politique qu'une personnalité qui s'est alliée avec Jean-Claude Gaudin et met en oeuvre les forces obscures pour empêcher le renouveau de Marseille"", a poursuivi Patrick Mennucci. ""Certes, le PS ne peut pas procéder à l'exclusion uniquement sur la foi de mise en examen, mais les actes politiques de Jean-Noël Guérini son insupportables. S'il est toujours membre du PS dans les semaines qui viennent, je suspendrai mon adhésion à ce parti dont je suis membre depuis 40 ans"", a conclu Patrick Mennucci. >> Municipales: les derniers sondages article, aside, details, figcaption, figure, footer, header, hgroup, menu, nav, section{display:block;} body{line-height:1;} ol, ul{list-style:none;} blockquote, q{quotes:none;} blockquote:before, blockquote:after, q:before, q:after{content:'';content:none;} table{border-collapse:collapse;border-spacing:0;}.clear{clear:both;height:0px;overflow:hidden;line-height:0;font-size:0.0em;} #Col1-Elections{overflow:hidden;width:580px;margin:0 0 20px 0;font:12px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#046;}#Col1-Elections .main{overflow:hidden;background:#fff url(https://static.bfmtv.com/regie/img/elections/map.png) no-repeat center right;padding:10px;}#Col1-Elections .foot{overflow:hidden;width:580px;height:3px;background:url(//www.bfmtv.com/img/bfmtv_sprite.png) 0 0;} #Col1-Elections .titre{font:bold 18px 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif !important;color:#269 !important;text-transform:uppercase !important;margin:0 0 10px 0 !important;}#Col1-Elections .titre2{font:bold 14px Arial, Helvetica, sans-serif !important;color:#666 !important;margin:0 0 10px 0 !important;}#Col1-Elections li{display:block;margin-bottom:10px;}#Col1-Elections label{display:block;}#Col1-Elections input, #Col1-Elections select{font:13px/28px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#666;border:1px solid #b8c3c9;background:#f9f9fa;width:70%;}#Col1-Elections input.submit{font:bold 14px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#fff;border:1px solid #222;background:#333;cursor:pointer;width:auto;} Élections Les résultats dans votre ville Ex : Lyon, 69 ou Lyon, 69002 Sélectionnez votre élection Présidentielle 2002 Présidentielle 2007 Législatives 2007 Présidentielle 2012 Législatives 2012 Municipales De vendredi à minuit, jusqu'à dimanche 20 heures, des règles très strictes s'imposent aux candidats, mais aussi aux internautes. Conformément à l'article L. 52-2 du code électoral, il est interdit de poster un commentaire pouvant influencer le vote, ou un résultat. L'amende prévue en cas de sanction est de 3.750 euros. C’est pourquoi par mesure de prévention nous fermons aux commentaires ce week-end les articles évoquant les municipales. Merci de votre compréhension." Municipales à Marseille: Mennucci menace de suspendre son adhésion au PS -1 "Voyeurisme pour les uns, grand progrès pour les autres, la publication ce jeudi des déclarations d'intérêts des parlementaires a en tout cas  eu pour effet de donner un coup de projecteur sur le train de vie des élus français. Travail en famille ou entre amis, revenus dignes de grands patrons...Certains ont beau crier à l'inquisition, la transparence a bel et bien pris ses quartiers au coeur des institutions de la République. Revue non exhaustive des déclarations des députés et sénateurs tricolores. Ils risquent le conflit d'intérêts Certains n’hésitent pas à mélanger les genres, quitte à flirter avec le conflit d’intérêts. On pourrait ainsi citer Malek Boutih, membre de la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée, mais aussi directeur des relations institutionnelles de la radio Skyrock. Autre cas sur lequel il est possible de s’interroger, celui de l’UDI Meyer Habib. Le député est à la fois membre de la commission des Affaires étrangères et du très influent Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Ils gagnent plus de 100.000 euros par mois Une vingtaine de parlementaires ont des activités annexes leur rapportant plus de 100.000 euros par an. Parmi eux figurent plusieurs ténors de l’UMP. Ainsi, Jean-François Copé a gagné 231.808 euros en plus de ses revenus parlementaires, grâce à ses activités d’avocat, de conférencier et d’écrivain. François Fillon, lui, a gagné 142.500 euros supplémentaires l’an dernier. Il décrit ses activités par ""conseil"" et ""conférences"". Côté FN, Gilbert Collard, député du Gard, a déclaré gagner l’an dernier en tant qu’avocat 192.000 euros. Enfin, grand champion de la catégorie, Jean-Michel Baylet, sénateur et patron du parti radical de gauche. L’homme déclare près de 679.000 euros de revenus annexes, liés à ses fonctions de patron de presse (Dépêche du Midi, Midi Olympique, Nouvelle République des Pyrénées), et du groupe Occitane. Ils travaillent avec leur femme Les collaborateurs parlementaires sortent de l’ombre. Et leurs noms de famille réservent parfois quelques surprises. Ainsi, on estime que quelque 15% des parlementaires emploient un membre de leur famille. Une pratique qui n’est pas répréhensible aux yeux de la loi, tant que l’employeur respecte certaines règles… Ainsi, la femme de Jean-François Copé est sa collaboratrice parlementaire, la femme de Claude Bartolone (PS) est chargée de mission dans son cabinet de président de l’Assemblée, la femme de Jean-Christophe Lagarde (UDI) est maire-adjointe de Drancy, la femme d’Eric Ciotti (UMP) est directrice adjointe du cabinet du maire de Nice, etc. L’un d’eux, dont l’épouse est pourtant connue pour son mandat de maire-adjointe (et pour d'autres affaires, notamment judiciaires), a oublié de remplir cette case, qu’il a barrée d’un ""Néant"": il s’agit de Patrick Balkany, député-maire UMP de Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine. Isabelle Balkany appréciera. Ils s'entourent de leurs alliés Certains élus ont choisi de travailler avec des valeurs sûres de la politique, avec qui ils partagent une certaine idéologie, voire dans certains cas une véritable amitié. Ainsi, la sénatrice socialiste Marie-Noëlle Lienemann emploie (à temps partiel) le vice-président de la Région Ile-de-France Emmanuel Maurel. Accessoirement, celui-ci est le leader de l’aile gauche du parti, à laquelle appartient l’élue. Même scénario à droite, où le député Philippe Briand, s’est entouré de trois collaborateurs aguerris. L’un, Frédéric Augis, est le maire de Joué-Les-Tours, qui appartient à la circonscription de l’ancien trésorier de la campagne de Nicolas Sarkozy. L’autre, Bruno Lavillate, est l’une des figures de la droite tourangelle quand le dernier, Joël Pelicot, est carrément son suppléant." Déclarations d'intérêts: ce que dévoilent les parlementaires -1 "Le Conseil constitutionnel se féminise. 2 femmes feront leur entrée au Conseil constitutionnel à la faveur du renouvellement au tiers de l'institution, qui sera effectif le 9 mars. François Hollande a décidé de nommer Nicole Maestracci en remplacement de Pierre Steinmetz, annonce mardi la présidence de la République dans un communiqué. Nicole Maestracci est première présidente de la cour d'appel de Rouen. Le président du Sénat, Jean-Pierre Bel, a choisi pour sa part l'ancienne rectrice d'académie Nicole Belloubet, agrégée de droit public et docteur en droit, en remplacement de Jacqueline de Guillenchmidt. Elle est actuellement vice-présidente PS du conseil régional de Midi-Pyrénées. Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, a décidé de reconduire Claire Bazy-Malaurie, qui avait été nommée au Conseil constitutionnel en août 2010 par son prédécesseur, l'UMP Bernard Accoyer. Mettre fin à « l'hégémonie masculine » Ce renouvellement porte à 3 le nombre de femmes siégeant dans cette instance. Des associations féministes, « Osez le féminisme » et « La Barbe », avaient écrit au chef de l'Etat et aux présidents des deux assemblées pour leur demander de mettre fin à « l'hégémonie masculine » dans cette « institution stratégique de la Ve République ». Le Conseil constitutionnel compte 9 membres nommés pour 9 ans et renouvelés par tiers tous les 3 ans. Les anciens présidents de la République en sont membres de droit. « Le copinage continue » L'UMP a dénoncé une nouvelle preuve, à ses yeux, du « copinage » au sein de « l'Etat PS ». « Ce sont 2 militantes disciplinées de la gauche qui sont nommées au Conseil constitutionnel », écrit dans un communiqué Sébastien Chenu, secrétaire national chargé de l'Exception culturelle. « Le copinage continue, l'état PS avance au mépris de toute pratique démocratique », estime-t-il." Trois femmes siégeront au Conseil constitutionnel -1 "Le premier face-à-face a eu lieu, mercredi 29 janvier, entre Nathalie Kosciusko-Morizet et Anne Hidalgo. Etaient également présents Christophe Najdovski (EELV), Wallerand de Saint-Just (FN) et Danièle Simonet (PG), seuls candidats capables de présenter une liste dans chacun des 20 arrondissements parisiens. Si le débat n’a pas été très instructif, puisque les deux favorites se sont contentées de camper sur leurs positions, quelques piques et phrases bien senties ont rythmé ce premier affrontement de visu. #Les tacles > ""En matière de rassemblement, vous n’êtes pas bien placée! (…) A plusieurs, on est plus intelligents que tout seul"". La réplique, adressée à NKM, est signée Anne Hidalgo, en référence aux dissidences qui minent la droite parisienne. > ""Un mensonge 100 fois répété ne fait pas une vérité"", a pour sa part lancé NKM à son adversaire socialiste. Cette dernière venait de rappeler la suppression de 1.500 postes de policiers dans la capitale durant le mandat de Nicolas Sarkozy. > ""Les habitants de Longjumeau payent deux fois plus d’impôts qu’à Paris"". Attaquée sur la hausse des prélèvements locaux, Anne Hidalgo s’est défendue en évoquant la ville dont Nathalie Kosciusko-Morizet est maire. > Anne Hidalgo ""voudrait maintenant rançonner les utilisateurs de deux-roues"", selon NKM. Le fait de faire payer le stationnement à ces derniers serait en effet à l'étude. #La passe d'armes Premier sujet abordé, la sécurité a fait l'objet d'un vif échange entre NKM et Anne Hidalgo. La première a en effet émis le souhait de rétablir une police municipale. La candidate socialiste a, elle, tenu à rappeler que le gouvernement Sarkozy avait ""supprimé 10.000 postes de policiers en France, dont 1.500 à Paris"". NKM, de son côté, a promis que cette réorganisation se ferait ""avec les effectifs existants"". #Le grand absent Le dissident de droite Charles Beigbeder, recemment exclu de l'UMP, n'était pas présent lors du débat. En cause, l'absence de candidats se réclamant de ""Paris Libéré"" dans plusieurs arrondissements de la capitale. Pourtant, l'homme d'affaires devrait y remédier dès jeudi, en présentant des listes complètes. Son équipe a d'ailleurs évoqué d'éventuelles pressions de NKM justifiant son absence au débat. #La phrase décalée ""Ce n’est pas agréable, le vélo dans les couloirs de bus"". Signée NKM, cette phrase a au moins eu le mérite d’arracher un sourire aux intervenants, qui se rappelaient peut-être de la sortie sur ""le charme de la ligne 13"" de Nathalie Kosciusko-Morizet. #Le point d'accord Ce n’est pas vraiment une surprise: tous les candidats se sont engagés à ne pas augmenter les impôts. Wallerand de Sant-Just, le candidat FN, a même promis une baisse de 20%. Quant à Danielle Simonet (PG), elle préfère ""augmenter les impôts des plus riches"" afin que les prélèvements soient plus redistributifs." Municipales à Paris: un premier débat sans grosse surprise -1 "La grogne contre le projet de loi travail a gagné jusqu'à la rue de Grenelle: dans une interview à L’Humanité ce lundi, un ex-proche conseiller de Myriam El Khomri explique pourquoi il a choisi de démissionner, mi-février, du ministère du Travail. Pierre Jacquemain, qui travaillait auprès de Myriam El Khomri depuis mai 2015, alors qu’elle n'était encore que secrétaire d’Etat chargée de la politique de la ville, souligne l'estime qu'il porte à la benjamine du gouvernement. ""C'est une militante de gauche que j’ai toujours respectée"", salue-t-il, louant une femme douée d'""une grande ambition"". Politique décidée ""à Matignon"" Mais celui qui a été sa ""plume"" confie avoir vite déchanté quant à sa mission au ministère du Travail. En cause? Une politique édictée directement par Manuel Valls, selon Pierre Jacquemain: ""C’est un beau ministère, qui s’est malheureusement détourné de sa mission première: défendre les salariés, dans un contexte économique troublé. Au départ, je pensais que je serais utile"", explique-t-il. ""J’ai peu à peu compris que nous perdions la bataille. En réalité, la politique du ministère du Travail se décide ailleurs, à Matignon. C’est le Premier ministre qui donne le ton"". ""Erreur historique"", ""non-sens économique"" et ""politique"" Or, le projet de loi final ne reflète aucune des ""avancées"" obtenues par la ministre à l'issue de sa ""concertation fructueuse avec les partenaires sociaux"". Et le résultat est loin d'être à la hauteur, pour ce jeune homme issu de la gauche radicale, aussi ancien collaborateur de Clémentine Autain. ""Le compte personnel d’activité n’est qu’une coquille vide"", lance-t-il. ""A qui veut-on faire croire que la dématérialisation des fiches de paie est une grande avancée sociale?"", déplore-t-il encore. Pire, ""ce projet de loi est une erreur historique. C’est une régression en matière de droits sociaux"", s'indigne-t-il. ""C’est un non sens économique, parce qu’il n’est pas prouvé que cette loi créera de l’emploi. C’est enfin un non-sens politique: quand on se dit de gauche, quand on s’estime progressiste, je ne vois pas comment on peut soutenir un tel texte.""" Un conseiller d’El Khomri claque la porte et dénonce la loi Travail -1 "Prendre la pause avec une vache, avaler des montagnes de produits régionaux, descendre des verres de lait ou de vin, serrer des centaines de mains, se prendre beaucoup de reproches et quelques compliments… Tradition oblige, François Hollande inaugurera samedi matin le Salon de l'agriculture. Il a voulu déminer le terrain vendredi en donnant des gages aux agriculteurs dans une interview, mais les inquiétudes sur lala PAC ou encore le prix du lait sont nombreuses et peuvent refroidir l'accueil qui lui sera réservé. En cinquante ans, le Salon de l'agriculture est devenu un rendez-vous incontournable de la vie politique française. BFMTV.com, regarde dans le rétro. > Hollande: ""Sarkozy, tu ne le verras plus"" Après avoir arpenté les allées du Parc des expositions pendant dix heures en 2013 et douze heures en 2012, François Hollande devrait se contenter d'une visite a minima de six ou sept heures samedi. En 2013, pour sa première visite en tant que président il avait eu une sortie remarquée sur son prédécesseur. A une petite fille qui lui racontait qu'elle n'avait jamais vu l'ancien président ailleurs qu'à la télévision, il lui répondait: ""tu ne le verras plus"". Il savourait ainsi sa revanche sur Nicolas Sarkozy qui avait moqué en 2012 la visite marathon du candidat socialiste, pendant laquelle il avait notamment lavé une vache. Tous les candidats à la présidentielle, à l'exception de Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière), avaient fait le déplacement en y mettant plus ou moins d'ardeur. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } > Sarkozy: ""casse-toi pauvre con"" Les politiques se font régulièrement huer au Salon de l'agriculture. Et dans la cohue, les esprits peuvent s'échauffer. Le bouillonnant Nicolas Sarkozy avait ainsi laissé échapper devant les caméras le désormais célèbre ""casse-toi pauvre con"". > Jacques Chirac superstar Le Salon de l'agriculture est l'occasion pour les politiques de prendre le pouls du monde agricole, certes, mais aussi de se dérider un peu et de montrer une autre facette. Mais ces dernières années, aucun n'a égalé Jacques Chirac. L'ancien locataire de l'Elysée n'a eu de cesse d'allonger ses visites depuis sa première en 1970, en arrière-plan du président George Pompidou. En bon vivant, Jacques Chirac ne boudait pas son plaisir de goûter tant de spécialités. Son prédécesseur n'avait pas le même élan pour la Porte de Versailles. François Mitterrand ne s'y est rendu qu'une seule fois: pendant la campagne présidentielle de 1981. > De Gaulle sous les objectifs En 1968 déjà, le général De Gaulle avait visité le Salon. On peut noter qu'à cette époque, de nombreux objectifs de photographes et caméramans suivaient les moindres faits et gestes du président. Une nuée qui a elle aussi pris de l'importance au fil des ans." VIDEO - Salon de l'agriculture: retour sur les vacheries des politiques -1 "La ministre française de l'Écologie et de l'Energie Ségolène Royal a remis officiellement jeudi à Londres une invitation au prince Charles à se rendre à la conférence sur le climat organisée à la fin de l'année à Paris. ""Je lui apporte l'invitation du président de la République (François Hollande) pour la conférence"", a déclaré Ségolène Royal à la presse, soulignant que l'héritier du trône britannique était également invité à la conférence sur le changement climatique qui se tient en juillet, à Paris également. ""Très engagé"" La ministre a relevé ""l'engagement de longue date, et donc précieux"" en faveur de la nature du prince Charles, qu'elle a rencontré en fin de matinée à sa résidence londonienne de Clarence House. ""Le prince de Galles peut jouer un rôle très important avec tout le réseau des pays du Commonwealth"", a-t-elle ajouté. Ségolène Royal a par ailleurs souligné que le ""gouvernement britannique était très engagé"" en faveur notamment de l'énergie verte, après avoir rencontré son homologue britannique Amber Rudd. Elle a estimé que le ""triptyque"" constitué en Europe par l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni sur les questions de climat était ""très solide pour réussir la conférence de Paris"". La conférence internationale sur le climat, la COP21, se déroulera à Paris du 30 novembre au 11 décembre. Elle vise à un accord mondial pour maintenir le réchauffement en deçà de 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle." Ségolène Royal reçue par le prince Charles -1 "Le maire de Signes dans le Var, Jean-Michel Michel, âgé de 76 ans, est mort ce lundi renversé par un fourgon qu'il avait cherché à empêcher de décharger illégalement des gravats sur une voie privée. Une enquête a été ouverte par le parquet de Toulon tandis que le conducteur de l'utilitaire et son passager ont été placés en garde à vue. L'affaire a fait largement réagir la classe politique ce mardi. En fin d'après-midi, le Sénat a publié un communiqué. ""Après le décès brutal de Jean-Mathieu Michel, maire de Signes (Var), la commission des lois du Sénat lui rend hommage pour son courage et exprime son indignation unanime. Elle condamne avec la plus grande fermeté l’acte de très grave de violence commis contre un élu accomplissant son devoir de maire"", débute le document, ajoutant bientôt: ""Cet événement tragique met en lumière l’insécurité à laquelle les maires peuvent être confrontés dans l’exercice de leurs missions quotidiennes."" Dès la semaine prochaine C'est pourquoi le Sénat annonce le lancement d'une ""grande consultation"" destinée à le renseigner sur les menaces et agressions dont les maires peuvent faire l'objet: ""Nombreux sont en effet les maires qui témoignent de situations de conflit dans l’exercice de leurs responsabilités. Beaucoup rencontrent des phénomènes d’incivilités et subissent des mises en cause injustifiées. Certains ont fait l’objet de menaces, voire d’atteintes à leur intégrité physique. Pour mieux prendre la mesure de ce phénomène très inquiétant pour le bon fonctionnement de notre démocratie, mais qui n’a pas, jusqu’à maintenant, fait l’objet d’enquêtes approfondies, la commission des lois du Sénat, en lien avec l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité (AMF), lance dès la semaine prochaine une grande consultation auprès de tous les maires de France afin de mettre au jour les risques auxquels ils sont confrontés dans l’exercice de leurs fonctions."" Des auditions en septembre La Haute assemblée précise les modalités de cette initiative: ""Un questionnaire sera adressé à tous les maires, et doublé d’une consultation en ligne sur le site du Sénat. Les réponses seront reçues jusqu’au 15 septembre prochain."" Le Sénat signale aussi qu'il se tournera vers le gouvernement pour recueillir des statistiques sur cet épineux sujet. Munie de ce double écho, la commission des Lois du Sénat organisera en septembre une série d'auditions. Le texte s'achève en précisant que celle-ci ""examinera le plan d’action nécessaire pour garantir à tous les maires de France que leurs prérogatives d’intérêt général continuent à s’exercer dans des conditions qui préservent leur sécurité et la dignité de leur mandat.""" Mort du maire de Signes: le Sénat lance une consultation auprès des élus -1 "Après de nouvelles violences commises samedi sur les Champs-Elysées, le gouvernement tente de sortir de la crise alors que la gronde des gilets jaunes continue. Lundi matin, c'est le secrétaire d'Etat au ministère de l'Intérieur Laurent Nunez qui est monté au créneau. Invité de RTL, il a dénoncé des violences contre la République et a appelé à ""l'union nationale"", évoquant également le profil des casseurs. Les violences de samedi ""visaient à porter atteinte à la République"", a-t-il assuré, en expliquant qu'il y avait eu des jets de projectiles dès le début de la manifestation: ""Ce qu'il s’est passé samedi est, je le redis, une attaque contre la République, et elle doit appeler à une véritable union nationale"" a expliqué le secrétaire d'Etat, réfutant tout rétablissement de l'état d'urgence. ""On n’appelle pas à manifester sur les Champs-Elysées"" Pour Laurent Nunez, les Champs-Elysées et la place de l’Etoile ""ne sont pas des lieux de manifestation dans Paris"". Il a également fustigé les personnalités politiques qui ont appelé à manifester sur la célèbre avenue parisienne. ""On n'appelle pas à manifester sur les Champs-Elysées. Ce sont des règles qui sont devenues immuables, qui ont été vraies sous toutes les majorités, ce sont des règles républicaines et pourtant certains responsables politiques appellent à y manifester"", a-t-il ajouté sans donner de nom, expliquant que la zone était difficile à contrôler pour les forces de l'ordre. 133 blessés En marge de ""l'acte 3"" de la protestation des gilets jaunes, 412 personnes ont été interpellées à Paris samedi et 378 ont été placées en garde à vue: ""Il y a des profils d’ultra droite et d’ultra gauche assez minoritaires. Parmi les personnes interpellées, une majorité de personnes venaient de province pour manifester et se sont transformées en casseurs"", a expliqué le secrétaire d'Etat. De plus 133 personnes ont été blessées dont 23 policiers: ""Nous nous préparons à tenir un troisième samedi. Nous allons adapter notre dispositif"", a ajouté Laurent Nunez alors que le flou reste entier sur l'éventualité d'une nouvelle mobilisation samedi 8 décembre." "Champs-Elysées: Nunez dénonce une attaque contre la République et appelle à ""l'union nationale""" -1 "Lors de la présentation des premiers points du plan pour lutter contre la violence à l'école, Christophe Castaner, le ministre de l'Intérieur a annoncé sa ""volonté de fermeté et de protection dans les établissements scolaires et à leurs abords"". Pour assurer cette sécurité, il ""n'exclut pas la présence physique"" des forces de l'ordre dans les écoles, ""avec l'accord du chef d'établissement"", a-t-il précisé. Après la série de violences subies par des professeurs de Créteil et du Havre, le ministre de l'Intérieur souhaite que ""le savoir-faire en matière de sécurité de nos forces de l’ordre puisse être mis à disposition de celles et ceux qui sont confrontés à ces violences inacceptables"". ""Enjeu de protection"" Christophe Castaner veut une ""approche différenciée quartier par quartier"" de ce plan qui sera davantage développé mardi prochain, en Conseil des ministres. ""L'enjeu de protection"" est ""un combat que nous devons mener"", a-t-il souligné. De son côté, Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale, a tenu à rappeler son ""empathie complète envers les personnels de l'éducation"". Il a précisé que le gouvernement avait établi ""trois cercles autour desquels raisonner"". La classe, l'établissement et les abords des écoles, avec pour objectif global d'assurer le dialogue, la coordination et la sécurité des élèves et des professeurs." "Castaner n'exclut pas la ""présence de policiers"" pour assurer la sécurité dans les écoles" -1 "C'est une première dans la Vème République et depuis 1848 : ce lundi 22 juin après-midi, Nicolas Sarkozy prend la parole devant les parlementaires réunis en Congrès à Versailles dans les Yvelines. Une mesure entérinée lors de la révision constitutionnelle de juillet dernier. Les communistes et les verts boycottent, les socialistes suivront l'adresse du Président aux parlementaires, mais quitteront Versailles sans participer au débat qui suivra le départ de Nicolas Sarkozy. Invités, les anciens Présidents de la République Jacques Chirac et Valérie Giscard d'Estaing ont décliné l'invitation. Dominique de Villepin et l'ancien président de l'Assemblée et du Sénat, Jean-Louis Debré, ne viendront pas non plus. « Ce n'est qu'une opération de communication » Taxé par certains d'attitude anti-démocratique, le député Vert de Gironde et Maire de la ville de Bègles, Noël Mamère se défend et explique le boycott de son parti : « Nous [ndlr, 4 députés et 5 sénateurs Verts] n'irons pas à Versailles. [...] Je ne suis pas payé par la République pour faire la claque du Président. Le Congrès se passe à Versailles ; on peut donc facilement faire la comparaison avec une cour. Le Président viendra s'y exprimer devant les députés et les sénateurs, et une fois que son discours sera terminé, il prendra ses cliques et ses claques, tournera ses talons et s'en ira. Le Président de la République laissera cette espèce de théâtre d'ombres, discuter, sans sanction par un vote, en l'air, virtuellement, alors même qu'il aura dit : voilà ce que je veux faire, vous pouvez toujours raconter ce que vous voudrez, de toutes façons je ferai ce que j'ai dit. [...] Ce n'est qu'une opération de communication. »" Mamère : « Je ne suis pas payé pour faire la claque du Président » -1 "La question n’était pas de savoir si l’Elysée allait rétropédaler, mais quand. ""Notre objectif, c’est un déficit zéro, mais à la fin du quinquennat, en 2017. Ce qui compte c’est la trajectoire"", expliquait mercredi soir l’entourage présidentiel, comme pour justifier cette machine arrière opérée par l’exécutif. Le chef de l’Etat n’a cessé de promettre de ramener les déficits à 3% du produit intérieur brut dès cette année, et tablait sur une croissance à 0,8% pour bâtir le budget. Des prévisions jugées trop optimistes, voire irréalistes, depuis des mois, par tous les spécialistes. Le gouvernement n’en a pourtant pas démordu. Et voilà que François Hollande en personne, il y a deux jours, a déclaré : ""il ne sert à rien d'afficher des objectifs s'ils ne peuvent pas être atteints"". Exactement le contraire de ce qu’il affirmait lui-même le 9 septembre dernier au 20h de TF1. Le chef de l’Etat vient d’être rattrapé - submergé - par la réalité. Quand le gouvernement va-t-il ""ajuster"" ses prévisions de croissance ? ""Dans les prochains jours"", répond l’Elysée, le temps que les Français avalent la pilule. Tout le monde s’y emploie, notamment le Premier ministre qui a reconnu hier que les 3% ne seraient ""pas exactement"" atteints en 2013. Bel euphémisme pour dire que tout ce qui a été asséné depuis des mois n’était que des mots. Le rapport annuel de la Cour des comptes, rendu public en début de semaine, donne l’occasion au gouvernement de sortir du mensonge. François Hollande va attendre les prévisions de la commission de Bruxelles le 22 février pour réajuster son programme de stabilité à la mi-mars, appuyé par le tout nouveau Haut conseil des finances publiques qui se mettra en place dans quinze jours. C’est donc début mars que le président s’exprimera à la télévision pour présenter la nouvelle addition aux Français. Et le gouvernement va opérer un nouveau tour de vis... Ça va faire mal. ""On doit faire dix milliards dès cette année"", explique un proche du président.""Matignon est à fond dessus, en avril-mai, nous dirons où nous allons tailler"". Un conseiller de l’Elysée avoue : ""notre adversaire, ce n’est pas la droite, c’est l’économie et le social"". Au final, pourquoi avoir attendu si longtemps pour sortir de l’ambiguïté ? Réponse d’un proche soutien du président : ""quand tu mènes une bataille et que tu dis dès le départ que tu as perdu, tu restes chez toi""... Belle stratégie politique. Ecoutez ici les Coulisses de la Politique de Jean-François Achilli de ce jeudi 14 février." EDITO - Hollande : un rétropédalage attendu -1 "Cahuzac, un absent très présent L'affaire Cahuzac est une tâche indélébile sur une première année de quinquennat déjà délicate pour François Hollande. Et l'ancien minisre du Budget ne semble pas résigné à quitter l'espace public. Ainsi, après les annonces sur sa vrai-fausse candidature à la législative partielle sensée remettre son siège de député en jeu,  RMC rapporte que Jérôme Cahuzac n'a pas signifié, malgré la demande express du Premier ministre, qu'il acceptait de renoncer à ses indemnités - près de 9.000 euros mensuels - de ministre. ""Jérôme Cahuzac devrait comprendre qu’avec cette attitude il fait un grand bras d’honneur à la France entière"" mais ""il est toujours temps de rendre cet argent"", commente Eduardo Rihan Cypel, député de Seine-et-Marne et porte-parole du PS. ""Caca Boutin"", l'opération des opposants à Christine ""'Caca boudin' est une expression enfantine française datant des années 70 et originaire du Québec"", nous apprend l'encyclopédie en ligne Wikipédia. Une nouvelle version française se propage sur Facebook ces derniers jours et attaque la page de la présidente du Parti chrétien démocrate (PCD), Christine Boutin. Le nom de l'opération? ""Caca Boutin"". Le principe? Publier des commentaires sur la page officielle de l'ancienne ministre en terminant par un émoticône ""caca"". Sinon, en québécois, aller aux toilettes, se dit ""aller sur le trône"". Valls, un ""faux dur"" pour ""Valeurs Actuelles"" La roue tourne-t-elle pour Manuel Valls? Le ministre de l'Intérieur jouissait jusqu'à ces dernières semaines d'une cote de popularité jamais démenti. A gauche comme à droite. Mais voilà, la gestion des ""Manif pour tous"", puis de la désastreuse ""fête"" du titre du PSG semble avoir écorné l'image du premier flic de France. Fidèle à ses habitudes, c'est l'hebdomadaire de droite Valeurs Actuelles qui tire le premier et titre cette semaine ""Le faux dur"" avec un portrait de Manuel Valls, présenté comme ""vulgaire"" et ""arrogant"". Prends-ça Valls ! twitter.com/guybirenbaum/s... — guy birenbaum (@guybirenbaum) 15 mai 2013 DSK, ""Welcome to New York"" Il y a deux ans, l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn à New-York a constitué le point de départ de l'affaire du Sofitel et mis un terme aux ambitions présidentielles de l'ancien directeur du FMI. Pour cet ""anniversaire"" un peu spécial, les premières images images du film retraçant l'histoire - Welcome to New York - ont été diffusées avec Gérard Depardieu dans le rôle de DSK. Show et chaud!" CAFE POLITIQUE - Cahuzac viré mais toujours indemnisé? -1 "Un démenti sec. Brigitte Macron, la Première dame, s'est empressée de réfuter les propos de Nicolas Sarkozy. L'ancien président de la république, dithyrambique à propos de la Première dame, affirmait dans le JDD qu'il la trouvait ""très bien"", ajoutant qu'elle avait toujours voté pour lui: ""Elle est très bien. D'ailleurs, elle m'a dit qu'elle avait toujours voté pour moi !"", assurait-il après un dîner avec le couple présidentiel en juillet dernier. ""L'isoloir c'est l'isoloir"" Mais selon RTL, l'intéressée a formellement démenti avoir confié cela à Nicolas Sarkozy: ""Je n'ai jamais dit à personne pour qui je votais, et je ne le dirai jamais à personne, pas même à Emmanuel"", martèle-t-elle en privé. Pour Brigitte Macron le secret du vote semble être un principe immuable, ""l'isoloir c'est l'isoloir"", a-t-elle ajouté, toujours selon RTL. Selon le JDD, Nicolas Sarkozy trouverait le président ""très seul"", tandis qu'il ne tarit pas d'éloges sur Brigitte Macron, après leur dîner de juillet. Le 15 septembre dernier, c'est à l'Elysée que se sont retrouvés les Sarkozy et les Macron, célébrant l'obtention par Paris de l'organisation des Jeux Olympiques 2024." "Non, Brigitte Macron n'a pas voté ""toute sa vie"" pour Nicolas Sarkozy" -1 """Plus de 40% des stations sont en difficulté en région parisienne"", reconnaissait le ministre des Transports en sortant du conseil des ministres ce mercredi. Les Français et les Franciliens se ruent en effet sur les stations-services de crainte de ne pouvoir faire le plein à temps face au spectre d'une pénurie d'essence. Mais Alain Vidalies se voulait rassurant, expliquant que le gouvernement mettait tout en œuvre pour éviter la paralysie. A quelques pas de là, son chauffeur l'attendait comme les autres chauffeurs des ministres qui se rendent au conseil des ministres en voiture. BFMTV a voulu savoir comment ils faisaient face à la pénurie. Dans la même veine que les déclarations d'Alain Vidalies, Stéphane Le Foll et Manuel Valls, les chauffeurs des ministres interrogés par BFMTV se sont montrés sereins. À lire : Carburant: le gouvernement se veut rassurant ""On a fait la queue comme tout le monde"" ""On a fait la queue comme tout le monde, nous a expliqué l'un d'eux sous couvert de l'anonymat. On prend nos précautions. Quoi qu'il en soit les véhicules ne sont jamais vides. Quand on arrive à la moitié on fait le plein. On ne sait jamais ce qui peut se passer, on peut être appelé sur une urgence, avoir des kilomètres à faire."" Tous assurent subir cette crise comme n'importe quel Français. Ils n'ont pas de réserve particulière mais ils ont néanmoins de quoi s'organiser dans les ministères. ""On a deux véhicules. On a un véhicule qui reste 'en réserve', il a le plein depuis avant la grève. Pour l'instant on n'a aucun souci. Si on reste sur Paris, on est tranquille pour une semaine"", a précisé le ministre. Enfin, tous n'ont pas à se préoccuper d'une éventuelle pénurie d'essence. Plusieurs ministres roulent en effet en véhicule hybride voire en électrique, comme Ségolène Royal. À lire : Pollution: le gouvernement poursuit sa com' verte" Carburant: comment sont ravitaillées les voitures des ministres? -1 "DSK auditionné, Le Pen choquée ""La classe politique n’a aucune moralité"", estime Marine Le Pen, choquée par l’audition ce mercredi de Dominique Strauss-Kahn par la commission des banques du Sénat. ""Dans n’importe quel autre pays du monde, quelqu’un comme DSK n’aurait plus droit de cité nulle part, dans aucun forum, dans aucune conférence, dans aucune assemblée. Il va peut-être venir bras dessus bras dessous avec Cahuzac pour nous parler de la fraude fiscale ?"", s’est faussement demandé la présidente de FN. Une opinion partagée par une majorité d'élus de droite, dont Gérard Longuet, qui affirme ce mercredi matin sur LCI qu'il ""aurait été raisonnable de ne pas inviter"" DSK. Cahuzac n'arrive pas à tourner la page Auditionné lui aussi ce mercredi, mais à l’Assemblée nationale, Jérôme Cahuzac aurait du mal à décrocher de la politique. Son ami le socialiste Dominique Lefebvre évoque sur Europe 1 un homme partagé entre les regrets et la difficulté de tourner définitivement la page de la politique. ""Je pense que Jérôme Cahuzac a une parfaite perception de ses fautes, et je crois qu’il s’en veut énormément. C’est humainement difficile, parce qu’il a 60 ans, une vie à reconstruire, et cette transition est difficile. Quand on a beaucoup investi, pendant 20 ans, dans un mandait politique et que du jour au lendemain par sa faute, tout s’arrête, c’est humainement difficile donc il a du mal à décrocher"", a-t-il confié. Barroso, ""insupportable"" Décidément, les relations entre le PS français et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso ne sont pas au beau fixe. Après avoir été accusé par Arnaud Montebourg d’être ""le carburant du FN"", Claude Bartolone affirme ce mercredi dans Le Parisien que Barroso est ""un homme dépassé. Quand Angela Merkel dit qu’il est une erreur de casting, elle a raison: il n’a rien compris au film. Sa manière d’agir est insupportable"". Ambiance. Borloo et les états généraux Les Grenelle, les états généraux, Jean-Louis Borloo adore ça, rappelle Le Lab. Après les états généraux ""pour la reconquête de Paris"", ou encore les états généraux ""pour le siècle à venir"", il souhaite en lancer avec l’UMP, cette fois pour consolider l’opposition. ""Le vrai front républicain consiste en une plate-forme de reconstruction claire, bâtie en partenariat par l’UMP et l’UDI, explique-t-il dans Le Figaro. (…) Il est indispensable de mettre en place des états généraux de l’opposition qui traiteront des questions d’éducation, de la responsabilité individuelle et collective, d’un nouveau modèle social et économique."" France Inter, ""radio bolcho""? Marine Le Pen s'est énervée lors de son interview par Patrick Cohen ce mercredi matin sur France Inter. Alors que le journaliste lui rappelle qu'à Vitrolles, une ville gérée par le FN de 1997 à 2002, la place Nelson Mandela a été débaptisée, la présidente du Front national s'agace, parle de ""l'espèce de vieux relent de bolchévisme"" et lance à Patrick Cohen: ""Radio Bolcho on vous appelle, en dehors des studios, vous savez pas ?"" Une petite phrase aussitôt relayée sur Twitter par des journalistes, dont certains de Radio France. Marine Le Pen à Patrick Cohen : ""on vous appelle Radio-Bolcho"". #bigre — Frédéric Says (@FredericSays) June 26, 2013 P. Cohen sèche Marine Le Pen sur Mandela en rappelant Vitrolles qui a débaptisé Place Mandela. Elle s'énerve et parle de ""Radio bolcho"" — Guillaume Daudin (@GuillaumeDaudin) June 26, 2013" CAFE POLITIQUE - DSK et Cahuzac, deux auditions croisées -1 "Mercredi, Nicolas Dupont-Aignan dénonçait ""un impressionnant dispositif de police"" lors de l'arrestation du gilet jaune Eric Drouet, signe selon lui que ""le pouvoir sous Macron et Castaner est sévère envers ses opposants politiques mais laxiste envers les racailles"". Ce vendredi matin, le président de Debout la France était interrogé sur le plateau de Bourdin Direct sur l'action et la présence médiatique d'Eric Drouet. ""Je termine avec Eric Drouet parce qu'il a pris beaucoup de place"", a d'abord entamé Jean-Jacques Bourdin, avant que Nicolas Dupont-Aignan ne fasse remarquer: ""Oui, mais trop peut-être"". ""Eric Drouet n'est pas mon représentant"", a assuré le député de l'Essonne, qui a rappelé avoir échangé avec ""d'autres gilets jaunes qui expriment une pensée plus modérée"". Il a toutefois dénoncé une ""instrumentalisation de la justice"" et ""deux poids deux mesures"" entre les arrestations de gilets jaunes et l'assaillant de Strasbourg qui se trouvait en liberté lors de l'attaque du 11 décembre, alors qu'il devait être interpellé le matin-même. ""Les Français ont peut-être besoin qu'on sorte du jeu de rôles Eric Drouet-Macron-Mélenchon"" ""Je ne me laisserai pas instrumentaliser par une espèce de jeu entre Eric Drouet et Emmanuel Macron pour discréditer un mouvement des gilets jaunes qui est un mouvement populaire"", a-t-il martelé sur notre antenne. Interrogé sur une éventuelle ""manipulation"" du gouvernement et d'Eric Drouet, qui a entre temps déclaré avoir prémédité son arrestation, Nicolas Dupont-Aignan a estimé qu'il y en avait de la part ""des deux"". ""Comme si Emmanuel Macron voulait se donner une image d'homme ferme, mais les Français ne sont pas dupes de cette gesticulation du pouvoir"", a-t-il ajouté. ""Je défends le droit en France de manifester pour la dignité de notre travail, de notre vie"", a-t-il souligné. ""Les Français ont peut-être besoin qu'on sorte de la crise et du jeu de rôles Eric Drouet-Macron-Mélenchon"", a conclu le député." "Dupont-Aignan: ""Je ne me laisserai pas instrumentaliser par une espèce de jeu entre Drouet et Macron""" -1 "Au cas où la macronie ne l'aurait pas saisi, Jean-Luc Mélenchon n'a que faire du grand débat national. Dans un billet publié ce lundi sur son blog, le chef de file de La France insoumise écrit que cet exercice politique inédit est un ""bide total"". Pour illustrer cette conclusion, le député des Bouches-du-Rhône cite le nombre, selon lui très faible, de contributions soumises par internet et ""la parlotte sans fin"" d'Emmanuel Macron. ""Le 'grand débat', opération montée par Macron pour dissoudre le mouvement des gilets jaunes, est un bide"", estime Jean-Luc Mélenchon. L'un de ses bras-droits, le député du Nord Adrien Quatennens, avait insisté dimanche sur le fait que ""rien"" ne sortirait ""en profondeur"" de l'exercice. ""Pas seulement parce qu'il n'a rien dissout, mais en tant que débat. Le coup de la parlote sans fin et de 'Monsieur j'ai réponse à tout' a tué le match. À tel point que ses promoteurs sont désormais obligés de souffler très fort dans le ballon de baudruche pour lui donner de la forme"", poursuit-il. Chiffres peu convaincants Selon les chiffres du collège des ""garants"", mi-février, 210.000 personnes avaient déposé un total de 900.000 contributions en ligne, soit un peu plus de quatre contributions par personne en moyenne. Parmi elles, 650.000 questions fermées, 220.000 questions ouvertes. Un système qui ne convainc en rien le patron de LFI. ""Une seule personne peut poster plusieurs contributions dans chacun des quatre thèmes proposés"", croit-il savoir. ""En réalité, 175.000 personnes différentes ont réellement participé. Et 53.000 n'ont répondu qu'à des questionnaires rapides. Si on ne compte que les personnes qui ont fait une contribution 'détaillée', c'est 122.000"", ajoute-t-il, soit ""1,4% du nombre d'électeurs d'Emmanuel Macron au premier tour de l'élection présidentielle"" et quatre fois moins, selon lui, que les ""411.000 adhérents"" de LaREM. ""Le libéralisme est la seule option envisagée"" Pour Jean-Luc Mélenchon, le ""bide totale"" résulte du fait que ""les questionnaires proposés par le gouvernement sur le site internet sont caricaturalement orientés"". ""Le libéralisme est la seule option envisagée"" à cause de ""questions très fermées rédigées par l'Élysée, (qui) ne laissent aucune place aux revendications portées par les gilets jaunes"", tance le bretteur de la gauche radicale française." "Pour Mélenchon, le grand débat national est un ""bide total""" -1 "C’est de la politique plus que de l’arithmétique : les socialistes ont la majorité à eux seuls à l’Assemblée, donc François Hollande peut gouverner. Mais avec ce vote des Verts, mardi, contre le texte sur l’enseignement supérieur, la notion de majorité présidentielle est vidée de son sens. Le week-end dernier, EELV a même adopté (à l’unanimité) une résolution très critique contre la politique économique du gouvernement. Si les deux ministres écolos l’ont voté, c’est qu’ils ne se sentent plus tenus par la discipline gouvernementale. Il y avait un contrat de gouvernement. Il y a maintenant une alliance de circonstances. Ils ont l’air de considérer que la politique de François Hollande n’est pas assez écologiste. Ont-ils raison de défendre leurs idées ? Ils l’ont fait sur le traité européen, le cannabis, le vote des étrangers – sans succès. Sur les universités, c’est plus discutable : le statut de la recherche et l’autonomie des facs n’est pas au cœur de la doctrine écologiste. En réalité, leur problème n’est pas tant que François Hollande ne soit pas assez écolo (c’est vrai qu’il ne l’est pas beaucoup) mais qu’ils le trouvent trop social-démocrate, pas assez à gauche – a fortiori après son ode aux réformes libérales de Gerhard Schröder en Allemagne : sur ces questions, les Verts allemands sont plutôt centristes ; en France, nous avons des Verts qui voient facilement rouge. Ont-ils une chance d’arriver à peser sur la ligne ou est-ce que Cécile Duflot est condamnée à quitter un jour le gouvernement ? Les Verts sont rigides dans l’idéologie mais ils ont une grande plasticité dans la pratique politique. Ce qu’ils font à François Hollande s’appelle du chantage. Ils savent qu’avec la série de législatives partielles en cours et les effets à venir de la loi sur le cumul, le PS pourrait perdre sa majorité absolue. Donc ils formulent des exigences pour obtenir des concessions : des mesures de fiscalité écologique, le maintien des projets sur la PMA et la GPA pour les couples gays et (surtout) le ministère de l’Environnement pour un des leurs. Avec cela, les Verts seraient prêts à signer un nouveau contrat de majorité… sur papier recyclé. Avec la nouvelle hausse du chômage et la confirmation que la France est en récession, il y aura eu beaucoup de mauvaises nouvelles cette semaine pour François Hollande. Oui, surtout si on ajoute la dispute publique avec la commission de Bruxelles sur le rythme des réformes et le procès de l’ancien maire de Hénin-Beaumont, qui fait mauvais genre pour le PS du Nord. La seule nouvelle positive, c’est une légère remontée dans les sondages pour l’exécutif – tellement à contretemps qu’on a du mal à y croire. C’est sans doute l’effet de la loi sur le mariage gay, qui empêche (momentanément ?) la rupture avec l’opinion. Pour ce qui est de la majorité, on est plutôt au bord du divorce. Ecoutez ici le Parti Pris d'Hervé Gattegno de ce vendredi 31 mai." C'est officiel, François Hollande n'a plus de majorité -1 "Elle assure qu'elle est bien à Lille et n'est ""candidate"" à rien d'autre qu'au ""débat d'idées"". Mais ça n'empêche pas Martine Aubry de monter en puissance pour critiquer le gouvernement. Dans un entretien au Journal du dimanche, la maire de Lille éreinte la politique économique de François Hollande et de Manuel Valls et en se pose clairement en chef de file des députés PS frondeurs. ""Je demande qu'on réoriente la politique économique (...) (Il faut) emprunter le bon chemin dans les deux ans qui viennent"" faute de quoi la gauche va ""échouer"", lance-t-elle en direction du chef de l'Etat, qui l'a battue lors des primaires de 2011 pour la présidentielle. ""Je ne me résigne pas (...) à la victoire de la droite en 2017"", lâche-t-elle encore. La maire PS de Lille était déjà sortie du bois ces derniers mois en s'insurgeant contre la réforme territoriale et l'abandon de l'encadrement des loyers mais elle semble être passée à la vitesse supérieure. Une politique ""au détriment de la croissance"" L'ancienne patronne du PS admet que l'exécutif a accompli quelques ""bonnes choses"": elle cite en une petite phrase ""le retour de la France sur la scène internationale, les moyens complémentaires donnés à la police, à la justice, à l'éducation, la retraite à 60 ans pour les longues carrière"". Tout le reste de l'interview est un réquisitoire contre l'action du tandem Hollande-Valls. À lire : Sarkozy, le gouvernement, les frondeurs: Aubry balance ""Nous avions prévu qu'à mi-mandat, la croissance serait revenue, le chômage en repli et les déficits réduits en deçà de 3 %. Ce n'est pas le cas. Il nous faut trouver au plus vite le bon réglage des politiques économiques qui permettra de sortir la France de la crise"", assène-t-elle à la veille du vote en première lecture de la partie recettes du budget 2015. Des critiques sur le fond de la politique menée: ""regardons la vérité en face. La politique menée depuis deux ans, en France, comme presque partout ailleurs en Europe, s'est faite au détriment de la croissance"" ou encore ""Il n'y a pas d'un côté les sérieux et de l'autre les laxistes. Mais je demande une inflexion de la politique entre la réduction des déficits et la croissance"". Mais aussi sur la gouvernance Hollande : il faut ""refaire de la politique"", ""donner la destination du voyage"" car ""on n'a pas fixé le cap"", déplore celle qui, en privé, ne perd jamais une occasion d'étriller le chef de l'Etat. ""Il faut en finir avec les vieilles recettes libérales"" Surtout, si ses amitiés avec certains ""frondeurs"" -un qualificatif qu'elle rejette- étaient connues, Martine Aubry franchit un pas supplémentaire en disant pour la première fois publiquement ""partager leurs propositions"" économiques et ""regrette"" au passage ""que le Parlement n'ait pas pu en discuter"" dans le cadre du Pacte de responsabilité et de solidarité. ""J'espère que la prise de conscience sera là, que le débat aura lieu. En tout cas, plus on sera nombreux à le dire à gauche -élus nationaux ou locaux, mais aussi dans la société civile- plus on aura une chance d'être entendus"", lance-t-elle en guise d'avertissement. A l'unisson de ces frondeurs, elle juge d'ailleurs que ""20 milliards d'euros peuvent et doivent être libérés sur les 41 mds d'euros"" d'aides aux entreprises. Tenante d'une ""nouvelle social-démocratie"", l'ex-ministre des Affaires sociales du gouvernement Jospin propose de ""mieux cibler les aides aux entreprises sur celles qui sont exposées à la concurrence internationale et sur celles qui investissent et embauchent"", un ""plan de soutien à la croissance qui touche les ménages et les collectivités locales"" ainsi qu'une ""fusion"" du CICE (crédit d'impôt compétitivité emploi) avec le crédit d'impôt recherche. Elle juge aussi qu'une grande réforme fiscale ""est plus que jamais nécessaire pour réconcilier les Français avec l'impôt"" et surtout ""préférable à des mesures au fil de l'eau, aux allers-retours sur les mesures fiscales, aux baisses des prestations familiales ou au gel des retraites qui inquiètent les Français en situation difficile"". Seul à échapper à ses piques assassines, le patron du PS Jean-Christophe Cambadélis, dont elle salue l'initiative ""salutaire"" des Etats généraux. ""Il faut en finir avec les vieilles recettes libérales. Ne perdons pas notre temps dans des débats du passé sans cesse remis sur la table par le Medef : le repos dominical, c'était il y a un siècle, l'assurance-chômage, soixante ans, les lois Auroux et les seuils sociaux, trente ans, les 35 heures, seize ans"", ajoute-t-elle en visant autant le gouvernement Valls que le patronat. Une façon de se poser très clairement en recours à gauche. Pourtant, promis juré, elle n'est ""candidate"" à rien d'autre qu'au ""débat d'idées"". À lire : Valls et Aubry: une vieille rivalité Sa contribution aux Etats généraux du PS Martine a d'ailleurs lancé une deuxième salve en publiant dans la nuit sur internet (www.ensemble-reussir.fr) sa contribution aux Etats généraux du PS, où elle plaide pour ""une nouvelle social-démocratie"", un projet qui n'est, insiste-t-elle, ""ni le libéralisme économique, ni le social-libéralisme"". Un texte signé à ce stade par 34 responsables socialistes: des frondeurs comme Jean-Marc Germain et Christian Paul, des présidents de région (Jacques Auxiette, François Bonneau, Marie-Guite Dufay et René Souchon), les ex-ministres François Lamy et Philippe Martin, des présidents de conseils généraux (Matthieu Klein, André Vezinhet) mais aussi des députés non étiquetés ""frondeurs"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" Martine Aubry cogne dur contre la politique du gouvernement -1 "Le Premier ministre, Manuel Valls, doit annoncer sa candidature et renoncer à sa charge ce lundi à 18h30 depuis son fief d'Evry. Alors qu’il vient à peine de rentrer d’Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis, où il a assisté à une conférence internationale sur la préservation du patrimoine culturel, François Hollande a donc retrouvé sur son bureau un dossier à traiter urgemment: le remplacement de Manuel Valls. Quelques noms reviennent avec insistance. Tous figurent dans l'actuel gouvernement pour éviter tout tâtonnement. > Jean-Yves Le Drian, Bernard Cazeneuve, en position de favoris Il y a d’abord celui de Jean-Yves Le Drian, jusqu’à présent inamovible ministre de la Défense et président du conseil régional de Bretagne. Il a pour lui d’être respecté sur sa gauche comme sur sa droite. Mais le concernant, il existe un double problème. Tout d’abord, il a confié à des proches ne pas être intéressé par la fonction, il y a quelques jours. De plus, il s’est rapproché de Manuel Valls, ces dernières semaines. On évoque ensuite l’option Bernard Cazeneuve. Très fidèle au chef de l’Etat, il a dirigé la place Beauvau depuis deux ans dans un contexte très lourd. Avant son expérience de ministre de l’Intérieur, il a aussi connu celle de ministre du Budget. Deux portefeuilles-clés qui en font un postulant sérieux à Matignon. Mais l’équation se complique sous un autre aspect: changer de ministre de l’Intérieur alors que la menace terroriste sur le pays n’a pas baissé a quelque chose de piégeux. > Marisol Touraine et Michel Sapin en embuscade Et si à ces deux hommes, on préférait une femme? Marisol Touraine est aussi dans les petits papiers de François Hollande envers lequel elle n’a jamais oublié de témoigner son soutien. Comme le souligne un de ses proches dans le journal L’Opinion, Marisol Touraine permettrait à ""Le Drian et Cazeneuve de rester en place"" et elle n’a ""plus de gros dossiers"" à son menu. Son profil de ministre des Affaires sociales et de la Santé intervient aussi dans le calcul pour une gauche gouvernementale soucieuse de défendre son bilan et de se refaire en s’opposant au programme très libéral de François Fillon. Michel Sapin fait également partie de la liste. Le ministre de l’Economie et des Finances est l’un des plus vieux compagnons de route du chef de l’Etat qu’il a connu dans les années 70 à l’ENA, au sein de la désormais célèbre promotion Voltaire. Son ""orthodoxie hollandaise"" n’a jamais été remise en cause et il n’a pas attendu qu’il soit candidat à la présidentielle pour montrer ostensiblement sa détestation d’Emmanuel Macron, dont le départ du gouvernement a été un coup dur porté contre l’Elysée. > Encore deux outsiders Au chapitre des fidèles, on trouve encore deux personnalités. Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, a porté la parole du gouvernement depuis près de trois ans. Il peut se vanter d'avoir intégré la garde rapprochée de François Hollande bien avant la victoire de 2012. Il a même été le directeur de la campagne de ce dernier lors de la primaire de 2011. Sur France Info, ce lundi matin, il la assuré: ""Je suis de ceux dont on peut citer le nom"". Puis sibyllin, mais visiblement agacé, il a ajouté, en parlant de lui à la troisième personne:  ""Stéphane Le Foll, pendant près de trois ans et demi, a été un porte-parole qui a porté la parole. Il va devenir ou redevenir un homme politique."" Qui sera le prochain Premier ministre? ""je fais partie de ceux dont on peut citer le nom"" dit Stéphane Le Foll sur #franceinfo pic.twitter.com/y37t3ue79L — franceinfo (@franceinfo) 5 décembre 2016 A ses cotés, enfin, Najat Vallaud-Belkacem est considérée comme une candidate encore possible. D'abord ministre des Droits des femmes en 2012, dénomination à laquelle elle a plus tard ajouté la ""Ville, la Jeunesse et les Sports"", elle est devenue en 2014 ministre de l'Education nationale. Son éventuelle désignation pour Matignon viendrait couronner ce parcours ascendant. Manuel Valls, en tout cas, ne sera pas impliqué dans ce processus de décision même s’il l’aurait souhaité. Dans le JDD, un proche du président de la République explique: ""Le Premier ministre aimerait être associé, mais le Président ne va demander son avis à personne, et certainement pas à Valls"". EN DIRECT - Manuel Valls va déclarer sa candidature à l'élection présidentielle" Ces 6 ministres pressentis pour remplacer Manuel Valls à Matignon -1 """Je ne serai pas candidate à la mairie de Metz, qui a déjà un très bon maire que je soutiens"", a indiqué à BFMTV.com la ministre de la Culture vendredi. ""Elle figurera peut être sur la liste, mais sûrement pas en tête"", précise son entourage. La ministre met ainsi fin aux rumeurs qui circulaient depuis quelques semaines, rumeurs alimentées par l'âge (70 ans) du maire socialiste actuel, Dominique Gros. ""Dominique Gros compte se représenter"", confie l'entourage de la ministre. Départ prématuré Cette question locale aurait eu un impact national. En effet, une telle candidature aurait contraint Aurélie Filippetti à quitter prématurément la rue de Valois, sans doute même dès la campagne municipale. D'ores et déjà, des noms circulaient pour la remplacer, comme ceux de Patrick Bloche (président de la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale) ou de Najat Vallaud-Belkacem (ministre des droits des femmes). Rappelons qu'Aurélie Filippetti est née à Villerupt, en Meurthe-et-Moselle. Son père a été maire et conseiller général d'Audun-le-Tiche (Moselle). Elle a été de 2007 à 2012 députée de la 8e circonscription de Moselle, qui comprend notamment Florange. Cette cirsconscription jouxte celle de Metz." "EXCLUSIF - Filippetti: ""je ne serai pas candidate à la mairie de Metz""" -1 "Qui a voté pour qui, dimanche? Le candidat du mouvement En Marche!, Emmanuel Macron, a largement remporté le second tour de l'élection présidentielle, face à la candidate du Front national, Marine Le Pen, avec 66,10% des voix, contre 33.90% pour sa rivale. L'analyse géographique du vote montre que Marine Le Pen est arrivée en tête dans seulement deux départements pour ce second tour, l'Aisne et le Pas-de-Calais, alors qu'elle l'avait emporté dans 43 départements le 23 avril. La candidate a par ailleurs remporté la mise dans plusieurs villes, confirmant son enracinement dans certains de ses fiefs, notamment dans le nord de la France. Mais qu'en est-il du profil des votants de l'un et l'autre des candidats? Si Emmanuel Macron a réussi à s'imposer dans toutes les tranches d'âges, les électeurs ont encore voté, dimanche, selon leur profession et leur revenu. Le détail des résultats. > Les jeunes se sont tournés vers Macron Alors que le vote des 18-24 ans, dont il s'agissait pour beaucoup de la première élection, s'était largement tourné vers Jean-Luc Mélenchon lors du premier tour, c'est cette fois-ci Emmanuel Macron qui a remporté les voix des plus jeunes. Selon un sondage Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, le candidat d'En Marche! totalise 66% des voix des 18-24 ans, qui est également la tranche d'âge s'étant le plus abstenue (34%). Emmanuel Macron s'impose dans toutes les catégories d'âges, mais son score est particulièrement fort chez les seniors. Ainsi, les 60-69 ans l'ont plébiscité à 70%, et les plus de 70 ans à 78%. Il s'agit des catégories d'âges où Marine Le Pen a réalisé ses plus mauvais scores. > Le Pen en tête chez les ouvriers Sans surprise, Marine Le Pen s'est imposée au sein de l'électorat auprès duquel elle réalise ses meilleurs scores: l'électorat ouvrier. En effet, toujours selon cette enquête Ipsos/Sopra Steria, la candidate du Front national a obtenu 56% des voix auprès de cette catégorie socio-professionnelle. De son côté, Emmanuel Macron a réalisé son meilleur score chez les cadres (82%) et les retraités (74%).  Les employés, eux, sont plus divisés: ils se sont prononcés à 54% pour Emmanuel Macron, et à 46% pour Marine Le Pen. > Macron plébiscité par les hauts revenus, Le Pen par les plus faibles Une analyse du vote selon le niveau de revenus démontre également, là encore sans surprise, que les plus hauts salaires se sont tournés vers Emmanuel Macron, et les plus faibles vers Marine Le Pen. Ainsi, le vote en faveur d'Emmanuel Macron augmente au rythme de l'augmentation du niveau salarial des individus sondés. Au sein des foyers gagnant plus de 3.000 euros par mois, Emmanuel Macron s'est attiré 75% des voix. Ce score chute à 64% lorsque le revenu mensuel des votants se situe entre 2.000 et 3.000 euros, puis à 55% lorsqu'il se place sous les 1.250 euros. A l'inverse, Marine Le Pen a fait son meilleur score auprès des revenus de moins de 1.250 euros par mois (45%), tandis qu'elle n'a recueilli que 25% des votes chez les plus hauts revenus, de plus de 3.000 euros par mois/. > Les catholiques placent Macron largement devant Enfin, l'analyse du vote selon la religion montre qu'Emmanuel Macron s'est largement imposé au sein de toutes les confessions. Les catholiques ont voté à 62% pour l'ex-ministre de l'Economie, selon un sondage Ifop pour le journal La Croix et le magazine Pèlerin. L'épiscopat avait été très critiqué dans l'entre-deux-tours pour n'avoir pas pris position entre la candidate du Front national  et celui d'En Marche!, alors qu'un vote pour Emmanuel Macron était rejeté par une frange conservatrice de l'électorat catholique. Chez les protestants, son score est de 67%, tandis qu'il est de 97% chez les musulmans. À lire : CARTES - Départements, circonscriptions: Macron l’emporte partout, ou presque" Jeunes, vieux, cadres, ouvriers: pour qui ont-ils voté au second tour? -1 "Berlin comme un symbole. C'est dans la capitale allemande que François Hollande, s'était rendu au soir de son investiture le 15 mai 2012. C'est également là qu'il fait, en 2017, sa dernière apparition sur la scène internationale. Lors de cette dernière rencontre, la chancelière allemande et le président français sortant se sont donné une brève mais chaleureuse accolade sur le perron de la chancellerie, avant un entretien et un dîner en tête-à-tête dans un restaurant de la ville. La semaine prochaine, ce sera au tour de son successeur Emmanuel Macron de consacrer sa première visite à un dirigeant étranger à la chancelière allemande. Mais en attendant, la chancelière recevait donc une dernière fois le président Hollande après d'innombrables sommets européens, du G7 ou du G20, les heures sombres des attentats jihadistes de 2015 où une interminable nuit de négociations sur l'Ukraine à Minsk. ""J'ai travaillé avec plaisir avec François Hollande"", avait-elle déclaré un peu plus tôt lundi, relevant que même s'ils venaient de ""familles politiques très différentes"", ils avaient ""construit une confiance mutuelle"". ""Nous nous sommes battus ensemble"" et ""nous pouvions et pouvons compter l'un sur l'autre"", notamment pour la paix en Ukraine, a-t-elle aussi rappelé. Des débuts difficiles Lors du premier déplacement du chef de l'État en Allemagne le 15 mai 2012, l'avion présidentiel avait été frappé par la foudre peu après son décollage de la base aérienne de Vélizy-Villacoublay, au sud de Paris avant de faire promptement demi-tour. Si beaucoup avaient voulu y voir un signe, François Hollande avait finalement redécollé peu après pour la capitale allemande. Puis il y avait eu ce petit accroc protocolaire: à deux reprises, Angela Merkel l'avait rattrapé par le bras quand il avait marqué des hésitations sur le tapis rouge de la chancellerie. Depuis leur relation a pris une toute autre dimension avec un tournant: les commémorations du 70e anniversaire du Débarquement des troupes alliées, le 6 juin 2014. Des images marquantes En marge de ces cérémonies sur les plages de Normandie, ils avaient provoqué la première rencontre entre les présidents russe et ukrainien, Vladimir Poutine et Petro Porochenko, depuis l'annexion de la Crimée par la Russie, amorçant une détente entre les belligérants. ""Il y a eu un avant et un après"", remarque l'entourage du président qui se souvient aussi de l'interminable nuit de négociations qui avait réuni ce même quatuor à Minsk en février 2015. ""Ce travail en commun sur un sujet qui n'était ni bilatéral ni lié à l'Union européenne a modifié le climat de leurs rencontres et leur degré de complicité, ce qui s'est exprimé ensuite lors de la crise grecque puis de la crise des migrants"", explique-t-on de même source. D'autres images ont marqué ce couple franco-allemand comme celle de la chancelière posant son front sur la tête du président français dans un geste d'affection qui s'adressait, au-delà de lui, à la France toute entière après les attentats de 2015 contre Charlie Hebdo et l'hypermarché casher. Il y eut aussi le survol à bord du même hélicoptère du site des Alpes françaises où s'était crashé un Airbus de la compagnie Germanwings précipité au sol par son copilote avec ses 150 occupants. Ainsi, toujours selon l'entourage de François Hollande, ""les différences économiques, à savoir le déficit budgétaire structurel français et les excédents allemands, ont toujours été surmontées politiquement""." À Berlin, Hollande effectue son ultime déplacement à l'étranger -1 "Ce jeudi soir, François Fillon a accusé François Hollande d'avoir mis en place un ""cabinet noir"" et de faire ""remonter des écoutes judiciaires"" jusqu'à lui sur France 2, en disant s'appuyer sur un livre à paraître. Il a même demandé l'ouverture d'une enquête sur la base du contenu de l'ouvrage. Celui-ci s'intitule Place Beauvau, Police : les secrets inavouables d'un quinquennat. Mais, sur BFMTV, l'un des journalistes auteurs de ce livre, Didier Hassoux a assuré que l'ouvrage ne contenait pas de telles accusations à l'endroit du chef de l'Etat: ""On ne raconte pas du tout ce que dit monsieur Fillon. Après ce qu’on raconte dans le livre c’est que François Hollande a fait, comme nombre de ses prédécesseurs, une utilisation classique de l’appareil policier. ce serait une faute politique majeure qu'un certain nombre d'informations ne remontent pas. En revanche, il n a pas mis en place un outil policier au service de la politique. Il n’a pas crée la DCRI comme Nicolas Sarkozy. (...) Pour être clair, la gauche n’en a pas fini avec les mauvaises manières, on aurait pu espérer qu'elle rompe avec une utilisation de la police à des fins politiques. Elle l'a pas fait mais elle en a pas fait une pratique exagérée comme Nicolas Sarkozy"", a développé le journaliste. Les auteurs n'ont pas établi de fuites de Bercy dans le dossier Fillon Didier Hassoux a donné un exemple de ces ""mauvaises manières"": ""Organiquement, Il y a un service de renseignements baptisé Tracfin (ndlr: un organisme relevant du ministère de l'Economie et des Finances luttant contre le blanchiment d'argent) qui fait remonter les informations au ministre de l’Economie. A charge pour le ministre de l’Economie de les regarder ou de ne pas les regarder, c’est son choix, charge à lui, c’est aussi son choix de les faire remonter à Matignon, à l’Intérieur ou à l’Elysée."" Serait-il possible que Bercy ait donc fait fuiter des documents fiscaux liés à François Fillon? ""On a cherché, on y a cru et on n’a pas trouvé"", balaye le journaliste. ""Il n’est pas possible d’en apporter la preuve formelle"" Au sujet de l'accusation de formation d'un ""cabinet noir"", l'auteur a choisi de lire en direct un passage de l'enquête consacré à ce thème: ""Je vais vous lire un extrait du bouquin, ce sera plus simple: 'Le retour aux affaires de ces chiraquiens nourrit bien évidemment le soupçon sarkozyste de l’existence d’un cabinet noir. Il n’est pas possible d’en apporter la preuve formelle, comme il n’est pas possible de prouver le contraire.' Je relis: 'Il n'est pas possible d'en apporter la preuve formelle, comme il n'est pas possible de prouver le contraire' "". Le livre ne délivre donc pas de satisfecit à l'exécutif actuel mais ne fait pas de François Hollande le chef d'Etat qui soit ""allé le plus loin dans l'illégalité"", pour reprendre les mots utilisés par François Fillon sur France 2, ni le patron d'un ""cabinet noir"". Comment Didier Hassoux explique-t-il que François Fillon ait fait un tel usage de son livre? ""A entendre François Fillon ce soir, on a l’impression qu’il cherche un moyen de se raccrocher aux branches, ou en tout cas de continuer à faire campagne"". Un ""drôle"" de paradoxe Didier Hassoux s'est d'ailleurs amusé d'un paradoxe sur notre antenne: ""Ce qui est drôle à souligner, c'est que le 24 juin 2014, on a un François Fillon qui croit qu'on est encore sous Nicolas Sarkozy et se rend à l'Elysée et qui dit: 'J'aimerais bien que les enquêtes sur Nicolas Sarkozy s'activent'. Et il dit ça à Jean-Pierre Jouyet, numéro deux de l'Elysée."" L'Elysée a également publié un communiqué dans la soirée pour nier les allégations lancées par François Fillon. Election présidentielle 2017 Emmanuel Macron DIRECT : L'élection Présidentielle 2017 Marine Le Pen Résultats de l'élection présidentielle 2017" """Cabinet noir"" à l'Elysée: un des auteurs du livre contredit François Fillon" -1 "C’est un signe supplémentaire de l’inquiétude de François Hollande. Selon un article de L’Opinion paru ce jeudi, le président de la République se demande s’il serait obligé d’être présent le jour de l’investiture de Marine Le Pen, au cas où celle-ci remportait la présidentielle. Le quotidien écrit: ""François Hollande est persuadé que Marine Le Pen peut gagner l’élection. Il a d’ailleurs demandé au protocole de l’Elysée si, dans cette hypothèse, il serait obligé d’assurer personnellement la passation de pouvoir"". L’anecdote confirme que le chef de l’Etat, qui penche pour Emmanuel Macron, est obnubilé par l’éventualité d’une victoire de la candidate du FN le 7 mai. ""La menace existe"", a-t-il ainsi jugé dans une interview à six journaux européens début mars. ""Cette campagne sent mauvais"", a-t-il également commenté en privé, selon un article du Monde publié mercredi. Eviter la passation? ""Ce n'est pas impensable"" Mais François Hollande pourrait-il vraiment se soustraire à la passation de pouvoir avec son successeur, s'il le souhaitait? Oui, selon un ancien chef du protocole à l'Elysée contacté par BFMTV.com. Celui-ci assure: ""Ce n'est pas impensable. Le président de la République peut ne pas assister à l'installation de son successeur, même si la tradition en a toujours voulu autrement"". Les modalités de l'investiture du président élu ne sont pas définies par la Constitution mais par des simples pratiques républicaines. Cazeneuve s'interroge aussi La perspective d’une alternance au profit de Marine Le Pen fait également réfléchir Bernard Cazeneuve. Si cela devait arriver, le Premier ministre envisagerait de se maintenir à Matignon jusqu’aux élections législatives, selon un indiscret du magazine Challenges publié fin mars. Ce scénario, possible mais contraire à tous les usages républicains, a toutefois été démenti par l’entourage du chef du gouvernement auprès du Lab d'Europe 1. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Hollande envisage de sécher la passation de pouvoir si Le Pen est élue -1 "François Hollande a officiellement ""proposé"" la nomination de l'ancien secrétaire général de l'Elysée Pierre-René Lemas à la tête de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), a annoncé mercredi l'Elysée. ""Le président de la République propose de nommer Pierre-René Lemas en qualité de directeur général de la Caisse des dépôts et consignations"", a déclaré l'Elysée dans un communiqué, précisant que les commissions des Finances de l'Assemblée nationale et du Sénat seront appelées à se prononcer ""sur ce projet de nomination"" comme le prévoit la Constitution. Il remplacerait ainsi son successeur après de François Hollande, Jean-Pierre Jouyet." Caisse des dépôts: Hollande propose la nomination de Lemas -1 """La candidature de François Fillon est impossible pour des raisons de principe"", a jugé lundi sur BFMTV et RMC Dominique de Villepin. ""Aujourd'hui, celui qui instruit le premier le procès de François Fillon, c'est lui-même"", estime-t-il aussi. Voteriez-vous pour lui s'il reste candidat? ""Certainement pas"", répond du tac-au-tac l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac. ""Il a cessé d'être un candidat possible en mettant en cause les institutions, il a perdu toute crédibilité (...) Il a dépassé les bornes"", poursuit-il. ""On ne joue pas avec la rue"" Selon Dominique de Villepin, la situation de la droite autour de François Fillon est devenue ""un cirque"". La raison? ""On ne joue pas avec la parole donnée, on ne joue pas avec la rue"", a explique Dominique de Villepin en écho au rassemblement organisé dimanche à Paris par François Fillon. A terme, s'il y avait un second tour Macron-Le Pen, il ""pense que dans ce cas-là Les Républicains exploseraient"" car une ""partie du parti est prête à partir avec armes et bagage vers le Front national"". Réfutant avoir lui-même des ambitions personnelles, Dominique de Villepin semble tenté par un plan B nommé Alain Juppé pour sortir de la crise. ""Je pense qu'Alain Juppé n'a aucun intérêt personnel à avancer sur le devant de la scène. Il a le sens du devoir"", dit-il. Election présidentielle: les candidats 2017 Emmanuel Macron Marine Le Pen Nathalie Arthaud Benoît Hamon Jean-Luc Mélenchon Nicolas Dupont-Aignan Jacques Cheminade Philippe Poutou François Fillon Résultats de l'élection présidentielle" "Dominique de Villepin ne votera ""certainement pas"" pour François Fillon" -1 "Jean-Marc Ayrault, ancien Premier ministre et député-maire de Nantes, serait en lice pour remplacer Michel Barnier en tant que commissaire français à la Commission européenne, a dévoilé le Parisien jeudi. Interrogé par le journal, Jean-Marc Ayrault explique qu'il n'a pas encore ""déposé de candidature"", mais qu'il s'est ""de tout temps intéressé à l'Europe et au dialogue franco-allemand"". ""Le connaissant, cela veut dire qu'il en a envie"", a réagi l'une de ses amies. ""Il tourne un peu en rond à l'Assemblée"". ""Exact qu'on parle d'Ayrault"" Pervenche Bérès, députée européenne socialiste et autre possible prétendante au poste de Michel Barnier, a affirmé que le nom de l'ancien Premier ministre avait été évoqué. ""Il est exact que l'on parle d'Ayrault, notamment en raison de son meeting remarqué à Nantes avec Martin Schulz pendant la campagne européenne"", a t-elle confié au Parisien. Une décision prise par François Hollande Si sa candidature se confirme, Jean-Marc Ayrault sera loin d'être seul à prétendre au poste de commissaire français. Hormis Pervenche Bérès, Pierre Moscovici et Elisabeth Guigou seraient également en course. Jusqu'ici favori, l'ancien ministre de l'Economie a été le premier à faire acte de candidature, rappelle le Figaro, et cela le jour de son départ de Bercy. Invité de BFM Business lundi 26 mai, il avait déclaré que ""pour ma part, je m'y sens prêt et je m'y prépare"". Mais la décision finale reviendra à François Hollande. Selon le Figaro, ce dernier aurait déclaré à Elisabeth Guigou que ""rien n'est exclu""." Ayrault en lice pour remplacer Barnier à la Commission européenne -1 "Le président du Conseil régional d'Alsace Philippe Richert a parlé de ""gâchis"" dimanche soir, estimant que ""l'impact des extrêmes"" et le climat politique national expliquaient l'échec du projet de fusion des conseils généraux et du conseil régional qu'il appelait de ses voeux. Selon des résultats partiels, le référendum sur cette question a été clairement rejeté au moins dans le département du Haut-Rhin, ce qui suffit à l'invalider. Richert a fait part de sa ""déception d'être dans la situation où ce projet est terminé"", alors que, selon lui, ""il était soutenu par un spectre très large du monde politique, mais rejeté par les extrêmes"". L'impact de l'affaire Cahuzac ""L'impact des extrêmes a été important. Ce résultat est aussi à mettre en relation avec le climat général, la crise, et l'affaire Cahuzac a indiscutablement eu un effet"", a-t-il estimé. Le camp du non et des abstentionnistes a connu un net infléchissement ces derniers jours"", a-t-il relevé, avant d'ajouter: ""On a le sentiment d'un grand gâchis"". Philippe Richert a souligné qu'au niveau local il y avait eu aussi ""un discours d'inquiétude, de peur, sur l'avenir du département du Haut-Rhin, avec le maire de Colmar qui avait dit que sa ville allait perdre la préfecture et la cour d'appel"". ""La question du millefeuille (administratif) reste ouverte. Nous avons raté le coche pour dix, quinze ou vingt ans"", a regretté l'ancien ministre des Collectivités territoriales de Nicolas Sarkozy." "Référendum alsacien: Philippe Richert regrette un ""gâchis""" -1 "Lundi soir, Édouard Philippe a durci le ton contre les casseurs qui se joignent à la mobilisation des gilets jaunes depuis près de deux mois. Une réponse de fermeté jugée ""inefficace"" et ""insuffisante"", face à une réponse politique qui fait, elle encore défaut, selon les éditorialistes de BFMTV. BFMTV - Pour Christophe Barbier, cette réponse avec ""du policier à court terme et de la loi à long terme"" manque d'efficacité: ""Dire que ceux qui participent à des manifestations non autorisées seront poursuivis, ce n’est pas simple. Aller arrêter 30.000 personnes ou les retrouver après avec les images de vidéosurveillance, cela me semble inefficace, pas raisonnable et pas pratique. Sanctionner les personnes qui viennent cagoulées peut être efficace s’il y a les moyens policiers d’aller les chercher dans la manifestation et de les exfiltrer afin de pouvoir les poursuivre."" En revanche, d'autres mesures sont saluées par Christophe Barbier, dont celle de la création d'un fichier anticasseur: ""Les deux autres mesures me semblent plus efficaces. Rendre les casseurs civilement responsables, c’est-à-dire sur leur argent, des dégâts qu’ils auront causés. Cela leur mènera à la ruine lorsqu'on voit le chiffrage des dégâts chaque week-end. Une dernière mesure qui, elle, a prouvé son efficacité, est celle du fichier anticasseur. Elle permet, une fois qu’une personne s’est livrée à de la casse de l’éliminer le jour des manifestations, en l’obligeant soit à rester chez lui soit à pointer au commissariat le jour de la mobilisation."" Mais d'après notre éditorialiste, ""le temps du débat juridique et d’application législative"" ne joue pas en faveur du gouvernement. In fine, ces mesures risquent donc avant tout ""d’attiser la haine"" d'une partie des gilets jaunes. BFMTV - Laurent Neumann Pour Laurent Neumann, qui rappelle que “le maintien de l’ordre relève de l'exécutif”, les annonces d’Édouard Philippe étaient “nécessaires” et “urgentes”. ""Il était temps que l'exécutif tape du poing sur la table"", assure-t-il. Mais l’éditorialiste de BFMTV regrette également une réponse qui n'est pas à la hauteur: “Il faut d’abord penser à une sortie de crise politique. La réponse sécuritaire n’est évidemment pas suffisante. Cette sortie de crise passe par la réussite de ce grand débat. Le gouvernement et les oppositions n’ont pas le choix. Cette réussite passe également par la traduction politique à l’issue de ce débat avec des lois concrètes qui s’appliquent dans le quotidien des Français."" Laurent Neumann estime par ailleurs que les gilets jaunes doivent désormais change de stratégie: ""Les vrais gilets jaunes, ceux qui ont des revendications légitimes, pacifiques, doivent désormais prendre leurs distances avec les casseurs et ceux qui veulent l’insurrection. Ce qui a déjà commencé avec Jacqueline Mouraud, qui a décidé de lancer son parti pour participer à ce grand débat et peut-être demain à des élections.""" "EDITO - ""Il était temps que l'exécutif tape du poing sur la table""" -1 "Les Aides personnalisées au Logement, mieux connues sous le sigle d'APL, vont donc baisser uniformément de 5 euros pour chaque foyer à compter d'octobre prochain. En réponse à l'ex-ministre du Budget Christian Eckert qui affirmait ce week-end que le gouvernement Valls auquel il a appartenu n'avait jamais envisagé de baisse des APL, Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement, a assuré sur RMC ce lundi: ""Il y a la lettre de cadrage qui a été envoyée par Manuel Valls au ministre du Logement et qui a été préparée par monsieur Eckert qui prévoyait cela. Si monsieur Eckert le souhaite, il pourra demander à ce que cette lettre soit publique"". BFMTV s'est procuré le courrier en question. En date du 25 juillet 2016, il provient de Matignon, à l'époque dirigé par Manuel Valls, et s'adresse à Emmanuelle Cosse, alors ministre du Logement. Sur notre antenne, le journaliste Damien Fleurot précise la nature de ce pli ce lundi soir: ""C'est une lettre de cadrage donc c’est une lettre rédigée par les services du Premier ministre et adressée au ministre quand on élabore le budget."" Le contenu politique du texte est très clair: ""Il est écrit que l’ambition du président de la République d’alors, François Hollande, est de baisser la dépense publique, de ramener le déficit public sous la barre des 3% et donc de couper dans les dépenses, notamment celles liées au logement"", poursuit-il. Les raisons de la discorde La lettre aborde explicitement la question des APL, en vue d'une baisse: ""Il est écrit noir sur blanc qu’il s’agit de trouver une baisse de cette dépense d’APL d’un montant de 156 millions sans remise en cause des conditions d’attribution. Et ça veut dire qu’en fait Matignon demande au ministère du Logement de baisser de façon globale ces APL"", analyse Damien Fleurot, rédacteur en chef adjoint de BFMTV. Il ajoute: ""Il est question de conditionner cette baisse des APL en fonction du patrimoine pour plus de justice et d’équité fiscales. Sauf qu’en fait, cette mesure n’a jamais été mise en œuvre très formellement car c’est compliqué notamment d’évaluer le patrimoine des allocataires de l’aide au logement."" C'est ce point qui est à l'origine de la discorde entre le gouvernement actuel et l'un de ceux qui l'ont précédé: ""C’est pour cette raison qu’aujourd’hui le gouvernement d’Edouard Philippe renvoie la balle vers la précédente majorité"", note ainsi Damien Fleurot." Une lettre de cadrage montre que la baisse des APL a été décidée sous Hollande -1 "Il y a eu un ""problème sur notre technique du maintien de l'ordre"" lors des manifestations des gilets jaunes. Au micro du Grand Rendez-vous Europe 1/CNews/Les Échos, Gérard Collomb a reconnu ce dimanche que ""maintenir l'ordre dans des circonstances pareilles est extrêmement compliqué"", pour autant, ""il y a eu des cas où l’on voyait bien un usage disproportionné de la force"". 579 signalements de violences Entre le 17 novembre - début du mouvement des gilets jaunes - et le 31 décembre, 579 signalements ont été faits pour contester l'usage de la violence par les forces de l'ordre. L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a reçu 265 plaintes entraînant l'ouverture d'une enquête et à ce jour, 105 dossiers sont clos et ont été transmis aux autorités judiciaires. Au moment de ce bilan, mi-juin, la directrice de l'IGPN a rappelé que ""tout usage de la force est violent. Les policiers ont la loi pour eux, il faut déterminer si cet usage est légitime ou illégitime"". Elle a néanmoins réfuté ""totalement le terme de violences policières"". Pourtant, les opérations musclées menées par les forces de l'ordre ont souvent été critiquées. Début juin, les organisateurs de la marche des ""mutilés gilets jaunes"" ont rappelé que depuis le début des manifestations, ""23 personnes ont été éborgnées, 5 personnes ont perdu la main, une a été amputée d'un testicule, une a perdu l'odorat et une dizaine d'autres"" ont eu d'autres blessures graves, tandis que 1900 policiers et gendarmes ont été blessés, note par ailleurs le ministère de l'Intérieur. Une arme est principalement mise en cause: le lanceur de balle de défense (LBD). ""Pas toujours aptes à utiliser"" les LBD ""Je crois surtout qu’il faut une formation adaptée. Et comme il fallait utiliser l’ensemble des forces de l’ordre face à l'ampleur de la menace dans certaines villes, il n’y avait pas toujours des gens aptes à pouvoir utiliser ce genre d’armes"", tance celui qui a quitté le ministère de l'Intérieur pour retrouver sa place de maire de Lyon. En 2018, le nombre de munitions de LBD tirées par les forces de police a augmenté de 200%. Pour répondre à ces polémiques, l'actuel ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a organisé mi-juin un séminaire sur le schéma national du maintien de l'ordre, notamment lors des manifestations de gilets jaunes. ""Quel que soit le moyen de défense utilisé, il peut toujours y avoir des blessés. J'ai engagé une réflexion stratégique (...) tout est sur la table, y compris la question des modalités d'usage des LBD. D'autres moyens peuvent être renforcés comme les lanceurs d'eau qui sont utilisés en Allemagne ou même les chevaux"", a-t-il expliqué, répétant qu'il ""n'accepte pas l'expression 'violences policières'""." "Gérard Collomb reconnaît ""un usage disproportionné de la force"" pendant la mobilisation des gilets jaunes" -1 "Le changement, c'est maintenant pour les Français. 91% d'entre eux attendent du changement de la part de François Hollande, en premier au niveau de sa politique, devant sa méthode et enfin de son équipe gouvernementale, révèle un sondage Ifop pour le Journal du dimanche. Un changement de politique Selon cette enquête, réalisée alors que la popularité du chef de l'Etat est en chute libre et que ses choix sont contestés de toutes parts, 43% des Français estiment qu'il ""doit avant tout changer de politique"", 30% souhaitent d'abord un changement de méthode et 18% attendent surtout un remaniement. Seules 9% des personnes interrogées jugent que le président ne doit rien changer. Largement réclamé parmi les sympathisants UMP et FN, le changement l'est aussi majoritairement au sein des sympathisants de gauche: 35% sont pour un changement de politique, 30% de méthode et 20% d'équipe. Seuls 15% ne veulent que rien ne change. Aubry en tête chez les les sympathisant PS Une liste de cinq personnalités socialistes susceptibles d'entrer au gouvernement lors d'un éventuel remaniement laisse plutôt sceptique les sondés. L'arrivée de la maire de Lille Martine Aubry est approuvée par 37% mais rejetée par 58%, celle du maire de Paris Bertrand Delanoë recueille 34% d'avis favorables contre 54%. La présidente de Poitou-Charentes Ségolène Royal est espérée par 30% et recalée par 67%. Le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone et le maire de Lyon Gérard Collomb ferment la marche avec respectivement 19% et 13% en faveur de leur entrée au gouvernement contre 32 et 24%. Chez les sympathisant socialistes, une majorité place Aubry en tête (65%), devant Delanoë (55%), Royal (52%), Bartolone (30%) et Colomb (16%)." Hollande doit tout changer pour 9 Français sur 10 -1 "Xavier Bertrand a choisi l’union nationale. L'ancien ministre de Nicolas Sarkozy, Xavier Bertrand, s'est démarqué dimanche, sur BFMTV, de l'ex-chef de l'Etat à propos de ses critiques sur l'intervention française au Mali, estimant que ""quand nos soldats sont au front on n'ouvre pas de front politique en France"". Selon des propos rapportés par Valeurs Actuelles, Nicolas Sarkozy a critiqué l'opération française, estimant notamment qu'elle revenait à ""soutenir des putschistes et tenter de contrôler un territoire trois fois grand comme la France avec 4.000 hommes"". ""Moi je soutiens cette opération"" Interrogé sur ces déclarations Xavier Bertrand a déclaré : ""Je ne sais pas s'il l'a dit mais moi je soutiens cette opération. Et j'ai aussi un principe: quand nos soldats sont au front on n'ouvre pas de front politique en France"". ""Après bien sûr il y a des questions"", a-t-il poursuivi, comme ""celle de la reconstruction politique du Mali"". Mais ""je pense que nos chefs militaires conduisent l'opération comme il faut"", a-t-il insisté. A LIRE AUSSI: >> EDITO - Nicolas Sarkozy: honni soit qui Mali pense >> Mali: Hollande répond aux critiques de Sarkozy" Bertrand se démarque de Sarkozy sur le Mali -1 "La séquence n'a pas plu à Manuel Valls, et il l'a fait savoir. Invité jeudi soir de l'émission politique Des paroles et des actes, sur France 2, le Premier ministre n'a pu cacher son agacement lors de l'une des dernières séquences du programme, vers 23h30, au cours de laquelle le journaliste Karim Rissouli passe au crible les tweets postés par les internautes pendant l'émission. ""Attention à tout ce qui dévalorise les responsables publics"" Alors que Karim Rissouli demandait à Manuel Valls s'il acceptait de lire à voix haute un tweet peu sympathique à son égard, dans un exercice d'auto-dérision, comme l'a fait le président américain Barack Obama sur le plateau du talk show de Jimmy Kimmel, le chef du gouvernement s'est montré plus que réticent à se prêter au jeu. ""Je vous dis un mot; je pense que la politique, ce n'est pas du spectacle"", a lancé Manuel Valls, visiblement agacé. Et d'expliquer: ""On peut se détendre, mais dans le moment qui vient, moi je reste ce que je suis. Je dis ‘attention’, attention à tout ce qui dévalorise les responsables publics. Les réseaux sociaux, cela fait partie de notre société. Je les lis, j’y prête plus ou moins d’attention, mais il y a un moment où à force de faire tomber du piédestal les responsables publics quels qu’ils soient, il ne faut pas s’étonner que la démocratie se fissure. Je reste ce que je suis, je pense que la politique, c’est quelque chose de profondément sérieux"". ""L'essentiel, c'est la France"" Le Premier ministre, qui n'a finalement pas lu le tweet lui-même, a également fustigé la légèreté de l'exercice dans le contexte actuel. ""Ma personne, ce que je suis, même si cela intéresse les Français, ce n’est pas l’essentiel. L’essentiel, c’est la France, Karim Rissouli. C’est ce que nous sommes en train de vivre"", a-t-il lancé, s'adressant directement au journaliste. ""Une année qui commence avec Charlie, une année qui commence avec une manifestation où les Français vous disent 'attention, il se passe quelque chose', avec des crises, avec des réfugiés qui touchent l’essentiel de ce que nous sommes en France et en Europe, avec des urgences comme l’urgence climatique, avec la possibilité de voir l’extrême droite et ce qu’elle charrie, remporter des régions. Et moi je serais là dans la dérision? Non, pas dans ce moment là. Parce que c’est la conception que je me fais de ma fonction, de mon engagement, de l’amour profond que j’ai pour ce pays"", a conclu Manuel Valls, l'air grave." "Quand Valls refuse de lire des tweets et fustige la ""politique spectacle""" -1 "110 kilomètres et 35 minutes de vol. Jeudi matin, Emmanuel Macron a utilisé le Falcon présidentiel entre la Roche-sur-Yon, en Vendée, et Rochefort en Charente-Maritime. Un choix assumé par l'Elysée dans un contexte politique et social pourtant occupé par les restrictions budgétaires et les propos polémiques du chef de l'Etat sur le montant et l'efficacité des aides sociales. En clair, Emmanuel Macron a utilisé ce Falcon dans le cadre d'un déplacement de deux jours. Mercredi il est arrivé en Falcon de Paris à Montpellier où il était attendu pour prononcer un discours au lendemain de ses propos ""sur le pognon de dingue"" alloué aux aides sociales. Quelques heures plus tard, le chef de l’Etat atterrit en Vendée à bord du même avion de la République pour un hommage à Clemenceau et une rencontre avec des entrepreneurs en présence de son ami l'ancien président du Conseil général de Vendée Philippe de Villiers. Le déplacement se poursuit ce jeudi et c’est le vol suivant entre La Roche-sur-Yon et Rochefort en Charente-Maritime, toujours à bord du Falcon, service équivalent à celui d’un jet privé qui interroge. D’autres solutions auraient-elles pu être imaginées par les services de l’Elysée pour un trajet de 110km? Faire le trajet aller-retour en voiture entre La Roche-sur-Yon et Rochefort ou alternative poser l’avion à l’aéroport de La Rochelle situé entre les deux villes. Il reprendra ensuite le même avion pour rentrer à Paris. ""La solution la plus économique"", selon l'Elysée Pour l'Elysée, l'utilisation du Falcon est ""légitime"": ""C'est la solution la plus économique, qui permet de se poser en sécurité, qui permet l'extraction rapide du président et de mieux gérer les heures de vol de l'équipage"", affirme l'entourage d'Emmanuel Macron, qui ajoute: ""le président n'est pas une personnalité comme tout le monde. Il y a un impératif de sécurité et un impératif de temps"". Ce n'est pas la première fois que le chef de l'Etat emprunte son avion pour une courte distance. En juin 2017, il l'avait pris pour se rendre au Touquet afin de voter aux élections législatives. Un vol qui avait déjà provoqué une polémique." Emmanuel Macron utilise le Falcon présidentiel pour un déplacement de 110 kilomètres -1 "Il y a du mouvement, au Parti socialiste. Dix jours après que les adhérents du PS ont adopté une ""nouvelle charte des valeurs"", une semaine tout juste après les états généraux du parti présentés à Paris, le mouvement d’Epinay tient un nouveau Conseil national, ce samedi, dans son fief de la rue Solferino à Paris. Une réunion au programme chargé: il sera non seulement question de revoir l’organisation du parti, mais également de fixer les modalités d’organisation du prochain Congrès, dont la date, en juin 2015, avait été fixée en novembre dernier. Comment et jusqu’à quand les contributions et motions pourront-elles être déposées? Voici le genre de questions sur lesquelles les conseillers nationaux du parti au pouvoir vont devoir trancher ce samedi. Un double objectif pour le patron du Parti socialiste Pour Jean-Christophe Cambadélis, l’objectif sera double. Alors que les divergences n’ont rarement été aussi importantes dans leurs rangs, le patron du PS souhaite offrir une nouvelle organisation à son parti. Il faudra qu’il soit ""plus transparent, plus connecté, plus efficace"". A ce titre, un plan a été défini et adopté mardi dernier lors du bureau national du PS. Reste à ce qu’il soit validé, ce samedi, par le parlement du parti. Derrière ces changements, le Premier secrétaire du Parti socialiste part à la reconquête d’adhérents, dont le nombre n’a de cesse de s’écrouler depuis l’élection de François Hollande en 2012. Sur un fichier de 160.000 membres, le secrétaire national du PS Christophe Borgel avait reconnu auprès de L’Express que seul un nombre compris entre ""65.000 à 70.000"" adhérents était à jour de cotisation à la fin octobre. Or, officiellement le PS souhaite glaner jusqu’à 500.000 militants, au même titre que l’UMP d’ailleurs. À lire : Etats généraux du PS: Cambadélis raille ""la thatchérisation de la droite"" Simplifier le mode d'adhésion Comment arriver à un tel résultat, alors que la tendance est plutôt à la baisse? En simplifiant au maximum la procédure d’adhésion. Exit l’obligation de se présenter à la section locale du Parti socialiste pour s’inscrire, une démarche souvent jugée longue et comparée, en internet du parti, à un ""véritable parcours du combattant"". Il pourra désormais être possible de le faire sur internet et chaque adhérent aura un espace personnel pour échanger avec d’autres socialistes. Un coût d’adhésion modulé en fonction des revenus pourrait également être mis en place. Cambadélis en recherche de légitimité En s’activant sur tous les fronts, Jean-Christophe Cambadélis espère également se construire une légitimité en vue du prochain Congrès national. En effet, s’il souhaite conserver les rênes du PS, il lui faudra ce coup-ci être adoubé par le vote des militants, ce qui n'était pas le cas en avril dernier. C’est en effet l’exécutif qui l’a installé à la tête du parti la dernière fois, à la suite du départ de Harlem Désir pour devenir Secrétaire d'Etat aux Affaires européennes." Réorganisation et séduction au menu du Conseil national du PS -1 "Au petit jeu des sondages, Emmanuel Macron occupe désormais une place de choix, moins de deux ans après son entrée dans le grand bain de la politique. S'il ne fera jamais l'unanimité à gauche, le dernier baromètre TNS Sofres le place en seconde position, derrière Alain Juppé, des personnalités préférées des Français. En janvier dernier, le ministre de l'Economie supplantait dans son camp le Premier ministre Manuel Valls en vue de 2017. Suffisant pour compter ses atouts alors que son nom serait aussi une option en cas de turn-over à Matignon pour la fin du quinquennat de François Hollande, qu'il avait conseillé en 2012. Emmanuel Macron se prépare en toute discrétion Le ministre de l'Economie a planché depuis septembre dans le plus grand secret sur la création d'une association ""à mi-chemin du laboratoire d’idées et du parti politique"", explique L'Obs jeudi. Des solutions pour lever des fonds ont aussi été étudiées. En vue d'une élection à venir? ""Nous nous sommes parés à toutes les éventualités"", confie un membre du cercle rapproché - une dizaine de personnes dont son épouse, à l'hebdomadaire. Par ailleurs, le collectif ""Les Jeunes avec Macron"", qui revendique 2.900 adhérents, va aussi lancer le 12 mars un think tank appelé ""La Gauche libre"". Ils se disent, eux, sans lien direct avec le locataire de Bercy. Emmanuel Macron va parler aux Français Le ministre de l'Economie doit aussi prochainement publier deux livres. L’un traitera de “la place que la France doit avoir dans le Nouveau monde” et l’autre en forme de manifeste pourrait avoir des allures de programme politique. Pour lui ou François Hollande? ""Il ne manque pas d'idées"" soulignent en tout cas plusieurs figures de gauche dans L'Obs. Une façon aussi de casser son image élitiste (ENA, agrégé de philosophie...) et d'ancien banquier d'affaires libéral. Emmanuel Macron revendique sa liberté A 38 ans, Emmanuel Macron est prêt à prendre son envol, quitte à brusquer l'Elysée, où le chef de l'Etat et le secrétaire général Jean-Pierre Jouyet l'apprécient, à l'inverse des Hollandais historiques, Michel Sapin et Stéphane Le Foll en tête. Emmanuel Macron veut surtout  se démarquer de Manuel Valls. En effet, les deux hommes veulent incarner la gauche progressiste, transgressive, la deuxième gauche, théorisé par Michel Rocard, le mentor de Manuel Valls, dès... 1977. Pour façonner son personnage iconoclaste, Emmanuel Macron n'avait pas hésité à s'interroger sur la pertinence de la déchéance de nationalité en opposition à l'exécutif ou à déclarer dans L'Obs qu'il aurait ""pu signer en partie la tribune Aubry"" (Europe, réfugiés, déchéance), un brûlot contre la politique gouvernementale alors que la maire de Lille ne l'a pas toujours épargné. Emmanuel Macron éloigné des critiques Le ministre de l'Economie avait proposé fin décembre à François Hollande toute une série de mesures pour lutter contre le chômage. Elles ont finalement été en partie intégrées au projet de loi El Khomri de réforme du code du Travail. Manuel Valls avait voulu ""reprendre la main"", expliquait Le Parisien en janvier, quand Emmanuel Macron, lui, avait failli démissionner. Une tactique qui se retourne désormais contre le locataire de Matignon et éloigne - ce qui n'a pas toujours été le cas - Emmanuel Macron des critiques les plus vives. Il s'est même offert du recul dans le JDD, précisant que ""le gouvernement est à l'écoute. (...) Nous sommes à un moment du quinquennat où on ne peut pas tout brutaliser"". Par ailleurs, il n'est pas non plus en première ligne sur le dossier de la crise agricole, alors que l'économie est au coeur du sujet. Sa visite au Salon de l'agriculture a d'ailleurs été calme, contrairement à celles de François Hollande et de Manuel Valls. Emmanuel Macron est singulier Enfin, en cette période de défiance envers le politique, Emmanuel Macron a un profil atypique puisqu'il n'est pas encarté au Parti socialiste et ne compte pas le faire. Ses détracteurs ajouteraient aussi qu'il ne s'est jamais frotté aux urnes. Il est aussi l'une des personnalités politiques de premier plan à avoir moins de 40 ans et proposerait, selon ses fidèles, une façon nouvelle de faire de la politique. De l'avis de tous, Emmanuel Macron est brillant: ainsi, il a compris que pour décider, il faut avoir le ""pouvoir"". Et donc viser l'Elysée." Emmanuel Macron, présidentiable en construction -1 "A la veille d'un nouveau week-end de mobilisation pour les gilets jaunes, certaines voix s'élèvent pour interdire aux éléments jugés les plus radicaux le droit de manifester. C'est le cas de Nadine Morano, invitée de Jean-Jacques Bourdin pour BFMTV et RMC ce vendredi matin, qui a réitéré sa proposition d'instaurer l'état d'urgence pour sortir de la crise. ""Ce qui m'a atterré, c'est quand j'ai vu le Premier ministre expliquer qu'il allait mettre les moyens de sécurité pour le prochain samedi (ce week-end, NDLR), il entérine que ça va continuer, donc c'est grave"" comme l'élue des Républicains. Avec l'état d'urgence, explique-t-elle ""les préfets ont la possibilité de mettre en assignation à résidence administrative des personnes pour les empêcher de manifester"". Mais l'ancienne ministre assure ne pas vouloir ""empêcher la manifestation"": ""Je respecte les manifestations, elles sont un droit constitutionnel chez nous. En revanche on ne peut pas laisser la situation telle qu'elle est aujourd'hui chez nous."" ""La France est dans le chaos"" Sur la contestation en elle-même, l'eurodéputée explique avoir été en phase avec le mouvement au début des manifestations. ""Au départ, chez les gilets jaunes, il y avaient des revendications sociales que nous avons soutenues. La suppression des taxes sur le carburant, le gouvernement a répondu à cette demande qui avait été formulée par Les Républicains il y a plus d’un an. Nous avions demandé à ce que la hausse de la CSG soit baissée, le gouvernement a revu le seuil… Il a apporté une partie des réponses, mais pas l’ensemble des réponses, notamment pour les retraités"", estime-t-elle. Avant de déplorer que le gouvernement ait cédé uniquement quand la situation a dégénéré: ""Le gouvernement a répondu à partir du moment où il y  a eu de la violence"", critique notre invité, qui ""constate"" que le gouvernement ""n'a pas été à la hauteur"". ""Ça fait moins de deux ans que Macron est au pouvoir, et la France est dans le chaos, c'est dingue quand même."" ""Un accoutrement pour demander n'importe quoi"" Alors que certains groupes de gilets jaunes brouillent les cartes quant au mode d'action qu'ils souhaitent employer pour ce weekend, Nadine Morano déclare ne plus très bien comprendre ""qui sont les gilets jaunes"": ""Aujourd’hui le gilet jaune est devenu un camouflage, un costume pour certains. Parce que vous avez à l'intérieur de ces gilets jaunes des personnes qui veulent le désordre institutionnel, qui veulent casser la République… D'autres qui sont des casseurs. C'est devenu un accoutrement pour demander tout et n'importe quoi."" ""Le responsable de cette situation, c'est le gouvernement. Au lieu de nous amener vers un grand débat qui va faire entraîner et continuer cette situation de chaos, il ferait mieux de nous dire 'voilà je vais vous apporter une réponse politique'."" Car cette proche de Laurent Wauquiez l'assure, la sortie de crise ne pourra se faire uniquement qu'à l'aide d'""une réponse politique""." Gilets jaunes: Nadine Morano pour l'instauration de l'état d'urgence -1 "Quelles sont les intentions de Jérôme Cahuzac? Il a révélé, ce jeudi matin à la Dépêche du Midi, qu'il changeait d'habitation tous les deux jours. Mis en examen, il reste effectivement libre de ses mouvements. Sur son éventuel retour au Parlement, il n'a pas tranché, l'immunité dont bénéficie un député pourrait le faire hésiter. Ce qui intéresse Jérôme Cahuzac, ce sont moins les indemnités parlementaires que la possibilité de bénéficier de la protection de l'immunité parlementaire. Elle empêche toute mesure coercitive: un contrôle judiciaire et une détention, sauf autorisation du bureau de l'Assemblée nationale. À ce sujet Claude Bartolone a été très clair. Si l'ex-ministre du Budget décide de revenir à l'Assemblée, il y a aura un vote assez rapidement pour lever cette immunité. Les juges pris de court Il y a eu des précédents, le dernier en date, est Jean-Noël Guerini. Il a été mis en examen très récemment. Il y a aussi Georges Tron qui avait été placé sous contrôle judiciaire dans une affaire de mœurs. Dans le cas de Jérôme Cahuzac, les deux juges d'instruction ont été un peu pris de court. Jérôme Cahuzac s'est présenté spontanément pour des aveux et, c'est ainsi, que la procédure de levée parlementaire n'a pas été envisagée avant. Il peut partir à l'étranger en avion Par ailleurs, depuis ses aveux, Jérôme Cahuzac est un homme très mobile, il donne presque l'impression d'être en fuite. Pourtant, il a simplement été mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale et n'a pas été placé sous contrôle judiciaire. Il a encore son passeport. Il n'a pas de caution. Il est absolument libre de ses mouvements. S'il le souhaite, il peut prendre l'avion pour aller à l'étranger. Il doit cependant se tenir à la disposition de l'instruction pour les rendez-vous dans les semaines, les mois à venir. Pour l'instant, tous les regards sont tournés vers la Suisse où l'enquête se poursuit. À LIRE AUSSI: >> Cahuzac: ""Je déménage tous les deux jours"" >> Hollande juge inconcevable un retour de Cahuzac à l'Assemblée >> La permanence de Cahuzac a été vidée" Cahuzac: un retour à l'Assemblée nationale signifie l'immunité -1 "Les hommes politiques français se sont félicités lundi de la victoire de la France (2-0) face au Nigeria en huitième de finale de la Coupe du monde au Brésil. Ainsi le président de la République François Hollande a salué ""la qualification des Bleus"" pour les quarts de finale après ""un match haletant"". Bravo aux Bleus qui se sont qualifiés pour les quarts de finale après un match haletant face au Nigéria. Cette équipe fait plaisir à voir. — François Hollande (@fhollande) 30 Juin 2014 Comme la ministre des Sports, Najat Vallaud-Belkacem... FIÈRE ! #AllezLesBleus #CM2014 #FRANIG — Najat Belkacem (@najatvb) 30 Juin 2014 ""Quelle est belle la France qui gagne"" sans ses ""frondeurs"", a salué le chef de file des députés PS Bruno Le Roux dans une allusion limpide à la situation politique du Parti socialiste... Quelle est belle, qu'elle gagne cette équipe depuis qu'ils ont sorti les frondeurs ;) #equipedefrance #reussirensemble # — Bruno Le Roux (@BrunoLeRoux) 30 Juin 2014 Un commentaire qui n'a pas plus à Jérôme Guedj... Après KLM, c'est maintenant à @brunoleroux de s'excuser pour son emballement avec son tweet-foot de mauvais goût dégainé trop vite — Jérôme Guedj (@JeromeGuedj) 30 Juin 2014 Le maire de Nice Christian Estrosi se projette déjà vers le quart de finale de vendredi prochain... La France en quart de finale, bravo aux bleus et rendez-vous vendredi 4 juillet 18h ! #FRANIG — Christian Estrosi (@cestrosi) 30 Juin 2014 Alors que député socialiste Razzy Hammadi attend maintenant le match de l'Algérie face à l'Allemagne. Le gagnant jouera contre la France. Vive la France et maintenant Allez les algériens. La victoire est en nous!!!! — Razzy Hammadi (@RHammadi) 30 Juin 2014 ""Ouuuuuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii"", s'enthousiasme le socialiste Yann Galut... Ouuuuiiiiiiii #LaFrancequiGagne !!!!! #FRANIG — Yann Galut (@yanngalut) 30 Juin 2014 ""Malgré leur sortie du gouvernement, Les Verts perdent et sont même disqualifiés"", ironise le député EELV François De Rugy avant d'ironiser: ""#okjesors""... Malgré leur sortie du gouvernement, Les Verts perdent et sont même disqualifiés ;)) #OkJeSors #FRANIG — François de Rugy (@FdeRugy) 30 Juin 2014 Nathalie Kosciusko-Morizet, place de l'Hôtel de ville à Paris où la partie était diffusée sur grand écran: Magnifique 2-0 ! Euphorie de la victoire ce soir à l'hôtel de ville. Bravo à l'équipe de France ! #FRANIG #CDM2014 pic.twitter.com/c4Kbljl2SY — N. Kosciusko-Morizet (@nk_m) 30 Juin 2014 ""Une victoire à la mesure des efforts"" fournis par l'équipe de France salue la député frontiste Marion Maréchal-Le Pen... Bravo à notre équipe de France! Une victoire à la mesure de vos efforts. Maintenant les quarts! — Marion Le Pen (@Marion_M_Le_Pen) 30 Juin 2014 Enfin, les Bleus parviennent à réunir PS et UMP, comme ici Jean-Christophe Lagarde et Geoffroy Didier... L'union nationale pour la victoire de la France! #FRANIG cc @radioclassique pic.twitter.com/IxauCe30lN — JC Lagarde (@jclagarde) 30 Juin 2014" "Hollande salue les Bleus, vainqueurs d'un ""match haletant""" -1 "Un peu plus d'une semaine après sa démission, l'ancien ministre de la Transition écologique et solidaire François de Rugy devrait ce mardi être fixé sur son sort. Les conclusions des enquêtes lancées par l'Assemblée et le gouvernement doivent en effet être rendues ce jour. Ces dernières se divisent en trois volets. Le premier concerne la dizaine de dîners révélés par Mediapart alors que Rugy occupait le poste de président de l'Assemblée nationale. Si les clichés de homards et autres mets fins s'étaient révélés désastreux pour l'image de celui qui pourrait prochainement retrouver sa place au sein de l'hémicycle, l'enquête parlementaire demandée aurait conclu qu'il s'agissait bien de rendez-vous professionnels et non privés. Rénovation adaptée? En ce qui concerne les travaux réalisés à grands frais dans son appartement de ministre situé Hôtel de Roquelaure dans le VIIe arrondissement parisien, on parle de 63.000 euros dont 17.000 utilisés pour un seul dressing, l'inspection demandée par le Premier ministre aurait, elle aussi, conclu à la conformité des dépenses. Pour cet hôtel particulier du XVIIIe siècle, une rénovation adaptée, et donc plus coûteuse, aurait en effet été nécessaire. Commandes, devis, factures: rien ne serait irrégulier. Une conclusion à toutefois prendre avec des pincettes souligne à notre antenne l'éditorialiste Anita Hausser. ""Les travaux se font sous l’égide des monuments historiques et sous l’égide du secrétariat général du gouvernement. Ce secrétariat, qui gère l’intendance des ministres, peut difficilement se dédire après avoir signé les chèques"", explique-t-elle. Parquet national financier pas saisi Le dernier volet, qui concerne l'utilisation de frais de mandat pour payer des cotisations à son parti en 2013-2014, reste quant à lui en suspens. Comme le révélait encore Mediapart, il en aurait reversé une partie à son mouvement politique alors qu'il était député, une pratique non-recommandée mais légale jusqu'en 2015. De plus, il aurait également défiscalisé ces sommes. ""Ce n’est pas un revenu c’est une indemnité et on ne peut pas avoir le double avantage fiscal, ne pas être fiscalisé sur l’IRFM, et en plus de déduire de ses impôts sur le revenu ces paiements à un parti politique"", explique à notre antenne Me Jean-Philippe Derosier, avocat constitutionnaliste. A ce jour, le parquet national financier n'a pas ouvert d'enquête. Enquêtes biaisées? Les jours précédant la démission de François de Rugy, Emmanuel Macron en personne était intervenu dans ce dossier, soulignant que la ""clarté serait faite dans les prochains jours."" Une prise de position qui n'avait pas suffi à sauver la tête de son ministre. D'autant plus que l'avancée de ces trois enquêtes laisse dubitatifs bon nombre d'observateurs. Le journaliste d'investigation de Mediapart Fabrice Arfi met en doute les vérifications menées par le secrétaire général de l'Assemblée, qui a procédé à des auditions, dont celle volontaire de François de Rugy, et à l'examen de factures et listes d'invités. ""Des dîners 'professionnels' dont Mme Rugy (sic) a confirmé dans un entretien enregistré le caractère 'amical' des invités, que François de Rugy qualifie d''informels' et dont plusieurs convives ont réfuté l'aspect professionnel... La blague"", a tweeté le journaliste. Des dîners «professionnels» dont Mme Rugy a confirmé dans un entretien enregistré le caractère «amical» des invités, que François de Rugy qualifie d’«informels» et dont plusieurs convives (ex: Aphatie) ont réfuté l’aspect professionnel... La blague.https://t.co/7uLOCLj7AD — Fabrice Arfi (@fabricearfi) July 19, 2019 Classe politique divisée Du côté de la classe politique, l'impartialité de ces investigations interroge. L'ex-ministre Delhpine Batho avait par exemple fustigé sur FranceInfo que ""les enquêtes internes ne sont pas crédibles"" et ""ne voient jamais rien."" ""Un peu comme si Bayer Monsanto disait que le glyphosate n'était pas nocif pour la santé. Super indépendant"", souligne la nouvelle député européenne Manon Aubry (LFI) sur Twitter. Un peu comme si Bayer Monsanto disait que le glyphosate n'était pas nocif pour la santé. Super indépendant. https://t.co/TIJpCIaJ4S — Manon Aubry (@ManonAubryFr) July 20, 2019 ""Le mélange des genres entre caisse privée et caisse publique n'est plus toléré"", souligne quant à elle l'ancienne magistrate et ex-élue EELV Eva Joly, selon qui ""dans cette affaire, on ne parle pas de montants très importants"" mais ""c'est davantage une question de symbole"". ""On ne peut en rester là, il y a des précautions à prendre désormais"", invite une source parlementaire LREM, alors que l'Assemblée a connu des avancées ces dernières années en matière de transparence, mais moins côté présidence. Côté gouvernement, Edouard Philippe pourrait préciser sa circulaire de mai 2017 qui demandait ""l'exemplarité"" aux ministres, leur préconisant un ""comportement modeste""." Dîners, travaux et frais de mandat: François de Rugy fixé ce mardi -1 "José Bové est connu pour ses coups de gueule contre l'industrie agro-alimentaire et plus globalement la ""mal-bouffe"". Mardi sur BFMTV, le député européen, auteur de L'alimentation en otage, a poussé un nouveau cri d'alerte contre les bonbons M&M's. ""Je suis inquiet, dit-il, car l'agro-industrie, l'agrochimie est en train de prendre le pouvoir!"" ""Les citoyens ne sont informés de rien et se retrouvent menacés dans leur santé"". ""Là, j'amène deux trucs: Hollywood (chewing-gum) et M&Ms. (...) Là-dedans, on ne le voit pas marqué, E171, ce sont des nanoparticules, le dioxyde de titane. Pour rendre ça plus grand, plus brillant, l'agro-industrie, Mars, cette entreprise énorme, a rajouté ce produit"", assure José Bové. ""Les seules études, qui ont été faites par des laboratoires français et suisses et ont montré qu'il y avait des risques de cancer car ces nanoparticules, aujourd'hui, ça a des conséquences graves. ""Je dis aux gens qui nous regardent: boycottez ces produits, vous n'avez pas besoin de bouffer cette merde!""" "José Bové s'en prend aux M&M's: ""Vous n'avez pas besoin de bouffer cette merde!""" -1 "Benoît Hamon, invité ce vendredi de Jean-Jacques Bourdin sur RMC, s'est montré ferme. Alors que les communes qui veulent profiter des assouplissements de la réforme des rythmes scolaires doivent rendre leur copie ce vendredi, le ministre de l'Education nationale l'a martelé, la réforme s'appliquera ""dans 100% des cas, même dans les communes"" récalcitrantes. ""La réforme s'applique partout. Même dans des villes qui disent 'Je ne le ferai pas' (...). L'Etat fixe le temps scolaire, le périscolaire revient aux communes. Mais l'organisation du temps scolaire sera fixé par l'Etat dans 100% des cas, même dans les communes qui refusent d'organiser des activités périscolaires"", a-t-il déclaré sur RMC. Courrier aux parents d'élèves Par ailleurs, le ministre a annoncé dans un entretien à Ouest-France qu'il allait écrire aux parents d'élèves pour réexpliquer ""directement le sens des nouveaux rythmes scolaires à l’école maternelle et primaire"", dans un courrier adressé aux écoles d'ici la fin du mois de juin. ""Je comprends que les changements d'organisation puissent causer des désagréments aux familles. Mais il ne s'agit pas d'une lubie: les nouveaux rythmes sont conçus dans l'intérêt des enfants"", insiste le ministre devant le quotidien régional." Rythmes scolaires: de la souplesse mais pas d'exception, prévient Hamon -1 "L'UMP lance l'offensive européenne en vue du scrutin du 25 mai. Malgré des dissentions internes, le parti dirigé par Jean-François Copé doit désormais faire la différence: les sondages le donnent au coude-à-coude avec le Front national. Dans son programme, présenté officiellement jeudi, le parti dirigé par Jean-François Copé évoque une Europe ""à géométrie variable"", ""plus pragmatique et plus efficace"", afin de ""permettre aux pays qui veulent avancer plus vite et plus loin ensemble de pouvoir le faire"". L'UMP cite plusieurs exemples de ""coopérations à géométrie variable"" pour répondre à ""ces imperfections"": ""sur les questions d'immigration avec les États du Nord de la Méditerranée"", ""dans le domaine nucléaire avec le Royaume-Uni et la Finlande"", ""avec l'Allemagne et les pays nordiques dans le domaine du développement des industries électroniques et de communication"". Un commissaire européen à l'Immigration Mais surtout, le parti de Jean-François Copé réaffirme son opposition à tout nouvel élargissement de l'Union européenne. Il revendique également ""la sanction, la suspension ou même l'exclusion"" de l'espace Schengen d'un ""Etat défaillant"" en matière de contrôle des frontières, et rappelle son ""opposition à l'entrée dans l'espace Schengen de la Roumanie et la Bulgarie"". ""Sans progrès sérieux dans les 12 mois, nous pourrions suspendre la participation de la France aux accords de Schengen"". Le sujet compte beaucoup à l'UMP, qui propose d'ailleurs la création d'un poste de ""commissaire européen à l'Immigration, à la tête d'une agence européenne de l'espace Schengen, chargée de l'harmonisation des politiques des visas, des échanges de données, du droit d'asile"". Ca n'est pas la première fois que l'UMP s'attaque à Schengen. En 2012 déjà, Nicolas Sarkozy, candidat à sa réélection, avait menacé de suspendre la participation de la France aux accords. ""Il faut pouvoir sanctionner, suspendre ou exclure de Schengen un Etat défaillant"", déclarait-il à l'époque. Une ligne pourtant contestée par François Fillon: dans une interview au Point jeudi, l'ancien Premier ministre affirme que la France ""n'a absolument pas les moyens de sortir de Schengen""." Européennes: l'UMP s'attaque à l'espace Schengen -1 "La scène est cocasse: alors que François Hollande décorait un fonctionnaire corrézien vendredi, le chef de l'Etat a dû déminer les propos de son ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, qui avait déclaré devant un think-tank que le statut des fonctionnaires -notamment l'emploi à vie- n'était ""plus justifiable"". Mais alors que le chef de l'Etat, le Premier ministre, Manuel Valls, et et la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, ont assuré un statut quo, qu'en est-il vraiment? Et comment la fonction publique est-elle organisée chez nos voisins européens? La France, un pays de fonctionnaires? Selon les dernières statistiques publiées par l'INSEE en 2015, sur la base d'un décompte arrêté en décembre 2013, la France compte 5,6 millions (dont 183.000 contrats aidés) d'employés dans les trois pans de la fonction publique: Etat, hôpitaux et collectivités territoriales. En gros, un Français sur cinq (20%) travaille dans ces secteurs. Soit un ratio supérieur à celui des autres pays de l'OCDE. A titre de comparaison, explique l'organisme dans une étude de 2013, la fonction publique représente en moyenne 15,5% de l'emploi total dans les 26 pays les plus industrialisés, avec des pics allant de 30% dans les pays nordiques (Norvège, Danemark) et des plus bas à moins de 10% en Corée du Sud et au Japon. Concrètement, la France compte environ 90 emplois publics pour 1000 habitants, loin devant le Japon (40 emplois publics pour 1000 habitants) et l'Allemagne (50 pour 1000) mais loin derrière le Danemark et la Norvège (160 pour 1000). Un statut différent en fonction des pays Néanmoins, dans un comparatif entre la France et l'Allemagne mené en 2014, Rémi Lallement, économiste au Centre France Stratégie, expliquait sur France Inter que l'Allemagne a privatisé le secteur de la santé pour faire baisser le nombre d'emplois publics mais continue de verser les salaires. Surtout, le ""statut de fonctionnaire est assez restrictif en Allemagne: il est réservé à un nombre plus restreint d’emplois qu’en France (les magistrats, certains postes de l’enseignement par exemple) et le nombre de contractuels est plus large"", détaillait-il. En France, à l'inverse, les emplois créés dans les collectivités sont en croissance. Autre cas de figure plus brutal, ""en Suède, il n’y a plus de statut, ni d’emploi à vie. Les fonctionnaires sont employés comme dans le privé et peuvent être licenciés"", explique Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l'Institut de Recherches Economiques et Fiscales, à Atlantico. Fonctionnaires, salaires et  politiques d'austérité En France les rémunérations des seuls fonctionnaires représentent environ 25% du budget de l’Etat. Pour autant, les fonctionnaires français sont plutôt moins bien payés que leurs homologues européens dans les domaines de la santé ou de l'éducation. Surtout, le point d'indice qui régule les augmentations de salaire est gelé depuis 2011. A titre de comparaison, dans toute l'Europe, ou presque, les fonctionnaires sont victimes des politiques d'austérité préconisées par Bruxelles, expliquait France 2 en avril 2014. Ainsi, 11 % de fonctionnaires en moins, en particulier dans l'éducation et la santé, en Espagne, moins 10% en Grande-Bretagne comme en Italie alors que le processus entrepris par Matteo Renzi est encore en cours dans le pays. Ces réductions se sont accompagnées, non pas du gel des salaires, mais d'une baisse de ceux-ci." La France est-elle un pays à part pour les fonctionnaires? -1 "||| Sondage BVA réalisé les 17 et 18 octobre auprès d'un échantillon représentatif de 1.090 personnes âgées de 18 ans et plus, recrutées par téléphone et interrogés par internet Le retour de Leonarda divise les Français. Deux tiers de la population, soit 65%, sont opposés à une éventuelle annulation de l'expulsion de Leonarda et de sa famille et à leur retour en France, selon un sondage BVA publié samedi par Le Parisien/Aujourd'hui en France. Moins d'un Français sur deux (46%) se déclare choqué par l'interpellation de Leonarda Dibrani, collégienne du Doubs, en pleine sortie scolaire, puis expulsée avec sa famille le 9 octobre vers le Kosovo. Chez les sympathisants de gauche, ils sont 68% à se déclarer choqués par cette expulsion contre 24% pour les sympathisants de droite. Deux tiers des Français ""proches"" de Valls 65% des Français sont opposés à une éventuelle annulation de cette expulsion et au retour de la famille en France. 55% des sympathisants de gauche sont favorables à l'annulation de l'expulsion contre 14 % des sympathisants de droite. Enfin le ministre de l'Intérieur Manuel Valls est de nouveau largement soutenu, les trois quarts des Français (74%) ""approuvant"" sa position dans cette affaire. 57% des sympathisants de gauche disent approuver Manuel Valls contre 89% des sympathisants de droite. Début octobre, selon un sondage CSA-BFMTV, les deux tiers des Français s'étaient déclarés ""plus proches"" du ministre de l'Intérieur, pour qui seule une minorité de Roms veut s'intégrer, que de sa collègue du Logement Cécile Duflot, qui avait désapprouvé ces propos. Leonarda ""touchée"" par le soutien des lycéens Réagissant au sondage, Leonarda s'est dit ""touchée"" par le soutien des lycéens et souhaite les remercier. ""C'est leur choix et je l'accepte, parce que je sais que le reste de la France est avec nous"", indique-t-elle aux journalistes." 65% des Français opposés au retour de Leonarda -1 "Invité mercredi matin sur notre antenne, Nicolas Hulot annonce qu'il évaluera ""cet été"" son action de ministre de la Transition écologique, une façon de dire qu'il jugera alors s'il doit rester dans le gouvernement ou le quitter, un peu plus d'un an après son arrivée aux responsabilités. De fait, Nicolas Hulot s'était donné ce délai pour juger de son utilité au pouvoir. Satisfait? ""C'est difficile"", répond l'intéressé après une longue hésitation. ""Moi je vois surtout ce qu'il reste à faire. (...) Il y a une chose que je sais mal faire, c'est mentir, et surtout mentir à moi-même. Cet été, j'aurai suffisamment d'éléments pour pouvoir regarder si effectivement je participe à cette transformation sociétale"". ""Cet été on aura avec le président et Premier ministre un moment de vérité, on fera le point, on tracera des perspectives, et on prendra ensemble des décisions sur l'avenir, sur les prochaines étapes"", assure le ministre de la Transition écologique. ""Si je sens qu'on n'avance pas, voire éventuellement qu'on régresse, à ce moment j'en tirerai les leçons"", prévient Nicolas Hulot. ""Mes convictions n'ont pas changé""." Nicolas Hulot évaluera son action au gouvernement cet été -1 "PARIS (Reuters) - La cote de confiance de François Hollande a reculé de deux points à 27%, celle de Jean-Marc Ayrault restant stable à 26%, selon le baromètre TNS Sofres-Le Figaro Magazine diffusé jeudi. A l'inverse, 70% des personnes interrogées disent ne pas faire confiance au chef de l'Etat ""pour résoudre les problèmes qui se posent en France actuellement"" (+2 points par rapport au mois précédent), et 67% n'ont pas confiance dans le Premier ministre (-1). Le sondage a été réalisé du 27 juin au 1er juillet auprès d'un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population âgée de 18 ans et plus. Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse" La cote de confiance de Hollande perd 2 points à 27%, selon TNS -1 "Les autorités israéliennes ont indiqué lundi qu'elles refuseraient l'entrée sur leur territoire à une vingtaine d'élus français qui voulaient se rendre en Israël et rencontrer le dirigeant palestinien emprisonné Marwan Barghouti. Il leur est recommandé de ne pas monter dans l'avion ""Nous n'autoriserons pas l'accès au territoire à ceux qui appellent activement à s'en prendre à Israël, en particulier quand ils demandent à rencontrer et à conforter un fieffé meurtrier comme Barghouti, incitant ainsi à soutenir le terrorisme"", a indiqué le ministre israélien de la Sécurité publique, Gilad Erdan, dans un communiqué. Les autorités israéliennes leur recommandent donc par avance ""de ne pas prendre l'avion du tout"". Des élus du Parti communiste (PC), dont un sénateur, et de La France insoumise (LFI), dont quatre députés, ont indiqué dans un communiqué qu'ils comptaient se rendre en Israël et dans les Territoires palestiniens du 18 au 23 novembre pour ""alerter sur la situation des près de 6000 prisonniers politiques palestiniens"". Une vingtaine de personnes devaient faire partie du voyage, dont Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et sénateur de Paris, les députés européens Pascal Durand et Patrick Le Hyaric, ainsi que les maires de Stains, en Seine-Saint-Denis, Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine, et Limay, dans les Yvelines. Un avocat franco-palestinien en détention administrative La délégation disait vouloir rencontrer Marwan Barghouti, haut cadre du Fatah emprisonné depuis plus de quinze ans en Israël. Il est considéré comme un ""terroriste"" par la justice israélienne, qui lui a infligé cinq peines de prison à perpétuité pour meurtres pour son rôle dans la seconde Intifada (soulèvement palestinien entre 2000-2005). Au contraire, ses partisans le surnomment ""le Mandela palestinien"". La délégation française entendait aussi chercher à voir l'avocat franco-palestinien Salah Hamouri, en détention administrative en Israël depuis le 23 août. Ce dernier fait l'objet d'un ordre de détention administrative de six mois, confirmé le 22 octobre à la Cour suprême de Jérusalem. Ce régime de détention très critiqué par les défenseurs des droits de l'homme permet à Israël de priver de liberté des personnes pendant plusieurs mois renouvelables indéfiniment sans leur en notifier les raisons. Le Quai d'Orsay s'est dit fin octobre ""préoccupé"" par sa situation, en s'étonnant de ne pas avoir connaissance des charges retenues, et a ""espéré"" sa libération. ""Il en va de la démocratie et de la paix"" Dans un communiqué, LFI a dénoncé après la déclaration israélienne un ""déni de démocratie et de liberté"" qui est ""aussi consternant qu'inacceptable"". Le mouvement, dont quatre députés devaient participer au voyage, Clémentine Autain, Michel Larive, Danièle Obono et Muriel Ressiguier, appelle ""le président de la République, le gouvernement et le président de l'Assemblée nationale à intervenir pour que cette menace d'interdiction ne soit pas rendue possible"", estimant qu'""il en va de la démocratie et de la paix"". Clémentine Autain, députée LFI de Seine-Saint-Denis, a estimé sur Twitter que c'était ""du jamais vu"". Autorités israéliennes annoncent qu'elles vont refuser notre entrée sur leur territoire. Comment centaine élus français, avec députés et sénateurs, pourraient être interdits séjour, au motif rencontre avec prisonnier politique palestinien #Barghouthi ? Du jamais vu ! #democratie — Clémentine Autain (@Clem_Autain) November 13, 2017 Les élus n'en ont cependant pas été officiellement avertis. ""On ne m'a encore rien notifié, a assuré Pascal Durand au Monde. Si cela se confirme, c'est incompréhensible. Il y a un accord d'association entre l'Union européenne et Israël. J'y suis allé en délégation avec d'autres eurodéputés il y a un an et demi, et l'on avait été reçu à la Knesset."" Le mouvement de boycott dans le viseur Par ailleurs, il ne comprend pas pourquoi il a été associé, comme les autres élus, au mouvement international Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS), qui dénonce la colonisation en Cisjordanie. Israël le considère comme lui étant hostile. ""Je n'ai jamais participé à cela"", a déclaré Pascal Durand. ""J'ai toujours été un défenseur de la paix, de la solution à deux États et du retour aux frontières de 1967."" ""Nous avons décidé de passer de la défense à l'attaque"", a indiqué au Monde l'entourage du ministre israélien de la Sécurité publique. ""On attaque les partisans du BDS avant même qu'ils ne viennent en Israël, en fonction de leurs agissements et de leurs propos aux États-Unis ou en Europe. Ils ne se cachent pas, tout le monde peut les suivre. Pas besoin de faire partie du Mossad."" Au printemps dernier, le Parlement israélien a adopté une loi qui interdit d'accorder un visa ou un titre de séjour ""à tout étranger défendant des sanctions ou le boycott contre Israël ou ses colonies en Cisjordanie"", rappelle le quotidien du soir." Israël refuse l'entrée sur son territoire d'élus et de députés français -1 "Ce week-end à la Fête de l'Humanité, au parc de la Courneuve (Seine-Saint-Denis), on pourra croiser Jean-Luc Mélenchon, des frondeurs du Parti socialiste et même des anciens ministres grecs du parti Syriza. En revanche, il sera bien plus difficile d'y rencontrer des membres du gouvernement Valls. Comme le souligne Le Parisien, les ministres brilleront par leur absence à la fête du journal de Jean Jaurès, trop occupés ou carrément pas invités. Selfie surprise Ainsi, si le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, s'est rendu à l'inauguration ce jeudi soir avec la ministre de la Culture Fleur Pellerin, ""pour montrer qu'il reste encore quelque chose entre nous"", a-t-il confié au quotidien, les politesses en resteront là. Ils sont ""déjà pris"", ou ""croulent sous le travail"", les ministres de Manuel Valls, comme ils l'ont confié au Parisien. Plutôt la faute à ""un climat politique qui ne facilite pas vraiment le débat"", précise Patrick Apel-Muller, directeur de la rédaction de L'Humanité. Certains ministres n'ont même pas été conviés au rassemblement, en tête desquels Emmanuel Macron, symbole de la rupture entre la politique du gouvernement et la gauche radicale. Le ministre de l'Économie ne sera pas pour autant complètement oublié. Selon Le Parisien, Pierre Laurent lui prépare une surprise lors de son discours de clôture. Le secrétaire national du Parti communiste sortira son téléphone pour un selfie devant les dizaines de milliers de personnes attendues à la Fête de l'Huma, photo que l'on peut prévoir largement relayée sur les réseaux sociaux. Moins de Français, plus de Grecs La Fête de l'Humanité ne sera pas pour autant dépourvue de ministres, ils ne viendront simplement pas de l'Hexagone. Symbole du rapprochement entre le Front de gauche et le parti Syriza, plusieurs anciens membres du gouvernement grec arpenteront les allées du parc de la Courneuve ce week-end. ""Viendront à la Fête tous les anciens ministres grecs qui le voudront puisque nous les avons invités"", précisait dimanche dernier le directeur de l’Humanité, Patrick Le Hyaric, lors des préparatifs. Devrait par exemple être présent Georgios Katrougalos, ancien ministre du Travail, qui participera au Forum européen de solidarité avec le peuple grec, contre l’austérité et les dettes, samedi à 15 heures. Mais la vraie star de cette édition 2015 de la Fête de l'Huma, c'est Yanis Varoufakis. L'ancien ministre des Finances d'Alexis Tsipras est attendu samedi à 14 heures pour l'un des ""grands entretiens de l'Humanité"", avant de participer à un débat sur les politiques d'austérité en Europe avec Jean-Luc Mélenchon. Après sa visite à la Fête de la rose fin août, Yanis Varoufakis pérennise ainsi les liens de plus en plus forts entre les gauches radicales grecques et françaises. Et pourrait être un exemple symbolique pour le Front de gauche, que Jean-Luc Mélenchon voit déjà victorieux lors de l'élection présidentielle de 2017." La Fête de l'Humanité se fera sans ministre -1 "Retour à l'envoyeur. Alors qu'Anne Hidalgo a attaqué de front Emmanuel Macron sur l'ouverture des commerces le dimanche dans la capitale, celui-ci lui répond dans les colonnes du Parisien, ce jeudi. Face aux accusations de passage en force de la réforme formulées par la maire de Paris, le ministre de l'Economie a opté pour la réponse sans détours. ""Si elle avait été en capacité d’ouvrir les commerces le dimanche dans les zones les plus attractives, nous n’aurions pas eu à mener cette réforme. Elle n’a pas souhaité que nous échangions. C’est son choix"", assène ainsi Emmanuel Macron. Et de lâcher : ""Je comprends que les équilibres politiques de la Ville de Paris aient rendu impossible pour sa maire de conduire cette évolution, mais ce n’est pas mon débat"". Macron, le diviseur commun de la gauche La brouille n’est pas anecdotique. Après ses récentes sorties sur les 35 heures ou le statut des fonctionnaires, qui ont alimenté la polémique, et la montée au créneau de Martine Aubry, mercredi, qui a fait savoir son ""ras-le-bol"", Emmanuel Macron est perçu par une partie de la majorité comme l’un des meilleur diviseurs communs de la gauche à quelques semaines des régionales. Mercredi, sur BFMTV, le membre du bureau national du PS Gérard Filoche n'a pas caché son exaspération face au locataire de Bercy. ""Plus vite il partira, plus on aura de chances de ne pas trop perdre les prochaines élections"", a estimé le militant, connu pour ses prises de positions à gauche du parti. ""En deux mois, il s’est attaqué au code du travail, à celui de la fonction publique et aux 35 heures (…) Ce n’est pas un socialiste, c’est un OVNI étrange"", a également lancé Gérard Filoche, précisant avoir ouvert le site ""macron-demission.fr""." Ouverture des commerces le dimanche: Macron renvoie Hidalgo dans les cordes -1 "Entre débats et coups bas, les questions au gouvernement se transforment souvent en théâtre où s'enchaînent petites phrases bien préparées et répliques assassines, que ce soit au sein de l'hémicycle ou dans les couloirs du Palais Bourbon. BFMTV.com vous résume la séance de ce mercredi. > Haro sur ""les Tartuffe de l'opposition"" Eduardo Rihan-Cypel critiquait mardi des comportements ""dégueulasses"". La députée socialiste Sandrine Mazetier a dénoncé mercredi les ""postures, impostures et outrances"" de ""certains Tartuffe de l'opposition"" lors des débats sur la loi famille. Un texte qu'elle juge pourtant ""ni révolutionnaire, ni totalitaire"". Des mots qui ont fait bondir sur les bancs de l'UMP. Le député Marc Le Fur, en pointe sur le sujet, a brandit le règlement de l'Assemblée nationale en direction du président de l'Assemblée ntaionale Claude Bartolone, qui n'a pas jugé bon d'intervenir. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } > Manuel Valls absent Les députés posant leur question au Premier ministre avaient encore moins de chance que d'habitude d'avoir une réponse de Manuel Valls en personne. Il a en effet séché les questions au gouvernement pour se rendre à Barcelone, sa ville natale en Espagne, où il participe à un meeting de capagne, mercredi soir. > Une équipe de foot pour les députés Ils mouillent parfois la chemise au Palais Bourbon, ils pourront maintenant mouiller le maillot sur un terrain de football. Dans une lettre, datée du 20 mai, adressée aux élus du groupe socialiste à l’Assemblée nationale et que Le Lab d'Europe 1 s'est procurée, Bruno Le Roux annonce la création d’une équipe de France de football parlementaire. Elle sera ouverte aux différents groupes politiques. D'après le ""sélectionneur"" Eduardo Rihan-Cypel, les ministres seront les bienvenus. Stéphane Le Foll a déjà décliné l'offre, arguant à la fois d'un problème de genou et du manque de temps. > Le ministre de l'Emploi ""et du chômage"" Une fois de plus, certains parlementaires se sont amusés à rallonger le titre du ministre de l'Emploi en se plaisant à crier ""et du chômage"" à la fin de l'énoncé de son portefeuille. Les appels au calme et au sérieux de Claude Bartolone, séance après séance, n'y changent rien." "Loi famille: ""Nous ne sommes pas comme certains Tartuffe de l'opposition""" -1 "Invitée lundi matin sur notre antenne, Nadine Morano encourage Gérard Collomb à une réaction ferme aux propos de Yann Moix contre les policiers: ""Oui, évidemment"", assure-t-elle, le ministre de l'Intérieur doit déposer plainte contre l'écrivain. ""Je trouve ses propos profondément scandaleux"", martèle l'eurodéputée. ""Je sui excédée que dans ce pays, on ne respecte pas la police. Vis-à-vis de nos jeunes, pour qui on devrait être un modèle, expliquer le respect qu'on doit à nos policiers, eh bien non, on a des pseudo-journalistes qui nous expliquent que les policiers ont la peur au ventre, qu'ils font dans leur froc. Vous vous rendez compte?"" ""C'est bien de craindre la police"" Nadine Morano se souvient de son enfance: ""J'ai connu cette époque, dans le quartier où j'ai grandi, les policiers nous faisaient traverser la route pour aller à l'école. Ils nous serraient nos petites mains, ils nous connaissaient tous par nos prénoms. Vous aviez un policier qui venait faire la sortie des classes, qui venait au passage piéton, et je peux vous dire qu'à la fois on avait le respect, et on craignait leur autorité. C'est bien de craindre la police, c'est bien de la respecter, et moi j'en ai marre qu'on critique la police"", s'emporte la députée européenne. ""Je soutiens les policiers, ils font une mission difficile. Ils sont caillassés, on brûle leurs voitures, on les assassine, ils ne peuvent plus aller dans certains quartiers, mais qu'est-ce que ça veut dire? C'est insupportable!""" Propos anti-policiers de Yann Moix: Morano appelle Collomb à porter plainte -1 "Comme il y a des fanatismes religieux, il y a un extrémisme laïc auquel il faut résister parce qu’il charrie aussi de l’intolérance – et qu’il dévoie l’esprit même de la laïcité. Le principe, c’est que notre République tolère les fois et pratiques religieuses tant qu’elles ne cherchent pas à s’imposer dans l’espace public. A contrario, chacun est libre de pratiquer ou non comme il l’entend dans la sphère privée. C’est au nom de cette règle que le voile est interdit à l’école et dans les services publics. Poser la question des crèches n’est pas déraisonnable. Mais élargir l’interdit à toutes les entreprises serait absurde, illégitime et dangereux. Mais est-il normal que la crèche Baby-Loup, qui est privée, n’ait pas le droit de licencier une employée au motif qu’elle porte le voile... La Cour de cassation n’a pas dit qu’il est permis de garder des enfants en portant un voile, mais que pour pouvoir l’interdire, il faut que cette pratique nuise à la qualité du travail de l’employée. On peut en conclure qu’il faut une loi pour imposer la neutralité absolue ; ou alors que toutes les situations ne se valent pas et qu’il ne faut pas poser des questions de principe à tout bout de champ. Au nom du service public, faut-il interdire à une conductrice de métro d’être voilée, seule dans sa cabine ? A une employée de banque qui n’est pas au guichet ? Pour renforcer la laïcité, il vaut mieux des solutions applicables que des interdits implacables. Il semble quand-même y avoir un quasi consensus dans les partis politiques pour réclamer une loi. Est-ce que ça ne veut pas dire que c’est une demande majoritaire ? C’est un consensus dont il faut se méfier. S’il ne s’agissait pas d’un foulard mais d’une kippa ou d’une robe orange de bouddhiste, il n’y aurait pas eu d’affaire. C’est le symbole de l’islam qui est pointé par ceux qui réclament une loi ; soutenir le contraire relève du jésuitisme (si j’ose dire). Nous sommes en pleine surenchère islamophobe. Si François  Hollande veut – comme on le dit à l’Elysée – un texte qui puisse être voté à l’unanimité, il devra s’aligner sur le FN. Ce serait une curieuse façon de chercher l’apaisement. La philosophe Elisabeth Badinter, qui est une femme de gauche, réclame elle aussi une loi d’interdiction du voile, au nom de la défense de l’image de la femme. C’est un argument qui vous convainc davantage ? Pas entièrement. D’abord, pour que les enfants aient une image déformée de la femme, il faudrait qu’il n’y ait, dans leur crèche, que des assistantes voilées – on n’en est pas là. D’autre part, Elizabeth Badinter, qui est une femme éclairée, reconnaît que beaucoup de musulmanes portent le foulard de leur plein gré mais elle veut quand-même l’interdiction… pour protéger les autres. C’est une vision paradoxale du droit des femmes. D’une façon générale, on gagnerait à voir la laïcité comme un cadre de cohabitation, non comme un arsenal d’interdictions. Ecoutez ici le Parti Pris d'Hervé Gattegno de ce mardi 2 avril." Oui à la laïcité, non au fanatisme laïc -1 "Vidéo ci-dessus : BOURDIN DIRECT - Cahuzac sur un supposé compte en Suisse : ""depuis le début, c'est moi qui dis la vérité"" ""Depuis le début, c'est moi qui dis la vérité"" : le ministre du Budget Jérôme Cahuzac a répondu vendredi matin aux questions de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV sur l'existence de son compte en Suisse. ""Je n'ai aucun doute sur la vérité"", a-t-il affirmé. POLITIQUE PREMIERE - Dans l'Hémicycle, Christiane Taubira a mis David Douillet au tapis Anna Cabana revient dans sa chronique politique quotidienne sur les qualités d’oratrice de la garde des Sceaux. Christiane Taubira défend avec ferveur le débat à l’Assemblée nationale sur le mariage homosexuel et marque les esprits. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } REPORTAGE - Tunisie : d'autres figures de l'opposition sont menacées Alors que les obsèques de l’opposant Chokri Belaïd ont lieu ce vendredi, d’autres figures de l'opposition sont menacées de mort en Tunisie. BFMTV a rencontré l'une de ces personnalités politiques, Beji Caied Essebsi, ciblé depuis plusieurs mois. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } ""La Liberté guidant le peuple"" taguée au Louvre Lens Le célèbre tableau d'Eugène Delacroix, ""La Liberté guidant le peuple"", a été dégradé jeudi au Louvre Lens où il est actuellement exposé. Une visiteuse ""a tracé une inscription au feutre noir sur un cadavre au bas du tableau"", a indiqué jeudi soir la directrice de communication du Louvre. Le musée a porté plainte. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Cauterets, la station de ski la plus enneigée du monde Plus de six mètres : c'est le niveau d'enneigement à Cauterets, une station des Hautes-Pyrénées, où il neige sans discontinuer depuis le 13 janvier. Avec à la clé, un record : Cauterets est la station la plus enneigée du monde." L’actu en vidéos à la mi-journée : Cahuzac, Taubira et Tunisie -1 "En déplacement à Toulouse à la veille de la première journée de mobilisation contre la loi Travail, le président de la République a été interpellé par un citoyen sur sa politique de logement, surtout marquée pour l'heure par la polémique sur la baisse de cinq euros des APL. ""On aimerait juste savoir pourquoi au lieu de demander une baisse des APL, vous n’avez pas plutôt encadré les loyers en premier ?"", a demandé un Français à Emmanuel Macron. Ce dernier a préféré botter en touche, en mettant en avant ses mesures sur le logement d'urgence et les Habitations à loyer modéré. Outre 50.000 places d'hébergement, le locataire de l'Élysée a affirmé vouloir ""sortir d'une logique où on ne fait que du traitement d'urgence en mettant des gens dans des chambres d'hôtel qui coûtent cher"". ""On est en train de construire la stratégie"" ""On va plutôt essayer de les mettre dans des pensions de famille, dans du logement plus durable"", explique Emmanuel Macron. Par ailleurs, le président de la République a affirmé vouloir ""faire baisser les prix dans le logement social"" avec un ""effort de l'Etat"". Relancé sur la construction de nouveaux HLM, Emmanuel Macron affirme que de nouveaux logements seront construits, mais sans préciser de calendrier. ""On est en train de construire la stratégie, le Premier ministre et le ministre du Logement la présenteront dans les prochains jours"", conclut-il." Logement, APL: Macron pris à partie à Toulouse -1 "A 50 ans, Jean-François Copé, rompu aux cahots politiques, se voit contraint d'abandonner la présidence de l'UMP qu'il avait arrachée en 2012 avec pour ambition ultime de cravacher jusqu'à l'Elysée. Quel avenir s’ouvre désormais pour cet homme pressé, poussé vers la sortie par ""ses amis""? Pourra-t-il encore prétendre à une candidature en 2017? Eléments de réponse. > ""L'homme pressé"" acculé à la démission ""L'affaire Bygmalion"", relative à de fausses factures pour financer la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 et dont il assure ne rien savoir, a eu raison de la combativité de Jean-François Copé. Après un bureau politique houleux, le patron de l’UMP a promis, mardi, qu’il quittera son poste le 15 juin prochain. ""Sa démission était devenue inéluctable"", explique à BFMTV.com Arnaud Mercier, professeur de sciences de l'information et de la communication à l’université de Lorraine. Sur les épaules du député-maire de Meaux, ""deux casseroles"": celle de son élection à la présidence du parti contre François Fillon, toujours considérée comme illégitime par certains en interne, et les affaires politico-financières, celle de Bygmalion donc ou encore celle dite ""Takieddine"". Le cumul des deux est alors devenu trop lourd, même pour ces ""amis"". Le coup peut paraître rude pour celui qui a fait gagner l'UMP lors des municipales de mars dernier. Mais cette victoire de l’opposition, ""personne ne l'impute vraiment à la personnalité de Jean-François Copé"", analyse le politologue. ""Pour preuve: son impopularité dans les sondages. Même les militants UMP le classent en bas de la liste des favoris pour la présidentielle pour 2017"". > Traversée du désert en vue ""La fameuse traversée du désert est un cliché journalistique, mais aussi une réalité politique. Et c’est peut-être bien ce qui attend Jean-François Copé aujourd’hui"", explique encore Arnaud Mercier rappelant que François Hollande, a lui-même connu ce genre de traversée, après le congrès PS de Reims de 2008. ""L’obstination pour se maintenir à son poste de patron de l’UMP a alimenté la réputation qui colle à Jean-François Copé, celle d’être un Rastignac, un ambitieux"". Pendant cette prise de recul forcée, le député-maire de Meaux aura donc ""un gros travail à faire sur son image. Il devra transformer 'l'homme pressé' [nom du livre de Solenn de Royer et Frédéric Dumoulin] pour devenir celui qui sait prendre son temps. Ce genre de mutation est possible: ce travail, Jacques Chirac l’a fait dans les années 1970"", précise le politologue. > Une prise de recul de plusieurs années Combien de temps durera cette prise de recul? Rien n'est irrémédiable pour Jean-François Copé car, aime-t-il à le répéter, ""la vie est longue"". Mais une chose est sûre, ""cela se comptera en années, pas en mois"", insiste Arnaud Mercier, qui indique: ""tout dépendra aussi de l’issue judiciaire des affaires Bygmalion et Takieddine. S’il est impliqué, les militants lui en voudront indéniablement. S’il obtient un non-lieu, il pourra passer pour une victime"". Pour 2017 en tous cas, un retour en grâce de Jean-François Copé est peu probable. Une hypothèse que le député-maire de Meaux aura du mal à envisager: ""Il y a un personnage qui ne me quitte jamais, c'est Zorro, car il combat toutes les injustices et quand il tombe, il remonte à cheval"", confiait, lui-même, celui qui a toujours su se remettre en selle." Crise à l'UMP: Copé a-t-il encore une chance pour 2017? -1 "39 jours après sa défaite au second tour de la primaire à gauche, on a retrouvé Manuel Valls. Discret - presque invisible - depuis la victoire de Benoît Hamon, l'ancien Premier ministre était, ce jeudi à Madrid. Accompagné de sa mère et de sa sœur, il assistait à une exposition consacrée à son père, Xavier Valls, artiste peintre amateur. À moins de cinquante jours du premier tour, Manuel Valls a refusé d'évoquer l'élection présidentielle et son absence totale des médias : ""Qu'est ce qui justifie qu'on me voit? La campagne présidentielle? Raison de plus..."" Peut-il continuer à garder le silence ? Lors de la primaire à gauche, l'ancien Premier ministre avait pourtant, comme tous les autres candidats, assuré qu'il soutiendrait la candidature du vainqueur. Mais depuis sa défaite, Manuel Valls ne s'est jamais exprimé clairement en faveur de la candidature de Benoît Hamon. Un malaise existe-t-il entre les deux hommes? ""Aucun"", promet Manuel Valls. Quel avenir pour l'ancien Premier ministre dans cette campagne ? Plusieurs possibilités s'offrent à lui. Rejoindre finalement la campagne de Benoît Hamon ? Peu vraisemblable puisqu'il ne partage ni les idées ni le programme du candidat socialiste. Se ranger derrière Emmanuel Macron, à l'instar de nombreux parlementaires et même ministres socialistes ? Le favori des sondages marche sur ses plates-bandes et Manuel Valls ne verrait pas cela d'un très bon œil. Plus vraisemblablement, Manuel Valls devrait continuer à garder le silence. Comme depuis le 29 janvier..." Présidentielle 2017: la stratégie du silence de Manuel Valls -1 "Depuis la diffusion de ses déclarations chocs devant les étudiants de l'EM Lyon, Laurent Wauquiez essuie une pluie de critiques venue de tous bords politiques. Ce mardi, c'est le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, qui s'est exprimé sur la polémique visant le leader des Républicains,  affirmant qu'il ""devrait s'excuser devant les Français"". L'ancien candidat à la primaire socialiste a notamment déploré le discours de Laurent Wauquiez, qui a qualifié les députés de la majorité de ""guignols"" et selon lequel il ""y a une dictature totale en France"". Des propos jugés ""grossiers"" et ""doublement insultants, pour les députés bien sûr"" mais surtout ""pour notre République"", a souligné François de Rugy. ""C’est inadmissible et insupportable pour les députés de subir des attaques de la sorte, de la part de gens qui ont exercé le mandat de député, qui savent ce que c’est, et qui ne devraient pas se laisser aller à un tel délire contre la démocratie parlementaire"", a-t-il ajouté. ""Défendre notre démocratie parlementaire"" François de Rugy a lancé un ""appel aux responsables politiques de notre pays et notamment les chefs de partis, les grands leaders politiques, à bien choisir leurs mots quand ils parlent du Parlement"", précisant qu'il appartient à Laurent Wauquiez, ""s'il se situe toujours dans le champ des chefs de partis démocrates, de défendre notre démocratie parlementaire"". Il a également dénoncé ces ""coups d'éclat permanents (qu'il) voit trop depuis un certain temps de la part des responsables politiques français"" et a demandé aux ""chefs de groupe parlementaires, y compris du groupe les Républicains à l'Assemblée,"" de rappeler ""à l'ordre les propos de monsieur Wauquiez, pour appeler chacun à rester raisonnable, à garder le sens de la mesure et le sens des mots"". Le président de l'Assemblée nationale invite en conclusion ""les uns et les autres à faire des propositions pour améliorer le fonctionnement de nos institutions"" plutôt que de prononcer ""ces discours politiques populistes qui visent à saper notre démocratie parlementaire au profit d'un combat de boxe médiatique""." Rugy demande des excuses à Wauquiez après ses propos à l'EM Lyon -1 """Vous voulez qu'on les loge où, les députés? Ils pourraient avoir les moyens de se loger s'ils avaient une indemnité suffisante pour le faire"", a estimé ce lundi matin sur BFMTV et RMC la députée FI Danièle Obono. Depuis début 2018, les députés non-parisiens et non-franciliens peuvent se faire rembourser 1200 euros par mois afin de se loger à Paris. Quelque 300 bénéficiaient déjà d'une chambre à l'Assemblée ou d'un bureau ""avec possibilité de couchage"". Fin 2017, le premier questeur rappelait qu'avant cette indemnité, les frais moyens d'hôtel représentaient 3.200 euros mensuels par tête. Interrogée sur ce nouveau dédommagement ce lundi, Danièle Obono a souligné les différences de budget entre un député de Paris et sa petite couronne et un élu venant d'ailleurs en France. Une ""charge en plus"" pour les députés non-parisiens ""Le problème pour les députés qui sont dans les autres régions, c'est que ça fait une charge en plus. Moi je n'en ai pas besoin, j'habite à Paris. Mais s'ils ont une indemnité en plus, c'est peut-être parce que c'est plus difficile et plus cher"", a-t-elle rappelé. ""Ce que je trouve particulièrement indigne"", a ajouté la députée France insoumise, ""c'est la vente à l'encan qui est faite des logements sociaux aujourd'hui, le fait qu'on enlève cinq euros d'APL aux familles les plus précaires"". ""Je n'ai aucun problème à dire qu'il faut une échelle des salaires, une échelle des indemnités, y compris pour qu'il n'y ait pas d'écarts et que tout le monde puisse se loger dignement"", a-t-elle conclu." Danièle Obono soutient l'indemnité de pied-à-terre pour les députés -1 "Le ton est monté d'un cran mardi au Sénat, lors de l'examen du projet de loi sur le mariage homosexuel. Dans un hémicycle plein et une ambiance tendue, la droite a mené bataille contre le texte à coups de multiples interventions, souvent répétitives. L'examen du texte a commencé jeudi après-midi et la discussion de son article 1 avait déjà duré plus de 9 heures 30 en début de soirée. C'est toutefois l'article le plus important, car c'est celui qui ouvre le mariage aux couples homosexuels. Une première poussée de fièvre s'est emparée du Sénat lorsque la droite a réclamé l'audition de la ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem pour des propos sur la PMA (procréation médicalement assistée). ""Ne cédez pas à la provocation"" ""Voilà une journée entière que plusieurs de mes éminents collègues interpellent le gouvernement sur les déclarations de son porte-parole à propos de la PMA. Najat Vallaud-Belkacem n'est pas à Tombouctou, que diable! Quelle vienne!"", a lancé le président du groupe UMP, le sénateur-maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin. Le patron des sénateurs PS François Rebsamen a fait valoir que la garde des Sceaux Christiane Taubira et la ministre de la Famille Dominique Bertinotti étaient dans l'hémicycle à l'écoute des élus. Puis un deuxième accrochage droite-gauche a éclaté peu après. ""Est-ce un gouvernement où le ministre du Budget est le ministre du mensonge, où le ministre du redressement industriel contredit le gouvernement, est-ce un gouvernement qualifié pour mener un tel projet"", s'est exclamé Philippe Marini, déclenchant un tollé à gauche. ""Ne cédez pas à la provocation, certains propos dépassent les limites acceptables, les remises en cause du suffrage universel, du gouvernement, ne cédez pas à la provocation"", a répliqué François Rebsamen, dans une sorte de rappel au règlement lancé à ses troupes. Les sénateurs de gauche ont réduit au minimum leurs interventions pour ne pas rallonger le débat. L'examen du projet de loi est prévu de durer jusqu'à vendredi. A LIRE AUSSI: >> Les députés PS dénoncent des ""opérations commandos"" des anti-mariage homo >> Mariage homo: le Sénat rejette l'union civile voulue par la droite >> Mariage homo: l'UMP maintient la pression au Sénat, Civitas aussi" Mariage homosexuel: le ton monte au Sénat -1 "François Hollande doit ""choisir"". Le président de l'UMP, Jean-François Copé n'a pas, à l'inverse de nombreux membres de l'opposition, demandé un vote du Parlement sur l'opportunité d'une action militaire de la France en Syrie, lundi dans un entretien au journal Le Monde. C'est le ""droit le plus absolu"" du président de la République de décider de faire débattre le Parlement sans vote, ""c'est l'esprit même des institutions"", estime Jean-François Copé. Dans la droite ligne de ses propos, la candidate à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet avait estimé qu'il n'y a aucune ""injonction"" à faire au président de la République. A l'inverse, Jean-Louis Borloo, François Bayrou ou encore Chritsian Jacob ont expressément demandé à François Hollande de faire voter députés et sénateurs. Ayrault va parler ""En revanche"", poursuit le chef de l'UMP, ""je demande solennellement qu'il reçoive les chefs de partis et les présidents de groupes parlementaires"". Pour évoquer le dossier syrien, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault réunit vers 17 heures à Matignon les principaux responsables de l'Assemblée nationale et du Sénat, parmi lesquels les présidents de groupes parlementaires, mais pas les chefs de partis. Le Premier ministre s'exprimera à l'issue de cet entretien collectif auquel participeront les ministres des Affaires étrangères, Laurent Fabius, et de la Défense, Jean-Yves Le Drian. La ""responsabilité"" de Hollande La pression est forte sur les épaules de François Hollande alors qu'un débat sera organisé mercredi. En effet, le Britannique David Cameron a essuyé un rejet de sa motion de la part des élus de son pays alors que Barack Obama a annoncé que l'intervention militaire en Syrie sera soumise à un vote du Congrès la semaine prochaine. ""S'il n'y a pas de vote, cela signifie que le président de la République va assumer tout seul les décisions qu'il prend"", prévient néanmoins Jean-François Copé sur BFMTV avant de l'enjoindre à ne pas être ""à la remorque de Barack Obama""." Vote au Parlement sur la Syrie: Copé ménage Hollande -1 "Le Parlement européen a décidé de lever mardi  l'immunité de Marine Le Pen à la demande du parquet de Lyon qui veut l'entendre dans le cadre d'une enquête pour ""incitation à la haine raciale"". Une procédure judiciaire contre la présidente du Front national peut être enclenchée, après la plainte du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap), après ses propos assimilant les ""prières de rue"" des musulmans à une ""occupation"". Des propos que l'intéressée a maintenus lundi. ""Cette levée est prévisible car c'est une assemblée dont le seul but est de faire taire ses dissidents"", avait auparavant réagi Marine Le Pen sur BFMTV. ""A l'inverse pour une trentaine de députés l'immunité a été préservée pour des affaires de fraude fiscale, de détournements de fonds ou pour des propos tenus hors du Parlement"", a-t-elle ensuite avancé. ""Une médaille que j'accroche à ma veste"" ""La levée de l'immunité parlementaire de Marine le Pen [...] traduit la terrible anxiété de la caste face à une responsable politique qui a le courage de dire la vérité à ses concitoyens, a déclaré le Front national dans un communiqué. Cette décision exprime la crainte croissante de l'oligarchie face à l'irrésistible montée en puissance d'un mouvement patriote qui porte haut et fort la parole du peuple et propose de réelles solutions aux problèmes des Français"". ""Ce Parlement ne lève l'immunité que de ses adversaires politiques et c'est une sorte de médaille que j'accroche à ma veste, a conclu Marine Le Pen dans un large sourire. Les premiers qui disent la vérité seront fusillés""." Prières de rue: l'immunité de Marine Le Pen levée -1 "Jean-Luc Mélenchon, en pleine ascension dans les sondages, a dénoncé dans un meeting à Rennes (Ille-et-Vilaine) les programmes de deux de ses rivaux dans la course à l'Elysée: François Fillon et Marine Le Pen. Sans évoquer les affaires, l'eurodéputé s'est montré particulièrement dur à l'égard du premier. D'abord ironique, il a moqué les tourments de la campagne du candidat de la droite et du centre: ""Monsieur Fillon, on ne peut plus polémiquer avec lui, tout le monde se marre, le siffle… franchement c’est pas marrant d’être de droite en ce moment, avec un mec pareil pour vous représenter. On applaudit, mais attendez, ils ont aussi le droit – c’est la démocratie,  d’exprimer et de confronter les points de vue."" ""Vous comptez faire travailler les gens combien de temps?"" Il s'est ensuite fait plus sérieux, reprochant à la droite son libéralisme économique. ""Il n’y aurait plus de durée légale, ils vous disent que ce sera négocié dans l’entreprise. (…) C’est moi qui ai dû dire à François Fillon sur le plateau (ndlr: du débat de lundi) qu’il y avait une durée légale au moins européenne : 48h. Vous comptez faire travailler les gens combien de temps ? Il y avait pas pensé. Lui, il pensait que vous alliez négocier ça et tout lui va, forcément, c’est pas lui fait le boulot ! Si vous y restez 50 ou 60 heures c’est pas son problème"", a lancé le candidat de la ""France insoumise"" avant de s'en prendre à la proposition de François Fillon de créer un CDI ""à droits progressifs"": ""Cela veut dire que tous les ennuis attachés aux autres formes de contrats qui est aujourd’hui la norme de 80% des embauches, hop, tout le monde se les mange car ce serait intégré au nouveau contrat qui serait proposé à tout le monde."" Le voyage russe de Marine Le Pen n'a pas plu à Jean-Luc Mélenchon Mais, déambulant sur une scène rectangulaire au milieu de l'assistance, Jean-Luc Mélenchon est aussi allé distribuer ses coups ailleurs. Il a ainsi dénié à Marine Le Pen le caractère social de la ligne politique qu'elle défend: ""Madame Le Pen... Voilà ce que dit la madame: 'contrairement à ce que j’entends, nous n’avons jamais non plus proposé une augmentation du SMIC'."" Mais celui qui plaide la nécessité de faire de la Russie ""un partenaire"" diplomatique sans se faire d'illusion sur Vladimir Poutine a surtout blâmé Marine Le Pen pour son périple russe cette semaine qui l'a emmené devant le pensionnaire du Kremlin. Jean-Luc Mélenchon a décrit cette initiative comme une ""terrible erreur"" et a assuré que la poignée de mains de Vladimir Poutine ""discréditait celui qui la touche"". Le selfie de Marine Le Pen avec le député russe Vitali Milonov n'est pas davantage passé: ""La deuxième erreur c’est qu’elle soit allée discuter avec cet antisémite, homophobe qui a déposé en Russie les lois contre les homosexuels, ça c’est sa deuxième erreur. Non ce n’est pas ça la France. Nous ne sommes pas cette femme, nous restons le parti de l’humanisme."" Election présidentielle 2017 Emmanuel Macron DIRECT : L'élection Présidentielle 2017 Marine Le Pen Résultats de l'élection présidentielle 2017" François Fillon et Marine Le Pen dans le viseur de Jean-Luc Mélenchon -1 "Opération bricolage: incapable de former un groupe à l'Assemblée nationale avec ses huit sièges au palais Bourbon, le Front national multiplie ce lundi les appels du pied en direction des quelques élus susceptibles de s'allier avec le FN pour former un groupe. En conférence de presse, Marine Le Pen se veut optimiste sur les chances de son parti pour réunir 15 députés: ""Nous n’avons pas de groupe aujourd’hui, rien ne dit que nous n’en aurons pas demain. En tout cas, nous travaillerons à trouver au sein de l’Assemblée des gens qui partagent les mêmes grandes lignes politiques que les nôtres et pourraient constituer un groupe avec nous.  Ces choses-là ne se feront pas immédiatement. (…) Je ne perds pas du tout de vue cet objectif."" Signaux tous azimuts Un message directement adressé au président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan, qui avait cependant indiqué qu'il ne siégerait pas dans un groupe FN. L'appel concerne aussi les indépendants, comme l'élu du Vaucluse Jacques Bompard ou les députés nationalistes corses. Ce groupe se ferait ""tout en conservant bien sûr notre indépendance et notre spécificité"", s'empresse d'ajouter la présidente du Front national, élue à Hénin-Beaumont. Sur RTL, le vice-président du FN Louis Aliot tient le même discours: ""J'ai vu que monsieur Dupont-Aignan est élu, j'ai vu qu'il y avait des députés indépendants, je ne les connais pas, je ne sais pas qui ils sont, on verra bien comment tout cela se passe"", a déclaré le député des Pyrénées-Orientales. ""Après tout, il suffit de s'entendre sur un projet d'opposition, il n'y a aucune raison que nous ne nous associions pas avec d'autres personnalités pour former un groupe"", a-t-il ajouté, précisant que les transfuges divers droite et Les Républicains seront également bienvenus. Des défections pourraient en effet avoir lieu lors de la grande clarification qui se profile dans le parti de droite. ""Ne nous enterrez pas trop vite"", prévient donc Marine Le Pen." Le FN veut former un groupe à l'Assemblée -1 "Le texte découle directement de l'affaire Baby-Loup. Les députés ont adopté en commission mercredi une proposition de loi des radicaux de gauche visant à permettre aux crèches privées d'inscrire le respect des principes de laïcité et de neutralité dans leur règlement intérieur. Plusieurs cas de figure Ce texte concerne les structures privées accueillant les mineurs (crèches, garderies, centres de loisirs et de vacances...). Déjà adopté au Sénat en janvier 2012, il sera débattu en première lecture en séance le 12 mars prochain. La proposition de loi, qui formalise des règles établies par la jurisprudence après l'affaire du licenciement d'une salariée voilée de la crèche Baby-Loup, distingue plusieurs situations. Lorsque les établissements privés bénéficient de financements publics destinés à soutenir leur activité d'accueil, ils seront ""soumis à une obligation de neutralité en matière religieuse"". Lorsqu'ils n'ont pas de financement public, ils pourront prévoir dans leur règlement intérieur ""certaines restrictions à la liberté d'expression religieuse de leurs salariés au contact d'enfants"" ou de mineurs. Le cas particulier des crèches à caractère confessionnel Ces restrictions ne s'appliqueront toutefois pas aux établissements se prévalant d'un ""caractère propre"", c'est-à-dire confessionnel. Lorsqu'ils recevront une aide financière publique, ils devront toutefois accueillir tous les enfants (ou mineurs) ""sans distinction d'origine, d'opinion ou de croyances, comme dans l'enseignement privé sous contrat"". Les députés ont en revanche supprimé un article controversé du texte qui soumettait également l'assistant maternel à une obligation de neutralité religieuse. Les crèches dites ""familiales"" sont également exclues de cette obligation car les enfants concernés sont aussi accueillis au domicile des assistants maternels. Le président du groupe RRDP (à majorité radicale de gauche) Roger-Gérard Schwartzenberg juge nécessaire de légiférer sur ce sujet, même si la jurisprudence avait déjà établi ces règles. ""Fixer des règles claires et incontestables"" La Cour de cassation avait en effet finalement donné raison en juin 2014 à la crèche associative Baby-Loup qui avait licencié une salariée refusant d'enlever son voile comme le demandait le règlement intérieur. ""Cette jurisprudence peut connaître des évolutions ultérieures. Pour sortir de l'incertitude, il importe de légiférer afin de fixer des règles claires et incontestables"", a estimé Gérard Schwartzenberg dans un communiqué. Dans les garderies ou crèches publiques, les agents ont déjà l'obligation d'assurer leurs fonctions avec neutralité. Si le texte a été largement soutenu en commission à droite et à gauche, avec des voix discordantes, l'écologiste Sergio Coronado a cependant voté contre en estimant ""hypocrite"" d'interdire les signes religieux dans les crèches classiques sans s'attaquer aux crèches confessionnelles. L'Union des familles laïques (UFAL) a dénoncé de son côté une proposition de loi ""anti-laïque"" car elle ""autorise le financement public des crèches confessionnelles""." "Laïcité: les crèches privées bientôt soumises à la ""neutralité religieuse""?" -1 "François Hollande et Angela Merkel ont plaidé ce vendredi pour que le sommet post-Brexit des 2, qui se tiendra le 16 septembre à Bratislava, donne ""une nouvelle impulsion"" à l'Europe, lors de rencontres vendredi de patrons français et allemands. Les 25es rencontres annuelles d'Evian entre chefs d'entreprise français et allemands, arrivent à un moment particulièrement crucial pour l'Europe"", a déclaré le président français lors d'une déclaration conjointe avec la chancelière allemande. ""Nouvelle impulsion nécessaire"" ""Avec le Brexit, avec également les montées des populismes et les contestations de l'idée même de l'Europe, une nouvelle impulsion est nécessaire pour l'Union. Et la France et l'Allemagne veulent y prendre pleinement leur place pour prendre leurs responsabilités"", a-t-il aussi affirmé. ""A Bratislava, nous allons mettre l'accent entre autres sur le fait d'élaborer un ordre du jour ambitieux, ambitieux en matière d'économie"", a renchéri Angela Merkel, faisant comme François Hollande de la transition vers le numérique un des sujets importants. ""Nous avons besoin d'un commerce international qui fonctionne bien"" A deux jours du G20 qui s'ouvre dimanche à Hangzhou en Chine, François Hollande et Angela Merkel ont mis en avant le rôle de l'Europe pour favoriser la croissance et les échanges internationaux. Angela Merkel a notamment assuré que ""les pays européens feront tout leur possible pour que des mesures favorables à la croissance soient mises en oeuvre, qu'on lutte contre le protectionnisme"". ""Nous avons besoin d'un commerce international, d'échanges internationaux qui fonctionnent bien"", a-t-elle plaidé alors que la dirigeante conservatrice et Paris ont récemment affiché des divergences sur le Traité de libre échange entre l'Union européenne et les Etats-Unis (TTIP)." "Hollande et Merkel appellent à une ""nouvelle impulsion"" pour l'Europe" -1 "Jean-Luc Mélenchon ne décolère pas. Dans une vidéo publiée lundi sur son compte Facebook, le chef de file de la France Insoumise, a dénoncé une guerre contre son parti, menée par une partie de la police, de la justice et des médias, la qualifiant  d'""opération politique contre lui"", et dénonçant ""la caste qui hurle de joie"". ""Comment ne pourrais-je pas avoir le sentiment qu’il y a deux poids deux mesures quand les méthodes appliquées contre nous sont celles appliquées contre le terrorisme et le grand banditisme (…) Il y a une partie de la justice de la police et des médias qui est en guerre contre nous parce que le gouvernement l’a décidé"", a-t-il assuré dans une vidéo postée sur son profil Facebook. ""Nous ne sommes pas dans un lieu où la paranoïa doit primer"" Des propos qui ont fait bondir la garde des Sceaux. ""J’en ai assez"", a répondu Nicole Belloubet la ministre de la Justice sur le plateau de BFMTV lundi soir: ""J’en ai assez de tous ces soupçons qui pèsent sur l’indépendance de la justice. Nous ne sommes pas dans un lieu où le complot politique, où la paranoïa doit primer"", a-t-elle martelé. Jean-Luc Mélenchon s’exprimait alors que Sophia Chikirou, sa conseillère en communication, était entendue à la brigade financière dans l’enquête sur les comptes de campagne de l'élection présidentielle de 2017. Le torchon continue de brûler entre La France insoumise d'un côté et la justice et les médias de l'autre, après la perquisition dont a fait l'objet le parti d'opposition. Lundi également, le député Adrien Quatennens a pris la parole sur les réseaux sociaux sur le ton de l’ironie, montrant l’un de ses militants broyant de soi-disant ""fausses factures"" et ""surfacturation"".  Il y a quelques jours, Jean-Luc Mélenchon s’en était pris aux journalistes de Radio France, les traitants d’""abrutis"" de ""menteurs"" et de ""tricheurs"", appelant ses militants à ""les pourrir""." "Mélenchon dénonce ""une guerre"" contre lui" -1 "La XVe législature de la Ve République connaît des débuts agités, comme l'a noté LCP sur son site internet. Ce mercredi dans l'après-midi, l'attribution du troisième poste de questeur (dévolu traditionnellement à l'opposition) de l'Assemblée nationale à Thierry Solère, membre du groupe des ""Constructifs"", a soulevé la colère dans les rangs du canal historique de la droite dans l'Hémicycle. A la reprise de la séance, en début de soirée, son chef de file, Christian Jacob, a annoncé que les ""Républicains"" ne siégeraient pas au sein du Bureau de l'Assemblée nationale ""tant que les droits de l'opposition ne sont pas rétablis"". Son mouvement a alors décidé de retirer ses candidats aux places de la vice-présidence. Finalement, il faut procéder à l'élection des vice-présidents. Les LR retirent leurs candidatures. >> https://t.co/3Xvz94dtQr #DirectAN pic.twitter.com/v9iUKv24HU — LCP (@LCP) 28 juin 2017 La contestation redouble dans la soirée ""il y a nécessité d'avancer vers la constitution de ce bureau malgré la volonté de boycott des uns et des autres"", s'est écrié Richard Ferrand, président du groupe ""LREM"". Mais cette intervention n'a pas permis le retour à la normale des débats. Jean-Luc Mélenchon, en sa qualité de président du groupe des ""Insoumis"", a lui aussi pris la parole: ""Il y a des questeurs élus dans un ordre qui annule les accords anciens. Mais les Insoumis n'ont que faire des accords préalables de l'ancien temps"". Il a alors proposé la candidature de Mathilde Panot, députée élue dans le Val-de-Marne, au Bureau de l'Assemblée. Aux alentours de 22h30, le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, a demandé que l'on passe à l'élection des vice-présidents. En l'absence des postulants républicains, retirés du jeu comme l'avait précisé Christian Jacob, il est apparu que le groupe ""LREM"" présentait cinq candidats à la vice-présidence. Le groupe Modem, quant à lui, a avancé un nom issu de ses rangs. Les vice-présidents étant au nombre de six dans l'Assemblée, la majorité concourrait donc pour le grand chelem. D'ordinaire, deux vice-présidents sont choisis au sein de l'opposition. Le désordre a donc redoublé, relancé notamment cette fois-ci par un député ""constructif"". Yves Jégo, député élu en Seine-et-Marne, a menacé de déposer un recours en signe de protestation. Au milieu de ces transports, Jean Lassalle a choisi d'apporter sa touche au tableau: ""Une idée m'est apparue subitement. Afin d'essayer de trouver une solution, je présente aussi ma candidature"". Imperturbable, Richard Ferrand a fait valoir que l'image d'une vice-présidence entièrement aux couleurs de la majorité ne serait que temporaire. ""Dès que Les Républicains voudront reprendre leurs responsabilités, les candidats élus céderont la place"", a-t-il assuré. Une séance à nouveau mouvementée ce jeudi? La formule a poussé André Chassaigne, député communiste élu dans le Puy-de-Dôme, à réagir: ""Qu'est-ce que c'est que cette manière de fonctionner, ce 'nouveau monde', cette 'nouvelle politique' que vous voulez introduire dans l'Assemblée?"" a-t-il lancé avec force. Cette péroraison n'a pas empêché le scrutin pour la désignation des vice-présidents de s'ouvrir aux environs de 23h. Sur les coups de 0h30, en clôture de cette séance-fleuve, François de Rugy a pu proclamer les résultats. La carton plein annoncé pour la majorité a bien eu lieu. Sylvain Waserman, militant du Modem, devient vice-président de l'Assemblée nationale, tout comme cinq représentants de ""La République en marche"", à savoir Hugues Renson, Carole Bureau-Bonnard, Danielle Brulebois, Cendra Motin et Sacha Houlié. Une composition qui laisse présager une séance de jeudi à nouveau mouvementée." Bataille de postes au sein de la nouvelle Assemblée nationale -1 "Après les révélations de plusieurs médias, le ministre délégué au Budget a ""demandé à la presse"" de transmettre à la justice les fichiers ""Offshore Leaks"" qu'elle a en sa possession avec les noms des contribuables français ayant un compte à l'étranger. Le ministre fait référence à plus de deux millions de documents obtenus par le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), publiés par plusieurs quotidiens à travers le monde. Ces documents mettent en lumière des détenteurs de comptes dans plusieurs paradis fiscaux. ""Je demande à la presse qui dit détenir des éléments et des fichiers de bien vouloir les communiquer à la justice de manière à ce que celle-ci puisse faire son travail"", a déclaré le ministre, lors d'une séance au cours de laquelle le gouvernement a été interrogé près d'une dizaine de fois sur les conséquences de l'affaire Cahuzac. À LIRE AUSSI: >> ""Offshore Leaks"": la plus grande fuite de documents secrets >> ""Offshore Leaks"": BNP Paribas et le Crédit agricole dans le viseur" Offshore Leaks: Cazeneuve demande à la presse de collaborer avec la justice -1 "Après l'annonce de l'ouverture de son ""académie"" à Lyon, Marion Maréchal-Le Pen s'est invitée de nouveau dans la vie politico-médiatique en annonçant via les réseaux sociaux sa volonté d'abandonner une partie de son nom: elle se contentera désormais de ""Marion Maréchal"". Une nouvelle à laquelle Jean-Marie Le Pen a répondu qu'il a ""l'habitude d'être abandonné"". Ce choix a déjà été largement commenté, mais la benjamine de la famille Le Pen le justifie une nouvelle fois ce jeudi, dans une interview à une chaîne locale lyonnaise. 🔴 [EXCLUSIF] @Marion_M_Le_Pen sur son changement de nom : ""Je resterai toujours membre de la famille Le Pen mais c'est un nom très politique"" #FaceAFace pic.twitter.com/F27kIimRQ3 — Télé Lyon Métropole (@TLMLyon) May 24, 2018 ""Je coupe court tout de suite aux spéculations, ce n’est pas un reniement. J’ai toujours été fière de mon nom, je l’ai toujours assumé, mais il y a une histoire derrière ce nom"", explique l'ancienne députée Front national du Vaucluse sur Télé Lyon Métropole. La nièce de Marine Le Pen estime que ce nom est associé surtout à sa carrière politique. Une carrière à laquelle elle préfère désormais une expérience professionnelle dans le privé. ""Je resterai toujours un membre de la famille Le Pen"" ""Quand je suis partie en 2012, tout le monde se souvient je pense de l’histoire, j’ai repris le nom de ma mère car il s’agissait à Carpentras de laver l’honneur du nom de la famille qui avait été souillé par l’ignoble affaire de Carpentras 20 ans plus tôt"", poursuit-elle. En 1990, un cimetière juif avait été profané à Carpentras par des néonazis. En 2012, elle avait donc adossé au nom de son père, Samuel Maréchal, celui de sa mère, Yann Le Pen. Aujourd'hui, elle considère que cette mission est accomplie et que l'honneur de ce nom est lavé, grâce à son élection comme députée. Le retour à son nom d'état-civil est pour elle une manière d'""acter"" sa sortie de la vie politique. ""Je suis et resterai toujours un membre de la famille Le Pen. Ce qui est sûr, c’est que c’était un nom politique et aujourd’hui je sors, je suis sortie de la vie politique. Et j’ai envie de mener à bien cette nouvelle carrière dans le privé, même si elle reste à certains égards politique"", concède-t-elle." "Marion Maréchal sur son changement de nom: ""Ce n'est pas un reniement""" -1 """C'est François Hollande ça aurait pu être un autre président"". Patrick Rotman, écrivain et scénariste, n'a pas réalisé ""Le Pouvoir"" (sortie mercredi 15 mai), pour promouvoir le chef de l'Etat. ""Ce n'est pas une chronique. Ce qui m'interresse c'est le métier de président de la République, a-t-il expliqué à Jean-François Achilli, vendredi sur BFMTV. Montrer en quoi consiste le job"". Pendant huit mois et quelques 50 jours de tournage, Patrick Rotman et Pierre Favier ont suivi François Hollande. ""Il avait acccepté avant même l'élection"", révèle l'auteur. ""Je ne suis pas sûr que que le film lui plaise, le serve, car il y a des scènes où il n'est pas à son avantage"", poursuit Patrick Rotman qui se positionne comme un observateur du jeu de pouvoir au sein du Palais de l'Elysée qui ""est un personnage du film car c'est un lieu éternel où le pouvoir tient dans trois pièces seulement"". ""Un DVD a été porté à l'Elysée donc je pense que François Hollande a vu le film, a expliqué Patrick Rotman. Mais je n'ai eu aucun retour. De toute façon chacun y verra ce qu'il veut y voir""." "Rotman: ""'Le Pouvoir' n'est pas forcément à l'avantage de Hollande""" -1 "Alors que l'annonce de la hausse de la taxation sur le diesel a créé la controverse et qu'une journée de blocage le 17 novembre menace, l'exécutif cherche à embrayer et à apaiser la colère des Français. Mardi matin, lors d'une interview diffusée par Europe 1, Emmanuel Macron avait révélé deux mesures pour soulager les ""travailleurs et les plus modestes"", évoquant l'amélioration du chèque énergie et le revalorisation de l'indemnité kilométrique. Extension et généralisation Le chèque énergie concerne les foyers non-imposables. Si quatre millions de foyers sont éligibles, 560.000 d'entre eux n'en font aucun usage, note ici L'Opinion qui explique que le sommet de l'Etat envisage à présent de l'étendre un peu au-delà de sa cible initiale, c'est-à-dire à certains ménages imposables. Par ailleurs, le chèque énergie doit déjà passer de 150 à 200 euros l'an prochain. L'exécutif consentira-t-il à un effort supplémentaire? Qui pourra en bénéficier? Les modalités de la chose doivent être débattues ce mercredi lors d'une réunion interministérielle. Pour ce qui est des indemnités kilométriques, l'idée est de généraliser un dispositif d'aide publique mis en place par Xavier Bertrand dans ""sa"" région des Hauts-de-France cette année. Respectivement 15 et 20 euros par mois sont versés aux apprentis et aux salariés percevant moins de deux SMIC  et devant parcourir plus de 30 kilomètres par jour en voiture pour se rendre sur leur lieu de travail. ""Il faut regarder ce qu'on peut faire pour les petites distances"" Mais la piste n'est pas encouragée par les conseils régionaux qui, à travers un communiqué de l'Association des régions de France, ont indiqué que l'idée  ""revient à demander aux régions de payer alors que c’est l’État qui perçoit les recettes"". Les élus reprochent à l'Etat de vouloir se contenter de prendre en charge la défiscalisation du dispositif. Dans ce dossier, il faudrait aussi convaincre les employeurs qu'Emmanuel Macron a dit, durant son entretien rendu public mardi, souhaiter associer au financement de la mesure. De surcroît, selon Le Figaro, le camp présidentiel envisage de verdir la bonification du barème de frais kilométriques, frais déductibles des revenus imposables. Bénédicte Peyrol, spécialiste de la fiscalité environnementale et responsable du groupe LaRem à la commission des finances, a développé auprès du site du quotidien: ""Plus le véhicule est une grosse cylindrée, plus cette grille est favorable. Nous réfléchissons à rendre le barème plus avantageux pour les voitures qui émettent moins de CO2. Il nous faut aussi regarder ce qu'on peut faire pour les petites distances.""" Taxes sur le carburant: les pistes du gouvernement pour sortir de la crise -1 "Elle aussi défie Manuel Valls. La maire PS de Lille Martine Aubry a demandé ce samedi que sa ville, ""reconnue comme la troisième la plus chère de France"", ainsi que d'autres ""villes volontaires"", bénéficient comme Paris de l'encadrement des loyers. Vendredi, le Premier ministre Manuel Valls a indiqué que l'encadrement des loyers, une des mesures phares de la loi Alur de l'ancienne ministre du Logement Cécile Duflot, serait finalement ""limité à Paris"", et réalisé ""à titre expérimental"". Une déclaration qui avait provoqué la colère de l'ancienne ministre du Logement. ""L'encadrement des loyers a été voté par l'unanimité de la majorité et le Premier ministre tout seul annonce son abandon. C'est inouï!"" a réagi vendredi Cécile Duflot. ""Paris n'est pas seule dans le besoin"" ""Paris n'est pas la seule ville de France à avoir besoin d'une régulation de ses loyers"", a estimé Martine Aubry dans un communiqué co-signé par la députée PS du Nord Audrey Linkenheld. ""Notre ville a cruellement besoin d'un dispositif national qui lui permette de réguler localement ses loyers, et de les rapprocher des capacités financières réelles de ses habitants, tout en préservant la rentabilité des investisseurs"", écrivent-elles notamment. ""Soutien"" de Bartolone Dans l'après-midi, Martine Aubry a trouvé un soutien de poids au sein du PS en la personne de Claude Bartolone. Le président de l'Assemblée nationale, qui s'exprimait depuis La Rochelle où le PS tient son université d'été, a estimé qu'elle avait ""raison sur le fond"". Il a simplement regretté qu'elle n'ait ""pas attendu lundi"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" Encadrement des loyers: Aubry demande que Lille en bénéficie -1 "Pierre Gattaz l'affirme: il ne ""fait pas de politique"". Mais en analysant mardi dans les colonnes du Parisien le programme économique du Front national, le président du Medef intervient forcément dans le débat public. D'autant plus que ses conclusions sont sans appel pour le parti de Marine Le Pen. Les propositions frontistes, sont ""l'inverse de ce qu'il faut faire pour relancer la croissance économique du pays,"" selon lui, à cinq jours du premier tour des élections régionales. ""Je dis attention, car il me rappelle étrangement le programme commun de la gauche de 1981"", explique Pierre Gattaz qui a reçu l'approbation du Premier ministre Manuel Valls. Le ""retour de la retraite à 60 ans (Dans son programme le FN évoque le retour à quarante annuités, ndlr), l'augmentation de tous les salaires avec notamment une hausse du Smic de 200 euros, le retour au franc ou l'augmentation des taxes d'importation"" sont autant de propositions néfastes pour le patron des patrons et trop peu souvent chiffrées selon les observateurs. ""L'économie a besoin de pragmatisme, de lucidité"" or ""ce n'est pas un programme économique responsable"", poursuit le numéro un du Medef. ""Il n'est tourné ni vers l'avenir, ni vers la compétitivité."" Pour ce dernier: ""on ne peut pas fermer les frontières. Le monde attend la France et ce n'est pas en nous recroquevillant sur nous-mêmes que nous allons y arriver. Il s'agit de ne pas confondre les problèmes sécuritaires avec les problèmes économiques."" Mélenchon et Le Pen renvoyés dos à dos Un avis partagé par les grands patrons du Cac 40 qui restent, selon le quotidien, ""hermétiques"" au Front national qui tente pourtant de les séduire par son ""patriotisme économique"". Même le collectif Audace à destination des jeunes patrons ou le cercle Cardinal qui entend regrouper les chefs d'entreprise derrière Marine Le Pen peinent à décoller. Et ce, même si le FN insiste sur le ""nombre supérieur à la moyenne de patrons"" présents sur ses listes aux régionales. Au final, pour Pierre Gattaz, le programme économique du FN ""ressemble à celui de l'extrême gauche. (...) Extrême droite, extrême gauche, c'est la même chose: Mélenchon-Le Pen, même combat. En 1981, ça nous a mis dans le mur pendant deux ans. Ne recommençons pas."" ""S'il est si sûr de lui, qu'il vienne débattre avec moi, a répondu Marine Le Pen. Mais il ne le veut pas car il n'a rien à dire et utilise des arguments caricaturaux"", a-t-elle ajouté. Pour Pierre Gattaz, la montée du FN illustre ""un malaise"" que les autres partis politiques doivent comprendre. Sa solution? ""Régler les problèmes de sécurité, de chômage"" et ""en redonnant de l'espoir aux Français"". À lire : Régionales: La Voix du Nord prend position contre le FN, Marine Le Pen menace" Gattaz taille en pièces le programme du FN -1 "Vers une jurisprudence Valérie Trierweiler? Mis à mal par les rumeurs faisant état d'une liaison entre le président de la République et compagnon, François Hollande et l'actrice Julie Gayet, le statut de ""Première dame"", qui n'existe pas officiellement en France, pose une nouvelle fois question. Le dispositif, plutôt léger jusqu’à Danielle Mitterrand est monté en puissance depuis Bernadette Chirac. Aujourd’hui, Valérie Trierweiler dispose d’un bureau à l’Elysée, de quatre collaborateurs, d’officiers de sécurité et du service de chauffeurs de la présidence de la République. Est-ce normal? ""Il ne faut pas qu'il y ait de première dame, c'est fini"", répond mardi matin le patron des sénateurs PS, et proche du chef de l'Etat, François Rebsamen qui condamne sans réserve ce statut de première dame. ""Il y a une réflexion que doit avoir le président de la République sur le rôle et la place de la personne avec laquelle il vit, ce qu'on appelle, parce c'est le cas, la première dame de France"", estime ainsi le maire de Dijon, sur RTL. ""C'est un modèle qui nous est imposé par les Etats-Unis mais auquel il n'y a pas de réponse française"", tempère l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. ""Et ce n'est pas en période de crise qu'il faut y remédier"". NKM s'interroge sur le voyage à venir aux Etats-Unis Un avis partagé par la candidate UMP à la mairie de Paris Nathalie Kosciusko-Morizet. ""Il y a le choix entre un vrai statut, comme aux Etats-Unis"", où la première dame ""est dans le protocole"", analyse l'ancienne ministre sur Europe 1, et puis ""ne rien avoir"", ""pas d'existence officielle"" et donc ""pas besoin d'avoir un cabinet, un site Internet, des activités"". ""Je suis pour cette solution-là"", tranche NKM. Justement, à propos de Valérie Trierweiler et François Hollande, ""les Français ont le droit de savoir si dans un mois, quand il ira aux Etats-Unis voir Obama, il sera avec elle, avec une autre ou personne"", insiste-t-elle. ""Son conjoint doit rester au maximum dans l'ombre, vivre sa vie comme il l'entend, garder son travail, bénéficier d'une protection pour éviter une pression éventuelle sur lui. Faire en quelque sorte comme les choses se passent en Allemagne"", défend, de son côté, le député PS de l'Aisne René Dosière. ""Ainsi, on arrivera à la plus forte séparation de la vie publique et de la vie privée, et on aurait une présidence plus simple et plus modeste"", conclut-il. Une présidence normale en quelque sorte." Le statut (inexistant) de la première dame en question -1 "Après avoir tenu un discours à l'occasion du congrès du Front national ce samedi, à Lille, Steve Bannon a accordé un entretien exclusif à BFMTV. L'ex-conseiller de Donald Trump n'a pas tari d'éloges à l'encontre de la dirigeante du Front national qu'il rencontrait pour la ""première fois"". ""Un grand honneur"", a-t-il dit. Interrogé sur ce qu'il pensait de Marine Le Pen, Steve Bannon a affirmé qu'il la trouvait ""formidable"". ""Marine Le Pen est l’une des meilleures leaders politiques du monde, en particulier chez les populistes. Ce mouvement qui est en train de se répandre comme on l’a vu avec l’élection de Donald Trump aux États-Unis, ce week-end en Italie... Et ça a commencé en Hongrie et en Pologne"", a-t-il ajouté, précisant qu'il ""avait envie de la rencontrer depuis longtemps"". Et l'ancien responsable du site ultra-conservateur Breitbart News de poursuivre en indiquant que Marine Le Pen ""dirige un grand parti politique et est très impliquée dans ce qu'elle fait"". ""C’est le deuxième parti politique en France et, clairement, ils vont se battre pour tenter de prendre le leadership dans le pays ces prochaines années face à Emmanuel Macron et son parti"", a-t-il assuré. ""Marine Le Pen et Marion Maréchal-Le Pen sont sur deux voies différentes"" Celui qui affirme avoir apporté de ""nouveaux concepts"" au Front national lors de sa prise de parole a également évoqué Marion Maréchal Le Pen qui ""est venue au congrès des conservateurs américains"" et qui ""a fait un discours fabuleux"". ""Mais Marion Maréchal-Le Pen va dans une autre direction. Elle essaye de lancer une université, de construire quelque chose pour former les jeunes à comprendre le management en politique, la philosophie de la politique, en lien avec des basses culturel judéo-chrétienne, peut-être pas une base religieuse. Donc ce que je comprends, c’est qu’elle se base hors de la politique et fait quelque chose de plus culturel. Donc je pense qu’elles (Marine Le Pen et Marion Marechal Le Pen, NDLR) sont sur deux voies différentes"", a-t-il conclu." "Pour Steve Bannon, ""Marine Le Pen est l'une des meilleures leaders du monde"" chez les populistes" -1 "Sa position de troisième homme dérange. A moins d'une semaine du premier tour de la primaire à droite, François Fillon progresse dans un nouveau sondage publié ce mardi. Mais à mesure que son poids dans la course à la primaire s'accentue, l'ancien Premier ministre est pris pour cible par ses adversaires avec plus de virulence. Des attaques orchestrées principalement par Jean-François Copé. Invité de Ruth Elkrief lundi soir sur BFMTV, le député de Seine-et-Marne a dressé un portrait peu glorieux de celui qui s'opposait à lui pour la présidence de l'UMP en novembre 2012. ""On a beaucoup parlé de Sarkozy et on a oublié un petit détail: en ce qui concerne François Fillon, cette idée d’avoir cette posture… c’est en fait une imposture!"", a estimé Jean-François Copé. ""Le quinquennat, c'est Sarkozy-Fillon"" ""Car en réalité François Fillon a été le Premier ministre de Nicolas Sarkozy pendant cinq ans, de la première à la dernière minute, donc il ne peut pas dire ‘j’étais pas là, j’étais ailleurs’. Ils ont fait ensemble, donc le quinquennat, c’est Sarkozy-Fillon"", a-t-il insisté. Ce mardi matin, sur France 2, il a réitéré son propos, bien décidé à confronter François Fillon à son quinquennat. ""La vie n'est pas une page blanche. On ne peut pas être et avoir été"", a-t-il estimé. ""Quand je vois François Fillon donner le sentiment qu'il n'était pas là pendant le quinquennat précédent, qu'il va faire tout à fait différemment, comment le croire?"", a-t-il ajouté, attribuant la défaite de la droite en 2012 à Nicolas Sarkozy et son ancien Premier ministre. Dernière ligne droite Des déclarations qui contrastent avec celles de Nicolas Sarkozy, qui tente quant à lui de tirer profit de la progression de François Fillon pour contrer Alain Juppé. ""Quand j'ai vu le deuxième débat, j'ai compris pourquoi je l'avais choisi comme Premier ministre"", avait lâché l'ancien chef de l'Etat après ce rendez-vous le 5 novembre. La course à la primaire entre dans sa dernière ligne droite, et la prochaine étape, celle des ralliements, est dans la tête de tous les candidats." A la veille de la primaire, Copé s'acharne sur Fillon -1 """Centres-villes livrés à des émeutiers"", ""saccages"" et ""policiers blessés"": ""la dure réalité tranche avec votre discours de satisfaction quant au résultat et à l'efficacité de l'état d'urgence"", a lancé mercredi Marion Maréchal-Le Pen, à l'occasion des débats sur la troisième prorogation de ce régime d'exception. ""Vous n'avez de cesse de rendre hommage à nos forces de l'ordre. Qu'attendez-vous pour les protéger réellement?"", a ajouté l'élue FN du Vaucluse, au lendemain de la mobilisation de policiers pour dénoncer une ""haine anti-flics"", à laquelle elle participait. Bernard Cazeneuve a levé le ton pour lui répondre, reprochant à la benjamine de l'Assemblée de venir ""donner des leçons de fermeté et de sécurité"" et aux élus FN d'avoir voté contre les lois antiterroristes notamment. ""Votre présidente de parti a demandé hier (mercredi) ma démission"", mais ""compte tenu de ce que sont ses actes, ses propos, compte tenu aussi de ce que sont les propos manipulatoires de toutes les organisations d'extrême droite"", ""non seulement je ne démissionnerai pas, mais je combattrai ce que vous faites et ce que vous dites"", a-t-il tonné. Gilbert Collard est ensuite monté au créneau, trouvant le ministre ""pas à la hauteur de l'état d'urgence"". ""Le vêtement est trop grand pour vous, et vous disparaissez sous les loques de l'état d'urgence"", a clamé l'élu du Gard, expliquant aussi que les lois antiterroristes sont à ses yeux ""liberticides"" et ""ne protègent pas"". ""Vous êtes un gouailleur"" Il a aussi reproché au ministre, qu'il a rebaptisé ""l'homme du désordre"", de ne pas avoir porté plainte contre la CGT après une affiche sur les violences policières, ne pas avoir dissous ""les organismes violents"" ni ""empêché l'imam de Brest de prêcher sa haine"". ""Vous êtes un avocat qui ne connaît pas le droit"" et ""un gouailleur"", a riposté Bernard Cazeneuve, rappelant la législation restrictive permettant la dissolution de groupes violents. Gilbert Collard a réfuté ces arguments et renchéri: ""Evitez de donner des leçons de droit quand elles vous reviennent comme une petite fessée"". Le Parlement a finalement adopté une prolongation de l'état d'urgence post-attentats, cette fois pour deux mois. Les deux élus FN se sont abstenus. À lire : Manifestations: Cazeneuve appelle la droite à cesser la ""démagogie"" à la Trump Cazeneuve appelle la droite à cesser la ""démagogie"" à la Trump Si la droite a voté pour, elle a aussi multiplié les critiques à l'égard du gouvernement. Les députés LR, qui reprochent depuis plusieurs semaines au gouvernement de laisser ""la chienlit s'installer"", ont persisté et demandé jeudi davantage ""d'interdictions de manifestations"" et ""d'assignations à résidence"". Face à ce procès en laxisme, Bernard Cazeneuve a rétorqué qu'il ne pouvait, lui, ""puiser son inspiration chez Donald Trump"", appelé à cesser toute ""démagogie"" et martelé que ""c'est dans la force du droit que l'Etat puise son autorité"". Après le Sénat, les députés ont voté à leur tour, jusqu'à fin juillet, cette prolongation, par 46 voix contre 20 et deux abstentions pour assurer la sécurité de l'Euro 2016 de football et du Tour de France cycliste. À lire : Le Parlement adopte une troisième prolongation de l'état d'urgence post-attentats, jusqu'à fin juillet" Echange tendu entre Cazeneuve et le FN à l'Assemblée -1 "Ils ont sauté le pas. Le ministre de l'Action et des comptes publics Gérald Darmanin, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Transition écologique Sébastien Lecornu et le député Constructif Thierry Solère, annoncent dans le Journal du dimanche avoir adhéré à la République en marche. Gérald Darmanin a adhéré via internet, samedi matin, Sébastien Lecornu et Thierry Solère dans la soirée. Tous trois appartenaient aux Républicains avant leur exclusion fin octobre. Solère s'intéresse à ""la reconstruction du pays"" ""Le moment qui m'a fait basculer, c'est quand Laurent Wauquiez a évoqué le 'grand remplacement culturel' confie au JDD Gérald Darmanin. ""On ne peut pas simplement dire qu'on n'est pas d'accord avec ça. Il faut le combattre"", ajoute-t-il. Sébastien Lecornu s'inquiète lui de cette droite qui ""est la résurgence d'une vieille droite que le gaullisme avait su tenir à l'écart pendant toute la Ve République et qui revient au galop."" ""Je ne veux pas mettre mon énergie à reconstituer de vieilles formations politiques. Je veux la mettre à la reconstruction du pays"", se justifie Thierry Solère. Cette décision vient conclure des semaines de confusion, à l'issue desquelles Les Républicains avaient finalement ""exclu"" le 31 octobre les quatre ministres et responsables constructifs. Ils avaient également ""acté le départ"" d'Edouard Philippe. Le Premier ministre a choisi, lui, de rester sans parti. Castaner ""fier"" de l'adhésion des trois ex-LR Au moment d'adhérer à LaREM, Gérald Darmanin, Thierry Solère et Sébastien Lecornu ont prévenu Edouard Philippe et Christophe Castaner. Le nouveau délégué général de LaREM a fait part de sa satisfaction sur Twitter samedi soir: La force d' @enmarchefr c'est de rassembler ceux qui veulent transformer vraiment la France. Fier de voir @GDarmanin @SebLecornu et @solere92 s'engager à nos côtés. https://t.co/ukyqKbYjR6 — Christophe Castaner (@CCastaner) November 25, 2017 Cette décision vient conclure des semaines de confusion, à l'issue desquelles Les Républicains avaient finalement ""exclu"" le 31 octobre les quatre ministres et responsables constructifs. Ils avaient également ""acté le départ"" d'Edouard Philippe. >> Retrouvez Thierry Solère ce dimanche midi dans BFMPolitique" Darmanin, Solère et Lecornu adhèrent à La République en Marche -1 "Jean-Luc Mélenchon a accusé lundi matin, au micro de Jean-Jacques Bourdin, BFMTV de partialité dans les temps de parole pendant la campagne des élections municipales. Ces accusations sont mensongères comme en font foi les relevés de temps de parole communiqués au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, avant les premier et second tours de ces élections. Le CSA a d’ailleurs validé ces chiffres sans faire de remarque. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" Accusations de Mélenchon contre BFMTV: les vrais chiffres du temps de parole -1 "La loi sur le non-cumul des mandats est mal engagée. Ce mercredi, la commission des Lois du Sénat a rejeté le projet de loi. Le texte interdit le cumul d'un mandat parlementaire avec un mandat d'exécutif local. Vingt-quatre sénateurs ont voté contre les deux textes du gouvernement, un projet de loi organique et un projet de loi ordinaire, 16 ont voté pour, tandis que trois se sont abstenus. Les deux textes ont été votés par les députés au mois de juillet, par 300 voix sur 577. Dans le détail, au Sénat, l'ensemble de la droite, UMP et UDI-UC ont voté contre, ainsi qu'à gauche le RDSE à majorité PRG. En revanche, une grande partie des socialistes, le CRC (communistes) et les écologistes ont voté pour. Les trois abstentions sont celles de socialistes. Le groupe socialiste partagé Le groupe socialiste au Sénat s'est toujours montré très partagé sur ce projet, son président, François Rebsamen, demandant ainsi une exception à la règle du non-cumul pour les sénateurs, en tant que représentants des collectivités territoriales. Cette solution avait été explicitement exclue mardi par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, entendu par la commission des Lois sénatoriale. Par ailleurs, la commission a voté un amendement du socialiste Gaëtan Gorce prévoyant que le montant des indemnités des élus serait de toute façon limité à l'indemnité parlementaire, afin de déconnecter le débat entre cumul des mandats et indemnités des élus. Le débat en séance commencera mercredi prochain." Non-cumul des mandats : le texte rejeté en commission au Sénat -1 "Gérard Collomb veut donc reprendre son histoire lyonnaise. Dans un entretien publié ce mercredi par L'Express, mais dont des extraits ont déjà circulé, il a annoncé sa volonté d'être candidat à la mairie de Lyon aux Municipales de 2020. Pour ce faire, il compte quitter ses fonctions de ministre de l'Intérieur au sortir des Européennes du 26 mai prochain. Nos éditorialistes Laurent Neumann et Christophe Barbier ont analysé la nouvelle. > ""Il pose une jurisprudence"" ""La vérité c’est que depuis le premier jour où il est entré au ministère de l’Intérieur, il pense à un retour à Lyon. C’est donc, d’une certaine manière, un vrai scoop que nous livre L’Express mais ce n’est pas une surprise de la part de Gérard Collomb. Et puis, ça pose quand même une jurisprudence pour tous les autres ministres parce que Gérard Collomb n’est pas le seul à vouloir aller aux Municipales. On cite monsieur Benjamin Griveaux peut-être pour Paris, monsieur Castaner pour Marseille, c’est encore flou mais ceux-là savent désormais qu’ils devront quitter le gouvernement après les Européennes. Ça veut dire qu’il y aura sans doute un gros casting après les Européennes."" > ""Il est la vigie du macronisme"" ""Le secret pour partir c’est de s’en aller, dit un vieux proverbe lyonnais. C’est déjà ça la raison pour Gérard Collomb, il n’est pas un déçu du macronisme, il en est plutôt une vigie. Et en effet, il alerte le président de la République sur le manque d’humilité, et ‘on en fait trop contre les retraités’. Il veut se placer un peu en ‘Tonton Gérard’ qui va aider le jeune Emmanuel. Et il l’a fait et d’ailleurs il reste optimiste dans cette interview puisqu’il explique que pour les résultats de la politique économique, c’est comme pour la bouteille de ketchup. Vous tapez dessus, rien ne vient et puis au bout d’un moment, tout descend ! Et il dit que les résultats vont venir comme ça, en fin de quinquennat, brutalement. Mais le ketchup, ce n’est pas très lyonnais comme cuisine.""" "EDITO - Son retour à Lyon? ""Collomb y pense depuis le 1er jour""" -1 "Une déception. Après l'annonce du départ de Nicolas Hulot, 85% des Français estiment que l'action du gouvernement n'est pas à la hauteur des enjeux environnementaux, selon le sondage Elabe ""L'Opinion en direct"" pour BFMTV. Un constat partagé également par les électeurs d'Emmanuel Macron au premier tour (71%). Et les sondés semblent résignés sur la question: car 65% d'entre eux estiment que la place de l'environnement sera inchangée dans la politique du gouvernement une fois le ministre parti, selon notre étude. Ils sont 30% à penser que sa démission signifie au contraire un affaiblissement des enjeux environnementaux dans l'agenda politique du gouvernement. L'environnement n'est pas une priorité Pourtant, l'environnement est loin d'être la préoccupation première des Français: en cette période de rentrée scolaire, 37% citent le pouvoir d'achat, 31% la santé et 28% les retraites parmi les sujets qui leur importent. L'environnement n'arrive qu'en quatrième position, cité par 24% des personnes sondées. Nicolas Hulot parti, faut-il le remplacer à son poste ou bien envisager un remaniement plus large? La question divise: 52% des personnes interrogées pensent qu'Emmanuel Macron devrait effectuer un remaniement d'ampleur. Une opinion plus nettement partagée encore par les électeurs de Jean-Luc Mélenchon (65%) et de Marine Le Pen (63%). Les électeurs d'Emmanuel Macron, eux, sont 65% à trouver que le ministre doit être remplacé poste pour poste. Le remaniement, annoncé après le départ de Nicolas Hulot par Edouard Philippe, pourrait intervenir dès jeudi." Pour 2 Français sur 3, le départ de Nicolas Hulot n'aura pas d'effet sur la politique environnementale -1 """Je constate une incohérence totale du gouvernement en matière de fiscalité"", a déclaré José Bové, député européen d'Europe-Ecologie-les-Verts, à Jean-Jacques Bourdin. Plus précisément au sujet des taxes dites écologiques, le célèbre moustachu demande une rencontre formelle entre ""Europe-Ecologie-les-Verts et le Premier ministre Jean-Marc Ayrault"" pour définir un calendrier clair. Néanmoins, José Bové estime que ""l'écotaxe, discutée dès le Grenelle de l'environnement de 2009, est une bonne chose sur le principe, mais s'ajoute à beaucoup d'autres taxes. C'est imcompréhensible pour les gens et ce sont les consommateurs, les entreprises, les agriculteurs qui vont payer"", a-t-il expliqué. ""La souveraineté alimentaire est un droit fondamental"" Et le député européen, toujours interdit de sol américain pour s'en être pris aux intérêts de McDonalds, ne va pas arranger ses relations avec l'Oncle Sam. ""Quand Obama appelle Hollande c'est de la com'"", réagit-il à propos de l'affaire d'espionnage de la NSA. ""C'est indécent, il s'agit d'un contrôle innaceptable"". Mais José Bové est surtut vent debout contre les accords de libre-échange entre l'Union européenne et les  Etats-Unis en ce moment en négociation. ""Personne n'a vu le texte à part les 5 pages données par le président Barroso"", s'insurge-t-il. ""Je demande à François Hollande de dire non à ce texte"" qui doit être ratifié par l'ensemble des membres pour être validé, explique José Bové. ""La souveraineté alimentaire est un droit fondamental"", martèle le député qui craint notamment une importation massive de boeufs hormonés." "José Bové: ""l'écotaxe est une bonne chose...""" -1 "Un de moins dans la compétition. Chenva Tieu, candidat à la primaire UMP à Paris, a annoncé vendredi son retrait après avoir été déclaré inéligible pour un an par le Conseil constitutionnel, en raison du rejet de son compte de campagne pour les législatives de 2012. ""Cette décision me retire ipso facto de la campagne des primaires de l'alternance à la mairie de Paris"", constate Chenva Tieu dans un communiqué. Le candidat ne pourra pas non plus conduire la liste de l'UMP dans le XIIIe arrondissement comme il le projetait. Secrétaire national du principal parti d'opposition, Chenva Tieu était l'un des cinq rivaux se disputant l'investiture de l'UMP pour les municipales de mars 2014 dans la capitale (avec Pierre-Yves Bournazel, Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-François Legaret, Franck Margain). Paiements directs de certains frais Il avait été candidat aux législatives de 2012 dans le Xe arrondissement. Mais son compte a été rejeté en janvier par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, en raison notamment de paiements directs de certains frais, au lieu de passer par un mandataire financier. ""Eu égard, d'une part, au caractère substantiel de l'obligation méconnue, dont Chenva Tieu ne pouvait ignorer la portée, et, d'autre part au montant et à la part des dépenses ainsi acquittées, il y a lieu"", en application du code électoral, ""de prononcer l'inéligibilité de Chenva. Tieu à tout mandat pour une durée d'un an à compter de la date de la présente décision"", a estimé le Conseil constitutionnel dans sa décision. Chenva Tieu souligne dans son communiqué ""qu'à aucun moment le Conseil constitutionnel ne met en doute (sa) probité ni l'honnêteté de (ses) comptes de campagne"". ""Ils ont été totalement transparents, chaque euro dépensé ayant été justifié"". À LIRE AUSSI: >> Le Paris de Chenva Tieu, candidat à la primaire de Paris (UMP), Paris est à vous >> Primaires UMP à Paris: prolongation du délai d'inscription >> Notre dossier sur les élections municipales de 2014" Chenva Tieu, déclaré inéligible, se retire de la primaire UMP à Paris -1 "Emploi, classes moyennes, dissolution... Les auditeurs et téléspectateurs de RMC et BFMTV ont été nombreux à vouloir poser une question à Alain Juppé, candidat à la primaire de l'UMP pour la présidentielle de 2017. Il était l'invité de Jean-Jacques Bourdin mardi matin. Voici l'essentiel des questions auxquelles il a répondu. > Luana, 24 ans, diplômée et sans emploi, sur le chômage des jeunes ""Je n'ai pas de réponse particulière mais une réponse générale: il faut redonner confiance dans les acteurs économiques pour que l'activité reprenne. J'ai proposé une série d'aide aux entreprises car ce sont elles qui créent de l'emploi: il faut baisser le coût du travail, assouplir les règles comme les 35 heures. Enfin, le code du travail doit être simplifié par la négociation. Il faut harmoniser notre fiscalité, et aussi revoir notre système de formation: trop de jeunes se précipitent dans des filières longues qui n'ont aucun débouché (...)"". ""La réponse n'est pas d'obliger les chefs d'entreprise à embaucher, mais d'avoir une activité pour se développer et embaucher. C'est une politique d'ensemble qu'il faut avoir."" .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } > Gaëlle, 42 ans, cadre commerciale, sur les classes moyennes ""Aujourd'hui, on assiste à un bombardement discal sur les classes moyennes, on a franchi un seuil de tolérance. Ma priorité, c'est d'alléger le poids du prélèvement fiscal sur les classes moyennes, ce qui suppose un allègement des dépenses publiques. Le principal poste, ce sont les salaires: il faut cesser d'augmenter le nombre de fonctionnaires. Il y a aussi des réformes de structure à faire: il faut amener l'âge de la retraite à 65 ans et inciter les demandeurs d'emploi à chercher plus activement du travail, par une dégressivité des indemnités."" .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } > Patrick, 54 ans, ingénieur, sur la ligne d'Alain Juppé ""Je ne suis pas centriste, je suis gaulliste, européen et libéral. Je crois en la liberté d'entreprendre, mais je suis aussi attaché à un certain modèle social. Est-ce un discours 'bobo centriste'? Je ne le pense pas. J'ai aussi défini mes idées sur l'immigration: il faut être impitoyable sur l'immigration illégale, il faut la contrôler, il faut encadrer l'immigration économique par un vote annuel du Parlement sur un système de quotas, il faut réformer le droit d'asile, et enfin prendre des mesures pour que les décisions de quitter le territoire français soient appliquées. Ce n'est pas un discours filet d'eau tiède!"" .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } > Marie, 55 ans, mère au foyer, sur la dissolution ""Je ne crois pas à une dissolution. Chaque fois qu'un gouvernement a essayé pour se sauver de manipuler un mode de scrutin, il s'est planté! (...) Ce n'est pas en manipulant le mode de scrutin qu'on échappe à la pression populaire. Mais je ne crois pas que les députés PS voteront la censure, sinon ils prendront la raclée du siècle. Nous en 1997, tous les sondages nous donnaient gagnants! Aujourd'hui, ils sont sûrs de perdre. Et même avec une cohabitation, je ne pense pas que monsieur Hollande puisse remonter en popularité aujourd'hui. Et s'il y avait cohabitation, moi, je n'irai pas. Je ne veux pas aller dans un système où la politique que je pense nécessaire serait paralysée par la cohabitation. J'en ai fait l'expérience en tant que ministre des Affaires étrangères, et en tant que ministre du Budget. Je préfère la clarté."" .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" "Juppé face aux auditeurs: ""je ne suis pas un bobo centriste""" -1 """Le gouvernement est toujours sur la même ligne, malheureusement rien n'a changé"", a déploré mercredi le collectif des zadistes du site de Notre-Dame-des-Landes, sortant d'une réunion avec Nicolas Hulot. Plus tôt dans l'après-midi, le Premier ministre avait prévenu qu'en l'absence de validation de projets individuels, les occupants de la ZAD seraient évacués. ""Les occupants illégaux quitteront les lieux car force doit rester à la loi"", avait dit Edouard Philippe devant l'Assemblée nationale. ""Nous avons dit aux occupants illégaux qu'ils pouvaient rentrer dans la légalité. Ça veut dire quoi? Ça veut dire donner son nom"", avait-il ajouté. ""On ne cherche pas à rester dans l'anonymat, c'est un faux problème"", ont rétorqué les porteurs de projets à l'issue d'une réunion présidée par le ministre de la transition écologique Nicolas Hulot, à la préfecture de Nantes. ""Aucune ligne n'a bougé. C'est clair que les lignes n'ont pas bougé du tout"", les ""exigences posées"" par le gouvernement restant les mêmes, a déclaré à la sortie de la préfecture Marcel Thébault, l'un des quatre agriculteurs historiques de NDDL et un des membres de la délégation. ""Aucun délai ni quoi que ce soit"" Selon lui, le gouvernement n'a pas proposé de ""recul du délai ni quoi que ce soit"". ""On avait l'idée de venir voir comment les choses bougeaient pour avoir du grain à moudre et chercher la sérénité"", a-t-il observé avec regret. Trois mois après l'abandon du projet d'aéroport, cette réunion cruciale, proposée par Mme Klein et rapidement acceptée par les occupants de la ZAD, visait à permettre de trouver une issue au conflit, au dixième jour d'opérations de gendarmerie sur le site de 1.650 hectares, marquées par des heurts entre opposants et forces de l'ordre. La réunion a duré plus de deux heures. La délégation était composée de huit opposants à l'ex-projet d'aéroport, dont trois représentants de la ZAD. La venue de Nicolas Hulot avait été annoncée dans la matinée." NDDL: les zadistes sortent déçus de leur rencontre avec Hulot -1 """Ca sent la panique dans les rangs"". Invité à réagir ce lundi, sur BFMTV et RMC, aux attaques du clan Sarkozy dont il est l'objet, qui considèrent notamment qu'il est responsable de la défaite de l'ex-président en 2012, mais aussi à l'appel signé par 165 élus qui dénoncent le ""retour opportuniste"" du président du MoDem, François Bayrou a estimé que ""lorsque l'on se met à tirer des dernières cartouches comme cela, c'est que l'on est tellement mal qu'on fait au bout du monde un peu n'importe quoi"". ""Ca sent la panique dans les rangs"", a-t-il ajouté. ""Clarifions les choses, le responsable de l'entrée de François Hollande à l'Elysée, il n'y en a qu'un, c'est Nicolas Sarkozy"", a-t-il lancé. ""C'est Nicolas Sarkozy, par sa pratique, sa manière d'être, ses attitudes, et ses gestes, qui a convaincu 3 millions de Français qui n'étaient pas de gauche, d'empêcher qu'il soit renouvelé dans son mandat"", a fait valoir François Bayrou, estimant que les signataires de l'appel ""se trompent profondément"". ""Ce que les Français aiment dans la candidature d'Alain Juppé, c'est qu'il est capable d'élargir la base qui va le soutenir, de faire en sorte qu'il ne soit plus un président d'affrontement, de présenter des réformes fortes, et cependant de ne pas être dans la brutalité"", a également estimé le maire de Pau." "Attaques du clan Sarkozy: ""Ca sent la panique"", estime Bayrou" -1 "La ministre déléguée chargée de la Famille, Dominique Bertinotti, a indiqué mardi sur RTL qu'elle n'assisterait pas au premier mariage homo célébré en France, jugeant préférable de rester à l'écart d'une cérémonie ""de l'ordre de l'intime"". ""Je ne serai pas à Montpellier"" où Vincent et Bruno doivent devenir mercredi le premier couple marié homosexuel, conformément à la nouvelle loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples de même sexe. ""Nous avons présenté avec Christiane Taubira cette loi. Elle a longuement été discutée devant le Parlement, elle a été votée, le conseil constitutionnel l'a validée. Maintenant elle s'applique et nous rentrons dans l'ordre de l'intime"", a expliqué la ministre. Dominique Bertinotti, qui n'a pas commenté la présence annoncée du  porte-parole du gouvernement, Najat Najat Vallaud-Belkacem, a dit souhaiter qu'il y ait désormais des mariages homosexuels qui se fassent ""le samedi"", de la même manière que sont célébrées les unions hétérosexuelles. A LIRE AUSSI: >> Le tout premier mariage homosexuel célébré mercredi à Montpellier >> Vincent et Bruno, futurs premiers mariés: ""Un mariage d'amour"" >> Premier mariage homo dans ""Plus belle la vie"" >> Mariage homo: Barjot appelle ""à ne pas perturber les cérémonies"" >> Mariage homo: une majorité de Français contre l'abrogation de la loi" Premier mariage homosexuel: Dominique Bertinotti n'en sera pas -1 "C'est un fait, les incidents du week-end ont remis les banlieues dans le débat, à deux mois de l'élection présidentielle. A la sortie de la réunion qui a vu se rencontrer, à leur demande, des associations antiracistes avec le gouvernement, Bruno Le Roux a lancé un ""appel au calme"" et ""à la confiance dans la justice"". Le ministre de l'Intérieur a condamné dans le même élan les violences de Bobigny, où une manifestation en soutien à Théo a dégénéré en multiples dégradations, et à Argenteuil dans le Val-d'Oise. Bernard Cazeneuve a, de son côté, évoqué L'émotion légitime"" suscitée par l'affaire Théo. Puis ajoutant immédiatement que de drame ""ne saurait en rien justifier"" ces ""violences inacceptables"". Etaient reçues notamment à Matignon lundi les associations antiracistes SOS Racisme, la Licra et la Ligue des droits de l'Homme (LDH). ""Nous avons articulé cette rencontre autour de la question centrale du respect. (...) D'abord pour les forces de sécurité qui agissent dans le cadre républicain, qui sont contrôlées dans ce cadre républicain quand il y a des manquements. Et puis le respect qu'il doit y avoir aussi de la part de la population"", a expliqué Bruno Le Roux à BFMTV. ""Le gouvernement a-t-il pris la mesure du problème?"" Du côté des associations, le scepticisme règne. Le problème est selon elle plus profond. La réponse du gouvernement n'est pas à la hauteur. ""Nous avons rencontré un gouvernement qui se repose sur un bilan dont il semble très satisfait. Nous en venons à nous demander s'il a vraiment pris la mesure de la gravité des actes qui ont été commis et ce que ça révèle de malsain et toxique au sein des forces de police, au sein même de notre pays"", expose Pierre Tartakowsky, président de la ligue des Droits de l'Homme. Pour certaines associations, les dérives ont pris un caractère raciste et sexuel. ""Oui, il y a u problème avec une certaine partie de la police nationale. Quand il y a un problème, il faut l'évoquer. Non pas, pour accuser la police qui est soumise à des tensions extrêmement fortes dans le contexte de terrorisme dans lequel nous vivons, mais pour faire en sorte que les choses s'améliorent. Où tout cela mène-t-il? Cela mène à de la tension qui n'est bonne pour personne"", souligne Dominique Sopo, président de SOS Racisme. Les associations réclament la mise en place de certaines mesures comme la généralisation des caméras piéton et la mise en place des récépissés de contrôle d'identité. Le but serait d'une part de dissuader les policiers de commettre des actes injustifiés et, d'autre part, de limiter les ""contrôles au faciès"". Les associations souhaitent être à nouveau reçues pour porter ces revendications." Affaire Théo: le gouvernement ne convainc pas les associations antiracistes -1 "Vendredi sur BFMTV, Christiane Taubira l'a admis elle-même: elle ne vient pas parler dans les matinales par hasard. Si la garde des Sceaux était là vendredi, c'était pour attirer l'attention du public et de l'exécutif sur sa réforme de la justice des mineurs, qui n'a toujours pas été présentée au Parlement. ""Le gouvernement s'était engagé à le faire au premier semestre 2015, je suis la première à déplorer que ce ne soit pas encore fait"", a-t-elle averti. Et de menacer: ""Si on ne fait pas ça, c'est un aveu d'impuissance, et moi je n'assumerai pas"". Mais pourquoi ce texte tarde-t-il tant à être inscrit à l'ordre du jour du Parlement, obligeant la ministre à distribuer les menaces? Officiellement, le calendrier parlementaire de 2015 est déjà plein. Favorisant l'approche éducative pour les mineurs délinquants plutôt que la prison, le projet de loi embarrasse l'exécutif. Le texte pourrait prêter le flanc aux accusations de ""laxisme"" chères à la droite, à quelques mois des élections régionales. La personnalité qui l'incarne, très politique, attise les susceptibilités. Mais les attaques de la droite, qui en a fait une cible privilégiée, n'effraient pas la garde des Sceaux, qui rend coup pour coup. A gauche aussi, elle a des ennemis. On lui connaît une relation compliquée avec Manuel Valls depuis longtemps: à l'arrivée de ce dernier à Matignon, Christiane Taubira avait d'ailleurs préparé ses cartons. Face à Valls et Macron, Taubira apporte un équilibre Mais contrairement à Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Aurélie Filippetti, elle n'est pas partie car François Hollande a besoin d'elle au gouvernement. Appréciée à gauche, elle reste celle qui a défendu sa loi sur le mariage homosexuel, l'un des rares sujets de société auxquels François Hollande se soit attaqué. Face à un Manuel Valls et un Emmanuel Macron libéraux, Christiane Taubira apporte un équilibre – et tant pis si son discours est parfois rude envers l'Elysée et Matignon. L'exécutif se veut bienveillant, car il a besoin de reconquérir une partie de la gauche déçue. Et n'hésite pas à justifier les sorties de la ministre: ""Elle a raison de défendre ses textes"", dit un conseiller du président, cité par Europe 1. ""Elle est à sa place au gouvernement"", rassure de son côté Jean-Christophe Cambadélis. Son projet de loi devrait être engagé d'ici à la fin du quinquennat. Christiane Taubira est nécessaire, et le sait. Pourtant, dans le cœur de François Hollande, les sujets de société ont moins la cote. Le chef de l'Etat préfère parler d'économie et de sécurité. Après un début d'année marqué par les attentats, le budget de l'armée a été augmenté en avril dernier malgré la tendance générale à la rigueur. Celui de la Justice, en revanche, ne devrait pas connaître de telles mansuétudes. Mais pour l'instant, Christiane Taubira reste à la barre." Christiane Taubira met la pression sur l'exécutif -1 "Des blagues graveleuses, le FN qui veut lutter contre l'abstention et la ligue des droits de l'Homme qui s'engage dans la campagne... BFMTV.com vous résume la journée des municipales en cinq minutes chrono'. #Le coin des poètes, 1er acte Déjà en délicatesse avec la justice pour un litige qui l’oppose à son ex-compagne, Eric Raoult figure une nouvelle fois dans la rubrique faits divers. Le maire du Raincy (Seine-Saint-Denis) fait l’objet d’une plainte déposée par une ex-collaboratrice pour harcèlement moral et sexuel. L’élu lui aurait envoyé des messages à caractère intime du type: ""tes seins sont notés triple A"". Une blague qu’on aurait plutôt tendance à noter triple Z. #Le coin des poètes, 2e acte De son côté, Jean-Marie Le Pen se promène toujours à travers la France pour soutenir les candidats aux élections municipales. A Toulouse, en pleine séance de dédicaces, le président d’honneur du FN trouve en face de lui une certaine Peggy. Saisissant la perche à pleines mains, il lui glisse alors: ""c’est vous la cochonne?"" On ne se refait pas. Voir la vidéo du JDD: #Le FN veut lutter contre l’abstention... Pendant ce temps, Marine Le Pen entame la dernière ligne droite de sa campagne, avec un déplacement dans le Sud-Est. Et si l’abstention a la réputation de favoriser le Front national, sa présidente n’est pas de cet avis. ""L'abstention nuit au FN. Elle touche principalement les classes populaires, (notre) levier électoral. Mon rôle, c'est de mobiliser l'ensemble des électeurs, surtout lorsque nous sommes dans des villes où dix voix permettent de gagner"", a-t-elle assuré. #...Et la ligue des droits de l’homme contre le FN La Ligue des droits de l’Homme (LDH) s’engage dans la campagne des municipales. Non pas pour un candidat en particulier, mais contre un parti: le Front national. L’association a, lors d’un point-presse, appelé à barrer la route à Steeve Briois, le candidat frontiste à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais). ""Nous voulons contrer idéologiquement le FN en montrant sa dangerosité"" a notamment déclaré Alain Pruvot, président de la fédération départementale LDH du Pas-de-Calais. Des tracts ont ainsi été distribués aux habitants pour les sensibiliser à leur cause." Municipales J-12: Peggy la cochonne et coin des poètes -1 "En septembre 2015 sur France 2, Manuel Valls interrogé sur les tweets qui avaient accompagnés son passage à Des paroles et des actes, avait fustigé ""la politique spectacle"". Quelques mois plus tard, le Premier ministre semble avoir révisé sa copie puisqu'il sera l'invité samedi de Laurent Ruquier sur la même chaine dans l'émission On n'est pas couché. Si Manuel Valls s'y rendra pour la quatrième fois, c'est la première fois qu'un Premier ministre en activité participera à ce programme alors des personnalités comme François Fillon, Alain Juppé ou Nicolas Sarkozy refusent catégoriquement de s'y rendre à l'inverse de Nadine Morano - la polémique sur la ""race blanche"" -  ou de Jean-Luc Mélenchon. Manuel Valls sera ainsi interrogé pendant 1 heure 15 par les deux chroniqueurs de Laurent Ruquier, Léa Salamé et Yann Moix, habitués à chahuter leur interlocuteur. Le débat sur la déchéance de nationalité devrait occuper les esprits alors que l'on trouvera, outre les participants réguliers, notamment les écrivains Jean d'Ormesson et Patrick Rambaud, qui croque la vie élyséenne depuis Nicolas Sarkozy, autour du fauteuil occupé par Manuel Valls. S'adresser ""à tous les publics"" A Matignon, on a souligné l'intention du Premier ministre de ""parler de fond"" en ""s'adressant à tous les publics"", alors que l'émission est parfois critiquée pour mélanger les genres et incarner l'infotainment, le mélange de l'information et du divertissement. La même situation prévaut pour Le Petit journal de Canal+, à l'audience plus jeune, où le Premier ministre s'était rendu après les tueries jihadistes de novembre. Manuel Valls a aussi participé deux fois en 2015 au Grand Journal de Canal +. ""Comme régulièrement, le Premier ministre veut des espaces de pédagogie pour parler de fond en s'adresser à tous les publics"", a expliqué son entourage à l'AFP. ""Nous sommes un an après les attentats de janvier 2015, deux mois après ceux de novembre, il y a toujours un besoin d'explication, de débat"". De son côté, l'équipe de Laurent Ruquier assure au Figaro qu'aucune ""préparation en commun"" n'a été effectuée et que les questions n'ont pas été transmises aux équipes du chef du gouvernement. Récemment, Manuel Valls avait reçu pour une émission spéciale d'une heure BFMTV à Matignon avant de participer à une matinale allongée de deux heures sur Europe 1. Globalement en 2015, relève L'Opinion, le Premier ministre a participé à 7 ""JT de 20 heures"" et à 12 matinales radios..." Marathon médiatique: Valls ajoute On n'est pas couché à sa liste -1 "Manuel Valls sera en direct à partir de 8h30 ce mardi 3 juin sur BFMTV et sur RMC. Face à Jean-Jacques Bourdin, le Premier ministre tentera de défendre son action à la tête du gouvernemnet, alors qu'il est attendu sur tous les sujets qui font l'actualité dense de ces derniers jours. De la réforme pénale à la réforme territoriale, que Manuel Valls avait présentée comme son chantier majeur dès son discours de politique générale, le Premier ministre devrait aussi s'exprimer sur la crise de légitimité du président, après les résultats des européennes, mais aussi sur la crise à l'UMP, après le départ annoncé de Jean-François Copé. En direct sur BFMTV et sur RMC, Manuel Valls devrait aussi revenir sur le parcours de Mehdi Nemmouche, l'auteur présumé de la tuerie au Musée juif de Bruxelles." Manuel Valls mardi sur BFMTV et RMC -1 "Au croisement des élections européennes, moins d'une semaine après les annonces d'Emmanuel Macron et au terme de cinq mois de tensions sociales cristallisées autour du mouvement des gilets jaunes, le 1er-Mai apparaît comme le jour idéal pour les contestataires. Syndicats et gilets jaunes devraient donc se retrouver dans la rue ce mercredi. Sans oublier les formations politiques, dont certaines comme le PCF, la France insoumise ou l'UPR ont appelé à manifester. Jean-Luc Mélenchon et Manon Aubry dans la rue à Marseille Le chef de file des Insoumis défilera ce mercredi à Marseille, où il est député, aux côtés de la tête de file LFI pour les européennes Manon Aubry. Le défilé se tiendra de 10 heures à 12 heures. Olivier Faure et Raphaël Glucksmann en campagne Le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure sera à Châtellerault ce mercredi à 9h30, avec la tête de liste Raphaël Glucksmann et Flavien Cartier, lui aussi candidat. Marine Le Pen en meeting en Moselle Pas de Jeanne d'Arc cette année. En ce 1er-Mai, la présidente du Rassemblement national (ex-Front national) se trouvera à Metz avec Jordan Bardella, tête de liste du parti aux européennes, et l'ensemble des candidats, pour un ""grand banquet patriotique"". En revanche, comme chaque année, son père sera bien à 11h30 place des Pyramides à Paris, devant la statue de Jeanne d'Arc. François Asselineau avec l'UPR à Paris Le candidat malheureux à la présidentielle 2017 François Asselineau, tête de liste UPR aux européennes même s'il veut un ""Frexit"", défilera ce mercredi avec son parti à Paris. Il tiendra, lors d'un meeting de fin de cortège, un discours sur la place de la République. François-Xavier Bellamy en campagne à Pontoise La tête de liste LR pour les européennes ne sera pas dans la rue ce mercredi. Il continuera sa campagne à Pontoise, en région parisienne, à l'invitation des parlementaires de son parti." 1er-Mai: où seront les responsables politiques? -1 François Hollande a prôné mardi une « position coordonnée, commune » de l'Europe dans l'affaire d'espionnage d'institutions de l'Union européenne dont sont soupçonnés les États-Unis, après les révélations d'Edward Snowden. Le président français a précisé que son pays n'avait pas reçu de demande d'asile d'Edward Snowden, après l'annonce par le site WikiLeaks que l'informaticien américain demandait l'asile à 21 pays, dont la France. Edward Snowden est à l'origine des révélations sur l'existence de vastes programmes américains de cybersurveillance et d'espionnage de pays ou entités alliés, comme l'Union européenne ou la France. « Je pense qu'il est nécessaire que l'Europe ait une position coordonnée, commune, par rapport aux exigences que nous avons à formuler, aux explications que nous avons à demander », a dit François Hollande aux journalistes après une rencontre avec la présidente lituanienne. « Nous n'avons pas encore reçu de demande particulière de M.Snowden », a ajouté le chef de l'Etat quia avait déjà demandé que l'espionnage supposé « cesse immédiatement ». Hollande pour une position européenne commune sur l'espionnage -1 """Je n'ai peur de personne"". Fixée depuis lundi soir sur l'identité de sa principale adversaire, l'UMP Nathalie Koscuisko-Morizet, la candidate socialiste Anne Hidalgo est prête au combat pour emporter la mairie de Paris en 2014, dans la foulée de son mentor Bertrand Delanoë. ""Je suis engagée pour ma ville, pour Paris"", a affirmé mardi à BFMTV, Anne Hidalgo en marge de la présentation de son équipe de campagne qu'elle a voulu ""à l'image de Paris, paritaire et jeune"". Et ce n'est pas la désignation, au terme d'une primaire ""pas toujours sincère"", de NKM qui l'inquiète outre-mesure. ""Il n'y a pas eu de surprise, elle a toujours été la candidate officielle de l'UMP et ce vote n'a été fait que pour le confirmer"", a asséné la première adjointe socialiste. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Et comment compte-t-elle gagner le cœur des Parisiens? ""On a transformé cette ville en profondeur, on lui a redonné son honneur. Elle a retrouvé son dynamisme économique et culturel"", affirme celle qui entend clairement surfer sur les deux mandats de son prédécesseur. ""J'ai un bilan qui est celui de Bertrand Delanoë depuis 2001, assume-t-elle. Mais j'ai envie, forte de ce bilan, d'écrire une nouvelle page pour notre ville"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Nénamoins, si le parti socialiste fait corps derrière sa candidature, l'un des dossiers les plus chauds qui attend Anne Hidalgo sera la gestion des partenaires de la majorité, et notamment l'alliance avec le PC. Seul l'avenir dira si la candidate doit avoir peur de son propre camp. A LIRE AUSSI: >> Municipales à Paris: NKM - Hidalgo, le duel peut commencer >> Primaire UMP à Paris: Bournazel maintient l’existence de fraudes >> Municipales 2014: NKM désignée à Paris pour l'UMP >> Municipales à Paris: premier meeting pour Hidalgo mardi" "Municipales 2014: Hidalgo n'a ""peur de rien""" -1 "Agnès Thill, dont certains députés ont demandé à plusieurs reprises l'exclusion après des déclarations anti-PMA, a déclaré jeudi n'avoir reçu qu'une simple ""mise en garde"" de la part de son parti. Assistée d'un avocat, elle avait été entendue mardi par la commission des conflits de La République en marche. Agnès Thill dit se réjouir ""de demeurer membre du mouvement LaREM, dont (elle) partage et adhère à toutes les valeurs"", selon un communiqué. ""Je me suis engagée à faire attention à mes propos"", a précisé la députée de l'Oise, se félicitant que soit ""reconnu"" qu'elle n'est ""ni homophobe ni islamophobe"". Elle ""s'est engagée à ne pas réitérer de tels propos"" Dans un courrier qu'elle va envoyer à son président de groupe Gilles Le Gendre, elle demande désormais ""un débat apaisé et serein"" et prévient qu'elle déposera plainte en cas de ""nouvelle attaque"" de la part de ses collègues, notamment sur sa vie privée et sa religion catholique. Guillaume Chiche, un des députés LaREM qui avait plaidé pour son exclusion, a affirmé que sa demande restait ""intacte"". ""Je reste atterré par les déclarations d'Agnès Thill. J'espère que cette décision la fera grandir"", a-t-il ajouté. Les menaces, même judiciaires, ne m’empêcheront jamais de combattre les propos et actes #homophobes @ThillAgnes. Avec amertume, je prends acte de la décision du mouvement @enmarchefr et reste convaincu que tes déclarations méritent l’exclusion de notre groupe @LaREM_AN #Thill pic.twitter.com/Bf2sFzxRdR — Guillaume Chiche (@GuillaumeChiche) 21 février 2019 Dans une déclaration transmise à l'AFP, Gilles Le Gendre relève qu'Agnès Thill ""s'est engagée à ne pas réitérer de tels propos, et à observer les règles d'un débat serein et respectueux lors de l'examen prochain des lois de bioéthique"". ""Je serai attentif à ce que cet engagement soit respecté"", promet le patron du groupe majoritaire. Selon le porte-parole des députés LaREM Hervé Berville, ""c'est le dernier avertissement"" et ""il faut qu'elle arrête de jeter de l'huile sur le feu"". ""Il y a des divergences de fond mais il faut respecter la liberté de parole"", a-t-il aussi souligné. Plusieurs mises en garde Agnès Thill, qui s'oppose à l'extension de la procréation médicalement assistée (PMA), avait estimé en janvier que ""l'absence de genre dans le mot parent favorise l'éclosion d'écoles coraniques"", à l'occasion de la publication du rapport de la mission parlementaire sur la bioéthique. Elle avait déjà été mise en garde à plusieurs reprises auparavant par LaREM, notamment pour des propos concernant un supposé ""lobby LGBT à l'Assemblée nationale"". En novembre, en particulier, le mouvement LaREM et Gilles Le Gendre avaient déjà adressé une lettre à la députée, la mettant en garde une ""dernière"" fois ""contre les excès"" de ses ""prises de position publiques"". Dernièrement, elle a suscité une nouvelle levée de boucliers après avoir comparé les ""femmes seules"" qui souffrent de ne pas avoir d'enfant et veulent bénéficier de la PMA à des ""droguées"". La députée s'est déjà expliquée devant le bureau du groupe LaREM de l'Assemblée. Elle a ""retiré"" ses propos ayant pu ""blesser"", mais a maintenu ses ""positions""." La députée LaREM Agnès Thill maintenue dans le parti malgré ses propos controversés -1 "Le président Emmanuel Macron va rencontrer successivement à Lyon le maire Gérard Collomb et le président de la métropole David Kimelfeld en vue des municipales de mars 2020, a indiqué dimanche l'Élysée. Profitant de son déplacement à Lyon pour la finale du Mondial de football féminin, le président doit dîner dimanche soir avec son ancien ministre de l'Intérieur, puis prendre le petit-déjeuner lundi matin avec le dauphin de Gérard Collomb devenu son rival à la métropole, David Kimelfeld. Si côté mairie le dîner de dimanche soir n'a pas été confirmé, une source à la métropole a précisé que le président rencontrerait David Kimelfeld à la préfecture lundi à 9h45. Depuis qu'il a quitté le gouvernement avec fracas cet automne pour redevenir maire de Lyon, Gérard Collomb est pris dans une querelle de succession avec David Kimelfeld, qui l'a remplacé à la métropole au moment de son départ en 2017. En vue des prochaines municipales, le maire ne cache pas sa volonté de briguer plutôt la métropole que la mairie de Lyon, puisqu'il ne sera plus possible de cumuler les deux fonctions, mais David Kimelfeld est déterminé à ne pas céder son poste, qui concentre davantage de pouvoirs. Des discussions sur l'investiture Gérard Collomb avait annoncé fin juin au micro du ""Grand Rendez-vous"" d'Europe 1 qu'il aurait ""une discussion directe"" avec le chef de l'État au sujet de l'investiture LaREM pour les municipales. Selon Gérard Collomb, c'est Emmanuel Macron qui in fine choisira pour l'ensemble des grandes villes et pour Lyon. Sur notre antenne, le maire de Lyon a affirmé ce dimanche soir que c'est Emmanuel Macron qui choisira pour l'ensemble des grandes villes et pour Lyon: ""Je sais qu'in fine les arbitrages sont toujours faits au plus haut niveau"". Dans un entretien à Cnews cette semaine, David Kimelfeld a indiqué avoir demandé au président d'être reçu avec Gérard Collomb ""pour discuter"" de l'investiture LaREM. Mi-juin, la République en marche a mis en selle ses 19 premiers candidats aux élections municipales, mais a soigneusement évité de s'avancer sur les cas épineux de Paris, Lyon ou Nice." Municipales à Lyon: Macron va rencontrer Gérard Collomb et David Kimelfeld -1 "Après la débâcle de LR aux Européennes, le parti ne convainc plus. Eric Berdoati, maire LR de Saint-Cloud, a annoncé qu'il quittait le groupe politique de Laurent Wauquiez regrettant que Les Républicains n'aient pas ""pu et su renouer un dialogue constructif avec les Français"", explique-t-il dans les colonnes du Journal du Dimanche. ""Au cours de ces deux dernières années, aucune vision d’avenir pour notre pays n'a été exprimée. Les valeurs, qui ont toujours été défendues par la droite et le centre, la responsabilité, le travail, le mérite, sont absentes de toutes réflexions"", a déploré Eric Berdoati, jusqu’alors président du groupe LR au conseil départemental des Hauts-de-Seine. LR, un parti ""bunkérisé"" Attaché à sa ville, le maire préfère rester ""sans appartenance partisane"" face aux ""vaines querelles"" du parti qui ""se déroulent en direct sur les chaînes d’information"" et qui ont eu raison de son adhésion. Nouveau coup dur pour Laurent Wauquiez qui a déjà essuyé vendredi le départ du maire LR de Quimper, Ludovic Jolivet. Amer, ce dernier déplore une absence de ""boussole et de colonne vertébrale"" chez LR. Le parti ""s'est malheureusement 'bunkérisé', étiolé, et je me sens orphelin d'une droite et d'un centre modernes qu'incarnait en son temps l'UMP"", poursuit Ludovic Jolivet, selon qui ""le président de la République et le Premier ministre illustrent et développent des idées dont je me sens proche"". Ludovic Jolivet a été élu à la tête du chef-lieu du Finistère lors des dernières élections municipales de 2014. Il s'était déjà revendiqué comme ""Macron-compatible"", alors que plusieurs de ses adjoints à la mairie avaient indiqué qu'ils voteraient pour la liste portée par La République en Marche aux élections européennes. Crise profonde Ces départs des Républicains illustrent la profonde crise que connaît le parti depuis son désastre électoral de dimanche, après que la liste menée par François-Xavier Bellamy a essuyé le pire score de la droite républicaine sous la Ve République: 8,48%. Fragilisé, le patron Laurent Wauquiez a tenté de reprendre la main en suggérant des ""états généraux"" en septembre. Mais il doit affronter plusieurs initiatives de cadres de son parti, notamment du président du Sénat, ou de jeunes députés, qui lui ont lancé un ultimatum pour changer la gouvernance de la formation. D'autres ont en outre plaidé pour une démission du président de LR: après Valérie Pécresse en début de semaine, le maire de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine) Philippe Juvin, par ailleurs ancien eurodéputé, a exhorté Laurent Wauquiez à quitter son poste, dans une tribune parue vendredi dans Le Monde. Le ministre chargé des collectivités territoriales, Sébastien Lecornu, a de son côté appelé les maires LR à suivre l’initiative de Ludovic Jolivet et Eric Berdoati en quittant le parti." Après le maire de Quimper, le maire de Saint-Cloud quitte à son tour Les Républicains -1 "L'objectif est de donner du temps aux victimes d'agression et de harcèlement sexuel. Des députés EELV ont déposé un amendement à la proposition de loi portant sur la réforme de la prescription en matière pénale, rapporte Europe1. Avec ce texte, la prescription des délits passerait de trois à six ans. Les dix députés auteurs de cet amendement proposent que cette loi soit rétroactive et s'applique ""aux faits commis moins de six ans avant l'entrée en vigueur de la présente loi"". Parmi les auteurs de l'amendement, on trouve Isabelle Attard, qui avait dénoncé, avec d'autres élues, le harcèlement sexuel et les agressions sexuelles subis de la part de son collègue Denis Baupin. Une rétroactivité impossible Mais une loi ne peut être rétroactive, comme on peut le lire dans la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen. L'article 8 prévoit: ""La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée."" La députée Danielle Auroi, signataire de l'amendement, explique à Europe 1 que même si la loi ne permet pas cette rétroactivité, ""il suffit de faire en sorte qu'elle le permette un jour"". Le débat sur l'allongement des délais de prescription des agressions sexuelles revient régulièrement. Dans le cas de l'affaire Denis Baupin par exemple, le député ne peut être poursuivi car les faits qui lui sont reprochés sont prescrits. Certains vont même jusqu'à demander une imprescriptibilité. ""Si les hommes intégraient le fait qu'ils pourraient être poursuivis à vie, ils y réfléchiraient certainement davantage"", expliquait Marilyn Baldeck, déléguée générale de l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail, à notre antenne. La loi sur la réforme de la prescription en matière pénale est discutée ce jeudi à l'Assemblée nationale. À lire : Victimes de viols, elles dénoncent ""une prescription faite pour protéger les agresseurs"": ""C'est intenable""" Des députés EELV veulent rendre rétroactive la loi sur la prescription des délits d'agressions sexuelles -1 """Impôts, trop c'est trop"", tel est le nouveau slogan d'une campagne de tracts et d'affiches lancée mercredi par l'UMP, en vue notamment des élections municipales. Plus d'un million et demi de tracts ""50 milliards d'impôts: trop c'est trop!"" vont être distribués, a précisé le parti. ""Sans attendre, les candidats UMP aux municipales s'engagent à ne pas augmenter les impôts"", promet aussi ce tract. 100.000 affiches ""Trop d'impôts tue l'emploi"" et ""Impôts, trop c'est trop. Libérons les Français"", font aussi partie de cette campagne. Les tracts et affichent renvoient, via un ""flash code"", à une vidéo de Jean-François Copé. Infliger ""un désaveu massif à Hollande"" ""Jamais dans notre histoire la pression fiscale n'a été aussi écrasante"", dit-il dans cette vidéo dans laquelle il incite à voter ""dès le premier tour"" pour les candidats UMP dans le but d'infliger ""un désaveu massif à François Hollande"". ""Toute voix qui irait vers le Front national au premier tour serait une voix en  moins pour l'UMP et donc un coup de pouce pour François Hollande, l'inverse de ce que beaucoup d'entre eux veulent exprimer"", déclare-t-il aussi, alors que l'UMP a été secouée pendant dix jours par des propos de l'ancien Premier ministre François Fillon qui renvoyait dos à dos FN et PS en cas de duel aux municipales. Mardi, les ténors de l'UMP ont adopté à l'unanimité, François Fillon compris, une position consensuelle sur le sujet." "UMP: nouvelle campagne ""Impôts, trop c'est trop""" -1 "Le président du groupe LaREM à l'Assemblée Gilles Le Gendre a rapporté mercredi des ""intimidations"" de la part de ""gilets jaunes"" autour de domiciles ou permanences de députés ""marcheurs"", dans un mail que s'est notamment procuré BFMTV. ""Nombre d'entre vous font l'objet depuis hier (mardi) de la part de 'gilets jaunes' de leur circonscription d'intimidations autour de leurs domiciles ou de leurs permanences, voire de menaces d'agressions sur leur propre personne"", a écrit-il aux membres de son groupe. ""Ces faits sont intolérables et confirment un durcissement de ce mouvement que le gouvernement et notre majorité dénoncent depuis dimanche"", poursuit l'élu de Paris. Il a ""saisi (mardi) soir Christophe Castaner qui (lui) a promis le soutien du ministère de l'Intérieur"". Gilles Le Gendre, qui exprime son soutien à ceux déjà visés, conseille aux députés concernés ""d'en informer immédiatement le préfet"" de leur département et de prévenir le groupe majoritaire, afin de pouvoir ""apprécier l'ampleur du phénomène"". Interrogé par l'AFP, le groupe LREM, qui a recueilli des ""témoignages"", a indiqué ne pas avoir fait de comptage. Une source parlementaire a précisé que les dégradations de permanences ont été relativement fréquentes depuis le début de la législature, en lien avec les ordonnances travail, la réforme ferroviaire et encore la loi agriculture. Quelques ""marcheurs"" sont allés durant le week-end au contact de ""gilets jaunes"". ""Il ne faut pas avoir peur de dire ce que l'on pense, ce que l'on croit, sans être critique ou arrogant à l'égard de ceux qui manifestent"", a préconisé mardi le Premier ministre Édouard Philippe à la majorité." "Des députés LaREM ciblés par des ""gilets jaunes""" -1 "Fabius prié de faire chauffer le dance-floor ! Ministre des Affaires étrangères, ça mène à tout, au point que Laurent Fabius a dû se glisser dans un rôle à contre-emploi, révèle Le Parisien. En voyage officiel en Afrique du Sud avec François Hollande, le patron du Quai d'Orsay a participé lundi soir à un dîner d'Etat donné par le président sud-africain Jacob Zuma. Jusqu'ici tout va bien. A la fin du repas, surprise du chef (d'Etat): un jazz band! ""En Afrique du Sud, la danse n'est jamais très loin"", commente Le Parisien. Voilà donc l'homologue sud-africaine de Laurent Fabius qui ouvre le bal, et diplomatiquement, pas question de la laisser seule à l'ouvrage: il faut qu'un membre de la délégation française se dévoue, devant tous les invités! Le président Zuma n'étant pas sur la piste, François Hollande s'est lui-même dispensé du tour de danse... pour envoyer Laurent Fabius à sa place! Le ministre des Affaires étrangères a donc dû donner de sa personne en allant se déhancher quelques (interminables?) minutes sur fond de jazz. Le PS répond à Marion Maréchal-Le Pen Le PS a tenu à faire une réponse à Marion Maréchal-Le Pen, insultée sur Twitter par un assistant parlementaire socialiste... mais une réponse circonstanciée, relève Le Lab. Oui, ces propos insultants contre une élue de la République sont ""stupides, grossiers et inutiles"", écrit Laurence Rossignol, la porte-parole du Parti socialiste, dans un communiqué daté du mardi 15 octobre. Mais elle ne s'arrête pas là: ""Je comprends qu'elle soit mécontente, mais elle porte fièrement le nom du premier insulteur de la vie politique française. Les oreilles de madame Maréchal-Le Pen était bien moins sensibles quand elle n'était pas la cible et qu'elle défilait au milieu des pancartes homophobes et sexistes, ou quand son grand-père tenait des propos racistes ou antisémites, ou quand sa tante prône le déremboursement de l'IVG"". L'UMP punit sa tête de liste à Grenoble A Grenoble, la tête de liste de l'UMP pour les municipales a eu un tort impardonnable: Matthieu Chamussy a commis l'outrecuidance de refuser de placer l'ancien ministre Alain Carignon, figure locale, en 3e position sur sa liste. La sanction n'aura pas tardé: une semaine après avoir reçu l'investiture de l'UMP, Matthieu Chamussy n'est plus tête de liste à Grenoble ""L'investiture a été retirée. Un nouveau candidat sera désigné à une date ultérieure"", a simplement précisé la direction de l'UMP. Son tort? Avoir voulu rétrograder Alain Carignon au-delà de la 15e place sur la liste, une position éligible... seulement en cas de victoire de la droite à Grenoble. L'UMP locale se déchire depuis la suspension de ses primaires internes, à la fin du mois d'août. Ségolène Royal conseille... et irrite la Belgique sur le bizutage Ségolène Royal vient de s'introduire dans le débat belge avec une bravitude fort peu goûtée dans le plat pays, rapporte Le Parisien. La présidente PS de la région Poitou-Charentes a envoyé une lettre au Premier ministre belge Elio di Rupo, dans laquelle elle lui recommande de pousser une loi contre le bizutage. En tant que ministre de Lionel Jospin, Ségolène Royal avait fait voter un texte similaire en France, il y a 15 ans. Or, le 22 septembre dernier, une étudiante française inscrite à l'école vétérinaire de Liège est tombée dans le coma, victime d'un jeu ""d'intégration"" au cours duquel elle avait dû avaler plusieurs litres d'eau. ""Il faut une vigilance constante"", professe Ségolène Royal dans son courrier au chef du gouvernement belge... Une vigilance, sans doute, mais en tout cas une ingérence fort peu appréciée côté belge. D'autant qu'en Belgique, le Premier ministre n'est pas compétent en la matière. ""Quelle vision simpliste du problème!"" a réagi le recteur belge Bernard Rentier, qui renvoie une leçon à Ségolène Royal, en soulignant qu'""une majorité de médecins vétérinaires français étaient porteurs d'un diplôme belge"". Un questionnaire du FN pour lancer la campagne à La Rochelle La Rochelle n'est pas une ville facile pour le Front national: Jean-Marc de Lacoste Lareymondie, le candidat local du FN, est le premier à le reconnaître, rapporte Sud Ouest. Voilà les militants frontistes ont eu une idée pour tenter de séduire une partie de l'électorat rochelais: un questionnaire. Imprimé à 45 000 exemplaires, cette consultation, prétexte à la présentation du programme du FN, sera rapidement distribué dans les boîtes aux lettres de La Rochelle. Parmi les questions soumises aux électeurs des prochaines municipales: ""Avez-vous été agressé?"", ""Vous sentez-vous en sécurité dans votre ville?"", ou encore ""Diriez-vous que l'insécurité est souvent liée à une immigration incontrôlée?""" CAFE POLITIQUE - Fabius danse pour la France, Royal irrite les Belges -1 "Non. Rien de bouleversant. Pas de mesures surprenantes. Les 11 maires FN ou apparentés disent qu'ils ne font qu'appliquer le programme sur lequel ils ont été élu. Depuis hier on évoque la mise en place du couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans à Béziers. C'est la mesure la plus médiatique. Mais la plus emblématique, celle que les proches de Marine Le Pen mettent en avant, c'est la baisse de la taxe d'habitation de 10% à Henin-Beaumont. Le manque à gagner sera compensé par un plan d'économie. Petite baisse des impôts aussi à Villers-Cotterêts dans l'Aisne et à Beaucaire dans le Gard. Marine Le Pen a demandé à ses élus de gérer leur ville en bon père de famille. Aucune mesure ne suscite de débat ou d'indignation? Ah si ! A Villers-Cotterêts, la municipalité n'organisera pas de commémoration de l'abolition de l'esclavage. A Henin-Beaumont plus de subventions pour la ligue des Droits de l'Homme. Mais pour l'instant dans aucune ville on ne constate de suppressions de subventions à des associations communautaires. C'était pourtant l'un des thèmes de campagne de Marine Le Pen pendant les municipales. Enfin un sujet fait débat : la construction de mosquée. A Mantes-la-Ville, le maire veut bloquer le projet. A Fréjus, l'élu David Rachline envisage le recours au référendum pour stopper un permis de construire pour un lieu de culte de 2 000 places. En fait sur tous les sujets explosifs, les édiles se montrent extrêmement prudents. Ils se savent surveillés ? Oui. Par les journalistes mais aussi par leurs opposants. Plusieurs collectifs de vigilance ont été créés dans des villes FN. Mais en coulisse les adversaires des maires Front National savent qu'il ne va pas se passer grand-chose. Les élus ne vont pas bouger une oreille jusqu'en 2017. ""Ils savent qu'ils sont la vitrine de la politique que veut mener Marine Le Pen. Ils jouent sur du velours"", m'a dit un opposant socialiste au maire de Fréjus. Alors justement ce qu'il y a de terrible pour l'UMP et le PS, c'est qu'il ne se passe rien ! L'entourage de Marine Le Pen boit du petit lait. Mais à l'UMP surtout, on est inquiet ! Si les maires FN gèrent leur commune sans faire de vague, ceux sont des voix en moins pour la droite et la gauche dès le 25 mai lors des élections européennes. Il parait que le FN a mis en place une hotline pour les nouveaux maires Oui. Des nouveaux élus ont vendu la mèche. Ils auraient à leur disposition des spécialistes des finances locales. Mais l'entourage de Marine Le Pen dément toute aide ou consultation téléphonique. ""Est ce qu'on imagine un nouveau maire UMP appeler Jean-François Copé pour savoir comment gérer une ville ? Pourquoi nous prendre pour des imbéciles ?"" Voilà ce que m'a rétorqué un ténor du FN. Ce qui est sûr c'est que dès leur arrivée la plupart des nouveaux maires ont augmenté leurs indemnités ou celles de leurs adjoints. Ils ont très vite su faire ! Et pour cela quel que soit les partis, pas de modèle politique." Retour sur les premières mesures prises par les mairies FN -1 "Jamais très loin de la scène politique, François Hollande multiplie ces dernières semaines les remarques adressées plus ou moins directement à son successeur et au gouvernement. Et cela a tendance à agacer Emmanuel Macron et ses proches. Le président a notamment répondu à son successeur dans son entretien fleuve au Point, et le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, ancien soutien de François Hollande, en a remis une couche ce jeudi matin sur BFMTV et RMC. Mais ils ne sont pas les seuls à laisser une certain impatience transparaître. Jean-Yves Le Drian, dernier des Mohicans de l'ère Hollande et ami de l'ancien président depuis près de 40 ans, montre lui aussi des signes d'agacement. Les déclarations de François Hollande, qui annonçait mercredi au JDD avoir sollicité ses contacts pour la libération du journaliste Loup Bureau, emprisonné en Turquie, n'ont semble-t-il pas plu au ministre de l'Europe et des Affaires étrangères. ""Plus on parle, moins on est efficace"" ""Je suis étonné d'entendre que les pouvoirs publics ne font rien"", explique-t-il ce jeudi dans les colonnes du Parisien. ""Mais je ne vous en dirai pas plus... Dans ce domaine, plus on parle, moins on est efficace"", ajoute-t-il. ""Je le soutiens, ce journaliste n'a fait que son travail"", déclarait mercredi François Hollande, expliquant cependant ne pas vouloir gêner le travail des autorités françaises. Dans la soirée, il ajoutait quelques mots au Parisien, voulant sans doute devancer les critiques. ""Il n'y a pas de réserve à avoir dès lors qu'il s'agit du sort d'un journaliste et que l'action de la France, d'Emmanuel Macron et de Jean-Yves Le Drian est par ailleurs irréprochable"". Voilà qui n'aura pas suffit à lui éviter un retour de bâton." Le Drian agacé par les déclarations de Hollande sur Loup Bureau -1 "Avec le remaniement, François Hollande a tenté de verouiller son gouvernement. Royal, son ex-compagne à l'Ecologie, Manuel Valls, son ancien directeur de campagne au poste de Premier ministre et le proche Stéphane Le Foll devient porte-parole du gouvernment. Mais ce constat est aussi valable pour les secrétaires d'etat puisque François Hollande a nommé son ami André Vallini à la réforme territoriale. Reste un changement qui fait couler beaucoup d'encre et dont certains se demandent à à qui il va servir: la nommination d'Harlem Désir au secrétariat d'Etat aux affaires européennes." Remaniement : Hollande chamboule et verrouille tout -1 "Le député PS Razzy Hammadi s'est défendu dimanche sur Facebook à la suite de la diffusion d'une vidéo le montrant insulter des inconnus à Montreuil, en expliquant qu'il avait été pris à partie avec sa compagne ""par une bande de voyous"". Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, a apporté son soutien au député, qui est un de ses proches et qualifié, sur BFMTV, de ""salopards ceux qui (la) diffusent sans donner l'ensemble de l'explication"". Cette vidéo diffusée samedi sur le réseau Twitter, mais postée sur Youtube le 27 décembre, montre le député, candidat aux municipales à Montreuil (Seine-Saint-Denis), habillé d'un sweat et d'un jean, crier ""l'affaire est terminée, enculé de ta race"", ""fils de pute !"", à quelqu'un de non reconnaissable faisant partie d'un groupe agité. La scène se passe de nuit. Duel pour les municipales à Montreuil ""Cette scène s'est déroulée il y a plus de six mois aux abords d'un évènement culturel qui se tenait à Montreuil"", a expliqué dimanche le député sur sa page facebook. A Montreuil, Razzy Hammadi pourrait affronter trois autres listes de gauche aux municipales; celles de Patrice Bessac (Front de gauche), de l'ex-maire communiste Jean-Pierre Brard, et d'Ibrahim Dufriche désigné ce mois-ci par les militants EELV pour succéder à Dominique Voynet. Celle-ci avait annoncé en novembre qu'elle ne briguerait pas un second mandat de maire, dénonçant un climat politique ""violent"" dans la commune. Tout sur les municipales: - Les résultats des élections municipales à Montreuil - Les résultats des élections municipales en Seine Saint Denis - Les résultats de toutes les élections françaises depuis 2002" "Vidéo Razzy Hammadi: ""ceux qui la diffusent sont des salopards""" -1 "Greta Thunberg, militante écologiste suédoise de 16 ans, doit prononcer un discours sur le climat mardi à l'Assemblée nationale. Un programme qui ne convient pas à une partie de la classe politique, notamment à droite. Certains parlementaires ont dénoncé ""une activiste manipulée"", ""un coup de comm'"", voire ""un moyen de détourner l'attention"". D'autres lui reprochent son âge ou encore son choix d'arrêter l'école pendant un an pour se consacrer à sa cause. ""C'est triste. Les gens sont désespérés et ils inventent des choses. Ils ont plus peur de moi et de manifestations de jeunes que du vrai problème"", a répondu Greta Thunberg, dans une interview accordée à Konbini lundi. L'une des principales critiques faites à la jeune militante est qu'elle est sous emprise, marionnette des groupes écologistes, d'un lobby vert. ""Non, il n'y a personne derrière ce que je dis, il n'y a que moi"" a déclaré Greta Thunberg. ""Bien entendu je reçois beaucoup d'aide, tous ceux qui s'accordent à dire que la crise climatique est un sujet important m'offrent leur aide."" ""J'espère que Macron est sincère"" Interrogée ensuite sur sa dernière rencontre avec le président français Emmanuel Macron, elle déclare qu'il lui a promis qu'il allait ""accélérer les initiatives en faveur du climat"". ""J'espère qu'il est sincère, mais le temps passe et ce n'est pas l'impression que cela donne"", déclare Greta Thunberg. ""Mais on ne peut pas vraiment lui en vouloir, ce n'est pas seulement sa faute à lui, c'est le système entier qui ne va pas. On ne peut pas l'accuser de tout, mais sa responsabilité est énorme""." "La réponse de Greta Thunberg aux députés qui la boycottent: ""Ils ont plus peur de moi que du vrai problème""" -1 "Chaque année, le dernier dimanche d'avril est une ""Journée du souvenir"", dédiée à la mémoire des victimes de la déportation durant la Seconde guerre mondiale. À cette occasion, Manuel Valls s'est rendu à l'inauguration de la nouvelle muséographie du Mémorial des martyrs de la déportation, dans le IVème arrondissement de Paris. Lors de son discours, le Premier ministre a salué la mémoire des victimes de la déportation, ""souffrance de tout un peuple"" que partage la nation. Il a également tenu à mettre en garde contre le terrorisme islamiste, qui répand ""une nouvelle idéologie du chaos"". ""La barbarie a changé de visage"" S'il faut ""regarder les maux du passé"", ""nous ne devons pas hésiter non plus face aux menaces du présent"" car ""les entreprises de 'destruction de l'âme', d'asservissement de l'homme, de négation de l'humanité"" mises en oeuvre pendant la Seconde guerre mondiale ""sont toujours à l'oeuvre"", a mis en garde Manuel Valls. ""Si la barbarie a changé de visage"", ""une nouvelle idéologie du chaos s'est répandue"", a-t-il dénoncé en allusion au groupe État islamique et aux actes terroristes commis en son nom. ""Elle enrôle, embrigade. Elle corrompt les esprits au coeur même de notre société. Elle entretient cette fascination de la mort. Bien sûr, l'époque est différente. Bien sûr, les comparaisons historiques ont leurs limites. Mais ne nous trompons pas : le combat qui fut livré, hier, contre l'infâme, nous devons le livrer, aujourd'hui, à notre tour"", a insisté le chef du gouvernement. Au Mémorial, Manuel Valls a rappelé que, pendant la Seconde guerre mondiale, ""125.000 déportés de France"", dont ""75.000 Juifs"", ont péri dans les camps." "Valls au Mémorial de la déportation: Daesh est ""une nouvelle idéologie du chaos""" -1 "Il y a eu la crise Hulot, voici la crise Collomb. Des trois ministres d'Etat nommés dans le premier gouvernement d'Edouard Philippe, il n'en reste aucun. François Bayrou, Nicolas Hulot et maintenant Gérard Collomb ont choisi de démissionner, ce dernier laissant derrière lui un exécutif et un président particulièrement fragilisé, après une succession de polémiques politiques et médiatiques. Lundi, Emmanuel Macron a refusé la démission de son ministre de l'Intérieur, qui avait dit son intention de briguer à nouveau la mairie de Lyon. Le chef de l'Etat pensait sans doute gagner ainsi du temps, avant un remaniement inévitable. Mais sa stratégie a échoué, Gérard Collomb est revenu à la charge, contraignant le président à finalement accepter son départ mardi soir. Dans la précipitation, il a été décidé qu'Edouard Philippe prendrait l'intérim, et la passation officielle entre les deux hommes a eu lieu ce mercredi peu après 9 heures à Beauvau. Elle a d'ailleurs commencé par une séquence parlant d'elle-même: Gérard Collomb, arrivé sur place le premier, a été filmé en train d'attendre l'arrivée d'Edouard Philippe, seul sur le perron de son ex-ministère pendant 15 bonnes minutes. Les deux hommes se sont ensuite retrouvés, avant de sortir prendre la parole chacun son tour, lors de longues minutes tendues. Quant à la suite, il est trop tôt pour la dire. Pour notre éditorialiste Christophe Barbier, cette crise de gouvernance illustre une certaine improvisation du chef de l'Etat. ""Il a refusé de faire ce qu'il fallait faire, ce qui lui a été suggéré plusieurs fois, notamment par Edouard Philippe au moment de la démission de Nicolas Hulot: un large remaniement"". Ministres septuagénaires fatigués ""Peut-être que c'est l'une des clés de l'intérim actuel de Gérard Collomb par Edouard Philippe, c'est faire passer l'idée d'un large remaniement, et régler tous les problèmes d'un coup: les ministres septuagénaires fatigués, les secrétaires d'Etat restés anonymes, et les ministres qui ont bien travaillé, mais sont arrivés au bout de leur tâche"", explique l'éditorialiste politique sur BFMTV. ""Il est trop tôt pour dire si on aura un remaniement poste à poste ou un remaniement plus large"", estime l'éditorialiste de BFMTV Laurent Neumann, rappelant qu'Edouard Philippe militait pour cette deuxième option avant l'été, avant même le départ de Nicolas Hulot. ""Cela n’a pas été le choix d’Emmanuel Macron, il n'est pas impossible qu’il s’en morde les doigts vu le scénario que l’on voit aujourd’hui"", poursuit l'éditorialiste. Plusieurs noms circulent pour prendre la suite de Gérard Collomb. Mais comme le souligne aussi la nomination provisoire d'Edouard Philippe, l'exécutif manque de réservoir et peine à trouver un remplaçant à ce poste stratégique. Nyssen, Mézard et Gourault sur la sellette? Le ministre du Budget Gérald Darmanin, le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux ou encore l'ancien patron de la police nationale Frédéric Péchenard sont cités comme successeurs potentiels. Des six principaux ministres dans l'ordre protocolaire en place au début du mandat d'Emmanuel Macron, il ne reste aujourd'hui plus que Jean-Yves Le Drian, aux Affaires étrangères, dont le nom circule également pour prendre le relais de Gérard Collomb. Dans l'hypothèse d'un remaniement plus large, plusieurs noms de ministres sur le sellette circulent également. François Nyssen, tout d'abord, fragilisée depuis des mois, attaquée pour son bilan mais aussi pour l'affaire des travaux réalisés lorsqu'elle dirigeait la maison d'édition Actes Sud. En coulisses, les noms de Jacques Mézard, le ministre de la Cohésion des territoires, et de Jacqueline Gourault, la madame Corse du gouvernement, qui était rattachée à Gérard Collomb à l'Intérieur, sont également cités. Mais aussi, pourquoi pas, Nicole Belloubet, la garde des Seaux, d'après nos confrères du Parisien. ""Il faut également sortir une demi-douzaine de secrétaires d’État qui ne servent à rien"", achève un conseiller de l'exécutif cité par le quotidien. Le remaniement devrait intervenir d'ici la fin de la semaine." Démission de Gérard Collomb: vers un remaniement plus large -1 "> Dans les coulisses de la défaite de Sarkozy ""C'est beau de partir comme ça..."" Carla Bruni à Nicolas Sarkozy au lendemain de sa défaite à la présidentielle de 2012. Moment intime. Instant filmé par Farida Khelfa, ancienne mannequin et documentariste qui a suivi toute la campagne de l'ancien président de la République, caméra au poing. Son documentaire ""Campagne intime"" sera diffusé sur D8 le 5 novembre. Mais Le Lab d'Europe 1 a pu le ""voir en avant-première"" et en retranscrit quelques scènes, comme ce dialogue entre Carla Bruni et son fils Aurélien au soir de la défaite: ""Les enfants, ça a l'air mal barré hein. Les premiers chiffres sont pas supers bons. [...]. C'est probablement pas sûr qu'on puisse gagner. [...] Il faut être très gentil avec lui."" > Duflot ne supporte plus les insultes sur Twitter Il en faut de la patience et du sang-froid pour supporter l'avalanche de tweets insultants et haineux dont sont capables certains internautes. Démonstation faite ce week-end par la ministre du Logement, Cécile Duflot, qui a publié un florilège non-exaustif des attaques dont elle fait régulièrement l'objet sur Twitter. Pour comprendre pourquoi je twitte moins / réponds moins, parce que ça ferait lire ce genre de trucs 10 fois/jour.. pic.twitter.com/FtQpboo77O — Cécile Duflot (@CecileDuflot) October 27, 2013 Un tweet qui a fait réagir une autre femme politique régulièrement maltraitée et insultée sur le réseau social: Christine Boutin. Mais loin de la soutenir, l'ancienne ministre a rappelé que le traitement que lui réserve les twittos peut parfois être bien pire. ""Vous êtes trop sensible ma chère"", a-t-elle lancé à Cécile Duflot. @CecileDuflot vous êtes trop sensible ma chère !!! A côté de ce que je reçois ! C'est rien !!!!' — Christine Boutin (@christineboutin) October 27, 2013 L'échange s'est finalement terminé, la balle au centre, sur une tentative de synthèse a minima... @CecileDuflot nous avons donc des points communs : les tâcleurs et notre volonté de ne pas changer de sensibilité ! — Christine Boutin (@christineboutin) October 27, 2013 > Huchon rend hommage à Lou Reed Le concert d'hommages à Lou Reed manquait sans doute d'une voix politique. Jean-Paul Huchon, président PS de la région Ile-de-France, en bon fan de rock, a donc fait part de sa ""tristesse"" auprès de France 3 Paris. ""C'est l'un des quatre plus grands du rock'n'roll. J'appréciais l'alternance de climat énervé très dur et de moments plus planants. Je trouvais vraiment intéressante cette capacité de violence retenue"", a-t-il analysé, expliquant que ""son album préféré est Berlin"" et soulignant son engagement dans la lutte contre le Sida. > ""Youki"" alias Frédéric Mitterrand Le livre ""La récréation"" de Frédéric Mitterrand sort ce lundi en librairies. L'ancien ministre de la Culture de François Fillon y rassemble des anecdotes sur ses collègues ministres et les relations qu'il entretenait avec eux. Le Parisien en publie quelques extraits dans lesquels on apprend que Roselyne Bachelot le surnommait ""Youki"", que Nadine Morano pouvait se montrer lucide ""Moi, je ne m'en fais pas pour mes communications au Conseil des ministres; personne ne les écoute"" ou que Nicolas Sarkozy s'interrogeait sur le look de Jean-Louis Borloo: ""Pourquoi est-il toujours fichu comme l'as de pique?"" > Les candidats FN sous surveillance ? Non, ils ne sont pas sur écoute de la NSA. Mais les candidats FN seraient sous la surveillance étroite des médias qui seraient à l'affût du moindre faux pas, affirme Marine Le Pen. Sur France 3, elle s'est insurgée contre une enquête de La Voix du Nord et Nord Eclair sur une candidate frontiste et qui ont ""surveillé son logement"" pour en conclure que ""les volets étaient fermés de nuit comme de jour"". Pour la présidente du Front nationale, cela démontre une ""volonté de la part des médias de venir au soutien d'une classe politique qui est en train de s'effondrer"", ""pour contrer la dynamique du FN"". En réponse, la rédaction de La Voix du Nord et de Nord Eclair a indiqué à l'AFP qu'il n'y avait eu ""ni planque ni filature"" et que le journaliste en charge de l'article ""est allé sonner"" chez la candidate en question puis a interrogé ""deux ou trois voisins qui ont dit que c'était toujours fermé""." CAFÉ POLITIQUE - La défaite de Sarkozy décortiquée, Duflot dégoûtée -1 "Au premier jour des débats sur la révision constitutionnelle à l'Assemblée nationale, Cécile Duflot avait donné le ton de son engagement en comparant le principe de déchéance de nationalité avec le régime de Vichy. Sans surprise, Manuel Valls lui avait vertement répondu. Mais l'élue écologiste, qui a quitté le gouvernement, notamment en raison de ses divergences avec le Premier ministre, est bien décidée à s'investir pleinement dans les débats. En fin de journée lundi, alors que les députés ont inscrit l'état d'urgence dans la Constitution, Cécile Duflot s'est écharpée avec le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, à qui elle a reproché de ne pas laisse libre cours aux débats et de manquer ""d'ouverture"". ""Vous présidez l'Assemblée d'une main ferme mais avec une capacité à l'ouverture des interventions relativement limitée..."", a lancé Cécile Duflot, comme la repéré La Chaîne Parlementaire. ""J'essaye de faire entendre l'ensemble des points de vue"", répond Claude Bartolone. ""Ça ne peut pas être une assemblée générale"". Une phrase malheureuse pour une partie de la gauche de l'hémicycle, que Cécile Duflot analyse comme une marque de ""dédain"". Puis le président de l'Assemblée d'enchaîner: ""Maintenant vous continuez madame Duflot ou je vous retire la parole..."" À lire : Le député Charles de Courson ému aux larmes en évoquant son père et son grand-père Il ne s'agissait que de l'examen de l'article 1 sur l'état d'urgence. Les débats s'annoncent encore plus passionnels mardi après-midi sur la déchéance de nationalité, toujours pomme de discorde majeure, principalement à gauche, mais aussi à droite." Révision constitutionnelle: échanges tendus entre Bartolone et Duflot -1 "Pour s'être lié à François Bayrou, Alain Juppé est taxé de ""mollesse"" par le camp de Nicolas Sarkozy. L'ancien chef de l'Etat et ses supporters accusent le candidat d'avoir un programme ""mou"" face à un Nicolas Sarkozy qui incarnerait une droite ""forte"". Ce mercredi sur BFMTV-RMC, Nadine Morano a ainsi estimé qu'on ""ne peut pas avoir un président fort avec un programme mou"". D'après l'eurodéputée la ligne politique d'Alain Juppé est ""dans la continuité de François Hollande"". Selon elle, la candidature du maire de Bordeaux serait même comparable à celle de Lionel Jospin en 2002. Juppé ou ""l'alternance molle"" Même champ lexical du côté de Nicolas Sarkozy, ce mercredi sur France info. ""Je veux une alternance forte"" a-t-il assuré. ""Comment imaginer qu'avec 100 ou 150 députés pour François Bayrou on puisse avoir une alternance forte, on aura une alternance molle"". Et d'insister: ""Après le président de l'impuissance, je ne veux pas d'une alternance molle"". Le projet de @bayrou est aux antipodes de l'alternance que je propose.Je ne veux pas que la future majorité soit prise en otage #8h30Aphatie — Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) November 2, 2016 François Baroin a poursuivi ce discours lors d'une conférence de presse au QG de campagne de Nicolas Sarkozy ce mercredi. ""A la présidence normale ne peut pas succéder une présidence de statut quo"", a asséné le soutien du candidat. Selon lui, ""la question fondamentale de la clarté de l'alternance"", se pose. Sarkozy se place en réformiste Les sarkozystes reprochent à François Bayrou ses positions politiques. Christian Jacob évoque son refus de voter ""la réforme des retraites"" en 2010 ou encore sa ""motion de censure contre le gouvernement de Jacques Chirac"". C.Jacob : une majorité hétéroclite ne tient pas, il nous faut une majorité avec un projet solide. https://t.co/EE0bRcQBtK #ToutPourLaFrance — Tout pour la France (@TTpourlaFrance) 2 novembre 2016 Les soutiens de Nicolas Sarkozy veulent défendre une ligne réformiste de leur candidat, alors que Bayrou ""c’est l’anti-réforme"", selon Eric Woerth. Le 11 octobre dernier, Eric Ciotti définissait la ligne ""centrale"" d'Alain Juppé. Le porte-parole de Nicolas Sarkozy pour la primaire de la droite estimait auprès de L'Opinion qu'Alain Juppé ""porte une politique beaucoup plus centriste que Nicolas Sarkozy"". ""Il y a toujours eu des candidats plus au centre et des candidats avec des idées plus fortes, plus affirmées"". Le camp Juppé prône l'ouverture Si Alain Juppé s'est placé auprès des centristes, c'est pour mieux préparer le scrutin présidentiel de 2017. Dans l'hypothèse d'un duel face à Marine Le Pen au second tour, le candidat de droite devrait l'emporter et composer avec les voix des électeurs de gauche. Une éventualité évoquée par Benoist Apparu, le porte-parole d'Alain Juppé. Sur LCP, le 4 octobre dernier, il assurait: ""Si on se retrouve dans une configuration similaire à celle de 2002, on ne pourra pas faire comme si rien ne c’était passé"". ""La politique d'@alainjuppe est le rassemblement de la droite et du Centre. #Sarkozy fait un choix différent"" #BFMTV — Benoist Apparu (@benoistapparu) 1 novembre 2016 La solution serait de ""trouver des modalités politiques différentes que de camper sur nos positions de droite, en alliance avec le centre et tous ceux qui veulent nous rejoindre"", selon lui. A l'inverse de 2002, donc. Jacques Chirac avait alors emporté la bataille face à Jean-Marie Le Pen et attribué le poste de Premier ministre à Jean-Pierre Raffarin, après la démission de Lionel Jospin. Accuser son rival de ""mollesse"" serait-il un classique des primaires? Martine Aubry a en tout cas déjà tenté l'expérience lors de la primaire socialiste en 2011. A l'époque, François Hollande était taxé d'incarner une ""gauche molle"" quand la maire de Lille se présentait elle-même comme une candidate de ""gauche forte""." "Le camp Sarkozy instruit le procès en ""mollesse"" de Juppé" -1 "|||Jean-François Achilli Directeur de la Rédaction de RMC et éditorialiste RMC/BFMTV Il intègre la rédaction de France Inter en 1998, puis le service politique en 2000, dont il prend la direction en septembre 2008. Il rejoint RMC en décembre 2012 comme directeur de la rédaction et éditorialiste RMC/BFMTV. >> Suivez-le sur Twitter @jfachilli Manif anti-mariage gay ou manif anti-Hollande? La question se pose au vu de l’appel lancé par Jean-François Copé, par mail, à tous les adhérents de l’UMP, les invitant à marquer leur ""engagement pour des valeurs, pour une vision de la société que la gauche veut imposer"", c’est ce que dit le texte. Par-delà le mariage pour tous, le président de l’UMP veut montrer ses muscles et se poser en chef de l’opposition. Mais 62% des Français estiment que la contestation devrait cesser, selon un sondage BVA que publie Le Parisien ce matin. ""C’est la manif de trop, de nombreux militants vont rester chez eux. Ils n’iront pas. Par lassitude"", explique un conseiller de droite, qui estime que la loi a été votée, que le principal parti d’opposition devrait en finir avec ces débats sociétaux et s’occuper d’emploi et d’économie. Frigide Barjot sera là, NKM non... Frigide Barjot va s’offrir un baroud d’honneur. Son organisation, La Manif pour tous, annonce avoir affrété onze trains et plus de cinq cents bus. Pourtant l’égérie du mouvement s’interroge sur sa participation, elle qui a reçu des menaces et bénéficie d’une protection rapprochée accordée par le ministre de l’intérieur Manuels Valls. Nathalie Kosciusko-Morizet, qui refuse de défiler et devient la cible des anti-mariages, pourrait être la victime collatérale de cette manif. Nous serons à deux jours de l’ouverture de la primaire de l’UMP Paris et l’un des soutiens de NKM redoute que les manifestants dans un même élan se mobilisent et aillent massivement voter contre elle. Et il n'y aura pas que des personnalités de l'UMP Laurent Wauquiez, Xavier Bertrand, Jean-Pierre Raffarin ou Christian Jacob vont se retrouver dans les mêmes cortèges – il y en aura trois au total – que des élus du Front National, comme Marion Maréchal Le Pen. Manifestants gaullistes et frontistes vont se mélanger place des Invalides, leur destination finale, alors que les deux formations sont censées ne jamais cohabiter. ""Les gens sont libres d’aller dans la rue, il n’y pas de volonté de nous afficher avec eux"", jure l’entourage de Jean-François Copé, désireux de ne pas assumer ce qui pourrait ressembler à un changement d’attitude, voire à une sortie de route politique. A défaut de se marier, UMP et FN pourraient pratiquer l’union civile ce dimanche." EDITO - Manif anti-mariage ou manif anti-Hollande? -1 "La bataille de Marine Le Pen pour 2017 pourrait passer par les tribunaux. Le Front national a été mis en demeure par une association qui lui demande de retirer son slogan de campagne, dévoilé dimanche dernier par Marine Le Pen lors des ""Estivales"" à Fréjus, dans le Var. La candidate du FN pour la présidentielle s'est positionnée comme celle qui défendra le peuple français. ""Rien sans lui, rien contre lui"", lançait-elle depuis un pupitre au slogan explicite: ""Au nom du peuple"". Confusion C'est ce message de campagne qui aujourd'hui pose problème alors que l'association du même non demande au parti à la flamme de retirer ce slogan. Le collectif lyonnais ""Au nom du peuple"", crée il y a trois ans s'engage pour lutter en faveur du respect des principes de l'Etat de droit et en faveur d'une justice juste. ""Etant apolitique, nous ne pouvons en aucun cas être assimilé de près ou de loin à un parti quel qu’il soit, et en l’occurrence ici le Front national"", explique à BFMTV Corinne Morel, présidente de l'association. Poursuivant, la responsable associative assure que le slogan de campagne du Front national est néfaste pour l'image de son combat. ""On sait aussi que le Front national c’est quand même parti chargé, on ne peut pas être en permanence être dans l’explication de texte et dans la justification par rapport à notre identité"", insiste celle qui a envoyé une mise en demeure au Front national de retirer sous 48 heures son slogan de campagne. Dépôt de la marque De son côté, le parti assure qu'il maintiendra la mention ""Au nom du peuple"" pour faire campagne en 2017. ""Il ne peut pas y avoir de confusion, c’est dans des secteurs tout à fait séparés, se défend Wallerand de Saint-Just, le trésorier national du FN. En plus Marine Le Pen a fait déposer cette marque de façon antérieure à tout le monde, notamment cette association, auprès des services spécialisés."" Ce dépôt de la marque à l'Institut national de la propriété industrielle (INPI) va permettre à l'avocat de Marine Le Pen de construire son argumentaire. ""La marque 'Au nom du peuple' a été déposée auprès de l’Institut National de la Propriété Industrielle pour le compte de Madame Marine Le Pen depuis plusieurs mois déjà"", rappelle Me David Dassa. ""Madame Marine Le Pen est donc légalement seule détenteur des droits sur cette marque et peut à cet effet se prévaloir de toutes garanties d’antériorité"", tranche-t-il." """Au nom du peuple"": une association revendique la propriété du slogan de campagne du Front national" -1 "En Tunisie, les députés ont adopté un article de la constitution qui entérine la fin de la charia et garantit la liberté de conscience. Le printemps arabe n'est pas mort ? Il y a des raisons objectives d’y croire. Ce vote décisif est celui d’une très large majorité dans une Assemblée dominée par le parti islamiste Ennahda. Donc il ne s’agit pas d’un basculement de circonstance mais d’un tournant, presque un changement de régime. Un autre article définit la Tunisie comme un Etat ""civil"", un autre interdit la torture, un autre instaure l’égalité de droits entre""citoyens et citoyennes"" – pas l’égalité des sexes mais plus très loin. Une hirondelle ne fait pas le printemps (arabe), mais les oiseaux de mauvais augure ont eu tort. La Tunisie est à nouveau sur le bon chemin. L’Islamisme est soluble dans la démocratie. Attention, le texte de la constitution doit encore être voté d'un seul bloc, les travaux du Parlement ont été bien plus longs que prévu, des assassinats politiques ont eu lieu durant l'été. Est-ce qu'il n'est pas un peu tôt pour se réjouir ? L’histoire ne fait que commencer. La Tunisie est loin d’être devenue une démocratie exemplaire mais il faut se rappeler que c’était une dictature il y a 3 ans, que les premières élections libres se sont tenues il y a à peine plus de 2 ans. Quand les islamistes ont triomphé, beaucoup de voix se sont élevées pour regretter l’enthousiasme qui avait salué la révolution, comme si on passait de la peste despotique (Ben Ali) au choléra islamique (Ennahda). Ou même pire : on aurait, par naïveté, laissé chuter des dictateurs pour faire le lit des fondamentalistes. Les Tunisiens sont en train de montrer que non. C’est rassurant. Le principal syndicat tunisien, l'UGTT, aurait obtenu des dirigeants d'Ennahda la promesse qu'ils abandonnent le pouvoir pour permettre de nouvelles élections. Est-ce que tout peut s'accélérer ? C’est déjà le cas et c’est la preuve que les contre-pouvoirs s’installent – le syndicat mais aussi l’opinion, car il y a une conquête que les Tunisiens ne perdront pas : la liberté d’expression. Dans toutes les révolutions, y compris en Europe et en Amérique, il y a eu des phases de violence (En France, la Terreur, l’Empire, la Restauration). Nos Républiques non plus ne sont pas nées en un jour. Et nous avons connu aussi, des périodes de barbarie inspirées par le fanatisme religieux. Les peuples arabes ne sont pas différents des nôtres. Ils ont un retard démocratique à combler. Mais ils ont la télévision et les réseaux sociaux pour accélérer le cours de l’histoire. Il n'empêche qu'à ce jour, si l'on regarde la Libye, l'Egypte ou la Syrie, le bilan des printemps arabes n'est pas fameux. Est-ce que la Tunisie ne peut pas devenir l'arbre qui cache la forêt ? Ce serait déjà mieux que rien. Mais on peut espérer que la Tunisie, comme il y a trois ans, ouvre la voie. Dans tous ces pays, les islamistes s’imposent non parce qu’ils seraient portés par l’opinion mais parce qu’ils sont les mieux organisés. Mais dès qu’ils gouvernent, le choc de la réalité est brutal : ils savent tout du Coran mais rien de l’économie. Le chômage monte, la pauvreté aussi. C’est ce qui les oblige à lâcher du lest, parfois même à lâcher le pouvoir. Leur slogan électoral disait : ""L’Islam est la solution"". On voit bien que non. C’est leur prestige et leur influence qui sont en voie de dissolution." Le printemps arabe n'est pas mort -1 "Après ""la meilleure façon de se payer un costard"", c'est cette fois-ci au sujet des règles de politesse et de la nécessité d'une mention au brevet que le président s'est emporté lundi, lors des commémorations de l'appel du 18-Juin 1940 en région parisienne. Le ""Ça va, Manu?"" d'un adolescent, lancé après une brève interprétation de l'Internationale -d'ailleurs saluée par le Président-, est resté en travers de la gorge d'Emmanuel Macron. Malgré les excuses rapides du collégien, le président de la République insiste: ""Non, non. Tu es là, dans une cérémonie officielle, tu te comportes comme il faut. Tu peux faire l’imbécile, mais aujourd'hui c'est La Marseillaise et Le Chant des partisans. Tu m'appelles 'Monsieur le président de la République' ou 'Monsieur'."" La séquence aurait pu s'arrêter là. ""Mais il sent bien qu'il y a peut-être une séquence à faire et il revient, il lui fait deux autres leçons"", relève Laurent Neumann, éditorialiste à BFMTV. ""Une leçon d'histoire et d'instruction civique et une leçon de morale, avec en toile de fond l'éloge de la performance, de l'efficacité"", poursuit-il. Emmanuel Macron intime en effet à l'adolescent, s'il ""veut faire la révolution"", d'""apprendre à avoir un diplôme et à se nourrir soi-même"" avant de ""donner des leçons aux autres"". ""Il sait qu'il peut être filmé tout le temps"" La séquence aurait pu une nouvelle fois s'arrêter là. C'est sans compter sur l'Elysée qui publie dans la soirée la vidéo de l'altercation sur le Twitter du président, accompagné du message: ""Le respect, c'est le minimum dans la République – surtout un 18 juin, surtout en présence des compagnons de la Libération. Mais cela n'empêche pas d’avoir une conversation détendue – regardez jusqu'au bout."" ""(Emmanuel Macron) a bien compris le fonctionnement de la société médiatique à l'ère du numérique"", analyse Arnaud Benedetti, professeur en histoire de la communication associé à l'université Paris IV. ""Il sait qu'il peut être filmé tout le temps, qu'il est dans une situation d'hyper visibilité permanente donc il s'y prépare. Là, c'est vrai qu'il y a quelque chose d'à la fois spontané et non spontané parce que la situation était inattendue, mais la façon dont il récupère ces images pour en faire un élément de communication montre que tout cela est fortement pensé"", poursuit l'auteur du Coup de com' permanent. Le spécialiste de la communication politique note par ailleurs sur notre antenne qu'Emmanuel Macron ne réaffirme pas son autorité seulement en tant que président, mais aussi en tant qu'adulte. ""Une métaphore de la fin de 1968"" ""C'est une métaphore de la fin de 1968, 50 ans après. 1968 était une formidable contestation de toutes les autorités sous toutes leurs formes, et là on voit une image qui vise à emblématiquement restaurer l'autorité"", avance-t-il. De son côté, Christophe Barbier, éditorialiste à BFMTV relève que la présidence tente de ""faire d'un incident de communication dans un bain de foule un fait politique, un fait pédagogique"". ""Attention, il ne faut pas confondre être pédagogue et être donneur de leçons"", prévient-il, notamment en exigeant une marque de respect de l'adolescent alors que lui-même le tutoie sans le connaître. L'exercice est-il réussi? ""Cette séquence, tout au moins le début va satisfaire une partie de son électorat qui est en demande d'autorité"", estime Arnaud Benedetti. ""C'est réussi face aux valeurs qu'il souhaite défendre. Il est cohérent par rapport à son fond de marque, comme on dit en publicité"", analyse-t-il. ""La vraie autorité, c'est quand on l'exerce d'égal à égal"" Néanmoins, ""l'autorité est une créance"" relève aussi le spécialiste en communication politique. ""Il faut qu'il y ait des résultats derrière. (...) Il a voulu rétablir l'autorité comme une valeur sûre de sa politique. Si sur des questions aussi pratiques que la question de la sécurité par exemple, il n'obtient pas de résultats, on pourra se poser des questions"", prévient-il. ""La vraie autorité c'est quand on l'exerce d'égal à égal, face à Trump, face à Poutine"", abonde Laurent Neumann, et ""qu'on ne la rappelle pas"", conclut Arnaud Benedetti." "Macron fait la leçon à un ado mais ""la vraie autorité, c'est face à Trump ou Poutine"" qu'il faut l'avoir" -1 "Lors du congrès du Front national à Lille ce dimanche, Marine Le Pen a proposé de rebaptiser son parti, dont elle a été réélue à l'unanimité présidente, ""Rassemblement national"". ""Le nouveau nom doit porter un message politique et clairement indiquer le contenu de notre projet politique"", a expliqué Marine Le Pen à la fin de son long discours de clôture du congrès. Fusion sémantique de ""Front national"" et ""Rassemblement bleu marine"", la nouvelle dénomination rappelle également le nom du groupe parlementaire frontiste à l'Assemblée nationale entre 1986 et 1988, ""Front national-Rassemblement national"". Objectif: poursuivre l'entreprise de dédiabolisation entamée depuis la prise du parti par Marine Le Pen, en 2011. Décision pas avant six semaines Cette nouvelle appellation fera l'objet d'un vote des adhérents par courrier, et les résultats seront connus après un délai d'au moins six semaines. Le rendez-vous est donc fixé en avril. Si jamais les militants refusent le nouveau nom, le parti restera le Front national. ""Je me plierai à leur décision"", a promis la présidente du parti réélue à une écrasante majorité. Marine Le Pen gardera cependant l'emblème du parti, la flamme bleue, blanc, rouge héritée du néo-fascisme italien. Moins d'un an après la défaite de Marine Le Pen à la présidentielle, et alors que le parti peine à exister autrement que par ses problèmes financiers et judiciaires, ce congrès était présenté comme un ""moment clé"" pour le travail de ""refondation"" vendu par le Front national." "Marine Le Pen propose de rebaptiser le FN ""Rassemblement national""" -1 "> Lundi: procès de Clichy-sous-bois Il y a dix ans, la mort de deux jeunes dans un site EDF à Clichy-sous-bois déclenchait trois semaines de violentes émeutes dans les banlieues françaises, contraignant le gouvernement d'alors à décréter l'état d'urgence. Lundi à Rennes, débute le procès du drame. Deux policiers comparaissent pour ""non-assistance à personne en danger"". > Mardi: loi sur la fin de vie C'est à une assez large majorité que l'Assemblée nationale devrait adopter mardi la proposition de loi PS-UMP sur la fin de vie, qui crée un droit à un endormissement en phase terminale. La ""sédation profonde et continue"" jusqu'à la mort pourra être choisie par les malades conscients dont les traitements sont inefficaces et dont les jours sont comptés, et pour ceux qui font l'objet de traitements les maintenant artificiellement en vie. > Mardi: bouter les Anglais hors d'Europe ? Après l'élimination de Chelsea par le PSG, Monaco aura-t-il à son tour la peau d'un club anglais en Ligue des champions ? L'équipe de la Principauté part en tout cas avec un gros avantage avant de recevoir les Londoniens d'Arsenal en 8e de finale retour, puisqu'elle avait frappé très fort en s'imposant 3-1 à l'aller en Angleterre. Pour l'entraîneur des Gunners Arsène Wenger, cette élimination serait encore plus cruelle qu'une autre: le Français, qui est à Londres depuis 19 ans, avait auparavant passé sept ans à la tête de Monaco, soit plus de 25 ans de sa vie dans les deux clubs. > Mercredi: après Luxleaks, un plan contre l’évasion fiscale Bruxelles doit présenter ses propositions pour lutter contre la fraude et l'évasion fiscale, après le scandale du LuxLeaks sur le système massif d'optimisation mis en place au Luxembourg quand Jean-Claude Juncker, l'actuel président de la Commission, en était Premier ministre. > Jeudi: hommage aux victimes de Merah Trois ans après les attentats, un hommage est rendu jeudi aux sept personnes, dont trois enfants d'une école juive, tuées par Mohamed Merah à Toulouse et Montauban du 11 au 19 mars 2012. Organisée par le CRIF, cette cérémonie intervient au moment où le ""demi-frère"", de Merah, Sabri Essid, est très fortement suspecté d'être le jihadiste filmé dans une nouvelle vidéo d'exécution du groupe Etat islamique (EI). > Vendredi: voyage avec les livres Du Brésil à la Pologne, en passant par une cinquantaine de destinations, le Salon du Livre de Paris veut faire voyager les amoureux de la littérature. Près de 50 auteurs brésiliens et une vingtaine de polonais seront présents. Une nouvelle section thématique est dédiée au voyage, des guides touristiques aux récits d'aventure, en passant par les beaux livres. > Dimanche: premier tour des départementales Une vague bleue ou bleu marine 1er tour des élections départementales ? Le Front National devrait mettre fin dimanche à son exclusion des assemblées départementales et confirmer l'entrée de la France dans l'ère du tripartisme, même si l'UMP devrait sortir vainqueur en nombre d'élus face à une gauche affaiblie et divisée. Quant à l'abstention, elle s'annonce massive." Départementales et procès de Clichy-sous-bois: l'agenda de la semaine à venir -1 "A la question de savoir si elle avait envisagé de partir après le limogeage de Delphine Batho, Cécile Duflot a répondu au Journal du Dimanche: ""c'est la seule fois où j'ai réellement pensé que c'était possible"". ""Il y a des moments où je me suis dit que j'étais sur un fil"", explique l'ancienne secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts alors que les relations sont tendues au sein du gouvernement entre les socialistes et les écologistes qui peinent à imposer leurs vues. ""Ne faites pas ça"" Elle envoie alors un texto au président François Hollande et au Premier ministre Jean-Marc Ayrault leur disant: ""ne faites pas ça"". François Hollande a mis fin le 2 juillet aux fonctions de la ministre PS de l'Écologie qui contestait les coupes prévues par le budget 2014 pour son ministère, congédiant pour la première fois un membre du gouvernement pour manque de solidarité. Cette décision avait provoqué une bronca chez les écologistes, qui avaient finalement décidé de rester au gouvernement. ""Une cible"" pour la droite ""Je suis venue au gouvernement sur des questions de changement de modèle de développement. Il y a des moments où je me suis dit: tu y as un peu cru toute seule, ma grande"", raconte encore Cécile Duflot, qui estime d'ailleurs qu'en matière de politique écologique, ""peu de ce qui a été dit s'est incarné dans les faits"". La ministre juge aussi être ""une cible"" pour la droite. Elle avait été accueillie par des exclamations ironiques de députés de droite, il y a un an, car elle portait une robe lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. Et il y a un mois, son compagnon, Xavier Cantat, s'est attiré des critiques après un tweet comparant le défilé du 14 juillet à un ""défilé de bottes"". ""J'étais plus préparée à répondre aux attaques politiques qu'à celles sur mon physique ou ma vie privée"", confie Cécile Duflot." Eviction de Batho: Duflot a pensé quitter le gouvernement -1 "Ce lundi, Jean-Jacques Bourdin recevait Marine Le Pen. La présidente du Front national a réagi sur la mort de deux journalistes français au Mali et sur la politique étrangère de la France, jugée «incohérente». Marine Le Pen est également revenue sur ses propos concernant les otages français, et a réclamé la suppression de l'écotaxe, qui provoque la grogne des agriculteurs bretons. Sur le ""mariage"" Borloo / Bayrou Le rapprochement de l'UDI et du Modem va-t-il créer un centre fort ? 8h52 - Marine Le Pen : « Ce sont les mercenaires des élections, ils n'apportent rien de plus politiquement mais au moins, ils assument cela, à la différence du PS et de l'UMP ». Sur le cap gouvernemental 8h53 - Marine Le Pen : « Il n'y a pas de cap. Je demande la dissolution de l'Assemblée Nationale. Quand on ne sait pas, il faut revenir au peuple. Il doit reprendre la main, par l'organisation d'élections législatives ». Sur les manifestations en Bretagne contre l'écotaxe 8h52 - Marine Le Pen : « Les manifestants veulent l'arrêt de la concurrence déloyale, le retour aux produits français, qu'on prenne conscience que l'euro fort tue l'économie française, qu'on arrête l'accord de libre-échange avec les Etats-Unis. L'UMP et le PS ont construit cette utopie ». 8h51 - Marine Le Pen : « Le Front national a toujours dénoncé le dumping social. L'Union européenne crée les conditions de la guerre entre les régions, les pays. ». Soutenez-vous les violences ? 8h49 - Marine Le Pen : « Si des portiques tombent, c'est la faute du gouvernement. Il suffisait qu'il dise qu'il supprime l'écotaxe, pas qu'il la suspende. Je n'encourage pas ces destructions mais je demande la suppression de l'écotaxe ». Soutenez-vous les agriculteurs bretons ? 8h47 - Marine Le Pen : « Bien sûr, les problèmes sont niés par les politiques d'aujourd'hui. Et le mouvement populaire rappelle la réalité ». Sur les propos tenus concernant les otages d'Arlit Jean-François Copé a dit que le vernis du FN craquait ? 8h41 - Marine Le Pen : « Le parti qu'il dirige n'intervient plus comme une alternative crédible, il ferait mieux d'arrêter de calquer sa communication sur celle d'Harlem Désir ». N'avez-vous pas laissé entendre qu'ils avaient pu être islamisés, et touché à leur intégrité ? 8h41 - Marine Le Pen : « Ce n'est pas ce que j'ai dit. Mon rôle n'est pas d'émettre des hypothèses, j'y ai vu les symboles de leurs ravisseurs et de leur détention ». 8h41 - Marine Le Pen : « La violence de la polémique est artificielle. En aucune circonstance les propos que j'ai tenus étaient une critique à l'encontre des otages, j'ai ressenti un malaise à la vue d'une instrumentalisation qui donne la nausée. Le gouvernement est coupable d'avoir jeté les otages devant les caméras dans le cadre d'une opération de communication, pour en tirer un bénéfice politique ». Sur les deux journalistes de RFI assassinés au Mali Vous disiez qu'il fallait partir d'Afghanistan, n'est-ce pas une contradiction ? 8h40 - Marine Le Pen : « Non car nous intervenons au Mali à la demande du gouvernement légitime ». Hollande a-t-il crié victoire trop tôt ? 8h40 - Marine Le Pen : « On sait que ces groupes sont difficiles à combattre, ce sont des guerres longues, mais il faut cesser d'aider les fondamentalistes où que ce soit dans le monde, arrêter de leur livrer des armes ». Est-ce que ça doit remettre en cause la présence française au Mali ? 8h38 - Marine Le Pen : « Non je ne le crois pas, mais ça doit remettre en cause l'incohérence de la politique étrangère de la France, l'absurdité est de soutenir les fondamentalistes islamsistes d'un côté, en Syrie et Libye par le biais des intermédiaire quataries, et de les combattre de l'autre. ». Pourquoi cible-t-on les journalistes ? 8h36 - Marine Le Pen : « Les reporters de guerre paient un lourd tribut. Veut-on terroriser les journalistes pour qu'ils ne viennent pas ? Ou est-ce la France qui est visée ? Il est un peu tôt pour faire des hypothèses »." Marine Le Pen : « Il faut dissoudre l'Assemblée Nationale» -1 "Rappel à la loi: celle votée en France en 2010 stipule que ""nul ne peut, dans l'espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage"". Alors quand Nadine Morano descend du train Gare de l’Est à Paris mardi et se retrouve nez à nez avec une femme portant un niqab, son sang ne fait qu’un tour. Avec son ""parler vrai"" revendiqué, l’eurodéputée l’apostrophe mais se heurte à un mur. S’en suivent un tweet racontant la scène, une visite au commissariat le plus proche et un retour dans les gazettes et sur les plateaux. Nadine Morano fait-elle commerce des polémiques qu’elle alimente? Elle se défend avec force auprès de l’Est Républicain de ""vouloir faire le buzz"". Puis se justifie sur RMC: ""Dans la période où nous vivons, avec les appels au jihad, il était de mon devoir de signaler la présence de cette personne en burqa - dont on ne sait d'ailleurs pas qui est en dessous-, et qui trimballe une valise avec elle. Je suis désolée mais ça crée la suspicion et l'angoisse. ( …) Je parle de terrorisme, là"". Nadine Morano n’en est pas à son coup d’essai sur le sujet puisque cet été déjà, la sarkozyste convaincue s’était fendue, en 140 caractères, d’un message contre les femmes qui portent le niqab à la plage. ""L'héritage du sarkozysme populaire de 2007"" A regarder de plus près cette façon de faire ressemble au personnage façonné pas à pas par Nadine Morano. ""Elle incarne sur les réseaux sociaux ou lors de ses interventions médiatiques un personnage populaire, fort en gueule et proche du peuple"", constate Philippe Moreau-Chevrolet, spécialiste de communication politique. ""C’est l’héritage du sarkozysme populaire de 2007, du ‘travailler plus pour gagner plus’. Mais ses exagérations et ses colères tendent vers le populisme et entretiennent aujourd’hui une caricature dénuée de fond politique"", explique-t-il à BFMTV.com. Depuis son poste de porte-parole de l’UMP à son entrée au gouvernement Fillon en passant par ses sorties sur la polygamie en 2008 ou sur l’islam en 2009, Nadine Morano a toujours, outre, les réseaux sociaux alimentée sa légende de femme populaire, ni diplômé de l’ENA, ni issue d’une famille aisée. Une ""authenticité"" orchestrée et utilisée à bon escient politiquement pendant les années de pouvoir de l’UMP mais qui désormais dérape. ""Sous Nicolas Sarkozy elle représentait l’élue qui pouvait dire: ‘Je suis comme vous et je crois en lui‘"", explique Philippe Moreau-Chevrolet. ""Le discours de vérité a viré au clownesque"" Il y a près d’un mois, le Canard enchaîné lui prêtait la maternité du sobriquet ""chihuahua"" pour le jeune porte-parole Gérald Darmanin et le qualificatif peu amène de ""crevure"" pour Laurent Wauquiez, nouveau soutien de l’ex président de la République. Nadine Morano a démenti ces propos rapportés mais il flotte dans l'air comme un parfum de rupture. Désormais le positionnement du candidat à la présidence de l’UMP a changé et Nadine Morano écartée des premiers rangs. Le problème aujourd’hui, ""c’est que le discours de vérité a viré au clownesque. Elle n’a plus rien à vendre malgré une surexposition médiatique, interprète Philippe Moreau-Chevrolet. Nadine Morano devrait se taire et retrouver le personnage politique qu’elle avait intelligemment construit à ses débuts""." Nadine Morano, le filon de la polémique? -1 """Jamais frondeur, toujours responsable"". Mardi, après un vote tendu à l'Assemblée nationale sur le pacte de responsabilité, le député PS de la Nièvre Christian Paul a refusé, avec ses 41 camarades abstentionnistes, d'être accusés de fragiliser la majorité. Car, si Manuel Valls peut se targuer d'avoir obtenu un succès, celui-ci est terni par la défiance d'une partie de sa gauche. Ils sont, en effet, 41 députés de la majorité à avoir défié le Premier ministre et à être restés sourd à ses appels. Sans compter les trois chevénementistes - Marie-Françoise Bechtel, François Hutin et Jean-Luc Laurent - qui eux ont voté contre. Qui sont-ils? Que pèsent-ils à gauche? Peuvent hypothéquer le bail de Manuel Valls à Matignon? Revue de détails. > Qui sont-ils ? Pouria Amirshahi, Christian Assaf, Serge Bardy... ces noms de députés socialistes ne sont pas forcément les plus connus mais ils sont désormais listés comme ceux qui résistent à Manuel Valls. Sur son compte Twitter, le député Jérôme Guedj, qui va rendre son siège à l'ex-ministre François Lamy sous peu, a publié la liste officielle des abstentionnistes au terme du vote de mardi: 41 députes socialistes se sont abstenus pic.twitter.com/XxZEOAX2Ra — Jérôme Guedj (@JeromeGuedj) 29 Avril 2014 > Que représentent-ils ? La ligne anti-Valls est porteuse en ce moment au PS. Jean-Marc Germain comme Christian Paul sont proches de Martine Aubry, la maire de Lille, ancienne candidate à la primaire socialiste et ancienne patronne du PS. Ils sont en pointe quand il s'agit d'affirmer la position des élus face au gouvernement. D'autres comme le député de l'Essonne Jérôme Guedj ou l'expérimenté Henri Emmanuelli, proche de Benoît Hamon au sein d'""Un Monde d'avance"", se sont fait une spécialité de s'opposer à Manuel Valls, et sur sa ligne et sur sa personnalité. Henri Emmanuelli n'avait pas voté la confiance au Premier ministre. De manière générale on trouve dans cette liste ""l'aile gauche"" au sens large du PS, celle réunie au sein d'un ""Monde d'avance"" et de ""Maintenant la gauche"", le courant d'Emmanuel Maurel. Parmi les frondeurs on trouve aussi la députée Edith Gueugneau, proche d'Arnaud Montebourg, mais suspendue en 2012 pour s'être opposée au candidat EELV lors des législatives, l'ancienne ministre Delphine Batho ou encore l'animateur de la gauche populaire Laurent Baumel. > Sont-ils un problème? Tous ces ""frondeurs"" insistent: ils lancent un signal d'alerte au Premier ministre, ils parlent à une gauche qui se sent délaissée par la politique menée. ""Chacun a voté en conscience, explique sur RMC le député Jean-Marc Germain. Notre abstention se veut constructive pour l’avenir et on espère que notre message aura été compris. On doit pouvoir continuer à porter nos idées dans ces moments-là et on se réjouit qu’il y ait beaucoup de parlementaires qui soient dans cet état d’esprit"". Leur objectif est désormais de peser sur le débat. De Paris à Bruxelles. ""Si François Hollande et Manuel Valls doivent aller à la rencontre de nos partenaires européens, ils pourront assurer qu'ils ont un Parlement exigent"", se félicite Pouria Amirshahi, lui aussi frondeur. Manuel Valls pourrait aussi utiliser ces réticences pour justifier ses retards auprès de l'Union européenne. Et chez les partisans du Premier ministre, tel Nicolas Bays, on retient que ""le nombre de frondeurs était de 100, il y a encore quelques jours et qu'il n'y a eu aucun vote contre malgré les menaces"". Reste à savoir désormais si ce ""groupe des 41"" sera un partenaire du gouvernement ou un nouveau groupe d'opposition avec qui il faudra négocier sur chaque projet de lui. Un comble au sein de la même formation." Parti socialiste: le club des 41 frondeurs anti-Valls -1 "Il y a un an, ils entraient pour la première fois dans le palais Bourbon. Fraîchement élus, les députés s'apprêtaient à entamer une année intense, faite de débats enflammés et de séances parfois nocturnes à l'Assemblée. Retour sur ces députés qui crèvent l'écran. > Sonia Krimi Elue La République en marche de la Manche, Sonia Krimi est sortie de l'ombre à l'occasion des discussions sur la loi Asile et immigration, en décembre dernier. Dans l'hémicycle, elle interpelle Gérard Collomb pour lui dire son désaccord. Récemment, elle dénonce ""la politique de l'autruche"" de l'exécutif face à la détresse de l'Aquarius, ce navire transportant 629 migrants interdit d'accoster en Italie. Mais elle le jure: loin d'elle l'idée d'être une ""frondeuse"": ""Emmanuel Macron est le premier à nous dire: 'il faut renverser la table'"", justifie-t-elle. ""Je ne pense pas que des godillots à l'Assemblée aideront plus Emmanuel Macron"". > Sacha Houlié Son parcours est fulgurant. Mais Sacha Houlié n'est pas un débutant de la politique: issu des jeunes socialistes, il fonde l'équivalent macroniste. Il est parmi les premiers à s'engager auprès d'Emmanuel Macron. En juin 2017, il est élu député de la Vienne, et devient vice-président de l'Assemblée. Avec ses amis députés de ""la bande de Poitiers"", connus sur les bancs de l'université, il milite pour davantage de mesures sociales de la part de l'exécutif, et fut un temps très critique à l'égard d'Edouard Philippe. Il fait également partie des signataires de l'appel à légaliser la PMA pour toutes les femmes. > Robin Reda Avant de devenir député LR de l'Essonne, Robin Reda était devenu le maire le plus jeune de France à la tête de Juvisy-sur-Orge. Il a désormais quitté son poste pour honorer son mandat. Membre de la commission des Lois, il a été rapporteur de la mission d'information sur le cannabis. Il s'est notamment fait remarquer le jour où, lors d'une discussion avec la présidente de la commission Yaël Braun-Pivet (LaREM), il lui a lancé sur un ton goguenard qu'elle pourrait être sa mère, avant de lui présenter des excuses sur Twitter. Au sein de son parti, Robin Reda évolue près de Valérie Pécresse dont il est proche. > Adrien Quatennens Dès le début de la législature, Adrien Quatennens se fait remarquer. Par son jeune âge, notamment, mais pas seulement: à 28 ans, le député du Nord La France insoumise est à l'aise devant les médias, et son franc-parler lui vaut de nombreuses apparitions sur les plateaux télévisés. Membre de la commissions des Affaires sociales, il intervient lors de l'examen du projet de réforme du code du travail, et plus récemment sur la proposition de loi LFI sur la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle. Ses interventions les plus récentes portent sur le projet de loi pour la réforme du système de formation professionnelle. > Emmanuelle Ménard Son nom est loin d'être inconnu. Députée non-inscrite de l'Hérault, Emmanuelle Ménard est l'épouse de Robert Ménard, le maire de Béziers élu avec le soutien du Front national. Unique représentante de l'extrême droite non-inscrite, elle est proche du Rassemblement national sans en être membre, et se montre à l'aise attablée à la buvette de l'Assemblée avec des élus LR: la concrétisation de son souhait d'une convergence des droites. Emmanuelle Ménard est d'ailleurs proche de Marion Maréchal-Le Pen, en qui elle voit la possibilité d'un renouveau politique. De quoi irriter les caciques du Rassemblement national." Un an après les législatives, ces néo-députés sortis de l'ombre -1 "Mafia, putsch médiatique, droite en miettes, mauvais perdant… La guerre des chefs de l’UMP n’a pas manqué de dialogues colorés. Une guerre qui n’en finit pas et qui pousse les militants à la crise de nerfs. L’épisode dure depuis maintenant 6 jours. Dimanche, les deux candidats revendiquent leur victoire respective. Le lendemain Jean-François Copé est désigné président par la Cocoe avec 98 voix d’avance. Il appelle au rassemblement. Mais son appel restera vain. ""Au-delà des nombreuses irrégularités, la fracture de notre camp est à la fois politique et morale"", déclare François Fillon à l’annonce des résultats. ""François Fillon est un mauvais perdant"" Mercredi, la situation explose, après la découverte par le camp Fillon de ""l'oubli"" de trois fédérations d'Outre-Mer, dans le décompte des votes. Les fillonistes estiment que l'election n'est plus valable. Des allégations immédiatement rejetées par Jean-François Copé. ""Je n’accepterai pas ce comportement de François Fillon et de ces lieutenants. C'est un comportement de mauvais perdant"", s’insurge t-il. ""Des noms d'oiseaux de part et d'autre"" Alain Juppé, resté neutre durant l’élection et, figure charismatique du parti chargé de jouer les médiateurs, appelle aujourd’hui à plus de retenue. ""Je demande à Fillon et Copé de s’abstenir d’attaque personnelles. On ne peut travailler dans un contexte où l’on s’envoie des noms d’oiseaux de part et d’autre"", a déclaré l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac. La commission Juppé doit tenter dès dimanche de mettre fin, au duel, que se livre les deux camps. Une tâche qui s’annonce pour le moins compliquée." UMP : une élection ratée mais des petites phrases réussies -1 "La crise du FN ne serait en fait qu'une banale ""dispute de famille, avec une bonne dose de jalousie"", étalée sur la place publique, selon la perception de Robert Ménard sur BFMTV. D’ailleurs, Marion Maréchal-Le Pen, petite-fille de Jean-Marie Le Pen et nièce de Marine Le Pen, a regretté dans les colonnes du Figaro sa ""situation personnelle difficile"", face au déchirement de sa famille, et s’est dite marquée par la violence des échanges entre père et fille lors du bureau politique du FN lundi. En fait, depuis le début de l’affaire et les propos du fondateur du mouvement, sur BFMTV puis dans Rivarol, tout est davantage question de mots – ceux de Jean-Marie Le Pen tombent sous le coup de la loi – que d’orientation politique pour l'avenir du FN.  Jean-Marie Le Pen ""me fait penser à une vielle personne qui n’a plus aucune retenue"", a jugé Robert Ménard sur BFMTV, quand Marion Maréchal-Le Pen regrette que ""le verbe de Jean-Marie Le Pen (...) soit devenu un moyen de provocation inutile"". ""Répudier"", ""félonie""... attaques en règle contre sa fille En clair, les digues ont sauté: les mots sont durs et les attaques personnelles. Même si Jean-Marie Le Pen défend ses ""opinions politiques exprimées depuis 60 ans"", c’est bien sa fille, et non son parti, qu’il a ""répudié"", plaçant de fait le curseur dans la sphère familiale, plus restreinte que celle du mouvement politique où il assure rester le ""commandeur"", malgré sa suspension. Un langage qui évoque la rupture totale du ""Menhir"" avec sa fille aînée Marie-Caroline, coupable d'avoir rejoint les rangs des mégrétistes fin 1998. Et en effet, en s’appuyant sur les définitions données par le Larousse, on accrédite la thèse de la trahison intime, pas collective. Ainsi, Jean-Marie Le Pen a ressuscité pour l’occasion le terme de ""félonie"" associé au ""code de l’honneur"". Commettre une ""félonie"" est synonyme de se prêter à un acte déloyal. Littéralement, de la part d’un vassal sur son seigneur. D’ailleurs, Jean-Marie Le Pen ""souhaite que la présidente du Front national se marie au plus vite parce qu'(il a) honte qu’elle porte le même nom que (lui)"". ""Etre trahi"", ajoutait-il lundi soir sur RMC, ""ça fait toujours un peu de peine. Surtout lorsque cela vient de sa propre fille, dont j’ai largement favorisé la carrière"". Le recours à la famille élargie des militants du FN Sa fille lui devrait ainsi tout et la blessure serait par conséquent plus rude, car plus intime, que lors de la tentative de putsch de Bruno Mégret en 1995. Les caciques du Front national, eux, multiplient les messages de ""tristesse"" pour regretter cette fuite en avant que nul ne semble en mesure de stopper en apportant leur soutien à Marine Le Pen. Pour autant, Jean-Marie Le Pen va sans aucun doute abattre la carte de sa ""seconde famille"", à savoir les militants du Front national, qui décideront de son sort lors du congrès à venir. Eux ne l’auraient pas abandonné, assure-t-il, fort des marques de soutien reçues lors de son apparition au défile du 1er mai. Il se félicite d'ailleurs de cet acquis – ""je ne l’ai pas volé"" – mais ne peut s’empêcher de tacler personnellement sa fille: ""Je ne l'ai pas reçu en héritage non plus""." Crise au FN: les mots de Jean-Marie Le Pen dans la lutte intestine -1 "Le torchon brûle entre Gilbert Collard, proche du FN et de Marine Le Pen, et le président d'honneur de cette formation politique, Jean-Marie Le Pen. Les deux hommes se sont copieusement écharpés par tweets interposés, jeudi après-midi, à quelques minutes d'intervalle. Tout est parti d'un tweet de Gilbert Collard en réaction aux déclarations de Jean-Marie Le Pen, jeudi matin sur BFMTV et RMC. Interrogé par Jean-Jacques Bourdin sur le fait de savoir si les chambres à gaz nazies constituaient toujours à ses yeux ""un détail de l'histoire"", Jean-Marie Le Pen n'est nullement revenu sur ses propos. Au contraire: ""Je maintiens, je crois que c'est la vérité"", a-t-il affirmé. Ces propos l'avaient pourtant conduit à être sanctionné, puisqu'il avait été condamné le 18 mars 1991, par la cour d'appel de Versailles,  pour ""banalisation de crimes contre l'humanité"". Cette nouvelle provocation était visiblement de trop pour Gilbert Collard, qui a tweeté jeudi peu avant 17 heures: ""La Shoah est l'abomination des abominations et Jean-Marie Le Pen un tract ambulatoire pour Manuel Valls, c'est désespérant!"" La Shoah est l'abomination des abominations et @lepenjm un tract ambulatoire pour @manuelvalls, c'est désespérant ! — Gilbert Collard ن (@GilbertCollard) April 2, 2015 Evidemment, l'avocat a choisi chaque mot. L'idée de tract rappelle la manière qu'avait eu l'UMP Gérald Darmanin de parler de ""Christiane Taubira, tract ambulant pour le FN"". Sauf que l'adjectif ""ambulant"" est remplacé par ""ambulatoire"", qui est sans doute possible une façon de souligner l'âge du président d'honneur du Front national. La réponse de Jean-Marie Le Pen, injonction portée par un jeu de mots facile, a été cinglante: ""Ferme donc ta gueule, espèce de collard"", a-t-il tweeté moins d'une demi-heure plus tard. Ferme donc ta gueule, espèce de collard ! — Jean-Marie Le Pen (@lepenjm) 2 Avril 2015 Marine Le Pen avait fait savoir plus tôt dans la journée qu'elle se démarquait des propos tenus par son père. Interrogée par Le Figaro, Marine Le Pen a ainsi déploré une provocation de son père. ""On peut dire ce que l'on pense, mais le Front national a quand même une ligne, laquelle est portée par sa présidente. Les propos de Jean-Marie Le Pen n'engagent que lui. Il est dans la provocation volontaire et cherche la polémique"", a réagi la présidente du FN. Le bras droit de Marine Le Pen, Florian Philippot, a également dénoncé une ""provocation parfaitement inutile"". Le parquet de Paris a par ailleurs ouvert jeudi soir une nouvelle enquête pour ""contestation de crime contre l'humanité"", selon une source judiciaire." Jean-Marie Le Pen et Gilbert Collard s'écharpent à distance -1 "Permanences taguées, élus chahutés sur les barrages, domicile dégradé... Plusieurs députés LaREM ont été directement visés par les gilets jaunes depuis le début du mouvement des gilets jaunes et ne cachent pas leur inquiétude avant la nouvelle journée de mobilisation de samedi. Des permanences de ""marcheurs"" ont été dégradées depuis ce week-end ainsi qu'un domicile à ce stade, indique-t-on au groupe LaREM. ""J'ai été frappé de voir les députés inquiets face aux appels à s'en prendre à leurs biens, leur domicile, leur famille"", a également commenté le président du groupe LaREM au Sénat, François Patriat. ""Il doit y avoir le respect de la vie privée. En bas de chez moi, ce n'est pas le lieu pour manifester"" a déploré Carole Bureau-Bonnard, députée ciblée par les gilets jaunes. ""Des cibles intolérables"" La majorité prend la situation très au sérieux. Si ce n'est pas la première fois que les élus LaREM sont ainsi pris pour cible, la virulence de certains ""gilets jaunes"" semble marquer une escalade inédite. ""Je suis allé à leur rencontre samedi mais c'était trop chaud, violent. J'ai laissé tomber"", rapporte un député LaREM à l'AFP. Bruno Questel, vice-président du groupe, évoque même des ""menaces de mort"". ""Il faut comprendre que certains collègues soient dans une situation de perplexité"", a-t-il déclaré jeudi sur BFMTV. ""Être bousculé en politique ça arrive, mais des attaques contre nos familles c'est inadmissible"" explique aussi la députée Claire O'Petit sur notre antenne. La tension est telle que Gilles Le Gendre, président du groupe à l'Hémicycle, a alerté mardi le ministre de l'Intérieur, qui a adressé son soutien aux élus ciblés dans un message sur Facebook ce mercredi soir. Christophe Castaner a qualifié d""intolérables"" ces ""appels à la haine et à la violence"", et a appelé les élus menacés à porter plainte. Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand a quant à lui condamné les ""menaces"" et ""actes d'intimidation"" des ""gilets jaunes"" envers des députés de la majorité, appelant le gouvernement à ""mobiliser autant que de besoin les forces de sécurité"". ""Des appels au blocage de députés et de leurs familles, la publication d'adresses personnelles devenant ainsi des cibles d'action sont intolérables"", dénonce-t-il dans une déclaration. ""Après des paroles et des actes racistes et homophobes, des pressions verbales et physiques sur nos compatriotes, c'est au tour des représentants de la Nation d'être haineusement menacés, alors qu'ils travaillent chaque jour au service de l'intérêt général"", a souligné Richard Ferrand." Castaner met en garde les gilets jaunes qui menacent des députés LaREM -1 "François Fillon met sa carrière politique dans la balance de la primaire à droite. Candidat déclaré à la primaire Les Républicains, dont le scrutin aura lieu les 20 et 27 novembre prochains, François Fillon a affirmé que s'il n'était pas choisi, il se retirerait de la vie politique. ""Si je ne suis pas suivi sur cette question, je quitte la politique"", a-t-il confirmé vendredi matin sur BFMTV-RMC ""Ce n'est pas pour bouder dans mon coin parce que je n'ai pas obtenu la majorité que je voulais"", a-t-il argué, mais en tant qu'ancien Premier ministre, François Fillon estime que s'il n'est pas suivi sur son projet, il ""n'aura plus rien à apporter"" à la vie politique française. Car François Fillon devra composer avec deux rivaux de taille: Alain Juppé, candidat en tête des sondages à droite, et Nicolas Sarkozy, candidat encore non-déclaré mais fortement pressenti pour concourir à la primaire à droite. Au point que François Fillon peut sembler un peu effacé. ""On me reproche souvent d'être rester cinq ans avec Nicolas Sarkozy, je considère que c'est un acte de loyauté"", a-t-il rétorqué. Puis, interrogé sur une éventuelle candidature de Nicolas Sarkozy, François Fillon a estimé que, tout ancien président qu'il est, il ""est maintenant dans une compétition, à égalité"", avec les autres. Il pourrait aussi avoir à composer avec Jean-François Copé, qui a signé son retour cette semaine. Pour François Fillon, la logique des primaires est désormais incontournable. ""La primaire devient incontournable. On ne pourra plus aller contre. (...) Le président monarque, cela appartient au passé"", a-t-il poursuivi, alors que la candidature de François Hollande est de plus en plus contestée à gauche. Pique à la politique spectacle Enfin, François Fillon a réagi à la participation du Premier ministre Manuel Valls à l'émission On n'est pas couché, samedi soir, François Fillon a condamné la décision du Premier ministre. ""Je pense que les Français n'attendent pas que leurs hommes politique n'aillent pas faire une sorte de one man show"", a-t-il rétorqué, assurant que si lui ne se pliait pas à cet exercice, ce n'était pas par peur mais pour éviter le mélange des genres." "Fillon ""quittera la politique"" s'il est battu à la primaire à droite" -1 """Je propose que (…) nous réfléchissions aux moyens pour que nous mettions fin à cette politique de prohibition"". Quatre ans après l’arrivée au pouvoir de François Hollande, son secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement a surpris en remettant sur la table lundi sur BFMTV un débat plusieurs fois enterré durant le quinquennat du PS: la légalisation du cannabis. ""Nous avons une échéance politique à venir"", rappelle Jean-Marie Le Guen. Et c’est bien avec la présidentielle en ligne de mire que le secrétaire d’Etat a choisi de reparler de ce sujet. Car sa sortie, bien que lancée ""à titre personnel"", n’a rien d’une improvisation. Jean-Marie Le Guen n’est pas ""piloté"" par l’exécutif sur le sujet: officiellement, celui-ci n'approuve pas particulièrement. Mais c’est Jean-Marie Le Guen lui-même qui a prévenu François Hollande et Manuel Valls il y a quelques semaines qu’il comptait en parler. Il a même commencé samedi lors du bureau national du PS. Et personne ne l’en a découragé. Un sujet pour rassembler la gauche? Car le cannabis, maintes fois abordé lors du quinquennat – et qui chaque fois a fait l’objet de recadrages – permet à la gauche de se refaire une santé. Après deux ans à débattre avec elle-même essentiellement de sujets économiques, la voilà face à un sujet de société qui pourrait lui permettre de se rassembler face à la droite. Lundi soir, l’ancien ministre François Lamy, ancien ministre de la Ville proche de Martine Aubry, a d’ailleurs annoncé sur Twitter approuver – ""une fois n’est pas coutume"" - les propos de Jean-Marie Le Guen. Et bien une fois n'est pas coutume, j'approuve les propos de @jm_leguen sur la nécessité d'ouvrir le débat sur la prohibition du cannabis — François Lamy (@lamy_f) 11 avril 2016 Patrick Mennucci, qui défend l'idée de la légalisation du cannabis, a lui aussi partagé sa satisfaction de voir le sujet à nouveau relancé. ""Le moment est le bienvenu parce que cela fait des années que des gens comme moi disent qu'il faut légaliser le cannabis (...) Il est temps que le débat s'ouvre"", a affirmé le député socialiste des Bouches-du-Rhône. ""Il n'y a aucune piste de travail sur cette question"" Jean-Marie Le Guen ne compte pas s’arrêter là, et va publier à la fin de la semaine prochaine un livre numérique gratuit pour ""retrouver un langage de gauche"". Sur le cannabis, il espère fortement que le candidat de la gauche, pourquoi pas François Hollande, inscrive dans son programme la promesse d’un référendum sur le sujet. Jean-Marie Le Guen ne cesse de le répéter: ""les Français devront trancher cette question"". Mais le chef de l’Etat refuse pour l'instant de s’avancer sur le sujet. ""Que cela fasse l’objet d’un débat dans un cadre maîtrisé, comme lors d’une campagne électorale, peut-être. Mais maintenant, il n'en est pas question"", a ainsi affirmé sur BFMTV Najat Vallaud-Belkacem, qui insiste sur ""l’opinion personnelle"" de Jean-Marie Le Guen. Même son de cloche chez le porte-parole du gouvernement: ""il n'y a aucune piste de travail ni de réflexion engagée au gouvernement sur cette question"", a assuré Stéphane Le Foll. ""C'est une position qu'il (Jean-Marie Le Guen) défend depuis longtemps (...) en tant que médecin. Mais ce n'est pas la position du gouvernement"". Opinions Faut-il dépénaliser le cannabis? Pour Contre Pour 53%" Cannabis: pourquoi Le Guen relance le débat -1 "Ce dimanche, dans le deuxième épisode d’Une Ambition Intime, présenté par Karine Le Marchand sur M6, François Bayrou s’amuse d’une ressemblance physique avec Richard Gere, raconte le journal Paris-Match. “On m’a dit que je ressemblais à l’acteur de Pretty Woman”, confie le leader centriste à Karine Le Marchand. De premier abord, l’animatrice ne paraît pas convaincue de cette ressemblance, mais elle finit par admettre que François Bayrou peut, en effet, avoir “un petit côté Richard Gere. Le président du Modem est satisfait “Voilà, vous y venez aussi. Vous avez fini par percer le fond de ma nature” s’enthousiame-t-il. Le deuxième épisode d’Une Ambition Intime sera diffusé ce dimanche sur M6. L’animatrice recevra François Bayrou, Alain Juppé, François Fillon et Jean-Luc Mélenchon. Pile François Bayrou, face, Richard Gere. via GIPHY Aucune ressemblance.Je comprends mieux pourquoi Bayrou se fait des films Gere nous a fait rêver, lui cauchemarder https://t.co/OEz6LN4Jz1 — Nadine Morano (@nadine__morano) 3 novembre 2016" "Bayrou: ""On m’a dit que je ressemblais à l’acteur de Pretty Woman""" -1 "Moins d'un mois après un entretien fleuve au nouveau magazine Society, François Hollande maintient son cap: séduire les 15-35 ans. Dimanche midi, à l'heure du brunch dominical, le chef de l'Etat s'est prêté à ""deux heures d'infotainment"", regrette L'Opinion,  lors de l'émission Le Supplément sur Canal+, ""une chaîne pour jeunes bobos branchés"", selon La Montagne. Résultat? ""L'opération 'L'Élysée drague les jeunes' s'est résumée à des blagounettes, une chansonnette, un clip du Sirpa (le service com' des armées), une interview guimauve et à un exercice laborieux du président face à des lycéens"", juge L'Humanité. Justement cette dernière séquence de l'émission, François Hollande entouré de lycéens pour une discussion à bâtons rompus, presque informelle, esquisse le contour de la stratégie présidentielle en vue de 2017: ""La jeunesse et l'éducation sont des priorités, comme le soutien apporté pur décrocher un meilleur emploi à la fin des études"", a-t-il martelé, trois ans après son accession à l'Elysée. ""Il ne faut pas laisser les jeunes de côté"" Des paroles rassurantes à destination de la jeunesse française que François Hollande avait désignée comme la grande priorité de son mandat. Des paroles convaincantes pour Yanis, l'un des lycéens présents en plateau face au président de la République et qui votera pour la première fois en 2017: ""Cela fait plaisir de se faire entendre. C'était un message pour la jeunesse, il ne faut pas laisser les jeunes de côté. (...) François Hollande nous a parlé plus en tant qu'homme que comme président"" . ""Il a été franc avec nous et nous a vite mis à l'aise"", expose Yacine un autre lycéen invité au Supplément. Les jeunes, c’est aussi un électorat comme les autre puisqu'en 2012, près de 30% des 18-24 ans ont voté François Hollande lors de la présidentielle. Et dans un format totalement choisi par l'Elysée, Il convenait donc de leur parler directement. Quitte à être critiqué sur la forme. ""François Hollande est à l'écoute, pointe le chef du service politique de BFMTV Thierry Arnaud. Mais, il n'a pas toujours la réponse aux interrogations"".  Vaste chantier." François Hollande rajeunit sa communication -1 "C’est en tant qu’ambassadeur de la ""french tech"" que François Hollande se rend mercredi à San Francisco. Une escale de quelques heures pendant lesquelles il rencontrera les géants de la Silicon Valley: le patron de Google Eric Schmidt, Sheryl Sandberg de Facebook, Jack Dorsey de Twitter et Mitchell Baker de Mozilla. L’objectif: parler harmonisation fiscale des géants du Web, et promouvoir le savoir-faire français en matière de numérique. Mais François Hollande saura-t-il vraiment convaincre? Des profils Facebook et Twitter en sommeil en 2013 Car le Président n’est pas réellement le plus grand utilisateur du numérique… Et c’est même un euphémisme. Il écrit ses discours à la main, et lit le journal version papier. Contrairement à son homologue américain, les réseaux sociaux lui sont étrangers, ou presque. Présent sur Twitter pendant sa campagne électorale, il s’est arrêté de tweeter… le 18 mai 2012, soit deux semaines après son élection. Et a repris ses tweets de Président que très récemment: devant son déficit de popularité abyssal, ses conseillers l’ont supplié de se remettre à tweeter, rapporte Le Parisien. Et assurent que c’est François Hollande lui-même qui écrit ses tweets. Même chose pour sa page Facebook: en sommeil depuis le 11 mai 2012, elle a repris du service le 1er janvier 2014 à l’occasion de la libération du père Georges Vandenbeusch. Une équipe de communication remaniée Le Parisien rappelle aussi la réaction décontenancée de François Hollande lorsqu’un badaud lui a un jour demandé, lors d’un déplacement, s’il utilisait l’application Snapchat, qui permet d’envoyer des photos pour une durée limitée à ses contacts. Réponse perplexe du chef de l’Etat: ""euh, Snapchat? Non, pas encore"" Les récents changements dans son équipe de communication sont-ils un signe supplémentaire du peu d'intérêt du Président pour le Web? Devant son manque de succès dans ce domaine, François Hollande a consenti à mettre un peu d'ordre dans l'organigramme. Résultat, si Aquilino Morelle devient conseiller principal, Claude Sérillon, dont les résultats sont discutés en tant que conseiller en communication, devient, lui responsable de la stratégie web de l’Elysée, sans avoir aucune compétence particulière dans le domaine. Un mauvais signe?" Hollande, un président peu à l’aise avec l'économie numérique -1 "Voilà un an que Claude Guéant aurait dû rendre ce tableau. L'ancien ministre de l'Intérieur est soupçonné d'avoir conservé une oeuvre du peintre ivoirien James Houra, qui lui a été offerte par Alassane Ouattaran, le président de la Côte d'Ivoire, en novembre 2011, alors qu'il était encore en fonctions, rapporte le site du Monde, ce lundi. Le  tableau serait aujourd'hui accroché aux murs du cabinet d'avocats de Claude Guéant. Images à l'appui Le journal ivoirien Le Nouveau Courrier a publié, le 10 mai dernier, une photo de Claude Guéant recevant le présent des mains d'Alassane Ouattara, fin 2011, tout en expliquant que l'ancien ministre a ""privatisé"" l'oeuvre après son départ de la place Beauvau. Et ce quelques jours après que Le Monde évoque, dans un article du 7 mai, la présence de ce tableau dans les locaux de Guéant Avocats. De plus, un reportage télévisé retrouvé par le site Arrêt sur Images montre clairement l'oeuvre, accrochée dans le cabinet. Œuvre reçue en tant que ministre Problème: une circulaire de François Fillon datée du 18 mai 2007 stipule que ""les cadeaux offerts aux membres du gouvernement (...) dans le cadre de l'exercice des fonctions gouvernementales, notamment à l'occasion des visites effectuées à l'étranger (...) sont, pour leurs auteurs, la manifestation de la volonté d'honorer la France. C'est donc à l'Etat qu'ils s'adressent, au-delà de la personne du récipiendaire (...). Il est par conséquent normal qu'ils n'entrent pas dans le patrimoine personnel du ministre ou de sa famille"". Claude Guéant ayant reçu ce présent au cours d'une visite officielle, en tant que ministre en fonction, comme le rappelle Le Nouveau Courrier, il aurait dû le restituer au service du Mobilier national à son départ du ministère. Contacté par Le Monde, le Mobilier national a indiqué n'avoir reçu aucune restitution de cette oeuvre de la part des services de la place Beauvau. Fin avril, Claude Guéant avait été mis en cause, suite à des révélations du Canard Enchaîné, pour un versement de 500.000 euros en liquide sur son compte en banque. Versement dont il a affirmé qu'il provenait de la vente de deux tableaux du peintre néerlandais Andries van Eertvelt." Claude Guéant face à une nouvelle affaire de tableau -1 "Après 4 mois au contact des Français, Emmanuel Macron a finalement clôt ce jeudi en Corse son grand débat national, lancé en janvier dernier dans l'espoir de venir à bout de la crise des gilets jaunes. Pendant ses 80 jours de grand débat, Emmanuel Macron a mené 92h40 heures de discussions avec les Français, lors de 16 rencontres avec des élus ou des citoyens de toutes les régions, selon le recensement de l'Elysée. Mais, désormais, comment sortir de cette grande consultation nationale censée répondre à la crise des gilets jaunes? ""Nous ne résoudrons pas toutes les frustrations et les insatisfactions"", avait prévenu Emmanuel Macron, expliquant que le grand débat ne pourrait pas apporter toutes les solutions aux problèmes des Français. 1. Normandie, Eure - avec 700 maires - 6h45 Le chef de l'État a lancé le débat avec un grand marathon le 15 janvier dernier à Grand Bourgtheroulde, dans l’Eure. 700 maires normands ont exprimé leurs doléances, pendant près de 7 heures. 2. Occitanie, Lot - avec 700 maires - 6h40 Trois jours après son premier débat en Normandie, Emmanuel Macron s'est adonné à un nouvel oral de près de 7 heures face à 700 maires d'Occitanie, dans la commune de Souillac dans le Lot. 3. Changement de forme en Auvergne-Rhône-Alpes et dans la Drôme - 80 élus et 200 citoyens - 6h07 Après ses deux premières performances, le président a décidé de changer de méthode, en débattant sans caméra à Valence, dans la Drôme. Il a  débattu avec 80 élus pendant 3 heures, parmi lesquels le chef de file des Républicains et président de région Laurent Wauquiez. Il s'est ensuite invité dans un débat de 200 citoyens à Bourg de Péage, dans la Drôme, pendant 3h07. 4. Ile-de-France - avec 300 acteurs de la politique de la ville et des maires - 6h06 Emmanuel Macron a participé, début février, à un débat avec 300 élus et représentants d'associations franciliennes à Evry-Courcouronnes en Essonne. Le président en avait profité pour rendre une visite surprise à une association s'occupant de la citoyenneté et de l'accompagnement à Evry. 5. Bourgogne-Franche-Comté et Saône-et-Loire - avec 1.000 jeunes puis 40 maires - 6h30 En Bourgogne, il avait rencontré un millier de jeunes pour discuter études, emploi et citoyenneté.  Avant ce débat, le chef de l'État avait discuté avec des maires de ce département rural et la présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté Marie-Guite Dufay. 6. Centre Val-de-Loire et Indre - avec 40 maires et 150 acteurs de l'économie - 3h Dans l'Indre, Macron a replongé dans les maux de la France rurale. Manque de médecin, de maternités, de réseau, de trains, d'emplois aidés... Dans le village de Gargilesse-Dampierre, Emmanuel Macron a de nouveau écouté ce jeudi les maires lui exposer les handicaps du monde rural. 7. Nouvelle Aquitaine et Gironde - 350 femmes puis 30 maires - 7h Aux côté de Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’Égalite femme-homme, Emmanuel Macron a assisté à un débat avec des femmes, dans un gymnase de Pessac, en Gironde. Une femme gilet jaune en avait profité pour lui offrir un collier- gilet jaune. 8. PACA et Alpes de Haute Provence -  avec 400 acteurs pour le climat - 5h15 À une semaine de la fin du grand débat national, Emmanuel Macron a échangé avec 400 personnes sur l'écologie à Gréoux-les-Bains, dans les Alpes de Haute-Provence. Une centaine de collégiens a notamment été invitée à interpeller le président sur le thème de l'écologie. 9. Pays de la Loire - avec 55 enfants et des élus - 5h Du trop plein de plastique aux inégalités de salaires, en passant par les gilets jaunes, Emmanuel Macron s'est prêté au jeu des questions-réponses pendant deux heures avec des enfants du Maine-et-Loire, avant de s'entretenir avec des élus pendant trois heures. 10. Bretagne - 700 et 800 maires - 1h30 Lors du discours de clôture des assises des maires de Bretagne, à Saint-Brieuc, Emmanuel Macron a prévenu qu'il n'ouvrirait pas son chéquier pour ""faire une réponse"" à 66 millions de personnes, au terme du grand débat. ""Vous trouverez toujours des gens qui diront 'moi on n'a pas répondu à mon sujet de grand débat'"", a-t-il tenu à rappeler. 11. Corse - débat avec 160 maires - 5h33 C'est dans le village de Cozzano en Corse que le chef de l'État a achevé sa grande consultation nationale. Une dernière étape qui s'est soldée par un regain de tension avec les nationalistes corses, dont les deux principales figures avaient boycotté le débat. Emmanuel Macron en Corse: ""Je ne réponds pas en tant que président de la République à une convocation devant une assemblée territoriale"" pic.twitter.com/Y576reUqJD — BFMTV (@BFMTV) April 4, 2019 12. Outre mer - avec 120 maires - 7h13 Devant une soixantaine d'élus d'Outre-mer, en février dernier, le chef de l'Etat avait accusé les sur-rémunérations de fonctionnaires et les monopoles d'être responsables de ""la vie chère"". Il avait mis en cause ""les filières monopolistiques ou oligopolistique"" dans les Outre-mer, évoquant le cas d'une même voiture vendue beaucoup plus chère en outre-mer qu'en métropole. ""Les milliers d'euros d'écart ils vont bien dans la poche de quelqu'un"", avait-il souligné. 13. Grand Est - avec 150 maires - Élysée - 4h45 À la fin du mois de février, Macron a reçu à l'Élysée environ 150 maires de la région Grand Est, principalement les maires des chefs-lieux de cantons et présidents de conseils départementaux. Mais il n'a pas fait le déplacement dans la région. 14. Déjeuner avec 100 présidents de Conseils départementaux - Élysée - 4h30 Le 18 février, le président recevait les présidents des 96 départements lors d'un déjeuner organisé à l'Élysée. Une promesse qu'il avait faite à Souillac, dès le début du grand débat. 15. Débat avec 60 intellectuels - Élysée - 8h Face à une soixantaine d'intellectuels invités à débattre à l'Élysée, le chef de l'État a abordé les questions des inégalités, de la fiscalité ou encore de l'environnement. Mais le thème des gilets jaunes a monopolisé le débat. 16. Hauts-de-France - avec 160 maires - Élysée - 5h Vendredi 29 mars dernier, Emmanuel Macron a déjeuné avec environ 160 maires des Hauts-de-France, parmi lesquels le président de la région Xavier Bertrand. Plusieurs élus, notamment de la France Insoumise comme François Ruffin, avaient cependant boycotté la rencontre." Grand débat: en 4 mois, Macron a accumulé 92 heures de discussions -1 "Il y a des sujets qui mettent d'accord toute la classe politique. C'est le cas de la bourde de la SNCF qui fait l'unanimité contre elle. ""C'est consternant. Comment des décisions aussi éloignées du terrain peuvent être prises?"" Ségolène Royal estime que la commande de 2.000 TER trop larges est une ""erreur invraisemblable"" et prévient auprès de BFMTV que ""les régions ne paieront pas"". La ministre de l'Ecologie propose que les travaux soient l'occasion de permettre l'accessibilité aux handicapés. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } ""C'est proprement hallucinant. Je pense que la responsabilité des dirigeants est engagée"", a déclaré Jean-Christophe Cambadélis sur iTélé, ""franchement, on ne comprendrait pas qu'ils restent tranquillement à regarder passer les trains"". Cet après-midi, la députée PS et rapporteuse du Budget Valérie Rabault a demandé la démission du président de la SNCF, Guillaume Pepy. Des coûts ""sous-évalués"" Le député UMP Dominique Bussereau estime que l'évaluation à 50 millions d'euros avancée par la SNCF pour raboter les quais ""sous-évaluée"". ""La facture elle est à payer ni par les régions ni RFF, mais par la SNCF"", martèle sur BFMTV l'ancien ministre des Transports. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } ""Alors que les prix des billets de train augmentent sans interruption depuis des années, ce gaspillage de l'argent public est insupportable, d'autant que l'estimation d'un surcoût de 50 millions d'euros avancée par la SNCF semble très sous-évaluée"", abonde la présidente du Front national, Marine Le Pen. Des élus annoncent qu'ils ne paieront pas Enfin des élus, comme le président PS de la région Rhône-Alpes Jean-Jack Queyranne, ont déjà annoncé qu'ils n'entendaient pas payer des travaux d'adaptation. ""Une nouvelle fois, je constate que le système de gouvernance du ferroviaire partagé entre la SNCF et RFF connaît de graves dysfonctionnements. Ils confinent à l'absurde. Comme tous les présidents de Région, je suis en colère"", écrit Jean-Jack Queyranne dans un communiqué." "TER: Royal dénonce un ""gaspillage consternant""" -1 "La réponse s'est faite par médias interposés. A Christine Boutin qui réclamait dimanche sa démission après les incidents qui ont opposé des forces de l'ordre aux militants de la ""Manif pour tous"", le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a opposé une fin de non-recevoir, lundi. ""Je ne réponds pas à une interpellation ridicule qui en soi n'a aucun sens"", a-t-il asséné en marge d'un déplacement à Clermont-Ferrand. La veille, Christine Boutin avait demandé la démission de Manuel Valls ainsi que celle du préfet de police de Paris, arguant un recours disproportionné aux gaz lacrymogènes à l'encontre des manifestants. Depuis, la polémique fait rage entre les organisateurs de la manifestation et la police, chacun se renvoyant la responsabilité de ces incidents. ""On sent qu'il y a une politisation de ce mouvement"", a encore dit Manuel Valls, pour qui ""la manifestation d'hier était différente de celle d'il y a quelques semaines, sans doute plus dure sur le plan politique à la fois dans les slogans choisis et dans la volonté de certains d'en découdre avec les forces de l'ordre""." Démission: Manuel Valls répond à Christine Boutin -1 "Une à deux fois par an, le président de la République Emmanuel Macron change sa photo de profil sur ses réseaux sociaux. Il l'a fait mardi soir, pour la quatrième fois depuis qu'il a été élu. Cette action, insignifiante pour beaucoup, déclenche automatiquement les commentaires et critiques de certains internautes, et le dernier cliché posté n'a pas été épargné. Le commentaire le plus léger est celui qui revient le plus souvent. Il souligne la concordance sur cette photo entre le fait qu'Emmanuel Macron soit pris de profil, et qu'il choisisse ce cliché comme... photo de profil. ""Vous venez d'appliquer à la lettre 'une photo de profil'"", "" le problème de Macron, c'est qu'il prend tout au premier degré. On lui dit 'photo de profil' il faut une photo de profil"", notent de nombreux commentaires sous la photo. Une référence à la monarchie pour certains Certains vont bien plus loin, et voient dans ce visage de profil, dans un cercle, une marque de l'époque monarchique où les souverains avaient leur profil gravé sur les pièces de monnaie. Cette remarque peut faire écho au ""président jupitérien"", qu'Emmanuel Macron avait dit vouloir incarner au début de son mandat. ""Macron se comporte en monarque arrogant et puéril"", avait de son côté lancé le député LFI Éric Coquerel, lors d'une interview sur RMC. ""Sur cette pièce vous pouvez apercevoir Jules César de profil. Ah non pardon, c'est un jeune dirigeant dynamique qui fantasme"", écrit un internaute en commentaire de la photo de profil. ""Le style 'empereur romain' me semble très mal venu et contre productif. Une erreur de stratégie communicationnelle"", note un autre. Je découvre la nouvelle photographie du compte Twitter du président de la République française : on dirait une pièce de monnaie frappée à l’effigie d'un monarque, que dis-je, d'un empereur ! De plus en plus guignolesque !#Macron1er pic.twitter.com/sftU9qumpp — René Chiche (@rene_chiche) 23 juillet 2019 @EmmanuelMacron Euh c'est ça l'idée pour le changement de photo de profil ? pic.twitter.com/CqHHl60Bfj — Hervé Nourry 🇫🇷 🇪🇺 (@herve_nourry) 23 juillet 2019 La nouvelle photo de profil de @EmmanuelMacron xDDD On te voit avec tes refs de monarchiste mdr on l'a tous vu la piece de monnaie frappé signé les Bourbons mdr — Please come back Hir02 (@KoroInTheFranxx) 24 juillet 2019 D'autres pointent du doigt le regard clairement tourné vers la droite du président de la République. Emmanuel Macron, qui se répète ""ni de gauche ni de droite"" depuis la campagne pour la présidentielle, est régulièrement accusé de mener une politique de droite. ""Regard profond passionnément plongé vers l’avenir, vers la droite"", commente un internaute. Emmanuel Macron a changé sa photo de profil. Désormais, il regarde vers la droite. #Acte2 pic.twitter.com/jf7TIWkVEo — Martin Paugam (@martinpaugam) 23 juillet 2019 @EmmanuelMacron à changé ses photos de profil il regarde bien à droite maintenant. De plus il à choisi son électorat, les personnes âgées. C'est sûr avec ça le #climat est sauvé ... #ilMeGonfle pic.twitter.com/bOo653XXGx — David Gautier (@kriom) 23 juillet 2019 A ce changement de photo de profil s'ajoute une nouvelle photo de couverture (Photo horizontale en haut du mur Facebook) avec un, habituel, cliché d'Emmanuel Macron en compagnie de citoyens, prise d'après la légende le 20 juillet 2019 à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées). Quelques internautes ont noté qu'il n'y avait pas d'enfants, mais principalement des personnes âgées. Une façon de se montrer proche des retraités après l'annonce de sa réforme des retraites, pour certains." Emmanuel Macron a une nouvelle photo de profil, et elle a déjà été décortiquée -1 "Le tribunal administratif de Toulon a ordonné à la municipalité FN de Fréjus, dans le Var, de laisser ouvrir la mosquée de la ville le 24 septembre, jour de la fête musulmane de l'Aïd. La mairie avait dans un premier temps refusé de signer l'arrêté d'ouverture de ce bâtiment dont les travaux viennent d'être terminés, mais semblait finalement accepter la décision de justice. ""Nous prenons acte de cette décision de justice et nous nous ne opposerons pas à l'ouverture de la mosquée le 24 septembre"", avait indiqué Philippe Lottiaux directeur général des services de la ville. Une manifestation contre une décision de justice Pourtant, ce mercredi, à la veille de la fête religieuse, le maire frontiste, David Rachline, a décidé d'appeler ses administrés à manifester devant la mosquée. Je vous donne rendez-vous demain à 18h à Fréjus pour dire non à la mosquée illégale et à la justice à deux vitesses ! pic.twitter.com/Ok9ce4flxa — David Rachline (@david_rachline) 23 Septembre 2015 Dénonçant une justice ""à deux vitesses"" et ""complaisante"", l'élu veut s'engager contre la mosquée qu'il qualifie d'""illégale"". ""Il s’agit de montrer la désapprobation du maire et des habitants, que j’espère nombreux, face à cette incroyable décision du tribunal. Je conteste cette décision"" a expliqué David Rachline à Libération. Pour la socialiste Elsa Di Méo, qui s'est exprimée auprès du journal, en organisant cette mobilisation, le maire souhaite montrer que la mosquée va ""créer des troubles"" à l'ordre public." Fréjus: le maire FN David Rachline appelle à manifester devant la mosquée -1 "Après une journée marquée par la polémique autour des accusations portées contre Nicolas Hulot, la justice a apporté d'importantes précisions jeudi soir. Une plainte pour viol a été déposée en 2008 à son encontre et classée sans suite car les faits étaient prescrits. Dans un courrier adressé à l'époque à Nicolas Hulot, le parquet de Saint-Malo déclarait que les faits dénoncés ""en tout état de cause n'apparaissaient pas établis"". La voix étranglée par l'émotion, Nicolas Hulot avait pris la parole jeudi matin sur BFMTV pour anticiper la parution d'un article du magazine Ebdo dans son numéro de vendredi qui relate différentes allégations. Une interview visant ""tuer la rumeur"", selon ses termes. Retour sur les accusations qui visent le ministre. > Une plainte pour viol en 2008 C'est l'une des deux pistes évoquées par l'article d'Ebdo. Une femme accuse Nicolas Hulot d'avoir ""abusé d'elle en 1997"", selon la revue, dans l'une des maisons du ministre, sans témoin. A l'époque, elle a 20 ans, il en a 42. Elle est issue d'une ""grande famille française"", affirme le magazine - selon nos informations, elle est la petite-fille d'un politicien célèbre. Elle refuse que son nom ou les détails de son histoire soient divulgués: ""notre nom de famille aurait tout amplifié"", confie-t-elle. Elle ne portera plainte que 11 ans plus tard, en 2008, un an après la prescription des faits. Entre temps, la victime déclarée aurait ""réglé ses comptes"" avec Nicolas Hulot, sans en dire davantage. ""Elle a fait le nécessaire pour qu'il sache qu'elle était furieuse"", selon son père. > Des faits prescrits, l'affaire classée La version évoquée par Ebdo a été confirmée ce jeudi soir par le procureur près du tribunal de grande instance de Saint-Malo, qui détaille la plainte dans un communiqué: déposée en 2008, elle porte sur des faits de viol qui se seraient déroulés entre le 9 et le 11 juin 1997. ""Il est apparu que les deux protagonistes avaient une version contradictoire quant au consentement à la relation sexuelle"" évoquée dans la plainte, précise le procureur. L'affaire a été classée sans suite car les faits étaient prescrits. Le parquet de Saint-Malo affirmait ensuite dans une lettre adressée à Nicolas Hulot qu'""les faits dénoncés, en tout état de cause, n'apparaissaient pas établis"". > Une rumeur de harcèlement sexuel démentie L'hebdomadaire évoque également d'autres accusations, de harcèlement sexuel cette fois, venant d'une ancienne salariée de la fondation Ushuaïa, devenue collaboratrice de l'Assemblée nationale. Entendue en 2016 par les policiers dans le cadre de l'affaire Baupin, cet ancien député EELV accusé d'agressions et de harcèlement sexuels [l'affaire a été classée en mars 2017 pour prescription], cette femme fait référence devant les enquêteurs à son ""histoire personnelle"", selon le procès-verbal que BFMTV a pu consulter. Elle affirme avoir ""connu des faits de harcèlement sexuel dans un emploi précédent"". Selon Ebdo, qui cite des sources écologistes, Nicolas Hulot serait à l'origine du harcèlement. Mais l'intéressée dément tout lien avec lui. Aucune plainte n'est déposée. > La réponse de Hulot Nicolas Hulot est clair: pour lui, ""il n'y a pas d'affaire"". Dans le cas de la femme interrogée dans le cadre de l'affaire Baupin, il conteste formellement: ""il n'y a qu'une version dans cette histoire"", dit Nicolas Hulot, qui affirme partager la même version que l'intéressée. Concernant la seconde femme, Nicolas Hulot reconnaît qu'une plainte a été déposée. Lorsque la victime déclarée porte plainte, il est auditionné à son tour, ""à ma demande"", précise-t-il. Il conteste les faits, et l'enquête est classée sans suite. ""Non seulement parce qu'il y avait prescription, mais aussi parce que l'enquête avait permis de constater l'absence de tout agissement répréhensible"", explique-t-il. Des propos qui diffèrent de ceux du procureur, qui n'évoque aucune enquête et ne parle que de la prescription des faits pour expliquer le classement sans suite. > Quelles suites? Le ministre a reçu le soutien total d'Emmanuel Macron et d'Edouard Philippe, et exclut pour l'instant de démissionner – même s'il indique que ""c'est [s]a famille qui prime et guidera [s]es choix"". Mais il affirme également qu'il ""ne laissera[i] pas la diffamation, ni les insinuations, se développer (...) Je n'ai rien à me reprocher"". L'affaire pourrait donc encore rebondir." Nicolas Hulot: ce que l'on sait des accusations contre le ministre -1 "Un maire alsacien, Jean-Michel Fetsch, a symboliquement déchiré sa carte d'adhérent UMP pour protester contre les affaires à répétition frappant son parti, notamment le scandale Bygmalion, a indiqué vendredi la presse locale, se faisant l'écho d'une interview de Jean-Michel Fetsch à RTL. ""C'était un coup de sang, mais que je ne regrette pas"", a expliqué Jean-Michel Fetsch, maire de la petite ville de Lauterbourg dans le nord de l'Alsace, qui est aussi vice-président du Conseil général du Bas-Rhin. ""Je ne me reconnais plus"" à l'UMP ""En 2012, on a eu cette mascarade d'élection"" de Jean-François Copé à la tête de l'UMP, et l'affaire des fausses factures de la société Bygmalion a été ""la goutte d'eau"" qui a fait déborder le vase, a ajouté l'élu alsacien. ""J'ai toujours été franc du collier, et je ne supporte pas les magouilles, quelles qu'elles soient et d'où qu'elles viennent"", a-t-il encore commenté vendredi sur son compte Facebook, où il a reçu plusieurs messages de félicitations pour son geste. ""Je ne me reconnais plus"" à l'UMP. ""Qu'on change les têtes, qu'on en trouve de nouvelles"", a-t-il suggéré. ""Je ne demande pas aux autres de me suivre, que chacun fasse ce qu'il veut, mais de temps en temps il faut tirer une sonnette d'alarme"", a-t-il estimé." Affaire Bygmalion: un élu alsacien déchire sa carte UMP -1 "Ils étaient 700 ce mercredi soir à se réunir autour des tables d'un grand hôtel parisien à l'occasion du 32e dîner du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France). Parmi ces centaines de personnes, trois candidats à la présidentielle: Emmanuel Macron, François Fillon et Benoît Hamon. Quelques heures seulement après l'annonce de l'alliance entre François Bayrou et le leader d'""En marche!"" dans le cadre de la présidentielle, il n'était question que de ça, ou presque, au-dessus des couverts. Valérie Pécresse, présidente du Conseil régional d'Île de France (Les Républicains), a évoqué sa surprise devant la décision du Béarnais: ""Cela m'étonne beaucoup. J'ai travaillé main dans la main avec le Modem depuis 2015, je pensais qu'ils voulaient l'alternance."" La bise de François Hollande à Emmanuel Macron A gauche, le sénateur du Val-de-Marne, Luc Carvounas, proche de Manuel valls et soutien de Benoît Hamon, s'est replongé dans ses classiques: ""Mitterrand disait le centre est ni de gauche ni de gauche... Maintenant on sait que Macron est de droite!"" Mais, en-dehors des candidats à la présidentielle et de leurs soutiens, le chef d'Etat en exercice était lui aussi présent. Une scène n'a pas manqué d'amuser les observateurs. En se rencontrant lors du dîner, François Hollande et son ancien conseiller et ministre de l'Economie se sont fait la bise. Puis la gifle Mais, à l'évidence, la bise en question tenait plus du signe de politesse que de l'adoubement en vue de la présidentielle. Car, au cours du discours qu'il a délivré ce mercredi soir, le président de la République a moqué les candidats présents dans ces murs: ""Sont rassemblés ici ceux qui ont gouvernés hier, ceux qui gouvernent aujourd'hui, ceux qui aspirent à gouverner demain...ce sont parfois les mêmes"", a ainsi constaté François Hollande, déclenchant les rires de la salle. Un peu plus tard, il a même fait un commentaire, à peine voilée et clairement réprobateur au sujet de l'association conclue par le maire de Pau et l'ancien protégé de l'Elysée: ""Les clivages sont nécessaires, et il serait même périlleux de vouloir les effacer."" A la fin du repas l'ambitieux candidat a évoqué les deux épisodes d'une phrase: ""on est content de se retrouver mais on n'est pas d'accord!"". Fermez le ban. Election présidentielle: les candidats 2017 Emmanuel Macron Marine Le Pen Nathalie Arthaud Benoît Hamon Michèle Alliot-Marie La boîte à Sondages Nicolas Dupont-Aignan Jacques Cheminade Philippe Poutou François Fillon Jean-Luc Mélenchon Résultats de l'élection présidentielle" François Hollande tacle Emmanuel Macron au dîner du Crif -1 "Le sénateur du Rhône Michel Mercier a annoncé mardi qu'il renonçait à intégrer le Conseil constitutionnel, estimant ne pas pouvoir y ""siéger avec la sérénité nécessaire"" vu l'enquête en cours sur les emplois d'assistantes parlementaires qu'il avait confiés à ses filles. ""Alors que ma nomination n'est pas définitive, et dans les conditions créées par l'ouverture de cette enquête, je considère aujourd'hui que je ne pourrai pas siéger avec la sérénité nécessaire au Conseil constitutionnel"", a déclaré Michel Mercier dans un communiqué. Sa nomination au Conseil constitutionnel, où il avait été nommé par le président du Sénat Gérard Larcher en remplacement de la ministre de la Justice Nicole Belloubet, avait été publiée jeudi au Journal officiel. L'Elysée avait décidé de repousser la prestation de serment Une enquête préliminaire le concernant a été ouverte le 2 août par le parquet national financier (PNF) pour un éventuel ""détournement de fonds publics"", après les révélations du Canard enchaîné sur les conditions d'emploi de ses filles. Elle porte ""sur le contrat de travail de l'une de mes filles, assistante auprès de moi à mi-temps d'août 2012 à avril 2014"", précise l'ancien garde des Sceaux. ""Mes conseils ont déjà pris contact avec le Parquet national financier afin que je puisse apporter toutes les explications nécessaires"", indique-t-il. Michel Mercier ""souhaite que le Conseil constitutionnel continue d'assurer la protection des libertés publiques au premier rang desquelles devrait figurer la garantie effective de la présomption d'innocence"". Selon le Canard enchaîné à paraître mercredi, l'Elysée avait décidé ""de retarder la prestation de serment"" du sénateur du Rhône devant le chef de l'Etat, renvoyant ""à la rentrée"" cette formalité obligatoire pour devenir membre à part entière du Conseil constitutionnel. L'Elysée n'a pas fait de commentaire sur ce point. La présidence du Sénat a indiqué pour sa part que Gérard Larcher ne commenterait pas non plus ""cette décision, prise personnellement par M. Mercier""." Michel Mercier renonce à intégrer le Conseil constitutionnel -1 "A moins de trois semaines du premier tour des élections législatives, La République en marche et le MoDem, qui ont noué une alliance, sont données en tête des intentions de vote dans un sondage Elabe pour BFMTV. Réalisée mardi et mercredi, cette étude montre un net avantage à l'alliance présidentielle, créditée de 33% des voix. Loin derrière, Les Républicains recueillent 20% des voix, au coude-à-coude avec le Front national, qui plébiscité par 19% des personnes interrogées. La France insoumise arrive en quatrième position, avec 12% des intentions de vote exprimées. Le parti de Jean-Luc Mélenchon affiche un score quasiment double à celui du Parti socialiste, crédité de 6,5% des intentions de vote seulement, dans son alliance avec le Parti radical de gauche. Les autres forces politiques obtiennent moins de 3% des intentions de vote exprimées: Europe Ecologie-Les Verts est crédité de 2,5%, devant le Parti Communiste (2%), Debout La France (1,5%) et Lutte Ouvrière/NPA (0,5%). Seulement 51% des électeurs mobilisés A ce stade de la campagne, le scrutin législatif ne mobilise qu'une moitié des électeurs. 51% des personnes inscrites sur les listes électorales déclarent être tout à fait certaines d’aller voter au 1er tour, le 11 juin. Une donnée qui change cependant en fonction de l'âge et de la catégorie socio-professionnelle des personnes interrogées. La mobilisation est plus importante chez les personnes âgées de 50 à 64 ans (60%) et plus de 65 ans (61%). A l'inverse, elle est inférieure à 50% chez les autres classes d’âge, et atteint même 35% chez les 18-24 ans. De même, les retraités (61%) et les catégories sociales moyennes et supérieures (50-53%) semblent se mobiliser davantage par rapport aux milieux populaires (41-42%). Sur l'ensemble des personnes interrogées, 69% se disent à ce stade sûres de leur choix. Les électeurs se déclarant en faveur du Front national semblent les plus déterminés. 80% d'entre eux se disent sûrs de leur vote, contre 75% pour la France insoumise, 70% pour Les Républicains et le MoDem et 67% pour Les Républicains et l'UDI. Sondage ELABE pour BFMTV réalisé sur Internet les 23 et 24 mai sur un échantillon de 1051 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Au sein de cet échantillon, a été extrait un sous-échantillon de 1011 personnes inscrites sur les listes électorales pour l’établissement des intentions de vote. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Législatives: la République en marche donnée en tête au 1er tour -1 "Avant une réunion avec le Russe Sergueï Lavrov et l'Américain John Kerry, Laurent Fabius était l'invité, mercredi matin de BFMTV et RMC. Au menu la crise ukrainienne et aussi les rumeurs de remaniement. Voici ce qu'il fallait retenir de cette interview: # Le commentaire: ""l'invasion d'un pays par un autre"" ""La Russie est un pays partenaire avec lequel nous avons beaucoup de relations. Mais, nous - en tant que communauté internationale - ne pouvons accepter qu'un pays en envahisse un autre"", a expliqué Laurent Fabius. ""La France doit être très ferme avec la Russie"", a-t-il indiqué, précisant qu'il ne pouvait y avoir de solution militaire. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } # L'annonce: ""La France et l'Allemagne ont mis au point un plan de sortie de crise"" L'Union européenne est prête à imposer jeudi de nouvelles sanctions à la Russie si cette dernière n'engage pas la désescalade en Ukraine en acceptant notamment un groupe de contact pour une sortie de crise, a également indiqué Laurent Fabius. ""Demain, il y a un Conseil européen spécial, des sanctions peuvent être votées s'il n'y a pas une désescalade"", a assuré le chef de la diplomatie française. Ces sanctions, qui s'ajouteraient à la suspension de la préparation du G8 de Sotchi, concerneraient ""les visas, les discussions économiques, les avoirs d'un certain nombre d'oligarques"". ""L'Allemagne et la France ont mis au point une espèce de proposition de plan de sortie. On va voir s'il est accepté qu'il soit discuté"", a-t-il dit. Cette initiative reprend des éléments du plan du 21 février : gouvernement d'union, retrait russe, dissolution des milices extrémistes, mise en oeuvre de la Constitution ukrainienne de 2004, organisation d'une élection présidentielle... L'Ukraine, a souligné Laurent Fabius, ""doit travailler à la fois avec la Russie et avec l'Union européenne, ce n'est pas ou l'un ou l'autre, c'est les deux"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } # Le point remaniement: ""un gouvernement resserré est souhaitable"" Les rumeurs persistantes de remaniement sont-elles justifiées? ""Un gouvernement resserré est souhaitable"", a répondu Laurent Fabius. ""C'est ce qu'ont beaucoup de nos voisins"". ""Il faut travailler avec de grandes fonctions, surtout en période de crise"", a-t-il détaillé, ""notamment à l'économie. C'est un ministère que j'ai occupé, qui est difficile"". Laurent Fabius se voit-il Premier ministre? ""Je suis très bien où je suis. Je ne demande rien d'autre"", a-t-il botté en touche. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" "Fabius: ""nous ne pouvons accepter qu'un pays en envahisse un autre""" -1 "Invité vendredi matin sur RMC et BFMTV, Jean-Yves Le Drian est revenu sur le fiasco du logiciel Louvois, l'annonce de nouveaux blindés pour l'armée et la non-livraison des Mistral à la Russie # Fin du fiasco Louvois pour 2017 ""C'est mon fardeau"" a indiqué Jean-Yves Le Drian à propos de Louvois, le logiciel de calcul des soldes des militaires. A cause de dysfonctionnements, certains soldats n'ont pas touché leur solde, d'autres ont eu des trop perçus. ""A l'automne 2013, j'ai lancé un appel d'offre pour identifier un processus nouveau. Nous allons conclure cet appel d'offre en 2015"" a précisé le ministre. A partir de 2015, les deux systèmes devraient cohabiter en attendant que le système soit complètement opérationnel."" Louvois devrait complètement disparaître d'ici 2017. Jean-Yves Le Drian se rend ce vendredi sur la base de Varces, près de Grenoble où il avait pris connaissance du problème en 2012. Il doit aussi y annoncer le nouveau programme de rénovation de l'armée de terre. Une enveloppe de 5 milliards d'euros visera à renouveler les équipements blindés. ""Il était temps, a indiqué le ministre, c'était urgent"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } # Retrait progressif en Centrafrique Jean-Yves Le Drian a confirmé le retrait progressif des forces françaises présentes en Centrafrique depuis un an. Actuellement 2.000 soldats français y sont stationnés. Le ministre avance le chiffre de 1.500 soldats d'ici l'été prochain. Sur place la Minusca, mission de l'ONU est déployée aussi pour assurer la sécurité. Mais Jean-Yves Le Drian a insisté sur la nécessité d'une ""issue politique"" afin ""d'éviter la partition"". ""Il y a un risque de vide sécuritaire dans ce pays"", s'est inquiété le ministre de la Défense. Boko Haram, la secte islamique qui mène des actions au Nigéria, voisin de la Centrafrique profiter d'une absence de cohésion dans le pays pour s'y installer. # Mistral. La Russie ne remplit pas les conditions Jean-Yves Le Drian est revenu sur l'annonce du gouvernement de reporter la livraison des deux navire Mistral au mois de novembre. Le premier aurait dû être livré en octobre, mais la situation est toujours suspendue à la résolution de la crise en Ukraine. ""Vue la situation en Ukraine, le protocole de Minsk qui n'est pas respecté, le cessez-le feu qui n'est pas respecté, il n'est pas opportun de livrer du matériel militaire"" a appuyé le ministre. Pourtant la commande reste reportée et non pas annulée mais le ministre s'est montré ferme. ""On pourrait ne jamais livrer. Il faudrait que les Russes se rendent compte de cette situation"" .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } #Des rafales fabriqués en Inde La France est en discussion depuis 2012 avec l'Inde pour conclure une vente de 126 rafales. Jean-Yves Le Drian était la semaine dernière en Inde. Le ministre indien de la Défense a publiquement indiqué qu'il fallait désormais accélérer le processus. Il est prévu qu'une partie des rafales soient fabriqués en France, l'autre en Inde. ""A la fin du processus, ils fabriqueront des rafales sous licence Dassault. Ca donnera du travail en France aussi, s'est défendu le ministre. Le contrat, c'est quand même 12 à 13 milliards d'euros, c'est important"". Le ministre est ensuite revenu sur les ventes françaises d'armes qui sont en progression. ""Dans un moment où l'on dit que l'industrie française ne va pas bien, cela veut dire que nous sommes compétitifs et que le matériel est de grande qualité."" .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } # Kader Arif. Sa démission a été reportée Jean-Yves Le Drian a confirmé qu'il avait averti de l'existence ""d'interrogations"" concernant Kader Arif, l'ancien ministre des Anciens combattants qui était sous sa tutelle. ""J'ai constaté un certain nombre d'interrogations que j'ai transmises début septembre aux autorités de l'Etat en disant qu'il y avait un problème"". La démission du secrétaire d'Etat aurait été reportée après les commémorations du 11 novembre. François Hollande ""voulait éviter que les commémorations soient perturbées"". Jean-Yves Le Drian a rappelé que pour l'instant, Kader Arif ne fait l'objet que d'une ""enquête préliminaire""." "Le Drian: la France pourrait ""ne jamais livrer"" les Mistral à la Russie" -1 "L'entretien de Benoît Hamon avec Jean-Jacques Bourdin sur notre antenne ce jeudi matin a rapidement ouvert le chapitre des gilets jaunes. L'ex-candidat socialiste à la présidentielle de 2017 a montré qu'il n'était pas convaincu par les mesures pour le pouvoir d'achat préconisées par Emmanuel Macron, expliquant que ce n'était pas parce que ""son banquier a mis une barbe qu'il faut le prendre pour le père Noël"". En revanche, il a refusé de lancer, ou non, un appel à poursuivre la mobilisation: ""Ce n’est pas à moi d’appeler à des manifestations."" Il a enchaîné: ""Croire que le pays va fonctionner en élisant un roi tous les 5 ans ça ne peut pas marcher"". ""En plus, celui-ci rajoute son mépris"", a-t-il lancé parlant d'un ""pouvoir boursouflé d’orgueil"". ""Après tout, il y a l'impeachment aux Etats-Unis"" ""Je suis pour un changement de République, il faut des contre-pouvoirs, le référendum révocatoire peut en être un"", a-t-il esquissé, citant ici une proposition de Jean-Luc Mélenchon. L'ancien député, et désormais fondateur de Génération.s a poursuivi: ""S’il le faut, après tout il y a des procédures d’impeachment aux Etats-Unis."" De retour d'un déplacement effectué mardi à Narbonne, Benoît Hamon a posé: ""Les citoyens disent : ‘La Ve République et ses vieilles querelles d’egos, on laisse ça’."" Pour imaginer de nouvelles institutions, Benoît Hamon a recommandé de s'en remettre à ""l'intelligence collective""." "Benoît Hamon: ""il faut des contre-pouvoirs, le référendum révocatoire peut en être un""" -1 "Emmanuel Macron a présidé, ce dimanche à Orléans, les fêtes annuelles d'hommage à Jeanne d'Arc. Un rendez-vous pour le moins inattendu pour un ministre de l'Economie. Derrière son apologie de la pucelle d'Orléans, se dessinait en creux le portait de l'ambitieux ministre, fondateur du mouvement politique ""En Marche"". S'il a dit ""ne pas croire"" dans l'homme ou la femme providentielle, le jeune ministre a salué celle qui a provoqué la fin de la guerre de Cent Ans, qui déchirait la France face à l'Angleterre, dans un interminable conflit de succession. ""Comme une flèche (...) sa trajectoire est nette, Jeanne fend le système, elle brusque l'injustice qui devait l'enfermer"", a déclaré Emmanuel Macron, dans un discours d'un peu plus d'un quart d'heure riche en références historiques et littéraires, de Michelet à Gambetta en passant par Marc Bloch ou Charles Péguy. ""Jeanne est bergère mais elle se fraie un chemin jusqu'au roi. Jeanne n'est personne mais elle porte sur ses épaules la volonté de progrès et de justice de tout un peuple"". ""Les Français ont besoin de Jeanne d'Arc car elle nous dit que le destin n'est pas écrit"", a-t-il estimé à la fin de son discours. ""Pas au même bord politique, paraît-il"" Le discours du ministre était attendu alors que les observateurs scrutent le moindre indice de ses ambitions politiques après la formation de son mouvement et sa déclaration affirmant ne pas être ""l'obligé"" du président Hollande. Celui qui ne se définit désormais ""ni à droite ni à gauche"" a lancé au maire LR d'Orléans: ""Nous n'appartenons pas au même bord politique, paraît-il. Notre vision de la France nous oppose-t-elle pour autant? Nous savons qu'à certains moments de l'histoire il faut savoir rassembler les énergies d'un même projet"". Et d'ajouter: ""Au fond que nous dit l'aventure de Jeanne? Qu'on ne peut rien réussir seuls"". Critiques à gauche mais ""pas de malaise"" avec Hollande On oubliait qu'on écoutait le ministre de l'Economie dans un discours bien éloigné de ses compétences, ce qui a une nouvelle fois irrité à gauche. Le président du Mouvement des jeunes socialistes y a vu un nouvel épisode selon lui du ""plan de communication"" du ministre de l'Economie. ""On attend du ministre de l'Economie qu'il s'occupe de l'économie et pas qu'il fasse un plan de communication avec divers épisodes: aujourd'hui c'est Jeanne d'Arc, il y a quelques jours c'était un lancement de mouvement à Amiens en expliquant que la gauche et la droite peuvent gouverner ensemble"", a fustigé Benjamin Lucas. ""Je n'en ai rien à battre!"", a lâché pour sa part la maire PS de Paris, Anne Hidalgo, interrogée à ce titre. Il n'y a guère que Ségolène Royal pour défendre à gauche l'ancien banquier. ""Jeanne d'Arc c'est le patrimoine national, il y a une dizaine d'années, je suis allée à Orléans pour célébrer Jeanne d'Arc"", a rappelé sur France 2 la ministre de l'Ecologie. elle y était en effet allée en 2006, juste avant la primaire à gauche... Selon elle, ""c'est une figure éminente de l'histoire de France qui appartient à tous les Français, qui a longtemps été raptée par le Front national"". Il n'y a ""jamais"" eu de malaise avec Hollande Interrogé dans la matinée sur France 2 lors des commémorations du 8 mai, Emmanuel Macron a assuré une nouvelle fois qu'""il n'y a(vait) jamais eu"" de malaise avec François Hollande en dépit des ambitions personnelles prêtées à ce populaire membre du gouvernement. ""Il ne faut pas croire tout ce que vous pouvez lire"", a-t-il ajouté. A Orléans en début d'après-midi, ""j'irai prononcer un discours d'histoire, de mémoire, ni plus ni moins"", a-t-il conclu." "Macron: ""Il n'y a pas d'homme ou de femme providentiel""" -1 "Emmanuel Macron a appelé à ""aller plus fort, plus vite et plus loin"" dans la transition écologique, en échangeant ce jeudi avec 400 personnes dans les Alpes de Haute-Provence sur l'environnement, un thème jusqu'à présent peu abordé dans le grand débat. ""Je comprends l'impatience de la jeunesse"", a déclaré le chef de l'Etat en répondant à des collégiens qui lui ont exprimé leur inquiétude sur un ton direct dans la salle des fêtes de Gréoux-les-Bains. ""Quand est-ce que vous allez réagir?"" ""Qu'est-ce que vous entendez par écologie, alors qu'encore aujourd'hui des usines peuvent déverser leurs déchets dans la mer, que les pesticides polluent nos sols et donc notre alimentation, que 20.000 tonnes de déchets électroniques en Europe sont envoyés au Nigeria?"", lui a demandé Charlie, du collège de Saint-André des Alpes. ""Quand est-ce que vous allez réagir, puisque vous en avez le pouvoir?"", a-t-il ajouté, chaleureusement applaudi par l'assistance composée d'une centaine de jeunes, de maires, d'agriculteurs et de responsables d'associations de la région du Verdon. La transition écologique vise à ""passer d'un modèle à l'autre"", a répondu Emmanuel Macron. ""Notre défi, c'est de le faire le plus vite possible. Je crois qu'on peut faire plus vite, plus fort, plus loin, en donnant plus de pouvoirs au local et en changeant de méthodes"". ""Puisque c'est l'argent qui nous a poussés à négliger l'écologie, pensez-vous qu'on pourra acheter une nouvelle planète avec de l'argent?"", lui a aussi demandé Charlie. ""Le modèle du tout argent est terminé"" Pour le président, ""le modèle du tout argent est terminé"". ""Mais il faut produire. Il y aura toujours de l'argent, mais l'argent il ne faut ni le détester ni l'adorer, il faut le voir comme un moyen de faire les choses"", a assuré celui qui est souvent présenté par ses opposants comme ""le président des riches"". Venus de différents collèges, les jeunes avaient reçu comme consigne de poser des questions ""uniquement sur l'environnement, pas sur les gilets jaunes ou autre chose"", selon Mélanie, de la petite ville d'Oraison. Une trentaine de manifestants, dont des gilets jaunes et des syndicalistes, ont tenté dans la matinée de pénétrer dans le périmètre de sécurité autour de la salle des fêtes de Gréoux-les-Bains. ""Des gilets jaunes sont certainement en train de se faire réprimer à l'extérieur de cette salle (...) La répression, on ne peut pas l'ignorer"", a dénoncé une jeune agricultrice bio en s'adressant au chef de l'État. Ce dernier lui a répondu en jugeant ""inacceptable"" d'utiliser le terme de ""répression"" car ""il ne représente pas la réalité"". 10e débat pour Emmanuel Macron Il a dressé un bilan positif de ce débat qui a trouvé son ""rythme"". ""Il y a deux mois les milieux autorisés disaient: 'ce type est fou, ça ne marchera jamais, ça va capoter, ça va finir en caramel'"". Or, selon lui, ""le débat mute de semaine en semaine. Au début, il n'y avait que le RIC (référendum d'initiative citoyenne). Je n'en entends quasiment plus parler"" mais les sujets d'environnement et de santé ""ont fait leur apparition"". Il a précisé que le traitement du ""mal français"" prendrait des mois, voire des années, à partir de la fin du débat. Organisée une semaine avant la fin du grand débat, cette réunion est la dixième à laquelle participe le chef de l'Etat depuis qu'il a lancé, à la mi-janvier, la grande consultation censée répondre à cette crise sociale inédite. Après le débat à Gréoux-les-Bains, troisième station thermale de France, Emmanuel Macron visitera le village de Sainte-Croix, sur les bords du lac du Verdon, l'un des sites les plus touristiques de Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA). Il lui restera ensuite à rencontrer les élus de quatre régions dans le cadre du grand débat. Il devrait se rendre en Corse, puis en Bretagne début avril et dans les Pays de la Loire, tandis qu'il recevra à l'Élysée les élus des Hauts de France, une région qu'il avait visitée en novembre pour le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale." Grand débat: Emmanuel Macron veut accélérer le pas vers la transition écologique -1 "Une entrevue inattendue entre Christian Estrosi et Emmanuel Macron a eu lieu ce samedi matin à Marseille. Alors que le candidat du mouvement En Marche ! tiendra un meeting dans la cité phocéenne en début d'après-midi, il a souhaité rencontrer le président Les Républicains de la région PACA. Malgré leurs nombreux désaccords, les deux hommes ont rappelé le caractère ""républicain"" de ce rendez-vous, et leur combat commun contre le Front national. ""Les Républicains se reconnaissent et savent où sont les vrais dangers pour la République et où sont les vrais ennemis"", a notamment lancé le leader de En Marche !. Mais d'un bout à l'autre de l'échiquier politique, la rencontre entre Emmanuel Macron et Christian Estrosi ne semble pas avoir fait l'unanimité. Interrogé sur BFMTV, Florian Philippot a regretté la confirmation de ""tractations évidentes à l'intérieur de l'UMPS et du système"". Le vice-président du FN a rappelé que Christian Estrosi s'était fait ""élire avec les voix socialistes dans la région PACA"", grâce au retrait de Christophe Castaner, un candidat socialiste devenu soutien d'Emmanuel Macron, lors des dernières élections régionales. La rencontre de ""deux personnes creuses comme des tambours"" Même son de cloche du côté de La France insoumise. ""Il y a peut-être des convergences idéologiques"", a déploré le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon ajoutant que Christian Estrosi et Emmanuel Macron faisaient partie ""de l'ancien monde"". Le candidat socialiste Benoît Hamon, en visite express sur l'île de La Réunion, a fustigé ""une campagne marquée par la malhonnêteté intellectuelle notamment, parce qu'on ne fait pas une politique d'Estrosi à Delanoë ou alors c'est la politique du grand n'importe quoi"". Pour Nicolas Dupont-Aignan, ""deux personnes creuses comme des tambours se rencontrent et ça fait beaucoup de bruit"". Selon le candidat de Debout la France, cette entrevue s'inscrit ""dans la politique-spectacle de télénovela de seconde zone"". Informé par deux journalistes, du Figaro et de Paris Match, que le candidat d'En marche! était reçu samedi matin à Marseille, à sa demande, par Christian Estrosi, François Fillon a d'abord lancé : ""Si vous saviez comme ça ne m'intéresse pas !"", avant de glisser, selon ces journalistes, que ""Monsieur Estrosi devrait faire attention à ce qu'il dit"". Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" A gauche comme à droite, la rencontre entre Macron et Estrosi fait débat -1 "Invitée lundi matin sur BFMTV et RMC, Valérie Pécresse juge que François Fillon a ""la carrure"", ""l'équipe"" et ""le programme"" pour gouverner la France. De même, assure-t-elle, à l'heure de choisir son Premier ministre, ""il a une flopée de candidats de qualité"". Face à l'affaire Penelope Fillon, pour laquelle François Fillon ""s'est excusé"", Valérie Pécresse veut rappeler que ""120 députés emploient un membre de leurs familles. Je voudrais qu'on fasse une enquête très large sur toutes ces situations. Les Français ne sont pas dupes, ils ont bien compris que cette affaire était entièrement ciblée sur François Fillon. (...) Il ne peut pas porter tout seul le chapeau pour toutes les pratiques critiquables de la 5e République"", plaide la présidente de la région Ile-de-France. ""Cette affaire est uniquement destinée à affaiblir François Fillon, elle n'a été faite que pour ça, et ça se voit un peu trop"". Macron ""n'est pas apte à résister à Donald Trump"" Interrogée sur son choix dans l'isoloir, dans l'hypothèse d'un duel de second tour entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, Valérie Pécresse assure qu'à aucun moment elle n'envisage ce cas de figure, convaincue que François Fillon accédera au second tour. ""Monsieur Macron n'a pas la solidité nécessaire pour être au deuxième tour de la présidentielle. Il a prouvé son extrême fragilité, il ne sera pas au second tour"". La présidente de région juge encore qu'Emmanuel Macron ""n'a pas la carrrure"" pour être président de la République. ""Quand on va en Algérie et qu'on dit 'crime contre l'humanité' (en parlant de la colonisation par la France, Ndlr), ça veut dire Hitler, et qu'on compare Jules Ferry à Hitler. Quand ensuite on va à Toulon et qu'on dit 'finalement, la colonisation c'était bien'. Quand on dit à chacun ce qu'il a envie d'entendre, on n'est apte à résister à Donald Trump, on n'est pas apte à résister à Vladimir Poutine""." Valérie Pécresse juge Emmanuel Macron inapte à être Président -1 "C'est une idée qui fait son chemin dans l'entourage du président. Pour réussir à mettre un terme à la gronde sociale qui secoue la France depuis deux mois, l'exécutif réfléchirait à mettre en place un ""référendum d'initiative présidentielle"". Différent du ""référendum d'initiative citoyenne"" réclamé par les gilets jaunes, celui-ci se présenterait sous la forme de questions à choix multiples soumises au peuple. ""Concrètement, les questions pourraient être: 'est-ce que vous êtes pour ou contre la prise en compte du vote blanc? Pour un contre la création d’un référendum d’initiative citoyenne? Pour ou contre la baisse du nombre de parlementaires?'. Et c'est au peuple de répondre oui ou non à chacune de ces questions"", précise notre éditorialiste Laurent Neumann. Remonter les idées du grand débat national L'idée aurait été soufflée à Emmanuel Macron par plusieurs membres de son parti politique, dont François Patriat, le président du groupe LaREM au Sénat, et les députés Sacha Houlié et Aurélien Taché. ""Ils poussent cette idée-là parce qu’il faut trouver une sortie de crise politique"", explique Laurent Neumann. ""Il n’y aura pas la démission d’Emmanuel Macron, on ne changera pas de Premier ministre, et il n’y aura pas de dissolution. Il faut bien trouver quelque chose qui soit politique et qui permette de sortir par le haut, d’où cette idée de référendum"", poursuit-il. Ce référendum serait proposé à l'issue du grand débat national souhaité par Emmanuel Macron, pour prendre en compte les revendications des citoyens. ""On fait remonter toutes les idées, notamment sur le plan institutionnel, et on fait trancher les demandes par le peuple souverain qui dit oui ou non"", développe Laurent Neumann. Mais cette initiative permettrait surtout au président de se protéger, contrairement à un référendum d'initiative citoyenne. ""Normalement quand on fait un référendum on ne répond pas forcément à la question posée, mais c'est l’occasion de dire 'non' à celui qui la pose. Là on contourne ça en proposant un référendum à choix multiples, avec plein de questions possibles"", analyse notre éditorialiste. ""Un pas en avant"" pour les gilets jaunes Du côté des gilets jaunes, on préfère prendre la nouvelle avec des pincettes, même si on reconnaît l'effort fait par l'exécutif pour donner une voix aux citoyens. ""C’est une idée intéressante mais ça dépend ce qu’on en fait. La revendication principale des gilets jaunes c’est l’augmentation du pouvoir d’achat, et ce n’est pas un référendum qui va permettre de clôturer le débat"", juge David Poulain du groupe ""gilets jaunes constructifs"" sur notre antenne. ""Maintenant faire un référendum à choix multiples c’est déjà un pas fait en avant en faveur des revendications demandées. Mais les gilets jaunes demandent à ce que ce soit aussi au peuple de choisir ses propres questions. On pourrait par exemple délimiter un nombre de signatures par le biais d’une pétition qui serait vérifiée en préfecture et qui permettrait aux gilets jaunes de soumettre une question"", propose-t-il. ""Les gilets jaunes voudraient par exemple l’abolition des privilèges fiscaux des élus et anciens élus. Et je ne crois pas qu’on ait ce genre de question lors du référendum à choix multiples.""" Un référendum sur les institutions, l'idée de l'entourage de Macron pour sortir de la crise -1 "Ce vendredi matin, le paysage était blanc dans l'Eure. La situation était telle qu'une vigilance météorologique orange ""neige et verglas"" a été dressée, avant d'être levée, par Météo France dans le Calvados, l'Orne et l'Eure. Chat échaudé craint l'eau froide, on peut imaginer que, voulant à tout prix passer entre toutes les gouttes pour sauver une popularité en berne, François Hollande ait pris la parole pour se justifier. Car peut-être que comme pour l'affaire Cahuzac, le retour de la neige, il ne savait pas." DESSIN - François Hollande aux abois -1 "Moment de malaise mardi 7 juillet au Parlement européen. Janusz Korwin-Mikke, un eurodéputé polonais d'extrême droite, a conclu son intervention par un salut hitlérien. Alors que les députés européens débattaient de la création d’un billet de train valable sur l’ensemble du territoire des pays membres de l’Union européenne, Janusz Korwin-Mikke s'est ainsi levé pour prononcer à son tour une allocution. ""Il est temps que nous défendions la diversité"", a-t-il déclaré, avant de lancer aux eurodéputés: ""Vous n’êtes pas pour la diversité, vous êtes pour l’unification"". ""Cette fois il y a un royaume, un peuple, un billet"", a-t-il conclu en faisant un salut nazi. Positions extrêmes et négationnistes Âgé de 72 ans, l'homme est connu pour ses prises de positions extrêmes. En 2013, il avait déclaré qu'Adolf Hitler n'était pas au courant de l'extermination des Juifs car celle-ci avait été organisée par Heinrich Himmler. Il remet également en question le droit de vote des femmes, estimant qu'""en tant que monarchiste il défend la fin du droit de vote pour tous"". Après avoir été démis de ses fonctions de président du parti Congrès de la Nouvelle Droite en janvier 2015, il a créé sa propre formation politique. Quatre mois plus tard, cette année, il a terminé quatrième à l'élection présidentielle en Pologne, en récoltant 3,26% des voix au premier tour." Parlement européen: un député d’extrême droite fait un salut nazi -1 "Une semaine après l'assassinat de deux adolescentes dans la gare Saint-Charles de Marseille par un ressortissant tunisien déjà connu des services de police pour des faits de droit commun, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a reconnu des ""dysfonctionnements"" dans l'appareil policier et annoncé des ""rectifications"" et des ""sanctions"". ""Nous regarderons ce qui n'a pas marché"" Invité de BFM Politique, le patron de Beauvau a ainsi déclaré: ""On s'aperçoit qu'il existe un certain nombre de dysfonctionnements. Nous avons à regarder ce qui ne fonctionne pas. (...) Je peux vous dire que ça va être pour moi une préoccupation essentielle, que de regarder tous les dysfonctionnements pour y mettre fin"". ""Nous regarderons ce qui n'a pas marché, et là où ça n'a pas marché, il y aura à la fois des rectifications, mais en même temps des sanctions"", a déclaré le ministre de l'Intérieur sur notre plateau. L'enquête administrative, dont les conclusions doivent être rendues mardi selon notre invité, vise à faire la lumière sur une éventuelle défaillance après la remise en liberté de l'homme qui a tué deux jeunes femmes à la gare de Marseille dimanche. ""La menace terroriste est extrêmement élevée"" Lundi, Gérard Collomb a saisi l'Inspection générale de l'administration (IGA) pour déterminer les circonstances dans lesquelles l'auteur de l'attaque de Marseille avait été remis en liberté la veille à Lyon, où il avait été placé en garde à vue. ""La menace terroriste est extrêmement élevée"", s'est alarmé l'ancien maire de Lyon, qui trouve dans ce constat une justification de la loi antiterroriste transposant dans le droit commun les principales dispositions de l'état d'urgence. ""Ce que je voudrais constater avec vous, c’est qu’on a besoin de telles protections"", insiste Gérard Collomb, qui élude cependant l'épineuse question de l'efficacité de l'état d'urgence lui-même. Combat idéologique Insistant sur la nouvelle stratégie de récupération médiatique adoptée par Daesh après ses défaites militaires, le ministre de l'Intérieur estime que la France est engagée dans ""un véritable combat idéologique entre les forces islamistes rétrogrades et un certain nombre de forces qui veulent le progrès"". Idéologie dont l'assassin de Marseille était un défenseur, mais dont le lien exact avec l'organisation terroriste Daesh reste flou. ""Je ne sais pas si le lien est direct. C'est l'enquête qui le montrera. Mais en tout, que Daesh l'ait inspiré idéologiquement, oui"", a expliqué Gérard Collomb, prudent." "Marseille: Collomb reconnaît des dysfonctionnements et promet des ""sanctions""" -1 "Une lettre menaçant de ""faire sauter aux explosifs"" la députée PS Sylviane Bulteau, une autre annonçant le ""saccage"" de la maison de Hugues Fourage... Les deux députés socialistes de Vendée ont reçu mercredi deux missives dont le ton et le contenu sont sans ambiguïté. ""C'est une menace d'enlèvement et après de me faire sauter aux explosifs, donc c'est l'oeuvre de quelqu'un d'assez déséquilibré mais on fait attention quand même"", a expliqué jeudi Sylvian Bulteau à une correspondante de l'AFP, au lendemain de la réception de cette menace par courrier. Ci-dessous, le courrier reçu par Sylvie Bulteau, portant la mention ""IFO"": DOCUMENT - La lettre de menaces reçue par la députée PS Sylvie Bulteau by bfmtv Ce sigle ""IFO"" avait également été retrouvé fin mars sur une série de lettres de menaces adressées à plusieurs journalistes ainsi qu'au juge d'instruction Jean-Michel Gentil. Les deux députés vont porter plainte ""Hugues Fourage a aussi reçu des menaces, même si ce ne sont pas des menaces de mort, lui c'est des menaces de saccager sa maison"", a-t-elle ajouté, précisant qu'elle et son collègue entendaient porter plainte. DOCUMENT - Lettre de menace reçue par le député PS Hugues Fourage by bfmtv ""La violence est telle qu'on en vient même à faire ça à des députés comme Hugues Fourage et moi qui sommes pas du tout des députés en pointe ni dans les médias nationaux ni sur le mariage"", a encore déploré Sylvie Bulteau. A La Roche-sur-Yon, une veillée de 24 heures des opposants au mariage homosexuel a débuté mercredi à 17h avec environ 200 manifestants." Mariage homosexuel: une députée PS menacée de mort -1 "A Lyon, le sénateur-maire socialiste Gérard Collomb, réélu au premier tour en 2008, devra cette fois en affronter un second en raison des divisions du PS, des Verts et du Front de Gauche. Mais ses listes arrivent en tête dans six arrondissements sur neuf et l'union à gauche devrait lui assurer un troisième mandat. La gauche devrait rester divisée dans deux arrondissements de Lyon au second tour, le 1er et le 4e, une liste unissant une dissidente PS au Front de gauche dénonçant lundi le ""manque de respect"" du maire PS Gérard Collomb dans les négociations. Dans le premier arrondissement, l'ancienne colistière de Gérard Collomb a rassemblé plus de 33% des suffrages, devançant largement la liste du maire de Lyon (25,5%). Dans le 4e arrondissement, le Front de gauche atteint les 10%. ""Nous prenons acte de ce manque de respect des partenaires que nous sommes et des électeurs qui nous ont fait confiance"", poursuivent les responsables de la liste ""Lyon citoyenne et solidaire"", annonçant leur maintien dans les 1er et 4e arrondissements. ""Un contexte national difficile"" Ils lancent un appel à ""un rassemblement ouvert à toutes les forces de gauche et écologistes"", comme Gérard Collomb l'avait lui-même fait dès dimanche soir après être arrivé en tête dans six arrondissements sur neuf. La liste EELV emmenée par Emeline Baume et Etienne Tête, ancien adjoint de Gérard Collomb, a de son côté estimé que la gauche devait ""s'unir à Lyon"", ""dans un contexte national difficile et face à la montée des idées d'extrême droite"". Le PS lyonnais n'était pas immédiatement disponible pour commenter ces tractations. Au niveau national, le premier secrétaire du PS Harlem Désir a affirmé que son parti, EELV et le PCF avaient ""décidé du rassemblement le plus large"" possible pour le second tour. article, aside, details, figcaption, figure, footer, header, hgroup, menu, nav, section{display:block;} body{line-height:1;} ol, ul{list-style:none;} blockquote, q{quotes:none;} blockquote:before, blockquote:after, q:before, q:after{content:'';content:none;} table{border-collapse:collapse;border-spacing:0;}.clear{clear:both;height:0px;overflow:hidden;line-height:0;font-size:0.0em;} #Col1-Elections{overflow:hidden;width:580px;margin:0 0 20px 0;font:12px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#046;}#Col1-Elections .main{overflow:hidden;background:#fff url(https://static.bfmtv.com/regie/img/elections/map.png) no-repeat center right;padding:10px;}#Col1-Elections .foot{overflow:hidden;width:580px;height:3px;background:url(//www.bfmtv.com/img/bfmtv_sprite.png) 0 0;} #Col1-Elections .titre{font:bold 18px 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif !important;color:#269 !important;text-transform:uppercase !important;margin:0 0 10px 0 !important;}#Col1-Elections .titre2{font:bold 14px Arial, Helvetica, sans-serif !important;color:#666 !important;margin:0 0 10px 0 !important;}#Col1-Elections li{display:block;margin-bottom:10px;}#Col1-Elections label{display:block;}#Col1-Elections input, #Col1-Elections select{font:13px/28px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#666;border:1px solid #b8c3c9;background:#f9f9fa;width:70%;}#Col1-Elections input.submit{font:bold 14px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#fff;border:1px solid #222;background:#333;cursor:pointer;width:auto;} Élections Les résultats dans votre ville Ex : Lyon, 69 ou Lyon, 69002 Sélectionnez votre élection Présidentielle 2002 Présidentielle 2007 Législatives 2007 Présidentielle 2012 Législatives 2012 Municipales" Municipales à Lyon: moins facile que prévu pour Collomb -1 "Moyens pour les plus positifs, carrément mauvais pour les autres, les scores des listes de la droite traditionnelle au premier tour des élections régionales n’ont pas tardé à faire émerger certaines tensions au sein du principal parti d’opposition. Avec, en creux, l’opposition que se livrent à distance Nicolas Sarkozy et Alain Juppé en vue de la primaire de 2016. Dimanche soir, le président du parti Les Républicains a ainsi mis les choses au point devant son état-major, rapporte Le Parisien. ""Après ça, qu’on ne me dise plus que la France n’est pas à droite"", aurait-il lancé, avant de défendre une ligne de conduite résolument décomplexée. ""Les Français attendent que nous soyons fermes sur nos valeurs. L’effondrement de la gauche prouve que la seule ligne qui compte, c’est la nôtre. Celle d’une droite qui s’assume et sans tabou"", a-t-il martelé, visiblement ""très tendu"", selon un participant. Le cas de Dominique Reynié au centre des débats Le tout alors que de nombreuses voix se sont élevées au sein de l’alliance LR-UDI-Modem, appelant au retrait des listes de droite arrivées en 3e position. Le cas de Dominique Reynié, largement distancé par le FN et le PS en Languedoc-Roussillon, est notamment au centre des discussions. Au centre, mais aussi au sein de l’aile ""modérée"" des Républicains -dont Alain Juppé ou Nathalie Kosciusko-Morizet- on militerait ainsi pour que le politologue s’efface pour faire barrage au frontiste Louis Alliot. Néanmoins, Nicolas Sarkozy s’est montré on ne peut plus clair: il n’y aura ni fusion, ni retrait avant le second tour. Ces divergences de vues pourraient donc animer un peu plus un le bureau national du parti, qui se déroulera ce lundi en présence de l’ensemble des ténors… dont Alain Juppé, qui a déjà dit ""réserver ses remarques"" pour cette réunion." La soufflante de Sarkozy au soir du 1er tour des régionales -1 "Un score nettement moins bon que l'année dernière. L'entretien télévisé du 14 juillet du président François Hollande a été suivi dimanche par 6,7 millions de téléspecteurs en moyenne sur TF1 et France 2, qui retransmettaient l'interview, selon les chiffres communiqués lundi par l'institut Médiamétrie. Dans le détail, 3,8 millions de personnes ont regardé le président sur TF1 et 2,9 millions sur France 2, ont précisé TF1 et France 2 dans deux communiqués. 9,3 millions de téléspectateurs en 2012 L'an dernier, alors que la météo était moins clémente, la première interview télévisée du 14 juillet de François Hollande avait été suivie par 9,3 millions de téléspecteurs. Le président a été interrogé cette année depuis l'Elysée pendant 35 minutes par Claire Chazal (TF1) et Laurent Delahousse (France 2), à l'issue du traditionnel défilé militaire de la Fête nationale. Le défilé a quant à lui été regardé par 2,9 millions de personnes sur TF1 et 2,7 millions sur France 2." Près de 7 millions de téléspectateurs devant Hollande le 14 juillet -1 "L'intervention française en Centrafrique ""peut aller vite"", a estimé François Hollande, interrogé samedi soir sur France 24, RFI et TV5 Monde. Le président de la République est revenu sur le déploiement, dès samedi soir, de 1.600 soldats français en Centrafrique, contre 1.200 initialement prévus, annoncé ce samedi lors de la clôture du sommet France-Afrique organisé à l'Elysée. ""Il y a ce soir 1.600"" soldats français en Centrafrique. ""Il n'y en aura pas davantage, cela suffira"", a assuré le chef de l'Etat, indiquant que les militaires français ""sont accueillis comme des libérateurs"" sur place. Précisant que l'Union africaine va, de son côté, mettre en place 6.000 hommes pour ""mettre toute la Centrafrique en sécurité"", François Hollande a estimé que la France, par son intervention, fera le ""premier choc, le premier acte, celui de sécuriser la population"". ""En six mois, ces forces peuvent sécuriser la Centrafrique. Je pense que cela peut aller vite"", a poursuivi le chef de l'Etat. Élections en février 2015 Interrogé sur la responsabilité des massacres actuellement en cours, François Hollande a jugé que ""des responsables de la situation centrafricaine, il y en a beaucoup"", tout en déplorant l'impuissance des autorités de transition. ""On ne peut pas laisser en place un président qui n'a rien pu faire, a laissé faire"", a-t-il ainsi jugé, en référence au président de transition Michel Djotodia, porté au pouvoir par une coalition rebelle qu'il a depuis dissoute sans toutefois réussir à rétablir l'ordre. ""Nous en avons parlé avec des Africains qui se mobilisent, avec le Premier ministre (Nicolas Tiangaye) et l'idée a été d'aller le plus vite possible vers une élection pour qu'il y ait une autorité légitime"", a déclaré le président de la République. Des élections sont théoriquement prévues en Centrafrique en février 2015, et conformément aux accords de transition, Michel Djotodia comme Nicolas Tiangaye ne pourront être candidats. ""Je vais bien"" Interrogé, en fin d'entretien, sur son état de santé, quelques jours après des révélations de la presse sur une opération de la prostate qu'il avait subie en février 2011, François Hollande a assuré qu'il va ""bien"". ""C'était une opération bénigne que j'avais eue il y a plus de deux ans et qui n'avait eu aucune suite médicale, donc je n'ai aucun traitement et je vais bien"", a-t-il déclaré, avant d'ajouter: ""Vous ne devriez même pas me poser cette question parce que mes bulletins de santé, depuis que je suis ici, à l'Elysée, ont été publiés"" en juin 2012 et mars 2013"", précisant qu'il ""y en aura un prochainement, au moins de janvier"". ""Mais je vais bien et j'assure mes fonctions sans qu'il y ait le moindre doute à avoir sur ma santé"", a ajouté le président Hollande. Et de conclure: ""On peut me faire toutes les critiques, tous les reproches, sauf sur mon état de santé""." "Centrafrique: ""1.600 soldats, pas davantage"", affirme Hollande" -1 """Je ne veux pas seulement gérer les prochains mois. Je veux qu'il y ait une trace, un dessin qui soit fixé"". En renouant avec la traditionnelle interview du 14 juillet, François Hollande en mal dans les sondages s'est efforcé de dresser sa vision du pays pour ""dix ans"". Premier grand axes évoqué: la ""transition énergétique"". En matière d'énergies propres, ""la France doit être exemplaire"", a martelé le président, alors que l'alliance entre socialistes et écologistes connaît des remous sur le dossier du gaz de schiste et après la restriction du budget du ministère de l'Ecologie. ""Tant que je serai président, il n'y aura pas d'exploration du gaz de schiste"", a-t-il assuré. Augmentation des impôts? ""Le moins possible"" Autres priorités? ""Le numérique"", ""l'université"" et ""les infrastructures"". A propos de celle-ci, il est notamment revenu sur le réseau ferroviaire, après la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge il y a deux jours. ""Je veux mettre la priorité sur les lignes ferroviaires classiques"", a-t-il indiqué. ""Paris-Limoges, c'est une ligne que j'ai beaucoup empruntée. Nous devons faire beaucoup plus..."", a indiqué l'ancien maire de Tulle. Toutefois, le président a promis qu'il ne ""ferait d'augmentation d'impôts que si nécessaire."" Il y en aura, donc. ""Oui, mais le moins possible"", a insisté François Hollande. ""Si Sarkozy veut revenir, c'est son droit"" Malgré une côte de popularité en chute libre, il assure ne ""pas craindre"" un éventuel retour de Nicolas Sarkozy pour 2017. ""S'il veut revenir, c'est absolument son droit"", a-t-il simplement commenté, avant de fustiger les critiques de l'ancien président sur la décision du Conseil constitutionnel d'invalider définitivement ses comptes de campagne. Lui ne voit dans cette décision aucun risque pour la démocratie, comme l'avait dénoncé l'UMP. ""Lorsque la plus haute juridiction du pays prend une décision, je n'accepterai jamais qu'elle soit remise en cause"", a coupé court François Hollande. Même fermeté à l'égard de Delphine Batho, la ministre de l'Ecologie récemment limogée. ""J'avais fixé une règle. J'avais dit 'si un ministre conteste le budget, il doit quitter le gouvernement'."" S'il n'y aurait pas un traitement de faveur à l'égard de certains ministres, comme Arnaud Montebourg? ""Il n'y a pas d'impunité"", a-t-il simplement commenté." "Hollande: ""Il n'y aura pas d'exploration du gaz de schiste""" -1 """J'aime l'entreprise!"" Le cri du coeur de Manuel Valls devant le Medef, ce mercredi après-midi, est emblématique. Le gouvernement Valls II, vidé de ses contestataires, a fait une rentrée tonitruante sous le signe d'un social-libéralisme revendiqué. François Hollande et Manuel Valls ont donc tranché. Un ""cap"", une ""ligne"", le pacte de responsabilité, et une ""méthode"", celle ""de la cohérence, de la solidarité"", a déclaré le président de la République, mercredi matin lors du premier Conseil des ministres de la seconde ère Valls. Macron, l'anti-Montebourg Signe de ce virage, la nomination au poste clé de l'Economie d'un tenant de cette ligne, Emmanuel Macron. Ancien conseiller à l'Elysée, cet inconnu du grand public âgé de 36 ans a insisté lors de la cérémonie de passation de pouvoirs à Bercy sur le ""travail en équipe"", ""sous l'animation du Premier ministre"". Après le trublion Arnaud Montebourg, changement de style. ""Cessons d'opposer Etat et entreprises"", a pour sa part lancé Manuel Valls, qui se trouvait à l'université d'été du Medef sur le campus d'HEC. Un hasard du calendrier, et un discours qui a recueilli les faveurs du patronat, qui a réservé au Premier ministre une standing ovation. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Rupture avec les ""frondeurs"" Du côté des frondeurs socialistes, en revanche, on est loin d'applaudir des deux mains. Pour l'un d'entre eux, le député Laurent Baumel, voici le signe d'une rupture ""idéologique"" avec ""tout ce à quoi nous avons cru à gauche depuis des décennies"". La nomination d'un ""financier à l'industrie"", selon l'expression d'un autre frondeur, Jean-Marc Germain, est pour Laurent Baumel une ""provocation dérisoire"". La rupture est bel et bien consommée. Najat Vallaud-Belkacem, nouvelle ministre de l'Education nationale, a pour sa part dû faire face à de violentes critiques en provenance de l'opposition. L'ancienne ministre des Droits des femmes a été rattrapée par la polémique sur un prétendu enseignement d'une ""théorie du genre"" à l'école, dénoncé par les opposants au mariage homosexuel de la ""Manif pour tous"". L'épreuve du vote de confiance Pour Manuel Valls et sa nouvelle équipe, le chemin ne s'annonce donc pas semé de roses. En septembre ou en octobre, le Premier ministre devra franchir une nouvelle haie à l'Assemblée, où il entend se soumettre à un vote de confiance. Et l'opinion s'impatiente devant l'absence de résultats. Les 26.100 chômeurs de plus en juillet, chiffres dévoilés ce mercredi à 18 heures, ne sont pas pour l'apaiser." Valls II: une rentrée sous le signe du social-libéralisme -1 "Une scène que les policiers ne sont pas près d'oublier. Elle se déroule en février dernier, alors que le siège du parti d'extrême-droite est perquisitionné par les agents de l'office anti-corruption de la police judiciaire (Oclciff). Un endroit inaccessible Le 17 février dernier, les policiers de l'Oclciff perquisitionnent les locaux du Front national, à Nanterre. Ils enquêtent sur les assistants parlementaires des députés européens du FN, soupçonnés d'avoir travaillé exclusivement pour le FN alors qu'ils sont payés par l'Union européenne. La présidente du parti assiste à la perquisition et filme même l'intervention des policiers avec son téléphone portable. Remarquant le manège de la candidate à l'élection présidentielle, l'un des agents la somme d'arrêter de filmer et de lui remettre le téléphone, comme le raconte L'Express. Marine Le Pen refuse et défie alors le policier de venir le chercher... dans son soutien-gorge, ou elle l'a caché. Un financement illégal pour le parti? Si les policiers ont finalement fermé les yeux sur l'incident, l'affaire des attachés parlementaires du FN est loin d'être oubliée. Avant cette perquisition, la villa de Jean-Marie Le Pen à Saint-Cloud avait déjà été fouillée de fond en comble. Une vingtaine d'assistants parlementaires d'eurodéputés du Front national sont soupçonnés de n'avoir jamais travaillé auprès de ces élus sur le front européen mais exclusivement sur le territoire français, alors qu'ils sont rémunérés par l'Union européenne. Si les faits sont avérés, le parquet peut considérer qu’il s’agit d’un financement illégal de parti politique. À lire : Parlement européen: vingt assistants du FN soupçonnés de fraude Election présidentielle: les candidats 2017 Emmanuel Macron Marine Le Pen Nathalie Arthaud Benoît Hamon Jean-Luc Mélenchon Nicolas Dupont-Aignan Jacques Cheminade Philippe Poutou François Fillon Résultats de l'élection présidentielle" Lors d'une perquisition, Marine Le Pen cache son téléphone dans son soutien-gorge -1 "Chaque voix comptera le 16 septembre prochain, lors du vote de confiance des députés à Manuel Valls. Or, le Premier ministre ne pourra pas compter sur celle de Cécile Duflot. L'ancienne ministre du Logement l'a dit mardi matin sur RTL: ""Je ne crois pas que cette politique (menée par Manuel Valls) va fonctionner"". Conséquence: la députée de Paris ne votera ""effectivement"" pas la confiance au gouvernement. ""Sauf à ce qu'il y ait un grand changement de cap"", précise-t-elle. Un référendum sur la VIe République? Pourtant, Cécile Duflot assure que ""les écologistes ne sont pas passés dans l'opposition"". ""Ils sont toujours disponibles pour mener une politique en faveur de la transition écologique"". Mais dans le même temps, l'élue soutient que la politique de Manuel Valls ""ne va pas fonctionner. C'est l'une des raisons de mon départ du gouvernement"". La solution? ""Un référendum sur la VIe République"", explique l'ancienne ministre, pour qui il faut cesser ""le coup d'Etat permanent"". Cécile Duflot en est persuadée: ""Une grande partie de la population est prête""." Cécile Duflot ne votera pas la confiance à Manuel Valls -1 "C'est un appel à l'aide à destination de Christiane Taubira. Une pétition, lancée le 21 novembre dernier, vise à pousser l'ancienne garde des Sceaux à se présenter à la primaire à gauche, dont les candidatures sont ouvertes du 1er au 15 décembre. ""Face à la déception des années Hollande et au spectre des populismes de la droite et ses extrêmes, qui mieux que vous pourrait incarner cette Gauche de combat, cette Gauche d'idées, cette Gauche qui rassemble? A l'aide!"", lance l'auteur de la pétition. En moins de dix jours, la pétition a déjà dépassé les 50.000 signatures. Son objectif est de ""montrer que Christiane Taubira ne sera pas seule si elle décide de porter la voix d'une Gauche qui respecte ses valeurs"", explique son auteur. Christiane Taubira, objectif 2017 ? En septembre dernier, Christiane Taubira avait appelé dans Libération au rassemblement, pour éviter ""la disparition de la gauche au second tour de la présidentielle"". ""Il y a bien des maisons dans la maison de la gauche, elles ne sont pas irréconciliables"", avait-elle lancé. Suivant cette idée de rassemblement, elle était le 26 novembre présente au ""Carrefour citoyen des gauches et de l'écologie"", en compagnie entre autres de Martine Aubry et Claude Bartolone. Un bon moyen d'afficher une gauche aux valeurs affirmées, mais en quête d'unité. Quant à ses intentions pour 2017, l'ancienne garde des Sceaux avait déclaré à l'émission Quotidien sur TMC, toujours en septembre: ""Ce sera clarifié lorsque les choses vont se clarifier"". ""Je ne suis pas l'auteur de la confusion actuelle. Ma position est liée justement à cette confusion-là. Je vois bien qu'à gauche (…) il y a un peu de monde"", avait-elle exposé. Difficile de se faire une idée sur une possible candidature dès lors." Primaire à gauche: une pétition pour une candidature de Taubira dépasse les 50.000 signatures -1 "Face à François Hollande, qui « a tout essayé contre l'emploi », l'UMP assure travailler à des réformes « vigoureuses » pour résorber le chômage, avec en point d'orgue la fin des 35 heures et un nouveau palier dans la dégressivité des indemnisations. Le taux de chômage en France a atteint un nouveau record en mars avec plus de 3,224 millions de demandeurs d'emploi en métropole en catégorie A. Le chef de l'Etat, en visite d'Etat en Chine, a élevé jeudi l'emploi au rang de « cause nationale ». « On ne peut pas dire que M. Hollande et son gouvernement se soient révélés très efficaces, quoi qu'ils aient promis », a commenté le député Hervé Mariton, délégué général au projet à l'UMP. Retour au 39h sans augmentation de salaire Dans le cadre de ses « états généraux de la reconquête », en vue de la présidentielle de 2017, le principal parti d'opposition a décliné une série de propositions en faveur du plein emploi, auquel il dit encore croire. Sous l'apostrophe « Travailleuses, travailleurs... » empruntée à Arlette Laguiller, égérie de l'extrême gauche, l'UMP préconise de supprimer la loi de référence à la durée du travail pour des négociations par branche ou par entreprise. La fonction publique passerait à 39 heures « sans augmentation salariale à court terme ». Le parti prône également un contrat unique à durée indéterminée qui remplacerait CDD et CDI, la création d'une « Agence pour le travail », qui fusionnerait les services publics de l'emploi, la réforme du régime d'indemnisation du chômage. Baisse des allocations dès 6 mois de chômage « Il faut en finir avec la logique de l'indemnisation passive », souligne Hervé Mariton. Au bout de six mois de chômage, l'indemnisation deviendrait dégressive avec des modalités différentes selon l'âge, la rémunération et le niveau de formation. L'UMP se garde pour l'heure d'avancer une échelle chiffrée, consciente du caractère détonant d'une telle mesure. « Il s'agit d'une phase très préparatoire », dit-on prudemment. Le parti met également l'accent sur la formation, qui « n'est pas à la hauteur », et émet l'idée de « classes métiers-études », à la manière des « sports-études » pour ouvrir les jeunes sur le monde professionnel. Le ministre du Travail, Michel Sapin, invité de Jean-Jacques Bourdin ce vendredi à 8h35||| Au lendemain de la publication de ces mauvais chiffres du chômage, Jean-Jacques Bourdin reçoit le ministre du Travail Michal Sapin, ce vendredi à 8h35 sur RMC et BFMTV." Chômage : l'UMP veut en finir avec «l'indemnisation passive» des chômeurs -1 "Rien de tel qu’un ancrage local pour accroître sa légitimité. Mais non-cumul oblige, les 17 ministres désirant se présenter aux élections municipales sont obligés de ne pas se présenter comme tête de liste. Mais certains résistent. Peu à peu, chacun se place là où il peut, selon ses réseaux et sa stratégie. > ""C'est chez moi"", mais... Certains ministres, avant d’entrer au gouvernement, avaient déjà un mandat local – et comptent bien le conserver. C’est le cas de Manuel Valls, maire d’Evry dans l’Essonne jusqu’à son entrée au gouvernement, et désormais numéro trois sur la liste PS du maire sortant. C’est aussi le cas de Pierre Moscovici, conseiller municipal à Valentigney dans le pays de Montbéliard, ou encore de Michèle Delaunay, qui avait battu Alain Juppé aux législatives de Bordeaux, et sera numéro 2 de la liste PS face à son ancien rival. Même chose pour la ministre des Sports Valérie Fourneyron, qui a abandonné la mairie de Rouen peu après sa nomination au gouvernement: elle est désormais deuxième de la liste PS menée par Yvon Robert. Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, est également deuxième sur la liste socialiste de Metz, Michel Sapin, ministre du Travail et député-maire d'Argenton-sur-Creuse, se présente à la troisième place dans sa ville, et Laurent Fabius est 11e sur la liste PS de Marc massion à Grand-Quevilly, en Seine-Maritime. Guillaume Garot, ministre Délégué à l’agroalimentaire, a choisi Laval: ""c’est chez moi"", résume-t-il simplement pour justifier sa décision. Mais il ne sera pas tête de liste: il figurera en troisième position. Stéphane Le Foll, conseiller municipal au Mans depuis 2001, se présente à nouveau. François Lamy, ministre de la Ville, anciennement maire de Palaiseau, figurera en 2e position sur la liste de Claire Robillard, et Benoît Hamon en 5e position à Trappes. Tous justifient leur implication par le besoin d’un ancrage local. > Les ministres têtes de liste Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée aux personnes handicapées, est tête de liste PS dans les 4e et 5e arrondissements de Marseille, où elle s'était déjà présentée à la primaire. Un sondage la donnait gagnante au début du mois de février. Dernier en date à s'être décidé: le ministre des Transports Frédéric Cuvillier est tête de liste PS à Boulogne-sur-mer. Mais il refuse de choisir entre les deux: ""Je suis clair avec les Boulonnais sur comment, dans la stabilité, dans la responsabilité, les missions sont exercées par les uns et par les autres"", explique le ministre, qui se dit par ailleurs ""à la disposition du président de la République et du Premier ministre pour suivre la tâche qu'ils m'ont confiée"". Si leur liste est majoritaire, les deux ministres devront pourtant choisir. La charte de déontologie qu'ils ont en effet signée lors du premier conseil des ministres prévoit l'incompatibilité entre la fonction de ministre et le mandat de maire. > Les candidatures symboliques: ""Je soutiens un candidat"" Pour d’autres, ces élections municipales servent surtout à soutenir un candidat. Ainsi, Cécile Duflot et le ministre du Développement, Pascal Canfin, s'engagent aux côtés du candidat EELV à la mairie de Paris, Christophe Najdovski. Une présence très symbolique, puisque les deux ministres ne figurent qu’en dernière position - non éligible - sur les listes: Cécile Duflot dans le 11e arrondissement, et Pascal Canfin dans le 12e. Mais cette dernière place leur permet de soutenir directement Christophe Nadjovski, via des réunions publiques et des sorties sur le terrain. Autre présence plutôt symbolique, celle de Yamina Benguigui, ministre de la Francophonie, qui est présente au 4e rang (éligible) sur la liste d'Anne Hidalgo dans le 10e arrondissement - elle est actuellement conseillère municipale dans le 20e. > Des règles strictes Mais attention, la campagne ne doit pas être un enchaînement de déplacement: Jean-Marc Ayrault a prévenu les ministres qu’ils sont tenus de distinguer clairement, très précisément lorsqu'ils font un déplacement mixte, la partie officielle et la partie militante"". Il ne peut y avoir utilisation de moyens publics à l'occasion de la partie campagne électorale"", selon Matignon. Trois semaines avant le scrutin, qui commence le 23 mars, ""les déplacements des ministres sur le terrain en tant que ministres, officiels, sont également prohibés, ce qui ne les empêche pas de se déplacer en leur qualité d'homme ou de femme politique pour aller soutenir tel ou tel candidat, sauf cas de force majeure"". >> La photo de famille des ministres-candidats:" Municipales: quels ministres sont candidats? -1 "Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, est l'invité de BFMTV et de RMC vendredi  matin. Grève à la SNCF, Corse... tout ce qu'il faut retenir de son interview. #Grève à la SNCF: ""le projet du gouvernement est bon"" ""D'abord le ministre des Transports va s'exprimer dans la journée, a répondu Bernard Cazeneuve, à propos de la grève qui touche la SNCF depuis trois jours. Des discussions sont en cours mais la réforme ferroviaire est un bon projet pour la SNCF, qui la rendra plus forte. Le gouvernement veut un bon compromis à un conflit qui s'éternise et qui n'est bon pour personne"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } #Corse: ""Je n'accepte pas ces formes de violences"" Accueilli par le mitraillage de la gendarmerie de Bastia lors de son déplacement en Corse jeudi, le ministre de l'Intérieur a rendu hommage ""au travail merveilleux des policiers et des gendarmes pour la sécurité"" des habitants de l'île. ""Je veux les assurer de mon appui car je n'accepte pas ces violences"". Quant à un éventuel rapprochement entre la gendarmerie et la police, Bernard Cazeneuve a demandé la constitution ""d'un groupe de liaison afin d'être plus efficace dans la mise en place des opérations. J'ai demandé des retours réguliers pour être tenu informé. #Permis de conduire: ""Délais plus courts, permis moins cher"" ""Les délais pour passer le permis de conduire doivent être plus courts et le coût du permis doit baisser"", a assuré Bernard Cazeneuve. Le ministre veut aussi développer la conduite accompagnée. ""Il sera possible de commencer dès 15 ans et demi et de passer le permis dès 17 ans et demi"", a-t-il assuré sans pour autant toucher à l'âge légal pour les autres, dans la réforme à venir. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } ""La durée des épreuves sera raccourcie et pour ceux qui doivent repasser le permis de conduire, le coût doit baisser de 200 à 600 euros"", a demandé le ministre de l'Intérieur. Pour autant, ""de nouveaux postes d'inspecteurs ne seront pas créés"", a-t-il prévenu. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" "Bernard Cazeneuve: ""Le projet du gouvernement est bon pour la SNCF""" -1 "En déplacement à Nîmes (Gard) alors que des personnalités de son camp n'ont cessé de se retirer de sa campagne ce jeudi, la ligne suivie par François Fillon était nette. ""Les élus? On fera sans eux"", a lâché le candidat de la droite et du centre qui a assuré: ""La base, elle, tient. Je m'appuie sur les Français."" En meeting dans la cité gardoise dans la soirée, l'ancien Premier ministre a joué la même participation en rythme binaire: le peuple, contre les élites. ""Fillon, il est seul disent-ils à Paris. Fillon, il est avec le peuple de France à Nîmes,"" a-t-il lancé en ouverture de son meeting. François Fillon ne veut pas céder François Fillon s'est posé en élément perturbateur d'un schéma que les médias et, plus largement, ses adversaires appelleraient de leurs voeux, selon le prétendant à l'Elysée: ""Je suis là pour percuter tous les scénarios que certains voudraient écrire à votre place. On m’attaque depuis des semaines avec une violence sans commune mesure. (...) Sept jours sur sept, 24 heures sur 24, la machine à broyer, la machine à scoops, la machine à rumeurs a été mise en marche"". Le député a, à nouveau, revendiqué le poids des suffrages qui se sont portés sur son nom durant la primaire pour justifier la poursuite d'une campagne troublée. ""Je n’ai pas l’intention de céder et je ne parle pas seulement pour moi mais parce que la démocratie vous appartient à vous. Il est hors de question que soit fauché le vote des électeurs de la droite et du centre. Hors de question que soit muselée la voix de millions de Français qui désirent une vraie alternance."" ""Je ne suis pas seul"" De plus en plus isolé dans sa propre famille politique, l'ancien chef de gouvernement de Nicolas Sarkozy s'est prévalu du soutien de la France d'en bas. Il a ainsi développé une liste à la Prévert des catégories de population dont il espère le support: ""Mais voilà, je ne suis pas seul. J’ai avec moi tous ces Français qui disent ‘qu’on nous laisse travailler, qu’on arrête de nous emmerder.’ J’ai avec moi ces entrepreneurs, ces agriculteurs, ces artisans qui sont découragés par tant de charges et de réglementations. J’ai entendu la voix de ces jeunes qui se cassent les dents sur les rigidités de notre marché du travail ; et je suis le porte-parole de celles et ceux qui veulent affirmer les valeurs françaises."" François Fillon a affirmé que ses ""convictions"" étaient non seulement celles de ses partisans à droite mais aussi de ""tout un pays qui au fond son âme sent que l’heure est à des vrais choix."" Une posture gaullienne pour finir Au milieu des troubles, le parlementaire a demandé que sa candidature soit évaluée d'après sa trajectoire politique. L'ex-Premier ministre et actuel député s'est décrit comme un homme en marge: ""Jugez-moi sur mon parcours. Je n’ai pas fait les grandes écoles, je n’ai pas été banquier, j’ai donné 36 ans de vie publique à ma ville, à mon département, à ma région, à la France."" Même sous la menace d'une mise en examen, François Fillon a adopté une posture gaullienne. Il s'est ainsi écrié à la fin de sa prise de parole: ""L’heure est importante. J’invite tous les Français qui veulent une France libre et une France forte à venir me rejoindre.""" "A Nîmes, François Fillon ""le combattant"" joue le peuple contre les élites" -1 "Ce mardi a apporté de nouvelles révélations sur le patrimoine du candidat Les Républicains. Depuis une semaine, François Fillon doit justifier les emplois de sa femme comme attachée parlementaire, et comme salariée de La Revue des deux mondes. Ce mardi, Le Canard Enchainé, explique que la note est encore plus élevée qu'annoncée. Au total, Penelope Fillon a perçu 900.000 euros comme assistante parlementaire et à La Revue des deux mondes. La Une du 1er février 2017 est à consulter ici : https://t.co/PBZoA4O0ym — @canardenchaine (@canardenchaine) 31 janvier 2017 Pour sa femme: 831.440 euros brut au total Après avoir évoqué la somme de ""500.000 euros brut"" la semaine dernière, le Canard chiffre désormais à 831.440 euros brut la somme perçue par Penelope Fillon. Assistante parlementaire de son mari puis de son suppléant Marc Joulaud, elle été salariée de 1998 à 2002 mais aussi de 1988 à 1990. Sur notre antenne, le rédacteur en chef du Canard Enchaîné, Louis-Marie Horeau ""s'excuse"". ""Il nous manquait des périodes"", lance-t-il. Dans les colonnes de l'hebdomadaire satirique, les trois journalistes qui signent cette enquête ajoutent que sa rémunération était même supérieure aux crédits accordés par l'Assemblée pour l'ensemble des collaborateurs. ""En 2007, entre le 1er janvier et le 31 août (date de fin de son contrat de travail), madame touche en moyenne 10.167 euros brut mensuels. [...] Penny se retrouve mieux payée que son patron. De façon inexplicable, son salaire dépasse même de plus de 1.200 euros par mois les crédits accordés alors par l'Assemblée pour payer l'ensemble des collaborateurs du député Joulaud"", écrit Le Canard Enchaîné dans son édition de mercredi. La fin de contrat coïncide avec la loi Cahuzac Autre révélation de l'hebdomadaire, son salaire en cesse de grimper entre son embauche en 1988 et la fin de son mandat en novembre 2013. Quand Marc Joulard hérite de la circonscription de François Fillon et dévient député, Penelope Fillon est augmentée de 52%. Concernant la date de fin de ce dit contrat, l'hebdomadaire explique que le couple Fillon a redouté la mise en place de la loi Cahuzac et donc de la Haute autorité. En effet, depuis cette loi, les élus sont dans l'obligation de mentionner le salaire de leurs conjoints dans leur déclaration de patrimoine à la Haute autorité. Aussi, le 30 novembre 2013, soit un mois avant l'entrée en vigueur de cette loi, ""Penny présente sa démission"", écrit le volatile. Les deux enfants auraient touché 84.000 euros brut L'hebdomadaire mentionne aussi une nouvelle somme de 84.000 euros brut, versée à deux de ses enfants, ""assistants"" parlementaires quand François Fillon était au Sénat, soit de 2005 à 2007. Le candidat LR avait annoncé, lui-même, sur le plateau de TF1, dimanche, avoir embauché ses enfants comme avocat à cette période. Sauf, que ces enfants n'étaient pas encore diplômés à cette période, contrairement à ce qu'il a affirmé. Les deux enfants de François Fillon sont devenus officiellement avocats respectivement 5 mois et 4 ans après la fin de la mandature de leur père. Sa fille Marie a été embauchée comme ""assistante de sénateur"" du 1er octobre 2015 au 31 décembre 2016. Âgée de 23 ans, elle est rémunérée 57.084 euros brut au total. Le lendemain de sa fin de contrat, son frère Charles, à peine plus jeune prend le relais. Lui, aura un contrat au 1er janvier au 17 juin 2007 pour un salaire total de 26.651 euros brut. Et, François Fillon qui avait accusé le Canard de misogynie va pratiquer l'inégalité salariale. Son fils sera payé 27% de plus que sa soeur aînée, ajoute l'hebdomadaire. Plusieurs comptes en banque Concernant les comptes en banque, Le Canard Enchaîné évoque lui ""une quinzaine de comptes au Crédit Agricole de Sablé-sur-Sarthe"", et non un seul compte commun comme l'avait affirmé François Fillon, dimanche lors de son meeting. Quant aux sommes récoltées pour la campagne présidentielle, les comptes là aussi sont plutôt favorables à l'élu de la Sarthe. Entre les sommes amassées pendant la primaire, la récolte de dons mise en place sur le site de François Fillon, qui va directement à son micro-parti et non aux LR, le Canard a calculé que s'il arrivait au second tour, il lui resterait 3,5 millions d'euros. Enfin, concernant l'enquête en cours, François Fillon dit avoir remis de nombreux documents aux enquêteurs. Juste des fiches de paie, ajoute le journal. ""Et encore pas toutes"" ajoute l'un d'eux. Dans les documents, le couple Fillon a aussi présenté le contrat de Penelope Fillon à La Revue des deux mondes. Là, on découvre qu'elle a été recrutée pour ""embaucher des projets éditoriaux"". De fait, une nouvelle question est née dans la tête des enquêteurs: est-elle vraiment l'auteure des deux notes de lecture? Election présidentielle: les candidats 2017 Emmanuel Macron Marine Le Pen Nathalie Arthaud Benoît Hamon Michèle Alliot-Marie La boîte à Sondages Nicolas Dupont-Aignan Jacques Cheminade Philippe Poutou François Fillon Jean-Luc Mélenchon Résultats de l'élection présidentielle" Penelope Fillon a perçu plus de 900.000 euros au total -1 "C'est un aveu attendu de longue date. A l'occasion de la journée d'hommage national, François Hollande a reconnu ce dimanche ""la responsabilité des gouvernements français dans l'abandon des harkis"", qui ""ne fut jamais pleinement reconnu par la République"". ""Je reconnais les responsabilités des gouvernements français dans l'abandon des harkis, les massacres de ceux restés en Algérie et les conditions d'accueil inhumaines de ceux transférés en France"", a déclaré le chef de l'Etat, applaudi par les représentants des harkis présents dans l'assistance. ""Je suis venu devant vous faire œuvre de vérité. (...) La France a trahi sa promesse, elle a tourné le dos à des familles"", a-t-il poursuivi. Un certain nombre avait protesté, accompagné de nombreuses voix à droite, lorsque le chef de l'Etat avait commémoré cette année le cessez-le-feu du 19 mars 1962 en Algérie au lendemain des accords d'Evian, une date qu'ils considèrent comme symbolique de leur abandon. Hommage national aux harkis. Les troupes se mettent en place dans la cour des Invalides @BFMTV pic.twitter.com/lYSwR7IxwE — Neila (@Neila) September 25, 2016 Il a ainsi honoré une promesse faite alors qu'il était candidat à la présidentielle. Dans un discours prononcé le 5 avril 2012, François Hollande s'était engagé à reconnaître cette responsabilité envers les harkis. Evoquant une ""vérité implacable"" et ""cruelle"", François Hollande a parlé des ""combattants qui furent privés de la protection de la France au lendemain de la guerre d'Algérie et dont l'abandon ne fut jamais pleinement reconnu par la République"", a souligné le chef de l'Etat. De nombreuses personnalités de droite présentes De nombreuses personnalités politiques étaient présentes aux côtés du chef de l'Etat ce dimanche matin. Ainsi, Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen, Nathalie Kosciusko-Morizet ou Jean-François Copé assistaient à la cérémonie. D'ailleurs, cette reconnaissance au nom de la France avait aussi été faite par Nicolas Sarkozy en avril 2012 lorsqu'il était encore chef de l'Etat, huit jours avant le premier tour de l'élection présidentielle. En préambule, François Hollande a rendu hommage à Jacques Chirac, dont l'état de santé reste préoccupant, et qui avait officialisé cette journée en 2003." "Hollande ""reconnaît la responsabilité"" de la France dans ""l'abandon des harkis""" -1 """Notre projet, c'est de faire entrer la France dans le XXIe siècle, de faire gagner notre pays, de le faire réussir dans un monde qui se transforme"", a lancé l'ancien ministre et qui s'exprimait cet après-midi depuis la Porte de Versailles, à Paris, devant ""15.000 personnes"". Pour son premier grand meeting de candidat pour 2017, Emmanuel Macron a pris un ""engagement clair, l'engagement qu'il n'y aura pas de laisser pour compte"". ""Je veux vous parler des premières batailles, celles contre le chômage, tout ce qui assigne à résidence une partie de nos concitoyens, la bataille économique et sociale, c'est la première bataille (...) Je suis le candidat du travail"" La lutte contre le chômage de masse Emmanuel Macron en a fait le constat : ""Depuis plus de 30 ans, notre pays ne parvient pas à sortir du chômage de masse. Parce que depuis 30 ans, le chômage de longue durée s’est installé dans de trop nombreux territoires. Et quelle en est la conséquence ? Des centaines de milliers de nos concitoyens n’ont parfois connu que leur chômage, le leur, parfois celui de leurs parents. Ce sont des valeurs à ce moment-là qui se détricotent. C’est un espoir qui s’évanouit."" Pour ce qui est de la méthode, la candidat affirme qu'""il ne s’agit pas de vouloir administrer contre la France et les Français des potions intenables, d’aller expliquer que l’on veut être efficace en étant injuste. Ce n’est pas la vision que nous porterons."" Un effort demandé aux revenus du capital Alors, précisant son programme, Emmanuel Macron a annoncé que ""la durée légale du temps de travail restera à 35 heures"". ""Nous allons réconcilier notre pays avec le goût du risque"", a-t-il également poursuivi précisant que ""nous continuerons à réduire le coût du travail pour les entreprises, parce que si les coûts sont trop élevés, les marges sont basses"". ""Je maintiendrai les allègements de cotisation déjà décidés ces dernières années mais je transformerai le crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) en allègements de charges pérennes"", a-t-il encore promis, en plus de réitérer sa proposition de supprimer les cotisations maladie et chômage payées par les salariés. Il voit en compensation une hausse de la CSG. Emmanuel Macron a aussi assuré que les salaires nets augmenteraient. ""Je demande un effort net à deux catégories : les revenus du capital (...) et la moitié des retraités les plus aisés, pour leurs enfants et petits-enfants"", a-t-il enchaîné, promettant, contrairement à François Fillon, qu'il n'y aurait pas déremboursement de soins." "En meeting à Paris, Macron se veut ""le candidat du travail""" -1 "Jean-Marc Ayrault a dénoncé jeudi ""les chroniques quotidiennes de démolition"" à son encontre, à propos des critiques dont il a fait l'objet après avoir annoncé par erreur une censure par le Conseil constitutionnel avant même que celui-ci n'ait statué. ""La politique politicienne, les chroniques quotidiennes de démolition, ça ne m'intéresse pas. Ce qui m'intéresse la France"", a déclaré à la presse le Premier ministre, visiblement agacé, à son arrivée au Palais Brongniart, où se tient le congrès de l'Union professionnelle artisanale. ""Ayrault Bashing"" Interrogé sur le fait de savoir s'il était ""fatigué"" du ""Ayrault bashing"" en cours dans l'opposition, les médias et parmi certains socialistes, il a répondu : ""c'est à vous qu'il faudrait poser la question, elle ne se pose pas à moi"". ""Moi je suis ici pour une mission c'est m'adresser aux entreprises de l'artisanat, j'espère que vous en parlerez. Vous savez ce que c'est l'artisanat? C'est trois millions de salariés en France, c'est énorme"", a-t-il poursuivi. ""Ce sont des gens qui travaillent pour les Français, qui forment la jeunesse, c'est ça que je suis venu leur dire, un message de soutien, tout le reste n'est pas très intéressant"", a encore dit Jean-Mac Ayrault. Sur le fait qu'il soit la ""cible"" de l'opposition, le Premier ministre a déclaré : ""j'ai l'habitude, ça ne me fait pas peur. Ceux qui ont dirigé le pays pendant 10 ans, qui ont laissé le pays dans l'état que nous connaissons, je pense qu'ils devraient faire preuve d'un peu plus de retenue et de respect"". ""Procès d'amateurisme fait à la gauche"" La ""gaffe"" du Premier ministre, qui avait annoncé mercredi la censure par le Conseil constitutionnel de la loi sur le logement social, a été très commentée, dans les rangs de l'opposition et dans la presse. Le quotidien Libération titre ainsi ce jeudi ""Les apprentis"", en légende d'une photo de Jean-Marc Ayrault et François Hollande et revient sur le ""couac"" qui ""nourrit le procès d'amateurisme fait à la gauche"". >> A LIRE AUSSI : Loi sur le logement social : Ayrault prend de vitesse les Sages" "Ayrault : ""les chroniques quotidiennes de démolition ça ne m'intéresse pas""" -1 "Sarkozy, Juppé, Copé: quand les candidats évoquent leur passé avec la justice Alain Juppé, Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy, interrogés sur leur passé avec la justice, ont tous les trois estimé qu'ils n'avaient rien à se reprocher. L'ancien président de la République s'est décrit comme ""le Français le plus écouté, le plus perquisitionné"" depuis cinq ans. Le maire de Bordeaux a lui considéré que c'était aux Français, par leurs votes, de décider si un condamné avait sa place à l'Elysée. Jean-François Copé marque la ""rupture"" avec Nicolas Sarkozy A la traîne dans les études d'opinion, Jean-François Copé s'est montré virulent, attaquant d'entrée Nicolas Sarkozy. ""J'avais, comme des milliers de Français, espéré en la rupture que proposait Nicolas Sarkozy pour notre pays"", avait lancé le député-maire de Meaux. Les candidats taclent un par un François Hollande Un à un, les candidats y sont allés de leur petite phrase à l'encontre de François Hollande, au centre des critiques depuis la publication du livre Un président ne devrait pas dire ça... Pour François Fillon, le chef de l'Etat, ""non seulement inefficace et incompétent"", est ""un manipulateur. Nicolas Sarkozy se demande lui ""jusqu'où François Hollande va salir et détruire la fonction présidentielle"". La suppression d'emplois publics, la question qui met tout le monde d'accord Tout les candidats à la primaire de la droite et du centre se sont accordés sur un point: il faut supprimer des emplois publics, même s'ils proposent tous une solution différente. Peu convaincant lors du débat, Bruno Le Maire y est même allé de sa petite blague, annonçant ne pas vouloir supprimer ""physiquement"" de fonctionnaires." VIDEO - Les moments forts du débat de la primaire à droite -1 "Le drame de Marseille aurait-il pu être évité? Depuis dix jours, cette question agite les débats sur la lutte contre le terrorisme. Arrêté à Lyon deux jours avant d'assassiner deux jeunes filles sur le parvis de la gare Saint-Charles à Marseille, l'assaillant, en situation irrégulière en France, aurait dû être placé en centre de rétention. Manque de place, supérieurs injoignables: un rapport de l'Inspection générale de l'administration pointe des ""dysfonctionnements graves"" mais aucune ""faute personnelle"". Pourtant, le préfet du Rhône a sauté. Décision rare Annoncé mardi par le ministre de l'Intérieur, le remaniement de la hiérarchie préfectorale a été officialisé lors du conseil des ministres de mercredi. A la place d'Henri-Michel Comet, Stéphane Bouillon, ancien préfet de Provence-Alpes-Côte d'Azur chez qui Emmanuel Macron avait passé ses vacances cet été, est devenu préfet du Rhône. Si la valse des préfets est fréquente, un limogeage l'est beaucoup moins. ""C'est sous la responsabilité du ministre de l'Intérieur que la décision a été prise, mais évidemment en lien avec le président de la République et le Premier ministre"", justifie Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement, rejetant tout ""acte d'autorité"". ""Un chef de l’Etat c’est un chef"", renchérit Bruno Bonnell, député LREM. ""Un chef d’entreprise, c’est un chef. Quand il y a quelque chose qui ne fonctionne pas, on réorganise pour que ça aille mieux. Je ne pense pas du tout que c’est de la brutalité, c’est de la gestion traditionnelle et normale."" Si l'annonce a été accueillie de manière ""sereine"" par Henri-Michel Comet, selon son entourage, la méthode a été jugée brutale. ""Il est regrettable, car injuste et inapproprié, que le préfet soit limogé"", estime Philippe Bouchu, délégué régional UNSA-Intérieur. ""J’observe que le rapport ne pointe aucune faute personnelle mais pointe des dysfonctionnements liés au manque d’effectifs, aux réductions d’effectifs que nous connaissons depuis 10 ans"". Une décision qui a été prise dans un contexte difficile à la préfecture du Rhône, notamment pour l'agent de permanence le soir de l'interpellation de l'assaillant. ""Tous les collègues du service étrangers, et plus précisément sur les éloignements se disent que ça aurait pu leur arriver, qu’ils auraient pu être confrontés à une situation identique"", témoigne Jean-Michel Morel, délégué CFDT. Bouc émissaire Injuste, brutale, pour beaucoup, il fallait à travers cette décision trouver un bouc émissaire. ""Le problème est au niveau des décisions gouvernementales depuis 10 ans"", poursuit Philippe Bouchu. L'affaire a fait grand bruit en plein examen de la loi sur la lutte contre le terrorisme. Et prend ainsi un tournant politique. ""Il fallait un lampiste, il fallait trouver un symbole, ça y est"", ironise Philippe Vigier, député UDI. ""Ils ont exécuté le préfet, qui est d’ailleurs un grand préfet. Suite à ce rapport, il fallait bien qu’Emmanuel Macron, et le ministre Gérard Colomb, soient en mesure de dire aux Français 'vous voyez on a agi'."" ""Je trouve qu’il y a une forme de lâcheté à se délester sur un collaborateur"", note pour sa part le Républicain Eric Ciotti. ""Le préfet du Rhône, comme tous les préfets de France, subissent des décisions du gouvernement. (...) Ce n’est pas en limogeant monsieur Comet que demain on évitera que ça reproduise. Que fait monsieur Collomb pour que ça ne se reproduise pas?"" Mardi soir, le ministre de l'Intérieur a annoncé le recrutement de 150 personnels supplémentaires dans les services des étrangers et l'ouverture de 200 places supplémentaires en centre de rétention. Une mauvaise politique pour les associations qui viennent en aide aux personnes étrangères. ""Le ministre de l’Intérieur semble sciemment confondre lutte contre l’immigration irrégulière et lutte contre le terrorisme, situation de personnes étrangères en situation irrégulière et acte d’une personne isolée ne représentant qu’elle-même"", dénonce Jean-Claude Mas, le secrétaire général de la Cimade, une association qui accompagne les étrangers dans la défense de leurs droits. Et d'ajouter: ""Nous réfutons tout lien entre ces deux événements, entre ces deux politiques parce que ces liens, pour nous, induisent des amalgames, induisent des raccourcis qui sont inadmissibles et irresponsables.""" Attaque de Marseille: après le limogeage du préfet du Rhône, la méthode du gouvernement critiquée -1 "Richard Ferrand ne veut pas abdiquer. Jeudi, le ministre de la Cohésion des territoires s’est rendu dans sa circonscription de Bretagne pour poursuivre sa campagne des législatives malgré les dernières révélations du Canard enchaîné. Accusé d’avoir favorisé la société de son épouse dans la location de bureaux mais aussi d’avoir salarié son fils en tant qu’attaché parlementaire, l’ancien directeur des Mutuelles de Bretagne, s'il n'a rien commis d'illégal, est sous le feu des projecteurs. Et Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, n’a pas manqué de le lui rappeler à travers un SMS teinté d’une pointe d’ironie: ""Bienvenue dans la lumière…"", lui a-t-il envoyé d'après Le Télégramme qui a suivi Richard Ferrand le temps de son déplacement en terres bretonnes. Plus tôt dans la journée, le premier lieutenant d’Emmanuel Macron semblait pourtant revigoré malgré les soupçons qui pèsent sur lui: ""J’ai bien dormi. Je suis d’attaque! […] On a une demi-heure d’avance, on file sur le marché!"", a-t-il déclaré, toujours selon le quotidien régional. Pas de démission De Huelgoat à Saint-Eloy en passant par Pollaouen ou Lopérec, le ministre a parcouru les communes de sa circonscription à la rencontre d’électeurs tantôt chaleureux, tantôt railleurs. ""Ils vous emmerdent, hein, depuis que vous êtes ministre? On est là nous! C’est du tir au pigeon tenez bon!"", lâchera un habitant. ""Je ne serais pas là à l’accueillir si je ne croyais pas en son honnêteté et en ses compétences"" affirmera de son côté le maire de Lopérec. Mais les messages ne seront pas toujours empreints de sympathie. ""Comment osez-vous? Comment osez-vous monsieur Ferrand?"", assènera un couple au ministre qui se verra également qualifié de ""Fillon n°2"" par un automobiliste. Richard Ferrand a-t-il songé à démissionner? ""Pas une seconde"", a-t-il indiqué au micro de BFMTV. ""On démissionne quand on est coupable de quelque chose. Je ne suis coupable de rien ni sur le plan légal, ni sur le plan moral"", a-t-il ajouté. Et l’ancien socialiste de conclure: ""J’espère bien que Dieu me prêtera vie longtemps. […] Les Françaises et les Français veulent que le président ait une majorité pour gouverner et je suis un maillon de cette majorité"". Une campagne ""difficile"" Plus tard, Richard Ferrand se confiera au Télégramme, affirmant avoir été ""beaucoup plus perturbé"" par la polémique sur le Centre-Bretagne que par l’article du Canard enchaîné. Ladite polémique fait référence aux arguments déployés mercredi par le cabinet du principal intéressé pour justifier l’emploi de son fils en tant qu’attaché parlementaire en 2014: ""Je vous invite à aller faire un tour en Centre-Bretagne. Ce n’est pas simple de trouver un jeune, volontaire, pour travailler cinq mois, qui sait lire et écrire correctement, aller sur internet"", a expliqué le cabinet. Mais le ministre reste déterminé même s’il s’attend à une campagne ""difficile"": ""Ici, les gens me connaissent et savent qui je suis, et à quel point je suis fier et heureux d’être un Centre-Breton"". Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Le SMS moqueur de Claude Bartolone à Richard Ferrand -1 "Fallait-il rendre visite à Bachar al-Assad en Syrie? Rachida Dati estime que la question vaut d'être posée. Dans Le Parisien-Dimanche, l'eurodéputée juge que la visite très contestée de quatre parlementaires français à Damas ""aura eu au moins le mérite de poser cette question sensible"" d'un dialogue renoué avec Assad, ""sans accepter une quelconque complaisance vis-à-vis de lui"". ""Le résultat est là"", poursuit celle qui fut garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy. ""Quatre ans après le début du conflit, Daech (le groupe Etat islamique) s'est installé et progresse de jour en jour"". ""Rétablir le contact"" ""De plus l'opposition a toujours été déstructurée en Syrie, de sorte que la communauté internationale n'a pas d'interlocuteur fiable"", juge la responsable d'opposition. ""C'est ce qui explique l'impasse dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui"". ""Dans cette situation"", poursuit la maire du VIIe arrondissement de Paris, ""la seule issue pour une résolution politique de ce conflit n'est-elle pas de rétablir le contact avec le régime d'Assad? Oui, peut-être. Il faut y réfléchir"". La France a rompu ses relations diplomatiques avec la Syrie en 2012." "Pour Dati, il faut ""réfléchir"" à établir un contact avec Bachar al-Assad" -1 "Traditionnellement, pour le Front national, les élections régionales sont l'occasion de faire le plein en élus locaux et de réaliser de bons scores. Si les listes d'extrême droite avaient connu un revers en 2010, avec 11,4% des suffrages, 2015 est un crû exceptionnel pour le parti de Marine Le Pen. Avec plus de 28% des votes, le FN arrive en tête et marque les esprits pour la dernière élection nationale avant la présidentielle de 2017. Mais cette élection bat-elle des records pour le Front national? Au regard des dernières élections régionales, oui, sans aucun doute. Jusqu'à présent, la meilleure élection régionale pour le FN était celle de 2004, avec près de 3,37 millions d'électeurs, soit 16,6% des électeurs au premier tour. Un score important mais plutôt mesuré par rapport à celui de Jean-Marie Le Pen deux ans auparavant à l'élection présidentielle. Au final, en 2004, le Front national obtenait 156 sièges de conseillers régionaux. Cette fois, le Front national dépasse les 6 millions d'électeurs. Une autre dimension. Alors que le ministère de l'Intérieur dit avoir dépouillé et reçu 98% de la base électorale, le chiffre avancé par la place Beauvau comme électeurs du FN monte à 6.016.913. Nombre d'électeurs du FN aux dernières élections régionales: Electeurs FN régionales Create column charts Mais les régionales ne sont pas le scrutin qui engage le plus de participation. Le premier tour de ce dimanche en est l'illustration: l'abstention s'est élevée à 50,02% des inscrits. Un niveau très élevé. Résultat, le FN peut espérer faire encore mieux sur une élection présidentielle, davantage mobilisatrice. C'est d'ailleurs sur ce scrutin que le parti de Marine Le Pen a fait mieux que lors des régionales 2015. 2012 constitue le vote record pour le Front national qui avait rassemblé lors du premier tour de la présidentielle plus de 6,4 millions d'électeurs. Cette élection a d'ailleurs été un tournant pour le parti à la flamme tricolore. Depuis, il remonte de manière spectaculaire dans les sondages et dans les élections intermédiaires. En mars dernier, pour les élections départementales, plus de 4,1 millions d'électeurs avaient voté Front national. Lors des récentes élections européennes, ils étaient plus de 4,7 millions. Nombre d'électeurs du FN aux dernières élections majeures: Score FN Create column charts" Régionales 2015: le Front national fait-il un score record? -1 "Le Front national connaît aujourd'hui une nouvelle scission, en son coeur. Une brouille inédite, qui implique la dimension familiale du parti d'extrême-droite. Dans une interview accordée au Figaro, Marine Le Pen revient sur le nouvel affrontement qui l'oppose désormais à son père, Jean-Marie, actuel président d'honneur du parti dont elle a les rênes depuis 2011. Selon elle, parler de ""rupture"" n'est pas du tout galvaudé pour qualifier la situation actuellement vécue par sa formation politique. ""On peut utiliser ce terme"", confirme-t-elle d'emblée au quotidien national. Dans l'obligation de prendre ""une décision difficile"" Estimant que le ""le Front national est le seul outil d'espérance pour la France"", et que ""personne ne peut l'affaiblir"", la présidente du FN se dit ""obligée (...) de prendre une décision difficile qui met en cause des liens filiaux"" et ce, ""dans l'intérêt"" de son pays. À lire : FN: les provocations de Jean-Marie Le Pen peuvent-elles servir sa fille? ""L'enjeu est trop important"", poursuit Marine Le Pen. ""Je ne parle pas du Front national mais de l'outil. On ne peut pas le casser. Il représente une espérance pour des millions de Français qui attendent un changement politique pour le pays"", estime-t-elle. La multiplication des provocations, n'est-ce tout simplement pas ce qu'a toujours caractérisé Jean-Marie Le Pen? ""Non"", balaye sa fille. ""Rien ne lui ressemble dans tout ce qu'il fait"", assure-t-elle encore dans les colonnes du Figaro, en tançant par ailleurs ""une attitude quasi-suicidaire"" et ""incompréhensible"". À lire : Crise au FN: Jean-Marie Le Pen, la tentation de l'exclusion L'anarchie, le chaos et la contradiction ""On ne peut pas faire régner l'autorité et imposer une discipline à tous, sauf au président d'honneur. Sinon, c'est l'anarchie, le chaos et la contradiction"", ajoute encore Marine Le Pen. A ce titre, la présidente du Front national livre quelques détails sur le bureau politique du parti qui se réunira le 17 avril ""selon les règles statutaires"", avec un vote à main levée sur les investitures en vue des élections régionales. A ce titre, si Jean-Marie Le Pen persiste à se présenter en région Provence-Alpes-Côte-d'Azur (Paca), il y aura un candidat du FN contre lui, qui pourrait être tout simplement sa petite-fille. Marion Maréchal Le Pen refuserait-elle la confrontation avec son grand-père? ""Peut-être. Dans ce cas, quelqu'un d'autre le fera. Les gens de qualité ne manquent pas"", conclut sa tante, Marine Le Pen. À lire : Jean-Marie Le Pen exposera son ""point de vue"" le 17 avril" "Marine Le Pen sur son père: ""Rien ne lui ressemble dans ce qu'il fait""" -1 "> Valls présente un premier bilan de sa politique migratoire Le ministre de l'Intérieur avait toujours affirmé vouloir rompre avec ""la politique du chiffre"". A deux mois des municipales, Manuel Valls présente finalement ce vendredi un bilan chiffré de sa politique migratoire - avec une hausse annoncée des naturalisations et des régularisations et une baisse en trompe-l'oeil des expulsions. Jusqu'à présent, Manuel Valls n'avait livré que des éléments parcellaires de son bilan, alternant les signaux de ""fermeté"" et ceux d'""humanisme"". Et si le niveau des ""éloignements forcés"" devrait rester inchangé, l'assouplissement des conditions de régularisation et de naturalisation devrait voir ces deux chiffres en hausse. > Hollande rencontre Cameron pour un bref sommet à Londres Le président français traverse la Manche ce vendredi pour rencontrer le Premier ministre britannique sur une base aérienne proche d'Oxford. Il s'agit du premier sommet bilatéral entre François Hollande et David Cameron, depuis l'élection du premier en mai 2012. Après des démonstrations de matériels militaires sur la base aérienne de Brize-Norton, les deux hommes devraient essentiellement aborder des questions de défense. En cinq heures chrono, ils devraient effectuer un entretien en tête à tête, signer des accords, tenir une conférence de presse conjointe et partager un déjeuner de travail. > Ayrault ouvre le chantier de la fiscalité des ménages Après avoir lancé mercredi les assises de la fiscalité des entreprises, le Premier ministre se penche ce vendredi sur les ménages. Il va ainsi installer un groupe de travail sur la remise à plat de la fiscalité des Français. Le 16 janvier sur France Inter, Jean-Marc Ayrault indiquait que ""tout serait sur la table"". Il citait alors ""le prélèvement à la source, comment rendre l'impôt plus juste, comment faire en sorte que la fiscalité locale soit plus juste"" ou encore ""le rapprochement de l'impôt sur le revenu et de la CSG"". Mais en pratique, cette dernière possibilité risque de ne pas voir le jour - se heurtant à bon nombre de difficultés techniques. > Un Nouvel An chinois avec Sophie Marceau en guest star Les Chinois quittent le Serpent de 2013 pour entrer ce vendredi dans l'année lunaire du Cheval - qui est aussi, dans l'astrologie chinoise, le signe de Sophie Marceau. L'actrice, très populaire en Chine, était donc jeudi soir l'invitée d'honneur de la chaîne CCTV, qui a lancé les festivités par son traditionnel gala télévisé. La Française a poussé la chansonnette avec Liu Huan, star de la musique pop chinoise: ""La Vie en rose"", en français dans le texte. Pour les festivités du Nouvel an, la plus grande fête du calendrier chinois, les autorités avaient en outre prévu plus de 3,6 milliards de déplacements individuels dans tout le pays: la tradition veut en effet que les Chinois retournent à cette occasion dans leur région d'origine. > Robert Marchand, 102 ans, tente un record de vitesse à vélo Robert Marchand se remet en selle. Cet habitant de Mitry-Mory, en Seine-et-Marne, va tenter de battre le record de vitesse qu'il a lui-même établi il y a deux ans dans la catégorie ""centenaires"": 24,25 km en une heure, à vélo. Sur le tout nouveau stade vélodrome de Saint-Quentin en Yvelines, inauguré jeudi, le fringuant cycliste compte cette fois bien atteindre les 25, voire les 30 km/heure." L'essentiel de l'actu du 31 janvier: Hollande à Londres, Valls défend son bilan -1 "L'entourage de François Hollande avait assuré que les droits de l'homme seraient évoqués ""de manière discrète et efficace"" au Caire. Mais le sujet a occupé la quasi-totalité de la conférence de presse donnée dimanche par François Hollande et son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi. L'envoyé spécial de BFMTV, Adrien Gindre, a posé au Président français une question portant sur les violations des droits de l'homme commises par le régime égyptien. Les cas du français Eric Lang, arrêté en 2013 au Caire par la police et retrouvé battu à mort dans sa cellule, ainsi que celui de l'étudiant italien Giulio Regeni, mort sous la torture fin janvier dans cette même ville, ont été cités. ""Nous avons évoqué avec le président Sissi les droits de l’Homme, y compris les sujets les plus sensibles"", a assuré le chef de l'Etat français. Son entourage a indiqué qu'il allait remettre à son homologue égyptien lors d'un tête-à-tête une liste d'une quinzaine de cas de violations présumées des droits de l'Homme, sans plus de précisions. Sourire crispé, le maréchal al-Sissi a fait une précision qui ne manquait pas de sel: ""Nous apprécions tout à fait votre question et nous voulons vous rassurer."" Pour justifier un régime particulièrement dur, le maréchal al-Sissi prétexte la lutte contre le terrorisme. ""La région dans laquelle nous vivons est une région très perturbée. Les critères en Europe, qui sont au sommet du progrès et de la civilisation, ne peuvent prévaloir dans la situation que vit notre région, notamment l’Egypte, a-t-il répondu. Nous sommes confrontés à des forces diaboliques qui essaient d’ébranler l’Egypte"", notamment par ""ces accusations qui visent à affaiblir la police, la justice"". ""Manque de transparence"" des médias occidentaux La question a également agacé un journaliste égyptien visiblement proche du pouvoir. Il y a vu une ""entrave aux relations"" des deux pays et dénoncé le ""manque de transparence, de franchise et de sincérité"" de certains médias occidentaux (voir la séquence isolée dans la vidéo ci-dessus). Une fois n'est pas coutume, François Hollande a pris la défense de la presse occidentale en assurant qu'il ne fallait pas voir dans ces questions ""une attaque"" mais une ""attente et aussi une 'exigence'"". ""C’est parce que nous sommes très attachés à ce que représente l’Egypte que cette question est légitime"", a-t-il défendu. ""C'est en parlant, c'est en faisant en sorte de converger dans la lutte contre le terrorisme que nous pourrons aussi apporter des réponses en matière de droits de l'homme"", a-t-il assuré. Graves répressions contre la société civile Avant le voyage, la Fédération internationale des Droits de l'Homme (FIDH), Amnesty international et Human Rights Watch (HRW) notamment ont dénoncé le ""silence assourdissant"" de la France sur la ""gravité de la répression contre la société civile"" égyptienne, ""au prix d'une augmentation vertigineuse de la pratique de la torture, des incarcérations abusives, des disparitions forcées et des violences (...) sans précédent dans l'histoire récente de l'Egypte"". Depuis que Abdel Fattah al- Sissi, alors chef de l'armée, a destitué et fait arrêter en juillet 2013 le président islamiste Mohamed Morsi, premier chef de l'Etat démocratiquement élu en Egypte, son régime réprime dans le sang les Frères musulmans de Morsi, mais muselle aussi l'opposition laïque et libérale. Dans les semaines qui ont suivi la destitution, plus de 1.400 manifestants pro-Morsi ont été tués dans les rues. Plus de 40.000 personnes ont été emprisonnées et des centaines, dont Mohamed Morsi, condamnées à mort dans des procès de masse expéditifs qualifiés par l'ONU de ""sans précédent dans l'Histoire récente"" du monde. La France, gros fournisseurs d'armes Le régime de Sissi, élu président en mai 2014, invoque le fait que l'Egypte est ""le dernier rempart contre les jihadistes"" et en proie à de nombreux attentats, visant essentiellement les forces de sécurité et revendiqués par la branche égyptienne de Daesh. Paris est l'un des principaux fournisseurs d'armes du régime de Abdel Fattah al-Sissi, qui lui a notamment acheté en 2015 24 avions de combat Rafale, une frégate multimissions et les deux navires Mistral dont Paris avait annulé la vente à la Russie en raison de la crise ukrainienne. À lire : L'étrange interprétation de la Marseillaise par l'Orchestre National égyptien" Quand François Hollande défend BFMTV en Egypte -1 "Hugues Renson fait partie des six candidats à l'investiture LaREM en vue des municipales à Paris. Le vice-président de l'Assemblée nationale, député du 15e arrondissement, déplore la dégradation de la qualité de vie dans la capitale. Cet ancien collaborateur de Jacques Chirac qui se revendique ""passionnément parisien"" dit vouloir faire en sorte ""qu'on vive mieux à Paris"". Il a détaillé les grandes lignes de son programme sur BFM Paris ce mardi. À lire : BFM Paris reçoit l'ensemble des candidats à l'investiture LaREM à Paris à partir du 2 juillet >Supprimer les mairies d'arrondissement Pour Hugues Renson, les échelons administratifs sont trop nombreux à Paris et ont des conséquences sur la vie quotidienne des Parisiens. ""Les solutions par rapport aux difficultés du quotidien que vivent les Parisiens se perdent dans un enchevêtrement politico-administratif auquel personne ne comprend rien"", constate-t-il, expliquant vouloir supprimer ""la gestion par arrondissement"". Sur la propreté ou encore le cadre de vie, le député du 15e arrondissement souhaite ""reconfier du pouvoir aux Parisiens"" à l'échelon du quartier. ""C'est au niveau de la proximité et du territoire qu'on peut réussir à trouver des solutions efficaces"", ajoute-t-il. >Une conférence des mobilités Partisan de la ""réduction de la place de la voiture"", Hugues Renson a pour objectif de lancer une ""conférence des mobilités"" qui réunirait transporteurs, usagers des transports, opérateurs de trottinettes etc. ""Il n'y a pas d'un côté les automobilistes qui seraient bons ou mauvais, et ceux qui prendraient le vélo ou qui marcheraient à pied, qui seraient bons ou mauvais"", insiste le député, qui dit vouloir créer ""du consensus"". Sa conférence des mobilités déboucherait sur ""des mesures d'application immédiates"" prises ""dès le lendemain des municipales"". >Travailler sur la gratuité des transports S'il admet ne pas connaître ""de manière précise"" le prix du Pass Navigo, Hugues Renson explique vouloir travailler sur la question de la gratuité des transports en commun. ""Anne Hidalgo a fait des annonces sur la gratuité des transports, je crois qu'il faut qu'on puisse travailler sur cette question-là, qui est celle de transports publics qui soient partagés par tous"", souligne le vice-président de l'Assemblée nationale. >Prendre le temps de désigner le candidat LaREM La semaine prochaine, la Commission nationale d'investiture (CNI) de LaREM entendra tous les candidats. En l'absence de primaires au sein du parti, la désignation du candidat pourrait intervenir dans les jours qui suivent. Hugues Renson appelle lui à ne pas se précipiter. ""Il est important qu'on puisse échanger, qu'on puisse débattre"", insiste-t-il. Hugues Renson fait partie des signataires d'une tribune parue dans le JDD exigeant une consultation citoyenne. À lire : Investiture LaREM à Paris: que propose Anne Lebreton?" Investiture LaREM à Paris: que propose Hugues Renson? -1 "15.000 euros net. C'est le montant de la retraite à laquelle pourra prétendre François Hollande à la fin de son mandat de chef de l'Etat. Cette somme correspond à l'addition de toutes les pensions auxquelles il a droit, selon des chiffres fournis jeudi par l'Élysée. ""Au total, en supposant que François Hollande demande le moment venu la liquidation de toutes les pensions auxquelles il a droit"", c'est ""une dotation mensuelle de 15.114 euros net qu'il recevra"", écrit la directrice de cabinet, Sylvie Hubac, dans un droit de réponse adressé à l'hebdomadaire Marianne. L'hebdomadaire avait affirmé la semaine dernière que le chef de l'État toucherait près de 36.000 euros de retraite et indemnités par mois après son départ de l'Élysée. 6.000 euros comme député, 235 comme élu local Dans sa réponse écrite, l'Élysée précise que François Hollande devrait toucher > 3.473 euros net mensuels au titre de sa retraite de conseiller référendaire de la Cour des comptes > de l'ordre de 235 euros mensuels net comme ancien élu local. > 6.208 euros net par mois comme parlementaire > 5.184 euros net par mois lorsqu'il n'exercera plus les fonctions de président de la République > de l'ordre de 545 euros (en un versement unique) pour ses activités d'enseignement et une somme de 168 euros net annuels pour celles d'avocat. D'où au total 15.114 euros net par mois, récapitule l'Elysée. Par ailleurs, réaffirme la présidence, François Hollande ne siégera pas au Conseil constitutionnel comme c'est de droit pour tout ancien chef de l'État et ne percevra donc pas les 12.000 euros d'indemnités afférentes. Pour arriver à cette somme, Marianne additionnait les pensions et revenus auxquels aurait droit, à terme, François Hollande en calculant comme suit: 6.000 euros de retraite pour ses anciens mandats locaux, 6.800 euros comme ex-parlementaire, 6.000 euros comme ancien président de la République, 5.000 euros en tant qu'ancien haut fonctionnaire à la Cour des comptes et 12.000 euros d'indemnités comme membre à vie du Conseil constitutionnel." Une fois retraité, Hollande touchera 15.000 euros par mois -1 "Invité de News & Compagnie ce jeudi soir sur BFMTV, Frédéric Mitterrand a déclaré qu'il n'était ""pas sûr que François Hollande soit candidat à la présidentielle en 2017, compte tenu de la manière dont les choses se passent actuellement"". ""Les difficultés s'accumulent et le piège de la naturalisation est un piège qui est en train de se refermer sur lui. Le Parti socialiste est en train d'imploser"", a analysé l'ancien ministre de la Culture de Nicolas Sarkozy. En ce qui concerne les potentiels candidats à droite, il a clairement affirmé qu'il ne souhaitait pas voir Nicolas Sarkozy en 2017. Sur l'avenir immédiat du gouvernement et notamment le refus de Nicolas Hulot de le rejoindre, Frédéric Mitterrand a déclaré qu'il n'y avait pas de réel intérêt à voir l'écologiste hériter d'un ministère. ""Il n'a pas forcément l'envie d'être récupéré par le système"", a-t-il déclaré. Selon lui, ""le monde politique ne laisse pas de place à la société civile"". Les politiques ""aiment l'idée de les avoir, mais n'aiment pas les avoir"", a déclaré Frédéric Mitterrand. Pourtant, les citoyens souhaitent être représentés par ""des gens qui leur ressemblent""." "Frédéric Mitterrand n'est ""pas sûr que François Hollande soit candidat"" en 2017" -1 """Les réponses étaient induites, mais j’aime bien qu’elles soient formulées"". Mardi soir, Alain Juppé a voulu clarifier les choses, quitte à de nouveau afficher ses dissensions avec Nicolas Sarkozy. Les deux candidats à la primaire de la droite et du centre étaient réunis pour le bureau politique du parti Les Républicains. A l’ordre du jour notamment, le projet de programme pour l’élection de 2017. L'inquiétude d'Alain Juppé, savoir dans quelle mesure ce texte rédigé en interne liera les candidats pendant la campagne. Le maire de Bordeaux a pris la parole et demandé à ce que le sujet soit éclaircit. Au campus des Jeunes Républicains au Touquet, où Alain Juppé s'était invité à la dernière minute, Nicolas Sarkozy avait en effet déclaré qu’il voulait un projet qui engage ""tous ceux qui seront candidats"". ""C'est ta façon de faire confiance..."" Mais mardi soir, Nicolas Sarkozy a reculé et admis que le programme n’engagerait pas formellement les candidats. ""Un corpus d’idées ne veut pas dire que tout le monde est d’accord sur tout, a admis Nicolas Sarkozy, cité dans Le Figaro. Nous sommes sur la même longueur d’ondes là-dessus, Alain"". S’en est alors suivi un échange tendu entre les deux hommes. ""Les réponses étaient induites, mais j’aime bien qu’elles soient formulées"", ""C’est ta façon de faire confiance… "", a rétorqué Nicolas Sarkozy. L’entourage du maire de Bordeaux s’est réjoui de cette clarification malgré ""une sortie alambiquée"". Dans le clan de Nicolas Sarkozy, on nuance. ""S’il souhaite avoir le soutien des militants Républicains, il aura tout intérêt à puiser dans cette plate-forme programmatique"", souligne Daniel Fasquelle dans le JDD. Des oppositions affirmées Après cet échange crispé, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé doivent se retrouver ce mercredi pour un déjeuner. Une rencontre alors que les deux rivaux affichent leurs différences et se taclent régulièrement. La semaine dernière, c’est sur l’immigration qu’Alain Juppé affirmait son opposition. L’ancien ministre jugeait alors peu ""réaliste"" l’idée des centres de rétention à l’extérieur de l’Europe défendue par Nicolas Sarkozy. Alain Juppé ne veut pas non plus du renforcement des critères de naturalisation, réclamé par l’ancien président. Le maire de Bordeaux ne nie pas le risque de voir ces tensions se multiplier. Sur France Info vendredi il déclarait, ""Il y aura de la tension, je ne suis pas naïf. Il y aura de la compétition""." "Juppé à Sarkozy: ""j’aime bien que les choses soient formulées""" -1 "Les militants jettent leurs dernières forces dans cette dernière ligne droite avant l'élection de dimanche. Lundi, Emmanuel Macron, en meeting à la Villette, a tendu la main à son électorat de gauche, un vivier à chouchouter pour remporter son duel face à Marine Le Pen. Mais pas à n'importe quel prix: le candidat d'En Marche! l'a répété, il ne reviendra pas sur la loi Travail. Une position tranchée face à la candidate du FN qui multiplie les appels de pieds aux électeurs de Jean-Luc Mélenchon. Une stratégie payante? Selon un sondage Kantar Sofres-OnePoint pour LCI et Le Figaro, 4% des électeurs d'Emmanuel Macron au premier tour ne sont pas certains de remettre le bulletin portant le nom du candidat d'En Marche! dimanche prochain. Dans le détail, 2% voteront pour la candidate du Front national, 2% feront le choix de l'abstention, du vote blanc ou nul. Des chiffres qui tranchent radicalement avec ceux attribués à Marine Le Pen. 99% de son électorat du premier tour voteront à nouveau pour elle. Vote de rejet Cette tendance chez les électeurs d'En Marche! augmente au fil des jours. Dans un sondage Elabe pour BFMTV paru au lendemain du premier tour, 100% de ceux qui avaient choisi Emmanuel Macron dimanche 23 avril referaient le même choix le 7 mai. Dans une autre enquête Harris Interactive pour LCP publiée le 27 avril, ils étaient 2% de cet électorat disaient qu'ils vont se reporter sur Marine Le Pen. Si Emmanuel Macron reste largement en tête face à Marine Le Pen (59% contre 41% selon Ifop-Fiducial pour Paris Match, CNEWS et Sud Radio), ce report de voix entre le premier et le second tour peut s'expliquer par le vote d'adhésion des électeurs beaucoup plus faible du côté des électeurs du représentant d'En Marche!. Ainsi, quand 36% des personnes interrogées disant vouloir voter pour le premier le font par adhésion, ils sont 53% pour la seconde. Combattre l'abstention Avant le premier tour, l'électorat d'Emmanuel Macron s'était déjà illustré par sa volatilité avant que son soutien apparaisse plus solide à quelques jours du scrutin. Sans grande conviction, Emmanuel Macron devrait profiter d'un report des voix de l'électorat de François Fillon (49%) ou de Benoît Hamon (73%). Plus étonnant, selon un sondage Opinion Way, 44% des électeurs de Nicolas Dupont-Aignan n'adhèrent pas au ralliement du président de Debout la France et voteront pour Emmanuel Macron. Reste à convaincre les électeurs de Jean-Luc Mélenchon. S'ils sont 52% à opter pour le bulletin En Marche!, 31% sont encore indécis. ""Près d'un tiers des électeurs de Jean-Luc Mélenchon qui déclarent hésiter entre le vote blanc et nul ou l'abstention, et ça fait plus de 2 millions, voir 2,5 millions d'électeurs"", insiste Yves-Marie Cann, directeur des études politiques de l'institut Elabe. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Ils ont voté Macron au 1er tour, mais s'abstiendront dimanche -1 """Promis, j'arrête la langue de bois"", assurait Jean-François Copé en 2006. Il en avait même fait le titre d'un livre. Le maire Les Républicains (LR) de Meaux a écrit sur Twitter dimanche matin: ""Mon intégrité rétablie, ma parole plus libre que jamais!"". Sa façon d'annoncer qu'il serait au 20 heures de France 2 le soir où il a annoncé sa candidature à la primaire de la droite. Il a expliqué à Laurent Delahousse: ""Je crois que je suis prêt. Je trouverais très hypocrite de retarder inutilement alors même qu'est arrivée lundi dernier la décision des juges sur cette triste affaire Bygmalion, dans laquelle je n'ai cessé de dire mon innocence"". Un besoin de sincérité qu'il a encore développé sur BFMTV lundi matin en citant du Molière: ""Je veux qu'on soit sincère, et qu'en homme d'honneur. On ne lâche aucun mot qui ne parte du cœur"". Et d'ajouter: ""Les Français voient dans le regard d'un homme sa sincérité, son authenticité"". Une sincérité dont il est permis de douter quand on réécoute Jean-François Copé le 20 janvier dernier, pour son premier déplacement après une cure de 18 mois de silence. Aux journalistes qui lui demandaient si son livre était un premier pas vers la primaire, il répondait les yeux dans les yeux: ""Non (...). C'est une décision d'une très grande importance pour ne pas dire gravité. On ne peut pas y répondre comme ça à la légère. Et en plus personne ne comprendrait que je puisse prendre maintenant une décision comme celle-là, ça n'aurait aucun sens"". Sarkozy ""le président de la famille"" Mais Jean-François Copé n'est pas le seul à faire de sa candidature un secret de Polichinelle. Le 8 février dernier, il expliquait sur Europe 1 qu'il ferait connaître sa décision ""d’ici quelques semaines"". Bruno Le Maire fait encore plus fort en donnant une date. Le député de l'Eure le reconnaît lui-même: ""Il n'y a pas un suspense fou autour de ma candidature"". Mais il faudra attendre le 23 février pour mettre fin à cette attente insoutenable. Dans le même camp, enfin le même parti, Nicolas Sarkozy aussi entretient un faux suspense. ""Il n'est pas question que je prenne la décision maintenant parce que je suis le président de la famille"", a déclaré le patron de Les Républicains sur TF1 dimanche soir. ""Sarkozy n'est pas contre la compétition, simplement il ne veut pas y entrer tout de suite"", développait quelques minutes plus tard le sénateur LR de Paris, Pierre Charon sur BFMTV. Hollande ""pas candidat, sauf miracle"" La gauche aussi manie à outrance ce type de suspense. Le ministre Jean-Yves Le Drian a fait mine d'hésiter jusqu'au dernier moment avant de se présenter aux régionales en Bretagne. François Hollande lui-même entretient aussi le doute pour 2017. ""Je prendrai ma décision le moment venu. Ce moment n’est pas venu"", expliquait-il jeudi. ""Il n’est pas candidat, sauf miracle. Il croit que sa bonne étoile peut le sauver encore une fois. Mais il ne fait rien pour que la situation s’améliore, il n’agit pas comme s’il était candidat"", décryptait un ""ami de trente ans"" dans le JDD dimanche. À lire : Primaire à gauche: Hollande prendra sa décision ""le moment venu"" Mélenchon ""propose"" sa candidature Plus à gauche, Jean-Luc Mélenchon se refuse à ce genre de pratique. ""Il faudrait que comme les autres je prenne un air distrait et peut-être même effarouché lorsqu'on me parle de 2017. Je devrais, la mine grave, dire ‘j'attends que mes amis m'en supplient ou bien que l'inspiration me vienne'"", ironisait-il en juillet 2015. C'est pourquoi sans doute il n'a pas annoncé la semaine dernière sa candidature mais l'a ""proposée"" dans une formule alambiquée: ""Moi, je propose ma candidature. C’est le peuple qui va en disposer. Je ne demande la permission à personne. Je le fais hors cadre de partis, je suis ouvert à tout le monde, les organisations, les réseaux, mais les citoyens d’abord""." Candidat ou pas candidat: le faux suspense des politiques -1 "Entre débats et coups bas, les questions au gouvernement se transforment souvent en théâtre où s'enchaînent petites phrases bien préparées et répliques assassines. BFMTV.com vous résume la séance de ce mardi. #Le cancre: Collard recadré Gilbert Collard avait pris son ton magistral. Insistant pour donner du ""madame LE ministre"" et moquer au passage la formule de ""karaoké d'estrade"" utilisée par Christiane Taubira. Mais sa question était mal préparée et en a fait la risée de l'Assemblée nationale. Le député RBM a en effet posé une question sur un théâtre financé par les Emirats arabes unis et rebaptisé du nom de son chef d'Etat. Mais l'avocat s'est lancé dans une diatribe contre les Saoudiens, le pays voisin. ""Je voudrais vous demander si ce théâtre va avoir des spectacles qui pourront être libres. Nous savons que ce mécène saoudien dirige un pays où homosexualité est réprimée et l'antisémitisme récurent"", a lancé le député affilié FN. ""Vous devriez réviser votre géographie"", lui a répliqué la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, avant dénoncer ces ""polémiques stériles"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Trois députés de la majorité se sont empressés de rapporter la scène ""culte"" sur Twitter. Gilbert Collard éparpillé façon puzzle par @aurelifil après 1 question débile, dans un hémicycle mi-hilare mi-atterré: déjà culte! #DirectAN — olivier veran (@olivierveran) 13 Mai 2014 Excellente @aurelifil en réponse aux allégations de #GilbertCollard manifestement mal renseigné ou mal intentionné ! — Jean Louis Gagnaire (@JLGagnaire) 13 Mai 2014 Quand @aurelifil ""mouche""@GilbertCollard et ""ses polémiques stériles ""sur le mécénat sur fond de racisme ordinaire . — Martine Martinel (@MartineMartinel) 13 Mai 2014 #La surprise: Valls applaudi par la droite Fait rare, Manuels Valls a été applaudi par des députés de l'UDI et de l'UMP après avoir estimé que ""la hausse de la fiscalité"" était devenue insupportable. ""Il faut un coup d'arrêt"", a poursuivi le Preminier ministre. Un peu plus haut, dans les rangs de l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } #Le moment Bisounours: Fourneyron applaudie pour son retour La secrétaire d'Etat Valérie Fourneyron a été applaudie pour son retour sur les bancs de l'Assemblée un mois après avoir été hospitalisée pour un syndrome méningé. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" Assemblée: Filippetti donne une leçon de géographie à Collard -1 "Invité mercredi matin sur BFMTV et RMC, Jean-Pierre Raffarin souhaite rappeler à quatre jours du premier tour des législatives ""qu'on n'élit pas un empereur, on élit un Président. Il a besoin, pour gouverner, d'un gouvernement qui s'appuie sur un parlement. C'est au parlement qu'on vote les impôts et les lois. Mais dans notre calendrier électoral"", regrette le député LR, ""la présidentielle dévore les législatives. Le Président nomme le député, je caricature à peine. C'est l'élection du Président qui fait en grande partie le député. Ca peut être dangereux"". Jean-Pierre Raffarin souhaite toutefois la réussite de ""la France en marche"". ""Un jeune Président donne à la France une respiration, mais il ne faut pas qu'il gouverne tout seul. Il ne faut pas un parti unique et de ce point de vue, les législatives sont importantes"". L'ancien Premier ministre appelle logiquement à voter pour les candidats de la droite et du centre, pour ""équilibrer les choses"", mais se décrit comme ""un constructif"" face à la politique menée par le nouvel exécutif. ""Il n'y aurait aucun intérêt à faire obstruction à Emmanuel Macron"", plaide-t-il. ""Il faut l'aider à faire du bien à la France"". Jean-Pierre Raffarin se dit toutefois hostile à l'augmentation de la CSG prévue par le nouvel exécutif. À lire : EDITO - ""Aujourd'hui, une chèvre avec une étiquette Macron a de bonnes chances d'être élue"" ""Présomption de confiance"" Dans la nouvelle Assemblée issue des prochaines élections législatives, Jean-Pierre Raffarin ""ne souhaite pas des députés destructeurs, mais des députés constructifs"". L'élu LR de la Vienne considère Emmanuel Macron comme ""une chance"" pour la France, car ""c'est un homme nouveau"". ""Je fais la présomption de confiance, ça s'appelle la bienveillance. Donc plutôt que de chercher à dégommer, je cherche à bâtir"". Mais ""il ne faudrait pas que les jeunes de la droite et du centre soient exclus de ce renouveau"". Autrement dit, ""quand l'un d'entre eux est en situation de gagner (aux législatives, NDLR), il faut le soutenir""." "Jean-Pierre Raffarin veut aider Emmanuel Macron ""à faire du bien à la France""" -1 "Invité de BFMTV et RMC ce mercredi matin, le candidat à la primaire à droite, Bruno Le Maire, a lancé des piques à peines voilées à son rival Alain Juppé. ""Les favoris du printemps ne feront pas les vainqueurs de l'hiver"", a-t-il lancé, au sujet des sondages donnant le maire de Bordeaux vainqueur. ""Il n'est pas question de remettre en place ceux qui nous gouvernent depuis 30 ans"" Le député de l'Eure a également critiqué à demi-mot l'ancienneté de son adversaire, en affichant son attachement au renouvellement de la classe politique. ""Si l'on n'y croit pas (…), il vaut mieux aller gambader dans les prés ou aller trinquer à Bordeaux avec François Hollande"", a-t-illancé, faisant référence à l'inauguration de la Cité du vin à Bordeaux par le maire de la ville et le chef de l’Etat, mardi. ""Je suis convaincu que les Français de la droite et du centre aspirent au renouvellement politique, et se disent que l’heure des grands choix est venue. Il n’est pas question de remettre en place ceux qui nous gouvernent depuis 30 ans, je suis convaincue que ce sera la décision des Français au moment d’aller voter"", a ajouté l'ancien ministre de l'Agriculture, estimant que la primaire est ""l’occasion inespérée pour la droite et pour le centre de mettre enfin sur la tables tous les débats qu’on n’a pas eu le temps de poser depuis des années"". ""Je suis impatient de présenter mon projet aux Français et de leur montrer que le choix de 2016 est très simple. Est-ce qu’on continue comme avant ou est-ce que l'on passe enfin à quelque chose de nouveau?"", a-t-il par ailleurs souligné. François Hollande ""s'y prend comme un manche"" Interrogé sur la loi Travail, Bruno Le Maire a estimé que ""c’est une loi qui fait bouger un certain nombre de choses"". ""Je regrette qu’elle n'ait pas tenu compte des améliorations qu’on pouvait apporter pour les salariés. Il n’est pas question de céder sur cette loi. Il n’est pas question de voter une loi qui n’est pas complète. J’aurais pu voter la loi initiale. Mais aujourd'hui c’est terminé"", a-t-il toutefois tempéré. Quant à savoir s'il voterait une nouvelle motion de censure contre le gouvernement, le candidat à la primaire est formel: ""Je ne souhaite pas qu’il y ait une nouvelle motion de censure. Regardons l’avenir, pensons aux Français qui sont inquiets"", a-t-il fait valoir. Et le député de l'Eure d'étriller le bilan de François Hollande. ""C’est quoi le rôle de l’opposition? C’est de dénoncer les faiblesses du gouvernement, de dénoncer la méthode de François Hollande, qui fait en fin de mandat le contraire de ce qu’il avait proposé pendant sa campagne, qui fait dans sa quatrième année ce qu’il aurait du faire pendant sa première, qui négocie et détricote le texte de loi pour au final avoir un mauvais texte, des grèves et le désordre dans la rue. Il s'y prend comme un manche, depuis le début"", a-t-il martelé. ""Les comportements de la CGT sont inacceptables"" Bruno Le Maire s'est par ailleurs dit contre la suppression des aides publiques aux syndicats, formulée par certains députés Les Républicains. ""Je ne pense pas que ce soit la bonne méthode. Il faut refonder la démocratie sociale. On ne peut pas continuer avec les syndicats dits 'représentatifs' créés en 1946, on est en 2016"". ""J'appelle de mes voeux un syndicalisme nouveau. Libre à chacun de se présenter au premier tour des élections professionnelles. Le monopole syndical, c'est aberrant"", a-t-il estimé, dénonçant les ""comportements inacceptables"" de la CGT. ""Tout ce qui rajoute du désordre, de la tension, dans un pays au bord de la rupture, n'est pas bon"", a justifié Bruno Le Maire. Et de conclure: ""Le droit de grève, ce n'est pas le droit de faire n'importe quoi, et ce n'est pas le droit d'empêcher les Français de vivre leur vie quotidienne tranquillement et sereinement""." "Le Maire sur Juppé: ""Les favoris du printemps ne feront pas les vainqueurs de l'hiver""" -1 """Je suis solide, je suis endurante, j’ai envie de faire avancer les choses, et donc je vais très bien"". Au micro de BFMTV, Myriam El Khomri a réaffirmé son intention de poursuivre le combat, et de faire passer in fine le très controversé projet de loi Travail. Disant ""attendre avec impatience"" le débat au Parlement sur le sujet, la ministre du Travail en a profité pour répondre à Emmanuel Macron. Celui-ci avait expliqué, depuis Londres, que le gouvernement avait décidé d'""arrêter une partie des réformes"", visant directement la Loi Travail. Une sortie immédiatement contredite par François Hollande. ""On a une histoire politique complètement différente"" ""Il n’a jamais tenu de tels propos devant moi. Et il a participé à l'élaboration de cette loi"", a rappelé lundi Myriam El Khomri. Il a participé avec moi à l'ensemble des concertations"". Avant de se montrer plus offensive: ""la vie politique, ce n’est pas une aventure individuelle. On travaille pour l'intérêt général. Je ne considère pas que l'intérêt général est la somme de tous les intérêts particuliers"", glisse-t-elle, faisant ainsi écho aux ambitions du ministre de l'Economie. ""On est issu de la même génération, mais on a une histoire politique complètement différente"", a-t-elle poursuivi. ""Moi je suis élue locale, je suis encartée au PS, ce qu’il n’est pas. Mais nous avançons pour notre pays"", tempère-t-elle." "Quand El Khomri répond à Macron: ""La vie politique n’est pas une aventure individuelle""" -1 "AMMAN (Reuters) - François Hollande a promis dimanche d'amplifier l'aide de la France à la Jordanie, qui fait face à un afflux massif de réfugiés tentant d'échapper à la guerre civile en Syrie. ""Nous devons tout faire pour amplifier l'aide que nous lui apportons pour lui permettre de faire face"", a dit le président français, lors d'une étape en Jordanie à son retour d'une visite officielle de deux jours au Qatar. Il a précisé qu'il existait pour le moment une aide de 100 millions d'euros. Le roi Abdallah, qui a déclaré que son pays accueillait un demi-million de réfugiés, a quant à lui appelé la communauté internationale ""à se mettre au niveau"" de la situation. Julien Ponthus, édité par Jean-Baptiste Vey" François Hollande promet d'amplifier l'aide aux réfugiés syriens -1 "Le maire de Meaux n'a pas manqué une occasion de pointer du doigt ce qu'il semble prendre pour des aveux de faiblesse de la part de l'exécutif. Il a moqué l'appel à ""une prise de conscience"", lancé par Jean-Marie Le Guen aux responsables syndicaux de la SNCF qui ont annoncé une huitième journée de grève consécutive pour ce mercredi. ""Ils ne prendront jamais conscience, arrêtons de nous raconter des histoires! Ce sont des phrases de bisounours"", a persiflé Jean-François Copé. ""Je souris tristement"" Le candidat à la primaire de la droite et du centre a également raillé le manque d'unité à gauche, notamment au sujet du projet de loi Travail. ""Ça me fait tristement sourire de voir le gouvernement appeler l'opposition au secours pour voter un texte alors qu'il n'a pas réussi à réunir sa propre majorité. C'est touchant"", a-t-il insisté. À lire : Marion Maréchal-Le Pen: ""Karim Benzema est un récidiviste dans l'antipatriotisme""" "Jean-François Copé fustige ""les phrases de Bisounours"" de Jean-Marie Le Guen" -1 """François Bayrou ferait un président formidable"", ne peut s'empêcher de glisser Marielle de Sarnez. La vice-présidente du MoDem était cependant sur BFMTV mercredi soir pour justifier la décision du leader centriste de rallier Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle de 2017. ""Deux partis qui cannibalisent la vie politique"" ""Les rassemblements sont justifiés en cette période difficile. Le chacun pour soi est quelque chose qu'il ne faut pas faire"", explique la députée européenne en faisant référence au risque d'une accession de Marine Le Pen à l'Elysée comme a insisté François Bayrou dans son allocution plus tôt ce mercredi. Le président du MoDem ""a eu une attitude d'homme d'Etat"", selon l'élue centriste en préférant se désister au profit d'un candidat en meilleure position. Une autre raison avancée concerne ""tout ce qui bloque la vie de la politique française, une bipolarisation de la droite et de la gauche"". ""Je n'en peux plus de ces deux partis qui cannibalisent la vie politique française. Je veux une rupture, une alternance claire"", lâche l'élu centriste. Selon elle, il y a ""une résonance avec Emmanuel Macron. Il a une intuition et une approche qu'il faut dépasser ce clivage"" rappelant que c'est ""exactement ce que François Bayrou avait essayé de faire en 2007"". ""Pas question de faire un ticket"" Pour justifier les précédentes déclarations critiques de François Bayrou à l'encontre d'Emmanuel Macron présenté comme trop proche ""des grands intérêts financiers"" la conseillère de Paris souligne que le maire de Pau ""porte dans le cadre de cette alliance, quatre exigences. La première demande une loi de moralisation de la vie politique et publique"". Une demande qui semble avoir trouvé un écho favorable. Interrogée sur le rôle que pourrait jouer François Bayrou en cas de victoire d'Emmanuel Macron, Marielle de Sarnez reste évasive. Sera-t-il Premier ministre ? ""Il n'est pas question de faire un ticket, il y a un seul président de la République. Il n'y a pas de ticket en France"", assure-t-elle. De même, la députée européenne ne s'avance pas sur la possibilité pour les deux hommes de faire des meetings ensemble. ""Je ne sais pas, on verra"", esquive-t-elle. Des questions qui auront peut-être des réponses ce jeudi. Emmanuel Macron et François Bayrou ont rendez-vous demain ""avec sûrement une déclaration""." "Marielle de Sarnez: François Bayrou ""a eu une attitude d'homme d'Etat""" -1 "Il l'avait promis: à la fin du mois de septembre, Emmanuel Macron livrerait son ""diagnostic"", une ébauche de programme issue de sa campagne de porte-à-porte menée depuis le printemps en France. Les 25.000 questionnaires récoltés dans toute la France, grâce au concours de la start-up Liegey Muller Pons, ont été analysés par la machine d'une société de traitement du langage, Proxem, raconte RTL. Les mots les plus récurrents ont été classés par tendances, les données géographiques et socio-professionnelles analysées. Objectif: identifier les problèmes concrets des Français, et si possible, en fournir une répartition géographique. En parallèle, une centaine d'experts ont planché sur des notes thématiques. Trois meetings thématiques Tout a été fait pour préparer minutieusement la rentrée de l'ancien ministre: ce 4 octobre à Strasbourg, il lance une série de trois meetings, qu'il qualifie de ""rencontres avec les Français"". Pour sa première réunion publique depuis sa démission, Emmanuel Macron a soigneusement pensé sa mise en scène: ce mardi, il parlera debout, au milieu de 700 militants. Les prochains, des déclinaisons thématiques, auront lieu le 11 octobre au Mans, et le 18 octobre à Montpellier. L'occasion de livrer les premières esquisses de son programme, bâti autour d'une dizaine de grands thèmes, rapporte Le Figaro. Parmi eux, l'éducation, la sécurité, mais aussi la santé ou les institutions. Le tout prendra la forme d'un document de synthèse d'une quarantaine de pages, selon Libération. Samedi déjà, à Chamonix, l'ancien ministre a lancé les hostilités en dressant un bilan sombre en matière de santé publique. Mais de proposition, il n'a pas encore été question. Le nouveau Kennedy? L'ancien ministre prend son temps. il s'affaire à structurer son parti En marche: des ""référents par départements"" sont en cours de nomination, ainsi qu'un nouveau site. Quant au fond, Emmanuel Macron préfère pour l'instant s'attarder sur le diagnostic. ""Si vous n'expliquez pas la réalité du pays, vous ne pouvez pas proposer"", justifie-t-il dans Le Monde. Une démarche risquée, puisque le bilan qu'il dresse est aussi celui d'un gouvernement auquel il a appartenu jusqu'à sa démission le 30 août dernier. En attendant, il distille de premiers indices sur sa méthode, en indiquant par exemple vouloir ""sortir d'une approche française classique où l'on prétend avoir une solution unique"". Mais pour les proches d'Emmanuel Macron, le programme ne fait pas tout. ""Kennedy a gagné sur la confiance, pas sur ses propositions"", explique au Monde Renaud Dutreil, ancien ministre de Jacques Chirac aujourd'hui allié à Emmanuel Macron. Le modèle du défunt président américain est revendiqué par les proches. Les Français attendent-ils pour autant un Kennedy à la française? Selon un sondage Viavoice pour Libération, ils sont en tout cas 36% à estimer qu'Emmanuel Macron ferait un bon président: soit quatre points supplémentaires depuis le 26 août dernier." Macron ébauche (enfin) son programme -1 "Une nouvelle question se pose avec la candidature de Manuel Valls à la mairie de Barcelone. Au titre de ses anciennes fonctions à Matignon, des policiers spécialisés français assurent, à vie et sur le territoire national, la sécurité de Manuel Valls. Mais que va-t-il advenir de ce service de sécurité, maintenant que Manuel Valls s'apprête à démissionner de son poste de député pour passer la majeure partie de son temps à Barcelone? 71.879 euros par an Généralement, lorsque la personnalité protégée sort du territoire français, l'Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat) évalue les risques spécifiquement en fonction du déplacement. Or dans le cas présent, l'Uclat a jugé que le niveau de menace ne nécessiterait pas d'accompagnement spécial jusqu'à Barcelone, révèlent nos confrères du Parisien ce mardi. En raison de sa toute récente candidature, l'unité de coordination réétudie à l'heure actuelle le niveau de dangerosité. Le ministère de l'Intérieur, dont dépend cette unité spécialisée, concède qu'il s'agit là d'""une situation inédite"", refusant de commenter outre mesure ces questions sécuritaires. Comme le rappelle le Parisien, Manuel Valls est jusqu'à aujourd'hui protégé, au même titre que ces prédécesseurs, aux frais de l'Etat, pour un coût de 71.879 euros par an. Désormais officiellement candidat à la mairie de Barcelone, ce sera en réalité à Manuel Valls lui-même de trancher sur la question. Jusqu'à maintenant, Le Parisien indique qu'il s'est déjà rendu dans la capitale de la Catalogne accompagné de ses officiers de sécurité." Manuel Valls va-t-il continuer à être protégé par la France à Barcelone? -1 "80 questions pour remettre un parti à flots. Après le ""questionnaire de la refondation"" des Républicains, le Front national présente à son tour sa ""grande consultation des adhérents"". En plein marasme après les échecs successifs des élections présidentielle et législatives, la direction du parti d'extrême droite sonde ses militants pour déterminer ses grandes orientations futures. ""Notre formation politique doit aujourd’hui évoluer, s’adapter à cette nouvelle dynamique électorale, se préparer à assumer, demain, l’exercice du pouvoir"", constate Marine Le Pen dans un texte introductif. ""On n'est pas dans le cadre d'un message descendant"", insiste le porte-parole du parti Sébastien Chenu. Le questionnaire, auquel les militants ont jusqu'au 1er décembre pour répondre, est divisé en trois grandes parties, consacrées au profil politique des adhérents, à l'organisation interne du FN et à des questions de fond sur la ligne frontiste. L'euro sur la table La consultation met sur la table certaines questions épineuses. Outre un possible changement de nom du Front national, le dossier européen est abordé sans détour dans le formulaire. Deux questions traitent directement de la sortie de l'euro, pomme de discorde au sein du FN. ""Êtes-vous favorable à ce que la France abandonne la monnaie unique afin de retrouver sa souveraineté monétaire ?"", demande d'abord l'état-major du parti, avant d'ajouter, manifestement soucieux de se laisser la plus grande marge de manœuvre possible sur l'euro: ""Êtes-vous favorable à ce que la question monétaire ne soit plus présentée comme prioritaire au sein de notre programme économique ?"" Capture BFMTV - . Tactique politique Avec ce questionnaire, les dirigeants frontistes cherchent aussi à trancher entre validation et liquidation de l'héritage politique de l'ancien numéro deux du FN, Florian Philippot. ""Êtes-vous favorable à ce que le Front national continue de faire de l’immigration un de ses thèmes principaux ?"", interroge le document, à l'heure où la tentation d'un retour au triptyque fondamental - identité, sécurité, immigration - est forte chez les cadres du Front. Capture BFMTV - . La question de la pertinence du clivage ""patriote-mondialiste"", marotte du fondateur des Patriotes, est également posée, avec comme corollaire la stratégie électorale du parti. L'alliance avec Nicolas Dupont-Aignan lors du second tour de l'élection présidentielle n'ayant pas porté ses fruits électoralement, le Front national hésite encore entre une stratégie d'union des droites et une doctrine de dépassement du clivage gauche-droite. Il est ainsi demandé aux militants de se prononcer sur l'opportunité d'accords avec d'autres personnalités politiques, ou sur leurs personnalités politiques préférées en dehors du Front national. Avant même d'en connaître les résultats, ce questionnaire démontre au moins une chose: le parti de Marine Le Pen est encore loin d'être sorti de son flou idéologique." Le Front national pose 80 questions à ses adhérents pour se relancer -1 "Après les ralliements de Jean-Yves Le Drian et Barbara Pompili, la question était de savoir si Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, allait emboîter le pas à ses collègues de gouvernement. Invitée de LCI ce dimanche, celle qui a confirmé sa candidature pour prendre la tête du programme des Nations-unies pour le développement (Pnud), a bientôt dû évoquer le sujet. Ségolène Royal ne veut pas passer d'un feuilleton à l'autre Un internaute lui a ainsi demandé pourquoi elle n'avait pas témoigné de marque de soutien à Benoît Hamon, candidat désigné par son camp à la présidentielle. ""Ma conception de la politique ce n'est pas de soutenir untel ou untel"". L'ancienne candidate à la présidentielle a seulement expliqué qu'elle se prononcerait peut-être plus tard afin de s'opposer à une victoire potentielle de Marine Le Pen à la présidentielle: ""Le moment venu si je peux être utile pour empêcher l'arrivée du FN je le ferai"". Autant dire que sa proximité avec Emmanuel Macron a déjà paru plus évidente par le passé. Ségolène Royal a détaillé sa position plus en détail: ""Il ne faudrait pas qu'au feuilleton des affaires succède un feuilleton des ralliements. Où est le débat d'idées? Les Français aujourd'hui n'obéissent plus aux ordres de vote. Il faut faire attention, les candidats doivent aujourd'hui se préoccuper du fond des sujets, de la façon dont on peut encourager les citoyens à venir voter, car le plus grand risque aujourd'hui c'est l'abstention. Je ne participerai pas à ce feuilleton"" des ralliements, a-t-elle encore réaffirmé." "Pour Ségolène Royal, la politique ce n'est ""pas soutenir untel ou untel""" -1 ">> Retrouvez tous les résultats, canton par canton sur notre carte La droite est sortie largement en tête du premier tour des départementales, alors que la gauche divisée est en passe de perdre dimanche prochain une trentaine de conseils généraux et que le FN, à plus de 25%, est qualifié dans plus d'un canton sur deux. >> Ce live est terminé: retrouvez ci-dessous le début de l'entre-deux tours des élections départementales. 19h45 - Le Foll appelle au ""rassemblement"". ""Ceux qui pensaient pouvoir créer une alternative à gauche du PS pendant ces départementales voient bien que cela n'a pas fonctionné"", analyse Stéphane Le Foll sur BFMTV. ""Maintenant, il faut qu'on se rassemble. Il faut aller vite et être clair"", martèle le porte-parole du gouvernement. 19h10 - Lagarde: ""l'extrême droite est pire que le PS"". ""A l'UDI, cela a toujours été le cas, comme pour Jacques Chirac en son temps"", affirme son président Jean-Christophe Lagarde sur BFMTV. ""Nous voulons des alternances au PS, mais pas pour faire pire"", ajoute-t-il. Quant au désaccord avec l'UMP sur le sujet, Jean-Christophe Lagarde ne s'en soucie pas: ""nous sommes deux formations politiques, il est normal que nous n'ayons pas les mêmes opinions sur tout. Mais l'indépendance n'exclut pas les alliances"". 18h45 - A droite aussi, la campagne se poursuit. François Fillon se rend à Pessac, en Gironde, pour y soutenir le binôme de droite avec le maire de Bordeaux, Alain Juppé. 18h30 - Valls ""appelle à la mobilisation"". A Noisy-le-Grand, Manuel Valls affirme devant la presse que ""rien n'est joué. Ce sont les électeurs qui décideront dimanche, pas les pronostiqueurs qui se sont lourdement trompés avant le premier tour"", lance le Premier ministre. ""J'appelle à la mobilisation de tous les électeurs"", poursuit Manuel Valls. ""Qu'ils viennent voter pour défendre un modèle de vie, un modèle social. La gauche doit pouvoir garder le plus grand nombre de cantons et de départements"". Puis le Premier ministre s'en prend à la stratégie de l'UMP face au FN, et exhorte la droite et le centre à refuser le ""ni-ni mortifère"". 18h10 - Le FN pourrait-il gagner un département? ""Ce serait une surprise extraordinaire"", reconnaît sur BFMTV Marion Maréchal-Le Pen, députée du Vaucluse, qui affirme ne faire ""aucun objectif chiffré"". ""Sur le papier, on a des départements très bien classés, mais on est lucides sur la difficulté."" 17h50 - Valls à Noisy. Le Premier ministre est sur place et échange actuellement avec des élus locaux. Un responsable associatif raconte à Valls que l'équipe de foot locale a fait match nul ce week end et a perdu la 1ere place 1/2 — Marc Préel (@marcpreel) 23 Mars 2015 Valls: ""c'est un peu ce qui nous est arrivé aussi"". Rires dans la petite salle où il rencontre des acteurs locaux — Marc Préel (@marcpreel) 23 Mars 2015 17h30 - Manuel Valls est attendu d'une minute à l'autre à Noisy-le-Grand, en Seine-Saint-Denis. Il participera d'abord à une réunion avec les acteurs locaux à la Maison pour tous du jardin des sources, avant de déambuler dans le quartier du pavé-neuf, en compagnie de Claude Bartolone. 17h00 - Bruno Le Maire mardi en Seine-et-Marne. Il se rend à Courtry mardi soir pour y soutenir les candidats de la droite et du centre. 16h00 - La rencontre entre Nicolas Sarkozy et Jean-Christophe Lagarde est terminée. Les deux hommes ont notamment évoqué leur désaccord sur l'attitude à adopter face au Front national: si la droite est absente du second tour, Nicolas Sarkozy est pour le ""ni ni"" (ni PS, ni FN), quand le président de l'UDI prône le front républicain. Les deux hommes ont constaté cette divergence, en décidant qu'elle n'aurait pas de conséquence pour la suite: ""c'est le droit de l'UDI"" d'être pour le front républicain, ""ça ne me pose aucun problème"", a dit Nicolas Sarkozy >> Vidéo à regarder ici Jean-Christophe Lagarde a de son côté appelé à nouveau à ""faire barrage à l'extrême droite"". 15h10 - Le FN a-t-il atteint son plafond? Même avec 25% des voix, les candidats du Front national ont mobilisé plus d’électeurs que lors des européennes, en mai 2014. Ces élections représentent-elles un réel coup de frein dans l’ascension du FN, ou Marine Le Pen a-t-elle raison d’évoquer ""un exploit"" pour son parti? Eléments de réponse dans notre article. À lire : Le FN a-t-il atteint son plafond de verre? 14h55 - Sarkozy rencontre Lagarde. Le président de l'UMP doit arriver d'une minute à l'autre au siège de l'UDI lundi après-midi pour y rencontrer le président, Jean-Christophe Lagarde. Ensemble, ils doivent évoquer leur stratégie commune pour l'entre-deux tours. Une rencontre prévue avant le scrutin, rappelle Pauline de Saint-Rémi, journaliste politique de BFMTV. Selon JC Lagarde, Sarkozy et lui avaient prévu lors de leur dernière rencontre de se voir ""afin de régler les éventuels problèmes"" #ump #udi — Pauline de St Remy (@PauSR) 23 Mars 2015 13h55 - Manuel Valls à Noisy-le-Grand. Le Premier ministre se rend dans cette ville de Seine-Saint-Denis lundi aux alentours de 16 heures. Il doit y rencontrer des militants en compagnie de Claude Bartolone, président de l'Assemblée et ancien président du département. La Seine-Saint-Denis est le département qui a le moins voté dimanche. 13h50 - Le PC aussi dresse un premier bilan. Il affirme que les listes soutenues par le Front de gauche réalisent un score de 9,4% au niveau national. Le ministère de l'Intérieur situe le Front de gauche à 4,73% et le PCF à 1,32%. Le PCF avec le Front de gauche ""fait plus que résister, il progresse par rapport aux élections départementales de 2008 et 2011"", estime-t-il. 13h35 - Valls et Sarkozy dans l'entre-deux tours. Que vont faire Manuel Valls et Nicolas Sarkozy cette semaine? Le Premier ministre devrait tenir ""au moins deux meetings"", comme il l'avait annoncé dimanche après avoir voté. Nicolas Sarkozy, lui, devrait en faire trois, selon un journaliste du Monde: mardi à Asnières, mercredi à Halluin et jeudi à Perpignan. 12h45 - Europe Ecologie - Les verts fait le bilan. Le parti écologiste a établi un premier bilan chiffré du premier tour des départementales: ""sur les 1.000 cantons où EELV présentait ou soutenait des candidats, 377 constituaient des candidatures autonomes soutenues par EELV. Dans ce cas de figure, le score moyen est de 9,7%"", détaille David Cormand. Lorsqu'il y a eu alliance avec le Front de gauche (450), le score moyen est de 13,6%, contre 27% lors d'alliances avec le PS (157). Enfin, 15 candidatures étaient faites en alliance avec le PS et le PCF: le score moyen est de 30,5%. Pas question pour EELV d'endosser les accusations de division à gauche. ""Ce qui fait la division de la gauche, c'est la ligne politique de (Manuel) Valls qui balkanise la gauche et éloigne les écologistes"" a déclaré David Cormand. 12h30 - Une dizaine de départements sont incertains pour le second tour du 29 mars:  la Corrèze, département d'élection de François Hollande, l'Essonne, département de Manuel Valls, les Deux-Sèvres, ex-fief de Ségolène Royal, la Seine-Maritime de Laurent Fabius, le Val-de-Marne et l'Allier, seuls départements encore détenus par le PCF, la Saône-et-Loire, la Charente, le Finistère, le Tarn et la Loire-Atlantique. 12h05 - L'UMP et l'UDI pourraient contrôler ""les 2/3 des départements"", estime Jean-Christophe Lagarde. Le président de l'UDI a affirmé ce lundi sur Radio Classique que l'UMP et son parti, alliés pour les élections départementales, ""pourraient contrôler les deux tiers des départements"", ""pour construire des politiques utiles"". 11h55 - Luc Chatel soutient le ni-ni. ""Ce serait un peu paradoxal, au moment où les Français se détournent massivement des socialistes, massivement de la gauche, que nous, la droite républicaine, nous appelions à voter pour eux"", a justifié le député UMP, au micro de BFMTV. ""Nous sommes très clairs dans nos convictions et Nicolas Sarkozy l'a encore rappelé hier soir. Effectivement, nous combattons les idées du Front national, et en même temps nous nous opposons à la politique du gouvernement"". 11h35 - Le FN va-t-il diriger un département? Le FN est arrivé dimanche en tête au premier tour des élections dans 43 départements sur 98. Ses meilleurs scores sont enregistrés dans le Var, l'Aisne et le Vaucluse. Peut-il diriger un département? Lundi matin sur BFMTV, Marine Le Pen a jugé l'hypothèse ""crédible"" dans un ou deux départements. Explications. À lire : Le FN va-t-il diriger un département? 11h15 - Hervé Morin approuve le ""ni-ni"". A l'inverse du président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde, qui a appelé dimanche soir à ""faire barrage à l'extrême droite"" en utilisant le ""bulletin républicain"", l'ancien ministre de la Défense, l'UDI Hervé Morin, a approuvé la position du ni PS-ni FN prônée par Nicolas Sarkozy. ""Je fais partie de ceux qui considèrent que si je me retrouve dans un second tour entre le Parti socialiste et le Front national, je vote blanc"", a ainsi affirmé Hervé Morin, sur  Sud Radio. 10h55 - Le PS perd son bastion du Nord. Le Parti socialiste, aux commandes du conseil général du Nord depuis 1998, est promis à la défaite dans ce département, où il a été écrasé au premier tour par l'UMP-UDI et le FN. Le PS est éliminé dans 27 cantons sur les 41 -nombre record- que compte le département le plus peuplé de France. Pour la maire de Lille, Martine Aubry, redoutait cette défaite. ""L'abstention a été moins forte que prévu, mais elle a, comme partout en France où il y a des catégories populaires en déshérence, profité au Front national"", a commenté Martine Aubry. >> voir la vidéo ici 10h30 - Que retient la presse régionale de ce premier tour des départementales? Tour de France des Unes de la presse locale dans le diaporama ci-dessous: Départementales: les unes de la presse régionale Voir le diaporama Départementales: les unes de la presse régionale Voir le diaporama Départementales: les unes de la presse régionale Voir le diaporama Départementales: les unes de la presse régionale Voir le diaporama Départementales: les unes de la presse régionale Voir le diaporama 10h20 - Bruno Le Maire appelle l'UMP à ne pas crier victoire trop tôt. Invité sur Radio Classique, l'ancien ministre a estimé qu'il n'y a ""aucune leçon présidentielle"" à tirer de ce premier tour. ""Je pense que les conditions de la reconquête sont aujourd'hui réunies"", a-t-il dit, avant de nuancer: ""ne crions pas victoire trop tôt, la reconquête, elle est longue, elle est difficile, on reconquiert les territoires, il faudra ensuite reconquérir le coeur des Français et retrouver toute notre crédibilité"". 9h45 - ""Nous devons entendre le message d'exaspération des électeurs du FN"", estime Hortefeux. Pour l'ancien ministre, le résultat de ces élections représente ""un échec pour le FN"". ""On annonçait qu'il serait la première formation de France, il l'était mais il ne l'est plus. Mais nous devons entendre le message d'exaspération des électeurs du FN, qui ne sont pas des sous-citoyens et qui ne sont pas des électeurs de seconde zone"", a indiqué Brice Hortefeux, sur Europe 1. 9h40 - Fillon ""défend"" la position de Sarkozy sur le ni-ni. L'ancien Premier ministre a assuré, sur RTL, ce lundi matin, qu'il défend la position adoptée par l'UMP sur le ni FN-ni PS au second tour, consigne donnée par Nicolas Sarkozy dimanche soir. ""On n'est pas non plus dans la situation où on sonne le tocsin, comme l'a fait le Premier ministre en expliquant que la République est en danger. Le jour ou la République sera en danger, chacun prendra ses responsabilités"", estime François Fillon. 9h35 - Marine Le Pen ouverte à un débat avec Sarkozy. A la question de savoir si elle accepterait un face à face avec Nicolas Sarkozy sur BFMTV, la patronne du FN a été formelle, ce lundi matin, sur notre antenne: ""Bien entendu"", a-t-elle ainsi répondu. 9h20 - Le PS et ses alliés éliminés dans 524 cantons. Le secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, a indiqué sur iTELE que le Parti socialiste sera absent de 524 cantons au second tour, dimanche prochain. 9h05 - ""Nous sommes les seuls gagnants"", estime Marine le Pen. Au lendemain du premier tour des départementales, la présidente du Front national, dont le parti a obtenu 25,70 % des suffrages selon des résultats encore partiels, a considéré sur BFMTV et RMC ce lundi matin qu'il s'agit d'un ""triomphe"". ""Nous faisons 360.000 voix de plus qu'aux européennes, donc c'est un vrai grand succès"", a-t-elle souligné. ""Nous augmentons nos voix, nous nous implantons localement de manière durable à un niveau extrêmement haut. Je suis heureuse"", a-t-elle ajouté, estimant que le FN est ""le seul gagnant du premier tour"". 08h55 - La presse raille la ""raclée monumentale"" du PS. La droite est sortie largement en tête du premier tour des départementales, alors que la gauche apparaît affaiblie et divisée, tandis que le FN affiche un score moins élevé que prévu. Un résultat jugé ""surprenant"" par la presse ce lundi. Le détail dans notre revue de presse. À LA UNE de @Le_Figaro demain pic.twitter.com/RHHaE0DNEl — infos140 (@infos140) 22 Mars 2015 08h52 - Juppé ""respecte"" le ni-ni mais sa priorité reste de contrer le FN. L'ancien Premier ministre indique sur son blog qu'il ""respecte"" la consigne du ni FN ni PS au second tour, édictée par l'UMP, mais affirme qu'il ne change pas sa priorité, qui est de ""faire barrage du FN"". 08h45 - L'alliance UMP-UDI sort vainqueur de ce premier tour des élections départementales, avec 30% des voix, suivi du Front national à 25,70%, selon des résultats communiqués par le ministère de l'Intérieur, ce lundi matin. Le PS et ses alliés sont quant à eux à 21%. 08h27 - Manuel Valls va-t-il démissionner comme le demande Gérald Darmanin? ""Chacun sait que je continuerai à la tête du gouvernement"", lance sur RTL le Premier ministre. 08h10 - Darmanin: ""Valls devra partir"" Invité à réagir aux propos de Manuel Valls qui juge lundi matin que le ""ni-ni"" de l'UMP est une ""faute morale et politique"", Gérald Darmanin répond que le Premier ministre est ""dans un monde parallèle"", ""comme le coq de Chantecler"". ""Monsieur Valls ne fait pas de politique de gauche donc il devra partir s'il ne veut pas que monsieur Hollande soit éliminé du premier tour"", ajoute le secrétaire général adjoint de l'UMP chargés des élections. ""Localement, le PS sont des grand diseux et des petits faiseux, comme on dit"", conclue-t-il. >>> Voir la vidéo ici 08h00 - Manuel Valls qualifie de ""faute morale et politique"" la position de l'UMP, qui n'appellera à voter ni pour le FN ni pour le PS en cas de duel entre les deux partis dimanche prochain au second tour des élections départementales.  ""Je regrette la position de Nicolas Sarkozy et de l'UMP. C'est une faute morale et c'est une faute politique. Quand on a à choisir entre un candidat républicain et le Front national, on n'hésite pas. La gauche, elle, n'hésite pas"", assure sur RTL le Premier ministre. 07h00 - Division chez les écolos. Les écologistes François de Rugy et Jean-Vincent Placé ont déploré dimanche la ""désunion"" de la gauche et la stratégie d'alliance à l'extrême gauche d'Europe Ecologie-Les Verts aux élections départementales. ""Le résultat du premier tour des élections départementales doit servir d'électrochoc (...) pour la majorité, et singulièrement pour les écologistes, il n'est plus possible de continuer comme avant"", a écrit François de Rugy, coprésident du groupe écologiste à l'Assemblée nationale, dans un communiqué. Au vu des premiers résultats nationaux, il se confirme qu'avec une stratégie illisible on prend le risque de rendre l'écologie invisible (1) — François de Rugy (@FdeRugy) March 22, 2015 Poursuivre dans la voie de la désunion à gauche, c'est prendre le risque de l'élimination de chacun qu'elle que soit la sensibilité (2) — François de Rugy (@FdeRugy) March 22, 2015 06h49 - ""Nous allons jouer gagnant sur les cantons où nous sommes au second tour"", annonce sur BFMTV, Louis Aliot. Plus généralement, le vice président du FN se dit ""satisfait"" de la progression nette de son parti au premier tour des départementales.""Il est évident que la gauche a perdu ces élections dès le premier tour"", souligne Louis Aliot. 06h00 - Le Parti socialiste est promis à la défaite dans le Nord, où la droite est en position favorable, mais peut espérer conserver le Pas-de-Calais, tandis que le FN s'est qualifié dans la plupart des cantons des deux départements.  Eliminé dans 27 cantons sur les 41 que compte le département le plus peuplé de France, le PS va perdre le Nord qu'il contrôle depuis 1998. La qualification large de ses deux têtes d'affiche - le ministre Patrick Kanner à Lille-5 avec 37,6%, le président du conseil sortant Didier Manier à Villeneuve-d'Ascq avec 31% - n'y a rien fait. 05h30 - Avec plus de 25% des voix, 8 élus dès le 1er tour des élections départementales et l'assurance d'être présent dans plus de la moitié des cantons au second tour, le Front national a dépassé dimanche son score des européennes." "Valls appelle la droite et le centre à refuser le ""ni-ni mortifère""" -1 "Et si Carla Bruni, libérée de sa réserve de première dame, réglait de vieux comptes dans un album aux accents politiques? Une chanson de son prochain album, dont les paroles ont été révélées par RTL ce 15 mars, semble brocarder les manières... de François Hollande: ""Tiens le pingouin, on vient lui manger dans la main, Il adore ça le pingouin, Il prend son petit air souverain, Mais je le connais moi le pingouin, Il n’a pas des manières de châtelain, C’est mal élevé les pingouins"" >> A LIRE AUSSI: Hollande visé par une chanson de Carla Bruni-Sarkozy? On se souvient qu'elle n'avait pas apprécié la froide passassion de pouvoir, durant laquelle François Hollande leur a tourné les talons sans attendre leur départ. Dans ce même album, Nicolas Sarkozy, désigné sous le nom de ""Raymond"", fait lui aussi une apparition. Mais sous des termes différents: ""Mon Raymond il a tout bon c'est d'la valeur authentique"", ou encore ""Mon Raymond c'est lui l'patron c'est lui qui tient la boutique""." "DESSIN - ""Le pingouin"", chanson de Carla Bruni contre Hollande?" -1 "Son récent dérapage verbal lui coûte cher. Jean-Marie Le Pen se voit considéré aujourd'hui comme un ""handicap"" pour le Front national par une très large majorité de Français, rapportent deux sondages publiés samedi. Et plus encore auprès des sympathisants FN. Selon un sondage BVA pour I-télé-CQFD, Jean-Marie Le Pen est qualifié de ""handicap"" par 83% des Français, tandis que seulement 8% considèrent qu'il est un ""atout"" (9% ne se prononcent pas). Un avis partagé par davantage de partisans FN Ce résultat est confirmé auprès des sympathisants FN qui sont un peu plus nombreux à qualifier Jean-Marie Le Pen ""d'atout"" (14%), mais qui sont encore plus nombreux que l'ensemble des Français à le considérer comme un handicap  (86%). De son côté, un sondage Ifop pour Dimanche Ouest France indique que pour plus de 6 Français sur 10 (63%), la présence de Jean-Marie Le Pen à la présidence d'honneur du Front national est un ""handicap"" pour son parti. Les sympathisants de la formation d'extrême droite estiment, dans la même proportion (63%), que la présence de Jean-Marie Le Pen pénalise le parti. Ils ne sont, à l'inverse, que 16% à la considérer comme un avantage. Pour un peu plus d'un sympathisant FN sur cinq (21%), ce n'est ni un atout, ni un handicap. 58% des frontistes souhaitent le voir partir Dans ce contexte, toujours selon l'Ifop, 58% des sympathisants du FN souhaitent le voir quitter le Front national, 19% ne le souhaitent pas et 23% y sont indifférents. 34% de l'ensemble des personnes interrogées répondent qu'elles souhaitent voir Jean-Marie Le Pen quitter son parti, 8% ne le souhaitent pas et 58% y sont indifférentes. Et si Jean-Marie Le Pen quittait le parti, 14% des personnes interrogées répondent que cela pourrait les inciter à voter Front national lors de prochaines élections, et 86% que cela ne les inciterait pas. Par ailleurs, selon le sondage BVA, 7 Français sur 10, et 9 sympathisants FN sur 10, estiment que Marine Le Pen est meilleur président du Front national que ne l'a été son père." "Jean-Marie Le Pen, un ""handicap"" pour le FN selon un sondage" -1 "Les municipales, c'est dans un peu moins de deux mois. Plus de 36 000 communes en France éliront pour six ans leurs conseillers municipaux. Avec une petite révolution : les villes de plus de 1 000 habitants changent de mode de scrutin. Elles passent comme les grandes villes au système paritaire à la proportionnelle. Conséquence directe : les listes doivent désormais respecter la parité stricte homme/femme, avec alternance des deux sexes. Fontenay-le-Vicomte, un petite commune de 1.300 habitants dans l'Essonne, n'échappe pas à la règle. La liste sans-étiquette du maire sortant Jean-Louis Gouarin est enfin complète, après plusieurs mois de tractations. ""Il faut dégager des hommes"", explique l'édile. ""la difficulté c'est de dire à des gens qui avaient toute légitimité à mes yeux 'non, tu ne seras pas adjoint'"". Jean-Louis Gouarin a proposé à Valérie de devenir sa première adjointe, mais elle veut qu'on la choisisse pour de bonnes raisons. ""Le fait d'avoir cette parité on se dit : est-ce qu'on nous prend parce qu'on est une femme et qu'il faut des femmes ou pour notre qualité humaine ?"", s'interroge-t-elle. Si elle est élue en mars prochain, Valérie remplacera Jean-Louis, l'actuel 1er adjoint, visiblement un peu amer. ""Je n'aurai plus d'écharpe tricolore. Pénalisé ? Je le suis"", se plaint-il. Au total, quatre hommes de l'équipe en place ont dû laisser leur place aux dames." "Parité aux municipales : ""Il faut dégager des hommes""" -1 "Marine Le Pen, candidate FN à la présidentielle, a dénoncé samedi dans l'Aveyron les ""coups tordus"" du ""Système"" contre sa candidature, lors d'un meeting organisé au lendemain de l'annonce de sa convocation en vue d'une possible mise en examen pour des soupçons d'emplois fictifs dans son entourage. La candidate a été accueillie par quelques centaines de personnes opposées à sa venue, près de la salle accueillant sa réunion publique à Rignac en Aveyron. Ces manifestants ont notamment frappé sur des casseroles. Ils étaient sous surveillance d'un important dispositif de sécurité, a constaté un journaliste de l'AFP. Le Parisien évoque également quelques ""jets de pétards"", avant le début de la réunion publique, mais aucun incident. Discours anti-système Cela n'a pas empêché la candidate FN de tenir son discours devant 900 personnes, selon le FN. Et d'y tenir un discours anti-système. ""Le Système travaille à sa survie, il essaie de le faire en toute discrétion, raté encore! Nous sommes là pour dénoncer ses manoeuvres! Nous dénoncerons tous ses coups tordus dans cette campagne. Nous verrons qu'il y en aura d'autres!"", a-t-elle lancé lors d'une réunion publique D'après Marine Le Pen, ""le Système ne supporte pas le mouvement profond en train de se dessiner, alors il intervient comme il peut, il prend toutes les initiatives pour perturber les élections et placer ses poulains"". Convoquée par les juges Elle visait notamment Emmanuel Macron (En Marche!), qu'elle juge ""créé de toutes pièces"" par ce ""Système"" et selon elle ""applaudi"" par des journalistes lors de la présentation de son programme jeudi. Il s'agissait en réalité d'applaudissements venant de supporters du candidat assis aux deux premiers rangs, lors de la conférence de presse d'Emmanuel Macron. Marine Le Pen a été convoquée par les juges d'instruction le 10 mars, en vue d'une possible mise en examen dans l'enquête sur les soupçons d'emplois fictifs d'assistants du FN au Parlement européen, mais elle a fait savoir qu'elle ne s'y rendrait pas. ""Utilisez Internet pour vous informer!"" ""Français (...), tenez bon! Résistez au Système qui veut en même temps affaiblir notre maison et nous déposséder de notre liberté, de nos valeurs, de nos patrimoines matériels et immatériels"", a-t-elle lancé. ""Le Système par tous les moyens cherche à contrôler le résultat de cette élection, il ne supporte pas l'idée que le peuple puisse reprendre le pouvoir (...), arracher à l'UE les manettes du pouvoir et mener les politiques qu'il veut"", a-t-elle vilipendé. Selon l'eurodéputée, ""il n'y a pas de négociation à faire. On est libre ou pas libre! On ne l'est pas à moitié"". Vous savez quoi faire, allez sur internet! Utilisez internet pour vous informer! C'est là que tout se sait, tout se dit, avec infiniment moins de censure, de contrôle, de propagande"" que dans les médias traditionnels, a estimé la candidate d'extrême droite." Marine Le Pen accueillie par des opposants en Aveyron -1 "Depuis l'affaire Baupin, le sexisme ""sévit toujours dans les couloirs de l'Assemblée"", affirme le collectif ""Chair collaboratrice"" né après les accusations visant l'ex-député écologiste, dans une tribune publiée vendredi sur le site de Libération. Lancé par des collaboratrices parlementaires en octobre 2016 avec un site internet (Chaircollaboratrice.com) pour recenser les témoignages de harcèlement sexiste ou de violences sexuelles, le collectif s'était constitué après les accusations d'agression sexuelle et de harcèlement visant Denis Baupin, pour montrer le ""caractère terriblement banal de ces violences"" au Palais Bourbon. Un travail de sensibilisation effectué ""Aujourd'hui, alors que l'affaire a été classée sans suite pour cause de prescription, Denis Baupin intente un procès pour diffamation à l'encontre de ces femmes qui l'ont accusé quelques années plus tôt. Triste retournement nous direz-vous. Et pour cause, depuis 2016, rien n'a changé. Le sexisme sévit toujours dans les couloirs de l'Assemblée"", écrivent les signataires de la tribune. Depuis le début de la nouvelle législature, marquée par une arrivée record de femmes (224 sur 577), le collectif indique avoir formé ""de nouvelles recrues aux mécanismes des violences sexistes et sexuelles et aux spécificités de ces manifestations dans la sphère politique"" et ""accompagné ces femmes victimes de violences"". ""Ce travail de sensibilisation a été doublé d'un accompagnement concret de la libération de la parole"", poursuivent les membres du collectif. ""Une impunité qui n'a pas bougé d'un millimètre"" Mais ""ne vous y trompez pas, peu de choses ont changé"", soulignent les signataires. ""Il fait toujours mauvais d'être une femme dans les couloirs de l'Assemblée. Le harcèlement, les agressions sexuelles, les comportements sexistes continuent d'y faire florès, dans une impunité qui n'a pas bougé d'un millimètre"". ""Lorsque nous les dénonçons, nous sommes ignorées ou intimidées"", dénoncent-elles, affirmant porter ""le lourd secret de multiples agressions -non punies !- entre ces murs"" et notant même ""une sorte de 'prime à la dégueulasserie'"" avec certains agresseurs accédant ""parfois à des postes à responsabilité"". Les membres du collectif estiment, notamment après #metoo, que les institutions ""ne sont pas au rendez-vous"". Elles plaident pour ""aller plus loin, et plus vite"", en mettant en place à l'Assemblée ""une instance indépendante, placée sous l'autorité de la déontologue, qui puisse réellement accueillir la parole des femmes, les accompagner dans leurs démarches et leur assurer un réel soutien dans les procédures judiciaires"". Dans son rapport annuel, rendu public fin janvier, la déontologue a elle-même jugé ""insuffisant"" le dispositif de prévention et de lutte contre le harcèlement et préconisé la mise en place d'une ""cellule d'écoute""." "Depuis l'affaire Baupin, le sexisme ""sévit toujours dans les couloirs de l'Assemblée""" -1 "A dix jours des élections municipales, Bertrand Delanoë est intervenu sur BFMTV pour évoquer la pollution, qui atteint ces jours derniers des pics d'alerte à Paris mais aussi dans une bonne moitié de la France. En cause, les PM10, des particules dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres – autrement appelées ""particules fines"". ""Les particules fines, par une nouvelle politique de déplacement depuis 13 ans, ont baissé de 35% à Paris"", assure Bertrand Delanoë. ""Qu'est-ce que cela serait si on n'avait pas fait le tram, la priorité aux transports en commun, à Vélib et à Autolib?"", s'est demandé le maire de Paris, soudainement pris d'une quinte de toux. ""On m'a beaucoup critiqué, mais mes mesures sont efficaces"" Même s'il s'apprête à passer la main dans quelques jours, le maire de Paris affirme ""faire [s]on boulot jusqu'au bout, notamment en travaillant sur la pollution"" (...) En cas d'alerte, il faut être réactif. C'est pour cela que j'ai décidé hier [mercredi] de rendre gratuits aujourd'hui [jeudi] l'usage de Vélib' et d'Autolib' pour les abonnés, le stationnement résidentiel aussi."" Et l'édile d'envoyer une dernière pique, en forme de petite vengeance face à ses détracteurs: ""On m'a beaucoup critiqué pour les mesures que j'ai prises depuis 13 ans, mais elles ont des effets efficaces! Encore faut-il les poursuivre, et même sans doute les amplifier."" Avis à celle qui lui succèdera." Pollution: Delanoë vante son action... dans une quinte de toux -1 "Après les attentats sanglants de vendredi, Manuel Valls a pour la première fois utilisée l'expression controversée de ""guerre de civilisation"" en parlant du ""terrorisme"" islamiste. Une expression qui a déclenché une avalanche de réactions négatives de la part de son camp. Dernière en date celle de la maire de Lille, Martine Aubry. Interrogée par BFMTV sur les propos tenus par le Premier ministre, l'ancienne Première secrétaire du PS a déclaré ""ne pas être d'accord avec ces propos"". Aubry approuve-t-elle Valls sur la guerre de civilisation ? Sa réponse à @BFMTV: ""certainement pas, je ne suis pas d'accord avec ces propos"" — Adrien Gindre (@agindre) 29 Juin 2015 ""Nous ne pouvons pas perdre cette guerre parce que c'est au fond une guerre de civilisation. C'est notre société, notre civilisation, nos valeurs que nous défendons"", a déclaré dimanche Manuel Valls lors de l'émission ""Le Grand Rendez-vous"" d'Europe 1-Le Monde-iTELE. Si elle recouvre en réalité des définitions très fluctuantes, la conjonction des mots ""guerre"" et ""civilisation"" est devenue politiquement sensible ces dernières années, du fait de la référence au ""choc des civilisations"" popularisé par les milieux néoconservateurs américains et le président George W. Bush. ""Des conséquences négatives"" Problème, cette déclaration a eu pour effet de jeter un certain malaise du côté de la gauche. Le député socialiste des Yvelines Benoît Hamon a ainsi jugé lundi que l'utilisation du terme ""guerre de civilisation"" par Manuel Valls n'était ""pas bonne"" et pouvait ""avoir des conséquences négatives"", y compris sur ""notre territoire"". Invité la veille sur notre antenne, Julien Dray, secrétaire national chargé de ""l'alliance populaire"" au PS, n'a pas non plus approuvé les propos du Premier ministre. En effet, il a estimé que ""la civilisation arabo-musulmane n'est pas une menace par rapport à la civilisation judéo-chrétienne""." """Guerre de civilisation"": Aubry n'approuve pas les propos de Valls" -1 """C’est un rêve pour moi de jouer pour l’équipe de France, mais on ne va pas me forcer à chanter La Marseillaise, je ne l’ai jamais chantée."" Cette ""petite"" phrase prononcée par Karim Benzema, l'attaquant du Real Madrid, au détour d'une interview accordée à RMC mardi n'a pas laissé le Front national indifférent. Dans un communiqué posté sur le site du parti, Eric Dommard, conseiller au sport de Marine Le Pen, demande à ce que le footballeur, qui doit jouer vendredi contre la Géorgie avec les Bleus, soit sorti de l'équipe et ne soit plus appelé. ""Un mépris inconcevable pour le maillot"" ""Ce mercenaire du football, payé 1.484 euros de l'heure, affiche un mépris inconcevable et inacceptable pour le maillot national qu’il a la chance de porter. Jouer en équipe de France, c’est avant tout représenter son pays, c’est affirmer sa fierté d’être français, c’est porter dignement ses valeurs et ses symboles au rang desquels l’hymne national"", peut-on lire en substance. Pour Karim Benzema, le choix de ne pas chanter l'hymne, à l'instar de Zidane sur certains matches rappelle-t-il, sera vite oublié à la fin de la partie si il marque un - voire plusieurs - but(s). ""Ça n'a rien à voir avec le fait que je n'aime pas l'équipe de France. Il faut se calmer. J'aime bien l'équipe de France"", conclut le joueur." "Pour le FN, ""Karim Benzema ne doit plus jouer"" chez les Bleus" -1 "La quasi-totalité du territoire français a accordé la victoire à Emmanuel Macron, élu ce dimanche 8e président de la République française. Il devance Marine Le Pen dans 94 des 96 départements de France métropolitaine. Il arrache même à la candidate déchue les départements des régions Grand-Est et Provence-Alpes-Côte d’Azur qui ont pourtant voté massivement pour le Front national au premier tour. Seuls le Pas-de-Calais et l’Aisne ont placé le parti d’extrême droite en tête, avec toutefois un écart d'à peine 4 et 5% entre les deux finalistes. Le Pen perd 45 départements entre les deux tours Emmanuel Macron fait presque l’unanimité en Ile-de-France, où il enregistre ses meilleurs résultats: 89.68% pour Paris, 85.65% pour les Hauts-de-Seine, 80.32% en Val-de-Marne. Il réalise également de très bonnes performances en Bretagne, avec des scores dépassant la barre des 75%. Globalement, la carte du second tour ressemble à celle du premier: l’Ouest a massivement voté pour le candidat d’En Marche!, tandis que l’écart avec la candidat d’extrême droite se resserre dans l’Est de l’hexagone. Marine Le Pen perd au total 45 départements par rapport au premier tour, montrant un report de voix massif pour Emmanuel Macron. La défaite est amère dans les départements de Meuse, Haute-Marne, Haute-Saône ou encore des Ardennes: l’extrême droite atteignait plus de 32% des suffrages exprimés dans ces départements le 23 avril. 10 fois plus de circonscriptions pour Macron Même constat au niveau des circonscriptions: Emmanuel Macron l’emporte sur la majorité du territoire métropolitain. 495 circonscriptions pour le nouveau président contre 44 circonscriptions pour Marine Le Pen. À cette plus petite échelle, le Front National garde ainsi quelques contrées, dans la région Grand-Est, la côte d’Azur et la Corse. Cependant, la comparaison au premier tour s’avère toujours douloureuse pour la candidate déchue: Marine Le Pen a perdu 172 circonscriptions au profit d’Emmanuel Macron entre le 23 avril et le 7 mai. À lire : Quel score pour Marine Le Pen dans les municipalités Front national? Une forte abstention dans les territoires de Mélenchon L’analyse géographique de l’abstention et des votes blancs apporte également quelques précieux enseignements. Les zones où les Français ont exprimé le moins de suffrages correspondent aux circonscriptions où Jean-Luc Mélenchon est arrivé en tête. Le candidat de la France Insoumise avait consulté ses soutiens sur la consigne de vote à suivre pour le second tour: l’abstention l’avait emporté. C’est par exemple le cas en Ariège, ou plus d’un tiers des Français n’ont voté pour aucun des deux finalistes. En Seine-Saint-Denis, un des rares départements à avoir placé Jean-Luc Mélenchon en tête, l’abstention et les votes blancs atteignent des records: plus de 40% des inscrits. Au contraire, les territoires déjà gagnés par Emmanuel Macron le 23 avril se sont largement mobilisés: plus de 70% des inscrits ont exprimé un vote à Paris et en Bretagne. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" CARTES - Départements, circonscriptions: Macron l’emporte partout, ou presque -1 "Les Français ont choisi de lui faire confiance. Suite aux élections législatives, Emmanuel Macron va pouvoir présider accompagné d'une large majorité parlementaire. Selon les estimations Elabe-BFMTV, La République en Marche remporterait 350 circonscriptions. Soit la majorité absolue. Les résultats sont toutefois un peu moins élevés que ce qui était attendu après la vague macroniste du premier tour. Les récents sondages créditaient LREM de 440 à 470 sièges, mais la réalité est plus modérée. Il s'agit malgré tout de l'une des plus larges majorités parlementaires sous la Ve République. Les ministres s'en sortent, les inconnus LREM éclipsent les candidats médiatiques Parmi les candidats investis par LREM, six d'entre eux avaient gros à jouer. Les ministres Richard Ferrand, Bruno Le Maire, Christophe Castaner, Annick Girardin, Mounir Mahjoubi et Marielle de Sarnez ont tous réussi leur pari. Chacun d'entre eux a été élu dans sa circonscription. Sauf remaniement, leurs suppléants vont dont entrer au Palais-Bourbon. La large victoire de LREM repose aussi sur la réussite de certains candidats inconnus du public, souvent novices en politique. Parmi eux, Christophe Arend, qui s'est imposé face au très médiatique Florian Philippot en Moselle. Ou encore l'entrepreneur Bruno Bonnell, qui a balayé l'ancienne ministre Najat Vallaud-Belkacem à Villeurbanne. La majorite de La République en marche sera donc aussi une majorité de nouveaux visages, à l'Assemblée nationale. Les mains libres pour gouverner Grâce à ce résultat, Emmanuel Macron a désormais toutes les cartes en main pour mettre en oeuvre sa politique. Il pourra notamment s'atteler à la réforme très attendue du code du travail en toute sérénité. Il remporte la majorité absolue, même si son groupe venait à se séparer de ses alliés du MoDem. Le mouvement du chef de l'Etat pourra donc également installer des fidèles aux postes clés de l'Assemblée nationale, s'il le souhaite. La loi de moralisation de la vie publique et la prolongation de l'état d'urgence devraient également faire partie des sujets qui seront traités en priorité à l'Assemblée nationale, qui siégera en session extraordinaire à partir du 4 juillet. Mais le président devra aussi prendre en compte l'avertissement lancé par le taux d'abstention. Déjà historique lors du premier tour, celui-ci a à nouveau progressé ce dimanche, pour atteindre 57%. L'Assemblée nationale ne sera donc pas vraiment représentative, puisque ses députés ont été élus par une minorité d'électeurs." Législatives: quelle majorité après le pari réussi d'En Marche? -1 "La question de la procréation médicalement assistée, dite PMA, a fait partie des clivages les plus profonds lors du débat sur le mariage homo au printemps dernier. Finalement écartée du projet de loi final, elle revient dans l'actualité car des parlementaires de gauche souhaiteraient l'inclure dans la prochaine loi sur la famille. Mais pour le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, pas question d'agir vite, comme il l'explique lundi dans les colonnes de La Croix. ""Je vous rappelle que que le gouvernement a choisi de ne pas traiter de cette question dans la loi sur le 'mariage pour tous'. Il s'agit d'un sujet lourd, qui soulève des questions éthiques. Nous avons annoncé notre choix d'attendre le Comité consultatif national d'éthique (dont les états généraux sont prévus en 2014, ndlr)."" ""On ne peut pas traiter de ce sujet au détour d'un amendement d'une loi, ce n'est pas la bonne méthode. Sur ces sujets, il faut chercher le consensus et ne pas travailler dans l'urgence"", poursuit le chef du gouvernement. Pas de ""théorie du genre"" à l'école Si ""tous les arbitrages ne sont pas encore rendus"" sur la loi sur la famille, le Premier ministre s'avance déjà à dire qu'il s'agira ""d'une loi très concrète qui vise à faciliter la vie des familles. L'idée est de sécuriser les liens et de mieux protéger l'enfant, notamment dans les cas de séparations"", en facilitant par exemple ""le partage de l'autorité parentale en ce qui concerne les actes de la vie quotidienne"". Enfin, interrogé sur l'introduction d'une ""théorie du genre"" à l'école, Jean-Marc Ayrault estime que ""s'il s'agit de faire reculer les stéréotypes, je pense que tout le monde sera d'accord. En effet, il reste énormément de progrès à faire en matière d'égalité entre les hommes et les femmes."" ""En revanche, il n'est pas question d'introduire je ne sais quelle idéologie à l'école!"", insiste Jean-Marc Ayrault pour qui ""il n'est pas question d'un temps d'enseignement sur la théorie du genre, pas plus dans les programmes scolaires que dans la formation des enseignants."" ""L'objectif, c'est la lutte contre les stéréotypes"", conclut-il." PMA: Ayrault confirme que le débat n'aura pas lieu avant 2014 -1 """Mme Morano, incompétente en tout, est devenue une démagogue anti-fonction publique"". Dès la première phrase du communiqué du PS, le ton est donné. Le parti de la majorité n'a visiblement pas apprécié les propos de l'ex ministre de Nicolas Sarkozy, mercredi 29 janvier sur BFMTV et RMC. Nadine Morano a notamment déclaré que la France avait ""au sommet de l'Etat un président incapable"" et conseillé à François Hollande ""d'aller faire un stage d'un mois dans une entreprise"". ""Ce qui manque à François Hollande... Je n'ai rien contre la haute fonction publique mais on voit qu'il n'a travaillé que là-dedans et que chaque fin de mois, il avait son bulletin de salaire. Parce que quand vous êtes dans une entreprise, vous avez besoin de marchés pour pouvoir embaucher alors que l'Etat crée, comme ça, des contrats aidés, dépense de l'argent public alors qu'il n'y a pas de nécessité d'en créer, mais parce que l'Etat a la facilité de le faire"", a-t-elle poursuivi. Nadine Morano, une ""arrogance sans bornes"" Le PS a répliqué en qualifiant Nadine Morano de ""démagogue anti-fonction publique"". ""Nadine Morano affiche non seulement une arrogance sans bornes mais, surtout, le mépris le plus total pour la fonction publique, leitmotiv de la droite"", ajoute le communiqué via le porte-parole socialiste Eduardo Rihan Cypel. ""Il serait temps que la droite cesse d'opposer fonctionnaires et salariés du privé et comprenne que les agents de la fonction publique exercent des métiers nécessitant compétences et qualifications"", a-t-il poursuivi." Le PS cogne sur Nadine Morano -1 "Nathalie Kosciusko-Morizet n'apprécie que moyennement la couverture de sa campagne par Le Monde. La candidate l'a d'ailleurs fait savoir, mercredi, en qualifiant la journaliste du quotidien de ""21e tête de liste"" de sa concurrente socialiste, Anne Hidalgo. ""Evidemment, si vous lisez toute la journée les articles de madame [Béatrice] Gurrey dans Le Monde, vous vous dites: 'Wahou quel acharnement!'. Mais c'est des gens qui défendent le système et quelque part y participent"", a ajouté la candidate UMP sur La Chaîne Parlementaire (LCP). ""Tout le monde est énervé"" Interrogé par BFMTV.com en marge de la visite d'Anne Hidalgo à l'école 42 qu'il a fondée -et que NKM a elle aussi visité, Xavier Niel, lui, préfère temporiser: ""Les candidats sont en campagne, il y a un peu d'énervement. Ce sont des mots qui seront oubliés dans quelques jours"", a ainsi déclaré le coactionnaire du Monde, par ailleurs vice-président d'Iliad, la maison-mère de l'opérateur Free. ""Tout le monde est énervé, mais personne ne remet en doute l'objectivité des journalistes du Monde"", a-t-il ajouté." "Attaque de NKM contre une journaliste: Xavier Niel défend ""Le Monde""" -1 "La plaisanterie lui est restée en travers de la gorge. Ce lundi matin sur France Inter, le député de la France insoumise Alexis Corbière n'a pas vraiment apprécié la chronique de Charline Vanhoenacker. ""On n'est pas bien là, tous ensemble, M. Corbière? Entre chroniqueurs rémunérés par le pouvoir public?"", lui a d'abord lancé la journaliste et humoriste, lui souhaitant la ""bienvenue dans la grande famille du service public"". ""Alexis, je découvre qu'on est collègues. Mais si, avec le remboursement des frais de campagne, c'est l'Etat qui a financé vos prestations dans les médias et d'autres, on l'a entendu"", a-t-elle poursuivi, faisant référence à sa rémunération pendant la campagne présidentielle. Le 16 mars, Le Monde révélait que l'ancien porte-parole de Jean-Luc Mélenchon avait été rémunéré 205 euros la journée d'apparitions médiatiques. ""L'ubérisation du Parti de gauche, c'est quand même spécial"" Mais ce n'est pas tant cette première partie de chronique que la suite qui a agacé Alexis Corbière. Charlie Vanhoenacker a également abordé le statut d'auto-entrepreneur qu'il a pris pendant la campagne, comme l'a souligné une enquête de Radio France fin février. ""En plus vous êtes auto-entrepreneur, et ça, ça a dû être une douleur d'endosser ce statut"", a-t-elle relevé, l'auto-entreprenariat étant décrié depuis des années par Jean-Luc Mélenchon puis la France Insoumise. ""L'ubérisation du Parti de gauche, c'est quand même un peu spécial"", a commenté la chroniqueuse. ""Auto-entrepreneur, c'est aussi ça de se lancer dans une campagne électorale quand on n'a pas d'amis banquiers, ni d'amis russes. Et c'est pour ça que vous en êtes rendus là. Et puis c'est pas si incohérent, puisqu'auto-entrepreneur, c'est aussi être insoumis à certaines cotisations et à la TVA"", a-t-elle développé. Avant de conclure: ""C'est la révolution qui serait un peu en marche, en toute flexisécurité, donc vous méritez le nom de France insoumise, parce qu'avec vous, la France est même insoumise à quelques-uns de ses propres principes."" ""C'est scandaleux ce que vous venez de faire"" ""Vous n'avez pas le droit de dire ça"", a réagi Alexis Corbière. ""Je paie des cotisations. C'est scandaleux ce que vous venez de faire. Je vous le dis gentiment parce que je vous écoute"", a-t-il d'abord déclaré. ""Moi j'ai payé l'URSSAF. Pourquoi vous faites pas de billet quand c'est Benjamin Griveaux qui vient?"", a ensuite soulevé le député, après la précision de la journaliste sur l'exonération de certaines cotisations grâce au statut. ""J'appelle ça du poujadisme, franchement"", a-t-il fini par s'emporter. ""Tout ce que j'ai lu de dégueulasse ces derniers jours, vous l'avez traité dans un papier."" Plus tôt dans l'émission, Alexis Corbière avait justifié le recours au statut d'auto-entrepreneur par l'incertitude de la campagne. ""Il fallait un statut précaire parce que jusqu'au 18 mars nous n'avions pas les 500 signatures, les banques ne nous avaient pas donné d'argent et je voulais toutes les fins de mois pouvoir dire: j'arrête d'être rémunéré"", avait-il expliqué." "Attaqué sur son statut d'auto-entrepreneur, Corbière dénonce le ""poujadisme"" d'une critique de France Inter" -1 "L'ancien président  François Hollande a reconnu avoir ""forcément"" une part de responsabilité dans la colère exprimée par le mouvement des ""gilets jaunes"", dans un entretien avec le quotidien belge Le Soir. ""Comme acteur politique qui a exercé le pouvoir, j'ai ma part de responsabilité"", a déclaré l'ex-chef de l'État dans une interview parue samedi. Une réponse tardive d'Emmanuel Macron Il critique cependant la gestion de la crise par son successeur Emmanuel Macron, estimant que ""si cette protestation largement soutenue par l'opinion publique avait obtenu une réponse plus tôt, les débordements auraient pu être évités, tout comme la répétition des manifestations"". ""Rien ne justifie la violence (...). Ce mouvement a traduit une volonté de prise de parole et des revendications, dont beaucoup traduisent un besoin de reconnaissance et de dignité pour lesquelles il faut maintenant trouver un débouché"", souhaite François Hollande. ""Mon seul souci c'est d'être utile"" Le grand débat, lancé à la mi-janvier par l'exécutif pour tenter de répondre à la crise, ""peut être l'occasion d'étancher cette soif de participation, à condition que sa conclusion soit à la hauteur des attentes"", prévient-il. Interrogé sur son avenir politique, il répond: ""Je ne suis pas dans la perspective de revenir à la direction d'un parti ou de briguer une élection. Mon seul souci c'est d'être utile"". François Hollande a rencontré, à plusieurs reprises, des gilets jaunes depuis le début du mouvement, critiquant au passage Emmanuel Macron qui fut son ministre de l'Économie. Celui-ci l'avait accusé à mots couverts fin novembre de ""cynisme"" et d'être ""sans doute plus à l'origine de la situation que nous vivons que le gouvernement"" actuel." "Hollande reconnaît une ""part de responsabilité"" dans la crise des gilets jaunes" -1 "Roger Sénié, 93 ans, est le co-doyen des maires de France. Il compte  66 années de mandat à son actif, mais ne briguera pas une 12ème fois la mairie de La Bastide-de-Bousignac, en Ariège. ""J'ai pris ma décision il y a quelques jours, j'aurai 94 ans dans trois mois, un âge où on peut être fatigué, ma famille et mes proches ont mis le doigt où il fallait"", a expliqué Roger Sénié, qui envisageait il y a encore quelques semaines de se représenter dans sa commune de 330 habitants. Roger Sénié a été élu pour la première fois en 1947. Il se flatte d'avoir toujours été élu au premier tour depuis. Il s'enorgueillit aussi d'être le plus ancien maire à son poste avec son homologue Arthur Richier de Faucon-du-Caire, dans les Alpes-de-Haute-Provence, âgé lui de 92 ans. Face à un transfuge pour les municipales 2014 L'édile, ""vieux lutteur gaulliste"" selon La Dépêche du Midi, était resté très actif lors de son dernier mandat. En mars 2013, il démissionnait avec fracas pour protester contre une perte fiscale de 145.000 euros liée au rattachement de sa commune à la communauté de communes de Mirepoix. Il est allé jusqu'à la grève de la faim en vain, mais a été conforté par les électeurs en juillet lors d'une nouvelle élection municipale. Le vieil homme n'assistera pas en spectateur à l'élection des 23 et 30 mars prochains. ""Je vais m'en occuper très sérieusement comme pour moi"", indique-t-il en précisant qu'il soutiendra à fond une liste de ses amis qui a de fortes chances d'être conduite par une femme"". Ce ne sera pas selon lui une liste UMP qui s'opposerait à une liste de gauche. ""Il y aura des gens de toutes sortes chez nous, mais aussi dans l'autre liste"", assure-t-il. Roger Sénié n'en promet pas moins une lutte âpre. ""En face de nous, il y a un transfuge à qui j'avais mis le pied à l'étrier il y a six ans, mais qui nous a abandonnés dans la bataille l'an dernier"", lance-t-il." Municipales 2014: élu en 1947, le plus vieux maire de France renonce -1 """Ce qui m'importe, c'est la ligne"". François Hollande a affiché clairement jeudi, lors de sa conférence de presse, une ligne ""social-libérale"" A un journaliste qui l'interrogeait sur les critiques provoquées contre Bercy par les dissensions entre le ministre de l'Economie Pierre Moscovici, et son homologue du Redressement productif, Arnaud Montebourg, le chef de l'Etat a ainsi répondu: ""Il ne doit y avoir qu'une seule ligne au sein du gouvernement"", après avoir souligner la nécessité de poursuivre le redressement budgétaire et affiché son soutien au monde de l'entreprise. Hollande sort-il de la ligne 'ni-ni'? ""Hollande, l'expert, l'orfèvre de la synthèse qu'il a pratiquée pendant des dizaines d'années à la tête du PS, a décidé aujourd'hui de sortir du 'ni, ni' et d'un certain flou pour assumer clairement ce qui semblait de plus en plus évident"", analyse, après la conférence, Jérôme Fourquet de l'Ifop. ""Jusqu'à présent, le bon élève, celui qui est le plus en phase avec la ligne de Hollande, c'est plutôt Moscovici que Montebourg"", estime-t-il, précisant que le président, même s'il s'en défend, est ""en train d'afficher clairement une orientation social-démocrate, social-libérale"". Il s'adresse à Montebourg mais aussi à la gauche du parti, dont la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann ou le ministre de l'Economie sociale et solidaire Benoît Hamon, souligne le politologue. ""Je suis pour la compétitivité, je n'ai pas à me renier"" Puis le président a glissé au passage, sans prononcer son nom, que le ministre de l'Economie devait consacrer une grande partie de son temps à l'étranger. ""J'en vois les résultats"", a assuré laconiquement François Hollande. ""Le fait que l'éloge de Moscovici soit quand même très mesuré peut donner à penser que les deux principales têtes de Bercy seront sacrifiées l'une et l'autre dans un souci d'équilibre: un coup à gauche, un coup à droite, ce qui serait très Hollandais"", croit savoir le politologue Philippe Braud, professeur à Sciences Po. Le président a multiplié jeudi les signaux en direction des entrepreneurs: ""nous avons besoin d'entreprises fortes"", ""je suis pour la compétitivité, je n'ai pas à me renier"", ""c'est un nouvel état d'esprit, l'esprit d'entreprise, que je veux promouvoir, en associant tous les acteurs"". Les problèmes d'autorité au sein du gouvernement demeurent Avant son intervention, un groupe de députés socialistes avait appelé dans une tribune sur Huffingtonpost.fr à en finir avec ""le temps des oppositions systématiques"". ""Nous disons à cette France entrepreneuriale: comptez sur nous pour nous battre avec vous"", ont-ils martelé. Philippe Braud voit dans cet épisode ""une opération de soutien téléguidée"" et dans les propos de François Hollande jeudi ""la ligne de sa rencontre avec Barroso: 'je vais être plus ferme, je vais faire preuve d'autorité, on va garder le même cap'. ""Les problèmes d'autorité au sein du gouvernement demeurent mais à ces problèmes s'ajoutaient, ce qui est beaucoup plus grave de mon point de vue un certain flou sur la ligne"", a noté Jérôme Fourquet. ""Là, on a l'impression qu'ils ont définitivement choisi leur camp"", affirme-t-il. A LIRE AUSSI: >> ""Mouvement"" et ""offensive"": les mots de François Hollande >> ""Hollande? Ici sa cote est à 100%"" |||sondage|||802" "Hollande, ""social-démocrate"" assumé?" -1 "Pour presque 6 Français sur 10 (59%), Emmanuel Macron ferait un meilleur président de la République que François Hollande, au pouvoir actuellement. Mais l'ancien ministre de l'Economie serait moins bon dans l'exercice du pouvoir que le Premier ministre, Manuel Valls, ou le candidat à la primaire de la droite, Alain Juppé, estiment aussi dans les Français, dans un sondage Elabe pour l'Express publié ce mardi. Et François Hollande n'est pas le seul a être dépassé par Emmanuel Macron dans le coeur des sondés: le leader du mouvement En Marche! recueille 56% d'opinions favorables face à la frontiste Marine Le Pen, 54% face au gauchiste Jean-Luc Mélenchon et 52% face au Républicain Nicolas Sarkozy. En revanche, les Français lui préfèrent Manuel Valls à 47% et surtout, seuls 36% des sondés estiment qu'il ferait un meilleur président qu'Alain Juppé Du ""sang neuf"" et une ""volonté réformatrice"" ""Signe du trouble qui saisit les sympathisants du parti socialiste en cette fin de mandat pour François Hollande, 50% estiment qu'Emmanuel Macron ferait un meilleur président de la République que l'actuel chef de l'Etat"", note Elabe. Sans surprise, Emmanuel Macron séduit par le ""sang neuf"" qu'il apporte en politique, sa ""volonté réformatrice"" et sa volonté de ""dépasser les clivages gauche-droite"". Ainsi 38% des personnes interrogées ne le situent ""ni à gauche, ni au centre, ni à droite"", 31% ""au centre"", 19% ""plutôt à droite"" et 12% ""plutôt à gauche"". Mais les Français reprochent à l'ancien ministre de l'Economie son absence de programme et son manque d'expérience politique, détaille Elabe. Ce sondage a été réalisé du 21 au 23 octobre, auprès d'un échantillon de 990 personnes de 18 ans et plus représentatif de la population française." Sondage: Macron ferait un meilleur président que Hollande -1 "Moins de 48 heures après l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de l'UMP, quel rôle jouera Nathalie Kosciusko-Morizet dans l'organigramme du parti? L'organisation définitive devrait être annoncée dans les jours qui viennent. En attendant, la députée UMP était l'invitée de BFMTV et RMC lundi matin. #Le bilan: ""l'élection s'est bien passée"" NKM tire le bilan de l'élection de la présidence de l'UMP: sans surprise, pour elle, ""c'est une élection réussie, avec un score net pour Nicolas Sarkozy. La participation (de 58%) a été très bonne pour une élection interne, je suis heureuse que cela se soit bien passé. C'était important, parce que nous avons eu une histoire difficile sur le sujet."" Et d'ironiser sur le ""score soviétique"" de Marine Le Pen, élue dimanche avec un score de 100% à la tête du Front national. ""Même au Parti communiste, ils n'osent plus"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } #Le futur: ""je n'ai demandé aucun poste"" NKM deviendra-t-elle secrétaire générale de l'UMP? ""Je n'en sais rien, et je n'ai demandé aucun poste"", se défend la députée, qui pourrait être nommée par Nicolas Sarkozy à la place de Luc Chatel. ""J'ai dit que je souhaitais que Nicolas Sarkozy soit candidat avant même que lui se soit décidé car j'ai dit qu'il fallait un chef pour transformer l'UMP"". ""Il y a des hypothèses dans lesquelles je peux faire partie de cette équipe, il y en a d'autres dans lesquelles je n'en fais pas partie... L'essentiel c'est que le projet soit mis en oeuvre. Ce n'est pas une question de personne"", affirme NKM. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } #L'analyse: ""le comité des ex-Premiers ministres, un geste fort"" Nicolas Sarkozy  a annoncé dimanche vouloir créer un ""comité des anciens Premiers ministres"": une initiative saluée par NKM, qui y voit ""un geste de rassemblement"" de la part de Nicolas Sarkozy. Alain Juppé et François Fillon auraient refusé de faire partie de ce comité. Dominique de Villepin, ""avec lequel Nicolas Sarkozy n'a pas toujours eu des relations faciles"", a lui accepté cette proposition, rappelle NKM. L'ancienne ministre estime par ailleurs que la main tendue de l'ancien président à Dominique de Villepin est ""un geste fort"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } #L'aveu: ""je pourrais être candidate à la primaire"" ""Bien sûr, je pourrais être candidate à la primaire de 2016"", admet Nathalie Kosciusko-Morizet, qui confirme ""ne rien exclure"". Elle explique aussi être pour une primaire ouverte à tous les Français ""qui se reconnaissent dans certaines valeurs (...) Je souhaite que ce soit les primaires de l'alternance, c'est-à-dire des primaires où on ne vous demande pas ce que vous avez voté en 2007, en 2002 et en 1981 (...)"" Les électeurs de François Bayrou pourraient donc y participer? ""Oui"", a répondu NKM. ""Ce ne sont pas des ahérents de partis politiques qui votent, ce sont des Français, des Français qui se reconnaissent dans certaines valeurs et qui ont envie que ça change (...)"". ""Mais aujourd'hui ce n'est pas d'actualité"", pour l'ex-ministre UMP. ""L'actualité, ce sont les élections de 2015 et surtout la mise en oeuvre de ce que nous avons promis pour notre mouvement politique, qui est de le refonder""." "NKM pour une primaire ouverte à tous les Français ""qui se reconnaissent dans certaines valeurs""" -1 "Mardi 12 février, Benjamin Griveaux et Bertrand Delanoë ont discrètement déjeuné dans un restaurant du 15ème arrondissement, dévoile Le Figaro ce mardi. Candidat à la mairie de Paris pour les élections municipales de 2020, le porte-parole du gouvernement aurait souhaité s'entretenir avec l'ancien maire de la capitale, brouillé avec Anne Hidalgo. Au sein de LREM, les candidats à la mairie de Paris se multiplient. En plus du porte-parole du gouvernement, cinq autres membres ont fait connaître leur ambition similaire: le secrétaire d'État Mounir Mahjoubi, les députés Cédric Villani et Hugues Renson, le sénateur Julien Bargeton et l'élue du IVème arrondissement Anne Lebreton. Selon le quotidien, la concurrence ""fait bouillir d'impatience Benjamin Griveaux"". Le porte-parole ne peut cependant pas s'impliquer dans une campagne électoral tant qu'il fait partie de l'exécutif." Municipales à Paris: Benjamin Griveaux et Bertrand Delanoë se sont entretenus -1 "C'est avec méfiance que l'aile gauche du PS aborde la conférence de presse de François Hollande mardi. ""On attend des précisions"", les voeux ont été marqués par ""une petite musique, un vocabulaire"" qui ""nous a un peu inquiétés"", a abondé Emmanuel Maurel, le chef de file d l'aile gauche du PS, lors d'une conférence de presse de son courant ""Maintenant la gauche"". Dans la ligne de mire du mouvement, le pacte de responsabilité. François Hollande devrait apporter mardi des précisions sur le sujet, qui n'a été qu'esquissé lors des voeux présidentiels. ""Nous allons être vigilants sur le Pacte de responsabilité"", a renchéri la sénatrice socialiste Marie-Noëlle Lienemann, en se demandant notamment sur ""quel échelon, les branches ou les entreprises"" il sera discuté. ""En France, le social-libéralisme a très peu d'adeptes"" Interrogé sur la détermination de l'aile gauche du PS à faire valoir leurs vues, le député Jérôme Guedj a répondu: ""L'autorité présidentielle ne passe pas de manière directe par la présidentialisation de tous les sujets. Voter le budget, définir le système de protection sociale, la dépense sociale (...) ce n'est pas un choix unilatéral et univoque du président de la République"". ""Nous considérons que notre efficacité passe aussi par pouvoir alerter et amender quand on considère que ça ne va pas dans la bonne direction"", a-t-il ajouté. Quant à un éventuel tournant social-libéral du président de la République, Emmanuel Maurel a estimé que les électeurs de François Hollande en 2012 n'avaient pas voté pour ""une politique sociale-libérale. En France, le social-libéralisme a très peu d'adeptes"". ""Ce que j'attends du président, a-t-il ajouté, c'est qu'il ne tourne pas le dos à cette voie singulière du socialisme français (...) qui fait que, nous, Parti socialiste français, on ne saurait s'aventurer dans une voie à la Gerhard Schroeder ou à la Tony Blair"". VIDEO - BFMTV est allée à la rencontre des militants socialistes à Toulouse et à Paris pour recueillir leurs attentes avant la conférence de presse de François Hollande." La gauche de la gauche attend Hollande au tournant -1 "Mauvais timing? Depuis la publication mardi, dans les colonnes du Figaro, d'une tribune appelant au rétablissement d'une taxe sur les carburants, la majorité est traversée (à nouveau) par des courants contraires. Cet impôt, qui à bien des égards a joué le rôle de déclencheur du mouvement des gilets jaunes, revient au cœur des discussions. Certains membres du gouvernement, à commencer par le ministre de la Transition écologique François de Rugy, ont réaffirmé leur soutien au principe d'une taxe carbone. ""C'est sur la table. C'est le moment ou jamais d'en débattre"", a-t-il déclaré mardi sur Europe 1. ""On s'est fait instrumentaliser par Orphelin"" La tribune, intitulée ""Trouvons une fiscalité carbone équitable"" et signée par 86 députés (la plupart issus du groupe La République en marche), a une histoire particulière. Rédigée il y a plus d'une semaine, elle a été en grande partie initiée par Matthieu Orphelin, élu de Maine-et-Loire qui, avant que le texte ne soit publié, a quitté la majorité. Une décision prise en raison de ses désaccords grandissants avec LaREM et le gouvernement sur le ""bon rythme"" à adopter sur les questions environnementales. Résultat: la tribune paraît dans un grand quotidien national alors que son initiateur a pris acte de sa brouille idéologique avec le mouvement présidentiel. ""On s’est fait instrumentaliser par Orphelin. Ce n’est pas la même chose de soutenir la tribune d’un collègue que d’un député en dissidence. C’est la dernière fois que je le soutiens"", s'est plaint l'un des signataires auprès de BFMTV. ""On est au milieu du guet"" Au-delà du cas spécifique du député proche de Nicolas Hulot, il y a les profondes divergences de vue sur l'opportunité d'une taxe carbone. À tout le moins, du fait d'en parler un mois avant que ne prenne fin le grand débat national. Un souci de temporalité pointé du doigt par le député de Charente Thomas Mesnier sur La Chaîne parlementaire. Tribune de 86 députés pour le retour d'une taxe carbone : ""Je ne fais pas du tout partie des députés qui ont cosigné cette tribune. Ce n’est pas la bonne solution à prendre"", tranche @MESNIERThomas.#QDActu #DirectAN pic.twitter.com/caBnMNmiEs — LCP (@LCP) February 13, 2019 ""C'est trop tôt. Si le grand débat débouche sur une convergence pour prendre une nouvelle mesure de ce type, pourquoi pas, mais là on est au milieu du guet. Et je n'ai pas l'impression qu'il y a une appétence particulière pour la taxe carbone"", ironise auprès de BFMTV.com Jean-Baptiste Djebbari, porte-parole du groupe LaREM au palais Bourbon. Le député de la Haute-Vienne rappelle néanmoins que la suppression de la hausse de la taxe carbone pour l'année 2019 va, de fait, générer un manque à gagner de plusieurs milliards d'euros pour les finances publiques. Des signataires ""missionnés par Bercy"" ""C'est idiot, c'est à contre-temps; ces députés veulent seulement exister"", fustigeait ce matin un élu LaREM auprès de BFMTV. ""Ce n'est ni la bonne méthode, ni le bon timing. C'est la mèche qui allume le feu, donc soit on est rationnel et on voit ce qui peut vraiment fonctionner, soit on panique en se disant 'merde, on n'en fait pas assez par rapport à ce qui se fait à l'étranger'"", résume un autre auprès de BFMTV.com. D'après cette source, les députés signataires ont été entraînés à la fois par ceux qu'il qualifie d'""écolos naïfs"" et par les agents du ministère des Finances: ""Parmi les signataires, il y en a qui sont missionnés par Bercy. Parce que Bercy flippe à l'idée de devoir combler les trous, et se raccroche à la matière fiscale."" Une autre députée, agacée par le texte publié par Le Figaro, souffle: ""Le moment n'est pas à la décision mais au dialogue. Et puis ce n'est pas une taxe qui va changer la donne, il faut recréer tout un écosystème."" ""Il faudra passer par une réflexion sur ce sujet"" Jean-Baptiste Moreau, député LaREM de la Creuse soucieux de répondre aux attentes et inquiétudes des Français ruraux, tient à ce qu'un tel impôt soit ""juste"". S'il n'a pas signé la tribune, il n'y est pas hostile par principe. ""Il faut imaginer des compensations, que chacun paie selon ses moyens. Car taxe carbone ou pas, le prix des énergies fossiles va augmenter de manière exponentielle dans les années à venir. Donc quoi qu'il arrive, il faudra en passer par une réflexion sur ce sujet, sans pour autant rétablir une fiscalité verte telle qu'on le faisait auparavant"", explique cet élu proche de l'exécutif. C'est cette position qu'a plus ou moins défendue le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, interrogé sur une hypothétique ""nouvelle mouture"" de la taxe carbone. Le but de l'exécutif: faire en sorte que la transition écologique ne soit ""pas l'ennemie de ceux qui ont des kilomètres à faire chaque jour pour pouvoir exercer leur métier"". ""Nous ne sortirons pas d'une crise qui a débuté par un impôt supplémentaire en en créant un nouveau"", a-t-il ensuite précisé. Débat clos?" """Idiot"", ""mauvaise méthode"", ""à contre-temps"": au sein de la majorité, la tribune sur la taxe carbone hérisse" -1 "Pas de vacances pour les vrais gars. Si le chef de l'Etat s'apprête à quitter l'Élysée quelques jours au début du mois d'août, ce sera, selon le JDD, pour faire la tournée des capitales européennes où il n'échappera pas à quelques rendez-vous politiques. Pas de tout repos, donc. Emmanuel Macron l'annonçait lui-même dans le même journal, en avril dernier: ""À l'été, je ferai un tour des capitales européennes. Je proposerai une feuille de route à cinq ans pour doter la zone euro d'un vrai budget et pour une vraie Europe à 27 de l'environnement, de l'industrie et de la gestion des migrations"", déclarait alors l'intéressé. Ni Lanterne, où le couple présidentiel a pourtant ses habitudes, ni fort de Brégançon, résidence d'été traditionnelle du chef de l'Etat. Le président de la République ne devrait même pas pouvoir faire un crochet par sa résidence du Touquet: le Groupe de sécurité de la présidence de la République l'en a fortement dissuadé, car la maison et ses alentours seraient trop difficiles à surveiller. Rester à portée des ministères L'été studieux du gouvernement, qui met des députés ""claqués"" à rude épreuve, devrait quant à lui connaître quelques jours d'accalmie. Comme son prédécesseur, Emmanuel Macron a fixé une règle: ""Les ministres qui souhaitent s’absenter durant cette période devront choisir une destination leur permettant de pouvoir rejoindre rapidement leur ministère."" Une exception, note le JDD: la ministre des Outre-mer Annick Girardin, autorisée à rentrer à Saint-Pierre-et-Miquelon. Une rentrée politique musclée attend les ministres, avec au menu la réforme du code du travail, qui promet des séances de questions au gouvernement animées." Les vacances de monsieur Macron -1 "Quelle relation Nicolas Sarkozy et Mouammar Kadhafi ont-ils entretenu? L'ancien chef de l'Etat français a été mis en examen dans le cadre de l'enquête sur les soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. L'occasion d'un voyage dans le temps, marqué par les zones d'ombres, dont Mediapart a tenter de révéler les secrets au cours de plusieurs années d'enquête. En 2005, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, voit échouer un juteux marché d'armement avec l'Arabie Saoudite. Ziad Takieddine, marchand d'armes franco-libanais et ""ami"" du ministre censé jouer l'intermédiaire dans ce marché, change de stratégie. Son idée est désormais de rapprocher Nicolas Sarkozy des dirigeants libyens. En septembre 2005, il organise une première visite à Tripoli de Claude Guéant, alors directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur. Dans une note préparatoire retrouvée par la police et citée par Mediapart, il qualifie cette visite ""d'extrême importance"" qui doit ""revêtir un caractère secret"". Claude Guéant est censé ""évoquer l'autre sujet important, de la manière la plus directe"" avec ses interlocuteurs. On n'en saura pas davantage. Un entretien sans témoin La première rencontre officielle a lieu lorsque Nicolas Sarkozy part à son tour le 6 octobre 2005 à Tripoli. Il y est pour moins de 24 heures, mais prend le temps de rencontrer Mouammar Kadhafi lui-même. Officiellement, le ministre français de l'Intérieur vient discuter de lutte contre les flux migratoires. L'entretien a d'abord lieu entre collaborateurs français et libyens, puis les deux hommes se parlent en tête-à-tête, accompagnés de deux traducteurs. Nicolas Sarkozy a-t-il, à ce moment, sollicité le soutien financier du Guide libyen pour sa campagne électorale? Les enquêteurs tenteront plusieurs fois de le savoir, en vain. La traductrice de Nicolas Sarkozy est tenue au secret professionnel. Ziad Takkiedine est de tous les déplacements en Libye de Nicolas Sarkozy. Il évoque devant les enquêteurs la rencontre, toujours ce 6 octobre 2005, entre Nicolas Sarkozy et Abdallah Senoussi, chef des services secrets libyens et considéré par la justice française comme le principal organisateur de l'attentat contre un avion d'UTA en 1989, au cours duquel 54 Français avaient été tués. Selon Ziad Takkiedine, Nicolas Sarkozy aurait promis l'amnistie pour Abdallah Senoussi. Mediapart affirme que jusqu'à 2009, Nicolas Sarkozy aura multiplié les tentatives de le grâcier. Une tente bédouine à l'hôtel Marigny Le 6 mai 2007, Nicolas Sarkozy est élu président de la République. Dès le soir de son élection, il a un mot pour les infirmières bulgares ""enfermées depuis huit ans"" en Libye. Le 24 juillet suivant, à l'issue de semaines de négociations, Mouammar Kadhafi autorise la libération des infirmières. Le président français part pour la Libye, où il rencontre une nouvelle fois le Guide libyen, avant d'accompagner lui-même les infirmières dans un avion français qui les ramène dans leur pays. Cinq mois plus tard, en décembre 2007, Mouammar Kadhafi est invité en France. L'homme fait tousser les diplomates lorsqu'il annonce installer sa tente pendant six jours dans la résidence officielle de l'hôtel Marigny, une dépendance de l'Elysée, à Paris. Il ne s'agit pas d'une visite d'Etat officielle, mais Kadhafi est reçu par Nicolas Sarkozy et convié à un dîner à l'Elysée en compagnie du Président, de ministres et de nombreux industriels. Il y en a pour ""une dizaine de millions d'euros de contrats"", selon les mots du président de l'époque. C'est la dernière fois qu'on le voit à Paris. Nicolas Sarkozy, lui, se rend une nouvelle fois en Libye, en septembre 2011, alors que le pays est en proie à une intense guerre civile. Mouammar Kadhafi a été chassé du pouvoir et a pris la fuite. Nicolas Sarkozy dit alors de lui qu'il est ""un danger"" et qu'en Libye, il y a ""un travail à terminer"". Le 20 octobre 2011, l'ancien Guide déchu est déclaré mort après des échanges de tirs." Sarkozy et Kadhafi, une relation marquée par les zones d'ombres -1 "Le coup d'éclat permanent: depuis le début de son mandat, Emmanuel Macron investit ostensiblement le champ des relations internationales, véritable pré carré présidentiel sous la Ve République. Après le G7, le G20 et la réception de Vladimir Poutine à Versailles, l'invitation de Donald Trump le 14 juillet, précédé d'un dîner le 13 à la Tour Eiffel, sera un nouveau temps fort dans un agenda diplomatique surchargé. Ce que Jacques Chaban-Delmas appelait ""le domaine réservé"" du Président constitue l'un des attributs essentiels de l'homme qui représente la France, indissociable du rôle de chef des armées. Souvent utilisé par François Hollande, Nicolas Sarkozy et avant eux François Mitterrand comme moyen de prendre de la hauteur lorsqu'ils étaient en difficulté dans l'Hexagone, l'international est essentiel pour ""l'incarnation"" du monarque républicain. Après la ""synthèse"" hollandaise, la dialectique macronienne À ce titre, Emmanuel Macron souhaite, selon l'historien Jean Garrigues, marquer ""une rupture"" avec son prédécesseur François Hollande, en déficit d'image présidentielle pendant une grande partie de son quinquennat. ""Il s'agit"", selon le professeur à Sciences Po, ""de restaurer une grandeur du style gaullo-mitterrandien, avec un type de diplomatie beaucoup plus percutant et médiatisé"". Ces ""coups d'éclat"" sont, d'après l'expert, la contrepartie d'une présidence moins loquace: ""Une parole plus rare implique qu'il faut que les images soient plus fortes"", explique Jean Garrigues à BFMTV. Les symboles choisis par Emmanuel Macron pour mettre en œuvre cette diplomatie sont donc avant tout ""ceux de la grandeur française, aussi bien monarchique que républicaine"". Un exemple de plus de la ""dialectique"" ou du ""paradoxe"" macronien, selon qu'on s'inscrive dans le camp des soutiens ou des détracteurs de ""Jupiter"": ""Il est à la fois celui qui veut rompre avec tout un système politique et celui d'un retour à la tonalité monarchique de la Ve République"", analyse l'historien. En imposant un certain faste, le président de la République s'inscrit à la fois dans un rapport de séduction et d'affirmation d'un rapport de force. Un risque d'ambiguïté dans le couple franco-allemand Des équilibres qui constituent pour la France les relations internationales, il en est un que le nouveau chef de l'Etat semble soucieux de modifier: celui du fameux ""couple"" franco-allemand. Contrairement à l'époque de la ""troisième voie"" du général de Gaulle - et conformément à la politique initiée par lui -, ""la marge de manœuvre spécifique de la France est aujourd'hui amalgamée avec celle de l'Allemagne"". Pourtant européen convaincu, Emmanuel Macron ""risque de créer une ambiguïté"" avec nos voisins allemands en donnant l'impression de jouer une partition trop autonome, et de se voir reprocher un manque de cohérence. Si Emmanuel Macron souhaite rééquilibrer l'alliance entre Berlin et Paris sans l'affaiblir, la multiplication des rencontres bilatérales ""spectaculaires"" pourrait apparaître à Angela Merkel comme une tentative de la court-circuiter. ""D'autant plus qu'elle a été l'interlocutrice privilégiée de Barack Obama et Vladimir Poutine ces dix dernières années"", rappelle Jean Garrigues. Une diplomatie rattrapée par la réalité de la puissance Face à ces deux mastodontes diplomatiques, le ""panache"" d'Emmanuel Macron ne masquera pas longtemps la réalité du rapport de force entre puissances. Pour l'heure, ses ""coups"" sont surtout efficaces à l'échelon politique français, et permettent à Emmanuel Macron d'asseoir son image de chef de l'Etat auprès des Français. Même si la position de la France, en pointe des pays occidentaux dans la lutte contre Daesh, lui permet de faire valoir ses capacités militaires sans pareil dans l'Union européenne, cette composante de la puissance n'est plus aussi centrale dans le jeu diplomatique, à en croire Jean Garrigues: ""Sur le hard power (la puissance militaire, NDLR) ce qui était jouable pour de Gaulle ne l'est plus pour Macron."" Le poids de la France dans le concert des nations dépend d'abord, aux yeux de nombreuses puissances étrangères, de son redressement économique. Si les initiatives diplomatiques du Président sont pour l'heure bien reçues par les opinions publiques européennes, ""il est trop tôt pour dire si cette notoriété grandissante sera suffisante pour faire bouger les lignes"", insiste l'historien, par exemple sur les dossiers du climat ou de la Syrie. ""Méfions-nous de la griserie. Il faut garder la tête froide, car on va vite entrer dans le dur"", prévient dans L'Opinion Thomas Gomart, directeur de l’Institut français des relations internationales. Ne pas humilier les colosses Surtout, l'attitude d'Emmanuel Macron est susceptible de braquer certains partenaires, comme le président des États-Unis après la sortie du ""make our planet great again"" de son homologue français. ""Quelques jours plus tard, Trump a eu sa revanche"", expliquait ainsi le Washington Post. ""Il a proclamé, depuis le Rose Garden [de la Maison-Blanche]: ‘J’ai été élu pour représenter les citoyens de Pittsburgh, pas de Paris.’"" ""Une approche moins arrogante aurait pu valoir le coup"", avance l'hebdomadaire britannique NewStatesman. ""C’est bien de se faire respecter, mais il ne faut pas humilier les gens comme Trump ou Poutine. Lorsqu’on installe un rapport de forces, il faut se méfier, en retour, des coups de p... de leur part"", confie un diplomate français. Un expert du Quai d'Orsay renchérit: ""Face à Trump, Merkel a mieux réagi que Macron. Dire, comme dans un western, qu’on n’a pas peur du gros costaud en face ne suffit pas.""" Trump à la Tour Eiffel, Poutine à Versailles: Macron et la diplomatie du coup d'éclat -1 "Dans le contexte particulier des attentats de Bruxelles que le Sénat s'est finalement prononcé sur la révision constitutionnelle voulue par François Hollande. Les sénateurs ont finalement voté le projet de révision constitutionnelle mais avec le volet sur la déchéance de nationalité réécrit, avec 176 voix pour et 161 contre. Sans surprise, la droite a voté pour cette version différente de celle de l'Assemblée, la gauche contre. Pour la suite du processus de révision, ""ça ne se joue plus au niveau des chambres, ça se joue dans un bureau, avec le président de la République, le Premier ministre et les présidents des deux Assemblées"", a déclaré devant la presse le chef de file des sénateurs socialistes Didier Guillaume, précisant qu'un rendez-vous est prévu mercredi à l'Elysée. À lire : Attentats de Bruxelles: un tweet de Bruno Le Roux fait polémique Larcher demande un rendez-vous à François Hollande ""J'attendrai que le Sénat se prononce sur l'ensemble du texte pour savoir les conclusions que je dois en tirer"", avait indiqué François Hollande en fin de semaine dernière. Le président du Sénat, Gérard Larcher, a de son côté demandé à rencontrer le président de la République. ""Je lui demanderai de prendre la seule solution que le pays attend pour lutter contre le terrorisme et retrouver la cohésion de la nation"", écrit-il. Si la #révisionconstitutionnelle a valeur de symbole, elle ne répond pas à la priorité: la sécurité pour tous. pic.twitter.com/Yr4xGRsffY — Gérard Larcher (@gerard_larcher) 22 mars 2016" Le Sénat adopte le projet de révision constitutionnelle avec la déchéance réécrite -1 "> Un œil sur la planète: Hollande à Bruxelles pour obtenir un fonds européen Le président François Hollande sera à Bruxelles, en Belgique, à partir de 14 heures, pour un sommet réunissant les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE. Au menu notamment de ce Conseil européen, les dirigeants évoqueront l'union bancaire, adoptée la veille au soir par les différents ministres des Finances. Ils entendront également plaider le chef de l'Etat français pour la création d'un fonds permanent de soutien pour les actions européennes à l'extérieur, une revendication qu'il a ""maladroitement"" faite connaître il y a quelques jours, alors qu'il évoquait la situation en Centrafrique, selon Jean-Dominique Giuliani, président de la fondation Robert-Schuman, et spécialiste de l'UE. Hollande réussira-t-il à convaincre ses homologues? > Funérailles: une cérémonie religieuse pour Kate Barry, fille de Jane Birkin Demi-soeur aînée de Charlotte Gainsbourg et de Lou Doillon, la photographe britannique Kate Barry est décédée la semaine dernière après avoir chuté de son appartement parisien, au 4e étage. Ce jeudi, à 10h30, aura lieu une cérémonie religieuse en sa mémoire pour ses funérailles, à l'Eglise Saint-Roch, dans le 1er arrondissement de Paris, en présence de ses proches. Kate Barry est la fille de Jane Birkin et du compositeur britannique de musiques de films John Barry, connu notamment pour avoir écrit la bande originale de nombreux James Bond, de Out of Africa et de la série Amicalement Vôtre. Discrète, réservée, Kate Barry était née à Londres le 8 avril 1967. Le nouveau compagnon de Jane Birkin, Serge Gainsbourg, l'avait élevée jusqu'à l'âge de 13 ans. Puis Jacques Doillon avait pris le relais. Kate Barry a un fils, Roman, âgé de 26 ans. > Le point business: le budget 2014 définitivement adopté La loi de finances 2014 termine ce 19 décembre son parcours législatif avec son vote définitif à l'Assemblée nationale. Elle devrait être adoptée sans problème, puisque les socialistes et leurs alliés y détiennent la majorité. Le texte acte la hausse globale des taux de TVA, avec des aménagements pour certains secteurs. Elle fait grimper le taux de prélèvement global des Français de 46,1%, pour un montant qui atteint 1,5% du PIB. La Commission européenne, qui a son mot à dire sur les budgets nationaux de ses Etats membres, a également validé ce budget. Elle a toutefois mis en garde la France sur le peu de marge de manœuvre qu'il lui restait en cas de croissance moins forte que prévue. > Le point ""combat politique"": Morano face à Martin Les piques fusent par caméras interposées. Depuis l'annonce de la désignation de l'ancien leader CFDT Edouard Martin comme tête de liste Grand Est aux élections européennes, la droite ne lésine pas sur ses critiques. En particulier Nadine Morano, pressentie pour représenter l’UMP dans cette région. Interrogée sur BFMTV mercredi, l’ancienne ministre sarkozyste a attaqué Edouard Martin bille en tête, le traitant de ""syndicaliste vendu à la gauche"", et lui demandant s'il avait la ""conscience tranquille (...) vis-à-vis des Lorrains qu'il trahit"". Des attaques auxquelles Edouard Martin a répondu sur un ton tout aussi offensif. Sur BFMTV, il a expliqué en riant: ""Je me suis rasé de manière très tranquille devant la glace ce matin! Mais c’est fort qu’une ancienne ministre de Sarkozy nous dise ça, quand le ministre de l’Industrie de l’époque, Eric Besson, était venu nous dire qu’il avait toute confiance en Mittal!"" La campagne a bel et bien commencé. > Le point sondage: Noël, une corvée ou une fête synonyme de bons repas? Le jour de Noël approche. Et pour certains, ce n'est pas une bonne nouvelle, selon les résultats de notre sondage CSA-BFMTV: 10% des personnes interrogées estiment qu'il s'agit d'une...corvée! Quant au sens religieux, n'en déplaise aux plus chrétiens, il semble s'être perdu au fil du temps: Noël n'évoque son sens originel que pour 14% des sondés. En revanche, 81% d'entre eux pensent aussitôt à la notion de famille en songeant à cette fête, quelque 69% aux cadeaux, et 53% à un bon repas. Heureusement, ils ne sont que 27% à se figurer toutes les dépenses inhérentes... Les autres résultats de ce sondage sont à retrouver ici." L'antisèche actu - Hollande à Bruxelles; funérailles de Kate Barry -1 "La grogne monte et la réponse s'organise. Actuellement, les additions à la pompe se révèlent plutôt salées, avec des prix TTC jamais vus depuis les années 2000 pour le gazole, 2014 pour le sans plomb 95. En cause notamment, la hausse des cours du brut et des produits raffinés, mais aussi l'alourdissement des taxes sur les carburants. Et c'est là que le bât blesse: alors que, en incluant la TVA, les taxes sur le gazole ont augmenté de 14% et de 7,5% pour l'essence en un an, elles devraient continuer à augmenter l'an prochain (de 6 centimes pour le premier, 3 centimes pour la seconde). Depuis quelques semaines, les automobilistes font entendre leur mécontentement face à cette hausse des taxes à laquelle trois quarts des Français sont opposés, selon un récent sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour Le Figaro et Franceinfo. Une pétition réunit déjà plus de 700.000 signatures ce vendredi et un blocage des routes, d'initiative citoyenne, est organisé le 17 novembre. ""C'est la preuve que le gouvernement prend les décisions"" Pourtant, l'exécutif n'entend pas céder. A Matignon, on anticipe que le sujet ""va durer"", mais on assume le mouvement de hausse des taxes, quitte à reperdre les points de popularité qu'Edouard Philippe a gagné ces dernières semaines. ""Pendant longtemps, c'est d'ailleurs un peu le reproche que nous a fait Hulot, on ne changeait pas de modèle. Même si c'est dur, c'est la preuve que le gouvernement prend les décisions"", souligne un conseiller gouvernemental auprès de l'Agence France-Presse (AFP). ""Si elles sont impopulaires, c'est qu'elles ont aussi du sens: c'est un marqueur de la volonté de vraiment changer de modèle, même si on fait attention, notamment vis-à-vis des campagnes."" Le ministre de la Transition écologique et solidaire insiste ainsi sur les compensations dont pourront bénéficier les Français. Afin de les ""libérer du tout-pétrole"", comme il le promet désormais, François de Rugy évoque dans Le Parisien un doublement de la prime à la conversion (ancienne prime à la casse) grâce à la coopération des constructeurs. ""Trois enfants sur quatre en France sont exposés à des surdoses de pollution"", a pour sa part asséné sur Radio Classique le porte-parole du gouvernement et secrétaire d'Etat Benjamin Griveaux, accusant au passage le chef des LR Laurent Wauquiez de ""défendre la cigarette et le diesel"". Quelques jours plus tôt, le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin assurait que le gouvernement pouvait ""comprendre cette colère des Français devant des difficultés de la vie quotidienne"" mais que ""le rôle (n'était) pas simplement de répondre à des questions lorsqu'il y a des colères ou des interrogations sur le quotidien, c'(était) de regarder l'avenir"", s'était-il défendu. Les incertitudes des députés Si l'exécutif semble prêt à tenir la barre face à la grogne, certains députés de la majorité La République en marche se montrent plus prudents. ""En ce qui concerne la hausse du gazole, je pense qu'il faut qu'on fasse attention"", a ainsi mis en garde le député de l'Hérault Patrick Vignal, qui a conseillé à Benjamin Griveaux de ""se reposer"". Dans les colonnes du Figaro, le député du Doubs Frédéric Barbier fait part de ses retours sur le terrain: ""On me pose deux questions (...): jusqu'où ça montera, et combien de temps ça va durer. (...) Je ne suis pas démago, je ne réponds pas que demain on va rouler gratis. Mais il faut amortir le surcoût de la transition dû à la hausse du prix du pétrole."" Selon des informations du quotidien, la question du pouvoir d'achat a été abordée ce lundi lors d'une réunion du bureau exécutif de La République en marche à l'initiative du président du groupe parlementaire Gilles Le Gendre. ""Macron n'a pas été élu sur le pouvoir d'achat. (...) Notre promesse initiale, c'est que le travail paie mieux"", lui aurait rétorqué le nouveau ministre de la Ville et du Logement Julien Denormandie. Et un député normand de conclure auprès du journal: ""On est là pour tenir la baraque, transformer, même s'il doit y avoir du sang et des larmes. Le livre de Macron, c'est Révolution, pas 'ajustement'.""" Hausse du prix des carburants: l'exécutif esquive les critiques -1 "Une sortie qui ne passe pas. Durant une réunion citoyenne à Perpignan, autour de l'installation des nouveaux compteurs d'électricité Linky, le maire (LR) de la ville, Jean-Marc Pujol a surpris tout le monde en osant une comparaison historique pour le moins douteuse. Les chambres à gaz et l'électricité Interrogé par plusieurs personnes sur l'utilité de ces compteurs, et les risquent qu'ils comportent pour leurs usagers, le maire a d'abord répondu par des arguments avant de se lancer dans une tirade sur l'Allemagne, qui a refusé en bloc l'installation de ces compteurs. ""L’Allemagne a peut-être refusé l’installation des compteurs Linky, mais à côté de ça, ils envoyaient des gens à la chambre à gaz. Les Allemands sont excessifs en tout!"" s'est emporté Jean-Marc Pujol. Un argument qui, loin de convaincre des administrés médusés, a soulevé un vent de colère dans la salle, provoquant le départ de certains d'entre eux, comme le rapporte L'Indépendant. Préférant reprendre la discussion sur le compteur électrique, Jean-Marc Pujol n'a pas tenu compte de ces départs, et s'est finalement excusé le lendemain. Une ""regrettable maladresse"" Sur son blog, Jean-Marc Pujol est revenu sur ses propos sans chercher à les justifier. Dans un post publié le 29 avril, il explique ainsi qu'il s'est ""emporté"" lors de la réunion, face à un sujet qui le mettait ""hors de (lui)"". ""Je reconnais, c’est une bourde. Oui, je sais, un homme politique doit être irréprochable. Il y a eu une bourde de ma part, ne rien dire serait en commettre une seconde. Cette sortie de langage est inappropriée, ce sont-là des propos tenus dont je ne suis pas fier"", admet le maire de Perpignan. Jean-Marc Pujol termine son mea culpa par une référence à peine déguisée à Jérôme Cahuzac, qui avait menti au sujet de son évasion fiscale. ""Je ne vais pas m’abriter derrière ""la phrase sortie de son contexte"", ou tenter de produire de laborieuses explications ""les yeux dans les yeux"" prévient le maire qui doit présider un jumelage le 12 juin. Avec la ville d'Hanovre, en Allemagne." Perpignan: le maire compare le refus du compteur Linky par les Allemands à l'Holocauste -1 "Un sénateur (UMP) de Moselle a annoncé ce samedi qu'il avait déposé une proposition de loi pour que le délit de blasphème soit abrogé du droit local d'Alsace-Moselle, conformément aux préconisations récentes des cultes ""reconnus"", catholique, protestant et juif. Article du code pénal allemand de 1871 ""Le Parlement doit au plus vite abroger le délit de blasphème"", a déclaré dans un communiqué le sénateur François Grosdidier, qui a demandé à son groupe politique de trouver une ""niche"" parlementaire pour l'examen du texte. Le blasphème est théoriquement réprimé en Alsace et en Moselle par un article hérité du code pénal allemand de 1871, resté en vigueur après le retour à la France de ces trois départements, en 1918. ""Celui qui aura causé un scandale en blasphémant publiquement contre Dieu par des propos outrageants, ou aura publiquement outragé un des cultes"" est passible de trois ans de prison, stipule le texte. ""Plus admissible"" La disposition n'a jamais été appliquée depuis 1918. Cependant, ""pour symbolique qu'elle soit"", elle ""n'est plus admissible après l'attentat contre Charlie Hebdo"", a jugé samedi François Grosdidier. En 2013, la Ligue de défense judiciaire des musulmans avait invoqué le blasphème pour attaquer Charlie Hebdo devant un tribunal strasbourgeois. La procédure avait été déclarée nulle pour vice de forme. L'abrogation de ce délit ""tombé en désuétude"" avait déjà été préconisée le 6 janvier, la veille de l'attentat contre l'hebdomadaire satirique, par les représentants des cultes dits ""concordataires"" en Alsace-Moselle, à l'occasion d'une audition à Paris devant l'Observatoire de la laïcité, une instance rattachée à Matignon. Divergences chez les représentants du culte musulman La position avait également été endossée par le vice-président du Conseil régional du culte musulman (CRCM) d'Alsace, Abdelhaq Nabaoui, qui avait participé à la réunion à Paris. En revanche, le président du CRCM d'Alsace, Eyup Sahin, a affiché cette semaine une position inverse: réagissant à l'annonce que Charlie Hebdo avait publié une nouvelle caricature du prohète Mahomet, il avait souhaité que le délit de blasphème soit étendu ""à tout le territoire national"". Eyup Sahin avait ainsi pris le contrepied du Premier ministre Manuel Valls, qui à propos de cette polémique, avait déclaré mardi à la tribune de l'Assemblée nationale que le ""blasphème n'est pas dans notre droit"" et ""ne le sera jamais"". Lors d'une réunion vendredi soir, les dirigeants du CRCM d'Alsace ont échoué à trouver une position commune sur ce dossier. ""Le temps n'est pas venu de modifier nos règles de droit"", a estimé samedi dans un communiqué l'organisation. Il ""se réserve le temps de la réflexion"" sur ce sujet ""sensible et complexe""." Alsace-Moselle: un sénateur dépose une proposition de loi pour abroger le délit de blasphème -1 "Ce n'était pas, bien sûr, le chef de l'Etat qui était convoqué ce mercredi matin devant la commission des lois du Sénat, instituée en commission d'enquête dans le cadre de l'affaire Benalla. Pourtant, il tenait visiblement à dire son mot à ses membres. François-Xavier Lauch, chef de cabinet d'Emmanuel Macron, qui était auditionné, a ainsi glissé à la fin de sa déclaration liminaire: ""Le président m’a autorisé à venir, et j’ai bien dit 'autorisé'."" Murmures parmi les sénateurs Cette précision a levé des murmures parmi les sénateurs. François-Xavier Lauch a estimé que cette ""autorisation"" montrait qu'Emmanuel Macron souhaitait ""contribuer à la manifestation de la vérité"". Il a alors ajouté que le président de la République lui avait ""demandé de rappeler le cadre juridique dans lequel s'inscrit cette audition: je dois veiller au principe de séparation des pouvoirs qui ne me permettra pas de répondre à des questions portant sur des faits au sujet desquels une information judiciaire est ouverte et sur l’organisation de la présidence de la République."" Des propos qui rappellent fortement les affirmations d'Alexandre Benalla dans son communiqué de mardi. ""Je ne pourrai répondre à aucune question concernant les faits dont la justice est saisie. (...) Je ne pourrai pas non plus répondre aux questions dont la réponse supposerait de violer le secret de la défense nationale ou le secret professionnel auxquels je suis lié"", avait-il dit." Affaire Benalla: Macron charge son chef de cabinet d'un message pour les sénateurs lors de son audition -1 "L'arrivée de Christophe Castaner, jusqu'ici délégué général de La République en marche, au ministère de l'Intérieur a laissé un grand vide à la direction du mouvement. Certes, vendredi dernier, le Bureau exécutif du parti a propulsé Philippe Grangeon, un communicant proche d'Emmanuel Macron, à son siège, mais il ne s'agit que d'une solution intérimaire. Pour savoir qui sera chargé de seconder la parole présidentielle de façon pérenne, en s'emparant durablement de la fonction de délégué général de La République en marche, il faudra attendre le 1er décembre prochain et le vote du Conseil national. Et visiblement, si le nom de Marlène Schiappa est revenu avec insistance au moment d'évoquer les favoris dans cette course partisane, elle n'a pas, selon nos informations, les faveurs des cadres qui ne veulent plus d'un patron ayant un pied au gouvernement. Ou alors, il lui faudra composer. Changement de saison Christophe Castaner a pu conduire LaRem pendant près d'un an en conservant son secrétariat d'Etat aux Relations avec le Parlement, mais le cumul n'est apparemment plus de saison. La chose est donc de nature à contrarier les plans de celle qui est toujours secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les femmes et les hommes. Désormais président du groupe LaRem à l'Assemblée nationale, Gilles Le Gendre n'a d'ailleurs pas caché son inclination ce lundi sur notre plateau: ""A titre personnel, je ne prendrai parti pour aucun candidat, je suis président du groupe, et je n'ai pas vocation à prendre parti, mais je pense que c'est une bonne chose si le ou la future déléguée générale est totalement dédié à sa tâche, et donc qu'il ne soit pas ministre"". Faut-il vraiment choisir? Marlène Schiappa a déjà eu l'occasion de mesurer ces difficultés. D'après des éléments que nous avons recueillis, elle a organisé ce dimanche midi un déjeuner dans un restaurant du nord de Paris, avec des figures de la ""Macronie"" comme le sénateur François Patriat et Jean-Marc Borello, membre du bureau exécutif. Etaient surtout présents Stanislas Guérini et Pierre Person, tous deux députés élus à Paris, ou encore l'ancien ministre de l'Agriculture, tout juste débarqué, Stéphane Travert. Le plan de table est d'autant plus instructif que ces trois derniers noms sont au nombre des candidats potentiels à la tête de La République en Marche. Il n'est pas certain toutefois que le Conseil national ait à opérer un choix. Dans ses statuts, La République en marche n'oublie pas le pluriel au moment de mentionner la délégation générale: ""Le ou les délégués généraux mettent en œuvre les décisions prises par les différentes instances. Ils sont au premier chef responsables de l’animation de la vie politique et intellectuelle du mouvement."" Et les principaux intéressés le gardent à l'esprit. Ce dimanche, à table, Pierre Person et Stanislas Guérini ont chacun proposé à Marlène Schiappa de former un ticket pour tenir les rênes de LaRem. L'idée d'un triumvirat est même évoquée, Pierre Person admettant auprès de BFMTV.com que des discussions sont en cours autour de ""solutions collectives"". A l'évidence, le jeu reste ouvert." LaREM: la piste d'un duo pour remplacer Castaner à la tête du parti -1 "Jean-Marie Le Guen a-t-il sous-évalué son patrimoine? Les 32 ministres du gouvernement Valls ont récemment rempli une déclaration de patrimoine et d'intérêt: ces informations ont été publiées ce vendredi sur le site internet de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique. Seulement, selon Mediapart, le secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement aurait initialement ""sous-déclaré"" son patrimoine d'environ 700.000 euros. Jean-Marie Le Guen devrait subir un redressement fiscal sur son impôt sur la fortune d'environ 50.000 euros rien que sur l'année 2013, indique le site d'information. Plus de 600.000 euros ""oubliés"" Le secrétaire d'Etat aurait dissimulé la valeur réelle de ses biens immobiliers ""depuis des années"", indique Mediapart. La première déclaration de patrimoine remplie au lendemain de son entrée au gouvernement par le secrétaire d'Etat ne dévoilait qu'un patrimoine d'une valeur d'environ deux millions d'euros. Mais la Haute autorité pour la transparence de la vie politique révèle ce vendredi dans un communiqué que ""les biens et droits immobiliers détenus par l’intéressé étaient évalués à des montants inférieurs aux prix constatés pour des biens comparables"". Jean-Marie Le Guen aurait donc corrigé sa copie et finalement dévoilé un patrimoine immobilier de 2.689.000 euros. Une estimation encore inférieure de 100.000 euros à celle de l'administration fiscale, selon Mediapart. Le Guen nie avoir sous-évalué Lors du contrôle de la déclaration, c'est l'administration fiscale qui a fait part de ses doutes à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, indique Le Monde. La valeur des appartements du secrétaire d'Etat était, sur la déclaration, inférieure de 30 à 40% aux prix du marché, assure le quotidien. Sans réussir à convaincre la Haute autorité, Jean-Marie Le Guen avait tout d'abord argué que les appartements en question sont sombres et mal exposés, avance encore Le Monde. Le secrétaire d'Etat, qui avait finalement choisi de revoir sa déclaration de patrimoine, nie avoir trafiqué les chiffres. Interrogé par le quotidien, il déclare: ""Dans ma déclaration de patrimoine, j'ai choisi de reprendre l'estimation de celui-ci effectuée par la [Haute autorité]. Personne ne peut donc parler de sous-estimation."" Jean-Marie Le Guen - Déclaration de situation patrimoniale publié par Fil_Politique" Jean-Marie Le Guen aurait sous-évalué son patrimoine de 700.000 euros -1 "Après un an et demi de silence sur Twitter, François Hollande formule son premier message de 140 signes au lendemain de ses vœux pour le réveillon du nouvel an. Le président de la République écrit ""Joie d'accueillir le père Georges, rayonnant de générosité. Mais six compatriotes sont encore retenus en otage. Nous ne les oublions pas"". Joie d'accueillir le père Georges, rayonnant de générosité. Mais six compatriotes sont encore retenus en otage. Nous ne les oublions pas. — François Hollande (@fhollande) 1 Janvier 2014 Ce compte est celui qu'il utilisait durant sa campagne présidentielle. Il avait changé son profil après son élection, le 6 mai 2012. Il a également réactivé son compte Facebook où il écrit exactement le même message en guise de statut. Post by François Hollande. Georges Vandenbeusch, le prêtre libéré un mois et demi après son enlèvement au Cameroun par un groupe islamiste nigérian, est arrivé mercredi à Paris au terme d'une année 2013 tumultueuse pour les otages français dans le monde. L'ex-otage, souriant et rasé, a été accueilli par le président François Hollande, une dizaine de proches dont ses parents adoptifs et des membres du diocèse de Nanterre auquel il est rattaché. Encore six otages français dans le monde Après cette nouvelle libération, il reste six otages français dans le monde: Serge Lazarevic et Gilberto Rodrigues Leal, au Sahel, et quatre journalistes, Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torrès, enlevés en juin en Syrie. Cette déclaration succède à un tweet du 18 mai 2012 où François Hollande relayait le compte de l'Elysée pour ""suivre toutes les informations sur la Présidence de la République"". De son côté, la première dame de France Valérie Trierweiler a profité de la nouvelle année pour soutenir la lutte contre l'enfance maltraitée et désigner cette cause comme la grande cause nationale de 2014." François Hollande de nouveau actif sur les réseaux sociaux -1 "Fin du clientélisme, écoles ouvertes jusqu'à 18h30, transports gratuits pour les moins de 26 ans: le candidat PS à la mairie de Marseille, Patrick Mennucci, a présenté mardi soir son programme lors du premier grand meeting de la campagne. Dans une ville ""épuisée par l'abandon du maire"" Jean-Claude Gaudin (UMP), ""ma première mission sera de mettre fin à la crise morale"", d'en ""finir avec le clientélisme"", a déclaré le député socialiste devant 2.500 militants et ses colistiers, réunis dans une ambiance festive. ""Oui, je changerai les règles du fonctionnement municipal à Marseille. Oui, avec moi les petits arrangements entre amis, c'est fini! Oui, avec moi la cogestion (avec le syndicat FO, NDLR), c'est fini! Oui, avec moi le fini-parti (un principe ancien permettant aux éboueurs de débaucher dès qu'ils jugent leur travail achevé), c'est fini! Oui, avec moi les subventions accordées aux copains, c'est fini! Oui, avec moi un maire qui passe la moitié de sa semaine au Sénat, c'est fini!"", a-t-il lancé dans une tirade reprise en choeur par l'assistance. L'éducation et les transports, les grands chantiers Autre ""priorité absolue"", l'école. Dès le mois de septembre 2014, ""les petits Marseillais seront accueillis dans les 445 écoles de 07h30 à 18h30"", soit une ou deux heures plus tard qu'actuellement, a-t-il annoncé. L'encadrement des élèves sera par ailleurs renforcé, avec comme priorité les écoles maternelles où de nouveaux agents spécialisés seront recrutés pour ""arriver en six ans à un taux d'encadrement d'un adulte pour 20 enfants"", contre un pour 30 actuellement. ""On ne peut pas s'élever contre la violence en ne donnant pas la priorité à l'éducation. Je sais que cela a un coût, mais nous ne ferons pas d'économies dans le secteur scolaire"", a insisté Patrick Mennucci. Grand chantier également, les transports. ""Je prends l'engagement d'être le maire qui reliera enfin avec le métro et le tramway le nord et le sud de Marseille"", a-t-il dit. Le maire aussi ""qui rendra gratuits les transports en commun pour les moins de 26 ans"", afin que ""jamais plus je n'entende dire qu'un enfant ou un adolescent n'a pu se rendre à l'école parce qu'il n'avait pas les moyens de se payer le billet""." Marseille: premier meeting pour Patrick Mennucci -1 """La dérive individuelle de Jérôme Cahuzac ne doit pas déboucher sur une culpabilité collective."" Si le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone (PS) approuve l'essentiel des mesures du plan de moralisation de la vie publique présenté par François Hollande, il est ""réservé"" sur la publication du patrimoine des élus, assure-t-il dans un entretien au Figaro, jeudi. ""Le président de la République a annoncé de bonnes mesures, notamment pour lutter contre la fraude fiscale et la délinquance financière. C'était indispensable. Mais je vais être franc, je suis réservé quant à la publication du patrimoine des élus"", déclare le président PS de l'Assemblée nationale. ""Ne pas (faire) payer la faillite morale d'un homme"" Et celui-ci d'expliquer: ""La dérive individuelle de Cahuzac ne doit pas déboucher sur une culpabilité collective. Je mets en garde contre toute initiative qui viendrait alimenter le populisme. Déclarer, contrôler, sanctionner, c'est de la transparence. Rendre public, c'est du voyeurisme."" Pour le président de l'Assemblée nationale: ""L'émotion d'un moment ne doit pas aboutir à ce que les députés soient jetés en pâture. La France compte des milliers d'élus. Des gens modestes, honnêtes, qui travaillent parfois bénévolement, font des sacrifices."" Et pour conclure: ""Ne leur faisons pas payer la faillite morale d'un homme"". Ce message, Claude Bartolone l'a transmis au Premier ministre Jean-Marc Ayrault, jeudi lors d'une rencontre à Matignon. ""J'ai eu l'occasion de lui faire part de mes réserves"" à ce sujet, a-t-il confirmé. A LIRE AUSSI: >> INFOGRAPHIE - Patrimoine des ministres: qui déclare quoi? >> Moralisation de la vie politique: climat délétère à l'Assemblée >> Bronca de l'opposition contre les déclarations de patrimoine" "Publication du patrimoine: ""du voyeurisme"" pour Bartolone" -1 "Stéphane Le Foll s'est emmêlé les pinceaux mercredi lors du compte-rendu du conseil des ministres. Le porte-parole du gouvernement voulait faire la promotion du CICE, élément qui explique selon lui pourquoi la France maintient son niveau de compétitivité. Mais au moment de décliner le signe CICE, le ministre de l'Agriculture a séché, avant de se faire souffler Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi. Peut-être a-t-il été troublé par le fait d'annoncer une relative bonne nouvelle. En effet, l'Hexagone se maintient à la 23e place du classement du Forum économique mondial publié ce mercredi, après quatre années de reculs successifs. Dans cette étude, le CICE est présenté ""comme un élément qui a permis d'augmenter les marges des entreprises"", se félicite Stéphane Le Foll. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" Le Foll lui-même ne sait plus ce qu'est le CICE -1 "Après avoir ""pris le temps de réfléchir"" sur le résultat du premier tour de la législative partielle du Doubs, qui aboutit à un duel FN-PS, Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite pour la présidentielle de 2017, a décidé de rompre son silence car, à ses yeux, le parti de Marine Le Pen est devenu le ""principal adversaire politique"" de l'UMP. Alors que Nicolas entendait défendre le ""ni-ni"" après l'élimination du candidat UMP au premier tour, le maire de Bordeaux, lui, voterait ""pour le PS"". Pour autant, s'il prend soin de garder à distance le front républicain, Alain Juppé, fils spirituel de Jacques Chirac, a dans sa longue carrière politique défendu de tout autres options. > 1990: Un élu RPR exclu pour avoir appelé à voter PS Numéro deux en 1990 du RPR, ancêtre de l'UMP, Alain Juppé choisit de mettre en congé un élu de son parti d'alors, Alain Carignon, qui avait eu le tort de voter pour un candidat socialiste afin de contrer le FN, lors d'une partielle. ""Nous n'avons rien de commun avec le Front national mais nous n'avons pas du tout l'intention de faire la courte-échelle au Parti socialiste"", expliquait alors Alain Juppé, rappelle Le Figaro. Jacques Chirac en tête avait alors demandé (reportage de l'INA ci-dessous) que le RPR se batte sur les deux fronts, soit une position proche du ""ni-ni"" d'aujourd'hui. > 2013: ""ni-ni"" et vote blanc Changement d'époque. Nous sommes en 2013 et l'hypothèse d'élections où le Front national accède au second tour ressurgit. Interrogé alors sur la question, Alain Juppé se dit sur BFMTV peu convaincu par le front républicain (ce qu'il redit aujourd'hui à propos du Doubs) qui alimenterait la stratégie du Front national de renvoyer dos à dos l'UMP et le PS. Quelque temps plus tard, alors que François Fillon, d'abord adepte du barrage au FN, appelle à voter ""pour le moins sectaire"", Alain Juppé, lui, retravaille le sujet son blog. ""En cas de duel électoral FN/PS, hypothèse rarement vérifiée jusqu’à ce jour, je n’hésiterai pas, pour ma part: vote blanc"", écrit-il alors, rappelle Le Lab. Une position aujourd'hui défendue à l'UMP par son secrétaire général, Laurent Wauquiez, qui s'explique par le fait qu'un responsable politique peut difficilement appeler à s'abstenir. > 2014:Le front républicain: ""un piège pour la droite"" Lors des municipales 2014, Alain Juppé tire une nouvelle salve contre le front républicain dans les colonnes du Parisien, qu'il qualifie de ""piège tendu à la droite, un piège tendu par le Front national qui fait l'amalgame UMPS"". ""Que l'opposition incarne une vraie alternative, c'est comme cela qu'on fera reculer les extrêmes"", demande également le maire de Bordeaux." Quand Juppé mettait en congé un élu RPR qui voulait barrer la route au FN -1 "Bernard Tapie était l'invité de Et en même temps sur notre chaîne, ce dimanche soir. Lui dont la sympathie pour les gilets jaunes est notoire a évoqué sa première rencontre avec les manifestants. Il a précisé que ce premier contact n'avait rien de militant: ""Je ne suis jamais allé en manif'. J’ai fait connaissance avec eux sur un rond-point à Aix"", a-t-il précisé. ""On a pris connaissance d'un fait historique"" Il a explicité quelle avait été sa première surprise: ""Il y avait 60% de femmes, et ce n'était pas la loi, c’était leur volonté d’être là"". ""Ça veut dire que c’est des gens qui souffrent. Il faut le faire des femmes qui ont des gamins, les font garder et viennent passer la journée sur un rond-point"", a-t-il analysé. L'ancien homme politique a poursuivi: ""Ça m’a beaucoup touché et après j’ai demandé de quoi ils avaient besoin. Ils m’ont dit: 'Des locaux'"". Il a alors mis à disposition de certains d'entre eux des locaux de son journal, La Provence. Bernard Tapie a affirmé que rien ne laissait présager que le mouvement allait prendre une telle tournure: ""Personne n’a pensé que ça allait faire ça. Dans les trois premières réunions, on ne s’est pas dit que c’était l’incarnation d’un truc qui allait durer."" Il a ajouté: ""On est dans la phase où on a pris connaissance d’un fait historique"". Bernard Tapie a encore jugé: ""Macron a une grande chance ou une grande malchance: être à une étape où on va changer les choses.""" Bernard Tapie raconte sa première rencontre avec les gilets jaunes -1 "Ce que propose la ministre de la justice, c’est d’instaurer d’autres types de sanctions que l’enfermement – pour les délits les moins graves. Une double idée inspire cette réflexion : 1. une société démocratique ne peut pas se donner pour but d’enfermer toujours plus de gens ; 2. il y a trop de condamnés pour trop peu de places. Donc il ne s’agit pas de vider les prisons mais de permettre à la justice d’infliger des peines applicables. Aujourd’hui, trop de peines ne sont pas exécutées. Si la réforme permet aux juges de prononcer des peines moins sévères mais effectives, elle aboutira en réalité à moins de laxisme qu’il n’y en a dans le système actuel. >> La prison encourage-t-elle la récidive ? Pourtant, Manuel Valls y est opposé au nom de l Manuel Valls n’est pas du tout opposé à la suppression des peines planchers. Il avait combattu ce dispositif sous Nicolas Sarkozy en 2007 – et François Hollande a promis de l’abroger. Ce qu’il dit, c’est qu’il est légitime de supprimer les peines automatiques, à condition de pouvoir assurer le suivi des condamnés avec assez de vigilance pour éviter les récidives. Ce n’est pas le cas aujourd’hui (il y a assez de faits divers qui le montrent). Et la justice n’a pas assez de moyens pour espérer beaucoup mieux. Le projet Taubira prévoit 300 conseillers de probation ; les experts disent qu’il en faudrait au moins 1000. Ce que la ministre appelle « contrainte pénale » risque donc de ne pas résister à la contrainte budgétaire… Si on vous comprend bien, ça veut dire qu Le plus probable est que l’Elysée arbitre en faveur d’un texte médian. François Hollande cherche toujours le point d’équilibre, et il ne peut pas laisser monter l’impression que la gauche se divise une fois de plus sur les questions de sécurité. Donc on va vers une réforme a minima et surtout au ralenti : le texte n’est pas inscrit à l’ordre du jour du Parlement d’ici la fin de l’année – ce qui veut dire qu’a priori, il ne sera pas examiné avant les municipales de l’an prochain. C’est déjà un début d’arbitrage : François Hollande ne veut pas qu’une politique qui apparaîtrait trop à gauche débouche sur une réforme maladroite… Il n C’est évidemment de la politique mais on ne peut pas l’accuser d’incohérence sur ce point. Manuel Valls a lui-même été naturalisé français et il est opposé au droit de vote des étrangers précisément parce qu’il considère que la citoyenneté est un attribut de la nationalité. Au passage, je ne vois pas ce qu’il y a de choquant, par exemple, à supprimer l’examen de français pour des immigrés qui ont fait des études supérieures en France – ça paraît plutôt logique. Sur ce point aussi, Manuel Valls a raison de vouloir démontrer qu’on peut avoir des positions fermes et garder l’esprit ouvert." Christiane Taubira n’est pas aussi laxiste qu’on veut le croire -1 "Renforcé par la publication, jeudi, d'un sondage qui le donne vainqueur au premier tour de la présidentielle face à Marine Le Pen, Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite, se présente comme l'alternative à la candidate frontiste et à son rival au sein des Républicains, Nicolas Sarkozy. Dans un long entretien publié vendredi par le journal Le Monde, le maire de Bordeaux cultive l'image d'une droite apaisée et se pose en rassembleur, tout en ne manquant pas d'attaquer les deux candidats. A propos de ses chances de battre Marine Le Pen, Alain Juppé ne prend pas de risque, et se contente de citer les résultats de l'enquête Elabe: ""Si j’en crois les sondages, je suis le seul qui peut la devancer au  premier tour de la présidentielle, et la battre largement au second"", répond-t-il simplement. D'après l'étude publiée jeudi, avec 26% à 34% d'intentions de vote, Alain Juppé est en effet le mieux placé pour le premier tour, sauf dans le cas où Hollande et Macron seraient tous deux candidats: il serait alors devancé par la candidate FN, avec 26% contre 27%. ""Moi, je veux la paix civile"" A propos de Nicolas Sarkozy, le maire de Bordeaux est en revanche plus loquace. Dénonçant le ""durcissement"" du discours de son rival et son manque de ""cohérence"", Alain Juppé fait le pari du rassemblement et appelle à un ""apaisement du climat qui règne en France"". ""Il y a une action majeure de déradicalisation à entreprendre, avec les responsables de la communauté musulmane. Mais lorsque de l’autre côté, certains commentateurs expliquent qu’il faut interdire les prénoms qui n’ont pas une consonance gauloise, ça devient absurde (…) Si nous continuons comme ça, nous allons vers la guerre civile. Moi, je veux la paix civile"", déclare le candidat dans une référence évidente à Nicolas Sarkozy pour commenter les résultats de l'enquête sur les musulmans de France commandée par l'Institut Montaigne. Les ""Gaulois"", une ""polémique d'un autre âge"" Sur la sortie de Nicolas Sarkozy, qui estimait lors d'un meeting dans le Val d'Oise, ""Dès que l'on devient français, nos ancêtres sont gaulois"", Alain Juppé a poursuivi ses invectives. ""Il déclarait exactement le contraire il y a quelques années. En Nouvelle-Calédonie ou en Polynésie, j’ai rencontré des Français très attachés à leur pays. Il ne me serait pas venu à l’idée de leur dire qu’ils étaient gaulois! C’est vraiment une polémique d’un autre âge"", estime-t-il. Avec cette idée, Nicolas Sarkozy a repris à son compte l'antienne du ""roman national"". ""Ça veut dire qu'il y a un roman national, que ce roman national ce n'est pas forcément la vérité historique dans son détail mais c'est un roman national peuplé de héros qui ont fait la France"", expliquait l'ancien chef de l'Etat pour justifier ses propos, au cours d'un dîner organisé mardi par Valeurs Actuelles. ""L'histoire n'est pas un roman, c'est une science humaine"" Pour Alain Juppé, la polémique est d'un autre âge mais l'idée de ""roman national"" n'a en outre pas de sens. ""Pour moi, l’histoire n’est pas un roman, c’est une science humaine, donc pas forcément exacte, mais c’est une science. Ce n’est certainement pas aux responsables politiques d’écrire l’histoire. Laissons ça aux historiens""." "Face à Sarkozy, Juppé brandit le risque d'une ""guerre civile""" -1 "C'est une délibération contestée par La République en marche: pour la campagne des élections législatives, le Conseil supérieur de l'audiovisuel a décidé, conformément au code électoral, d'accorder plus de temps d'antenne pour diffuser des clips de campagne sur les chaînes du service public aux formations politiques déjà représentées à l'Assemblée nationale. Une prime aux sortants obsolète pour LREM Seulement, trois des quatre premiers partis dans les intentions de vote ne disposaient pas de groupe parlementaire sous la précédente législature. La République en marche et la France insoumise pour la bonne raison qu'ils n'existaient pas, et le Front national parce qu'il n'avait pas assez d'élus pour former un groupe au palais Bourbon. Manifestement, le législateur n'avait pas prévu qu'une nouvelle formation politique puisse s'imposer sur le devant de la scène en cinq ans. ""Tout parti ou groupement politique qui n'est pas représenté par des groupes parlementaires de l'Assemblée nationale a accès, à sa demande, aux émissions du service public de la communication audiovisuelle pour une durée de sept minutes au premier tour et de cinq minutes au second, dès lors qu'au moins soixante-quinze candidats ont indiqué, dans leur déclaration de candidature, s'y rattacher "", précise le texte de loi. Résultat: quand le Parti socialiste disposera de 120 minutes et Les Républicains de 103 minutes, La République en marche, la France insoumise et le Front national devraient, selon une décision du CSA du 23 mai, se contenter de douze minutes d'antenne. Décision contestée par LREM La République en marche a donc déposé ce jeudi un recours contre cette décision.  Le parti présidentiel a annoncé dans un communiqué avoir saisi le juge des référés du Conseil d’Etat, ""au nom de la défense du pluralisme politique, de l’équité entre les formations politiques et de la nécessaire prise en compte de la demande profonde de renouveau exprimée par les électeurs lors de l’élection présidentielle"". Amusant : @enmarchefr se voit attribuer douze minutes pour la campagne officielle contre 2h et 1h44 à LR et au PS .. et dépose un recours pic.twitter.com/u2C3xdu2No — Antoine Bayet (@fcinq) 25 mai 2017 Pour l'heure, le Front national et la France insoumise n'ont pas réagi à cette décision. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Législatives: le CSA attribue 120 minutes d'antenne au PS contre 12 à En Marche! -1 "> ""Sarkozy ne m'a parlé que d'argent"" Après les confidences de Nicolas Sarkozy qui moquait jeudi François Hollande, Le Parisien rapporte vendredi que l'actuel chef de l'Etat n'épargne toujours pas son prédécesseur. ""Il en rit comme on rit d’une caricature"", évoque un ministre proche du président. ""Sarkozy ne m’a parlé que d’argent. Il est totalement obsédé par ça"", a également rapporté Hollande à des proches, après leur déplacement commun en Afrique du Sud. > Le député socialiste qui soutient la Manif pour tous Jérôme Lambert fait figure de brebis galeuse au parti socialiste. Le député PS avait souhaité en mars dernier une ""mobilisation massive"" pour les manifestations contre le mariage pour tous. En août, il allait à la rencontre des Veilleurs, et n'avait pas hésité à voter contre le mariage gay. Droit dans ses bottes, le député charentais soutient la Manif pour tous du 2 février et a même apporté son témoignage dans une vidéo diffusée sur le site du mouvement. Tout en défendant le droit ""fondamental"" à manifester, Jérôme Lambert explique pourquoi il a voté contre le texte sur le mariage au printemps dernier: ""La question qui a motivé mon vote contre c’est le fait de pouvoir - à travers cette loi - reconnaître à un enfant qu’il avait une double filiation maternelle ou paternelle, la question de la filiation était un grand enjeu de cette loi."" > Juppé: Sarkozy ""écraserait tout le monde"" à la primaire UMP Lors de son déplacement jeudi, censé annoncer son retour sans l'annoncer, Nicolas Sarkozy a de nouveau sous-entendu qu'il était contre une participation à une primaire à l'UMP, alors qu'elle est désormais inscrite dans les statuts du parti. ""Je ne comprends pas sa position sur la primaire car aujourd'hui, il écraserait tout le monde"", confie Alain Juppé au Monde. ""Mais c'est peut-être une position évolutive chez lui…"". Avec François Fillon, Xavier Bertrand, Bruno Le Maire et Jean-François Copé, il fait partie des ténors du parti d'opposition susceptibles de prendre part à une primaire interne. > Son combat pour ne pas être le maire d'Houilles Pour éviter d'être le maire d'Houilles, s'entendre dire qu'on est mieux à Vaux qu'Houilles et autres plaisanteries, le candidat pour prendre la tête de la mairie d'Houilles, dans les Yvelines, veut faire rebaptiser la commune de 32.000 habitants. ""Un chef d’entreprise qui souhaite implanter un siège social fera rire tous ses collègues du Rotary en annonçant qu’il s’installe à Houilles"", argumente cet ingénieur polytechnicien au Monde. Il préférerait que la ville soit rebaptisée ""Oville"", voire ""Hoville""." Quand Hollande et Sarkozy se taclent à distance -1 "Ambiance tendue entre Jean-Luc Mélenchon et la justice. Mardi dès 7 heures, des policiers se sont rendus au domicile du leader de la France insoumise et de certains de ses collaborateurs, ainsi que dans les locaux de LFI et du Parti de gauche. En tout, ""près de 15 personnes"" de son entourage ont été visées par ces perquisitions, selon l'avocat de Jean-Luc Mélenchon, Mathieu Davy. Les tensions entre plusieurs cadres du parti et les policiers ont donné lieu à l'ouverture d'une enquête pour ""menaces"" et ""violences"" mercredi. La France insoumise annonce de son côté déposer plainte pour ""violences"". Ces perquisitions ont été menées par les policiers de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales, dans le cadre de deux enquêtes. La première concerne des présumés emplois fictifs d'assistants parlementaires européens, ouverte à la suite de signalements de l'eurodéputée ex-FN Sophie Montel: elle accuse la France insoumise d'avoir fait financer par l'Union européenne le salaire de personnes qui travaillent en réalité pour le mouvement. ""Aucun de mes assistants n'a jamais exercé aucune responsabilité politique ni à l'intérieur du Parti de gauche, ni pour la France insoumise, jamais aucun de toute la période du Parlement européen"", avait à l'époque réagi Jean-Luc Mélenchon. Mardi, il a dénoncé à nouveau ""la dénonciation fantaisiste"" de Sophie Montel, qui ""elle-même avait avoué par la suite qu'elle n'était pas sérieuse"". ""Nous allons publier la totalité des factures"" La seconde enquête porte sur les comptes de campagne de Jean-Luc Mélenchon pendant la présidentielle. Elle a été lancée après deux signalements à la justice: l'un du président de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), l'autre de la cellule française de renseignement financier Tracfin. Mardi, l'intéressé s'est de nouveau défendu: ""la commission nationale des comptes de campagne présidentielle a validé le 13 février 2018 mes comptes, sans aucune irrégularité. Je suis d'accord pour qu'on reprenne tous mes comptes. Nous allons publier la totalité des factures. Mais je m'étonne qu'on ne perquisitionne pas aussi Emmanuel Macron dont les comptes font l'objet d'un signalement"". Si les comptes de campagne ont bien été validés, ils l'ont été avec de sérieuses nuances: la commission des comptes avait apporté des rectifications au budget du candidat. Elle avait ensuite envoyé un signalement à la justice dans laquelle elle relevait des prestations ""intellectuelles"" et ""matérielles"" facturées par des associations dirigées par des proches de Jean-Luc Mélenchon. Au printemps dernier, une enquête a été ouverte pour procéder à des vérifications. L'avocat de Jean-Luc Mélenchon assure que son client collabore avec la justice: ""nous sommes depuis des mois (...) dans une démarche de transmission spontanée de tous les documents et pièces en notre possession"", a-t-il affirmé." Que reproche-t-on à Jean-Luc Mélenchon? -1 "Pour 3.000 euros t'as plus rien ! Le sénateur-maire PS de Lyon, Gérard Collomb s'est déclaré prêt à ""se sacrifier pour l'avenir de la France"" sur la chaîne Public Sénat. Intervention au Mali ? Mariage symbolique avec Arnaud Montebourg ? Non, il s'agit du non-cumul des mandats. ""Je n'en fais pas du tout un problème personnel et demain je choisirai sans problème la ville de Lyon"", a-t-il déclaré. Et Gérard Collomb de préciser qu'il touche près de 9.800 euros mensuels contre 19.000 s'il cumulait les indemnités inhérentes à ses multiples fonctions. Un discours des plus raisonnables a première vue. Mais, là où le maire de Lyon fait montre d'une relative déconnection avec la ""vraie"" vie, c'est lorsque qu'il plaint son adjoint à l'urbanisme. ""S'il n'a pas un cumul des mandats, il se trouve dans une situation extrêmement difficile"", dit-il. Le-dit collaborateur verrait ainsi ses émoluements passer à... 3000 euros. ""Branleur"" mot compte double Le député de Saône-et-Loire, Thomas Thévenoud a fait mardi une entrée remarquée dans la sphère médiatique. Il a été surpris par des ""collègues"" députés mais aussi par Le Lab et le Petit journal de Canal + jouant au scrabble durant les débats portant sur le maiage et l'adoption pour les couples homosexuels. Interrogé par le Lab, le député ne s'est pas démonté : ""Quand on en est à étudier plus de 500 amendements dont des centaines rigoureusement identiques, il faut arriver à s'occuper le cerveau."" Selon les dessous révélés de la partie face à Jérôme Guedj, député PS de l'Essonne, les deux amoureux des mots se rendaient coup pour coup: ""branleur"" contre ""layette"". Pour la petite histoire Thomas Thévenoud ""menait de 102 points avant l'interruption de la connection Internet"". (Capture d'écran : Canal + via @LeMariagePrTous) Les idées du FN séduisent de plus en plus de Français ""Pas de décrue post-électorale"" ont analysé les experts. Selon les résultats d'un sondage TNS-Sofres pour France Info/Le Monde/Canal+ un tiers des Français adhèrent aujourd'hui aux idées du Front national. Ainsi, 32% de Français se disent ""tout à fait"" (6%) ou ""assez"" (26%) d'accord avec les idées défendues par Marine Le Pen. En tête des préférences viennent les immigrés et l'Islam. Paradoxe, moins d'un tiers serait prêt à franchir le pas d'un vote FN. A méditer néamoins, quand la rivière quitte son lit, c'est qu'elle est incontrôlable." CAFE POLITIQUE - Pour 3.000 balles t'as plus rien ! -1 "Députés et sénateurs UMP devaient se rassembler à Saint-Raphaël (Var) les 25 et 26 septembre pour organiser leur rentrée politique. Mais ces journées parlementaires vont être annulées. Elles ont d'abord été refusées par les sénateurs. Les députés vont désormais dans le même sens. En lieu et place, deux jours de travail devraient être organisés à l'Assemblée nationale, à Paris. Pour un budget beaucoup moins élevé (celui des journées dans le Var est estimé à 400.000 euros selon Le JDD) et... une meilleure image. ""Il est préférable de faire des économies et de donner l'exemple"", explique le député-maire de Saint-Raphaël dans Var Matin. 5,7 millions d'euros récoltés par souscription C'est que le parti de droite doit se serrer la ceinture. Depuis l'invalidation définitive des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle 2012, l'UMP a lancé une souscription nationale pour renflouer ses caisses. Et si les militants et parlementaires ont mis la main à la poche, l'objectif de 11 millions d'euros n'est pas encore atteint. Les derniers chiffres communiqués par l'UMP font état de 5,7 millions d'euros récoltés. Et ce n'est pas le don venu du parti communiste d'Oullins (Rhône) qui va permettre d'atteindre la somme voulue. Avec un chèque symbolique d'un euro, les responsables PCF rhénans ont, avant tout, voulu donner une leçon de solidarité à l'UMP." Pas de journées parlementaires à l'UMP, toujours en recherche de fonds -1 "Olivier Besancenot a expliqué, ce lundi, qu'il serait tête de liste de son parti, NPA, aux élections européennes en Ile-de-France. ""Je repars au combat électoral"", a-t-il déclaré tout en assurant ne s'être ""jamais retiré de la vie politique, de la vie militante. Je continuais, j'étais de tous les combats"" a-t-il insisté. Candidat à l'Elysée en 2002 et 2007, mais pas en 2012 où le NPA était représenté par Philippe Poutou, Olivier Besancenot a expliqué: ""Pour les élections européennes, il y a la possibilité de faire entendre une voix alternative et de le faire à plusieurs, c'est ça qui m'a convaincu"". ""Ce qui m'a convaincu à titre personnel, c'est l'urgence sociale et politique"", a-t-il poursuit. ""Il y a une situation terrible avec un gouvernement qui culpabilise des millions de personnes en nous expliquant qu'il n'y a plus d'argent dans les caisses de l'Etat, et surtout plus pour les services publics, dans la santé et l'éducation"". Besancenot n'a ""jamais quitté la scène politique"" Parmi les têtes de liste du NPA pour les européennes du 25 mai figurent ""notre camarade porte-parole Christine Poupin dans le Nord, qui avait failli être élue la dernière fois aux européennes"", et aussi Philippe Poutou dans le Sud-Ouest. Gaël Diaferia sera tête de liste pour l'Est et Pierre Le Ménahès pour l'Ouest. Lors d'une conférence de presse lundi, le NPA a justifié le fait qu'il ne présentait pas de liste en Outre-mer, dans le Centre et dans le Sud-Est. ""Il nous paraîtrait totalement saugrenu d'imaginer de présenter des listes dans ce qu'on doit malheureusement continuer à appeler des colonies"", a déclaré Christine Poupin au sujet des Outre-mers. ""Pour les deux dernières, on aurait pu le faire, mais il aurait fallu emprunter"", a ajouté Olivier Besancenot, précisant qu'avec ""cinq circonscriptions sur sept (en métropole), on est considéré comme une liste nationale [...] et rapport qualité/prix, c'est ce qui nous convenait le mieux"". Le leader du parti a affirmé de nouveau qu'il n'avait ""jamais quitté la scène politique""." "Européennes: Besancenot, tête de liste pour le NPA, ""repart au combat""" -1 "Invitée mercredi matin sur BFMTV et sur RMC, Najat Vallaud-Belkacem a salué la prestation de Manuel Valls, qui a conduit le Premier ministre à obtenir un vote de confiance mardi à l'Assemblée. La ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche apparaît dans les sondages comme la plus populaire du gouvernement. La politique pro-entreprises est ""un choix stratégique"", estime Manuel Valls. Le Premier ministre l'a souligné car ""ça n'a rien d'une évidence"", affirme Najat Vallaud-Belkacem. ""Aujourd'hui la balle est dans le camp des entreprises, clairement. C'est au patronat de prendre ses responsabilités pour que les moyens qu'on leur donne se traduise par des créations d'emploi, et non par des dividendes pour quelques-uns"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } ""On a trop parlé des frondeurs"" Si le gouvernement est à ce point impopulaire, c'est parce que ""nous n'avons jamais connu pareille crise"", se défend Najat Vallaud-Belkacem, à la veille de la quatrième grande conférence de presse de François Hollande. Les frondeurs? ""On en a indéniablement trop parlé"", tranche la ministre. ""Ce sont des camarades, ce sont des amis"" mais ""aujourd'hui, compte tenu de la gravité de l'état du pays, un peu de sérieux ne nuit pas, et donner la confiance à Manuel Valls, c'est donner toutes ses chances à la gauche de réussir"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" "Vallaud-Belkacem: ""La balle est dans le camp des patrons""" -1 "Des ONG ont dénoncé mercredi une ""manœuvre"" et un ""passage en force"" du gouvernement, après l'abandon par l'Assemblée nationale d'une disposition qui obligerait les grandes entreprises à rendre publics les activités et les impôts qu'elles payent, pays par pays. ""Le gouvernement a montré un bien triste visage cette nuit à l'Assemblée nationale"", estiment dans un communiqué commun ces ONG, dont Oxfam France, CCFD-Terre Solidaire et ONE France, membres de la ""Plateforme Paradis fiscaux et judiciaires"". ""Le gouvernement a manœuvré en coulisses, mobilisé des députés au milieu de la nuit"", regrettent ces organisations. ""Ce coup de force de l'exécutif ralentit dangereusement la lutte contre l'évasion fiscale"", ajoutent-elles. L'Assemblée nationale a rejeté mardi lors de l'examen du projet de loi de finances l'obligation de rendre publics les activités et impôts payés pays par pays par les grandes entreprises. Un texte adopté puis rejeté après intervention du gouvernement Les députés avaient dans un premier temps adopté des amendements socialistes et écologistes en faveur de ces mesures, destinées à lutter contre l'optimisation et la fraude fiscales, par 28 voix contre 24. Mais le secrétaire d'Etat au Budget Christian Eckert a aussitôt demandé une suspension de séance en vue d'une seconde délibération. Elle lui a finalement donné raison et les députés ont rejeté le dispositif par 25 voix contre 21. A plusieurs députés qui ne cachaient pas leur agacement, Christian Eckert a répliqué: ""C’est moi qui décide a priori"", comme en atteste la vidéo isolée par LCP. ""Victoire par épuisement"" Sur son blog Les cuisines de l'assemblée, l'attaché parlementaire du groupe écologiste Pierre Januel, affirme que le gouvernement a fait durer la suspension de séance 40 minutes au lieu des 10 réglementaires. La séance a donc repris à 1h10. ""Ce cas de victoire en seconde délibération par épuisement de la partie adverse est une méthode rare et originale. Il méritait donc d’être noté"", remarque-t-il. Les députés socialistes Fanélie Carrey-Conte et Yann Galut ont dénoncé sur Twitter une ""incompréhensible nouvelle occasion manquée"". Suite à 2e délib demandée par gvnmt, vote sur reporting public finalement annulé. Incompréhensible nouvelle occasion manquée #evasionfiscale — Fanélie Carrey-Conte (@FCarreyConte) 16 Décembre 2015 En refusant la transparence dans la lutte contre l'optimisation fiscale, le #gouvernement cale alors qu'il était en pointe...#occasionratée — Yann Galut ن (@yanngalut) 16 Décembre 2015 La crainte de mettre des entreprises françaises ""en difficulté Le 12 novembre dernier, l'Assemblée nationale avait intégré au projet de budget 2016 l'obligation pour les grandes entreprises de transmettre à l'administration un ""reporting"" pays par pays pour lutter contre l'optimisation fiscale, sous peine d'une amende d'au maximum 100.000 euros. Cette mesure, adoptée avec le soutien du gouvernement, entendait traduire dans la législation française l'une des 15 actions de l'OCDE pour lutter contre l'évasion et l'optimisation fiscale agressive, avant la validation de ce plan par le G20 mi-novembre. Le gouvernement s'est toutefois opposé à la publication de ces informations, qui doivent être partagées uniquement par les administrations fiscales des pays de l'OCDE. En l'absence d'une ""réciprocité très large"", cela mettrait les entreprises françaises ""en difficulté"", a souligné le ministre des Finances Michel Sapin." "Le ""passage en force"" du gouvernement pour empêcher une mesure de transparence fiscale" -1 "Après la nette victoire de la coalition nationaliste lors des élections territoriales en Corse, Gilles Simeoni est désormais en position de force. Le leader nationaliste autonomiste corse Gilles Simeoni a déclaré mercredi sur notre antenne que ""la Constitution doit être modifiée pour prendre en compte la spécificité de la Corse, de ses attentes et de ses besoins"". ""L'inscription de la Corse dans la Constitution est la condition sine qua non de l'ouverture d'un espace juridique qui nous permettra de mettre en oeuvre des politiques ( ...) indispensables à la prise en compte des intérêts de la Corse"", a poursuivi Gilles Simeoni, répondant au Premier ministre Edouard Philippe, qui avait prévenu la veille que toute initiative de la nouvelle collectivité territoriale corse devait être ""conforme au cadre constitutionnel"" actuel. ""C'est une première limite qui, à notre avis, borne d'une façon insatisfaisante l'horizon des discussions"", a ainsi répliqué le nationaliste, confiant sur la possibilité de modifier la loi fondamentale française. ""Si nous dialoguons, je suis certain qu’il y aura dans quelques mois une majorité des trois cinquièmes au Congrès"", estime Gilles Simeoni. ""Incertitude totale"" La tête de liste de la coalition nationaliste, Pè a Corsica (Pour la Corse), qui a remporté dimanche une large victoire aux élections territoriales avec un score de 56,5 %, a également indiqué être ""dans l'incertitude totale quand aux intentions réelles du gouvernement"" déplorant que ""les mots varient"". ""Tantôt on nous parle d'autonomie, tantôt on nous parle de décentralisation, tantôt on fait semblant de croire que l'autonomie n'était pas dans notre programme alors qu'elle était au cœur de nos demandes"", a-t-il ajouté. ""On laisse croire que l'autonomie serait une forme de rupture avec la France, ce qu'elle n'est absolument pas"", a-t-il insisté. ""Il y a une nation corse"", fait valoir Gilles Simeoni. ""Ceci n'est absolument pas exclusif de la langue française, ceci ne signifie pas irrespect ou distance vis-à-vis de la marseillaise ou du drapeau tricolore, nous voulons simplement être nous-mêmes et combiner cette expression et cette reconnaissance de notre identité collective avec d'autres appartenances."" ""Pacte girondin"" Mardi, le chef du gouvernement, qui a chargé la ministre Jacqueline Gourault d'ouvrir un dialogue avec les nationalistes, a indiqué qu'il serait ""attentif à ce que les compétences prévues par la loi, et ouvertes à la nouvelle collectivité, soient pleinement exercées"". Le gouvernement a d'ores et déjà rejeté les trois revendications emblématiques des nationalistes corses, la reconnaissance de la langue corse comme langue officielle de l'île au côté du français, la création d'un statut de résident ou encore l'amnistie des ""prisonniers politiques"". Édouard Philippe a préféré insister sur les ""compétences spécifiques"" qui pourraient être confiées à la Corse, en invoquant la formule du ""pacte girondin"" entre l'Etat et les collectivités, sans dessiner les contours de ces nouvelles attributions." "Simeoni veut modifier la Constitution pour ""prendre en compte la spécificité de la Corse""" -1 "Depuis son alliance avec Nicolas Dupont-Aignan, Marine Le Pen a annoncé que si elle l'emportait le 7 mai, elle ferait de lui son Premier ministre. Lors de son meeting de l'entre-deux tours à Villepinte, ce lundi 1er mai, elle a appelé Emmanuel Macron à dévoiler à son tour le nom de celui ou celle qu'il nommerait à Matignon s'il devenait président de la République. Ciblant son adversaire d'En Marche! tout au long de son discours, la candidate du Front national l'a accusé de ne pas donner cette information afin de ""ne pas effrayer les Français"". ""Mon adversaire n'ose pas dire qui il nommera. Sans doute pour ne pas effrayer les Français"", a affirmé Marine Le Pen. ""Imaginez que les Français apprennent que (l'ex-présidente du Medef) Laurence Parisot est bien confirmée à ce poste, imaginez le désastre électoral que cette annonce serait pour M. Macron"", a-t-elle poursuivi. ""Eh bien, je lui demande une fois encore de nous dire la vérité et de dire à quelle sauce il veut manger les Français: qui sera son Premier ministre, combien de député socialistes sortants seront investis par son mouvement aux législatives?"", a-t-elle demandé. Les appels du pied de Laurence Parisot Laissant entendre à plusieurs reprises qu'il souhaitait nommer une femme à ce poste clé en cas de victoire, Emmanuel Macron se refuse cependant à donner un ou des noms, estimant que ce serait prématuré. Laurence Parisot a plusieurs fois fait des appels du pied au candidat, se disant ""disponible"" et ""prête"" à endosser ce rôle. Des allusions auxquelles l'équipe du candidat ont répondu sans équivoque. ""Nous menons campagne pour rassembler et servir la France, d'autres rêvent à leur carrière. Dérisoire, inconvenant et vaniteux"", a notamment écrit Richard Ferrand, le secrétaire général d'En Marche!, sur Twitter. Nous menons campagne pour rassembler et servir la France, d'autres rêvent à leur carrière.Dérisoire,inconvenant et vaniteux. @enmarchefr https://t.co/qgAqF3r6LG — Richard Ferrand (@RichardFerrand) April 27, 2017 Devant le président de Debout La France, Marine Le Pen a affirmé à Villepinte que son éventuel futur gouvernement serait ""un gouvernement resserré"", avec des ministres ""choisis sur leurs compétences"", évoquant ""un gouvernement d'union nationale"" qui ne sera pas celui ""de la parole mais de l'action"". Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Le Pen somme Macron de dévoiler le nom de son Premier ministre -1 "Il l'a un peu mauvaise. Jean-François Copé, ancien président de l'UMP, aurait eu des velléités de devenir acteur avant de rater pour cause d'angine l'audition pour ""La Boum"", en 1980. Une anecdote qu'ignorait la comédienne Sophie Marceau, révélée par le film en question, qui a réagi cette semaine dans Society avec une pique à l'encontre de l'homme politique. ""J'ai failli jouer avec Copé? Peut-être que ça aurait rendu service à la politique s'il avait fini au cinéma. Il était peut-être un peu pur à l'époque"", a taclé l'artiste. ""Un mot de regret"" Une remarque qui n'est pas du goût de maire de Meaux qui a réagi ce samedi dans un billet sur son blog. ""Sophie Marceau que j’admire comme des millions de Français, vient de déclarer dans une interview que j’étais 'impur'. Une insulte"", commence-t-il au sujet de ce qu'il appelle une ""méchanceté gratuite"". Celui qui se dit victime d'une ""une campagne de haine et de soupçons mensongers"" depuis un an l'assure: ""les mots de Sophie Marceau m'ont blessé"". Au point de demander à l'actrice ""un simple mot de regret"". Pourtant, il n'est pas le seul visé. Dans la même interview, Sophie Marceau s'en prend aussi à une figure socialiste bien connue. Se confiant sa décision de voter Nicolas Sarkozy lors de la présidentielle de 2007, elle explique: ""J'ai toujours été plutôt de gauche, par éducation et par sensibilité, même si mon père aimait bien De Gaulle. Mais dans le cas de l'élection de 2007, je ne voyais pas du tout pour qui d'autre voter au second tour que Sarkozy. Ségolène Royal? Une femme présidente je veux bien, mais dans ce cas-là choisissons la femme. Elle était quand même un peu barrée, Ségolène Royal.""" Copé se sent insulté par Sophie Marceau -1 "Emmanuel Macron s'est avancé ce lundi soir, au collège des Bernardins à Paris, devant la Conférence des évêques de France et ses 400 invités. Une telle prise de parole présidentielle devant les plus hauts personnages de l'Eglise catholique de France était une grande première. Et, visiblement, pareil événement ne manquait ni à Jean-Luc Mélenchon ni au nouveau parti de Benoît Hamon. Pour Mélenchon, Macron ""défigure"" la nature laïque de la République Au-delà même du contenu du discours d'Emmanuel Macron, le leader insoumis a rejeté le bien-fondé de ce déplacement présidentiel. Peu avant ce discours, sur son blog, Jean-Luc Mélenchon écrivait ainsi: ""La République ne reconnaît aucun culte. Les religions ne sont admises à aucun rôle politique. Le président chanoine engage la République dans un engrenage de négociations idéologiques avec les religions dangereux et absurde."" Pire, pour Jean-Luc Mélenchon, le chef de l'Etat ""défigur(ait) encore une fois la nature laïque de la République telle que fixée par la loi de 1905"". Et les mots d'Emmanuel Macron ne l'ont pas apaisé au contraire. Après qu'il a remarqué que le président de la République s'émouvait du ""lien abîmé entre l'Eglise et l'Etat"" et appelait à le réparer, le sang de l'intransigeant militant de la laïcité qu'est Jean-Luc Mélenchon n'a fait qu'un tour: ""Le lien entre 'l'Église et l'État' n'a pas lieu d'être. Macron va trop loin. C'est irresponsable !"" Sa colère est allée croissante, prenant ausi pour cible le titre de ""chanoine de Latran"" porté par le président de la République: ""À présent, le Chanoine Macron a-t-il l'intention de faire la tournée des synagogues, des mosquées et des temples ? Lamentable!"" Il a encore ajouté: ""Macron en plein délire métaphysique. Insupportable. On attend un président, on entend un sous-curé."" #Macron en plein délire métaphysique. Insupportable. On attend un président, on entend un sous-curé. #DialogueEgliseEtat #MacronBernardins — Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 9 avril 2018 Une ""dynamique dangereuse"" selon Alexis Corbière Alexis Corbière, député élu en Seine-Saint-Denis et proche de Jean-Luc Mélenchon, a partagé l'analyse du président de son groupe parlementaire. Joint par téléphone, il a émis ce jugement au sujet du discours d'Emmanuel Macron: ""C’est très maladroit, c’est une erreur de fond. Nous sommes une république laïque et, si on respecte bien sûr les croyances de chacun, il y a une séparation entre l’Eglise et l’Etat."" Il a également fait part de son incompréhension: ""On ne sait pas trop pourquoi d’ailleurs il établit un dialogue institutionnel avec les églises."" Alexis Corbière s'est même alarmé à la fin de son intervention: ""C’est une dynamique dangereuse qu’il met en place."" Une ""atteinte sans précédent à la laïcité"", s'alarme Génération.s Et les Insoumis ne sont pas les seuls à penser que le président de la République a fait entorse au principe de laïcité. Dans la soirée, Génération.s, formation politique fondée par Benoît Hamon, a  publié un communiqué courroucé évoquant ""une atteinte sans précédent à la laïcité"". Le parti de l'ancien candidat socialiste à la présidentielle a aussi tiqué sur l'idée d'un ""lien abîmé entre l'Eglise et l'Etat"" qu'il conviendrait de ""réparer"". ""Le discours tenu par le président de la République à l'invitation de la Conférence des évêques de France est profondément contraire aux principes fondamentaux de la laïcité dont il devrait être le premier garant. Il constitue un affront inédit et dangereux de la part d'un chef de l'Etat à la loi de 1905. Que veut dire Emmanuel Macron lorsqu'il affirme que le ‘lien entre la République et l'Eglise a été abîmé’? Fait-il référence au mariage et à l'adoption pour tous? Quand il propose de ‘le réparer’, s'agit-il d'une promesse clientélisme sur la future loi bioéthique?"" s'interroge le communiqué. Génération.s a aussi désapprouvé la phrase suivante d'Emmanuel Macron: ""Chaque jour l’Église accompagne des familles monoparentales, homosexuelles ou ayant recours à l’avortement en essayant de concilier ses principes et le réel"". ""Ce discours d'une confusion républicaine totale mêle scandaleusement les genres : justifier une politique migratoire inhumaine par une référence erronée au Pape François, critiquer la laïcité ‘qui déracine les spiritualités’, affirmer que l'Eglise ‘accompagne les femmes qui avortent’ alors que le mouvement anti-IVG connaît un regain insupportable..."", a ainsi écrit la formation politique de Benoît Hamon. Enfin, le texte a tancé ce qui est vu ici comme une forme d'opportunisme: ""Génération.s dénonce un discours qui s'inscrit dans une opération-séduction de l'électorat conservateur, au mépris de tous les principes républicains.""" La gauche accuse Macron de porter atteinte à la laïcité -1 "Le président de la République a indiqué qu'il allait s'entretenir au téléphone avec le président américain élu, Donald Trump, ce vendredi. A la question ""Vous allez parler avec Donald Trump aujourd'hui?"", le chef de l'Etat a répondu, en marge de la commémoration du 11-novembre: ""Oui, je vous confirme, au téléphone"". ""J'aurai à clarifier et faire clarifier des positions, nous devons nous parler franchement"", a aussi fait valoir François Hollande au sujet du président élu, investi en janvier. Hollande se fait ""un devoir"" de parler à Trump Le président français, qui avait estimé mercredi que l'élection de Donald Trump ouvrait une ""période d'incertitude"", a souligné vendredi que les Etats-Unis et la France cultivaient une ""amitié longue"". ""Je n'oublie pas aussi ce qu'était la solidarité du peuple américain quand nous avons été frappés le 13 novembre, mais aussi en janvier après Charlie-Hebdo et l'Hyper Cacher et le 14 juillet. A chaque fois, le peuple américain a été à nos côtés, nos deux peuples sont très liés"", a fait valoir François Hollande. ""Donald Trump vient d'être élu, mon devoir c'est de faire que nous ayons des relations, les meilleures, mais sur la base de la franchise et de la clarté"", a-t-il expliqué, citant les dossiers de l'antiterrorisme, de l'Ukraine, de la Syrie et de l'Irak. Que vont se dire les deux hommes? Selon Ulysse Gosset, spécialiste des relations internationales à BFMTV, François Hollande est motivé par ""la volonté d'obtenir des informations sur ce que souhaite faire Donald Trump"". Les interrogations sur la future politique du Département d'Etat sont diverses: ""Quelle sera sa politique en matière de sécurité? Quelle sera sa position sur le financement de l’Otan? Par exemple, en Syrie, on sait qu’il y a une coopération militaire extrêmement importante entre les généraux américains et français, entre le Charles de Gaulle et les porte-avions américains.""" François Hollande s'entretiendra ce vendredi avec Donald Trump -1 """Une revanche de l'ancien monde"". La conférence de presse d'Emmanuel Macron, organisée jeudi à 18h à l'Elysée, sonne comme ""une rupture assez forte"" et ""une main tendue à la presse"", estime un conseiller proche de l'exécutif. Voir Emmanuel Macron répondre aux questions des dizaines de journalistes conviés jeudi surprend après un début de quinquennat marqué par une mise à distance de la presse. ""Une incompréhension s’est installée. C’est sans doute lié à sa personnalité : il ne tient pas les journalistes en haute estime"", confie un communicant dans Le Parisien. ""Il a déclaré à plusieurs reprises que, au fond, certains journalistes souhaitaient son échec parce que cela leur faisait plaisir, cela validait leur théorie"", renchérit Thierry Arnaud, éditorialiste politique BFMTV. Un contact direct avec les Français Dès son entrée à l'Elysée, Emmanuel Macron, qui jugeait la présidence Hollande trop bavarde, a pris le parti de cadenasser à double tour sa communication. Son credo: contourner les médias pour parler directement aux Français via les réseaux sociaux. Ni conférence de presse donc, ni même d'interview au JT de 20 heures. Emmanuel Macron a également annulé dès son arrivée la traditionnelle interview télé du 14 juillet. Et s'il n'a pas pu échapper aux points de presse avec les chefs d'Etat étrangers ni aux conférences de presse post-sommets, il a immédiatement averti qu'il refuserait de répondre aux questions sur la politique française. Cela n'a cependant pas empêché Emmanuel Macron de beaucoup parler. D'abord sur les réseaux sociaux, comme le prônaient son conseiller spécial Ismaël Emelien et sa conseillère presse Sibeth Ndiaye, tous deux partis aujourd'hui. Ensuite, lors d'échanges directs avec les Français qui l'interpellaient dans des bains de foule. Sous l'œil très attentif des caméras, le chef de l'Etat en a souvent profité pour laisser échapper des petites phrases parfois cassantes qui ont fait le buzz et forgé son image clivante. Des critiques récurrentes Par ailleurs, le président a choisi de parler longuement lors d'entretiens dans des journaux choisis comme l'hebdomadaire Le Point en 2017. Il a également privilégié des médias moins conventionnels comme lors de son interview sur notre antenne en partenariat avec Mediapart. Seule concession: en avril 2018, il a accepté de faire le très populaire JT de 13H de TF1. Emmanuel Macron n'a jamais caché sa méfiance pour la presse depuis son entrée à l'Elysée et il a multiplié les critiques publiques envers les journalistes. ""Quand je vois le temps passé depuis 4 mois, à ne commenter que mes silences ou mes dires, je me dis que ça devient un système totalement narcissique"", avait-il répondu lors d'une conférence presse aux Nations Unies dès septembre 2017. Quelques jours plus tôt, lors d'une visite d'école à Forbach, il lançait: ""les journalistes ne m’intéressent pas, ce sont les Français qui m’intéressent. Avant d'ajouter que les journalistes ""ont un problème, ils s'intéressent trop à eux et pas assez au pays"". Des journalistes choisis lors des déplacements Rebelote en juillet 2018 en pleine affaire Benalla: ""Nous avons des journalistes qui ne cherchent plus la vérité"", lâchait le président alors qu'il prenait la parole pour la première fois devant des parlementaires. Cette distance avec les journalistes s'est aussi matérialisée à l'Elysée. En février dernier, la salle de presse qui donnait sur la cour du palais a déménagé à ""deux minutes à pied"" dans une salle plus grande ""pour offrir des conditions de travail améliorées"", selon la présidence. A l'annonce de cette décision, l'association de la presse présidentielle avait dénoncé ""un verrouillage de l'Elysée"". Lors de ses premiers déplacements à l'étranger, Emmanuel Macron avait également bousculé les rédactions en disant vouloir choisir les journalistes qui l'accompagneraient. Dans les faits, il s'agit surtout pour la présidence de convier des spécialistes en fonction des déplacements. Par exemple, des journalistes diplomatiques pour les visites à l'étranger, comme ce fut le cas lors de sa dernière tournée en Afrique de l'Est. La Ve République ""revient au galop"" Mais l'ancien monde n'est jamais très loin. Tout au long de sa présidence, Emmanuel Macron a continué de communiquer sur l'application sécurisée Telegram avec plusieurs journalistes, rappelle Le Parisien. Et le 31 janvier dernier, pour tenter d'éteindre la polémique après de nouvelles révélations sur l'affaire Benalla, le chef de l'Etat avait cédé à une vieille pratique. Il avait convié discrètement quelques journalistes de plusieurs médias, dont BFMTV, pour un long échange dans son bureau. Avec cette conférence de presse, Emmanuel Macron renoue donc un peu plus avec la tradition d'un ancien monde qu'il voulait changer. ""Chaque nouveau président adopte une communication en rupture avec le précédent et finit par faire exactement la même chose"", commente l'expert en communication politique Philippe Moreau-Chevrolet. ""Il voulait tenir la presse à distance et la réinvite à l'Elysée. Chassez la cinquième République, elle revient au galop.""" Conférence de presse à l'Elysée: les journalistes et Emmanuel Macron, une relation tumultueuse -1 "Les trois ex-cadres de l'UMP interpellés jeudi seront présentés samedi aux juges en vue d'une éventuelle mise en examen dans l'enquête Bygmalion sur un système de fausses factures lors de la campagne présidentielle de 2012 de Nicolas Sarkozy, a indiqué une source judiciaire. Eric Cesari, surnommé ""l'oeil de Sarko"" à l'UMP, l'ex-directrice financière du parti, Fabienne Liadze, et son ancien directeur de la communication, Pierre Chassat, étaient depuis jeudi en garde à vue dans les locaux de l'office anticorruption de la police judiciaire, à Nanterre (Hauts-de-Seine). Ils seront présentés dans la journée de samedi aux juges d'instruction du pôle financier du Tribunal de grande instance de Paris, qui peuvent décider de les mettre en examen dans cette affaire susceptible de contrarier les ambitions politiques de l'ex-président Nicolas Sarkozy. Trois autres personnes déjà mises en examen Trois autres protagonistes du dossier ont d'ores et déjà été mis en examen mercredi. Il s'agit de trois anciens dirigeants de Bygmalion, la principale société prestataire des meetings sarkozystes. Après les cadres de Bygmalion, les enquêteurs interrogent ceux de l'UMP pour chercher à déterminer comment le système a été mis en place et qui en a donné l'ordre. Vaste fraude Mercredi, dans le bureau du juge d'instruction, un cofondateur de la société, Guy Alvès, a confirmé sa participation à une vaste fraude permettant de maquiller le compte de campagne de l'ex-chef de l'Etat. ""Un dispositif (...) aux termes duquel l'UMP prenait en charge de façon irrégulière des frais de campagne de Nicolas Sarkozy"", a déclaré son avocat, Patrick Maisonneuve. Cette manoeuvre devait permettre au budget de campagne de ne pas exploser le plafond que la loi fixe pour que les candidats soient sur un pied d'égalité, soit 22,5 millions d'euros pour ceux accédant au second tour. A cet effet, Event and Cie, filiale événementielle de Bygmalion, avait facturé de nombreuses dépenses à l'UMP et non à la campagne Sarkozy, via des conventions fictives du parti. Selon une évaluation figurant au dossier, pas moins de 18,5 millions d'euros auraient ainsi été éludés du compte de campagne, a assuré une source proche du dossier. Fin juin, le parquet de Paris avait ouvert une information judiciaire pour ""faux et usage de faux"", ""abus de confiance"" et ""tentative d'escroquerie""." Bygmalion: trois ex-cadres de l'UMP vont être présentés aux juges -1 "Les inscriptions sont désormais closes. Un arrêté publié ce samedi matin au Journal officiel fait état de 33 listes officiellement déposées pour les élections européennes du 26 mai, soit 2607 candidats au total. Chaque liste compte 79 candidats, soit le nombre de sièges attribués à la France dans le nouveau Parlement européen. Voici les listes et leur numéro un: 1/La France Insoumise (Manon Aubry) 2/Une France royale au coeur de l'Europe (Robert de Prévoisin) 3/La ligne claire (Renaud Camus) 4/Le Parti pirate (Florie Marie) 5/Renaissance (Nathalie Loiseau) 6/Démocratie représentative (Hamada Traoré) 7/Les Patriotes (Florian Philippot) 8/Le Parti des citoyens européens (Audric Alexandre) 9/Urgence écologie (Dominique Bourg) 10/Liste de la reconquête (Vincent Vauclin) 11/L’UDI (Jean-Christophe Lagarde) 12/Place publique/PS (Raphaël Glucksmann) 13/Parti fédéraliste européen (Yves Gernigon) 14/Mouvement pour l’initiative citoyenne (Gilles Helgen) 15/Debout la France (Nicolas Dupont-Aignan) 16/Allons enfants (Sophie Caillaud) 17/ Décroissance 2019 (Thérèse Delfel) 18/Lutte Ouvrière (Nathalie Arthaud) 19/Parti communiste français (Ian Brossat) 20/Union populaire républicaine (François Asselineau) 21/Génération. s (Benoît Hamon) 22/À voix égales (Nathalie Tomasini) 23/Rassemblement national (Jordan Bardella) 24/Neutre et actif (Cathy Corbet) 25/Parti révolutionnaire communiste (Antonio Sanchez) 26/Esperanto (Pierre Dieumegard) 27/Évolution citoyenne (Christophe Chalençon, gilet jaune) 28/Alliance jaune (Francis Lalanne) 29/LR (François-Xavier Bellamy) 30/ Europe Écologie (Yannick Jadot) 31/ Parti animaliste (Hélène Thouy) 32/ Les Oubliés de l’Europe (Olivier Bidou) 33/ Union démocratique pour la liberté, égalité, fraternité (Christian Person)" Européennes: 33 listes officielles pour le scrutin du 26 mai -1 "Moins de deux ans avant les élections municipales, la maire de Paris Anne Hidalgo, Benjamin Griveaux et Pierre-Yves Bournazel, tous candidats potentiels à la tête de la capitale en 2020, se sont rendus au Pavillon Royal dans le Bois de Boulogne où se déroulait la journée de la Fédération parisienne de la Boucherie. Alors que certains bouchers ont été victimes d’attaques de groupuscules vegans ces derniers mois, les trois invités politiques ont enfilé le tablier pour faire part de leur soutien à la profession et tenter de séduire l’électorat des artisans. ""Je veux soutenir les bouchers"" En tant que personnalité importante, Anne Hidalgo, couteau à la main, a eu le droit de découper le symbole de l'événement: une côte de bœuf placée à l’endroit où les invités se font prendre en photo. ""Je veux soutenir les bouchers de Paris, des commerçants de proximité qu’on appuie, qu’on accompagne, qui travaillent beaucoup sur la qualité de ce qu’il y a dans l’assiette"", a indiqué l’édile. Griveaux, le chouchou des bouchers De son côté, Pierre-Yves Bournazel, possible candidat de la droite aux municipales, n’a pas eu l’honneur de découper la côte de bœuf: ""C’est Madame Hidalgo qui l’a découpée. C’est la maire, de Paris, la seule légitime à le faire et je suis très respectueux du protocole"", a-t-il réagi, beau joueur. En revanche, bien qu’il ne soit ni maire de Paris, ni officiellement candidat, Benjamin Griveaux a pu jouer le boucher. Il est par ailleurs celui des trois personnalités politiques à être rester sur place le plus longtemps. Et les artisans semblent lui accorder leur préférence: ""C’est un carnivore et un cuisiner dans l’âme. Il y a un contact qui passe bien. On enlève les étiquettes politiques, c’est plus une relation d’hommes. Et je crois que c’est ce dont l’artisan-boucher a besoin"", a déclaré Laurent Callu, président de la Fédération parisienne des bouchers. Ce midi, nous fêtions les 150 ans de savoir-faire de la Fédération de la #Boucherie et des Métiers de la Viande de #Paris. 150 ans au service de la #gastronomie, de l'#alimentation saine et des produits de qualité issus d'élevages respectueux de la condition animale 🥩#artisanat pic.twitter.com/cu1qeVUmCK — Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 15 octobre 2018" Municipales à Paris: Hidalgo, Griveaux et Bournazel en opération séduction auprès des bouchers -1 "Les erreurs de communication, François Hollande en a commis pendant son quinquennat, et espérait qu'elles ne soient plus qu'un mauvais souvenir. Manuel Valls ne l'avait pas habitué à commettre des erreurs dans ce domaine. Las, c'est pourtant un couac du Premier ministre qui revient vers le chef de l'Etat comme un boomerang. Pour justifier le fait d'avoir emprunté un Falcon de l'Etat afin d'assister à la finale de la Ligue des champions à Berlin, Manuel Valls s'est empêtré dans des explications hasardeuses: sa passion du sport, mais aussi une réunion avec Michel Platini en vue de l'Euro 2016. Le chef de l'Etat a tenté de voler publiquement à son secours, en rappelant la réunion avec Michel Platini, essentielle pour ""préparer l'Euro 2016"". Dernière révélation embarrassante: selon Le Canard enchaîné, la réunion avec les dirigeants de l'UEFA n'était pas prévue le soir de la finale. Michel Platini, lui, affirme avoir invité le Premier ministre. Hollande est ""tombé de l'armoire"" Officiellement donc, l'Elysée a suivi Matignon. Mais en coulisses, François Hollande est ""tombé de l'armoire"", rapporte RTL. A tel point que le sujet a été évoqué lors d'un déjeuner entre les deux hommes mardi midi: ""ce qui est fait est fait, mais à l'avenir il faudra être toujours plus vigilant"", a glissé François Hollande à Manuel Valls. Attaché à sa ""République exemplaire"", le chef de l'Etat a ajouté que le chef du gouvernent doit ""tirer les leçons"" de cette histoire. A l'Elysée, les conseillers du président prennent l'affaire très au sérieux: une note a même été commandée pour mesurer les conséquences de cette histoire sur l'image de François Hollande, selon Europe 1. ""Je suis tombé de ma chaise. C'est à se demander s'il n'a pas perdu pied avec la réalité"", dit encore un ami du président. Ce couac, l'Elysée s'en serait décidément bien passé." "Valls à Berlin: Hollande est ""tombé de l'armoire""" -1 """Dans les milieux où il y a vraiment le pouvoir, il n'y a pas de femmes"". Invité de BFMTV ce mardi soir, à l'occasion de la sortie en librairie de son nouveau livre, Le bûcher des vaniteux 2 (éditions Albin Michel), l'écrivain et polémiste Eric Zemmour est revenu sur sa conception du pouvoir, qui est, selon lui, exclusivement masculin. ""Les valeurs féminines sont incompatibles avec le pouvoir"" Interrogé par Ruth Elkrief sur la présence de cinq femmes dans la course à la mairie de Paris pour 2014, Eric Zemmour a ainsi estimé que ""les valeurs féminines sont incompatibles avec le pouvoir et l'incarnation du pouvoir"". ""Depuis vingt ans, il y a une montée de la présence féminine dans la vie politique. Or, parallèlement, le pouvoir s'évapore du politique"", a-t-il justifié. Et de marteler: ""Je pense qu'il y a un lien entre le pouvoir et la virilité. Les hommes ont inventé le pouvoir"". Pour Eric Zemmour, le pouvoir doit donc rester entre les mains des hommes, car, dans le cas contraire, il se ""dilapiderait"". Les femmes ""n'expriment pas le pouvoir, elles ne l'incarnent pas, c'est comme ça. Le pouvoir s'évapore dès qu'elles arrivent"", conclut-il." "Zemmour: ""Les femmes n'incarnent pas le pouvoir""" -1 "La chute continue. La cote de popularité de François Hollande a encore baissé en novembre, et atteint les 20%, selon le baromètre de l'Ifop pour le JDD. Il s'agit du score le plus bas enregistré par un président français depuis la création de la Ve République, en 1958. Le baromètre mensuel de l'Ifop est le plus ancien de tous ceux que réalisent les instituts de sondage français. Il mesure depuis 1958, date de la création de la Ve République, les cotes de popularité des chefs de l'Etat. Le précédent record était détenu par François Mitterrand avec 22% en décembre 1991, au cours de son second mandat. Le résultat de ce sondage confirme la tendance à la baisse continue et aux records battus enregistrés par tous les instituts concernant François Hollande, élu en mai 2013. Le plus bas niveau de Sarkozy: 28% de satisfaits A la question ""Etes-vous satisfait ou mécontent de François Hollande comme président de la République"", 20% des sondés (-3 points par rapport à octobre) se disent satisfaits (2% très satisfaits, 18% plutôt satisfaits). A l'inverse, 79% (+ 2 points) se disent mécontents (37% plutôt mécontents et 42% très mécontents). 1% ne se prononcent pas. Son prédécesseur, Nicolas Sarkozy, avait atteint son plus bas niveau de popularité en avril 2011 avec 28% de satisfaits. François Hollande avait battu le record des mécontents dans le baromètre Ifop avec 74% en avril dernier, record détenu jusqu'alors par Nicolas Sarkozy (72% en avril 2011). L'UMP et le FN ne feraient ""pas mieux"" Mais qui pourrait faire mieux que le président, actuellement? Selon les personnesi interrogées, l'UMP ne ferait ""ni mieux, ni moins bien"" que François Hollande et le gouvernement. 19% des sondés pensent même que l'UMP ferait ""moins bien"", 25% pensent qu'elle ferait ""mieux"". Alors que la même question est posée sur le FN, 19% des sondés pensent que le Front national ferait ""mieux"" (17% des sympathisants UMP, 79% des sympathisants FN). Ils sont 42% à penser que le FN ferait ""moins bien"" et 37% ""ni mieux, ni moins bien""." Hollande bat le record d'impopularité d'un président français depuis 1958 -1 "La Bretagne est-elle sur le point de s'embraser? Mercredi, l'ultimatum fixé par les ""bonnets rouges"" à Jean-Marc Ayrault pour la fin de l'écotaxe a expiré. Une série de rencontres étaient prévues ce mercredi afin de mettre en place le Pacte d'avenir pour la Bretagne. Retrouvez la synthèse de la journée ici. 15h55 - FO claque la porte des discussions Le syndicat FO a claqué la porte des discussions sur la crise bretonne, mercredi à la préfecture de région à Rennes, où sont rassemblés les élus, les partenaires sociaux et les acteurs économiques. ""Il n'y a pas de réponse du gouvernement sur l'arrêt des fermetures des sites industriels. Il y a un grand nombre de salariés qui vont se retrouver demandeurs d'emplois"", a déclaré à la presse Nadine Hourmant, déléguée syndicale FO chez le volailler Doux, avant d'ajouter: ""Aujourd'hui, on veut des réponses et pas des réunions qui ne tiennent pas debout."" 15h40 - Les auteurs de violences convoqués au tribunal Jean-Marc Ayrault a annoncé mercredi à l'Assemblée nationale que les auteurs ""identifiés"" de violences et de dégradations commis à l'occasion du mouvement de colère qui agite la Bretagne faisaient l'objet de ""convocations devant le tribunal correctionnel de Quimper"". ""Quel que soit le bien public, un portique, un radar, une école, un équipement sportif (...), ce n'est pas acceptable, c'est contraire aux lois de la République"", a ajouté le Premier ministre lors de la séance des questions d'actualité. 15h25 - ""Ces violences sont inacceptables"" Jean-Marc Ayrault répond à François de Rugy, coprésident du groupe EELV à l'Assemblée, à propos des violences liées aux manifestations contre l'écotaxe. Des violences qualifiées d'""inacceptables"" par Jean-Marc Ayrault. ""Mais je fais la différence entre une minorité et une majorité de Bretons qui manifestent veulent que les choses se mettent en marche"". Ces ultimatums ""n'ont pas lieu d'être"", martèle Jean-Marc Ayrault. Le Premier ministre souhaite que le Pacte d'avenir pour la Bretagne soit ""signé d'ici la fin du mois"". 15h05- Le maire de Carhaix réclame la suppression rapide de l'Ecotaxe Alors que les ""bonnets rouges"" font marche arrière après l'annonce d'un ultimatum, leur revendication reste identique: la suppression de l'Ecotaxe. ""L'ultimatum n'était peut-être pas la bonne méthode, mais les dictâtes de Paris ne sont pas non-plus la solution"", a lancé Christian Troadec, maire de Carhaix qui regrette ""le mépris de la part du gouvernement à l'égard des Bretons"". Les manifestants ne comptent pas en rester là et envisage d'autres actions, dans les prochains jours et prochaines semaines, ""avec calme et détermination"", a-t-il indiqué. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } 13h10 - ""Nous ferons preuve de fermeté"" Najat Vallaud-Belkacem a également indiqué que les autorités ""feront preuve de fermeté"" contre les auteurs de violence. ""Nous ferons preuve de fermeté à l'égard de tous ceux qui ont mis en jeu la sécurité de nos concitoyens, nous ne laisserons rien passer de cela"", a prévenu la porte-parole du gouvernement. 13h00 - Hollande fixe trois principes François Hollande a affirmé mercredi en Conseil des ministres que trois ""principes"" devaient guider le gouvernement face à la crise en Bretagne: ""le dialogue, le respect de la loi et la mobilisation"" en faveur des entreprises en difficulté et pour ""préparer l'avenir"", a indiqué la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem. Il s'agit, a-t-elle précisé, de répondre ""notamment aux difficultés des entreprises mais aussi de préparer l'avenir"". 12h50 - Placé: ""il faut nationaliser l'écotaxe"" Le chef de file des sénateurs écologistes, Jean-Vincent Placé, s'est dit en faveur d'une ""nationalisation"" de l'écotaxe. ""Mais s'il y a ce contrat (...) il faut donc renégocier"", a-t-il déclaré dans une interview vidéo diffusée sur le site des Echos. Le sénateur EELV, qui a dit ""assumer"" être pour l'écotaxe, a condamné ""la violence"" des manifestations et ""la destruction des portiques"". 12h30 - Que vont décider les ""bonnets rouges""? Les membres du mouvement dit des ""Bonnets rouges"" ont annoncé qu'ils vont se réunir dans les prochains jours pour décider de la suite du mouvement, après les déclarations mercredi du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. ""Dans les prochains jours on va réunir le collectif (...) pour décider de ce que l'on va faire"", a déclaré Thierry Merret, président de la FDSEA du Finistère et l'un des membres du collectif ""Vivre, décider et travailler en Bretagne"". Il avait réclamé mardi ""la suppression de l'écotaxe pour la Bretagne"" avant mercredi midi, faute de quoi il y aurait ""sans doute"" de nouvelles actions. 12h00 - Jean-Marc Ayrault choisit la fermeté. Face à la colère qui monte en Bretagne contre l’écotaxe, le Premier ministre a déclaré à l’issue du Conseil des ministres que ""l’ultimatum n’est pas une bonne méthode"". ""La bonne méthode, c'est de se mettre autour de la table et en ce moment tous les acteurs politiques, économiques, sociaux sont autour de la table en Bretagne"", a fait valoir le Premier ministre devant la presse. Les ""bonnets rouges"" avaient en effet exigé de Jean-Marc Ayrault qu’il supprime totalement l’écotaxe mercredi à 12h. Le cas échéant, ils préparent de ""nouvelles actions"", ont-il prévenu. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" Ecotaxe en Bretagne: revivez la journée du 6 novembre -1 "Invité sur BFMTV et RMC au lendemain d'un bureau politique des Républicains qui a prononcé son exclusion du parti, le député constructif Thierry Solère est clair: ""Je suis toujours membre des Républicains. Il y a une minorité qui veut s'enfermer depuis l'élection présidentielle et qui veut exclure tout le monde. C'est quand même étonnant: on est exclu parce qu'on vote des réformes qu'on réclame depuis 15 ans"". L'élu rappelle sa démarche de constructif à l'Assemblée: ""On a perdu la présidentielle, soit, mais ce n'est pas pour autant qu'on devrait s'opposer à des réformes depuis des années."" Thierry Solère a plusieurs conseils à donner à ses - futurs-ex? - collègues des Républicains: ""Je propose qu'ils se comportent avec un peu de modestie et un peu de rigueur, qu'ils votent l'intégralité des réformes qui vont dans le bon sens, qu'on a défendues depuis des années. Quand ces réformes ne vont pas assez loin, qu'on le dise calmement. (...) Et si le gouvernement ne met en place des réformes qui vont dans le bon sens, qu'on s'y oppose clairement et fortement"". ""Pas de chèque en blanc à Emmanuel Macron"" ""Plutôt que de faire cela, on stigmatise, on veut exclure, tout cela ne sert strictement à rien"", déplore Thierry Solère, expliquant que sa démarche de constructif n'équivaut pas à un ""chèque en blanc à Emmanuel Macron"". ""Pourquoi les Républicains ne disent pas clairement que c'est bien quand le gouvernement réinstaure le jour de carence dans la fonction publique, quand on baisse l'impôt sur les sociétés?"", s'interroge-t-il. ""C'est ce que nous (Les Républicains, NDLR) réclamions. C'est un mode de comportement qui ne permettra jamais de s'en sortir. (...) Moi je n'ai pas changé de convictions. Moi je veux que ces cinq années soient utiles"". Wauquiez a ""cassé la digue"" avec l'extrême droite Pour l'heure, Thierry Solère ne se voit pas exclu des Républicains. ""A ce stade, le vote d'hier soir montre qu'il n'y a pas de majorité au bureau politique pour exclure les parlementaires et ceux qui ont fait le choix de rentrer au gouvernement dont le Premier ministre, sinon on serait exclus!"" Sur notre antenne, Thierry Solère appelle les membres des Républicains à être ""modérés et retenus"", et reproche à LR de tomber dans la ""caricature"". ""Je reproche à Laurent Wauquiez d'avoir cassé la digue avec l'extrême droite. (...) Et quand la digue casse, des gens traversent le pont, maintenant c'est le président de Sens commun, qui vous dit naturellement qu'il faut travailler à une plateforme commune programmatique avec Marion Maréchal-Le Pen"". ""Il y aura un nouveau parti"" ""Jamais il ne faut faire cette alliance avec l'extrême droite, c'est l'honneur de la droite française"", met en garde le député des Hauts-de-Seine. Si Thierry Solère est exclu, ""il y aura une offre politique nouvelle, il y aura probablement un nouveau parti. Il y a des discussions avec nos amis de l'UDI. On y travaille activement, parce que je vois bien malheureusement que la digue est cassée. Après, il n'est peut-être pas trop tard pour qu'il y ait un parti pro-européen. Je ne crois pas que ce soit en fermant les frontières qu'on s'en sortira""." En passe d'être exclu de LR, Thierry Solère prêt à fonder un nouveau parti -1 "C'est peut-être à son tour de prendre la lumière. Dans le gouvernement, Agnès Buzyn fait partie des ministres issus de la société civile, dont beaucoup sont relativement méconnus des Français. Fin décembre, un sondage révélait que 38% d'entre eux ne connaissaient pas Edouard Philippe. Début novembre, une nouvelle étude a montré que la ministre de la Santé n'était pas du tout ou pas suffisamment connue de 64% des sondés pour qu'ils expriment une opinion à son sujet. Mais cela pourrait bientôt changer. Avant la rentrée scolaire, sa décision de rendre onze vaccins obligatoires et d'interdire l'accès à l'école aux enfants qui ne seraient pas à jour a déjà fait parler d'elle. Mais la semaine dernière, ce n'est pas une proposition en tant que telle mais une phrase de la ministre qui a fait des remous: ""Je ne comprends pas l'importance de la cigarette dans le cinéma français."" ""Je veux qu'on ait une action ferme là-dessus"" La ministre de la Santé était interpellée par une sénatrice socialiste à propos du cinéma qui selon cette dernière ""valorise"" et ""banalise"" le tabac. ""La Ligue contre le cancer démontre dans une étude que 70% des nouveaux films français mettent à l’image au moins une fois une personne en train de fumer. Ça participe peu ou prou à banaliser l’usage, si ce n’est à le promouvoir, auprès des enfants et des adolescents, qui sont les premiers consommateurs de séries et de films, sur internet notamment"", s'est indignée Nathalie Grelet-Certenais"" lors de l'examen du budget de la Sécurité sociale, comme l'a rapporté Public Sénat. Un point de vue partagé ""totalement"" par Agnès Buzyn. ""Je veux qu’on ait une action ferme là-dessus. Je ne comprends pas l’importance de la cigarette dans le cinéma français. J’en ai parlé au conseil des ministres ce matin à Françoise Nyssen (la ministre de la Culture, ndlr) pour l’alerter. Il y aura des mesures en ce sens"", a-t-elle répondu. Une figure du cinéma français réagit L'idée fait déjà réagir dans le cinéma français. Ce lundi, Serge Toubiana, président d'UniFrance, une organisation chargée de la promotion du cinéma français dans le monde, réunissant 1.000 acteurs du secteur, a réagi auprès de France Info. Il dit voir dans cette possibilité ""un aveu de l'échec public de toutes les politiques de santé depuis des décennies"". Il a fait observer: ""Interdire n'a jamais aidé à quoi que ce soit. Au contraire, cela crée une société de la peur, une société sur la défensive, une société qui n'a pas confiance en ses lois, en ses règles. Je suis absolument terrifié à cette idée."" Scandalisé, il s'est aussi interrogé sur le sort qu'on réserverait au cinéma français élaboré avant ce type de législation, ou même à la représentation de certains grands personnages historiques, grands fumeurs devant l'éternel: ""Il faudrait brûler tous les films de Claude Sautet, les interdire à tous les publics. Il ne faudrait plus jamais regarder un film avec Humphrey Bogart, c'est dangereux. Il ne faudrait plus jamais montrer Winston Churchill en train de fumer le cigare, ou le général de Gaulle, sans parler de Georges Pompidou."" ""Bloquée par des choix très peu courageux"" Cette proposition controversée correspond chez cette médecin, ancienne directrice de l'Institut national du cancer, à une conviction personnelle. Parmi ses premières victoires au ministère, l'objectif du paquet de tabac à 10 euros en 2020, qui sera atteint après six hausses de prix consécutives. ""Cela permet aux gens de se préparer, de trouver les moyens d’arrêter de fumer, c’est un calendrier qui permet à chacun de se mettre dans la perspective de l’arrêt"", justifiait alors la ministre. ""Aux responsabilités que j’ai occupées, j’ai été bloquée par des choix très peu courageux. J’ai milité pour une hausse du prix du tabac, j’ai obtenu péniblement dix centimes…"", déplorait-elle en octobre au Monde, quelques semaines avant cette annonce. ""Voir des jeunes fumeuses me rend malade physiquement"", ajoutait-elle. Comme le précise le quotidien, il lui arrivait même d'aborder de jeunes fumeurs dans la rue, et d'être moquée par ses fils pour cette raison. ""Génération sans tabac"" Dans sa feuille de route adressée le 15 juin au Premier ministre, Agnès Buzyn affichait des ambitions claires: ""mon objectif est que la génération qui naît aujourd'hui soit la première génération sans tabac"", écrivait-elle dans ce document qui devait faire l'objet d'arbitrages avant le discours de politique générale d'Edouard Philippe. Pendant la campagne, Emmanuel Macron s'était dit favorable au paquet à 10 euros. Sur une éventuelle limitation de la cigarette sur les écrans, aucune proposition précise n'est pour le moment formulée. Mais rien ne permet de dire à ce stade si l'exécutif suivra la ministre dans cette direction. En 2015, alors qu'elle dirigeait l'Institut national du cancer et qu'Emmanuel Macron était au ministère de l'Economie, ils s'étaient retrouvés en désaccord sur un assouplissement de la loi Evin sur l'alcool, accusé de favoriser in fine la promotion des boissons alcooliques. ""Une augmentation de 1% des investissements dans les publicités pour l’alcool, c’est 0,15% d’alcool consommé en plus"", avait dénoncé Agnès Buzyn." La cigarette, ennemie numéro 1 d'Agnès Buzyn -1 "François Fillon a dénoncé mercredi sur RTL la ""calomnie"" dont il ferait l'objet alors que L'Express s'interroge cette semaine sur des voyages en hélicoptère vers sa résidence dans la Sarthe que l'ancien Premier ministre aurait facturés à l'UMP. Selon L'Express, ""les proches de Jean-François Copé se sont replongés dans les factures du précédent quinquennat et ont notamment retrouvé trace de déplacements en hélicoptère payés 12.000 euros l'aller entre Paris et la Sarthe où se situe la résidence de l'ancien Premier ministre"". ""C'est assez lamentable"" ""Jamais, jamais, jamais, c'est totalement faux, c'est juste de la calomnie"", a répliqué le député de Paris. ""Quand j'étais Premier ministre et que je faisais des campagnes électorales pour aller soutenir des candidats dans toute la France, naturellement je le faisais par des moyens financés par mon parti et pas par l'Etat, c'est la moindre des choses"", plaide François Fillon, avant d'assurer que des voyages en hélicoptère n'ont ""jamais, jamais"" servi à assurer des déplacements vers sa résidence. ""Ça veut dire que quand je demande de la transparence on me répond par l'air de la calomnie et c'est assez lamentable"", s'est-il indigné. L'ancien Premier ministre a demandé à plusieurs reprises un ""comité de supervision des comptes du parti"" au président de l'UMP Jean-François Copé. Celui-ci a répliqué mardi en présentant en comité stratégique, une réunion hebdomadaire du parti, un exposé détaillé des comptes du parti, assurant qu'il n'y a aucun surendettement ou surfacturation contrairement aux affirmations du Point." "Voyages en hélicoptère: Fillon dénonce une ""calomnie""" -1 "Il s'y était engagé, il s'y plie. Claude Bartolone, candidat socialiste à la région Île-de-France, a été battu par la candidate de droite Valérie Pécresse. Résultat, il va remettre aux voix son poste de président de l'Assemblée nationale. Reconnaissant sa défaite, il a indiqué qu'il allait remettre son poste entre les mains des députés socialistes. ""Demain, je remettrai comme convenu mon mandat de président de l'Assemblée Nationale à Bruno Le Roux"", a-t-il assuré. En effet, ce sont les parlementaires PS qui, en tant que groupe majoritaire, choisissent le président de l'Assemblée nationale. En 2012, il avait fait le choix de Claude Bartolone par 127 voix, face à Jean Glavany (59 voix), Elisabeth Guigou (50 voix) et Daniel Vaillant (22 voix)." Bartolone remet au vote son poste de président de l'Assemblée nationale -1 "Alors qu'Emmanuel Macron engrange les soutiens, y compris parmi les ténors du Parti socialiste, Benoît Hamon est boudé par une partie de ses pairs, dont certains désapprouvent sa campagne. Mais dans une tribune transmise dimanche à l'AFP, des élus socialistes de Bretagne et de l'ouest de la France appellent au rassemblement autour de la candidature du vainqueur de la primaire. Un soutien dont Benoît Hamon a bien besoin. Cette tribune intervient après une visite en demi-teinte aux Antilles, où le candidat socialiste a été accueilli avec un enthousiasme par comparable à celui qui attendait un François Hollande lors de sa dernière venue. ""Je ne suis ni François Hollande, ni Manuel Valls"", a déclaré Benoît Hamon en Guadeloupe dimanche, sans doute conscient de la comparaison, assurant qu'il n'était pas venu chercher ""de la ferveur"". A la primaire de gauche, 75% des militants socialistes de l'île avaient voté pour Manuel Valls. D'anciens ministres parmi les signataires Parmi les signataires figurent notamment les anciens ministres socialistes Louis Le Pensec, Charles Josselin et Marylise Lebranchu, cette dernière étant l'initiatrice de cet appel. Samedi, la députée du Finistère a publié un texte sur sa page Facebook, enjoignant les ""soutiens sincères"" de François Hollande à ne pas rejoindre Emmanuel Macron. ""Il vient de déclarer à Bordeaux qu'il ne se situait ""clairement pas"" dans la continuité du quinquennat et qu'il avait ""un désaccord de fond"" avec le président hollande. C'est une fronde à bas bruit qui a utilisé les moyens de Bercy pour se structurer et construire une image"", écrivait la députée. La tribune de dimanche est signée notamment par l'ancien ministre Kofi Yamgnane, le maire PS de Brest, François Cuillandre, la députée européenne Isabelle Thomas, mais aussi par des députés tels que Viviane Le Dissez (PS, Côtes-d'Armor), Marcel Rogemont (PS, Ille-et-Vilaine), Chantal Guittet (PS, Finistère) ou Dominique Raimbourg (PS, Loire-Atlantique) notamment. ""Redonner espoir aux Français"" ""Dans cette période folle, pleines d'incertitudes et de risques, dans un monde instable et dangereux, où les menaces de l'extrême droite et celle de la droite dure de François Fillon sont bien réelles pour notre pays, nous, élu(e) s bretons, appelons les électrices et les électeurs à se rassembler autour de la candidature de Benoît Hamon"", dit le texte. ""Après le quinquennat de François Hollande qui aura permis à la France de se relever économiquement, d'engager le redressement de l'éducation nationale, de nos armées comme de nos forces de sécurité, d'instaurer le compte pénibilité ou le tiers payant, nous devons ouvrir une nouvelle page pour notre pays qui redonne espoir et envie aux Français"", poursuit l'appel. Celui-ci cite ""quatre refondations essentielles"" parmi lesquelles la ""refondation institutionnelle"", nos institutions étant ""à bout de souffle"", la refondation ""écologique"", avec une ""transition écologique plus rapide qui amènera à la sortie du diesel ou à l'objectif de 50% d'énergies renouvelables en 2025""." Présidentielle: des élus PS de l'ouest de la France appellent au rassemblement autour de Hamon -1 "Avec moins de 7,96% des voix au premier tour des législatives, selon les résultats officiels communiqués ce lundi, la députée sortante de la 3e circonscription des Français de l’étranger (Europe du Nord) termine en deuxième position. Le candidat d’En Marche, le franco-britannique Alexander Holroyd, sort en tête avec un score écrasant de 48,13% des suffrages. La candidate LR Laurence Azzena-Gougeon (6,48% des voix) termine troisième. Sur Twitter dimanche, Axelle Lemaire a témoigné de sa ""peine"", après la publication de résultats partiels. Ce n'est pas moi qui les donnerai, cela me fait trop de peine https://t.co/zJRff1rxTo — Axelle Lemaire (@axellelemaire) 5 juin 2017 Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Législatives: Axelle Lemaire qualifiée mais en mauvaise posture -1 "François Fillon moins cher que Nicolas Sarkozy Nicolas Sarkozy et son ancien Premier ministre François Fillon ont un point commun: leurs ""conférences très lucratives à l'étranger"", explique Le Parisien. Selon le journal, François Fillon a livré ses ""perspectives économiques pour l'Union européenne"" à des banquiers suisses il y a quelques semaines à Genève. Une activité ""encore marginale"", précise le quotidien, qui serait exercée ""dans le cadre de sa société 2F Conseil créée au lendemain de son départ de Matignon pour faire fructifier son carnet d'adresses"". A quel tarif? ""C'est beaucoup moins que Nicolas Sarkozy"", qui touche entre 100.000 et 150.000 dollars par conférence, jure l'entourage de François Fillon au Parisien. Mélenchon ne ""vocifère pas"", il fait de l'humour Jean-Luc Mélenchon s'en est pris mercredi soir à Bernard Poignant, conseiller à l'Elysée. Le maire PS de Quimper s'était exprimé à son sujet sur son blog: ""Il peut gueuler, protester, vociférer. Le Président tiendra ferme la  barre de son cap"", jugeait-il selon Ouest France. En déplacement à Rennes, Jean-Luc Mélenchon lui a répondu, rapporte le quotidien régional. ""ll dit que je vocifère, alors que j’exprime un point de vue. Dans le pire des cas, je fais de l’humour. De sa part, c’est juste un exercice médiatico-politique."" Et au passage, il a décoché une pique à destination de François Hollande: ""Pourquoi quelqu’un qui se trompe toujours maintient-il le cap?"". David Cameron très tendance à droite A droite, s'il y a bien un homme à ne pas manquer au cours d'une visite à Londres, c'est semble-t-il David Cameron. Après Nicolas Sarkozy la semaine dernière, Jean-François Copé a rencontré le Premier ministre Britannique mercredi. Une rencontre immortalisée sur son compte twitter. Rencontre avec David Cameron au 10 Downing Street. twitter.com/jf_cope/status... — Jean-François Copé (@jf_cope) 5 juin 2013 Le président de l'UMP a estimé, selon Le Figaro, que David Cameron offrait l'un ""des meilleurs diagnostics de la situation européenne"". Jean-François Copé en a profité pour annoncer la création d'un groupe de travail conjoint ""au plus haut niveau"" entre son parti et les conservateurs britanniques. Le thème: ""la modernisation de l'Europe"", précise le journal. Des députés surmenés! Nos parlementaires commencent à fatiguer, selon Le Parisien, ""épuisés par le rythme infernal de l'Assemblée nationale"". D'après l'article 28 de la Constitution, députés et sénateurs ne peuvent siéger en séance que 120 jours au maximum au cours de la session ordinaire. Un plafond dépassé depuis mercredi: ""trois semaines avant le terme prévu"", explique le quotidien. Le Parisien cite la mésaventure de Karine Berger, députée PS des Hautes-Alpes, qui s'est évanouie, ""victime de surmenage"", lors d'une rencontre à l'ambassade d'Australie lundi. ""Certains voient arriver l'été que François Hollande a promis studieux avec de sérieuses craintes"", conclut le journal." CAFE POLITIQUE - Fillon moins cher que Sarkozy -1 "Royal vs. Batho: nouveau round Il fallait ""jouer collectif"". Delphine Batho avait déjà pris ses distances avec son ancien mentor Ségolène Royal mais cette dernière ne manque pas une occasion de lui glisser un mot doux. Le limogeage de la ministre de l'Ecologie, a inspiré cette réaction à la candidate socialiste de 2007: ""l'écologie ne se résume pas à un budget"". Mais, ""je ne veux pas faire de polémique. Ce qui est important, c'est que la cause de l'environnement continue à être bien défendue"", a déclaré Ségolène Royal à Fontaine-le-Comte. A propos de Delphine Batho, qui l'avait quittée pour rejoindre le camp Hollande de la primaire socialiste de 2011 avant de devenir porte-parole de la campagne, Ségolène Royal avait déclaré dans Jeune Afrique à la veille de son élection: ""Elle n’est pas très correcte avec moi, mais je n’attends rien d’elle"". Delphine Batho aura-t-elle une pensée pour Royal ce jeudi à 15 heures à l'occasion de sa conférence de presse? Le clip promotionnel de la Charente-Martime est de ""mauvais goût"" Ce n'est pas nous qui le disons mais l'ancien ministre des Transports de François Fillon, Dominique Bussereau. Président du conseil général des Charente-Maritimes, il n'a que peu goûté le clip promotionnel réalisé pour vanter les mérites du département, rapporte le Lab d'Europe 1. Ce n'est pas la chanson mais bien le clip qui n'a pas plu à l'édile. Ces jeunes filles ecourtement vêtues sont loin de l'avoir émoustillé. Le fameux ""hymne""de la Charente-Maritime n'engage que son auteur et le clip vidéo que le mauvais goût — Dominique Bussereau (@Dbussereau) July 3, 2013 Une nouvelle version est d'ores et déjà prévue avec ""moins de filles qui bougent leur cul"", a déclaré l'auteur à Sud-Ouest. Du bon goût certainement. Rachida Dati ne s'engage pour NKM à Paris Rachida Dati devait être la grande rivale de Nathalie Koscuisko-Morizet lors de la primaire aux municipales de Paris côté UMP. Mais faute de soutiens, l'anciennne Garde des Sceaux s'était retirée de la course. Désormais c'est dans son arrondissement, le très cossu 7e, que Rachida Dati manque d'appuis. Selon Le Parisien jeudi, son rival Christian Le Roux, proche de NKM, mène une campagne active contre elle avec comme argument qu'elle ne ressemble pas ""aux gens de son arrondissement"". D'où une réticence compréhensible de Rachida Dati à s'engager pleinement dans la campagne de son ex-rivale." CAFE POLITIQUE - Royal vs. Batho, le combat continue -1 "Hollande, l'impossible remaniement Ne surtout pas céder aux pressions d'un remaniement. François Hollande et Jean-Marc Ayrault ont balayé jeudi cette possibilité réclamée par l'opposition. Pourquoi ne pas envoyer ce signal politique pourtant fort? ""Remanier serait reconnaître la culpabilité collective du gouvernement alors que celle-ci n'est pas établie"", analyse pour BFMTV François Miquet-Marty, Président de l'institut Viavoice. Alors, quelle porte de sortie pour un président fragilisé par deux affaires coup sur coup, après les aveux de Jérôme Cahuzac et les révélations autour d'investissements offshore de son ancien gestionnaire de campagne, Jean-Jacques Augier? ""François Hollande doit désormais passer aux actes"" et ""démonter, par les faits, ce qu'on lui reproche"", estime le politologue Laurent Dubois pour qui remanier est la dernière chose à faire: ""Remanier serait comme soigner un cancer avec de l'aspirine: c'est une thérapie trop légère."" ""Les emmerdes"" de Rachida Dati Sachez-le, Rachida Dati ""a des emmerdes"". Et pas n'importe lesquels. À la question, ""Nathalie Kosciusko-Morizet a-t-elle raison de ne pas vouloir de personnes ayant eu des condamnations lourdes sur mes listes?"", en allusion à Jean Tibéri, Rachida Dati a botté en touche. ""On ne va pas ajouter de la division à la division"", a-t-elle d'abord lancé avant de lâcher, en riant, à Jean-Jacques Bourdin qui insistait: ""Vous ne trouvez pas que j'ai assez d'emmerdes?"". ""Je ne suis jamais tranquille. Même quand je ne dis rien, que je ne fais rien, on dit que j'ai dit ou que j'ai fait"", a-t-elle plaisanté. Je vous commente une déclaration donc n’essayez pas de m’amener à autre chose."" Et d'affirmer que la position de NKM, sur le principe, ""n'était pas critiquable"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Le lapsus de Manuel Valls Manuel Valls est décidément colère après la ""trahison"" de Jérôme Cahuzac, qui vaut à l'ancien ministre du Budget de ne plus être pris au téléphone par le ministre de l'Intérieur. Au point d'évoquer jeudi soir sur France2 ""des ministres qui ont trahi""... avant de revenir au singulier, citant ""un ministre qui a trahi"". Fatigue ou révélation? Le lapsus de Valls: ""Des ministres ont trahi !"" par LeHuffPost NKM, ""dépoussiérer par le vide""? Nathalie Kosciusko-Morizet a trouvé son QG de campagne pour la primaire UMP avant les municipales de 2014. Ce sera au 37, rue de la Lune, dans le IIe arrondissement, au métro Bonne-Nouvelle, révèle Le Figaro. Outre le clin d'oeil de la station qui desservira désormais son QG, le lieu même sur lequel NKM a jeté son dévolu prête à sourire. Il s'agit d'ateliers d'une ancienne entreprise de nettoyage, sur laquelle on peut lire le panneau ""La Générale, entreprise de nettoyage - dépoussiérage par le vide"". À LIRE AUSSI: >> Rachida Dati: ""l'affaire Cahuzac est un scandale d'Etat""" "CAFE POLITIQUE - Rachida Dati a ""assez d'emmerdes""" -1 """Des attaques indignes"", une ""manipulation des esprits""…Les propos, signés François Hollande ce vendredi 31 janvier, illustrent parfaitement la crispation qui gagne actuellement l’exécutif. Depuis Londres, le chef de l’Etat faisait référence à la manifestation ""Jour de Colère"" du 26 janvier dernier, mêlant des citoyens de toutes sensibilités, même si la droite traditionnaliste semblait y être la plus représentée. L’évènement n’a mobilisé que quelques milliers de personnes, mais il vient s’ajouter à d’autres mouvements plus suivis, tels que la Manif pour tous, qui défilera une nouvelle fois ce dimanche. ""La droite était plus rassemblée sous Nicolas Sarkozy"" Le problème, c’est que malgré un discours qui se veut rassurant, le gouvernement ne parvient pas à mobiliser son propre électorat. Une partie était d’ailleurs dans la rue, en novembre, pour protester contre la politique d’austérité menée par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. C’est là toute la différence avec ses prédécesseurs. ""On est effectivement loin de l’emprise qu’avait François Mitterrand sur la gauche"", analyse Jean Garrigues, historien et professeur à l’université d’Orléans. ""Et la droite était plus rassemblée sous Nicolas Sarkozy"". Pour autant, faut-il s’inquiéter d’une montée en puissance de la contestation, ouvrant la voie à une radicalisation massive? ""Certains font le parallèle avec les émeutes du 6 février 1934, qui mêlaient des partisans d’extrême droite et des anciens combattants, certains appartenant même au Parti communiste"", poursuit le chercheur. ""Mais l’état d’esprit était différent, et surtout relayé par des journaux qui se tiraient à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires"". Un sentiment de défiance vis-à-vis des élites ""Dans le cas présent, on a affaire à une droite conservatrice et traditionaliste, qui par définition n’est pas vraiment insurrectionnelle. Cela me fait plus penser aux manifestations contre Mitterrand et l’enseignement libre de 1984"", ajoute Jean Garrigues. ""Cela participe d’un jeu relativement récurrent en démocratie, qui se focalise sur François Hollande car nous vivons dans un régime surprésidentialisé."" Malgré tout, ""l’Histoire ne se répète jamais tout à fait"", prévient-il. Si le changement ne semble pas être encore pour maintenant, la révolution non plus. La menace pourrait plutôt venir de groupuscules radicalisés, dont les rangs gonflent à mesure que la situation perdure. Ce n’est un secret pour personne: la crise, économique et morale, a engendré un fort sentiment défiance du peuple vis-à-vis des élites, et ainsi entraîné une montée des extrémismes. Une forte abstention, caractéristique de ce sentiment de défiance, pourrait d’ailleurs venir la valider prochainement aux élections municipales et européennes. La cohésion sociale du pays pourrait ainsi être bousculée. Au gouvernement et à l’ensemble des responsables politiques de faire en sorte qu’elle ne s’effondre pas." Contestation: le gouvernement doit-il craindre une révolution? -1 "Manuel Valls a accusé les opposants à la loi Macron d'""immobilisme"", de ""conservatisme"", ou encore ""d'infantilisme"", mercredi à l'Assemblée nationale, au lendemain de son recours à l'arme parlementaire du ""49.3"". ""Ma responsabilité, celle du gouvernement, et d'une immense majorité de députés socialistes c'était de faire en sorte que ce texte soit adopté pour qu'il rentre dans les faits, parce que c'est un coup de jeune pour notre économie"", a lancé le Premier ministre, en réponse à une question du député PS François Brottes, qui l'interrogeait sur ""la suite"" que voulait donner le gouvernement à la loi Macron. ""La suite"" de la loi Macron, ""c'est de poursuivre les réformes"", a martelé Manuel Valls. ""Je suis pleinement à ma place, chef du gouvernement"", a-t-il répliqué à Jean-Frédéric Poisson. Le député UMP l'invitait à ne pas se limiter au 49-3 et à s'interroger sur sa ""propre présence à la tête du gouvernement"". Marine Le Pen, elle, a formulé un appel à la démission plus clair. ""Je remarque que, y compris dans l'opposition, un certain nombre de parlementaires souhaiteraient voter ce texte"", a affirmé le Premier ministre qui a regretté les consignes pour qu'il n'y ait ""aucune échappée libre"". Macron sort encore de ses gonds Emmanuel Macron - qui avait mis une cravate entre son passage sur BFMTV mercredi matin et son arrivée dans l'hémicycle - a haussé le ton à l'Assemblée pour le deuxième jour consécutif. Le ministre de l'Economie a défendu sa loi ""face à la grande coalition du déni qui considère qu'il n'y a rien à faire, que nous ne devrions pas bouger"". ""La bonne réforme ce n'est pas l'immobilisme"", a-t-il lancé à l'adresse des députés, affirmant que les Français attendaient des ""mesures concrètes""." "Valls à l'UMP: ""Je suis pleinement à ma place, chef du gouvernement""" -1 "Les problèmes à Marseille se règleront aussi par l'école. C'est en substance le message qu'a tenu à faire passer Vincent Peillon dans une interview au quotidien La Provence. Le ministre de l'Education, en déplacement à Marseille lundi, explique dans les colonnes du journal son objectif de proposer à tous ""les élèves marseillais qui décrochent (...) une solution, qu'elle soit éducative ou professionnelle"". ""D'ici à la fin 2013, je vous l'annonce, tous les élèves marseillais qui décrocheront seront appelés pour se voir proposer une solution, qu'elle soit éducative ou professionnelle"", a ainsi précisé le ministre de l'Education affichant comme objectif national de remettre ""20.000 jeunes sur le chemin de la formation"". Le décrochage en baisse? Vincent Peillon affirme ainsi que le décrochage scolaire a déjà baissé de 38% dans la Cité phocéenne. ""3.700 jeunes décrocheurs ont pu être rappelés, dont 1000 dans les quartiers Nord. On a pu en prendre en charge 810, que nous sortons ainsi de la rue vers l'école. Nous offrirons à ces jeunes une seconde chance"", a détaillé le ministre affirmant avoir entendu ""le cri des mères marseillaises"". ""Elles disent: la rue a pris leur enfant. Mais moi je veux leur dire: l'école est là pour eux, elle va les reprendre"", a-t-il ajouté. Par ailleurs, Vincent Peillon est revenu dans cette interview sur l'un de ses engagements, la scolarisation des moins de 3 ans, indiquant qu'elle avait augmenté de 50% dans les Bouches-du-Rhône. ""Il faut bien sûr que la Ville de Marseille accompagne cette priorité en construisant des écoles et des classes car c'est de sa responsabilité et de son devoir de le faire pour répondre à l'attente légitime des Marseillais"", a-t-il ajouté, soulignant qu'en contre-partie il s'engageait à poursuivre ""les efforts"". ""Pour cette rentrée scolaire, Marseille a été dotée de 80 postes d'enseignants supplémentaires; près de 200 pour la métropole. Plus de 1.000 personnels en contrats aidés arrivent également en ce moment même pour la métropole, dont plus de 400 pour la Ville"", a-t-il ainsi complété." Peillon à Marseille pour annoncer de nouveaux moyens -1 "Invité ce lundi sur BFMTV, Jean-François Copé s'est exprimé sur un éventuel duel Marine Le Pen - Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle en mai prochain. Pour le député Les Républicains, si une telle situation vient à se produire, ""Le Pen ne fera qu'une bouchée de Macron"": ""Il faut de l'expérience pour être président de la République. Je n'ai rien contre la nouveauté. C'est très sympathique, c'est frais. Simplement, il s'agit de gouverner la France (...) Quand on n'a jamais vu un électeur de sa vie, on perd le sens de la mesure"" Selon les derniers sondages, Marine Le Pen et Emmanuel Macron se détacheraient devant François Fillon au premier tour de la présidentielle. Au second tour, les enquêtes donnent toutes le candidat d'En Marche! comme vainqueur face à la présidente du Front national. Jean-François Copé est également revenu sur sa relation avec François Fillon, qu'il recevait ce lundi dans sa ville de Meaux, en Seine-et-Marne ce lundi. Il y a cinq ans, les deux hommes étaient candidats l'un contre l'autre pour prendre la tête de l'UMP. Le soir du scrutin, ils avaient tous les deux revendiqué la victoire. Jean-François Copé avait finalement été proclamé vainqueur avec 50,28% des voix, quelques jours plus tard. Depuis, les relations entre le maire de Meaux et le candidat de la droite et du centre à la présidentielle étaient pour le moins glaciales. De l'histoire ancienne, affirme Jean-François Copé: ""Nous avons eu des périodes très tendues mais j'ai décidé de tourner la page (...) Si je n'avais pas envie de m'engager pour François Fillon, je ne l'aurais pas convié à venir à Meaux"" Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Copé convaincu que Le Pen battrait Macron au second tour -1 """Le 'vivre ensemble' est menacé. Il y a un rêve extrémiste dans notre pays, le rêve d'emprisonner chacun dans son identité"", a analysé l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, invité jeudi de BMFTV/RMC et répondant aux questions d'Apolline de Malherbe. Evoquant les manifestations propalestiniennes, l'ancien Premier ministre et Président du parti  République solidaire a rappelé que si ""c'est la responsabilité de l'Etat de garantir la liberté de manifester, la fermeté est indispensable (…) quand il y a des actes, des paroles antisémites qui sont inacceptables, comme les actes islamophobes"". L'ancien ministre, prenant soin de ne pas citer le Front national, critique notamment l'action et le discours d'""Alain Soral"" et ""de groupuscules plus ou moins identifiés"". # Une réponse d'Israël ""disproportionnée"" Concernant le conflit israélo-palestinien, Dominique de Villepin juge ""la réponse d'Israël disproportionnée"" et étaye son propos en rappelant le nombre de morts de chaque côté. Selon lui, ""le dôme de fer"" et d'autres mesures de rétorsion ne participe pas à un mouvement vers la paix. ""Nous devons prendre conscience que les négociations pour la paix ont échoué"", reconnaît l'ancien ministre des Affaires étrangères qui pointe une certaine ""hypocrisie"" des pourparlers actuels, notamment américains, pour l'obtention d'un cessez-le-feu, même s'ils constituent un minimum. Selon lui, ""il ne reste qu'une solution: un plan de paix imposé aux deux parties"", grâce à un ""mandat des Nations Unies sur la Palestine"". Une action qui exigerait aussi, précise-t-il, le ""déploiement de Casques bleus"", pour sortir ""de cette confrontation entre le Hamas et Israël"". ""Que la communauté internationale assume sa responsabilité vis-à-vis de ce territoire"", a-t-il exhorté. Le Haut commissaire aux Droits de l'homme aux Nations Unies, Navi Pillay, a d'ailleurs mercredi, soupçonné publiquement l'Etat Hébreu de ""possibles crimes de guerre"" perpétrés contre les Palestiniens à Gaza. Une enquête devrait être menée prochainement a aussi indiqué l'organisation internationale. # Sur les chrétiens d'Irak ""Nous sommes dans un monde qui est obsédé par la pureté identitaire"", lance Dominique de Villepin. Concernant les chrétiens d'Irak, il juge que ""la diplomatie ne doit pas se contenter de paroles, mais passer aux actes"". ""Nous avons besoin d'une initiative européenne pour appuyer les initiatives de la diplomatie française"", assure-t-il encore. Déjà, mercredi, sur notre antenne, Michèle Alliot-Marie avait plaidé la cause de ces chrétiens ""menacés de mort"" en Irak. # Sur la moralisation de la vie politique et Nicolas Sarkozy ""C'est un progrès, mais il ne faut pas être dupes face à l'hypocrisie humaine"", a déclaré Dominique de Villepin concernant la mise en oeuvre de la loi sur la transparence de la vie publique. Ce jeudi, les parlementaires doivent rendre leur déclarations de patrimoine publiques, conformément au plan de moralisation de la vie publique. Concernant son propre destin, sa carrière, Dominique de Villepin assure: ""Je ne veux pas de poste"". Son jugement est plus sévère concernant l'UMP. Il a rappelé que l'UMP ""avait plus que jamais le devoir d'assumer sa tâche et son rôle"", déclarant qu'""une opposition en ordre dispersé, un opposition 'non proposante'"" était ""un coup pour la démocratie française"". Il juge aussi les rivalités personnelles ""ridicules et dérisoires au vu de l'actualité"". A propos de Nicolas Sarkozy dont il a été longtemps l'un des plus fervents rivaux, il a salué ""le talent"" de l'ancien président, quand bien même celui-ci est mis en examen. Sur son soutien plutôt récent envers l'ancien président, il ""assume"" et assure encore ""n'avoir pas de rancoeur"" et savoir ""comme Chaban Delmas (...) tendre la main et dépasser les petites querelles""." "Conflit israélo-palestinien: Villepin préconise ""d'imposer la paix"" par ""une mission de l'ONU""" -1 "C’est un message à peine codé en faveur d’Emmanuel Macron qu’a adressé François Hollande mercredi. Lors d’un entretien avec les lecteurs de Konbini, diffusé sur Snapchat, le président de la République a été questionné sur le ""conseil"" qu’il donnerait à un électeur qui a voté pour lui en 2012, alors que lui-même était ""le candidat du Parti socialiste"". Réponse du chef de l’Etat: ""Je lui dis qu’il faut continuer. Et que même s’il y a des candidats différents, même s’ils disent qu’ils n’auraient pas forcément fait exactement ça, même s’ils pensent qu’ils peuvent faire davantage demain, Il faut aller vers ceux qui sont plutôt dans la suite"". Un commentaire qui dessine en creux le portrait d’Emmanuel Macron. Même si le candidat d’En Marche! se défend d’être l’héritier de François Hollande, qu'il assure même avoir rompu avec lui, ses orientations social-libérales font de lui l’un des candidats les plus proches politiquement du président. La ""marche du progrès"" Au cas où les choses ne seraient pas totalement claires, François Hollande a d’ailleurs ajouté, dans son entretien à Konbini: ""L’Histoire, elle ne s’arrête pas, donc il faut aller vers la marche du progrès"". Deux termes qui confirment que le président penche pour son ex-conseiller à l’Elysée. La ""marche"" évoque le nom du mouvement politique lancé par Emmanuel Macron: ""En marche!"".  Et l’ancien ministre de l'Economie définit souvent son combat comme celui des ""progressistes"" contre les ""conservateurs"". ""Plusieurs héritiers"" Emmanuel Macron n’a jamais renié le bilan du quinquennat, jugeant avant tout qu’il fallait amplifier son action plutôt que de le remettre en cause. ""On n’est pas assez loin dans les réformes, on s’est arrêté en chemin"", disait-il fin août 2016 au moment de son départ du gouvernement. Tout l’inverse de Benoît Hamon, le candidat officiel du PS. L’ex-frondeur, issu de l’aile gauche du parti socialiste, a fondé sa campagne sur la rupture avec le mandat de François Hollande. Après avoir été dix ans à la tête du Parti socialiste et s'être lancé dans la course à l'Elysée sous cette étiquette, François Hollande passe donc le flambeau à un candidat hors du parti au poing et à la rose. Quand un lecteur de Konbini lui a demandé s'il avait un héritier, François Hollande a d'ailleurs livré cette réponse en forme de pirouette: ""J'en ai même plusieurs"". Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Quand Hollande lâche le PS -1 "Déjà privées du premier tour des municipales, cinq communes, dont une de plus de 1.000 habitants en Gironde, seront aussi privées de second tour, faute de candidats, a annoncé jeudi le ministère de l'Intérieur. Au premier tour, 62 communes n'avaient pas de candidats. Cinquante-sept ont enregistré des candidatures pendant l'entre-deux tours. Cinq restent donc sans concurrents: Gironde-sur-Dropt (1.136 habitants), Chalus (184 hab.) dans le Puy-de-Dôme, Châtelus (124 hab.) dans la Loire,  Grandchamp (79 hab.) en Haute-Marne, et Nadillac (75 hab.) dans le Lot. Trois électeurs assurent l'intérim Dans ces cinq municipalités, une délégation spéciale a été attribuée par arrêté préfectoral à trois électeurs, qui assurent l'intérim en attendant de nouvelles élections d'ici le 22 juin. Selon le code général des collectivités territoriales, les pouvoirs de la délégation spéciale sont ""limités aux actes de pure administration conservatoire et urgente"". Si aucun candidat ne se déclarait en vue de l'élection partielle, le préfet ferait le constat que la commune ne peut pas s'administrer et rechercherait les conditions d'une fusion avec une commune limitrophe, indique-t-on à l'Association des maires de France (AMF), qui précise que cet éventuel rattachement ne serait pas décidé de manière autoritaire par le préfet." Municipales: 5 communes sans candidats pour le 2nd tour -1 """Griveaux, c'est un peu le Wauquiez de LaREM: les gens ne l'aiment pas, mais on ne sait pas pourquoi."" Ces mots, qui nous ont été récemment soufflés par un élu de premier plan de la droite parisienne, reflètent malgré eux le fond de l'air. Favori putatif pour l'investiture de La République en marche, Benjamin Griveaux a reçu un coup sur la tête mercredi lorsque l'un de ses rivaux, Mounir Mahjoubi, a annoncé au Parisien qu'il ralliait la candidature de Cédric Villani. Les soutiens de l'ex-porte-parole du gouvernement ont beau dire qu'il s'agit là d'une marque de ""stress"" ou de fébrilité des camps adverses, le signal est mauvais. Malgré les mois d'effort dépensés par Benjamin Griveaux pour ancrer sa personnalité dans le paysage politique parisien, la dynamique tarde manifestement à s'enclencher. Bon timing Du moins est-ce l'image qui est renvoyée. D'après L'Opinion, Hugues Renson et Anne Lebreton, toujours en lice pour défendre leur ""dossier"" face à la commission nationale d'investiture (CNI) de LaREM le 9 juillet, pourraient également rallier le mathématicien avant l'échéance. Le timing, pour le député de l'Essonne, ne pouvait pas être meilleur: son meeting de ce jeudi soir au théâtre du Gymnase (600 places) n'en générera que plus de curiosité. Il y sera fort, aussi, du soutien d'un ex-LaREM, le député de Maine-et-Loire Matthieu Orphelin, écologiste en délicatesse avec le parti présidentiel mais qui y conserve des relais. ""Ce n'est pas une surprise"" Le camp Griveaux refuse pour autant de céder à la panique. ""Le ralliement de Mounir n'est pas une surprise, on s'y attendait. Lui et Cédric partagent la même vision. Il y a une logique à leur rapprochement"", estime le sénateur LaREM de Paris Julien Bargeton. ""Il y a une autre conséquence positive, c'est que plus personne ne conteste la CNI, qu'il s'agisse de la procédure ou de la date"", ajoute-t-il auprès de BFMTV.com. Mercredi, dans la foulée de l'annonce de Mounir Mahjoubi, un proche d'Emmanuel Macron nous glissait qu'in fine, la décision reviendrait au chef de l'État. ""S'il veut Griveaux, la CNI tranchera pour Griveaux avant le 14 juillet, point."" De quoi laisser poindre le risque, au vu de la tournure des événements, que la CNI retarde sa prise de décision pour éviter d'infliger un camouflet à l'Élysée en optant pour Cédric Villani. ""Je n'y crois pas. On a besoin d'un candidat maintenant, car le 1er septembre, on ouvre le compte de campagne. D'ici là, il faudra échafauder 17 listes de secteur [une loi votée en 2017 prévoit qu'à partir de 2020, les quatre premiers arrondissements de Paris seront gérés par un seul maire, ndlr], 17 projets... C'est une immense machine à mettre en route"", prévient Julien Bargeton. ""Qui sera le plus efficace?"" D'autres soutiens de Benjamin Griveaux se rassurent en affirmant que le ralliement de Mounir Mahjoubi à Cédric Villani ""simplifie l'offre politique"". ""La CNI aura le choix entre deux profils très différents, deux stratégies. Elle devra prendre sa décision en n'ayant qu'une question à l'esprit: qu'est-ce qui sera le plus efficace pour gagner Paris? Lequel des candidats sera en capacité de nous apporter 82 conseillers municipaux?"" Chacun sait qu'a minima, le président de la République ""jettera un œil"" sur les conclusions rédigées par la CNI. Reste à savoir s'il tiendra compte du ""décalage d'image"" (c'est le terme utilisé par un pro-Griveaux) dont souffre l'ancien secrétaire d'État. Pendant ce temps-là, l'hypothèse consistant à propulser Édouard Philippe pour sauver la mise, en dernier ressort, continue de faire son chemin mezza voce. ""Une option électoralement crédible, mais politiquement impensable"", nous a résumé un proche d'Emmanuel Macron." Municipales à Paris: vers un front anti-Griveaux dans la course à l'investiture LaREM? -1 "Le prochain maire de Paris devra être ""un maire manager"". C'est ce que défend le délégué général de LaREM Stanislas Guerini, au lendemain de l'investiture de Benjamin Griveaux. L'ancien porte-parole du gouvernement et désormais candidat officiel à la mairie de Paris a selon le patron du parti ""le bon profil pour être ce maire-là"". ""Depuis des mois il se prépare, il est en capacité de mener cette campagne et surtout demain d'être un bon maire de Paris"", affirme-t-il ce jeudi dans Les Quatre Vérités sur France 2. 🗨️ @StanGuerini ""On a besoin d'un maire-manager pour #Paris, et @BGriveaux a ce profil-là."" #Griveaux #Municipales2020 #Les4V @telematin pic.twitter.com/RoQZKMxRAH — Caroline Roux (@Caroline_Roux) 11 juillet 2019 La désignation de Benjamin Griveaux à l'unanimité par la Commission nationale d'investiture n'est pas sans créer de remous, Cédric Villani, candidat déçu ayant fait part de son amertume regrettant un choix ""annoncé de longue date"". Mais pour Stanislas Guerini, le choix de Griveaux est bien le bon: ""il avait la meilleure attention, il était le mieux préparé, c'est ce qu'a jugé la Commission nationale d'investiture"", insiste-t-il. Alors qu'en interne, l'idée de remplacer Benjamin Griveaux par Edouard Philippe si les sondages ne prenaient pas est évoquée, Stanislas Guerini écarte cette possibilité. ""C'est le candidat de La République en marche"", affirme-t-il." "Paris ""a besoin d'un maire manager"", ""Griveaux a le bon profil"", estime Stanislas Guerini" -1 "La guerre des municipales est lancée à Marseille. Bien qu'elle doive d'abord affronter ses collègues socialistes lors d'une primaire, la Ministre déléguée aux personnes handicapées et à la lutte contre l'exclusion, Marie-Arlette Carlotti, a envoyé un message clair au maire UMP sortant, Jean-Claude Gaudin. Qu'on se le dise, madame Carlotti ne ""craint dégun [""personne"" en occitan, NDLR]"" et s'affiche sur twitter, gilet pare-balles à la main. Avis à @jcgaudin : je crains dégun. #kalachnikov pic.twitter.com/1wMAaRgbk7 — M-A Carlotti (@MACarlotti) September 25, 2013 Faut-il croire à une faute de goût dans une ville où les règlements de compte sont légion? Ce faisant, Marie-Arlette Carlotti répond en fait à un dérapage de Jean-Claude Gaudin, par ailleurs patron des sénateurs UMP. Mardi, le sénateur UMP Eric Doligé a avoué ""un instinct meurtrier [...] Je ne supporte plus Hollande et sa bande!"", a-t-il dit devant les parlementaires de son camp. ""Je peux donner les kalachnikovs!"", lui a répondu avec sa gouaille habituelle Jean-Claude Gaudin. Jean-François Copé, qui n'a rien manqué de l'échange, n'a visiblement pas apprécié... Avec son gilet pare-balles, Marie-Arlette Carlotti, elle, semble avoir trouvé la parade." "Marseille: gilet pare-balles en main, Carlotti ""craint dégun""" -1 "Le programme est chargé pour François de Rugy, nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire, qui a pour tâche - difficile - de succéder au populaire Nicolas Hulot dans le combat pour l'écologie et contre ""les lobbys"" qui entravent l'action du titulaire de ce portefeuille. L'ancien président de l'Assemblée nationale pourra toutefois compter sur son expérience politique pour compenser ce déficit de charisme. ""Test immédiat"" Tout en haut de la pile de dossiers: la question du nucléaire. Le nouveau ministre devra batailler fin 2018 sur la nouvelle loi de programmation pluriannuelle de l'énergie pour les dix prochaines années. Cette feuille de route doit permettre de concrétiser les engagements de loi de transition énergétique de 2015. Nicolas Hulot avait déjà dû revoir ses ambitions à la baisse sur la réduction de la part du nucléaire dans le mix énergétique français, passant théoriquement de 75 à 50% d'ici 2025. Ce texte devait notamment, d'après les vœux de Nicolas Hulot, donner précisément les noms des réacteurs qui devront fermer autour de la fin de la prochaine décennie. Déjà mécontent, EDF devrait tenter de retarder la fermeture de ces installations nucléaires. François de Rugy aura donc fort à faire, au sein d'un gouvernement dirigé, en la personne d'Édouard Philippe, par un ancien directeur d'Areva. ""Là on aura un premier test de sa volonté de défendre ou non la politique menée par Nicolas Hulot. Y-aura-t-il de nouveaux réacteurs prévus ou pas? Combien de réacteurs nucléaires vont fermer? Ce sont des questions extrêmement simples, et ce sera un test immédiat"", analyse sur notre antenne Corinne Lepage, ancienne ministre de l’Environnement. ""Il était pour une sortie du nucléaire d’ici 2040, donc il va arriver avec des convictions personnelles qui sont à l’opposé de ce que le gouvernement est en train de mettre en place"", prévient sur BFMTV le directeur général de Greenpeace France, Jean-François Julliard. Énergies renouvelables L'objectif de François de Rugy est de développer les énergies renouvelables, alors que les émissions de gaz à effet de serre sont reparties à la hausse en France en 2017. Après le solaire et l'éolien terrestre, l'avenir des énergies marines est notamment sur la table. Le résultat de l'appel d'offres du parc éolien marin de Dunkerque doit être annoncé en 2018, tandis qu'un appel d'offres pour l'île d'Oléron annoncé lors du précédent quinquennat, est attendu. Dans l'éolien flottant, les acteurs attendent un premier appel d'offres commercial. La France, mise en demeure par la Commission européenne en 2015 d'ouvrir à la concurrence ses concessions hydroélectriques, aurait proposé à Bruxelles la mise en concurrence de certaines concessions dès cette année qui limiterait la place d'EDF. Le développement des énergies renouvelables passe par une série de propositions déjà sur la table: réduction des délais administratifs pour la construction d'installations vertes, meilleur intéressement financier des communes pour l'équipement écologique, réduction des contentieux... Transports: vers de nouvelles taxes? Le projet de loi d'orientation sur les mobilités doit être présenté à l'automne. En cours de finalisation, le texte comprend des volets sur la programmation des infrastructures, l'évolution des compétences des diverses autorités locales, les mobilités propres (qualité de l'air, circulation en ville...). La partie ""recettes"" risque de faire grincer des dents, si l'Etat choisit d'instaurer une vignette poids lourds ou des péages sur des routes gratuites. Le ministère des Transports, qui dépend de celui de la Transition écologique, doit présenter en septembre un ""plan vélo"" visant à multiplier par trois la part du vélo d'ici 2024, avec la construction de pistes cyclables, des incitations... Les associations demandent 200 millions d'euros par an, ce que Nicolas Hulot avait qualifié de ""faisable"". Agro-alimentaire et biodiversité Avec le maroquin de ministre de la Transition écologique, François de Rugy héritera également de dossiers suscitant une véritable guérilla avec le ministère de l'Agriculture et son tuteur, Stéphane Travert. Parmi les points chauds figurent notamment l'interdiction du glyphosate, la  réduction de l’utilisation des pesticides ou encore la réforme de la politique agricole commune (PAC). Après la présentation en juillet d'un plan biodiversité sans grandes mesures contraignantes, certains défenseurs de l'environnement craignent que la question de la biodiversité retombe dans l'oubli. Se pose la question de définir l'échéance de l'objectif de zéro artificialisation nette des sols ou la mise en oeuvre de la réforme de la chasse. Rendez-vous internationaux Sur la scène internationale, au devant de laquelle la France a placé son ambition en brandissant le slogan ""Make our planet great again"", un sommet crucial attend le nouveau locataire de l’hôtel de Roquelaure. En décembre prochain se tient en effet la 24e conférence annuelle de l'ONU sur les changements climatiques (COP24) devant concrétiser l'Accord de Paris adopté en décembre 2015. Cette conférence a pour objectif de préciser le détail technique des réductions des gaz à effet de serre. Elle doit également permettre de lancer le ""fonds vert"" destiné à aider les pays en voie de développement à entrer dans la transition énergétique, et d'instaurer le suivi quinquennal de l'action des pays signataires." Les dossiers chauds qui attendent François de Rugy -1 "Stanislas Guérini était notre invité ce jeudi matin. Après que des rapports ont été rendus afin d'examiner la conduite de François de Rugy notamment lorsqu'il présidait l'Assemblée nationale, le délégué général de La République en marche a donné son opinion sur le déroulement de l'affaire qui a coûté sa place au sein du gouvernement à l'élu nantais: ""Les choses se sont faites très rapidement. On doit en tirer quelques conséquences sur la façon dont le système politico-médiatique juge les personnalités."" ""Il y a eu certainement un peu d’acharnement sur lui, je l’ai dit. Il y a parfois une dictature parfois de la pensée où on jette en pâture des personnalités"", a-t-il posé. ""Il a été mis à terre par les médias"", a même prétendu plus tard Stanislas Guérini. ""C'est un député de qualité"" ""Le rapport de l’Assemblée nationale a été clair"", a assuré le responsable de la majorité. ""Il y a peut-être eu des zones grises, il lui est conseillé de rembourser des dîners du côté du privé, il s’est engagé à le faire. Je pense qu’il y a eu une sorte d’engagement médiatique. Il a démissionné je ne crois pas qu’il faille aujourd’hui une sorte de réintégration expresse."" ""C’est un député de qualité, il va revenir dans le groupe parlementaire"", a-t-il conclu." "Stanislas Guérini dénonce ""un peu d'acharnement"" contre François de Rugy" -1 "Autrefois président revendiquant sa ""normalité"", François Hollande doit aujourd'hui faire face aux quolibets et aux invectives. L'hostilité des foules se manifeste lors des déplacements sur le terrain où l'impopularité en berne de l'exécutif apparaît exacerbée. Le président de la République effectue ce jeudi matin son premier déplacement de l'année en province, à Toulouse. Le président parlera ""simplification"" en matière de vie des entreprises. Ces dernières semaines, le chef de l'Etat n'était apparu en public qu'à Paris ou à l'étranger. Il s'agit  donc, d'une certaine manière un retour sur le terrain. Mais si le président a le goût du contact avec ses concitoyens, ces derniers ne le lui rendent pas toujours bien. Quand des militants d'extrême droite donnent de la voix Ce terrain que François Hollande affectionne tant lui a réservé quelques mauvaises surprises ces derniers mois. Le 11 novembre après la cérémonie sur les Champs-Elysées marquée par des heurts avec la police et des interpellations, François Hollande s'était rendu dans l'après-midi à Oyonnax dans l'Ain, pour les commémorations de l'Armistice. Là, au moment du départ, le soir, quelques militants conspuent le président. En matière d'image, le résultat est calamiteux. Manifestations d'une défiance ordinaire Mais les militants, par nature hostiles à François Hollande, ne sont pas les seuls à manifester leur hostilité. A Cournon-d'Auvergne au sommet de l'élevage en octobre dernier le président s'était fait chahuté par des éleveurs indépendants. Encore, en mars dernier à Dijon, le couple Hollande-Trierweiler avait été très fraîchement accueilli. Reproche de son concubinage avec Valérie Trierweiler ou, au contraire, conseil de ne pas se marier avec elle, ras-le-bol fiscal, affaire Leonarda Dibrani, fronde des ""Bonnets rouges"", couacs de communication divers, l'un des exercices préférés de François Hollande s'est transformé en prise de risques. Pour preuve, le président ne restera que trois petites heures à Toulouse, ce jeudi." Hollande, des déplacements et des huées -1 "Frigide Barjot n'a pas fini de faire parler d'elle. L'ancienne meneuse de la Manif pour tous a été expulsée de son appartement cette semaine, un logement social de 173 m2 de la Régie immobilière de la ville de Paris qu'elle louait avec son mari, Basile de Koch, en dessous des prix du marché depuis plus de 20 ans. Mais une fois les clés du logement rendues, quelle ne fut pas la surprise de l'huissier de justice lorsqu'il a constaté que Frigide Barjot, de son vrai nom Virginie Tellenne, avait laissé dans l'appartement vide ses deux lapins en cage - baptisés Nicolas et François - ainsi qu'un chat qui errait entre les cartons, rapporte Le Parisien. Un nouvel appartement à quelques mètres ""On ne savait pas quoi faire des animaux"", explique au quotidien une source proche du bailleurs social, ""elles les a laissés toute la nuit. L'huissier a dit à madame Tellene: 'si vous ne venez pas les chercher, on les donne à la SPA'"". La régie immobilière de la ville de Paris a fini par donner un délai supplémentaire à l'intéressée pour venir récupérer ses animaux. ""C'était juste le temps de déménager dans le nouvel appartement"", assure-t-elle. Le commissaire de police, lui, aurait ""un peu pété les plombs"" en constatant la présence de la ménagerie dans l'appartement. C'est finalement une amie du couple qui serait passée prendre les animaux. Frigide Barjot et Basile de Koch ont été expulsés sur une décision du tribunal d'instance du 15e, rendue le 30 octobre, parce qu'ils avaient fait domicilier leur société d'édition dans cet appartement. Mais l'ex-leader de la ""Manif pour tous"" n'est pas à la rue pour autant: selon Le Parisien, elle a pu s'acheter un nouvel appartement avec trois chambres à quelques centaines de mètres de là où elle vivait." "Frigide Barjot déménage et ""oublie"" ses lapins et son chat dans son duplex" -1 "Emmanuel Macron va tenter de reprendre le cap de son quinquennat en adressant ses vœux aux Français à 20 heures ce lundi, au moment-même où des gilets jaunes ont prévu de se rassembler sur les Champs-Élysées. Dans cet ultime discours de l’année, qui a été enregistré et devrait durer 16 minutes, le président va s’efforcer de retracer des perspectives claires. “Je pense qu’en 2019, on peut engager l’acte deux de la transformation du pays”, espère Bruno Fuchs, député LaREM du Haut-Rhin. “Avec l’acte un, on a remis en route l’économie du pays (...), il faut maintenant passer à la phase deux avec deux enseignements issus du mouvement des gilets jaunes, qui sont la justice sociale et que les citoyens puissent, en temps réel, participer à la vie politique du pays”, explique Bruno Fuchs sur notre antenne à quelques heures de l'allocution. Le député marcheur fait référence au grand débat national, une mesure annoncée début décembre pour répondre à la crise des gilets jaunes et dont le président de la République doit préciser les contours pendant ses vœux. Se montrer davantage à l'écoute Selon un proche du chef de l’État, Emmanuel Macron devrait user de mots marquants, comme ""autorité” ou “rassemblement"", avec le double défi d'apaiser les colères et de relancer son programme de réformes. Il n’est en effet plus question de faire des annonces. L'enjeu est de convaincre qu'il est capable de montrer davantage d'écoute et de bienveillance. “Ce sont évidemment des vœux qui vont être compliqués, après plusieurs semaines de troubles et sept mois de dégringolades dans l’opinion du président de la République”, analyse Christophe Barbier, éditorialiste politique à BFMTV. Ces vœux restent tout de même une opportunité pour Emmanuel Macron de ""reprendre la main"", continue Christophe Barbier. “S’il s’exprime en disant aux Français qu’il a besoin d’eux pour réussir, s’il arrive à renverser la vapeur, alors il n’aura pas perdu son temps ce soir”, estime l’éditorialiste. Parler de l'avenir Les vœux à la nation offrent au président la possibilité de parler de l'avenir, des réformes annoncées pour 2019, qui restent sa priorité, en particulier celle des retraites et de la fonction publique. Sur les nouvelles initiatives - comme le débat national - le président pourrait aussi en rappeler les limites, comme il l'avait déjà fait le 10 décembre. Pour lui, pas question de rejouer la présidentielle de 2017 ni de ""détricoter"" ce que le gouvernement et le Parlement ont mis en place depuis 18 mois. Le calendrier de 2019 est en tout cas déjà bien chargé et recèle de nombreuses embûches: notamment avec la mise en place de la prime d'activité d'une centaine d'euros pour les petits salaires ou l'entrée en vigueur du prélèvement à la source, visible sur les feuilles de paie de fin janvier. Fin mai, le président affrontera les Européennes, premier grand scrutin électoral de son mandat. Troisième allocution en un mois et demi Son allocution, qu'il prévoit d'enregistrer en fin d'après-midi, sera retransmise sur toutes les grandes chaînes de télévision. L'an dernier, ses vœux, très classiquement enregistrés à son bureau, avaient attiré 11,2 millions de téléspectateurs. Plus de 23 millions de personnes avaient en revanche regardé son allocution du 10 décembre - un record pour une intervention politique. Il s’agira de la troisième intervention du chef de l’État en un mois et demi, la première ayant eu lieu le 14 novembre, au tout début de la crise des gilets jaunes. Une interview de TF1, en direct du porte-avions “Charles-de-Gaulle”, pendant laquelle le président de la République s’était laissé aller à un premier mea culpa, en déclarant: “je n’ai pas réussi à réconcilier le peuple français avec ses dirigeants”." Emmanuel Macron à l'épreuve des voeux -1 "La démarche est assez surprenante: ce lundi, c'est le président de la République française, François Hollande, qui signe l'édito de la prestigieuse revue médicale The Lancet. Comme l'a repéré Libération, le président y insiste sur l’explosion des coûts des médicaments dans un numéro consacré au rôle de la France dans le domaine de la Santé. Le magazine spécialisé explique son choix par le fait que ""la domination de l'anglais en tant que langue des sciences et, de plus en plus, de la santé globale, ferme trop souvent la porte à l'histoire et l'expérience des autres"". Mais la France, avec son système de sécurité sociale et l'attention qu'elle porte aux problèmes sanitaires mondiaux ""a beaucoup à offrir"", ajoute la revue. Porter la question du prix des médicaments au G7 D'ailleurs, la France a ""pris l’initiative de mobiliser le G7: pour la première fois cette année, une réunion des ministres de la santé des 7 pays les plus riches de la planète devrait amorcer un dialogue"" sur la question du prix des médicaments, rappelle le président français. ""Ces dernières années, du fait de l'innovation, de nouveaux médicaments arrivent mais à des prix insoutenables dans la durée"", s'était récemment insurgée la ministre de la Santé Marisol Touraine sur RMC, quelques jours avant le lancement d'une pétition par la Ligue contre le cancer. Le rôle de la communauté internationale Rappelant les investissements de la France et ses engagements contre Ebola et Zika, François Hollande revient également sur les priorités de la France: ""améliorer les instruments de surveillance, d’alerte et de diagnostic"", ""gérer les crises en confortant le rôle de la société civile"", ""soutenir la recherche"" et créer ""une plateforme de préparation et de réponse aux urgences sanitaires"". ""J’appelle la communauté internationale à prendre ses responsabilités (...) ce qui suppose aussi de former et de rémunérer correctement les personnels médicaux dont les pays du Sud ont cruellement besoin"", invoque François Hollande, dont le texte est repris sur le site de l'Elysée. François Hollande rappelle aussi l'engagement de la communauté internationale à éradiquer l'extrême pauvreté d'ici 2030. Le numéro spécial de The Lancet  intitulé ""France: de la sécurité sociale à la santé globale"" sera présenté lundi à Paris, en présence de Marisol Touraine, ministre de la Santé, et de Richard Horton, rédacteur en chef, au ministère de la Santé. .@MarisolTouraine ouvrira cet après-midi le lancement du n° spécial de @TheLancet https://t.co/Q2dyEk76s9 — MinSocialSanté (@MinSocialSante) 2 mai 2016" François Hollande signe un édito... dans une revue médicale -1 "C'est une journée qui restera dans les mémoires de cette campagne présidentielle. Marine Le Pen a tendu un piège à Emmanuel Macron en se rendant à l'improviste auprès des salariés grévistes de l'usine Whirlpool d'Amiens, au moment même où le candidat rencontrait les syndicats à la Chambre de commerce. Un événement inattendu qui a obligé Emmanuel Macron à faire de même. Il s'est rendu auprès des salariés en milieu d'après-midi, et a été accueilli par des sifflets, dans un contexte de tension et de confusion. Malgré cette arrivée en fanfare, le candidat d'En Marche! est parvenu à établir un dialogue avec les salariés, et s'est entretenu un peu plus d'une heure avec eux. Le piège s'est-il refermé sur Emmanuel Macron, ou a-t-il su retourner la situation? Que retiendra-t-on de cette journée? Les éditorialistes de BFMTV livrent leur analyse. > Camille Langlade: ""Emmanuel Macron a retourné la situation à son avantage"" ""Le piège s’est refermé dans un premier temps sur Emmanuel Macron, puisqu’il a été contraint de proposer d’autres images, au contact des salariés. On ne retiendra que ce décalage entre un Emmanuel Macron enfermé dans une salle et Marine Le Pen au contact des salariés. Et puis ces images de fumée, de huées, de sifflets. N’oublions pas que Marine Le Pen elle aussi a été accueillie avec des sifflets à Rungis à la fin de sa visite au rayon fruits, et que cela a été moins relayé parce que l’actualité n’était pas là à ce moment-là. Il a réussi, sans doute, à retourner la situation à son avantage, en prenant le temps. Parce que pendant plus d’une heure, il a fait preuve de pédagogie, il a écouté les salariés, il a voulu dialoguer avec eux et il a essayé de se placer sur le fond du programme, de démonter les propositions de Marine Le Pen."" > Christophe Barbier: ""Il peut y avoir un effet mobilisateur dans cette journée"" ""Emmanuel Macron est pleinement dans la campagne et un peu grâce à Marine Le Pen. Il faut qu’il monte d’un cran, il ne peut pas se contenter d’attendre tranquillement le vote anti-Le Pen. Emmanuel Macron n’a pas à mobiliser, à récupérer l’électorat de Marine Le Pen, il sait bien que ces ouvriers déclassés ont voté et voteront Marine Le Pen. Il sait bien aussi qu’une partie de l’électorat de Jean-Luc Mélenchon va être tenté par le vote frontiste. Ce que doit tenter Emmanuel Macron, c’est mobiliser son électorat, mais aussi une partie de l’électorat de Benoît Hamon et une partie de celui de François Fillon qui pourrait avoir peur d’une France dirigée par Marine Le Pen. Or ces images-là, quand on voit Marine Le Pen venir dire aux salariés ‘avec moi on nationalisera’, ’avec moi il y aura des avantages sociaux’, ça peut faire peur à une certaine France libérale, qui n’avait pas envie de voter pour l’ancien collaborateur de François Hollande, mais qui va peut-être y aller quand même pour éviter tout risque. Il peut y avoir dans cette journée mitigée un effet mobilisateur de l’électorat de François Fillon et de Benoît Hamon pour venir à la rescousse du candidat Macron"". > Thierry Arnaud: ""Emmanuel Macron a eu le bon réflexe"" ""Cette journée marque une rupture par rapport à ce que l’on percevait de sa volonté de mener cette campagne de l’entre-deux tours. On avait l’impression qu’il y avait plutôt une envie de protéger le candidat, se disant grosso modo ‘il est favori, s’il ne se passe pas de catastrophe d’ici le 7 mai on va gagner cette élection et donc l'objectif est de créer un emploi du temps pour Emmanuel Macron dans des conditions qui ne l’exposent pas à une catastrophe’. La catastrophe n’est pas passée très loin. Lorsqu’il arrive sur le site, que l’accueil est houleux, et qu’il succède à Marine Le Pen avec ses images qui sont très favorables, c’est un moment où la campagne peut basculer. Et là, il a le bon réflexe. C’est compliqué, hostile, tendu, mais il choisit de rester et d’aller à la confrontation. Cette journée a été très intéressante parce qu’elle a montré un moment important dans la campagne sur la forme puis sur le fond aussi. On est au cœur du sujet qui mobilise : le rapport à la mondialisation, l’ouverture ou la fermeture du pays, le rapport à l’Europe. On a vu les arguments des uns et des autres. On était au cœur du sujet."" Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" "Le baromètre des éditorialistes - ""Macron a eu le bon réflexe""" -1 "Il fait partie des nouveaux maires étiquettés Front national. A 30 ans, Julien Sanchez a été élu dimanche maire de la ville de Beaucaire (Gard, 16.000 habitants). Au lendemain de sa victoire, l'élu revient sur ses ambitions pour la ville, sur sa manière de diriger et sur les critiques dont il fait l'objet. Sur les critiques dont il peut faire l'objet ""Très heureux et très satisfait"" de sa victoire, celui qui sera dans quelques jours maire de la ville de Beaucaire tient à insister sur le fait que son élection est ""légitime"": ""Le taux de participation a été de 75%, c'est un plébiscite. Nous gagnons avec 10 points d'avance sur notre principal rival, c'est une victoire nette qui entraîne beaucoup d'attentes."" Le frontiste est conscient que son élection peut effrayer certains habitants de sa ville. ""Je leur demande de ne pas fonctionner à priori, ils devront juger sur pièce. Je compte mettre en place une vraie démocratie locale"", tente de rassurer Julien Sanchez. L'opposition ne sera pas muselée, assure-t-il: ""Je vais mettre au travail l'opposition si elle veut s'associer à la gestion de la ville."" Ceux qui le souhaitent, pourront, assure le futur maire, le faire ""sur certains projets"". A 30 ans, les citoyens pourraient craindre l'inexpérience de Julien Sanchez. Là encore, le discours est très rodé: ""Nicolas Sarkozy a été maire à 28 ans, Jean-Marie Le Pen a été élu de République à 27 ans, Marion Maréchal-Le Pen est très jeune..."", assure le frontiste, qui rappelle qu'il est élu régional depuis quatre ans. Les priorités pour sa ville ""Changer l'image de la ville."" L'élu d'extrême droite affiche ses ambitions pour Beaucaire: ""Je veux faire revenir les investisseurs, les commerces, le tourisme."" Et pour cela, le meilleur moyen est de ""ramener de la sécurité"" dans la commune, estime Julien Sanchez. Au programme, renforcer les effectifs de la police municipale, aujourd'hui en ""sous-effectifs"": ""Nous allons augmenter les effectifs de police dans la ville, afin qu'elle puisse fonctionner la nuit."" Mais le principal chantier du nouveau maire sera de voter le budget: ""Nous avons jusqu'au 30 avril prochain pour le faire"", analyse Julien Sanchez. ""Je vais reprendre une par une les factures produites depuis un an et demi"", assure le frontiste. Sa ville doit faire des économies: ""Il y a une dette de 714 euros par habitants qui pèse sur la ville, soit 11 millions d'euros."" Les économies à réaliser Trouver suffisamment d'argent pour combler la dette de Beaucaire risque d'être difficile pour le nouveau maire. Marine Le Pen, la patronne du FN, a en effet promis des baisses d'impôts dans toutes les municipalités dirigées par son parti. Les économies pourraient donc être drastiques. Julien Sanchez en appelle même à la générosité des militants frontistes: ""Je lance un appel aux électeurs du Front national. Ils peuvent adresser un chèque au Trésor Public à l'adresse de la mairie de Beaucaire pour combler la dette"". Par ailleurs, la ville effectuera des coupes dans les budgets festivités -""il faut faire mieux avec moins""-, communication et réception. Julien Sanchez fustige notamment les ""frais de bouches"" et le clientélisme dont faisaient preuve ses prédecesseurs. Mais dès lors que l'on souhaite en savoir plus sur sa volonté de mettre fin au ""communautarisme"", l'élu visiblement gêné, temporise. Dans une précédente interview sur BFMTV.com, il avait assuré vouloir éviter que des commerces communautaires ne s'installent dans le centre-ville de Beaucaire. Il avait même déploré que ""quatre kébabs"" se trouvent ""dans le centre historique"" de sa commune. Julien Sanchez assure que la question du communautarisme sera étudiée ultérieurement: il ne faudrait surtout pas gâcher l'effort de dédiabolisation du FN dès le lendemain des élections. article, aside, details, figcaption, figure, footer, header, hgroup, menu, nav, section{display:block;} body{line-height:1;} ol, ul{list-style:none;} blockquote, q{quotes:none;} blockquote:before, blockquote:after, q:before, q:after{content:'';content:none;} table{border-collapse:collapse;border-spacing:0;}.clear{clear:both;height:0px;overflow:hidden;line-height:0;font-size:0.0em;} #Col1-Elections{overflow:hidden;width:580px;margin:0 0 20px 0;font:12px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#046;}#Col1-Elections .main{overflow:hidden;background:#fff url(https://static.bfmtv.com/regie/img/elections/map.png) no-repeat center right;padding:10px;}#Col1-Elections .foot{overflow:hidden;width:580px;height:3px;background:url(//www.bfmtv.com/img/bfmtv_sprite.png) 0 0;} #Col1-Elections .titre{font:bold 18px 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif !important;color:#269 !important;text-transform:uppercase !important;margin:0 0 10px 0 !important;}#Col1-Elections .titre2{font:bold 14px Arial, Helvetica, sans-serif !important;color:#666 !important;margin:0 0 10px 0 !important;}#Col1-Elections li{display:block;margin-bottom:10px;}#Col1-Elections label{display:block;}#Col1-Elections input, #Col1-Elections select{font:13px/28px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#666;border:1px solid #b8c3c9;background:#f9f9fa;width:70%;}#Col1-Elections input.submit{font:bold 14px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#fff;border:1px solid #222;background:#333;cursor:pointer;width:auto;} Élections Les résultats dans votre ville Ex : Lyon, 69 ou Lyon, 69002 Sélectionnez votre élection Présidentielle 2002 Présidentielle 2007 Législatives 2007 Présidentielle 2012 Législatives 2012 Municipales" A Beaucaire, le maire FN en appelle à la générosité pour renflouer les caisses -1 "En 60 ans de vie politique, JM Le Pen a surtout véhiculé une pensée fondée sur l’exclusion et la détestation – l’antithèse des valeurs démocratiques. Il a dirigé son parti par le népotisme, transmis le pouvoir à sa fille (avec les concubins, gendres et nièces aux manettes) ; il est candidat à 85 ans au Parlement européen, où il est élu depuis 30 ans mais ne siège pas souvent. Simplement, il incarne ce que le FN a été et ce qu’il reste en partie, même si sa fille voudrait tant le faire oublier. Au fond, l’utilité de JM Le Pen est d’être la meilleure arme contre la dédiabolisation du FN – une arme diablement efficace. Mais est-ce encore utile de rappeler ses dérapages, ses condamnations, alors qu'il n'est plus aujourd'hui le véritable dirigeant du FN ? Bien sûr que oui. Il n’y a pas un autre dirigeant politique qui ait un tel palmarès de propos racistes et négationnistes. Imaginez Mélenchon regretter le goulag ou Ch. Boutin espérer la Saint-Barthélemy… JM Le Pen est président d’honneur du FN – étrange conception de l’honneur pour un parti qui prétend défendre la France, quand son fondateur vante les écrivains collaborationnistes ou la Gestapo… Quand A. Montebourg l’a rappelé, JM Le Pen a annoncé une plainte contre lui ; toute la presse a relayé, mais on n’a rien vu – ce qui prouve que Le Pen a une audience considérable auprès des médias… mais qu’il faut toujours vérifier ce qu’il dit. Peut-on le soupçonner, comme certains le font, de saboter la stratégie politique de sa fille parce qu'il désapprouve la ligne du FN ? JM Le Pen a plusieurs enfants, dont l’un est le FN – comme tout parent, il n’a pas envie de choisir entre ses enfants. Il est clair qu’il désapprouve la ligne « moderniste » de sa fille, ses emprunts à l’extrême-gauche sur l’économie et le social ou sa modération sur le mariage gay. Il est plus en phase avec sa petite-fille Marion Maréchal, bien plus intransigeante sur les sujets de société et dont il dit plus de bien que de sa fille. Mais ce qu’il supporte le moins, ce sont les scores que le FN obtient depuis qu’il ne le dirige plus. Ses vrais-faux dérapages viennent de là : il les fait parce que ça ennuie sa fille, mais surtout pour échapper à son propre ennui. L'Express révèle cette semaine qu'un livre de mémoires de JM Le Pen est bloqué chez un éditeur parisien. C'est aussi pour ne pas gêner Marine Le Pen et le FN ? L’histoire est assez confuse mais on comprend que JM Le Pen n’a pas la maîtrise du projet. Le livre est écrit par R. Ménard, l’ex président de Reporters sans frontières qui est devenu un converti sans scrupules – il candidat à la mairie de Béziers avec l’appui du FN. C’est R. Ménard qui a semble-t-il voulu sursoir à la publication – peut-être à la demande de Marine Le Pen mais sûrement plus pour préserver son image à lui que celle du FN. Symboliquement, cet épisode montre que l’histoire de JM Le Pen compte moins que le présent de son parti ; qu’il n’est plus un poids lourd de la vie politique, mais presque un poids mort pour le FN. Réagissez sur le compte Twitter d'RMC avec le hashtag #BourdinDirect Tweet #Bourdindirect Suivez Jean-Jacques Bourdin sur Twitter Follow @JJBourdin_RMC" JM. Le Pen est plus utile à la démocratie qu’on ne le croit -1 "Invité sur RMC et BFMTV ce mercredi 8 mai, jour de commémoration de la fin de la Seconde guerre mondiale, Jean-Yves Le Drian a dit ne pas souhaiter supprimer cette date historique : « Je pense qu’il faut la maintenir, ce n’est pas contraire à l’esprit de réconciliation. Il faut rappeler les commémorations, les valeurs de la résistance ». Et pas question d’y voir un affront pour l’Allemagne, au contraire, le ministre de la Défense veut avant tout inscrire cette date dans les deux pays : « Il peut y avoir des hauts et des bas dans nos relations avec l’Allemagne, mais c’est le socle de l’Europe ». C’est d’ailleurs avec l’Europe qu’il souhaite construire la Défense de demain : « Je pense que le signe que donne la France en maintenant son niveau d’intervention financière pour sa défense est aussi un signe pour l’Europe, pour dire : ""nous sommes déterminés à faire en sorte que l’Europe assure elle-même sa défense"". Nous sommes dans la phase où l’Europe de la Défense deviendra une nécessité ». « Je l’appelle ""François courage"" » S’il n’a pas voulu commenter un possible remaniement gouvernemental et les propos du chef de l’Etat affirmant que « personne n’est protégé », le ministre n’a pas manqué de louer le travail de ce dernier : « Je suis très fier de faire partie de ce gouvernement et je suis très fier de ce que fait François Hollande ; moi je l’appelle ""François courage"", parce qu’il a engagé des réformes que personne avant lui n'avait osé engager : sur la compétitivité des entreprises, sur le redressement financier du pays, sur un dialogue social renouvelé, sur la sécurisation du travail, sur la transparence, au niveau européen, au niveau fiscal… Les fondamentaux du redressement sont en place ». Rappelant qu’« un quinquennat se juge au bout de 5 ans, et non pas à la fin de la première année », Jean-Yves Le Drian insiste : « François Hollande est l’homme de la situation ». Cahuzac & Mélenchon Pas question, en revanche, d’imaginer Jean-Luc Mélenchon à Matignon. « Mélenchon nous amène dans une impasse. On ne peut pas faire de la démagogie, dire qu’on ne payera pas ses dettes et demander à être Premier ministre ». Quant à Jérôme Cahuzac, qui réfléchit à se représenter sans étiquette à la législative partielle de sa circonscription, le ministre de la Défense estime que même s’il « garde un bon souvenir » de la manière dont ils ont travaillé ensemble, « il nous a fait beaucoup souffrir. Je serais à sa place, je renoncerais, je prendrais un autre itinéraire ». Aqmi et le Mali Jean-Yves Le Drian a également réagi aux menaces d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui appelle à attaquer les intérêts français : « Toute menace d’Aqmi doit être prise au sérieux, affirme le ministre de la Défense, mais il y a une réalité, c’est que la médiatisation des messages est une arme pour provoquer l’inquiétude. Il faut donc être vigilant, mais ne pas exagérer cette déclaration au moment où Aqmi a été affaibli au Mali ». La sécurité a toutefois été renforcée : « C'est ce que fait Manuel Valls en assurant Vigipirate renforcé en France. C'est ce que nous faisons dans nos ambassades. Laurent Fabius a donné des consignes très précises pour assurer la sécurité de nos ambassades, on a vu que c'était nécessaire après ce qui s'est passé en Libye », où l'ambassade de France à Tripoli a été la cible d'un attentat le 24 avril dernier. Selon Jean-Yves Le Drian, le ministère de la Défense assure pour sa part « une vigilance très précise sur l'ensemble des lieux » où se trouvent les forces françaises. Sur la situation au Mali, justement, le ministre précise que « nous sommes dans l’après-guerre, une phase de transition, mais la guerre n’est pas finie ». 1 000 soldats français devraient rester sur le terrain pour éviter « le renouveau du terrorisme », et 11 000 soldats dépendants de l’ONU seront déployés. « Il n'y a pas de vide sécuritaire, nous assurerons la sécurité jusqu'à ce qu’elle soit complètement rétablie », a promis le ministre. Syrie En Syrie, en revanche, pas d’espoir dans les armes, pense Jean-Yves Le Drian qui affirme « qu’il faut trouver une solution politique. Il n’y aura pas de victoire militaire en Syrie. C’est aussi la responsabilité de la Russie et de la Chine ». Quant à la possible utilisation du gaz sarin par l’une ou l’autre des parties, le ministre dit avoir « des indices », mais « ne pas pouvoir l’assurer ». Le logiciel Louvoy, de paiement des militaires Enfin, Jean-Yves Le Drian a réagi aux difficultés de Louvoy, le logiciel de paye de l’armée qui a eu de nombreux ratés, laissant des soldats non payés dans des difficultés financières. « C’est un dispositif de solde mis en place il y a plusieurs mois par mes prédécesseurs, complètement chaotique, absurde, invraisemblable. J’ai pris les mesures nécessaires pour enrayer ce processus inacceptable. Aucun militaire n’a de manque à gagner aujourd’hui, nous avons mis en place un autre dispositif de paiement, et nous réglons les problèmes de fond »." Le Drian sur RMC: «'François courage' a osé ce que personne avant lui n’avait osé» -1 "Malek Boutih est très remonté contre Jean-Pierre Masseret. Invité de Ruth Elkrief, le membre du bureau national socialiste n'a pas mâché ses mots, mardi soir sur BFMTV, contre le candidat PS aux régionales dans le Grand Est. La tête de liste Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine a annoncé en fin de journée qu'il se maintenait au second tour des régionales dimanche malgré la demande de son parti de se retirer pour faire barrage au Front national. ""C'est papy collabore!"" Malek Boutih a d'abord brandi une feuille devant la caméra en disant ""voilà le nombre de fois que cet homme a été élu: sénateur, conseiller régional, maire, il a tout eu dans sa vie… On a dit que c'est papy qui fait de la résistance mais en fait c'est papy collabore!"" Le député de l'Essonne a expliqué que le problème n'était pas d'avoir désobéi aux consignes du parti mais d'avoir ""collaboré ouvertement aujourd'hui à la victoire du Front national"". Selon lui, l'élu de l'Est a assez d'expérience pour savoir qu'en se maintenant, il travaille pour Florian Philippot. ""C'est le bourricot des élections"" ""Pour moi, cet homme n'est plus de gauche"", a lâché Malek Boutih pour qui une personne de gauche est quelqu'un qui a des valeurs et des principes. ""Cet homme-là vient de rompre, pas avec le parti socialiste, mais avec un comportement politique. L'extrême droite risque d'être élue dans sa région par amour propre"", a-t-il ajouté. Le membre du bureau national socialiste enfonce alors le clou: ""Pourquoi se maintient-il? C'est le plus mauvais de la classe, c'est le bourricot des élections. C'est le mec (sic) qui est arrivé le dernier. Il a le plus mauvais score. Il s'est senti humilié et c'est pour cela qu'il ne s'est pas retiré"". ""C'est terrible pour les gens de l'Est, c'est une très mauvaise nouvelle pour eux. C'est une très mauvaise nouvelle pour lui"", a conclu le député de l'Essonne." "Pour Malek Boutih, Jean-Pierre Masseret n'est ""plus de gauche""" -1 "Interrogé ce vendredi sur RTL, le ministre de l'Economie Pierre Moscovici a confirmé que l'ex-ministre du Budget Jérôme Cahuzac touchait encore ses indemnités de ministre. Pourtant, ""le Premier ministre lui a demandé de ne pas le faire"", assure Pierre Moscivici, mais ""nous n'avons pas les moyens d'interrompre cela"". La loi permet en effet à Jérôme Cahuzac de percevoir ces sommes pendant six mois après la suspension de ses fonctions. ""C'est légal, il a choisi de les toucher"" a encore expliqué Pierre Moscovici avant d'évoquer ""un homme qui n'en fait un peu qu'à sa tête"". A LIRE AUSSI: >> EXCLUSIF - Jérôme Cahuzac interviewé sur BFMTV >> CAFE POLITIQUE - Cahuzac viré mais toujours indemnisé?" Moscovici confirme que Cahuzac perçoit ses indemnités -1 "Sa stratégie pourrait payer. Emmanuel Macron, qui a officialisé mercredi sa candidature à la présidentielle de 2017, fait cavalier seul depuis son départ du ministère de l'Economie. Il a décidé de ne pas tenir compte d'une éventuelle candidature de François Hollande, ni de la primaire de la gauche. Et d'après un sondage Odoxa publié vendredi pour France Info, ce choix est bien vu. 63% des personnes interrogées lui donnent raison de ne pas passer par la primaire de la gauche. Près de six Français sur dix (57%) considèrent en outre sa candidature comme une ""bonne chose"". Candidat du ""centre"" A l'inverse, ils sont 43% à juger négativement sa candidature et 36% à penser qu'il a tort de ne pas passer par la primaire prévue fin janvier. La proportion est un peu plus importante chez les sympathisants de gauche, qui lui donnent tort à 43% de ne pas jouer le jeu de la primaire. #Macron candidat : une ""bonne chose"" pour 57% des Français qui le classent ""au centre"" (sondage Odoxa) https://t.co/nJpWC9HVId pic.twitter.com/Vfz8A7EgR2 — franceinfo (@franceinfo) November 18, 2016 D'après cette enquête réalisée en ligne les 16 et 17 novembre auprès de 1.002 personnes majeures, le candidat Macron se situe au centre pour plus de la moitié des Français interrogés. 21% le situent à droite et autant à gauche. Les proches du centre (71%) et de la gauche (58%) sont les plus nombreux à le voir au centre. Enfin, 79% des personnes interrogées le jugent dynamique, 67% ""trop proche de la finance"" et 61% pensent qu'il ""incarne le renouveau"". Gros bémol de cette enquête: seulement 41% le croient ""capable de faire un bon président de la République"" et 37% le considèrent comme un ""traître""." Pour une majorité de Français, Macron a raison de se passer de primaire -1 "L'ex-ministre UMP Nadine Morano a qualifié dimanche le juge qui a mis en examen Nicolas Sarkozy, Jean-Michel Gentil, de ""juge engagé"" et a comparé cette affaire à celle d'Outreau, lors de l'émission ""12/13 Dimanche"", sur France 3. Elle s'est en outre dite ""interpellée"" par le fait que cela arrive juste après la démission de Jérôme Cahuzac. Jean-Michel Gentil, ""un juge engagé"" ""C'est l'affaire toute entière qui me choque. C'est simple: il y a eu l'affaire d'Outreau avec un magistrat, un juge d'instruction dépassé. (...) Et là nous avons maintenant l'affaire Sarkozy avec un juge engagé"", a-t-elle déclaré. Alors qu'on lui faisait remarquer qu'elle établissait un ""parallèle entre l'affaire d'Outreau et l'affaire Sarkozy"", elle a répondu :""sur l'affaire d'Outreau, il y a eu un juge d'instruction dont on sait bien qu'il a été dépassé par cette affaire, il y a une commission d'enquête à l'Assemblée nationale. Et aujourd'hui, nous sommes face à un juge, disons-le (...) engagé"". ""Lorsqu'on est magistrat, on doit avoir un devoir de réserve"" ""Quand vous êtes juge et ne voulez pas qu'on remette en cause votre impartialité, vous ne signez pas des tribunes comme l'a fait le juge Gentil avec certains autres de ses collègues, qui critiquaient la politique engagée par Nicolas Sarkozy"", a-t-elle souligné, faisant allusion à une tribune signée en juin par Jean-Michel Gentil, avec 81 autres magistrats. Selon Nadine Morano, ""lorsqu'on est magistrat, on doit avoir un devoir de réserve, parce que la politique pénale, la politique judiciaire elle est faite par les élus du peuple, elle n'est pas faite par les juges"". ""L'affaire Cahuzac est passée aux oubliettes"" Par ailleurs, interrogée sur la démission du gouvernement de Jérôme Cahuzac, ministre du Budget, elle a affirmé: ""je trouve étonnant, ça m'interpelle (...) que l'affaire Nicolas Sarkozy tombe le lendemain de l'affaire de Jérôme Cahuzac qui tout d'un coup est passé aux oubliettes"". Elle a par ailleurs jugé que ""quand il y a des affaires comme ça ce n'est jamais bon pour personne"" et souligné que la droite avait mis en avant la ""présomption d'innoncence"" du ministre du Budget." Morano compare l'affaire Sarkozy et l'affaire Outreau -1 "Christophe Castaner s'est exprimé ce samedi midi pour faire un point sur la manifestation des Champs-Élysées à Paris, où au moins 5000 gilets jaunes (8000 en tout dans la capitale) protestent contre la hausse des prix du carburants, les taxes et la baisse du pouvoir d'achat. Le ministre de l’Intérieur a notamment dénoncé ""les séditieux"" d'ultra-droite qui auraient ""répondu à l’appel"" du Rassemblement national. Selon Christophe Castaner, Marine Le Pen aurait une responsabilité dans les dérapages parisiens - de nombreux incidents ont éclaté en tête de cortège - en appelant sur les réseaux sociaux à se rassembler sur les Champs-Élysées. La présidente du Rassemblement national a immédiatement répliqué sur Twitter: ""C'est minable et malhonnête à l’image de l'auteur de cette manipulation politicienne."" J’avais demandé au gouvernement pourquoi il n’autorisait pas les #GiletsJaunes à manifester sur les Champs-Elysées. Aujourd’hui M. @CCastaner utilise cette question pour me cibler. C’est minable et malhonnête à l’image de l’auteur de cette manipulation politicienne. MLP — Marine Le Pen (@MLP_officiel) 24 novembre 2018 ""Une utilisation minable et politicienne"" des violences Elle s'est ensuite exprimée sur notre antenne pour dénoncer l'attaque de Christophe Castaner, qui n'est selon elle ""pas un ministre de l'Intérieur mais un militant politique, qui se comporte comme tel"". ""Il souhaite me faire porter la responsabilité de casseurs qu'il a laissés lui-même venir sur les Champs-Élysées"", a-t-elle ajouté. ""Il est tout à fait responsable (de ces violences, NDLR), il est dans la stratégie de tension utilisée par le gouvernement depuis une semaine, qui consiste à mépriser, insulter, diaboliser les gilets jaunes."" Reprenant les termes de son tweet, la présidente du RN a ensuite critiqué ""une utilisation minable et politicienne de ces faits pour justifier un gouvernement qui aujourd'hui, est critiqué à juste titre par les Français"". Elle a pour finir nié avoir incité à manifester sur les Champs-Élysées avant d'appeler les casseurs à cesser les violences pour ne pas ""décrédibiliser un mouvement légitime""." "Gilets jaunes: ciblée par Christophe Castaner, Marine Le Pen dénonce une attaque ""minable et malhonnête""" -1 "Fin août 2014, Emmanuel Macron, alors conseiller économique de François Hollande à l'Elysée, prenait les rênes du ministère de l'Economie après le départ fracassant d'Arnaud Montebourg. En deux ans, le jeune ministre de l'Economie s'est beaucoup fait remarquer. Notamment par quelques gaffes politiques, où il est parfois sorti du rang du gouvernement Valls pour se dessiner un costume politique sur-mesure. Retour sur sept moments où le locataire de Bercy a fait parler de lui. En agaçant bien souvent la gauche. > La remise en cause des 35 heures ""La gauche a cru que la France pouvait aller mieux en travaillant moins, c’était des fausses idées."" Un des premiers coups d'éclat du ministre de l'Economie. Déjà devant le Medef, à la veille de l'université d'été socialiste l'an dernier. Le ministre avait alors tenté de se rattraper, précisant ensuite à l'AFP: ""Je ne parlais pas des 35 heures mais du rapport au travail. Il en faut plus, pas moins."" Le Premier ministre avait dû intervenir, pour écarter toute remise en cause du temps de travail et glissant à l'attention d'Emmanuel Macron: ""Les petites phrases font mal à la vie publique."" > La suppression de l'ISF En avril 2016, c'est à l'impôt de solidarité sur la fortune que s'en prend Emmanuel Macron. ""Si on a une préférence pour le risque face à la rente, ce qui est mon cas, il faut préférer la taxation sur la succession aux impôts de type ISF"", estime-t-il dans la revue Risques, référence des professionnels de l’assurance. Comme pour les 35 heures, réaction immédiate du Premier ministre: ""supprimer cet impôt [...] serait une faute"". > Le statut de la fonction publique ""plus adéquat"" En septembre 2015, Emmanuel Macron avait attaqué un autre totem de la gauche: il avait lâché une bombe en estimant devant un think tank de gauche que le statut de la fonction publique n'était ""pas adéquat"". Cette fois-ci, le recadrage était venu de François Hollande directement. > La vie d'un entrepreneur plus dure que celle d'un salarié Au delà de la ligne politique, parfois à côté de celle du gouvernement, ce sont également des petites phrases qui ont pu agacer. Le ministre de l'Économie a notamment soulevé une vague de critiques à gauche en janvier 2016, jugeant la vie des entrepreneurs ""souvent plus dure que celle des salariés"". ""L'entrepreneur, c'est le commerçant du coin de votre rue, c'est votre plombier, c'est celui qui crée une start-up du digital, c'est celui qui a créé une entreprise qui est devenue un grand groupe. C'est cela un entrepreneur"", avait-il précisé alors. > Les ""illétrées"" de GAD En septembre 2014, peu de temps après d'avoir pris son poste, il évoquait sur Europe 1 le cas des abattoirs de Gad, et ses travailleurs.  ""Il y a dans cette société une majorité de femmes. Il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrées"", avait-il expliqué. Obligé de rétropédaler et de présenter ses excuses, quelques heures plus tard: ""Je les ai appelées pour m'excuser, mais je le ferai aussi directement et sur place. C'était tout le contraire de ce que je voulais faire"". > L'affaire du costard et du tee-shirt Lors d'un déplacement dans l'Hérault, Emmanuel Macron a eu droit à un échange musclé dans une rue de Lunel, sur la loi Travail. L'échange, sous l'oeil des caméras, dure environ dix minutes. Piqué au vif, le locataire de Bercy se défend d'avoir ""des leçons à recevoir"". Puis, lance: ""vous n'allez me faire peur avec votre tee-shirt, la meilleure façon de se payer un costard c'est de travailler"". > Les gens qui doivent rêver de devenir milliardaires Dans une interview aux Echos, Emmanuel Macron évoque l'économie du web. Jusque là, du classique. Mais il affirme également: ""il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires."" ""L'économie du Net est une économie de superstars"", poursuit-il. Une petite phrase qui n'a pas manqué de faire réagir, notamment à gauche." Deux ans à Bercy pour l'iconoclaste Macron -1 "Le député-maire Les Républicains de Nice et président de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Christian Estrosi, a annoncé dans l'émission Territoires d'info sur Public Sénat, avoir signé un avenant avec la SNCF, afin de développer la vidéosurveillance et les portiques ""anti-fraude"" dans les gares de la région Paca. Le premier portique sera installé dans la gare des Arcs à Draguignan, dans le Var. Ac avenant signé avec @SNCF en janvier, ns allons généraliser vidéoprotection & portiques. Premiers aux Arcs ds 15 jours #territoiresdinfos — Christian Estrosi (@cestrosi) 11 avril 2016 Il a également annoncé le recrutement de 100 agents de sécurité supplémentaires dans les transports. Je recrute 100 forces de sécurité de plus pour les transports : 50 pour la partie provence et 50 pour la partie azur #territoiresdinfos — Christian Estrosi (@cestrosi) 11 avril 2016 Christian Estrosi avait été le premier maire de France à créer, en 2010, un centre de supervision urbain, véritable complexe de vidéoprotection. Actuellement, plus de mille caméras de surveillance sont actives sur la commune de Nice." "Paca: Estrosi augmente la vidéo-protection et les portiques ""anti fraude""" -1 "A la peine dans les sondages, Nathalie Kosciusko-Morizet a tenté mercredi, à quatre jours du premier tour des élections municipales, de convaincre ses partisans que la bataille de Paris pouvait encore être gagnée. Au Cirque d'Hiver, là ou sa concurrente Anne Hidalgo avait aussi réuni ses troupes la semaine passée, NKM a pu compter sur le soutien appuyé de l'ancien Premier ministre François Fillon. ""En trois jours, on peut partir de loin, et gravir le Mont Blanc. En trois jours, on peut commencer une manifestation, qui finit en révolution. En trois jours, on peut croire qu'on a gagné, et perdre à la fin l'élection"", a insisté la candidate UMP.  ""On va gagner, on va gagner"", lui a répondu la salle, où se pressaient environ 2.000 personnes. Combative et très en verve, la députée de l'Essonne a vivement critiqué le bilan de la mairie socialiste, et son adversaire PS. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } ""Nathalie l'inclassable"" Puis, prenant de la hauteur, la candidate a évoqué l'histoire de Paris, de la Libération en août 1944 à la Coupe du Monde de 1998, en passant par la descente des Champs-Elysées en juin 1968, ""pour éviter la chienlit"". Tendant la main à la ""gauche qui en a assez du cynisme ambiant"", elle a appelé les électeurs à voter pour elle pour mieux sanctionner le président de la République. ""Voter pour Hidalgo, c'est donner une victoire à Hollande"". Le discours de Nathalie Kosciusko-Morizet avait été précédé d'une quinzaine d'interventions plus courtes, dont celle de François Fillon, brièvement applaudi à son arrivée en cours de meeting. ""Nous avons besoin d'un nouveau projet, d'un nouveau souffle, nous avons besoin de Nathalie Kosciusko-Morizet. Nathalie l'intrépide, Nathalie l'innovante, Nathalie l'inclassable, celle qui va nous faire gagner Paris"", s'est-il enflammé pour son ancienne ministre. article, aside, details, figcaption, figure, footer, header, hgroup, menu, nav, section{display:block;} body{line-height:1;} ol, ul{list-style:none;} blockquote, q{quotes:none;} blockquote:before, blockquote:after, q:before, q:after{content:'';content:none;} table{border-collapse:collapse;border-spacing:0;}.clear{clear:both;height:0px;overflow:hidden;line-height:0;font-size:0.0em;} #ColD-Elections{overflow:hidden;width:580px;margin:0 0 20px 0;font:12px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#046;}#ColD-Elections .main{overflow:hidden;background:#fff url(https://static.bfmtv.com/regie/img/elections/map.png) no-repeat center right;padding:10px;}#ColD-Elections .foot{overflow:hidden;width:580px;height:3px;background:url(//www.bfmtv.com/img/bfmtv_sprite.png) 0 0;} #ColD-Elections .titre{font:bold 18px 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif !important;color:#269 !important;text-transform:uppercase !important;margin:0 0 10px 0 !important;}#ColD-Elections .titre2{font:bold 14px Arial, Helvetica, sans-serif !important;color:#666 !important;margin:0 0 10px 0 !important;}#ColD-Elections li{display:block;margin-bottom:10px;}#ColD-Elections label{display:block;}#ColD-Elections input, #ColD-Elections select{font:13px/28px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#666;border:1px solid #b8c3c9;background:#f9f9fa;width:70%;}#ColD-Elections input.submit{font:bold 14px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#fff;border:1px solid #222;background:#333;cursor:pointer;width:auto;} Élections Les résultats dans votre ville Ex : Lyon, 69 ou Lyon, 69002 Sélectionnez votre élection Présidentielle 2002 Présidentielle 2007 Législatives 2007 Présidentielle 2012 Législatives 2012 Municipales Municipales: les images qui ont fait la campagne Voir le diaporama Municipales: les images qui ont fait la campagne Voir le diaporama Municipales: les images qui ont fait la campagne Voir le diaporama Municipales: les images qui ont fait la campagne Voir le diaporama Municipales: les images qui ont fait la campagne Voir le diaporama" "NKM: ""en 3 jours, on peut gravir le Mont Blanc""" -1 "Durant son séjour marseillais, Emmanuel Macron a porté plainte, ce mardi, contre un photographe pour harcèlement et tentative d'atteinte à la vie privée. Il n'est pas, loin de là, le premier président de la Ve République à se tourner vers la justice en tant que plaignant. Chacun d'entre eux a entretenu une conception différente des initiatives judiciaires à prendre, ou non, en tant que chef de l'exécutif. Un De Gaulle sourcilleux Le fondateur de la Ve République ne dédaignait pas, lui-même, de soumettre ses griefs aux magistrats. Selon l'article d'Olivier Beaud, Que nous apprennent les archives présidentielles sur la notion d’offense au président de la République ?, Charles De Gaulle a souvent attaqué sous ce qualificatif. L'auteur explique l'emploi massif de l'intitulé d'offense au président de la République ""tant en raison de la nouvelle configuration institutionnelle que de la personnalité du général de Gaulle et des circonstances politiques très troublées"". Des soldats mis hors d'eux par la tournure prise par la guerre d'Algérie, ou encore des journalistes ont pu en faire les frais. Georges Pompidou a lui aussi porté une affaire sous les yeux de la justice durant son passage à l'Elysée. C'était en 1970. Le fabricant de moteurs de bateaux Mercury avait voulu exploiter une photo montrant Georges Pompidou sur un bateau équipé d'un moteur de la marque. Utilisé comme une publicité par la société nautique, le cliché devait s'étaler dans un numéro de l'hebdomadaire L'Express. Mais le magazine sera interdit de publication tant que la réclame n'en aura pas été supprimé. Sur celle-ci, on pouvait lire: ""Si nous nous acharnons depuis 10 ans, à gagner toutes les compétitions... c'est pour votre sécurité M. le président!"" La réserve de Mitterrand et Chirac, Nicolas Sarkozy offensif Valéry Giscard d'Estaing s'était signalé pour que soit retiré de la vente, en 1976, un jeu de cartes baptisé ""La Giscarte"", le caricaturant avec quelques autres. Il avait lui aussi eu gain de cause, comme le rappelle ici Le Parisien. Mais force est de constater que l'heure n'était pas alors aux présidents procéduriers. François Mitterrand et Jacques Chirac ont même choisi de ne pas porter plainte pendant l'exercice de la fonction suprême. Une réserve qu'a également adoptée François Hollande. Il est à noter que si lui n'a pas porté plainte en tant que président de la République, sa compagne Julie Gayet a attaqué le magazine Voici pour des photos prises du couple à l'Elysée, en 2014. Nicolas Sarkozy s'était auparavant montré beaucoup plus offensif, comme le note ici L'Express. Entre autres affaires, Nicolas Sarkozy avait déposé plainte en 2008 contre Ryan Air qui avait utilisé son image et celle de Carla Bruni dans une publicité. Cette même année, il porte plainte (avant de la retirer) pour faux, usage de faux et recel contre le Nouvel Observateur qui avait assuré sur internet qu'il avait envoyé à Cécilia Sarkozy un sms ainsi libellé: ""Si tu reviens, j'annule tout"", peu avant d'épouser Carla Bruni.  Il avait aussi attaqué Yves Bertrand, ancien patron des Renseignements généraux, dont des extraits de carnets secrets, où Nicolas Sarkozy était accusé d'avoir reçu de l'argent d'un homme d'affaires, avaient filtré dans la presse." De Gaulle, Sarkozy, Macron: quand les présidents portent plainte -1 """La vérité, c'est qu'il y a autour de Paris des camps de Roms. Derrière ces camps, il y a des réseaux mafieux, des réseaux de grande criminalité."" Invitée de Ruth Elkrief vendredi soir sur BFMTV, Nathalie Kosciusko-Morizet a continué d'assumer ses propos controversés sur les Roms, dénoncés notamment par la gauche parisienne. Interpellée notamment sur le fait de dire ""les Roms"", plutôt que de parler des ""délinquants roms"", NKM a répondu: ""Moi je ne fais pas de variations sémantiques, je dis les choses comme elles sont. Le principal risque est de ne pas dire les choses comme elles sont, de ne pas dire les choses comme les Français les vivent"". ""Une ligne NKM-Valls"" contre ""une ligne Hidalgo-Taubira"" Elle n'a d'ailleurs pas hésité à se ranger derrière... Manuel Valls, le ministre -socialiste- de l'Intérieur. ""Quand Manuel Valls dit au mois de mars ""les Roms qui sont dans des camps autour de Paris ne veulent pas s'intégrer"", il dit LES Roms"", et pas les délinquants roms ou les mafieux roms. ""Je suis assez d'accord avec ce qu'il dit là"". ""Finalement il y a aujourd'hui deux lignes, et d'ailleurs les Parisiens vont avoir le choix en mars prochain; il y a une ligne NKM-Valls, on dit les choses, et puis il y a une ligne Hidalgo-Taubira, on fait semblant qu'il n'y a pas de problème"", a poursuivi la candidate de droite. Jeudi, pourtant, le ministre de l'Intérieur lui avait lancé une mise en garde. ""Il faut faire toujours attention à la stigmatisation quand on désigne une population dans son ensemble.""" Roms: NKM assume et utilise Valls comme bouclier -1 "Les municipales à Marseille s'annoncent d'ores et déjà très serrées pour les prétendants socialistes au titre. Mercredi, un nouvel homme politique s'est déclaré à l'élection, devenant ainsi le dixième candidat PS. Christophe Masse, président du groupe d'opposition au conseil municipal, a dévoilé ses intentions dans les colonnes de La Provence. ""Je ne pouvais pas ne pas être candidat. J'ai été député, j'ai occupé et j'occupe des fonctions et des délégations aussi importantes que les sports, le logement, la voirie. Si je ne suis pas dans cette élection-là, autant arrêter de faire de la politique"", confie l'homme, âgé de 49 ans, au quotidien local. Christophe Masse assure qu'il ne sortira pas ""un programme de sa poche"", et indique qu'il en dévoilera les grands axes le 5 juillet prochain. ""Je ne suis pas là pour changer les noms, mais le système. Et je n'ai de tabous sur rien, ni la sécurité, ni les relations avec les entreprises"", explique-t-il à La Provence. Député de père en fils Député de 2002 à 2007, vice-président du Conseil général, et conseiller municipal, Christophe Masse est le fils d'une véritable dynastie politique marseillaise. Il avait succédé au poste de député à son père en 2002, Marius, qui lui-même avait succédé à son père à ce même poste, Jean, député de 1956 à 1978. Christophe Masse rejoint notamment la ministre Marie-Arlette Carlotti, le président de la communauté urbaine Eugène Caselli, la sénatrice-maire de secteur Samia Ghali, le député Henri Jibrayel et le député-maire de secteur Patrick Mennucci. Les candidats à la primaire socialiste ont jusqu'au 7 juillet pour se faire connaître et obtenir suffisamment de parrainages pour participer à l'élection, soit 1.300 signatures de sympathisants et 200 de militants. Il n'est donc pas impossible qu'ils soient plus de dix à se disputer le statut de candidat du parti." Marseille: un dixième candidat PS brigue le poste de maire -1 "Bruno Le Roux, chef de file des députés PS à l'Assemblée nationale, a jugé sur son compte Twitter, ""totalement anormal que sur des élections partielles, la majorité présidentielle ne soit pas rassemblée. Incompréhensible et inexcusable"", imputant implicitement l'élimination du candidat socialiste Bernard Barral au fait qu'Europe Ecologie-Les Verts ait aussi présenté son candidat dans la 3e circonscription de Lot-et-Garonne. Une critique qu'il a réitéré lundi matin sur Canal +. ""A quoi cela sert de faire 2% pour éliminer le candidat de gauche au deuxième tour et pleurer en disant: 'on est obligé de choisir' ?"", a-t-il lancé. ""C'est une faute politique de ne pas se rassembler au premier tour quand on est ensemble et qu'on doit assumer ensemble le bilan de la majorité."" Plusieurs écologistes, visés par cette critique, ont répliqué en soulignant qu'il ne fallait pas chercher de ""bouc émissaire"". Score insuffisant Sur Twitter, David Cormand, chargé des élections à la direction d'EELV, a répliqué : ""le PS perd 14.790 voix en un an et les responsables sont vos partenaires ? C'est cette analyse qui est inexcusable"". Dans cette législative partielle, le maire UMP de Fumel, Jean-Louis Costes, est arrivé en tête avec 28,71% des voix, suivi du candidat du FN Etienne Bousquet-Cassagne, avec 26,04% des suffrages. Bernard Barral (PS) a lui obtenu 23,69%, représentant seulement 10,35% des inscrits, un score insuffisant pour être qualifié au deuxième tour. Lionel Feuillas et la candidate du Front de gauche Marie-Hélène Loiseau ont obtenu respectivement 2,78% et 5,08% des suffrages. A LIRE AUSSI: >> Villeneuve-sur-Lot: ""notre démocratie est en danger"" >> Législative en Lot-et-Garonne: UMP/FN au second tour, le PS éliminé" Lot-et-Garonne: Le Roux rejette la responsabilité sur les écolos -1 "Simone Veil est morte ce vendredi à l'âge de 89 ans. Dans la foulée, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a fait savoir qu'elle comptait proposer au Conseil de Paris d'attribuer son nom à ""un lieu marquant de la capitale"". ""Je suis bouleversée à l’annonce de la disparition de Simone Veil, dont le destin exceptionnel a contribué à forger ce que notre pays et notre société ont de meilleur et de plus précieux"", a déclaré la maire de Paris dans un communiqué. ""Notre pays perd aujourd'hui à la fois l'une de ses plus belles figures d'engagement et en même temps l'un des ferments de sa concorde et de sa cohésion"", a ajouté la maire socialiste, martelant que ""notre ville n'oubliera pas celle qui s'est inscrite dans la lignée des combattantes de la liberté qu'elle prise"", a-t-elle ajouté. Une règle, des exceptions A Paris, une personne décédée peut en théorie donner son nom à une rue dès lors que sa mort date de plus de 5 ans. Néanmoins, il existe des exceptions comme la rue Annie-Girardot (dans le 13e arrondissement), inaugurée en 2012, moins de deux ans après sa mort ou encore la place Jean-Paul-II, sur le parvis de Notre-Dame, attribuée seulement un an après son décès. Dans le reste de la France, Simone Veil est d'ailleurs l'une des rares personnalités publiques à avoir donné son nom à une rue de son vivant." "Anne Hidalgo veut donner le nom de Simone Veil à un ""lieu marquant"" de Paris" -1 ".Le calme avant la tempête? Pour Emmanuel Macron, en vacances pour quelques jours après une séquence mouvementée, l'horizon de la rentrée se charge déjà de nuages, prêts à tourner à l'orage politique. Voici les principales difficultés qui attendent le chef de l'Etat. Front social contre la loi travail Le Premier ministre a beau s'être lancé dans une opération déminage dès mercredi sur RTL, la réforme par ordonnances du code du travail, pour laquelle l'exécutif a été habilité par les députés début août, ne sera pas un long fleuve tranquille. Une intersyndicale CGT-FO-Solidaires-UNEF-FSU a d'ores et déjà appelé à une journée de mobilisation ""contre le démantèlement du code du travail"" le 12 septembre. La France insoumise organisera quant à elle un ""rassemblement populaire"" le 23 septembre. Socialistes, communistes et insoumis devraient de plus s'unir à l'Assemblée nationale contre le texte lors des débats sur la ""ratification"" des ordonnances, qui doit leur donner force de loi. Loi antiterroriste et opération Sentinelle Après l'attaque contre des militaires à Levallois-Perret, le dossier est brûlant: le projet de loi antiterroriste ""renforçant la sécurité intérieure"" arrivera en commission à l'Assemblée nationale en septembre, après avoir été voté par le Sénat en première lecture. Le texte, bien qu'atténué par les sénateurs, prévoit cependant de reverser dans le droit commun la plupart des dispositions de l'état d'urgence, qui s'achèvera le 1er novembre. De nombreux juristes, associations et responsables politiques, dont le Défenseur des droits Jacques Toubon, s'étaient déjà opposés à ce projet, jugé liberticide. Toujours dans le cadre de la sécurité intérieure, l'opposition sera par ailleurs attentive aux adaptations de l'opération Sentinelle promises par l'exécutif, alors que les armées traversent une crise profonde. Budget 2018 Ce sera un moment décisif pour Emmanuel Macron: le gouvernement devra défendre à l'Assemblée la première loi de finances du quinquennat, axée selon le Premier ministre Édouard Philippe sur la réduction du déficit public et la baisse de la fiscalité. Matignon l'assume: ""Un budget traduit des choix"". Logement et emploi devraient faire l'objet de baisses de dotations, tandis que justice, armées, éducation et enseignement supérieur seraient au contraire des dépenses revues à la hausse. L'autre versant de la loi de finances devrait acter plusieurs baisses d'impôts promises par le candidat Macron, dont certaines, hautement symboliques, sont politiquement explosives. Ainsi, la limitation de l'ISF au capital immobilier et la baisse de l'impôt sur les sociétés devraient être largement critiquées à gauche. Cette baisse des recettes promet un budget difficile à boucler. Élections sénatoriales Le renouvellement de la moitié des 348 sénateurs le 24 septembre devrait laisser la chambre haute aux mains de la droite, et la présidence à Gérard Larcher. Si Emmanuel Macron peut très bien se passer du contrôle du Sénat en raison de la nature des institutions (l'Assemblée a le dernier mot sur les textes dans la plupart des cas), le palais du Luxembourg peut ralentir l'avancée des lois et exercer un certain pouvoir de ""nuisance"" pour l'exécutif. Une défaite de La République en marche - la première - confirmerait l'essoufflement de la majorité, symbolisé par la chute libre d'Emmanuel Macron dans les sondages. Affaires Ferrand et Pénicaud Le président du groupe LREM à l'Assemblée et la ministre du Travail font l'un et l'autre l'objet d'enquêtes judiciaires. La décision du parquet de Brest concernant l'affaire immobilière dans laquelle serait impliqué Richard Ferrand devrait tomber en septembre, et pourrait conduire à sa mise en examen, qui fragiliserait encore son statut dans la majorité. Selon Le Canard Enchaîné, Muriel Pénicaud ""n'échappera pas"" quant à elle à ""une visite chez les juges"" dans le cadre de l'affaire Business France. Son ancienne directrice adjointe va être convoquée début septembre ""en vue de sa mise en examen"", toujours selon l'hebdomadaire. Si Muriel Pénicaud était elle aussi mise en examen, il s'agirait d'un coup très dur pour Emmanuel Macron, dont le gouvernement compte déjà quatre ministres démissionnaires en raison d'affaires. En plus de ces dossiers, d'autres dossiers ""serpents de mer"" pourraient également ressurgir à la rentrée. Parmi eux: la crise migratoire, les difficultés industrielles et notamment le dossier STX, l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et les centrales nucléaires, sujets particulièrement sensibles pour l'une des figures du gouvernement, l'écologiste Nicolas Hulot." Les six difficultés qui attendent Macron à la rentrée -1 "Comment assurer les ultra-marins en proie aux violences que les lois de la République s'appliqueront aussi outre-Atlantique? Comment entretenir son image d'homme fort dans un gouvernement fragilisé à moins de six mois des municipales? Manuel Valls espère sans doute apporter la réponse à ces questions sur la route des Antilles, une semaine après son déplacement à Forbach, en Moselle. ""Visites de terrain"" pour ""apporter des réponses"" Le ministre de l'Intérieur se rend mercredi en Martinique puis jeudi en Guadeloupe, deux départements d'outre-mer (DOM) confrontés à une véritable explosion de la délinquance. En Guadeloupe, notamment, 38 personnes ont été assassinées depuis le début de l'année, un record en France. Manuel Valls devrait conclure sa tournée vendredi soir sur la petite île de Saint-Martin. Le patron de Beauvau devrait mettre à profit cette semaine antillaise pour multiplier les ""visites de terrain"" et ""apporter des réponses"", assure son entourage, aux violences qui gangrènent la vie insulaire. Manuel Valls doit rencontrer élus, habitants et commerçants. Il se rendra dans des zones de sécurité prioritaires (ZSP) qu'il a créées, et dans une classe de bac professionnel sécurité. Le ministre le plus populaire du gouvernement ""veut comprendre avant tout ce qui s'y passe afin que les choses s'améliorent"". Sur place, il devrait ""tracer les lignes d'un programme"" sans ""céder aux effets d'annonce"". Une délinquance galopante ""Anticipant"", selon des sources internes, la venue du ""premier flic de France"", l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) a publié la semaine dernière des chiffres officiels pour les départements d'outre-mer, pointant une hausse parfois vertigineuse de la délinquance dans les Antilles. Ainsi, en Guadeloupe, les violences contre les personnes ont bondi de +20,1%, alors qu'elles baissent ou stagnent en métropole. Les cambriolages de locaux industriels et commerciaux ont augmenté de 31,5%, et les vols à main armée contre ceux-ci de 63%. En Martinique, les cambriolages diminuent de 15,1%, mais les vols avec violences explosent, à +59,2%. Mais l'ONRDP appelle à relativiser ces chiffres en insistant sur la donne spécifique de l'outre-mer. La situation aux Antilles ""ne peut être comparée"" avec celle de Marseille ""par exemple"", estime l'entourage du ministre de l'Intérieur: ""Nous n'avons pas affaire à des règlements de comptes issus des trafics de drogue, il y a des violences familiales, des homicides liés à l'alcool et à la paupérisation"". Mais ""la sécurité doit être égale pour tout le monde et partout"". Le ministère assure que sa visite s'inscrit ""dans le fil"" de celle du chef du gouvernement Jean-Marc Ayrault en juin dernier, qui avait pour cadre l'insécurité et le chômage touchant plus de 20% de la population." Valls aux Antilles contre la délinquance -1 "Il n'est pas (encore) en campagne, mais François Hollande décline un semblant de programme. Ce jeudi, le chef de l'Etat a apporté ses réponses à la crise de la démocratie lors d'un colloque à l'Assemblée nationale. Parmi les idées lancées, le Président souhaite baisser le seuil pour l'organisation d'un référendum d'initiative populaire. ""Le suffrage universel n'est pas le seul moyen de faire entendre sa voix"", a-t-il lancé. Aujourd'hui, il juge ce processus de référendum ""verrouillé"". De fait, depuis la loi de 2008, l'initiative référendaire doit prendre la forme d’une proposition de loi soutenue par un cinquième au moins des membres du Parlement. Par la suite, elle doit aussi recueillir le soutien d’au moins un dixième des citoyens inscrits sur les listes électorales. Soit plus de 4,5 millions de personnes. Dans le même esprit, le chef de l'Etat a également exprimé le souhait de mieux ""reconnaître"" le ""droit de pétition"". Pas favorable au retour au septennat Le président de la République veut aussi accélérer le travail des parlementaires. Il a plaidé pour ""revoir entièrement la procédure législative"", avec notamment une nouvelle ""procédure expresse"" fixant 70 jours au Parlement pour examiner un projet de loi, et une seule lecture par chambre pour les textes en urgence. L'idée générale est de combler le ""décalage de plus en plus flagrant entre le temps exigé par le mode d'élaboration de la loi et la rapidité attendue par les citoyens"". Le chef de l'Etat est également revenu sur une idée en vogue chez les candidats à la future élection présidentielle: la fin du quinquennat et le retour au septennat. Notamment dans le cas où il serait non-renouvelable. Une idée qu'il rejette sans ambigüité: ""Je ne suis pas favorable au rétablissement du septennat"", lance-t-il." Hollande veut baisser le seuil du référendum d'initiative populaire -1 "A moins de trois semaines de la primaire de la gauche, Manuel Valls fait figure de favori dans un sondage publié ce jeudi. Cette enquête d'opinion Harris Interactive pour France Télévisions place l'ancien Premier ministre en tête aux deux tours, tandis qu'Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, au coude-à-coude, se disputent la deuxième place. Mais ce qui ressort d'abord de ce sondage, c'est l'intérêt relatif des personnes interrogées pour la primaire, qui se déroulera les 22 et 29 janvier. Au total, 42% se disent ""beaucoup"" (13%) ou ""assez intéressés"" (29%) par le scrutin, contre 58% qui ne le sont ""pas vraiment"" (30%) ou ""pas du tout"" (28%). L'intérêt est plus marqué parmi les sympathisants du Parti socialiste, ""beaucoup"" ou ""assez"" intéressés à 78%. Les sympathisants de gauche, hors PS, le sont quant à eux à 58%. #PrimaireGauche Valls fait la course en tête, Montebourg et Hamon au coude-à-coude (sondage Harris Interactive) https://t.co/XEMrwtMYRD pic.twitter.com/ykNuWfLev3 — franceinfo (@franceinfo) January 5, 2017 Hamon plébiscité par la gauche non socialiste Au premier tour, Manuel Valls remporterait 43% des voix (+2 points), devant Arnaud Montebourg, qui obtiendrait 25% (+3 points). En troisième position, Benoît Hamon recueille 22% d'intentions de vote, soit une hausse de 11 points. Derrière ce trio, Vincent Peillon obtiendrait 7% des intentions, Sylvia Pinel 2%, François de Rugy 1% et Jean-Luc Bennahmias 0,5%. Dans le détail, c'est au sein des sympathisants socialistes que Manuel Valls est le plus plébiscité (57% d'intentions de vote, soit une hausse de 5 points), contre 12% seulement chez les non socialistes. Benoît Hamon, quant à lui, doit son succès aux sympathisants de gauche non socialistes, qui le citent à 45% (une hausse de 26 points), contre 17% chez les socialistes. Arnaud Montebourg lui, est cité par les mêmes à 33%, et par les socialistes à 19%. Valls choisi par les socialistes Au second tour, c'est Manuel Valls qui arrive en tête également, avec 55% d'intentions de vote. Suivi d'Arnaud Montebourg, à 45%. Dans cette hypothèse, avec un deuxième tour Valls-Montebourg, l'ancien Premier ministre est choisi par une majorité de sympathisants socialistes (68%), quand Arnaud Montebourg est préféré par la gauche hors PS (75%). Manuel Valls sortirait aussi vainqueur d'un duel face à Benoît Hamon avec 57% des suffrages. Cette enquête a été réalisée en ligne entre le 2 et le 4 janvier, sur un échantillon de 6.245 personnes, dont 478 inscrites sur les listes électorales déclarant qu'elles iraient certainement voter à la primaire. Elle sera détaillée lors du passage de Manuel Valls dans l'Emission politique de France 2, ce jeudi soir." Sondage sur la primaire: Hamon fait un bond, Valls arrive en tête -1 "La droite, en tête à Marseille? Elle remporterait 44% des suffrages à Marseille, devant la gauche qui ne recueillerait que 39% à l'issue d'une triangulaire avec le FN, selon un sondage BVA pour RTL et Le Parisien-Aujourd'hui en France publié lundi. La liste du Parti socialiste et d'EELV soutenue par Patrick Mennucci ne remporterait selon ce sondage que 39% des votes, tandis que la liste de l'UMP, du MoDem et de l'UDI soutenue par Jean-Claude Gaudin pointerait largement en tête avec 44% des suffrages au second tour des municipales, la liste frontiste de Stéphane Ravier réaliserait 16%. Au premier tour, la liste Gaudin arriverait en tête avec 41% des votes, devant la liste PS-EELV (26%), le FN (16%), le Front de gauche (11%), la liste de Pape Diouf (5%) et celle du Parti radical de gauche soutenue par Jacques Soubeyrand (1%). En revanche, cette même consultation donne sur le 3e secteur (4e et 5e arrondissements), un secteur-clé actuellement détenu par l'UMP, la ministre déléguée à la Lutte contre l'exclusion, Marie-Arlette Carlotti, gagnante avec 44% des intentions de votes contre 41% pour la liste UMP-UDI de l'actuel maire de secteur, Bruno Gilles, et 14% pour la liste frontiste. article, aside, details, figcaption, figure, footer, header, hgroup, menu, nav, section{display:block;} body{line-height:1;} ol, ul{list-style:none;} blockquote, q{quotes:none;} blockquote:before, blockquote:after, q:before, q:after{content:'';content:none;} table{border-collapse:collapse;border-spacing:0;}.clear{clear:both;height:0px;overflow:hidden;line-height:0;font-size:0.0em;} #ColD-Elections{overflow:hidden;width:580px;margin:0 0 20px 0;font:12px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#046;}#ColD-Elections .main{overflow:hidden;background:#fff url(https://static.bfmtv.com/regie/img/elections/map.png) no-repeat center right;padding:10px;}#ColD-Elections .foot{overflow:hidden;width:580px;height:3px;background:url(//www.bfmtv.com/img/bfmtv_sprite.png) 0 0;} #ColD-Elections .titre{font:bold 18px 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif !important;color:#269 !important;text-transform:uppercase !important;margin:0 0 10px 0 !important;}#ColD-Elections .titre2{font:bold 14px Arial, Helvetica, sans-serif !important;color:#666 !important;margin:0 0 10px 0 !important;}#ColD-Elections li{display:block;margin-bottom:10px;}#ColD-Elections label{display:block;}#ColD-Elections input, #ColD-Elections select{font:13px/28px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#666;border:1px solid #b8c3c9;background:#f9f9fa;width:70%;}#ColD-Elections input.submit{font:bold 14px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#fff;border:1px solid #222;background:#333;cursor:pointer;width:auto;} Élections Les résultats dans votre ville Ex : Lyon, 69 ou Lyon, 69002 Sélectionnez votre élection Présidentielle 2002 Présidentielle 2007 Législatives 2007 Présidentielle 2012 Législatives 2012 Municipales" Municipales à Marseille: Gaudin distancerait largement Mennucci -1 "Les principales sensibilités politiques de France se retrouvent ce jeudi soir sur France 2. Objectif: débattre des élections européennes, à trois jours du scrutin. Un flottement avait présidé quant à la participation socialiste. Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, avait annoncé au début du mois qu'il se retirait au profit de Martin Schulz, le candidat du Parti socialiste européen (PSE) à la présidence de la Commission européenne. C'est finalement Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, qui représentera le PS. Jean-Christophe Cambadélis avait fait valoir que la participation de Marine Le Pen, la dirigeante du Front national, et celle de Jean-Luc Mélenchon, le coprésident du Front de gauche, tous deux têtes de liste, respectivement dans le Nord-Ouest et dans le Sud-Ouest, posait ""un problème d'égalité de traitement avec les candidats des autres listes des euro-régions"". Bayrou sera présent pour le MoDem Le président du MoDem, François Bayrou, s'était désisté aussi au profit du candidat libéral à la présidence de la Commission, Guy Verhofstadt, avant d'accepter finalement de participer au débat. L'UMP sera représenté par son président, Jean-François Copé. Yannick Jadot, tête de liste d'Europe Ecologie Les Verts dans l'Ouest et porte-parole d'EELV pour la campagne des européennes, représentera sa formation à l'émission. Les six participants à l'émission, qui commence à 20h45, seront donc Stéphane Le Foll, Jean-François Copé, François Bayrou, Marine Le Pen, Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon." Européennes 2014: les chefs des partis politiques français débattent jeudi soir -1 "PARIS (Reuters) - Les députés français ont étendu jeudi la liste des motifs de déchéance de la nationalité française aux condamnés naturalisés depuis moins de dix ans ayant causé la mort d'une personne dépositaire de l'autorité publique. Après un long débat, l'Assemblée nationale a adopté cette proposition faite le 30 juillet dernier par Nicolas Sarkozy dans son discours de Grenoble sur la sécurité. L'article, adopté par 75 voix contre 57 et introduit par un amendement du gouvernement, est une des mesures phares du projet de loi ""immigration, intégration et nationalité"" présenté par le ministre de l'Immigration, Eric Besson. L'Assemblée avait auparavant rejeté par 74 voix contre 58 une série d'amendements proposant de supprimer l'extension des motifs de déchéance de la nationalité qui avaient été déposés par l'opposition mais aussi par l'UMP Etienne Pinte et Jean Dionis du Séjour du groupe du Nouveau Centre (NC). Plusieurs élus de la majorité ont voté avec l'opposition de gauche contre la mesure adoptée jeudi. ""C'est une mesure absurde, inefficace et dont l'application sera surtout symbolique. C'est une opération purement politique, purement électoraliste. Vous légitimez l'extrême droite"", a déclaré Jean-Marc Ayrault, le président du groupe PS, avant de lancer un appel à ""tous les républicains"" de l'Assemblée pour qu'ils rejettent cette mesure. Le reste de l'opposition a abondé dans le même sens. ""OBSCÉNITÉ POLITIQUE"" ""Cette mesure n'est pas digne de notre République"", a dit Patrick Braouezec, apparenté communiste, tandis que le député écologiste Noël Mamère estimait que l'on atteignait ""les sommets de l'obscénité politique"". L'opposition a d'ores et déjà annoncé qu'elle saisirait le Conseil constitutionnel. ""C'est inconstitutionnel et inapplicable"", a dit Etienne Pinte, pourtant membre de la majorité présidentielle. Eric Besson s'est félicité du vote intervenu. ""Nos mesures ont pour objet de rétablir l'autorité de l'Etat"", a-t-il dit en dénonçant ""l'outrance"" de l'opposition. ""Nous ne pouvons rester passifs"", a-t-il ajouté après avoir rappelé les violents incidents de l'été dernier au cours desquels des membres des forces de l'ordre ont perdu la vie. ""Nous devons réaffirmer l'autorité de l'Etat face à ceux qui portent atteinte à ses intérêts essentiels, c'est-à-dire d'abord à la vie de ses agents"", a-t-il dit. ""Ceux qui ont commis ces actes et qui sont des Français récemment naturalisés ne peuvent plus continuer à appartenir à notre communauté nationale"". Il y a actuellement quatre cas où la déchéance de nationalité peut être prononcée: atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou acte de terrorisme, atteinte à l'administration publique par un fonctionnaire, soustraction aux obligations du service national, actes au profit d'un Etat étranger préjudiciables aux intérêts de la France. Toutefois, la déchéance ne peut intervenir si elle a pour résultat de rendre les intéressés apatrides. L'examen en séance publique de ce projet de loi par les députés devrait se prolonger jusqu'à la fin de la semaine. Il n'est pas exclu toutefois qu'il se poursuive au début de la semaine prochaine. L'Assemblée se prononcera le 12 octobre par un vote solennel sur l'ensemble du texte. Le Sénat examinera ensuite ce texte en octobre ou novembre. L'Assemblée sera appelée à procéder à une seconde lecture puisque le gouvernement a décidé de ne pas utiliser la procédure dite ""accélérée"" qui permet de réduire le nombre de navettes entre les deux assemblées. Emile Picy, édité par Yves Clarisse" L'Assemblée étend les motifs de déchéance de nationalité -1 "L'entourage de Manuel Valls a indiqué, vendredi, que le gouvernement s'était opposé à un amendement de la réforme Taubira, étendant la ""contrainte pénale"" - nouvelle peine lancée par la réforme - à l'ensemble des délits. Le texte du gouvernement prévoyait que cette peine exécutoire en milieu ouvert, une alternative à l'emprisonnement, ne puisse être prononcée que pour des délits passibles d'un maximum de cinq ans de prison. La semaine dernière, la commission des Lois de l'Assemblée l'a étendue à l'ensemble des délits, par un amendement émanant des rangs socialistes. Taubira rappelée à l'ordre? Matignon a confirmé vendredi que ""le gouvernement est opposé"" à cette extension, qui a été votée en présence de la garde des Sceaux Christiane Taubira. La ministre de la Justice n'a jamais caché être favorable à l'extension de la contrainte pénale à l'ensemble des délits. La chancellerie a confirmé à l'AFP vendredi que Christiane Taubira déposerait un amendement pour revenir à la version initiale du texte. Elle a cependant contesté le fait qu'il y ait eu ""recadrage"" ou ""rappel à l'ordre"" de la garde des Sceaux par François Hollande. Dans un échange avec le président de la République mercredi, Christiane Taubira a été rappelée à l'ordre ""sur son devoir de loyauté"", a rapporté Le Parisien." Le gouvernement contre l'extension de la contrainte pénale à tous les délits -1 "Nicolas Sarkozy a décidément fait un pari risqué, ce week-end, en se prononçant pour l'abrogation de la loi Taubira sur le Mariage pour tous, devant l'association ""Sens commun"". Alors que plusieurs voix se sont élevées au sein même de l’UMP pour dénoncer cette prise de décision, Guillaume Peltier, invité de BFMTV, a souhaité lundi ""clarifier"" les propos de l’ex-président de la République. ""Sarkozy a toujours eu une position claire en privé"" Avec sa sortie, l’ancien chef d’Etat, désormais candidat pour la présidence de l’UMP avec en ligne de mire 2017, a-t-il cédé à la foule qui lui hurlait d’abolir la loi Taubira? ""Non"", a tranché le fondateur du courant de la Droite forte, sur notre antenne. Au sujet du mariage homosexuel, Guillaume Peltier l’assure: ""Nicolas Sarkozy, tel que je l’ai rencontré ces derniers mois et ces dernières années, a toujours eu une position claire en privé, qu’il a d’ailleurs dévoilée samedi"". En l’occurrence, il s'agit de réécrire ""en profondeur cette loi qui crée une instabilité juridique sur la question de la PMA"", a-t-il encore affirmé. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } ""Sans rétroactivité, bien sûr"" Or, comme d'aucuns l’ont souligné depuis samedi, réécrire un texte de loi et l’abroger ne revient pas du tout à la même chose. Que souhaite donc vraiment le probable futur président de l’UMP? ""On peut jouer sur les mots"" a répondu Guillaume Peltier, avant d’entrer dans le détail. ""Premièrement, il (Nicolas Sarkozy, ndlr) veut une loi qui interdise la PMA et la GPA aux couples homosexuels"", a poursuivi le maire de Neung-sur-Beuvront. ""Deuxièmement, à partir de 2017, il ne veut plus d’adoption pour les couples homosexuels, sans rétroactivité, bien sûr"". Dernière chose, ""et c’est là que Nicolas Sarkozy propose une solution d’équilibre"", explique Guillaume Peltier, ""il nous faut reconnaître les amoureux homosexuels, les unions homosexuelles"". Soit un projet d’union civile, déjà proposé dans le passé par l’ancien locataire de l’Elysée, qui n’avait pu le mettre en œuvre, la faute ""aux crises"" qu’il a dû affronter durant son quinquennat, a encore justifié l'ancien vice-président de l'UMP. À lire : Mariage pour tous: Sarkozy a-t-il fait une erreur tactique? Une promesse pour l'UMP Nathalie Kosciusko-Morizet, qui avait été la porte-parole de Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle de 2012, mais aussi les anciennes ministres Valérie Pécresse et Nadine Morano, se sont montrées très mitigées face à l’annonce de leur ancien chef de file. L’épineuse question du Mariage pour tous est-elle une nouvelle fois en train de diviser l’UMP, quand bien même Nicolas Sarkozy souhaite au contraire ""rassembler"" toute sa famille politique? ""Les débats ont toujours raison et les sifflets ont toujours tort"", répond le fondateur de la Droite forte. ""Respectons les positions de chacun de manière apaisée"", a-t-il appelé. ""On est très nombreux et très majoritaire à la base à souhaiter la suppression de la loi Taubira qui crée un inconfort, une instabilité et des dérives juridiques lourdes et qui s’en prend à un équilibre fondamental: le droit de chaque enfant à disposer d’un père et d’une mère,"" a toutefois souhaité préciser Guillaume Peltier. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Peltier répond à Valls Quelques minutes avant l'arrivée de Guillaume Peltier sur le plateau de BFMTV, le Premier ministre Manuel Valls s'est vivement attaqué à Nicolas Sarkozy. Selon-lui, l'ex-président de la République a ""cédé à une foule"" en défendant désormais l'abrogation de la loi Taubira sur le mariage homosexuel. De ""l'indécence"", a vertement répondu Guillaume Peltier. D'après une enquête de l'Ifop pour le site Atlantico, 68% des Français sont désormais favorables aux unions homosexuelles, dont 58% de sympathisants UMP contre 33% en janvier 2013." Mariage pour tous: quand Guillaume Peltier sous-titre Nicolas Sarkozy -1 "C'est l'une des premières décisions de Steeve Briois à Hénin-Beaumont. Le nouveau maire Front national, élu dès le premier tour aux municipales, a décidé de supprimer le local municipal dont bénéficiait gratuitement la Ligue des droits de l'homme, ainsi que les subventions qu'elle touchait de la municipalité. ""Depuis des années, la Ligue des droits de l'Homme bénéficiait de subventions municipales et d'un local municipal en toute illégalité"", a assuré le maire Steeve Briois, pour expliquer cette mesure, dans un communiqué. La LDH avait appelé à ""faire barrage"" au FN ""Non seulement, aucun bail n'a été signé entre l'association d'extrême gauche et la mairie faisant de la LDH, un occupant sans titre mais plus grave, ces subventions sont totalement illégales"", a-t-il affirmé. A l'appui de cette mesure, Steeve Briois s'est référé à un arrêt pris le 28 octobre 2002 par le Conseil d'Etat, ayant donné raison à un habitant de Draguigan dans une affaire du même type visant la Licra. La subvention accordée par la municipalité à cette association a été annulée au motif que celle-ci s'en était prise à un parti légalement reconnu, en l'occurrence le FN. ""Que la bien-pensance s'y fasse: désormais la loi sera respectée à Hénin-Beaumont!"", a ajouté Steeve Briois. La mesure visant la LDH à Hénin-Beaumont n'est pas vraiment une surprise, car Steeve Briois avait clairement annoncé que s'il accédait à la mairie la mise à disposition ""illégale"" des locaux municipaux prendrait fin. Le 18 mars, durant la campagne des municipales, la LDH avait appelé dans un tract à ""faire barrage"" au FN." Le FN Briois expulse la Ligue des droits de l'homme à Hénin-Beaumont -1 "Edouard Philippe s'est dit ""favorable"" à la réduction de la vitesse à 80 km/h, au lieu de 90 km/h, sur les routes nationales et départementales bidirectionelles, lundi lors d'un déplacement à Coubert (Seine-et-Marne) consacré à la sécurité routière. Il a confirmé cette position sur son compte Twitter dans la foulée. ""A titre personnel, j'y suis favorable car je sais que deux tiers des accidents se concentrent sur ces tronçons de routes nationales et départementales bidirectionnelles aujourd'hui limitées à 90 km/h"", a déclaré le Premier ministre lors d'un point-presse. ""La décision sera prise au mois de janvier"", lors du Comité interministériel de la sécurité routière qui se tiendra ""probablement le 18"", a-t-il ajouté. Cette mesure est source de vifs débats ces dernières années chez les acteurs de la sécurité routière alors que la France connaît depuis 2014 une hausse constante de la mortalité routière, une situation inédite depuis 1972. Cette baisse de la limitation sur les routes secondaires bidirectionnelles sans séparateur central est préconisée par des associations de sécurité routière, qui affirment qu'elle permettrait de sauver 400 vies chaque année. Des associations d'automobilistes y sont fermement opposés, y voyant un outil de supplémentaire de répression contre les automobilistes. Hausse du nombre de morts sur les routes en novembre Il y a eu en novembre 281 personnes tuées, soit 23 de plus par rapport au mois de novembre 2016 soit une hausse de 8,9%, a annoncé lundi la Sécurité routière. Les autres indicateurs sont en revanche en baisse, précise-t-elle : -1,8% pour les accidents corporels (92 accidents en moins) , -1,9% pour le nombre total de victimes, tuées ou blessées (128 victimes en moins) et -6,1% pour le nombre de personnes blessées hospitalisées plus de 24 heures (136 hospitalisations en moins). En octobre, le nombre de tués avait été stable, ce qui laissait entrevoir une légère inflexion de la mortalité routière sur les douze derniers mois. En 2016, un total de 3477 personnes ont perdu la vie sur les routes de France, pour la troisième année consécutive de hausse de la mortalité routière. Un bilan bien éloigné de l'objectif de passer sous la barre des 2.000 morts en 2020 fixé en 2012 par Manuel Valls alors ministre de l'Intérieur. À lire : CARTE – Quelles limitations de vitesse ailleurs en Europe? À lire : Sécurité routière: les conducteurs portugais n'échapperont plus aux amendes françaises et vice-versa" Philippe favorable à la réduction de la vitesse à 80 km/h sur les nationales et départementales -1 "Logements proches de l'insalubrité, manque d'hébergements... le patrimoine immobilier de l'armée est dans un état catastrophique. La commission des Finances du Sénat alerte sur les conditions de logement des militaires en France, dans un rapport public publié par Le Parisien. Des mots mêmes des sénateurs, le parc immobilier de la Grande muette et particulièrement les hébergements sont ""extrêmement dégradés, voire proches de l'insalubrité"". Parmi la surface de près de 275.000 hectares de patrimoine immobilier, estimé à plus de 16 milliards d'euros, le rapport cite en particulier cas de la base aérienne d'Orléans. Les bâtiments de cette base sont jugés ""inutilisables en raison de leur insalubrité résultant d'un défaut de maintenance régulière"". Certains dortoirs du lycée militaire d'Autun, en Saône-et-Loire, ne correspondent plus ""aux standards actuels de confort"". Mal-logement Le rapport de la commission des Finances du Sénat met également en évidence un manque important d'infrastructures pour accueillir les militaires. Alors que plus de 9.000 postes devaient être supprimés d'ici à 2019, après les attentats de Charlie Hebdo puis du 13-Novembre, le président Hollande avait décidé de suspendre ces baisses d'effectifs. Une situation qui n'avait pas été anticipée, d'autant qu'avec l'état d'urgence et l'opération Sentinelle, 10.000 soldats sont mobilisés sur le territoire national. ""Il n'existe plus assez de casernes pour héberger les militaires dans les grandes agglomérations, alors même que la menace s'exerce en milieu urbain"", écrivent les parlementaires, constatant que les soldats sont, soient logés trop loin, soient dans des préfabriqués. Des conditions qui pèsent sur leur moral. Le logement ""parent pauvre"" des armées Une telle situation peut s'expliquer par la mise de côté, pendant de nombreuses années, de l'entretien de ce patrimoine immobilier. ""Les infrastructures des armées ont longtemps été, sinon le parent pauvre, tout du moins une variable d'ajustement budgétaire du ministère des Armées"", déplore le rapport. L'augmentation de 12% du budget consacré à l'entretien des bâtiments n'a pas suffit à combler le retard. A l'heure où le gouvernement a annoncé une réduction du budget de la Défense de 850 millions d'euros pour l'année 2017, Emmanuel Macron a tenté d'apaiser les tensions au sein de l'armée en assurant que ce budget augmenterait sensiblement en 2018, pour atteindre 34,2 millions d'euros. De quoi consacrer une part plus importante au patrimoine immobilier? Rien n'est moins sûr, alors que cette paupérisation dénoncée est contre-balancée par les sommes dépensées en matière d'équipement très sophistiqué. A défaut, là encore, de pouvoir garantir son entretien. En 2014, les besoins supplémentaires pour la maintenance étaient estimés pour les six prochaines années à 79 millions d'euros. Cette année, l'estimation a été revue à 2,5 milliards d'euros. A cela s'ajoutent les choix réalisés, alors que le ministère tend à sacrifier le bien-être de ses hommes à la logique monétaire. Par exemple, les fuites d'eau à la base militaire de Toulon coûtent 2 millions d'euros par an. Les coûts des travaux pour résoudre ces problèmes s'élèvent, eux, à 60 millions d'euros. La rentabilité étant envisagée au bout de 30 ans l'opération n'est tout simplement pas programmée." Les militaires soumis à des conditions de logement d'un autre âge -1 "Que ne ferait-on pas pour faire parler de soi et appeler aux dons? Pour permettre au NPA de récolter le million d’euros nécessaire pour présenter des candidats aux municipales et européennes, Olivier Besancenot, candidat aux présidentielles de 2002 et 2007, a donc mis la main à la patte. Dans une vidéo diffusée par le NPA le 20 novembre, il se met en scène, déguisé en braqueur chez une fausse Liliane Bettencourt.  ""Les mains en l’air, ceci est une souscription!"" s’écrie-t-il, alors que la fausse héritière époussette un portrait de l’ancien ministre du Budget, Eric Woerth. Puis il tente de convaincre la fausse milliardaire de lui donner ""un million"". ""C'est défiscalisé, Liliane!"" Profitant de la faiblesse de la riche héritière de L'Oréal, l'ancien facteur de Neuilly repart finalement avec un chèque d’un milliard... avant de finir derrière les barreaux. Besancenot parle d'un ""clip gentillet"" Sur BFMTV, Olivier Besancenot a commenté ce clip dont il admet être ""gentillet"", et ""un peu décalé"". L'ancien candidat à la présidentielle a par ailleurs admis les difficultés financières du NPA. ""Si on avait ce million d'euros, on n'aurait pas fait ce clip. Là, on doit être à 100.000 euros récoltés. On démarre doucement, mais on sait que c'est en novembre et décembre, au moment des étrennes, que les gens se rappellent à notre bon souvenir"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" Olivier Besancenot se déguise en braqueur pour un clip du NPA -1 "Jean-Luc Mélenchon ne tweete pas en personne. C'est ce qu'indique, du moins, son profil sur le réseau social. Que penser, néanmoins, de la dernière publication présente sur son fil? Relayant une vidéo dans laquelle le pape François dénonce l'immixtion des procédures judiciaires ""dans les processus politiques et sociaux"", l'avatar Twitter du leader de La France insoumise met en garde contre cette menace qui pèse sur les démocraties. En reprenant le propos du souverain pontife (choix peu courant pour l'intéressé), Jean-Luc Mélenchon semble l'appliquer à sa propre situation. À savoir, celle d'un homme soumis à la pression d'informations judiciaires ouvertes sur le financement de sa campagne présidentielle de 2017. L'ombre de cette affaire, liée à l'épisode des perquisitions menées à son domicile et au QG de LFI en octobre dernier, n'est pas étrangère aux turbulences politiques que traverse le mouvement. Débats et flottement Depuis la grave déroute qu'ont subi les insoumis lors des élections européennes, la réponse du chef - hors tweet - se fait attendre. L'intéressé a prévenu qu'il ne donnerait son ""appréciation politique"" qu'après le 6 juin, le temps que ""la poussière retombe"". Depuis, rien, ou si peu. Si la situation de LFI n'est pas comparable à celle des Républicains, qui voient s'effriter une assise politique construite sur plus d'un demi-siècle, elle n'en demeure pas moins inquiétante. Alors que le débat interne - mais désormais public - autour de la ligne idéologique à adopter se poursuit, la structure ""gazeuse"" du mouvement (selon le terme de Jean-Luc Mélenchon) empêche celui-ci de reprendre pied, de rebondir de manière ordonnée. Le départ de Charlotte Girard, insoumise historique, coresponsable du programme ""L'Avenir en commun"" mais placardisée depuis des mois, en a été la douloureuse illustration. ""Tant qu’on est d’accord tout va bien. Mais il n’y a pas de moyen de ne pas être d’accord. (...) Cette option est obstruée pour le moment, d’autant plus que dernièrement, on a eu parfois du mal à identifier avec quoi être d’accord ou pas"", a-t-elle expliqué, limpide, dans un post Facebook. Seulement une ""chute de tension"" Selon les plus fidèles lieutenants de Jean-Luc Mélenchon, le lac est pourtant loin d'avoir pris feu. ""Ça peut juste être une chute de tension"", a minimisé le député Eric Coquerel, lundi matin sur Europe 1. D'après l'élu de Seine-Saint-Denis, les affrontements internes qui guettent actuellement La France insoumise ""n'ont pas lieu d'être"": ""Je commence à sentir monter (...) des tensions, des mots, des anathèmes. (...) Je crois que ce n'est pas comme ça qu'on règle, dans un même camp, des questions politiques."" Ces mots-là, ils évoquent surtout les récentes prises de parole de sa collègue Clémentine Autain, critique à l'égard de la ligne populiste, la ""logique du clash"", adoptée selon elle par LFI sous l'impulsion de ses dirigeants. L'ambiance au sein de l'équipe s'en est trouvée dégradée, comme l'a récemment relaté Le Figaro. Pour ne rien arranger, le politologue Thomas Guénolé, dont le départ tonitruant n'a pas facilité la campagne des insoumis, a récemment assigné LFI en justice. L'ex-quatorzième de la liste Aubry accuse le parti d'avoir ""organisé contre lui une procédure accusatoire violant les droits de l'Homme afin de salir sa réputation"", révélait Le Point. Homme de synthèse Interrogé sur la pérennité de Jean-Luc Mélenchon à son poste de commandant de bord, Eric Coquerel a donné lundi une justification intéressante: ""Je ne vois personne qui est capable, en réalité, de fédérer de manière aussi naturelle, sans qu'il y ait de contradictions, à la fois ceux qui sont sur une ligne dégagiste (...) et (...) le peuple de gauche."" Autrement dit, le député des Bouches-du-Rhône est le seul, aux yeux de ses soutiens, à être l'homme d'une certaine synthèse. Un terme pourtant honni par l'ex-socialiste lorsqu'il visait François Hollande mais qui, à l'heure actuelle, peut lui permettre de conserver les rênes du mouvement qu'il a fondé il y a plus de trois ans. Reste à savoir s'il veut l'assumer." En crise, les insoumis attendent que Mélenchon fasse son bilan -1 "Exclu des Républicains, le député élu dans les Hauts-de-Seine avait choisi de trouver un nouveau toit politique en adhérant à La République en marche il y a quelques jours. Problème: Thierry Solère n'était pas seulement parlementaire mais, de surcroît, questeur. Or, cette fonction est traditionnellement confiée à un membre de l'opposition. Mardi, notamment sous la pression du président de l'Assemblée nationale François de Rugy, il avait fini par renoncer à ce poste. Ce vendredi, sur le plateau de LCI, Thierry Solère, sous les yeux de Roselyne Bachelot et Jean-Christophe Cambadélis, est revenu sur cet épisode. ""D’abord, convenez d’une chose avec moi. Parmi ceux qui nous écoutent, personne ne savait ce que c’était qu’un questeur de l’Assemblée nationale, il y a encore quelques jours. One point"", a-t-il commencé. ""Deuxièmement, à l’Assemblée nationale, on a une tradition depuis quarante ans, c’était le bipartisanisme, il y avait le Parti socialiste et l’UMP. Et il y avait une tradition de fonctionnement et puis un règlement. J’ai été élu pour un peu plus d’un an questeur, en juin dernier, et justement tous les ans on vote à nouveau pour tenir compte des évolutions politiques des uns et des autres"", a-t-il encore observé. ""Légalement, j’avais raison mais politiquement, j’avais tort"" Il est alors entré dans le vif de son développement: ""J’ai fait une erreur. J’ai sous-estimé la nécessité de l’immédiateté de la pluralité au sein de l’Assemblée nationale. Légalement, j’avais raison mais politiquement, j’avais tort. Je m’en suis rendu compte."" Mais il n'a pas poussé plus loin son mea culpa. Relancé par Roselyne Bachelot, il terminait ainsi: ""C’est un peu aussi la victoire de la vieille politique. Mais ça n’a pas une importance considérable et je ne veux pas, dans un contexte difficile, en ce moment, participer à caricaturer le débat politique sur des sujets hyper secondaires.""" "Questure à l'Assemblée nationale: Solère reconnaît ""une erreur""" -1 "C'est le thème inattendu de cette campagne pour les municipales: avec les pics d'alerte dépassés ces derniers jours, la question de la pollution s'est invitée dans la dernière ligne droite avant le scrutin. Et a mis en exergue les divisions sur le sujet. D'abord entre gauche et droite. Alors que Jean-Marc Ayrault a décidé de mettre en place la circulation alternée pour au moins deux jours à partir de lundi, Anne Hidalgo se dit favorable à cette mesure, et en profite aussi pour tacler sa rivale Nathalie Kosciusko-Morizet sur le diesel: ""si nous en sommes là, c'est parce qu'il y a eu une politique d'encouragement à l'achat de véhicules diesel dans les gouvernements précédents, autour de Nicolas Sarkozy"", a-t-elle lancé. Accusation balayée par NKM, pour qui ""ce bonus, créé dans le cadre du Grenelle de l'environnement, était une mesure consensuelle. Comme il était accompagné d'une prime à la casse, il a surtout permis de renouveler des véhicules anciens, or un vieux diesel est plus polluant qu'un nouveau diesel"", explique la candidate de l'UMP, avant d'ajouter: ""Mais surtout, si c'était une si mauvaise mesure, cela fait deux ans qu'un des protecteurs d'Anne Hidalgo est à l'Elysée, que le gouvernement qu'elle soutient est en place: ils pouvaient la supprimer!"" .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Désaccords PS-EELV Mais au-delà du désaccord entre le PS et l'UMP, c'est aussi entre le PS et Europe Ecologie - Les Verts que le torchon brûle à Paris. Anne Hidalgo accuse en effet EELV d'avoir voté la commande de nouveaux bus diesel en 2013, en échange d'avancées sur la question de la gratuité des transports. ""A Paris, nous nous sommes opposés à des commandes de bus diesel que le vice-président Verts chargé des Transports a lui accompagnées (...)"", a affirmé la candidate du PS lors d'une conférence de presse dimanche matin. Une affirmation démentie par l'intéressé, Pierre Serne, vice-président EELV de la région Ile-de-France, qui n'a pas caché sa colère sur Twitter. Je demande fermement à @Anne_Hidalgo de revenir sur son mensonge sur bus diesel, le Stif & EELV! Y a des limites à la démagogie de campagne! — Pierre Serne (@PierreSerne) 16 Mars 2014 Au Front de gauche, Simonnet pour '""interdire le diesel"" En meeting dimanche, Danielle Simonnet, la candidate du Front de gauche à la mairie de Paris, profite du débat pour rappeler sur BFMTV que ""cela fait longtemps qu'on demande la gratuité des transports en commun, la circulation alternée mais surtout l'interdiction du diesel."" Elle s'inquiète également du fait que ""celles et ceux qui n'ont pas le choix d'utiliser leurs véhicules"" puissent être pénalisés par leurs absences dues à la circulation alternée. ""Il faut des autorisations d'absences"", selon elle. Danielle Simonnet fustige elle aussi ""le retard"" du gouvernement dans sa gestion de la pollution. ""Cet épisode montre l'incurie du gouvernement et du Conseil régional d'Ile-de-France, car ces pics de pollution étaient prévisibles"", avance-t-elle. ""Nous exigeons une planification écologique de l'aménagement du territoire pour réduire les distances domicile-travail"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" Municipales: la pollution s'invite dans la campagne -1 "François Fillon a-t-il vraiment tenté au mois de juin dernier de faire pression sur le secrétaire général de l'Elysée, Jean-Pierre Jouyet, pour lui demander d'accélérer les pressions judiciaires contre Nicolas Sarkozy? Si les deux intéressés ont démenti jeudi, aussitôt l'information tirée du livre Sarko s'est tuer publiée, Le Monde persiste et apporte de nouvelles informations samedi. Les deux journalistes du quotidien et auteurs de l'ouvrage, affirment détenir un enregistrement audio de leur conversation avec Jean-Pierre Jouyet. Celui-ci y raconte comment, pendant leur déjeuner,  François Fillon lui a demandé de ""taper"" sur Nicolas Sarkozy. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } ""Agissez! Faites le truc"" aurait réclamé Fillon ""Où Fillon a été le plus dur (…), c'est sur le remboursement que Sarkozy avait demandé des pénalités pour le dépassement des frais de campagne. Fillon m'a dit, texto: 'Jean-Pierre, c'est de l'abus de bien social. C'est une faute personnelle. Il n'y avait rien à demander à l'UMP, de payer tout ça'"", raconte Jean-Pierre Jouyet à Gérard Davet et Fabrice Lhomme, les deux auteurs de Sarko s'est tuer. Il poursuit: ""Fillon me dit: 'mais Jean-Pierre, t'as bien conscience que si vous ne tapez pas vite, vous allez le laisser revenir? (…)"" Un peu plus loin, le secrétaire général de l'Elysée précise les propos tenus par François Fillon: ""La deuxième partie du déjeuner, c'était pour me faire passer: 'mais agissez! Faites le truc'. Mais je lui dis: 'quoi? La justice est indépendante (...)' Il pense toujours, et tout le monde pense, je vous parle très franchement, que l'Elysée a toujours une main invisible sur la justice (…) Mais là ce n'est plus le cas, je n'y peux rien !"" Jean-Pierre Jouyet aurait toutefois informé François Hollande de la requête de François Fillon. Mais selon lui, le chef de l'Etat aurait refusé d'y prêter attention." Fillon aurait sollicité l'Elysée pour accélérer les poursuites contre Sarkozy -1 "Chantre d'une gauche moderne et décomplexée, souvent en porte-à-faux dans son camp, Manuel Valls, 51 ans, succède à Jean-Marc Ayrault au poste de Premier ministre. Nommé en mai 2012 place Beauvau, il devient vite le ministre incontournable du gouvernement Ayrault. Valls égrène ce qui sera son credo: ni ""angélisme"" ni ""course aux chiffres"" prônée par Nicolas Sarkozy, qui a occupé deux fois la tête de ce ministère régalien où il a acquis sa popularité. Et surtout, martelé, ""l'ordre républicain"", la ""République"". Il évoque sa ""fierté"" de ""servir la France"", non sans rappeler ses origines espagnoles. La sécurité, enjeu majeur Maire d'Evry depuis 2001, le député de l'Essonne a toujours considéré la sécurité comme un enjeu majeur. Et ne s'est jamais remis de la défaite de Lionel Jospin, dont il avait été le communicant durant quatre ans, qu'il impute en partie à ce sujet ""tabou pour la gauche"". Il est aussi un des rares élus de gauche à avoir soutenu l'interdiction par la loi du port de la burqa, à fustiger les ""dégâts de l'égalitarisme"" et de l'assistanat ou à prôner un allongement de la durée de cotisation pour les retraites. Il s'attire aussi les foudres de ses rivaux en mettant en cause la semaine de 35 heures, réforme phare des années Jospin, ou en prônant une TVA anti-délocalisation, mesure analogue à celle que fera voter in extremis Nicolas Sarkozy. A Beauvau, il lance les Zones de sécurité prioritaire (ZSP), promesse de campagne pour lutter contre la délinquance dans les quartiers sensibles. Critiques dans son camp Auprès de nombreux élus, son discours musclé passe plutôt bien. Valls rassure et sa cote de popularité ne se dément pas. La droite peine à le prendre en faute même sur les chiffres de la délinquance et l'explosion des cambriolages contre lesquels il a lancé en 2013 un plan n'ayant pas encore fait ses preuves. Ses incartades sur les Roms, ses démêlés avec la ministre de la Justice sur la réforme pénale, ses photos posées -""volées"", dit-il-  dans la presse people avec son épouse, la violoniste Anne Gravoin, lui valent des critiques dans son camp. Il n'en a cure et trace son sillon, quasiment sur le départ pour Matignon fin 2013 après, selon son entourage, un ""signe du Château"". Sans complexe." "Valls, le ""premier flic de France"" devient Premier ministre" -1 "Tensions à l’Hôtel de ville de Béziers mardi soir. Robert Ménard, le maire de la ville apparenté Front national a fait évacuer la salle du conseil municipal. Quelques dizaines d’opposants s’étaient réunis devant la mairie vers 17 heures, avant le début du conseil municipal une heure plus tard. Agitant des pancartes, ils venaient dénoncer l’attitude de leur maire sur la crise des migrants. Le 11 septembre dernier, la mairie de la ville avait diffusé une vidéo montrant Robert Ménard avec des réfugiés syriens. ""Vous n’êtes pas les bienvenus"", leur avait-il asséné, menaçant de les faire expulser. Les manifestants bloqués devant la salle Devant la mairie mardi, les opposants voulaient aussi assister au conseil municipal. Mais les opposants ont été empêchés d’entrer dans la salle du conseil. Midi Libre rapporte que les bancs réservés au public étaient occupées par des sympathisants du maire. Une vidéo publiée sur Youtube montre une scène de bousculade à la sortie de la salle. ""Les six policiers municipaux, à l'entrée de la mairie, filtraient le passage, a raconté une manifestante à Metronews. Seuls pouvaient entrer les sympathisants de Robert Ménard. En suivant Aimé Couquet, élu de l'opposition, je me suis frayée un chemin, non sans me prendre un coup de poing dans le ventre par un agent."" Chahut devant la salle du conseil, la séance a d’abord été interrompue. ""A la reprise, les mêmes militants ont recommencé à perturber le conseil, hurlant, agitant des pancartes, voire insultant"", a assuré de son côté la ville de Béziers dans un communiqué, ajoutant qu’il a ""fallu l’intervention de la police pour parvenir à expulser les perturbateurs"". Robert Ménard a finalement décidé de tenir le conseil municipal à huis clos, une première relève le quotidien local. Sur Facebook, la ville de Béziers publie une photo des manifestants qualifiés ""d’extrémistes"", ""en leur absence, la démocratie a repris ses droits"", pouvait-on lire. Les extrémistes expulsés de la salle du conseil municipal, brandissant des pancartes dans la cour de l'Hôtel de ville.En leur absence, la démocratie a repris ses droits ! Posted by Ville de Béziers on mardi 22 septembre 2015" Robert Ménard fait évacuer le conseil municipal de Béziers -1 "La réforme des modes de scrutins locaux, qui instaure l'élection d'un binôme homme-femme dans les cantons, a franchi cette semaine à l'Assemblée nationale une nouvelle étape. Dans la nuit de mercredi à jeudi, les députés ont poursuivi l'examen en deuxième lecture du projet de loi électorale défendu par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls et voté dans la nuit de mardi à mercredi l'instauration de ce binôme. Il s'agit de la principale disposition de ce projet, pour favoriser l'élection de femmes à l'échelon départemental: dans chacun des cantons, les électeurs désigneront tous les six ans, au scrutin majoritaire à deux tours, un binôme homme-femme pour les représenter au conseil départemental, futur nom du conseil général. Actuellement, 14% de femmes conseiller général Actuellement, les conseils généraux, qui gèrent les départements, sont renouvelés par moitié tous les trois ans lors des élections cantonales, avec un mode de scrutin majoritaire à deux tours. Seulement 14% des conseillers généraux sont des femmes. Le projet de loi Valls avait été rejeté par le Sénat mais adopté par l'Assemblée en première lecture. Il avait finalement été adopté par le Sénat en seconde lecture, mais celui-ci l'avait amputé du binôme homme-femme. Moyen déguisé de redécouper les cantons? Car cette disposition n'est soutenue que par les socialistes et suscite l'opposition, pour des raisons différentes, de la droite, du centre et des autres partis de gauche. Pour la droite et le centre, le binôme est ""une trouvaille"", selon l'expression de l'UMP Guillaume Larrivé, pour redécouper les cantons au détriment des zones rurales, supposées plus favorables à la droite. En effet, pour garder identique le nombre total de conseillers, le nombre de cantons sera divisé par deux, impliquant un redécoupage. Le Front de gauche et les écologistes défendent pour leur part, au nom du pluralisme, un système intégrant la représentation proportionnelle. A LIRE AUSSI: >> Municipales: l'Assemblée abaisse à 500 habitants le seuil pour la proportionnelle" Cantonales: le binôme homme-femme adopté de nouveau à l'Assemblée -1 "Les sénateurs ont adopté le projet de loi sur la transparence de la vie publique... mais sans l'essentiel, la mesure phare de la publication de déclaration du patrimoine des élus ! Un rebondissement rendu possible grâce à une alliance des radicaux de gauche, de l'UMP et de certains centristes. Les radicaux de gauche sont les nouveaux rebelles de la majorité, ils n'hésitent plus à joindre leurs voix à celle de la droite pour mettre en échec le gouvernement. Prochains combats : la fin du cumul des mandats et le redécoupage des cantons. Ils sont devenus des alliés aussi difficiles à gérer que les écologistes. Mais François Hollande a appelé sa majorité « à se mettre à ses côtés pour gagner » les élections en 2014. Il l'a dit dimanche lors de l'interview.... Et bien son discours ne séduit plus ses alliés, surtout les Verts. Lundi, ils ont encore avalé une couleuvre. François Hollande a redit sa confiance dans le niveau de sécurité du nucléaire français, et ça va loin : le gouvernement étudie la mise en œuvre de sanctions pénales beaucoup plus lourdes pour les militants écologistes qui s'introduiraient sur un site nucléaire. C'est étrange, silence radio du côté des ministres verts du gouvernement, Cécile Duflot et Pascal Canfin. Mais le sénateur vert Jean-Vincent Placé est, lui, passé à l'offensive. « C'est important de montrer que les centrales nucléaires sont des passoires a-t-il déclaré ». Ils peuvent ruer dans les brancards ? Non, en coulisses, un proche des deux ministres m'a dit qu'ils n'avaient aucune carte à jouer en quittant le gouvernement. Ils seraient satellisés. Regardez le destin de Delphine Batho. En revanche, ce qui est sûr, c'est que les Verts sont une sacrée épine dans le pied de François Hollande. Ils sont de plus en plus exigeants et ne sont pas dupes des gages donnés dimanche par le président pour continuer à interdire l'exploration du gaz de schiste. Ils menacent de faire des listes autonomes aux élections municipales. Et pour l'anecdote même le compagnon de Cécile Duflot se fait remarquer ! Antimitariste, il a séché le défilé militaire du 14 juillet, et il a tweeté qu'il était fier que sa chaise reste vide au passage des bottes sur les Champs-Elysées. Il n'a pas été recadré. Hollande est-il encore le chef de sa majorité ? On peut se poser la question, y compris à l'intérieur du gouvernement. Dimanche, François Hollande a eu cette confidence pour justifier le deux poids deux mesures entre Batho et Montebourg : « La ministre limogée n'a pas respecté le budget ». Autrement dit, toutes les critiques sont permises à l'exception de celles portant sur le budget. François Hollande ne fait pas preuve de beaucoup d'autorité pour tenir ses troupes ! Et sa phrase débordante d'optimisme : « Si on veut gagner en 2014, il faut être à mes côtés », c’est du bluff ! François Hollande est très impopulaire, sa cote de confiance ne bouge pas à 26% d'opinions favorables. Croyez-vous que beaucoup vont prendre le risque de le suivre dans l'enfer électoral ? Tous les coups sont encore permis... Retrouvez la chronique de Véronique Jacquier du mardi 16 juillet : Les Coulisses de la Politique" Hollande n'est même plus le chef de sa majorité -1 "En coulisse, vous avez trois candidats sur les six déclarés - Rachida Dati, et les beaucoup moins médiatiques Jean-François Legaret et Pierre-Yves Bournazel - qui critiquent l'organisation de cette primaire. Ils parlent d'opacité, de complexité, se plaignent de ne pas avoir été consulté... Bref, ça ne vous rappelle pas quelque chose ? Le fiasco de la présidence de l'UMP en novembre bien sûr ! Et comme par hasard, qui est à la manœuvre ? Dati, Legaret et Bournazel sont des proches de Jean-François Copé. Pourquoi mettre la pagaille ? Pour affaiblir l'aura de la favorite de cette primaire, Nathalie Kosciusko-Morizet. Bonjour l'ambiance. La droite parisienne renoue avec ses vieux démons. Mais n'ont-ils pas mis en place un système pour éviter les erreurs de l'élection de novembre dernier ? Pour la présidence de l'UMP, il y avait la fameuse Cocoe. Là, nous avons un Conseil supérieur des primaires, présidé par Antoine Rufenacht, un proche de Jacques Chirac. Et c'est là que le bas blesse pour nos trois contestataires : ils soupçonnent Rufenacht d'être acquis à la cause de NKM. La députée de l'Essonne a été un bébé chiraquien. Et puis nos trois frondeurs contestent aussi l'organisation du scrutin. Pourtant, tout a été fait pour éviter un psychodrame. C'est une primaire ouverte, tous les parisiens peuvent voter moyennant un coût de 3 euros pour financer l'opération, le scrutin est électronique... Mais attention, ce n'est pas si simple : il faut s'inscrire et donc voir sa carte bancaire débitée de trois euros dans une machine installée dans un bureau de Poste. Ensuite vous recevez par Internet votre identifiant et pour ceux qui n'ont pas Internet, une dizaine de bureaux de vote seront installés dans Paris. Mais quand on voit que l'élection est déjà contestée par trois candidats sur six, ne fallait-il pas éviter de faire cette primaire ? Si NKM s'impose comme le montrent plusieurs sondages... C'est la question que j'ai posé à Nathalie Kosciusko-Morizet. Juste avant que l'organisation ne soit contestée, et elle était très confiante. Elle aime l'idée d'une primaire, processus démocratique par excellence, mais elle prend un risque : qu'il n'y ait pas beaucoup de votants, par exemple 30 000. L'UMP en attend 50 000, ce n’est pas grand-chose. Mais la primaire permet à celui qui gagne de s'imposer au sein de la droite parisienne. Ainsi, NKM compte bien calmer les ambitions de Rachida Dati et parler d'égal à égal avec Jean-François Copé, le président de l'UMP. Mais parti comme c'est parti, sa bataille de Paris est loin d'être gagnée. Pour écouter les Coulisses de la Politique de Véronique Jacquier du vendredi 15 mars cliquez-ici" UMP : une primaire déjà contestée -1 "Invité jeudi matin sur BFMTV et sur RMC, Bruno Le Maire, député de l'Eure et candidat à la présidence de l'UMP, est revenu sur le conflit israélo-palestinien, le rôle de la France en Europe et le droit de vote aux étrangers. # Hollande doit prendre ""des initiatives"" au Proche-Orient Le rôle de la France est-il suffisant dans le conflit israélo-palestinien? Pour Bruno Le Maire, un manque d'initiatives européennes au Proche-Orient se fait clairement ressentir et appelle François Hollande à se positionner. ""Je demande au président de la République de prendre très rapidement une initiative, de rassembler toutes les parties au conflit, d'ouvrir les discussions avec l'Egypte... pour essayer d'avoir au moins une conférence de paix"", a-t-il lancé. ""L’initiative ne peut venir que d’un pays: la France. Et je demande à François Hollande de prendre une initiative pour garantir le cessez-le-feu au Proche-Orient dans ce conflit qui a fait aujourd’hui trop de morts"", a conclu le député UMP. # ""L'Europe est dirigée uniquement par l'Allemagne"" Par ailleurs, concernant la position de la France en Europe, Bruno Le Maire a dit constater ""un affaiblissement généralisé de la France à l’étranger au seul profit de Madame Merkel"", et d'ajouter ""qu'il n'est pas sain que l'Europe soit dirigée uniquement par un pays"". Il propose ""un équilibre entre la France et l'Allemagne"". # ""Hollande fait monter le Front national"" L'ancien ministre de l'Agriculture a vivement critiqué le bilan de François Hollande, qualifiant la situation du président de la République ""d'échec général sur tous les sujets qui intéressent les Français"". Puis le député UMP s'en est pris au droit de vote aux étrangers, estimant qu'il s'agit d'une ""faute contre la nation"". ""Oui je reproche à François Hollande de faire sciemment monter le Front national "" a-t-il ensuite asséné." "Le Maire ""reproche à Hollande de faire monter le FN""" -1 """Le FNJ compte 25.000 membres, c'est le mouvement jeune politique le plus important"". Le directeur national du Front national de la jeunesse,  Julien Rochedy, a revendiqué mardi la place de ""mouvement jeune politique le plus important"". Interrogés par l'AFP, les jeunes UMP ont revendiqué ""entre 25.000 et 30.000 adhérents"" et le Mouvement des Jeunes socialistes ""entre 6.500 et 7.500 adhérents"". Surtout, à cet occasion Julien Rochedy a présenté la nouvelle affiche du FNJ, barrée du slogan ""La France tranquille"", un ""petit clin d'oeil à Mitterrand et au socialisme"". Lors de la campagne présidentielle de 1981, François Mitterrand avait choisi ""La Force tranquille"" comme slogan. Cette affiche, plus sobre que les dernières du FNJ (""Choisis ta France"", ""On est chez nous"", etc.) ""inspire une France tranquille, une France apaisée. Manifestement les jeunes n'y ont pas le droit"", a déclaré le président du mouvement. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" "FNJ: ""La France tranquille"", l'affiche frontiste qui grime Mitterrand" -1 "Il n'y a pas si longtemps l'ancien président saluait le succès du milliardaire américain. Il comptait même s'en inspirer pour reconquérir les Français: ""Regardez ce que donnent aux Etats-Unis les candidats soutenus par l’establishment et les médias, ils sont balayés par les candidats du peuple"", déclarait Nicolas Sarkozy le 1er mars lors de la commission exécutive de LR. Un ""diviseur"" qui ""gagne"" Pour les sarkozystes, la réussite du milliardaire populiste légitimait la ligne dure suivie par leur candidat. ""Cela montre qu’on ne gagne pas au centre, avec une campagne aseptisée, mais en clivant"", assurait l’eurodéputé Brice Hortefeux au Monde. ""Nicolas Sarkozy il se rêve dans le diviseur qui gagne c'est-à-dire que sa figure c'est Donald Trump. Donald Trump avait dit de Jeff Bush que c'était un mou, un 'low energy', un faible.  icolas Sarkozy dit la même chose d'Alain Juppé"", analyse François Durpaire, historien spécialiste des Etats-Unis. ""Ça fait frémir"" Mais mercredi, l'ancien Président a fait machine arrière. ""Ce monsieur ne mérite pas tant d'intérêt que cela. Ce qui est assez effrayant, c'est l'impact qu'il a. Je trouve terrifiant qu'il y ait 30% d'Américains qui peuvent se reconnaître là-dedans"", a ainsi déclaré le président du parti Les Républicains lors d'un meeting dans un grand hôtel londonien devant environ 500 personnes de la communauté française. ""Ça fait frémir. Ça me fait frémir aussi sur l'état d'une partie de l'Amérique profonde"", a ajouté Nicolas Sarkozy, dénonçant le ""populisme"" et la ""vulgarité"" du candidat républicain à la Maison-Blanche. Le précieux vote des modérés Ce changement de pied vient-il de sa chute continue dans les sondages? Nicolas Sarkozy semble réaliser les limites de sa stratégie. A trop jouer la division, il perd le vote des modérés qui se rabattent, sur ses concurrents. Un électorat pourtant indispensable pour l’emporter, lors de la primaire de novembre, mais surtout en 2017. Nicolas Sarkozy était à Londres pour promouvoir son dernier livre, La France pour la vie dans l'optique des primaires de la droite en novembre. Il n'a fait aucune allusion à la validation la veille par la Cour de cassation des écoutes téléphoniques qui lui ont valu une mise en examen pour corruption et trafic d'influence, un nouvel obstacle sur la route de la présidentielle de 2017. À lire : Affaire des écoutes: la Cour de cassation décide du sort de Nicolas Sarkozy" Pourquoi Sarkozy change d'avis sur Trump -1 "Le Sénat ne lève pas l'immunité parlementaire de Serge Dassault. Quelle image nous donnent les parlementaires ! Alors Serge Dassault va-t-il échapper à la justice ? Non ! Serge Dassault a dit hier soir qu'il se tenait à la disposition des juges. Et il a déja été entendu comme témoin assisté dans l'affaire d'achat de vote à Corbeil-Essonnes. L'immunité parlementaire n'empêche pas d'etre jugé ! Elle empêche de faire de la prison en préventive. Imaginez si un juge de droite ou de gauche incarcérait à titre préventif un ou plusieurs élus, il pourrait faire ou défaire une majorité. C'est de la théorie mais ce sont les bases de la démocratie. Mais pourquoi les sénateurs socialistes ont-ils poussé des cris d'orfraies ? Ils veulent laver plus blanc que blanc ! On entre dans une période électorale ! Mais c'est cocasse ! Le Sénat est à gauche et pour lever l'immunité de Serge Dassault deux voix de gauche ont manqué à l'appel. Et le vote était secret. On assiste à une partie de poker menteur ! Ce n'est pas la premiere fois ! L'immunité de Jean Germain sénateur socialiste et maire de Tours n'a pas été levé. Il est empêtré dans une affaire de corruption et on n'a rien entendu à ce moment là. Quant à Serge Dassault c'est la deuxième fois que le Sénat refuse la levée de son immunité parlementaire. Il n'est pas mis en examen et une levée d'immunité en préventive est exceptionnelle. Mais il n'y a pas pu avoir des magouilles au sein du bureau du Sénat quand meme ? Pas des magouilles mais peut-être une forme de bienveillance.Serge Dassault n'est pas n'importe qui ! Et un sénateur m'a dit: on comprend que les socialistes le ménagent...Dassault aviation a plusieurs usines en France, beaucoup d'employés et le quotidien Le Figaro...Les parlementaires au nom de la défense de la République sont contents de défendre Serge Dassault. Les élections municipales. On est à 74 jours du premier tour. Ca bouge à Paris et Marseille ? Ca bouge d'apres les sondages ! A Paris ca y est Nathalie Koziusko Morizet fait la course en tête au premier tour. Selon un sondage pour BFM TV, 39% des suffrages pour NKM,38 pour Anne Hidalgo. Mais NKM est encore battue au deuxième tour bien que l'écart se resserre. L'UMP songe à mettre le champagne au refregirateur. A Marseille c'est le contraire. Les amis de Jean Claude Gaudin range le pastis. Pour la première fois le socialiste Patrick Menucci est donné vainqueur au deuxième tour .41% pour Menucci, 40 pour gaudin...Le FN est très haut: 21% premier tour. Enfin une preuve que la politique conserve ? Oui. André Trigano, 88 ans, se représente à Pamiers dans l'Ariège. Figure de l'industrie du tourisme, avec son frère Gilbert, pour le fameux Club Med, il est élu depuis 1995, sans étiquette. Il fait campagne en disant qu'il est sur d'aller jusqu'au bout de son mandat. Si je calcule bien, il aura …94 ans !" Le Sénat sauve encore une fois Serge Dassault -1 "Il a enchaîné les tacles contre le candidat d'En Marche!. Invité jeudi soir de L'Emission politique, sur France 2, Benoît Hamon, candidat socialiste à l'élection présidentielle, a estimé qu'Emmanuel Macron préparait ""une France ingouvernable"". ""Risque d'une majorité instable"" ""La politique, ce n'est pas de la comédie. Comment Emmanuel Macron gouvernera demain en allant de Robert Hue à Alain Madelin"", s'est interrogé Benoît Hamon, faisant référence aux ralliements très diversifiés dont bénéficie son rival. ""J'entends dire qu'il veut gouverner avec une majorité de gauche pour des projets de gauche, et une majorité différente, une majorité de droite, pour un projet de droite. Il nous prépare une France ingouvernable"", a-t-il pronostiqué, jugeant que cela n'était ""pas raisonnable de se préparer d'aller à l'élection présidentielle sans savoir avec qui on gouvernera"". ""Nous avons besoin d'un chef d'Etat qui montre un cap et qui puisse faire confiance à sa majorité parlementaire et à son gouvernement. Pouvons-nous prendre le risque d'une majorité instable avec le Front national aux portes du pouvoir?"", a insisté le député des Yvelines et ancien ministre de l'Education. Le projet Macron, ""marche-pied au FN"" Qualifiant ""le projet d'Emmanuel Macron"" de ""marche-pied au Front national"", Benoît Hamon a dit aussi se tenir à distance ""de ceux qui dans une position messianique et christique pensent détenir la solution"". ""Je trouve cela très immature de sa part"", a-t-il raillé. Face à l'hémorragie en court au sein de la gauche et les nombreux ralliements de figures du PS à Emmanuel Macron, le camp Hamon a enclenché la contre-offensive dès mercredi. Les soutiens du candidat socialiste ont notamment accusé son rival de donner corps à ""l'UMPS"" fustigé par le FN. Jeudi, dans Le Monde, Benoît Hamon a lui-même estimé que le vote Macron pourrait être un ""accélérateur"" du vote Front national. En meeting près de Bordeaux jeudi, Emmanuel Macron a quant à lui considéré que le candidat du PS, pas plus que François Fillon ou Marine Le Pen, ne pourraient construire une majorité en mesure de gouverner." "Pour Hamon, le projet de Macron est un ""marche-pied"" au FN" -1 "L'accord attendu à l'issue de la conférence sur le climat à Paris, la Cop21, sera ""contraignant ou il n'y aura pas d'accord"", a déclaré ce jeudi à Malte le président français François Hollande. ""Si l'accord n'est pas juridiquement contraignant, il n'y a pas d'accord"", a tenu à mettre au clair le président français en déplacement à Malte. ""Cela voudra dire qu'il n'est pas possible de vérifier ou contrôler les engagements qui seront pris"", a expliqué le chef de l'Etat. ""Je comprends que les Etats-Unis ont un problème avec leur Congrès c'est tout à fait légitime et je sais combien c'est difficile, mais nous devons donner à l'accord de Paris, si accord il y a, un caractère contraignant"", a insisté François Hollande. Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius avait regretté plus tôt ""une formulation qui aurait pu être plus heureuse"" de la part du secrétaire d'Etat américain John Kerry mettant en doute le caractère contraignant du résultat de la prochaine conférence de Paris sur le climat. Pas de traité ""comme à Kyoto"" John Kerry a affirmé dans une interview publiée par le Financial Times que l'accord issu de la COP21 ""ne sera certainement pas un traité (...) Il n'y aura pas d'objectifs de réduction juridiquement contraignants comme cela avait été le cas à Kyoto"". John Kerry faisait référence au protocole de Kyoto de 1997 par lequel les pays signataires s'engageaient à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre. La Conférence des Parties (COP21), du 30 novembre au 11 décembre à Paris, rassemblera une centaine de chefs d'Etat et de gouvernement et vise à obtenir un accord pour réduire les émissions de gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique et de ses conséquences catastrophiques en terme de montée du niveau de la mer notamment" Cop21: Hollande recadre Kerry sur l'accord à venir -1 "Un vent glacial souffle sur les relations d'ordinaire chaleureuses entre Nicolas Hulot et Ségolène Royal. L'ancienne ministre de l'Ecologie, nommée ambassadrice pour les pôles Arctique et Antarctique, multiplie ces dernières semaines les expéditions aux confins du globe. Début novembre, elle s'est rendue au Groenland, avant de partir il y a quelques jours pour la Finlande, direction la Laponie. Mais Ségolène Royal prend tout autant sa nouvelle fonction au sérieux que son statut d'ancienne ministre, et livre ainsi régulièrement ses conseils à son successeur, Nicolas Hulot. Et à en croire nos confrères du Point, qui livraient jeudi quelques indiscrétions à ce sujet, le ministre de la Transition écologique commence à se lasser. ""Il ne me sollicite pas particulièrement"" ""Ambassadrice chargée des pôles Sud et Nord n'est visiblement pas un job à plein temps si j'en juge par le temps qu'elle consacre à s'occuper de politique. À sa décharge, j'imagine qu'il est très difficile d'avoir été ministre et de ne plus l'être"", aurait ironisé l'ancien animateur vedette. Au mois d'octobre, Ségolène Royal évoquait elle-même les SMS qu'elle adresse régulièrement à Nicolas Hulot, précisant qu'il ne la sollicitait pas pour autant. ""Nous avons des échanges réguliers. Il ne me sollicite pas particulièrement, mais on a encore souvent l'occasion de se croiser. Et il m'arrive de l'alerter par texto sur certains sujets, le glyphosate par exemple, ou sur le crédit d'impôt sur la transition énergétique"", expliquait-elle au Parisien. Des secrétaires d'Etats ""inondés"" de messages? Mais d'après le ministre, elle ""inonde"" aussi ""en permanence"" de messages ses deux secrétaires d'Etat, Brune Poirson et Sébastien Lecornu. ""Nicolas Hulot ne pèse pas de la même façon que moi lorsque j'étais ministre"", ajoutait Ségolène Royal dans l'entretien au Parisien, l'appelant à ""ne rien lâcher"". Si l'ancienne ministre tient à cette communication, c'est parce qu'elle a quelques reproches à faire à ses successeurs au ministère. Comme le rapporte Paris Match, qui l'a suivie lors de sa mission en Laponie, elle dénonce notamment ""un manque de volonté politique"". ""Je n'ai pas sacrifié cinq ans de ma vie pour que tout soit détricoté"", aurait-elle lâché. Ça ronronne, il faut du concret.""" Hulot agacé par les conseils et les SMS de Royal -1 "Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la maire de Paris Anne Hidalgo, s'est prononcé ce lundi pour ""un moratoire sur les manifestations"" à Paris en attendant que le climat social se calme, n'excluant pas que la marche pour le climat de samedi soit reportée. ""Nous, clairement, il nous semble qu'il faut un moratoire sur les manifestations"", a déclaré M. Grégoire à des journalistes à Paris. Interrogé sur l'éventuel ajournement de la marche pour le climat prévue samedi à Paris, Emmanuel Grégoire a affirmé ""préfére(r) cela plutôt que de la voir se transformer en guérilla urbaine"". L'entourage d'Anne Hidalgo a confirmé que la mairie de Paris réfléchissait à cette piste. ""Remettre à plat le dispositif"" ""On ne se sent pas de faire face à une nouvelle journée de manifestation telle que celles des deux derniers samedi. Il faut très vite remettre à plat le dispositif pour que ça ne se passe pas comme ça samedi prochain. Soit l'État ajuste son dispositif et met les moyens pour que cela se passe bien, soit on considère que Paris n'est pas en situation d'accueillir de nouvelles manifestations"", a-t-on expliqué. La maire de Paris et plusieurs maires d'arrondissement sont reçus ce lundi après-midi par le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner pour discuter de la sécurité des manifestations parisiennes. Plus de 140 marches sont prévues le 8 décembre en France et à l'étranger, à l'appel de plus de 60 associations, ""pour faire sonner l'alarme climatique"", selon l'association Attac qui fait partie des organisateurs." "Paris: Emmanuel Grégoire favorable à un ""moratoire sur les manifestations""" -1 "Au lendemain de son investiture, Emmanuel Macron a fait annoncer lundi le nom de son Premier ministre. C'est donc Edouard Philippe, dont le nom circulait avec insistance ces derniers jours, qui a été nommé à Matignon. ""Il est l'un de ceux qui correspondent très clairement au profil défini"" avait déjà glissé le 15 mai dans la matinée Benjamin Griveaux, porte-parole d'En Marche sur Europe1. > Deux hommes qui se connaissent bien Le nouveau président et le député-maire du Havre ""se connaissent et ils s’apprécient pour leur honnêteté intellectuelle, et leur rigueur l’un et l’autre"", avait ajouté Benjamin Griveaux. Et de fait, les deux énarques ne manquent pas de points communs. Passé par une classe préparatoire hypokhâgne, Edouard Philippe a ensuite intégré l’Institut d'Études Politiques de Paris puis l’ENA. Comme Emmanuel Macron, il a connu plusieurs expériences dans le privé: dans un cabinet d'avocat américain, puis chez Areva, où il a occupé le poste de directeur des Affaires publiques de 2007 à 2010. De six ans l'aîné du nouveau président, Edouard Philippe n'a rencontré Emmanuel Macron qu'en 2011, à l'occasion d'un dîner. Mais depuis, les hommes se seraient régulièrement revus, au point de devenir des amis. Jeudi dernier dans l'après-midi, lorsque la liste des 428 députés investis En Marche a été dévoilée, les rumeurs sont allés bon train. Le mouvement du nouveau président avait en effet gelé la circonscription de l'ouest du Havre, où la candidate LR Agnès Firmin-Le Bodo se présente à la succession d'Edouard Philippe. Le signe d'un rapprochement? Dans son discours de lancement de campagne des législatives dans la ville le même jour, Edouard Philippe avait lancé au nouveau locataire de l'Élysée un défi, l'invitant à ""transgresser"" la ""tradition qui veut qu'un président élu désigne un Premier ministre issu de sa majorité. > Dépasser les clivages L'équipe d'Emmanuel Macron avait également fait savoir à plusieurs reprises que le choix du Premier ministre devrait correspondre à la volonté, rappelée à plusieurs reprises pendant la campagne, de dépasser les clivages partisans. À quelques semaines des élections législatives, cette nomination est donc aussi stratégique pour le nouveau président, qui espère consolider son camp. La nomination d'Edouard Philippe pourrait donc être la solution pour Emmanuel Macron afin de rallier une partie de la droite, après avoir déjà obtenu le soutien de nombreux socialistes lors de sa campagne. ""Les membres du gouvernement qui seront nommés devront répondre parfaitement à ce critère-là de dépassement des clivages entre la gauche et la droite et embrasser un projet progressiste"" rappelait encore ce lundi matin, Benjamin Griveaux sur Europe1. Le profil d'Edouard Philippe, mi à gauche mi à droite, fait donc sens. Le député-maire du Havre a d'abord adhéré au Parti socialiste et soutenu Michel Rocard, alors Premier ministre de François Mitterrand, avant de rendre sa carte au bout de deux ans et de rejoindre les modérés de la droite. En 2002, il intègre l’équipe d’Alain Juppé à la fondation de l’UMP. Il sera ensuite son conseiller spécial au ministère de l’Ecologie en 2007, puis son co-porte-parole avec Benoist Apparu en 2017 pour la primaire de la droite. > Un choix stratégique? Comme le rappelle le journal L'Opinion ce jeudi, Edouard Philippe présente un troisième avantage: sa carrière politique lui a permis de tisser un lien solide et générationnel avec de nombreux maires et élus de droite et du centre. Il est notamment proche de Christophe Béchu, maire d'Anger, Gérald Darmanin, maire de Tourcoing, ou encore d'Alexis Kohler, le nouveau secrétaire général de l’Elysée, qu'il a rencontré dans sa jeunesse chez les jeunes Rocardiens. Maire plébiscité du Havre, il a donc ""toutes les compétences"" pour être le bras droit d'Emmanuel Macron à la tête du gouvernement, selon Christophe Barbier. Mais l'éditorialiste de BFMTV de tempérer. ""Est-ce qu'il en a la puissance? Ça reste à prouver"" a-t-il fait valoir, rappelant que le nouveau Premier ministre devra ""reprendre en main la majorité"". ""Ça veut dire la construire et la piloter, éviter les frondeurs et éviter l'enlisement si on est en majorité relative"". Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Pourquoi Emmanuel Macron a choisi Edouard Philippe -1 "Alors que l'équipe de Jean-Claude Gaudin semblait, il y a peu, se réjouir de la candidature de Pape Diouf aux élections municipales, le maire sortant ne semble plus être du même avis. ""Ce qui est scandaleux, c'est l'attitude du président de la République, ce président qui devait être exemplaire"", a-t-il déclaré sur Radio Classique et LCI. ""Il se mêle lui-même de la constitution de la liste pour sauver le soldat Mennucci (le candidat PS). Il demande à ces gens-là, à Pape Diouf, à un ou deux du MoDem de venir à l'Elysée"". L'ancien président de l'OM avait en effet été reçu par François Hollande, quelques heures avant d'officialiser sa candidature à la tête d'une liste sans étiquette. ""Ce n'est pas dans la déontologie républicaine"" Dès lors, Pape Diouf serait-il le sous-marin du chef de l'Etat? ""Je pense que oui!"" a répondu Jean-Claude Gaudin. ""C'est une tradition un peu à Marseille que les présidents de l'OM se sentent chatouillés par l'envie de faire de la politique"", a-t-il observé. ""Va pour Diouf"". ""Tout l'appareil de l'Etat est mobilisé en faveur du candidat socialiste gouvernemental"", a insisté le maire de Marseille. Ca n'est pas dans la déontologie républicaine et ça commence à exaspérer les Marseillais"". Pape Diouf, qui n'a pas donné de consigne de vote en cas d'absence au second tour, était néanmoins l'un des soutiens de François Hollande lors de l'élection présidentielle de 2012." Municipales: Jean-Claude Gaudin tacle Pape Diouf -1 "Le feuilleton continue dans la famille Le Pen. Jean-Marie Le Pen va demander à sa fille le retour de son blog, retiré mardi, sur le site du parti. Il le fera dans une lettre ouverte, qui sera publiée jeudi et adressée à Marine Le Pen, a-t-il annoncé au Monde. ""Je vais faire une lettre ouverte à la présidente du FN (...). Il y a un élément de discorde dont je demande réparation compte tenu de mon innocence totale : le retrait de mon blog"", a affirmé le député européen, qui soutient vouloir ""l'apaisement"" avec sa lettre après la polémique sur la ""fournée"" et les échanges acerbes de ces derniers jours. ""Tourner 7 fois ma langue dans ma bouche? Ce n'est pas mon style"" A plusieurs reprises, Jean-Marie Le Pen a réitéré que ses propos sur la ""fournée"" concernant Patrick Bruel étaient anodins : ""C'est une locution banale dans un sens banal"". D'après lui, ce mot sur la ""fournée"" ""n'aurait fait normalement qu'une ride sur l'océan, mais elle s'est trouvée confortée et structurée par l'intervention des gens du FN"". ""Il n'y aurait pas eu d'impact sérieux sans la déclaration de Louis Aliot et sans la déclaration de Marine Le Pen, laquelle reconnaît qu'il s'agit d'une interprétation malveillante mais me fait grief de n'avoir pas prévu l'impact du mot"", a-t-il poursuivi. ""Mais ça, c'est de la censure préalable. Je dois tourner sept fois ma langue dans ma bouche ? Ce n'est pas mon style"", a-t-il rejeté." Le Pen va demander à sa fille le retour de son blog sur le site du FN -1 "Le Premier ministre Manuel Valls entend maintenir l’unité de parole dans son gouvernement concernant le référendum sur l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Avec l’arrivée de trois ministres écologistes dans les rangs de son gouvernement, et quelques autres favorables au projet, il ne veut pas, selon un membre du gouvernement, “de ministres menant campagne sur le terrain”. La raison? Le ""oui"" ne l’emporterait pas de beaucoup. Pas question donc de venir embrouiller les esprits des habitants de Loire-Altantique appelés à se prononcer au mois de juin. D’autant plus qu’avec la présence au sein de son gouvernement de trois écologistes, Jean-Vincent Placé, Emmanuelle Cosse et Barbara Pompili, fermement opposé au projet et de Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères, initiateur du projet lorsqu’il était député-maire de Nantes, le Premier Ministre a de quoi redouter des divergences de discours. Ségolène Royal sur la même ligne Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, reçue le 17 mars par Ruth Elkrief sur BFMTV a elle aussi estimé que les membres du gouvernement n’avaient pas à se prononcer sur la question, ""Je pense que ce n’est pas aux membres du gouvernement de se prononcer"", a-t-elle estimé. ""Ceux qui ne sont pas dans ce département n’ont pas leur avis à donner""" Notre-Dame-des-Landes: Manuel Valls demande aux ministres de ne pas faire campagne sur le terrain -1 "Le projet de réforme pénale emmené par la ministre de la Justice Christiane Taubira n’est pas encore totalement finalisé. Il ne sera d’ailleurs présenté en conseil des ministres qu’au mois de septembre mais déjà, les grandes lignes de l’avant–projet ont été dévoilée par le journal Le Point qui a pu se procurer le texte en question. Parmi les grandes lignes de cette réforme : la lutte contre la récidive ou les peines de prison comme dernier recours. Récidive et peine de prison En matière d'aménagement de peine, Christiane Taubira veut aligner le régime des récidivistes sur celui des non-récidivistes. Aujourd'hui, pour un récidiviste, la réduction de peine ne peut excéder 2 mois par année de prison contre 3 mois et 7 jours pour un non-récidiviste. Et la ministre envisage également la suppression du mandat de dépôt obligatoire pour les récidivistes. En clair, si un récidiviste est condamné à de la prison ferme, il ne purgera pas forcément sa peine immédiatement. Il pourrait donc ressortir libre du tribunal en attendant d’aller en prison. Concernant le sujet des peines de prison, la garde des Sceaux les envisage comme un dernier recours. Valls torpille Taubira auprès de Hollande Si le projet n’est pas encore totalement bouclé, il fait déjà polémique… rien qu’entre les ministres du gouvernement. Ainsi, le ministre de l’Intérieur, invité ce mardi matin sur RMC, a envoyé une note, jeudi 25 juillet, au président de la République (révélée par Le Monde le 14 août) pour torpiller la réforme de la procédure pénale du ministère de la justice. Entre Manuel Valls et Christiane Taubira, le temps est plutôt gris en cette pré-rentrée même si le Premier ministre tente d'apaiser les tensions. Aujourd’hui, lorsqu'une peine de prison ferme est prononcée, le Code pénal oblige le juge à motiver sa décision, sauf dans les cas de récidive. Christiane Taubira souhaite faire disparaître cette possibilité. « Aucune banalisation de la récidive » Et si Manuel Valls et Christiane Taubira risque de lever l’un contre l’autre, dans la majorité aussi on est divisé sur la question de cette réforme pénale. Pour Marie-Noëlle Lienemann députée européenne PS de Paris, ce texte n’a rien de laxiste et les mesures pour lutter contre la récidive vont dans le bon sens. « Il n’y a aucune banalisation de la récidive, soutient la députée. Dans la situation actuelle, quoique vous ayez fait, s’il y a récidive, quelle que soit votre attitude ultérieure, cela ne change rien. Là, c’est l’inverse, c’est-à-dire que l’on examine chaque cas en fonction des personnes ce qui est le plus efficace pour éviter que les gens se laissent durablement tirer vers la délinquance. Je ne trouve pas du tout ce texte laxiste ». « On ne peut pas confondre ces situations » Ce n'est pas le cas de Carlos Da Silva député socialiste de l'Essonne et proche de Manuel Valls. Pour lui, il faut rester très ferme avec les récidivistes. « On ne peut pas confondre la situation de quelqu’un qui connait un délit une seule et unique fois et quelqu’un qui le répète de nombreuses fois. Il est évident que la justice ne peut pas se comporter de la même façon dans ces deux cas qui sont différents. Le document à cette étape n’est qu’un document de travail. Je crois qu’à la fin du travail parlementaire, les récidivistes et les non-récidivistes ne seront pas mis sur le même plan »." Réforme pénale : l'avant-projet dévoilé -1 "Jérôme Cahuzac donné perdant Se présenter à la législative partielle de Villeneuve-sur-Lot ou non? Pour se décider, et évaluer ce qui restait de sa côte de popularité, Jérôme Cahuzac avait commandé un sondage sur ce scrutin. Et selon les informations de RMC vendredi matin, ce sondage donne Jérôme Cahuzac... 4e des intentions de vote. Un sérieux revers pour l'ancien ministre du Budget, qui se voyait déjà en ""sauveur"" face au FN et dont François Hollande a estimé jeudi au cours de sa conférence de presse qu'il ""ne devrait pas se présenter à quelque élection que ce soit"". Primaire UMP cherche électeurs La primaire UMP pour la mairie de Paris ne passionne pas les électeurs. Selon les chiffres communiqués jeudi soir de la réunion de la commission Rufenacht, chargée du bon déroulement de cette primaire ouverte, seuls 5.677 militants UMP se sont inscrits sur le site primaireparis.fr... sur environ 30.000 militants UMP parisiens. Les électeurs ont jusqu'au 28 mai, 19h, pour s'enregistrer. 5677 inscrits aux primaires #UMP parisiennes: c'est le (vrai) chiffre communiqué hier soir lors de la réunion de la commission Rufenacht — Ludovic Vigogne (@LVigogne) May 16, 2013 De l'influence de Barjot sur la primaire UMP Quel rôle joue la ""Manif pour tous"" dans le débat autour de la primaire UMP pour Paris? Un rôle de premier-plan si l'on en croit la porte-parole du collectif, Frigide Barjot, qui souhaite dans Le Figaro que les candidats UMP soient aussi évalués en fonction de leur position sur la loi Taubira légalisant le mariage homosexuel. ""Nous devons ouvrir clairement le débat sur l'union civile aujourd'hui et je n'ai pas entendu que ce soit une priorité pour elle dans sa campagne"", estime ainsi Frigide Barjot, en référence à la favorite de ce scrutin, Nathalie Kosciusko-Morizet. Quand Taubira cite... Bob Marley Les députés français ont adopté jeudi soir une proposition de loi du groupe du Front de gauche supprimant le mot ""race"" de la législation française. Un texte soutenu notamment par la ministre de la Justice Christiane Taubira qui l'a défendu en citant... Bob Marley. Tout simplement. Revenant sur le concept de métissage et ""la fameuse théorie [américaine] de la ""One drop"" qui veut qu' ""une seule goutte de sang noir fait de vous un noir"", Christiane Taubira a évoqué le célèbre chanteur de reggae. ""En plus lyrique, il y a Bob Marley qui a fait une très très belle chanson sur Feel it in the one drop, que vous connaissez, c'est à dire ""ressens le, ressens le bien dans la fameuse goutte"", a-t-elle lancé aux députés, sans doute habitués désormais aux nombreuses citations de la ministre." CAFE POLITIQUE - Villeneuve-sur-Lot: Jérôme Cahuzac donné perdant -1 "Vers une disparition du quotient familial? ""Il n'est pas question de le supprimer, cela n'a d'ailleurs jamais été envisagé, et n'était pas dans le programme du président de la République"", a tranché Agnès Buzyn, lors des questions au gouvernement, mercredi. La ministre des Solidarités reprenait ainsi en substance la position du Premier ministre dont l'entourage avait déjà fait savoir qu'il n'était ""pas question de remettre en cause le quotient familial"" Cette idée de réforme est partie d'un rapport d'une mission d'information parlementaire sur la politique familiale. L'idée était de remplacer la réduction d'impôt induite par le quotient par le versement, pour une enveloppe égale de 12 milliards d'euros, d'allocations à toutes les familles ce, dès le premier enfant.  Une telle réforme aurait ""des effets redistributifs majeurs"", puisqu'elle apporterait ""un soutien supplémentaire aux classes moyennes et modestes"", avait-il fait valoir dans son rapport. Une grande partie de ces dernières ne sont pas imposables, et ne retirent donc actuellement aucun avantage du quotient. La polémique tue la proposition de réforme dans l'œuf Pour porter la mesure, le corapporteur de ces travaux de la commission des affaires sociales, le député LREM Guillaume Chiche, avait faute d'accord de son corapporteur LR Gilles Lurton, prévu de tenir une conférence de presse mercredi. Mardi en réunion de groupe, le député des Deux-Sèvres avait expliqué qu'il n'était ""pas question de suppression du quotient familial mais d'une transformation structurelle globale pour une politique familiale universelle qui garantit réellement la dignité des familles"". Mais cette position avait rapidement suscité une vive polémique, du côté des Républicains et du Front national, mais aussi au MoDem, allié de la majorité. Ironie du sort, la ""mission d'information sur la politique familiale"" avait été lancée dans le cadre d'une réflexion censée apaiser les esprits, après l'émoi suscité à l'automne par l'idée d'une suppression des allocations familiales pour les plus hauts revenus, évoquée par des membres de la majorité." "Buzyn: ""Il n'est pas question de supprimer le quotient familial""" -1 "En perdant Ajaccio, Angers, Laval, Reims, Quimper, le PS a vu son cauchemar se poursuivre, dimanche soir, à l'issue du second tour des élections municipales. A droite, en revanche, on jubile: Jean-François Copé clame que l'UMP est devenue le premier parti de France. Au FN, Marine Le Pen se targue d'avoir empocher une dizaine de villes. Côté chiffres, la droite remporte 45,91% des suffrages, la gauche 40,57%, l'extrême droite 6,84% et les candidats sans étiquette 6,62%. > Une ""claque comme on n'en a jamais vue"" au PS Même si elle a conservé Paris, ""l'arbre"" symbolique censé masquer une forêt d'échecs cuisants, la gauche n'est pas parvenue à mobiliser son électorat traditionnel dans l'entre-deux-tours, signe d'un désaveu tenace envers François Hollande et sa politique. Parmi les villes que la gauche perd figurent notamment Angers, Laval, Reims, Quimper, qui était dirigée par Bernard Poignant, conseiller politique officieux de François Hollande. Au total, le PS perd plus de 150 villes de plus de 9.000 habitants. Une claque en forme ""d'avertissement sévère"" pour la gauche, selon Ségolène Royal, la candidate PS à la présidentielle de 2007. La gauche conserve toutefois Paris, Lyon, Lille, Strasbourg, Metz, Rennes, Brest, Lens, et conquiert Avignon. ""C'est peut-être le plus grand mouvement de bascule de l'histoire de la Ve République"", a estimé le directeur général de la Fondation Jean Jaurès (proche du PS), Gilles Finchelstein. ""'C'est l'effondrement d'une partie du socialisme municipal"", a, pour sa part, jugé le sondeur Frédéric Dabi (Ifop), parlant aussi de la ""pire élection municipale de l'histoire de la gauche"" et d'une ""claque comme on en n'a jamais vue"". > Vague bleue pour l'UMP La droite s'était fixé pour objectif - mesuré - de renverser le rapport de forces dans les quelque 1.100 communes de plus de 9.000 habitants contrôlées jusqu'ici à 54,5% par la gauche. Elle réussit son pari: après avoir pris 29 villes à la gauche au premier tour, plus de cent villes complètent l'équation. Dès à présent, outre les villes déjà citées, Saint-Etienne, Tourcoing, Limoges, Nevers, Dunkerque, Belfort, Angoulême, Périgueux, Amiens basculent à droite. Le président de l'UMP, Jean-François Copé, s'est aussitôt félicité d'une ""vague bleue"" proclamant que son parti était ""le premier de France"". ""Le Sénat devrait repasser à droite en septembre"", a également indiqué l'UMP. ""D'après nos calculs, le Sénat devrait repasser à droite en septembre, vu le nombre de villes de plus de 9.000 habitants, pourvoyeuses de grandes électeurs, qui ont basculé dans notre camp"", a affirmé Jérôme Lavrilleux. > Le FN confirme son ancrage Le Front national fait son retour dans les municipalités, avec les victoires dans au moins onze mairies dimanche dont Fréjus et un secteur de Marseille qui s'ajoutent à Hénin-Beaumont remportée dès la semaine dernière. L'ancien président de ""Reporters sans frontières"" Robert Ménard, soutenu par le FN, l'emporte à Béziers, dans l'Hérault. ""Le FN réussit le meilleur score de toute son histoire à une élection locale"", s'est réjoui sur TF1 le vice-président du FN, Florian Philippot, qui a été battu à Forbach, tout comme le compagnon de Marine Le Pen, Louis Aliot, à Perpignan. ""Il faut désormais compter avec une troisième force politique dans notre pays"", a commenté Marine Le Pen, qui demande à François Hollande d'""enterrer"" le pacte de responsabilité, clé de voûte de sa politique de redressement. ""Le contrat est incontestablement rempli"" pour Jean-Yves Camus, chercheur spécialiste de l'extrême droite. C'est un ""scénario idéal"" pour Marine Le Pen, a jugé quant à lui Sylvain Crépon, sociologue spécialiste du FN. > L'abstention atteint un sommet L'abstention a atteint un niveau jamais atteint pour un second tour des municipales sous la Ve République, avec un taux de participation de 63,7% qualifié ""d'historiquement bas"" par le ministre de l'intérieur Manuel Valls. Ce taux de participation de 63,7% correspond à une abstention de 36,3%. A titre de comparaison, au deuxième tour de 2008, l'abstention finale était de 34,80%. Au premier tour le 23 mars, elle s'était établie à 36,45%. article, aside, details, figcaption, figure, footer, header, hgroup, menu, nav, section{display:block;} body{line-height:1;} ol, ul{list-style:none;} blockquote, q{quotes:none;} blockquote:before, blockquote:after, q:before, q:after{content:'';content:none;} table{border-collapse:collapse;border-spacing:0;}.clear{clear:both;height:0px;overflow:hidden;line-height:0;font-size:0.0em;} #Col1-Elections{overflow:hidden;width:580px;margin:0 0 20px 0;font:12px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#046;}#Col1-Elections .main{overflow:hidden;background:#fff url(https://static.bfmtv.com/regie/img/elections/map.png) no-repeat center right;padding:10px;}#Col1-Elections .foot{overflow:hidden;width:580px;height:3px;background:url(//www.bfmtv.com/img/bfmtv_sprite.png) 0 0;} #Col1-Elections .titre{font:bold 18px 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif !important;color:#269 !important;text-transform:uppercase !important;margin:0 0 10px 0 !important;}#Col1-Elections .titre2{font:bold 14px Arial, Helvetica, sans-serif !important;color:#666 !important;margin:0 0 10px 0 !important;}#Col1-Elections li{display:block;margin-bottom:10px;}#Col1-Elections label{display:block;}#Col1-Elections input, #Col1-Elections select{font:13px/28px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#666;border:1px solid #b8c3c9;background:#f9f9fa;width:70%;}#Col1-Elections input.submit{font:bold 14px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#fff;border:1px solid #222;background:#333;cursor:pointer;width:auto;} Élections Les résultats dans votre ville Ex : Lyon, 69 ou Lyon, 69002 Sélectionnez votre élection Présidentielle 2002 Présidentielle 2007 Législatives 2007 Présidentielle 2012 Législatives 2012 Municipales" "Municipales: le PS défait, l'UMP tient sa ""vague bleue""" -1 "C'est l’un des élus les plus cumulards de la République. Il est à la fois président de la région Paca, député des Alpes-Maritimes, président de la métropole Nice-Côte d’Azur et maire de Nice. L'agenda de Christian Estrosi donne le tournis. Un agenda casse-tête En général, le lundi, il est à Marseille pour le conseil régional. Le mardi matin, il prend l'avion pour Paris où il va à l'Assemblée nationale et aux réunions de son parti Les Républicains. Le mercredi soir, il repart pour Nice où il habite. Le jeudi soir, il reprend l'avion pour Marseille. Le vendredi soir, il revient à Nice pour le weekend. BFMTV - L'agenda de Christian Estrosi donne le tournis. Un homme-clé Pour ses mandats locaux, il s'appuie sur un homme clé: Anthony Borré qui est son directeur de cabinet à la région, à la métropole et à la mairie de Nice. Mais outre un bilan carbone catastrophique, la situation est vite devenue intenable techniquement et politiquement. Depuis son élection en décembre à la tête de la région Paca, il a été absent aux neuf réunions de la commission des finances de l'Assemblée nationale dont il fait partie. Et surtout, Christian Estrosi s'était engagé pendant la campagne à démissionner en cas de victoire de ses mandats de député et de maire de Nice. Alors que Valérie Pécresse et Xavier Bertrand ont eux démissionné dès janvier de l'Assemblée nationale, il commence seulement à lâcher du lest. Député depuis 1988 Le champion de France de moto a annoncé vendredi qu'il remettrait mercredi prochain au président de l'Assemblée nationale sa démission de ses fonctions de député. Il s'est dit ému de laisser ce mandat qu'il occupe depuis 1988; il était alors benjamin de l'Assemblée, et a uniquement quitté les bancs de l'Assemblée lors de ses passages au gouvernement. Mais en ce qui concerne la mairie de Nice, il faudra patienter encore. Plusieurs recours contre son élection à la tête de la région ont été présentés devant le Conseil d'Etat, notamment par son adversaire au second tour Marion Maréchal-Le Pen. Et dans l'attente de la décision de la juridiction, Estrosi Estrosi a expliqué à Europe 1 qu'il ne voulait pas courir le risque ""de laisser les électeurs (de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes), qui m'ont toujours fait confiance, sans député"". ""Une législative partielle après une démission ne peut être organisée un an avant les législatives. J'ai donc décidé d'anticiper la décision du Conseil d'Etat"", a-t-il justifié à l'Agence France-Presse (AFP). Il attendra en revanche la décision du Conseil d'Etat pour abandonner son fauteuil de maire et devenir adjoint ou simple conseiller municipal. Mais n'a pas voulu répondre aux questions de BFMTV sur le sujet." Christian Estrosi, le demi-cumulard -1 "Le compagnon de Cécile Duflot a accusé jeudi dans un tweet le ministre de l'Intérieur Manuel Valls de tenir des propos racistes, ironisant sur l'intention de Matignon de verrouiller la communication gouvernementale pour éviter des « couacs ». La ministre du Logement a vivement critiqué son collègue de l'Intérieur, qui a selon elle été « au-delà du pacte républicain » en estimant qu'une minorité de Roms voulait s'intégrer, provoquant un rappel à l'ordre de François Hollande mercredi. « Si j'ai bien compris, désormais #Valls devra obtenir l'autorisation de #Matignon avant de pouvoir tenir des propos racistes #maîtrisedelacom », a écrit Xavier Cantat sur son compte Twitter. Avant d'effacer ce message puis de supprimer son compte à la mi-journée, le compagnon de Cécile Duflot, qui est aussi adjoint écologiste au maire de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), avait précisé : « Juste pour info, je n'ai rien supprimé ». Déjà une polémique le 14 juillet dernier Ce tweet survient au lendemain de la reprise en main par les services du Premier ministre de la communication de ses ministres qui devront désormais informer en amont le cabinet de Jean-Marc Ayrault avant tout « plan médias ». La sortie du compagnon de Cécile Duflot risque de relancer le débat sur la liberté de parole des conjoints des membres du gouvernement. Le 14 juillet, Xavier Cantat avait déjà suscité une polémique en disant sur Twitter : « Fier que la chaise à (son) nom reste vide au défilé de bottes des Champs-Elysées ». Le 12 juin 2012, Valérie Trierweiler avait suscité une vague de critiques en apportant son soutien sur Twitter au candidat dissident face à Ségolène Royal lors du second tour des élections législatives. La compagne du chef de l'Etat avait finalement supprimé son tweet." Le compagnon de Cécile Duflot fait encore des vagues sur Twitter -1 "Plafonner les allocations familiales ou modifier le quotient familial, tels sont les deux leviers imaginés au gouvernement pour réformer les allocations familiales. Mais à peine évoqué, ce projet de réforme entraîne déjà à droite et chez une partie de la gauche, une levée de boucliers. Critiques à droite Le président de l'UMP, Jean-François Copé, estime que plafonner les allocations familiales ou modifier le quotient familial ""constituerait une entaille incroyable au caractère universel de la politique familiale"" et ""une nouvelle augmentation d'impôt"". Un discours repris par Valérie Pécresse: ""On va encore augmenter les impôts et dans la situation d'overdose fiscale dans laquelle on est, c'est juste pas raisonnable"". Mais aussi à gauche Jean-Luc Mélenchon met en garde contre le remise en cause de l'universalité des allocations familiales. ""Si on change le principe, vous finirez par avoir quelqu'un dire, 'je ne vois pas pourquoi moi je paye en échange de rien'"", justifie le leader du Front de gauche. Au Parti socialiste y compris, Ségolène Royal appelle à la prudence: ""Il y a un modèle français de la politique familiale: nous sommes le seul pays en Europe avec un nombre de naissances aussi élevé et en même temps le taux d'activité des femmes le plus élevé"", a-t-elle souligné dimanche, dans l'émission  ""C'politique"" sur France 5. ""C'est quelque chose de très précieux"" et on ne peut y toucher qu'""avec beaucoup de prudence"", a-t-elle ajouté. Quel que soit le dispositif choisi, les débats s’annoncent houleux à l’Assemblée nationale. Justement, le chef du gouvernement, entouré notamment de Marisol Touraine (Affaires sociales) et Dominique Bertinotti (Famille), reçoit lundi en fin de matinée les membres du Haut conseil à la famille. Il doit annoncer la solution retenue pour rétablir les comptes de la branche famille de la Sécu d'ici à 2016, comme il s'y est engagé." Réforme des allocations familiales: le gouvernement avance en terrain miné -1 "> Lapin crétin et Panthère rose à l'Elysée Mercredi après-midi, l'Elysée organisait sa traditionnelle fête de Noël. François Hollande et Valérie Trierweiler avaient invité 600 enfants, venus admirer le sapin géant installé dans la cour d'honneur du palais présidentiel, et déguster les gâteaux concoctés par les chefs de l'Elysée pour le goûter. Le chanteur Matt Pokora et les danseurs hip-hop du Pockemon Crew ont assuré le spectacle. Les réjouissances avaient aussi lieu à l'extérieur, sur le perron, avec des personnages grandeur nature, dont la Panthère rose, un Lapin crétin ou encore Franklin la tortue. La scène n'a pas échappé aux internautes, qui se sont amusés de la situation en postant de nombreux messages teintés d'ironie sur Twitter, en comparant la scène à la photo officielle du gouvernement. Après le #conseildesministres ce matin, changement d'ambiance à l'#Elysée pour le Noël des enfants pic.twitter.com/v4AwlYPVmr — Sylvie Corbet (@SylvieCorbet) 18 Décembre 2013 @SylvieCorbet @PaulLarrouturou Je ne vois pas du tout la différence avec la sortie classique du conseil des ministres. — many airs (@manyairs) 18 Décembre 2013 > Quand Valérie Trierweiler danse avec l'ex de Madonna Loin des moqueries d'Internet, à l'intérieur du palais, la fête battait son plein. A tel point que Valérie Trierweiler n'a pas pu refuser l'invitation à danser de Brahim Zaibat, ancien compagnon de Madonna, danseur professionnel et finaliste de l'émission Danse avec les Stars, venu avec la troupe hip-hop de ses débuts, le Pockemon Crew. La compagne de François Hollande s'est donc laissée aller à quelques pas chaloupés avec le jeune homme, tout sourire, qui a partagé la vidéo de ce moment complice sur son compte Twitter. De son côté, François Hollande a pris la pose avec l'artiste. Le Noel de l'Elysée : un vrai kiff !!! Attention vidéo surprise arrive... ;) pic.twitter.com/FtWw5QE8z8 — brahim zaibat (@BZaibat) 18 Décembre 2013 > Hollande star de jeu vidéo Un peu malgré lui, le chef de l'Etat se retrouve depuis quelques jours le ""héros"" d'un jeu vidéo disponible gratuitement sur Internet. Baptisé ""Avionoutai"", il parodie le fameux ""Il est où, l'avion?"", prononcé par François Hollande à l'adresse de Nicolas Sarkozy sur le tarmac de l'aéroport de Johannesburg, en Afrique du Sud, en marge de l'hommage national à Nelson Mandela. Créé par E-Fluence, une société de web-communication qui n'en est pas à son premier coup avec François Hollande en vedette, le jeu consiste à faire sauter le président de la République, déguisé en aviateur, tout en évitant soigneusement les obstacles, parmi lesquels la ""terrible Valoche"", armée d'un rouleau à pâtisserie. Le tout sur fond de reprise du tube de Stromae, Papaoutai. > Edouard Martin investi par le PS: EELV s'en mord les doigts Europe Ecologie-Les Verts a manqué de réactivité. Le site Internet de L'Express a révélé mercredi que les écologistes pensaient à intégrer le syndicaliste Edouard Martin sur leur liste pour les européennes, dans la circonscription du Grand Est. Problème: le PS est allé plus vite, en proposant la tête de liste dans cette même circonscription à l'emblématique syndicaliste CFDT d'ArcelorMittal. ""J'attendais la validation définitive des listes par le conseil fédéral pour formellement demander à Edouard Martin de me rejoindre"", justifie auprès de L'Express l'eurodéputée sortante, Sandrine Bélier, qui se dit ""déçue"" et ""surprise"", pensant qu'Europe Ecologie-Les Verts était le parti le plus adapté à la reconversion politique d'Edouard Martin. > Le coup de colère de Bernadette Chirac Le redécoupage de la carte électorale en vue des cantonales 2015 n'a pas porté chance à Bernadette Chirac: son canton de Corrèze, où elle est élue depuis 1979, a tout simplement été supprimé. L'épouse de l'ancien président de la République n'a pas caché sa colère, dans une interview accordée au journal La Montagne. ""Mon canton est purement supprimé, partagé en trois lopins de terre accrochés à des territoires qui n’ont rien à se dire"", dénonce-t-elle, se disant ""sceptique"" quant à la réforme. Une colère confirmée par l'entourage de Bernadette Chirac. ""Effacer trente ans de travail d’un coup de crayon est à ses yeux inacceptable"", a-t-on ainsi expliqué au Parisien. ""Elle est très remontée et je peux vous dire qu’elle se battra jusqu’au bout, son canton elle y tient mordicus"", a par ailleurs confie la députée socialiste corrézienne, Sophie Dessus. A tel point que Bernadette Chirac a demandé à être reçue par le ministère de l'Intérieur et par l'Elysée -ce qu'elle a obtenu- pour présenter son propre projet de carte électorale. Et de rappeler, selon Le Parisien: ""Vous savez, j'ai été très gentille avec François Hollande…"", en référence aux iPad distribués aux collégiens de Corrèze quand l'actuel chef de l'Etat était à la tête du département." CAFE POLITIQUE - Lapin crétin à l'Elysée; la grosse colère de Bernadette Chirac -1 "Dans un coup d'éclat, les sénateurs communistes ont quitté la séance de ce samedi. Furieux du déroulement du débat sur le projet de loi sur l'emploi, ils ont aussi retiré tous leurs amendements. Alors qu'ils défendaient pied à pied leur position hostile au texte en multipliant les prises de parole, le gouvernement a décidé de demander un voté bloqué, procédure parlementaire qui empêche le vote sur chaque amendement au profit d'un vote global à la fin de l'examen de tous les amendements. ""C'est un acte grave qui ne restera pas sans conséquences et sans lendemains, nous n'acceptons pas cette parodie de débat"", a lancé la présidente du groupe CRC (communiste) Eliane Assassi. A LIRE AUSSI: >> La loi de sécurisation de l'emploi passe le cap de l'Assemblée" Texte sur l'emploi: les sénateurs PCF quittent la séance -1 ">Lundi : circulation alternée à Paris et sa petite couronne La mise en place de la circulation alternée, demandé avec instance par la maire de Paris Anne Hidalgo et des élus Verts, a été finalement acceptée par le gouvernement pour lundi, septième jour de l’épisode de pollution. Seuls les véhicules ayant une immatriculation impaire pourront donc circuler ce jour-là à Paris et dans les 22 communes de la petite couronne. À lire : Circulation alternée en Ile-de-France: mode d'emploi > Mardi : procès Bettencourt II Après les centaines de millions d'euros étalés lors du premier volet de l'affaire Bettencourt s'ouvre lundi à Bordeaux une seconde manche judiciaire, cette fois pour ""trafic d'influence"". Les juges chercheront durant trois jours à déterminer si l'épouse de l'ex-trésorier de l'UMP, Eric Woerth, a obtenu un emploi dans la société Clymène, gérant les dividendes des Bettencourt, en échange d'une légion d'honneur pour l'ancien gestionnaire de l'héritière de l'Oréal, Patrice de Maistre. > Mercredi: les chiffres du chômage en février Il y a un mois, le ministre du Travail, François Rebsamen, s'était félicité d’une légère baisse (0,5%) du nombre de demandeurs d’emploi en janvier 2015. Le 25 mars, il révélera si cette dynamique se poursuit. Début mars, il a été décidé de débloquer un budget de 170 millions d’euros pour les contrats aidés. > Jeudi: chiffres du déficit public 2014 L’Insee dévoilera dévoilera le déficit public de 2014, qui devrait être meilleur que les 4,4 % prévus. Pour le gouvernement les prévisions de croissance sont plus optimistes que les prévisions de Bruxelles avec 1,7 % contre 0,7 %) pour 2016 et 1,9 % contre 0,8 %) pour 2017. >Jeudi: France-Brésil au Stade de France L'affiche rappelle bien entendu la finale de la Coupe du monde 1998 et le doublé de Zinédine Zidane. Jeudi, face à des Brésiliens en reconstruction après un mondial raté à domicile, les Bleus de Didier Deschamps auront l'occasion de poursuivre leur préparation de... l'Euro 2016. Sans leur capitaine Hugo Lloris ni Paul Pogba, blessés, mais avec Karim Benzema, Antoine Griezmann ou encore Alexandre Lacazette, l'équipe de France aura à coeur de satisfaire son public et de fêter Thierry Henry, Patrick Vieira, Lilian Thuram, Didier Deschamps et Zinedine Zidane, honorés pour avoir dépassés les 100 sélections. > Dimanche: second tour des départementales Deuxième tour des élections départementales dans de nombreux cantons : les cartes ont été distribuées entre les forces politiques au premier tour, le second va permettre de savoir combien de départements vont diriger respectivement la droite, la gauche et le FN." Second tour des départementales et France-Brésil au Stade de France: l'agenda de la semaine à venir -1 "Invitée mercredi matin sur BFMTV et RMC, Najat Vallaud-Belkacem est revenue sur le nouveau système d'évaluation des élèves et son nouveau livret scolaire, du CP à la 3e. ""C'est la première fois que, sur l'ensemble du territoire, ce livret scolaire est unique, uniforme. (...) Vous aurez le même type de livret scolaire quelle que soit la ville où vous vous installez, ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent"", se félicite la ministre de l'Education. ""C'est très aisément compréhensible par les parents, avec des évaluations par matière, et des évaluations sur la discipline, sur l'absentéisme"". Ce nouveau bulletin sera consultable en ligne, sur Internet, par les parents. ""C'est important"", insiste Najat Vallaud-Belkacem, ""je sais que c'est déplaisant pour les élèves qui attendait l'arrivée du courrier pour cacher le bulletin, mais c'est important que les parents soient associés à la scolarité de leur enfant"". Parmi les matières qui peuvent interroger: ""Questionner le monde"". C'est ""commencer à avoir des repères"", comme ""comprendre les saisons"" pour des élèves de CP, détaille Najat Vallaud-Belkacem. ""Grande nouveauté"" de cette année, l'""enseignement moral et civique"": du CP à la terminale, tous les élèves suivront cette matière pour ""entendre parler de morale"" et ""débattre"" des ""sujets d'actualité"". Pas de notes en primaire: c'est déjà le cas dans ""80% des écoles primaires"", précise la ministre. Les écoles primaires qui souhaitent continuer à mettre des notes pourront les ajouter sur le carnet scolaire, assure-t-elle, plaidant pour ""la liberté pédagogique"", en primaire comme au collège: ""Au collège, on sera plus souvent sur de la notation"", mais ""les collèges sans notes tels qu'ils existent aujourd'hui pourront continuer à fonctionner ainsi"". Le redoublement va devenir exceptionnel Chaque trimestre, les enfants auront toujours des bulletins, et ""tous les trois ans, puisque désormais la scolarité fonctionne par cycle, en plus des bulletins trimestriels, ils auront une évaluation de fin de cycle"". Cette évaluation permettra de ""positionner"" l'élève par matière et par rapport à sa classe, mais aussi ""sur la progression qui doit être la sienne pour obtenir à l'âge de 16 ans le socle commun de connaissances. ""On considère que tous les élèves, à la fin de leur période de scolarité obligatoire, doivent atteindre un niveau minimal, ambitieux, exigeant"". Najat Vallaud-Belkacem évoque ici l'idée d'un ""check-up des compétences"" acquises par l'élève, tous les trois ans. Si l'objectif n'est pas atteint à la fin du premier cycle, ""la pédagogie au cycle suivant devra être individualisée, différenciée pour lui permettre (à l'élève, Ndlr) de rattraper son retard"". Ainsi, ""plus besoin de redoublement"" pour des raisons de résultats scolaires. ""Le fait de raisonner en trois ans rend beaucoup moins pertinent le redoublement, puisqu'on se donne trois ans pour que l'élève atteigne le niveau"", s'explique la ministre. Les cas de redoublement seront réservés à des situations exceptionnelles, comme l'absentéisme répété. Najat Vallaud-Belkacem insiste sur l'importance de la ""cérémonie républicaine de remise du brevet"", car ""jusqu'à la fin du collège, tous les enfants étaient ensemble"", donc l'obtention du brevet ""ce doit être un moment très solennel"", car ""toute une classe d'âge se côtoie"". Ainsi, ""le premier mercredi de la rentrée scolaire qui suit, on va demander aux élèves de revenir dans leur collège d'origine, et de se faire acclamer, applaudir par des élus, par les parents et par les autres élèves du collège, plus jeunes, et qui verront des modèles de réussite"". Ce qui est prévu dans les programmes pour atteindre ce premier cap, c'est ""la pédagogie de la répétition"". La cour des comptes vient de pointer le coût exorbitant de chaque lycéen dans le système scolaire actuel. Au bac, le nombre d'épreuves ""peut faire l'objet d'une simplification"", admet la ministre, pour ""aller vers plus d'économies"" budgétaires. Opinions Ecole: selon vous, le redoublement est-il inutile? Oui Non Non 74%" "Najat Vallaud-Belkacem sur l'école: "" Plus besoin de redoublement""" -1 "Le 21 septembre 2017, Florian Philippot quittait le Front national (rebaptisé Rassemblement national) après avoir créé son propre parti, Les Patriotes, dans la même semaine. Un an après ce changement, il explique sur le plateau de BFMTV les raisons qui ont motivé son départ du parti de Marine Le Pen. ""Ce n'est pas du tout un règlement de compte"", précise-t-il. ""Ce n'est pas personnel, c'est politique. Il faut bien que j'explique pourquoi je suis parti, ce que j'ai vu, et pourquoi il y a aujourd'hui tant d'orphelins du patriotisme qui ont pu croire à un moment à la transformation du Front national avant qu'il ne se remettre sur ses rails et qu'il dérive."" Il s'est justement adressé à ces ""orphelins du patriotisme"": ""Il y en a un peu partout. Et moi je veux leur dire que le patriotisme peut gagner et rassembler des gens qui sont de gauche et de droite, mais il faut être crédible. Il faut être républicain, et être en capacité de dire la vérité aux Français"", a-t-il taclé en passant. ""Même sur l'immigration le Front national ment"" Il est ensuite revenu plus en détails sur les motifs aussi bien personnels que politiques qui lui ont donné envie de quitter son poste de vice-président du Front national. ""Il y a des cadres du Rassemblement national qui sont homophobes, je n'ai pas voulu le voir. (...) Mais la raison politique de mon départ c'est l'abandon total sur l'Union européenne"", explique-t-il, alors qu'il vient de sortir un livre intitulé Frexit: ue : en sortir pour s'en sortir (édition l'Artilleur). ""Le Front national a décidé de rester dans l'Union européenne. Et ça c'est fondamental, parce que ça veut dire que même sur l'immigration le Rassemblement national ment"", estime-t-il. ""Il n'y a pas que l'immigration"" Le président des Patriotes s'est également exprimé sur le discours de rentrée de Marine Le Pen, qui s'est tenu ce dimanche à Fréjus (Var), ainsi que sur le rapport du Rassemblement national à l'immigration. ""Aujourd'hui, le Rassemblement national est de moins en moins républicain"", lance-t-il. ""Il y a un grand retour en arrière, une sur-focalisation sur l'immigration encore cette après-midi."" ""C'est un vrai sujet l'immigration, il faut le traiter sérieusement, mais il faut le traiter de manière humaine parce qu'on parle d'hommes, de femmes et d'enfants"", affirme-t-il. ""Il faut en parler de manière républicaine mais il n'y a pas que ça, il y a le réchauffement climatique, on n'a plus de boulot, il y a un pouvoir d'achat des retraités en chute libre aussi"", conclut-il." """Le patriotisme peut gagner et rassembler, mais il faut être crédible"" estime Philippot" -1 "Le 17 mai 1995, François Mitterrand passe la main à Jacques Chirac. Après 14 ans de présidence socialiste, la droite revient au pouvoir. Pourtant, c’est Jean d’Ormesson, intellectuel engagé à droite et ancien patron du Figaro, qui prend le dernier petit déjeuner à l’Elysée en compagnie de François Mitterrand, le président socialiste. ""Ce fut l’hommage du plus lettré des présidents, au plus politique des philosophes"", explique Christophe Barbier sur le plateau de BFMTV. Normalien, Académicien, philosophe, journaliste, mais aussi passionné de politique, Jean d’Ormesson est mort chez lui dans la nuit de lundi à mardi à l’âge de 92 ans, emporté par une crise cardiaque. ""Gaulliste européen qui a beaucoup d'idées de gauche"" Il se considérait lui-même comme ""un homme de droite, un gaulliste avéré, mais un gaulliste européen, qui a beaucoup d’idées de gauche: des idées d’égalité et de progrès, ce progrès qui est abandonné par la gauche à cause des écologistes"", expliquait-il en 2014 au Figaro Magazine. Jean d'Ormesson livrait régulièrement ses analyses politiques. En octobre 2016, sur le plateau de BFMTV, il s'interrogeait sur le livre de Gérard Davet et Fabrice Lhomme consacré à François Hollande, se demandant si cet ""espèce de scorpion qui se tue lui-même, ce n'est pas un acte manqué?"". Président de la République, le temps d'un film En homme de droite, il écrit cependant dans Le Figaro sous la cohabitation Chirac-Jospin, un article intitulé ""Suis-je socialiste?"", expliquant approuver à l’époque la politique du gouvernement. En 2012, il soutient Nicolas Sarkozy lors de l’élection présidentielle, assurant qu'""il est plutôt moins menteur que les autres"", reprochant à François Hollande le futur vainqueur, de ne pas avoir la stature d'""un homme d'Etat"". La même année, il touche de près la fonction politique, lorsque pour son premier rôle au cinéma il incarne le Président François Mitterrand, dans Les Saveurs du palais, un film de Christian Vincent." Mort de Jean d'Ormesson: un homme passionné de politique -1 "Le ministre de l'Economie sociale, Benoît Hamon, met en garde les manifestants qui s'apprêtent à défiler dimanche à l'appel du Front de gauche contre un ""échec de la gauche au pouvoir"", qui serait ""fatal"". ""Il faut faire preuve de discernement dans les motivations de toutes celles et ceux qui manifestent"", estime sur le site du Journal du dimanche le ministre, membre de l'aile gauche du PS. Une façon de préparer le terrain pour l'extrême-droite, estime Hamon Selon lui, ""il peut y avoir la tentation pour certains de souhaiter l'échec de la gauche au pouvoir"". ""Je pense que ça serait fatal"", met en garde Benoît Hamon à l'adresse du co-président du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, qui multiplie les attaques contre le gouvernement. ""Tout ça préparerait le terrain à l'arrivée, non pas d'une autre gauche au pouvoir, mais d'une droite radicale voire de l'extrême droite"", prévient le ministre. Le Front de gauche et Jean-Luc Mélenchon veulent faire du défilé ""contre l'austérité, contre la finance et pour une VI République"" de dimanche une démonstration de force. Ils estiment que le nombre de 100.000 manifestants serait ""un triomphe""." Manifestation du 5 mai: Benoît Hamon met en garde le Front de gauche -1 "En ce 1er mai 2014, le premier sous gouvernement Valls, la CGT va défiler de son côté, la CFDT du sien. Mais ""le 15 mai, tous les syndicats unis vont défiler pour les fonctionnaires"", rappelle Thierry Lepaon, le secrétaire général de la première centrale, sur RMC-BFMTV ce jeudi. En cette journée sociale nationale, le syndicaliste a détaillé sa position sur les sujets économiques du moment. > Le Pacte de responsabilité ""Nous pensons que pour sortir de l'impasse économique, il faut de la croissance, donc du travail, et augmenter les salaires"", plaide-t-il. ""Cela fait trente ans que le Medef nous dit que le travail est un coût, nous pensons que c'est une richesse. L'entreprise rémunère le capital de plus en plus et de moins en moins le travail"". ""Les Français versent chaque année 230 milliards d'euros d'aides aux entreprises"", rappelle-t-il. Alors certes, ""les petites entreprises en difficulté méritent d'être aidées"". Mais ""il faut différencier les aides"", selon lui. > Alstom ""Un actionnaire décide de s'en aller (Bouygues, ndlr) ce qui met une entreprise industrielle en danger, et en fait la proie d'un Américain ou d'un Allemand"", regrette Thierry Lepaon. Et ce alors que ""contrairement à ce qu'on raconte, Bouygues a touché beaucoup de dividendes de la part d'Alstom"". Conclusion: ""ce ne sont pas les actionnaires qui permettent d'assurer la pérennité des entreprises"". En outre, qui peut croire ""que l'emploi ne sera pas affecté en France""? demande-t-il. > L'Europe ""Cela me fait mal au cœur, mais le gouvernement français, comme d'autres en Europe, mène une politique d'austérité"". > Le programme de stabilité ""Manuel Valls nous reçoit le lundi matin à 8h30, et nous dit que les syndicats de salariés seront associés à la mise en œuvre du programme. Je découvre, comme tous les Français, le Premier ministre sur le perron de l'Elysée qui nous annonce l'ensemble des mesures, sans même que l'on soit informés. Ce n'est pas ça la démocratie sociale"". > Le dialogue social ""Il faut que les salariés s'occupent de leurs affaires, qu'ils s'organisent. Les salariés d'Alstom ont intérêt à se regrouper pour peser sur les choix qui vont être faits. C'est de leur mobilisation que va dépendre leur avenir"". Est-ce que leur seul vocation, et celle des syndicats, est de protester? Non, estime le leader syndical. ""La CGT est le fournisseur officiel d'idées et de propositions dans toutes les réunions. Mais cela ne suffit pas, il faut créer un rapport de force""." "Thierry Lepaon: ""La CGT est fournisseur officiel d'idées""" -1 "Ce devait être la solution du gouvernement contre les loyers qui s’envolent, notamment avec la définition de ""loyers de référence"" quartier par quartier, outil de contestation devant la justice pour les locataires. Mais l’encadrement des loyers, mesure phare de la loi ALUR (pour l’Accès au logement et un urbanisme rénové) portée par l’écologiste Cécile Duflot lorsqu’elle était au gouvernement et votée en 2014, ne s’appliquera finalement qu’à Paris, à titre expérimental à partir du 1er août. À lire : Encadrement des loyers: le zonage dévoilé Se sentant exclus de ce dispositif, des locataires de province ou de banlieue parisienne ont déposé ce vendredi deux recours contre l’Etat, au Conseil d’Etat et au tribunal administratif, avec le porte-parole national d’Europe Ecologie-Les Verts Julien Bayou, indique Le Parisien. Leur grief: alors qu’il était au départ prévu que le dispositif s’applique dans 29 zones ""tendues"" sur le marché, le Premier ministre Manuel Valls l’a limité en août 2014 à la capitale, à titre expérimental. ""Le Premier ministre a fait obstacle à la loi"" ""Alors que l'encadrement des loyers doit entrer en vigueur uniquement à Paris au 1er août, nous déposerons ce vendredi matin un recours contre la déclaration du 29 août 2014 du Premier ministre visant à restreindre le nombre de villes concernées par la loi"", explique Julien Bayou dans un communiqué relayé par Le Lab d’Europe 1. ""Le 29 août 2014, le Premier ministre a annoncé que l'encadrement des loyers, prévu pour s'appliquer dans 29 zones tendues, ne serait finalement appliqué qu'à Paris. Il s'agit d'une entrave considérable à la mesure phare de la loi ALUR"", poursuit le conseiller régional d'Ile-de-France. ""Par cette déclaration, le Premier ministre a fait obstacle à la loi"". Dans le détail, le recours devant le Conseil d’Etat concerne ""la décision de Manuel Valls de n'autoriser l'encadrement des loyers qu'à Paris"", et celui devant le tribunal administratif de Paris a trait à ""la décision du préfet de région de n'encadrer les loyers qu'à Paris alors que la loi impose que toute l'agglomération parisienne soit concernée"". D’ici à l’examen de ces deux recours, 16.000 logements parisiens devraient être concernés sur les 80.000 remis en location chaque année, selon Le Parisien. Dans un tiers des cas, et notamment pour les très petites surfaces, la baisse de loyer pourrait atteindre 100 euros. À lire : Un jeune francilien sur deux peine à payer son loyer" Encadrement des loyers: Bayou dépose un recours contre Valls -1 "Dans le Vaucluse, le candidat du FN Joris Hébrard, dont l'élection comme maire du Pontet en mars 2014 avait été annulée par la justice pour des signatures litigieuses sur les listes d'émargement, a été facilement élu au premier tour avec 59,43% des voix face à deux autres candidats. Joris Hébrard, un kinésithérapeute de 33 ans, retrouve ainsi le fauteuil d'édile de cette commune de 17.000 habitants, qu'il avait dû quitter après la confirmation par le Conseil d'Etat le 25 février de l'annulation de l'élection. Il était opposé à Jean-Firmin Bardisa (sans étiquette), un directeur des services d'une ville du département âgé de 47 ans qui conduisait ""une liste de rassemblement citoyen"" et à la candidate UMP/Républicains, Caroline Joly, 53 ans, directrice des ressources humaines dans une communauté de communes vauclusienne. Les Pontetiens se sont moins mobilisés dimanche qu'en mars 2014: à la clôture, 60,86% des inscrits s'étaient rendus aux urnes contre 65,03% en 2014, une inversion de tendance par rapport à midi, heure à laquelle la participation était en hausse (36,69% contre 34,20% en 2014)." Pontet: le candidat du FN remporte la nouvelle élection municipale -1 "Il avait déjà dit ""non"" à la prolongation de l’état d’urgence le 19 novembre dernier, Pouria Amirshahi critique cette fois, dans les colonnes du Figaro ce vendredi, le projet de loi antiterroriste qui va être défendu par le gouvernement devant l’Assemblée nationale. ""Déraison"" et ""démission démocratique"" Le député des Français de l’étranger critique Manuel Valls, le chef du gouvernement, ancien ministre de l’Intérieur. ""Le pouvoir est en train de céder aux revendications des policiers (…) Manuel Valls n’est plus Premier ministre, il est le porte-parole des policiers"", raille-t-il. Pouria Amirshahi critique la loi antiterroriste et ses mesures, comme la possibilité de placer une personne en garde à vue pendant 4 heures, sans la présence de son avocat. Pour l’élu, ""c’est le summum de la déraison et l’effacement de l’Etat de droit"". Du côté des frondeurs, il est rejoint par Benoît Hamon. Tous deux estiment que cette loi est ""une démission démocratique"". Divisions au PS Le Parti socialiste est divisé sur certains aspects de ce projet de loi antiterroriste notamment sur la réforme de la déchéance de la nationalité. Au sein même du gouvernement, Christiane Taubira a de nouveau marqué son opposition à cette mesure, estimant qu’elle n’était ""pas souhaitable"", alors que la ministre de la Justice doit défendre ce projet devant les députés." "Valls est devenu le ""porte-parole des policiers"", juge Pouria Amirshahi" -1 "Le tribunal correctionnel de Nanterre a relaxé jeudi l'ex-secrétaire d'Etat Rama Yade dans son procès pour faux, usage de faux et inscription indue sur une liste électorale à Colombes (Hauts-de-Seine), où elle est élue d'opposition. Le parquet avait requis une amende de 5 000 euros mais pas de peine d'inéligibilité. La justice soupçonnait la vice-présidente de l'UDI de Jean-Louis Borloo, 36 ans, d'avoir triché à deux reprises sur sa domiciliation pour pouvoir conserver son inscription sur la liste électorale. Rama Yade était absente lors du prononcé du jugement." Fausse inscription électorale : Rama Yade relaxée -1 "Le coup de gueule de Christiane Taubira pour imposer sa réforme pénale. Elle ne digère pas les propos tenus par le ministre chargé des Relations avec le parlement, Alain Vidalies, qui a confié avant-hier qu'il serait difficile d'examiner le texte avant les municipales. Réponse de la Garde des Sceaux à nos confrères de France 3 Aquitaine: « se connecter au calendrier électoral constituerait une faute politique, une faute éthique ». En clair, ça veut dire: « Je n'ose pas croire que c'est à cause des élections que l'on repousse mon texte ». Donc elle fait le forcing pour qu'on lui trouve une place dans le calendrier parlementaire mais c'est bizarre, François Hollande et Jean-Marc Ayrault font comme s'ils ne l'avaient pas entendue. Pourquoi ? Il y a-t-il un problème Taubira au gouvernement ? Il n'y a pas de problème Taubira. Quand il y a eu la passe d'arme avec Manuel Valls cet été sur cette réforme pénale, Jean-Marc Ayrault a arbitré en faveur de la Garde des sceaux, mais sa loi pose problème. Elle ne passe pas auprès des Français. Un député socialiste m'a dit que les oreilles de la ministre sifflaient dans sa circonscription. « La crainte, c'est qu'elle devienne une pourvoyeuse de voix pour le Front National avec son texte jugé laxiste »...m'a-t-il confié. Alors oui, en coulisses, l'Elysée ne veut pas de cette loi avant les municipales. Les conseillers de François Hollande voient les sondages. Préoccupation numéro 1: le pouvoir d'achat, et ensuite, la sécurité. Ils voient aussi les images à la télé: la garde à vue prolongée du bijoutier à Nice pour avoir tué un cambrioleur, le comité de soutien pour le bijoutier... C'est un mauvais signal donné à Christiane Taubira... Oui, c'est humiliant pour elle. Si on avait voulu lui trouver une place dans le calendrier parlementaire, on l'aurait fait d'ici fin février. On va parler de deux reformes de petite envergure: la formation professionnelle et l'indemnisation du chômage. Et comme par hasard, pour les sujets polémiques comme la loi pénale ou la décentralisation, il faudra attendre maintenant juillet 2014, la fin du cycle électoral. Mais si Christiane Taubira pousse son coup de gueule, c'est qu'elle a une bonne raison, elle redoute que sa loi ne soit jamais examinée. Imaginez le PS en mauvaise posture après les élections, imaginez un changement de gouvernement... et il en sera fini de la loi Taubira. Le gouvernement cède devant des calculs électoraux... Oui, comme il a cédé sur la fiscalité du diesel. La situation n'est pas confortable pour François Hollande : il a d'un côté les Verts excédés, de l'autre une Christiane Taubira très énervée, et au milieu un Manuel Valls qui se frottent les mains." Taubira, la réforme qui ne passe pas -1 "Le magazine people Closer a été condamné jeudi par le tribunal de Nanterre à verser 8.000 euros pour ""atteinte à la vie privée"" à l'épouse de Michel Sapin, photographiée avec son amie Valérie Trierweiler lors de vacances à l'Ile Maurice. Le 6 mars, le même tribunal avait condamné le magazine à payer 12.000 euros de dommages et intérêts à l'ancienne compagne de François Hollande. Valérie de Senneville, épouse du ministre du Travail, avait assigné l'hebdomadaire, propriété de Mondadori magazines France, suite à la publication de clichés la montrant en maillot de bain sur une plage de l'Ile Maurice avec l'ex-compagne du chef de l'Etat. Grand reporter au journal Les Echos, elle avait demandé 30.000 euros en réparation de son préjudice moral. 12.000 euros pour Valérie Trierweiler Le tribunal n'a pas jugé nécessaire l'insertion dans l'un des prochains numéros de Closer d'un communiqué judiciaire demandé par Valérie de Senneville, estimant qu'il n'était pas établi que le magazine avait la volonté de poursuivre la publication à travers d'autres articles. Le 7 février, Closer avait publié un article de quatre pages, accompagné de photos montrant Valérie de Senneville et Saïda Jawad, compagne de l'acteur Gérard Jugnot, en maillot de bain avec l'ex-compagne du chef de l'Etat, annoncé en Une du magazine avec la mention ""Exclusif"" et le titre: ""Valérie Trierweiler, au soleil, elle prend sa revanche""." "L'épouse de Michel Sapin fait condamner ""Closer""" -1 "Au micro d'Europe 1, le nouveau président de la Fondation pour l'islam de France est revenu sur son nouveau mandat, et sur les orientations qu'il compte donner à sa fonction. Alors que certaines voix s'élèvent pour critiquer le choix de l'ancien ministre, Jean-Pierre Chevènement compte bien assumer sa fonction. ""Beaucoup de choses sont à faire pour créer des ponts avec nos concitoyens musulmans"" a estime le ""Che"", pour qui la France traverse un ""temps d'épreuves"". Nouvel appel à la ""discrétion"" En pleine polémique autour du port du burkini, l'ancien candidat à la présidentielle a par ailleurs réaffirmé son appel à la ""discrétion"" pour les musulmans de France. ""Les musulmans seraient bien inspirés de faire preuve de discrétion, comme les autres"" a précisé l'ex-ministre. Tout en affirmant que ""les gens sont libres de se baigner comme ils veulent"", il a également rappelé que les arrêtés municipaux pouvaient intervenir pour ""protéger l'ordre public"". Avant d'affirmer que la Fondation qu'il dirigera n'interviendra pas dans ce genre de débat. ""La Fondation pour l'Islam de France n'interviendra pas dans le domaine cultuel mais dans la formation profane des imams par exemple"" selon Jean-Pierre Chevènement. À lire : Zoom sur la Fondation pour les œuvres de l'islam en France que le gouvernement veut réformer" "Jean-Pierre Chevènement veut créer ""des ponts avec nos concitoyens musulmans""" -1 "La catastrophe à peine passée, Emmanuel Macron tire un premier enseignement politique de l'ouragan Irma, qui s'est abattu mercredi sur les îles de Saint-Barthélémy et Saint-Martin. ""C'est la France entière qui a été touchée"", a dit le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse commune avec le président grec. ""Nous avons plusieurs blessés, des dommages matériels très lourds, des Françaises et français blessés, sidérés de la violence de ce qu'ils ont vécu."" ""L'engagement contre le réchauffement n'est pas un luxe"" Emmanuel Macron est clair: ""Ce sont des peuples européens qui sont touchés, parfois des peuples très pauvres. Cette émotion n'est sincère et conséquente que si ceux qui les éprouvent veulent (...) s'attacher aux causes profondes qui créent ce type d'événement. L'engagement contre le réchauffement climatique nous touche tous et toutes. Ce n'est pas un luxe du quotidien, c'est un engagement indispensable. C'est pour cela que la France restera déterminée à lutter contre le réchauffement climatique et à tout faire pour prévenir ce type de désastre."" Par cette déclaration, Emmanuel Macron s'adresse aux climato-sceptiques, et notamment au président américain Donald Trump, qui a fait sortir son pays des accords de Paris pour le climat. Les Etats-Unis seront les prochains touchés par Irma: l'ouragan devrait atteindre le sud de la Floride dimanche après-midi, avant de remonter jusqu'à la Géorgie lundi soir. Son passage devrait être ""réellement destructeur"", préviennent les secours américains." Irma: Macron défend la lutte contre le réchauffement climatique -1 "Le député-maire UMP de Nice Christian Estrosi a indiqué mercredi soir avoir demandé au président François Hollande de décréter un jour de deuil de la Nation en hommage à l'otage français décapité en Algérie, Hervé Gourdel, qui vivait à Nice. Christian Estrosi a fait part de sa demande au secrétaire général de l'Elysée, Jean-Pierre Jouyet. Le maire de Nice a précisé avoir reçu ""des milliers de messages de colère, de soutien et d'émotion du monde entier de gens qui ont côtoyé Hervé Gourdel ou qui le suivaient sur Facebook et qui souhaitent qu'un temps fort lui soit consacré"". ""Images monstrueuses"" Christian Estrosi a également salué ""l'esprit de responsabilité des médias français, qui ont refusé de diffuser les images monstrueuses"" de la décapitation et a ""lancé un appel aux dirigeants de Facebook, Twitter et les réseaux sociaux pour que la vidéo soit retirée"". Il a ajouté qu'il allait organiser dans les prochains jours, ""à la demande de la famille"" de l'ex-otage, ""un grand rassemblement en faveur d'Hervé Gourdel"" dans sa ville de Nice, auquel pourront ""s'associer toutes les villes qui le souhaitent"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" Hervé Gourdel: vers un jour de deuil de la Nation? -1 "Lâché par ses premiers supporters. Dans son fief des Hauts-de-Seine, Nicolas Sarkozy essuie une défaite cuisante en arrivant troisième de la primaire de la droite et du centre, comme au plan national. Dimanche soir, l'ancien chef de l'Etat a reconnu son échec à réunir une majorité d'électeurs, ""sans amertume, ni tristesse"". Pourtant, c'est la douche froide pour Nicolas Sarkozy, battu par François Fillon et Alain Juppé. Malgré la forte mobilisation, près de 180.000 électeurs se seraient déplacés dans les Hauts-de-Seine, sa contre-performance est spectaculaire. L'ancien chef de l'Etat n'obtient en effet que 14,9% des suffrages, un résultat encore moins bon que les chiffres nationaux qui le créditent de 20%. BFM Paris - Nicolas Sarkozy arrive 3e dans son fief des Hauts-de-Seine. Fillon préféré à Sarkozy à Neuilly A Neuilly-sur-Seine où les électeurs se sont pressés toute la journée dans les bureaux de vote, Nicolas Sarkozy arrive sur la troisième marche du podium. Celui qui fut maire de la ville jusqu'en 2002 atteint seulement les 15%. A Levallois-Perret, il ne récolte que 20% des voix, là encore en troisième position. Un score réalisé malgré le soutien de toujours du député-maire Patrick Balkany et de son épouse et première adjointe. Dans la deuxième ville des Hauts-de-Seine, à Boulogne-Billancourt, il n'obtient que 14% des suffrages, écrasé par François Fillon qui culmine à 53%, devant Alain Juppé à 32%. Même à Asnières, où il était pourtant soutenu par le maire de la commune Manuel Aeschliman, il est encore loin des 45% de François Fillon et des 32% d'Alain Juppé et ne parvient pas à atteindre les 15%. Grand perdant de ce premier tour, Nicolas Sarkozy a dès sa défaite appelé ses électeurs à voter François Fillon au second tour, déjà en tête dans les Hauts-de-Seine." Primaire à droite: Nicolas Sarkozy largement battu dans son fief des Hauts-de-Seine -1 "Explication de texte, quelques mois après une déclaration présidentielle qui avait fait polémique. Ce mardi, Emmanuel Macron recevait les patrons des cent plus grandes entreprises françaises afin de les inciter à recruter, notamment en banlieue et dans les zones rurales. Un rendez-vous dont il a profité pour revenir sur son utilisation controversée de l’expression ""premiers de cordée"", en octobre dernier. À l’automne, lors d’une interview télévisée, le président avait déclaré que ""Si l'on commence à jeter des cailloux sur les premiers de cordée, c'est toute la cordée qui dégringole"", comme le rappelle le Huffington Post. Des propos qui avaient fait bondir l’opposition, et qu’il clarifie aujourd’hui: ""Ce n’est pas le premier de cordée qui tire les autres sur la corde. Chacun doit aller, aspérité après aspérité, prendre sa propre prise. Mais quelqu’un a ouvert la voie"", a déclaré le président. ""Assurer"" plutôt que mener Et d’insister sur le fait que ""Par contre, généralement, il y en a toujours un qui assure dans une cordée. Et ce n’est pas le premier qui assure"": ""Je le dis parce qu’une société qui n’a pas ses premiers de cordée, qui n’a pas des gens qui arrivent à ouvrir la voie dans un secteur économique, social, dans l’innovation, ne monte pas la paroi. Mais quand il n’y a personne qui assure, le jour où ça tombe, ça tombe complètement.""" "Macron précise le sens de son expression ""premiers de cordée""" -1 "A deux semaines du premier tour des élections municipales, Manuel Valls a tenu à soutenir Carlos Da Silva, le candidat socialiste à Corbeil-Essonnes (91), le fief de Serge Dassault. Visé par une enquête judiciaire pour de supposés achats de voix, ce dernier a été la cible du ministre de l'Intérieur. ""Il faut qu'une page se tourne sur cette ville, c'est nécessaire pour les habitants, c'est nécessaire pour la ville, c'est nécessaire pour la morale publique"", a déclaré Manuel Valls lors d'une visite sur le marché central de la ville. Au détour d'un étal, M. Valls, qui s'est dit ""très attaché à Corbeil-Essonnes"", a même croisé le chemin de Serge Dassault auquel il a serré la main. ""On peut très vite basculer dans le 'tous pourris'"" ""Corbeil-Essonnes a déjà voté pour beaucoup d'élections municipales, c'est la quatrième fois depuis 2008, en six ans, ça veut bien dire qu'il y a quelque chose qui ne va pas"", a estimé le ministre, lui-même élu de la ville voisine d'Evry, faisant allusion aux deux scrutins de 2008 et 2009 remportés par le sénateur UMP, puis annulés. Selon lui, ""avec la crise économique, avec la crise de confiance vis-à-vis de la parole publique d'une manière générale, on peut très vite basculer dans le 'tous pourris'"". Samedi, le maire sortant Jean-Pierre Bechter et son prédécesseur Serge Dassault avaient fait campagne ensemble au marché des Tarterêts. Les deux hommes n'avaient plus le droit d'entrer en contact depuis la mise en examen du maire UMP dans l'affaire des achats de votes présumés dans la ville, mais la modification du contrôle judiciaire leur a permis de se rencontrer." "Municipales: dans le fief de Dassault, Valls appelle à ""tourner la page""" -1 "Invitée lundi matin sur BFMTV et RMC, Valérie Pécresse juge crucial ""l'accord d'entreprise"" dans la loi Travail. ""Aujourd'hui l'innovation vient par le bas (...). Dans une start-up internet, ce ne sera pas la même chose que dans une entreprise du bâtiment. La négociation doit être décentralisée au plus près du fonctionnement de l'entreprise, c'est le coeur de la loi El Khomri. Et si on revient dessus avec des rigidités nationales supplémentaires, on aura tout perdu. On est en train d'engager la marche arrière et peut-être de s'engager dans une impasse, et ce serait terrible pour le pays"", prévient Valérie Pécresse. ""Aujourd'hui, on a l'impression qu'on a un gouvernement honteux, qui se retire dès que les jeunes"" manifestent contre la loi El Khomri. A propos de la primaire de la droite dans la perspective de la présidentielle 2017, ""il ne faudrait pas qu'il y ait plus de candidats que d'idées"", prévient Valérie Pécresse, qui n'est pas elle-même candidate à cette primaire, mais ""va proposer un certain nombre d'idées, sur la simplification administrative, sur le rétablissement de l'autorité, sur la lutte contre la radicalisation"". D'ici là, elle souhaite agir en tant que ""pacificateur"", puis choisira son champion ""à l'automne"". Le ""risque"" d'un ""nouveau Sangatte"" Dans le très chic 16e arrondissement de Paris, les riverains se mobilisent contre l'arrivée d'un centre d'hébergement pour personnes sans domicile fixe, dans des habitations provisoires. ""Je comprends qu'il faille faire un centre d'hébergement dans le 16e, mais en même temps je vois bien le risque qu'il peut y avoir à faire un centre d'hébergement dans un bois. On peut avoir des débordements (...) qui fassent que tout le monde aille vivre dans le bois. Il y a un vrai risque d'avoir un nouveau Sangatte (...). Nous avons aujourd'hui des vrais bidonvilles qui s'installent même à l'intérieur de Paris"". Les transports sont l'un des problèmes majeurs en Ile-de-France. ""On n'a pas su développer les transports en commun dans la grande couronne. Dans mon projet, il y a un plan '1.000 bus' pour la grande couronne. Il faut aussi des places de parking, (...) et puis il faut reprendre les travaux sur les routes"". La présidente de la région plaide pour ""des voies dédiées pour les transports en commun et le covoiturage"". Comment financer ces mesures? Avec ""des économies sur le fonctionnement"": ""On (le conseil régional, Ndlr) va déménager de l'autre côté du périphérique, nous allons vendre les sept hôtels particuliers dans lesquels est la Région""." "Pécresse sur la loi Travail: ""On a un gouvernement honteux""" -1 "Deux sièges en moins pour le PS. La majorité a perdu deux sièges dimanche, à l'Assemblée nationale, où l'UMP Frédéric Lefebvre a fait son retour et le vice-président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Meyer Habib (UDI), son entrée, à la faveur de deux législatives partielles des Français de l'étranger. Dans les deux cas les scrutins étaient organisés pour remplacer des députées socialistes élues en mai 2012, dont les comptes de campagne ont depuis été invalidés, entraînant leur inéligibilité pour un an. 53,72% des voix pour Lefebvre Dans la 1ère circonscription (Etats-Unis et Canada), Frédéric Lefebvre, ex-secrétaire d'Etat au Commerce et au Tourisme de 49 ans, a obtenu 53,72% des voix contre 46,28% pour le socialiste Franck Scemama, selon des résultats définitifs publiés sur le site du ministère des Affaires étrangères. Dans la 8e circonscription (huit pays dont Chypre, la Grèce, l'Italie, Israël, la Turquie), où les franco-israéliens, forment la majorité de l'électorat (66.000 environ sur 112.000) Meyer Habib, 52 ans, bat une UMP, Valérie Hoffenberg par 53,5% des voix contre 46,5%, selon des résultats quasi-définitifs. Le candidat PS avait été éliminé dès le premier tour, il y a deux semaines. ""Rejet de la politique gouvernementale"" Malgré une participation extrêmement faible de 13,89% en Amérique du Nord, le président de l'UMP Jean-François Copé a vu dans la victoire de Frédéric Lefebvre ""un désaveu très clair"" de la politique de François Hollande. ""Le PS a perdu les sept élections législatives partielles qui ont eu lieu depuis un an"", relève le patron de l'UMP, qui estime que le président ""doit tirer les conséquences de ces défaites successives en changeant de politique"". Côté UDI, le délégué général du mouvement Yves Jégo a lui aussi jugé que la victoire de son candidat Meyer Habib marquait ""un rejet de la politique gouvernementale"". Mais il salue également une victoire sur l'UMP, jugeant que les électeurs d'Europe du Sud et d'Israël ont choisi ""une opposition véritablement plurielle qui porte une vision libérale, humaniste, écologiste et européenne telle que l'UDI souhaite l'incarner"". Le patron du mouvement Jean-Louis Borloo s'est dit pour sa part ""très heureux"" d'accueillir un 31e député pour son groupe à l'Assemblée." Législatives partielles: l'UMP et l'UDI gagnent deux sièges à l'Assemblée -1 """Je compte allé au Stade (de l'Aube), soutenir l'équipe de mon ami"". Jeudi, l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy s’est affiché dans la capitale auboise aux côtés de François Baroin, maire de Troyes et chef de file des Républicains pour la campagne des législatives. Celui qui a rejoint le conseil d’administration d’AccorHotels le 5 mai dernier a notamment assisté au match de barrage de l’ESTAC (club de Troyes) contre Lorient après avoir profité d’un bain de foule et s'être prêté au jeu des selfies dans les rues de la ville. ""C’est un clin d’œil et un témoignage amical"", expliquait l’entourage de Nicolas Sarkozy à RTL en marge de cette visite. ""Il y a beaucoup d’intensité dans ces moments sportifs"", a déclaré de son côté l’ancien chef de l’État également accompagné de Christian Jacob, patron des députés LR. Et d’ajouter: ""Je suis dans la ville de François Baroin avec Christian Jacob qui sont des amis de longue date. On a partagé tellement de moments ensemble"". ""La politique, c'est fini"" En apparence, rien de plus qu’une visite amicale donc. ""J’aime mon pays et je ne tourne jamais la page de mon pays quel que soit mon absence de rôle ou mon rôle. La politique, c’est fini. Mais l’amitié, la fidélité, les valeurs que je porte, non"", a affirmé Nicolas Sarkozy. L’ancien président reste un soutien de poids pour les Républicains. Un soutien d’autant plus crucial que le bateau de la droite tangue depuis la nomination de Bruno Le Marie et Gérald Darmanin dans le gouvernement d’Édouard Philippe. Et les craintes de défections pèsent toujours sur le parti. Nicolas Sarkozy, dont les apparitions se font rares depuis sa défaite lors de la primaire de la droite et du centre, a d’ailleurs rencontré les candidats aubois aux législatives plus tôt dans la journée. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" "Sarkozy et Baroin en goguette ""au stade""" -1 "L'échec de la réforme constitutionnelle sur la déchéance de nationalité marque un tournant du quinquennat de François Hollande. A moins d'un retournement de situation, il sera le seul président de la Ve République à n'avoir pas réussi à réformer la constitution. Dans son entourage, on ne cache plus le défaitisme qui habite la garde rapprochée du président, et on sait que 2017 est une bataille presque perdue. ""Mort de chez mort"" ""C'est l'échec du président"" dit-on même à l'Elysée, selon des propos rapportés par Europe 1. La réforme pour inscrire dans la Constitution le principe de la déchéance de nationalité pour les terroristes a échoué, fracassée par la droite sénatoriale. Cité par Le Parisien, le député PS Christophe Caresche se désole: ""Cela fait renoncement total, il y a un petit côte je laisse tomber..."" ""On est mort de chez mort"", affirme un proche du président, conscient que la séquence politique qui s'achève pèsera lourd dans l'avenir de François Hollande. Un sentiment confirmé par un récent sondage qui place François Hollande perdant au premier tour de la présidentielle, et ce, quels que soient les candidats qui lui seraient opposés. À lire : Présidentielle 2017: Hollande et Sarkozy en mauvaise posture, selon un sondage Ses proches le lâchent Comme si la défaite était actée, plusieurs conseillers de François Hollande ont décidé de quitter le navire pour aller travailler dans le secteur privé. Il en va ainsi de Laurence Boone et Jean-Jacques Barberis, tous deux conseillers économiques du président, tous deux en partance respectivement pour Axa et le Crédit agricole. Enfin, François Hollande fait face à de violentes attaques venues de son propre camp. La dernière en date est signée François Rebsamen, dans Les Echos. L'ancien ministre du Travail de François Hollande mène la charge contre la loi Travail, dont il n'attend ""aucun miracle"". ""Il y a eu incontestablement un déficit de pédagogie et de communication dans la présentation du texte initial qui a alimenté le doute et la suspicion sur le fond. Le péché originel du quinquennat est d'avoir mal mesuré et mal expliqué la situation économique du pays à notre arrivée en 2012"" estime le maire de Dijon. Dans les colonnes du Parisien, l'un des membres de sa garde rapprochée se demande même dépité: ""Mais où est passé son flair politique?"" À lire : Loi Travail: ambiance tendue pour cette journée de mobilisation" François Hollande: le défaitisme envahit les couloirs de l'Elysée -1 "Deux nouveaux maires d'arrondissement ont été élus mardi soir à Paris, Geoffroy Boulard (LR) dans le 17e et Danièle Giazzi (LR) dans le 16e, en remplacement de Brigitte Kuster et de Claude Goasguen, élus députés. Geoffroy Boulard, 38 ans, qui était le premier adjoint de Brigitte Kuster (LR), a été élu maire au premier tour à l'unanimité des suffrages exprimés, a-t-on appris par un communiqué. L'application du non-cumul des mandats En application de la loi sur le non-cumul des mandats, Brigitte Kuster, 58 ans, élue députée de la 4e circonscription, avait démissionné de son poste de maire. Elle était la maire du 17e arrondissement de Paris depuis 2008, après avoir succédé à Françoise de Panafieu. Daniele Giazzi, 61 ans, a de son côté été ""largement élue"" dès le 1er tour de scrutin ""avec 25 voix sur 38"", a annoncé dans un tweet Claude Goasguen (LR), qui a dû quitter lui aussi la fonction qu'il occupait depuis 2008, en raison du cumul des mandats. Danièle Giazzi était sa première adjointe. @danielegiazzi largement élue Maire du 16e arrondissement dès le 1er tour de scrutin avec 25 voix sur 38 pic.twitter.com/HZUBWBK91E — Claude Goasguen (@ClaudeGoasguen) 11 juillet 2017" Deux nouveaux maires élus dans les 16e et 17e arrondissements de Paris -1 "Sur quoi mise le Front national lors du scrutin européen de ce week-end? Outre le message fort qu'entend porter Marine Le Pen à l'échelle nationale, les partis populistes européens tentent de s'organiser à l'échelle de l'Union. Voici leurs trois paris. > Confirmer les municipales |||Pour rappel, en 2009, le FN avait emporté trois sièges avec un peu plus de 6% des suffrages exprimés. Au soir des élections municipales, Marine Le Pen se félicitait que son parti soit devenu un acteur incontournable de la vie politique française. Les élections européennes doivent permettre au Front national de confirmer cette place acquise depuis le début de sa présidence. Les sondages, dont une étude CSA pour BFMTV, annonce d'ailleurs un FN devant l'UMP et le PS. Le FN est ainsi crédité de 25% des intentions de vote aux élections européennes du dimanche 25 mai. ""Ne me decevez pas, allez voter"", a lancé Marine Le Pen à ses troupes le 1er mai dernier lors du traditionnel défilé de son camp. Et pour motiver ses partisans, la présidente du FN a ""nationalisé"" la campagne et tapé sur François Hollande, Manuel Valls et l'UMP. Elle a appelé aussi, surfant sur l'eurosceptiscime ambiant, à ""s'interroger sur l'Union européenne"" et à ""dire stop!"". > Obtenir un groupe des ""europhobes"" au Parlement Mais, si elle remet l'UE en cause lors de ses meetings, Marine Le Pen entend bien enchaîner avec un second mandat consécutif d'eurodéputée. Mieux, forte de la montée des partis populistes à travers l'Europe, Marine Le Pen et ses alliés espèrent pour la première fois constituer un groupe au Parlement européen sur les bases de l'Alliance européenne de la liberté (AEL), dont elle est la vice-présidente. Pour ce faire, ils devront rassembler au moins 35 députés. Pour façonner cette alliance, Marine Le Pen n'a pas ménagé sa peine à effectuer des voyages aux Pays-Bas ou en Autriche. Parmi les formations ouvertement ""europhobes"", la patronne du FN compte notamment sur le leader du PVV néerlandais Gerts Wilders... dont le dernier fait d'armes est d'avoir découpé le drapeau bleu aux étoiles jaunes. Les partis Vlaams Belang en Belgique, le FPO en Autriche et la Ligue du Nord en Italie s'associeront aussi au mouvement. > La dernière bataille de Jean-Marie Le Pen? Vice-président d'honneur du FN depuis qu'il a légué le pouvoir à sa fille, Jean-Marie Le Pen mène dans le Sud-Est sa dernière grande bataille politique. Son score sera autant scruté au soir du 25 mai que ceux réalisés par les autres têtes d'affiche que sont Marine Le Pen (Nord), Florian Philippot (Est) ou Louis Aliot (Sud-Ouest). A 85 ans, Jean-Marie Le Pen a déjà été élu député européen la première fois en 1984, et la dernière, en 2009. ""J'ai toujours la pêche"", avait-il prévenu lors de son entrée officielle en campagne au mois d'avril. Européennes: qui est candidat dans votre circonscription? Voir le diaporama Européennes: qui est candidat dans votre circonscription? Voir le diaporama Européennes: qui est candidat dans votre circonscription? Voir le diaporama Européennes: qui est candidat dans votre circonscription? Voir le diaporama Européennes: qui est candidat dans votre circonscription? Voir le diaporama" Européennes: les trois paris du FN -1 "il avait promis de revenir chaque année devant le congrès de l'Association des maires de France (AMF) et, douze mois plus tard, s'est contenté d'envoyer une lettre. L'impasse d'Emmanuel Macron sur ce rendez-vous annuel n'est pas faite pour apaiser les rapports déjà délicats entre l'exécutif et les maires, réunis à Paris jusqu'à jeudi, entre baisse des dotations et suppression de la taxe d'habitation. Cependant, le président de la République reçoit ce mercredi soir les élus dans son palais. Il accueillera tout d'abord le bureau de l'AMF, puis donnera une réception en l'honneur des maires. Pour ceux-ci, c'est avant tout l'occasion d'évoquer les griefs qu'ils nourrissent à l'égard de l'Etat devant celui qui en est le chef. ""La pression s'est accrue sur les maires"" Sur notre plateau ce mercredi, Gaël Perdriau, maire LR de Saint-Etienne et membre du bureau de l'AMF, a lié ses doléances au contexte actuel: ""Je vais lui demander d’écouter les Français et d’écouter les maires. L’exaspération des ‘gilets jaunes’ que nous voyons aujourd’hui, c’est la parole que nous portons, nous les maires, depuis plus d’un an."" Et dans l'intervalle, la donne a empiré selon lui: ""La pression s’est accrue sur les maires, sur le peuple français. La réforme du marché du travail ne porte pas ses fruits, le chômage augmente, le pouvoir d’achat est en baisse."" Pointant le régime budgétaire auquel doivent s'astreindre les communes, il a noté: ""Les collectivités locales ont fait treize milliards d’euros d’économies pendant que l’Etat va accroître le déficit de plus de vingt milliards d’euros selon le projet de loi de finances de 2019."" Une balance qui trouve des résonances trop concrètes à l'échelon municipal. ""Quand vous fermez un bureau de poste dans le bourg d’un village, ou un quartier d’une grande ville, quand vous supprimez les contrats aidés dans une association qui œuvre auprès des enfants ou des adolescents, quand vous décidez de fermer des services publics parce que l’Etat baisse les dotations, les Français se tournent vers qui ? Vers le maire"", a posé Gaël Perdriau. Mal-être David Lisnard, maire de Cannes et vice-président de l'AMF n'ira pas, lui, à l'Elysée, ne voulant pas satisfaire à une ""opération de rattrapage et de communication"", selon les mots qu'il a employés sur notre chaîne. Mais, comme son confrère, il a dénoncé le décalage entre la gestion des mairies et celle qu'il attribue à l'Etat. Le malaise ne s'arrête pas là, toutefois, d'après lui: ""Le mal-être vient de la distorsion, de ce double discours et parallèlement, d’une recentralisation. On enlève de la capacité d’action aux maires par de la bureaucratisation, par des procédures de plus en plus complexes. Il y a donc certes des relations financières à clarifier mais il y a aussi la nécessité de régénérer la décentralisation, de la liberté d’action, de la responsabilité, de l’efficacité."" En petit comité, comme l'a retranscrit La Tribune, François Baroin, qui préside l'AMF, déplore quant à lui le manque de dialogue avec l'Etat notamment en ce qui concerne la réforme constitutionnelle: ""Nous voulons consacrer la clause de compétence générale, l'autonomie financière et l'autonomie fiscale des communes mais nous n'avons pas eu de réponses!"" Les conversations de cette soirée élyséenne ne devraient pas connaître trop de blancs." Les maires de France adressent leurs doléances à l'Elysée -1 "Près des deux tiers des Français (68%) estiment que l'UMP est menacée d'implosion à la suite de l'élection de son président, selon un sondage Odoxa pour i>Télé et Le Parisien/Aujourd'hui en France publié vendredi. Près de 31% sont d'un avis contraire tandis que 1% des sondés ne se prononcent pas, selon ce sondage effectué alors que les militants du parti sont appelés à départager d'ici à samedi soir les trois candidats à sa présidence, Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire et Hervé Mariton. Un Français sur deux (48%) estime par ailleurs que l'UMP doit rester indépendante contre 36% qui jugent qu'elle devrait s'allier avec le centre et 15% avec le Front national. Les huées contre Juppé? ""Un événement important"" Pour une majorité de Français, les huées visant Alain Juppé lors d'un meeting de Nicolas Sarkozy à Bordeaux représentent un ""événement important"" qui empêchera les deux hommes de travailler ensemble dans les années à venir, contre 42% qui sont d'un avis contraire. Enquête réalisée auprès d'un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus de 1.013 personnes interrogées par internet les 27 et 28 novembre 2014." UMP: deux tiers des Français pensent que le parti risque d'imploser -1 "C'est avec fracas que les députés de l'UDI ont quitté l'hémicycle mardi pour protester contre le fait que ce soit le ministre délégué aux Affaires européenne, Bernard Cazeneuve, et non le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, qui réponde à une question sur le budget pluriannuel européen. Juste après le chahut, Bernard Cazeneuve répondait à Jean-Louis Borloo, qui exigeait dans une lettre adressé lundi à Jean-Marc Ayrault un débat parlementaire sur le budget européen : ""C'est volontiers s'il veut un débat en séance"". La demande du président de l'UDI a été entendue. ""Le gouvernement s'engage le plus vite possible à organiser un débat sur le budget européen, parce que cela paraît normal et que c'est un engagement fort de cette majorité"" a affirmé mercredi le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement, Alain Vidalies. >> A lire aussi - Budget européen : 24 heures de négociations et un compromis" "Un débat au Parlement sur le budget européen ""le plus vite possible""" -1 "Nicolas Sarkozy, président des Républicains et vrai-faux candidat à la primaire de la droite pour 2017, revêt tous les jours un peu plus ses habits de campagne, comme il l'a de nouveau montré mercredi dans le Nord avec un discours ""fondateur"" sur les valeurs. Devant environ 800 personnes, Nicolas Sarkozy a exalté la France, ""pays chrétien dans sa culture et dans ses moeurs, un pays ouvert, accueillant, tolérant"", ""un pays que doivent respecter ceux qui veulent y vivre"". ""Dans les années qui viennent, la France restera-t-elle la France? C'est cela le premier défi. Le plus grand. Le plus fondamental"", a-t-il ajouté. Pas moins d'une quarantaine de parlementaires, dont le chiraquien François Baroin, président de l'Association des maires de France, qui vient d'officialiser son soutien, Eric Woerth, le numéro trois du parti, Eric Ciotti, Guillaume Larrivé, Christian Jacob ou Rachida Dati, assistaient à ce discours. ""Cela gêne le peuple"" Pour l'ex-chef de l'Etat, il s'agit de ""nommer les choses sans détour. Nommer le réel. Dire que la France est un pays d'empreinte et de tradition chrétiennes (...) L'immigration massive et le communautarisme ont créé une prise de conscience du fait qu'il y avait quelque chose qui ne tournait plus rond en France"" et si ""cela ne gêne pas nos prétendus progressistes, cela gêne le peuple"", a-t-il affirmé. ""Les chrétiens ne gouvernent pas la France, c'est cela la séparation de l'Eglise et de l'Etat"", mais ""c'est un pays chrétien dans sa culture et dans ses moeurs. C'est un pays ouvert, accueillant, tolérant et c'est ce pays que doivent respecter ceux qui veulent y vivre"". Devant Gérald Darmanin, maire de Tourcoing, qui vient d'envoyer à tous les candidats de la primaire un long texte intitulé ""Plaidoyer pour un islam français"" dans lequel il appelle à une ""concorde"", Nicolas Sarkozy a redit que ""nous devons urgemment fixer les règles d'un nouvel islam de France"". ""Ce n'est pas un discours politique"", a tenu à préciser Nicolas  Sarkozy au milieu de son discours, mais le résultat d'une maturation"", le discours de ""toute une vie politique"". Il a néanmoins saisi l'occasion pour tacler Alain Juppé, son principal concurrent pour la primaire, à laquelle il ne devrait déclarer sa candidature que vers la fin du mois d'août." "Pour Sarkozy, la France ""pays chrétien"" doit être ""respectée"" par ""ceux qui veulent y vivre""" -1 "Des buveurs de bière nocturnes ont eu la surprise de se trouver à quelques tablées de quatre dirigeants européens mercredi soir à Bruxelles. L'Allemande Angela Merkel, le Français Emmanuel Macron, le Belge Charles Michel et le Luxembourgeois Xavier Bettel se sont retrouvés vers minuit en terrasse sur la Grand-Place, autour d'une bière et de frites, alors qu'ils participaient tous dans la journée au conseil européen organisé dans la capitale belge. Une photo du quatuor autour d'une petite table, des verres de bière devant eux, a circulé ce jeudi sur Twitter. Ainsi qu'une vidéo sur laquelle on voit les dirigeants quitter l'établissement après cette rencontre informelle. #onokad završi #EUCO a Merkel, Macron & co sjednu medju turiste u 23:00 na Grand-Place u centru Brisela i popiju pivo. Jedino pitanje je - a gdje je @AndrejPlenkovic? :) #n1info pic.twitter.com/ONNnjDwd2I — Hrvoje Kresic (@hkresic) 17 octobre 2018 Aaaaaaaand they’re gone! #n1info pic.twitter.com/RFerwkgyLe — Hrvoje Kresic (@hkresic) October 17, 2018 ""Nous sommes aussi humains"" Les quatre dirigeants ont passé une petite heure ensemble au premier soir du sommet européen, l'occasion d'un ""debrief"" décontracté, a raconté Xavier Bettel jeudi matin. Et c'est lui qui a payé l'addition pour fêter le résultat des élections luxembourgeoises de dimanche dernier qui devraient lui permettre de rester à son poste. ""Nous avons pris un verre avec des collègues hier soir. Une bière. Et des frites, car nous sommes à Bruxelles. C'était très agréable"", a raconté en souriant Xavier Bettel, au lendemain d'une réunion sans grand progrès sur le Brexit. ""Même si nous sommes des politiciens, nous sommes aussi humains. Et les relations humaines sont parfois très importantes après un sommet. Nous avons pu parler des sujets d'aujourd'hui et faire un debrief des réunions d'hier. Et j'ai invité mes collègues, à cause  de l'élection de dimanche, si vous voulez tout savoir! "", a précisé Xavier Bettel aux journalistes. Emmanuel Macron convié par SMS De son côté, Theresa May, est rentrée passer la soirée à la résidence de l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Bruxelles. Le dîner des 27 dirigeants européens, consacré au Brexit, a été court, faute d'un nouveau document sur lequel discuter. Ils avaient au préalable écouté Theresa May faire le point sur la position britannique, sans avancée majeure. En sortant du conseil, Angela Merkel et Emmanuel Macron ont marché ensemble 25 minutes jusqu'à leur hôtel, selon des sources diplomatiques. En arrivant, le président français a vu qu'il avait reçu un SMS du dirigeant luxembourgeois. ""Viens nous rejoindre"", lui disait en substance Xavier Bettel. Il a alors proposé à la chancelière de se joindre à eux." Quand Macron et Merkel boivent une bière à minuit dans le centre de Bruxelles -1 "François Fillon ne s'est pas montré bavard au sujet de sa relation avec Nicolas Sarkozy, lors d'une rencontre avec la presse parlementaire mercredi. L'ancien Premier ministre a confirmé que les deux hommes s'étaient rencontrés sans en dire plus sur cette entrevue glaciale: ""Je n'ai pas besoin de vous donner de date et de calendrier ça me regarde et ça le regarde"". Interrogé sur des propos tenus par Nicolas Sarkozy le qualifiant de ""loser"", ""planqué"" et ""sans-couilles"", François Fillon a joué l'incrédule: ""Je ne peux pas croire un seul instant que Nicolas Sarkozy ait dit cela parce que ce ne sont pas les paroles d’un homme d’Etat"". ""A l'UMP, tous des cons"" Dans un livre publié mercredi, deux journalistes du Parisien livrent ce qu'ils présentent comme le contenu de conversations régulières avec Nicolas Sarkozy dans lesquelles l'ex-chef de l'Etat attaque tout le monde y compris sa famille politique: ""A l'UMP, tous des cons"". Au sujet de son ancien Premier ministre, il aurait même dit en janvier 2014: ""Il paraît qu'il a beaucoup souffert pendant cinq ans. Peut-être aurais-je dû abréger ses souffrances"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } ""Un portrait en creux"" Le député UMP Bernard Debré estime que le livre ""dessine un portrait en creux"" de l'ancien chef de l'Etat. Il rappelle que son frère Jean-Louis avait été traité de ""connard"" par l'ancien Président et qui lui-même avait été qualifié d'""emmerdeur"". Il raconte aussi avoir demandé à Nicolas Sarkozy d'éviter de dire du mal de lui après une rencontre il y a un an et demi. ""Je suis très attristé que la politique ne se réduise qu'à des agressions verbales"", ajoute le député de Paris. L'urologue rapporte que certains de ses collègues visés ""prennent ça avec humour et d'autre avec tristesse mais ils s'y attendaient"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Le député UMP Philippe Gosselin juge que c'est ""dévastateur"". S'il se méfie de leur véracité, pour le député de L'Entente parlementaire pour la Famille les propos ""collent"" néanmoins ""au personnage de Sarko"" et sont ""vraisemblables""." "Sarkozy en ""off"": pour Fillon, ""ce ne sont pas les paroles d'un homme d'Etat""" -1 """Ce gouvernement n’a plus de majorité"". Voilà les mots utilisés par l'UMP dans sa motion de censure pour dénoncer l'attitude du gouvernement, qui a décidé de se priver du vote des députés pour faire adopter la loi Macron. Pour le groupe de Christian Jacob, l'exécutif opère un ""passage en force"". L'opposition parlementaire regrette un ""mépris"" des 200 heures de débat qui ont eu lieu au Palais-Bourbon sur ce sujet. Pour le groupe UMP, le gouvernement est isolé ""parce qu’il a déserté le champ de la politique économique et sociale de la France"". Le texte déplore les mesures ""hétéroclites qui ne libèrent ni le travail, ni l’investissement, ni l’activité"". ""Ce projet de loi est à l’image de l’action du gouvernement depuis 2012 : aucune réforme de structure, des revirements incessants au détriment de l’emploi et de la compétitivité"". Une motion qui a peu de chances d'aboutir Ce texte va également être soutenu par l'UDI, et devrait être débattue jeudi soir. Le Front de gauche a lui aussi annoncé qu'il allait s'associer au vote de la motion de censure, qui pourrait faire tomber le gouvernement de Manuel Valls. Mais cette hypothèse est peu probable. Ni les frondeurs, ni les radicaux n'ont prévu de voter la motion de censure avec l'UMP. Pour être adoptée, une motion de censure doit recueillir les voix de la majorité absolue des députés, qui sont actuellement 576 (un siège étant vacant). Il est peu vraisemblable que l'opposition puisse réunir cette majorité absolue. Seules seront en effet recensées les voix favorables à la motion, sans distinction entre les contre, les abstentions ou la non-participation au vote. Voir le texte : Motion de censure UMP publié par BFMTV" "Motion de censure: le texte de l'UMP dénonce un ""passage en force"" du gouvernement" -1 """Il faut aller voter aux élections européennes. Ne pas y aller c'est prendre le risque de voir le Front national en tête dans notre pays"", a défendu le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone sur BFMTV, mardi. ""Je garde encore l'image du 21 avril 2002 et les questions posées sur la situation en France"", s'est-il souvenu, en écho au premier tour de la présidentielle qui avait vue Jean-Marie Le Pen accéder au second tour. Si le président de l'Assemblée nationale ne s'inquiète pas outre mesure des résultats du scrutin européen pour la majorité, il appelle tout de même à aller voter pour contrer la montée du Front national. Un parti dont il ne craint pas la victoire toutefois. Si le FN devait terminer en tête dimanche lors des européennes, il ""ne pourrait demander une dissolution"", a estimé Claude Bartolone car ""le FN n'est pas en mesure de gouverner"". Quant à son camp, potentiellement placé en troisième place dimanche soir, il assure que ""la sanction est tombée lors des municipales"" et qu'il y a eu ""correction du cap"" par le nouveau gouvernement de Manuel Valls. Et ce malgré la fronde de députés PS. Contre l'euro fort Claude Bartolone a aussi appelé de ses voeux une nouvelle Europe. ""Les libéraux ont façonné une Europe de la punition et de l'austérité, a-t-il assuré. Il fait reconstruire l'Europe qui doit à nouveau être un moteur. [...] Le fait qu'il n'y ait pas d'élections à venir en France et en Allemagne dans les trois prochaines années, il y a une occasion de repenser l'Europe. Quitte à ce qu'il existe une confrontation"". Pour lui, la nouvelle majorité européenne devra s'attaquer à la question de l'euro fort. ""Nous avons besoin d'un euro qui ne pénalise pas les entreprises et les salariés"", a fustigé Claude Bartolone qui assure ne pas regretter d'être resté à son poste à l'Assemblée nationale après avoir été préssenti, un temps, à Matignon." "Bartolone: ""La sanction contre le PS est déjà tombée aux municipales""" -1 "Invité de Bruce Toussaint ce dimanche soir pour Et en Même Temps sur BFMTV, Alexis Corbière est revenu sur les violences qui ont émaillé la mobilisation des gilets jaunes sur les Champs-Elysées la veille. Le député La France insoumise a appelé l'exécutif et le gouvernement à ""entendre"" et à ""répondre"" à la colère des Français, ""un peuple mobilisé qui réclame de la justice"", face à un ""pouvoir arrogant. Il a aussi alerté sur la radicalisation de certains manifestants. ""Vous avez des gens qui sont en train de se radicaliser, qui sont des gens honnêtes qui n'aiment pas le désordre, mais qui, hier, ne désapprouvaient pas ce qui se passait sur les Champs-Elysées. Et ça il faut le comprendre, c’est cette colère qui monte, et la colère quand elle monte, si on dit ‘je ne l’entends pas’, tout va exploser"", a-t-il insisté. ""Un grand mouvement populaire"" Le député a décrit un ""mouvement très large, qui porte en lui des contradictions"", avec parfois ""des choses dans lesquelles (il ne se) reconnaît pas"", ""mais qui dit 'on en a assez'"". Appelant au calme après ces violences localisées à Paris, il a insisté sur la nécessité de ""manifester pacifiquement"". Invité à réagir aux agressions qui ont émaillé le mouvement, à caractère homophobe ou islamophobe notamment, il a dénoncé des actes ""odieux"", citant l'exemple des gilets jaunes qui ont livré à la gendarmerie des migrants retrouvés dans un camion. Alexis Corbière a appelé à se méfier de ""l'effet loupe"" que peut entraîner l'attention portée à ces actes, en défendant ""un grand mouvement populaire qui ne peut pas se résumer"" à ce type d'actes. Sur le plan politique, l'élu a par ailleurs proposé de rétablir l'impôt sur la fortune, ce qui selon lui débloquerait ""la situation"" si en échange le gouvernement revenait sur l'augmentation de la taxe sur les carburants prévue pour le mois de janvier." "Alexis Corbière alerte sur la ""radicalisation"" des gilets jaunes, ""des gens honnêtes""" -1 "||| Jean-François Achilli Directeur de la Rédaction de RMC et éditorialiste RMC/BFMTV Il intègre la rédaction de France Inter en 1998, puis le service politique en 2000, dont il prend la direction en septembre 2008. Il rejoint RMC en décembre 2012 comme directeur de la rédaction et éditorialiste RMC/BFMTV. >> Suivez-le sur Twitter @jfachilli Oubliée ""l’intransigeance égoïste d’Angela Merkel"", fini l’appel à ""un affrontement démocratique"" avec l’Allemagne. Le texte de 25 pages, co-signé par Jean-Christophe Cambadélis, Catherine Trautmann et Guillaume Bachelay, qui sera présenté ce mardi soir au Bureau national du PS est un modèle de haute couture. L’ennemi désigné des socialistes, ce n’est plus le bouc-émissaire Merkel, mais les conservateurs et les libéraux, la commission Barroso, ""les droites européennes qui ont  abîmé l’Europe et précarisé les Européens"". Autre cible: ""la droite en France avec son triple déficit d’emploi, de compétitivité et des comptes publics"". La responsabilité des présidences Chirac et Sarkozy est jugée ""accablante"". Le texte ne dit plus rien sur l'Allemagne? Seulement des mots doux, qui ne fâchent plus personne: ""le sens de la relation franco-allemande est d’être porteuse de projets"". Les auteurs dressent des lauriers à François Hollande, et sa vision du redressement économique et social de l’Europe qui passe par le retour de la croissance et la fin de l’austérité. Le texte milite pour un nouveau contrat social européen, veut en finir avec le dumping social et fiscal. Avec des propositions qui pourraient quand même fâcher nos amis Allemands: une réforme de la Banque centrale, le refus d’un euro surévalué, un Smig européen, ou le traité social défendu par la confédération européenne des syndicats. Du Front de gauche pur jus! C'est à cela que va servir ce texte qui a failli provoquer une crise entre Paris et Berlin: concurrencer Jean-Luc Mélenchon? Le PS veut couper l’herbe sous les pieds du leader du Front de gauche qui appelle à manifester dimanche. Et remettre un peu de vraie gauche dans le moteur d’un PS accusé de mollétisme. Est-ce l'Elysée qui a sifflé la fin de la partie? Le brûlot initial anti-Merkel a été réécrit pour ce plaidoyer en faveur d’une Europe de la croissance et du social, en soutien total à François Hollande. Une copie de la nouvelle mouture a cette fois été envoyée au président, et à son Premier ministre. Mais pas à Harlem Désir qui n’a pas été associé à la rédaction finale. Détail étonnant de cette histoire qui aura fait beaucoup de bruit pour grand-chose: le mystérieux auteur de la fuite de la première version est toujours activement recherché. Ecoutez ici les Coulisses de la Politique de Jean-François Achilli de ce mardi 30 avril." EXCLU - France-Allemagne: le texte qui siffle la fin du match -1 "L'ambiance ne se réchauffe pas entre Laurent Wauquiez et Nathalie Kosciusko-Morizet. Après avoir bataillé pour les postes stratégiques de l'UMP, c'est  cette fois pour la répartition de leurs bureaux au siège du parti que les deux cadres se chamaillent. NKM, devenue vice-présidente et numéro 2 de l'UMP, aurait exigé du député de Haute-Loire qu'il vide le bureau qu'il a investi au 7e étage du siège, à l'endroit où se trouvait celui de Michèle Tabarot, ex-numéro 2 du parti. Laurent Wauquiez a donc fait ses cartons pour s'installer dans un autre bureau, rapporte Libération, non sans en informer le directeur général du parti, Frédéric Péchenard. Un bureau près de l'ascenseur Le chef de cabinet de ce dernier, Hugues Anselin, explique dans Le Canard enchaîné paru mercredi: ""il a fallu mesurer les deux pièces pour prouver à Wauquiez qu'elles avaient la même superficie"". Une information démentie par Eric Ciotti, député UMP des Alpes-Maritimes. ""On travaille dans la concorde"", assure-t-il sur RTL. Outre la surface, c'est surtout la situation géographique du bureau qui pose problème, selon l'hebdomadaire: celui de Laurent Wauquiez est proche de l'ascenseur de service, quand celui de NKM est près de l'ascenseur principal. Tout un symbole. Deux lignes politiques différentes Cette bataille n'est que le prolongement de la guerre des nerfs qui fait rage entre les deux responsables. Car au-delà du combat pour le meilleur poste et le même bureau, ce sont deux lignes politiques différentes qui s'affrontent. NKM l'a elle-même reconnu le 5 décembre dernier: ""Laurent Wauquiez est sur une ligne politique beaucoup plus droitière que moi"", a-t-elle expliqué sur RTL, avant d'ajouter: ""je suis de ceux qui pensent qu'on ne lutte pas contre le Front national sur le terrain du Front national, je pense qu'il y a à la fois une faute morale et politique à vouloir courir après"". Insistant sur son poste de numéro 2, au-dessus du numéro 3 Laurent Wauquiez, NKM avait reconnu avoir mis sa participation à la direction de l'UMP dans la balance en apprenant la nomination de son rival au poste de secrétaire général. Elle a d'ailleurs assuré que ""le débat n'est pas clos"" entre leurs deux lignes politiques. La paix ne semble donc pas encore installée. Et sur l'organigramme de l'UMP, difficile de ne pas remarquer que la photo de la numéro 2 se trouve quelques millimètres plus haut que la photo du numéro 3. Un peu plus proche du président du parti, Nicolas Sarkozy." NKM et Wauquiez s'écharpent sur la taille de leurs bureaux à l'UMP -1 "Le chef de l'État a pris la parole ce mardi soir, à Bruxelles, à l'issue du dîner avec les 27 autres dirigeants européens. Au lendemain des résultats aux élections européennes dont il est ressorti relativement épargné, Emmanuel Macron est à la manoeuvre, notamment à propos de la question de la future tête de la Commission européenne. ""Ces élections marquent une nouvelle étape pour l'Europe (...) et le résultat de dimanche (26 mai) est une bonne base"", a déclaré le président français face à la presse. ""J'aurais préféré faire mieux mais il me dit simplement une chose: il faut continuer de se battre et de se mobiliser"", notamment contre la montée des populismes en Europe. ""Tout le monde a reconnu l'importance du vote des citoyens européens. Leur forte participation, ainsi que la mobilisation des jeunes, et la nouvelle donne qui en sort"", a-t-il développé, insistant sur la nécessité de ""respecter ce qui sort des urnes"". ""Chacun va devoir bouger"" ""On ne peut pas répliquer les vieilles habitudes (...), faire comme ça s'est toujours passé"", a affirmé Emmanuel Macron, qui a noté que ""pour la première fois depuis 1979, les équilibres sont nouveaux"". Sur la question de la nomination du nouveau président de la Commission européenne, le chef de l'État a assuré: ""Chacun va devoir bouger et nous allons devoir bâtir un consensus"", affirmant que la France refuserait de s'attacher aux noms et qu'elle avait simplement la volonté ""de construire un rassemblement dynamique, crédible et qui correspond au projet et au fond"". ""Mon souhait c'est de rassembler, je veux de la cohérence et de la compétence"", a-t-il martelé ce mardi soir. Une manière pour lui de fustiger ceux ""qui se sont enfermés dans des logiques de parti"", alors que la chancelière allemande Angela Merkel venait tout juste de réaffirmer son soutien au candidat de la droite, son compatriote Manfred Weber, pour succéder à Jean-Claude Juncker à la tête de la Commission. ""Ma priorité, c'est d'avoir les gens les plus qualifiés"", a encore lancé le président français, avant de rappeler: ""La nouvelle donne est simple: la montée du sujet climatique qui s'impose à nous tous, l'impossibilité de dégager une majorité au Parlement avec seulement deux partis et donc la nécessité de bâtir avec tous les pro-européens une vraie coalition de progrès""." "Macron à la manoeuvre à Bruxelles après les européennes: ""Je veux rassembler""" -1 "Après la démission surprise de Sylvie Goulard, les deux autres ministres MoDem du premier gouvernement d'Edouard Philippe, François Bayrou et Marielle de Sarnez, ont annoncé à leur tour qu'ils ne participeraient pas au prochain gouvernement du Premier ministre. En cause: l'enquête pour emplois fictifs présumés qui touche le parti centriste. Lors d'une conférence de presse mercredi, le président du MoDem, François Bayrou, a expliqué les raisons de son choix. Tout en réitérant son soutien total au nouveau président de la République, le maire de Pau a détaillé les lignes de sa défense, évoquant ""calomnies diffamatoires et abusives"". Un complot visant à ""décrédibiliser"" sa parole Dès le début de son allocution, François Bayrou a mis en cause ""une campagne qui s'est développée à base de dénonciations anonymes"" cherchant à accuser son parti ""d'avoir mis en place un système d'emplois fictifs"". ""Nous n'avons jamais eu d'emplois fictifs"" au MoDem, a-t-il assuré, en listant les preuves matérielles qui pourront le prouver. Selon lui, le seul objectif de cette ""campagne"" est de ""décrédibiliser la parole du ministre qui devait porter la loi de moralisation de la vie politique"". ""Il y a en effet un certain nombre de forces et de puissances pour qui la moralisation de la vie publique serait un obstacle à leur influence et à leur lobby"", a-t-il indiqué. Victime d'une ""machine folle"" François Bayrou n'a pas hésité à faire référence à la Seconde guerre mondiale et aux ""lettres anonymes"" qui circulaient sous l'Occupation allemande. ""Nous ne pouvons pas vivre dans une société de perpétuelle et universelle dénonciation. La dénonciation du voisin qui vous gêne ou qui vous jalouse est entrée dans une nouvelle époque"", a-t-il déploré. ""L'ouverture d'une enquête est désormais présentée comme une pré-condamnation et la machine folle se met en route. A cette déferlante, la démocratie ne résistera pas"", a-t-il ajouté, estimant que face à ""la cocotte minute"" que représentent les réseaux sociaux, la presse et la justice, ""aucune défense"" n'est possible. Une atteinte à sa liberté de parole François Bayrou a expliqué que sa situation de ministre de la Justice ne lui permettait pas de défendre les membres de son parti cités dans cette enquête. ""Je n'accepte pas de vivre sans liberté de parole. Je n'accepte pas d'être condamné au silence lorsque l'honneur de ceux que je représente est en jeu"", a-t-il martelé, ajoutant que ""la probité, l'honneur, la décence ne sont pas pour moi des mots creux"". Le président du MoDem préfère donc avoir les mains et la parole libres pour démontrer l'innocence de ses collaborateurs. Pour prouver son intégrité, François Bayrou a assuré: ""J'accorde plus de prix au but à atteindre, à l'œuvre que nous avons à construire qu'à mon rôle personnel, au titre, aux privilèges et aux galons""." "Face à la ""machine folle"", la ligne de défense de Bayrou" -1 "Nathalie Kosciusko-Morizet et Pierre-Yves Bournazel s'étaient durement affrontés durant la primaire UMP pour les municipales de 2014, ce dernier arguant même de fraudes. Les voici désormais alliés objectifs pour tenter de gagner la mairie de Paris. Jean-Yves Bournazel, 35 ans, élu dans le XVIIIe arrondissement, sera l'un des porte-parole de la candidate UMP. L'ancien adversaire officiera en compagnie de Paris Vincent Roger (44 ans, élu dans le IVe), la conseillère de Paris Valérie Montandon (37 ans, XIIe) et la secrétaire nationale de l'UMP et adjointe au maire du XVe Agnès Evren (42 ans). La parité fillionistes/ copéistes respectée Cette équipe, qui respecte la parité hommes/femmes, est aussi politiquement équilibrée, avec deux fillonistes (Vincent Roger et Agnès Evren) et deux copéistes. Elle est en outre représentative de la ""génération des quadras"", dont Vincent Roger souhaite de longue date la montée en puissance au sein de la droite parisienne, ainsi qu'il l'a rappelé. Les quatre porte-parole tiendront tous les mardis à 11 heures un point presse sur un thème donné. Nathalie Kosciusko-Morizet a par ailleurs donné rendez-vous à la presse le 15 septembre, pour une ""conférence de rentrée"" au cours de laquelle elle détaillera notamment son calendrier. ""Je veux qu'on puisse dépasser tout ça"", avance NKM Nathalie Kosciusko-Morizet et Pierre-Yves Bournazel s'étaient vivement accrochés lors de la campagne préalable à la désignation du candidat de l'UMP à la mairie de Paris. Pas rancunière, l'ex-ministre a salué le ""talent"" de Jean-Yves Bournazel, qui s'est dit ""très heureux"" d'être le porte-parole de la candidate, ""largement désignée par les Parisiens"". Interrogée sur la volonté de la conseillère de Paris Marie-Claire Carrère-Gée de se présenter face à elle dans le XIVe, la députée de l'Essonne s'est dite prête à affronter des dissidences. ""Je n'ai aucun doute sur le fait qu'il y aura des dissidences. Il y en a toujours eu (...) Ca existe, c'est une réalité, on sait que ça va arriver"", a-t-elle dit. ""Moi, ce que je veux, c'est qu'on puisse dépasser tout ça, dépasser toutes les déceptions personnelles, parce que ceux que je ne veux pas décevoir, ce sont les Parisiennes et les Parisiens qui m'ont fait confiance à l'occasion de la primaire pour former les équipes de l'alternance à Paris"", a-t-elle ajouté." Municipales 2014: NKM aura quatre porte-parole dont Bournazel -1 "Au départ, il était seul en charge de l'organisation de la 21e conférence sur le climat de la fin de l'année: la COP21. Mais lorsque Ségolène Royal est arrivée au ministère de l'Ecologie il y a 15 mois, Laurent Fabius a dû partager. Il est désormais en charge de la présidence et des négociations internationales, quand elle s'occupe de la position européenne et la mobilisation de la société civile sur ce dossier. Et, le courant a du mal à passer entre ces deux poids lourds du gouvernement. Dans son numéro à paraître ce mercredi, L'Express cite l'entourage des ministres qui confirme les tensions. ""Il est allé chouiner chez le président', dit Ségolène Royal, selon l'hebdomadaire, lorsque Laurent Fabius obtient un arbitrage favorable; 'Elle est allée pleurer à l'Elysée 'il m'a pris ma gomme!', ironise Fabius quand Royal remporte une bataille"", résume le magazine. ""Ca va s'arrêter"" Le Lab relaie un proche de Ségolène Royal qui parle même de ""guerre des neuneus"". Une situation qui ne daterait pas d'hier. A l'annonce de l'entrée au gouvernement de Ségolène Royal en avril 2014, Laurent Fabius aurait assuré à un élu: ""Tu vas voir, au début cela va très bien se passer et ensuite, ça va s'arrêter"". Déjà en 2006, rappelle Le Lab, lorsque Ségolène Royal était candidate à la primaire PS, il avait lancé - avant de regretter ses propos - ""Je préfère dire: voici mon projet, plutôt que mon projet c’est voici""." COP21: petites chamailleries entre Royal et Fabius -1 "Laurent Wauquiez sort vainqueur la triangulaire de la région Auvergne-Rhône-Alpes avec 41,2% et devance le candidat socialiste Jean-Jack Queyranne qui était arrivé en tête au premier tour. Le socialiste et sa liste obtiennent pour ce second tour 36,4% des suffrages. Le candidat du Front national Christophe Boudot arrive quatorze points derrière avec 22,4%, un score inférieur au premier tour. Au premier tour, le socialiste est arrivé en troisième position (23,93%), derrière le candidat LR-UDI et MoDem (31,73%) et le candidat du FN Christophe Boudot (25,52%). > Retrouvez tous les résultats des élections régionales." Résultats régionales: Laurent Wauquiez en tête avec 41,2% en Auvergne-Rhône-Alpes -1 "La tension monte dans tous les camps... même au sein du parti au pouvoir. Selon Le Parisien, plusieurs députés LaREM seraient opposés à la limitation de vitesse à 80 km/h sur certaines routes secondaires, confirmée le 9 janvier par le Premier ministre Edouard Philippe. ""Que les technos des ministères aillent en province"" Si le gouvernement espère sauver entre 350 et 400 vies par an grâce à cette mesure, ce sont les conséquences financières qui irritent avant tout les députés. Cet abaissement de vitesse devrait engendrer une augmentation conséquente du nombre d'amendes, ce qui inquiète dans la ruralité, comme l'explique un député de la majorité au quotidien francilien: ""L'Elysée et Matignon ne semblent pas s'en rendre compte, mais quand moi ou mes collègues nous retournons dans nos circonscriptions, on nous parle de quoi? Des 80 km/h! Que les technos des ministères aillent en province et ils verront monter le mécontentement"", se serait-il enflammé. Un constat partagé par Marc Zulesi, député LaREM des Bouches-du-Rhône: ""Il y a des inquiétudes légitimes exprimées par les professionnels de la route, comme les transporteurs routiers ou les chauffeurs de taxi. L'impact risque d'être réel sur leurs recettes"", a-t-il déclaré au Parisien. Rester ""sur la ligne gouvernementale"" Quelques jours plus tôt, c'est le ministre de la Cohésion des territoires, Jacques Mézard, qui aurait affiché son opposition, selon les informations du JDD. Mais pas question pour les députés de la majorité de faire trop de vagues. Un membre de l'entourage de cet ancien élu du Cantal aurait tenu à préciser que ""le ministre reste sur la ligne gouvernementale""." Vitesse limitée à 80km/h: l'inquiétude touche aussi les députés de la majorité -1 "La France ne sera pas un pays ""où on trouvera des campements"" de migrants, a assuré ce samedi François Hollande en réplique aux critiques de la droite sur les risques d'une multiplication de ""mini Calais"" après le démantèlement annoncé de la ""Jungle"" de Calais. ""Notre volonté c'est de démanteler Calais entièrement et de pouvoir avoir des centres d'accueil et d'orientation (CAO) répartis sur l'ensemble du territoire"", a affirmé le chef de l'Etat lors d'une visite dans un de ces centres, installé dans une résidence universitaire de Tours, à deux jours de son déplacement à Calais. Au total, 140 CAO ont été créés pour l'heure dans 80 départements pour accueillir quelques 9.000 migrants en provenance de Calais près le démantèlement du camp de la Jungle. ""Il ne peut y avoir une France de camps"" ""Nous faisons en sorte d'accueillir humainement, dignement des personnes qui vont faire leur demande de droit d'asile. Celles et ceux qui pourront faire valoir ce droit seront dans donc dans une  démarche d'intégration"", et les autres ""seront raccompagnées (à la frontière). C'est la règle et ils la connaissent parfaitement"", a rappelé le chef de l'Etat sous le feu des critiques de la droite. ""La France ce n'est pas une France où on trouvera des campements (...) Il ne peut pas y avoir en France de camps"", a-t-il ajouté à l'adresse de ceux qui comme le président par intérim des Républicains Laurent Wauquiez brandissent la menace d'une multiplication de ""mini Calais"". ""Cela a été depuis trop longtemps une solution de facilité qui d'ailleurs a été engagée il y a bien des années"", a affirmé François Hollande. S'en prenant sans le citer à Nicolas Sarkozy, il a mis en cause ceux qui ont signé des accords, comme ceux du Touquet de 2003 instituant la frontière britannique sur le sol français et qui ""aujourd'hui voudraient les contester"". Pas de démantèlement sans solution ""On ne démantèle pas un camp sans qu'il y ait des solutions. Sinon c'est l'irresponsabilité, c'est faire que partout se diffusent, se répandent des cohortes de réfugiés qui s'installeraient n'importe où n'importe comment"", a-t-il aussi critiqué, en référence aux conditions dans lesquelles Sangatte avait été démantelé fin 2002 alors que Nicolas Sarkozy était ministre de l'Intérieur. ""Ce n'est pas la politique de la France et ce ne sera jamais la politique de la France. Parce que la France, c'est l'humanité, la dignité et la responsabilité"", a assuré le chef de l'Etat, alors que la droite, lancée dans sa primaire pour 2017, s'est emparée parfois dans la cacophonie du thème de l'immigration. ""Moi j'ai confiance dans mon pays, je sais ce qu'il est capable de faire parce que nous avons un nombre limité de demandeurs d'asile, 80.000"", a-t-il fait valoir rappelant que l'Allemagne en accueillait un million. Selon lui, la France ""est capable d'être digne, d'être humaine et en même temps d'être responsable, parce que nous avons des règles claires""." Campements de migrants: face à la droite, Hollande riposte -1 "Pour son premier 8-mai en tant que chef de l'Etat, Emmanuel Macron est resté dans la tradition avec des commémorations classiques et sans prise de parole. Il y a un an, tout juste élu mais pas encore investi, il avait assisté aux cérémonies au côté de son prédécesseur socialiste, François Hollande, qui était absent ce mardi pour des raisons d'agenda, d'après son entourage. Après avoir rendu hommage au Général de Gaulle et remonté les Champs-Elysées, Emmanuel Macron a déposé une gerbe de fleurs et ranimé la flamme sur la Tombe du soldat inconnu, avant de saluer des anciens combattants rassemblés à l'Arc de Triomphe. Sous un soleil éclatant, le président s'est ensuite offert une parenthèse sur mesure: après un rapide passage par la tribune politique, où il a notamment salué Nicolas Sarkozy, invité comme tous les anciens chefs de l'Etat, il a passé près de 45 minutes à la rencontre des Français de la tribune des invités. Donner l'image d'un président à l'écoute Ces Français triés sur le volet, parmi lesquels des associatifs, des représentants religieux mais aussi des anonymes, avaient patienté 2h30 pour espérer échanger avec Emmanuel Macron. Certains ont été récompensés puisque le chef de l'Etat a multiplié les selfies, les poignées de main et les accolades, adressant quelques mots à certains. ""Il aime passer du temps, aller à la rencontre des Français, il est normal qu’il le fasse tous les jours, en particulier en ce 8 mai"", a souligné Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement, sur BFMTV. Parenthèse Dans un contexte social tendu, marqué par un rythme soutenu de réformes et une contestation palpable, le président est ces derniers temps accueilli par des comités mécontents partout dans ces déplacements. Ici il ne risquait rien puisque tous avaient été invités. De quoi lui offrir la séquence à retenir de cette journée, lui qui tient à donner l'image d'un président à l'écoute et au contact des gens, alors que la deuxième année de son quinquennat s'annonce compliquée. Après cette parenthèse, rien ne figure à l'agenda officiel d'Emmanuel Macron pour le reste de la journée. Il est attendu au Stade de France pour assister ce mardi soir à la finale de la Coupe de France. A l'international, en revanche, la fin de la journée sera marquée par l'annonce de la décision de Donald Trump concernant l'accord sur le nucléaire iranien. La parenthèse apaisée pourrait prendre rapidement fin." Commémorations du 8-mai: Macron s'offre un bain de foule sur mesure -1 "C’est la rentrée pour le gouvernement. Et si les ministres ont du plancher sur un thème particulier – la France en 2025 – sur demande de Jean-Marc Ayrault, quatre d’entre eux ont choisi d’en profiter pour s’adresser directement au Premier ministre. Dans une lettre longue de trois pages publiée dimanche dans le JDD, Cécile Duflot, ministre du Logement, Stéphane le Foll, ministre de l’Agriculture, Pascal Canfin, ministre du Développement et Philippe Martin, ministre de l’Ecologie, demandent à Jean-Marc Ayrault l’accélération de la transition écologique. Dans leur texte, ils estiment que ""sans une évolution rapide"" du système productif actuel, ""l'accès aux ressources sera cause de conflits et d'inégalités nouvelles"". ""Cette économie écologique pourrait s'articuler autour de trois objectifs majeurs: la prospérité, la soutenabilité et la solidarité"", disent-ils. Une alliance inédite Selon les quatre ministres, ""la prospérité durable permettra de créer des emplois et de réduire les dépenses contraintes des ménages"". ""En engageant dès aujourd'hui, la transition des filières industrielles et du tissu économique, il est possible de créer d'ici à 2025 un million d'emplois dans la transition écologique"". Sur la question du pouvoir d'achat, ils jugent notamment que ""réduire les factures d'énergie, de logement ou de transport est un objectif atteignable par une mobilisation des pouvoirs publics et un pacte avec les acteurs sociaux"". La soutenabilité exige pour sa part de ""ne pas sacrifier ce projet collectif sur l'autel d'une vision datée de l'activité économique"". ""Les gaz de schiste, comme les OGM, procèdent d'une même fonction et induisent un même risque: ils permettent à certaines industries de garantir leurs perspectives financières mais peuvent par le seul déploiement, mettre en péril l'ensemble des autres activités humaines qui les entourent"". L'alliance des quatre ministres, dont deux membres d'Europe Ecologie-Les Verts, est inédite. Avec cette lettre, ils espèrent se faire entendre et peser sur la ligne gouvernementale. L'offensive est lancée." Transition écologique: quatre ministres écrivent à Ayrault -1 "Invité jeudi matin sur BFMTV et RMC, Benjamin Griveaux réagit aux nouvelles révélations dévoilées sur notre antenne dans l'affaire Ferrand. ""Dans cette affaire, on est tombé sur la tête"", commence-t-il. A la fin des années 2011 et 2012, puis début 2013, les Mutuelles de Bretagne, dont Richard Ferrand a été le directeur général, ont perçu 55.000 euros de fonds publics pour faciliter l'installation des Mutuelles dans des locaux situés à Brest, et dont la compagne de l'actuel ministre de la Cohésion des territoires est propriétaire. ""L'ensemble de ces pratiques sont extrêmement courantes"", plaide Benjamin Griveaux. ""Dans le département du Finistère, c'est 130 services qui ont été financés de cette manière. Ca (les aides publiques, NDLR) vient financer des bureaux, des chaises, des ordinateurs, des blouses pour les agents. Donc, quand on parle d'enrichissement personnel, il faut remettre les choses dans l'ordre"". Autrement dit, assure Benjamin Griveaux, aucun argent public n'a servi à valoriser les locaux appartenant à la compagne de Richard Ferrand. Le porte-parole de La République en marche poursuit: ""Vous êtes propriétaire d'un local que vous louez à quelqu'un (la compagne de Richard Ferrand louant ses locaux aux Mutuelles de Bretagne, NDLR): est-ce que l'entreprise qui vient avec ses ordinateurs, quand elle s'en va, elle vous laisse les ordinateurs? Je n'ai jamais vu un locataire laisser les tables, les chaises, les ordinateurs quand il s'en va"". À lire : Affaire Ferrand: de l'argent public a servi à l'installation des Mutuelles de Bretagne dans le bâtiment loué à sa compagne Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" "Nouvelles révélations dans l'affaire Ferrand: Griveaux évoque ""des pratiques courantes""" -1 "Des primaires ouvertes pour désigner le ou la candidate de la droite et pour tenter de reconquérir la mairie de Paris en 2014 auront lieu du 31 mai au 3 juin, pour le premier tour, a annoncé jeudi la fédération UMP de Paris. Voici la marche à suivre pour participer à ces élections, en tant qu'électeur, ou en tant que candidat. >> Pour être électeur Trois conditions doivent être réunies. Il faut être inscrit sur les listes électorales de Paris au 31 décembre 2012. Les électeurs doivent aussi s'inscrire préalablement du 15 avril au 10 mai sur un site dédié, moyennant 3 euros (contribution de base). Il leur faut alors souscrire ""à la nécessité d'une l'alternance"", sorte de déclaration sur l'honneur que l'on n'est pas un opposant à la droite en train d'influencer le scrutin. >> Pour être candidat Un parcours du combattant. Il s'agit d'abord de recueillir des parrainages: 10 élus parisiens (conseillers de Paris, conseillers d'arrondissement, parlementaires et membres du Parlement européen, conseillers régionaux) répartis dans 3 arrondissements et de 300 électeurs répartis dans 5 arrondissements. Un calendrier serré. Il faut ensuite déposer ses parrainages avant le 2 avril à midi auprès du Conseil supérieur des primaires (CSP), instance impartiale chargée du bon déroulement des primaires. Les candidats peuvent faire campagne jusqu'au 30 mai à minuit. Des règles de campagne strictes. Chaque candidat pourra envoyer trois courriels dont une profession de foi par l'intermédiaire du CSP aux électeurs pré-inscrits, et à partir de la clôture des candidature, trois courriels aux adhérents de l'UMP mais sans avoir accès directement aux fichiers. Des débats télévisés seront organisés où chaque candidat aura les mêmes conditions de passage à l'antenne. Les candidats n'ont pas le droit d'utiliser les moyens de l'Assemblée, du Sénat, du Parlement européen, de la Mairie de Paris, des groupes ni du siège de l'UMP ou de la fédération de Paris. >> Le vote Un vote encadré. Le vote est électronique et sans procuration et se passera soit de chez soi, soit depuis un bureau de vote où des machines seront mises à disposition. Un tour... ou deux. Le premier tour aura lieu entre le vendredi 31 mai  à 8 heures et le lundi 3 juin 19 heures. Il s'agit d'un scrutin uninominal majoritaire. Si un candidat recueille au moins 50% des suffrages exprimés, il est élu. Si un second tour est nécessaire, il se tiendra entre le vendredi 7 juin 9 heures et le lundi 10 juin à 19 heures. A LIRE AUSSI: >> Paris 2014: trois candidats UMP dénoncent une primaire ""opaque"" >> L'UMP annonce des primaires ouvertes pour la mairie de Paris >> Municipales: cinq femmes en campagne pour Paris >> Municipales à Paris : NKM en tête chez les sympathisants de droite >> Municipales à Paris: le casse-tête d'une primaire UMP" Paris 2014: primaires ouvertes de l'UMP, mode d'emploi -1 "> François Hollande face aux journalistes Dès 16h30 ce mardi, toutes les caméras seront braquées sur l'Elysée. Le président de la République François Hollande se pliera en effet pour la troisième fois du quinquennat à l'exercice difficile de la conférence de presse. Au cours de ce grand rendez-vous très attendu, le chef de l'Etat devrait notamment détailler les mesures et le calendrier de son ""pacte de responsabilité"" qu'il propose aux entreprises et qu'il avait annoncé lors de ses voeux aux Français, le 31 décembre. Mais à moins d'une annonce forte, la conférence de presse devrait sans nul doute être marquée par des questions sur les récentes révélations du magazine Closer, selon qui François Hollande entretiendrait une relation avec la comédienne Julie Gayet. Des questions sur la vie privée du président de la République qui semblent en effet inévitables, compte tenu de l'hospitalisation prolongée de sa compagne, Valérie Trierweiler, à la suite de ces révélations. >> La conférence de presse de François Hollande est à suivre en direct, sur BFMTV, dès 16h30 > Cristiano Ronaldo sacré Ballon d'Or Et de deux pour Cristiano Ronaldo. L'attaquant du Real Madrid a remporté, lundi soir, à Zurich, son second Ballon d'Or, face au Français Franck Ribéry et à l'Argentin Lionel Messi, avec 27,99% des voix. ""Il n'y a pas de mot pour décrire ce que je ressens"", a déclaré le Portugais de 28 ans, ému aux larmes, au moment de recevoir son trophée. Le joueur originaire de Madère, et formé au Sporting Portugal, a tenu à rendre hommage à Eusebio, autre grand joueur portugais récemment disparu, ainsi qu'à l'ancien président sud-africain, mort en décembre, Nelson Mandela. Cristiano Ronaldo devient le premier Portugais à recevoir deux fois le Ballon d'Or, après son premier sacre en 2008, alors qu'il évoluait sous les couleurs de Manchester United. > Record historique pour Airbus L’avionneur européen a présenté ses résultats commerciaux pour 2013, lundi 13 janvier. Avec 1.503 commandes nettes (en hausse de 80% par rapport à 2012), il établit un nouveau record absolu, et surpasse largement son concurrent américain Boeing. ""Nous avons clairement surpassé notre objectif"", a ainsi déclaré Fabrice Brégier, le président exécutif d'Airbus, lors d'une conférence de presse. ""C'est une réalisation fantastique qui confirme que le marché est bien orienté"". Avec un carnet de commandes rempli, Airbus peut ainsi envisager l’avenir avec sérénité, et compte augmenter sa production d’appareils en 2014. > Dieudonné de retour sur scène Après plusieurs jours de polémique, l'humoriste controversé est de retour sur scène. Dieudonné a donné, lundi soir, au théâtre de la Main d'Or, dans le 11e arrondissement de Paris, une représentation de son nouveau spectacle Asu Zoa, autorisée par la préfecture de police de Paris, selon l'avocat de l'humoriste, Me Jacques Verdier. D'autres représentations sont prévues mardi et mercredi soir, selon le site Internet du théâtre de la Main d'Or. Dieudonné avait annoncé, samedi, au cours d'une conférence de presse, qu'il ne jouerait plus son spectacle Le Mur, interdit dans plusieurs villes de France pour antisémitisme, au profit d'Asu Zoa (La face de l'éléphant en langue Ewondo du Cameroun, d'où est originaire le père de l'humoriste), son nouveau one man show évoquant, selon Dieudonné lui-même, l'histoire africaine. > Tunisie: une Constitution pour le 3e anniversaire de la révolution? Ce mardi marque le troisième anniversaire de la Révolution de jasmin en Tunisie, qui avait amené, le 14 janvier 2011, au départ du président Ben Ali. Cette date hautement symbolique avait été fixée pour la finalisation du texte de Constitution, dont la procédure d'adoption a été lancée le 3 janvier dernier. Mais le débat difficile entre les députés de l'Assemblée constituante, entre lesquels de nouvelles disputes ont éclaté lundi, risque de compromettre le calendrier. En effet, en dix jours, un total d'une centaine d'articles ont été approuvés, sur les 146 que compte le texte, rendant très peu probable l'adoption du texte dans son ensemble pour mardi. Après cet examen article par article, le texte dans son ensemble doit encore être adopté par les deux-tiers des élus à l'issue de deux lectures maximum, faute de quoi il sera soumis à un référendum." L'essentiel de l'actu du 14 janvier 2014: grand oral de Hollande, Ronaldo Ballon d'Or et Dieudonné le retour -1 """C'était un Conseil assez agréable"". Sourire aux lèvres, la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem a rapporté à la presse les points essentiels de la rentrée du gouvernement, ce vendredi 3 janvier 2014. ""Le président a demandé aux membres du gouvernement de faire preuve de rapidité, de réactivité et de capacité d'anticipation dans l'ensembles des réformes conduites"", a expliqué Najat Vallaud-Belkacem. Il a demandé également aux ministres d'obéir à ""trois objectifs partagés: l’emploi, la réduction des déficits publics et la transition énergétique."" Comprendre: que chaque ministre ne s'intéresse pas qu'à son portefeuille, mais travaille avec un objectif collectif. Mais surtout, François Hollande a souligné l'importance de ""veiller à la cohésion de la société française, qui passe par le rappel et la défense de nos valeurs"". La loi en dernier recours Le chef de l'Etat, qui a rappelé sa volonté de réduire les impôts,  a également évoqué l'année électorale - inaugurée par les élections municipales en mars 2014. ""Le débat parlementaire va donc être plus court"", a rappelé Najat Vallaud-Belkacem, qui a expliqué: ""le président a demandé aux membres du gouvernement de faire en sorte de ne passer par la loi que lorsque c'est indispensable"". Alternative pour les ministres: ""passer par les ordonnances et les décrets pour faire avancer les dossiers"", a précisé la porte-parole du gouvernement. Et des projets de loi, il y en a au programme en 2014. Avant les municipales, les députés se pencheront sur le cumul des mandats, ville, consommation, et formation professionnelle, l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, l'artisanat, le détachement des travailleurs mais aussi une proposition de loi constitutionnelle sur langues régionales ou minoritaires. Après les municipales, ils examineront le projet de loi sur la prévention de la récidive et individualisation des peines de Christiane Taubira, et le texte sur l'économie sociale et solidaire." Hollande fixe trois objectifs au gouvernement -1 "Emmanuel Macron persiste et signe. Arrivé en Finlande, le chef de l'Etat a répondu ce jeudi à la polémique sur ses propos de la veille sur les ""Gaulois réfractaires au changement"", estimant qu'il s'agissait là d'un ""trait d'humour"". ""C’est un trait d’humour, dans un discours que j’invite à relire en intégralité, où je disais que le Danemark était un peuple de luthériens, avec ce que ça implique de tropisme, un peuple de discussion, de consensus, et que nous étions un peuple fait de tribus gauloises. Il a bien changé ce peuple, à travers les âges et les migrations"", a défendu le président de la République. Le chef de l'Etat s'est attiré de vives critiques avec cette nouvelle saillie, l'opposition percevant dans cette formule une marque de mépris d'Emmanuel Macron à l'encontre du peuple français. ""Je suis toujours étonné de voir que des gens pensent que c’est mépriser les Français de dire qu’ils ont été des tribus gauloises. Ce sont les mêmes qui vous expliquent chaque matin qu’on ne devrait rester que gaulois pour toute l’éternité"", a lancé le président de la République, notamment à destination des représentants du Rassemblement national. ""Esprit français"" Emmanuel Macron a profité de l'occasion pour redonner sa vision du pays, estimant que la France est ""un pays qui ne se réforme pas"", mais ""se transforme"". ""Ce n’est pas du mépris que de dire la vérité. Je l’ai toujours dit, je pense que nous sommes un pays qui n’aime pas les changements, les ajustements permanents, mais on est un pays qui dans les moments graves de l’Histoire sait se transformer en profondeur parce que le défi est plus grand que lui-même"", a insisté le président. Avant de fermer le ban, sur un ton offensif: ""Il y a une chose qui caractérise la France, le peuple français, c’est son goût de l’intelligence, de l’humour, de l’humour sur soi-même, et donc la polémique en 140 signes, ce n’est pas l’esprit français. Il est plus sophistiqué que ça et vaut mieux que ce que certains en font.""" """Gaulois réfractaires"": pour Macron ""ce n'est pas du mépris que de dire la vérité""" -1 "Peut-on vraiment lutter contre les fake news? Emmanuel Macron veut en tout cas en faire un de ses chevaux de bataille. Mercredi, lors de ses voeux adressés à la presse - une première depuis 2014 -, le Président a annoncé la présentation prochaine d'un texte de loi pour lutter contre la diffusion de fausses nouvelles en période électorale. Transparence accrue pour les plateformes, saisie d'un juge en référé pour supprimer un contenu, fermeture de certains comptes utilisateurs, un plus grand rôle du CSA… Le chef de l'Etat a détaillé quelques-unes des mesures que comportera ce projet de loi. S'il assure vouloir intégrer les journalistes à sa réflexion, il en a néanmoins appelé à leur responsabilité. ""La démarche de Reporters sans frontières (RSF) d’inventer une forme de certification des organes de presse respectant la déontologie du métier me paraît souhaitable"", a-t-il par exemple suggéré. ""La loi appelle l'éducation"" Pour l'éditorialiste Christophe Barbier, la loi ""peut avoir un effet dissuasif, un effet exemplaire"". ""La loi appelle l'éducation. Les utilisateurs, ceux qui répandent des fake news, ne pourront pas ignorer que c'est interdit, ne pourront pas ignorer qu'ils risquent gros en continuant à héberger ou à diffuser. C'est important d'aller dans le chemin de la loi"", analyse-t-il ce jeudi matin sur notre antenne. Pourtant, l'idée de légiférer sur les fake news n'est pas du goût de tous. Pendant la campagne électorale, certaines fausses nouvelles et rumeurs ont en effet été relayées par des médias comme RT ou Sputnik, qu'Emmanuel Macron a vivement critiqués pendant sa campagne. Comment décider de la crédibilité de certains médias, comment en certifier certains et non d'autres? ""Il n'est pas question bien évidemment de mettre un terme à la liberté et à la presse d'opinion"", assure ce jeudi matin Benjamin Griveaux sur BFMTV et RMC. ""Qui va décider ce qu'est une fausse nouvelle?"" ""Il n'est pas question de faire taire les oppositions, les critiques. Qu'en revanche, on puisse disposer d'informations fiables et sourcées pour avoir un débat serein, ça me semble indispensable"", avance le porte-parole du gouvernement. ""Le problème est que saisir un juge en disant 'voilà, ça ça me paraît être une fausse nouvelle', qui va décider que c'est une fausse nouvelle? L'individu qui la reçoit, mais à ce moment-là on peut fantasmer tout ce qu'on veut, ou bien le juge, mais est-il équipé ou peut-il le faire? Ça pose un vrai problème de censure ou d'autocensure"", analyse pourtant Patrick Eveno, spécialiste de l'histoire des médias et président de l'Observatoire de la déontologie de l'information. ""Il faudra bien vérifier que le texte de la loi cible les mensonges"", concède Christophe Barbier. Pour le moment, ce texte n'en est qu'au stade de discussions. Benjamin Griveaux évoque une première version ""d'ici quelques semaines, quelques mois, probablement avant la fin de l'année." Punir les fake news: un projet ambitieux aux allures de casse-tête -1 "François et François, la rencontre était surtout symbolique. Le président François Hollande est arrivé vendredi matin, peu avant 9h30 au Vatican. Il a rencontré pour la première fois le Pape François dans une atmosphère très formelle. Après une poignée de main cordiale, sans plus, les deux hommes semblaient tous deux graves, peu à l'aise, même si François Hollande a esquissé un sourire. ""Saint-Père, je suis très heureux d'etre accueilli ici"", a déclaré François Hollande en serrant la main du pape dans la salle du Tronetto. ""Nous sommes habitués à ces contraintes"", a ajouté le président, faisant apparemment allusion à la présence des journalistes et des photographes. Un face-à-face de trente minutes Ils se sont ensuite assis face à face à une table, chacun conservant son sérieux, toujours sous les flashs des journalistes. Le pape, souvent très aimable, ne cherchait pas à sourire, l'expression grave et tendue. François Hollande, grand défenseur d'une laïcité rigoureuse, devrait évoquer avec François la résolution des crises internationales. Le pape devait l'interroger sur certaines évolutions de la société française, notamment sur l'euthanasie et la fin de vie, que l'Eglise et une majorité de catholiques français critiquent. Il souhaite aussi, selon l'un de ses conseillers, adresser ""un message fort de dialogue et d'attention"" aux catholiques, alors qu'il est impopulaire auprès de la majorité d'entre eux.  99.000 jeunes catholiques qui ont d'ailleurs signé une pétition faisant état de leur ""profond malaise"", adressé au Pape." François Hollande a été reçu par le Pape François au Vatican -1 "Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé ce vendredi à Marseille un vaste plan d'investissements, notamment trois milliards en faveur des transports, mais aussi des mesures sur l'emploi et la sécurité, avec pour « priorité » de « désenclaver les quartiers Nord » et faciliter les transports quotidiens, à cinq mois des municipales. Cet « effort » sur les transports pourra « encore s'accroître lorsque l'agglomération se sera dotée d'une métropole et d'une approche globale et organisée des déplacements urbains », a expliqué le Premier ministre lors d'un discours à la préfecture de Marseille. Principal projet de transport mis en avant, la réalisation d' « une gare souterraine à Saint-Charles (principal gare ferroviaire de Marseille, NDLR), soit 2,5 milliards d'euros d'investissement », mais aussi le doublement de la ligne ferroviaire Aix-Marseille, le soutien de l'Etat à la prolongation du métro pour désenclaver les quartiers Nord ou encore le transport automatique entre la gare de Vitrolles (Bouches-du-Rhône) et l'aéroport de Marignane. La part de l'Etat proprement dite, dans la réalisation de cette gare, s'élèvera à 800 millions d’euros. Près de 370 millions d'euros seront affectés aux projets d'infrastructures ferroviaires, routières et d'accès au port, a précisé le chef du gouvernement. Au total, 1,23 millliards de crédits d'investissement de l'Etat sont prévus pour la mobilité et les transports métropolitains. «Le plus grand effort jamais effectué pour une ville française» Signe du retard pris par l'agglomération en matière de transports : le chantier du doublement de la ligne Aix-Marseille avait été annoncé en 2001, sous le gouvernement socialiste de Lionel Jospin, puis suspendu par le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin (UMP). Le contrat de partenariat pour la réalisation de la rocade L2+, en chantier depuis 20 ans sans qu'aucune section n'ait pu être mise en service, a été signé « début octobre », assure-t-on à Matignon. Pour le député Patrick Mennucci, candidat socialiste pour les municipales de mars, ce plan représente « le plus grand effort jamais effectué pour une ville française ». Outre les transports et les infrastructures, Jean-Marc Ayrault a annoncé un plan « d'urgence » avec des mesures concernant la sécurité (80 policiers supplémentaires début 2014), l'emploi (53 agents Pôle emploi en plus, 500 emplois d'avenir), la rénovation urbaine, dont les crédits iront en priorité aux quartiers « non traités », la santé (consultations médicales mises en place dans les centres sociaux) et l'éducation, le sport et les crèches (création de 1 000 places supplémentaires). « On retient que des annonces ont été faites » Le Premier ministre a voulu aussi rassurer sur le futur projet de métropole Aix-Marseille, qui prévoit la création d'une nouvelle entité se substituant aux six intercommunalités existantes. Alors qu'une partie des maires des Bouches-du-Rhône, dont 109 sur 119 sont hostiles à la métropole, craignant de « fortes hausses de la fiscalité locale », s'étaient réunis devant la préfecture, le Premier ministre, dans une interview à La Provence, a tenté de déminer le terrain en prenant « engagement », sur la taxe d'habitation et la taxe foncière, que « l'harmonisation étalée sur 12 ans pour les ménages, soit insensible ». Il a annoncé 50 millions d'euros de dotation complémentaire pour la future métropole. « On retient que des annonces ont été faites. On attend les preuves. On ne peut nier un changement de discours : ce qui a été dit est porteur d'un changement d'attitude », a réagi le maire de Mimet (Bouches-du-Rhône), Georges Cristiani, porte-parole de l'union des maires du département. Mise en place de ""boutons poussoirs"" d'alerte pour les buralistes Au-delà des spectaculaires règlements de compte (15 mortels depuis le début de l’année contre 19 à la même époque en 2012), les statistiques de la délinquance s'améliorent nettement à Marseille depuis le début de l'année. Seule ombre au tableau, les braquages de bureaux de tabac explosent avec +80%, soit une cinquantaine d’attaques à main armée recensées en 2013 dans la cité phocéenne. Selon une information RMC, pour lutter contre le phénomène, Jean-Marc Ayrault pourrait évoquer la mise en place de ""boutons poussoirs"" installés chez les buralistes et directement reliés aux services de police via des caméras. Une technique déjà expérimentée en région parisienne ou dans les Alpes-Maritimes mais qui pourraient être généralisée à Marseille. Une « bonne chose » pour Vincent Umile, buraliste et président du syndicat (des buralistes) des Bouches-du-Rhône. « Il faudra faire attention, dissimuler ce bouton et ne pas se faire voir. Si on le met en avant et qu’ils le savent, ça fera réfléchir certains braqueurs ». Mais pour lui « tout dépend du coût ». Travaillant « pour l’Etat »Il soumet l'idée d'une « subvention à hauteur de 80% par les douanes ». |||Les ""boutons poussoirs"", efficaces pour protéger les buralistes ?" 3 milliards d’euros pour les transports à Marseille -1 "Des députés UMP qui foncent d'un bloc sur les bancs de la majorité et menacent d'en venir aux mains... Cette scène surréaliste s'est déroulée peu avant 1h du matin, dans la nuit de jeudi à vendredi, au cours des débats en seconde lecture du projet de loi sur le mariage pour tous à l'Assemblée nationale. L'empoignade a contraint le président PS de l'Assemblée, Claude Bartolone, de suspendre la séance. Depuis, il ne décolère pas et ne compte pas en rester là. Bartolone veut des sanctions ""Une telle scène n’est pas acceptable, et dès la prochaine réunion du Bureau de l’Assemblée Nationale je ferai visionner les images de l’incident pour demander des sanctions"", a-t-il annoncé vendredi matin sur BFMTV. ""On ne peut pas être ici pour voter la loi, montrer ce qu’est le débat démocratique et se comporter comme cela a été le cas cette nuit, où pour un sourire de mauvaise qualité on voit des députés se précipiter sur un fonctionnaire pour l’intimider et le bousculer. Donc il y aura des sanctions"", a-t-il promis. Des députés exclus de l'Assemblée? La gamme des sanctions prévues par le règlement de l'Assemblée va du rappel à l'ordre à une exclusion de quinze jours du Palais Bourbon (avec privation de la moitié de l'indemnité pendant deux mois). Le bureau de l'Assemblée comprend 22 membres, de tous les groupes, élus à la représentation proportionnelle. Une mimique met le feu aux poudres L'incident est inédit. Aux alentours de 00h45, alors que les députés poursuivent l'examen en seconde lecture du projet de loi sur le mariage pour tous entamé mercredi, Marc Le Fur, élu UMP, revient sur la manifestation des anti-mariage homosexuel, aux Invalides, jeudi soir. ""J'ai vu passer une jeune fille à lunettes trainée par trois policiers qui étaient casqués"", lance-t-il. ""Je demande au ministre de l'Intérieur de cesser...qu'est ce qui s'est passé ?"" L'élu est interrompu par une clameur qui monte des rangs de l'opposition. Les parlementaires UMP sont visiblement excédés par une mimique d'un fonctionnaire de la Justice assis derrière Christiane Taubira. Tous le pointent du doigt et se lèvent, provoquant un attroupement général. Les huissiers s'interposent pour protéger le fonctionnaire. L'image a le temps de faire le tour des télévisions avant avant que le signal vidéo ne soit coupé. |||sondage|||732" Incident à l'Assemblée: Bartolone réclame des sanctions contre les députés -1 "Crise de foi chez les députés socialistes. Les élus de la majorité se réunissent toute la journée de lundi à l'Assemblée nationale pour un ""séminaire de réflexion"" à huis clos, et qui sera clôturé par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Le traumatisme de l'affaire Cahuzac Même si la bataille parlementaire sur le mariage homosexuel a plutôt ressoudé les rangs du groupe PS, l'opposition de certains à la publication du patrimoine des élus, après le traumatisme de l'affaire Cahuzac, perturbe fortement les relations avec le gouvernement. Sur le plan économique et social, l'abstention de 35 des 293 députés socialistes et apparentés sur le projet de loi sur la sécurisation de l'emploi, outre six qui ont voté contre, témoigne des réticences de l'aile gauche du parti envers la ligne choisie par le gouvernement. Au groupe socialiste, où on insiste sur le caractère non médiatisé de cette rencontre, on précise qu'il s'agit de ""prendre le temps"" de réfléchir, plus longuement que lors des réunions hebdomadaires des députés, sur la communication, la mise en oeuvre des politiques gouvernementales sur le terrain, et plus largement le travail parlementaire. ""Une séance de management classique"" Des ateliers sur ces thèmes ont lieu durant la matinée, avec la participation des seuls députés, avant une réunion plénière l'après-midi, durant laquelle interviendra le Premier ministre, entouré d'une dizaine de membres de son gouvernement. Une conférence de presse du président du groupe, Bruno Le Roux, est prévue à 16h45. Evoquant ""une séance de management classique"", l'un des porte-parole des députés PS Thierry Mandon a jugé, avant le début du séminaire, qu'""au bout d'un an, il va y avoir quelques réglages et on va sans doute changer quelques boulons"". ""Exprimer son mal être"" Autre ""dimension"" de ce séminaire, selon le député de l'Essonne: ""exprimer le mal être: on n'est pas au mieux de notre forme dans les sondages et donc les députés ont aussi leur forme de souffrance au travail"". ""Ce séminaire prend une dimension nouvelle avec l'affaire Cahuzac. L'objectif est de ressouder un peu les troupes dans un moment difficile"", a estimé pour sa part Eduardo Rihan Cypel, un autre porte-parole du Parti socialiste. ""L'aile gauche, c'est comme la sœur Anne"" Quant à une prise de position de l'aile gauche des députés PS, Mandon a lancé: ""l'aile gauche, c'est comme la soeur Anne, on attend toujours ses initiatives mais ne on les voit pas souvent venir"". Olivier Faure, ancien conseiller de Jean-Marc Ayrault, a lui jugé nécessaire que ""les quatre prochaines années soient plus professionnelles avec plus d'échanges avec le gouvernement et plus de respect de la règle collective"". ""Si nous semons le doute nous-mêmes, comment demander aux Français de nous comprendre"", a-t-il glissé, après avoir évoqué l'accord emploi. A VOIR AUSSI: >> Séminaire de députés PS pour ressouder les rangs" Les députés PS en thérapie de groupe -1 "Invité jeudi matin sur BFMTV et RMC, Jean-Luc Mélenchon manifestera ce jeudi contre la réforme de la SNCF. ""Je serai du côté des cheminots, du côté de la Gare de l'Est"", dans les rues de Paris. ""Les gens vont souffrir"" ""Je ne crois pas que le mouvement d’aujourd’hui doive être interprété par cette espèce de tapis rouge de la gauche selfie, qui vient et fait des photos, parce que c’est pas le sujet"", prévient-il, mais ""c'est un mouvement social d'une extraordinaire ampleur"", et ""avec ce mouvement qui démarre, on entre dans un mouvement de souffrance. Les gens vont souffrir, parce qu'ils vont perdre des journées de salaire pour défendre le service public, dont vous et moi nous bénéficions. Ensuite parce que la vie de millions de gens va être aussi perturbée par la grève"", reconnaît le chef de file de La France insoumise. ""Oui, ça va être difficile"". Jean-Luc Mélenchon reproche à Emmanuel Macron de suivre ""la feuille de route de la Commission européenne"", alors que ""rien ne nous oblige à mettre la concurrence sur le rail. Faire passer des trains privés et des trains publics est absurde. Ca n'a de sens que dans la tête malade de gens illuminés par l'idéologie libérale, et qui croient que quand on met du privé, les prix baissent. Ce n'est pas vrai"". ""Je veux dire mon affection à tous ces gens qui vont se battre, perdre des journées de salaire, et ce n'est pas pour eux, c'est pour nous tous"", insiste le leader de La France insoumise. ""Une grande marche un dimanche"" Face à la politique du gouvernement, Jean-Luc Mélenchon appelle à ""ne pas laisser les cheminots tout seuls"": ""Nous avons besoin d'une démonstration de force collective. Je continue à plaider pour qu'il y ait une grande marche, et il faut que ce soit un dimanche, un jour où ça ne vous coûte pas une journée de paye"". Jean-Luc Mélenchon espère ainsi ""faire céder"" Emmanuel Macron: ""Arrêtez, ça suffit, ça ne marche nulle part votre histoire. Arrêtez, les trains privés ça ne marche pas, c'est de la gnognotte, ya basta. (...) Ne désarmez pas la France, ne la désorganisez pas. Pourquoi il change le statut de la SNCF, ça sert à quoi? Ce n'est pas ça qui va éponger la dette!"" ""Où sont passés tous les importants qui ont pris les décisions qui ont abouti à une accumulation pareille de dettes? (...) Je veux qu'on cesse de démembrer la France"", conclut Jean-Luc Mélenchon, ""moi je suis du camp du peuple, et je sais que le peuple va souffrir""." "SNCF: pour Mélenchon, la manifestation ne doit pas être ""le tapis rouge de la gauche selfie""" -1 """Il va falloir décider très vite, sous une semaine."" Selon un proche d'Emmanuel Macron, le chef de l'État pourrait rapidement accéder à la requête des gilets jaunes et organiser un référendum, qui pourrait se tenir, selon une information du Journal du Dimanche, le même jour que les élections européennes du 26 mai prochain. La décision du locataire de l'Elysée serait pratiquement entérinée et pourrait sceller définitivement la crise des gilets jaunes, débutée mi-novembre dernier. La date n'est pas non plus laissée au hasard, puisque le scrutin, en plus de correspondre avec l'échéance électorale, devrait se tenir quelques semaines seulement après la conclusion du grand débat national lancé en grande pompe par Macron lui-même, et qui doit se clôturer à la mi-mars. ""Référendum d'initiative présidentielle""? Comme le précise encore l'hebdomadaire dominical, le bureau des élections au ministère de l'Intérieur aurait déjà pris contact avec des imprimeurs et papetiers afin de préserver enveloppes et bulletins, et d'ainsi lancer un appel d'offres. En revanche, la teneur même du référendum n'est, à l'heure actuelle, pas encore connue. Depuis maintenant plusieurs semaines, l'entourage d'Emmanuel Macron, dont des élus de La République en Marche, lui ont proposé la mise en place d'un ""référendum d'initiative présidentielle"", qui doit porter sur le fonctionnement des institutions, pour essayer de résoudre la crise. Une idée qui avait été accueillie fraîchement par les gilets jaunes." Macron sur le point d'organiser un référendum lors des européennes? -1 "Non, plutôt un cri du cœur. Le président de l’Assemblée nationale tentait de retenir les députés UDI qui s’étaient levés comme un seul homme, pour quitter l’hémicycle. Jean-Louis Borloo venait d’interpeller Jean-Marc Ayrault sur le budget européen, les centristes ne voulaient pas entendre à sa place Bernard Cazeneuve le ministre aux affaires européennes. Excitation, fatigue, Claude Bartolone, micro ouvert, a répondu à un nom d’oiseau lancé par un député : ""Non mais vous imaginez l’image que cela donne chez tous les Français qui nous regardent ? S’il vous plaît… C’est le gouvernement qui décide du ministre qui répond. Allez, sortez. Abrutis"". Quelques minutes plus tard, Claude Bartolone, toujours vissé sur son perchoir, interpellé sur son mot, a expliqué qu’il parlait de lui-même, citant Guy de Maupassant: ""il demeurait immobile, abruti d'étonnement et de souffrance"". Fatigue ? Et bien non ! Jean-Luc Porcedo, son directeur de cabinet, a juré qu’il n’y était pour rien et s’est interrogé : mais où est-il allé chercher ça ? L’équipe du patron de l’Assemblée était soufflée, les fonctionnaires du plateau aussi. ""C’est un souvenir d’étudiant"", m’a confié mardi soir Claude Bartolone, ""la phrase m’avait marqué à l’époque, j’étais abasourdi par le spectacle offert par l’opposition après dix jours de débat intense sur le mariage pour tous"". Maupassant, évocation littéraire plutôt chic, après Christiane Taubira citant René Char. La droite était en colère ? Non, pas vraiment. Certains criaient ou riaient sur les bancs de l’opposition. Jean-Louis Borloo s’en moquait. Le patron des centristes s’est même trompé en votant ""non"" au mariage, avant d’expliquer par la suite qu’il voulait en fait voter ""oui"". Et qui ressort vainqueur du vote sur le mariage pour tous ? Il y a eu quatre gagnants et un perdant, a estimé en fin de journée un responsable socialiste de l’Assemblée. Les gagnants : Christiane Taubira, qui s’est imposée au fil des jours et des nuits comme poids lourd du gouvernement, Claude Bartolone qui a mené vigoureusement les débats, la majorité restée unie autour du texte. Mais aussi - honneur aux vaincus - le tandem Christian Jacob, qui tient enfin ses troupes, et Hervé Mariton, en première ligne. Et le grand perdant : Jean-Marc Ayrault, qui a choqué les députés PS en taclant il y a dix jours depuis Phnom Penh la ministre de la famille Dominique Bertinotti. Certains socialistes se pinçaient le nez mardi, quand le Premier ministre a félicité ses troupes dans l’hémicycle. Le texte arrive au Sénat pour une éventuelle séance de rattrapage… Ecoutez ici les Coulisses de la Politique de Jean-François Achilli de ce mercredi 13 février." EDITO - Excitation, fatigue, Claude Bartolone à micro ouvert -1 "La NSA a-t-elle espionné l'Elysée ces dernières années? Dans un article publié ce vendredi, Le Monde comment Paris a soupçonné l'Agence de sécurité nationale américaine (NSA) d'avoir piraté le système informatique de l'Elysée, dans le but de surveiller les activités de la présidence française. Le quotidien a notamment pu consulter une note interne de la NSA, classée secrète, sur l'attaque informatique qui a visé l'Elysée en avril 2012. Piratage du système informatique de l'Elysée Les faits remontent au mois de mai 2012, plus précisement à l'entre-deux tours de l'élection présidentielle. Alors que Nicolas Sarkozy et ses équipes, en pleine campagne, occupent toujours l'Elysée, la présence de bretelles de dérivation visant à capter les informations liées à la présidence, mais aussi des systèmes de piratage des ordinateurs des collaborateurs du président sont mis en évidence. ""L'attaque ne relevait pas de l'acte de sabotage destiné à être rendu public, mais de la volonté de s'installer à demeure sans se faire voir au cœur de la présidence"", explique au Monde un expert intervenu sur l'incident à l'époque. Rencontre au siège de la NSA Très vite, Washington est soupçonné d'être à l'origine de cette attaque, et la tension avec Paris est palpable. Pour faire la lumière sur cette affaire, la France exige que deux dirigeants de ses services de renseignement soient reçus au siège de la NSA, dans le Maryland. La visite a lieu près d'un an après les faits, le 12 avril 2013. Le rapport top secret établi par la NSA à la suite de cette visite française, et que Le Monde a pu consulter, rend à la fois compte de l'entrevue et de l'enquête sur l'espionnage de l'Elysée. Cette enquête affirme d'abord que ni les Etats-Unis, et notamment TAO (Tailored Access Operations), le service de la NSA qui gère les cyber-attaques à travers le monde, ni leurs proches alliés, ne sont responsables de l'opération. ""TAO a demandé à la plupart des plus proches partenaires de la NSA au sein du premier et deuxième cercle s'ils étaient impliqués, tous ont démenti leur implication"", dit ainsi le document de la NSA. Une attaque d'Israël La NSA se demande alors si les responsables de l'espionnage ne seraient pas en fait le Mossad et l'ISNU, les services secrets israéliens, qui sont en mesure d'organiser délibérément ce type d'attaque selon le rapport, qui toutefois ne le notifie pas clairement en raison de la relation privilégiée entre les Etats-Unis et Israël. ""TAO a volontairement évité de demander au Mossad ou à l'ISNU s'ils étaient impliqués car la France n'est pas une cible commune à Israël et aux Etats-Unis"", stipule le rapport. Interrogées par Le Monde sur ces éléments, les autorités israéliennes affirment qu'""Israël est un pays ami, allié et partenaire de la France, et ne gère aucune activité hostile qui pourrait porter atteinte à sa sécurité""." Espionnage: la NSA a-t-elle mis l'Elysée sur écoute? -1 "Sur une question aussi difficile, qui touche aux intérêts stratégiques du pays et à la vie quotidienne de chacun, le référendum est le seul moyen de trancher avec la force et la solennité nécessaires. Après Fukushima, on a dit : ""Plus jamais ça"". Trois ans après, c’est plutôt : toujours rien. En France, on a oublié la peur, l’émotion et le débat se réduit à une opposition entre la vision idéologique des écologistes et les intérêts économiques des industriels. Or c’est à l’ensemble des citoyens de décider s’il faut sortir du nucléaire ou pas. C’est une question à laquelle on peut répondre par oui ou par non. Mais on dit que la société française est déjà très divisée sur de nombreux sujets : est-ce qu'un référendum ne provoquerait pas ds crispations supplémentaires? La contradiction existe, le référendum permettrait de la surmonter. On peut même parier que c’est un sujet qui passionnerait les Français : il met en jeu à la fois l’avenir de notre industrie, la santé de notre économie (des dizaines de milliers d’emplois sont concernés) et surtout notre sécurité. Les deux positions sont défendables : le nucléaire est un atout industriel énorme, mais il fait aussi peser des risques énormes – à court terme en cas d’accident, à long terme avec les déchets. C’est aux Français d’arbitrer entre ces deux critères. On ne peut pas traiter une question d’avenir comme une querelle d’experts. Hollande a promis la réduction de la part du nucléaire. N'est-ce pas suffisant? Si c’était le cas, le débat serait clos mais c’est tout le contraire. François Hollande a fait des promesses pour avoir les voix des Verts mais tout le monde sait qu’il n’a aucune envie de fermer la centrale de Fessenheim et la loi de transition énergétique, qui doit celer l’abandon progressif du nucléaire, n’est toujours pas rédigée. En même temps, Arnaud Montebourg fait l’éloge de la filière et Jean-Marc Ayrault défend le nucléaire français en Chine – le seul sujet sur lequel ils ont des atomes crochus… De leur côté, les Verts menacent tous les 3 mois de quitter la majorité si Hollande renie son engagement. Résultat : en fait de politique énergétique, nous avons une politique du fait accompli. Vous ne pensez pas qu'on connait d'avance la réponse à un tel vote? Ce n’est pas sûr – et ce n’est de toute façon pas un argument pour refuser le référendum : ça signifierait qu’on préfère mener consciemment une politique à laquelle la majorité des Français serait hostile… Il est vrai que partout où on a voté sur ce sujet (Italie, Suède, Autriche), le non au nucléaire l’a emporté. Mais la France est le seul pays où les réacteurs atomiques sont une fierté nationale (ce qui ne fait pas de nous des réactionnaires…) Aujourd’hui, le statuquo est impossible : soit on démantèle, soit on modernise. Dans les deux cas, il faut investir des milliards. Pour choisir une direction, l’idéal démocratique serait de s’abstraire des accords industriels comme des accords électoraux, et solliciter simplement l’accord des Français. Réagissez sur le compte Twitter d'RMC avec le hashtag #BourdinDirect Tweet #Bourdindirect Suivez Jean-Jacques Bourdin sur Twitter Follow @JJBourdin_RMC" Le nucléaire mérite mieux qu’un débat : un référendum -1 "Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, invité de BFM Politique dimanche un an après les massacres perpétrés par Mohamed Merah à Toulouse et Montauban, s'est montré très critique envers l'Islam radical. ""Il y a un antisémitisme qui est né dans nos quartiers populaires (...) Cette haine est d'abord venue de l'extrême-droite, mais depuis quelques années, et on l'a trop souvent nié, elle est aussi un élément de l'identité de groupes radicaux liés à un salafisme, qui veulent prendre possession de nos quartiers (...) qui connaissent la crise et la précarité"", a condamné le ministre. ""L'immense majorité"" vit ""tranquillement"" Pour Manuel Valls, cette montée d'un Islam radical, ""qui nie non pas les valeurs de l'Occident, mais les valeurs universelles"", est ""l'occasion de clarifier les choses: l'immense majorité de nos compatriotes de culture et de confession musulmane vivent dans notre pays tranquillement"", et leur pratique religieuse ""est totalement compatible avec la démocratie, la laïcité, l'égalité homme-femme"". Mais le ministre l'assure, la tâche, difficile, de sortir ""un certain nombre de jeunes d'une crise d'identité"", leur incombe également. ""L'Islam doit puiser en lui-même une force pour combattre ce mal qui le ronge et qui touche nos sociétés."" ""La réponse ne peut pas être uniquement policière. C'est le travail du renseignement évidemment"" de démanteler les filières radicales, ""mais aussi des autorités musulmanes, qui doivent y répondre peut-être avec davantage de force."" ""Des filières d'acheminement d'apprentis-jihadistes existent"" Concernant l'arrestation de deux Français jihadistes au Mali, Manuel Valls estime qu'on ne peut pas parler de ""filière malienne"", mais d'une ""poignée de Français qui se trouvent au Mali"". ""Mais nous le savons, il peut y avoir des filières quand il s'agit d'acheminer des apprentis-jihadistes."" Aujourd'hui, ""ils sont plusieurs dizaines en Syrie, mais aussi pour une poignée d'entre eux en Somalie, au Yémen ou au Sahel"", reconnaît le ministre. ""Le travail du renseignement est de harceler tous ces groupes"" à travers des arrestations et des démantèlements ""avant qu'ils ne passent à l'acte."" A LIRE AUSSI: >> Valls: des ""erreurs, des failles, des fautes"" dans l'affaire Merah >> Valls : ""Il y a une crise de l'autorité dans notre pays"" >> Mali: que vont devenir les deux jihadistes français?" "Manuel Valls: ""L'Islam doit combattre ce mal qui le ronge""" -1 "L'ancien Premier ministre François Fillon (LR) a estimé, dans Le JDD, qu'""une forme de guerre mondiale"" est engagée et que ""la société française tout entière doit se mobiliser contre le totalitarisme islamiste"", avec les valeurs de la République à ""imposer"" aux musulmans. ""Nous sommes entrés dans une forme de guerre mondiale qui s'étend de l'Asie du Sud-Est jusqu'à l'Afrique occidentale, en passant par tout le Proche-Orient. Une fois passée l'émotion, la tentation, c'est de faire comme si on pouvait rentrer tranquillement chez soi en espérant qu'il n'y ait plus d'attentats. Sauf que l'État islamique - qui nous fait la guerre - ne connaît ni faiblesse ni trêve"", a-t-il déclaré au quotidien. S'il a concédé que ""c'est une expression forte qui rappelle la Première et la Seconde Guerre mondiale, aux caractères extrêmement différents"", cet ancien chef du gouvernement a dit constater ""un mouvement totalitaire, comme le nazisme. Il emploie les mêmes ressorts: imposer par la force au reste du monde un mode de vie et de pensée"". ""Nous avons à juste titre choisi de riposter militairement"" ""Il a déjà déstabilisé de nombreux pays et descend vers l'Afrique occidentale via le Sahel. Nous avons à juste titre choisi de riposter militairement"", a ajouté ce député de Paris et membre de la commission des Affaires étrangères. Interrogé sur des mesures qui pourraient être prises en plus de l'état d'urgence et du nouveau renforcement de l'arsenal antiterroriste adoptés au Parlement, François Fillon a demandé ""l'application du livre IV du Code pénal, qui permet d'aggraver fortement les peines pour les actes de terrorisme ou de complicité"" et ""surtout d'arrêter, de juger et de condamner jusqu'à trente ans de prison toute personne pour intelligence avec l'ennemi"". ""La notion d'intelligence avec l'ennemi est conforme à l'état de droit, ce qui ne serait pas le cas avec une sorte de Guantanamo des fichés S"", a-t-il glissé, dans un tacle à plusieurs élus du parti LR. Pour le rétablissement de la double peine Ce candidat à la primaire de la droite s'est aussi dit favorable au rétablissement de la double peine, supprimée par Nicolas Sarkozy lorsqu'il était ministre de l'Intérieur, car ""nous sommes en guerre"" et il faut ""des mesures d'exception"" comme ""l'expulsion immédiate des personnes étrangères condamnées pour des faits de délinquance"". Pour cette proposition, ""je n'ai attendu ni le FN, ni les tragiques événements de Paris et de Nice. C'était d'ailleurs la règle avant 2003. Il suffit d'y revenir"", s'est-il justifié. Outre la nécessité ""d'aller combattre l'État islamique (Daesh, ndlr) sur place au Moyen-Orient avec les alliés capables de gagner"", l'ex-chef du gouvernement a plaidé que ""la société française tout entière doit se mobiliser contre le totalitarisme islamiste. Au premier rang de laquelle doivent se trouver les Français de confession musulmane"". ""La République a su imposer aux catholiques, aux protestants et aux juifs le respect de ses valeurs. Il n'existe aucune raison pour qu'elle ne les impose pas avec autorité aux musulmans"", selon lui." "Fillon évoque ""une forme de guerre mondiale"" face au ""totalitarisme islamiste""" -1 "L'ancien ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, a nié de bout en bout avoir détenu un compte bancaire à l'étranger, y compris ""les yeux dans les yeux face"" à François Hollande, a-t-on assuré mardi soir dans l'entourage du président. Les premières dénégations de Jérôme Cahuzac remontent au 4 décembre, le jour même où Mediapart a affirmé pour la première fois que le ministre du Budget, pourfendeur de la fraude fiscale, avait détenu un compte présumé occulte en Suisse jusqu'en 2010, explique-t-on de même source. Dans le train qui le ramène ce jour-là de Lens où il vient d'inaugurer une antenne du Musée du Louvre, François Hollande reçoit un appel du ministre l'informant que cette affaire va sortir. Interrogé par le président sur la véracité de cette information, l'intéressé nie formellement une première fois, affirme l'Elysée. Le week-end suivant, cette fois au palais présidentiel même, ""le président pose une nouvelle fois la question les yeux dans les yeux à Jérôme Cahuzac qui lui répète que c'est faux"" comme il le fera un peu plus tard devant l'Assemblée nationale et lors de nombreux apartés en marge des Conseils des ministres ou de réunions, précise-t-on. ""Faute morale"" Toutefois, quand une information judiciaire a été ouverte le 19 mars pour blanchiment de fraude fiscale, ""le président de la République comme le Premier ministre ont demandé à Jérôme Cahuzac qu'ils ont eu au téléphone de démissionner"", une première selon l'Elysée à ce stade de la procédure. ""Dès qu'on a eu le moindre doute dans la procédure, il est sorti du gouvernement"", insiste-t-on, ""il n'y avait pas de demi-mesure."" L'Elysée précise encore qu'une ""barrière étanche"" a été établie dès le 10 décembre entre le ministre du Budget et l'administration fiscale appelée à se renseigner sur son compte. De la même manière, ajoute-t-on, Jérôme Cahuzac, signataire d'une charte de déontologie comme tous les autres ministres, est passé au travers d'une vérification fiscale conduite au moment de sa nomination. Les mensonges du ministre, déplore-t-on, constituent ""une faute morale qui atteint l'ensemble de la démocratie telle que nous l'entendons, fondée sur la confiance que le peuple doit avoir dans ses élus"". L'entourage du président affirme ne pas avoir fait preuve de ""naïveté"", invoquant plutôt la ""défaillance d'un homme"" qui a ""menti à toutes les autorités de l'Etat"" et ""s'est enfermé pendant des mois dans des dénégations totales pour sortir sur un aveu"". À LIRE AUSSI : >> Tous nos articles sur Jérôme Cahuzac >> Cahuzac demande pardon pour ""une faute inqualifiable"" >> Cahuzac: ""Hollande et Ayrault étaient-ils au courant?"" >> Quand Jérôme Cahuzac niait avoir eu un compte en Suisse" "Cahuzac a nié du début à la fin, ""les yeux dans les yeux""" -1 "Les fêtes de fin d'années approchent à grands pas et, avec elles, les traditionnels débats politiques en famille. Alors que les gilets jaunes font entendre leur colère contre le gouvernement depuis six semaines, LaREM a envoyé son traditionnel guide pour aider ses 400.000 adhérents à défendre la politique du gouvernement. Publié sur une plateforme en ligne, le guide propose ainsi des ""réponses concrètes"" aux questions récurrentes posées aux membres de La République en marche. A Noël, les adhérents auront par exemple une réponse toute faite pour l'oncle qui assure qu'Emmanuel Macron ""est le président des riches"". Il lui expliquera que l'impôt sur la fortune ""n'a pas vraiment été supprimé"", qu'il a été transformé ""en impôt sur la fortune immobilière."" ""Ce n'est pas pour 'faire un cadeau aux plus riches' mais bien pour relancer l'économie française et créer des emplois"", assure ainsi le guide. Répondre aux fausses informations L'autre partie de ce guide concerne les fake news. Que répondre à un membre de la famille qui assure qu'Emmanuel Macron ""a vendu la France à l'ONU"", que ""la France n'a plus de Constitution"" ou que ""Marlène Schiappa se serait demandé comment vivre décemment avec 5000 euros par mois?"" A travers ce guide, le gouvernement espère pouvoir profiter d'une trêve de Noël et ""entrer dans une nouvelle période: celle du dialogue.""" LaREM publie un guide pour défendre le gouvernement au repas de Noël -1 "Intense journée pour Emmanuel Macron. Pour son premier 14-Juillet en tant que président de la République, le nouveau chef de l'Etat a multiplié les symboles. Même s'il n'a pas donné de traditionnelle interview du 14 juillet, sa journée aura été très chargée. D'abord à Paris pour le défilé militaire des Champs-Elysée, avec Donald Trump comme invité, puis à Nice, où il a présidé l'après-midi l'hommage aux victimes de l'attentat de 2016. L'hommage aux victimes de l'attentat de Nice a commencé dès le matin, depuis Paris. Des musiciens des corps d'armées ont rendu hommage aux victimes au terme du défilé sur les Champs-Élysées, inscrit le mot ""Nice"" sur les pavés parisiens après une chorégraphie originale. Une brève allocution plutôt qu'une interview Avant cela, des soldats américains avait défilé, en l'honneur de Donald Trump, son invité d'honneur, et un siècle après leur entrée en guerre dans le conflit mondial de 14-18. Plutôt qu'un entretien télévisé, Emmanuel Macron a préféré une brève allocution lors de laquelle il a peu parlé de politique et a plutôt célébré les valeurs de la République. Mais au-delà de son caractère festif, le défilé s'est aussi déroulé sur fond de vive polémique quelques jours après l'annonce d'une coupe de 850 millions d'euros dans le budget de la défense en 2017. Sur ce sujet, Emmanuel Macron a fait preuve d'autorité. Il a vertement recadré jeudi soir le chef d'état-major des armées Pierre de Villiers qui s'était insurgé devant des députés contre cette réduction de moyens. A Nice avec Hollande et Sarkozy A la suite des événements parisiens, le chef de l'Etat s'est envolé pour Nice, afin de présider la cérémonie d'hommage aux victimes de l'attentat de 2016. Et il l'a fait avec François Hollande et Nicolas Sarkozy, présents dans le Falcon présidentiel pour assister également à l'hommage. Au terme d'une émouvante cérémonie, un an jour pour jour après l'attentat qui avait coûté la vie à 86 personnes, M. Macron a déclaré ""comprendre la colère"" ressentie contre l'Etat et promis que ""tout sera[it] maintenu"" dans l'aide aux victimes du terrorisme. Une allusion à la polémique entre le président de la région Paca redevenu maire Christian Estrosi et Bernard Cazeneuve autour des moyens pour sécuriser la Promenade des Anglais, et aux craintes des familles de victimes devant l'absence de secrétariat d'Etat dédié dans le nouveau gouvernement. Devant une tribune qui accueillait plus de 2.000 personnes, Emmanuel Macron a passé en revue des troupes interarmées. Franck, ""le héros au scooter"" qui avait essayé d'arrêter le camion, a été fait chevalier de la Légion d'honneur, sous une ovation de la foule." Emmanuel Macron fait le plein de symboles pour le 14-Juillet -1 "751 eurodéputés ont été élus ce weekend, et se préparent à investir le Parlement européen le 1er juillet prochain, pour le début de la 9ème législature européenne. A l'image de l'Assemblée Nationale française, les eurodéputés vont d'ici là devoir se répartir en groupes politiques pour peser dans les débats. C'est donc l'heure des tractations entre pays et entre eurodéputés pour savoir qui fera partie de quel groupe. Actuellement, il en existe huit, dont les membres pourraient renouveler leurs alliances, ou en créer d'autres avec les nouveaux venus. Création de nouveaux groupes? La République en marche (LaREM) ne faisait jusque là pas partie du paysage parlementaire européen. Ses 21 élus sont pour le moment catalogués par Strasbourg dans le groupe ""Alliance des Démocrates et des Libéraux"", la troisième force parlementaire avec une centaine de députés. Mais eux souhaitent en constituer un nouveau. ""Nous avons prévu de créer un nouveau groupe avec d'autres mouvements qui ressemblent a celui que nous portons"", a déclaré le numéro 4 de la liste Renaissance, Jérémy Decerle, sur FranceInfo. Sibeth Ndiaye a d'ailleurs suggéré une alliance avec la liste écologiste de Yannick Jadot ce lundi matin sur BFMTV. Une alliance avec les écologistes? ""Nous allons sans doute travailler avec eux au niveau européen"", dit Sibeth Ndiaye pic.twitter.com/JuChwJx8Zo — BFMTV (@BFMTV) 27 mai 2019 Des tractations de longue date Côté Rassemblement national (RN), les conservateurs polonais ont déjà exclu toute alliance avec les élus menés par Jordan Bardella, notamment à cause des liens noués entre le RN et la Russie. Mais le Rassemblement national avait déjà bien avancé son travail de tractations au sein de l'Europe avant le scrutin, notamment avec le meeting de Milan le 18 mai. Il avait acté la proximité de Marine Le Pen avec Matteo Salvini, ministre de l'Intérieur italien, dont le parti d'extrême droite, La Ligue, est arrivé premier dimanche, prenant 28 sièges. Le RN fait pour le moment partie du groupe ""Europe des Nations et des Libertés"", qui a 58 sièges. La France Insoumise devrait de son côté intégrer un groupe réuni sous la bannière ""Maintenant Le Peuple"", avec le parti espagnol Podemos, ou encore les Portugais de Bloco. Les socialistes français faisaient jusque là partie du groupe de l'Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates au Parlement européen. A voir si la liste portée par Raphël Glucksmann - réunissant le PS avec Place Publique, Nouvelle Donne et le Parti Radical de Gauche - prend le même chemin. Les élus Les Républicains font de leur côté partie du groupe Chrétiens Démocrates, premier groupe avec plus de 180 élus, selon les résultats provisoires du Parlement. Les groupes constitués d'ici le 24 juin ""25 membres sont nécessaires pour former un groupe politique et au moins un quart des États membres doivent être représentés au sein du groupe"", explique le site du Parlement européen. Ces nouveaux groupes politiques constitués devront communiquer leur composition pour le 24 juin au plus tard. Nathalie Loiseau sera d'ailleurs à Bruxelles ce lundi, pour commencer les premières tractations. Les autres élus de la liste ""vont aller assez vite à Bruxelles"", déclare Jérémy Decerle. Une fois les alliances affirmées et les groupes constitués, ""le 2 juillet, la 9e législature du Parlement débutera et les députés se réuniront pour sa session constitutive à Strasbourg"", explique le Parlement européen. Ces eurodéputés éliront alors leur ""Président, les 14 vice-présidents et les 5 questeurs et décideront du nombre et de la composition des commissions permanentes du Parlement"". Reste la problématique britannique à prendre en compte pour la suite. Les 73 élus d'outre-Manche vont eux aussi intégrer des groupes, sachant qu'ils devraient quitter le Parlement européen une fois le Brexit prononcé. Un scénario (casse-tête) a déjà été pensé: 27 sièges seront alors redistribués aux autres pays, dont 5 à la France. Les 46 restants seront mis ""en réserve"", en cas d'élargissement de l'UE." Parlement européen: le jeu des alliances peut commencer -1 "Faites attention aux produits venus de Chine. C'est le conseil donné par la Commission européenne aux citoyens européens, après que le système d'alerte RAPEX a constaté qu'ils représentaient la majorité des produits importés au sein de l'Union. 2.435 produits, dont un quart sont des jouets, ont fait l'objet d'une alerte dans l'Union européenne en 2014, et 64% de ces produits dangereux ont été fabriqués en Chine. ""Je suis surprise par le nombre de produits dangereux provenant de Chine"", a reconnu la commissaire à la Justice responsable des droits des consommateurs, Vera Jourova, au cours d'une conférence de presse. ""La situation ne s'améliore pas"", a-t-elle déploré, soulignant que le nombre produits dangereux fabriqués en Chine signalés en 2014 était équivalent à celui de 2013. Des objets pour enfants incriminés La commission met particulièrement en garde contre la dangerosité d'objets dédiés aux enfants. Elle donne notamment l'exemple d'un singe vert en peluche ""made in China"" dont, les deux ventouses servant à l'accrocher peuvent être avalées et tuer par étouffement, ou encore une capsule contenant un détergent pour lave-vaisselle aux couleurs d'un bonbon acidulé. ""En tant que mère et depuis peu grand-mère, je suis particulièrement préoccupée par le nombre de jouets dangereux. Si j'ai un conseil à donner, c'est: attention à ce que vous donnez comme jouets à vos enfants"", a lancé Vera Jourova. Le système Rapex a été créé en 2003 et, année après année, le nombre de notifications augmente. Chaque année, le premier pays d'origine est la Chine." "Produits ""made in China"": mise en garde de Bruxelles" -1 "La droite est désormais vent debout contre Jean-Michel Blanquer. Après que dans son rapport La fabrique de l'islamisme, paru dimanche et destiné à l'exécutif, l'essayiste Hakim El Karoui a préconisé, entre autres, d'encourager l'apprentissage de l'arabe à l'école pour contrer l'influence des salafistes, le ministre de l'Education nationale avait dit, sur notre plateau lundi, être ouvert à la question. Il avait évoqué la nécessité de mener une ""stratégie qualitative"" vis-à-vis de l'enseignement de l'arabe, langue à laquelle il estime nécessaire de donner du ""prestige"". Il avait aussi déclaré être favorable au développement de son apprentissage comme à ceux ""d'autres langues de civilisation"", citant alors le russe et le chinois. ""Fausse bonne idée"" Bien que l'idée d'un renforcement de la présence de cours d'arabe dans les salles de classe ait déjà été portée par des ministres de l'Education nationale de droite, comme Xavier Darcos en 2008 et Luc Châtel en 2011, elle a fait s'étrangler de nombreuses personnalités politiques en son sein en ce début de semaine. Ancien ministre de l'Education nationale également, Luc Ferry a témoigné de son scepticisme ce mardi matin au micro d'Europe 1: ""Est-ce une bonne idée de faire un enseignement précoce de l’arabe ? Qui le fera ? C’est ça la grande question. Qui va enseigner cette langue ? S’agit-il de lutter contre l’islamisme ou s’agit-il de le faire entrer dans l’Education nationale ?"" ""La question"", assure-t-il, ""est posée"". Il a enchaîné: ""L’Education nationale a très peu de contrôle sur le recrutement. Et donc qui va enseigner ? Comment contrôlera-t-on ?"" Et la litanie de questions n'étaient pas encore achevée. Il a en effet conclu en avançant ces deux interrogations: ""Est-ce que ce sera l’islamisation de l’Education nationale ? Est-ce une bonne idée pour lutter contre l’islamisation de la France ?"" ""Je pense que c’est une fausse bonne idée"", a-t-il lui-même répondu. Dupont-Aignan craint une ""islamisation"" de la France Nicolas Dupont-Aignan, député élu dans l'Essonne et président de Debout la France, était bien d'accord avec lui, installé pour sa part derrière le micro de la matinale de France Inter. ""J’ai appris que monsieur Blanquer veut généraliser les cours d’arabe, j’aimerais qu’on généralise les cours de Français, qu’on fasse l’assimilation."" Il a en outre tempêté: ""Sous prétexte de lutter contre le fondamentalisme, on nous prépare le début d’une islamisation de la France, je trouve ça très malsain. (...) Je suis totalement hostile à l’arabisation de la France et à l’islamisation du pays."" Robert Ménard, maire d'extrême-droite de Béziers, a repris les termes de Jean-Michel Blanquer dans un tweet, se souvenant du fait que ce dernier voulait donner ""du prestige"" à la langue d'Ibn Khaldoun, mais aussi ceux du réalisateur américain D.W. Griffith, qui avait mis en scène en 1915 le film Naissance d'une nation, faisant l'apologie du Ku Klux Klan et de l'esclavage des noirs. ""Développer l'enseignement de l'arabe à l'école et lui 'donner du prestige', c'est légitimer la naissance d'une autre nation au sein même de la France. Un projet aux conséquences incalculables"", a-t-il ainsi écrit sur Twitter. Développer l'enseignement de l'#arabe à l'école et lui ""donner du prestige"", c'est légitimer la naissance d'une autre nation au sein même de la France. Un projet aux conséquences incalculables. #Blanquer — Robert Ménard (@RobertMenardFR) 10 septembre 2018 L'ironie de Marine Le Pen Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, a plutôt choisi l'ironie, avec une pointe de déception dans le sarcasme à l'endroit du ministre. ""Il n’aura pas tenu longtemps avant de se vautrer dans le 'politiquement correct'... Ce qu’on attend de lui, c’est que nos enfants maîtrisent le français, et pour l’instant, ce n’est pas gagné !"" a-t-elle affirmé. Il n’aura pas tenu longtemps avant de se vautrer dans le « politiquement correct »... Ce qu’on attend de lui, c’est que nos enfants maîtrisent le français, et pour l’instant, ce n’est pas gagné ! MLP https://t.co/sWt4X3Nrr5 — Marine Le Pen (@MLP_officiel) 10 septembre 2018 Ciotti et la ""soumission communautariste"" Proche non pas de Marine Le Pen mais de Laurent Wauquiez, président des Républicains, le député élu dans les Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, n'a pas davantage goûté la proposition. ""Favoriser l'enseignement de l'arabe à l'école c'est fracturer la France et renforcer le communautarisme. L'intégration de l'islam en France passe par le respect de la loi et l'assimilation culturelle pas par la soumission communautariste"", a-t-il posé sur le même réseau social. Favoriser l'enseignement de l'#arabe à l'école c'est fracturer la France et renforcer le communautarisme. L'intégration de l'#islam en France passe par le respect de la loi et l'assimilation culturelle pas par la soumission communautariste. pic.twitter.com/SePDCulyzb — Eric Ciotti (@ECiotti) 11 septembre 2018" Apprentissage de l'arabe à l'école: droite et extrême droite s'offusquent -1 "L'échange, repéré par La Voix du Nord, est cocasse: alors qu'il est en déplacement à Arras, dans le Pas-de-Calais, le 26 septembre dernier, le Premier ministre Manuel Valls est interpellé dans la rue par une femme au verbe haut. ""Lui, il n'est pas beau..."" ""Je vous adore!"", lance avec enthousiasme la dame sur le trottoir d'en face, avant de traverser la chaussée et de prendre le Premier ministre dans ses bras. Un peu surpris, Manuel Valls s'esclaffe. La ""groupie"" enchaîne ensuite: ""- Je pense à Sarko quand je vous vois!"" ""- Vous allez me faire de la peine là"", répond avec humour le Premier ministre. ""- Vous êtes aussi beau!"", le réconforte la femme. ""Lui, il n'est pas beau..."", rétorque Manuel Valls, avant de reprendre sa marche, amusé." "VIDEO - ""Monsieur Valls, quand je vous vois, je pense à Sarko!""" -1 "Alors que plusieurs milliers d'opposants à la réforme du code du travail défilent ce jeudi dans les rues de France, le président de la République visite l'un des sites qui accueillera les épreuves de voile des Jeux Olympiques de 2024, à Marseille. Peu avant sa rencontre avec le directeur du Comité international olympique, Emmanuel Macron a décidé de sortir de sa voiture afin de saluer les nombreuses personnes présentes sur son chemin. Un bain de foule imprévu au cours duquel le Président n'a pas pu échapper aux interrogations de quelques habitants inquiets des réformes économiques qu'il a engagés. ""C'est un plaisir de vous parler"" Emmanuel Macron a notamment été interpellé par une femme de 41 ans, au chômage, qui lui a fait part de ses difficultés à se faire financer une formation par l'organisme Pôle Emploi. ""C'est un plaisir de vous parler mais j'espère que vous ne mènerez pas une politique trop libéraliste. Je ne sais pas comment vous allez pouvoir faire toutes les économies que vous avez annoncées"", a-t-elle déclaré. Ce à quoi Emmanuel Macron lui a répondu: ""Les gens ne voient qu'un aspect de la politique qui est conduite. Il y a d'un côté une vraie réforme du marché du travail qui est nécessaire parce que l'on produit depuis des décennies beaucoup trop de chômage, et en particulier chez les jeunes et les peu qualifiés. Mais à cette politique-là, dont les ordonnances sont l'objet, nous allons avoir une politique d'investissement dans la formation qui ne s'est jamais faite"". ""Ce n'est pas la première fois de ma vie que je fais une reconversion. Avant, on a toujours pu me la financer. Mais aujourd'hui, on ne peut plus"", a déploré cette habitante, à qui Emmanuel Macron a promis que le budget 2018 concernant Pôle Emploi et les formations serait ""profondément transformé"". ""Je veux que l'on regarde les choses dans leur intégralité, et non pas dans la caricature"", a indiqué le Président. ""Râlez, mais moi je suis content"" En désaccord sur les délais de mise en œuvre de ce budget, Emmanuel Macron et la passante ont brièvement évoqué la tenue des Jeux Olympiques en France avant de conclure leur échange. Alors qu'elle a affirmé que les Jeux Olympiques étaient ""pourris et pas rentables"", le président de la République a rétorqué: ""Madame, les Jeux Olympiques, c'est formidable. Il y a des gens qui râlent toute le temps pour tout donc râlez, mais moi je suis content, fier et la France gagnera !""." Marseille: Emmanuel Macron pris à partie par une chômeuse qui cherche une formation -1 "Dimanche soir, Emmanuel Macron a accordé une interview de deux heures à BFMTV, RMC et Mediapart. Voici l'essentiel des sujets abordés. > Syrie: ""L'opération militaire a réussi"" Moins de 48 heures après les frappes françaises en Syrie, Emmanuel Macron a justifié les trois frappes, réalisées conjointement avec la Grande Bretagne et les Etats-Unis, sur trois sites de production d'armes chimiques. ""Nous avons réussi l'opération sur le plan militaire"", s'est félicité le chef de l'Etat. Mais Emmanuel Macron a affirmé que ""la France n'a pas déclaré la guerre au régime de Bachar al-Assad"" qui défend la ""légitimité"" de l'action française: il parle d'un ""acte de représailles"", décidé ""dans le respect du droit international"". ""Tout cela s'inscrit (...) dans une démarche qui est prioritairement la lutte contre Daesh"" et ""ensuite la nécessité de construire une solution politique"", selon lui. Le chef de l'Etat affirme vouloir ""construire la paix"" en Syrie. > Notre-Dame-des-Landes: la ""colère"" n'est ""pas légitime"" Alors que des opposants au projet de Notre-Dame-des-Landes poursuivent leur occupation de la ZAD, Emmanuel Macron a tenu à être ferme: la colère des derniers occupants ""n'est pas légitime"", a-t-il estimé, en rappelant que concernant l'aéroport, ""une décision a été prise, il ne sera pas construit"". Il prévient: ""on laisse un délai complémentaire pour ceux qui portent un projet agricole. Mais à l'issue de ce délai, tout ce qui doit être évacué le sera"". > Pas de nouvel impôt d'ici la fin du quinquennat La suppression de la taxe d'habitation ne sera pas compensée par un nouvel impôt, ni local, ni national: Emmanuel Macron en a fait la promesse dimanche soir. Il a ajouté qu'il y aurait ""une baisse même en proportion de cette suppression de la taxe d'habitation"", qui doit se faire progressivement. > Vers une 2e journée de solidarité? Emmanuel Macron a considéré qu'une deuxième journée travaillée non-payée pour financer la dépendance était ""une piste intéressante"". L'idée avait été lancée cette semaine par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. ""C'est une piste"", a indiqué le chef de l'Etat. ""Est-ce que ça a bien marché la dernière fois? Je ne suis pas contre, je pense que c'est une piste intéressante, il faut le regarder"", a-t-il ajouté, en estimant que ""ça (pouvait) être une option"". > L'Etat reprendra ""totalement"" la dette de la SNCF À propos de la réforme  ferroviaire qui provoque une grève des cheminots de trois mois, le président a confirmé que la dette de la SNCF, de 47 milliards d'euros selon les comptes observés, serait reprise progressivement par l'État à partir du 1er janvier 2020, et ce ""totalement"". > ""L'islamisme radical n'est pas l'islam"" ""Cette religion est en quelque sorte nouvelle pour la République"", a dit Emmanuel Macron en parlant de l'islam. ""Des Français ont peur de ce fait nouveau. Mais ma conviction, c’est que pour rester unis il faut pacifier les liens entre la société et les religions. Mais cette peur se nourrit d’un fait à regarder en face: l’islamisme radical qui n’est pas l’islam"". Emmanuel Macron a ensuite évoqué le sujet du voile, sur lequel il a refusé de donner ""une réponse univoque"". Interrogé sur des propos du ministre de l'Éducation, qui estime qu'un parent accompagnant ne devrait ""normalement"" pas porter de signe religieux, par exemple le voile pour une mère, le président a qualifié cette position de ""conviction personnelle"" de Jean-Michel Blanquer. > Les passes d'armes entre Macron et Plenel Sur la forme, les échanges entre le président de la République et le fondateur de Mediapart Edwy Plenel ont été tendus. Le bras de fer entre le journaliste et le chef de l'Etat s'est joué en trois manches: d'abord sur le rôle de chef des armées, puis sur les mouvements sociaux et la fraude fiscale. ""Vos questions sont orientées"", a notamment accusé Emmanuel Macron, qui s'est vu rétorquer: ""Nous sommes là pour poser les questions qui sont dans les colères du pays, et elles peuvent vous déplaire, mais nous sommes là pour le faire""." Ce qu'il faut retenir de l'interview d'Emmanuel Macron sur BFMTV -1 "Devant les militants, il en parle comme un acquis. Nicolas Sarkozy considère qu'il a ""rassemblé"" sa famille politique. Pourtant, le chef du parti Les Républicains apparaît de plus en plus isolé et doit faire face à des démissions en cascade. Pourtant ancien porte-parole de Nicolas Sarkozy, Gérald Darmanin est le dernier en date à avoir pris ses distances. Il a quitté la direction du parti début janvier. Darmanin, NKM... ""Les gens en ont marre de la politique comme avant. Il faut qu’il change d’entourage et de méthode"", a expliqué le jeune maire de Tourcoing. Même diagnostic chez Nathalie Kosciusko-Morizet, évincée de la direction du parti pour son opposition farouche à la ""droitisation"" du président de LR. Le signe le plus alarmant pour Nicolas Sarkozy reste la désagrégation de la première ligne. De manière surprenante, Christian Estrosi s’est montré critique à l’égard de ""son Nicolas"". Autre fidèle parmi les fidèles, Nadine Morano a brutalement coupé les ponts avec son ancien favori depuis l'affaire de la ""race blanche"". Frédéric Lefebvre et Thierry Mariani n'y croient plus, eux non plus. À lire : Des 35 heures au ""casse-toi pauvre con"": Sarkozy fait son mea culpa dans son livre Camouflet autour du dîner des présidents de région ""Je crois que Nicolas Sarkozy avait prôné une démarche d'ouverture et de rassemblement. Au fur et à mesure, malheureusement, on sent que c'est lui-même qui est en train de s'isoler"", constate Jean-Didier auprès de BFMTV Barthault, conseiller LR de Paris. ""L'impossibilité de débattre et l'obligation de bifurquer vers la droite et toujours plus à droite ne convient pas à la majorité des militants"", estime pour sa part Marie-Laure Harel, ouvertement juppéiste. ""Ce qui bloque Nicolas Sarkozy, c'est sa personnalité. Certes, il est en adéquation avec les idées du peuple de droite mais il n'arrive plus à être crédible"", analyse l'éditorialiste de BFMTV, Apolline de Malherbe. Preuve de l'isolement de Nicolas Sarkozy, même l’organisation d’un déjeuner avec les nouveaux présidents de régions relève de la mission impossible. Face aux désistements de Valérie Pécresse, Xavier Bertrand ou Christian Estrosi, la banquet a dû être annulé. Un camouflet pour l'ancien chef de l'Etat. Les prises de guerre Woerth et Ciotti Mais Nicolas Sarkozy, qui reconnaît quelques ""erreurs"" dans son livre La France pour la vie, a de la ressource. Brice Hortefeux et Luc Chatel, sont les piliers du premier cercle. Et il compte deux prises de guerre fillonistes: Eric Woerth et Eric Ciotti. Ces deux derniers n'hésitent pas à vanter les forces de l’ex-chef de l’Etat avec la ferveur des nouveaux convertis. Récemment à l’appel de Brice Hortefeux, 37 élus ont répondu présents pour préparer la candidature à la primaire de Nicolas Sarkozy. Reste à savoir si ces soutiens suffiront. Le président LR est à la peine dans les sondages. À lire : Sarkozy veut renouer le contact avec les Français ""en toute simplicité""" Quand la galaxie Sarkozy s'effrite -1 """Juste avec la prudente d'usage, je viens d'avoir l'information, à confirmer, mais il semble qu'elle le soit, que nos otages au Cameroun ont été libérés"", a dans un premier temps déclaré Kader Arif, à l'Assemblée nationale, ce jeudi matin. Le ministre Délégué aux Anciens combattants a ensuite dû revenir sur ses propos. ""Il n'y a pas, à ce stade, de confirmation officielle de la libération des otages"", a-t-il ensuite ajouté. ""S'il y avait des informations, elles seraient transmises de manière officielle et pas seulement par ce qui est exprimé dans les médias ce matin"", a-t-il poursuivi. >> Suivre en direct la libération non confirmée des sept Français enlevés au Cameroun La confusion est encore grande ce jeudi matin concernant la libération des sept otages français enlevés mardi dans le nord du Cameroun. Selon une source militaire camerounaise, la famille aurait été retrouvée saine et sauve par les autorités nigérianes dans la localité de Dikwa, au Nord du pays. Une information que les autorités françaises ne confirment pas officiellement. >> A lire aussi - Le récit de la prise d'otages" VIDEO - Arif annonce la libération des otages... avant de revenir sur ses propos -1 "Jean-Luc Mélenchon qualifie de ""pure invention"" le passage du livre d'Ariane Chemin et Vanessa Schneider, du Monde, consacré à Patrick Buisson, rapportant que le leader du Front de gauche a entretenu des relations étroites avec l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy. ""Pour stimuler la polémique et tâcher de faire des ventes, une histoire est inventée qui fait de moi l'ami personnel de monsieur Buisson et de lui mon confident et conseiller. Pure invention"", écrit Jean-Luc Mélenchon dans un billet posté sur son compte Facebook. Dans l'ouvrage intitulé Le mauvais génie, les auteures écrivent que Jean-Luc Mélenchon et Patrick Buisson se sont rencontrés à plusieurs reprises, notamment sur des plateaux de télé, et que l'ancien conseiller présidentiel fut l'un de ceux qui a encouragé le responsable politique à quitter le PS en 2008. Selon le livre, Jean-Luc Mélenchon a ""pris l'habitude de consulter son nouvel ami avant chaque décision stratégique. Buisson met avec plaisir sa science des sondages à son service"". ""J'ai toujours apprécié son opposition totale à mes analyses"" ""J'ai jouté de nombreuses fois contre monsieur Patrick Buisson sur des plateaux de télé et j'ai toujours apprécié son opposition totale à mes analyses. Je sais qu'il a apprécié mes réparties (...) Je n'ai aucune raison de dénigrer cet homme dont la distance politique avec moi n'a pas à être démontrée ni prouvée au motif que deux personnes mal intentionnées voudraient m'y contraindre"", réplique Jean-Luc Mélenchon. Le leader du Front de gauche souligne: ""je n'ai pas eu besoin de conseiller de droite pour décider d'être candidat à la présidentielle quoiqu'en pensent le PS et ses journalistes"". ""Je dénonce le procédé utilisé pour conforter la thèse du PS selon laquelle nous serions des agents de la droite et de l'extrême-droite, accuse encore Jean-Luc Mélenchon (...) Telle est notre époque: certains médias aux abois que fuient les lecteurs n'ont imaginé d'autres recours contre leur déchéance que de fabriquer sans cesse du sensationnel à n'importe quel prix, y compris celui de la vérité et de la simple vraisemblance""." Jean-Luc Mélenchon dément avoir été conseillé par Patrick Buisson -1 "Moins de deux mois après l'affaire Denis Baupin, accusé par plusieurs femmes d'agression et de harcèlement sexuels, Fanny Audard, une élue de Gaillan-en-Médoc, en Gironde, a démissionné le 23 juin dernier de ses mandats d'adjointe au maire de Gaillan et de la Communauté de communes Cœur Médoc, après ""des désaccords, un cumul de faits éprouvants et malveillants liés à des comportements inacceptables"", rapporte Sud Ouest, qui s'est procuré le courrier de démission que cette femme de 39 ans a transmis aux élus, ainsi qu'aux enseignants et aux agents de la commune. Les critiques, elles, ne sont adressées qu'à certains de ses collègues, explique le journal. Elle précise notamment: ""Je ne supporte plus les comportements misogynes. La femme en politique souffre de propos qui se veulent rigolos, mais qui ne le sont pas. Ça passe inaperçu, mais c'est d'une violence insupportable"". Avant d'ajouter: ""Pour beaucoup, la parité dans les conseils est quelque chose de subi. Les hommes en place sont attachés à leur petit pouvoir, et supportent mal l'arrivée de gens compétents, surtout s'ils sont jeunes et si ce sont des femmes"". Fanny Audard ne cite aucun nom, le principal ""pour elle étant de dénoncer des comportements qui l'ont gênée dans son action politique"", explique le quotidien." "Gironde: une élue démissionne à cause de ""comportements misogynes""" -1 """Mais le clou du spectacle qui fera le plus probable c'est une belle claque mpk…"" Vous ne comprenez rien? Logique, ce sous-titre n'a pas de sens. C'est pourtant la seule chose à laquelle peuvent se raccrocher les sourds et malentendants qui veulent suivre en direct les meetings et les interventions télés des candidats à la présidentielle. Et ils sont nombreux: six millions de personnes, soit 10% de la population française. Pour tenter d'y remédier, Solène Nicolas, une malentendante, a répertorié des exemples concrets: le clip de campagne de François Fillon ou encore une interview de Benoît Hamon au 20h de France 2, le 30 janvier dernier. ""Les sous-titres étaient décalés (…) Il y avait beaucoup de mots qui étaient approximatifs, voire très éloignés de leur sens d'origine"", assure Solène. En revanche, en plus d'avoir été le premier à expérimenter l'hologramme lors d'un meeting à Lyon (et Paris), Jean-Luc Mélenchon est l'un des seuls candidats à la présidentielle à proposer ses discours avec un sous-titrage ""à la main"" et une traduction réel en langue des signes. Marine Le Pen visée A l'inverse, Marine Le Pen a été pointée du doigt. L'association ""Acces Cible"", un mouvement qui se bat pour l'accessibilité en Français et en langues des signes, l'a interpellée le 5 février dernier, lors de son premier grand meeting de campagne à Lyon. Le discours de la candidate FN n'était ni sous-titré, ni interprété. #Marine2017 Les sourds n'ont donc pas le droit de participer à votre meeting? Pas de LSF et Pas de sous-titres!! #acces_cible — acces cible (@acces_cible) 5 février 2017 La fédération qui regroupe les associations de sourds et malentendants demande aujourd’hui une campagne ""plus accessible"", via les vidéos sur Internet mais également lors des meetings des candidats. ""On souhaite davantage de sous-titrage et de meilleure qualité, une transcription en temps réel des meetings, des boucles magnétiques et les interprétations en langue des signes afin que tout le monde ait un accès égal à l'information"", revendique la malentendante, interrogée par BFMTV. De plus en plus de chaînes TV assurent néanmoins le sous-titrage de leurs programmes, à l'instar de BFMTV. Des éditions, comme celle du Midi-15h, sont interprétées en langue des signes." Meetings non interprétés, traductions hasardeuses… les difficultés des malentendants à suivre la présidentielle -1 "Un homme s'étant fait passer pour un conseiller d'Edouard Philippe afin d'abréger sa garde à vue a été renvoyé en correctionnelle pour violences, outrage et usurpation de qualité, a annoncé le parquet de Rouen ce mercredi soir. Dimanche soir, Khalid B. avait été interpellé à Darnétal en Seine-Maritime près de Rouen et placé en garde à vue pour violences volontaires sur personne dépositaire de l'autorité publique, après une altercation avec un policier hors de ses heures de service. Des fonctions inventées Selon Mediapart, qui a révélé l'affaire, ce consultant franco-marocain s'est alors prévalu de fonctions de conseiller ""diplomatie et communication"" auprès du Premier ministre, pour obtenir la levée de sa garde à vue tôt lundi matin. Il a prétendu devoir assister à la rencontre prévue ce jour-là au Havre entre Edouard Philippe et le Premier ministre russe Dmitri Medvedev, selon le récit du site d'information. Le consultant, âgé d'une trentaine d'années, connaît effectivement le Premier ministre, avec qui il a eu des ""relations cordiales"" quand Edouard Philippe était maire du Havre, selon l'entourage du chef du gouvernement interrogé par l'AFP. Mais il n'est pas conseiller du Premier ministre à Matignon. ""Cette personne n'a absolument aucune fonction au cabinet du Premier ministre. Le Premier ministre a effectivement eu des relations cordiales avec lui quand il était maire du Havre. Il trouverait totalement inacceptable que celui-ci puisse s'en prévaloir pour espérer obtenir un quelconque passe-droit"", a réagi Matignon. Jugé le 18 novembre Khalid B. a notamment oeuvré à un accord de rapprochement entre Le Havre et la ville marocaine de Tanger en octobre 2016. Selon Mediapart, les deux hommes ont pratiqué ensemble la boxe, activité sportive chère à Édouard Philippe. Après des investigations, portant notamment sur le fait de savoir s'il avait connaissance que la victime était un policier, le consultant a été de nouveau placé en garde à vue mardi, a précisé le parquet de Rouen dans son communiqué mercredi soir. Il a été présenté au parquet mercredi et renvoyé le 18 novembre devant le tribunal correctionnel de Rouen. Il doit y être jugé pour ""violences ayant entraîné une incapacité de travail inférieure à 8 jours sur une personne dépositaire de l'autorité publique; outrages à personne dépositaire de l'autorité publique; dégradations graves et usurpation de qualité, en l'espèce conseiller ministériel"", a précisé le procureur dans son communiqué." Un homme qui s'était fait passer pour le conseiller d'Édouard Philippe poursuivi en justice -1 "On saura dimanche si les municipales seront un vrai succès pour la droite, mais on sait déjà que ce sera une vraie défaite pour la gauche – et surtout le PS. Le seul espoir de F. Hollande (peu glorieux) est que les triangulaires avec le FN réduisent l’ampleur de la débâcle. Le plus probable est qu’on aille quand-même vers une large défaite du pouvoir et au-delà du score, F. Hollande doit répondre à la défiance qu’ont exprimée les électeurs de gauche. Le seul signal qui soit à la hauteur de l’enjeu, c’est le changement de PM. Pour Hollande, c’est la pire des solutions. Mais ne pas le faire, ce serait la solution du pire. Pourtant, tous les présidents de la Vè République (y compris De Gaulle) ont perdu les municipales et ils n'ont pas tous changé de Premier ministre. Pourquoi est-ce qu'il y aurait une exception Ayrault ? D’abord il y a une exception Hollande : il est bien plus impopulaire que ses prédécesseurs après 2 ans. Ensuite, il y a une sanction très sévère de l’exécutif qui se lit dans l’abstention, dans le vote FN (dans bien des villes, la percée du FN se fait au détriment du PS), et que le poids des grands barons locaux du PS n’a pas suffi à compenser. Et puis il y a un cas Ayrault – plus exactement un KO. Il a perdu la confiance de ses ministres et de sa majorité. Quand on l’a vu appeler à la mobilisation dimanche avec autant de fougue qu’un médecin légiste scrutant un cadavre, on comprend qu’il n’est plus du tout l’homme de la situation. Donc, F. Hollande est en train de préparer un grand remaniement et il a déjà choisi un nouveau Premier ministre ? Pas du tout. Je crois au contraire que F. Hollande s’accroche à l’idée de garder JM Ayrault. Non par sentimentalisme (ce n’est pas son genre) mais parce que Ayrault est soumis et commode (sûrement plus qu’un autre) et que, carbonisé comme il l’est, il voudrait l’user jusqu’aux européennes, qui s’annoncent encore pires pour le PS. Le problème est qu’entretemps, le PM est censé demander un vote de confiance sur le pacte de responsabilité et les 50 milliards d’économies. Les députés peuvent se faire prier – même s’ils votent par discipline, un vote de confiance à l’Assemblée ne suffira pas à effacer un vote de défiance dans le pays. Si finalement F. Hollande se résignait à remplacer JM Ayrault, est-ce qu'il a l C’est moins une question de personne qu’une question de ligne. Le message des municipales est celui d’un électorat de gauche déçu par la politique conduite depuis 2 ans et qui désapprouve aussi bien la rigueur que les hausses d’impôt. Nommer M. Valls à Matignon (puisque c’est à lui que tout le monde pense) ne rassurerait pas ces électeurs-là. De ce point de vue, L. Fabius a un meilleur profil mais sa nomination nous renverrait 30 ans en arrière. Ni l’un ni l’autre ne représente la solution idéale, ce qui donne à F. Hollande une excellente raison de ne rien faire. Là où il faudrait un sursaut, il va chercher jusqu’au bout à s’octroyer un sursis. Réagissez sur le compte Twitter d'RMC avec le hashtag #BourdinDirect Tweet #Bourdindirect Suivez Jean-Jacques Bourdin sur Twitter Follow @JJBourdin_RMC" Hollande doit se débarasser d'Ayrault -1 "Après des semaines compliquées, marquées par les révélations sur le contrat immobilier passé par sa compagne avec les Mutuelles de Bretagne qu'il dirigeant, Richard Ferrand peut être soulagé. Le ministre de la Cohésion des Territoires est arrivé en tête avec 34% des voix dans la 6e circonscription du Finistère. Et il en a profité pour faire la leçon aux journalistes présents sur place. Élu en 2012 avec 58% des voix, il devance largement ses concurrents dimanche, dont le régionaliste Christian Troadec. Une victoire obtenue ""malgré vos efforts méritoires"", a-t-il lancé à la presse. L'ex-député PS a continué sur sa lancée lorsqu'il a expliqué, devant une horde de journalistes, qu'il s'était exprimé tardivement car il vérifiait ""les informations avant de parler"". ""Ce serait bien que vous en preniez de la graine"", a-t-il conclu avant de s'engouffrer dans sa voiture. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Quand Richard Ferrand fait la leçon aux journalistes -1 Le PS peut espérer gagner deux voire trois sièges de députés sur quatre dans ce département acquis à la droite depuis 2002. Législatives : Jack Lang en tête dans les Vosges -1 "Jean-Philippe Lafont affûte la voix des chanteurs lyriques et celle de certains hommes politiques. Le chanteur d'opéra à la renommée internationale rencontre Emmanuel Macron en décembre 2016, la veille du fameux meeting Porte de Versailles le 10 décembre 2016. Malgré ses premiers conseils, la voix du candidat dérape. Les réseaux sociaux s'emparent alors de la séquence pour la détourner: ""Quand on a devant soi, 7, 8 ou 10.000 personnes qui hurlent. Alors, on hurle avec elles pour faire pareil"", explique l'auteur de Avec voix et éloquence aux éditions Larousse en donnant de la voix pour imiter la situation. Selon lui, le chef de l'Etat ne commettrait plus aujourd'hui ce type d'erreur. ""J'aimerais encore le guider"" Pendant la campagne, le coach va travailler pendant une dizaine de séances avec l’actuel président et se rappelle un élève studieux. ""On a d'abord travaillé le souffle. Ensuite, il m'a lu tous les discours à venir et là, on les a posés. Parfois, j'étais un peu sévère"", reconnait-il. Aujourd’hui, le coach lyrique est satisfait, il estime que vocalement, les discours du président sont désormais posés. Mais il estime qu’ils manquent encore un peu de relief. ""J'aimerais encore le guider, le coacher dans les couleurs, les inflexions"", regrette-t-il. Le professeur rend son verdict: s'il était un chanteur, Emmanuel Macron serait un baryton lyrique léger, à la voix souple et jeune." L'ancien coach vocal de Macron estime qu'il y a encore du travail -1 "Pour Emmanuel Macron, candidat à la présidentielle, le bénéfice est net. Peu après que le président du MoDem a annoncé qu'il proposait une alliance avec lui pour ce scrutin présidentiel, il l'a non seulement acceptée, mais, s'arrêtant devant nos caméras, le leader d' ""En Marche!"" a affirmé: ""C'est un véritable tournant à la fois dans notre campagne présidentielle et dans la vie politique française"". ""De l'air pour la candidature de Macron"" Ce renfort arrive en efffet à point nommé pour un Emmanuel Macron pour la première fois ballotté défavorablement dans les sondages après une polémique sur ses propos sur la colonisation et sur les opposants au ""Mariage pour tous"" la semaine dernière, note l'éditorialiste politique de BFMTV Thierry Arnaud: ""C'est une formidable opportunité pour lui. C’est un coup de pouce qui intervient à un moment où il était plutôt en difficulté. Emmanuel Macron accepte cette proposition et cette première réaction est tout à fait logique. C’est un développement important de cette campagne."" ""Clairement oui, c'est un tournant. Il y avait un flottement côté Macron. On se demandait quelle serait sa possibilité de rebondir, et c’est un sacré rebond! La plupart de vos confrères avaient anticipé une candidature de François Bayrou. Et non, François Bayrou s’est sacrifié sur l’autel d’une unité pour le changement. C’est clair que ça redonne de l’air à la candidature de Macron"", a abondé le politologue Roland Cayrol. ""Finement joué de la part de Bayrou"" Le retrait du maire de Pau, suivi de son pacte avec l'ancien ministre de Manuel Valls a une autre vertu pour celui qui sera un néophyte lors de l'élection du printemps prochain. Privé, à l'exception du sénateur-maire de Lyon, Gérard Collomb, de figures connues de la scène politique, Emmanuel Macron a cette fois-ci enregistré le soutien d'un homme trois fois candidat à la présidentielle. François Bayrou est, de plus, arrivé troisième à l'édition 2007 avec plus de 18% des suffrages exprimés. ""Sa campagne manquait de poids lourds"", a appuyé Thierry Arnaud. Lors de sa conférence de presse, François Bayrou a souligné l' ""abnégation"" que recouvrait son renoncement. Roland Cayrol a noté la dimension ""sacrificielle"" de son geste. Et si François Bayrou avait cependant aussi joué un bon coup au plan personnelle? ""C’est assez finement joué de la part de François Bayrou. Il a évité ce qui aurait pu être une impasse politique parce que je ne suis pas sûr qu’il ait eu les moyens politiques, financiers, même personnels de se lancer dans une quatrième campagne sur un créneau déjà largement préempté par Emmanuel Macron qui a quand même 25 ans de moins que lui et qui est beaucoup plus neuf en politique que lui"", a jugé sur notre antenne, Virginie Le Guay, chef-adjoint du service politique de Paris Match. Une note dissonante s'est cependant fait entendre. Le directeur de la rédaction de Libération a minimisé l'importance de cet événement dans la campagne. ""Cela va permettre à Emmanuel Macron de ne pas perdre quelques points, mais des tournants, il y en a eu tellement…"" a ainsi commenté Laurent Joffrin. Election présidentielle: les candidats 2017 Emmanuel Macron Marine Le Pen Nathalie Arthaud Benoît Hamon Michèle Alliot-Marie La boîte à Sondages Nicolas Dupont-Aignan Jacques Cheminade Philippe Poutou François Fillon Jean-Luc Mélenchon Résultats de l'élection présidentielle" L'association Macron-Bayrou, un tournant dans la campagne? -1 "Qui est ""in"" et qui est ""out""? Voilà 25 ans que François Baroin incarne ""la relève"" chez Les Républicains. Le capitaine du parti de droite pendant le naufrage (relatif) des législatives confie au Figaro avoir ressenti un coup de vieux devant l'ascension politique fulgurante d'Emmanuel Macron. ""C'est incontestable qu'il y a une accélération de l'histoire avec Emmanuel Macron. À 52 ans et vingt-cinq ans de vie politique, je suis un homme du monde d'avant; un homme de Cro-Magnon !"" ""Macron, ça fait vieillir"", lance le fils chéri de Jacques Chirac, dont il était le porte-parole en 1995. À l'issue d'une campagne législative ""sacrificielle"", au cours de laquelle il a dû maintenir un semblant d'unité au sein du parti, les rêves de Matignon de l'ancien journaliste se sont éteints. ""Je ne vais pas avec mes petits bras arrêter le tsunami et une vague de 30 mètres!"", prévient celui qui ne compte pas endosser la responsabilité de la défaite. ""Tourner la page progressivement"" Premier ministre en puissance de Nicolas Sarkozy avant la primaire de la droite, de François Fillon après le rassemblement du Trocadéro, voire d'Emmanuel Macron si son parti était parvenu à imposer une cohabitation, l'homme des tickets est fataliste: ""Déjà, en 2010, ça n'était pas passé loin. Après, il y a eu Sarkozy, puis Fillon, la parenthèse avec Juppé et là… Si ça ne se fait pas, c'est que ça ne devait pas se faire."" ""Je serai celui qui aura eu le plus de caveaux dans le cimetière des premiers ministres qui ne l'ont jamais été!"", plaisante le maire de Troyes. François Baroin a déjà annoncé qu'il ne briguerait pas la présidence du parti lors des élections internes de novembre prochain, et semble prêt à se reconvertir. ""On a bien joué mais voilà, c'est fini. On va tourner la page progressivement"", déclare-t-il. Il sortira un livre d'Histoire à l'autonome: ""J'ai toujours plusieurs options de vie devant moi. Je fonctionne comme ça."" François Baroin choisirait donc le ""out""." "Baroin: ""Macron, ça fait vieillir""" -1 "Invité vendredi matin sur BFMTV et RMC, Nicolas Hulot rappelle que ""c'est la première fois dans l'histoire de l'humanité qu'on est confronté à des enjeux universels"". Le réchauffement climatique est ""un enjeu suprapolitique"". Nicolas Hulot s'étonne ""qu'on ait sous-traité un enjeu aussi déterminant à une fraction politique (...). La gauche a sous-traité cet enjeu aux écologistes, ce qui n'est pas la meilleure manière d'aborder les choses, et la droite, au prétexte que ça a un parfum de gauche, s'en est désintéressée"". Or, plaide Nicolas Hulot, ""c'est un enjeu qui conditionne tout le reste"", toutes les politiques qui peuvent être menées. ""Si les écologistes avaient été écoutés sur un certain nombre de sujets, plutôt de s'en moquer, on ne serait pas dans des impasses"", regrette l'ex-animateur. ""Sur des sujets comme l'amiante, on n'aurait pas occasionné autant de souffrances humaines. On a beau jeu de se moquer d'eux, mais reconnaissons que l'histoire leur donne raison"". # Il faut punir le ""crime environnemental"" Christiane Taubira, la ministre de la Justice, la veut faire entrer dans la loi avant la fin de l'été le préjudice écologique, et le principe de réparation de ce préjudice. ""Il y a déjà un principe pollueur-payeur"", rappelle Nicolas Hulot, bien que ce principe ne soit pas appliqué. L'ex-animateur appelle à développer la notion de ""crime environnemental"", qui ""est presque un crime contre l'humanité"". ""La criminalité environnementale aujourd'hui est la troisième source de trafics dans le monde"", comme par exemple les trafics d'espèces menacées. ""Il faut qu'on adapte notre droit pénal à la réalité écologique"". Selon un sondage, 77% des Français se déclarent inquiets du changement climatique. ""C'est une bonne nouvelles. C'est bien, à dix mois de la conférence de Paris (sur le climat, en décembre prochain, Ndlr), qu'ils comprennent l'enjeu"", se félicite Nicolas Hulot. Le représentant de François Hollande pour la planète espère que ce message sera délivré aux dirigeants: ""Arrêtez de parler, ça fait vingt ans qu'on parle. Ouvrez un nouveau chapitre de l'aventure humaine, car on voit bien qu'on est au bout d'un cycle (...). Nous devons contenir le changement climatique à 2 degrés (de hausse moyenne des températures à la surface du globe, Ndlr) dans le siècle, parce qu'au-delà nous entrons dans un phénomène irréversible. Ca veut dire que quoi qu'on fasse après, on ne pourra pas empêcher la température de monter, et qu'il y aura appauvrissement des rendements agricoles, déplacements massifs de populations. En l'état, les changements climatiques déplacent chaque année 27 millions de personnes"", affirme Nicolas Hulot. # ""Les enfants chinois ne savent pas que le ciel est bleu"" ""Qui sont les plus 'climato-conscients' aux Etats-Unis? Les militaires"", assure Nicolas Hulot, ""parce qu'ils ont compris que (le réchauffement climatique) est un facteur d'instabilité"". Le représentant de François Hollande pour la protection de la planète revient des Philippines, un pays qui a ""une lecture très concrète"" du changement climatique, pour avoir subi le typhon Haiyan. ""Dans le village que j'ai visité, ils ont eu des vents à 380 km/h, et ils ont eu une vague d'un mètre qui rentrait à 8 km dans les terres"". Un espoir pour que les lignes bougent: depuis le dernier sommet de Copenhague sur le climat, ""les Chinois sont rentrés dans l'enjeu climatique par la pollution. Quelqu'un me disait l'autre jour quand j'étais en Chine, que les enfants chinois ne savent même dans les villes pas que le ciel est bleu"", tant le ciel y est perpétuellement saturé de pollution. # ""La famille humaine est au pied du mur"" Devra-t-on se passer un jour du pétrole, de l'énergie fossile? ""Il n'y a aucun doute là-dessus. La seule question c'est quand? Le fera-t-on trop tard ou pas? (...) Il faut avoir une foi absolue dans les énergies renouvelables. En l'espace de dix ans, le coût du solaire a chuté de 80%, et le rendement énergétique est en train de monter"". Nicolas Hulot appelle la France à se lancer dans les énergies renouvelables, ""parce qu'elle prendra un avantage économique indéniable"". Aujourd'hui déjà, ""la France est leader dans l'utilisation des énergies marines (...). Vous avez un potentiel énergétique absolument incroyable. Mais il faut rentrer dans la vraie révolution énergétique, il ne faut pas y aller du bout des lèvres!"" La conférence climat Paris 2015, prévue en décembre prochain, ""est un événement important pour la France, mais c'est surtout un événement très important pour les enfants du monde entier, qui sont déjà dans les cours d'école. Les conditions d'existence de nos enfants vont se déterminer à Paris, et là c'est vraiment le moment d'agir"". ""Pour la première fois, c'est la famille humaine qui est au pied du mur"". Pour conclure, Nicolas Hulot paraphrase Martin Luther King: ""Sur le climat, on est condamné à agir ensemble ou à tous crever comme des idiots""." "Nicolas Hulot: ""Les enfants chinois ne savent pas que le ciel est bleu""" -1 "La famille socialiste est réunie depuis vendredi à Poitiers, un rendez-vous surtout destiné à mettre en ordre de marche le parti pour 2017 puisque les sujets qui peuvent fâcher ont été largement évacué lors des votes des militants les semaines passés. Pour la direction du parti, les jeux sont faits avec la réélection (70% des voix) de Jean-Christophe Cambadélis au poste de premier secrétaire face à Christian Paul, qui défendait la motion des ""frondeurs"" et de l'aile gauche. Mais derrière le show écrit par avance, les enjeux sont assez importants pour qu'une large partie du gouvernement face le déplacement. En clair seuls Ségolène Royal, retenue par d'autres obligations ou Emmanuel Macron, qui n'a pas sa carte au PS, sont annoncés absents. Preuve que l'exécutif veut marquer de son empreinte le rendez-vous, Manuel Valls, qui avait bravé les sifflets en aout dernier à La Rochelle, prendra la parole samedi vers midi. Outre le gouvernement, Martine Aubry, Jean-Marc Ayrault seront aussi présents. Mais le week-end socialiste de Poitiers sera aussi marqué par le vote des délégués pour une partie du Conseil national, le parlement du PS. Il est en effet composé d'un collège de 204 membres élus (au prorata du score obtenu par chaque motion) et d'un collège de 102 premiers secrétaires fédéraux. L'Europe vendredi et la réponse à Sarkozy dimanche Au menu des débats, le PS a voulu placer la première journée, vendredi, sous le signe de l'Europe avec le débat et l'adoption d'une ""feuille de route"" en vue du Congrès du Parti socialiste européen qui se tient à Budapest la semaine suivante, les 12 et 13 juin. Le dimanche pour la clôture des débats, Jean-Christophe Cambadélis - qui ""en a gardé sous le coude"" dans sa riposte à Nicolas Sarkozy, dit-on à Solférino, après les attaques de l'ex-président lors du congrès de sa formation ""Les Républicains"" dimanche dernier - devrait ""avoir des réponses fortes"" à son égard. Le premier secrétaire entend aussi prononcer une ""Adresse au peuple de France"" en collaboration avec les responsables des autres motions, notamment Christian Paul et Karine Berger (9,5% des voix). ""Nous souhaitons mettre, dans cette adresse à destination des Français mais aussi du gouvernement, les quatre ou cinq idées ou propositions communes aux quatre motions"" qui étaient en lice pour ce congrès, a affirmé à l'AFP Christian Paul, énumérant les sujets que sont ""la réforme fiscale, le pacte de responsabilité, la dotation aux collectivités locales"" notamment. Les régionales et la présidentielle en ligne de mire Reste une fois l'événement passé, à préparer l'avenir. Une fonction que devra embrasser Jean-Christophe Cambadélis. Au programme notamment les régionales de décembre, où le PS cherchera à limiter la casse en préservant quelques régions. Et enfin la présidentielle de 2017, pour laquelle le premier secrétaire devra mettre le parti en ordre de marche, avec ""rassemblement"" des partis de gauche et des citoyens et, pour le PS l'émergence d'une nouvelle génération et de nouvelles idées. Le score qu'il a obtenu a rassuré l'exécutif. ""Le navire est stable, stabilisé"", confie-t-on dans l'entourage de Manuel Valls, où l'on veut croire que ""l'action des frondeurs s'est canalisée dans le congrès"". Gage de ""stabilité, de cohérence et de visibilité"", avait estimé, en substance François Hollande, très probable candidat à sa succession en 2017." Le PS rassemblé à Poitiers, Manuel Valls en tête d'affiche -1 "François Fillon semble pâtir des différentes affaires dans lesquelles lui et sa femme sont impliqués. D'après un sondage Elabe réalisé pour BFMTV et L'Express et publié ce mercredi, le candidat de la droite est relégué au troisième rang des intentions de vote pour la présidentielle, derrière Marine Le Pen, qui arrive en tête, et Emmanuel Macron, potentiel deuxième homme de cette élection. Pour réaliser cette étude, du 7 au 8 février 2017, l'institut Elabe a testé deux hypothèses différentes: l'une incluant la candidature de François Bayrou, l'autre excluant qu'il se présente. Dans les deux cas, les résultats sont sensiblement les mêmes. Au premier tour, la présidente du Front national arrive première avec 25,5 à 26% des intentions de vote. La candidate frontiste ne semble pas souffrir de la même désaffection que François Fillon, alors qu'elle est impliquée dans l'affaire des assistants parlementaires au Parlement européen, pour laquelle elle doit rembourser 300.000 euros, et qu'elle assure quant à elle qu'elle se présentera, même si elle est mise en examen. D'après cette étude, elle est suivie du leader d'En Marche, crédité de 22 à 23,5%, lui-même placé devant François Fillon, qui recueille 17 à 18% des intentions de vote. Marine Le Pen (25,5%) et Emmanuel Macron (22%) en tête des intentions de vote de 1er tour – @elabe_fr pour @BFMTV et @LEXPRESS pic.twitter.com/qL8XTnWm5X — ELABE (@elabe_fr) February 8, 2017 Hamon quatrième, devant Mélenchon Largement devancé par Emmanuel Macron, François Fillon ne dépasse lui-même Benoît Hamon que de peu: le candidat vainqueur de la primaire à gauche, en quatrième position, totalise 15 à 15,5% des intentions. Jean-Luc Mélenchon, quant à lui, oscille entre 12 et 13%. A noter que dans cette étude, Yannick Jadot, qui pourrait rallier le candidat socialiste, est candidat à part entière (et recueille 1%). François Bayrou, s'il se présente, est crédité de 5% des intentions de vote. Dans le détail, Marine Le Pen obtient son meilleur score chez les catégories populaires (ouvriers et employés), avec 36 à 38%, contre 16 à 17% chez les retraités. ""Si elle bénéficie du soutien massif de son électorat de 1er tour de 2012 (89% à 90%), ce sont aussi 15% des électeurs de Nicolas Sarkozy en 2012 qui se prononcent aujourd’hui en faveur de la présidente du Front national dans la perspective du scrutin d’avril 2017"", note aussi Elabe. Capture BFMTV - Macron récupère 45% des électeurs de Hollande en 2012 Emmanuel Macron obtient quant à lui son meilleur score (23 à 25%) chez les cadres et professions intermédiaires, contre 19% chez les employés et ouvriers, et 23 à 25% chez les retraités. Il récupère 44 à 45% des votants ayant choisi François Hollande en 2012. Il fédère aussi 28 à 49% des anciens électeurs de François Bayrou, selon que ce dernier serait candidat ou pas au premier tour de la présidentielle, et parvient aussi à rassembler 21% des anciens électeurs de Nicolas Sarkozy. François Fillon, lui, ne bénéficie aujourd’hui que de 56 à 57% des voix des anciens électeurs de Nicolas Sarkozy de premier tour en 2012. ""Une déperdition qui témoigne du trouble qui a pu gagner une partie de l’électorat de la droite et du centre ces deux dernières semaines"", pointe Elabe. Il obtient ses plus importants scores chez les retraités (32 à 34%) et les plus faibles chez les employés et ouvriers (6 à 7%). Le Pen battue au second tour Benoît Hamon connaît son meilleur score chez les CSP+ (19%), et le plus bas chez les ouvriers (12%). Il bénéficie du vote de 40% des électeurs de François Hollande en 2012, soit 4 à 5% de moins qu'Emmanuel Macron. Il parvient à fédérer sur son nom près d’un cinquième des anciens électeurs de Jean-Luc Mélenchon en 2012. Ce dernier obtient son meilleur score chez les ouvriers et employés (19%) et le plus bas chez les retraités (6%). Il retrouve environ les deux tiers de son électorat de 2012 et capte près d’un dixième des anciens électeurs de François Hollande (8%). Au deuxième tour de l'élection présidentielle, toujours d'après cette étude, Marine Le Pen serait battue par Emmanuel Macron et François Fillon. ""Notons qu’une forte proportion de personnes interrogées refuse, à ce stade, d’exprimer une intention de vote dans de telles configurations de second tour: 22% en cas de duel Le Pen/Macron, et jusqu’à 34% en cas de duel Le Pen /Fillon"", précise Elabe. Au second tour elle obtient entre 37% des intentions de vote, si elle est face à Emmanuel Macron (qui l'emporte largement avec 63%), et 44% si elle fait face à François Fillon, qui gagnerait avec 56% des intentions de vote. Sondage Elabe pour BFMTV et L’Express réalisé par questionnaire auto-administré en ligne du 7 au 8 février 2017 auprès d’un échantillon national représentatif de 1.050 personnes (méthode des quotas), dont 961 personnes inscrites sur les listes électorales. La notice de ce sondage peut être consultée sur le site internet de la Commission des sondages (www.commission-des-sondages.fr). Election présidentielle: les candidats 2017 Emmanuel Macron Marine Le Pen Nathalie Arthaud Benoît Hamon Michèle Alliot-Marie La boîte à Sondages Nicolas Dupont-Aignan Jacques Cheminade Philippe Poutou François Fillon Jean-Luc Mélenchon Résultats de l'élection présidentielle" Sondage 2017: Fillon battu par Le Pen et Macron au premier tour -1 "On ne sait pas qui l'emportera dimanche mais on a déjà une idée des rendez-vous fixés par le Président ou la Présidente, dans les premiers jours après le second tour. Qu'il s'agisse de Marine Le Pen ou d'Emmanuel Macron, le vainqueur du second tour de la présidentielle ce dimanche prendra ses premières responsabilités présidentielles avant même le début stricto sensu de son mandat. Dès le lundi 8 mai, soit le lendemain de l'élection, il ou elle devrait assister aux cérémonies célébrant la victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie en 1945. Ce recueillement commun du Président sortant et de son successeur répéterait l'exemple de 2012, quand François Hollande et Nicolas Sarkozy s'étaient affichés côte-à-côte pour la même occasion. Le 10 mai pourrait aussi être bloqué dans l'agenda du vainqueur, pour prendre part aux commémorations de l'abolition de l'esclavage, en présence là encore de François Hollande. La passation de pouvoir d'ici au 14 mai Si la date exacte de la passation de pouvoir n'a pas été officiellement arrêtée, il en est une qui tient la corde, selon Le Point: le 14 mai, qui est aussi la date-butoir pour cette relève institutionnelle. C'est à l'issue de ce rite républicain qu'Emmanuel Macron ou Marine Le Pen prendra les rênes du pays. Dans la foulée, les Français devraient connaître la composition du nouveau gouvernement (dont on sait déjà qu'il sera dirigé par Nicolas Dupont-Aignan en cas de succès de Marine Le Pen, dimanche), constitué dans un cas comme dans l'autre de quinze ministres environ. Cette première équipe gouvernementale aura pour premier horizon les élections législatives, dont le premier tour est fixé au 11 juin et le second au 18 juin, et pourra à leur issue connaître des ajustements, voire démissionner si le nouvel exécutif ne trouvait pas de majorité. Un calendrier international serré Loin de ces incertitudes, le calendrier international ne ménage pas de surprise. Le 25 mai, Emmanuel Macron ou Marine Le Pen se rendra au somment de l'Otan à Bruxelles, où le nouveau visage de la République française rencontrera le président américain, Donald Trump, pour la première fois. Pas de temps mort pour le président ou la présidente de la République qui s'envolera alors pour la Sicile, et le port de Taormina. Là, se déroulera la prochaine réunion du G7 les 26 et 27 mai. Le chef de l'Etat aura un autre rendez-vous international un peu plus tard: il est fixé à Hambourg, en Allemagne, les 7 et 8 juillet, pour le sommet du G20. En cas de victoire, Emmanuel Macron a annoncé qu'il entendait, comme le souligne Le Point dans son édition du 4 mai, présenter au plus vite un projet de loi de moralisation de la vie publique, si possible avant les législatives. Au même moment, note l'hebdomadaire, un projet de loi qui faciliterait à l'exécutif la réforme du droit du travail par ordonnance sera examiné au Conseil des ministres. Le fondateur d'En Marche! a annoncé que, s'il était élu, il aurait pour premier contact avec un leader étranger, une discussion avec la chancelière allemande Angela Merkel. Il l'a déjà rencontrée durant la campagne présidentielle. Dans l'hypothèse d'une victoire de Marine Le Pen, celle-ci compte se rendre devant les dirigeants européens, dans la capitale belge, pour leur expliquer ses projets. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Le futur président verra Donald Trump le 25 mai -1 "Il fut le premier préfet tué en France depuis la seconde guerre mondiale: le 6 février 1998, il y a 20 ans jour pour jour, le préfet de Corse Claude Érignac était assassiné en pleine rue par les indépendantistes de l'île. Ce mardi, le président de la République Emmanuel Macron, qui effectue une première visite très attendue en Corse, rend hommage au haut fonctionnaire. À bout portant À 10h30, le chef de l'Etat et le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb sont attendus  à Ajaccio dans la petite rue Colonna-d'Ornano - du nom du lieutenant-colonel Jean Colonna d’Ornano, soldat de la France libre mort en Libye en 1941 -, où le préfet de Corse était tué de trois balles, dont une à bout portant dans la tête, alors qu'il se rendait au théâtre pour assister à un concert avec son épouse. Emmanuel Macron inaugurera la place Claude Érignac où un olivier a été planté avec, gravée au sol, l'inscription ""un homme, une place"". La veuve du préfet, Dominique Érignac, et leurs deux enfants ont choisi les détails de cet hommage, ""avec un objectif: celui de la plus grande sobriété"", a expliqué l'actuel préfet de Corse, Bernard Schmeltz. Seront présents notamment d'anciens préfets de la région et de nombreux élus insulaires dont le président nationaliste du Conseil exécutif Gilles Simeoni qui, avant d'être élu, a été l'un des avocats d'Yvan Colonna, condamné à la perpétuité pour l'assassinat de Claude Érignac. En revanche, le président de l'Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni sera absent. Il explique son refus d'y participer par son ""histoire politique"" proche des mouvances indépendantistes clandestines. ""L'homme le plus recherché de France"" La mort de Claude Érignac avait provoqué une grande émotion en Corse. Les jours suivants, des dizaines de milliers d'insulaires avaient exprimé leur tristesse lors des plus grandes manifestations jamais organisées à Ajaccio et Bastia. Un groupe anonyme avait revendiqué le 9 février l'assassinat du ""plus haut représentant de l'Etat"" en Corse. Après plusieurs mois de confusion et de fausses pistes, l'enquête avait débouché le 21 mai 1999 sur l'arrestation de quatre hommes qui passaient aux aveux. Yvan Colonna, disparu dans la nuit du 22 au 23 mai 1999 et devenu ""l'homme le plus recherché de France"", n'a été arrêté que le 4 juillet 2003 dans une bergerie de la commune d'Olmeto, en Corse-du-Sud. Outre ce dernier, deux membres du commando restent aujourd'hui emprisonnés. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" Assassinat du préfet Érignac: 20 ans après, l'hommage de la nation -1 "Christiane Taubira sort de son silence. L'ancienne ministre de la Justice, qui s'exprime peu publiquement depuis sa démission fin janvier, a fustigé samedi ""ceux qui font commerce de la peur"", dans une longue tribune sur les attentats, où elle appelle à relever le défi d'en ""assécher le terreau"". Dans un long texte publié sur sa page Facebook, l'ex-garde des Sceaux dénonce ""ceux qui font commerce de la peur, de l'angoisse, de la douleur d'autrui et vocifèrent sans respect des larmes"", en privilégiant ""leurs intérêts partisans ou leur impatience à s'emparer du pouvoir d'État"", en allusion aux déclarations de plusieurs élus de droite. ""Ressasser des poncifs sur les décisions de justice, prises en indépendance par des magistrats dans notre État de droit; gloser sur les effets de la prison lorsqu'aucun des tueurs du 13 novembre, ni celui du 14 juillet, n'avait d'antécédents carcéraux; rabâcher les sempiternelles récriminations fondées sur de seules motivations partisanes, c'est s'obstiner à déguiser la réalité, se réfugier derrière des incongruités confortables, se satisfaire de facilités aberrantes, se situer en deçà des nécessités régaliennes, et finalement nous exposer durablement au danger"", écrit Christiane Taubira. ""Il faudrait voir de haut et voir loin"" ""Quand il faudrait voir de haut et voir loin"", tacle-t-elle. L'ex-ministre plaide que le ""besoin de sûreté, ce droit imprescriptible"", inclut la ""préservation de nos libertés individuelles et publiques"". ""Il convient de les organiser, pas de les opposer. Il revient à la puissance publique de trouver, et ce n'est pas simple, la souplesse qui permette d'ajuster le dispositif de sécurité aux multiples formes des attaques, dans la proportionnalité qu'exige l'État de droit, campé sur ses institutions solides"", poursuit-elle. Elle en appelle aussi à ""gagner la bataille du recrutement"". Cette bataille ""n'est pas exclusive de l'action militaire ciblée sur les arsenaux et logistiques; de l'action diplomatique opérant sur les rapports de force; de l'asphyxie financière. Mais face à cette armée innombrable qui se lève de partout, assécher le terreau où germe, pousse, jaillit cette monstruosité si froide qu'elle paraît intoxiquée, tel est le défi"", selon elle. Sa ""première intervention depuis des mois"" La ""rhétorique djihadiste, simple, brute (...) parvient ainsi à capter des individus en marge, au rapport parfois distendu avec la religion"", ajoute Christiane Taubira, ""le terrain est celui des esprits, où frustrations, humiliations, ignorance et fêlures pourvoient en énergie destructrice"". Cette tribune est présentée par l'entourage de Christiane Taubira comme la ""première intervention politique directe sur l'actualité depuis des mois"" de l'ex-ministre. Christiane Taubira avait quitté le gouvernement en janvier pour protester contre le projet de révision constitutionnelle permettant la déchéance de nationalité pour les personnes condamnées pour terrorisme, finalement abandonné par l'exécutif." "Après l'attentat de Nice, Taubira fustige ""ceux qui font commerce de la peur""" -1 """Ignoble"", ""honteux"", ""abject"": la classe politique a fait part de son indignation après les slogans ""Suicidez-vous, suicidez-vous!"" lancés aux forces de l'ordre samedi à Paris lors du 23e week-end de mobilisation des gilets jaunes. ""Honte à ceux qui se sont livrés à une telle ignominie ! Soutien total à nos forces mobilisées, et à leurs familles. L'immense majorité des Français sait ce qu'elle leur doit"", a tweeté le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, dénonçant ces faits intervenus place de la République à Paris. ""Ils crient: 'suicidez-vous'"". Depuis janvier, 28 policiers se sont suicidés. Deux fois plus que l'an dernier. Autant de familles détruites, auxquelles ce cri inhumain doit retourner le coeur... Aucun de ceux qui ont crié cela ne doit rester impuni. Aucun"", s'est également ému la tête de liste LR pour les élections européennes, François-Xavier Bellamy. Ils crient : ""suicidez-vous"". Depuis janvier, 28 policiers se sont suicidés. Deux fois plus que l'an dernier. Autant de familles détruites, auxquelles ce cri inhumain doit retourner le coeur... Aucun de ceux qui ont crié cela ne doit rester impuni. Aucun. https://t.co/wtO9LrZ4nx — Fx Bellamy (@fxbellamy) 20 avril 2019 ""Ignoble"" et ""abject"", a réagi le maire LR de Nice, Christian Estrosi. ""Honteux et indigne"", a ajouté le député LR Eric Ciotti, alors que cette nouvelle journée de mobilisation des gilets jaunes intervenait au lendemain d'un appel national des syndicats de police à des rassemblements en hommage aux collègues qui se sont suicidés. ""Cette foule n'est pas le peuple"" ""Comment tenir de tels propos là où si souvent les Français se sont rassemblés dans la dignité et en hommage à la République? Cette foule n'est pas le peuple. Condamnons ensemble ces paroles révoltantes"", a déploré Nathalie Loiseau, tête de liste LaREM et ancienne ministre des Affaires européennes. Comment tenir de tels propos là où si souvent les Français se sont rassemblés dans la dignité et en hommage à la République ? Cette foule n’est pas le peuple. Condamnons ensemble ces paroles révoltantes. https://t.co/kGjj8K3EYY — Nathalie Loiseau (@NathalieLoiseau) 20 avril 2019 ""Comment peut-on scander 'suicidez-vous' aux forces de l'ordre ?! C'est honteux enfin !! Cette haine de la police est idéologique et hélas systématique dans les rangs des anarchistes"", s'est également indignée la dirigeante du Rassemblement national Marine Le Pen. ""Il n'est pas acceptable que des gens crient 'suicidez-vous' à la police place de la République"", a déploré auprès de l'AFP Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la maire PS de Paris Anne Hidalgo." "Gilets jaunes: la classe politique indignée après les ""Suicidez-vous!"" lancés aux policiers" -1 "L'hebdomadaire Closer, qui a révélé une liaison entre le président François Hollande et l'actrice Julie Gayet, a reçu une assignation de la comédienne pour atteinte à la vie privée, a-t-on appris jeudi de source proche du journal. L'actrice réclame 50 000 euros de dommages et intérêt, 4 000 euros pour les coûts de procédure, ainsi qu'une publication judiciaire sur la moitié de la couverture du magazine. Contactée par l'AFP, la direction de Closer a confirmé l'assignation, mais s'est refusée à tout commentaire. Les révélations de Closer sur la relation de François Hollande avec Julie Gayet s'appuient sur des photos volées, prises devant un immeuble parisien où l'actrice a un pied-à-terre. ""Indignation totale"" de Hollande Mardi, lors de sa conférence de presse, François Hollande avait fait part de son ""indignation totale"" après la publication du dossier de Closer, mais avait annoncé qu'il n'attaquerait finalement pas en justice l'hebdomadaire people. Il avait expliqué que, protégé lui-même par une immunité judiciaire durant son mandat, il ne souhaitait pas attaquer en justice, contrairement à ce qu'avait fait son prédécesseur Nicolas Sarkozy à plusieurs reprises entre 2007 et 2012. Closer a par ailleurs indiqué qu'il préparait une nouvelle édition spéciale, qui sera en kiosque vendredi matin, avec ""de nouvelles photos et informations exclusives"" sur cette affaire." Julie Gayet assigne Closer pour atteinte à la vie privée -1 "Du fond, on connait déjà à peu prêt tout. Ces troisièmes voeux présidentiels, depuis l'élection de François Hollande, seront ""combatifs"". Le chef de l'Etat jettera un ""regard rétrospectif"" sur l'année qui vient de s'écouler avec dans le viseur l'année à venir et les avancées de sa politique, les réformes, le pacte de responsabilité ou encore la loi Macron. Mais sur la forme, François Hollande retourne aux fondamentaux. Après la salle des fêtes de l'Elysée en 2012, et le décor virtuel avec le palais présidentiel en fond en 2013,  il a choisi d'être assis derrière son bureau pour adresser ses voeux au Français, comme un certain François Mitterrand en 1994 lors de son dernier exercice de ce genre. ""Le souhait du président était de changer par rapport aux autres années et d'être au travail dans son bureau, c'est vraiment son idée"", confie Jérôme Revon, le réalisateur de l'allocution enregistrée en fin d 'après-midi, et diffusée à 20 heures Un président au travail Au cours des derniers jours, aucun détail de cette mise en scène n'a pu échapper aux observateurs, alors que l'Elysée a manifestement orchestré sa communication, faisant fuiter des informations et entrer les journalistes pour montrer les derniers préparatifs. Une façon de laisser peu de place aux surprises et une manière aussi de se concentrer sur le fond plutôt que sur la forme. ""On règle chaque détail parce qu'on va aller nous reprocher l'horloge, un livre, il y a des émissions qui vont faire des zooms sur la montre... on essaie de faire attention à tout ça"", détaille le réalisateur. Le message de ce 31 décembre est donc clair: c'est là qu'il passe la majorité de son temps, qu'il prend des décisions. C'est un président au travail. Car François Hollande y croit encore, sa politique peut fonctionner. ""Il faut mettre un cou de collier, cela peut encore marcher"", a confié le chef de l'Etat à son entourage. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Laisser les Français entrer dans l'Elysée Pour faire passer son message, le président de la République a largement préparé son allocution. Une dernière apparition publique mercredi, un Noël en famille et un agenda allégé. Pour la journée de lundi, un seul rendez-vous était programmé avec le député Richard Ferrand pour discuter de la loi Macron, dont il sera le rapporteur. François Hollande va alors laisser une nouvelle fois les Français entrer dans son intimité. Vendredi, c'est son conseiller en communication, Gaspard Gantzer, qui publiait une photo du jeune labrador de François Hollande. Un petit chiot, prénommé Philae, offert par le Canada, étalé sur le sol du palais présidentiel, sous les yeux d'un président amusé. Bienvenue Philae :-) pic.twitter.com/7vtRR6a2db — Gaspard Gantzer (@gaspardgantzer) 26 Décembre 2014" Voeux de Hollande: mise en scène millimétrée à l'Elysée -1 "Entre Emmanuel Macron et Jean-Yves Le Drian, les relations sont au beau fixe. C’est du moins ce que laisse entendre dans le Journal du Dimanche le ministre des Affaires étrangères à travers une métaphore footballistique: ""Macron et moi, c’est comme un une-deux au foot, je lui fais la passe sans le voir, à l’intuition, parce que je sais où il est pour attendre la balle, mais le buteur, c’est lui "". Le chef de la diplomatie française fait notamment référence aux traitements des dossiers du Proche et Moyen-Orient mais surtout au dossier libyen dans lequel l’État français a joué un rôle de premier plan en obtenant un accord de principe du premier ministre Sarraj et du maréchal Haftar pour l’organisation d’élections d’ici l’été. Fayez al-Sarraj et Khalifa Haftar sont aujourd'hui les deux principaux protagonistes de la crise libyenne. Le premier a en effet été désigné chef du gouvernement en décembre 2015, sur fond d'un accord conclu entre les deux autorités rivales syriennes de Tripoli et Tobrouk, sous l'égide de l'ONU, afin de mettre un terme à la guerre civile qui ravage le pays. En face de lui, Khalifa Haftar conteste sa légitimité. A la tête d'une milice paramilitaire, il est nommé commandant en chef de l'Armée nationale libyenne, en mars 2015. A ce moment, la Libye est divisée en deux, entre l'Ouest et l'Est. C'est d'ailleurs dans l'Est libyen qu'il bénéficie d'une large légitimité, appuyé par un gouvernement parallèle et par le Parlement de Tobrouk, qui le nomme maréchal en septembre 2016 et rejette le gouvernement d'union nationale de Fayez al-Sarraj." La métaphore footballistique de Le Drian pour décrire sa relation avec Macron -1 "Il ne s’agit pas de dire qu’il y aurait un complot, ni une « campagne orchestrée » comme l’a dit Jean-Pierre Raffarin. Mais on ne peut pas faire semblant de ne pas voir qu’il y a une volonté convergente des juges saisis des grandes affaires du moment pour impliquer à tout prix Nicolas Sarkozy – la justice est aveugle, pas les observateurs… C’est d’autant plus frappant qu’il est censé être protégé par l’immunité présidentielle pour les décisions prises durant son mandat et que les charges n’apparaissent pas toujours très solides – en tout cas pour l’instant. Donc on ne peut pas dire que Nicolas Sarkozy soit une victime, mais il est certain qu’il est une cible. C’est le sens des réquisitions de l’avocat général qui demande à la Cour de cassation de dessaisir les juges de l’affaire Bettencourt ? Vous pensez qu’ils ont commis des fautes ? C’est à la Cour de le dire. Mais tous ceux qui connaissent ce dossier ont été stupéfaits de la focalisation des juges sur Nicolas Sarkozy. L’argument de la proximité avec l’un des experts n’est pas convaincant : on ne voit pas en quoi ça aurait infléchi le cours de l’enquête. Mais que les juges eux-mêmes aient répliqué par voie de presse aux attaques des avocats est plus qu’incongru. L’avocat du juge Gentil a comparé Nicolas Sarkozy à un « monarque ». C’est vrai qu’un ancien président n’est pas au-dessus des lois mais pour ce qui est du devoir de neutralité, les juges, eux, ont été en dessous de tout. Dans l’enquête sur l’arbitrage Tapie, est-ce que vous percevez la même volonté de mettre en cause Nicolas Sarkozy ? Elle est évidente, mais à ce stade, elle paraît plus le fait du pouvoir politique que des magistrats. Plusieurs ministres ont mis en cause Nicolas Sarkozy d’une façon brouillonne et précipitée. Or Le Monde d’hier montrait bien qu’il y a un faisceau d’indices (et même quelques débuts de preuves) que l’arbitrage ait été vicié, corrompu – au moins au sens moral du terme. Alors, que Nicolas Sarkozy ait pris la décision de recourir à un arbitrage dans ce litige est vraisemblable. Mais : 1. Ce n’est pas en soi un délit. 2. C’est une décision qui relevait de son pouvoir de président, donc il ne peut pas être poursuivi parce que la séparation des pouvoirs interdit à la justice de contester les décisions de l’exécutif. Que l’Etat ait appuyé le maintien de Stéphane Richard à la tête d’Orange, malgré sa mise en examen dans cette affaire, ça vous paraît un bon choix ? La cohérence ne saute pas aux yeux. Stéphane Richard est un patron apprécié mais François Hollande justifie son soutien par l’intérêt de l’entreprise. Or dans cette affaire, il semble que beaucoup d’éléments précis le mettent en cause – Christine Lagarde l’accuse de l’avoir dupée, voire d’avoir commis un faux. S’il y a bien eu escroquerie, Stéphane Richard y a forcément pris part. Mais si on le maintient en fonction, c’est qu’on n’en est pas encore sûr. La leçon de tout cela c’est que dans cette affaire comme dans toutes, il faut chercher les responsables jusqu’au plus haut niveau et éviter les polémiques… de bas étage. Ecoutez ici le Parti Pris d'Hervé Gattegno de ce mardi 18 juin." Oui, Sarkozy est bien la cible des juges -1 "Tout ce qui a été soumis au vote samedi lors du Conseil national de l'UMP à Paris a été validé par les quelque 2.000 conseillers nationaux présents. Du bureau politique à la création du Haute autorité à la primaire en passant par les investitures ou la hausse de cinq euros de la cotisation d'adhésion. A la tribune, le mot d'ordre est clair: unité et rassemblement en vue de remporter les élections municipales et européennes à venir. Jean-François Copé a mis en garde contre ""les commentaires de presse qui présentent l'UMP comme malade"" et assuré que ""le parti est sur le chemin de l'invincibilité"". Les prises de parole, dans l'ordre, de Bruno Le Maire, Xavier Bertrand, Christian Jacob, François Fillon, Jean-Pierre Raffarin, Jean-François Copé sont du même acabit. Des attaques contre François Hollande Avec un soupçon supplémentaire d'attaques - notamment François Fillon - contre le président de la République. Et un désaccord sur le soutien - ou non - au ""pacte de responsabilité"" prôné par François Hollande s'il venait à être précisé dans ses modalités. Xavier Bertrand s'est offert une salve d'applaudissements en balayant cette option. Mais certaines absences sont néanmoins lourdes de sens: Alain Juppé, bloqué à Bordeaux, François Fillon ou encore François Baroin qui ne sont finalement arrivés, comme Nathalie Kosciusko-Morizet ou Xavier Bertrand, qu'après les votes du matin. ""Je retourne dans ma ville !"" lance @francoisbaroin aux journalistes, 30 min après son arrivée au #CNUMP et sans avoir assisté aux travaux. — Damien Fleurot (@DamienFleurot) 25 Janvier 2014 Une attitude critiquée par Jean-Pierre Raffarin lors de son intervention qui a aussi appelé à ""arrêter les coups"" à l'encontre de Jean-François Copé. ""Rassemblement et unité"", a répété Eric Ciotti en évoquant la future intervention de l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy. Un projet adopté malgré les critiques Pourtant, le début de journée avait été marqué par une sortie, à l'adresse de Jean-François Copé, d'Henri Guaino - pas en phase avec la ligne politique du parti et faite, selon lui, pour ""de nouveau désespérer"" les Français de droite. ""C'est normal que tout le monde pousse son cri d'identité. Chacun exprime ses différences, c'est humain"", a désamorcé Jean-François Copé sur BFMTV juste avant l'ouverture des débats. ""Une initiative sympathique mais isolée"", a glissé de son côté Brice Hortefeux, président des Amis de Nicolas Sarkozy. ""Pas besoin d'être alignés à l'UMP, chacun a le droit d'avoir ses propres convictions"", a assuré, pour sa part, l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, par ailleurs maître de cérémonie... et du chronomètre. Malgré les critiques, en fin de matinée, le projet ""Redressons la France, nos mesures d'urgence"" en vue de 2017, élaboré mi-décembre et qui prévoit notamment moins de charges pour les entreprises, une baisse des impôts et de la dépense publique ou encore un retour sur les 35 heures, a été largement validé -91%- par le conseil national. Le bureau politique, qui fait la part belle aux proches de Jean-François Copé, François Fillon et des trois ""neutres"" que sont Alain Juppé, Bruno Le Maire et Xavier Bertrand, a lui aussi été élu sans soubresaut tant les tractations entre les différents camps avaient été menées en amont. Gaudin: ""On a le temps pour 2017"" Et pendant que Nadine Morano, qui a dirigé la commission en question, prenait des photos, (les investitures pour les européennes - à 74% - et pour les municipales - à 91% - ont été acceptées en coulisses), c'est bien la question de la primaire qui a occupé les discussions. ""Personne ne doit pouvoir y échapper"", avait affirmé quelques jours plus tôt Bruno Le Maire. ""Les primaires sont un système moderne, bien préférable aux combines d'arrière-cour"", avait de son côté déclaré Laurent Wauquiez. Samedi, 90% des votants ont donc acté l'idée via l'installation d'une ""haute autorité"" chargée d'organiser la primaire pour la présidentielle de 2017. ""On a tout le temps d'y arriver"", martèle au micro un Jean-Claude Gaudin offensif. ""La primaire? Pas un obstacle pour Sarkozy"" ""La primaire garantie l'unité"", a défendu Eric Ciotti, proche de François Fillon et élu au bureau politique. ""Désormais, la Haute autorité existe et seul un Congrès pourrait revenir dessus."" La position de  Nicolas Sarkozy a concentré les attentions car, s'il ne l'a jamais confirmé, il n'a jamais contredit ses proches qui ne lui prêtent pas l'intention de concourir. ""Je ne crois pas qu'il puisse se passer de la primaire, a estimé le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti. ""Si sa cote est aussi haute qu'estimée aujourd'hui, ce ne sera pas un obstacle pour lui. Plus l'échéance va se rapprocher et plus les militants voudront aussi s'exprimer."" Un sondage BVA a d'ailleurs révélé qu'une large majorité des sympathisants de droite (68%) souhaitaient que Nicolas Sarkozy passe par la primaire. Ils sont 62% chez les seuls sympathisants UMP. Mais pour Eric Ciotti, qui a affirmé que ""ce scrutin interne avait fait ses preuves au PS où François Hollande n'aurait pas gagné sans"", ""la primaire mettra un terme à la confusion et aux divisions"". L'union tant affichée attendra au moins encore deux ans malgré une photo de famille finale pas forcément au goût de tous." L'UMP surjoue l'unité et pense à la primaire -1 """Je quitte à l’instant les avocats qui sont en train de rédiger la plainte. Pour une plainte en diffamation, il y a un formalisme extrêmement strict à respecter pour faire en sorte qu’elle puisse prospérer.  Qu’il se rassure, la plainte va bien arriver"". Par ces mots, Jérôme Lavilleux, le directeur de cabinet de Jean-François Copé, a confirmé qu'une plainte visant l'hebdomadaire Le Point allait bien être déposée, après les accusations de favoritisme visant le président de l'UMP. Une accusation qui fait des vagues au sein du parti. ""Bymalion travaille avec l'UMP depuis 2002"" ""La société Bygmalion a une filiale qui s’appelle Event & Cie. C’est une entreprise qui travaille avec l’UMP depuis 2002"", a-t-il poursuivi. ""C’est d’ailleurs cette même entreprise –sous un autre nom- qui avait réalisé le meeting du congrès fondateur de l’UMP, bien avant que Jean-François Copé ne soit son président. Il n’y a pas eu de passe-droit. Elle n’est d’ailleurs pas la seule, il y a une autre entreprise, Agence publique, qui a contribué à la réalisation de ces meetings présidentiels."" A propos du chiffre de 8 millions d'euros qu'aurait, selon Le Point, empoché Bygmalion durant la campagne, Jérôme Lavrilleux a déclaré: ""Je ne sais pas d’où sort ce chiffre. De mémoire, c’est 4,7 millions d’euros qui ont été facturés pour la réalisation des meetings, et 1,7 million pour la société Agence publique""." "Affaire Copé: ""il n'y a pas eu de passe-droit""" -1 "Sur RMC et BFMTV Marine Le Pen, présidente du Front national s’est une nouvelle fois présentée comme étant la voix de l’opposition en France. « Je suis le leader de l’opposition au système », a-t-elle expliqué à Jean-Jacques Bourdin. « On voit bien que sur les grands choix que notre pays a à faire, ils sont d’accord. Sur le traité européen, ils sont d’accord, les socialistes vont le voter. Même M. Montebourg qui nous avait expliqué qu’il était pour le protectionnisme s’est aplati et va voter le traité européen. L’UMP a dit par la voix de M. Copé qu’elle allait voter le traité européen. A l’UMP, ils sont d’accord pour continuer l’immigration. 200 000 pour les uns, 250 000 pour les autres et puis la cure d’austérité va s’appliquer comme elle s’applique en Grèce, au Portugal et ailleurs ». « Un troupeau de moutons qui a perdu son Patou ! » Forte de ses bons scores électoraux à la présidentielle et aux législatives, la chef de file du FN veut incarner l'opposition la plus déterminée au pouvoir socialiste en pariant sur la guerre des chefs pour la direction de l'UMP, ironisant sur la situation du parti depuis que Nicolas Sarkozy s'est mis en retrait : « On a l'impression que c'est un troupeau de moutons qui a perdu son Patou ! ». Marine Le Pen se dit persuadée que bon nombre d'électeurs de l'UMP se sentent proches des idées du FN et vise à présent les élections municipales de 2014, où son parti espère conquérir quelques petites villes. Cet objectif passe par la conquête d'Hénin-Beaumont, le fief du Pas-de-Calais de la présidente du FN, qui a échoué d'un cheveu lors des élections législatives. Ce serait Steeve Briois, le secrétaire général du FN, qui conduirait la liste. « On peut rafler des mairies de 10 000 à 30 000 habitants comme Carpentras, Hénin-Beaumont ou Tarascon », a précisé au Monde, daté de ce mardi, Florian Philippot, vice-président du parti." Marine Le Pen : « Je suis le leader de l’opposition » -1 "Alors que son camp multiplie les événements de rentrée, Valérie Pécresse a souhaité se poser en garante du rassemblement de la droite. La présidente de la région Ile-de-France a effectué sa rentrée politique à Brive-la-Gaillarde, deux jours avant celle du président des Républicains Laurent Wauquiez. Avant la prise de parole de son rival prévue ce dimanche en Haute-Loire, Valérie Pécresse inaugurait le bal des nombreux événements de rentrée politique de la droite. Avec son mouvement Libres! associé à Les Républicains mais ouvert aux non-adhérents du parti, elle a choisi de s'exprimer en Corrèze, terre électorale de Jacques Chirac dont elle fut la chargée de mission à l'Élysée. La ""tentation d'exercice solitaire du pouvoir"" de Macron Devant environ 300 personnes, dont une trentaine de parlementaires, Valérie Pécresse n'a pas épargné Emmanuel Macron, stigmatisant sa ""défiance injustifiée et contre-productive à l'égard des élus locaux"", et évoquant des ""comportements et pratiques à l'ancienne"", quelques semaines après l'éclosion de l'affaire Benalla. Elle ne s'est également pas privée de dénoncer la ""tentation d'exercice solitaire du pouvoir"" du président, auquel elle a dit vouloir opposer une ""alternance populaire et non populiste"", dans une rare allusion à Laurent Wauquiez. Valérie Pécresse a appelé le gouvernement à un ""triple sursaut"": sur l'autorité, exigeant notamment l'expulsion immédiate des fichés S étrangers, sur le pouvoir d'achat pour lequel elle a dit craindre une ""vraie rébellion"" des Français, ainsi qu'un ""sursaut de solidarité"". ""Nous croyons que la droite a un message social à adresser aux Français"", a-t-elle dit, dénonçant notamment la ""bombe à retardement"" de l'abandon du plan Borloo pour les banlieues. Une ligne plus au centre que celle de Wauquiez Comme elle l'avait dit en juin lors du Conseil national de Les Républicains, la présidente de la région Ile-de-France entend ""tout faire"" pour que son parti présente ""un projet et une liste puissamment pro-européens"" lors des élections de 2019. Plusieurs ténors de la droite lui avaient adressé des messages de soutien vidéo, comme le président du Sénat Gérard Larcher qui a appelé au ""dialogue mutuel"" avec Laurent Wauquiez, ou encore Xavier Bertrand. ""J'ai le sentiment que nous sommes très complémentaires et que nous aurons vocation à travailler d'avantage ensemble"", a déclaré le président des Hauts-de-France, qui a quitté LR au lendemain de l'élection de Laurent Wauquiez." À Brive-la-Gaillarde, Valérie Pécresse se pose en garante du rassemblement de la droite -1 "L'écart se creuse encore: Emmanuel Macron devrait, selon les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur, remporter l'élection présidentielle avec plus de 66% des suffrages exprimés. Ce chiffre prend en compte la quasi-totalité des résultats reçus (99,99% des bulletins). Le candidat d'En Marche !, qui avait d'abord été donné vainqueur avec un score de plus de 65%, a remporté 66,06% des suffrages exprimés, soit plus de 20,7 millions de voix. Sa rivale Marine Le Pen aurait remporterait 33,94% des suffrages, soit plus de 10,6 millions de voix, toujours selon ce même décompte non encore définitif. Entre l'abstention, les votes blancs et nuls, plus d'un Français sur trois a refusé de choisir dimanche entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Au total, en plus des quelque 12 millions d'abstentionnistes, plus de 4,2 millions des électeurs qui se sont déplacés -ils étaient deux fois moins nombreux en 2012- ont mis un bulletin blanc ou nul dans l'urne. ""Bien joué"", ""39 ans et Président!"": la presse française salue la victoire de Macron Voir le diaporama ""Bien joué"", ""39 ans et Président!"": la presse française salue la victoire de Macron Voir le diaporama ""Bien joué"", ""39 ans et Président!"": la presse française salue la victoire de Macron Voir le diaporama ""Bien joué"", ""39 ans et Président!"": la presse française salue la victoire de Macron Voir le diaporama ""Bien joué"", ""39 ans et Président!"": la presse française salue la victoire de Macron Voir le diaporama Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Emmanuel Macron emporte le second tour avec 66,06% des voix -1 "François Hollande a dénoncé dimanche les ""vraies-fausses"" consultations, ""nulles et non avenues"" organisées en Ukraine. Le chef de l'Etat s'exprimait depuis Bakou en Azerbaïdjan, où il a débuté dimanche une visite de trois jours. Ces ""vraies-fausses consultations"" n'ont ""aucun sens"" et sont ""nulles et non avenues"", a déclaré le chef de l'État français devant la presse, affirmant que ""la seule élection qui vaudra"" sera l'élection présidentielle du 25 mai en Ukraine. Pas d'isoloir à Marioupol Les Ukrainiens de l'est du pays sont appelés aux urnes ce dimanche, afin qu'ils puissent se prononcer sur l'indépendance de deux régions. Le scrutin est très critiqué par l'occident, notamment par Angela Merkel et François Hollande. ""Je ne veux pas les appeler référendum"", a insisté François Hollande, relevant qu'il n'y avait ""pas d'urnes, pas de bureaux de vote [et] de listes électorales"" et assurant que ""cette consultation n'avait pas d'existence, de légitimité, de légalité"". ""A partir de là il y a aucune leçon à [en] tirer"", a-t-il souligné. Dimanche, l'envoyé spécial de BFMTV à Marioupol a constaté qu'il n'y avait pas d'isoloir pour les personnes venues voter, ni de listes d'émargement." "Ukraine: Hollande dénonce de ""vraies-fausses"" consultations, ""nulles et non avenues""" -1 "En pleine polémique avec sa ministre Cécile Duflot et le parti vert EELV, Jean-Marc Ayrault s'est rendu au salon de l'Agriculture à Paris lundi matin. ""Je suis venu apporter avec les ministres Stéphane Le Foll et Guillaume Garot le soutien du gouvernement"" au monde de l'agriculture, a expliqué, lundi, le Premier ministre avant de refuser de commenter l'actualité. ""EELV doit sortir de l'ambiguïté"", avait-il néanmoins estimé ce week-end alors que Jean-François Copé a appelé les Verts ""à sortir du gouvernement"". ""On a besoin de tout le monde"" ""Pour les membres du gouvernement comme pour les membres de la majorité, le président de la République a fixé un cap qui est la mise en œuvre du Pacte de responsabilité. Le grand rendez-vous, ce sera quand le Parlement se prononcera pour la réussite de ce pacte"", a assuré Jean-Marc Ayrault au milieu des micros. ""C'est ça l'essentiel et on a besoin de tout le monde"", a conclu le Premier ministre avant de rentrer dans le hall de la porte de Versailles vers 8 heures du matin." Notre-dame-des-Landes: Ayrault tente l'apaisement avec les Verts -1 "L'ex-ministre UMP Nadine Morano s'est prononcée contre le droit d'inventaire du quinquennat de Nicolas Sarkozy dans une interview au Parisien ce dimanche. A propos de ce droit d'inventaire, qui agite l'UMP, la déléguée générale aux élections du parti d'opposition a regretté que ""certains de (sa) famille politique aient la mémoire courte ou sélective"". ""Un quinquennat passe vite"" ""J'aurais aimé qu'ils mettent autant d'énergie à soutenir en son temps notre bilan qu'à réclamer aujourd'hui un inventaire"", a-t-elle dit en soulignant qu'un ""quinquennat passe vite pour la majorité comme pour l'opposition"". Ancienne secrétaire d'Etat en charge de la Famille, puis ministre de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, Nadine Morano est trésorière de l'Association des amis de Nicolas Sarkozy. Selon elle, ""il faut prendre en compte à la fois notre expérience passée -avec nos forces et nos faiblesses-, mais aussi la situation désastreuse dans laquelle les socialistes plongent la France. C'est d'ailleurs la méthode que propose Jean-François Copé"", le président de l'UMP. Interrogée sur la polémique entre Manuel Valls et Christiane Taubira, l'ancienne députée de Meurthe-et-Moselle a estimé que ""c'est la guerre ouverte entre la place Beauvau et la place Vendôme !"" et affirmé qu'elle ne voyait pas ""comment Valls et Taubira peuvent cohabiter"". ""Il y en a un de trop dans ce gouvernement,"" a-t-elle ajouté." """Droit d'inventaire"" du quinquennat Sarkozy: Morano est contre" -1 "Après la liste des 23 joueurs sélectionnés par Didier Deschamps pour jouer la Coupe du monde au Brésil, une autre liste fait parler d'elle. Guy Roux, l'ancien entraîneur légendaire de l'AJ Auxerre, va annoncer ce mercredi, selon Le Parisien, les noms des premiers joueurs de l'équipe de France... des députés. Cette nouvelle équipe, placée sous le patronage de Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, et de Noël Le Graët, président de la Fédération Française de Football, aura toutefois moins de pression que les coéquipiers de Franck Ribéry. Elle jouera des matchs de charité. Première rencontre au programme: une opposition face au Variétés club de France au profit de l'hôpital Necker, le 10 septembre prochain. Aucune femme Les hommes politiques français aiment traditionnellement revêtir leur plus beau short à l'occasion de rencontres amicales. Ainsi, en 2008, François Hollande, Eric Woerth, Eric Besson et d'autres avaient participé à un match de football organisé au profit de l'association ""France Alzheimer"". L'ancien ministre UMP Luc Chatel, mais aussi Bruno Le Roux, chef de file des députés PS, les députés Régis Juanico (PS), Christophe Cavard (EELV), Nicolas Sansu (PCF) porteront le maillot bleu. L'ancien ministre François Baroin et sa technique approximative, sera aussi de l'aventure. Le socialiste Eduardo Rihan Cypel, capitaine, aura quant à lui la lourde tâche de faire honneur à ses origines brésiliennes. L'équipe de France des députés ne comprendra par contre aucune femme, car aucune députée n'a souhaité répondre à l'appel à candidatures. Après le match du 10 septembre, la nouvelle équipe pourrait tenter de rencontrer l'équipe de la chambre des communes anglaise, selon Le Parisien. Reste à savoir si les députés ""bleus"" seront eux aussi obligés de chanter la Marseillaise." Les députés créent leur équipe de France de foot -1 "À l'heure de mettre en application l'interdiction des emplois familiaux, certains députés restent amère. Les représentants de la nation ont jusqu'au 15 décembre pour licencier leurs époux et enfants embauchés comme attachés parlementaires. Parmi eux, Claude Goasguen, député Les Républicains de Paris, n'a pas encore engagé la procédure nécessaire: ""On trouve ça injuste, on n’aime pas être considéré comme quelqu’un de malhonnête"", explique-t-il à BFMTV. ""Suspicion et discrédit"" ""Je crois qu’il faut s’inscrire dans une logique de transparence, d’exemplarité, et de bonne gestion de l’argent public"", réplique sur notre antenne la députée LaREM des Hauts-de-Seine Laurianne Rossi. ""La suspicion et le discrédit ont été jeté sur l’Assemblée ces derniers mois et ces dernières années. Je crois qu’il nous fallait légiférer par respect pour nos concitoyens"", défend le questeur de l'Assemblée nationale. L'ancien député Les Républicains Bernard Debré estime néanmoins que la loi de moralisation de la vie publique n'a pas choisi le bon angle d'attaque pour résoudre le problème. ""Les emplois fictifs sont absolument scandaleux"", insiste le conseiller de Paris, qui s'interroge cependant: ""Pourquoi interdire qu’on emploie sa fille, son fils, sa femme, s’ils ont les diplômes nécessaires et font un travail effectif ?"" ""Il y a une discrimination à l’embauche. Vous êtes fils de : vous n’avez pas le droit de venir à l’Assemblée. Il fallait faire une loi pour surveiller ce que font les attachés parlementaires, pour vérifier qu’ils travaillent bien."" Emplois croisés Bien que Laurianne Rossi rappelle ""qu'aucune majorité n'avait agi avec autant de volonté"", l'emploi de frères, sœurs et cousins de députés reste autorisé. En outre, la pratique des emplois ""croisés"", consistant à faire travailler l'enfant ou l'époux d'un autre parlementaire, donnera lieu selon Bernard Debré à ""des magouilles un peu limite"". ""Pour les emplois croisés, la déontologue devra veiller à l’effectivité du travail accompli"", riposte l'élue de La République en marche. Une véritable gageure, puisqu'il s'agit de surveiller tous les collaborateurs des 577 députés." Emplois familiaux: hypocrisie ou exemplarité? -1 "Le nom d'Alain Juppé, actuel maire de Bordeaux, a été proposé au Conseil constitutionnel par le président LaREM de l'Assemblée nationale Richard Ferrand. L'ancien Premier ministre annoncera ce jeudi sa démission de la mairie de Bordeaux, a appris BFMTV de sources concordantes mercredi. ""J'ai décidé, il y a plusieurs mois, de ne pas me représenter à l'élection municipale de mars 2020. Je comptais annoncer cette décision au lendemain des élections européennes fin mai prochain. Ma nomination bouleversera ce calendrier"", écrit Alain Juppé dans un communiqué. Il viendra remplacer Lionel Jospin, dont le mandat arrive à terme en mars 2019. Les commissions des lois de l'Assemblée nationale et du Sénat devront donner leur accord à la proposition de Richard Ferrand dans les jours qui arrivent. BFMTV - > ""Pour Alain Juppé un poste qui va être stratégique et actif"" ""C'est une récompense méritée pour le parcours de cet homme d'État, c'est plutôt bien d'avoir au Conseil constitutionnel, instance suprême du droit français, des profils comme Lionel Jospin qui s'en va, ou Alain Juppé qui arrive. L'intérêt général sera préservé et le niveau intellectuel et juridique sera garanti, c'est très bien. En 2025, Laurent Fabius quittera la présidence, Alain Juppé pourrait faire un président du Conseil Constitutionnel très honorable, surtout si Emmanuel Macron est réélu d'ici là. D'ailleurs Emmanuel Macron peut le nommer président avant, puisque c'est à la discrétion du président de la République. François Mitterrand avait mis Robert Badinter directement président, demandant à Daniel Mayer de céder la place en 1986. Donc on a pour Alain Juppé un poste qui va être stratégique et actif, ce n'est pas du tout une retraite. Je crois que c'est un vrai choix politique, fort. D'abord c'est le président de l'Assemblée Nationale, ancien socialiste, qui nomme Alain Juppé, ancien de droite, gaulliste, tout ça au service d'Emmanuel Macron. On est vraiment dans le ""et droite et gauche"", on est dans le macronisme. ""Macron veut blinder le Conseil constitutionnel"" Et pourquoi Macron fait-il cela? Parce qu'il veut blinder le Conseil constitutionnel. Il y a d'ailleurs un autre macroniste, qui doit tout à Macron, qui rentre, c'est Jacques Mézard. Il va y avoir beaucoup de lois qui vont être renvoyées devant le Conseil constitutionnel par les oppositions, par exemple la loi anti-casseurs elle va y aller, c'est évident. Ensuite, il y aura la réforme de la constitution. La Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) permet à tout citoyen de casser une loi devant le Conseil constitutionnel, et ça, ça peut être un espèce de mouvement des gilets jaunes juridique, qui vient essayer de contester une politique, et c'est bien d'avoir des gens qui verrouillent le conseil.""" "ÉDITO - Juppé au Conseil constitutionnel, ""ce n'est pas du tout une retraite""" -1 "> ""Où est Marine?"", demande Christine Boutin Alors qu'elle s'apprête à lancer ce mercredi sa liste ""Force Vie"" pour les élections européennes, Christine Boutin sonne le début de l'offensive. L'objectif de son ""label"" ambitionnerait d'attirer l'électorat du Front national, en jouant sur l'un des thèmes favoris de Christine Boutin: l'opposition au mariage homosexuel. En témoigne un visuel publié mardi, parodie du livre Où est Charlie, qui rappelle que Marine Le Pen n'est pas descendue dans la rue pendant les manifestations contre le mariage homo. Les dernières positions du FN font réagir et alertent les candidats #ForceVie http://t.co/jFpTn6brsY pic.twitter.com/BWsK9JeIGW — Force Vie (@ForceVie2014) April 15, 2014 > Le tweet de Mélenchon Du lard ou du cochon? Dans le tweet de félicitations de Jean-Luc Mélenchon adressé à Jean-Christophe Cambadélis, élu mardi premier secrétaire du PS, on ne peut que déceler une certaine ironie. ""Elu à 67%! Bravo, Jean-Christophe Cambadélis. Le premier qui arrive au socialisme prévient l'autre"", écrit le coprésident du Parti de gauche. Élu à 67% ! Bravo @jccambadelis. Le premier qui arrive au socialisme prévient l'autre. — Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) April 15, 2014 > Batho et la ""mascarade"" du PS Delphine Batho a peu goûté à l'élection du nouveau premier secrétaire du PS. Mardi, le choix de l'ancienne ministre de l'Ecologie était fait: elle explique sur Twitter qu'elle ""préfère vraiment beaucoup être en séance contre les OGM qu'à cette mascarade de CNPS [conseil national du parti socialiste, NDLR]"". L'ambiance n'est décidément pas à la réconciliation entre la députée et son parti. Préfère vraiment beaucoup être en séance #DirectAN contre les #OGM qu'à cette mascarade de #CNPS — Delphine Batho (@delphinebatho) April 15, 2014 > Hollande président, la BD Après Campagne présidentielle, une BD sur la campagne de François Hollande en 2012, le dessinateur Mathieu Sapin travaille sur une nouvelle BD politique, consacrée aux premiers pas du président à l'Elysée, rapporte Le Scan. Le dessinateur a obtenu l'autorisation de venir à l'Elysée pour observer le président en exercice. Objectif: montrer au lecteur les coulisses de l'Elysée. La BD sortira en fin d'année." Christine Boutin veut capter les voix de Marine Le Pen -1 "L'effervescence de ces derniers jours commence à retomber. Au premier étage du 43 rue de Dunkerque, dans le 10e arrondissement de Paris, la campagne s'est arrêtée avec la défaite de Jean-Luc Mélenchon dimanche soir, arrivé en quatrième position du scrutin. A Paris, Jean-Luc Mélenchon a récolté près de 20% des suffrages et a gagné la sympathie des commerçants du 10e arrondissement. ""Il y avait énormément de monde et on était très contents de les accueillir"", confie Jean-Marc, à la tête d'une pizzeria située à quelques pas du QG. Cette présence du candidat et de son équipe a clairement impacté son chiffre d'affaires. ""Le fait qu'il soit là, oui ça l'a bien augmenté. Ca nous a ramené du monde, les gens étaient là. Les gens qui travaillaient pour Mélenchon venaient manger chez moi quasiment tous les jours"", explique le restaurateur avec une nostalgie déjà présente. ""S'ils pouvaient faire campagne toute l'année..."" Un sentiment partagé par Patrick le responsable de la librairie installée juste en face du quartier général de Jean-Luc Mélenchon. ""L'équipe a été acheteuse de livres, ils nous en ont commandé aussi. Je trouvais ça plutôt sympathique et amusant. Mais une campagne présidentielle, ça n'a qu'un temps"", relativise le libraire. Devant le 43 rue de Dunkerque, il ne reste plus qu'une poignée de journalistes venus assister au départ du candidat de la France insoumise et de son équipe. La rue et les commerçants sont d'ores et déjà un peu moins fréquentés, comme dans ce café où Jean-Luc Mélenchon et ses militants se retrouvaient souvent. Mouss, le patron du café se plaît à rêver d'une campagne prolongée. ""Heureusement qu'ils sont venus nous distraire un peu, ça va nous faire un vide. En tout cas moi ils vont me manquer. S'ils pouvaient faire campagne toute l'année, c'est bien. Imaginez si les présidentielles étaient tous les ans..."", sourit-il. A défaut, les commerçants comptent désormais sur les législatives, car le candidat de la France insoumise pourrait bien alors réinvestir les lieux et ramener un peu plus d'animation à la rue de Dunkerque. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Paris: les commerçants voisins du QG de Mélenchon regrettent déjà le candidat -1 "Emmanuel Macron a souhaité ""un prompt rétablissement, et peut-être une forme de sagesse"" à la militante d'Attac grièvement blessée lors d'une manifestation interdite à Nice, dans un entretien avec Nice-Matin publié ce lundi. Geneviève Legay, 73 ans, est dans un état stable, mais est toujours hospitalisée, elle souffre de plusieurs fractures au crâne ainsi que d'hématomes sous-duraux. ""Pour avoir la quiétude, il faut avoir un comportement responsable. Je pense que quand on est fragile, qu’on peut se faire bousculer, on ne se rend pas dans des lieux qui sont définis comme interdits et on ne se met pas dans des situations comme celle-ci"", a assuré Emmanuel Macron au quotidien. ""Je lui souhaite un prompt rétablissement, et peut-être une forme de sagesse"", a ajouté le président. Des propos ""grossiers et indélicats"" Le parquet de Nice a ouvert une enquête judiciaire après que Geneviève Legay, 73 ans, a été gravement blessée samedi, possiblement à la suite d'une charge de police, possiblement dans un endroit qui avait été interdit à la manifestation à Nice. L'investigation doit ainsi déterminer les causes des blessures qu'elle a subies. Arié Alimi, avocat de la militante de l'association Attac, a répondu aux déclarations du président ce lundi matin sur BFMTV: ""Je me demande qui est responsable: est-ce que c'est un président de la République qui commence à critiquer une personne qui est sur son lit d'hôpital? Une personne qui considère que nos aînés, que les personnes âgées ne peuvent pas exprimer leurs convictions dans la rue ? Ces propos, au delà du débat juridique, me semble particulièrement grossiers et  indélicats"". Il rappelle au passage que même le procureur de la République de Nice a reconnu qu'il n'était pas certain que Geneviève Legay se trouvait dans une zone interdite à la manifestation niçoise: ""Pour elle (...) là où ça s'est passé, c'était presque en dehors de la place [interdite], dans un mouvement confus des forces de l'ordre et des manifestants"", a déclaré le procureur à l'AFP. ""Monsieur Macron, notre Geneviève de Nice n'a pas besoin de vos leçons de sagesse. Vous auriez beaucoup à apprendre d'elle. Elle milite pour le bien des autres. Et vous, vous la frappez au nom de quoi ?"", a de son côté répliqué Jean-Luc Mélenchon, leader du parti d'opposition La France Insoumise, sur Twitter. Monsieur Macron, notre Geneviève de Nice n'a pas besoin de vos leçons de sagesse. Vous auriez beaucoup à apprendre d'elle. Elle milite pour le bien des autres. Et vous, vous la frappez au nom de quoi ? — Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 25 mars 2019 ""Nous devons, partout, faire respecter l’ordre public"" Emmanuel Macron a ajouté regretter ""profondément"" que la septuagénaire soit blessée, ""mais nous devons, partout, faire respecter l’ordre public"". Il a également déclaré que ""cette dame n’a pas été en contact avec les forces de l’ordre"". La famille de la manifestante grièvement blessée à Nice a annoncé via leur avocat qu'elle comptait porter plainte ce lundi ""pour violences volontaires en réunion avec arme par personnes dépositaires de l'autorité publique et sur personne vulnérable parce que Madame Geneviève Legay à 73 ans aujourd’hui"", a assuré Arié Alimi sur BFMTV." "Macron souhaite ""sagesse"" à la septuagénaire blessée à Nice, la gauche s'indigne" -1 "Christiane Taubira n'y va pas par quatre chemins. Elle n'est pas férue d'autorité. ""Je ne supporte pas avoir un patron"", confie-t-elle au New York Times. La formule ne s’adresse pas directement à François Hollande, mais rappelle que de nombreux ministres n’hésitent plus à s'émanciper du gouvernement. François Hollande parvient-il toujours à assoir son autorité? ""Ma conscience est mon patron et ma conscience me dicte des règles qui sont, je dirais, extrêmement grandes. Elles sont dures mais belles"", précise la garde des Sceaux au prestigieux journal américain. Son indépendance se manifeste par son libre arbitre. ""J’ai toujours fait mes choix"", affirme la ministre de la Justice, et ""accepté leur prix"". ""Christiane Taubira a un vrai poids politique, c’est le cas aussi pour d’autres poids lourds du gouvernement, chacun avec son espace. François Hollande compte plutôt en faire une force au sein de son équipe gouvernementale qu’un handicap"", relève Guillaume Jubin, conseiller en communication chez Tilder. Valls recadré, Batho écartée Elle marche sur les pas d’une génération de ministres qui ne mâchent pas ses mots. Certains échappent parfois au contrôle du président, comme Arnaud Montebourg, ministre du Redressement politique, ou Manuel Valls, ministre de l'Intérieur. Ce dernier, omniprésent cet été, a été recadré début juin pour avoir évoqué un peu fort ses ambitions dans le quotidien la Provence. Car il y a bien une ligne à ne pas franchir, Delphine Batho, ancienne ministre de l'Ecologie, a été évincée du gouvernement pour ses critiques sur le budget. ""Les positions successives de Manuel Valls, qui affirme une ambition singulière, posent un problème au sein de l’appareil gouvernemental comme, jadis, Nicolas Sarkozy posait un problème au sein de l’appareil gouvernemental de Jacques Chirac pendant son second mandat. Peut-être que François Hollande est fort avec les faibles mais faible avec les forts’, observe Thomas Guénolé, politologue et enseignant à Sciences-Po Pour le moment, le ""patron"" est en vacances. La rentrée du gouvernement est prévue le 19 août avec tous ses ministres avec une priorité: inverser la courbe du chômage d’ici la fin de l’année." Christiane Taubira, une ministre insoumise -1 "Et voilà Benoît Hamon a remporté la primaire à gauche face à Manuel Valls. Un résultat qui sonne comme une critique cinglante de la politique menée par François Hollande depuis son élection et par celui qui a été son Premier ministre depuis 2014. Pourtant, si l'on a beaucoup parlé des députés dits frondeurs à l'Assemblée nationale, l'exécutif a toujours pu compter sur un nombre important d'élus socialistes pour voter ses textes. Ils soutenaient sans surprise Manuel Valls dans cette primaire. Désormais, ceux-ci ne s'imaginent pas soutenir un candidat qui critique leur action depuis 5 ans et envisagent de rejoindre le mouvement En Marche d'Emmanuel Macron à la ligne ""progressiste"" dont ils se sentent proches. ""Un certain nombre de socialistes ne se rangeront pas derrière Hamon"", affirme sur BFMTV l'avocat Jean-Pierre Mignard, proche de François Hollande. ""Mon téléphone ne sonne pas plus depuis hier soir"", évacue pour le moment le secrétaire général du mouvement Richard Ferrand sur BFMTV. Possible que cela s'accélère à partir de mardi, jour où des députés PS, dont Gilles Savary, présenteront un texte pour prévenir qu'ils comptent exercer leur ""droit de retrait"" pour la campagne présidentielle à venir. Mais l'élu précise: il ne s'agit pas d'un appel à voter Emmanuel Macron, comme le dit une rumeur insistante. Pas encore. Ou pas pour l'ensemble des 60 signataires du moins. ""On sait se tenir. On ne va pas partir chez Macron demain!"" Dans Le Parisien du jour, un élu explique: ""On sait se tenir. On ne va pas partir chez Macron demain! Mais après-demain..."". Néanmoins, chez les soutiens de Manuel Valls deux lignes se confrontent: ceux qui ne se voient pas ailleurs qu'au PS et ceux qui s'interrogent. ""Je me sens plus proche d'Emmanuel Macron que de Jean-Luc Mélenchon, c'est clair, pose le député PS François Loncle. Nous verrons ce que propose Benoît Hamon"". Sera-t-il prêt à des concessions? Chez En Marche! le cap fixé est inflexible, assure Richard Ferrand. Et le mouvement ""ne peut pas devenir une annexe de l'aile droite du PS"", pose le Breton. Surtout il prévient les opportunistes: un ralliement n'équivaut pas à une investiture automatique aux législatives de 2017. Un bon coup pour Macron Tant en termes politiques que humains, cette victoire de Benoît Hamon sert les intérêts de Emmanuel Macron, donné au coude-à-coude avec François Fillon dans un sondage publié dimanche soir. Sans parler des militants qui s'interrogent franchement sur la conduite à tenir, le pôle des réformateurs du PS pourrait franchir le pas. Ainsi dès dimanche, le député Alain Calmette a expliqué dans une lettre partagée sur son compte Twitter qu'il rejoint le mouvement En Marche! après 24 ans de carte au PS. Il écrit ne pas pouvoir ""pardonner les divisions qu'ont créées les frondeurs à l'Assemblée nationale"". Alain Calmette se définit politiquement comme ""Macrono-vallsiste"". Derrière la victoire du courant Hamon-Montebourg-Aubry qui penche plutôt vers Jean-Luc Mélenchon, c'est une nouvelle facette du PS qu'a engendré le résultat de dimanche. N'en déplaise à Emmanuel Macron qui aime à se définir ""ni de droite, ni de gauche"". Election présidentielle: les candidats 2017 Emmanuel Macron Marine Le Pen Nathalie Arthaud Benoît Hamon Michèle Alliot-Marie La boîte à Sondages Nicolas Dupont-Aignan Jacques Cheminade Philippe Poutou François Fillon Jean-Luc Mélenchon Résultats de l'élection présidentielle" La migration d'élus PS vers Emmanuel Macron aura-t-elle lieu? -1 "Colère noire sur velours rouge: déjà agités hier, les débats sur le texte de moralisation de la vie publique ont viré à la guérilla parlementaire ce mardi après-midi. Au cœur des débats de l'Assemblée nationale: la suppression du verrou de Bercy, une exception juridique qui confie au ministère l'opportunité des poursuites en matière de fraude fiscale. Comme sa collègue Danielle Brulebois dans la nuit de lundi à mardi, la vice-présidente de l'Assemblée Carole Bureau-Bonnard, sans cesse aiguillée par les administrateurs du Palais Bourbon, a pourtant connu une séance difficile. Sa conduite des débats a été largement critiquée par les représentants de l'opposition, de droite comme de gauche, et jusque dans la majorité. Débat ""incompréhensible"" Le premier à se rebeller contre le perchoir a d'ailleurs été un élu de La République en marche. Furieux que la présidente de séance passe au vote sans lui accorder la parole, le député des des Hauts-de-Seine Jean-Louis Bourlanges a quitté l'hémicycle avec pertes et fracas. ""C'est une voie de fait inadmissible"", a-t-il lancé. ""Ben c'est bien"", souffle alors la novice Carole Bureau-Bonnard. Sous pression, la vice-présidente de l'Assemblée s'emmêle, appelle deux fois à voter ""pour"" un amendement en oubliant le vote ""contre"", invoque un problème de micro pour justifier sa confusion, et se voit finalement rappelée à l'ordre à trois reprises, d'abord par le socialiste Olivier Dussopt, puis par l'Insoumis Alexis Corbière et enfin par le Constructif Philippe Vigier. ""C'est tout ce qu'on vous demande: simplement, qu'on puisse avoir le vote dans des conditions normales, ce qui ne s'est pas produit"", réclame le représentant de l'Eure-et-Loir. Suspensions en chaîne Première suspension de séance, qui ne suffit pas à apaiser les esprits. Les députés de l'opposition contestent que la suppression du verrou de Bercy - un autre projet, avec le casier judiciaire vierge des élus, sur lequel la majorité semble beaucoup plus frileuse que le candidat Macron - soit examinée en même temps que les propositions a minima proposant son ""aménagement"". Le président du groupe communiste André Chassaigne tonne alors: ""Ça devient pénible. Vous menez ces débats d'une façon incompréhensible. Quand on a un amendement, l'amendement arrive au vote avant les amendements de repli (rédigés en cas du rejet d'un amendement principal, NDLR) ! Non seulement on a affaire à un rouleau compresseur, où l'opposition ne peut pas s'exprimer correctement et aller jusqu'au vote de ce qu'elle propose, mais en plus de ça il y a une confusion qui à mon avis est entretenue!"" La majorité appelle des renforts Excédé, le Républicain Philippe Gosselin emboîte le pas du leader communiste. ""On a déjà eu une suspension de séance, comme la nuit précédente... déplore le député de la Manche. La phase d'apprentissage, ça va bien! Ici, on n'est pas dans une phase d'apprentissage, on fabrique la loi! Il va peut-être falloir appliquer le règlement. Le principe, c'est que l'accessoire suit le principal!"" Nouvelle interruption de séance, reprise, et surprise générale: le président de l'Assemblée nationale François de Rugy est venu remplacer la vice-présidente pour reprendre en main une séance chaotique, dans laquelle la majorité est quasi-transparente. Le président du groupe LREM, Richard Ferrand, a également accouru en renfort pour verrouiller le débat. ""Je voudrais dire à notre collègue qui présidait qu'aucun d'entre nous n'a souhaité sa disparition soudaine"", ironise Jean-Luc Mélenchon." Pagaille à l'Assemblée et colère des députés contre la présidente de séance LREM -1 "Laurent Fabius a laissé entendre vendredi à Pékin qu'il allait publier son patrimoine, ainsi que l'exige le président François Hollande, tout en refusant de commenter ce sujet qui agite actuellement la politique française. ""Je ne réponds pas à l'étranger aux sujets qui concernent la France, mais je suis membre du gouvernement, donc ce qui s'applique aux autres membres s'applique aussi à moi-même"", a-t-il simplement commenté. Le chef de la diplomatie française, en déplacement à Pékin pour préparer la prochaine visite d'Etat en Chine du président français, a refusé d'en dire plus sur le sujet du patrimoine des responsables politiques ou sur l'affaire Cahuzac. Dimanche dernier, à la veille de la publication par le quotidien Libération d'un article évoquant une rumeur lui attribuant un compte en Suisse, le ministre des Affaires étrangères avait dans un communiqué ""démenti formellement"" cette éventualité. A LIRE AUSSI: >> Patrimoine, fraude fiscale, conflits d'intérêt: les pistes de Hollande pour moraliser la vie politique >> Qui a déclaré quoi? Notre infographie >> Patrimoine: les pépites des déclarations des élus >> Austérité: François Hollande est-il est allé trop loin?" Laurent Fabius va-t-il publier son patrimoine? -1 """Je ne veux pas donner encore une fois ce sentiment que si je repars, c'est parce que j'y crois."" Nicolas Hulot a annoncé ce mardi démissionner du poste de ministre de la Transition écologique et solidaire, sans avoir prévenu l'exécutif au préalable. ""Est-ce que nous avons commencé à réduire l'utilisation des pesticides? La réponse est non. Est-ce que nous avons commencé à enrayer l'érosion de la biodiversité? La réponse est non. Est-ce que nous avons commencé à nous mettre en situation d'arrêter l'artificialisation des sols? La réponse est non"", a déclaré en préambule Nicolas Hulot au micro de France Inter. Puis, interrogé sur son maintien au gouvernement ou non, l'homme a annoncé ""prendre pour la première fois la décision la plus difficile de (sa) vie"". ""Je ne veux plus me mentir"", a-t-il poursuivi, avant d'ajouter: ""Je prends la décision de quitter le gouvernement."" Une décision manifestement difficile, mais aussi militante pour cet homme qui lutte depuis plusieurs décennies pour la protection de l'environnement et la préservation de la biodiversité. ""Qui serait à la hauteur tout seul?"" ""Qui serait à la hauteur tout seul? Où sont mes troupes? Qui ai-je derrière moi?"", a-t-il demandé, revenant sur son action de ministre et concédant qu'il n'avait ""peut-être pas"" les épaules pour endosser le rôle. Notant tout de même sa ""profonde admiration pour Emmanuel Macron et Edouard Philippe"", Nicolas Hulot a déploré l'absence d'une vision commune sur les missions dont il était chargé. ""Sur la table d'un Président, d'un Premier ministre, il y a de telles exigences sociales, légitimes, de telles souffrances quotidiennes, palpables, qu'évidemment le court-terme préempte tout"", a concédé l'ancien journaliste et animateur d'Ushuaïa. ""Je pense qu'on aurait pu partager une vision"" ""Mais je pense quand même qu'on aurait pu partager une vision. On aurait eu un jour un Conseil des ministres avec un Premier ministre qui dise au gouvernement 'voilà la feuille de route, voilà la vision, voilà le but ultime, voilà le chemin, et on y va tous ensemble, ce n'est pas un ministre tout seul'..."", a-t-il regretté. ""Je sais que seul je n'y arriverai pas. (...) j'ai un peu d'influence, je n'ai pas de pouvoir"", a estimé sur France Inter celui qui espère que sa démission pourrait provoquer un ""sursaut"". Nicolas Hulot a concédé finir par ""avoir une forme d'indifférence sur les échecs"". ""Je me suis surpris parfois par lassitude à baisser les bras, et à un moment ou un autre à baisser mon seuil d'exigence. Là je me suis dit 'C'est le moment d'arrêter'"", a expliqué celui qui n'a prévenu ni le Président ni le Premier ministre, de crainte qu'ils ne le fassent changer d'avis. ""J'ose espérer que le geste de ce matin n'est pas inutile"" ""La décision de Nicolas Hulot de quitter le gouvernement doit sonner comme un électrochoc"", a réagi sur Twitter le député de la majorité Matthieu Orphelin, engagé sur les questions d'écologie et proche de l'ancien animateur. ""Pour tout le monde. Il faut faire plus, beaucoup plus. Pour le climat, la biodiversité, l'environnement, la solidarité. Et changer de modèle et de priorités. Car pour l'instant, on va dans le mur"", a-t-il insisté. ""J'ose espérer que sur l'ensemble de mon engagement, je n'ai pas été inutile"", a confié Nicolas Hulot ce mardi. ""J'ose espérer que le geste de ce matin n'est pas inutile"", a fait valoir le désormais ex-ministre." La démission de Nicolas Hulot, une décision militante -1 "Emmanuel Macron a effectué lundi une visite surprise dans les locaux d'une association s'occupant de la citoyenneté et de l'accompagnement des familles à Evry dans l'Essonne, en grande banlieue parisienne, où il doit participer en fin d'après-midi à son cinquième débat public, a indiqué l'Elysée. Pour son premier déplacement en banlieue dans le cadre du grand débat, le chef de l'Etat doit échanger à partir de 17 heures avec environ 300 élus et représentants d'associations franciliens à Evry-Courcouronnes, commune de 70.000 habitants située à une trentaine de kilomètres au sud de Paris. Une visite surprise Emmanuel Macron est coutumier de ces visites surprise et tenues secrètes jusqu'au dernier moment. Le 15 janvier, il avait fait étape à Gasny, dans l'Eure, où il avait participé au Conseil municipal, avant de lancer officiellement le grand débat à Grand Bourgtheroulde. Deux jours plus tard, il s'était rendu dans une école, en route pour un nouvel échange marathon avec des élus, à Souillac, dans le Lot. Le 24 janvier, il s'était longuement invité à un débat citoyen à Bourg-de-Péage, dans la Drôme, après un déjeuner avec une soixantaine d'élus à Valence et la visite d'un Ehpad. Pour le débat public à Evry-Courcouronnes, sont conviés des maires et des parlementaires d'Ile-de-France qui sur leur territoire ont des quartiers prioritaires de la politique de la ville, l'une de ces 1.500 zones urbaines défavorisées qui font l'objet de politiques d'aide spécifiques. L'Elysée souhaite que ""les quartiers se saisissent aussi du grand débat, pour en être des acteurs à part entière""." Évry-Courcouronnes: avant le grand débat, Macron rend une visite surprise à une association -1 "Après avoir fait de l'extrême droite sa principale cible, il s'attaque désormais au ""fléau"" de l'abstention. Manuel Valls a appelé ce vendredi soir à Betton, non loin de Rennes en Ille-et-Vilaine, ses électeurs à ne pas choisir le ""fléau"" de l'abstentionnisme et à voter pour ""la gauche qui agit dans la réalité et qui change la vie de nos concitoyens"". Pour son second meeting de la campagne des élections départementales des 22 et 29 mars, le Premier ministre, entouré de trois ministres, Najat Vallaud-Belkacem, Stéphane Le Foll et Jean-Yves Le Drian, avait choisi une localité de la périphérie rennaise, où il a longuement défendu l'action de son gouvernement. A ceux qui ""autoproclament leur vision de la gauche"", le chef du gouvernement a opposé la gauche qui ""veut changer dans la réalité le pays, qui ne discourt pas et qui change la vie de nos concitoyens"", ""la gauche efficace qui redonne confiance dans l'action publique par les résultats qu'elle obtient"" tout en étant fidèle, selon lui, à ses valeurs. Être ""fiers"" de l'action socialiste Soulignant l'importance du scrutin départemental pour que ""le mouvement de réforme s'amplifie"", il a affiché sa détermination à poursuivre dans la voie tracée par son gouvernement, sous la houlette du président de la République, estimant qu'elle commence à donner ses ""premiers résultats"". Appelant les socialistes à être ""fiers"" de cette action, il s'est félicité que ""jamais la gauche n'a été aussi crédible dans la sécurité, sécurité publique et sécurité d'Etat, et vu dans les derniers chiffres du chômage un ""encouragement à poursuivre le travail"" et la politique de soutien aux entreprises. Manuel Valls a notamment défendu la loi Macron et ses ""mesures de croissance et de justice (...) sans jamais porter atteinte aux droits des salariés"". L'occasion pour lui de tacler à nouveau les ""frondeurs"" du PS par un salut appuyé aux parlementaires bretons qui ""soutiennent le gouvernement avec le sens de la loyauté et de la responsabilité, qui est un mot essentiel"". ""Sans unité et sans rassemblement, pas de projet de gauche qui puisse aboutir dans notre pays"", a-t-il dit. À lire : Départementales: Manuel Valls, chef de file du PS contre le FN ""Voter est un devoir"" Le Premier ministre a également mis en garde contre l'abstention qui ""est un fléau, car c'est aussi laisser les extrêmes avancer leurs mauvaises solutions"". ""Voter est un devoir. Ne vous dérobez pas et venez voter pour la République et la démocratie"", a-t-il lancé aux électeurs. Comme la veille, lors d'un déplacement dans l'Aude, M. Valls a appelé à ne pas céder aux ""sirènes de l'extrémisme"" et aux ""idées irréalistes et insensées"" du Front national. ""Ce qui est aussi en jeu (aux départementales) c'est notre modèle de société"", a-t-il dit, ""c'est choisir entre un modèle autoritaire qui tourne le dos aux valeurs de la France, et celui d'une France forte et juste, qui rappelle les règles mais est généreuse, qui est bienveillante pour tous les enfants de la République"", a-t-il déclaré." "Départementales: à Rennes, Valls entre en guerre contre ""l'abstention""" -1 "Philippe Moisescot est conseiller municipal Les Républicains de Levallois-Perret, ville des Hauts-de-Seine dirigée par Patrick Balkany. Inconnu du grand public, il s'est fait remarquer ces derniers jours par la diffusion sur son compte twitter d'un dessin raciste, représentant une file de personnes, visiblement d'origine maghrébine, devant un Pôle emploi, ""s'inquiétant"" du sort d'un travailleur, lui visiblement ""blanc"", et qualifié ""d'étranger"". En creux le message suivant dans ce dessin initialement publié par un journal suisse, la nationalité de son auteur : les chômeurs sont des personnes issues de l'immigration dont le nombre ne cesserait d'augmenter. La France de Pepere . Merci à nos amis Socialistes . pic.twitter.com/i4fQfoAnDA — Moisescot Philippe (@philmoi) 26 Juillet 2015 ""J'ai des amis musulmans. Il y en a, ça va. Mais d'autres non"" Dans le message qui accompagne le dessin, Philippe Moisescot adresse ses remerciements à François Hollande - qu'il surnomme ""pépère"" - et aux socialistes. En réalité, l'immigration et le président de la République apparaissent comme ses deux sujets de prédilection sur le réseau social. ""Malheureusement, il n'y a que la vérité qui fâche, se défend-t-il auprès du Lab d'Europe 1. Je ne suis pas plus raciste qu'un autre mais ce dessin, c'est malheureusement vrai. (...) J'ai plusieurs patients qui ont des amis qui vivent au Maroc. Et vous savez ce qu'ils leur disent ? Que tous les Marocains qui ne veulent pas travailler viennent en France pour toucher les allocations. J'ai des amis musulmans. Il y en a, ça va. Mais d'autres non"". Cambadélis interpelle Sarkozy Mardi en fin de journée, le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis a demandé à Nicolas Sarkozy, son homologue chez Les Républicains, de prendre des sanctions à l'encontre de Philippe Moisescot: Quelqu'un pourrait-il réveiller @NicolasSarkozy ds son luxueux hôtel corse pour qu'il vire l'élu Philippe Moisescot et ses dessins racistes? — Jean-Chr. Cambadélis (@jccambadelis) 28 Juillet 2015 Une invective restée lettre morte pour le moment. En tout cas sur twitter, puisque le dernier message de l'ancien président de la République date du 23 juillet et félicitait le coureur cycliste Romain Bardet pour sa victoire d'étape sur le Tour de France..." Un élu Les Républicains de Levallois-Perret relaie un dessin raciste sur Twitter -1 "Ils ont décidé de parrainer Alain Juppé. Du sénateur Jean-Pierre Grand au député Georges Fenech, en passant par Franck Riester, un certain nombre d'élus Les Républicains ont assuré soutenir non pas le candidat officiel de la droite, François Fillon, mais son challenger et candidat malheureux au second tour de la primaire, Alain Juppé. Des appels au retrait de François Fillon Le conseil constitutionnel a confirmé au Parisien avoir reçu des parrainages en faveur du maire de Bordeaux. Et indique: ""on les garde et on attend pour le moment"". Dans un premier temps ce vendredi, les soutiens en faveur d'Alain Juppé n'étaient pas affichés sur le site. Mais en fin de matinée, Alors que les parrainages de Yannick Jadot - qui n'est plus candidat - étaient toujours publiés, le compteur du maire de Bordeaux en a affiché un. Georges Fenech a été le premier à réclamer le retrait de François Fillon après les révélations sur des soupçons d'emplois fictifs. Le député du Rhône a appelé jeudi les élus à parrainer le maire de Bordeaux, ""seul homme d'État et d'expérience en capacité d'éviter les dangers du populisme et de l'aventure, et de faire triompher le projet de redressement du pays attendu par les Français."" Retrouvez mon communiqué de presse lançant un appel solennel à la candidature d'@alainjuppe #Fillon cc.@afpfr pic.twitter.com/2r6ZluWadJ — Georges FENECH (@GeorgesFENECH) March 2, 2017 Dans le sillage des défections de Bruno Le Maire et ses fidèles mercredi, l'un d'eux, Franck Riester, député de Seine-et-Marne, a tweeté une photo de son parrainage à Alain Juppé: ""Il est encore temps de sauver l'alternance!"" Il est encore temps de sauver l'alternance! @alainjuppe peut nous faire gagner. #parrainonsjuppé pic.twitter.com/QkKFIj5Q45 — Franck Riester (@franckriester) March 2, 2017 ""Il est nécessaire que d'ici le 17 mars Alain Juppé ait les 500 signatures qui lui permettraient de se présenter à l'élection présidentielle"", a indiqué Marie-Claude Jarrot, maire LR de Montceau-Les-Mines, sur BFMTV. ""Parce qu'il est un homme de raison, parce qu'il a une grande capacité à ressembler, j'espère que chacun aura ce sursaut collectif à faire en sorte qu'Alain Juppé puisse être notre candidat"", a également assuré Pierre-Yves Bournazel, conseiller LR de Paris. Officiellement, Alain Juppé reste silencieux sur ses ambitions, mais la grande majorité de ses proches a décidé de quitter la campagne de François Fillon." Élection présidentielle: ces élus qui parrainent Alain Juppé -1 "Les élections régionales se sont achevées avec un goût d'échec pour la plupart des partis en lice. Le Parti socialiste a dû se retirer de trois seconds tours pour faire barrage au FN, Les Républicains ont dû reconnaître qu'une part des suffrages dont ils ont bénéficié ne relèvent pas de l'adhésion à leur programme et le Front national n'a décroché aucune présidence, lui qui se voyait déjà sacré dans une ou plusieurs régions. Mais surtout, les résultats ont été analysés comme l'ultime avertissement d'une population insatisfaite de son offre politique. Que retenir de cette élection régionale? Quels enseignements en tirer à l'approche de la présidentielle de 2017? Cinq cartes et graphiques permettent d'y voir un peu plus clair. >> La gauche sauve les meubles Le Parti socialiste et ses alliés conservent cinq régions sur les treize de la métropole, ce qui est un score honorable compte tenu du contexte et des scores obtenus au premier tour. La vague bleue, qui n'emporte que sept de ces territoires, est donc loin d'avoir balayé le rose. Les socialistes sont, d'ailleurs, plutôt bien représentés en nombre de sièges dans l'opposition des régions où ils ont conservé leur liste. La carte des résultats donne l'impression d'un échec du Front national, mais cette question nécessite un examen plus approfondi. >> Le Front national consolide sa présence Le score historique du Front national, près de 7 millions de suffrages, lui permet de s'ancrer plus profondément dans les territoires qu'il ne l'a jamais été. Sinon une présidence de région, ces élections ont offert au parti frontiste une présence massive dans une institution où elle était encore peu présente. En triplant leur nombre de conseillers régionaux, le FN arrive à un total de 358 sièges toutes régions confondues. C'est plus de la moitié des sièges de la gauche, plus d'un tiers des sièges de la droite et cela lui assure l'obtention quasi automatique des 500 parrainages nécessaire en vue de la présidentielle. - Le nombre de sièges qui seront attribués par couleur politique montre bien à quel point le rapport de force politique est en train de se modifier dans le pays. >> La plus grande victoire du parti d'extrême droite Jamais de son histoire le Front national n'avait fait de tels scores en termes de nombres de voix. Si le premier tour des régionales avait frôle le record de 2012, le deuxième tour a créé une mobilisation inédite à l'extrême droite. La courbe des résultats électoraux du FN depuis sa création bat en brêche l'idée qu'un ""plafond  de verre"" stopperait l'avancée des frontistes: s'il n'a cessé d'augmenter, s'il est capable de récupérer un million de nouveaux électeurs entre le premier et le second tour, rien ne permet d'affirmer qu'il est incapable de mobiliser encore plus à l'avenir. Le Front national a toujours été considéré comme un parti ""de second tour"" et un parti ""de présidentielle"", incapable de rassembler dans d'autres conditions. L'histoire de ses scores électoraux le confirme. Mais ce graphique montre que si c'était effectivement le cas par le passé, la donne a changé depuis cette année 2015. Considérer ces élections comme un échec pour le Front national paraît hasardeux à la lumière de ces chiffres. >> Les enseignements du vote blanc Le vote blanc est comptabilisé à part en France depuis 2014. Relativement marginal (2,80% au deuxième tour des régionales), ses variations sont intéressantes. On remarque en premier lieu qu'il a augmenté entre le premier et le deuxième tour, ce qui paraît logique puisque l'offre politique s'est restreinte. Un phénomène saute aux yeux sur la carte du vote blanc au deuxième tour: son taux est deux fois plus élevé, en Nord-Pas-de-Calais-Picardie et en Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Ces exceptions n'étaient pas présentes dans les résultats du premier tour. Le vote blanc explose dans les régions dans lesquelles le PS s'est retiré au profit du ""barrage républicain"". Ce vote de protestation n'est pas assez important pour changer la donne, mais il montre qu'une partie de la population n'est pas prête à voter contre ses convictions, même s'il s'agit d'empêcher le FN d'accéder à la présidence. >> Une légère féminisation des présidences Si la parité est presque atteinte dans les conseils régionaux (avec 47,8% de femmes en moyenne), on ne peut pas en dire autant pour les capitaines: sur les 17 régions (outremers compris), seules trois présidentes ont été élues: Valérie Pécresse (LR) en Ile-de-France, Carole Delga (PS) en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées et Marie-Guite Dufay (PS) en Bourgogne-Franche-Comté. - C'est toujours une amélioration comparé au précédent exercice, durant lequel Marie-Guite Dufay était la seule présidente à porter le flambeau au milieu d'assemblées -22! - dominées par des hommes. Déjà, aux départementales, les têtes de liste étaient très majoritairement des hommes." Cinq cartes et graphiques pour mieux comprendre les régionales -1 "Sur BFMTV le 12 juillet, François de Rugy, le président de l'Assemblée nationale, a expliqué qu'il souhaitait voir le parlement s'emparer de l'ouverture de la PMA aux femmes lesbiennes et célibataires. ""Ce que je souhaite, c'est que sur ce sujet, le Parlement puisse prendre l'initiative, et notamment les députés de la majorité qui se sont engagés sur ce sujet avant les élections. Ce serait sain que les députés puissent déposer une proposition de loi"", a-t-il déclaré. Un scénario alternatif qui éviterait au gouvernement d'avoir à déposer un projet de loi, et qui permettrait aux élus favorables à la mesure d'aller plus vite, le gouvernement s'étant prononcé pour un ""débat apaisé"" et souhaitant attendre différents rapports sur le sujet. Le dernier en date, celui du Conseil d'Etat, disait ne voir aucun obstacle ""juridique"" à cette réforme. François de Rugy voudrait que ""cette proposition de loi soit inscrite à l'ordre du jour avant la fin de l'année pour qu'elle soit adoptée rapidement"". Le gouvernement, lui, a repoussé plusieurs fois l'échéance et décidé d'intégrer l'extension de la PMA au projet de loi bioéthique, qui d'après L'Opinion ne sera présenté qu'en janvier 2019 en conseil des ministres. PMA pour toutes prise en charge par la Sécu Voilà François de Rugy en partie exaucé, puisque dimanche, un député de la majorité a annoncé sa volonté de déposer un texte dans les jours qui viennent. Dans le JDD, Guillaume Chiche, élu des Deux-Sèvres, a dévoilé ses pistes: autoriser la PMA pour les couples de femmes et les femmes célibataires avec prise en charge par la Sécurité sociale, comme pour les couples hétérosexuels. ""Je propose aussi la reconnaissance automatique de la filiation des enfants nés d'une gestation pour autrui à l'étranger. Elle contient enfin la double filiation maternelle: les deux femmes d'un couple homosexuel seront reconnues comme mères de l'enfant né d'une PMA"", ajoutait le parlementaire, souhaitant mettre fin à une ""discrimination insupportable"". Colère lors d'une réunion de groupe LaREM ""L'initiative des députés est une bonne chose"", a réitéré François de Rugy ce mercredi matin, sur Europe 1. Se défendant de vouloir ""mettre la pression sur le gouvernement"", Guillaume Chiche a dit espérer une ""adoption avant la fin 2018"" et annoncé le dépôt du texte sur le bureau de l'Assemblée dans le courant de cette semaine, la date de jeudi ayant été avancée. Mais c'était sans compter sur l'opposition de certains de ses collègues de la majorité, qui s'est manifestée mardi lors d'une réunion de groupe. Comme le rapportent nos confrères de LCP, la députée Agnès Thill a accusé son collègue de ne pas ""jouer collectif"". L'élue de l'Oise s'est offusquée des ""amalgames"" entre les chrétiens et Sens commun et a lancé un avertissement au groupe: il risque selon elle de se ""séparer"" sur les sujets de société. Pendant les Etats généraux de la bioéthique, elle s'est élevée notamment contre la perspective d'une légalisation de l'euthanasie. Une tribune en mai dernier Au cours de ces échanges musclés, Guillaume Chiche a assuré que sa proposition de loi n'était ""pas finalisée"" et qu'il la soumettrait au groupe avant de la déposer officiellement. Rien ne permet dans l'immédiat de dire quel sera l'avenir de cette proposition de loi ni sa portée, au-delà du symbole, mais le député peut d'ores et déjà bénéficier du soutien de plusieurs collègues. Le 29 mai dernier, il figurait parmi les signataires d'une tribune publiée dans Libération et appelant à la légalisation de la PMA pour toutes les femmes. A ses côtés, plus d'une quarantaine de députés, dont l'élue ouvertement lesbienne de l'Allier, Laurence Vanceunebrock-Mialon, le député du Rhône Jean-Louis Touraine, le député de Charente-Maritime Raphaël Gérard, qui a récemment fait son coming out médiatique, mais aussi plusieurs élus de Paris, comme Laetitia Avia, Elise Fajgeles ou encore Hugues Renson." PMA: et si les députés prenaient le gouvernement de court? -1 "• Parti socialiste La gifle était attendue, elle n'en est pas moins cinglante. Pour l'opposition, il s'agit ni plus ni moins d'un vote sanction à l'égard du parti de François Hollande. Même à gauche, certains l'avouent à demi-mots: ""beaucoup de Français ne comprennent pas, aujourd'hui, pourquoi la politique menée par le gouvernement ne donne pas de résultats plus vite"", a admis dimanche soir Martine Aubry, en tête dans son fief de Lille (34,86%), mais en recul de douze points par rapport à 2008. Ce sera serré, mais le PS espère encore limiter la casse. Si tous ses candidats sont en net recul par rapport à 2008, il devrait conserver ses bastions les plus solides, comme Lille, Nantes et Lyon. Il est aussi en mesure de conserver la capitale Paris, où Anne Hidalgo possède une bonne réserve de voix. Plus difficile - mais possible - sera de conserver Strasbourg et Toulouse, villes que les socialistes avaient enlevé à la droite il y a 6 ans. Le Parti socialiste espère également ""sauver les meubles"" par un jeu de fusions de listes dans les nombreuses triangulaires où le FN se maintient. Dès dimanche soir, les ténors du parti - Jean-Marc Ayrault, Manuel Valls - ont appelé au rassemblement des ""partis républicains"" face au Front national. Il compte également sur un sursaut des abstentionnistes, puisque l'électorat de gauche s'est moins mobilisé. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } • UMP C'est le grand gagnant du premier tour, avec 48% des suffrages au niveau national et plusieurs ténors du parti élus dans un fauteuil dès le premier tour: Alain Juppé (60%) et Eric Woerth (64%) dans leurs fiefs de Bordeaux et de Chantilly, Christian Jacob (73%) à Provins, François Baroin (62,5%) à Troyes, Bernard Accoyer (60,9%) à Annecy-le-Vieux. Lui-même largement réélu maire de Meaux (64%) dimanche soir, le président du parti Jean-François Copé a analysé les bons scores de son parti par ""l'exaspération face à la politique conduite par François Hollande"" et appelé ""les Françaises et les Français (...) à reporter leur voix sur les candidats de l'UMP"". Car si l'UMP, dans cette élection, est en progression, il doit néanmoins compter sur un autre parti d'opposition: le Front national. ""Une situation inédite"", pour le politologue François Miquet-Marty, interrogé par BFMTV. ""Certes il progresse, mais il est pris entre deux feux, PS et Front national"", indique-t-il. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } L'UMP devra en outre s'accrocher pour arracher à la gauche Toulouse, où le maire sortant Pierre Cohen (PS) dispose d'un solide réservoir de voix et et la capitale, où Nathalie Kosciusko-Morizet est en ballottage défavorable. • Front national C'était la poussée du 23 mars, et sa présidente espère bien concrétiser le 31. Dimanche soir, Marine Le Pen n'a pas hésité à l'affirmer: son parti est devenu ""la troisième force politique"" en France, et cette élection ""sonne le glas du bipartisme"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Pour la première fois, le parti frontiste a enregistré une victoire dès le premier tour dans une ville de plus de 10.000 habitants: Steeve Briois l'a emporté dans le fief d'Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais. Le FN a des raisons d'espérer en emporter d'autres: dans le Sud-Est, autres terres où le FN est traditionnellement bien implanté, le parti arrive en tête au premier tour à Perpignan, Avignon, Béziers et Fréjus notamment. Même succès à Forbach, en Moselle, où le numéro deux du parti, Floriant Philippot, arrive en tête. Une élection qui ne s'annonce néanmoins pas gagnée pour le candidat frontiste: largement en tête à 33%, il ne dispose néanmoins pas de réserves de voix. Dans toute la France, au second tour, le parti devrait être présent dans plus d'une centaine de triangulaires. C'est le cas à Marseille, où le candidat FN Stéphane Ravier, qui se hisse à la deuxième position, a largement devancé le socialiste Patrick Mennucci: le parti espère ainsi remporter au moins un secteur de la ville. • EELV C'est une poussée plus discrète, mais une poussée quand même. Au point que la coprésidente du groupe écologiste à l'Assemblée, Barbara Pompili, a observé ""un appel à l'écologie"" de la part des électeurs. Les Verts peuvent espérer voir un maire EELV, Eric Piolle, à Grenoble dimanche prochain. Dans le chef-lieu de l'Isère, où EELV s'est allié avec le Front de gauche, la liste arrive première devant le PS (29,4% contre 25,3%) et l'UMP (20,9%). Eric Piolle, en position de force, a tendu la main à son adversaire socialiste en vue d'une alliance au second tour. A Paris, Christophe Najdovski se rapproche de la barre des 10%: c'est largement plus qu'en 2008, où EELV avait fait 6,7%. Dans le 2e arrondissement, le maire sortant EELV, Jacques Boutault, arrive en tête avec près de 33% des suffrages. En outre, la socialiste Anne Hidalgo étant arrivée 2e derrière l'UMP Nathalie Kosciusko-Morizet, elle aura besoin de la réserve de voix EELV. Qui pourra donc peser de tout son poids dans les négociations d'entre-deux-tours. EELV peut également maintenir ses listes autonomes à Lille, Valence, Rouen (11,1%), Caen (10,2%) et Poitiers (15,3%). Le parti, qui a appelé au ""front républicain"", a néanmoins pris le parti dimanche de se retirer au second tour, même au profit de l'UMP, dans tous les cas de triangulaires avec le Front national. article, aside, details, figcaption, figure, footer, header, hgroup, menu, nav, section{display:block;} body{line-height:1;} ol, ul{list-style:none;} blockquote, q{quotes:none;} blockquote:before, blockquote:after, q:before, q:after{content:'';content:none;} table{border-collapse:collapse;border-spacing:0;}.clear{clear:both;height:0px;overflow:hidden;line-height:0;font-size:0.0em;} #ColD-Elections{overflow:hidden;width:580px;margin:0 0 20px 0;font:12px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#046;}#ColD-Elections .main{overflow:hidden;background:#fff url(https://static.bfmtv.com/regie/img/elections/map.png) no-repeat center right;padding:10px;}#ColD-Elections .foot{overflow:hidden;width:580px;height:3px;background:url(//www.bfmtv.com/img/bfmtv_sprite.png) 0 0;} #ColD-Elections .titre{font:bold 18px 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif !important;color:#269 !important;text-transform:uppercase !important;margin:0 0 10px 0 !important;}#ColD-Elections .titre2{font:bold 14px Arial, Helvetica, sans-serif !important;color:#666 !important;margin:0 0 10px 0 !important;}#ColD-Elections li{display:block;margin-bottom:10px;}#ColD-Elections label{display:block;}#ColD-Elections input, #ColD-Elections select{font:13px/28px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#666;border:1px solid #b8c3c9;background:#f9f9fa;width:70%;}#ColD-Elections input.submit{font:bold 14px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#fff;border:1px solid #222;background:#333;cursor:pointer;width:auto;} Élections Les résultats dans votre ville Ex : Lyon, 69 ou Lyon, 69002 Sélectionnez votre élection Présidentielle 2002 Présidentielle 2007 Législatives 2007 Présidentielle 2012 Législatives 2012 Municipales" Municipales: les enjeux du 2nd tour, parti par parti -1 "Alors que tous les candidats suivront les résultats depuis Paris, Marine Le Pen a voulu se démarquer. Elle l'avait déjà annoncé au début du mois, elle organisera sa soirée électorale, à Henin-Beaumont. Elle passera d'abord la matinée dans cette commune du Pas-de-Calais, pour y voter, puis elle y suivra les résultats dans la salle François Mitterrand. François Fillon voit les choses en grand Le candidat Les Républicains sera lui au Palais des Congrès de Paris de la Porte Maillot indique RTL. François Fillon avait déjà prononcé un discours dans cette salle à deux jours du premier tour de la primaire de la droite et du centre, le 18 novembre dernier. Cet événement avait été un franc succès avec plus de 7.000 personnes présentes et réparties dans plusieurs salles du Palais. Emmanuel Macron réunira lui aussi ses proches dans une grande salle. Les équipes d'En Marche! suivront les résultats depuis la Porte de Versailles à Paris, où le candidat s'exprimera ensuite depuis le hall 5, comme le précise le JDD. Hamon et Mélenchon dans le 10e arrondissement Le candidat du Parti socialiste sera quant-à lui à la Rotonde, au niveau de la place Stalingrad, qui se situe entre le 10e et le 19e arrondissement de la capitale. C'est sur cette place que Jean-Mélenchon avait organisé le 5 juin dernier un grand meeting pour lancer la campagne de La France insoumise. De son côté, Jean-Luc Mélenchon devrait organiser une soirée dans la salle du Belushi's, rue de Dunkerque, également dans le 10e arrondissement, selon les premières informations données par son équipe à BFMTV. Nathalie Arthaud à l'Espace Charenton La candidate Lutte ouvrière Nathalie Arthaud réunira ses équipes et ses militants à l'Espace Charenton, dans le 12e arrondissement. En 2012, elle y avait déjà organisé sa soirée électorale après avoir voté à Vaulx-en-Vexin, en banlieue lyonnaise. Ceux qui restent au QG Pour Nicolas Dupond-Aignan, la soirée sera simplement organisé à son QG de campagne, situé rue de l'Université, dans le 7e arrondissement parisien, juste en face de l'Assemblée nationale. Même chose pour Jean Lassalle, qui n'a pas loué de grande salle parisienne. Son équipe de communication a indiqué à BFMTV qu'il se rendra d'abord dans sa ville des Pyrénées-Atlantiques, Lourdios-Ichère, avant de rentrer à Paris pour y suivre les résultats depuis son QG. Les équipes de Jacques Cheminade ont indiqué à BFMTV que la soirée du 23 avril était en cours d'organisation. Les informations devraient être dévoilées la semaine prochaine. Les équipes de Philippe Poutou et François Asselineau n'ont pas encore répondu à nos sollicitations. Elections législatives 2017 Elections législatives 2017 Les législatives en direct La boîte à sondage 2017 Résultats élections législatives 2017" Où les candidats passeront-ils leur soirée électorale? -1 "Dans une interview accordée au Journal du Dimanche, le Premier ministre Edouard Philippe a dévoilé les mesures qu’il souhaitait mettre en place pour le budget de 2019. Et après la suppression de 1.600 postes de fonctionnaires durant cette année 2018, le locataire de Matignon a bien souligné que le gouvernement souhaitait poursuivre cette tendance. Ainsi, il est prévu la suppression d'environ 4.500 postes dans la fonction publique d'Etat en 2019, et le chiffre sera ""supérieur à 10.000 en 2020"" a-t-il avancé. ""Pour la fonction publique d'État, nous tiendrons l'objectif du président de la République de supprimer 50.000 postes à l'horizon 2022"", assure le Premier ministre. Promesse de campagne Au cours de sa campagne présidentielle, le candidat Emmanuel Macron avait promis 120.000 suppressions de postes dans la fonction publique au cours du quinquennat, dont 50.000 sur le périmètre de l'Etat où, dans le cadre du budget 2018, 1.600 suppressions de postes avaient déjà été actées. Interrogé sur la montée en puissance très progressive de ces suppressions de postes, il explique qu'il ""ne croi(t) pas à la politique du rabot"". ""Notre méthode privilégie une transformation de l'action publique en profondeur et le développement du numérique, des économies à long terme et une amélioration du service public. La réduction du nombre de fonctionnaires n'est pas le fondement mais la conséquence d'une transformation de l'action publique qui monte en puissance au fil du temps"", fait-il valoir. Quant aux postes qui seront supprimés, ""nous avons annoncé des réorganisations au ministère des Finances, dans l'audiovisuel public, dans le réseau extérieur de l'État"", rappelle-t-il. ""Mais il y aura par ailleurs des recrutements: plus 2.000 agents supplémentaires dans la police, la gendarmerie et à la DGSI, 1.300 à la justice - parce qu'il s'agit de priorités.""" Edouard Philippe annonce la suppression de 4.500 postes de fonctionnaires en 2019 -1 "C'est la semaine de Jean-Michel Blanquer. Le ministre de l'Education a présenté mercredi sans fracas sa réforme du baccalauréat. Ce jeudi, il est l'invité de l'Emission politique de France 2. Tout en retenue, le ministre gagne du poids politique. > La discrétion Le ministre, ancien recteur et directeur général de l'enseignement scolaire, est arrivé discrètement à son poste rue de Grenelle. Inconnu du public, il s'est installé ""en donnant l'impression de maîtriser son sujet, sans non plus donner l'impression d'avoir réponse à tout"", se souvient Bernard Sananès, président de l'institut d'opinion Elabe. Pas de sorties tonitruantes ni de provocation. Loin de certains de ses prédécesseurs, Jean-Michel Blanquer se fait discret. Il prend garde de ne pas froisser pas ses interlocuteurs, et multiplie les projets de réforme: les classes de CP dédoublées, la réforme du bac, et l'installation de Parcoursup pour remplacer le système post-bac. Dans le même temps, il s'entoure de personnalités de tous bords, dont certaines sont issues de la société civile. > Pas d'idéologie A l'image d'Emmanuel Macron, Jean-Michel Blanquer ne se réclame pas non plus d'étiquettes politiques. Il n'est pas idéologisé et le revendique. ""Je suis convaincu que l'éducation n'est pas un sujet de clivage gauche-droite"", confiait-il au Monde. ""Elle se situe au niveau le plus haut, celui des valeurs"". Depuis son arrivée au gouvernement, il évoque régulièrement ces ""valeurs"" et revendique le ""retour à l'autorité"", aux ""valeurs fondamentales de l'école"". ""C'est quelque chose qui fait consensus"", estime Bernard Sananès. Le besoin du retour à l'autorité est partagé par 6 Français sur 10, selon Elabe. Au passage, il s'adresse à l'électorat de droite, et se construit en opposition à l'action de sa prédécesseure, Najat Vallaud-Belkacem. ""Blanquer, c'était la bonne nouvelle du gouvernement pour la droite, qui détestait Vallaud-Belkacem"", rappelle Jérôme Sainte-Marie, de l'institut Pollingvox. ""Au gouvernement, il remplit une fonction qu'Emmanuel Macron a du mal à remplir: le conservatisme sur le plan scolaire."" A gauche, les attaques sont rares et proviennent principalement de la France insoumise, qui l'accuse de mettre en place une sélection pour l'entrée à l'université. C'est d'ailleurs le député LFI Alexis Corbière qui débattra face au ministre sur France 2. > Un contexte favorable Jean-Michel Blanquer bénéficierait-il aussi d'un alignement des planètes? Le contexte lui est en tout cas favorable. Il arrive rue de Grenelle au moment où les syndicats sont affaiblis. Malgré des critiques de la France insoumise au sujet de sa réforme du bac et de Parcoursup, les lycéens et les étudiants se mobilisent peu. Les appels à manifester ont été peu relayés. ""Il arrive au moment où les ressources idéologiques de la gauche universitaire sont épuisées"", estime Jérôme Sainte-Marie. ""Et ainsi, il solde les comptes de la période précédente"". > Le défi de l'opinion publique Si Jean-Michel Blanquer a le vent en poupe, il lui reste toutefois un défi de taille à relever: celui de l'opinion publique. S'il concentre peu d'opposition contre lui de la part du monde de l'Education, il n'emporte pas pour autant une réelle adhésion du public: ""or l'Education nationale, c'est un sujet grand public!"", rappelle Bernard Sananès. Selon Elabe, il ne bénéficie ""que"" de 18% d'opinions favorables contre 29% d'images négatives. Et surtout, la même étude relève que 53% des sondés ne se prononcent pas à son sujet: ""Il n'est pas encore identifié, et beaucoup attendent encore de voir ce qu'il va faire"". Son passage à l'Emission politique devrait lui permettre de se faire mieux connaître, voire de s'exprimer sur d'autres sujets que l'Education. La laïcité, le service national, la formation... Des sujets brûlants, sur lesquels Emmanuel Macron pourrait avoir besoin de soutien." Comment Blanquer s'est imposé comme pilier du gouvernement -1 "||| >> L'ESSENTIEL • L'UMP annonce 2,2 millions d'euros de dons en ligne, en début d'après-midi • Une centaine de militants attendaient l'ex chef de l'Etat devant le siège du parti • Nicolas Sarkozy a prononcé un discours dont les principales citations ont été publiées sur son compte Twitter L'heure est à la mobilisation des bonnes volontés et des moyens. L'UMP tient un ""bureau politique extraordinaire"", ce lundi après-midi, à son siège, dans le XVe arrondissement de Paris. La réunion, convoquée par Jean-François Copé, a débuté à 17h. A l'ordre du jour: l'invalidation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2012 et le renflouement des caisses du parti. Ont été conviés les membres du bureau politique, les parlementaires UMP ainsi que les cadres et les responsables locaux du parti. Nicolas Sarkozy a prononcé un discours relayé sur Twitter, par son compte officiel, réactivé pour l'occasion. La réunion, qui s'est tenue à huis clos, a donné lieu à des publications sur le web. Retrouvez ci-dessous les principaux événements de cet après-midi politique à l'UMP. 18h35 - Jean-François Copé affirme: ""Il était très important que toute la famille soit rassemblée. L'appel que j'ai adressé était un appel au rassemblement. Je suis très heureux de voir que tout le monde était présent dans ce moment d'unité"". Sur la présence très remarquée de Nicolas Sarkozy à ce bureau politique, le président de l'UMP a indiqué ""nous sommes les uns et les autres très attachés à lui, ce n'est pas pour autant, il l'a dit lui-même, un retour en politique"". 18h30 - Nicolas Sarkozy a quitté le siège de l'UMP. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } 18h25 - ""Merci beaucoup"" répond Nicolas Sarkozy aux militants, qui à l'extérieur du siège de l'UMP hurlent son nom. L'ancien président s'offre un bain de foule. ""Nicolas il faut tenir bon, on a besoin de vous"" lance un militant. 18h20 - ""Il serait temps de calmer un peu le poignard judiciaire"" affirme Gilbert Collard, du mouvement Bleu marine, sur BFMTV, commentant l'invalidation du compte de campagne de Nicolas Sarkozy. ""Il y a un réel acharnement judiciaire."" 18h05 - les premières réactions des ténors de l'UMP après le discours de Nicolas Sarkozy. ""Un discours de haute tenue"", commente Alain Juppé, qui appelle Nicolas Sarkozy ""le président de la République"". ""On est dans un parti politique, avec un ancien présidnt de la République, de quoi voulez-vous qu'on parle, du Tour de France?"" a-t-il répondu quand on l'a interrogé sur la teneur du discours. ""2017, on a bien le temps. Bien sûr qu'il manque à la famille et peut-être que la famille lui manque aussi"" assure Patrick Balkany. Christian Jacob a lui assuré: ""Il a parlé de se serrer les coudes dans ces moments qui sont un peu compliqués à gérer"". 18h00 - Les personnalités commencent à quitter le bureau politique de l'UMP. Nicolas Sarkozy a tweeté quelques extraits de son discours, sur son compte officiel réactivé pour l'occasion. Ce discours, il ne l'avait pas écrit à l'avance, car ce n'est pas sa ""rentrée poilitique"". L'ancien président a donné des conseils au membres du bureau politique de l'UMP, qui se sont écharpés l'hiver dernier. Il leur a demandé de rester unis car, ""divisés on ne peut rien"". Il a expliqué que quand il voudrait revenir sur l'avant-scène politique, il préviendrait les membres de l'UMP. 17h50 - ""J'ai rompu ma décision de me retirer de la vie politique"" a indiqué Nicolas Sarkozy, selon 20 Minutes, qui souligne par ailleurs que cette annonce est en contradiction avec les tweets du compte officiel de l'ancien président. 17h45 - 2,3 millions d'euros ont été récoltés, a indiqué Jean-François Copé, soit une moyenne de 80 euros par donateur. 17h33 - Le compte Twitter de Nicolas Sarkozy est réactivé. C'est le premier tweet sur son compte officiel depuis le soir de sa défaite aux élections présidentielles, le 6 mai 2012. ""Ceci n'est pas ma rentrée politique. Le jour où je reprendrai la parole ce sera pour parler aux Français de la France."" — Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) July 8, 2013 ""La décision prise par le Conseil crée une situation grave et inédite. La question n'est pas celle de l'UMP mais celle du pluralisme"". — Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) July 8, 2013 17h16 - La salle de réunion est bondée. Les journalistes ne sont pas autorisés à filmer à l'intérieur, mais selon Thierry Arnaud, chef du service politique de BFMTV, il n'y a déjà plus de places assises. Des petites pastilles rouges ont été distribuées à l'équipe dirigeante pour qu'ils puissent occuper les meilleures places pour écouter Nicolas Sarkozy. L'ancien chef de l'Etat a eu droit à une standing ovation à son arrivée dans la salle. Première photo du BP avec Sarkozy pic.twitter.com/Das5e6w2Ai via @JBLemoyne — Neila (@Neila) July 8, 2013 17h10 - Jean-François Copé va faire une introduction pendant une dizaine de minutes. Puis le discours de l'ancien président de la République doit durer une grosse demi-heure. Doit ensuite avoir lieu une rencontre avec les permanents de l'UMP, pour les remercier de leur action pendant la campagne présidentielle l'année dernière et les encourager pour la campagne de récolte de dons qui s'ouvre. 17h00 - Arrivée de Nicolas Sarkozy au siège de l'UMP. Un ""admirateur"" de Nicolas Sarkozy est maîtrisé par le service de sécurité, écarté sans ménagement. Il sort, encadré de deux policiers, après avoir tenté d'approcher l'ancien chef de l'Etat. ""Je suis un grand admirateur de Nicolas Sarkozy et je suis allé le saluer"", a-t-il indiqué à notre reporter Damien Fleurot. 16h58 - Benoit Apparu ""aujourd'hui, l'UMP est dans une situation difficile, son ancien président vient pour apporter son soutien. Ca ne veut pas dire que c'est le retour politique"". 16h56 - François Fillon est là. Jean-François Copé envoie des baisers à la foule. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Copé, accueilli comme une rock star a l'UMP pic.twitter.com/1o19WizBTX — Alexandre Lemarié (@AlexLemarie) July 8, 2013 16h50 - La voiture de Nicolas Sarkozy descend les Champs Elysées. ""C'est la famille qui se réunit, c'est une preuve formidable de solidarité"", affirme Patrick Balkany, alors que tout le monde hurle ""Nicolas, Nicolas..."" 16h48 - Nadine Morano commente ""il est normal que Nicolas Sarkozy soit là, au coeur de sa famille (...) s'il n'était pas là, nos électeurs ne comprendraient pas. Moi ça me fait plaisir."" ""On fera tous des dons"", a ajouté l'ancienne ministre, sans toutefois préciser le montant de ce don. ""Vous le saurez après"", a-elle indiqué. 16h40 - Jean-François Copé arrive à son tour. ""je suis vraiment très touché de voir la réponse des Français à cette souscription que j'ai lancée"", se réjouit le président de l'UMP sur notre antenne. ""Ca montre aussi la prise de conscience par les Français que le débat public ne peut pas être confisqué entre la gauche qui a tous les pouvoirs et les extrémistes"", a-t-il également indiqué. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } 16h40 - Nicolas Sarkozy se rend au siège de l'UMP. 16h35 - Ludovic Vigne, journaliste à l'Opinion tweete l'heure d'arrivée de Nicolas Sarkozy. #Nicolas #Sarkozy arrivera vers 17h30 au BP de l'#UMP, une fois tout le monde installé. Il partira dès son discours prononcé — Ludovic Vigogne (@LVigogne) July 8, 2013 16h35 - Selon nos informations, David Douillet ancien ministre des Sports, ne sera pas présent. Il n'a pas souhaité s'associer à la démarche. 16h25 - Patrick Ollier arrive au siège de l'UMP. L'ancien ministre de Nicolas Sarkozy assure que c'est ""un moment d'émotion très forte à partager. Cela va donner du ressort à l'UMP. Il se peut que de notre malheur, car c'est un malheur que d'avoir à rembourser 11 millions d'euros, en ressorte un bien, car ça va permettre de remobiliser notre mouvement et de redonner de l'énergie à nos militants"", a affirmé Patrick Ollier sur BFMTV. 16h20 - Alain Juppé présent à Paris ce lundi, pour ""manifester (sa) solidarité avec tous les responsables de l'UMP"". Le maire de Bordeaux a souligné sur BFMTV le caractère ""indispensable"" de l'UMP, pour ""l'équilibre dans notre démocratie"". ""On ne peut pas imaginer, que face aux difficultés de l'UMP, tout le monde ne se rassemble pas avec Nicolas Sarkozy bien sûr"", a ajouté Alain Juppé. 16h00 - Jean-Pierre Raffarin, absent du bureau politique extraordinaire. L'ancien Premier ministre l'a annoncé sur son site, ""Je ne serai pas au bureau politique de l’UMP ce lundi, pris par des engagements impératifs. Je veux néanmoins dire ma solidarité avec ma famille politique face à la crise existentielle que nous devons collectivement surmonter. Ensemble, avec Nicolas Sarkozy, nous solderons ces comptes de 2012 et, ainsi, nous protégerons pour l’avenir sa voix et celle de l’UMP."" 15h30 - 2,2 millions d'euros de dons en ligne Les dons en ligne fonctionnent bien, affirme l'UMP, en recherche de fonds pour renflouer ses caisses après l'invalidation des comptes de campagne de son candidat à la présidentielle de 2012. La souscription nationale a rapporté 2,2 millions d'euros depuis jeudi soir, annnonce le parti, cité par Le Monde.fr, qui dit n'avoir pas encore comptabilisé les dons par chèques qui ne devront pas dépasser 7500 euros, plafond maximum de don autorisé pour les particuliers. C'est d'ailleurs la somme que versera Nicolas Sarkozy qui s'est, par ailleurs, porté caution pour le prêt que contractera son parti." Bureau politique à l'UMP: revivez les moments forts de la journée -1 "Cinq ans jour pour jour après le début de la tonitruante affaire du Sofitel impliquant Dominique Strauss-Kahn, cet appel raisonne comme un rappel à l'histoire. Dix-sept anciennes ministres de droite et de gauche lancent ce dimanche un appel, dans le Journal du Dimanche, contre le sexisme qu'elles dénonceront désormais ""systématiquement"". ""Nous partageons la volonté que le sexisme n’ait pas sa place dans notre société"", écrivent Roselyne Bachelot, Michelle Demessine, Cécile Duflot, Elisabeth Guigou, Aurélie Filippetti, Chantal Jouanno, Nathalie Kosciusko-Morizet, Christine Lagarde, Marylise Lebranchu, Corinne Lepage, Monique Pelletier, Fleur Pellerin, Valérie Pécresse, Yvette Roudy, Catherine Trautmann, Dominique Voynet et Rama Yade. ""Est-ce que tu portes un string?"" Cette démarche intervient quelques jours après les révélations de Mediapart et France Inter sur Denis Baupin. Le député écologiste est accusé par plusieurs femmes d'harcèlement et d'agression sexuels, ce qu'il conteste. Aujourd'hui, dans cette tribune au JDD, les anciennes ministres parlent de ""fléau"" qui touche toutes les couches de la société. Partant de leur propre exemple, elles racontent, sans pudeur, ce qu'elles ont pu entendre dans les couloirs des ministères ou sur les bancs de l'assemblée. ""A part ses seins magnifiques, elle est comment?"". Ou encore: ""Ta jupe est trop longue, il faut la raccourcir"" ou ""Est-ce que tu portes un string?"". ""Nous avons été ministres, nous sommes ou avons été élues. Et comme toutes les femmes qui ont accédé à des milieux auparavant exclusivement masculins, nous avons eu à subir et à lutter contre le sexisme."" Mais pour ces anciennes élues, le monde politique a ""un devoir d'exemplarité"" sur cette question du sexisme. ""J’ai pu mesurer, pour avoir été députée européenne pendant cinq ans, la différence avec le Parlement européen où des propos de ce genre de comportements serait impensable"", explique sur BFMTV, l'une des signataires, Corinne Lepage. ""Nous ne nous tairons plus"" Aujourd'hui, Roselyne Bachelot, Elizabeth Guiguou, Rama Yade ou encore Cécile Duflot souhaite que la peur change de camp. ""Cela arrive tous les jours à des femmes dans les transports, dans les rues, dans les entreprises, dans les facultés"", insistent-elles. Mais le changement de mentalité est encore long car ""peu de femmes portent plainte et très peu de plaintes débouchent sur des condamnations"", déplorent-elles. ""Cela suffit. L’impunité, c’est fini. Nous ne nous tairons plus"", clament ces élues. La preuve par l'exemple. A la publication de plusieurs articles sur cette tribune, Cécile Duflot, la députée écologiste, a recensée plusieurs tweets qualifiés de sexiste. Petite illustration du débat précédent : huit tweets attrapés au vol... en moins d'une heure... #sexisme #longchemin pic.twitter.com/E2YKYQ2amJ — Cécile Duflot (@CecileDuflot) 15 mai 2016 Ces anciennes ministres énumèrent alors une série de propositions pour libérer la parole comme l'allongement des délais de prescription en matière d'agression sexuelle, qui est de trois ans actuellement, la possibilité pour des associations compétentes de porter plainte à la place des victimes ou encore le jugement des affaires de viols aux assises et non plus devant des tribunaux correctionnels. Actuellement, 80% des agressions sexuelles sont considérées comme des délits et non comme des crimes." "Harcèlement sexuel: ""Nous ne nous tairons plus"", assurent 17 anciennes ministres" -1 "Les intempéries jouent-elles une nouvelle fois des tours à François Hollande? Alors que le temps est orageux ce jeudi, de l'eau est tombée du plafond dans la salle des fêtes de l'Elysée peu avant le début de la conférence de presse du président de la République, ont rapporté plusieurs journalistes sur Twitter. Énorme il y a une fuite d'eau dans le plafond de la salle des fêtes de l'Elysée #confPR pic.twitter.com/XS1APQk4N2 — Jefferson Desport (@jeffdesport) 18 Septembre 2014 Il pleut a l'Elysee ! (De l'eau qui tombe du plafond) #ConfPR pic.twitter.com/5X6WDdpc5D — Thibaut Pézerat (@ThibPez) 18 Septembre 2014 L'un d'eux a notamment mis en ligne une photo montrant des taches d'eau sur le sol." Conférence de presse de Hollande: une fuite d'eau à l'Elysée -1 "L'Assemblée nationale a rejeté jeudi, par 22 voix contre 16, une proposition de loi UMP qui visait à lutter ""contre les démarches engagées par des Français pour obtenir une gestation pour autrui"" (GPA). Ce texte, présenté par Jean Leonetti et cosigné par quelque 150 députés UMP et UDI, entendait doubler les peines actuellement prévues par la loi à l'encontre des agences organisant la pratique de la GPA, ce qui les aurait portées jusqu'à quatre ans de prison et 60.000 euros d'amende. Il s'agissait aussi de punir les personnes ayant recours à cette pratique, même à l'étranger, par un an de prison et 15.000 euros d'amende, ou bien les personnes accomplissant des démarches en ce sens. Dissuader de recourir à la GPA, plutôt qu'interdire ""Plus qu'interdire"" la GPA, il faut selon Jean Leonetti ""dissuader"" d'y recourir. Ce spécialiste des questions de bioéthique a en vain appelé le gouvernement à ""envoyer un signal"" en permettant la validation de la proposition de loi. ""Nous sommes à l'heure de vérité"" après les déclarations du Premier ministre Manuel Valls début octobre, qui avait vu dans le recours aux mères porteuses ""une pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes"", a aussi lancé l'élu des Alpes-Maritimes. >> A REVOIR: BFM Story: GPA, quel avenir pour les enfants conçus à l'étranger? Le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement Jean-Marie Le Guen a balayé une proposition ""ni utile ni opportune"" à ses yeux. ""Aggraver les peines n'aurait aucun effet"" alors que les condamnations sont déjà très rares, a-t-il notamment estimé. Alors que l'UMP déplorait les ""zigzags"" du gouvernement et son absence d'appel après la condamnation en juin de la France par la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) pour son refus de transcrire des actes de filiation réalisés aux Etats-Unis à la suite de naissances par mère porteuse, Jean Marie Le Guen a rappelé que ""ces arrêts ne contraignent nullement l'Etat français à lever l'interdiction de la GPA"", et appelé à ""ne pas tout mélanger"".  François Hollande a exclu à plusieurs reprises toute légalisation de GPA en France. Une attaque contre le mariage pour tous pour une députée écologiste Pour les écologistes, divisés sur la question de la GPA, Véronique Massonneau s'est interrogée sur cette ""mise à l'agenda politique"" par l'UMP alors qu'""aucune statistique n'indique une augmentation du recours à la GPA"". ""C'est parce que le 'mariage pour tous' a reconnu les familles homoparentales que la question est devenue à ce point scandaleuse pour une frange de l'opinion à laquelle vous emboîtez le pas"", a-t-elle accusé, rejetant le texte UMP. Dans une ambiance houleuse avec l'opposition, Erwann Binet (PS), ex-rapporteur de la loi sur le mariage homosexuel, a pointé le risque, avec les sanctions promues par l'UMP, de ""produire des GPA secrètes et sauvages"" en plus grand nombre. ""Nous sommes en face d'un phénomène mondial qui exige une réponse mondiale"", a-t-il plaidé, appelant l'UMP à ranger son ""étendard"". Plusieurs membres de l'Entente parlementaire de la famille sont montés au front, tel Philippe Gosselin (UMP) qui a dit vouloir ""faire sortir le gouvernement de son ambiguïté"" et même de son ""double langage"". ""Allons vers une convention de prohibition"", a-t-il aussi invité. Pour leur part, les députés UDI soutiennent ""à l'unanimité"" la proposition UMP, selon Jean-Christophe Fromantin." GPA: l'Assemblée rejette une proposition UMP visant à durcir les sanctions -1 "Devant Vladimir Poutine, François Fillon n'a pas mâché ses mots pour critiquer la gestion de la crise syrienne par François Hollande jeudi, lors d'un déplacement en Russie. ""Nous avons, vous et nous, Russes et Européens, une influence déterminante sur les deux camps qui s'opposent"" en Syrie, a affirmé François Fillon, lors d'une intervention devant le ""club Valdai"", où il a salué le président russe d'un ""cher Vladimir"". La gauche proteste ""Je souhaite à cet égard que la France retrouve cette indépendance et cette liberté de jugement et d'action qui, seules, lui confèrent une autorité dans cette crise"", a-t-il ajouté. L'ancien chef de gouvernement, fermement opposé, comme la Russie, à des frappes sur la Syrie, a reproché ainsi au président François Hollande d'être aligné sur la position du président américain Barack Obama. ""L'habit de Républicain de François Fillon part en lambeaux. En ce jour, le bien coiffé devient laquais de la Volga"", a aussitôt écrit sur Twitter Arnaud Leroy, député PS. ""Grave sur le fond"", a tweeté pour sa part le co-président des députés écologistes, François de Rugy. Grave sur le fond ""@leLab_E1: François Fillon critique l'attitude de la France en Syrie ... devant Vladimir Poutine http://t.co/kIRIkMGsWL"" — François de Rugy (@FdeRugy) September 19, 2013 Autre tweet, du député PS Olivier Faure, proche du Premier ministre Jean-Marc Ayrault: ""Fillon à Moscou pour critiquer la France, Hollande à Bamako pour la faire rayonner"". #fillon à Moscou pour critiquer la France #Hollande à Bamako pour la faire rayonner — Olivier Faure (@faureolivier) September 19, 2013" Syrie: Fillon critique la France devant Poutine -1 "A deux semaines du premier tour des élections municipales, Manuel Valls a tenu à soutenir Carlos Da Silva, le candidat socialiste à Corbeil-Essonnes (91), le fief de Serge Dassault. Visé par une enquête judiciaire pour de supposés achats de voix, ce dernier a été la cible du ministre de l'Intérieur. ""Il faut qu'une page se tourne sur cette ville, c'est nécessaire pour les habitants, c'est nécessaire pour la ville, c'est nécessaire pour la morale publique"", a déclaré Manuel Valls lors d'une visite sur le marché central de la ville. Au détour d'un étal, M. Valls, qui s'est dit ""très attaché à Corbeil-Essonnes"", a même croisé le chemin de Serge Dassault auquel il a serré la main. ""On peut très vite basculer dans le 'tous pourris'"" ""Corbeil-Essonnes a déjà voté pour beaucoup d'élections municipales, c'est la quatrième fois depuis 2008, en six ans, ça veut bien dire qu'il y a quelque chose qui ne va pas"", a estimé le ministre, lui-même élu de la ville voisine d'Evry, faisant allusion aux deux scrutins de 2008 et 2009 remportés par le sénateur UMP, puis annulés. Selon lui, ""avec la crise économique, avec la crise de confiance vis-à-vis de la parole publique d'une manière générale, on peut très vite basculer dans le 'tous pourris'"". Samedi, le maire sortant Jean-Pierre Bechter et son prédécesseur Serge Dassault avaient fait campagne ensemble au marché des Tarterêts. Les deux hommes n'avaient plus le droit d'entrer en contact depuis la mise en examen du maire UMP dans l'affaire des achats de votes présumés dans la ville, mais la modification du contrôle judiciaire leur a permis de se rencontrer. article, aside, details, figcaption, figure, footer, header, hgroup, menu, nav, section{display:block;} body{line-height:1;} ol, ul{list-style:none;} blockquote, q{quotes:none;} blockquote:before, blockquote:after, q:before, q:after{content:'';content:none;} table{border-collapse:collapse;border-spacing:0;}.clear{clear:both;height:0px;overflow:hidden;line-height:0;font-size:0.0em;} #ColD-Elections{overflow:hidden;width:580px;margin:0 0 20px 0;font:12px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#046;}#ColD-Elections .main{overflow:hidden;background:#fff url(https://static.bfmtv.com/regie/img/elections/map.png) no-repeat center right;padding:10px;}#ColD-Elections .foot{overflow:hidden;width:580px;height:3px;background:url(//www.bfmtv.com/img/bfmtv_sprite.png) 0 0;} #ColD-Elections .titre{font:bold 18px 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif !important;color:#269 !important;text-transform:uppercase !important;margin:0 0 10px 0 !important;}#ColD-Elections .titre2{font:bold 14px Arial, Helvetica, sans-serif !important;color:#666 !important;margin:0 0 10px 0 !important;}#ColD-Elections li{display:block;margin-bottom:10px;}#ColD-Elections label{display:block;}#ColD-Elections input, #ColD-Elections select{font:13px/28px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#666;border:1px solid #b8c3c9;background:#f9f9fa;width:70%;}#ColD-Elections input.submit{font:bold 14px Arial, Helvetica, sans-serif;color:#fff;border:1px solid #222;background:#333;cursor:pointer;width:auto;} Élections Les résultats dans votre ville Ex : Lyon, 69 ou Lyon, 69002 Sélectionnez votre élection Présidentielle 2002 Présidentielle 2007 Législatives 2007 Présidentielle 2012 Législatives 2012 Municipales" "Municipales: dans le fief de Dassault, Valls appelle à ""tourner la page""" -1 "Le président de l'Union des démocrates indépendants (UDI), Jean-Christophe Lagarde, a dit mercredi préférer ""un Tiki sans papiers"" à ""deux frères Kouachi qui, eux, ont des papiers"", au sujet de la démission de Stéphane Tiki, ex-président des Jeunes populaires qui ne possède pas de titre de séjour. ""Ce n'est pas quelqu'un qui débarque en France de façon clandestine, nuitamment, dans un camion (...) et il a démontré qu'il est parfaitement intégré,"" a estimé Jean-Christophe Lagarde mercredi dans l'émission ""Questions d'infos"" sur LCP-France Info-Le Monde-AFP, rappelant que ""s'il avait fait sa demande avant 18 ans, il serait Français"". Selon lui, ""cela montre que le systématisme de la 'droite forte' n'a pas lieu d'être et qu'il faut regarder le mérite et le parcours des gens. Pour tout vous dire, je préfère un M. Tiki à deux frères Kouachi (En référence aux frères auteurs de l'attaque contre Charlie Hebdo le 7 janvier dernier, ndlr) qui, eux, ont des papiers. Je préfère un Tiki sans papiers"". Tiki soutenu à gauche, moins à droite Stéphane Tiki, un Camerounais de 27 ans sans titre de séjour mais qui assure avoir fait une demande de naturalisation française, a annoncé mardi qu'il se mettait ""en congé"" de la présidence des Jeunes Populaires (les adhérents de l'UMP âgés de moins de 30 ans), poste qu'il occupait depuis décembre. A peine l'information du Canard Enchaîné divulguée mardi soir, la présidente des Jeunes socialistes et élue à la mairie de Rouen, Laura Slimani, avait ironiquement proposé l'aide de son mouvement à son homologue des Jeunes Pop'. Les réactions avaient été plus froides du côté de l'UMP puisque le secrétaire général adjoint Gérald Darmanin avait pris soin de préciser que Stéphane Tiki ne bénéficierait d'aucun ""passe-droit"" en raison de son engagement politique." "UDI: Lagarde ""préfère un Tiki sans papiers à deux frères Kouachi"" avec papiers" -1 "L'arrêt des traitements de Vincent Lambert, patient tétraplégique en état végétatif depuis plus de 10 ans, n'est ""pas un assassinat"", a jugé mercredi sur Cnews le président par intérim des Républicains Jean Leonetti, père de la loi de 2016 régissant la fin de vie. Le médecin de Vincent Lambert, devenu le symbole du débat sur la fin de vie en France a engagé mardi un nouvel arrêt des traitements, rendu possible vendredi par la Cour de cassation. Pour Jean Leonetti, les médecins ont ""raison"" ""Cette histoire est un drame humain absolu"", souligne Jean Leonetti, lui-même cardiologue. ""On a une famille déchirée, on a une impasse médicale, beaucoup de gens parlent sans connaître le dossier"". Pour lui, les médecins qui ont arrêté les traitements ""ont médicalement, légalement et juridiquement raison"". ""Aujourd'hui, vous avez une médecine tellement performante qu'elle peut maintenir en vie presque de manière quasiment indéfinie des corps dans lesquels il n'y a plus de pensée, plus de conscience, plus de relation à l'autre"", souligne-t-il. La ""vie biologique de Vincent Lambert existe, mais trois groupes d'experts successifs ont dit qu'il n'avait pas de conscience d'exister"", a-t-il rappelé. ""La vraie question, c'est: qu'est-ce qu'il aurait voulu?""." """Ce n'est pas un assassinat"": Jean Leonetti défend la décision d'arrêt des traitements de Vincent Lambert" -1 "Gérard Collomb a fait savoir ce mardi soir au Figaro qu'il maintenait sa démission, malgré le refus la veille du président de la République. Un geste qui non seulement ""affaiblit l'autorité"" d'Emmanuel Macron pour nos éditorialistes, mais marque aussi un ""véritable divorce"" entre les deux alliés. > Thierry Arnaud: ""C'est un véritable divorce politique"" ""Avec cette démission, Gérard Collomb affaiblit l'autorité du président de la République, il affaiblit l'autorité du Premier ministre qui est manifestement totalement dépassé et regarde passer les échanges de démission et de refus au-dessus de sa tête. (...) Il est clair que de ce point de vue, on s'interroge ce soir sur la capacité d'initiative, pour ne pas parler de la capacité de décision du Premier ministre Edouard Philippe, qui lui aussi va sortir affaibli de cet épisode. (...) La question (d'un remaniement) avait été posée au moment du départ de Nicolas Hulot. Le Président avait choisi de reporter cette échéance et de pratiquer à ce moment-là un remaniement a minima. Là, il y a une nouvelle crise peut-être encore plus importante, une mise en cause directe de son autorité, peut-être que cette autorité il voudra la réaffirmer en organisant les choses de manière différente avec un remaniement plus large. (...) Gérard Collomb refuse le refus de la démission du Président. Il le fait en accordant une interview à un journal, de manière très publique. Dans l'entourage d'Emmanuel Macron, il y a une certaine forme de colère. (...) Cette séparation aujourd'hui est spectaculaire, elle est brutale, inutilement blessante et inélégante vis-à-vis du président de la République. Au-delà d'un départ, d'une démission, c'est un véritable divorce politique."" > Ruth Elkrief: ""On a le sentiment qu'il n'y a pas vraiment de pilote à l'Elysée"" ""C'est le moment peut-être de remanier clairement, de reprendre la main, de faire un certain nombre d'ajustements. Surtout, il s'agit de réaffirmer son autorité car elle est mise à mal régulièrement depuis la rentrée, à de nombreuses occasions. On peut aligner les situations dans lesquelles on s'est dit 'Pourquoi attend-il? Que fait-il? Pourquoi ne réagit-il pas plus vite? (...) Depuis un mois sincèrement, on a le sentiment qu'il n'y a pas vraiment de pilote à l'Elysée et qu'il y a un problème d'autorité, ça c'est très clair. C'est pour ça qu'aujourd'hui plusieurs personnalités fortes lui conseillent de retourner la situation et dans les jours qui viennent, de reformer une équipe et d'avoir un message en direction des français pour montrer bien le cap vers lequel il veut se diriger."" > Laurent Neumann: ""Avec Hulot, ce sont deux ministres qui défient clairement l'autorité du chef de l'Etat"" ""C'est une crise politique grave. Après l'affaire Hulot, non seulement c'est inédit, mais il y a une forme de créativité dans les départs des ministres je dois dire: entre Nicolas Hulot qui ne prévient personne et Gérard Collomb qui tord le bras du président, 'voici ma démission, vous ne la voulez pas, je vous la donne quand même', franchement à quelques semaines d'intervalle, ça commence à faire beaucoup. Deux ministres d'Etat qui plus est; le troisième est parti aussi, c'était François Bayrou au début du quinquennat. Le point commun entre Nicolas Hulot et Gérard Collomb, c'est que ce sont deux ministres qui défient clairement l'autorité du chef de l'Etat. (...) En réalité, le lien entre Emmanuel Macron et Gérard Collomb s'est clairement distendu, la confiance est rompue.""" "La démission de Gérard Collomb est ""un véritable divorce politique"" avec Emmanuel Macron" -1 "Soupçonné de corruption dans le cadre de l'attribution d'un logement social, le sénateur-maire (PS) de Clamart Philippe Kaltenbach a annoncé avoir été entendu vendredi comme témoin assisté par les juges d'instruction en charge du dossier. Le statut de ""témoin assisté"" est une situation intermédiaire créée pour éviter l'opprobre de l'ancienne inculpation, devenue mise en examen, mais il suppose tout de même que l'intéressé soit visé par les poursuites. Deux vidéos compromettantes Dans cette affaire, une enquête préliminaire avait d'abord été ouverte au printemps 2011 à la suite d'un signalement de Philippe Pemezec, maire UMP du Plessis-Robinson, commune voisine de Clamart, connu pour entretenir des relations conflictuelles avec Philippe Kaltenbach. En janvier 2012, deux vidéos, réalisées à l'insu de l'édile socialiste, par un de ses anciens adjoints avaient été mise en ligne. Dans une scène, on voit Philippe Kaltenbach recevoir, dans son bureau, 1.000 euros d'argent liquide de l'ex-adjoint. Pendant la remise de fonds, Philippe Kaltenbach et son interlocuteur discutent de ce qui semble être l'attribution d'un logement à un tiers, sans que rien ne permette formellement d'établir un lien entre cet échange d'argent liquide et cette conversation. ""Une machination"" selon l'intéressé Philippe Kaltenbach, qui toujours nié toute corruption, avait affirmé qu'il s'agissait là d'un remboursement de prêt consenti à son ancien adjoint, qui traversait alors des difficultés financières. Dans un communiqué publié vendredi, le sénateur-maire de Clamart s'est de nouveau dit ""victime d'une machination orchestrée par (ses) opposants politiques"". Selon lui, les vidéos concernées n'ont pas pu être authentifiées par la police. ""Il s'agit d'une grossière manipulation judiciaro-politique"", a renchéri son avocat, Me Dominique Tricaud, contacté par l'AFP, soulignant qu'""aucun acte de corruption n'avait été décelé à Clamart""." Corruption : le sénateur-maire PS Philippe Kaltenbach entendu -1 "Non. D'ailleurs, les députés UMP le reconnaissent. « Les socialistes sont mal en point. Mais nous on n’est pas mieux », m'a dit l'un d'eux. Toujours le même constat : le manque de leadership. Et surtout cette idée que le pays va mal et qu'ils ne vont pas en rajouter une couche. « On ne peut pas se réjouir de voir le président hué un 11 novembre. On ne peut pas se frotter les mains en voyant les successions de plans sociaux ». Voilà ce que m'a confié un parlementaire en coulisse. L'idée c'est donc de trouver le bon ton pour parler aux Français sans marcher sur les terres du Front national. Qu'est-ce que l'UMP prévoit de faire ? Il y a un sujet béni pour mobiliser. C'est la grogne contre la semaine de 4 jours et demi ! Jean-François Copé va recevoir 400 maires qui sont vent debout contre la réforme. Et quand les reçoit-il ? Mardi prochain, juste avant le discours de Jean Marc Ayrault au Congrès des maires de France. Ainsi, ils seront chauffés à blanc. Et puis l'UMP s'empare d'un autre sujet : la hausse de la TVA au 1er janvier. Mais la mayonnaise ne prend pas. Il y a un an déjà, Jean-François Copé disait que si le gouvernement persistait dans l'erreur, il ferait descendre les Français dans la rue. Les français descendent manifester dans la rue. Mais sans les ténors de l'UMP. Et pendant ce temps-là, Nicolas Sarkozy est sur le chemin du retour en politique ! L'ancien président se montre de plus en plus ! Jeudi soir, il était à Longjumeau dans l'Essonne pour assister à un concert de son épouse Carla. Il a été longuement applaudi. Aujourd'hui, pour la première fois depuis sa défaite, il revient à l'Assemblée Nationale. Il est l'invité d'honneur du déjeuner des Amis de Jacques Chaban-Delmas. « C'est une nouvelle carte postale qu'il envoie aux Français », dit le sarkozyste Brice Hortefeux. En coulisse, tous ceux qui vont le voir dans son bureaux parisien le disent : « Ça ne fait plus de doutes. Il veut revenir ». D'ailleurs, il consulte à tour de bras. Et il s'amuse à semer la zizanie dans son camp. Ah bon...Que fait-il ? J'ai une anecdote. Il y a une dizaine de jours, il reçoit Alain Juppé. Il lui dit : « Si je n'y vais pas en 2017, je te soutiendrai ». La confidence arrive jusqu'aux oreilles de Jean-François Copé qui est fou de rage. Nicolas Sarkozy l'invite dans son bureau et lui donne des gages pour l'avenir. De l'art de tirer les ficelles ! Et puis Nicolas Sarkozy rencontre aussi quelques fillonistes histoire de tester leur capacité de résistance s'il revenait dans l'arène politique. Évidemment, il dit beaucoup de mal de François Fillon. Et Fillon tiens ! Il est passé où pendant cette semaine politique houleuse. Il prend de la hauteur François Fillon ! Voilà ce que me dit son entourage. Il a perdu 13 points dans les sondages. Alors il retravaille son image d'homme d'état. Il ne parlera plus que sur les sujets économiques ! Il y avait de quoi faire cette semaine et on ne l'a toujours pas entendu. Pas étonnant que les électeurs fassent la sourde oreille." La crise à gauche ne profite pas à l’UMP -1 "Le Premier ministre entame jeudi une visite de deux jours à Moscou, au cours de laquelle il doit notamment s'entretenir avec le président russe, Vladimir Poutine, et son homologue, Dmitri Medvedev. Jean-Marc Ayrault a assuré au quotidien russe Kommersant qu'il aborderait ""avec franchise et dans le respect"" la question des droits de l'Homme. ""Les droits de l'Homme font partie intégrante de la politique étrangère de la France"", souligne le chef du gouvernement. Parmi les sujets sensibles figure le sort d'un Français membre de Greenpeace, emprisonné depuis la mi-septembre avec une trentaine d'autres militants et inculpé pour ""hooliganisme"". Les militants écologistes avaient tenté d'escalader une plate-forme pétrolière du géant Gazprom pour en dénoncer les risques écologiques. La Syrie au programme Autre dossier délicat, sur la question syrienne, Jean-Marc Ayrault affirme au quotidien économique russe que ""l'objectif est désormais de faire"" de la conférence de Genève II sur la Syrie un ""succès"" qui ""débouche sur la mise ne place d'un gouvernement de transition"" avec les ""pleins pouvoirs"". Le Premier ministre salue également dans cette interview le rôle de la Russie dans l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU de la résolution encadrant la destruction de l'arsenal chimique syrien. ""Je me réjouis que la Russie ait pris l'initiative et qu'il ait été possible de surmonter un trop long blocage du Conseil de sécurité en adoptant, le 27 septembre, la résolution 2118 à l'unanimité"", enchaîne-t-il. Le Premier ministre se rend à Moscou pour le 18e séminaire intergouvernemental franco-russe; c'est dans ce même cadre que Jean-Marc Ayrault avait reçu son homologue russe à Paris, l'année dernière. La popularité de Valls: ""un motif de satisfaction"" Originalité de l'interview, huit des 13 questions posées concernent des questions de politique intérieure. Interrogé sur la popularité de son ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, le chef du gouvernement affirme que c'est ""un motif de satisfaction. En même temps, je ne gouverne pas avec la préoccupation permanente des sondages"", assure Jean-Marc Ayrault. Inflexible sur la taxe des 75% Enfin, alors que François Hollande reçoit jeudi à l'Elysée des présidents de clubs de football qui menacent de faire grève contre la taxe de 75%, le Premier ministre réaffirme tout comme le président l'a déjà fait, qu'il n'est pas question de reculer. ""Dans ces moments difficiles, il est normal de faire davantage appel à la solidarité de ceux qui ont le plus de moyens"", relève le Premier ministre. Selon lui, ""les Français ne comprendraient pas que le football soit exonéré de l'effort collectif""." En visite en Russie, Ayrault promet d'aborder la question des droits de l'Homme -1 "François Hollande a tout fait pour le retenir, en vain. Après seize mois au ministère du Travail, François Rebsamen va remettre, à la fin du Conseil des ministres, sa démission à François Hollande ce mercredi, afin de retrouver sa ville de Dijon, dont il a été réélu maire le 10 août dernier. Il s'agit désormais de lui trouver un successeur. Face à la rentrée sociale qui s'annonce, le candidat va devoir avoir les épaules larges. Un vrai casse-tête pour François Hollande et Manuel Valls, déjà confrontés à la crise de l'élevage, à des résultats économiques décevants et à une aile gauche prête à en découdre sur le prochain budget. > Quel timing? ""Ca va aller vite"", a promis l'Elysée à Libération. En réalité, le processus devrait prendre un peu de temps. Personne ne s'attend à ce que le remplacement ait lieu avant le mois de septembre et l'université d'été du parti socialiste, prévue fin août à La Rochelle. D'ici là, François Rebsamen devrait s'atteler à rester à son ministère. Il est d'ores et déjà prévu qu'il vienne commenter les chiffres du chômage la semaine prochaine sur les plateaux télés et radios. > Un remaniement? Personne n'y croit. Les élections régionales de décembre, qui s'annoncent assez délicates pour le parti au pouvoir, devraient offrir à François Hollande l'occasion d'effectuer un remaniement en profondeur, le dernier avant 2017. À lire : Qui remplacera François Rebsamen au ministère du Travail? > Quel successeur? Plusieurs noms reviennent en boucle. Stéphane Le Foll. Le nom du ministre de l'Agriculture est souvent cité. Stéphane Le Foll a balayé mardi cette hypothèse, se disant sur RTL ""pleinement investi dans le sujet d'aujourd'hui, c'est-à-dire la crise de l'élevage"". Alain Vidalies. Secrétaire d'Etat chargé des transports, il côtoie les syndicats régulièrement. Alain Vidalies, à 64 ans, jouit d'une longue expérience politique et peut se prévaloir, en outre, d'une formation d'avocat spécialisé dans le droit du travail. Jean-Marc Germain. Le député des Hauts-de-Seine, proche de Martine Aubry, est le rapporteur du PS sur le budget. Spécialiste des questions d'emploi, et il s'était dit prêt, en mars dernier, à rentrer au gouvernement. Seul caillou dans sa chaussure: sa proximité avec les frondeurs. A moins que François Hollande ne s'en serve pour envoyer un signal à sa gauche. Laurent Grandguillaume. Ce proche de François Rebsamen et député PS de Côte d'Or s'est fait remarquer après un rapport sur l'auto-entrepreneuriat rendu en décembre 2013, rappelait Le Monde fin juillet. Parmi ses points faibles, son jeune âge (37 ans) et son manque d'expérience pour gérer un tel maroquin. Selon Libération, ce n'est pas l'option privilégiée par l'exécutif. Emmanuel Macron. D'après les informations du Parisien, l'option est sur la table. Le ministre de l'Economie pourrait même cumuler ce nouveau portefeuille du Travail avec son ministère actuel." Qui pour remplacer François Rebsamen? -1 """Ces sacrifices sont au service d'une cause, la lutte contre le terroriste et le droit pour un pays, le Mali, de vivre en paix"". Mercredi en Pologne, le président François Hollande a rendu hommage brigadier-chef Wilfried Pingaud, quatrième soldat français mort au Mali. ""L'Histoire retiendra que cette opération (NDR: l'opération française Serval) est une étape très importante dans la lutte contre le terrorisme"", a encore analysé le chef de l'Etat. Plus tôt, le chef de l'Etat avait, dans un communiqué, adressé ses condoléances à la famille et aux proches du brigadier-chef du 68e régiment d'artillerie d'Afrique de La Valbonne. Le soldat a été tué mercredi matin alors qu'il participait à une opération dans l'Est du Mali, à 100 kilomètres de Gao. Une diminution progressive du nombre de soldats français Par ailleurs, le président a indiqué que ""des chefs terroristes avaient été anéantis"" dans le massif des Ifoghas et que l'armée française ""avait lancé une offensive sur Gao"". Ces deux offensives marquent ""la phase ultime de notre engagement au Mali"", a déclaré le président. C'est ""la phase la plus difficile, qui nous met au contact direct de l'ennemi"", a précisé le chef de l'Etat. Le nombre de soldats français présents au Mali ""diminuera à partir du mois d'avril"", a aussi indiqué François Hollande"". A LIRE AUSSI: >> Mali: Hollande annonce la mort d'un 4e soldat français >> Mali: les combats s'intensifient >> Un troisième soldat français tué, annonce l'Elysée >> L'arsenal de guerre découvert par l'armée française" "Mali: Hollande annonce une diminution du nombre de soldats ""à partir du mois d'avril""" -1 "Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb avait demandé à ""toutes celles et tous ceux qui veulent lutter contre le terrorisme de voter cette loi"". Il a été entendu. Dans un contexte marqué par l'attentat de Marseille, le projet de ""loi de sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme"" a été largement adopté en première lecture par l'Assemblée nationale ce mardi après-midi, avec 415 voix en faveur du texte. ""Défense de la nation"" Liberticide pour les Insoumis et les communistes, insuffisant pour une partie des Républicains, cette loi s'inspire des principales dispositions de l'état d'urgence, qu'elle transpose en grande partie dans le droit commun. ""Comme nous le disons depuis le début, le niveau de menace est élevé. Cette menace est protéiforme"", a expliqué le Premier ministre Édouard Philippe avant le vote du texte. Le chef de la majorité a par ailleurs appelé les français à un ""combat culturel, combat social, d’ordre public"" contre le terrorisme. ""Ce n’est pas le combat des forces de l’ordre contre les terroristes. C’est le combat de la France contre ceux qui veulent la détruire"", a déclaré Édouard Philippe. ""Cela veut dire que les Français doivent tous regarder, observer et participer à cet effort de défense de la nation"", a insisté le chef de la majorité. ""Sortir de l’état d’urgence en assurant une haute sécurité aux citoyens. Dépasser les postures manichéennes des oppositions. Engagement tenu"", s'est félicitée la porte-parole du groupe LREM à l'Assemblée, Olivia Grégoire. ➡️Sortir de l’état d’urgence en assurant une haute sécurité aux citoyens.Dépasser les postures manichéennes des oppositions.Engagement tenu pic.twitter.com/UXjvkFmNG9 — Olivia Gregoire (@oliviagregoire) 3 octobre 2017 En plus des députés La République en marche, le texte a reçu l'assentiment, avec quelques réserves, des groupes Modem, Nouvelle gauche (socialistes) et ""Constructifs"". La droite contre une loi de ""désarmement"" Tenant d'une ligne dure au sein des Républicains au côté d'Éric Ciotti, le député Guillaume Larrivé a vivement critiqué le projet de loi à la tribune, estimant qu'il ""diminue le niveau de protection des Français"". ""Ce projet de loi sous-estime gravement l’ampleur et la nature de la menace"", a estimé l'élu de l'Yonne. ""Vous avez tort de vouloir sortir de l’état d’urgence et de le remplacer par des demi mesures sans efficacité opérationnelle. (…) Aucun peuple n’a jamais gagné une guerre en désarmant au cœur de la bataille"", a déploré le député. Avec d'autres députés LR, Guillaume Larrivé avait fait une ""contre-proposition"" de loi ""renforçant l'état d'urgence"". Le projet proposait notamment la création d'une garde à vue antiterroriste de 30 jours, d'un parquet et d'une cour de sûreté antiterroristes et d'un régime de rétention administrative. Nous contestons avec force le postulat selon lequel il faut sortir de l'#etatdurgence et suspendre les contrôles aux frontières. C'est le 1er objet de notre #PPLTerrorisme #DirectAN — Eric Ciotti (@ECiotti) 3 octobre 2017 La présidente du Front national Marine Le Pen a quant à elle qualifié la loi de ""honte"", estimant qu'elle assistait à un ""cinéma"" parlementaire. ""Soupçon généralisé"" Également hostiles au projet de loi, mais pour des raisons diamétralement opposées, communistes et insoumis ont mis en garde contre des dispositions qui, selon eux, portent atteinte aux libertés fondamentales. Relayant les inquiétudes de nombreux professionnels du droit - le défenseur des droits Jacques Toubon qualifiait le texte de ""pilule empoisonnée"" cet été -, la députée Danièle Obono a mis en avant ""l'urgence"" a ""augmenter les moyens de la justice, de la police, des douanes"". ""Nous entrons dans l’ère du soupçon généralisé, en opposition à la présomption d’innocence. Pour quel résultat? Un exemple parmi tant d’autres: depuis le début de l’état d’urgence, il y a eu 4.300 perquisitions administratives, qui n’ont finalement donné lieu qu’à 23 ouvertures d’enquêtes pour faits de terrorisme, soit 0,5 % d’efficacité"", a fait valoir l'élue de la France insoumise. ""CETTE LOI PASSE A COTE DE L'ESSENTIEL"" extrait de l'explication de vote de @FiAssemblee sur la #LoiSecuriteInterieure par @Deputee_Obono pic.twitter.com/m1ZRMQaDnY — Députée Obono (@Deputee_Obono) 3 octobre 2017 Après un second passage au Sénat, qui avait tenté d'ajouter des garde-fous au texte avant que ses amendements ne soient supprimés par l'Assemblée, la loi antiterroriste devrait être définitivement adopté par les députés mi-octobre." La loi antiterroriste adopté sous le feu croisé des oppositions -1 "Le dispositif du ""grand débat"", pour reprendre le nom donné à la concertation nationale qui doit faire émerger concrètement les aspirations des Français et faire sortir le pays de la crise des gilets jaunes, se dévoile peu à peu. Il apparaît tout d'abord qu'il sera divisé en deux phases. L'Elysée l'a annoncé à l'issue d'une réunion ce mardi au ""Château"" entre le président de la République et douze ministres, remarquant que la première était déjà en cours: ""La première phase, qui a déjà débuté et qui durera jusqu'à la mi-janvier, doit permettre de nourrir la dynamique portée au niveau des maires, qui ont déjà commencé à faire remonter le résultat de leurs échanges avec leurs administrés"". Quatre grands axes C'est donc à la mi-janvier que débutera la partie qui aura à charge d'impliquer directement les citoyens et ce, pendant deux mois, selon la temporalité décrite par l'exécutif. Quatre grands thèmes doivent nourrir les discussions alors: la transition écologique, la fiscalité, l'organisation de l'Etat, et un chapitre portant sur la démocratie et la citoyenneté. Le débat autour de l'immigration devrait être intégré à cette dernière thématique. Si on connaît les grandes lignes du contenu, un certain nombre de modalités restent à définir, comme les  interlocuteurs mis en présence. C'est à la Commission nationale du débat public (CNDP) que revient la tâche d'en dire davantage. Elle le fera ce jeudi. Auparavant, samedi, sa présidente, l'ex-ministre Chantal Jouanno, a adressé une lettre à Matignon, en guise d'avertissement. La CNDP ""veillera à ce que les réunions du 'grand débat' ne soient en aucun cas des meetings politiques, ni pour le gouvernement, ni pour la majorité"", a-t-elle souligné. Des événements locaux Alors que l'on sait que le débat sera décentralisé, réparti en événements locaux, la réponse du porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, permet de glaner une autre précision: les rendez-vous en question ne se feront pas en préfectures. ""Si on voulait cornaquer le débat, le corseter, ça se ferait en préfecture avec le préfet en maître de cérémonie"", a-t-il dit. Le débat, organisé en 2009 par Nicolas Sarkozy, sur l'identité nationale a d'ailleurs été désigné, à demi-mot, comme une sorte de repoussoir par le Premier ministre, Edouard Philippe. A l'époque, la consultation s'était installée dans les préfectures." Gilets jaunes: à quoi va ressembler le grand débat national? -1 "Ce n’est pas parce qu’il y a eu une fraude supposée que les salariés doivent trinquer. C’est le message du ministre délégué à l'Agroalimentaire, Guillaume Garot, qui a promis lundi à Montpellier que le gouvernement allait « au combat » aux côtés des 240 salariés de Spanghero pour sauver cette entreprise de Castelnaudary (Aude), au cœur du scandale de la viande de cheval et qui a été placée vendredi en liquidation judiciaire. « Nous sommes au combat et nous allons conduire ce combat ensemble » avec les employés et les élus, a dit le ministre, à l'issue d'une rencontre d'urgence avec des représentants du personnel et des responsables politiques locaux. « Nous allons livrer ce combat avec toute l'énergie qu'il faut » Cette réunion a servi à définir « une méthode de travail, mais surtout une méthode de combat pour l'emploi », selon le ministre. Cependant, a-t-il admis, « je ne dis pas que le combat sera gagné, je dis simplement aujourd'hui que nous allons livrer ce combat avec toute l'énergie qu'il faut », soulignant l'importance du savoir-faire du personnel de Spanghero. Spanghero, prise dans la tourmente depuis février, a été mise en liquidation judiciaire vendredi, avec la possibilité de poursuivre ses activités pendant trois mois, peut-être six. Durant cette période, le propriétaire actuel, la coopérative basque Luc Berri, va chercher à vendre l'entreprise, qui perdrait 200 000 euros par semaine. Les salariés s'attendent à l'annonce d'un plan social dès cette semaine." Viande de cheval : le gouvernement « au combat » pour sauver Spanghero -1 "Avec plus de 90% de participation lors du premier tour des élections municipales, la ville de Propriano, en Corse, s'est largement mobilisée. Résultat: Caroline Bartoli, la candidate divers gauche, a été élue avec 69,49% des voix. Pour rappel, cette dernière, épouse de l'ancien maire de la ville condamné à un an d'inégibilité, s'était distinguée par une interview surréaliste diffusée sur France 3 Corse durant la campagne. Caroline Bartoli réélue à Propriano On y voyait la candidate lire ostensiblement ses fiches face à un journaliste désarçonné. Caroline Bartoli promettait alors de ne faire qu’assurer l’intérim jusqu’à ce que son mari, inéligible jusqu’à mai 2014, puisse reprendre le relais." Municipales: la candidate corse inexpérimentée élue dès le premier tour -1 "Le grand débat national risque-t-il de mettre le Premier ministre sur le banc de touche? Depuis l'ouverture en grande pompe de ce processus démocratique inédit, Emmanuel Macron attire tous les regards. Enchaînant les réunions marathons avec les maires, le chef de l'État a pris en main le calendrier, reléguant implicitement Édouard Philippe à un rôle plus discret, du moins médiatiquement. De fait, le locataire de Matignon s'est peu exprimé sur le sujet du grand débat national. Sa dernière sortie officielle remonte au 18 janvier, lorsque Édouard Philippe a prononcé une rapide allocution après une réunion des cinq ""garants"" de la bonne tenue du débat. ""Il n'est pas du tout dans le match"", va jusqu'à persifler un proche d'Emmanuel Macron auprès de BFMTV. Distance En retrait, le Premier ministre a plutôt laissé Sébastien Lecornu (ministre des Collectivités territoriales) et Emmanuelle Wargon (secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique) monter au front pour articuler concrètement l'échange qui doit avoir lieu entre le peuple français et ses gouvernants. Tout juste Édouard Philippe a-t-il donné sa ""lecture"" de ""ce grand débat"" lors de la séance de questions au gouvernement du 23 janvier à l'Assemblée nationale. ""J'ai vu, (...) dans ces deux longs échanges entre le président de la République et des maires, un véritable dialogue"", a-t-il répondu à un député Les Républicains dans l'hémicycle. - @EPhilippePM répond à @arnaudviala : ""Il y a eu un bon dialogue entre le président de la République et les maires, réjouissons-nous de la qualité de ce dialogue.""#directAN pic.twitter.com/baiOkDdVGx — LCP (@LCP) January 23, 2019 ""Réjouissons-nous de la qualité de ce dialogue"", a-t-il conclu, comme une observation faite à distance. ""Rincé"", Édouard Philippe? En coulisses, certains vont jusqu'à juger le Premier ministre ""rincé"". ""Le débat n’est pas un domaine dans lequel il excelle. La démocratie participative n’est pas dans sa culture"", observe un député La République en marche. Une autre estime même que ""l'atterrissage"" du grand débat national entraînera mécaniquement ""un changement de Premier ministre"". Édouard Philippe ""en est conscient, c'est pour cela qu'il ne s'implique pas"". Pas si vite. À Matignon, l'entourage du chef du gouvernement assure que ce dernier ""va participer à des débats, mais ce n’est pas calé"". ""Il est normal qu’au début, le président occupe l’espace. Le Premier ministre s’est occupé de toutes les réunions préparatoires"" au grand débat, explique-t-on à BFMTV. Des travaux durant lesquels il a d'ailleurs fallu, en catastrophe, gérer le départ de Chantal Jouanno, patronne de la Commission nationale du débat public. L'épine des 80 km/h Interrogé par Le Parisien, un parlementaire LaREM abonde dans ce sens: ""Ce débat, c’est l’instant Macron. Alors il n’était pas question pour Édouard de faire de l’ombre, de quelque manière que ce soit."" Ce partage des rôles est d'autant plus logique que, parmi les mesures gouvernementales les plus vilipendées dans les ""cahiers de doléances"", celle limitant la vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires figure en bonne place. Une mesure voulue et défendue personnellement par le Premier ministre. Lequel devrait, à partir de ce weekend, réaliser plusieurs déplacements sur le terrain afin de se livrer, lui aussi, au jeu des questions-réponses à chaud." Édouard Philippe, grand absent du grand débat national -1 "Dans le contexte de soupçon envers les politiques que renforce l'affaire Fillon, Nicolas Dupont-Aignan a détaillé le fonctionnement de sa députation. ""Je ne l'ai jamais caché"", a notamment répondu le député de l'Essonne à Jean-Jacques Bourdin qui soulignait le fait que sa femme soit son assistante parlementaire. Pour marquer la différence avec la situation de Penelope Fillon, le député a souligné qu'on ""reproche à [sa] femme d'être trop présente"" dans sa circonscription. Il a aussi précisé employer ""trois collaboratrices qui se partagent les 9.600 euros"" de dotation. Quant à savoir combien perçoit son épouse, Nicolas Dupont-Aignan, sans révéler la somme évoque un ""salaire moyen"". Une ""prise en otage de l'élection présidentielle"" ""François Fillon et son parti sont, à moins de 80 jours de l'élection, en train de de prendre en otage l'élection présidentielle et les électeurs de droite"", a aussi tranché Nicolas Dupont-Aignan. ""Le problème n'est plus judiciaire, il est politique. Je ne voudrais pas qu'on se retrouve le 7 mai avec Emmanuel Macron président de la République. (...) Fillon risque de nous faire repartir pour cinq ans de malheur"", prévient-il encore. Les primaires? ""Une escroquerie"" Le président de Debout la France dénonce aussi ""l'escroquerie des primaires"", jugeant qu'il s'agit d'une ""compétition entre eux"", parlant des Républicains. ""Je m'adresse aux 44 millions d'électeurs"", sous-entendu pas seulement aux 4 millions de votants à la primaire de la droite et du centre. ""Rejoignez-moi"", leur lance-t-il. Quant à la question des 500 parrainages de maires, préalable nécessaire pour candidater à l'élection présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan affirme qu'il ""les aura"", mais ne veut pas révéler le nombre de signatures recueillies jusqu'à maintenant. ""Beaucoup de maires subissent des pressions"", justifie-t-il. ""Ma candidature semble gêner dans le contexte actuel.""" "Nicolas Dupont-Aignan ""n'a jamais caché"" que sa femme soit son assistante parlementaire" -1 """Il faut qu'ils aient confiance"". Alors que le couple présidentiel séjournait au Touquet pendant le week-end, Brigitte Macron a adressé quelques mots aux Français pour la rentrée. ""Je leur souhaite une très belle rentrée, je leur dis que mon mari va tout faire pour que ça se passe le mieux possible, vraiment"", a-t-elle affirmé, interrogée par BFMTV. ""Ils ont un très bon ministre de l’éducation nationale donc la rentrée scolaire va être très bien"", a ajouté la Première dame, évoquant Jean-Michel Blanquer. Quant aux Français inquiets des réformes à venir, elle les a enjoint à avoir ""confiance"". Alors que la cote de popularité du président de la République accuse une forte baisse, de nombreux dossiers chauds attendent le gouvernement, qui a fait lundi sa rentrée. En particulier celui de la réforme du code du Travail, dont les ordonnances seront rendues publiques jeudi." "Rentrée sociale: Brigitte Macron appelle les Français à avoir ""confiance""" -1 "Alors que beaucoup de députés de la majorité se contentent de répéter les mêmes éléments de langage, Sonia Krimi n'hésite pas à donner de la voix. La députée LaREM de la Manche était par exemple l'une des premières à faire entendre sa colère lorsque la France a refusé d'accueillir l'Aquarius et ses 600 migrants. Quelques jours après les premières révélations sur l'affaire Alexandre Benalla, l'élue ne mâche pas ses mots et fustige l'attitude de son camp, et du président, muré dans son silence. ""Je ne comprends pas pourquoi Alexandre Benalla n'a pas été viré le 2 mai. Je suis abasourdie. On avait été élus pour la transparence, ça ressemble au vieux monde"", a attaqué la députée samedi, dans des propos prononcés dans la salle des quatre colonnes de l'Assemblée nationale et rapportés par LCI. La députée #LaREM Sonia Krimi sort du bois ""Je ne comprends pas pourquoi #AlexandreBenalla n'a pas été viré le 2 mai. Je suis abasourdie. On avait été élus pour la transparence. Ca ressemble au vieux monde""#DirectAN — Frédéric Delpech (@fredericdelpech) 21 juillet 2018 ""Une affaire grave"" Invitée d'Europe 1 ce dimanche matin, elle a poursuivi sur le même registre. ""Il faut se reprendre, éclaircir les choses et ne pas resrer dans notre camp en disant que c'est la faute de l'opposition"", a dénoncé Sonia Krimi. Alors que les travaux de l'Assemblée nationale sont paralysés par cette affaire d'Etat, beaucoup de députés marcheurs accusent en effet les oppositions de vouloir perturber le travail parlementaire, qui devrait porter sur le projet de réforme constitutionnelle. Sur BFMTV, elle a encore évoqué ""une affaire grave"". ""Il faut avoir le courage et l'audace de dire 'on s'est trompés'. C'est une affaire grave, qui n'était pas transparente depuis le départ alors que nous avons promis aux Français transparence, probité. Ils ne comprennent pas aujourd'hui pourquoi on ne prend pas la parole, pourquoi l'exécutif ne se justifie pas"", a dénoncé Sonia Krimi. ""Personne n'est au-dessus de la loi, et quand un conseiller travaille auprès d'Emmanuel Macron je veux savoir quelles sont ses compétences, combien il est payé... Sinon on sera comme les autres"", a conclu la députée, depuis l'Assemblée." Affaire Benalla: la députée LaREM Sonia Krimi tire à boulets rouges sur son camp -1 "L'exclusion de la gauche à l'issue du premier tour de la cantonale partielle de Brignoles est-elle un signal d'alarme pour la majorité? Celle-ci enregistre, en effet, une succession de revers électoraux depuis l'élection de François Hollande. C'est la raison pour laquelle, Manuel Valls, le plus ""à droite"" des ministres est envoyé au front contre le FN, avec une  première étape à Forbach en Moselle. Qu'en pensent les députés socialistes? ""Ce n'est pas une bataille personnelle"" Chez les parlementaires PS, la mission reconquête de l’électorat incarnée par le ministre le plus populaire est pour certains salutaire. C'est l'avis de Sophie Dessus: ""Je vais peut-être être dure, mais oui c'est indispensable. On a un ministre extrêmement populaire, qui explique que l'on a une ligne de conduite. Il est sévère mais juste"", estime la députée de Corrèze. Cette visite de Manuel Valls à Forbach sur l’un des nombreux terrains à reconquérir, personne n’ose la critiquer au Parti socialiste. Et de mettre en garde contre un éventuel combat personnel. ""Ce n'est pas une bataille personnelle. C'est la bataille pour tout le gouvernement, pour tous les Français"", assure Bruno Le Roux, président du groupe PS à l'Assemblée. Pourtant cette mission reste difficile à assumer totalement. Dans l'entourage du ministre, on se défend de vouloir faire de Forbach la première étape d'une ""tournée anti-FN""." Valls, l'arme anti-FN du gouvernement? -1 "Le secrétaire général de LR, Bernard Accoyer, a estimé ce dimanche sur notre antenne que son parti avait besoin d'un ""puissant renouvellement"", auquel il compte travailler dans les prochains mois jusqu'à l'élection d'un nouveau président. Sur ""la conception de ce que doit être un parti politique aujourd'hui, tout est à revoir"", a-t-il lancé, annonçant avoir ""demandé à de très jeunes intellectuels d'y réfléchir déjà"". L'ancien président de l'Assemblée nationale considère que les partis ""sont confrontés à une crise aiguë"". ""Les partis politiques, même s'ils ont mauvaise réputation, sont utiles et figurent d'ailleurs dans la Constitution comme acteurs indispensables de la vie démocratique"", a défendu l'élu Les Républicains, qui se réclame pourtant du gaullisme. Deux droites chez Les Républicains Bernard Accoyer a acté l'existence de deux lignes distinctes au sein du parti Les Républicains, admettant qu'""il y a la ligne d'un rassemblement très large, qui va de la droite jusqu'au centre, et une position plus tranchée, plus à droite, qui peut avoir plus de mal à rassembler"", ajoutant que ""la division est facteur d'affaiblissement"". Si bien que le secrétaire général des Républicains reconnaît le risque de scission du groupe LR à l'Assemblée après les législatives: ""Tout est possible. (...) Depuis des mois, nous sommes devant des événements que personne n'aurait imaginés"". Il tient cependant à rassurer les électeurs de droite: ""Nous ferons tout avec Christian Jacob et François Baroin pour l'éviter."" Rendez-vous à l'automne Au parti, ""ce qui s'est passé depuis quelques mois, avec la fin de la carrière politique de Nicolas Sarkozy, d'Alain Juppé, de François Fillon, nous met dans une situation nouvelle, nous avons un leadership à définir"", a-t-il observé. ""L'élection du président de LR à l'automne nous fera avancer sur cette voie, mais nous ne manquons pas de talents, il y a des présidents et présidentes de région qui ont beaucoup de talent et, je l'espère, beaucoup d'ambition"", a conclu Bernard Accoyer, sans citer de noms." "Pour Accoyer, ""tout est à revoir"" dans les partis politiques" -1 "L'homme d'affaires Ziad Takieddine, personnage central de l'affaire Karachi, a été arrêté lundi à Londres alors qu'il s'apprêtait à prendre le train pour rentrer à Paris malgré une interdiction de quitter le territoire français, a-t-on appris ce mardi de source judiciaire, confirmant une information de RTL. L'homme d'affaires franco-libanais avait obtenu en décembre de récupérer pendant 15 jours son passeport, mais seulement pour se rendre au Sénégal, a précisé la source judiciaire. Il a été arrêté à la gare Saint-Pancras de Londres. Il devrait être présenté mardi au juge d'instruction Renaud van Ruymbeke, qui pourrait saisir le juge des libertés et de la détention, afin que Ziad Takieddine soit à nouveau placé en détention. D'après le site internet de la radio, l'homme d'affaires plusieurs fois mis en examen dans le dossier Karachi a été remis dans un train en direction de Paris ""sous le contrôle de la police aux frontières française"". Ziad Takieddine a été appréhendé lundi après-midi, il avait interdiction de quitter le territoire dans le cadre du contrôle judiciaire. Il voulait ""croiser ses enfants"", prétend son avocat ""On lui mène la vie dure un 31 décembre"", a dénoncé son avocat, Me Dominique Penin, contacté par l'AFP. Selon lui, Ziad Takieddine ""a voulu faire un crochet par Londres pour croiser ses enfants pour les fêtes de fin d'année"". ""C'est un homme de 64 ans et on l'arrête alors qu'il repartait en France"", a déploré l'avocat. Déjà poursuivi dans le volet financier du dossier Karachi, Ziad Takieddine, 63 ans, a effectué cette année plus de trois mois de détention provisoire après avoir été mis en examen fin mai dans une autre procédure. Selon RTL, Ziad Takieddine aurait échoué à s'envoler vers le Liban quelques jours avant Noël. Au mois de mai, il avait été soupçonné d'avoir tenté d'obtenir un passeport pour la République Dominicaine. Un rôle central dans le dossier Karachi Dans le dossier Karachi, Ziad Takieddine est soupçonné d'avoir joué un rôle central dans un système de commissions et rétrocommissions illégales en marge de contrats d'armement conclus en 1994 avec le Pakistan et l'Arabie saoudite. Le 20 juin dernier, alors qu'il était en détention, Ziad Takieddine a reconnu de manière spectaculaire devant les juges des versements d'argent pour la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995, provenant de commissions perçues au titre de son intervention dans ces contrats." Affaire Karachi : Ziad Takkiedine arrêté à Londres -1 "Le second tour sera marqué par plusieurs points chauds. La République en marche (LREM) s'est nettement imposé dimanche au premier tour des élections législatives, avec 32,32 % des voix. Le parti présidentiel s'assure ainsi une très large majorité avec, selon les projections par sièges, entre 400 et 455 des 577 sièges que compte l'Assemblée nationale. Si ses rivaux LR et FN ont essuyé un revers très net, et le PS une débâcle historique, certaines victoires ne sont toutefois pas forcément acquises pour LREM. Zoom sur les duels locaux à surveiller dimanche lors du second tour. > Dans le Gard, Gilbert Collard et la torera Marie Sara au coude-à-coude Gilbert Collard conservera-t-il son siège? Le député sortant de la 2e circonscription du Gard, soutenu par le FN, a obtenu une très courte victoire dimanche, avec 32,27% des voix. Sa rivale, l'ancienne torera Marie Sara, l'une des figures de la société civile investies par La République en marche, le suit en effet de très près, avec 32,16% des voix. Autrement dit, avec seulement 48 voix d'avance, la victoire de Gilbert Collard est loin d'être acquise, et dépendra des reports de voix des autres candidats. Avant le premier tour, Marie Sara avait réussi à convaincre la candidate PS, Katie Guyot, d'être sa suppléante. Arrivent derrière eux les candidats LR (Pascale Mourrut, 14,22%) et La France insoumise (Danielle Floutier, 13,07%). Lors de l'élection présidentielle, la candidate du FN, Marine Le Pen, s'était largement imposée dans cette circonscription. Elle y avait obtenu 40,01% au premier tour, et 55,55% face à Emmanuel Macron au second. En 2012, Gilbert Collard s'était imposé de peu, à l'issue d'une triangulaire. > A Marseille, duel entre Jean-Luc Mélenchon et sa rivale d'En Marche Sauf surprise, Jean-Luc Mélenchon devrait réussir à remporter la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône, dimanche prochain. L'ancien candidat à l'élection présidentielle, éliminé au premier tour avec 19,5% des voix, a remporté les faveurs des électeurs marseillais, qui l'ont plébiscité à 34,31% dans la circonscription où il se présente. Grâce à ce score, le leader de La France insoumise devance largement sa rivale Corinne Versini, candidate LREM, qui a atteint les 22,66%. Mais si Jean-Luc Mélenchon apparaît en position favorable, les reports de voix restent toutefois incertains. Le candidat en a ainsi appelé aux électeurs du député PS sortant Patrick Mennucci, éliminé dimanche soir avec 12,4% des voix. > A Paris, NKM saura-t-elle remonter la pente face à Le Gendre? Parviendra-t-elle à combler son retard? Dimanche soir, la candidate LR Nathalie Kosciusko-Morizet, agressée jeudi par un homme non identifié puis hospitalisée, est apparue en mauvaise posture dans la 2e circonscription de Paris, où elle est arrivée en deuxième position avec 18,13% des voix, loin derrière Gilles Le Gendre, un candidat de la société civile investi pour LREM (41,81%). L'ancienne ministre se retrouve ainsi en ballottage défavorable, dans ce qui est pourtant l'ancienne circonscription du candidat de la droite à la présidentielle, François Fillon. L'ex-candidate à la primaire de la droite et du centre joue gros dans cette élection car outre son poste de députée de l'Essonne, Nathalie Kosciusko-Morizet, élue municipale dans le 14e arrondissement de Paris, pourrait aussi perdre sa place de cheffe de l'opposition à la maire PS de Paris, Anne Hidalgo. > Dans les Alpes-Maritimes, Ciotti suivi de près par la candidate d'En Marche Talonné dans son propre fief. Eric Ciotti, qui se représente pour la troisième fois consécutive dans la 1ère circonscription des Alpes-Maritimes, un territoire ancré à droite, n'enregistre qu'une très courte avance au premier tour de dimanche, avec 35% des suffrages, contre 32% pour sa rivale, l'avocate Caroline Reverso-Meinietti, investie par La République en marche. Trois petits points d'avance qui placent le député sortant en difficulté. Eric Ciotti, député depuis 10 ans, a appelé dans la soirée à la mobilisation de ""tous ceux qui refusent le parti unique"", pour tenter d'arracher la victoire dimanche prochain. > Dans le Rhône, Najat Vallaud-Belkacem distancée par LREM Candidate dans la 6e circonscription du Rhône, l'ex-ministre de l'Éducation Najat Vallaud-Belkacem, se retrouve en ballottage défavorable. L'entrepreneur Bruno Bonnell, proche de Gérard Collomb et investi par LREM, a en effet obtenu 36,69% des voix dans ce fief historique de la gauche qui recouvre Villeurbanne, aux portes de Lyon, contre 16,54% à la socialiste Najat Vallaud-Belkacem, pourtant encore grande favorite il y a quelques mois. L'ancienne membre du gouvernement a appelé toutes les formations politiques de gauche à ""faire bloc"" autour d'elle au second tour. Peut-être pourra-t-elle compter sur les reports de voix des électeurs de La France insoumise? Le candidat du parti de Jean-Luc Mélenchon, Laurent Legendre, est arrivé troisième dimanche soir, avec 14,71% des suffrages." 5 duels à suivre au second tour des législatives -1 "Sur les coups de 13h45 ce mercredi, Marine Le Pen est arrivée à Châteaudouble, petite commune varoise qui doit accueillir un centre de demandeurs d'asile. Mais l'accueil n'a pas été celui escompté: la présidente du Rassemblement national a été accueillie sous les huées d'une cinquantaine d'habitants du village. Ces derniers ont brandi des pancartes ""Non au RN"" et crié ""casse-toi"" à la visiteuse. Une pelleteuse a même été installée pour lui barrer l'accès à une partie du village, si bien qu'elle a renoncé à visiter le centre d'accueil et d'orientation (CAO) qui doit accueillir 72 migrants. “Cassez-vous !!” 14h05, le chemin de croix commence pour Marine Le Pen à Châteaudouble @BFMTV pic.twitter.com/MiAug2M7zq — Agathe Lambret (@AgatheLambret) 12 septembre 2018 Marine Le Pen pensait avoir trouvé son symbole : Châteaudouble dans le Var, 500 habitants qui s’apprêtent à accueillir 72 migrants @BFMTV pic.twitter.com/IjIetQ7MLv — Agathe Lambret (@AgatheLambret) 12 septembre 2018 Sur Twitter, le maire de Fréjus David Rachline a qualifié les manifestants de ""nervis d'extrême gauche"", et demandé des explications au préfet du Var qui les a laissé ""mettre en danger"" Marine Le Pen et d'autres élus. Il affirme avoir porté plainte contre X pour entrave par menaces et tentatives de violence à la liberté d'expression et de circulation. Il publiera jeudi une lettre ouverte pour demander des explications au préfet sur l’absence totale de dispositif de sécurité. En laissant faire des nervis d'extrême-gauche, le Préfet du Var a mis en danger cet après-midi @MLP_officiel et plusieurs élus venus protester contre l'implantation de migrants à #Châteaudouble. C'est très grave ! Le Préfet doit s'expliquer. — David Rachline (@david_rachline) 12 septembre 2018 Un village ""symbolique"" Dimanche dernier, avant la visite écourtée de Marine Le Pen, une vingtaine de militants de Génération Nation (l'ancien Front national de la jeunesse) s'étaient rendus sur place en y déployant une banderole ""Stop migrants"", une initiative promue sur Twitter par la présidente du Rassemblement national. 🔴 @GNation_off se mobilise contre l’arrivée de 72 migrants à #Châteaudouble, petit village de 477 habitants ! Malgré l’agitation de 5 gauchistes déjà prêts à accueillir ces clandestins, les habitants, eux, ne veulent pas de cette colonisation !#StopMigrants pic.twitter.com/ah8AmEK7CU — Génération Nation Var (@GNationVar) 9 septembre 2018 Objet de la discorde: Philippe Portal, sous-préfet du Var, a annoncé le 29 juin que les locaux de l'ancienne maison de retraite de ce village de 477 habitants, fermée en 2016 par manque de résidents, seraient transformés en centre d'accueil et d'orientation afin d'accueillir 72 migrants. Ceux-ci devraient poser leurs bagages dans la commune à la mi-septembre, ces jours-ci donc, selon franceinfo. ""Ce petit village de Châteaudouble est symbolique de ce qui se passe dans toute la France aujourd'hui"", a déclaré Marine Le Pen, qui était arrivée en tête dans le village au premier tour de l'élection présidentielle de 2017 avec 30,25% des suffrages exprimés. ""C'est un petit village de 470 habitants dans lequel, sur ordre de l'Union européenne, on installe 72 migrants, sans avoir demandé son avis à la population, sans avoir demandé son avis au maire. C'est comme si demain on imposait 12 millions de migrants en France en l'espace d'une nuit"", a-t-elle insisté. Si l'importance de l'effectif de migrants prévus sous le toit du centre d'accueil et d'orientation suscite aussi scepticisme et réserve chez les habitants, ceux-ci ont fait part d'une opposition plutôt pondérée auprès du Figaro. Ainsi, un couple de retraités estimait que c'était ""beaucoup trop"", tout en nuançant: ""On est pour les accueillir, mais ça risque de perturber la vie de ce petit village tranquille"". Le maire a quant à lui déploré avoir été mis ""devant le fait accompli"" par les autorités." Marine Le Pen conspuée dans un village du Var sur le point d'accueillir 72 migrants -1 "En mai 2016, François Hollande en était encore convaincu: ""Fillon n'a aucune chance"". Dans Un président ne devrait pas dire ça, le chef de l'Etat était certain qu'Alain Juppé serait le rival de la gauche pour 2017: ""Fillon n'a aucune chance. Non pas parce qu'il n'a pas de qualités, il en a sans doute; ni un mauvais programme, il a le programme le plus explicite; non parce qu'il n'a pas de densité personnelle… Mais son rôle est tenu par Juppé. C'est-à-dire pourquoi voter Fillon, alors qu'il y a Juppé? Il n'y aurait pas Juppé, je dirais oui, sans doute que Fillon est le mieux placé pour disputer à Sarkozy l'investiture. Mais il se trouve qu'il y a Juppé"". Un adversaire ""très sérieux"" pour la gauche Ce dimanche, François Fillon a été investi candidat de la droite à l'élection présidentielle avec un programme conservateur et très libéral. A gauche, certains espèrent que cette ligne va leur permettre de se qualifier pour le second tour. Mais la bataille est déjà lancée contre François Fillon, ""un adversaire très sérieux pour la gauche"", assure Manuel Valls dans le Journal du Dimanche. Dans la foulée de l'annonce de sa victoire, les candidats déclarés à la primaire à gauche ont appelé à créer un projet fort face à l'ancien Premier ministre. Benoît Hamon a assuré sur notre antenne: ""Le projet Fillon est violent et dangereux. Je souhaite que la gauche se choisisse un candidat au projet sans équivoque"". Le projet #Fillon est violent et dangereux. Je souhaite que la gauche se choisisse un candidat au projet sans équivoque #Primaire #Bfm — Benoît Hamon (@benoithamon) 27 novembre 2016 Même discours chez Arnaud Montebourg. Le candidat estime que ""face à François Fillon, il faut un candidat qui soit au cœur des gauches et pas un social-libéral"". Face à François #Fillon, il faut un candidat qui soit au coeur des gauches et pas un social-libéral. #France2 #Primaire pic.twitter.com/Jux9y6dSAc — Arnaud Montebourg (@montebourg) 27 novembre 2016 Sur RTL, Arnaud Montebourg a qualifié les propositions de François Fillon d'""extrêmement dures et brutales"". ""Il y a une forme de brutalité sociale dans les choix de François Fillon. (Il représente) la défense quasiment exclusive, presque idéologique, des classes supérieures"". Et de l'attaquer sur son bilan: il a fait ""partie d’un quinquennat qui a laissé un million de chômeurs de plus derrière"". Quant à Jean-Luc Mélenchon, il a proposé de débattre avec François Fillon. Le candidat estime que son adversaire est ""sur un petit nuage, nous allons tous nous charger de la ramener à la réalité"". #Fillon est sur un petit nuage. Nous allons tous nous charger de le ramener à la réalité. #France2 #Laprimaire #Laprimairedeladroite pic.twitter.com/Pbz3Gl4fg2 — Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) November 27, 2016 Fillon ""dangereux"" pour le FN Si François Hollande ne s'attendait pas à avoir François Fillon en candidat de la droite, la nouvelle n'arrange pas non plus le Front national. ""Fillon est plus dangereux, il nous pose un problème stratégique"", assurait Marion Maréchal-Le Pen. La riposte du Front national se déplace maintenant sur le terrain économique et social. La candidate du FN, Marine Le Pen, voit dans le programme de son adversaire une entreprise de ""casse sociale"". Florian Philippot, lui, a assuré ce lundi matin sur BFMTV et RMC qu'avec l'investiture de François Fillon, ""la mondialisation sauvage a son candidat""." "François Fillon, un adversaire ""très sérieux"" pour les candidats à la présidentielle" -1 "Jeudi soir, après sa mise en examen dans l'affaire du présumé financement libyen de sa campagne électorale en 2007, Nicolas Sarkozy a tenu à se défendre avec poigne. Sur TF1, l'ancien chef de l'Etat a vigoureusement déroulé ses arguments pour convaincre de son innocence. > Christophe Barbier: ""Il a réussi sa prestation, mais..."" ""Il a réussi sa prestation parce qu'il a été pugnace, précis, intense, inventif: on l'a entendu parler du 'sinistre Takieddine'. 'Vous fumez', a-t-il lancé à la fin de son interview: il y avait tout ce qu'on a apprécié chez Nicolas Sarkozy, avec son côté bête de scène politique… Mais plus il y a de rage, moins il y a de sérénité: il a pris le combat comme un combat de boxe et pas par le haut, pas comme un aigle qui surplombe les chacals au-dessous de lui. Attaquer Mediapart en disant que le site est son ennemi et participe à un complot, c'est inefficace. Il aurait mieux fait de faire passer Mediapart pour 'l'idiot utile' des Libyens, qui auraient trouvé un média un peu naïf pour relayer leur document. Et l'allusion à Tariq Ramadan pour décrédibiliser le site, même si l'on est en désaccord avec Edwy Plenel, cela apporte surtout de la confusion. Il a été convaincant, parce qu'il a pour lui un argument fondamental: si Mouammar Kadhafi avait eu des preuves compromettantes, de nature à délégitimer Nicolas Sarkozy aux yeux de la communauté internationale et à jeter le soupçon sur l'intervention militaire française, il les aurait sorties entre mars et octobre 2011. Il aurait arrêté les rodomontades pour attaquer avec des vraies preuves. Tout ce que Nicolas Sarkozy a sorti hier sur le fond vient de sa connaissance du dossier. Il a pris dedans ce qui pouvait l'aider à se défendre. Mais personne ne sait ce qu'il y a dans ce dossier! Ce que le juge et les enquêteurs ont mis dans le dossier, Nicolas Sarkozy se garde bien de l'apporter sur un plateau de journal télévisé. La politique est finie pour lui d'un point de vue électoral, mais elle continue. Il continue la politique pour mieux se défendre. Hier il s'est adressé aux militants de LR, à ses électeurs qui vont être solidaires parce qu'ils ils ont gardé un attachement. Du coup, les dirigeants LR vont être obligés de le soutenir - Nicolas Sarkozy l'homme, mais aussi l'ancien président. Donc il a piégé hier Wauquiez et ses amis."" > Laurent Neumann: ""Certains arguments sont moins convaincants"" ""Hier soir on a vu le Nicolas Sarkozy qu'on a connu, mâchoires serrées, extrêmement combatif. Il est doué à l'oral, il est efficace! Et il a l'air indigné et affecté. Il a repris tous les arguments déjà développés le matin-même dans Le Figaro, et même parfois dans des affaires précédentes. Ses deux arguments: il n'y a pas de preuve matérielle contre lui, et il est victime d'un complot ourdi par le clan de Mouammar Kadhafi, selon lui des assassins, des voyous et des menteurs. Il décrédibilise ceux qui ont apporté leur témoignage pour avancer un troisième argument: peut-on mettre sur le même plan la parole de ces gens et celle d'un ancien président? Mais un certain nombre d'arguments sont moins convaincants, par exemple lorsqu'il dit qu'il n'a pas favorisé les intérêts de la Libye: si, il l'a fait! Lorsqu'il a accueilli Kadhafi en 2007, pendant six jours. Autre point: il affirme que Ziad Takieddine ne figure dans aucun agenda. Mais est-ce qu'on mettrait à l'agenda la visite d'une personne qui vient apporter de l'argent en liquide? Il y a aussi le document de Mediapart: qu'il le conteste c'est de bonne guerre, mais la justice a dit à deux reprises qu'il était vrai. Enfin, il a donné l'impression de se désolidariser de Claude Guéant et de Brice Hortefeux: on dirait que le conseil lui a été donné par un avocat.""" "Le baromètre des éditorialistes: ""Nicolas Sarkozy a pris ce combat comme un combat de boxe""" -1 "Alors qu'il tenait un meeting ce mercredi au théâtre Antoine à Paris, Emmanuel Macron a fait monter sa femme, Brigitte, sur scène. Après l'avoir furtivement embrassée, le candidat d'En Marche! à la présidentielle a évoqué le rôle qu'elle aura s'il est élu le 7 mai prochain: ""Elle aura à ce moment là, ce rôle, cette place, cette exigence, pas dissimulée, pas derrière un tweet ou une cachette. Elle l'aura à mes côtés."" Brigitte Macron a ensuite pris le micro pour remercier les soutiens de son mari: ""Dans la rue, parce que moi je me balade, vous êtes là en me disant 'allez y, on vous aime'. Et c'est énorme pour moi. Si je tiens, c'est parce que vous êtes là."" Une femme au poste de Premier ministre ? Au cours de ce rassemblement, Emmanuel Macron, se définissant comme ""le candidat féministe"", a également évoqué son envie de nommer une femme au poste de Premier ministre, s'il remportait le prochain scrutin: ""Je ne vais pas choisir un Premier ministre parce que c'est une femme. Je choisirai le Premier ministre le plus compétent, le plus capable possible, avec le souhait et la volonté que ce soit aussi une femme."" Dans les récents sondages, le candidat d'En Marche! talonne Marine Le Pen et battrait la présidente du Front national au second tour. Selon une étude Elabe pour BFMTV et L'Express, il obtiendrait 25,5% des suffrages au premier tour et 60% au second tour face à la candidate FN. Election présidentielle: les candidats 2017 Emmanuel Macron Marine Le Pen Nathalie Arthaud Benoît Hamon Jean-Luc Mélenchon Nicolas Dupont-Aignan Jacques Cheminade Philippe Poutou François Fillon Résultats de l'élection présidentielle" Emmanuel Macron fait monter sa femme Brigitte sur scène en meeting -1 """J'ai envie de faire plus pour mon pays"". L'air de rien, Emmanuel Macron avance tranquillement ses pions vers une candidature à la présidentielle. Couverture de L'Obs la semaine passée, longue interview dans L'Express cette semaine, défense de la loi El Khomri, déclarations choc… Le ministre est populaire et occupe le terrain médiatique. Et lorsqu'on lui prête de nobles intentions, il s'empresse de... ne rien dire. À lire : Emmanuel Macron, présidentiable en construction ""Ni un fan-club, ni un parti politique"" Derrière lui, un groupe de jeunes - 33 ans en moyenne - cherche à l'aider dans son ascension. Le mouvement des jeunes avec Macron, qui revendique environ 3.000 adhérents et ""100 adhésions par jour depuis deux semaines"", est né début 2015, d'abord sur le web puis sous la forme d'une association, pour soutenir la loi au nom du ministre. Lors de leur unique rencontre avec leur mentor, celui-ci s'est montré très encourageant, racontent les fondateurs. Ils ont donc choisi d'aller plus loin, et se réunissent samedi dans une start-up parisienne afin de lancer leur think tank, la Gauche libre. Et s'ils ne cachent pas leur admiration pour le ministre, qui a décliné leur invitation au lancement, ils revendiquent leur indépendance à son encontre. ""On n'est ni un fan club, ni un parti politique"", se défend Sacha Houlié cofondateur des ""Jeunes avec Macron"". ""On ne présente pas de candidat aux élections. Les adhérents ne sont pas là pour soutenir uniquement Emmanuel Macron: ce qui leur plaît chez lui, c'est les idées qu'il porte"". À lire : ""Emmanuel Macron se prépare pour 2017 et il a raison"" Des soutiens au PS? Et ce ne sont pas seulement les idées économiques qui séduisent ces jeunes. Les quelques sorties sociétales du ministre ont été remarquées au sein du PS, affirment ses soutiens. ""Depuis quelques mois il fait entendre des idées plus sociétales"", juge Pierre Le Texier, cofondateur et militant au PS. Et de citer notamment des prises de position d'Emmanuel Macron sur ""l'immigration, l'Europe au service des peuples… Après les attentats il a eu un discours un peu différent aussi (…) Les militants ont été sensibles à ça et beaucoup me disent qu'il commence à les intéresser, et que finalement il n'est pas si 'de droite' que ça"". Les ""jeunes avec Macron"" pourraient-ils constituer un moyen de communiquer avec le PS, ce parti avec lequel Emmanuel Macron, non-encarté, entretient des relations parfois compliquées? Parmi les cofondateurs, certains revendiquent leur appartenance au parti de la majorité. D'autres auraient même des responsabilités au sein de la direction du MJS, selon nos informations. Mais chez les jeunes macronistes on affirme surtout que sur les 3.000 adhérents, ""60% vivent par leur adhésion leur première forme d'engagement"". Preuve pour eux que leur mouvement porte ""quelque chose de novateur""." "Les ""jeunes avec Macron"" lancent leur think tank pour soutenir les ambitions du ministre" -1 "Nicolas Sarkozy est censé avoir quitté la scène politique, mais cela ne l'empêche pas de souhaiter de ""belles fêtes"". Et même quand il écrit ce genre de message ordinaire en cette période, l'ancien président ne peut s'empêcher d'entretenir le suspense sur un éventuel retour. ""Mes chers amis, très belles fêtes à chacun d’entre vous! Durant cette année 2013, j’ai pu compter une nouvelle fois sur votre soutien, votre amitié et votre fidélité. Je vous en suis extrêmement reconnaissant et soyez certains que je serai toujours là parmi vous. Je vous souhaite de passer ces moments de fin d’année avec vos proches, d'aller à l'essentiel en profitant de chaque instant de vie offert par la proximité et la tendresse de ceux que vous aimez. Avec toute mon affection. NS"", adresse-t-il en ce 24 décembre à ses amis Facebook. S'il est officiellement un Français parmi les Français, un retraité qui enchaîne les conférences grassement rémunérées, il sait distiller ses apparitions et entretenir le suspense de son retour. Il sait aussi laisser parler ses visiteurs du soir qui rapportent aux médias son intention de revenir en 2017." "A quoi pense Sarkozy quand il souhaite de ""belles fêtes"" sur Facebook?" -1 "C’est le retour de l’anaphore. Jean-Marc Ayrault s’est saisi de la figure de style favorite du président Hollande ce mardi à l’Assemblée, pour défendre sa légitimité. Alors que Christian Jacob lui demandait s’il était ""légitime comme chef de la majorité"", après les interventions de Manuel Valls sur la Manif pour tous et la procréation médicalement assistée (PMA), le Premier ministre a répondu avec virulence. ""Nous avons la totale légitimité pour mettre en œuvre nos réformes"", a d’abord avancé le Premier ministre. Reconnaissant que le projet de loi famille ne serait ""pas examiné cette année"", il a au passage remercié ""chaleureusement"" la ministre de la Famille Dominique Bertinotti pour son travail. ""Ce travail va se poursuivre, il sera mené à bon port"", a voulu rassurer le chef du gouvernement. Mais ""il ne s’agit ni de la PMA, ni de la GPA, mais de la vie quotidienne des Français. Prendre en compte les évolutions des familles, notamment recomposées, le statut du beau parent, voilà ce qu’il y a dans la loi!"" Il a d'ailleurs promis que ""le gouvernement serait attentif à toutes les propositions des groupes parlementaires pour avancer concrètement"". ""Pimpon"", crient les députés UMP Quant à la ""théorie du genre"", brandie par Christian Jacob qui affirme la ""refuser"", Jean-Marc Ayrault ironise: ""mais où êtes-vous allé chercher cela? Elle n’existe pas dans ce texte! Elle vient des Etats-Unis! Et la GPA, François Hollande avait dit que jamais la question ne serait à l’ordre du jour. Vous jouez avec les peurs"", accuse le Premier ministre. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } ""La PMA existe déjà pour les couples stériles. Pour la suite, laissons le comité d’éthique statuer, et il aura besoin de temps. N’essayez pas de jouer avec les peurs!"", martèle Jean-Marc Ayrault. Avant de s'enflammer: ""le gouvernement aime la famille. C’est mon gouvernement qui a augmenté les allocations. C’est mon gouvernement qui a pris des mesures pour les enfants issus de familles pauvres. Ce n’est pas un retour en arrière, c’est le progrès, pas la course poursuite vers des idées réactionnaires. Nous ne renoncerons pas au mandat que nous ont confiés les Français. La république du dialogue, de la démocratie et du progrès social."" Une réplique théâtrale que les députés UMP ont accueilli par des ""pimpon"" de pompiers, alors que les députés socialistes étaient debout pour applaudir. Les députés écologistes, eux, n'ont pas applaudi et sont restés assis." Piqué au vif, Ayrault se met à l'anaphore -1 "L'ombre de Nicolas Sarkozy plane au-dessus de l'arbitrage rendu en faveur de Bernard Tapie en 2008. Après la mise en examen dans cette affaire de l'ancien directeur de cabinet de Bercy, Stéphane Richard, les juges ont désormais en ligne de mire deux proches collaborateurs à l'Élysée de l’ex-président en 2007. Pour Laurent Mauduit, journaliste à Mediapart, la justice devrait s’intéresser très prochainement aux rôles que Claude Guéant et François Pérol ont joué dans les réunions à l'Elysée évoquées par Stéphane Richard et Bernard Tapie lui-même. ""Le prochain qui risque d'être entendu, ce sera le secrétaire d'Etat de l'Elysée, prophétise-t-il. Mais dans la rencontre, on signale également la présence de François Pérol, qui était à l’époque secrétaire général adjoint de l'Elysée. C'est par lui que tout passait en matière d'économie. Il est donc possible qu'il ait joué un rôle plus fort que ce qu'on subodorait."" Sarkozy ""ulcéré"" Plus personne ne doute que le choix de l'arbitrage relève d'une décision politique. Mais Nicolas Sarkozy se serait pour sa part déclaré ""ulcéré"" par les soupçons qui pèsent sur lui, selon Europe 1. Il rejetterait la responsabilité de l'affaire sur Claude Guéant, à qui il aurait délégué la gestion du dossier. Quant à l'ancien conseiller du président Henri Guaino, il a indiqué ""ne pas arriver à [se] faire à l'idée"" qu'il aurait ""pu travailler avec des escrocs organisés en bande"". Pour l'entourage de Nicolas Sarkozy, le climat de suspicion qui pèse sur l’ancien président est orchestré par l'actuel gouvernement et n'aurait qu'un seul objectif: empêcher son éventuel retour. À LIRE AUSSI: >> Tapie: la décision arbitrale peut-elle être annulée? >> Tapie: ""Je suis allé plusieurs fois à l'Elysée"" >> Affaire Tapie: Sarkozy n'apprécie pas la tournure des événements >> Notre dossier sur l'affaire Tapie" Affaire Tapie: Sarkozy en ligne de mire? -1 "Il va bien. L'ancien président, Jacques Chirac, a subi ce lundi ""une intervention rénale au sein du service d'urologie de la Pitié-Salpétrière, qui s'est très bien passée"" et il va ""bien"", a appris lundi l'AFP auprès de son entourage. Selon Europe 1, l'ancien président aurait été opéré d'un polype, une tumeur bénigne se développant sur les muqueuses et nécessitant une anesthésie générale. Jacques Chirac, qui est entré à l'hôpital dimanche, ""va bien"" a affirmé mardi sur Europe 1 son gendre Frédéric Salat-Baroux. Cette ""petite opération aux reins"", a précisé l'ancien secrétaire général de l'Elysée et époux de Claude Chirac, ""était nécessaire pour qu'il se sente le mieux possible et qu'il puisse ensuite tranquillement revenir chez lui, et partir tranquillement en vacances pour les fêtes de Noël"". ""Je l'ai vu après son opération et hier soir en fin de soirée"", a-t-il raconté. ""Il est parfaitement conscient, il est bien et il grogne, donc ça veut dire qu'il va probablement bien !"" Un homme affaibli L'ancien chef de l'Etat, qui a fêté le 29 novembre ses 81 ans, avait été victime en 2005 d'un accident vasculaire cérébral qui l'avait affaibli. Le 21 novembre, il avait assisté à la remise du prix de sa fondation au docteur Denis Mukwege, engagé aux côtés des femmes violées de République démocratique du Congo, et à l'organisation Femmes Africa Solidarité, par le président François Hollande. Jacques Chirac était apparu la démarche hésitante, comme c'est le cas depuis plusieurs années." "Après son opération, Jacques Chirac ""va bien""" -1 "Dimanche, deux députés PS ont remis en cause le ""front républicain"", le fait, en cas de second tour opposant la droite ""républicaine"" au Front national, de reporter systématiquement son vote sur le parti modéré. Ce report automatique n'a pas fonctionné lors de la législative partielle anticipée de Villeneuve-sur-Lot. Dès lors, la question se pose, faut-il revoir cette ligne politique? La doctrine du front républicain et son objection Faire barrage au Front national, tel est l'objet du front républicain. Pour Michel Sapin, le ministre de l'Economie, le report des voix au bénéfice d'un candidat UMP ne pose aucune difficulté. À la question, posée sur notre antenne ce lundi, ""auriez-vous voté Jean-Louis Costes (NDLR: le candidat UMP à Villeneuve-sur-Lot)?"", le ministre répond ""oui, évidemment"". Le Premier secrétaire du Parti socialiste, Harlem Désir, objecte cependant que les ""responsables de la droite nationale, quand ils continuent de renvoyer dos à dos le Parti socialiste et le Front national, quand ils maintiennent leur 'ni, ni', ni Parti socialiste, ni Front national, ils ne permettent pas un vote massif des républicains pour faire barrage au Front national"". Autrement dit, la réciprocité ne s'appliquerait pas à droite. Il n'en fallait sans doute pas davantage à deux députés PS, Yann Galut, porte-parole de la Gauche forte et Razzy Hammadi pour prendre leurs distances avec un front républicain qui semble à les entendre, avoir fait son temps. .Réaction de @yanngalut:Porte-Parole de la #GaucheForte: le PS doit débattre de sa doctrine sur le #frontrepublicain http://t.co/7Z7f7Aec4C"" — Yann Galut (@yanngalut) June 23, 2013 Triste soirée suite à un premier tour dont la gravité ne doit pas être esquivée. Quant à l'automaticité du Front républicain, ça suffit!!! — Razzy Hammadi (@RHammadi) June 23, 2013 L'union de la gauche ne paraît pas gagnée Si la réciprocité d'un front républicain, ne s'applique pas à droite, le remède ne pourrait-il être recherché en amont, autrement dit dans le maintien coûte que coûte d'un candidat de gauche au second tour? Une telle stratégie supposerait que celui qui a le plus de chances de gagner voit les autres se désister à son profit dès le premier tour si l'élection est jugée à risque. Cette tactique électorale, Jean-Luc Mélenchon, l'écarte d'un revers de main. Pour le leader du Front de gauche ""les deux partis de l''officialisme' comptent exclusivement sur la peur du Front pour se maintenir au second tour"". Et d'ajouter: ""par eux-mêmes, ils n'ont aucune espèce d'attractivité"". Le positionnement face au FN sera un enjeu majeur des prochaines municipales. La ligne politique à suivre face à la progression du parti de Marine Le Pen fait finalement autant débat au sein du PS qu'à l'UMP où là aussi des divergences de fond existent. À LIRE AUSSI: >> ""Aux municipales, le FN va détruire le Front républicain"" >> Score du FN à Villeneuve-sur-Lot: ""un avertissement sérieux"", affirme Copé >> Villeneuve-sur-Lot: Royal appelle à un ""sursaut politique"" >> Cassagne: ""nous avons un gros réservoir de voix"" pour l'avenir" Le front républicain est-il en train de se fissurer au PS? -1 "Pour cette rentrée 2018, les ténors de la droite font bande à part. Tous ont décidé d'organiser leur rentrée médiatique séparément, signe intagible que les divisions persistent au sein du parti Les Républicains. ""Il aurait pu être plus intéressant de pouvoir organiser une rentrée commune"", a regretté le nouveau député Pierre-Henri Dumont au micro de France Inter ce mercredi, expliquant, ""au sein des Républicains, à mon avis nous ne sommes pas assez forts pour faire plusieurs courants”. Des rentrées au compte-goutte Valérie Pécresse ouvrira le bal ce vendredi à Brive-la-Gaillarde en Corrèze. Elle y organisera, avec son nouveau mouvement intitulé Libres!, des tables rondes sur le pouvoir d'achat, la ruralité et l'immigration. ""Le sujet, c’est réfléchir à un projet alternatif à Macron qui ne soit pas populiste"",  annonçait cet été Valérie Pécresse, en pied-de-nez au chef des Républicains, Laurent Wauquiez. La présidente de la région Ile-de-France sera ensuite aux Vendanges de Bordeaux les 8 et 9 septembre, un rendez-vous organisé par Alain Juppé. L'idée pour la présidente de la région Ile-de-France, est de rassembler la droite pro-européenne et proche du centre, en contraste avec la ligne plus dure de Laurent Wauquiez. Rendez-vous à Brive-la-Gaillarde (Corrèze) vendredi 24 août pour la rentrée politique de Libres! Merci à nos hôtes ⁦le maire @Fred_Soulier19⁩, sénateur ClaudeNougein, députée ⁦@fmeunier19⁩, président ⁦@PascalCOSTE⁩ ⁦, CR @BziatF⁩ https://t.co/OsTU40ZBi1 — Valérie Pécresse (@vpecresse) 4 août 2018 L'objectif: réussir à incarner l'opposition De son côté, le patron du parti effectuera sa rentrée politique chez lui en Haute-Loire dimanche, lors de l'ascension du Mont Mézenc, comme tous les ans depuis 2012. Son grand objectif, cette année, sera d'imposer ses vues en interne de manière à mieux incarner l'opposition face à Emmanuel Macron. Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat et héritier de François Fillon, rassemblera ses troupes de Force Républicaine le 8 septembre à Paris, pour une convention intitulée ""la droite et la liberté"", tandis que le même jour dans le Vaucluse, le député souverainiste Julien Aubert réunira le mouvement Oser la France. Guillaume Peltier, numéro trois du parti, accueillera enfin les autres vice-présidents Jean Léonetti et Damien Abad en Sologne le 22 septembre pour sa traditionnelle fête de la Violette. Parmi les autres rendez-vous de rentrée, les ""universités d'été des Républicains en Pays-de-Loire"" se tiendront à La Baule en Loire-Atlantique le 1er septembre, en présence notamment des présidents des groupe LR Christian Jacob et Bruno Retailleau. Puis un Campus se tiendra les 8 et 9 septembre au Touquet, dans le Pas-de-Calais. ""Nous sommes encore en reconstruction"" Les divergences de la droite sont aussi perceptibles localement. Dans les Alpes-Maritimes, la tension est palpable depuis des mois entre Eric Ciotti et Christian Estrosi. Le maire de Nice n'a d'ailleurs pas encore indiqué s'il comptait briguer un nouveau mandat à la tête de la ""fédé"" pour laquelle son rival Eric Ciotti a déjà officialisé sa candidature. L'édile sera présent vendredi en Corrèze au rassemblement de Valérie Pécresse, qui assistera en retour à la rentrée de Christian Estrosi, le 7 septembre. ""C'est le moment où tout le monde a envie d'exister avec son petit mouvement"", sourit un membre de la direction du parti. ""Ca peut apparaître comme brouillon mais c'est une étape nécessaire. Nous sommes encore en reconstruction"", juge l'un des porte-parole Les Républicains, Gilles Platret. A la veille de la rentrée, la droite attend Emmanuel Macron au tournant, qu'il s'agisse de l'affaire Benalla, des plaintes contre le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler, de politique économique ou encore des questions migratoires. Dans L'Express ce mardi, Valérie Pécresse ne s'est pas privée de rappeler que selon elle, ""dans l'opinion un doute s'est insinué quant à sa conception du pouvoir (...)"". Elle y appelait Emmanuel Macron à ""une reconnaissance présidentielle"" de fautes dans l'affaire Benalla et lui reprochait ""une forme d'enfermement élyséen""." La droite prépare une rentrée en ordre dispersé -1 "Interrogé sur LCI ce dimanche, Daniel Cohn-Bendit, approché pour succéder à Nicolas Hulot au ministère de la Transition écologique, a fait savoir qu'il ne deviendrait pas ministre d'un ""commun accord avec Macron."" ""Nous avons pris la décision ensemble, avec Emmanuel Macron."" explique Daniel Cohn-Bendit qui précise avoir eu plus d'une heure de discussion avec le chef de l'Etat. ""Si tu es ministre, tu perds ta personnalité. (...) C'est là qu'on s'est mis d'accord que c'est une fausse bonne idée, même si c'est une idée séduisante au début."" Un appel entre Hulot et Cohn-Bendit Concernant la démission de Nicolas Hulot, Daniel Cohn-Bendit a affirmé que l'ex-ministre l'avait appelé début août. ""Il m'a dit : 'J'hésite. C'est difficile'. Il m'a dit : ""Avec Emmanuel Macron, j'arrive à m'entendre. Edouard Philippe pense différemment, je n'y arrive pas"", a raconté l'écologiste, sans plus de précision. Il a précisé toutefois qu'Emmanuel Macron lui avait lancé une perche pour les futures élections européennes : ""Nous avons besoin de toi pour les élections européennes"", lui a dit le président, selon lui. Daniel Cohn-Bendit n'a par ailleurs ""pas exclu"" d'être tête de liste de ses élections. Emmanuel Macron et Edouard Philippe mènent des consultations sur le remaniement qui doit être annoncé d'ici mardi, après la démission surprise de Nicolas Hulot." "Cohn-Bendit ne remplacera pas Hulot, d'un ""commun accord"" avec Macron" -1 "Drôle d'ambiance au PS. Lundi soir, alors que les parlementaires sont dans l'hémicycle pour l'examen du projet de loi de finances pour 2015, le gouvernement perd sur un amendement des radicaux de gauche. Il fait alors appel à la réserve des votes, une procédure qui permet de reporter les votes à une date ultérieure – autrement dit, un moment programmé à l'avance pour que le plus de députés PS soient présents. Valérie Rabault agacée La députée socialiste Valérie Rabault, également rapporteure générale du budget à l'Assemblée (RGB), ne cache pas son agacement contre la pratique utilisée par le gouvernement. Sur Twitter, elle écrit: ""Reprise de l'examen du projet de loi de finances. Les votes sont bloqués… Essence de la Ve République?"" #directAN Reprise de l'examen du projet de loi de finances. Les votes sont bloqués. ...essence de la 5 ème République? — Valérie Rabault (@Valerie_Rabault) 20 Octobre 2014 Ce à quoi Dominique Lefebvre, le député PS du Val-d'Oise, vice-président du groupe PS à l'Assemblée nationale, répond à son tour, sèchement, toujours sur Twitter: ""quand on est RGB, on ne doit pas confondre discussion PLF et congrès du PS… Surtout quand on est à l'origine du problème"". @Valerie_Rabault Quand on est RGB, on ne doit pas confondre discussion PLF et congrès du PS... surtout qd on est à l'origine du problème — Dominique Lefebvre (@LefebvrePS) 20 Octobre 2014 En accusant sa collègue de confondre la discussion autour du projet de loi de finances avec le congrès du PS, Dominique Lefebvre sous-entend que Valérie Rabault appartient aux frondeurs. Et sa sortie est peu appréciée par certains de ses collègues du PS. Karine Berger attaque frontalement: ""c'est pour ce genre de réflexion que le groupe PS a voté comme RGB pour Valérie Rabault et pas pour toi"", lance-t-elle. En avril dernier, Valérie Rabault l'avait en effet emporté face au strauss-kahnien Dominique Lefebvre pour ce poste. @LefebvrePS c'est pour ce genre de réflexion que le groupe PS a vote comme RGB pour @Valerie_Rabault et pas pour toi... — Karine Berger (@Karine_Berger) 20 Octobre 2014 ""La rancune est mauvaise conseillère"" Même son de cloche du côté du député PS Yann Galut: ""cher Dominique, la rancune est mauvaise conseillère. Je te trouve pour le moins peu élégant à l'égard de Valérie Rabault"". Si Karine Berger et Yann Galut, montent ainsi au créneau pour défendre Valérie Rabault, c'est que tous trois, avec Alexis Bachelay, ont lancé ensemble ""Cohérence socialiste"", leur courant au sein du PS en juillet dernier. .@LefebvrePS cher Dominique la rancune est mauvaise conseillère...je te trouve pour le moins peu élégant à l'égard de @Valerie_Rabault — Yann Galut ن (@yanngalut) 20 Octobre 2014 Dominique Lefebvre, lui, se défend: ""facile cher Yann mais très politique de vouloir masquer l'irresponsabilité politique par de pseudo questions de personnes"". @yanngalut Facile cher Yann mais pas très politique de vouloir masquer l'irresponsabilité politique par de pseudo questions de personnes — Dominique Lefebvre (@LefebvrePS) 20 Octobre 2014 La dernière fois que le gouvernement a utilisé la réserve de votes, c'était en juillet 2014, à l'occasion de l'étude du budget rectificatif de la sécurité sociale, comme le rappelle le blog Les cuisines de l'Assemblée. Mais cette pratique n'est pas réservée au PS: en 2009, le gouvernement de Nicolas Sarkozy l'avait aussi utilisée deux jours de suite, provoquant la fureur des députés socialistes." Quand les députés PS s'écharpent sur Twitter -1 "PARIS (Reuters) - Pour plus de six Français sur dix (61%) l'accent mis par la majorité présidentielle sur les questions de sécurité profite à la droite, extrême droite comprise, si l'on en croit un sondage de l'institut LH2 pour Le Nouvel Observateur rendu public mercredi. Au total, 35% des sondés estiment que le discours sécuritaire sert la droite et 26% pensent qu'il avantage l'extrême droite. Ils sont 13% à penser que le débat politique sur la sécurité peut servir les intérêts de la gauche et 23% ne se prononcent pas. De plus, 43% des personnes interrogées estiment que la gauche ne ferait ni mieux ni moins bien sur ces questions si elle était au pouvoir. Pour 24% des Français, elle ferait mieux et 26% d'entre eux pensent qu'elle ferait moins bien. L'enquête a été réalisée les 24 et 25 septembre par téléphone auprès d'un échantillon représentatif de 961 personnes. Laure Bretton, édité par Gilles Trequesser" Le discours sécuritaire sert la droite, selon un sondage -1 "Jean-Louis Debré a certes un devoir de réserve, mais le président du Conseil constitutionnel a tenu à dire, lundi soir à l'Elysée, qu'il jugeait ""préoccupantes"" les tentatives de contournement de ses décisions par le gouvernement et le Parlement, lors de la cérémonie des voeux de François Hollande à la haute juridiction. ""Il est bien sûr naturel et conforme à l'esprit de la Ve République qu'à la suite d'une censure, le gouvernement et le Parlement puissent chercher à atteindre l'objectif qu'ils s'étaient fixé par d'autres voies"", a observé Jean-Louis Debré, évoquant la taxe à 75% sur les très hauts revenus, censurée puis revue par le gouvernement afin qu'elle soit conforme à la Constitution. ""Toutefois, à plusieurs reprises au cours de ces derniers mois, des dispositions législatives ont été adoptées alors qu'elles contrevenaient directement à l'autorité de la chose jugée par le Conseil"", a-t-il déploré. ""Cette situation est préoccupante"", a ajouté le président du Conseil constitutionnel lors d'une cérémonie réunie à huis clos. Hollande prévient le gouvernement Dans de telles circonstances, le Conseil, a rappelé Jean-Louis Debré, a été amené à ""censurer une deuxième, ou plutôt j'espère, une dernière fois"" ces dispositions contestées sur ""les droits de succession en Corse"", ""le plafonnement de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) ou la cotisation foncière sur les bénéfices non commerciaux"". ""Je n'évoque pas même le fait que, par instruction, le ministre du budget ait repris une mesure législative censurée par le Conseil"", s'est-il indigné. ""L'Etat de droit est fondé sur le respect de la règle de droit et des décisions de justice"", a souligné le président du Conseil constitutionnel, renchérissant: ""La volonté générale ne s'exprime que dans le respect de la Constitution"". Dans son discours, François Hollande a indiqué avoir ""demandé au gouvernement que la confection des projets de loi respecte"" les recommandations du Conseil." Jean-Louis Debré tance François Hollande -1 "La hache de guerre est du moins provisoirement enterrée entre Europe Ecologie-Les Verts et le gouvernement. ""Un certain nombre de nos [celles de son parti, NDLR] idées sont dans le discours de François Hollande"", s'est réjoui le secrétaire national EELV, Pascal Durand vendredi sur BFMTV . Le chef de l'Etat s'est exprimé devant la deuxième conférence environnementale. Il a estimé que le président mettait ""la priorité sur la transition énergétique. [...] Le fait que la grande loi sur la transition énergétique soit votée avant fin 2014, ça c'est très important"", a-t-il aussi souligné. ""Evidemment, on ne va pas bouder notre plaisir"". Il a par ailleurs affirmé avoir reçu un SMS du Premier ministre Jean-Marc Ayrault lui assurant qu'il n'a ""pas demandé sa tête"" malgré ses sorties virulentes et son ultimatum de ""si jours"" lancé à François Hollande. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Hulot: ""De bons signaux"" Sur la transition énergétique, sur la fiscalité, sur la TVA qui passe à 5% dans la rénovation du bâtiment, sur le fait que la France ait acté la division par deux de sa consommation énergétique d’ici 2050, ce sont de bons signaux et des choses très concrètes, a estimé pour sa part la figure du monde écolo Nicolas Hulot. J’ai appris à être prudent. Il faut que chacun prenne sa part de responsabilités. Plutôt que de critiquer en permanence, les hommes politiques doivent construire, proposer et enrichir. C’est quand même un sujet universel, qui concerne nos enfants. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Duflot connaît ""le cap"" maintenant Plus largement c'est l'ensemble des écologistes qui ont salué le ""signal ambitieux"" fixé François Hollande. ""On n'a pas entendu tout ce qu'on aurait voulu entendre, mais on a un engagement très fort sur les économies d'énergies, sur la baisse des factures des ménages, sur la modernisation de l'économie au-delà de la protection de l'environnement"", a estimé l'eurodéputé Yannick Jadot. Les Verts adhèrent en particulier à la ""perspective"" tracée par le président d'une réduction de la consommation d'énergie de moitié d'ici à 2050 pour permettre à la France de tenir ses engagements contre le réchauffement climatique. ""On sait maintenant quel est le cap"", s'est félicitée la ministre écologiste du Logement, Cécile Duflot. ""C'est le signal qui était souhaité par les écologistes dans le débat sur l'énergie"", a renchéri le député écologiste Denis Baupin." "Environnement: Durand ne ""boude pas son plaisir""" -1 "Crise, licenciements, chômage... Le nombre de Français menacés d'expulsion de leur logement est en augmentation. Mobilisées, les organisations de soutien aux mal-logés, de syndicats et de partis politiques de gauche exigent du gouvernement « un moratoire sur les expulsions de logements jusqu'à la fin de la crise ». « Boutin faisait du compassionnel, mais les actes ne suivaient pas » Au lendemain du remaniement ministériel, Martin Hirsch, Haut commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté, dresse un bilan sévère de l'action de Christine Boutin, ancienne ministre du Logement et de la Ville : « il ne fallait pas faire du compassionnel. C'est peut-être un peu pour ça qu'il y a un nouveau ministre [ndlr, il s'agit en fait du nouveau secrétaire d'Etat, Benoît Apparu, chargé du Logement et de l'Urbanisme, auprès du ministre de l'Ecologie et du Développement durable, Jean-Louis Borloo]. Je pense qu'effectivement il ne suffisait par de se lamenter. Mes désaccords avec Christine Boutin n'étaient pas secrets : nos conceptions étaient différentes, c'était de notoriété publique. Elle avait un côté un peu compassionnel, et quelques fois les actes ne suivaient pas. » « Une assurance sur les impayés mise en place cet été » Sur l'avenir de ce dossier des expulsions, Martin Hirsch semble confiant. Puisque selon lui, « Jean-Louis Borloo continuera à avancer. Il faut, poursuit-il, qu'un locataire qui, de bonne foi, ne peut pas payer son loyer, soit protégé et ne soit pas mis dehors. Et il faut très précisément que soit mis en place cet été, un système qu'on appelle la garantie du risque locatif. C'est une sorte d'assurance sur les impayés [ndlr, une compensation est versée au propriétaire ayant souscrit cette assurance si son locataire ne paye pas son loyer]. Cette mesure peut rentrer en application cet été, maintenant. » « Pour qu'il y ait un avantage à louer à un jeune » Et le Haut commissaire à la Jeunesse d'aborder le problème du logement des jeunes, qui selon lui, « ont double, voire triple peine » dans ce domaine. « Parce qu'il y a peu de logements petits, explique Martin Hirsch. Parce que les jeunes sont considérés comme plus à risque que les autres. Et parce qu'ils sont davantage touchés par les augmentations de loyers, puisqu'ils louent sur des courtes durées et qu'entre chaque bail, on augmente leur loyer. Et là-dessus, la commission que je préside proposera, je l'espère la semaine prochaine, que l'assurance garantie du risque locatif pour les jeunes soit directement prise en charge par l'Etat et les collectivités locales. Pour qu'il y ait un avantage à louer à un jeune. Le propriétaire qui louerait à un jeune bénéficierait de l'assurance gratuite. »" Hirsch : « Mes désaccords avec Boutin n'étaient pas secrets » -1 "Après plusieurs mois d'annonces, le projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles porté par la secrétaire d'Etat à l'Egalité a été présenté ce mercredi en conseil des ministres. S'il aborde les différents volets qui avaient été annoncés par Marlène Schiappa, il fait l'impasse sur une des propositions phares du gouvernement: le texte, consulté par BFMTV.com, ne fixe pas en tant que tel d'âge minimum pour le consentement des mineurs. Cette question est apparue dans l'opinion publique en parallèle de plusieurs affaires judiciaires, dont une particulièrement médiatisée. Dans le procès à Pontoise d'un homme de 28 ans accusé d'avoir eu des relations sexuelles avec une fillette de 11 ans, le viol n'avait pas été retenu dans un premier temps, la qualification d'atteinte sexuelle ayant été préférée. Devant le tollé provoqué par cette affaire et après consultations, le gouvernement avait annoncé la possibilité de fixer à 15 ans l'âge minimum en-dessous duquel un mineur serait considéré automatiquement comme non consentant. Crimes sexuels contre mineurs de 15 ans: une répression renforcée Le texte présenté ce mercredi s'attache à renforcer la répression des crimes sexuels envers les mineurs de cet âge et instaure plusieurs dispositions (article 2). La mesure la plus marquante est le doublement des peines encourues en cas d'atteinte sexuelle sur mineur de 15 ans par un majeur: elles passent de cinq à dix ans de prison, et de 75.000 à 150.000 euros d'amende. L'atteinte sexuelle est différente du viol (quand il y a pénétration, quelle qu'elle soit), un crime puni de 20 ans de prison, mais aussi de l'agression sexuelle (en l'absence de pénétration), un délit passible de dix ans de réclusion. La deuxième mesure prévue par le projet de loi oblige de questionner la qualification d'atteinte sexuelle (au détriment de celle de viol ou d'agression sexuelle) en cas de procédure pénale visant un majeur pour des faits commis sur un mineur de 15 ans. Précision des notions de ""contrainte"" et de ""surprise"" Enfin, un troisième point précise le code pénal: ""Lorsque les faits sont commis sur la personne d'un mineur de 15 ans, la contrainte morale ou la surprise peuvent résulter de l'abus de l'ignorance de la victime ne disposant pas de la maturité ou du discernement nécessaire pour consentir à ces actes"", spécifie le texte. Pour que le viol soit reconnu, il faut actuellement que soit retenue la contrainte, la menace, la surprise ou la violence. Dans le cas de la fillette de 11 ans, dont la sidération a pourtant été décrite, cela n'avait pas été prouvé. Le texte présenté ce mercredi vise donc à élargir les notions de contrainte ou de surprise en les liant à l'âge de la victime. Mais tout cela restera à l'appréciation du juge, comme c'est le cas actuellement. La notion de seuil minimum n'est donc pas écrite noire sur blanc dans le projet de loi. Allongement du délai de prescription et création du délit d'outrage sexiste Les autres volets évoqués en amont sont quant à eux bien intégrés. Comme annoncé, le délai de prescription en cas de crimes - notamment sexuels - sur mineurs est allongé (article 1): il passe de 20 à 30 ans après la majorité des victimes. Une manière de ""prendre en compte le phénomène d'amnésie traumatique"" décrit notamment par Flavie Flament, qui a révélé après des décennies d'oubli avoir été violée à l'adolescence. Comme annoncé également, le harcèlement de rue, rebaptisé ""outrage sexiste"", sera pénalisé par une nouvelle infraction punie par une contravention de 4e classe, de 90 à 750 euros (article 4). En cas de circonstances aggravantes, ce délit devient passible d'une contravention de 5e classe, pouvant aller jusqu'à 1500 euros, et 3000 euros en cas de récidive. Les personnes condamnées pour outrage sexiste encourent également des peines complémentaires, dont des stages de sensibilisation. Les ""raids numériques"" désormais dans la définition du harcèlement Le projet de loi modifie également la définition actuelle du délit de harcèlement sexuel et moral (article 3). Marlène Schiappa a annoncé récemment vouloir pénaliser une forme particulière de cyber-harcèlement: les ""raids numériques"", ces actions concertées menées par plusieurs internautes contre une même victime, mais pas forcément à plusieurs reprises par la même personne. Désormais, ces faits pourront rentrer dans la définition du harcèlement: ""L'infraction est également constituée lorsque ces propos ou comportements sont imposés à une même victime de manière concertée par plusieurs personnes, alors même que chacune de ces personnes n'a pas agi de façon répétée"", prévoit le texte." Projet de loi contre les violences sexuelles: le gouvernement recule sur l'âge minimum de consentement -1 "Interrogé sur RTL, Bruno Le Maire a prôné la mise en place d'un service minimum de l'énergie devant la tournure prise par le conflit social suscité par la loi travail. L'idée serait ainsi de ""garantir que jamais le pays ne puisse être bloqué par un manque d'énergie, de pétrole, d'essence, d'électricité"". Bruno Le Maire et le dialogue social Bruno Le Maire, qui est l'un des candidats à la primaire de la droite en vue de la présidentielle de 2017, a également indiqué sa vision très personnelle du dialogue social en disant qu'il ne négocierait ""pas avec les syndicats, avec la CGT au début de mon mandat parce que je pense qu'il n'y a rien à négocier.""" Bruno Le Maire veut un service minimum de l'énergie -1 "Le revirement de François Fillon sur la question du FN provoque la stupeur chez les responsables de droite mais aussi à gauche. Vendredi à Nice, à la veille de l'université d'été frontiste, l'ancien Premier ministre ne s'est pas contenté de renvoyer dos à dos le PS et le FN en matière de ""sectarisme"". Il a carrément jeté aux orties la ligne officielle de son parti du ""ni-ni"" (aucune consigne de vote en cas de duel PS-FN) ainsi que celle, plus ancienne, du ""front républicain"" (choix du candidat non-FN). ""Vision choquante"" Premier à réagir parmi les poids lourds du mouvement, Jean-Pierre Raffarin, fervent soutien de Jean-François Copé dans la bataille contre Fillon pour la présidence du parti en novembre dernier, a sonné l'""alerte rouge"". A ses yeux, ""le vote FN est une ligne de fracture pour l'UMP"". ""C'est notre pacte fondateur qui est en cause"", écrit l'ancien Premier ministre, chef de file des centristes du mouvement créé par Jacques Chirac. Du côté des centristes de l'extérieur, les responsables de l'UDI - qui ont tout à gagner d'un virage à droite de l'UMP - n'ont pas tardé à donner également de la voix. Les propos de François Fillon constituent ""un vrai séisme"", a lâché l'ancien ministre Hervé Morin. ""Séguin (Philippe, ex-mentor de Fillon) doit se retourner dans sa tombe!"", s'est indigné l'ex-secrétaire d'État Yves Jégo. L'UMP avec comme ""prétention d'incarner la droite et le centre est morte cette semaine"", a tranché le parton du mouvement Jean-Louis Borloo. A gauche, la façon dont François Fillon avait renvoyé dos à dos le PS et le FN en matière de ""sectarisme"" est une ""vision choquante"". ""L'ancien Premier ministre François Fillon a une définition bien étrange du sectarisme, une vision étrange et pour tout dire choquante, de la part d'un ancien Premier ministre qui se proclame héritier du gaullisme et qui a été le compagnon de Philippe Séguin, qui aurait trouvé ce mot, sectarisme, bien petit, bien rabougri"", a lancé le ministre de l'Intérieur." Propos de Fillon sur le FN: concert de critiques -1 "Si Nicolas Sarkozy devient officiellement candidat à la primaire de la droite et du centre, il reste sous le coup de deux mises en examen qui peuvent le gêner. Mais le calendrier reste très aléatoire et il peut espérer éviter un renvoi en procès durant les prochains mois. Entre les écoutes, l'affaire Bygmalion, les financements libyens, les sondages de l'Elysée ou encore l'arbitrage Tapie, où en est l'ex-chef de l'Etat avec la justice? Corruption et trafic d'influence Depuis juillet 2014, Nicolas Sarkozy est mis en examen pour corruption et trafic d'influence. Il est soupçonné d'avoir tenté, via son avocat Thierry Herzog, d'obtenir auprès d'un haut magistrat des informations secrètes dans une procédure sur la saisie de ses agendas dans l'affaire Bettencourt. À lire : Mis en examen, quel avenir politique pour Nicolas Sarkozy? La menace d'un procès s'est concrétisée en mars quand la Cour de cassation a validé les écoutes téléphoniques, socle de l'enquête. Mais la chambre de l'instruction, saisie par l'ancien chef de l'Etat, a repoussé en mai cette perspective en annulant des actes et en obligeant les juges d'instruction à rouvrir le dossier, notamment pour entendre Nicolas Sarkozy. L'enquête se poursuit et un éventuel renvoi en procès n'interviendra pas avant des mois, sauf rebondissement procédural. Financement illégal de sa campagne de 2012 Dans le dossier des comptes de campagne, plus connu comme l'affaire Bygmalion, Nicolas Sarkozy a été mis en examen en février pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012. L'enquête n'a pas démontré qu'il connaissait le système de fausses factures destiné à masquer ce dépassement, pour lequel treize autres personnes sont mises en examen. L'instruction est close depuis le 6 juin et le parquet de Paris peut en théorie prendre ses réquisitions après un délai de trois mois, puis les juges d'instruction ordonner au bout d'un mois supplémentaire le renvoi ou non en procès. Un calendrier qui peut être retardé si des parties font des recours. Trois dossiers planent sur son quinquennat Des juges enquêtent depuis avril 2013 sur des accusations de financement libyen formulées par l'intermédiaire Ziad Takieddine et d'ex-dignitaires, tandis que d'autres ont démenti. L'ex-secrétaire général de l'Élysée Claude Guéant a été mis en examen pour faux, usage de faux et blanchiment de fraude fiscale en bande organisée. Les juges enquêtent aussi sur les commandes de sondages de la présidence sous le quinquennat Sarkozy. Son conseiller d'alors Patrick Buisson est soupçonné d'avoir profité de sa position pour réaliser d'importants bénéfices sur des sondages qu'il commandait au nom de sa société et revendait à l'Élysée. Enfin, dans l'affaire de l'arbitrage Tapie, Nicolas Sarkozy n'a pas été mis en cause mais les juges ont demandé à l'entendre comme témoin, ce qu'il a refusé. À lire : Nicolas Sarkozy mis en examen: pour 79% des Français il est un justiciable comme les autres" Avec 2 mises en examen, le candidat Sarkozy gêné par les affaires -1 "Manuel Valls, interrogé lundi sur les critiques contre le projet de nommer l'ancien ministre chiraquien Jacques Toubon Défenseur des Droits, a mis en garde la gauche contre un risque de ""sectarisme"". Interrogé par France Info sur des contestations, à gauche, de ce projet de François Hollande, le Premier ministre a commenté: ""C'est le choix du président de la République"", il fait ""cette proposition sur laquelle l'Assemblée nationale et le Sénat auront à se prononcer"". ""Il faut faire toujours attention"", ""il y a toujours un défaut, un risque pour une partie de la gauche: c'est le sectarisme"", selon Manuel Valls. Jacques Toubon ""a changé"" ""Jacques Toubon a été un homme de droite, il l'est sans aucun doute"", a poursuivi le chef de gouvernement: ""Il a également changé, je l'ai vu agir à la tête de la Cité de l'Immigration."" ""Laissons les commissions de l'Assemblée nationale et du Sénat se prononcer et respectons ce choix du président de la République"", a insisté Manuel Valls. L'éventuelle nomination d'ouverture de Jacques Toubon - garde des Sceaux dans le premier gouvernement Juppé en 1995 - au poste de Défenseur des droits, souhaitée par François Hollande, passe mal dans certains rangs à gauche où on lui reproche son vote au début des années 80 sur la dépénalisation de l'homosexualité. Elle doit être validée par le parlement." "Toubon défenseur des droits: Valls se méfie du ""sectarisme"" à gauche" -1 "Jean-François Copé, président démissionné de l'UMP ou encore Jérôme Lavrilleux, son ancien directeur de cabinet et ancien directeur de la campagne de 2012, connaissaient l'entreprise Bygmalion, entreprise de communication événementielle dont le nom est aujourd'hui associé à une affaire judiciaire concernant les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy. Pourtant, sur France 2, le 21 septembre, l'ancien président de la République avait affirmé, lui: ""J'ai appris le nom de Bygmalion longtemps après la campagne présidentielle"" de 2012. Bygmalion ""travaillait régulièrement avec l'UMP"" Et Nicolas Sarkozy semble bien être le seul à avoir ignoré le nom de cette société au sein de l'UMP. Après François Fillon,qui avait déclaré avoir ""souvent entendu parler de Bygmalion"" et ""souvent vu"" qu'elle ""travaillait régulièrement avec l'UMP"", Xavier Bertrand a affirmé lundi sur BFMTV, ""oui bien sûr que je connaissais"" Bygmalion. ""C'est une société qui travaillait pour l'UMP, créée en 2008 et chacun sait que c'était des proches de Jean-François Copé"", a-t-il poursuivi. Quant au trou de mémoire de l'ancien chef de l'Etat? ""C'est peut-être parce que en tant que président de la République, il avait d'autres préoccupations"", a éludé le maire de Saint-Quentin. Sarkozy pas ""passionné par l'intendance"" Toujours ce lundi, l'un des soutiens de Nicolas Sarkozy, la députée et ancienne candidate à la mairie de Paris Nathalie Kosciusko-Morizet a confirmé sur le sujet: a répondu: ""la société Bygmalion  travaillait avec le groupe UMP à l'Asemblée nationale et donc je la connaissais"". Mais, Nicolas Sarkozy ""était président de la République et je ne l'ai jamais vu se passionner pour les questions d'intendance"", a plaidé NKM sur RTL. Tous attendent désormais que la justice fasse son travail et éclaire la situation. A suivre." Fillon, Bertrand et NKM connaissaient Bygmalion, pas Sarkozy -1 "Ce que François Fillon a dit à propos du FN est doublement suicidaire. Pour lui-même – il abime durablement son image d’homme d’Etat rassembleur. Pour l’UMP – qui après la crise de leadership et la crise financière, replonge dans une crise d’identité douloureuse. Comme François Fillon a déjà failli saborder l’UMP quand il a perdu l’élection pour la présidence (dans des conditions troubles, mais dont il n’était pas seulement la victime), il faut se demander s’il n’y a pas chez lui une volonté d’autodestruction. Dans cet épisode, il a en tout cas à la fois déshonoré et déstabilisé l’UMP. Jean-François Copé a réaffirmé ce lundi que l'UMP ne ferait aucun accord avec le FN. Est-ce que c'est une position ferme et une position tenable ? L’UMP a des lignes courbes voire sinueuses sur certains sujets (la fiscalité, l’Europe, le temps de travail…) ; mais face au FN, sa doctrine est une ligne droite : aucun compromis. Ce qui a évolué, c’est que la plupart des chefs de la droite refusent à présent  le « front républicain » (le soutien à la gauche contre le FN). Mais au total, sur ce sujet, l’UMP a les idées plus claires qu’on ne le croit – et François Fillon des calculs plus sombres qu’il ne le dit. Il faut se rappeler qu’en mai, François Fillon situait le FN « hors du pacte républicain » et parlait d’une « approche irréconciliable » sur ce point avec Nicolas Sarkozy. Il faut croire que sa ligne à lui est plutôt flexible. Pourtant, un sondage a montré que 75% des sympathisants de l La question obsessionnelle des relations entre la droite et le FN est un piège tendu aux politiques, mais aussi aux commentateurs et aux sondeurs. Le scénario envisagé par François Fillon (un 2e tour PS-FN) n’existe quasiment pas. Laurent Fabius disait jadis : « Le FN apporte de mauvaises réponses à de bonnes questions ». François Fillon apporte une réponse hypocrite à une question qui ne se pose pas. Le problème n’est pas de savoir si la droite est d’accord pour récupérer les voix du FN (bien sûr que oui) mais si ses électeurs sont prêts à voter pour le FN ; c'est-à-dire un parti dont l’UMP ne partage ni les valeurs ni le projet – et qui a été fondé par un homme, Jean-Marie Le Pen, qui a qualifié l’holocauste nazi de « point de détail de l’histoire ». Si François Fillon sort affaibli de cet épisode, est-ce qu'il faut penser que la situation profite à Jean-François Copé ? Cela peut réduire l’écart entre eux sur le plan de l’image – mais tout ce qui nuit à l’UMP nuit aussi à Jean-François Copé. C’est plutôt Nicolas Sarkozy qui peut en tirer parti (au sens propre) : plus la menace du FN sera grande, mieux il peut se positionner en sauveur de la droite d’ici 2017. Il y a aussi les centristes, qui peuvent attirer l’aile la moins à droite de l’UMP. Et puis Marine Le Pen, bien sûr, qui a de quoi pavoiser avec cet appui inespéré. Sans oublier François Hollande, qui est en difficulté mais qui peut se rassurer en voyant l’état de l’opposition. Au total, François Fillon a rendu service à tous ses adversaires, mais sûrement pas à lui-même." François Fillon est dans une logique suicidaire -1 "Le Palais Bourbon met les femmes à l'honneur. Toute la semaine, l'hémicycle va promouvoir les droits des femmes dont la journée internationale se tiendra le 8 mars. Le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, a pris pour sa part l'initiative de céder le perchoir lors des deux séances de questions au gouvernement à ses deux vices-présidentes, comme cela s'est déjà fait sous des législatures précédentes. En l'honneur de cette semaine placée sous le signe des droits des femmes, Carole Bureau-Bonnard et Annie Genevard, Vice-Présidentes de l'Assemblée nationale, vont successivement présider les séances des #QAG mardi et mercredi. #8mars pic.twitter.com/joTlpH1n4X — François de Rugy (@FdeRugy) 6 mars 2018 Ce mardi, c'est donc Carole Bureau-Bonnard (LaREM) qui a présidé la séance, avant qu'Annie Genevard (LR) n'endosse le rôle. ""Chers collègues, mesdames et messieurs les ministres, je remercie Monsieur le président François de Rugy de laisser les deux vice-présidentes, Annie Genevard et moi-même, présider les deux séances de questions au gouvernement dans le cadre de la semaine des droits des femmes"", a déclaré Carole Bureau-Bonnard à son arrivée au perchoir ce mardi. Dans un tweet, Annie Genevard a remercié dans la foulée le président de l'Assemblée d'avoir ""accédé à (s)a demande"". Elle y a joint un courrier daté du 22 février dans lequel elle rappelle que l'Assemblée n'a jamais été présidée par une femme et plaide que sa présence au ""perchoir"" lors des questions au gouvernement serait ""un beau symbole pour marquer les esprits"". J'avais demandé à ce que les séances des #QAG de la semaine de la #JourneeDeLaFemme soient présidées par une vice-présidente. Merci à @FdeRugy d'avoir accédé à ma demande. Rendez-vous donc le mercredi 7 mars à 15h. pic.twitter.com/Oqd2E2bRpN — Annie Genevard (@AnnieGenevard) 5 mars 2018 Une semaine sous le signe des droits des femmes Dès lundi, François de Rugy a invité les députés à promouvoir les droits des femmes à l'occasion de la journée internationale du 8 mars, qui sera célébrée toute la semaine au Palais Bourbon. Dans un courrier adressé à l'ensemble des députés, le président de l'Assemblée souligne que le combat en faveur de la promotion et de la défense des droits des femmes demeure ""une priorité absolue"", ce que ""l'actualité nous rappelle quotidiennement"". Il souligne que cette première journée internationale des droits des femmes de la législature ""revêt un caractère particulier"" pour l'Assemblée ""profondément féminisée"" depuis juin, avec près de 40% de femmes. ""Il nous incombera de prendre toute notre place dans cet évènement, à la fois en saluant les progrès accomplis et en rappelant le chemin restant à parcourir"", poursuit-il. L'Assemblée accueillera tout au long de la semaine ""plusieurs évènements en faveur de la promotion et de la défense des droits des femmes"", dont une remise des prix de la Créatrice 2018 mardi à l'hôtel de Lassay. La délégation aux droits des femmes organisera mercredi un colloque intitulé ""Le dire pour que ça change"", traitant à la fois des violences physiques et des inégalités économiques." Semaine des droits des femmes: François de Rugy cède le perchoir aux deux vice-présidentes -1 "La manifestation pro-Gaza organisée mercredi à Paris s'est déroulée dans le calme, notamment grâce au service d'ordre mis en place. Mais le gouvernement reste vigilant et a prévenu jeudi qu'il interdira les manifestations propalestiennes, dont celle prévue samedi à Paris, ""s'il n'y a pas de garanties"" en termes de sécurité, a indiqué jeudi le Premier ministre, Manuel Valls. ""S'il n'y a pas de garanties, si nous craignons ce qui a conduit à l'interdiction de deux manifestations sur les 66 qui ont eu lieu ces derniers jours, alors là aussi le gouvernement prendra ses responsabilités et ce type de manifestation sera interdite"", a déclaré le chef du gouvernement sur RTL. ""Nous verrons bien, nous agissons au cas par cas, nous avons une gestion pragmatique. Quand la sécurité est garantie, quand les organisateurs prennent un certain nombre d'engagements, quand la négociation a lieu entre les préfets et les organisateurs, ce fut le cas pour la manifestation d'hier (mercredi à Paris), elles sont bien évidemment autorisées puisque manifester est un droit"", a souligné le Premier ministre. Cazeneuve: autorisations ""au cas par cas"" Interrogé sur Europe 1 peu après, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a aussi insisté sur la nécessité ""d'examiner chaque déclaration de manifester au cas par cas"" dans le ""contexte"" actuel. ""Les organisateurs"" de la manifestation de samedi ""seront reçus, il sera discuté de l'itinéraire, des conditions d'organisation de cette manifestation"", a-t-il dit. Le ministre a rappelé que le gouvernement était ""viscéralement attaché à la liberté de manifester"" et que son rôle était de ""faire en sorte que les manifestations se tiennent, sauf"" si elles devaient être l'occasion ""d'un déferlement de haine"". Un policier ou gendarme pour 15 manifestants Mercredi, la manifestation parisienne en soutien aux Palestiniens ""s'est déroulée dans le calme"", a constaté Manuel Valls, ""grâce à la prise de responsabilité des organisateurs et aussi un dispositif policier de très grande ampleur"", avec ""un policier ou un gendarme pour 15 manifestants"". Il y a toutefois eu des interpellations en marge de cette manifestation et, dans la soirée, avec l'interpellation de 16 personnes après avoir proféré des insultes antisémites dans un restaurant situé près du quartier juif de la rue des Rosiers. ""Cela est inadmissible, donc le gouvernement sera d'une très grande fermeté à l'égard de tous ceux qui profèrent des mots, ce qui a été le cas malheureusement ces derniers jours"", a dit le Premier ministre." "Manif pro-Gaza: Valls veut des ""garanties"" pour l'autoriser" -1 "Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, a défendu ""le devoir d'unité nationale"" face au ""fanatisme de l'islam radical"" et à la ""barbarie jihadiste"" qui constituent ""une menace"" pour ""notre civilisation"", samedi devant un millier de nouveaux adhérents UMP. ""Jamais depuis un demi-siècle, la France n'a eu à subir une menace terroriste d'une telle force, jamais depuis un demi-siècle, notre pays n'a été autant meurtri par la barbarie, la barbarie jihadiste"", ""jamais nous n'avions compté sur notre sol autant de victimes du fanatisme de l'islam radical"", a affirmé Nicolas Sarkozy. Dix-sept personnes ont été assassinées par trois terroristes islamistes français, douze à Charlie Hebdo le 7 janvier, une policière le lendemain à Montrouge et quatre Juifs le surlendemain dans un ""hyper cacher"" porte de Vincennes. ""Menace sur notre civilisation"" Selon l'ex-chef de l'Etat, il s'agit d'une ""menace sur notre civilisation"" qui, ""jamais depuis un demi-siècle, n'avait été attaquée avec une telle haine. Je dis civilisation, ce n'est pas simplement une question de liberté d'expression. C'est une affaire de civilisation, qui est attaquée par des barbares"", a-t-il insisté. ""Face à ces attaques, l'unité nationale était un impératif auquel notre mouvement a répondu sans faille. Les terroristes voulaient nous diviser. Nous, les Français, leur avons répondu par l'arme du front commun"", a-t-il martelé. ""Les terroristes voulaient nous empêcher de vivre, les Français leur ont répondu par le refus de la peur (...) Nous ne donnons de leçons à personne, mais nous n'avons pas l'intention de nous laisser dicter notre façon de vivre, de parler, de penser. Les terroristes voulaient bâillonner la France et les Français. Les Français se sont levés pour dire que nul à travers le monde ne pouvait museler la République française"", a poursuivi Nicolas Sarkozy. ""Unité, responsabilité, lucidité"" Aujourd'hui, ""ce devoir d'unité, nous ne devons pas le subir"" ni ""le ressentir comme un problème ou comme une difficulté. Ce devoir d'unité nationale, nous devons le revendiquer comme l'honneur d'un parti qui a vocation à gouverner la France"", a-t-il dit. ""Nous n'avons pas vocation à exploiter leurs peurs, nous avons un devoir de responsabilité (...) La situation est trop grave pour que nous mettions de l'huile sur le feu bouillant de la société française par des propos inconsidérés"", ce serait ""irresponsable"", a-t-il déclaré. Nicolas Sarkozy a également affirmé que ""l'immense majorité des Français de confession musulmane est horrifiée par ce qui vient de se passer, par ces crimes odieux. Pas de raccourcis, pas d'amalgames, et dans le même temps - c'est là où c'est complexe - il nous faut regarder la réalité en face"", a-t-il ajouté, martelant trois mots: ""unité, responsabilité, lucidité"". ""Comment en est-on arrivé à ce que la France soit devenue un pays où l'on tue des citoyens parce qu'ils sont juifs, on on tue des Français parce qu'il y a des caricatures? Comment de jeunes Français en sont-ils arrivés à prendre des armes contre d'autres Français au nom d'un islamisme radical totalement étranger à notre culture? Comment en est-on arrivé à ce qu'une minute de silence pour les victimes de la barbarie ne soit pas respectée?"", s'est-il interrogé. ""Il y a chez nos compatriotes une immense compassion et une sourde colère. Une colère saine. Il ne peut pas y avoir d'unité sans lucidité. Cela veut dire que nous les responsables, et notamment ceux de votre famille, nous devons mettre des mots sur des réalités inacceptables"", a-t-il lancé aux participants. Selon lui, ""aujourd'hui plus qu'hier, nous ne devons pas laisser la pensée unique imposer sa chape de plomb sur des débats qu'il va falloir affronter"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; }" "Nicolas Sarkozy condamne le ""fanatisme de l'islam radical""" -1 "Tinder n’est pas le premier endroit auquel on songe pour parler de politique. Et pourtant, l’application de rencontres américaine veut inciter ses utilisateurs à s’y intéresser. A partir de ce 8 novembre, Tinder propose de découvrir quel candidat à la primaire de la droite vous correspond le plus en lançant l’opération ""Swipe les primaires"". L’application conserve de fait le geste qui l’a rendue célèbre: le ""swipe"", un glissement du pouce vers la gauche de l’écran pour dire ""non"" ou vers la droite pour dire ""oui"". Les utilisateurs sont invités à répondre à douze questions autour de thèmes comme les impôts, la laïcité, le travail, la famille et les aides sociales. Avant de faire leur choix, ils pourront lire quelques arguments des deux camps s’ils ne savent pas comment se positionner. Aider les citoyens à se décider ""En fonction de leurs réponses, les utilisateurs 'matcheront' avec le candidat dont ils sont le plus proches"", explique Tinder. ""Matcher"", dans le vocabulaire de Tinder, est le terme utilisé lorsque deux utilisateurs se plaisent mutuellement, ce qui leur permet d’engager une conversation. Cette opération est réalisée en partenariat avec voxe.org, une association française qui aide les citoyens à faire leur choix lors d’élections. Lorsque les utilisateurs de Tinder auront répondu à ces douze questions, ils seront redirigés vers le site de Voxe pour en savoir plus sur le déroulement du scrutin, comparer les programmes des candidats ou trouver le bureau de vote le plus proche de chez eux. Pas la valeur d'un sondage Il ne faudra pas voir dans les résultats de cette consultation, qui seront publiés quelques jours avant le premier tour de la primaire (20 novembre), une quelconque prédiction de l’issue du scrutin. Car cette enquête n’a aucune valeur sociologique: le public de Tinder, majoritairement composé de 18-34 ans, n’est pas représentatif de la population française, ni des électeurs de droite qui comptent aller voter à la primaire. Par ailleurs, les formulations de l’enquête ne respectent pas toujours les canons de la rigueur sondagière. Les réponses proposées ne sont pas de simples ""Oui"" ou ""Non"", mais de petites phrases qui se veulent drôles ou accrocheuses. Par exemple, sur le rétablissement du service militaire, on peut répondre ""Non, pas fan de l’imprimé camouflage"" ou ""Oui, tous en uniforme"". ""Nous ne sommes pas un institut de sondages"", assume-t-on chez Tinder France. ""Nous avons essayé de faire quelque chose qui sorte de la rigueur du sondage et corresponde aux codes de Tinder."" Que les électeurs de gauche se rassurent: Tinder prévoit d’organiser la même opération pour la primaire de la gauche en janvier 2017." Primaire à droite: Tinder aide les électeurs à trouver l'âme sœur politique -1 "L'heure est grave pour Alain Juppé. Après les dernières révélations concernant un prêt du groupe UMP à l'Assemblée au parti endetté, l'ancien Premier ministre, désormais coprésident intérimaire de l'UMP, ne cache pas son inquiétude: pour lui, le parti ""est en danger"". ""Sauver l'UMP, ce n'est pas gagné. L'UMP est en danger bien entendu, en danger financier et en danger aussi politique avec l'accumulation des scandales"", a déclaré à la presse le maire de Bordeaux, en espérant que l'élection d'un nouveau président, en novembre, permettra un ""rebond"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Aider l'UMP à ""retrouver sa dignité"" ""Quand on voit s'accumuler les chiffres, il y a tout lieu de s'interroger"", a-t-il noté, en soulignant que l'audit des finances de l'UMP, attendu pour juillet, allait permettre d'avoir ""une photo précise de la situation actuelle"". Lundi, il indique avoir parlé de la situation au téléphone avec Nicolas Sarkozy. Les deux hommes vont se rencontrer. ""Nous avons décidé de nous voir pour aller plus loin, un coup de téléphone ne règle pas tout"", a-t-il ajouté, après avoir souligné qu'il n'avait ""pas de conseil à donner à Nicolas Sarkozy"" alors que le député UMP Pierre Lellouche notamment a appelé l'ancien chef de l'État à dire ""sa vérité"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } ""Ce parti n'a plus aujourd'hui l'attractivité qu'il a pu avoir il y a quelques années. Il y a beaucoup à faire pour l'aider à retrouver sa dignité"", a-t-il déploré." "VIDEO - Pour Alain Juppé, ""l'UMP est en danger""" -1 "Emmanuel Macron en orbite, la fusée En Marche doit désormais continuer à exister sans sa tête pensante. Fondé il y a 18 mois, le ""mouvement hybride"" se veut présent partout sur le territoire, et mise pour ça sur le maillage territorial: vendredi, le parti de la majorité a présenté ses 110 nouveaux référents locaux, désignés en collaboration avec les comités locaux du parti. ""Des bénévoles"", assure le communiqué qui les présente, chargés de ""l'animation politique des territoires en lien avec les élus de LaREM"". ""On a pris les noms qui revenaient majoritairement dans les consultations avec les comités locaux"", affirment les trois membres de la direction collégiale présents vendredi. ""Ce sont les meilleurs qu'on a pris à ces postes"". Y compris Caroline Collomb, épouse de Gérard Collomb, ministre de l'Intérieur, qui mènera la République en marche dans le Rhône. Et tant pis pour la polémique. ""Qu'est-ce qu'il aurait fallu dire? Dire à des personnes compétentes 'désolés, ça ne va pas le faire parce que vous êtes femme de?"", s'exclame Astrid Panosyan, issue de la société civile et membre de la direction collégiale. ""On participera à toutes les élections"" Les référents nommés ont désormais pour tâche de préparer l'avenir, et notamment les prochaines élections. L'enjeu: ancrer LaREM dans les territoires. ""On participera à toutes les échéances électorales"", assure Arnaud Leroy, ancien député PS, ""nous devons être partout"". L'objectif affiché: ""transformer cette petite association en un mouvement politique pérenne"", et faire émerger de nouveaux visages. ""Pour ça, on va prendre le temps"", assure Bariza Khiari, ancienne sénatrice PS. ""Les prochaines élections ne sont pas pour tout de suite, on va pouvoir tester de nouveaux profils."" Car le parti de la majorité a perdu son moteur principal. Emmanuel Macron est désormais locataire de l'Elysée et, officiellement, se tient à l'écart des affaires du parti. ""Celui qui incarne En Marche, c'est Emmanuel Macron. Mais aujourd'hui, on doit trouver quelqu'un d'autre pour incarner le mouvement"", reconnaît Arnaud Leroy, qui ne sera pas candidat. Qui est pressenti, comment se passera la désignation… Le flou règne encore sur ces questions. Le ou la candidate devra être adhérent du mouvement, et pourra cumuler sa fonction de délégué avec un mandat ou un portefeuille ministériel. ""Il ou elle aura possibilité de faire campagne"", promet Arnaud Leroy. Pour le reste, ""les modalités seront fixées prochainement"", assure-t-on. Un délégué général élu le 18 novembre Le délégué sera élu dans un peu plus d'un mois, le 18 novembre prochain, lors de la présentation des instances du parti: si campagne il y a, elle sera donc courte. ""L'essentiel est que ça se fasse en bonne intelligence, il n'y aura pas de droits de succession (vis-à-vis de la direction collégiale)"", reprend Arnaud Leroy: et de citer, sourire aux lèvres, la guerre interne chez Les Républicains, dont son mouvement tient à tout prix à se distinguer. ""On les laisse s'en envoyer plein la figure"", rit-il. Une guerre dont pourrait profiter LaREM: Bruno Le Maire a déjà quitté LR pour le parti d'Emmanuel Macron. Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics, en sursis chez LR après son entrée au gouvernement, pourrait lui aussi franchir le pas." Comment En Marche apprend à avancer sans Macron -1 "L'enquête à l'hôpital de Chambéry, Bouteflika hospitalisé: la ministre de la Santé Marisol Touraine était l'invitée, mercredi matin de BFMTV et de RMC. Voici ce qu'il fallait retenir de son interview: # Suivi d'actualité: une enquête est lancée à l'hôpital de Chambéry ""Il y a un quatrième bébé qui est mort"". Ce quatrième nourrisson ""avait reçu une poche du laboratoire Marette"", a confirmé la ministre de la Santé. ""Oui, il avait reçu une poche de nutriment de ce laboratoire mais pas du même lot"", a indiqué la ministre. Le laboratoire Marette avait fourni les poches de nutrition probablement à l'origine de la mort de trois nouveau-nés en décembre dans cet hôpital. La justice enquête sur le cas d'un 4e bébé décédé au mois de mars. ""J'ai lancé une enquête au sein de l'hôpital de Chambéry et nous aurons tous les résultats la semaine prochaine"", a-t-elle ajouté, précisant que ""les poches Marette ne sont plus dans les hôpitaux"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } # Loi: un texte sur la fin de vie d'ici la fin de l'année ""Une loi sur la fin de vie sera présentée d'ici la fin de l'année. Mais il faut donner du temps à la concertation. Ce sont des sujets douloureux"", a également annoncé Marisol Tourraine. Sur ce genre de sujets, ""il faut se donner du temps"", a-t-elle également estimé. # La précision: ""L'Algérie va régler la facture pour Bouteflika"" Abdelaziz Bouteflika, 76 ans, a été mardi à nouveau hospitalisé au Val-de-Grâce à Paris. Qui va payer? ""C'est l'Algérie qui va régler les frais"", a insisté la ministre de la Santé, peu à l'aise sur ce sujet. L'Algérie a précisé que l'état général d'Abdelaziz Bouteflika s'améliorait ""de façon progressive"". .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } # Le soutien: un président des économies Qu'a pensé Marisol Touraine de la conférence de presse de François Hollande? Le président de la République a-t-il changé de cap? ""Non, il a amplifié des orientations de l'emploi. Il poursuit le plan d'économies de l'Etat"", a défendu la ministre." Touraine: une loi sur la fin de vie d'ici la fin de l'année -1 "La ""forte"" participation a été la grande surprise des élections européennes 2019. Une grande partie des Français se sont cependant abstenus: près d'un électeur sur deux pour être précis (49,9%). Comment se répartit cette abstention sur le territoire? Découvrez le grâce à la carte interactive ci-dessous en cliquant sur le département de votre choix. Plus sa couleur est foncée, moins les électeurs y ont participé. Certains départements ruraux, notamment ceux à l'origine du mouvement des gilets jaunes, ont beaucoup plus voté cette année que lors des dernières élections. Ce regain de mobilisation ne remet cependant pas en question les différences de vote selon le type de territoire. Le Rassemblement national au plus haut dans les petites communes On remarque ainsi une plus forte adhésion au Rassemblement national dans les communes rurales et les petites villes (entre 2000 et 20.000 habitants) par rapport au reste du pays. A contrario, La République en marche (LaREM) rassemble beaucoup plus d'électeurs dans les grandes villes de plus de 100.000 habitants. Grâce à notre outil ci-dessous, comparez l'écart entre les principales listes selon le type de territoire. Au sein des plus grandes métropoles françaises, on constate également d'importants clivages. Le RN parvient ainsi à l'emporter largement à Nice et Marseille, tandis que les écologistes obtiennent plus de 20% des voix à Nantes, Lille ou encore Toulouse. BFMTV - Infographie sur les votes dans les grandes villes françaises. Pour consulter les scores commune par commune, n'hésitez pas utiliser notre outil en cliquant sur ce lien." Européennes: les zones rurales et les métropoles ont-elles voté si différemment? -1 "|||>> Retrouvez en vidéo, toutes les chroniques ""Politique première"" d'Anna Cabana en cliquant ici. Lundi après-midi, à 17 heures, Nicolas Sarkozy participera à un ""bureau politique extraordinaire"" au siège de l’UMP, mais c’est un vrai faux retour, pas un grand retour. Nicolas Sarkozy ne veut surtout pas qu’on parle de ""grand retour"". ""Grand retour"", ça voudrait dire qu’il revient pour de bon, or il considère que ce n’est pas le moment. Cela fait à peine quatorze mois qu’il a été battu par François Hollande, il ne s’est pas encore assez fait désirer. Et puis, surtout, revenir maintenant, cela voudrait dire revenir sur une note négative, puisque ce serait revenir à cause de la décision du conseil constitutionnel de rejeter ses comptes de campagne. Il préfère attendre un meilleur moment. Pourquoi revenir devant le bureau politique de l'UMP? Mais alors pourquoi vient-il devant le bureau politique de l’UMP, ce lundi après-midi? Parce qu’il veut montrer qu’il n’abandonne pas le parti, qui a fait campagne pour lui. Il estime qu’il est de son devoir de rassurer les troupes d’élus - 800 personnes sont attendues. Et puis cela lui plaît, de reprendre, le temps d’un discours, sa place parmi les siens, sa place de chef. Bref, il va faire un petit tour et puis s’en va, juste histoire de les voir tous - les Fillon, Copé et autres… - obligés de faire corps autour de lui. Car aucun ne prendra le risque d’être absent 2017 dans le viseur Et la présidentielle, y pense-t-il encore? Pas seulement en se rasant, comme il dirait… C’est bien simple: il ne pense qu’à ça! Si on voulait une preuve irréfutable du fait qu’il a la ferme intention de refaire de la politique, eh bien maintenant on l’a! Jeudi, quand le conseil constitutionnel a rejeté ses comptes de campagne, il s’est retenu de courir sur un plateau du 20 heures pour régler son compte au monde entier, à Jean-Louis Debré, à François Fillon, etc. Mais cela le démangeait vraiment. Il était à moins une de céder à la tentation, tellement le sentiment de l’injustice le tenaillait. Ce qui l’a retenu, c’est qu’il a considéré que ce n’était pas le bon moment pour faire un retour réussi. Ce qui l’a retenu, c’est donc la force de son ambition politique. L’ambition politique a été plus puissante que le sentiment d’injustice, c’est dire si l’ambition est forte…" EDITO - Sarkozy ne pense qu’à ça: la prochaine présidentielle! -1 "Le sujet a été largement débattu mercredi matin lors de la réunion du groupe UMP à l'Assemblée nationale. Et l'UMP a décidé de mettre le paquet sur les revirements de Jean-Pierre Jouyet au sujet de sa rencontre avec François Fillon. L'ex-Premier ministre a de nouveau assuré devant ses pairs que le récit livré par Jean-Pierre Jouyet de leur déjeuner était ""faux"" et a estimé que le secrétaire général de l'Élysée allait ""devoir s'expliquer"". L'UMP a donc posé non pas une mais deux questions sur le sujet mercredi après-midi lors des questions au gouvernement. La première a été posée par Christian Jacob, le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale. Le député a demandé avec virulence la démission du secrétaire général de l'Elysée: ""Monsieur Jouyet a commis une véritable forfaiture, nous attendons solennellement sa démission"". L'accusant de ""basses manœuvres, de mensonge et de diffamation"", il a voulu y mêler le plus haut sommet de l'Etat. ""Pensez-vous sérieusement que Monsieur Jouyet ait pu agir de la sorte sans avoir reçu les instructions du Président de la République?"", a-t-il demandé. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Valls ne cite pas Jouyet ""Vous voulez m'entraîner dans les polémiques à partir d'amalgames dans lesquels je ne rentrerai pas. Je m'y refuse et je m'en tiendrai aux faits parce qu'au fond, là est la vraie question"", a lancé Manuel Valls avant de réaffirmer que les temps avaient ""changé"" et que l'exécutif respectait l'indépendance de la justice. Il a notamment rappelé les mots de François Fillon en juin qui faisait part d'un ""scandale financier majeur"" au sein de l'UMP. Plus calme que ses collègues, le principal intéressé a acquiescé aux mots de Manuel Valls à ce moment. Si Manuel Valls a défendu la ""constance"" de l'exécutif sur le respect de la justice, de son indépendance, du droit et de l'Etat de droit, il n'a pas nommé une seule fois Jean-Pierre Jouyet, ce que n'a pas manqué de relever l'UMP Thierry Mariani. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Comme l'avaient déjà fait Ségolène Royal et Stéphane Le Foll, Manuel Valls a reproché à l'opposition de ne pas poser d'autres questions sur d'autres dossiers, et de ""polémiquer"" sur des sujets ""qui ne sont pas à la hauteur des Français"". À lire : Face à Fillon, l'exécutif soutient Jouyet, tardivement Guaino ressort l'affaire Markovic Pour la deuxième question, Henri Guaino est monté au créneau, usant d'accents dramatiques. Il a ressorti une nouvelle fois l'affaire Markovic comme il l'avait déjà fait en juillet dernier sur BFMTV au sujet de la garde à vue de Nicolas Sarkozy. Citant les propos de Georges Pompidou sur les ""boules puantes"" et autres ""odeurs d'égout"", il a repris le terme de ""forfaiture"" au sujet de Jean-Pierre Jouyet qui fait naître une ""terrible suspicion"". Manuel Valls lui a rétorqué que dans cette affaire les coups venaient de ""son propre camp"", ""d'une certaine manière c'est votre inconscient qui a parlé"", a-t-il lancé. .videowrapper { position: relative; padding-bottom: 50%; padding-top: 30px; height: 0; overflow: hidden; } .videowrapper iframe, .videowrapper object, .videowrapper embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Si l'UMP fait bloc pour l'instant et que personne ne remet en cause publiquement la sincérité de François Fillon, en privé il en va parfois autrement, note l'éditorialiste de BFMTV Thierry Arnaud." Affaire Jouyet: L'UMP veut mouiller l'Elysée -1 "Le président du Parti chrétien-démocrate (PCD), le député Jean-Frédéric Poisson, va être candidat à la primaire de la droite et du centre.  ""Je suis candidat à la primaire"", a-t-il confié à Valeurs actuelles. ""La reconduction des mêmes discours émanant des mêmes personnes produit les mêmes impasses! Les Français attendent autre chose"", justifie-t-il. Jean-Frédéric Poisson, qui est également membre du parti Les Républicains (LR), sera candidat au nom du PCD et non des Républicains et n'a selon lui pas besoin d'un nombre de parrainages minimum, contrairement aux membres de LR qui devront obtenir 20 soutiens officiels de parlementaires. ""Pour ma part, je n'y suis pas tenu puisque je concours sous une autre bannière. Si toutefois, la haute autorité devait m'imposer de quitter Les Républicains je n'hésiterais pas"", dit-il à Valeurs Actuelles. Mi-juin, le député des Yvelines, avait déjà indiqué qu'il réfléchissait à une telle candidature après avoir aussi déclaré: ""La primaire, c'est comme les salsifis! Je n'aime pas ça mais quand il y n'y a que ça à manger et que j'ai faim, je m'en contente."" Poisson, en tête de cortège contre la loi Taubira Jean-Frédéric Poisson, qui fut très actif contre le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe, est l'ancien suppléant de Christine Boutin, à qu'il a succédé à la tête du PCD en novembre 2013. Le député s'était aussi fait remarquer (moins que ses autres collègues députés) en juillet en allant en Syrie rencontrer Bachar al-Assad. Le PCD, qui s'était rallié à Nicolas Sarkozy avant l'élection présidentielle de 2012, revendique ""plusieurs centaines d'élus locaux"", compte six conseillers généraux, six conseillers régionaux et un député donc. Et désormais un candidat déclaré à la primaire. Les candidats déclarés et supposés Le 4 septembre dernier sur BFMTV, Nadine Morano avait aussi annoncé sa candidature au scrutin de la droite et du centre auquel sont aussi officiellement candidats Alain Juppé, François Fillon, Xavier Bertrand ou Christian Estrosi. Les annonces à venir de Nicolas Sarkozy ou de Bruno Le Maire sont plus que probable alors que les noms de Nathalie Kosciusko-Morizet ou Christine Lagarde - en poste au FMI - sont cités régulièrement." Connaissez-vous Jean-Frédéric Poisson candidat à la primaire à droite? -1 "Des premiers pas difficiles. À l’instar d’Emmanuel Macron la côte de popularité du Premier ministre Edouard Philippe est en baisse, deux mois après son arrivée à Matignon. Le chef du gouvernement perd 8 points totalisant 56% de satisfaction auprès des français interrogés, selon un sondage du JDD publié dimanche. Si les Français reprochent au tandem Macron-Philippe la hausse de la CSG et la loi Travail, la popularité du Premier ministre ne serait également pas bonne auprès des membres du gouvernement, qui n’hésiteraient pas à s’en référer directement à l’Elysée plutôt qu’auprès d’Edouard Philippe, comme le révèle Le Figaro. Éclipsé par la communication présidentielle ""Quand j’ai un problème, je vais directement voir le président ou je l’appelle. Si j’ai un souci sur un arbitrage, si je veux faire remonter quelque chose, je vais directement à l’Élysée. Ils sont plus réactifs qu’à Matignon"", assure un membre du gouvernement cité par Le Figaro. Edouard Philippe semble souffrir de l'omniprésence du président de la République et de sa communication. Alors qu'il prononce son discours de politique générale le 4 juillet, Emmanuel Macron se fait hélitreuiller à bord d'un sous-marin nucléaire, éclipsant le discours du Premier ministre. Invité sur BFMTV le 20 juin, Edouard Philippe affirme que François Bayrou, alors ministre de la Justice, devrait rester à son poste. Le Président du Modem démissionnera pourtant quelques heures plus tard. Seule satisfaction actuellement, les rapports d'Edouard Philippe avec les parlementaires, qu'il réunit toutes les semaines par groupe de vingt: ""Il n'a pas fait la campagne avec nous mais je n'ai jamais entendu une critique contre lui"", affirme Sylvain Maillard, député de Paris, cité par Le Figaro." Les ministres s'adressent à l'Elysée plutôt qu'à Matignon -1 "La mise en examen de Nicolas Sarkozy a créé un coup de tonnerre dans la vie politique jeudi soir. Pour son avocat, Me Herzog, cette décision est ""incohérente sur le plan juridique, et injuste"". Le conseil a décidé de saisir ""immédiatement la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bordeaux pour former un recours et pour demander la nullité, notamment de cette mise en examen."" À droite, certains ténors politiques parlent d'ores et déjà ""d'acharnement"" de la justice. Sur BFMTV, Thierry Mariani, vice-président de l'UMP, n'hésite pas à remettre en cause la probité du juge d'instruction Jean-Michel Gentil. ""L'impartialité n'est pas la première des qualités de certains magistrats. Je me demande si certains juges rendent la justice au nom du peuple français, ou de leurs propres convictions."" Lionnel Luca a sonné une charge encore plus violente sur BFMTV, évoquant à demi-mot un complot au niveau présidentiel. ""L'adversaire le plus dangereux pour François Hollande reste tout de même Nicolas Sarkozy, à qui il a succédé. Un certain nombre trouveront pratique de salir, ou tout du moins de compromettre l'adversaire le plus crédible du président de la République"". ""Un relent politique évident"" Christian Estrosi, député-maire UMP de Nice, a dénoncé des ""méthode au relent politique évident"". ""Chacun remarquera que cette décision intervient 48H après la mise en cause d'un ministre socialiste sans doute pour faire compensation"", écrit le député, membre de l'association des amis de Nicolas Sarkozy, dans un communiqué. Il souligne que ""Nicolas Sarkozy a déjà dit que ces allégations en pleine campagne présidentielle et sans le moindre début d'une preuve relevaient de l'argutie politicienne"". ""Je dénonce ces méthodes au relent politique évident"", ajoute-t-il en ""espérant que la justice de notre pays ne permettra pas longtemps encore l'instrumentalisation de cette affaire"". Un ""acharnement judiciaire"" Même son de cloche chez le secrétaire national de l'UMP Geoffroy Didier, lequel s'est dit ""surpris et choqué"". ""Surpris car je suis persuadé de la parfaite intégrité de Nicolas Sarkozy, et choqué parce que j'observe un acharnement judiciaire contre lui"", a-t-il dit sur BFMTV, estimant qu'il y avait un ""traitement à part"" de la Justice à l'égard de l'ancien président de la République. ""Sans doute pour avoir dit certaines vérités et condamné certaines dérives du milieu judiciaire lorsqu'il était [chef de l'État], aujourd'hui, certains ont décidé de régler des comptes personnels avec Nicolas Sarkozy"". À LIRE AUSSI: >> Affaire Bettencourt: Nicolas Sarkozy mis en examen" "Sarkozy mis en examen: l'UMP parle d'""acharnement judiciaire""" -1 "Une ""personnalité éminente"". Invité sur le plateau de BFMTV ce mardi soir, Michel Sapin a salué le parcours du ministre de la Transition écologique et solidaire qui a annoncé dans la matinée sur France inter sa décision de quitter le gouvernement. Pour l'ancien ministre des Finances, la démission de Nicolas Hulot est un ""grand gâchis"". ""Cela veut dire qu'il n'a pas pu faire ce qu'il voulait"", estime-t-il, tout en dénonçant l'illusion que le président Macron avait souhaité donner en intégrant l'écologiste dans son équipe. ""La fin des illusions"" ""Il avait plutôt bien travaillé dans la première partie du mandat de Nicolas Sarkozy avec le Grenelle de l'environnement, il avait très bien travaillé avec François Hollande pour préparer la COP21. Il a été un des artisans de la réussite du quinquennat précédent"", a estimé Michel Sapin. ""Nicolas Hulot a jugé de son action, il a jugé qu'elle était insatisfaisante et il est parti"", a jugé l'ancien ministre qui estime que cette rentrée signe ""la fin des illusions"" promise par Emmanuel Macron après son élection. ""Toutes les illusions qu'il avait créées sont en train de tomber"", assure-t-il." "Démission de Hulot: Michel Sapin regrette un ""grand gâchis""" -1 "L'Assemblée nationale a adopté mardi en première lecture, par 300 voix contre 228, le projet de loi interdisant à partir de 2017 le cumul d'un mandat parlementaire avec une fonction exécutive locale. En dépassant nettement le seuil de la majorité absolue de 289 sièges, l'Assemblée pourra ainsi à l'automne surmonter l'opposition vraisemblable du Sénat à ce texte. Un texte sans effet avant la fin du quinquennat Au sein de la majorité, 10 élus socialistes se sont abstenus et 4 ont voté contre, dont les 3 élus du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC), apparentés au groupe PS. Au Front de gauche, 3 députés ont voté contre la réforme et un s'est abstenu. Le groupe des radicaux de gauche a voté contre, à l'exception de 4 députés qui ont voté pour et d'un autre qui s'est abstenu. L'opposition a globalement voté contre cette réforme qui s'appliquera finalement à partir du 31 mars 2017, après les élections municipales et européennes du printemps 2014. Dix députés UDI se sont abstenus dont Jean-Louis Borloo, le président du groupe, ainsi que 3 députés UMP. Sur les bancs-mêmes de la majorité, l'orateur du PRG, Alain Tourret, a été applaudi debout par la droite lorsqu'il a stigmatisé « un projet de loi dogmatique ». Le gouvernement soulagé Mais le gouvernement veut retenir sa victoire et se réjouit de l'adoption d'une réforme qui a suscité des remous au sein de la majorité. « C'est une réforme équilibrée qui permettra la mise en oeuvre d'un engagement du président de la République et une modernisation de notre vie politique » a plaidé Manuel Valls à l'issue du vote salué par les applaudissements des députés PS. « En atteignant les 300 voix, c'est une victoire d'abord du président de la République, du gouvernement et du Premier ministre, de la majorité et des socialistes », a poursuivi le ministre de l'Intérieur. Rendez-vous en 2017 Le projet de loi interdit aux députés et sénateurs, d'exercer à compter des prochaines élections législatives de 2017, les fonctions suivantes : maire ou adjoint, président ou vice-président d'une intercommunalité, d'un syndicat mixte (regroupement de communes et d'autres collectivités), d'un conseil départemental ou régional, d'une société d'économie mixte ou de « toute autre collectivité territoriale créée par la loi », tels les territoires. Ils ne pourront pas non plus présider l'Assemblée des français de l'étranger, un établissement public local ou un office d'HLM. Les députés ont aussi adopté, par 305 voix contre 228, un projet de loi posant les mêmes interdictions pour les parlementaires européens, à partir de 2019, c'est-à-dire non les prochaines élections européennes, mais les suivantes." Non-cumul des mandats: le projet de loi adopté à l'Assemblée -1 "Malgré la débâcle du PS aux législatives, Ségolène Royal n'a pas l'intention d'arrêter la politique. Au contraire, elle souhaite mettre ses ""compétences au service du combat climatique et au service du gouvernement"" d'Edouard Philippe. Sous quelle forme? ""C'est à voir"". Ségolène Royal ""ne pense pas"" redevenir ministre dans le cadre de ce quinquennat, mais apporter son aide ""en continuant sur le climat, parce qu'il ne faut pas que la France perde le leadership climatique. Ca peut être très vite fait, la perte d'un leadership"", prévient-elle. L'ancienne ministre de Manuel Valls affirme avoir déjà pris contact avec Nicolas Hulot et Jean-Yves Le Drian: ""On est en discussion"". À lire : Désormais ex-ministre, Ségolène Royal va créer son entreprise ""Emmanuel Macron compte sur moi"" ""Au moment du remaniement, Emmanuel Macron m'a appelée"", raconte Ségolène Royal, et ""très tard"", rit-elle, c'est-à-dire à la dernière minute avant la nomination du nouveau gouvernement, pour lui annoncer finalement qu'elle n'en ferait pas partie. ""J'ai été la variable d'ajustement, ce n'était pas très agréable, mais enfin, je comprends aussi les contraintes gouvernementales, j'ai de l'expérience. Mais donc, au moment de cet appel, Emmanuel Macron m'a dit que bien évidemment, il comptait sur moi pour continuer à aider sur les sujets du combat climatique"". A plusieurs reprises, pendant et après la campagne présidentielle, Ségolène Royal a manifesté des marques de bienveillance à l'égard d'Emmanuel Macron." Ségolène Royal va se mettre au service d'Emmanuel Macron sur le climat -1 "Le président par intérim de l'UDI, Yves Jégo a annoncé qu'il était candidat pour succéder en novembre à Jean-Louis Borloo à la présidence de l'UDI, dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France samedi. Yves Jégo, qui assure la présidence par intérim du parti centriste depuis le 9 avril, se présente en tandem avec la sénatrice Chantal Jouanno. ""Avec Chantal Jouanno, nous formons une équipe déterminée pour bâtir un grand parti progressiste accueillant tous ceux qui veulent mettre fin à l'expérience socialiste"", a déclaré Yves Jégo au quotidien. S'inscrivant ""dans la fidélité à Jean-Louis Borloo"", qui a annoncé le 6 avril qu'il renonçait à tous ses mandats et postes politiques pour raisons de santé, le président par intérim de l'UDI défend une direction collégiale. ""La génération UDI que nous incarnons entend porter le projet d'un parti ouvert et indépendant qui évitera de se décomposer à travers d'éternelles guerres des chefs et fera émerger de nouveaux visages."" Le congrès pour la succession de Jean-Louis Borloo aura lieu le 15 novembre, après un vote par correspondance en octobre. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 13 juillet. Pour l'heure, seul le député Jean-Christophe Fromantin s'est déclaré officiellement. Mais Hervé Morin, président du conseil national de l'UDI, et Jean-Christophe Lagarde, porte-parole des députés de la formation centriste, sont également pressentis pour se présente." UDI: un tandem Jégo-Jouanno pour remplacer Borloo -1 "Invité mercredi matin sur BFMTV, Alexis Corbière s'interroge ouvertement sur l'existence d'une police politique, après les révélations successives liées à l'affaire Benalla. Le député insoumis de Seine-Saint-Denis, porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, rappelle d'abord que lors de la journée de manifestations du 1er mai dernier, ""monsieur Benalla a fait une tournée, où dans différents endroits (en particulier la place de la Contrescarpe et le jardin des Plantes, NDLR), il se prend pour un policier. C'est-à-dire que le jeune homme bien mis avec une cravate et des petites lunettes rondes qui est venu la larme à l'oeil sur TF1 dire 'j'ai défendu les forces de police', tout ça est un gros fake"". ""On a la conviction profonde que c'était une forme d'agissement coutumier"", poursuit l'élu de Seine-Saint-Denis, ""et on en a tiré la conviction, notamment le 28 mars, il y a eu une manifestation d'hommage à Mireille Knoll où nous étions allés manifester contre le crime antisémite"". ""Des gens très politiques qui font le coup de poing"" Au cours de cette marche, Jean-Luc Mélenchon, bousculé par des opposants, avait été sorti de la manifestation par les forces de l'ordre. ""Un des personnages qui étaient venus nous dire 'il faut quitter la manifestation', c'était le major Mizerski, celui qui accompagne Benalla"". Alexis Corbière fait référence au policier qui accompagnait effectivement Alexandre Benalla sur le terrain le 1er mai, et qui était censé s'assurer que le conseiller d'Emmanuel Macron se cantonnerait à un strict rôle d'observateur. ""On a l'impression qu'il y a des gens qui sont très politiques, qui sont soi-disant des policiers mais qui, dans les manifestations, disent à Mélenchon qu'il faut quitter la manifestation, se retrouvent avec Benalla pour faire le coup de poing contre des opposants, tout ça donne l'impression qu'il y a cette hiérarchie parallèle très politique"", poursuit le député insoumis. Alexis Corbière se demande si certains personnages liés à l'Elysée n'ont pas sciemment attisé les braises lors du 1er-Mai: ""Je vais peut-être un peu loin mais j'assume: je m'interroge sur le rôle qui a pu être joué par des gens liés à l'Elysée durant cette journée du 1er mai pour participer à la casse, à l'excitation générale. (...) Quel est ce talkie-walkie qu'a monsieur Benalla, pourquoi est-il dans la manifestation, pourquoi va-t-il provoquer les opposants, pourquoi va-t-il faire le coup de poing?"". Autant de questions pour lesquelles Alexis Corbière aurait aimé aller ""au bout des auditions"", avant que la commission d'enquête de l'Assemblée ne vole en éclats. Une ""habitude de barbouzerie"" ""C'est une des thèses que je porte: pourquoi y avait-il à la présidence de la République un groupe qui va dans les manifestations échapper à tout contrôle, même celui de la police? Parce que ça permettait après au gouvernement de faire passer un message: il y a eu de la casse"", l'élu sous-entendant que le gouvernement avait ""évidemment"" intérêt à ce que les manifestations dégénèrent. ""On se souvient que la manifestation légitime contre la réforme de la SNCF était souvent brouillée par le fait que ce qui faisait la une, c'était la casse et les violences"". ""Cette espèce d'habitude de barbouzerie, de gens à mi-chemin, liés à la fois à des pouvoirs politiques mais en dehors de tout contrôle, me préoccupe. Cette affaire révèle la boîte noire que représente l'Elysée, où on peut imaginer des mauvais coups"", s'interroge l'élu insoumis." Affaire Benalla: Corbière s'interroge sur l'existence d'une police politique -1 "Le point sur ces maires élus dès le premier tour des municipales. Alain Juppé a été largement réélu à Bordeaux. Copé, Jacob et Wauquiez ont été réélus dans leur fief respectif. A Hénin-Beaumont, le candidat FN Steeve Briois a devancé le maire sortant avec plus de 50% des suffrages. A l'UMP Alain Juppé. L'ancien Premier ministre a été largement réélu dimanche maire de Bordeaux dès le premier tour des élections municipales. Selon des résultats portant sur 103 bureaux sur 130, il obtiendrait 59,35% des voix contre 23,73% à son principal adversaire, le socialiste Vincent Feltesse. Christian Jacob. Le président des députés UMP, a été réélu maire de Provins (Seine-et-Marne) avec 73,36% des voix, dimanche au premier tour des élections municipales. C'est le 3e mandat de Christian Jacob, qui avait également été élu au premier tour en 2008, avec 70,03% des voix. L'abstention a été plus forte qu'il y a six ans (46% contre 42%). Jean-François Copé. Le président de l'UMP a été réélu maire de Meaux (Seine-et-Marne), avec environ 64% des voix, dimanche au premier tour des élections municipales. C'est la quatrième fois que M. Copé est élu maire de Meaux. En 2008, il avait déjà été élu au premier tour. Laurent Wauquiez. L'ancien ministre a été réélu au Puy-en-Velay (Haute-Loire), avec ""plus de 67%"" des voix, dimanche au premier tour des élections municipales. C'est le 3e mandat de maire de M. Wauquiez, qui avait été réélu maire en 2008 avec 56% des voix. Son score de dimanche est ""un record depuis 1945"", affirme son entourage. François Baroin. L’ancien ministre UMP, a été réélu à Troyes (Aube) pour un quatrième mandat avec 62,56% des voix. Eric Woerth. L'ancien ministre du Budget est réélu à Chantilly, dans l'Oise. Patrick Balkany. Le maire de Levallois-Perret,(Hauts-de-Seine), en délicatesse avec la justice, est réélu dès le premier tour, avec 51,57% des voix. Son adversaire principal, Charles de Courson, qui se présentait sous l'étiquette ""divers droite"", récolte 32,37%. Au centre Yves Jégo. Le député UDI et ancien ministre Yves Jégo a été réélu à 77% dimanche au premier tour à Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne), a-t-il fait savoir dans un communiqué. Yves Jégo, délégué général de l'UDI et qui coordonne l'UDI en l'absence de Jean-Louis Borloo en convalescence, a obtenu 77% contre 17% au Parti socialiste, soit une hausse de 8 points par rapport à 2008 selon ce communiqué. Hervé Morin. L'ancien ministre de la Défense a été réélu dans sa commune d'Epaignes, dans l'Eure. Son score approche les 72% (71,97%) dans ce village de 1.500 habitants. A l'extrême-droite Steve Briois. le candidat du Front national a été élu dès le premier tour maire d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) avec 50,26% des suffrages dimanche. Le maire sortant divers gauche Eugène Binaisse n'a récolté, selon ces résultats, que 32,04% des voix, devant l'ancien maire Gérard Dalongeville (9,77%), alors que la participation s'élève à 64,59%. Jacques Bompard. Le candidat de la Ligue du sud à Orange (Vaucluse), a été réélu dès le premier tour des élections municipales, indique La Provence. Le journal évoque également un ""grand chelem"" pour la famille Bompard: sa femme serait élue elle aussi dès le premier tour à Bollène, et son fils à La Palud. |||>> Suivez en direct la soirée électorale sur BFMTV.com .c66 { width: 100%; }.box1 { border-color: #DB0303; }.box-search-form .submit { width: 48px; } Les résultats dans votre ville Ex : Lyon, 69 ou Lyon, 69002 Sélectionnez votre élection Présidentielle 2002 Présidentielle 2007 Législatives 2007 Présidentielle 2012 Législatives 2012 Municipales" Municipales : qui sont les maires élus dès le premier tour ? -1 "Cela le consolera-t-il? Non, le compagnon de sa fille n'a pas pris part à sa mise à l'écart. D'après des informations du Lab, Louis Aliot a voté contre l'exclusion de Jean-Marie Le Pen du Front national. En revanche, le ""Menhir"" a eu connaissance de quatre autre noms qu'il n'a pas hésité à rendre publics. Evoquant un ""peloton d'exécution"" qui lui a fait perdre définitivement son statut de membre du FN, Jean Marie Le Pen a posté un message sur Twitter samedi en recommandant à ses soutiens de ne jamais oublier. LE PELOTON D'EXÉCUTION QUI A EXCLU JEAN MARIE LE PEN "" N'OUBLIEZ JAMAIS !!!"" pic.twitter.com/5Ks99tCiys — Jean-Marie Le Pen (@lepenjm) 22 Août 2015 Mais le bureau exécutif du parti n'a visiblement pas pris sa décision à l'unanimité. Louis Aliot n'aurait, selon Le Lab, pas entériné l'exclusion. Absent lors de la délibération, il aurait néanmoins laissé une consigne claire en se disant opposé à l'exclusion. ""Je suis entré en politique avec lui, je me voyais mal voter son exclusion. Cela n'a rien à voir avec une suspension"", a-t-il expliqué au Lab. ""Quand je regarde l'album Le Pen, je me dis qu'il y a beaucoup de choses à mettre à son crédit comme le fait qu'il ait démissionné de l'Assemblée nationale pour aller combattre en Algérie"", a-t-il ajouté. Marine Le Pen, la compagne de Louis Aliot et par ailleurs fille du principal intéressé, n'a pas participé au bureau exécutif mais elle a estimé que l'exclusion de ce dernier était une issue logique tant son père avait ""multiplié les fautes""." FN: Louis Aliot a voté contre l'exclusion de Jean-Marie Le Pen -1 "En 2009, Europe Ecologie-Les Verts avait réalisé le coup parfait aux élections européennes avec plus de 16% des suffrages. En 2014, les ambitions semblent légitiment plus modestes. Mardi à Paris, EELV et et sa secrétaire nationale Emmanuelle Cosse ont lancé leur campagne autour de l'incontournable sortant Daniel Cohn-Bendit et avec un mot d'ordre: soit sur le repli nationaliste, soit sur le saut fédéral. ""Nous sommes volontaires à aller vers plus d'Europe, a assuré au nom de son camp Yannick Jadot. Nous porterons une conviction et une détermination pro-européenne. Nous sommes lucides sur les insuffisances de l'Europe. L'Europe n'est pas néolibérale et conservatrice par essence. L'Europe est un espace politique et l'Europe est ce que les majorités politiques en font"", a-t-il ajouté. Les têtes de listes, qui avaient été désignées en décembre dernier, étaient présentes: Pascal Durand en Île-de-France avec Eva Joly comme numéro 2, Yannick Jadot pour l'Ouest, Sandrine Bélier pour l'Est, Karima Delli pour le Nord, José Bové pour le Sud-Ouest, Michèle Rivasi pour le Sud-Est, Clarisse Heusquin pour le Centre, et Yvette Duchemann pour l'Outre-Mer. Le ""coup de main"" de Cohn-Bendit ""La commission ne peut plus rester un monstre froid technocratique"", a admis José Bové. Quant à Daniel Cohn-Bendit, qui ne se représente pas mais a ""passé un pacte de responsabilité avec EELV"" et donne donc un coup de main pendant la campagne"", ""il y a l'espace politique pour EELV dans cette élection européenne, pour la simple raison que la plupart des partis politiques leurs préoccupations sont beaucoup plus nationales qu'européennes"". ""Tous les partis politiques, quels qu'ils soient, ce n'est pas en fonction d'une idée de l'Europe qu'ils ont décidé, mais parce qu'il y a le ministre qui va se faire virer qu'il faut mettre sur la liste, a martelé Daniel Cohn-Bendit avec sa verve habituelle. EELV a une cohérence dans les désignations des têtes de liste et de ceux qui porteront le drapeau EELV pour les élections européennes"". Avant de se laisser à une pirouette, quelques minutes seulement après avoir confirmé sa retraite. ""Je ne suis pas candidat"" mais ""si José Bové, EELV, réussissent dans les cinq prochaines années à ce qu'il y ait une élection directe du président de la commission au suffrage universel, alors même à 74 ans, je me poserai la question"". Le rendez-vous est pris." Européennes à EELV: une campagne sous l'oeil de Cohn-Bendit -1 "Au cœur de ce débat facilement caricatural, il y a la question de l’abolition. Les signataires de la proposition disent eux-mêmes que leur but est d’interdire la prostitution, du moins de l’empêcher – leur texte se réfère à l’abolition de l’esclavage. Mais ils ne vont pas au bout de leur logique et si leur proposition est votée, la prostitution restera légale mais le client qui ira voir une prostituée, lui, sera en infraction. Le dispositif est fallacieux : il n’éradique pas le commerce du sexe, il encourage la clandestinité et ne s’attaque pas aux vrais responsables – les proxénètes. Cette approche judiciaire n’est pas judicieuse. L'un des arguments des auteurs de ce texte, c'est que la prostitution est devenue un marché et que le meilleur moyen de l'affronter, c'est de s'attaquer à la demande. Vous pensez qu'ils ont tort ? C’est une vision qui n’est pas fausse mais qui occulte la complexité du problème. Personne ne dira que la prostitution est une panacée, ni qu’il est réjouissant de savoir que des femmes (et des hommes) louent leur corps dans des conditions souvent glauques et déplorables sur le plan sanitaire – on n’a pas attendu ces députés pour le savoir ! Mais il n’y a pas moins d’hypocrisie et de renoncement dans leur projet que dans l’acceptation du plus vieux métier du monde. Si des policiers peuvent surveiller les prostituées pour prendre les clients sur le fait, qu’ils arrêtent plutôt les souteneurs qui viennent récolter l’argent des passes. Ce serait plus moral et plus efficace. L'esprit de la proposition, c'est aussi de protéger les femmes contre une forme d'oppression. C'est difficile de ne pas partager ce point de vue. C’est vrai mais il faut dépasser ce constat, qui est réducteur. Qu’on le veuille ou non, toutes les prostituées ne sont pas des victimes ; certaines font ce choix librement. Elles sont minoritaires, c’est évident – la prostitution est dominée par des réseaux de trafic d’êtres humains qu’il faut démanteler. Mais une démocratie ne pénalise pas une minorité pour protéger le plus grand nombre. C’est pourquoi il faut refuser d’entrer dans le débat idéologique tel qu’il est posé, par exemple, par Najat Vallaud-Belkacem. Ce n’est pas au nom du droit des femmes qu’il faut aborder cette question, mais au nom des libertés individuelles. Les policiers expliquent déjà que l'infraction reprochée aux clients des prostituées serait très difficile à prouver. Est-ce que tout cela n'est pas beaucoup de bruit pour pas grand-chose ? Il est paradoxal de supprimer, dans le même texte, le délit de racolage passif parce qu’on s’est aperçu qu’il ne servait à rien tout en créant une infraction pour les clients qu’on verbalisera comme s’ils brûlaient un feu rouge. Ce qui est déplaisant, c’est l’opprobre qu’on jette sur des hommes qui ne sont pas non plus des pervers mais souvent des pauvres gens qui n’ont pas d’autre choix pour avoir une sexualité. Ce texte fait d’eux des coupables alors qu’ils sont aussi, d’une certaine façon, des victimes. C’est ce qui donne à l’initiative de ces députés un caractère moralisateur et, disons-le, stupidement racoleur." Mieux vaut lutter contre le proxénétisme que contre la prostitution -1